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1 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
du réel, dont on vient de déterminer quelques modes, dans un désir de connaissance de soi-même, attribué à l’être métaphysique. À co
e universel mû par un désir de possession de soi-même dans un état de connaissance , s’accomplit en chaque moi humain. C’est là que n
ciation que l’esprit crée la diversité du monde phénoménal et rend lu connaissance possible. Au moi créateur comme à l’être universe
qui, avec le fait passionnel de la joie esthétique, rend possible la connaissance et la contemplation. L’intellectualisme, pris com
ubérance. La vie se montre le support et le moyen indispensable de la connaissance , son intensité détermine strictement l’horizon de
la connaissance, son intensité détermine strictement l’horizon de la connaissance future : on a déjà précédemment touché la même co
on en montrant le Génie de l’Espèce serviteur et moyeu du Génie do la Connaissance . Les considérations précédentes nous avertissent
idérations précédentes nous avertissent qu’à côté de cette utilité de connaissance qui fut tout d’abord désignée comme cause de tout
rtissant les termes de la proposition précédente, ce souci fait de la connaissance un moyen et de la vie le but. Vivre a une telle i
e, pour connaître que les esprits qui spéculent du point de vue de la connaissance comme but se doivent montrer bienveillants pour c
intelligence, expliquent suffisamment que l’humanité ait considéré la connaissance comme un moyen d’améliorer la vie, et bien que la
oint de vue de l’intellectualisme tenant la vie pour un moyen dont la connaissance est le but, ou que l’on se place au point de vue
, ou que l’on se place au point de vue de l’illusion vitale tenant la connaissance pour un moyen, dont la vie heureuse est le but, c
par une décision arbitraire et qui ne se justifie que par un désir de connaissance , il n’usait à quelque moment de son pouvoir d’arr
, l’esprit construit à loisir, au moyen de ces vérités, un système de connaissance dont il ordonne entre elles toutes les parties. A
elle à se rompre, le caractère fictif qu’impliquait le récent état de connaissance se dévoile au regard de l’esprit qui va s’ingénie
ervention nouvelle et victorieuse du pouvoir d’arrêt. Ce processus de connaissance est aisément observable en tant qu’il se manifest
isément observable en tant qu’il se manifeste dans les procédés de la connaissance scientifique, c’est-à-dire de la connaissance la
dans les procédés de la connaissance scientifique, c’est-à-dire de la connaissance la dernière venue. On voit bien en effet que la s
arce qu’en raison de leur utilité fondamentale, au point de vue de la connaissance , l’esprit exerce à leur profit, avec une ténacité
ont point de nature à mettre en péril l’intégrité de notre faculté de connaissance elle-même. Sans doute sont-elles propres au contr
t et une exubérance de ht faculté de connaître. Mais aucun système de connaissance ne serait possible s’il ne comportait à sa base d
’il ne comportait à sa base des éléments plus durables, des unités de connaissance en quelque sorte inaltérables. Ce sont ces unités
elon les assemblages, il est vrai, le plus divers, en des systèmes de connaissance plus complexes, réussissent à former par leur fix
ntre ces divers systèmes et les maintiennent tous sur un même plan de connaissance . Ce caractère d’utilité fondamentale pour l’exerc
issance. Ce caractère d’utilité fondamentale pour l’exercice de toute connaissance subséquente suffirait à expliquer l’autorité en a
oints de repère, d’autres conventions arbitraires, d’autres moyens de connaissance . Dans cette hypothèse, la haute antiquité de ces
es notions primordiales, leur durée considérable, le nombre infini de connaissances secondaires qu’elles soutiennent, seraient les se
raient alors les moyens et les conditions nécessaires de tout état de connaissance . Cette interprétation laisse, comme l’autre, subs
t que Kant veut a priori, ne sont autre chose que les formes de toute connaissance possible. Du point de vue métaphysique, elles son
se montrent encore le moyen inflexible par lequel le contenu de toute connaissance apparaît nécessairement indéterminé, inconsistant
ce à ces antinomies qui nous avertissent du caractère fictif de toute connaissance et aboutissent à nous présenter l’univers, ainsi
el, ce pouvoir arbitraire de l’esprit qui, suscité par une utilité de connaissance , immobilise et charge des liens de la vérité cett
e en ce qui touche aux réalités créées sous l’action d’une utilité de connaissance , il est aisé de montrer que l’utilité humaine est
é, comme on l’a fait à l’égard des réalités créées par une utilité de connaissance , on choisisse celles dont l’invention est le plus
Si la vie abondante de l’espèce n’a d’autre intérêt que de rendre la connaissance possible, si elle n’est elle-même, ainsi qu’on en
est elle-même, ainsi qu’on en a posé l’hypothèse, qu’un moyen pour la connaissance de se réaliser, on peut imaginer que des vérités
en apparence et durant le temps qu’elles sont utiles à la vie ou à la connaissance . L’utilité qui les a formées les laisse sans forc
ités, c’est-à-dire des phénomènes, mœurs, sentiments, actes, états de connaissance . C’est pourquoi les vérités, au gré de l’utilité
2 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
tante, c’est-à-dire la partie que l’esprit humain met dans toutes ses connaissances . Les lois qui sont la base de la logique, de la m
on et de tout objet externe, que se résout la certitude de toutes les connaissances humaines. Or, si nous examinons le point de vue s
objets auxquels elles s’appliquent. On s’est occupé des objets de nos connaissances et non de l’esprit qui connaît ; on a demandé ce
nces hypothétiques. Il est peu de philosophes qui aient considéré les connaissances dans leur rapport avec l’esprit humain. C’était l
de cette idée, Kant entreprit de faire porter sur le sujet même de la connaissance les recherches qui jusque-là ne s’étaient guère a
mine et sert de fondement à la Critique de la Raison pure. Dans toute connaissance réelle, il y a deux points de vue qu’on ne peut p
ens particuliers variables et accidentels, la matière (materie) de la connaissance , et il donne le nom de forme (forme) à l’élément
de forme (forme) à l’élément général et logique. Ainsi il y a dans la connaissance un élément emprunté aux circonstances, et un autr
n autre qui n’y est pas emprunté, mais qui s’y ajoute, pour fonder la connaissance . La matière de la connaissance nous est fournie p
é, mais qui s’y ajoute, pour fonder la connaissance. La matière de la connaissance nous est fournie par le dehors et par les objets
l’intérieur, du sujet même capable de connaître. D’où il suit que la connaissance , qui se distingue en matière et en forme, peut se
ctiv, subjectivitat), et objective (object, objectiv, objectivitat) ; connaissance subjective, c’est-à-dire qui vient du sujet et de
ve, c’est-à-dire qui vient du sujet et de la forme qu’il imprime à la connaissance , par le seul fait de son intervention dans la con
prime à la connaissance, par le seul fait de son intervention dans la connaissance , — et connaissance objective, c’est-à-dire qui na
ance, par le seul fait de son intervention dans la connaissance, — et connaissance objective, c’est-à-dire qui naît de l’extérieur,
ers ; — il faut une cause, voilà la partie subjective, la forme de la connaissance  ; — l’univers, voilà la partie objective, la mati
nnaissance ; — l’univers, voilà la partie objective, la matière de la connaissance . La conséquence de cette distinction est de la p
e distinction est de la plus haute importance. Comme la matière de la connaissance n’entre dans la connaissance réelle que par la fo
haute importance. Comme la matière de la connaissance n’entre dans la connaissance réelle que par la forme, de même l’objectif ne no
nons l’analyse de l’introduction. Non seulement on peut distinguer la connaissance en matérielle et formelle, objective et subjectiv
la considérer par rapport à son origine, et rechercher si toutes nos connaissances viennent ou ne viennent pas de l’expérience. A ce
estion, Kant répond avec l’esprit de son siècle entier que toutes nos connaissances présupposent l’expérience. On ne peut pas se pron
pas se prononcer plus nettement. « Nul doute, dit-il, que toutes nos connaissances ne commencent avec l’expérience ; car par quoi la
la matière grossière des impressions sensibles pour en composer cette connaissance des objets que nous appelons expérience ? Nulle c
er cette connaissance des objets que nous appelons expérience ? Nulle connaissance ne précède l’expérience ; toutes commencent avec
cer avec l’expérience et venir de l’expérience (mit, aus). Toutes nos connaissances présupposent l’expérience ; mais l’expérience seu
ence et l’expérience seule qui peut ici avoir fourni la matière de la connaissance . Mais en même temps la partie formelle et subject
ental et quelque chose qui ne vient pas de l’expérience. Kant appelle connaissances  empiriques ou à posteriori (Erkenntnisse empirisc
-seulement présupposent l’expérience, mais en dérivent, et il appelle connaissances  à priori (Erkenntnisse à priori) celles qui, bien
’expérience, c’est un vrai jugement à priori. Eh bien ! même dans les connaissances  à priori, ainsi dégagées de toutes les autres, il
mathématiques. Or, s’il est vrai qu’il y ait dans l’intelligence des connaissances pures à priori, il importe avant tout de recherch
s à priori, il importe avant tout de rechercher les caractères de ces connaissances . Kant les réduit à deux, la nécessité et l’univer
. L’universalité et la nécessité sont donc les caractères propres des connaissances pures à priori. Où manquent ces caractères, il es
 à priori. Où manquent ces caractères, il est aisé de reconnaître les connaissances  à posteriori. Toute connaissance fondée logiqueme
res, il est aisé de reconnaître les connaissances à posteriori. Toute connaissance fondée logiquement sur l’expérience est contingen
-il constaté en nous une faculté de connaître capable de produire les connaissances que nous venons d’énumérer, dès ce premier pas il
u sujet, en sorte qu’en exprimant ce rapport vous n’exprimez pas deux connaissances différentes, mais vous présentez deux points de v
tes, mais vous présentez deux points de vue ou deux formes de la même connaissance . Quand vous dites : tous les corps sont étendus,
celle d’étendue sans celle de corps, vous n’énoncez pas une nouvelle connaissance , vous ne faites que développer celle que vous avi
n sorte que nous n’exprimons plus alors deux points de vue de la même connaissance ou la même connaissance sous deux formes distinct
mons plus alors deux points de vue de la même connaissance ou la même connaissance sous deux formes distinctes, mais nous exprimons
issance sous deux formes distinctes, mais nous exprimons une nouvelle connaissance , nous ajoutons à la notion du sujet une notion qu
jugemens analytiques ne font que développer, expliquer, éclaircir une connaissance que nous avions déjà, sans y rien ajouter réellem
les jugemens synthétiques n’expliquent pas et ne développent pas une connaissance déjà acquise, mais qu’ils ajoutent à cette connai
ppent pas une connaissance déjà acquise, mais qu’ils ajoutent à cette connaissance une connaissance nouvelle, Kant appelle les jugem
naissance déjà acquise, mais qu’ils ajoutent à cette connaissance une connaissance nouvelle, Kant appelle les jugemens synthétiques
ns synthétiques jugemensextensifs, parce qu’en effet ils étendent nos connaissances (Erlauterungs — Erweiterungs Urtheile). Il faut m
état d’apprécier deux assertions célèbres, savoir, 1° que toutes les connaissances humaines dérivent de l’expérience sensible ; 2° q
s humains sont soumis à la loi d’identité. Il est faux que toutes les Connaissances humaines dérivent de l’expérience sensible, car t
s Connaissances humaines dérivent de l’expérience sensible, car toute connaissance se résout en une proposition, et toute propositio
’est point donné par l’expérience. S’il n’est pas vrai que toutes nos connaissances dérivent de l’expérience, il n’est pas moins faux
hose singulière, la philosophie sensualiste, qui admet que toutes nos connaissances dérivent de l’expérience, admet en même temps que
et la logique du sensualisme. Après avoir divisé et classé toutes les connaissances humaines, c’est-à-dire tous nos jugemens, en juge
même au même, et qu’il s’agit bien pour nous d’acquérir une nouvelle connaissance . Pourquoi donc a-t-on regardé les propositions ar
n a moins considéré les procédés de l’esprit dans la formation de ses connaissances que ces connaissances en elles-mêmes, relativemen
s procédés de l’esprit dans la formation de ses connaissances que ces connaissances en elles-mêmes, relativement à leurs objets et in
a cru que dire : sept plus cinq égale douze, c’est passer d’une même connaissance à une même connaissance. Mais si l’idée du second
lus cinq égale douze, c’est passer d’une même connaissance à une même connaissance . Mais si l’idée du second terme est implicitement
anscendentale le système parfait de recherches qui porteraient sur la connaissance  à priori. Ce qu’il entreprend est un simple essai
3 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
osées successivement depuis deux siècles, pour le système général des connaissances humaines, envisagé dans toute son étendue. On est
e plus souvent que par des esprits presque entièrement étrangers à la connaissance des objets à classer. Sans avoir égard à cette co
spéculation, ou d’action. Ainsi, la division la plus générale de nos connaissances réelles consiste à les distinguer en théoriques e
abord cette première division, il est évident que c’est seulement des connaissances théoriques qu’il doit être question dans un cours
ble base rationnelle de l’action de l’homme sur la nature, puisque la connaissance des lois des phénomènes, dont le résultat constan
s parvenons à exercer une grande action, c’est seulement parce que la connaissance des lois naturelles nous permet d’introduire, par
ression de Bacon, la puissance soit nécessairement proportionnée à la connaissance , nous ne devons pas oublier que les sciences ont,
arvenir. (4) Quoi qu’il en soit, il est certain que l’ensemble de nos connaissances sur la nature, et celui des procédés que nous en
méthodique, même quand on se proposerait d’embrasser la totalité des connaissances humaines, tant d’application que de spéculation.
héorie et de la pratique. Sans avoir aucunement en vue le progrès des connaissances scientifiques, elle les considère dans leur état
r me borner au cas le plus essentiel, exige une intime combinaison de connaissances physiologiques, chimiques, physiques et même astr
édente ne peut présenter aucune obscurité aux esprits qui ont quelque connaissance spéciale des différentes sciences positives, puis
n correspondante de la physique abstraite, mais qu’elle exige même la connaissance des lois générales relatives à tous les ordres de
tous les points de vue qu’elle peut présenter effectivement, exige la connaissance préalable de la physique et de la chimie, mais el
ne peut être faite convenablement, sans y introduire, d’une part, les connaissances astronomiques, et même, d’une autre part, les con
part, les connaissances astronomiques, et même, d’une autre part, les connaissances physiologiques ; en sorte qu’elle tient au systèm
dites auront reconnu la nécessité de fonder leurs recherches sur une connaissance approfondie de toutes les sciences fondamentales,
présentant un système de conceptions positives sur tous nos ordres de connaissances réelles, suffit, par cela même, pour constituer c
oyons : 1° que la science humaine se composant, dans son ensemble, de connaissances spéculatives et de connaissances d’application, c
se composant, dans son ensemble, de connaissances spéculatives et de connaissances d’application, c’est seulement des premières que
seulement des premières que nous devons nous occuper ici ; 2° que les connaissances théoriques ou les sciences proprement dites, se d
lleurs, me donnera lieu d’établir, relativement à l’exposition de nos connaissances , un principe général dont j’aurai plus tard à pré
che dogmatique. Par le premier procédé, on expose successivement les connaissances dans le même ordre effectif suivant lequel l’espr
un seul esprit, qui, placé au point de vue convenable, et pourvu des connaissances suffisantes, s’occuperait à refaire la science da
; car il présente cette propriété, de n’exiger, pour l’exposition des connaissances , aucun nouveau travail distinct de celui de leur
n. La tendance constante de l’esprit humain, quant à l’exposition des connaissances , est donc de substituer de plus en plus à l’ordre
oureuse ; car, par cela même qu’il exige une nouvelle élaboration des connaissances acquises, il n’est point applicable, à chaque épo
c’est de laisser ignorer la manière dont se sont formées les diverses connaissances humaines ce qui, quoique distinct de l’acquisitio
sances humaines ce qui, quoique distinct de l’acquisition même de ces connaissances , est, en soi du plus haut intérêt pour tout espri
pinion très fausse. Ainsi, nous sommes certainement convaincus que la connaissance de l’histoire des sciences est de la plus haute i
nière, que l’étude rationnelle de chaque catégorie soit fondée sur la connaissance des lois principales de la catégorie précédente,
être conçue d’une manière vraiment méthodique, suppose évidemment la connaissance préalable de l’autre. Car tous les phénomènes chi
r convenablement les phénomènes sociaux, il faut d’abord partir d’une connaissance approfondie des lois relatives à la vie individue
aucune dans la physique abstraite, la seule dont il s’agisse ici. La connaissance des lois générales de la vie, qui doit être à nos
ement d’après le même principe, ce qui présentera tout le système des connaissances humaines décomposé, jusque dans ses détails secon
ces, laquelle consiste essentiellement dans le degré de précision des connaissances et dans leur coordination plus ou moins intime. I
aux, simples et abstraits, moins ils dépendent des autres et plus les connaissances qui s’y rapportent peuvent être précises, en même
iste à confondre le degré de précision que comportent nos différentes connaissances avec leur degré de certitude, d’où est résulté le
’étude positive des phénomènes sociaux, sans avoir d’abord acquis une connaissance générale de l’astronomie, de la physique, de la c
ns déterminé doit avoir pour résultat nécessaire de nous procurer une connaissance parfaite de la méthode positive, qui ne pourrait
parfaite étant en même temps la plus simple, on n’aurait ainsi qu’une connaissance bien incomplète de la méthode, puisqu’on n’appren
ude d’une ou de deux langues mortes, et n’ayant, tout au plus, qu’une connaissance très superficielle de la physique et de la chimie
u’une connaissance très superficielle de la physique et de la chimie, connaissance presque nulle sous le rapport de la méthode, puis
ns dans la leçon suivante. Dans l’état actuel du développement de nos connaissances positives, il convient, je crois, de regarder la
, en effet, la science mathématique est bien moins importante par les connaissances , très réelles et très précieuses néanmoins, qui l
4 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
ce phénoménale conçu comme un désir de possession de soi-même dans la connaissance . — II. Utilité de la croyance au libre arbitre et
ance au libre arbitre et de l’illusion du moi pour réaliser ce vœu de connaissance . I Les quatre manifestations18, où l’on a o
oitation de l’individu par le Génie de l’Espèce ou par le Génie de la Connaissance , si le moi individuel n’est qu’une apparence inco
ts chimériques pour lesquels il se consume : la vie de l’Espèce et la Connaissance . Si d’ailleurs, on s’enhardit à donner un sens au
ce phénoménale, il semble qu’il faille mettre à sa source un désir de connaissance . Il est à la rigueur possible pour l’intelligence
d’imaginer en dehors de l’existence phénoménale, un être privé de la connaissance de soi-même. Mais dès qu’un pareil être sort de c
ursuivie par l’existence phénoménale : or cette conséquence, c’est la connaissance de soi, dont l’existence, avec tous ses modes, n’
ience individuelle sont les fenêtres où luisent les yeux avides de la connaissance , contemplant le spectacle, changeant de l’univers
sonne, moyen de cette individuation, qui est elle-même le moyen de la connaissance , se fonde sur l’identité originelle et métaphysiq
sceau de son unité et s’éveillant du sommeil de l’inconscience, prend connaissance de lui-même dans la division infinie de sa substa
nombre suffit pour que soit réalisé, d’une façon concrète, le vœu de connaissance où l’on a situé la raison d’être, la cause et la
uvre la plus avisée de l’être phénoménal pour satisfaire son désir de connaissance de soi-même. Quant à l’illusion selon laquelle l’
nvisage la vie, combien cette illusion est utile à réaliser la fin de connaissance que l’on attribua à l’existence phénoménale, comm
te volonté unique d’un être qui se veut étreindre et posséder dans la connaissance de soi-même. 18. Le Libre arbitre, l’Unité du
e Libre arbitre, l’Unité du moi, le Génie de l’Espèce, le Génie de la Connaissance .
5 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
ruction. Instruire une nation, c’est la civiliser ; y éteindre les connaissances , c’est la ramener à l’état primitif de barbarie.
’à quelques-uns ; nul égard ni à l’utilité plus ou moins générale des connaissances , ni à l’ordre des études qui devrait en être le c
’une nation et où des maîtres stipendiés par l’État les initient à la connaissance élémentaire de toutes les sciences. Je dis indist
nce les conditions subalternes de la société. Dans toutes, il est des connaissances dont on ne saurait être privé sans conséquence. L
ui conteste son champ, que le dernier des citoyens. Toutes ses belles connaissances lui seraient infiniment utiles s’il s’appelait Mœ
des devoirs et des instructions est aussi inaltérable que le lien des connaissances entre elles. Procéder de la chose facile à la cho
itionnelle et consacrée par de vieilles institutions ; tandis que les connaissances brillent de toutes parts, les ombres épaisses de
n ajouterai beaucoup d’autres non moins péremptoires pour renvoyer la connaissance du grec et du latin presque à la fin du cours des
nitzianisme ; le goût de la vraie science règne de toutes parts ; les connaissances en tout genre ont été portées à un très-haut degr
l’université jusqu’à la fin, plus tôt il l’abandonnera, et moins les connaissances qu’il laissera en arrière, plus celles qu’il empo
e s’écroule ; bien posée, l’édifice demeure inébranlable à jamais. Connaissances essentielles et connaissances de convenance. I
ifice demeure inébranlable à jamais. Connaissances essentielles et connaissances de convenance. Il y a deux sortes de connaissa
essentielles et connaissances de convenance. Il y a deux sortes de connaissances  : les unes que j’appellerai essentielles ou primi
propres qu’à l’état qu’on a choisi. Il y a cela d’avantageux que les connaissances primitives ne doivent être qu’élémentaires, et qu
connaissances primitives ne doivent être qu’élémentaires, et que les connaissances secondaires veulent être approfondies. Les connai
, et que les connaissances secondaires veulent être approfondies. Les connaissances primitives approfondies donnent des connaissances
e approfondies. Les connaissances primitives approfondies donnent des connaissances d’état. Tous les états n’exigent pas la même port
onnaissances d’état. Tous les états n’exigent pas la même portion des connaissances primitives ou élémentaires qui forment la longue
il se destinera. Par exemple, si un magistrat avait acquis toutes les connaissances primitives ou accessoires à son état, en suivant
e, de physique et de géographie ? Peut-on être un grand poëte sans la connaissance des devoirs de l’homme et du citoyen, de tout ce
s sont vides. Ils veulent chanter, ils ont du gosier ; mais, faute de connaissances , ils ne chantent que des fadaises mélodieuses. La
y excelle. Lorsqu’on place à la tête d’un cours d’études publiques la connaissance des langues anciennes, on annonce précisément le
en quelque genre que ce soit, mais de l’initier à un grand nombre de connaissances dont l’ignorance lui serait nuisible dans tous le
rs des études d’une université n’est qu’un enseignement progressif de connaissances élémentaires ? — Assurément. — Mais c’est le
à contre-temps sans s’entendre lui-même et sans être entendu, si les connaissances élémentaires sont bien ordonnées dans sa tête. On
ue plus ou moins étendu appartient à tous. La science ou la somme des connaissances qui la constituent, et la pratique sont réservées
ne peut convenir à un enseignement public. Ou il rapportera toute la connaissance humaine aux principales facultés de notre entende
ne se présente qu’une fois ; encore la science que l’enseignement des connaissances amène dans un endroit d’où le motif d’utilité la
ole de politique ou des affaires étrangères, quoiqu’elle ait bien ses connaissances préliminaires, parce qu’on doit les supposer aux
6 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
sentiel de l’existence phénoménale I. Antinomie entre existence et connaissance  : Le moi psychologique se conçoit nécessairement
n’est. I À l’instigation du Génie de l’Espèce et du Génie de la Connaissance , l’homme se conçoit autre qu’il n’est quant aux c
xiste un antagonisme irréductible entre ces deux faits : existence et connaissance . Tout être qui prend conscience de lui-même se co
et cette énonciation tire son évidence de ce principe qu’il n’est de connaissance que d’un objet pour un sujet. Il suit de là que l
ujet. Il suit de là que le moi humain ne peut prendre de lui-même une connaissance intégrale. Pour se connaître, il se divise, et c’
se connaître, il se divise, et c’est une partie de lui-même qui prend connaissance de l’autre partie. L’acte même par lequel il s’ef
nce de l’autre partie. L’acte même par lequel il s’efforce de prendre connaissance de lui-même brise son unité. Comme on s’écarte d’
on de lui-même entraîne une fausse conception des choses et frappe la connaissance tout entière d’une tare sans remède. II Si
l n’est, puisque la division en objet et en sujet, condition de toute connaissance , brise son unité, puisque, absorbant toute la sub
alité. L’unprend conscience de soi-même dans le multipleet l’état de connaissance , mascarade prestigieuse où la vie se délasse, se
7 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
solidement établie, soit sur les preuves rationnelles fournies par la connaissance de notre organisation, soit sur les vérifications
ce que chacune de nos conceptions principales, chaque branche de nos connaissances , passe successivement par trois états théoriques
res et finales de tous les effets qui le frappent, en un mot vers les connaissances absolues, se représente les phénomènes comme prod
justesse en soit immédiatement vérifiée par tous ceux qui ont quelque connaissance approfondie de l’histoire générale des sciences.
vations. Tous les bons esprits répètent, depuis Bacon, qu’il n’y a de connaissances réelles que celles qui reposent sur des faits obs
il de notre intelligence. Mais, en se reportant à la formation de nos connaissances , il n’en est pas moins certain que l’esprit humai
effet, il faut d’abord considérer que les différentes branches de nos connaissances n’ont pas dû parcourir d’une vitesse égale les tr
Mais elles seront destinées à imprimer à cette dernière classe de nos connaissances ce caractère positif déjà pris par toutes les aut
elles, il devient possible et même nécessaire de résumer les diverses connaissances acquises, parvenues alors à un état fixe et homog
ouvent même je devrai me borner à mentionner ces derniers d’après les connaissances spéciales, pour tâcher d’en apprécier l’importanc
jugées pour les phénomènes moins compliqués, et muni, en outre, de la connaissance des lois principales des phénomènes antérieurs, q
quelques considérations directement relatives à cette universalité de connaissances spéciales, que des juges irréfléchis pourraient r
chever d’en éclaircir la notion générale. Dans l’état primitif de nos connaissances il n’existe aucune division régulière parmi nos t
remarquable qu’a pris enfin de nos jours chaque classe distincte des connaissances humaines, et qui rend manifeste l’impossibilité,
lle supériorité ne tenait surtout qu’au peu de développement de leurs connaissances . Nous pouvons néanmoins, ce me semble, par des mo
e la relation de ces travaux particuliers avec le système général des connaissances positives. Hâtons-nous de remédier au mal, avant
rendus aptes désormais, par une éducation portant sur l’ensemble des connaissances positives, à profiter immédiatement des lumières
ns aucun danger, aussi loin que le développement des divers ordres de connaissances l’exigera. Une classe distincte, incessamment con
cice, par l’examen des procédés réellement employés pour les diverses connaissances exactes qu’il a déjà acquises, ce qui constitue e
t par l’observation approfondie de ces faits qu’on peut s’élever à la connaissance des lois logiques. Telles sont évidemment les deu
solument sans aucun résultat relativement aux progrès généraux de nos connaissances , indépendamment du service éminent qu’ils ont ren
t de savoir ce que c’est que la méthode positive, mais d’en avoir une connaissance assez nette et assez profonde pour en pouvoir fai
tellectuel. Lorsqu’on a bien établi, en thèse logique, que toutes nos connaissances doivent être fondées sur l’observation, que nous
leur accomplissement nos fonctions intellectuelles, et, par suite, la connaissance précise des règles générales convenables pour pro
à déterminer si l’azote doit être regardé, dans l’état présent de nos connaissances , comme un corps simple ou comme un corps composé.
