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1 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
hapitre I.De la sélection des imagespour la représentation.Le rôle du corps   Nous allons feindre pour un instant que nous
des perceptions, mais aussi du dedans par des affections : c’est mon corps . J’examine les conditions où ces affections se pr
de certaines images particulières, dont le type m’est fourni par mon corps . J’étudie maintenant, sur des corps semblables a
ont le type m’est fourni par mon corps. J’étudie maintenant, sur des corps semblables au mien, la configuration de cette ima
mien, la configuration de cette image particulière que j’appelle mon corps . J’aperçois des nerfs afférents qui transmettent
ébranlements à la périphérie, et mettent en mouvement les parties du corps ou le corps tout entier. J’interroge le physiolog
s à la périphérie, et mettent en mouvement les parties du corps ou le corps tout entier. J’interroge le physiologiste et le p
ts centrifuges du système nerveux peuvent provoquer le déplacement du corps ou des parties du corps, les mouvements centripèt
e nerveux peuvent provoquer le déplacement du corps ou des parties du corps , les mouvements centripètes, ou du moins certains
ons-nous sur ce dernier point. Voici les images extérieures, puis mon corps , puis enfin les modifications apportées par mon c
eures, puis mon corps, puis enfin les modifications apportées par mon corps aux images environnantes. Je vois bien comment le
comment les images extérieures influent sur l’image que j’appelle mon corps  : elles lui transmettent du mouvement. Et je vois
ps : elles lui transmettent du mouvement. Et je vois aussi comment ce corps influe sur les images extérieures : il leur resti
nflue sur les images extérieures : il leur restitue du mouvement. Mon corps est donc, dans l’ensemble du monde matériel, une
rendant du mouvement, avec cette seule différence, peut-être, que mon corps paraît choisir, dans une certaine mesure, la mani
rtaine mesure, la manière de rendre ce qu’il reçoit. Mais comment mon corps en général, mon système nerveux en particulier, e
-ils tout ou partie de ma représentation de l’univers ? Dites que mon corps est matière ou dites qu’il est image, peu m’impor
e qu’on y aura mis, et puisqu’elle est, par hypothèse, l’image de mon corps seulement, il serait absurde d’en vouloir tirer c
nt, il serait absurde d’en vouloir tirer celle de tout l’univers. Mon corps , objet destiné à mouvoir des objets, est donc un
d’action il ne saurait faire naître une représentation. Mais si mon corps est un objet capable d’exercer une action réelle
ura sonné. Mais j’ai supposé que le rôle de l’image que j’appelle mon corps était d’exercer sur d’autres images une influence
dessinent en quelque manière, sur la face qu’elles tournent vers mon corps , le parti que mon corps pourrait tirer d’elles. D
nière, sur la face qu’elles tournent vers mon corps, le parti que mon corps pourrait tirer d’elles. De fait, j’observe que la
rme, la couleur même des objets extérieurs se modifient selon que mon corps s’en approche ou s’en éloigne, que la force des o
tte distance elle-même représente surtout la mesure dans laquelle les corps environnants sont assurés, en quelque sorte, cont
ants sont assurés, en quelque sorte, contre l’action immédiate de mon corps . À mesure que mon horizon s’élargit, les images q
helonnent distinctement selon la plus ou moins grande facilité de mon corps à les toucher et à les mouvoir. Ils renvoient don
de mon corps à les toucher et à les mouvoir. Ils renvoient donc à mon corps , comme ferait un miroir, son influence éventuelle
s’ordonnent selon les puissances croissantes ou décroissantes de mon corps . Les objets qui entourent mon corps réfléchissent
oissantes ou décroissantes de mon corps. Les objets qui entourent mon corps réfléchissent l’action possible de mon corps sur
objets qui entourent mon corps réfléchissent l’action possible de mon corps sur eux. Je vais maintenant, sans toucher aux au
oucher aux autres images, modifier légèrement celle que j’appelle mon corps . Dans cette image, je sectionne par la pensée tou
faisceaux de fibres : le reste de l’univers, et même le reste de mon corps , demeureront ce qu’ils étaient. Le changement opé
es qui composent l’univers en général, puis celles qui avoisinent mon corps , puis enfin mon corps lui-même. Dans cette derniè
vers en général, puis celles qui avoisinent mon corps, puis enfin mon corps lui-même. Dans cette dernière image, le rôle habi
périphérie en passant par le centre ; c’est, par suite, de mettre mon corps dans l’impossibilité de puiser, au milieu des cho
’une ombre ou d’un reflet, les actions virtuelles ou possibles de mon corps  ? Or, le système d’images où le scalpel n’a opéré
s rapportées à l’action possible d’une certaine image déterminée, mon corps . Approfondissons ce dernier rapport. Je considèr
née, mon corps. Approfondissons ce dernier rapport. Je considère mon corps avec les nerfs centripètes et centrifuges, avec l
position des objets. Changez les objets, modifiez leur rapport à mon corps , et tout est changé dans les mouvements intérieur
on du tout ? — Je n’en saurais douter : ce sont, à l’intérieur de mon corps , des mouvements destinés à préparer, en la commen
mouvements destinés à préparer, en la commençant, la réaction de mon corps à l’action des objets extérieurs. Images eux-même
ssole qu’on déplace, la position d’une certaine image déterminée, mon corps , par rapport aux images environnantes. Dans l’ens
nce capitale pour cette partie de la représentation que j’appelle mon corps , car ils en esquissent à tout moment les démarche
ble pour des variations légères d’une certaine image privilégiée, mon corps . Cette image occupe le centre ; sur elle se règle
nce, et où toutes les images se règlent sur une image centrale, notre corps , dont elles suivent les variations. La question p
le système d’images qu’il se donne il y a une image privilégiée, son corps , sur laquelle se règlent les autres images. Mais
ne perception consciente ? Nous avons examiné ce qui se passe dans le corps organisé ; nous avons vu des mouvements transmis
évélée. Les images qui nous environnent paraîtront tourner vers notre corps , mais éclairée cette fois, la face qui l’intéress
entation de la matière est la mesure de notre action possible sur les corps  ; elle résulte de l’élimination de ce qui n’intér
simplement possible on isolera l’objet particulier que j’appelle mon corps , et dans ce corps les centres perceptifs : on me
le on isolera l’objet particulier que j’appelle mon corps, et dans ce corps les centres perceptifs : on me montrera l’ébranle
ci s’accomplit un coup de théâtre. Ce monde matériel qui entourait le corps , ce corps qui abrite le cerveau, ce cerveau où l’
plit un coup de théâtre. Ce monde matériel qui entourait le corps, ce corps qui abrite le cerveau, ce cerveau où l’on disting
laissée aux démarches de cette image spéciale que vous appelez votre corps . Et par suite, inversement, l’indétermination des
corps. Et par suite, inversement, l’indétermination des mouvements du corps , telle qu’elle résulte de la structure de la subs
ndante eût lieu encore, puisque cette perception mettrait alors notre corps en relation avec des points de l’espace qui ne l’
ôme, non à un être vivant, c’est-à-dire agissant. On se représente le corps vivant comme un empire dans un empire, le système
que mon système nerveux, interposé entre les objets qui ébranlent mon corps et ceux que je pourrais influencer, joue le rôle
, dans son ensemble, a sa véritable raison d’être dans la tendance du corps à se mouvoir. Ce qui fait généralement illusion s
à l’excitation qui les occasionne. Il semble que le mouvement de mon corps pour atteindre et modifier un objet reste le même
nelle. C’est peu à peu, et à force d’inductions, qu’elle adopte notre corps pour centre et devient notre représentation. Le m
de cette opération est d’ailleurs aisé à comprendre. À mesure que mon corps se déplace dans l’espace, toutes les autres image
’ensemble des images est donné d’abord, je vois très bien comment mon corps finit par occuper dans cet ensemble une situation
rieur et de l’extérieur, qui n’est au début que la distinction de mon corps et des autres corps. Partez en effet de mon corps
eur, qui n’est au début que la distinction de mon corps et des autres corps . Partez en effet de mon corps, comme on le fait d
distinction de mon corps et des autres corps. Partez en effet de mon corps , comme on le fait d’ordinaire ; vous ne me ferez
jamais comprendre comment des impressions reçues à la surface de mon corps , et qui n’intéressent que ce corps, vont se const
essions reçues à la surface de mon corps, et qui n’intéressent que ce corps , vont se constituer pour moi en objets indépendan
monde extérieur. Donnez-moi au contraire les images en général ; mon corps finira nécessairement par se dessiner au milieu d
nsi que les perceptions naissent et que les actions se préparent. Mon corps est ce qui se dessine au centre de ces perception
tendue, ni comment elles se projetteraient ensuite en dehors de notre corps  ? Pourquoi veut-on, contre toute apparence, que j
ut-on, contre toute apparence, que j’aille de mon moi conscient à mon corps , puis de mon corps aux autres corps, alors qu’en
apparence, que j’aille de mon moi conscient à mon corps, puis de mon corps aux autres corps, alors qu’en fait je me place d’
’aille de mon moi conscient à mon corps, puis de mon corps aux autres corps , alors qu’en fait je me place d’emblée dans le mo
, pour limiter progressivement ce centre d’action qui s’appellera mon corps et le distinguer ainsi de tous les autres ? Il y
au milieu de toutes les images, une certaine image que j’appelle mon corps et dont l’action virtuelle se traduit par une app
on, sur elles-mêmes, des images environnantes. Autant il y a pour mon corps de genres d’action possible, autant il y aura, po
corps de genres d’action possible, autant il y aura, pour les autres corps , de systèmes de réflexion différents, et chacun d
férents, et chacun de ces systèmes correspondra à un de mes sens. Mon corps se conduit donc comme une image qui en réfléchira
activité, un certain besoin. Maintenant, toutes ces perceptions d’un corps par mes divers sens vont-elles, en se réunissant,
vers sens vont-elles, en se réunissant, donner l’image complète de ce corps  ? Non, sans doute, puisqu’elles ont été cueillies
emble. Percevoir toutes les influences de tous les points de tous les corps serait descendre à l’état d’objet matériel. Perce
tinuité qui a été rompue par la discontinuité même des besoins de mon corps , enfin de reconstruire approximativement le tout
projeter, on ne sait pourquoi, dans un espace où elles formeront des corps . Dans la seconde, le rôle de la conscience est ne
nt on parle ici ne sont pas des images perçues par nous hors de notre corps , mais plutôt des affections localisées dans notre
hors de notre corps, mais plutôt des affections localisées dans notre corps même. Or il résulte de la nature et de la destina
corps même. Or il résulte de la nature et de la destination de notre corps , comme nous allons voir, que chacun de ses élémen
extériorisation d’états internes. Le psychologue part en effet de son corps , et comme les impressions reçues à la périphérie
t de son corps, et comme les impressions reçues à la périphérie de ce corps lui semblent suffire à la reconstitution de l’uni
re à la reconstitution de l’univers matériel tout entier, c’est à son corps qu’il réduit d’abord l’univers. Mais cette premiè
abord l’univers. Mais cette première position n’est pas tenable ; son corps n’a et ne peut avoir ni plus ni moins de réalité
n’a et ne peut avoir ni plus ni moins de réalité que tous les autres corps . Il faut donc aller plus loin, suivre jusqu’au bo
ication du principe, et après avoir rétréci l’univers à la surface du corps vivant, contracter ce corps lui-même en un centre
s avoir rétréci l’univers à la surface du corps vivant, contracter ce corps lui-même en un centre qu’on finira par supposer i
ainsi dire, se grossiront en extension, et finiront par donner notre corps étendu d’abord, puis tous les autres objets matér
ui ne puisse, par un accroissement de l’action de son objet sur notre corps , devenir affection et plus particulièrement doule
nt indispensables sur la signification réelle de la douleur. Quand un corps étranger touche un des prolongements de l’amibe,
pour concourir, en qualité de sentinelles avancées, aux évolutions du corps tout entier. Mais elles n’en demeurent pas moins
on, mais une différence de nature. Ceci posé, nous avons considéré le Corps vivant comme une espèce de centre d’où se réfléch
extérieure. Mais ce centre n’est pas un point mathématique : c’est un corps , exposé, comme tous les corps de la nature, à l’a
st pas un point mathématique : c’est un corps, exposé, comme tous les corps de la nature, à l’action des causes extérieures q
, par métaphore, que si la perception mesure le pouvoir réflecteur du corps , l’affection en mesure le pouvoir absorbant. Mais
possible des choses sur nous. Plus grande est la puissance d’agir du corps (symbolisée par une complication supérieure du sy
est le champ que la perception embrasse. La distance qui sépare notre corps d’un objet perçu mesure donc véritablement la plu
promesse. Et par suite, notre perception d’un objet distinct de notre corps , séparé de notre corps par un intervalle, n’expri
notre perception d’un objet distinct de notre corps, séparé de notre corps par un intervalle, n’exprime jamais qu’une action
ion virtuelle. Mais plus la distance décroît entre cet objet et notre corps , plus, en d’autres termes, le danger devient urge
ienne nulle, c’est-à-dire que l’objet à percevoir coïncide avec notre corps , c’est-à-dire enfin que notre propre corps soit l
cevoir coïncide avec notre corps, c’est-à-dire enfin que notre propre corps soit l’objet à percevoir. Alors ce n’est plus une
ensations sont donc à nos perceptions ce que l’action réelle de notre corps est à son action possible ou virtuelle. Son actio
ion ou d’origine, les images extérieures étaient réfléchies par notre corps dans l’espace qui l’environne, et les actions rée
. Cela revient toujours à dire que ma perception est en dehors de mon corps , et mon affection au contraire dans mon corps. De
on est en dehors de mon corps, et mon affection au contraire dans mon corps . De même que les objets extérieurs sont perçus pa
és là où ils se produisent, c’est-à-dire en un point déterminé de mon corps . Considérez ce système d’images qui s’appelle le
. Considérez ce système d’images qui s’appelle le monde matériel. Mon corps est l’une d’elles. Autour de cette image se dispo
dehors de nous, nous entendons par là qu’elle est extérieure à notre corps . Quand nous parlons de la sensation comme d’un ét
omme d’un état intérieur, nous voulons dire qu’elle surgit dans notre corps . Et c’est pourquoi nous affirmons que la totalité
affirmons que la totalité des images perçues subsiste, même si notre corps s’évanouit, tandis que nous ne pouvons supprimer
si notre corps s’évanouit, tandis que nous ne pouvons supprimer notre corps sans faire évanouir nos sensations. Par là nous e
ubstance, comme si, exprimant l’action virtuelle de l’objet sur notre corps ou de notre corps sur l’objet, elle se bornait à
, exprimant l’action virtuelle de l’objet sur notre corps ou de notre corps sur l’objet, elle se bornait à isoler de l’objet
pect qui nous en intéresse. Mais il faut tenir compte de ce que notre corps n’est pas un point mathématique dans l’espace, de
tion. L’affection est donc ce que nous mêlons de l’intérieur de notre corps à l’image des corps extérieurs ; elle est ce qu’i
t donc ce que nous mêlons de l’intérieur de notre corps à l’image des corps extérieurs ; elle est ce qu’il faut extraire d’ab
semble que la localisation d’une sensation affective en un endroit du corps exige une véritable éducation. Un certain temps s
a perception, à l’état pur, et isolée de ma mémoire, ne va pas de mon corps aux autres corps : elle est dans l’ensemble des c
’état pur, et isolée de ma mémoire, ne va pas de mon corps aux autres corps  : elle est dans l’ensemble des corps d’abord, pui
e va pas de mon corps aux autres corps : elle est dans l’ensemble des corps d’abord, puis peu à peu se limite, et adopte mon
l’ensemble des corps d’abord, puis peu à peu se limite, et adopte mon corps pour centre. Et elle y est amenée justement par l
e y est amenée justement par l’expérience de la double faculté que ce corps possède d’accomplir des actions et d’éprouver des
à supposer qu’il faille distinguer, en chacun de nous, l’esprit et le corps , on ne peut rien connaître ni du corps, ni de l’e
chacun de nous, l’esprit et le corps, on ne peut rien connaître ni du corps , ni de l’esprit, ni du rapport qu’ils soutiennent
cience et vers laquelle paraissent converger toutes les puissances du corps organisé. Nous nous plaçons donc d’emblée dans l’
elles-mêmes, ou mieux par une division des images qui entourent notre corps  ; et comme la chaîne d’éléments nerveux qui reçoi
’influencent, cette image particulière que chacun de nous appelle son corps . Telle est la théorie simplifiée, schématique, qu
t d’ailleurs ce qu’on peut déduire a priori de la définition même des corps vivants. Car si ces corps ont pour objet de recev
déduire a priori de la définition même des corps vivants. Car si ces corps ont pour objet de recevoir des excitations pour l
ision le point de contact entre la conscience et les choses, entre le corps et l’esprit. Disons d’abord que si l’on pose la m
le prouverons plus loin — que d’appeler le souvenir, de lui donner un corps , de le rendre actif et par là actuel. Nous avions
chologie à la métaphysique, finit par nous masquer la connaissance du corps aussi bien que celle de l’esprit, est celle qui c
ous le montrerons plus loin, ne redevient présent qu’en empruntant le corps de quelque perception où il s’insère. Ces deux ac
e a d’essentiel, avec la perception pure. De là nous concluons que le corps vivant en général, le système nerveux en particul
pas, nous serons tenus de chercher ce qu’elle est. Ayant attribué au corps l’unique fonction de préparer des actions, force
us sera bien de rechercher pourquoi la mémoire paraît solidaire de ce corps , comment des lésions corporelles l’influencent, e
r où commence et où finit, dans l’opération de la mémoire, le rôle du corps . Et c’est au cas où nous trouverions dans cette é
2 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
mier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps Sommaire. I. Caractère général de la percept
cette sensation, par elle-même, suffit pour susciter le simulacre du corps extérieur présent ou absent. — Après la perceptio
— Une chose n’est que l’ensemble de ses propriétés subsistantes. — Un corps n’est qu’un faisceau de propriétés sensibles. III
qu’un faisceau de propriétés sensibles. III. Propriétés sensibles des corps . — Corps odorants, sapides, sonores, colorés, cha
sceau de propriétés sensibles. III. Propriétés sensibles des corps. —  Corps odorants, sapides, sonores, colorés, chauds ou fr
que le pouvoir d’exciter en nous telle ou telle sorte de sensation. —  Corps solides ou résistants. — Analyse de Stuart Mill.
le pouvoir d’arrêter une série commencée de sensations musculaires. —  Corps lisses, rudes, piquants, unis, durs, mous, collan
usculaires et tactiles. IV. Propriétés géométriques et mécaniques des corps . — L’étendue, la figure, la situation, la mobilit
otions jointes à celle de résistance sont l’essentiel de la notion de corps . — Elles sont des composés dont les éléments sont
ide parcouru et d’étendue solide continue. — Toutes les propriétés du corps se ramènent au pouvoir de provoquer des sensation
conditions et nécessaires à telles conditions. — Toute propriété d’un corps se réduit à la possibilité de telle sensation dan
nt de cette théorie par Stuart Mill. VI. Addition à la théorie. — Les corps sont non seulement des possibilités permanentes d
entes de sensation. — À ce titre, ils sont des forces. — Ce qu’est un corps par rapport à nous. — Ce qu’est un corps par rapp
t des forces. — Ce qu’est un corps par rapport à nous. — Ce qu’est un corps par rapport à un autre corps. — Ce qu’est un corp
corps par rapport à nous. — Ce qu’est un corps par rapport à un autre corps . — Ce qu’est un corps par rapport à lui-même. — T
us. — Ce qu’est un corps par rapport à un autre corps. — Ce qu’est un corps par rapport à lui-même. — Trois groupes de propri
rapport à lui-même. — Trois groupes de propriétés ou pouvoirs dans un corps . — Ces pouvoirs ne sont jamais définis que par ra
jamais définis que par rapport à des événements du sujet sentant, du corps lui-même ou d’un autre corps. — Parmi ces pouvoir
rt à des événements du sujet sentant, du corps lui-même ou d’un autre corps . — Parmi ces pouvoirs, il y en a auxquels se rédu
ouvement, que l’on peut substituer aux autres. — Idée scientifique du corps comme d’un mobile moteur. — Idée scientifique du
s élaborés de sensation. VII. Correction apportée à la théorie. — Les corps ne sont pas seulement des possibilités et des néc
ifférences de ce procédé et du procédé par lequel nous attribuons aux corps animés des sensations, images, idées et voûtions
sumé. — Matériaux dont l’assemblage fait la notion ou conception d’un corps . — Portion animale de cette conception. — Portion
simulacre hallucinatoire. I Commençons par la connaissance des corps . Qu’y a-t-il en nous, lorsque par nos sensations
il en nous, lorsque par nos sensations nous prenons connaissance d’un corps extérieur, lorsque, par exemple, éprouvant à la m
nous avons vu quelque objet intéressant, entendu un bel air, palpé un corps d’un grain singulier, non seulement l’image de no
téréoscope, nous donnons à deux surfaces planes l’apparence d’un seul corps doué de profondeur ; et cent autres illusions ana
e et passager qui faisait partie de nous, et qui pourtant semblait un corps extérieur à nous, indépendant et stable. La seule
dépendant et stable. La seule différence, c’est que tout à l’heure un corps indépendant, extérieur et stable correspondait ef
, dans le premier cas, nous ne pouvions distinguer le simulacre et le corps , et maintenant nous le pouvons. Ainsi, trois indi
et stables ; je dis un groupe : car les propriétés qui constituent un corps ne sont pas une collection arbitraire, un amas fa
des autres que je n’ai point constatées. C’est ce faisceau qui est le corps . III Suivons-en tour à tour les différents
tour à tour les différents fils. En quoi consistent ces propriétés du corps  ? — Pour la plupart d’entre elles, la réponse est
à moi : elles ne sont rien de plus qu’un pouvoir, le pouvoir qu’a le corps de provoquer telle ou telle sensation. — La rose
donne un son de telle hauteur, de tel timbre, de telle intensité. Tel corps éclairé donne une couleur de telle nuance et de t
e vibrante peut provoquer telle sensation particulière de son, que le corps éclairé peut provoquer telle sensation déterminée
son ou de couleur. Ce pouvoir, que le jugement spontané accordait au corps éclairé et à la corde vibrante, est reporté maint
s propriétés relatives ; qu’on les attribue à la corde vibrante et au corps éclairé, ou aux particules aériennes et éthérées,
me le pouvoir d’arrêter le mouvement de notre bras et en général d’un corps quelconque. — Mais ceci est une conception ultéri
sensation ou d’une série de sensations musculaires et tactiles. — Un corps est lisse ou rude ; cela signifie qu’il peut prov
n groupe de propriétés qui au premier regard semblent personnelles au corps , intrinsèques, et non pas seulement relatives à d
es dont les mouvements sont mutuellement annulés ou compensés fait un corps stable, dont l’équilibre s’altère à l’approche d’
it un corps stable, dont l’équilibre s’altère à l’approche d’un autre corps pareillement constitué. Telle est notre idée des
che d’un autre corps pareillement constitué. Telle est notre idée des corps , idée toute réduite et abstraite ; voilà pour nou
uite et abstraite ; voilà pour nous l’essentiel et l’indispensable du corps  ; en quoi consistent ces propriétés ? Remarquons
endue, et à l’un des pouvoirs énumérés plus haut, la résistance. — Un corps est une étendue solide ou résistante ; cela signi
nt de vue me permet d’évaluer la résistance que m’opposent les autres corps  ; il ne m’enseigne rien encore sur leur étendue,
étendue linéaire. » — « Soient, dit encore Stuart Mill28, deux petits corps , A et B, assez voisins l’un de l’autre pour être
le pouvoir de provoquer la sensation de résistance, et vous aurez le corps . — En effet, ses trois dimensions sont les trois
ue les éléments de notre sensation soient successifs, les éléments du corps nous apparaissent comme simultanés ; en effet, il
rps nous apparaissent comme simultanés ; en effet, ils sont, comme le corps lui-même, des pouvoirs permanents, dont la perman
lui-même, des pouvoirs permanents, dont la permanence, comme celle du corps lui-même, nous est attestée par le retour régulie
de la table. — D’où l’on voit que toutes les propriétés sensibles des corps , y compris l’étendue, par suite la forme, la situ
ations. V Ceci nous conduit à une nouvelle vue de la nature des corps  ; un corps est un faisceau de ces pouvoirs qu’on
V Ceci nous conduit à une nouvelle vue de la nature des corps ; un corps est un faisceau de ces pouvoirs qu’on vient de dé
r conséquent, un faisceau de pouvoirs n’est rien ; par conséquent, un corps , c’est-à-dire un faisceau de pouvoirs, n’est rien
r passé et appuyé ma main sur cette table, je conçois et j’affirme un corps indépendant et permanent, il n’y a rien que la co
t les pouvoirs, partant les propriétés, partant la substance même des corps . Cette conclusion semble paradoxale. Comment adme
s corps. Cette conclusion semble paradoxale. Comment admettre que des corps , c’est-à-dire des substances indépendantes de nou
elconque comme une substance matérielle, en d’autres termes, comme un corps , nous avons éprouvé, ou nous pensons que, dans te
manentes se ramènent sans difficulté à ce que nous nommons matière et corps  ; nous ne répugnons pas à admettre que le monde d
es conditions, provoquent en nous des sensations diverses : voilà les corps par rapport à nous et à tout être analogue à nous
us et à tout être analogue à nous. VI Reste à chercher ce qu’un corps est par rapport à un autre. — Remarquons d’abord
s est par rapport à un autre. — Remarquons d’abord que la plupart des corps que nous percevons changent, du moins à plusieurs
tres termes encore, parmi les sensations possibles qui désignaient un corps , telle sensation cesse d’être possible. Ce dessus
s par d’autres de la même espèce. — Au fond, tous ces changements des corps ne sont conçus et concevables que par rapport aux
possibilité de sensation. Mais, à un autre point de vue, quoique les corps ne soient que des possibilités de sensations, ces
e sensations, ces changements n’en sont pas moins des changements des corps , et c’est à ce point de vue que d’ordinaire nous
e nous avions coutume de compter, nous ne pensons pas à nous, mais au corps  ; nous disons qu’il a changé de position, de figu
quons que tel de ses événements provoque tel changement dans un autre corps . La bille en mouvement déplace une autre bille. U
u thermomètre. Par ces diverses observations, nous constatons que tel corps est capable, sous telles conditions précises, de
lles conditions précises, de provoquer tels changements dans d’autres corps , et nous le définissons, non plus par rapport à n
rapport à ses événements, mais par rapport aux événements des autres corps . À ce troisième titre, il est encore un groupe de
peut et, sous certaines conditions, il doit provoquer dans tel autre corps tel changement de consistance, ou d’étendue, ou d
à des événements ; les poser, c’est prédire tel événement de nous, du corps , d’un autre corps, l’énoncer comme possible sous
les poser, c’est prédire tel événement de nous, du corps, d’un autre corps , l’énoncer comme possible sous certaines conditio
poser une loi générale ; et tous ces événements, les nôtres, ceux du corps , ceux des autres corps, se définissent en dernièr
 ; et tous ces événements, les nôtres, ceux du corps, ceux des autres corps , se définissent en dernière analyse par nos événe
autres notations équivalentes, et nous définissons les propriétés des corps , non plus par nos événements, mais par certains d
mbres. Par analogie et par induction, de même que nous attribuons aux corps organisés des sensations, perceptions, émotions e
t autres événements semblables aux nôtres, nous attribuons à tous les corps des mouvements semblables aux nôtres. Mais, par v
ance trop grande que nous imaginions d’abord entre les mouvements des corps bruts et les nôtres. L’enfant a cru et bientôt ce
ne métaphore et en défalque ce qu’il faut pour qu’elle convienne à un corps incapable d’intentions et de sensations. Au lieu
r nombre et leur ordre, et la notion s’applique non pas seulement aux corps sentants, mais à tous les corps. Cela posé, il dé
tion s’applique non pas seulement aux corps sentants, mais à tous les corps . Cela posé, il découvre peu à peu que, dans ses d
corps. Cela posé, il découvre peu à peu que, dans ses définitions des corps et de leurs propriétés, un mode ou une particular
ésistance ; il appelle maintenant solide ce qui provoque l’arrêt d’un corps quelconque en mouvement. Il concevait l’étendue v
ion libre ; il la conçoit maintenant par le mouvement non arrêté d’un corps quelconque. Il se représentait les lignes, les su
e un mouvement d’une vitesse donnée. — Il arrive ainsi à concevoir le corps comme un mobile moteur, en qui la vitesse et la m
s mouvements, chacun d’eux étant défini par la masse et la vitesse du corps en mouvement, et chacun d’eux étant une quantité
u corps en mouvement, et chacun d’eux étant une quantité qui passe de corps en corps sans jamais croître ni décroître. Telle
n mouvement, et chacun d’eux étant une quantité qui passe de corps en corps sans jamais croître ni décroître. Telle est aujou
uels, en dernière analyse, nous concevons et définissons toujours les corps , y en a-t-il un que nous puissions à bon droit le
a-t-il un que nous puissions à bon droit leur attribuer ? Ou bien les corps ne sont-ils qu’un simple faisceau de pouvoirs ou
raisons du monde pour l’attribuer à ces inconnus que nous nommons des corps , pour-être certains que, de l’un, elle passe à l’
que nous donnerait notre doigt promené de même. Poussée par un autre corps , elle change de place, comme fait notre main en p
omme fait notre main en pareille circonstance. Lancée contre un autre corps , elle le pousse en avant, comme fait notre main d
e accrue nous prescrit des réductions. Ainsi nous découvrons dans les corps un caractère réel et propre, le mouvement, et nou
sensation, bref, comme on l’a défini tout à l’heure. À ce titre, les corps sont des mobiles moteurs, voilà leur essence ; vo
ges de l’erreur primitive ; nous ne croyons plus qu’il y ait dans les corps bruts des attractions, des répulsions, des effort
ons que c’est par à peu près et par métaphore. Si nous attribuons aux corps le mouvement, c’est après avoir dépouillé ses élé
ns maintenant les matériaux dont l’assemblage fait la conception d’un corps . Tous ces matériaux sont des images de sensations
plus rigoureuse. — Il reste alors pour constituer la perception d’un corps , d’abord une sensation actuelle, et un groupe ass
addition à la théorie de Bain et de Stuart Mill, nous restituons aux corps une existence effective, indépendante de nos sens
3 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
vons dégagée des faits et confirmée par le raisonnement est que notre corps est un instrument d’action, et d’action seulement
s, ce ne sont pas nos perceptions mêmes. — S’agit-il du souvenir ? Le corps conserve des habitudes motrices capables de jouer
à plus forte raison, dans les opérations supérieures de l’esprit, le corps ne contribue directement à la représentation. En
sant ainsi le dualisme à l’extrême, nous paraissions creuser entre le corps et l’esprit un abîme infranchissable. En réalité,
e à l’idéalisme ? Je ne me donnerai alors que des perceptions, et mon corps sera l’une d’elles. Mais tandis que l’observation
en comble pour des variations très légères de celle que j’appelle mon corps (puisqu’il me suffit de fermer les yeux pour que
vais donc être obligé de chercher dans cette image que j’appelle mon corps , et qui me suit partout, des changements qui soie
rés les uns sur les autres, des images qui se succèdent autour de mon corps  : les mouvements cérébraux, que je retrouve ainsi
on que perception et mémoire sont tournées, c’est cette action que le corps prépare. S’agit-il de la perception ? La complexi
de cette force d’agir comme du principe véritable ; supposons que le corps est un centre d’action, un centre d’action seulem
er de là pour la perception, pour la mémoire, et pour les rapports du corps avec l’esprit. III. Pour la perception d’ab
corps avec l’esprit. III. Pour la perception d’abord. Voici mon corps avec ses « centres perceptifs ». Ces centres sont
en dehors d’eux. Où est-elle ? Je ne saurais hésiter : en posant mon corps , j’ai posé une certaine image, mais, par là aussi
e de ces ébranlements est uniquement de préparer des réactions de mon corps sur les corps environnants, d’esquisser mes actio
lements est uniquement de préparer des réactions de mon corps sur les corps environnants, d’esquisser mes actions virtuelles.
nsiste à détacher, de l’ensemble des objets, l’action possible de mon corps sur eux. La perception n’est alors qu’une sélecti
tout ce qui n’intéresse pas les besoins de l’image que j’appelle mon corps . Telle est du moins l’explication très simplifiée
que son centre et que nous en arrêtions les limites au point où notre corps cesserait d’avoir prise sur elle). Nous n’y gagno
e continuité même, le centre d’action réelle qui est figuré par notre corps , cette activité paraîtra éclairer de sa lumière t
se. Les mêmes besoins, la même puissance d’agir qui ont découpé notre corps dans la matière vont délimiter des corps distinct
d’agir qui ont découpé notre corps dans la matière vont délimiter des corps distincts dans le milieu qui nous environne. Tout
enir l’action virtuelle : cette action virtuelle des choses sur notre corps et de notre corps sur les choses est notre percep
uelle : cette action virtuelle des choses sur notre corps et de notre corps sur les choses est notre perception même. Mais co
oses est notre perception même. Mais comme les ébranlements que notre corps reçoit des corps environnants déterminent sans ce
rception même. Mais comme les ébranlements que notre corps reçoit des corps environnants déterminent sans cesse, dans sa subs
partiendrait à un être qui ne mêlerait pas à la perception des autres corps celle de son corps, c’est-à-dire ses affections,
tre qui ne mêlerait pas à la perception des autres corps celle de son corps , c’est-à-dire ses affections, ni à son intuition
s termes, nous avons d’abord, pour la commodité de l’étude, traité le corps vivant comme un point mathématique dans l’espace
comme un instant mathématique dans le temps. Il fallait restituer au corps son étendue et à la perception sa durée. Par là n
 ? Notre perception, disions-nous, dessine l’action possible de notre corps sur les autres corps. Mais notre corps, étant éte
disions-nous, dessine l’action possible de notre corps sur les autres corps . Mais notre corps, étant étendu, est capable d’ag
ine l’action possible de notre corps sur les autres corps. Mais notre corps , étant étendu, est capable d’agir sur lui-même au
les autres. Dans notre perception entrera donc quelque chose de notre corps . Toutefois, lorsqu’il s’agit des corps environnan
ra donc quelque chose de notre corps. Toutefois, lorsqu’il s’agit des corps environnants, ils sont, par hypothèse, séparés du
leurs menaces dans le temps : c’est pourquoi notre perception de ces corps ne dessine que des actions possibles. Au contrair
s actions possibles. Au contraire, plus la distance décroît entre ces corps et le nôtre, plus l’action possible tend à se tra
dérable. Et quand cette distance devient nulle, c’est-à-dire quand le corps à percevoir est notre propre corps, c’est une act
vient nulle, c’est-à-dire quand le corps à percevoir est notre propre corps , c’est une action réelle, et non plus virtuelle,
’image perçue, il y a cette différence que l’affection est dans notre corps , l’image hors de notre corps. Et c’est pourquoi l
ifférence que l’affection est dans notre corps, l’image hors de notre corps . Et c’est pourquoi la surface de notre corps, lim
s, l’image hors de notre corps. Et c’est pourquoi la surface de notre corps , limite commune de ce corps et des autres corps,
ps. Et c’est pourquoi la surface de notre corps, limite commune de ce corps et des autres corps, nous est donnée à la fois so
i la surface de notre corps, limite commune de ce corps et des autres corps , nous est donnée à la fois sous forme de sensatio
négligé ces actions réelles et virtuelles avec lesquelles elles font corps et qui serviraient à les distinguer, on ne peut p
s comme l’impureté qui s’y mêle, étant ce que nous projetons de notre corps dans tous les autres. V. Mais tant que nous
la perception pure, en effet, l’objet perçu est un objet présent, un corps qui modifie le nôtre. L’image en est donc actuell
modifications cérébrales esquissent les réactions naissantes de notre corps ou qu’elles créent le duplicat conscient de l’ima
uences opposées. Si, dans le cas d’un objet présent, un état de notre corps suffisait déjà à créer la représentation de l’obj
et, par une reconnaissance toute passive, plutôt jouée que pensée, le corps fait correspondre à une perception renouvelée une
lique alors par les appareils moteurs que l’habitude a montés dans le corps , et des lésions de la mémoire pourront résulter d
enfin jusqu’à ce plan extrême de notre conscience où se dessine notre corps . Dans cet état virtuel consiste le souvenir pur.
iel et il est moteur ; — notre présent est avant tout l’état de notre corps . Notre passé est au contraire ce qui n’agit plus,
de l’associationnisme. Entre le plan de l’action, — le plan où notre corps a contracté son passé en habitudes motrices, — et
autres images, et enfin comment se forment, par le travail combiné du corps et de l’esprit, les premières notions générales.
