/ 3655
1 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Charles Monselet »
s complètes. [Le Constitutionnel, 15 décembre 1880.] I Je ne le connaissais pas encore, — mais ce livre-là me l’a fait connaî
I Je ne le connaissais pas encore, — mais ce livre-là me l’a fait connaître  !… Je connaissais le Monselet de tout le monde, l
onnaissais pas encore, — mais ce livre-là me l’a fait connaître !… Je connaissais le Monselet de tout le monde, le Monselet du jour
dans le menton la voluptueuse rondeur des abbés du xviiie  siècle. Je connaissais le Monselet de la gaieté, de la bonne humeur, de
éternellement du briquet pour en tirer d’infatigables étincelles ; je connaissais l’historien de Grimod de la Reynière, — qui est m
ne ne dédaigne plus depuis qu’il y a touché et qu’il les a vengés. Je connaissais le Monselet de tant d’autres livres où l’éruditio
he sous l’agrément, ce qui n’est pas ordinairement sa couverture ! Je connaissais enfin le Monselet pimpant, retentissant, grisant,
ec lui, comme les miettes d’un dessert dont il est la fée. Mais je ne connaissais pas le Monselet intime, — le Monselet du Monselet
t simplement : Poésies complètes de Charles Monselet, qui me l’a fait connaître , qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne conna
qui me l’a fait connaître, qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne connaissais que la moitié. La moitié, c’est bien gros ! Est-c
t-ce donc la moitié qu’il faut dire ?… Quoi qu’il en fût, ce que j’en connaissais n’était pas le meilleur de Monselet. Le meilleur,
’est du Monselet, de l’ancien Monselet, cela ; c’est trop du Monselet connu  ! et ce que j’aime et veux vous montrer, c’est le
2 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
as, évidemment, le cas des questions métaphysiques, ou du moins on ne connaît encore ni de calcul qui démontre « l’objectivité
’eux-mêmes leurs conséquences. Ils s’en sont remis à la vérité, mieux connue , plus approfondie, du soin de corriger, de concil
par le caractère de nouveauté de ses découvertes et, en effet, on ne connaissait point avant Pascal les lois de l’équilibre des li
expression même des conditions objectives de la connaissance. Nous ne connaissons rien que de relatif : cela veut dire, avant tout,
aissons rien que de relatif : cela veut dire, avant tout, que nous ne connaissons rien qui ne soit engagé dans un système de « rela
ont un tel enchaînement l’une avec l’autre que je crois impossible de connaître l’une sans l’autre et sans le tout. » Il précise
oin sa pensée : « La flamme ne subsiste point sans l’air : donc, pour connaître l’une il faut connaître l’autre. » La théorie mod
mme ne subsiste point sans l’air : donc, pour connaître l’une il faut connaître l’autre. » La théorie moderne de l’unité des forc
e solidarité et de cette « relativité » de nos connaissances. Nous ne connaissons la chaleur ou la lumière qu’en fonction du mouvem
roduction de ce fait, et nous ne sommes jamais absolument sûrs de les connaître toutes. Ceux qui croyaient encore, vers le milieu
IXe siècle, aux générations spontanées ne se trompaient que de ne pas connaître toutes les circonstances de la production des inf
r du Cosmos. On voit d’ailleurs assez clairement qu’à mesure que nous connaîtrons mieux ces « rapports » qui sont toute la science 
ir d’utiles et curieuses connaissances. Misères que tout cela ! Je ne connais qu’un seul résultat à la science, c’est de résoud
 et dans la diversité substantielle du poulet et du chêne. Nous ne la connaissons pas, cette diversité ; l’apparence en tombe seule
a réalité de ce qu’il est en son fond, il n’y a pas de rapport à nous connu , de communication certaine, de ressemblance ou d’
raître ! on fait rarement tous les dégâts qu’on avait rêvés ! Nous ne connaissons rien que de relatif, ou en d’autres termes, nous
us ne connaissons rien que de relatif, ou en d’autres termes, nous ne connaissons rien que dans son rapport avec autre chose, et, p
le « la chose effective », actuality, et comme nous n’en pouvons rien connaître , sinon sa permanence et son identité, c’est « cet
if réel. » Que pouvons-nous cependant savoir de ce « non relatif » ou connaître de cet Inconnaissable ? Il est ; mais est-il autr
ont frappés que de la contradiction impliquée dans la prétention de «  connaître l’Inconnaissable », ils abusent de la pauvreté du
abusent de la pauvreté du langage humain. Si nous ne pouvons pas tout connaître de l’Inconnaissable, il n’est pas contradictoire
nnaître de l’Inconnaissable, il n’est pas contradictoire d’en vouloir connaître quelque chose, et, au fait, combien n’y a-t-il pa
t, au fait, combien n’y a-t-il pas de causes ou de forces que nous ne connaîtrons jamais en elles-mêmes, quoique nous en connaissio
forces que nous ne connaîtrons jamais en elles-mêmes, quoique nous en connaissions , et même que nous en gouvernions les effets ? Nou
inces particulières de la connaissance qu’il y a d’objets différens à connaître . On ne voit pas que la science de l’embryogénie,
a même question, et il l’a résolue contre eux. Il ne les a sans doute connus qu’à travers L’Allemagne de Mme de Staël et les a
de nous conduire par les voies normales de l’intelligence humaine du connu à l’inconnu et de l’inconnu à l’inconnaissable. L
e, je ne ferai pas cette mauvaise plaisanterie de leur demander s’ils connaissent la philosophie de Duns Scot, — dont Renan, dans L
3 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
ons pas avancer un paradoxe en affirmant qu’elle est à peu près aussi connue que celle de Bouddha ou de Lao-Tseu. On n’en conn
à peu près aussi connue que celle de Bouddha ou de Lao-Tseu. On n’en connaît ni l’histoire, ni les principes, ni la vraie orig
fait Fichte à l’égard de Kant ; mais Jouffroy, que je sache, n’a pas connu Biran, et il mourait à peu près vers le temps où
ste, notre objet, dans les pages qui suivent, n’est pas tant de faire connaître historiquement et analytiquement la philosophie d
de Biran peut être formulé ainsi : « Le point de vue d’un être qui se connaît lui-même ne doit pas être assimilé à celui de l’ê
e qui se connaît lui-même ne doit pas être assimilé à celui de l’être connu extérieurement. » Toute la philosophie du xviiie
disciple de Condillac et de Tracy, il n’est pas difficile à celui qui connaît sa philosophie future d’en découvrir non seulemen
ne voir que des phénomènes, il reproche aux dogmatiques de prétendre connaître les choses en soi dans leur absolu, dans leur ess
telle chose (en supposant qu’il y en ait de semblables) ne peut être connue que par le dehors, c’est-à-dire par ses manifesta
ue que par le dehors, c’est-à-dire par ses manifestations. Je ne puis connaître ce qui est en dehors de moi que si cet objet me r
e qui précède qu’il est de l’essence d’une chose extérieure de n’être connue que par les phénomènes qui la manifestent, et par
oit médiate et discursive. Si nous passons maintenant à l’être qui se connaît lui-même, on peut se demander d’abord s’il existe
ui pourtant n’en a pas aperçu toutes les conséquences. Un être qui se connaît soi-même se connaît-il de la même manière que les
as aperçu toutes les conséquences. Un être qui se connaît soi-même se connaît -il de la même manière que les choses externes, à
naissance seraient impossibles, je l’appelle être. L’esprit humain ne connaît donc pas seulement des phénomènes, il connaît son
tre. L’esprit humain ne connaît donc pas seulement des phénomènes, il connaît son propre être : il plonge dans l’être, il en a
ne ou une collection de phénomènes ; mais ne l’oublions pas, il ne se connaît pas non plus dans son essence, dans son fond abso
des conditions d’existence absolument différentes de celles que nous connaissons . De là cette terreur de la mort dont la foi la pl
4 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
ritique, qui règle sa méthode sur les moyens, a ici d’autres devoirs. Connaître et bien connaître un homme de plus, surtout si ce
sa méthode sur les moyens, a ici d’autres devoirs. Connaître et bien connaître un homme de plus, surtout si cet homme est un ind
milles d’esprits et leurs principales divisions seront déterminées et connues . Alors le principal caractère d’un esprit étant d
ain supérieur ou distingué dans son pays natal, dans sa race. Si l’on connaissait bien la race physiologiquement, les ascendants et
tinctement et disproportionnément répartis entre elles. Je n’ai point connu les sœurs de M. de Lamartine, mais je me suis tou
is toujours souvenu d’un mot échappé à M. Royer-Collard qui les avait connues , et qui parlait d’elles dans leur première jeunes
ramène. La sœur de Beaumarchais, Julie, que M. de Loménie nous a fait connaître , représente bien son frère par son tour de gaieté
Je laisse les applications à faire en ce qui est de notre temps. On connaît de reste le cercle critique du Globe vers 1827, l
un de ces groupes, n’y a passé impunément. Je dis donc que, pour bien connaître un talent, il convient de déterminer le premier c
stratives, académiques. Qu’on ne s’alarme pas trop de cette ardeur de connaître à fond et de pénétrer : il y a lieu et moment pou
quemment les belles tentures et les tapisseries, les regardent et les connaissent trop par le dessous et par l’envers : cela les gê
aussi et pourrait revendiquer sa poésie, sinon son éloquence. Qui n’a connu un talent que tard et ne l’a apprécié que dans so
st intéressé : il s’est mesuré avec nous dans le bon temps, il nous a connus dans nos meilleurs jours. Je revêtirai ma pensée
On ne saurait s’y prendre de trop de façons et par trop de bouts pour connaître un homme, c’est-à-dire autre chose qu’un pur espr
pas ainsi que M. Littré a élucidé et perfectionné Auguste Comte ? Je connais , même dans la pure littérature, des admirateurs e
itude à presque toutes les questions qu’on se pose sur son compte. On connaît ses origines bretonnes, sa famille, sa race ; on
5 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161
e mettre en lumière. M. Léon Feugère, qui s’est fait si honorablement connaître par ses publications sur le xvie  siècle, a donné
, est un de ces investigateurs ardents, sagaces, infatigables, qui ne connaissent ni l’ennui ni le dégoût de la plus ingrate recher
au, à un fait de plus. Il est, si j’en ose parler d’après ceux qui le connaissent , de ces natures élevées, originales, qui ont beso
cquis, de culture, et utilement laborieux, il a pris à tâche de faire connaître avec étendue et de mettre aux mains de tout le mo
rs du xvie  siècle. Ainsi, par des voies différentes, nous arrivons à connaître plus entièrement et plus commodément La Boétie, e
le proclame le plus grand homme, à son avis, de tout le siècle : il a connu , dit-il, bien des hommes qui ont de belles partie
sé, ma fortune ne m’en a fait voir nul40 ; et le plus grand que j’aie connu au vif, je dis des parties naturelles de l’âme, e
généreuses natures, lorsqu’elles entrent dans la vie, et qu’elles ne connaissent point encore les hommes, ni l’étoffe dont nous so
et où de loin les Gracques et les Girondins se confondent. Nous avons connu en grand cette maladie-là. Le livre de La Boétie
commettent au sortir de Tite-Live et de Plutarque, et avant qu’on ait connu le monde moderne ou même approfondi la société an
rère d’alliance de Montaigne. L’un avait vingt-cinq ans lorsqu’ils se connurent , et l’autre en avait vingt-sept. Dans cette amiti
ns, non pas encore le Montaigne sceptique, railleur et malin que nous connaissons , mais un premier Montaigne jeune et ardent, entho
ne grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus , si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous
aient sentir dans toute sa personne. Cette amitié-passion n’a pas été connue de beaucoup de ceux même qui ont le mieux parlé d
interviennent les femmes sont plus en vue. Quoi qu’on ait dit, elles connaissent entre elles la parfaite amitié ; et, pour m’en te
ment après l’avoir perdue. Ce portrait qui commence ainsi : « Je n’ai connu aucune femme aussi parfaitement raisonnable, et d
mples, que j’emprunte toujours de préférence à la littérature la plus connue de nous et à notre portée, je citerai l’affection
roirais volontiers. Ce qu’on peut affirmer, c’est que, s’il les avait connues , il y a dans ses Essais toute une partie qui dépl
n parler, Montaigne redeviendra ce qu’il était en ces années où il le connut et où ils s’unirent. L’image de La Boétie demeura
d’alors, Ronsard, Du Bellay, Baïf : or ils ne commencèrent à se faire connaître qu’en 1549-1550, et pas plus tôt ; cette date de
6 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
loi de la gravitation qui est la moins imparfaite de toutes les lois connues . Elle nous permet de prévoir les mouvements des p
masse gigantesque, beaucoup plus grande que celle de tous les astres connus et dont l’action pourrait se faire sentir à de gr
omment se fait cette déduction, c’est par le moyen des lois supposées connues . La loi étant une relation entre l’antécédent et
équent, c’est-à-dire de conclure du présent au passé. L’astronome qui connaît la situation actuelle des astres, peut en déduire
insi. Il est clair que les lois actuelles ne seront jamais assez bien connues pour qu’on ne puisse adopter la première de ces d
cherchée peut se représenter par une courbe. L’expérience nous a fait connaître certains points de cette courbe. En vertu du prin
science ne peut avoir de valeur objective parce qu’elle ne nous fait connaître que des rapports, c’est raisonner à rebours, puis
tive de la science, cela ne veut pas dire : la science nous fait-elle connaître la véritable nature des choses ? mais cela veut d
la véritable nature des choses ? mais cela veut dire ; nous fait-elle connaître les véritables rapports des choses ? À la premièr
on peut aller plus loin : non seulement la science ne peut nous faire connaître la nature des choses ; mais rien n’est capable de
aître la nature des choses ; mais rien n’est capable de nous la faire connaître et si quelque dieu la connaissait, il ne pourrait
s rien n’est capable de nous la faire connaître et si quelque dieu la connaissait , il ne pourrait trouver de mots pour l’exprimer.
tant hors de cause, reste la seconde. La science peut-elle nous faire connaître les véritables rapports des choses ? Ce qu’elle r
uelque chose qui le plus souvent survit. Si l’une d’elles nous a fait connaître un rapport vrai, ce rapport est définitivement ac
lité aux objets extérieurs ; peu importe qu’ils soient plus récemment connus puisque les uns ne doivent pas périr avant les au
vre sans elle. Mais j’ai quelques réflexions à faire. Nous ne pouvons connaître tous les faits et il faut choisir ceux qui sont d
nnaître tous les faits et il faut choisir ceux qui sont dignes d’être connus . Si l’on en croyait Tolstoï, les savants feraient
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
n caractere, nous donner quelque idée de ses sentimens, et nous faire connoître qu’elle parle avec une grande dignité ; mais la p
vers de messieurs tels. Cette pensée devient sublime par le caractere connu du personnage qui parle, et par la procedure qu’i
e sens des peintres gothiques, tout grossier qu’il étoit, leur a fait connoître l’utilité des inscriptions pour l’intelligence du
raire rien n’est plus facile au peintre intelligent que de nous faire connoître l’âge, le temperament, le sexe, la profession, et
çant aux atheniens ce dieu auquel ils avoient dressé un autel sans le connoître , et Raphaël a fait de l’auditoire de cet apôtre u
traite un sujet inconnu, generalement parlant, peut faire facilement connoître ses personnages dès le premier acte : il peut mêm
t jamais entreprendre de traiter un sujet tiré de quelque ouvrage peu connu  ; il ne doit introduire sur sa toile que des pers
bleaux qui demeurent toujours dans la même place, s’il n’est pas bien connu , peut le devenir. On devine même que le tableau d
e que le peintre y peut avoir traitée. Il est des sujets generalement connus . Il en est d’autres qui ne sont bien connus que d
t des sujets generalement connus. Il en est d’autres qui ne sont bien connus que dans certains païs. Les sujets les plus connu
s qui ne sont bien connus que dans certains païs. Les sujets les plus connus generalement dans toute l’Europe sont tous les su
s dieux qu’adoroient ces nations, sont encore des sujets generalement connus . La coutume établie maintenant chez tous les peup
eros imaginaires les heros du Tasse et de L’Arioste ne sont pas aussi connus en France qu’en Italie. Ceux de l’Astrée sont plu
t pas aussi connus en France qu’en Italie. Ceux de l’Astrée sont plus connus aux françois qu’aux italiens. Je ne sçais que dom
r conseiller malgré les facilitez particulieres qu’ils ont pour faire connoître leurs personnages et pour mettre le lecteur au fa
8 (1739) Vie de Molière
e réputation dans le monde. C’étaient Chapelle et Bernier : celui-ci, connu par ses voyages aux Indes, et l’autre, célèbre pa
dans la farce ; d’où vient le mot de turlupinage. Hugues Guéret était connu , dans les pièces sérieuses sous le nom de Fléchel
ppelait Gautier-Garguille. De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un
, et presque autant d’ennemis. Il accoutuma le public, en lui faisant connaître la bonne comédie, à le juger lui-même très-sévère
n, qui sont bien plus grandes qu’on ne pense. Le maréchal de Vivonne, connu par son esprit et par son amitié pour Despréaux,
par les dons singuliers qu’il avait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité. C’est le comédien Baron, qui a é
personnes prirent celui de la réfuter. On prouva que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de cette fille. La
a comédie, déterminèrent Harlay de Chanvalon, archevêque de Paris, si connu par ses intrigues galantes, à refuser la sépultur
ustache, sa paroisse, ne voulut pas s’en charger. La populace, qui ne connaissait dans Molière que le comédien, et qui ignorait qu’
ieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne comédie ne pouvait être connue en France, puisque la société et la galanterie, s
ent. Aussi ce ne fut qu’après avoir bien vu la cour et Paris, et bien connu les hommes, que Molière les représenta avec des c
es Femmes savantes n’en eurent depuis. C’est qu’avant l’Étourdi on ne connaissait pas mieux, et que la réputation de Molière ne fai
mps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés en tout, parce qu’ils ne connaissaient point la nature. Ils peignaient au hasard des car
qui fit sentir le vrai, et par conséquent le beau. Cette pièce le fit connaître plus particulièrement de la cour et du maître ; e
furent alors accréditées par le retour d’un fameux pantomime italien, connu sous le nom de Scaramouche. Les mêmes spectateurs
-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre. C’est proprement un dialogue, et non
rs, à la politesse, et à la gloire de la nation. Ce fut à cette fête, connue sous le nom de l’Île enchantée, que Molière fit j
en rabat, et consultaient en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le mon
i les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le monde, et savent que le grand art d’un m
nt une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connues comme lui. Molière est le premier qui ait su tou
isés à faire, qu’ils semblent plus faciles. Il y a un rythme très peu connu qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie reb
nu qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie rebute. Corneille ne connut pas ce rythme dans son Agésilas. L’AVARE, C
, il demande à voir la troisième, stende tertiam. Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de M
es le 15 de juillet 1668,  et à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît , et on ne joue cette pièce que sous le nom de Geo
Le Cocu imaginaire, qu’on avait intitulé et affiché Sganarelle, n’est connu que sous le nom de Cocu imaginaire, peut-être par
le nom de Tartuffe, sous lequel ses impostures étaient supposées être connues du roi. À cela près, la pièce était comme elle es
blic sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra, connu en France sous le ministère du cardinal de Mazari
u’on la pouvait même rendre intéressante : perfection que l’Italie ne connaissait pas. Depuis la mort du cardinal Mazarin, on n’ava
sous le nom de Vadius, et que Trissotin est le fameux abbé Cottin, si connu par les satires de Despréaux. Ces deux hommes éta
sabusé de l’astrologie judiciaire ; on y croyait d’autant plus, qu’on connaissait moins la véritable astronomie. Il est rapporté da
hommes n’ont quitté ce reste de barbarie, qu’à mesure qu’ils ont plus connu les plaisirs de la société et ceux que donnent le
9 (1925) La fin de l’art
gnoré des érudits, mais mon excuse pour le rapporter est que je ne le connaissais pas et que la plupart des lecteurs ne sont pas sa
iginal. C’est dommage, car d’après la gravure assez imparfaite que je connais , les originales figures délaissées auraient pu, e
onne pour l’architecture. On a découvert dans les provinces les moins connues toutes sortes de merveilles de pierre. Mais cela
tiquité passé en Occident. De l’opium ? Peut-être encore. Les Romains connaissaient l’opium. Dans son poème de La Médecine, Marcellus
parlait récemment des débuts des écrivains aujourd’hui plus ou moins connus et notait qu’ils ont généralement lieu dans ces p
ls n’ont pas été également singuliers. Tel écrivain, aujourd’hui bien connu et encore très jeune, débuta dans le recueil des
au contraire, envoya sa première copie à un recueil hebdomadaire très connu , très spirituel et très léger. Mais Taine y avait
rfois sur un point délicat de la langue française. On croit que je la connais  ; je l’ai étudiée et l’étudié encore tous les jou
herchent qu’à travers les règles des grammairiens, car le grammairien connaît la loi. Mais au-dessus de la connaissance des loi
é la tradition de franciser hardiment les noms étrangers anciennement connus . Barbarismes Un mot, l’autre jour, lu je ne
rs dont ils ne se choquent nullement, par la bonne raison qu’ils n’en connaissent pas d’autres qui rendent aussi bien leur pensée e
té chez moi. Je ne la désigne pas autrement. C’est d’ailleurs la plus connue , celle où se délectent la plupart de nos contempo
st impossible de faire de sérieuses histoires littéraires, si l’on ne connaît pas directement les vieux livres, même sans grand
qui sont sans doute les êtres les plus haïssables que l’on peut avoir connus dans un livre. Le père pousse sa fille à se faire
able de la compléter : « … et qui mènent où on veut aller. » S’ils la connaissaient toute, peut-être ne la répèteraient-ils plus, car
e Neveu de Rameau, qui est l’œuvre vivante de Diderot, ne fut d’abord connu qu’en allemand par une traduction de Gœthe, elle-
raduction de Gœthe, elle-même retraduite en français, en 1821 ; on ne connut le texte original que beaucoup plus tard, en 1862
dans la partie glorieuse d’une œuvre. À peine arrivent-ils à se faire connaître . De Diderot, c’est au contraire la partie vivante
er les correspondances complètes, les lettres des deux parties. Je ne connais que peu de recueils de ce genre, en dehors de la
néralement celui d’un jeune homme. Il est plein des illusions qu’on a connues . Cela attire notre sympathie. Mais les livres de
éments de leur existence. Le travail de nuit du boulanger est le plus connu , étant le plus sensible et le plus pittoresque. O
partager ses préjugés. La Fontaine ne les partage point, mais il les connaît  : « N’allez pas, dit-il, vous figurer que le rest
habitants dura longtemps. Encore au siècle dernier on ne voulait les connaître que d’après les maçons qui en étaient presque tou
vaient leurs mérites. Comme pays, le Limousin est encore un des moins connus , bien qu’il soit l’un des plus pittoresques. Mais
u’il soit l’un des plus pittoresques. Mais son tour est enfin venu de connaître la mode, de recevoir et peut être de garder les v
s qui n’en a pas moins de multiples raisons pour aimer ce pays, qu’il connaît mieux que quiconque. Guide n’est pas le mot. C’es
t de l’horreur des neiges éternelles. Trois Italiens du xviie  siècle connurent aussi la Savoie, qui les étonna. Après eux, il n’
oit pas. Le livre de M. van Gennep me l’a montrée. Avant lui je ne la connaissais guère. Voyage en France J’espère que les dé
xante volumes, mais il n’est, non plus, de curieux qui n’en ait voulu connaître quelques-uns, ceux qui concernent sa province nat
a France. Notre pays est si beau qu’il m’a pris un ardent désir de le connaître . Libre, je voyagerai un peu. » Quelle belle occas
er ce mot de M. Jules Lemaître, devenu courtisan : « Le duc d’Orléans connaît l’Europe comme un bourgeois sa ville. » On ne lui
ope comme un bourgeois sa ville. » On ne lui reprochera pas de ne pas connaître aussi bien la France, ce n’est pas sa faute, mais
ute, mais cela ne rend pas plus émouvant le mot de M. Jules Lemaître. Connaître un pays en touriste, ou le connaître au point de
ant le mot de M. Jules Lemaître. Connaître un pays en touriste, ou le connaître au point de vue administratif, agricole ou politi
a même chose. On peut fort bien gouverner ou présider un pays dont on connaît médiocrement les beautés naturelles. Quant à moi,
et la vie est brève. Une province aussi est vaste à qui la veut bien connaître , et une ville aussi et aussi un canton. Qui conna
ui la veut bien connaître, et une ville aussi et aussi un canton. Qui connaît la propre chambre où il vit ? Goncourt ne trouva-
en est pas de même du surhumain. Le nôtre Un jeune écrivain qui connaît à merveille le dix-septième siècle, M. Émile Magn
10 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
iverses facultés ne sont aussi que des causes inconnues de phénomènes connus , qu’elles ne sont qu’un moyen commode de classer
oute expérience mentale est nécessairement double. Nous ne pouvons ni connaître ni sentir la chaleur que par une transition du fr
ux états opposés, dans tout acte de connaissance deux choses qui sont connues ensemble. « Nous ne connaissons que des rapports 
acte de connaissance deux choses qui sont connues ensemble. « Nous ne connaissons que des rapports ; un absolu est, à proprement pa
n absolu est, à proprement parler, incompatible avec notre faculté de connaître . Les deux grands rapports fondamentaux sont la re
er, qui ramène la perception à une classification. Sentir n’est point connaître  ; il est faux de croire que la connaissance ait a
Les éléments essentiels de la connaissance peuvent se résumer ainsi : Connaître une chose c’est savoir qu’elle ressemble à quelqu
and la connaissance est une affirmation, il faut au moins deux choses connues , et l’on fait rentrer ce couple sous une troisièm
une répétition constante et uniforme. La vue, par exemple, nous fait connaître la distance et l’étendue. Mais comment ? Dans un
soumettre quelques remarques. « Le monde, nous dit-il, ne peut être connu que par son rapport avec l’esprit. La connaissanc
oi de l’esprit, la relativité ou discrimination. Tout ce qui nous est connu nous est connu en connexion avec quelque autre ch
la relativité ou discrimination. Tout ce qui nous est connu nous est connu en connexion avec quelque autre chose, savoir : s
d’un état à un autre, et les deux états sont renfermés dans l’acte de connaître l’un ou l’autre. » Cette nécessité, inhérente à t
ites de pensées antérieures. Mais il y a d’autres modes d’association connus sous le nom d’imagination, de création. Ici on un
11 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
ut entiers à la considérer. Voici abolie par hypertrophie du désir de connaître avec la disparition de l’objet que nous nous prop
connaître avec la disparition de l’objet que nous nous proposions de connaître , la possibilité de sa connaissance. Ce n’est poin
s sont muettes et sont inhabiles à se dépeindre : de fait elles ne se connaissent pas, toute leur force, tendue vers l’acte, est av
ience, s’est objectivée en ses strophes. L’activité du sujet qui veut connaître s’exerce en lui à tout instant aux dépens de son
cent faces et ne veulent être que des reflets, renonçant, pour mieux connaître , à se mêler aux acteurs du drame phénoménal et re
pénétrer plus profondément dans le mécanisme de l’acte qui aboutit à connaître , il apparaît que malgré l’existence des nombreux
uelque émotion, au contact des passions humaines leur permet seule de connaître les passions humaines. Cette joie de curiosité af
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
lité en soi, du noumène et de l’inconnaissable Les choses que nous connaissons sont les choses telles qu’elles apparaissent à no
ble, sur laquelle Spencer a tant insisté. Notre connaissance arrive à connaître qu’elle ne connaît pas tout, qu’il y a de l’incon
ncer a tant insisté. Notre connaissance arrive à connaître qu’elle ne connaît pas tout, qu’il y a de l’inconnu. Cet inconnu pro
emple, la cause des marées était inconnue pour les anciens ; elle est connue pour nous. Il y a donc de l’inconnu connaissable 
ales de notre science. En d’autres termes, nos moyens de sentir et de connaître ne sont peut-être pas tous les moyens de connaîtr
ns de sentir et de connaître ne sont peut-être pas tous les moyens de connaître réels ; la science même met en suspicion la valeu
, la totalité des phénomènes, ou objets en rapport avec nos moyens de connaître , n’est peut-être pas la totalité des choses exist
é des choses existantes. Il y a peut-être une réalité autre que notre connu et notre connaissable, une réalité pour nous inco
ui-même et non plus relativement à nous ni à tout ce que nous pouvons connaître  ; puisque, d’autre part, notre connaissance roule
l’être en soi, s’il existe, sera indépendant de toute relation à nous connue . Or, le contraire du relatif, nous le nommons abs
e nous ajoutons les attributs en soi et par soi. L’existence, nous la connaissons par la conscience. L’opposition de ce qui existe
emple, que l’intelligence est quelque chose de positif, parce qu’elle connaît un certain nombre d’objets, et que cette connaiss
ilité. Nous jugeons l’intelligence bonne, parce que nous jouissons de connaître et de comprendre, la puissance bonne, parce que n
de mouvoir, etc. En combinant les diverses qualités ou biens que nous connaissons par expérience et en les supposant élevés à l’inf
sairement conscience comme corrélatif nécessaire de la force que nous connaissons . Par la persistance de la force, nous entendons l
e (ce qui est inintelligible), le noumène inconnaissable et cependant connu comme éternellement réel ! Comment admettre que c
13 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
Se connaître L’égotisme national et la connaissance de l’étr
nt surtout de son ignorance hardie de sa propre situation. Elle ne se connaît pas, d’où l’inconscience sereine dont elle se par
entiment français.‌ Le premier est M. Jules Lemaître, l’ironiste bien connu , qui n’a pas craint de prononcer les paroles suiv
ue pourrait amener cet opiniâtre optimisme, il n’y a qu’un moyen : se connaître . Apprendre quelle est sa situation exacte vis-à-v
de nos concurrents dans le domaine matériel et intellectuel. Nous en connaissons par expérience les conséquences inévitables ».56.
as toutes nos forces à nous guérir et à reconquérir le terrain perdu. Connaître son mal sans tromperie et sans faiblesse, c’est p
s n’ont aucune chance de survivre à un mal qu’ils ignorent ; ceux qui connaissent le mal dont ils sont atteints, font appel au méde
manent d’enquêtes sur toutes les branches de l’activité humaine, pour connaître à fond la vie politique et sociale des autres peu
eur et de la faiblesse des autres peuples ; il faut apprendre aussi à connaître les dessous des choses ».‌ Tant que nous n’aurons
ons pas acquis cette connaissance des peuples étrangers, nous ne nous connaîtrons pas nous-mêmes. Tant que nous pourrons nous croir
des Français (dans le service de guerre) témoigne de leur légèreté si connue . Ils se laissent facilement surprendre. » Cette a
tke, (en élargissant son application), vaut d’être méditée. Qui ne se connaît pas se laisse, en effet, facilement surprendre.‌
14 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
remier désir, ou mon premier besoin, en descendant de voiture, fut de connaître si cc jour était jour d’opéra. Je fus servi à sou
tout s’y agite : politique, art, science, critique et calomnie. Vous connaissez peut-être, mon cher Monsieur, l’histoire de cette
e de quelques poètes célèbres dont les noms me parurent lui être fort connus . Mais je n’ai pu les retenir ; du reste, je verra
unes de l’autre. M. de Balzac, qui a aujourd’hui 42 ans, n’est guère connu dans le monde littéraire au sommet duquel le plac
évidemment. Je ne vous en dirai rien, parce que je crois que vous le connaissez  ; ici on le cite comme un homme aimable, et trop
i vus au foyer de l’Opéra. Il ne reste pas deux minutes en plaCe ; il connaît tout le monde et parle à tout le monde. Après s’ê
a été dit touchant l’auteur d’un roman que nous avions tort de ne pas connaître en Belgique jusqu’en 1837 (on vient de le réimpri
tout ce qu’on me révélait. Mon auteur d’un acte de vaudeville qui le connaissait un peu, à cause d’un article du Figaro, où ce bon
guai d’autant mieux que par un hasard sans pareil mon compagnon ne le connaissait pas. M. Soulié est venu à Bruxelles, vous devez v
érielle semi-officielle. Le même M. Nestor que j’avais tort de ne pas connaître écrit dans la Revue de Paris quelques articles sp
d, son beau-frère, le Caillard, Laffitte-Caillard, des messageries si connues . À Paris, l’auteur de Plick et Plock est meublé a
nçaise. Cette histoire est peu entrée en Belgique, et peut-être ne la connaissez -vous pas, tout en sachant qu’elle existe. Il para
ar l’auteur du Fils de l’Homme, on me montra M. Émile Souvestre. Nous connaissons M. Souvestre par son beau roman de Riche et Pauvr
avec succès au théâtre de la Porte Saint-Martin. Mon compatriote, qui connaît une foule de secrets de coulisses, depuis qu’il a
polyte Lucas, l’auteur des Caractères et Portraits de Femmes que nous connaissons , était venu se placer dans une loge de parterre v
dait son maître. Sa livrée est marron et or ; M. Janin parut. Vous le connaissez , mon cher Monsieur ! un petit homme rond, assez j
palais caressé par la fumée odorante de son rare tabac de Smyrne ; je connais George Sand en un mot ! Tout ce que j’en ai dit c
tres je n’ai trahi ni foi, ni hospitalité, ni convenances ; je ne les connais pas, et à toute extrémité je me moque d’eux comme
Sandomir. Mais George Sand, quelle différence ! Je vous le répète, je connais Georges ! Georges m’a donné des commissions pour
tte que nous n’ayons pas rencontré là M. Léon Gozlan, parce que je le connais , et que j’aurais été bien aise de vous le faire e
n Gozlan, et voici à peu près ce qu’il m’en dit : M. Gozlan, que nous connaissons tous par son Notaire de Chantilly et par bien d’a
contrer M. Gozlan, mais je l’oubliai bientôt pour M. Paul Lacroix, si connu sous le nom du bibliophile Jacob, et qui passa pr
en Italie et en Sicile. M. Alexandre Dumas est l’homme de France qui connaît le plus de monde ; il a des amis partout. Beaucou
eux qui l’ont beaucoup fréquenté affirment qu’il ne gagne rien à être connu , tandis que son abord et tous les préliminaires d
a fois ; il semble avoir trente-cinq ans. Quant à Mme Dorval, vous la connaissez , mon cher Monsieur ! M. Alphonse Brot, l’auteur d
27 à 28 ans, grand, blond et fort sans façons. Mon compatriote qui le connaît beaucoup, me dit infiniment de bien de son esprit
actère. M. Alphonse Brot a ici un second titre littéraire que nous ne connaissons pas ; il s’occupe avec succès de pièces de théâtr
comme prosateur : c’est Mme Desbordes-Valmore. Mon compatriote qui la connaît , se fit ouvrir sa loge, où je n’osai le suivre, m
son dernier volume de vers : Les Pleurs, que j’ai le regret de ne pas connaître . En relisant ma lettre, mon cher Monsieur, je la
a près, c’est un homme de talent et d’imagination. Si son nom est peu connu chez nous, cela tient à la spécialité des travaux
e d’occupation d’Afrique. Il a produit beaucoup de livres que nous ne connaissons pas, et qui, du reste, ne sont pas très haut plac
mais il a encore une autre branche de travaux qu’on ignore, ou qu’on connaît mal. Pour vous l’expliquer, je dois vous offrir p
s ; on chante, on improvise, on rit, on s’amuse enfin, parce qu’on se connaît  : et que peu de nouvelles figures pénètrent là. C
uccès. C’est une femme fort spirituelle et fort aimée des gens qui la connaissent et l’apprécient ; on considère comme une faveur f
opérations auxquelles ils ne participeront jamais.) De cette façon on connaissait le nom de M. Jal, auquel se lient de vagues idées
eté. Vous savez aussi le nombre de ses douzaines de chemises, et vous connaissez la mémorable aventure d’un clyssoir oublié par Ma
ut. Avant son dictionnaire monstre, M. Landais était à peu près aussi connu en littérature que Sexte-Aurèle ou Van Engelgom q
é réimprimé chez nous. Si ce n’est à ce titre, M. de Maynard vous est connu par sa collaboration à la Revue de Paris, où il a
gé parmi les républicains ou patriotes. Les amis de M. Pyat, ceux qui connaissent les allures de ses idées et la force de ses senti
il fera un ouvrage, cet ouvrage sera remarquable, Pour ma part, je ne connais encore de M. Félix Pyat que des feuilletons et de
ons. Revenant à M. Luchet, mon cher Monsieur, je vous dirai que je ne connais qu’une anecdote sur lui ; la voici : Il y a deux
ée qui produit les penseurs plutôt que les hommes d’imagination. Vous connaissez les admirables vers de M. Sainte-Beuve et vous av
ent. À force d’être imprimé, répété, fourré partout, Volupté fut plus connu , sans avoir jamais paru, qu’une foule de livres d
ns ses allures et dans ses habitudes. C’est surtout à le voir sans le connaître qu’on doit être trompé. Il a reçu de Louis XVIII
rt qu’il avait eue à la publication de ces manifestes ; c’est un fait connu de tout Paris. Si je n’apprends pas beaucoup de n
vivant, M. Drouineau n’en a pas moins laissé aux personnes qui l’ont connu le souvenir d’une originalité sans pareille. Les
, il y a peu de jours, à un jeune poète de province duquel vous devez connaître quelques articles insérés dans la Revue de Paris,
de 32 à 33 ans, grand, fort, à l’air monacal et imposant. M. Planche connaît tout Paris littéraire, tout Paris artiste ; tout
française qui ont quelque valeur. Il en est bien quelques autres fort connus à Paris et qui sembleraient exclus avec injustice
politique, ou à un recueil littéraire, sa position s’établit ; on le connaît . Ainsi dans son monde on parle de lui, on le cite
e de vous raconter, pour l’histoire du journalisme en France ! Que je connaissais peu le monde, mon cher Monsieur, lorsque le 1er F
r tels noms, ou par telles œuvres ; mais je dois dire aussi, qu’à les connaître , quelques hommes se sont élevés dans mon estime,
ngelgom n’était pas un nom comme un autre, comme si ma famille, assez connue Dieu merci ! ne m’avait pas laissé au moins ce no
leurs confrères, de leurs amis. Beaucoup d’autres particularités sont connues à Paris, jusqu’à la banalité la plus large ; auss
urs dont j’ai parlé dans mes articles, m’ont rencontré à Paris, et me connaissent . Ils me connaissent pour un Belge, un Bruxellois,
dans mes articles, m’ont rencontré à Paris, et me connaissent. Ils me connaissent pour un Belge, un Bruxellois, ils savent mon nom.