s les plus élevés jusqu’aux plus vulgaires, accordent aujourd’hui aux connaissances positives sur les conceptions vagues et mystiques
itive de résumer en un seul corps de doctrine homogène l’ensemble des connaissances acquises, relativement aux différents ordres de p
lement de la part d’esprits entièrement étrangers aux méthodes et aux connaissances scientifiques. Il ne s’agit ici de rien de sembla
Dans tous les cas, il me semble évident que, vu l’état présent de nos connaissances , nous en sommes encore beaucoup trop loin pour qu
8 (1890) L’avenir de la science « IX »
la réaliser et à introduire le positif dans toutes les branches de la connaissance . La gloire de M. Cousin sera d’avoir proclamé la
est cette tête commune, cette région centrale du grand faisceau de la connaissance humaine, où tous les rayons se touchent dans une
ot de philosophie pouvait sans inconvénient désigner l’ensemble de la connaissance humaine. Puis, quand chacune des séries d’études
ne subdivision assez restreinte quant à son objet d’une branche de la connaissance humaine est souvent elle-même un champ trop vaste
rder de croire que là se ferme le cercle de l’esprit humain et que la connaissance des détails en soit le terme définitif. Si le but
supérieure au syncrétisme primitif, parce qu’elle sera fondée sur la connaissance distincte des parties. Quand la dissection aura é
ce de toutes les sciences, une sorte de centre lumineux où toutes les connaissances humaines se rencontreront par leur sommet en dive
ographie moderne, dans ses parties certaines et hypothétiques, et les connaissances d’anatomie et de linguistique sans lesquelles l’e
races ont-elles pris leur point de départ   Ici serait nécessaire la connaissance de la géographie dans sa partie la plus philosoph
exercice de sa raison, étude expérimentale du sauvage, par conséquent connaissance étendue des voyages, et autant que possible avoir
t chaque jour de disparaître, au moins avec leur spontanéité native ; connaissance de toutes les littératures primitives, génie comp
9 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
sons donc que l’intelligence et l’instinct impliquent deux espèces de connaissance radicalement différentes. Mais quelques éclaircis
ralement automatique), la conscience devient nulle. Représentation et connaissance n’en existent pas moins dans ce dernier cas, s’il
ef, si l’instinct et l’intelligence enveloppent, l’un et l’autre, des connaissances , la connaissance est plutôt jouée et inconsciente
et l’intelligence enveloppent, l’un et l’autre, des connaissances, la connaissance est plutôt jouée et inconsciente dans le cas de l
i le Sitaris lui-même savait que sa larve saura toutes ces choses. La connaissance , si connaissance il y a, n’est qu’implicite. Elle
même savait que sa larve saura toutes ces choses. La connaissance, si connaissance il y a, n’est qu’implicite. Elle s’extériorise en
si connaît certaines choses sans les avoir apprises. Mais ce sont des connaissances d’un ordre bien différent. Nous ne voudrions pas
la première fois le sein de sa nourrice, témoignant ainsi qu’il a la connaissance (inconsciente, sans doute) d’une chose qu’il n’a
) d’une chose qu’il n’a jamais vue, on dira, précisément parce que la connaissance innée est ici celle d’un objet déterminé, que c’e
stinct et non pas de l’intelligence. L’intelligence n’apporte donc la connaissance innée d’aucun objet. Et pourtant, si elle ne conn
ribut, un verbe, exprimé ou sous-entendu. Peut-on dire qu’elle ait la connaissance innée de chacun de ces rapports en particulier ?
oujours a un ou à plusieurs cadres généraux, dont l’esprit possède la connaissance innée puisqu’il en fait un emploi naturel. Disons
visage dans l’instinct et dans l’intelligence ce qu’ils renferment de connaissance innée, on trouve que cette connaissance innée por
gence ce qu’ils renferment de connaissance innée, on trouve que cette connaissance innée porte dans le premier cas sur des choses et
r des rapports. Les philosophes distinguent entre la matière de notre connaissance et sa forme. La matière est ce qui est donné par
es rapports qui s’établissent entre ces matériaux pour constituer une connaissance systématique. La forme, sans matière, peut-elle ê
stématique. La forme, sans matière, peut-elle être déjà l’objet d’une connaissance  ? Oui, sans doute, à condition que cette connaiss
à l’objet d’une connaissance ? Oui, sans doute, à condition que cette connaissance ressemble moins à une chose possédée qu’à une hab
rmule plus précise : l’intelligence, dans ce qu’elle a d’inné, est la connaissance d’une forme, l’instinct implique celle d’une mati
e celle d’une matière. De ce second point de vue, qui est celui de la connaissance et non plus de l’action, la force immanente à la
es conditions sont telles, tel sera le conditionné. Bref, la première connaissance , de nature instinctive, se formulerait dans ce qu
et même à une partie restreinte de cet objet. Du moins en a-t-elle la connaissance intérieure et pleine, non pas explicite, mais imp
accomplie. La seconde, au contraire, ne possède naturellement qu’une connaissance extérieure et vide, mais, par là même, elle a l’a
antes, étant une force limitée, avait le choix, dans le domaine de la connaissance naturelle ou innée, entre deux espèces de limitat
entre deux espèces de limitation, l’une portant sur l’extension de la connaissance , l’autre sur sa compréhension. Dans le premier ca
a connaissance, l’autre sur sa compréhension. Dans le premier cas, la connaissance pourra être étoffée et pleine, mais elle se restr
inct et à l’intelligence. Tels sont donc les deux modes divergents de connaissance par lesquels l’intelligence et l’instinct devront
ence et l’instinct devront se définir, si c’est au point de vue de la connaissance qu’on se place, et non plus de l’action. Mais con
vue de la connaissance qu’on se place, et non plus de l’action. Mais connaissance et action ne sont ici que deux aspects d’une seul
ulté d’utiliser un instrument naturel organisé, il doit envelopper la connaissance innée (virtuelle ou inconsciente, il est vrai) et
instrument et de l’objet auquel il s’applique. L’instinct est donc la connaissance innée d’une chose. Mais l’intelligence est la fac
est la tendance à établir des rapports, et cette tendance implique la connaissance naturelle de certaines relations très générales,
particulières. Là où l’activité est orientée vers la fabrication, la connaissance porte donc nécessairement sur des rapports. Mais
a connaissance porte donc nécessairement sur des rapports. Mais cette connaissance toute formelle de l’intelligence a sur la connais
ts. Mais cette connaissance toute formelle de l’intelligence a sur la connaissance matérielle de l’instinct un incalculable avantage
ini de choses, même par celles qui ne servent à rien. De sorte qu’une connaissance formelle ne se limite pas à ce qui est pratiqueme
lle cherche l’unification simplement parce qu’elle en a besoin, notre connaissance devient relative à certaines exigences de l’espri
ne sont. Pour une intelligence autrement conformée, autre eût été la connaissance . L’intelligence n’étant plus suspendue à rien, to
avoir placé l’entendement trop haut, on aboutit à mettre trop bas la connaissance qu’il nous donne. Cette connaissance devient rela
on aboutit à mettre trop bas la connaissance qu’il nous donne. Cette connaissance devient relative, du moment que l’intelligence es
ent parce qu’elle n’est pas indépendante, on ne peut plus dire que la connaissance dépende d’elle. La connaissance cesse d’être un p
pendante, on ne peut plus dire que la connaissance dépende d’elle. La connaissance cesse d’être un produit de l’intelligence pour de
r, qu’est sortie la géométrie scientifique, qui étend indéfiniment la connaissance des propriétés extérieures des solides 64. Géomét
onscience qui sommeille en lui se réveillait, s’il s’intériorisait en connaissance au lieu de s’extérioriser en action, si nous savi
venirs qui compléteront par quelque côté notre situation actuelle. La connaissance instinctive qu’une espèce possède d’une autre esp
encore parler ici d’explication 66. Or l’instinct, lui aussi, est une connaissance à distance. Il est à l’intelligence ce que la vis
ntraîner la mort, comment supposer que les éléments si spéciaux d’une connaissance si précise se soient transmis régulièrement, un à
positions des centres nerveux de la Chenille, à acquérir au moins la connaissance pratique de ces positions en expérimentant les ef
l’action avant l’organisation, la sympathie avant la perception et la connaissance . Mais, encore une fois, ou la philosophie n’a rie
moins le saisit-il du dedans, tout autrement que par un processus de connaissance , par une intuition (vécue plutôt que représentée)
ls. Sans doute, cette philosophie n’obtiendra jamais de son objet une connaissance comparable à celle que la science a du sien. L’in
en intuition, ne forme qu’une nébulosité vague. Mais, à défaut de la connaissance proprement dite, réservée à la pure intelligence,
iorisée par lui en mouvements de locomotion. Comment la théorie de la connaissance doit tenir compte de ces deux facultés, intellige
ssaierons de montrer un peu plus loin. On verra que le problème de la connaissance , pris de ce biais, ne fait qu’un avec le problème
e leur objet ; la métaphysique sera donc suspendue à la théorie de la connaissance . Mais, d’autre part, si la conscience s’est scind
cience tiendrait ainsi à la double forme du réel, et la théorie de la connaissance devrait se suspendre à la métaphysique. A la véri
e de l’évolution de la vie nous suggère une certaine conception de la connaissance et aussi une certaine métaphysique qui s’implique
10 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
eligieuses. L’office de la science, c’est la systématisation de notre connaissance des phénomènes, considérés comme phénomènes. L’of
st une chimère, et l’idéalisme est irrésistible. Le but dernier de la connaissance est l’adaptation, et nous appelons vérité l’adapt
ctitude par la certitude de son ajustement. La pierre de touche de la connaissance , c’est la prévision. « Le critérium subjectif de
é avec plus de netteté et de rigueur qu’aucun autre avant lui, que la connaissance humaine est relative ; mais sur le point qui nous
ur nous un objet-sujet. Le sujet et l’objet se combinent dans la même connaissance , comme l’acide et la base se combinent dans le se
’attacher principalement à deux points : examiner les théories sur la connaissance , faire ressortir le côté négatif des doctrines. P
n’a pas seulement une notion vague et générale de l’incertitude de la connaissance humaine ; il maintient que la pensée est trompeus
ns tout qu’un devenir. — Empédocle se lamente sur l’incertitude de la connaissance et la fragilité de la vie humaine. Anaxagore « pe
ilité de la vie humaine. Anaxagore « pensait avec Xénophane que toute connaissance sensible est trompeuse, et avec Heraclite que tou
oute connaissance sensible est trompeuse, et avec Heraclite que toute connaissance vient des sens : ce qui est un double scepticisme
inférences. Je me brûle, j’ai conscience d’une sensation, j’en ai une connaissance certaine et immédiate. Mais, quand du changement
e chose qui n’est pas moi, la conscience ne me garantit plus rien, ma connaissance de l’objet est médiate, incertaine. Par suite, au
m inconnu, que Locke déclarait être une inférence nécessaire de notre connaissance des qualités, mais dont la nature doit nous reste
une synthèse mentale. Il fait remarquer d’abord que les objets de nos connaissances sont des idées : assertion incontestable, fondée
c elles ne peuvent exister autrement. » L’idéalisme assume ici que la connaissance humaine est absolue, non relative ; que l’homme e
ntité de l’oxygène et de l’hydrogène. Le moi ne peut jamais avoir une connaissance du non-moi, sans être indissolublement uni au non
différentes222. » Nous admettons donc, avec les idéalistes, que notre connaissance est subjective ; mais nous croyons à l’existence
e veut ébranler cette croyance, est viciée par l’assomption que notre connaissance est le critérium de l’existence : c’est lui confé
par des mouvements vibratoires : hypothèse qui n’ajoute rien à notre connaissance des processus psychiques. Parler de vibrations et
doctrine générale des vibrations ; cependant, même maintenant, notre connaissance des sensations est beaucoup plus certaine que cel
cher par le côté biologique : « Nous devons chercher nos idées et nos connaissances , en partie dans les phénomènes du monde extérieur
té native, soit par les défauts de son éducation, d’arriver à quelque connaissance claire et approfondie, Victor Cousin, par ses qua
11 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
le vœu de l’espèce. III. Le Bovarysme scientifique ou le Génie de la connaissance  : L’homme, croyant augmenter, par la recherche in
intellectuelle, la somme de ses joies, n’augmente que la somme de ses connaissances — Double mobile de la recherche intellectuelle :
l’homme mortel se veut immortel. — Mobile d’intérêt immédiat : par la connaissance des lois de la nature, l’homme prétend accroître
achée ; en ce cas, la liberté de son choix est entravée par défaut de connaissance . Un choix n’est pas libre si, dans une délibérati
n regard du Génie de l’Espèce qu’imagina Schopenhauër, un Génie de la Connaissance symbolise, avec une autre illusion qui mène aussi
vers l’écoulement des millénaires la médaille humaine, le Génie de la Connaissance a pour but et pour caprice de pénétrer les lois q
qui ne fait plus effort pour les posséder ou les conserver. Ainsi la connaissance se donne à l’homme comme un moyen propre à satisf
us durable en une seconde existence qu’il imagine. Il fait appel à la connaissance pour atteindre ce double but. Si chimérique que p
ux d’en tenir compte, dès qu’il est question de dresser un état de la connaissance humaine, de rechercher ses origines et de considé
d avec Kant, cette science soupçonneuse devient la science pure de la connaissance . Elle se propose de préciser le pouvoir et de dét
réalité objective. Il apparaît en fin de compte que le domaine de la connaissance s’est prodigieusement agrandi et orné au moyen de
férent, convoité par cet antre être que l’on nomme ici le Génie de la Connaissance . *** Le second des mobiles qui pousse l’homme à a
goïste ait comme l’autre pour conséquence d’enrichir le domaine de la connaissance , c’est là une proposition plus évidente par elle-
in, qu’il n’atteint pas le but qu’il se propose, que le progrès de la connaissance , conséquence involontaire de l’effort, se paie de
vivace qui porte aux extrémités de ses branches tous les fruits de la connaissance . L’homme se conçoit doué du pouvoir d’augmenter s
er ses joies, il ne réussit qu’à augmenter son savoir. Le Génie de la Connaissance utilise à son profit, comme une force de la natur
d’énergie ait été captée et utilisée à son profit par le Génie de la Connaissance , et de fait, il semble bien qu’un tel souci soit
ront par la suite nombre de travaux désintéressés dont le Génie de la Connaissance sera seul à profiler. Mais ce qu’il convient d’ad
oussa l’homme à intervenir dans sa propre physiologie, le Génie de la Connaissance semble avoir créé une cause d’effort qui, s’étant
t améliorer les conditions de sa vie, il sert les vues du Génie de la Connaissance . Ainsi, tout l’effort utilitaire de l’humanité es
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
notre sensibilité et nos formes intellectuelles, des objets de notre connaissance  ; nous ne pouvons jamais les saisir que par rappo
L’opposition du sujet et de l’objet est la forme même de toute notre connaissance . En poussant jusqu’au bout cette opposition, nous
le et de l’inconnaissable, sur laquelle Spencer a tant insisté. Notre connaissance arrive à connaître qu’elle ne connaît pas tout, q
qu’il y a de l’inconnu. Cet inconnu provient souvent de ce que notre connaissance actuelle ne l’a pas encore atteint, quoique pouva
i à tout ce que nous pouvons connaître ; puisque, d’autre part, notre connaissance roule toute sur des relations, il en résulte que
ons de notre pensée en sont les conditions et que tout objet de notre connaissance est ainsi conditionné, l’absolu sera ce qui échap
’avions pensé. Kant a établi que l’idée d’absolu ne nous donne aucune connaissance de son objet et demeure un problème. Mais elle n’
nous exciter à rechercher de plus en plus loin les conditions de nos connaissances , à remonter l’échelle des effets ou celle des moy
s moyens ; elle exige de nous la plus grande extension possible de la connaissance suivant les lois de l’expérience. L’idée de l’abs
rtir d’un objet particulier qui serait placé en dehors du champ de la connaissance expérimentale, « de même que les objets paraissen
. » C’est cette idée qui est, et qui seule peut être « le sujet de la connaissance , car elle n’est point une chose, mais la vérité a
est point une chose, mais la vérité a priori de toutes choses ; et la connaissance n’est que la conscience que cette vérité idéale p
sitif, parce qu’elle connaît un certain nombre d’objets, et que cette connaissance a une étendue plus ou moins grande. Nous disons q
point paraître par leurs actions. En effet, j’expérimente déjà que ma connaissance s’augmente et se perfectionne peu à peu ; et je n
cette objection. Descartes se contente de répondre : « Encore que ma connaissance s’augmentât de plus en plus, je ne laisse pas de
nous sommes arrivés est antérieur à la démonstration, antérieur à la connaissance définie ; il est aussi ancien que la nature même
a force, nous entendons la persistance d’un pouvoir qui dépasse notre connaissance et notre conception. Les manifestations qui survi
13 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
r, comme la perception extérieure, est une illusion qui aboutit à une connaissance . — Notre rêve actuel correspond alors à une sensa
chologique à propos de la mémoire. — Nous sommes tentés de prendre la connaissance de nos états passés pour un acte simple et spirit
logique à propos de la conscience. — Nous sommes tentés de prendre la connaissance de notre état actuel pour un acte simple et spiri
éprimée. — Procédé commun par lequel s’édifient toutes nos espèces de connaissances . I Il nous reste à étudier cet avortement e
une hallucination vraie, c’est-à-dire une illusion qui aboutit à une connaissance . Il est une illusion, en ce que l’image actuelle
ation passée, et qu’ainsi elle paraît autre qu’elle n’est. Il est une connaissance , en ce que, dans le passé et justement à l’endroi
ons de premier ordre. C’est ici le cas, puisque nous lui devons notre connaissance du passé et, par suite, nos prévisions de l’aveni
observe un de ses actes de mémoire, il remarque d’abord que c’est une connaissance , et, posant que toute connaissance exige deux ter
il remarque d’abord que c’est une connaissance, et, posant que toute connaissance exige deux termes, un sujet connaissant et un obj
it que dans le souvenir il y a deux termes, la sensation passée et la connaissance que nous en avons. S’il examine alors cette conna
passée et la connaissance que nous en avons. S’il examine alors cette connaissance , il est tenté de la prendre pour un acte simple e
n passée qui est son objet. Partant il est disposé à considérer cette connaissance comme un acte pur d’attention, acte d’espèce uniq
ranges glissements. Je rencontre par hasard dans la rue une figure de connaissance , et je me dis que j’ai déjà vu cet homme. Au même
ur, je sais fort bien qu’il est intérieur et actuel. Cette science ou connaissance s’appelle conscience, parce que son objet est int
parce que son objet est interne et présent ; elle s’oppose ainsi aux connaissances dont l’objet n’est point présent ou n’est point i
de la mémoire et de la perception extérieure ; comme il s’agit d’une connaissance , on veut absolument y trouver un acte de connaiss
il s’agit d’une connaissance, on veut absolument y trouver un acte de connaissance et un objet connu ; on se la figure comme le rega
il ne nous reste plus rien pour constituer de l’autre côté l’acte de connaissance . Cet acte est vide ; d’où il arrive que nous l’es
duit à la conception, représentation ou fantôme actuel intérieur ; la connaissance qu’il est tel, c’est-à-dire actuel, interne et fa
re pour faire jaillir en nous nos premières et principales sources de connaissances . En deux mots, elle crée des illusions et des rec
ment à des choses et à des événements réels, et constituent ainsi des connaissances , tel est le problème. On va voir comment les imag
14 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
Dans tout sentiment il y a donc deux états opposés, dans tout acte de connaissance deux choses qui sont connues ensemble. « Nous ne
et la différence171. » Aucune impression mentale ne peut être appelée connaissance , que si elle coexiste avec quelque autre qui lui
siques, déclare qu’il n’abordera point le problème de la nature de la connaissance , difficile en lui-même et obscurci par des discus
fication. Sentir n’est point connaître ; il est faux de croire que la connaissance ait autant d’étendue que la sensation ou la consc
les, qu’il en a conscience ; mais pour faire de tous ces éléments une connaissance , il faut un choix, une classification, une spécia
de l’esprit, doit s’ajouter à l’acte de la discrimination pour que la connaissance commence. « Le processus de la connaissance est e
iscrimination pour que la connaissance commence. « Le processus de la connaissance est essentiellement un processus de sélection. »
tiellement un processus de sélection. » Les éléments essentiels de la connaissance peuvent se résumer ainsi : Connaître une chose c’
lle ressemble à quelques-unes et diffère de quelques autres. Quand la connaissance est une affirmation, il faut au moins deux choses
spects divers des questions. On sait par ce qui a été déjà vu, que la connaissance du monde extérieur est due aux sensations associé
nous dit-il, ne peut être connu que par son rapport avec l’esprit. La connaissance est un état de l’esprit ; la notion d’une chose m
amentale de l’intelligence, que la condition inhérente à tout acte de connaissance , et sans laquelle il n’est point possible. « Le c
mplique ténèbres, la chaleur suppose le froid. En dernier ressort, la connaissance , comme la conscience, est une transition d’un éta
15 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
t-elle pas une cause universelle ? Il ne s’agit nullement d’avoir une connaissance absolue (noumenally) de cette cause : c’est un my
ement ; sa genèse est l’œuvre d’un progrès immanent ; elle sort de la connaissance vulgaire, comme le chêne sort du gland. A s’en te
ir aux opinions courantes, la science est considérée comme un mode de connaissance à part, sui generis, placée dans une région presq
est le même dans son fond. Dira-t-on en effet que la science est une connaissance organisée ? Mais toute connaissance est organisée
n en effet que la science est une connaissance organisée ? Mais toute connaissance est organisée plus ou moins ; mais les plus commu
la glace fondra sur le feu. Logiquement donc la distinction entre la connaissance scientifique et la connaissance commune n’est poi
iquement donc la distinction entre la connaissance scientifique et la connaissance commune n’est point justifiable. Si elles ne diff
révèle est plus éloigné de la perception que ce qui est donné par la connaissance vulgaire ; la prédiction d’une éclipse de lune pa
récemment. Il ne faut donc jamais perdre de vue que la science et la connaissance ordinaire sont de même nature et que l’une n’est
tre133. Puisque la science, par son processus d’évolution, sort de la connaissance commune, de celle que nous donnent la raison et l
ue nous donnent la raison et les sens réduits à eux-mêmes ; et que la connaissance commune sort elle-même des simples perceptions, l
oureusement parler, prendre pour point de départ l’origine même de la connaissance . Au risque de commencer d’une manière un peu brus
st maintenant possible de comprendre comment s’opère le passage de la connaissance qualitative à la connaissance quantitative. Le pr
rendre comment s’opère le passage de la connaissance qualitative à la connaissance quantitative. Le processus de classification, par
ans cesse répétée, nous a donné nos premières leçons. En somme, toute connaissance , scientifique ou vulgaire, suppose une perception
lus simple fait, considéré en lui-même. Lui seul voit vraiment qu’une connaissance absolue est impossible. Lui seul sait qu’au fond
16 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
plus relevée jusqu’au dernier des arts mécaniques, on a besoin de ces connaissances . Tout se compte, tout se mesure. L’exercice de no
vement et de la chute des corps, perpendiculaire ou oblique, sont des connaissances préliminaires de la mécanique, science de premièr
ications immenses. On n’entreprend rien de grand et de petit sans les connaissances de l’hydraulique qui dirigent les canaux, les pom
l’astronomie, la gnomonique. L’homme de mer ne peut se passer des connaissances qui précèdent, et moins encore de celles-ci. Elle
ison de l’utilité plus ou moins générale, pour céder à la liaison des connaissances . Les études de cette classe sont purement géométr
ves verront les phénomènes, mais ils en ignoreront la raison sans les connaissances préliminaires des deux premières classes. Livr
e légitime de ses sens et de sa raison, de s’assurer de la vérité des connaissances qu’on a reçues, de bien conduire son esprit dans
s sophismes de l’intérêt et des passions : art sans lequel toutes les connaissances sont peut-être plus nuisibles qu’utiles à l’homme
férentes autorités, assez souvent contradictoires, sur lesquelles nos connaissances sont appuyées. . Il y a l’autorité des sens et c
mémoire des enfants aussi facilement et plus utilement avec d’autres connaissances que des mots grecs et latins ; qu’il faut autant
is, et à tous les articles de grammaire ; que si les langues sont des connaissances instrumentales, ce n’est pas pour les élèves, mai
dans un ordre d’enseignement postérieur à celui d’un grand nombre de connaissances plus généralement utiles et plus aisées, et avec
rvée pour un temps où la tête fût mûre, et les élèves avancés dans la connaissance de l’histoire, il me semble qu’ils y rencontrerai
atomie, la physiologie, l’histoire naturelle, la chimie et les autres connaissances essentielles à leur profession ? leurs anciens au
rsque, soustrait à la férule, on se propose d’être maître ? Entre les connaissances , est-ce dans le rang des essentielles ou des suré
orde ? Quand on les posséderait de bonne heure, sans la multitude des connaissances antérieures au rang d’enseignement que nous leur
seté d’un aphorisme d’Hippocrats ? Mais ce que je dis du moment où la connaissance du grec et du latin est utile au médecin, et de l
r toutes sortes de matières et d’après tous les auteurs, sans quoi la connaissance de la langue restera toujours imparfaite. Rien de
s parvenu, la perte des auteurs ayant consommé avec le progrès de nos connaissances l’appauvrissement des langues anciennes. Qu’on m’
répète : on ne peut guère prétendre au titre de littérateur, sans la connaissance de leurs langues. La langue grecque ayant beaucou
nt le jugement fait et la tête meublée d’une assez bonne provision de connaissances élémentaires en tout genre, il est temps qu’il mé
ets qu’ils ont traités, qu’on achèvera de se convaincre combien leur connaissance précoce convient peu à la jeunesse69. Caractèr
Je demande si cette étude ne suppose pas des têtes plus mûres et des connaissances préliminaires ? Je demande s’il est indifférent d
s sublimes, et dont on revient rarement. Les étudiants ont acquis des connaissances , il s’agit d’en faire usage ; ils ont des idées,
l y a nombre d’auteurs grecs et latins dont je n’ai rien dit, mais la connaissance n’en est pas fort utile au professeur, et la lect
e je la connais mieux. Assez équitable pour ne lui assigner entre les connaissances que le rang qu’elle mérite, j’ai cédé à une tenta
de Réflexions qui peuvent contribuer à la netteté et à l’étude de nos connaissances , ou Nouveau Traité de logique, 1712… 1746, 6 vol.
