Mes petites idées sur la
couleur
C’est le dessin qui donne la forme aux êtres ;
la couleur C’est le dessin qui donne la forme aux êtres ; c’est la
couleur
qui leur donne la vie. Voilà le souffle divin qui
’art qui soient bons juges du dessin ; tout le monde peut juger de la
couleur
. On ne manque pas d’excellents dessinateurs ; il
Ce n’est pas là l’allure du génie. Celui qui a le sentiment vif de la
couleur
, a les yeux attachés sur sa toile ; sa bouche est
monde s’entend ? Pourquoi cette variété de coloristes, tandis que la
couleur
est une en nature ? La disposition de l’organe y
’organe y fait sans doute. L’œil tendre et faible ne sera pas ami des
couleurs
vives et fortes. L’homme qui peint répugnera à in
ou né avec un organe faible produira une fois un tableau vigoureux de
couleur
; mais il ne tardera pas à revenir à son coloris
ur qui flétrira la nature et son imitation. L’artiste qui prend de la
couleur
sur sa palette, ne sait pas toujours ce qu’elle p
qu’elle produira sur son tableau. En effet à quoi compare-t-il cette
couleur
, cette teinte sur sa palette ? À d’autres teintes
leur, cette teinte sur sa palette ? À d’autres teintes isolées, à des
couleurs
primitives. Il fait mieux : il la regarde où il l
? En passant de la palette sur la scène entière de la composition, la
couleur
est modifiée, affaiblie, rehaussée et change tota
lement d’effet. Alors l’artiste tâtonne, manie, remanie, tourmente sa
couleur
. Dans ce travail sa teinte devient un composé de
hé plus fièrement, plus librement, aura moins remanié et tourmenté sa
couleur
, l’aura employée plus simple et plus franche. On
mble être plutôt la récompense du faire que l’effet de la qualité des
couleurs
. Rien dans un tableau n’appelle comme la couleur
t de la qualité des couleurs. Rien dans un tableau n’appelle comme la
couleur
vraie. Elle parle à l’ignorant comme au savant. U
din sera vrai. Et de là cette variété de jugements du dessin et de la
couleur
, même entre les artistes. L’un vous dira que le P
i les avertit qu’ils ont dit une sottise. On a dit que la plus belle
couleur
qu’il y eût au monde était cette rougeur aimable
des objets dont elle est environnée, et en même temps le satin et sa
couleur
reprendront leur effet. C’est que tout le ton est
armonie. C’est la nature vue à la chute du jour. Le ton général de la
couleur
peut être faible sans être faux. Le ton général d
l de la couleur peut être faible sans être faux. Le ton général de la
couleur
peut être faible, sans que l’harmonie soit détrui
airés, et qui a su accorder son tableau. Il y a des [caricatures] de
couleur
comme de dessin, et toute caricature est de mauva
dessin, et toute caricature est de mauvais goût. On dit qu’il y a des
couleurs
amies et des couleurs ennemies ; et l’on a raison
ature est de mauvais goût. On dit qu’il y a des couleurs amies et des
couleurs
ennemies ; et l’on a raison si l’on entend qu’il
, qu’on peut presque toujours le deviner. S’il a donné telle ou telle
couleur
à un objet, on peut être sûr que l’objet voisin s
un objet, on peut être sûr que l’objet voisin sera de telle ou telle
couleur
. Ainsi la couleur d’un coin de leur toile étant d
être sûr que l’objet voisin sera de telle ou telle couleur. Ainsi la
couleur
d’un coin de leur toile étant donnée, on sait tou
se, la plus grande variété et l’harmonie la plus soutenue, toutes les
couleurs
de la nature avec toutes leurs nuances. Ils ont p
st pas la nature. Vous pourriez croire que, pour se fortifier dans la
couleur
, un peu d’étude des oiseaux et des fleurs ne nuir
bile qu’on appelle l’âme ? Mais j’allais oublier de vous parler de la
couleur
de la passion ; j’étais pourtant tout contre. Est
a sienne ? Est-elle la même dans tous les instants d’une passion ? La
couleur
a ses nuances dans la colère. Si elle enflamme le
es de la vue. — Le spectre. — Nombre infini des sensations totales de
couleur
. — Il y a au moins trois sensations élémentaires
otales de couleur. — Il y a au moins trois sensations élémentaires de
couleur
. — Il suffit d’en admettre trois. — Théorie de Yo
rie. — Paralysie partielle de l’aptitude à éprouver les sensations de
couleur
. — Expériences qui portent au maximum la sensatio
et probablement du vert. II. Construction des diverses sensations de
couleur
spectrale par les combinaisons de ces sensations
combinaisons de ces sensations élémentaires. — Sensation du blanc. —
Couleurs
complémentaires. — Loi qui régit le mélange des c
du blanc. — Couleurs complémentaires. — Loi qui régit le mélange des
couleurs
spectrales. — Leur saturation et leur proximité d
it un nouvel élément pour composer les diverses sensations totales de
couleur
. — Divers exemples. — Résumé. — Nous ne pouvons d
démêler par la conscience les éléments des sensations élémentaires de
couleur
. — Pourquoi. — Analogie de ces sensations élément
me des éléments successifs qui composent une sensation élémentaire de
couleur
. — Indices et conjectures sur les derniers de ces
on de lumière blanche est divisé par le prisme en plusieurs rayons de
couleur
différente. Il s’étale en un spectre où les coule
usieurs rayons de couleur différente. Il s’étale en un spectre où les
couleurs
font une gamme continue. Au commencement de la ga
uffisent pour déterminer toutes les variations que notre sensation de
couleur
subit du rouge au violet. Cela posé, considérons
celle du jaune. Il y a donc au moins deux sensations élémentaires de
couleur
. — N’y en a-t-il que deux ? S’il n’y en avait que
tre. Si un rayon simple n’éveillait en nous qu’une seule sensation de
couleur
, elle aurait un maximum, un minimum et des degrés
autre, nous ne la remarquerions pas79 ; nous n’aurions pas l’idée de
couleur
; les ondes lumineuses ne feraient, en croissant
e part, si chaque rayon simple éveillait seulement deux sensations de
couleur
, nous aurions encore l’idée de couleur ; nous dis
t seulement deux sensations de couleur, nous aurions encore l’idée de
couleur
; nous distinguerions encore deux couleurs princi
us aurions encore l’idée de couleur ; nous distinguerions encore deux
couleurs
principales, leurs maxima, leurs minima, leurs in
urs intermédiaires et leurs composés ; mais quantité de sensations de
couleur
nous manqueraient, et toute l’économie de nos sen
e couleur nous manqueraient, et toute l’économie de nos sensations de
couleur
serait renversée. — C’est ce que l’on observe en
congénitale, et la théorie qui réduit nos sensations élémentaires de
couleur
aux trois sensations du rouge, du violet et du ve
unique, nous parvenons à isoler une de nos sensations élémentaires de
couleur
. Par un heureux coup de chimie psychologique, nou
seule la démêlait. II Avec les trois sensations élémentaires de
couleur
, on peut construire toutes les autres. D’abord, e
ons différentes de leurs intensités respectives produire les diverses
couleurs
du spectre84. — Les ondes les plus longues et les
ne prédomine sur les autres, nous avons la sensation du blanc ou des
couleurs
blanchâtres. Ce qui arrive en plusieurs cas ; d’a
s sensations élémentaires excitées par le second. En ce cas, les deux
couleurs
spectrales produites par les deux rayons sont dit
t l’indigo, le jaune verdâtre et le violet ; réunies deux à deux, ces
couleurs
nous donnent la sensation du blanc, et l’on voit
par une distance moyenne. — Au contraire, prenons sur le spectre les
couleurs
séparées par la plus grande distance possible, le
ble, le rouge et le violet ; leur assemblage produit une sensation de
couleur
distincte, celle du pourpre. — Ces deux remarques
e. — Ces deux remarques donnent la loi qui régit tous les mélanges de
couleurs
spectrales. — Deux couleurs étant données pour êt
ent la loi qui régit tous les mélanges de couleurs spectrales. — Deux
couleurs
étant données pour être mélangées, leur distance
plus ou moins grande. Donc, plus cette quantité sera petite, plus la
couleur
formée par leur mélange sera voisine du blanc ou
anchâtre ; et, au contraire, plus cette quantité sera grande, plus la
couleur
formée par leur mélange sera exempte de blanc ou
ra la distance moyenne et approchera de l’écartement extrême, plus la
couleur
produite par le mélange sera voisine du pourpre q
ous de la distance moyenne et approchera de l’écartement nul, plus la
couleur
produite par le mélange sera voisine de la couleu
ement nul, plus la couleur produite par le mélange sera voisine de la
couleur
intermédiaire, dans laquelle l’écartement de deux
isine de la couleur intermédiaire, dans laquelle l’écartement de deux
couleurs
spectrales composantes est nul85. Toutes conclusi
utes conclusions que l’expérience vient confirmer. Reste une dernière
couleur
, le noir, qui n’est pas une sensation, mais le ma
os événements intérieurs, qu’elle range sur la même ligne, à titre de
couleurs
, nos sensations et nos manques de sensation ; ce
degrés du noir ou du manque de sensation viennent donc compliquer les
couleurs
déjà construites. « On constate par l’analyse pri
tous les éléments nécessaires pour expliquer toutes les sensations de
couleur
, et l’on voit les éléments de la sensation former
sont excitées par un rayon simple du prisme. Leur assemblage fait une
couleur
spectrale. — Plusieurs couleurs spectrales réunie
le du prisme. Leur assemblage fait une couleur spectrale. — Plusieurs
couleurs
spectrales réunies forment le blanc, le pourpre,
ces produits. — Ces produits eux-mêmes, en se combinant, forment les
couleurs
ordinaires que nous observons dans le monde envir
emonter par l’expérience au-delà des trois sensations élémentaires de
couleur
. Nous avons affaire à un instrument bien plus com
s de son, ou à des types peu nombreux, comme il arrive pour celles de
couleur
. — Tout au rebours pour les autres groupes de sen
eusement rapides et multipliées constituent les sensations totales de
couleur
que nous remarquons en nous. — Par malheur, la ch
a sensation totale d’odeur ou de saveur, comme la sensation totale de
Couleur
, n’est que la somme de toutes les sensations élém
ation tactile de chaleur ou de froid, et par la sensation visuelle de
couleur
et de lumière. Dans la seconde traduction, tous l
est constituée par les sensations simultanées de deux ou plus de deux
couleurs
complémentaires, par exemple le jaune et l’indigo
igo, est composée des trois sensations élémentaires et simultanées de
couleur
, le rouge, le violet et le vert, chacune avec un
taires est composée de sensations successives et continues de la même
couleur
, sensations encore perceptibles à la conscience e
ltz, Physiologische Optik, 2e partie. 77. M. Helmholtz distingue les
couleurs
successives suivantes : le rouge, l’orangé, le ja
tous les phénomènes qui appartiennent à la science physiologique des
couleurs
. » 79. « Les personnes affectées d’achromatops
ibilité de la rétine aux rayons rouges. D’autres ne confondent aucune
couleur
avec le blanc, le gris, le noir, mais confondent
le blanc, le gris, le noir, mais confondent entre elles les diverses
couleurs
. Chez d’autres, la rétine est insensible au viole
uleurs. Chez d’autres, la rétine est insensible au violet, les autres
couleurs
étant perçues à condition que les nuances soient
ne distingue pas le violet du bleu, mais les voit tous deux comme une
couleur
« lilas, avec une pointe rose ». On conclut de là
lilas, avec une pointe rose ». On conclut de là que le violet est une
couleur
primitive, que le vert en est une autre, et que,
vue qui ouvre le plus d’horizons. Exalter la ligne au détriment de la
couleur
, ou la couleur aux dépens de la ligne, sans doute
e plus d’horizons. Exalter la ligne au détriment de la couleur, ou la
couleur
aux dépens de la ligne, sans doute c’est un point
nature a mêlé dans chaque esprit le goût de la ligne et le goût de la
couleur
, et par quels mystérieux procédés elle opère cett
cs romantiques, quand on l’est soi-même. — La vérité dans l’art et la
couleur
locale en ont égaré beaucoup d’autres. Le réalism
it romantisme dit art moderne, — c’est-à-dire intimité, spiritualité,
couleur
, aspiration vers l’infini, exprimées par tous les
entre le romantisme et les œuvres de ses principaux sectaires. Que la
couleur
joue un rôle très-important dans l’art moderne, q
loriste nous rend nos sentiments et nos rêves les plus chers avec une
couleur
appropriée aux sujets ! Avant de passer à l’exame
ésent le plus digne représentant du romantisme, je veux écrire sur la
couleur
une série de réflexions qui ne seront pas inutile
nutiles pour l’intelligence complète de ce petit livre. III. De la
couleur
Supposons un bel espace de nature où tout verd
se accélérée, nous apparaît gris, bien qu’il résume en lui toutes les
couleurs
. La sève monte et, mélange de principes, elle s’é
lets ; tous les objets transparents accrochent au passage lumières et
couleurs
voisines et lointaines. À mesure que l’astre du j
a variété sort toujours de l’infini, cet hymne compliqué s’appelle la
couleur
. On trouve dans la couleur l’harmonie, la mélodie
l’infini, cet hymne compliqué s’appelle la couleur. On trouve dans la
couleur
l’harmonie, la mélodie et le contre-point. Si l’o
, dont les difficultés se réduisent à peu près à copier un plâtre. La
couleur
est donc l’accord de deux tons. Le ton chaud et l
e de fautes dans l’arrangement de ces tons ; car, pour elle, forme et
couleur
sont un. Le vrai coloriste ne peut pas en commett
de repeindre sa campagne d’une manière absurde et dans un système de
couleurs
charivariques, le vernis épais et transparent de
omment un coloriste peut être paradoxal dans sa manière d’exprimer la
couleur
, et comment l’étude de la nature conduit souvent
érent de la nature. L’air joue un si grand rôle dans la théorie de la
couleur
que, si un paysagiste peignait les feuilles des a
r arriver au trompe-l’œil. L’harmonie est la base de la théorie de la
couleur
. La mélodie est l’unité dans la couleur, ou la co
t la base de la théorie de la couleur. La mélodie est l’unité dans la
couleur
, ou la couleur générale. La mélodie veut une conc
théorie de la couleur. La mélodie est l’unité dans la couleur, ou la
couleur
générale. La mélodie veut une conclusion ; c’est
ce dans le répertoire des souvenirs. Le style et le sentiment dans la
couleur
viennent du choix, et le choix vient du tempérame
iches et gais, riches et tristes, de communs et d’originaux. Ainsi la
couleur
de Véronèse est calme et gaie. La couleur de Dela
ns et d’originaux. Ainsi la couleur de Véronèse est calme et gaie. La
couleur
de Delacroix est souvent plaintive, et la couleur
t calme et gaie. La couleur de Delacroix est souvent plaintive, et la
couleur
de M. Catlin souvent terrible. J’ai eu longtemps
nore si quelque analogiste a établi solidement une gamme complète des
couleurs
et des sentiments, mais je me rappelle un passage
a musique, que je trouve une analogie et une réunion intime entre les
couleurs
, les sons et les parfums. Il me semble que toutes
touches heureuses, et le coloriste chargé d’exprimer la nature par la
couleur
perdrait souvent plus à supprimer des touches heu
hes heureuses qu’à rechercher une plus grande austérité de dessin. La
couleur
n’exclut certainement pas le grand dessin, celui
nt des poëtes épiques. IV. Eugène Delacroix Le romantisme et la
couleur
me conduisent droit à Eugène Delacroix. J’ignore
rible teinte des lieux ; Virgile, couronné d’un sombre laurier, a les
couleurs
de la mort. Les malheureux condamnés éternellemen
t reprocher de manquer de noblesse. Le pinceau est large et ferme, la
couleur
simple et vigoureuse, quoique un peu crue. « L’au
u plus la moitié d’un jugement d’architecte. — La sculpture, à qui la
couleur
est impossible et le mouvement difficile, n’a rie
en à démêler avec un artiste que préoccupent surtout le mouvement, la
couleur
et l’atmosphère. Ces trois éléments demandent néc
e sont jamais, comme dans l’arc-en-ciel, que la fusion intime de deux
couleurs
. D’ailleurs il y a plusieurs dessins, comme plusi
e deux couleurs. D’ailleurs il y a plusieurs dessins, comme plusieurs
couleurs
: — exacts ou bêtes, physionomiques et imaginés.
t des décorations à grand fracas, mais qui manquaient d’unité dans la
couleur
et dans la composition. E. Delacroix eut des déco
fet encore plus doux et plus uni, sans rien supprimer des qualités de
couleur
et de lumière, qui sont le propre de tous ses tab
t par l’expression des figures, et par le geste et par le style de la
couleur
. Delacroix affectionne Dante et Shakspeare, deux
te haute et sérieuse mélancolie brille d’un éclat morne, même dans sa
couleur
, large, simple, abondante en masses harmoniques,
avec des rivaux illustres. Raphaël a la forme, Rubens et Véronèse la
couleur
, Rubens et Michel-Ange l’imagination du dessin. U
et vivant, le drame terrible et mélancolique, exprimé souvent par la
couleur
, mais toujours par le geste. En fait de gestes su
méthode, et se sont déjà fait une certaine réputation. Cependant leur
couleur
a, en général, ce défaut qu’elle ne vise guère qu
urs, — et de M. Riesener, qui a souvent fait des tableaux d’une large
couleur
, et dont on peut voir avec plaisir quelques bons
ure et d’une pique qui est d’un effet assez désagréable. Du reste, la
couleur
et le modelé du torse sont généralement bons. Mai
ale-Bordes, c’est qu’on n’y trouve pas une préoccupation unique de la
couleur
, et c’est peut-être un mérite. Les tons sont, pou
l’ajustement vert et rose de la négresse tranche heureusement avec la
couleur
de sa peau. Il y a certainement dans cette grande
Temple. La pauvre fille a sans doute été enlevée par les pirates. La
couleur
de ce tableau est extrêmement remarquable par la
t préoccupé de la manière de Delacroix ; néanmoins il a su garder une
couleur
originale. C’est un artiste éminent que les flâne
ements, ces sauvages font comprendre la sculpture antique. Quant à la
couleur
, elle a quelque chose de mystérieux qui me plaît
de mystérieux qui me plaît plus que je ne saurais dire. Le rouge, la
couleur
du sang, la couleur de la vie, abondait tellement
e plaît plus que je ne saurais dire. Le rouge, la couleur du sang, la
couleur
de la vie, abondait tellement dans ce sombre musé
es, — ils étaient monotonement, éternellement verts ; le rouge, cette
couleur
si obscure, si épaisse, plus difficile à pénétrer
plus difficile à pénétrer que les yeux d’un serpent, — le vert, cette
couleur
calme et gaie et souriante de la nature, je les r
peut-être, qui ne l’emportent précisément ni par le dessin ni par la
couleur
, mais que l’ordonnance et la belle tradition plac
aîtres ; sa Madeleine au désert est une peinture d’une bonne et saine
couleur
, — sauf les tons des chairs un peu tristes. La po
nes, noirs, etc… Certainement, M. Laemlein a le sentiment de la bonne
couleur
; mais il y a dans ce tableau un grand défaut, c’
dans leur course ; ils couraient comme dans un bas-relief. — Mais la
couleur
était son beau côté, sa grande et unique affaire.
upations, et la dimension de ses toiles le veut ; pour M. Decamps, la
couleur
était la grande chose, c’était pour ainsi dire sa
était la grande chose, c’était pour ainsi dire sa pensée favorite. Sa
couleur
splendide et rayonnante avait de plus un style tr
r un grand dessin, un choix de modèle original ou une large et facile
couleur
, M. Decamps arrivait par l’intimité du détail. Le
hes en croc, apparaît entre deux rideaux. — Tout cela est d’une jolie
couleur
, fine et simple, et ces trois personnages se déta
tableau, l’Assassinat nocturne, il est d’un aspect moins étrange. La
couleur
en est terne et vulgaire, et le fantastique ne gî
tentivement, on reconnaît une grande habileté dans l’ordonnance et la
couleur
générale de cette peinture décorative. C’est d’un
e peinture décorative. C’est d’un ton moins fin peut-être, mais d’une
couleur
plus ferme que les tableaux du même genre qu’affe
es forces lui manquent, parce qu’il ne connaît pas la nécessité d’une
couleur
générale. C’est pourquoi ses tableaux ne laissent
qui ne savent pas l’italien croiront que cela veut dire Décaméron. La
couleur
de M. Faustin Besson perd beaucoup à n’être plus
la peinture Couture. Grands mystères, ma foi ! — Une lumière rose ou
couleur
de pêche et une ombre verte, c’est là que gît tou
t un peintre de mérite, qui possède une touche ferme et qui entend la
couleur
; il parviendra sans doute à se constituer une or
aît que ce n’est qu’un peintre. VII. De l’idéal et du modèle La
couleur
étant la chose la plus naturelle et la plus visib
analyse, qui facilite les moyens d’exécution, a dédoublé la nature en
couleur
et ligne, et avant de procéder à l’examen des hom
le dessin du grand dessinateur doit résumer l’idéal et le modèle. La
couleur
est composée de masses colorées qui sont faites d
oi, se contenteraient du crayon noir. Néanmoins ils s’appliquent à la
couleur
avec une ardeur inconcevable, et ne s’aperçoivent
de l’école naturaliste dans le dessin, est toujours au pourchas de la
couleur
. Admirable et malheureuse opiniâtreté ! C’est l’é
ils méritent pour celle qu’ils ne peuvent obtenir. M. Ingres adore la
couleur
, comme une marchande de modes. C’est peine et pla
s portraits d’Hamlet et d’Ophélie, il y a une prétention visible à la
couleur
, — le grand dada de l’école ! Cette malheureuse i
uleur, — le grand dada de l’école ! Cette malheureuse imitation de la
couleur
m’attriste et me désole comme un Véronèse ou un R
oix, — dont la composition a du caractère et du sérieux, mais dont la
couleur
, non plus mystérieuse ou plutôt mystique, comme d
ystique, comme dans ses dernières œuvres, rappelle malheureusement la
couleur
de toutes les stations possibles. On devine trop,
emande. M. Curzon, qui fait souvent de beaux paysages d’une généreuse
couleur
, pourrait exprimer Hoffmann d’une manière moins é
toutes choses qui peuvent être fort belles. Cette pédanterie dans la
couleur
et le dessin nuit toujours aux œuvres de ces mess
me Frédérique O’Connel, avec un goût plus sincère de la nature et une
couleur
plus sérieuse, auraient pu acquérir une gloire lé
êtes gens ! Mme O’Connel sait peindre librement et vivement ; mais sa
couleur
manque de consistance. C’est le malheureux défaut
e a tort. MM. Tissier et J. Guignet ont conservé leur touche et leur
couleur
sûres et solides. En général, leurs portraits ont
pour bien rendre le portrait de M. Granet, il a imaginé d’employer la
couleur
propre aux tableaux de M. Granet, — laquelle est
olue de l’artiste ; il substitue le chic au dessin, le charivari à la
couleur
et les épisodes à l’unité ; il fait des Meissonie
ilement et à pleines mains dans les vignes dorées et automnales de la
couleur
; les autres labourent avec patience et creusent
e consiste à l’y réveiller. La peinture n’est intéressante que par la
couleur
et par la forme ; elle ne ressemble à la poésie q
aut surtout exprimer le passage suivant, — avec des pinceaux et de la
couleur
: — « Nous cherchions entre nous quelle sera cett
reux. On peut faire à M. Matout les mêmes reproches à l’endroit de la
couleur
. De plus, un artiste qui s’est présenté autrefois
ichel-Ange, ne serait-il pas convenable de l’emporter au moins par la
couleur
? M. A. Guignet porte toujours deux hommes dans
œuvre d’un de ces maîtres nombreux de la décadence florentine, que la
couleur
aurait subitement préoccupé. M. Brune rappelle le
s de pédanterie, ont un aspect séduisant par la simplicité même de la
couleur
. Presque toutes ses œuvres ont le don particulier
oristes, sont bien plus populaires et ont jeté bien plus d’éclat. Une
couleur
riche et abondante, des ciels transparents et lum
Il connaît toute cette poésie particulière aux pays du Nord. Mais sa
couleur
, un peu molle et fluide, sent les habitudes de l’
péruviens et indiens. Sans être un peintre de premier ordre, il a une
couleur
brillante et facile. Ses tons sont frais et purs.
