/ 1650
1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
tre XII Sixième période de 1650 à 1660. — La Fronde. — Mœurs de la cour durant la Fronde. — Mœurs du parti de la fronde.
une triple opposition : celle des mœurs dissolues et débordées de la cour et de la capitale, d’un côté, avec les mœurs rete
une idée juste des trois partis opposés, à commencer par celui de la cour et de la Fronde qui servirent de modèle à la mult
vanité et d’intrigue, qui régnait en France et avait fait des gens de cour un assemblage d’intrigants et de brouillons ? Il
occasion de cette guerre. Le parlement en refusa l’enregistrement. La cour fit arrêter les magistrats les plus ardents de l’
que-là ce n’était qu’une sédition. Mais des ambitions, des vanités de cour et des intérêts de cœur, si l’on peut donner ce n
u de les bafouer, de les humilier, de les combattre. Des femmes de la cour se mirent de la partie. Elles trouvaient la reine
rps avec eux, s’armèrent comme eux, partagèrent leurs entreprises. La cour , de son côté, mit sous les armes les femmes dont
s cardinal de Retz ; le maréchal d’Hocquincourt. Dans le principe, la cour eut pour elle le prince de Condé, âgé de vingt-se
passèrent d’un côté à l’autre. Les femmes qui prirent parti contre la cour furent : Mademoiselle de Montpensier, âgée de vin
om de Mancini ; deux du nom de Martinozzi. La galanterie régnait à la cour  ; elle régnait dans le parti opposé. L’amour, dit
ie Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin, et se rangea du parti de la cour . Le prince de Condé lui-même, après avoir défendu
ssujettir bien strictement à celles de la bienséance ! Le parti de la cour n’en était pas plus esclave. Durant la guerre de
ns. Le prince de Condé, qui avait été condamné à mort, se retira à la cour d’Espagne ; le roi avait recommencé la guerre con
elle vécut dans ses terres, n’ayant pas la permission de rentrer à la cour . De 1652 à 1658. La guerre rallumée avec l’Espagn
res et devises galantes, tout concourait à rendre enchanteresse cette cour voluptueuse et splendide. La reine et le cardinal
re, aurait pu paraître trop intime, elle autorisa dans les bals de la cour une liberté dont s’étonnaient les personnes habit
s habituées au sérieux et au cérémonial rigide qui avaient régné à la cour de Louis XIII. C’est madame de Motteville qui fai
de la capitale ne pouvaient pas être plus régulières que celles de la cour . Le débordement était général. Il est peint dans
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
nombreuse société qui n’est pas moins en opposition avec celle de la cour qu’avec les précieuses ridicules de la ville. Que
iode de 1660 à 1670 ? quel empire exercèrent sur elle les mœurs de la cour , l’esprit et le langage des hommes de lettres all
de la cour, l’esprit et le langage des hommes de lettres alliés de la cour  ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces mœurs,
iblement la chute et l’oubli. Que pouvait sur elles le prestige de la cour  ? Pour elles, la cour était sans prestige. La plu
’oubli. Que pouvait sur elles le prestige de la cour ? Pour elles, la cour était sans prestige. La plupart d’entre elles en
corrigea non seulement la capitale et Molière lui-même, mais aussi la cour et le monarque que Sa jeunesse n’avait pas enlevé
à la tête du parti des mœurs était madame de Montausier, appelée à la cour de Louis XIV comme la représentante de la société
in sa mort, qui arriva pendant que l’Amphitryon de Molière amusait la cour et le public par le spectacle d’un mari malheureu
ur étaient antipathiques, par cela seul qu’elles étaient femmes de la cour . À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se f
antipathiques, par cela seul qu’elles étaient femmes de la cour. À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se faire écoute
endues naïves, qui n’auraient point trop révolté l’incontinence de la cour , on peut dire qu’elles y étaient ignorée. Ce qui
norée. Ce qui distingue le langage des femmes du grand monde et de la cour , du langage commun, c’est moins l’usage de certai
es, qui ont pris naissance dans le peuple. Pour savoir celles-ci à la cour , il aurait fallu les apprendre, et à la cour on a
ur savoir celles-ci à la cour, il aurait fallu les apprendre, et à la cour on apprend le moins qu’on peut. Quoi qu’il en so
, la vanité de la haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour , finit par imiter à la longue sa réserve dans l’u
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
les horribles agitations d’un certain pays qu’elle connaît bien… (la cour )… c’est une plaisante chose que de l’entendre cau
s maisons de nourrices. Cependant, Molière, qui voyait le train de la cour continuer, l’amour du roi et de madame de Montesp
t la censure muette mais profonde et continue de la dissolution de la cour . Il ne doutait pas que ce ne fut un moyen de plai
là les femmes dont les mœurs inquiétaient Molière, et offensaient la cour . C’étaient ces femmes-là que le poète voulait att
onsidération des gens du monde, dont le poids était incommode pour la cour et dangereux pour le spectacle de Molière ; et d’
assez que l’opinion de la haute société pesait tout à la fois sur la cour et sur le poète, et n’embarrassait pas moins celu
combinaison politique, invitâ Minervâ. Le besoin de vengeance pour la cour et pour lui-même, et de précaution contre des mal
sent les deux savants et surtout dans celle où Clitandre, homme de la cour , les traite avec le plus insultant mépris. Ce mép
pris n’a rien de l’homme de lettres supérieur, il est tout orgueil de cour . Il descend des hauteurs du pouvoir offensé. On l
vers a la vue attachée. Trissotin dit avec raison à cet avocat de la cour  : Que c’est en courtisan qu’il en prend la défen
« Molière attaque un ridicule qui semblait peu propre à réjouir ni la cour , ni le peuple à qui ce ridicule paraissait être é
ière les suffrages de la ville, et un mot du roi lui donna ceux de la cour . » Le suffrage du roi, qui explique très bien ce
de la cour. » Le suffrage du roi, qui explique très bien celui de la cour , et celui des connaisseurs de la ville, s’expliqu
ou toute censure exercée de fait sur les opinions et les mœurs de la cour , comme une insolence digne de châtiment. Au reste
n de les faire servir à une même entrée ? Nommant des personnes de la cour et de la ville à qui je n’ai jamais parlé, que je
as cire accusé. Elle n’empêchait pas le crédit de madame Scarron à la cour même, et l’inclination du roi vers les mœurs douc
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
aillies qui étonnent, qui égalent, qui font étincelle au milieu d’une cour . D’un autre côté, madame de Maintenon ne prometta
ne : singulière situation pour toutes deux. Laquelle des deux fera la cour à l’autre ? sur quel pied l’épouse légitime, la m
« mais si elle avait voulu mener tout ce qu’il y avait de dames à la cour , elle aurait pu choisir. » Quelle était pendant
était pendant cette absence la situation de madame de Maintenon ? La cour s’était partagée entre elle et madame de Montespa
 ; on fut bien aise d’aller à Versailles pour le visiter avant que la cour y vienne. Ce sera dans peu de jours, pourvu qu’il
ison des eaux finissait pour madame de Montespan, on avait agité à la cour la question de savoir si madame de Montespan y re
ordre, on convint que des dames respectables et des plus graves de la cour seraient présentes à cette entrevue, et que le ro
n redoublement de vocation pour la retraite, et d’éloignement pour la cour . « Je désire plus ardemment que jamais, écrivait-
Testu ; mais il a appris par vous le dessein que j’ai de sortir de la cour  ; c’est au-delà de ce que je voulais qu’il sut. J
rsonnage de dupe. Il a beaucoup d’esprit, mais il n’a pas celui de la cour . Avec tout son zèle, il a précisément fait ce que
s lettres. Le P. de La Chaise est un honnête homme ; mais l’air de la cour gâte la vertu la plus pure, et adoucit la plus sé
aperçue qu’accuser un évêque tel que lui, de n’avoir pas l’esprit de cour , c’était lui accorder un titre de plus à l’estime
er comme un témoignage de mollesse, ou comme un défaut d’esprit de la cour , une conduite pleine de bienséance et conforme au
isait à attribuer le chagrin de voir madame de Montespan revenir à la cour , à des motifs peu dignes d’elle, et à ces petites
derniers efforts qui chassèrent pour jamais madame de Montespan de la cour 120. » Les instructions de Bossuet, ses représen
dis point que c’est pour mieux servir Dieu que je voudrais quitter la cour  : je crois que je puis faire ici mon salut. » (On
ière à réflexion. Madame de Maintenon veut toujours se plaindre de la cour , et quand elle s’y trouve mal, et quand elle s’y
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
t au comte de Bussy-Rabutin : « On parle de changements d’amours à la cour  ; le temps nous en éclaircira133 ». Le 12 mars,
ne fut pas difficile à faire. Madame de Montespan revint bientôt à la cour . La liaison du roi avec madame de Maintenon inqui
on. Peut-être n’est-il pas aussi éloigné de penser à son salut que sa cour le croit. Il a de bons sentiments et des retours
fectation madame de Montespan. Elle s’est retirée à Clagny ; toute la cour croit qu’ils sont brouillés sans retour. Le roi a
ans s’attendrir. » Bientôt, en effet, madame le Montespan revint à la cour . La querelle recommence entre elle et madame de M
e doutait pas que le roi, déjà las de madame de Fontanges, faisait la cour à madame de Grammont ; ce qui est le sujet d’une
t ordre de se défaire, et ordonna à l’ex-favorite de se retirer de la cour . Dans ce même temps, madame de Maintenon fut nomm
ller au-devant de madame la dauphine, « il se trouva le matin dans la cour de Saint-Germain un très beau carrosse tout neuf,
s ; et dans le fond de ce carrosse monte la plus belle personne de la cour , avec Des Adrets seulement, et des carrosses de s
ame sans crainte et sans respect, et que les ministres lui rendent la cour que les autres leur font. Madame de Coulanges m’é
, ou les jésuites avaient de puissants amis, les sollicitations de la cour de Rome, provoquées par les intrigues de la socié
a plusieurs des jeunes gens des familles les plus considérables de la cour  ; il était indigné de leurs mœurs. Madame de Main
sévérité que le roi exerçait alors sur les mœurs de la jeunesse de la cour se reportait aussi sur lui-même. Il voyait encore
t tout ce qu’il y a de plus agréable pour moi depuis que le suis à la cour . C’est dans mon esprit une distinction infinie ;
pas eu lieu d’être contente de la réponse du roi. C’est l’homme de la cour qui a le plus de sens et qui donne le moins dans
en effet, croître en considération et acquérir plus d’influence à la cour , à la ville, par l’élévation de madame de Mainten
dernière fois, la revue des femmes de la société polie, des hommes de cour et hommes du monde, des hommes de lettres et des
ar quelques hésitations entre elle et mademoiselle de La Vallière. La cour était florissante ; la gloire y déguisait le déso
confiance. Les maréchaux qui les avaient commandées jouissaient, à la cour et dans la capitale, des fruits glorieux de leur
lles, de Schomberg, de Vivonne, de la Feuillade étaient toujours à la cour . L’un avait fermé à Charles IV l’entrée de la Lor
aume, les arts y furent rois en honneur et les plaisirs enivraient la cour . En 1680, il ne restait des anciens habitués de l
t se propager dans celle de la marquise de Lambert. La société de la cour allait former la société dévote que La Bruyère a
Les mœurs dévotes ne seront pas moins remarquables à la ville qu’à la cour . On ne tardera pas à voir le dévot de la capitale
ompagnie, d’où madame de Maintenon était sortie pour venir dans cette cour corrompue, acquit un nouveau degré de considérati
de sa taille, elle était plus belle qu’on ne l’avait jamais vue à la cour  ; sa figure étonnait par son éclat et sa majesté 
6 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472
cs en repos sèchent leurs plumes et becquettent le grain volé dans la cour . Ces maisons, en général carrées et basses, n’ont
; quelques-uns, les plus opulents ou les plus ambitieux, entrent à la cour de Turin, deviennent écuyers ou chambellans, et s
squels ils vivent ; de l’autre, chevaleresques et militaires comme la cour et l’armée, qu’ils fréquentent pendant leur jeune
te, leur défendent la liberté de penser autrement qu’on ne pense à la cour de Turin, dans le palais de l’évêque ou dans le c
de la métairie, la domine et la protège du vent du nord ; une petite cour pavée de cailloux de deux couleurs roulés par l’A
s Sardes. Son costume, très soigné dès le matin, tenait de l’homme de cour  : cravate blanche, décoration au cou, grande croi
n regard ne pouvait se résigner à l’étroitesse d’horizon d’une petite cour insulaire sur un écueil de la Méditerranée, peupl
la Méditerranée, peuplé d’habitants presque sauvages. Il fatiguait la cour et les ministres des secousses de son imagination
génie oratoire et inquiet froissait la routine et la médiocrité de la cour de Cagliari. On le voit clairement dans sa corres
espondance, il importunait les Sardes et les Piémontais favoris de la cour . Ne pouvant nier son mérite, on l’envoya pérorer
s haute du comte de Maistre fut heureuse de cette mission à une telle cour . Il lui fallait les grandes scènes, les grands au
ntements (vingt mille francs), conformes à la pénurie de cette pauvre cour de Cagliari, étaient insuffisants sans doute, mai
Les Considérations sur la France avaient popularisé ce nom jusqu’à la cour de Russie. Il devint en peu de temps le favori de
a société. De plus, quoi qu’il en dise çà et là dans ses lettres à sa cour et dans ses lettres familières, il était loin d’ê
tre insensible aux rangs, aux titres, aux décorations, aux faveurs de cour . Le titre d’ambassadeur d’un roi à la cour de Rus
écorations, aux faveurs de cour. Le titre d’ambassadeur d’un roi à la cour de Russie, bien que ce roi ne fût plus qu’un nauf
que nous venions de voir dans le salon, tout couvert de son habit de cour et de ses décorations diplomatiques, avait dispar
mplétées récemment par la publication indiscrète de ses dépêches à la cour de Sardaigne. L’homme se trahit quelquefois dans
fficielles plus récentes destinées à excuser sa démarche auprès de la cour de Sardaigne ; et enfin par quel intermédiaire ?
evues d’Erfurt ou de Tilsitt entre les princes, et à transmettre à sa cour les mille et mille commérages politiques des salo
it des dépêches, des plans, des combinaisons plus propres à amuser sa cour de Cagliari qu’à la servir ? L’envoyé de Sardaign
tre royaume qu’il fallait obtenir de Napoléon en indemnité pour cette cour . Mais, pour que cette indemnité d’un royaume déta
magination, une belle nuit, un plan de restauration, ici ou là, de la cour de Sardaigne. Ce plan, il se garda bien de l’avou
nent ; puis, après ce triomphe du génie sur Napoléon, de revenir à la cour de Cagliari en apportant à son souverain un royau
l’envoyé du roi de Sardaigne en Russie se garda bien de consulter sa cour sur une si étrange hallucination de sa propre pol
sa cour sur une si étrange hallucination de sa propre politique ; la cour proscrite, mais scrupuleuse, de Cagliari aurait,
une de ces manœuvres équivoques qui perdent plus que la fortune d’une cour , qui perdent son caractère. Le comte de Maistre e
ar il garda un profond silence, silence très répréhensible, envers sa cour sur ces aventures de diplomatie très compromettan
ans un sens inverse de mon rôle et de mon devoir comme ministre de ma cour . Si l’on veut agir comme homme privé et d’après s
il faut commencer par donner sa démission de son titre d’envoyé de sa cour . Alors on est libre, on n’engage que soi ; mais e
 ; mais en restant ministre, et en agissant comme homme, on engage sa cour et on forfait à sa mission. Voilà les principes.
tre, réprimandé et mal pardonné, une défiance et un éloignement de sa cour à son égard qui ne lui permirent jamais de monter
t sûr de ce côté, et m’étant assuré d’ailleurs de l’approbation de la cour de Russie, et même de la protection que les circo
de sa propre maison. Le rêve eut un triste réveil. Tout fut connu. La cour de Cagliari, de plus en plus surprise, ne ménagea
e. Nous voyons le contrecoup de ces mécontentements très graves de la cour de Cagliari à l’amertume des répliques du comte d
ces récriminations, le comte de Maistre accusait très injustement sa cour d’ingratitude et même de persécution envers lui.
ne publiait ses amertumes que dans ses dépêches confidentielles à sa cour . Il manifeste déjà à demi-mot, dans ses dépêches
re-mille francs pour ce jeune homme. Des commérages politiques sur la cour de Russie remplissent en partie le reste de ces d
out s’en est allé en fumée. » Quelques dépêches confidentielles à sa cour vont même au-delà ; telles sont les lettres semi-
mœurs ; mais un rigoriste ne doit pas même badiner avec ces vices de cour , de peur de perdre dans des badinages l’autorité
se contre l’Autriche, en effet, dans ses lettres confidentielles à la cour sarde ; mais que reprochait-il à l’Autriche ? De
de la maison de Savoie est un mauvais auxiliaire. La convoitise d’une cour pressée de s’annexer la Lombardie n’est pas un c
7 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128
Ferrare, Lucrézia, duchesse d’Urbin, et Léonora, toujours restée à la cour de son frère. Elles se concertèrent pour obtenir
ec la main de mon obscure fortune, au grand jour, et à l’estime de sa cour  ; il me fit passer de l’indigence à la richesse,
al Hippolyte d’Este, oncle d’Alphonse, répandirent le deuil sur cette cour . Le Tasse écrivit à Alphonse des consolations où
nt la jalousie des poètes, des courtisans, et même des ministres à la cour de Ferrare, contre un jeune étranger que la naiss
ondé du sort subalterne dans lequel Alphonse le laissait languir à la cour  ; soit inquiétude d’esprit, suite de sa mélancoli
correspondance inédite de cette date, que ce dessein d’abandonner la cour de Ferrare, dessein connu d’Alphonse par des lett
ographes et les commentateurs les plus versés dans les mystères de la cour de Ferrare en ce moment, ont cru que la froideur
n temps. C’était Léonora, comtesse de Scandiano, alors en visite à la cour d’Alphonse. Le sonnet du Tasse adressé à la comte
rs, adressés à la plus jeune et à la plus enivrante des beautés de la cour d’Alphonse, devaient être amers à Léonora, si les
ent surtout les prétendues persécutions et la fausse complicité de la cour de Ferrare dans ce crime. « Après ce combat », d
ère perfection qu’il y apportait encore, parut accuser injustement la cour de Ferrare de connivence ou d’indifférence dans c
sez pour payer ma dette, je crains bien de ne pas trouver à une autre cour plus de repos que dans ses États ; les maux que j
résolution même, manifestée par le poète, de ne jamais abandonner la cour de Ferrare pour celle des Médicis, offensa et ref
ennemi. On s’empara de lui et on l’enferma dans un appartement de la cour du palais, non comme un coupable, mais comme un m
Vénitien résidant alors à Ferrare, et qui était chargé d’écrire à la cour des Médicis les nouvelles de la cour d’Este. Cert
t qui était chargé d’écrire à la cour des Médicis les nouvelles de la cour d’Este. Certes, si l’emprisonnement du Tasse eût
il serait servi et soigné comme auparavant par deux serviteurs de la cour . Mais les lettres de l’écuyer, ami du Tasse, au g
villa de Bello Sguardo, sous la surveillance de deux serviteurs de la cour . La fuite était facile. Tout porte à croire qu’el
u’il en soit de cette tolérance ou de cette connivence probable de la cour de Ferrare à la fuite du malade, le Tasse, sous l
ns les hameaux ou dans les chaumières. Cette fuite du Tasse, de cette cour qui avait élevé sa fortune jusqu’à l’amour d’une
t, et que l’autre était devenu un chevalier et un poète de renom à la cour de la maison d’Este, à Ferrare. Elle espérait que
dans la sphère de la poésie et de la philosophie qu’il habitait à la cour de Ferrare ; peut-être même l’absence de ces agit
inquiéta de nouveau le Tasse sur la réception qui l’attendait à cette cour . Il voulut se prémunir contre le ressentiment d’A
ans peine, pour leur protégé l’autorisation de retourner à cette même cour d’où il s’était évadé si peu de mois auparavant.
es d’avance à ce retour ? Comment enfin, si la présence du Tasse à sa cour et son amour pour sa sœur avaient été le scandale
e de sa main et de son cœur, chérie de son frère, honorée de toute la cour , eût été un crime si monstrueux et si irrémissibl
domestique entre ses deux sœurs et le poète courtisan, ornement de sa cour  ? Comment, au commencement de la mélancolie du Ta
a même pas de sa fuite ; il redevint l’ornement et l’orgueil de cette cour lettrée. On voit néanmoins dans ses lettres que c
s lettres que cette faveur purement littéraire dont il jouissait à la cour commençait à offenser son ambition, et qu’il aspi
espectueuses, le ton du reproche, et bientôt de l’invective contre la cour d’Alphonse. Ses amis lui conseillèrent de s’éloig
adeur de François de Médicis à Venise écrit, le 12 juillet 1578, à sa cour  : « Le Tasse est ici, agité d’esprit ; et, bien
son nouveau protecteur que du duc de Ferrare, il partit à pied de la cour du duc d’Urbin pour se rendre à la cour de Turin,
rrare, il partit à pied de la cour du duc d’Urbin pour se rendre à la cour de Turin, où son poème avait popularisé son nom.
e porte qui donnait sur un escalier par lequel on descendait dans une cour autour de laquelle régnaient les offices et les c
s du monde et des cours ; il a un frère qui est depuis longtemps à la cour du pape ; il est l’ami du cardinal Vercelli, dont
8 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »
l faut d’abord considérer leur centre et leur source, je veux dire la cour . Comme l’ancien régime tout entier, elle est la f
chenil-dauphin, chenil dit des chiens verts, hôtel des voitures de la cour , magasin des bâtiments et menus-plaisirs, atelier
la gigantesque place demi-circulaire, qui, de grille en grille et de cour en cour, va montant et se resserrant, d’abord ent
ntesque place demi-circulaire, qui, de grille en grille et de cour en cour , va montant et se resserrant, d’abord entre les h
ux ailes colossales, pour s’achever par le fastueux encadrement de la Cour de Marbre, où les pilastres, les statues, les fro
l’effort de toute une société et de tout un siècle, l’empreinte de la cour est si forte, qu’elle s’est gravée dans le détail
S’il se retranche, il déchoit ; quand Louis XVI fait des réformes, la cour dit qu’il agit en bourgeois. Dès qu’un prince ou
ises et deux des gardes suisses font tous les jours la parade dans la cour des ministres, entre les deux grilles, et le spec
du poisson à la recette les jours maigres, quand ils ne font pas à la cour de résidence suivie », ce seul article revient, e
tous les corps d’état sont obligés, par leur privilège, de suivre la cour  » dans ses voyages, afin de la fournir sur place 
idon, verduriers-fruitiers, verriers et violons163 ». On dirait d’une cour d’Orient qui, pour se mouvoir, entraîne tout un m
qu’elle soit, elle n’est que proportionnée à son usage, depuis que la cour est une institution publique et que l’aristocrati
vérifiés par le généalogiste167, sont admis sur ce titre à faire leur cour . Telle est la recrue fixe des réceptions royales 
ns et à tout ce qu’il y avait de plus distingué de ne pas faire de la cour son séjour ordinaire, aux autres d’y venir rareme
à genoux qu’il me permette de lui aller faire de Ruel quelquefois ma cour  ; car j’aime autant mourir que d’être deux mois s
ais couché vingt fois hors de Paris, mais pour aller dîner hors de la cour et ne pas être de la promenade. » — Si plus tard,
la tradition, l’intérêt et l’amour-propre suffiraient pour peupler la cour . Approcher du roi, être domestique dans sa maison
-delà de deux cents femmes qui se sont présentées pour lui faire leur cour  ». En 1780, à Choisy, il y a tous les jours une t
e soit la société de Paris, elle n’en approche pas174 ; comparée à la cour , elle semble provinciale. Il faut cent mille rose
e soi-même dans la parade qu’on a substituée à l’action. Le roi a une cour , il faut qu’il la tienne. Tant pis si elle absorb
roi prescrit l’ordre de la journée, et passe avec les premiers de sa cour dans son cabinet, où parfois il donne des audienc
lieu de se ramasser en un courant utile, s’éparpille en eau bénite de cour . Or toutes les heures de sa journée sont semblabl
ège, l’arrivée de « la nef », « l’essai des plats » ; on dirait d’une cour byzantine ou chinoise184. Le dimanche tout le pub
nce, son premier édit serait pour faire un autre roi qui tiendrait la cour à sa place ; en effet, à ces désœuvrés qui saluen
en un régiment laborieux de fonctionnaires utiles. Mais, tant que la cour reste ce qu’elle est, je veux dire une escorte d’
qui ne sert pas. V. Divertissements des personnes royales et de la cour . — Louis XV. — Louis XVI. En effet, quelle est
n 1789, d’une nonchalance et d’une stupidité pareilles à celles de la cour  ; le moment demanderait la plus grande décision,
VI. Autres vies analogues. — Princes et princesses. — Seigneurs de la cour . — Financiers et parvenus. — Ambassadeurs, minist
ure et on passe son temps en compagnie. Je vois d’abord, autour de la cour , une douzaine de cours princières chaque prince o
es jours d’opéra. À Châteauvillain, tous ceux qui viennent faire leur cour sont invités à dîner, les nobles à la table du du
 » — Au-dessous des parents du roi, tous les grands qui figurent à la cour figurent aussi chez eux, dans leur hôtel de Paris
rie de Mousseaux et vingt mille livres de pension, véritable homme de cour , sorte d’exemplaire en haut relief des gens de sa
ous les jours des audiences particulières. Il n’y avait personne à la cour ni à la ville qui ne lui rendît des devoirs. Les
t que nous sommes au dernier étage de l’aristocratie. Et cependant la cour de M. d’Épinay ressemble en petit à celle du roi.