17 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
VIII La philologie est, de toutes les branches de la connaissance humaine, celle dont il est le plus difficile de s
t chercher la véritable valeur de la philologie. Chaque branche de la connaissance humaine a ses résultats spéciaux qu’elle apporte
t sont la fin de la science, ne sont possibles que par le moyen de la connaissance , et de la connaissance érudite des détails. Bien
ence, ne sont possibles que par le moyen de la connaissance, et de la connaissance érudite des détails. Bien plus, les résultats gén
tails. Bien plus, les résultats généraux qui ne s’appuient pas sur la connaissance des derniers détails sont nécessairement creux et
l’érudition qui a ouvert devant nous ces mondes de l’Orient, dont la connaissance a rendu possible la science comparée des développ
morte, si, comme certains esprits étroits, nous ne cherchions dans la connaissance et l’admiration des œuvres du passé que le droit
sprit moderne en critique et en littérature. Il est à la limite de la connaissance inexacte, fragmentaire, matérielle, et de la conn
imite de la connaissance inexacte, fragmentaire, matérielle, et de la connaissance comparée, délicate, critique en un mot. Si le Moy
étaient plus critiques ; ils jouissaient du bénéfice du temps et des connaissances acquises ; ils profitaient des heureuses circonst
qui doit s’accomplir. L’[en grec] est donc le caractère général de la connaissance de l’antiquité au Moyen Âge, ou, pour mieux dire,
que, ce qu’il est devenu depuis qu’il l’a subie, quels changements la connaissance critique de l’antiquité a introduits dans la mani
les méthodes modernes. Deux voies, qui n’en font qu’une, mènent à la connaissance directe et pragmatique des choses ; pour le monde
ant pas Manou ou Koullouca-Bhatta, Antar ou Beidhawi, ce n’est pas la connaissance du sheva et du virama, du kal et du niphal, du pa
t aspirant à transporter cette méthode dans les autres branches de la connaissance humaine, ait conçu la science de l’esprit humain
on, puis se met à l’ouvrage sur ses propres frais, sans se soucier de connaissances littéraires fort inutiles. La méthode de M. Comte
, nos 35-37)  L’école de Heyne et de Wolf entendait par philologie la connaissance approfondie du monde antique (grec et romain) sou
ritique littéraire et scientifique. 73. Il faut en dire autant de la connaissance que les Syriens, les Arabes et les autres Orienta
18 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
onnements qui permettent de déduire de l’analyse d’une œuvre d’art la connaissance précise, scientifique, — c’est-à-dire intégrable
produit une émotion esthétique. Comme on aura pu le remarquer, cette connaissance est jusqu’ici diffuse, analytique, fragmentaire,
e qu’en ses parties et ne l’exhibe que par aspects successifs ; cette connaissance est limitée à son objet qu’elle révèle en lui-mêm
n ornement, de gracieux discours, mais le complément nécessaire de la connaissance scientifique de l’œuvre. II La synthèse ps
individu vivant, mêla sa tâche de redites et de trouvailles. Sans la connaissance de ces variations, de cette carrière, de ces orig
us haut auquel tend tout l’embranchement des sciences organiques : la connaissance d’un homme analyse et reconstitué, de ses fibres
le dehors, par la description et le portrait, le travail important de connaissance par le dedans que l’analyse esthopsychologique au
i nouvelles et précieuses qu’elle est sûre. ec. Hennequin vise une connaissance totale de l’artiste, fondée sur les rapports entr
tique », et non plus « créateur ». Hennequin a bien conscience que la connaissance de type scientifique culmine dans la destruction
19 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
t du corps ; puis, c’est la découverte que cette âme est libre. Cette connaissance de la liberté produit l’idée du devoir ; analysan
comment des équivoques naissent les erreurs. On appelle conscience la connaissance que nous avons de nos sensations, idées, jugement
rations ou événements intérieurs. Personne n’a jamais douté que cette connaissance ne fût vraie. On appelle raison la connaissance d
amais douté que cette connaissance ne fût vraie. On appelle raison la connaissance des vérités universelles et nécessaires, par exem
événement suppose une cause. Quelques philosophes ont douté que cette connaissance fût vraie. Un très-bon moyen de réfuter ces philo
très-bon moyen de réfuter ces philosophes, serait de transformer les connaissances de la seconde espèce en connaissances de la premi
phes, serait de transformer les connaissances de la seconde espèce en connaissances de la première espèce, et de faire rentrer la rai
s, elle les aperçoit. On ne peut pas dire non plus que les notions ou connaissances de la raison soient dans la conscience. Elle ne l
hange les termes de Kant. Il répond triomphalement : « Selon vous, la connaissance de cette nécessité doit nous faire douter des axi
r des axiomes26. Eh bien, j’ai découvert un cas où l’on n’a pas cette connaissance . On ne l’a qu’après avoir réfléchi. Donc on ne l’
nt et lorsqu’on n’a pas encore réfléchi. Donc il y a des cas où cette connaissance n’est pas subjective, et dans lesquels on ne peut
urs de 1828, p. 146. 26. Kant parle de cette nécessité, et non de la connaissance qu’on en a. 27. L’équivoque est présentée avec u
20 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
it-elle jamais venue de mettre en doute cette valeur absolue de notre connaissance , si la philosophie ne nous avait montré à quelles
er et pour lesquels, par conséquent, nos cadres ne sont pas faits. La connaissance intellectuelle, en tant qu’elle se rapporte à un
dilater dans le sens même de la vie. C’est dire que la théorie de la connaissance et la théorie de la vie nous paraissent inséparab
e. Une théorie de la vie qui ne s’accompagne pas d’une critique de la connaissance est obligée d’accepter, tels quels, les concepts
pas une vision directe de son objet. D’autre part, une théorie de la connaissance , qui ne replace pas l’intelligence dans l’évoluti
ion générale de la vie, ne nous apprendra ni comment les cadres de la connaissance se sont constitués, ni comment nous pouvons les é
argir ou les dépasser. Il faut que ces deux recherches, théorie de la connaissance et théorie de la vie, se rejoignent, et, par un p
21 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
tance de l’Univers. Il ne parvient donc à se réaliser dans un état de connaissance qu’en se divisant en objet et en sujet. Or il est
ette émotion même dont une part plus ou moins grande se transforme en connaissance . Dès lors, le même antagonisme apparaît, que l’on
e l’objet que nous nous proposions de connaître, la possibilité de sa connaissance . Ce n’est point sans vérité que l’on a constaté q
s artistes de tous ordres, que possède à quelque degré le Génie de la Connaissance , il existe une tendance à faire de leurs émotions
stracontre ces purs contemplatifs, contre ces dévots « de l’immaculée connaissance  » qui se posent devant la réalité objective ainsi
ts. Si l’on retranche cette joie, comme étrangère à l’acte même de la connaissance , voici le pur contemplatif privé de toute communi
22 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
ités de l’ordre moral qui se déduisent des vérités philosophiques, la connaissance de l’homme tel qu’il est, pouvant seule nous appr
is qu’il y a loin d’une notion d’instinct confuse et inactive à cette connaissance claire et pratique, qui fait qu’une nation se gui
e faible instinct, et de générations qui sont comme inondées de cette connaissance . Trop heureuses ces dernières, et trop favorisées
eux conditions qui d’ordinaire s’accomplissent dans le même temps, la connaissance du passé et une expérience assez longue de la vie
sophes et les théologiens avaient d’ailleurs dans un certain degré la connaissance du passé. Au xiie  siècle, saint Bernard et Abéla
r d’Ovide dans des discussions sur les textes sacré. Toutefois, cette connaissance même imparfaite du passé leur donnait un avantage
générales. Après eux et leur successeur immédiat, saint Thomas, cette connaissance s’obscurcit ; on écrit aux xive et xve  siècles
te voie au christianisme, par tant de paroles à la fois pleines d’une connaissance infinie de l’homme et de compassion pour ses misè
nt dans les grands clercs du moyen âge des idées générales nées de la connaissance profonde du passé et de la comparaison du passé a
qui veut en faire un seul peuple. Nul repos, nulle sécurité ; aucune connaissance claire et familière des exemples des grandes nati
e en aura fait l’esprit humain Vienne donc cette époque désirée où la connaissance du passé doit ajouter aux forces naturelles de l’
de l’universel image de la raison elle-même ! Qui nous donnera cette connaissance du passé ? L’étude des monuments des deux antiqui
23 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
ur notre chemin quand nous avons abordé le problème fondamental de la connaissance . La question, disions-nous, est de savoir pourquo
e idée, et du désordre il ne reste qu’un mot. Ainsi le problème de la connaissance est compliqué, et peut-être rendu insoluble, par
ormation positive. Supprimez toute intention de ce genre, rendez à la connaissance son caractère exclusivement scientifique ou philo
lité, on la laisse dans l’indétermination, soit qu’on n’en ait pas la connaissance positive, soit qu’elle n’ait aucun intérêt actuel
t, toute affection : il ne reste plus que la réalité qui coule, et la connaissance indéfiniment renouvelée qu’elle imprime en nous d
xes, c’est-à-dire le dessin immobile qui les sous-tend. Ici encore la connaissance porte sur un état plutôt que sur un changement. I
Tel est l’artifice du cinématographe. Et tel est aussi celui de notre connaissance . Au lieu de nous attacher au devenir intérieur de
enir abstrait, uniforme, invisible, situé au fond de l’appareil de la connaissance , pour imiter ce qu’il y a de caractéristique dans
sumerait donc tout ce qui précède en disant que le mécanisme de notre connaissance usuelle est de nature cinématographique. Sur le c
intéressant pas à la secousse et ne voyant que la nouvelle figure. La connaissance qu’elle se donne de l’opération de la nature doit
ain genre de comparaison, que le caractère cinématographique de notre connaissance des choses tient au caractère kaléïdoscopique de
seule pratique, puisqu’elle consiste à régler l’allure générale de la connaissance sur celle de l’action, en attendant que le détail
dant que le détail de chaque acte se règle à son tour sur celui de la connaissance . Pour que l’action soit toujours éclairée, il fau
est l’action, comme toute pulsation de vie ; discontinue sera donc la connaissance . Le mécanisme de la faculté de connaître a été co
le n’est pas représentable : du « devenir en général » je n’ai qu’une connaissance verbale. Comme la lettre x désigne une certaine i
gré plutôt que de nature. L’esprit humain a passé du premier genre de connaissance au second par perfectionnement graduel, simplemen
s propre de ce mot, pour découvrir une loi qui est le type même de la connaissance scientifique telle que nous l’entendons. Ce qui d
e vue particulier sur une loi dynamique qui, seule, nous donnerait la connaissance intégrale et définitive. Concluons que notre scie
ne saurions trop le répéter la science de la matière procède comme la connaissance usuelle. Elle perfectionne cette connaissance, el
atière procède comme la connaissance usuelle. Elle perfectionne cette connaissance , elle en accroît la précision et la portée, mais
availle dans le même sens et met en jeu le même mécanisme. Si donc la connaissance usuelle, en raison du mécanisme cinématographique
ermes, comme la mobilité même de l’être, échappe ici aux prises de la connaissance scientifique. Nous avons déjà essayé d’établir ce
toile ? Nous possédons les éléments du problème ; nous savons, d’une connaissance abstraite, comment il sera résolu, car le portrai
rallèlement à cette physique, eût dû se constituer un second genre de connaissance , lequel aurait retenu ce que la physique laissait
le flux même du réel qu’on eût essayé de suivre. Le premier genre de connaissance a l’avantage de nous faire prévoir l’avenir et de
le réel et le transpose en humain plutôt qu’il ne l’exprime. L’autre connaissance , si elle est possible, sera pratiquement inutile,
reinte. Par là, on ne compléterait pas seulement l’intelligence et sa connaissance de la matière, en l’habituant à s’installer dans
te menue monnaie qu’est le changement. Celui-ci est moins qu’être. La connaissance qui le prendrait pour objet, à supposer qu’elle f
orne à prendre des instantanés. Mais, justement pour cette raison, la connaissance scientifique devrait en appeler une autre, qui la
r une autre, qui la complétât. Tandis que la conception antique de la connaissance scientifique aboutissait à faire du temps une dég
it été essayé sur l’ancienne, de supposer tout de suite achevée notre connaissance scientifique de la nature, de l’unifier complètem
l en est autrement de la distinction kantienne entre la matière de la connaissance et sa forme. En voyant dans l’intelligence, avant
ellectuelle. Il affirmait, contre ses prédécesseurs immédiats, que la connaissance n’est pas entièrement résoluble en termes d’intel
elle, qui se fût installée dans la matière extra-intellectuelle de la connaissance par un effort supérieur d’intuition. Coïncidant a
lligence surgir d’elle-même, se découper dans le tout de l’esprit, la connaissance intellectuelle apparaîtrait alors telle qu’elle e
pas. Il ne voulut pas s’y engager, parce que, tout en assignant à la connaissance une matière extra-intellectuelle, il croyait cett
orte que non seulement il fallait poser la forme intellectuelle de la connaissance comme une espèce d’absolu et renoncer à en faire
bsolu et renoncer à en faire la genèse, mais la matière même de cette connaissance semblait trop triturée par l’intelligence pour qu
enant on se demande pourquoi Kant n’a pas cru que la matière de notre connaissance en débordât la forme, voici ce qu’on trouve. La c
rme, voici ce qu’on trouve. La critique que Kant a instituée de notre connaissance de la nature a consisté à démêler ce que doit êtr
sion de l’esprit par lui-même est possible, et non plus seulement une connaissance extérieure et phénoménale. Bien plus : si nous av
ssait sur toute science quelque chose de la relativité qui frappe une connaissance scientifique de l’esprit ; et dès lors la percept
des distinctions entre les diverses sciences, et si l’on voit dans la connaissance scientifique de l’esprit (ainsi que du vital, par
ette intuition même. Les barrières s’abaissent entre la matière de la connaissance sensible et sa forme, comme aussi entre les « for
les catégories de l’entendement. On voit la matière et la forme de la connaissance intellectuelle (restreinte à son objet propre) s’
tre aussi à l’esprit, de la Critique de la Raison pure. Sans doute la connaissance nous est présentée ici comme une liste toujours o
ls sont extérieurs les uns aux autres et extérieurs à l’esprit. D’une connaissance par le dedans, qui les saisirait dans leur jailli
raison pure, 2e édit., p. 737 — — Au point de vue du contenu de notre connaissance en général, … les propositions négatives ont pour
24 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
ions et les procédés, et d’indiquer le caractère et les limites de la connaissance en histoire. Comment arrive-t-on à savoir, du pas
remier mouvement. En outre, les procédés rationnels pour atteindre la connaissance historique diffèrent si fortement des procédés de
aidés, concertés et surveillés21. Paris, août 1897. Livre I. Les connaissances préalables Chapitre I. La recherche des docu
igé, pour se procurer autant d’informations que possible, d’avoir une connaissance approfondie des ressources que fournit la littéra
our cela, on s’est fié longtemps à l’expérience, au hasard ; mais les connaissances empiriques, outre que, comme il a été dit, elles
ans les ouvrages des érudits et des historiens antérieurs. Pour avoir connaissance de ces ouvrages, il faut recourir aux « répertoir
énérale, vieilli dès le lendemain du jour où il a été achevé. III. La connaissance des répertoires est utile à tout le monde ; la re
at brut, il faut les critiquer soi-même. Dans les deux cas, certaines connaissances positives, préalables et auxiliaires, Vor -und Hu
ierons de le montrer, assez impropres : quelles sont, avec etaprès la connaissance des répertoires, les « sciences auxiliaires » de
destine à écrire l’histoire aura-t-il besoin d’avoir faites, quelles connaissances devra-t-il avoir acquises, pour commencer un ouvr
rale et la politique ». « Quant aux ouvrages où peuvent se puiser les connaissances de cet ordre, Daguesseau nous a indiqué Aristote,
efois, on avait dès lors le sentiment confus que, « pour acquérir une connaissance profonde des sujets particuliers », d’autres noti
ont à traiter, dit Daunou, les détails qu’ils rencontrent exigent des connaissances très étendues et fort diverses ». Va-t-il précise
ues… ». Tous les auteurs qui ont essayé, comme Daunou, d’énumérer les connaissances préalables, ainsi que les dispositions morales ou
ment : par conséquent, plus nombreuses sont les branches spéciales de connaissances dont il est maître, mieux il est préparé pour son
our son travail professionnel. » A la vérité, toutes les branches des connaissances humaines ne sont pas également utiles ; quelques-
t latine et la Paléographie du moyen âge, c’est-à-dire l’ensemble des connaissances nécessaires pour déchiffrer les inscriptions et l
ée de se destiner à l’égyptologie sans avoir préalablement acquis des connaissances paléographiques ; il n’est pas très rare, au cont
tumes, ustensiles, monnaies, médailles, armoiries, etc.), suppose une connaissance approfondie des observations et des règles dont s
ganisée, qui a des lois. En second lieu, il faut distinguer parmi les connaissances auxiliaires — non pas, à proprement parler, de l’
oire littéraire » et de « Diplomatique ». Enfin, il n’existe point de connaissances auxiliaires de l’Histoire (ni même des recherches
c’est-à-dire de la culture générale, dont parle Daunou) de toutes les connaissances propres à fournir les moyens de trouver, de compr
s moyens de trouver, de comprendre et de critiquer les documents. Ces connaissances varient suivant que l’on se spécialise dans telle
édiévale. Substituer, comme apprentissage de l’historien, l’étude des connaissances positives, vraiment auxiliaires des recherches hi
st significatif à cet égard53. Voilà donc le futur historien armé des connaissances préalables qu’il n’aurait pu négliger de se procu
ri des erreurs (innombrables, en vérité) qui ont leur source dans une connaissance imparfaite de l’écriture et de la langue des docu
naître. Les érudits passent leur vie à perfectionner sans cesse leurs connaissances « auxiliaires », que, avec raison, ils n’estiment
er sur les documents, d’être imperturbablement maître de toutes les «  connaissances auxiliaires » : on n’oserait jamais commencer. Re
I. Opérations analytiques Chapitre I. Conditions générales de la connaissance historique Nous avons déjà dit que l’histoire
ent tel qu’un tremblement de terre, par exemple : j’en ai directement connaissance si j’assiste au phénomène, indirectement si, n’y
s56 » c’est de n’être connus qu’indirectement, d’après des traces. La connaissance historique est, par essence, une connaissance ind
d’après des traces. La connaissance historique est, par essence, une connaissance indirecte. La méthode de la science historique do
comment elle peut, malgré ces conditions défectueuses, conduire à une connaissance scientifique. L’analyse détaillée des raisonnemen
onnements qui mènent de la constatation matérielle des documents à la connaissance des faits est une des parties principales de la M
otions générales sur le processus de la dégénérescence des textes, la connaissance approfondie : 1° d’une langue ; 2° d’une paléogra
proximativement fixée entre le fait le plus récent dont l’auteur a eu connaissance et le fait le plus voisin de celui-là qu’il aurai
e les noter à la suite les uns des autres, dans l’ordre où ils en ont connaissance . Beaucoup d’anciens érudits (dont nous avons les
nance « fait pénétrer plus profondément qu’aucune autre étude dans la connaissance des temps passés » ; que l’habitude de la critiqu
e qui « fait pénétrer plus profondément qu’aucune autre étude dans la connaissance des temps passés », ce n’est pas la critique exte
il ne reste plus qu’à préciser des détails ; on a le sentiment que la connaissance du passé ne peut plus progresser que grâce à des
plus sérieux… Bien qu’il ne soit pas nécessaire que l’ouvrier ait la connaissance parfaite de l’œuvre qu’il exécute, il serait pour
rain politique, par exemple), à vue de nez, par approximation, « sans connaissances spéciales » ; ils ont à s’en repentir. Les malins
comprendre un texte, il faut d’abord en connaître la langue. Mais la connaissance générale de la langue ne suffit pas. Pour interpr
faut encore une interprétation historique spéciale pour adapter cette connaissance générale au latin de Grégoire de Tours. La tendan
résentait le monde. On atteint ainsi des opinions, des doctrines, des connaissances . C’est là une couche de renseignements très impor
ournit pas l’étude générale de l’auteur, on peut les chercher dans la connaissance des procédés nécessaires de l’esprit humain ; car
a pratique des sciences constituées nous apprend les conditions de la connaissance exacte des faits. Il n’existe qu’un seul procédé
age) ? Ce sont ces faits grossiers qui forment la partie solide de la connaissance historique. 3e cas. Le fait est de nature à n’avo
teur a vus autour de lui. On peut chercher à dégager ces matériaux de connaissance . Pour les périodes et les espèces de faits sur le
ur la société où a vécu l’auteur, se demander ce que vaudrait pour la connaissance de nos mœurs le renseignement de même nature tiré
u’on les rencontrait). Le rapprochement fait apparaître l’état de nos connaissances sur le fait ; la conclusion définitive dépend du
aphes et des dépôts de documents. Pour l’antiquité et le moyen âge la connaissance historique est restreinte aux faits généraux par
un ensemble de faits historiquement connus, ou avec l’ensemble de nos connaissances sur l’humanité fondées sur l’observation directe,
moins nette pour les faits en désaccord seulement avec un ensemble de connaissances historiques ou avec les embryons des sciences de
e l’homme. Elle dépend de l’opinion qu’on se fait de la valeur de ces connaissances . Du moins peut-on poser la règle pratique que pou
e caractère historique, ils ne peuvent plus être utilisés que pour la connaissance de l’humanité universelle (comme il arrive aux fa
tre faite avec une masse incohérente de menus faits, une poussière de connaissances de détail. Ce sont des matériaux hétérogènes, qui
es classifier suivant leurs ressemblances réelles. La science est une connaissance objective fondée sur l’analyse, la synthèse, la c
férente de toutes les autres. III. Les documents, source unique de la connaissance historique, renseignent sur trois catégories de f
ividuels et collectifs, faits psychiques, voilà tous les objets de la connaissance historique ; ils ne sont pas observés directement
rit tous les caractères communs à cette notion. Mais, à mesure qu’une connaissance se rapproche des faits intérieurs invisibles, les
e en ordre les faits contenus dans les documents, il fabrique avec la connaissance qu’il a (ou croit avoir) des choses humaines un c
roisième opération ; elle accroît par un travail logique la masse des connaissances historiques. On n’a encore qu’une masse de faits
a construction historique au point de vue scientifique. Mais comme la connaissance historique, complexe et encombrante par sa nature
dresser le tableau de la vie humaine à un moment donné ; il donne la connaissance d’un état de société (en allemand, Zustand). Mais
hie, la géologie, la science des espèces animales ; elle n’est pas la connaissance abstraite des rapports généraux entre les faits,
tion. En histoire, où cette ressource manque, on cherche à étendre la connaissance en employant le raisonnement. On part des faits c
rer des faits nouveaux. Si le raisonnement est correct, ce procédé de connaissance est légitime. Mais l’expérience montre que de tou
ce est légitime. Mais l’expérience montre que de tous les procédés de connaissance historique le raisonnement est le plus difficile
nnement historique il faut 1° une proposition générale exacte, 2° une connaissance détaillée d’un fait passé. — On opérera mal si on
les « vérités de sens commun » qui forment encore presque toute notre connaissance de la vie sociale ; or la plupart sont fausses en
tures de tous les hommes à tous les différents moments. Ce serait une connaissance complète que personne n’arriverait plus à connaît
incontestables. L’histoire, plus encombrée de détails qu’aucune autre connaissance , a le choix entre deux solutions : être complète
re précise pour donner une idée exacte du fait. Or la précision de la connaissance en matière humaine ne s’obtient que par les détai
on complète ou une mention. Comment organiser en un même ensemble des connaissances d’une précision si différente ? — Les faits connu
règles officielles, non la pratique réelle. En toutes ces matières la connaissance des formules conventionnelles devra se doubler un
faits sur lesquels il a eu une action, sa conception de la vie et ses connaissances , ses goûts dominants, ses occupations habituelles
clusions générales. L’histoire, à cause de l’infirmité de son mode de connaissance , a besoin en outre d’une opération préalable pour
soin en outre d’une opération préalable pour déterminer la portée des connaissances obtenues211. Le travail critique n’a fourni qu’un
ique n’a fourni qu’une masse de remarques isolées sur la valeur de la connaissance que les documents ont permis d’atteindre. Il faut
’ensemble. Il faudra considérer : 1° l’étendue, 2° la valeur de notre connaissance . 1° On se demandera quelles sont les lacunes lais
tableau de nos ignorances pour nous rappeler la distance entre notre connaissance réelle et une connaissance complète. 2° La valeur
pour nous rappeler la distance entre notre connaissance réelle et une connaissance complète. 2° La valeur de notre connaissance dépe
nnaissance réelle et une connaissance complète. 2° La valeur de notre connaissance dépend de la valeur de nos documents. La critique
l faut la résumer en quelques traits pour un ensemble de faits. Notre connaissance provient-elle d’observation directe, de tradition
critique, d’oublier ce qu’il y a d’incomplet ou de douteux dans notre connaissance . Un désir puissant d’accroître le plus possible l
soler la condition nécessaire qui est la cause ; elle suppose donc la connaissance complète de ces conditions. C’est précisément ce
arration des événements mémorables. Garder le souvenir et propager la connaissance des faits glorieux ou importants pour un homme, o
e fut considérée de bonne heure comme un recueil de précédents, et la connaissance de l’histoire comme une préparation pratique à la
és par des recherches ultérieures, soient incorporés à l’ensemble des connaissances qui constituent le patrimoine scientifique de l’h
rès leur mort, quoiqu’ils ne soient plus, visiblement, au courant des connaissances acquises. Il est clair que, pour bien des gens la
s, n’ont d’autre visée que de dresser minutieusement l’inventaire des connaissances acquises, afin de rendre plus aisée et plus rapid
travaille sur des faits transmis par des observateurs antérieurs. La connaissance ne s’obtient pas, en histoire, par des procédés d
uire ses raisonnements par analogie, il lui faut combiner toujours la connaissance particulière des conditions où se produisirent le
ffectuer pour aboutir, en partant de l’inspection des documents, à la connaissance des faits et des évolutions du passé, sont très n
nseignement classique, fondé sur l’étude des formes, indifférent à la connaissance des faits sociaux. On enseigna l’histoire parce q
poser oralement les faits ou ordonner aux élèves d’en prendre d’abord connaissance dans un livre, de façon à remplacer le cours par
er le matériel et les procédés. L’histoire comporte nécessairement la connaissance d’un grand nombre de faits. Le professeur d’histo
Cela est à la vérité nécessaire, mais cela n’est pas suffisant : des connaissances d’un ordre différent, d’un ordre supérieur, ne so
nt pas moins indispensables que le bagage proprement scolaire. De ces connaissances -là il n’était jamais question à l’École, où, conf
moyen âge. Là seulement, par suite d’une anomalie accidentelle, les «  connaissances préalables » et auxiliaires des recherches histor
sur cette question préliminaire : quel est le genre d’aptitudes ou de connaissances dont il convient d’exiger des étudiants qu’ils fa
dont il convient d’exiger des étudiants qu’ils fassent la preuve ? De connaissances générales ? De connaissances techniques et d’apti
étudiants qu’ils fassent la preuve ? De connaissances générales ? De connaissances techniques et d’aptitudes aux recherches original
nce, ce que c’est qu’étudier un problème historique et qu’ils ont les connaissances techniques, requises pour les études de cette esp
ntré ; et je doute fort qu’aucun de ceux dont il nous reste à prendre connaissance s’élève au même degré de philosophie et d’origina
ue le rédacteur mentionne les circonstances de ce genre quand il en a connaissance , sans s’imposer l’énorme tâche de s’en informer t
ême s’effarouchent de l’éventualité d’un divorce entre deux ordres de connaissances unis, disent-elles, par des rapports nécessaires.
