/ 1980
1 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25
Mes petites idées sur la couleur C’est le dessin qui donne la forme aux êtres ;
la couleur C’est le dessin qui donne la forme aux êtres ; c’est la couleur qui leur donne la vie. Voilà le souffle divin qui
’art qui soient bons juges du dessin ; tout le monde peut juger de la couleur . On ne manque pas d’excellents dessinateurs ; il
Ce n’est pas là l’allure du génie. Celui qui a le sentiment vif de la couleur , a les yeux attachés sur sa toile ; sa bouche est
monde s’entend ? Pourquoi cette variété de coloristes, tandis que la couleur est une en nature ? La disposition de l’organe y
’organe y fait sans doute. L’œil tendre et faible ne sera pas ami des couleurs vives et fortes. L’homme qui peint répugnera à in
ou né avec un organe faible produira une fois un tableau vigoureux de couleur  ; mais il ne tardera pas à revenir à son coloris
ur qui flétrira la nature et son imitation. L’artiste qui prend de la couleur sur sa palette, ne sait pas toujours ce qu’elle p
qu’elle produira sur son tableau. En effet à quoi compare-t-il cette couleur , cette teinte sur sa palette ? À d’autres teintes
leur, cette teinte sur sa palette ? À d’autres teintes isolées, à des couleurs primitives. Il fait mieux : il la regarde où il l
? En passant de la palette sur la scène entière de la composition, la couleur est modifiée, affaiblie, rehaussée et change tota
lement d’effet. Alors l’artiste tâtonne, manie, remanie, tourmente sa couleur . Dans ce travail sa teinte devient un composé de
hé plus fièrement, plus librement, aura moins remanié et tourmenté sa couleur , l’aura employée plus simple et plus franche. On
mble être plutôt la récompense du faire que l’effet de la qualité des couleurs . Rien dans un tableau n’appelle comme la couleur
t de la qualité des couleurs. Rien dans un tableau n’appelle comme la couleur vraie. Elle parle à l’ignorant comme au savant. U
din sera vrai. Et de là cette variété de jugements du dessin et de la couleur , même entre les artistes. L’un vous dira que le P
i les avertit qu’ils ont dit une sottise. On a dit que la plus belle couleur qu’il y eût au monde était cette rougeur aimable
des objets dont elle est environnée, et en même temps le satin et sa couleur reprendront leur effet. C’est que tout le ton est
armonie. C’est la nature vue à la chute du jour. Le ton général de la couleur peut être faible sans être faux. Le ton général d
l de la couleur peut être faible sans être faux. Le ton général de la couleur peut être faible, sans que l’harmonie soit détrui
airés, et qui a su accorder son tableau. Il y a des [caricatures] de couleur comme de dessin, et toute caricature est de mauva
dessin, et toute caricature est de mauvais goût. On dit qu’il y a des couleurs amies et des couleurs ennemies ; et l’on a raison
ature est de mauvais goût. On dit qu’il y a des couleurs amies et des couleurs ennemies ; et l’on a raison si l’on entend qu’il
, qu’on peut presque toujours le deviner. S’il a donné telle ou telle couleur à un objet, on peut être sûr que l’objet voisin s
un objet, on peut être sûr que l’objet voisin sera de telle ou telle couleur . Ainsi la couleur d’un coin de leur toile étant d
être sûr que l’objet voisin sera de telle ou telle couleur. Ainsi la couleur d’un coin de leur toile étant donnée, on sait tou
se, la plus grande variété et l’harmonie la plus soutenue, toutes les couleurs de la nature avec toutes leurs nuances. Ils ont p
st pas la nature. Vous pourriez croire que, pour se fortifier dans la couleur , un peu d’étude des oiseaux et des fleurs ne nuir
bile qu’on appelle l’âme ? Mais j’allais oublier de vous parler de la couleur de la passion ; j’étais pourtant tout contre. Est
a sienne ? Est-elle la même dans tous les instants d’une passion ? La couleur a ses nuances dans la colère. Si elle enflamme le
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
es de la vue. — Le spectre. — Nombre infini des sensations totales de couleur . — Il y a au moins trois sensations élémentaires
otales de couleur. — Il y a au moins trois sensations élémentaires de couleur . — Il suffit d’en admettre trois. — Théorie de Yo
rie. — Paralysie partielle de l’aptitude à éprouver les sensations de couleur . — Expériences qui portent au maximum la sensatio
et probablement du vert. II. Construction des diverses sensations de couleur spectrale par les combinaisons de ces sensations
combinaisons de ces sensations élémentaires. — Sensation du blanc. —  Couleurs complémentaires. — Loi qui régit le mélange des c
du blanc. — Couleurs complémentaires. — Loi qui régit le mélange des couleurs spectrales. — Leur saturation et leur proximité d
it un nouvel élément pour composer les diverses sensations totales de couleur . — Divers exemples. — Résumé. — Nous ne pouvons d
démêler par la conscience les éléments des sensations élémentaires de couleur . — Pourquoi. — Analogie de ces sensations élément
me des éléments successifs qui composent une sensation élémentaire de couleur . — Indices et conjectures sur les derniers de ces
on de lumière blanche est divisé par le prisme en plusieurs rayons de couleur différente. Il s’étale en un spectre où les coule
usieurs rayons de couleur différente. Il s’étale en un spectre où les couleurs font une gamme continue. Au commencement de la ga
uffisent pour déterminer toutes les variations que notre sensation de couleur subit du rouge au violet. Cela posé, considérons
celle du jaune. Il y a donc au moins deux sensations élémentaires de couleur . — N’y en a-t-il que deux ? S’il n’y en avait que
tre. Si un rayon simple n’éveillait en nous qu’une seule sensation de couleur , elle aurait un maximum, un minimum et des degrés
autre, nous ne la remarquerions pas79 ; nous n’aurions pas l’idée de couleur  ; les ondes lumineuses ne feraient, en croissant
e part, si chaque rayon simple éveillait seulement deux sensations de couleur , nous aurions encore l’idée de couleur ; nous dis
t seulement deux sensations de couleur, nous aurions encore l’idée de couleur  ; nous distinguerions encore deux couleurs princi
us aurions encore l’idée de couleur ; nous distinguerions encore deux couleurs principales, leurs maxima, leurs minima, leurs in
urs intermédiaires et leurs composés ; mais quantité de sensations de couleur nous manqueraient, et toute l’économie de nos sen
e couleur nous manqueraient, et toute l’économie de nos sensations de couleur serait renversée. — C’est ce que l’on observe en
congénitale, et la théorie qui réduit nos sensations élémentaires de couleur aux trois sensations du rouge, du violet et du ve
unique, nous parvenons à isoler une de nos sensations élémentaires de couleur . Par un heureux coup de chimie psychologique, nou
seule la démêlait. II Avec les trois sensations élémentaires de couleur , on peut construire toutes les autres. D’abord, e
ons différentes de leurs intensités respectives produire les diverses couleurs du spectre84. — Les ondes les plus longues et les
ne prédomine sur les autres, nous avons la sensation du blanc ou des couleurs blanchâtres. Ce qui arrive en plusieurs cas ; d’a
s sensations élémentaires excitées par le second. En ce cas, les deux couleurs spectrales produites par les deux rayons sont dit
t l’indigo, le jaune verdâtre et le violet ; réunies deux à deux, ces couleurs nous donnent la sensation du blanc, et l’on voit
par une distance moyenne. — Au contraire, prenons sur le spectre les couleurs séparées par la plus grande distance possible, le
ble, le rouge et le violet ; leur assemblage produit une sensation de couleur distincte, celle du pourpre. — Ces deux remarques
e. — Ces deux remarques donnent la loi qui régit tous les mélanges de couleurs spectrales. — Deux couleurs étant données pour êt
ent la loi qui régit tous les mélanges de couleurs spectrales. — Deux couleurs étant données pour être mélangées, leur distance
plus ou moins grande. Donc, plus cette quantité sera petite, plus la couleur formée par leur mélange sera voisine du blanc ou
anchâtre ; et, au contraire, plus cette quantité sera grande, plus la couleur formée par leur mélange sera exempte de blanc ou
ra la distance moyenne et approchera de l’écartement extrême, plus la couleur produite par le mélange sera voisine du pourpre q
ous de la distance moyenne et approchera de l’écartement nul, plus la couleur produite par le mélange sera voisine de la couleu
ement nul, plus la couleur produite par le mélange sera voisine de la couleur intermédiaire, dans laquelle l’écartement de deux
isine de la couleur intermédiaire, dans laquelle l’écartement de deux couleurs spectrales composantes est nul85. Toutes conclusi
utes conclusions que l’expérience vient confirmer. Reste une dernière couleur , le noir, qui n’est pas une sensation, mais le ma
os événements intérieurs, qu’elle range sur la même ligne, à titre de couleurs , nos sensations et nos manques de sensation ; ce
degrés du noir ou du manque de sensation viennent donc compliquer les couleurs déjà construites. « On constate par l’analyse pri
tous les éléments nécessaires pour expliquer toutes les sensations de couleur , et l’on voit les éléments de la sensation former
sont excitées par un rayon simple du prisme. Leur assemblage fait une couleur spectrale. — Plusieurs couleurs spectrales réunie
le du prisme. Leur assemblage fait une couleur spectrale. — Plusieurs couleurs spectrales réunies forment le blanc, le pourpre,
ces produits. — Ces produits eux-mêmes, en se combinant, forment les couleurs ordinaires que nous observons dans le monde envir
emonter par l’expérience au-delà des trois sensations élémentaires de couleur . Nous avons affaire à un instrument bien plus com
s de son, ou à des types peu nombreux, comme il arrive pour celles de couleur . — Tout au rebours pour les autres groupes de sen
eusement rapides et multipliées constituent les sensations totales de couleur que nous remarquons en nous. — Par malheur, la ch
a sensation totale d’odeur ou de saveur, comme la sensation totale de Couleur , n’est que la somme de toutes les sensations élém
ation tactile de chaleur ou de froid, et par la sensation visuelle de couleur et de lumière. Dans la seconde traduction, tous l
est constituée par les sensations simultanées de deux ou plus de deux couleurs complémentaires, par exemple le jaune et l’indigo
igo, est composée des trois sensations élémentaires et simultanées de couleur , le rouge, le violet et le vert, chacune avec un
taires est composée de sensations successives et continues de la même couleur , sensations encore perceptibles à la conscience e
ltz, Physiologische Optik, 2e partie. 77. M. Helmholtz distingue les couleurs successives suivantes : le rouge, l’orangé, le ja
tous les phénomènes qui appartiennent à la science physiologique des couleurs . » 79. « Les personnes affectées d’achromatops
ibilité de la rétine aux rayons rouges. D’autres ne confondent aucune couleur avec le blanc, le gris, le noir, mais confondent
le blanc, le gris, le noir, mais confondent entre elles les diverses couleurs . Chez d’autres, la rétine est insensible au viole
uleurs. Chez d’autres, la rétine est insensible au violet, les autres couleurs étant perçues à condition que les nuances soient
ne distingue pas le violet du bleu, mais les voit tous deux comme une couleur « lilas, avec une pointe rose ». On conclut de là
lilas, avec une pointe rose ». On conclut de là que le violet est une couleur primitive, que le vert en est une autre, et que,
3 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
vue qui ouvre le plus d’horizons. Exalter la ligne au détriment de la couleur , ou la couleur aux dépens de la ligne, sans doute
e plus d’horizons. Exalter la ligne au détriment de la couleur, ou la couleur aux dépens de la ligne, sans doute c’est un point
nature a mêlé dans chaque esprit le goût de la ligne et le goût de la couleur , et par quels mystérieux procédés elle opère cett
cs romantiques, quand on l’est soi-même. — La vérité dans l’art et la couleur locale en ont égaré beaucoup d’autres. Le réalism
it romantisme dit art moderne, — c’est-à-dire intimité, spiritualité, couleur , aspiration vers l’infini, exprimées par tous les
entre le romantisme et les œuvres de ses principaux sectaires. Que la couleur joue un rôle très-important dans l’art moderne, q
loriste nous rend nos sentiments et nos rêves les plus chers avec une couleur appropriée aux sujets ! Avant de passer à l’exame
ésent le plus digne représentant du romantisme, je veux écrire sur la couleur une série de réflexions qui ne seront pas inutile
nutiles pour l’intelligence complète de ce petit livre. III. De la couleur Supposons un bel espace de nature où tout verd
se accélérée, nous apparaît gris, bien qu’il résume en lui toutes les couleurs . La sève monte et, mélange de principes, elle s’é
lets ; tous les objets transparents accrochent au passage lumières et couleurs voisines et lointaines. À mesure que l’astre du j
a variété sort toujours de l’infini, cet hymne compliqué s’appelle la couleur . On trouve dans la couleur l’harmonie, la mélodie
l’infini, cet hymne compliqué s’appelle la couleur. On trouve dans la couleur l’harmonie, la mélodie et le contre-point. Si l’o
, dont les difficultés se réduisent à peu près à copier un plâtre. La couleur est donc l’accord de deux tons. Le ton chaud et l
e de fautes dans l’arrangement de ces tons ; car, pour elle, forme et couleur sont un. Le vrai coloriste ne peut pas en commett
de repeindre sa campagne d’une manière absurde et dans un système de couleurs charivariques, le vernis épais et transparent de
omment un coloriste peut être paradoxal dans sa manière d’exprimer la couleur , et comment l’étude de la nature conduit souvent
érent de la nature. L’air joue un si grand rôle dans la théorie de la couleur que, si un paysagiste peignait les feuilles des a
r arriver au trompe-l’œil. L’harmonie est la base de la théorie de la couleur . La mélodie est l’unité dans la couleur, ou la co
t la base de la théorie de la couleur. La mélodie est l’unité dans la couleur , ou la couleur générale. La mélodie veut une conc
théorie de la couleur. La mélodie est l’unité dans la couleur, ou la couleur générale. La mélodie veut une conclusion ; c’est
ce dans le répertoire des souvenirs. Le style et le sentiment dans la couleur viennent du choix, et le choix vient du tempérame
iches et gais, riches et tristes, de communs et d’originaux. Ainsi la couleur de Véronèse est calme et gaie. La couleur de Dela
ns et d’originaux. Ainsi la couleur de Véronèse est calme et gaie. La couleur de Delacroix est souvent plaintive, et la couleur
t calme et gaie. La couleur de Delacroix est souvent plaintive, et la couleur de M. Catlin souvent terrible. J’ai eu longtemps
nore si quelque analogiste a établi solidement une gamme complète des couleurs et des sentiments, mais je me rappelle un passage
a musique, que je trouve une analogie et une réunion intime entre les couleurs , les sons et les parfums. Il me semble que toutes
touches heureuses, et le coloriste chargé d’exprimer la nature par la couleur perdrait souvent plus à supprimer des touches heu
hes heureuses qu’à rechercher une plus grande austérité de dessin. La couleur n’exclut certainement pas le grand dessin, celui
nt des poëtes épiques. IV. Eugène Delacroix Le romantisme et la couleur me conduisent droit à Eugène Delacroix. J’ignore
rible teinte des lieux ; Virgile, couronné d’un sombre laurier, a les couleurs de la mort. Les malheureux condamnés éternellemen
t reprocher de manquer de noblesse. Le pinceau est large et ferme, la couleur simple et vigoureuse, quoique un peu crue. « L’au
u plus la moitié d’un jugement d’architecte. — La sculpture, à qui la couleur est impossible et le mouvement difficile, n’a rie
en à démêler avec un artiste que préoccupent surtout le mouvement, la couleur et l’atmosphère. Ces trois éléments demandent néc
e sont jamais, comme dans l’arc-en-ciel, que la fusion intime de deux couleurs . D’ailleurs il y a plusieurs dessins, comme plusi
e deux couleurs. D’ailleurs il y a plusieurs dessins, comme plusieurs couleurs  : — exacts ou bêtes, physionomiques et imaginés.
t des décorations à grand fracas, mais qui manquaient d’unité dans la couleur et dans la composition. E. Delacroix eut des déco
fet encore plus doux et plus uni, sans rien supprimer des qualités de couleur et de lumière, qui sont le propre de tous ses tab
t par l’expression des figures, et par le geste et par le style de la couleur . Delacroix affectionne Dante et Shakspeare, deux
te haute et sérieuse mélancolie brille d’un éclat morne, même dans sa couleur , large, simple, abondante en masses harmoniques,
avec des rivaux illustres. Raphaël a la forme, Rubens et Véronèse la couleur , Rubens et Michel-Ange l’imagination du dessin. U
et vivant, le drame terrible et mélancolique, exprimé souvent par la couleur , mais toujours par le geste. En fait de gestes su
méthode, et se sont déjà fait une certaine réputation. Cependant leur couleur a, en général, ce défaut qu’elle ne vise guère qu
urs, — et de M. Riesener, qui a souvent fait des tableaux d’une large couleur , et dont on peut voir avec plaisir quelques bons
ure et d’une pique qui est d’un effet assez désagréable. Du reste, la couleur et le modelé du torse sont généralement bons. Mai
ale-Bordes, c’est qu’on n’y trouve pas une préoccupation unique de la couleur , et c’est peut-être un mérite. Les tons sont, pou
l’ajustement vert et rose de la négresse tranche heureusement avec la couleur de sa peau. Il y a certainement dans cette grande
Temple. La pauvre fille a sans doute été enlevée par les pirates. La couleur de ce tableau est extrêmement remarquable par la
t préoccupé de la manière de Delacroix ; néanmoins il a su garder une couleur originale. C’est un artiste éminent que les flâne
ements, ces sauvages font comprendre la sculpture antique. Quant à la couleur , elle a quelque chose de mystérieux qui me plaît
de mystérieux qui me plaît plus que je ne saurais dire. Le rouge, la couleur du sang, la couleur de la vie, abondait tellement
e plaît plus que je ne saurais dire. Le rouge, la couleur du sang, la couleur de la vie, abondait tellement dans ce sombre musé
es, — ils étaient monotonement, éternellement verts ; le rouge, cette couleur si obscure, si épaisse, plus difficile à pénétrer
plus difficile à pénétrer que les yeux d’un serpent, — le vert, cette couleur calme et gaie et souriante de la nature, je les r
peut-être, qui ne l’emportent précisément ni par le dessin ni par la couleur , mais que l’ordonnance et la belle tradition plac
aîtres ; sa Madeleine au désert est une peinture d’une bonne et saine couleur , — sauf les tons des chairs un peu tristes. La po
nes, noirs, etc… Certainement, M. Laemlein a le sentiment de la bonne couleur  ; mais il y a dans ce tableau un grand défaut, c’
dans leur course ; ils couraient comme dans un bas-relief. — Mais la couleur était son beau côté, sa grande et unique affaire.
upations, et la dimension de ses toiles le veut ; pour M. Decamps, la couleur était la grande chose, c’était pour ainsi dire sa
était la grande chose, c’était pour ainsi dire sa pensée favorite. Sa couleur splendide et rayonnante avait de plus un style tr
r un grand dessin, un choix de modèle original ou une large et facile couleur , M. Decamps arrivait par l’intimité du détail. Le
hes en croc, apparaît entre deux rideaux. — Tout cela est d’une jolie couleur , fine et simple, et ces trois personnages se déta
tableau, l’Assassinat nocturne, il est d’un aspect moins étrange. La couleur en est terne et vulgaire, et le fantastique ne gî
tentivement, on reconnaît une grande habileté dans l’ordonnance et la couleur générale de cette peinture décorative. C’est d’un
e peinture décorative. C’est d’un ton moins fin peut-être, mais d’une couleur plus ferme que les tableaux du même genre qu’affe
es forces lui manquent, parce qu’il ne connaît pas la nécessité d’une couleur générale. C’est pourquoi ses tableaux ne laissent
qui ne savent pas l’italien croiront que cela veut dire Décaméron. La couleur de M. Faustin Besson perd beaucoup à n’être plus
la peinture Couture. Grands mystères, ma foi ! — Une lumière rose ou couleur de pêche et une ombre verte, c’est là que gît tou
t un peintre de mérite, qui possède une touche ferme et qui entend la couleur  ; il parviendra sans doute à se constituer une or
aît que ce n’est qu’un peintre. VII. De l’idéal et du modèle La couleur étant la chose la plus naturelle et la plus visib
analyse, qui facilite les moyens d’exécution, a dédoublé la nature en couleur et ligne, et avant de procéder à l’examen des hom
le dessin du grand dessinateur doit résumer l’idéal et le modèle. La couleur est composée de masses colorées qui sont faites d
oi, se contenteraient du crayon noir. Néanmoins ils s’appliquent à la couleur avec une ardeur inconcevable, et ne s’aperçoivent
de l’école naturaliste dans le dessin, est toujours au pourchas de la couleur . Admirable et malheureuse opiniâtreté ! C’est l’é
ils méritent pour celle qu’ils ne peuvent obtenir. M. Ingres adore la couleur , comme une marchande de modes. C’est peine et pla
s portraits d’Hamlet et d’Ophélie, il y a une prétention visible à la couleur , — le grand dada de l’école ! Cette malheureuse i
uleur, — le grand dada de l’école ! Cette malheureuse imitation de la couleur m’attriste et me désole comme un Véronèse ou un R
oix, — dont la composition a du caractère et du sérieux, mais dont la couleur , non plus mystérieuse ou plutôt mystique, comme d
ystique, comme dans ses dernières œuvres, rappelle malheureusement la couleur de toutes les stations possibles. On devine trop,
emande. M. Curzon, qui fait souvent de beaux paysages d’une généreuse couleur , pourrait exprimer Hoffmann d’une manière moins é
 toutes choses qui peuvent être fort belles. Cette pédanterie dans la couleur et le dessin nuit toujours aux œuvres de ces mess
me Frédérique O’Connel, avec un goût plus sincère de la nature et une couleur plus sérieuse, auraient pu acquérir une gloire lé
êtes gens ! Mme O’Connel sait peindre librement et vivement ; mais sa couleur manque de consistance. C’est le malheureux défaut
e a tort. MM. Tissier et J. Guignet ont conservé leur touche et leur couleur sûres et solides. En général, leurs portraits ont
pour bien rendre le portrait de M. Granet, il a imaginé d’employer la couleur propre aux tableaux de M. Granet, — laquelle est
olue de l’artiste ; il substitue le chic au dessin, le charivari à la couleur et les épisodes à l’unité ; il fait des Meissonie
ilement et à pleines mains dans les vignes dorées et automnales de la couleur  ; les autres labourent avec patience et creusent
e consiste à l’y réveiller. La peinture n’est intéressante que par la couleur et par la forme ; elle ne ressemble à la poésie q
aut surtout exprimer le passage suivant, — avec des pinceaux et de la couleur  : — « Nous cherchions entre nous quelle sera cett
reux. On peut faire à M. Matout les mêmes reproches à l’endroit de la couleur . De plus, un artiste qui s’est présenté autrefois
ichel-Ange, ne serait-il pas convenable de l’emporter au moins par la couleur  ? M. A. Guignet porte toujours deux hommes dans
œuvre d’un de ces maîtres nombreux de la décadence florentine, que la couleur aurait subitement préoccupé. M. Brune rappelle le
s de pédanterie, ont un aspect séduisant par la simplicité même de la couleur . Presque toutes ses œuvres ont le don particulier
oristes, sont bien plus populaires et ont jeté bien plus d’éclat. Une couleur riche et abondante, des ciels transparents et lum
Il connaît toute cette poésie particulière aux pays du Nord. Mais sa couleur , un peu molle et fluide, sent les habitudes de l’
péruviens et indiens. Sans être un peintre de premier ordre, il a une couleur brillante et facile. Ses tons sont frais et purs.