eux traités dans ma revue, ce sont ceux que j’ai rencontrés, que j’ai connus  ; ceux qui se rangent dans la catégorie de M. Mur
15 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
pris avant tout, l’expression ne peut être choisie que parmi les mots connus et compris du public auquel on s’adresse. La prop
mpris de tout le monde, et il leur suffit d’être entendus de ceux qui connaissent ces vocabulaires particuliers, et plus ils mettro
cision vient ici non pas de ce que l’auteur emploie, mais de ce qu’il connaît les termes techniques, et, les ayant dans la pens
à la Princesse de Clèves, si on veut en suivre bien l’intrigue, et en connaître toute la beauté. » Dans un dialogue de Diderot, l
s techniques qui correspondent aux objets les plus usuels et les plus connus . Ceux-là d’abord s’offrent à l’écrivain qui trait
peuvent nous faire, à nous, lecteurs ignorants, des mots que nous ne connaissons pas, que nous n’avons jamais vus ? Ce sont comme
é, mais ne parlent pas à l’âme. Au lieu que ces bons vieux mots qu’on connaît depuis l’enfance, et qui font encore leur service
16 (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse
es invités le trouvent au salon en chaussettes. Le trait suffit. Nous connaissons Ballanche. La jeune femme de M. de Custine, priso
de volumes indigestes ! Quelle lourdeur et quel ennui !‌ Nos ancêtres connaissaient bien le prix du menu fait. Les titres seuls des r
l’auteur des Trophées, qui fut non seulement l’ami de ceux qui l’ont connu , mais le type même du Maître antique, tenant écol
e, Heredia l’a dite et répétée à qui voulait l’entendre. M. Souday me connaît trop pour oser croire que je l’invente. Il se con
t « qu’il eut beaucoup d’amis et méritait d’en avoir ; et que je n’en connaissais pas qui ne soit resté fidèle à son souvenir… » Ri
d’avoir dégusté avec lui beaucoup d’apéritifs et de demi-tasses pour connaître le cœur d’un poète5. » Mon Dieu, oui, cela ne sig
au bout de ces vingt années de conversation, je ne suis pas parvenu à connaître Moréas, comment M. Souday pourrait-il avoir la pr
Moréas, comment M. Souday pourrait-il avoir la prétention de le mieux connaître  ? Faut-il poser en principe qu’on ne comprend bie
e que vingt personnes ont vu et entendu tous les jours ? Ceux qui ont connu Moréas savent qu’il a se livrait tout cru au publ
arme que sa personne et sa conversation ont exercé sur ceux qui l’ont connu de plus près. On étonnera bien des gens, en leur
saires pour entretenir en nous le culte de la foi et de l’idéal. J’ai connu Alphonse Daudet en 1883, à l’époque où il habitai
ocation que la province ne prend jamais tout à fait au sérieux. Je ne connaissais pas les trois quarts des gens qui venaient là. L’
as réussi : « C’est sa faute, disait-il, il n’a pas su attendre ». Il connaissait si bien les cruels débuts, les familles pauvres,
st que la résignation. Dans la première partie de mon existence, j’ai connu la misère ; dans la seconde, la douleur. Aussi me
ant capable d’ingratitude ; et, s’il faut réfuter le reproche le plus connu , je trouve qu’il n’a même pas dépassé ses droits
ne sait rien et qu’on ne saura jamais rien ». L’auteur du Petit Chose connut de bonne heure toutes les exaltations de la vie,
rs beaucoup de succès : « Le roman psychologique, nous dit- il, je ne connais pas. Ça n’existe pas ». Et il développait son idé
tellement obsédé de mon sujet, que j’en parle à tout le monde. Je ne connais pas d’autre méthode. Il faut en parler, s’en satu
et l’a raconté lui-même dans un volume débordant d’enthousiasme. J’ai connu Bonnet après la mort de Daudet. Chaque fois qu’il
it pas vu le jour, et qu’un excès de délicatesse nous ait empêchés de connaître un si intéressant échange d’idées entre deux écri
en noblesse et en talent. C’est aux jeudis d’Alphonse Daudet que j’ai connu Maurice Barrès. Ce dilettante, rassasié de littér
e ses dédains. Mon opinion s est modifiée, à mesure que je l’ai mieux connu et que j’ai mieux lu ses livres. Du Jardin de Bér
ux qui l’aiment, sans que l’admiration qu’on lui témoigne l’incline à connaître de plus près ses admirateurs. Je n’ai eu avec lui
hommes tout crus. » Léon, le fils aîné d’Alphonse Daudet, que j’avais connu en tunique de collégien quand il venait embrasser
humbles créatures. Évoquer les êtres supérieurs qu’on a eu la joie de connaître , redonner aux autres la sensation de leur présenc
re l’enseignement de leurs confidences et l’exemple de leur vie. J’ai connu Heredia vers 1894, voici à quelle occasion. J’ava
e la mer. Entré de plein pied dans son amitié, il me sembla que je le connaissais depuis des années, tant il représentait l’idéal d
’un le demandait dans l’antichambre. Il alla voir et revint effaré… «  Connaissez -vous un tel ? (Il nous dit un nom inconnu). Ce do
est ce que Verlaine constatait, quand il disait : « J’ai l’honneur de connaître nombre de jeunes poètes, dont la plupart ont le p
mis vint un jour lui annoncer son mariage avec une femme galante très connue   : « Mon cher Heredia, lui dit-il, je viens vous
des articles que je publiais dans la Revue de Mme Adam. Heredia, qui connaissait ma situation, me demanda un jour s’il ne me serai
esprit. C’était en été, par une miroitante après-midi de ciel pur. Je connaissais de vue, l’ayant aperçu quelquefois sur le bouleva
t aussi de l’auteur des Iambes, Auguste Barbier, qu’il avait beaucoup connu et dont il aimait sincèrement le talent. Il se pl
nt il aimait sincèrement le talent. Il se plaisait à répéter les vers connus  : Ô Corse à cheveux plats, que la France était b
ui. Il ajoutait  : « Ce Barbier était l’homme le plus bête que j’aie connu . Il était tellement bête, qu’on se demandait comm
ve.‌ Comme tous les poètes, Heredia détestait les mathématiques. J’ai connu chez très peu de gens une pareille inaptitude pou
es chaînes de l’intelligence ».‌ L’auteur des Trophées avait beaucoup connu Barbey d’Aurevilly et évoquait souvent devant nou
orme. Il faisait ses réserves même sur Mallarmé, qu’il avait beaucoup connu . Il raillait notamment ses idées sur la ponctuati
ve.‌ Comme tous les poètes, Heredia détestait les mathématiques. J’ai connu chez très peu de gens une pareille inaptitude pou
es chaînes de l’intelligence ».‌ L’auteur des Trophées avait beaucoup connu Barbey d’Aurevilly et évoquait souvent devant nou
orme. Il faisait ses réserves même sur Mallarmé, qu’il avait beaucoup connu . Il raillait notamment ses idées sur la ponctuati
’excellent poète Ernest Jaubert, m’a écrit la lettre suivante : « Je connais une autre version du fameux quatrain de ce célèbr
Favre sur son entrevue à Ferrières avec Bismark.‌ J’ai le plaisir de connaître un des meilleurs amis de Paul Hervieu, M. Fernand
Favre sur son entrevue à Ferrières avec Bismark.‌ J’ai le plaisir de connaître un des meilleurs amis de Paul Hervieu, M. Fernand
iques, Et des regards perdus dans les cœurs azurés. En 1874, sans le connaître , il adressait les vers suivants à Victor Hugo  :
comique lui faisait rechercher certains originaux. C’est ainsi qu’il connut au Helder un nommé Lebourg, disparu sans laisser
té pour moi inséparable d’Heredia. C’est encore chez Heredia que j’ai connu André Theuriet, l’auteur de Sauvageonne et de la
ibliothèque, toujours prêt à fureter et à grignoter. On ne pouvait le connaître sans l’aimer, bien que l’on soit naturellement en
avec une mise décente et correcte. C’est aussi chez Heredia que j’ai connu Henri Bordeaux. L’auteur des Roquevillard habitai
es écrites en vers majestueusement parnassiens ; M. d’Avenel, dont on connaît les précieux volumes de documents historiques ; L
lle ; le docteur Mardrus, dont Heredia disait  : « Comment !… Vous ne connaissez pas ce Levantin… subtil ? » Musurus Bey, qui fais
nt à l’homme, son souvenir non plus ne s’effacera pas. Ceux qui l’ont connu garderont fidèlement le culte de sa mémoire. Il f
nier bohème authentique fut Villiers de L’Isle-Adam, que Moréas avait connu et fréquenté quelque temps, je n’ai vu qu’une foi
e demandai qui était ce monsieur. « — Comment ! me dit-on. Vous ne le connaissez pas ? C’est Villiers, le plus grand noctambule de
z pas ? C’est Villiers, le plus grand noctambule de Paris. » Celui-là connut vraiment la bohème et la misère, qu’il résumait d
nstant, il se levait et vous plantait là avec ce monsieur que vous ne connaissiez pas et qu’il oubliait de vous présenter. D’autref
de loin, et si on lui demandait qui c’était ; « Comment ! vous ne le connaissez pas ? C’est un de mes amis. Un imbécile. Je vous
la poésie. La poésie absorbait toutes les puissances de son être. Il connaissait admirablement les poètes du XVIe siècle. Je le pl
grand Arnault, qu’il avait découvert la veille  : « Comment ! vous ne connaissez pas Arnault le péteux ? » Peu de chose suffisait
n’eût pas été ravi d’être traîné au poste avec des apaches. Ses amis connaissent le mot qu’il dit un soir à des gens de cette espè
ù donc s’en sont allés mes jours évanouis ? ‌ Est-il quelqu’un qui me connaisse  ?‌ Ai-je encore quelque chose en mes yeux éblouis
Castibelza, l’homme à la carabine, Chantait ainsi  : Quelqu’un a-t-il connu dona Sabine, Quelqu’un d’ici… Chantez, villageoi
r que sur lui-même et doit se résigner à vivre seul. » Je n’ai jamais connu personne qui se soit si effroyablement ennuyé. « 
publié la Nitchina, les Nuits chaudes du cap français, la Femme qui a connu l’Empereur. « Quand on avait vu Hugues Rebell une
culier pour certains écrivains, comme Hartmann et Schopenhauer, qu’il connaissait bien, non seulement le Schopenhauer essayiste, él
vé pour solenniser sa parole  : « Ô mort, je ne te crains plus. Je te connais trop bien. » Et, comme cette déclaration me laiss
pas, en effet, regardé la mort en face, au point de se vanter de la «  connaître trop bien »… D’autres fois, je persiste encore à
noblesse. Il eut beaucoup d’amis ; il méritait d’en avoir, et je n’en connais pas qui ne soit resté fidèle à son souvenir. Moré
Curnonsky, l’homme le plus spirituel et le plus sympathique que j’aie connu  ; Dubreuilh, délicat musicien qui savait par cœur
ue nous savons. » Mazel est un désintéressé et un libéral. Quand j’ai connu Mazel en 1895, il ne dirigeait déjà plus la revue
Rebell, Gide, Paul Fort, Des Gâchons, etc.‌ C’est par Mazel que j’ai connu le philosophe Gabriel Tarde. Ils arrivaient souve
e vétérinaire racontait, à propos de Paul Arène, qu’il avait beaucoup connu , de piquantes anecdotes qui eussent difficilement
ente, lui disais-je, on se voit tous les jours, et, au fond, on ne se connaît pas. Personne ne raconte sa vie, ses tourments, s
re IV Emile Faguet intime C’est encore au Café Vachette que j’ai connu Emile Faguet. Le célèbre critique venait là tous
cuisine l’illusion de la vie provinciale et bourgeoise. Mon désir de connaître Faguet faisait sourire mon ami Doncieux, qui mang
e pour la littérature, avait la coquetterie de n’en jamais parler. Il connaissait trop le néant des discussions pour céder à l’envi
aux souvenirs que ses amis ont le devoir de publier pour faire mieux connaître celui qui tint parmi nous une si haute place inte
int lui-même, quand il a dit de Gaston Boissier  : « Vous l’avez bien connu et vous l’avez bien aimé. Il était facile de l’ai
nnu et vous l’avez bien aimé. Il était facile de l’aimer, quand on le connaissait , et aussi il était très facile de le connaître. Q
l’aimer, quand on le connaissait, et aussi il était très facile de le connaître . Que voulez-vous que je fasse de cet homme-là, di
e-pourpoint. On ferait un recueil de ses mots. Quelques-uns sont très connus   : « Voltaire  : Un chaos d’idées claires… Michel
e… » Je demandai un jour à Faguet ce qu’il pensait d’un écrivain très connu , qui passe pour un insupportable cuistre. « C’est
mi que vous auriez pu avoir. On remet toujours à aimer… Hâtez-vous de connaître l’amitié, si vous ne voulez pas mourir sans l’avo
vous de connaître l’amitié, si vous ne voulez pas mourir sans l’avoir connue . » Ce bon bourru, ce solitaire trépidant et souri
tés de Jules Lemaître, Frédéric Mistral et Paul Mariéton‌ J’ai peu connu Jules Lemaître et j’ai rarement causé avec lui. C
allait la veille de l’affreuse invasion allemande.‌ Tous ceux qui ont connu Mistral ont été frappés par l’expression de simpl
es, depuis le Var jusqu’aux Pyrénées. Il a montré le même soin à bien connaître les frontières géographiques des divers territoir
profondément Mistral, et cependant je n’ai jamais été impatient de le connaître et je ne l’ai vu que deux fois. La première fois
ucun n’en parla. J’envoyai le livre à Lamartine. C’est lui qui le fit connaître . Les journaux parisiens l’acclamèrent. Alors ceux
eille à Nice, le paysan ignore Mireille et ne l’a jamais lu ; à peine connaît -il le nom de l’auteur.‌ L’accueil que nous fit Mi
escription de Cassis, Aix et les jeux de la Fête-Dieu. Le grand poète connaissait très peu notre beau pays de montagnes et ne sorta
lleneuve  : « J’ai sept années de sommeil en retard. » Beaucoup n’ont connu que les feux d’artifice d’esprit de ce prodigieux
nçait, par exemple, des phrases comme celle-ci  : — Comment ! vous ne connaissez pas M. de M    un ? Un jour, pour appeler un fiac
. On donne d’abord ses ouvrages dans un journal ou une revue. Vous ne connaissez pas de directeurs de revues ? — Hélas ! lui dis-j
ne connaissez pas de directeurs de revues ? — Hélas ! lui dis-je, je connais peu de monde à Paris, où je viens seulement une f
our se révéler réellement parisien dans ce qu’on écrit. J’aurais beau connaître Paris dans tous ses recoins, avoir étudié sa vie
ification de témoins anciens. Ils me font l’effet de ces gens qu’on a connus indéfiniment, sans qu’ils se soient jamais révélé
irs d’hiver. » UNE VIE (p. 294, 295) Elle apercevait mille bibelots connus jadis et disparus tout à coup, sans qu’elle y eût
Maupassant, la nièce de Gustave Flaubert, alors Mme Commanville, qui connaissait mon admiration pour l’auteur de la Maison Tellier
adressé à Mme de Maupassant, est une des premières personnes que j’ai connues en arrivant à Paris. J’habitais encore la provinc
venais tous les après-midi goûter la même exquise jouissance. Je n’ai connu de pareilles joies qu’en relevant les ratures des
es. Les habitués du salon de la rue Alboni et de l’Avenue Victor Hugo connaissent le chemin de la villa Tanit. C’est là que je vis
tre impressionner fâcheusement les personnes anticléricales. Ceux qui connaissent de plus près le monde ecclésiastique n’auront auc
té. Cette première impression ne fit que s’accroître, à mesure que je connus mieux celle qui fut notre marraine à tous et qui
ur foi ? » Ces détails sont piquants à rappeler, aujourd’hui que nous connaissons la complète évolution religieuse de Mme Adam. Ce
ui me revient à l’esprit : Je lui demandai un jour comment elle avait connu George Sand, avec qui elle était très liée. « C’e
digue volontiers les conseils de son expérience. C’est lui qui me fit connaître Léon Bloy, dont il estimait le grand talent. Il m
temps à Loti de venir le voir. « Je voulus, m’a t-il dit, absolument connaître l’extraordinaire garçon qui me donnait une sensat
uels se livrait à Gif le plus incorrigible des pessimistes.‌ J’ai peu connu Pierre Loti ; je ne l’ai vu que deux ou trois foi
ent ses filleuls préférés  : Pierre Loti et son ami Jean Aicard. J’ai connu Jean Aicard vers 1890. Je vivais alors dans une p
n Aicard une séduction à laquelle n’a résisté aucun de ceux qui l’ont connu d’un peu près. Il eut cependant bien des ennemis
indigné les esthètes ? Ce qui est remarquable, c’est que Jean Aicard connaissait cette hostilité, ne s’en plaignait pas et ne disa
ne languit pas un instant. Aicard s’amusait beaucoup. Ceux qui l’ont connu savent avec qu’elle insouciance il acceptait les
, Sully-Prudhomme était un être exquis… et redoutable. Je n’ai jamais connu d’homme aussi impassiblement aimable ni plus effr
ait, parlait toujours, implacablement. Sully-Prudhomme, quand je l’ai connu , habitait un grand appartement faubourg St-Honoré
n homme qui eut presque de son vivant la popularité de Bérenger. J’ai connu l’auteur du Passant un peu avant l’affaire Dreyfu
i vivement regretté que des divergences d’opinions m’aient empêché de connaître un homme dont j’ai toujours sincèrement admiré le
es). Que pensez-vous de la prière sur la mort de Vauvenargues ? Je ne connais pas le morceau, mais il est signalé dans votre de
de M. Jean de Gourmont ne changeront rien à ce fait. Tous ceux qui me connaissent savent que je suis incapable d’attribuer à un hom
de M. Jean de Gourmont ne changeront rien à ce fait. Tous ceux qui me connaissent savent que je suis incapable d’attribuer à un hom
17 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Post-scriptum sur Alfred de Vigny. (Se rapporte à l’article précédent, pages 398-451.) »
s de ces réunions rares et légères. S.-B. m’aime et m’estime, mais me connaît à peine et s’est trompé en voulant entrer dans le
ation de sentiments. M. Ratisbonne est trop jeune pour avoir suivi et connu M. de Vigny dans la plus grande partie de sa carr
M. de Vigny dit, dans cette note de 1835 (et non pas 1833), que je le connais à peine. A cela je pourrais répondre : « Et ‘qui
. A cela je pourrais répondre : « Et ‘qui donc peut se vanter d’avoir connu M. de Vigny ? » M. Jules Sandeau, directeur de l’
mémoire le jour où il écrivait cette note, et je puis dire que je le connaissais alors et l’avais étudié assez à fond, comme poète
otre arrivée à Nancy, c’était le tour du capitaine de Vigny. Je ne le connaissais pas encore. Nous causâmes ensemble pendant la rou
nq-Mars qui lui avait été donnée par son possesseur. C’était la seule connue . » Je laisse à la charge de mon savant ami le fa
me aujourd’hui de bien juger M. de Vigny, l’ayant vu de tout temps et connu très anciennement dès les plus belles années : «
18 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — I. » pp. 446-462
le perdre totalement de vue ? et au contraire, ceux qui sont une fois connus , adoptés par l’opinion et par la renommée, nous l
lui accorde Cuvier juge peu suspect en matière d’imagination. Ramond, connu dans sa jeunesse sous le nom de Ramond de Carbonn
vécu à Strasbourg et qui retourna mourir dans le Nord, avait été fort connu de Ramond, qui lui destinait une plus longue dédi
’admiration stérile de ta nation, ni l’impuissante amitié de ceux qui connaissent ton cœur ; innocente victime ! etc., etc. Pour p
rojet de préface ou d’avertissement : En composant cet ouvrage, j’ai connu ou je n’ai pas connu les unités. Si je ne les ai
’avertissement : En composant cet ouvrage, j’ai connu ou je n’ai pas connu les unités. Si je ne les ai pas connues, il y a a
rage, j’ai connu ou je n’ai pas connu les unités. Si je ne les ai pas connues , il y a apparence qu’elles ne sont pas dans la na
y a apparence qu’elles ne sont pas dans la nature ; et, si je les ai connues , cela ne démontre pas qu’elles y sont : mais on e
un contraste qui a du naturel. C’était l’opinion de Dorat, car Dorat connut le drame de Ramond, et, qui plus est, il l’inséra
es nous ouvrent un jour sur ce qu’il est, en général, si important de connaître lorsqu’on veut juger d’un écrivain, sur la religi
l y en avait si peu à cette date dans notre langue. Elles sont si peu connues aujourd’hui du grand nombre des lecteurs et elles
uestion historique ou physique, il y est tout entier. Il voulut aussi connaître les hommes distingués ou illustres que possédait
nent si bien un aimable génie. De tous les hommes qu’il souhaitait de connaître , ce fut pourtant Lavater seul qui surpassa son at
19 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
t et a toujours été de contribuer à faire pénétrer les principes bien connus de la méthode expérimentale dans les sciences méd
ous entourent. Mais l’homme ne se borne pas à voir ; il pense et veut connaître la signification des phénomènes dont l’observatio
a les parois du ventre et de l’estomac d’après des règles opératoires connues , et il établira ce qu’on appelle une fistule gast
u les phénomènes de la digestion gastrique, ainsi qu’il nous l’a fait connaître dans l’intéressant journal qu’il nous a donné à c
e, et elle devait se présenter à l’esprit des anatomistes désireux de connaître sur le vivant l’usage des parties qu’ils avaient
aux se distribuent à la face : le facial et la cinquième paire ; pour connaître leurs usages, on les a coupés successivement. Le
a même manière de voir, on fait une expérience, parce qu’on cherche à connaître la fonction d’une partie d’après le trouble que s
el il veut agir, soit en le détruisant, soit en le modifiant, afin de connaître ainsi le rôle qu’il remplit dans les phénomènes d
er ou qu’on décompose par une sorte d’analyse le phénomène qu’on veut connaître , elle lui ressemble cependant en ce qu’elle suppo
tre exemple dans lequel le physiologiste coupe le nerf facial pour en connaître les fonctions, je suppose, ce qui est arrivé souv
sentiment d’une relation nécessaire dans les choses, mais il ne peut connaître la forme de cette relation que par l’expérience.
oiqu’il ne fasse pas d’expériences. Mais s’il veut aller plus loin et connaître le mécanisme intérieur de la maladie, il aura aff
l’idée directrice de l’expérience doit renfermer tout ce qui est déjà connu sur le sujet, afin de guider plus sûrement la rec
généralisent ne pourront faire des théories durables qu’autant qu’ils connaîtront par eux-mêmes tous les détails scientifiques que
nterpréter les phénomènes de la nature par anticipation, avant de les connaître par expérience. Cette tendance est spontanée ; un
é objective des choses, lui seront à jamais cachées, et qu’il ne peut connaître que des relations. C’est là en effet le but uniqu
son fameux aphorisme. Nous avons dit, d’un autre côté, que l’homme ne connaîtrait jamais ni les causes premières ni l’essence des c
s et subjectives, c’est-à-dire que l’esprit a la conscience qu’il les connaît toutes. Les mathématiques représentent les rappor
pports subjectifs dont son esprit a créé les conditions, l’homme veut connaître les rapports objectifs de la nature qu’il n’a pas
t considère les phénomènes naturels qui l’entourent et qu’il veut les connaître en eux-mêmes et dans leurs rapports mutuels et co
des phénomènes naturels qui sont pour lui des personnages dont il ne connaît ni le langage ni les mœurs, qui vivent au milieu
ner l’expérience. Le naturaliste qui observe des animaux dont il veut connaître les mœurs et les habitudes, le physiologiste et l
rit l’intuition ou le sentiment des lois de la nature, mais nous n’en connaissons pas la forme. L’expérience peut seule nous l’appr
la théorie, car sans cela il serait prévu. Un homme ignorant, qui ne connaîtrait pas la théorie, serait, en effet, sous ce rapport
dont le pied a la sensation ; le point d’appui de l’esprit, c’est le connu , c’est-à-dire une vérité ou un principe dont l’es
l’esprit a conscience. L’homme ne peut rien apprendre qu’en allant du connu à l’inconnu ; mais, d’un autre côté, comme l’homm
dans un cercle vicieux et que l’homme soit condamné à ne pouvoir rien connaître . Il en serait ainsi, en effet, si l’homme n’avait
croit savoir. Quand les mathématiciens étudient des sujets qu’ils ne connaissent pas, ils induisent comme les physiciens, comme le
ente des relations complexes qu’il n’a jamais la certitude de pouvoir connaître toutes. Dès lors, son principe est incertain, pui
s’avance, sur un terrain solide et plan, dans un chemin direct qu’il connaît et voit dans toute son étendue, il marche vers so
ra des rapports simples de phénomènes précis et d’après des principes connus et établis, le raisonnement se développera d’une
certitude qu’il ne renferme que les faits et les conditions que nous connaissons . En un mot, nous déduisons toujours par hypothèse
tés relatives. L’écueil de l’expérimentateur consistera donc à croire connaître ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vé
l de l’expérimentateur consistera donc à croire connaître ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vérités absolues des v
eux. Notre esprit est, en effet, tellement borné, que nous ne pouvons connaître ni le commencement ni la fin des choses ; mais no
es conditions idéales de leur existence sont également conscientes et connues par nous d’une manière absolue. Les vérités expér
réelles de leur existence sont inconscientes et ne peuvent nous être connues que d’une manière relative à l’état actuel de not
ître du phénomène. Toute la philosophie naturelle se résume en cela : Connaître la loi des phénomènes. Tout le problème expérimen
tence ou à leurs causes prochaines. En biologie, ces conditions étant connues , le physiologiste pourra diriger la manifestation
essaire avec des milieux intimes que nous devons également étudier et connaître . Autrement, si nous nous bornons à l’examen des p
tion de ce phénomène. En effet, quand l’expérimentateur est parvenu à connaître les conditions d’existence d’un phénomène, il en
ils tomberont en désuétude par le progrès même de la science. Nous ne connaîtrons jamais ni l’esprit ni la matière, et, si c’était
mènes à étudier, les conditions matérielles de leurs manifestations à connaître , et les lois de ces manifestations à déterminer.