eilleusement cruelle. On les dirait faits avec le daguerréotype de la
couleur
. Il est un homme qui, plus que tous ceux-là, et
s où circulent les brises, les grands jeux d’ombres et de lumière. Sa
couleur
est magnifique, mais non pas éclatante. Ses ciels
es. M. Jules Noël a fait une fort belle marine, d’une belle et claire
couleur
, rayonnante et gaie. Une grande felouque, aux cou
belle et claire couleur, rayonnante et gaie. Une grande felouque, aux
couleurs
et aux formes singulières, se repose dans un gran
s et glorieux. La peinture de M. Kiorboë est joyeuse et puissante, sa
couleur
est facile et harmonieuse. — Le drame du Piège à
a naïveté d’un peintre de Lyon, n’y croyez pas. — Depuis longtemps la
couleur
générale des tableaux de M. Saint-Jean est jaune
M. P. Rousseau, dont chacun a souvent remarqué les tableaux pleins de
couleur
et d’éclat, est dans un progrès sérieux. C’était
le monument ; — sculptures peintes, — notez bien ceci, — et dont les
couleurs
pures et simples, mais disposées dans une gamme p
sez les différences. Dans l’un, turbulence, tohu-bohu de styles et de
couleurs
, cacophonie de tons, trivialités énormes, prosaïs
désolation témoigne de l’égalité ; et quant aux excentriques que les
couleurs
tranchées et violentes dénonçaient facilement aux
ui des nuances dans le dessin, dans la coupe, plus encore que dans la
couleur
. Ces plis grimaçants, et jouant comme des serpent
n’en est que plus glorieuse. Les grands coloristes savent faire de la
couleur
avec un habit noir, une cravate blanche et un fon
st ainsi qu’elle recommandera toujours le dessin aux coloristes et la
couleur
aux dessinateurs. C’est d’un goût très-raisonnabl
ens les plus complets de ce que peut le génie dans la peinture. Cette
couleur
est d’une science incomparable, il n’y a pas une
sibles à l’œil inattentif, car l’harmonie est sourde et profonde ; la
couleur
, loin de perdre son originalité cruelle dans cett
fait-il bien une idée de la difficulté qu’il y a à modeler avec de la
couleur
? La difficulté est double, — modeler avec un seu
ler avec une estompe, la difficulté est simple ; — modeler avec de la
couleur
, c’est dans un travail subit, spontané, compliqué
rs ? Les procédés sont inverses ; mais on peut bien dessiner avec une
couleur
effrénée, comme on peut trouver des masses de cou
ssiner avec une couleur effrénée, comme on peut trouver des masses de
couleur
harmonieuses, tout en restant dessinateur exclusi
bylle qui montre le rameau d’or C’est encore d’une belle et originale
couleur
. — La tête rappelle un peu l’indécision charmante
son vieux Louvre ; — qu’on cite un tableau de grand coloriste, où la
couleur
ait autant d’esprit que dans celui de M. Delacroi
t — elle est très-voyante. — Il n’y a pas moyen de ne pas la voir. La
couleur
est d’une crudité terrible, impitoyable, témérair
ssin, quoique M. Robert Fleury dessine très-spirituellement, ni de la
couleur
, quoiqu’il colore vigoureusement ; cela n’est ni
ela n’est ni l’un ni l’autre, parce que cela n’est pas exclusif. — La
couleur
est chaude, mais la manière est pénible ; le dess
peinture. — Son Christ en croix est d’une pâte solide et d’une bonne
couleur
. Schnetz Hélas ! que faire de ces gros tabl
e tableau des contradictions. — En certains endroits c’est déjà de la
couleur
, en d’autres ce n’est encore que coloriage — et n
ons dans cette œuvre toutes sortes d’excellentes choses ; — une belle
couleur
, la recherche sincère de la vérité, et la facilit
lus beaux genres de l’art ? Cette énorme composition est d’une bonne
couleur
, par morceaux, du moins ; nous y trouvons même la
n de 1845. Brune a exposé le Christ descendu de la croix. Bonne
couleur
, dessin suffisant. — M. Brune a été jadis plus or
alathée et Acis un charme un peu original. — Tableaux qui visent à la
couleur
, et malheureusement n’arrivent qu’au coloriage de
nte des moines. — L’aspect en est très-brun, trop peut-être, et d’une
couleur
moins variée que le tableau de cette année, mais
tion de la Vierge a des qualités analogues — bonne peinture — mais la
couleur
, quoique vraie couleur, est un peu commune. — Il
qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quoique vraie
couleur
, est un peu commune. — Il nous semble que nous co
, et d’originalité dans la composition, et de simplicité même dans la
couleur
? Il y a là je ne sais quel aspect de peinture es
ait ce que font tous les coloristes de premier ordre, à savoir, de la
couleur
avec un petit nombre de tons — du rouge, du blanc
anouissement de la Vierge Voilà un tableau évidemment choquant par la
couleur
— c’est d’une couleur dure, malheureuse et amère
rge Voilà un tableau évidemment choquant par la couleur — c’est d’une
couleur
dure, malheureuse et amère — mais ce tableau plaî
t sincèrement épris de la forme, et qui repousse les tentations de la
couleur
pour ne pas obscurcir les intentions de sa pensée
simple figure, sérieuse et mélancolique, et dont le dessin fin et la
couleur
un peu crue rappellent les anciens maîtres allema
t très-beau et très-bien choisi, et très-bien ajusté, il y a, dans la
couleur
même et l’alliance de ces tons verts, roses et ro
qui s’accorde avec le reste. — Il y a harmonie naturelle entre cette
couleur
et ce dessin. Il nous suffit, pour compléter l’id
entre dessiner sur une toile et modeler avec de la terre, — et que la
couleur
est une science mélodieuse dont la triture du mar
rs portraits. — Celui de M. Michelet nous a frappé par son excellente
couleur
. — M. Belloc, qui n’est pas assez connu, est un d
être que cela ; — c’est pourquoi son portrait de femme, qui est d’une
couleur
distinguée et dans une gamme de ton très-grise, e
Delacroix. — Le portrait du docteur H. de Saint-A… est d’une franche
couleur
et d’une franche facture. Dupont Nous avons
portrait dénote un coloriste de première force. Ce n’est point de la
couleur
éclatante, pompeuse ni commune, mais excessivemen
lui servir d’auréole. — M. Haffner a, de plus, fait un paysage d’une
couleur
très-hardie — un chariot avec un homme et des che
portraitiste, est inférieur à M. Horace Vernet, peintre héroïque. Sa
couleur
surpasse en crudité la couleur de M. Court. Hi
M. Horace Vernet, peintre héroïque. Sa couleur surpasse en crudité la
couleur
de M. Court. Hippolyte Flandrin M. Flandrin
tistes. Diaz M. Diaz fait d’habitude de petits tableaux dont la
couleur
magique surpasse les fantaisies du kaléidoscope.
é de petits portraits en pied. Un portrait est fait, non-seulement de
couleur
, mais de lignes et de modelé. — C’est l’erreur d’
ce tableau combien une peinture excessivement savante et brillante de
couleur
peut rester froide quand elle manque d’un tempéra
es aimables fous. Ce tableau a un aspect uniforme de café au lait. La
couleur
en est roussâtre comme un vilain temps plein de p
née passée nous avions déjà remarqué M. Tassaert. Il y a là une bonne
couleur
, modérément gaie, unie à beaucoup de goût. Lel
e tableau est mauvais ; pas de style ; mauvaise composition, mauvaise
couleur
. Il manque de caractère, il manque de son sujet.
adis. C’est certainement fort joli, fort élégant, et d’une très-bonne
couleur
. Le paysage est bien composé. Le tout rappelle be
des poses heureuses et quelques motifs de composition ; et malgré sa
couleur
d’éventail, il y avait tout lieu d’espérer pour l
qui peignent bien et ont des cartons pleins de motifs tout prêts. La
couleur
de ses deux tableaux (Memphis. — Un assaut) est c
s petites figures. C’est un Flamand moins la fantaisie, le charme, la
couleur
et la naïveté — et la pipe ! Jacquand fabri
se sont appliqués à choisir dans la nature les motifs, les sites, les
couleurs
qu’il affectionne, à choyer les mêmes sujets ; d’
re — aussi est-ce plus facile à comprendre. — Le soir est d’une belle
couleur
. Paul Huet Un vieux château sur des rocher
t excellente. Haffner Prodigieusement original — surtout par la
couleur
. C’est la première fois que nous voyons des table
nt ; mais il y a perdu. Loubon fait toujours des paysages d’une
couleur
assez fine : ses Bergers des Landes sont une heur
i faits que les siens, et plus largement peints, — et d’une meilleure
couleur
. — L’on parle trop aussi de Saint-Jean qui
peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la
couleur
en est belle. — Ces tableaux ont une grande tourn
ties fort bien peintes. — Certaines autres sont malheureusement d’une
couleur
brune et rousse, qui donne au tableau je ne sais
Maréchal La Grappe est sans doute un beau pastel, et d’une bonne
couleur
; mais nous reprocherons à tous ces messieurs de
sez pour que nous les connaissions. — Ce ne sont ni les sujets ni les
couleurs
qui manquent aux épopées. Celui-là sera le peintr
ctuelle son côté épique, et nous faire voir et comprendre, avec de la
couleur
ou du dessin, combien nous sommes grands et poéti
inaire. III. Conséquences. — Nous situons nos sensations de son et de
couleur
hors de l’enceinte de notre corps. — Exemples. —
nceinte de notre corps. — Exemples. — Aliénation de nos sensations de
couleur
. — Elles nous semblent une propriété des corps co
é des corps colorés. — Mécanisme de cette aliénation. — Preuve que la
couleur
n’est qu’une sensation provoquée par un état de l
couleur n’est qu’une sensation provoquée par un état de la rétine. —
Couleurs
subjectives. — Sensation subjective des couleurs
état de la rétine. — Couleurs subjectives. — Sensation subjective des
couleurs
complémentaires. — Figures lumineuses que suscite
— Deux stades du jugement localisateur. — Pourquoi les sensations de
couleur
et de son parcourent ces deux stades. — Pourquoi
tuel, ce n’est jamais là que nous situons nos sensations de son ou de
couleur
, mais hors de nous et souvent à une très grande d
pour les sensations visuelles. Cela va si loin que nos sensations de
couleur
nous semblent détachées de nous ; nous ne remarqu
t ; elles nous semblent faire partie des objets ; nous croyons que la
couleur
verte, qui nous semble étendue à trois pieds de n
nous prouver que l’ébranlement nerveux qui aboutit à la sensation de
couleur
commence dans la rétine, comme l’ébranlement nerv
e côté tout l’effort de notre attention ». — Toutes nos sensations de
couleur
sont ainsi projetées hors de notre corps et revêt
est pour nous qu’un moyen ; nous n’y faisons pas attention ; c’est la
couleur
et l’objet désigné par la couleur qui seuls nous
’y faisons pas attention ; c’est la couleur et l’objet désigné par la
couleur
qui seuls nous intéressent. Partant, nous oublion
ls n’existaient pas ; désormais nous croyons percevoir directement la
couleur
et l’objet coloré comme situés à telle distance.
ore et y circonscrire notre personne. Au contraire, nos sensations de
couleur
nous semblent situées au-delà, à la surface de co
un simple événement situé et figuré. Si elles sont stables, comme la
couleur
d’une pierre, d’une fleur, d’un objet tangible, c
tes que nous appelons le corps. La vérité est pourtant que toutes les
couleurs
dont le monde environnant nous semble peint sont
de la vue, comme les illusions des amputés à l’endroit du toucher. La
couleur
n’est point dans l’objet ni dans les rayons lumin
it ou non spontanée. Quelle que soit sa cause, sitôt qu’elle naît, la
couleur
naît et, en même temps, ce que nous appelons la f
t, en même temps, ce que nous appelons la figure visible. Partant, la
couleur
et la figure visible ne sont que des événements i
dité, il n’y a qu’à parcourir, entre cent, quelques-uns des cas où la
couleur
et la figure apparente naissent d’elles-mêmes, sa
obscures de l’objet ; tantôt c’est l’inverse. Dans ce second cas, les
couleurs
de l’image consécutive sont les complémentaires d
cas, les couleurs de l’image consécutive sont les complémentaires des
couleurs
de l’objet ; en d’autres termes, là où l’objet es
que nulle vibration de l’air extérieur n’a produit. Or évidemment la
couleur
, comme le son, est alors en nous et ne peut être
érébraux une hallucination proprement dite. Par conséquent encore, la
couleur
rouge dont le fauteuil est revêtu, la couleur ver
r conséquent encore, la couleur rouge dont le fauteuil est revêtu, la
couleur
verte qui me semble incorporée à l’arbre n’est ri
de mes yeux. Ainsi, toutes nos sensations sont situées à faux, et la
couleur
rouge n’est pas plus étendue sur ce fauteuil que
au moment où une opération chirurgicale leur rend la vue, situent les
couleurs
vers l’extrémité de leur nerf optique ; c’est plu
, la série des doigts. Même, en insistant, nous voyons mentalement la
couleur
de la chair plus brune au talon, plus blanche à l
al antérieur et les autres. S’il est piqué, il se figure la forme, la
couleur
, la distribution des petits filets blanchâtres et
qui, toutes seules, ne semblent propres qu’à nous renseigner sur les
couleurs
, peuvent, par surcroît, nous faire connaître la d
n’éveille en nous que la sensation de la lumière, de l’obscurité, des
couleurs
successives et simultanées. C’est ultérieurement,
un peu de lumière ; l’aveugle de Cheselden distinguait au moins trois
couleurs
, le blanc, le noir et l’écarlate ; celui de Ware
rs, le blanc, le noir et l’écarlate ; celui de Ware reconnaissait les
couleurs
quand on les approchait de ses yeux. Partant, que
jusqu’à un certain point, ils savaient, d’après l’affaiblissement des
couleurs
, juger de la distance. C’est pourquoi on a trouvé
ugle-né n’a point encore appris à interpréter l’affaiblissement de la
couleur
, il n’a aucune idée de la position des objets vis
it et bouché la pupille de l’œil gauche. Elle ne reconnaissait aucune
couleur
. Elle distinguait une chambre très éclairée d’une
puis un autre, puis d’autres encore dans la quantité de sensations de
couleurs
qui l’assiégeaient. Mais elle en était étourdie :
je suis bien stupide. » Cependant elle apprenait peu à peu le nom des
couleurs
, et les distingua vite ; mais, pour la perception
e quitta Londres, elle avait acquis une connaissance assez exacte des
couleurs
, de leurs nuances, de leur nom et aussi de beauco
Les sensations que nous procure la rétine sont celles des différentes
couleurs
et des différents degrés du clair et de l’obscur
nsiste à voir leur modèle comme une tache dont le seul élément est la
couleur
plus ou moins diversifiée, assourdie, vivifiée et
out contre l’œil. Sans doute on peut déjà reconnaître un objet par la
couleur
, la vivacité, les caractères de sa tache, dire, c
« Il ne nous manque, disent-ils, que ce que vous appelez l’idée de la
couleur
; l’objet est pour nous ce qu’est pour vous un de
le plus sensible. — Joignez à cet avantage les indices donnés par la
couleur
. Une surface unie, par exemple une feuille imprim
ontact, mais, encore et surtout, en imaginant la forme visuelle et la
couleur
de la portion affectée. « C’est à droite, à l’occ
dans son métier et discernait fort bien toute sorte de monnaies et de
couleurs
. Il jouait même aux cartes et gagnait beaucoup, s
uvons en posant à plat notre main sur une table, pour la sensation de
couleur
que nous éprouvons en maintenant l’œil fixe et im
emplacement est bien plus précis encore s’il s’agit de sensations de
couleur
; partant, en ce cas, l’emplacement de l’objet l’
le s’étale notre main, l’objet éloigné que désigne notre sensation de
couleur
. Nous partons de l’étendue et de la continuité de
ible, pour être incorporée à l’objet qui la provoque, en sorte que la
couleur
, qui est un événement de notre être, nous semble
là ; partant, l’objet auquel nous l’attribuons et que, sous le nom de
couleur
, elle semble revêtir, s’oppose comme un dehors pl
ons, ou comme des qualités d’objets étrangers à nous, par exemple les
couleurs
. — Sans doute, c’est à tort que tel son qui est u
t étendues sur le papier qui tapisse ma chambre ; mais à ces raies de
couleur
correspondent, élément pour élément, des différen
re les yeux. Dans mes centres optiques naît une certaine sensation de
couleur
brune ; dans d’autres centres naissent des sensat
eux convergents ; celles-ci varient en même temps que la sensation de
couleur
brune, à mesure que l’œil, en se mouvant, suit le
explorateur jusqu’au livre et tout le long du livre, la sensation de
couleur
, qui est nôtre, cesse de nous sembler nôtre et no
lui semblait qu’il y avait, tout contre ses yeux, un volet couvert de
couleurs
confuses de toute espèce et sur lequel il ne pouv
se convainquit que ce qui lui avait d’abord paru un volet de diverses
couleurs
était en réalité un ensemble de choses toutes dif
nde environnant ne se composait pour elle que de sons et de taches de
couleur
qu’elle ne savait pas situer. À deux mois et demi
que la peinture appliquée sur les cartes avait, selon les différentes
couleurs
, des différences de grain et de relief. 63. Les
d’une servante d’hôtellerie, et le teint d’une fille qui a les pâles
couleurs
. Les brunes piquantes, comme nous en connaissons,
nge ne descende jusqu’aux pieds de la figure. Que vous dirai-je de la
couleur
générale de ce morceau ? On l’a voulue forte, san
que là. L’artiste peut se vanter de posséder le secret de faire d’une
couleur
qui est d’elle-même si douce que la nature qui a
a tissu le manteau de la terre au printemps, d’en faire, dis-je, une
couleur
à aveugler si elle était dans nos campagnes aussi
elle des amateurs, et cette vermine nuit beaucoup à leurs travaux. La
couleur
de ce morceau est aussi dure que l’idée en est ma
ent sur un espace de quatre pieds toutes les vessies d’un marchand de
couleurs
. Point d’air. Point de repos. Un amas confus de p
ent d’en haut á tire-d’aile, sont d’une légèreté surprenante et d’une
couleur
douce. Mais encore une fois ceux qui font l’exerc
vert aussi dur. L’ensemble est discordant. C’est le mauvais effet de
couleurs
qui tranchent, et ne participent point les unes d
on le pense de se rendre compte de la forme réelle et de la véritable
couleur
des choses. Ceux qui du premier coup y réussissen
sûr, perçant et ferme. Les reliefs et les contours, les formes et les
couleurs
, les jeux francs ou délicats de la lumière sur le
que ceux qui sont spécialement coloristes doivent avoir un sens de la
couleur
très délicat et très exercé. Mais rien de plus. J
la sûreté de la main, le sentiment le plus délicat de l’harmonie des
couleurs
; avec ces facultés, il pourra réussir à merveill
e crayon dont il a besoin ; il broiera des fleurs pour en extraire la
couleur
qu’il cherche ; il tailladera de son couteau un m
font plus l’effet que d’un souvenir ; images de rêve qui prennent des
couleurs
plus vives et des contours plus nets que la réali
devez affecter à ces usages des combinaisons et des modifications, en
couleurs
primitives, de toutes les figures mathématiques s
s scènes de chasse ou de pêche : partout des mensonges de forme et de
couleur
, une figuration à outrance, des emblèmes conventi
cile de trouver un peintre qui n’ait pas la mémoire des formes et des
couleurs
, qu’un musicien qui n’ait pas la mémoire des sons
l’autre l’apparence des objets, versant sur l’un puis sur l’autre la
couleur
et la lumière. Et toute chose peut ainsi espérer
u’il ouvre son album, établisse sommairement une esquisse, délaie ses
couleurs
et trouve ses tons, la lumière a changé, l’effet
ses tons, la lumière a changé, l’effet n’est déjà plus le même ; les
couleurs
qui diapraient certains nuages se sont portées su
temps qui sont souvent les plus curieux et fournissent les effets de
couleur
les plus originaux. Faut-il donc renoncer à rendr
artistes, pleins de croquis sténographiques, avec quelques rehauts de
couleur
pour échantillonner les teintes, quelquefois même
s très espacés, je notais dans mon cerveau les effets de lignes et de
couleurs
, et, de retour à mon atelier, j’en jetais sur le
es se trouvent mis en évidence ; la direction des lignes change : les
couleurs
mêmes sont modifiées. Tous à quelque degré, surto
i serait telle qu’est vraiment ce marbre, avec ce ton de chair, cette
couleur
de cheveux, ce serait vraiment quelque chose d’ho
récise, vous signale dans ce marbre l’intention de rendre un effet de
couleur
, un contraste, un mouvement, quoi que ce soit, et
discrètement qu’à peine vous apercevrez-vous que le marbre porte une
couleur
réelle, et vous croirez alors, par une illusion i
de près, qu’il n’y a qu’un brun assez lourd. C’est ainsi qu’avec ses
couleurs
mates et opaques le peintre arrivera à nous rendr
de nuance suivant l’incidence du regard, donnant ainsi l’illusion de
couleurs
presque imaginaires, ainsi nous ferons apparaître
s regardons des figures qui se détachent en silhouette sur un fond de
couleur
différente, il nous semble qu’elles seules ont un
tion visuelle exceptionnellement puissante. Leur dessin prendra de la
couleur
, du mordant ; le trait, moins pur sans doute, aur
rribles partis pris. S’il est décidé à voir les choses d’une certaine
couleur
, il y parviendra. S’il est convaincu, par raison
iste. I. Décor Sans autre moyen d’expression que la ligne et la
couleur
, le décor abstrait peut nous donner des impressio
structure bizarre ou paradoxale de l’objet décoré, par la magie de la
couleur
, par des jeux de lumière, de transparence et de r
ile Gallé par exemple. Il a sa manière, facile à imiter. Se servir de
couleurs
pâlies et mourantes qui se détachent à peine sur
l ne suffît pas d’avoir des yeux ; il faut avoir le don de poésie. La
couleur
aussi, la facture même du tableau devra être en h
r en si parfaite harmonie avec le ton du ciel qu’elles en prennent la
couleur
et lui donnent leur mélancolie. Mais pendant que
a conseillère et son inspiratrice. Chapitre IV. Le symbolisme des
couleurs
Nous entrons dans les régions inquiétantes. L
sensations, nous faisant percevoir les sons en images visuelles, les
couleurs
en images sonores ? Comment retrouvons-nous l’idé
I. Correspondance des sensations Que peut-on représenter avec la
couleur
, j’entends la couleur indépendamment de toute for
s sensations Que peut-on représenter avec la couleur, j’entends la
couleur
indépendamment de toute forme et de tout dessin,
ntends la couleur indépendamment de toute forme et de tout dessin, la
couleur
réduite à sa plus simple expression, la pure sens
efforcera de les exprimer de quelque manière par la seule vertu de la
couleur
. C’est ici que commence le symbolisme. Entre la c
e vertu de la couleur. C’est ici que commence le symbolisme. Entre la