eilleusement cruelle. On les dirait faits avec le daguerréotype de la couleur . Il est un homme qui, plus que tous ceux-là, et
s où circulent les brises, les grands jeux d’ombres et de lumière. Sa couleur est magnifique, mais non pas éclatante. Ses ciels
es. M. Jules Noël a fait une fort belle marine, d’une belle et claire couleur , rayonnante et gaie. Une grande felouque, aux cou
belle et claire couleur, rayonnante et gaie. Une grande felouque, aux couleurs et aux formes singulières, se repose dans un gran
s et glorieux. La peinture de M. Kiorboë est joyeuse et puissante, sa couleur est facile et harmonieuse. — Le drame du Piège à
a naïveté d’un peintre de Lyon, n’y croyez pas. — Depuis longtemps la couleur générale des tableaux de M. Saint-Jean est jaune
M. P. Rousseau, dont chacun a souvent remarqué les tableaux pleins de couleur et d’éclat, est dans un progrès sérieux. C’était
le monument ; — sculptures peintes, — notez bien ceci, — et dont les couleurs pures et simples, mais disposées dans une gamme p
sez les différences. Dans l’un, turbulence, tohu-bohu de styles et de couleurs , cacophonie de tons, trivialités énormes, prosaïs
désolation témoigne de l’égalité ; et quant aux excentriques que les couleurs tranchées et violentes dénonçaient facilement aux
ui des nuances dans le dessin, dans la coupe, plus encore que dans la couleur . Ces plis grimaçants, et jouant comme des serpent
n’en est que plus glorieuse. Les grands coloristes savent faire de la couleur avec un habit noir, une cravate blanche et un fon
st ainsi qu’elle recommandera toujours le dessin aux coloristes et la couleur aux dessinateurs. C’est d’un goût très-raisonnabl
4 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
ens les plus complets de ce que peut le génie dans la peinture. Cette couleur est d’une science incomparable, il n’y a pas une
sibles à l’œil inattentif, car l’harmonie est sourde et profonde ; la couleur , loin de perdre son originalité cruelle dans cett
fait-il bien une idée de la difficulté qu’il y a à modeler avec de la couleur  ? La difficulté est double, — modeler avec un seu
ler avec une estompe, la difficulté est simple ; — modeler avec de la couleur , c’est dans un travail subit, spontané, compliqué
rs ? Les procédés sont inverses ; mais on peut bien dessiner avec une couleur effrénée, comme on peut trouver des masses de cou
ssiner avec une couleur effrénée, comme on peut trouver des masses de couleur harmonieuses, tout en restant dessinateur exclusi
bylle qui montre le rameau d’or C’est encore d’une belle et originale couleur . — La tête rappelle un peu l’indécision charmante
son vieux Louvre ; — qu’on cite un tableau de grand coloriste, où la couleur ait autant d’esprit que dans celui de M. Delacroi
t — elle est très-voyante. — Il n’y a pas moyen de ne pas la voir. La couleur est d’une crudité terrible, impitoyable, témérair
ssin, quoique M. Robert Fleury dessine très-spirituellement, ni de la couleur , quoiqu’il colore vigoureusement ; cela n’est ni
ela n’est ni l’un ni l’autre, parce que cela n’est pas exclusif. — La couleur est chaude, mais la manière est pénible ; le dess
peinture. — Son Christ en croix est d’une pâte solide et d’une bonne couleur . Schnetz Hélas ! que faire de ces gros tabl
e tableau des contradictions. — En certains endroits c’est déjà de la couleur , en d’autres ce n’est encore que coloriage — et n
ons dans cette œuvre toutes sortes d’excellentes choses ; — une belle couleur , la recherche sincère de la vérité, et la facilit
lus beaux genres de l’art ? Cette énorme composition est d’une bonne couleur , par morceaux, du moins ; nous y trouvons même la
n de 1845. Brune a exposé le Christ descendu de la croix. Bonne couleur , dessin suffisant. — M. Brune a été jadis plus or
alathée et Acis un charme un peu original. — Tableaux qui visent à la couleur , et malheureusement n’arrivent qu’au coloriage de
nte des moines. — L’aspect en est très-brun, trop peut-être, et d’une couleur moins variée que le tableau de cette année, mais
tion de la Vierge a des qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur , quoique vraie couleur, est un peu commune. — Il
qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quoique vraie couleur , est un peu commune. — Il nous semble que nous co
, et d’originalité dans la composition, et de simplicité même dans la couleur  ? Il y a là je ne sais quel aspect de peinture es
ait ce que font tous les coloristes de premier ordre, à savoir, de la couleur avec un petit nombre de tons — du rouge, du blanc
anouissement de la Vierge Voilà un tableau évidemment choquant par la couleur — c’est d’une couleur dure, malheureuse et amère
rge Voilà un tableau évidemment choquant par la couleur — c’est d’une couleur dure, malheureuse et amère — mais ce tableau plaî
t sincèrement épris de la forme, et qui repousse les tentations de la couleur pour ne pas obscurcir les intentions de sa pensée
simple figure, sérieuse et mélancolique, et dont le dessin fin et la couleur un peu crue rappellent les anciens maîtres allema
t très-beau et très-bien choisi, et très-bien ajusté, il y a, dans la couleur même et l’alliance de ces tons verts, roses et ro
qui s’accorde avec le reste. — Il y a harmonie naturelle entre cette couleur et ce dessin. Il nous suffit, pour compléter l’id
entre dessiner sur une toile et modeler avec de la terre, — et que la couleur est une science mélodieuse dont la triture du mar
rs portraits. — Celui de M. Michelet nous a frappé par son excellente couleur . — M. Belloc, qui n’est pas assez connu, est un d
être que cela ; — c’est pourquoi son portrait de femme, qui est d’une couleur distinguée et dans une gamme de ton très-grise, e
 Delacroix. — Le portrait du docteur H. de Saint-A… est d’une franche couleur et d’une franche facture. Dupont Nous avons
portrait dénote un coloriste de première force. Ce n’est point de la couleur éclatante, pompeuse ni commune, mais excessivemen
lui servir d’auréole. — M. Haffner a, de plus, fait un paysage d’une couleur très-hardie — un chariot avec un homme et des che
portraitiste, est inférieur à M. Horace Vernet, peintre héroïque. Sa couleur surpasse en crudité la couleur de M. Court. Hi
M. Horace Vernet, peintre héroïque. Sa couleur surpasse en crudité la couleur de M. Court. Hippolyte Flandrin M. Flandrin
tistes. Diaz M. Diaz fait d’habitude de petits tableaux dont la couleur magique surpasse les fantaisies du kaléidoscope.
é de petits portraits en pied. Un portrait est fait, non-seulement de couleur , mais de lignes et de modelé. — C’est l’erreur d’
ce tableau combien une peinture excessivement savante et brillante de couleur peut rester froide quand elle manque d’un tempéra
es aimables fous. Ce tableau a un aspect uniforme de café au lait. La couleur en est roussâtre comme un vilain temps plein de p
née passée nous avions déjà remarqué M. Tassaert. Il y a là une bonne couleur , modérément gaie, unie à beaucoup de goût. Lel
e tableau est mauvais ; pas de style ; mauvaise composition, mauvaise couleur . Il manque de caractère, il manque de son sujet.
adis. C’est certainement fort joli, fort élégant, et d’une très-bonne couleur . Le paysage est bien composé. Le tout rappelle be
des poses heureuses et quelques motifs de composition ; et malgré sa couleur d’éventail, il y avait tout lieu d’espérer pour l
qui peignent bien et ont des cartons pleins de motifs tout prêts. La couleur de ses deux tableaux (Memphis. — Un assaut) est c
s petites figures. C’est un Flamand moins la fantaisie, le charme, la couleur et la naïveté — et la pipe ! Jacquand fabri
se sont appliqués à choisir dans la nature les motifs, les sites, les couleurs qu’il affectionne, à choyer les mêmes sujets ; d’
re — aussi est-ce plus facile à comprendre. — Le soir est d’une belle couleur . Paul Huet Un vieux château sur des rocher
t excellente. Haffner Prodigieusement original — surtout par la couleur . C’est la première fois que nous voyons des table
nt ; mais il y a perdu. Loubon fait toujours des paysages d’une couleur assez fine : ses Bergers des Landes sont une heur
i faits que les siens, et plus largement peints, — et d’une meilleure couleur . — L’on parle trop aussi de Saint-Jean qui
peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la couleur en est belle. — Ces tableaux ont une grande tourn
ties fort bien peintes. — Certaines autres sont malheureusement d’une couleur brune et rousse, qui donne au tableau je ne sais
Maréchal La Grappe est sans doute un beau pastel, et d’une bonne couleur  ; mais nous reprocherons à tous ces messieurs de
sez pour que nous les connaissions. — Ce ne sont ni les sujets ni les couleurs qui manquent aux épopées. Celui-là sera le peintr
ctuelle son côté épique, et nous faire voir et comprendre, avec de la couleur ou du dessin, combien nous sommes grands et poéti
5 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
inaire. III. Conséquences. — Nous situons nos sensations de son et de couleur hors de l’enceinte de notre corps. — Exemples. — 
nceinte de notre corps. — Exemples. — Aliénation de nos sensations de couleur . — Elles nous semblent une propriété des corps co
é des corps colorés. — Mécanisme de cette aliénation. — Preuve que la couleur n’est qu’une sensation provoquée par un état de l
couleur n’est qu’une sensation provoquée par un état de la rétine. —  Couleurs subjectives. — Sensation subjective des couleurs
état de la rétine. — Couleurs subjectives. — Sensation subjective des couleurs complémentaires. — Figures lumineuses que suscite
— Deux stades du jugement localisateur. — Pourquoi les sensations de couleur et de son parcourent ces deux stades. — Pourquoi
tuel, ce n’est jamais là que nous situons nos sensations de son ou de couleur , mais hors de nous et souvent à une très grande d
pour les sensations visuelles. Cela va si loin que nos sensations de couleur nous semblent détachées de nous ; nous ne remarqu
t ; elles nous semblent faire partie des objets ; nous croyons que la couleur verte, qui nous semble étendue à trois pieds de n
nous prouver que l’ébranlement nerveux qui aboutit à la sensation de couleur commence dans la rétine, comme l’ébranlement nerv
e côté tout l’effort de notre attention ». — Toutes nos sensations de couleur sont ainsi projetées hors de notre corps et revêt
est pour nous qu’un moyen ; nous n’y faisons pas attention ; c’est la couleur et l’objet désigné par la couleur qui seuls nous
’y faisons pas attention ; c’est la couleur et l’objet désigné par la couleur qui seuls nous intéressent. Partant, nous oublion
ls n’existaient pas ; désormais nous croyons percevoir directement la couleur et l’objet coloré comme situés à telle distance.
ore et y circonscrire notre personne. Au contraire, nos sensations de couleur nous semblent situées au-delà, à la surface de co
un simple événement situé et figuré. Si elles sont stables, comme la couleur d’une pierre, d’une fleur, d’un objet tangible, c
tes que nous appelons le corps. La vérité est pourtant que toutes les couleurs dont le monde environnant nous semble peint sont
de la vue, comme les illusions des amputés à l’endroit du toucher. La couleur n’est point dans l’objet ni dans les rayons lumin
it ou non spontanée. Quelle que soit sa cause, sitôt qu’elle naît, la couleur naît et, en même temps, ce que nous appelons la f
t, en même temps, ce que nous appelons la figure visible. Partant, la couleur et la figure visible ne sont que des événements i
dité, il n’y a qu’à parcourir, entre cent, quelques-uns des cas où la couleur et la figure apparente naissent d’elles-mêmes, sa
obscures de l’objet ; tantôt c’est l’inverse. Dans ce second cas, les couleurs de l’image consécutive sont les complémentaires d
cas, les couleurs de l’image consécutive sont les complémentaires des couleurs de l’objet ; en d’autres termes, là où l’objet es
que nulle vibration de l’air extérieur n’a produit. Or évidemment la couleur , comme le son, est alors en nous et ne peut être
érébraux une hallucination proprement dite. Par conséquent encore, la couleur rouge dont le fauteuil est revêtu, la couleur ver
r conséquent encore, la couleur rouge dont le fauteuil est revêtu, la couleur verte qui me semble incorporée à l’arbre n’est ri
de mes yeux. Ainsi, toutes nos sensations sont situées à faux, et la couleur rouge n’est pas plus étendue sur ce fauteuil que
au moment où une opération chirurgicale leur rend la vue, situent les couleurs vers l’extrémité de leur nerf optique ; c’est plu
, la série des doigts. Même, en insistant, nous voyons mentalement la couleur de la chair plus brune au talon, plus blanche à l
al antérieur et les autres. S’il est piqué, il se figure la forme, la couleur , la distribution des petits filets blanchâtres et
qui, toutes seules, ne semblent propres qu’à nous renseigner sur les couleurs , peuvent, par surcroît, nous faire connaître la d
n’éveille en nous que la sensation de la lumière, de l’obscurité, des couleurs successives et simultanées. C’est ultérieurement,
un peu de lumière ; l’aveugle de Cheselden distinguait au moins trois couleurs , le blanc, le noir et l’écarlate ; celui de Ware
rs, le blanc, le noir et l’écarlate ; celui de Ware reconnaissait les couleurs quand on les approchait de ses yeux. Partant, que
jusqu’à un certain point, ils savaient, d’après l’affaiblissement des couleurs , juger de la distance. C’est pourquoi on a trouvé
ugle-né n’a point encore appris à interpréter l’affaiblissement de la couleur , il n’a aucune idée de la position des objets vis
it et bouché la pupille de l’œil gauche. Elle ne reconnaissait aucune couleur . Elle distinguait une chambre très éclairée d’une
puis un autre, puis d’autres encore dans la quantité de sensations de couleurs qui l’assiégeaient. Mais elle en était étourdie :
je suis bien stupide. » Cependant elle apprenait peu à peu le nom des couleurs , et les distingua vite ; mais, pour la perception
e quitta Londres, elle avait acquis une connaissance assez exacte des couleurs , de leurs nuances, de leur nom et aussi de beauco
Les sensations que nous procure la rétine sont celles des différentes couleurs et des différents degrés du clair et de l’obscur 
nsiste à voir leur modèle comme une tache dont le seul élément est la couleur plus ou moins diversifiée, assourdie, vivifiée et
out contre l’œil. Sans doute on peut déjà reconnaître un objet par la couleur , la vivacité, les caractères de sa tache, dire, c
« Il ne nous manque, disent-ils, que ce que vous appelez l’idée de la couleur  ; l’objet est pour nous ce qu’est pour vous un de
le plus sensible. — Joignez à cet avantage les indices donnés par la couleur . Une surface unie, par exemple une feuille imprim
ontact, mais, encore et surtout, en imaginant la forme visuelle et la couleur de la portion affectée. « C’est à droite, à l’occ
dans son métier et discernait fort bien toute sorte de monnaies et de couleurs . Il jouait même aux cartes et gagnait beaucoup, s
uvons en posant à plat notre main sur une table, pour la sensation de couleur que nous éprouvons en maintenant l’œil fixe et im
emplacement est bien plus précis encore s’il s’agit de sensations de couleur  ; partant, en ce cas, l’emplacement de l’objet l’
le s’étale notre main, l’objet éloigné que désigne notre sensation de couleur . Nous partons de l’étendue et de la continuité de
ible, pour être incorporée à l’objet qui la provoque, en sorte que la couleur , qui est un événement de notre être, nous semble
là ; partant, l’objet auquel nous l’attribuons et que, sous le nom de couleur , elle semble revêtir, s’oppose comme un dehors pl
ons, ou comme des qualités d’objets étrangers à nous, par exemple les couleurs . — Sans doute, c’est à tort que tel son qui est u
t étendues sur le papier qui tapisse ma chambre ; mais à ces raies de couleur correspondent, élément pour élément, des différen
re les yeux. Dans mes centres optiques naît une certaine sensation de couleur brune ; dans d’autres centres naissent des sensat
eux convergents ; celles-ci varient en même temps que la sensation de couleur brune, à mesure que l’œil, en se mouvant, suit le
explorateur jusqu’au livre et tout le long du livre, la sensation de couleur , qui est nôtre, cesse de nous sembler nôtre et no
lui semblait qu’il y avait, tout contre ses yeux, un volet couvert de couleurs confuses de toute espèce et sur lequel il ne pouv
se convainquit que ce qui lui avait d’abord paru un volet de diverses couleurs était en réalité un ensemble de choses toutes dif
nde environnant ne se composait pour elle que de sons et de taches de couleur qu’elle ne savait pas situer. À deux mois et demi
que la peinture appliquée sur les cartes avait, selon les différentes couleurs , des différences de grain et de relief. 63. Les
6 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Carle Vanloo » pp. 183-186
d’une servante d’hôtellerie, et le teint d’une fille qui a les pâles couleurs . Les brunes piquantes, comme nous en connaissons,
nge ne descende jusqu’aux pieds de la figure. Que vous dirai-je de la couleur générale de ce morceau ? On l’a voulue forte, san
que là. L’artiste peut se vanter de posséder le secret de faire d’une couleur qui est d’elle-même si douce que la nature qui a
a tissu le manteau de la terre au printemps, d’en faire, dis-je, une couleur à aveugler si elle était dans nos campagnes aussi
elle des amateurs, et cette vermine nuit beaucoup à leurs travaux. La couleur de ce morceau est aussi dure que l’idée en est ma
ent sur un espace de quatre pieds toutes les vessies d’un marchand de couleurs . Point d’air. Point de repos. Un amas confus de p
ent d’en haut á tire-d’aile, sont d’une légèreté surprenante et d’une couleur douce. Mais encore une fois ceux qui font l’exerc
vert aussi dur. L’ensemble est discordant. C’est le mauvais effet de couleurs qui tranchent, et ne participent point les unes d
7 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
on le pense de se rendre compte de la forme réelle et de la véritable couleur des choses. Ceux qui du premier coup y réussissen
sûr, perçant et ferme. Les reliefs et les contours, les formes et les couleurs , les jeux francs ou délicats de la lumière sur le
que ceux qui sont spécialement coloristes doivent avoir un sens de la couleur très délicat et très exercé. Mais rien de plus. J
la sûreté de la main, le sentiment le plus délicat de l’harmonie des couleurs  ; avec ces facultés, il pourra réussir à merveill
e crayon dont il a besoin ; il broiera des fleurs pour en extraire la couleur qu’il cherche ; il tailladera de son couteau un m
font plus l’effet que d’un souvenir ; images de rêve qui prennent des couleurs plus vives et des contours plus nets que la réali
devez affecter à ces usages des combinaisons et des modifications, en couleurs primitives, de toutes les figures mathématiques s
s scènes de chasse ou de pêche : partout des mensonges de forme et de couleur , une figuration à outrance, des emblèmes conventi
cile de trouver un peintre qui n’ait pas la mémoire des formes et des couleurs , qu’un musicien qui n’ait pas la mémoire des sons
l’autre l’apparence des objets, versant sur l’un puis sur l’autre la couleur et la lumière. Et toute chose peut ainsi espérer
u’il ouvre son album, établisse sommairement une esquisse, délaie ses couleurs et trouve ses tons, la lumière a changé, l’effet
ses tons, la lumière a changé, l’effet n’est déjà plus le même ; les couleurs qui diapraient certains nuages se sont portées su
temps qui sont souvent les plus curieux et fournissent les effets de couleur les plus originaux. Faut-il donc renoncer à rendr
artistes, pleins de croquis sténographiques, avec quelques rehauts de couleur pour échantillonner les teintes, quelquefois même
s très espacés, je notais dans mon cerveau les effets de lignes et de couleurs , et, de retour à mon atelier, j’en jetais sur le
es se trouvent mis en évidence ; la direction des lignes change : les couleurs mêmes sont modifiées. Tous à quelque degré, surto
i serait telle qu’est vraiment ce marbre, avec ce ton de chair, cette couleur de cheveux, ce serait vraiment quelque chose d’ho
récise, vous signale dans ce marbre l’intention de rendre un effet de couleur , un contraste, un mouvement, quoi que ce soit, et
discrètement qu’à peine vous apercevrez-vous que le marbre porte une couleur réelle, et vous croirez alors, par une illusion i
de près, qu’il n’y a qu’un brun assez lourd. C’est ainsi qu’avec ses couleurs mates et opaques le peintre arrivera à nous rendr
de nuance suivant l’incidence du regard, donnant ainsi l’illusion de couleurs presque imaginaires, ainsi nous ferons apparaître
s regardons des figures qui se détachent en silhouette sur un fond de couleur différente, il nous semble qu’elles seules ont un
tion visuelle exceptionnellement puissante. Leur dessin prendra de la couleur , du mordant ; le trait, moins pur sans doute, aur
rribles partis pris. S’il est décidé à voir les choses d’une certaine couleur , il y parviendra. S’il est convaincu, par raison
iste. I. Décor Sans autre moyen d’expression que la ligne et la couleur , le décor abstrait peut nous donner des impressio
structure bizarre ou paradoxale de l’objet décoré, par la magie de la couleur , par des jeux de lumière, de transparence et de r
ile Gallé par exemple. Il a sa manière, facile à imiter. Se servir de couleurs pâlies et mourantes qui se détachent à peine sur
l ne suffît pas d’avoir des yeux ; il faut avoir le don de poésie. La couleur aussi, la facture même du tableau devra être en h
r en si parfaite harmonie avec le ton du ciel qu’elles en prennent la couleur et lui donnent leur mélancolie. Mais pendant que
a conseillère et son inspiratrice. Chapitre IV. Le symbolisme des couleurs Nous entrons dans les régions inquiétantes. L
sensations, nous faisant percevoir les sons en images visuelles, les couleurs en images sonores ? Comment retrouvons-nous l’idé
I. Correspondance des sensations Que peut-on représenter avec la couleur , j’entends la couleur indépendamment de toute for
s sensations Que peut-on représenter avec la couleur, j’entends la couleur indépendamment de toute forme et de tout dessin,
ntends la couleur indépendamment de toute forme et de tout dessin, la couleur réduite à sa plus simple expression, la pure sens
efforcera de les exprimer de quelque manière par la seule vertu de la couleur . C’est ici que commence le symbolisme. Entre la c
e vertu de la couleur. C’est ici que commence le symbolisme. Entre la couleur des objets que le peintre peut reproduire littéra