ogues, en se répétant, ont fini par lier certains mouvements de notre corps entre eux, et dès lors la même réaction automatiq
ainsi l’activité mentale élémentaire, en faisant cette fois de notre corps , avec tout ce qui l’environne, le dernier plan de
confirmions et nous éclaircissions ce que nous avions dit du rôle du corps , en même temps que nous préparions les voies à un
même temps que nous préparions les voies à un rapprochement entre le corps et l’esprit. Après avoir étudié tour à tour, en e
ons dans ses plus étroites limites le problème de l’union de l’âme au corps . Tel est l’effort que nous avons tenté dans la de
tité, et de la liberté à la nécessité. Si notre conception du rôle du corps , si nos analyses de la perception pure et du souv
du souvenir pur doivent éclaircir par quelque côté la corrélation du corps à l’esprit, ce ne peut être qu’à la condition de
ment rien de commun entre cette matière et cette conscience, entre le corps et l’esprit. Mais cette opposition de la percepti
sistons à l’éclosion de cette conscience, nous voyons se dessiner des corps vivants, capables, sous leur forme la plus simple
4 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
é, sous le nom de curarine, le principe actif du curare. Toutefois le corps qu’ils ont obtenu n’est point cristallisable et d
yeux restaient toujours ouverts et tranquilles en même temps que son corps s’affaissait sur lui-même ; l’animal était alors
s atroces que l’imagination de l’homme puisse concevoir. III Le corps d’un animal vivant est un assemblage admirable de
omènes ne sont aussi que des résultantes complexes des propriétés des corps simples inorganiques. C’est donc dans les élément
des phénomènes de la vie. La chimie connaît aujourd’hui soixante-dix corps simples environ, dont seize seulement entrent dan
ué, qui est celui de l’homme ; mais ce n’est point en leur qualité de corps chimiquement simples que ces substances viennent
s mots l’idée qu’on doit se faire des parties microscopiques de notre corps , auxquelles il convient de donner le nom d’élémen
léments se montre plus grande. Nous pouvons donc considérer que notre corps est composé par des millions de milliards de peti
parce que, par leur réunion, ils constituent la charpente osseuse du corps , ainsi que tous les tissus conjonctifs qui donnen
scence particulière. Tous ces éléments organiques qui composent notre corps sont d’une grande ténuité microscopique, car la g
a viande ou la chair qui représente la plus grande partie du poids du corps de l’homme et des animaux. Quelles que soient la
i fondamentale de la vie est l’échange de matières continuel entre le corps vivant et le milieu cosmique qui l’entoure. De là
oure. De là résulte un véritable circulus ou tourbillon rénovateur du corps dont la rapidité mesure l’intensité de la vie. Le
vorable, la vie s’éteindra, si l’organisme est lésé ou détruit. Notre corps entier ou notre organisme n’est, nous le répétons
tions dans les eaux où ils vivent. Les infusoires organiques de notre corps , plus délicats, groupés en tissus et en organes,
onduire l’eau, l’air et les aliments aux éléments organiques de notre corps , de même que des routes et des rues innombrables
membre, et nous leur conserverons la vie, tandis que tout le reste du corps aura ressenti les atteintes délétères de la subst
en arrêtant le poison dans les artères, on ne sauve que la partie du corps à laquelle l’artère oblitérée portait le sang. Ap
aurons à rechercher d’abord sur quel élément organique particulier du corps il a porté son action toxique, et à déterminer en
ranquille. Au bout de cinq minutes, les jambes de devant cédèrent, le corps s’aplatit et s’affaissa peu à peu. Après sept min
sies cadavériques. En effet, la vie ne cesse pas parce que tout notre corps est mort à la fois, mais seulement parce que un o
ique produisait des contractions violentes dans toutes les parties du corps  ; mais en agissant sur les nerfs eux-mêmes il n’y
comme envahies par l’action paralytique du poison. En effet, dans ce corps sans mouvement, derrière cet œil terne, et avec t
liant ou en obstruant une artère d’un membre ou d’une autre partie du corps , on peut ainsi préserver cette partie de l’empois
tait morte et sans mouvement. Quand on pinçait la peau de la tête, du corps ou des pattes de devant, il n’y avait aucun mouve
était constant même après les plus légères piqûres dans la partie du corps empoisonnée. Quand on mettait la grenouille dans
grenouille dans l’eau et qu’on excitait une partie quelconque de son corps , elle nageait parfaitement avec ses deux jambes d
ses deux jambes de derrière, qui poussaient devant elles le reste du corps complètement immobile, quoique sensible ; mais no
enouille avait conservé la sensibilité dans le train antérieur de son corps paralysé par le poison, elle y avait encore conse
meut quand on pince l’animal, et cette jambe pousse tout le reste du corps devant elle quand on place l’animal dans l’eau. Q
qu’un seul doigt, ce doigt s’agite et exprime le sentiment de tout le corps réduit à l’état de cadavre. Le spectacle intéress
otre pitié nous ont représenté des êtres sensibles renfermés dans des corps immobiles. Notre imagination ne saurait rien conc
mort réelle de l’organisme commence. Tous les éléments organiques du corps vont alors être atteints, parce qu’un élément ind
stes n’agissent pas autrement quand ils gouvernent les phénomènes des corps bruts. C’est par métaphore qu’ils se disent les m
vital qui pousse le liquide sanguin dans toutes les parties de notre corps qu’il anime ; le cœur serait aussi le siège et l’
de nourricier et excitateur des fonctions à tous les organes de notre corps . Ce rôle mécanique caractérise le cœur d’une mani
ur, appelées oreillettes et recevant le sang de toutes les parties du corps au moyen de gros tuyaux nommés veines ; deux cavi
et destinées à chasser le liquide sanguin dans toutes les parties du corps au moyen de gros tuyaux nommés artères. Chaque or
ensuite dans son ventricule, qui le lance dans toutes les parties du corps , où il devient impur et noir. Le cœur droit, appe
r les veines caves le sang impur qui revient de toutes les parties du corps et à le faire passer ensuite dans son ventricule
ue comme un organe qui distribue la vie à toutes les parties de notre corps , parce qu’il leur envoie le liquide nourricier qu
st le ventricule nourricier qui alimente et anime tous les organes du corps . Il nous suffira donc de dire qu’au moment de la
tricule gauche, le sang est lancé dans l’aorte et dans les artères du corps avec une pression capable de soulever une colonne
ane étrange par son activité exceptionnelle. Dans le développement du corps animal, chaque appareil vital n’entre en général
circulation embryonnaire. À ce moment, les linéaments fondamentaux du corps de l’animal ont déjà paru ; le cœur, alors en ple
sur le chantier de la vie les matériaux nécessaires à la formation du corps animal. Chez l’oiseau, le cœur va chercher les ma
nt que cet organe sert ainsi à la construction et au développement du corps tout entier, il s’accroît et se développe lui-mêm
qui lui sont inférieurs. Le cœur diffère ainsi de tous les muscles du corps en ce qu’il agit dès qu’il apparaît, et avant d’ê
os ; le cœur au contraire ne se repose jamais. De tous les organes du corps il est celui qui agit le plus longtemps ; il prée
système nerveux a pris son empire sur tous les organes musculaires du corps , le cœur se passe néanmoins de son influence pour
oteurs abolissent les mouvements dans tous les organes musculaires du corps , tandis qu’ils sont sans action sur les battement
t que le cœur continue de battre et de faire circuler le sang dans le corps d’un animal absolument privé de toute influence n
a volonté ne peut exercer son influence sur tous les nerfs moteurs du corps  ; les nerfs du cœur par exemple sont en dehors d’
délicat pour trahir les impressions sensitives qui se passent dans le corps , et il est naturel de penser que l’homme doit êtr
un moteur qui distribue le liquide vital à tous les organes de notre corps . S’il s’arrête, il y a nécessairement suspension
suite surexcitation de leurs fonctions. Cependant tous les organes du corps et tous les tissus organiques ne sont pas égaleme
gtemps est appliquée avec tant de succès à l’étude des phénomènes des corps bruts, tend de plus en plus aujourd’hui à s’intro
s sciences physiologiques et dans les sciences physico-chimiques. Les corps bruts étant tous dépourvus de spontanéité, les ma
ieurs, cette force vitale semble avoir pour résultat de soustraire le corps vivant aux influences physico-chimiques générales
de déduction anatomique, s’exprime ainsi : « Toutes les parties d’un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’auta
être étudiée suivant une méthode particulière, et que la science des corps vivants doit reposer sur d’autres principes que l
corps vivants doit reposer sur d’autres principes que la science des corps inertes. Ces idées, qui ont été florissantes à d’
cine expérimentale. Je me propose de démontrer que les phénomènes des corps vivants sont, comme ceux des corps bruts, soumis
e démontrer que les phénomènes des corps vivants sont, comme ceux des corps bruts, soumis à un déterminisme absolu et nécessa
on s’aperçoit bientôt que la spontanéité apparente dont jouissent les corps vivants n’est que la conséquence toute naturelle
, et il nous sera facile de prouver qu’au fond les manifestations des corps vivants, aussi bien que celles des corps bruts, s
fond les manifestations des corps vivants, aussi bien que celles des corps bruts, sont rattachées à des conditions d’ordre p
e latente qui n’est autre chose qu’un état d’indifférence chimique du corps organisé vis-à-vis du monde extérieur. Cette susp
esséchées depuis près de trente ans6. Dans ce cas l’eau, restituée au corps , y a simplement fait reparaître les phénomènes ch
ent, accélèrent ou ralentissent les manifestations minérales dans les corps bruts. Loin de voir, à l’exemple des vitalistes,
doit devenir pour lui la base réelle de la science expérimentale des corps vivants. Pour comprendre l’expérimentation sur le
cosmique ou extra-organique, qui est commun aux êtres vivants et aux corps bruts, et le milieu intra-organique, qui est spéc
aquatiques, et ce n’est que par un artifice de construction que notre corps peut exister et se mouvoir dans l’air sec. La méd
e nos tissus. Autrefois Buffon avait cru qu’il devait exister dans le corps des êtres vivants un élément organique particulie
un élément organique particulier qui ne se retrouverait pas dans les corps minéraux9. Les progrès des sciences chimiques ont
des sciences chimiques ont détruit cette hypothèse en montrant que le corps vivant est exclusivement constitué par des matièr
ne saurait inférer de ce qui vient d’être dit que nous assimilons les corps vivants aux corps bruts ; le bon sens de tous pro
de ce qui vient d’être dit que nous assimilons les corps vivants aux corps bruts ; le bon sens de tous protesterait immédiat
t immédiatement contre une pareille confusion. Il est évident que les corps vivants ne se comportent pas comme les corps inan
. Il est évident que les corps vivants ne se comportent pas comme les corps inanimés. Il s’agit seulement de bien caractérise
e nous ne saurons jamais ce qu’est la vie en elle-même. Pour nous, un corps n’est vivant que parce qu’il meurt et parce qu’il
apport la limite de sa connaissance est la même dans les sciences des corps vivants et dans les sciences des corps bruts. La
la même dans les sciences des corps vivants et dans les sciences des corps bruts. La nature de notre esprit nous porte d’abo
mpruntent leurs procédés d’investigation et leurs moyens d’action. Le corps vivant est pourvu sans doute de propriétés et de
devons sans doute trouver fort sage, il ne pourra jamais agir sur les corps célestes ; c’est pourquoi l’astronomie est condam
immédiatement la manifestation. Quand l’expérimentateur refroidit un corps liquide pour le faire cristalliser, il n’agit pas
ique silencieuse qui s’accomplit dans cet œuf à l’harmonie muette des corps célestes dans l’espace. Van Helmont, qui nous app
fs destinés à fournir au développement qui doit se faire en dehors du corps maternel. Nous serions donc obligés de mettre dan
rance. Il faut cesser, on le voit, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts une dif
’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts une différence fondée sur ce que l’on peut
imiste, ne se plaçant pas en dehors de l’univers, peuvent étudier les corps et les phénomènes isolément, sans être obligés po
re est porté à admettre une finalité harmonique et préétablie dans le corps organisé, dont toutes les actions partielles sont
sûre que le font le physicien et le chimiste pour les phénomènes des corps bruts. Toutefois il ne faudrait pas nous abuser s
matière rien ne se perd ni rien ne se crée dans la nature ; tous les corps , dont les propriétés varient sans cesse sous nos
’énoncer sont universelles, et qu’elles embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps bruts. Comm
s embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps bruts. Comme conséquence de ce qui précède, nous
ifestent que lorsque leurs conditions d’existence sont réalisées. Les corps et les êtres qui sont à la surface de notre terre
êtres et de phénomènes nouveaux. Quand un chimiste fait apparaître un corps nouveau dans la nature, il ne saurait se flatter
geait la loi créatrice pour se manifester. Il en est de même pour les corps organisés : un chimiste et un physiologiste ne po
grès et s’arrêterait par indifférence intellectuelle, comme quand les corps minéraux saturés tombent en indifférence chimique
é de localiser les fonctions de la vie dans les différents organes du corps qui leur servent d’instruments. C’est ainsi qu’on
erveau forme une exception physiologique à tous les autres organes du corps , en ce qu’il est le siège de manifestations métap
expliquer les phénomènes qui s’accomplissent dans tous les organes du corps , excepté une partie de ceux qui se passent dans l
iège, ne saurait constituer une exception parmi les autres organes du corps . II Les phénomènes métaphysiques de la pens
logie du cerveau se déduit, comme celle de tous les autres organes du corps , des observations anatomiques, de l’expérimentati
dans la sensibilité, le mouvement ou la volonté. Tous les organes du corps nous offrent alternativement un état de repos et
de circonférence, à travers laquelle on pouvait introduire différents corps et inspecter facilement ce qui se passait dans l’
organiques ; c’est ainsi que la salive s’écoule abondamment lorsqu’un corps sapide vient impressionner les nerfs de la membra
r la chaleur que la circulation était chargée de distribuer à tout le corps . Les progrès de la physiologie moderne ont prouvé
le comme une résultante du travail organique de toutes les parties du corps  ; mais en même temps elle devient aussi le princi
cerveau présente la température la plus élevée de tous les organes du corps . Chez l’homme et les animaux à sang chaud, le cer
le cerveau se comporte encore de même que tous les autres organes du corps , en ce sens que chaque lésion de sa substance amè
ement de manège, tantôt par un mouvement de rotation sur l’axe de son corps . La volonté de l’animal persiste, mais il n’est p
ints de la même manière que tous les autres appareils fonctionnels du corps . Enfin il est une troisième méthode d’expérimenta
d’ajouter que la même chose arrive pour toutes les autres parties du corps susceptibles de rédintégration. Les maladies, qui
leurs fonctions ; c’est là un principe général auquel aucun organe du corps ne saurait se soustraire. La physiologie doit don
sur les faits, essayer d’établir l’identité entre les phénomènes des corps inorganiques et ceux des corps vivants. Cette con
ir l’identité entre les phénomènes des corps inorganiques et ceux des corps vivants. Cette conception est le fond de l’atomis
aux autres, les combinaisons les plus diverses, et de constituer les corps inorganiques et sans vie, aussi bien que les être
ans la séparation presque absolue qu’ils établirent entre l’âme et le corps . Descartes a donné une définition métaphysique de
nsée, la vie n’est qu’un effet supérieur des lois de la mécanique. Le corps humain est une machine formée de ressorts, de lev
ajoute pour contempler en simple spectatrice ce qui se passe dans le corps , mais elle n’intervient en rien dans le fonctionn
up d’analogie avec celles de Descartes. Comme lui, il sépare l’âme du corps , et, quoiqu’il admette entre eux une concordance
ablie par Dieu, il leur refuse toute espèce d’action réciproque. « Le corps , dit-il, se développe mécaniquement, et les lois
nts naturels ; tout se fait dans les âmes comme s’il n’y avait pas de corps , et tout se fait dans le corps comme s’il n’y ava
s les âmes comme s’il n’y avait pas de corps, et tout se fait dans le corps comme s’il n’y avait pas d’âme. » Stahl comprit
ent la nature des phénomènes de la vie et les rapports de l’âme et du corps . Dans les actes vitaux, il rejette toutes les exp
les sont en antagonisme avec elles, et qu’elles tendent à détruire le corps vivant au lieu de le conserver. Il faut donc, sui
server. Il faut donc, suivant Stahl, une force vitale qui conserve le corps contre l’action des forces chimiques extérieures
mmatériels intelligents, les archées, qui réglaient les phénomènes du corps vivant. Van-Helmont, le plus célèbre représentant
force intelligente et raisonnable, gouverne directement la matière du corps , la met en œuvre, la dirige vers sa fin. C’est el
ers principes et appliqué les lois mécaniques au jeu de la machine du corps de l’homme ; ses adeptes étendirent et précisèren
que sont identiques ; qu’il n’y a pas deux mécaniques, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les corps vivants. À la fin d
y a pas deux mécaniques, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les corps vivants. À la fin du siècle dernier, Lavoisier et
nrent démontrer qu’il n’y a pas non plus deux chimies, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les êtres vivants. Ils prouvè
ement que la respiration et la production de chaleur ont lieu dans le corps de l’homme et des animaux par des phénomènes de c
ériences sur l’irritabilité et la sensibilité des diverses parties du corps . Toutefois c’est seulement au commencement de ce
été d’établir une ressemblance, une identité entre les phénomènes des corps vivants et ceux des corps inorganiques. À l’encon
ance, une identité entre les phénomènes des corps vivants et ceux des corps inorganiques. À l’encontre de ceux-ci, Bichat pos
actions opposées ; il admet que les propriétés vitales conservent le corps vivant en entravant les propriétés physiques qui
ère vivante sous l’empire de ces lois. Ce qui distingue le cadavre du corps vivant, c’est ce principe de résistance qui souti
nner une forme plus saisissante à son idée, Cuvier nous représente le corps d’une femme dans l’éclat de la jeunesse et de la
s cause apparente, le mouvement et le sentiment viennent à cesser, le corps perd sa chaleur, les muscles s’affaissent et lais
midité, de la chaleur, en un mot de tous les agents extérieurs sur le corps mort, et qu’elle a sa cause dans l’attraction éle
des divers agents pour les éléments qui le composaient. Cependant ce corps en était également entouré pendant la vie ; leurs
les oppose d’une manière saisissante. « Les propriétés physiques des corps , dit-il, sont éternelles. À la création, ces prop
ire essentiellement temporaires ; la matière brute en passant par les corps vivants s’y pénètre de ces propriétés qui se trou
e des propriétés vitales de s’épuiser ; le temps les use dans le même corps . Exaltées dans le premier âge, restées comme stat
ichat déduit tous les caractères distinctifs des êtres vivants et des corps bruts, toutes les différences entre les sciences
les étudient. Les propriétés physiques étant éternelles, dit-il, les corps bruts n’ont ni commencement ni fin nécessaires, n
és vitales étant au contraire changeantes et d’une durée limitée, les corps vivants sont mobiles et périssables ; ils ont un
es se trouvant constamment en lutte avec les propriétés physiques, le corps vivant, théâtre de cette lutte, en subit les alte
re son organisme et rentre dans l’harmonie de ses fonctions. Dans les corps bruts, rien de semblable ne s’observe ; ces corps
fonctions. Dans les corps bruts, rien de semblable ne s’observe ; ces corps restent immuables comme la mort dont ils sont l’i
stématique que l’expression de la vérité. D’abord est-il vrai que les corps de la nature inorganique soient éternels et que l
rai que les corps de la nature inorganique soient éternels et que les corps vivants seuls soient périssables ; n’y aurait-il
e période de déclin, suivie d’une extinction finale. » L’éternité des corps sidéraux invoquée par Bichat n’est donc pas réell
ée par Bichat n’est donc pas réelle ; ils ont une évolution comme les corps vivants, évolution lente, si on la compare à notr
côté, les astronomes, avant de connaître les lois des mouvements des corps célestes, avaient imaginé des puissances, des for
ières, sans troubler l’harmonie réglée par le divin géomètre. Si les corps vivants ne sont pas seuls soumis à la loi d’évolu
ne force, une propriété vitale en contradiction avec la physique. Les corps minéraux en effet se montrent doués de cette même
rofonde de démarcation que les vitalistes ont voulu établir entre les corps bruts au point de vue de leur durée, de leur évol
La doctrine des propriétés vitales enseigne qu’on ne trouve dans les corps bruts qu’un seul ordre de propriétés, les proprié
n seul ordre de propriétés, les propriétés physiques, et que dans les corps vivants on en rencontre deux espèces, les proprié
esséchés depuis trente ans, il a simplement fait reparaître dans leur corps les phénomènes physiques et chimiques qui s’y éta
us comprendre un antagonisme, une opposition entre les propriétés des corps vivants et celles des corps bruts, puisque les él
, une opposition entre les propriétés des corps vivants et celles des corps bruts, puisque les éléments constituants de ces d
corps bruts, puisque les éléments constituants de ces deux ordres de corps sont les mêmes ? Buffon, voulant s’expliquer la d
imie a complètement renversé cette hypothèse en prouvant que tous les corps vivants sont exclusivement formés d’éléments miné
usivement formés d’éléments minéraux empruntés au milieu cosmique. Le corps de l’homme, le plus complexe des corps vivants, e
pruntés au milieu cosmique. Le corps de l’homme, le plus complexe des corps vivants, est matériellement constitué par quatorz
titué par quatorze de ces éléments. On comprend bien que ces quatorze corps simples puissent, en s’unissant, en se combinant
ntifique. En voulant créer deux ordres de sciences, les unes pour les corps bruts, les autres pour les corps vivants, cette d
rdres de sciences, les unes pour les corps bruts, les autres pour les corps vivants, cette doctrine aboutit purement et simpl
sciences physiques à la physiologie, c’est expliquer par les lois des corps inertes les phénomènes des corps vivants. Or voil
ie, c’est expliquer par les lois des corps inertes les phénomènes des corps vivants. Or voilà un principe faux ; donc toutes
nous ont appris que la matière et ses lois ne diffèrent pas dans les corps vivants et dans les corps bruts ; ils nous ont mo
tière et ses lois ne diffèrent pas dans les corps vivants et dans les corps bruts ; ils nous ont montré qu’il n’y a au monde
ences conjecturales. C’est une erreur profonde de croire que dans les corps vivants nous ayons à nous préoccuper de l’essence
principe de la vie que le chimiste avec le principe de l’affinité des corps . Les causes premières nous échappent partout, et
susceptibles d’un déterminisme aussi rigoureux dans les sciences des corps vivants que dans les sciences des corps bruts. Il
goureux dans les sciences des corps vivants que dans les sciences des corps bruts. Il n’y a aucune différence scientifique da
er que la dualité établie par l’école vitaliste dans les sciences des corps bruts et des corps vivants est absolument contrai
tablie par l’école vitaliste dans les sciences des corps bruts et des corps vivants est absolument contraire à la science ell
ence elle-même. L’unité règne dans tout son domaine. Les sciences des corps vivants et celles des corps bruts ont pour base l
e dans tout son domaine. Les sciences des corps vivants et celles des corps bruts ont pour base les mêmes principes et pour m
produits qui s’éliminent par les autres émonctoires de l’économie. Le corps s’use, éprouve une consomption et une perte de po
on organique. Quand Cuvier nous dépeint la vie s’épanouissant dans le corps d’une jeune femme, il a tort de croire avec les v
t avec raison que les phénomènes physiques et chimiques détruisent le corps vivant et le conduisent à la mort ; mais la vérit
sier, une vérité. L’être qui vit est comme le flambeau qui brûle ; le corps s’use, la matière du flambeau se détruit ; l’un b
tion ultérieure des phénomènes. En résumé, nous distinguerons dans le corps vivant deux, grands groupes de phénomènes inverse
s et qui se trouvent répandus dans toutes les parties élémentaires du corps vivant. Les conditions de la désassimilation fonc
n organique peuvent s’accomplir aussi bien au dehors qu’au dedans des corps vivants. Grâce à cette circonstance, le physiolog
tion, etc., et il étudie les propriétés des tissus vivants séparés du corps . Dans ces parties disloquées, le muscle se contra
nes de combustion fonctionnelle, ne peuvent se manifester que dans le corps vivant, et chacun dans un lieu spécial ; aucun ar
lles de l’activité des germes, d’être en leur place dans l’édifice du corps vivant. Si on se fondait sur les différences prof
épendants dans leurs manifestations vitales, cela tient à ce que leur corps présente un mécanisme plus parfait qui lui permet
de plus ou moins mystérieux que celles qui nous sont offertes par les corps inorganiques. Quant aux phénomènes de genèse orga
à l’évolution organique. Les agents des phénomènes chimiques dans les corps vivants ne se bornent pas à produire des synthèse
e primordiale qui contient le germe, principe organisateur de tout le corps . Nous n’assistons pas à la création de l’œuf ex n
5 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
Chapitre II.L’âme et le corps Conférence faite à Foi et Vie,le 28 avril 1912 
ie,le 28 avril 1912 2 Le titre de cette conférence est « L’âme et le corps  », c’est-à-dire la matière et l’esprit, c’est-à-d
ussi quelle situation elles occupent par rapport à moi. Ainsi pour le corps et l’âme : définir l’essence de l’un et de l’autr
’expérience immédiate et naïve du sens commun ? Chacun de nous est un corps , soumis aux mêmes lois que toutes les autres port
que chose qui paraît, à tort ou à raison, déborder de toutes parts le corps qui y est joint, le dépasser dans l’espace aussi
l’espace aussi bien que dans le temps. Dans l’espace d’abord, car le corps de chacun de nous s’arrête aux contours précis qu
t plus particulièrement de voir, nous rayonnons bien au-delà de notre corps  : nous allons jusqu’aux étoiles. Dans le temps en
corps : nous allons jusqu’aux étoiles. Dans le temps ensuite, car le corps est matière, la matière est dans le présent, et,
’air d’être l’objet même de la vie humaine. En résumé donc, à côté du corps qui est confiné au moment présent dans le temps e
, nous saisissons quelque chose qui s’étend beaucoup plus loin que le corps dans l’espace et qui dure à travers le temps, que
t qui dure à travers le temps, quelque chose qui demande ou impose au corps des mouvements non plus automatiques et prévus, m
et prévus, mais imprévisibles et libres : cette chose, qui déborde le corps de tous côtés et qui crée des actes en se créant
z bien vous-même que cette « âme » n’opère jamais devant vous sans un corps . Son corps l’accompagne de la naissance à la mort
-même que cette « âme » n’opère jamais devant vous sans un corps. Son corps l’accompagne de la naissance à la mort, et, à sup
Vous disiez que, dans l’espace comme dans le temps, l’âme déborde le corps auquel elle est jointe. Voyons pour l’espace. Il
’espace. Il est vrai que la vue et l’ouïe vont au-delà des limites du corps  ; mais pourquoi ? Parce que des vibrations venues
sensation auditive ou visuelle ; la perception est donc intérieure au corps et ne s’élargit pas. Arrivons au temps. Vous prét
u temps. Vous prétendez que l’esprit embrasse le passé, tandis que le corps est confiné dans un présent qui recommence sans c
sans cesse. Mais nous ne nous rappelons le passé que parce que notre corps en conserve la trace encore présente. Les impress
nc, pas plus dans le temps que dans l’espace, l’« âme » ne déborde le corps … Mais y a-t-il réellement une âme distincte du co
 » ne déborde le corps… Mais y a-t-il réellement une âme distincte du corps  ? Nous venons de voir que des changements se prod
u, si vous aimez mieux, la vie de la conscience, est liée à la vie du corps , qu’il y a solidarité entre elles, rien de plus.
que peut être l’insertion de l’esprit dans la matière, la relation du corps à l’âme. Ce ne serait sans doute qu’une première
int est justement celle d’un parallélisme rigoureux entre l’âme et le corps , l’âme exprimant certains états du corps, ou le c
rigoureux entre l’âme et le corps, l’âme exprimant certains états du corps , ou le corps exprimant l’âme, ou l’âme et le corp
tre l’âme et le corps, l’âme exprimant certains états du corps, ou le corps exprimant l’âme, ou l’âme et le corps étant deux
certains états du corps, ou le corps exprimant l’âme, ou l’âme et le corps étant deux traductions, en langues différentes, d
hysique qu’on avait conçue, en grande partie au moins, pour donner un corps aux espérances de la physique moderne. Les découv
e une immense machine, soumise à des lois mathématiques. Dès lors les corps vivants en général, le corps de l’homme en partic
e à des lois mathématiques. Dès lors les corps vivants en général, le corps de l’homme en particulier, devaient s’engrener da
raduire en langage de pensée et de sentiment les mêmes choses que son corps exprimait en étendue et en mouvement. Descartes,
sa rigueur l’hypothèse d’un parallélisme constant entre les états du corps et ceux de l’âme, du moins s’abstinrent-ils de fa
’âme, du moins s’abstinrent-ils de faire de l’âme un simple reflet du corps  ; ils auraient aussi bien dit que le corps était
l’âme un simple reflet du corps ; ils auraient aussi bien dit que le corps était un reflet de l’âme. Mais ils avaient prépar
out juste ce qui est exprimable en gestes, attitudes et mouvements du corps , ce que l’état d’âme contient d’action en voie d’
cérébrale. S’agit-il de la faculté de percevoir et de sentir ? Notre corps , inséré dans le monde matériel, reçoit des excita
ption est tout autre chose 5. S’agit-il de la faculté de vouloir ? Le corps exécute des mouvements volontaires grâce à certai
ns la réalité. Telle serait donc, en gros, la relation de l’esprit au corps . Il m’est impossible d’énumérer ici les faits et
l’image visuelle d’une personne, dont la physionomie change, dont le corps est mobile, dont le vêtement et l’entourage sont
loignons davantage de l’action tout de suite imitable, jouable par le corps  ; un artifice de plus en plus compliqué devient n
que la question « où » ait encore un sens quand on ne parle plus d’un corps . Des clichés photographiques se conservent dans u
e aussi que la vie de l’esprit ne peut pas être un effet de la vie du corps , que tout se passe au contraire comme si le corps
effet de la vie du corps, que tout se passe au contraire comme si le corps était simplement utilisé par l’esprit, et que dès
esprit, et que dès lors nous n’avons aucune raison de supposer que le corps et l’esprit soient inséparablement liés l’un à l’
lité pour des raisons tirées de l’essence hypothétique de l’âme ou du corps , ce serait presque le cas de dire, en détournant
ire à une extinction de la conscience après la mort est qu’on voit le corps se désorganiser, et cette raison n’a plus de vale
i l’indépendance de la presque totalité de la conscience à l’égard du corps est, elle aussi, un fait que l’on constate. En tr
6 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
de la ligne, du point. — Leur origine. — La surface est la limite du corps sensible, la ligne est la limite de la surface, l
iculaire. — Les polygones. — La circonférence. — Le plan. — Les trois corps ronds. — Les sections coniques. — Nombre indéfini
ions mentales correspondent des constructions réelles. — Tendance des corps en repos ou doués d’un mouvement rectiligne unifo
ions réelles. — Hypothèse de la vitesse uniformément accrue ; cas des corps pesants qui tombent. — Mobile animé d’un mouvemen
pour constituer un individu, une chose particulière qui dure. Soit un corps ou un esprit, cette pierre ou cet homme ; il y a
t comme externes. Pareillement, ce qu’il y a au fond de l’idée de tel corps , c’est l’idée de telles sensations toujours les m
raie a la même structure et la même vie. — Bien plus, beaucoup de nos corps chimiques, l’hydrogène, le fer, le sodium, d’autr
vements des étoiles doubles. Leur lumière se comporte comme celle des corps que nous brûlons ; on s’en est assuré par l’étude
degré, la vapeur incluse se dépose en rosée. Toutes les fois que deux corps pesants sont en présence, ils s’attirent en raiso
re mécanique, nous voyons le groupe des caractères communs aux divers corps , d’une part, se réduire jusqu’à ne plus consister
lument simples, d’autre part, s’appliquer jusqu’à comprendre tous les corps imaginables et réels. — Ainsi les caractères géné
ne l’appelle pas sur mes lèvres. — Par cette double attache, il fait corps avec toutes les perceptions et représentations se
résentations sensibles que j’ai des individus de la classe et ne fait corps qu’avec elles. Mais il n’est attaché d’une façon
ées, lorsque Newton, voyant une pomme tomber, conçut la lune comme un corps pesant qui tend aussi à tomber sur la terre, ils
bler ces lacunes. — Par exemple, la notion qu’un homme ordinaire a du corps humain est fort pauvre et incomplète ; il ne le c
fit pour la pratique. Mais il est clair que les caractères propres au corps humain sont infiniment plus nombreux ; une telle
ns cette voie la recherche n’a pas de terme. — Pareillement, voici un corps inorganique, de l’eau ; l’idée que j’en ai est ce
l’objet auquel il correspond ; car il suffira toujours de trouver un corps nouveau pour lui en ajouter une. Au commencement
à froid ; c’était là un caractère nouveau. Si nous avions en main les corps simples inconnus que les raies du spectre nous in
st depuis cent ans seulement que la chimie instituée a pu classer les corps bruts. — Grâce à ces procédés, on a pu, dans chaq
se rencontrent, sous le nom de propriétés chimiques et physiques des corps , non seulement dans le monde vivant, mais aussi d
t le même. — L’expérience vulgaire a découvert quelque propriété d’un corps , par exemple le pouvoir qu’a l’ambre d’attirer à
endue, coïncide avec une force qui opère ou peut opérer dans tous les corps . — Pareillement, avant les recherches des savants
, avant les recherches des savants de la Renaissance, notre idée d’un corps pesant était celle d’un corps qui tend vers le ba
ants de la Renaissance, notre idée d’un corps pesant était celle d’un corps qui tend vers le bas et imprime en nous, quand no
ée devient plus abstraite. — D’abord, il n’est pas nécessaire que ces corps donnent à la main qui les soulève la sensation de
e tombe, et tombe vers le centre de notre planète. — Mais, pour qu’un corps tombe, il n’est pas nécessaire qu’il soit compris
, et l’épuration de notre idée s’achève. Ce ne sont pas seulement les corps disposés autour de la terre qui tendent à tomber
disposés autour de la terre qui tendent à tomber sur elle : tous les corps de notre système solaire tendent à tomber l’un ve
est un caractère si persistant, qu’il semble indestructible ; chaque corps conserve la sienne, toujours égale et intacte, à
l ni d’événement effectif qui n’y puisse entrer ; qu’il s’agisse d’un corps ou d’un esprit, d’un changement externe ou intern
on voit aisément de quelles expériences nous les extrayons. — Soit un corps quelconque observé par les sens, cette pierre, ce
chacune de ces limites, surface, ligne ou point, est un caractère du corps , caractère isolé par abstraction, considéré à par
idéré à part, et, de plus, général, c’est-à-dire commun à beaucoup de corps , ou, pour mieux dire, universel, c’est-à-dire com
corps, ou, pour mieux dire, universel, c’est-à-dire commun à tous les corps . Nous le détachons et nous le notons au moyen de
mites que nous avons nommées la ligne et la surface, et, en outre, ce corps solide duquel nous avons tiré, avec les idées de
ace se meuve ; la série continue des positions qu’elle occupe fait un corps solide, au moins au point de vue géométrique. Et
 ? Oui, certainement, au moins pour nos sens ; car, pour nos sens, un corps a ses surfaces, qui sont les limites où il semble
ture des surfaces, lignes et points qui se meuvent ? Oui, puisque les corps se meuvent et que leurs limites les accompagnent
angles droits, des carrés, des cercles, des plans, des polyèdres, des corps ronds qui soient parfaits ? — Autant que nous pou
e décrirait une ellipse parfaite, si la proximité variable des autres corps planétaires ne venait pas altérer la régularité d
ui-même. Sous nos yeux et tous les jours, une quantité prodigieuse de corps sont en repos ou en mouvement, de sorte qu’à ce p
isoler les deux idées élémentaires de repos et de mouvement. Soit un corps en mouvement ; il va d’un point à un autre en déc
rons de là une nouvelle idée élémentaire, celle de vitesse. — Soit un corps qui passe du repos au mouvement ; la plupart du t
changement interne ou externe est toujours suivi par le mouvement du corps . Quelle que soit cette condition de mouvement, ch
corps. Quelle que soit cette condition de mouvement, choc d’un autre corps , attraction d’un aimant, répulsion électrique, qu
ion d’un aimant, répulsion électrique, qu’elle semble résider dans le corps mû ou dans un autre, il n’importe ; on l’appelle
e condition dont la présence suffit pour provoquer de la part du même corps entouré des mêmes circonstances un mouvement deux
e le premier. Cela posé, nous pouvons faire un pas de plus. Parmi les corps que nous examinons, il y en a qui nous semblent h
semblables, sauf la différence des emplacements qu’elles ont dans le corps  ; tel est un litre d’eau bien pure, un morceau d’
lui fait pendant, et qui est presque également simple, est celle d’un corps en mouvement qui se meut selon une ligne droite a
te façon aucun état nouveau n’est introduit. Or, chose admirable, les corps de la nature, si différents qu’ils soient, si dif
réelle est inerte, indifférente au repos et au mouvement. Pour qu’un corps en repos se meuve, il faut l’intervention d’une f
grande pour lui imprimer la même vitesse. — D’autre part, pour qu’un corps en mouvement s’arrête, ou change sa vitesse, ou d
écédente, il se trouve que ce mode de mouvement est celui de tous les corps pesants92. — Imaginons enfin un corps soumis à ce
mouvement est celui de tous les corps pesants92. — Imaginons enfin un corps soumis à ce mode de mouvement et, en outre, au mo
ecueillons par degrés tous ces signes ; nous souhaitons contempler un corps humain en qui les caractères que nous jugeons les
’une boule sur un plan incliné doivent être les mêmes que celles d’un corps qui tombe librement, il vérifia son hypothèse par
7 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
 ; mais personne avant lui n’avait essayé de faire de ces opinions un corps de doctrine, et de les approfondir en remontant j
stote avait rejeté ces dogmes divins, mais ténébreux, et demandait au corps et aux sens, c’est-à-dire, à la mort, le secret d
ure qu’Aristote se matérialise davantage. L’âme est-elle distincte du corps  ? La force que nous sentons en nous vouloir, pens
pes ? Obéit-il à un principe unique, et l’âme se confond-elle avec le corps  ? Aujourd’hui il est permis à peine de poser cett
phie, par une affirmation imperturbable : Oui, l’âme est distincte du corps . La discussion ne reste ouverte que pour ces phys
n infaillible qui conduit à cette distinction capitale de l’âme et du corps , ni les conséquences, ou plutôt les dogmes, qui e
jamais vouloir en subir le despotisme. La distinction de l’âme et du corps , démontrée par Platon, et surtout par Descartes,
it beaucoup exagérer que de croire qu’Aristote a confondu l’âme et le corps , comme l’ont fait plus tard de grossiers systèmes
prendre assez. L’opinion d’Aristote sur la distinction de l’âme et du corps ne nous apparaîtra donc point avec une entière ne
, ou si plutôt toutes ses affections ne lui sont pas communes avec le corps . La sensation a besoin du corps évidemment ; la p
ions ne lui sont pas communes avec le corps. La sensation a besoin du corps évidemment ; la pensée n’en a pas moins besoin, b
e à l’âme que la sensibilité. L’âme est donc indissolublement unie au corps  : elle ne peut pas plus être séparée de lui qu’on
oute raison, sont toujours accompagnées de certaines modifications du corps  ; et de cette observation, qui est vraie et qu’eû
c’est celui qui, en étudiant l’âme par exemple, ne la sépare point du corps auquel elle est jointe. Le physicien est, à cet é
ouvements de l’âme ; ce sont des mouvements qui n’appartiennent qu’au corps , se développant avec lui, se flétrissant et moura
ce même ne pense, ne sent, n’aime, ne se souvient, qu’en compagnie du corps . Les modifications de l’âme, qu’on prend pour des
s ont commis cette erreur, c’est qu’ils n’avaient pas assez étudié le corps  ; ils ne s’étaient pas assez rendu compte des con
le Phédon, fait justice de cette opinion que l’âme est l’harmonie du corps , métaphore inexacte donnée pour une explication s
e peut donc être l’âme ? Évidemment elle ne peut être que la forme du corps , non pas du premier corps venu, comme l’ont dit l
videmment elle ne peut être que la forme du corps, non pas du premier corps venu, comme l’ont dit les Pythagoriciens et quelq
enu, comme l’ont dit les Pythagoriciens et quelques autres, mais d’un corps formé par la nature, et doué par elle d’organes q
sser à la réalité entière et complète. L’âme est donc l’achèvement du corps , sa perfection, son acte, et, pour parler la lang
ntéléchie5. De là il résulte que l’âme ne se confond pas plus avec le corps , que la cire ne se confond avec l’empreinte qu’el
uelconque ne se confond avec cette même chose. L’âme est l’essence du corps qui sans elle n’est plus ce qu’il est, tout comme
n peinture n’est pas un œil véritable. L’âme n’est pas tout à fait le corps  ; elle est quelque chose du corps ; mais elle n’e
ble. L’âme n’est pas tout à fait le corps ; elle est quelque chose du corps  ; mais elle n’en peut être séparée, et Aristote n
nition : elle contient la cause. L’âme ainsi comprise est la cause du corps vivant ; c’est elle qui, en lui donnant la vie, l
e qui est la cause absolue de la nutrition. C’est elle qui nourrit le corps au moyen des aliments qu’elle lui assimile. C’est
stifie. Aristote n’a pas su distinguer assez complètement l’âme et le corps . Il les a confondus, en attribuant à l’une des fo
est propre, avec le caractère unique de la pensée. Il ne nie rien du corps auquel son âme est attachée dans cette vie. Mais
auquel son âme est attachée dans cette vie. Mais il reconnaît que le corps n’est pas lui, précisément parce que le corps est
ais il reconnaît que le corps n’est pas lui, précisément parce que le corps est à lui, et que ce qui possède est distinct de
inct de ce qui est possédé6 Il ne sait point si l’âme est la forme du corps . Mais ce que l’âme sait, quand elle en est arrivé
laquelle elle ne serait pas : elle n’a pas besoin de la condition du corps , sans lequel elle pourrait être, bien qu’elle ne
ce que Platon enseigne sur l’âme. L’a-t-il distinguée parfaitement du corps  ? En a-t-il fait une substance ? L’a-t-il crue im
e Criton prenne les choses plus doucement, et qu’en voyant brûler mon corps ou le mettre en terre, il ne s’afflige pas sur mo
n fait aux âmes. Il faut avoir plus de courage, et dire que c’est mon corps que tu enterres ; et enterre-le comme il te plair
e des faits, on comprend sans peine que la distinction de l’âme et du corps dut apparaître à Platon comme une sorte d’axiome
a vie. Mais le premier obstacle que le philosophe rencontre, c’est le corps qui l’empêche d’arriver au vrai et au bien. Les b
t le corps qui l’empêche d’arriver au vrai et au bien. Les besoins du corps , ses passions, ses faiblesses, ses plaisirs et se
comme autant de clous par lesquels l’âme lui est rivée ; c’est par le corps qu’elle est entraînée dans ces régions inférieure
phe, s’il veut atteindre à la vertu et à la vérité, sépare son âme du corps  ; il faut qu’il la délivre du lien des sens dont
ette vie, à mourir, en quelque sorte, si la mort est la séparation du corps et de l’âme. La philosophie sera donc comme un ap
ecueillie en elle-même, au-dessus des troubles et des vertiges que le corps lui donne, quand elle reste unie à lui, se reconn
le, indissoluble. Elle est invisible et immatérielle. Il n’y a que le corps qui puisse être perçu par les sens. Mais si l’âme
l’âme se voit et se touche elle-même. Elle se confond si peu avec le corps qu’elle se sent faite pour lui commander, le comb
der, le combattre, et, au besoin, l’anéantir. C’est elle qui anime le corps et qui le fait ce qu’il est ; car sans elle il n’
er cette vaine dépouille, tout l’art des Égyptiens n’y peut rien ; le corps tombe bientôt en dissolution, tandis que l’âme se
tote aussi bien que pour Platon. Mais, selon Aristote, les sens et le corps sont indispensables pour former l’universel, coll
de la philosophie. Après l’excitation toute passagère par laquelle le corps a provoqué l’âme, il n’a donc plus rien à faire d
On le voit : si, dans l’ordre actuel des choses, l’âme est unie au corps , si elle n’en peut être matériellement séparée, e
si parfaitement de lui qu’elle se fait une existence dans laquelle le corps n’est plus réellement pour rien. L’âme en est don
point de ces hypothèses qui confirment la distinction de l’âme et du corps , qui en sont des conséquences plus ou moins certa
que Platon attribue à l’âme, de cette vie antérieure où l’âme sans le corps a connu directement les Idées dont elle ne fait q
procédé comme Descartes dans cette grande distinction de l’âme et du corps , et que sa théorie a la même vérité, si d’ailleur
sur les moyens qu’il convient d’employer pour bien discerner l’âme du corps . Il a même indiqué les causes qui le plus ordinai
considérer dans l’état de dégradation où la mettent son union avec le corps et d’autres maux ; et qu’il faut la contempler at
reconnaître sa première forme, parce que les anciennes parties de son corps ont été, les unes brisées, les autres usées et to
nalyse des faits, Platon a posé d’abord la distinction de l’âme et du corps et la substantialité de l’âme ; il a posé son imm
reposent uniquement sur cette essentielle distinction de l’âme et du corps . Mais, certes, Aristote n’a rien ignoré de ce qu’
. Barthélemy Saint-Hilaire. 5. Barthélemy Saint-Hilaire. 6. « Le corps est un instrument dont l’âme se sert à sa volonté
ument dont l’âme se sert à sa volonté… De là… l’extrême différence du corps et de l’âme, parce qu’il n’y a rien de plus diffé
8 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
nous dilate, nous secoue, alors que toutes les autres laissent notre corps indifférent ? Ce n’est pas par ce côté que nous a
acle. Mais par manque de souplesse, par distraction ou obstination du corps , par un effet de raideur ou de vitesse acquise, l
ours de la situation présente, c’est aussi une certaine élasticité du corps et de l’esprit, qui nous mette à même de nous y a
’une de l’autre que la vie met en jeu. Font-elles gravement défaut au corps  ? ce sont les accidents de tout genre, les infirm
tation réciproque. Toute raideur du caractère, de l’esprit et même du corps , sera donc suspecte à la société, parce qu’elle e
it enfin tout ce qui peut rester de raideur mécanique à la surface du corps social. Le rire ne relève donc pas de l’esthétiqu
e se donne simplement en spectacle à l’homme, une certaine raideur du corps , de l’esprit et du caractère, que la société voud
eur doit penser aux mouvements discontinus de la leçon tandis que son corps s’abandonne à la continuité de l’assaut. Maintena
ertaine attitude, et si l’on pouvait parler ainsi, faire grimacer son corps . Revenons maintenant au point que nous voulions é
l’attire. De sa légèreté ailée cette âme communique quelque chose au corps qu’elle anime : l’immatérialité qui passe ainsi d
upérieur. Elle voudrait fixer les mouvements intelligemment variés du corps en plis stupidement contractés, solidifier en gri
n figer le mouvement, à en contrarier enfin la grâce, elle obtient du corps un effet comique. Si donc on voulait définir ici
érations qu’on vient de lire. Les attitudes, gestes et mouvements du corps humain sont risibles dans l’exacte mesure où ce c
t mouvements du corps humain sont risibles dans l’exacte mesure où ce corps nous fait penser à une simple mécanique. Nous ne
e, nous y sommes tellement habitués que le vêtement nous paraît faire corps avec ceux qui le portent. Notre imagination ne l’
tuel avait beau être distinct de la personne ; il nous semblait faire corps avec elle, parce que nous étions accoutumés à le
osition comme celle-ci : « mes vêtements habituels font partie de mon corps  », est absurde aux yeux de la raison. Néanmoins l
ur éclater au grand jour. On pourrait dire que les cérémonies sont au corps social ce que le vêtement est au corps individuel
ire que les cérémonies sont au corps social ce que le vêtement est au corps individuel : elles doivent leur gravité à ce qu’e
ours se subtilisant, depuis l’idée d’une mécanisation artificielle du corps humain, si l’on peut s’exprimer ainsi, jusqu’à ce
urelle ou morale, par exemple, ce que le vêtement confectionné est au corps qui vit. Des trois directions où nous devions nou
core notre point de départ. D’où venait ici le comique ? De ce que le corps vivant se raidissait en machine. Le corps vivant
i le comique ? De ce que le corps vivant se raidissait en machine. Le corps vivant nous semblait donc devoir être la soupless
l. Mais cette activité appartiendrait réellement à l’âme plutôt qu’au corps . Elle serait la flamme même de la vie, allumée en
e, allumée en nous par un principe supérieur, et aperçue à travers le corps par un effet de transparence. Quand nous ne voyon
s le corps par un effet de transparence. Quand nous ne voyons dans le corps vivant que grâce et souplesse, c’est que nous nég
Mais supposons qu’on appelle notre attention sur cette matérialité du corps . Supposons qu’au lieu de participer de la légèret
s qu’au lieu de participer de la légèreté du principe qui l’anime, le corps ne soit plus à nos yeux qu’une enveloppe lourde e
un qui retient à terre une âme impatiente de quitter le sol. Alors le corps deviendra pour l’âme ce que le vêtement était tou
deviendra pour l’âme ce que le vêtement était tout à l’heure pour le corps lui-même, une matière inerte posée sur une énergi
rons surtout quand on nous montrera l’âme taquinée par les besoins du corps , — d’un côté la personnalité morale avec son éner
onnalité morale avec son énergie intelligemment variée, de l’autre le corps stupidement monotone, intervenant et interrompant
t interrompant avec son obstination de machine. Plus ces exigences du corps seront mesquines et uniformément répétées, plus l
» ? De ce que notre attention est brusquement ramenée de l’âme sur le corps . Les exemples abondent dans la vie journalière. M
trop étroits ou de sa ceinture trop serrée, etc. Une personne que son corps embarrasse, voilà l’image qui nous est suggérée d
u ridicule. Le timide peut donner l’impression d’une personne que son corps gêne, et qui cherche autour d’elle un endroit où
notre attention sur la matérialité de ses héros. Dès que le souci du corps intervient, une infiltration comique est à craind
t pas. S’asseoir au milieu d’une tirade serait se rappeler qu’on a un corps . Napoléon, qui était psychologue à ses heures, av
ssis, cela devient comédie. » Élargissons maintenant cette image : le corps prenant le pas sur l’âme. Nous allons obtenir que
d’automatisme professionnel, comparable à celui que les habitudes du corps imposent à l’âme et risible comme lui. Les exempl
ort, mais une formalité négligée porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. » Le mot de Brid’oison, pour renfer
analyses sont exactes, elle doit avoir pour harmonique celle-ci : le corps taquinant l’esprit, le corps prenant le pas sur l
doit avoir pour harmonique celle-ci : le corps taquinant l’esprit, le corps prenant le pas sur l’esprit. Donc, dès que le poè
s l’une de l’autre, l’esprit s’immobilisant dans certaines formes, le corps se raidissant selon certains défauts. Que notre a
Puis la vision se précisait. Les formes paraissaient s’arrondir, les corps se rouler et comme se ramasser en boule. Enfin ap
tre. Ici encore une gradation était observée. À chaque coup reçu, les corps paraissaient s’alourdir, se figer, envahis par un
ilencieuse. Finalement, raides et lents, droits comme des I, les deux corps se penchèrent l’un vers l’autre, les bâtons s’aba
9 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ntre autres idées, elle comprend l’idée d’un être permanent lié à tel corps organisé. — Ce que nous entendons par cette liais
aître comme internes. — Les sensations que nous localisons dans notre corps apparaissent comme internes. — Les sensations que
nt comme internes. — Les sensations que nous localisons hors de notre corps apparaissent comme des événements étrangers à nou
sent comme des événements étrangers à nous ou comme des propriétés de corps étrangers à nous. V. Nos événements passés, auss
qu’ils sont une autre personne, qu’ils sont changés en animaux ou en corps inanimés, qu’ils sont morts. — Croyances analogue
t, nous nous formons l’idée des autres esprits. — Analogie des autres corps vivants et du nôtre. — Cette analogie nous suggèr
affirmons en troisième lieu, c’est que ce quelque chose est lié à tel corps organisé ; j’ai le mien, Pierre et Paul ont chacu
ulons dire par là que, en règle générale, certains changements de mon corps provoquent directement en moi telles sensations,
vénements en moi, émotions, voûtions, provoquent directement dans mon corps tels changements ; même règle pour Pierre, Paul e
ns mon corps tels changements ; même règle pour Pierre, Paul et leurs corps . Mais cette règle ne fait que poser un rapport co
fait que poser un rapport constant entre certains changements de tel corps et certains états du quelque chose inconnu ; il r
rd. — Pareillement, un homme a la faculté ou pouvoir de percevoir les corps extérieurs, notamment par la vue ; cela signifie
yse semblable à celle que nous avons pratiquée sur les propriétés des corps . Tous ces mots équivalent à celui de pouvoir ; et
volitions, liés entre eux, provoqués par certains changements de mon corps et des autres corps, et provoquant certains chang
re eux, provoqués par certains changements de mon corps et des autres corps , et provoquant certains changements de mon corps
corps et des autres corps, et provoquant certains changements de mon corps et des autres corps. Et comme, visiblement, tous
corps, et provoquant certains changements de mon corps et des autres corps . Et comme, visiblement, tous mes événements passé
ations, idées, conceptions que nous avons des objets et notamment des corps extérieurs : par exemple, je me représente la vie
Reste à chercher pourquoi les sensations que nous logeons dans notre corps nous apparaissent aussi comme internes et sont ra
son. On a vu le mécanisme qui les projette en apparence hors de notre corps  ; si elles nous sont aliénées, c’est parce qu’ell
r locale, de saveur et d’odeur, ne sont point projetées hors de notre corps , qu’elles ne nous sont point aliénées ; leur empl
cause de leur attribution ; nous nous les rapportons, parce que notre corps , comparé aux autres, a des caractères singuliers
s. — En effet, c’est par son entremise que nous, percevons les autres corps et que nous agissons sur eux. Que l’action vienne
uation, soit parce que leur emplacement apparent se trouve dans notre corps . V Or, au moment précédent, le sujet, étant
analogue à ce qui, d’après notre analyse, constitue la substance des corps . Ce quelque chose est la possibilité permanente d
exactement le sens des mots, nous pouvons dire que le moi, comme les corps , est une force, une force qui, par rapport à eux,
ls le munissent de circonstances, et ces détails imaginaires, faisant corps avec le souvenir, finissent par sembler des souve
raît comme un événement étranger et la couleur comme une qualité d’un corps autre que nous-mêmes. — Cette erreur est normale,
’il n’eût pas d’appétit, il mangeait beaucoup, ayant, disait-il, deux corps à nourrir74 ». — D’autres fois, la seconde série
s’assurer du fait, on coupa le malheureux aux différentes parties du corps , on lui emporta les bras et les jambes. » — Si, p
ations, il peut arriver à se faire les idées les plus étranges de son corps et, partant, de sa personne. « Parmi plusieurs fe
le était morte. » Pareillement, certains fous sont persuadés que leur corps est en cire, en beurre, en bois, et agissent en c
s à la porte de l’esprit, comme la maladie est toujours à la porte du corps  ; car la combinaison normale n’est qu’une réussit
renouvelée et affermie à chaque instant par l’expérience, celle de ce corps que j’appelle mien et qui se distingue par des ca
, nous avons acquis une idée assez précise et assez complète de notre corps , et qu’à cette idée s’est associée celle d’un ded
ions et le reste, nous faisons un pas de plus. Parmi les innombrables corps qui nous entourent, il y en a plusieurs qui, de p
orsque par l’œil et la main nous prenons connaissance de notre propre corps . Ainsi le groupe d’images par lequel nous nous fi
pre corps. Ainsi le groupe d’images par lequel nous nous figurons ces corps est fort semblable au groupe d’images par lequel
s vérifications nombreuses. — En premier lieu, nous remarquons que ce corps se meut, non pas toujours de la même façon, par l
ions continues, l’univers extérieur, qui n’était encore peuplé que de corps , se peuple aussi d’âmes, et le moi solitaire conç
mêmes éléments soudés ensemble selon la même loi. Qu’il s’agisse d’un corps , de nous-mêmes, d’un autre être animé, que l’opér
es changements qu’à certaines conditions elle provoque dans tel autre corps . — Tel est le vaste ensemble d’atomes intellectue
ou telle plainte. — Maintenant, par une suggestion forcée, lorsqu’un corps extérieur nous présente les conditions et les eff
fait un dernier composé, le plus vaste de tous, puisqu’il comprend un corps et une âme, avec toutes leurs attaches mutuelles
sation et les images qui nous représentent toutes les propriétés d’un corps évoquent le groupe d’images qui nous représentent
e se produire. J’ai prévu, avant de les faire, tous les mouvements du corps et des membres que je fais, et, cent mille fois c
avant de les constater, les changements que telle modification de tel corps ordinaire provoquera dans tel autre corps ordinai
e telle modification de tel corps ordinaire provoquera dans tel autre corps ordinaire, et, cent mille fois contre une, ces ch
e, manger, dormir, marcher, lire, écrire, parler, chanter, manier les corps , exercer un art, une profession, un métier, aucun
10 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
ile, eu égard à sa véritable exposition et à sa véritable distance du corps lumineux : quantité que les objets environnants f
il, là de la lune ; ailleurs une lampe, un flambeau, ou quelque autre corps enflammé. Vice commun, mais difficile à discerner
ou un Scaramouche de Gillot dont la lanterne était à un demi-pied du corps . Quelle est la tête de la Tour autour de laquelle
es règles de la perspective. La perspective rapproche les parties des corps ou les fait fuir, par la seule dégradation de leu
ique de votre art. Réfléchissez-y un moment, et vous concevrez que le corps d’un prophète enveloppé de toute sa volumineuse d
limitées, décidées et noires. Éloignez successivement la lumière d’un corps , et successivement vous en affaiblirez l’éclat et
l’ombre. Éloignez-la davantage encore, et vous verrez la couleur d’un corps prendre un ton monotone, et son ombre s’amincir,
que vous n’en discernerez plus les limites. Rapprochez la lumière, le corps s’éclairera et son ombre se terminera. Au crépusc
quant. Celui qui éteint la lumière s’impose la nécessité de donner du corps à l’air même, et d’apprendre à mon œil à mesurer
. Regardez attentivement les limites et même la masse de l’ombre d’un corps blanc, et vous y discernerez une infinité de poin
nerez une infinité de points noirs et blancs interposés. L’ombre d’un corps rouge se teint de rouge ; il semble que la lumièr
’écarlate en détache et emporte avec elle des molécules. L’ombre d’un corps avec la chair et le sang de la peau forme une fai
et le sang de la peau forme une faible teinte jaunâtre. L’ombre d’un corps bleu prend une nuance de bleu. Et les ombres et l
’ombre d’un corps bleu prend une nuance de bleu. Et les ombres et les corps reflètent les uns sur les autres. Ce sont ces ref
les uns sur les autres. Ce sont ces reflets infinis des ombres et des corps qui engendrent l’harmonie sur votre bureau où le
11 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
délimitationet de la fixation des images.Perception et matière.Âme et corps .   Une conclusion générale découle des trois pr
érale découle des trois premiers chapitres de ce livre : c’est que le corps , toujours orienté vers l’action, a pour fonction
tion ? Par la place qu’il occupe à tout instant dans l’univers, notre corps marque les parties et les aspects de la matière s
s et préparent nos mouvements. Considère-t-on la mémoire ? Le rôle du corps n’est pas d’emmagasiner les souvenirs, mais simpl
esse sans cesse avec la totalité de sa mémoire contre la porte que le corps va lui entr’ouvrir : de là les jeux de la fantais
ions à la rigueur nous en tenir là, car c’est pour définir le rôle du corps dans la vie de l’esprit que nous avions entrepris
border. Ce problème n’est rien moins que celui de l’union de l’âme au corps . Il se pose à nous sous une forme aiguë, parce qu
choix intelligent. De ces deux doctrines opposées, l’une attribue au corps et l’autre à l’esprit un don de création véritabl
e témoignage, celui de la conscience, laquelle nous montre dans notre corps une image comme les autres, et dans notre entende
rejetions les images perçues des choses en dehors de l’image de notre corps  ; nous replacions donc la perception dans les cho
science des mouvements déjà effectués ou commencés à la périphérie du corps  ? C’est donc en vain que nous voudrions fonder la
lu. — Entre ces deux extrémités viennent se placer les mouvements des corps extérieurs proprement dits. Comment distinguer ic
tre troisième proposition : III. — Toute division de la matière en corps indépendants aux contours absolument déterminés e
ux contours absolument déterminés est une division artificielle Un corps , c’est-à-dire un objet matériel indépendant, se p
continuité primitivement aperçue de l’étendue matérielle en autant de corps , dont chacun aurait sa substance et son individua
ous enfin, dans la mobilité de l’ensemble, des pistes suivies par des corps en mouvement ? Une continuité mouvante nous est d
mes, permanence et changement, pour représenter la permanence par des corps et le changement par des mouvements homogènes dan
stible tendance à constituer un univers matériel discontinu, avec des corps aux arêtes bien découpées, qui changent de place,
e zones matérielles distinctes qui correspondent respectivement à des corps vivants : en ce sens, mon propre corps, et, par a
espondent respectivement à des corps vivants : en ce sens, mon propre corps , et, par analogie avec lui, les autres corps viva
: en ce sens, mon propre corps, et, par analogie avec lui, les autres corps vivants, sont ceux que je suis le mieux fondé à d
fondé à distinguer dans la continuité de l’univers. Mais une fois ce corps constitué et distingué, les besoins qu’il éprouve
ce : or, chacun d’eux nous amène à distinguer, à côté de notre propre corps , des corps indépendants de lui que nous devons re
acun d’eux nous amène à distinguer, à côté de notre propre corps, des corps indépendants de lui que nous devons rechercher ou
ui, braqués sur la continuité des qualités sensibles, y dessinent des corps distincts. Ils ne peuvent se satisfaire qu’à la c
e satisfaire qu’à la condition de se tailler dans cette continuité un corps , puis d’y délimiter d’autres corps avec lesquels
e tailler dans cette continuité un corps, puis d’y délimiter d’autres corps avec lesquels celui-ci entrera en relation comme
ie. C’est pourquoi l’opération grossière qui consiste à décomposer le corps en parties de même nature que lui nous conduit à
out au plus suivra-t-on jusqu’à des corpuscules, artificiels comme le corps lui-même, les actions et réactions de ce corps vi
, artificiels comme le corps lui-même, les actions et réactions de ce corps vis-à-vis de tous les autres. Tel est précisément
récisément l’objet de la chimie. Elle étudie moins la matière que les corps  ; on conçoit donc qu’elle s’arrête à un atome, do
me solide, et pourquoi à des chocs ? Parce que les solides, étant les corps sur lesquels nous avons le plus manifestement pri
st le seul moyen dont nous paraissions disposer pour faire agir notre corps sur les autres corps. Mais des expériences fort s
nous paraissions disposer pour faire agir notre corps sur les autres corps . Mais des expériences fort simples montrent qu’il
nces fort simples montrent qu’il n’y a jamais contact réel entre deux corps qui se poussent 101 ; et d’autre part la solidité
la matière les unes sur les autres. Entre les molécules supposées des corps s’exercent des forces attractives et répulsives.