demain, de trouver des sujets que l’on puisse traiter sans avoir pris connaissance de travaux en langue étrangère. Dès maintenant, p
ère. Dès maintenant, pour l’histoire ancienne, grecque et romaine, la connaissance de l’allemand est presque aussi impérieusement re
avoir honte. — Nous ne saurions trop insister ici sur ce point que la connaissance pratique des langues étrangères est auxiliaire au
travaux scientifiques en général.   * Un jour viendra peut-être où la connaissance de la principale des langues slaves sera nécessai
(Épigraphie latine) etc., ont répandu dans le public la notion et la connaissance des disciplines auxiliaires. De nouvelles édition
que suivant la façon dont on le connaît. Il n’y a que des procédés de connaissance historiques. Une séance du Sénat est un fait d’ob
re historique n’est pas dans les faits ; il n’est que dans le mode de connaissance . 57. Fustel de Coulanges l’a dit. Cf. ci-dessus,
cette méthode voir Ch. Seignobos, Les conditions psychologiques de la connaissance en histoire, dans la Revue philosophique, 1887, I
comme on dit, par un « témoin » oculaire, est encore bien loin de la connaissance scientifique. La notion de témoin a été empruntée
u’ont les grands écrivains de paralyser la critique et de troubler la connaissance des faits. C’est seulement à la fin du xixe  sièc
critique, 1895, I, p. 176. — D’autres ont déclamé sur ce thème que la connaissance de l’histoire est nuisible et paralyse. Voir F. N
n échange continuel de services. Les sciences sociales fournissent la connaissance du présent, nécessaire à l’histoire pour se repré
25 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
conscience primitifs sont les matériaux des idées, c’est-à-dire de la connaissance proprement dite. L’idée est l’unité de la connais
t-à-dire de la connaissance proprement dite. L’idée est l’unité de la connaissance . Et de même qu’une sensation est une série intégr
ente qui est plutôt objective, a pour but de ramener chaque espèce de connaissance à ses derniers éléments. Elle examine d’abord les
iaux, par leur soin à se pourvoir de certaines commodités, qu’ils ont connaissance de séquences plus longues, et prennent des mesure
ialité amène, dans le cours du développement humain, le passage de la connaissance ordinaire à la science, de la prévision quantitat
n des expériences. » Et il en est de même pour le progrès de toute la connaissance humaine, jusqu’à ses généralisations les plus lar
la raison est depuis longtemps établi : toute émotion impliquant une connaissance , et la connaissance une émotion quelconque. L’évo
s longtemps établi : toute émotion impliquant une connaissance, et la connaissance une émotion quelconque. L’évolution des sentiment
if composé. Il l’est pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’ici la connaissance doit être précise et ne souffre pas l’à-peu-près,
peut exister sans l’autre. Quoique inséparables dans leur origine, la connaissance de l’égalité et celle de l’inégalité diffèrent en
ives A et B, que par le nombre des positions intermédiaires, et cette connaissance est due à nos sensations. Pour percevoir entre ce
quelque objet également proche, et qu’il se demande quelle espèce de connaissance il a de l’espace compris entre ses yeux et l’obje
l a de l’espace compris entre ses yeux et l’objet, il verra que cette connaissance est pour ainsi dire complété. Il a conscience des
space une portion égale au précédent, il trouvera qu’il n’en a qu’une connaissance comparativement vague. Ensuite, s’il regarde par
te qu’une perception distincte. Mais c’est là précisément le genre de connaissance qui doit résulter de l’organisation des expérienc
l’expérience fondamentale. Par des décompositions successives de nos connaissances en éléments de plus en plus simples, nous devons
écédents, doit être intégré avec ces précédents états. Chaque acte de connaissance doit être un acte d’intégration, c’est-à-dire qu’
» V L’Analyse générale, qui est en réalité une théorie de la connaissance , dépasse de beaucoup les limites de la psychologi
Bain y incline, il est, lui, nettement réaliste ; et la théorie de la connaissance n’est qu’un long combat contre l’idéalisme. Il co
e pour les classes d’hommes dont les efforts réunis ont conduit noire connaissance de l’univers à l’état cohérent et compréhensif qu
philosophie positive. Lorsqu’un penseur réorganise la méthode et les connaissances scientifiques de son siècle, et que sa réorganisa
des disciples. Mais quand les successeurs acceptent la méthode et les connaissances du siècle, moins sa réorganisation, ils ne sont c
saccord avec lui. « Je reconnais, dit-il, avec Aug. Comte, que toute connaissance vient des sens, — que toute connaissance est rela
, avec Aug. Comte, que toute connaissance vient des sens, — que toute connaissance est relative, — que c’est une mauvaise explicatio
convaincre par quelques exemples : Aug. Comte. Chaque branche de nos connaissances passe par trois états différents et successifs :
26 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ent à nos prises91. Tels moyens de sentir, telles « mesures », telles connaissances . Ce qui est vrai de nos sens est vrai aussi de no
rtante aux yeux de la philosophie contemporaine : relativité de toute connaissance d’objets. Sur ce point, l’accord est fait aujourd
n. Mais Kant n’est pas encore allé assez loin, quand il a dit que nos connaissances sont relatives à notre constitution intellectuell
magasiné ce que Kant et les platoniciens nomment la « matière » de la connaissance . Le contenu sensible de notre conscience a été dé
oppement des autres organes, par le rapport aux besoins de la vie. La connaissance n’est, qu’un moyen, dont nous avons fait artifici
ensée entre les sensations, rapports qu’on appelle la « forme » de la connaissance . — Dans la sensation, disent les disciples de Pla
si bien dans la plus humble des sensations que dans la plus haute des connaissances . On ne fait pas plus de photographie sans plaque
science. Si quelque chose constitue l’apport de la conscience dans la connaissance , c’est précisément ce que platoniciens et kantien
cisément ce que Kant nomme, avec Platon et Aristote, la matière de la connaissance . Et si quelque chose mérite d’être appelé a prior
e au sujet conscient, c’est avant tout le sensible, le matériel de la connaissance . La forme intellectuelle, au contraire, est en gr
iété éprouvée et par la résistance qu’elle provoque, que nous faisons connaissance avec la contrariété pensée, avec cette opposition
laisir, par l’harmonie éprouvée et réalisée, que nous faisons d’abord connaissance avec l’accord intellectuel, avec l’harmonie pensé
ence, le sujet, n’ait point sa part nécessaire et essentielle dans la connaissance  ? Nullement, et il nous reste à déterminer cette
t Platon aurait raison de dire que la sensation est étrangère à toute connaissance , même aveugle et obscure. Nous ne saurions l’adme
e n’est pas à dire que le sensualisme exclusif suffise à expliquer la connaissance . Outre qu’il ne rend compte ni de la sensation mê
connais et je les affirme, autant du moins qu’il est nécessaire à la connaissance purement scientifique. Si, par une série de mouve
qu’elle est effective et conséquemment objective. Ce qui distingue la connaissance objective et effective de l’état « affectif », c’
jective, de la considérer non comme un rêve, mais comme une véritable connaissance en acte. La théorie scientifique est donc essenti
tionnel et appétitif, dont la science ne peut se défaire. D’abord, la connaissance scientifique suppose un effort, une attention à u
27 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
ins, j’ai pris le mot dans ce sens. En tout cas, il s’agit ici de nos connaissances , et non d’autre chose. Les mots faculté, capacité
us le flux des faits passagers. C’est pourquoi je n’ai traité que des connaissances , et, si je me suis occupé des facultés, c’est pou
chologie devient une science de faits ; car ce sont des faits que nos connaissances  ; on peut parler avec précision et détails d’une
cet ouvrage. Dans la première partie, on a dégagé les éléments de la connaissance  ; de réduction en réduction, on est arrivé aux pl
la formation, la certitude et la portée de nos principales sortes de connaissances , depuis celle des choses individuelles jusqu’à ce
ication dont les stades successifs constituent nos diverses sortes de connaissances . — Cela fait, pour comprendre la connaissance que
nos diverses sortes de connaissances. — Cela fait, pour comprendre la connaissance que nous avons des corps et de nous-mêmes, on a t
es comme des illusions métaphysiques2, sur le mécanisme général de la connaissance , sur la perception extérieure envisagée comme une
ssi a le sien, d’autant plus élevé qu’elle remonte à l’origine de nos connaissances et dépasse tout de suite le point de vue ordinair
est l’événement élémentaire dont les composés forment les idées et la connaissance . Nous prenons le mot impulsion au sens psychologi
28 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
, soit préjugé, je croirai difficilement qu’on puisse se passer de la connaissance des Anciens. Cette littérature a une consistance,
ennes pourrait être abrégée considérablement, et mêlée de beaucoup de connaissances utiles. En général, dans l’établissement des écol
Je pense qu’on devrait donner dans les écoles une idée de toutes les connaissances nécessaires à un citoyen, depuis la législation j
pports par lesquels chacun contribue aux avantages de la société. Ces connaissances ont un attrait naturel pour les enfants dont la c
, et pour se faire pardonner par moi plusieurs fredaines graves de ma connaissance , je dois croire que Sa Majesté cherche à introdui
tendue, qu’il ne sera plus possible à l’esprit humain d’y suffire. La connaissance des mots nuira à la connaissance des choses, l’ét
le à l’esprit humain d’y suffire. La connaissance des mots nuira à la connaissance des choses, l’étude des langues anciennes sera ab
d’un autre pour ses richesses actuelles. Insensiblement la masse des connaissances devient trop forte pour l’étendue de l’esprit hum
e monde était si ancien, que les fils des hommes avaient poussé leurs connaissances au plus haut degré. Ils étaient près d’atteindre
multitude si prodigieuse de langues nécessaires à la circulation des connaissances acquises, que leur tête en péta. Ils devinrent br
29 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — Notice sur M. G. Duplessis. » pp. 516-517
t à fond les deux langues classiques et savantes, et il y joignait la connaissance exacte de presque toutes les langues vivantes, l’
Mais l’ouvrage dans lequel M. Duplessis a le plus montré sa complète connaissance des livres est la Bibliographie parémiologique ou
etés et leurs jeunesses ? M. Duplessis, pour obliger un éditeur de sa connaissance , a mis la main à quantité de petits recueils très
M. Duplessis ; il a lui-même cité ce mot d’un savant étranger : « La connaissance des livres abrège de moitié le chemin de la scien
ou d’un conteur, ceux-là ont pu vérifier chaque jour l’étendue de ses connaissances , la certitude de ses informations, sa politesse d
30 (1903) La pensée et le mouvant
— Pourquoi ils ont négligé la question du Temps. — Ce que devient la connaissance quand on y réintègre les considérations de durée.
la sociabilité, sont ici les vraies causes de la relativité de notre connaissance . En écartant ce voile interposé, nous revenons à
ller jusqu’à contester la conception kantienne de la relativité de la connaissance . Kant avait établi, disait-on, que notre pensée s
ie dans sa pureté naturelle. Ici, en tout cas, les matériaux de notre connaissance n’ont pas été créés, ou triturés et déformés, par
d’autres réalités, peut-être même pour toutes ? La « relativité de la connaissance  », qui arrêtait l’essor de la métaphysique, était
De la position des problèmes Durée et intuition. — Nature de la connaissance intuitive. — En quel sens elle est claire. — Deux
st claire. — Deux espèces de clarté. — L’intelligence. — Valeur de la connaissance intellectuelle. — Abstractions et métaphores. — L
et les faux problèmes. — Le criticisme kantien et les théories de la connaissance . — L’illusion « intellectualiste ». — Méthodes d’
nous hésitâmes longtemps. De tous les termes qui désignent un mode de connaissance , c’est encore le plus approprié ; et pourtant il
tuel, normal, banal, de notre entendement, que la relativité de notre connaissance de l’esprit vient précisément de là, et que dès l
conscience immédiate, vision qui se distingue à peine de l’objet vu, connaissance qui est contact et même coïncidence. — C’est ensu
ne trouvant alors dans le nouveau que de l’ancien, se sent en pays de connaissance  ; elle est à son aise ; elle « comprend ». Telle
ement, promenons-nous avec elle dans les divers départements de notre connaissance  : nous la verrons, elle obscure, dissiper des obs
r les philosophes, acceptées par les savants, sur la relativité de la connaissance et l’impossibilité d’atteindre l’absolu. La scien
e à l’esprit. Ce n’est pas à dire qu’elle n’en puisse obtenir quelque connaissance  ; mais cette connaissance devient d’autant plus v
à dire qu’elle n’en puisse obtenir quelque connaissance ; mais cette connaissance devient d’autant plus vague qu’elle s’éloigne dav
l’étude d’une partie, et si nous prétendons néanmoins l’employer à la connaissance du tout. Mais ce n’est pas assez dire. Il est imp
qui déclarent notre science relative, à ceux qui prétendent que notre connaissance déforme ou construit son objet, incombe alors la
que, embrassant à la fois la matière et l’esprit, fasse l’effet d’une connaissance à peu près vide et en tout cas vague, — presque v
Tout le monde a pu remarquer qu’il est plus malaisé d’avancer dans la connaissance de soi que dans celle du monde extérieur. Hors de
on s’exerce sur la matière, et elle est d’autant plus efficace que la connaissance de la matière a été poussée plus loin. Sans doute
nnant je ne sais quoi de spatial, de géométrique, d’intellectuel. Une connaissance de l’esprit, dans ce qu’il a de proprement spirit
t pas, après la science, considérer le même objet pour en obtenir une connaissance plus haute. Supposer entre elles ce rapport, selo
condamne à la relativité ; à la métaphysique, qui ne sera plus qu’une connaissance hypothétique et vague, puisque la science aura né
les communieront dans l’expérience. L’une et l’autre auront écarté la connaissance vague qui est emmagasinée dans les concepts usuel
coïncider avec lui ce qu’on prend, bien à tort, pour le sommet de la connaissance . Quelque chose de l’adoration et du respect que l
aurait quelque chance d’aboutir que dans un état plus avancé de notre connaissance de la matière. Bornons-nous à dire un mot de l’hy
ien passer à côté de la philosophie kantienne et des « théories de la connaissance  » issues du kantisme : elle ne s’y arrêtera pas.
connaître, et la métaphysique impossible, puisqu’il n’y aurait pas de connaissance en dehors de la science. L’esprit humain est ains
aussitôt à l’esprit humain, par la science et par la métaphysique, la connaissance de l’absolu. Nous revenons donc encore à notre po
e on est totalement étranger. Que dis-je ? Il ne suffira pas de faire connaissance avec elle, ni même d’en pousser très loin l’appro
ributs. En énonçant le sujet, nous adossons notre communication à une connaissance que nos interlocuteurs possèdent déjà, puisque la
ient pas comme mal posés, que l’on concluait à la relativité de toute connaissance et à l’impossibilité d’atteindre l’absolu. Le suc
ité s’est dissipée : ce qui est certain, c’est que les théories de la connaissance qui ont vu le jour dans ces derniers temps, à l’é
principalement, un verbalisme qui vicie encore une bonne partie de la connaissance et que nous voulions définitivement écarter. Qu’e
veut, et je ne vois pas grand inconvénient, je le répète, à ce que la connaissance de l’esprit par l’esprit s’appelle encore intelli
e. En comprenant ainsi la métaphysique, en assignant à l’intuition la connaissance de l’esprit, nous ne retirons rien à l’intelligen
lors elle niait l’esprit ou le définissait par des négations : cette connaissance toute négative de l’esprit, nous la laisserons vo
tatons l’existence d’une autre faculté, capable d’une autre espèce de connaissance . Nous avons ainsi, d’une part, la science et l’ar
les, celles-là plus intuitives. Mais, intuitive ou intellectuelle, la connaissance sera marquée au sceau de la précision. Rien de pr
ce système d’idées calquées sur les mots devait céder la place à une connaissance exacte représentée par des signes plus précis : l
our aller en sens inverse de la mathématique et pour accentuer, de la connaissance primitive et sociale, l’intuitif au lieu de l’int
au sens plus étroit, fonction mathématique de l’esprit, préside à la connaissance de la matière. C’est à la première surtout que l’
ue cela dérange la société, qu’il faut tirer une barre au-dessous des connaissances vagues emmagasinées dans le langage, faire le tot
esprit, mais une certaine puissance d’obtenir des concepts sociaux la connaissance du réel en les combinant plus ou moins adroitemen
i donne tant de facilité à en parler ! Nous prisons, quant à nous, la connaissance scientifique et la compétence technique autant qu
lesquelles elle est faite. Elle n’a rien à voir dans le domaine de la connaissance pure, science ou philosophie. Nous répudions ains
ion que les sens et l’entendement accomplissent dans le domaine de la connaissance quand ils condensent en perception les oscillatio
ure, c’est-à-dire tentative pour construire une métaphysique avec les connaissances rudimentaires qu’on trouve emmagasinées dans le l
evient grande, comme s’il fallait invertir la direction normale de la connaissance . Au contraire, nous avons un intérêt capital à no
x. L’un a engendré les théories de l’être, l’autre les théories de la connaissance . Le premier consiste à se demander pourquoi il y
ses ? Ce problème, qui est devenu chez les modernes le problème de la connaissance après avoir été, chez les anciens, le problème de
rasser les conclusions des philosophies antérieures et l’ensemble des connaissances acquises, on risque de ne plus apercevoir ce qu’i
lation du même genre entre un système philosophique et l’ensemble des connaissances scientifiques de l’époque où le philosophe a vécu
des faits recueillis rendent impossible l’accumulation de toutes les connaissances humaines dans un seul esprit, le philosophe reste
« l’expérience, aidée du raisonnement, conduit jusqu’en ce point ; la connaissance scientifique commence ici, elle finit là ; telles
bien, laissez-moi cela, vous allez voir ce que j’en saurai faire ! La connaissance que vous m’apportez incomplète, je la compléterai
st une science naissante, la science une perception adulte, et que la connaissance usuelle et la connaissance scientifique, destinée
a science une perception adulte, et que la connaissance usuelle et la connaissance scientifique, destinées l’une et l’autre à prépar
sion et de portée inégales. Ce que je veux surtout dire, c’est que la connaissance usuelle est astreinte, comme la connaissance scie
rtout dire, c’est que la connaissance usuelle est astreinte, comme la connaissance scientifique et pour les mêmes raisons qu’elle, à
on aura ramené à la durée réelle vivra déjà de la vie intuitive et sa connaissance des choses sera déjà philosophie. Au lieu d’une d
nt fait, ramenons notre perception à ses origines, et nous aurons une connaissance d’un nouveau genre sans avoir eu besoin de recour
e sans avoir eu besoin de recourir à des facultés nouvelles. Si cette connaissance se généralise, ce n’est pas seulement la spéculat
es sens ou de la conscience et, par là, unifier et systématiser notre connaissance des choses. Mais l’examen des doctrines nous mont
mais droit devant nous dans la direction où nous avons marcher. Notre connaissance , bien loin de se constituer par une association g
d’une dissociation brusque : dans le champ immensément vaste de notre connaissance virtuelle nous avons cueilli, pour en faire une c
de notre connaissance virtuelle nous avons cueilli, pour en faire une connaissance actuelle, tout ce qui intéresse notre action sur
sion différentes de celles que nous exerçons, à tout instant, dans la connaissance du monde extérieur et de nous-mêmes. Et c’est jus
ntradictions comme celles que Zénon a signalées et pour dégager notre connaissance journalière de la relativité dont Kant la croyait
privilégiées, nous rétablirions la continuité dans l’ensemble de nos connaissances , — continuité qui ne serait plus hypothétique et
st ce que nous chercherons ensemble, au moins pour ce qui concerne la connaissance de notre entourage, dans notre seconde conférence
choses : tout ce que l’expérience nous apprendra de l’un accroîtra la connaissance que nous avions de l’autre, et la lumière que cel
d’aucun point de vue et ne s’appuie sur aucun symbole. De la première connaissance on dira qu’elle s’arrête au relatif ; de la secon
cependant, et ce ne peut être que par une intuition. En ce sens, une connaissance intérieure, absolue, de la durée du moi par le mo
e genre d’action ou d’attitude que l’objet devra nous suggérer. Toute connaissance proprement dite est donc orientée dans une certai
il nous arrive d’orienter dans plusieurs directions successives notre connaissance du même objet et de faire varier sur lui les poin
les points de vue. En cela consiste, au sens usuel de ces termes, une connaissance « large » et « compréhensive » de l’objet : l’obj
sophie, aller, ici encore, des concepts à la chose, utiliser, pour la connaissance désintéressée d’un objet qu’on vise cette fois à
et et de la méthode. Ou il n’y a pas de philosophie possible et toute connaissance des choses est une connaissance pratique orientée
pas de philosophie possible et toute connaissance des choses est une connaissance pratique orientée vers le profit à tirer d’elles,
lleurs, que cette manière de procéder, tant qu’il ne s’agit que d’une connaissance pratique de la réalité. La connaissance, en tant
ant qu’il ne s’agit que d’une connaissance pratique de la réalité. La connaissance , en tant qu’orientée vers la pratique, n’a qu’à é
e de la réalité qui passe. Ce n’est pas, sans doute, pour obtenir une connaissance intérieure et métaphysique du réel. C’est simplem
re systèmes, viennent en grande partie de ce que nous appliquons à la connaissance désintéressée du réel les procédés dont nous nous
ère. Les démonstrations qui ont été données de la relativité de notre connaissance sont donc entachées d’un vice originel : elles su
 : elles supposent, comme le dogmatisme qu’elles attaquent, que toute connaissance doit nécessairement partir de concepts aux contou
philosophes, et par les savants eux-mêmes, de la « relativité » de la connaissance scientifique. Est relative la connaissance symbol
de la « relativité » de la connaissance scientifique. Est relative la connaissance symbolique par concepts préexistants qui va du fi
par concepts préexistants qui va du fixe au mouvant, mais non pas la connaissance intuitive qui s’installe dans le mouvant et adopt
paré les voies à une doctrine qui affirme la relativité de toutes nos connaissances . Mais la métaphysique y a travaillé également.  
nt. Volontiers notre esprit se résignerait à voir dans la science une connaissance toute relative, et dans la métaphysique une spécu
ne la totalité du réel dans un filet monté d’avance, elle devient une connaissance purement relative à l’entendement humain. Qu’on l
e de quelques philosophes modernes 28 : bien plus, il a cru que toute connaissance scientifique n’était qu’un fragment détaché, ou p
ossible dans des moules préexistants. Là est toute la question. Si la connaissance scientifique est bien ce qu’a voulu Kant, il y a
cordon de gaz qui dessinait déjà les contours d’un monument. Et si la connaissance métaphysique est bien ce qu’a voulu Kant, elle se
l’intuition métaphysique, quoiqu’on n’y puisse arriver qu’à force de connaissances matérielles, est tout autre chose que le résumé o
matérielles, est tout autre chose que le résumé ou la synthèse de ces connaissances . Elle s’en distingue comme l’impulsion motrice se
de la science moderne, et pour les deux formes principales que notre connaissance de la nature a prises, l’esprit d’invention s’est
obstacles qui se rencontrent dans cette marche générale et libre des connaissances humaines est la tendance qui porte les diverses c
bre des connaissances humaines est la tendance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes… Les système
rtine : c’est dans le salon de Mme Récamier, sans doute, qu’il fit la connaissance de Chateaubriand. Un contact fréquent avec tant d
te des textes. Mais, dans l’ouvrage publié, nous trouvons plus que la connaissance du texte, plus encore que l’intelligence de la do
echerches d’érudition l’avaient toujours attiré, et, d’autre part, la connaissance approfondie de l’antiquité que révélait son Essai
ue l’entendent les philosophes quand ils tiennent pour relative notre connaissance du monde extérieur. L’expression « théorie de la
« philosophie » comme on l’a fait pendant longtemps, toute espèce de connaissance . On pourrait même, comme nous le disions plus hau
le tout dans la métaphysique. Néanmoins, il est incontestable que la connaissance appuie dans une direction bien définie quand elle
ile, pour la clarté des idées, d’appeler « scientifique » la première connaissance , et « métaphysique » la seconde. C’est alors au c
par ce mot la fonction métaphysique de la pensée : principalement la connaissance intime de l’esprit par l’esprit, subsidiairement
t la connaissance intime de l’esprit par l’esprit, subsidiairement la connaissance , par l’esprit, de ce qu’il y a d’essentiel dans l
u mot « science », et à appeler plus particulièrement scientifique la connaissance de la matière inerte par l’intelligence pure. Cel
te par l’intelligence pure. Cela ne nous empêchera pas de dire que la connaissance de la vie et de l’esprit est scientifique dans un
a mesure où elle fait appel aux mêmes méthodes d’investigation que la connaissance de la matière inerte. Inversement, la connaissanc
vestigation que la connaissance de la matière inerte. Inversement, la connaissance de la matière inerte pourra être dite philosophiq
31 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
L’abbé Gratry De la Connaissance de Dieu. [Le Pays, 8 avril 1854.] Le livre dont
répond-elle aujourd’hui ?… Le livre de l’abbé Gratry, ce traité de la Connaissance de Dieu d’un homme qui ne débute ni dans la scien
ction pour entrer dans la vie, et il y est entré dans ce traité de la Connaissance de Dieu, où se cachent sous les plus éclatantes q
Et n’est-ce pas le plus frappant caractère de ce nouveau traité de la Connaissance de Dieu, que d’avoir creusé dans l’être et de n’y
tendu. Historique par le but, comme on vient de voir, le traité de la Connaissance de Dieu est historique aussi par sa méthode. Comm
ni, c’est-à-dire vers Dieu, est toujours vrai, — a dit l’auteur de la Connaissance de Dieu ; — il est toujours possible, dès que l’h
nce purement rationnelle pourrait tirer de leur union. L’auteur de la Connaissance de Dieu fait très bien observer que le joug rejet
et qui ne nous vantons que d’être chrétien, le mérite du Traité de la Connaissance de Dieu est bien au-dessus d’un mérite purement s
32 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
s, regardent l’intelligence comme un produit social et assignent à la connaissance une fin et une valeur exclusivement ou essentiell
alistes, opposent l’individualité à la sociabilité dans l’ordre de la connaissance . De ce point de vue, on regardera l’intelligence
 Ribot quand il oppose l’expérience affective directement sentie à la connaissance abstraite et conceptuelle. Ici l’intuition n’est
où le principe d’individuation ainsi que les autres conditions de la connaissance empirique seraient supprimés ; mais simplement qu
aient ce mot, science totale ou du moins aspirant à la totalité de la connaissance et se flattant de solutionner une fois pour toute
les-mêmes relèvent du principe de commodité ; bref admettre que notre connaissance est tout entière fonction de notre utilité vitale
inalité supérieure ; une théorie du progrès, de l’accroissement de la connaissance , de l’ennoblissement de la culture. Sans doute l’
présent de l’évolution scientifique. Avec le développement même de la connaissance , l’invention, l’originalité intellectuelle se fon
e. Pour toutes ces raisons on peut se demander si l’état actuel de la connaissance n’est pas un acheminement vers la monotonie, vers
ctiblement asociale. Dans l’intelligence spectaculaire, l’instinct de connaissance s’est complètement dissocié de l’instinct social.