sence des choses devant nous rester toujours ignorée, nous ne pouvons connaître que les relations de ces choses, et les phénomène
quel s’arrête la science. Lorsqu’on possède la loi d’un phénomène, on connaît donc non seulement le déterminisme absolu des con
ttraction : « Les corps tombent d’après un mouvement accéléré dont on connaît la loi : voilà le fait, voilà le réel. Mais la ca
itions matérielles et c’est là la seule chose qu’il puisse étudier et connaître . En résumé, le but de la science est partout iden
r et connaître. En résumé, le but de la science est partout identique connaître les conditions matérielles des phénomènes. Mais s
veut dire en d’autres termes que la condition d’un phénomène une fois connue et remplie, le phénomène doit se reproduire toujo
e sauraient être élucidées par les seuls phénomènes physico-chimiques connus dans la matière brute. (Je m’expliquerai plus loi
nt ou modifient ces phénomènes. Dès lors il y aura lieu de chercher à connaître les conditions de ces variations ; car il ne saur
mot exception est antiscientifique ; en effet, dès que les lois sont connues , il ne saurait y avoir d’exception, et cette expr
inconnues, et si les conditions des phénomènes dont on parle étaient connues et déterminées, il n’y aurait plus d’exceptions,
simplement admettre que les conditions de l’expérience qu’on croyait connues ne le sont pas. Il y aura à mieux étudier, à rech
et à déterminer. Les propriétés de la matière vivante ne peuvent être connues que par leur rapport avec les propriétés de la ma
erminisme des phénomènes dans les êtres vivants. On ne peut arriver à connaître les conditions définies et élémentaires des phéno
ens qu’ils possèdent les propriétés vitales les plus simples que nous connaissions , propriétés vitales qui s’évanouissent quand on v
rapport de ses conditions matérielles, c’est-à-dire quand sa loi est connue . Avant cela, il n’y a que du tâtonnement et de l’
les dans lesquelles le phénomène apparaît. Puis, ces conditions étant connues , il peut, en les réalisant ou non, maîtriser le p
ue, c’est celui que le physiologiste et le médecin doivent étudier et connaître , parce que c’est par son intermédiaire qu’ils pou
; c’est là le pivot de toute la médecine expérimentale. En arrivant à connaître quelles sont, dans ce milieu intérieur, les condi
anatomiques organisés. Sur les 70 corps simples environ que la chimie connaît aujourd’hui, 16 seulement entrent dans la composi
ons matérielles qui produisent sa manifestation. Ces conditions étant connues , l’expérimentateur devient maître du phénomène, e
rieur est déterminé par des conditions physiques absolues, et dont il connaît la loi. De même pour le physiologiste, s’il peut
hénomènes des corps bruts, une différence fondée sur ce que l’on peut connaître la nature des premiers, et que l’on doit ignorer
nous ne pouvons atteindre que des vérités relatives ou partielles, et connaître les phénomènes seulement dans leurs conditions d’
mais nous n’en réglerons pas moins les phénomènes vitaux dès que nous connaîtrons suffisamment leurs conditions d’existence. Seulem
savoir pourquoi l’opium et ses alcaloïdes font dormir, nous pourrons connaître le mécanisme de ce sommeil et savoir comment l’op
r ne crée rien ; il ne fait qu’obéir aux lois de la nature Nous ne connaissons les phénomènes de la nature que par leur relation
rieur. C’est ce milieu intérieur qu’il nous faudra d’abord chercher à connaître , parce que c’est lui qui doit devenir le champ d’
nstituons les digestions et les fécondations artificielles pour mieux connaître les digestions et les fécondations naturelles. No
s un état de fonction exagérée ; les deux extrêmes du phénomène étant connus , on saisit ensuite facilement tous les intermédia
ie. C’est ce qu’on appelle l’influence des saisons, que tout le monde connaît . Il n’y aurait donc en définitive que les animaux
es et morbides ainsi que les influences médicamenteuses. Mais comment connaître ce milieu intérieur de l’organisme si complexe ch
es corps ou dans les machines inertes, de même on ne pourra arriver à connaître les lois et les propriétés de la matière vivante
n23. De semblables exemples se sont retrouvés plusieurs fois, et l’on connaît l’histoire de l’archer de Meudon24, qui reçut sa
de la rate, des capsules surrénales et de la thyroïde, est aussi bien connue que l’anatomie d’un muscle ou d’un nerf, et cepen
du sucre ? Comment la forme d’un élément musculaire nous ferait-elle connaître la contraction musculaire ? Il n’y a là qu’une re
ruments indispensables à l’investigation. Il faut donc nécessairement connaître assez ces diverses sciences pour savoir toutes le
tuer une expérience, c’est que les circonstances en soient assez bien connues et assez exactement déterminées pour qu’on puisse
onduit ou d’injecter un vaisseau, il soit absolument indispensable de connaître les dispositions anatomiques des parties sur l’an
ues peuvent parfois présenter des anomalies qu’il faut également bien connaître , ainsi que les variétés qui s’observent d’un anim
ganismes pourvus d’éléments histologiques délicats ; mais il est bien connu que pour de petits organismes inférieurs la soust
s manifestations de la vie des éléments organiques est d’ailleurs peu connue . On sait toutefois que la vie ne peut pas se prod
ncore présenter un certain nombre de différences très intéressantes à connaître pour l’expérimentateur. J’ai constaté, dans les d
constantes ou passagères que le physiologiste médecin doit absolument connaître et expliquer, parce que, bien que ces différences
rarement applicable, parce qu’on ne peut presque jamais se flatter de connaître tous les corps et toutes les conditions qui entre
lexe, et pour résultat d’éliminer en bloc toutes les causes d’erreurs connues ou inconnues. Les phénomènes physiologiques sont
le et elle s’applique à toute espèce de recherche, soit qu’on veuille connaître les effets sur l’économie des agents divers qui e
oi des phénomènes peut être établie. Si en biologie on veut arriver à connaître les lois de la vie, il faut donc non seulement ob
résultats de faits suffisamment analysés, de manière à être sûr qu’on connaît complètement les conditions des phénomènes entre
nt complexes, qu’à côté de quelques-unes de leurs conditions que nous connaissons , nous devons non seulement supposer, mais être ce
ces chiffres pour avoir la pression vraie ou moyenne du sang, ou pour connaître le nombre vrai ou moyen de pulsations, on aura pr
, cela ne se rencontre pas le plus souvent en médecine. Tous ceux qui connaissent les hôpitaux savent de quelles causes d’erreurs g
afin de s’en rendre maître et d’éviter ces accidents. Alors, si l’on connaît exactement la cause de la guérison et la cause de
encore ce que je viens de dire à toutes les statistiques faites pour connaître l’efficacité de certains remèdes dans la guérison
sme dans l’expérience donne seul la loi qui est absolue, et celui qui connaît la loi véritable n’est plus libre de prévoir le p
équent l’hôpital. Mais si l’observation clinique peut lui apprendre à connaître la forme et la marche des maladies, elle est insu
u médecin expérimentateur. Mais c’est à la condition qu’il lise, pour connaître et contrôler sur la nature, les observations, les
e de l’esprit humain, ce qui est tout autre chose. Il faut sans doute connaître ce qu’on appelle la littérature scientifique et s
e des corps qu’il s’agit de classer et des phénomènes qu’il s’agit de connaître et de maîtriser. Or la science qui donne à l’homm
malade. Ce serait une grande illusion du médecin que de croire qu’il connaît les maladies pour leur avoir donné un nom, pour l
serait une illusion du zoologiste et du botaniste que de croire qu’il connaissent les animaux et les végétaux parce qu’ils les ont
musée après les avoir empaillés, préparés ou desséchés. Un médecin ne connaîtra les maladies que lorsqu’il pourra agir rationnell
onnellement et expérimentalement sur elles ; de même le zoologiste ne connaîtra les animaux que lorsqu’il expliquera et réglera l
générales. Il faut sans doute que dans ce travail successif le savant connaisse ce qu’ont fait ses devanciers et en tienne compte
nvestigation convenables ? Sans doute cela peut être intéressant pour connaître les erreurs par lesquelles passe l’esprit humain
s ici à m’occuper de la partie clinique de la médecine, je la suppose connue ou continuant à se perfectionner dans les hôpitau
e mes expériences, à cette proposition générale qui alors n’était pas connue , à savoir qu’à jeun tous les animaux se nourrisse
toxique appelée curare qui lui avait été rapportée d’Amérique. On ne connaissait alors rien sur le mode d’action physiologique de
e physiologique, ce qu’étaient devenues les propriétés physiologiques connues des divers tissus. Je dis à dessein autopsie phys
re comment la méthode expérimentale procède et réussit pour arriver à connaître la cause prochaine des phénomènes. D’abord je ne
ne théorie plausible des phénomènes. Les faits nouveaux que j’ai fait connaître ont été la source de grand nombre de travaux et d
qu’elle aura pénétré assez loin dans l’analyse des phénomènes pour en connaître la loi ou le déterminisme exact. En résumé, les t
sucre à l’état normal et dans toute espèce d’alimentation, je voulus connaître la proportion de cette substance et ses variation
ue celle que j’avais rencontrée dans les expériences que j’avais fait connaître comme donnant la proportion normale du sucre hépa
ur expliquer ce fait, en me fondant, d’une part, sur les observations connues , et d’autre part, sur les théories régnantes rela
adictoires Premier exemple. — Il y a longtemps déjà que j’ai fait connaître une expérience qui, à cette époque, surprit beauc
iabète artificiel toutes les fois que l’on se met dans les conditions connues exigées pour sa manifestation. À ce qui précède j
uctif, et d’autre part, parce que je m’y suis trouvé mêlé et que j’en connais exactement toutes les circonstances. Je commencer
ement qui doit nous donner les lois du phénomène, puisque par là nous connaissons les conditions de son existence et de sa non-exis
ou l’autre résultat. Aujourd’hui que les conditions du phénomène sont connues , personne ne discute plus. M. Longet lui-même59 e
nsibilité récurrente comme constant dans les conditions que j’ai fait connaître . D’après ce qui précède il faut donc établir comm
rdy, chirurgien de la Charité, professeur à la Faculté de médecine et connu par divers ouvrages de chirurgie et de physiologi
l n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes qu’il faut connaître  ; quand la condition du phénomène sera connue, al
hénomènes qu’il faut connaître ; quand la condition du phénomène sera connue , alors les forces vitales ou minérales occultes d
anière qu’un botaniste rencontre dans la campagne une plante qu’il ne connaissait pas, et c’est aussi par hasard qu’un astronome ap
; elles fourmillent dans les ouvrages de médecine et tout le monde en connaît . Je me bornerai donc à dire d’une manière général
sur la marche et la terminaison d’une maladie, si préalablement on ne connaît la marche et la terminaison naturelles de cette m
toute intervention médicale active, c’est pour cela qu’elle est aussi connue sous le nom de médecine expectante, c’est-à-dire
La médecine expérimentale est donc la médecine qui a la prétention de connaître les lois de l’organisme sain et malade de manière
les propriétés de la matière vivante sont, au fond, ou des propriétés connues et déterminées, et alors nous les appelons propri
bon observateur, il doit être profondément instruit dans la clinique, connaître exactement les maladies avec toutes leurs formes
, il est arrivé à bien caractériser une maladie dans son évolution, à connaître et à prévoir à des signes précis ses diverses ter
est parvenu à savoir qu’un remède donné guérit une maladie donnée, à connaître exactement les doses suivant lesquelles il faut l
avec des propriétés de liquides ou de tissus. Il ne suffirait pas de connaître empiriquement les phénomènes de la nature minéral
gler leur manifestation. De même il ne suffit pas au physiologiste de connaître empiriquement les phénomènes normaux et anormaux
auprès de ses malades. Loin de là, il doit employer tous les remèdes connus empiriquement, non seulement à l’égal de l’empiri
fait que la rattacher à l’une des formes de maladies déjà observées, connues et décrites. La marche et le pronostic de la mala
ment établi ; mais il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, on ne connaissait la gale et son traitement que d’une manière empir
ir la guérison de la maladie. Aujourd’hui que la cause de la gale est connue et déterminée expérimentalement, tout est devenu
ntalement, tout est devenu scientifique, et l’empirisme a disparu. On connaît l’acare et on explique par lui la contagion de la
t sans exception quand on se place dans les conditions expérimentales connues pour atteindre ce but71. Voilà donc une maladie q
r exercera successivement son influence sur les maladies dès qu’il en connaîtra expérimentalement le déterminisme exact, c’est-à-
leur période expérimentale définitive. En chimie et en physique on a connu empiriquement l’extraction des métaux, la fabrica
devient à la fois son seul tourment et son seul bonheur. Celui qui ne connaît pas les tourments de l’inconnu doit ignorer les j
ore avec plus d’ardeur. C’est ce qui fait que dans la science même le connu perd son attrait, tandis que l’inconnu est toujou
es œuvres nouvelles. Le sentiment dont je parle en ce moment est bien connu des savants et des philosophes. C’est ce sentimen
indre que le savant ne se systématisât dans ce qu’il a d’acquis ou de connu . Alors la science ne ferait plus de progrès et s’
ristallisent. Il faut donc empêcher que l’esprit, trop absorbé par le connu d’une science spéciale, ne tende au repos ou ne s
des procédés scientifiques souvent très spéciaux qui ne peuvent être connus que des expérimentateurs, des savants ou des phil
ait le plus de découvertes dans la science sont ceux qui ont le moins connu Bacon76, tandis que ceux qui l’ont lu et médité,
dre les questions scientifiques qui sont du domaine de la biologie et connaître les moyens que la science possède aujourd’hui pou
20 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803 » pp. 2-15
s debout et subsistant ; l’homme et le caractère sont dorénavant trop connus , trop percés et mis à jour pour que l’éloge puiss
tre juge ; mais ici le monde catholico-légitimiste qui avait pourtant connu Chateaubriand aussi bien que moi, et qui, dans le
eté qui ne permettra jamais à ce pauvre garçon, j’en ai bien peur, de connaître et de condamner les sottises qu’il aura faites, p
porte ! Tous les autres, et ceux qui sont nés et venus trop tard pour connaître M. de Chateaubriand, et ceux qui, ne l’ayant conn
trop tard pour connaître M. de Chateaubriand, et ceux qui, ne l’ayant connu que tard, ne l’ont vu que sous sa dernière envelo
e Villeneuve-le-Roi, — le moral et le caractère de Chateaubriand sont connus , et que, quelle que soit la mesure de sévérité ou
fisamment fixés et établis ? Je sais que nul n’a droit de dire : « Je connais les hommes », ni même : « Je connais un homme » ;
que nul n’a droit de dire : « Je connais les hommes », ni même : « Je connais un homme » ; aussi, tant que cet homme est là viv
veler les occasions de l’observer, car on est seulement en voie de le connaître . Mais, quand il n’est plus, il faut bien s’arrête
e avec un soin tout particulier par le frère de M. P. de Raynal, bien connu des hommes de sa génération pour la distinction d
21 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
e et qui nous demandent si nous sommes en état de la leur mieux faire connaître . Pour leur répondre, nous n’avons qu’à leur montr
être que l’analogie. Mais que ce mot est vague ! L’homme primitif ne connaît que les analogies grossières, celles qui frappent
par exemple la lumière de la chaleur rayonnante. Qui nous a appris à connaître les analogies véritables, profondes, celles que l
ées. Quand la loi de Newton s’est substituée à celle de Kepler, on ne connaissait encore que le mouvement elliptique. Or, en ce qui
ctro-dynamique admises jusqu’à lui rendaient compte de tous les faits connus . Ce n’est pas une expérience nouvelle qui est ven
équations différentielles. Il est encore, il est surtout de lui faire connaître l’harmonie cachée des choses en les lui faisant v
blié l’histoire de la science pour ne pas se rappeler que le désir de connaître la nature a eu sur le développement des mathémati
ent abandonnés à leurs tendances naturelles, ils n’en auraient jamais connu qu’un, celui qu’a traité Mme de Kowalevski dans s
ons sous un aspect nouveau. On peut donc dire que sans elles, nous ne connaîtrions pas les équations aux dérivées partielles. Il est
s nombres que le physicien mesure par l’expérience ne lui sont jamais connus qu’approximativement ; et, d’autre part, une fonc
22 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
ontenelle ; sa grande célébrité, dans ce genre, est aussi méritée que connue . On a de lui près de soixante et dix éloges qu’il
s yeux, et qui, à travers les nuages, poursuit et atteint ce qu’il ne connaît pas ; l’astronomie, qui mesure le soleil, compte
s, tire des lignes de communication avec l’homme ; la géographie, qui connaît la terre par les cieux ; la navigation, qui deman
considérez ces éloges du côté du mérite de l’écrivain, ce mérite est connu . On sait que Fontenelle est le premier qui ait or
’autre. Pour la partie morale, Fontenelle a l’air d’un philosophe qui connaît les hommes, qui les observe, qui les craint, qui
presque toujours dans des allusions fines, ou à des traits d’histoire connus , ou à des préjugés d’état et de rang, ou aux mœur
même genre ; ce détail serait immense, et peu utile. Si le public les connaît , c’est à lui à les apprécier ; s’il ne les connaî
. Si le public les connaît, c’est à lui à les apprécier ; s’il ne les connaît point, ils le sont déjà. Qu’il me soit permis seu
et il doit remercier la nature81. 80. Les plus estimés et les plus connus de ces éloges sont ceux de M. d’Argenson, du czar
, parce qu’ils sont trop près de nous ; les indiquer, c’est les faire connaître .
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Monselet, Charles (1825-1888) »
). — Poésies (1889). OPINIONS. Jules Barbey d’Aurevilly Je connaissais le Monselet de tout le monde, le Monselet du jour
es au dos, comme Cupidon, parce qu’il a écrit Monsieur de Cupidon… Je connaissais le Monselet de la gaîté, de la bonne humeur, de l
ement du briquet pour en tirer d’infatigables étincelles…, mais je ne connaissais pas le Monselet intime, — le Monselet du Monselet
t simplement : Poésies complètes de Charles Monselet, qui me l’a fait connaître , qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne conna
qui me l’a fait connaître, qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne connaissais que la moitié… Un poète, un poète de plus parmi l
24 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260
t d’études approfondies qui, en l’exagérant un peu, le font très bien connaître , M. de Molinari, au point de vue des économistes,
e nous ne comptions peut-être pas alors pour un assez grand bien, peu connus . Nous parlions, à nous quatre, une bonne partie d
der comme des enfants que de nous parler comme à des hommes. » Que ne connaissait -il mieux les poètes ! Il aurait su, comme l’a dit
’agrément et le charme, par la bonne raison qu’il ne les avait jamais connus  ; il faut bien lâcher le mot, il était dans une i
ans la cinquième édition des Caractères, qui fut donnée en 1690 : Je connais Mopse d’une visite qu’il m’a rendue sans me conna
née en 1690 : Je connais Mopse d’une visite qu’il m’a rendue sans me connaître . Il prie des gens, qu’il ne connaît point, de le
visite qu’il m’a rendue sans me connaître. Il prie des gens, qu’il ne connaît point, de le mener chez d’autres dont il n’est pa
, qu’il ne connaît point, de le mener chez d’autres dont il n’est pas connu  : il écrit à des femmes qu’il connaît de vue : il
r chez d’autres dont il n’est pas connu : il écrit à des femmes qu’il connaît de vue : il s’insinue dans un cercle de personnes
rits mêmes et dans tout ce qu’on rapporte de lui. Oui, pour qui ne le connaissait que sur une première vue, l’abbé de Saint-Pierre
e première visite, l’eût-il jugé bien différemment s’il l’avait mieux connu  ? eût-il trouvé pour l’auteur plus d’indulgence q
25 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
e universelle par Dom Vaissette, 1755. quatre volumes in-4°. L’auteur connu par sa savante Histoire du Languedoc, étoit très-
Elle est à présent en 10. de l’édition de 1767., revue par un savant connu . On y a fait les changemens nécessaires pour la r
age est de l’Abbé Prevot & vaut beaucoup mieux. M. de Querlon, si connu par sa vaste littérature, s’est chargé de continu
s lecteurs. Aucune autre rélation de Constantinople ne fait peut-être connoître aussi bien cette grande ville & l’intérieur d
 IV. Voyages en afrique. CEtte partie du monde n’est pas aussi connue qu’elle devroit l’être ; & ce que les anciens
L’Egypte est une des parties de l’Afrique qui mérite le plus d’être connue . Nous n’avons rien de mieux que l’ouvrage de l’Ab
veau monde. Cependant l’objet principal de l’Historien a été de faire connoître tout ce qui regarde l’établissement & la prop
naturellement être mise au commencement. Mais comme elle est la plus connue des trois, nous avons cru quelle devoit terminer
es ouvrages sur différentes contrées européennes, qui méritent d’être connus . Les pays qui nous intéressent le plus sont la Fr
S***. 4. volumes in-12. 1770. Il est bon d’ajouter que quiconque veut connoître un pays, doit y voyager lui-même. Tous les voyage
s yeux. Il faut donc, quand on le peut, parcourir les pays qu’on veut connoître . Les jeunes gens doivent sur-tout se former par l
26 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
spagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. J’ai tâché de faire connaître la plupart de ceux qui, dans les langues ancienne
dans un autre pays, une révérence ou un geste de plus. En Espagne, on connaît le genre des oraisons funèbres, mais nous ne conn
. En Espagne, on connaît le genre des oraisons funèbres, mais nous ne connaissons point d’orateurs qui s’y soient distingués. Ce ge
e rendu à notre langue, ces éloges se prononcent en français. Nous en connaissons plusieurs de Maupertuis. Ce philosophe, né avec p
et gagnait des batailles. En Angleterre, le genre des éloges est peu connu  ; la constitution même, qui partout dirige la pen
à la liberté ; car il peut calculer les forces d’une puissance qu’il connaît , mais il ne peut calculer l’influence de l’activi
imagination solitaire et forte agrandit les hommes et les choses. On connaît le panégyrique de Cromwell par Waller. Ce Waller,
magination et de grandeur : le même homme loua ensuite Charles II. On connaît le reproche que lui fit le roi, et sa réponse85.
Thompson a fait un éloge funèbre de Newton. Comme cet ouvrage est peu connu parmi nous, qu’il me soit permis d’en citer la fi
un panégyrique de ce grand homme, en langue russe, qui mérite d’être connu  ; il est de M. Lomanosoff, écrivain original dans
et noble éloquence. Lorsque, il y a cent ans, la Russie était à peine connue , que les descendants des anciens Scythes étaient
27 (1913) La Fontaine « I. sa vie. »
sûr, car il ne vécut pas bien longtemps après La Fontaine, il a pu le connaître ou, tout au moins, il a pu connaître ses amis  il
ps après La Fontaine, il a pu le connaître ou, tout au moins, il a pu connaître ses amis  il étudia, nous dit donc l’abbé d’Olive
et qu’il a certainement fait ses études à Paris ? C’est intéressant à connaître , au moins comme supposition assez probante ou à m
omption, injures, mauvais sens ; De se louer il a le privilège. Il ne connaît arguments plus puissants. Si l’on le fâche, il vo
uments plus puissants. Si l’on le fâche, il vomit les injures ; Il ne connaît plus brillantes figures. Veut-il louer un roi, l’
eu la vocation de la prêtrise. Cela est bien singulier, oui, quand on connaît la biographie de La Fontaine, et non seulement sa
avocat au Parlement. » Pour ce qui est de sa vie d’oratorien  nous en connaissons un peu davantage. Nous savons, par un rapport qui
s. Il avait les frères Vitart, qui étaient de Château-Thierry. A-t-il connu à Paris Cyrano de Bergerac ? On le croit ; je ne
Paris Cyrano de Bergerac ? On le croit ; je ne sais. A coup sûr, il a connu Jean Sobieski, qui était mousquetaire à cette épo
était absolument impossible de demeurer avec elle ; que, s’il n’a pas connu son fils, s’il n’a pas voulu le connaître, c’est
r avec elle ; que, s’il n’a pas connu son fils, s’il n’a pas voulu le connaître , c’est qu’il avait peut-être des raisons, c’est q
implement Mme de Sévigné, et c’est de cette époque que La Fontaine la connut , et c’est de cette époque que Mme de Sévigné conç
ns si vous voulez, et implacable. Il n’a jamais pardonné à ceux qu’il connaissait comme ayant été les amis déclarés de Fouquet. Vou
rès longue, elle va de 1661 à 1665 ou 1666. Molière et La Fontaine se connaissaient depuis 1660. La Fontaine avait évidemment une cer
l y eut une véritable querelle littéraire au sein de l’Académie. Vous connaissez déjà, car ils sont bien connus, les mots échangés
éraire au sein de l’Académie. Vous connaissez déjà, car ils sont bien connus , les mots échangés en ces circonstances. La candi
ommes qui ont inauguré cette méthode de critique, qui consiste à tout connaître et à tout faire connaître de la biographie des ho
te méthode de critique, qui consiste à tout connaître et à tout faire connaître de la biographie des hommes illustres, obéissent
rs œuvres ; il y en a très peu qui échappent à cette dissection. J’en connais  ! A la gloire de la littérature, d’abord, et puis
mme de savoir ce qu’il a été comme écrivain. Cela est nécessaire pour connaître le départ qu’il convient de faire entre l’admirat
28 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Ivan Tourguénef »
Tourguénef est parmi les très rares et éminents artistes qui aient su connaître « un homme en particulier et non pas l’homme en g
l’intime d’un groupe d’âmes le plus finement nuancées que l’on puisse connaître . Chacune de ses créatures éclairée de mille lueur
avec des déclamations creuses sur l’amertume de la vie. Et cet homme connaît son mal. ! « La nature m’a beaucoup donné, écrit
nts contradictoires, tout le complexe de l’être qu’ils affectent, qui connaît les infinies sinuosités, les étranges mélanges de
us, diffus cependant et noyés d’ombre, qui tentent cette curiosité de connaître , que suscite tout mystère, qui la récompensent de
spectateur et mirant dans ses yeux le charme et la tristesse qu’il a connus et subis. III Ce don d’intime et délicate p
t a peint les pauvres et les simples d’esprit. Tourguénef semble bien connaître autrement notre race que par les vagues abstracti
observateur triste, des qualités de pénétration et de sympathie. S’il connaît l’avortement habituel de nos tentatives, l’inutil
ou infinie toujours présente, qui corrompt ce que l’homme touche. Il connaît tout le ridicule des plans forgés d’avance et san
les plus souriantes, on voit que la plume est tenue par un homme qui connaît la vanité d’énormément de choses, qui s’en afflig
. Mais Tourguénef était empêché par toute son organisation mentale de connaître ces consolations intellectuelles. Il eut essentie
vague, toute brouillée d’ombre. Si les paysages et les hommes furent connus de Tourguénef, en ce qu’ils ont d’essentiel et d’
compliqué ; une douce sympathie lui venait pour les êtres qu’il avait connus intimement et confusément comme penché sur eux de
cates et de ses sentiments compatissants, l’élégiaque du réalisme. Il connut du monde tout ce que peuvent y voir des yeux très
29 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
si nous avons retrouvé l’harmonie que l’étude du Ciel nous avait fait connaître . Lui aussi est régulier, lui aussi obéit à des lo
ue le chaos et le règne du hasard ou du caprice. Si nous n’avions pas connu les astres, quelques esprits hardis auraient peut
en de temps nous aurait-il fallu pour le comprendre, si nous n’avions connu que le monde terrestre, où chaque force élémentai
elles que nous énonçons sont approximatives, c’est parce que nous les connaissons mal. Aristote, l’esprit le plus scientifique de l
contempler de plusieurs points de vue différents ; sans cela, on n’en connaîtra jamais qu’un côté. Or, sortir de lui-même, c’est
ayer des grands nombres, et cela était nécessaire, non seulement pour connaître le Ciel, mais pour connaître la Terre elle-même ;
ela était nécessaire, non seulement pour connaître le Ciel, mais pour connaître la Terre elle-même ; et cela n’était pas aussi fa
. Auguste Comte a dit, je ne sais où, qu’il serait vain de chercher à connaître la composition du Soleil, parce que cette connais
30 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
ne parleraient pas de toutes ces choses. Or, comme tous ceux qui ont connu M. de Chateaubriand savent que ces choses ont ten
noble auteur avait en effet dans sa vie, assurent ceux qui l’ont bien connu , mais qu’il cachait si magnifiquement dans ses pr
aujourd’hui ? » Il se fait dire encore par elle : « Quand je vous ai connu , personne ne prononçait votre nom : maintenant, q
race de René est aimable ! s’écriait une femme d’esprit qui l’a bien connu  ; c’est la plus aimable de la terre. » Pourtant i
’il ne l’aime pas, qu’il ne l’a jamais aimée et qu’elle ne l’a jamais connu , il a la prétention de ne vouloir jamais être oub
regrette de l’avoir eue ; il recommande à sa mère de ne pas le faire connaître à elle, à sa propre enfant : « Que René reste pou
ans ce cas où il se suppose père) être rêvé de sa fille que d’en être connu , regretté et aimé. Il fait de tout, même du senti
eprésentation officielle hors de chez lui ; on le rencontrait en lieu connu et comme dans son cadre avant le dîner. Puis le s
Béatrix unique. Tout cela est bon pour les lecteurs qui ne l’ont pas connu , ou pour ceux qui ne voient jamais de la scène qu
. Il a (comme le René des Natchez encore) la prétention de n’être pas connu , de n’être pas compris : « Vous prenez mon sourir
as compris : « Vous prenez mon sourire pour de la gaieté, vous vous y connaissez mal. Attendez ma mort et mes mémoires pour vous d
vous parler de moi : quelque bienveillant qu’on puisse être, on ne me connaît pas, car je ne connais personne. Un de mes défaut
elque bienveillant qu’on puisse être, on ne me connaît pas, car je ne connais personne. Un de mes défauts est d’être renfermé e
31 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
légamment les ganaches de l’empire. Le but de ma lettre sera de faire connaître vos outrages envers les auteurs classiques, vos m
vant de signaler les causes de la décadence du théâtre, je dois faire connaître en peu de mots les personnes auxquelles nous les
tant à la source de la révolution littéraire, je n’ai voulu que faire connaître ses premiers auteurs. Cette idée répandue tout à
en paradoxes, a saisi avec ardeur ces nouveaux moyens de succès. Déjà connu par des poésies pleines d’énergie, vous avez prêc
rnaux, dans les salons vous avez dit : « L’art dramatique n’est point connu en France, nos prédécesseurs n’y entendaient rien
iens ouvrages, il n’y a de vrai beau que la nature, moi seul je ferai connaître aux Français le vrai beau. » À ces paroles mémora
plète, je ne vous l’aurais pas adressé. Retiré d’un monde que je dois connaître , je ne vis plus que dans mes souvenirs ; et comme
uteurs mes confrères, qui n’agissaient pas autrement que moi. Nous ne connaissions point alors ce charlatanisme des journaux et des
ai de vous prouver, par quelques raisonnements généraux, combien vous connaissez peu le théâtre. Je vais essayer en quelques mots
quence morale ; le second d’intéresser au sort de tels ou tels héros, connus ou inconnus, vertueux ou coupables, par des quali
talent vif et original. Ah ! Monsieur, je n’ai point l’honneur d’être connu de vous ; je n’ai pas plus de titre pour vous don
mœurs et de nos habitudes ». Votre éloquent défenseur, qui sans doute connaît tous vos ouvrages, a vu peut-être une grande réal
tre, chacun est bien libre d’avoir une opinion et de pouvoir la faire connaître tout entière. Seulement, par égard pour soi-même,
ieur, la richesse de votre imagination, je vous ai fait en même temps connaître la faiblesse et l’immoralité de vos conceptions d
onsieur, se termine ma pénible tâche. J’ai cru de mon devoir de faire connaître au public mes idées sur un art que j’ai cultivé s
mières représentations d’Hernani, il s’écria dans un salon à moi bien connu  : « Enfin, j’ai porté le dernier coup à la baraqu
le dernier coup à la baraque classique. » Mot énergique qui fait bien connaître la mission du prophète. 10. Ces cabales devinren
urnal de l’Empire. Le rédacteur des articles Spectacles était si bien connu par sa vénalité, que les actrices disaient tout h
32 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
tout l’univers). Cette littérature émigrée couvait de grands talents connus ou inconnus dans son sein. On y comptait Delille,
la littérature ou dans la politique que j’avais rencontrés, entrevus, connus ou aimés dans ma vie pendant les trente ou trente
rlerai seulement ici des hommes de mon temps que j’ai personnellement connus et qui me parurent marqués entre tous les autres
n siècle. La vie est une foule, on la traverse en courant ; mais on y connaît seulement ceux que le mouvement de cette foule a
es qui sont supérieurs à ce que vous avez rencontré, mais vous ne les connaissez pas. Vous n’avez aucun titre pour les nommer. Vou
ent peut-être des héros, des poètes, des grands hommes ignorés qui ne connurent jamais leur propre génie, et que le monde ne conn
ignorés qui ne connurent jamais leur propre génie, et que le monde ne connaîtra pas, etc., etc. Mais Dieu les connaît. VIII
pre génie, et que le monde ne connaîtra pas, etc., etc. Mais Dieu les connaît . VIII J’étais né avec un grand attrait natu
pour y penser à l’abri de toute distraction son livre. Tout le monde connaît le sublime et pathétique épilogue, le Nunc dimitt
s de ses poèmes, types qui ne ressemblaient en rien au Byron que j’ai connu . Des calomnies, qu’il avait malheureusement couve
un escalier de cent marches. Elle me parla de ma mère, qu’elle avait connue à la cour dans son enfance ; de mes vers, qui rév
spirer aux hommes ou aux femmes célèbres de la société le désir de me connaître . C’est ainsi que je fus présenté malgré moi, un à
n rêve. XXI On m’y ramenait cependant toujours. C’est là que je connus Mathieu de Montmorency, l’ami de madame de Staël,
oix sonore furent la première édition des miens. C’est par lui que je connus M. de Lourdoueix, disciple alors de nos plus gran
grands écrivains monarchiques, fidèle au malheur comme au talent. Il connaissait aussi M. de Lamennais, alors l’Athanase implacabl
ant en s’écriant : Eurêka, nous avons trouvé un poète !! Il désira me connaître . Je lui fus présenté par son ami. Je trouvai un p
XXIII C’est dans la même maison et par la même personne que je connus un autre homme d’élite qui eut une plus sérieuse
ouvant sur mes lèvres pour ma patrie une de ses harangues. Quand on a connu de tels hommes, l’humanité s’agrandit ; on mépris
s depuis ; elle avait le tact de l’avenir d’un homme. C’est là que je connus M. de Cazes, qui allait devenir son gendre, favor
mps a couru. XXVIII C’est pendant ce même voyage à Paris que je connus un de ces hommes qui, par leur puissante original
hepied de principes pour leur domination. De tous les hommes que j’ai connus , c’est celui qui méprisait le plus le vulgaire. L
e je revenais de l’étranger à Paris, le désir ou le hasard me faisait connaître ou aimer quelques nouveaux venus à la célébrité o
d’autres, dont je n’ai pas le droit de parler parce que je ne les ai connus que par leurs noms, ou que j’ai trop aimés pour q
on cœur ni mon estime. J’allai voyager en Angleterre. C’est là que je connus le prince de Talleyrand, le dernier ami de Mirabe
fera orateur, le tact et la réflexion vous feront politique. « Je me connais en hommes ; j’ai quatre-vingts ans, je vois plus
lus ; vous êtes du bien petit nombre des hommes de qui je désire être connu . Il y a pour les hommes d’État bien des manières
diplomate jusqu’avec la mort. Je serais bien fâché de ne pas l’avoir connu . Il n’y a pas beaucoup de têtes plus au-dessus de
’abri de tout écho et de tout regard à travers cette multitude qui ne connaît plus leurs visages et qui ne sait qu’à peine leur
cheval du quartier, nommé Lachaud, qui s’était dévoué à moi, sans me connaître , et de Pierre Bonaparte, fils de Lucien, avec leq
cris, les murmures, les vociférations qu’il entendrait, afin de bien connaître , par ce rapport, les griefs, les vœux, les reproc
, non, elle ne fait rien !… elle ne nous comprend pas !… elle ne nous connaît pas !… Gouvernez-nous tout seul !… nous vous obéi
ne les approuvons pas !… nous ne marchons pas avec eux !… nous ne les connaissons pas !… Ce sont de mauvais citoyens !… Mais finiss
33 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »
les Portraits après décès 12 de Charles Monselet, et j’ai appris à le connaître , lui… — heureusement avant son décès ! Jusqu’ici,
connaître, lui… — heureusement avant son décès ! Jusqu’ici, je ne le connaissais pas. Je connaissais l’homme sympathique, souriant
eureusement avant son décès ! Jusqu’ici, je ne le connaissais pas. Je connaissais l’homme sympathique, souriant, aimé de tout le mo
t court, dans ce café de mauvais ton qui s’appelle la Littérature. Je connaissais la vignette qui est partout, l’esprit joyeux et f
même quand il s’attendrit, toujours de la fantaisie la plus rose ! Je connaissais enfin le Monselet de la vieille note, agréable, m
de bal masqué qui disent aveuglément à toute femme en loup : « Je te connais , beau masque ! », avec des airs pénétrants ; car,
a, ils savent qu’ils parlent à un masque, tandis que ceux qui croient connaître Monselet ne se doutent même pas qu’il puisse en ê
is trop que rien n’est impuni pour l’esprit qui se permet tout, et je connais la tyrannie d’une seule mauvaise pensée. Or bien,
34 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
s beaucoup à raisonner, et la bonne conduite que l’on y tient est peu connue et peu pénétrée. Il faut que ce soit des gens du
lerie ou dragons, et quinze à seize mille hommes de pied. Cette armée connaissait son avantage et ne demandait qu’à combattre. Il n
, que les autres demandaient trop de discours en public pour en faire connaître le mérite. Comme j’ai tenu le roi au courant de c
us de réputation que d’effet. L’on en tirera le profit que Sa Majesté connaîtra l’attention que mérite cette frontière et qu’il n
ui lui est proposé pour sa sûreté, par le sentiment de ceux qui ne la connaissent point, et qui ont pu lui faire concevoir là-dessu
ons, disait-il encore, que l’on peut me représenter là-dessus me sont connues  ; mais, en vérité, elles regardent plutôt les suc
ant maréchal de France ; c’est une élévation qui ne me fera que mieux connaître qui je suis, et d’où elle m’a tiré. Cette grâce s
es de moi de penser à m’écrire autrement qu’à l’ordinaire. » Catinat connut bientôt des circonstances particulièrement flatte
élévation à laquelle il s’était cru en état de prétendre. Catinat le connaissait bien ; à peine apprend-il sa nomination : « Ah !