en d’autres termes nous suggérer l’une par l’autre. Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frai
présenter plus ou moins nettement à notre esprit. C’est ainsi que la couleur d’une fleur me fait songer à son parfum ; si je r
e songe pas à les distinguer : je les retrouve l’une dans l’autre, la couleur dans le parfum, le parfum dans la couleur ; j’ai
ouve l’une dans l’autre, la couleur dans le parfum, le parfum dans la couleur  ; j’ai comme la sensation résultante d’un parfum
quille, cytise, ajonc, mimosa. En continuant ces rapprochements de la couleur avec des impressions quelconques, nous verrions e
ut en prendre par association la qualité sensible. N’y a-t-il pas des couleurs savoureuses et des couleurs nauséabondes, par inc
n la qualité sensible. N’y a-t-il pas des couleurs savoureuses et des couleurs nauséabondes, par inconscient rappel des substanc
uge groseille agacera les dents. Pourquoi les peintres parlent-ils de couleurs chaudes et de couleurs froides, sinon parce que l
es dents. Pourquoi les peintres parlent-ils de couleurs chaudes et de couleurs froides, sinon parce que les unes nous font pense
pour en exprimer la nature, tant elle est incertaine et légère. Cette couleur est-elle vraiment chaude ? C’est trop dire ; je p
peut tirer de ces correspondances pour exprimer, au moyen de la seule couleur , les diverses qualités sensibles des objets. Il n
ochement plus naturel. Soit par exemple la saveur de l’abricot, et sa couleur . Je trouve que les deux sensations s’accordent si
Même jugement pour la grenade : je dirai qu’elle a bien le goût de sa couleur . D’où vient cette sorte d’équivalence que j’établ
nt aussi fortement associées. Le parfum de la fleur d’églantier et sa couleur me semblent en parfait accord. Par contre, je sui
séda soit si embaumé, et que l’épine en fleurs sente le hanneton. Les couleurs et les parfums peuvent donc se répondre plus ou m
uel contresens on commettrait, si l’on peignait dans la même gamme de couleurs le Matin s’avançant de son pied léger sur la prai
utes les qualités que nous pouvons attribuer même par métaphore à une couleur , transparence, opacité, mollesse, dureté, légèret
la toile la légèreté d’une vapeur flottant dans l’air. II. Sons et couleurs Dans cette revue des sensations diverses qui
ions diverses qui peuvent nous être suggérées par le symbolisme de la couleur , je n’ai pas dit encore un mot des sensations son
mme le rayon de soleil qui traverse obliquement un vitrail… Les trois couleurs sonores des instruments à vent de la région aiguë
Les sons de la trompette prendront quelque chose de l’éclat et de la couleur du cuivre. Un carillon joyeux tintant dans le cie
quand nous comparons le timbre caractéristique d’un instrument à une couleur donnée, par exemple le timbre de la clarinette da
à-dire de leur chercher une expression dans l’emploi symbolique de la couleur , si paradoxale qu’elle semble, n’a rien de dérais
utre indication, il est clair que rien ne nous invitera à prendre ces couleurs au sens symbolique, et à y chercher l’expression
n effet, de ce que certains sons nous font penser immédiatement à des couleurs , il ne faudrait pas conclure qu’inversement la vu
es couleurs, il ne faudrait pas conclure qu’inversement la vue de ces couleurs doit évoquer dans notre esprit l’image des sons c
les, heurtées, des tons extrêmes violemment rapprochés, un tumulte de couleurs , comme dans les Convulsionnaires de Delacroix ; p
lune sur la mer de Cesbron10 ou les crépuscules de Pointelin. Ici des couleurs claires, joyeuses, opposées par francs intervalle
es ; là des nuances dégradées, atténuées ; le dièse et le bémol de la couleur , et entre les deux tons extrêmes toutes les modul
in de notes magiques », ne manquerait pas de rendre par des éclats de couleur ses joyeux tintements. Il va de soi que le peintr
ité élective qui la rend particulièrement impressionnable à certaines couleurs . Selon qu’un objet nous donnera telle ou telle ém
s donc plus à nous engager à fond dans la théorie. Voyons comment les couleurs peuvent prendre une expression sentimentale : cor
réalable en matière plus concrète. Dans l’expression sentimentale des couleurs , l’association des idées est prépondérante. Les c
imentale des couleurs, l’association des idées est prépondérante. Les couleurs claires nous rappellent la lumière des beaux jour
cieuses et souriantes, dont elles prennent le charme et la gaîté. Les couleurs foncées, nous faisant penser à la descente de la
idées, elles les évoqueront par contraste : un moindre éclat dans les couleurs , c’est une gaîté qui se retire, par conséquent un
es ors et les pourpres des idées de richesse et de splendeur. La même couleur , par une très légère altération de nuance, pourra
er d’expression du tout au tout. Ainsi le vert frais peut sembler une couleur d’espérance (pour mon compte je verrais plutôt l’
ageuse, de teint bilieux. Il ne faudra donc pas s’étonner de voir ces couleurs entrer dans les métaphores poétiques ou pittoresq
de la nuance. Après les associations, les équivalences. S’il est des couleurs dont la vue nous laisse indifférents, il en est q
onicité morale, qui sont doux au cœur ou de nature pénible. Ainsi les couleurs claires ne sont pas seulement associées dans notr
telles images : elles nous mettent dans un état d’âme équivalent. Les couleurs pâles, effacées, incertaines, les teintes fanées
dance par la vue d’objets gaîment colorés ; nous irons d’instinct aux couleurs sombres qui s’accorderont mieux avec notre état d
sympathie. Chaque sentiment recherche ainsi et nous fait préférer la couleur qui est en harmonie avec lui. Pour peu qu’on s’ab
ations, qu’on recherche ces correspondances, on pourra donner à toute couleur une nuance de sentiment déterminée ; à tout senti
e capable d’agir sur le sentiment, on pourra trouver dans l’ordre des couleurs un équivalent. Dans les colorations fantasques d’
n’est d’abord qu’une petite sphère incolore et insignifiante. Avec la couleur , le sentiment y apparaît. Voici que l’on entrevoi
t d’eau, l’autre incarnat, premier espoir, pressentiment d’amour. Les couleurs deviennent plus riches, les sentiments s’exaltent
azur, mais un jaune, un bleu féeriques, que ne pourrait rendre aucune couleur matérielle : c’est l’amour idéal au sortir des or
peut établir comme par jeu entre un sentiment donné et une nuance de couleur très particulière. Quand nous aurons compris ce q
e. Quand nous aurons compris ce que c’est qu’une idée grise ou qu’une couleur d’âme en peine, nous comprendrons la différence q
le Gautier, précisant la comparaison, ne nous parlerait-il pas d’âmes couleur de lait ? Qu’un poète symboliste vienne nous dire
de la semaine, nous chercherions dans les gris. Maintenant de quelle couleur est le dimanche ? Rodenbach nous le dira : Il se
le sentiment exprimé et le ton général de son tableau. Il égaiera sa couleur pour peindre des scènes joyeuses, l’assombrira po
e, l’expression du tableau sera augmentée de toute l’expression de la couleur , et prendra une intensité singulière. Gœthe remar
travers un verre coloré, nous nous identifions en quelque sorte à la couleur , parce que notre esprit et notre œil se mettent à
gardons un tableau dont la coloration générale est expressive : cette couleur diffuse que nous ne rapportons à aucun objet déte
uste remarque de Ch. Blanc, il ne manque presque jamais d’assortir sa couleur au ton de son sujet, de telle sorte que le premie
l est grand coloriste, pour avoir profondément senti l’harmonie de la couleur et du sentiment, plutôt que pour avoir obtenu que
ues combinaisons chromatiques originales. Dans un simple portrait, la couleur pourra traduire d’une certaine manière le caractè
s portraits, et comme l’expression du visage se continue bien dans la couleur du vêtement ! Faites un échange entre les deux pe
, ce sera une discordance intolérable. Quelquefois l’expression de la couleur devient franchement métaphorique : le peintre ne
meau : cette bulle légère, prête à s’envoler, cette bulle fragile aux couleurs de rêve qu’elle regarde en souriant, c’est sa rêv
même ; et pour que nous ne puissions nous méprendre à ce symbole, les couleurs de la bulle sont reproduites, cette fois au figur
re dire aux peintres des choses dont ils ne se sont jamais avisés. La couleur , telle qu’ils l’emploient, n’a pas nécessairement
reproduits dans leur vérité ou leur vraisemblance. Il leur donne une couleur parce que dans la nature ils sont colorés, ne s’i
i ont déterminé le choix du peintre, le symbole n’y est pour rien. La couleur ainsi employée n’est pas même procédé d’expressio
insi employée n’est pas même procédé d’expression : elle est là comme couleur , pour son compte, au sens le plus direct. Ceci es
voir dans quels tableaux on est en droit de chercher un symbolisme de couleur  ? Dans ceux qui certainement sont faits en grande
lable qu’un tel artiste ne fût pas sensible aux correspondances de la couleur et du sentiment, et n’y cherchât pas un surcroît
ion. Chapitre V. Les figures symboliques De ce symbolisme des couleurs , subtil mais simple en somme et dont il n’était p
é, un centaure ou un griffon ; ce sont là des choses qui ont forme et couleur , et dont par conséquent un artiste n’aura pas de
nous donner, avec son crayon, l’idée de choses qui n’ont ni forme ni couleur , qui ne sont ni visibles ni même imaginables : un
une fleur d’arrière-saison, un pampre qui se pare de ses plus riches couleurs avant de se flétrir. L’essentiel sera toujours qu
toire d’emblèmes symboliques : chaque fleur, par son attitude, par sa couleur , par son parfum éveille en nous des sentiments sp
n ; il se le chantait à lui-même, et prenait plaisir à en traduire la couleur et la sonorité même dans les images qu’évoquait s
lequel sont entraînés les êtres et les choses. Il n’est pas jusqu’aux couleurs employées qui par leur violence n’ébranlent l’ima
éalités. Fixez d’abord sur la toile ce jeu magnifique de lignes et de couleurs , d’ombres et de lumières que vous fournissent les
velles. Nous avons vu des objets de forme analogue, pareils effets de couleur ou de lumière ; et c’est précisément, par ce qu’e
gne nous saurons voir un charme de poésie, une beauté de lignes ou de couleurs , un jeu de lumière intéressant et qui vaut d’être
s autrement que nous ? Sont-ils daltoniens pour intervertir ainsi les couleurs  ? Ou bien ont-ils, comme les insectes, des yeux à
t dans leur fantaisie une grâce incomparable ; certaines harmonies de couleurs trouvées par nos décorateurs valent bien celles q
in le plus scrupuleux ; que demain le problème de la photographie des couleurs soit pleinement résolu, et la peinture strictemen
e et souple chevelure de femme, une barbe floconneuse ou hérissée, la couleur des yeux, l’expression du regard. La nécessité de
prend dans l’ombre. Il s’efforcera enfin de rendre avec son crayon la couleur même. Cela semble difficile. Le dessinateur n’emp
re œil, que d’un agent sensible, la lumière plus ou moins amortie. La couleur au sens propre du mot lui semble interdite. Aussi
’impression ? Il maniera son blanc et son noir comme il manierait des couleurs , les rabattant pour les assourdir, les dissociant
tion n’était toute prête, sur la moindre licitation, à lui rendre ses couleurs . Encore faut-il nous inviter à faire cet effort,
eurs. Encore faut-il nous inviter à faire cet effort, en nous parlant couleur , au moins à demi-mot. Aux couleurs vives de la na
à faire cet effort, en nous parlant couleur, au moins à demi-mot. Aux couleurs vives de la nature on fera correspondre sur le pa
s, aux tons saturés des noirs profonds. Mais si l’on a affaire à deux couleurs de valeur identique, bien que de ton différent, c
l’œil soit averti qu’il ne doit pas voir ces deux surfaces de la même couleur . — Il n’est pas jusqu’à la direction des tailles
direction des tailles en gravure qui ne puisse être expressive de la couleur . On ne conçoit pas à première vue comment il peut
ariant pour le regard, d’anormal et de voyant, exprimeront plutôt des couleurs vives et tranchées. Pourquoi, dans les gravures d
t le bleu par des raies horizontales ? En tout cas les différences de couleur seront toujours indiquées par une différence de d
nante pour adopter tel parti plutôt que tel autre dans le rendu d’une couleur , le seul fait de s’être arrêté à ce parti détermi
t de s’être arrêté à ce parti déterminera l’artiste à adopter pour la couleur contrastante un parti inverse. Que d’ingéniosité
thode de dissociation des tons, destinée à faire vibrer davantage les couleurs et à produire l’effet d’une extraordinaire lumino
n’est pas achevé. On cherche toujours. Certains peintres font sur les couleurs de véritables expériences de laboratoire, conçues
disposées de même, deux feuilles qui soient identiques de forme et de couleur . À chaque instant ce sont de nouveaux effets à re
égulière. On peut trouver de bons exemples de cette stylisation de la couleur dans les compositions de Puvis de Chavannes, où l
effet de l’éloignement suffit pour les modifier du tout au tout. Les couleurs , étant chose variable et relative, se prêtent ave
onc habitués à dissocier le tout naturel que forment le contour et la couleur , à regarder l’un comme essentiel et caractéristiq
aine façon de faire sa palette, de préparer sa toile, de triturer ses couleurs , d’éclairer son modèle, de le regarder. Le graveu
es à la fois plus élégantes et mieux adaptées à leur destination, des couleurs mieux assorties, une décoration mieux entendue, v
les tapisseries orientales où une ligne blanche s’interpose entre les couleurs pour prévenir leur mélange optique, dans les cloi
l’a marquée par des galons blancs, dont les boucles sont remplies de couleurs conventionnelles. Des rides qui froncent le mufle
tache. Dans la chambre noire de son cerveau, l’artiste combinait des couleurs et des effets comme d’autres combinent des pensée
ossédait aussi cette aptitude. Coloriste visionnaire, c’était dans la couleur même qu’il cherchait parfois la forme, c’était de
es étant d’ordinaire projetées après coup sur un objet de forme et de couleur données. Ce sera par exemple un pied de table qui
n dans l’art, p. 82-103. 9. Voir notre étude sur le « Symbolisme des couleurs  », Revue de Paris, 15 avril 1895. 10. Je note da
Lyre un effort direct pour exprimer l’harmonie des sons en accords de couleurs . La tentative est hardie. Pourquoi l’effet produi
x. 15. Pour plus de détails, voir notre Suggestion dans l’art, de la couleur dans le dessin, p. 150. 16. Cité par Henry Havar
8 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
. Formes et lumière ; coloris, valeurs ; leur degré d’objectivité. La couleur chez M. Griffin et chez M. de Régnier. Le geste e
porte sur deux objets principaux : la science des milieux lumineux («  couleur  ») et celle des formes y contenues (« lignes »).
c aussi de la durée. Si nous prenons au sens le plus large les mots «  couleur  » et « ligne », celui-ci me paraît désigner un ph
formes en elles-mêmes, en tant que « lignes », indépendamment de la «  couleur  », de la lumière, nous voyons que l’attitude en e
naturellement que le geste ; elle ne dépend pas du moment. Pour la «  couleur  » même, l’élément le plus objectif doit être évid
ais, j’y insiste, tous deux s’inquiètent de la ligne plutôt que de la couleur . Cependant, peut-être parce qu’il est pessimiste
es. Mais M. Vielé-Griffin prête rarement au décor quel que faste. Sa couleur même n’est point la couleur solide de certains Fl
rête rarement au décor quel que faste. Sa couleur même n’est point la couleur solide de certains Flamands ; le plus souvent ell
l trouve en la vigueur des tons une certaine brutalité répugnante. La couleur , à moins qu’effacée, annonce une sorte de matérie
nthèse épurée. La première représente l’objet par la plénitude de ses couleurs et de ses lignes dans la lumière ; la seconde aff
e ses lignes dans la lumière ; la seconde affaiblit les reliefs de la couleur comme pour un lointain au profit d’amples lignes
oin à l’équilibre lumineux des plans ; mais tous deux subordonnent la couleur à la ligne : chez l’un c’est la pure forme arrêté
ntiques, car ils avaient en général sacrifié aux cris éloquents de la couleur la sobre et sure argumentation que les lignes élè
emps par la musique apparente qu’elle développe, dans l’espace par la couleur et l’attitude, dans le temps et l’espace à la foi
e d’une certaine façon plus subjective que celle de M. Griffin par sa couleur si l’on examine le résultat visible plutôt que se
9 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
d’art, sous le prétexte de ce qu’ils emploient des procédés (dessins, couleurs ) pouvant servir à des œuvres d’art, n’est-ce poin
sensations, phénomènes de plaisir ou de peine : et c’est les diverses couleurs , résistances, odeurs, ou sonorités, toutes choses
mes, et rares de l’esprit ; elles sont encore un tourbillon confus de couleurs , de sonorités et de pensées : et puis un éblouiss
des autres sensations : il a suffi, désormais, à l’homme de voir des couleurs pour percevoir, sans autre secours, le relief, et
ns, diffèrent entièrement des moyens employés par la réalité. Car les couleurs et les lignes, dans un tableau, ne sont pas la re
leurs et les lignes, dans un tableau, ne sont pas la reproduction des couleurs et des lignes, tout autres, qui sont dans la réal
e association entre les images ; mais aussi différents, en somme, des couleurs et des lignes réelles, qu’un mot diffère d’une no
sayée, rendue possible par de naturelles circonstances. C’est que les couleurs et les lignes, sous l’influence de l’habitude, on
ésentaient. Nous avons toujours vu telle expression de la face, telle couleur ou tels contours accompagner tels objets qui nous
inspiraient, par d’autres motifs, telle ou telle émotion : voici ces couleurs , et ces contours, et ces expressions, liés dans n
ous suggérer les sensations précises des visions. Ils ont employé les couleurs et les lignes dans un pur agencement symphonique,
, insoucieux d’un sujet visuel à peindre directement. Aujourd’hui ces couleurs et ces lignes, procédés de la peinture, peuvent s
autre émotionnelle et musicale, négligeant le soin des objets que ces couleurs et lignes représentent, les prenant, seulement, c
e génie, Pierre Paul Rubens édifia les plus intenses symphonies de la couleur . Il fut angoissant et léger, connut le charme des
n du vaste hall, les rouges reliefs. Une opposition trop sommaire des couleurs , peut-être, dans le groupe central : l’œuvre sugg
ue des contours, et leur gracilité, et par une disposition apâlie des couleurs , se chantait la pitoyable souffrance des âmes. Le
voyante peinture, en revanche, cette vision antique, une fantaisie de couleurs qui se vont élargissant, et des contours vaguemen
autre peinture lui était destinée. Alors il nous montra des études de couleurs , une série d’improvisations harmoniques. Déjà il
niques. Déjà il négligeait, dans le besoin d’une émotion à créer, les couleurs et les lignes réelles des objets. Puis il osa pei
ourd’hui sous le prétexte d’un portrait, il présente une symphonie de couleurs bleues et blanches. L’idée qu’il a voulu suivre,
émotion ; au-dessous, une éblouissante robe, et la symphonie des deux couleurs s’y épand, dans un jaillissement prestigieux de n
nu à nous donner complète l’émotion qu’il a tentée. Telle liaison des couleurs ici, ailleurs telle opposition, n’est point assez
xpressément, un symphoniste dans la peinture. Mais cette symphonie de couleurs sombres, qu’il expose au Salon, me paraît une étu
prégnant à peine d’une mystérieuse tache claire l’harmonie sombre des couleurs , Aujourd’hui ce n’est plus une symphonie, mais un
pas été reproduite. Faut-il louer M. Fantin-Latour d’avoir adjoint la couleur aux éléments symphoniques qui rendaient si émouva
ens ? Nous avions accoutumé, du moins, voir ces œuvres se passant des couleurs  : et leur adjonction ne fait guère plus vive notr
es pans sont brodés de leurs armes. Les nobles Châtelaines vêtues des couleurs de leur maison, font porter leurs traînes par de
10 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
ût. Si dans un tableau la vérité des lumières se joint à celle de la couleur , tout est pardonné, du moins dans le premier inst
de moi les objets gardent toute la force et toute la variété de leurs couleurs , ils se ressentent moins de la teinte de l’atmosp
re et du ciel ; au loin ils s’effacent, ils s’éteignent, toutes leurs couleurs se confondent ; et la distance qui produit cette
de la vitesse avec laquelle on tourne un globe tacheté de différentes couleurs , lorsque cette vitesse est assez grande pour lier
ondition de plus ou de moins ajoutée à votre technique. Ainsi que la couleur générale d’un tableau, la lumière générale a son
z l’éclat et l’ombre. Éloignez-la davantage encore, et vous verrez la couleur d’un corps prendre un ton monotone, et son ombre
. Tesniere avait une autre magie. Mon ami, les ombres ont aussi leurs couleurs . Regardez attentivement les limites et même la ma
et au milieu de cinquante objets disparates de nature, de forme et de couleur . Qui est-ce qui observe, qui est-ce qui connaît,
r sa palette quand il mêle ses teintes. Il n’y a pas une loi pour les couleurs , une loi pour la lumière, une loi pour les ombres
11 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « José-Maria de Heredia »
s d’âme, et, parce qu’elle a plus d’âme, qui a plus de vie et plus de couleur  ! La couleur !… C’est là, en effet, qu’il faut en
parce qu’elle a plus d’âme, qui a plus de vie et plus de couleur ! La couleur  !… C’est là, en effet, qu’il faut en venir, puisq
iste pour plus tard de la plus singulière puissance de plasticité. La couleur , cette chose moderne qui est devenue une exigence
as lui-même, ne pourrait pas nous les donner ! Ici l’impression et la couleur sont si justes que l’écrivain n’a pas besoin de p
tre qui ne porte pas pour rien, comme vous voyez, un nom espagnol. La couleur — la couleur espagnole aussi ! — répandue ici par
rte pas pour rien, comme vous voyez, un nom espagnol. La couleur — la couleur espagnole aussi ! — répandue ici partout, rougit
dans chacune de ses phrases comme du sang de taureau versé, et cette couleur , il ne se contente pas de la répandre, il la boit
u du sang de taureau, il ne meurt pas du sien ; il ne meurt pas de sa couleur  ; mais recommence de la répandre et de la boire !