e il se contracte. Comme notre expérience journalière nous montre des corps qui se meuvent, il nous semble que, pour soutenir
localisons çà et là, mais en Surface ; et nous constituons ainsi des corps à la fois stables quant à leurs qualités et mobil
ition unique, une pluralité de moments. Conscience et matière, âme et corps entraient ainsi en contact dans la perception. Ma
lle toutes nos recherches convergent, celle de l’union de l’âme et du corps . L’obscurité de ce problème, dans l’hypothèse dua
fester par des actions qui sont la raison d’être de son union avec le corps . Nous avions donc raison de dire, au début de ce
ions donc raison de dire, au début de ce livre, que la distinction du corps et de l’esprit ne doit pas s’établir en fonction
nce. De là l’impossibilité de comprendre comment l’esprit agit sur le corps ou le corps sur l’esprit. De là les hypothèses qu
’impossibilité de comprendre comment l’esprit agit sur le corps ou le corps sur l’esprit. De là les hypothèses qui ne sont et
le présent, un progrès, une évolution véritable. Mais la relation du corps à l’esprit en devient-elle plus claire ? À une di
remière hypothèse, celle qui exprime la distinction de l’esprit et du corps en termes d’espace, corps et esprit sont comme de
ui exprime la distinction de l’esprit et du corps en termes d’espace, corps et esprit sont comme deux voies ferrées qui se co
ace avec lune certaine vitesse et qui passe simultanément devant deux corps dont l’un est immobile et dont l’autre se meut à
ue lui. En même temps qu’il parcourt une certaine longueur du premier corps , il franchit naturellement une longueur double du
s le même temps, un mobile parcoure des longueurs différentes de deux corps dont l’un est en repos et l’autre en mouvement, c
bsolue s’écoule, en effet, le même mobile parcourra, le long des deux corps , deux espaces doubles l’un de l’autre, sans qu’on
12 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
rapports du physique et du moral dans son récent livre l’Esprit et le Corps 189. La question, il l’avoue, est pleine de diffi
atériel. » On en est donc venu à considérer l’union de l’esprit et du corps comme de plus en plus intime et à dire « que l’es
du corps comme de plus en plus intime et à dire « que l’esprit et le corps agissent l’un sur l’autre ». Quoique cette doctri
suppose que nous avons le droit de considérer l’esprit comme isolé du corps et d’affirmer que, comme tel, il a encore des fac
aucune expérience directe ni aucune connaissance de l’esprit isolé du corps  : il ne nous a jamais été donné de voir un esprit
effet est produit non par l’esprit seul, mais par l’esprit associé au corps . Par exemple, la peur paralyse la digestion. Est-
erveau et du système. « Ainsi, il n’y a pas action de l’esprit sur le corps et du corps sur l’esprit ; il y a l’esprit et le
système. « Ainsi, il n’y a pas action de l’esprit sur le corps et du corps sur l’esprit ; il y a l’esprit et le corps réunis
’esprit sur le corps et du corps sur l’esprit ; il y a l’esprit et le corps réunis déterminant un résultat à la fois physique
n’en avons aucune. » 3° On dit généralement que l’esprit se sert du corps comme d’un instrument. Ici encore on attribue à l
ndante, une faculté de vivre à part, d’agir à volonté avec ou sans un corps . Mais si tous les faits psychologiques sont en mê
x faces. La seule difficulté réelle des rapports entre l’esprit et le corps , c’est qu’il est impossible, contradictoire, de c
189. Bibliothèque scientifique internationale. 190. L’Esprit et le Corps , ch. vi. 191. Sur ce point voir Herbert Spencer 
s, §§ 71-72, et Principes de Psychologie, § 47. 192. L’Esprit et le Corps , ch. v. 193. Outre les ouvrages dont nous avons
13 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
t dans ce chant que le grand poète expose les rapports de l’âme et du corps , la dépendance où l’une est de l’autre, l’influen
ngements, les défaillances de la pensée. « Dans l’enfance, dit-il, le corps est faible et délicat ; il est habité par une pen
eur de l’âme. Ensuite, quand l’effort puissant des années a courbé le corps , émoussé les organes, épuisé les forces, le jugem
issipe comme une fumée dans les airs, puisque nous la voyons comme le corps naître, s’accroître et succomber à la fatigue des
sphères, réunies entre elles par un noyau central que l’on appelle le corps calleux. Ces hémisphères sont fictivement divisés
ion cérébrale : l’encéphale est un des organes les plus compliqués du corps humain, et la dissection en est très longue et tr
du cerveau qu’il faut considérer, mais le poids relatif à la masse du corps . D’après cette nouvelle mesure, on dira que l’ani
e l’animal qui a le plus de cerveau comparativement à la masse de son corps aura le plus d’intelligence. Cette méthode, emplo
tes. « Le cerveau d’un âne, dit-il, ne fait que la 250e partie de son corps , tandis que celui de la souris des champs en fait
lques objections. Je comprends que l’on compare un organe au reste du corps lorsque les fonctions de cet organe ont préciséme
corps lorsque les fonctions de cet organe ont précisément rapport au corps tout entier : par exemple, le système musculaire
par exemple, le système musculaire ayant pour fonction de mouvoir le corps , si l’on veut en mesurer la force, il faut évidem
a force, il faut évidemment comparer le poids des muscles au poids du corps , car c’est dans cette relation même que consiste
de là qu’entre deux cerveaux égaux, celui qui habitera le plus grand corps , ayant plus à faire pour le mouvoir, aura moins d
ne autre méthode consiste à comparer le poids du cerveau, non plus au corps tout entier, mais au reste de l’encéphale, par ex
choses égales, le poids relatif du cerveau par rapport à la masse du corps est plus grand chez les petites espèces que chez
dit M. Baillarger, à tenir compte de cette loi, « que les volumes des corps semblables sont entre eux comme les cubes de leur
és de ces diamètres » . En d’autres termes, dans le grossissement des corps , la sui face croît dans un moindre rapport que le
e croît dans un moindre rapport que le volume. Si les dimensions d’un corps passent de 2 mètres à 3 mètres, la surface passe
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
tuons nos sensations de son et de couleur hors de l’enceinte de notre corps . — Exemples. — Aliénation de nos sensations de co
de nos sensations de couleur. — Elles nous semblent une propriété des corps colorés. — Mécanisme de cette aliénation. — Preuv
nous semblent en partie des sensations, en partie des propriétés d’un corps . — Résumé. — Le jugement localisateur est toujour
s musculaires de transport et de locomotion des membres et de tout le corps . — Cette association est un effet de l’expérience
itut d’une série très longue de sensations tactiles et musculaires du corps et des membres. — Manière dont les aveugles-nés i
sensations. — Elles paraissent étendues et continues. — Partant, les corps que nous connaissons par leur entremise nous para
— L’idée de l’étendue n’est pas innée, mais acquise. — Idée de notre corps . — Enceinte corporelle du moi. — Idée d’un corps
ise. — Idée de notre corps. — Enceinte corporelle du moi. — Idée d’un corps extérieur. — Nous le concevons, par rapport à not
notre sensation localisée, comme un au-delà, et, par rapport à notre corps , comme un dehors. — Projection des sensations de
ation des sens. Une fois que la sensation est arrivée à cet état, les corps qu’elle nous révèle reçoivent par contrecoup de n
nts dans les doigts ont lieu surtout lorsque le moignon appuie sur un corps et que les troncs des nerfs du bras viennent à êt
a sensation. Mais il n’en est pas toujours de même. Il y a dans notre corps des parties, comme les poils et les dents, qui so
ut d’un petit bâton que nous fixons entre le bout de nos doigts et un corps résistant, par exemple la surface d’une table ».
ition ordinaire la présence d’un objet plus ou moins éloigné de notre corps et que l’expérience nous aura fait connaître cett
— Toutes nos sensations de couleur sont ainsi projetées hors de notre corps et revêtent les objets plus ou moins distants, me
tte sensation et les autres. Les autres nous semblent situées dans un corps qui nous appartient et qui nous est lié tout part
sensations de couleur nous semblent situées au-delà, à la surface de corps étrangers au nôtre, au-delà du cercle délimité et
nente dans ce groupe de possibilités permanentes que nous appelons le corps . La vérité est pourtant que toutes les couleurs d
ge, notamment pendant une marche active ou quelque autre mouvement du corps . » En cas de pléthore ou de congestion, « lorsque
s’être baissé on se redresse brusquement, on voit une foule de petits corps noirs et pourvus de queues qui sautent et courent
le toucher n’atteint pas, par exemple, l’intérieur des membres et du corps  ; partant, nous ne situons que par approximation
ondition extérieure spéciale, la présence en tel point du dehors d’un corps éclairé, condition à laquelle correspond chez ell
e correspond chez elles tel caractère précis et notable, selon que le corps est ici où là. Après avoir constaté, par les tâto
e plus forte, si deux portions symétriques, délimitées et opposées du corps étaient chargées de recevoir les sensations de te
des doigts. En somme, nous avons en nous une carte visuelle de notre corps . Nous nous le représentons comme nous ferions pou
onstatons en nous, par exemple lorsqu’il s’agit d’une partie de notre corps que nous ne pouvons observer avec nos yeux, et do
lorsqu’une sensation de picotement ou toute autre s’éveille dans mon corps , même en un point pour lequel l’atlas visuel me m
soit efficace pour loger nos sensations en tel ou tel point de notre corps , cela s’explique sans difficulté ; car on a vu qu
’autres, je veux dire les sensations musculaires du col et de tout le corps qui se tourne, se courbe, se renverse, pour aider
e lecteur voit maintenant comment l’œil peut percevoir la figure d’un corps . La figure visible d’un corps n’est qu’une double
ent l’œil peut percevoir la figure d’un corps. La figure visible d’un corps n’est qu’une double série de sensations optiques,
vées lorsque l’œil suit le contour et parcourt la surface éclairée du corps . L’expérience associe à cette double série de sen
a main éprouverait en suivant le contour et en palpant la surface des corps . — D’autres expériences nous apprennent que, selo
s voyons excitera en nous, si nous portons en avant nos yeux ou notre corps , si nous regardons cet objet de différents côtés,
nsations possibles agglutinées en un tout est notre représentation du corps  ; et, quand il est soutenu par des sensations act
es sensations actuelles, il est ce que nous appelons la perception du corps … Il embrasse tous les groupes distincts possibles
Il embrasse tous les groupes distincts possibles de sensations que ce corps regardé, touché, expérimenté de divers côtés, peu
oteur de l’œil, le mouvement plus ou moins grand en tel sens de notre corps et de notre tête. La seconde quantité croît ou dé
ses lignes ; et, par un ensemble de pareilles lignes, il conçoit des corps géométriques. Nous-mêmes nous nous servons de son
tres. En effet, j’ai intérieurement la représentation visuelle de mon corps , et même des portions, comme le dos, que je n’ai
externe ou l’œil interne parcourt d’un regard aux alentours de notre corps . Quant aux sensations de saveur et d’odeur, les d
alier manque tout à fait, et l’atlas visuel de nos jambes et de notre corps est presque absent. — Ce sont là les restes ou le
las visuel ; en d’autres termes, l’image d’une sensation optique fait corps aujourd’hui chez nous avec les sensations qui ne
e autre. À propos de nos sensations localisées en des points de notre corps , nous concevons et nous affirmons des objets situ
, nous concevons et nous affirmons des objets situés au-delà de notre corps , c’est-à-dire extérieurs, et nous déterminons leu
e peuvent être qu’apparentes. Partant, l’étendue et la continuité des corps ne sont que des illusions ; et, de fait, les phys
beaucoup sur le plein ; plus profondément encore, ils définissent le corps comme un système de points mathématiques par rapp
décroissent selon la distance. — En tout cas, rien ne prouve que les corps soient véritablement étendus et continus ; à cet
on est entièrement gratuite. Ainsi, l’étendue que nous attribuons aux corps est une propriété apparente de notre sensation, p
propriété que, par une illusion naturelle, nous transportons dans les corps . Mais ce transport n’est pas, comme dit Kant, l’e
mais l’idée que j’ai de moi est inséparable de l’idée que j’ai de mon corps . En effet, ce corps est le seul qui m’accompagne
de moi est inséparable de l’idée que j’ai de mon corps. En effet, ce corps est le seul qui m’accompagne partout. Il est le s
st ce caractère qui nous frappe lorsque aujourd’hui nous percevons un corps . Nous le concevons comme un au-delà ; sur ce prem
ntinuité et l’uniformité de leur répétition, érigées en qualités d’un corps solide par la possibilité présumée, à l’endroit o
à tant d’illusions. Nous avons trouvé que les objets que nous nommons corps ne sont que des fantômes internes, c’est-à-dire d
onscience, épandue à l’infini autour de lui, comme l’ombre d’un petit corps dont la silhouette, à mesure qu’elle s’éloigne, v
rouvé ensuite que nulle de nos sensations n’est située à l’endroit du corps où nous la plaçons, que plusieurs d’entre elles,
e et défigure nos sensations. Mais ces équivalents eux-mêmes sont des corps considérés au point de vue d’un mouvement qu’ils
a perception extérieure, et par laquelle nous affirmons qu’il y a des corps . Y a-t-il quelque chose de réel qui corresponde à
à ce fantôme que la sensation suscite en nous et que nous appelons un corps  ? Nous avons dit que la perception extérieure est
musculaires, tactiles, visuelles que nous avons nous-mêmes ; que tout corps qui viendra ou sera venu choquer la bille perdra
sations musculaires et tactiles sur lesquelles je comptais, lorsqu’un corps , qui passe par l’endroit où elle semble être, ne
t certainement leur situation, comme celle des autres portions de son corps . D’ordinaire, aussitôt après l’opération, le jour
15 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Philosophie du costume contemporain » pp. 154-161
s philosophes n’hésitent pas. Le vêtement a pour objet de protéger le corps contre le froid, et ensuite de l’orner. Utile, on
oser de gênes superflues. Il ne devra donc comprimer aucune partie du corps . D’autant moins que, en comprimant le corps, il l
omprimer aucune partie du corps. D’autant moins que, en comprimant le corps , il le déformerait. Or, ce serait dommage, un cor
en comprimant le corps, il le déformerait. Or, ce serait dommage, un corps humain de proportions normales étant nécessaireme
’envisageons comme décoratif, il est évident qu’il ne pourra orner le corps qu’à la condition d’en respecter les contours, de
ut la respecter aussi : il ne faut donc pas que les tissus collent au corps . Ces principes sont parfaitement observés dans la
rer toutes les parties que la nature a faites plus saillantes dans le corps féminin : la poitrine, les hanches, la croupe et
faits pour jeter le buste en avant et pour imposer aux mouvements du corps une gêne qui révèle mieux les formes. D’une façon
ée par le milieu. Vous voyez les effets de cette division. L’unité du corps féminin étant rompue, on ne l’embrasse plus aussi
mmode comme chez les femmes antiques, mais totalement déformatrice du corps , et jusqu’au renversement des proportions de la c
a été si profondément différent de celui des femmes. Les contours du corps féminin s’éloignent très sensiblement de la ligne
16 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
ce que le principe de Carnot nous enseigne, la chaleur peut passer du corps chaud sur le corps froid, et il est impossible en
de Carnot nous enseigne, la chaleur peut passer du corps chaud sur le corps froid, et il est impossible ensuite de lui faire
d’abord que c’était un phénomène vital, mais il a vu bientôt que les corps inanimés ne dansaient pas avec moins d’ardeur que
iniment subtil du démon de Maxwell, notre microscope nous suffit. Les corps trop gros, ceux qui ont, par exemple, un dixième
ésistible ; et pourtant lui aussi est battu en brèche. Supposons deux corps électrisés ; bien qu’ils nous semblent en repos,
mouvement, Rowland nous l’a appris, équivaut à un courant ; ces deux corps chargés équivaudront donc à deux courants parallè
et il faut des hypothèses complémentaires ; il faut admettre que les corps en mouvement subissent une contraction uniforme d
parallèles ne changeraient pas. Reprenons alors notre exemple de deux corps électrisés ; ces corps se repoussent, mais en mêm
ent pas. Reprenons alors notre exemple de deux corps électrisés ; ces corps se repoussent, mais en même temps, si tout est en
lectrostatique et la répulsion totale est plus faible que si les deux corps étaient en repos. Mais comme, pour mesurer cette
ue que des vitesses modérées, mais qu’il cesserait de l’être pour des corps animés de vitesses comparables à celle de la lumi
ugmente avec la vitesse ; et même, elle dépend de la direction, et un corps animé d’une vitesse notable n’opposera pas la mêm
a marche. Il y a bien encore une ressource : les éléments ultimes des corps sont des électrons, les uns chargés négativement,
électro-dynamique, une vraie masse mécanique. La véritable masse d’un corps , ce serait alors la somme des masses mécaniques d
t surtout quand les Curie eurent découvert le radium, on vit que tout corps radio-actif était une source inépuisable de radia
centaines d’années. En attendant nos doutes subsistent. 2. Car les corps opposeraient une inertie croissante aux causes qu
17 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
, si l’on réfléchit qu’il n’est pas évident qu’on puisse agir sur les corps vivants comme sur les corps bruts, c’est-à-dire e
est pas évident qu’on puisse agir sur les corps vivants comme sur les corps bruts, c’est-à-dire en séparer les parties, en mo
ieu, et cela avec la même précision et la même certitude que dans les corps inertes et inorganiques, c’est ce qui étonne beau
xprimait ainsi dans une lettre à Mertroud : « Toutes les parties d’un corps vivant sont liées, elles ne peuvent agir qu’autan
logie, c’est le préjugé répandu et bien naturel de la spontanéité des corps vivants. L’être vivant, en effet, nous apparaît c
péremptoire. Il établit que l’expérimentation peut avoir lieu sur les corps vivants tout aussi bien que sur les corps bruts,
ion peut avoir lieu sur les corps vivants tout aussi bien que sur les corps bruts, et même que les principes d’expérimentatio
ément entrées dans cette voie. Au reste, en assimilant la science des corps vivants à celle des corps bruts, il ne faut pas c
oie. Au reste, en assimilant la science des corps vivants à celle des corps bruts, il ne faut pas croire que M. Claude Bernar
es vitaux ont une complexité et une apparence différentes de ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu
qui les environne. Cette indépendance, qui affranchie en apparence le corps vivant des influences physico-chimiques, le rend
tière morte, est soumise à la grande loi de l’inertie. Sans doute les corps organisés manifestent des propriétés que ne conna
corps organisés manifestent des propriétés que ne connaissent pas les corps bruts : par exemple, ils sont irritables, ils réa
si nécessaire à l’organisme, est le produit de l’organisme. C’est le corps vivant qui se fait à lui-même son milieu, tandis
l’harmonie et la solidarité qui existent entre toutes les parties du corps vivant. Cette harmonie incontestable serait-elle
qui agissent dans l’organisation suivant les mêmes lois que dans les corps inorganiques. Les fonctions, même les plus import
elle complique la question si difficile par elle-même de l’âme et du corps . Lorsque le philosophe prend d’un côté un morceau
signale le fait caractéristique qui sépare d’une manière absolue les corps vivants des corps bruts, et il n’hésite pas à emp
aractéristique qui sépare d’une manière absolue les corps vivants des corps bruts, et il n’hésite pas à employer l’expression
distinction si aimée des Allemands et par elle-même si importante. Le corps humain est encore du domaine de l’objectif : c’es
lable, et cette distinction peut avoir lieu dans l’homme lui-même, le corps se rapportant à l’objet et l’âme au sujet. Si don
r l’autre ? Faut-il croire que la nature et la liberté sont, comme le corps et l’âme dans le système de Leibnitz, deux horlog
it pas exclusivement dans le monde intérieur ; la volonté commande au corps , elle en dirige, elle en suspend, elle en accélèr
18 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
i. — Découvertes successives qui ont démêlé la raison de la chute des corps . — Ici encore l’intermédiaire explicatif est un c
ours. — Loi qui lie la sensation de son à la vibration transmise d’un corps extérieur. — Même conclusion que dans le cas préc
après les expériences de Galilée et de Pascal, on savait que tous les corps terrestres tendent à tomber vers la terre, et, de
que ces deux tendances sont la même ; la gravitation est commune aux corps célestes comme aux corps terrestres, et, plus gén
ont la même ; la gravitation est commune aux corps célestes comme aux corps terrestres, et, plus généralement, à tous les cor
élestes comme aux corps terrestres, et, plus généralement, à tous les corps . À partir de ce moment, on sut pourquoi les corps
alement, à tous les corps. À partir de ce moment, on sut pourquoi les corps terrestres tendent à tomber sur la terre et pourq
troisième loi plus vaste. Du groupe de caractères qui constituent un corps terrestre, Newton n’en avait conservé qu’un, la p
r existe, et qu’en fait la densité de ses couches étagées autour d’un corps pesant va croissant comme le carré du rayon qui m
nt va croissant comme le carré du rayon qui mesure leur distance à ce corps , la supposition présentée deviendrait une vérité
ité démontrée, on aurait un parce que de plus ; on dégagerait dans le corps qui gravite un caractère plus abstrait et plus gé
la gravitation, une propriété toute mécanique, celle par laquelle un corps suit l’impulsion et, à chaque nouvelle impulsion,
e explicatif semble au premier aspect d’une tout autre espèce. — Tout corps vibrant dont les vibrations sont comprises entre
riété, ce que l’on fait par la suppression du milieu et en mettant le corps dans le vide : les vibrations continuent ; mais,
nt qui est la raison de la loi. — À présent, pourquoi la vibration du corps , étant propagée par le milieu jusqu’au nerf acous
mises à la rétine, et, en général, dans tous les ébranlements que les corps extérieurs impriment à nos nerfs sensitifs. Comme
canal pour digérer sa pâture, a l’intestin dix fois plus long que le corps  ; changé en grenouille carnivore, son intestin n’
is plus gros que l’estomac et remplissant tout le tiers postérieur du corps  ; devenue hanneton et plus sobre, il ne lui reste
simple ; telle est la force de gravitation qui explique la chute des corps pesants. — Tantôt il est multiple, composé de plu
générale commune non seulement à toutes les planètes, mais à tous les corps situés, à leur surface, et à une infinité d’autre
s à tous les corps situés, à leur surface, et à une infinité d’autres corps , je veux dire la propriété d’être une masse, tout
nt par éléments plus petits que toute grandeur finie. Ainsi, quand un corps se refroidit, le rapport entre les variations élé
r, on découvre par induction que le refroidissement introduit dans un corps gazeux, liquide ou solide, quel que soit son état
là un premier intermédiaire explicatif, inclus dans les caractères du corps refroidi, et que l’induction met à part. — À prés
uction met à part. — À présent, d’autres inductions établissent qu’un corps solide, liquide ou gazeux est un système de moléc
, époque différente suivant la constitution différente des différents corps  ; que, pendant ce stade, la répulsion et l’attrac
époque différente, suivant la constitution différente des différents corps  ; que, pendant ce troisième stade, les molécules
ci-dessus. Il ne nous a pas suffi de consulter notre conception d’un corps qui se refroidit ; elle avait trop de lacunes ; e
lle avait trop de lacunes ; elle ne nous apprenait rien, sinon que le corps qui provoque en nous une sensation de froid, et d
reillement, il ne nous a pas suffi de consulter notre conception d’un corps dont les molécules se rapprochent : elle aussi, e
primitifs. Tel est dans la mécanique appliquée ce principe que, si un corps perd ou acquiert une certaine quantité de mouveme
ité de mouvement, la même quantité est acquise ou perdue par un autre corps . Tels sont les deux principes sur lesquels se fon
x principes sur lesquels se fonde l’astronomie, l’un qui attribue aux corps planétaires de notre système une tendance à se mo
rtie philosophique et supérieure de la science n’est plus avancée. Un corps vivant, plante ou animal, est une société d’organ
s qui, jointes à celles de ses associés, expliquent les caractères du corps dont ils sont les éléments. — Deux propriétés son
les éléments. — Deux propriétés sont communes à tous les organes d’un corps vivant. L’une, mentionnée plus haut114, et exposé
ogéniste résolvent les tissus vivants en éléments anatomiques, petits corps qui sont le plus souvent des cellules de diverses
chimiste et le physicien établissent que les dernières parcelles d’un corps homogène sont des molécules ou petites masses tou
e sont des molécules ou petites masses toutes semblables ; que, si le corps est simple comme l’oxygène, chaque molécule est s
molécule est simple et consiste tout entière en oxygène ; que, si le corps est composé comme l’eau, chaque molécule est comp
que, de ces propriétés inconnues, dérivent les propriétés connues du corps total, l’affinité plus ou moins grande qu’il a po
isent ensemble. Posez que, dans ces sociétés de molécules qu’on nomme corps , les habitants et les matériaux sont une seule et
somme de celles de ses facteurs, de même que la pesanteur totale d’un corps n’est que la somme des pesanteurs de ses molécule
l’addition et l’assemblage des pièces qui constituent aujourd’hui un corps organisé. C’est un édifice vivant dans lequel, d’
la n’a lieu nulle part ». — Sans doute il est possible que là-bas les corps ne s’attirent pas. Mais, là-bas comme chez nous,
bas comme chez nous, si, par l’application d’une force quelconque, un corps prend, pendant un temps aussi court qu’on voudra,
onde ne peut manquer d’exister en fait. — Bien plus, quel que soit ce corps et quel que soit son mouvement, si ce mouvement e
juger, et d’après les découvertes récentes, tous les changements d’un corps , physiques, chimiques ou vitaux, se ramènent à de
mouvements. D’où il suit que dans la nature visible il n’y a que des corps en mouvement, moteurs ou mobiles, tour à tour mot
s et physiologiques, mais encore tous les problèmes qui concernent un corps effectif quelconque, seraient au fond de purs pro
s conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que pour les corps bruts… La condition d’
s phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que pour les corps bruts… La condition d’un phénomène une fois connu
priété d’un minéral, d’une plante ou d’un animal, telle réaction d’un corps chimique simple ou composé, telle pensée d’un ind
mplacement aient de l’influence; par exemple, à la seconde minute, un corps pesant tombe plus vite qu’à la première; le même
i de l’espace pur, mais de la durée peuplée et de l’espace rempli. Le corps pesant tombe plus vite pendant la seconde minute,
19 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
s ; et pourquoi sont-ils plus remarquables ? c’est parce que certains corps naturels remarquables, les corps solides, subisse
arquables ? c’est parce que certains corps naturels remarquables, les corps solides, subissent des mouvements à peu près pare
es affectant à peu près la forme des droites non-euclidiennes, et des corps naturels remarquables subissant fréquemment des m
e question il faut répondre oui. On a souvent observé que si tous les corps de l’Univers venaient à se dilater simultanément
, et d’abord si la position relative de cet objet par rapport à notre corps a varié ; si les impressions que nous cause cet o
donc à savoir si la position relative d’un objet par rapport à notre corps est ou non restée la même. Si maintenant nous voy
e deux objets ont conservé leur position relative par rapport à notre corps , nous concluons que la position relative de ces d
directement c’est la position relative des objets par rapport à notre corps . A fortiori ce n’est que par un raisonnement ind
objets extérieurs, c’est un système d’axes invariablement lié à notre corps , et que nous transportons partout avec nous. Il e
résolue quand on consentira à tout rapporter à ces axes liés à notre corps  ? Savons-nous cette fois ce que c’est qu’un point
me point ? Autre remarque : je viens de dire que c’est à notre propre corps que nous rapportons naturellement les objets exté
espace, et que ce système d’axes est comme invariablement lié à notre corps . On doit observer que rigoureusement l’on ne pour
rigoureusement l’on ne pourrait parler d’axes invariablement liés au corps que si les diverses parties de ce corps étaient e
d’axes invariablement liés au corps que si les diverses parties de ce corps étaient elles-mêmes invariablement liées l’une à
de rapporter les objets extérieurs à ces axes fictifs, supposer notre corps ramené à la même attitude. § 5. — La notion du
ce et Hypothèse le rôle prépondérant joué par les mouvements de notre corps dans la genèse de la notion d’espace. Pour un êtr
voir la géométrie d’avance et de me représenter les mouvements de mon corps dans l’espace géométrique. Autre exemple. Un obje
à-dire ceux qui sont produits par les mouvements volontaires de notre corps et qui sont accompagnés de changements musculaire
faire au sujet des changements externes. 1° Je puis supposer que mon corps se soit transporté d’un point à un autre, mais en
autre, mais en conservant la même attitude ; toutes les parties de ce corps ont donc conservé ou repris la même situation rel
rié ; je puis supposer également que non seulement la position de mon corps a changé, mais que son attitude n’est plus la mêm
r se soit déplacé ; si nous voulons que les diverses parties de notre corps reprennent par rapport à cet objet leur position
20 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »
vait en lui force pensante et force vitale, esprit et matière, âme et corps  ; il a professé que ce nom d’homme n’appartient l
orce pensante, à l’esprit ; et que le reste, force vitale, matière et corps , ne constitue réellement que l’animal. L’homme ai
inée de l’homme n’est plus que celle du moi et de l’esprit ; celle du corps , qui est distincte, ne saurait être comptée que c
e à l’observation sensible, que ces fonctions s’accomplissent dans le corps , il les rapporte à d’autres forces qu’à lui, à de
nt la main, je me vois et je me touche dans toutes les régions de mon corps , depuis les cheveux de ma tête jusqu’aux ongles d
vous ne pouvez nier que dans l’homme, tel qu’on l’entend communément, corps et âme, il n’y ait une certaine unité, il s’ensui
ant distinct de la force vitale, l’âme se séparant comme substance du corps , il y a en nous la destinée de l’âme et la destin
tance du corps, il y a en nous la destinée de l’âme et la destinée du corps . Le corps tire de son côté, l’âme aspire ailleurs
orps, il y a en nous la destinée de l’âme et la destinée du corps. Le corps tire de son côté, l’âme aspire ailleurs ; c’est u
acrifier l’autre. Par malheur elle se trouve souvent, relativement au corps , dans la position d’un voyageur dévalisé que des
ante ; il faut donc que ces rapports peu harmoniques de l’âme avec le corps soient une peine ou une épreuve, un purgatoire en
on-moi ; il travailla durant des siècles à s’en affranchir ; il lutta corps à corps avec lui, et dans cette lutte de violence
il travailla durant des siècles à s’en affranchir ; il lutta corps à corps avec lui, et dans cette lutte de violence et de r
amène la matière et l’esprit dans la substance de l’être, l’âme et le corps dans l’unité de la vie, l’homme et la nature dans
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 19, qu’il faut attribuer aux variations de l’air dans le même païs la difference qui s’y remarque entre le génie de ses habitans en des siecles differens » pp. 305-312
queroit dans le même païs quelque changement dans la configuration du corps des hommes. Le changement que vous croïez arriver
pece, peut bien n’être pas assez efficace pour altérer la stature des corps . En second lieu je réponds, que si l’on faisoit e
rance, par exemple, une attention exacte et suivie sur la stature des corps et sur leurs forces, peut-être trouveroit-on qu’i
aut point alléguer que c’est la molesse de l’éducation qui énerve les corps . Est-ce d’aujourd’hui que les peres et les meres
ait-elle pas aimer encore aujourd’hui les exercices qui fortifient le corps à ceux à qui elle a donné une santé capable de le
qui a lieu successivement dans le même païs, dépend de la vigueur des corps qui les fait souffrir principalement du froid, pl
n France durant l’hyver qu’ils s’habillent aujourd’hui, parce que les corps y étoient communément plus robustes et moins sens
froid. j’ai observé, dit Chardin dans mes voyages… etc. . Quand les corps deviennent plus foibles et plus sensibles aux inj
succedoit point à ces temps de décadence, des temps où la stature des corps se releve. Les génerations plus foibles et les ge
22 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ces qui étudient les êtres vivants que dans celles qui s’occupent des corps bruts. Mais, dans chaque genre de science, les ph
ement plus difficiles à appliquer à la médecine et aux phénomènes des corps vivants qu’à la physique et aux phénomènes des co
x phénomènes des corps vivants qu’à la physique et aux phénomènes des corps bruts. Le raisonnement sera toujours juste quand
’instruments divers qui lui ont servi à pénétrer dans l’intérieur des corps pour les décomposer et en étudier les parties cac
suppose nécessairement que l’expérimentateur doit pouvoir toucher le corps sur lequel il veut agir, soit en le détruisant, s
ous le verrons plus loin, sur cette possibilité d’agir ou non sur les corps que reposera exclusivement la distinction des sci
entateur, imagine des procédés d’investigation pour pénétrer dans les corps et faire varier les conditions des phénomènes. L’
cience passive d’observation, le médecin ne devra pas plus-toucher au corps humain que l’astronome ne touche aux planètes. Dè
jectives, et non à celle des vérités subjectives. De même que dans le corps de l’homme il y a deux ordres de fonctions, les u
iologiste et le médecin qui veulent étudier les fonctions cachées des Corps vivants, le physicien et le chimiste qui détermin
it pas se conduire autrement. De même que dans la marche naturelle du corps , l’homme ne peut avancer qu’en posant un pied dev
mes, qu’il faut toujours un premier point d’appui à l’esprit comme au corps . Le point d’appui du corps, c’est le sol dont le
premier point d’appui à l’esprit comme au corps. Le point d’appui du corps , c’est le sol dont le pied a la sensation ; le po
ur l’esprit qu’une seule manière de raisonner, comme il n’y a pour le corps qu’une seule manière de marcher. Seulement, quand
nsidérer comme absolu et en dehors des atteintes de l’expérience. Les corps simples des chimistes ne sont des corps simples q
tteintes de l’expérience. Les corps simples des chimistes ne sont des corps simples que jusqu’à preuve du contraire. Toutes l
sme des phénomènes, qui est absolu aussi bien dans les phénomènes des corps vivants que dans ceux des corps bruts ainsi que n
lu aussi bien dans les phénomènes des corps vivants que dans ceux des corps bruts ainsi que nous le dirons plus tard (p. 108)
iger les phénomènes. Mais ce double but ne peut être atteint dans les corps vivants que par certains principes spéciaux d’exp
itre IConsidérations expérimentales communes aux êtres vivants et aux corps bruts I. La spontanéité des corps vivants ne
munes aux êtres vivants et aux corps bruts I. La spontanéité des corps vivants ne s’oppose pas à l’emploi de l’expérimen
emple, cette force vitale paraît avoir pour résultat de soustraire le corps vivant aux influences physico-chimiques générales
e rendre ainsi très difficilement accessible à l’expérimentation. Les corps bruts n’offrent rien de semblable, et, quelle que
et les modifier à son gré. D’un autre côté, tous les phénomènes d’un corps vivant sont dans une harmonie réciproque telle, q
re le caractère de la vie même. Ils ont même été jusqu’à dire que les corps bruts et les corps vivants différaient radicaleme
la vie même. Ils ont même été jusqu’à dire que les corps bruts et les corps vivants différaient radicalement à ce point de vu
de déduction anatomique, s’exprime ainsi : « Toutes les parties d’un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’auta
ence de la vie doit reposer sur d’autres principes que la science des corps inertes. Ces idées, qui ont eu cours à d’autres é
ie ne peut pas avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a sous ce rapport aucune diff
er sa manifestation. Il n’y a aucune contestation à ce sujet pour les corps bruts. Je veux prouver qu’il en est de même pour
t pour les corps bruts. Je veux prouver qu’il en est de même pour les corps vivants, et que, pour eux aussi, le déterminisme
le déterminisme existe. II. Les manifestations des propriétés des corps vivants sont liées à l’existence de certains phén
es qui en règlent l’apparition La manifestation des propriétés des corps bruts est liée à des conditions ambiantes de temp
’expérimentateur peut gouverner directement le phénomène minéral. Les corps vivants ne paraissent pas susceptibles au premier
saires aux manifestations des phénomènes vitaux. De là résulte que le corps inerte subordonné à toutes les conditions cosmiqu
cosmiques se trouve enchaîné à toutes leurs variations, tandis que le corps vivant reste au contraire indépendant et libre da
ambiantes. C’est cet aspect si différent dans les manifestations des corps vivants comparées aux manifestations des corps br
les manifestations des corps vivants comparées aux manifestations des corps bruts qui a porté les physiologistes, dits vitali
e de cette force vitale particulière, au lieu d’être comme celles des corps bruts le résultat nécessaire des conditions ou de
Mais si l’on y réfléchit, on verra bientôt que cette spontanéité des corps vivants n’est qu’une simple apparence et la consé
sorte qu’au fond il sera facile de prouver que les manifestations des corps vivants, aussi bien que celles des corps bruts, s
r que les manifestations des corps vivants, aussi bien que celles des corps bruts, sont dominées par un déterminisme nécessai
ntissent les manifestations des phénomènes physico-chimiques dans les corps bruts. De sorte qu’au lieu de voir, à l’exemple d
ténues et les plus déliées qui constituent les éléments organiques du corps . Cette idée, émise en biologie depuis longtemps p
rangement, qu’harmonie et désharmonie. Dans l’expérimentation sur les corps bruts, il n’y a à tenir compte que d’un seul mili
les modifier19. Le physicien et le chimiste qui expérimentent sur les corps inertes, n’ayant à considérer que le milieu extér
qui sert au physicien et au chimiste pour analyser les phénomènes des corps bruts. Les difficultés qui résultent de la comple
ts. Les difficultés qui résultent de la complexité des phénomènes des corps vivants, se présentent uniquement dans l’applicat
but de l’expérimentation est le même dans l’étude des phénomènes des corps vivants et dans l’étude des phénomènes des corps
e des phénomènes des corps vivants et dans l’étude des phénomènes des corps bruts Si le physicien et le physiologiste se d
le terme de toute recherche scientifique est donc identique pour les corps vivants et pour les corps bruts ; il consiste à t
he scientifique est donc identique pour les corps vivants et pour les corps bruts ; il consiste à trouver les relations qui r
ette détermination des conditions des phénomènes, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts ; car nous raiso
itions des phénomènes, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts ; car nous raisonnons de même pour expérime
e et elles nous échapperont à jamais aussi bien dans les sciences des corps vivants que dans les sciences des corps bruts. La
si bien dans les sciences des corps vivants que dans les sciences des corps bruts. La méthode expérimentale détourne nécessai
omènes ne sont que des résultats de ces relations. Les propriétés des corps vivants ne se manifestent à nous que par des rapp
les physiciens et dire comme Newton, à propos de l’attraction : « Les corps tombent d’après un mouvement accéléré dont on con
là le fait, voilà le réel. Mais la cause première qui fait tomber ces corps est absolument inconnue. On peut dire, pour se re
. On peut dire, pour se représenter le ’phénomène à l’esprit, que les corps tombent comme s’il y avait une force d’attraction
s conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts Il faut admet
s phénomènes naturels, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts Il faut admettre comme un axiome expérim
xiome expérimental que chez les êtres vivants aussi bien que dans les corps bruts les conditions d’existence de tout phénomèn
identique. Ce principe est absolu, aussi bien dans les phénomènes des corps bruts que dans ceux des êtres vivants, et l’influ
llement de celles qui président aux manifestations des phénomènes des corps bruts, peu importe, il faut néanmoins qu’il y ait
ons souvent répété, que nous pouvons arriver, dans les phénomènes des corps vivants, comme dans ceux des corps bruts, à la co
s arriver, dans les phénomènes des corps vivants, comme dans ceux des corps bruts, à la connaissance des conditions qui règle
es vitaux ont une complexité et une apparence différentes de ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu
le, mais garder ses phénomènes spéciaux et ses lois propres. Dans les corps vivants comme dans les corps brut : les lois sont
s spéciaux et ses lois propres. Dans les corps vivants comme dans les corps brut : les lois sont immuables, et les phénomènes
t que l’expression de rapports ou de relations, il faut au moins deux corps pour le manifester. De sorte qu’il y aura toujour
ur le manifester. De sorte qu’il y aura toujours à considérer : 1º un corps qui réagit ou qui manifeste le phénomène ; 2º un
 : 1º un corps qui réagit ou qui manifeste le phénomène ; 2º un autre corps qui agit et joue relativement au premier le rôle
ment au premier le rôle d’un milieu. Il est impossible de supposer un corps absolument isolé dans la nature ; il n’aurait plu
des phénomènes vitaux : c’est pourquoi les sciences qui étudient les corps bruts sont parvenues plus vite à se constituer. D
nt les corps bruts sont parvenues plus vite à se constituer. Dans les corps vivants, les phénomènes sont d’une complexité éno
e successivement la matière complexe, et en parvenant ainsi, soit aux corps simples, soit aux corps définis (principes immédi
ère complexe, et en parvenant ainsi, soit aux corps simples, soit aux corps définis (principes immédiats ou espèces chimiques
e parvenir à décomposer les parties vivantes en éléments chimiques ou corps simples, ce ne sont pourtant pas ces corps élémen
s en éléments chimiques ou corps simples, ce ne sont pourtant pas ces corps élémentaires chimiques qui constituent les élémen
ste, en ce sens qu’il cherche surtout à déterminer les propriétés des corps en se préoccupant beaucoup moins de leur composit
urs aucun rapport possible à établir entre les propriétés vitales des corps et leur constitution chimique ; car les tissus ou
erses manières pour donner naissance d’abord aux différents tissus du corps , puis aux divers organes ; les appareils anatomiq
phénomènes, et la détermination du rapport défini qui existe entre le corps qui manifeste ses propriétés et la cause prochain
ela, il n’y a que du tâtonnement et de l’empirisme. VII. Dans les corps vivants, de même que dans les corps bruts, les ph
de l’empirisme. VII. Dans les corps vivants, de même que dans les corps bruts, les phénomènes ont toujours une double con
montre que tous les phénomènes naturels résultent de la réaction des corps les uns sur les autres. Il y a toujours à considé
ion des corps les uns sur les autres. Il y a toujours à considérer le corps dans lequel se passe le phénomène, et les circons
circonstances extérieures ou le milieu qui détermine ou sollicite le corps à manifester ses propriétés. La réunion de ces co
Si l’on supprime le milieu, le phénomène disparaît, de même que si le corps avait été enlevé. Les phénomènes de la vie, aussi
é enlevé. Les phénomènes de la vie, aussi bien que les phénomènes des corps bruts, nous présentent cette double condition d’e
phénomènes vitaux, et d’autre part le milieu cosmique dans lequel les corps vivants, comme les corps bruts, trouvent les cond
utre part le milieu cosmique dans lequel les corps vivants, comme les corps bruts, trouvent les conditions indispensables pou
aissent ainsi comme des simples effets de contact ou de relation d’un corps avec son milieu. En effet, si par la pensée nous
’un corps avec son milieu. En effet, si par la pensée nous isolons un corps d’une manière absolue, nous l’anéantissons par ce
multiplions ses propriétés. Les phénomènes sont donc des relations de corps déterminées ; nous concevons toujours ces relatio
la matière, parce que nous ne pouvons pas les localiser dans un seul corps d’une manière absolue. Pour le physicien, l’attra
abstraite ; la manifestation de cette force exige la présence de deux corps  ; s’il n’y a qu’un corps, nous ne concevons plus
ion de cette force exige la présence de deux corps ; s’il n’y a qu’un corps , nous ne concevons plus l’attraction. L’électrici
aines conditions chimiques ; mais si l’on supprime la relation de ces corps , l’électricité étant une abstraction et n’existan
ainsi que le physicien et le chimiste exercent leur puissance sur les corps bruts ; c’est ainsi que le physiologiste pourra a
giste pourra avoir un empire sur les phénomènes vitaux. Toutefois les corps vivants paraissent de prime abord se soustraire à
ur et qui lui sont propres. Le milieu cosmique général est commun aux corps vivants et aux corps bruts ; mais le milieu intér
opres. Le milieu cosmique général est commun aux corps vivants et aux corps bruts ; mais le milieu intérieur créé par l’organ
itaux ne sont que les résultats du contact des éléments organiques du corps avec le milieu intérieur physiologique ; c’est là
nt, comme les phénomènes physico-chimiques, l’effet d’un contact d’un corps qui agit, et du milieu dans lequel il agit. En ré
physico-chimiques, le déterminisme est possible, parce que, dans les corps vivants comme dans les corps bruts, la matière ne
inisme est possible, parce que, dans les corps vivants comme dans les corps bruts, la matière ne peut avoir aucune spontanéit
de distinguer dans les organismes vivants complexes trois espèces de corps définis : 1º des corps chimiquement simples ; 2º
organismes vivants complexes trois espèces de corps définis : 1º des corps chimiquement simples ; 2º des principes immédiats
s et inorganiques ; 3º des éléments anatomiques organisés. Sur les 70 corps simples environ que la chimie connaît aujourd’hui
de l’organisme le plus complexe qui est celui de l’homme. Mais ces 16 corps simples sont à l’état de combinaison entre eux, p
aniques et paraissent fonctionner dans l’être vivant sous la forme de corps simple. Les principes immédiats inorganiques (sel
ntrent comme éléments constitutifs essentiels dans la Composition des corps vivants, mais ils sont pris au monde extérieur di
ipes immédiats organiques sont également des éléments constitutifs du corps vivant, mais ils ne sont point empruntés au monde
a graisse, l’albumine, etc., etc. Ces principes immédiats extraits du corps , conservent leurs propriétés, parce qu’ils ne son
s le rapport de leurs fonctions dans l’organisme, ces trois ordres de corps sont tous capables de donner des réactions physic
, le phénomène est toujours le résultat de l’influence exercée sur le corps réagissant par un excitant physico-chimique qui l
et qu’il manifeste des actions indépendantes. Toutefois chacun de ces corps est inerte, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable
e ; il lui faut toujours, pour cela, entrer en relation avec un autre corps et en recevoir l’excitation. Ainsi, dans le milie
rps et en recevoir l’excitation. Ainsi, dans le milieu cosmique, tout corps minéral est très stable, et il ne changera d’état
. Ce que nous venons de dire est aussi absolu pour les phénomènes des corps vivants que pour les phénomènes des corps bruts.