couleur
des objets que le peintre peut reproduire littéra
en d’autres termes nous suggérer l’une par l’autre. Les parfums, les
couleurs
et les sons se répondent. Il est des parfums frai
présenter plus ou moins nettement à notre esprit. C’est ainsi que la
couleur
d’une fleur me fait songer à son parfum ; si je r
e songe pas à les distinguer : je les retrouve l’une dans l’autre, la
couleur
dans le parfum, le parfum dans la couleur ; j’ai
ouve l’une dans l’autre, la couleur dans le parfum, le parfum dans la
couleur
; j’ai comme la sensation résultante d’un parfum
quille, cytise, ajonc, mimosa. En continuant ces rapprochements de la
couleur
avec des impressions quelconques, nous verrions e
ut en prendre par association la qualité sensible. N’y a-t-il pas des
couleurs
savoureuses et des couleurs nauséabondes, par inc
n la qualité sensible. N’y a-t-il pas des couleurs savoureuses et des
couleurs
nauséabondes, par inconscient rappel des substanc
uge groseille agacera les dents. Pourquoi les peintres parlent-ils de
couleurs
chaudes et de couleurs froides, sinon parce que l
es dents. Pourquoi les peintres parlent-ils de couleurs chaudes et de
couleurs
froides, sinon parce que les unes nous font pense
pour en exprimer la nature, tant elle est incertaine et légère. Cette
couleur
est-elle vraiment chaude ? C’est trop dire ; je p
peut tirer de ces correspondances pour exprimer, au moyen de la seule
couleur
, les diverses qualités sensibles des objets. Il n
ochement plus naturel. Soit par exemple la saveur de l’abricot, et sa
couleur
. Je trouve que les deux sensations s’accordent si
Même jugement pour la grenade : je dirai qu’elle a bien le goût de sa
couleur
. D’où vient cette sorte d’équivalence que j’établ
nt aussi fortement associées. Le parfum de la fleur d’églantier et sa
couleur
me semblent en parfait accord. Par contre, je sui
séda soit si embaumé, et que l’épine en fleurs sente le hanneton. Les
couleurs
et les parfums peuvent donc se répondre plus ou m
uel contresens on commettrait, si l’on peignait dans la même gamme de
couleurs
le Matin s’avançant de son pied léger sur la prai
utes les qualités que nous pouvons attribuer même par métaphore à une
couleur
, transparence, opacité, mollesse, dureté, légèret
la toile la légèreté d’une vapeur flottant dans l’air. II. Sons et
couleurs
Dans cette revue des sensations diverses qui
ions diverses qui peuvent nous être suggérées par le symbolisme de la
couleur
, je n’ai pas dit encore un mot des sensations son
mme le rayon de soleil qui traverse obliquement un vitrail… Les trois
couleurs
sonores des instruments à vent de la région aiguë
Les sons de la trompette prendront quelque chose de l’éclat et de la
couleur
du cuivre. Un carillon joyeux tintant dans le cie
quand nous comparons le timbre caractéristique d’un instrument à une
couleur
donnée, par exemple le timbre de la clarinette da
à-dire de leur chercher une expression dans l’emploi symbolique de la
couleur
, si paradoxale qu’elle semble, n’a rien de dérais
utre indication, il est clair que rien ne nous invitera à prendre ces
couleurs
au sens symbolique, et à y chercher l’expression
n effet, de ce que certains sons nous font penser immédiatement à des
couleurs
, il ne faudrait pas conclure qu’inversement la vu
es couleurs, il ne faudrait pas conclure qu’inversement la vue de ces
couleurs
doit évoquer dans notre esprit l’image des sons c
les, heurtées, des tons extrêmes violemment rapprochés, un tumulte de
couleurs
, comme dans les Convulsionnaires de Delacroix ; p
lune sur la mer de Cesbron10 ou les crépuscules de Pointelin. Ici des
couleurs
claires, joyeuses, opposées par francs intervalle
es ; là des nuances dégradées, atténuées ; le dièse et le bémol de la
couleur
, et entre les deux tons extrêmes toutes les modul
in de notes magiques », ne manquerait pas de rendre par des éclats de
couleur
ses joyeux tintements. Il va de soi que le peintr
ité élective qui la rend particulièrement impressionnable à certaines
couleurs
. Selon qu’un objet nous donnera telle ou telle ém
s donc plus à nous engager à fond dans la théorie. Voyons comment les
couleurs
peuvent prendre une expression sentimentale : cor
réalable en matière plus concrète. Dans l’expression sentimentale des
couleurs
, l’association des idées est prépondérante. Les c
imentale des couleurs, l’association des idées est prépondérante. Les
couleurs
claires nous rappellent la lumière des beaux jour
cieuses et souriantes, dont elles prennent le charme et la gaîté. Les
couleurs
foncées, nous faisant penser à la descente de la
idées, elles les évoqueront par contraste : un moindre éclat dans les
couleurs
, c’est une gaîté qui se retire, par conséquent un
es ors et les pourpres des idées de richesse et de splendeur. La même
couleur
, par une très légère altération de nuance, pourra
er d’expression du tout au tout. Ainsi le vert frais peut sembler une
couleur
d’espérance (pour mon compte je verrais plutôt l’
ageuse, de teint bilieux. Il ne faudra donc pas s’étonner de voir ces
couleurs
entrer dans les métaphores poétiques ou pittoresq
de la nuance. Après les associations, les équivalences. S’il est des
couleurs
dont la vue nous laisse indifférents, il en est q
onicité morale, qui sont doux au cœur ou de nature pénible. Ainsi les
couleurs
claires ne sont pas seulement associées dans notr
telles images : elles nous mettent dans un état d’âme équivalent. Les
couleurs
pâles, effacées, incertaines, les teintes fanées
dance par la vue d’objets gaîment colorés ; nous irons d’instinct aux
couleurs
sombres qui s’accorderont mieux avec notre état d
sympathie. Chaque sentiment recherche ainsi et nous fait préférer la
couleur
qui est en harmonie avec lui. Pour peu qu’on s’ab
ations, qu’on recherche ces correspondances, on pourra donner à toute
couleur
une nuance de sentiment déterminée ; à tout senti
e capable d’agir sur le sentiment, on pourra trouver dans l’ordre des
couleurs
un équivalent. Dans les colorations fantasques d’
n’est d’abord qu’une petite sphère incolore et insignifiante. Avec la
couleur
, le sentiment y apparaît. Voici que l’on entrevoi
t d’eau, l’autre incarnat, premier espoir, pressentiment d’amour. Les
couleurs
deviennent plus riches, les sentiments s’exaltent
azur, mais un jaune, un bleu féeriques, que ne pourrait rendre aucune
couleur
matérielle : c’est l’amour idéal au sortir des or
peut établir comme par jeu entre un sentiment donné et une nuance de
couleur
très particulière. Quand nous aurons compris ce q
e. Quand nous aurons compris ce que c’est qu’une idée grise ou qu’une
couleur
d’âme en peine, nous comprendrons la différence q
le Gautier, précisant la comparaison, ne nous parlerait-il pas d’âmes
couleur
de lait ? Qu’un poète symboliste vienne nous dire
de la semaine, nous chercherions dans les gris. Maintenant de quelle
couleur
est le dimanche ? Rodenbach nous le dira : Il se
le sentiment exprimé et le ton général de son tableau. Il égaiera sa
couleur
pour peindre des scènes joyeuses, l’assombrira po
e, l’expression du tableau sera augmentée de toute l’expression de la
couleur
, et prendra une intensité singulière. Gœthe remar
travers un verre coloré, nous nous identifions en quelque sorte à la
couleur
, parce que notre esprit et notre œil se mettent à
gardons un tableau dont la coloration générale est expressive : cette
couleur
diffuse que nous ne rapportons à aucun objet déte
uste remarque de Ch. Blanc, il ne manque presque jamais d’assortir sa
couleur
au ton de son sujet, de telle sorte que le premie
l est grand coloriste, pour avoir profondément senti l’harmonie de la
couleur
et du sentiment, plutôt que pour avoir obtenu que
ues combinaisons chromatiques originales. Dans un simple portrait, la
couleur
pourra traduire d’une certaine manière le caractè
s portraits, et comme l’expression du visage se continue bien dans la
couleur
du vêtement ! Faites un échange entre les deux pe
, ce sera une discordance intolérable. Quelquefois l’expression de la
couleur
devient franchement métaphorique : le peintre ne
meau : cette bulle légère, prête à s’envoler, cette bulle fragile aux
couleurs
de rêve qu’elle regarde en souriant, c’est sa rêv
même ; et pour que nous ne puissions nous méprendre à ce symbole, les
couleurs
de la bulle sont reproduites, cette fois au figur
re dire aux peintres des choses dont ils ne se sont jamais avisés. La
couleur
, telle qu’ils l’emploient, n’a pas nécessairement
reproduits dans leur vérité ou leur vraisemblance. Il leur donne une
couleur
parce que dans la nature ils sont colorés, ne s’i
i ont déterminé le choix du peintre, le symbole n’y est pour rien. La
couleur
ainsi employée n’est pas même procédé d’expressio
insi employée n’est pas même procédé d’expression : elle est là comme
couleur
, pour son compte, au sens le plus direct. Ceci es
voir dans quels tableaux on est en droit de chercher un symbolisme de
couleur
? Dans ceux qui certainement sont faits en grande
lable qu’un tel artiste ne fût pas sensible aux correspondances de la
couleur
et du sentiment, et n’y cherchât pas un surcroît
ion. Chapitre V. Les figures symboliques De ce symbolisme des
couleurs
, subtil mais simple en somme et dont il n’était p
é, un centaure ou un griffon ; ce sont là des choses qui ont forme et
couleur
, et dont par conséquent un artiste n’aura pas de
nous donner, avec son crayon, l’idée de choses qui n’ont ni forme ni
couleur
, qui ne sont ni visibles ni même imaginables : un
une fleur d’arrière-saison, un pampre qui se pare de ses plus riches
couleurs
avant de se flétrir. L’essentiel sera toujours qu
toire d’emblèmes symboliques : chaque fleur, par son attitude, par sa
couleur
, par son parfum éveille en nous des sentiments sp
n ; il se le chantait à lui-même, et prenait plaisir à en traduire la
couleur
et la sonorité même dans les images qu’évoquait s
lequel sont entraînés les êtres et les choses. Il n’est pas jusqu’aux
couleurs
employées qui par leur violence n’ébranlent l’ima
éalités. Fixez d’abord sur la toile ce jeu magnifique de lignes et de
couleurs
, d’ombres et de lumières que vous fournissent les
velles. Nous avons vu des objets de forme analogue, pareils effets de
couleur
ou de lumière ; et c’est précisément, par ce qu’e
gne nous saurons voir un charme de poésie, une beauté de lignes ou de
couleurs
, un jeu de lumière intéressant et qui vaut d’être
s autrement que nous ? Sont-ils daltoniens pour intervertir ainsi les
couleurs
? Ou bien ont-ils, comme les insectes, des yeux à
t dans leur fantaisie une grâce incomparable ; certaines harmonies de
couleurs
trouvées par nos décorateurs valent bien celles q
in le plus scrupuleux ; que demain le problème de la photographie des
couleurs
soit pleinement résolu, et la peinture strictemen
e et souple chevelure de femme, une barbe floconneuse ou hérissée, la
couleur
des yeux, l’expression du regard. La nécessité de
prend dans l’ombre. Il s’efforcera enfin de rendre avec son crayon la
couleur
même. Cela semble difficile. Le dessinateur n’emp
re œil, que d’un agent sensible, la lumière plus ou moins amortie. La
couleur
au sens propre du mot lui semble interdite. Aussi
’impression ? Il maniera son blanc et son noir comme il manierait des
couleurs
, les rabattant pour les assourdir, les dissociant
tion n’était toute prête, sur la moindre licitation, à lui rendre ses
couleurs
. Encore faut-il nous inviter à faire cet effort,
eurs. Encore faut-il nous inviter à faire cet effort, en nous parlant
couleur
, au moins à demi-mot. Aux couleurs vives de la na
à faire cet effort, en nous parlant couleur, au moins à demi-mot. Aux
couleurs
vives de la nature on fera correspondre sur le pa
s, aux tons saturés des noirs profonds. Mais si l’on a affaire à deux
couleurs
de valeur identique, bien que de ton différent, c
l’œil soit averti qu’il ne doit pas voir ces deux surfaces de la même
couleur
. — Il n’est pas jusqu’à la direction des tailles
direction des tailles en gravure qui ne puisse être expressive de la
couleur
. On ne conçoit pas à première vue comment il peut
ariant pour le regard, d’anormal et de voyant, exprimeront plutôt des
couleurs
vives et tranchées. Pourquoi, dans les gravures d
t le bleu par des raies horizontales ? En tout cas les différences de
couleur
seront toujours indiquées par une différence de d
nante pour adopter tel parti plutôt que tel autre dans le rendu d’une
couleur
, le seul fait de s’être arrêté à ce parti détermi
t de s’être arrêté à ce parti déterminera l’artiste à adopter pour la
couleur
contrastante un parti inverse. Que d’ingéniosité
thode de dissociation des tons, destinée à faire vibrer davantage les
couleurs
et à produire l’effet d’une extraordinaire lumino
n’est pas achevé. On cherche toujours. Certains peintres font sur les
couleurs
de véritables expériences de laboratoire, conçues
disposées de même, deux feuilles qui soient identiques de forme et de
couleur
. À chaque instant ce sont de nouveaux effets à re
égulière. On peut trouver de bons exemples de cette stylisation de la
couleur
dans les compositions de Puvis de Chavannes, où l
effet de l’éloignement suffit pour les modifier du tout au tout. Les
couleurs
, étant chose variable et relative, se prêtent ave
onc habitués à dissocier le tout naturel que forment le contour et la
couleur
, à regarder l’un comme essentiel et caractéristiq
aine façon de faire sa palette, de préparer sa toile, de triturer ses
couleurs
, d’éclairer son modèle, de le regarder. Le graveu
es à la fois plus élégantes et mieux adaptées à leur destination, des
couleurs
mieux assorties, une décoration mieux entendue, v
les tapisseries orientales où une ligne blanche s’interpose entre les
couleurs
pour prévenir leur mélange optique, dans les cloi
l’a marquée par des galons blancs, dont les boucles sont remplies de
couleurs
conventionnelles. Des rides qui froncent le mufle
tache. Dans la chambre noire de son cerveau, l’artiste combinait des
couleurs
et des effets comme d’autres combinent des pensée
ossédait aussi cette aptitude. Coloriste visionnaire, c’était dans la
couleur
même qu’il cherchait parfois la forme, c’était de
es étant d’ordinaire projetées après coup sur un objet de forme et de
couleur
données. Ce sera par exemple un pied de table qui
n dans l’art, p. 82-103. 9. Voir notre étude sur le « Symbolisme des
couleurs
», Revue de Paris, 15 avril 1895. 10. Je note da
Lyre un effort direct pour exprimer l’harmonie des sons en accords de
couleurs
. La tentative est hardie. Pourquoi l’effet produi
x. 15. Pour plus de détails, voir notre Suggestion dans l’art, de la
couleur
dans le dessin, p. 150. 16. Cité par Henry Havar
. Formes et lumière ; coloris, valeurs ; leur degré d’objectivité. La
couleur
chez M. Griffin et chez M. de Régnier. Le geste e
porte sur deux objets principaux : la science des milieux lumineux («
couleur
») et celle des formes y contenues (« lignes »).
c aussi de la durée. Si nous prenons au sens le plus large les mots «
couleur
» et « ligne », celui-ci me paraît désigner un ph
formes en elles-mêmes, en tant que « lignes », indépendamment de la «
couleur
», de la lumière, nous voyons que l’attitude en e
naturellement que le geste ; elle ne dépend pas du moment. Pour la «
couleur
» même, l’élément le plus objectif doit être évid
ais, j’y insiste, tous deux s’inquiètent de la ligne plutôt que de la
couleur
. Cependant, peut-être parce qu’il est pessimiste
es. Mais M. Vielé-Griffin prête rarement au décor quel que faste. Sa
couleur
même n’est point la couleur solide de certains Fl
rête rarement au décor quel que faste. Sa couleur même n’est point la
couleur
solide de certains Flamands ; le plus souvent ell
l trouve en la vigueur des tons une certaine brutalité répugnante. La
couleur
, à moins qu’effacée, annonce une sorte de matérie
nthèse épurée. La première représente l’objet par la plénitude de ses
couleurs
et de ses lignes dans la lumière ; la seconde aff
e ses lignes dans la lumière ; la seconde affaiblit les reliefs de la
couleur
comme pour un lointain au profit d’amples lignes
oin à l’équilibre lumineux des plans ; mais tous deux subordonnent la
couleur
à la ligne : chez l’un c’est la pure forme arrêté
ntiques, car ils avaient en général sacrifié aux cris éloquents de la
couleur
la sobre et sure argumentation que les lignes élè
emps par la musique apparente qu’elle développe, dans l’espace par la
couleur
et l’attitude, dans le temps et l’espace à la foi
e d’une certaine façon plus subjective que celle de M. Griffin par sa
couleur
si l’on examine le résultat visible plutôt que se
d’art, sous le prétexte de ce qu’ils emploient des procédés (dessins,
couleurs
) pouvant servir à des œuvres d’art, n’est-ce poin
sensations, phénomènes de plaisir ou de peine : et c’est les diverses
couleurs
, résistances, odeurs, ou sonorités, toutes choses
mes, et rares de l’esprit ; elles sont encore un tourbillon confus de
couleurs
, de sonorités et de pensées : et puis un éblouiss
des autres sensations : il a suffi, désormais, à l’homme de voir des
couleurs
pour percevoir, sans autre secours, le relief, et
ns, diffèrent entièrement des moyens employés par la réalité. Car les
couleurs
et les lignes, dans un tableau, ne sont pas la re
leurs et les lignes, dans un tableau, ne sont pas la reproduction des
couleurs
et des lignes, tout autres, qui sont dans la réal
e association entre les images ; mais aussi différents, en somme, des
couleurs
et des lignes réelles, qu’un mot diffère d’une no
sayée, rendue possible par de naturelles circonstances. C’est que les
couleurs
et les lignes, sous l’influence de l’habitude, on
ésentaient. Nous avons toujours vu telle expression de la face, telle
couleur
ou tels contours accompagner tels objets qui nous
inspiraient, par d’autres motifs, telle ou telle émotion : voici ces
couleurs
, et ces contours, et ces expressions, liés dans n
ous suggérer les sensations précises des visions. Ils ont employé les
couleurs
et les lignes dans un pur agencement symphonique,
, insoucieux d’un sujet visuel à peindre directement. Aujourd’hui ces
couleurs
et ces lignes, procédés de la peinture, peuvent s
autre émotionnelle et musicale, négligeant le soin des objets que ces
couleurs
et lignes représentent, les prenant, seulement, c
e génie, Pierre Paul Rubens édifia les plus intenses symphonies de la
couleur
. Il fut angoissant et léger, connut le charme des
n du vaste hall, les rouges reliefs. Une opposition trop sommaire des
couleurs
, peut-être, dans le groupe central : l’œuvre sugg
ue des contours, et leur gracilité, et par une disposition apâlie des
couleurs
, se chantait la pitoyable souffrance des âmes. Le
voyante peinture, en revanche, cette vision antique, une fantaisie de
couleurs
qui se vont élargissant, et des contours vaguemen
autre peinture lui était destinée. Alors il nous montra des études de
couleurs
, une série d’improvisations harmoniques. Déjà il
niques. Déjà il négligeait, dans le besoin d’une émotion à créer, les
couleurs
et les lignes réelles des objets. Puis il osa pei
ourd’hui sous le prétexte d’un portrait, il présente une symphonie de
couleurs
bleues et blanches. L’idée qu’il a voulu suivre,
émotion ; au-dessous, une éblouissante robe, et la symphonie des deux
couleurs
s’y épand, dans un jaillissement prestigieux de n
nu à nous donner complète l’émotion qu’il a tentée. Telle liaison des
couleurs
ici, ailleurs telle opposition, n’est point assez
xpressément, un symphoniste dans la peinture. Mais cette symphonie de
couleurs
sombres, qu’il expose au Salon, me paraît une étu
prégnant à peine d’une mystérieuse tache claire l’harmonie sombre des
couleurs
, Aujourd’hui ce n’est plus une symphonie, mais un
pas été reproduite. Faut-il louer M. Fantin-Latour d’avoir adjoint la
couleur
aux éléments symphoniques qui rendaient si émouva
ens ? Nous avions accoutumé, du moins, voir ces œuvres se passant des
couleurs
: et leur adjonction ne fait guère plus vive notr
es pans sont brodés de leurs armes. Les nobles Châtelaines vêtues des
couleurs
de leur maison, font porter leurs traînes par de
ût. Si dans un tableau la vérité des lumières se joint à celle de la
couleur
, tout est pardonné, du moins dans le premier inst
de moi les objets gardent toute la force et toute la variété de leurs
couleurs
, ils se ressentent moins de la teinte de l’atmosp
re et du ciel ; au loin ils s’effacent, ils s’éteignent, toutes leurs
couleurs
se confondent ; et la distance qui produit cette
de la vitesse avec laquelle on tourne un globe tacheté de différentes
couleurs
, lorsque cette vitesse est assez grande pour lier
ondition de plus ou de moins ajoutée à votre technique. Ainsi que la
couleur
générale d’un tableau, la lumière générale a son
z l’éclat et l’ombre. Éloignez-la davantage encore, et vous verrez la
couleur
d’un corps prendre un ton monotone, et son ombre
. Tesniere avait une autre magie. Mon ami, les ombres ont aussi leurs
couleurs
. Regardez attentivement les limites et même la ma
et au milieu de cinquante objets disparates de nature, de forme et de
couleur
. Qui est-ce qui observe, qui est-ce qui connaît,
r sa palette quand il mêle ses teintes. Il n’y a pas une loi pour les
couleurs
, une loi pour la lumière, une loi pour les ombres
s d’âme, et, parce qu’elle a plus d’âme, qui a plus de vie et plus de
couleur
! La couleur !… C’est là, en effet, qu’il faut en
parce qu’elle a plus d’âme, qui a plus de vie et plus de couleur ! La
couleur
!… C’est là, en effet, qu’il faut en venir, puisq
iste pour plus tard de la plus singulière puissance de plasticité. La
couleur
, cette chose moderne qui est devenue une exigence
as lui-même, ne pourrait pas nous les donner ! Ici l’impression et la
couleur
sont si justes que l’écrivain n’a pas besoin de p
tre qui ne porte pas pour rien, comme vous voyez, un nom espagnol. La
couleur
— la couleur espagnole aussi ! — répandue ici par
rte pas pour rien, comme vous voyez, un nom espagnol. La couleur — la
couleur
espagnole aussi ! — répandue ici partout, rougit
dans chacune de ses phrases comme du sang de taureau versé, et cette
couleur
, il ne se contente pas de la répandre, il la boit
u du sang de taureau, il ne meurt pas du sien ; il ne meurt pas de sa
couleur
; mais recommence de la répandre et de la boire !