caractère plus général et plus métaphysique : celle de l’instinct de connaissance et de l’instinct vital. Une société, quelle qu’e
l, l’individu humain est incapable de se placer au point de vue de la connaissance pure, au point de vue spectaculaire que nous avon
e l’Unique. C’est dans cette partie que se fait jour l’attitude de la connaissance pure, l’attitude spectaculaire ou esthétique. Cel
re, p. 208 (à propos de Mérimée). 19. « Seule, dit Schopenhauer, la connaissance bâtarde, la connaissance abstraite, celle des con
érimée). 19. « Seule, dit Schopenhauer, la connaissance bâtarde, la connaissance abstraite, celle des concepts, peut se communique
immédiatement, sans condition. Elle n’est que l’ombre de la véritable connaissance . Si l’intuition pouvait se communiquer, la commun
s de la civilisation. Il ne saurait ainsi embrasser à la fois plus de connaissances qu’autrefois. Comme il ne peut embrasser qu’une c
ces qu’autrefois. Comme il ne peut embrasser qu’une certaine somme de connaissances , il doit oublier d’une part ce qu’il acquiert de
doit oublier d’une part ce qu’il acquiert de l’autre. Le champ de la connaissance humaine est différent, sans être plus large ni pl
33 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
l’intelligence.   Rapport du problème de la vie au problème de la connaissance . La méthode philosophique. Cercle vicieux apparen
oit dogmatique ou critique, qu’elle consente à la relativité de notre connaissance ou qu’elle prétende s’installer dans l’absolu, un
a relation établie par le pur intellectualisme entre la théorie de la connaissance et la théorie du connu, entre la métaphysique et
ossible d’aller plus loin et qu’il le prouve par l’analyse même de la connaissance scientifique, dans les deux cas il a pour les fai
les lui transmet, le respect que l’on doit à la chose jugée. A cette connaissance il superposera une critique de la faculté de conn
de connaître et aussi, le cas échéant, une métaphysique : quant à la connaissance même, dans sa matérialité, il la tient pour affai
matériel. A priori elle acceptera la doctrine de l’unité simple de la connaissance , et de l’unité abstraite de la nature. Dès lors l
choses qui, jusqu’ici, ne la regardaient pas. Science, théorie de la connaissance et métaphysique vont se trouver portées sur le mê
hose. Mais toutes trois finiront par tirer profit de la rencontre. La connaissance scientifique, en effet, pouvait s’enorgueillir de
endu que, plus elle s’enfonce dans les profondeurs de la vie, plus la connaissance qu’elle nous fournit devient symbolique, relative
donc suivre la science, pour superposer à la vérité scientifique une connaissance d’un autre genre, qu’on pourra appeler métaphysiq
autre genre, qu’on pourra appeler métaphysique. Dès lors toute notre connaissance , scientifique ou métaphysique, se relève. Dans l’
e, se relève. Dans l’absolu nous sommes, nous circulons et vivons. La connaissance que nous en avons est incomplète, sans doute, mai
ble : l’idéalité de l’espace, prouvée directement par l’analyse de la connaissance , l’est indirectement par les antinomies où la thè
une réfutation péremptoire des théories dites « empiriquement » de la connaissance . Elle est, à notre sens, définitive dans ce qu’el
ves, et trois seulement, entre lesquelles opter pour la théorie de la connaissance  : ou l’esprit se règle sur les choses, ou les cho
ité de l’esprit et la matérialité des choses. De ce point de vue, la connaissance que nous donnent de la matière notre perception,
lle ne sorte pas de son domaine propre, qui est la matière inerte. La connaissance scientifique, ainsi envisagée, s’élève. En revanc
scientifique, ainsi envisagée, s’élève. En revanche, la théorie de la connaissance devient une entreprise infiniment difficile, et q
a forme mathématique d’une loi physique, et par conséquent dans notre connaissance scientifique des choses 83. Nos unités de mesure
arce qu’elle est lestée de géométrie. Esquisse d’une théorie de la connaissance fondée sur l’analyse de l’idée de désordre. Les d
  Mais le philosophe se refusera peut-être a fonder une théorie de la connaissance sur de pareilles considérations. Il y répugnera,
oue l’idée de désordre dans les problèmes relatifs à la théorie de la connaissance . Elle n’y paraît pas explicitement, et c’est pour
e. Pourtant, c’est par la critique de cette idée qu’une théorie de la connaissance devrait commencer, car si le grand problème est d
cette confusion a créé les principales difficultés du problème de la connaissance , il ne sera pas inutile d’appuyer encore une fois
origine de la plupart des difficultés soulevées par le problème de la connaissance , chez les anciens comme chez les modernes, cela n
problème des genres dans la philosophie moderne. Notre théorie de la connaissance roule à peu près exclusivement sur la question de
de Galilée sont restées, pour elle, le type idéal et unique de toute connaissance . Or, une loi est une relation entre des choses ou
ut autre chose que des systèmes de lois, une moitié au moins de notre connaissance porterait sur la « chose en soi », sur la réalité
issance porterait sur la « chose en soi », sur la réalité même. Cette connaissance serait fort difficile, justement parce qu’elle ne
lu même qu’elle aurait mordu. Allons plus loin : l’autre moitié de la connaissance ne serait plus aussi radicalement, aussi définiti
ipe, et, avec elle, une des principales difficultés du problème de la connaissance . Le problème capital de la théorie de la connaiss
problème de la connaissance. Le problème capital de la théorie de la connaissance est en effet de savoir comment la science est pos
34 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
elle des Anciens et des Modernes. La « Science » se distinguait de la connaissance ou du savoir par le caractère de nouveauté de ses
« subjectivisme » ; et qu’enfin la doctrine de la « relativité de la connaissance , « bien comprise, n’est à vrai dire que l’express
est à vrai dire que l’expression même des conditions objectives de la connaissance . Nous ne connaissons rien que de relatif : cela v
ette connexité, de cette solidarité et de cette « relativité » de nos connaissances . Nous ne connaissons la chaleur ou la lumière qu’
essayer, non seulement de se subordonner, mais d’« intérioriser. » La connaissance que nous avons des lois de la nature n’a rien de
çon de se bien poser dans la vie, et d’acquérir d’utiles et curieuses connaissances . Misères que tout cela ! Je ne connais qu’un seul
; et pour cela revenons d’abord à la théorie de la « relativité de la connaissance . » La science, avons-nous dit, n’est qu’un systèm
e l’a pas tirée d’ailleurs que de la théorie de la « relativité de la connaissance . » Il en a également tiré la théorie de l’« Incon
rattacher, comme nous disions, à la théorie de la « relativité de la connaissance  » ; et ici, encore, voir sortir la métaphysique,
qui ne soit entièrement conforme à la théorie de la relativité de la connaissance , ou plutôt qui n’en dérive ? S’il n’existait pas
cience, et au nom de la science elle-même. « Plus s’est étendue notre connaissance des faits et des lois, écrivait récemment l’un de
il y a autant de justes domaines ou de provinces particulières de la connaissance qu’il y a d’objets différens à connaître. On ne v
, et de perfectionner. Ni la théorie des fonctions elliptiques, ni la connaissance de la série des éthers n’en sauraient procurer le
il pense bien ! « Sous un tel ascendant, continue-t-il, nos diverses connaissances réelles pourront donc enfin former un vrai systèm
35 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
: nous sommes loin de confondre la morgue sophistique avec les saines connaissances de l’esprit et du cœur. La vraie philosophie est
’est ni le mal le plus grand, ni le plus à craindre, et qu’un amas de connaissances mal digérées est bien pis encore149. » Ainsi, si
voir. Les grands hommes peuvent seuls comprendre ce dernier point des connaissances humaines, où l’on voit s’évanouir les trésors qu’
de son Essai sur l’entendement humain, à montrer les bornes de notre connaissance , qui sont réellement effrayantes, tant elles sont
réellement effrayantes, tant elles sont rapprochées de nous. « Notre connaissance , dit-il, étant resserrée dans des bornes si étroi
présent de notre esprit, il ne sera peut-être pas inutile… de prendre connaissance de notre ignorance, qui… peut servir beaucoup à t
Hist. nat. tom. i, prem. disc., p. 77. 158. Essai sur l’Origine des Connaissances humaines, tom. ii, sect. ii, chap. iv, p. 239, éd
36 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
. On éclaire l’esprit par l’usage des sens le plus étendu, et par les connaissances acquises, entre lesquelles il faut donner la préf
rte que Thémistocle sache ou ne sache pas jouer de la lyre ? Mais les connaissances de son état, il faut les avoir toutes et les avoi
ener leurs regards autour de l’horizon. Je prise infiniment moins les connaissances acquises, que les vertus ; et infiniment plus l’é
s, que les vertus ; et infiniment plus l’étendue de l’esprit, que les connaissances acquises. Celles-ci s’effacent ; l’étendue de l’e
objets que de leurs dimensions. On a de la vertu, de la probité, des connaissances , du génie, même du goût, et l’on ne plaît pas. Ce
37 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXII. Des éloges des hommes illustres du dix-septième siècle, par Charles Perrault. »
ts, avec autant de noblesse que Colbert l’exerçait auprès du roi. Ses connaissances étaient beaucoup plus étendues que celles d’un ho
rands poètes ; mais qu’on estime dans l’autre, de la philosophie, des connaissances et des vertus. Quoi qu’il en soit, Charles Perrau
Dupuy, garde de la bibliothèque du roi, par la vaste étendue de leurs connaissances sur notre histoire ; tous hommes célèbres dans le
louons que l’artiste qui l’emploie. Aujourd’hui, d’ailleurs, que les connaissances s’effacent et se perdent ; aujourd’hui que la sci
; le mérite est le fond, c’est-à-dire la multitude et la justesse des connaissances . Une anecdote connue sur ces éloges, c’est qu’on
38 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
fondamentales : la physiologie, la pathologie et la thérapeutique. La connaissance des causes des phénomènes de la vie à l’état norm
intenir les conditions normales de la vie et à conserver la santé. La connaissance des maladies et des causes qui les déterminent, c
siologie. La science ne s’établissant que par voie de comparaison, la connaissance de l’état pathologique ou anormal ne saurait être
ce de l’état pathologique ou anormal ne saurait être obtenue, sans la connaissance de l’état normal, de même que l’action thérapeuti
ses sens, et l’observation simple ne lui suffit pas. Pour étendre ses connaissances , il a dû amplifier, à l’aide d’appareils spéciaux
prime ainsi : « Une expérience diffère d’une observation en ce que la connaissance qu’une observation nous procure semble se présent
r des faits dont l’esprit, à l’aide du raisonnement, pourra tirer une connaissance ou une instruction. Quand on parle d’une manière
pirique, que l’on obtient par la pratique de chaque chose. Mais cette connaissance que l’on acquiert ainsi n’en est pas moins nécess
observation et que contrôle l’expérience. En effet, il y a dans toute connaissance expérimentale trois phases : observation faite, c
nce. Prise dans ce sens général, l’expérience est l’unique source des connaissances humaines. L’esprit n’a en lui-même que le sentime
au moyen d’un raisonnement expérimental afin d’en faire ressortir la connaissance de la loi des phénomènes. Nous avons dit que le r
raisonnent de même et visent au même but. Toutes veulent arriver à la connaissance de la loi des phénomènes de manière à pouvoir pré
icter des lois à la nature, parce qu’il ne possède pas en lui-même la connaissance et le critérium des choses extérieures, et il com
vérité est également constituée par des rapports nécessaires, mais la connaissance des conditions de ces rapports lui manque. Il fau
faudrait, en effet, qu’il eût créé ces conditions pour en posséder la connaissance et la conception absolues. Toutefois l’homme doit
’un phénomène éveillé toujours en lui une idée de causalité. Toute la connaissance humaine se borne à remonter des effets observés à
s neuves et fécondes. On donne généralement le nom de découverte à la connaissance d’un fait nouveau ; mais je pense que c’est l’idé
if et la justesse de l’esprit à ceux qui ne les possèdent pas, que la connaissance des théories acoustiques ou optiques ne peut donn
dans l’investigation ; elles ne représentent que l’état actuel de nos connaissances , et, par conséquent, elles devront se modifier av
ver l’ignorance en principe. Plus on est instruit, plus on possède de connaissances antérieures, mieux on aura l’esprit disposé pour
e de leur influence. D’où il résulte que leurs successeurs auront des connaissances scientifiques acquises plus nombreuses que celles
Souvent même les hommes médiocres sont ceux qui possèdent le plus de connaissances acquises. C’est dans les parties obscures de la s
té en niant l’autorité personnelle, car il doute aussi de ses propres connaissances , et il soumet l’autorité des hommes à celle de l’
lication réelle des phénomènes de la vie repose sur l’étude et sur la connaissance des particules les plus ténues et les plus déliée
s phénomènes des corps vivants, comme dans ceux des corps bruts, à la connaissance des conditions qui règlent ces phénomènes et nous
nous donne une modestie qui résulte de la conscience de notre peu de connaissance et des difficultés de la science. C’est ce sentim
que nous avons sur ces éléments sont relatives à l’état actuel de nos connaissances  ; car il est certain que ces éléments histologiqu
e n’a pas changé pour cela, et le savant n’en est pas plus près d’une connaissance absolue de l’essence des choses. Toutefois il a g
l a gagné ce qu’il lui importe véritablement d’obtenir, à savoir : la connaissance des conditions d’existence des phénomènes, et la
re côté, le milieu extérieur s’absorbant dans le milieu intérieur, la connaissance de ce dernier nous apprend toutes les influences
es du milieu extérieur peuvent nous atteindre, d’où il résulte que la connaissance du milieu extérieur ne nous apprend pas les actio
iologie, la pathologie et la thérapeutique, reposent sur cette double connaissance  ; hors de là il n’y a pas de science médicale ni
base réelle de la science des corps vivants. IX. La limite de nos connaissances est la même dans les phénomènes des corps vivants
ons d’existence des phénomènes. Sous ce rapport, les limites de notre connaissance sont, dans les sciences biologiques, les mêmes qu
e tendance, qui résulte de l’absence du sentiment de la limite de nos connaissances que Molière a mis dans la bouche de son candidat
e nous ne savons pas, et que c’est là que se place la limite de notre connaissance . Si, en physiologie, nous prouvons, par exemple,
’organisme est-elle nécessaire à la vie ? C’est là la limite de notre connaissance dans l’état actuel de nos connaissances ; et en s
 ? C’est là la limite de notre connaissance dans l’état actuel de nos connaissances  ; et en supposant même que nous parvenions à pous
conditions du phénomène, poussée plus loin, nous fournit de nouvelles connaissances , mais ne nous apprend plus rien, en réalité, sur
’un autre phénomène vital quelconque. Cela se conçoit d’ailleurs ; la connaissance de la nature intime ou de l’absolu, dans le phéno
intime ou de l’absolu, dans le phénomène le plus simple, exigerait la connaissance de tout l’univers ; car il est évident qu’un phén
encore plus difficile à atteindre, car, outre qu’elle supposerait la connaissance de tout l’univers extérieur au corps vivant, elle
de tout l’univers extérieur au corps vivant, elle exigerait aussi la connaissance complète de l’organisme qui forme lui-même, ainsi
s, un petit monde (microcosme) dans le grand univers (macrocosme). La connaissance absolue ne saurait donc rien laisser en dehors d’
de l’atteindre. L’homme se conduit comme s’il devait parvenir à cette connaissance absolue, et le pourquoi incessant qu’il adresse à
ience au sentiment, et en nous montrant clairement la limite de notre connaissance actuelle. Mais, par une merveilleuse compensation
es phénomènes seulement dans leurs conditions d’existence. Mais cette connaissance nous suffit pour étendre notre puissance sur la n
ttre en contact avec certains éléments organiques qu’elle modifie. La connaissance de ces modifications nous donnera le moyen de pro
ous pourrons agir sur le phénomène et le régler à notre gré. Dans les connaissances que nous pouvons acquérir nous devons distinguer
endant jamais qu’une synthèse idéale très incomplète ; de même que la connaissance de l’homme isolé ne nous apporterait pas la conna
même que la connaissance de l’homme isolé ne nous apporterait pas la connaissance de toutes les institutions qui résultent de son a
une sorte d’opposition ou d’exclusion entre la pratique qui exige la connaissance des particularités et les généralisations précéde
veloppement de la science des phénomènes de la vie est impossible. La connaissance préalable des sciences physico-chimiques n’est do
médecine expérimentale moderne, ce sera d’être fondée surtout sur la connaissance du milieu intérieur dans lequel viennent agir les
mécanismes de la vie ne peuvent se dévoiler et se prouver que par la connaissance des mécanismes de la mort. À toutes les époques o
à examiner ici les genres de services que, dans l’état actuel de nos connaissances , l’anatomie, soit de l’homme, soit des animaux, p
omie cadavérique n’apprend rien et ne peut rien apprendre. Toutes nos connaissances à ce sujet nous arrivent nécessairement de l’expé
es fonctions des organes de leur texture, il ne fait qu’appliquer des connaissances acquises sur le vivant pour interpréter ce qu’il
s de la vie, elle arrivera à s’en rendre maître et à les régir par la connaissance des lois qui leur sont spéciales. V. De l’anat
ombre de différences qu’il importe d’examiner ici ; car c’est dans la connaissance et l’appréciation de ces conditions individuelles
ficielle et trop vague pour que le physiologiste y puisse trouver les connaissances topographiques précises dont il a besoin ; l’anat
recherche du déterminisme scientifique seul peut le conduire à cette connaissance . Je ne comprends pas qu’on puisse arriver à une s
’ils considèrent comme comparables entre eux, elle peut conduire à la connaissance de la loi des phénomènes. J’ai dit plus haut que
dans son expression ; elle varie et se perfectionne à mesure que les connaissances acquises augmentent. La science du présent est do
ison d’aller chercher un accroissement de la science moderne dans les connaissances des anciens. Leurs théories, nécessairement fauss
n’était qu’une partie de la médecine, parce que la médecine était la connaissance générale des maladies. J’ai également entendu dir
ment ou une spécialité de la zoologie, parce que la zoologie était la connaissance générale des animaux. En parlant dans le même sen
démembrements de la géologie et de la minéralogie qui comprennent la connaissance générale de la terre et des minéraux. Il y a là d
veuglément s’opposent aux progrès scientifiques. L’évolution même des connaissances humaines veut que les sciences expérimentales soi
s sciences médicales, au lieu de les apprendre comme des fragments de connaissances détachées n’ayant aucun rapport entre elles. En u
t que l’hôpital et les livres lui suffisent. C’est là une erreur ; la connaissance clinique ne suffit pas plus au médecin que la con
rreur ; la connaissance clinique ne suffit pas plus au médecin que la connaissance des minéraux ne suffirait au chimiste ou au physi
sur ce fait de rutilance du sang, j’essayai de l’interpréter avec les connaissances antérieures que j’avais sur la cause de la couleu
éralités ou des idées scientifiques qui résument l’état actuel de nos connaissances  ; elles constituent des vérités toujours relative
t se présente à nous, il n’acquiert de valeur scientifique que par la connaissance de son déterminisme. Un fait brut n’est pas scien
sait ce déterminisme absurde et irrationnel dans l’état actuel de nos connaissances . C’est pourquoi je cherchais où pouvait se trouve
l’opinion que la médecine n’est pas une science, parce que toutes les connaissances que l’on possède en médecine pratique sont empiri
n médecine pratique sont empiriques et-nées du hasard, tandis que les connaissances scientifiques se déduisent avec certitude d’une t
ncipe. Il y a là une erreur que je désire faire remarquer. Toutes les connaissances humaines ont forcément commencé par des observati
par des observations fortuites. L’homme ne pouvait en effet avoir la connaissance des choses qu’après les avoir vues, et la premièr
ritable base scientifique de la thérapeutique doit être donnée par la connaissance de l’action physiologique des causes morbides, de
risme et mérite le nom de science, il faut qu’elle soit fondée sur la connaissance des lois qui régissent les actions vitales dans l
mer l’observation du malade ni en diminuer l’importance. De plus, les connaissances physiologiques sont indispensables non seulement
loppement de la médecine expérimentale Nous venons de dire que les connaissances en physiologie sont les bases scientifiques indis
Tout le monde sait, en effet, que l’habitude peut donner une sorte de connaissance empirique des choses capable de guider le pratici
maladies. En un mot, le médecin expérimentateur possédera toutes les connaissances que nous venons d’énumérer comme doit le faire to
e la médecine, comme science, doive s’arrêter à l’observation et à la connaissance empirique des phénomènes, ni se satisfaire de sys
expérimentateur ne se distingueront aucunement par la nature de leurs connaissances  ; ils se distingueront seulement par le point de
le relieront à d’autres phénomènes et nous serons conduits ainsi à la connaissance des lois de l’organisme et à la possibilité d’en
ntale, c’est-à-dire à l’expérience précise et consciente que donne la connaissance expérimentale de la loi des phénomènes. En un mot
’ailleurs faire autrement serait en désaccord avec le grand nombre de connaissances que l’on exige d’un docteur, uniquement afin qu’i
uisse cultiver les sciences médicales, car on exige beaucoup moins de connaissances d’un officier de santé qui doit simplement s’occu
ore chaque jour autour de nous ; car chaque homme s’instruit dans les connaissances qu’il acquiert, comme l’humanité dans son ensembl
est devenue scientifique. Nous allons voir, en effet, que toutes les connaissances médicales se recommandent et sont nécessairement
e s’oppose pas à l’application de la méthode expérimentale, et que la connaissance du déterminisme simple ou complexe des phénomènes
oit régner non seulement sur toutes les sciences, mais sur toutes les connaissances humaines. C’est ce qui fait que, tout en fuyant l
sophie représente l’aspiration éternelle de la raison humaine vers la connaissance de l’inconnu. Dès lors les philosophes se tiennen
ent jamais s’éteindre chez un savant. En effet, le désir ardent de la connaissance est l’unique mobile qui attire et soutient l’inve
outient l’investigateur dans ses efforts ; et c’est précisément cette connaissance qu’il saisit réellement et qui fuit cependant tou
obstacles qui se rencontrent dans cette marche générale et libre des connaissances humaines, est donc la tendance qui porte les dive
s connaissances humaines, est donc la tendance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes. Cela n’est
à la fois faible et dominateur, qui nous porte à absorber les autres connaissances dans une systématisation personnelle. Une science
’autre. Leur séparation ne pourrait être que nuisible aux progrès des connaissances humaines. La philosophie, tendant sans cesse à s’
savants ou des philosophes qui pratiquent une science déterminée. Les connaissances humaines sont tellement enchevêtrées et solidaire
e de la pensée. Il faut donc prendre garde, dans l’éducation, que les connaissances qui doivent armer l’intelligence ne l’accablent p
, Dictionnaire historique, t. II, p. 444. — Daremberg, Exposition des connaissances de Galien sur l’anatomie pathologique et la patho
39 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
est fixe et permanent et en tirer des lois, c’est-à-dire arriver à la connaissance précise et « à ce caractère essentiel de la scien
randeur est chose relative. Si la chimie est peu dans la totalité des connaissances humaines, elle est immense comparée à une simple
re, au reste, ce que la philosophie tend à devenir par le progrès des connaissances humaines, examinons ce qui se produit dans les sc
ories sur sa nature ou son origine, qu’elle les place en dehors de la connaissance scientifique, que le vitalisme, l’animisme, l’org
s et de recherches : et comme elles s’étendront à tout l’ensemble des connaissances humaines, à toutes les sciences nées ou à naître,
par un double mouvement d’analyse et de synthèse. Elle n’arrive à la connaissance précise, exacte, vérifiée, qu’en descendant toujo
nt. Elle sondera éternellement cette double ignorance. L’ensemble des connaissances humaines ressemble ainsi à un grand fleuve coulan
La psychologie est cette partie de la philosophie qui a pour objet la connaissance de l’âme et de ses facultés étudiées par le seul
les phénomènes et les noumènes. Sans rechercher ici si nous avons une connaissance quelconque des choses en soi, au moins faut-il ac
gues ont dépensé vingt ou trente ans d’étude avant de découvrir cette connaissance immédiate (ce qui peut paraître assez surprenant)
s et de l’espace » : d’où l’on peut conclure que le plus net de notre connaissance consiste encore dans les phénomènes. Le tort de l
nçue comme science indépendante. Nous avons vu que dans tout ordre de connaissance , lorsque le nombre des faits et des observations
ur eux que celle de l’anatomie et de la physiologie comparées, que la connaissance des organismes rudimentaires fait, mieux qu’aucun
d même cette psychologie inférieure ne devrait éclairer en rien notre connaissance de l’homme, elle n’en resterait pas moins indispe
en de scientifique ; qu’il existe un art particulier qu’on appelle la connaissance des hommes. La question est de savoir si cet art
que la psychologie se risque à traiter la question fondamentale de la connaissance et à s’introduire dans la région de la prima phil
40 (1908) Après le naturalisme
pourrons dire quelle sorte d’œuvres il en sortira — grâce aussi à une connaissance précise de l’évolution de l’esprit vers lui-même.