qu’il n’en revienne. » Toute cette correspondance de Tessé que nous connaissons par des extraits de M. Camille Rousset est des pl
que ma conduite n’est exposée qu’aux mauvais discours des gens qui ne connaissent point la nature de cette guerre ; c’est une ample
piège que le duc tendait à Catinat. « Ce prince, disait Tessé qui le connaissait bien, en sait plus à 27 ans en subtilités, en mau
il lui livra bataille le 4 octobre, à La Marsaille. On a et l’on peut connaître par une conversation fort curieuse que Tessé eut
ne crois pas, Sire, qu’il y ait encore eu d’action où l’on ait mieux connu de quoi l’infanterie de Votre Majesté est capable
35 (1874) Premiers lundis. Tome II « Adam Mickiewicz. Le Livre des pèlerins polonais. »
transporte avec facilité, de l’un à l’autre, le voyageur qui les veut connaître . La comparaison jusqu’ici est fort belle, mais el
le premier, a crié à bas Nicolas ! (Roman Stoltyk) ? leurs noms sont connus dans le monde. Mais qui sait comment s’appellent
ples et le roi de Sardaigne, quoiqu’ils soient vêtus de pourpre ? Qui connaît les noms des fils de rois des autres pays, et les
gré leurs cordons ? Personne n’en sait rien. Et les autres, on ne les connaît que parce qu’ils sont remarquables par leur grand
ables par leur grande iniquité ou par leur grande stupidité, comme on connaît dans une petite ville les noms des brigands du vo
, ou du petit czar de Modène, de plusieurs rois et ministres que vous connaissez . Portez donc les tchamaras d’insurgés. » En main
r et l’harmonie d’une virginale prière ; car ce grand écrivain, assez connu par l’énergie brûlante de sa plume, une fois hors
36 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
du même cœur que vous aimez votre mère ou votre pays natal. Vous avez connu les troubles de la sensualité la plus curieuse et
s du monde : Aziyadé, Rarahu, Pasquala, Fatougaye : et chaque fois il connaît l’orgueil et le délice d’être aimé absolument, ju
anète où ce corps a été jeté. Car n’est-ce pas une pitié que, pouvant connaître la terre entière et multiplier par là notre vie e
is la Chine, non seulement Tahiti, mais le Sénégal. Car, s’il n’avait connu qu’une ou deux régions, il risquait de se confine
e pédanterie ; mais cet effort même de l’expression marque bien qu’il connaît la rareté inestimable du don qui est en lui : …
vaguement angoissés, nous y sentons le regret nostalgique des visions connues , familières, et que l’accoutumance nous a rendues
la conscience et la volonté. Et ce n’est pas tout. Cette turquerie si connue , si usée, Pierre Loti a su la rajeunir. Comment ?
esurés. Or ce sentiment apporte avec lui une tristesse : par lui nous connaissons clairement notre infimité, et que nous ne pourron
l’exquise Odyssée. Car, outre que sa vie voyageuse lui a surtout fait connaître des hommes du peuple, des matelots, la satiété de
sme, qu’ayant visité le monde, vous revoyiez votre pays et les objets connus avec des yeux vierges et tout neufs et avec la mê
res ; cette abondance de détails ne se rapporte à rien de ce que nous connaissons … » Dirai-je que j’ai cet enfantillage, de trouver
que celle-ci est supérieure à celle-là  « Mais nous ne tenons point à connaître les émotions que vous donnent les livres ; c’est
37 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
lle de Reggio, mort en 1494., parut un siécle après Pétrarque. Il est connu principalement par son Poëme de Roland l’Amoureux
emier qui donna une Tragédie en langue italienne. Il choisit un sujet connu , parce qu’il ne voulut point qu’il fût étranger a
ntre ces deux Ecrivains, n’ont pas produit des ouvrages dignes d’être connus  ; ou du moins, on ne s’est pas appliqué à les fai
nes d’être connus ; ou du moins, on ne s’est pas appliqué à les faire connoître . Le Marquis Maffeï est principalement célébre par
r ce travail beaucoup plus loin ; & en particulier, de nous faire connoître les Ecrivains dramatiques espagnols, & les ob
de la Poésie, & en particulier celui des Poëtes que je vais faire connoître . Milton. Le Paradis perdu de Milton est peu
ilton fut fixée. Mais en France ce Poëme singulier ne commença à être connu que par la traduction françoise qu’en donna M. Du
us une imitation en vers de son Paradis perdu, c’est Madame du Bocage connue avantageusement sur notre Parnasse. Elle a prêté
, parce que ce recueil est fort commun. Glover. Cet auteur est connu par un Poëme intitulé Leonidas. L’action de ce Ro
s cesse de sa route, & lui fait manquer son but. Dryden est plus connu & plus estimé que Shakespear ; il est regardé
tes ; le Chevalier Steele un des auteurs du spectateur ; Cibber moins connu en France, mais estimé en Angleterre, &c. &am
s estimé en Angleterre, &c. &c. &c. On apprendra à mieux connoître ces auteurs & on lira même une partie de leur
détail sur tous les fruits du Parnasse Britannique. Ceux qui voudront connoître la plûpart de leurs Poëtes ne manqueront pas de l
t l’ouvrage de la jeunesse & le coup d’essai d’un Poëte déjà bien connu chez nous, & distingué par ses productions. C
ivers morceaux, traduits de l’Allemand, dignes d’être lus, & fait connoître d’ailleurs plusieurs Poëtes dont je me dispensera
38 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
umain ne peut prendre de lui-même une connaissance intégrale. Pour se connaître , il se divise, et c’est une partie de lui-même qu
e à sa vue, plus ou moins déformée, privée de vie toujours. Le moi ne connaît de lui-même que des formes cadavériques, que des
ore il apparaît que par le fait de sa division avec lui-même il ne se connaît jamais que partiellement. La fraction de lui-même
ent autre qu’il n’est par le fait de sa division avec lui-même, il ne connaît aussi les objets du monde extérieur qu’indirectem
que l’on incline, il reste toujours que le moi psychologique, pour se connaître , se conçoit nécessairement autre qu’il n’est, que
39 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »
écouter leurs pères ; puis, joignant à ces exemples quelques maximes connues sur l’indocilité de la jeunesse et sur l’expérien
Je meurs ; le voile tombe, un nouveau jour m’éclaire : Je ne me suis connu qu’au bout de ma carrière. J’ai fait jusqu’au mom
nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connois la différence : Les tiens t’ont commandé le meurt
t une exagération ; on sait que ces vers : Des dieux que nous servons connais la différence, etc., sont les paroles mêmes de Fr
tirade, c’est la substance de la morale évangélique : Je ne me suis connu qu’au bout de ma carrière. ………………………………………………… J’
40 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453
1856. Il doit paraître dans quelques semaines, chez un libraire bien connu et estimé des bibliophiles, un petit volume fait
fort remis en vogue depuis quelques années : il ne s’agit plus que de connaître la véritable. Celle, en effet, dont M. de Courcha
exposé à ce qu’un journal malin qui avait, découvert la fraude et qui connaissait l’ancien texte du roman, en fit paraître un jour
signait pas, mais il se couvrait d’un autre nom que le sien, d’un nom connu , autorisé, et il s’exposait dès lors à ce qu’on l
ettent les dogmes du catholicisme, admettent toutes les superstitions connues . Dans une même tête on trouve amassées les opinio
e Maistre, qui s’est fait lire quelques-unes de ses Soirées, et qui a connu Mme de Krüdner. Mme de Créqui, née au commencemen
d’une dans un noble faubourg après 1815 ou après 1830. Mme de Créqui connaît M. et Mme Necker, comme tout le grand monde de 17
onnaît M. et Mme Necker, comme tout le grand monde de 1780 à 1789 les connut et les estima : elle n’est pas engouée des Necker
ion. Il établit comme un point indubitable que la marquise ne pouvait connaître directement les Necker ni daigner les visiter. Il
avec quelques amis, de regretter une société qui n’a de mérite que de connaître ce qu’il vaut ; ce n’en est peut-être pas un peti
é. Elle nous dit elle-même, en parlant de sa santé : « Je n’ai jamais connu ce bien-là, ni celui de la jeunesse. » Toute la p
oullay, auquel elle fut attachée comme la fille la plus tendre : elle connut avec lui tout ce qu’il y a de pur et de doux dans
enu d’attribuer en propre au xviiie  siècle, et M. de Meilhan qui s’y connaissait , dans le portrait presque enthousiaste qu’il a tr
41 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »
if — de l’histoire morale de notre époque. III Un des moyens de connaître M. Paul Bourget serait de faire pour lui ce qu’il
ectuelle et sentimentale, cette aptitude et aussi cette application à connaître , éprouver et comprendre les états d’âme les plus
méditatif, l’homme du songe intérieur ! De même encore, il affecte de connaître et d’aimer les derniers raffinements du luxe cont
il préfère, et ceux qu’il a fait quelque effort pour s’approprier, et connaître enfin quels sont, entre les écrivains dont il s’o
ent, la monotonie et l’inutilité ; la planète paraît moindre à qui la connaît mieux : voyez où l’exotisme, qui est le cosmopoli
d’elles en redouble la tristesse en nous la montrant incurable  Bref, connaître , c’est être triste, parce que toute connaissance
et l’autre est curieux d’atteindre les arrière-fonds de l’âme et veut connaître les mobiles des actions des hommes. Mais au psych
ir vécu la vie la plus élégante (moralement et physiquement) qui soit connue de son temps, parfois un certain dandysme, quelqu
avilissantes ; au lieu que la femme romanesque, et qui aime, n’ayant connu le plaisir qu’associé à la plus noble exaltation,
e d’anatomie un peu excessifs, des états d’âme assez simples et assez connus . L’appareil extérieur de la recherche psychologiq
sons (les uns plus, les autres moins) dans Armand de Querne ! Qui n’a connu cette impuissance d’aimer, d’aimer absolument et
tout son être, d’aimer autrement que par désir et curiosité ? Qui n’a connu cette impuissance, soit pour en jouir (car du moi
pas quand elle lui dit qu’il est son premier amant ; mais, puisqu’il connaît tant les femmes, il devrait bien sentir que celle
42 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — I. » pp. 471-493
et mord sur le public, même en matière sérieuse : l’abbé de Pradt s’y connaissait . Des quatre noms qu’il cite, trois aujourd’hui so
m brillant et comme un lointain phosphore. Mais Mallet du Pan, qui le connaît aujourd’hui parmi les jeunes générations ou même
que nous sommes heureux d’annoncer au public, chacun désormais va le connaître , lui rendre la justice qui lui est due, et le voi
Mallet du Pan, alors retiré en Suisse, que Joseph de Maistre, sans le connaître personnellement, adressait son premier écrit poli
uvre et pur, hautement estimé et considéré de tous ceux qui l’avaient connu . Son fils, avec sa veuve, demeuré en Angleterre,
confié ce soin délicat à un écrivain de Genève, M. André Sayous, déjà connu par d’excellents morceaux d’histoire littéraire,
avait garder des mesures. Il en garda avec Voltaire mort, qu’il avait connu durant huit années consécutives et dans son intér
, à propos de la souscription de ses Œuvres complètes, m’étaient déjà connues . L’Ululate et clamate du dénonciateur anonyme n’a
loin de cet esprit d’application et de médication modérée qu’elle ne connut guère jamais. Ce n’étaient que théories générales
racé sans précaution et sans ménagement, par une âme et par une plume connues pour être libres. Ah ! monsieur, combien j’étais
ur une table et pour une feuille de papier. « Autant que j’ai pu vous connaître en vous lisant, lui écrivait Joseph de Maistre (h
ni une leçon, ni une idée, ni une notion de rien. On voit que Mallet connaissait son monde de l’émigration : c’étaient bien en 179
mêmes gens qu’on a vus rentrer en 1814, pour retomber en 1830. Il ne connaissait pas moins bien les cabinets d’Europe, et il en es
43 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171
utre que lui ; c’est, enfin, que fils de Diderot, — tout le monde lui connaissait cette généalogie intellectuelle, — il fût devenu
ur moi, je l’avoue, voilà l’étonnement et voilà l’extraordinaire ! Je connais quelque chose de très-beau en littérature, et mêm
y a de plus beau, la chose sans laquelle il n’y a point de génie. Je connais l’originalité. Je connais aussi la chose, au cont
e sans laquelle il n’y a point de génie. Je connais l’originalité. Je connais aussi la chose, au contraire, avec laquelle il n’
mais avec laquelle il y a souvent beaucoup d’art et de profondeur. Je connais l’imitation. Mais je ne connaissais pas l’étrange
t beaucoup d’art et de profondeur. Je connais l’imitation. Mais je ne connaissais pas l’étrange faculté d’être un autre que soi, sa
Janin n’est pas, littérairement, l’angle facial de Diderot. Nous lui connaissons un autre visage. Il peut lui ressembler en bien d
harmant et puissant dont les défauts (car il a des défauts, et je les connais bien) viennent non d’indigence, mais de plénitude
44 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
deux événements hétérogènes. — Hypothèse d’un seul et même événement connu sous deux aspects. — Conséquences de la première.
décharges, électriques, si elles existent, de ces molécules ; si nous connaissions parfaitement les états moléculaires qui correspon
d’extraordinaire. Règle générale, il suffit qu’un même fait nous soit connu par deux voies différentes pour que nous concevio
place deux faits différents. Tel est le cas pour les objets que nous connaissons par les sens. Un aveugle-né que l’on vient d’opér
ilité mutuelle des deux représentations. Un même et unique événement, connu par ces deux voies, paraîtra double, et quel que
un même et unique événement condamné, par les deux façons dont il est connu , à paraître toujours et irrémédiablement double.
eut tenir aussi, d’abord à ce que l’événement, étant unique, nous est connu par deux voies absolument contraires, et ensuite
eux événements hétérogènes, et pour celle d’un seul et même événement connu sous deux aspects. Laquelle choisir ? Si nous ado
lesquels nous l’atteignons, l’un, qui est la conscience, est direct : connaître une sensation par la conscience, c’est avoir prés
ts successifs et simultanés qui la constituent peuvent être conçus et connus de deux façons, par le dedans et en eux-mêmes, pa
un côté, la nature a pour éléments des événements que nous ne pouvons connaître qu’à l’état de complication extrême, et qu’en cet
45 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
it de juger. Dans toutes les questions où les faits sont géneralement connus , un homme ne juge pas mieux qu’un autre, parce qu
substituoient à la verité, que les hommes n’étoient point capables de connoître avant ces découvertes. Voilà, suivant mon opinion
depuis la fin du quinziéme siecle. Ces découvertes qui nous ont fait connoître l’Amerique et tant d’autres païs inconnus, enrich
’étoit qu’une simple conjecture, il fit plusieurs expériences pour en connoître la verité ou la fausseté, et l’une de ces tentati
e Quintilien disoit du sien. Par exemple, le corps humain étoit assez connu du tems d’Hippocrate pour lui donner une notion v
emporains, il ne la concevoit pas lui-même bien nettement. Servet, si connu par son impieté et par son supplice, étant venu p
le dogme de la circulation du sang. Plusieurs philosophes anciens ont connu cette vérité, mais comme ces philosophes n’avoien
ecles. Pour ne point sortir de notre sujet, les anciens n’ont-ils pas connus aussi-bien que nous que cette superiorité de rais
onde. On la traiteroit de raisonnement à l’antique. Un chinois qui ne connoîtroit notre siecle que par cette peinture, s’imagineroi
ous convenir quelles sont les choses dont les hommes ne peuvent point connoître encore la verité. Tous les sçavans doivent de mêm
es sçavans doivent de même être d’accord dans les choses dont on peut connoître la verité. Cependant on ne disputa jamais plus qu
faits, et ils se refutent réciproquement sur tout ce qui ne peut être connu que par voïe de raisonnement, en se traitant les
46 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
z celui qui l’exercice de dons innés. Ceux-ci concédés, il faut, pour connaître un auteur, qu’on se renseigne sur sa patrie imméd
ite dont nous avons défini plus haut la nature. Mais il veut aussi le connaître , sans parvenir à voir que cette connaissance n’af
ute une série de documents, négligés jusqu’ici, sont à consulter pour connaître les hommes du passé ou de ce temps. Pour cela il
r ou l’émotion qu’elle peut procurer, il l’envisage comme un moyen de connaître l’âme de son auteur, puis l’âme de ceux dont cet
s quelle mesure ces manifestations atteignent cette beauté, mais pour connaître la façon dont elles la réalisent, dont, elles son
précise et individuelle, la nature de l’esprit d’artiste qu’elle veut connaître , elle est obligée de recourir aux notions général
ert sur le monde anglo-saxon fut un de ceux qui contribuèrent à faire connaître la philosophie hégélienne en France (voir son art
dix membres fondateurs de l’Académie Goncourt. Il s’est surtout fait connaître pour sa critique d’art, favorable aux impressionn
ttres important de l’époque symboliste, élu à l’Académie en 1888, est connu pour avoir introduit l’œuvre de Tolstoï et de Dos
47 (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340
oïques se sont allumés ainsi dans des âmes qui ne les auraient jamais connus , combien de vertus, dont le germe se desséchait i
respirent l’air, naturellement et pour ainsi dire à leur insu. Qui ne connaît la force de ces influences latentes qui agissent
influence toute nouvelle et que l’humanité antérieure n’avait jamais connue . Cet héroïsme nouveau, qui est encore à son début
z agir l’influence des sons. Je ne répéterai pas la vieille phrase si connue , que la musique enlève l’homme à la terre ; elle
e de concert enflammés de pensées généreuses qu’ils n’auraient jamais connues , combien avaient été conquis au bien moral par la
ces voiles, la musique dit tout avec une impudeur sans franchise. Je connais telle phrase musicale qui ferait monter la rougeu
prouvent, le regret d’une autre existence morale que celle qu’ils ont connue . Ces hommes, que leur sang trop chargé de sève po
demander à la tradition les secrets d’une vie morale qu’elle n’a pas connue . Autre circonstance qui fait de la musique une pu
r public des âmes vieillies, mûres, sérieuses et graves, des âmes qui connaissent les derniers résultats de la vie, car ces arts so
esprits ! Malheureux, plus qu’on ne saurait l’exprimer, celui qui n’a connu aucun des trois ! Celui-là n’a d’espérance que da
une fierté, une autorité et un accent dominateur qui n’ont jamais été connus chez les autres peuples. Les provinces de cette l
e mystique et sacrée comparable à cette domination religieuse qui fit connaître à Rome même les douleurs de l’asservissement, qui
s à décrire. La même sécheresse envahit les mystiques Espagnols ; ils connaissent le nom de la charité, ils ne connaissent pas la c
es mystiques Espagnols ; ils connaissent le nom de la charité, ils ne connaissent pas la chose, et on pourrait dire, en jouant sur
c’est vraiment l’Espagnol sans reproche comme sans peur. Sa folie ne connaît pas les rêves malséants, et ses chimères, vertueu
fiel ni rancune, ni âpreté ni violence. À côté de ce grand homme qui connut toutes les duretés du destin, les misanthropes le
qu’il reçoit. Ce dévouement est fait pour surprendre ; mais, si vous connaissiez ce maître, si vous aviez vu comme il châtia l’aud
n réalité et qu’elle se trouve dans le pays encore inexploré que nous connaissons sous le nom de Floride. Alors un irrésistible dés
e Sancho Pança, la série des proverbes qui prouvent que tout le monde connaît son voisin, mais que nul ne se connaît, et de se
qui prouvent que tout le monde connaît son voisin, mais que nul ne se connaît , et de se rappeler l’opposition évangélique entre
i font partie de l’essence de l’âme. La peinture la plus forte que je connaisse de l’ambition, c’est le Macbeth de Shakespeare. E
ritable monstre, et, par-dessus le marché, un monstre monotone. Je ne connais pas de caractères ; je n’ai jamais vu l’ambitieux
ai jamais vu l’ambitieux, le menteur, l’avare, le débauché, mais j’ai connu des individus qui étaient affligés de ces différe
tueuse et la précipitation convulsive ; les personnages marchent sans connaître le but vers lequel ils se dirigent ; le temps acc
estent dans le souvenir non comme des types, mais comme des personnes connues . Que représente Polonius par exemple, sinon Polon
respectable, mais il n’en est pas moins ridicule. Shakespeare a-t-il connu Polonius ? Cela est probable ; il l’aura fidèleme
e et aimable. Une certaine grossièreté bourrue ne lui déplaît pas. Je connais peu de scènes plus passionnées, mais en même temp
te chose lui sont odieux. « Il me semble, dites-vous, madame !… je ne connais pas les semblants », répond-il à je ne sais quel
ans le sanctuaire de mes affections intimes », dit-il à Horatio. Pour connaître la vérité, il ne reculera devant aucune terreur ;
sprit, et il ne reste devant nous qu’un homme tourmenté de la soif de connaître et qui aspire de toutes les forces de son âme à l
eu avec lui une récente entrevue, il est bien encore tel que je l’ai connu jadis : éloquent, romanesque, exalté, si fiévreux
rosaïques adultères et des courtisanes médiocrement attrayantes. J’ai connu , j’ai senti, j’ai rêvé des choses beaucoup plus b
l n’y a rien en eux qui corresponde à ma nature ; je ne les ai jamais connus , et j’espère bien ne les connaître jamais. Quant
nde à ma nature ; je ne les ai jamais connus, et j’espère bien ne les connaître jamais. Quant à Werther, nous l’avons connu, celu
j’espère bien ne les connaître jamais. Quant à Werther, nous l’avons connu , celui-là ; il est du même sang que nous, il appa
collège, ensemble nous avons passé la saison de l’adolescence. Je le connais donc depuis longues années ; je sais les causes d
ucer sa sève et piquer ses fleurs. N’est-ce pas que nous l’avons tous connu  ? Nous savons quel dépit a imprimé sur son front
. Supposez que son amour contrarié n’existe point, qu’il n’ait jamais connu Charlotte, et la tragédie sera la même. Charlotte
e le suicide ou de renouveler contre Werther les vieilles accusations connues , je leur dirai que Werther leur a répondu d’avanc
présenter cet enchaînement artificiel de pensées ; mais la nature ne connaît pas ces liens rigoureux et étroits, et l’art est
quelle est ma morale. » Il en est ainsi pour Goethe : quiconque veut connaître sa morale doit avant tout connaître son esthétiqu
insi pour Goethe : quiconque veut connaître sa morale doit avant tout connaître son esthétique, car l’une dépend de l’autre. Cela
te de ce sujet échappera au reproche de vulgarité. Personne n’a mieux connu que Goethe cette magie par laquelle on crée l’ill
, soit active, une force morale divine ou diabolique ; mais celui qui connaît ce secret n’a plus envie de se détourner de cette
actrice ; — qu’elle a réellement aimé, tandis que Philine n’a jamais connu que la sensualité et le caprice ; — qu’elle a sen
ct et tout admiration ; il y en aura eu au moins un qui n’aura jamais connu le désenchantement et qui aura traversé la vie l’
mais il n’a jamais de mépris, car sa principale préoccupation est de connaître la valeur et le prix exact de chaque chose. Or, a
arde comme un rare trésor ; mais celui qui a une fois épuisé la coupe connaît l’erreur, s’il n’est pas un insensé. » Ainsi l’ho
n sens supérieur qu’il faut ajouter à sa nature… » L’homme naturel ne connaît pas le respect, mais la crainte, et, chose singul
l et les lois morales. Le bonheur, tous le désirent, mais combien peu connaissent son vrai visage ! Tous le poursuivent sous un nom
appeler heureux un homme qui vit dans l’illusion et l’erreur, qui ne connaît pas la mesure de ses forces et la valeur de ceux
t-il pas ? Il est en paix avec lui-même et avec les lois morales ; il connaît la mesure de ses forces et de ses aptitudes, ce q
qui n’a jamais baigné son lit de larmes solitaires, celui-là ne vous connaît pas, ô puissances célestes ! » les encouragements
uova la paura ; Tanto é arnara, che poco é piu morte. Qui donc ayant connu la vie intellectuelle n’a pas vu mille fois cette
lame vaines et frivoles les agitations de la vie humaine, parce qu’il connaît les limites entre lesquelles ces agitations sont
sique ? L’homme qui possède ces deux esprits doit donc nécessairement connaître et comprendre les choses dans leur intégrité abso
ent édifiantes qu’il soit donné de recevoir. Pour notre part, nous ne connaissons pas de lecture qui porte davantage au recueilleme
’homme est de tenir la tête droite et de regarder vers le ciel, je ne connais pas de poète qui impose cette attitude à ses lect
ng Stilling, qui l’avait beaucoup aimé : « Le cœur de Goethe, que peu connaissaient , était aussi grand que son génie, que tous connai
the, que peu connaissaient, était aussi grand que son génie, que tous connaissaient . » Cependant ce faux jugement peut à la rigueur
a rien caché de son moi, pas même ses écarts et ses faiblesses. Nous connaissons , par sa confession même, les ombres et les lumièr
Dante ; ils demandent pour être compris un cœur qui non seulement ait connu les passions, mais qui en ait laissé bon nombre d
autres manifestations de la vie. Rarement il est donné aux hommes de connaître plus d’une de ces puissances morales, car, lorsqu
onnaître plus d’une de ces puissances morales, car, lorsqu’ils en ont connu une seule dans toute sa plénitude, leur âme est o
voulez-vous un nouvel exemple ? Dante n’est pas le seul poète qui ait connu l’amour mystique. Ce que Béatrix fut pour lui, La
out entier : esprit, âme et cœur. Nous devons donc nous arrêter, pour connaître Goethe, à ce qu’il nous apprend de lui-même dans
as déchaîné contre ses mœurs toutes les langues de la calomnie, je ne connais pas pour ma part de fait qui fasse plus d’honneur
t entre personnes de condition ou d’intelligence inégale ? Non, je ne connais pas de grand homme qui ait été en amour plus démo
faut conclure que Goethe n’en posséda jamais aucune. Puisque Goethe a connu la jeunesse de Wilhelm Meister, pourquoi n’aurait
au dévouement de Wilhelm. Pourquoi donc ne croirions-nous pas qu’il a connu lui aussi, par le pouvoir des larmes et des nuits
détracteurs les plus obstinés ne peuvent lui reprocher de n’avoir pas connu et pratiqué, celui de l’amitié. Certes cette amit
la puissance non seulement de ressusciter le passé, pour celui qui en connaît l’histoire, mais encore de le faire deviner à cel
ession que nous avons essayé de rendre, c’est à tout prendre que nous connaissions l’histoire de cette ville, et que par conséquent
ffiliés à la secte. Pour prendre un exemple, beaucoup de nos lecteurs connaissent certainement Mlle de Klettenberg, cette pieuse am
animées. Ces phénomènes sont tellement insaisissables, que nous n’en connaissons qu’un très petit nombre : ceux-là seulement que l
fort singulier état de l’âme que j’ai vu de très près et que je crois connaître parfaitement. Ce n’est pas autre chose que la vie
nnaître parfaitement. Ce n’est pas autre chose que la vieille maladie connue depuis longtemps sous le nom d’ennui, mais l’ennu
re de l’ennui au dix-neuvième siècle. Comme très peu de personnes ont connu l’auteur de ces confidences, je crois fort inutil
des amis familiers, s’asseyaient au coin du feu, à la place qu’elles connaissaient si bien, et alors, par reconnaissance pour l’hosp
pas vrai, les opérations chirurgicales les plus douloureuses que nous connaissions  ! Cependant il n’en est rien. L’ennui procède dan
recommande surtout le mépris comme une volupté que très peu d’hommes connaissent , et qui est une des plus délicieuses qu’on puisse
ersion excentrique Je ne crois pas que beaucoup de Parisiens aient connu Henri Néville, car il évitait le monde avec autan
ir par cœur les beaux passages, en souligner les endroits défectueux, connaître la filiation logique des idées qu’il contenait, e
et tout son prix que lorsque les âmes s’étaient pénétrées et qu’elles connaissaient à fond tous leurs secrets. Comme c’est le seul de
rines qu’il avait passagèrement embrassées. Les modernes ont rarement connu cette manière de philosopher qui était celle de l
’il avait embrassées produire en lui leurs conséquences pratiques, il connaissait à fond les vices et les vertus qu’elles engendren
’âme ; il avait donc par cela seul vécu la vie de plusieurs hommes et connu les secrets de plusieurs types humains. Des néces
devait par reconnaissance, sinon un temple, au moins une chapelle. Il connaissait assez la vie pour savoir que le proverbe qui sert
être pourront-ils un jour ou l’autre te rendre quelques services ; je connais les nécessités du sinistre, maussade et avant tou
primaire. Quelle drôle d’idée que de s’inquiéter de gens que l’on ne connaît pas, que l’on ne connaîtra jamais, au point de vi
’idée que de s’inquiéter de gens que l’on ne connaît pas, que l’on ne connaîtra jamais, au point de vider en leur honneur son cœu
e méthode et de logique qui caractérisent l’esprit français. Ceux qui connaissent parmi nous le Doctor de Southey et la Biographia
un lecteur ce que Voltaire disait de Marivaux : « Voilà un auteur qui connaît tous les sentiers du cœur humain, mais qui n’en a
qui connaît tous les sentiers du cœur humain, mais qui n’en a jamais connu la grande route. » L’auteur, je crois, accepterai
extraites d’un chapitre intitulé Après une lecture de Sterne. « J’ai connu beaucoup d’esprits ingénieux et de fins connaisse
t entré au monastère de la Trappe. De tous les êtres humains que j’ai connus , celui-là était certainement le moins disposé par
organes visqueux des créatures inférieures. De notre vie nous n’avons connu quelqu’un qui nous ait fait aussi clairement comp
nait son ambition. Ne ris pas de cette conversion, toi surtout que je connais si bien, jeune homme au cœur empoisonné d’orgueil
48 (1914) Boulevard et coulisses
faire jouer une pièce ou pour éditer un livre, en somme pour se faire connaître , fournissent de précieux renseignements sur une é
ns ma jeunesse, j’ai entendu dire cette phrase : « Ah ! si vous aviez connu le Paris de l’Empire ! » et je me rappelle ces mo
e suis tenté moi-même de dire à un jeune homme : « Ah ! si vous aviez connu le Paris de 1885 ! » Donc, un jeune débutant qui,
la première fois que j’ai rencontré un journaliste. J’en ai, depuis, connu beaucoup, et je le suis devenu moi-même sans le m
endis à une table un grand bruit de conversation. Un journaliste très connu y pérorait. Il était très connu, d’abord parce qu
de conversation. Un journaliste très connu y pérorait. Il était très connu , d’abord parce qu’il appartenait au Figaro et ens
ter et que mon futur confrère n’était pas familiarisé avec ce nom. On connaissait Darwin sur la rive gauche ou bien dans les journa
ville comme la nôtre a beaucoup d’aspects différents et, pour la bien connaître , il faut savoir l’examiner dans toutes ses postur
t ordonnée. Ils ne sont plus pour nous des êtres de fantaisie et nous connaissons leur famille, leur mari ou leur femme, leur mère
tés classiques dans ce genre, dont depuis lui on a un peu abusé. Vous connaissez la surprenante biographie d’Homère qui commençait
y. Les œuvres de ces deux écrivains, aujourd’hui illustres, sont trop connues et trop commentées pour que je recherche devant v
trême vieillesse, des gens nous dire peut-être : « Ah ! si vous aviez connu le Paris de 1913 ! » Tâchons, par conséquent, qua
emplaires, mais parce qu’il apportait une forme, un style que l’on ne connaissait point encore, une observation personnelle, une ex
et du cabotinage au théâtre sont de toute éternité, et nos aînés les connaissaient  » comme nous, mais il y avait dans l’art des zone
ières accessibles aux femmes sont déjà combles ; d’ailleurs, elles en connaissent les déboires et les malchances, elles n’en veulen
qu’elle sent qu’elle ne refuserait pas s’obstinant à ne pas se faire connaître . Un soir, tous ses désirs se sont précisés, toute
s élèves, d’employées sans emploi, de fonctionnaires sans place. J’en connais une qui est descendue à l’hôtel avec son frère, a
ntretiennent avec un éclat incomparable, est un phénomène que nous ne connaissions pas. Nous étions des isolés dans ce Quartier Lati
que l’enseignement avait alors sur les mœurs, ce qui fait que nous ne connaissions rien de la société ; que nous ignorions les condi
es pensées fécondes. Personne plus que vous, messieurs, n’a intérêt à connaître l’histoire, même la contemporaine, même l’immédia
49 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Note »
ation, mais enfin n’ayant rien fait qui en soit précisément indigne ; connu d’un très-petit nombre (ce qui est fort selon mes
ns des circonstances où il agit visiblement par choix ; mais, pour le connaître vraiment, il faudrait connaître ce qu’il désirait
visiblement par choix ; mais, pour le connaître vraiment, il faudrait connaître ce qu’il désirait de faire : on peut blâmer ou ap
à ses desseins. Ainsi, quand on dit que c’est dans l’adversité qu’on connaît les hommes, c’est une sentence trop vague. L’adve
voir leurs faiblesses ; mais il faut les voir dans la prospérité pour connaître leur mérite. Celui que le sort ne place point dan
doute nous ne pouvons juger que d’après les apparences ceux que nous connaissons très-peu, mais méfions-nous du moins de nos concl
e mal m’ait été odieux, soit que le sort m’ait favorisé en cela. « Je connais combien je suis loin de ce que l’homme peut attei
rets et les reproches ont une place arrêtée dans nos souvenirs ; nous connaissons nos négligences, nos inadvertances, nos tiédeurs,
 Je sens que mes écrits auraient pu être utiles, si je les avais fait connaître davantage ; mais faire beaucoup de pas pour le su
u’on doit être, ce qu’on doit faire ; en vain on dit : Sagesse, ne te connaîtrai -je point ? tout est muet : ce silence nous oppres
50 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
peu éclairés. Une réponse à ces objections sera donc utile en faisant connaître le vrai rôle de la science historique appliquée à
rien de la philosophie. Son principal objet est d’exposer et de faire connaître les différents systèmes philosophiques, de les in
non du leur, exigeant des réponses à des questions qu’ils n’ont point connues , ce qui a été quelquefois le tort de l’école fran
dans la philosophie spéculative ; il ne doit pas renoncer non plus à connaître l’histoire de son passé. Après tout, c’est un gra
mportent les lois des Romains ou celles du moyen âge ? Ce que je veux connaître , ce sont les lois qui nous régissent aujourd’hui.