incipal auteur du mal comme du bien. La politique qui avait établi la cour prescrivait le faste. « C’était lui plaire, que d
jeu ; c’étaient là des occasions pour qu’il parlât aux gens199. De la cour , la contagion avait passé dans la province et aux
 ; il se fait donner du Monseigneur par ses moines et tient une vraie cour . La chartreuse du Val-Saint-Pierre est un somptue
s à la mode et habitués de Versailles, comment n’auraient-ils pas une cour  ? Un Cicé, archevêque de Bordeaux, un Dillon, arc
es de la province, et souvent ce nombre est augmenté par celles de la cour et de Paris »  « Le soir à neuf heures tout le mo
des hommes de lettres distingués, et la noblesse du canton y fait une cour assidue217. » Il n’y a pas de résidence où des vo
45. 153 282 827 livres 10 sous 3 deniers. ( Souvenirs d’un page de la cour de Louis XVI , par le comte d’Hézecques, 142.) —
ent en échange le rôle d’exempt dans Tartuffe que des seigneurs de la cour jouaient dans les petits cabinets devant le roi.
peu près une différence aussi sensible entre le ton, le langage de la cour et celui de la ville qu’entre Paris et les provin
sonnes à cette première entrée… ». Les grandes entrées faisaient leur cour à l’heure de la toilette. « Cette entrée comprena
r servir au roi un verre d’eau et de vin. 185. Quand les dames de la cour et surtout les princesses passent devant le lit d
9 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498
laissé comme une confession de ses faiblesses, de sa passion pour la Cour , et de tout ce qu’il a pu se dire pour ou contre
par « un tour et des grâces naturelles qui prévenaient toujours ». La Cour était son élément, le seul théâtre où il pût exer
art, elles me parlaient toujours, à l’insu de mon père, du roi, de la Cour , des grands biens et fortunes qui m’attendaient.
e 3 de septembre 1683. Je crus les cieux ouverts quand je me vis à la Cour  ; je n’en connaissais guère toutes les amertumes.
l’avait précédé. Mme de Montespan avait eu soin d’être absente de la Cour ce jour-là. En la voyant la veille ou l’avant-vei
tomber ». Ce piège, c’était de ne pouvoir plus vivre qu’en vue de la Cour , sous le regard et le rayon du maître, n’attendan
i lui laisse tout son temps pour remplir ses devoirs et pour faire sa cour , « à quoi, dit-il, on me trouvait beaucoup de tal
son amitié, son affection, son cœur, et qu’aussi il ne fait jamais sa cour avec malignité ni aux dépens des autres. Les Mémo
e recevais de grâces, plus je redoublais de soins et d’assiduité à la Cour et à la guerre. Les années 1706 et 1707 amenèren
ître les Cléons de la populace athénienne en regard des d’Antin de la cour de Louis XIV. Il y a longtemps qu’Aristote a rema
e dernier coup, il me dit tout haut dans son cabinet, devant toute la Cour , que j’avais toujours bien fait ; et cependant en
du courtisan. Il en voulait au cœur du roi avant tout, il filait à la Cour le parfait amour, et c’est l’endroit aussi par où
urir, il se retira quelque temps à Bellegarde ; puis, ayant paru à la Cour , il reçut, à cette occasion, de Louis XIV, des té
secret désir ; il se laisse reprendre plus que jamais au train de la Cour . Monseigneur, dans ses chasses à la forêt de Séna
modestement, qu’une chaumière, et il en fit un lieu où le roi avec sa Cour se trouva en arrivant comme chez lui (13 septembr
proprement dit, qu’il eût reçu depuis vingt-cinq ans qu’il faisait sa cour . Ce qui toucha d’Antin en cette circonstance, c’é
ntant la façon de dire de son siècle. Tous les succès de d’Antin à la Cour et la félicité où il nage en ces années 1709-1710
dant, le moment viendra finalement d’en profiter. Il dit du mal de la Cour et nous en déduit le fort et le faible, mais il a
vingt-deux ans. Voilà, certes, de quoi le détacher du monde et de la Cour , et le reporter à ces déterminations sages et rel
te. Je n’ai pas eu moins d’attachement pour les mêmes choses, pour la Cour et pour tous les objets qui m’ont enivré depuis m
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
dération98. Cependant, le 25 mai 1674, madame Scarron écrivait de la cour à Gobelin une lettre qui demande un peu d’attenti
tre entendue99. « Je ne sais pas combien de temps je serai ici (à la cour ) ; j’y suis venue avec des dispositions soumises
ous souviendrez, s’il vous plaît, que vous voulez que je demeure à la cour , et que je la quitterai dès que vous me le consei
je la quitterai dès que vous me le conseillerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur
it grossier de son directeur, lui présente comme des griefs contre la cour , l’intérêt qui l’y attache, et comme dépit contre
ire, et se fait ordonner comme un sacrifice méritoire, de rester à sa cour . Ai-je besoin de faire remarquer cette promesse d
le rappel de la volonté du directeur, vous voulez que je demeure à la cour  ? et enfin, ai-je besoin d’observer qu’à la suite
esoin d’observer qu’à la suite de cette autre phrase, je quitterai sa cour quand vous me le conseillerez, accourt aussitôt c
s me le conseillerez, accourt aussitôt celle-ci, j’ai bien fait votre cour sur les soins que vous donnez à nos enfants, ce q
ins que vous donnez à nos enfants, ce qui veut dire : Je quitterai la cour quand vous me le conseillerez, mais je vous y éta
ablit, avec leur gouvernante, à Versailles. Elle eut des entrées à la cour , et y trouva du contentement. Elle s’en exprime a
lui payât ses habillements, il fallait qu’elle fût en permanence à la cour et qu’elle y eût sa place. Que pouvait-ce être qu
l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour . 99. Cette lettre du 25 mai est évidemment mal p
étaient près d’y demeurer. Cette lettre est certainement écrite de la cour , cela résulte de la dernière phrase : Le P. Bourd
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
Chapitre II Notice de la cour dans la période de 1600 à 1610. — Mariage de Henr
le. Nous n’avons que trop vu, dans un précédent ouvrage, comment la cour de Henri IV a concouru à entretenir la corruption
e Marie de Médicis, et de faire connaître avec détail les mœurs de la cour de 1600 à 1620, pour montrer clairement comment s
ur de 1600 à 1620, pour montrer clairement comment s’échappa de cette cour dissolue la grande exception qui donne naissance
ar l’anéantissement de la Ligue. En 1599, Henri IV avait obtenu de la cour de Rome la dissolution de son mariage avec Margue
nri mit le comble aux ressentiments de la reine, et au scandale de la cour et de la ville, par sa passion effrénée pour Char
e guerre sans autre objet que celui de tirer la belle Charlotte de la cour de Bruxelles où le prince de Condé l’avait condui
rit qui arma un bras fanatique contre lui4. C’est au milieu de cette cour de Henri IV dont nous venons de parler, que se fo
ue soit la corruption générale d’une grande nation, même d’une grande cour , il s’y trouve toujours quelques familles où se c
ingèrent les femmes de distinction8. Dans ce que nous avons vu de la cour , se présentent les premières causes qui durent dé
on de la lui ravir9. Telles étaient les raisons qui éloignaient de la cour la marquise de Rambouillet. Les mêmes motifs conc
nt alors pressés, que s’ouvrait l’hôtel de Rambouillet aux gens de la cour ennemis des scandales, aux gens du monde poli de
es plus jeunes, des plus riches et des plus respectables femmes de la cour . Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent le
ont la maison était fréquentée par les hommes les plus aimables de la cour , les Lauzun, les Rochefort, les La Fare, les de F
12 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
Cette liaison du diplomate italien avec ces deux femmes, l’une de la cour , l’autre du parlement, et la ressemblance des deu
our lui laisser le choix réfléchi d’une carrière à suivre. Un abbé de cour , d’une société lettrée et licencieuse, qui avait
onti, le duc de Vendôme, toute cette école de voluptueux débauchés de cour et d’église que l’hypocrite austérité de la vieil
débauchés de cour et d’église que l’hypocrite austérité de la vieille cour de Louis XIV avait refoulés. Cette école de philo
le règne de la jeunesse contrastant avec le règne de la caducité. La cour et la France se vengeaient de leur servitude aux
s n’étaient pas nés. Les plaisirs du régent étaient des scandales, la cour une orgie ; Voltaire, tantôt caressé par les comp
e ; Voltaire, tantôt caressé par les complaisances poétiques de cette cour , tantôt réprimé par quelques semaines de captivit
ait de grâce et de licence avec l’abbé de Chaulieu, l’Horace de cette cour  ; s’il ne l’égalait pas encore en souplesse, il l
ce, il entendait de là le bruit de la Rome britannique ; favori de la cour , consulté par les orateurs du Parlement, oracle d
au goût des plaisirs dans des sociétés d’élite. Une jeune femme de la cour , plus éprise de la gloire personnelle que du rang
norait du titre de disciple et d’ami du solitaire de Cirey. La petite cour élégante, amoureuse, lettrée, du roi de Pologne S
du Châtelet tous les hivers à Nancy, tous les étés à Commercy. Cette cour était une école de belles-lettres, ornée de femme
s. Quelques complaisances poétiques pour madame de Pompadour, pour la cour , pour le Dauphin, lui valurent la place de gentil
philosophes, ne pouvaient avoir qu’une place avilie et peu sûre à sa cour . Madame de Pompadour elle-même sacrifia Voltaire
vivement l’injure. Frédéric saisit l’instant du dégoût, l’appela à sa cour . Voltaire y trouverait, indépendamment de l’amiti
r, le droit de penser tout haut devant son siècle, les honneurs de la cour auxquels il n’était pas insensible, une place de
. Voltaire accepta secrètement ces propositions ; il prit congé de la cour de France comme pour une absence momentanée ; on
fond ressentiment d’une désertion de Versailles à Berlin. XV La cour de Berlin ressemblait à celle de Denys de Sicile 
Frédéric, l’amitié cultivée des princesses ses sœurs, les voyages de cour , les résidences dans les différentes demeures de
e devint plus chère au poëte ; il résolut de ne plus la chercher à la cour des rois. XVI Il touchait à sa soixantième
sait un besoin de la solitude. Il avait aigri contre lui le roi et la cour par ses éloges retentissants du roi de Prusse. L’
vivre trop près de Versailles, soit qu’un avertissement secret de la cour lui interdît de s’en rapprocher sans exposer sa l
et tolérant, qui plaisait beaucoup à Voltaire. Le poëte et l’homme de cour y mena la vie d’un bénédictin, mangeant au réfect
, le luxe et la corruption des pontifes, les scandales des évêques de cour  ; le progrès des sciences physiques rendant aux m
es mœurs du clergé une réaction qui devait aller jusqu’aux dogmes. La cour , le parlement, la noblesse, le paysan, la bourgeo
t scandalisé ; la place publique lui répugnait, il était fait pour la cour  ; l’élégance était selon lui la loi des lois ; il
grâce et des vices d’Alcibiade lui était resté de sa jeunesse, de la cour , de la société, du théâtre. Depuis madame du Chât
de Villette, son élève et son ami, il y tint pendant quelques mois la cour du génie. Le peuple, sans le comprendre tout à fa
français le maître de la scène pendant soixante ans de triomphe ; la cour venait adorer en lui la mode, cette seconde royau
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
s lorsque la pacification eut lieu, en 1652, la vie licencieuse de la Cour et de la capitale recommencèrent et allèrent jusq
ignac est une satire grossière, rédigée par l’auteur pour plaire à la cour et à la masse corrompue de la société de Paris. L
de Rambouillet, de Julie, des Sévigné, des La Fayette, importunait la cour , foyer de la dissolution générale, choquait les p
suffisante ; et là, viennent à ses pieds les plus illustres de cette cour pour y brûler leur encens, offrir leurs vœux et s
atrième livre de l’Énéide », dit-il, « a déjà charmé une partie de la cour , par la lecture que l’auteur, de son vivant, a ét
, qui y présidait les états de Provence. La princesse de Conti, et sa cour , y étaient venues avec le prince pour ajouter à l
t le premier fruit de l’école de séduction et de plaisir ouverte à la cour durant la minorité de Louis XIV, et où le jeune r
és à rendre ridicule la galanterie sentimentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le
écence et de l’honnêteté. Voilà donc une distinction marquée entre la cour et la partie dissolue de la capitale d’une part,
utrui. La précieuse a un rang dans un cercle, comme une duchesse à la cour . On ne peut prendre sa place sans profanation. »
eille, une autre qui préfère Benserade, poète plus galant et homme de cour , une troisième prend le parti de Chapelain. Chez
de deux sexes qui désirent de se plaire : c’était le cailletage d’une cour toute remplie de jeunes hommes plongés dans la pl
nt été imprimés en 1579. Henri Etienne remarque que le commerce de la cour de France avec Thalie prit une grande activité pe
, fût sacrifié à Francès italien, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait pas ; la foi fut sauvée, parce qu
ncini, était devenue dévote : de ce moment, il y eut des dévotes à la cour . « Dans le monde, dit Mademoiselle, et les affec
ent les plus coquettes et les plus évaporées femmes de Paris. Pour la cour , elles y vont rarement, parce qu’elles n’y sont p
dicules. Toutefois, dans l’intervalle de 1652 à 1657, les mœurs de la cour éprouvaient un changement notable. Ce fut dans ce
de la jeune reine en 1660, la réforme de la reine-mère, obligèrent la cour à plus de décence et de réserve ; mais le fond de
ti, dont il avait été le poète et le directeur des spectacles, que la cour avait été importunée du bruit elle nouvelle école
Molière, intéressé comme poète et comme comédien à plaire aux gens de cour et aux gens du monde, avait pu se laisser aller à
ait la destinée commune. Il avait pu se persuader que les mœurs de la cour , les mœurs générales, ne pouvaient pas avoir tort
hoisir deux provinciales, pour attirer la risée sur deux femmes de la cour  ; deux bourgeoises pour représenter le ridicule d
eilles folles de petite condition, dont la vanité est de se faire une cour d’hommes de qualité, pour ridiculiser des femmes
ns les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, qu’étant rentrée à la cour après la Fronde, et s’étant raccommodée avec le c
ndait toute sorte de respects, elle voulut aller le voir chez lui. La cour était alors à Sedan, et le cardinal habitait le c
onné beaucoup de mots nouveaux et nécessaires. Mais le commerce de la cour avec l’Italie fut la source féconde de changement
t vécu dans une espèce d’exil. Elle ne reparut qu’au mois d’août à la cour , qui était alors à Sedan. Le 6 de ce mois on y ap
14 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
pas un instant pour les produire, et à peine l’agrément obtenu de sa Cour , il en parla au marquis d’Argenson, notre ministr
pour un dauphin de France. Le maréchal demanda donc, avant tout, à la Cour de Varsovie qu’on ordonnât à la princesse de Hols
; il voudrait que Votre Majesté lui rendit tous les bons offices à la Cour de Russie (sur laquelle l’on est persuadé ici que
érieur de la famille royale et, comme il dit, sur l’intrinsèque de la Cour . Le comte Vitzthum a raison de trouver cette lett
finesse. C’est, si l’on veut, dit-il, un portrait peint en rose de la Cour de Louis XV, un portrait ad usum Delphini. » Tous
t mieux que le Louis XV de la Dubarry. Et revenant au personnel de la Cour , le maréchal de Saxe aborde le chapitre des conse
nité, elle peut plus aisément pencher de ce côté-là. Les femmes de la cour ont toutes de l’esprit comme des diables, et sont
a très bien. Cette confiance lui plaira… C’est la seule personne à la Cour avec laquelle elle ne doit avoir aucune réserve.
nseigneur sans Excellence, car l’Excellence est une pauvre monnaie en Cour de France19 ; mais tout cela d’un ton aisé, d’un
iner après sa récente victoire. Il était le lion de la ville et de la Cour  ; il n’échappa point à la faveur des petits appar
zthum a insisté avec raison sur l’importance du maréchal de Saxe à la Cour de France, à l’heure où ses victoires concouraien
mais il y a encore loin de ce haut degré à gouverner la France et la Cour . Revenons vite au mariage que chacun appelait de
pour lui prouver qu’il ne le boude pas, lui parle à cœur ouvert de la Cour de France et des intrigues en jeu. Il lui donne l
nces : « M. Le duc de Richelieu part dans l’intention de plaire à la Cour  et de vous plaire en particulier. Il ne vous tour
er, pour ne pas sentir le Prussien en vous arrivant. Il veut faire sa cour , rendre la commission honorable et amener la prin
énéralissime et n’y entend rien. Les tracasseries et les intrigues de Cour l’appuient uniquement. Il va à la parade partout
montrent fort jalouses de ce même titre qui faisait les rebuts de la cour de Louis XV. 20. Le duc de Richelieu, indépendam
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
ce d’ami se conçoit. Ce qui le rend plus compréhensible, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce : la c
le, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce : la cour , dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédi
onna hautement son approbation à la pièce : la cour, dis-je, toute la cour . Madame en accepta la dédicace. Le roi la fit jou
oret ces vers : Le roi festoya l’autre jour La plus fine fleur de sa cour , Savoir sa mère et son espouse. Pour divertir sei
e, dont il aggrava les indécences, se targuant de l’approbation de la cour . La reine-mère, malgré sa dévotion, à la vérité d
mit que cette nouvelle comédie lui fût dédiée. La ligue du roi, de la cour , de Molière et de ses amis, était donc manifeste
nt le moins nécessaires, celui dont la marche était la plus sûre à la cour , n’aidait de son talent, ni même n’accréditait pa
était bonne que pour un public devant lequel Molière, approuvé par la cour et autorisé par la licence générale des mœurs, n’
s de Versailles et du Louvre, poète de tous les divertissements de la cour , était absous d’avance de toutes les libertés qu’
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
. » Les irrésolutions concernaient l’alternative de se retirer de la cour ou d’y continuer sa résidence. Elles étaient très
non figura dans les premiers mouvements auxquels elle donna lieu à la cour . D’abord, madame de Caylus a fait deux anachronis
dans la rupture de 1670 madame de Montespan reçut ordre de quitter la cour et fut envoyée à Paris 105 ; en quoi il diffère d
purement par un principe de religion. On dit qu’elle retournera à la cour sans être logée au château et sans voir jamais le
nt-Cloud était la résidence de Monsieur. L’héroïque renonciation à la cour , attribuée par La Beaumelle à l’esprit de péniten
dans le mois de novembre. Pendant son absence, que se passait-il à la cour et à l’armée ? L’histoire nous apprend que le roi
née sans scrupule111 ; en attendant, sa maison est pleine de toute la cour  ; les visites se font alternativement, et la cons
rieuse, était bien aise que sa maîtresse fut toujours considérée à la cour , et l’entrée en grâce près de la reine. Nous ne t
ses que nous croyions voir, on nous détromperait. » 26 juillet. « La cour s’en va à Fontainebleau, c’est Madame qui le veut
revient ensuite à la situation de madame de Montespan au milieu de la cour . « La souveraineté est rétablie (pour elle) comme
ne sont pas les seules que je souffre. On me tourmente du côté de la cour par des éclaircissements. Notre duchesse (madame
n. Mais ce n’est pas sans scrupule, et j’ai de la peine du côté de la cour , à presser des gens de me faire des grâces, quand
dame de Montespan reprend son rang, son service, son appartement à la cour . Mais bientôt le roi retombe dans sa froideur. C’
es amitiés équivoques de madame de Montespan, les empressements de la cour , ceux de ses amis, qui se méprennent à l’embarras
17 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »
oètes : et naturellement cette duchesse de Bretagne fait fleurir à la cour de France la poésie tourmentée et vide dont la fé
en eux les héritiers directs des Meschinot et des Molinet. Hors de la cour , d’autres rivalisent avec eux : d’autres continue
flure bourguignonne succède toute la splendeur italienne de la vie de cour . François Ier est assez ignorant, léger, superfic
n que de peintres et de poètes. Il élargit sa curiosité, il ouvrit sa cour , sa faveur, son esprit à Budé, aux graves éruditi
is un ambassadeur ; ce fut sous son règne que l’hellénisme entra à la cour avec Budé, devenu secrétaire du roi. Autour de Fr
s. Sa science ne l’éloigne ni du monde ni des affaires. Elle tient sa cour , et une place brillante à la cour de son frère. L
onde ni des affaires. Elle tient sa cour, et une place brillante à la cour de son frère. Le roi trouve en elle un conseiller
. Il n’avait pas converti ses mœurs : il resta jusqu’au bout homme de cour , homme de plaisir, un épicurien de la Renaissance
et l’imprégna. Nul n’a plus subi l’influence de son milieu. Poète de cour , il refléta l’esprit et les besoins de la cour, h
e son milieu. Poète de cour, il refléta l’esprit et les besoins de la cour , hors de laquelle il ne pouvait vivre en joie. Il
rme nouvelle des âmes, et même avec l’aspect des choses. Cette vie de cour essayée par Anne de Bretagne, splendidement dével
de la vie. Il n’eût point si aisément réalisé l’idéal poétique d’une cour mondaine et galante, si déjà en lui-même il n’eût
en communion avec l’âme héréditaire de notre peuple. Car ce poète de cour — chose si rare dans notre littérature — est, sou
son école : quand il mourut, tout le reconnaissait pour maître. A la cour , son luthéranisme ne l’avait pas discrédité : mai
in de Saint-Gelais172, qui fut après lui le plus en vue des poètes de cour , était son aîné : mais homme du monde, plus qu’éc
s à mettre sur des luths, sur des boites, pour des cadeaux. La vie de cour italienne, transportée chez nous, aboutit à une s
rable à Lyon par-devant le cardinal de Tournon (1536), et rentre à la cour  ; en 1542, ses Psaumes l’obligent de fuir à Genèv
in-8. — À consulter : Bourcjez, les Mœurs polies et la Littérature de cour sous Henri II, Hachette, 1886.