ociété. L’a priori ne nous y eut pas conduits. C’est seulement par la connaissance de l’ordre harmonique des choses que nous pouvons
rter toute la vérité. Il s’élaborait dans des temps fort dépourvus de connaissance exacte. Celle-ci se constituait peu à peu, et bie
eau naît à vide. Le jeune être non cultivé n’atteindra jamais dans la connaissance au même développement cérébral que ses créateurs
t, celle-ci n’en dépend que pour la résolution et le travail. Pour la connaissance et l’emploi de soi-même, pour l’acquisition des v
le soit-elle, de parvenir directement, et dans sa si courte vie, à la connaissance totale et exacte de l’univers. Les plus puissante
à bien des recherches, des expériences, des luttes ont mis à jour une connaissance d’une certaine étendue et l’ont démontrée inconte
lans architectoniques et de constructions idéales. Mais au-delà de sa connaissance que l’homme ne tente pas de découvrir une autre r
e la mécanique des appareils vitaux, l’esprit s’acharne à s’emplir de connaissance , de vérité, mais pour immédiatement régir et alim
tu ne dois pas avoir d’autre but — de distraction ! Marche à la toute connaissance , à la toute vérité ! T’arrêter en route, c’est mo
ses relations d’objet à objet, de cause à effet, et, ayant dégagé la connaissance intégrale de l’empirisme des faits, il n’a plus q
on même effort, Diderot, d’Alembert, une foule d’autres, résument les connaissances acquises, non pour éviter la difficulté de les re
e à se constituer d’après son milieu. Et c’est précisément grâce à la connaissance de cette loi qu’il est possible de parler du prés
à le type exact. La réalité vaut mieux. Du moins, expliquons-nous, la connaissance de la réalité. Si triste, elle ne peut porter à l
’hui. L’erreur, le mal, nous nous en éloignons naturellement car leur connaissance suppose une intelligence supérieure à eux et le v
ucation traditionnelle de l’écrivain ne l’a pas mis à même de prendre connaissance et conscience des autres facteurs et des autres r
gtième siècle, l’antiquité fourmille d’erreurs, de faussetés, dont la connaissance absorbe un temps qui serait plus utilement consac
s le développement des primordiales qualités intellectuelles, dans la connaissance des méthodes de juger par soi-même, ensuite dans
consacrer — lesquelles, n’en doutons pas, nécessitent la totalité des connaissances acquises, car on ne résout rien particulièrement,
dée exacte de l’univers ; obligée de réviser tous les points de notre connaissance afin de s’assurer de la certitude de chacun d’eux
établie à l’âge métaphysique une vaste encyclopédie de la soi-disant connaissance , produit intégral de notre imagination et qui ne
revoir et, sagement, nous attendons de nous élever assez haut dans la connaissance pour pouvoir embrasser cet ensemble et y distingu
e soit là le but de nos recherches. Science n’est pas autre chose que connaissance et la connaissance ne se suffit pas à elle-même.
nos recherches. Science n’est pas autre chose que connaissance et la connaissance ne se suffit pas à elle-même. Elle ne représente
s importante, quoique d’un ordre différent. Celle de la diffusion des connaissances . Oh ! nous ne prétendons pas, loin de là, que la
on. Nous savons quelques exemples, hélas trop rares, du contraire. La connaissance de l’alphabet seule inculquée aux jeunes élèves n
t notre émotion qui en décrète. Pour les âmes supérieures et de haute connaissance , le genre d’émotion s’élève. C’est désormais deva
es primitifs de leur épisme miraculeux. Elle sera l’intégration de la connaissance . Une nouvelle carrière épique encore inexplorée v
asion par l’évidence. Notre âme nous en sera nouvellement révélée, la connaissance en résultera exacte. L’homme deviendra l’homme en
41 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
e à l’égard des sciences, organiser notre recherche, construire notre connaissance , ne tenant compte que de la nature de l’objet spé
qui portent sur des faits, et que ce soit moins pour construire notre connaissance que pour éclairer notre conscience. Regardons les
Tandis que les savants, les historiens même essaient d’éliminer de la connaissance leurs modifications individuelles, nous sommes fo
Notre métier consiste à séparer partout les éléments subjectifs de la connaissance objective, l’impression esthétique des passions e
m indispensable et légitime la part du sentiment personnel dans notre connaissance , en lui donnant toute sa valeur. En dépit des cri
les dogmatismes ou la foire de toutes les fantaisies, la masse de la connaissance solide s’est considérablement accrue : et cela da
p des disputes se resserre, que le domaine de la science faite, de la connaissance incontestée, va s’étendant et laisse ainsi moins
42 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
du premier : « M. Comte revendique pour les physiologistes seuls la connaissance scientifique des phénomènes intellectuels et mora
dite, la conscience interne. Il pense qu’il nous faut acquérir notre connaissance de l’esprit humain, en observant les autres. Comm
e fait détruit l’argument entier de M. Comte. Tout ce dont nous avons connaissance directement, nous pouvons l’observer directement7
evons continuer à chercher longtemps encore, sinon toujours, toute la connaissance réelle que nous pouvons en acquérir dans l’étude
re indissoluble l’idée de l’infini. Naturellement nous n’avons aucune connaissance expérimentale de l’infini : toutes nos idées déri
applicable à la vie pratique, qui suppose, comme science première, la connaissance générale des phénomènes de l’esprit. Toute scienc
révoir ; qui ne comprend que ce serait là un secret important pour la connaissance des hommes, pour l’éducation, pour la politique,
43 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
mplément naturel des premières ; elles importent essentiellement à la connaissance de notre histoire nationale… Les instructions que
Fleury, de Gerbert, qu’il y aurait à rechercher quelques vestiges des connaissances mathématiques en cette première période. Avec l’i
, éclaircir l’origine de certaines inventions ou la date de certaines connaissances (verres à lunettes, poudre à canon, feu grégeois,
der d’utile et de nouveau à cette époque véritablement savante, où la connaissance directe de l’Antiquité et l’essor du génie modern
che des écrits latins du moyen âge se lie de près, non seulement à la connaissance du fonds littéraire commun de ces temps, mais aus
ticulier, méritent attention ; on pourrait en éclairer l’étude par la connaissance du patois moderne correspondant. Il s’est conserv
44 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
r parmi les notions, celles qui doivent demeurer de simples objets de connaissance de celles qui peuvent fixer des buts à une activi
un nom distinct : ce sont des notions. En tant qu’elle s’adresse à la connaissance , la notion a une valeur quasi universelle, mais e
inctive de l’homme. Mais il résulte de ce privilège que sa faculté de connaissance excède de beaucoup sa faculté de réalisation. Il
le pouvoir d’invention dont chaque individu est doué et la somme des connaissances qui lui sont livrées, entre sa valeur ’propre et
il est impropre, des buts qui lui sont inaccessibles. Son pouvoir de connaissance , a-t-on dit, dépasse son pouvoir de réalisation.
i s’offrent à lui, celles qui doivent demeurer pour lui des objets de connaissance et des spectacles de celles qui peuvent être pour
45 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
usion Sommaire. I. Résumé de la première partie. — Éléments de la connaissance humaine. — Principaux composés que forment leurs
deux procédés par lesquels se forment en nous nos diverses sortes de connaissances . II. Exemples. — Illusion produite par le théâtre
ituel. — Illusion psychologique analogue à propos des autres actes de connaissance . IV. Rôle de l’image substitut de la sensation. —
ivre, dans toutes ses formes, l’événement intérieur qui constitue nos connaissances . Nos idées sont des signes, c’est-à-dire des sens
vec Condillac, que l’événement intérieur primordial qui constitue nos connaissances est la sensation. — Mais il faut remarquer que ce
es objets idéaux. Voilà les principaux groupes d’actions qui sont des connaissances . — Comment un être composé comme on l’a dit peut-
ns de leur naissance et de leur combinaison. Or les éléments de toute connaissance sont les événements que nous avons étudiés, signe
employés par la nature pour produire les opérations que nous appelons connaissances  : l’un, qui consiste à créer en nous des illusion
de mots sont sujets à cette erreur. D’ordinaire, ils se figurent nos connaissances , perceptions extérieures, souvenirs, actes de con
ême le chemin. — Ni la perception extérieure, ni les autres prises de connaissance ne sont des actions simples qui s’appliquent et s
écanisme, et elle l’est si bien que, pour renouveler et perpétuer nos connaissances , la nature lui a donné un substitut. IV Ce
46 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
es chefs et ses types, on aura atteint d’une époque ou d’un peuple la connaissance la plus parfaite que nous puissions concevoir dan
de notions esthétiques, aboutit à l’analyse puis à la synthèse, à la connaissance complète de l’un des deux ordres des grands homme
l’un des deux ordres des grands hommes, les grands artistes, et à la connaissance plus vague des vastes groupes sociaux agrégés à c
cial, de l’ethnographie à l’histoire, on verra que ces deux ordres de connaissances , les plus importantes sans aucun doute, et celles
ils se joignent : dans la notion de l’homme individu social, dans la connaissance intégrale, biologique, physiologique, psychologiq
éros, la critique scientifique des œuvres d’art procure également des connaissances plus importantes et plus sûres. Tandis que la pre
e physique et social. Nous avons montré que dans l’état actuel de nos connaissances , et dans la forme absolue de ces théories, l’héré
e générale, avec cet indice particulier qu’elle aboutit non pas à des connaissances sur le mécanisme mental humain moyen, mais bien s
tre, en leur qualité d’êtres supérieurs. Enfin, un troisième ordre de connaissances , extraites de la notion de la relation entre l’œu
uvrage de vulgarisation que constitue Les Origines. Le problème de la connaissance , le problème cosmologique, le problème anthropolo
47 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
de par la première, de sorte que l’intelligence étant éclairée par la connaissance des choses les plus sublimes, la volonté fasse ch
es les meilleures. Les choses les plus sublimes en ce monde, sont les connaissances que l’entendement et le raisonnement peuvent nous
nes, les secondes humaines ; la véritable sagesse doit donc donner la connaissance des choses divines pour conduire les choses humai
ous le permet la faiblesse de nos lumières et le peu d’étendue de nos connaissances . La sagesse commença chez les Gentils par la muse
48 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
but dernier de l’histoire littéraire, celle-ci ne procure plus qu’une connaissance stérile et sans valeur. Sous prétexte de progrès,
e ne saurait se passer aujourd’hui d’érudition : un certain nombre de connaissances exactes, positives, sont nécessaires pour asseoir
écessairement relatifs et incertains. Ni l’objet, ni les moyens de la connaissance littéraire ne sont, dans la rigueur du mot, scien
oute ceux qui se préparent à l’enseignement doivent systématiser leur connaissance , soumettre leur étude à des méthodes, et la dirig
. C’est cette sélection que je me suis appliqué à faire ici, selon ma connaissance et mon jugement. Je suis porté à croire que si l’
es travaux récents qui n’avaient pas paru ou n’étaient pas venus à ma connaissance à l’époque de la première impression. Il y a deux
49 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
ipe, c’est rechercher le primitif, l’absolu, tant dans le monde de la connaissance que dans celui de l’existence. Or, dans le premie
trompent. Les idéalistes disent que l’esprit est l’unique agent de la connaissance . Les sensualistes affirment qu’elle vient uniquem
les éclectiques, les mots : unique, uniquement qui font l’erreur. La connaissance provient à la fois des sens et de l’esprit. Ce sy
fait-elle toute la philosophie ? La méthode qui prétendrait que toute connaissance provient des sens serait-elle plus légitime que c
des sens serait-elle plus légitime que celle qui fait provenir toute connaissance de l’esprit ? L’école empirique le croit. La phil
e. Au premier coup d’œil la science nous apparaît comme un système de connaissances . Mais ce système a un ordre spécial qu’il faut dé
ssant tout cela, voyons quelles conditions doit remplir un système de connaissances pour mériter d’être appelé science. Il faut avant
nait toutes les autres, que la philosophie, à elle seule, menait à la connaissance universelle. Les sciences ne seraient dès lors qu
’en tant qu’ils sont connus. Or, la science qui étudie les lois de la connaissance , c’est la philosophie. Elle se trouve donc ainsi
ences, parce que l’esprit lui-même est placé au centre du monde de la connaissance . Supposons par exemple que la philosophie décide
on grecque, la philosophie n’est pas divisée. Elle est l’ensemble des connaissances humaines intérieures et extérieures. Elle se conf
nature extérieure ; la logique, science des lois de l’esprit et de la connaissance  ; l’éthique ou morale. Descartes, dans ces ouvrag
chez lui une tentative de division, division plutôt de l’ensemble des connaissances humaines que de la seule philosophie : « Toute la
a psychologie ne fait que décrire, la logique explique les lois de la connaissance . Il y a une autre catégorie de faits, qui ont ent
savons que nous pensons. Ce n’est pas agir ou sentir : c’est avoir la connaissance de notre action ou de notre sensation. D’une mani
l’impression que nous en ressentons, mais seulement les phénomènes de connaissance concernant le monde extérieur. De la sorte, on év
s en même temps j’apprends l’existence du corps qui m’a blessé. Cette connaissance est la sensation. En outre, le mot sentiment a da
bles bien différents les uns des autres. Bossuet dans le traité de la connaissance de Dieu et de soi-même, mélange, sous le titre de
s Affections B. Non localisés Émotions Leçon 10 Théorie de la connaissance L’intelligence est la faculté de connaître. L’
er la question, admettons la solution du sens commun qui voit là deux connaissances d’ordre différent, quitte à les réunir plus tard
e raisonnement. Telles sont les grandes divisions de la théorie de la connaissance . Leçon 11 Perception extérieure et ses conditi
n’est qu’après une longue éducation qu’ils nous donnent de véritables connaissances . Après, nous placerons le sens vital. C’est là se
onne les notions les plus précises. Avec le toucher, il nous donne la connaissance de l’étendue. C’est en outre dans la sensation de
urellement par chaque sens. Chaque sens en effet nous donne certaines connaissances naturellement. Certains autres par éducation par
ment. Certains autres par éducation par suite de comparaison avec des connaissances données par un autre sens. Nous avons donc à dist
laire la résistance ; le toucher, l’étendue, le sens vital enfin, les connaissances relatives à l’état général du corps. Reste la vue
tré comment le temps et le sens musculaire combinés nous donnaient la connaissance de l’étendue. Pour expliquer l’association des id
absolu. De cette réfutation de la théorie de Stuart Mill ressort une connaissance générale. C’est que, pour être construite, l’idée
ord qu’il se produise une modification du moi. Tout phénomène est une connaissance . Pour qu’il y ait connaissance, il faut qu’il y a
ication du moi. Tout phénomène est une connaissance. Pour qu’il y ait connaissance , il faut qu’il y ait quelque chose à connaître. C
e quelque chose est la modification psychique. C’est là l’objet de la connaissance par la conscience. C’est ce qui correspond à la p
ition de la perception extérieure. Il faut en outre un sujet de cette connaissance . Ce sujet est le moi. La seconde condition de la
philosophes s’accordent pour assigner comme objet à la conscience la connaissance des phénomènes psychologiques. Mais la conscience
s en dehors du moi. Est-ce possible ? Tout état de conscience est une connaissance , et toute connaissance veut un sujet et un objet.
-ce possible ? Tout état de conscience est une connaissance, et toute connaissance veut un sujet et un objet. Supprimez le sujet, il
ndillac, pour montrer comment la perception extérieure forme toute la connaissance , imagine une statue dont il ouvre un à un tous le
e que c’est qu’une cause. D’où nous viendrait cette idée, sinon de la connaissance que nous avons de la cause que nous sommes ? Le m
ons examiner plus tard si l’expérience suffit à expliquer toutes nous connaissances . Leçon 18 La raison : Définition de la raison
oi que si elles sont en harmonie avec les lois de notre esprit. Or la connaissance des choses par le moi c’est l’expérience. On peut
it. Les principes rationnels servent donc à mettre de l’ordre dans la connaissance . Sans avoir la prétention d’arriver à une déducti
lisés dans des milieux différents. Or, il y a deux grandes espèces de connaissances expérimentales, les intérieures et les extérieure
e dans des milieux différents. Le milieu dans lequel nous situons les connaissances données par les sens, c’est l’espace. Celui dans
nées par les sens, c’est l’espace. Celui dans lequel nous situons les connaissances données par la conscience, c’est le temps. Donc,
, de causalité et de finalité. Ces divers principes constituent notre connaissance . Mais notre connaissance une fois constituée a el
lité. Ces divers principes constituent notre connaissance. Mais notre connaissance une fois constituée a elle-même ses lois, nos con
Mais notre connaissance une fois constituée a elle-même ses lois, nos connaissances ayant entre elles certaines relations. D’où l’on
tire un nouveau principe nommé par Kant, le principe régulateur de la connaissance . C’est le principe dit d’identité et de contradic
et son contraire. Telle est la loi qui détermine les relations de nos connaissances . Leibniz avait déjà vu qu’il y avait deux sortes
érentes de principes rationnels ; les uns règlent les acquisitions de connaissances  ; les seconds, les connaissances acquises. Ces de
les uns règlent les acquisitions de connaissances ; les seconds, les connaissances acquises. Ces derniers sont les lois du raisonnem
i, le parfait. Même, suivant Platon, ces idées seraient le pôle de la connaissance . Pour connaître le relatif, il faut le rapporter
lation, sans comparer la chose pensée à autre chose. Pour qu’il y ait connaissance , il faut au moins deux idées en présence. Reporto
e penser. Penser, a dit un philosophe anglais, c’est conditionner. La connaissance est avant tout relative. L’absolu ne peut donc êt
t après lui celle de l’épicuréisme et du stoïcisme. Ils expliquent la connaissance par les idées-images. Selon eux, l’âme est matéri
oint la conscience à la perception extérieure. On a dit alors que nos connaissances dérivaient de l’expérience et d’elle seule. Cette
ux descendants. La doctrine dont nous parlons explique ainsi toute la connaissance . La raison peut être alors définie : l’ensemble d
e la connaissance. La raison peut être alors définie : l’ensemble des connaissances héréditaires. Cette théorie de la formation de la
de l’espèce. Spencer avoue bien que dans l’état actuel des choses, la connaissance totale comprend autre chose que les seules donnée
e que les seules données de l’expérience. Il voit, comme nous, que la connaissance se compose de deux termes ; la multiplicité donné
rien ne nous montre de semblables faits. M. Spencer, qui possède des connaissances étendues sur le développement intellectuel des pe
s vérités nécessaires d’une manière naïve et peu en harmonie avec les connaissances que donne la science. On établira sans peine qu’i
tous s’accordent pour voir dans l’expérience les origines de toute la connaissance . Puisque dès lors l’esprit, avant l’expérience, n
les jugements rationnels. Supposons en effet qu’il en soit ainsi, la connaissance devient absolument impossible. Pour qu’il y ait c
insi, la connaissance devient absolument impossible. Pour qu’il y ait connaissance , Spencer le reconnaît, il faut que la multiplicit
inné dans l’esprit, c’est lui-même, c’est sa nature. La formule de la connaissance a été donnée par Leibniz : Nihil est in intellect
prius fuerit in sensu — nisi ipse intellectus. Il y a deux sources de connaissances  : l’expérience (quod prius fuit in sensu) ; la ra
de une nature propre, il doit nécessairement dès lors laisser dans la connaissance une trace de son action. Mais pourquoi cette infl
assez forte pour faire disparaître toute trace des objets réels ? La connaissance est le produit de deux facteurs, l’objet et le su
duit nous devons retrouver les deux facteurs. L’empirisme explique la connaissance en disant qu’elle est produite uniquement par l’a
’action des choses sur l’esprit. Ici l’objet est l’unique agent de la connaissance . Pour Kant, la connaissance est produite uniqueme
rit. Ici l’objet est l’unique agent de la connaissance. Pour Kant, la connaissance est produite uniquement par l’action de l’esprit
moins déterminée que la sienne, il faut naturellement conclure que la connaissance doit être une synthèse telle qu’on y retrouve les
de l’expérience, et n’est pas chargé par conséquent de construire la connaissance . Quant à la preuve directe de son objectivité, no
incipe de contradiction. Ce principe est donc objectif. Examinons nos connaissances avec ce critérium. Nous verrons que deux choses s
des idées n’est pas comme le veut Stuart Mill, la source de toute la connaissance , elle n’en est pas moins un agent important qu’il
ître que l’imagination est une des sources les plus importantes de la connaissance . Le raisonnement suffit aux mathématiques, scienc
on peut dire que l’imagination est la seule faculté qui augmente nos connaissances . Nous lui devons tout ce qui entre dans l’esprit
t telle que M. Taine a fait de l’hallucination la forme normale de la connaissance . Parmi ces hallucinations, dit-il, il y en a que
ières exprimées. Faire remarquer le rôle de la généralisation dans la connaissance serait montrer comment la science satisfait par d
ons, les états de conscience divers, tout ce qui est la matière de la connaissance , mais la Raison s’y ajoute, et leur donne l’unité
amenée à l’unité par le moi, telle est donc la formule de toute notre connaissance . Plus nous nous rapprochons de l’unification abso
non de la fin vers laquelle ils tendent. Il faudrait leur prêter des connaissances plus grandes que celles de l’homme même. L’animal
gence est surtout active ; cependant, tout au bas de l’échelle de nos connaissances , il y a certaines d’entre elles qui sont presque
se pensant sous la forme des principes rationnels, condition de toute connaissance . Il est obligé pour prendre conscience de lui-mêm
trouvons ici un fait nouveau qui contredit la théorie empirique de la connaissance . La raison pour cette théorie, se forme à la suit
fait donc que nous révéler ce que nous savions virtuellement par des connaissances antérieures. Ainsi de la définition du triangle,
ytique. La méthode au contraire est synthétique quand elle ajoute aux connaissances anciennes quelque chose de nouveau. Elle sert ain
repose pas sur l’expérience. Or l’expérience est la matière de notre connaissance , avant elle il n’y a en nous que des formes, qui
t, devrait donc être toute formelle. Tout ce qui est matériel dans la connaissance est sans valeur morale, car cela vient de la seul
notre marche semble reculer : non seulement dans l’état actuel de nos connaissances il n’est pas d’homme qui puisse dans sa vie arriv
l’influence électrique. Enfin, cet argument suppose une théorie de la connaissance que nous avons déjà réfutée. Il semblerait en eff
50 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
Bovary. — III. Causes du Bovarysme : un principe de suggestion, — la connaissance anticipée des réalités, — le milieu social. — l’i
les montre atteints d’une même tare. Il semble que les procédés de la connaissance soient les mêmes, qu’ils s’appliquent aux choses
uggestion est un enthousiasme, et cet enthousiasme a pour origine une connaissance anticipée des réalités. Cette cause particulière
fort de l’Humanité pour connaître au-delà des limites possibles de la connaissance humaine. Avec Antoine l’homme abstrait, et non pl
s inconciliables. Et c’est sous son premier aspect le Bovarysme de la connaissance . *** En voici avec Bouvard et Pécuchet une second
activité très divers, Arnoux croit sans peine qu’il a acquis, avec la connaissance des buts, l’aptitude qui le prédispose à les atte
la diffusion, par la presse et par les manuels de vulgarisation, des connaissances de tout ordre. Par cette disproportion, ils montr
posséder les secrets ; à se promener dans la partie du domaine de la connaissance qui a clé aménagée pour l’intelligence vulgaire i
r de paradoxe, il faut penser que cette thèse sur l’incertitude de la connaissance humaine, eût assumé un caractère d’une tout autre
ilosophie et la science, c’est qu’avec l’universalité des modes de la connaissance , l’homme se conçoit propre à atterrir en des régi
51 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — I »
usciter et d’orienter l’aspiration humaine devait être procuré par la connaissance et la possession de la vérité. Dans la seconde pa
de la vérité dont on se réclamait pour décréter l’imperfection de la connaissance humaine, était elle-même un produit de cette apti
ce de l’effort universel, arbitre suprême de la conduite et but de la connaissance , l’idée, en un mot, d’une vérité objective, cette
52 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Léon Feugère ; Ambroise-Firmin Didot »
nagera pas, implique la condamnation d’un livre qui pouvait, avec les connaissances multipliées de l’auteur, être une œuvre historiqu
ent et consciencieux travail, si l’on ne regardait qu’à l’étendue des connaissances et au fond des choses. Mais le fond des choses n’
re. Il y a de plus l’intérêt de la pensée qu’on met en lumière ou des connaissances qu’on possède et qu’on a pour devoir de propager 
trons, — la forme de son livre ne popularisera pas beaucoup les rares connaissances qu’il révèle. Sous la pression de tant de détails
53 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
sujet nécessaire46 » : dans ce second membre vous entendez par vérité  connaissance d’un rapport nécessaire et vous voulez dire qu’un
érité connaissance d’un rapport nécessaire et vous voulez dire qu’une connaissance nécessaire suppose un être connaissant, lequel ex
ous avez confondu sous le mot vérité deux choses fort distinctes, une connaissance et un rapport. Le rapport du tout et de la partie
rt du tout et de la partie existe dans le tout et dans la partie ; la connaissance de ce rapport n’existe ni dans le tout ni dans la
une ressemblance entre deux objets qui souvent ne pensent point ; la connaissance est l’action d’un être qui pense. Vous imposez au
pense. Vous imposez au rapport une propriété qui ne convient qu’à la connaissance , et vous profitez ainsi d’une équivoque pour fair
’idée d’un objet infini n’est que l’idée d’un objet fini, jointe à la connaissance de la loi ou cause intérieure qui, en excluant de
54 (1890) L’avenir de la science « XIII »
de, sinon le privilège de l’infaillibilité, du moins cette étendue de connaissances qui fait l’assurance de l’écrivain et la sécurité
t l’intention de ce livre. J’ai vanté la polymathie et la variété des connaissances comme méthode philosophique ; mais je crois qu’en
effet, exiger de celui qui entreprend ces vastes histoires une égale connaissance spéciale de toutes les parties de son sujet. Il f
dans son ensemble l’œuvre si imparfaite de Sprengel. Au moyen de ses connaissances person-nelles et des travaux déjà faits, il pourr
sources, la science historique est toujours inexacte et suspecte. La connaissance qu’eut le Moyen Âge de l’antiquité classique est
e peut dire que de tels travaux soient inutiles. Car ils font pour la connaissance des langues anciennes, et la connaissance des lan
tiles. Car ils font pour la connaissance des langues anciennes, et la connaissance des langues anciennes fait pour la philosophie de
qui est dû aux travaux antérieurs. 116. Il faut en dire autant de la connaissance que les Arabes du Moyen Âge eurent de la littérat
55 (1890) L’avenir de la science « VII »
ns l’histoire de l’esprit humain que l’initiation du monde latin à la connaissance de la littérature grecque ! Les deux hommes qui y
res, de vrais manœuvres, qui tiraient parti, per alcuni denari, de la connaissance qu’ils possédaient de la langue grecque. Pour un
ses chimères. Bien qu’il ne soit pas nécessaire que l’ouvrier ait la connaissance parfaite de l’œuvre qu’il exécute, il serait pour
i considère le cours des astres et se néglige lui-même. Qu’importe la connaissance des choses dont l’ignorance ne nous fera point co
56 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
ns, les idées, les émotions et les volitions81. La conscience est une connaissance intuitive qui constitue le fond de nos états ment
ait (s’il y en a) ne serait point recevable ; parce qu’en niant toute connaissance , il n’en nierait plus aucune. Mais il ne faut pas
sance, il n’en nierait plus aucune. Mais il ne faut pas confondre les connaissances intuitives, et par conséquent sans appel, de la c
rmaux, comme la folie, le délire, le somnambulisme, nous révèlent des connaissances ou des habitudes d’action que nous n’avions aucun
t les idées complexes, que de dire qu’elles les composent92. Aussi la connaissance des éléments constitutifs d’on fait complexe, en
sychologique, ne dispense pas plus d’étudier le fait lui-même, que la connaissance des propriétés de l’oxygène et du soufre ne nous
causalité, impliquée dans les actes les plus vulgaires comme dans la connaissance la plus haute, base de toute science, « racine ca
age des sens. Sans doute l’expérience ne donne de cette vérité qu’une connaissance actuelle, et par là ne semble pas suffisante à fo
ou à quels effets, telles causes, nous posséderions virtuellement la connaissance de tout le cours de la nature. Toutes ces uniform
57 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
orité des Grecs dans les beaux-arts, et nous verrons ensuite si leurs connaissances en philosophie ont été au-delà de leur siècle, de
t existé : les Égyptiens qui les ont précédés ont eu certainement des connaissances et des idées, mais l’uniformité de leurs règles l