é ; mais il n’en est pas ainsi du vrai savant : son seul objet est de connaître pour connaître ; la science a une valeur intrinsè
n est pas ainsi du vrai savant : son seul objet est de connaître pour connaître  ; la science a une valeur intrinsèque, indépendan
; la science a une valeur intrinsèque, indépendante de ses résultats. Connaître les lois du système du monde est par soi-même, un
elle fût livrée à des compilateurs sans génie et sans lettres, qui ne connaissaient les philosophes anciens que par de vicieuses trad
s, le travail de toute une vie ; mais maintenant que les sources sont connues , que les grandes écoles ont été approfondies, une
51 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
ous pouvons dire au moins avec autant de justesse qu’un écrivain bien connu à propos de ses petits livres : ce que nous dison
ées. Tableau splendide, magnifique, sublime, incompris. — Un critique connu a fait au peintre un grand éloge d’avoir placé Co
lant de la nature, que le dessin de Raphaël ne rend jamais. — Nous ne connaissons , à Paris, que deux hommes qui dessinent aussi bie
s, délicats, charmants ? Nous en appelons à la bonne foi de quiconque connaît son vieux Louvre ; — qu’on cite un tableau de gra
des jeunesses fougueuses et remuantes, mais de secondes jeunesses qui connaissent le prix de la vie et qui en jouissent avec tranqu
nge dans un grand paysage — a le tort de rappeler des choses que l’on connaît trop — ce ciel cru, ces quartiers de roches, ces
quoique vraie couleur, est un peu commune. — Il nous semble que nous connaissons un tableau du Poussin, situé dans la même galerie
contraire, il ressemble au Passé ; trop peut-être. — M. Auguste Hesse connaît évidemment tous les grands morceaux de la peintur
plein d’inexpériences pratiques. — Voilà ce que c’est que de trop s’y connaître , — de trop penser et de ne pas assez peindre.
à ne jamais faire de concessions. Bref, il nous semble que M. Matout connaît trop bien son affaire, et qu’il a trop ça dans la
 elle a du Van Dyck ; — elle peint comme un homme. — Tous ceux qui se connaissent en peinture se rappellent le modelé de deux bras
a frappé par son excellente couleur. — M. Belloc, qui n’est pas assez connu , est un des hommes d’aujourd’hui les plus savants
qu’un semblant de peinture sérieuse ; ce n’est pas là le caractère si connu de cette figure fine, mordante, ironique. — C’est
fatigue et le travail y ont imprimé de belles rides, que l’artiste ne connaît pas. — Nous regrettons qu’il n’y ait pas en Franc
caractère, il manque de son sujet. Quel est ce Des Grieux ? je ne le connais pas. Je ne reconnais pas non plus là M. Gigoux, q
en effet tous ces paysages étaient poétiques, et donnaient l’envie de connaître ces éternelles et grasses verdures qu’ils exprima
est de l’école de Lyon, le bagne de la peinture, — l’endroit du monde connu où l’on travaille le mieux les infiniment petits.
id. — Qu’on nous pardonne d’insister si fort à ce sujet ; — mais nous connaissons un critique qui, à propos de M. Vidal, s’est avis
que M. David. Cet enfant qui se pend à une grappe, et qui était déjà connu par quelques charmants vers de Sainte-Beuve, est
jolie bacchante — d’un bon mouvement ; mais n’est-ce pas un peu trop connu , et n’avons-nous pas vu ce motif-là bien souvent 
presse. — Nos sentiments vrais nous étouffent assez pour que nous les connaissions . — Ce ne sont ni les sujets ni les couleurs qui m
52 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
sais pas ; je sais seulement que c’est quelque chose de réel qu’on ne connaît point ; et je suis persuadé que ceux qui prétende
e retrouve en moi ce même trouble et ces mêmes agitations que j’avais connus autrefois. Ah ! serais-je assez heureux pour sent
vant que de vous aimer ; il durerait encore si je ne vous avais point connue  : je ne sais pas même si tout celui que j’ai pour
s caractères. Vivant avec ces princes de la maison de Condé, il les a connus à fond, et il les a peints en traits assez inaper
qui font des huiles de savon. Quand sa fureur l’agite, ceux qui ne le connaissent point et qui l’entendent parler croient qu’il va
l’entendent parler croient qu’il va tout renverser, mais ceux qui le connaissent savent que ses menaces n’ont point de suite, et q
, Lassay ajoute : « Voilà le portrait de M. le Prince. Ceux qui ne le connaissent pas croiront, en le lisant, que la haine en a tra
, en le lisant, que la haine en a tracé les traits ; mais ceux qui le connaissent sentiront-à chaque mot que c’est la vérité : cett
écessaires pour commander une armée ou pour gouverner un État : il ne connaît ni les hommes ni les affaires, et n’en juge jamai
t soudain… Pourquoi, observait M. de Lassay, puisque ce temple était connu par son caractère redoutable et sacré, pourquoi H
d’être que de ne pas s’en séparer trop longtemps. Tous ceux qui l’ont connu parlent de son absence d’humeur et de la douceur
obtint que tard, en 1724, à l’âge de soixante-douze ans. Ninon, qu’il connaissait et avec laquelle il était lié, lui avait autrefoi
’on peut faire sur le même thème. 50. [NdA] Quand j’ai dit qu’on ne connaît pas la personne à qui ces lettres sont adressées,
e compte rendu définitif d’une longue et aride expérience. Lassay put connaître La Bruyère à l’hôtel de Condé ; il est un de ses
53 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
rrivé à renouveler la description des spectacles les plus communément connus , poussant pour la moindre scène jusqu’à une émoti
ours continuel d’actes, de pensées, d’émotions, de mouvements ; on le connaît et on le voit exister d’autant mieux qu’une plus
e, les accidents humains de tout un temps et les grandes catastrophes connues qui roulèrent sur cet humble fond, animant les ch
es catégories de la connaissance, mais comme des objets de sentiment, connus chacun longuement et isolément, simplement et imm
re, le lecteur aperçoit le cours et la variété de la vie humaine : il connaît le tout de ce monde mouvant et diapré ; les armée
des yeux tout proches et étonnés de découvrir l’intime des choses, de connaître des âmes d’inconnus mieux que celle d’amis, de pa
emmes à l’âme exquise, ardente ou grosse, mais montrés face à face et connus soudain en un geste, un mot, un accent, comme on
ace à face et connus soudain en un geste, un mot, un accent, comme on connaît son propre cœur. Que ce soit une rougeur fébrile
ain tout le détail de sa nature, et comme elle est familière, unique, connue , surprenante et retorse. Les êtres passent et rep
se, complexe, obscur, fragmentaire, vaste, noire, et si immédiatement connu d’une vue si proche, que le lecteur s’y perd et s
se la personne physique de ses héros, dépeinte ensuite et fixée, mais connue d’abord comme par un attouchement dans l’ombre, p
ns Anna Karénine. La corruption du grand monde russe, qui devait être connue par le menu d’un aristocrate comme le comte Tolst
point de notre étude, les grands traits du génie de Tolstoï nous sont connus . Cet écrivain, l’un des plus grands parmi les réa
la vérité même comme fraîchement découverte et saisie sur le fait. Il connaît en maître l’homme, prodigue à ses créatures les c
qui, doué d’une merveilleuse faculté de percevoir et de se rappeler, connut les mille aspects de la nature, les innombrables
peut se prétendre étranger ; et comme l’essentiel de l’artiste est de connaître les choses et les gens, non pas objectivement et
r science et leurs désirs, eu un trouble douloureux. La contrainte de connaître et l’impuissance d’aimer ce qui leur répugne, le
ourne, l’on s’en indigne ou l’on s’en contriste, mais l’on cesse d’en connaître . De ce désaccord intime entre les penchants de l’
de son imagination, de son œuvre ; mais comme on ne peut éviter de la connaître , comme ses facultés d’observateur la lui représen
de trouble, d’éloignement pour le spectacle qu’il semblait destiné à connaître et à goûter pleinement. Mais la vie de tous et la
r à ceux qui sont fervents de vérité plus que de belles illusions, ne connaissent d’autre passion que celle d’égaler leur âme au sy
ice — le modèle, l’esquisse de l’épopée humaine future. Pour ceux qui connaissent la bienfaisance de l’art, son efficacité à rehaus
54 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »
ni moi, ni vous, ni personne, aucun ancien et aucun moderne, ne peut connaître la femme orientale, par la raison qu’il est impos
Histoire des Animaux) et par Polyen (Stratagèmes). Cela était même si connu depuis le siège de Mégare par Antipater (ou Anti-
rentes ? Je vais finir. — Un peu de patience ! — Êtes-vous curieux de connaître la faute énorme (énorme est ici à sa place) que j
ère de les démêler. » « Ce sont ces pages, monsieur, que j’aimerais à connaître et vous m’obligeriez beaucoup de m’indiquer le li
5 janvier 1863. « Monsieur et Révérend Père, « J’ai en effet beaucoup connu le Père Lacordaire, surtout alors qu’il n’était q
delà du Rhin, et qu’elle fût regardée et jugée par quelqu’un qui nous connût bien sans être des nôtres, qui fût de langue et d
es, qui nous a ouvert ou entr’ouvert tant d’horizons. « J’ai beaucoup connu et fréquenté, dans les premières années de leur é
. Gœthe était pour nous uu demi-dieu honoré et deviné plutôt que bien connu . On n’allait pas chez lui, à Weymar, avec David d
laissait de sa latitude. Lorsque Mérimée publia sa Clara Gazai, il ne connaissait l’Espagne que par les livres, et il ne la visita
s années après. Il lui est arrivé de dire, je crois, que s’il l’avait connue dès lors il n’aurait pas fait son premier ouvrage
i devinés comme parents et frères aînés, bien plutôt que je ne les ai connus d’abord et étudiés de près. C’était pour moi comm
r une absence passagère, il ne m’est plus revenu. J’arrive à des noms connus du public. Un de mes derniers lecteurs, avant Fév
Il y a gagné, sans cesser d’être le poète distingué et élevé que l’on connaît , de devenir un littérateur proprement dit, un cri
t des poëtes modernes, soit de ceux de l’Angleterre que M. Lacaussade connaît si bien, on conçoit de quel avantage m’étaient se
secrétaire un homme très-jeune alors et dont le nom aujourd’hui bien connu est, à lui seul, un éloge. M. Jules Levallois res
55 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
; mais ils engagent M. Carvalho à céder devant ces oppositions. Faire connaître Wagner au public français sérieux, cela vaut-il l
r paraissait une œuvre charmante mais encore trop pareille aux opéras connus . La représentation de Tristan et Isolde, des Maît
uissent entendre, pleinement, dans un théâtre, ces drames dont ils ne connaissent que les procédés techniques, et dont ils verront
e M. Boulanger.a A. Le bruit courant que M. Schurmann, l’imprésario connu , avait le projet de donner à Paris très prochaine
, car dans notre pays, hélas ! ce n’est pas comme chez vous : nous ne connaissons Wagner que comme un musicien compositeur d’opéras
ns rien, sinon ce que votre Revue nous en a appris. En revanche, nous connaissons assez bien en Russie l’œuvre musicale de Wagner.
uvres, et des résultats que leur Wagnérisme a déjà produits. Je ferai connaître , de mon mieux, à vos lecteurs notre école Wagnéri
nts. Je crois bien que les noms des compositeurs de cette école, fort connus chez nous, ne sont plus étrangers au public franç
rythmes tout différents de ceux que nous employons. Évidemment, vous connaissez tous en France la musique de Palestrina, de Vitto
le : cette langue lui est fournie par nos chansons populaires slaves. Connaissez -vous quelques-unes de ces chansons ? Chopin les p
rudits il n’offre que l’intérêt d’une très bonne exposition de choses connues . Mais, par là même, il est excellemment un livre
ien, a besoin du compositeur pour devenir populaire. » Mais Platen ne connaissait guère la musique comme art, il n’en saisissait qu
beau chant, cela nous montre plus profondément son cœur et nous fait connaître un profond et ardent désir de respirer de nouveau
acun de vos maîtres d’école de village peut le faire mieux ; cela est connu  ; il est donc tout à fait hors de propos de se mo
(1835-1918) il participa au groupe des cinq de Balakirev (1836-1910). Connu pour ses opéras et ses mélodies, il est très crit
t l’élève du graveur français Léon Gaucherel. Le salon de 1877 le fit connaître et il écrivit dans plusieurs revues artistiques c
56 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre VI. Suite des Moralistes. »
ouvons appuyer cette assertion de mille preuves. Est-ce faute d’avoir connu les objections contre la religion, que tant de gr
considère la nature humaine en général, il en fait cette peinture si connue et si étonnante : « La première chose qui s’offre
n’ont pas été frappés des abus qui se glissent partout, et qu’ils ne connaissaient pas le faible et le fort des affaires humaines ?
de génie, sans doute, que ce Pascal, qui, comme nous l’avons montré, connaissait si bien le vice des lois dans le sens absolu, dis
nétrée jusqu’au fond ; parce qu’il en a considéré toutes les faces et connu tous les périls. S’il ne s’est point plongé dans
orance d’où ils sont partis ; mais c’est une ignorance savante qui se connaît . Ceux d’entre eux qui sont sortis de l’ignorance
57 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre V. Histoire littéraire. » pp. 212-219
l’article qu’on leur a donné dans l’histoire littéraire. On veut bien connoître les Généraux & les Officiers d’une armée ; ma
ences & des arts demanderoit une société savante, capable de tout connoître & de tout apprécier. Pour un tel ouvrage, il
lu traiter chaque article plus au long & avec plus de profondeur, connoître tous les bons auteurs sur chaque matiere ; en por
qu’on réduise certaines louanges à leur juste valeur. Nous avons fait connoître la plûpart de ces Eloges, dans le chapitre des Or
émiques. Un autre ouvrage qui peut servir de guide à quiconque voudra connoître l’état présent des sciences & de la littératu
58 (1902) Propos littéraires. Première série
vendent jamais. Je me dispense ici de citer les noms ; mais vous les connaissez aussi bien que moi. Autre face de la question. Il
her sur la nature des choses et causer des pièces et des livres qu’il connaît . Et, donc, il lui faut des poèmes, des romans, de
n ; mais je fais remarquer que cette formule, qui n’a plus à se faire connaître , est un reproche beaucoup plus cruel à l’étranger
’observateur, ni un roman de poète ; c’est un roman de critique. Vous connaissez ces pièces dites À propos que l’on joue en France
tionnel, il est vrai, et assez curieux, si l’on veut, à étudier. J’ai connu des femmes de cette sorte. Par respect pour les d
pour d’autres raisons encore, je me hâte d’ajouter que je n’en ai pas connu beaucoup. Le premier sentiment en face d’elles es
ance depuis la Révolution, et qui a pour auteur M. Henry Michel, très connu en France comme rédacteur habituel du Temps. Le t
s la moindre justice dans la nature. Où l’y voyez-vous ? La nature ne connaît que la force. C’est la société qui a inventé la j
’une fourmilière, d’un essaim, quand cette tribu occupe tout le monde connu , quand cette fourmilière va de Londres à Bagdad,
fait, et malgré certaines choses sociales qui le combattent et que je connais bien, d’autres choses sociales le renforcent et l
que pas. À la moindre glissade ils filaient vers l’abîme… Mais ils se connaissaient  ; ils savaient d’une façon certaine qu’ils ne gli
st sur les sommets de Vallanches. Et c’est cela, quand l’histoire est connue , qui sépare M. Sterny de Marcelle. Car, dans ces
amour ! — C’était vrai. — Oui ; mais non pas votre premier amant. Je connais ces subtilités féminines. » C’est l’affaire de la
un peu avant que cette majorité se produise, l’histoire de Sterny est connue de Marcelle. Un froid. Quelque chose d’inquiet da
é seuls, vraiment seuls, pendant les dix ans de cette liaison qui fut connue de tout Paris ? » dit un personnage de La Visite
à mon roman. » — « C’est un peu comme le mien », dit l’autre ; « j’ai connu une charmante Parisienne qui ne pouvait jamais qu
minutieuse et ennuyeuse anatomie psychologique, Duguay nous est assez connu pour que tout ce qu’il fait, depuis le commenceme
sse très naturel. De Mme Berthemy il n’en est pas de même. Nous ne la connaissons pas assez. Pour que les deux événements de la fin
’est la définition de Mlle Jacquine. Il y a un vers de Perse que vous connaissez et que je me fais seulement l’honneur de vous rap
est que le roman m’intéresse d’abord, et c’est ensuite — je crois m’y connaître  — qu’il intéressera tout le monde. Je me rappelle
nent, qui courent, qui causent, qui discutent, qui s’ennuient, qui ne connaissent pas leur bonheur, il les hait d’une haine qui peu
on visage. Sur son à me un repos délicieux était descendu, qu’elle ne connaissait plus depuis longtemps, depuis si longtemps ! Et e
adroit. Il suit les mouvements du cœur avec une singulière sûreté. Il connaît , à faire frémir, les profondeurs de l’humaine mis
. Je me sens. Il y a moi. Mais si je me sens, est-ce à dire que je me connaisse  ? Nullement. Je ne sais aucunement ce que je suis
eux me creuser jusqu’au centre et jusqu’au fond. Je me sens, je ne me connais pas. Il y a en moi de l’inconnu et très probablem
», comme a dit M. Sully-Prudhomme en un très beau vers. Au fond je ne connais pas plus les choses que je ne me connais moi-même
rès beau vers. Au fond je ne connais pas plus les choses que je ne me connais moi-même ; je les sens, et je les sens en moi, ce
oses externes, je m’aperçois qu’encore à les prendre ainsi, je ne les connais pas. Je les aperçois, je les enveloppe du regard 
ue je m’imagine très facilement comme des esprits. C’est ce que je ne connais pas, que je suppose et que j’anime. Il y a derriè
nscience de lui-même ? Comment pourrions-nous le savoir ? Ce que nous connaissons le mieux, c’est nous-mêmes ; or, comme nous l’avo
c’est nous-mêmes ; or, comme nous l’avons vu plus haut, nous ne nous connaissons pas ; nous nous sentons ; rien de plus ; nous nou
s conscience du Tout, autrement dit, il n’a pas conscience de lui. Se connaît -il en soi, en son fond, directement et pleinement
on habituelle quand il disait : Par les lumières naturelles « nous ne connaissons ni l’existence ni la nature de Dieu, parce qu’il
ieu, il est infiniment incompréhensible, et nous sommes incapables de connaître ni ce qu’il est, ni s’il est ». — « Ni ce qu’il e
nvers des choses, inconnaissable dans l’infini. Il y a un moyen, très connu , que les hommes ont inventé pour s’affranchir de
nt le domaine où l’homme se réfugie pour échapper à l’ennui de ne pas connaître . C’est elles qui sont matière de « science ». La
ne la laisse que plus intacte. Elle subsiste, formidable. Ni je ne me connais , ni je ne connais Tout, ni je ne sais comment je
lus intacte. Elle subsiste, formidable. Ni je ne me connais, ni je ne connais Tout, ni je ne sais comment je pourrais me connaî
connais, ni je ne connais Tout, ni je ne sais comment je pourrais me connaître , ni je ne sais comment Tout peut se connaître lui
comment je pourrais me connaître, ni je ne sais comment Tout peut se connaître lui-même, ni s’il se connaît. Le gouffre de l’inc
re, ni je ne sais comment Tout peut se connaître lui-même, ni s’il se connaît . Le gouffre de l’inconnaissable est immense au-de
ourquoi donc ? Sans doute il est pénible à mon amour-propre de ne pas connaître . Mais l’inconnaissable est délicieusement troubla
t très curieux, ayant l’intérêt de « choses vues » ou plutôt d’hommes connus et bien compris pas un observateur infiniment pro
r infiniment prompt en même temps que très réfléchi. M. Jules Simon a connu Lamartine. Il est curieux pour les hommes de notr
ivant, mais tout homme du vivant duquel on a vécu, pourvu qu’on l’ait connu personnellement. Cependant il est clair que, des
que ses successeurs s’en souviennent, — que M. Jules Simon a le moins connu . Il l’a loué magnifiquement plutôt qu’il n’ajoute
nu. Il l’a loué magnifiquement plutôt qu’il n’ajoute à ce que nous en connaissions . Du moins il s’associe entièrement au mouvement t
relevés du demi-oubli où ils avaient glissé : Lamartine et Vigny. On connaît assez dans tous les pays ces fluctuations de la g
ereur allemand ; mais qu’on ne s’y trompe pas : M. Jules Simon, je le connaissais , n’était pas facile à fasciner ; il n’était pas s
stoire littéraire. C’est que M. Jules Simon a beaucoup, mais beaucoup connu Ernest Renan. Ils étaient Bretons tous deux, à la
jours de leurs vacances à aller inaugurer des statues en France. Vous connaissez cette innocente manie française. C’est un de nos
s de notre sociabilité. On s’en va en caravane, dans un pays qu’on ne connaît pas, inaugurer la statue d’un homme qu’on n’a guè
qu’on ne connaît pas, inaugurer la statue d’un homme qu’on n’a guère connu , faite par un sculpteur qu’on ne connaît point, e
tue d’un homme qu’on n’a guère connu, faite par un sculpteur qu’on ne connaît point, et c’est une occasion très agréable de fai
il voudra absolument être de Quimper. M. Jules Simon a donc très bien connu Renan, et c’est un portrait intime qu’il nous en
cte, sympathique et respectueuse, qui est tout à fait agréable. Il la connu , notez ce point, au moment de la crise, au moment
teur, régal de haut goût. Il n’est personne parmi mes lecteurs qui ne connaisse M. de Vogüé et qui par conséquent ne sache que ce
r, ni dans les admirables pages, au nombre des plus éloquentes que je connaisse , qui furent écrites près du lit funèbre de Taine.
ète Henri Heine. J’aurais souhaité que M. Jules Legras, qui me paraît connaître très bien la littérature allemande, eut, plus qu’
e de peuples », réduite, bien entendu, au seul peuple français qu’ait connu Henri Heine, comme M. Jules Legras l’indique très
ence sur nous, et par le seul fait qu’il était chez nous, nous a fait connaître une source féerique de poésie vingt ans avant le
e source féerique de poésie vingt ans avant le jour où nous l’aurions connue s’il était resté chez lui ; mais néanmoins je sui
ur. Au fond, ce qui se comprend très bien quand on songe à ce qu’il a connu de nous (quatre salons, cinq ou six cafés et Math
ents qui ne sont pas les siens, je ne l’accuserai nullement de ne pas connaître Musset ; mais je dirai que tous ceux qui prononce
maison obstruante, ce qu’elles appellent « le mur » ; car elles n’en connaissent que ce mur nu et dur qui les sépare du ciel ; et
t elles retrouveront le spectacle familier à leur jeunesse, l’horizon connu de leurs yeux, qui leur était comme un ami et com
un des plus réfléchis, des plus concentrés et des mieux conduits. On connaît la carrière littéraire de la femme très intellige
t, où, très probablement, ne paraissaient que des personnages qu’elle connaissait personnellement, et qui, à cause de cela, avaient
me aujourd’hui — tout à coup un nouveau Gyp se révéla, qu’il faut que connaissent ceux qui ont interrompu leur commerce, avec Gyp.
bien conduit et très amusant pour le lecteur. Pour autant que je m’y connaisse , je dirai de plus que les mœurs et habitudes cour
combinaison, très intéressante du reste, mais dont, même pour la bien connaître , je devrais aller étudier les éléments dans leurs
je m’aperçois qu’elle est une femme bien supérieure à celle que j’ai connue il y a deux ans, puisque c’est Paul, cet homme ex
de Cleveland et de Chicago. Hé ! hé ! c’est la mort de Davis. Vous ne connaissez pas Davis ? C’est mon ennemi ! Vous avez bien un
. » — Voilà qui est en relief et qui semble vrai. Moi, je n’ai jamais connu intimement qu’un Américain. Il était docteur de l
omme à une femme qui n’a jamais menti, comme à une qui, avant de vous connaître , a cruellement souffert pour s’être trompée, comm
e, a cruellement souffert pour s’être trompée, comme à une qui vous a connu trop tard ; mais qui ne s’en irait pas où elle s’
imbécile, et ces vérités étant incontestables pour tout homme qui se connaît et pour toute femme qui connaît les hommes, Emmel
incontestables pour tout homme qui se connaît et pour toute femme qui connaît les hommes, Emmeline se méfie. « Agissons toujour
rai pas. — Pourquoi ? — Parce que je n’aime pas ces manières-là. — Je connais ce propos. C’est le coup de la dignité outragée.
ue c’est mon droit et que j’aime à l’affirmer quand on le conteste. —  Connu encore. Vous voulez me faire dire que je suis le
e M. Zola, qui est très habile, et qui sait que le public français ne connaît l’Italie que par Stendhal et ses disciples, et ne
ne connaît l’Italie que par Stendhal et ses disciples, et ne veut la connaître que par eux, me semble un peu trop s’être dit, av
allant en cour de Rome plaider pour son livre, La Rome Nouvelle. Vous connaissez l’abbé Froment. Vous l’avez rencontré à Lourdes o
ite ! Pas tout de suite ! D’abord vous laisser étudier, et vous faire connaître sans vous étaler : vivre de la vie de Rome ; prou
ses dans la forme. Et de tous ces messieurs la même réponse, que nous connaissons si bien, parce qu’elle n’est pas uniquement romai
ais non sans vigueur encore. C’est le monde ecclésiastique, aussi mal connu que possible, à mon avis, mais vaguement représen
vec la robuste insistance et l’intrépidité d’affirmation que vous lui connaissez , M. Zola a proclamé une centaine de fois au cours
ntireligion était un principe dirigeant négatif assez fort encore. Je connais tel homme, de mon temps aussi, qui est profondéme
, auquel on peut croire, avec réserve, en se disant que M. Barrès n’a connu que des jeunes gens surchauffés dans la grande us
à la force de l’État. Ces corps intermédiaires, l’ancien régime les a connus  ; la France moderne ne les connaît pas. Très diff
termédiaires, l’ancien régime les a connus ; la France moderne ne les connaît pas. Très différents de ce qu’ils étaient sous l’
encore. Est-ce que les sociétés se reproduisent comme les organismes connus par l’histoire naturelle ? Oui, si l’on veut, mai
me social sont redoutables. C’est la théorie la plus favorable que je connaisse au despotisme. Si nous ne sommes que cellules dan
lle, tout compte fait. C’est bien pour cela que Proudhon, qui l’a peu connue , mais qui la sentait naître en quelque sorte auto
s répandue, ou une coquetterie (inutile, du reste) pour montrer qu’on connaît cette doctrine aussi bien qu’un autre et qu’on pe
, qu’il y ait signature de contrat pour qu’il y ait contrat. Le droit connaît des contrats qui ne sont pas contractés. Il les a
l l’épouse. Maurice Maeterlinck. « Le Trésor des humbles » Vous connaissez , au moins pour en avoir entendu beaucoup parler,
’est délicieux de se supposer Dieu dans la partie de nous que nous ne connaissons pas, pour nous adorer dans ce sanctuaire mystérie
e sur l’âme d’Andromaque ou de Britannicus ? » Rien, évidemment. Nous connaissons toutes leurs passions, dans tout le détail ; mais
tes ces scories, « l’âme absolue » de Britannicus et d’Andromaque, la connaissez -vous ? Évidemment point du tout. Pourquoi ? C’est
même où se reconnaît pleinement l’art barbare. Est-ce que les anciens connaissaient l’action au théâtre ? Et ici, avec pleine raison,
ement de ces choses. » Tolstoï. « Qu’est-ce que l’Art ? » Nous connaissons en France Qu’est-ce que l’Art ? de M. Léon Tolsto
sont les pierres de touche, les criteria, qu’institue M. Tolstoï pour connaître un vrai ouvrage d’art d’un faux ouvrage d’art. Il
d au collège Stanislas, puis au lycée Charlemagne. C’est là que je le connus , eu 1866-1867 et que je commençai à apprécier la
bouquet à des dames ou à des messieurs dont parfois on n’était guère connu . Le principal, autrefois, c’était le bouquet. Le
tous, mais assurée aussi que tous se donneront à elle. Comme elle ne connaît ni la mesure ni la défiance, elle court, dans la
à ses côtés ceux qui l’aimaient, toujours fidèle aux souvenirs, il ne connaît pas ces regrets du passé toujours stériles et sou
sombres et sous ces voûtes aux courants d’air meurtriers qu’il avait connues adolescent. On retrouve toujours ces choses-là av
ance. Son discours, sans dessein arrêté et sans ordre, ne nous a fait connaître ni Jules Janin ni Sainte-Beuve. Finesses d’un goû
amilièrement. Les autres portent comme elle des arbres ; mais nous ne connaissons , nous n’aimons que les siens. Il n’y a pas que le
ture, et pourquoi nous avons avec elle un commerce plus intime. » On connaît déjà assez Ruel pour deviner, s’il partit en guer
u’elle n’est odieuse, ou pesante, ou méprisable, qu’à celui qui ne la connaît pas, et qu’à mesure qu’on la connaît davantage, o
méprisable, qu’à celui qui ne la connaît pas, et qu’à mesure qu’on la connaît davantage, on la voit plus belle. De là son « réa
ur sa famille, cruel pour ses amis, sensible même pour ceux qui ne le connaissaient que de réputation et comme un des enfants les plu
nt vécu dans la familiarité du cher disparu diront que Ruel a été mal connu . L’injuste sévérité qu’il avait pour tout ce qu’i
’on voit bien comme il fut chéri de tous ceux à qui il a permis de le connaître . On l’aimait pleinement dans cette rédaction du F
e gens distingués et délicats. M. Thureau-Dangin l’a merveilleusement connu . Il savait à fond ce cœur sensible et tendre, un
jeunes gens qui aiment le foyer de la maison comme je l’aime ! Je ne connais ni n’ai envie de connaître le monde ; je n’ai jam
e foyer de la maison comme je l’aime ! Je ne connais ni n’ai envie de connaître le monde ; je n’ai jamais été et n’irai probablem
ensai-je… Si j’allais trouver Veuillot ? Après tout, c’est un homme à connaître . J’y allai l’après-midi. On me dit de revenir le
ée sur le modèle de Catarina. Mon ami, qui, en sa qualité d’étranger, connaissait très bien son Shakespeare, avait voulu employer l
59 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
s vertus, la noble vierge vécut beaucoup de jours heureux, et elle ne connaissait personne qu’elle voulût aimer. Depuis elle devint
père se nommait Sigemunt, sa mère Sigelint, — en un burg très-fort et connu au loin, situé près du Rhin : ce burg s’appelait
t aux étrangers et aux siens cheval et vêtement. « Et partout où l’on connaissait un noble jeune homme qui, selon la race de ses pè
uis bien des joies et bien des calamités. « Sa beauté démesurée était connue au loin et aussi les sentiments altiers que plus
le du pays des Burgondes, pour sa beauté sans pareille. Il m’est bien connu qu’il n’est pas d’empereur si puissant qui, voula
Sigemunt apprit cette nouvelle : ses fidèles en parlèrent et ainsi il connut la volonté de son enfant. Ce lui fut une grande p
-noble roi ; elle eut grand souci pour la vie de son enfant, car elle connaissait bien Gunther et ses hommes. On s’efforça de détou
pourras pas chevaucher au pays de Gunther. Gunther et Gêrnôt me sont connus depuis longtemps. « Personne ne peut par force co
e très-puissant roi des Burgondes. » L’un d’eux à qui cela était bien connu lui répondit : « Voulez-vous voir le roi, cela pe
riches cottes d’armes et un équipement superbe et que personne ne les connaissait au pays des Burgondes. « Le roi, étonné, aurait v
les lui ferez voir. « Les royaumes et les terres étrangères lui sont connus  : s’il sait quels sont ces seigneurs, il nous le
oulait le roi. « Il y a dans ma demeure des héros que personne ici ne connaît . Si tu les as vus déjà, Hagene, tu me feras conna
e personne ici ne connaît. Si tu les as vus déjà, Hagene, tu me feras connaître la vérité. « — Je le ferai, dit Hagene. » Il alla
é dit, près du trésor de Nibelung, beaucoup d’hommes hardis, qu’il ne connaissait pas, mais qu’il apprit à connaître alors. « Tout
aucoup d’hommes hardis, qu’il ne connaissait pas, mais qu’il apprit à connaître alors. « Tout le trésor de Nibelung avait été app
terre d’un chef puissant. Ils voyaient avec plaisir celles qu’ils ne connaissaient pas. « Le roi illustre ordonna qu’avec sa sœur ma
ondes, sachez-le, bons héros. Les véritables routes de la mer me sont connues . » Ils quittèrent gaiement les pays des Burgondes
seigneur Sîfrit ; quel est le but de votre voyage ? Je désirerais le connaître . « — Bien des grâces, dame Brunhilt, de ce que vo
— ainsi parla la reine. — Je ne crains la force d’aucun homme que je connaisse . Je compte bien lutter dans le combat contre la m
nther avec Sîfrit : « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit ; faites-moi connaître où vous avez laissé mon frère le roi. La force de
’ai rien avancé de pareil. » « Le roi du Rhin reprit : « Fais-le nous connaître de cette façon. Si tu prêtes le serment que tu m’
s pouvez empêcher l’expédition, nous irons à la chasse. Maintenant je connais le secret de me rendre maître de lui. Pouvez-vous
ul piqueur, répondit aussitôt le roi, je vous en prêterai quatre, qui connaissent parfaitement la forêt et les sentiers que suivent
lle. « — Mon amie chérie, dans peu de jours je serai de retour. Je ne connais personne ici qui pourrait me porter de la haine.