18 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
mmet de la rampe, une petite place pavée s’ouvrait à droite comme une cour extérieure et banale du petit édifice ; quelques
ui se disputaient de là le regard. Cette petite place ou plutôt cette cour était enceinte d’un côté par le portail modeste,
eux marches aujourd’hui, mais qui devait être alors de niveau avec la cour de l’hospice. Une fenêtre ouvre à côté de la port
a cour de l’hospice. Une fenêtre ouvre à côté de la porte sur la même cour d’hospice et éclaire la loge. Le lit du malade ou
X Attristé de l’ingratitude de Ginevra, Bernardo Tasso quitta la cour de Ferrare ; il alla à Venise imprimer les vers q
anseverino, prince de Salerne ; ce prince lettré appela Bernardo à sa cour . Le poète redevenu guerrier accompagna le prince
du prince de Salerne qui le congédia de son service et l’exila de sa cour avec une pension de deux cents ducats, on ne sait
tudes du sort. Il s’y livra en paix, et dans la société lettrée de la cour du duc d’Urbin, à la révision de son poème. Penda
rendit à Mantoue pour rejoindre son père ; mais, quand il arriva à la cour de Mantoue, son père en était déjà reparti pour r
en était déjà reparti pour retourner à Rome. Torquato, présenté à la cour de Ferrare par une de ses protectrices, Claudia R
Apennins ; les armes, les lettres, les arts, les grandes charges à la cour des papes, les cardinalats, les papautés même, fr
e, fréquents dans leur maison, leurs richesses enfin, faisaient de la cour de ces princes, à Ferrare, une autre Rome, une au
our de ces princes, à Ferrare, une autre Rome, une autre Florence. La cour de Léon X lui-même n’a pas été illustrée, parmi l
ntre ceux dont il croyait avoir reçu quelques offenses. Le luxe de sa cour éclipsait même celui des Médicis ; l’écrivain fra
sie, dans ses notes de voyages, sur la prodigieuse splendeur de cette cour , sur le nombre des courtisans, et sur la magnific
des courtisans, et sur la magnificence des fêtes et des costumes. La cour du cardinal Louis d’Este, le plus jeune des frère
t qu’en maître, ne lui demandant pour tout service que d’illustrer sa cour et sa famille par l’éclat de renommée littéraire
us prétexte d’une santé plus frêle, les cérémonies et les fêtes de la cour . Renfermée et recueillie dans ses appartements et
imer une beauté transfigurée en angélique apparition, au milieu d’une cour galante et souvent licencieuse d’Italie. L’impres
ffecta de célébrer quelque temps dans ses vers une autre beauté de la cour de Ferrare. C’était Lucrézia Bendidio, jeune fill
père l’arracha pour quelque temps aux séductions et aux dangers de la cour de Ferrare. Le duc de Mantoue avait pris soin de
re. L’isolement dans lequel le mariage de sa sœur laissa Léonora à la cour de Ferrare parut redoubler encore l’inclination q
s, interrompit encore cette félicité. Le Tasse suivit son prince à la cour de Charles IX, il s’y lia d’une amitié littéraire
tude que cela ne convenait à la politique de certains ministres de la cour de Ferrare. » L’écrivain français Balzac assure q
19 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
s autre occupation que de toujours tirer à soi. Ce sont les nobles de cour , qui vivent à portée des grâces, exercés dès l’en
un deux ne réside, et, si on les paye, c’est pour avoir leur appui en cour . « Ainsi, M. le comte de Caraman, qui a plus de 6
es enrichisse eux-mêmes, puisque leur luxe sert à la décoration de sa cour . La noblesse étant un ornement du trône, c’est au
re, il y eut pour 128 000 livres de pension données à des dames de la cour , tandis que depuis deux ans on n’a pas donné la m
pas entré au Trésor royal : le reste a été dévoré par les gens de la cour  ; on évalue ce qu’il a donné au comte d’Artois à
, on cherche des chefs ailleurs. Tel est l’isolement des seigneurs de cour et des prélats au milieu de la petite noblesse et
e-même de ces immondices. Une partie va s’avilir dans la servitude de cour  ; l’autre se mélange à la canaille plumière qui c
a, parvenus d’ancienne ou de nouvelle race, fait une bande qui est la cour . — « La cour ! s’écrie d’Argenson, dans ce mot es
’ancienne ou de nouvelle race, fait une bande qui est la cour. — « La cour  ! s’écrie d’Argenson, dans ce mot est tout le mal
ur. — « La cour ! s’écrie d’Argenson, dans ce mot est tout le mal. La cour est devenue le sénat de la nation ; le moindre va
s n’étaient point engagés dans des dépenses ruineuses pour être de la cour  ; ainsi les grâces ne leur étaient pas dues comme
our ; ainsi les grâces ne leur étaient pas dues comme aujourd’hui… La cour est le tombeau de la nation. » — Quantité d’offic
En 1789, dit le marquis de Ferrières, la plupart sont « si las de la cour et des ministres qu’ils sont presque des démocrat
s leurs cahiers, ils insistent pour qu’il n’y ait plus de noblesse de cour . Mêmes sentiments dans le bas clergé, et encore p
cuisine, de buanderie, de boulangerie et d’égout pour les eaux de la cour et du jardin ; au-dessus trois pièces semblables,
le, et il est un seigneur, un homme du monde semblable aux gens de sa cour , encore plus mal élevé, plus mal entouré, plus so
plus ; un bon gentilhomme, qui ne peut éblouir par des alliances à la cour , ni par une dépense d’éclat, n’oserait prétendre
a vingt ans, les fils des ducs, des ministres, des gens attachés à la cour , les parents et protégés des maîtresses, devenaie
ombe, c’est une débâcle d’argent déversé par millions sur les gens de cour . Même de son temps, le roi s’est laissé aller à f
rgenson, Mémoires, 9 décembre 1751. « La dépense que font les gens de cour pour avoir deux habits neufs et magnifiques, chac
ussi un de ces mécontents, « frondeur politique et grand ennemi de la cour  ». (I, 206). — Cahiers des États généraux de 1789
s, I, 13. — Mme du Hausset, Mémoires . 114. 130. Gustave III et la cour de France, par Geffroy, II, 474. (Archives de Dre
20 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
Un jour, madame la princesse de Conti, à haute voix, devant toute la cour , appela madame de Chartres « sac à vin. » Celle-c
arque. Sa table est noble ; on n’y voit point les bouffonneries d’une cour du moyen âge, ni les grossières plaisanteries d’u
qui la regardaient, une espèce de gueuse qui s’était introduite à la cour sur le pied d’une manière de folle, qui était tan
t de son nez, ni qui l’avait frappée, et c’était le passe-temps de la cour . » Aujourd’hui l’homme qui s’amuserait d’un tel p
et fabrique un beau type : celui-ci le chevalier, celui-là l’homme de cour . Il serait curieux de démêler le chevalier vrai s
le chevalier des poèmes. Il est curieux, quand on a connu l’homme de cour par les écrivains et par les peintres, de connaît
par les peintres, de connaître par Saint-Simon le véritable homme de cour . Rien de plus vide que cette vie. Vous devez atte
’a jamais couché vingt fois à Paris, mais pour aller dîner hors de la cour et ne pas être de la promenade. » Vous êtes une d
e à la messe et vu de madame de Maintenon, qu’à midi je dois faire ma cour à madame la duchesse de Bourgogne, qu’il sera pru
ans ayant fait Law contrôleur général, voulut consoler les gens de la cour  : « Il donna 600,000 livres à la Fare, capitaine
e faire réparation. Sire, on m’a chansonné, chassez le médisant de la cour . — Le roi, bon justicier, faisait la police, et a
-Simon au même effet, qui est de le rendre historien. Il fut homme de cour et n’était point fait pour l’être ; son éducation
vre la lettre, écrit « qu’à son âge il n’a pas pris une femme pour la cour , mais pour lui. — Ma mère y eut grand regret, mai
la plus haut qu’eux, et ils burent l’affront. — Aussi roide envers la cour , il était resté fidèle pendant la Fronde, par org
ment était un de ses héritages ; il sortit frondeur de chez lui. À la cour il l’est encore : il aime le temps passé qui para
erdu s’il y manque, ployé par l’exemple « des hommages arrachés à une cour esclave », le cœur brisé, à peine dompté et traîn
iller « un cuistre violet », transpercer les jésuites ou démasquer la cour de Rome, il s’arrête au seuil de l’histoire, inqu
assé, les menaces de l’avenir. Comment un Tacite a-t-il subsisté à la cour  ? Vingt fois pendant ces détails, involontairemen
d’abord des impressions de respect et d’obéissance, et pour faire sa cour accepta et tenta tout ce qu’un homme fier, mais a
croupe. « J’acceptai ces sacs, parce que je sentis que cela ferait ma cour après tout le bruit qui s’était fait. » Soldat, i
e et par la privation de ces temps longs de l’honneur de lui faire ma cour ... ; que j’avais grand soin de ne parler mal de p
. Le roi sourit, salua, parut bienveillant ; Saint-Simon demeura à la cour , sans charge, au bon point de vue, ayant le loisi
cœur, de ne ménager rien, de risquer tout. De là cette peinture de la cour après la mort de Monseigneur, tableau d’agonie ph
le d’officiers de Monseigneur se jetèrent à genoux tout du long de la cour , des deux côtés sur le passage du roi, lui criant
plissait la grand’chambre. » Saint-Simon, I, 301. La France, c’est la cour . 2. Trait du président Harlay, I, 414. 3. Par e
21 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
; sa mère, qui s’était remariée, à un homme qui avait une charge à la Cour , la plaça en qualité de fille d’honneur auprès de
e cette sœur de Charles II épousa le frère de Louis XIV (1661). Cette cour de Madame n’était que jeunesse, esprit, beauté, d
te, ce fut dans le premier et le plus beau temps de ses amours. Cette cour de Madame était, je l’ai dit, un labyrinthe d’int
Vallière pâlissait. Il y avait eu, au mardi gras de 1671, un bal à la Cour , où elle ne parut point ; on apprit qu’elle était
e, mais comme une victime. Les trois années qu’elle resta depuis à la Cour ne furent pour elle qu’une longue épreuve et un s
ère le titre et les honneurs de duchesse. La reine et les dames de la Cour allèrent faire visite au roi, qui était au camp à
Voilà ce que la modeste La Vallière s’était permis en vue de toute la Cour . Tant il est vrai que les plus timides ne le sont
resse de roi assez touchante, mais ordinaire. Lorsqu’elle revint à la Cour en 1671, après sa fuite au couvent de Chaillot, l
espoir de ne pouvoir vous la remettre à Chaillot ; mais elle est à la Cour beaucoup mieux qu’elle n’a été depuis longtemps ;
er à cela ? » On voyait la pauvre immolée figurer, non seulement à la Cour , mais à la suite de sa rivale et dans son cortège
le style de la dévotion convenait mieux à son esprit que celui de la Cour , puisqu’elle a paru en avoir beaucoup de ce genre
re, et vous savez ce que c’est pour moi… » Et ailleurs : « Quitter la Cour pour le cloître, ce n’est point là ce qui me coût
r le dessein que le Saint-Esprit lui avait mis dans le cœur. Toute la Cour est édifiée et étonnée de sa tranquillité et de s
s élevé des hommes par le talent. La veille du jour où elle quitta la Cour , Mme de La Vallière alla souper chez Mme de Monte
ur de l’âge (1683), atteint déjà et souillé par les vices de la jeune Cour . Ce fut Bossuet qui fut chargé d’annoncer à la mè
oine) et moi ayant vu les carrosses de Sa Majesté qui étaient dans la cour de l’Ovale, nous attendîmes près d’une heure, et
Tout disparut en un moment. Voilà la vie de Mme de La Vallière à la Cour depuis 1671, le roi entre elle et Mme de Montespa
22 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
t alors à l’Église, il avait été des plus influents dans cette petite cour , s’était rendu l’un des plus utiles agents de la
l se trouva introduit plus qu’il n’aurait voulu dans une autre petite cour plus périlleuse encore et plus semée d’écueils qu
qu’il y avait de noblement et de raisonnablement attrayant dans cette cour du Palais-Royal, il s’attira l’inimitié de Monsie
e du roi de se retirer dans son diocèse, et de ne pas reparaître à la Cour ni à Paris. Il obéit ; mais, sur l’invitation de
eut besoin d’évêques capables et à lui dans ses dissentiments avec la cour de Rome, il songea à l’évêque de Valence, et le t
à l’évêque de Valence, et le trouva tout disposé. Cosnac reparut à la Cour , se distingua par son zèle et son talent à l’Asse
était alors, pour un jeune abbé de qualité, que faire son chemin à la Cour et dans le monde. Il était Gascon ou du moins d’u
our le moment hors du royaume. Cosnac, à son entrée dans cette petite cour de Conti, a d’abord à essuyer plus d’un dégoût ;
a. Il était trop mal fait pour se faire une intrigue d’amour dans une cour où cette passion régnait fort : il se jeta tout à
’aversion pour la province et le goût qu’il avait pris pour la vie de cour le retiennent, et il finit par forcer l’intimité
lace qu’il saura disputer. Il a fort à faire pour cela : cette petite cour est un nid d’intrigues. On y rencontre en premièr
ne plus tard de comprendre et de servir Louis XIV. Évidemment « cette cour du prince de Conti n’était pas une cour assez vas
Louis XIV. Évidemment « cette cour du prince de Conti n’était pas une cour assez vaste, comme dit Choisy, pour contenir les
distance, nous intéresse plus que tous les princes de Conti avec leur cour , je veux dire Molière. Ce grand homme était alors
te à la fois par son trop de zèle, et se retire enfin de cette petite cour où il éclate trop souvent par des impétuosités et
ait sauver sa considération au milieu de ses gaietés. Très jeune à la Cour , très en posture de tout dire, on l’avait accepté
le avait une fois pris sa pente. Le rôle de Cosnac dans cette petite cour et ses relations avec Madame sont trop honorables
23 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
itique, avait abattu toutes les têtes qui tendaient à se relever à la cour ou dans les provinces. Ce grand niveleur à tout p
celle de Raphaël, celle de Racine ? Passons : VIII Le roi et la cour avaient goûté son ode de poète lauréat sur la Nym
ble de toutes les bontés du cœur, le recommanda et l’introduisit à la cour . Une ode médiocre intitulée la Renommée aux Muses
bouche du roi et une gratification de sa main. L’adulation dans cette cour était plus vite reconnue et plus libéralement réc
mais corrompues par la ridicule application des mœurs galantes d’une cour française aux mœurs des Ottomans. Mithridate, Iph
conduite avec Molière, son premier protecteur, son introducteur à la cour , son introducteur au théâtre, ne fut pas plus exe
oubli des services reçus dans le cœur du poète devenu le favori de la cour et de la scène. On a vu que Port-Royal avait été
itaires étaient en ce moment en suspicion et en persécution devant la cour , et que l’injure littéraire pouvait se transforme
c la faveur du monarque pour reprendre sur lui le double empire de la cour et de la foi. Ce fut l’époque de sa conversion ;
mais celle d’un saint dans sa maison et d’un courtisan accompli à la cour . De toutes ses faiblesses passées, il ne lui en r
e et du siècle. Racine, entraîné vers eux par son estime, retenu à la cour par le prestige du roi et par les caresses de Mme
Boileau que pour mon père ; mais ils faisaient toujours ensemble leur cour , sans aucune jalousie entre eux. Lorsque le roi a
ant d’une manière si visible, que les deux historiens lui firent leur cour , autant qu’ils la savaient faire. « Mon père, don
et lui dit en particulier : “Je ne puis donc paraître avec vous à la cour , si vous êtes toujours si imprudent. — J’en suis
it triomphé de sa rivale ; Mme de Montespan était reléguée loin de la cour , dans un de ces splendides oublis qui sont le sup
miracle de ses rêves ; elle aspirait à conquérir dans l’esprit de la cour , du clergé, de la noblesse française, des titres
la reconnaissance envers la nouvelle Esther de ce nouvel Assuérus. La cour était à cette époque très lettrée ; et la plupart
étant destinées, par leur naissance ou par leur mariage, à vivre à la cour , les lettres saintes et profanes, les arts d’agré
et d’illustrer ces représentations de Saint-Cyr par la présence de la cour et par le génie emprunté aux plus grands poètes d
l’esprit et dont il vénérait la piété ; sa fortune à consolider à la cour par des triomphes poétiques qui retentiraient plu
enfermée dans Saint-Cyr, fut vue plusieurs fois du roi et de toute la cour , toujours avec le même applaudissement. « Des app
à, n’avait pas été favorable à Racine : « Toutes les personnes de la cour , écrit-elle à sa fille, sont charmées d’Esther. M
e sentiment, mais avec plus de sang-froid, de l’effet d’Esther sur la cour et sur le public ; mais on voit qu’elle en attrib
ions religieuses et politiques qui en étaient faites ouvertement à la cour  : « Ce succès ne se comprend pas, car il n’y eut
comme une comédie de couvent, devint l’affaire la plus sérieuse de la cour . Les ministres, pour faire leur cour en allant à
l’affaire la plus sérieuse de la cour. Les ministres, pour faire leur cour en allant à cette comédie, quittaient leurs affai
er prélude à son style sacré. Le prologue, récité devant le roi et sa cour par une des jeunes élèves de Saint-Cyr, respire t
24 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. »
s de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. Lundi 21 décembre 1863.
urs prononcés chaque année à la rentrée des Cours impériales et de la Cour de cassation roulent d’ordinaire sur d’importants
un genre bien différent : l’un prononcé à Paris pour la rentrée de la Cour de cassation par M. l’avocat général Charrins, et
ingulière, c’était un gentilhomme de Savoie, venu de bonne heure à la Cour , — c’est Vaugelas. De sorte que l’on peut dire sa
une grammaire non pédantesque, humaine, mondaine, toute d’usage et de Cour  ; non pas du tout à une grammaire élémentaire, ma
igne et à son moment. On a surtout, au centre du beau monde, entre la Cour et la ville, l’hôtel de Rambouillet qui est comme
ette sorte : « C’est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour , conformément à la façon d’écrire de la plus sain
urs personnes de la ville où le Prince réside », et à qui l’air de la Cour arrive par une communication prochaine et naturel
a Cour arrive par une communication prochaine et naturelle. Le mot de Cour chez lui revient assez à ce qu’on a appelé depuis
la langue des salons, la langue diplomatique par excellence. Mais la Cour , selon Vaugelas, ne suffit pas ; il faut encore c
contribuent pour quelque chose au bon usage, — moins toutefois que la Cour ou le monde, comme nous dirions. La parole pronon
coup plus nobles et plus graves que ceux de la nouvelle marque. » La Cour , au sens où l’entendait Vaugelas, n’était donc nu
mme d’avoir vécu « depuis trente-cinq ou quarante ans » au sein de la Cour , « d’avoir fait dès sa tendre jeunesse son appren
le plus en vue, d’autant qu’il était à la fois de l’Académie et de la Cour . — Plus tard, quand Louvois voulut établir le règ
son moment au nôtre ! Cette différence peut se résumer en deux mots : Cour et Démocratie. 59. Les Italiens.
25 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120
ce qu’il y avait de plus noble dans les Pays-Bas autrichiens et à la cour de Vienne, il se trouva du premier jour très bien
e de Poix, à Versailles, où étaient réunis quelques convives, gens de cour . C’était Sénac de Meilhan qui avait ménagé ce dîn
s modes du jour qui ne s’accordait guère avec le bon goût des gens de cour . Les traits de sa figure étaient enlaidis par des
and monde ; mais au monde de Paris et à tout ce qui n’était pas de la Cour et des petits appartements, il semblait dans sa m
: « Mais à quoi donc pensent ces gens-là ? disait-il en parlant de la Cour (septembre 1789) ; ne voient-ils pas les abîmes q
objet constant de Mirabeau, dans ses notes et correspondances avec la Cour , de quelque date qu’elles soient, et quelles qu’e
le, et auprès du peuple défendre la liberté contre les complots de la Cour . Ici, en dégageant les relations de Mirabeau avec
sieur de La Fayette, Richelieu fut Richelieu contre la nation pour la Cour , et quoique Richelieu ait fait beaucoup de mal à
une assez grande masse de bien à la monarchie. Soyez Richelieu sur la Cour pour la nation, et vous referez la monarchie, en
emps le frappera assez pour moi. » En attendant, dans les notes à la Cour qu’il eut bientôt l’occasion d’adresser, Mirabeau
ns nombre et de ses succès retentissants, jugeant admirablement cette cour et cette race royale qu’il voudrait servir et réc
r de gens forts. Et un peu après (27 janvier 1790) : Du côté de la Cour , oh ! quelles balles de coton, quels tâtonneurs !