grec, suppose une foule de combinaisons abstraites fort au-dessus des connaissances métaphysiques que possédaient les écrivains, qui
lculer, à peu près, de combien la pensée d’un homme peut dépasser les connaissances de son temps. Homère a recueilli les traditions q
e morale comme à la nature physique. La philosophie, c’est-à-dire, la connaissance des causes et de leurs effets, porte l’admiration
lle d’Homère ; mais il ne paraît pas que les Grecs en aient eu aucune connaissance . 14. S’exprimer ainsi, est-ce méconnaître l’admi
58 (1915) La philosophie française « I »
l’acception que lui donnait le XVIIe siècle, et d’y comprendre toute connaissance immédiate et intuitive. Or ce second courant déri
attachent les doctrines modernes qui font passer en première ligne la connaissance immédiate, l’intuition, la vie intérieure, comme
 ; mais il l’eût appliquée aux sociétés et non plus aux individus, la connaissance de l’homme social étant à ses yeux le point culmi
’absolu et d’en faire l’objet de ses spéculations. Il a montré que la connaissance que nous avons de nous-même, en particulier dans
s de nous-même, en particulier dans le sentiment de l’effort, est une connaissance privilégiée, qui dépasse le pur « phénomène » et
ue kantienne, porte à la fois sur la forme et sur la matière de notre connaissance , sur les méthodes et sur les résultats. Sur une f
59 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
les Égyptiens, puisque, selon la tradition, ils leur ont transmis les connaissances astronomiques qu’ils avaient tirées de la Chaldée
e certitude. (3553.) Ce fut de Xénophon qu’ils reçurent les premières connaissances exactes qu’ils aient eues de la Perse ; la nécess
.) Guerre de Tarente, où les Latins et les Grecs commencent à prendre connaissance les uns des autres. Lorsque les Tarentins maltrai
l vrai que, dans cette période, Hermès ait porté d’Égypte en Grèce la connaissance des lettres et les premières lois ? ou bien Cadmu
ère. La Providence a voulu que les sociétés qui n’ont point encore la connaissance des lettres se fondent d’abord sur les usages et
l’état sauvage, vivaient ignorés même de leurs voisins, et n’avaient connaissance les uns des autres qu’autant que la guerre ou le
60 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
uve, nous dit-il, fut surtout biographe ; il s’efforça d’arriver à la connaissance de l’individu, mais il ne vit point que la connai
’arriver à la connaissance de l’individu, mais il ne vit point que la connaissance d’un auteur « n’affecte en rien le plaisir esthét
secrète de M. H. Il lui donne jour un peu partout dans son livre. La connaissance des premières têtes suffira dès lors pour connaît
e des premières têtes suffira dès lors pour connaître le troupeau, la connaissance de la tête pour connaître l’individu. Il avait ét
des peuples, est-il besoin de le faire remarquer, exigerait, outre la connaissance des événements artistiques, matière de l’esthopsy
61 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314
oi à Hanovre dans un bureau de la Guerre. C’est à ce moment qu’il eut connaissance des chants patriotiques de Théodore Koerner, qui
ed et en pèlerin pour Weimar, sans autre dessein d’abord que de faire connaissance avec le grand poète, son idole. À peine arrivé, i
fils avec son père, de l’âme avide d’instruction avec l’âme riche de connaissances . Il me fit entrer dans sa société et prendre part
ent les choses tourneront, dit-il ; à Berlin, j’ai beaucoup de belles connaissances  ; nous verrons, j’ai pensé à vous ces jours-ci. »
t pas que vous partiez si vite ; il faut que nous fassions plus ample connaissance . Je désire vous voir et causer davantage avec vou
up par ce secours, vous-même vous gagnerez par ce travail positif une connaissance bien plus approfondie du contenu de ces articles,
jour par la voie la plus sûre et la plus pure à l’expérience et à la connaissance du monde. Adieu, je pense avec joie à nos relatio
e. Je suis lié avec des hommes très distingués ; vous ferez peu à peu connaissance avec eux, et leur commerce sera pour vous à un ha
cour. Le fils de Goethe et madame de Goethe entrèrent aussi ; je fis connaissance avec eux pour la première fois. Les salons se rem
déjà ? » Nous lui apprîmes que nous venions à l’instant même de faire connaissance . — C’est aussi comme toi, Ottilie, un ami du théâ
s eaux, on avait répandu ici le bruit qu’il avait fait à Marienbad la connaissance d’une jeune dame aussi jolie que spirituelle12, e
s dont j’ai parlé ; cependant les premiers vers faisaient voir que la connaissance n’avait pas été faite cette année, mais renouvelé
i arrive à ceux qui vont passer un été aux eaux. En arrivant, on fait connaissance et amitié avec des personnes qui étaient déjà là
llemands, auxquels il devait faire tant de mal, il avait pris quelque connaissance de la littérature allemande ; il était d’ailleurs
62 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
et le dernier mot restera à une philosophie critique, qui tient toute connaissance pour relative et le fond des choses pour inaccess
qu’il a fallu désorganiser pour la satisfaction de nos besoins. Notre connaissance des choses ne serait plus alors relative à la str
nctions corporelles et de nos besoins inférieurs. La relativité de la connaissance ne serait donc pas définitive. En défaisant ce qu
mais artificiellement décomposée pour la plus grande commodité de la connaissance usuelle. Alors nous avons cru voir l’action sorti
ode consiste simplement, en somme, à distinguer le point de vue de la connaissance usuelle ou utile et celui de la connaissance vrai
er le point de vue de la connaissance usuelle ou utile et celui de la connaissance vraie. La durée où nous nous regardons agir, et o
ge à faire des choses, le parti pratique à en tirer, bien plus que la connaissance pure que nous en pouvons avoir. Plus particulière
hème. Reprochera-t-on à cette méthode d’attribuer arbitrairement à la connaissance immédiate une valeur privilégiée ? Mais quelles r
aleur privilégiée ? Mais quelles raisons aurions-nous de douter d’une connaissance , l’idée même d’en douter nous viendrait-elle jama
réflexion signale, sans les problèmes que la philosophie pose ? Et la connaissance immédiate ne trouverait-elle pas alors en elle-mê
ate qu’aux besoins fondamentaux de la vie, comment obtiendrait-on une connaissance plus approchée des choses en poussant la division
ncore ? Par là on prolonge le mouvement vital ; on tourne le dos à la connaissance vraie. C’est pourquoi l’opération grossière qui c
ire de l’action utile, mal à propos transportée dans le domaine de la connaissance pure. On n’expliquera donc jamais par des particu
lidification introduits dans le réel en vue de l’action, et non de la connaissance , qui attribuerait aux choses une durée réelle et
63 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IX. De l’esprit général de la littérature chez les modernes » pp. 215-227
à peu près la même, le développement nouveau de la sensibilité et la connaissance plus approfondie des caractères ajoutent à l’éloq
dernes ont en général beaucoup plus de finesse et de sagacité dans la connaissance des hommes, que les moralistes de l’antiquité. Qu
é plus délicate, et de varier les situations et les caractères par la connaissance du cœur humain. Mais quelle supériorité les philo
èce humaine a recueilli quelque fruit de la longue durée du monde. La connaissance de la morale a dû se perfectionner avec les progr
64 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
té le même sujet. (La morale universelle.) Je ne connais guère sur la connaissance de l’homme qu’elle suppose que le petit traité d’
eprésenter les grands hommes. Quelques-uns penseront peut-être que la connaissance de l’histoire devrait précéder celle de la morale
t convenable de posséder la notion du juste et de l’injuste, avant la connaissance des actions, des personnages et de l’historien mê
etau, Rationarium Temporum90 , est peut-être le meilleur livre sur la connaissance des temps. (L’économique.) J’ai cité Xénophon ; i
65 (1842) Discours sur l’esprit positif
mique, d’après sa vraie position encyclopédique. I L’ensemble des connaissances astronomiques, trop isolément considéré jusqu’ici
ui le frappent, et leur mode fondamental de production, en un mot les connaissances absolues. Ce besoin primitif se trouve naturellem
y ont conservé le même caractère essentiel de tendance habituelle aux connaissances absolues : seulement la solution y a subi une tra
ment progressif, de la véritable observation, seule base possible des connaissances vraiment accessibles, sagement adaptées à des bes
r que l’astronomie cette nature nécessairement relative de toutes nos connaissances réelles, puisque, l’investigation des phénomènes
riser suffisamment cette nature nécessairement relative de toutes nos connaissances réelles, il importe de sentir, en outre, du point
portées, non à l’univers, mais à l’homme, ou plutôt à l’Humanité, nos connaissances réelles tendent, au contraire, avec une évidente
ne, comme je l’expliquerai ci-dessous. C’est uniquement ainsi que nos connaissances positives peuvent former un véritable système de
’esprit humain a dû témoigner d’abord sa prédilection finale pour les connaissances réelles. C’est surtout, en effet, comme base rati
ncipal caractère de la vraie science ; car, la pure érudition, où les connaissances , réelles mais incohérentes, consistent en faits e
évision et la conduite qui en résulte exigent évidemment une profonde connaissance réelle de l’être au sein duquel les volontés se p
re, il est cependant facile de reconnaître que le progrès naturel des connaissances réelles donnait seul une sérieuse consistance à s
iale était beaucoup moins contraire que les précédentes à l’essor des connaissances réelles, qui n’y rencontraient plus, à chaque pas
que le régime monothéique, longtemps favorable à l’essor primitif des connaissances réelles, entrave profondément la marche systémati
û, sans doute, rester longtemps conciliable avec l’essor spontané des connaissances positives, parce qu’une première analyse de la na
notre active intervention permanente repose, avant tout, sur l’exacte connaissance de l’économie naturelle, dont notre économie arti
fique et logique, est tellement inhérent à la nature fondamentale des connaissances réelles, que sa considération générale ne tardera
plus antiques prédécesseurs. C’est évidemment la marche continue des connaissances positives qui a inspiré, il y a deux siècles, dan
e, en représentant toujours l’extension et le perfectionnement de nos connaissances réelles comme le but essentiel de nos divers effo
donc aucune alternative durable, entre fonder enfin la morale sur la connaissance positive de l’Humanité, et la laisser reposer sur
davantage, auprès de quiconque possède, même empiriquement, une vraie connaissance de l’homme, pour démontrer la supériorité nécessa
tat social que puisse maintenant produire l’entière vulgarisation des connaissances réelles : le public rendra ainsi à la nouvelle éc
ments actuels sentiront bientôt combien l’universelle propagation des connaissances réelles peut seconder de plus en plus leurs effor
aies notions élémentaires de sa positivité générale, en acquérant les connaissances qui servent de base à toutes les autres spéculati
caractériser ainsi le couple initial par la seule astronomie, que les connaissances mathématiques vraiment indispensables à sa judici
66 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
ll, que l’idée même de quelque chose hors de nous ne dérive que de la connaissance que l’expérience nous donne de possibilités perma
te théorie psychologique à l’esprit120. Il est évident d’abord que la connaissance que nous en avons comme celle que nous avons de l
et l’idée, l’ordre entre les attributs : la première étant plutôt la connaissance vulgaire, la seconde plutôt la connaissance scien
première étant plutôt la connaissance vulgaire, la seconde plutôt la connaissance scientifique ; mais que le tout se réduisant en d
stence de la matière, que c’est simplement dire que nous en avons une connaissance relative, et qu’elle n’est que la cause possible
67 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »
est seulement dans ce lieu psychologique, où éclot le phénomène de la connaissance , qu’il est possible d’observer les formes diverse
es, se rencontrent et se considèrent, ardentes à assouvir le désir de connaissance intégrale dont on a fait le principe de la vie ph
raisonnements précédents. Il apparaît suffisamment qu’il n’est pas de connaissance possible de l’indivisible et du continu que, d’au
68 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
ale, car ses variétés et ses arrangements font l’étoffe de toutes nos connaissances . Quand nous considérons de près une de nos concep
vers états du corps sain ou malade, et qui sont moins des éléments de connaissance que des stimulants d’action ; on les a nommées se
corps, et qui sont moins des stimulants d’action que des éléments de connaissance . On les nomme sensations de la vie intellectuelle
le de violette, moins forte que celle de lis ; à cela se réduit notre connaissance . Nous ne pouvons énumérer et préciser ses élément
es diverses combinaisons sociales. Nous sommes au point central de la connaissance , sorte de nœud placé entre la tige infiniment ram
s’est instruit, c’est ailleurs, en physiologie et en anatomie, par la connaissance des appareils, organes et mouvements desquels ell
vec les espérances les plus vastes, on ne découvre à l’horizon qu’une connaissance plus étendue de ces appareils, de ces mouvements
69 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
n de nos facultés. Nous ne durons pas seuls ; mais dans l’ordre de la connaissance , toute durée émane de celle dont nous sommes les
embler à la matière, ni par conséquent la représenter. À son avis, la connaissance du monde extérieur se fait ainsi : quand nos nerf
ce qu’elle est naturelle et forcée. Impérieuse et spontanée comme les connaissances de la raison et de la conscience, elle est digne
ces de la raison et de la conscience, elle est digne de foi comme les connaissances de la raison et de la conscience. Ayant les mêmes
u scepticisme. L’étude de la perception extérieure n’a qu’un but : la connaissance de la perception extérieure. Si on cherche autre
urs, jaillit cette phrase dix fois répétée et dix fois démontrée : la connaissance sensible est la conscience d’un simulacre intérie
ions. Je dure depuis quelque temps, et je sais tout cela. Grâce à ces connaissances , quand je touche ce mur, je prononce qu’il est un
70 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
rance le culte catholique, offre un exemple parfait d’une attitude de connaissance opposée à une attitude de fanatisme vital. Tandis
enons pas à saisir. Ce qui dure est seul perceptible, il n’y a pas de connaissance de ce qui serait absolument installé et éphémère.
au-dessous de la conscience dans l’automatisme. D’un point de vue de connaissance on né de* mande donc pas si une réalité est confo
lpter ses contours, dans quel sens précis elles agirent. Ces diverses connaissances sont propres à déterminer quelles transformations
71 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
heureux ; s’ils sont valétudinaires, il ne garde que des malades. Les connaissances relatives à la médecine sont très-étendues. Un de
à soixante malades par jour, en soigne bien un seul. Quelque profonde connaissance qu’on ait de la théorie et de la pratique de l’ar
é, serait trop légère pour le médecin, dont la profession suppose une connaissance approfondie des substances de la nature et de leu
ière des enfants. Ici, ces enfants sont élevés ; il ne s’agit plus de connaissances primitives, mais d’études de convenance. C’est au
72 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
et le plus convenablement approprié à sa destination, en sorte que la connaissance qu’on en a est parfaite et profitable comme celle
fait que sentir par la mémoire et écrire par l’imitation, et dont la connaissance , inutile aux esprits bien faits, pourrait être un
main. L’art devient un fruit du sol, fécondé, en quelque façon par la connaissance du passé. Mais, de ce moment, c’est en donner une
éritables besoins, les distinguer de ses caprices, et travailler avec connaissance à régler son avenir d’après son passé. C’est ce q
our ? Je m’imagine qu’il ferait mieux nos affaires par cette profonde connaissance de nos traditions, que le plus habile empirique p
suite de son histoire. Mais n’y a-t-il que l’écrivain pour qui cette connaissance soit capitale ? Ne sommes-nous pas tous intéressé
a retranché les traits grossiers et superflus, pour nous en rendre la connaissance à la fois utile et innocente. L’art français, dan
régler ; la vérité philosophique subordonnée à la vérité morale ; la connaissance pour arriver au devoir tel est le fonds de l’espr
à quelque vérité d’application. En France, tout ce qui n’est pas une connaissance intéressant le plus grand nombre, ou, une règle d
73 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »
ertes positives et ce qu’ils ont ajouté d’essentiel au monument de la connaissance humaine, et puis leur esprit en lui-même et l’ane
botanique, lui en inspirait le goût, et le guidait pour les premières connaissances . Le monde naturel, visible, si vivant et si riche
s le blason. Ainsi son jeune esprit préludait à cette universalité de connaissances qu’il embrassa jusqu’à la fin. S’il débuta par sa
e sa vie. Nous le verrons, en 1804, combiner une refonte générale des connaissances humaines ; et ses derniers travaux sont un plan d
xiété, comme un véritable oracle. Mais il finit par découvrir que les connaissances du bon M. Roux en mathématiques n’allaient pas là
r la peine de suivre mes calculs, qui exigent, en effet, de profondes connaissances en mathématiques. Je lui ferai des exemples ; mai
qu’on pourrait appeler la philosophie ou la génération de toutes les connaissances humaines (toujours l’universalité, on le voit). J
dans tous les cas, vous serez justifié : les indifférents, comme vos connaissances et vos amis, trouveront cela très-naturel. Voyez,
iran lui fournit la solution. Cette difficulté tenait sans doute à la connaissance originelle de l’idée de cause et à la distinction
Il nous apprend aussi que, dans sa recherche sur le fondement de nos connaissances , il a commencé par rejeter l’existence objective
elui de Hume, je l’ai vu disparaître devant l’examen de la nature des connaissances objectives généralement admises. » Tout ceci, on
mais ce ne fut plus la métaphysique seulement, ce fut l’ensemble des connaissances humaines et son ancien projet d’universalité qu’i
74 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
les peindre, devenaient indifférents au bien et au mal. Une certaine connaissance des hommes peut produire un tel effet ; une conna
Une certaine connaissance des hommes peut produire un tel effet ; une connaissance plus approfondie conduit au résultat contraire. C
on en sait assez pour n’être pas étonné ; on n’a pas acquis assez de connaissances pour démêler avec certitude ce qui mérite l’estim
éprouver que le sentiment de l’envie. La dissémination d’idées et de connaissances qu’ont produite chez les Européens la destruction
l’histoire et de la philosophie, pour approfondir et pour répandre la connaissance des droits et des devoirs des peuples et de leurs
t et nous encouragent ; et le langage pénétrant de la morale et de la connaissance intime du cœur humain, semble s’adresser personne
ans l’époque d’une révolution, nous devons aux générations futures la connaissance intime de ces secrets de l’âme, de ces consolatio
ques des systèmes purement sophistiques. J’entends par philosophie la connaissance générale des causes et des effets dans l’ordre mo
75 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
a curiosité élevée et étendue, il menait, dès sa jeunesse, toutes les connaissances de front : « Il ne voulait pas qu’un autre pût en
d’observations sont donc les seuls livres qui puissent augmenter nos connaissances . Ce premier Buffon, à la fois géomètre et homme
de bons yeux, tous les pas que j’aurais faits m’auraient retracé mes connaissances en ce genre. » Il semblait que, taillé en grand p
e cet homme, continue Buffon, ou supposons qu’il ait acquis autant de connaissance et qu’il ait autant d’expérience que nous en avon
onne son entendement, il cultive son esprit, il acquiert de nouvelles connaissances , et se satisfait à tout instant sans remords, san
bien singulier qu’il en eût été autrement. Un esprit riche de tant de connaissances et de tant d’idées ne pouvait être commun que par
50. « Je me trouvai heureux, dit Gibbon en ses Mémoires, de faire la connaissance de M. de Buffon, qui unissait à un sublime génie
76 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
rmes les moins inexacts, pour exprimer l’antithèse fondamentale de la connaissance et de l’existence. Matière et Esprit, Externe et
 » est fausse, contraire aux faits. Elle oublie que dans l’acte de la connaissance , l’esprit met du sien au moins autant qu’il en re
dit aux rationalistes : Vous avez bien vu qu’il y a dans l’acte de la connaissance quelque chose qui vient du dedans ; mais votre hy
en psychologie. Il est vrai que ces formes se trouvent au fond de nos connaissances puisqu’on peut les en tirer ; mais comment s’y tr
ον φενβδος c’est de ne pas reconnaître l’activité de l’esprit dans la connaissance   » ; que la théorie de l’Association n’explique b
77 (1904) Zangwill pp. 7-90
ans l’universelle, dans la totale réalité très exactement le point de connaissance ayant quelque rapport au texte qui est le plus él
plus éloigné du texte ; que si même on peut commencer par un point de connaissance totalement étranger au texte, absolument incommun
le, pour de là passer par le chemin le plus long possible au point de connaissance ayant quelque rapport au texte qui est le plus él
méthodes nous demandent pour nous conduire à l’acquisition de quelque connaissance , nous reconnaissons immédiatement que les qualité
antérieures, aujourd’hui prétendûment dépassées ; dans l’ordre de la connaissance , de l’histoire, de la biographie et du texte, nou
multipartition.   Épuiser l’indéfinité, l’infinité du détail dans la connaissance de tout le réel, c’est la haute, c’est la divine,
uiser l’immensité, l’indéfinité, l’infinité du détail pour obtenir la connaissance de tout le réel, telle est la surhumaine ambition
i, infini, de détail ; une humanité Dieu, ayant acquis, englobé toute connaissance dans l’univers de sa totale, mémoire. Une humanit
tale, mémoire. Une humanité devenue Dieu par la totale infinité de sa connaissance , par l’amplitude infinie de sa mémoire totale, ce
manité Dieu, arrêtée comme un Dieu dans la contemplation de sa totale connaissance , ayant si complètement, si parfaitement épuisé le
de réalité, recouvre et commande la première, qui était une raison de connaissance  ; comment l’histoire s’arrêterait-elle, si l’huma
de telles faiblesses par sa science, par l’immense amassement de ses connaissances , par la sûreté de ses méthodes ; jamais on ne vit
infinités, et des infinités d’infinités du détail dans l’ordre de la connaissance , et de la connaissance présente ; désormais trans
nités d’infinités du détail dans l’ordre de la connaissance, et de la connaissance présente ; désormais transportés dans l’ordre de
ions divines, premièrement, nous l’avons dit, usurpe les fonctions de connaissance divine, les fonctions de toute connaissance, beau
, usurpe les fonctions de connaissance divine, les fonctions de toute connaissance , beaucoup plutôt que les fonctions de production
t nouvelles, et encore inconnues ; c’est cette idée que nos forces de connaissance ne sont rien auprès de nos forces de vie et de no
rès de nos forces de vie et de nos ressources ignorées, nos forces de connaissance étant d’ailleurs nous, et nos forces de vie au co
nous, et nos forces de vie au contraire étant plus que nous, que nos connaissances ne sont rien auprès de la réalité connaissable, e
78 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
un secret dans cette préparation. Enfin le dernier voyageur qui, à ma connaissance , ait écrit sur le curare, M. Émile Carrey, met to
arrêter ne peut jamais être considérée comme la limite absolue de nos connaissances  ; elle n’est sourde qu’à nos trop faibles moyens
l’un par l’autre. Je pense enfin que, dans leurs régions élevées, les connaissances humaines forment une atmosphère commune à toutes
pour arrêter ses mouvements. L’arrêt du cœur qui produit la perte de connaissance en privant le cerveau du sang amène aussi la pâle
remonter à la cause première de la vie, mais seulement d’arriver à la connaissance de ces conditions physico-chimiques déterminantes
La médecine expérimentale ou scientifique sera surtout fondée sur la connaissance des propriétés du milieu intra-organique. Quand u
éatrice, législative et directrice de la vie, et inaccessible à notre connaissance , — ensuite une cause prochaine ou exécutive du ph
lui est pas donné d’aller au-delà, et sous ce rapport la limite de sa connaissance est la même dans les sciences des corps vivants e
médecine qui résulte de l’absence du sentiment de cette limite de nos connaissances que Molière a mis dans la bouche de son candidat
e nous ne savons pas, et que c’est là que se place la limite de notre connaissance . Nous pouvons savoir comment et dans quelles cond
de la maladie. L’expérimentation scientifique doit être fondée sur la connaissance du déterminisme des phénomènes, autrement l’expér
’un autre phénomène vital quelconque. Cela se conçoit d’ailleurs : la connaissance de la nature intime des choses ou la connaissance
oit d’ailleurs : la connaissance de la nature intime des choses ou la connaissance de l’absolu exigerait pour le phénomène le plus s
onnaissance de l’absolu exigerait pour le phénomène le plus simple la connaissance de l’univers entier, car il est évident qu’un phé
vers, dans l’harmonie duquel il entre nécessairement pour sa part. La connaissance de l’absolu est donc la connaissance qui ne laiss
nécessairement pour sa part. La connaissance de l’absolu est donc la connaissance qui ne laisserait rien en dehors d’elle. L’homme
nsi que l’expérience, qui vient à chaque pas montrer au savant que sa connaissance est bornée, n’étouffe pas en lui son sentiment na
re que nous ignorons, en nous montrant nettement que la limite de nos connaissances s’arrête au déterminisme ; mais, par une merveill
isent pas en dehors de l’organisme vivant, sain ou malade12. Enfin la connaissance du déterminisme physico-chimique initial des phén
umilité en niant l’autorité individuelle, car il doute de ses propres connaissances , et il soumet ainsi l’autorité des hommes à celle
oit régner non seulement sur toutes les sciences, mais sur toutes les connaissances humaines. C’est ce qui fait que, tout en fuyant l
sophie représente l’aspiration éternelle de la raison humaine vers la connaissance de l’inconnu. Dès lors les philosophes se tiennen
ent jamais s’éteindre chez un savant. En effet, le désir ardent de la connaissance est l’unique mobile qui attire et soutient l’inve
soutient l’investigateur dans ses efforts, et c’est précisément cette connaissance , qu’il saisit et qui fuit toujours devant lui, qu
obstacles qui se rencontrent dans cette marche générale et libre des connaissances humaines est donc la tendance qui porte les diver
es connaissances humaines est donc la tendance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes. Cela n’est
à la fois faible et dominateur, qui nous porte à absorber les autres connaissances dans une systématisation personnelle. Une science
savants ou des philosophes qui pratiquent une science déterminée. Les connaissances humaines sont tellement enchevêtrées et solidaire
Il faut donc prendre garde, dans l’enseignement des sciences, que les connaissances qui doivent armer l’intelligence ne l’accablent p
r le moindre examen physiologique ; ses explications, fondées sur des connaissances anatomiques insuffisantes, n’ont pu enfanter que
s observations anatomiques, de l’expérimentation physiologique et des connaissances de l’anatomie pathologique. Dans son développemen
dans la moelle épinière, il suffit de constater que nous en devons la connaissance à la méthode de vivisection par ablation organiqu
former des phénomènes de la vie aujourd’hui dans l’état actuel de nos connaissances physiologiques. Cette conception a varié nécessai
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »
agrandir la raison universelle ; de reculer les limites de toutes les connaissances  ; d’élever la nature morale ; de dompter et d’ass
monuments, l’histoire, les arts, il avait tout embrassé, et avait des connaissances sur tout. Il était en commerce avec les savants d
er des découvertes, ou à des voyages entrepris pour perfectionner des connaissances . Jamais peut-être cet Auguste si vanté, et les tr
avec grandeur. L’emploi qu’il en fit, le rendit aussi célèbre que ses connaissances . Son oraison funèbre fut prononcée à Rome, avec l
80 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
philosophe et un écrivain du plus grand mérite, mais il a acquis une connaissance approfondie des sciences exactes et des sciences
nte, ce n’est que pour faire la part plus large à d’autres sources de connaissance , au cœur par exemple, au sentiment, à l’instinct
moins imparfaite, et alors elle n’est pas sans valeur comme moyen de connaissance . On ne peut même pas dire que l’action soit le bu
amais aucune action sur cet astre ? À mes yeux au contraire, c’est la connaissance qui est le but, et l’action qui est le moyen. Si
ande : l’éclipse a-t-elle lieu à l’heure prédite ? Je cherche dans la Connaissance des Temps, je vois que l’éclipse était annoncée p
à prédire ; elles ne pourraient donc servir à rien, ni comme moyen de connaissance , ni comme principe d’action. Quand je dis : le ph
la Terre, n’a cependant aucune valeur générale au point de vue de la connaissance , et ne doit son intérêt qu’au hasard qui nous a p
81 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Connaissait-on mieux la nature humaine au XVIIe siècle après la Fronde qu’au XVIIIe avant et après 89 ? »
rné à la règle étroite, à la dévotion, et le profit moral, la dose de connaissance morale dont on parle, et qui d’ailleurs n’était p
que n’ont pas les autres de donner impulsion et direction. En fait de connaissance purement curieuse et ironique de la nature humain
ure.de moraliste que se produit le plus essentiellement l’étude et la connaissance de l’homme au xviiie  siècle, avant et après 89.