par le ribaud, de ce mauvais sujet obscur dont le visage physique, «
couleur
de cendre, — dit-il, — mais aux yeux de braise »,
rasse ; mais Macaulay, bien plus littéraire que plastique, n’a pas la
couleur
de José-Maria de Heredia, quoique Macaulay, comme
de hauteur de vue et de moralité, va-t-il planer ici sur la vie de sa
couleur
, et s’y dresser dans l’auguste attitude de cette
esque déjà docteur en droit, si je ne me trompe, quand le génie de la
couleur
l’a séduit. Il a étudié le paysage, — sous un maî
s cultivés : « Les collines se couvraient d’ombres, les bois étaient
couleur
de bronze, les champs avaient la pâleur exquise d
par un filet d’ombres bleues. On eût dit un tapis de velours de trois
couleurs
et d’épaisseur inégale ; rasé court à l’endroit d
aune, c’est enlaidir et gâter tout. Autant vaut donc ne pas parler de
couleur
et déclarer que c’est très beau ; libre à ceux qu
nuit qui commence par ces mots : « Ce n’était pas du Delacroix, toute
couleur
avait disparu pour ne laisser voir qu’un dessin t
s’étendre, ni rouge, ni tout à fait jaune, ni bistré, mais exactement
couleur
de peau de lion. » Après de telles pages, on n’a
is bien construit : c’était une grande chose sans forme, presque sans
couleur
, le rien, le vide et comme un oubli du bon Dieu ;
drait encore moins se l’interdire et s’en tenir systématiquement à la
couleur
toute pure. Il est une certaine voie moyenne à te
ue dépouiller la forme et la simplifier, c’est-à-dire supprimer toute
couleur
locale, c’était se tenir aussi près que possible
er ? Non, sans doute ; mais si l’on ne peut restituer la vérité et la
couleur
locale, parce qu’on n’est pas en présence du pur
lointaine du désert, jusqu’au Nord-Ouest où la plaine aride, brûlée,
couleur
de cendre chaude, se relève insensiblement vers l
, avec son pinceau, peut rendre bien des choses, en dehors même de la
couleur
pure ; il peut donner idée du mouvement, du bruit
s. D’ailleurs, l’éclat du ciel s’adoucit par des bleus si tendres, la
couleur
de ces vastes plateaux, couverts d’un petit foin
elants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil ; ma boîte à
couleurs
craque, comme du bois qui brûle. On n’entend plus
lus ni de la clarté, ni de l’ombre ; la perspective, indiquée par les
couleurs
fuyantes, cesse à peu près de mesurer les distanc
l peut être ce pays silencieux, revêtu d’un ton douteux qui semble la
couleur
du vide ; d’où personne ne vient, où personne ne
hinx égyptien. » Enfin ce long et lent midi s’écoule ; peu à peu les
couleurs
, les demi-rougeurs reparaissent avec les ombres ;
il le glace. Glacer, c’est passer sur le tout une couche légère de la
couleur
et de la teinte qui convient à chaque partie. Cet
e la teinte qui convient à chaque partie. Cette couche peu chargée de
couleur
et très chargée d’huile, fait la fonction et a le
peint plus ou moins franchement. On dit qu’un peintre peint à pleines
couleurs
ou franchement, lorsque ses couleurs sont plus un
it qu’un peintre peint à pleines couleurs ou franchement, lorsque ses
couleurs
sont plus unes, moins tourmentées, moins mélangée
e l’huile répandue sur les endroits où il y a beaucoup de différentes
couleurs
mêlées et fondues, occasionne une action des unes
des parties solides ; et le peintre, préparer et broyer lui-même ses
couleurs
, et exclure de sa palette toutes celles qui peuve
squ’aux peintures de la porcelaine. L’art de donner à la peinture des
couleurs
durables est presque encore à trouver. Il semble
14
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« IV »
d nous disons : « Modifiez tel mot, changez telle image, mettez de la
couleur
, exprimez autrement ce qui est banal, remplacez l
de style : le style d’idées, ou abstrait, et le style d’images, ou de
couleur
. Ce n’est pas nous qui avons inventé cette distin
, et qu’Atala ou Paul et Virginie sont visiblement écrits en style de
couleur
ou d’image. Ces évidences sont trop claires pour
ens. « Il faut donc, nous fait-on conclure, que Flaubert, ayant de la
couleur
, manque d’idées, et que Taine, ayant des idées, m
la couleur, manque d’idées, et que Taine, ayant des idées, manque de
couleur
. Cela ne va pas bien ! C’est bien avoir la rage d
u’en peignant Antioche ou les chrétiens aux lions il fait du style de
couleur
; que Taine, parlant philosophie ou suffrage univ
en évoquant la campagne italienne ou les Pyrénées il fait du style de
couleur
. Mais cela est trop simple. On prend le contre-pi
c’est, dans J.-J. Rousseau qu’il faut chercher le commencement de la
couleur
descriptive, bien que le Contrat social soit enco
de l’art y sont préparés à ravir, tout y est pour la forme et pour la
couleur
de la plus grande vérité. C’est là qu’on apprend
is sûr que lorsque le temps aura éteint l’éclat un peu dur et cru des
couleurs
fraîches, ceux qui pensent que Chardin faisait en
uante ans ; ne soupçonnant pas l’altération que le temps a faite à la
couleur
, ils ne soupçonnent pas davantage qu’ils ne verra
din, les natures inanimées qu’il imite ne changent ni de place, ni de
couleur
, ni de formes ; et qu’à perfection égale, un port
nt indistinctement l’ignorant et le connaisseur. C’est une vigueur de
couleur
incroyable, une harmonie générale, un effet piqua
u Joseph qui sommeille derrière la Vierge qui adore son fils. Mais la
couleur
? Pour la couleur, ordonnez à votre chimiste de v
ille derrière la Vierge qui adore son fils. Mais la couleur ? Pour la
couleur
, ordonnez à votre chimiste de vous faire une déto
es au peintre : Mais, Monsieur Boucher, où avez-vous pris ces tons de
couleur
? il vous répondra, Dans ma tête…. Mais ils sont
’autres objets entassés les uns sur les autres. Peignez le tout de la
couleur
la plus brillante, et vous aurez la Bergerie de B
ellement revenu d’Italie, faisait de très belles choses. Il avait une
couleur
forte et vraie. Sa composition était sage quoique
, la simplicité, et tout cela joint à la pureté du dessin, à la belle
couleur
, à la mollesse et à la vérité des chairs. On sera
à s’y tromper. Rien n’est comparable aux fleurs pour la vérité de la
couleur
et des formes, et pour la légèreté de la touche.
des pieds, des mains et des bras à baiser mille fois. L’harmonie des
couleurs
, si importante dans toutes compositions, était es
haut degré. Ce sont comme autant de madrigaux de l’Anthologie mis en
couleurs
. L’artiste est comme Apelle ressuscité au milieu
i ingénue ! Ah, qui est-ce qui oserait lui tendre un piège ? C’est la
couleur
de chair la plus vraie ; peut-être y désirerait-o
a nécessité de nous tourner vers le nord. Nos yeux sont sensibles aux
couleurs
du spectre, mais ils ne saisissent pas l’ultravio
sont comme des hiatus. Fermez les yeux, tout un monde de formes et de
couleurs
s’anéantit en un instant. Passez d’une couleur à
monde de formes et de couleurs s’anéantit en un instant. Passez d’une
couleur
à l’autre, des sensations se succèdent entre lesq
écutives, irradiation, franges chromatiques, changements marginaux de
couleur
, images doubles, astigmatisme, mouvements d’accom
à expliquer toutes les qualités des sensations. Avoir la sensation de
couleur
rouge, c’est avoir une sensation délicate de choc
par exemple la sensation du blanc, qui semble résulter du mélange des
couleurs
fondamentales ? « Puisque la conscience ne saisit
rouge, mais la sensation de lumière, qui se retrouve dans les autres
couleurs
; cette sensation de lumière nous apparaît seulem
de durée. 1° A l’exception du rouge spectral, par exemple, toutes les
couleurs
donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans
toutes les couleurs donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans
couleur
, lorsque l’intensité de la lumière diminue ; et t
, en beaucoup de cas, nécessaire pour produire une sensation de telle
couleur
que pour produire une sensation simple de lumière
illant ; le spectre solaire vu instantanément, n’apparaît pas de sept
couleurs
, mais seulement de deux, faiblement rouge du côté
blement rouge du côté gauche et bleu du côté droit16. La sensation de
couleur
est donc, selon nous, une sensation de lumière sp
fond blanc, quoique vus encore distinctement, apparaissent comme sans
couleur
au-dessous d’une certaine dimension ; et la relat
hes sont brillantes, plus elles peuvent être petites sans perdre leur
couleur
; ou, plus elles sont grandes, plus elles peuvent
n’en résulte pas que je voie la proximité, non le disque même, ni la
couleur
rouge en elle-même. On a invoqué l’expérience de
en elle-même. On a invoqué l’expérience de Meyer sur le contraste des
couleurs
: ce qui paraît vert sur un fond rouge paraîtra o
bleu ; s’ensuit-il que nous saisissions seulement des différences de
couleurs
, non des couleurs ? Nullement. De deux choses l’u
l que nous saisissions seulement des différences de couleurs, non des
couleurs
? Nullement. De deux choses l’une ; ou nous jugeo
lations cérébrales du vert, et alors c’est bien la qualité même de la
couleur
qui est appréhendée, non son rapport avec une aut
ême de la couleur qui est appréhendée, non son rapport avec une autre
couleur
. Ce qui donne lieu, dans ce problème, à beaucoup
les marques à l’aide desquelles nous distinguons le rouge des autres
couleurs
, puisque cette distinction, nous l’avions faite b
leur station ou dans des mers peu profondes, varient et prennent des
couleurs
plus brillantes que ceux qui vivent plus au nord,
llaston est également convaincu que le voisinage de la mer altère les
couleurs
des insectes ; et Moquin-Tandon a dressé une list
s mers tropicales ou dans des mers peu profondes ont généralement des
couleurs
plus vives que celles qui vivent dans des mers fr
dmettre, par exemple, que tel mollusque a été créé avec de brillantes
couleurs
pour habiter une mer chaude ; mais que tel autre
s singulier que la relation qui existe chez les Chats blancs entre la
couleur
bleue des yeux et la surdité ; entre la couleur d
Chats blancs entre la couleur bleue des yeux et la surdité ; entre la
couleur
de l’écaillé des Tortues femelles et leur sexe ;
lus ou moins grande du duvet des Pigeonneaux nouvellement éclos et la
couleur
future de leur plumage ; et, encore, entre les po
e la cime les pétales supérieurs perdent souvent leurs mouchetures de
couleur
sombre ; lorsque pareil cas se présente, le necta
tes ont des fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, la
couleur
des fleurs sera seulement un caractère spécifique
ces espèces, sans exception, ont, au contraire, des fleurs bleues, la
couleur
deviendra un caractère générique, et ses variatio
ns extérieures de la vie ne peuvent causer en rien l’apparition de la
couleur
bleu-ardoise et des autres marques caractéristiqu
iseaux bleus barrés de noir, a une tendance constante à revêtir cette
couleur
de plumage. C’est une hypothèse ; mais elle s’app
ou des analogies de variations ; mais nous aurions pu inférer que la
couleur
bleue était un cas de réversion, par le nombre de
lles. Ce qui nous aurait encore amené à cette induction, c’est que la
couleur
bleue et les marques distinctives qui l’accompagn
mpagnent, apparaissent surtout quand des races distinctes de diverses
couleurs
sont croisées. Or, bien qu’à l’état de nature on
efois très peu visibles ou même complétement perdues chez les Ânes de
couleur
sombre. On prétend qu’on a vu le Koulan de Pallas
lli, en Angleterre, de nombreux exemples chez des individus de toutes
couleurs
et appartenant aux races les plus diverses. Des r
égard de ce dernier fait, j’étais si convaincu que jamais une raie de
couleur
quelconque n’apparaît, grâce à ce qu’on appelle c
out où apparaît la teinte gris-brun, celle qui approche le plus de la
couleur
générale des autres espèces du genre. L’apparitio
deux ou trois sous-espèces ou races géographiques, qui sont toutes de
couleur
bleue, avec certaines raies ou autres marques ; e
arques ; et lorsqu’une race quelconque assume par simple variation la
couleur
bleue, ces raies ou autres marques réapparaissent
utre changement de forme et de caractère. Quand des races de diverses
couleurs
sont croisées, même parmi les plus anciennes et l
nnes et les plus pures, les métis ont une forte tendance à prendre la
couleur
bleue et les marques caractéristiques. Or, j’ai d
elette lui-même. Mais les caractères purement extérieurs, tels que la
couleur
, le nombre et la nature des poils, cornes, plumes
mbre d’éléments psychiques, les teignant pour ainsi dire de sa propre
couleur
; et voici que votre point de vue sur l’ensemble
que des différences de qualité ; ce sont comme les nuances d’une même
couleur
. Mais ces différences de qualité s’interprètent a
ndeur une hauteur de son, une intensité de lumière, une saturation de
couleur
. Sans doute l’observation minutieuse de ce qui se
us entendons telle ou telle note, quand nous percevons telle ou telle
couleur
, nous réserve plus d’une surprise : M. Ch. Féré n
fléchit à la précision avec laquelle nous distinguons les sons et les
couleurs
, voire les poids et les températures, on devinera
changements de teinte que subissent les surfaces colorées — même les
couleurs
pures du spectre — sous l’influence d’une lumière
e quantité, nous commençons par poser en principe que tout objet a sa
couleur
propre, déterminée et invariable. Et quand la tei
rapprochera du jaune ou du bleu, au lieu de dire que nous voyons leur
couleur
changer sous l’influence d’un accroissement ou d’
oissement ou d’une diminution d’éclairage, nous affirmerons que cette
couleur
reste la même, mais que notre sensation d’intensi
plus compliqué encore : « Si l’on compose du blanc, dit-il, avec deux
couleurs
spectrales, et qu’on augmente ou diminue dans le
, de telle sorte que les proportions du mélange restent les mêmes, la
couleur
résultante reste la même, bien que le rapport d’i
prévenue autant de nuances différentes, assez analogues aux diverses
couleurs
du spectre. Ce qui le prouve bien, c’est que le c
nt à la création d’une qualité nouvelle. Les variations d’éclat d’une
couleur
donnée — abstraction faite des sensations affecti
des degrés de saturation. En effet, si les diverses intensités d’une
couleur
correspondent à autant de nuances différentes com
r correspondent à autant de nuances différentes comprises entre cette
couleur
et le noir, les degrés de saturation sont comme d
de saturation sont comme des nuances intermédiaires entre cette même
couleur
et le blanc pur. Toute couleur, dirions-nous, peu
uances intermédiaires entre cette même couleur et le blanc pur. Toute
couleur
, dirions-nous, peut être envisagée sous un double
raduites à notre conscience par la perception successive des diverses
couleurs
du spectre. Il n’est pas douteux que ces couleurs
essive des diverses couleurs du spectre. Il n’est pas douteux que ces
couleurs
nous apparaîtraient alors comme autant de notes d
mbreuses que puissent donc être les nuances intermédiaires entre deux
couleurs
A et B, on pourra toujours les compter par la pen
re est à peu près égal à celui des nuances qui séparent B d’une autre
couleur
C. Dans ce dernier cas, on dira que B est égaleme
observation sont tout à fait analogues, pour notre conscience, à des
couleurs
, et que si nous déclarons une teinte grise équidi
ditions ne sont aussi bien réalisées que lorsque des surfaces de même
couleur
, plus ou moins éclairées, se présentent à nous si
e temperature sense, Mind. 1885. 18. ROOD, Théorie scientifique des
couleurs
, pp. 154-159. 19. Optique physiologique, trad.
poëtes. Les peintres qui travaillent aujourd’hui emploïent les mêmes
couleurs
et les mêmes instrumens qu’ont emploïez les peint
s tableaux de l’habileté des meilleurs ouvriers de ce tems-là, ni des
couleurs
qu’ils emploïoient. Nous ne pouvons point sçavoir
ns plus ; mais il y a beaucoup d’apparence qu’ils n’avoient point les
couleurs
que nos ouvriers ne tirent que de l’Amérique et d
mble, de maniere qu’elles imitent dans leur assemblage le trait et la
couleur
des objets qu’on a voulu representer. On voit par
Marc de Venise, qui furent faites sur les desseins de ce maître de la
couleur
. Il est impossible d’imiter avec les pierres et l
d’un habile homme met dans un tableau, où il est maître de voiler les
couleurs
et de faire sur chaque point physique tout ce qu’
et qu’il étoit possible aux hommes d’exprimer avec des traits et des
couleurs
les sentimens d’une figure muette, en un mot, qu’
ner une ame au marbre et au bronze, et qui sçait prêter la parole aux
couleurs
. Il n’y a point d’amateur des beaux arts qui n’ai
elle ils ne parviennent plus aujourd’hui. Comme le temps a éteint les
couleurs
et confondu les nuances dans les fragmens qui nou
ris des anciens, de ce qu’ils ignoroient l’invention de détremper les
couleurs
avec de l’huile, qui fut trouvée en Flandres il n
ns. Ces derniers sçavent tous les secrets, ils connoissent toutes les
couleurs
dont les premiers se sont servis.
Prince n’y prend garde, s’il continue à se négliger sur le dessin, la
couleur
et les détails, comme il ne tentera jamais aucun
i a su faire le baptême russe est un artiste à regretter. Pourquoi sa
couleur
si chaude dans son morceau de réception est-elle
iers ! Il y a tel genre de littérature et tel genre de peinture où la
couleur
fait le principal mérite. Pourquoi le conte de la
est moelleuse et spirituelle ; il y règne un transparent un suave de
couleur
qui dépite contre un artiste qui se néglige. Cepe
arge mare d’eaux qui me font sortir de la toile. Cela est froid, sans
couleur
, sans effet. Tous ces tableaux de Le Prince n’off
même. La jeune fille est couchée, sa gorge est découverte, elle a des
couleurs
, sa tête repose sur deux oreillers couverts d’une
es soupirs aussi involontaires qu’indiscrets, reconnaîtraient-ils aux
couleurs
vives de leur fille, au mouvement de sa gorge, au
cela n’empêche pas qu’elle ne soit ainsi que sa gorge, de très-bonne
couleur
; j’ai dit que le père et la mère étaient dans l’
au pont notre-dame, et vous y voilà. Quand il faut peindre à pleines
couleurs
, colorier, arondir, faire des chairs, Le Prince n
deux figures bien habillées ; mais il colorie mal, ses tons sont bis,
couleur
de pain d’épice et de brique. Sa manière de peind
aient ; je bâille encore d’y penser. Il y régnait un effet, un ton de
couleur
si identique, que les trois n’en fesaient qu’un.
autres. Les figures de la bonne aventure sont bien habillées, mais la
couleur
n’y est pas. Même mérite et même défaut à la fill
si spirituellement dessinées qu’aux Berghem ? à la botte rajustée, la
couleur
n’est pas un peu grise ? Malgré ces observations
ontrés cette année sont d’une grande beauté et méritent mon éloge. La
couleur
, la finesse de touche, l’effet, l’harmonie, le ra
e sont tous morceaux vraiment précieux, l’effet en est si piquant, la
couleur
si vraie, la touche si vigoureuse, si spirituelle
e cheval est un bon cheval de cavalerie, beau, bien dessiné, de belle
couleur
, et quoiqu’il n’y ait dans tout le morceau que de
énie que Vien ; et il ne le cède aucunement pour le dessin et pour la
couleur
à Vanloo qui ne fera jamais rien qu’on puisse com
artistes du siècle passé. Il a de la force et de l’austérité dans sa
couleur
. Il imagine des choses frappantes. Son imaginatio
scène d’inhumanité et de fureur. Toutes les figures sont grandes. La
couleur
vraie. La scène se passe sous la tribune du préte
e soutient un peu, et les assistants. La distribution des figures, la
couleur
, les caractères des têtes, en un mot toute la com
che. Voyez les Caravanes de Deshays. Il semble qu’il ait renoncé à sa
couleur
, à sa sévérité, à son caractère, pour prendre la
’intensité est donc bien distincte de ce qui différencie le son et la
couleur
comme tels, et cependant faut-il faire de l’inten
ent n’ont rien à y voir. Maintenant, outre leur qualité-spécifique de
couleurs
, de sons, d’odeurs, etc., et outre leur qualité c
s se produisent et nous apparaissent. Pourquoi ne voyons-nous pas les
couleurs
sous la forme des sons ? pourquoi n’entendons-nou
expérience lui-même. On n’imagine pas pour cela une forme a priori de
couleur
, de son, d’odeur, ni des sensations innées. De mê
té du plaisir nous charme ; et il en est de même de l’extension d’une
couleur
agréable ou de la fraîcheur d’un bain d’été, qui
bleu, les sensations ont toutes la même qualité sous le rapport de la
couleur
, et cependant nous distinguons ce qui est à droit
Il faudra toujours en venir à reconnaître que, outre la sensation de
couleur
bleue, il y a encore un complexus de sensations p
rses parties de notre corps et ayant chacune un caractère propre, une
couleur
locale. La cœnesthésie est un concert continu où
Regardez encore une ligne noire sur du papier blanc. Vous percevez la
couleur
noire au moyen d’une sensation caractéristique ;
a couleur noire au moyen d’une sensation caractéristique ; mais toute
couleur
est étendue, et, ici, elle a la forme d’une ligne
forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme sans laquelle la
couleur
même ne serait pas visible. Direz-vous que vous n
cevez pas la ligne absolument de la même manière que vous percevez la
couleur
, c’est-à-dire par un mode particulier de sentir ?