eux. Elles consistent en cinquante notes écrites par Mirabeau pour la Cour , et particulièrement pour la reine, pendant les d
es, ces jours-là même, la veille ou le lendemain, il écrivait pour la Cour des conseils sages, mesurés, tout politiques ? Il
d’orateur, Mirabeau avait fort à réparer et à s’excuser du côté de la Cour , et il ne parvenait pas à s’y acquérir une confia
rabeau, à chaque fois, ne cesse de sonner le tocsin pour réveiller la Cour de sa torpeur, le roi de son inertie, pour amener
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
la délicatesse des mœurs. Cette société faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et les mauvaises manièr
ommune avec les bonnes mœurs de sa préciosité contre la licence de la cour et contre celle des écrivains nouveaux et elle eu
nouvelles ; la duchesse de Montausier, sa fille, était employée à la cour  ; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce rest
e de Montausier, sa fille, était employée à la cour ; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce reste de sa famille, les ho
e. L’imputation fut reconnue fausse par la suite ; mais personne à la cour n’était juge des preuves sur lesquelles le roi se
duc et la duchesse de Navailles étaient les plus honnêtes gens de la cour . Cela était vrai ; aussi le roi fut-il détrompé à
27 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. So
s plus apaisé d’imagination, vivait en homme de grande naissance à la Cour dans la familiarité de la reine Marie Leczinska,
même d’anecdotes —, de faits quelconques journaliers se passant à la Cour et sous ses yeux. Mais ici le complet et la parfa
nés) du président Hénault, grâce surtout à ce journal quotidien de la Cour rédigé par M. de Luynes, écrire de la première mo
ignification et leur physionomie. Causant avec un homme de la vieille Cour , M. de Luynes, qui aimait ainsi à interroger chac
roi, toutes les petites circonstances par où on pouvait lui faire sa cour étaient des grâces importantes. M. de  Nangis m’e
avec le feu roi dans la forêt de Marly, il imagina, pour lui faire sa cour , de lui demander la permission de le suivre à la
étonna extrêmement tous les spectateurs, et dès le soir même toute la Cour vint faire des compliments à Mme la maréchale de
emble-t-il pas indiquer qu’à cette date de 1738 et autre part qu’à la Cour , lorsqu’on n’était pas en cérémonie, on dînait en
sé, qui mystifia un jour son maître et le roi (Louis XIV) et toute la Cour . C’était à l’un des bals masqués que donnait la d
rtés. Le rusé cardinal, dans sa demi-retraite et ce qu’on appelait sa cour d’Issy, n’avait qu’à faire semblant de bouder, il
quoi il retourne, de suivre de l’œil jour par jour le train de cette Cour et de ses plaisirs, ces continuelles parties à La
28 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
Le comte de Clermont et sa cour , par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) Lundi 18
i-même j’ai rappelé à propos des divertissements de Berny, ceux de la Cour de Sceaux. Mais, en réduisant cette dernière à sa
dre pour la qualité des goûts la duchesse du Maine avec son neveu. La Cour de Sceaux, même en son meilleur temps, fut toujou
e, si l’on compare seulement Berny à ses rivales contemporaines, à la Cour du prince de Conti à l’Isle-Adam, à celle du duc
e Tourvoie, Mme de Montesson, qui tenait dans les dernières années la Cour du duc d’Orléans et qui réussit à être épousée ;
stres amis. Aussi vit-il enfermé dans son cercle, ce qu’on appelle sa Cour , et il n’en sort pas. Il n’y appelle que des amus
oui, j’aurais aimé à vivre, ne fût-ce qu’une semaine, dans la petite Cour de Sceaux qu’on a appelée les galères du bel espr
s manquer tous deux. » C’est alors que M. de Soubise, que ses amis de cour avaient porté à la tête d’un corps particulier d’
ec lui. Balbi essaya de lui insinuer des propositions pour ramener la Cour de Versailles à des sentiments plus pacifiques et
t devoir en rendre compte immédiatement au roi ; il le trouva dans la cour du château, déjà en carrosse, prêt à partir pour
e courant de l’opinion publique en se mettant du parti contraire à la Cour dans l’affaire des Parlements et en s’abstenant d
ules de Goncourt, pages 184 et suiv. 41. Voir dans Gustave III et la Cour de France, par M. Geoffroy, l’admirable lettre de
29 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
me montrant la dernière loge grillée, sous le cloître, au fond de la cour  : — Il n’y a qu’un grand criminel ici, qui n’insp
XXVI À ces mots, le bargello revint sur ses pas pour sortir de la cour , et je crus que j’allais m’évanouir de contenteme
us mon corps. Le piccinino, pour cette fois, resta après nous dans la cour et fit tout seul la distribution des vivres aux p
es cuisines, à tirer de l’eau au puits, à balayer les escaliers et la cour , à nourrir les deux gros dogues qui grondaient au
ien garde au meurtrier du sbire dans le dernier cachot, au fond de la cour  ; bien qu’il soit bien jeune et qu’il te ressembl
à tresser sa première natte, j’ouvris la seconde porte donnant sur la cour du cloître, une corbeille de criblure de froment
femmes et caressante avec les enfants, comme avec les colombes de la cour , prisonnières sans avoir fait de faute au bon Die
ma cruche à la main, vers la dernière loge du cloître, au fond de la cour , où, selon le bargello, habitait le meurtrier. Un
er du cloître cachait la lucarne de cette dernière loge du fond de la cour aux autres prisonniers, en sorte qu’il y faisait
e. Je ramassai les clefs, je balayai les tessons de la cruche dans la cour , et je revins sur mes pas, comme si j’allais cher
pogne, au piccinino, je lui dis que n’ayant plus rien à faire dans la cour , après mon service fini, j’allais pour passer le
fiter de son ignorance. CXCIII J’entrai donc de nouveau dans la cour  ; j’allai remplir ma cruche neuve dans l’auge des
ercher ; tirons-en quelques sons d’abord faibles et décousus, dans la cour , bien loin du cachot du meurtrier ; éveillons ain
froides grilles du cachot, trois coups de marteau de l’horloge de la cour , résonnant comme un tremblement de l’air, sous le
a zampogne et je revins m’asseoir sur les marches du cloître et de la cour , vis-à-vis du puits des colombes, et, pour que pe
et je la lâcherai ensuite pour qu’elle rejoigne ses compagnes dans la cour  ; tu la reconnaîtras au bout de fil bleu que j’au
nos cœurs ou dans nos sorts, sans que la présence du bargello dans la cour puisse empêcher nos confidences. » CCIV Qua
le bargello rentra du tribunal et qu’il entendit la zampogne dans la cour , il vint à moi. — C’est bien, me dit-il, mon garç
ller et venir de sa loge dans la chapelle de la prison, au fond de la cour , sous le cloître, entendre les offices des morts
fidences de la bonne femme, je repris le panier et je rentrai dans la cour pour distribuer la soupe du soir de loge en loge.
prières. Hormis les courts moments où mon service m’appelait dans la cour et où je pouvais entrer dans le cachot et baiser
30 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »
ent tout son bonheur ; souhaitant passionnément de réussir dans cette Cour -ci ; une très bonne santé, point délicate de corp
t l’épouse ont été mis au lit nuptial, qui est terrible, car toute la Cour est dans la chambre ; et le roi me dit, pour rass
té d’esprit charmante, ne faisant non plus d’attention à ce peuple de Cour que s’il n’y avait eu personne dans la chambre. J
it dans la chambre tous les princes et princesses qui composent cette Cour , le roi, la reine, plus de cent femmes couvertes
primitive, à une époque patriarcale, se perpétuait-elle au sein d’une Cour aussi polie que dissolue ? C’est bien le cas de r
grosses gouttes. » Mais que de difficultés et d’intrigues dans cette Cour partagée et divisée : la reine, Mesdames, Mme de
que jamais de la porcelaine de Saxe, je ne sais quel bel esprit de la Cour disait : « On ne doit plus prendre de femme qu’en
otre armée était sûre, et, en attendant, on se serait plutôt cru à la Cour qu’à l’armée ; on ne voyait que spectacles, coméd
ns instantes qu’il essuya de la part du maréchal de Noailles et de la Cour , qu’il céda à la pression du dehors et à cette id
cette année 1747 ! il avait secoué poudre et perruque ; il parut à la Cour dans cet état naturel ; ce que le duc de Luynes a
ù il mourut, il venait d’avoir une visite d’une élite de femmes de la Cour , une princesse du sang, Mademoiselle de Sens, à l
ie de l’automne chez moi, à Chambord, avec une trôlée de femmes de la Cour . Je leur donnerai des chasses dans les toiles, la
t effet j’ai arrêté la troupe des comédiens qui est des voyages de la Cour à Compiègne, à qui je ferai manger force biches e
ncesse de Holstein sur ces visites que lui faisaient les femmes de la Cour et sur l’attrait qu’avait pour elles ce lieu de C
d : « J’ai ici Mademoiselle de Sens avec une douzaine de femmes de la Cour , comédie, bal, etc., etc. ; tout le monde y reste
31 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
, par l’attrait de son entretien, ne portait pas moins d’ombrage à la cour . La correspondance entre madame de Maintenon et l
Fénelon lui conquérait l’attrait et le cœur de celle qui régnait à la cour . XVII Louis XIV récompensa Fénelon de ses s
elon : le cœur de madame de Maintenon semblait lui ouvrir celui de la cour . XVIII Mais un piége était sur la route de
mis dans ces réprobations de l’Église de Paris, et arraché ainsi à la cour , employa pour le détacher de madame Guyon la sédu
leur éducation pendant le reste de l’année, comme si vous étiez à la cour . » XXII Fénelon se dépouilla contre l’usage
iastique de son disciple et ami. Le roi, son fils, son petit-fils, la cour entière assistèrent dans la maison de madame de M
isolé qu’à Cambrai, attendant chaque jour l’ordre de s’éloigner de la cour . Ce fut dans cette angoisse qu’un incendie dévora
tion de l’animosité par l’expulsion de tous les amis de Fénelon de la cour du duc de Bourgogne. XXVIII Fénelon montra
crit de Télémaque, rejeta pour jamais l’auteur dans la disgrâce de la cour et dans la colère du roi. Télémaque, ainsi dérobé
beaux rêves de Fénelon, en contraste avec les sombres réalités de la cour et avec les tristesses de son déclin, se levèrent
certaine à un éternel exil, et sa situation d’ennemi public dans une cour qui ne lui pardonnerait jamais. Il ne se trompait
lui pardonnerait jamais. Il ne se trompait pas. Le soulèvement de la cour contre lui fut soudain. Elle déguisa mal la colèr
e trouve peu sérieux et peu digne d’un prêtre. » Il fut convenu à la cour qu’on ne prononcerait pas le titre devant le roi 
ssession du siècle et de la postérité. XXXII Cette colère de la cour consterna l’âme du duc de Bourgogne, que la sépar
Louis XIV près de tomber. La duchesse de Bourgogne, les délices de la cour et la passion de son mari, inopinément frappée, e
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
sans retour et Richelieu fait premier ministre. En 1626 éclata à la cour le grand procès instruit contre le prince de Chal
rchèrent de front. Selon Voltaire, Anne d’Autriche avait apporté à la cour de France une galanterie noble et fière qu’elle
mœurs de la reine, à l’occasion de l’arrivée du roi d’Angleterre à la cour , où il venait dans l’intention d’épouser la princ
ération qui s’attachait à l’hôtel de Rambouillet. Cette société et la cour étaient deux mondes différents, où les personnes
on laissait la politique et les intrigues à la porte ; en allant à la cour , les habitudes de l’hôtel de Rambouillet se dissi
de Rambouillet se dissimulaient et cédaient au ton dominant. Plus la cour était agitée et corrompue, plus la société de Ram
33 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
n favori : c’était le comte de Guiche, le plus beau jeune homme de la Cour , le mieux fait, hardi, fier, avec un certain air
, tout indolent qu’il était, se piquait d’être bien à Paris. Quand la Cour était ailleurs, il aimait à revenir faire de peti
n effet, nous dit Cosnac, ils lui donnaient à lui la joie d’avoir une cour particulière ; car il était ravi lorsqu’il voyait
oins gai, selon qu’il y avait chez lui une plus grande ou plus petite cour . Cependant, comme je ne voyais pas que ces voyage
si peu digne, avait cela déjà de ses successeurs, d’aimer à tenir sa cour au Palais-Royal et à être bien vu à Paris, à y fa
de, on soupait chez Monsieur ; après le souper, tous les hommes de la Cour s’y rendaient, et on passait le soir parmi les pl
moment durera jusqu’à sa mort ; elle donne le ton à toute cette jeune cour , dispose de toutes les parties de divertissements
lle plumes sur leur tête, accompagnées du roi et de la jeunesse de la Cour . Après souper, on montait dans des calèches, et,
es. » Notez qu’elle morte, le chevalier reparut presque aussitôt à la Cour . Mais on ne voit pas que Cosnac ait tiré, de ces
a Fayette elle-même, depuis qu’elle eut perdu Madame, se retira de la Cour et vécut avec M. de La Rochefoucauld de cette vie
Madame marque le plus beau ou du moins le plus gracieux moment de la cour de Louis XIV. Il y eut après elle, dans cette cou
cieux moment de la cour de Louis XIV. Il y eut après elle, dans cette cour , plus de splendeur et de grandeur imposante peut-
34 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »
ui devait sa fortune et son titre à Louis XIII, il grandit loin de la cour de Louis XIV, parmi les souvenirs de l’autre règn
et, dans l’esprit, du roi, convaincu de l’avoir écrite, il resta à la cour . Il fut de la cabale du duc de Bourgogne, et put
urnal de Dangeau, il revit jour par jour la vie du grand roi et de la cour  ; tous ses souvenirs, ses froissements, ses haine
ensa de bonne heure à être l’historien de son temps : à l’armée, à la cour , il a ramassé curieusement la plus ample informat
légistes » aux pieds des nobles pairs qui composent le Parlement, la cour du roi. Voilà où il voudrait revenir. Comme au re
ons dont il amusait l’inutilité de toute cette noblesse ramassée à la cour  ? Saint-Simon donna à plein dans le piège tendu p
esque à chaque page, reste pourtant le seul peintre qui nous rende la cour de Louis XIV. Ce qui est pour l’esprit est souven
a mode, ou du vieux temps, mots de boutique ou de village, et mots de cour , vertes locutions, ou tours délicats. Il moule sa
35 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »
s de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry60. (Suite et fin.) Lundi
y avait plusieurs langues encore distinctes et séparées, celle de la Cour , celle de la Ville, celle du Palais. Le Palais re
isait un affaire pour une affaire ; on y prononçait autrement qu’à la Cour  : tandis qu’à la Cour ou dans les Cercles polis,
une affaire ; on y prononçait autrement qu’à la Cour : tandis qu’à la Cour ou dans les Cercles polis, on prononçait Je faisa
inaison dans la plupart des cas : en dehors du Palais, la Ville et la Cour étaient d’accord et dans une sorte d’émulation po
me qui ignorât ce que les enfants savent ; et recouvert avec toute la Cour pour satisfaire à l’usage qui, en matière de lang
où les femmes aussi donnent le ton, venait à sa manière en aide à la Cour (sauf quelques cas revêches) pour mettre dans la
ilité usuelle et de coulant. Ainsi, autrefois, on disait Sarge, et la Cour même continuait de le dire ; mais Paris, où le mo
e ; mais Paris, où le mot revenait plus souvent, prononçait Serge. La Cour se connaissait plus en soie, et Paris plus en ser
La Cour se connaissait plus en soie, et Paris plus en serge. Quand la Cour disait encore : Cet homme ici, Ce temps ici, Pari
, Paris disait : Cet homme-ci, Ce temps-ci ; et c’est mieux. Toute la Cour alors disait : Je vas, et Paris disait : Je vais.
us ces points, a eu raison et gain de cause ; et tantôt corrigeant la Cour , tantôt l’imitant et rivalisant avec elle, il con
sent ; mais je sais aussi que cette façon de parler n’est point de la Cour , et j’ai vu quelquefois de nos courtisans, hommes
ui vaut certes Présentement, l’a emporté et s’est, maintenu malgré la Cour . Messieurs les courtisans étaient souvent trop dé
C’est le suffrage universel qui fait les langues, même du temps où la Cour paraît être tout. Il n’y a pas de dictateur qui t
échouèrent alors. — Tous les gens de mer disaient Naviguer ; toute la Cour disait Naviger, et, tous les bons auteurs l’écriv
age au demeurant, très en crédit parmi les gens de lettres, estimé en cour , précepteur du second fils du roi (Monsieur, frèr
36 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93
ris d’un monarque tel que le roi de Prusse, appellés & fixés à sa cour , obligés de se voir continuellement, la mésintell
is presque personne des ministres & de tout ce qu’il y avoit à la cour , je ne rendois pas même les visites, quelquefois
ré la jalousie. » Les mauvaises intentions d’un rival en crédit à la cour de Berlin, vinrent bientôt à la connoissance de M
disgraciant l’homme de génie qu’il avoit le plus desiré d’avoir à sa cour , l’avoir accablé de ces paroles : « Je ne vous ch
n n’est plus faux. M. de Voltaire fut toujours libre de paroître à la cour . Sa majesté daigna même le nommer d’un voyage de
ues de grammaire. Le roi de Prusse, impatient d’avoir son oracle à sa cour , lui manda ces propres mots, après la mort de l’i
il fut invité, par la plupart des princes d’Allemagne, à venir à leur cour . Une sœur du roi de Prusse, la margrave de Bareit
ion. Sa victoire fut complette. Il eut l’honneur d’être présenté à la cour  ; mais ce triomphe même lui nuisit. On discuta se
ine, qui entroit dans les tracasseries des sçavans qu’elle avoit à sa cour , qui se faisoit un plaisir malin de les brouiller
37 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511
tresse en titre du roi, fit toute une révolution dans les mœurs de la Cour . C’est dans ce sens surtout qu’il y eut scandale 
le et à qui elle avait fait composer une comédie pour les fêtes de la Cour , à l’occasion du mariage du Dauphin, se prêtait à
sinon avec une passion profonde. Son idéal eût été, en arrivant à la Cour , de le charmer, de l’amuser par mille divertissem
dre préféré. Mais, une fois transportée sur ce terrain glissant de la Cour , elle ne put réaliser son idéal que bien imparfai
st son fils que je le préfère, ma bonne, à tous les petits ducs de la Cour . Mes petits-enfants participeraient en ressemblan
mpadour représente, par d’autres côtés encore, la classe moyenne à la Cour , et en signale en quelque sorte l’avènement, — av
t d’esprit pour quelque chose, et de les admettre sur aucun pied à la Cour  : « Ce n’est pas la mode en France, disait ce mo
es philosophes, et non pas le plus inconséquent, qui avait place à la Cour et qui aurait aimé à y introduire quelques-uns de
r Laujon, on jouait aussi Le Tartuffe ; on le jouait à deux pas de la cour dévote du Dauphin, et les courtisans qui n’avaien
stes. C’était un homme original, brusque, honnête, resté sincère à la Cour , sérieux avec son air de singe, trouvant des apol
jets. Il n’est rien, dans ce boudoir enchanté, qui ne semble faire sa cour à la déesse, rien, pas même L’Esprit des lois et
assez honnête dans le voisinage du vice : « Voilà ce que c’est que la Cour , tout est corrompu du grand au petit », disais-je
ua certainement pour quelque chose. Cette gracieuse femme rajeunit la Cour , en y apportant la vivacité de ses goûts bien fra
tant d’intrigues contre la favorite : « Le Roi a été assassiné, et la Cour n’a vu dans cet affreux événement qu’un moment fa
trigues ont été déployées auprès du confesseur. Il y a une tribu à la Cour qui attend toujours l’extrême-onction pour tâcher
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
décider pour la première, mais l’exemple du roi, et le désordre de la cour , et les habitudes générales, la suspendent encore
es principales héroïnes de la galanterie qui commençait à fatiguer la cour par ses excès, et qui amena un nouveau genre de d
ché devant le roi, qui le lendemain exila plusieurs jeunes gens de la cour  : ait cité dans l’Abrégé chronologique du préside
tale seraient revenues de leur débordement, lorsque le désordre de la cour avait passé toutes les bornes. Mais l’excès de ce
oment d’une réforme, pour les mœurs générales comme pour celles de la cour et du monarque même, dont l’exemple leur était si
e de la bonne compagnie se confondent avec l’histoire des mœurs de la cour et celle du roi lui-même. Il est, ce me semble, c
ette femme célèbre, à opérer un changement total dans les mœurs de la cour  ; changement qui eut été trop heureux si l’ambiti
ent. Le maréchal d’Albret, alors comte de Miossens, lui avait fait la cour et n’avait pas réussi ; mais il avait conçu pour
us grande maison de Paris , dit-il, et où abondait la compagnie de la cour et de la ville, la plus distinguée et la plus cho
rs la résolution d’aller en Portugal, ou elle trouvait une place à la cour . Elle alla faire ses adieux à madame de Montespan
39 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107
esprit même. Nourri de bonne heure en France, ayant vécu ensuite à la cour à demi française de Charles II, de tout temps élè
n peu plus vieux que Fénelon. Il était à la fleur de l’âge dans cette cour de Charles II, qu’il nous a si vivement décrite ;
vécut dans le meilleur monde, se dédommageant des ennuis de la petite cour dévote de Saint-Germain par des séjours chez les
Temple. On le voit recherché à Sceaux, où la duchesse du Maine tenait cour plénière de bel esprit. Dangeau lui écrivait, à p
ar leur sœur, étaient fort mêlés dans la meilleure compagnie de notre Cour  ; ils étaient pauvres et avaient leur bon coin de
a mode de son temps, l’idéal du courtisan français à une époque où la Cour était tout, le type de ce personnage léger, brill
ance achevée. Il dit quelque part du duc de Buckingham qui faisait la cour à une beauté : Elle ne haïssait point la médisan
t sur de certains endroits qu’aujourd’hui. Quand son héros passe à la cour d’Angleterre, la manière de l’historien change un
un peu d’attention, on finit par se reconnaître, comme dans un bal de Cour , au milieu de ce raout de beautés anglaises les p
 ; et aucune ne se ressemble. Hamilton n’est pas le Van Dyck de cette cour  ; il n’a pas cette gravité du grand peintre royal
40 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de mademoiselle Bertin sur la reine Marie-Antoinette »
c bienveillance ; et si surtout l’auteur nous peint l’intérieur d’une cour dans un temps où les affaires publiques n’étaient
à la toilette, l’auteur n’y paraît que peu instruite des affaires de cour  ; elle nous transmet çà et là des mots échappés à
rent : pour ses femmes de chambre, ses fournisseurs, et les hommes de cour , il n’y a rien que de simple ; mais le charme s’é
’elle deviendrait une grande dame et qu’on lui porterait la robe à la cour . Un jour que mademoiselle Bertin allait présenter
i portait la robe ; il avait cru bien faire en imitant les laquais de cour . Une autre fois qu’elle allait aussi chez la rein
41 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
cune prise et de s’acquérir à tout hasard une bonne renommée dans une cour ecclésiastique. Retz nous le dit, et Tallemant, q
aître dans un État où la maison royale était parfaitement unie, où la Cour était esclave du ministre, où les provinces et la
u’il éprouve à pouvoir observer les visages et les physionomies de la Cour dans les grandes circonstances qui mettent les pa
e suite. Au retour de l’armée, voyant le Parlement aux prises avec la Cour , la gloire de restaurateur du public fut la premi
ncomparable rôle à jouer dans cette crise entre la magistrature et la Cour , voulant tempérer son impatience et ses colères à
le des peuples ? Je sais que vous les comptez pour rien, parce que la Cour est armée ; mais je vous supplie de me permettre
ce de leur plaire. Il fait voir que tout dernièrement, du côté de la Cour , on avait, avec une insigne maladresse, mis le Pa
réconcilier Condé avec le Parlement, sans le séparer absolument de la Cour , de lui proposer un rôle utile, innocent, nécessa
se séparent, chacun dans son opinion, mais avec estime ; l’un pour la Cour et se décidant, tout bien pesé, à la défendre ; l
haine contre Mazarin (janvier 1649) : « Quand je vis, dit-il, que la Cour ne voulait même son bien qu’à sa mode, qui n’étai
e. Parlant d’un magistrat prisonnier que l’insurrection réclame de la Cour , et qui est rendu à la liberté : « L’on ne voulut
il nous fait sentir la contrepartie railleuse sans l’exprimer. — « La Cour qui se sentait touchée à la prunelle de l’œil… »
ent de Mesmes, qui était pour le moins aussi bien intentionné pour la Cour que lui, mais qui avait plus de vue et plus de jo
42 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
ais elle négligea ces vues d’intérêt, et, comme tous les exilés de la Cour , elle n’était occupée en ce moment qu’à espérer l
xe avec les obligations et les devoirs de son état, et traverser à la Cour tant d’écueils visibles ou cachés, sans se détour
qui s’est passé à portée de vue de l’auteur. Lorsqu’elle revient à la Cour en 1643, Mme de Motteville nous décrit les divers
. Mme de Sénecé, Mme de Chevreuse, Mme de Hautefort, en revenant à la Cour , ont donc beaucoup à rapprendre, beaucoup à devin
ns, provoquer son caprice encore et son inconstance : « Voilà donc la Cour belle et grande, mais bien embrouillée, nous dit
âprement à la reine, Mme de Motteville nous expose toute sa morale de cour à elle-même, une morale tempérée et non relâchée 
se peut méconnaître. Elle conclurait volontiers sur le chapitre de la Cour comme a fait La Bruyère : « Un esprit sain puise
itre de la Cour comme a fait La Bruyère : « Un esprit sain puise à la Cour le goût de la solitude et de la retraite. » Elle
tout se tait : Lorsqu’il monta en carrosse pour s’en aller, toute la cour du Palais-Royal était pleine de cordons bleus, de
claves de la fortune ; et je puis dire n’avoir guère vu personne à la Cour qui ne fût flatteur, les uns plus, les autres moi
de la reine, qui en réparât les impressions devant tous ; « car à la Cour , remarque-t-elle, il est aisé d’éblouir les spect
i malheureux qu’ils le souhaitent ». Dans toutes ses remarques sur la Cour , sur ce « délicieux et méchant » pays, « que l’on
oute différente. Mme de Motteville était dans une grande et véritable cour , auprès d’une reine qui, avec un esprit de médioc
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
rables de l’année 1666, c’était toujours madame de La Vallière que la cour regardait comme l’heureuse maîtresse du maître. C
chambre, qui était au-dessus de celle de la reine . De Compiègne, la cour revint à Versailles, et là le roi, dit toujours M
Montausier pour retirer madame de Montespan chez eux, au milieu de la cour , et l’y garder contre son mari, Il y pénétra pour
qu’il n’y ait pas trouvé quelque rapport avec ce qui se passait à la cour  ; qu’il n’ait pas vu, pas soupçonné que la situat
’un homme qui était au courant de toutes les aventures galantes de la cour , et ne négligeait, que dis-je ? ne laissait passe
ra chez elle malade, ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où ell
-dire le malheureux Montespan, divertissait la partie corrompue de la cour et de la ville. Le 13 avril 1671, madame de Mont
ite et de maladie, se perdit dans le mouvement et dans le bruit de la cour et du monde. Son honorable cause n’était pas de n
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
e de Montespan ; de galanteries entre le roi et quelques femmes de la cour  ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort c
édition de Nancy, renferme ces mots : « Ne vous croyez point mal à la cour , nous nous y soutiendrons. » Ce que madame de Ma
ctimes de l’empire que Louis XIV exerçait sur toutes les femmes de sa cour , et de l’empire qu’une d’elles exerçait sur lui.