flot de passions, j’allais dire de ce fleuve de sang, une plus grande connaissance des garanties, des forces et puissances sociales,
s, tels que nous avons vu par exemple feu le chancelier Pasquier ; la connaissance des hommes les a menés au maniement des hommes av
supérieur à la seconde moitié du xviie  siècle par les lumières et la connaissance de l’homme vrai, de l’homme moderne en société, d
82 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
écessaire seulement pour fixer le sens littéral, mais elle prépare la connaissance fine des nuances de l’idée ou de la forme. A l’ét
sans cesse l’impression personnelle dont on ne peut se passer, et la connaissance érudite qui sert à préciser, interpréter, contrôl
plication est l’exercice le plus profitable aussi pour développer les connaissances . A déchiffrer, on ne s’instruit guère, en dehors
raire. Certains professeurs, depuis longtemps, maintenaient que toute connaissance littéraire doit venir du commerce direct et famil
t le non-moi sont inséparablement mêlés dans nos perceptions et notre connaissance , que s’il y a une réalité extérieure, elle ne se
83 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
Se connaître L’égotisme national et la connaissance de l’étranger La France est, par nature, une pe
énergique assurance ne peut provenir que de deux causes ; soit de la connaissance approfondie de sa valeur et de sa force, soit de
t pas incurable.‌ Il s’agit donc pour la France d’acquérir une exacte connaissance de l’étranger. C’est à ce labeur qu’elle doit con
lligente que soit la nation qu’on veut enrichir, elle s’indigne… » La connaissance des langues étrangères est d’une nécessité vitale
re les dessous des choses ».‌ Tant que nous n’aurons pas acquis cette connaissance des peuples étrangers, nous ne nous connaîtrons p
84 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
tions, la véracité de notre intelligence, la certitude absolue de nos connaissances élémentaires ; ceci est une affaire de métaphysiq
es nos sciences. Il y a un point par lequel se ressemblent toutes nos connaissances . Il y a un élément commun qui, perpétuellement ré
duit à un ordre de sensations. À tout le moins, il est tel pour notre connaissance , et les jugements qui composent nos sciences ne p
ové. Il n’a reconnu dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapport
dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapports. Or, l’on sait que
aussi vide ; j’aurais lu un dictionnaire, je n’aurais pas acquis une connaissance . Au lieu de dire que les propositions qui concern
réduit le composé au simple, le dérivé au primitif. Elle ramène notre connaissance à ses origines. Elle transforme les mots en faits
e, elle lie deux faits. Comprenons donc exactement la nature de notre connaissance  : elle s’applique ou aux mots, ou aux êtres, ou à
j’en parle. Ma conclusion ne m’apprend rien ; elle n’ajoute rien à ma connaissance positive ; elle ne fait que mettre sous une autre
naissance positive ; elle ne fait que mettre sous une autre forme une connaissance que j’avais déjà. Elle n’est point fructueuse, el
stes, avec des applications si étendues et si exactes, avec une telle connaissance des pratiques effectives et des découvertes acqui
érente. Nous trouvons les sensations distinctes au fond de toutes nos connaissances , comme des éléments simples, indécomposables, abs
loire, mais c’est aussi là sa faiblesse. Il y a dans votre idée de la connaissance une lacune qui, incessamment ajoutée à elle-même,
’arrêter. Et voyez ce qui en advient. En retranchant de la science la connaissance des premières causes, c’est-à-dire des choses div
nements et leurs rapports, et nous reconnaissons comme vous que toute connaissance consiste d’abord à lier ou à additionner des fait
esprit se trouve changée. Nous ne sommes plus simplement capables de connaissances relatives et bornées : nous sommes capables aussi
de connaissances relatives et bornées : nous sommes capables aussi de connaissances absolues et infinies ; nous possédons dans les ax
n ceci, Mill dit vrai ; le hasard se rencontre au terme de toutes nos connaissances comme au commencement de toutes nos données : nou
85 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
tions, la véracité de notre intelligence, la certitude absolue de nos connaissances élémentaires ; ceci est une affaire de métaphysiq
es nos sciences. Il y a un point par lequel se ressemblent toutes nos connaissances . Il y a un élément commun qui, perpétuellement ré
duit à un ordre de sensations. A tout le moins, il est tel pour notre connaissance , et les jugements qui composent nos sciences ne p
ové. Il n’a reconnu dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapport
dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapports. Or, vous savez qu
aussi vide ; j’aurais lu un dictionnaire, je n’aurais pas acquis une connaissance . Au lieu de dire que les propositions qui concern
réduit le composé au simple, le dérivé au primitif. Elle ramène notre connaissance à ses origines. Elle transforme les mots en faits
e, elle lie deux faits. Comprenons donc exactement la nature de notre connaissance  : elle s’applique ou aux mots, ou aux êtres, ou à
j’en parle. Ma conclusion ne m’apprend rien ; elle n’ajoute rien à ma connaissance positive ; elle ne fait que mettre sous une autre
naissance positive ; elle ne fait que mettre sous une autre forme une connaissance que j’avais déjà. Elle n’est point fructueuse, el
stes, avec des applications si étendues et si exactes, avec une telle connaissance des pratiques effectives et des découvertes acqui
érente. Nous trouvons les sensations distinctes au fond de toutes nos connaissances , comme des éléments simples, indécomposables, abs
loire, mais c’est aussi là sa faiblesse. Il y a dans votre idée de la connaissance une lacune qui, incessamment ajoutée à elle-même,
’arrêter. Et voyez ce qui en advient. En retranchant de la science la connaissance des premières causes, c’est-à-dire des choses div
nements et leurs rapports, et nous reconnaissons comme vous que toute connaissance consiste d’abord à lier ou à additionner des fait
esprit se trouve changée. Nous ne sommes plus simplement capables de connaissances relatives et bornées : nous sommes capables aussi
de connaissances relatives et bornées : nous sommes capables aussi de connaissances absolues et infinies ; nous possédons dans les ax
n ceci, Mill dit vrai ; le hasard se rencontre au terme de toutes nos connaissances comme au commencement de toutes nos données : nou
86 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »
littérature, mais de la matière à littérature. Tout au plus est-ce la connaissance , dans sa trame et dans ses mille fils, de l’étoff
nes mains tout ce qu’il rencontre, dans un but de renseignement et de connaissances , et non pas mission de choisir et de rejeter, au
ait en pénitence, on regrette vivement que le tempérament — sinon les connaissances  — ait manqué. Les connaissances, les notions, les
vement que le tempérament — sinon les connaissances — ait manqué. Les connaissances , les notions, les rapprochements, un millier de f
87 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
arences changeantes qu’on nomme le mouvement. De très bonne heure, la connaissance incomplète a tendu à se compléter. Quand il avait
t un intérêt très visibles. Évidemment, il bouchait des trous dans sa connaissance . Aujourd’hui (treizième mois), il n’entend et ne
ces racines expriment des concepts généraux et manifestent un mode de connaissance propre à l’homme. Car, de même qu’il y a deux lan
tre rationnelle, particulière à l’homme, de même il y a deux modes de connaissance , l’un intuitif, commun à l’homme et aux animaux,
stait, avait été complètement élaboré au préalable, et que par lui la connaissance conceptuelle du cheval, distincte de la connaissa
t que par lui la connaissance conceptuelle du cheval, distincte de la connaissance intuitive du cheval, s’effectua. Ce nom, le rapid
résolu. « Remontons encore une fois aux premiers commencements de la connaissance conceptuelle ; car c’est là que la clef doit se t
ns la ligne qui sépare le langage émotionnel du langage rationnel, la connaissance intuitive de la connaissance conceptuelle, c’est-
gage émotionnel du langage rationnel, la connaissance intuitive de la connaissance conceptuelle, c’est-à-dire dans les racines de ch
88 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253
timait les ouvrages militaires du prince de Ligne. Indépendamment des connaissances spéciales dont il fait preuve et des amélioration
is aussi des plus clairvoyants, parle de lui comme venant de faire sa connaissance , dans l’été de 1767 ; il avait alors trente-deux
la princesse de Ligne du Luxembourg, c’est son cousin ; il est de ma connaissance , je le vois quelquefois ; il est doux, poli, bon
ou de se figer avec la jeunesse : Si, ajouté encore à cela, on a des connaissances agréables de la littérature et de la langue de pl
a le style le plus contraire à celui de certaines personnes de notre connaissance  ; il a le style gai et qui laisse passer des rayo
fossé de clôture, sans mur ni haie. b. [1re éd.] Indépendamment des connaissances spéciales et des améliorations positives qu’il pr
89 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
t été le propre du xviiie  siècle (Hume, Kant, Condillac). Je pris la connaissance tragique comme le véritable luxe 5 de notre civil
oute la puissance de votre vertu ! Que votre amour qui donne et votre connaissance servent le sens de la terre. Je vous en prie et j
courage ose se porter en avant, la force s’approche de la vérité. La connaissance et l’affirmation de la vérité sont une nécessité
s tant que vous ne pourrez pas être possesseurs, vous qui cherchez la connaissance . Bientôt le temps passera où vous vous satisferez
dans la recherche de la vérité, la timidité de l’homme, en face de la connaissance à démêler, à surprendre, à saisir, à conquérir. N
de la vérité, peut-être haine pour la vérité, comme a dit Pascal. La connaissance nous fait peur et nous ne l’abordons pas avec pro
une histoire qui n’a jamais été écrite, l’histoire du Don Juan de la connaissance . Ce ne serait pas l’histoire de Montaigne, de Sai
été jusqu’au dernier chapitre. L’histoire complète du Don Juan de la connaissance serait celle-ci : « Il lui manque l’amour des cho
it et de la sensualité et il jouit des chasses et des intrigues de la connaissance , qu’il poursuit jusqu’aux étoiles les plus hautes
n à chasser, si ce n’est ce qu’il y a d’absolument douloureux dans la connaissance , comme l’ivrogne qui finit par boire de l’absinth
orte. C’est pourquoi il finit par désirer l’enfer ; c’est la dernière connaissance qui le séduit. Peut-être qu’elle aussi le désappo
lui-même l’hôte de pierre, il aura le désir d’un repas du soir de la connaissance , repas qui jamais plus ne lui tombera en partage 
dessous. Il faut aller à la recherche vaillamment et avec amour de la connaissance , amour préalable de la connaissance, comme ce pri
e vaillamment et avec amour de la connaissance, amour préalable de la connaissance , comme ce prince qui était amoureux d’une princes
pensée que la vie pouvait être une expérience de celui qui cherche la connaissance et non un devoir, non une fatalité, ni une duperi
onnaissance et non un devoir, non une fatalité, ni une duperie. Et la connaissance elle-même, que pour d’autres elle soit autre chos
ussi ont leurs places de danses et de jeux. La vie est un moyen de la connaissance 8 : avec ce principe au cœur, on peut non seuleme
n’est plus ton affaire. » Mais cette loyauté dans la recherche de la connaissance est extrêmement rare chez les hommes. En général
obstacle qui s’oppose à ce qu’on arrive d’une part à la vérité, à la connaissance , d’autre part à la vie en force, en liberté et en
end. Voyez Pascal. Il en résulte une timidité extrême qui fait que la connaissance n’avance pas, que l’homme se tient craintivement
n’avance pas, que l’homme se tient craintivement comme au seuil de la connaissance  : « La plus utile conquête qui ait peut-être été
rte existence, il lui fallait se décider d’aujourd’hui à demain et la connaissance avait une importance épouvantable. Nous avons rec
e leurs formules de laboratoires et de cabinets ; bons ouvriers de la connaissance qui, tout compte fait, ne connaissent rien, comme
mais, de ce qui n’est pas nous, rien. Alors à quoi bon ? « Cherche la connaissance  ! Oui, mais toujours comme homme ! Comment ! Être
— innombrables — dont les organes sont plus aptes que les nôtres à la connaissance  ! Qu’est-ce que l’humanité aura fini par connaîtr
Qu’est-ce que l’humanité aura fini par connaître au bout de toute sa connaissance  ? Ses organes. Et cela veut peut-être dire : impo
ance ? Ses organes. Et cela veut peut-être dire : impossibilité de la connaissance . Misère ! Dégoût… Tu es pris d’un mauvais accès ;
raison te violente. Mais demain tu seras de nouveau en plein dans la connaissance , et par cela même en plein dans la déraison , et
et elle se propose de le connaître et de l’expliquer, d’en donner une connaissance réelle et vraie ; réelle, c’est-à-dire complète ;
ure alexandrine et a pour idéal l’homme théorique, armé des moyens de connaissance les plus puissants, travaillant au service de la
ésidu de Dieu : « Nous, nous-mêmes, nous qui cherchons aujourd’hui la connaissance , nous les antimétaphysiciens et les impies, nous
é de vivre. Leibniz pensait de la conscience intellectuelle ceci : la connaissance n’est de la représentation qu’un accident et non
le et lui ; c’est une illusion, c’est un préjugé, c’est l’effet d’une connaissance de soi-même grossière et erronée que de se tenir
plus que le désir d’en voir un autre. L’homme est le « Don Juan de la connaissance  ». Renan, qui, plus que tout homme au monde, fut
ce ». Renan, qui, plus que tout homme au monde, fut le Don Juan de la connaissance , se plaignait de son inquiétude d’esprit qui, apr
c’est là notre vérité. Si la science n’était pas liée à la joie de la connaissance , à l’utilité de la connaissance, que nous importe
ence n’était pas liée à la joie de la connaissance, à l’utilité de la connaissance , que nous importerait la science ? Si un peu de f
n peu de foi, d’amour et d’espérance ne conduisait pas notre âme à la connaissance , que serait-ce qui nous attirerait vers la scienc
on axiome toute sa généralité : pour un être purement connaisseur, la connaissance serait indifférente 19. Ce n’est pas la qualité d
e pas en avoir honte ! Et si vous ne pouvez pas être les saints de la connaissance , soyez-en du moins les guerriers. Les guerriers d
la connaissance, soyez-en du moins les guerriers. Les guerriers de la connaissance sont les compagnons et les précurseurs de cette s
qu’avec la science [la science philosophique, la science générale, la connaissance ] on peut favoriser l’un et l’autre dessein. Peut-
pensée que la vie pouvait être une expérience de celui qui cherche la connaissance , et non un devoir, non une fatalité, non une dupe
naissance, et non un devoir, non une fatalité, non une duperie. Et la connaissance elle-même, que pour d’autres elle soit autre chos
t et ont aussi leur place de danse et de jeux. La vie est un moyen de connaissance 20. Avec ce principe au cœur on peut, non seuleme
les guides de la vie, mais encore les guides et les juges : 1° de la connaissance  ; 2° des arts ; 3° des aspirations politiques et
ne se portait qu’en apparence sur la certitude, sur la vérité, sur la connaissance , mais elle se portait en réalité sur le majestueu
temps présent ou par les recherches historiques, est si utile pour la connaissance de l’homme et le fait connaître au vrai ; en effe
les choses humaines doivent être subordonnées à l’art, que toutes les connaissances humaines doivent être forcées de tendre à l’art c
les hommes doivent être des hommes de science ? La morale est une des connaissances humaines, bonne dans sa sphère, comme les autres,
sphère, comme les autres, mauvaise en dehors de son emploi. C’est la connaissance que les hommes médiocres ont de leurs besoins et
comprendrait-il que l’on puisse « par exemple, pour la passion de la connaissance , mettre en jeu sa santé et son honneur ? » Là, po
ion contre la réalité « froide » ou « sèche »… mais surtout contre la connaissance de la nature, pour peu qu’elle ne puisse pas serv
ofit d’avoir lié commerce pour quelque temps avec ce « don Juan de la connaissance  » et cet aventurier de l’esprit. Août-septembre
90 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »
re et poétique dans toute sa sève et sa première fleur, le goût et la connaissance directe des puissantes œuvres de l’imagination hu
que gagner à cette étendue, à cette variété et à cette combinaison de connaissances , qui suppléait parfois très heureusement à ce qu’
le, soit en ajoutant de nouvelles et réelles richesses à la masse des connaissances déjà acquises, soit en détruisant des erreurs que
nom d’un prestige que M. Biot s’opposait à ce qu’on pût acquérir une connaissance plus exacte et plus entière de ces grands hommes
ncontrer un seul contradicteur : car il y a à peine des juges. Que de connaissances il faudrait réunir, en effet, pour le suivre util
91 (1890) L’avenir de la science « XII »
plupart des auteurs scientifiques de la Grèce arrivèrent d’abord à la connaissance de l’Occident. Le célèbre passage de Clément d’Al
iennent scientifiques, et en un sens sacrées, si on les rapporte à la connaissance de l’antiquité, qui n’est possible que par la con
porte à la connaissance de l’antiquité, qui n’est possible que par la connaissance des monuments. Il est une foule d’études qui n’on
une raison pour la déclarer inutile ? Non certes, car, sans elle, la connaissance approfondie de la langue grecque est impossible.
r à n’avoir pas besoin de nous lire, nous aurons avancé le jour où la connaissance égalera le monde et où, le sujet et l’objet étant
92 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IX. De l’astronomie poétique » pp. 233-234
Chaldéens, et communiquèrent aux Égyptiens, l’usage du cadran, et la connaissance de l’élévation du pôle. III. Les Phéniciens, inst
Phéniciens, instruits par les mêmes Chaldéens, portèrent aux Grecs la connaissance des divinités qu’ils plaçaient dans les étoiles.
93 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
émentaires de l’esprit, perception et mémoire, pour des opérations de connaissance pure. Ce qu’elles mettent à l’origine de la consc
ut le reste, cependant, soit de même nature que ce que je perçois. Ma connaissance de la matière n’est plus alors ni subjective, com
la réalité. Inversement, le réalisme échoue à tirer de la réalité la connaissance immédiate que nous avons d’elle. Se place-t-on en
réel, et la diversité sensible avec laquelle nous construisons notre connaissance , on ne trouve aucun rapport concevable, aucune co
consciente, et les conditions de notre perception consciente, vers la connaissance pure, non vers l’action. — Mais supposons mainten
logiquement antérieur, mais postérieur aux choses matérielles et à la connaissance pure que nous pouvons avoir d’elles ; supposons q
ce qu’on ne dissocie pas les deux points de vue de l’action et de la connaissance . Nous y gagnons surtout de faire tomber l’insurmo
94 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rameau, Jean (1859-1942) »
u (1900). OPINIONS. Fernand Lafargue M. Rameau a une rare connaissance du rythme et, par-dessus tout, un souffle de gran
elle originalité, il a, comme l’a fort bien dit un critique, une rare connaissance du rythme et, par-dessus tout, un souffle de gran
95 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — I »
onnaître autres qu’elfes ne sontet que cette seconde définition de la connaissance implique la connaissance tout entière, selon son
ne sontet que cette seconde définition de la connaissance implique la connaissance tout entière, selon son mode unique. L’être métap
96 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de lord Chesterfield à son fils. Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) » pp. 226-246
e chose. Quant au président de Montesquieu, c’est, à tous égards, une connaissance précieuse. Il a du génie avec la plus vaste lectu
carte géographique pourrait le faire, si l’on voulait y chercher une connaissance complète des villes et des provinces. Mieux vaut
remarques, qui sont dignes de ces maîtres de la morale humaine : La connaissance la plus essentielle de toutes, je veux dire la co
ine : La connaissance la plus essentielle de toutes, je veux dire la connaissance du monde, ne s’acquiert jamais sans une grande at
près avoir été fort répandues, ne sont encore que des enfants dans la connaissance du monde. La nature humaine est la même dans le
l’habitude, que nous devons la voir sous tous ses costumes pour lier connaissance avec elle jusqu’à l’intimité. Presque tous les
97 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
u — a donc été ou sera marquée de ces deux imposants caractères : une connaissance plus intime de Dieu ; une connaissance plus intim
eux imposants caractères : une connaissance plus intime de Dieu ; une connaissance plus intime de l’homme. Et ils n’ont jamais défai
re ! Aussi, par cela seul que l’enseignement des prêtres implique une connaissance plus intime de l’homme, j’ai toujours pensé qu’un
r lesquelles on pourrait l’expliquer, mais l’empire qu’il tient de sa connaissance du cœur de l’homme ne passera point ; il restera
98 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
ulerons ainsi — la perception a un intérêt tout spéculatif ; elle est connaissance pure. Toute la discussion porte sur le rang qu’il
e. Toute la discussion porte sur le rang qu’il faut attribuer à cette connaissance vis-à-vis de la connaissance scientifique. Les un
sur le rang qu’il faut attribuer à cette connaissance vis-à-vis de la connaissance scientifique. Les uns se donnent l’ordre exigé pa
reçue, au lieu de s’épanouir en mouvements encore, se spiritualise en connaissance . Mais il suffit de comparer la structure du cerve
que dans la moelle, les éléments nerveux ne travaillent en vue de la connaissance  : ils ne font qu’esquisser tout d’un coup une plu
en, est tout entière orientée, elle aussi, vers l’action, non vers la connaissance pure ? Et dès lors la richesse croissante de cett
ption impersonnelle, que cette perception est à la base même de notre connaissance des choses, et que c’est pour l’avoir méconnue, p
onscience individuelle dans la perception, le côté subjectif de notre connaissance des choses ; et en négligeant cet apport pour ren
l’a dépouillée d’abord de tout ce qui la révèle. Dans la seconde, une connaissance de plus en plus approfondie de la matière est pos
nt, et que la mémoire est ainsi la répercussion, dans la sphère de la connaissance , de l’indétermination de notre volonté. — Mais l’
ontant de la psychologie à la métaphysique, finit par nous masquer la connaissance du corps aussi bien que celle de l’esprit, est ce
illusion en recouvre encore une autre, qui s’étend à la théorie de la connaissance en général. Ce qui constitue le monde matériel, a
rement spéculative, parce qu’on veut qu’elle vise à je ne sais quelle connaissance désintéressée : comme si, en l’isolant de l’actio
ci, comme ailleurs, le véhicule d’une action et non le substrat d’une connaissance , alors la thèse que nous soutenons se trouverait
99 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
e essentiellement affectif présenteront quelque intérêt autant que la connaissance précise de son génie vigoureux et défectueux. I
ons, qu’en ses vertus et son énergie ; ils tendent encore à donner la connaissance minutieuse et renseignante du milieu social ou pr
s vivants, tels que ces ensembles et ces individus se présentent à la connaissance normale. Il ne faut chercher chez lui ni une psyc
i n’ont pas été puisées de l’homme même, de tous ses penchants, de la connaissance obscure du bien de son espèce, mais qui provienne
osé que fondamentalement un sentiment diffère d’une perception, d’une connaissance , d’une idée, en ce qu’il dérive des choses une im
nt. Aussi un être affectif ne peut-il avoir du monde extérieur qu’une connaissance toute personnelle, subjective, et qui lui indique
e. De même qu’un auteur de cette espèce ne peut avoir du monde qu’une connaissance incomplète et partiale, il ne verra des hommes qu
n paraît s’être produite chez le romancier anglais dans le mode de sa connaissance des hommes. De La Petite Dorrit aux Grandes Espér
tendance trop vive aux émotions exerce sur les perceptions et sur la connaissance , les sentiments ont eux-mêmes des propriétés préc
e de qui se manifestent, en leur importance et leur subordination, la connaissance , le sentiment et la conception du monde. 1. C
100 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360
qu’un mauvais roman… Je vois dans votre livre, monsieur, une profonde connaissance de tous les faits avérés et de tous les faits pro
férents peuples se soient accordés dans les mêmes méthodes, les mêmes connaissances , les mêmes fables et les mêmes superstitions, si
les anciens peuples indiens, chaldéens, chinois, conservent certaines connaissances astronomiques communes qui semblent plutôt les dé
er, né sous un ciel plus chaud. Quand je trouverai chez un peuple une connaissance qui n’aura été précédée d’aucun germe, ni suivie
précédée d’aucun germe, ni suivie d’aucuns fruits, je dirai que cette connaissance a été transplantée et quelle appartient à une nat
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