par le ribaud, de ce mauvais sujet obscur dont le visage physique, «  couleur de cendre, — dit-il, — mais aux yeux de braise »,
rasse ; mais Macaulay, bien plus littéraire que plastique, n’a pas la couleur de José-Maria de Heredia, quoique Macaulay, comme
de hauteur de vue et de moralité, va-t-il planer ici sur la vie de sa couleur , et s’y dresser dans l’auguste attitude de cette
12 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
esque déjà docteur en droit, si je ne me trompe, quand le génie de la couleur l’a séduit. Il a étudié le paysage, — sous un maî
s cultivés : « Les collines se couvraient d’ombres, les bois étaient couleur de bronze, les champs avaient la pâleur exquise d
par un filet d’ombres bleues. On eût dit un tapis de velours de trois couleurs et d’épaisseur inégale ; rasé court à l’endroit d
aune, c’est enlaidir et gâter tout. Autant vaut donc ne pas parler de couleur et déclarer que c’est très beau ; libre à ceux qu
nuit qui commence par ces mots : « Ce n’était pas du Delacroix, toute couleur avait disparu pour ne laisser voir qu’un dessin t
s’étendre, ni rouge, ni tout à fait jaune, ni bistré, mais exactement couleur de peau de lion. » Après de telles pages, on n’a
is bien construit : c’était une grande chose sans forme, presque sans couleur , le rien, le vide et comme un oubli du bon Dieu ;
drait encore moins se l’interdire et s’en tenir systématiquement à la couleur toute pure. Il est une certaine voie moyenne à te
ue dépouiller la forme et la simplifier, c’est-à-dire supprimer toute couleur locale, c’était se tenir aussi près que possible
er ? Non, sans doute ; mais si l’on ne peut restituer la vérité et la couleur locale, parce qu’on n’est pas en présence du pur
lointaine du désert, jusqu’au Nord-Ouest où la plaine aride, brûlée, couleur de cendre chaude, se relève insensiblement vers l
, avec son pinceau, peut rendre bien des choses, en dehors même de la couleur pure ; il peut donner idée du mouvement, du bruit
s. D’ailleurs, l’éclat du ciel s’adoucit par des bleus si tendres, la couleur de ces vastes plateaux, couverts d’un petit foin
elants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui brûle. On n’entend plus
lus ni de la clarté, ni de l’ombre ; la perspective, indiquée par les couleurs fuyantes, cesse à peu près de mesurer les distanc
l peut être ce pays silencieux, revêtu d’un ton douteux qui semble la couleur du vide ; d’où personne ne vient, où personne ne
hinx égyptien. » Enfin ce long et lent midi s’écoule ; peu à peu les couleurs , les demi-rougeurs reparaissent avec les ombres ;
13 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
il le glace. Glacer, c’est passer sur le tout une couche légère de la couleur et de la teinte qui convient à chaque partie. Cet
e la teinte qui convient à chaque partie. Cette couche peu chargée de couleur et très chargée d’huile, fait la fonction et a le
peint plus ou moins franchement. On dit qu’un peintre peint à pleines couleurs ou franchement, lorsque ses couleurs sont plus un
it qu’un peintre peint à pleines couleurs ou franchement, lorsque ses couleurs sont plus unes, moins tourmentées, moins mélangée
e l’huile répandue sur les endroits où il y a beaucoup de différentes couleurs mêlées et fondues, occasionne une action des unes
des parties solides ; et le peintre, préparer et broyer lui-même ses couleurs , et exclure de sa palette toutes celles qui peuve
squ’aux peintures de la porcelaine. L’art de donner à la peinture des couleurs durables est presque encore à trouver. Il semble
14 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IV »
d nous disons : « Modifiez tel mot, changez telle image, mettez de la couleur , exprimez autrement ce qui est banal, remplacez l
de style : le style d’idées, ou abstrait, et le style d’images, ou de couleur . Ce n’est pas nous qui avons inventé cette distin
, et qu’Atala ou Paul et Virginie sont visiblement écrits en style de couleur ou d’image. Ces évidences sont trop claires pour
ens. « Il faut donc, nous fait-on conclure, que Flaubert, ayant de la couleur , manque d’idées, et que Taine, ayant des idées, m
la couleur, manque d’idées, et que Taine, ayant des idées, manque de couleur . Cela ne va pas bien ! C’est bien avoir la rage d
u’en peignant Antioche ou les chrétiens aux lions il fait du style de couleur  ; que Taine, parlant philosophie ou suffrage univ
en évoquant la campagne italienne ou les Pyrénées il fait du style de couleur . Mais cela est trop simple. On prend le contre-pi
c’est, dans J.-J. Rousseau qu’il faut chercher le commencement de la couleur descriptive, bien que le Contrat social soit enco
15 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Chardin » pp. 128-129
de l’art y sont préparés à ravir, tout y est pour la forme et pour la couleur de la plus grande vérité. C’est là qu’on apprend
is sûr que lorsque le temps aura éteint l’éclat un peu dur et cru des couleurs fraîches, ceux qui pensent que Chardin faisait en
uante ans ; ne soupçonnant pas l’altération que le temps a faite à la couleur , ils ne soupçonnent pas davantage qu’ils ne verra
din, les natures inanimées qu’il imite ne changent ni de place, ni de couleur , ni de formes ; et qu’à perfection égale, un port
nt indistinctement l’ignorant et le connaisseur. C’est une vigueur de couleur incroyable, une harmonie générale, un effet piqua
16 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Boucher » pp. 196-197
u Joseph qui sommeille derrière la Vierge qui adore son fils. Mais la couleur  ? Pour la couleur, ordonnez à votre chimiste de v
ille derrière la Vierge qui adore son fils. Mais la couleur ? Pour la couleur , ordonnez à votre chimiste de vous faire une déto
es au peintre : Mais, Monsieur Boucher, où avez-vous pris ces tons de couleur  ? il vous répondra, Dans ma tête…. Mais ils sont
’autres objets entassés les uns sur les autres. Peignez le tout de la couleur la plus brillante, et vous aurez la Bergerie de B
ellement revenu d’Italie, faisait de très belles choses. Il avait une couleur forte et vraie. Sa composition était sage quoique
17 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205
, la simplicité, et tout cela joint à la pureté du dessin, à la belle couleur , à la mollesse et à la vérité des chairs. On sera
à s’y tromper. Rien n’est comparable aux fleurs pour la vérité de la couleur et des formes, et pour la légèreté de la touche.
des pieds, des mains et des bras à baiser mille fois. L’harmonie des couleurs , si importante dans toutes compositions, était es
haut degré. Ce sont comme autant de madrigaux de l’Anthologie mis en couleurs . L’artiste est comme Apelle ressuscité au milieu
i ingénue ! Ah, qui est-ce qui oserait lui tendre un piège ? C’est la couleur de chair la plus vraie ; peut-être y désirerait-o
18 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
a nécessité de nous tourner vers le nord. Nos yeux sont sensibles aux couleurs du spectre, mais ils ne saisissent pas l’ultravio
sont comme des hiatus. Fermez les yeux, tout un monde de formes et de couleurs s’anéantit en un instant. Passez d’une couleur à
monde de formes et de couleurs s’anéantit en un instant. Passez d’une couleur à l’autre, des sensations se succèdent entre lesq
écutives, irradiation, franges chromatiques, changements marginaux de couleur , images doubles, astigmatisme, mouvements d’accom
à expliquer toutes les qualités des sensations. Avoir la sensation de couleur rouge, c’est avoir une sensation délicate de choc
par exemple la sensation du blanc, qui semble résulter du mélange des couleurs fondamentales ? « Puisque la conscience ne saisit
rouge, mais la sensation de lumière, qui se retrouve dans les autres couleurs  ; cette sensation de lumière nous apparaît seulem
de durée. 1° A l’exception du rouge spectral, par exemple, toutes les couleurs donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans
toutes les couleurs donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans couleur , lorsque l’intensité de la lumière diminue ; et t
, en beaucoup de cas, nécessaire pour produire une sensation de telle couleur que pour produire une sensation simple de lumière
illant ; le spectre solaire vu instantanément, n’apparaît pas de sept couleurs , mais seulement de deux, faiblement rouge du côté
blement rouge du côté gauche et bleu du côté droit16. La sensation de couleur est donc, selon nous, une sensation de lumière sp
fond blanc, quoique vus encore distinctement, apparaissent comme sans couleur au-dessous d’une certaine dimension ; et la relat
hes sont brillantes, plus elles peuvent être petites sans perdre leur couleur  ; ou, plus elles sont grandes, plus elles peuvent
n’en résulte pas que je voie la proximité, non le disque même, ni la couleur rouge en elle-même. On a invoqué l’expérience de
en elle-même. On a invoqué l’expérience de Meyer sur le contraste des couleurs  : ce qui paraît vert sur un fond rouge paraîtra o
bleu ; s’ensuit-il que nous saisissions seulement des différences de couleurs , non des couleurs ? Nullement. De deux choses l’u
l que nous saisissions seulement des différences de couleurs, non des couleurs  ? Nullement. De deux choses l’une ; ou nous jugeo
lations cérébrales du vert, et alors c’est bien la qualité même de la couleur qui est appréhendée, non son rapport avec une aut
ême de la couleur qui est appréhendée, non son rapport avec une autre couleur . Ce qui donne lieu, dans ce problème, à beaucoup
les marques à l’aide desquelles nous distinguons le rouge des autres couleurs , puisque cette distinction, nous l’avions faite b
19 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
leur station ou dans des mers peu profondes, varient et prennent des couleurs plus brillantes que ceux qui vivent plus au nord,
llaston est également convaincu que le voisinage de la mer altère les couleurs des insectes ; et Moquin-Tandon a dressé une list
s mers tropicales ou dans des mers peu profondes ont généralement des couleurs plus vives que celles qui vivent dans des mers fr
dmettre, par exemple, que tel mollusque a été créé avec de brillantes couleurs pour habiter une mer chaude ; mais que tel autre
s singulier que la relation qui existe chez les Chats blancs entre la couleur bleue des yeux et la surdité ; entre la couleur d
Chats blancs entre la couleur bleue des yeux et la surdité ; entre la couleur de l’écaillé des Tortues femelles et leur sexe ;
lus ou moins grande du duvet des Pigeonneaux nouvellement éclos et la couleur future de leur plumage ; et, encore, entre les po
e la cime les pétales supérieurs perdent souvent leurs mouchetures de couleur sombre ; lorsque pareil cas se présente, le necta
tes ont des fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, la couleur des fleurs sera seulement un caractère spécifique
ces espèces, sans exception, ont, au contraire, des fleurs bleues, la couleur deviendra un caractère générique, et ses variatio
ns extérieures de la vie ne peuvent causer en rien l’apparition de la couleur bleu-ardoise et des autres marques caractéristiqu
iseaux bleus barrés de noir, a une tendance constante à revêtir cette couleur de plumage. C’est une hypothèse ; mais elle s’app
ou des analogies de variations ; mais nous aurions pu inférer que la couleur bleue était un cas de réversion, par le nombre de
lles. Ce qui nous aurait encore amené à cette induction, c’est que la couleur bleue et les marques distinctives qui l’accompagn
mpagnent, apparaissent surtout quand des races distinctes de diverses couleurs sont croisées. Or, bien qu’à l’état de nature on
efois très peu visibles ou même complétement perdues chez les Ânes de couleur sombre. On prétend qu’on a vu le Koulan de Pallas
lli, en Angleterre, de nombreux exemples chez des individus de toutes couleurs et appartenant aux races les plus diverses. Des r
égard de ce dernier fait, j’étais si convaincu que jamais une raie de couleur quelconque n’apparaît, grâce à ce qu’on appelle c
out où apparaît la teinte gris-brun, celle qui approche le plus de la couleur générale des autres espèces du genre. L’apparitio
deux ou trois sous-espèces ou races géographiques, qui sont toutes de couleur bleue, avec certaines raies ou autres marques ; e
arques ; et lorsqu’une race quelconque assume par simple variation la couleur bleue, ces raies ou autres marques réapparaissent
utre changement de forme et de caractère. Quand des races de diverses couleurs sont croisées, même parmi les plus anciennes et l
nnes et les plus pures, les métis ont une forte tendance à prendre la couleur bleue et les marques caractéristiques. Or, j’ai d
elette lui-même. Mais les caractères purement extérieurs, tels que la couleur , le nombre et la nature des poils, cornes, plumes
20 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
mbre d’éléments psychiques, les teignant pour ainsi dire de sa propre couleur  ; et voici que votre point de vue sur l’ensemble
que des différences de qualité ; ce sont comme les nuances d’une même couleur . Mais ces différences de qualité s’interprètent a
ndeur une hauteur de son, une intensité de lumière, une saturation de couleur . Sans doute l’observation minutieuse de ce qui se
us entendons telle ou telle note, quand nous percevons telle ou telle couleur , nous réserve plus d’une surprise : M. Ch. Féré n
fléchit à la précision avec laquelle nous distinguons les sons et les couleurs , voire les poids et les températures, on devinera
changements de teinte que subissent les surfaces colorées — même les couleurs pures du spectre — sous l’influence d’une lumière
e quantité, nous commençons par poser en principe que tout objet a sa couleur propre, déterminée et invariable. Et quand la tei
rapprochera du jaune ou du bleu, au lieu de dire que nous voyons leur couleur changer sous l’influence d’un accroissement ou d’
oissement ou d’une diminution d’éclairage, nous affirmerons que cette couleur reste la même, mais que notre sensation d’intensi
plus compliqué encore : « Si l’on compose du blanc, dit-il, avec deux couleurs spectrales, et qu’on augmente ou diminue dans le
, de telle sorte que les proportions du mélange restent les mêmes, la couleur résultante reste la même, bien que le rapport d’i
prévenue autant de nuances différentes, assez analogues aux diverses couleurs du spectre. Ce qui le prouve bien, c’est que le c
nt à la création d’une qualité nouvelle. Les variations d’éclat d’une couleur donnée — abstraction faite des sensations affecti
des degrés de saturation. En effet, si les diverses intensités d’une couleur correspondent à autant de nuances différentes com
r correspondent à autant de nuances différentes comprises entre cette couleur et le noir, les degrés de saturation sont comme d
de saturation sont comme des nuances intermédiaires entre cette même couleur et le blanc pur. Toute couleur, dirions-nous, peu
uances intermédiaires entre cette même couleur et le blanc pur. Toute couleur , dirions-nous, peut être envisagée sous un double
raduites à notre conscience par la perception successive des diverses couleurs du spectre. Il n’est pas douteux que ces couleurs
essive des diverses couleurs du spectre. Il n’est pas douteux que ces couleurs nous apparaîtraient alors comme autant de notes d
mbreuses que puissent donc être les nuances intermédiaires entre deux couleurs A et B, on pourra toujours les compter par la pen
re est à peu près égal à celui des nuances qui séparent B d’une autre couleur C. Dans ce dernier cas, on dira que B est égaleme
observation sont tout à fait analogues, pour notre conscience, à des couleurs , et que si nous déclarons une teinte grise équidi
ditions ne sont aussi bien réalisées que lorsque des surfaces de même couleur , plus ou moins éclairées, se présentent à nous si
e temperature sense, Mind. 1885. 18. ROOD, Théorie scientifique des couleurs , pp. 154-159. 19. Optique physiologique, trad.
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
poëtes. Les peintres qui travaillent aujourd’hui emploïent les mêmes couleurs et les mêmes instrumens qu’ont emploïez les peint
s tableaux de l’habileté des meilleurs ouvriers de ce tems-là, ni des couleurs qu’ils emploïoient. Nous ne pouvons point sçavoir
ns plus ; mais il y a beaucoup d’apparence qu’ils n’avoient point les couleurs que nos ouvriers ne tirent que de l’Amérique et d
mble, de maniere qu’elles imitent dans leur assemblage le trait et la couleur des objets qu’on a voulu representer. On voit par
Marc de Venise, qui furent faites sur les desseins de ce maître de la couleur . Il est impossible d’imiter avec les pierres et l
d’un habile homme met dans un tableau, où il est maître de voiler les couleurs et de faire sur chaque point physique tout ce qu’
et qu’il étoit possible aux hommes d’exprimer avec des traits et des couleurs les sentimens d’une figure muette, en un mot, qu’
ner une ame au marbre et au bronze, et qui sçait prêter la parole aux couleurs . Il n’y a point d’amateur des beaux arts qui n’ai
elle ils ne parviennent plus aujourd’hui. Comme le temps a éteint les couleurs et confondu les nuances dans les fragmens qui nou
ris des anciens, de ce qu’ils ignoroient l’invention de détremper les couleurs avec de l’huile, qui fut trouvée en Flandres il n
ns. Ces derniers sçavent tous les secrets, ils connoissent toutes les couleurs dont les premiers se sont servis.
22 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
Prince n’y prend garde, s’il continue à se négliger sur le dessin, la couleur et les détails, comme il ne tentera jamais aucun
i a su faire le baptême russe est un artiste à regretter. Pourquoi sa couleur si chaude dans son morceau de réception est-elle
iers ! Il y a tel genre de littérature et tel genre de peinture où la couleur fait le principal mérite. Pourquoi le conte de la
est moelleuse et spirituelle ; il y règne un transparent un suave de couleur qui dépite contre un artiste qui se néglige. Cepe
arge mare d’eaux qui me font sortir de la toile. Cela est froid, sans couleur , sans effet. Tous ces tableaux de Le Prince n’off
même. La jeune fille est couchée, sa gorge est découverte, elle a des couleurs , sa tête repose sur deux oreillers couverts d’une
es soupirs aussi involontaires qu’indiscrets, reconnaîtraient-ils aux couleurs vives de leur fille, au mouvement de sa gorge, au
cela n’empêche pas qu’elle ne soit ainsi que sa gorge, de très-bonne couleur  ; j’ai dit que le père et la mère étaient dans l’
au pont notre-dame, et vous y voilà. Quand il faut peindre à pleines couleurs , colorier, arondir, faire des chairs, Le Prince n
deux figures bien habillées ; mais il colorie mal, ses tons sont bis, couleur de pain d’épice et de brique. Sa manière de peind
aient ; je bâille encore d’y penser. Il y régnait un effet, un ton de couleur si identique, que les trois n’en fesaient qu’un.
autres. Les figures de la bonne aventure sont bien habillées, mais la couleur n’y est pas. Même mérite et même défaut à la fill
23 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206
si spirituellement dessinées qu’aux Berghem ? à la botte rajustée, la couleur n’est pas un peu grise ? Malgré ces observations
ontrés cette année sont d’une grande beauté et méritent mon éloge. La couleur , la finesse de touche, l’effet, l’harmonie, le ra
e sont tous morceaux vraiment précieux, l’effet en est si piquant, la couleur si vraie, la touche si vigoureuse, si spirituelle
e cheval est un bon cheval de cavalerie, beau, bien dessiné, de belle couleur , et quoiqu’il n’y ait dans tout le morceau que de
24 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
énie que Vien ; et il ne le cède aucunement pour le dessin et pour la couleur à Vanloo qui ne fera jamais rien qu’on puisse com
artistes du siècle passé. Il a de la force et de l’austérité dans sa couleur . Il imagine des choses frappantes. Son imaginatio
scène d’inhumanité et de fureur. Toutes les figures sont grandes. La couleur vraie. La scène se passe sous la tribune du préte
e soutient un peu, et les assistants. La distribution des figures, la couleur , les caractères des têtes, en un mot toute la com
che. Voyez les Caravanes de Deshays. Il semble qu’il ait renoncé à sa couleur , à sa sévérité, à son caractère, pour prendre la
25 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
’intensité est donc bien distincte de ce qui différencie le son et la couleur comme tels, et cependant faut-il faire de l’inten
ent n’ont rien à y voir. Maintenant, outre leur qualité-spécifique de couleurs , de sons, d’odeurs, etc., et outre leur qualité c
s se produisent et nous apparaissent. Pourquoi ne voyons-nous pas les couleurs sous la forme des sons ? pourquoi n’entendons-nou
expérience lui-même. On n’imagine pas pour cela une forme a priori de couleur , de son, d’odeur, ni des sensations innées. De mê
té du plaisir nous charme ; et il en est de même de l’extension d’une couleur agréable ou de la fraîcheur d’un bain d’été, qui
bleu, les sensations ont toutes la même qualité sous le rapport de la couleur , et cependant nous distinguons ce qui est à droit
Il faudra toujours en venir à reconnaître que, outre la sensation de couleur bleue, il y a encore un complexus de sensations p
rses parties de notre corps et ayant chacune un caractère propre, une couleur locale. La cœnesthésie est un concert continu où
Regardez encore une ligne noire sur du papier blanc. Vous percevez la couleur noire au moyen d’une sensation caractéristique ;
a couleur noire au moyen d’une sensation caractéristique ; mais toute couleur est étendue, et, ici, elle a la forme d’une ligne
forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme sans laquelle la couleur même ne serait pas visible. Direz-vous que vous n
cevez pas la ligne absolument de la même manière que vous percevez la couleur , c’est-à-dire par un mode particulier de sentir ?