olu pour les phénomènes des corps vivants que pour les phénomènes des corps bruts. Seulement, quand il s’agit des organismes
effet, considérées dans le milieu général cosmique, les fonctions du corps de l’homme et des animaux supérieurs nous paraiss
sme absolu qui doit devenir pour lui la base réelle de la science des corps vivants. IX. La limite de nos connaissances es
X. La limite de nos connaissances est la même dans les phénomènes des corps vivants et dans les phénomènes des corps bruts
même dans les phénomènes des corps vivants et dans les phénomènes des corps bruts La nature de notre esprit nous porte à c
Il faut donc cesser, suivant moi, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts, une di
’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts, une différence fondée sur ce que l’on peut
l’harmonie duquel il entre pour sa part. La vérité absolue, dans les corps vivants, serait encore plus difficile à atteindre
re qu’elle supposerait la connaissance de tout l’univers extérieur au corps vivant, elle exigerait aussi la connaissance comp
aîtrons suffisamment leurs conditions d’existence. Seulement dans les corps vivants ces conditions sont beaucoup plus complex
sont beaucoup plus complexes et plus délicates à saisir que dans les corps bruts ; c’est là toute la différence. En résumé,
violé pas plus dans les sciences de la vie que dans les sciences des corps bruts. X. Dans les sciences des corps vivants
ie que dans les sciences des corps bruts. X. Dans les sciences des corps vivants comme dans celles des corps bruts, l’expé
ruts. X. Dans les sciences des corps vivants comme dans celles des corps bruts, l’expérimentateur ne crée rien ; il ne fai
matière rien ne se perd ni rien ne se crée dans la nature ; tous les corps dont les propriétés varient sans cesse sous nos y
estion de savoir s’il y a des différences qui séparent les forces des corps vivants de celles des corps bruts ; qu’il me suff
s différences qui séparent les forces des corps vivants de celles des corps bruts ; qu’il me suffise de dire pour le moment q
précèdent sont universelles et qu’elles embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps bruts. Tous
s embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps bruts. Tous les phénomènes, de quelque ordre qu’i
ifestent que lorsque leurs conditions d’existence sont réalisées. Les corps et les êtres qui sont à la surface de notre terre
êtres et de phénomènes nouveaux. Quand un chimiste fait apparaître un corps nouveau dans la nature, il ne saurait se flatter
geait la loi créatrice pour se manifester. Il en est de même pour les corps organisés. Un chimiste et un physiologiste ne pou
n’être encore qu’à son aurore. La science expérimentale appliquée aux corps vivants doit avoir également pour résultat de mod
ns développé des considérations expérimentales qui s’appliquaient aux corps vivants comme aux corps bruts ; la différence pou
rations expérimentales qui s’appliquaient aux corps vivants comme aux corps bruts ; la différence pour les corps vivants rési
ient aux corps vivants comme aux corps bruts ; la différence pour les corps vivants résidait seulement dans une complexité be
rablement plus difficiles. Mais il existe dans les manifestations des corps vivants une solidarité de phénomènes toute spécia
e chimiste, ne pouvant se placer en dehors de l’univers, étudient les corps et les phénomènes isolément pour eux-mêmes, sans
te est porté à admettre une finalité harmonique et préétablie dans le corps organisé dont toutes les actions partielles sont
de la matière. En chimie, la synthèse donne poids pour poids le même corps composé de matières identiques, unies dans les mê
quand il s’agit de faire l’analyse et la synthèse des propriétés des corps , c’est-à-dire la synthèse des phénomènes, cela de
s, cela devient beaucoup plus difficile. En effet, les propriétés des corps ne résultent pas seulement de la nature et des pr
comme une simple addition ou une pure soustraction des propriétés des corps composants. C’est ainsi, par exemple, que les pro
ns ardues, mais cependant fondamentales, des propriétés relatives des corps composés ou composants ; elles trouveront mieux l
ent ici que les phénomènes ne sont que l’expression des relations des corps , d’où il résulte qu’en dissociant les parties d’u
entrer les phénomènes cérébraux, comme tous les autres phénomènes des corps vivants, dans les lois d’un déterminisme scientif
nd un poulet se développe dans un œuf, ce n’est point la formation du corps animal, en tant que groupement d’éléments chimiqu
sont, ainsi que nous l’avons dit, identiques dans les phénomènes des corps bruts et dans les phénomènes des corps vivants. M
tiques dans les phénomènes des corps bruts et dans les phénomènes des corps vivants. Mais il ne saurait en être de même dans
entale, et il est facile de concevoir que l’organisation spéciale des corps vivants doive exiger, pour être analysée, des pro
es physiciens qui, au lieu de se borner à demander aux phénomènes des corps vivants de leur fournir des moyens ou des argumen
êtres vivants, et c’est une circonstance qui rend les propriétés des corps organisés très difficiles à fixer et à étudier. I
’occasion de le faire souvent dans mes cours20. Pour tout le monde un corps vivant diffère essentiellement dès l’abord d’un c
out le monde un corps vivant diffère essentiellement dès l’abord d’un corps brut au point de vue de l’expérimentation. D’un c
d d’un corps brut au point de vue de l’expérimentation. D’un côté, le corps brut n’a en lui aucune spontanéité ; ses propriét
tales qui sont nécessaires à la conception d’une bonne expérience. Le corps vivant, surtout chez les animaux élevés, ne tombe
ateur. De ce qui précède il résulte que celui qui expérimente sur les corps bruts peut, à l’aide de certains instruments, tel
, les modifications sont toujours sollicitées dans les phénomènes des corps bruts, par un changement cosmique extérieur, et i
barométrique amène des changements importants dans les phénomènes des corps bruts. Mais les phénomènes de la vie, chez l’homm
à l’extérieur que la résultante de toutes les actions intérieures du corps , qui nous apparaissent alors comme le résultat d’
e sorte et en y pénétrant au moyen de l’expérimentation appliquée aux corps vivants ? Ce qui veut dire que, pour analyser les
’a pu découvrir les lois de la matière brute qu’en pénétrant dans les corps ou dans les machines inertes, de même on ne pourr
pposèrent à la dissection des cadavres, et l’on disséqua, à défaut de corps humains, des cadavres d’animaux aussi rapprochés
ue l’oxygène, le chlorure de sodium et le fer qui se trouvent dans le corps sont des éléments anatomiques de l’organisme. Des
ère de tissu. Ainsi, quand un anatomiste rencontre dans une partie du corps des fibres musculaires, il en conclut qu’il y a m
exposition prolongée à un air très sec, et par l’introduction dans le corps de substances douées d’un équivalent endosmotique
sa proportion d’eau normale. La soustraction totale de l’eau dans les corps vivants amène invariablement la mort chez les gra
en face de phénomènes complexes dus aux propriétés réunies de divers corps , il procède par différenciation, c’est-à-dire qu’
fférenciation, c’est-à-dire qu’il sépare successivement chacun de ces corps un à un, et voit par différence ce qui appartient
ux choses : elle suppose d’abord que l’on sait quel est le nombre des corps qui concourent à l’expression de l’ensemble du ph
expression de l’ensemble du phénomène ; et ensuite elle admet que ces corps ne se combinent point de manière à confondre leur
, parce qu’on ne peut presque jamais se flatter de connaître tous les corps et toutes les conditions qui entrent dans l’expre
nes, et parce qu’ensuite, dans une infinité de cas, divers organes du corps peuvent se suppléer dans les phénomènes qui leur
e, par exemple, que l’on paralyse isolément et successivement tout le corps en n’agissant que sur un seul muscle à la fois, l
muscle en particulier entre pour peu de chose dans les mouvements du corps . On a très bien exprimé la nature de cette cause
ériences de vivisection le rôle physiologique des diverses parties du corps . Tantôt l’expérimentation comparative peut être f
s qu’on puisse calculer la quantité de salive sur le poids de tout le corps pris en masse. L’appréciation d’un phénomène par
ut le corps pris en masse. L’appréciation d’un phénomène par kilos du corps de l’animal me paraît tout à fait inexacte, quand
are, et l’on divise la quantité de poison administrée par le poids du corps pour avoir la quantité de poison par kilo. Il fau
ns les expériences que nous venons de citer, calculer non par kilo du corps de l’animal, pris en masse, mais par kilo du sang
rendre la nature ; il lui faut pour cela pénétrer dans l’intérieur du corps et chercher quelles sont les parties internes qui
vestigation et analyser sur le vivant les phénomènes élémentaires des corps organisés en comparant l’état normal à l’état pat
de la nature et à les maîtriser. La constatation et le classement des corps ou des phénomènes naturels ne constituent point l
qui, à raison de son infirmité, est obligé de créer des catégories de corps et de phénomènes afin de mieux les comprendre en
propriétés sous des points de vue spéciaux. Il en résulte qu’un même corps peut être étudié minéralogiquement, physiologique
ysique, ni zoologie, ni physiologie, ni pathologie ; il n’y a que des corps qu’il s’agit de classer et des phénomènes qu’il s
l’intermédiaire desquelles l’homme peut maîtriser les phénomènes des corps bruts. La physiologie est la science vitale activ
instantanément d’une manière persistante, et plus tard acidifiait ces corps gras en les décomposant, à l’aide d’un ferment pa
de carbone, et immédiatement après la mort je fis l’ouverture de son corps . Je regardai l’état des organes et des liquides.
assembler et préparer les faits qui devront constituer la science des corps vivants. C’est à l’expérimentation que ce rôle in
 ; ce qui ne pouvait pas arriver, pensait-il, pour les phénomènes des corps bruts, dans lesquels la vie n’intervient pas. Dan
t, dit-on, l’affinité. Étudions avec persistance la décomposition des corps sous l’influence de la chaleur estimée en quantit
circonstances définies. » Quand un phénomène qui a lieu en dehors du corps vivant ne se passe pas dans l’organisme, ce n’est
c’est parce que la condition du phénomène ne se rencontre pas dans le corps comme au-dehors. C’est ainsi qu’on a pu dire que
e rigueur dans l’expérimentation sur les êtres vivants comme dans les corps bruts, de bien s’assurer avant de commencer l’ana
grès et s’arrêterait par indifférence intellectuelle, comme quand les corps minéraux saturés tombent en indifférence chimique
23 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
la vie ne peut avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a, sous ce rapport, aucune di
t ceux des sciences physico-chimiques… Dans l’expérimentation sur les corps bruts, il n’y a à tenir compte que d’un seul mili
nes vitaux ont une complexité et une apparente différence de ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu
sume très clairement, de la manière suivante : « … La spontanéité des corps vivants ne s’oppose pas à l’emploi de l’expérimen
loi de l’expérimentation. La différence vient uniquement de ce que un corps brut se trouve dans le milieu extérieur et commun
s conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que pour les corps bruts. Il appelle « dé
s phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que pour les corps bruts. Il appelle « déterminisme » la cause qui d
matérielle de l’existence ou de la manifestation des phénomènes… Les corps vivants… sont tour à tour ramenés et réduits au m
vec la science du médecin. « Quand on aura prouvé, écrit Zola, que le corps de l’homme est une machine, dont on pourra un jou
humains et sociaux, comme le chimiste et le physicien opèrent sur les corps bruts, comme le physiologiste opère sur les corps
ien opèrent sur les corps bruts, comme le physiologiste opère sur les corps vivants. Le déterminisme domine tout. C’est l’inv
que, suivant Claude Bernard, la « méthode appliquée dans l’étude des corps bruts, dans la chimie et dans la physique, doit l
la chimie et dans la physique, doit l’être également dans l’étude des corps vivants, en physiologie et en médecine », de même
e les couleurs brutales, l’odeur des sèves originelles. L’énergie, le corps , la motte de terre, le sexe, la matière sous tout
décor gracieux planté par le divin régisseur des forces cosmiques. Le corps n’avait déraison d’être que dompté par l’âme ; la
part, les choses basses : la terre, les animaux, l’herbe sauvage, le corps de l’homme, la sensualité, la jouissance, l’insti
« l’âme » dont il faut partout exulter le rayonnement, et il y a le «  corps  », dont il ne faut tenir compte que s’il est tran
e s’être insurgé contre le meurtrier dualisme chrétien de l’âme et du corps , d’avoir brutalement revendiqué la vie de la terr
léments négligés, méprisés ou niés par lui. Il avait exalté la vie du corps et de la matière, à rencontre du spiritualisme co
uretés dans l’univers, et dans l’homme, ils sacrifiaient hardiment le corps aux facultés supérieures. Autant Zola avait aimé
eu ruiner l’antique opinion d’une « âme », totalement indépendante du corps et de principe opposé. L’étude de la vie spiritue
mais impropres, dans le langage précis, les appellations « âme » et «  corps  », « esprit » et « matière ». Illustrée par des s
es : « Un esprit se trouve dans toutes les choses, et il n’y a pas de corps si petit qui ne contienne en soi une parcelle de
n spiritualiste, cette entité indépendante et immortelle opposée au «  corps  », mais bien cette vie profonde et harmonique, ce
sible), votre nom restera toujours synonyme d’une formidable prise de corps avec la réalité, d’une énorme poussée vitale. Le
24 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
t de toutes les opérations de l’économie ? Croiriez-vous connaître le corps vivant ? Ce corps n’est-il, comme votre descripti
érations de l’économie ? Croiriez-vous connaître le corps vivant ? Ce corps n’est-il, comme votre description, qu’une agglomé
ette question. Après avoir classé les parties et les opérations de ce corps vivant, et considéré quelque temps leurs rapports
e dégage un fait général, c’est-à-dire commun à toutes les parties du corps vivant, et à tous les moments de la vie : la nutr
ong canal pour digérer sa pâture, a l’intestin dix fois long comme le corps  ; changé en grenouille carnivore, son intestin ra
s plus gros que l’estomac, et remplissant tout le tiers postérieur du corps . Devenu hanneton et plus sobre, il ne lui reste q
upe d’opérations et d’organes institués et combinés de manière que le corps vivant puisse se décomposer. L’expérience le cons
ue le corps vivant puisse se décomposer. L’expérience le constate. Le corps vivant est formé de substances très-complexes, ay
rgane construit avec un artifice infini ; il est charrié dans tout le corps vivant par un système compliqué d’artères, et va
al périt ou le régénère ; il est distinctif, puisque par contraste un corps non vivant peut varier indéfiniment dans sa grand
société à Rome, vous y distinguez la faculté très générale d’agir en corps , avec une vue d’intérêt personnel, faculté instit
me, dès sa naissance, fut un asile, ennemi de ses voisins, composé de corps ennemis, où chacun était absorbé par la pensée de
hacun était absorbé par la pensée de son intérêt, et obligé d’agir en corps . Vous détachez cette faculté égoïste et politique
s cérémonies minutieuses, prosaïques et sanglantes ; pour prêtres des corps organisés de laïques, simples administrateurs, no
s traductions, à des applications, n’est populaire que par la morale, corps de règles pratiques, étudiées pour un but pratiqu
puissante, qui fut la nécessité de songer à son intérêt et d’agir en corps , ont produit chez ce peuple et fortifié outre mes
t. Il reste des définitions de l’homme, de l’animal, de la plante, du corps chimique, des lois physiques, du corps astronomiq
de l’animal, de la plante, du corps chimique, des lois physiques, du corps astronomique, et il ne reste rien d’autre. Nous a
25 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
c’est la définition même du phosphore ; si l’on venait à découvrir un corps qui, jouissant d’ailleurs de toutes les propriété
om, voilà tout, et la loi resterait vraie. De même quand je dis : les corps graves en chute libre parcourent des espaces prop
n. Quand je dis : le phosphore fond à 44°, je veux dire par là : tout corps qui jouit de telle ou telle propriété (à savoir d
ien une loi, et cette loi pourra m’être utile, car si je rencontre un corps jouissant de ces propriétés, je pourrai prédire q
t fausse. On lira alors dans les traités de chimie : « il existe deux corps que les chimistes ont longtemps confondus sous le
chimistes ont longtemps confondus sous le nom de phosphore ; ces deux corps ne diffèrent que par leur point de fusion ». Ce n
pas la première fois que les chimistes en arriveraient à séparer deux corps qu’ils n’auraient d’abord pas su distinguer ; tel
ive jamais au phosphore. Et si par impossible elle arrivait, les deux corps n’auraient probablement pas identiquement même de
tautologie. Dira-t-on que, si nous ne connaissons pas sur la Terre un corps qui ne fonde pas à 44° tout en ayant les autres p
parce qu’elle serait fausse. De même en ce qui concerne la chute des corps . Il ne me servirait à rien d’avoir donné le nom d
l’est-elle ? L’expérience nous fait connaître des relations entre les corps  ; c’est là le fait brut ; ces relations sont extr
trêmement compliquées. Au lieu d’envisager directement la relation du corps A et du corps B, nous introduisons entre eux un i
liquées. Au lieu d’envisager directement la relation du corps A et du corps B, nous introduisons entre eux un intermédiaire q
t l’espace, et nous envisageons trois relations distinctes : celle du corps A avec la figure A′ de l’espace, celle du corps B
distinctes : celle du corps A avec la figure A′ de l’espace, celle du corps B avec la figure B′ de l’espace, celle des deux f
et B′ d’autre part sont très petites. Par exemple si A et B sont deux corps solides naturels qui se déplacent en se déformant
; ce seront celles de la géométrie. Et nous ajouterons ensuite que le corps A, qui diffère toujours très peu de A′, se dilate
géométrie. Deux remarques encore. Nous avons une relation entre deux corps A et B que nous avons remplacée par une relation
t aussi bien remplacer avantageusement une relation entre deux autres corps A″ et B”, entièrement différents de A et B. Et ce
on prétend artificielle. On sait le rôle qu’a joué la cinématique des corps solides dans la genèse de la géométrie ; devrait-
26 (1923) Paul Valéry
re, soit matière réelle, soit matière inventée. De là l’importance du corps . L’âme ne vaut, ne se prouve qu’en tant qu’ouvriè
nt qu’ouvrière, créatrice, mécanicienne, et par conséquent que par le corps et grâce au corps, lequel « possède trop de fonct
éatrice, mécanicienne, et par conséquent que par le corps et grâce au corps , lequel « possède trop de fonctions et de ressour
nstruire, pas assez puissante pour se passer de sa complication. » Le corps se définit donc comme le pouvoir de l’âme, et Val
définitif de notre être, elle considère la séparation de l’âme et du corps comme un état provisoire et mal défini. Et ce n’e
ns ailleurs à quel point la poésie de Valéry est hantée par l’idée du corps . Le lecteur a peut-être remarqué l’analogie entre
re, eût été mort, car vivre c’est agir, avec cet instrument qu’est le corps . Pour concevoir les grands hommes purs de leur er
figures de l’art absolu : entre eux, du relatif et du mixte. Ici des corps stylisent des colonnes. Là des colonnes stylisent
. Ici des corps stylisent des colonnes. Là des colonnes stylisent des corps  : « Mille femmes font mille choses. Mille flambea
maître des matériaux, la danseuse la maîtresse des mouvements de son corps , le poète possède les mots de la langue, avec leu
imaginable, toutes les époques, chacune associée à l’éloignement d’un corps céleste ; qui rappelle le plus décisif, le plus é
ec le hasard du ciel étoilé. Mais touché par le Crépuscule, Ce grand corps qui fit tant de choses, Qui dansait, qui rompit H
ieur du vers, cela lui fait sa discipline morale et la culture de son corps , cela lui donnera une chair solide et une conscie
la dualité, l’opposition, la mésentente, non pas précisément entre le corps et l’âme, mais, d’un point de vue pour lequel la
existe pas, entre la réalité spirituelle signifiée par l’apparence du corps et l’autre réalité spirituelle signifiée par l’ap
ndes et des bois ! Où sont les chaînes et où est le dieu ? Où est le corps et où est l’âme ? Il ne nous suffit pas de voir l
? Où est le corps et où est l’âme ? Il ne nous suffit pas de voir le corps dans les mots et l’âme dans l’inspiration : coupe
l’être profond. C’est en fonction du temps et non de l’espace que le corps et l’âme se distinguent. Le corps est ce qui exis
du temps et non de l’espace que le corps et l’âme se distinguent. Le corps est ce qui existe dans le présent, l’âme ce qui n
l’âme, mais non jamais, jamais ce qui est. » C’est, dit Valéry, « le corps qui est ce qui est ». Il n’y a création dans le m
n renversant le point de vue, ce faire peut être dit le seul réel, le corps , le présent, étant du fait. « Pourquoi feindre, m
lle, comme en la dernière strophe de la Pythie, la dualité hostile du corps et de l’âme n’existe plus. « Elle a fait tout son
té hostile du corps et de l’âme n’existe plus. « Elle a fait tout son corps aussi délié, aussi bien lié qu’une main agile… Ma
main seule peut imiter cette possession et cette facilité de tout son corps . » Lié par ses difficultés, délié par ses solutio
difficultés, délié par ses solutions, inépuisablement créateur. « Un corps , par sa simple force, et par son acte, est assez
lement intelligibles. Valéry, dans le dialogue sur la danse, parle du corps de la danseuse, qui devient tout entier une main,
que et cosmologique. « — Physique parce qu’il porte sur le mystère du corps plus que de l’âme. Dans l’Ame et la Danse, Valéry
me semble être la faculté de notre âme de ne rien comprendre à notre corps . » La Jeune Parque figure un effort poétique pour
aison, cette facile intelligibilité qui nous empêche de comprendre le corps , de poser frais et nu le problème du corps. — Psy
s empêche de comprendre le corps, de poser frais et nu le problème du corps . — Psychologique en un sens tout à fait opposé à
vahit, occupe, étranger à toute « analyse », à toute intelligence, le corps ou l’âme de l’être aimé. — Cosmologique enfin, ca
n regards mes profondes forêts. Monde intérieur, dont fait partie le corps éprouvé du dedans, et auquel le monde extérieur f
ui se suffit comme le Dieu d’Aristote, et dont l’équilibre heureux du corps et de l’âme nous fournit une figure fugitive. Tel
lusion dans le splendide printemps qui la nie ! Ce printemps, ce beau corps de la vierge, cette pure argile sont-ils formés p
mme Vigny, la divine larme humaine en une Eloa, il la réalise dans le corps même et la matière qui lui ont donné naissance.
la Jeune Parque, se pose un problème d’existence : lequel existe, son corps ou son âme, lui ou son double ? Ses yeux ont puis
rque elle aussi figure dans une partie du poème une Dormeuse. Un beau corps ensommeillé semble au poète un pur contact avec l
le courant de la vie profonde, avec la réalité « désintéressée ». Le corps d’Anne pouvait tomber dans des bras amoureux, mai
s. Ces deux stances baudelairiennes réalisent les deux possibles, le corps endormi, soustrait aux hommes comme celui de Narc
strait aux hommes comme celui de Narcisse et de la jeune Parque, — le corps éveillé dans les gestes qui morcellent et tuent l
oublée, du sommeil qui déverse de deux côtés, en deux perfections, le corps et l’âme Et glisse entre les deux le fer qui cou
ée du côté de l’être ? Non, — quelque chose veille, — la forme de son corps , et, si ses yeux sont fermés, des yeux restent ou
les ne sont jamais réunies dans le même esprit ou plutôt dans le même corps . Il n’en reste pas moins vrai que nous reconnaiss
èse des deux Dormeuses. N’éveille pas pour l’amour, dit-il à Anne, ce corps dont le repos contient, pour un regard, toutes le
n toi-même, dit l’Aurore. Ô grande âme, il est temps que tu formes un corps  ! Hâte-toi de choisir un jour digne d’éclore, Par
son cœur. La communauté végétale refuse d’épouser cette apparence de corps individuel, qu’à l’imitation de la cuisse du chev
citait la Jeune Parque, et qui pour elle n’existe plus, depuis que ce corps , jadis uni radieusement à la matière, c’est-à-dir
niers mouvements de la Jeune Parque. L’âme vient habiter et agiter le corps qui la repoussait douloureusement. Une cime de vo
’arrache de ces profondeurs grondantes, et ce qui en jaillit, dans un corps assoupli et docile de rythme, c’est le « Saint La
isible des morts confondus qui rentrent dans le jeu universel ; mer ; corps vivant qui est là et qui s’interroge ; tous trois
gsonienne. Non ! non !… Debout ! Dans l’ère successive ! Brisez, mon corps , cette forme pensive ! Buvez, mon sein, la naissa
Milo. Et pourtant, devant la Vénus, il n’est pas de mouvement de son corps auquel nous pensions plus qu’au mouvement de ses
utre chose qu’une restauration. Il ne prolonge pas une substance ; de corps par une substance de bras. Il suit, dans le mouve
de bras. Il suit, dans le mouvement des bras absents, le mouvement du corps présent ; il éprouve l’intégrité dynamique d’un ê
âme de voleur. » Mais pour le Socrate qui est devenu une réalité, un corps , une technique, il y a manière d’utiliser les Soc
rayonne et qui est en train de se perdre. Et il comparait le fait du corps à un fait de déperdition qui ne saurait rien expl
, on admet fort bien un Valéry écrivant un « essai sur la relation du corps et de l’esprit » analogue à Matière et Mémoire do
ictions. » Le Valéry réel qui a passé, qui a réussi, qui a trouvé son corps et sa technique, c’est celui du quatrain que je v
La notion d’une âme, chaleur intérieure qui se perd et qui rayonne en corps , quelle que soit sa valeur philosophique, voyez-l
ologique de Racine menait la sienne. Ce qui intéresse Racine, dans un corps et dans un cœur humain, ce n’est encore, évidemme
à l’esprit) il se trouve ici que cet objet est le même : à savoir un corps féminin, vivant, jeune et beau, exprimé en foncti
27 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
ndre notre position. Mais disons dès à présent que la contraction des corps en mouvement, la dilatation de leur Temps, la dis
nous appesantir sur le sens qu’il faut donner à la « déformation des corps  », au « ralentissement du temps » et à la « ruptu
aura beau soutenir que sa course est un déplacement réciproque de son corps et du sol, qu’il se meut si notre pensée immobili
os yeux, comme nos propres actes, par des déplacements réciproques de corps dans l’espace. Nous n’avons donc pas à tenir comp
Nous devons cependant rappeler ce que nous disions jadis de l’idée de corps , et aussi du mouvement absolu : cette double séri
e immédiatement comme une réalité. Mais en est-il ainsi de tel ou tel corps , érigé en entité plus ou moins indépendante ? La
gé en entité plus ou moins indépendante ? La perception visuelle d’un corps résulte d’un morcelage que nous faisons de l’éten
ur la forme de leur activité et sur la nature de leurs besoins. « Les corps , écrivions-nous, sont taillés dans l’étoffe de la
t l’analyse psychologique. Et la physique le confirme. Elle résout le corps en un nombre quasi indéfini de corpuscules élémen
ni de corpuscules élémentaires ; et en même temps elle nous montre ce corps lié aux autres corps par mille actions et réactio
mentaires ; et en même temps elle nous montre ce corps lié aux autres corps par mille actions et réactions réciproques. Elle
rtificiel et de conventionnel dans notre répartition de la matière en corps . Mais si chaque corps, pris isolément et arrêté l
tionnel dans notre répartition de la matière en corps. Mais si chaque corps , pris isolément et arrêté là où nos habitudes de
n’en serait-il pas de même du mouvement considéré comme affectant ce corps isolément ? Il n’y a qu’un mouvement, disions-nou
28 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
xposé à l’humidité se rouille. Tout cristal capable de rayer un autre corps quelconque est un diamant, c’est-à-dire un crista
un diamant, c’est-à-dire un cristal composé de carbone pur. Tous les corps plongés dans un liquide perdent une portion de le
n cristal de carbone pur ; d’un côté la quantité du poids que perd le corps plongé, et de l’autre la quantité égale du poids
ase plein et de la peser, pour savoir d’avance le poids qu’a perdu le corps plongé. Il me suffit de compter les côtés du poly
ns ce polygone. Il me suffit d’observer que le cristal donné raye les corps les plus durs, pour annoncer qu’étant brûlé il fo
bonique. — Grâce à ces liaisons établies, un anatomiste, qui ouvre un corps humain, peut décrire d’avance la couleur, la form
nous spontanément dans les centres sensitifs, sans qu’au préalable un corps extérieur ou un milieu ambiant ait vibré. Dans ce
partout, l’application de la chaleur sera suivie par la dilatation du corps , que toujours et partout la vibration du corps ex
e par la dilatation du corps, que toujours et partout la vibration du corps extérieur transmise par le milieu ambiant au nerf
d’un mouvement de va-et-vient, en d’autres termes, d’une vibration du corps sonore, comprise entre certaines limites de lente
actère connu, la suprême dureté, ou capacité de rayer tous les autres corps . Nous prenons deux corps aussi semblables que pos
dureté, ou capacité de rayer tous les autres corps. Nous prenons deux corps aussi semblables que possible, l’un où le caractè
n où le caractère est présent, l’autre où il est absent ; l’un de ces corps est du diamant, qui est du carbone pur ; l’autre
pur ; l’autre est du charbon purifié ; ou, mieux encore, l’un de ces corps est tel diamant, et l’autre est ce même diamant b
ui appartiendrait aux circonstances, c’est-à-dire à la résistance des corps environnants. Dans ce cas, la suppression totale
lle part chaque force a dans la production de ce mouvement. Prenez un corps sollicité par deux forces dont les directions fon
orce d’impulsion initiale, d’autre part, la loi qui lie la chute d’un corps vers un autre à la force accélératrice de la pesa
s, par le calcul, les diverses positions et vitesses que prendrait un corps soumis aux sollicitations combinées d’une impulsi
ir en disant qu’elle est l’apparition spontanée d’une moiteur sur des corps exposés en plein air, quand il ne tombe point de
nclut que l’apparition de la rosée est liée au pouvoir que possède le corps de résister au passage de la chaleur. « Mais, si
ci, et, autant que nous pouvons l’observer, en ceci seulement que les corps en question conduisent lentement la chaleur ou la
nt qu’en un seul point, qui est qu’en vertu de l’une ou de l’autre le corps tend à perdre sa chaleur par sa surface plus rapi
ci, et, autant que nous pouvons l’observer, en ceci seulement que les corps en question n’ont pas cette propriété. Nous pouvo
ment, d’après les lois de la chaleur, que le contact de l’air avec un corps plus froid que lui-même abaissera nécessairement
ordinaires de la gravitation ou cohésion, s’attachera à la surface du corps , ce qui constituera la rosée… Cette preuve déduct
avantage de rendre compte des exceptions, c’est-à-dire des cas où, le corps étant plus froid que l’air, il ne se dépose pourt
à sa température, que, même étant un peu refroidi par le contact d’un corps plus froid, il sera encore capable de tenir en su
fférence. Nous pouvons, en refroidissant la surface de n’importe quel corps , atteindre en tous les cas une température à laqu
air n’est que l’absence des nuages, et que les nuages, comme tous les corps entre lesquels et un objet donné il n’y a rien qu
somme de ses angles est, comme chez nous, égale à deux droits ; si un corps y est mû par deux forces dont les directions font
au repos si elle est en mouvement. Or tous les jours nous voyons des corps passer du mouvement au repos ou du repos au mouve
mis des tendances au repos ou au mouvement, diverse ? chez les divers corps , la tendance vers le bas pour la pierre qui tombe
r. De là suivent deux conséquences. Ni la direction, ni la vitesse du corps n’ont été altérées. La direction qu’il avait dans
ssi indifférent et nul, et, de même que pendant le deuxième moment le corps a continué son mouvement uniforme et rectiligne,
culté qu’un raisonnement analogue et plus simple encore s’applique au corps en repos ; car, dans ce cas, on n’a point à tenir
int à tenir compte de l’espace, mais seulement de la durée. — Soit un corps en repos pendant une durée aussi courte que l’on
durée étant divisible en deux moitiés, on démontrera de même que, le corps étant demeuré pendant la seconde moitié dans le m
tte exclusion sera maintenue, le repos primitif se maintiendra, et le corps en repos, comme le corps animé d’un mouvement uni
nue, le repos primitif se maintiendra, et le corps en repos, comme le corps animé d’un mouvement uniforme et rectiligne, si b
et entendu, notez sa portée restreinte. Il n’établit aucunement qu’un corps choqué par un autre prendra un mouvement rectilig
ué par un autre prendra un mouvement rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un mouvement rectiligne et uniforme pourr
pourrait imaginer un état de choses dans lequel, par cela seul qu’un corps se mouvrait dans un sens, une portion de ce corps
par cela seul qu’un corps se mouvrait dans un sens, une portion de ce corps répugnerait à se mouvoir en même temps dans un au
ans l’un sont inclus tous les événements réels, dans l’autre tous les corps réels. Si longue que soit une série d’événements
la formation de notre système solaire, si vaste que soit un groupe de corps réels, par exemple l’assemblage de tous les systè
événements réels ou imaginables, ce que l’espace est par rapport aux corps réels ou imaginables, un réceptacle sans limites,
ouvons déduire la structure du réceptacle indépendant dans lequel les corps se meuvent. — De même encore, dans le réceptacle
logie. Dans l’espacé réel, chaque dimension est influente. Placez des corps pesants sur une ligne droite, c’est-à-dire selon
re dimension ; ils se meuvent d’une certaine manière. Placez un autre corps pesant hors de la ligne droite, dans le plan, c’e
s le plan, c’est-à-dire selon la seconde dimension ; le mouvement des corps situés sur la ligne droite se modifie. Placez enf
corps situés sur la ligne droite se modifie. Placez enfin un dernier corps hors du plan, c’est-à-dire selon la troisième dim
du plan, c’est-à-dire selon la troisième dimension ; le mouvement des corps situés sur le plan se modifie encore. Ayant la mê
on aurait la même influence ; si elle existait, dans le mouvement des corps pesants observé et calculé selon les trois premiè
aturelles égales, des droites, des perpendiculaires à une droite, des corps immobiles ou animés d’un mouvement rectiligne uni
29 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
uns par les autres. Nos moyens naturels et directs pour agir sur les corps qui nous entourent sont extrêmement faibles et to
choses, quoiqu’il y ait encore à cet égard beaucoup de confusion. Le corps de doctrine propre à cette classe nouvelle, et qu
l, les lois de la vie, ou de déterminer le mode d’existence de chaque corps vivant, en particulier. Cette seconde étude, en o
première n’ont qu’une existence artificielle, de telle manière qu’un corps , comme le chlore ou le potassium, pourra avoir un
s classes principales, la première comprenant tous les phénomènes des corps bruts, la seconde tous ceux des corps organisés.
prenant tous les phénomènes des corps bruts, la seconde tous ceux des corps organisés. Ces derniers sont évidemment, en effet
écessité de n’étudier les phénomènes physiologiques qu’après ceux des corps inorganiques. De quelque manière qu’on explique l
ces de ces deux sortes d’êtres, il est certain qu’on observe dans les corps vivants tous les phénomènes, soit mécaniques, soi
les phénomènes, soit mécaniques, soit chimiques, qui ont lieu ans les corps bruts, plus un ordre tout spécial de phénomènes,
’organisation. Il ne s’agit pas ici d’examiner si les deux classes de corps sont ou ne sont pas de la même nature, question i
it formellement profession d’ignorer absolument la nature intime d’un corps quelconque. Mais il n’est nullement indispensable
s quelconque. Mais il n’est nullement indispensable de considérer les corps bruts et les corps vivants comme étant d’une natu
il n’est nullement indispensable de considérer les corps bruts et les corps vivants comme étant d’une nature essentiellement
amment fixées sur la manière générale de concevoir les phénomènes des corps vivants. Mais, quelque parti qu’on puisse prendre
et chimiques, modifiés par la structure et la composition propres aux corps organisés, notre division fondamentale n’en subsi
ment qu’on puisse jamais établir solidement entre les deux classes de corps . Ce n’est pas ici le lieu de développer, dans ses
ses diverses parties essentielles, la comparaison générale entre les corps bruts et les corps vivants, qui sera le sujet spé
es essentielles, la comparaison générale entre les corps bruts et les corps vivants, qui sera le sujet spécial d’un examen ap
es généraux de l’univers, ou, en particulier, ceux que présentent les corps terrestres. D’où la physique céleste, ou l’astron
lus compliqué. C’est ainsi, par exemple, que le simple mouvement d’un corps pesant, même quand il ne s’agit que d’un solide,
rincipe, en deux portions très distinctes, selon qu’elle envisage les corps sous le point de vue mécanique, ou sous le point
ution rationnelle des principales branches de la science générale des corps bruts. Une division analogue s’établit, de la mêm
analogue s’établit, de la même manière, dans la science générale des corps organisés. Tous les êtres vivants présentent deux
plus essentielle. Ainsi, la physique sociale doit être fondée sur un corps d’observations directes qui lui Soit propre, tout
e à la fois moins exacte et moins systématique que les phénomènes des corps bruts. De même dans la physique inorganique, les
de nos jeunes physiologistes, qui abordent immédiatement l’étude des corps vivants, sans avoir le plus souvent été préparés
30 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
ns nationales, elle s’était constituée par sa nature et à son insu le corps représentatif de la pensée. Elle avait créé, en f
insu le corps représentatif de la pensée. Elle avait créé, en face du corps de la noblesse, du corps parlementaire, du corps
if de la pensée. Elle avait créé, en face du corps de la noblesse, du corps parlementaire, du corps ecclésiastique, la corpor
ait créé, en face du corps de la noblesse, du corps parlementaire, du corps ecclésiastique, la corporation des hommes de lett
peut donner à la pensée. Sous ce premier rapport, c’est-à-dire comme corps destiné à faire naître et à élever le niveau du g
une institution complétement contraire à son but. Ce ne sont pas les corps qui font naître le génie, c’est la nature ; ce ne
s qui font naître le génie, c’est la nature ; ce ne sont pas même les corps qui reconnaissent, qui constatent, qui honorent l
r, absorber, persécuter même un homme de génie, faites-le membre d’un corps littéraire ou politique. S’il a du caractère, il
e rétrécit, et il a bientôt pour ennemis lui-même tous les membres du corps , offusqués par sa supériorité. VIII S’il n’
diocrité commune ; il abdique son génie, il lui substitue l’esprit de corps  : ce n’est qu’à cette condition qu’il y est souff
a supériorité relative des hommes élus à titre d’intelligence dans un corps intellectuel, c’est une loi de la nature que l’em
ême taille d’esprit dans une nation ou dans un siècle, et que dans un corps , qu’il soit composé de mille ou qu’il soit compos
résultante du nombre des êtres doués de pensée et de volonté dans le corps , et cette moyenne est toujours à égale distance d
upériorité naturelle et transcendante, n’a donc rien à bénéficier des corps académiques ; car il n’y entre qu’à la condition
e, Shakespeare, Milton, Camoëns, Cervantès, n’étaient membres d’aucun corps privilégié des lettres. Les hommes de cette taill
iginaux qu’ils ont été plus isolés et moins asservis à la routine des corps et des préceptes de leur temps. Le génie n’est gé
d’indépendance. C’est ce qui arrive toutes les fois que l’on crée un corps  : on croit créer un instrument, et l’on crée un o
intimidée dans l’individu, une audace modérée, mais efficace dans le corps  ; ils sont devenus le concile laïque et permanent
de talent, d’illustration, condensés dans un même nom et dans un même corps , donné à la France un grand sentiment de sa valeu
qu’au dedans une popularité de la France en Europe. X Aussi ce corps littéraire est-il devenu, malgré les épigrammes q
de liberté. L’esprit des parlements n’est à nos yeux qu’un esprit de corps qui bornait son indépendance à lui-même. L’extinc
t qu’une croissance naturelle qui donne une tête aux peuples quand le corps est formé ; elle portait en elle le travail, l’ai
re du favoritisme royal ; que le parlement se constituât en espérance corps représentatif souverain, rival de la royauté ; qu
ain ; mais la révolution n’était rien de tout cela ; elle n’était pas corps , elle était idée ; elle n’était pas intérêt, elle
31 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
tre, ou bien dépendent-elles d’une solidarité plus large que celle du corps social ? Telle est la question, dont la réponse n
as de même de sa vie extérieure. Tout en établissant l’existence du «  corps social » et les lois internes de cette existence,
rganisme, c’est le mutiler.‌ L’étude des rapports de l’individu et du corps social qui constitue la sociologie d’aujourd’hui,
l’analogie des deux organismes étant admise, à celle des rapports du corps social et de la société humaine dans son ensemble
t le premier. Le principe qui domine les individus à l’intérieur du «  corps social », est bien le même que celui qui domine l
ieur du « corps social », est bien le même que celui qui domine les «  corps sociaux » entre eux, à l’intérieur de ce « corps 
lui qui domine les « corps sociaux » entre eux, à l’intérieur de ce «  corps  » plus vaste qui est l’agrégat des cités. Si nous
et du « grand être » social, nous pourrions dire que : ‌ individu et corps social, nationalisme et inter-nationalisme, ne so
royance naïve que s’oppose la bio-sociologie, qui nous montre que les corps sociaux, pas plus que les individus, ne peuvent ê
onction normale et jouant son rôle nécessaire dans la vie de tous les corps sociaux, qu’elle embrasse.‌ Il est une série de r
une et bienfaisante que les caducs disparaissent devant les forts. Un corps social en faiblesse définitive peut tenter de s’i
de solidarité inter-nationale. Si l’on y voit une fusion complète des corps sociaux en une seule nation, la nation humaine, s
mais uniquement, lien entre les parties correspondantes de chacun des corps sociaux, liens d’individus ou de groupes, politiq
ité de vastes courants de sympathie.‌ II L’inter-dépendance des corps sociaux est cependant un phénomène d’une réalité
es étrangères, est une confirmation du fait de l’inter-dépendance des corps sociaux modernes. Mais empressons-nous d’ajouter
r leur individualité, à l’expansion de laquelle la solidarité du seul corps social n’a pas suffi. « L’Internationale ! écrit
s en jeu ? Assurément il y a ressemblance entre les membres d’un même corps social, et divergence entre les membres de corps
es membres d’un même corps social, et divergence entre les membres de corps sociaux différents ; mais il y a également diverg
32 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
e inerte à laquelle elle est jointe. C’est Dieu qui a créé les grands corps qui roulent sur nos têtes dans les espaces célest
de destruction. Il y ajoute le mouvement de translation, soit que le corps se déplace dans l’espace et change de lieu, soit
mouvement du même et du semblable, qui ramène sans cesse au centre le corps prêt à s’égarer. Mais s’il y a quelque confusion
ie, Newton s’avoue qu’il leur manque encore quelque chose. Les grands corps qu’il a si doctement étudiés se meuvent librement
de la pesanteur universelle poursuivie sous toutes ses faces dans les corps innombrables qui peuplent l’espace, et dont les p
a nature des animaux, se propose d’abord l’examen des parties de leur corps , comme le premier objet qui frappe la vue : et, a
se dans les quatre premiers livres tout le détail des parties de leur corps . Le cinquième, le sixième et le septième livres s
sa vie. On connaît par la lecture des sept premiers livres comment le corps de l’animal existe et comment il se multiplie ; l
e, avant qu’il ait acquis des ailes, les abeilles mangent le reste du corps , et si, après avoir ôté les ailes à un bourdon, o
ici négligée manque à Aristote comme à Buffon. Ils n’ont peint que le corps , ils ont déchiré une des plus belles pages de l’œ
illeté sans mépris et sans regret les écrivains qui, en décrivant les corps , ne voient dans la machine animale que le mécanis
e sa liberté, est le vrai monde où son âme doit vivre, tandis que son corps vit dans un monde tout différent, où la liberté n
as besoin de s’étudier bien longtemps pour la découvrir. C’est de son corps , de ses passions et de ses besoins diversifiés à
es. Ce serait exagérer que de croire que le vice tout entier vient du corps , et que l’âme n’a pas ses passions propres qui la
opres qui la ruinent, quand elles sont mauvaises, comme celles que le corps lui suggère. Mais on peut dire sans injustice que
que la grande provocation au mal, dans l’âme de l’homme, lui vient du corps auquel elle est jointe, qu’elle peut dominer sans
e par les insinuations les plus cachées et les plus sûres. Modérer le corps , le dompter dans une certaine mesure, lui faire l
esoins, lui résister dans tout ce qui les dépasse, en un mot faire du corps un instrument docile et un serviteur soumis, voil
, une des parties considérables de la science. L’union de l’âme et du corps , c’est-à-dire de l’esprit et de la matière, est u
lerait résulter de cet antagonisme que l’ennemi de l’homme, c’est son corps , qui sert tout au moins d’intermédiaire au vice,
ofit cette influence possible du physique sur le moral. En réglant le corps de certaine façon, on tempère les passions de l’â
ntendu, on tire, en partie du moins, la santé de l’âme de la santé du corps  : Mens sana in corpore sano. C’est l’âme qui d’
rps : Mens sana in corpore sano. C’est l’âme qui d’abord a réglé le corps  ; c’est elle qui l’a soumis au gouvernement conve
streint dans ses vraies limites. Mais, par un retour inexplicable, le corps rend à l’âme ce qu’il en a reçu ; et, loin de la
comprendre le devoir et à le mieux accomplir. L’union de l’âme et du corps est donc un bienfait, et ce n’est pas assez le re
s ne changent pas pour s’appliquer à une nation. Mais dans ces grands corps , qui renferment des multitudes innombrables, et q
gique, et la démarcation profonde qu’il établissait entre l’âme et le corps  ; il faudrait dire plutôt, l’intervalle infranchi
e Criton prenne les choses plus doucement, et qu’en voyant brûler mon corps ou le mettre en terre, il ne s’afflige pas sur mo
on fait aux âmes. Il faut avoir plus de courage et dire que c’est mon corps que tu enterres ; enterre-le donc comme il te pla
e l’âme plus improprement qu’il ne l’a fait. Il l’a confondue avec le corps , auquel elle est jointe, et dont elle n’est selon
le principe qui sent et pense en nous, est le même qui nourrit notre corps et qui fait végéter la plante. L’âme n’a donc poi
33 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVI. Jésus au tombeau. »
petite ville d’Arimathie (Ha-ramathaïm 1204, alla le soir demander le corps au procurateur 1205. Joseph était un homme riche
ances du centurion, Pilate accorda à Joseph l’objet de sa demande. Le corps , probablement, était déjà descendu de la croix. O
t à la hâte. On n’avait pas encore choisi le lieu où on déposerait le corps d’une manière définitive. Ce transport d’ailleurs
se composaient d’une petite chambre, au fond de laquelle la place du corps était marquée par une auge ou couchette évidée da
es femmes se retirèrent après avoir soigneusement remarqué comment le corps était posé. Elles employèrent les heures de la so
heure au tombeau 1214. La pierre était déplacée de l’ouverture, et le corps n’était plus à l’endroit où on l’avait mis. En mê
urant des semaines encore, il fut pour eux vivant et consolateur. Son corps avait-il été enlevé 1215, ou bien l’enthousiasme,
surtout quand les Juifs eurent adopté pour système de soutenir que le corps de Jésus avait été volé. Matth., XXVII, 62 et sui
34 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
ut d’obtenir une théorie plus satisfaisante de l’électrodynamique des corps en mouvement ? C’est là surtout, je l’ai suffisam
peu, et tout s’arrangera peut-être. Ainsi au lieu de supposer que les corps en mouvement subissent une contraction dans le se
et que cette contraction est la même quelle que soit la nature de ces corps et les forces auxquelles ils sont d’ailleurs soum
on pourrait se passer de cette extraordinaire contraction de tous les corps . Je ne cite cela qu’à titre d’exemple, car les mo
d’émission ; ce qui le prouve, c’est le phénomène de Zeeman ; dans un corps incandescent, ce qui vibre est sensible à l’aiman
ant de problèmes de Physique Mathématique : celui des vibrations d’un corps élastique de forme quelconque, celui des oscillat
forme quelconque, le problème de Fourier pour le refroidissement d’un corps solide. Les lois sont plus simples, mais elles so
us occupe aujourd’hui, quand nous saurons pourquoi les vibrations des corps incandescents diffèrent ainsi des vibrations élas
qui sillonnaient l’espace dans tous les sens, en traversant tous les corps , sauf le radium, sans être altérées par ce passag
35 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
hes à ses talons. Les premiers hommes réduisaient toute la machine du corps humain aux solides et aux liquides. Les solides e
vient du mot ars, qui chez les anciens Latins signifiait la force du corps  ; d’où artitus, robuste ; ensuite on donna ce nom
Dieu. Ils ramenaient toutes les fonctions de l’âme à trois parties du corps , la tête, la poitrine, le cœur. À la tête, ils ra
’exercice de ces trois belles facultés qu’il doit à son union avec le corps , et qui toutes trois sont relatives à la première
nation, rapportaient les fonctions externes de l’âme aux cinq sens du corps , mais considérés dans toute la finesse, dans tout
puiser, parce que les oreilles semblent boire l’air, renvoyé par les corps qu’il frappe. Ils disaient pour voir distinctemen
re oculis. Tangere, pour toucher et dérober, parce qu’en touchant les corps nous en enlevons, nous en dérobons toujours quelq
Providence divine qui, nous ayant donné comme pour la garde de notre corps des sens, à la vérité bien inférieurs à ceux des
l’âge de la réflexion, et que cette faculté prévoyante protégerait le corps à son tour. On doit comprendre d’après ce qui pré
36 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
’est dire que mon présent consiste dans la conscience que j’ai de mon corps . Étendu dans l’espace, mon corps éprouve des sens
e dans la conscience que j’ai de mon corps. Étendu dans l’espace, mon corps éprouve des sensations et en même temps exécute d
matière qui influe sur lui et la matière sur laquelle il influe, mon corps est un centre d’action, le lieu où les impression
coupe est précisément ce que nous appelons le monde matériel : notre corps en occupe le centre ; il est, de ce monde matérie
s sont ce qui occupe des portions déterminées de la superficie de mon corps  ; le souvenir pur, au contraire, n’intéresse aucu
rps ; le souvenir pur, au contraire, n’intéresse aucune partie de mon corps . Sans doute il engendrera des sensations en se ma
uvenir pur, qui par hypothèse n’intéresse aucune partie déterminée du corps , est une sensation naissante, c’est donc que la s
c que la sensation n’est pas essentiellement localisée en un point du corps . De là l’illusion qui consiste à voir dans la sen
ensif, lequel n’acquerrait l’extension et ne se consoliderait dans le corps que par accident : illusion qui vicie profondémen
ico-chimiques aient lieu dans le cerveau, que le cerveau soit dans le corps , le corps dans l’air qui le baigne, etc. ; mais l
ues aient lieu dans le cerveau, que le cerveau soit dans le corps, le corps dans l’air qui le baigne, etc. ; mais le passé, u
de contenir et d’être contenus qui n’est vraie que de l’ensemble des corps instantanément aperçus dans l’espace. L’illusion
rmes de la mémoire, nous n’en avions pas montré le lien. Au-dessus du corps , avec ses mécanismes qui symbolisent l’effort acc
mement ensemble. Envisagé de ce nouveau point de vue, en effet, notre corps n’est point autre chose que la partie invariablem
ou plutôt celle qui vient à tout moment de passer. Image lui-même, ce corps ne peut emmagasiner les images, puisqu’il fait pa
particulière, qui persiste au milieu des autres et que j’appelle mon corps , constitue à chaque instant, comme nous le dision
ma représentation actuelle de l’univers. En S se concentre l’image du corps  ; et, faisant partie du plan P, cette image se bo
manées de toutes les images dont le plan se compose. La mémoire du corps , constituée par l’ensemble des systèmes sensori-m
venirs impuissants, c’est-à-dire inconscients, le moyen de prendre un corps , de se matérialiser, enfin de devenir présents. I
nisme peut en extraire les mêmes effets utiles, si elles impriment au corps la même attitude, quelque chose de commun s’en dé
ous avons déjà tracé. En S est la perception actuelle que j’ai de mon corps , c’est-à-dire d’un certain équilibre sensori-mote
ntièrement, puisque nous cherchons à déterminer la relation exacte du corps à l’esprit. Nous avons supposé que l’esprit parco
emble de circonstances qui naît d’une certaine position déterminée du corps dans le temps et dans l’espace. S’agit-il d’un tr
ontractions progressives d’elle-même, être plus ou moins jouée par le corps en même temps que représentée par l’esprit. Notre
jouée par le corps en même temps que représentée par l’esprit. Notre corps , avec les sensations qu’il reçoit d’un côté et le
u’on voit. Et voilà peut-être tout ce qu’il y a, s’il est vrai que le corps ne soit qu’un lieu de rendez-vous entre les excit
la précision de leurs entre-croisements l’équilibre sensori-moteur du corps , c’est-à-dire son adaptation à la situation prése
it dont l’attention n’est pas fixée par l’équilibre sensori-moteur du corps . Et il paraît de plus en plus probable que cette
les souvenirs ne seront directement atteints ou lésés. L’idée que le corps conserve des souvenirs sous forme de dispositifs
sse insérée dans le tissu des événements, et qui, attribuant ainsi au corps l’unique fonction d’orienter la mémoire vers le r
37 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
ces et de la différenciation des races entre elles. Le Papou, dont le corps et le bras sont souvent bien développés, a de trè
oduit plus d’un changement, — toute cause produit plus d’un effet. Un corps frappe un autre ; à nos yeux, l’effet consiste en
te en un changement dans la position ou le mouvement d’un ou des deux corps . Mais c’est là une opinion très incomplète, car i
mprimées à l’air, non-seulement par le son, mais par le mouvement des corps  ; il y a eu dérangement dans la position des molé
trois lois essentielles : 1° L’instabilité de l’homogène : dans tout corps , l’homogénéité est une condition d’équilibre inst
n a pour résultat de faire ressortir l’analogie d’une société avec le corps organisé. On trouvera peut-être que dans son Essa
ircissement des phénomènes sociaux par les phénomènes biologiques. Le corps social, comme le corps vivant, n’est pas un « imp
nes sociaux par les phénomènes biologiques. Le corps social, comme le corps vivant, n’est pas un « impie agrégat de parties ;
e des facultés de l’âme humaine. Hobbes va plus loin : sa cité est un corps immense (Leviathan), le souverain en est l’âme, l
sont possibles que par l’activité et la vie des autres. 4° La vie du corps est beaucoup plus longue que celle des éléments q
ps est beaucoup plus longue que celle des éléments qui constituent le corps  ; et l’organisme total survit à la disparition de
L’organisme social ne forme pas une masse continue, comme le fait le corps vivant. 3° Tandis que les derniers éléments vivan
fait le corps vivant. 3° Tandis que les derniers éléments vivants du corps individuel sont le plus souvent fixés dans leur p
e et d’industrie. 4° La plus importante différence, c’est que dans le corps animal il n’y a qu’un tissu doué de sentiment (ti
e la société, comme les vaisseaux sanguins l’appareil distributeur du corps . Chez les animaux inférieurs, il n’y a ni sang ni
aux inférieurs, il n’y a ni sang ni canaux circulant dans la masse du corps , et unissant ainsi les diverses parties ; mais dè
38 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
t autant de raisons de proclamer l’existence d’une science unique des corps bruts, que les naturalistes peuvent en avoir de p
t, en fondant l’anatomie générale et en rapportant les phénomènes des corps vivants aux propriétés élémentaires des tissus, c
être, ni un principe, ni une force, qui résiderait dans une partie du corps , mais simplement le consensus général de toutes l
aux. Porter l’investigation physiologique et physico-chimique dans le corps vivant jusque dans ses particules les plus ténues
est moindre dans les phénomènes de la vie comparés aux phénomènes des corps bruts ; ce sont les conditions expérimentales qui
er les phénomènes de la vie, comme nous maîtrisons les phénomènes des corps bruts dont les conditions nous sont connues. III.