’avons remarqué déjà, ont l’avantage de nous fournir immédiatement la
couleur
, et il n’y a pas de couleur sans étendue et sans
avantage de nous fournir immédiatement la couleur, et il n’y a pas de
couleur
sans étendue et sans forme ; c’est pour cela que
pas à produire une idée nette de l’espace, pas même les sensations de
couleur
: comme pour le tact, il y faut joindre le mouvem
le et musculaire. C’est en désagrégeant les sensations simultanées de
couleur
par une série d’efforts de l’œil, en les divisant
vement. On peut comparer à l’œil immobile recevant des impressions de
couleur
la sensation de température qui se produit quand,
chaleur sur un fond de froid, analogue à une sphère de lumière ou de
couleur
sur un fond obscur. Si nous pouvions réagir par r
dans l’idée de l’être les trois dimensions de l’étendue que les sept
couleurs
du prisme. 119. Dans un cerveau rudimentaire ou
aîtres d’Italie. La touche en est mâle et spirituelle, c’est la vraie
couleur
de ces malades, que je n’ai jamais vue ; mais n’i
ien coëffée, cheveux bien ajustés, est désagréable de physionomie, sa
couleur
n’a point assez de consistance, il n’y a point d’
re est bien jettée, et dessine bien le nu, ce bras gourd est de bonne
couleur
et bien empâté, il est seulement un peu équivoque
e gagerais qu’elles ont été prises d’après le même modèle, et puis la
couleur
de la tête en est aussi sans consistance. à la ch
déchire le flanc, c’est une figure de l’école du Carrache, et pour la
couleur
, et pour le dessin, et pour l’expression. Sa tête
seriez pas un artiste commun. Elle est d’une belle pâte, d’une bonne
couleur
, mais sa draperie verte et forte ne contribue pas
ppât, et n’allât se disperser dans l’espace environnant. Il y a de la
couleur
, que dis-je ? Le tableau de Doyen est même très-v
tecture gothique, licence inutile. Du reste, elle est d’un bon ton de
couleur
. Avec tout ce que je viens de reprendre dans le t
du dessin, de l’expression, du mouvement, beaucoup, mais beaucoup de
couleur
, et il produit un grand effet. L’artiste s’y mont
Doyen, je gage que son tableau, après vous avoir appelé par une bonne
couleur
générale, vous repoussera toujours par la discord
pinceau. ma come… etc., le bas de son tableau sera toujours beau, la
couleur
en sera toujours chaude, vigoureuse et vraie. Le
ntres] Michel Van Loo, directeur de l’école. Il a du dessin, de la
couleur
, de la sagesse et de la vérité. Il est excellent
ons se payeront quelque jour au poids de l’or. Il dessine, il a de la
couleur
. Mais plus sa toile s’étend, plus son talent dimi
nommer à la place de Mlle Basse-Porte au jardin du roi. Elle a de la
couleur
et de la vérité. Il y a de bonnes choses d’elle e
ème partie de ce qu’elle a en vanité. On ne saurait lui refuser de la
couleur
et de la chaleur. Tout contre le bien qu’elle aur
ement ; il ordonne assez bien une composition, et il ne manque pas de
couleur
. Comptez bien, mon ami ; et vous trouverez encore
vous que « la nature oppose sur la mer l’écume blanche des flots à la
couleur
noire des rochers, pour annoncer de loin aux mate
petits qu’ils soient, se distinguent par des oppositions tranchées de
couleur
avec celle des fonds où ils vivent ! » Louange au
er de pures notations d’impressions sensibles, des images de sons, de
couleurs
, de mouvements, on sera souvent charmé. Il expliq
ivrier aux fleurs ternes, dont il mange les graines602. La langue des
couleurs
est très riche chez lui : il ne nous donne pas si
e citron, jaune d’œuf, orangé, safran, or, etc. Lisez le chapitre des
couleurs
603 : il y décrit des positions et des rapports
de la littérature, avec des mots, des effets qui semblaient exiger la
couleur
. 2. Paul et Virginie L’œuvre la plus popula
les sont un faisceau. L’une entraîne les autres : la forme carrée, la
couleur
rougeâtre, la faible sonorité, le poli, la dureté
e poli, la dureté s’accompagnent dans ma table ; l’odeur parfumée, la
couleur
rose, la forme demi-globulaire, la mollesse s’acc
uffit d’en constater une par un de mes sens, l’odeur par l’odorat, la
couleur
par la vue, pour avoir le droit d’affirmer la pré
us appelons la saveur sucrée. — Il en est de même évidemment pour les
couleurs
et pour les sons. Telle corde vibrante donne un s
uteur, de tel timbre, de telle intensité. Tel corps éclairé donne une
couleur
de telle nuance et de telle force. Cela signifie
on, que le corps éclairé peut provoquer telle sensation déterminée de
couleur
. — Sans doute, aujourd’hui, nous en savons davant
u’à tel son correspond tel nombre de vibrations aériennes, qu’à telle
couleur
correspond tel nombre de vibrations éthérées. Mai
squ’elles oscillent, de provoquer en nous les sensations de son ou de
couleur
. Ce pouvoir, que le jugement spontané accordait a
enant sur les molécules interposées de l’air et de l’éther ; ainsi la
couleur
et le son restent toujours des propriétés relativ
ensations tactiles qui sont simultanées, juste comme une sensation de
couleur
et une sensation d’odeur peuvent l’être. » Ces de
tanés, relation que nous ne supposons pas exister entre l’odeur et la
couleur
. Notre réponse est que, quelle que puisse être la
l’espace de la simultanéité qui peut exister entre une saveur et une
couleur
, entre une saveur et une odeur, et nous n’avons a
deur, elle s’étale en bouillie plate. Cette feuille verte n’a plus de
couleur
dans l’obscurité. J’ai laissé ce livre sur ma tab
qu’il a changé de position, de figure, d’étendue, de température, de
couleur
, de saveur, d’odeur, et, quoique son histoire ne
; il peut changer de lieu, de figure, de grandeur, de consistance, de
couleur
, d’odeur, être divisé, devenir solide, liquide, g
due, de figure et d’emplacement, telles sensations de température, de
couleur
, de son, d’odeur et de saveur : voilà ses proprié
nce, d’étendue, de figure, de position, de température, de saveur, de
couleur
, de son et d’odeur : voilà ses propriétés, pour a
ou de figure, ou de position, ou de température, ou de saveur, odeur,
couleur
et son : voilà ses propriétés par rapport aux aut
desquelles elles ne me seraient plus données, celle des sensations de
couleur
et de forme visuelles qui naîtraient en moi, s’il
is, produit étrange, bizarre, contourné dans sa forme, intense par sa
couleur
, et quelquefois délicat jusqu’à l’évanouissement
sont plus celles du boudoir maternel, ces fleurs mystérieuses dont la
couleur
profonde entre dans l’œil despotiquement, pendant
d’encre, goût bâtard, plus barbare que les barbares, qui a oublié la
couleur
du ciel, la forme du végétal, le mouvement et l’o
maître est arrivé. La Chasse aux Lions est une véritable explosion de
couleur
(que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais c
explosion de couleur (que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais
couleurs
plus belles, plus intenses, ne pénétrèrent jusqu’
ons, et à l’harmonie (préétablie dans le cerveau du peintre) entre la
couleur
et le sujet. Il semble que cette couleur, qu’on m
cerveau du peintre) entre la couleur et le sujet. Il semble que cette
couleur
, qu’on me pardonne ces subterfuges de langage pou
damment des objets qu’elle habille. Puis ces admirables accords de sa
couleur
font souvent rêver d’harmonie et de mélodie, et l
eber : idées de musique romantique que réveillent les harmonies de sa
couleur
. Du dessin de Delacroix, si absurdement, si niais
sultat ; mais par l’ensemble, par l’accord profond, complet, entre sa
couleur
, son sujet, son dessin, et par la dramatique gest
comme un abîme plus infini, où les sons tintent musicalement, où les
couleurs
parlent, où les parfums racontent des mondes d’id
, l’esprit de combinaison et de décoration comme Rubens et Lebrun, la
couleur
féerique comme Véronèse, etc. ; mais qu’il eut au
té absolue et en quelque sorte abstraite ; — chez Delacroix, c’est la
couleur
non moins absolue, le mouvement et la passion, qu
dans ses articles ce n’est pas de l’encre qu’il emploie, ce sont des
couleurs
et des lignes ; il a une palette, il a des crayon
s donné ; la gravure perpétuera la composition et les traits, non les
couleurs
. Imaginez ce que ce serait si un Pausanias, un Pl
xacte des choses, et de la jeter sur la toile, telle quelle, avec une
couleur
congrue et suffisante : il veut que l’artiste ait
type frappant par sa beauté ou sa bizarrerie, un contraste heureux de
couleur
, voilà des pensées comme en trouvent dans le spec
tin…, tous ces jugements-portraits sont aussi vrais que distingués de
couleur
et de ton. Dans des articles déjà assez anciens s
artager : « M. Diaz, dit-il, vit dans un petit monde enchanté où les
couleurs
s’irisent, où les rayons lumineux traversent des
’attention et de développement qu’il y met, et aussi de la qualité de
couleur
qu’il y apporte. Cela dit, il est évident qu’il e
écrivains. Le ragoût le tente. Il aime enfin tout ce qui a saveur et
couleur
. Cette disposition l’a conduit à un sentiment trè
e, sur cette peinture écrite. Il y a du trop ; il y a des jours où la
couleur
est disproportionnée aux choses et où elle débord
fruit, les teintes, les demi-teintes, enfin toutes les diminutions de
couleurs
necessaires pour dégrader la couleur des objets,
enfin toutes les diminutions de couleurs necessaires pour dégrader la
couleur
des objets, et ils sont ainsi parvenus à peindre
as ici les peintres de l’école d’Anvers, ont bien connu la valeur des
couleurs
locales, mais ils n’en ont pas sçû tirer le même
pend plus d’une imagination fertile en expedients pour le mêlange des
couleurs
, que d’une perseverance opiniâtre à refaire dix f
ent. Il entendoit très-bien le clair-obscur, et il a surpassé dans la
couleur
locale ses concurrens. Mais Teniers, lorsqu’il a
pied des choses, presque contondant de relief, presque poignardant de
couleur
. Les pusillanimes d’organisation, les vues ophtal
ls sont faibles, se plaindront de la violence d’une œuvre qui, par la
couleur
et le style, rappelle Rubens et Rabelais ; mais m
chez lui, est tellement peintre, qu’il rajeunit et splendifie par la
couleur
les vieilles rengaines républicaines, quand elles
érables vulgarités du Siècle, par exemple, il les inonde d’un flot de
couleur
qui les transfigure, comme la lumière d’or de Mur
nseur apparaissent encore dans son livre, mais ils s’y noient dans la
couleur
au fond de laquelle ils vont sombrer, et, quand c
rnest d’ (1839-1911) [Bibliographie] La Lanterne en verres de
couleurs
(1868). — Les Baisers (1872). — Jeph Affagard (18
rs, joint, comme certains de nos plus charmants tableaux de genre, la
couleur
locale japonaise à la couleur locale parisienne.
os plus charmants tableaux de genre, la couleur locale japonaise à la
couleur
locale parisienne. C’est une figurine du boulevar
arles Le Goffic Poète, il est l’auteur de la Lanterne en verres de
couleurs
; des Baisers ; du Harem ; du Grand Saint-Antoin
e tout s’éloigne, s’enfuit, se dégrade insensiblement, et lumières et
couleurs
et objets ! Et ces bœufs qui se reposent au pied
es, ne vivent-ils pas, ne ruminent-ils pas ? N’est-ce pas là la vraie
couleur
, le vrai caractère, la vraie peau de ces animaux
u cou de Loutherbourg ou de Greuze : Mes amis, son pittor anch’io. La
couleur
et la touche de Loutherbourg sont fortes ; mais,
ur juger de l’effet. De près l’ouvrage ne paraît qu’un tas informe de
couleurs
grossièrement appliquées. Rien n’est plus diffici
3), Hokousaï publia, en nombre immense, des nishikiyé, impressions en
couleur
, et des dessins d’amour ou images obscènes, dites
des pattes de coq, puis, transformant soudainement le dessin par une
couleur
d’indigo mis sur les pattes, il en faisait un pay
e improvisée au quartier des maisons vertes , une série d’estampes en
couleur
, réunies en un album, montrant le Carnaval des ru
sourimonos. VI Les sourimonos, les impressions moelleuses où la
couleur
et le dessin semblent tendrement bus par la soie
x nuages à peine teintés que fait le barbotage d’un pinceau chargé de
couleur
dans l’eau d’un verre, ces images qui, par le soy
u d’un verre, ces images qui, par le soyeux du papier, la qualité des
couleurs
, le soin du tirage et des rehauts d’or et d’argen
ar une société d’amateurs. Une impression charmante est la planche en
couleur
où Hokousaï a représenté une collation dans la ca
orteur. Des roses, des gris, des jaunes, qui sont comme l’aube de ces
couleurs
, et au milieu desquelles éclate le rouge de la ro
rès soignée ressemblant à de la vraie aquarelle, avec le marron comme
couleur
dominante dans les robes des femmes. La même anné
l’Est, qui est Yédo), un volume en noir, republié en trois volumes en
couleur
, l’année 1802. Des intérieurs de ville et des pay
ville et des paysages vilainement coupés de langues de nuages rouges,
couleur
de soleil couchant, dissimulant tout ce que l’art
e main autour du cou d’un ours, un aigle sur l’épaule, et où le corps
couleur
de brique de l’enfant herculéen, entre le noir de
ie d’une grande finesse dans le trait et d’une remarquable douceur de
couleur
. Deux planches charmantes : une femme se coiffant
hi : un album renfermant peut-être les plus originales impressions en
couleur
existant dans les livres japonais, et au milieu d
, Isosouzou-gawa Kiôka-Gourouma. Cinquante poètes modernes , album en
couleur
signé Hokousaï Tokimasa, où l’artiste a donné à c
a pièce jouée un an après l’événement. Ce sont deux petits volumes en
couleur
, d’une exécution assez peu soignée, signés « Hoko
ît une publication importante d’Hokousaï, trois volumes aux images en
couleur
portant le titre de Yama mata yama, Montagnes et
our de la fête des Étoiles, attachant des lanternes et des papiers de
couleur
à un bambou ; dans une autre planche à Foukagawa,
indigo, faisait courir dessus des coqs aux pattes plongées dans de la
couleur
pourpre, et le prince étonné avait l’illusion de
nom d’éditeur, ce qui ferait supposer qu’il a été dessiné et gravé en
couleur
pour une société d’amateurs. Un livre composé de
sse dans une main, une écuelle pleine de noir dans l’autre, enduit de
couleur
la base d’un pilastre, le corps plié en deux, les
à en faire des animaux phénomènes, comme longueur des oreilles, comme
couleur
des yeux, si bien que le gouvernement a frappé ce
allut mettre le rouge à la robe, les élèves prirent dans des seaux la
couleur
, la jetèrent avec des pelles, tandis que quelques
pompaient avec des linges mouillés les endroits où il y avait trop de
couleur
. Ce ne fut qu’à la tombée de la nuit que l’exécut
leurs noms, et parmi ces poètes se trouve une Komati d’une très belle
couleur
au milieu d’espèces de crêtes de vagues violettes
impressions d’écrans faisant partie de la même suite, sont tirées en
couleur
: l’une, c’est la représentation de pêcheurs tira
dont le nombre a été porté à 46 planches. Cette série en largeur, aux
couleurs
un peu crues, mais ambitieuses de se rapprocher d
remière planche représente, à côté de boîtes de sables de différentes
couleurs
, deux jeunes femmes accroupies par terre devant u
rain de composer un tableau. Et l’album contient, représentés en deux
couleurs
, — une couleur grisâtre, une couleur rougeâtre, —
un tableau. Et l’album contient, représentés en deux couleurs, — une
couleur
grisâtre, une couleur rougeâtre, — d’abord des mo
m contient, représentés en deux couleurs, — une couleur grisâtre, une
couleur
rougeâtre, — d’abord des motifs élémentaires comm
e la peau, et dont les osselets de la main sont verts dans l’ombre et
couleur
de chair dans la lumière. Une autre estampe : une
ashinkiô, Images des poètes , une série de dix grandes impressions en
couleur
(H. 50, L. 22 centimètres) qui, selon moi, est la
n, rien ne peut donner une idée de la grandeur, du pittoresque, de la
couleur
à la fois réelle et poétique des paysages en haut
une pivoine blanche, joliment gaufrée. Enfin, dans une impression en
couleur
de la collection Bing (H. 45, L. 60), la plus gra
ur de la collection Bing (H. 45, L. 60), la plus grande impression en
couleur
que l’on connaisse et que le propriétaire regarde
salade de là-bas) dans le sable de la plage ! Or, cette impression en
couleur
est faite pour le Jour de l’An de l’année qui a s
commencement du second mois de l’année je serai épuisé de papier, de
couleurs
, de pinceaux, et que je serai forcé d’aller à Yéd
rge de 1 pied 2 pouces. Il avait les yeux comme un faucon et la barbe
couleur
d’or. Quand il était en colère, il effrayait les
on. Cette série renfermant une suite de paysages en largeur, tirés en
couleur
, de la même facture que les Trente-six vues du Fo
! » Les gravures de cette publication ont été republiées plus tard en
couleur
, en mauvaise couleur, sous le titre de Hokousaï G
ette publication ont été republiées plus tard en couleur, en mauvaise
couleur
, sous le titre de Hokousaï Gwayén, Le Jardin des
canne sur le chemin20. Puis, c’est un tableau d’une cinquantaine de
couleurs
employées par le maître, et à la page suivante, a
u-dessus de deux mains qui tiennent un pinceau penché, délayant de la
couleur
dans une soucoupe, ces recommandations : Les cou
délayant de la couleur dans une soucoupe, ces recommandations : Les
couleurs
ne doivent être ni trop épaisses, ni trop claires
n ; — le contour jamais trop net, mais très dégradé ; — n’employer la
couleur
que lorsqu’elle a reposé et qu’on a rejeté la pou
le a reposé et qu’on a rejeté la poussière montée à la surface ; — la
couleur
fondue avec le doigt, et jamais avec le pinceau ;
ouleur fondue avec le doigt, et jamais avec le pinceau ; ne passer la
couleur
que sur les lignes noires de l’ombre, où seulemen
sser la couleur que sur les lignes noires de l’ombre, où seulement la
couleur
peut se superposer. Et ce sont les couleurs spéc
l’ombre, où seulement la couleur peut se superposer. Et ce sont les
couleurs
spéciales qu’il faut employer pour colorier les a
t le même titre, où il dit : Dans le premier volume, j’ai indiqué les
couleurs
à l’état général, dans celui-ci, je m’occupe des
indiqué les couleurs à l’état général, dans celui-ci, je m’occupe des
couleurs
à l’état liquide ; et ce sont des procédés, comme
l’Europe, disant : Dans la peinture japonaise, on rend la forme et la
couleur
, sans chercher le relief, mais dans le procédé eu
pour les commençants , sans date (deux volumes dont le second est en
couleur
), où la succession des coups de pinceau à donner
les statues de pierre des Niô à la porte des temples, avec des chairs
couleur
brique, et quelques touches de bleu dans le noir
e noire, sur laquelle est jetée comme une couverture à larges bandes,
couleur
de rouille. Non signé. H. 132. — L. 55. Collectio
néant c’est la réalité. Le feuillage offre sa verdure et la fleur sa
couleur
. La lune se baigne dans le lac, mais ce n’est là
, au British Museum, venant de la collection Anderson, un kakémono en
couleur
sur soie (Sise 21-5/8 x 32-3/8) représentant : «
e des dessins de Korin. Le British Museum possède encore un dessin en
couleur
sur soie, non monté (17 5/8 × 24) représentant un
et un album contenant presque toutes les esquisses des impressions en
couleur
du Shashin Gwafou, comme le faisan doré, les cana
contenant l’eau bleuâtre du raisin noir, et des tortues qui ont cette
couleur
qui leur est propre, la couleur de la patine de v
in noir, et des tortues qui ont cette couleur qui leur est propre, la
couleur
de la patine de vieux bronzes. Et, au milieu de c
ssibles à décrire dans leur charme harmonique, — et cet au-delà de la
couleur
qui met un peu du rêve dans une reproduction, par
II. Les grandes collections de sourimonos et d’estampes en noir et en
couleur
de Hokousaï Après les collections dont j’ai ci
dopter le nom de Hokousaï pour plusieurs années, un grand diptyque en
couleur
représentant un défilé d’hommes, de femmes, d’enf
Heures du Yoshiwara , et encore : Kiôka Sonikodeiô, trois volumes en
couleur
. Indépendamment des livres, il a publié nombre de
damment des livres, il a publié nombre de sourimonos de la plus belle
couleur
. Deux cahiers d’esquisses au trait, que Duret a a
wa fut dessiné. On a de lui Hokousén sogwa, un recueil de planches en
couleur
publiées en 1815. Sôjï, qui signa successivement
fois Hokousaï » 3 vol., format moyen, 1829. Livres de dessins en
couleur
. Tôto Meisho Itiran, Coup d’oeil sur les vu
format moyen, 1831. Albums de poésies Kiôka avec des planches en
couleur
. Ces albums sont du grand format. Shunkiôjo,
igé des personnages. Livres et Albums sont illustrés de planches en
couleur
ou en noir, mais très souvent les tirages en noir
apporter par ses élèves des coqs, dont il plongea les pattes dans la
couleur
pourpre, les fit courir sur la teinte bleue, et l
8, signée Kakô, puis deux séries en hauteur chacune de 12 feuilles en
couleur
, portant toutes deux le même titre Tchûshin-goura
ika. 29. Kakémono qui a été reproduit dans une petite impression en
couleur
. 30. Svastica, un mot qui viendrait du sanscrit
a pourpre mourante du soir et fondaient les unes dans les autres leur
couleur
vague. Une vapeur bleuâtre noyait les rondeurs de
mesure que j’écris, je le revois faiblement, mais je le revois ; les
couleurs
, les formes, les sons qui m’ont frappé se renouve
nt que tel homme a surtout la mémoire des formes, tel autre celle des
couleurs
, tel autre celle des sons. — Pour mon compte, par
ré ordinaire celle des formes, à un degré un peu plus élevé celle des
couleurs
. Je revois sans difficulté à plusieurs années de
entiments, on considère des hommes accoutumés à remarquer surtout les
couleurs
et les formes, on trouvera des images si nettes q
un certain moment je m’en aperçoive… Je vois la pièce, la case et la
couleur
exactement telles que le tourneur les a faites, c
nsations. « J’entendis une fois, dit Lieber, un prédicateur, homme de
couleur
, décrire les tourments de l’enfer. Avec une certa
eût été en réalité, et, je puis même ajouter, avec des formes et des
couleurs
plus arrêtées et plus vives. Je regardais de temp
ose m’arrive quand je me représente un disque nuancé. Ses différentes
couleurs
subissent des changements constants qui s’étenden
e fantôme pâlit et perd son extériorité, à mesure que la sensation de
couleur
excitée par le mur devient plus nette et plus pré
ômes de trois pieds de haut environ, proprement habillés de jaquettes
couleur
de pois verts et de culottes de la même couleur.