’avons remarqué déjà, ont l’avantage de nous fournir immédiatement la couleur , et il n’y a pas de couleur sans étendue et sans
avantage de nous fournir immédiatement la couleur, et il n’y a pas de couleur sans étendue et sans forme ; c’est pour cela que
pas à produire une idée nette de l’espace, pas même les sensations de couleur  : comme pour le tact, il y faut joindre le mouvem
le et musculaire. C’est en désagrégeant les sensations simultanées de couleur par une série d’efforts de l’œil, en les divisant
vement. On peut comparer à l’œil immobile recevant des impressions de couleur la sensation de température qui se produit quand,
chaleur sur un fond de froid, analogue à une sphère de lumière ou de couleur sur un fond obscur. Si nous pouvions réagir par r
dans l’idée de l’être les trois dimensions de l’étendue que les sept couleurs du prisme. 119. Dans un cerveau rudimentaire ou
26 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
aîtres d’Italie. La touche en est mâle et spirituelle, c’est la vraie couleur de ces malades, que je n’ai jamais vue ; mais n’i
ien coëffée, cheveux bien ajustés, est désagréable de physionomie, sa couleur n’a point assez de consistance, il n’y a point d’
re est bien jettée, et dessine bien le nu, ce bras gourd est de bonne couleur et bien empâté, il est seulement un peu équivoque
e gagerais qu’elles ont été prises d’après le même modèle, et puis la couleur de la tête en est aussi sans consistance. à la ch
déchire le flanc, c’est une figure de l’école du Carrache, et pour la couleur , et pour le dessin, et pour l’expression. Sa tête
seriez pas un artiste commun. Elle est d’une belle pâte, d’une bonne couleur , mais sa draperie verte et forte ne contribue pas
ppât, et n’allât se disperser dans l’espace environnant. Il y a de la couleur , que dis-je ? Le tableau de Doyen est même très-v
tecture gothique, licence inutile. Du reste, elle est d’un bon ton de couleur . Avec tout ce que je viens de reprendre dans le t
du dessin, de l’expression, du mouvement, beaucoup, mais beaucoup de couleur , et il produit un grand effet. L’artiste s’y mont
Doyen, je gage que son tableau, après vous avoir appelé par une bonne couleur générale, vous repoussera toujours par la discord
pinceau. ma come… etc., le bas de son tableau sera toujours beau, la couleur en sera toujours chaude, vigoureuse et vraie. Le
27 (1767) Salon de 1767 « Peintures — [autres peintres] » pp. 317-320
ntres] Michel Van Loo, directeur de l’école. Il a du dessin, de la couleur , de la sagesse et de la vérité. Il est excellent
ons se payeront quelque jour au poids de l’or. Il dessine, il a de la couleur . Mais plus sa toile s’étend, plus son talent dimi
nommer à la place de Mlle Basse-Porte au jardin du roi. Elle a de la couleur et de la vérité. Il y a de bonnes choses d’elle e
ème partie de ce qu’elle a en vanité. On ne saurait lui refuser de la couleur et de la chaleur. Tout contre le bien qu’elle aur
ement ; il ordonne assez bien une composition, et il ne manque pas de couleur . Comptez bien, mon ami ; et vous trouverez encore
28 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »
vous que « la nature oppose sur la mer l’écume blanche des flots à la couleur noire des rochers, pour annoncer de loin aux mate
petits qu’ils soient, se distinguent par des oppositions tranchées de couleur avec celle des fonds où ils vivent ! » Louange au
er de pures notations d’impressions sensibles, des images de sons, de couleurs , de mouvements, on sera souvent charmé. Il expliq
ivrier aux fleurs ternes, dont il mange les graines602. La langue des couleurs est très riche chez lui : il ne nous donne pas si
e citron, jaune d’œuf, orangé, safran, or, etc. Lisez le chapitre des couleurs 603  : il y décrit des positions et des rapports
de la littérature, avec des mots, des effets qui semblaient exiger la couleur . 2. Paul et Virginie L’œuvre la plus popula
29 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
les sont un faisceau. L’une entraîne les autres : la forme carrée, la couleur rougeâtre, la faible sonorité, le poli, la dureté
e poli, la dureté s’accompagnent dans ma table ; l’odeur parfumée, la couleur rose, la forme demi-globulaire, la mollesse s’acc
uffit d’en constater une par un de mes sens, l’odeur par l’odorat, la couleur par la vue, pour avoir le droit d’affirmer la pré
us appelons la saveur sucrée. — Il en est de même évidemment pour les couleurs et pour les sons. Telle corde vibrante donne un s
uteur, de tel timbre, de telle intensité. Tel corps éclairé donne une couleur de telle nuance et de telle force. Cela signifie
on, que le corps éclairé peut provoquer telle sensation déterminée de couleur . — Sans doute, aujourd’hui, nous en savons davant
u’à tel son correspond tel nombre de vibrations aériennes, qu’à telle couleur correspond tel nombre de vibrations éthérées. Mai
squ’elles oscillent, de provoquer en nous les sensations de son ou de couleur . Ce pouvoir, que le jugement spontané accordait a
enant sur les molécules interposées de l’air et de l’éther ; ainsi la couleur et le son restent toujours des propriétés relativ
ensations tactiles qui sont simultanées, juste comme une sensation de couleur et une sensation d’odeur peuvent l’être. » Ces de
tanés, relation que nous ne supposons pas exister entre l’odeur et la couleur . Notre réponse est que, quelle que puisse être la
l’espace de la simultanéité qui peut exister entre une saveur et une couleur , entre une saveur et une odeur, et nous n’avons a
deur, elle s’étale en bouillie plate. Cette feuille verte n’a plus de couleur dans l’obscurité. J’ai laissé ce livre sur ma tab
qu’il a changé de position, de figure, d’étendue, de température, de couleur , de saveur, d’odeur, et, quoique son histoire ne
; il peut changer de lieu, de figure, de grandeur, de consistance, de couleur , d’odeur, être divisé, devenir solide, liquide, g
due, de figure et d’emplacement, telles sensations de température, de couleur , de son, d’odeur et de saveur : voilà ses proprié
nce, d’étendue, de figure, de position, de température, de saveur, de couleur , de son et d’odeur : voilà ses propriétés, pour a
ou de figure, ou de position, ou de température, ou de saveur, odeur, couleur et son : voilà ses propriétés par rapport aux aut
desquelles elles ne me seraient plus données, celle des sensations de couleur et de forme visuelles qui naîtraient en moi, s’il
30 (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244
is, produit étrange, bizarre, contourné dans sa forme, intense par sa couleur , et quelquefois délicat jusqu’à l’évanouissement 
sont plus celles du boudoir maternel, ces fleurs mystérieuses dont la couleur profonde entre dans l’œil despotiquement, pendant
d’encre, goût bâtard, plus barbare que les barbares, qui a oublié la couleur du ciel, la forme du végétal, le mouvement et l’o
maître est arrivé. La Chasse aux Lions est une véritable explosion de couleur (que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais c
explosion de couleur (que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais couleurs plus belles, plus intenses, ne pénétrèrent jusqu’
ons, et à l’harmonie (préétablie dans le cerveau du peintre) entre la couleur et le sujet. Il semble que cette couleur, qu’on m
cerveau du peintre) entre la couleur et le sujet. Il semble que cette couleur , qu’on me pardonne ces subterfuges de langage pou
damment des objets qu’elle habille. Puis ces admirables accords de sa couleur font souvent rêver d’harmonie et de mélodie, et l
eber : idées de musique romantique que réveillent les harmonies de sa couleur . Du dessin de Delacroix, si absurdement, si niais
sultat ; mais par l’ensemble, par l’accord profond, complet, entre sa couleur , son sujet, son dessin, et par la dramatique gest
comme un abîme plus infini, où les sons tintent musicalement, où les couleurs parlent, où les parfums racontent des mondes d’id
, l’esprit de combinaison et de décoration comme Rubens et Lebrun, la couleur féerique comme Véronèse, etc. ; mais qu’il eut au
31 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »
té absolue et en quelque sorte abstraite ; — chez Delacroix, c’est la couleur non moins absolue, le mouvement et la passion, qu
dans ses articles ce n’est pas de l’encre qu’il emploie, ce sont des couleurs et des lignes ; il a une palette, il a des crayon
s donné ; la gravure perpétuera la composition et les traits, non les couleurs . Imaginez ce que ce serait si un Pausanias, un Pl
xacte des choses, et de la jeter sur la toile, telle quelle, avec une couleur congrue et suffisante : il veut que l’artiste ait
type frappant par sa beauté ou sa bizarrerie, un contraste heureux de couleur , voilà des pensées comme en trouvent dans le spec
tin…, tous ces jugements-portraits sont aussi vrais que distingués de couleur et de ton. Dans des articles déjà assez anciens s
artager : « M. Diaz, dit-il, vit dans un petit monde enchanté où les couleurs s’irisent, où les rayons lumineux traversent des
’attention et de développement qu’il y met, et aussi de la qualité de couleur qu’il y apporte. Cela dit, il est évident qu’il e
écrivains. Le ragoût le tente. Il aime enfin tout ce qui a saveur et couleur . Cette disposition l’a conduit à un sentiment trè
e, sur cette peinture écrite. Il y a du trop ; il y a des jours où la couleur est disproportionnée aux choses et où elle débord
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
fruit, les teintes, les demi-teintes, enfin toutes les diminutions de couleurs necessaires pour dégrader la couleur des objets,
enfin toutes les diminutions de couleurs necessaires pour dégrader la couleur des objets, et ils sont ainsi parvenus à peindre
as ici les peintres de l’école d’Anvers, ont bien connu la valeur des couleurs locales, mais ils n’en ont pas sçû tirer le même
pend plus d’une imagination fertile en expedients pour le mêlange des couleurs , que d’une perseverance opiniâtre à refaire dix f
ent. Il entendoit très-bien le clair-obscur, et il a surpassé dans la couleur locale ses concurrens. Mais Teniers, lorsqu’il a
33 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Léon Cladel »
pied des choses, presque contondant de relief, presque poignardant de couleur . Les pusillanimes d’organisation, les vues ophtal
ls sont faibles, se plaindront de la violence d’une œuvre qui, par la couleur et le style, rappelle Rubens et Rabelais ; mais m
chez lui, est tellement peintre, qu’il rajeunit et splendifie par la couleur les vieilles rengaines républicaines, quand elles
érables vulgarités du Siècle, par exemple, il les inonde d’un flot de couleur qui les transfigure, comme la lumière d’or de Mur
nseur apparaissent encore dans son livre, mais ils s’y noient dans la couleur au fond de laquelle ils vont sombrer, et, quand c
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hervilly, Ernest d’ (1839-1911) »
rnest d’ (1839-1911) [Bibliographie] La Lanterne en verres de couleurs (1868). — Les Baisers (1872). — Jeph Affagard (18
rs, joint, comme certains de nos plus charmants tableaux de genre, la couleur locale japonaise à la couleur locale parisienne.
os plus charmants tableaux de genre, la couleur locale japonaise à la couleur locale parisienne. C’est une figurine du boulevar
arles Le Goffic Poète, il est l’auteur de la Lanterne en verres de couleurs  ; des Baisers ; du Harem ; du Grand Saint-Antoin
35 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Loutherbourg » pp. 224-226
e tout s’éloigne, s’enfuit, se dégrade insensiblement, et lumières et couleurs et objets ! Et ces bœufs qui se reposent au pied
es, ne vivent-ils pas, ne ruminent-ils pas ? N’est-ce pas là la vraie couleur , le vrai caractère, la vraie peau de ces animaux 
u cou de Loutherbourg ou de Greuze : Mes amis, son pittor anch’io. La couleur et la touche de Loutherbourg sont fortes ; mais,
ur juger de l’effet. De près l’ouvrage ne paraît qu’un tas informe de couleurs grossièrement appliquées. Rien n’est plus diffici
36 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
3), Hokousaï publia, en nombre immense, des nishikiyé, impressions en couleur , et des dessins d’amour ou images obscènes, dites
des pattes de coq, puis, transformant soudainement le dessin par une couleur d’indigo mis sur les pattes, il en faisait un pay
e improvisée au quartier des maisons vertes , une série d’estampes en couleur , réunies en un album, montrant le Carnaval des ru
sourimonos. VI Les sourimonos, les impressions moelleuses où la couleur et le dessin semblent tendrement bus par la soie
x nuages à peine teintés que fait le barbotage d’un pinceau chargé de couleur dans l’eau d’un verre, ces images qui, par le soy
u d’un verre, ces images qui, par le soyeux du papier, la qualité des couleurs , le soin du tirage et des rehauts d’or et d’argen
ar une société d’amateurs. Une impression charmante est la planche en couleur où Hokousaï a représenté une collation dans la ca
orteur. Des roses, des gris, des jaunes, qui sont comme l’aube de ces couleurs , et au milieu desquelles éclate le rouge de la ro
rès soignée ressemblant à de la vraie aquarelle, avec le marron comme couleur dominante dans les robes des femmes. La même anné
l’Est, qui est Yédo), un volume en noir, republié en trois volumes en couleur , l’année 1802. Des intérieurs de ville et des pay
ville et des paysages vilainement coupés de langues de nuages rouges, couleur de soleil couchant, dissimulant tout ce que l’art
e main autour du cou d’un ours, un aigle sur l’épaule, et où le corps couleur de brique de l’enfant herculéen, entre le noir de
ie d’une grande finesse dans le trait et d’une remarquable douceur de couleur . Deux planches charmantes : une femme se coiffant
hi : un album renfermant peut-être les plus originales impressions en couleur existant dans les livres japonais, et au milieu d
, Isosouzou-gawa Kiôka-Gourouma. Cinquante poètes modernes , album en couleur signé Hokousaï Tokimasa, où l’artiste a donné à c
a pièce jouée un an après l’événement. Ce sont deux petits volumes en couleur , d’une exécution assez peu soignée, signés « Hoko
ît une publication importante d’Hokousaï, trois volumes aux images en couleur portant le titre de Yama mata yama, Montagnes et
our de la fête des Étoiles, attachant des lanternes et des papiers de couleur à un bambou ; dans une autre planche à Foukagawa,
indigo, faisait courir dessus des coqs aux pattes plongées dans de la couleur pourpre, et le prince étonné avait l’illusion de
nom d’éditeur, ce qui ferait supposer qu’il a été dessiné et gravé en couleur pour une société d’amateurs. Un livre composé de
sse dans une main, une écuelle pleine de noir dans l’autre, enduit de couleur la base d’un pilastre, le corps plié en deux, les
à en faire des animaux phénomènes, comme longueur des oreilles, comme couleur des yeux, si bien que le gouvernement a frappé ce
allut mettre le rouge à la robe, les élèves prirent dans des seaux la couleur , la jetèrent avec des pelles, tandis que quelques
pompaient avec des linges mouillés les endroits où il y avait trop de couleur . Ce ne fut qu’à la tombée de la nuit que l’exécut
leurs noms, et parmi ces poètes se trouve une Komati d’une très belle couleur au milieu d’espèces de crêtes de vagues violettes
impressions d’écrans faisant partie de la même suite, sont tirées en couleur  : l’une, c’est la représentation de pêcheurs tira
dont le nombre a été porté à 46 planches. Cette série en largeur, aux couleurs un peu crues, mais ambitieuses de se rapprocher d
remière planche représente, à côté de boîtes de sables de différentes couleurs , deux jeunes femmes accroupies par terre devant u
rain de composer un tableau. Et l’album contient, représentés en deux couleurs , — une couleur grisâtre, une couleur rougeâtre, —
un tableau. Et l’album contient, représentés en deux couleurs, — une couleur grisâtre, une couleur rougeâtre, — d’abord des mo
m contient, représentés en deux couleurs, — une couleur grisâtre, une couleur rougeâtre, — d’abord des motifs élémentaires comm
e la peau, et dont les osselets de la main sont verts dans l’ombre et couleur de chair dans la lumière. Une autre estampe : une
ashinkiô, Images des poètes , une série de dix grandes impressions en couleur (H. 50, L. 22 centimètres) qui, selon moi, est la
n, rien ne peut donner une idée de la grandeur, du pittoresque, de la couleur à la fois réelle et poétique des paysages en haut
une pivoine blanche, joliment gaufrée. Enfin, dans une impression en couleur de la collection Bing (H. 45, L. 60), la plus gra
ur de la collection Bing (H. 45, L. 60), la plus grande impression en couleur que l’on connaisse et que le propriétaire regarde
salade de là-bas) dans le sable de la plage ! Or, cette impression en couleur est faite pour le Jour de l’An de l’année qui a s
commencement du second mois de l’année je serai épuisé de papier, de couleurs , de pinceaux, et que je serai forcé d’aller à Yéd
rge de 1 pied 2 pouces. Il avait les yeux comme un faucon et la barbe couleur d’or. Quand il était en colère, il effrayait les
on. Cette série renfermant une suite de paysages en largeur, tirés en couleur , de la même facture que les Trente-six vues du Fo
! » Les gravures de cette publication ont été republiées plus tard en couleur , en mauvaise couleur, sous le titre de Hokousaï G
ette publication ont été republiées plus tard en couleur, en mauvaise couleur , sous le titre de Hokousaï Gwayén, Le Jardin des
canne sur le chemin20. Puis, c’est un tableau d’une cinquantaine de couleurs employées par le maître, et à la page suivante, a
u-dessus de deux mains qui tiennent un pinceau penché, délayant de la couleur dans une soucoupe, ces recommandations : Les cou
délayant de la couleur dans une soucoupe, ces recommandations : Les couleurs ne doivent être ni trop épaisses, ni trop claires
n ; — le contour jamais trop net, mais très dégradé ; — n’employer la couleur que lorsqu’elle a reposé et qu’on a rejeté la pou
le a reposé et qu’on a rejeté la poussière montée à la surface ; — la couleur fondue avec le doigt, et jamais avec le pinceau ;
ouleur fondue avec le doigt, et jamais avec le pinceau ; ne passer la couleur que sur les lignes noires de l’ombre, où seulemen
sser la couleur que sur les lignes noires de l’ombre, où seulement la couleur peut se superposer. Et ce sont les couleurs spéc
l’ombre, où seulement la couleur peut se superposer. Et ce sont les couleurs spéciales qu’il faut employer pour colorier les a
t le même titre, où il dit : Dans le premier volume, j’ai indiqué les couleurs à l’état général, dans celui-ci, je m’occupe des
indiqué les couleurs à l’état général, dans celui-ci, je m’occupe des couleurs à l’état liquide ; et ce sont des procédés, comme
l’Europe, disant : Dans la peinture japonaise, on rend la forme et la couleur , sans chercher le relief, mais dans le procédé eu
pour les commençants , sans date (deux volumes dont le second est en couleur ), où la succession des coups de pinceau à donner
les statues de pierre des Niô à la porte des temples, avec des chairs couleur brique, et quelques touches de bleu dans le noir
e noire, sur laquelle est jetée comme une couverture à larges bandes, couleur de rouille. Non signé. H. 132. — L. 55. Collectio
néant c’est la réalité. Le feuillage offre sa verdure et la fleur sa couleur . La lune se baigne dans le lac, mais ce n’est là
, au British Museum, venant de la collection Anderson, un kakémono en couleur sur soie (Sise 21-5/8 x 32-3/8) représentant : « 
e des dessins de Korin. Le British Museum possède encore un dessin en couleur sur soie, non monté (17 5/8 × 24) représentant un
et un album contenant presque toutes les esquisses des impressions en couleur du Shashin Gwafou, comme le faisan doré, les cana
contenant l’eau bleuâtre du raisin noir, et des tortues qui ont cette couleur qui leur est propre, la couleur de la patine de v
in noir, et des tortues qui ont cette couleur qui leur est propre, la couleur de la patine de vieux bronzes. Et, au milieu de c
ssibles à décrire dans leur charme harmonique, — et cet au-delà de la couleur qui met un peu du rêve dans une reproduction, par
II. Les grandes collections de sourimonos et d’estampes en noir et en couleur de Hokousaï Après les collections dont j’ai ci
dopter le nom de Hokousaï pour plusieurs années, un grand diptyque en couleur représentant un défilé d’hommes, de femmes, d’enf
Heures du Yoshiwara , et encore : Kiôka Sonikodeiô, trois volumes en couleur . Indépendamment des livres, il a publié nombre de
damment des livres, il a publié nombre de sourimonos de la plus belle couleur . Deux cahiers d’esquisses au trait, que Duret a a
wa fut dessiné. On a de lui Hokousén sogwa, un recueil de planches en couleur publiées en 1815. Sôjï, qui signa successivement
fois Hokousaï » 3 vol., format moyen, 1829. Livres de dessins en couleur . Tôto Meisho Itiran, Coup d’oeil sur les vu
format moyen, 1831. Albums de poésies Kiôka avec des planches en couleur . Ces albums sont du grand format. Shunkiôjo,
igé des personnages. Livres et Albums sont illustrés de planches en couleur ou en noir, mais très souvent les tirages en noir
apporter par ses élèves des coqs, dont il plongea les pattes dans la couleur pourpre, les fit courir sur la teinte bleue, et l
8, signée Kakô, puis deux séries en hauteur chacune de 12 feuilles en couleur , portant toutes deux le même titre Tchûshin-goura
ika. 29. Kakémono qui a été reproduit dans une petite impression en couleur . 30. Svastica, un mot qui viendrait du sanscrit
37 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
a pourpre mourante du soir et fondaient les unes dans les autres leur couleur vague. Une vapeur bleuâtre noyait les rondeurs de
mesure que j’écris, je le revois faiblement, mais je le revois ; les couleurs , les formes, les sons qui m’ont frappé se renouve
nt que tel homme a surtout la mémoire des formes, tel autre celle des couleurs , tel autre celle des sons. — Pour mon compte, par
ré ordinaire celle des formes, à un degré un peu plus élevé celle des couleurs . Je revois sans difficulté à plusieurs années de
entiments, on considère des hommes accoutumés à remarquer surtout les couleurs et les formes, on trouvera des images si nettes q
un certain moment je m’en aperçoive… Je vois la pièce, la case et la couleur exactement telles que le tourneur les a faites, c
nsations. « J’entendis une fois, dit Lieber, un prédicateur, homme de couleur , décrire les tourments de l’enfer. Avec une certa
eût été en réalité, et, je puis même ajouter, avec des formes et des couleurs plus arrêtées et plus vives. Je regardais de temp
ose m’arrive quand je me représente un disque nuancé. Ses différentes couleurs subissent des changements constants qui s’étenden
e fantôme pâlit et perd son extériorité, à mesure que la sensation de couleur excitée par le mur devient plus nette et plus pré
ômes de trois pieds de haut environ, proprement habillés de jaquettes couleur de pois verts et de culottes de la même couleur.