dont se moquait Pascal : « La lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux » ? On ne saurait rien définir dans les
rrons plus loin, que spécieuse ou apparente. Le principe d’action des corps vivants n’est pas intérieur : on ne saurait le sé
ction de phénomènes qui se succèdent pendant un temps limité dans les corps organisés. » Herbert Spencer a proposé plus réce
de ce principe de résistance, et le cadavre n’est autre chose que le corps vivant retombé sous l’empire des forces physiques
ion, d’après laquelle il y aurait deux espèces de propriétés dans les corps vivants : les propriétés physiques et les proprié
ne distinguons la vie que par la mort et inversement. En comparant le corps vivant au même corps à l’état de cadavre, nous ap
que par la mort et inversement. En comparant le corps vivant au même corps à l’état de cadavre, nous apercevons qu’il a disp
res organisés. » Pour Dezeimeris, « la vie est la manière d’être des corps organisés. » Pour Lamarck, « la vie est un état
sayerons simplement de caractériser les êtres vivants par rapport aux corps bruts. Cette façon de comprendre le problème nous
uelle du monde sidéral. Mais il y a dans cette évolution possible des corps sidéraux, comparée à l’évolution rapide des corps
lution possible des corps sidéraux, comparée à l’évolution rapide des corps vivants, une différence de degré qui, au point de
de petit monde dans le grand ; ce serait là un caractère exclusif aux corps doués de vie. « Les corps inorganiques, dit Tiede
nd ; ce serait là un caractère exclusif aux corps doués de vie. « Les corps inorganiques, dit Tiedemann, n’offrent absolument
tres vivants, le rattache à un principe vital qui le gouverne. « Les corps vivants, dit-il, ont en eux leur principe d’actio
s dessiccation ? Il n’est pas exact de dire, d’un autre côté, que les corps vivants sont incapables de tomber en état d’indif
e en état de vie latente. Voici une graine ; elle est inerte comme un corps minéral. Dans certaines conditions, sa constituti
tout à la matière, qui par ses lois générales constitue à la fois les corps inorganiques et les corps vivants, sans l’interve
ses lois générales constitue à la fois les corps inorganiques et les corps vivants, sans l’intervention actuelle et toujours
ans la séparation presque absolue qu’ils établirent entre l’âme et le corps , entre la métaphysique et la physique : l’âme est
n’est qu’un effet supérieur des lois de la mécanique. Il considère le corps comme une machine faite pour elle-même, que l’âme
Leibnitz se montre matérialiste. Comme headartes, il sépare l’âme du corps , et quoiqu’il admette entre eux une concordance p
nce préétablie, il leur refuse toute espèce d’action réciproque. « Le corps , dit-il, se développe mécaniquement, et les lois
nts naturels ; tout se fait dans les âmes comme s’il n’y avait pas de corps , et tout se fait w dans le corps comme s’il n’y a
les âmes comme s’il n’y avait pas de corps, et tout se fait w dans le corps comme s’il n’y avait pas d’âme. » En recourant a
t exécutif de tous les phénomènes, l’acteur intelligent qui modèle le corps et manie la matière inerte et obéissante de l’êtr
mères, les secondes constantes et permanentes, se rencontrant dans le corps animal comme sur un champ de bataille et luttant
rdination et l’harmonieux concert des actes de la vie. Il y a dans le corps animé un arrangement, une sorte d’ordonnance que
en paraphrasant le mot de Leibnitz : « Chaque chose s’exécute dans le corps vivant comme s’il n’y avait pas de force vitale. 
phénomènes ; mais un immense intervalle les sépare de la science des corps organisés, parce qu’une énorme différence existe
’est énoncer une erreur, s’écria Gerdy ; cela n’est vrai que pour les corps bruts. » Les progrès de la science physiologique
microscope introduire par une bouche placée dans l’échancrure de leur corps les monades, les bactéries, les vibrions dans leu
, et expulser par une ouverture anale placée à la grosse extrémité du corps le résidu de la digestion. Près de cette ouvertur
paraît être l’organe propulseur d’un appareil aquifère. Au centre du corps du kolpode apparaît un assez volumineux organe de
ule, et continuent cette giration jusqu’à ce qu’une sécrétion de leur corps se soit coagulée autour d’eux en une membrane env
animales impalpables, s’attachent comme la poussière à la surface des corps , sur les feuilles, les branches, les écorces des
lequel ils se présentent change. Dans l’état le plus ordinaire, leur corps est fusiforme, aminci à la partie antérieure et t
r une sorte de ventouse ciliée au moyen de laquelle ils se fixent aux corps solides pour progresser par reptation comme les s
nt quatre paires de pattes courtes, articulées, munies d’ongles. Leur corps apointi en avant permet de distinguer 3 ou 4 arti
fut bien établi que : « 1° — il n’y a pas de vie appréciable dans les corps inertes des animaux reviviscibles et 2° — que ces
able dans les corps inertes des animaux reviviscibles et 2° — que ces corps conservent leur propriété de reviviscence dans de
it surtout s’opérer au moyen de réserves alimentaires que renferme le corps de l’animal et non par l’absorption de substances
n état d’indifférence chimique, à l’état de vie latente. L’œuf est un corps en évolution, dont le développement ne saurait s’
’attaquer. L’addition de l’eau, à une température voisine de celle du corps , à 40 degrés, fera reparaître la digestion suspen
t sentir toutes les fois que la proportion de liquide diminue dans le corps à la suite de quelque condition telle que l’hémor
s nerfs vaso-moteurs, en accélérant la circulation à la périphérie du corps ou dans les organes centraux, interviennent égale
isent et, l’équilibre se rétablissant dès qu’il tend à être rompu, le corps se maintient dans sa composition. Cette usure et
étal, minéral, qui embrassaient tous les objets terrestres ; pour les corps sidéraux il aurait imaginé un quatrième royaume,
a vigne parmi les plantes, l’or pour les minéraux, le soleil pour les corps célestes. La division des trois règnes aurait ain
out d’abord entre les êtres vivants, il reconnaissait deux classes de corps  : Les corps vivants, Les corps bruts ou inanimés.
entre les êtres vivants, il reconnaissait deux classes de corps : Les corps vivants, Les corps bruts ou inanimés. Cependant l
ants, il reconnaissait deux classes de corps : Les corps vivants, Les corps bruts ou inanimés. Cependant la division en trois
nous pouvons appeler dynamique ou mécanique. On a comparé souvent le corps de l’homme et celui des animaux à un appareil à c
il à combustion. Les chimistes ont établi que les produits rejetés du corps , les excrétions, pris dans leur ensemble, contena
ns l’organisme et finalement proportionnée à la somme de force que le corps dépense, exactement de la même façon que la somme
rce des puissances actives de l’organisme. » De là l’assimilation du corps des animaux à une machine à vapeur où s’engendrer
la constitution des liquides et des tissus organiques. En un mot, le corps ne se nourrit jamais directement d’aliments varié
unter son carbone directement à l’acide carbonique : il a besoin d’un corps combustible explosif, le sucre, c’est-à-dire d’un
a besoin d’un corps combustible explosif, le sucre, c’est-à-dire d’un corps qui puisse donner de la chaleur en se brûlant. Ic
a combustion est directe, admettaient que la chaleur produite dans le corps est représentée par la chaleur de combustion du c
nom s’appliquait à toutes les réactions organiques provoquées par un corps qui ne gagnait et ne perdait rien dans le phénomè
matières animales et végétales en putréfaction reportent sur d’autres corps l’état de décomposition dans lequel elles se trou
me à leurs propres éléments, se communique également aux éléments des corps qui se trouvent en contact avec elles. » Le ferme
contact avec elles. » Le ferment, dans cette manière de voir, est un corps en décomposition, dont les molécules, animées d’u
ction des composés complexes des organismes, leur dédoublement en des corps plus simples, accompagné d’une hydratation. Elles
sa production, de manière à ne pas élever à une haute température le corps combustible dans le cas de combustion lente ; à l
t de tout temps que les matériaux qui entrent dans la constitution du corps des animaux commencent à s’altérer après la mort,
ieu pour les végétaux. Seulement, ici, la destruction portant sur des corps où les substances albuminoïdes, azotées, sont en
ien étudiés par M. Schützenberger. J’ai vu que de tous les organes du corps , celui qui se pourrit le plus facilement, est le
cellules végétales. — L’utricule primordiale. — Le protoplasma est le corps vivant de la cellule dans les deux règnes. — III.
on vitale n’a d’ailleurs pas la même activité dans tous les points du corps . Il y a des parties dans les animaux et dans les
sées, prirent place les globules du sang, hématies et leucocytes, les corps fusiformes du tissu conjonctif embryonnaire, les
eucocytes, les corps fusiformes du tissu conjonctif embryonnaire, les corps pigmentaires étoilés, les éléments de la glande h
l que dans le règne animal. Quant à l’origine de cette cellule, de ce corps par lequel débute l’organisme, on l’a interprétée
les fibres musculaires. Il regarde comme des éléments individuels les corps que l’on appelle encore noyaux de la fibre muscul
degré de complication. La cellule nous apparaît alors comme un petit corps plein, avec noyau et couche corticale. Le dévelop
cela pour les animaux aussi bien que pour les plantes. Tels sont les corps que Hæckel a appelés les cytodes et dont il exist
parité a été observée chez le Protamœba et les Protogenes lorsque ces corps muqueux ont acquis une certaine grosseur42. La ma
e intermédiaire entre le règne animal et le règne végétal43. Mais ces corps peuvent représenter également des états transitoi
ar leur forme particulière. » C’est qu’en effet le protoplasma est le corps vivant de la cellule ; il forme toutes les autres
est donc celui d’une masse granuleuse, sans forme dominante. C’est un corps défini, non plus morphologiquement, comme on avai
, non plus morphologiquement, comme on avait cru que devait être tout corps vivant, mais chimiquement, ou du moins par sa con
e l’on puisse imaginer, la cellule est déjà un appareil compliqué. Ce corps possède une enveloppe, membrane cellulaire ou cor
embrane cellulaire ou corticale, un contenu granuleux, protoplasma ou corps cellulaire, une masse limitée incluse dans le pro
a désignation de cellule est inexacte ; elle s’applique en effet à un corps qui subit une série de transformations successive
s regarde comme les composantes élémentaires ultimes des monères, les corps irréductibles auxquels l’analyse puisse conduire.
re du noyau, amas de protoplasma jusqu’ici considéré comme simple, un corps complexe à la fois au point de vue anatomique et
tés. — Synthèse chimico-physiologique. — Constitution élémentaire des corps organisés. — La synthèse créatrice est nécessaire
chlorophyllien dans la synthèse organique. — Il opère la synthèse des corps ternaires sous l’influence de la lumière. — L’exp
, l’azote et l’oxygène, et comme éléments accessoires quelques autres corps simples. Il faut y reconnaître en un mot, de même
s. Il faut y reconnaître en un mot, de même que pour le blastème, des corps quaternaires, ternaires, et des matières terreuse
me, des corps quaternaires, ternaires, et des matières terreuses. Les corps simples que la chimie nous a fait connaître comme
mplexes sont peu nombreux. Il n’y a pas de substance particulière, de corps simple vital, comme Buffon l’avait imaginé pour e
l’avait imaginé pour expliquer la différence des êtres vivants et des corps bruts. Les seuls corps qui entrent dans la consti
pliquer la différence des êtres vivants et des corps bruts. Les seuls corps qui entrent dans la constitution matérielle des ê
rables. On a reconstitué de toutes pièces des essences végétales, des corps gras, des alcools. Les grands travaux de M. Berth
la nature ; si la synthèse chimique, qui, dans l’économie, forme les corps organiques, est pareille à celle de nos laboratoi
e sait, par exemple, que M. Chevreul le premier a opéré l’analyse des corps gras. Il a montré que ces corps sont formés par l
reul le premier a opéré l’analyse des corps gras. Il a montré que ces corps sont formés par l’union de la glycérine et d’un o
reul ni M. Berthelot ne tirent de leurs travaux la conclusion que les corps gras se constituent chez l’être vivant par les mê
l’acide carbonique, de l’acide oxalique et de l’acide acétique ; ces corps étant dans une proportion constante pour une subs
es de substances, ensuite à la nature et à la proportion relative des corps appartenant au second groupe. L’analyse ayant été
dans la partie interne, plus fluide, de la couche corticale (paroi du corps ). Cette couche fluide est dans un mouvement conti
ns de chlorophylle dans le protoplasma qui forme la masse générale du corps , en dehors du tube digestif et de la paroi cortic
rte) la multiplication des grains de chlorophylle dans l’intérieur du corps de l’animal, par division en deux et en trois, co
es cités plus haut, on trouve des globules verts dans la substance du corps chez diverses autres espèces animales, l’Hydre ve
ication et perte d’eau, donnerait ; la cellulose : l’oxydation de ces corps fournirait les graisses et les acides ; l’influen
ophylle blanche serait douée d’une remarquable aptitude à réduire les corps oxygénés, à combiner leur oxygène à son hydrogène
que et glyoxylique, le glyoxal, l’acide oxalique. En un mot, tous les corps « organiques ternaires pourraient se former par c
rmer les synthèses de principes carbonés ou ternaires, en partant des corps les plus simples ou les plus saturés, tels que CO
croîtrait et se développerait au moyen de matériaux appropriés. De ce corps complexe, le plus complexe de tous les corps orga
ériaux appropriés. De ce corps complexe, le plus complexe de tous les corps organisés, dériveraient par dédoublement ultérieu
ésiderait à la synthèse organique primitive au début de la vie. « Ces corps , dit-il, sont le résultat et la terminaison de la
s lors leur production ? Le chimisme du laboratoire et le chimisme du corps vivant sont soumis aux mêmes lois ; il n’y a pas
idon en sucre à l’aide d’un acide qu’il a fabriqué ; il saponifie les corps gras à l’aide de la potasse caustique, de l’acide
même. Le chimisme de laboratoire peut opérer les synthèses comme les corps vivants, et déjà il en a réalisé un grand nombre.
ent. Bien que l’on ne connaisse pas encore les agents de synthèse des corps vivants, ils existent certainement. Nous avons én
phénomènes fondamentaux. Aujourd’hui on peut dire que la synthèse des corps complexes, des corps albuminoïdes, des corps gras
ux. Aujourd’hui on peut dire que la synthèse des corps complexes, des corps albuminoïdes, des corps gras, nous est complèteme
dire que la synthèse des corps complexes, des corps albuminoïdes, des corps gras, nous est complètement inconnue. La seule su
abondamment pourvu de sucre que celui de toutes les autres parties du corps . Après cette découverte on chercha à s’expliquer
du foie lavé. On fait passer un courant d’eau dans le foie arraché du corps de l’animal, et par conséquent soustrait à toute
lande, chaque nerf a son goût particulier. Chaque partie organisée du corps vivant a sa manière d’être, de sentir et de se mo
complétée plus tard par J. Müller, qui a prouvé que le nerf séparé du corps s’éteint avant le muscle. Les principes d’action
nelle. Virchow a désigné par le mot d’irritabilité « la propriété des corps vivants qui les rend susceptibles de passer à l’é
plasma ; il est l’origine de tout, il est la seule matière vivante du corps qui anime toutes les autres. C’est d’une partie d
l’irritabilité de l’élément moteur et de tous les éléments vivants du corps . La preuve expérimentale est facile à faire. Pren
e tissu musculaire du cœur. Voici le cœur d’une grenouille détaché du corps de l’animal et qui continue de battre en raison m
la membrane œsophagienne est suffisamment puissante pour charrier des corps assez lourds, tels que des grains de plomb, etc.
ber les cils au repos : on constate alors que le transport des petits corps à la surface de la membrane œsophagienne s’arrête
al, puisque, ainsi que l’a montré Spallanzani, les muscles séparés du corps , inertes, dépourvus de vie, forment encore de l’a
nesthésique, on constate quelques modifications dans l’aspect de leur corps . Il paraît plus grenu, comme s’il y avait une lég
nales. En d’autres termes, il y a en chimie minérale et organique des corps de même forme qui ont une composition chimique di
orps de même forme qui ont une composition chimique différente et des corps différents en composition chimique qui ont une fo
explique point par ses lois. La chimie s’occupe de la composition des corps  ; là où la morphologie, c’est-à-dire l’étude de l
ure, a vu que les amibes du lombricus peuvent s’incorporer des petits corps en suspension dans le sang, absolument comme le f
le rôle d’élément mâle, l’autre le rôle d’élément femelle ; ces deux corps , dont l’union constitue l’ovule, sont d’une part
pléta et introduisit plus tard dans la science. Ainsi, les parties du corps sont faites successivement les unes après les aut
l’on appelle area germinativa, aire germinative, rudiment primitif du corps du mammifère. La partie de cet amas cellulaire qu
le même temps, et, s’étranglant vers son milieu, prend la forme d’un corps de violon (voy. fig. 38). Pendant ce temps le feu
oncs vasculaires et le système nerveux s’étendent dans la longueur du corps qui présente deux extrémités. C’est entre ces deu
ppe par le mode appelé evolutio radiata par Baër et Kölliker. Tout le corps de l’embryon fait saillie à la fois (evolutio in
e et de succession se perpétueraient elles-mêmes. Il en est ainsi des corps nouveaux que forment les chimistes ; ils ne les c
eloppée ultérieurement dans des études plus spéciales. Les organes du corps , qui sont tous associés et harmonisés dans leur f
nt il a besoin, eau, aliments, air, chaleur. Ces organes sont dans le corps vivant comme, dans une société avancée, les manuf
, orifice des organes générateurs répartis dans toutes les lacunes du corps . (Edwards, Quatrefages et Blanchard, Recherches a
e. Elle n’est centralisée nulle part dans aucun organe ou appareil du corps . Tous ces appareils sont eux-mêmes construits en
feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent… nous les pourrions employer
médecine) on se pourrait exempter d’une infinité de maladies, tant du corps que de l’esprit, et même aussi peut-être de l’aff
ieillesse. » Le but de toute science, tant des êtres vivants que des corps bruts peut se caractériser en deux mots : prévoir
. Il n’y a pas, sous ce rapport, de différence entre les sciences des corps bruts et les sciences des corps vivants. Expl
de différence entre les sciences des corps bruts et les sciences des corps vivants. Explication de la planche   FI
trajectoire exprime en mécanique les circonstances de l’activité d’un corps en mouvement. On peut donc imaginer que l’être él
olution caractérise les êtres vivants et les distingue absolument des corps bruts. De là une méthode différente dans les deux
t ; le physicien n’a à s’inquiéter ni de son origine ni de sa fin. Le corps manifeste toutes ses propriétés. Au contraire, l’
dit de lui avec raison qu’il était « un perpétuel devenir ». C’est un corps en marche ; ce qu’il faut saisir, c’est sa marche
n, se jette dans la négation. Comme ces religieux qui mortifient leur corps par les privations, nous sommes réduits, pour per
39 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
ncer par le rapporter à un système d’axes invariablement liés à notre corps (que nous devons toujours supposer ramené à une m
ptibles de corriger un changement externe s’appellent déplacements du corps en bloc ; les autres s’appellent changement d’att
s de ces deux objets par rapport à des axes invariablement liés à mon corps , en supposant toujours ce corps ramené à la même
à des axes invariablement liés à mon corps, en supposant toujours ce corps ramené à la même attitude. Je suppose qu’entre le
itude. Je suppose qu’entre les instants α et β, je n’aie bougé ni mon corps , ni mon œil, ce dont je suis averti par mon sens
mais qu’en général les sensations colorées a′ et b′ produites par des corps différents sont différentes. Dans ce cas ce serai
e : Soit O le point de la rétine où se forme à l’instant α l’image du corps A ; soit M le point de l’espace occupé à l’instan
du corps A ; soit M le point de l’espace occupé à l’instant α par ce corps A ; soit M′ le point de l’espace occupé à l’insta
ce corps A ; soit M′ le point de l’espace occupé à l’instant β par le corps B. Pour que ce corps B forme son image en O, il n
le point de l’espace occupé à l’instant β par le corps B. Pour que ce corps B forme son image en O, il n’est pas nécessaire q
u’il ne bouge pas. Comme le toucher ne s’exerce pas à distance, si le corps A touche mon doigt à l’instant α, c’est que M et
même temps, mon sens musculaire m’a averti que dans l’intervalle mon corps a bougé. J’ai envisagé plus haut deux séries de s
Σ des sensations musculaires qui ont accompagné les mouvements de mon corps entre ces deux instants. Les diverses séries Σ im
de séries de sensations distinctes ; car sans que le doigt bouge, le corps peut prendre une foule d’attitudes différentes. A
points de l’espace ou plus généralement la situation finale de notre corps , que par les séries de sensations musculaires nou
r mouvement relatif par rapport à des axes quelconques est celui d’un corps solide invariable ; or, les mouvements apparents
e que nous rapportons l’espace à des axes invariablement liés à notre corps , peut-être vaudrait-il mieux dire, conformément à
rtons à des axes invariablement liés à la situation initiale de notre corps .
40 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
Ce que signifie le mot sensation. — Distinction entre la propriété du corps extérieur qui provoque la sensation et la sensati
ogie semble, par rapport à elles, comme la chimie est par rapport aux corps simples. III. La psychologie est, par rapport à e
imie était par rapport aux composés chimiques avant la découverte des corps simples. — Analyse des sensations de son. — Diver
n, de chatouillement, qui ordinairement s’éveillent en nous lorsqu’un corps extérieur touche d’une certaine façon certaines p
rps extérieur touche d’une certaine façon certaines portions de notre corps  ; telles sont les sensations de température qui s
, chaleur désignent tantôt une propriété plus ou moins mal connue des corps environnants, des particules liquides ou volatile
nes ou lumineuses, tantôt l’espèce bien connue des sensations que ces corps , particules et vibrations, excitent en nous. Mais
e sensation de contact à la main, à la jambe, à tel ou tel endroit du corps , telle sensation d’odeur à l’intérieur du nez, te
ait une première famille avec celles qui dénotent les divers états du corps sain ou malade, et qui sont moins des éléments de
qui ne nous renseignent point sur la santé ou sur la maladie de notre corps , et qui sont moins des stimulants d’action que de
entre dans une autre espèce. — Mais chacune d’elles est une sorte de corps simple qui, capable en lui-même d’augmentation et
un nombre très grand de données mutuellement irréductibles, comme les corps simples en chimie, comme les espèces animales en
ions prétendues simples, comme la chimie à son début était devant les corps prétendus simples. En effet, intérieure ou extéri
bourdonnements, bruissements, et qu’on est obligé de désigner par le corps et la condition extérieure qui les produisent, so
ons ce que les molécules secondaires et les atomes primitifs sont aux corps  ; nous n’en avons qu’une conception abstraite, et
41 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
ion aussi exorbitante. L’administration civile de l’armée, les divers corps de service qui dépendaient de l’Intendance généra
puis lors son récit n’est plus que l’histoire de ce régiment et du 3e  corps , dont il fait partie. L’unité dans l’intérêt comm
e la retraite, 18 octobre, l’Empereur passa au Kremlin la revue du 3e  corps , qui était celui de Ney. Cette revue fut aussi b
remiers jours, la retraite ressemblait à une déroute. À Viazma, le 3e  corps , celui de Ney, eut ordre de relever celui de Davo
dirigeait assez tranquillement vers Orcha, lorsque tout à coup le 3e  corps , sur le point d’arriver à Krasnoï, se trouve inop
. On n’y pouvait rien comprendre. Aucun avis n’avait été donné par le corps qui précédait ; et il ne s’agissait pas d’un simp
accueilli comme on pouvait l’attendre d’un homme tel que Ney. Le 3e  corps , dit M. de Fezensac, avec les renforts reçus à Sm
champs. Laissons dire le témoin narrateur : Le jour baissait ; le 3e  corps marchait en silence ; aucun de nous ne pouvait co
enture ; on n’a échappé à un danger que pour tomber dans un autre. Le corps principal des Cosaques, commandé par Platov en pe
le revoir, elle allait quitter Orcha. À partir de cet instant, le 3e  corps partage le sort du reste de l’armée. Mais le réci
précis, on en prend une plus exacte et plus terrible mesure. Ainsi le corps de Ney, qui était de 10 à 11 000 hommes en quitta
soldats, dont la moitié sans armes. Ce sont pourtant les restes de ce corps , joints à quelques autres débris, qui reçoivent l
42 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
t de nos principes pour la théorie de la mémoire. Nous disions que le corps , interposé entre les objets qui agissent sur lui
du temps au fur et à mesure qu’elles se produisent, et comme si notre corps , avec ce qui l’environne, n’était jamais qu’une c
coupe instantanée dans le devenir en général. Dans cette coupe, notre corps occupe le centre. Les choses qui l’environnent ag
n du passé et du présent. Mais, dès maintenant nous pouvons parler du corps comme d’une limite mouvante entre l’avenir et le
notre passé pousserait incessamment dans notre avenir. Tandis que mon corps , envisagé dans un instant unique, n’est qu’un con
la recomposition de l’action totale. Comme tout exercice habituel du corps , enfin, il s’est emmagasiné dans un mécanisme qu’
mouvements qui les continuaient modifient l’organisme, créent dans le corps des dispositions nouvelles à agir. Ainsi se forme
e forme une expérience d’un tout autre ordre et qui se dépose dans le corps , une série de mécanismes tout montés, avec des ré
e que prend l’animal d’une certaine attitude spéciale adoptée par son corps , attitude que ses rapports familiers avec son maî
ganiser entre eux, et, en montant un mécanisme, Créer une habitude du corps . Cette habitude n’est d’ailleurs souvenir que par
ite, une reconnaissance dans l’instantané, une reconnaissance dont le corps tout seul est capable, sans qu’aucun souvenir exp
incertitude, et j’entends par là que des alternatives se posent à mon corps , que mon mouvement est discontinu dans son ensemb
ures diffèrent de la première perception en ce qu’elles acheminent le corps à une réaction machinale appropriée, si, d’autre
t sous l’influence des perceptions de mieux en mieux analysées par le corps , notre vie psychologique antérieure est là : elle
r est-elle autre chose que la faculté de coordonner les mouvements du corps aux impressions visuelles, et de prolonger machin
, que le rôle de l’ébranlement perceptif est simplement d’imprimer au corps une certaine attitude où les souvenirs viennent s
u possible, mais notre action seulement. Tantôt eues empêcheraient le corps de prendre, en face d’un objet, l’attitude approp
é, on sera amené à définir l’attention par une adaptation générale du corps plutôt que de l’esprit, et à voir dans cette atti
Dans un cas comme dans l’autre, on méconnaît la fonction véritable du corps , et comme on n’a pas vu en quoi l’intervention d’
gion lésée. Elles devront tenir à deux causes : tantôt à ce que notre corps ne peut plus prendre automatiquement, en présence
nos souvenirs, tantôt à ce que les souvenirs ne trouvent plus dans le corps un point d’application, un moyen de se prolonger
’abord, de recomposer ensuite, et de parler ainsi à l’intelligence du corps . Elle développe, à chaque nouvel essai, des mouve
, des mouvements enveloppés ; elle appelle chaque fois l’attention du corps sur un nouveau détail qui avait passé inaperçu ;
structure intérieure. En ce sens, un mouvement est appris dès que le corps l’a compris. C’est ainsi qu’un accompagnement mot
our savoir l’exécuter, il faut en outre l’avoir fait comprendre à son corps . Or, la logique du corps n’admet pas les sous-ent
faut en outre l’avoir fait comprendre à son corps. Or, la logique du corps n’admet pas les sous-entendus. Elle exige que tou
cher par conséquent des mots parlés ou écrits avec lesquels elle fait corps , si on ne l’a pas d’abord implicitement reconnue.
s les mots, les plus éloignés de ces actions impersonnelles que notre corps peut esquisser, sont ceux qu’un affaiblissement d
oignés. C’est alors par degrés successifs que l’idée arrive à prendre corps dans cette image particulière qui est l’image ver
Le souvenir pur, à mesure qu’il s’actualise, tend à provoquer dans le corps toutes les sensations correspondantes. Mais ces s
les elles-mêmes, pour devenir réelles, doivent tendre à faire agir le corps , à lui imprimer les mouvements et attitudes dont
ui précèdent d’ordinaire des mouvements accomplis ou esquissés par le corps et qui ont même pour rôle normal de les préparer
que la série d’étapes par lesquelles cette image arrive à obtenir du corps des démarches utiles. L’excitation des centres di
n dont il serait le prolongement naturel et l’image qui a voulu faire corps avec la sensation. Nous allons approfondir ces ét
43 (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts
coles originales qui, dans les temps modernes, ont figuré aux yeux le corps humain : celle d’Italie et celle des Pays-Bas. Il
ut pas en parler avec précision. D’ailleurs, pour figurer aux yeux le corps humain, il y avait en Grèce un art plus national,
la délicatesse des sens que pour l’estomac et les besoins positifs du corps . Un tel pays fait des montagnards sveltes, actifs
enfants, une généalogie, une histoire, des vêtements, des palais, un corps semblable au nôtre ; ils peuvent souffrir, être b
, ils aient omis le reste et se soient dit : « Voici l’homme réel, un corps actif et sensible avec une pensée et une volonté 
issements de l’enfance et le silence du tombeau. Songeons à rendre ce corps le plus alerte, le plus fort, le plus sain, le pl
aut prendre part à leur joie, leur donner le spectacle des plus beaux corps nus, parer pour eux la cité, élever l’homme jusqu
a maladie morale, à représenter la santé de l’âme et la perfection du corps , à compléter la beauté acquise de l’expression pa
t toutes les dimensions d’un temple comme entre tous les organes d’un corps vivant, et ils ont trouvé ce lien ; ils ont fixé
stiné et trapu ; il se développe, se déploie, se dresse comme un beau corps d’athlète en qui la vigueur s’accorde avec la fin
térieure, toutes les sculptures de marbre, d’ivoire et d’or, tous ces corps héroïques ou divins qui mettent sous les yeux de
plus simple que le nôtre, et l’idée qu’ils se forment de l’âme et du corps de l’homme fournit matière à des œuvres que notre
 ». L’habillement n’est chez eux qu’un accessoire lâche qui laisse au corps sa liberté, et qu’à volonté, en un instant, on pe
i peu garnis que sa maison privée. Au lieu d’un palais comme celui du Corps législatif ou Westminster de Londres avec son amé
de l’armée et de la marine. Dans chacun de ces services nous avons un corps d’hommes spéciaux ; il faut un long apprentissage
ent que chaque soldat soit le meilleur gladiateur qu’il se pourra, le corps le plus robuste, le plus souple et le plus agile,
t vicieux ; réprimons tous nos penchants naturels et mortifions notre corps . L’expérience des sens et le raisonnement des sav
it, il le subit, il en défaille ; puis il monte dans la lumière ; son corps n’a plus de poids ; il s’envole, involontairement
à jouer de la lyre, à lutter et à faire tous les autres exercices du corps  »32. A cela se réduisait l’éducation « pour les e
le petit nombre d’heures qu’ils employaient, entre deux exercices du corps , à suivre une discussion philosophique, ne peut p
erche du rêve sublime et tendre, le culte de la douleur, le mépris du corps , conduisent l’imagination et la sensibilité surex
ions. A ce stade et dans cette forme de la culture, on s’intéresse au corps  ; l’âme ne l’a pas subordonné, rejeté au dernier
ur le saut. Un adolescent dans Platon reproche à son rival d’avoir le corps roide et le cou grêle. Aristophane promet au jeun
t pas besoin d’études pour contempler avec intelligence et plaisir un corps comme le Thésée du Parthénon ou l’Achille du Louv
ues ; Homère les prononce du même ton que celui des autres parties du corps . L’idée qu’ils éveillent est joyeuse dans Aristop
ait dans l’homme de divorce entre l’animal et l’esprit. Voilà donc le corps vivant tout entier et sans voile, admiré, glorifi
nt leur attention émoussée ou troublent leur sensibilité inquiète. Un corps sain et florissant, capable de toutes les actions
pe chez eux au même moment que l’institution par laquelle se forme le corps parfait. Toutes deux s’accompagnent comme les Dio
moins inexacte de ces fêtes et de ces mœurs. Tout l’homme, esprit et corps , y entre en branle, et les vers qui nous en reste
 vocératrice » improvise et déclame des chants de vengeance devant le corps d’un homme assassiné, et des chants de plainte su
ran Clisthènes, et s’étant montré accompli dans tous les exercices du corps , voulut le soir du festin faire étalage de sa bel
jambes, les épaules au-dessous, la poitrine jusqu’au ventre, tout le corps , — couvert par son large bouclier ; — qu’il comba
ette, — poitrine contre poitrine, tout proche, — et que de tout près, corps à corps, frappant de sa longue pique ou de son ép
poitrine contre poitrine, tout proche, — et que de tout près, corps à corps , frappant de sa longue pique ou de son épée, — il
cle que l’on pût donner aux dieux était celui que présentent de beaux corps florissants, développés dans toutes les attitudes
ndre ce qu’une pareille culture peut fournir aux arts qui figurent le corps humain. Elle forme l’homme par le chœur ; elle lu
urent à pied et en char ; celui qui n’est pas habile aux exercices du corps passe pour « un marchand », un homme de basse esp
t dix Ilotes ; comme il était hoplite, fantassin, et qu’il se battait corps à corps, en ligne et de pied ferme, l’éducation p
otes ; comme il était hoplite, fantassin, et qu’il se battait corps à corps , en ligne et de pied ferme, l’éducation parfaite
ue seuls entre les Grecs ils exercent également toutes les parties du corps , le cou, les bras, les épaules, les jambes, et no
osé non pour la culture de l’esprit, mais pour le perfectionnement du corps . Il semble même qu’à ce moment l’étude de la gram
des géants. Remarquez que dans la civilisation grecque ces admirables corps ne sont point des raretés, des produits de luxe,
lorgnette ; il se battait, la pique à la main, en tête de sa troupe, corps à corps, en soldat. Miltiade, Aristide, Périclès
te ; il se battait, la pique à la main, en tête de sa troupe, corps à corps , en soldat. Miltiade, Aristide, Périclès et même,
tation des fêtes ; les cérémonies comme les batailles réclamaient des corps exercés ; on ne pouvait bien figurer dans les chœ
l pût faire épreuve de leur race et de leur éducation ». En effet, le corps gardait jusqu’au bout les traces de l’éducation g
et assouplis ; on n’en avait point négligé ; les diverses parties du corps se faisaient équilibre ; l’arrière-bras, si maigr
s et aux cuisses ; les maîtres, en véritables artistes, exerçaient le corps pour lui donner non-seulement la vigueur, la rési
e, si on le compare aux statues d’athlètes, la distance qui sépare un corps inculte et un corps cultivé : d’un côté, une chev
aux statues d’athlètes, la distance qui sépare un corps inculte et un corps cultivé : d’un côté, une chevelure éparse en mèch
nes gonflées, des contours anguleux, des lignes heurtées, rien que le corps animal du sauvage robuste ; de l’autre côté, tout
s reporte bien plus haut que sa date et jusqu’aux plus beaux temps du corps nu, tout est significatif et précieux. On y voit
ndant deux siècles nous avons vu les deux institutions qui forment le corps humain, l’orchestrique et la gymnastique, naître,
gé à la vérité avant de songer à l’imitation ; on s’est intéressé aux corps véritables avant de s’intéresser aux corps simulé
n ; on s’est intéressé aux corps véritables avant de s’intéresser aux corps simulés ; on s’est occupé à former un chœur avant
rmant un chœur cyclique ; ensuite dans le stade tous les exercices du corps nu, la lutte, le pugilat, le pancrace, le pentath
arthénon, debout, violent, dressant son torse musculeux, son puissant corps nu, avec un geste indigné de dieu farouche, penda
44 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
nes matériels de l’univers cette portion limitée que nous appelons un corps , un cerveau, la pensée est-elle à ce cerveau ce q
haleur sur un sujet sentant, tantôt un phénomène de mouvement dans un corps qui ne sent pas. Tout ce qui résulterait de là, c
dans l’esprit la sensation de chaleur, et tantôt, se communiquant aux corps qui nous environnent, produit des mouvements visi
es deux choses, n’a-t-il devant lui que cette difficulté : comment le corps agit-il sur l’esprit et l’esprit sur le corps ? M
difficulté : comment le corps agit-il sur l’esprit et l’esprit sur le corps  ? Mais ses adversaires en ont une bien plus grave
ersaires en ont une bien plus grave à résoudre, à savoir : comment le corps devient-il esprit ? La pensée, en effet, de quelq
spirituel, qui ne peut être représenté sous aucune forme sensible. Un corps qui pense serait donc un corps qui se transforme
résenté sous aucune forme sensible. Un corps qui pense serait donc un corps qui se transforme en esprit. Ceux qui se laissent
tous les temps a été de concevoir comment l’affection des parties du corps occupant une certaine position relative, par exem
prits. Comment donc s’expliquer cette union nécessaire de l’âme et du corps  ? On la comprend pour ces sortes d’actions que l’
lui-ci soit absolument inétendu. « L’âme peut être ainsi l’image du corps et de l’univers entier sans s’étendre au-delà du
45 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
zac l’avaient indiqué. C’était, d’une part, un sujet, c’est-à-dire un corps de vérités sur une matière déterminée, d’où il ré
qu’au lendemain de la gloire de Balzac. Il nous fallait un sujet, un corps de vérités, d’où sortît un enseignement pratique 
mon infirmité, soit en pensant à tant d’efforts sublimes osés avec un corps comme le mien, afin d’arriver à cette puissance d
à ses études, qui tînt son âme dans la moindre dépendance possible du corps . Il mangeait fort peu, à des heures réglées, sans
on sommeil, son réveil ; d’une condescendance pour les besoins de son corps qui venait moins d’un désir excessif de prolonger
le raisonnement le sublime problème de la distinction de l’âme et du corps , il la démontrait par cet effort même, et, dès ce
, dès cette vie, il avait détaché et fait vivre son âme à part de son corps . Il n’y a pas, dans l’histoire de l’esprit humain
science n’y compte que quelques vérités évidentes, répandues dans un corps de doctrines jugé faux. C’est ce qui est arrivé à
itude, le mène invinciblement à une seconde vérité, la distinction du corps et de l’âme, fondée sur l’incompatibilité absolue
e l’âme, fondée sur l’incompatibilité absolue de leurs phénomènes. Le corps se manifeste par l’étendue ; l’âme par la pensée.
, et la même évidence qui fait reconnaître à Descartes l’existence du corps lui révèle l’existence de l’âme. En vain Hobbes e
de montrer la substance de la pensée et la nature de son lien avec le corps . Descartes, avec une admirable réserve, se conten
es Descartes a transmis le secret de cette domination de l’âme sur le corps , de la raison sur la passion. Ces grands hommes o
Voilà enfin un sujet, et quel sujet ! Qui suis-je ? Qu’est-ce que ce corps et qu’est-ce que cette âme, si étroitement liés e
ffet ? Qui me le fait voir évidemment ? Y a-t-il une âme distincte du corps  ? Y a-t-il un Dieu ? Quelle chose en moi m’en rév
r. C’est là la morale de Descartes. Il donne ensuite son attention au corps , à la santé. Il a sa physique et sa médecine. Par
es autres. Il voulait préserver l’homme d’une infinité de maladies du corps et de l’esprit, et peut-être même de l’affaibliss
s aussi de ce prodige d’abstraction par lequel cet homme qui avait un corps , des sens, une imagination, était arrivé à ce qu’
ction devient superbe, une âme qui s’étonne d’être contredite par des corps . Ô chair ! dit-il au plus illustre de ses contrad
ui lui répond : Ô idée ! C’est en effet la querelle entre l’âme et le corps . Que cette ardeur est peu dans le tempérament de
peut dire que l’antiquité, qu’il avait arrachée de sa mémoire, comme corps de doctrines, y était restée comme méthode généra
s de la science : tout cela est cartésien. Les règles données dans le corps de l’ouvrage, pour ce qui regarde la conduite de
distingue, dans nos sensations, les phénomènes de l’esprit et ceux du corps  ; il assigne la même origine à nos idées, et trou
46 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
. Le non et le oui de l’intelligence, comme la fuite ou l’approche du corps , ne sont que des résultats du non et du oui de la
l’émotion, et ce conflit interne s’exprime encore fidèlement dans le corps même par la tension parallèle des muscles et par
dire qu’il est actuellement en fureur que si cette haine agit sur son corps . » Les sentiments trop faibles pour produire au d
ins leur expression à l’intérieur des organes. On peut comparer notre corps à une masse d’eau où les pierres qui tombent prod
s la nature : une forte joie comme une forte douleur met en branle le corps entier. De plus, ajoute Spencer, la force de la p
rgane du goût, le nez, organe de l’odorat, les mains et la surface du corps , organes du toucher, les oreilles, les yeux prenn
on, au contraire, aura amené l’être vivant à un transport de tout son corps vers l’objet agréable ; c’est le mouvement de pro
ir. Telles sont les émotions primitives, avec le mouvement général du corps qui les exprime au premier moment. Nous pouvons d
contre les insultes mécaniques, parce qu’elles débarrassent l’œil des corps irritants ; les impressions pénibles de la vue, p
id58. En même temps se dessine l’effort de la réaction défensive : le corps entier se détourne, les bras sont projetés en ava
. « L’horreur, dit Charles Bell, est un sentiment très énergique : le corps est dans un état de tension extrême, que la crain
ts qui dérivent du désir sont expansifs : leur mimique exprime par le corps , les bras, la tête, les lèvres, les yeux, une ten
eur lueur dans ces ténèbres. Pour ces raisons, nous admettons dans le corps vivant une solidarité des parties qui, mécanique
les autres : c’est le germe de la sensation diffuse, répandue dans le corps entier. De plus, cette irritation étant toujours
conservation, l’irritation entraîne toujours une réaction motrice du corps entier : c’est le germe de l’appétit diffus, du v
menacé dans sa vie. Quand votre voix est tremblante d’émotion, votre corps tout entier tremble en ses moindres cellules, com
en prend une forme onduleuse, se couche, s’aplatit ; le chat tend son corps , grossit son dos, se frotte contre son maître. Se
ents chez le chien et le chat : en effet, le chien tend et raidit son corps pour attaquer et courir sur l’ennemi ; le chat se
courir sur l’ennemi ; le chat se couche, s’aplatit, fait onduler son corps pour prendre son élan. — Cette explication de Dar
e même placée par Darwin dans son livre. Si le chien fait onduler son corps pour manifester sa joie, c’est que cette joie, pl
ement, des sauts, des gambades, tout au moins de vives ondulations du corps ou de la queue. Si le chien se couche devant son
de la solidarité qui s’est manifestée d’abord à l’intérieur de notre corps  ; la sympathie est l’unique loi psychologique de
image mécanique de la sympathie qui relie les divers organes de notre corps . Maintenant, supposez une communication établie e
es, à leur donner un aspect formidable pour leurs ennemis. Quoique le corps de l’homme soit, presque entièrement glabre, les
47 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
s un gouvernement arbitraire, qui est contenu par des lois et par des corps intermédiaires entre le souverain et le peuple. D
de se distinguer et d’obtenir la considération, soit du roi, soit du corps intermédiaire auquel on appartient. Et voici que
au-dessus des intérêts individuels et ne voir que le bien commun ? Le corps aristocratique. Mais il faut qu’il soit patriote,
étachement de Jésuites vers Avignon ; mais qu’il a été dissipé par un corps de jansénistes qui était fort supérieur. Il n’y e
tout ce qu’il veut. Tout cela, quel que soit son organe : ou roi, ou corps aristocratique, ou volonté universelle s’exerçant
e refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps , ce qui ne signifie rien autre chose, sinon qu’on
omme un pouvoir absolu sur tous ses membres, le pacte social donne au corps politique un pouvoir absolu sur tous les siens. »
t réprimer toutes les compagnies… Si vous donnez trop de pouvoir à un corps , soyez sur qu’il en abusera… Lisez l’histoire et
c’est au moins la loi très délibérée, très discutée et par plusieurs corps délibérants qui ont des intérêts divers et qui se
s qui peut être éphémère, n’étant point faites pour bien gouverner un corps éternel, une nation qui vit dans le passé, dans l
u par des ordres directement inspirés de ces lois-là. Donc il faut un corps constitué qui ait le dépôt des lois, qui les conn
ds ; — d’autre part enfin aient le dépôt des libertés, comme un autre corps a le dépôt des lois, et soient comme des enseigne
omme des enseignements, des instituts et des collèges de liberté. Ces corps intermédiaires dans l’ancienne monarchie, c’étaie
et durable. C’est en un mot tout ce que le langage populaire appelle corps aristocratiques, d’un mot très impropre ; car une
des autres, les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif ; et les corps intermédiaires n’ont nullement ce caractère et ne
omme nous le verrons assez ; il est hiérarchique ; il est partisan de corps privilégiés. Il est vrai que c’est ce que, depuis
ue c’est ce que, depuis 1789, on appelle être aristocrate. Donc ces «  corps intermédiaires dépendants », dépendants, c’est-à-
, être toujours plus versatile, plus capricieux, plus passionné qu’un corps  ; être, du reste, assez enclin, par amour propre,
s fixes, moins arrêtées et surtout qu’il s’en rend moins compte qu’un corps constitué et organisé, qui précisément ne s’est c
rable, du permanent et de l’éternel. Voilà un premier service que les corps intermédiaires sont capables de rendre. De plus i
du peuple qui étaient lésées. Personne en France, je veux dire aucun corps constitué n’a défendu les Protestants lors de l’a
l’abominable Révocation de l’Edit de Nantes. Pourquoi ? Parce que les corps intermédiaires étaient aplatis par un pouvoir cen
ndent les droits de l’homme comme malgré eux. Si l’un, par intérêt de corps , les abandonne, c’est un autre qui les revendique
rsécutions de Louis XIV ; et 1771 a été 1685 prenant sa revanche. Les corps intermédiaires, en outre, font comme descendre le
— tout au contraire descende du pouvoir central jusqu’à tous par les corps intermédiaires qui sont comme des canaux modérate
ne classe moyenne qui ait trouvé le moyen de s’organiser en plusieurs corps qui soient devenus des pouvoirs, pouvoirs très di
mocratie et le Despotisme. Le Despotisme est naturellement ennemi des corps intermédiaires et de la classe moyenne. Il ne veu
. La Démocratie est naturellement ennemie de la classe moyenne et des corps intermédiaires qui ne sont pour elle que des priv
e l’est elle-même. Enfin les pouvoirs intermédiaires — ou plutôt les corps intermédiaires, car ce n’est plus comme pouvoirs
itement ; seulement c’est un peuple libre, composé d’esclaves. Or les corps intermédiaires placés sous les yeux du peuple lui
utonomie, ils amènent le citoyen à se dire : « Pourquoi, ce qu’est ce corps , chaque citoyen, en petit, ne le serait-il pas ?