 septembre, elle raconte à sa fille cette anecdote : « Un homme de la cour disait l’autre jour à madame de Ludres : Madame,
re observé, c’est l’effet que produisait le spectacle des mœurs de la cour sur la société d’élite dont madame de Maintenon a
emoiselle, car vous ne cesserez jamais de l’être, les intrigues de la cour sont bien moins agréables que le commerce de l’es
l’on parle habituellement à cœur ouvert ; et il y a des secrets à la cour qui se découvrent par le soin de les cacher ; si
45 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »
e périt quand il veut imiter le puissant26 », La Fontaine vient de la cour ou de la ville, raconte sans songer ce qu’il a vu
nvoie chez eux « ces espèces. » Il n’a que faire « de babillards à la cour . » Il les assomme tranquillement de leur vrai tit
ôtés une circulaire avec son sceau. » Leur assemblée fera une belle «  cour plénière », et le roi, « un mois durant », pourra
empler avec respect la sérénité généreuse du mourant. * * * II, la cour — le courtisan Une procession d’habits dorés s
r l’humeur du roi, et le visage qu’il fallait prendre. Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout,
ettre en lumière leur sincérité et leur zèle, par exemple un deuil de cour . La reine est morte, et chacun d’accourir. Ils vi
t, même les choses mortuaires, soient en bel ordre, et dans une telle cour , une douleur non compassée messiérait. « Jugez si
ie qui s’offre au métier d’espion. C’est un grand art que de faire sa cour . On dépense autant de génie à ramper qu’à régner.
e. Avant tout il est menteur et maître de soi. « Un homme qui sait la cour est maître de son geste, de ses yeux, de son visa
’est dispensé d’une visite officielle : Aussitôt « le loup en fait sa cour , daube au coucher du roi son camarade absent. » U
par Montesquieu, est l’abrégé de son histoire, et la définition de la cour  : « Le courage infatigable de quelques-uns de nos
anlant la tête, de faire attention qu’elles ont fait l’ornement de la cour des rois nos prédécesseurs, et que, si les généra
’Etat redoutable par leurs faits militaires, elles n’ont pas rendu la cour moins célèbre par leurs intrigues. Ainsi, désiran
à tous les étages. « Il semble qu’on livre en gros aux premiers de la cour l’air de hauteur, de fierté, de commandement, afi
, verra sous peu Un assez beau combat de son trône suprême ; Toute sa cour verra beau jeu. — Quel combat ? dit le singe avec
cérémonies avec une majesté postiche, parmi les moqueries de toute la cour . — D’autres, avec des prétentions moindres, n’ont
e pas chez le roi. Encore n’y va-t-il que par convocation, et pour la cour plénière. Il eût mieux fait de rester chez lui, e
la hauteur, tous les instincts et tous les talents de la noblesse de cour . Le chien romain est un grossier esclave, goinfre
gieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité,
c le nom de gentilhomme en prendre l’élégance ! Mais sous un habit de cour un lourdaud est plus lourd encore. Celui-ci veut
une marchande ; ses réponses emportent la pièce96 : « les mouches de cour sont chassées, les mouchards sont pendus » : voil
s le regardent. Ce repas fait, il dit d’un ton de président Tenez, la cour vous donne, à chacun une écaille, Sans dépens, et
ieux, coquettement tendre, aimable comme le plus aimable des abbés de cour , proposait aux dames mignonnes et fardées, en faç
quet bon bec, ma mie ; adieu, je n’ai que faire D’une babillarde à ma cour . 31. Sa majesté lionne un jour voulut connaîtr
ure Avec son sceau. L’édit portait Qu’un mois durant le roi tiendrait Cour plénière, dont l’ouverture Devait être un fort gr
re, il n’était fleur, Qui ne fût ail au prix. 48. La Bruyère, de la Cour , 133. 49. Vous ne manquez que de chaleur. Le lo
endre à lire. (La Fontaine, XII, xvii.) 55. La Bruyère, VIII, de la Cour . 56. Adieu, dit le renard, ma traite est longue
u Maurier cités par Michelet. 80. Voyez l’endroit où Panurge fait la cour à une dame de Paris. 81. La Fontaine, VIII, vii.
et sur celle des ânes Vous allez vous planter. 96. Les mouches de cour sont chassées, Les mouchards sont pendus : et vou
Il est le seul de son espèce. » * Le Phénix. 109. Retournons à la cour , nos travaux sont finis. Cher prince, malgré moi
46 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
rande incapacité aux affaires. Il fallait encore à cette politique de Cour une femme sans attraits et sans coquetterie, qui
e. « La reine ignore l’art de s’attacher des créatures dans sa propre Cour . Elle n’est ni haïe ni aimée. Elle attire par que
’étendait au-delà des misères et des besoins qui se recommandaient en Cour à divers titres et qui tombaient sous ses regards
ait le roi, maîtresse, favoris, ministres, ce qu’on appelait la jeune Cour , avait entrepris de faire décidément de Louis XV
rent bientôt l’ordre d’aller plus loin et de ne point approcher de la Cour plus près que de cinquante lieues. L’extrémité du
ne Nuit des dupes. Vous qui voulez prendre idée de ce malin esprit de Cour et d’ancien régime tel qu’on l’attribue sans cess
de Metz, y arrivèrent avec bien des espérances nouvelles. La vieille Cour avait peu de peine à se persuader que Dieu, après
l’ennui immense, solennel, qu’apportait en ce temps-là l’étiquette de Cour dans une journée dont tous les actes étaient régl
été d’occupations la menait jusqu’à six heures du soir environ, où la Cour s’assemblait chez elle pour jouer à ce fameux cav
était son moment le plus agréable de récréation et de repos. Dans une Cour où la méchanceté était le genre transcendant et l
t bien le petit mot pour rire. Tressan, du temps qu’il était de cette Cour , risquait quelquefois de légères gaillardises qui
Papillon, lui présentant la liste des pièces qu’on devait jouer à, la Cour , n’osait nommer le Cocu imaginaire et l’avait lai
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
ère était tout-puissant près du roi par le plaisir qu’il donnait à la cour , par la louange, par le concert de louanges que R
de quatre grands poètes, leur concert pour favoriser les mœurs de la cour , célébrer les maîtresses, exalter, sous le nom de
l eût vécu de mon temps, je l’aurais fait prince. Napoléon faisait la cour aux poètes de son temps, en déclarant qu’il l’eût
était sage conseiller du roi quand il lui montrait ses flatteurs à La Cour du Lion, leur lâcheté envers Le Lion devenu vieux
ans Le Moucheron et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion. Toute fa
dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion. Toute fable de La Fontaine, où vous voye
48 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207
l’oracle de l’hôtel de Rambouillet. On lui procura des pensions de la cour . Le ministère l’employa en différentes occasions.
lui pour être à la mode & pour parvenir. Il avoit des parens à la cour . On prétend que sa famille tenoit à celle du card
alors lieu d’opéra, & faisoient un des principaux amusemens de la cour . Les récits étoient allégoriques, & convenoie
posées. Cet esprit de division gagna tout le monde. La ville & la cour furent également partagées. Les uns étoient pour
e reposois de bonne foi dans ma première opinion. Mais au bruit de la cour & à la prière qui m’a été faite, ayant pris l
er avec un homme qui avoit la tête si près du bonnet. Un homme de la cour , soupçonné d’être impuissant, & ne voulant pa
49 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »
ants maîtres et sous les plus grands artistes, ses études. Dans cette cour raffinée et voluptueuse des Valois, gouvernée par
Les Valois étaient les Médicis de la France. V Les poëtes de la cour commençaient de célébrer dans leurs vers les merv
é présumée pour le catholicisme, dont elle avait dû être nourrie à la cour des Guise et de Catherine de Médicis. Néanmoins,
lement celui d’une reine, il était celui d’une femme accoutumée, à la cour de France, à l’idolâtrie professée par tout un ro
son retour en France, l’ambassadeur avait amené Rizzio avec lui, à la cour de François II ; attaché à un des seigneurs franç
infériorité même de la condition de Rizzio couvraient, aux yeux de la cour d’Holyrood, l’assiduité et les familiarités de ce
ce péril, et sa jeunesse, sa mélancolie, sa solitude au milieu d’une cour barbare ne la disposaient que trop à y succomber.
ère. La raillerie fut sa seule punition. Il continua à professer à la cour son culte d’adoration pour Marie Stuart, à rempli
royale des Lenox, dont le père lui était dévoué et habitait sa propre cour . Elle fit insinuer à Marie Stuart qu’un tel maria
iver par les grâces de leur figure et de leur personne les yeux et le cour d’une jeune reine. Rizzio aurait été le seul obst
avec sa couronne. Les récits adressés par l’ambassadeur français à sa cour représentent ce mariage comme l’union de deux ama
té sur les côtes de France. La reine et ce favori, mal servis par une cour désaffectionnée, ne soupçonnaient rien encore de
sur la main de Darnley, dès le 12 mars, écrit l’envoyé français à sa cour , la reine reprit tout son empire sur les sens et
rtre de Rizzio, un cœur plein de rancune, et c’était mal lui faire sa cour que de lui parler de sa réconciliation avec le ro
ses domaines d’Écosse, parmi ses sauvages vassaux. Les troubles de la cour d’Édimbourg l’avaient attiré à Holyrood ; il y av
ux pour reconquérir ou pour piller Édimbourg. Depuis la rentrée de la cour à Holyrood, il s’était signalé parmi les partisan
œurs et les victoires de son libertinage l’avaient rendu célèbre à la cour d’Holyrood ; il s’était attaché à plusieurs des f
cour d’Holyrood ; il s’était attaché à plusieurs des femmes de cette cour , moins pour les posséder que pour les déshonorer.
mari, écrit de son côté le comte de Bedford, envoyé d’Elisabeth à la cour d’Écosse, « sont ensemble comme ci-devant, et mêm
50 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »
 : je veux dire un lettré et un écrivain. L’auteur de Louis XVI et sa Cour 38, qui fut aussi le traducteur de Chesterfield e
les fatalités. Voilà pourquoi il intitule son livre : Louis XVI et sa Cour et il a raison. Tout le règne est là, entre la co
: Louis XVI et sa Cour et il a raison. Tout le règne est là, entre la cour et le roi, dans cette monarchie qui s’en va croul
st une manière de voir très entière et très accusée : Louis XVI et sa Cour . II Il ne fallait pas, en effet, chercher p
règne que la Révolution interrompit. Avec Louis XVI tout seul, et sa cour est une partie de lui-même, l’historien a assez d
e qui sait écrire. Ouvrez où vous voudrez ce livre de Louis XVI et sa Cour , et voyez si partout l’écrivain, l’écrivain dont
usqu’à son énorme appétit, étaient un texte de moquerie pour la jeune cour . On riait de lui tout haut dans le cercle intime
s — le La Bruyère de l’Histoire. 37. Amédée Renée. Louis XVI et sa Cour (Pays, 21 décembre 1858). 38. Firmin-Didot.
51 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
à Londres, à Paris, à Rome. Elle habitait Rome ; son palais était une cour de distinction en tout genre : hommes d’État, poè
re de Pie VII ; elle adorait ce cardinal ; il influençait par elle la cour de Saint-James, elle gouvernait par lui Rome et l
t qu’une exposition d’esprit et de célébrités, un culte plutôt qu’une cour . Quelques rares privilégiés de la société, de l’a
s Bourbons, lui payait aussi alors ce qu’il appelait ses disgrâces de cour en popularité ; ce n’était que des semblants d’op
ucoup des personnes du même monde. Seulement ma mère, élevée dans une cour , transportée ensuite très jeune dans un noble cha
égance des manières, par la délicatesse de tact, par le ton exquis de cour , et si différentes par la destinée, fut comme une
ère monastique de l’escalier de l’Abbaye-aux-Bois, l’écho de la vaste cour réveillé pour la première fois par le bruit des é
la duchesse de La Trémouille, salon un peu âpre et revêche d’ancienne cour de Versailles, où l’esprit et le talent n’étaient
indre par complaisance une hostilité que je n’éprouvais pas contre la cour . Je trouvais cette hostilité déplacée. Les Bourbo
ttéraires ou politiques se rangeaient autour de ce trône. C’était une cour , mais un peu vieille cour ; les meubles étaient s
rangeaient autour de ce trône. C’était une cour, mais un peu vieille cour  ; les meubles étaient simples et usés ; quelques
ncée par une contraction solennelle, tantôt déridée par un sourire de cour plus que de cœur ; des joues ridées comme les jou
nt l’indulgence. Un triple cercle de femmes, presque toutes femmes de cour , femmes de lettres ou chefs de partis politiques
lle conduisit, un jour, son enfant à Versailles, à ce spectacle de la cour qu’on appelait le Grand Couvert. M. de Calonne, q
fit sans doute placer la fille de manière à attirer les regards de la cour . — Le roi et la reine en furent, en effet, si rav
e, gentilhomme de la république restaurant un peuple par les vices de cour  ; nous devons en croire les scrupules domestiques
s par les confiscations ou les émigrations ; on y respirait un air de cour  ; c’était la cour de la richesse, seule royauté q
tions ou les émigrations ; on y respirait un air de cour ; c’était la cour de la richesse, seule royauté qui restât à la Fra
yauté qui restât à la France ; sa jeune femme était la reine de cette cour  : elle restaurait l’empire de la société détruite
, la grâce et la pureté : cette reine de dix-huit ans régissait cette cour si diverse avec un sourire. Un étranger, remarqua
vivement être ambassadeur à Londres. Il fut informé par une rumeur de cour des démarches que le roi et le ministre faisaient
52 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491
ommence, avec la permission du roi et sous un gouverneur donné par la cour , quelques voyages prématurés à Gênes, à Milan, à
je m’arrêtais, aussitôt je souffrais. « Lorsque je fus présenté à la cour , quoique le roi Ferdinand IV n’eût alors que quin
j’eus recours une seconde fois à la ruse ; ce fut pour obtenir de la cour de Turin, par l’entremise de notre ministre de Sa
que sur beaucoup de points ma raison la combatte et la condamne. « La cour était à Compiègne, où elle devait rester tout le
épart pour Londres, l’ambassadeur m’ayant offert de me présenter à la cour de Versailles, j’acceptai, curieux de voir une co
me présenter à la cour de Versailles, j’acceptai, curieux de voir une cour plus grande que celles que j’avais vues jusque al
urtisans, et dit facétieusement : Ils sont restés embourbés. Toute la cour se prit à rire ; le monarque lui-même daigna sour
Cumiana, son beau-frère, et à sa sœur, attachés par des emplois à la cour , qu’il voulait leur donner tous ses biens en perd
cet abandon et vivant obscur, en attendant un remords de Louis XV. La cour le traitait en héros digne d’une couronne ; le Da
l y est arrivé sur les cinq heures, avec deux seigneurs anglais de sa cour . Aussitôt qu’il aété descendu de carrosse pour en
n l’a passé ainsi par la porte du fond du cul-de-sac qui rend dans la cour des cuisines du Palais-Royal ; on l’a mis dans un
habitude de l’ivresse, oubli volontaire du sort. Ce fut alors que la cour de France, lasse de l’oublier totalement, songea
ontre les mœurs de ce prince. « “J’apprends, écrit lord Stanley à sa cour , que le fils du Prétendant se met à boire dès qu’
sa résidence du pays de Liège ; il vint présider à Rome cette petite cour organisée un peu puérilement par Jacques III, et
ois ivre il battait ses gens, ses amis, les lords et les barons de sa cour , comme il battait à Preston-Pans les soldats du g
é de son hôte, quand un roulement de voiture se fait entendre dans la cour . Quelques instants après, Charles-Édouard entrait
yale. Charles-Édouard, depuis six ans, était en instance auprès de la cour de Rome pour obtenir la reconnaissance de son tit
sie, la princesse Louise retrouvera sa royauté perdue ; elle aura une cour d’écrivains et d’artistes, elle distribuera des g
r pour le trône. Une circonstance où l’étiquette allait déterminer la cour de Rome à lui refuser authentiquement l’étiquette
roce ennemi des rois ne comprend pas les reines dans son aversion. La cour qu’il leur fait est innocente à ses yeux, pourvu
prévu ce qui est arrivé, et votre démarche, faite de concert avec la cour , a garanti la droiture des motifs que vous avez e
s. On écrit très fort au nonce par cet ordinaire, pour régler avec la cour où vous êtes les moyens de votre départ sûr et tr
53 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
trouvait à Montargis avec son fils, son frère et les principaux de sa Cour , pour la recevoir. Pour se faire une juste idée d
n ; mais cette première impression, en effet, était capitale dans une Cour et sur une scène où il s’agissait avant tout de r
e réussisse et plaise, qu’elle charme et amuse, qu’elle embellisse la Cour et l’égaie, qu’elle ait ensuite un bon confesseur
ans après, la jeune princesse était devenue l’ornement et l’âme de la Cour , l’unique joie de cet intérieur du roi et de Mme 
choses qui m’ont fait pénétrer, par la connaissance que j’ai de cette cour -là, que son personnage lui déplaît. Elle veut jou
ux goût qu’elle avait pour le jeu et qu’elle partageait avec toute la Cour . La Fare, dans ses mémoires écrits vers 1699, a t
s (1670), le goût des choses de l’esprit avait fort baissé dans cette cour brillante de Louis XIV : « Il est certain, dit-il
uis XIV : « Il est certain, dit-il, qu’en perdant cette princesse, la Cour perdait la seule personne de son rang qui était c
ans les petites cours de Saint-Maur et de Sceaux ; mais le gros de la Cour pendant ce temps-là était en proie à la bassette,
arité de supprimer. Mais on aimait tant la duchesse de Bourgogne à la Cour , que c’était comme un parti pris pour tout le mon
s maréchal de Richelieu, qui mourut en 1788, et qui fut présenté à la Cour en 1710 (il n’avait alors que quatorze ans), avai
54 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61
a, elle les affichera en plein Versailles et en plein Marly, et cette cour , qui était alors la règle de l’Europe, et qui don
lieue à travers la forêt. À son arrivée en France et à son début à la Cour , quand on lui présenta son médecin, elle dit « qu
de Sévigné, qui raconte ceci, paraît en conclure avec le commun de la Cour que la nouvelle Madame est « tout étonnée de sa g
de lui être utile dans les différents desseins qui s’agiteraient à la cour de France et qui étaient de nature à bouleverser
la convertir17. L’érudit et bel esprit Chevreau, qui était dans cette cour de l’électeur palatin avec le titre de conseiller
hacun croirait et pratiquerait selon sa volonté… » Au milieu de cette cour de Louis XIV, qui allait être si unanime sur la r
pable avec cela d’une amitié tendre et inviolable. » Introduite à la Cour par sa tante, l’illustre princesse palatine Anne
is et de grotesque. C’est par là qu’elle tient un coin unique dans la cour de Louis XIV. Tout en sachant ce qu’on doit à son
r sur le roman pour se consoler de la réalité. Tombée au milieu d’une cour brillante et fausse, toute pleine alors de galant
ies et ses gaietés, elle le faisait rire de bon cœur. Chose rare à la Cour , elle aimait la joie pour elle-même : « La joie e
autre grief presque aussi grave, s’il n’y avait plus d’étiquette à la Cour , si les rangs n’y étaient plus préservés et délim
és, c’était Mme de Maintenon qui en était cause : « Il n’y a plus de cour en France (23 mai 1720), et c’est la faute de la
55 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292
 » ; le soufflet vigoureux et sonore qu’elle applique devant toute la Cour à monsieur son fils, au moment où il vient lui ba
e école française, discrète, imitatrice, esclave de la ville ou de la Cour , et qui, avant de lâcher une expression, s’inform
de Saint-Simon. L’une de ces scènes sera le tableau qu’il trace de la Cour au moment de la mort de Monseigneur, fils de Loui
s espérances riantes d’avenir ; car il était très bien avec la petite cour du duc de Bourgogne, lequel, par la mort de son p
e scène. M. et Mme la duchesse de Bourgogne y tenaient ouvertement la cour , et cette cour ressemblait à la première pointe d
Mme la duchesse de Bourgogne y tenaient ouvertement la cour, et cette cour ressemblait à la première pointe de l’aurore. » P
apprend à Versailles cette extrême agonie, et, à l’instant, toute la Cour se porte d’un flot chez la duchesse de Bourgogne
ifs ; il ne fallait qu’avoir des yeux, sans aucune connaissance de la Cour , pour distinguer les intérêts peints sur les visa
e qu’il devient, est un des plus grands dont on puisse jouir dans une cour . Deux ou trois incidents burlesques, tels que le
t à coup près du canapé, ou l’apparition de Madame, en grand habit de cour , pleurant et hurlant de douleur à tue-tête sans s
gère en France et dès lors sans base, n’était plus qu’une noblesse de cour , et il n’allait pas à pressentir que, moins de vi
chevaleresques seraient les premiers à changer d’idole et à faire la cour aux révolutions. Il s’indignait de voir autour de
56 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361
lant de gouvernement le moins possible, faisant des sorties contre la Cour et les gens de cour toutes les fois qu’il y a lie
le moins possible, faisant des sorties contre la Cour et les gens de cour toutes les fois qu’il y a lieu, méconnaissant ce
es gloires, qu’en fera-t-on ? il n’y voit qu’une nouvelle noblesse de cour qui est prête à singer l’ancienne. Et les souveni
à régner ! Ici, Louis, le modèle des rois, vivait (c’est le mot à la Cour ) avec la femme Montespan, avec la fille La Valliè
lèbre est celui qui commence ainsi : « Car imaginez ce que c’est. La Cour … il n’y a ici ni femmes ni enfants, écoutez : la
e que c’est. La Cour… il n’y a ici ni femmes ni enfants, écoutez : la Cour est un lieu, etc. » C’est comme lorsque, dans un
’interposent jusque dans les choses naturelles. Pour ce qui est de la Cour , toutes les fois qu’il a eu à en parler, il a fai
ère du Régent, il dira (1822) : « On voit bien là ce que c’est que la Cour  ; il n’y est question que d’empoisonnement, de dé
vaient vraiment pêle-mêle. » Ce n’est certes pas moi qui défendrai la Cour , mais on a droit de dire à Courier : Élargissez v
rnant le feuillet : Mais quoi ! je vous le dis : ce sont les gens de cour , Dont l’imaginative enfante chaque jour Ces merve
ique, en quelque genre que ce soit, est encore à faire ; la langue de cour , la langue d’académie s’est mêlée à tout et a tou
nt, mis en jugement, fut acquitté à l’unanimité par le jury devant la cour d’assises de Tours, le 3 septembre 1825. Un grand
57 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289
Fénélon. Il devoit en être de leur querelle, née dans le sein de la cour , comme de tant d’intrigues qui s’y passent, qui s
la vertu, fait pour le peuple & le grand monde, la ville & la cour , il n’y parut que pour en être l’idole. L’éducati
faire des conférences dévotes. La dévotion étoit alors en règne à la cour . Les personnes de la plus haute qualité se rendoi
persécutions & par ses rêveries, se donna de nouveau carrière. La cour , fatiguée des plaintes qu’on lui faisoit, ordonna
faire à dieu le sacrifice du paradis & de son salut. Les gens de cour s’amusoient beaucoup du chapitre du Mariage de l’
mp; de ses amis. Ils furent privés de leurs emplois, ou chassés de la cour . Enfin le dernier coup est porté. Rome prononce,
aintenon lui fut toujours attachée. La seule chose qui le perdit à la cour , c’est sa réputation de quiétiste & d’homme à
e, le bonheur véritable, &, malgré cela, parlant sans cesse de la cour & la regrettant. Il reconnut, sur la fin de s
service. L’oncle s’écria : Tant mieux, je serai dispensé de faire ma cour aux jésuites. A sa mort, il se répandit un bruit
58 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
ns faisaient par le génie des vivants. Les gens d’épée et les gens de cour jurent communément par la tête sacrée du roi, et
en Perse par les Indes en 1665. Il passa agréablement son temps à la cour du roi Soleyman, fit de belles affaires pendant q