habillés de jaquettes couleur de pois verts et de culottes de la même couleur . Cette personne, étant d’un esprit supérieur et c
ix à dix minutes, j’avais tendu mon regard vers les montagnes dont la couleur , selon les diverses altitudes et profondeurs, flo
le champ de ma vue, sur une étendue considérable, couvert de la même couleur cadavérique, le gris jaune-vert. Aussitôt je cons
vres ; debout, assises, comme je les voulais, elles avaient aussi une couleur de cadavre. — Du reste, toutes les personnes que
s, ou du moins je ne les voyais que s’évanouissant et indéterminés de couleur . — Je cherchai alors comment les fantômes des per
longue sensation préalable que mes yeux avaient eue en contemplant la couleur de la montagne, avait provoqué par contrecoup une
voqué par contrecoup une sensation subjective et durable, celle de la couleur complémentaire ; et mon souvenir incorporé à cett
38 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
e Christ est assez bien dessiné, le tableau pas mal composé ; mais la couleur en est sale et grise ; mais cela est monotone, vi
n que la composition entière est froide, blanchâtre, grisâtre et sans couleur . Je sais bien que cet Apollon est sans verve, san
out derrière Apollon est très-beau. S’il y avait eu de l’effet, de la couleur , de l’expression ; si, sans rien changer à l’ordo
trouverez pas sur le pont le prix de la toile ; cela est raide, sans couleur , sans expression, sans esprit ; ni linge, ni étof
Monsieur Descamp, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise couleur grise, au défaut d’esprit, d’expression, et de to
uze, mais quelle imitation ! Point de grâce, point de chair, point de couleur  ; cou, bras, mains noires, le bras qui soutient l
leaux de Mme Therbouche sont ce qu’elle a fait de mieux. Il y a de la couleur et de l’expression. La tête et la poitrine de la
39 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Restout » pp. 187-190
is l’obscurité qui les environne, est bien imaginée et bien faite. La couleur du tout est faible ; mais les reflets de lumière
uridice est sotte, ses pieds et ses mains sont mal dessinés ; mais la couleur de toute la figure fait plaisir. Les pieds et les
ipal, la table a ici tous ces caractères. Du reste, même faiblesse de couleur . La forme bizarre du tableau peut avoir forcé la
ner ; j’aime mieux aimer à mon gré. Même faiblesse de composition, de couleur et de caractères. Un des bons amis de ce vieillar
40 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Parrocel  » p. 156
e Parocel est si faible, si faible, et d’invention et de dessin et de couleur . Parocel est à Vien, comme Vien est à Le Sueur. V
choque étrangement. Dites-moi, s’il vous plaît, comment un coussin de couleur a pu se trouver dans une étable, où la misère nou
et les lumières soient bien entendues, que le dessin soit pur, que la couleur soit vraie, que les caractères soient beaux, sero
41 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
qu’on nomme ordinairement sensations de saveur, d’odeur, de son et de couleur . Plusieurs de ces noms sont ambigus, et les mots
. Plusieurs de ces noms sont ambigus, et les mots saveur, odeur, son, couleur , chaleur désignent tantôt une propriété plus ou m
bien connue, celle de la saveur acide. Cette feuille de papier est de couleur blanche ; cela signifie que, en vertu de sa textu
e papier, une fois éclairée, peut éveiller en nous la sensation de la couleur blanche. — Deux autres distinctions moins faciles
une seconde opération surajoutée la place plus loin ; les sons et les couleurs , qui ne sont que des sensations, nous semblent au
de ces sens forme un domaine à part ; ni l’odeur, ni la saveur, ni la couleur , ni le son, ni la sensation du contact ne peuvent
emples. Chacun sait que dans un accord il y a deux sons, que dans une couleur ordinaire il y a plusieurs couleurs ; il faut ava
ord il y a deux sons, que dans une couleur ordinaire il y a plusieurs couleurs  ; il faut avancer d’un pas et voir si les sensati
leurs ; il faut avancer d’un pas et voir si les sensations de son, de couleur et les autres qui nous paraissent simples ne sont
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
sations, perceptions, jugements, raisonnements, leur communiquent une couleur distinctive et établissent entre eux des différen
tre les différents plaisirs comme plaisirs. On pourrait appliquer aux couleurs le raisonnement de Hartmann : nous comparons ense
uleurs le raisonnement de Hartmann : nous comparons ensemble diverses couleurs , donc il n’y a au fond qu’une couleur plus ou moi
us comparons ensemble diverses couleurs, donc il n’y a au fond qu’une couleur plus ou moins intense à laquelle s’ajoutent des m
moins intense à laquelle s’ajoutent des modifications étrangères à la couleur même. C’est par une abstraction artificielle qu’o
res ; à y regarder de près, on trouverait dans tout son et dans toute couleur une combinaison de plaisirs et de peines à l’état
à l’état naissant. Chez les enfants et les sauvages, les sons et les couleurs ont un caractère d’émotion beaucoup plus tranché
contraire, nous sommes « blasés ». Et cependant, pour nous-mêmes, les couleurs et les sons ont toujours, si nous y regardons de
présentatif et perceptif. Par exemple, une sensation produite par une couleur peut, à un certain moment, être agréable ; puis,
43 (1874) Histoire du romantisme pp. -399
r avec la nature, les rendait plus propres à sentir les images et les couleurs de la poésie nouvelle. Ils ne répugnaient nulleme
ni vert véronèse, ni jaune indien, ni laque de Smyrne, ni aucune des couleurs séditieuses proscrites par l’Institut. Chateaubri
r un pan de mur, un morceau de cuir de Bohême, à fond d’or, gaufré de couleurs métalliques, avait non pas la prétention de tapis
avec des mots nous paraissait plus commode que de peindre » avec des couleurs . Au moins, la séance finie, il n’y avait pas beso
ien pris, d’un galbe plein d’élégance, et fait pour porter le manteau couleur de muraille par les rues de Séville ; non qu’il e
, éventrant le paquet, en tira une chevelure, la roula sous son pouce couleur d’or bruni dans la petite feuille de papel de hil
brocs et de mesures, un dressoir garni de ces faïences vernissées aux couleurs éclatantes représentant des coqs, des bouquets de
pâtes et le fromage de leur patrie. Non-seulement nous faisions de la couleur locale dans nos vues et dans nos tableaux, mais n
teintes neutres, grises ou violettes, par esprit de mortification. La couleur ne lui paraissait pas une sensualité coupable, un
e cléricale, monacale, royale, seigneuriale des personnes et sa haute couleur . On ne saurait dire mieux ni plus juste, et l’app
té inventée l’intention de Philothée. Tout est poussé de ton, haut en couleur , violent, arrivé aux dernières limites de l’expre
s soirs de bonne causerie sur l’art, l’idéal, la nature, la forme, la couleur , et autres questions du même genre qui nous parai
ante ans, et l’on en parlera dans les âges futurs, tant cet éclair de couleur est entré profondément dans l’œil du public. Si l
res ne valaient pas mieux que les nôtres et qui avaient des gilets de couleur sombre. Il ne nous déplaît pas, d’ailleurs, de la
’un gilet jonquille. Ce dut être, plutôt encore que l’étrangeté de la couleur , cette folie d’héroïsme qui s’exposait avec un sa
ourgeois dont l’œil halluciné ne nous voit jamais habillé d’une autre couleur , malgré les paletots tête-de-nègre, vert bronze,
e. Le rapin dominait encore chez nous le poète, et les intérêts de la couleur nous préoccupaient fort. Pour nous le monde se di
utre un goût particulier, l’amour du rouge ; nous aimions cette noble couleur , déshonorée maintenant par les fureurs politiques
e fasse le chevalier du Rouge et vienne secouer le flamboiement de la couleur odieuse aux grisâtres, sur ce tas de classiques é
t, sauf le ridicule d’être dans la salle le seul de sa coupe et de sa couleur , nous allait aussi bien qu’un gilet à la mode. Le
es moignons glabres sortant de leurs cols triangulaires avec des tons couleur de chair et beurre rance, malveillants malgré leu
régnaient la fantaisie du goût individuel et le juste sentiment de la couleur , prêtait davantage à la peinture. Le satin, le ve
int-Jean d’Avila de don Ruy Gomez de Silva, et à certaines touches de couleur locale espagnole prise à la palette du Romancero
e sous un vernis d’or qui adoucit et qui réchauffe en même temps, les couleurs violentes se sont calmées, les âpretés de touche,
shakespearien, chargé d’incidents, peuplé de personnages, enluminé de couleur locale, plein de fougue et de violence ; la bouff
onsidérable et se distingue par de grandes qualités d’imagination, de couleur et d’harmonie ; outre ses tragédies, il a fait de
e, mais cela eût été bien vif pour un sujet romain traité en vers. La couleur locale est étalée d’un pinceau timide sur le fond
cène, mais bien dans la grâce de l’arrangement, dans l’harmonie de la couleur , dans le bonheur de l’exécution. Il faisait de l’
sourire de roses visages entre des grappes de cheveux blonds. Quelle couleur heureuse, et gaie, et transparente ! quelle éléga
it aussi quelques figures allégoriques au palais du Luxembourg, d’une couleur claire et mate, rappelant la douceur tranquille d
membres qu’un rebouteur n’en eût pu remettre. Il jetait des seaux de couleur contre la toile, il peignait avec un balai ivre ;
ia, dont la Naissance de Henri IV fut si remarquée pour son éclatante couleur , et qu’on appelait déjà le Paul Véronèse français
atelier comme dans le cabinet d’étude. Il y avait autant de lâches de couleur que de taches d’encre sur les marges de ces beaux
ns de leurs tons et passait, pour reparaître un peu plus loin avec sa couleur propre. Le voyage qu’il fit au Maroc lui ouvrit t
tigres, qu’il peignit comme Barye les sculpte, avec une puissance de couleur , un frémissement de vie et une férocité incroyabl
mirables aptitudes décoratives. Son style s’agrandit tout à coup ; sa couleur , tout en restant chaude, intense et vivace, prit
jusque-là à l’immobilité du bas-relief, il répandit les magies de la couleur et fit remonter la pourpre de la vie dans les vei
lent embrassait la nature entière, et tout ce qui avait vie, forme et couleur était du ressort de sa palette. Esprit singulière
ontour craque plutôt que d’arrêter l’élan d’un bras levé ou tendu. La couleur s’entasse à l’endroit qui est le point central de
xacte de la nature, mais bien la création, au moyen des formes et des couleurs qu’elle nous livre, d’un microcosme où puissent h
i iront augmentant chaque jour. Il avait jeté sa verve, son génie, sa couleur , sa hardiesse, sa sauvagerie, sa férocité, dans c
eaux des deux jeunes maîtres, l’un si éclatant, l’autre si robuste de couleur  ; celui-là si joyeux et celui-ci d’une âpreté si
fut son chef-d’œuvre. Sans doute il y a des qualités brillantes, une couleur aimable, une facilité prodigieuse dans le Puget m
a Chapelle des Doms à Avignon ; mais ce n’est plus la belle et solide couleur vénitienne, ni l’exécution magistrale de l’œuvre
parée de toutes les séductions de la palette, après le long jeûne de couleur que l’école pseudo-classique avait infligé aux ye
était une peinture fougueuse, pleine de hardiesse et de fierté, d’une couleur superbe, d’un maniement de brosse très habile qui
er de Froment-Meurice, étaient pourtant des merveilles de grâce et de couleur . Un instant Boulanger eut la maladie du style, ce
harmante décoration, d’une invention si spirituelle et d’une si riche couleur , à laquelle notre article faisait allusion. Louis
bé comme Achille Devéria par la lithographie, à laquelle il donna une couleur , un effet et un caprice qu’on n’a pas dépassés. C
du passé, Ivresse, Phœbé, toiles d’une composition ingénieuse, d’une couleur exquise et d’un effet original. On ne pouvait fai
on char. Il rendait ce qu’il voyait avec son attitude, son dessin, sa couleur , ses rapports de ton, naïvement, sincèrement, amo
au. Les personnages n’y interviennent que comme d’agréables taches de couleur , et n’ont pas plus d’importance qu’ils n’en offre
i sacré, dans le bois druidique, à la faucille d’or d’une Velléda. La couleur intense de ce chef-d’œuvre s’est déjà agatisée, c
uées et troublées, ce détachement de la passion, de l’accident, de la couleur , ce calme immuable, arrivent aisément à la froide
, la richesse compliquée et savante de l’orchestre, la fidélité de la couleur locale, les effets inattendus de sonorité, la pro
avec une régularité parfaite. Le soin rigoureux de la forme et de la couleur , les difficultés d’architectonique, la nouveauté
Il Pianto, destiné à peindre le voyage du poète en Italie, est d’une couleur comparativement sereine, et le tonnerre qui s’élo
es rouges terrains avec le contour net de Léopold Robert et la solide couleur de Schnetz, pendant que Charles Coran, dans Onyx
s de la prairie, enlevé par des souffles qui gonflent sa draperie aux couleurs changeantes et prismatiques. Incapable de maîtris
de féeries, se promènent dans des prairies d’émeraude, avec des robes couleur du temps, couleur du soleil et couleur de la lune
mènent dans des prairies d’émeraude, avec des robes couleur du temps, couleur du soleil et couleur de la lune. Dans ces dernièr
ies d’émeraude, avec des robes couleur du temps, couleur du soleil et couleur de la lune. Dans ces dernières années, Banville,
que le pitre frappe de sa baguette des toiles sauvagement tatouées de couleurs féroces dont il donne une burlesque explication.
jourd’hui il peindra au pastel Ninon ou Cydalise, demain d’une chaude couleur vénitienne il fera le portrait de Violante, la ma
ses séances. On voit à la précision du dessin et à la justesse de la couleur que le peintre a longtemps vécu dans l’intimité d
de petits sujets, tantôt sur plaque d’or ou de cuivre avec les vives couleurs de l’émail, tantôt avec la roue du graveur de pie
ue d’autres morceaux peignant la vie des champs avec une sincérité de couleur qui n’exclut ni la grâce ni la poésie. Il y a du
us sûrement que vos visages bouleversés par la fureur, leurs fraîches couleurs m’annoncent que la profonde blessure de l’humanit
ces mots si beaux en eux-mêmes une partie de leur sonorité et de leur couleur . Chez lui Jupiter redevient Zeus, Hercule Héraclè
s’assimile avec une aisance merveilleuse le sentiment, la forme et la couleur des poésies primitives. Retiré dans sa fière indi
manière de Bouilhet est robuste et imagée, pittoresque, amoureuse de couleur locale ; elle abonde envers pleins, drus, spacieu
es. Le colossal, l’énorme, le bizarre, tout ce qui est empreint d’une couleur étrange et splendide attire M. Bouilhet, et c’est
aprices d’une fantaisie vagabonde. En de courtes pièces, il résume la couleur d’une civilisation ou d’une barbarie. L’Inde, l’É
s qui composent habituellement les bouquets de poésies. Elles ont les couleurs métalliques, le feuillage noir ou glauque, les ca
puisant des nomenclatures dans tous les dictionnaires, demandant des couleurs à toutes les palettes, des harmonies à toutes les
un de ces tableaux de nature tropicale qu’il peint de si vigoureuses couleurs  : la Vérandah, sorte de sixtine dont certaines ri
poésie un peu étroite pour ces immenses déploiements de formes et de couleurs . Dans le même recueil sont groupés MM. François C
onner une idée générale. Les rayons, les souffles, les sonorités, les couleurs , les formes modifient à tout instant l’état d’âme
les voit s’ébattre au son de pipeaux invisibles. Mais sous toutes les couleurs , sous tous les visages, c’est la nature qui vit t
recomposition et la décomposition des formes qui, sous le voile de la couleur , se métamorphosent sans cesse, et la matière éter
lle cache et dont elle caresse les contours. L’abstraction se pare de couleurs chatoyantes ; tout palpite, tout brille, tout se
zur et de soleil, où les paysages et les mœurs du Midi sont peints de couleurs si chaudes et si lumineuses, où l’amour s’exprime
is concentrés, rapides, et réunissant en un bref espace le dessin, la couleur et le caractère d’un siècle ou d’un pays. Quand o
nt revivre le monde biblique en scènes d’une haute sublimité et d’une couleur que nul peintre n’a égalée. Il suffit de citer la
it net comme les effigies creusées dans les pierres tombales et d’une couleur éclatante comme celle des vitraux. Toute la famil
semble que le poète, dans cette région où il n’y a plus ni contour ni couleur , ni ombre ni lumière, ni temps ni limite, ait ent
rible teinte des lieux ; Virgile, couronné d’un sombre laurier, a les couleurs de la mort. Les malheureux condamnés à désirer ét
t reprocher de manquer de noblesse. Le pinceau est large et ferme, la couleur simple et vigoureuse, quoique un peu crue. « L’au
44 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
ent. Cependant cette composition n’est pas d’un enfant ; il y a de la couleur , de la verve, même de la fougue. La justice est r
out ce cortège d’êtres symboliques est trop monotone de lumière et de couleur , et ne chasse point la justice en devant. ô la dé
essinée. La cruauté qu’on voit à gauche par le dos est très-chaude de couleur . La scène entière est ordonnée d’enthousiasme ; t
remblantes, figure qui a du pathétique et de la grâce ; mais point de couleur . Le tout est une belle ébauche, une belle prépara
e d’être peinte ; car elle ne l’est pas. C’est partout un même ton de couleur , un gris blanc à profusion ; blanc dans les habit
st très-beau, bien dessiné, bien ressenti, fait d’humeur, d’une bonne couleur , d’un style large et mâle. On sent qu’il n’est pa
ge, toutes deux très-belles et peintes dans le goût de Rubens ; bonne couleur , bien dessinées, et d’une belle manière. un petit
es coloriés ne se détachent pas, et que la toile ne reste pas nue. La couleur est vigoureuse, les passages bien variés, bien vr
45 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Vien » p. 173
u vont s’échapper ; elle est peinte d’une grande vigueur et vérité de couleur  ; ses petits très-moelleusement ; c’est leur duve
n manque bien que ce coq soit de la force de la poule. Assez chaud de couleur , il est froid d’expression, sans vie ; c’est pres
leurs sont moins bien. Les serins sont ingrats par la monotonie de la couleur . Ah ! La belle poule !
46 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
’ils y restent. Plus on regarde ce morceau, plus on en est frappé. La couleur en est forte, et plus peut-être que vraie. Le pei
repose. Assemblez confusément des objets de toute espèce et de toutes couleurs , du linge, des fruits, des liqueurs du papier, de
mperceptibles des objets les uns sur les autres ; il y a pour lui des couleurs ennemies qui ne se réconcilieront jamais. De là l
la plus sereine. De là la nécessité d’un certain choix d’objets et de couleurs . Encore après ce choix, quelque bien fait qu’il p
te d’être bête avec mon ami ? C’est qu’à mon avis, ce n’est ni par sa couleur , ni par les astres dont il étincelle pendant la n
e principal défaut de ce tableau, auquel on peut encore reprocher une couleur un peu crue et, comme dans le Mariage de la Vierg
47 (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50
rêt entre dans ses vers, qu’elle ne soit pas verte : bleue, voilà une couleur décadente pour une forêt. Une fleur n’y saurait f
se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums fra
s affinités restées tout à fait indéterminées jusqu’à présent ; telle couleur évoque de vagues idées d’opulence, tel parfum tra
déclaré Verlaine. Mais puisque, suivant Baudelaire, les parfums, les couleurs et les sons se répondent, c’est-à-dire puisqu’un
eut donner les mêmes rêves qu’un son et un son les mêmes rêves qu’une couleur , si une couleur est insuffisante pour suggérer un
êmes rêves qu’un son et un son les mêmes rêves qu’une couleur, si une couleur est insuffisante pour suggérer une sensation, on
gie, on trouverait que les sons qui les composent correspondent à des couleurs et à des parfums. C’est ce que les décadents n’on
n Angleterre une école célèbre cherche dans les mots une musique, des couleurs et des parfums, et je ne vois pas qu’on parle de
métaphore, un vocabulaire neuf où les harmonies se combinent avec les couleurs et les lignes : caractéristiques de toute renaiss
é même de la poésie lyrique. Tomber dans l’excès des figures et de la couleur le mal n’est pas grand et ce n’est pas par là que
métaphore, un vocabulaire neuf où les harmonies se combinent avec les couleurs et les lignes : caractéristiques de toute renaiss
48 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
française en particulier ? Tout cet azur, ces flots de lumière et de couleur , ces fonds d’or et bleu de ciel, qui étaient habi
cette boue, il a jeté des restes de voie lactée et d’arc-en-ciel. Sa couleur ment. Même en forçant et en gâtant sa manière, il
ention calculée peut-être, et je ne m’en prends qu’à ce qui est de la couleur littéraire presque inévitable et involontaire che
e plus honnêtes gens, à des personnages plus dignes en général de ses couleurs . Il les a vus, il les a pratiqués, il les juge au
ta la terre natale autour de ce drapeau dont il a depuis préservé les couleurs . D’ailleurs, la nature supérieure et d’elle-même
s combine en les traduisant dans sa langue et en les recouvrant de sa couleur . Il jette à travers le tout un souffle d’éloquenc
cela il peut dire qu’il a jeté sa poudre d’or et versé son torrent de couleurs . Quand il jetait sa poudre d’or et ses teintes az
ortraits séduisent à première vue, et offrent des traits heureux, des couleurs neuves : mais, en général, ils sont outrés et pas
49 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
mérite un poëte ne vaut presque pas la peine d’être lu ; il est sans couleur . Le rythme pratiqué de réflexion a quelque chose
légèreté, esprit, mollesse, et d’une figure qui a du dessin et de la couleur , mais qui n’a que cela ; la différence d’un pince
affectée et de la difficulté de mettre d’accord, quand on a forcé de couleur quelques objets. Paysages. cascades. à droite, ma
eindre chaudement ? C’est conserver sur la toile aux objets imités la couleur des êtres de la nature dans toute sa force, dans
ses, des roches, des arbres, des eaux imités à miracle et d’un ton de couleur très-chaud, très-piquant. Dans la bataille sur te
laitière donne de son lait au chien du berger, le chien est de bonne couleur , les figures sont bien dessinées, et la dégradati
on est bien entendue, les groupes s’y multiplient sans confusion ; sa couleur est forte, les effets d’ombres et de lumières son
elle, c’est en visite chez Berghem, Wouwermans et Vernet. Il a de la couleur , il peint d’une manière ragoûtante et facile ; se
moins d’effet que ceux sur papier bleu, cela tient certainement à la couleur du papier et du crayon ; un dessin sur papier bla
50 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
sse ses négations, il est vrai, mais qui lui prend la platitude de sa couleur et la maigreur de son dessin, et fait de l’histoi
t ils éclatent ! le monde, qu’il ne voit plus, prend dans sa tête les couleurs furieuses de l’impossible, qui valent mieux que t
ns des œuvres que tout le monde connaît, remué, pour ainsi parler, la couleur à la pelle, un grand historien, sans être pour ce
ur à la pelle, un grand historien, sans être pour cela un débauché de couleur , pouvait faire donner à la couleur tout ce qu’ell
sans être pour cela un débauché de couleur, pouvait faire donner à la couleur tout ce qu’elle pouvait donner, lorsqu’il s’agiss
élicat, il ne trempa que l’extrémité de son pinceau dans le cuvier de couleur barbare ou de couleur mystique et légendaire qui
ue l’extrémité de son pinceau dans le cuvier de couleur barbare ou de couleur mystique et légendaire qui aurait pu lui servir d
stoire et, en l’écrivant, de la peindre ; si tout en se servant de la couleur , il en a diminué les férocités dans un sujet qui,
te, nous l’a dit assez. Où l’auteur des Récits mérovingiens éteint sa couleur , l’auteur des Récits d’histoire romaine n’en met
51 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Amédée Van Loo  » pp. 139-140
te, et je vous jure que nos peintres n’en seraient pas mécontents. La couleur est dans un tableau, ce que le style est dans un
nature et qui savent dessiner. Mais de tous les temps le style et la couleur ont été des choses précieuses et rares. C’est le
es contemporains de l’auteur, et qui charmera les siècles à venir. La couleur d’un morceau de peinture passe, et la réputation
52 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Restout le fils » pp. 284-285
ceaux, et n’en rabattez pas un mot. Il y a dans le morceau d’Anacréon couleur , entente de lumières, vigueur et transparence. Le
aules de la courtisane sont de chair et peints dans la pâte à pleines couleurs . Le corps d’Anacréon est bien modelé, le bras qui
ble à un gueux qui tend la main de bonne foi ; et puis il est sale de couleur . Pour votre st Bruno , c’est un très-joli morceau
53 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
sous lequel on ne ressent rien ; sa robe de chambre l’emmaillotte, la couleur en est terne. Point de nuit ; scène de nuit peint
vains du même siècle. Il a du dessin, des idées, de la chaleur, de la couleur . -son tableau du cavalier espagnol dont vous fait
loué un certain cheval blanc, je conviens qu’il est d’une finesse de couleur étonnante ; mais convenez que la tête en est fort
peu qu’au maréchal elles aient cet esprit-là. à la botte rajustée la couleur est douce, mais n’est-elle pas un peu grise ? Voy
u Baudouin pur. — Maître Denis, de la douceur ; il y a de l’effet, la couleur est jolie. La vierge a de la candeur, de la fines
54 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Heredia, José Maria de (1842-1905) »
de Heredia fait des poèmes sans pensées et pleins de mouvements et de couleur , des vers sonores et rudes. [La Littérature de to
çaise, est capable, pour qui connaît ses ressources, des richesses de couleur et des richesses de sonorité les plus rares et le
que M. de Heredia ait montré par le succès qu’on pouvait le prendre. Couleurs et sonorités, ce n’est pas tout Heredia, et je cr
).] Ferdinand Brunetière Le triomphe de M. de Heredia, c’est la couleur , — si peut-être celui de M. Leconte de Lisle, son
55 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 10, objection tirée des tableaux pour montrer que l’art de l’imitation interesse plus que le sujet même de l’imitation » pp. 67-70
isan a fait pour tromper nos yeux, au point de leur faire prendre des couleurs couchées sur une superficie pour de veritables fr
z souvent à flater les yeux par la richesse et par la verité de leurs couleurs , sans penser peut-être que leur art fût capable d
est par cet endroit, son tableau le plus précieux par la richesse des couleurs locales ; cependant de l’aveu du cavalier Ridolfi
56 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
s arts ne sont pas des langues ? Est-ce que les sons, les formes, les couleurs , les notes, la lyre, le ciseau, le pinceau, la to
raduit l’autre ; la pensée passe par le marbre, par le dessin, par la couleur , par le son, au lieu de passer par la plume ; mai
ltiplier les impressions de l’âme par la vue, par les formes, par les couleurs , par les illusions que le dessin des contours, l’
rfectionné de l’œil, qui lui fait percevoir plus de formes et plus de couleurs dans la nature visible. Tel art, tel organe ; la
e tisserand, elle prend une conception dans sa pensée, elle broie des couleurs sur une palette, elle trempe un pinceau dans les
ion ; le beau, c’est, dans les formes, dans les expressions, dans les couleurs comme dans la pensée, ce je ne sais quoi de supér
cien ; celui qui en approche le plus dans la langue des formes et des couleurs est le plus grand peintre ou le plus grand sculpt
m corda, de cette réalisation de l’idéal par la parole, les sons, les couleurs , les formes, est le plus véritablement artiste en
le ne savait qu’éblouir les yeux de la foule par des éclaboussures de couleurs violentes à travers les vitraux peints des ogives
atre-vingt-quinze ans sur la peinture comme sur son empire, roi de la couleur qu’il fond et nuance sur sa toile comme le soleil
eintes vertes et ces nuances grises qu’il avait imitées jusque-là des couleurs ternes de Paris et du Jura, et il y substitua, no
s couleurs ternes de Paris et du Jura, et il y substitua, non pas des couleurs , mais des rayons liquides fondus sur ses toiles.