ui serait à l’Etat et une partie de lui-même qui serait à lui ? » Les corps intermédiaires privilégiés enseignent au citoyen
oit de l’homme et qui l’exerce est un Etat dans l’Etat, tout comme un corps privilégié. C’est pour cela que la démocratie, av
ogique, ne peut pas souffrir les droits de l’homme. Les destinées des corps intermédiaires et des hommes libres, et qui aimen
tre, sont donc semblables et sont donc connexes ; et hommes libres et corps intermédiaires sont solidaires. Cela est si vrai
sement exercer un droit de l’homme, comment s’y prend-on ? On crée un corps intermédiaire ! Vous revendiquez la liberté du tr
evendiquez le droit d’enseigner. Vous vous groupez et vous formez des corps enseignants qui sont des manieres de petites soci
soit son organe, son instrument, son dépôt et en quelque sorte son «  corps  », sans lequel il ne serait qu’une âme. Je dis pr
déconsidérée, et elle est déconsidérée parce qu’elle ne forme pas un corps , comme l’ordre des avocats, où des règles sévères
onsolident et se vivifient dans des associations qui deviennent des «  corps  » et qui parviennent être des « pouvoirs », — ou
nt, se renoncent et sont tout comme s’ils n’étaient pas. La cause des corps intermédiaires et la cause de la liberté sont don
ires et la cause de la liberté sont donc une seule et même cause. Les corps intermédiaires sont donc les corps protecteurs et
donc une seule et même cause. Les corps intermédiaires sont donc les corps protecteurs et promoteurs et conservateurs des li
le sens populaire de ce terme, c’est-à-dire hiérarchique, voulant des corps intermédiaires entre le souverain et la foule pou
et état qui laisse les particuliers dans la médiocrité, tandis que le corps dépositaire des lois est dans la gloire ; cet éta
Si le même homme légifère, juge, agit, c’est un despote ; si le même corps légifère, juge, agit, c’est une aristocratie desp
 ; et non la raison : « Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réun
presseur. — Et enfin « tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exer
lle peut être la situation d’un citoyen dans ces Républiques. Le même corps de magistrature a comme exécuteur des lois toute
cratique comme à l’Etat démocratique (« … si le même homme ou le même corps des principaux, ou des nobles ou du peuple… ») n’
utif et le pouvoir judiciaire, tout le pouvoir se concentrera dans le corps législatif et le corps législatif gouvernera et j
ciaire, tout le pouvoir se concentrera dans le corps législatif et le corps législatif gouvernera et jugera. Si le pouvoir lé
soin de garant envers le souverain) parce qu’il est impossible que le corps veuille nuire à tous les membres ; et nous verron
e refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps  ; ce qui ne signifie autre chose, sinon qu’on le
réfutation continue de Montesquieu. Remarquez, par exemple, que les «  corps intermédiaires » sont un obstacle à la souveraine
et que chaque citoyen n’opine que d’après lui. » Comme la théorie des corps intermédiaires est la pièce maîtresse du système
ussi énergiquement contre la séparation des pouvoirs que contre les «  corps intermédiaires », d’abord parce que le Contrat so
e parce que des mêmes principes Montesquieu ayant tiré la théorie des corps intermédiaires et celle de la séparation des pouv
èces rapportées ; c’est comme s’ils composaient un homme de plusieurs corps , dont l’un aurait des yeux, l’autre des pieds, l’
rès les tours de gobelets de nos politiques ; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils ras
t.  » La séparation des pouvoirs est, en effet, après l’existence des corps intermédiaires et plus même que l’existence d’un
’existence des corps intermédiaires et plus même que l’existence d’un corps ayant le dépôt des lois, la sauvegarde même de la
er qui se l’est donnée ; et l’on verra toujours en République soit le corps législatif dominer tellement le pouvoir exécutif
u’ils ne tarderont pas à l’être tous : démocratie pure ; excluant les corps intermédiaires et la hiérarchie qu’ils établissen
ives odieuses des nobles, le pouvoir des grands, et non à établir des corps intermédiaires et à diminuer son autorité.  » Vol
eu près. Il est ennemi des pouvoirs intermédiaires, il est ennemi des corps possédant le dépôt des lois, il est ennemi des ma
— ce roi n’aurait besoin pour le bien de l’Etat ni de Parlement ni de corps ayant le dépôt des lois, ni de pouvoirs intermédi
qui consiste dans la différence des âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l’esprit et de l’âme ; l’autre
un autre conseil, les faisait observer ; un procureur fiscal, tiré du corps des habitants de chaque canton, avait sous lui un
ette forme de gouvernement est une convention, par laquelle plusieurs corps politiques consentent à devenir citoyens d’un Eta
r que « ce furent ces associations qui firent fleurir si longtemps le corps de la Grèce », ce fut par elles aussi « que les R
amène pas au fédéralisme ; il mène à l’impossibilité de vivre ; et le corps national se désagrège. II Rousseau a été sur
e ne s’est jamais occupé de cette question. Il est à croire que ces «  corps intermédiaires » ne lui auraient pas plu le moins
de cachet. » Comme il arrive toujours, la magistrature étant le seul corps indépendant de l’Etat, était devenu comme le refu
e et du caractère qu’elle avait pris. Du moment qu’elle était le seul corps du royaume qui fût indépendant, tout ce qui dans
était indépendance ou se réclamait de la liberté, ressortissait à ce corps -là. Les Parlements étaient par leur nature même l
acité et pour le bien même de l’Etat. Il va sans dire que, comme tout corps de ce genre, sous le régime d’une constitution no
me partisan des lois ; comme partisan d’un « dépôt des lois » et d’un corps qui en ait le dépôt, c’est-à-dire d’un sénat cons
istrats est donc un pur rien. Quoi donc ? Faire de la magistrature un corps autonome, se recrutant elle-même, comme une acadé
res, soucieux « d’empêcher que l’esprit d’état ne s’enracine dans les corps aux dépens du patriotisme », il voudrait qu’il n’
corps aux dépens du patriotisme », il voudrait qu’il n’existât pas de corps judiciaire ni même de carrière judiciaire, et que
en déclarant qu’il ne pouvait venir à bout de son Parlement… Mais ce corps ne fit jamais la force des rois quand ils eurent
il n’avait pas plus le droit de faire des remontrances que les autres corps , et ce droit était encore une pure grâce… Ce corp
ces que les autres corps, et ce droit était encore une pure grâce… Ce corps , en tous les temps, avait abusé du pouvoir que s’
à peu près toute sa vie, et souhaita avec passion l’organisation d’un corps judiciaire qui n’eût aucun pouvoir ni aucune indé
re de Guise, qui, avertie que ceux qui ont proditoirement meurtri les corps [des Guises] s’efforcent de diffamer injurieuseme
t son premier devoir : « J’espère que la loi seule et non l’esprit de corps dictera toujours mon avis ; qu’il ne sortira jama
s le petit Parlement de Chàlons décréta assez vaillamment la prise de corps de Landriano, nonce du Pape, qui était entré dans
Law ; enfin il décréta l’ajouruement personnel de Law et sa prise de corps . Il ne pouvait pas faire davantage. — C’est à la
tout propos. Ils allèrent quelquefois jusqu’à décerner des prises de corps contre les officiers envoyés à eux par le Roi pou
n, qu’ils avaient toujours eue plus ou moins, de former à eux tous un corps de l’Etat, un Parlement de France, dont chaque Pa
On comprend aussi que Voltaire, royaliste intransigeant ; ennemi des corps intermédiaires ; très peu ultramontain et très pe
auraient point eu la langue arrachée par un arrêt, le poing coupé, le corps jeté dans les flammes pour n’avoir pas fait la ré
d, — parce qu’il a eu, depuis les Lettres Persanes, sa conception des corps intermédiaires, garanties et gardiens des liberté
es, — il s’aperçoit que les Eglises sont précisément au nombre de ces corps intermédiaires si précieux : « Autant le pouvoir
le oublier un instant Montesquieu) « va au despotisme », et parmi les corps intermédiaires qui peuvent l’arrêter sur cette pe
religions, pour le pays et pour l’Etat ; — voit dans les Eglises des corps intermédiaires salutaires pour le pouvoir et bons
législateurs, ils n’y sont que princes. Partout où le clergé fait un corps , il est maître et législateur dans sa patrie. Il
parce que « cette religion, n’ayant aucun rapport particulier avec le corps politique, laisse aux lois la seule force qu’elle
dont l’Etat ne s’occupe point et qui ne lui importe pas, vous formez corps intermédiaire et vous tendez à former pouvoir int
nombreux, ardents, remplis de l’esprit apostolique et très unis en un corps qui semblait un corps de nation ; et sont venus d
plis de l’esprit apostolique et très unis en un corps qui semblait un corps de nation ; et sont venus dire : «  Le polythéism
e ne fera point cas des ordres qui lui seront envoyés de la part d’un corps composé de ‘gens qu’elle croira timides et indign
peut-être assez inattendue. C’est que « sitôt que l’armée dépendra du Corps législatif, le gouvernement deviendra militaire. 
esque inévitable. Et si « dans le cas où l’armée est gouvernée par le Corps législatif, des circonstances particulières empêc
c faire ? Le seul remède est qu’il n’y ait pas une armée distincte du corps même de la nation ; le seul remède, c’est l’armée
moyen qui s’offre naturellement à l’esprit, ce serait : « si on a un corps de troupes permanent et où les soldats soient une
s retombons dans le cas signalé plus haut, celui où l’armée dépend du Corps législatif, et nous avons vu qu’elle n’en dépend
difficile qu’elle en dépende ; qu’elle méprisera les ordres venant du Corps législatif et qu’elle n’en tiendra compte ; que l
gislatif et qu’elle n’en tiendra compte ; que les circonstances où le Corps législatif songera à la casser seront précisément
ont précisément celles où elle aura commencé à mépriser les ordres du Corps législatif, et que, séditieuse déjà, elle ne se l
s et confondus. Il faut aussi, à cet égard, faire grande attention au corps d’officiers. Ceux-ci ne peuvent pas appartenir au
té ne court aucun péril immédiat. L’armée « méprisera » sans doute le Corps législatif, comme dit Montesquieu, parce que « c’
vingt mille commis qui la pillent. Enfin, Monsieur, dans les premiers corps de l’État que de droits équivoques et que d’incer
te de cette règle épouvantable, reçue au barreau : « Qui confisque le corps confisque les biens », la famille d’un suicidé es
conséquence des autres droits de l’homme. Il y a oppression contre le corps social quand un seul de ses membres est opprimé.
embres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.  » (XXIII, XXIV, 1793). — C’
égalité. — Ils n’étaient pas libéraux, quoiqu’ils prissent ce nom, et corps intermédiaires, séparation des pouvoirs et même s
48 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
instant même. Il y réussit. L’opération par laquelle il rassembla ses corps d’armée, au nombre de 124,000 hommes, derrière la
s d’un ordre essentiel, adressé pendant cette campagne à des chefs de corps , arriva tard ou n’arriva pas. On s’en aperçut dès
es combats. Ney, à peine arrivé et immédiatement mis à la tête de son corps d’armée, crut avoir, besoin de quelques heures po
parts et se renforçaient à vue d’œil. Ney attendait donc pour agir le corps de Reille, et, sur son ordre pressant, il ne vit
ourtant fut capitale, selon M. Thiers. Il s’agit de d’Erlon et de son corps d’armée qui flotta, durant toute faction, des Qua
e ces gens-là, si vous ne les « prenez à revers, au moyen de l’un des corps dont « vous disposez. » — « Sois tranquille », lu
ement trois fois, et « je vais l’ordonner une quatrième. » C’était le corps de d’Erlon que Napoléon avait demandé à Ney dès t
t un major-général plus rompu au métier aurait appelé les gens et les corps par leur nom. Oh ! le mot propre ! on en voit fut
coude, et d’où l’on apercevait, à travers une éclaircie d’arbrés, les corps prussiens échelonnés, il les prit en écharpe par
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
sirer, c’est agir ; agir, c’est mouvoir ; mouvoir, c’est déplacer des corps dans l’espace au moyen d’une transformation d’éne
diverses sensations. Les sensations venues des organes internes et du corps entier ont une extensivité que l’école anglaise a
où c’est votre main seulement qui est affectée et ceux où c’est votre corps entier. Une sensation de chaleur au bras peut êtr
tre intense jusqu’à la brûlure ; une sensation de chaleur par tout le corps peut être, en somme, moins intense ; mais vous ép
y a une extensivité vague ; un aveugle, lui aussi, distingue tout son corps d’une partie de son corps. Nous croyons donc que
; un aveugle, lui aussi, distingue tout son corps d’une partie de son corps . Nous croyons donc que la construction anglaise e
gréable ou de la fraîcheur d’un bain d’été, qui s’étend, à tout notre corps . Rien n’empêche donc d’admettre une extensivité p
pace. Tout cela pour sentir, par exemple, une douleur étendue dans le corps , une plaie grande et large, un froid glaçant tout
t pourrait être divisée indéfiniment, capable d’être pénétrée par des corps ou de résister à cette pénétration par une force
stence de toutes les impressions venant des diverses parties de notre corps et ayant chacune un caractère propre, une couleur
nce des signes locaux toujours en fonction ; or ce sentiment de notre corps est déjà extensif, parce qu’il enveloppe le vague
s simultanées. En fait, une impression produite sur un point de notre corps ne peut rester absolument isolée : elle s’irradie
e de l’espace. Deux impressions sur deux parties différentes de notre corps ont une nuance locale indépendamment même de tout
r le rapport vaguement senti de chaque position à l’ensemble de notre corps et à son extension vaguement sentie. Mais, quand
couleur la sensation de température qui se produit quand, dans notre corps refroidi, nous sentons pénétrer une onde de chale
était plus sensible aux modifications de l’air dans le voisinage des corps solides117. C’est ce qui a lieu dans une certaine
’étendue, toutes les sensations venant de toutes les parties de notre corps . Quant au sentiment de l’équilibre corporel, il e
 ; l’objet situé à droite éveille l’image d’une certaine direction du corps , direction qui n’a pas plus besoin d’être abstrai
lus besoin d’être abstraitement conçue que le mouvement instinctif du corps qui nous fait nous rejeter en arrière au moment d
à sa relation particulière avec l’ensemble des impressions venues du corps entier : c’est virtuellement le signe local. Ce s
aquelle est immédiatement fournie par la sensation constante de notre corps entier. Il n’y a donc d’irréductible ici que le m
mode primitif de sentir appartenant à la sensation générale de notre corps à la cœnesthésie ; l’étendue est d’abord une impr
e, les sensations seraient projetées dans la direction des parties du corps excitées et des causes externes qui ont produit l
50 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
ignification. Supposons que se fasse tout à coup sentir le contact du corps avec la chemise ; le dormeur se rappellera qu’il
dans les cas où vous vous sentez voler, que vous croyez lancer votre corps sur le côté à droite ou à gauche, en l’enlevant d
pour voler ne fait qu’un avec la sensation de pression du bras et du corps contre le lit. Celle-ci, détachée de sa cause, n’
e, attribuable à un effort. Rattachée alors à la conviction que votre corps avait quitté le sol, elle s’est déterminée en sen
de l’œil, de l’oreille, de toute la surface et de tout l’intérieur du corps , c’est le souvenir. Le souvenir ! À l’état de vei
’est un toucher plus indistinct qui est éparpillé à la surface de mon corps  ; mais ce sont aussi des sensations plus nombreus
comment les hommes naissent à la vie. La nature, dit-il, ébauche des corps vivants, mais les ébauche seulement. Laissée à se
les planent au-dessus du temps, en dehors de l’espace. Mais parmi les corps , il en est qui répondent davantage, par leur form
les âmes, il en est qui se reconnaissent davantage dans tels ou tels corps . Le corps, qui ne sort pas tout à fait viable des
il en est qui se reconnaissent davantage dans tels ou tels corps. Le corps , qui ne sort pas tout à fait viable des mains de
vers l’âme qui lui donnerait la vie complète. Et l’âme, regardant le corps où elle croit apercevoir le reflet d’elle-même, f
l’inconscient. Comme aussi nos sensations nocturnes ressemblent à ces corps à peine ébauchés. La sensation est chaude, coloré
t « bâti » —, il épingle, il serre autant qu’il peut l’étoffe sur ton corps qui s’y prête. Ta vie, à l’état de veille, est do
idée d’un danger possible me traverse l’esprit — que dis-je ?, si mon corps recule instinctivement sans que j’aie même consci
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain Ne peut-on pas soutenir pour donner l’ex
la vie de l’homme et tant que l’ame spirituelle demeure unie avec le corps , le caractere de notre esprit et nos inclinations
ui l’enserre est different. Or, les émanations de la terre qui est un corps mixte dans lequel il se fait des fermentations co
r, l’air qui doit avoir un si grand pouvoir sur notre machine, est un corps mixte composé de l’air élementaire et des émanati
sé de l’air élementaire et des émanations qui s’échappent de tous les corps qu’il enserre ou que son action continuelle peut
nt de nord-est qui rend le ciel noir, et qui afflige sensiblement les corps les plus robustes. Les magistrats des cours souve
nt une peine de l’esprit, que parce qu’il est réellement une peine du corps . Un air trop different de celui auquel on est hab
52 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Véron »
eulement, les questions qu’il soulève seront-elles aussi agréables au Corps législatif que les révérences qu’il lui fait ?
Véron n’était pas une joviale et innocente individualité, comment le Corps législatif prendrait-il ses indiscrétions ? Le pu
du Sénat vis-à-vis du pays et du gouvernement, ouvrir les fenêtres du Corps législatif, image charmante qui ne veut pas dire
la liberté de la tribune et de la presse, si agréables aux membres du Corps législatif qui tiennent à être vus par la fenêtre
s rayonnant. Arrivé du théâtre ou du loisir à la politique, membre du Corps législatif, s’il n’a pas de tribune dans laquelle
même. Se tenir à son rang, docilement et pratiquement, dans le second corps de l’État dont on a l’honneur de faire partie, n’
mande et la réponse, comme si on était Démosthènes. Dans son coin, au Corps législatif, qui se serait aperçu, excepté ses voi
53 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
aux, et cérébraux. La force nerveuse agit sur les diverses parties du corps à la manière d’un courant. « C’est une doctrine m
force nerveuse est engendrée par l’action de la nourriture fournie au corps , et que, par suite, elle est de la classe des for
ire. Ce sens, qui a pour objet les sensations liées aux mouvements du corps ou à l’action des muscles, ne peut être confondu
amment de tout mouvement ; par exemple, porter un poids, soutenir son corps , ce sont là autant de cas de tension morte. Consi
pidité de nos mouvements, nous permet d’estimer la vitesse des autres corps en mouvement ; la mesure étant d’abord empruntée
e organique comme formant un groupe à part161. Répandues dans tout le corps , en particulier dans les viscères, elles n’ont po
que l’on peut reconnaître par un mouvement de la main, du bras ou du corps . La direction implique un point de repère ; noire
du bras ou du corps. La direction implique un point de repère ; noire corps est le plus naturel ; il nous sert à mesurer la d
laire qui fait que quand nous regardons ou écoutons attentivement, le corps s’arrête, les traits du visage restent fixes, la
; et vice versa. 161. Voir en particulier M. A. Lemoine, l’Âme et le Corps , et M. L. Peisse, la Médecine et les Médecins. Le
54 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
une idée plus exacte et plus complète du contenu de son livre, comme corps de doctrine philosophique. Seulement, ajoutait-il
une fois connu, nous enseigne d’avance les lois et la composition des corps complexes qu’il a formés. Or, quand nous regardon
qu’y trouvons-nous ? Prenez d’abord les substances, c’est-à-dire les corps et les esprits1. Cette table est brune, longue, l
ien d’autre que les impressions qu’elle fait sur moi. Notre idée d’un corps ne comprend pas autre chose : nous ne connaissons
ui que sur la matière. Ainsi les substances, quelles qu’elles soient, corps ou esprit, en nous ou hors de nous, ne sont jamai
st chaud, je veux dire par là que, lorsque le feu est à portée de mon corps , j’ai la sensation de chaleur. « Quand nous dison
nt dans la série de ses manières d’être4. » Quand nous disons que les corps sont pesants, divisibles, mobiles, nous voulons d
non que les deux faits doivent être liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être p
e liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être pesants. Ainsi les axiomes ne sont p
Nous apprenons par la simple pratique que le soleil éclaire, que les corps tombent, que l’eau apaise la soif, et nous n’avon
rience qui juge l’expérience, et l’induction qui juge l’induction. Le corps de nos vérités n’a point une âme différente de lu
r et de l’air humide produit la rouille, ou que la chaleur dilate les corps , il ne parle pas du lien mystérieux par lequel le
ition de la rouille, l’application de la chaleur par la dilatation du corps . « La cause réelle est la série des conditions, l
r en disant qu’“elle est l’apparition spontanée d’une moiteur sur des corps exposés en plein air, quand il ne tombe point de
clut que “l’apparition de la rosée est liée au pouvoir que possède le corps de résister au passage de la chaleur.” Mais si no
nt qu’en un seul point, qui est qu’en vertu de l’une et de l’autre le corps tend à perdre sa chaleur par sa surface plus rapi
ment, d’après les lois de la chaleur, que le contact de l’air avec un corps plus froid que lui-même abaissera nécessairement
ordinaires de la gravitation ou cohésion, s’attachera à la surface du corps , ce qui constituera la rosée… Cette preuve déduct
avantage de rendre compte des exceptions, c’est-à-dire des cas où, ce corps étant plus froid que l’air, il ne se dépose pourt
à sa température, que même, étant un peu refroidi par le contact d’un corps plus froid, il sera encore capable de tenir en su
fférence. Nous pouvons, en refroidissant la surface de n’importe quel corps , atteindre en tous les cas une température à laqu
air n’est que l’absence des nuages, et que les nuages, comme tous les corps entre lesquels et un objet donné il n’y a rien qu
lle part chaque force a dans la production de ce mouvement. Prenez un corps sollicité par deux forces dont les directions fon
. De ces lois induites nous déduisons par le calcul le mouvement d’un corps qui serait soumis à leurs sollicitations combinée
male et sociale, ou placés hors de nos prises, comme le mouvement des corps célestes et les révolutions de l’enveloppe terres
de rien. Le soleil, la terre, les planètes, l’impulsion initiale des corps célestes, les propriétés primitives des substance
tée. Nous pouvons bien prédire les innombrables positions de tous les corps planétaires ; mais nous sommes obligés de suppose
a force attractive et sa loi, les masses et les distances de tous les corps dont nous parlons. Nous comprenons des millions d
mme ne connaît point les substances ; il ne connaît ni l’esprit ni le corps  ; il n’aperçoit que ses états intérieurs tout pas
lons même plus loin que vous : nous pensons qu’il n’y a ni esprits ni corps , mais simplement des groupes de mouvements présen
qu’à lui ; on pourrait désigner la sphère en disant que, de tous les corps , elle est celui qui, à surface égale, occupe le p
et l’attraction qui le composent ; nous définissons déjà en partie le corps chimique par la notion d’équivalent, et le corps
ns déjà en partie le corps chimique par la notion d’équivalent, et le corps vivant par la notion de type. Nous travaillons à
le cône, et dans tous les composés mathématiques. Nous réduisons les corps naturels à deux ou trois sortes de mouvements, at
ements, attraction, vibration, polarisation, comme nous réduisons les corps géométriques à deux ou trois sortes d’éléments, l
se qui fait qu’il mourra. Et pourquoi mourra-t-il, sinon parce que le corps humain, étant un composé chimique instable, doit
55 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
Quand on avance qu’un nombre est plus grand qu’un autre nombre ou un corps qu’un autre corps, on sait fort bien, en effet, d
u’un nombre est plus grand qu’un autre nombre ou un corps qu’un autre corps , on sait fort bien, en effet, de quoi l’on parle.
iques, tendent à expliquer les propriétés apparentes et sensibles des corps par des mouvements bien définis de leurs parties
ulaires de plus en plus nombreuses qui s’effectuent sur la surface du corps , ainsi elle fera cristalliser à part, sous forme
rmi les manifestations extérieures de son sentiment, celles que notre corps imitera machinalement, quoique légèrement, en les
e se réduit, en réalité, à la perception d’une plus grande surface du corps s’intéressant à l’opération. Essayez, par exemple
raidit, les deux jambes l’imitent, la respiration s’arrête ; c’est le corps qui donne tout entier. Mais vous ne vous rendez d
e certains muscles de la face et de la tête, puis de tout le reste du corps , ont pris part à l’opération. Vous avez senti cet
e plus en plus lourds : la contraction musculaire gagne peu à peu son corps tout entier. Quant à la sensation plus particuliè
oitrine se soulève ; les narines frémissantes se dilatent. Souvent le corps entier tremble. La voix s’altère ; les dents se s
t l’intensité de la douleur par le nombre et l’étendue des parties du corps qui sympathisent avec elle et réagissent, au vu e
’ouvrent tout grands, tantôt les sourcils se contractent fortement le corps est baigné de sueur ; la circulation se modifie a
, les deux plaisirs se présentant simultanément à notre esprit, notre corps incline vers l’un d’eux ? Analysez cette inclinat
qui se dessinent dans les organes intéressés et même dans le reste du corps , comme si l’organisme allait au-devant du plaisir
e. En présence de plusieurs plaisirs conçus par l’intelligence, notre corps s’oriente vers l’un d’eux spontanément, comme par
e l’amplitude de la vibration sonore augmente, notre tête, puis notre corps nous font l’effet de vibrer ou de recevoir un cho
ctérisée que vous ressentez parfois dans la tête ou même dans tout le corps  ; faites abstraction de la concurrence que se fon
ait exprimer, mais que les mouvements adoptés par l’ensemble de notre corps nous suggèrent ? Quand nous parlons de l’intensit
considérable dans la voix de poitrine, plus grande est la surface du corps qui s’y intéresse chez le chanteur inexpérimenté 
bas en haut que se traduira la sympathie d’une plus grande partie du corps avec les muscles de la voix. Nous dirons alors qu
e la voix. Nous dirons alors que la note est plus haute, parce que le corps fait un effort comme pour atteindre un objet plus
on 17 ont montré que ce ne sont pas les mêmes points de la surface du corps qui sentent le froid et la chaleur. La physiologi
ns d’une source de chaleur, ou quand une plus grande surface de notre corps en était impressionnée. En outre, les sensations
rence de quantité, à cause de l’effort plus ou moins étendu que notre corps fournit pour soulever un poids donné. Vous vous e
e. Quand je soulève avec le bras un poids léger, tout le reste de mon corps demeurant immobile, j’éprouve une série de sensat
nte ou qu’on diminue le nombre des sources de lumière, les arêtes des corps ne se détachent pas de la même manière, non plus
56 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
eux. « La mort est-elle autre chose que la séparation de l’âme et du corps , de manière qu’après cette séparation l’âme demeu
manière qu’après cette séparation l’âme demeure seule d’un côté et le corps de l’autre ? « Et ne penses-tu pas que l’objet de
s-tu pas que l’objet des soins d’un philosophe ne doit point être son corps périssable, mais qu’il doit au contraire s’en aff
ue possible, et s’occuper uniquement de son âme ? « Et les sens de ce corps , qui nous trompent, ne sont-ils pas un obstacle à
e en elle-même et dégagée autant que possible de son commerce avec le corps , elle s’applique directement à ce qui est, pour l
e sentiment du juste, du bien, du beau, est-ce par l’intermédiaire du corps que vous les percevez ? Et ne les percevez-vous p
son âme, c’est-à-dire après l’avoir autant que possible affranchie du corps comme d’une chaîne, n’en sera-t-il pas plus libre
t philosophe doit désirer par-dessus tout, lui arrive par une mort du corps ordonnée par Dieu, ne serait-ce pas une risible c
t une preuve que cet homme n’aime pas la sagesse, mais qu’il aime son corps et tout ce qui est du corps, l’argent, les honneu
’aime pas la sagesse, mais qu’il aime son corps et tout ce qui est du corps , l’argent, les honneurs, ou ces deux choses à la
r l’immortalité de l’âme : « Il me semble, dit-il, qu’en quittant le corps elle cesse d’exister ; elle se dissipe comme une
ns que nous ignorons, avant cette vie ; et si elle existait avant nos corps , elle doit aussi leur survivre, et l’impossibilit
e ; car la mort n’est que la dissolution des parties qui composent le corps  : mais comment se décomposerait l’âme, qui n’est
va se rendre aussi), l’âme, si elle sort pure, sans rien emporter du corps avec elle, comme celle qui pendant sa vie n’a eu
elle, comme celle qui pendant sa vie n’a eu aucune faiblesse pour ce corps , qui l’a vaincu et subjugué au contraire, qui s’e
mis, chargée de ce poids, y succombe, et, entraînée vers le monde des corps par son incompatibilité avec ce qui est immatérie
squ’elle sait s’en affranchir par sa volonté et par sa liberté. « Le corps , dit-il, n’obéit-il pas forcément, et ne voyons-n
âme, celui qui, pendant sa vie, a rejeté les plaisirs et les biens du corps comme lui étant étrangers et portant au mal : cel
e Criton prenne les choses plus doucement, et qu’en voyant brûler mon corps ou le mettre en terre, il ne s’afflige pas sur mo
on fait aux âmes. Il faut avoir plus de courage, et dire que c’est le corps de Socrate seulement que tu couvres de terre. « E
les jambes, et, portant ses mains plus haut, il nous fit voir que son corps se glaçait et se roidissait, et, le touchant lui-
is en qui la raison, exercée pendant une longue vie de lutte avec son corps , triomphe de la nature et ressuscite en esprit av
57 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
apparaît chez l’homme comme le résultat d’une action de l’âme sur le corps . Donc on posera, au-dessus de la matière, une for
us ou moins semblable à une âme, et comme telle propre à agir sur les corps . Cette vue se relie facilement à la conception té
la notion de force. Il part du principe d’inertie, suivant lequel un corps conserve indéfiniment son mouvement uniforme et r
il faut demander à l’expérience ? C’est la mesure de l’action que les corps exercent les uns sur les autres. En mathématiques
amais le mouvement exactement uniforme et rectiligne que prendrait un corps en mouvement soustrait à toute action étrangère,
oute action étrangère, non plus que la persistance dans le repos d’un corps qui n’a pas reçu d’impulsion. La dualité de l’ine
au mécanisme cartésien ; il admet, comme condition du mouvement, des corps doués de forces, et par là il pense assurer, beau
tre chose et qui nous jette dans le progrès à l’infini, l’action d’un corps brut sur un autre, de quelque manière qu’on se la
hez l’homme, affectent l’esprit dans son union la plus intime avec le corps sont les phénomènes d’habitude, et il semble bien
e, au sens où il faut qu’elle le soit pour imprimer du mouvement à un corps , il faut, en vertu du principe d’inertie, qu’elle
s philosophes une explication plus subtile : l’action de l’âme sur le corps serait réelle, mais métaphysique et non mécanique
plus loin que Descartes, puisqu’il rompt toute communication entre le corps et l’âme, et soutient que la vie des âmes demeure
’âme, et soutient que la vie des âmes demeurerait la même si tous les corps étaient anéantis. Mais, en revanche, il admet une
éantis. Mais, en revanche, il admet une harmonie préétablie entre les corps et les esprits. L’esprit, toutefois, n’est pas mi
s. L’esprit, toutefois, n’est pas mis pour cela sous la dépendance du corps . C’est le contraire qu’a en vue Leibnitz, puisque
les manifestations. Quand nous nous demandons si le mode d’action des corps les uns sur les autres compromet notre liberté, n
les autres compromet notre liberté, nous posons mal la question. Les corps n’agissent pas les uns sur les autres. C’est par
ature, ces actions sont tout autre chose que la prétendue action d’un corps sur un autre, laquelle n’est qu’une relation numé
ale dans ce qu’on appelle le monde de la matière et du mouvement. Les corps , dans le fond, nous ressemblent déjà, ou ils ne s
es qualités physiques que nous révèlent nos sens comme inhérentes aux corps eux-mêmes ; il est clair qu’ainsi envisagés, les
ligibilité. Il n’y aurait rien de choquant pour l’esprit à ce que les corps s’attirassent en raison inverse de la distance, a
is non des êtres de la nature. La chimie, au contraire, considère des corps concrets existant en eux-mêmes. De là il semble r
nes de l’alchimie, on a tout d’abord expliqué les transformations des corps par l’action spontanée, soit de puissances surnat
ent la matière en général demeure en quantité constante, mais que les corps spéciaux mêmes, sur lesquels opère le chimiste, d
ainsi les bases de la science. En second lieu, d’après Lavoisier, les corps simples spéciaux, définis par leur poids, doivent
, telles que le phlogistique, étaient décidément éliminées. Ainsi les corps dits simples imposent une limite à la décompositi
nt une limite à la décomposition et suffisent à la reconstitution des corps donnés. La chimie transporte ainsi aux espèces de
titution des corps donnés. La chimie transporte ainsi aux espèces des corps la permanence que la mécanique n’attribuait qu’à
ablement de la physique, et cela en tant qu’elle admet des espèces de corps distincts, substratum de ce profond changement ch
derniers les changements de nature qui semblent se produire dans les corps . Donc l’atome est intelligible et principe d’inte
eckel, lequel fait l’atome animé et voit dans l’affinité élective des corps la manifestation de tendances, de sensations et d
l’atomisme moderne est la distinction newtonienne de l’espace et des corps . L’espace n’est autre chose que le vide, et le vi
est autre chose que le vide, et le vide n’est pas pensable. Quant aux corps , ce sont des grandeurs ; mais on ne peut les mesu
es lois chimiques, à savoir le principe de la permanence du poids des corps . Avec la physique et la chimie, tout apparaît com
ité, la notion de la qualité de l’énergie. La chimie ajoute l’idée de corps spéciaux relativement stables dans la nature. Le
endance à s’agrandir et à s’élever, que nous avons notés, fassent ici corps avec l’objet de la science. L’un des êtres les pl
Si l’on plonge une amibe dans une infusion, quand elle y rencontre un corps étranger qui peut servir à sa nutrition, par exem
e, pendant lequel la digestion s’opère. Et alors la partie inutile du corps étranger est expulsée par un processus inverse du
, Descartes admet, comme réalité irréductible, l’union de l’âme et du corps . De cette union résultent, dans l’âme, des modes
n la véracité divine. C’est à ce problème des rapports de l’âme et du corps , impliqué dans la prétention de faire de celui-ci
t ; elle est restée suspendue au Dieu, principe commun de l’âme et du corps , auquel Descartes avait fait appel. Mais, en même
emps que les Cartésiens s’épuisaient en efforts pour chercher dans le corps l’expression fidèle de l’âme, d’autres philosophe
idée hétérogène à laquelle elle a été fréquemment associée. Tels les corps , selon Newton, s’attirent suivant une loi où n’in
remières, le raisonnement, la volonté, la moralité, l’extériorité, le corps et l’esprit. Tel est le développement de la philo
les idées forment un monde à part, qui a ses lois comme le monde des corps . Mais le psychique se suffit-il ainsi à lui-même 
d’introspection, l’idée cartésienne de l’explication de l’âme par le corps s’est de nouveau fait jour. Y-a-t il pour l’homme
ures est ainsi le caractère commun de la vie de l’âme et de la vie du corps . Les lois du corps sont plus simples, celles de l
aractère commun de la vie de l’âme et de la vie du corps. Les lois du corps sont plus simples, celles de l’âme plus compliqué
imples, celles de l’âme plus compliquées. De plus, tandis que dans le corps les changements sont à la fois simultanés et succ
là un rapport de nécessité semblable à celui qui lie l’attraction des corps à leur masse et à leur distance ? La division du
nous, comme le disait Newton, radicalement contingents. Pourquoi les corps s’attirent-ils en raison de leur masse et non du
, a sa physionomie propre. À mesure que de l’étude des mouvements des corps célestes, réalité la plus extérieure que nous con
58 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
une fois connu, nous enseigne d’avance les lois et la composition des corps complexes qu’il a formés. Or, quand nous regardon
qu’y trouvons-nous ? Prenez d’abord les substances, c’est-à-dire les corps et les esprits1472. Cette table est brune, longue
ien d’autre que les impressions qu’elle fait sur moi. Notre idée d’un corps ne comprend pas autre chose : nous ne connaissons
lui que sur la matière. Ainsi les substances quelles qu’elles soient, corps ou esprits, en nous ou hors de nous, ne sont jama
st chaud, je veux dire par là que, lorsque le feu est à portée de mon corps , j’ai la sensation de chaleur. « Quand nous dison
dans la série de ses manières d’être1475. » Quand nous disons que les corps sont pesants, divisibles, mobiles, nous voulons d
non que les deux faits doivent être liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être p
e liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être pesants. Ainsi les axiomes ne sont p
Nous apprenons par la simple pratique que le soleil éclaire, que les corps tombent, que l’eau apaise la soif, et nous n’avon
rience qui juge l’expérience, et l’induction qui juge l’induction. Le corps de nos vérités n’a point une âme différente de lu
r et de l’air humide produit la rouille, ou que la chaleur dilate les corps , il ne parle pas du lien mystérieux par lequel le
ition de la rouille, l’application de la chaleur par la dilatation du corps . « La cause réelle est la série des conditions, l
en disant qu’« elle est l’apparition spontanée d’une moiteur sur des corps exposés en plein air, quand il ne tombe point de
lut que « l’apparition de la rosée est liée au pouvoir que possède le corps de résister au passage de la chaleur. » « Mais si
nt qu’en un seul point, qui est qu’en vertu de l’une et de l’autre le corps tend à perdre sa chaleur par sa surface plus rapi
ment, d’après les lois de la chaleur, que le contact de l’air avec un corps plus froid que lui-même abaissera nécessairement
ordinaires de la gravitation ou cohésion, s’attachera à la surface du corps , ce qui constituera la rosée… Cette preuve déduct
avantage de rendre compte des exceptions, c’est-à-dire des cas où, ce corps étant plus froid que l’air, il ne se dépose pourt
à sa température, que même, étant un peu refroidi par le contact d’un corps plus froid, il sera encore capable de tenir en su
fférence. Nous pouvons, en refroidissant la surface de n’importe quel corps , atteindre en tous les cas une température à laqu
air n’est que l’absence des nuages, et que les nuages, comme tous les corps qu’un simple fluide élastique sépare d’un objet d
lle part chaque force a dans la production de ce mouvement. Prenez un corps sollicité par deux forces dont les directions fon
. De ces lois induites nous déduisons par le calcul le mouvement d’un corps qui serait soumis à leurs sollicitations combinée
male et sociale, ou placés hors de nos prises, comme le mouvement des corps célestes et les révolutions de l’enveloppe terres
de rien. Le soleil, la terre, les planètes, l’impulsion initiale des corps célestes, les propriétés primitives des substance
tée. Nous pouvons bien prédire les innombrables positions de tous les corps planétaires ; mais nous sommes obligés de suppose
a force attractive et sa loi, les masses et les distances de tous les corps dont nous parlons. Nous comprenons des millions d
mme ne connaît point les substances ; il ne connaît ni l’esprit ni le corps  : il n’aperçoit que ses états intérieurs tout pas
lons même plus loin que vous : nous pensons qu’il n’y a ni esprits ni corps , mais simplement des groupes de mouvements présen
qu’à lui ; on pourrait désigner la sphère en disant que, de tous les corps , elle est celui qui, à surface égale, occupe le p
et l’attraction qui le composent ; nous définissons déjà en partie le corps chimique par la notion d’équivalent, et le corps
ns déjà en partie le corps chimique par la notion d’équivalent, et le corps vivant par la notion de type. Nous travaillons à
le cône, et dans tous les composés mathématiques. Nous réduisons les corps naturels à deux ou trois sortes de mouvements, at
ements, attraction, vibration, polarisation, comme nous réduisons les corps géométriques à deux ou trois sortes d’éléments, l
se qui fait qu’il mourra. Et pourquoi mourra-t-il, sinon parce que le corps humain, étant un composé chimique instable, doit
59 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
auroit dans la nature : par exemple à ne lui point faire éclairer les corps sur lesquels d’autres corps interposez l’empêchen
exemple à ne lui point faire éclairer les corps sur lesquels d’autres corps interposez l’empêchent de tomber. Elle consiste à
ste à ne point s’éloigner sensiblement de la proportion naturelle des corps  ; à ne point leur donner plus de force qu’il est
’on reconnoît être d’un temperament mélancolique à la maigreur de son corps , à son teint livide, comme à la noirceur des poil
à son teint livide, comme à la noirceur des poils, se ramasse tout le corps en jettant sa pierre, qu’il adresse à la tête du
ment sur la scene des tableaux, la couleur de visage et l’habitude de corps que l’histoire a remarqué leur être propres. Il e
60 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
s, et [illisible] des lois très simples. L’observation montre que les corps sont pesants, mais elle ne saurait donner la loi
r si le principe intellectuel est matériel ou non, on constate que le corps a d’étroits rapports avec l’âme. On peut presque
conscience des mouvements qui se produisent entre une partie de notre corps blessée et l’âme, nous n’en connaissons que le ré
nes de ce dernier ordre, appartiennent non point à nous, mais à notre corps . Le corps seul digère, et l’expression « je digèr
dernier ordre, appartiennent non point à nous, mais à notre corps. Le corps seul digère, et l’expression « je digère » n’est
entre deux, et qui est l’antécédent immédiat du fait psychique. Si le corps était un milieu sans action qui transmit sans alt
me le fait la psychophysique. Mais il est loin d’en être ainsi, et le corps en transmettant les faits physiques à l’âme les m
ra les moyens de faire la psychologie. D’après Wundt, l’âme dépend du corps . La vie consciente de l’âme a ses racines dans la
La vie consciente de l’âme a ses racines dans la vie inconsciente du corps . Les antécédents immédiats de tous les phénomènes
le seul moyen d’étudier l’âme, c’est d’étudier ses relations avec le corps . C’est là qu’est l’erreur. Il peut y avoir assuré
er par une science établissant uniquement les rapports de l’âme et du corps . En second lieu, nous ne proscrirons pas la psych
ue. Mais comme elle a pour objet de ramener en quelque sorte l’âme au corps , il faut au préalable : 1. qu’une science indépen
une science indépendante ait été instituée pour étudier uniquement le corps  ; 3. que chacune de ces sciences ait ramené les p
appelle faculté dans l’âme est donc ce qu’on nomme propriété dans les corps inorganiques, fonctions dans les corps organisés.
qu’on nomme propriété dans les corps inorganiques, fonctions dans les corps organisés. La seule différence est que la faculté
ois : 1. Nous agissons : sur l’extérieur par l’intermédiaire de notre corps  ; sur l’intérieur, par la simple volonté, dirigea
i a vécu dans les exercices intellectuels ne voit dans les travaux du corps qu’une fatigue, une souffrance. Passivité, Néces
st pas là la sensation ; mais en même temps j’apprends l’existence du corps qui m’a blessé. Cette connaissance est la sensati
is le sens vital, qui nous fait seulement connaître l’état général du corps , le bien-être ou le malaise sans siège déterminé.
le sens vital enfin, les connaissances relatives à l’état général du corps . Reste la vue. Elle a bien en propre la perceptio
voyons pas dans le non-moi des sensations jetées au hasard, mais des corps , des substances ayant des qualités qui causent le
deux classes bien distinctes. Les unes n’appartiennent pas à tous les corps . On peut concevoir les corps indépendants d’elles
Les unes n’appartiennent pas à tous les corps. On peut concevoir les corps indépendants d’elles. Enfin, elles ne sont que de
t la chaleur, la couleur, le goût, l’odeur, etc. En effet, il y a des corps qui ne sont pas sapides, pas odorants. On conçoit
corps qui ne sont pas sapides, pas odorants. On conçoit très bien un corps sans y faire entrer l’idée de couleur ou de chale
remières, ont les caractères inverses. Elles appartiennent à tous les corps . On ne peut concevoir un corps sans elles. Enfin
verses. Elles appartiennent à tous les corps. On ne peut concevoir un corps sans elles. Enfin on peut leur ramener les qualit
e compte que deux qualités premières, l’étendue et le mouvement. Tout corps est étendu et mobile. On ne peut concevoir un cor
e mouvement. Tout corps est étendu et mobile. On ne peut concevoir un corps qui ne soit pas étendu ou qui ne puisse pas se mo
usqu’à présent que les qualités premières appartiennent réellement au corps , et ne soient pas de simples apparences. Il faut
endue doit être rejetée comme n’étant qu’une apparence trompeuse. Les corps ne seront donc pas étendus. D’autre part, ils son
nombre ne le permet pas. Ce nombre ne pourra donc être que fini. Les corps sont donc divisibles en un nombre fini d’éléments
emarquer que la physique et la chimie sans spéculer sur la nature des corps , reconnaissent qu’ils sont formés d’un nombre fin
mment nous pourrons nous faire une idée de ces éléments inétendus des corps . Ils sont des êtres. On ne peut dès lors les conc
ement l’activité. Nous pouvons donc nous représenter les éléments des corps comme semblables à ce que serait notre âme si ell
emblables à elle-même. Nous connaissons donc maintenant la nature des corps . Ils sont formés d’un nombre fini de forces éléme
ilosophes, il y a en nous, outre le moi, quelque chose de distinct du corps , si, de quelque façon, le monde intérieur déborde
n extérieure. C’est une vérité presque universellement admise que les corps tombent suivant la verticale. Nous concevons très
. Les vérités nécessaires sont à l’esprit ce que la pesanteur est aux corps . C’est une propriété découlant de sa nature même
sance par les idées-images. Selon eux, l’âme est matérielle comme les corps d’après la théorie qu’il n’y a d’action que du se
action que du semblable sur le semblable ; en outre, il se dégage des corps qui sont comme des images raccourcies de ce corps
e, il se dégage des corps qui sont comme des images raccourcies de ce corps , et que les sensualistes nomment [mot grec]. Elle
t s’imprimer dans l’âme, et y laissent une empreinte représentant les corps dont elles émanent. Ces empreintes sont les idées
ociation des idées », dit Stuart Mill, « est à l’esprit ce qu’est aux corps la loi de la gravitation. » Il faut remarquer la
s une tête d’homme sur des épaules d’homme, une tête de cheval sur un corps de cheval. Il n’y a pourtant nulle impossibilité
re un instant après. Comme l’a dit Leibniz, l’âme exprime toujours le corps . La continuité des sensations et l’association de
s ont répondu que les états de conscience conservés l’étaient dans le corps . Telle était par exemple la théorie de Descartes.
toujours nécessaires aux modifications de l’âme. Les modifications du corps subsistent quand la cause excitatrice disparaît.
in engourdissement de l’âme. D’ailleurs, il n’y a jamais de cas où le corps soit absolument engourdi. Le sommeil n’est donc p
Toute cette étude sur certains états pathologiques de l’esprit et du corps nous amène à une conséquence importante. Le rêve
on de l’attribut est ajoutée à la notion du sujet. Exemple : Tous les corps tombent selon la verticale. — Cette propriété est
i oui ou non la vie de l’âme a une existence indépendante de celle du corps , c’est un fait constaté par la science que nul ph
agné d’un phénomène physiologique, tant l’âme est étroitement unie au corps . Mais si la vie organique est soumise au détermin
énomène varie dans la même proportion. Ainsi, si les dilatations d’un corps augmente avec la chaleur, on pourra affirmer d’un
, on pourra affirmer d’une manière certaine que la chaleur dilate les corps . 4. Méthode des résidus. À ces trois méthodes, dé
la pesanteur sans avoir pu les vérifier par l’observation de tous les corps pesants. Or, le syllogisme inductif d’Aristote n’
particulier. Si nous croyons que, en tout lieu et en tout temps, les corps pesants obéissent aux mêmes lois, c’est que nous
ire. À ce quelque chose de mobile, de nuageux, le mot vient donner un corps , une véritable solidité. L’idée est fixée au mot,
it pas suffisante à la pensée. Grâce au mot, elle prend une espèce de corps  : il aide donc à la pensée, mais sans se substitu
perfectionner. Or l’homme est composé de deux parties, une âme et un corps  : la vie de l’âme est si étroitement liée à celle
âme et un corps : la vie de l’âme est si étroitement liée à celle du corps qu’il n’est pas possible de faire abstraction de
re en morale : et nous aurons par conséquent des devoirs envers notre corps . Quels seront-ils ? Le premier sera de le conserv
échapper à la douleur, à la fatigue de la vie, on considère donc son corps comme un instrument de plaisir qu’on détruit quan
volontaires ; il l’est également de nous imposer des mutilations. Le corps n’est pas plus un instrument pour la douleur que
n’est pas plus un instrument pour la douleur que pour le plaisir. Le corps ne nous a pas été donné comme un moyen de nous fa
our les mêmes raisons, non seulement nous ne devons pas nuire à notre corps , mais encore nous devons travailler à entretenir
morale l’abus des plaisirs qui pourraient nuire au bon état de notre corps . Ainsi se trouve établi le devoir de tempérance.