Soleyman, fit de belles affaires pendant quelques mois de séjour à la cour du Louis XIV de la Perse, le grand roi Sha-Abbas 
ane. Les uns ont embrassé cette créance pour obtenir des emplois à la cour , et des pensions de l’État ; les autres, pour avo
a Majesté en fut courroucée et donna des ordres exprès d’envoyer à la cour la mère, la fille et le mari. Ces personnes s’éta
qu’il publierait les faveurs que Sizi (c’est un jeune seigneur de la cour ) s’était vanté d’avoir reçues d’elle. La demoisel
vait un frère, il prit sa querelle contre Sizi. Le prince et toute la cour firent mille efforts pour les ajuster ; mais cela
terrasses carrelées aux deux côtés ; elles sont de la longueur de la cour et hautes de trois pieds. Sur chacune, il y a vin
neuf pieds en carré, une cheminée et un portique. À l’entrée de cette cour , il y a à gauche une de ces profondes caves dont
ns les langues orientales, cela a sa beauté et ses grâces. La seconde cour n’est pas si belle que la première ; mais la troi
coins et le couvrent de leurs feuillages. On entre de cette troisième cour dans la quatrième, par un escalier de marbre de d
nt de moresques d’or et d’azur appliquées fort épais. Cette quatrième cour a des chambres en bas et aux côtés, avec des terr
t des capucins. Le gouverneur, fils d’un des premiers seigneurs de la cour , le reçoit à sa maison de campagne. La ville comp
absence, toutes ses espérances de fortune étaient mortes avec lui, la cour avait changé de goût. Le roi actuel méprisait les
à mon premier voyage, et à prendre connaissance sur mes affaires. La cour était fort changée de ce que je l’avais vue à mon
faire compte que le roi avait peu d’amour pour la pierrerie ; que la cour était extrêmement dénuée d’argent, et que, pour m
de la couronne faisaient sa charge. Il allait de temps en temps à la cour , le roi ne l’ayant ni exilé, ni chassé de sa prés
issiper ses trésors comme ses devanciers ; ce qui ne plaît guère à la cour , qui est pauvre d’ordinaire quand le roi n’est pa
aître les gens. Le roi y étant entré sur les neuf heures, et toute la cour , au nombre de plus de trois cents personnes, on v
ent qu’il se puisse. C’étaient, la plupart, de jeunes seigneurs de la cour , qui avaient tous plusieurs chevaux de main. Ils
ression qu’un pareil livre produisait sur les lecteurs de Chardin. La cour de Louis XIV elle-même devait rougir d’une civili
oyé de la Compagnie française, et de lui dire « qu’on s’étonnait à la cour qu’il ne voulût pas payer la régale des présents
recevoir leur audience de congé à la maison de plaisance où était la cour depuis son départ d’Ispahan. Nul ambassadeur ou e
eur de trois cent cinquante pistoles. Ces messieurs se rendirent à la cour , l’après-midi. On y avait donné congé le matin au
scades jouaient ; les eaux faisaient un charmant murmure, et toute la cour y était dans un ordre et dans une pompe admirable
joignirent tous trois à l’entrée du salon où était le roi et toute la cour . L’ambassadeur de Moscovie entra avec son second
suite à quantité de gens étrangers et du pays, qui étaient venus à la cour , et reçut divers présents. Le 14, le roi partit,
onne. » Je demandai à voir un rubis que j’avais déjà vu l’an 1666, la cour étant en Hyrcanie: ce que le chef du trésor m’acc
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
. Nous avons vu la corruption des mœurs générales se répandre de la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spe
liens, par de nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville, les gens du monde poli et les gen
its sur ce modèle. Plusieurs au bel esprit de Voiture ; D’autres à la cour de Marie de Médicis et à ses cercles, ou les poin
à ses cercles, ou les pointes, les jeux de mots, les concetti, que sa cour apporta d’Italie, acquirent de la vogue ; D’autre
, que sa cour apporta d’Italie, acquirent de la vogue ; D’autres à la cour d’Anne d’Autriche, belle-fille de Marie de Médici
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
Chapitre IX De 1629 à 1640, 4e période. — État et mœurs de la cour , vers 1630. — Composition de la société de Rambou
consolation de voir s’élever une autre grandeur que la grandeur de la cour , une autre autorité d’exemple et d’opinion, un au
Rambouillet prouva l’éloignement que la terreur avait inspiré pour la cour . On vit en 1635, entre les femmes qui se jetèrent
r est sans contredit le plus beau caractère qui ait jamais étonné une cour corrompue. Son nom a fait longtemps pâlir les cou
en d’étonnant. L’abbé Cottin était aumônier du roi, prédicateur de la cour , ses sermons furent suivis avec ardeur quinze car
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
quoique aux portes de la mort, je me porte encore trop bien. Toute la cour est chez madame de Montausier. Reste à savoir si
quable dans la lettre de madame Scarron, c’est cet empressement de la cour à se rendre chez madame de Montausier malade, pre
apprenant à madame de Saint-Géran l’honorable intérêt témoigné par la cour à madame de Montausier, avait déjà plus d’une rai
er, et Françoise d’Aubigné, veuve Scarron ; mais les traditions de la cour , depuis François Ier, l’élévation et l’insolence
fectait toujours quelque chose d’énigmatique dans ce qui regardait la cour . Elle veut dire : Sa position est solide, ayant d
62 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228
érite d’être étudiée, elle et son existence princière, dans sa petite cour de Sceaux, où elle nous apparaît comme une des pr
le moins possible aux autres et se passer tous ses caprices, avoir sa cour à elle, où ne brillât nul astre rival du sien. Ce
rselle ». Ce M. de Malezieu, qui devint le personnage essentiel de la cour de la duchesse, son oracle en tout genre ; et de
s causes de l’acquisition de Sceaux. Déjà riche des libéralités de la Cour , il avait une jolie maison de campagne à Châtenay
hospitalité ; elle y demeura étant enceinte, pendant le séjour de la Cour à Fontainebleau. Ce furent des jeux, des fêtes, d
able de sa personne et si bel-esprit, semblait fait exprès pour cette cour à la Rambouillet. Il s’occupait toujours de son g
s la condition de n’en pas éprouver, en s’enfermant dans cette petite cour de Sceaux, où tout était à elle et n’était qu’ell
quelques nuances près toutefois) sur le pied de ses dames. La petite cour peu à peu se repeuple et se ranime ; le tourbillo
n, ne pouvaient s’empêcher de crier grâce, et appelaient cette petite cour les galères du bel esprit 26. La duchesse du Main
s. On noterait encore d’autres apparitions de Voltaire dans la petite cour de la duchesse du Maine, et qui eurent leur singu
en avaient le plus, on ne saurait dire pourtant que l’influence de la cour de Sceaux ait été profitable aux lettres, ni qu’e
s’évertuer à l’envi pour la divertir. Le côté par lequel cette petite cour me frappe le plus et me paraît le seul mémorable,
63 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525
es dernières intrigues avaient éloigné, fit son accommodement avec la Cour  ; il revint à Paris et descendit chez sa fille :
e. Elle avait de seize ans à vingt, et brillait au premier rang de la Cour , dans tout l’orgueil des espérances. Il n’y avait
s à mes pieds ces deux princes et ce qu’il y avait de princesses à la Cour . Je ne me sentis point gênée en cette place… Tout
et sensée dans ces troubles naissants qu’aucune autre personne de la Cour . La première Fronde, celle de 1648, ne lui fourni
isir, dit-elle, que de les voir embarrassés. » Lorsque la reine et la Cour , sur le conseil du cardinal, quittèrent Paris pou
e j’avais souffertes. » La légèreté, le désordre et la cohue de cette cour de Saint-Germain sont peints à ravir par une pers
faisait sa paix. Le bruit courait que Gaston s’était accordé avec la Cour , en séparant ses intérêts de ceux du prince de Co
it familière, que l’affaire de Saint-Antoine ne vous ait pas nui à la Cour  ? Vous avez été bien aise de faire l’héroïne, et
esprit. Nous la retrouvons au printemps de 1660, faisant partie de la Cour pendant les conférences de la paix des Pyrénées,
oi : « Faites-lui mettre son chapeau ! » À Saint-Germain, où était la Cour , comme elle était pour la centième fois sur le po
mettre, comme capitaine, toute sa compagnie à neuf, pour en faire sa cour . Cette idée lui est, à elle seule, toute sa lune
ue le roi, Mademoiselle fut toujours un peu arriérée et de la vieille Cour . Elle appartient, par son tour d’imagination, à l
64 (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — I »
traça de sa main les règles qu’il crut les plus sages ; il composa la cour d’Espagne avec choix ; l’ambassadeur à Madrid, le
ait pas les apparences de l’intrigue, bien qu’à cette heure sa propre cour en fût infestée, rappela madame des Ursins en Fra
s affaires, et par la victoire d’Almanza rendit quelque sécurité à la cour . Les lettres de madame des Ursins s’en ressentent
agne, princesse remplie de force et de prudence, l’intérieur de cette cour demeura libre de toute intrigue religieuse, quoiq
x hommes, puisque nous n’y aurons point eu de part. » Philippe et sa cour furent obligés d’abandonner Madrid pour la second
sance en l’élevant si haut. Elle n’instruisit qu’au dernier moment la cour de France et madame de Maintenon ; l’excuse qu’el
65 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »
édoine, d’Alexandrie, de Séleucie, demeurait, au milieu des crimes de cour qui composent la sanglante et monotone histoire d
libre, au moins curieux, savant et voyageur, sous la protection d’une cour fastueuse, toute possédée du goût et du luxe des
des Ptolémées, puisque Théocrite de Sicile a traversé impunément leur cour et qu’il a écrit son éloquente idylle de la Magic
! L’idée de la justice absolue dans le pouvoir était rappelée à cette cour détestable, où le vice préludait au crime, où des
Ainsi, dans l’hymne de Callimaque à Apollon, ce dieu privilégié de la cour savante de Ptolémée, l’érudition moderne a relevé
que pour celle de l’art. Le vrai phénomène d’alors, c’était, dans une cour semi-asiatique et près d’un musée d’érudits, le n
et de Lycophron, venu de la monarchie modérée de Syracuse dans cette cour d’Alexandrie tout infectée des intrigues et des c
spiration pour le talent. Les grammairiens, les eunuques, les gens de cour , tout le faste industrieux d’Alexandrie, ont pu r
us le long règne de Hiéron II ; et il tourna son espérance vers cette cour nouvelle d’Alexandrie, qui de toutes parts recuei
ce peintre des champs et de la vie pastorale fut d’abord un poëte de cour . C’était un sujet étrange pour la poésie que l’ap
ccent tout lyrique, imite au début Aratus, cet autre poëte de la même cour , qui chantait les merveilles des cieux. « Que Ju
semble, de plus élégant que le style de l’original, dans cet hymne de cour . Le bon goût du langage est en lutte avec l’idolâ
ladelphe, on ne peut s’étonner si Théocrite, accueilli longtemps à la cour de ce prince, emprunta quelques-unes de ses image
semblable du sien, un lettré de Syracuse et d’Alexandrie, un poëte de cour , chez un peuple vieilli de luxe et de servitude,
66 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame du Hausset, femme de chambre de madame de Pompadour. »
la licence avait été extrême, effrénée, monstrueuse. Pour une frivole cour , tenue longtemps sous une tutelle étroite et mona
entra au service de la maîtresse favorite, et, femme de chambre à la cour , elle y resta simple et j’oserai dire naïve. En p
elle en apprend assez pour faire connaître, mépriser, haïr même cette cour impure ; car c’est trop peu de la raillerie contr
s, est remarquable ; l’aveuglement imperturbable de Louis XV et de la cour ne l’est pas moins, et pourtant s’explique par la
et d’un avenir qu’on ne jugeait pas si prochain : l’illusion de cette cour usée semblait un rêve de la caducité délirante. U
67 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de Dampmartin, Maréchal de camp »
t les premières décisions de l’Assemblée constituante, nous voyons la cour s’effrayer, et, faible qu’elle est, recourir à la
ribune rivale du trône, quelle était donc celle armée sur laquelle la cour comptait si aveuglément ? Comment se composait-el
érations de noblesse entre les mains de M. Chérin, généalogiste de la cour . » Cette mesure partait d’on maréchal de France,
ns chaque corps : et cependant la nation commençait de lutter avec la cour , celle-ci se couvrait de l’armée, à laquelle d’au
eur à la dignité d’une grande affliction ? A Berlin surtout, dans une cour timide, froide et naguère ennemie, en présence d’
68 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — II. (Fin.) » pp. 62-79
de Saint-Simon ont cela de commun que ce sont deux honnêtes gens à la Cour , honnêtes gens que l’indignation aisément transpo
forme rigoureuse d’un devoir d’honneur. La vie que Madame menait à la cour de France varia nécessairement un peu durant les
une chose tout à fait opposée à la nature. Au milieu de cette grande cour , je me suis retirée comme dans une solitude, et i
s. Quand elle parle de solitude, on voit que c’était une solitude de cour , et encore très diversifiée. Pourtant c’était que
toutes deux veuves, que Monsieur avait éloignées avec aversion de la cour du Palais-Royal, et auxquelles Madame était resté
ame aime. » Elle s’était donc faite absolument ermite au milieu de la Cour  : Je ne fraye avec personne si ce n’est avec mes
e d’hombre ou de brelan. La régence de son fils ramena du monde de la Cour chez Madame, et d’ailleurs le séjour plus ordinai
n écrivant ; d’autres fois elle entretenait ceux qui lui faisaient la cour . J’ai vu une fois cette princesse s’endormir, et,
eillait de toutes parts, et c’était lui faire le plus délicatement sa cour que de lui en offrir. La collection qu’elle avait
 ; ne lui demandez pas l’agrément, mais dites : Il manquerait à cette cour une figure et une parole des plus originales si e
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
ire, sans y tenir plus de place qu’elle n’en avait réellement à cette Cour et dans ce monde de magnificence et de plaisirs,
à l’Académie, et lit une fort belle harangue. » Dans un voyage de la Cour , de Chambord à Fontainebleau (octobre 1684), le r
Ce moment est celui de Racine et de Despréaux tout à fait établis en Cour et sur le pied d’historiographes : Le 31 décembr
Montespan avait le même pied et quelque chose de la même attitude en cour . Ainsi il est dit comme indifféremment à la date
s du monde qui n’ont pas le temps de lire. Bien souvent le soir, à la Cour , il y avait comédie : c’étaient des farces italie
Les comédiens du roi étaient alors sous la surveillance directe de la Cour , et, ce semble, de Mme la Dauphine elle-même : « 
s, étudiées dans le journal de Dangeau, c’est-à-dire considérées à la Cour et vues de Versailles comme dans un miroir. Il su
usement la grande opération. L’inquiétude de tous, non seulement à la Cour , mais dans Paris et dans le royaume, fut extrême 
s importe. On a, dis-je, les apparences, le mouvement extérieur de la Cour et du monde, l’attitude et l’aspect des personnes
enable et nécessaire aux saints offices. Ce mélange de sacrifice à la Cour et de faste encore persistant, de chasses, de jeu
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297
sse, qui était de Bourgogne et née de La Guiche ; il eut un pied à la Cour . Il en fut tout à fait lorsqu’il eut acheté de De
De Vizé la charge de premier valet de chambre de la reine. Être à la Cour était le rêve de Sénecé et le vœu le plus cher de
t pas les meilleures) annoncent simplement en lui un poète suivant la Cour . Poli, doué, à ce qu’il semble, des avantages ext
arot, poète et valet de chambre également, et qui s’est mal trouvé en Cour des accusations et calomnies de ses ennemis ; mai
euse d’ailleurs, est une littérature d’avant et d’après. Il est de la Cour comme Benserade, comme le duc de Nevers ; mais il
onnons-la : Racine, dit-il, ayant fait une fortune considérable à la Cour pour un homme de lettres, prétendit usurper une e
ouvrage n’eut pas autant de succès au Parnasse qu’il en avait eu à la Cour , et un poète de Paris s’en expliqua de cette mani
opère De ce souhait l’agréable chimère, Je t’abandonne et Paris et la Cour . On peut relire cette épigramme trois et quatre
oir paraître bien des mémoires sur le xviie  siècle et sur l’ancienne Cour . Chose singulière, ou plutôt chose ordinaire et a
a au timon de l’État, c’eût été le cas pour Sénecé de reparaître à la Cour  ; l’exemple était encourageant pour tous ceux qui
71 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
on caractère, comme s’il s’agissait de qualifier un témoin devant une cour d’assises ? Comment dire de Vendôme, que l’histor
ant la fille de l’empereur, ce serait peut-être le moyen d’adoucir la cour de Vienne et de conserver le repos de la chrétien
de sages réflexions, il convint avec moi que le premier intérêt de la cour d’Espagne était de renoncer absolument à toutes a
id, d’y demeurer tant qu’il plairait au roi, et de venir ensuite à la Cour rendre compte à Sa Majesté de mon voyage. S’il n’
avant toute chose, c’est l’envie que j’ai de solliciter moi-même à la cour de Madrid des affaires considérables que j’ai dan
gez après cela si je ne ferais pas la pluie et le beau temps en cette cour , et si c’est avec trop de vanité que je vous y of
par les raisons que je vous ai déjà dites, à moins que du côté de la Cour on n’ait la liberté de prendre quelques mesures p
à. Un moment elle craint que le peu de contentement où l’on est à la Cour de France de certains procédés équivoques habitue
dant, elle ne s’en est pas fiée aux simples insinuations auprès de la cour de Turin ; elle a écrit, elle s’est décidément of
ontinuerai le voyage comme une personne qui est bien aise de faire sa cour à la petite-fille de son roi et qui a aussi des a
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
Chapitre IV Agitations et corruption de la cour — Causes d’accroissement pour la société de Rambo
ar Armand Duplessis, évêque de Luçon. À la faveur des divisions de la cour , les espérances des protestants se réveillent : i
eu, qui devait être à la suite son persécuteur. Les personnages de la cour et leurs vicissitudes n’étaient pas de nature à y
pour la plupart, attachés à quelque grand, et faisaient partie de sa cour  : la société de Rambouillet les fit entrer en soc
la passion du duc de Montausier, et sa guirlande, par ses places à la cour , par sa mort, dont la cause est aussi honorable q
marquise de Rambouillet, d’après les témoignages des personnes de la cour qui l’avaient particulièrement connue. Elle l’app
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461
ame mouvant et sans cesse renouvelé, les événements, les scènes de la Cour , les mariages, les morts, les revirements soudain
se forma-t-elle, et se rencontra-t-elle ainsi toute née au sein de la Cour et dans un si jeune âge ? Et d’où sortait donc ce
essé, reconnaissant et, en tout, d’une étoffe morale peu commune à la Cour . Son attitude envers Richelieu est digne en même
tomba dans une demi-disgrâce à l’âge de trente-et-un ans et quitta la Cour pour se retirer en son gouvernement de Blaye, où
it à se souvenir du passé et à raconter mainte anecdote de la vieille Cour  : de bonne heure il dut lui sembler qu’il n’y ava
et comme masquée et affublée de toutes les prétentions de l’homme de cour , du grand seigneur, du duc et pair, et des autres
e tout droit vers le duc de Beauvilliers, le plus honnête homme de la Cour , pour lui aller demander une de ses filles en mar
ent avec le duc de Beauvillers et avec ce côté probe et sérieux de la Cour . C’est par là qu’il se rattachera bientôt aux ver
e écrite par des acteurs et des témoins. On vit dans une époque, à la Cour , si c’est à une époque de cour ; on y passe sa vi
témoins. On vit dans une époque, à la Cour, si c’est à une époque de cour  ; on y passe sa vie à regarder, à écouter, et, qu
à l’armée la vie de ce grand général, et telle encore à Paris, où la Cour et le grand monde occupaient ses journées, et les
son époux, l’un des plus sages et des plus accomplis seigneurs de la Cour . Saint-Simon a parlé en bien des endroits de sa
service, consulta plusieurs amis, trois maréchaux et trois hommes de Cour , et sur leur avis unanime « qu’un duc et pair de
a faveur avec le roi perdue sans remède, nageant d’ailleurs en pleine cour , sur bien des récifs cachés, mais sans rien d’une
y eut un moment tout à fait brillant et souriant dans la carrière de cour de Saint-Simon sous Louis XIV : ce fut l’interval
Il ne se le fit pas dire deux fois, et dès ce moment il renonça à la Cour , vécut plus habituellement dans ses terres et s’o
essant et au plus agréable des dictionnaires. Après sa retraite de la Cour , il venait quelquefois à Paris, et allait en visi
74 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
urtriers ordinaires. Elle séparait la maison du bargello de la petite cour profonde et étroite de la prison, sur laquelle le
gulier, que je n’avais jamais entendu auparavant, montât du bas de la cour de la prison jusqu’à la meurtrière qui me servait
! CLXIII Après avoir écouté un moment et cherché à voir dans la cour du haut en bas, à travers les triples nœuds des g
lucarne, pour qu’il descendît bien bas dans la noire profondeur de la cour et qu’il n’en tombât pas une note sans être recue
si l’air roulait bien entre les hautes murailles qui faisaient de la cour comme un abîme de rochers, et pour entendre si au
e fois ; mais le jour commençait à glisser du haut de la tour dans la cour obscure ; des bruits de portes de fer et de sourd
parce que nous sommes geôliers de la prison du duché, dont tu vois la cour par cette fenêtre, et parce que le monde méprise,
mal éclairé par des meurtrières grillées, qui donnaient tantôt sur la cour , tantôt sur les belles campagnes de Lucques. — Vo
ne et marcha, derrière le bargello et moi, vers la porte ferrée de la cour des prisonniers. On y arrivait de la maison du ba
fallait bien refermer cette portelle sur moi, avant d’entrer dans la cour , de peur de surprise ; puis nous nous trouvâmes d
tait une espèce de cloître entouré d’arcades basses tout autour d’une cour pavée, où il n’y avait qu’un puits et un gros if,
de la haine. Sous chacune des arcades de ce cloître qui entourait la cour , s’ouvrait une large fenêtre, en forme de lucarne
nniers des autres loges qui leur faisaient face de l’autre côté de la cour . CLXXVIII Quelques-uns étaient libres dans
ot vide que nous rencontrâmes, à droite, en entrant dans cette triste cour . — Grâce à Dieu ! me dit-il en marchant lentement
75 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre I. Les mondains : La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné »
as des yeux de lynx, ce qu’elle en pense : elle n’a pas pu vivre à la cour , et continuer de croire au désintéressement. Ains
efoucauld « des phrases et des manières qui sont plutôt d’un homme de cour que d’un auteur ». Elle avait raison, et ce style
. La Fronde précise ses espérances : il combat, il sert, il trompe la cour , les princes ; il tient le Parlement et le duc d’
s des incrédules du xviiie  siècle. Par eux, et par les Vendôme et la cour du Temple, avant eux, par la Palatine et par Cond
ie noble au xviie  siècle, dans tous ses aspects et ses emplois, à la cour , en province, aux champs, à la comédie, au sermon
urer de quoi ne pas manquer de pain en sa vieillesse. Elle resta à la cour , sur le conseil de ses amis, de son confesseur, p
ennui pesant, qui se fait sentir dans les lettres qu’elle écrit de la cour . Toute cette correspondance est d’un écrivain de
ce chapitre nous fait apercevoir la société polie des salons et de la cour . Tout à l’heure, avec Furetière, nous avons renco
ais un type élargi, affiné par le double contact des anciens et de la cour . Par les orateurs de la chaire, nous pénétrerons
l prit une forte influence. Il se fait nommer cardinal en 1651 par la cour , dont il s’était rapproché en haine des princes.