habillés de jaquettes couleur de pois verts et de culottes de la même
couleur
. Cette personne, étant d’un esprit supérieur et c
ix à dix minutes, j’avais tendu mon regard vers les montagnes dont la
couleur
, selon les diverses altitudes et profondeurs, flo
le champ de ma vue, sur une étendue considérable, couvert de la même
couleur
cadavérique, le gris jaune-vert. Aussitôt je cons
vres ; debout, assises, comme je les voulais, elles avaient aussi une
couleur
de cadavre. — Du reste, toutes les personnes que
s, ou du moins je ne les voyais que s’évanouissant et indéterminés de
couleur
. — Je cherchai alors comment les fantômes des per
longue sensation préalable que mes yeux avaient eue en contemplant la
couleur
de la montagne, avait provoqué par contrecoup une
voqué par contrecoup une sensation subjective et durable, celle de la
couleur
complémentaire ; et mon souvenir incorporé à cett
e Christ est assez bien dessiné, le tableau pas mal composé ; mais la
couleur
en est sale et grise ; mais cela est monotone, vi
n que la composition entière est froide, blanchâtre, grisâtre et sans
couleur
. Je sais bien que cet Apollon est sans verve, san
out derrière Apollon est très-beau. S’il y avait eu de l’effet, de la
couleur
, de l’expression ; si, sans rien changer à l’ordo
trouverez pas sur le pont le prix de la toile ; cela est raide, sans
couleur
, sans expression, sans esprit ; ni linge, ni étof
Monsieur Descamp, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise
couleur
grise, au défaut d’esprit, d’expression, et de to
uze, mais quelle imitation ! Point de grâce, point de chair, point de
couleur
; cou, bras, mains noires, le bras qui soutient l
leaux de Mme Therbouche sont ce qu’elle a fait de mieux. Il y a de la
couleur
et de l’expression. La tête et la poitrine de la
is l’obscurité qui les environne, est bien imaginée et bien faite. La
couleur
du tout est faible ; mais les reflets de lumière
uridice est sotte, ses pieds et ses mains sont mal dessinés ; mais la
couleur
de toute la figure fait plaisir. Les pieds et les
ipal, la table a ici tous ces caractères. Du reste, même faiblesse de
couleur
. La forme bizarre du tableau peut avoir forcé la
ner ; j’aime mieux aimer à mon gré. Même faiblesse de composition, de
couleur
et de caractères. Un des bons amis de ce vieillar
e Parocel est si faible, si faible, et d’invention et de dessin et de
couleur
. Parocel est à Vien, comme Vien est à Le Sueur. V
choque étrangement. Dites-moi, s’il vous plaît, comment un coussin de
couleur
a pu se trouver dans une étable, où la misère nou
et les lumières soient bien entendues, que le dessin soit pur, que la
couleur
soit vraie, que les caractères soient beaux, sero
qu’on nomme ordinairement sensations de saveur, d’odeur, de son et de
couleur
. Plusieurs de ces noms sont ambigus, et les mots
. Plusieurs de ces noms sont ambigus, et les mots saveur, odeur, son,
couleur
, chaleur désignent tantôt une propriété plus ou m
bien connue, celle de la saveur acide. Cette feuille de papier est de
couleur
blanche ; cela signifie que, en vertu de sa textu
e papier, une fois éclairée, peut éveiller en nous la sensation de la
couleur
blanche. — Deux autres distinctions moins faciles
une seconde opération surajoutée la place plus loin ; les sons et les
couleurs
, qui ne sont que des sensations, nous semblent au
de ces sens forme un domaine à part ; ni l’odeur, ni la saveur, ni la
couleur
, ni le son, ni la sensation du contact ne peuvent
emples. Chacun sait que dans un accord il y a deux sons, que dans une
couleur
ordinaire il y a plusieurs couleurs ; il faut ava
ord il y a deux sons, que dans une couleur ordinaire il y a plusieurs
couleurs
; il faut avancer d’un pas et voir si les sensati
leurs ; il faut avancer d’un pas et voir si les sensations de son, de
couleur
et les autres qui nous paraissent simples ne sont
sations, perceptions, jugements, raisonnements, leur communiquent une
couleur
distinctive et établissent entre eux des différen
tre les différents plaisirs comme plaisirs. On pourrait appliquer aux
couleurs
le raisonnement de Hartmann : nous comparons ense
uleurs le raisonnement de Hartmann : nous comparons ensemble diverses
couleurs
, donc il n’y a au fond qu’une couleur plus ou moi
us comparons ensemble diverses couleurs, donc il n’y a au fond qu’une
couleur
plus ou moins intense à laquelle s’ajoutent des m
moins intense à laquelle s’ajoutent des modifications étrangères à la
couleur
même. C’est par une abstraction artificielle qu’o
res ; à y regarder de près, on trouverait dans tout son et dans toute
couleur
une combinaison de plaisirs et de peines à l’état
à l’état naissant. Chez les enfants et les sauvages, les sons et les
couleurs
ont un caractère d’émotion beaucoup plus tranché
contraire, nous sommes « blasés ». Et cependant, pour nous-mêmes, les
couleurs
et les sons ont toujours, si nous y regardons de
présentatif et perceptif. Par exemple, une sensation produite par une
couleur
peut, à un certain moment, être agréable ; puis,
r avec la nature, les rendait plus propres à sentir les images et les
couleurs
de la poésie nouvelle. Ils ne répugnaient nulleme
ni vert véronèse, ni jaune indien, ni laque de Smyrne, ni aucune des
couleurs
séditieuses proscrites par l’Institut. Chateaubri
r un pan de mur, un morceau de cuir de Bohême, à fond d’or, gaufré de
couleurs
métalliques, avait non pas la prétention de tapis
avec des mots nous paraissait plus commode que de peindre » avec des
couleurs
. Au moins, la séance finie, il n’y avait pas beso
ien pris, d’un galbe plein d’élégance, et fait pour porter le manteau
couleur
de muraille par les rues de Séville ; non qu’il e
, éventrant le paquet, en tira une chevelure, la roula sous son pouce
couleur
d’or bruni dans la petite feuille de papel de hil
brocs et de mesures, un dressoir garni de ces faïences vernissées aux
couleurs
éclatantes représentant des coqs, des bouquets de
pâtes et le fromage de leur patrie. Non-seulement nous faisions de la
couleur
locale dans nos vues et dans nos tableaux, mais n
teintes neutres, grises ou violettes, par esprit de mortification. La
couleur
ne lui paraissait pas une sensualité coupable, un
e cléricale, monacale, royale, seigneuriale des personnes et sa haute
couleur
. On ne saurait dire mieux ni plus juste, et l’app
té inventée l’intention de Philothée. Tout est poussé de ton, haut en
couleur
, violent, arrivé aux dernières limites de l’expre
s soirs de bonne causerie sur l’art, l’idéal, la nature, la forme, la
couleur
, et autres questions du même genre qui nous parai
ante ans, et l’on en parlera dans les âges futurs, tant cet éclair de
couleur
est entré profondément dans l’œil du public. Si l
res ne valaient pas mieux que les nôtres et qui avaient des gilets de
couleur
sombre. Il ne nous déplaît pas, d’ailleurs, de la
’un gilet jonquille. Ce dut être, plutôt encore que l’étrangeté de la
couleur
, cette folie d’héroïsme qui s’exposait avec un sa
ourgeois dont l’œil halluciné ne nous voit jamais habillé d’une autre
couleur
, malgré les paletots tête-de-nègre, vert bronze,
e. Le rapin dominait encore chez nous le poète, et les intérêts de la
couleur
nous préoccupaient fort. Pour nous le monde se di
utre un goût particulier, l’amour du rouge ; nous aimions cette noble
couleur
, déshonorée maintenant par les fureurs politiques
e fasse le chevalier du Rouge et vienne secouer le flamboiement de la
couleur
odieuse aux grisâtres, sur ce tas de classiques é
t, sauf le ridicule d’être dans la salle le seul de sa coupe et de sa
couleur
, nous allait aussi bien qu’un gilet à la mode. Le
es moignons glabres sortant de leurs cols triangulaires avec des tons
couleur
de chair et beurre rance, malveillants malgré leu
régnaient la fantaisie du goût individuel et le juste sentiment de la
couleur
, prêtait davantage à la peinture. Le satin, le ve
int-Jean d’Avila de don Ruy Gomez de Silva, et à certaines touches de
couleur
locale espagnole prise à la palette du Romancero
e sous un vernis d’or qui adoucit et qui réchauffe en même temps, les
couleurs
violentes se sont calmées, les âpretés de touche,
shakespearien, chargé d’incidents, peuplé de personnages, enluminé de
couleur
locale, plein de fougue et de violence ; la bouff
onsidérable et se distingue par de grandes qualités d’imagination, de
couleur
et d’harmonie ; outre ses tragédies, il a fait de
e, mais cela eût été bien vif pour un sujet romain traité en vers. La
couleur
locale est étalée d’un pinceau timide sur le fond
cène, mais bien dans la grâce de l’arrangement, dans l’harmonie de la
couleur
, dans le bonheur de l’exécution. Il faisait de l’
sourire de roses visages entre des grappes de cheveux blonds. Quelle
couleur
heureuse, et gaie, et transparente ! quelle éléga
it aussi quelques figures allégoriques au palais du Luxembourg, d’une
couleur
claire et mate, rappelant la douceur tranquille d
membres qu’un rebouteur n’en eût pu remettre. Il jetait des seaux de
couleur
contre la toile, il peignait avec un balai ivre ;
ia, dont la Naissance de Henri IV fut si remarquée pour son éclatante
couleur
, et qu’on appelait déjà le Paul Véronèse français
atelier comme dans le cabinet d’étude. Il y avait autant de lâches de
couleur
que de taches d’encre sur les marges de ces beaux
ns de leurs tons et passait, pour reparaître un peu plus loin avec sa
couleur
propre. Le voyage qu’il fit au Maroc lui ouvrit t
tigres, qu’il peignit comme Barye les sculpte, avec une puissance de
couleur
, un frémissement de vie et une férocité incroyabl
mirables aptitudes décoratives. Son style s’agrandit tout à coup ; sa
couleur
, tout en restant chaude, intense et vivace, prit
jusque-là à l’immobilité du bas-relief, il répandit les magies de la
couleur
et fit remonter la pourpre de la vie dans les vei
lent embrassait la nature entière, et tout ce qui avait vie, forme et
couleur
était du ressort de sa palette. Esprit singulière
ontour craque plutôt que d’arrêter l’élan d’un bras levé ou tendu. La
couleur
s’entasse à l’endroit qui est le point central de
xacte de la nature, mais bien la création, au moyen des formes et des
couleurs
qu’elle nous livre, d’un microcosme où puissent h
i iront augmentant chaque jour. Il avait jeté sa verve, son génie, sa
couleur
, sa hardiesse, sa sauvagerie, sa férocité, dans c
eaux des deux jeunes maîtres, l’un si éclatant, l’autre si robuste de
couleur
; celui-là si joyeux et celui-ci d’une âpreté si
fut son chef-d’œuvre. Sans doute il y a des qualités brillantes, une
couleur
aimable, une facilité prodigieuse dans le Puget m
a Chapelle des Doms à Avignon ; mais ce n’est plus la belle et solide
couleur
vénitienne, ni l’exécution magistrale de l’œuvre
parée de toutes les séductions de la palette, après le long jeûne de
couleur
que l’école pseudo-classique avait infligé aux ye
était une peinture fougueuse, pleine de hardiesse et de fierté, d’une
couleur
superbe, d’un maniement de brosse très habile qui
er de Froment-Meurice, étaient pourtant des merveilles de grâce et de
couleur
. Un instant Boulanger eut la maladie du style, ce
harmante décoration, d’une invention si spirituelle et d’une si riche
couleur
, à laquelle notre article faisait allusion. Louis
bé comme Achille Devéria par la lithographie, à laquelle il donna une
couleur
, un effet et un caprice qu’on n’a pas dépassés. C
du passé, Ivresse, Phœbé, toiles d’une composition ingénieuse, d’une
couleur
exquise et d’un effet original. On ne pouvait fai
on char. Il rendait ce qu’il voyait avec son attitude, son dessin, sa
couleur
, ses rapports de ton, naïvement, sincèrement, amo
au. Les personnages n’y interviennent que comme d’agréables taches de
couleur
, et n’ont pas plus d’importance qu’ils n’en offre
i sacré, dans le bois druidique, à la faucille d’or d’une Velléda. La
couleur
intense de ce chef-d’œuvre s’est déjà agatisée, c
uées et troublées, ce détachement de la passion, de l’accident, de la
couleur
, ce calme immuable, arrivent aisément à la froide
, la richesse compliquée et savante de l’orchestre, la fidélité de la
couleur
locale, les effets inattendus de sonorité, la pro
avec une régularité parfaite. Le soin rigoureux de la forme et de la
couleur
, les difficultés d’architectonique, la nouveauté
Il Pianto, destiné à peindre le voyage du poète en Italie, est d’une
couleur
comparativement sereine, et le tonnerre qui s’élo
es rouges terrains avec le contour net de Léopold Robert et la solide
couleur
de Schnetz, pendant que Charles Coran, dans Onyx
s de la prairie, enlevé par des souffles qui gonflent sa draperie aux
couleurs
changeantes et prismatiques. Incapable de maîtris
de féeries, se promènent dans des prairies d’émeraude, avec des robes
couleur
du temps, couleur du soleil et couleur de la lune
mènent dans des prairies d’émeraude, avec des robes couleur du temps,
couleur
du soleil et couleur de la lune. Dans ces dernièr
ies d’émeraude, avec des robes couleur du temps, couleur du soleil et
couleur
de la lune. Dans ces dernières années, Banville,
que le pitre frappe de sa baguette des toiles sauvagement tatouées de
couleurs
féroces dont il donne une burlesque explication.
jourd’hui il peindra au pastel Ninon ou Cydalise, demain d’une chaude
couleur
vénitienne il fera le portrait de Violante, la ma
ses séances. On voit à la précision du dessin et à la justesse de la
couleur
que le peintre a longtemps vécu dans l’intimité d
de petits sujets, tantôt sur plaque d’or ou de cuivre avec les vives
couleurs
de l’émail, tantôt avec la roue du graveur de pie
ue d’autres morceaux peignant la vie des champs avec une sincérité de
couleur
qui n’exclut ni la grâce ni la poésie. Il y a du
us sûrement que vos visages bouleversés par la fureur, leurs fraîches
couleurs
m’annoncent que la profonde blessure de l’humanit
ces mots si beaux en eux-mêmes une partie de leur sonorité et de leur
couleur
. Chez lui Jupiter redevient Zeus, Hercule Héraclè
s’assimile avec une aisance merveilleuse le sentiment, la forme et la
couleur
des poésies primitives. Retiré dans sa fière indi
manière de Bouilhet est robuste et imagée, pittoresque, amoureuse de
couleur
locale ; elle abonde envers pleins, drus, spacieu
es. Le colossal, l’énorme, le bizarre, tout ce qui est empreint d’une
couleur
étrange et splendide attire M. Bouilhet, et c’est
aprices d’une fantaisie vagabonde. En de courtes pièces, il résume la
couleur
d’une civilisation ou d’une barbarie. L’Inde, l’É
s qui composent habituellement les bouquets de poésies. Elles ont les
couleurs
métalliques, le feuillage noir ou glauque, les ca
puisant des nomenclatures dans tous les dictionnaires, demandant des
couleurs
à toutes les palettes, des harmonies à toutes les
un de ces tableaux de nature tropicale qu’il peint de si vigoureuses
couleurs
: la Vérandah, sorte de sixtine dont certaines ri
poésie un peu étroite pour ces immenses déploiements de formes et de
couleurs
. Dans le même recueil sont groupés MM. François C
onner une idée générale. Les rayons, les souffles, les sonorités, les
couleurs
, les formes modifient à tout instant l’état d’âme
les voit s’ébattre au son de pipeaux invisibles. Mais sous toutes les
couleurs
, sous tous les visages, c’est la nature qui vit t
recomposition et la décomposition des formes qui, sous le voile de la
couleur
, se métamorphosent sans cesse, et la matière éter
lle cache et dont elle caresse les contours. L’abstraction se pare de
couleurs
chatoyantes ; tout palpite, tout brille, tout se
zur et de soleil, où les paysages et les mœurs du Midi sont peints de
couleurs
si chaudes et si lumineuses, où l’amour s’exprime
is concentrés, rapides, et réunissant en un bref espace le dessin, la
couleur
et le caractère d’un siècle ou d’un pays. Quand o
nt revivre le monde biblique en scènes d’une haute sublimité et d’une
couleur
que nul peintre n’a égalée. Il suffit de citer la
it net comme les effigies creusées dans les pierres tombales et d’une
couleur
éclatante comme celle des vitraux. Toute la famil
semble que le poète, dans cette région où il n’y a plus ni contour ni
couleur
, ni ombre ni lumière, ni temps ni limite, ait ent
rible teinte des lieux ; Virgile, couronné d’un sombre laurier, a les
couleurs
de la mort. Les malheureux condamnés à désirer ét
t reprocher de manquer de noblesse. Le pinceau est large et ferme, la
couleur
simple et vigoureuse, quoique un peu crue. « L’au
ent. Cependant cette composition n’est pas d’un enfant ; il y a de la
couleur
, de la verve, même de la fougue. La justice est r
out ce cortège d’êtres symboliques est trop monotone de lumière et de
couleur
, et ne chasse point la justice en devant. ô la dé
essinée. La cruauté qu’on voit à gauche par le dos est très-chaude de
couleur
. La scène entière est ordonnée d’enthousiasme ; t
remblantes, figure qui a du pathétique et de la grâce ; mais point de
couleur
. Le tout est une belle ébauche, une belle prépara
e d’être peinte ; car elle ne l’est pas. C’est partout un même ton de
couleur
, un gris blanc à profusion ; blanc dans les habit
st très-beau, bien dessiné, bien ressenti, fait d’humeur, d’une bonne
couleur
, d’un style large et mâle. On sent qu’il n’est pa
ge, toutes deux très-belles et peintes dans le goût de Rubens ; bonne
couleur
, bien dessinées, et d’une belle manière. un petit
es coloriés ne se détachent pas, et que la toile ne reste pas nue. La
couleur
est vigoureuse, les passages bien variés, bien vr
u vont s’échapper ; elle est peinte d’une grande vigueur et vérité de
couleur
; ses petits très-moelleusement ; c’est leur duve
n manque bien que ce coq soit de la force de la poule. Assez chaud de
couleur
, il est froid d’expression, sans vie ; c’est pres
leurs sont moins bien. Les serins sont ingrats par la monotonie de la
couleur
. Ah ! La belle poule !
’ils y restent. Plus on regarde ce morceau, plus on en est frappé. La
couleur
en est forte, et plus peut-être que vraie. Le pei
repose. Assemblez confusément des objets de toute espèce et de toutes
couleurs
, du linge, des fruits, des liqueurs du papier, de
mperceptibles des objets les uns sur les autres ; il y a pour lui des
couleurs
ennemies qui ne se réconcilieront jamais. De là l
la plus sereine. De là la nécessité d’un certain choix d’objets et de
couleurs
. Encore après ce choix, quelque bien fait qu’il p
te d’être bête avec mon ami ? C’est qu’à mon avis, ce n’est ni par sa
couleur
, ni par les astres dont il étincelle pendant la n
e principal défaut de ce tableau, auquel on peut encore reprocher une
couleur
un peu crue et, comme dans le Mariage de la Vierg
rêt entre dans ses vers, qu’elle ne soit pas verte : bleue, voilà une
couleur
décadente pour une forêt. Une fleur n’y saurait f
se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Les parfums, les
couleurs
et les sons se répondent. Il est des parfums fra
s affinités restées tout à fait indéterminées jusqu’à présent ; telle
couleur
évoque de vagues idées d’opulence, tel parfum tra
déclaré Verlaine. Mais puisque, suivant Baudelaire, les parfums, les
couleurs
et les sons se répondent, c’est-à-dire puisqu’un
eut donner les mêmes rêves qu’un son et un son les mêmes rêves qu’une
couleur
, si une couleur est insuffisante pour suggérer un
êmes rêves qu’un son et un son les mêmes rêves qu’une couleur, si une
couleur
est insuffisante pour suggérer une sensation, on
gie, on trouverait que les sons qui les composent correspondent à des
couleurs
et à des parfums. C’est ce que les décadents n’on
n Angleterre une école célèbre cherche dans les mots une musique, des
couleurs
et des parfums, et je ne vois pas qu’on parle de
métaphore, un vocabulaire neuf où les harmonies se combinent avec les
couleurs
et les lignes : caractéristiques de toute renaiss
é même de la poésie lyrique. Tomber dans l’excès des figures et de la
couleur
le mal n’est pas grand et ce n’est pas par là que
métaphore, un vocabulaire neuf où les harmonies se combinent avec les
couleurs
et les lignes : caractéristiques de toute renaiss
française en particulier ? Tout cet azur, ces flots de lumière et de
couleur
, ces fonds d’or et bleu de ciel, qui étaient habi
cette boue, il a jeté des restes de voie lactée et d’arc-en-ciel. Sa
couleur
ment. Même en forçant et en gâtant sa manière, il
ention calculée peut-être, et je ne m’en prends qu’à ce qui est de la
couleur
littéraire presque inévitable et involontaire che
e plus honnêtes gens, à des personnages plus dignes en général de ses
couleurs
. Il les a vus, il les a pratiqués, il les juge au
ta la terre natale autour de ce drapeau dont il a depuis préservé les
couleurs
. D’ailleurs, la nature supérieure et d’elle-même
s combine en les traduisant dans sa langue et en les recouvrant de sa
couleur
. Il jette à travers le tout un souffle d’éloquenc
cela il peut dire qu’il a jeté sa poudre d’or et versé son torrent de
couleurs
. Quand il jetait sa poudre d’or et ses teintes az
ortraits séduisent à première vue, et offrent des traits heureux, des
couleurs
neuves : mais, en général, ils sont outrés et pas
mérite un poëte ne vaut presque pas la peine d’être lu ; il est sans
couleur
. Le rythme pratiqué de réflexion a quelque chose
légèreté, esprit, mollesse, et d’une figure qui a du dessin et de la
couleur
, mais qui n’a que cela ; la différence d’un pince
affectée et de la difficulté de mettre d’accord, quand on a forcé de
couleur
quelques objets. Paysages. cascades. à droite, ma
eindre chaudement ? C’est conserver sur la toile aux objets imités la
couleur
des êtres de la nature dans toute sa force, dans
ses, des roches, des arbres, des eaux imités à miracle et d’un ton de
couleur
très-chaud, très-piquant. Dans la bataille sur te
laitière donne de son lait au chien du berger, le chien est de bonne
couleur
, les figures sont bien dessinées, et la dégradati
on est bien entendue, les groupes s’y multiplient sans confusion ; sa
couleur
est forte, les effets d’ombres et de lumières son
elle, c’est en visite chez Berghem, Wouwermans et Vernet. Il a de la
couleur
, il peint d’une manière ragoûtante et facile ; se
moins d’effet que ceux sur papier bleu, cela tient certainement à la
couleur
du papier et du crayon ; un dessin sur papier bla
sse ses négations, il est vrai, mais qui lui prend la platitude de sa
couleur
et la maigreur de son dessin, et fait de l’histoi
t ils éclatent ! le monde, qu’il ne voit plus, prend dans sa tête les
couleurs
furieuses de l’impossible, qui valent mieux que t
ns des œuvres que tout le monde connaît, remué, pour ainsi parler, la
couleur
à la pelle, un grand historien, sans être pour ce
ur à la pelle, un grand historien, sans être pour cela un débauché de
couleur
, pouvait faire donner à la couleur tout ce qu’ell
sans être pour cela un débauché de couleur, pouvait faire donner à la
couleur
tout ce qu’elle pouvait donner, lorsqu’il s’agiss
élicat, il ne trempa que l’extrémité de son pinceau dans le cuvier de
couleur
barbare ou de couleur mystique et légendaire qui
ue l’extrémité de son pinceau dans le cuvier de couleur barbare ou de
couleur
mystique et légendaire qui aurait pu lui servir d
stoire et, en l’écrivant, de la peindre ; si tout en se servant de la
couleur
, il en a diminué les férocités dans un sujet qui,
te, nous l’a dit assez. Où l’auteur des Récits mérovingiens éteint sa
couleur
, l’auteur des Récits d’histoire romaine n’en met
te, et je vous jure que nos peintres n’en seraient pas mécontents. La
couleur
est dans un tableau, ce que le style est dans un
nature et qui savent dessiner. Mais de tous les temps le style et la
couleur
ont été des choses précieuses et rares. C’est le
es contemporains de l’auteur, et qui charmera les siècles à venir. La
couleur
d’un morceau de peinture passe, et la réputation
ceaux, et n’en rabattez pas un mot. Il y a dans le morceau d’Anacréon
couleur
, entente de lumières, vigueur et transparence. Le
aules de la courtisane sont de chair et peints dans la pâte à pleines
couleurs
. Le corps d’Anacréon est bien modelé, le bras qui
ble à un gueux qui tend la main de bonne foi ; et puis il est sale de
couleur
. Pour votre st Bruno , c’est un très-joli morceau
sous lequel on ne ressent rien ; sa robe de chambre l’emmaillotte, la
couleur
en est terne. Point de nuit ; scène de nuit peint
vains du même siècle. Il a du dessin, des idées, de la chaleur, de la
couleur
. -son tableau du cavalier espagnol dont vous fait
loué un certain cheval blanc, je conviens qu’il est d’une finesse de
couleur
étonnante ; mais convenez que la tête en est fort
peu qu’au maréchal elles aient cet esprit-là. à la botte rajustée la
couleur
est douce, mais n’est-elle pas un peu grise ? Voy
u Baudouin pur. — Maître Denis, de la douceur ; il y a de l’effet, la
couleur
est jolie. La vierge a de la candeur, de la fines
de Heredia fait des poèmes sans pensées et pleins de mouvements et de
couleur
, des vers sonores et rudes. [La Littérature de to
çaise, est capable, pour qui connaît ses ressources, des richesses de
couleur
et des richesses de sonorité les plus rares et le
que M. de Heredia ait montré par le succès qu’on pouvait le prendre.