en 1817 que Léopold Robert se sentit assez maître de sa main et de sa couleur pour composer son premier grand tableau ; ce tabl
ans le beau qui s’attacha depuis cette époque à son pinceau comme une couleur indélébile. Mais, si son imagination s’y dessina,
pinceau est une plume ; il parle, il chante autant qu’il dessine ; sa couleur a du son, sa toile est lyrique ; il parle trois l
57 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Pierre » pp. 200-201
e Jussieu. Ce Mercure qui fait ici le rôle principal est si faible de couleur qu’on le prendrait pour un nuage gris. Le tout a
première ébauche, ou d’un mauvais tableau ancien dont on a enlevé la couleur en le nettoyant. Depuis que ce morceau est exposé
e flétrie, ventre affaissé, cuisses plates, hanches élevées ; fade de couleur , mal dessinée, surtout par les jambes ; moulue, d
58 (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Grenée » pp. 206-207
la couche du vieux Titon.   Je n’aime pas ce tableau. Titon est d’une couleur vineuse. De la manière dont il est placé, il a l’
l’effet, est digne de Carle Vanloo, lorsqu’il ne s’était pas fait une couleur outrée. Mon ami, si vous retournez au Salon, n’ou
un guet-apens ordinaire. Gardez-vous bien de mettre cette ébauche en couleur  ; ce serait du temps et de l’huile perdus. Votre
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. (Tome XII) » pp. 157-172
’un crayon net et léger, avec le sentiment vrai des lignes, mais sans couleur . Les physionomies d’hommes qu’il nous présente ne
encore ; mais M. Thiers craint avant tout de pousser au tableau, à la couleur , au relief, à tout ce qui se détache et qui vise
, et n’y mettait du sien que la correction du dessin, la vérité de la couleur , l’entente de la lumière, et ces mérites, il les
r dans la laideur même elle est toujours correcte de dessin, belle de couleur , saisissante de lumière. L’histoire, c’est le por
t il est des historiens, tels que Tacite, chez qui l’expression et la couleur sont tellement inhérentes à la pensée et la pensé
nt constamment, il se le répète à lui-même et aux autres ; ce trop de couleur dont il ne veut pas, il le dissipe de la sorte, i
 Thiers étant d’avis qu’il convient d’adoucir et d’amortir un peu les couleurs , il s’ensuivrait que sa glace, à lui, devrait êtr
60 (1888) La critique scientifique « Avant-propos »
de Parker sur l’origine des sentiments que nous associons à certaines couleurs , de Rentonbw et de Bainbx sur les formes du style
ritier de Helmholtz, a proposé en 1879 une « théorie scientifique des couleurs  », appuyée sur leur mise en ordre à travers une «
idées furent introduites en France en 1881 (Théorie scientifique des couleurs et leurs applications à l’art et à l’industrie, G
61 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
r. Est-il décidé autrement que par le sentiment general que certaines couleurs sont naturellement plus gaïes que d’autres couleu
ral que certaines couleurs sont naturellement plus gaïes que d’autres couleurs . Ceux qui prétendent expliquer cette verité par p
. On seroit aussi ridicule aux Indes en soutenant que le noir est une couleur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le
ur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des couleurs tristes. Il est vrai q
Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des couleurs tristes. Il est vrai que lorsqu’il s’agit du méri
62 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
pés dans Montesquieu, dans Auguste Comte et dans Goethe… Or, comme la couleur mange quelquefois l’étoffe, l’esprit épigrammatiq
nsi qu’il ajoute : « Chacun regarde avec des lunettes de portée et de couleurs diverses… Et l’on s’est disputé et battu, l’un di
voici que nous apprenons l’optique morale… que nous découvrons que la couleur n’est pas dans les objets, mais en nous-mêmes. »
ion que M. Taine avait donnée de cette optique morale qui fait que la couleur est en nous-mêmes, car, si elle n’est que cela, p
lunettes que les miennes, aurait-il la prétention de m’imposer cette couleur sur Macaulay ou du moins de me la faire respecter
63 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
venons aux détails. Le tabellion est vêtu de noir, culotte et bas de couleur , en manteau et en rabat, le chapeau sur la tête.
mbes du tabellion est excellent pour la vérité de son action et de sa couleur . Sans s’intéresser à ce qui se passe, il regarde
mme ceux de Boucher. Je crois Teniere fort supérieur à Greuze pour la couleur . Je lui crois aussi beaucoup plus de fécondité. C
aire exécuter ce tableau de Greuze par Durand qui est habile avec les couleurs que M. de Montami a découvertes. Une bonne copie
64 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »
érentes fleurs bizarrement assorties composaient ces gerbes aux vives couleurs … J’ai cru voir là une image assez fidèle de la po
n’était plus en peine désormais de savoir à quoi appliquer toutes les couleurs de sa palette. Son recueil de Poésies publié en 1
entr’ouvert sur lequel est négligemment noué un mouchoir aux raies de couleurs vives, — Phidias lui-même (qui savait bien les se
rs faux. Tu leur prodiguais tes odes nouvelles, Embaumant l’Avril et couleur du ciel. Eux, ils répétaient : Ces fleurs sont tr
ature entière Savourer librement, éparse en la matière, L’ivresse des couleurs et la paix des contours ! [Tombeau de Théophile G
te de Lisle Toi, dont les yeux erraient, altérés de lumière, De la couleur divine au contour immortel. Et de la chair vivant
65 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524
il y a parti pris dans le mode d’expression exclusivement tourné à la couleur et à l’image. C’est bien autre chose si de ses ve
-d’œuvre du passé. On a le talent, l’exécution, une riche palette aux couleurs incomparables, un orchestre aux cent bouches sono
tournent vers ce système de tout dire en image et de tout peindre en couleurs , ils peuvent aller très-loin et faire de vrais to
ropre à l’art du style est d’emprunter à tous les arts, soit pour les couleurs , soit pour la forme, soit pour les sons, mais san
fois reconnu, de l’ensemble. On a tant renchéri de nos jours sur les couleurs  ; on a, ce semble, oublié tout à fait les odeurs.
66 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
espèce d’images, à celles qui sont dessinées aux crayons de diverses couleurs par les artistes du xvie  siècle : « On désignait
nt que le rang de Gabrielle à la Cour avait une excuse spécieuse, une couleur . Elle tenait un intervalle, car bien peu pouvaien
sur sa personne. Quand elle était en habit de cheval, elle aimait la couleur verte : Le vendredi 17 mars (1595), dit L’Estoil
é frappé : Un capot et une devantière pour porter à cheval, de satin couleur de zizolin, en broderie d’argent avec du passemen
nières en broderie d’argent. Et ladite devantière doublée de taffetas couleur de zizolin, avec le chapeau de taffetas aussi cou
lée de taffetas couleur de zizolin, avec le chapeau de taffetas aussi couleur de zizolin, garni d’argent, prisé deux cents écus
te et tendre, un charme répandu sur les contours. Ses yeux étaient de couleur bleue et d’un mouvement prompt, doux et clairs. E
67 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — III. (Fin.) » pp. 479-496
aspect et la physionomie des lieux, la teinte diverse des rochers, la couleur des eaux et jusqu’à l’individualité des monts. Il
e et sa hauteur la feraient croire très voisine de Gavarnie ; mais sa couleur , qui tient de l’azur des hautes régions de l’atmo
nt les monts du premier ordre, ne saurait se former une idée de cette couleur dorée et transparente, qui teint les plus hautes
l’harmonie d’un dessin dont la sévérité modère la hardiesse ; et une couleur transparente et pure, un gris clair légèrement an
ont revêtu d’avance les teintes éthérées. Il excelle à rendre cette couleur presque indescriptible des hauts lieux, ces rayon
marche, lorsque le bâton et les crampons n’y mordent qu’à peine, « la couleur de ce bleu de ciel qui est l’ombre des glaciers »
roche du soir. C’est alors que l’immense nature adopte cette unité de couleurs et cette régulière disposition d’ombres qui simpl
68 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
vait même préparé le logement pour ces amis de l’imagination et de la couleur singulière, pour ces favoris de la muse bizarre ;
e caractère de l’aveuglement et de l’imbécillité, mais avait aussi la couleur d’une vengeance. Qu’une si stupide conspiration,
ées. C’est l’imagination qui a enseigné à l’homme le sens moral de la couleur , du contour, du son et du parfum. Elle a créé, au
enfin doit servir à illuminer l’idée génératrice et porter encore sa couleur originelle, sa livrée pour ainsi dire. Comme un r
y a des milliers d’atmosphères jaunes ou rouges, et toutes les autres couleurs seront affectées logiquement et dans une quantité
à une distance voulue par la loi sympathique qui les a associées. La couleur obtient ainsi plus d’énergie et de fraîcheur. Un
l’exécution de cette œuvre pieuse est d’une remarquable solidité ; la couleur un peu triste et la minutie des détails s’harmoni
à toutes les sauces. Ne sommes-nous pas cependant bien las de voir la couleur et le marbre prodigués en faveur de ce vieux poli
pointus. Que ces jeux romains soient exactement représentés ; que la couleur locale soit scrupuleusement observée, je n’en veu
utant de soin de sa personne qu’un dandy raffiné. Pourquoi donc cette couleur terreuse dont la face et le bras sont revêtus ? J
té dans un appartement propre, orné de meubles ingénieux et revêtu de couleurs caressantes, il sent son esprit s’illuminer et se
nt pas encore loin de nous où il était un engouement. La gaieté de sa couleur , plutôt scintillante que riche, rappelait les heu
ccoutumé à noter le scintillement d’un petit monde, ne voyait plus de couleurs vives dans un grand espace. Son coloris pétillant
pas M. Bida : on dirait, au contraire, qu’il a stoïquement répudié la couleur et toutes ses pompes pour donner plus de valeur e
z lui aussi on retrouve cette savante et naturelle intelligence de la couleur , si rare parmi nous. Mais la lumière et la chaleu
avoir vu, à l’Exposition de 1855, d’excellents petits tableaux, d’une couleur riche et intense, mais d’un fini précieux ; où da
la lumière est trop généralement répandue, ou plutôt éparpillée ; la couleur , monotonement claire, papillote. En second lieu,
un mot, il peint grassement là où tant d’autres étalent platement des couleurs pauvres ; il sait faire grand dans le petit. V
aractère visible de ces portraits, moins tout ce qui est relatif à la couleur et à la lumière, était vigoureusement et soigneus
henavard est plus courageux et plus franc. Il a simplement répudié la couleur comme une pompe dangereuse, comme un élément pass
les élèves de M. Ingres ont très-inutilement conservé un semblant de couleur . Ils croient ou feignent de croire qu’ils font de
simplicité de regard et d’attitude s’accorde heureusement avec cette couleur chaude et mollement dorée qui me semble faite pou
es c’était lui. Nous avons entendu reprocher à cet éminent artiste sa couleur un peu trop douce et sa lumière presque crépuscul
a de plus inconstant, de plus insaisissable dans sa forme et dans sa couleur , d’après des vagues et des nuages, portent toujou
69 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
es termes : « Certes, il n’y a pas là la conscience d’un Holbein, la couleur d’un Titien, la grâce d’un Vinci ; ce n’est ni fl
oristes modernes. Il mit une sorte d’amour-propre à ne rien céder. Sa couleur était vraie, et telle qu’elle se voyait naturelle
il ne cherche son effet ni dans la ligne proprement dite, ni dans la couleur . Ici, je force ceux qui s’y entendent à s’expliqu
sent : « Non, il ne cherche son effet, ni dans le dessin, ni dans la couleur  : en tout il est immédiat, il est fidèle et vrai,
à faire, par exemple, un pantalon rouge ? Il mettra juste le pli, la couleur qu’il voit. Regardez au contraire, dans ce beau p
voyez la blouse du gamin : le peintre n’a pas cherché à reproduire la couleur exacte de la blouse ; il a cherché un ton harmoni
dans aucun de mes voyages qui m’ait autant frappé. Cette ville toute couleur de terre ressemble plutôt à celles des Abruzzes q
icieuse décoration d’opéra, tout de marbre blanc, et des peintures de couleurs les plus vives d’un goût charmant, des eaux coula
70 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
es se soutiennent très bien à côté de lui et pour la forme et pour la couleur . Les femmes accroupies aux piés du saint sont liv
t de cire. Ces deux personnages qui conversent sur le fond sont d’une couleur sale, mesquins de caractère, pauvres de draperie 
e ces artistes, l’autre les a. Il règne ici la plus belle harmonie de couleur , une paix, un silence qui charment. C’est toute l
maîtres, et le grouppe des jeunes hommes qui est à droite et de bonne couleur , est dans le goût de Le Sueur. Vien vous enchaîne
pas frappé. Cependant la religion n’est pas encore assez aériene. La couleur en est un peu compacte. Du reste, bien dessinée,
es incidents, ni de la position et du caractère des figures, ni de la couleur , ni des ombres et de la lumière, bientôt je les m
t ; que cette main droite est bien dessinée, bien de chair, du ton de couleur le plus vrai et sort du tableau ; et que sans cet
e nuit à la sévérité du dessein ; raison pour laquelle le dessein, la couleur , et le clair-obscur vont rarement ensemble. Doyen
71 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hebel »
r de son sentiment, à la teinte passionnée de ses superstitions, à la couleur de sépia répandue dans ses poèmes et qui rappelle
et Jean-Paul ont dit vrai. On a chaud de toute cette bonne et grasse couleur qu’il étend sur la nature et les choses visibles 
st tout attendri du sentiment moral qui spiritualise et poétise cette couleur d’École hollandaise appliquée sur des sujets alle
reproduire. On sent tout de suite, en l’ouvrant, à la nouveauté de la couleur , à l’exactitude de certains détails de costumes e
72 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
oissement de la taille provenant d’une augmentation de nourriture, la couleur , d’aliments particuliers, et peut-être l’épaisseu
hats blancs avec des yeux bleus sont invariablement sourds. Certaines couleurs et certaines particularités de constitution s’app
r les poisons végétaux d’une autre manière que les individus d’autres couleurs . Le professeur Wyman m’a récemment communiqué une
les au Biset dans leur constitution, leurs habitudes, leur voix, leur couleur et la plupart de leurs organes, sont néanmoins tr
ente le plus haut degré d’improbabilité. Quelques faits concernant la couleur des Pigeons méritent qu’on s’y arrête. Le Biset e
dont j’ai toujours vu l’action renfermée dans les limites de la seule couleur , au moins d’après toutes les observations que j’a
de manière qu’en chaque race il y ait une tendance à revenir à cette couleur et à ces marques ; ou bien il faut que chaque rac
oiqu’elles soient très semblables sous d’autres aspects au Biset ; la couleur bleue et les diverses marques propres à ce dernie
s des différentes espèces de Groseilliers sont variés en grosseur, en couleur , en forme, en villosité ! et cependant les fleurs
passages de la Genèse55 qu’on prêtait dès lors quelque attention à la couleur des animaux domestiques. Les sauvages croisent qu
de l’Afrique méridionale apparient leurs Bœufs de trait d’après leur couleur , comme font les Esquimaux pour leurs attelages de
ue la race de Toulouse et la race commune, qui diffèrent seulement en couleur , le moins constant de tous les signes caractérist
un plus ou moins éloigné. Il en serait en ce cas, non pas comme de la couleur bleue et des diverses marques propres à la C. liv
73 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491
Leurs yeux sont organisez, de maniere que l’harmonie et la verité des couleurs y excite un sentiment plus vif que celui qu’elle
rait superieur au plaisir que lui donnent l’harmonie et la verité des couleurs locales. Tous les hommes n’ont pas le même sens é
donnent un plaisir sensible, un artisan qui n’a sçû que disposer des couleurs , dont l’harmonie et la richesse lui font un plais
74 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
e, Dans son jardin la menit…. Vous avez la main teindue (teinte) De couleur de violette… Ce n’est pas d’un effet bien désagr
ssignolet, Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle, Ô beau rossign
ouleur violette Est encore la plus belle, Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle. Entrant à la
faire un tour de danse. Au premier tour de danse La belle change de couleur , Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La
leur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La belle change de couleur . Au deuxième tour de danse La belle change encor
75 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
ation des différents genres de littérature aux différentes teintes de couleurs qui affectent diversement les yeux. Ainsi le somb
ffectent diversement les yeux. Ainsi le sombre azur, qu’on suppose la couleur du dieu père et conservateur des êtres, Wichnou,
couleur du dieu père et conservateur des êtres, Wichnou, est aussi la couleur de l’amour. Le blanc est le symbole de la gaieté,
eté, parce que le sourire des bouches des femmes laisse éclater cette couleur entre leurs lèvres sur les dents semblables aux p
couleur entre leurs lèvres sur les dents semblables aux perles. Cette couleur appartient au demi-dieu Rama, divinité qui présid
colère a pour emblème le rouge pourpre, image du sang répandu. Cette couleur appartient à Siva, dieu de la guerre et de la des
la guerre et de la destruction des êtres. L’héroïsme magnanime a pour couleur le rouge clair ou le rose, symbole de la divinité
u cœur, représentée par Indra, le roi des dieux secondaires. Le gris, couleur de la cendre, de la terre nue, de la mer terne so
ole de la tristesse ; le noir, de la terreur et des enfers. Le jaune, couleur où se fondent dans un éclat de lumière adoucie pa
il y a dans cette littérature une gamme de style, comme une gamme de couleurs , et comme une gamme de sons ; en sorte que les ge
d’images pour se faire comprendre. Cette assimilation des styles aux couleurs qui impressionnent les yeux, ou aux saveurs qui i
glorieuse, telle qu’elle est réservée aux seuls enfants de Raghou. La couleur de leur teint foncé ressemble à la nuance du col
76 (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »
rcher la distinction, la fantaisie, l’éclat, la rareté de forme ou de couleur . Il est de ce qu’on appelle l’école de l’art pour
ra pas. Il sortit donc de ces années préparatoires avec un renfort de couleur , une science de tons et une décision d’images à t
rs que le convier à une jouissance plus vive de cette terre et de ses couleurs . C’est, après tout, la même idée qu’on sait famil
77 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Première journée (1865). Les soucis du pouvoir » pp. 215-224
aise ? Tu extravagues, Bernar-med. Une chaise dans mon empire ! Et la couleur locale, malheureux ! tu veux donc la fouler aux p
la couleur locale, malheureux ! tu veux donc la fouler aux pieds, la couleur locale, l’anéantir, l’annihiler ? Certes, je t’ai
mes sujets observent le jeûne dans toute sa rigueur, et avec toute la couleur locale désirable. — Ah ! à propos, refuser à Mons
78 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN FACTUM contre ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 301-324
n’est qu’un copiste, un disciple qui s’attache à la superficie et aux couleurs plutôt qu’à l’esprit ; il abonde en emprunts forc
et fait de ses larcins grecs et latins un pêle-mêle avec les fausses couleurs de son siècle. Il ne mérite en rien, selon M. rem
suffit sans doute, ajoute-t-il, pour détruire toute l’harmonie de la couleur antique. » Et il continue de raisonner en ce sens
t le poëte dit de Riphée, l’un des plus superbes, qu’il rappelait les couleurs de sa mère, en d’autres termes, qu’il …. portait
goût d’alentour, comment dans tel sujet transposé, dans tel cadre de couleur grecque, il se glisse un coin, un arrière-fond pe
n longtemps, André Chénier, non pas quant à l’action, mais quant à la couleur , a été pour nous une espèce de Walter Scott antiq
ine de Rhianus qui exhale l’agrément, et le jaune safran d’Érinne aux couleurs virginales…, et Damagète, cette violette noire, e
79 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128
e mon jardin, ce matin. La moitié de la verdure persistante est de la couleur d’un artichaut à la barigoule, l’autre moitié de
est de la couleur d’un artichaut à la barigoule, l’autre moitié de la couleur du papier brouillard, avec lequel nos mères faisa
our une propriété de sa famille, et il est parti avec sept vessies de couleur , emportant sur lui, selon une expression de son f
eur, emportant sur lui, selon une expression de son frère, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Puis sans maître, sans guide, s
s. De l’impériale, on lui jette sa petite malle, et sa grosse boîte à couleurs , qui s’ouvre en tombant, et dont les pinceaux et
boîte à couleurs, qui s’ouvre en tombant, et dont les pinceaux et les couleurs se répandent dans le ruisseau. Il les ramasse tan
oupet en escalade, fait comme de cheveux en fil d’archal, un œil sans couleur , triangulairement voilé par l’ombre d’une profond
80 (1925) Promenades philosophiques. Troisième série
aît pleine de veines et de nerfs en activité ; les fleurs saturées de couleurs resplendissent, et voici le fruit à la saveur hum
qualité de l’air. Les fruits, selon les régions, changent d’odeur, de couleur , de suc, de grosseur et même de forme. Nulle part
a de même pour les animaux, dont les aliments, dont l’eau changent la couleur et les qualités. Aristote cite des animaux prenan
nt la couleur et les qualités. Aristote cite des animaux prenant leur couleur de celle de l’eau ; tels ceux qui habitent les so
monts Phlégréens, nourri de vapeurs sulfureuses, se, montre teint des couleurs dorées les plus brillantes. On peut obtenir cela
ales des plantes en se référant à leur composition, leur nature, leur couleur , leur forme, leur habitat, leur stabilité. Tout d
. On pourrait multiplier de tels exemples. Les plantes d’une certaine couleur guérissent les maladies qui affectent l’homme d’u
certaine couleur guérissent les maladies qui affectent l’homme d’une couleur analogue : ainsi les fleurs jaunes sont les remèd
la bile et sont bonnes pour le foie. Souvent, la contemplation de la couleur suffit à amener la guérison. Porta lui-même en a
us ou moins à la glande génitale, en lui empruntant et sa forme et sa couleur . Dans ce cas, les caractères sexuels secondaires,
uelles Fourier laisse leur nom, se forme une sorte de prisme de douze couleurs , dont les reflets, en société nouvelle, se fonden
iques, étudie les couches géologiques du Mont-Blanc, les causes de la couleur des eaux du Rhin. Deux ans plus tard, dans des pa
mer, les nuages, les montagnes dans leurs détails, sous toutes leurs couleurs et sous tous leurs aspects. » C’est plus que le r
xactitude et il faisait des courses dans Paris pour aller vérifier la couleur d’une porte ou la hauteur d’une maison. Il aurait
es secondes après : j’ai une flamme dans l’œil droit ; tout me semble couleur d’or. Cet état singulier se prolongeait quelquefo
ue qu’à la douleur morale ; mais, dans ce dernier cas, elle prend une couleur encore plus tragique, il semble, car la sensibili
d’être heureux. Sinon, à quoi bon la vie ? V — Rêveries Les couleurs de la vie C’était jadis une coutume, en telles
ent en effet vus en bleu par l’imagination populaire, et adopter leur couleur , prendre leur livrée, c’était se mettre à l’abri
ogue, mais beaucoup plus compliqué et plus varié, élisent souvent une couleur et y ramènent autant que possible, autant que le
-mêmes ne savent trop que dire. Souvent elles croient avoir choisi la couleur ou la nuance qui fait le meilleur cadre à leur te
iennent, mais pour la forme : une force secrète les maintient dans la couleur qu’elles ont voulue par instinct, couleur sous la
crète les maintient dans la couleur qu’elles ont voulue par instinct, couleur sous laquelle elles vivront, sous laquelle elles
es les larmes de la vie. Non seulement les femmes, les hommes ont une couleur . Nous avons l’air de la choisir. C’est la nature
rès facile à comprendre. Personne ne niera, au contraire, le rôle des couleurs dans la vie. Cette femme aurait-elle déchaîné la
que l’on ne peut guère se les représenter qu’associées avec l’une des couleurs ou de ces nuances. En concevant une vieille fille
quoique si perverses journées ? Sans doute, car le violet, qui est sa couleur , est-aussi sa logique, et l’on se trouve toujours
’ai joué avec une boîte de pastels, tout simplement, et j’ai aimé les couleurs pour elles-mêmes, une à une, un peu comme le fait
t les fleurs sont si vivantes qu’on veut les respirer. Nous avons des couleurs préférées. Des goûts et des couleurs… Cet aphoris
eut les respirer. Nous avons des couleurs préférées. Des goûts et des couleurs … Cet aphorisme n’est point aussi frivole qu’on po
able, pour le déterminisme et la philosophie de la nécessité. Car les couleurs que nous aimons, ce n’est point par choix, mais p
thie qu’il nous est impossible de raisonner. L’étude des goûts et des couleurs devrait faire partie de la psychologie. Peut-être
ommes des grandes villes, surexcités par le discord des bruits et des couleurs , ne retrouvent un peu de calme qu’au milieu des b
di peut supporter l’éclat de ses étés, la pourpre de ses automnes. La couleur a son importance. Avant de nous lier avec un ami,
t d’entreprendre la conquête d’une femme, observez quelles sont leurs couleurs favorites. Songez en même temps à la vôtre, et tâ
otre vie. Que de malheurs arrivés par les combinaisons maladroites de couleurs ennemies ! Mais surtout craignez le violet. Il n’
gnez le violet. Il n’est point de ton plus perfide ; c’est, parmi les couleurs de la vie, la plus instable et la plus hypocrite.