’animal fut abattu, on reprit le chien. Ces exploits de chasse furent connus de tous les Burgondes. « Les piqueurs lui dirent 
» « Hagene de Troneje répondit : « Chevaliers nobles et impétueux, je connais tout près d’ici une fraîche fontaine, et, afin qu
Il vous est facile maintenant de vous vanter, dit Sîfrit. Si j’avais connu vos ruses d’assassin, j’aurais bien su défendre m
n époux, mon fils, chez des amis si dévoués ? « — Si je parviens à le connaître , dit la très-noble dame, jamais ni mon bras ni mo
s avec vous pour venger mon époux. Celui qui me l’a ravi, quand je le connaîtrai , me le payera cher. « Ils ont ici aux bords du Rh
ir clairement ! Qu’il marche en présence de tous vers la civière : on connaîtra bientôt ainsi quelle est la vérité. » « Ce fut un
pas acquis, j’imagine, le service de tant de guerriers. « Elle se fit connaître par ses dons à ceux qui ne purent la voir. Plus d
is secrètement elle regrettait beaucoup Helche. « La reine était bien connue des étrangers et des gens du pays qui disaient qu
et je les prie de vouloir se rendre en mon pays. Certes je n’ai guère connu d’hôtes qui me fussent aussi chers. « Et si les p
Car depuis son enfance la route qui mène chez les Hiunen lui est bien connue . » « Les envoyés ignoraient le motif pour lequel
igèrent à grande vitesse vers le royaume des Hiunen. « Partout où ils connaissaient des amis, ils leur annonçaient que bientôt les Bu
60 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »
faveur. Mais aujourd’hui c’est un autre homme que celui que le public connaît . Notre introducteur des ambassadeurs s’introduit
essairement qu’on ne puisse très bien inventer. Un homme que Feuillet connaît extrêmement et même qu’il connaît trop, car à le
ien inventer. Un homme que Feuillet connaît extrêmement et même qu’il connaît trop, car à le trop connaître et à trop l’aimer,
euillet connaît extrêmement et même qu’il connaît trop, car à le trop connaître et à trop l’aimer, cet enchanteur, on perd de sa
n traducteur de l’Antiquité ou de l’Italie, un repétrisseur de fables connues et de contes vulgaires. Mais qui oserait dire que
ain du ciel a été déjà moulu plus d’une fois… Deux fins meuniers bien connus en Allemagne, les frères Jacques et Guillaume Gri
ur notre compte, nous aimerions mieux, il est vrai, une origine moins connue et moins authentiquée. Nous ne sommes pas Schlege
61 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
is pourrais-je avoir dans un désert où le nom même d’amitié n’est pas connu , où les habitants, uniquement occupés de leurs fi
olitude et du repos qui m’a fait prendre le parti que j’ai pris. Trop connu , trop recherché dans ma patrie, loué, flatté même
un captif… Je lui ai donné des louanges, des conseils : cela est plus connu que je ne voudrais peut-être ; j’aimais sa vertu,
s j’ai vécu et de ceux qui sont morts avant ma naissance et que je ne connais que par leurs ouvrages. » Cette amitié avec les
sions, je serai toujours pauvre : l’avarice, la luxure, l’ambition ne connaissent point de bornes ; l’avarice surtout est un abîme
iver de ma liberté. Ajoutez à cela la plus grande sécurité : je ne me connais point d’ennemis, si ce n’est ceux que m’a faits l
rti ce feu de l’âme qui m’a tant consumé et tourmenté autrefois… Vous connaissez mes habitudes, vous savez que j’y ai résidé deux
le même me fait plus de caresses que je ne mérite ; il m’aime sans me connaître , car je me montre peu, et c’est peut-être à cause
Qu’on ne m’accuse pas de vouloir porter atteinte à sa réputation ; je connais peut-être mieux les beautés de ses ouvrages que t
s presque le seul qui me reste. Rendez-vous à mes désirs, venez. Vous connaissez ma maison : elle est en très bon air ; ma société
les collines de Toscane pour habiter les bords de la mer Adriatique. Connaissez -vous une plus belle âme, un cœur plus tendre et q
ui vous sont extrêmement chères, votre Tullie et son époux, que je ne connais pas encore, moi qui connais tout ce que vous aime
res, votre Tullie et son époux, que je ne connais pas encore, moi qui connais tout ce que vous aimez, me firent reprendre ma ro
re égard sur cela comme sur toute autre chose ; mais les autres ne me connaissent pas comme vous. Mon âge, mes cheveux blancs, mon
homme sans conséquence, devraient écarter tous les soupçons ; mais je connais le monde : il voit le mal souvent où il n’est pas
e qu’il ne convenait à son âge ; elle me regarde en riant avant de me connaître , et moi je la prends dans mes bras, comblé de joi
ée au-dessus de l’immortalité, afin que le monde eût l’occasion de la connaître et de l’aimer ! « Qu’elle daigne être accorte et
ouchante qu’on retrouve dans ses œuvres. « En voyant votre nom j’ai connu d’abord le sujet de votre lettre. J’avais déjà ap
sophie, de l’éloquence et de tous les beaux-arts. Ce village, à peine connu à Padoue, va devenir fameux dans le monde entier 
nzo ! ces paroles me résonnent toujours dans le cœur, et il me semble connaître quelqu’un qui peut-être un jour mourra de même en
62 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
. L’esprit général de l’Europe, à la fin du xviiie  siècle, est assez connu  : à cette époque, il régnait une fermentation sou
ituation morale de l’Allemagne à la fin du xviiie  siècle, si l’on ne connaît dans une certaine mesure les temps qui ont précéd
considérée surtout dans sa partie morale, que je me propose de faire connaître avec quelque étendue. Je la suivrai en détail, et
omme recomposés pour servir à une exposition nouvelle ; je veux faire connaître cette philosophie plus sincèrement à la fois et p
ppelle esthétique, et qui naît de l’art de faire passer le lecteur du connu à l’inconnu, du facile au difficile, art si rare,
t pour la philosophie de Descartes. Je m’attacherai donc à faire bien connaître ces trois écrits. Kant avait la conscience de la
strument même de tout système, de toute métaphysique, à la faculté de connaître , à la raison, qui en détermine la constitution in
ancées, et il cherche quel a été le principe de leur progrès, afin de connaître celui de l’incertitude qui règne encore en métaph
ter à l’air un poids qu’il savait être égal à une colonne d’eau à lui connue , ou que plus tard Stahl eut transformé des métaux
n s’est occupé des objets de nos connaissances et non de l’esprit qui connaît  ; on a demandé ce que c’était que Dieu, s’il étai
nt ce dessein de la manière la plus générale ; l’introduction le fera connaître avec tout autrement de profondeur et de précision
extérieurs ; la forme vient de l’intérieur, du sujet même capable de connaître . D’où il suit que la connaissance, qui se disting
connaissance réelle que par la forme, de même l’objectif ne nous est connu que dans et par le subjectif : on ne prouve point
issances ne commencent avec l’expérience ; car par quoi la faculté de connaître serait-elle sollicitée à s’exercer, si ce n’est p
z. Dès l’introduction, à peine a-t-il constaté en nous une faculté de connaître capable de produire les connaissances que nous ve
telle preuve de sa puissance, ne voit plus de bornes à sa passion de connaître . La colombe légère, lorsqu’elle traverse d’un lib
pure. Kant, dans la partie de l’introduction qu’il nous reste à faire connaître , détermine les fondemens sur lesquels repose cett
de psychologique qui consiste à débuter par l’homme, par le sujet qui connaît , par l’étude de la faculté de connaître, de ses l
r par l’homme, par le sujet qui connaît, par l’étude de la faculté de connaître , de ses lois, de leur portée et de leurs limites.
prise, il l’a accomplie, grâce à cette méthode dont je viens de faire connaître le caractère d’après les deux préfaces et l’intro
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — II » pp. 76-92
is se récuse et avoue bonnement qu’il n’est pas juge : « Moi qui n’en connois que l’un, dit-il, puis seulement dire cela, selon
lui a manqué. — Pascal, au génie sévère et à l’imagination sombre, le connaît peu ; il en parle comme de l’auteur d’un beau rom
e oratoire, a écrit : « Les poètes aussi sont de grand secours. Je ne connais que Virgile ; — et un peu Homère. » Il est vrai q
int leur en parler ; ils ne le lisent pas, et ils l’abrègent. Sans le connaître , ils sentent en lui comme un grand ennemi personn
is jours, me l’a suggérée. M. Gandar a eu un dessein qu’il est bon de connaître pour mieux apprécier l’intention de son étude sur
ique dans cette seconde manière, une comparaison facile à établir. On connaît la charmante pièce de Claudien, Le Vieillard de V
irgile, ou, pour mieux dire, d’Homère, que pas un des poètes que nous connaissons  ; et je ne doute point que, s’il fût né dans un t
it naturellement, car on peut dire qu’il était sans art et qu’il n’en connaissait point d’autre que celui qu’il s’était formé lui-m
mais encore dans le dessein, lequel, par ce que l’on en voit, se fait connaître assez avoir été conçu sans dessein, je veux dire
maçon de poésie, et il n’en fut jamais architecte, n’en ayant jamais connu les vrais principes ni les solides fondements sur
64 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Gustave Droz » pp. 189-211
plume poussée au beau milieu de son pinceau. Gustave Droz, que je ne connais pas, mais dont le talent est jeune, et le talent,
n’avait mis sous mes yeux que les deux premières parties du livre. Je connaissais Monsieur ; je connaissais Madame ; je ne connaiss
que les deux premières parties du livre. Je connaissais Monsieur ; je connaissais Madame ; je ne connaissais pas Bébé, sur lequel t
ies du livre. Je connaissais Monsieur ; je connaissais Madame ; je ne connaissais pas Bébé, sur lequel tout à l’heure je m’en vais
’un petit La Bruyère… mauvais sujet, — d’une espèce de La Bruyère qui connaissait les femmes, non pas « entre tête et queue », comm
ui connaissait les femmes, non pas « entre tête et queue », comme les connaissait et voulait qu’on les prît La Bruyère, mais qui le
h bien, cela m’a charmé ! Tant de gens auraient fait le contraire. Je connais Gustave Droz. Je le connais pour l’avoir lu. C’es
nt de gens auraient fait le contraire. Je connais Gustave Droz. Je le connais pour l’avoir lu. C’est un jeune écrivain ayant le
s tout son grand corps de Suisse robuste. Le talent de peintre, on le connaissait . C’est toujours, à beaucoup d’endroits, cette tou
séduite le comte de Manteigney, et sa manière de faire l’amour. Je ne connais rien de plus fort, de plus raide et de plus conte
65 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
e historien, il n’a guère étudié que le dix-septième siècle. L’a-t-il connu , et l’a-t-il fait connaître au public ? Supposons
e étudié que le dix-septième siècle. L’a-t-il connu, et l’a-t-il fait connaître au public ? Supposons qu’on demande à M. Josse de
us en allons munis de cette description ; mais je ne sais pas si nous connaissons la boutique de M. Josse. M. Cousin a décrit le di
éflexions sur la timidité, que j’ai sujet d’espérer que, puisque vous connaissez si bien les dangers, vous pourrez un jour les cra
acultés et des passions qui s’y est formé et qui l’a rempli ; nous le connaîtrons , comme on connaît un corps organisé après avoir n
s qui s’y est formé et qui l’a rempli ; nous le connaîtrons, comme on connaît un corps organisé après avoir noté la structure e
sionomie ; peu à peu le personnage ressuscite ; il semble qu’on l’ait connu  ; on prévoit ce qu’il va faire, on entend d’avanc
xpérience et aux témoignages. « Commençons par celui qui l’a le mieux connue et qui certes ne l’a pas flattée, La Rochefoucaul
es que Coligny était jeune, qu’il n’avait pas eu le temps de se faire connaître , et qu’il a été naturellement éclipsé par Dandelo
Tous les procédés oratoires vont entrer en ligne. Mme de Longueville connaissait beaucoup de personnes ; M. Cousin attache bout à
66 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »
instruction ; car si elle sait, elle se déguisera ; ignorante, on la connaîtra mieux. Il vaut mieux la prendre veuve que fille,
Ainsi raisonne l’utopiste. J’en crois Jean-Jacques Rousseau ; il s’y connaissait . Un utopiste de son temps, qu’il appelle du pseud
ant. Les peuples que Rousseau y a vus sont des peuples forts ; on n’y connaît que des droits, et dans les conventions qu’ils ve
ux idoles ; mais les idoles sont des faux dieux. Rousseau n’avait pas connu l’amitié ; il n’avait pas su garder un ami, parce
telle est la pensée de l’Émile. Jusqu’à cet homme de la nature, on en connaissait depuis fort longtemps un autre sur lequel, chose
c les pères de famille ? De quels enfants parlait-il ? Il n’avait pas connu , hélas ! les seuls qu’on regarde de près, les sie
opie dans les Confessions. Il crut qu’il voulait sincèrement se faire connaître , qu’il se connaissait, lui et les autres hommes,
sions. Il crut qu’il voulait sincèrement se faire connaître, qu’il se connaissait , lui et les autres hommes, et que ses Confessions
ression dernière des Confessions, c’est que Rousseau, faute de s’être connu lui-même, ne s’y est pas confessé ; c’est qu’il a
ne s’y est pas confessé ; c’est qu’il a défiguré, faute de les avoir connus , presque tous ceux qu’il y a peints ; c’est qu’en
a nature, et cet homme ce sera moi. Moi seul, je sens mon cœur, et je connais les hommes. J’ai dévoilé mon intérieur tel que tu
r entre les mains du pouvoir qui lie et délie, veulent sincèrement se connaître et se confesser. Le premier peut se dire la vérit
e Rousseau ne s’est pas réellement confessé, c’est qu’il ne s’est pas connu . Descartes avait en vue ce type d’esprit, quand i
and il écrivait cette phrase si significative : « Ce sont ceux qui se connaissent le moins qui sont le plus sujets à s’enorgueillir
jets à s’enorgueillir et à s’humilier plus qu’ils ne doivent110. » Se connaître n’est pas chose facile, même à ceux qui se cherch
onde ? Il ne se cherche pas, il se fuit. Tel est Rousseau. Loin de se connaître , il se donne tout ce qu’il ne voit pas chez autru
n portrait véritable ; mais je pense en même temps que personne ne se connaît moins que lui111. » Il en donne pour preuve ses i
Je ne m’étonne pas que, ne se connaissant pas lui-même, il n’ait pas connu les autres. C’est le même œil qui lit en nous et
oments, moraliste supérieur. Beaucoup d’esprit suffit pour nous faire connaître l’homme en général, et Rousseau a beaucoup d’espr
seul nous apprend les hommes tels qu’ils sont. Les gens que Rousseau connaît le moins, ce sont ceux qui tous les jours ont aff
, homme ce qu’il était enfant. C’est là l’expérience ; l’utopie seule connaît des âmes ouvertes que la société a rendues défian
67 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
est la rédaction définitive de l’Anneau du Nibelung, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Une première édition particulière de
e récit est identique à celui de l’Anneau du Nibelung tel que nous le connaissons aujourd’hui ; c’est-à-dire, la fable — ce qu’on n
très clairement combien différent est le second poème, celui que nous connaissons tous aujourd’hui, et qu’ils comprendront combien
re les deux poèmes : c’est la seule chose qu’il soit indispensable de connaître pour comprendre et juger le poème de l’Anneau du
et c’est en même temps un des faits les plus importants et les moins connus pour comprendre et juger l’évolution artistique q
econde édition ; enfin en 1876, l’édition de Schott que tout le monde connaît , et qui contient également une quantité innombrab
ussi insensé que la séparation de l’âme et du corps » ; ils ont voulu connaître à fond cet artiste qu’« inconsciemment au moins e
s écrits théoriques que ses œuvres d’art et aussi ce qui pouvait être connu de sa vie. Ceux-là sont appelés des « enragés » e
en France qu’en Allemagne, et sous aucun prétexte ; ils estiment que connaître Wagner de cette façon n’est pas le connaître, et
texte ; ils estiment que connaître Wagner de cette façon n’est pas le connaître , et qu’il vaut mieux que ce soit le public qui mo
manière qu’on est libre d’adopter ou de rejeter, mais qu’il faudrait connaître , et pour laquelle, une fois sa résolution prise,
sur lui, et alors — pourquoi se dire Wagnériens ? Si, par contre, ils connaissent et approuvent les idées de Wagner, comment peuven
nter un ensemble d’hommes qui ont été formés par Wagner lui-même, qui connaissent ses intentions dans chaque détail, — ce Bayreuth
t œuvre wagnérienne. Et le meilleur moyen d’y arriver, c’est de faire connaître aux Français ce qu’était Wagner, ce qu’il a voulu
drames, Wagner est l’auteur du monde qu’on peut le moins apprendre à connaître par des fragments ; tout se tient à tel point che
en allemand une biographie qu’on puisse recommander aux Français qui connaissent cette langue. Non point que l’absurde supposition
et de toutes les mesquineries. M. Alfred Ernst est un des hommes qui connaît le mieux en France certains côtés de l’œuvre de W
es autres livres et à toutes les brochures qui nous inondent, je n’en connais pas un seul qui vaille la peine d’être même feuil
c netteté et conscience, sur tels faits extérieurs que nous désirions connaître  ; mais en refeuilletant sa collection, je ne vois
terlein un bibliothécaire, et de prendre pour cette fonction un homme connu par sa compétence wagnérienne, qui pourrait ainsi
iographie de M. Glasenapp, ni le maître, ni personne de sa famille ne connaissait ce monsieur et qu’ils ignoraient que quelqu’un eû
68 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — I » pp. 93-111
me refuser au plaisir de citer quelquefois ce manuscrit, quoique non connu du public, pour rendre honneur à la mémoire d’un
n 1785 (retouchés, il est vrai, par M. de Paulmy son fils), le firent connaître par des côtés plus variés et plus littéraires. En
ginaux. Il semblerait donc que le marquis d’Argenson fût suffisamment connu et qu’il n’y eût aujourd’hui qu’à résumer les imp
vait pris de nous donner pour gouverneur un des sots hommes que j’aie connus  ; il se nommait Andoche Gaillardot ; il était fol
ment le tirer de l’espèce d’obscurité où il était, qu’il n’était bien connu ni des autres ni de lui-même. L’emmenant à Grosbo
Chauvelin conjointement avec le cardinal de Fleury) ne m’ayant encore connu principalement que touchant les démêlés parlement
en même temps hommes de cabinet et hommes du monde. Par l’étude on ne connaît que les anciens et les mœurs bourgeoises, et dans
ncore jamais dit, ajoute d’Argenson, quoique ma personne en soit bien connue et que je me donne bien de la peine pour son serv
ourageux que l’esprit ; une justesse infinie avec de l’étendue. Il ne connaissait pas tout ce qu’il avait de génie et d’élévation,
ère, due tout entière à son mérite et à ses talents dès qu’ils furent connus . Je ne crois pas devoir demander grâce pour avoir
, que la rouille. » Parlant du caractère des Français qu’il a si bien connus , qui sont portés à entreprendre et à se décourage
69 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205
entre tous les écrivains célèbres du xviiie  siècle. Il mérite d’être connu et étudié dans la familiarité. La critique littér
mais suffisants, et qui sont la source où l’on apprend le mieux à le connaître . Sa famille était du Midi, de la jolie ville d’Au
eune abbé, invité par lui à ses dîners des mardis et des mercredis, y connut les savants du jour, les hommes de lettres de l’A
ttéraire qui lui était comme infuse. Il s’enhardit assez vite, se fit connaître et agréer de ces hommes plus ou moins distingués,
on » ; c’est ce que dit Gibbon et ce que répètent tous ceux qui l’ont connu . Avant d’être célèbre comme écrivain par son Voya
feu sacré qui s’applique à tant d’objets différents, et qui est bien connu de tous ceux que possède une fois le goût des col
iquaire appelé Muselli, qui a une médaille d’un certain petit roi peu connu , que Barthélemy convoite pour le Cabinet du roi e
à ses désirs ; le tout fort poliment. C’est un malheur pour moi qu’il connaisse le prix de ce monument : on ne peut rien arracher
s vif en images : Ma dernière passion, dit Horace Walpole, qui ne la connut que quelques années plus tard (en 1766), et, je c
vant de toute pensée maligne. Mme Du Deffand, chez qui l’on apprend à connaître pendant quatorze ans, jour par jour, les Choiseul
trouvait à son gré ; mais elle en parlait comme de tous ceux qu’elle connaissait , en toute liberté et sans indulgence. Elle varie
70 (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série
sol et un instinct le pousse vers des pays nouveaux. Maintenant qu’il connaît les multiples bienfaits du feu, son imagination v
e. Mais ce n’est pas invention, c’est accommodation d’un procédé très connu . Un civilisé a-t-il jamais retrouvé spontanément
llectuel, et non un fait mécanique ou métallurgique. Un peuple qui ne connaît que le couteau de pierre, le pot de terre, la rob
e supérieures à la civilisation tahitienne, car, au temps où nous les connûmes , les Mahoris étaient déjà en stagnation. Cela a é
silex11, se rapproche déjà beaucoup de la civilisation antique ; elle connaît l’essentiel et elle connaît le luxe. Elle connaît
eaucoup de la civilisation antique ; elle connaît l’essentiel et elle connaît le luxe. Elle connaît la parure aussi et lui donn
tion antique ; elle connaît l’essentiel et elle connaît le luxe. Elle connaît la parure aussi et lui donne sans doute tantôt un
struction mécanique, ait précédé le simple tressage. Le premier tissu connu a dû être un lacis de mailles. L’art de filer la
filer la laine ou les fibres végétales est venu ensuite. Le fil étant connu , il s’agissait de le disposer en surface, de le t
important, mais il est également très ancien. La roue du potier était connue des Égyptiens. Le feu du foyer a conduit à la tor
ple son œuvre. C’est le Cuvier de la préhistoire occidentale. Il faut connaître le nom de cet homme, qui a ruiné sans rémission t
pour établir les enchaînements du monde animal, aux espèces que nous connaissons fossiles, que de trous ! L’origine de l’homme est
os régions. Les saisons se partagent l’année selon le régime que nous connaissons . Les hommes peuvent quitter l’abri des cavernes e
quent les prêtres. Les prêtres sont les intermédiaires entre le monde connu et le monde inconnu. Désormais, l’activité humain
t sur ces deux mondes et, soit qu’elle cultive de préférence le monde connu ou le monde inconnu, la civilisation va croître o
oint de lui donner des formes et un dessin qui nous agrée encore, qui connaissaient la meule de granit et de grès, et toutes sortes d
, vers la civilisation lacustre. On l’appelle ainsi parce que nous la connaissons par les débris que nous ont conservés les lacs de
, d’agriculteurs, de jardiniers et d’artisans. Les derniers lacustres connaissaient le bronzé ; nous ne nous occupons ici que des pre
des grains de blé, du pain ; mais toute l’époque de la pierre polie a connu la meule, donc le blé ou le seigle, donc la farin
n plus comme céréales, mais comme graminées, comme triticées. On n’en connaît pas l’origine : nulle part on ne vit jamais ni de
on constate aujourd’hui, d’après les découvertes préhistoriques était connu de Lucrèce. Il n’y a rien à retrancher de ces tro
ne tarda pas à y mêler l’étain qui le durcissait ; et si le fer a été connu presque aussitôt, il n’est pas moins certain qu’i
er bronze, au contraire, était excellent. Les lacustres ont peut-être connu l’étain avant tout autre métal ; ils en décoraien
t tout autre métal ; ils en décoraient leurs poteries. S’ils ne l’ont connu qu’en même temps que le cuivre, ils ne l’ont pas
t qui rêve d’en tirer une matière malléable, analogue au cuivre qu’il connaît . Il est bien évident que si des métaux n’eussent
mier métallurgiste. Le génie est toujours raisonnable ; il utilise le connu pour trouver l’inconnu ; il se sert des contingen
les vêtements, les outils, les armes, les ustensiles du ménage ; ils connaissent la chasse, la pêche, l’élevage, l’agriculture, le
été qu’à une période sans doute immensément éloignée de leurs phases connues , et quant aux langues non écrites elles changent
rains de lui ôter de sa force, car les matières traitées vont devenir connues de tous. On ne peut plus prétendre rien révéler,
ssible. L’astronomie était complète le jour qu’un berger chaldéen eut connu que le soleil était le centre du monde et la terr
ouvrons l’astronomie. C’est ce que Copernic lui-même n’a pas fait. Il connaissait l’hypothèse ancienne que les compilations grecque
Oppert : un millier d’années avant notre ère, les Chaldéens, s’ils ne connaissaient pas exactement le système qui a pris le nom de Co
nt un niveau très élevé dès les temps les plus anciens. Cela est fort connu par les exemples égyptiens, hébraïques, indiens,
On a appelé cela l’inspiration : il faut écrire ce mot, puisqu’il est connu , quoiqu’il ne signifie rien. L’inspiration est le
ent d’après les distances selon une loi donnée. Nous avons un exemple connu de cette loi dans la loi générale de gravitation
fficiles à lire froidement ; dès qu’ils semblent effleurer une vérité connue , notre pensée complète le balbutiement du vieil a
idées analogues avaient-elles cours en Italie à cette époque ? On ne connaîtra la vraie valeur de Léonard qu’en confrontant sa s
ance du singe par l’intermédiaire d’une forme semi-humaine encore mal connue est aujourd’hui avérée. Le singe comme tous les a
ésormais, c’est impossible : les faits sont reliés entre eux, nous en connaissons la cause nécessaire, implacable. Bien plus, grâce
 ; il les produisait à volonté. Pourtant, ils ne lui ont pas été tous connus . Il est resté, au fond de la cornue du merveilleu
e, ou l’entomologiste Les habitants de Sérignan, non loin d’Orange connaissent tous un vieillard maigre et ridé que l’on rencont
dans les bois de pins ou à la suite des troupeaux de moutons. Ils le connaissent depuis longtemps, ils l’aiment et l’admirent pour
ques. Quelques pages parcourues suffirent à éveiller ma curiosité. Je connaissais de l’histoire des insectes ce que tout homme un p
des industrieuses abeilles. Le cercéris s’attaque aux charançons. Il connaît l’art incroyable de paralyser d’un coup de dard,
désastre, ce sera pure curiosité ; leur besogne n’est pas là ; ils la connaissent et ils l’accompliront. Quand nous aurons bien dis
e la théologie, jamais il ne dit vraiment de bêtises. S’il était plus connu , si ses écrits, très disséminés, étaient réunis e
pas très bien placé pour observer la jeune fille de France. S’il en a connu beaucoup que cela réjouirait de « faire la noce »
lles de Jephté et non les filles de M. Dupont ou de M. Durand. A-t-il connu également beaucoup d’hommes prêts à épouser la fi
et tu as plus d’une fois essayé d’atteindre ton rêve. Avoue-le, tu as connu , à défaut de la vraie, la bigamie momentanée, la
e. Il y a, comme disait Virgile, des gens qui seraient heureux, s’ils connaissaient leur bonheur. Mais ils ne le connaissent pas, ils
ui seraient heureux, s’ils connaissaient leur bonheur. Mais ils ne le connaissent pas, ils ne peuvent le connaître : ils sont deven
aient leur bonheur. Mais ils ne le connaissent pas, ils ne peuvent le connaître  : ils sont devenus des automates. Si la conscienc
harcuter longtemps un condamné sans le faire mourir ; il devait aussi connaître certaines pratiques propres à raviver le malheure
l’interdiction de manger certains animaux, jadis totems, n’était plus connue . La fable du fruit défendu semble bien totémiste 
r) aime passionnément la France ancienne. Sa passion est éclairée. Il connaît à merveille et l’histoire et la géographie locale
s, je n’ai jamais gravi aucune Alpe, et cependant il me semble que je connais la montagne, il me semble que je l’aime. C’est qu
sont, dans leur métier, de premier ordre. Le vrai guide des Alpes ne connaît pas seulement sa montagne ; il connaît la montagn
re. Le vrai guide des Alpes ne connaît pas seulement sa montagne ; il connaît la montagne. Transporté dans les Pyrénées, il est
eur et les rivières naissent au hasard, comme elles peuvent. Si on ne connaît pas bien leur naissance, on sait leur vie et leur
ier, devant l’attitude hostile de son chat, une femme de lettres fort connue me disait avec un grand naturel : « Il n’y a que
ours, car alors ce n’est plus un jeu, et ils ont le sens du jeu. J’ai connu un jeune colley, nommé Diamant, qui me provoquait
études sur la psychologie des actinies, humbles animaux marins, plus connus sous le nom d’anémones de mer. Cela a donné des r
eux et bienfaisants. Une humanité entièrement normale, d’ailleurs, ne connaîtrait pas les crimes ; elle ne connaîtrait pas davantag
ièrement normale, d’ailleurs, ne connaîtrait pas les crimes ; elle ne connaîtrait pas davantage le génie. Mais elle ne serait pas l
quel je renvoie pour ce que je ne puis dire ici qu’en peu de mots. On connaît les mœurs des mantes, insecte orthoptère assez ré
urs bien exactement ce qui se passe dans le mystère de notre corps et connaît -on toutes les transformations que les éléments y
plus belles analyses scientifiques. Un médecin distingué, quoique peu connu , si peu que son nom m’échappe, a écrit un excelle
entrent en folie. Il semble, à les entendre, que jamais l’humanité ne connut d’invention plus merveilleuse, et que ses destiné
l’automobilisme. Le chemin de fer retomba dans le mépris qu’il avait connu jadis. A quoi bon les trains rapides, quand on pe
res du temps, comme les cœurs où chaque matin s’allume l’espérance ne connaissent point la décrépitude sénile. » N’y a-t-il pas dan
: La Gaule avant les métaux. 22. Si Jean-Jacques Rousseau avait pu connaître la civilisation lacustre, quel parti n’en aurait-
e les Chaldéens aient renversé les valeurs astronomiques, mais ils en connurent si bien les apparences que les présomptions de la
er y, justement célèbre comme le véritable auteur du système du monde connu sous le nom de Copernic. » Il fut sans doute aux
71 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216
des sociétés modernes. En ce moment une occasion s’offre à tous de le connaître mieux encore, de le pratiquer plus particulièreme
e. Pour lui, il la jugeait plus diversement et plus gaiement : Je ne connais pas, dit-il dans une lettre, de tête aussi complè
lus intéressantes, à l’examiner de près. Il est à croire que Napoléon connaissait M. de Maistre et s’était formé quelque idée de lu
ise, sur l’aile d’un moulin à vent ». Ces circonstances une fois bien connues et définies, c’est alors que lui, M. de Maistre,
ère qualité de l’homme né pour mener et asservir les hommes, c’est de connaître les hommes. Sans cette qualité, il ne serait pas
pour me représenter la figure de cette enfant de douze ans, que je ne connais pas. Je vois cette fille orpheline d’un père viva
fille orpheline d’un père vivant. Je me demande si je dois un jour la connaître . Mille noirs fantômes s’agitent dans mes rideaux
on, et de laquelle son père avait été séparé dès le berceau. Il ne la connut en effet qu’en 1814, et cette idée de séparation
us vives et qui vont au cœur : « L’idée de partir de ce monde sans te connaître , lui écrit-il, est une des plus épouvantables qui
. Un sentiment profond d’amitié le ramène vers ceux qu’il a autrefois connus et qui lui sont restés au fond du cœur. Je recomm
dont il ne fasse preuve à son égard : « Si j’avais le bonheur d’être connu de lui, écrit-il, il verrait que, parmi les homme
oujours le même homme d’esprit, le même gentilhomme chrétien que nous connaissons , avec son timbre vibrant, sa parole aiguë qui par
72 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
it aujourd’hui son attitude ? Et c’est ainsi que je fus amené à mieux connaître son œuvre, que je n’avais jusque-là qu’effleurée.