Couleurs
et sonorités, ce n’est pas tout Heredia, et je cr
).] Ferdinand Brunetière Le triomphe de M. de Heredia, c’est la
couleur
, — si peut-être celui de M. Leconte de Lisle, son
isan a fait pour tromper nos yeux, au point de leur faire prendre des
couleurs
couchées sur une superficie pour de veritables fr
z souvent à flater les yeux par la richesse et par la verité de leurs
couleurs
, sans penser peut-être que leur art fût capable d
est par cet endroit, son tableau le plus précieux par la richesse des
couleurs
locales ; cependant de l’aveu du cavalier Ridolfi
s arts ne sont pas des langues ? Est-ce que les sons, les formes, les
couleurs
, les notes, la lyre, le ciseau, le pinceau, la to
raduit l’autre ; la pensée passe par le marbre, par le dessin, par la
couleur
, par le son, au lieu de passer par la plume ; mai
ltiplier les impressions de l’âme par la vue, par les formes, par les
couleurs
, par les illusions que le dessin des contours, l’
rfectionné de l’œil, qui lui fait percevoir plus de formes et plus de
couleurs
dans la nature visible. Tel art, tel organe ; la
e tisserand, elle prend une conception dans sa pensée, elle broie des
couleurs
sur une palette, elle trempe un pinceau dans les
ion ; le beau, c’est, dans les formes, dans les expressions, dans les
couleurs
comme dans la pensée, ce je ne sais quoi de supér
cien ; celui qui en approche le plus dans la langue des formes et des
couleurs
est le plus grand peintre ou le plus grand sculpt
m corda, de cette réalisation de l’idéal par la parole, les sons, les
couleurs
, les formes, est le plus véritablement artiste en
le ne savait qu’éblouir les yeux de la foule par des éclaboussures de
couleurs
violentes à travers les vitraux peints des ogives
atre-vingt-quinze ans sur la peinture comme sur son empire, roi de la
couleur
qu’il fond et nuance sur sa toile comme le soleil
eintes vertes et ces nuances grises qu’il avait imitées jusque-là des
couleurs
ternes de Paris et du Jura, et il y substitua, no
s couleurs ternes de Paris et du Jura, et il y substitua, non pas des
couleurs
, mais des rayons liquides fondus sur ses toiles.
en 1817 que Léopold Robert se sentit assez maître de sa main et de sa
couleur
pour composer son premier grand tableau ; ce tabl
ans le beau qui s’attacha depuis cette époque à son pinceau comme une
couleur
indélébile. Mais, si son imagination s’y dessina,
pinceau est une plume ; il parle, il chante autant qu’il dessine ; sa
couleur
a du son, sa toile est lyrique ; il parle trois l
e Jussieu. Ce Mercure qui fait ici le rôle principal est si faible de
couleur
qu’on le prendrait pour un nuage gris. Le tout a
première ébauche, ou d’un mauvais tableau ancien dont on a enlevé la
couleur
en le nettoyant. Depuis que ce morceau est exposé
e flétrie, ventre affaissé, cuisses plates, hanches élevées ; fade de
couleur
, mal dessinée, surtout par les jambes ; moulue, d
la couche du vieux Titon. Je n’aime pas ce tableau. Titon est d’une
couleur
vineuse. De la manière dont il est placé, il a l’
l’effet, est digne de Carle Vanloo, lorsqu’il ne s’était pas fait une
couleur
outrée. Mon ami, si vous retournez au Salon, n’ou
un guet-apens ordinaire. Gardez-vous bien de mettre cette ébauche en
couleur
; ce serait du temps et de l’huile perdus. Votre
’un crayon net et léger, avec le sentiment vrai des lignes, mais sans
couleur
. Les physionomies d’hommes qu’il nous présente ne
encore ; mais M. Thiers craint avant tout de pousser au tableau, à la
couleur
, au relief, à tout ce qui se détache et qui vise
, et n’y mettait du sien que la correction du dessin, la vérité de la
couleur
, l’entente de la lumière, et ces mérites, il les
r dans la laideur même elle est toujours correcte de dessin, belle de
couleur
, saisissante de lumière. L’histoire, c’est le por
t il est des historiens, tels que Tacite, chez qui l’expression et la
couleur
sont tellement inhérentes à la pensée et la pensé
nt constamment, il se le répète à lui-même et aux autres ; ce trop de
couleur
dont il ne veut pas, il le dissipe de la sorte, i
Thiers étant d’avis qu’il convient d’adoucir et d’amortir un peu les
couleurs
, il s’ensuivrait que sa glace, à lui, devrait êtr
de Parker sur l’origine des sentiments que nous associons à certaines
couleurs
, de Rentonbw et de Bainbx sur les formes du style
ritier de Helmholtz, a proposé en 1879 une « théorie scientifique des
couleurs
», appuyée sur leur mise en ordre à travers une «
idées furent introduites en France en 1881 (Théorie scientifique des
couleurs
et leurs applications à l’art et à l’industrie, G
r. Est-il décidé autrement que par le sentiment general que certaines
couleurs
sont naturellement plus gaïes que d’autres couleu
ral que certaines couleurs sont naturellement plus gaïes que d’autres
couleurs
. Ceux qui prétendent expliquer cette verité par p
. On seroit aussi ridicule aux Indes en soutenant que le noir est une
couleur
gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le
ur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le verd-clair et la
couleur
de chair sont des couleurs tristes. Il est vrai q
Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des
couleurs
tristes. Il est vrai que lorsqu’il s’agit du méri
pés dans Montesquieu, dans Auguste Comte et dans Goethe… Or, comme la
couleur
mange quelquefois l’étoffe, l’esprit épigrammatiq
nsi qu’il ajoute : « Chacun regarde avec des lunettes de portée et de
couleurs
diverses… Et l’on s’est disputé et battu, l’un di
voici que nous apprenons l’optique morale… que nous découvrons que la
couleur
n’est pas dans les objets, mais en nous-mêmes. »
ion que M. Taine avait donnée de cette optique morale qui fait que la
couleur
est en nous-mêmes, car, si elle n’est que cela, p
lunettes que les miennes, aurait-il la prétention de m’imposer cette
couleur
sur Macaulay ou du moins de me la faire respecter
venons aux détails. Le tabellion est vêtu de noir, culotte et bas de
couleur
, en manteau et en rabat, le chapeau sur la tête.
mbes du tabellion est excellent pour la vérité de son action et de sa
couleur
. Sans s’intéresser à ce qui se passe, il regarde
mme ceux de Boucher. Je crois Teniere fort supérieur à Greuze pour la
couleur
. Je lui crois aussi beaucoup plus de fécondité. C
aire exécuter ce tableau de Greuze par Durand qui est habile avec les
couleurs
que M. de Montami a découvertes. Une bonne copie
érentes fleurs bizarrement assorties composaient ces gerbes aux vives
couleurs
… J’ai cru voir là une image assez fidèle de la po
n’était plus en peine désormais de savoir à quoi appliquer toutes les
couleurs
de sa palette. Son recueil de Poésies publié en 1
entr’ouvert sur lequel est négligemment noué un mouchoir aux raies de
couleurs
vives, — Phidias lui-même (qui savait bien les se
rs faux. Tu leur prodiguais tes odes nouvelles, Embaumant l’Avril et
couleur
du ciel. Eux, ils répétaient : Ces fleurs sont tr
ature entière Savourer librement, éparse en la matière, L’ivresse des
couleurs
et la paix des contours ! [Tombeau de Théophile G
te de Lisle Toi, dont les yeux erraient, altérés de lumière, De la
couleur
divine au contour immortel. Et de la chair vivant
il y a parti pris dans le mode d’expression exclusivement tourné à la
couleur
et à l’image. C’est bien autre chose si de ses ve
-d’œuvre du passé. On a le talent, l’exécution, une riche palette aux
couleurs
incomparables, un orchestre aux cent bouches sono
tournent vers ce système de tout dire en image et de tout peindre en
couleurs
, ils peuvent aller très-loin et faire de vrais to
ropre à l’art du style est d’emprunter à tous les arts, soit pour les
couleurs
, soit pour la forme, soit pour les sons, mais san
fois reconnu, de l’ensemble. On a tant renchéri de nos jours sur les
couleurs
; on a, ce semble, oublié tout à fait les odeurs.
espèce d’images, à celles qui sont dessinées aux crayons de diverses
couleurs
par les artistes du xvie siècle : « On désignait
nt que le rang de Gabrielle à la Cour avait une excuse spécieuse, une
couleur
. Elle tenait un intervalle, car bien peu pouvaien
sur sa personne. Quand elle était en habit de cheval, elle aimait la
couleur
verte : Le vendredi 17 mars (1595), dit L’Estoil
é frappé : Un capot et une devantière pour porter à cheval, de satin
couleur
de zizolin, en broderie d’argent avec du passemen
nières en broderie d’argent. Et ladite devantière doublée de taffetas
couleur
de zizolin, avec le chapeau de taffetas aussi cou
lée de taffetas couleur de zizolin, avec le chapeau de taffetas aussi
couleur
de zizolin, garni d’argent, prisé deux cents écus
te et tendre, un charme répandu sur les contours. Ses yeux étaient de
couleur
bleue et d’un mouvement prompt, doux et clairs. E
aspect et la physionomie des lieux, la teinte diverse des rochers, la
couleur
des eaux et jusqu’à l’individualité des monts. Il
e et sa hauteur la feraient croire très voisine de Gavarnie ; mais sa
couleur
, qui tient de l’azur des hautes régions de l’atmo
nt les monts du premier ordre, ne saurait se former une idée de cette
couleur
dorée et transparente, qui teint les plus hautes
l’harmonie d’un dessin dont la sévérité modère la hardiesse ; et une
couleur
transparente et pure, un gris clair légèrement an
ont revêtu d’avance les teintes éthérées. Il excelle à rendre cette
couleur
presque indescriptible des hauts lieux, ces rayon
marche, lorsque le bâton et les crampons n’y mordent qu’à peine, « la
couleur
de ce bleu de ciel qui est l’ombre des glaciers »
roche du soir. C’est alors que l’immense nature adopte cette unité de
couleurs
et cette régulière disposition d’ombres qui simpl
vait même préparé le logement pour ces amis de l’imagination et de la
couleur
singulière, pour ces favoris de la muse bizarre ;
e caractère de l’aveuglement et de l’imbécillité, mais avait aussi la
couleur
d’une vengeance. Qu’une si stupide conspiration,
ées. C’est l’imagination qui a enseigné à l’homme le sens moral de la
couleur
, du contour, du son et du parfum. Elle a créé, au
enfin doit servir à illuminer l’idée génératrice et porter encore sa
couleur
originelle, sa livrée pour ainsi dire. Comme un r
y a des milliers d’atmosphères jaunes ou rouges, et toutes les autres
couleurs
seront affectées logiquement et dans une quantité
à une distance voulue par la loi sympathique qui les a associées. La
couleur
obtient ainsi plus d’énergie et de fraîcheur. Un
l’exécution de cette œuvre pieuse est d’une remarquable solidité ; la
couleur
un peu triste et la minutie des détails s’harmoni
à toutes les sauces. Ne sommes-nous pas cependant bien las de voir la
couleur
et le marbre prodigués en faveur de ce vieux poli
pointus. Que ces jeux romains soient exactement représentés ; que la
couleur
locale soit scrupuleusement observée, je n’en veu
utant de soin de sa personne qu’un dandy raffiné. Pourquoi donc cette
couleur
terreuse dont la face et le bras sont revêtus ? J
té dans un appartement propre, orné de meubles ingénieux et revêtu de
couleurs
caressantes, il sent son esprit s’illuminer et se
nt pas encore loin de nous où il était un engouement. La gaieté de sa
couleur
, plutôt scintillante que riche, rappelait les heu
ccoutumé à noter le scintillement d’un petit monde, ne voyait plus de
couleurs
vives dans un grand espace. Son coloris pétillant
pas M. Bida : on dirait, au contraire, qu’il a stoïquement répudié la
couleur
et toutes ses pompes pour donner plus de valeur e
z lui aussi on retrouve cette savante et naturelle intelligence de la
couleur
, si rare parmi nous. Mais la lumière et la chaleu
avoir vu, à l’Exposition de 1855, d’excellents petits tableaux, d’une
couleur
riche et intense, mais d’un fini précieux ; où da
la lumière est trop généralement répandue, ou plutôt éparpillée ; la
couleur
, monotonement claire, papillote. En second lieu,
un mot, il peint grassement là où tant d’autres étalent platement des
couleurs
pauvres ; il sait faire grand dans le petit. V
aractère visible de ces portraits, moins tout ce qui est relatif à la
couleur
et à la lumière, était vigoureusement et soigneus
henavard est plus courageux et plus franc. Il a simplement répudié la
couleur
comme une pompe dangereuse, comme un élément pass
les élèves de M. Ingres ont très-inutilement conservé un semblant de
couleur
. Ils croient ou feignent de croire qu’ils font de
simplicité de regard et d’attitude s’accorde heureusement avec cette
couleur
chaude et mollement dorée qui me semble faite pou
es c’était lui. Nous avons entendu reprocher à cet éminent artiste sa
couleur
un peu trop douce et sa lumière presque crépuscul
a de plus inconstant, de plus insaisissable dans sa forme et dans sa
couleur
, d’après des vagues et des nuages, portent toujou
es termes : « Certes, il n’y a pas là la conscience d’un Holbein, la
couleur
d’un Titien, la grâce d’un Vinci ; ce n’est ni fl
oristes modernes. Il mit une sorte d’amour-propre à ne rien céder. Sa
couleur
était vraie, et telle qu’elle se voyait naturelle
il ne cherche son effet ni dans la ligne proprement dite, ni dans la
couleur
. Ici, je force ceux qui s’y entendent à s’expliqu
sent : « Non, il ne cherche son effet, ni dans le dessin, ni dans la
couleur
: en tout il est immédiat, il est fidèle et vrai,
à faire, par exemple, un pantalon rouge ? Il mettra juste le pli, la
couleur
qu’il voit. Regardez au contraire, dans ce beau p
voyez la blouse du gamin : le peintre n’a pas cherché à reproduire la
couleur
exacte de la blouse ; il a cherché un ton harmoni
dans aucun de mes voyages qui m’ait autant frappé. Cette ville toute
couleur
de terre ressemble plutôt à celles des Abruzzes q
icieuse décoration d’opéra, tout de marbre blanc, et des peintures de
couleurs
les plus vives d’un goût charmant, des eaux coula
es se soutiennent très bien à côté de lui et pour la forme et pour la
couleur
. Les femmes accroupies aux piés du saint sont liv
t de cire. Ces deux personnages qui conversent sur le fond sont d’une
couleur
sale, mesquins de caractère, pauvres de draperie
e ces artistes, l’autre les a. Il règne ici la plus belle harmonie de
couleur
, une paix, un silence qui charment. C’est toute l
maîtres, et le grouppe des jeunes hommes qui est à droite et de bonne
couleur
, est dans le goût de Le Sueur. Vien vous enchaîne
pas frappé. Cependant la religion n’est pas encore assez aériene. La
couleur
en est un peu compacte. Du reste, bien dessinée,
es incidents, ni de la position et du caractère des figures, ni de la
couleur
, ni des ombres et de la lumière, bientôt je les m
t ; que cette main droite est bien dessinée, bien de chair, du ton de
couleur
le plus vrai et sort du tableau ; et que sans cet
e nuit à la sévérité du dessein ; raison pour laquelle le dessein, la
couleur
, et le clair-obscur vont rarement ensemble. Doyen
r de son sentiment, à la teinte passionnée de ses superstitions, à la
couleur
de sépia répandue dans ses poèmes et qui rappelle
et Jean-Paul ont dit vrai. On a chaud de toute cette bonne et grasse
couleur
qu’il étend sur la nature et les choses visibles
st tout attendri du sentiment moral qui spiritualise et poétise cette
couleur
d’École hollandaise appliquée sur des sujets alle
reproduire. On sent tout de suite, en l’ouvrant, à la nouveauté de la
couleur
, à l’exactitude de certains détails de costumes e
oissement de la taille provenant d’une augmentation de nourriture, la
couleur
, d’aliments particuliers, et peut-être l’épaisseu
hats blancs avec des yeux bleus sont invariablement sourds. Certaines
couleurs
et certaines particularités de constitution s’app
r les poisons végétaux d’une autre manière que les individus d’autres
couleurs
. Le professeur Wyman m’a récemment communiqué une
les au Biset dans leur constitution, leurs habitudes, leur voix, leur
couleur
et la plupart de leurs organes, sont néanmoins tr
ente le plus haut degré d’improbabilité. Quelques faits concernant la
couleur
des Pigeons méritent qu’on s’y arrête. Le Biset e
dont j’ai toujours vu l’action renfermée dans les limites de la seule
couleur
, au moins d’après toutes les observations que j’a
de manière qu’en chaque race il y ait une tendance à revenir à cette
couleur
et à ces marques ; ou bien il faut que chaque rac
oiqu’elles soient très semblables sous d’autres aspects au Biset ; la
couleur
bleue et les diverses marques propres à ce dernie
s des différentes espèces de Groseilliers sont variés en grosseur, en
couleur
, en forme, en villosité ! et cependant les fleurs
passages de la Genèse55 qu’on prêtait dès lors quelque attention à la
couleur
des animaux domestiques. Les sauvages croisent qu
de l’Afrique méridionale apparient leurs Bœufs de trait d’après leur
couleur
, comme font les Esquimaux pour leurs attelages de
ue la race de Toulouse et la race commune, qui diffèrent seulement en
couleur
, le moins constant de tous les signes caractérist
un plus ou moins éloigné. Il en serait en ce cas, non pas comme de la
couleur
bleue et des diverses marques propres à la C. liv
Leurs yeux sont organisez, de maniere que l’harmonie et la verité des
couleurs
y excite un sentiment plus vif que celui qu’elle
rait superieur au plaisir que lui donnent l’harmonie et la verité des
couleurs
locales. Tous les hommes n’ont pas le même sens é
donnent un plaisir sensible, un artisan qui n’a sçû que disposer des
couleurs
, dont l’harmonie et la richesse lui font un plais
e, Dans son jardin la menit…. Vous avez la main teindue (teinte) De
couleur
de violette… Ce n’est pas d’un effet bien désagr
ssignolet, Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Oh ! la
couleur
violette Est encore la plus belle, Ô beau rossign
ouleur violette Est encore la plus belle, Ô beau rossignolet, Oh ! la
couleur
violette Est encore la plus belle. Entrant à la
faire un tour de danse. Au premier tour de danse La belle change de
couleur
, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La
leur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La belle change de
couleur
. Au deuxième tour de danse La belle change encor
ation des différents genres de littérature aux différentes teintes de
couleurs
qui affectent diversement les yeux. Ainsi le somb
ffectent diversement les yeux. Ainsi le sombre azur, qu’on suppose la
couleur
du dieu père et conservateur des êtres, Wichnou,
couleur du dieu père et conservateur des êtres, Wichnou, est aussi la
couleur
de l’amour. Le blanc est le symbole de la gaieté,
eté, parce que le sourire des bouches des femmes laisse éclater cette
couleur
entre leurs lèvres sur les dents semblables aux p
couleur entre leurs lèvres sur les dents semblables aux perles. Cette
couleur
appartient au demi-dieu Rama, divinité qui présid
colère a pour emblème le rouge pourpre, image du sang répandu. Cette
couleur
appartient à Siva, dieu de la guerre et de la des
la guerre et de la destruction des êtres. L’héroïsme magnanime a pour
couleur
le rouge clair ou le rose, symbole de la divinité
u cœur, représentée par Indra, le roi des dieux secondaires. Le gris,
couleur
de la cendre, de la terre nue, de la mer terne so
ole de la tristesse ; le noir, de la terreur et des enfers. Le jaune,
couleur
où se fondent dans un éclat de lumière adoucie pa
il y a dans cette littérature une gamme de style, comme une gamme de
couleurs
, et comme une gamme de sons ; en sorte que les ge
d’images pour se faire comprendre. Cette assimilation des styles aux
couleurs
qui impressionnent les yeux, ou aux saveurs qui i
glorieuse, telle qu’elle est réservée aux seuls enfants de Raghou. La
couleur
de leur teint foncé ressemble à la nuance du col
rcher la distinction, la fantaisie, l’éclat, la rareté de forme ou de
couleur
. Il est de ce qu’on appelle l’école de l’art pour
ra pas. Il sortit donc de ces années préparatoires avec un renfort de
couleur
, une science de tons et une décision d’images à t
rs que le convier à une jouissance plus vive de cette terre et de ses
couleurs
. C’est, après tout, la même idée qu’on sait famil
aise ? Tu extravagues, Bernar-med. Une chaise dans mon empire ! Et la
couleur
locale, malheureux ! tu veux donc la fouler aux p
la couleur locale, malheureux ! tu veux donc la fouler aux pieds, la
couleur
locale, l’anéantir, l’annihiler ? Certes, je t’ai
mes sujets observent le jeûne dans toute sa rigueur, et avec toute la
couleur
locale désirable. — Ah ! à propos, refuser à Mons
n’est qu’un copiste, un disciple qui s’attache à la superficie et aux
couleurs
plutôt qu’à l’esprit ; il abonde en emprunts forc
et fait de ses larcins grecs et latins un pêle-mêle avec les fausses
couleurs
de son siècle. Il ne mérite en rien, selon M. rem
suffit sans doute, ajoute-t-il, pour détruire toute l’harmonie de la
couleur
antique. » Et il continue de raisonner en ce sens
t le poëte dit de Riphée, l’un des plus superbes, qu’il rappelait les
couleurs
de sa mère, en d’autres termes, qu’il …. portait
goût d’alentour, comment dans tel sujet transposé, dans tel cadre de
couleur
grecque, il se glisse un coin, un arrière-fond pe
n longtemps, André Chénier, non pas quant à l’action, mais quant à la
couleur
, a été pour nous une espèce de Walter Scott antiq
ine de Rhianus qui exhale l’agrément, et le jaune safran d’Érinne aux
couleurs
virginales…, et Damagète, cette violette noire, e
e mon jardin, ce matin. La moitié de la verdure persistante est de la
couleur
d’un artichaut à la barigoule, l’autre moitié de
est de la couleur d’un artichaut à la barigoule, l’autre moitié de la
couleur
du papier brouillard, avec lequel nos mères faisa
our une propriété de sa famille, et il est parti avec sept vessies de
couleur
, emportant sur lui, selon une expression de son f
eur, emportant sur lui, selon une expression de son frère, toutes les
couleurs
de l’arc-en-ciel. Puis sans maître, sans guide, s
s. De l’impériale, on lui jette sa petite malle, et sa grosse boîte à
couleurs
, qui s’ouvre en tombant, et dont les pinceaux et
boîte à couleurs, qui s’ouvre en tombant, et dont les pinceaux et les
couleurs
se répandent dans le ruisseau. Il les ramasse tan
oupet en escalade, fait comme de cheveux en fil d’archal, un œil sans
couleur
, triangulairement voilé par l’ombre d’une profond
aît pleine de veines et de nerfs en activité ; les fleurs saturées de
couleurs
resplendissent, et voici le fruit à la saveur hum
qualité de l’air. Les fruits, selon les régions, changent d’odeur, de
couleur
, de suc, de grosseur et même de forme. Nulle part
a de même pour les animaux, dont les aliments, dont l’eau changent la
couleur
et les qualités. Aristote cite des animaux prenan
nt la couleur et les qualités. Aristote cite des animaux prenant leur
couleur
de celle de l’eau ; tels ceux qui habitent les so
monts Phlégréens, nourri de vapeurs sulfureuses, se, montre teint des
couleurs
dorées les plus brillantes. On peut obtenir cela
ales des plantes en se référant à leur composition, leur nature, leur
couleur
, leur forme, leur habitat, leur stabilité. Tout d
. On pourrait multiplier de tels exemples. Les plantes d’une certaine
couleur
guérissent les maladies qui affectent l’homme d’u
certaine couleur guérissent les maladies qui affectent l’homme d’une
couleur
analogue : ainsi les fleurs jaunes sont les remèd
la bile et sont bonnes pour le foie. Souvent, la contemplation de la
couleur
suffit à amener la guérison. Porta lui-même en a
us ou moins à la glande génitale, en lui empruntant et sa forme et sa
couleur
. Dans ce cas, les caractères sexuels secondaires,
uelles Fourier laisse leur nom, se forme une sorte de prisme de douze
couleurs
, dont les reflets, en société nouvelle, se fonden
iques, étudie les couches géologiques du Mont-Blanc, les causes de la
couleur
des eaux du Rhin. Deux ans plus tard, dans des pa
mer, les nuages, les montagnes dans leurs détails, sous toutes leurs
couleurs
et sous tous leurs aspects. » C’est plus que le r
xactitude et il faisait des courses dans Paris pour aller vérifier la
couleur
d’une porte ou la hauteur d’une maison. Il aurait
es secondes après : j’ai une flamme dans l’œil droit ; tout me semble
couleur
d’or. Cet état singulier se prolongeait quelquefo
ue qu’à la douleur morale ; mais, dans ce dernier cas, elle prend une
couleur
encore plus tragique, il semble, car la sensibili
d’être heureux. Sinon, à quoi bon la vie ? V — Rêveries Les
couleurs
de la vie C’était jadis une coutume, en telles
ent en effet vus en bleu par l’imagination populaire, et adopter leur
couleur
, prendre leur livrée, c’était se mettre à l’abri
ogue, mais beaucoup plus compliqué et plus varié, élisent souvent une
couleur
et y ramènent autant que possible, autant que le
-mêmes ne savent trop que dire. Souvent elles croient avoir choisi la
couleur
ou la nuance qui fait le meilleur cadre à leur te
iennent, mais pour la forme : une force secrète les maintient dans la
couleur
qu’elles ont voulue par instinct, couleur sous la
crète les maintient dans la couleur qu’elles ont voulue par instinct,
couleur
sous laquelle elles vivront, sous laquelle elles
es les larmes de la vie. Non seulement les femmes, les hommes ont une
couleur
. Nous avons l’air de la choisir. C’est la nature
rès facile à comprendre. Personne ne niera, au contraire, le rôle des
couleurs
dans la vie. Cette femme aurait-elle déchaîné la
que l’on ne peut guère se les représenter qu’associées avec l’une des
couleurs
ou de ces nuances. En concevant une vieille fille
quoique si perverses journées ? Sans doute, car le violet, qui est sa
couleur
, est-aussi sa logique, et l’on se trouve toujours
’ai joué avec une boîte de pastels, tout simplement, et j’ai aimé les
couleurs
pour elles-mêmes, une à une, un peu comme le fait
t les fleurs sont si vivantes qu’on veut les respirer. Nous avons des
couleurs
préférées. Des goûts et des couleurs… Cet aphoris
eut les respirer. Nous avons des couleurs préférées. Des goûts et des
couleurs
… Cet aphorisme n’est point aussi frivole qu’on po
able, pour le déterminisme et la philosophie de la nécessité. Car les
couleurs
que nous aimons, ce n’est point par choix, mais p
thie qu’il nous est impossible de raisonner. L’étude des goûts et des
couleurs
devrait faire partie de la psychologie. Peut-être
ommes des grandes villes, surexcités par le discord des bruits et des
couleurs
, ne retrouvent un peu de calme qu’au milieu des b
di peut supporter l’éclat de ses étés, la pourpre de ses automnes. La
couleur
a son importance. Avant de nous lier avec un ami,
t d’entreprendre la conquête d’une femme, observez quelles sont leurs
couleurs
favorites. Songez en même temps à la vôtre, et tâ
otre vie. Que de malheurs arrivés par les combinaisons maladroites de
couleurs
ennemies ! Mais surtout craignez le violet. Il n’
gnez le violet. Il n’est point de ton plus perfide ; c’est, parmi les
couleurs
de la vie, la plus instable et la plus hypocrite.