ec une moindre avarice, mais elles n’ont ni le même parfum ni la même couleur . N’espérez pas retrouver le sourire qui vous ench
produit des effets contradictoires, et pourtant logiques. Toutes les couleurs et leurs nuances s’impriment d’un seul coup de pr
oumis à une même logique ce sujet lui-même, le dessin qui le fixe, la couleur qui l’unit au milieu vital. Un sujet, en art, ne
asses, la lutte des classes… Sans doute, mais c’est un classement par couleurs , par grandeurs. Ouvrez les êtres. La hiérarchie v
oit ici, de vers isolés, d’abord destinés au poème du Bonheur. 37. Couleurs , contes nouveaux ; Paris, Mercure de France, 1908
81 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ferdinand Denis »
es sous cet aspect, et de leur montrer en même temps comme exemple la couleur particulière qu’elles répandent sur la poésie des
, la traite et la révolte des esclaves, y sont peintes des plus vives couleurs , et l’on y puise une généreuse indignation contre
s’embellit encore d’une expression dont l’exquise pureté s’anime des couleurs orientales. Si la beauté confie à la colombe mess
e écriture, maintenant si connue, son parfum est déjà un langage, ses couleurs sont une idée. » L’ouvrage dont nous venons de r
82 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
ture bourgeoise, qui lui fait pendant ? " cette première est de bonne couleur " . Peut-être un peu sale. " très bien drapée, d’
ureur. L’ abbé de Breteuil , tout aussi ressemblant, plus éclatant de couleur , mais moins vigoureux, moins sage, moins harmonie
gnard, faisant le petit bec, la bouche en cœur. Rien de la sagesse de couleur du cardinal de Choiseul . Et puis un luxe de vête
s, les accessoires aussi bien qu’il est possible, quand on a voulu la couleur brillante et qu’on veut être harmonieux. Pétillan
83 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405
ce que l’heureux accord de la lumière et des ombres, la vivacité des couleurs ajoutent à la correction et à la bonne tenue du d
fforcent de traduire par des combinaisons de mots des combinaisons de couleurs et de lignes. On peut signaler des cas plus rares
de petits sujets, tantôt sur plaque d’or ou de cuivre avec les vives couleurs de l’émail, tantôt avec la roue du graveur de pie
chose nuance cloporte ou punaise et, en composant Salammbô, une œuvre couleur pourpre. On pourrait nommer beaucoup d’autres écr
il ne restait plus qu’à proclamer que les syllabes des mots ont leur couleur propre. Un sonnet fameux ― peut-être ironique — e
la littérature à son tour peut avoir sur les arts de la forme, de la couleur et du dessin. Le volume imprimé évoque des figure
it ceux qui de nos jours ont excellé à traduire par des lignes ou des couleurs la pensée ou les rêves d’autrui. Ils deviennent a
atelier comme dans le cabinet d’étude. Il y avait autant de taches de couleur que de taches d’encre sur les marges de ces beaux
tes et larges s’ouvrant sur des jardins. Elle fit peindre les murs de couleurs gaies. Elle amassa dans la fameuse chambre bleue
i a un caractère intime, s’égaie de plafonds et de panneaux peints de couleurs claires, de lambris où des fleurs, des fruits, de
, mœlleux, capitonnés, de cacher le bois sous l’étoffe. Changement de couleurs aussi dans les tentures : on n’aime plus que les
s à cet édit royal. Les femmes de la cour portent alors des habits de couleur brune, uniforme ; les cheveux se dissimulent sous
te, sémillante, et les femmes à la même époque apparaissent vêtues de couleurs vives, d’étoffes légères et brillantes, toutes pi
84 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
qui se lèvent des brumes aqueuses de la Seine, de toutes les magiques couleurs , dont notre automne, notre hiver, peignent cet ho
eur électrique, les deux piles du pont, on voyait les Tuileries de la couleur d’une eau jaune ensoleillée, et tout au fond, dan
llenberg, qui, avec des gestes de pontifes, ont hissé le pavillon aux couleurs allemandes. Puis cela fait, ils ont fait joindre
u Japon. Nous avons passé des heures, au milieu de ces formes, de ces couleurs , de ces choses de bronze, de porcelaine, de faïen
ux de papier, et sur leur surface mouillée, fait tomber des taches de couleur , imitant les marbrures du papier peigne. La princ
monde de choses, où brillent les reflets des métaux, où éclatent les couleurs des plumages exotiques. Tout à l’entrée, une font
s cartons, laissant voir des bouts de dessins et des papiers de toute couleur . Si l’on tourne à droite, on trouve dans la baie
s, de tabourets, d’une toilette dont des rouleaux de papier de toutes couleurs cachent la glace ; d’un chevalet Bonhomme, sur le
llis des choses, la presse des objets, la confusion des formes et des couleurs , l’on entrevoit encore des photographies de l’Emp
pinceaux, des tubes, des vessies, une armée de bouteilles d’encres de couleur avec leurs floquets de ruban rouge : tous les ust
t ces laines qui ont le micacé de crins coupés, devant cette fonte de couleurs , entrant les unes dans les autres, ainsi que les
nt si peu les bleus, les verts de l’Occident, devant cette palette de couleurs doucement souriantes, qu’on dirait la palette inv
x cassée par le commandement. Le teint un peu orangé, un œil qui a la couleur grise d’un œil d’oiseau, et dans les moments d’at
85 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
réciproquement et projettent les uns sur les autres le reflet de leur couleur . Ainsi sont comblés les intervalles que le dictio
de manipulation chimique, qui, par la combinaison des mots, change la couleur , le parfum, le son, la nature même de chacun d’eu
réciproque, cette sensible communication, qui reflète sur les uns la couleur des autres, et les imprègne de leur vertu. C’est
86 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
e. Énorme et confuse capacité du drame. — 2. Les auteurs : Dumas ; la couleur locale ; l’action ; le pathétique brutal et physi
, conçue aux bords du Rhin devant les ruines des vieux burgs. Pour la couleur locale, le poète détendra la raideur de l’action 
lui fournissait la copieuse enluminure du sujet. C’était une orgie de couleur locale ; chaque mot était un renseignement d’hist
une longue leçon à Charles VII. Même dans les sujets modernes, où la couleur locale nécessairement tient moins de place, on tr
t être plutôt dans la préface que dans le drame. Sous l’étalage de la couleur locale, sous le déploiement des tirades emphatiqu
monstrueuses d’intensité, et agissantes : quand les curiosités de la couleur locale et les débordements de la rhétorique ne lu
l beau dresser pédantesquement toute la bibliographie d’un sujet ; la couleur historique jure avec le thème poétique ; elle fai
aine disposition sentimentale. Alors la comédie crée un univers de la couleur de ce sentiment, et la vérité morale est entière
87 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
, sur le casque d’un pompier, sur un visage, sur un bout de jupe à la couleur éclatante. Ces grands fonds d’ombre tout grouilla
re. Dans Madame Bovary, je n’ai eu que l’idée de rendre un ton, cette couleur de moisissure de l’existence des cloportes. L’aff
ec une espèce divination, un vieux bonhomme au teint gris sale, de la couleur de ces vieux livres, grand, fort, cassé et voûté 
ici, renflée, déclamatoire, mélodramatique, et amoureuse de la grosse couleur , de l’enluminure. Flaubert voit l’Orient, et l’Or
e. On ne peut nier que par la volonté, le travail, la curiosité de la couleur empruntée à toutes les couleurs de l’Orient, il n
olonté, le travail, la curiosité de la couleur empruntée à toutes les couleurs de l’Orient, il n’arrive, par moments, à un trans
odelées, dessinées, sorties de la toile avec une sorte de tatouage de couleurs , une mosaïque fondue, un fourmillement de touches
ar Chardin. Même peinture laiteuse, même touche aux petits damiers de couleur fondus dans la masse, même égrenure beurrée, même
88 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Diderot. (Étude sur Diderot, par M. Bersot, 1851. — Œuvres choisies de Diderot, avec Notice, par M. Génin, 1847.) » pp. 293-313
e des Français est de tout juger par l’esprit, même les formes et les couleurs . Il est vrai que, comme il n’y a pas de langue qu
isse exprimer les finesses de la forme ou la variété des effets de la couleur , du moment qu’on veut en discourir, on est réduit
on en prend avec eux et qu’on en laisse, le sens de la forme et de la couleur , si l’on en est doué, s’éveille en nous, se fait
n goût décidé de toucher et de décrire les formes, le sentiment de la couleur , le sentiment de la chair, de la vie et du sang,
uveau, par l’esprit, par la conversation, de les faire entrer dans la couleur par les idées. Combien, avant d’avoir lu Diderot,
re avec Mme Necker : « Je n’avais jamais vu dans les tableaux que des couleurs plates et inanimées ; son imagination leur a donn
Jean-Jacques. Diderot a innové dans la langue, et y a fait entrer des couleurs de la palette et de l’arc-en-ciel : il voit déjà
89 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
aissent être non plus plusieurs idées, mais une seule. » Un son, une couleur , un objet quelconque sont appelés beaux ou sublim
urs selon les pays, et n’ont rien d’absolu. En Chine, le blanc est la couleur du deuil, et conséquemment est loin d’être réputé
loin d’être réputé beau. En Espagne, le noir plaît parce que c’est la couleur du vêtement des grands55. Voici une remarque plus
st que ceux qui n’associent aucune idée agréable avec des sons ou des couleurs ne sentent pas le beau. « Les enfants attendent l
a doctrine. 55. Ne pourrait-on pas dire tout aussi bien qu’il est la couleur du vêtement des grands, parce qu’il plaît aux Esp
90 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Champfleury ; Desnoireterres »
ecture insipide et glacée ! On a chaud de toute cette bonne et grasse couleur qu’Hebel étend sur la nature et les choses visibl
re tout attendri du sentiment moral qui spiritualise et poétise cette couleur d’école hollandaise appliquée sur des sujets alle
t pour décrire, mais il ne peint pas ; car peindre, c’est nuancer les couleurs , c’est entendre les perspectives, c’est creuser o
91 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
lieu d’écrire des sons pour la voix humaine, ou au lieu d’écrire des couleurs sur une toile pour l’œil, ou au lieu d’écrire des
ux-mêmes à tes pieds, l’écorce fendue, comme pour te montrer la belle couleur appétissante de leur seconde enveloppe à faire cu
s lignes si harmonieusement balancées, ils ont été jusqu’à revêtir de couleurs leurs édifices, afin de mieux imiter la nature pa
entassées, barrant les chemins et roulant sous les pieds ; tout cela couleur de ruines récentes, de ce gris terne, flasque, dé
de son exécution achevée dans tous ses détails, de sa matière, de sa couleur , lumière pétrifiée ; ce monument écrase, depuis d
our, muet, dans ces ruines, et je rentre l’œil ébloui de formes et de couleurs , le cœur plein de mémoire et d’admiration ! Le go
est traduire à l’œil, à la pensée, à l’âme du lecteur, les lieux, les couleurs , les impressions, les sentiments que la nature ou
ir et exprimer : et exprimer comment ? non pas avec des lignes et des couleurs , comme le peintre, chose facile et simple ; non p
vec des mots, avec des idées qui ne renferment ni sons, ni lignes, ni couleurs . Ce sont les réflexions que je faisais, assis sur
du temple, un chaos ruisselant de marbre de toutes formes, de toutes couleurs , jeté, empilé, dans le désordre le plus bizarre e
l nous prépare en silence à ces leçons sur le beau du dessin et de la couleur étudiés dans ces grands poètes du pinceau, Michel
92 (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Tapisserie »
il n’est guère moins difficile de faire prendre des laines pour de la couleur , que de la couleur pour des chairs, et je ne croi
s difficile de faire prendre des laines pour de la couleur, que de la couleur pour des chairs, et je ne crois pas qu’il y ait q
93 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
essé de le regarder. L’expérience montre que l’idée persistante d’une couleur brillante fatigue le nerf optique : cette idée im
tion qui nous fait voir l’objet avec les mêmes contours, mais avec la couleur complémentaire de la couleur réelle : si, par exe
et avec les mêmes contours, mais avec la couleur complémentaire de la couleur réelle : si, par exemple, j’ai regardé un disque
consécutive complémentaire. Les yeux fermés, pensons fortement à une couleur très vive et tenons-la longtemps fixée devant not
rons, durant un instant très court, l’image de la croix, mais avec la couleur complémentaire : le vert. Ce fait prouve que l’op
On peut donc admettre, avec Bain et Spencer, que, pour se rappeler la couleur rouge, il faut éprouver, à un certain degré, quel
à un certain degré, quelque chose de l’état cérébral et mental que la couleur rouge produit. Mais nous disons seulement quelque
llules diverses. Les uns perdent la mémoire des figures, d’autres des couleurs , d’autres d’une seule couleur, d’autres des nombr
t la mémoire des figures, d’autres des couleurs, d’autres d’une seule couleur , d’autres des nombres, d’autres de plusieurs nomb
94 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61
ivait Mme de Staël, est peut-être le premier qui ait pris vivement la couleur d’un nouveau siècle. » Cette couleur consistait d
premier qui ait pris vivement la couleur d’un nouveau siècle. » Cette couleur consistait déjà à réfléchir celle du passé et à l
savants résumés qui eussent pu aussi se dérouler autrement et prendre couleur . En un mot, le talent supérieur qu’on a vu éclate
ait serrer tout cela de si près et percer si avant, qu’il en tirerait couleur , vie et lumière. Il semblerait créer en trouvant.
ées de leurs ancêtres, peints sur place, avec de simples, mais fortes couleurs . » En France, Saint-Palaye déjà l’avait rappelé à
celle du roi anglais Henri VI, et tant d’autres pages d’émotion ou de couleur  ; mais ce serait faire tort et presque contre-sen
ne méthode une fois adoptée ? Il fallait conserver à tout le livre sa couleur , son unité, se priver de quelques avantages pour
95 (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298
iasme public, — vêtu d’une veste en toile blanche et d’un pantalon de couleur  : il est aimé d’une sympathie qui lui permet de c
voire d’une canne courte et trapue, — et de l’autre, sur un parapluie couleur feuille morte. Il s’asseyait toujours à la même t
ruction d’un style encore innommé, est une longue bicoque en plâtre —  couleur lilas pâle. La partie la plus remarquée est la fa
ublions pas les espadrilles en ficelle tressée. En somme, beaucoup de couleurs  : — sans compter la couleur locale. « Le senor vo
n ficelle tressée. En somme, beaucoup de couleurs : — sans compter la couleur locale. « Le senor voulio un coutello ? » Cette q
lement. Ce qu’on me parlait là, c’était un espagnol de fantaisie : la couleur locale tendait à s’effacer. « Vous êtes Castillan
. le maire a organisés, à deux francs par jour, pour donner un peu de couleur locale à Bagnères — et suppléer la compagnie d’as
96 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245
vec un sans-souci de peintres indifférents à tout ce qui n’est pas la couleur et la plastique de leur peinture, et avec une imp
xion sur ces faits qu’on n’a souci que de raconter en les peignant de couleurs vives. Toutes les couleurs y sont, excepté la cou
a souci que de raconter en les peignant de couleurs vives. Toutes les couleurs y sont, excepté la couleur de l’âme des auteurs.
es peignant de couleurs vives. Toutes les couleurs y sont, excepté la couleur de l’âme des auteurs. Fervaques, le balzacien, ne
ent hardiment ce nom. Mais il ne trouva ni en lui, ni hors de lui, de couleur pour peindre ces ombres pâles. Ce qu’il peignit,
atires de cette caste, ce qui devait affiler le trait et exaspérer la couleur , on parlait identiquement la même langue mondaine
97 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
le moindre spectacle de nature le fait vibrer tout entier. L’air, la couleur , l’eau, le roc, la fleur, la montagne, aspirés pa
tmosphère dans une œuvre d’art, de ce que signifient la lumière et la couleur , un être vivant au plein air, un visage humain, d
rivant le bitume de leurs toiles, n’ont pas su, pour cela, rendre aux couleurs leur authentique vérité.‌ « Je peins les idées, n
de lumière et d’ombre, du jour de l’atelier. D’où l’absence de toute couleur réellement vivante chez presque tous les maîtres
ntends que le peintre moderne ne détournant plus son regard des mille couleurs qui viennent le frapper, a cessé de méconnaître l
tance du rendu scrupuleux de la lumière. Cette fidèle observation des couleurs réelles de la nature l’a conduit à les traduire s
98 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ans le timbre ; ainsi les impressions produites par une roue aux sept couleurs qui tourne avec rapidité se fondent et aboutissen
ble dont elle nous affecte. Ce n’est pas l’ordre de mes sensations de couleurs qui vient de moi, qui est la part de ma conscienc
t pur ? Par exemple, deux termes différents ou semblables, comme deux couleurs , sont sans doute des images sensibles, mais « le
ossible que de déclarer une chose bleue sans avoir la sensation de la couleur bleue et par un acte de pensée pure ? L’intellect
ce qui a lieu pour les rapports d’espace et les rapports de temps. La couleur , par exemple, est inséparable de quelque représen
les odeurs sont bien des manières de sentir. Reprenons l’exemple des couleurs . — « Voici du bleu et du rouge, disent les modern
uge, disent les modernes disciples de Platon, vous jugez que ces deux couleurs différent ; mais la différence vous apparaît-elle
érence vous apparaît-elle bleue ou rouge ? La différence a-t-elle une couleur  ? Une différence ne peut jamais se représenter pa
ors et plus ou moins extérieur, tandis que la sensation même, avec sa couleur indéfinissable et sa qualité spécifique, est l’ap
pect, qu’un philosophe anglais, Lewes, par comparaison avec les trois couleurs fondamentales du spectre solaire, appelait le « s
99 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
Sand, et quelquefois pour celle du prince Kropotkine. Et il y a la «  couleur locale », la fâcheuse couleur locale romaine, don
le du prince Kropotkine. Et il y a la « couleur locale », la fâcheuse couleur locale romaine, dont se sont si heureusement pass
ère ; l’esclave chrétienne, et c’est Blandine. — Et voici la fâcheuse couleur locale. Æmilia n’hésite pas à interpeller Blandin
s Barbier, dans son avant-dernière scène, met bravement cette note de couleur scientifique, un peu inattendue dans une tragédie
tre, et c’est ici « Faustus, esclave germain », etc. Une déplorable «  couleur locale » ne cesse d’égayer la pièce. Dès la premi
100 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Brenet »
regarderait certainement son Adoration des Mages. Elle est faible de couleur  ; mais il y a de l’harmonie ; l’enfant est joli,
peut-être, puisqu’il divise l’attention. Vos licteurs sont faibles de couleur , froids et un peu roides. Mais comme heureusement
/ 1980