354. Oeuvres, 1805, 6 vol. in-12 ; cf. Baudrillart, Philippe V et la cour de France, Didot, 2 vol. in-8. 355. Roger de Rab
evue des Deux Mondes, 1er février 1887. Baudrillart, Philippe V et la cour de France. De Boislisle, P. Scarron et Fr. d’Aubi
76 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »
oïque ! avoir vingt ans en 1774, quand on tenait à Versailles et à la cour , c’était moins grandiose, mais bien flatteur enco
ciété, aux fêtes, aux plaisirs, aux devoirs peu assujettissants de la cour et des garnisons, nous jouissions à la fois avec
lis, quelques vestiges de notre ancien pouvoir féodal, jouissant à la cour et à la ville des distinctions de la naissance, é
squ’alors il n’avait fait qu’entremêler avec agrément les camps et la cour , cultiver la littérature légère, et arborer les g
de Ségur, par la grâce d’amour, L’ornement de Paris, l’ornement de la cour , A tous les gens à qui nous avons l’art de plaire
r de nouveaux progrès dans sa confiance. Les autres personnages de la cour ne sont pas moins agréablement dessinés. « En s’é
e, une très-légère marque de familiarité d’une des jolies dames de la cour qu’il n’avait sans doute pas mise dans le secret.
promptement cette illusion, qu’il était aisé de se faire à l’homme de cour , à celui du grand monde, qui se flattait d’obteni
tement, et se flattant, d’être l’oracle de l’Assemblée, il quitta une Cour (la Cour de Russie) où quelques agréments dans l’
t se flattant, d’être l’oracle de l’Assemblée, il quitta une Cour (la Cour de Russie) où quelques agréments dans l’esprit et
d’être ministre à Berlin. Traité avec le plus grand mépris dans cette Cour , et privé de l’espoir de jouer un rôle à Paris, l
77 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre »
imagine de concert avec le marquis d’Aguilar, pendant le séjour de la Cour à Saragosse, de donner à Philippe V une maîtresse
il noue une intrigue qui, découverte, le fait rappeler et le met à la Cour de Versailles dans une position infiniment moins
t de la mort du roi, les ducs, — tous ceux qui seraient présents à la Cour , — allassent ensemble, en corps, à la suite du du
r rien. « Voilà sans doute bien de l’agréable et de grands talents de Cour  ; heureux s’il n’en avait point d’autres !… » Je
l est dévot et homme de beaucoup d’esprit : tant le discernement à la Cour se plie sous l’empire de la mode et des apparence
feu seul de l’imagination, on extravague… « Il est de ces familles de Cour , tirées de l’obscurité par le bonheur et par l’in
raine. À la guerre, il est avantageux, c’est-à-dire faux brave ; à la Cour , sa grande politique est de protester beaucoup d’
e tout au rebours. Il est l’antipode du courtisan ; on l’appelle à la Cour d’Argenson la bête : c’est bien lui qui a un fond
vertu dans son égoïsme, ajoutaient aux variations de ce Protée que la Cour avait vu changer successivement de parti, de goût
moqueurs tels que les Maurepas, duc d’Ayen et autres, le ruinaient en Cour par le ridicule.
78 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
. Je fis entrer le prêtre et l’enfant. Nous traversâmes sans bruit la cour de la prison ; le prêtre, l’enfant de chœur et mo
temps que nous, par la porte extérieure de la chapelle donnant sur la cour . Je les voyais sans les voir. Hyeronimo regarda s
de dépouiller ses habits de prêtre et m’entraîna avec lui hors de la cour avant que personne fût debout dans la prison ; je
is dans la soirée réciter les prières des agonisants pour lui dans la cour  ; la dernière fois, ils ouvrirent la porte et lui
rères de la Sainte mort. Il resta seul, et le jour s’éteignit dans la cour . Je m’y glissai sans rien dire avant le moment où
uchesse, voici, me dit-elle en me montrant du geste un hangar dans la cour , un lieu à la fois ouvert et renfermé le soir dan
laissèrent librement passer la grille de l’arsenal et entrer dans la cour intérieure des galériens. On ne leur refuse pas c
étaient libres. Il dormait encore ; je m’étendis sur les dalles de la cour , sous le rebord de sa loge, qu’on m’avait indiqué
nuit, sans peur et sans honte, à Livourne, passer la journée dans la cour , auprès de la loge de mon sposo, l’écoutant gémir
de ses bontés, j’embrassai les deux chiens, mes fidèles gardiens à la cour  ; je dis adieu en pleurant à Hyeronimo, et je par
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17
noblesse, il était jeune, il avait besoin d’appui et de protection en Cour  : Dangeau s’offrait, brillant, fastueux, obligean
si facile ni si complaisant ; le portrait de Pamphile, de l’homme de cour qui se pique avant tout de l’être et qui se guind
eau écrivit ou dicta tous les soirs ce qui s’était fait ou passé à la Cour dans la journée, n’est qu’une gazette, mais exact
Saint-Simon le reconnaît un peu plus loin, le tableau extérieur de la Cour , de tout ce qui la compose, les occupations, les
es, les habitudes, les circonstances journalières de la vie ! Et à la Cour , car pour faire tant que de se figurer avoir vécu
ur faire tant que de se figurer avoir vécu sous Louis XIV, c’est à la Cour qu’il faut aller, — à ce Versailles donc que d’em
armant Éloge de Dangeau par Fontenelle ; car Dangeau, qui était de la Cour et de tant de choses, y compris l’Académie frança
térité par une multitude d’informations qui aideraient à connaître la Cour et le monarque : et en cela il ne s’est point si
 ; Monseigneur le Dauphin les en a purgés. » a. [1re éd.] l’homme de cour qui se pique avant tout de l’être et qui se guind
80 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite.) »
e insupportable à son âme. » Un autre jour, quatre ans plus tard, la Cour étant à Moscou, Catherine eut à entrer dans les a
garda bien d’en accepter davantage, car « c’était encore lui faire la cour que de n’en pas trop manger, parce qu’il en resta
ui, imitaient le feu roulant des fusils. Il célébrait les fêtes de la Cour avec beaucoup de régularité, en faisant faire le
mir. Il avait, d’ailleurs, des amours publiques avec des femmes de la Cour , et il finit par entretenir une liaison affichée
fois de l’en punir, et elle s’y prit pour cela comme les dames de la cour de Philippe le Bel s’y prirent, dit-on, avec le p
n qu’il ne put pas aller le lendemain à Péterhof avec nous au jour de Cour , mais fut obligé de rester dans sa chambre. Il n’
impossible ; car comment fuir, éviter, tourner le dos au milieu d’une Cour  ? La chose même ferait jaser. Or, si vous ne fuye
uction irrésistible et de sa certitude de plaire, pour se faire, à la Cour et dans tous les rangs, nombre d’amis dévoués, in
81 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ui s’intéressant à sa gloire, lui avaient promis de l’introduire à la Cour . Il avait passé le carnaval à Grenoble, d’où il p
8 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour , sur un Théâtre que le Roi avait fait dresser dan
ce fut si agréablement tourné, et si favorablement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite Comédie,
Chambre où il se rendait très assidu. Ainsi il se fit remarquer à la Cour pour un homme civil et honnête, ne se prévalant p
é. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a Comédie à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cour ni la Vi
souvent il y a Comédie à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. La C
82 (1739) Vie de Molière
iales. Mais il se trouva depuis, que l’ouvrage pouvait corriger et la cour et la ville. Molière avait alors trente-quatre a
juste, sans l’avoir cultivé, ramena souvent, par son approbation, la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eût été plu
jusqu’ici au devant de ses ouvrages : Tu réformas et la ville et la cour  ; Mais quelle en fut la récompense ? Les Français
être fréquentés assidûment. Aussi ce ne fut qu’après avoir bien vu la cour et Paris, et bien connu les hommes, que Molière l
uoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la cour hors de Paris. C’est une pièce en un acte, où il
n vers à la louange du roi. Ce prologue fut très-applaudi de toute la cour , et plut beaucoup à Louis XIV. Mais celui qui don
au milieu de la fête. Triste exemple de l’instabilité des fortunes de cour . Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en s
ent le beau. Cette pièce le fit connaître plus particulièrement de la cour et du maître ; et lorsque, quelque temps après, M
mps, écrivit le reste en prose. Cette pièce réussit beaucoup dans une cour qui ne respirait que la joie, et qui au milieu de
chevés : il fut fort content de ce commencement, et par conséquent la cour le fut aussi. Il fut joué le 29 novembre de la mê
t qu’il était comédien aussi bien qu’auteur, qu’il fallait réjouir la cour et attirer le peuple, et qu’il était réduit à con
le ne se trouve point dans des princes ou dans des hommes élevés à la cour , qui couvrent toutes leurs sottises du même air e
elles qu’Andromède et La Toison d’or. On voulut donner au roi et à la cour pour l’hiver de 1670, un divertissement dans ce g
uait un ridicule qui ne semblait propre à réjouir ni le peuple, ni la cour , à qui ce ridicule paraissait être également étra
re les suffrages de la ville ; et un mot du roi, lui donna ceux de la cour . L’intrigue, qui en effet a quelque chose de plus
int encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue, et un fou de cour . Le monde n’était point alors désabusé de l’astro
ec finesse. La musique est de Lulli. Cette pièce ne fut jouée qu’à la cour , et ne pouvait guère réussir que par le mérite du
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
ées 1660 et 1661 (commencement de la septième période). — Mœurs de la cour . — Mœurs des précieuses. — Mœurs de la société d’
commencement de cette période, l’esprit, les mœurs, le langage de la cour et des gens du monde de la capitale, sont plus qu
re vive et déclarée. La satire et la comédie se rangent du côté de la cour  ; la littérature tout entière se consacre à la cé
dessus ; et la duchesse de Montausier est habituellement retenue à la cour par sa place de gouvernante. Les sociétés formées
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
et de chambre du roi, fort aimé de ce prince, et dispensé de faire la cour aux dames. En 1661, Molière était âgé de 41 ans,
ection des femmes les plus séduisantes et les plus voluptueuses de sa cour . Molière, le plus âgé des quatre amis, le seul à
aine et Racine avaient besoin, l’un de l’imagination des femmes de la cour pour faire passer ses contes, l’autre de leur âme
ar sa protection. Voilà donc un véritable quatrumvirat constitué à la cour , et par cette raison, constitué défenseur du syst
85 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »
t, dans ses appétits de Raton, il regrette les dentelles des robes de cour de Madame Louise, qui feraient bien mieux ses aff
ouve très amazone parce qu’elle savait, comme toutes les femmes de la cour d’alors, faire un temps de galop aux chasses du r
e : « Une folle, qui n’entrait au couvent que pour tracasser toute la cour au nom du ciel. » Mais Honoré Bonhomme, qui n’est
ux singe de Michelet ajoute : « La dernière des filles de France à la cour , elle sera dans un monastère la première des carm
les Mémoires des filles de chambre qui les volèrent, des femmes de la cour qui les envièrent, et des grands seigneurs qui vo
st ? » C’était elle qui appelait les robes qu’elle avait portées à la cour  : « les cilices du diable ». Si madame du Deffand
ant de la prendre au pied de l’autel, elle l’avait déjà soulevée à la cour . Elle s’y était essayée et elle savait ce qu’elle
86 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
e crime, soit pour diviniser la vertu8. » Il peint l’étonnement de la cour , entendant cette parole si vive et ce qu’il appel
re, la corruption de l’Italie en décadence, formaient les mœurs de la cour , sur laquelle se modelait la nation. Il s’en voit
échauffés par le travail, et de digressions où Balzac tantôt fait sa cour au roi, tantôt défend sa réputation attaquée ? Su
zac. L’Aristippe n’eut pas un meilleur sort. C’est une théorie de la cour , comme le Prince est une théorie de la royauté. Q
de grands personnages, où il avait été mêlé, ces spéculations sur la cour , sur les bons et les mauvais ministres, sur le ca
ur les bons et les mauvais ministres, sur le caractère des gens de la cour , n’étaient pas plus près de la réalité que la chi
ippe. Tous les mauvais ministres, tous les vilains traits des gens de cour servaient d’ombre au portrait du cardinal. Balzac
archique, dans la réalité des besoins de la France à cette époque. La cour eût été un autre sujet non moins pratique, soit q
uteur, selon Mlle de Bourbon, une des plus agréables précieuses de la cour , « devrait être conservé dans du sucre. » Voitur
’un esprit vif et ingénieux, très goûté des princes et des gens de la cour , agréable au grand Condé et au comte duc d’Olivar
cours et des princes imaginaires, l’avantage de voir de très près la cour et les princes de son époque, Voiture aurait pu e
n’a fait que retourner. Presque tout Voiture n’est qu’une défroque de cour , dont les rubans fanés et les paillettes ternies
87 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224
ment et des distinctions analogues à la situation qu’il occupait à la cour d’Alphonse. « Sachez, illustrissime seigneur, éc
écrit le Tasse au cardinal Albano, à Rome, que je suis à Turin, à la cour du marquis d’Este, auquel j’ai un désir infini de
e, les admirations de la princesse Marie de Savoie et des dames de la cour pour le poète qui avait élevé dans son poème les
ienfaitrice et une amie ? Mais cet amour même et l’enthousiasme de la cour , à Turin, ne purent prévaloir sur l’inconstance d
ombre, à la crainte que le Tasse libre n’allât porter à quelque autre cour d’Italie la gloire de son génie et la dédicace de
n attribue généralement les indignes traitements qui déshonorèrent la cour de Ferrare. Mais ce prieur avait auprès de lui un
eau. La belle et pieuse Léonora avait été au moins sa Providence à la cour de son frère pendant les plus brillantes années d
e n’hésita pas à consentir à la liberté et au départ du poète pour la cour de Mantoue. Cette condescendance empressée d’Alph
peur que ce grand homme ne portât son génie et sa gloire à une autre cour . Les Gonzagues, alliés aux Médicis, étaient préci
e duc de Mantoue emmena lui-même le Tasse avec lui ; il fut reçu à la cour de Mantoue comme une conquête que la maison de Go
rnaval de 1587, à Mantoue, la beauté d’une des jeunes femmes de cette cour parut faire une impression puissante sur son espr
eux fils, ses neveux, l’un au service du duc de Mantoue, l’autre à la cour du duc de Parme. Dans cette lettre pathétique il
de leur armure de fer, vêtues en nymphes d’opéra ou en princesses de cour , pour parler le langage affecté et langoureux d’h
palais des rois ; quoique intendant des jardins, je vis, je connus la cour et ses injustices. « Jouet longtemps d’une trompe
rintemps de 1590, le grand-duc de Toscane l’invita à venir honorer sa cour et Florence de sa présence. Le Tasse partit avec
oresque et opulent de l’Arno. Le grand-duc et les gentilshommes de sa cour comblèrent le poète d’accueil, d’honneurs et de l
marquis Manso et tous les seigneurs lettrés de Naples lui firent une cour assidue d’amis ; néanmoins son instinct voyageur
ardinal Cinthio, les membres de la famille du pape, les prélats de la cour des deux neveux, et la foule de leurs courtisans
ulture. » XXI Une lettre du prélat Nores, qui était alors à la cour du pape Clément VIII, lettre datée du 15 mars 159
88 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
s, un guerrier d’élite ; Sindolt et Hûnolt, qui devaient veiller à la cour et aux dignités comme vassaux des trois rois. Ceu
En vérité, nul ne pourrait redire jusqu’au bout la puissance de cette cour , l’étendue de ses forces, sa haute dignité et l’é
mpli en toutes choses. « Il avait atteint l’âge de chevaucher vers la cour . Chacun aimait à le voir. Maintes femmes et maint
itèrent vers l’endroit où se trouvaient les coursiers sellés. Dans la cour de Sigemunt le tournoi était si animé qu’on enten
s et larges et leurs heaumes magnifiques, lorsqu’il chevaucha vers la cour , Sîfrit le hardi, dans le pays de Gunther. Jamais
e venir et avec lui ses hommes. On le vit s’avancer superbement en la cour avec ses guerriers. « Hagene demanda ce que voula
ut de tous. Il n’avoue pas encore le vrai motif de son voyage à cette cour , mais il couve en silence son amour secret pour l
e sa merveilleuse beauté. « Quand les jeunes hommes joutaient dans la cour , chevaliers et écuyers, Kriemhilt, la reine respe
’eût pu lui arriver. « Lorsqu’il se tenait près des guerriers dans la cour , ainsi qu’on fait dans les jeux, le fils de Sigel
up de bonheur et beaucoup d’affliction. « Pendant que Sîfrit est à la cour de Gunther, le roi de Worms, ses ennemis le menac
oses de plaisir à ces bonnes nouvelles. Sîfrit résolut de rester à la cour afin d’apercevoir Brunhilt. « Le favori du roi Gu
me Uote et sa fille de vouloir bien avec leurs vierges se rendre à la cour . « On prit hors des bahuts de beaux ajustements,
parenté ; ils portaient l’épée à la main : telle était la suite de la cour dans le pays des Burgondes. « On voyait venir à e
parlèrent ainsi au guerrier du Niderlant : « Le roi vous invite en sa cour , afin que sa sœur vous salue : c’est pour vous fa
s du héros la vierge digne de louanges, quand elle s’avançait vers la cour , devant ses fidèles. Avec grande affection on ser
la salle de Gunther. « Sîfrit céda aux désirs du roi Gunther et de sa cour , et chaque soir il vit Kriemhilt la belle. »
compagnons qui doivent être habillés avec vous pour aller vers cette cour lointaine ? » Le roi dit : « Moi, quatrième : deu
me : deux de mes hommes, Dancwart et Hagene, m’accompagneront à cette cour . « Ô dame, faites attention à mes paroles : endéa
beau au monde. Et certes, ils pouvaient les porter avec plaisir à la cour lointaine. Nul ne peut vous citer de plus beaux v
nous apporte des nouvelles du roi. Vous lui permettrez l’entrée de la cour , afin qu’il vous dise les nouvelles véritables de
ents et se vêtirent. Puis elles firent prier Sîfrit de se rendre à la cour . Il le fit du bon cœur, car il aimait tendrement
atin. À la fin, pour lui éviter l’humiliation de sa défaite devant sa cour , elle le délie et l’autorise à se tenir éloigné d
iste, puis il cède, il les invite à revenir prendre leur service à la cour . XIII Le récit du voyage de Sîfrit et de Kr
la cour. XIII Le récit du voyage de Sîfrit et de Kriemhilt à la cour de Gunther est épique. Les deux belles rivales, B
 Un jour avant la vesprée, les guerriers menaient grand bruit dans la cour du palais. Pour se divertir, ils se livraient à d
ujet. Tu comprendras, encore aujourd’hui, que ta vassale marche, à la cour , devant tous les guerriers du pays burgonde. Je p
e manière plus absolue, que ne le fit Kriemhilt jusqu’à sa mort. « La cour et le pays vivaient si honorablement, qu’en tout
oici venir le hardi Volkêr, un noble joueur de viole, se rendant à la cour avec trente hommes qui portaient des costumes dig
89 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
ir. La grâce et l’élégance des manières passaient des habitudes de la cour dans les écrits des hommes de lettres. Le point l
nement donne l’impulsion des vertus publiques, dans les monarchies la cour influe sur le genre d’esprit de la nation, parce
son rang même, quoique l’on fût bien résolu à n’y point renoncer. La cour voulait plaire à la nation, et la nation à la cou
point renoncer. La cour voulait plaire à la nation, et la nation à la cour  ; la cour prétendait à la philosophie, et la vill
ncer. La cour voulait plaire à la nation, et la nation à la cour ; la cour prétendait à la philosophie, et la ville au bon t
90 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le marquis de la Fare, ou un paresseux. » pp. 389-408
tthard, fut blessé à Vienne comme second dans un duel, et revint à la Cour en avril 1665 en veine de succès et même de faveu
ur le Dauphin son fils, choisit La Fare parmi toute la jeunesse de sa cour pour lui en donner le guidon. La Fare servit dan
ongtemps, nous dit La Fare, et à qui je n’avais jamais voulu faire ma cour , jointe au méchant état de mes affaires, à ma par
ns son train de galanterie, prétend-il établir un peu de décorum à la Cour , de la réserve dans les rapports extérieurs des h
ue l’esprit de tout ce siècle-ci, remarque-t-il, a été, du côté de la Cour et des ministres, un dessein continuel de relever
s talents naturels aient manqué dans tout le monde, mais parce que la Cour ne les a ni reconnus ni employés… ». Pour moi, je
des hommes sont à considérer. Sur Vardes si mêlé aux intrigues de la cour de Madame, et qui n’était plus de la première jeu
uillade « fou de beaucoup d’esprit, continuellement occupé à faire sa cour , et l’homme le plus pénétrant qui y fût, mais qui
dre une visite sérieuse76 ; mais je fus bien étonné d’entendre dès la cour des ris immodérés et toutes les marques d’une bac
91 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269
uel, nous peignent les deux camps ; la reine Marguerite nous peint la Cour . Mais, entre les trois, qui donc introduira le pa
et la pureté comme à sa source ? Quelques-uns estiment que c’est à la cour des rois qu’on parle le mieux, et que c’est là qu
langage y est beaucoup trop amolli et trop efféminé. Est-ce donc à la cour du Palais et au Parlement qu’il faut aller demand
airé, placé au meilleur point de vue, ni trop près ni trop loin de la Cour , qui ne se pique point de parler en homme d’État,
ngs de la haute magistrature et qu’il fut devenu avocat général en la Cour des comptes (1585), en remplir tous les devoirs,
que je la souhaite telle… et qu’elle soit empreinte au cœur de toute cour souveraine. » Tels étaient les grands exemples do
la confiance de Henri III de la charge d’avocat général du roi en la Cour des comptes, il en usa pour s’opposer à certain e
IV lui-même pour l’enregistrement d’un édit qui allait à démembrer la Cour des comptes, et cela pendant le séjour du Parleme
aise, cet homme croit de son strict devoir d’avocat du roi près d’une cour souveraine, d’avertir son maître, de l’arrêter ré
92 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
rit, la gravité précoce de ses mœurs, l’élégance de ses manières à la cour des princes de la maison d’Este. Cette cour resse
ance de ses manières à la cour des princes de la maison d’Este. Cette cour ressemblait à une colonie de la cour d’Auguste, d
inces de la maison d’Este. Cette cour ressemblait à une colonie de la cour d’Auguste, de Léon X ou des Médicis, transplantée
après lui, l’ornement et le favori des hommes et des femmes de cette cour . La poésie était née avec lui : il ne tarda pas à
nation et de poésie pour en gaspiller les trésors en menue monnaie de cour et de fêtes, dans une capitale de province. Il ré
et délicate de son imagination, la nature élégante et raffinée de la cour de Ferrare, ne lui permettaient pas d’hésiter ; i
e des jets d’eau retombant en notes argentines dans les bassins de la cour intérieure. Tous ces édifices, dont l’architecte
Tasse, après Arioste, devait en être un mémorable exemple, à la même cour de Ferrare. — Que voulez-vous, dit le canonico, o
virons de Ferrare, récitant le soir aux dames et aux courtisans d’une cour oisive et élégante les charmantes badineries de s
onheur, me fit paraître plus belle que toutes les autres belles de la cour aux yeux du duc d’Albanie. « Imprudente, ajoute-t
lle aimait secrètement un jeune chevalier italien accompli, venu à la cour de son père avec son frère, et comblé de faveurs