vez-les et l’action du cerveau ne se transmettra plus à l’ensemble du corps  : la société sera détruite dans sa base. En un mo
de produire toujours l’amélioration. Faire souffrir l’homme dans son corps ou dans son âme risque plus de le gâter que de le
ours comme une fin. Mais les autres hommes sont faits comme nous d’un corps et d’une âme ; et de même que nous devons respect
et d’une âme ; et de même que nous devons respecter en nous et notre corps et notre âme, nous les devons respecter en autrui
e âme, nous les devons respecter en autrui. Respecter autrui dans son corps , c’est ne pas porter atteinte à sa vie. Tu ne tue
comme les devoirs de justice : la personne d’autrui étant faite d’un corps et d’une âme, nous devons chercher non seulement
à leur donner nos soins si besoin est. Le devoir de charité envers le corps d’autrui est de veiller à sa santé. Pour l’âme, n
ériel ont-ils une ou des conditions distinctes d’eux, qu’on nomme les corps  ? 3. Les états de conscience relatifs aux princip
re en déterminer la nature. Après avoir cherché s’il y a une âme, des corps , un dieu, elle en cherche l’essence, la nature, l
questions : 1. L’âme existe-t-elle ? Quelle en est la nature ? 2. Les corps existent-ils ? Quelle en est la nature ? 3. Dieu
change perpétuellement. En quelques années, toute la matière de notre corps a été renouvelée. On objectera que le corps n’en
toute la matière de notre corps a été renouvelée. On objectera que le corps n’en a pas moins gardé sa forme, et que cela fait
La matière est inerte, elle ne peut ni se donner ni donner à d’autres corps du mouvement. L’esprit au contraire est doué d’ac
que que ce concept peut être représenté à l’esprit sans le concept du corps  ; il en conclut que les deux substances sont diff
deux substances sont différentes : je puis, dit-il, supposer que mon corps n’existe pas, que le monde extérieur n’est qu’une
aux trois précédents consiste à prouver la distinction de l’âme et du corps par les conflits qui éclatent souvent entre eux e
ance de la vie physiologique ; toutes deux ont un principe commun, le corps . Mais outre que ces exemples n’ont pas une généra
est souvent le meilleur des remèdes ; et l’imagination influe sur le corps d’une manière remarquable. Si donc l’influence de
Enfin, les faits cités s’expliquent fort bien dans l’hypothèse que le corps n’est que l’instrument de l’âme ; le meilleur art
s’expliquent aussi bien si l’on considère le cerveau et en général le corps , comme la condition, et non comme la cause, de la
t être atteinte par les sens. Leçon 72 Des rapports de l’âme et du corps Si l’âme est distincte du corps, comment expli
çon 72 Des rapports de l’âme et du corps Si l’âme est distincte du corps , comment expliquer les rapports continuels entre
us allons les étudier tour à tour. Cudworth imagine entre l’âme et le corps une substance particulière, le médiateur plastiqu
ment parler de théorie pour l’explication des rapports de l’âme et du corps , ou plutôt de l’âme et des esprits animaux qui fo
corps, ou plutôt de l’âme et des esprits animaux qui font mouvoir le corps  ; il admettait comme un fait irréductible les rap
suscite en nous tel sentiment, telle volition, il produit dans notre corps les mouvements correspondants. Il n’y a pas d’act
d’un point de la doctrine du maître, il ne pense pas que l’âme et le corps puissent agir directement l’un sur l’autre. D’une
, il croit que les forces élémentaires, les Monades qui composent les corps , ne peuvent agir les unes sur les autres, n’ont p
sur le reste de l’univers ». Ce qui fait que ces monades, l’âme et le corps par exemple, semblent agir l’une sur l’autre, c’e
oute éternité le développement de chacune de ces monades. L’âme et le corps sont réglés de telle façon qu’il y ait toujours u
les sont les hypothèses métaphysiques sur les rapports de l’âme et du corps . Voici maintenant d’autres hypothèses qui ont un
t que le résultat de phénomènes mécaniques. Pour lui, les animaux, le corps humain ne sont que des machines, la physiologie n
présente ces propriétés comme disséminées dans les organes. La vie du corps est pour lui la résultante de toutes les vies loc
s vitales, voilà ce que n’explique pas l’organicisme. Les éléments du corps changent sans cesse. « Ils sont continuellement e
uel il y a quelque chose en nous qui ne change pas, c’est la forme du corps . Il y a donc un principe, une loi, une idée, quel
çu le nom de vitalisme. On explique alors les rapports de l’âme et du corps en disant : toute la vie du corps se ramène à un
e alors les rapports de l’âme et du corps en disant : toute la vie du corps se ramène à un seul principe, le principe vital ;
ine a simplifié la précédente et expliqué les rapports de l’âme et du corps en identifiant les deux principes. Le principe vi
on dit, n’est qu’une des facultés de l’âme. C’est l’âme qui dirige le corps  : cette doctrine a reçu le nom d’animisme. Son fo
us étranges. C’est consciemment, suivant lui, que l’âme fait vivre le corps . C’était là un paradoxe qui a beaucoup nui à la d
-nous pas une certaine conscience de l’action que l’âme exerce sur le corps  ? Le sens vital ne nous indique-t-il pas ce qui s
vital ne nous indique-t-il pas ce qui se passe à l’intérieur de notre corps  ? « Le sujet, dit M. Veis, se sert de l’effort vi
nous localisons les sensations dans les différentes parties de notre corps , c’est que l’âme n’est pas si insensible qu’on le
’est pas si insensible qu’on le pense aux manifestations de la vie du corps . Presque tous nos organes, dans les cas pathologi
emples analogues de lucidité. En outre, l’âme agit directement sur le corps  ; les effets des émotions et des passions sur la
un puissant motif de tenir à la vie. De là vient l’efficacité pour le corps de l’hygiène morale. Est-ce à dire que cette acti
s de l’hygiène morale. Est-ce à dire que cette action de l’âme sur le corps soit complètement consciente, comme le veut Stahl
pas actuellement comporter de solutions. Avant de savoir si la vie du corps peut se ramener à celle de l’âme, et comment, il
érience, l’existence de l’âme nous semble entièrement liée à celle du corps . Cette union est-elle nécessaire, et le corps dis
èrement liée à celle du corps. Cette union est-elle nécessaire, et le corps disparu, l’âme périt-elle ? De toutes les croyanc
l’âme, parce qu’elle l’est également pour tous les autres objets. Le corps meurt en ce sens que ses éléments se dissocient,
moire, et affirme son existence après comme avant la décomposition du corps . Or l’immortalité qu’établissent les arguments pr
ormer, devenir autre chose qu’elle-même, par exemple, animer un autre corps , jouer un autre rôle dans la création. Mais que n
é, tandis qu’une conduite morale et sans excès est récompensée par un corps sain et robuste. De plus une bonne conduite est r
ces, c’est le hasard. Les atomes sont doués de liberté : la forme des corps qu’ils composent est donc nécessairement continge
ard seul ait présidé à l’harmonie si complète des diverses parties du corps , et quelle probabilité y a-t-il pour qu’en tirant
port exact entre les moyens et leurs résultats, par exemple, dans les corps animés, entre les organes et leurs fonctions. Les
l’ensemble, et cette subordination se retrouve, non seulement dans le corps entier, mais dans chaque organe. Or, la théorie d
paraît au-delà d’une certaine intensité et d’une certaine durée notre corps ne peut le supporter. La douleur au contraire dur
61 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
âme, l’intelligence, l’activité, l’appétit, dans les trois parties du corps , la tête, le cœur et le ventre. Plus spiritualist
rveau, sans désigner la glande pinéale ; quand il dit que l’âme et le corps forment un tout naturel, voulant par là exprimer
oulant par là exprimer la nature intime du lien qui rattache l’âme au corps , il se montre moins fidèle à la psychologie de Pl
et de Descartes qu’à celle d’Aristote. Selon Malebranche, l’âme et le corps ne sont l’un pour l’autre qu’une cause occasionne
admet la distinction et l’activité propre des substances, l’âme et le corps sont comme deux horloges dont les mouvements et l
le reste de l’univers. Cudworth explique les rapports de l’âme et du corps par l’hypothèse d’un médiateur plastique. Stahl f
hez les animaux. Bonnet ne peut croire à la séparation de l’âme et du corps . Si le philosophe professe la spiritualité du pri
inière, de la moelle allongée, du cervelet, des couches optiques, des corps striés, des lobes cérébraux ? Voilà ce qu’il fall
d’une lumière toute nouvelle la question des rapports de l’âme et du corps . Il ne s’agit plus ici d’une action certaine, mai
que la montraient les observations tirées des états pathologiques du corps humain ; il s’agit des conditions physiologiques
se tient, se lie, se correspond dans l’homme, et comment l’âme et le corps forment un tout naturel, pour nous servir de l’ex
ie ou non telle doctrine métaphysique sur les rapports de l’âme et du corps , il n’y a pas lieu de contester l’expérience. Bea
n travail des cellules cérébrales. L’impression est donc le véritable corps simple, l’élément primordial plus ou moins latent
braux (il entend psychologiques) comme tous les autres phénomènes des corps vivants dans les lois d’un déterminisme scientifi
volonté humaine la même puissance que les causes pathologiques sur le corps humain8 ». Et pourquoi ? Parce que la méthode sta
, une âme qui contemple, qui aime, qui jouisse, sans aucune espèce de corps , dans une vie future. C’est un champ qui reste ou
nommez l’âme, c’est-à-dire un être incompréhensible, qui est dans le corps sans y avoir un siège, et dont toutes les fonctio
thèse d’une âme, c’est-à-dire d’un être substantiellement distinct du corps  ; on peut l’expliquer par une simple distinction
. C’est la pensée d’Aristote, lequel fait de l’âme la cause finale du corps  ; c’est la doctrine de Stahl, qui enseigne que to
rps ; c’est la doctrine de Stahl, qui enseigne que toute âme crée son corps . Mais il fallait l’autorité de la méthode expérim
62 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ion de la vie.Mécanisme et finalité   De la durée en général. Les corps inorganisés. Les corps organisés : vieillissement
et finalité   De la durée en général. Les corps inorganisés. Les corps organisés : vieillissement et individualité L’
de ne le remarquer que lorsqu’il devient assez gros pour imprimer au corps une nouvelle attitude, à l’attention une directio
par la perception, dans l’enchevêtrement du réel, l’individualité du corps se résorbe dans l’universelle interaction qui est
hasard. N’y a-t-il pas des objets privilégiés ? Nous disions que les corps bruts sont taillés dans l’étoffe de la nature par
e, le pointillé des lignes sur lesquelles l’action passerait. Mais le corps qui exercera cette action, le corps qui, avant d’
elles l’action passerait. Mais le corps qui exercera cette action, le corps qui, avant d’accomplir des actions réelles, proje
projette déjà sur la matière le dessin de ses actions virtuelles, la corps qui n’a qu’à braquer ses organes sensoriels sur l
faire cristalliser en formes définies et créer ainsi tous les autres corps , le corps vivant enfin est-il un corps comme les
stalliser en formes définies et créer ainsi tous les autres corps, le corps vivant enfin est-il un corps comme les autres ? S
et créer ainsi tous les autres corps, le corps vivant enfin est-il un corps comme les autres ? Sans doute il consiste, lui au
rtion de la matière. Mais, tandis que la subdivision de la matière en corps isolés est relative à notre perception, tandis qu
de systèmes clos de points matériels est relative à notre science, le corps vivant a été isolé et clos par la nature elle-mêm
nes maintenant, il l’était dès sa fabrication. Plus généralement, les corps inorganisés, qui sont ceux dont nous avons besoin
trouve dans l’effet était déjà dans sa cause ». Mais supposons que le corps organisé ait pour trait distinctif de croître et
il changeât d’âge, enfin qu’il eût une histoire ? Si je considère mon corps en particulier, je trouve que, semblable à ma con
et vieillesse ne sont, à proprement parler, que des attributs de mon corps  ; c’est par métaphore que je donne le même nom au
des substances résiduelles non excrétées qui, en s’accumulant dans le corps , finissent par l’« encroûter 5 » Faut-il néanmoin
uent une apparence au moins de mémoire organique. L’état présent d’un corps brut dépend exclusivement de ce qui se passait à
riable indépendante. En est-il ainsi des lois de la vie ? L’état d’un corps vivant trouve-t-il son explication complète dans
diatement antérieur ? Oui, si l’on convient, a priori, d’assimiler le corps vivant aux autres corps de la nature et de l’iden
i, si l’on convient, a priori, d’assimiler le corps vivant aux autres corps de la nature et de l’identifier, pour les besoins
norance. Mais elle peut aussi bien exprimer que le moment actuel d’un corps vivant ne trouve pas sa raison d’être dans le mom
s sciences biologiques, et même leur direction. Quant à l’idée que le corps vivant pourrait être soumis par quelque calculate
stème dans la durée ? Et d’autre part, ce passé qui, selon vous, fait corps avec le moment actuel de l’être vivant, la mémoir
e sans cesse, jamais dans la durée réelle, concrète, où le passé fait corps avec le présent. Quand le mathématicien calcule l
ant bien visible a pris naissance : ce courant de vie, traversant les corps qu’il a organisés tour à tour, passant de générat
étails, les conditions où elle se produira ? Mais ces conditions font corps avec elle et ne font même qu’un avec elle, étant
mathématique serre le sien, elle deviendrait à la physico-chimie des corps organisés ce que la mathématique des modernes s’e
me. Ces dernières commencent par le dédoublement du centrosome, petit corps sphérique situé à côté du noyau. Les deux centros
yse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome : rien n
que qu’il n’est que le développement d’un ovule qui faisait partie du corps de sa mère et d’un spermatozoïde qui appartenait
t partie du corps de sa mère et d’un spermatozoïde qui appartenait au corps de son père, que l’œuf (c’est-à-dire l’ovule féco
, fût-ce celui d’un homme, est un simple bourgeon qui a poussé sur le corps combiné de ses deux parents. Où commence alors, o
est sans doute à la racine de l’arbre généalogique de la vie. Faisant corps , dans une certaine mesure, avec cet ancêtre primi
taient à leurs descendants. Des lésions de ce même nerf sciatique, du corps restiforme, etc., provoquaient chez le Cobaye des
bjectait que l’opération de Brown-Séquard avait pu introduire dans le corps du Cobaye certains microbes spéciaux, qui trouver
et Peron, que les accès d’épilepsie sont suivis de l’élimination d’un corps toxique, capable de produire chez les animaux, pa
il du même genre. A cette condition seulement elle aura prise sur les corps organisés. Son objet n’est pas, en effet, de nous
mie. L’organisation ne sera donc étudiable scientifiquement que si le corps organisé a été assimilé d’abord à une machine. Le
ception visuelle n’est pas autre chose 49 : les contours visibles des corps sont le dessin de notre action éventuelle sur eux
63 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
du toucher, semblables à ceux qui sont répandus dans tout le reste du corps et nous donnent les sensations de contact, de con
t à l’analyse, et pour les désigner nous sommes obligés, de nommer le corps qui les produit. Quant au goût, ce que nous appel
ns. — Enfin les divers points de la bouche, soumis à l’action du même corps , éveillent des sensations différentes, non seulem
tes sensations de saveur proprement dite90. « Un très grand nombre de corps , et particulièrement les sels, présentent ce fait
. Nous voyons, du premier coup et par l’expérience ordinaire, que tel corps excite en nous telle sensation d’odeur ou de save
el corps excite en nous telle sensation d’odeur ou de saveur, que tel corps excite en nous la sensation de bleu ou de rouge ;
duquel le nerf olfactif ou les nerfs gustatifs entrent en action. Un corps n’a de saveur que s’il est en dissolution ; il a
es faits conduisent à cette conclusion que les molécules dissoutes du corps sapide pénètrent dans le tissu de la langue jusqu
ique, variable avec la variation de ces liquides92. — Pareillement un corps n’a d’odeur que s’il est à l’état gazeux ; il fau
qu’est-ce qu’une combinaison chimique ? Les chimistes répondent qu’un corps homogène est composé de molécules toutes semblabl
semblables et extraordinairement petites ; que chacune d’elles, si le corps n’est pas simple, est elle-même composée de plusi
manque. « Je sens, dit alors le malade, la forme et la consistance du corps qui me touche, mais je ne saurais dire s’il est c
ontact disparaît seule. Par exemple, le malade ne sent pas les petits corps qu’on lui met entre les extrémités de deux doigts
a même conclusion en considérant les sensations des personnes dont le corps , à la suite d’une arrestation ou de quelque autre
pression, se changent en douleur pure. — « Enfin posez sur la peau un corps mauvais conducteur, par exemple un papier percé d
ange, rien de plus ; au bout des toutes les sciences qui traitent des corps , on n’aperçoit jamais que la mécanique ; en sorte
smission à l’encéphale des impressions provenant d’une des moitiés du corps s’opère dans la moitié latérale de la moelle épin
ne non prévenue à y promener la pulpe du doigt, elle croit toucher un corps gras ou huileux… » — Soit une table de marbre où
che d’une chose qui lui est adhérente, comme le serait par exemple un corps enduit de diachylon. Elle est surtout vive et dis
ue, plongée dans l’huile, elle ne perçoit l’oléagineux. En effet, les corps qu’une couche intermédiaire d’eau fait adhérer n’
érer n’adhèrent plus quand ils sont plongés dans l’eau ; de même, des corps plongés dans l’huile… La peau peut recevoir des i
64 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121
ral de bataille était celui-ci : trois batailles, autrement dit trois corps de troupes, l’un commandé par le duc d’Orléans, f
plan des Anglais est très bien exposé ; ils n’ont qu’une bataille, un corps de troupes, mais bien ordonné, le long d’un chemi
enir, sous le commandement du duc d’Athènes, connétable de France, le corps d’Allemands, à cheval aussi. Mais voilà, quand l
rès riche ; le roi rompt et congédie pour le reste du jour ses divers corps d’armée, sauf les deux troupes du connétable et d
e Galles a de plus cela de particulier, qu’il a formé, d’une part, un corps d’élite de chevaliers pour faire tête à la batail
te cette montagne et tomber à l’improviste, à un moment donné, sur le corps du duc de Normandie, qui est rangé au pied. Quant
s du Tasse. Cependant la bataille commence mal pour les Français : le corps de chevaliers d’élite commandé par les maréchaux
ant, et qu’elle se sent assaillie en arrière et sur ses flancs par le corps de chevaliers anglais et d’archers à cheval qui d
ui à distance, sans se confondre. Derrière et à quelque intervalle du corps des maréchaux, également à cheval, dans la même d
ormais les grands coups. Le roi Jean est en ligne directe derrière le corps du connétable qui est refoulé sur celui du roi. I
Charny portoit la souveraine (l’oriflamme). Et au moment où les deux corps d’armée principaux se choquent : Là eut grand hu
entrant le premier au plus épais de la mêlée ; si bien que blessé au corps , à la tête et au visage, il lui fallut céder et r
s de lui. Cependant, n’apercevant plus au loin à travers la plaine de corps d’ennemis qui résiste, il fait chercher de toutes
lique peu cette conduite et cette inutilité du duc d’Orléans avec son corps d’armée durant l’action ; ce qui a fait dire à qu
65 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
aire que l’esprit, quand il a besoin d’un souvenir, puisse obtenir du corps l’attitude ou le mouvement naissant qui présente
la mémoire, le cerveau apparaît simplement comme chargé d’imprimer au corps les mouvements et les attitudes qui jouent ce que
out juste ce qui est exprimable en gestes, attitudes et mouvements du corps , ce que l’état d’âme contient d’action en voie d’
us nos souvenirs sauf un — sauf celui qui nous intéresse et que notre corps esquisse déjà par sa mimique — qu’il rappelle ce
e nous n’en percevons actuellement, et qu’ici encore le rôle de notre corps est d’écarter de la conscience tout ce qui ne nou
s, d’ailleurs, que l’espace est ce qui crée les divisions nettes. Nos corps sont extérieurs les uns aux autres dans l’espace 
autres dans l’espace ; et nos consciences, en tant qu’attachées à ces corps , sont séparées par des intervalles. Mais si elles
corps, sont séparées par des intervalles. Mais si elles n’adhèrent au corps que par une partie d’elles-mêmes, il est permis d
éborde l’organisme, plus nous trouverons naturel que l’âme survive au corps . Certes, si le mental était rigoureusement calqué
veau, nous pourrions admettre que la conscience suit les destinées du corps et meurt avec lui. Mais si les faits, étudiés ind
e à l’anéantissement de la conscience après la mort est qu’on voit le corps se désorganiser, et cette raison n’a plus de vale
i l’indépendance de la presque totalité de la conscience à l’égard du corps est, elle aussi, un fait que l’on constate ». Tel
66 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »
ouveau sénatus-consulte n’est qu’un commencement. Il tend à rendre au Corps législatif quelques-unes des attributions vitales
attributions vitales qui lui manquaient. C’est un instrument dont le Corps législatif aura incontinent à tirer tout le parti
r son rôle. A le prendre ainsi, et vu l’urgence, vu la prorogation du Corps législatif, qui a pu être nécessaire, mais qui es
ais qui est survenue irrégulièrement et qui a choqué et interloqué ce Corps , vu bien d’autres circonstances que chacun sent a
er son empressement même par la condition fâcheuse qui était faite au Corps législatif, resté en l’air et en suspens, se mett
, resté en l’air et en suspens, se mettre dès le premier jour avec ce Corps dans des relations d’égards et de bons procédés e
isque les ministres deviennent, en définitive, responsables devant le Corps législatif. Pourquoi accuser tout exprès une doub
re, tendaient à ménager et à résoudre les conflits possibles entre le Corps législatif et le Sénat. Je n’aime pas que le Séna
n nouvel esprit. Il faut bien se dire qu’il devra y avoir par tout le corps social, par toute la machine administrative de ha
67 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
Querelles de différens corps . Suite de la premiere partie. querelles de co
les de différens corps. Suite de la premiere partie. querelles de corps a corps. Les oratoriens, et les jésuites.
ifférens corps. Suite de la premiere partie. querelles de corps a corps . Les oratoriens, et les jésuites. L es
de cette congrégation est que chacun y soit libre : on l’a définie un corps où tout le monde obéit & personne ne commande
ent d’autres, & ceux-ci d’autres encore. En très-peu de temps, le corps ne se reconnut plus lui-même & se vit tout em
rebellion, ne leur laissèrent que le choix de signer ou de quitter le corps . Cet air de despotisme révolta des républicains.
nsi qu’avec plusieurs oratoriens. Il avoit à la fois l’honneur de son corps à soutenir & ses injures particulières à veng
velle considération dans le public. Beaucoup de personnes de tous les corps de l’état se joignirent à lui contre Rome & c
ntion pourroient mettre en problême, s’il ne seroit pas avantageux au corps qu’aucun d’eux n’eût jamais rempli cette place. E
e ; dût-il ne se tenir jamais. La sorbonne, les curés du diocèse, des corps entiers de religieux, mais surtout beaucoup d’ora
de, à laquelle le parlement l’avoit condamné pour avoir signifié à ce corps qu’il n’étoit pas un tribunal compétent pour le j
mité, la paix. L’enregistrement au parlement étoit plus difficile, ce corps étant beaucoup plus nombreux. On l’avoit mortifié
supplanter le régent lui-même auprès du monarque, avoit fait faire un corps de doctrine qui contenta les deux partis. Le poli
vulgaire. Les enthousiastes montoient sur la tombe, donnoient à leurs corps des secousses violentes, offroient le spectacle d
jet qui malheureusement ne réussit point ; c’étoit de faire signer un corps de doctrine où, sans toucher aux opinions de Baïu
de division entre les oratoriens & les jésuites ; la jalousie de corps l’éleva. Leur haine réciproque s’étend à tout : i
; d’estampes(*). Les partisans du cardinal de Tournon réclamèrent son corps & tous ses papiers. Le feu prit au vaisseau q
es haines se reveillent de temps en temps. Quelques particuliers d’un corps célèbre s’oublient-ils, messieurs des missions ét
ins. I ls ont souvent été opposés les uns aux autres. De tous les corps qui ont éprouvé des divisions intestines, aucun n
ement qui le fait aller sans cesse du cœur dans toutes les parties du corps , par le moyen des artères, & revenir, de ces
s, plusieurs pensoient de même. Il est encore plus ordinaire, dans ce corps , que partout ailleurs, de voir qu’on se décide no
tes querelles qui déchirent continuellement & nécessairement tout corps où l’on cherche à s’instruire, & qui ne sont
iens : long-temps avant le règne de François premier, elle faisoit un corps lettré, mais qui s’occupoit uniquement de ce qui
ent favorable d’abbaisser l’école de chirurgie. Rien n’avilit plus un corps que de l’étendre & d’en faciliter l’entrée à
grandes opérations : enfin, elle parvint à faire unir les barbiers au corps des chirurgiens. La chirurgie, dégradée par cette
vengeance. Il est vrai que les lettres ne furent jamais étrangères au corps de la chirurgie, mais elles y furent moins floris
être cultivées par le plus grand nombre. Il ne resta, dans le nouveau corps , dans cet assemblage de gens à talens & d’hom
oient cet intérêt vif & tendre qu’inspire aux ames bien nées tout corps auquel on appartient. Ils n’étoient jamais plus s
e en 1731, par la formation de l’académie royale de chirurgie dans le corps de saint Côme. Enfin, l’impression du premier vol
lettres-patentes du mois de mars 1656, enregistrées au parlement, un corps entier de sujets illitérés qui n’avoient pour par
. Toutes ces raisons, en faveur du rétablissement des lettres dans le corps de la chirurgie, ne satisfirent point les médecin
ieu les a donnés aux hommes dans sa bonté. Ils sont la sauve-garde du corps humain. Leur esprit est ce feu précieux dérobé pa
çavoir comme elles sont faites : les médecins en font de même dans le corps humain, dont ils sçavent les êtres par je ne sçai
s, vengés par l’effusion de leur sang & par l’extinction des deux corps . C’est ainsi qu’on déclame, quand on est en santé
rent que, si l’université refusoit de reconnoître, comme étant de son corps , le collège & la faculté de chirurgie, elle n
ent une société de gens de lettres, & leurs adversaires plusieurs corps respectables. Des magistrats, des théologiens, de
ines & humaines, sous cette idée éblouissante de rassembler en un corps , & de transmettre à la postérité le dépôt de
seroit encore la physique, si l’on ne l’avoit arrachée à l’esprit de corps & de société ; sur l’impossibilité que, dans
sa constitution ecclésiastique. Son dessein n’étoit pas d’offenser un corps respectable. Il vouloit, au contraire, faire honn
r faire un désaveu public des sentimens étranges qu’on prêtoit à leur corps . Lorsqu’on lut, dans le consistoire, l’article en
fait sa perfection. Querelles de différens particuliers, avec des corps . Seconde partie. Clément Marot, avec la
mais rien ne lui est plus nuisible que l’injustice criante de tout un corps qui, loin d’encourager les gens à talent, cabale
religieux les plus mortifiés de l’être, sont ceux que cette gloire du corps anime le plus. Le père Fronteau fit promptement i
Cependant la conclusion fut qu’on maintiendroit, suivant les loix, un corps & une communauté publique dans ses statuts &a
. Il alla souvent dans ces lieux renommés, d’où l’église tire tant de corps saints. Il examina tout avec la plus grande atten
souterrains proche de Rome, où les premiers chrétiens enterroient les corps des martyrs, & où ils se cachoient pour évite
ent particulier n’est point un argument plausible contre le culte des corps saints. Nie-t-on que le nom de catacombe ne s’app
ne sont pas saints ou martyrs. Il y a des signes pour distinguer les corps des derniers. Ces signes sont la croix, la palme,
ions que j’ai marquées. Il vit des abus dans l’exposition de quelques corps saints, présentés à la vénération publique. Il cr
iciers subalternes ce qui pouvoit se commettre d’abus par rapport aux corps tirés des catacombes, il contentât des juges qui
relation avec tout ce qu’il y avoit alors de gens distingués dans le corps . Quand ils virent son épitaphe, ils furent saisis
au père Jouvenci, en expiation de ceux dont avoit été blessé tout le corps , & sollicita vivement un genre de peine propo
s redoutables anathêmes. Le 22 janvier 1685, elle le retrancha de son corps , dont il étoit membre depuis vingt-trois ans. Com
pouvoit avoir aucune estime. Une justice qu’il faut aussi rendre à ce corps en général, c’est qu’il n’entra point dans les co
ier fit une devise sur l’expulsion d’un des membres de l’académie. Le corps de la devise présentoit un objet digne seulement
D’ailleurs la plupart des auteurs affectent de l’indifférence pour ce corps , tant qu’ils ne l’envisagent que comme un terme a
ne queue de vache à la main. Leur opinion est que l’ame, au sortir du corps , entre dans celui de la vache, pour s’y purifier,
animal. Comme ils croient qu’en mourant, l’ame ne fait que changer de corps , aussitôt qu’un d’eux est mort, ils le posent sur
es fausses divinités qu’on leur avoit donnés à leur baptême ; à leurs corps demi nuds dans les rues, & à leur tête couver
se des jésuites étoit en bonnes mains. En même temps qu’il vengea son corps , il conserva, pour celui des capucins, cet esprit
our celui des capucins, cet esprit d’égards & de modération qu’un corps ne cesse jamais de mériter, pour avoir quelques m
isions cessèrent. L’intérêt particulier céda pour lors à l’intérêt du corps . Elle condamna la thèse & son auteur dès le 2
as, roi.   Luneville, 7 février 1752.   La faculté de Caen écrivit en corps à celle de Paris, pour la féliciter sur son zèle
ent bientôt à la charge, & donne contre lui un décret de prise de corps . L’abbé de Prades se voit condamné de toutes part
ompagna sa lettre d’un bref à la faculté, très-flatteur pour elle. Ce corps , sensible à cette attention, à la correspondance
é passagère de se faire un nom. Table des querelles de différens corps . suite de la premiere partie. LES Oratorie
tes. 118 Table des querelles de différens particuliers, avec des Corps . SECONDE PARTIE. CLÉMENT MAROT avec la Sor
e roi mon maîstre, De-là les monts prisonnier se vit estre Mon triste corps navré en grand souffrance. (*). Franciscanus.
l’appartement, il trouva sa tête dans un plat. On l’avoit séparée du corps , parce que le cercueil de plomb qu’on avoit fait
t convicia fundo. Quelle fureur t’aveugle ? Ose-tu, téméraire, D’un corps si redoutable, irriter la colère ? Quoi ! tes esp
68 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
remémore les objets une fois perçus, ils peuvent n’être plus là. Mon corps est resté seul ; et pourtant les autres images re
bles sous forme de souvenirs. Il faut donc bien, semble-t-il, que mon corps , ou quelque partie de mon corps, ait la puissance
faut donc bien, semble-t-il, que mon corps, ou quelque partie de mon corps , ait la puissance d’évoquer les autres images. Ad
s pour exciter la représentation-organisme à réagir immédiatement. Le corps ne se sent plus soulevé par l’objet aperçu, et co
entation complète) aurait déterminées : ce commencement d’activité du corps confère à la représentation un commencement d’act
st pas un souvenir déterminé qui sera évoqué par un état déterminé du corps , ce sont au contraire bien des souvenirs différen
inconnaissable en elle-même. Plus la science approfondit la nature du corps dans la direction de sa « réalité », plus elle ré
ction de sa « réalité », plus elle réduit déjà chaque propriété de ce corps , et par conséquent son existence même, aux relati
substance corticale. La représentation paraissant se déplacer avec le corps , on raisonne comme s’il y avait, dans le corps lu
nt se déplacer avec le corps, on raisonne comme s’il y avait, dans le corps lui-même, l’équivalent de la représentation. Les
69 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
irmité de l’intelligence humaine : plongée et comme ensevelie dans le corps , elle est portée naturellement à percevoir les ch
le des idolâtres qui la partagent entre plusieurs dieux composés d’un corps et d’un esprit libre ; enfin celle des Mahométans
Mahométans, pour lesquels Dieu est un esprit infini et libre dans un corps infini ; ce qui fait qu’ils placent les récompens
se sont accordées à croire que les âmes allaient errantes autour des corps laissés sans sépulture, et demeuraient inquiètes
ent inquiètes sur la terre ; que par conséquent elles survivaient aux corps , et étaient immortelles. Les rapports des voyageu
70 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
rcées dans ceux qui commandent. Vos théories de société répondent aux corps , les nôtres répondent à l’âme de la société. Vous
à d’autres groupes pareils pour te protéger contre les éléments comme corps , contre les agressions et les injustices des homm
la souveraineté de la multitude, sans pondération, sans fixité, sans corps modérateur ; elle dégénère bientôt en oppression
our but à la société politique la satisfaction brutale des besoins du corps , mais une loi morale et religieuse, donnant à la
me et Dieu. Le véritable contrat social n’a pas pour but seulement le corps de l’homme, il a pour but aussi et surtout l’âme
urtout l’âme humaine, il est spiritualiste plus que matériel ; car le corps ne vit qu’un jour de pain, et l’esprit vit éterne
nature se spiritualise et se divinise en découvrant, non pas dans le corps humain, mais dans l’âme humaine, l’origine, le ti
pétuation de l’espèce humaine par la vile satisfaction des besoins du corps humain sur cette terre ; mais elle a pour but sur
travail de l’homme terrestre pour le pain du jour, c’est la vertu du corps humain ; le travail de la société politique en vu
-t-il ? Parce que la société politique ne se compose pas seulement de corps qui produisent, qui consomment, qui vivent et qui
e peut pas, sans s’avilir, se borner à aider l’homme à vivre dans son corps  : elle doit l’aider surtout à perfectionner son â
XV Ce pacte de la société vraie, le voici : Dieu a créé l’homme corps et âme, à la fois ; Corps, pour s’exercer ici-bas
ciété vraie, le voici : Dieu a créé l’homme corps et âme, à la fois ; Corps , pour s’exercer ici-bas comme un apprenti de la v
nt de l’homme par la société civile et politique s’accomplit, pour le corps , par le développement des industries matérielles,
71 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
il y aura des cadences de phrase pour la langueur innocente d’un beau corps nu, et des aurores verbales pour l’éveil religieu
vées, il se situe en un encéphale particulier, un système nerveux, un corps , un être humain, qui fut debout, marchant et agis
fut debout, marchant et agissant dans notre air, sur notre terre. Ce corps eut une enfance, une jeunesse, un âge mûr souvent
cularisé dans chacune de ces facultés et dans leur association, en un corps dont il sera nécessaire de connaître les représen
ont les habitudes ressortiront des témoignages des contemporains : ce corps même et cet esprit, il faudra le prendre dans ses
rée et conformée, — jusqu’aux êtres qui forment les antécédents de ce corps , — jusqu’à ceux qui le touchèrent ou dont les act
e Hoffmann, le pli de sa lèvre, l’agilité simiesque de tout son petit corps , ses grimaces et ses mines extatiques, son horreu
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations Pour
ritoire de Rome étoient des païs de petite étenduë et limitrophes. Le corps des païsans andalous est-il conformé naturellemen
Le corps des païsans andalous est-il conformé naturellement comme le corps des païsans de la vieille Castille ? Les voisins
s et les moeurs des nations. Les organes du cerveau ou les parties du corps humain qui décident, en parlant physiquement, de
omposées que celles qui décident du son de la voix et de l’agilité du corps . Ainsi deux hommes qui auront le sang d’une quali
de l’air ne soit pas assez grande dans ces provinces pour rendre les corps differens extérieurement, elle y suffit néanmoins
s les castillans dans le portrait que Justin fait des iberiens. Leurs corps peuvent souffrir la faim et soutenir de grandes f
été soigneux d’avoir de bonnes troupes, y ont toujours entretenus des corps d’étrangers. Les naturels du païs, qu’on prétend
73 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
n’aurons définitivement raison de cette erreur que si nous la prenons corps à corps. Il faut que nous la regardions bien en f
définitivement raison de cette erreur que si nous la prenons corps à corps . Il faut que nous la regardions bien en face, en
ffet de la force immanente à la vérité. Si je me demande pourquoi des corps ou des esprits existent plutôt que rien, je ne tr
s organiques qui m’arrivent de la périphérie et de l’intérieur de mon corps , avec les souvenirs que me laissent mes perceptio
duit à sa plus extrême pauvreté, c’est-à-dire de l’état actuel de mon corps . Je vais essayer cependant d’en finir avec cette
cience elle-même. J’atténuerai de plus en plus les sensations que mon corps m’envoie : les voici tout près de s’éteindre ; el
énéficie de l’affirmation qui est au fond d’elle : chevauchant sur le corps de réalité positive auquel il est attaché, ce fan
r coup d’œil jeté sur le monde, avant même que nous y délimitions des corps , nous y distinguons des qualités. Une couleur suc
tenant, dans la continuité des qualités sensibles nous délimitons des corps . Chacun de ces corps change, en réalité, à tout m
nuité des qualités sensibles nous délimitons des corps. Chacun de ces corps change, en réalité, à tout moment. D’abord, il se
ires. Mais, même si l’on envisage la qualité comme un état stable, le corps est encore instable en ce qu’il change de qualité
rps est encore instable en ce qu’il change de qualités sans cesse. Le corps par excellence, celui que nous sommes le mieux fo
a matière, parce qu’il constitue un système relativement clos, est le corps vivant ; c’est d’ailleurs pour lui que nous décou
ur vaincre l’heureuse inertie de notre perception, nous disons que le corps a changé de forme. Mais, en réalité, le corps cha
ion, nous disons que le corps a changé de forme. Mais, en réalité, le corps change de forme à tout instant. Ou plutôt il n’y
rtaine insertion de notre volonté dans la réalité. C’est, entre notre corps et les autres corps, un arrangement comparable à
notre volonté dans la réalité. C’est, entre notre corps et les autres corps , un arrangement comparable à celui des morceaux d
d’intérêt en lui-même, d’une forme à une autre forme. S’agit-il d’un corps qui tombe ? On croit avoir serré d’assez près le
as, c’est la tendance vers un centre, c’est le mouvement naturel d’un corps qui, séparé de la terre à laquelle il appartenait
de lieu propre et de lieu étranger, que se définit le mouvement d’un corps lancé dans l’espace ou tombant en chute libre. Ma
avait pas de moment essentiel, pas d’instant privilégié : étudier le corps qui tombe, c’est le considérer à n’importe quel m
qui déterminera, pour un instant quelconque du temps, la position du corps dans l’espace. Il lui faudra pour cela, il est vr
entrer en ligne de compte trois grandeurs variables : le volume d’un corps , la densité du liquide où on l’immerge, la poussé
découverte de Galilée ? Une loi qui reliait l’espace parcouru par un corps qui tombe au temps occupé par la chute. Allons pl
e d’eau sucrée, mais dans le tout concret avec lequel ce système fait corps , de l’imprévisible et du nouveau. Cette durée peu
t le progrès d’une pensée qui change au fur et à mesure qu’elle prend corps . Enfin c’est un processus vital, quelque chose co
son de cette forme s’allongent en une irrétrécissable durée, qui fait corps avec elles. De même pour les oeuvres de la nature
eux moitiés, quantité et qualité, dont l’une fut portée au compte des corps et l’autre à celui des âmes. Les anciens n’avaien
es barrières ni entre la qualité et la quantité, ni entre l’âme et le corps . Pour eux, les concepts mathématiques étaient des
et s’insérant tout naturellement dans la hiérarchie des idées. Ni le corps ne se définissait alors par l’étendue géométrique
ni l’âme par la conscience. Si la psukhè d’Aristote, entéléchie d’un corps vivant, est moins spirituelle que notre « âme »,
’est que son sôma, déjà imbibé d’idée, est moins corporel que notre «  corps  ». La scission n’était donc pas encore irrémédiab
la même chose. Ainsi pour la qualité et la quantité, pour l’âme et le corps . C’est pour avoir coupé toute attache entre les d
ensée à ceux de l’étendue, les qualités aux quantités et les âmes aux corps . C’est ce parallélisme que nous trouvons et chez
edans et non plus apercevoir du dehors les deux formes de la réalité, corps et esprit ? Ce double effort ne nous ferait-il pa
connaissance scientifique de l’esprit ; et dès lors la perception des corps , qui est le commencement de la science des corps,
rs la perception des corps, qui est le commencement de la science des corps , apparaissait elle-même comme relative. Relative
ins artificielle d’une certaine façon de connaître qui, appliquée aux corps , n’était pas du tout symbolique. Allons plus loin
èse.   S’agit-il de la matière ? Les éléments diffus qu’il intègre en corps visibles et tangibles ont tout l’air d’être les p
visibles et tangibles ont tout l’air d’être les particules mêmes des corps simples, qu’il suppose d’abord disséminées à trav
propriétés de l’éther ou de l’électricité, base probable de tous les corps , sur le modèle des propriétés de la matière que n
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
hysique extérieur, ondulation aérienne ou éthérée, action chimique du corps liquide ou volatil, presque mécanique, changement
tent les événements du dehors, ou les autres événements intérieurs du corps vivant ; ils n’agissent que par l’intermédiaire d
les degrés ordinaires, le monde extérieur, et tout ce qui dans notre corps n’est pas le système nerveux, pourrait être anéan
ux du bulbe. Enlevons le reste, c’est-à-dire les lobes cérébraux, les corps striés, les couches optiques, les tubercules quad
ultats que lui. Ce jeune lapin n’a plus ni cerveau proprement dit, ni corps striés, ni couches optiques ; il ne reste plus da
tion. Voici un rat sur qui j’ai enlevé le cerveau proprement dit, les corps striés et les couches optiques. Vous le voyez, il
res se terminent dans de gros renflements appelés couches optiques et corps striés, organes intermédiaires entre les lobes cé
de forme, à telle sensation de sort ou de saveur la représentation du corps sonore ou savoureux. À plus forte raison, ces sen
as, elle le heurte, et ce choc l’arrête ou l’ébranle. Mais choquer un corps n’est pas le toucher ; jamais la poule né palpe,
même, qu’elle soit déterminée par une pièce d’os enfoncée, ou par un corps étranger, ou par de la sérosité, du sang, du pus.
ratives… Alors que des lésions du cervelet, des couches optiques, des corps striés, enfin des masses médullaires blanches des
e ; et d’autres fibres relient toute la surface de l’écorce grise aux corps striés et aux couches optiques. Transmise par les
l’un des plus instructifs que présente la physiologie. Il y a dans le corps vivant un autre centre que l’encéphale : c’est la
r une section transversale, enlevé la tête et la partie antérieure du corps avec les deux membres correspondants. Je pince la
eux membres correspondants. Je pince la peau des parties latérales du corps  ; il y a, comme vous le voyez, un mouvement de co
s ; il y a, comme vous le voyez, un mouvement de courbure latérale du corps produisant une concavité du côté irrité, et il es
voir que ce mouvement a pour résultat d’éloigner la partie irritée du corps irritant. Or c’est là le mouvement qu’exécutent l
n plusieurs segments la moelle épinière, tout en laissant le reste du corps intact. Des animaux ainsi préparés peuvent vivre
encéphale, sur les pédoncules cérébraux et leurs deux étages, sur les corps striés et leurs deux noyaux, sur les couches opti
ut le membre postérieur ou antérieur. Presque toutes les fonctions du corps vivant supposent un mécanisme analogue ; car tout
e action réflexe du bulbe, le contact d’un aliment et en général d’un corps quelconque avec les parois du pharynx fait contra
’enfuit et, pour s’enfuir, se sert de ses quatre membres, de tout son corps , de tous ses muscles. Des animaux supérieurs donn
oupe d’organes, les pédoncules cérébraux, les couches optiques et les corps striés, forment un centre distinct, en partie sen
mment dans les couches optiques, en partie moteur, notamment dans les corps striés. Considéré dans son ensemble, ce groupe es
ntaires ou compensatrices qui, pendant le mouvement, maintiendront le corps entier en équilibre, et sans lesquelles l’exécuti
es qui vont d’un hémisphère à l’autre, et, selon les micrographes, le corps calleux en est entièrement composé. Ainsi, entre
es plus récentes, elle est de 29 mètres par seconde dans les nerfs du corps humain. Elle varie avec la température ambiante,
s par exemple… » 150. Luys, Le Cerveau, p. 14. Bain, L’Esprit et le Corps , p. 111. 151. Mathias Duval, Cours de physiologi
75 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Avant-propos de la septième édition »
oire. Il est donc nettement dualiste. Mais, d’autre part, il envisage corps et esprit de telle manière qu’il espère atténuer
bjet de la présente étude : le problème de la relation de l’esprit au corps . Cette relation, quoiqu’il soit constamment quest
côté les théories qui se bornent à constater l’« union de l’âme et du corps  » comme un fait irréductible et inexplicable, et
fait irréductible et inexplicable, et celles qui parlent vaguement du corps comme d’un instrument de l’âme, il ne reste guère
le terrain des faits, l’antique problème des rapports de l’âme et du corps , ce problème apparaît bien vite comme se resserra
oueraient elles-mêmes dans l’espace, — je veux dire, imprimeraient au corps telles ou telles attitudes, dégageraient tout ce
76 (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle
Première partie L’âme et le corps Ame et Corps : — on ne sait ce que ces mots v
Première partie L’âme et le corps Ame et Corps  : — on ne sait ce que ces mots veulent dire, et l
othèse assez généralement admise, que l’homme est composé d’âme et de corps et que la vie résulte de l’union complexe de ces
l conclut son raisonnement sur ce sujet : « Ainsi on peut dire que le corps est un instrument dont l’âme se sert à sa volonté
inissait l’homme en cette sorte : « L’homme est une âme se servant de corps . C’est de là qu’il concluait l’extrême différence
servant de corps. C’est de là qu’il concluait l’extrême différence du corps et de l’âme ; parce qu’il n’y a rien de plus diff
ourtant une extrême différence entre les instruments ordinaires et le corps humain. Qu’on brise le pinceau d’un peintre, ou l
rcée de s’intéresser d’une façon plus particulière à ce qui touche le corps , et de le gouverner, non comme une chose étrangèr
comme une chose naturelle et intimement unie. En un mot, l’âme et le corps ne font ensemble qu’un tout naturel, et il y a en
rs philosophes, est une simple habitante, logée en quelque endroit du corps , dans une situation plus ou moins favorable à l’e
douze temps avec une précision d’automate. Si donc nous admettons le corps et l’âme (sans chercher à les définir), et leur c
l résulte de cette complexité et de cette intime communication que le corps doit avoir son influence jusque dans les ouvrages
la critique naturelle ou physiologique.   Il va sans dire que, si le corps agit sur l’âme, l’âme agit sur le corps à plus fo
  Il va sans dire que, si le corps agit sur l’âme, l’âme agit sur le corps à plus forte raison, et parvient souvent à le gou
Cervantes ? Par les côtes de Bretagne ne tient-elle pas intimement au corps entier de la race gallique, qui a laissé son empr
en quelque manière, les membres et les organes par lesquels ce grand corps atteint toutes les parties de l’horizon et saisit
’autopsie, et elle ajoute : « On questionna fort les médecins sur son corps , qu’ils dirent être effroyable, que rien au monde
roportion diverse des éléments qui entrent dans la composition de son corps . Il est facile de comprendre que le tempérament e
rit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps , que, s’il est possible de trouver quelque moyen
nnent et dépendent de l’union et comme du mélange de l’esprit avec le corps  ; » et il exige du philosophe la connaissance de
dit encore, dans le Discours de la Méthode : « Je suis conjoint à mon corps très étroitement, et tellement confondu et mêlé,
sorte, pour être conséquent avec son dualisme, qui parle toujours du corps comme d’une chose en dehors du moi : « Je suis co
u corps comme d’une chose en dehors du moi : « Je suis conjoint à mon corps  », etc. Quoi qu’il en soit, il faut bien qu’il co
mpruntée à Virgile : « Une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses ray
une gloire céleste qu’une lumière ; elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénèt
plénitude, et d’une liberté absolue. Souvent c’est l’âme qui suit le corps , ce corps mêlé, compliqué et tissé de tant d’héré
, et d’une liberté absolue. Souvent c’est l’âme qui suit le corps, ce corps mêlé, compliqué et tissé de tant d’hérédités loin
lointaines, et les psychologues s’imaginent que c’est au contraire le corps qui suit l’âme, — à peu près comme les spectateur
nies, vraiment dignes de ce nom, possèdent la santé et de l’âme et du corps  : toutes leurs forces sont en équilibre, ou, pour
e de l’âme et de ses facultés, et si la physiologie est la science du corps et de ses organes, ne s’occuper que de la seconde
ble. Il semble que leur pensée profite de tout ce qu’ils ôtent à leur corps  : tandis qu’il s’étiole, elle se fortifie ; ils s
t. — Mais, s’ils tenaient mieux l’équilibre entre leur esprit et leur corps , les choses en iraient-elles moins bien, et leur
plus favorable à l’éclosion du talent, et que la santé de l’âme et du corps soit une condition contraire au génie. L’auteur q
s ses réflexions est un animal dépravé. » L’esprit a besoin, comme le corps , de tempérance et de régime. La santé de l’esprit
de régime. La santé de l’esprit n’est pas moins fragile que celle du corps . Pascal, qui parfois avait conscience de son état
, voire même bossu. Quant à moi, j’aime à rencontrer le génie dans un corps doué d’une constitution convenable. » Le robuste
ère est âpre, acide et divers, comme les boissons vulgaires dont leur corps est imprégné. » Le miracle de Bacchus civilisant
rti héroïque pour sauver les affaires de l’âme envahies par celles du corps et compromises, à ce qu’il semblait, par la physi
ans son traité de la Connaissance, de Dieu et de soi-même, « quand le corps a besoin de nourriture et de rafraîchissement, il
e est de vivre d’une vie toute spirituelle, qu’elle est venue dans le corps par une chute mystérieuse (voyez le Phèdre), que
poétiques. Il se moquait de ces âmes qui voyagent à la recherche d’un corps et changent d’organes comme on change d’hôtelleri
ge d’hôtellerie. Pour lui, l’âme en général est naturellement dans le corps , et telle âme est appropriée à tel corps et non à
al est naturellement dans le corps, et telle âme est appropriée à tel corps et non à un autre. L’âme, disait-il, c’est la for
ée à tel corps et non à un autre. L’âme, disait-il, c’est la forme du corps  ; entendez l’acte, l’énergie, la force qui anime
la forme du corps ; entendez l’acte, l’énergie, la force qui anime le corps et se sert des organes pour sentir, penser et agi
a mère, son âme a résolu de faire circuler le sang, dans l’intérêt du corps , et elle a pratiqué cette sage résolution avec un
désordre ; elle active la circulation, et n’hésite pas à donner à son corps une agitation salutaire. On appelle cela la fièvr
adie. Point du tout ! la fièvre est un effort de l’âme pour guérir le corps  : car l’âme est le premier des médecins, et tout
. « Stahl a prétendu, dit-il, que l’âme dirige tous les mouvements du corps , et qu’elle pourrait bien l’avoir arrangé lui-mêm
ue l’âme n’a pas toutes les qualités qu’il faut avoir pour diriger le corps et le bien conduire… Si on demande d’où vient le
faite à moi ; j’étais fait à elle ! Elle moulait tous les plis de mon corps , sans le gêner ; j’étais pittoresque et beau ! L’
nstater. « Un cheveu même a son ombre », dit Mahomet. Comment donc le corps tout entier, avec tout ce qui s’y rapporte, n’aur
-épreuves et de vérifications ? En chimie, quand on veut connaître un corps , est-ce qu’on le traite par un seul réactif ? Non
la femme, la vie, la passion, — le tempérament ou la fantaisie, — le corps et l’âme, — non la rhétorique et les paperasses.
e, dans une selle de femme, ses genoux maigres serrés et repliés, son corps frêle concentré sous un petit parasol de couleur
ui le connaît, marche-t-elle toujours au pas. Ce grand génie, il a le corps d’un enfant maigre ; il n’a de corps que juste ce
au pas. Ce grand génie, il a le corps d’un enfant maigre ; il n’a de corps que juste ce qu’il en faut pour porter une tête a
en faut pour porter une tête admirable. — Rossini, au contraire, a un corps , je vous jure ! et un corps qui s’épanouit de plu
admirable. — Rossini, au contraire, a un corps, je vous jure ! et un corps qui s’épanouit de plus en plus ! et des yeux qui
mie, la géologie, sans parler des arts d’agrément et des exercices du corps , la danse, l’équitation, l’escrime et le reste. D
illeurs que la peinture et la sculpture ? C’était la glorification du corps . Le corps, pour le christianisme, n’était que péc
e la peinture et la sculpture ? C’était la glorification du corps. Le corps , pour le christianisme, n’était que péché et que
es rendirent à l’âme humaine le sentiment du beau, en réhabilitant le corps . Si l’on s’imagine que Raphaël, Michel-Ange et le
ative de retour à l’ascétisme des premiers temps et à la déchéance du corps  ? Il le voile du moins, n’osant le supprimer. Che
délicate ; sa vie ne tenait qu’à un fil, quant à ce qui regardait son corps  ; car il était tout esprit. Outre que ses forces
guement de la fabrique de Saint-Pierre, la sueur se refroidit sur son corps , et il fut pris d’un mal subit. Étant rentré chez
ensable. S’il leur emprunte volontiers leurs légendes pour prêter des corps à ses créations, il saurait trouver d’autres élém
ahma est assise les bras croisés ; par devant, elle a le visage et le corps d’un homme ; par derrière, le visage et le corps
le a le visage et le corps d’un homme ; par derrière, le visage et le corps d’une femme ; sur le côté droit de la poitrine, o
mode que nous nommons appartements. De là, de grandes différences. Le corps est oublié, enseveli, difforme ; on ne s’inquiète
lle. On vit emmaillotté, renfermé, concentré. Courbé sur sa tâche, le corps se déjette. Les anciens avaient des concours de b
le transformer ; comment, enfin, la Renaissance restaura le culte du corps et l’adoration de la beauté. Nicolas de Pise ress
dans l’histoire et dans les sciences. La sculpture antique, toute au corps , indiquait à peine l’expression de l’âme, ou la s
à la beauté ; la sculpture chrétienne, toute à l’âme, ne regardait le corps que comme une misérable dépouille terrestre, et s
r un pied, et sur un pied levé, et cela sans nul artifice. — Comme ce corps est virginal, et sans ombre d’afféterie ! L’expre
en même temps, était très fort et très habile à tous les exercices du corps . Un jour, un gros sergent de ville insolent osa l
ables écarts, mais il n’est jamais ni mou ni banal. Insouciant de son corps robuste et vivace, il ne sait jamais ni comment i
— l’habitation est une extension de l’habit, qui est une extension du corps , qui est une extension de l’âme. M. Alfred Maury,
des saisons ; ensuite, débarrassé du soin de garantir et de loger le corps , son âme curieuse et inquiète s’élève peu à peu à
es, les halles, les gymnases, les cités harmoniques, où le travail du corps , de plus en plus allégé par les progrès des scien
e sur l’hypothèse d’où nous sommes partis, l’hypothèse de l’âme et du corps , de l’esprit et de la matière. Dans toute questio
olément, tous ces moyens sont impuissants. Les chimistes, avec quatre corps , hydrogène, oxygène, azote et carbone, composent
esprit ! Si l’organisation physique agit sur l’âme, l’âme agit sur le corps bien davantage, quoique ce soit seulement par écl
mon âme ? Je sens toujours son état déterminé par tel ou tel état du corps . Toujours remuée au gré des impressions du dehors
ésirons qu’il soit, état qui dépend, en réalité, de la disposition du corps , sur laquelle nous ne pouvons rien ?… J’ai cherch
’après mon expérience, je serais disposé à conclure que l’état de nos corps ou un certain mécanisme de notre être, que nous n
— « L’homme, dit-il encore, n’est pas une certaine âme ni un certain corps organisé, mais il est une telle âme unie à un tel
ni un certain corps organisé, mais il est une telle âme unie à un tel corps . » C’est justement la doctrine d’Aristote (Voir c
la vie. C’est ce qui explique comment le haschisch, introduit dans le corps , produit sur l’esprit l’effet hilarant d’une bonn
une mauvaise nouvelle, introduire dans l’esprit, peut produire sur le corps l’effet mortel d’une dose d’acide cyanhydrique75.