on père était ouvrier tonnelier et ne savait pas lire. Louis Veuillot connut , dans son enfance, la vie humble, étroite, indige
crisie de ceux qui formaient alors le « pays légal », il commençait à connaître les hommes, et il les méprisait parfaitement. Mai
tté lâchement ». (Je cite beaucoup, car il est très important de bien connaître le point d’où Veuillot est parti.) « Là, continua
le sont beaucoup plus instruits que ne l’était alors Veuillot, qu’ils connaissent les philosophes, qu’ils sont surveillés et arrêté
ls veulent, et je ne le sais pas ; et, si j’ai des troubles qu’ils ne connaissent pas, qui m’assure que je ne suis pas traître à mo
er dans la véhémence de ma douleur. Oui, ce fut là ! Je commençais de connaître , de juger cette société, cette civilisation, ces
es. Dans nulle conversion il n’y eut plus d’amour. IV La vérité connue et embrassée, il ne la lâcha plus. Catholique, il
I, p. 25) : Je suis horriblement triste, et du vieux fonds que tu me connais , et de ce qui s’ajoute chaque jour, et enfin de l
missement de jeunesse. Il ignorait le sens de la vie : un jour, il le connaît . Ce n’est pas un ressouvenir, c’est une révélatio
une considération involontaires. Ils aimaient le peuple : mais ils le connaissaient à peine, ils ne l’avaient pas vu souffrir, ils n’
ne, ce serait la métaphysique imaginative de Joseph de Maistre, qu’il connaît bien et qui est un de ses oracles. C’est avec le
ne crois que difficilement à la douleur métaphysique. Du moins, j’ai connu des esprits, même éminents, qui ne souffraient pa
t, certes, il l’était ; grossier et injurieux, je n’y consens pas. Il connut l’ivresse de la bataille, et cette espèce d’exalt
es personnelles, je les ignore. Nul homme n’avancera dans la vie sans connaître qu’il doit être indulgent envers les autres homme
que Dieu ait fait « les nations guérissables ». Êtes-vous curieux de connaître l’article de cette constitution qui concerne l’Ég
. Ne nous hâtons donc point de crier à la tyrannie cléricale. Oh ! je connais bien le fond de sa pensée, et je sais que, dans s
plus extraordinaire qu’ait laissée un homme de lettres1. Là, vous le connaîtrez tel qu’il est, et tout entier. Vous serez étonné
ter. Vous penserez que celui-là fut un vaillant et un tendre. Et vous connaîtrez quelle forte vie intérieure eut ce grand homme d’
es histoires en secret comme on fabrique de la fausse monnaie … On ne connaît aucun autre exemple d’une telle force ni d’une te
pas que l’on m’ahonte en m’opposant à moi-même le peu que je vaux. Je connais ma faiblesse. Si je n’aimais la vérité, je me con
l’âme, et, par un autre instinct plus parfait dans son coeur et plus connu , elle se soumit humblement à ce qu’elle regardait
e la forme ? Ce n’est point sans doute un méconnu ; mais il n’est pas connu tout entier. Dans ce dur monde, on gagne, du moin
me il lui plaît de les voir. Il ne doute point que le moyen âge n’ait connu la fraternité divine dans l’inégalité apparente d
hez la vérité ; instruisez-vous. » Hélas ! tous vos arguments, je les connais  ; pendant les six années de catéchisme de persévé
73 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Paul Bourget, Études et portraits. »
n’avoir jamais passé le détroit, est-ce bien une raison pour ne point connaître l’Angleterre ? J’ai lu — dans des traductions— un
leur littérature de tous les temps, de Chaucer à George Elliot. J’ai connu quelques Anglais ; j’en ai vu en voyage, où ils s
en plus vide. Où t’en vas-tu, petite girl ? » Vous voyez bien que je connais l’âme de l’Angleterre ! Et quant à ses paysages,
paysages, après avoir lu les descriptions de M. Paul Bourget, je les connais aussi. Je les vois très nettement. Et je les vois
, mystérieuse, d’être si loin de « chez moi », sous un ciel qui ne me connaissait pas, parmi des gens qui ne parlaient pas ma langu
’est, pour moi, le plus beau paysage du monde, car je l’aime et il me connaît . Cela me suffît. A quoi bon aller chercher, bien
74 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — II »
nes gens, si irraisonnée augmente encore ma défiance. Pour moi, je ne connaîtrai plus la sécurité avant ma mort.‌ A l’École Normal
ur mon cœur, la religion a-t-elle encore des raisons que ma raison ne connaît pas ?‌ ∾ Note V. — Bourget attache beaucoup d’im
de l’incognoscible, à ce « domaine des choses qui ne peuvent pas être connues  ». La science positive préfère de n’y rien nier,
e préfère de n’y rien nier, de n’y rien affirmer ; en un mot, elle ne connaît pas l’inconnaissable, mais elle en connaît l’exis
irmer ; en un mot, elle ne connaît pas l’inconnaissable, mais elle en connaît l’existence. Le vieux Littré a magnifiquement par
que mon point de vue moral ne s’est jamais déplacé.‌ Deux sages ont connu la vérité suprême :‌ Mais chacun dément l’autre e
75 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »
erreurs, informa les curieux de quelques points d’érudition acquis et connus à l’étranger, glissa dans ses extraits d’excellen
vres jusqu’ici restaient closes ou éparses, et dont le nom seul était connu hors du cercle des savants. Pour atteindre ce but
sciple ou leur émule en France. Un jeune savant allemand, Bast, qu’il connut alors, le mit au fait des travaux de l’érudition
t bien moins méprisable que les autres : c’est Aristénète, auteur peu connu , dont le nom même n’est pas certain, mais dont on
Directoire, est restée inédite, et s’est par malheur perdue. On n’en connaît que la préface, qu’il avait risquée comme ballon
allait que goutte a goutte ! J’ai causé avec plusieurs de ceux qui le connaissaient mieux que moi : le nombre n’est pas très-grand, c
us recevoir, je vous serai utile d’une autre manière, en vous faisant connaître le terrain sur lequel vous vous trouvez. » Et sur
le savait aussi) : qu’alla-t-il choisir dans cette littérature si peu connue  ? Un petit poème burlesque, imité du Lutrin et in
ier en monosyllabes : sur ce, il remarque et note tous les vers qu’il connaît , composés également de monosyllabes : « Racine, d
ût envié, pour son compte, cette citation de La Monnoye, s’il l’avait connue . On peut dire de lui aussi qu’il avait, en fait d
e M. Boissonade les noms et les ouvrages de nos littérateurs les plus connus  ; et par exemple, qui s’aviserait de reconnaître
si de son plein gré pour son suppléant, et à qui il écrivait, lui qui connaissait le prix de chaque mot : « Vous savez beaucoup de
e de moi un sujet de risée : ce n’est pas là le caractère que je vous connais . » Un érudit plus ferré que Boissonade, et plus c
76 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
ment incomparable à tous les autres succès de grands hommes. Il a été connu , chéri, presque adoré, au bout de trois ou quatre
he est un homme inégal à tel point Que d’un moment à l’autre on ne le connaît point. Inégal, en un mot, en plaisirs, en affaire
r il croit que la chose ira bien. Pour vous en parler franc, nous n’y connaissons rien. (C’est-à-dire que nous ne pouvons pas nous
devoir. Je n’insiste pas, le mot est très clair et la notion est très connue . Enfin il y a encore, par exemple, la morale de l
qui sont partis. Eh bien ! l’amour domestique, La Fontaine ne l’a pas connu le moins du monde, vous le savez, et je n’insiste
e je placerai, à cet égard, entre le délicieux Benserade, que l’on ne connaît pas assez, et Voltaire (Voltaire, à ce point de v
dans Pulchérie, est étonnant, il est absolument merveilleux. Vous le connaissez du reste en partie, parce que vous avez été enten
eille fait dire à une jeune femme dans la Suite du Menteur ; vous les connaissez pour la plupart, mais enfin je veux vous les cite
t, un éclair de sensibilité vraie. Croyez-vous que Benserade que vous connaissez un peu, mais que vous connaissez surtout par ce q
. Croyez-vous que Benserade que vous connaissez un peu, mais que vous connaissez surtout par ce que l’on en cite, c’est-à-dire par
i. Donc, un homme qui n’a pas une sensibilité très étendue et qui n’a connu ni l’amour de la vie de famille, ni l’amour de la
rs. Je ne vous citerai pas, puisque l’heure avance et puisque vous la connaissez tous, la fameuse fable sur les Amis. Je vous rapp
les et par conséquent, et à cause de cela, pour les opprimés. Vous la connaissez tous1. « J’ai fait parler dans mes vers, a dit La
i aussi de l’avarice de l’homme, fait son plaidoyer pour lui-même. Je connais deux morceaux littéraires qui sont admirables pou
77 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
pas d’ordinaire à une vérité scientifique. Il est donc utile de faire connaître et de justifier logiquement la théorie des procéd
’historiens, professeurs d’Université, mieux placés que d’autres pour connaître les besoins intellectuels des jeunes gens, mais a
lées, à cause de cette simple circonstance matérielle que l’auteur ne connaissait pas de documents par lesquels ceux qu’il avait so
dépôts de documents, cela équivaut, en pratique, à l’impossibilité de connaître l’existence des documents autrement que par hasar
urs montré autant de zèle qu’ils en montrent maintenant pour en faire connaître les ressources par des inventaires corrects. Dres
nissent pas d’ordinaire ; de savoir, par exemple, si tel document est connu ou non, s’il a déjà été critiqué, commenté, utili
es à un tel degré de maturité que, tous les documents conservés étant connus , réunis et classés dans de grandes publications s
ion par à peu près de textes formels, commis par des travailleurs qui connaissaient mal la grammaire, le vocabulaire ou les finesses
ouvent impraticable, en fait, pour le logicien le plus exercé, qui ne connaîtrait pas les habitudes de telle chancellerie, à telle
s des textes déjà publiés et négligé des documents qu’ils auraient pu connaître . Les érudits passent leur vie à perfectionner san
ion et dans cette définition. Les faits ne peuvent être empiriquement connus que de deux manières : ou bien directement si on
es effets. — Or le propre des « faits historiques56 » c’est de n’être connus qu’indirectement, d’après des traces. La connaiss
n ait dit57, une science d’observation. Les faits passés ne nous sont connus que par les traces qui en ont été conservées. Ces
les observations directes. Il est dans la condition d’un chimiste qui connaîtrait une série d’expériences seulement par les rapport
ésente tous les jours pour ces correspondances intimes de personnages connus que l’on se hâte d’imprimer pour satisfaire la cu
orique n’est aujourd’hui fondée plus solidement, ni plus généralement connue . Elle est exposée avec clarté dans plusieurs ouvr
parmi les érudits. b. Deuxième cas. — L’original est perdu ; on n’en connaît qu’une copie. Il faut se tenir sur ses gardes, ca
a plupart des erreurs accidentelles se laissent deviner, lorsqu’on en connaît les formes ordinaires : confusions de sens, de le
ou des manuscrits, du texte restitué par eux. c. Troisième cas. — On connaît plusieurs copies, qui diffèrent, d’un document do
ux qui mettent au jour de nouveaux textes ou qui purifient des textes connus . Publier, conformément aux règles de la critique,
ent : faits mentionnés, allusions à des faits. Lorsque ces faits sont connus d’ailleurs, par des sources qui n’ont pas pu être
lus voisin de celui-là qu’il aurait sans doute mentionné s’il l’avait connu . On argumente aussi de ce que certains faits sont
eurs tout ce que l’on peut savoir86. Voici un livre : suffit-il, pour connaître la « provenance » des renseignements qui s’y trou
possible que A ait été copié séparément par B et par C ; que C n’ait connu la source commune que par l’intermédiaire de B ;
it connu la source commune que par l’intermédiaire de B ; que B n’ait connu la source commune que par l’intermédiaire de C. S
ttant de dire aussi souvent : J’ai trouvé115 ! » Julien Haver, « déjà connu des savants de l’Europe », se distrayait « à des
par un fleuve, une ville de 150 000 habitants dont pas un n’a jamais connu et ne connaîtra jamais, la moindre inquiétude au
ve, une ville de 150 000 habitants dont pas un n’a jamais connu et ne connaîtra jamais, la moindre inquiétude au sujet du retour
règles de la méthode sont moins évidentes, ou, pour mieux dire, moins connues . Tandis que la critique des textes et la critique
ernier d’une longue série d’opérations dont l’auteur ne nous fait pas connaître le détail. Observer ou recueillir les faits, conc
xiliaires de l’histoire. Pour comprendre un texte, il faut d’abord en connaître la langue. Mais la connaissance générale de la la
ge de la langue peut différer d’une région à une autre ; on doit donc connaître la langue du pays où le document a été écrit, c’e
incohérent ou obscur, ou contraire aux idées de l’auteur ou aux faits connus de lui, on doit présumer un sens détourné. Pour d
pération de l’analyse positive est terminée. Le résultat est de faire connaître les conceptions de l’auteur, les images qu’il ava
que le travail d’esprit intérieur de l’auteur du document et ne font connaître que ses idées. Elles n’apprennent directement rie
ctement ou non ? — La question peut être abordée de deux côtés. 1° On connaît souvent par la critique de provenance les conditi
ceptionnellement favorables où les conditions de provenance sont bien connues , — que des indications générales insuffisantes po
uelles le document s’est constitué. La critique d’interprétation fait connaître seulement ce que l’auteur a voulu dire ; il reste
ce exacte des faits. Il n’existe qu’un seul procédé scientifique pour connaître un fait, c’est l’observation  ; il faut donc que
La tentation est trop forte de rédiger le récit d’après le programme connu d’avance ou d’après la procédure habituelle de l’
cas. Le fait affirmé est de telle nature qu’il ne peut pas avoir été connu par l’observation seulement. C’est un fait caché
a eu pour auteur un inconnu ; la question se pose même sur un auteur connu pour chacune des affirmations dont la source rest
u exposés aux chances d’altération, sont très probablement exacts. On connaît en général les espèces de faits qui sont dans ces
auquel il s’est intéressé. 2° Le fait affirmé était-il si évidemment connu du public que l’auteur, même tenté de mentir, aur
tes. Ces faits ne l’intéressaient pas, tout le monde de son temps les connaissait . Mais pour nous ils sont instructifs et ils sont
ent volontiers leurs modèles dans un monde exceptionnel. 4° Les faits connus par ce procédé ne sont localisés ni dans le temps
ul document ; et c’est ce qu’on fait en pratique pour les époques mal connues . On décrit les institutions des Gaulois ou des Ge
reur, et les conditions où l’affirmation s’est produite sont trop mal connues pour qu’on soit sûr qu’elle a échappé à toutes ce
able peut être fausse, on en voit sans cesse des exemples, et nous ne connaissons jamais assez complètement les conditions de l’obs
des inconnues dont il ne reste qu’un seul écrivain que pour les faits connus par des milliers de documents contradictoires. Le
s par des milliers de documents contradictoires. Les guerres médiques connues par le seul Hérodote, les aventures de Frédégonde
orique soit en contradiction avec un ensemble de faits historiquement connus , ou avec l’ensemble de nos connaissances sur l’hu
de faits. 1° Êtres vivants et objets matériels. — Les documents font connaître l’existence d’êtres humains, de conditions matéri
subjectivement. La réalité passée nous ne l’observons pas, nous ne la connaissons que par sa ressemblance avec la réalité actuelle.
dique. Parmi les espèces de faits, les personnages, les sociétés bien connus (soit par l’observation directe, soit par l’histo
tudier. En analysant les cadres de la science déjà faits pour ces cas connus , on verra quelles questions doivent se poser à pr
e d’en combler quelques-unes par des raisonnements à partir des faits connus . C’est (ou ce devrait être) la troisième opératio
peine peut-on satisfaire à cette exigence pour les périodes très mal connues dont tous les documents conservés tiennent en que
endre la connaissance en employant le raisonnement. On part des faits connus par les documents pour inférer des faits nouveaux
uments avec les résultats d’un raisonnement. Quand on affirme un fait connu seulement par raisonnement, on ne doit pas laisse
ines échouées sur les côtes. — En outre, beaucoup de faits, même bien connus des contemporains, ne sont pas notés, parce que l
t systématiquement noter tous les faits de cette espèce et devait les connaître tous. (Tacite cherchait à énumérer tous les peupl
usages, transformations, accidents individuels. A partir de tout fait connu on peut essayer d’inférer des faits inconnus. Or
à des raisonnements, ce serait faire le tableau de tous les rapports connus entre les faits humains, c’est-à-dire dresser l’é
t détaillée, il faut que le fait historique particulier soit lui-même connu en détail ; car c’est après l’avoir établi qu’on
e à réaliser rarement les conditions d’un raisonnement certain ; nous connaissons trop mal les lois de la vie sociale et trop rarem
Ce serait une connaissance complète que personne n’arriverait plus à connaître , non faute de matériaux, mais faute de temps. C’e
de choisir les faits en les privant de presque tous les moyens de les connaître . L’histoire, pour se constituer en science, doit
nsemble des connaissances d’une précision si différente ? — Les faits connus seulement par un mot général et vague, on ne peut
ugustin Thierry a procédé dans les Récits mérovingiens . —  Les faits connus en détail, il est toujours facile de les réduire
généralité, de les réduire tous à l’état de ceux qui sont le plus mal connus . — Il faut donc, dans les cas où les documents do
d’un homme, même vivant, à plus forte raison quand on est réduit à le connaître par la voie indirecte des documents. Les controve
naturelle de confondre le chiffre et la mesure et de s’imaginer qu’on connaît les faits avec une précision scientifique parce q
re la formule d’un groupe. Mais il est restreint aux cas où l’on peut connaître toutes les unités d’une espèce dans les limites d
quelques individus, ou celles du premier groupe de ce peuple qu’on a connu , à toute une période des habitudes constatées à u
yons apparaître sans en savoir le commencement ou disparaître sans en connaître la fin. Nous devons dresser, au moins mentalement
sclaves dans l’antiquité) ; on s’exagère la place tenue par les faits connus (l’art grec, les inscriptions romaines, les couve
dante, la Providence, dirige tous les faits de l’histoire vers un but connu de Dieu213. Cette explication ne peut être que le
que » ; il s’agirait de comparer systématiquement toutes les sociétés connues et de dresser la statistique de tous les cas où d
partie arbitraires, parfois même sur des rapprochements de mots, sans connaître l’ensemble des conditions où se sont produits les
pour formuler les événements et construire les périodes. C’est qu’ils connaissent les causes soit par les auteurs de documents qui
observés par eux ; — ce sont à vrai dire les causes les plus sûrement connues . Aussi l’histoire, au rebours des autres sciences
es et les effets ; 3° il faut que le titre de la monographie en fasse connaître le sujet avec exactitude : on ne saurait trop pro
ts, rangés d’après leur date, est accompagnée des textes qui les font connaître , avec des renvois exacts aux sources et aux trava
Un vulgarisateur est dispensé de recherches originales ; mais il doit connaître tout ce qui a été publié d’important sur son suje
u hasard. La quantité des documents qui existent, sinon des documents connus , est donnée ; le temps, en dépit de toutes les pr
historique sont limités par là même. Quand tous les documents seront connus et auront subi les opérations qui les rendent uti
u par les périodes et les pays les plus rapprochés pour aller du plus connu au moins connu ? — Dans l’exposition de chaque pé
des et les pays les plus rapprochés pour aller du plus connu au moins connu  ? — Dans l’exposition de chaque période doit-on s
udits de profession, c’est aux leçons des maîtres qu’ils ont appris à connaître les instruments de travail et la manière de s’en
ible, il faut recourir sans cesse aux sources originales ; qu’il faut connaître et pratiquer les meilleurs parmi les historiens m
de E. Bernheim (Leipzig, 1894, in-8), p. 143 et suiv. — Flint (qui a connu quelques ouvrages inconnus à Bernheim) s’arrête à
t les membres sont, pour la plupart, occupés à inventorier et à faire connaître les documents de ces Archives, concurremment avec
u’un professeur d’histoire, un historien, est d’autant meilleur qu’il connaît mieux la géologie, l’océanographie, la climatolog
Le même fait est ou n’est pas historique suivant la façon dont on le connaît . Il n’y a que des procédés de connaissance histor
rendu. L’éruption du Vésuve au temps de Pline est un fait géologique connu historiquement. Le caractère historique n’est pas
tiles. Mais, dans tous les cas où une analyse sommaire suffit à faire connaître le contenu du document, si la forme de ce documen
importance pour l’histoire littéraire quand les auteurs n’en sont pas connus . » Quand les auteurs sont nominativement connus,
auteurs n’en sont pas connus. » Quand les auteurs sont nominativement connus , en ont-elles davantage ? 87. Dans des cas très
u’on ne sait rien des paroles de Clovis, car Grégoire lui-même ne les connaissait pas. 149. Un des historiens de l’antiquité les p
s ». Mais quand les « témoignages » ne sont pas suffisants pour faire connaître scientifiquement un fait, la seule attitude corre
empereurs se termine par cet aphorisme déconcertant : « Ce serait mal connaître la nature humaine que de croire qu’il n’y eût en
tie d’affirmations de seconde main sur des faits que l’auteur n’a pas connus lui-même. On nomme « document de seconde main » c
les plus importants. — Les héros des chansons de gestes sont à peine connus historiquement. — Les chants épiques bretons se r
’observation directe, surtout les sciences biologiques. La science ne connaît pas le possible ou l’impossible, elle ne connaît
iques. La science ne connaît pas le possible ou l’impossible, elle ne connaît que des faits correctement ou incorrectement obse
78 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
urra pas les détruire. Ne parlez pas d’Homère à M. de Gourmont, Il ne connaît pas Homère. « Quel Homère ? répond-il spirituelle
occuper ; on le laisse, dans son mystère », et il faut renoncer à le connaître , par la raison que nous ne sommes pas des Grecs.
epose sur un Homère hypothétique putatif et chimérique… M. Albalat ne connaît qu’Homère. D’après lui, tous les bons écrivains o
ns de geste dont Victor Hugo a si merveilleusement tiré parti. Je les connais et je les aime depuis le collège, où l’on nous do
des hypercritiques ne la surélèveront pas.‌ Au surplus, si l’on veut connaître tout mon sentiment sur la Chanson de Roland, le v
. Je le crois bon, je le crois excellent, et cela va de soi, quand on connaît personnellement ce qu’on veut décrire. Mais que f
s également imaginées. Et les descriptions de Salammbô ! Flaubert n’a connu ni son héroïne, ni la vie carthaginoise, ni le dé
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »
. Son caractère avait cette espèce de physionomie antique que nous ne connaissons plus. C’est lui à qui on vint annoncer au milieu
ue l’Arioste posséda peut-être plus que le Tasse ; que Michel-Ange ne connut jamais, et qui versa toutes ses faveurs sur Rapha
ous Louis XIV, La Fontaine presque seul eut dans ses vers (car Racine connut moins la grâce que la beauté) ; dont aucun de nos
ondies, et cette expression de la nature, qui plaît dès qu’on peut la connaître . Il s’était ouvert une école où la grâce adouciss
que nous offre Plutarque. À l’égard du style et de la manière, on la connaît . C’est celle d’un vieillard plein de sens, accout
e lui, sans paraître s’en occuper. Son grand art surtout est de faire connaître les hommes par les petits détails. Il ne fait don
n ne s’attend guère à trouver le nom de Lucien ; il est beaucoup plus connu par la finesse de ses satires : c’est le Swift de
80 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
ont produits de tout temps. Nous ne savons pas de noms plus justement connus dans les annales de la psychologie contemporaine
en faire le type propre de l’humanité ? Si l’homme est le seul animal connu qui soit moral et religieux, n’est-il pas égaleme
s manifestations diverses de la vie extérieure, il resterait encore à connaître le principe interne de ces manifestations qui lui
violente, de sentiment tendre, d’imagination grossière. On commence à connaître assez les peuples de race jaune, Chinois, Japonai
la répugnance invincible pour la doctrine des incarnations est aussi connue que le goût des peuples âryans pour les symboles
sit qu’à donner une formule abstraite et vague qui ne fait réellement connaître aucune des facultés primordiales et vraiment cons
t aux lois qui régissent cette histoire, elle n’emploie pas, pour les connaître , d’autre méthode que l’induction, absolument comm
es antécédents de l’école dont nous venons de citer les noms les plus connus , on peut remonter jusqu’à Locke et même jusqu’à B
gique dont on vient de parler pourrait prendre pour devise ce vers si connu  : La nature, crois-moi, n’est rien que l’habitud
la nature. N’en pouvant voir l’intérieur, ils renoncent, eux aussi, à connaître les causes pour se borner à la recherche des lois
t féconde en explications heureuses, du moment qu’il ne s’agit que de connaître les antécédents et les conditions d’un phénomène
nsibles qu’elle produit, mais non constituée par eux, puisqu’elle est connue comme étant nécessairement avant, pendant et aprè
, force d’attraction, d’affinité, ou même d’impulsion, la seule chose connue (c’est-à-dire représentée à l’imagination et aux
physiologie, ni même la psychologie expérimentale ne veut et ne peut connaître . Ces sciences, qui ne pratiquent pas d’autre méth
e son autorité est naturelle, et l’on dirait d’un ange qui n’a jamais connu les fatigues de la pensée, les orages des passion
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Lettres de la mère Agnès Arnauld, abbesse de Port-Royal, publiées sur les textes authentiques avec une introduction par M. P. Faugère » pp. 148-162
n’en parlais pas ? Il y a plus de vingt ans que j’ai l’honneur de la connaître et que j’ai affaire à elle ; que, dans mes études
e Port-Royal, Besoigne, dom Clémencet et leurs successeurs, n’ont pas connu ces lettres ; ils n’en ont pas connu la totalité,
et leurs successeurs, n’ont pas connu ces lettres ; ils n’en ont pas connu la totalité, mais il leur en était passé par les
tive et pour l’introduction auprès du public à M. Prosper Faugère, si connu par son édition originale de Pascal, la personne
nt ce nom de Sévigné, si Mme de Sévigné, à la faveur de son oncle, ne connut point la mère Agnès. Assurément la mère Agnès con
de son oncle, ne connut point la mère Agnès. Assurément la mère Agnès connaissait Mme de Sévigné et l’avait entendue causer, puisqu
le tient lieu d’une grande compagnie. » Cette religieuse, on le voit, connaissait son monde ; causer en tête à tête avec Mme de Sév
oût et au curieux raisonnable d’avoir dans sa bibliothèque, s’il veut connaître son Port-Roval très honnêtement et par le bon côt
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
, et cependant ils ne sont point capables la plûpart d’examiner ni de connoître par eux-mêmes la verité dans ces matieres, en sup
évenus par des motifs differens leur enseignent comme la verité, sans connoître et même sans examiner le mérite et la solidité de
ar défaut de lumieres, et les autres par paresse, que nous en pouvons connoître la fausseté et en démêler l’erreur. Nous sçavons
urs concitoïens, dont la plûpart morts dès long-temps ne leur étoient connus que par leurs ouvrages, et cela pour faire honneu
us. Ils répondront que les compatriotes de ces grands poëtes devoient connoître dans leurs ouvrages bien des fautes que nous ne s
extravagances que la passion feroit faire à des adorateurs qu’elle ne connoîtroit pas. Le public est en possession de laisser discu
ue donne l’expérience et qu’elle seule peut donner, lui font bien-tôt connoître que son prédecesseur s’étoit bien conduit, et que
uefois de l’opinion commune dans ces choses, dont le mérite peut être connu par tous les hommes.
83 (1925) Comment on devient écrivain
tard dans la peinture des réalités vivantes. Il est difficile de bien connaître les premières raisons de nos goûts, et de démêler
elles procurent les mêmes joies, elles inspirent le même orgueil. Je connais un auteur qui n’a aucune espèce de talent, qui a
e sérieux, qu’un jeune homme qui cultive les Muses. » Nous avons tous connu des camarades de collège qui écrivaient leurs dis
un terme de mépris. Où commence le raté et où finit-il ? Un écrivain connu , et qui meurt pauvre, est-il plus raté qu’un écri
re capable d’écrire pendant des années des ouvrages intéressants ? Je connais des malheureux qui ont eu ce courage et auxquels
nt des gens qui sont rebelles à leur propre vocation. Nous avons tous connu l’amateur qui n’écrit pas et qui pourrait écrire.
fréquemment une chose ridicule et désordonnée. Personne à peu près ne connaît les plus grands savants, ceux qui ont contribué à
ique littéraire crée quelquefois la renommée et le succès. Goethe fit connaître Manzoni ; Balzac signala Stendhal ; La Boétie fut
1838. » Le livre de l’Amour eut une vente dérisoire. Les Goncourt ne connurent jamais les grands tirages. Les livres de Jules Va
e m’explique beaucoup moins que les romans de Barracand soient si peu connus . Parmi les auteurs qui ne se vendent pas, beaucou
l avoua avec une grande aisance qu’il avait tué ce Chinois afin qu’on connût le meurtrier et qu’on achetât son roman. Je ne sa
jamais », disait Alphonse Daudet à Zola ; et cependant tous les deux connurent les grands tirages. Peu d’auteurs se résignent à
même ? Homère et Ossian, c’est-à-dire les deux plus grands romanciers connus , qui ont sur tous les rivaux cet avantage inappré
eux, c’est sur ces milliers de spécimens au rebut que l’étranger nous connaît , nous juge, — et nous méprise.‌ Le roman a tout e
ement et de patience. On n’écrit plus des livres ; on en fabrique. Je connais des auteurs qui refont chaque année l’ouvrage à l
achait pas son admiration pour Buffon et le Discours sur le style. On connaît la facilité de Théophile Gautier. L’auteur du Rom
que, dans les difficultés matérielles que présente la peinture, je ne connais rien qui réponde au labeur ingrat de tourner et r
février 1888, M. Henri Berr recommandait aux auteurs « de nous faire connaître par le menu le tempérament, l’origine de leur voc
l’émail du bon style, les jolis clichés de ceux qui écrivent bien. Je connais des jeunes gens qui ont attrapé ce ton et s’imagi
stenir de lire. On doit, au contraire, se tenir très au courant. Tout connaître est le meilleur moyen, non seulement de tout évit
s sentimentales bas-bleus viennent proposer aux grands journaux. J’en connais une, la plus honnête créature du monde, qui, non
ulement leur crée une originalité, mais leur donne un ton que nous ne connaissons pas, un ton de naïveté et de profondeur qui rend
Comment expliquer ce goût de médiocrité morale chez un homme qui n’a connu que des êtres d’une parfaite honnêteté ? C’est qu
u las prendre tels qu’ils sont, ou les imaginer d’après ceux que l’on connaît . Et ne dites pas qu’un portrait particulier n’est
caractère, le langage, les manies de telle ou telle personne que vous connaissez . Celui-ci sera Mlle X…, celui-là M. Z… Vous verre
omposition, dit Delacroix, c’est combiner les éléments d’objets qu’on connaît avec d’autres qui tiennent à l’intérieur même, à
un vaste tableau d’ensemble les caractères et les personnages qu’il a connus . Sa psychologie ne nous fait grâce de rien ; tout
les qui aient été écrites en ce siècle, n’ont été et ne devaient être connues et aimées que d’un public excessivement restreint
doux, un roman écrit par les quatre frères Tharaud. »‌ Gœthe, qui s’y connaissait , disait que tout dépendait du plan, et Flaubert r
re, qui intriguait aussi étrangement son quartier « et que tout Paris connaissait  ». Il vivait riche, seul, sans parler à personne,
de : « Venez, venez au secours de Virginie ! » comme si tout le monde connaissait Virginie. « Mais les seuls échos de la forêt répo
coup avec ces messieurs… » On comprend que le vieux Flaubert, qui s’y connaissait , n’ait jamais pu lire cette lettre sans « fondre
pareille création dépasse les possibilités du talent humain. Nous ne connaîtrions pas mieux les deux héros de cette aventure, eusse
à Flaubert…‌ Deux livres, l’Assommoir et Germinal, peuvent suffire à connaître Zola : ce sont ses deux grandes créations.‌ Il es
ait tout aussi intéressant que l’histoire des mœurs d’autrefois. J’ai connu une jeune femme très intelligente, qui, habitant
mais dans tout le département du Var, et sur tout le littoral, que je connais bien, on ne trouverait pas un paysan qui ait lu M
ton mondain n’y est pas.‌ Je ne défends pas ici les gens du monde. Je connais leur aimable néant, et je suis tout à fait persua
ni submerger l’action ni être plaquée ou distribuée par morceaux.‌ Je connais un auteur qui s’est spécialisé dans l’évocation a
s de grâce et de naturel. Le grand point est d’éviter l’imitation. Je connais des écrivains qui, avec le ton d’Arène et de Daud
un sujet donné, il est de toute nécessité d’être renseigné à fond, de connaître les sources et les travaux qui se rapportent à ce
ue l’intelligence, puisqu’elle arrive quelquefois à la suppléer. Nous connaissons tous des personnes dont la mémoire est une sorte
et c’est chez lui qu’il a pris son irrésistible violence oratoire. On connaît la façon d’écrire de Tacite. Quelques phrases peu
nt les classiques, n’ont ni le temps ni le courage de les lire, et ne connaissent de la littérature française que les jugements des
que, il veut qu’on sache bien qu’il a lu les plus vieux livres, qu’il connaît les plus vieilles éditions, Scaliger, d’Aubignac,
ne comprenait ni Shakespeare ni Dante. M. Ugo Arlotta voulut un jour connaître les raisons de cette opinion. « Je vais, lui dit
t nécessairement détruite ; car le but, quel qu’il soit, quand il est connu , borne et gêne l’imagination80. »‌ Mais, dira-t-o
ait-il, tenir le vrai, mais seulement imaginer le probable. Celui qui connaîtrait parfaitement l’état actuel de la littérature et d
de chance d’y parvenir pour le passé, parce que, pour le passé, nous connaissons les points de départ et les points d’arrivée, et
a méthode d’investigation sur les sujets les plus vastes et les moins connus du domaine intellectuel. Son exemple devait susci
er d’abord les ouvrages qu’on lui recommande, ceux qui portent un nom connu , ceux qui ont obtenu des prix littéraires. Il tâc
it tort. Beaucoup de lecteurs, les femmes surtout, sont impatients de connaître le sujet, et vont d’abord à la dernière page, pou
censurées par Regiomontanus. » « L’histoire littéraire, dit-il, fait connaître la destinée de beaucoup de personnes qui, à propr
nne formation de l’esprit critique. Rien n’est plus profitable que de connaître les jugements de ceux qui furent par excellence d
ous les mauvais imitateurs. On a effroyablement pastiché Faguet. J’en connais qui croient s’être fait une originalité, en écriv
ugo, et particulièrement son théâtre. Nisard est lui aussi un homme à connaître . Auteur d’une Histoire de la littérature français
gré les railleries de certains confrères, qui persistent à ne vouloir connaître que les titres de mes livres, je reste plus que j
Mme Rambouillet. Diderot écrivait des sermons pour des prêtres qu’il connaissait . Un missionnaire les lui payait cinquante écus pi
’a pas la prétention de plaire au public français, mais bien de faire connaître à ce public une originalité étrangère. Bref, je v
et le Corbeau d’Edgard Poë par Baudelaire : « Ceux des Américains qui connaissent bien notre langue, disent qu’ils préfèrent lire l
ns. » Reproches injustes. Le fameux philologue Lambin disait qu’Amyot connaissait le grec mieux que tous les savants de son époque.
eté du texte grec.‌ Il y a une autre traduction qu’il faut absolument connaître , si l’on veut apprendre à écrire, ou même tout si
uire dans son caractère héroïque et rude la poésie des vieux rapsodes connue sous le nom collectif d’Homère. » Leconte de Lisl
l faut vous habituer à traiter tous les sujets, même ceux que vous ne connaissez pas. Le lecteur les connaissant encore moins, le
survit à l’actualité. L’intérêt cesse avec l’intérêt du moment. Je ne connais que Veuillot qui supporte l’épreuve d’une seconde
phie, la métaphysique. C’était du délire. M. Bergson lui-même n’a pas connu de pareils transports.‌ Tout le monde n’est pas d
lacé la conversation, en racontant ce que tout le monde sait. « Je ne connais pas ce sujet. Je vais écrire un livre là-dessus »
voir si mauvaise opinion d’eux-mêmes.‌ Littérairement, personne ne se connaît , personne ne se voit. Pour se connaître et pour s
Littérairement, personne ne se connaît, personne ne se voit. Pour se connaître et pour se voir, il faut faire appel aux lumières
eté, ce style vigoureux et sain, que les jeunes gens d’aujourd’hui ne connaissent plus.‌ Maupassant a raconté, avec sa modestie ord
ur avait consulté quelqu’un qui l’eût remis dans le bon chemin ! » On connaît la légendaire vanité de Victor Hugo, Dumas père,
tendre : « Ce b… là, dit-elle, remue tout Paris quand il prêche. » Je connais des écrivains qui se font gloire de leur orgueil.