s le lendemain matin il disparut, au grand étonnement du roi et de la cour , sans qu’on entendît plus parler de lui en Écosse
evra est gémi en vers qui arrachent l’âme ; le bruit se répandit à la cour et dans tout le royaume qu’Ariodant s’était tué p
pable de la mort de mon frère, dit-il un jour au roi, devant toute la cour  ; la preuve de son impudicité, qu’il a vue de ses
 » On suspend le combat ; Renaud explique devant le roi et devant sa cour toute la trame de Polinesso. Il défie le perfide
arboré un écu noir en signe du deuil de son cœur. Renaud, le roi, la cour , le peuple, touchés de sa générosité et de sa con
ant à lire dans ce jardin. Une fille de roi, aimée d’un paladin de la cour de son père ; une amitié tendre entre cette princ
93 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287
que le meilleur. Par son âge, elle appartenait tout à fait à la jeune cour  ; et même avec moins de solidité dans l’esprit, e
jeune princesse fut devenue Madame et l’ornement le plus animé de la cour , Mme de La Fayette, bien que de dix ans son aînée
imes ont trop éclipsé peut-être à nos yeux la spirituelle culture. La cour de Madame pour l’esprit, pour les intrigues, pour
e fier M. de Guiche sont bien des figures qui siéraient d’emblée à la cour de Henri II ; et, à cette cour de Madame, il ne m
es figures qui siéraient d’emblée à la cour de Henri II ; et, à cette cour de Madame, il ne manquait pas même de chevalier d
tte, à un degré radouci, était un peu le Despréaux de la politesse de cour . A la fin de cette même année 1670, parut Zayde,
n portrait ou un bracelet entrevus. Ces amants malheureux quittent la cour pour des déserts horribles, où ils ne manquent de
de Madame, lui donnaient occasion et moyen d’aller assez souvent à la cour  ; ce n’est guère qu’après la mort de Madame, et à
onnes qualités qui ne se rencontre pas dans les autres liaisons… A la cour , on n’a pas le loisir de s’aimer : ce tourbillon
urs aussi où Mme de La Fayette va encore faire une petite visite à la cour , et le roi la place dans sa calèche avec les dame
s elle restait liée dans son souvenir, n’ayant plus guère reparu à la cour depuis. Mais Versailles et la Poétique de Despréa
ieux : car, à l’heure qu’il est, hors de la piété point de salut à la cour aussi bien que dans l’autre monde… La comédie rep
peut se représenter ; cependant, ma fille, il retrouvera le roi et la cour  ; toute sa famille se retrouvera à sa place ; mai
: on sent que l’auteur a son but et qu’il y court. Les Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689 se font re
ent avec Port-Royal, elle inclinait de ce côté, et l’hypocrisie de la cour l’y poussait encore plus. Sa mère, on l’a vu, lui
moires latins. 122. Il y a mieux. Madame, on le sait, avait été à la cour la première protectrice des nouveaux poëtes ; Rac
94 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
nées à Londres une série d’ouvrages originaux et confidentiels sur la Cour de Russie au xviiie  siècle ; on en doit la publi
haine du Danois. Lorsque Catherine arriva avec sa mère à Moscou où la Cour était alors, en février 1744, elle trouva son fia
e des filles d’honneur de l’Impératrice, qui avait été renvoyée de la Cour lors du malheur de sa mère, une Mme Lapoukine, qu
tre dans l’esprit de l’Impératrice ; elle entre dans des intrigues de cour . Peu s’en faut que, par la faute de cette mère, l
econde mise » ; et à d’autres jours, aux bals plus particuliers de la Cour , écrasant les plus superbes costumes par la magni
portrait de Catherine, à l’âge de vingt et un ans : « Aux bals de la Cour , où le public n’assistait pas, je me mettais le p
e plus simplement que je pouvais, et en cela je ne faisais pas mal ma cour à l’Impératrice, qui n’aimait pas beaucoup qu’on
er que le manège de la coquetterie était alors (1750) fort grand à la Cour , et que c’était à qui raffinerait le plus sur la
95 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Clément Marot, et deux poëtes décriés, Sagon & La Huéterie. » pp. 105-113
de Marot, dans le temps de sa gloire, lorsqu’il étoit en faveur à la cour de François premier, qu’il la divertissoit par l’
ns le genre épigrammatique. Sa plaisanterie est souvent d’un homme de cour . Aussi l’a-t-on également appellé le poëte des pr
urut à Turin, l’an 1544. Jodelle lui fit cette épitaphe : Quercy, la cour , le Piémont, l’univers Me fit, me tint, m’enterra
l’univers Me fit, me tint, m’enterra, me connut ; Quercy mon los, la cour tout mon temps eut, Piémont mes os, & l’unive
96 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XX. De Libanius, et de tous les autres orateurs qui ont fait l’éloge de Julien. Jugement sur ce prince. »
e ; mais dans la suite, il y ajouta ces grâces piquantes que donne la cour , et ces beautés mâles que donne la philosophie. E
e préfet du palais, c’est-à-dire avoir une des premières places de la cour , il aima mieux rester orateur et homme de lettres
oir, parut dans la suite le négliger. Libanius ne se montra plus à la cour . L’empereur, en allant au temple, le vit dans la
difficile, sans doute, de mieux peindre la corruption profonde de la cour de Byzance, cette chaîne de brigandage et d’oppre
is à la tête de l’empire, il y soutint son caractère ; on le vit à la cour dédaigner le faste, fuir la mollesse, combattre s
edoutable ; Julien, environné dans les Gaules, des ministres de cette cour , qui étaient moins ses officiers que ses ennemis,
e lui cette audace qui donne à des tyrans subalternes le secret de la cour , et l’orgueil d’être instruments et complices de
97 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
Roi ; Louis XIV fait asseoir Molière à sa table. Représentation à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi da
Fêtes de Versailles : La Princesse d’Élide ; détails sur les fous de cour  ; représentation des trois premiers actes de Tart
ntre la pièce. L’approbation du Roi change subitement l’opinion de la cour . Le succès de cette pièce grandit encore à la vil
ste ; dans l’histoire d’un homme de lettres qui connut le monde et la cour , d’un ornement de son siècle qui fut protégé, d’u
n de saisir les ridicules des provinces, et d’étudier les mœurs de la cour et des gouvernants. Perpignan repris sur les Espa
 ; ces magistrats en épée ; ces évêques en uniforme ; ces héroïnes de cour suivant tour à tour le quartier général et la pro
Boissat lui-même. À la fin, Georges de Musy, premier président de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de
de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de la même cour (à Vienne), interposant leur médiation, les deux
ti, du généreux M. de Guilleragues et de plusieurs personnes de cette cour des présents considérables…, comme la comédie ava
r sujet Floridor, acteur idolâtré par le public, non moins aimé de la cour , « particulièrement connu du Roi, qui le voyait d
cette troupe commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour , sur un théâtre que le Roi avait fait dresser dan
ce, fut si agréablement tourné et si favorablement reçu, que toute la cour y applaudit, et encore plus à la petite comédie,
ut plaire, nous en sommes convaincu ; mais enfin il s’adressait à une cour que les compliments de Floridor avaient plus d’un
-d’œuvre que Molière n’eût jamais enfantés en province, loin de cette cour et de cette société qui posèrent devant lui, loin
euf, d’une baleine à Chaillot, les actes les plus insignifiants de la cour , tout, même la mort de Gogo-Souris, chienne favor
surent, avec le talent de Molière, enlever les applaudissements de la cour et seconder les bienveillantes dispositions de Lo
nlevé l’autorisation de se fixer à Paris, Louis XIV, accompagné de sa cour , quitta la capitale pour se rendre à Lyon, où il
actes, et, soit que le succès qu’une de ses farces avait obtenu à la cour ne lui parut pas une garantie suffisante de l’acc
n répertoire. Il est donc clair que, malgré l’absence prolongée de la cour , malgré un grand succès à l’hôtel de Bourgogne28,
et se vit chantée par les lyres de tous les poètes qui composaient sa cour . Malheureusement son prénom de Catherine n’avait
aient tant de personnages de qualité et de mérite qui composaient une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans c
ert, Le Néron de monsieur Gilbert, Alcibiade, Amalazonte 35, Dont la cour a fait tant de compte, Ni le Fédéric de Boyer, Di
. À ce chorus d’applaudissements vinrent encore se joindre ceux de la cour . L’ouvrage fut envoyé aux Pyrénées. Il y reçut le
se, célébré à Fontarabie le 3 juin 1660, fêtes qui forcèrent toute la cour à se rendre dans le midi de la France, ne purent
licencieuse dans la bouche d’une femme, ait en aucune façon choqué la cour et le Roi, et les ait empêchés d’applaudir à la r
ue La Grange avait été mis au courant de la chronique amoureuse de la cour . Les filles de la Reine mère avaient un grand ren
té Reine mère, Communauté toujours bien chère Aux honnêtes gens de la cour , Chémeraud, Bonneuil, Argencour, Fouilloux, Gourd
à vanter la magnificence de la réception que fit au Roi et à toute sa cour ce Mécène financier qui avait, comme l’a fait obs
de Molière : Cet écrivain, par sa manière, Charme à présent toute la cour . ………………………… J’en suis ravi, car c’est mon homme.
l’être. La vertu des femmes les plus belles, les plus aimables de la cour , n’avait pas fait meilleure contenance, quand le
caractère, la rendaient pour ainsi dire inaperçue au milieu de cette cour bruyante. Cependant Fouquet, dont le cœur blasé n
fort distrait, s’était, quoique très spirituel, rendu la risée de la cour par ses reparties irréfléchies, et Molière ne pou
tique, et qui avait besoin, pour protéger sa défense, du Roi et de sa cour , se vit ainsi conduit à interrompre le succès de
lité de passer au camp ennemi par l’éloge qu’il fit du jugement de la cour et du bon goût du courtisan éclairé, en oppositio
qui voulait l’embrasser. C’était alors une politesse que les gens de cour prodiguaient aux personnes qu’ils connaissaient l
M. Boursault. Molière et sa troupe étaient mandés à Versailles, où la cour s’était rendue de Vincennes, et où ils allèrent e
menacé par l’affiche de Boursault et de la troupe rivale, donna à la cour le spectacle le plus inattendu, le plus nouveau p
tre lui ». La toile se leva, et, au lieu d’une pièce, Louis XIV et la cour virent Molière, sous son propre nom, appelant par
saient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour . « Vous me voyez, leur dit le Roi, occupé de fair
n’eut pas besoin de se présenter à cette table de service : toute la cour s’empressa de lui faire des invitations. La fortu
s dedans sa compagnie. Ce poète avait été chargé de composer pour la cour une comédie qui comportât des danses et des diver
voir pour confrère un maître baladin. — S’il fallait pour faire votre cour au Roi, répondit Lulli au ministre, faire pis que
s qui sont perdus pour la postérité… Molière y mit en scène un fou de cour . Ces misérables étaient encore fort à la mode. C’
degré de vérité de ce caractère ; car, s’il est encore des fous à la cour , ce n’est plus du moins un emploi ni un titre. Ce
Hypocrite, Pièce, dit-on, de grand mérite, Et très fort au gré de la cour , Maint censeur daube nuit et jour. Afin de repous
mte de Guiche, fils du duc de Gramont, l’homme le plus agréable de la cour , et rebuta pendant quelque temps le comte de Lauz
r médecin fut, en cinq jours, proposé, fait, appris et représenté. La cour l’applaudit à Versailles le 15 septembre70, la vi
n rit avec eux. Si l’on en croit l’auteur de la Galerie de l’ancienne cour , Molière était presque aussi distrait que son ami
uil, une maison dans laquelle, lorsque le théâtre et son service à la cour le lui permettaient, il allait respirer l’air de
marquis ridicules ne l’avait point privé de l’estime des hommes de la cour faits pour l’apprécier ; et une circonstance qui
raire, l’accueillit dans sa société intime, produisit son talent à la cour et le combla de ses libéralités. On a lieu de s’a
voir épousé sa propre fille : mais Montfleury n’est point écouté à la cour . » Quoi ! celui qu’il appelait son ami, que l’on
à cette infâme calomnie, c’est le peu de crédit de l’accusateur à la cour  ! Racine serait-il donc demeuré persuadé si cette
t de cette princesse devaient imposer à tous les gens dépendant de la cour , lui fit fermer son théâtre du 27 décembre 1665 a
e véritable galerie des travers et des ridicules alors en faveur à la cour . Le temps, en effaçant quelques-uns des noms plac
autres, et c’est le plus grand nombre, c’était cette même femme de la cour dont Boileau a dit dans sa dixième satire : Nous
it grand bruit et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour . Chacun y reconnut M. de Montausier, et prétendit
les meilleurs amis du monde, et que ce fut une nouvelle scène pour la cour , meilleure encore que celles qui y avaient donné
ais, frappé des travers sans nombre qu’il remarquait dans les gens de cour , il résolut de les mettre en scène. Pour les fair
’encourage ; d’ailleurs il n’eût pas été sans danger. Faire mettre la cour en accusation par un homme qui n’eût pas laissé l
’histoire des mœurs de son siècle. L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour , moins modeste encore qu’un poète de profession,
se. » « Molière, dit Grimarest, avait lu son Misanthrope à toute la cour avant que de le faire représenter ; chacun lui en
aractère altier avaient donné un certain empire dans son quartier, la cour de la Sainte-Chapelle, avait épousé en premières
tte même année, Louis, toujours avide de plaisirs, voulut donner à sa cour une longue série de fêtes plus galantes encore qu
e des Muses déployât tous les prestiges de ses attributs. Le poète de cour chargea Molière de remplir la partie du cadre que
La Vallière, de madame de Montespan et des principales beautés de la cour , qui y remplirent des rôles dansants. Baron, alor
storale comique et Le Sicilien. Ces divertissements consécutifs de la cour retinrent la troupe de Molière pendant près de tr
é des suffrages des deux reines, du grand Condé, et de tout ce que la cour comptait d’hommes franchement religieux. Louis XI
urné la représentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une pièce intitulée Scaramouche ermite, qui abond
la maréchale de L’Hôpital. Peu de réjouissances avaient signalé à la cour le carnaval de 1668. La conquête de la Franche-Co
ce vice de l’ouvrage n’en compromit pas un seul instant le succès. La cour rit et fut désarmée ; la ville, comme nous l’avon
siècle de Molière, au contraire, on voyait à la vérité les hommes de cour dissiper le plus souvent l’héritage de leurs père
……………… L’étude et la visite ont leur talent à part. Qui se donne à la cour se dérobe à son art. …………………………………………………… Ils ne
s’avançant chaque jour, Par leurs ouvrages seuls ils te fassent leur cour . Le ministre ne fut sans doute que faiblement pe
sition nouvelle en lui en fournissant l’idée. Il désirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux que le thé
ière et son collaborateur nouveau obtinrent les suffrages de toute la cour . Mais cette réussite était inévitable ; ce succès
génieux. Elle se fait remarquer aussi par un caractère de plaisant de cour qui diffère de celui de La Princesse d’Élide, et
amour, dont la peinture dut singulièrement réussir en présence d’une cour qui savait toute cette intrigue. Il n’y eut que M
ion d’un monarque, irait, en la mettant en scène aux yeux de toute la cour , aux yeux de la France entière, insulter à la dou
Amants magnifiques lui fournirent l’occasion de mystifier un poète de cour dont il avait à confondre l’orgueil.Benserade, ch
l jura de se venger et tint aussitôt parole. Benserade jouissait à la cour d’une immense réputation comme poète de ballets ;
que l’on représenta, pour la première fois, cet important ouvrage. La cour était alors rassemblée dans ce séjour, et Molière
s n’ont pas aussi heureusement rencontré. » Et voilà les bons amis de cour  ! Paris fut tout d’abord de l’avis de Louis XIV ;
en musique ce poème, qui fut soumis au jugement très favorable de la cour en janvier 1671, sur le théâtre des Tuileries. «
essaline. » Il eut en effet de grands succès auprès des femmes de la cour , qui rougissaient quelquefois de cette passion pl
nt et son génie que sur des ouvrages réclamés pour les plaisirs de la cour . Cette sorte de dépendance, qui eût éteint la ver
résenter après avoir acquitté l’impôt qu’il devait aux plaisirs de la cour . Cette dette envers le public payée, il vit Paris
Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour , à Saint-Germain-en-Laye, le 2 décembre. Elle com
oiselle, son sonnet à la princesse Uranie, quand Ménage vint faire sa cour à la princesse. Mademoiselle fit voir l’opuscule
génie, inépuisable comme les ridicules des hommes ! Sans sortir de la cour , n’avait-il pas à peindre encore, comme il l’avai
accablent dans la disgrâce ? ceux qui sont toujours mécontents de la cour  ? ces suivants inutiles ; ces incommodes assidus 
e, et d’une conversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir. »
lière, et surtout pour Boileau, qu’ils n’y fussent pas : Étudiez la cour , et connaissez la ville, L’une et l’autre est tou
bsistances,        Id est, pour y voir des Cloris,        Ou faire la cour aux puissances ;        Guerriers, tant à pied q
tte nous prouve que l’exactitude est du côté du premier. Le Roi et la cour n’arrivèrent de Vincennes à Versailles que le 15.
près cette « action héroïque et royale ». Louis XIV, la Reine et leur cour partirent de Versailles le 14 mai 1664 et arrivèr
èce au légat. Le cardinal Chigi, neveu d’Alexandre VII, envoyé par la cour de Rome pour les excuses exigées par le Roi à la
n-12. 70. On avait jusqu’ici toujours fixé cette représentation à la Cour au 16 ; le manuscrit intitulé Journal des Bienfai
dite Beauval et à son mari de se rendre incessamment à la suite de sa cour pour y recevoir ses ordres. Veut et entend que le
, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la cour , celui de la comtesse d’Escarbagnas, où elle dut
98 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288
onpland, et partit avec lui pour l’Espagne, afin d’y solliciter de la cour de Madrid les faveurs nécessaires à l’accueil qu’
Ténériffe, et ayant obtenu du gouverneur, sur la recommandation de la cour de Madrid, l’autorisation de faire une excursion
une patrie. Mais Guillaume, nommé ambassadeur de Prusse auprès de la cour de Rome, retiré à Albano et plongé dans des trava
relâche dans les heures de liberté que lui laisse son existence à la cour  ; il est vif et ponctuel dans son énorme correspo
, il passait son temps à lire ou à écrire. Ensuite il retournait à la cour , ou allait dans quelque société, pour n’en sortir
es rois, vivant au sein de l’éclat de la monarchie, lui-même homme de cour et baron, honoré de la faveur des cours princière
employé à l’armée prussienne, il rendit quelques légers services à sa cour dans les négociations qui succédèrent à la guerre
orce de caresses, à se désister de ses rigueurs envers la malheureuse cour de Berlin ; il aida vainement le prince diplomate
e double titre jusqu’à la fin de 1809. Il tenta alors d’obtenir de la cour de Prusse trop obérée les subventions nécessaires
dant deux ans et plus, une correspondance secrète mais avouée avec sa cour sur l’état des affaires de France. Ces rapports é
ogue du socialisme français. Le ministre de Prusse vint, au nom de sa cour , en porter quelques plaintes à M. Bastide, à qui
rs mois de la république. M. Bastide communiqua cette injustice de la cour de Prusse à M. Arago, père du jeune diplomate de
i de cœur et d’âme, F. Arago. Humboldt rétablit les caractères à la cour de Berlin, et le jeune et honnête diplomate y res
99 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
rsailles, la poésie que dans les œuvres parées de l’approbation de la cour . Un jour donc, la fantaisie lui prit de faire un
et apprécier de plus en plus la belle nature, telle qu’elle est à la cour et dans les tragédies de Racine. « … Les fermes,
u’on se figure Louis XIV dans sa galerie de Versailles, entouré de sa cour brillante : un Gilles couvert de lambeaux perce l
foule des héros, des grands hommes et des beautés qui composent cette cour  ; il leur propose de quitter Corneille et Racine
ler aux Racine, aux Despréaux, d’un poème épique sur Adam et Ève ? La cour délicate et polie de Charles II eut en horreur l’
avoir une aussi juste idée de la perfection de l’art tragique que la cour de Louis XIV351 » ; sur Aristophane, « ce poète c
oûter. Fénelon, à la vérité, n’était pas, comme Voltaire, un homme de cour , ni comme Saint-Lambert ou l’abbé Delille, un ama
azarin, à côté des héros et des fanfarons de la Fronde ; Racine, à la cour de Louis XIV, à côté de Boileau et de madame de L
ter enfin toutes sortes de petits changements pleins d’esprit dans la cour de sa prison, pour embellir son existence et la r
té. L’importance énorme, presque unique, de Louis XIV au milieu de sa cour , l’amoindrissement de la noblesse ; la passion de
ie dont l’austérité jetait une ombre importune sur les plaisirs de la cour  ; l’affranchissement de la pensée et ses première
olière à sa table, et La Feuillade dut s’éloigner momentanément de la cour . Ce fut contre une puissance moins redoutable que
Rambouillet. Une fois elle dit tout haut à quelqu’un qui venait de la cour  : Je vous assure qu’on a grand besoin de quelques
nt revêtit au siècle de Louis XIV un caractère moral et religieux. La cour écoutant les jésuites, la ville fut et resta favo
les violons jouèrent, la toile se reploya, et, sous les yeux de cette cour voluptueuse et brillante, apparut l’intérieur de
on rigoureuse, chagrine, sans complaisance pour les faiblesses432. La cour fut égayée et contente comme le roi. Cependant la
st une œuvre infiniment hardie ; car, si Alceste gronde, c’est sur la cour , plus que sur Célimène, et qu’est-ce que la cour,
gronde, c’est sur la cour, plus que sur Célimène, et qu’est-ce que la cour , sinon le monde du roi arrangé pour lui et par lu
près du trône que possible, et cette satire était donnée non pas à la cour , mais à la ville ; Le Misanthrope fut représenté
par l’austérité réelle ou affectée de ses mœurs, était importune à la cour . Le ridicule qu’il mit en avant, le prétexte de l
quand on considère l’insultant mépris avec lequel Clitandre, homme de cour , traite les gens de lettres, ces « gredins qui, p
les hérétiques qui oseraient attaquer les doctrines d’Aristote. « La Cour , disait l’arrêt, fait défense à toutes personnes
e chambre du roi, faisant le lit du roi, sans cesse sur ce terrain de cour qui était un champ de bataille, à l’affût de la v
minute en minute, et devinait le lendemain457. À la ville comme à la cour , partout où étaient ses yeux et ses oreilles, il
à lui venir en aide sous le nom du physicien Rohault son ami461. À la cour , les valets n’avaient pas tous l’esprit de ce Bel
100 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » pp. 238-247
iens. Le Traité signé, Mlle d’Eon, que personne n’avoit reconnue à la Cour de Russie, fut chargée d’en porter la nouvelle au
etée par les Russes. M. le Comte de Broglie la chargea de porter à la Cour de France la nouvelle du gain de la bataille de P
ée à Versailles précéda de 36 heures celle du Courrier dépêché par la Cour de Vienne à son Ambassadeur à celle de France. C’
ualité de Secrétaire d’Ambassade, & se rendit si agréable à cette Cour , que, contre l’usage, le Roi de la Grande-Bretagn
/ 1650