ec une moindre avarice, mais elles n’ont ni le même parfum ni la même
couleur
. N’espérez pas retrouver le sourire qui vous ench
produit des effets contradictoires, et pourtant logiques. Toutes les
couleurs
et leurs nuances s’impriment d’un seul coup de pr
oumis à une même logique ce sujet lui-même, le dessin qui le fixe, la
couleur
qui l’unit au milieu vital. Un sujet, en art, ne
asses, la lutte des classes… Sans doute, mais c’est un classement par
couleurs
, par grandeurs. Ouvrez les êtres. La hiérarchie v
oit ici, de vers isolés, d’abord destinés au poème du Bonheur. 37.
Couleurs
, contes nouveaux ; Paris, Mercure de France, 1908
es sous cet aspect, et de leur montrer en même temps comme exemple la
couleur
particulière qu’elles répandent sur la poésie des
, la traite et la révolte des esclaves, y sont peintes des plus vives
couleurs
, et l’on y puise une généreuse indignation contre
s’embellit encore d’une expression dont l’exquise pureté s’anime des
couleurs
orientales. Si la beauté confie à la colombe mess
e écriture, maintenant si connue, son parfum est déjà un langage, ses
couleurs
sont une idée. » L’ouvrage dont nous venons de r
ture bourgeoise, qui lui fait pendant ? " cette première est de bonne
couleur
" . Peut-être un peu sale. " très bien drapée, d’
ureur. L’ abbé de Breteuil , tout aussi ressemblant, plus éclatant de
couleur
, mais moins vigoureux, moins sage, moins harmonie
gnard, faisant le petit bec, la bouche en cœur. Rien de la sagesse de
couleur
du cardinal de Choiseul . Et puis un luxe de vête
s, les accessoires aussi bien qu’il est possible, quand on a voulu la
couleur
brillante et qu’on veut être harmonieux. Pétillan
ce que l’heureux accord de la lumière et des ombres, la vivacité des
couleurs
ajoutent à la correction et à la bonne tenue du d
fforcent de traduire par des combinaisons de mots des combinaisons de
couleurs
et de lignes. On peut signaler des cas plus rares
de petits sujets, tantôt sur plaque d’or ou de cuivre avec les vives
couleurs
de l’émail, tantôt avec la roue du graveur de pie
chose nuance cloporte ou punaise et, en composant Salammbô, une œuvre
couleur
pourpre. On pourrait nommer beaucoup d’autres écr
il ne restait plus qu’à proclamer que les syllabes des mots ont leur
couleur
propre. Un sonnet fameux ― peut-être ironique — e
la littérature à son tour peut avoir sur les arts de la forme, de la
couleur
et du dessin. Le volume imprimé évoque des figure
it ceux qui de nos jours ont excellé à traduire par des lignes ou des
couleurs
la pensée ou les rêves d’autrui. Ils deviennent a
atelier comme dans le cabinet d’étude. Il y avait autant de taches de
couleur
que de taches d’encre sur les marges de ces beaux
tes et larges s’ouvrant sur des jardins. Elle fit peindre les murs de
couleurs
gaies. Elle amassa dans la fameuse chambre bleue
i a un caractère intime, s’égaie de plafonds et de panneaux peints de
couleurs
claires, de lambris où des fleurs, des fruits, de
, mœlleux, capitonnés, de cacher le bois sous l’étoffe. Changement de
couleurs
aussi dans les tentures : on n’aime plus que les
s à cet édit royal. Les femmes de la cour portent alors des habits de
couleur
brune, uniforme ; les cheveux se dissimulent sous
te, sémillante, et les femmes à la même époque apparaissent vêtues de
couleurs
vives, d’étoffes légères et brillantes, toutes pi
qui se lèvent des brumes aqueuses de la Seine, de toutes les magiques
couleurs
, dont notre automne, notre hiver, peignent cet ho
eur électrique, les deux piles du pont, on voyait les Tuileries de la
couleur
d’une eau jaune ensoleillée, et tout au fond, dan
llenberg, qui, avec des gestes de pontifes, ont hissé le pavillon aux
couleurs
allemandes. Puis cela fait, ils ont fait joindre
u Japon. Nous avons passé des heures, au milieu de ces formes, de ces
couleurs
, de ces choses de bronze, de porcelaine, de faïen
ux de papier, et sur leur surface mouillée, fait tomber des taches de
couleur
, imitant les marbrures du papier peigne. La princ
monde de choses, où brillent les reflets des métaux, où éclatent les
couleurs
des plumages exotiques. Tout à l’entrée, une font
s cartons, laissant voir des bouts de dessins et des papiers de toute
couleur
. Si l’on tourne à droite, on trouve dans la baie
s, de tabourets, d’une toilette dont des rouleaux de papier de toutes
couleurs
cachent la glace ; d’un chevalet Bonhomme, sur le
llis des choses, la presse des objets, la confusion des formes et des
couleurs
, l’on entrevoit encore des photographies de l’Emp
pinceaux, des tubes, des vessies, une armée de bouteilles d’encres de
couleur
avec leurs floquets de ruban rouge : tous les ust
t ces laines qui ont le micacé de crins coupés, devant cette fonte de
couleurs
, entrant les unes dans les autres, ainsi que les
nt si peu les bleus, les verts de l’Occident, devant cette palette de
couleurs
doucement souriantes, qu’on dirait la palette inv
x cassée par le commandement. Le teint un peu orangé, un œil qui a la
couleur
grise d’un œil d’oiseau, et dans les moments d’at
réciproquement et projettent les uns sur les autres le reflet de leur
couleur
. Ainsi sont comblés les intervalles que le dictio
de manipulation chimique, qui, par la combinaison des mots, change la
couleur
, le parfum, le son, la nature même de chacun d’eu
réciproque, cette sensible communication, qui reflète sur les uns la
couleur
des autres, et les imprègne de leur vertu. C’est
e. Énorme et confuse capacité du drame. — 2. Les auteurs : Dumas ; la
couleur
locale ; l’action ; le pathétique brutal et physi
, conçue aux bords du Rhin devant les ruines des vieux burgs. Pour la
couleur
locale, le poète détendra la raideur de l’action
lui fournissait la copieuse enluminure du sujet. C’était une orgie de
couleur
locale ; chaque mot était un renseignement d’hist
une longue leçon à Charles VII. Même dans les sujets modernes, où la
couleur
locale nécessairement tient moins de place, on tr
t être plutôt dans la préface que dans le drame. Sous l’étalage de la
couleur
locale, sous le déploiement des tirades emphatiqu
monstrueuses d’intensité, et agissantes : quand les curiosités de la
couleur
locale et les débordements de la rhétorique ne lu
l beau dresser pédantesquement toute la bibliographie d’un sujet ; la
couleur
historique jure avec le thème poétique ; elle fai
aine disposition sentimentale. Alors la comédie crée un univers de la
couleur
de ce sentiment, et la vérité morale est entière
, sur le casque d’un pompier, sur un visage, sur un bout de jupe à la
couleur
éclatante. Ces grands fonds d’ombre tout grouilla
re. Dans Madame Bovary, je n’ai eu que l’idée de rendre un ton, cette
couleur
de moisissure de l’existence des cloportes. L’aff
ec une espèce divination, un vieux bonhomme au teint gris sale, de la
couleur
de ces vieux livres, grand, fort, cassé et voûté
ici, renflée, déclamatoire, mélodramatique, et amoureuse de la grosse
couleur
, de l’enluminure. Flaubert voit l’Orient, et l’Or
e. On ne peut nier que par la volonté, le travail, la curiosité de la
couleur
empruntée à toutes les couleurs de l’Orient, il n
olonté, le travail, la curiosité de la couleur empruntée à toutes les
couleurs
de l’Orient, il n’arrive, par moments, à un trans
odelées, dessinées, sorties de la toile avec une sorte de tatouage de
couleurs
, une mosaïque fondue, un fourmillement de touches
ar Chardin. Même peinture laiteuse, même touche aux petits damiers de
couleur
fondus dans la masse, même égrenure beurrée, même
e des Français est de tout juger par l’esprit, même les formes et les
couleurs
. Il est vrai que, comme il n’y a pas de langue qu
isse exprimer les finesses de la forme ou la variété des effets de la
couleur
, du moment qu’on veut en discourir, on est réduit
on en prend avec eux et qu’on en laisse, le sens de la forme et de la
couleur
, si l’on en est doué, s’éveille en nous, se fait
n goût décidé de toucher et de décrire les formes, le sentiment de la
couleur
, le sentiment de la chair, de la vie et du sang,
uveau, par l’esprit, par la conversation, de les faire entrer dans la
couleur
par les idées. Combien, avant d’avoir lu Diderot,
re avec Mme Necker : « Je n’avais jamais vu dans les tableaux que des
couleurs
plates et inanimées ; son imagination leur a donn
Jean-Jacques. Diderot a innové dans la langue, et y a fait entrer des
couleurs
de la palette et de l’arc-en-ciel : il voit déjà
aissent être non plus plusieurs idées, mais une seule. » Un son, une
couleur
, un objet quelconque sont appelés beaux ou sublim
urs selon les pays, et n’ont rien d’absolu. En Chine, le blanc est la
couleur
du deuil, et conséquemment est loin d’être réputé
loin d’être réputé beau. En Espagne, le noir plaît parce que c’est la
couleur
du vêtement des grands55. Voici une remarque plus
st que ceux qui n’associent aucune idée agréable avec des sons ou des
couleurs
ne sentent pas le beau. « Les enfants attendent l
a doctrine. 55. Ne pourrait-on pas dire tout aussi bien qu’il est la
couleur
du vêtement des grands, parce qu’il plaît aux Esp
ecture insipide et glacée ! On a chaud de toute cette bonne et grasse
couleur
qu’Hebel étend sur la nature et les choses visibl
re tout attendri du sentiment moral qui spiritualise et poétise cette
couleur
d’école hollandaise appliquée sur des sujets alle
t pour décrire, mais il ne peint pas ; car peindre, c’est nuancer les
couleurs
, c’est entendre les perspectives, c’est creuser o
lieu d’écrire des sons pour la voix humaine, ou au lieu d’écrire des
couleurs
sur une toile pour l’œil, ou au lieu d’écrire des
ux-mêmes à tes pieds, l’écorce fendue, comme pour te montrer la belle
couleur
appétissante de leur seconde enveloppe à faire cu
s lignes si harmonieusement balancées, ils ont été jusqu’à revêtir de
couleurs
leurs édifices, afin de mieux imiter la nature pa
entassées, barrant les chemins et roulant sous les pieds ; tout cela
couleur
de ruines récentes, de ce gris terne, flasque, dé
de son exécution achevée dans tous ses détails, de sa matière, de sa
couleur
, lumière pétrifiée ; ce monument écrase, depuis d
our, muet, dans ces ruines, et je rentre l’œil ébloui de formes et de
couleurs
, le cœur plein de mémoire et d’admiration ! Le go
est traduire à l’œil, à la pensée, à l’âme du lecteur, les lieux, les
couleurs
, les impressions, les sentiments que la nature ou
ir et exprimer : et exprimer comment ? non pas avec des lignes et des
couleurs
, comme le peintre, chose facile et simple ; non p
vec des mots, avec des idées qui ne renferment ni sons, ni lignes, ni
couleurs
. Ce sont les réflexions que je faisais, assis sur
du temple, un chaos ruisselant de marbre de toutes formes, de toutes
couleurs
, jeté, empilé, dans le désordre le plus bizarre e
l nous prépare en silence à ces leçons sur le beau du dessin et de la
couleur
étudiés dans ces grands poètes du pinceau, Michel
il n’est guère moins difficile de faire prendre des laines pour de la
couleur
, que de la couleur pour des chairs, et je ne croi
s difficile de faire prendre des laines pour de la couleur, que de la
couleur
pour des chairs, et je ne crois pas qu’il y ait q
essé de le regarder. L’expérience montre que l’idée persistante d’une
couleur
brillante fatigue le nerf optique : cette idée im
tion qui nous fait voir l’objet avec les mêmes contours, mais avec la
couleur
complémentaire de la couleur réelle : si, par exe
et avec les mêmes contours, mais avec la couleur complémentaire de la
couleur
réelle : si, par exemple, j’ai regardé un disque
consécutive complémentaire. Les yeux fermés, pensons fortement à une
couleur
très vive et tenons-la longtemps fixée devant not
rons, durant un instant très court, l’image de la croix, mais avec la
couleur
complémentaire : le vert. Ce fait prouve que l’op
On peut donc admettre, avec Bain et Spencer, que, pour se rappeler la
couleur
rouge, il faut éprouver, à un certain degré, quel
à un certain degré, quelque chose de l’état cérébral et mental que la
couleur
rouge produit. Mais nous disons seulement quelque
llules diverses. Les uns perdent la mémoire des figures, d’autres des
couleurs
, d’autres d’une seule couleur, d’autres des nombr
t la mémoire des figures, d’autres des couleurs, d’autres d’une seule
couleur
, d’autres des nombres, d’autres de plusieurs nomb
ivait Mme de Staël, est peut-être le premier qui ait pris vivement la
couleur
d’un nouveau siècle. » Cette couleur consistait d
premier qui ait pris vivement la couleur d’un nouveau siècle. » Cette
couleur
consistait déjà à réfléchir celle du passé et à l
savants résumés qui eussent pu aussi se dérouler autrement et prendre
couleur
. En un mot, le talent supérieur qu’on a vu éclate
ait serrer tout cela de si près et percer si avant, qu’il en tirerait
couleur
, vie et lumière. Il semblerait créer en trouvant.
ées de leurs ancêtres, peints sur place, avec de simples, mais fortes
couleurs
. » En France, Saint-Palaye déjà l’avait rappelé à
celle du roi anglais Henri VI, et tant d’autres pages d’émotion ou de
couleur
; mais ce serait faire tort et presque contre-sen
ne méthode une fois adoptée ? Il fallait conserver à tout le livre sa
couleur
, son unité, se priver de quelques avantages pour
iasme public, — vêtu d’une veste en toile blanche et d’un pantalon de
couleur
: il est aimé d’une sympathie qui lui permet de c
voire d’une canne courte et trapue, — et de l’autre, sur un parapluie
couleur
feuille morte. Il s’asseyait toujours à la même t
ruction d’un style encore innommé, est une longue bicoque en plâtre —
couleur
lilas pâle. La partie la plus remarquée est la fa
ublions pas les espadrilles en ficelle tressée. En somme, beaucoup de
couleurs
: — sans compter la couleur locale. « Le senor vo
n ficelle tressée. En somme, beaucoup de couleurs : — sans compter la
couleur
locale. « Le senor voulio un coutello ? » Cette q
lement. Ce qu’on me parlait là, c’était un espagnol de fantaisie : la
couleur
locale tendait à s’effacer. « Vous êtes Castillan
. le maire a organisés, à deux francs par jour, pour donner un peu de
couleur
locale à Bagnères — et suppléer la compagnie d’as
vec un sans-souci de peintres indifférents à tout ce qui n’est pas la
couleur
et la plastique de leur peinture, et avec une imp
xion sur ces faits qu’on n’a souci que de raconter en les peignant de
couleurs
vives. Toutes les couleurs y sont, excepté la cou
a souci que de raconter en les peignant de couleurs vives. Toutes les
couleurs
y sont, excepté la couleur de l’âme des auteurs.
es peignant de couleurs vives. Toutes les couleurs y sont, excepté la
couleur
de l’âme des auteurs. Fervaques, le balzacien, ne
ent hardiment ce nom. Mais il ne trouva ni en lui, ni hors de lui, de
couleur
pour peindre ces ombres pâles. Ce qu’il peignit,
atires de cette caste, ce qui devait affiler le trait et exaspérer la
couleur
, on parlait identiquement la même langue mondaine
le moindre spectacle de nature le fait vibrer tout entier. L’air, la
couleur
, l’eau, le roc, la fleur, la montagne, aspirés pa
tmosphère dans une œuvre d’art, de ce que signifient la lumière et la
couleur
, un être vivant au plein air, un visage humain, d
rivant le bitume de leurs toiles, n’ont pas su, pour cela, rendre aux
couleurs
leur authentique vérité. « Je peins les idées, n
de lumière et d’ombre, du jour de l’atelier. D’où l’absence de toute
couleur
réellement vivante chez presque tous les maîtres
ntends que le peintre moderne ne détournant plus son regard des mille
couleurs
qui viennent le frapper, a cessé de méconnaître l
tance du rendu scrupuleux de la lumière. Cette fidèle observation des
couleurs
réelles de la nature l’a conduit à les traduire s
ans le timbre ; ainsi les impressions produites par une roue aux sept
couleurs
qui tourne avec rapidité se fondent et aboutissen
ble dont elle nous affecte. Ce n’est pas l’ordre de mes sensations de
couleurs
qui vient de moi, qui est la part de ma conscienc
t pur ? Par exemple, deux termes différents ou semblables, comme deux
couleurs
, sont sans doute des images sensibles, mais « le
ossible que de déclarer une chose bleue sans avoir la sensation de la
couleur
bleue et par un acte de pensée pure ? L’intellect
ce qui a lieu pour les rapports d’espace et les rapports de temps. La
couleur
, par exemple, est inséparable de quelque représen
les odeurs sont bien des manières de sentir. Reprenons l’exemple des
couleurs
. — « Voici du bleu et du rouge, disent les modern
uge, disent les modernes disciples de Platon, vous jugez que ces deux
couleurs
différent ; mais la différence vous apparaît-elle
érence vous apparaît-elle bleue ou rouge ? La différence a-t-elle une
couleur
? Une différence ne peut jamais se représenter pa
ors et plus ou moins extérieur, tandis que la sensation même, avec sa
couleur
indéfinissable et sa qualité spécifique, est l’ap
pect, qu’un philosophe anglais, Lewes, par comparaison avec les trois
couleurs
fondamentales du spectre solaire, appelait le « s
Sand, et quelquefois pour celle du prince Kropotkine. Et il y a la «
couleur
locale », la fâcheuse couleur locale romaine, don
le du prince Kropotkine. Et il y a la « couleur locale », la fâcheuse
couleur
locale romaine, dont se sont si heureusement pass
ère ; l’esclave chrétienne, et c’est Blandine. — Et voici la fâcheuse
couleur
locale. Æmilia n’hésite pas à interpeller Blandin
s Barbier, dans son avant-dernière scène, met bravement cette note de
couleur
scientifique, un peu inattendue dans une tragédie
tre, et c’est ici « Faustus, esclave germain », etc. Une déplorable «
couleur
locale » ne cesse d’égayer la pièce. Dès la premi
regarderait certainement son Adoration des Mages. Elle est faible de
couleur
; mais il y a de l’harmonie ; l’enfant est joli,
peut-être, puisqu’il divise l’attention. Vos licteurs sont faibles de
couleur
, froids et un peu roides. Mais comme heureusement
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