84 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
es de notre propre langue exigent de nous tant d’étude pour être bien connues , combien n’en faut-il pas pour démêler encore les
de l’harmonie par des vers pensés ? Je n’en citerai qu’un exemple. On connaît ces beaux vers de Virgile sur les malheureux qui
ême sujet, plutôt qu’une copie. Mais que faut-il donc faire pour bien connaître les poètes qui ont écrit dans une langue étrangèr
a paresse ; c’est la réunion nécessaire et adroite de quelques termes connus , pour rendre avec énergie une idée nouvelle. C’es
excluons pas. Elles multiplieront les bons modèles ; elles aideront à connaître le caractère des écrivains, des siècles et des pe
fausse, avec finesse une idée commune ? Ce n’est pas pour nous faire connaître les défauts des anciens qu’on les met en notre la
ce que les anciens ont pensé, mais ce qu’ils ont pensé de mieux ; ils connaîtraient le génie et le style d’un plus grand nombre d’écr
son livre d’un bout à l’autre. Un tel homme pouvait-il se flatter de connaître les vraies beautés d’Homère, et Homère lui-même e
r ; mais ce que j’offre aujourd’hui suffira, ce me semble, pour faire connaître les différents genres de beautés dont on trouve l
85 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
invoqué par Machiavel ; les projets divers du Risorgimento sont bien connus … ; et toutes ces tentatives échouèrent par les in
tionnée ici, et le théâtre en reste à l’édification spirituelle, sans connaître cette fermentation qui donne au théâtre français,
ement lyrique. — L’œuvre latine de l’humaniste Pétrarque est trop peu connue du public cultivé ; son importance historique dép
e dans une interprétation toute nouvelle des textes et des faits déjà connus . Pour reconstituer le monde antique, en réintégre
Cela demande réflexion. On a souvent remarqué que l’Italie n’a guère connu la féodalité, ou du moins ne l’a pas vécue aussi
, elle n’a pas vécu toutes les étapes de l’évolution normale ; elle a connu les brutalités des conquérants, mais non point le
ssibilité de réaliser elle-même… ; c’est la France qui réalise. Je ne connais pas d’histoire plus instructive ni plus tragique
la Gerusalemme liberata. Et je ne cite toujours que les noms les plus connus . — A cet épanouissement merveilleux d’une concept
s phénomènes sociaux et politiques de l’Italie contemporaine, il faut connaître son malheur passé. 31. Sur D’Annunzio, voir l’ap
86 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
maces et les manières de parler qui la manifestent. Dickens ne paraît connaître ni ses semblables ni lui-même. Il ignore certes l
en moins d’effusions. Si Dickens ne sut ni observer les hommes qu’il connut , ni étudier les mouvements mêmes de sa propre âme
it inconsciemment perçues, il ignore plus visiblement encore l’art de connaître et de montrer les lieux et les milieux où il plac
et analyser ainsi complètement, en un type extrême, une propriété mal connue de l’âme chez toute une catégorie d’êtres plus ém
impressionnable et essentiellement subjectif que nous avons appris à connaître . Si l’on examine minutieusement les moyens qu’emp
ployé par quelque grand artiste soucieux de ne l’appliquer qu’à faire connaître et deviner les natures fortement caractérisées qu
de mélodrame, est plus fait pour amuser ou effrayer que pour donner à connaître quelque variété insigne de notre espèce. Quand se
aux hommes véritables, mais bizarres et presque fantastiques qui sont connus par des indications éparses, entre lesquelles le
reste l’artiste outrancier, partial et borné que nous avons appris à connaître et qui se plaît autant à accentuer le comique et
leur représentation minutieuse, parce qu’il a pour tâche non de faire connaître des caractères compliqués, mais de faire rire de
ès de la vision et de la représentation personnelles. III Nous connaissons maintenant ce qui caractérise l’art de Dickens da
outit à fonder une sorte de morale pratique qu’il sera intéressant de connaître , qui n’est ni la morale de ce temps, ni celle du
sobre et puissant des indications disconnexes que nous avons appris à connaître , employant quelque solennité de ton, s’abandonnan
une scène ni un personnage sans les figurer de telle sorte qu’on les connaisse moins qu’on n’apprend à les juger L’art de Dicken
ue le fait seul de proclamer une morale, d’en révéler une que l’on ne connaisse pas de date immémoriale, équivaut à exprimer sur
connexes et mystérieuses, qui jamais ne les analyse et ne les donne à connaître , pas plus qu’elle ne décrit les lieux, ne ménage
s sur l’action de l’émotion chez l’homme. Tout d’abord, cela est bien connu des psychologues modernes, l’émotion, la sensibil
et s’il est constamment ou généralement ému, ne parvient jamais à se connaître et à connaître, par induction, ce qui se passe ch
nstamment ou généralement ému, ne parvient jamais à se connaître et à connaître , par induction, ce qui se passe chez autrui (H. S
87 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
(Les lois du mouvement, de la chute des corps et les forces.) Je ne connais aucun traité élémentaire sur ces objets particuli
sont enseignés par quelques-uns de nos professeurs. Qui est-ce qui ne connaît pas le petit Traité de l’équilibre des liqueurs d
ages ont vieilli et qu’on en a publié de meilleurs qui ne me sont pas connus . La bibliographie33 est une partie de la science
drans sans éléments d’astronomie ; il est cependant plus important de connaître les lois et les mœurs de son pays que la théorie
taisies. Les animaux nous servent ou nous nuisent, et ils sont bons à connaître et pour les avantages que nous en retirons, et po
up d’autres : art de bien employer les seuls moyens que nous ayons de connaître  ; art dont on pourrait faire d’excellents élément
s humain, la plus belle des machines, ainsi que la plus essentielle à connaître pour nous, dont elle est une bonne portion. Le ch
et de raison. (La critique.) Il y a l’ouvrage de Le Clerc52, je n’en connais point d’autres. (La grammaire générale raisonnée.
lectique peu commune, un maître versé dans presque toutes les langues connues , un Gebelin53 ou quelque autre. Celle de Port-Roy
st-à-dire qu’elle y est montrée par principes raisonnes, et que je ne connais pas de science plus épineuse ; que c’est l’applic
hon, Tite-Live, Tacite, Virgile les entretiendraient, leur étant déjà connus . L’enseignement d’une science, quelle qu’elle soi
— Mais ces raisons ne sont pas toutes les raisons de ce phénomène. Connaissez -vous M. Le Beau61 ? — Qui est-ce qui ne le conn
ce phénomène. Connaissez-vous M. Le Beau61 ? — Qui est-ce qui ne le connaît pas ? — A-t-il beaucoup étudié le latin ? — C
nres, qu’il est difficile d’atteindre à l’excellence du goût sans les connaître . Voyager à Rome pour les peintres, voyager à Rome
correct. Et puis un mot sur les poètes et je finis. Qui est-ce qui ne connaît pas Virgile, dont le buste est placé dans le temp
’efforce d’arracher un clou à la massue d’Hercule ? Qui est-ce qui ne connaît pas Horace, le précepteur de tous les hommes dans
pés sous les yeux d’un enfant ? Je demande si ces personnages fameux, connus d’avance, on n’en rencontrera pas les noms avec p
plus d’étendue que les autres parce que c’est la mienne et que je la connais mieux. Assez équitable pour ne lui assigner entre
même qu’il l’accuse de combattre, c’est-à-dire qu’on ne saurait bien connaître une langue étrangère, si l’on ne fait à la fois l
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421
Nous ne faisons qu’entrevoir ce premier La Rochefoucauld, nous ne le connaissons pas. La Fronde, où il nous apparaît et où il se d
clat et la déclaration de l’orgueil. » Un des hommes qui ont le mieux connu les hommes et qui ont su le mieux démêler leur fi
âchons seulement que le métier et le tic ne nous en restent pas. J’ai connu un homme qui était né professeur, il fut quelque
vie, se souvenant des choses du cœur et de ce monde des femmes qu’il connaissait si bien, n’aurait jamais fait, comme Ménage éloqu
ais ajouté, en se dessinant, et en se caressant le menton : « Je n’ai connu cet air-là qu’à une seule personne en France… » C
à une seule personne en France… » Comme si celui qui écrit cela avait connu vraiment toute la fleur des beautés de la France.
it connu vraiment toute la fleur des beautés de la France. Mieux on a connu et goûté ces choses, moins on le proclame. C’est
is cette question : « Le livre de M. Cousin est-il de quelqu’un qui a connu les femmes, et qui les a aimées ? » M. Cousin a t
à aucun degré moralistes. Ils ont leur homme intérieur qu’ils croient connaître et qu’ils préconisent, et ils ne voient pas les h
ainsi ? Rien ne serait plus sot et plus déplacé ; mais j’ai appris à connaître les hommes en vieillissant, et je crois que le me
89 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
ressorts, plus extérieurs qu’intimes, n’ont point permis à l’homme de connaître les secrets du cœur de l’homme ; et la philosophi
res ; et rougissant de les éprouver, ils ne s’attachaient point à les connaître dans eux-mêmes, ni dans les autres. L’étude du cœ
l’homme. On ne cite même dans leur histoire aucune femme, aucun homme connu , dont la raison ait été dérangée par le malheur.
mêmes défauts, qui tiennent, comme ceux des Grecs, à ce que le monde connu n’existait pas depuis longtemps. On trouve beauco
cus, ont été représentées ; et c’est l’année suivante qu’Ennius a été connu . Cinq siècles avant cette époque, Numa avait écri
res sénateurs embrassèrent sa doctrine : il paraît même qu’elle était connue et pratiquée à Rome longtemps avant cette ambassa
xisté quatre siècles avant le premier écrivain en prose qui nous soit connu  ; Phérécide de Scyros, trois cents ans avant Solo
un code de lois et former une société politique. Enfin, quand on veut connaître le caractère d’une littérature, c’est son esprit
ècle d’Auguste existaient ; et il paraît que l’Énéide même était déjà connue . Ces vers sont les seuls, dans les écrits des aut
ce sur un sujet romain, en supposant même qu’il en existe que nous ne connaissions pas, tandis que les titres de près de deux cents
90 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
de la nature ! Peut-on s’empêcher de l’admirer, quand on voit qu’il a connu à fond tous les principes de l’éloquence et de la
si elle recherche ce secret, elle s’abdique et se perd en voulant se connaître . Il est fort heureux qu’Homère n’ait point pensé
u’il fût impossible de les découvrir dans ses écrits. De nos jours on connaît mieux son œuvre, et l’on peut être aisément plus
s importants de la critique telle que nous la pratiquons. Aristote ne connaît que la Grèce, c’est vrai ; aujourd’hui nous conna
uons. Aristote ne connaît que la Grèce, c’est vrai ; aujourd’hui nous connaissons l’esprit humain entier ; et il n’est pas une œuvr
ques-unes, sans rivaliser avec elle, valent bien du moins qu’elle les connaisse , ne serait-ce que pour y retrouver ses propres or
un peu, ou du moins il la déplace ; car il affirme qu’on ne peut bien connaître la nature si l’on ne connaît l’âme, qui est, selo
ce ; car il affirme qu’on ne peut bien connaître la nature si l’on ne connaît l’âme, qui est, selon lui, le principe des êtres
toute simple : c’est que l’âme de l’homme est celle qui est le mieux connue à l’homme. Les autres, ou lui échappent, ou du mo
uni à l’âme. Ils n’ont pas mieux compris la sensibilité. L’âme, pour connaître les choses, n’a pas besoin d’être semblable aux c
tre les choses mêmes. Il n’y a point entre l’âme et les êtres qu’elle connaît cette insoutenable identité. De plus, Aristote, c
on attribue à l’âme, de cette vie antérieure où l’âme sans le corps a connu directement les Idées dont elle ne fait que se so
mpêchent les hommes de pouvoir faire cette distinction, et de se bien connaître eux-mêmes. Descartes prévoyait, en terminant ses
ceux qui prennent leurs sens pour la mesure des choses qui se peuvent connaître  ». Et il ajoutait « qu’à son avis, c’était faire
l allât au-delà des yeux ». Platon a vingt fois répété que, pour bien connaître la véritable nature de l’âme, « on ne doit pas la
s, parce que c’est elle seule qui a le secret de toutes les autres et connaît leurs limites et leurs rapports. On peut dire que
e la culture des sciences particulières. C’est qu’en effet, pour bien connaître et montrer le chemin, il faut d’abord l’avoir par
complètement avec soi-même, et de parcourir la carrière sans la bien connaître , quel que soit d’ailleurs son génie. Aristote aur
ts de vue étaient diamétralement opposés. Je ne sais si Platon a bien connu la pensée de son disciple, et s’il y a fait quelq
n réfutant les philosophes ioniens. Mais Aristote, qui a certainement connu celle de son maître, ne semble pas en avoir tenu
su démontrer là où d’autres nient ou affirment sans preuves ; elle a connu et satisfait le cœur de l’homme que d’autres igno
us noble édifice. Jusqu’à un certain point, l’homme peut se passer de connaître les faits du dehors ; mais, quant aux faits qui l
91 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite et fin.) »
chez elle n’était encore qu’une curiosité éclairée. Elle voulait tout connaître , tout voir et examiner, et à la fois ; elle suffi
je traduis : Pour Mme de Boufflers. « La gracieuse beauté qui aime à connaître , — et qui ne craint point la neige inclémente du
t pas seulement les gens du monde et de la haute société, elle voulut connaître les savants, et l’on a le récit de sa visite au g
ou des maux de tous ceux qui l’entouraient. Je ne puis mieux la faire connaître qu’en rapportant ici son Portrait, fait par un ho
Ligne, dans son Coup d’œil sur les jardins du temps, a dit : « Je ne connais rien de mieux que le jardin de la comtesse de Bou
t dont il a donné des extraits, doit exister et serait intéressante à connaître en entier. Le jeune prince avait passé quelque te
s’y serait pas pris plus adroitement. M. de Lévis, qui ne fit que la connaître en passant, a recueilli d’elle, pour les avoir vu
éance du 3 octobre 1793 (vieux style), constatant que notre Comité ne connaissait aucuns suspects ; — au bas duquel on a certifié «
s mille autres. Sa belle-fille, la comtesse Amélie, eut une fin mieux connue , mais non moins triste ; elle ne mourut qu’en mai
lle avait un fils, le comte ou marquis de Boufflers, que tout Paris a connu fort bizarre dans sa vieillesse, trop peu digne d
vre en prison, et puis pour détourner d’elles le coup fatal. Il avait connu Fouquier-Tinville chez un procureur au Parlement 
92 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »
e qui a de l’esprit n’a pas le sens commun ; et, parmi les sots, j’en connais plusieurs capables de mettre le feu aux poudres.
ue j’avais entendu, ni celui qu’on m’avait signalé, ni celui dont, je connaissais l’histoire ; mais je n’avais pas le droit de lui
e droit de lui demander compte de sa conduite ; ses talents m’étaient connus . Soit qu’il fût ou non de bonne foi dans l’ouvert
que nous nous aimions, si nous pouvons nous entendre. Je désire donc connaître leurs intentions : je m’adresse à vous pour en ob
emps entre Malouet et le célèbre abbé : on peut dire même que l’on ne connaît bien Raynal que d’aujourd’hui, et qu’avant les éc
que vers 1748, à l’âge de trente-cinq ans93. Il s’était fait d’abord connaître dans le monde littéraire par des écrits d’une com
ou par d’autres : singulière et périlleuse manière de l’améliorer. Il connut Malouet et s’attacha naturellement à lui comme à
quitterai point que je ne l’aie coule à fond. » Napoléon disait : Je connais le tirant d’eau de chacun de mes généraux, et Fré
it voulu. C’était l’hôte le plus commode, le moins exigeant que j’aie connu … » Ces trois ans de séjour étaient devenus un su
07.) 93. Il a eu un beau mot pour définir la Société de Jésus, qu’il connaissait bien : « C’est, disait-il, une épée dont la poign
ant d’artillerie, dans sa première veine d’enthousiasme, avait désiré connaître le célèbre écrivain et lui avait rendu visite en
93 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41
lles inappréciables et d’un charme particulier dans leur désordre. On connaît celles d’une Portugaise, bien courtes malheureuse
oïsme qui n’est que trop marqué. Les lettres de Mlle Aïssé, les moins connues de toutes ces lettres de femmes, sont aussi les p
ce qui les entoure. L’auteur de Mademoiselle Justine de Liron 13, qui connaît cette littérature aimable et intime beaucoup mieu
ainsi qu’Ernest la vit, et qu’elle se grava dans son cœur. Puisqu’on connaît le portrait de Mlle de Liron, puisque j’ai osé ci
é de l’aimer. Ce n’est pas un héros de roman qu’Ernest : nous l’avons connu adolescent vif, impétueux, d’une physionomie spir
n anévrisme, de façon à ne plus nous offrir la même personne que nous connaissions pour pétrir si complaisamment la pâtisserie et po
, n’est pas plus difficile à concevoir que tant de changements à nous connus , développés dans des natures de femmes par une ra
éraire ; si nous ne l’aimions pas comme une personne que nous aurions connue , avec ses défauts même et ses singularités de lan
re de sa bouche. Nous ne voudrions pas qu’elle dit à son ami : « Vous connaissez les êtres. — Mets ton épaule près de l’oreiller,
ar les talents et la grâce qu’irréprochable par la décence. Mais elle connut le jeune gentilhomme qui écrit ces lettres et ell
nde d’alors. C’est un trésor, en un mot, pour ces bons esprits et qui connaissent les entrailles, dont Mlle Aïssé parle en un endro
94 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
pprendre à ses amis bien des choses qu’elle n’était pas fâchée qu’ils connussent , sans qu’elle eût à les dire en face. Elle en env
et elle nous a fait ce portrait-là vers le moment où elle commença de connaître Grimm) ; et il y aurait un troisième portrait d’e
rellement très gai. Il n’y a guère qu’un an que je commence à me bien connaître . Rousseau a parlé d’elle dans ses Confessions av
e ces hommes éminents dont le nom se rattache au sien ; il est bon de connaître un peu les gens de vue avant d’écouter leur histo
re distingué. » — « Je le crois bien, reprit-elle, vous n’avez jamais connu que de vieux radoteurs ou des fats : il n’est pas
u’aucun n’ait pu vous plaire. Dans tout ce qui vient chez vous, je ne connais pas un être capable de faire le bonheur d’une fem
iété, qu’un jour, à un souper chez le comte de Friesen, Grimm, qui ne connaissait Mme d’Épinay que depuis assez peu de temps, dut p
s philanthropiques du temps. Peu d’hommes, disait le grand Frédéric, connaissent les hommes aussi bien que Grimm, et on en trouver
ie, et pouvait sembler de la roideur ou de la morgue à ceux qui ne le connaissaient pas ; mais dans la familiarité il était, dit-on,
ant une machine naturellement frêle. Ce n’est que depuis qu’elle eut connu Grimm, que Mme d’Épinay devint tout à fait elle-m
e ma réputation de Paris. » Grimm avait trente-trois ans quand il la connut , et, durant vingt-sept années que dura leur liais
95 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328
du procès-verbal. Les bons ouvrages, selon lui, ne doivent point être connus par extraits, mais doivent être lus : « Les mauva
uclos, etc. ? En l’interrogeant là-dessus, nous ne tarderons pas à le connaître dans la qualité de son esprit et dans l’excellenc
la nature humaine ? Il est évident, par ses ouvrages mêmes, qu’il ne connaissait qu’imparfaitement l’Antiquité ; s’il en eût bien
qu’il ne connaissait qu’imparfaitement l’Antiquité ; s’il en eût bien connu les grands modèles, l’ordonnance de ses pièces y
dans tous les ouvrages plaisants de M. de Voltaire, qu’il n’a jamais connu la différence du ridicule qu’on se donne à soi-mê
ences qui distingue le plus les modernes des anciens, c’est que, pour connaître ces derniers, « c’était beaucoup d’avoir acquis l
leurs lois, de leurs coutumes et de leur religion », tandis que l’on connaîtrait fort imparfaitement les modernes, si on ne les co
voyez réduits à leur valeur personnelle par celui qui les a le mieux connus , et qui, en les peignant si au naturel, n’a songé
ut un côté de Grimm qui peut se révéler un jour et qui sera curieux à connaître . Des relations si intimes avec les puissances le
ue peu satirique dans ses jugements, les personnes qui l’ont le mieux connu assurent qu’il sut être bienveillant en secret ;
1813 : ce ne sont pas les pièces les moins instructives pour qui veut connaître le fond de la pensée de Grimm.
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Sur le Louis XVI de M. Amédée Renée » pp. 339-344
it épisodique, mais de véritable histoire politique sur un sujet bien connu , tant de fois étudié, mais qui n’est jamais épuis
Ce personnage existât-il dans la nation, il faudrait encore qu’il fût connu , employé, ou déjà tout porté au premier rang, ou
té. Mais pour cela, il aurait fallu ne pas avoir soi-même d’illusion, connaître sa nation et l’humanité. Louis XVI n’était qu’un
je le sais bien, à des émeutes, à des foules déchaînées, à ce qui se connaît le moins. Il ne faudrait cependant pas juger abso
istoire, — cette histoire telle qu’elle s’est déroulée et que nous la connaissons  —, à prendre un autre tour, et à se briser devant
97 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »
rieuse de transition, j’ai pris plaisir à le suivre, à revoir ce pays connu , à comparer ses impressions aux miennes, à lui do
t souveraine magicienne) n’y aura point accès : ces deux poètes ne la connaissent pas. J’aurai beaucoup à louer en Malherbe, mais j
pleinement, sincèrement, et tout va nous le confirmer en effet. On ne connaît pas Malherbe jeune : il semble qu’il n’ait pas eu
tié de sa vie n’ont été bien démêlées que dans ces derniers temps. On connaissait l’homme, le poète, le personnage vivant, par Raca
des Malherbe de Saint-Aignan : mon père est au rang de ceux qui sont connus de son siècle, et peut-être les futurs n’ignorero
riser : la versification en est étonnante. On y voit combien Malherbe connaissait notre langue et était né à notre poésie ; combien
ais à la légère ; on ne sait rien de la vie militaire de Malherbe. On connaît mieux ses affaires de ménage et d’économie, qu’il
le ton de Pindare, qu’il méprisait beaucoup, au lieu de chercher à le connaître un peu. » Tout cela est vrai et le paraîtra surt
démicien qu’on reçoit est là en personne ; il parle d’un mort qu’on a connu , devant sa famille, ses enfants, ses amis, là pré
eiller à Henri IV la reprise des guerres et des conquêtes : Mon Roi, connais ta puissance, Elle est capable de tout, Tes desse
t aujourd’hui nulle marque paraître, En ce miracle seul il peut assez connaître Quelle force a la main qui nous a garantis. Mais
ssurée ! Qu’elle a fait richement son armure étoffer138 ! Et qu’il se connaît bien, à la voir si parée, Que tu vas triompher !
6, il adressait à l’un de ses amis, M. de Mentin, qui avait autrefois connu personnellement le prélat avant sa suprême fortun
me au degré qu’ils sont en lui. Pour ce qui est de l’intérêt, il n’en connaît point d’autre que celui du public. Il s’y attache
ns les provinces, et si absolument régné, que le nom du roi n’y était connu qu’autant que, pour le dessein qu’ils avaient, il
doutables aux lieux où le nom de ses prédécesseurs a bien à peine été connu . Toute la difficulté qui s’y est trouvée, c’est q
e mépris qu’il fait de soi et de tout ce qui le touche, comme s’il ne connaissait point d’autre santé ni d’autre maladie que la san
ateurs : le séjour qu’il a fait en Avignon vous donna l’honneur de le connaître  ; sa vertu vous en imprima la révérence : je m’as
me sensé, le bon citoyen clairvoyant et ferme, celui qui semble avoir connu à l’avance le Testament politique du Cardinal, a
omme vînt de l’autre monde pour ne savoir pas qui je suis ; le siècle connaît mon nom, et le connaît pour un de ceux qui y ont
nde pour ne savoir pas qui je suis ; le siècle connaît mon nom, et le connaît pour un de ceux qui y ont quelque relief par-dess
trouvera que trop de gens qui, n’ayant point de marque pour se faire connaître , voudraient avoir celle d’être nos ennemis : gard
lus sûres. Duclos, qui comptait si fort en son temps, était également connu pour ces mots fréquents et courts qui mordaient s
t sur l’honnête garde des sceaux Du Vair, que Malherbe avait beaucoup connu , de qui même il était l’ami particulier, mais qu’
98 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Poésies d’André Chénier »
s poésies, de les rattacher avec précision aux diverses circonstances connues de sa vie, de rassembler autour de lui toutes ses
jorité constitutionnelle en 1792, avant le 10 août. Poëte, il n’était connu et deviné que de quelques-uns : homme de doctrine
etits, mais très vifs. Mme la comtesse Hocquart, qui l’avait beaucoup connu (morte depuis peu d’années), disait qu’il était à
ngtemps pour lui que les illusions s’étaient envolées ; son âme avait connu toutes les passions, toutes les ardeurs, Némésis
rabeau. Il se trompe rarement lui-même dans l’emploi d’un mot ; il en connaît la portée, la valeur, non seulement dans l’usage
des amies chantées par André Chénier dans ses Élégies sont maintenant connus , du moins presque tous : il n’était pas de ceux q
99 (1925) Promenades philosophiques. Troisième série
s plus modestes. Les animaux nous en donnent l’exemple, — car le cerf connaît une herbe qui, mangée, fait tomber de son corps l
ouvent des propriétés très particulières, et c’est ce qu’il faut bien connaître avant d’en faire usage. Il arrive aussi que les p
acines du prunier avec de l’eau où auront bouilli des coloquintes. On connaît aussi l’art de rendre vénéneux, par d’analogues p
malades du foie, le sang d’une chèvre nourrie de lierre. Enfin, l’on connaît l’histoire de cette femme donnée à Alexandre par
eigne naît la chenille, et de la chenille le papillon. Tout cela bien connu , on étudiera les propriétés médicinales des plant
s déjà parlé et dont les racines figurent les testicules ; elles sont connues sous le nom populaire de satyrion, ce qui indique
s (fig. 6). C’est le plus bel exemple de fécondité naturelle que l’on connaisse . On sait déjà les propriétés du gland : toutes le
7), la linaire, ou monnaie du pape, le sené et une plante dont je ne connais que le nom populaire italien, sferra di cavallo,
ontanée est la plus ancienne théorie, ou plutôt croyance scientifique connue . Les Grecs, et à leur tête Epicure et Aristote, n
et, chose curieuse, ce sont toujours les mêmes, bactéries ou baciles connus , classés, catalogués. Voilà une objection grave,
a aucune raison pour qu’un organisme nouveau ne prenne pas une forme connue . » Cela ne paraîtra pas sérieux, car il faudrait
t au moins que, sur une partie des cas, ou trouvât, mêlées aux formes connues , des formes inconnues. Or, cela n’arrive jamais.
ion d’athéisme et de matérialisme. Le monde n’était, pour lui, qui le connaissait bien, qu’un amas de matière, tantôt inerte, tantô
Il y a les parasites internes et les parasites externes ; l’homme ne connaît que trop, par sa propre expérience, ces deux sort
par être le véritable esclave de son parasite. Je ne sais si Giard a connu cette anecdote. Peut-être eut-il jugé qu’elle ren
arquent une grande réserve vis-à-vis des hommes. La Grèce et Rome ont connu ces orgies saisonnières. Les Rosalia, fête du pri
s et les vraies roses, on les cueille dans les simples jardins qui ne connaissent d’autre chaleur que celle du soleil. Pourquoi ne
es mammifères que la classification place immédiatement avant lui. On connaît la vieille explication de notre appendice, qui ne
son Histoire de ma jeunesse, un nouveau venu ; c’était un naturaliste connu par de belles et importantes découvertes, c’était
nt un monument à la gloire du fondateur de la biologie. Tout le monde connaît le titre de l’ouvrage capital de Buffon : les Epo
ns en langue française, d’histoire générale des religions. L’ouvrage, connu sous ce titre, de M. Chantepie de La Saussaie, es
s. Les deux religions ont donc une source commune, mais qui n’est pas connue d’une façon précise. Elles se rattachent à une de
arquer que les religions anciennes ou primitives, autant que nous les connaissons , comportent presque toujours le sacrifice du dieu
ossible de parler des religions, surtout des religions modernes, bien connues historiquement. Cependant, on peut craindre que c
faire état du petit repli rose. Les plus anciennes religions que nous connaissions sont les religions égyptiennes. Or, M. Reinach ré
n, le droit de les tuer. Ainsi, ils sont au-dessous des bêtes, car on connaît le respect des Hindous pour la vie des animaux. L
e main souillée, l’eau sera-t-elle encore pure ? il serait curieux de connaître les raisonnements par lesquels les Anglais réussi
e, surtout quand on a un peu observé la vie contemporaine et que l’on connaît un peu l’histoire des mœurs européennes. Cette so
e qui me suggère ces réflexions. C’est un ouvrage de M. Sageret, bien connu par ses savantes recherches sur l’histoire des sc
idée de quelques améliorations très importantes. Le monde entier doit connaître le nom de Ruskin, mais l’Angleterre doit le vénér
et je n’aurai pas même la consolation, pour prix de votre absence, de connaître vos véritables aventures ! Mais La Fontaine n’a p
s souvent en contradiction avec les faits qui me sont personnellement connus . Une autre observation est que, chaque fois que j
i, peut-être mille fois en sa vie, ne put nous tirer d’embarras. J’ai connu un bibliothécaire qui faisait ses délices des Mém
, une ville de cent cinquante nulle habitants, dont pas un n’a jamais connu , et ne connaîtra jamais, la moindre inquiétude au
e cent cinquante nulle habitants, dont pas un n’a jamais connu, et ne connaîtra jamais, la moindre inquiétude au sujet du retour
éputation une figure qu’il croit reconnaître. C’était un savant alors connu , nommé Ameilhon. Le dialogue suivant s’engage : «
mps de se fixer et nous ne faisons aucun effort pour la retenir. J’ai connu un fonctionnaire colonial qui a fait le tour du m
é qu’il est difficile de ne pas y voir quelque chose de singulier. On connaît , par exemple, l’anecdote de la mort de sa femme.
me d’une justesse prodigieuse et qui frappe d’admiration, quand on le connaît bien : mais on n’a pas supprimé l’accident, parce
e. Sa nature l’oblige à être isolé, unique en son genre. Dès que l’on connaît sa cause, il change de cause. On le cherche au je
une infinité d’autres qui lui sont indifférentes, parce qu’il ne les connaît pas. Cette dernière proposition est conforme à la
ns entre pêcheurs et goujons ; s’il fallait l’en croire, il en aurait connu un qui répondait à l’appel de son nom et venait m
monise à merveille avec la pourpre de leur plumage. L’ami des oiseaux connaît l’art des nuances et des accords. Il sait que l’a
aime les pigeons », et cela signifie des choses différentes. Quand on connaît la grammaire, on ne s’étonne de rien ; c’est ce q
outent quelquefois à une célébrité, mais ne la créent jamais. Du plus connu des essais sur l’amour, de celui de Stendhal, il
e trouve entièrement faux ce mot de J.-J. Rousseau ; « L’homme qui ne connaîtrait pas la douleur ne connaîtrait ni l’attendrissemen
ot de J.-J. Rousseau ; « L’homme qui ne connaîtrait pas la douleur ne connaîtrait ni l’attendrissement de l’humanité, ni la douceur
, ni la douceur de la commisération. » D’abord l’homme qui n’a jamais connu la douleur est un mythe, une abstraction philosop
n sens très précis, car on décrit sous ce nom, aussi bien le désir du connu que le désir de l’inconnu. Si l’on voulait donc g
aux ennuyés que des ennuis nouveaux : « Il voyagea, dit Flaubert, il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils s
es, même voluptueux, n’en tire pas tout l’agrément possible. Ceux qui connaissent un peu les mœurs des Japonais me comprendront. Il
combattre de toutes ses forces M. Albert Keim, l’homme de France qui connaît le mieux Helvétius, vient de republier des notes
ar instinct, couleur sous laquelle elles vivront, sous laquelle elles connaîtront l’amour et toutes les joies et toutes les larmes
hommes peuvent se comprendre. S’il y avait une vérité, il faudrait la connaître  : supposez que, pour converser avec sa tendre ami
e toute pareille et qui pense. L’amour dispose à la religiosité. J’ai connu un athée qui voulait aller dans une église, le so
te disait : « Je ne suis pas du peuple, moi, j’ai une hérédité que je connais . Elle est longue. Mes racines sont là-bas, dans l
ropre sensibilité. Aimez-vous les uns les autres. Comme cela, sans se connaître  ? Non, non ; un peu de pudeur, un peu de dignité.
qu’on n’y fait pas attention. C’est vulgaire, dès qu’on admire. Il a connu Claude Bernard, Flaubert, Barbey d’Aurevilly, Gon
, Mallarmé, Puvis de Chavarmes, Marey, Gauguin, Curie, Berthelot ; il connaît Rodin, Ribot, Renoir, France, Quinton, Monet, Poi
antérieure, mais moins correcte ; toutes les deux fort rares. Je n’en connais pas de traduction française. 2. Eleaticus, plan
27. Paris, F. Alcan, 1908, in-8°. 28. Nos anciennes corporations ont connu ce principe et les modernes syndicats le font rev
100 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »
un nom heureux pour un philosophe ! — que nous tenons surtout à faire connaître dans cet article bien plus que les travaux de Heg
is, par certaines gens, dans la gloire. Lui, Hegel, est bien plus que connu . Il est célèbre. Il n’est plus, il est vrai, dans
ogique, qui a créé la science absolue, c’est-à-dire la science qui se connaît par l’idée et dans l’idée, « cette idée qui envel
génie. Diderot, dit-on encore, en avait la flamme, et M. Vera, qui se connaît en pensée, appelle Hegel le plus prodigieux des p
en était besoin, nous l’assure ; mais cette religion d’Hegel, nous la connaissons . C’est encore la Science qui est cette religion c
manière le dogme de la Sainte-Trinité ?… Certes, pour ma part, je ne connais rien de plus hideux que cette singerie, mais auss
e ne connais rien de plus hideux que cette singerie, mais aussi je ne connais rien de plus vain. Laissez-donc la Sainte-Trinité
/ 3655