de tous ces éléments divers ? C’est pourquoi nous disons : Autant le corps est inséparable de l’âme dans la complexité de la
’autre part, autant la pensée remporte sur la matière et l’âme sur le corps , autant la critique philosophique et morale doit
amoindrissantes des prétendus amis, tout cela ne procède-t-il que du corps et de la matière ? L’amour, qui nous exalte et no
deux êtres en moi ? Nullement. Mais deux modes, deux manières d’être. Corps et âme sont comme circonférence et centre, manife
ns l’électricité et le magnétisme, rien de plus. Mais ce n’est pas le corps , et ce n’est pas l’âme, dans ce sens, qui est moi
itique naturelle dit simplement : Si nous dépendons de la terre et du corps , nous nous sentons cependant responsables de nos
a rend semblable et lui fait croire que rien n’est vrai que ce que le corps lui dit. » Eh bien ! plus la raison travaille en
mpiez leurs privilèges ; tellement, qu’il ne se fasse et dise rien au corps de la ville, ni par les maisons particulières, do
tes médecin dans le livre de M. Albert Lemoine intitulé : l’Ame et le Corps . 16. Eugène Noel, Voltaire et Rousseau 17. Pou
hisch et l’Aliénation mentale. 23. Voir Albert Lemoine. L’Ame et le Corps . 24. Voici la page : « Ce sentiment (l’amour de
de ressources et de productions en tout genre. M. de Balzac avait le corps d’un athlète et le feu d’un artiste épris de la g
n’a pas trop l’idée de se demander s’ils étaient, ou non, robustes de corps et puissants d’organisation physique. Buffon étai
77 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
y suit ; des morceaux isolés qu’on y rapproche & qu’on réduit en corps d’histoire ; une érudition profonde & légère
agé à cette démarche. Il dit n’y avoir été porté que par zèle pour le corps & pour la religion ; qu’il a voulu prévenir,
dont l’irreligion n’a que trop éclaté, qui causera un schisme dans le corps (l’événement l’a bien prouvé) ; d’une doctrine en
santé toujours très-foible, il parvint à une extrême vieillesse. Son corps étoit devenu transparent à cause de sa maigreur :
 ! Aussitôt qu’elle eut appris qu’il étoit mort, elle ordonna que son corps , après avoir été exposé sur un lit de parade, com
nnu les chagrins qui abbatent l’ame ni les maladies qui détruisent le corps . Les sculpteurs, contemporains de ces grands maît
ns oisifs & de discoureurs inutiles. Querelles de différents corps . J’ENTENS, par ce terme, & les corps reli
Querelles de différents corps. J’ENTENS, par ce terme, & les corps religieux, & tout corps qui fait une professi
ps. J’ENTENS, par ce terme, & les corps religieux, & tout corps qui fait une profession particulière de science o
une profession particulière de science ou de littérature. Tantôt ces corps ont eu de grands démêlés les uns avec les autres 
uns avec les autres ; tantôt un particulier a combattu seul contre un corps . Cette troisième division aura deux parties. Nous
& dans l’autre, ceux de la seconde. Querelles de différents corps . Premiere partie. Querelles de corps a co
Querelles de différents corps. Premiere partie. Querelles de corps a corps. L’Université de Paris, et les relig
es de différents corps. Premiere partie. Querelles de corps a corps . L’Université de Paris, et les religieux men
religieux n’eurent garde de vouloir l’emporter à force ouverte sur un corps qui les craignoit & les haïssoit ; mais ils p
cher. Elle ordonna « qu’aucun couvent de réguliers n’auroit, dans son corps , deux chaires de docteurs régentant ensemble, san
igrit, on cabale, on se répand en injures. L’université chasse de son corps les dominicains, & les déclare excommuniés. L
ces horreurs, n’étouffoient point en eux le desir de rentrer dans le corps qu’ils diffamoient. Pour y être rétablis, ils s’a
es plus singuliers de son temps. Il résista courageusement à tous ces corps , & fit tête au pape lui-même. Guillaume de Sa
éremment professeurs, écoliers bedeaux, défenseurs des droits de leur corps  ; qui traitoit de libèles diffamatoires des repré
s religieux mendians dans l’université ; mais elle ne les admit à son corps , par un décret du 21 février 1259, qu’à condition
re, élevé autel contre autel, école contre école. Et comment ces deux corps eussent ils pu ne pas se porter une haine implaca
à prévaloir, l’université fit un décret par lequel elle sépara de son corps quinconque ne condamneroit pas avec serment les i
eux lui servoient pour voler, & les deux dernières couvroient son corps  : cinq raïons partirent des cinq plaies du crucif
q plaies du crucifié, & vinrent aboutir aux cinq mêmes parties du corps de François. La vision finit, & les marques d
çavez, mon père, que je porte les stigmates du seigneur Jésus sur mon corps , par sa miséricorde… J’ai vu le Seigneur attaché
de mon esprit qui vouloit aller au-devant de son créateur, mon petit corps a été contraint de s’élancer. Aussitôt, des cinq
ué des stigmates ; que Catherine de Sienne n’avoit point reçu sur son corps cette impression miraculeuse. Il défendit, en mêm
ent que le collège royal ne fut point distingué des autres, qu’il fit corps avec eux, qu’il fut soumis aux mêmes usages, aux
université donnoit l’exclusion à l’un, parce qu’il n’étoit pas de son corps , & demandoit encore que le parlement la maint
royaux, & qu’elle les ait appellés à ses processions. Ils font un corps totalement séparé d’elle. Sous le ministère de M.
sé plus de boiteux, tant hommes que bêtes, chassé plus de diables des corps des possédés, & ressuscité plus de morts. L’a
orgueilleux. Il avoit déjà passé par tous les grades d’honneur de son corps  ; mais la place de général des capucins qu’il man
outirent qu’à le faire retrancher de son ordre. Il n’y a jamais eu de corps aussi mal heureux en grands hommes. Matthieu de B
ue c’étoit faire trop d’honneur à Ochin que de détruire, pour lui, un corps qui pouvoit être une colonne de plus à l’église.
argea de repousser l’insulte qu’il croyoit avoir été faite à tout son corps . A force de mettre sous la presse des volumes d’i
de Paris, Eustache du Bellai, ne s’en soucioit pas non plus. Tous les corps de la ville pensoient de même. La raison qu’on ap
s maîtres. Non seulement elle refusa d’admettre les jésuites dans son corps , mais elle fit ce fameux décret de l’an 1554 ; dé
uspects. Elle se confirma dans l’opinion de ne les pas aggréger à son corps . Elle fit défense aux écoliers de prendre des leç
e la société de Jésus, non seulement ne devoit point être aggrégée au corps de l’université, mais qu’elle devoit encore être
ent n’y vouloit point entendre. De-là ces remontrances si vives de ce corps au roi, & les réponses si sages du roi. Le mo
est que les jésuites se feroient aggréger, dans six mois de temps, au corps de l’université. Attendu la disposition de ce cor
mois de temps, au corps de l’université. Attendu la disposition de ce corps à leur égard, ce n’étoit pas leur faire une grand
main. Devenu syndic, ayant passé par tous les grades d’honneur de son corps , & acquis cet ascendant que donnent sur les e
général Servin. Ce magistrat avoit beaucoup de considération dans son corps  : Il s’y étoit distingué par ses talens & par
gieux ? Par ce décret, qui subsiste encore, on peut juger si ces deux corps rivaux sont prêts à se réconcilier. Divisés dans
s-éclairé, & en état de juger par lui-même. Il fut libre à chaque corps de prendre le théologien qu’il voudroit, pour sou
es cherchèrent toutes les voies de se nuire : il resta entre ces deux corps une animosité sourde. Le duc de Lermes, ministre
plus facile de reconcilier les puissances les plus ennemies, que deux corps divisés. Néanmoins le temps, qui calme tout, appa
t, Lancelot, & l’on jugera si tous ces génies réunis formoient un corps respectable. Ils étoient l’élite des écrivains de
orbonne & dans le clergé. Quatre-vingt-huit évêques écrivirent en corps à Innocent X, pour le prier de donner la paix à l
révolta la Sorbonne, fort aigrie contre lui. Elle le retrancha de son corps , l’an 1654. L’assemblée, tenue à ce sujet, est cé
ique, selon l’usage, il ne puisse y avoir que deux docteurs de chaque corps dans les assemblées de la faculté. Arnauld protes
’a depuis été Cartouche(*). Cette même princesse avoit fait élever un corps de logis à Port-royal des champs : elle y vivoit,
ce & donner avis de tout, travaillant par ce moyen à l’utilité du corps . On renouvella les anciennes histoires de l’assas
la rende respectable, & qui puisse inspirer de l’intérêt pour le corps . Les jésuites furent longtemps à répondre aux Pro
gea sur les tombeaux de l’église & du cimetière. On en exhuma les corps pour les transporter ailleurs : ceux de Le Maître
lla qu’à une certaine profondeur, ne se doutant point qu’il y eût des corps par delà, quelques-uns, à ce qu’on a prétendu, fu
ABLE DES QUERELLES DE DIFFÉRENS CORPS. PREMIERE PARTIE. QUERELLES DE CORPS A CORPS. L’UNIVERSITÉ de Paris & les religie
QUERELLES DE DIFFÉRENS CORPS. PREMIERE PARTIE. QUERELLES DE CORPS A CORPS . L’UNIVERSITÉ de Paris & les religieux mendi
es sciences & les arts. Il attacha beaucoup de consideration à ce corps . Pour bien juger du pouvoir de l’université &
pourroit bien prendre sa source dans l’établissement de tant d’autres corps littéraires qui partagent avec elle, ou qui empor
enne de l’oratoire, fils du ministre ; ce même Brienne, entré dans ce corps , par inconstance, à l’âge de quarante-cinq ans, &
78 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
relative est confondue avec une unité positive. On ne voit pas que ce corps , différencié dans l’espace d’une série d’autres c
voit pas que ce corps, différencié dans l’espace d’une série d’autres corps auxquels il s’appareille par des ressemblances sp
ibués au personnage imaginaire qui, à travers tous les changements du corps humain, se nomme le moi. L’ardeur incroyable que
ègne ; il devient le moi, et le moi, c’est au regard des instincts du corps humain ce qu’est, au regard des hommes, la divini
la personne humaine, des fins propres à un instinct particulier d’un corps humain déterminé. Mais il apparaît aussi que cet
e même nature en des raillions d’autres moi, en des millions d’autres corps , en sorte que cette fin particulière et passagère
à le servir tous les autres instincts toutes les autres puissances du corps humain. Or durant le règne de cet instinct, la vi
et de l’habitat qui lui furent, jusqu’alors fixés. Elle émigre de ce corps , de ce moi qu’elle avait jusqu’alors animé, pour
rofonde de l’espèce se construit d’autres demeures humaines, d’autres corps où elle va persister et fleurir. III En reg
nt on ne sait s’il ne détruit pas, dans ce milieu mal connu qu’est le corps humain, des auxiliaires indispensables. On en peu
ues en d’autres maladies lointaines et inconnues. L’homme fait de son corps un champ d’expérimentation. À la mort naturelle,
e, d’innombrables maladies diverses. Mais en modifiant ainsi dans son corps le cours naturel de la vie, en y instituant ces h
79 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
vulgaire, ne jugeaient de leur maître qu’à la beauté et à la grâce du corps . Telles étaient à Rome, ajoute-t-il, les disposit
 : une approbation servile ne prouve aucune affection. « Si l’immense corps de l’État pouvait subsister et se pondérer seul e
officiers partent pour aller retenir dans leur devoir les différents corps casernés dans la ville ; mais les partisans d’Oth
déjà si furieuse que les soldats, non contents de le couvrir de leurs corps et de leurs armes, le portent, au milieu des aigl
e de licence, de débauches et de misère, chaque soldat rentrait à son corps , indigent, oisif et lâche, de vaillant qu’il avai
et dans les factions militaires, de là dans les guerres civiles. « Le corps de Galba, longtemps abandonné et devenu le jouet
ar Galba, fut recueillie le jour suivant et réunie aux cendres de son corps déjà brûlé. » Quelle tragédie ! Et comment n’a-t
unesse vraiment romaine, vous demanderiez le sang et le massacre d’un corps dont la splendeur et la gloire font toute notre s
résident dans l’intégrité du sénat, qui affermit tout. De même que ce corps , institué sous les auspices des Dieux par le père
é sous les auspices des Dieux par le père et le fondateur de Rome, ce corps , continué et immuable depuis nos rois jusqu’à nos
80 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
r les autres, sans former, forcément, une société unifiée. Pour qu’un corps constitué naisse de leur agglomération, il ne suf
lée plutôt que réalisée. « L’Empire, dit Duruy 194, n’est qu’un grand corps sans muscles et sans nerfs, tenant debout par les
voyez comme les autorités locales y sont puissantes, comme les grands corps collectifs y sont vivants ! « La filiation histor
nifié. Sous quel aspect se présente à nous notre Ancien régime ? « Un corps unique, et placé au centre du royaume, qui réglem
aque province, un seul agent qui en conduit tout le détail ; point de corps administratifs secondaires ou des corps qui ne pe
uit tout le détail ; point de corps administratifs secondaires ou des corps qui ne peuvent agir sans qu’on les autorise d’abo
que le pouvoir du tsar est unique et absolu, qu’il ne rencontre aucun corps constitué capable de lui tenir tête : pas de corp
tre cérébral unique, sont rapidement transmis jusqu’aux extrémités du corps social et immédiatement exécutés. L’autorité mili
ations ouvertes, contractuelles, fondées sur les volontés, et non les corps fermés, naturels, fondés sur l’hérédité. À quoi i
es fins les plus différents, les empêchent de se constituer en grands corps nettement tranchés, et, les prenant chacun par un
81 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
de l’homme, de tenir en bride les mouvements imprimés à l’âme par le corps , de manière à les étouffer, comme il convient à l
est résulté ?… Sans doute le lecteur éprouvera un plaisir divin en ce corps mortel, lorsqu’il contemplera dans l’uniformité d
arbitre, notre volonté libre peut seule réprimer ainsi l’impulsion du corps … Tous les corps sont des agents nécessaires, et q
olonté libre peut seule réprimer ainsi l’impulsion du corps… Tous les corps sont des agents nécessaires, et que les mécanicie
appellent forces, efforts, puissances, ne sont que les mouvements des corps , mouvements étrangers au sentiment. (Vico.) 38.
r des hommes ; les gentils croyaient leurs dieux composés d’âme et de corps , et par conséquent incapables de pénétrer dans le
82 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
sont les sensations sur lesquelles nous nous fondons pour appeler un corps « mouvant » ; le mouvement étant simplement le mo
t étant simplement le mouvant, moins la connotation. Dans l’idée d’un corps mouvant, nous trouvons les éléments suivants : id
uvant, nous trouvons les éléments suivants : idée d’une ligne (car un corps se meut toujours selon une ligne droite ou autre)
de mouvement dérivent, sans aucun doute, de l’action de notre propre corps . Je touche quelque chose, et j’ai la sensation de
t, et j’ai ainsi deux idées : objet étendu, doigt mû. Notre idée d’un corps qui se meut consiste dans une somme de sensations
83 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
pendent les qualitez de l’air, dépendent elles-mêmes de la nature des corps dont elles s’échappent. Or, quand on vient à exam
dans la comté de Kent. Le sein de la terre ne renferme pas les mêmes corps en France qu’il renferme communément en Italie. D
re est pleine d’alun, de souffre, de bitume et d’autres mineraux. Ces corps dans les lieux de France où on en trouve n’y sont
on en trouve n’y sont pas en même quantité par proportion aux autres corps qu’en Italie. On trouve presque par toute la Fran
s fruits, et s’il est permis de s’expliquer ainsi, le grand volume du corps des hommes nez et nourris dans ce païs-là. En Ang
84 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
ferait le lendemain. Il pensait d’abord à se retirer pour rallier les corps de Bernadotte et de Lefebvre. Cependant, pour mas
de nommer M. l’adjudant-commandant Jomini chef de l’état-major du 6e corps d’armée ; je vous prie d’obtenir une décision déf
né ses ordres verbalement à ce sujet. Il faut envoyer M. Jomini au 6e corps d’armée et en prévenir le prince de Neuchâtel. »
’Espagne est engagée : un rôle important y est assigné à Ney et au 6e corps . Avant l’entrée en campagne, le général Marchand,
gen demande que l’adjudant-commandant Jomini, chef d’état major du 6e corps de l’armée d’Espagne, reçoive une autre destinati
ible à cheval, demanda pour moi un commandement d’infanterie dans son corps d’armée. Il aurait fallu, pour me remettre, un re
ter les chaînes d’Armide ! Je ne lui demande que de me placer dans un corps comme chef d’état-major, ou de me reprendre près
e point : je supplierai Votre Excellence de me faire employer dans le corps de Son Altesse le prince vice-roi ou celui du mar
promettre à Kowno, sur les rives de la Vilia, un commandement dans un corps d’armée ; c’est là où je puis lui prouver mieux m
e Jomini est envoyé au maréchal Ney pour être chef d’état-major au 3e corps . Sa brouille avec l’illustre maréchal a cessé ; l
85 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
s animales de la vie physique ! Loti fortifie ses muscles, se fait un corps agile, souple et robuste, un corps de gymnaste et
i fortifie ses muscles, se fait un corps agile, souple et robuste, un corps de gymnaste et de clown. Ce corps, il le pare ric
corps agile, souple et robuste, un corps de gymnaste et de clown. Ce corps , il le pare richement et le déguise en cent façon
ent, jusqu’à la mort. Il accomplit ainsi son rêve : jouir de tout son corps et jouir de toute l’étendue de la planète où ce c
uir de tout son corps et jouir de toute l’étendue de la planète où ce corps a été jeté. Car n’est-ce pas une pitié que, pouva
la compose, autrement dit les rapports des nombres de vibrations des corps sonores, sont exprimés par certains chiffres plut
ouble, à celui qui nous vient de la femme, et y disposait l’âme et le corps … Tout cela est bien difficile à dire clairement.
ceur des choses, les parfums, la beauté de la nature et la beauté des corps , les brises attiédies du soir y conseillent si cl
c’est aussi l’amour noir et, certains jours, les danses hurlantes des corps d’ébène déchaînés par la Vénus animale. C’est le
86 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — I. » pp. 441-459
ntes fut celle de la comtesse de Mirabeau, demandant la séparation de corps et de biens d’avec Mirabeau, lequel plaidait en p
monarchie administrative tenter hardiment de briser ce qui restait de corps à demi indépendants, qui devenaient un obstacle d
et de Louis XIV se continuât. Louis XVI, après avoir rendu aux grands corps judiciaires et aux compagnies souveraines leur po
t de laquelle il résulte que la France n’était pas un seul État ni un corps mû d’un même esprit. Portalis disait en termes ex
gouvernés par des coutumes différentes, il est impossible d’avoir un corps complet de législation. » Cette possibilité d’un
ues libérales ou même déjà législatrices entremêlées dans l’esprit de corps , et où la doctrine des anciens parlements se retr
s, les manières douces, un tour heureux de physionomie, les grâces du corps , la culture de l’esprit, tous les dons de la natu
t de santé, et qui allaient faire la plus salutaire impression sur le corps social si longtemps soumis à ces autres aphorisme
nête homme n’en était que plus à nu quand il parlait. Nommé membre du Corps législatif en 95, il fut appelé par son âge à fai
87 (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39
vieux est chez nous une manie, une maladie, une épidémie. Il y a des corps constitués destinés à garder, à conserver, à emba
n, voudrait rendre l’esprit humain immobile, l’Académie n’est plus un corps littéraire, c’est un corps essentiellement politi
humain immobile, l’Académie n’est plus un corps littéraire, c’est un corps essentiellement politique. Il regarde toujours en
particulières ? J’ai dit que l’Académie n’était plus de nos jours un corps littéraire ; j’ai eu tort. J’aurais dû dire qu’el
s un corps littéraire ; j’ai eu tort. J’aurais dû dire qu’elle est un corps essentiellement antilittéraire : elle corrompt ou
t d’impuissance qui n’a pas besoin de commentaires. Donc, en tant que corps littéraire, l’Académie française n’est pas seulem
ie française n’est pas seulement inutile, elle est nuisible. Quand un corps constitué, payé, médaillé, ne sert à rien et entr
re a dans la science un rôle magnifique à jouer.-elle doit la prendre corps à corps, lui arracher un à un les vêtements de co
s la science un rôle magnifique à jouer.-elle doit la prendre corps à corps , lui arracher un à un les vêtements de convention
rgerait-elle pas de cette mission qui se rattache aux œuvres vives du corps social actuel ? On a dit : La science et l’indust
effet, osant du droit de légitime défense, elles lui passeront sur le corps et l’écraseront si bien qu’il n’en restera plus r
trèrent, le troisième jour, dans le sépulcre où l’on avait enfermé le corps de Jésus, elles virent un ange rayonnant de lumiè
llogismes à baralipton et à frisesomorum et se sont prises résolument corps à corps. Spiritualistes, matérialistes, idéaliste
s à baralipton et à frisesomorum et se sont prises résolument corps à corps . Spiritualistes, matérialistes, idéalistes, panth
Puis vient l’infanterie des romanciers, sans cesse en rapport avec le corps d’artillerie, les historiens, chargés de distribu
eau jusqu’à mourir pour lui. Lentement, mais incessamment, chemine le corps du génie, philosophes et dialecticiens, traînant
88 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90
t à la nuit que je dévoile Mon cœur qui fond l’or de mon sang, Et mon corps triste jusqu’aux moelles. Ne dites rien ! Je ne r
ns un rêve. Flaubert a raison : « Les âmes s’étreignent mieux que les corps . » Tinan tourne au délire mystique : « Si j’avais
pose que tout être humain soit maître souverain de son être et de son corps comme de sa pensée, que le goût de l’individu soi
, deux amants dont l’unique satisfaction consiste à « jouer avec leur corps  », mais Remy de Gourmont s’illusionne. Il reste,
reste, lui-même, intoxiqué du poison syrien et préoccupé du péché. Le corps n’est pas relevé de son exil infâme. Il flotte to
ouloir départager, comme ils le font, les joies de l’âme et celles du corps , mais la mesure est insuffisante. Le conflit deme
: « J’essaie d’étreindre la beauté. Elle m’élude, ne laissant que le corps entre mes mains. — Confus et lassé, je retombe — 
entre mes mains. — Confus et lassé, je retombe — comment pourrait le corps toucher la fleur que l’âme seule peut toucher14 ?
n’en est pas moins dévoré d’une fureur de chasteté. Je veux que mon corps vierge ainsi qu’un diamant À jamais comme lui soi
ur qu’on nomme sa victoire, Et les cœurs séparés quand s’enlacent les corps . Lui aussi dénonce « l’énervante et charnelle Ap
dire la même chose et bien que Baudelaire avance : Que la beauté du corps est un sublime don Qui de toute infamie arrache l
89 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
vue tout à fait superficielle. Dans les cas d’attention spontanée, le corps entier converge vers son objet, les yeux, les ore
les accompagnements physiques qui la déterminent, qui lui donnent un corps , on reste en présence d’une abstraction pure, d’u
ns suivantes : N’y a-t-il pas toujours, dans telle ou telle partie du corps , des sensations dues aux modifications incessante
l’attention, même lorsqu’elle ne s’applique à aucune région de notre corps , est accompagnée de l’hyperhémie locale de certai
onnel, anormal, qui ne peut durer longtemps. * III. Les mouvements du corps qui, suivant la locution admise, expriment l’atte
s parlé jusqu’ici que des mouvements  de la face, mais il y a ceux du corps tout entier : de la tête, du tronc, des membres.
s les plus clairs et les plus simples : Les mouvements de la face, du corps , des membres, et les modifications respiratoires
suelle a produit instantanément une adaptation des yeux et de tout le corps . Sans cette convergence organique, l’impression s
à demander si, dans l’attention, c’est l’âme qui agit d’abord sur le corps ou le corps sur l’âme. Je n’ai pas à résoudre cet
si, dans l’attention, c’est l’âme qui agit d’abord sur le corps ou le corps sur l’âme. Je n’ai pas à résoudre cette énigme. P
qu’on supprime, par hypothèse, l’adaptation des yeux, de la tête, du corps , des membres, les changements de la respiration e
eaucoup de cas, d’arrêter les mouvements de diverses parties de notre corps , c’est ce que l’expérience prouve à chaque instan
transmission de l’influx nerveux à travers la couronne rayonnante aux corps striés, à la couche inférieure du pédoncule céréb
angue, nos narines, il faut des mouvements. Plus les parties de notre corps sont mobiles, plus leur sensibilité est exquise ;
utieusement les rouages d’une montre, adapte ses yeux, ses mains, son corps  ; tous les autres mouvements sont supprimés. Dans
mme exemples : l’écriture, la danse, l’escrime, tous les exercices du corps , les professions mécaniques. Ici l’adaptation n’e
it mouvoir son bras, ses yeux, sa tète, quelquefois une partie de son corps . Le but à atteindre, c’est d’empêcher cette diffu
e ; il est, comme toute autre sensation, transmis de la périphérie du corps au cerveau par les nerfs centripètes (Charlton Ba
s les autres, a montré que, dans les cas de paralysie d’une partie du corps ou d’un œil, si le malade a le sentiment d’une én
’est qu’il y a en réalité un mouvement produit dans l’autre partie du corps , dans le membre correspondant  ou dans l’œil qui
alors un sentiment d’inquiétude et de malaise, de tension telle qu’un corps qui tombe, un accident de laboratoire amènent une
ues et insensibles, dans l’ivresse, dans l’état de fatigue extrême du corps ou de l’esprit, etc. Cette impuissance coïncide,
un. On sait que le seul fait de fixer son attention sur une partie du corps , le cœur, l’estomac, la vessie, les intestins, am
qu’il pouvait ressentir une douleur dans une région quelconque de son corps , en fixant fortement sur elle son attention. Or,
ence de l’absurdité de leur état : l’idée fixe leur apparaît comme un corps étranger, logé en eux, qu’ils ne peuvent expulser
extase dans la sixième demeure par l’« oraison de ravissement ». « Le corps devient froid, la parole et la respiration sont s
’état intellectuel une délimitation, un soutien et pour ainsi dire un corps  ; s’ils ont pour effet, à l’état normal, de renfo
us tard, les mouvements semi-automatiques qui composent la marche, le corps titube ; plus tard encore, l’ivrogne n’est pas mê
né qui répète sans fin les mêmes mouvements : balancer constamment le corps en s’accompagnant d’un chant monotone, frapper le
ent. Le plaisir et la peine suivent la tendance comme l’ombre suit le corps . Commençons par les tendances liées à la fonction
trouve ainsi rattachée à un phénomène physiologique qui lui donne un corps . Ce n’est plus un « état de l’âme », au caractère
udien, 1888, t. V, p. 56 et suivantes. 5. Hack Tuke, l’Esprit et le Corps , trad. Parent, p. 2. 6. Maudsley, Physiologie d
90 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
rande Grèce. On y lit encore son épitaphe : « Cette terre recouvre le corps d’Hérodote, fils de Tixès, maître en l’art d’écri
une honnête aisance ; ils étaient de plus distingués par la force du corps , et avaient remporté des prix dans les jeux publi
e inclination que vous devez tenir de votre naissance, et la force du corps ne vous manque pas pour la suivre. « — Je ne me s
nu son plus cruel ennemi. « Cependant parurent les Lydiens portant le corps inanimé : le meurtrier suivait derrière : arrivé
tendues, se livra lui-même à Crésus, le conjurant de l’égorger sur le corps de son fils, et s’écriant qu’il ne lui était plus
avertit Harpagus qu’il était prêt, quand on le voudrait, à montrer le corps de l’enfant qu’il avait été chargé d’exposer. Har
ur les lieux les plus affidés de mes eunuques ; ils m’ont rapporté le corps , que j’ai vu, et j’ai pris soin moi-même de lui f
arrivé au palais, Astyage le fait égorger, ordonne que l’on coupe son corps en morceaux, et qu’après les avoir mis rôtir ou b
echerche de propreté, et paraissent faire plus de cas d’une pureté de corps parfaite que de tout autre ornement. Leurs prêtre
te que de tout autre ornement. Leurs prêtres se rasent entièrement le corps tous les trois jours, dans la crainte que quelque
, le roi, revenu dans le trésor, fut frappé d’étonnement en voyant le corps d’un voleur pris au piége, mais n’ayant pas de tê
ou témoigner quelque pitié à ce spectacle. L’ordre fut exécuté et le corps suspendu à un mur. La mère des voleurs, instruite
que, d’une manière ou de l’autre, il trouvât le moyen de détacher le corps de son frère et de le lui apporter ; que s’il s’y
les chassa devant lui, se dirigeant vers les soldats qui gardaient le corps suspendu à la muraille. Arrivé près d’eux, il dét
gés dans le sommeil, le jeune homme détacha, au milieu de la nuit, le corps de son frère, et après avoir, par dérision, rasé
yant ainsi exécuté les ordres de sa mère. « Dès que le roi sut que le corps du voleur était enlevé, il montra le plus violent
ce qu’il avait fait de plus adroit était d’être parvenu à enlever le corps de ce frère, après avoir enivré les soldats charg
t laissé sur le Danube. Il laissa à son lieutenant favori Mégabaze un corps d’armée, composé de trois cent mille Persans d’él
le plus proche de ses parents l’égorge ; on l’enterre ensuite avec le corps de son mari. Les autres femmes regardent cette pr
. Il avait déjà entendu dire, en traversant la Thessalie, qu’un petit corps de troupes dont les Lacédémoniens étaient la prin
« Les Mèdes, de plus en plus maltraités, étant revenus en arrière, le corps des Perses, à qui le roi a donné le nom d’Immorte
91 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
’organisé, mais nous indiquions que le sectionnement de la matière en corps inorganisés est relatif à nos sens et à notre int
e tenter une genèse de l’intelligence en même temps qu’une genèse des corps , — deux entreprises évidemment corrélatives l’une
e sur l’essence de la matière, il est évident que la matérialité d’un corps ne s’arrête pas au point où nous le touchons. Il
s la physique avance, plus elle efface d’ailleurs l’individualité des corps et même des particules en lesquelles l’imaginatio
lesquelles l’imagination scientifique commençait par les décomposer ; corps et corpuscules tendent à se fondre dans une inter
s articulations. Il n’est même pas nécessaire qu’ils la morcellent en corps . Pour suivre les indications de l’instinct, point
tif à notre faculté d’agir) par lequel nous subdivisons la matière en corps . Pourtant il est incontestable que la matière se
e de spatialité à laquelle elle est aussi inséparablement unie que le corps vivant à l’air qu’il respire. Nos perceptions ne
imal fait déjà ce travail, et, indépendamment de toute conscience, le corps vivant lui-même est déjà construit pour extraire
riées. Mais il y a loin d’une attente et d’une réaction machinales du corps à l’induction proprement dite, qui est une opérat
r la nature, c’est notre perception qui morcelle la matière inerte en corps distincts, guidée par les intérêts de l’action, g
s intérêts de l’action, guidée par les réactions naissantes que notre corps dessine, c’est-à-dire, comme on l’a montré ailleu
à cet égard, de comparer la théorie aristotélicienne de la chute des corps à l’explication fournie par Galilée. Aristote est
simple relation établie par l’esprit, la subdivision de la matière en corps ne serait plus relative à notre faculté de percev
corps ne serait plus relative à notre faculté de percevoir : tous les corps auraient la même individualité que les corps viva
de percevoir : tous les corps auraient la même individualité que les corps vivants, et les lois de l’univers physique exprim
es processus vitaux et dans le mouvement évolutif. L’humanité. Vie du corps et vie de l’esprit   Faute d’un meilleur mot,
chaleur elle-même tend à se répartir d’une manière uniforme entre les corps . Sous cette forme moins précise, elle devient ind
ment la matière en général, mais, à l’intérieur de cette matière, les corps vivants. Toutes nos analyses nous montrent en eff
bien que cette partie elle-même vive, tout changement en un point du corps ayant sa répercussion partout. La complication po
nces plastiques eût probablement été autre que l’azote. La chimie des corps vivants eût donc été radicalement différente de c
se précise dans des organismes proprement dits, c’est-à-dire dans des corps définis qui présentent à l’écoulement de l’énergi
des termes ? Pourquoi l’élan unique ne se serait-il pas imprimé à un corps unique, qui eût évolué indéfiniment ? Cette quest
le dominer. Il le doit à son langage, qui fournit à la conscience un corps immatériel où s’incarner et la dispense ainsi de
où s’incarner et la dispense ainsi de se poser exclusivement sur les corps matériels dont le flux l’entraînerait d’abord, l’
ous montre en même temps la relation de la vie de l’esprit à celle du corps . La grande erreur des doctrines spiritualistes a
d’où viennent-elles ? quand, comment, pourquoi entrent-elles dans ce corps que nous voyons, sous nos yeux, sortir très natur
nos yeux, sortir très naturellement d’une cellule mixte empruntée aux corps de ses deux parents ? Toutes ces questions rester
era balayée par la science, si elle ne se décide pas à voir la vie du corps là où elle est réellement, sur le chemin qui mène
e lesquels se partage le grand fleuve de la vie, coulant a travers le corps de l’humanité. Le mouvement d’un courant est dist
92 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
et prétendre que cette rencontre d’individus, comparable à celle des corps simples qui s’unissent dans une combinaison chimi
ses représentants verrait dans l’individu une abstraction, et dans le corps social l’unique réalité. Mais alors, comment la m
r. Il fallait agir tout de suite. Instantanément elle avait rejeté le corps en arrière, faisant jaillir du même coup la perce
et de coordination qui anime les cellules, tissus et organes de tout corps vivant. Mais c’est à un épanouissement de l’intel
raissent d’abord comme des entités qui se suffisent ; s’entourer d’un corps défini, comme celui d’une divinité vigilante et v
l’épée, l’épée qui a tiré avec elle le bras, le bras qui a allongé le corps en s’allongeant lui-même : on ne se fend comme il
u moins que représentée à l’esprit et non pas simplement jouée par le corps . Tel animal « fera le mort » pour échapper à un e
a question se pose, c’est parce que notre idée d’une âme survivant au corps recouvre aujourd’hui l’image, présentée à la cons
couvre aujourd’hui l’image, présentée à la conscience immédiate, d’un corps pouvant se survivre à lui-même. Cette image n’en
r effort pour la ressaisir. C’est tout simplement l’image visuelle du corps , dégagée de l’image tactile. Nous avons pris l’ha
s’est effectué le progrès de la connaissance. Pour notre science, le corps est essentiellement ce qu’il est pour le toucher 
e « primitif » n’a qu’à se pencher sur un étang pour y apercevoir son corps tel qu’on le voit, dégagé du corps que l’on touch
sur un étang pour y apercevoir son corps tel qu’on le voit, dégagé du corps que l’on touche. Sans doute le corps qu’il touche
rps tel qu’on le voit, dégagé du corps que l’on touche. Sans doute le corps qu’il touche est également un corps qu’il voit :
ps que l’on touche. Sans doute le corps qu’il touche est également un corps qu’il voit : cela prouve que la pellicule superfi
t un corps qu’il voit : cela prouve que la pellicule superficielle du corps , laquelle constitue le corps vu., est susceptible
prouve que la pellicule superficielle du corps, laquelle constitue le corps vu., est susceptible de se dédoubler, et que l’un
tible de se dédoubler, et que l’un des deux exemplaires reste avec le corps tactile. Il n’en est pas moins vrai qu’il y a un
reste avec le corps tactile. Il n’en est pas moins vrai qu’il y a un corps détachable de celui qu’on touche, corps sans inté
t pas moins vrai qu’il y a un corps détachable de celui qu’on touche, corps sans intérieur, sans pesanteur, qui s’est transpo
nteur, qui s’est transporté instantanément au point où il est. Que ce corps subsiste après la mort, il n’y a rien en lui, san
r en principe que quelque chose doit subsister, ce sera évidemment ce corps et non pas l’autre, car le corps qu’on touche est
oit subsister, ce sera évidemment ce corps et non pas l’autre, car le corps qu’on touche est encore présent, il reste immobil
er, croyons-nous, l’idée plus raffinée d’un principe qui animerait le corps comme un souffle ; ce souffle (anemos) s’est lui-
spiritualisé en âme (anima ou animus). Il est vrai que le fantôme du corps paraît incapable, par lui-même, d’exercer une pre
de ce qu’il appellera plus tard une âme. Cette âme survivra-t-elle au corps  ? Il n’y aurait aucune raison de le supposer si l
recèle. Mais si l’on a commencé par poser en principe que l’ombre du corps demeure, rien n’empêchera d’y laisser le principe
ps demeure, rien n’empêchera d’y laisser le principe qui imprimait au corps la force d’agir. On obtiendra une ombre active, a
eprésentait déjà ainsi les âmes. De leur côté, les âmes détachées des corps seraient sans influence sur les phénomènes nature
lle contenait de finalité. Il faudrait donc la remplir, lui donner un corps , si l’on voulait reconstituer la représentation o
s génie. C’était l’événement lui-même, un individu qui n’avait pas de corps lui appartenant, car il n’était que la synthèse d
sé aurait préparée et annoncée, à la manière d’une ombre précédant le corps qui la projette. Ce fut comme si un personnage de
es suggestions de l’instinct. Plus précisément, il y a une logique du corps , prolongement du désir, qui s’exerce bien avant q
ts. Comme chacun de nous a son âme, essence plus subtile que celle du corps , ainsi, dans la nature, toute chose serait animée
viennent tout naturellement rejoindre les esprits : détachées de leur corps , elles n’ont pas tout à fait renoncé à leur perso
émergé de la forme animale refuse de l’abandonner tout à fait ; à son corps d’homme il superposera une tête d’animal. Tout ce
y trouvent, en quelque sorte, immobilisés. C’est à peine s’ils ont un corps , je veux dire une figure imaginable. C’est à pein
nt nécessaires, comme ceux dont l’automatisme finit par fixer dans le corps du soldat l’assurance morale dont il aura besoin
t, avant tout, l’ensemble des mouvements naissants qu’elle imprime au corps et qui la complètent par une action automatiqueme
93 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
e dois fournir le labeur de bête de somme qui, seul, peut nourrir mon corps et permettre au dieu qui pleure en moi de vivre,
ton cou un collier plus beau et plus doucement caressant. Délivre mon corps de joie ; délivre mes rêves d’amour : tous les so
yant besoin chaque jour de quelques grains de gruau pour soutenir son corps ascétique, ne veut pas les obtenir comme professe
*    * On m’a trop déformé, on m’a rendu lâche devant les fatigues du corps et mes mains inexercées sont devenues si maladroi
mployèrent un volume à appeler : « Quelle femme riche veut m’acheter, corps et âme ? J’offre mon amour et ma reconnaissance e
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
re de la voix, ainsi qu’à faire avec grace tous les mouvemens dont le corps est capable. Notre auteur rapporte aussi quelques
a voix est susceptible, mais encore pour regler tous les mouvemens du corps . Ces inflexions, ces mouvemens veulent être menag
sur la contenance, sur le geste, en un mot, sur tous les mouvemens du corps dont il avoit été possible de reduire la theorie
des anciens avoit assujetti à une mesure reglée tous les mouvemens du corps , ainsi que le sont les mouvemens des pieds de nos
es regles pour assujettir à une mesure certaine tous les mouvemens du corps et de la voix, de maniere qu’on pût en battre les
95 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
priser. Et il s’associe. Écoutez !‌ Auffray, aumônier bénévole au ..e corps colonial : « Venu du Brésil pour réclamer, malgré
nté sur le parapet pour exciter la troupe au combat, puis son chef de corps ayant été privé de toute communication téléphoniq
umônier au 156e régiment d’infanterie : « A insisté auprès du chef de corps pour être autorisé à accompagner les troupes d’as
embre 1916.)‌ Sainte-Marie, aumônier d’un groupe de brancardiers d’un corps d’armée (329e régiment d’infanterie) : « A volont
était le plus intense, faisant l’admiration de tous les officiers des corps voisins. A reçu deux autres blessures. Déjà cité
ns arrêtés un jour dans le village de Mareuil avant de relever le 20e corps dans les tranchées de Neuville-Saint-Vaast. Un ma
dirigeai vers lui, à travers des rangées de tombes d’officiers du 20e corps , une centaine environ, aux croix de bois toutes n
, longtemps. Ses yeux brillaient de fièvre en racontant ce que le 20e corps avait fait. Et sa voix avait un son étrange, un s
« Nous avons fait notre devoir. Vous qui arrivez, faites comme le 20e corps . Et dites-vous bien que les morts au champ d’honn
96 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
me, plus nombreuses, dit Cicéron, et plus irrémédiables que celles du corps , parce que le corps vicié peut être guéri par les
dit Cicéron, et plus irrémédiables que celles du corps, parce que le corps vicié peut être guéri par les soins de l’homme, m
ait, dit-il, la différence entre les infirmités de l’âme et celles du corps , c’est qu’il peut nous survenir des maladies corp
e, et que nous sommes toujours coupables de nos maladies de l’âme. Le corps , composé de matières, n’est pas libre ; l’âme est
omparent la langue à l’archet, les dents aux cordes et les narines au corps de l’instrument. « Mais nos mains, de quelle comm
me sur le reste des animaux. Concluons que, ni la conformation de son corps , ni les qualités de son esprit, ne peuvent être l
table vie, me dit-il, commence pour ceux qui s’échappent des liens du corps où ils étaient captifs ; mais ce que vous appelez
les hommes religieux, vous devez retenir votre âme dans les liens du corps  ; aucun de vous, sans le commandement de celui qu
dans l’assemblée de ceux qui ont vécu, et qui, maintenant délivrés du corps , habitent le lieu que tu vois………………………………… « Mon
n’aperçoit point d’ici-bas parurent à mes regards, et la grandeur des corps célestes se dévoila à mes yeux. Elle dépasse tout
Elle dépasse tout ce que l’homme a pu jamais soupçonner. De tous les corps , le plus petit, qui est situé aux derniers confin
rix inappréciable… « Courage ! me dit-il, et souviens-toi que, si ton corps doit périr, toi, tu n’es pas mortel. Cette forme
, de se souvenir, de prévoir, de gouverner, de régir et de mouvoir le corps qui nous est attaché, comme le Dieu véritable gou
el qui meut l’univers en partie corruptible, l’âme immortelle meut le corps périssable. Exerce-la, cette âme, aux fonctions l
d’autant plus rapidement qu’elle se sera habituée, dans la prison du corps , à prendre son élan, à contempler les objets subl
nt violé toutes les lois divines et humaines, leurs âmes, dégagées du corps , errent misérablement autour de la terre, et ne r
97 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
tantes ; on sentait vivement le besoin d’une régénération complète du corps social. Je dois insister davantage sur l’état par
Copernic, voyant qu’il était impossible d’expliquer les mouvemens des corps célestes, si l’on supposait que ces corps tournen
expliquer les mouvemens des corps célestes, si l’on supposait que ces corps tournent autour de la terre immobile, fit tourner
r toute sa force repose en dernière analyse sur l’observation que les corps non soutenus tombent. Mais quand je porte cet aut
e ou deux formes de la même connaissance. Quand vous dites : tous les corps sont étendus, comme il est impossible de concevoi
corps sont étendus, comme il est impossible de concevoir la notion de corps sans celle d’étendue, ni celle d’étendue sans cel
otion de corps sans celle d’étendue, ni celle d’étendue sans celle de corps , vous n’énoncez pas une nouvelle connaissance, vo
du sujet une notion qu’elle ne contenait point. En disant : tous les corps sont pesans, j’affirme du sujet corps un attribut
ait point. En disant : tous les corps sont pesans, j’affirme du sujet corps un attribut qu’il ne renferme point logiquement.
t pour en tirer l’attribut ; car j’aurai beau décomposer la notion de corps , la notion de pesanteur n’en sortira pas comme pa
bien nous l’établissons à priori, indépendamment de l’expérience. Les corps sont pesans, tout changement suppose une cause, s
hétiques, car ni la notion de pesanteur n’est renfermée dans celle de corps , ni la notion de cause dans celle de changement ;
esté la réalité de la connexion entre l’idée de pesanteur et celle de corps , tandis que, dans le second, ce n’est pas l’expér
logiquement. Or, comment prouver qu’on ne peut avoir la conception de corps sans avoir celle de pesanteur ? Comment prouver q
ute qualité suppose un sujet ; tout évènement suppose le temps ; tout corps l’espace, etc. Or, examinez ces principes, et vou
r ; le temps n’est pas renfermé dans l’évènement, ni l’espace dans le corps , ni le sujet dans la qualité, ni la cause dans le
98 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VI. Des éloges des athlètes, et de quelques autres genres d’éloges chez les Grecs. »
ctionné, ou du moins tout a pris une forme différente ; la vigueur du corps n’est plus rien, l’intelligence a trouvé l’art de
À Rome, sans avoir les mêmes institutions, on fortifiait de même les corps par l’exercice ; la course, la lutte, le disque,
jeune noblesse était obligée de subir des épreuves qui donnaient aux corps une vigueur inconnue aujourd’hui. En Amérique, on
nue à détruire sans effort et à triompher sans mouvement, la force du corps a été et a dû être en effet dans la plus grande e
99 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
fants, sans esclaves ni serviteurs. Éducation des âmes, éducation des corps . Les premiers pères furent à la fois les sages, l
iteurs. Ils sont forcés, par la révolte de ces derniers, de s’unir en corps politique. Les rois ne sont d’abord que de simple
des fiefs. Différence des domaines bonitaire, quiritaire, éminent. Le corps souverain des nobles avait conservé le dernier, q
ogie poétique. Les premiers hommes rapportèrent à diverses parties du corps toutes nos facultés intellectuelles et morales. N
100 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
bordement des barbares ; nos armées sont des armées, c’est-à-dire des corps de nations organisés pour combattre. Cette sociét
quis ; ces hommes reçoivent des armes de différente nature, selon les corps distincts dans lesquels ils sont enrôlés ; ces ho
bilité des troupes et des généraux du grand Frédéric. Divisée en sept corps d’armée et commandée par des lieutenants assoupli
le temps en conseils de guerre ; on finit par diviser l’armée en deux corps pour satisfaire aux exigences de deux généraux. P
monarchie prussienne tout entière ; que, dans une telle situation, le corps français qui se laisserait battre ferait échouer
s qui avaient paru sur ce champ de bataille, il n’y avait pas un seul corps qui fût entier, pas un seul qui se retirât en ord
ul qui se retirât en ordre. Sur les cent mille Français composant les corps des maréchaux Soult, Lannes, Augereau, Ney, Murat
se réunissent à quelques lieues pour forcer le passage défendu par le corps isolé de Davout. Davout ne combat pas en lieutena
du récit épique. « Après avoir laissé prendre un peu d’avance à ses corps d’armée, Napoléon partit, le 24 octobre, pour se
ailes. Les Cosaques, ordinairement dispersés, tenaient cette fois au corps même de l’armée. Il était évident qu’à l’énergie,
s les plus tragiques dont l’histoire puisse consterner l’humanité. Le corps d’armée d’Augereau reste presque tout entier dans
eint lui-même d’une blessure, plus touché au reste du désastre de son corps d’armée que du péril, fut porté dans le cimetière
re le cimetière et Rothenen, à travers ce même débouché par lequel le corps d’Augereau avait déjà marché à une destruction pr
. Le maréchal Bessières, le major général Berthier, quelques chefs de corps , le maréchal Davout, venu en bateau de la rive dr
t à une poignée d’hommes expirant dans les hôpitaux les débris de ces corps qui couvraient quelques mois avant les routes et
les blessés, les morts, et ramener ces tronçons mutilés de ces grands corps pour en recomposer, par le recrutement, des armée
té, mais honnêteté bourgeoise et timide qui semble craindre d’aborder corps à corps une si grande ombre ! XXVII Cependa
honnêteté bourgeoise et timide qui semble craindre d’aborder corps à corps une si grande ombre ! XXVII Cependant il re
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