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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
ntale dans les sciences physiologiques, il faut en bien connaître les conditions et les principes, et c’est ainsi que la théorie e
ce, produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudier, en change les conditions , les isole, les combine, les reproduit à volonté,
des lois générales ; dans l’autre, les phénomènes se passent dans des conditions qui ne dépendent pas de celui qui étudie… Il ne l
imentateur ; mais il faut qu’il le prenne tout entier avec toutes ses conditions à la fois et ne l’analyse que par la pensée. Qu’o
-t-elle pas pour effet de les altérer, et d’altérer tout ensemble les conditions mêmes de la vie ? C’est trop, sans doute, de dire
e ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu de conditions déterminées ou déterminables qui leur sont propre
but de déterminer quels sont ces phénomènes élémentaires et à quelles conditions ils se produisent. Il faut bien distinguer deux o
ico-chimiques, l’autre que les phénomènes physico-chimiques soient la condition sine qua non des phénomènes vitaux. Dans la premi
à n’être qu’un phénomène mécanique ; la seconde enchaîne la vie à des conditions mécaniques, mais sans l’y réduire et sans la sacr
udie, c’est, d’après M. Claude Bernard, « le phénomène vital avec ses conditions matérielles ». Le phénomène vital n’est donc pas
atérielles ». Le phénomène vital n’est donc pas la même chose que ces conditions mêmes, et il s’en distingue, quoiqu’il en soit in
é, l’autre s’ensuit nécessairement ; de telle sorte encore que, telle condition venant à manquer, le phénomène ou se modifie ou d
manquer, le phénomène ou se modifie ou disparaît, et qu’à telle autre condition correspond tel autre phénomène ; en un mot, rien
e sur les phénomènes, car elle peut écarter successivement toutes les conditions accessoires d’un phénomène jusqu’à ce qu’elle ait
’est donc tout simplement qu’ils ne se sont pas placés dans les mêmes conditions  : si l’on ne tient pas compte par exemple de l’âg
sans doute des résultats différents ; mais placez vous dans les mêmes conditions , vous aurez les mêmes résultats. Par la même rais
n appelle exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues. » La seconde difficulté qui s’él
vienne soit du sang, soit d’un nerf ; et, si rien ne change dans les conditions environnantes ou intérieures, elle restera en rep
liaison, et de provoquer l’apparition des phénomènes en réalisant les conditions qui les précèdent et les déterminent. Quelquefois
it supporter avec tant de flexibilité les plus grands écarts dans les conditions du milieu extérieur où il est plongé, — l’extrême
sorte, et qui contient, comme emmagasinées dans son sein, toutes les conditions physico-chimiques (chaleur, électricité, humidité
dans l’être vivant aucun phénomène ne peut se produire sans certaines conditions physico-chimiques, et que, ces conditions étant d
se produire sans certaines conditions physico-chimiques, et que, ces conditions étant données, les propriétés vitales entrent imm
, et, sous ce rapport, le physiologiste est exactement dans les mêmes conditions que le chimiste et le physicien. Reste enfin l’ob
me nous l’avons vu, rien n’arrive dans l’ordre physiologique sans une condition antécédente, absolument déterminée, liée elle-mêm
ne condition antécédente, absolument déterminée, liée elle-même à une condition antérieure ; de condition en condition, il faut t
absolument déterminée, liée elle-même à une condition antérieure ; de condition en condition, il faut toujours arriver à une exci
terminée, liée elle-même à une condition antérieure ; de condition en condition , il faut toujours arriver à une excitation extern
indépendant, ne l’est pas en réalité, ne se soutient que grâce à des conditions physico-chimiques, externes ou internes, sans les
t déterminées à l’action par quelque raison particulière, par quelque condition antécédente et précise. En outre, l’idée que M. C
, admise par tous les métaphysiciens, à savoir que l’inférieur est la condition du supérieur. Ainsi les forces physico-chimiques
’autre, et qui, sans pouvoir se séparer de la seconde, est ici-bas la condition indispensable de la première. Je ne voudrais pas
M. Claude Bernard, les forces physiques et chimiques ne sont que les conditions des phénomènes vitaux, mais qu’elles ne les const
cette loi, signalée plus haut, que dans la nature l’inférieur est la condition du supérieur, on ne s’étonnera pas de voir la vie
ondition du supérieur, on ne s’étonnera pas de voir la vie liée à des conditions mécaniques sans se réduire à un pur mécanisme, de
agissent dans la nature, on ne voit plus à quels signes et à quelles conditions se manifesterait sa liberté. A notre avis, le phy
e tout est déterminé, c’est qu’aucun phénomène ne se produit sans une condition précise, toujours la même pour tout phénomène sem
un point limite où le conflit peut surgir : c’est quand il s’agit des conditions physiologiques de la volonté. Mais, jusque-là, le
2 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
t normal, c’est-à-dire la physiologie, nous apprendra à maintenir les conditions normales de la vie et à conserver la santé. La co
hologie, nous conduira, d’un côté, à prévenir le développement de ces conditions morbides, et de l’autre à en combattre les effets
règne la même maladie, pour voir si elle s’y développe dans les mêmes conditions . Cette seconde observation, faite en vue d’une id
’a servi qu’à mieux voir, et à faire l’observation dans de meilleures conditions . L’expérience, au contraire, implique, d’après l
d’un trouble intentionnellement apportés par l’investigateur dans les conditions des phénomènes naturels. Cette définition répond
re toujours normales et déterminées. Les effets varient en raison des conditions qui les manifestent, mais les lois ne varient pas
ique sont régis par les mêmes forces, et ils ne diffèrent que par les conditions particulières dans lesquelles la loi vitale se ma
s naturels et les faire apparaître dans des circonstances ou dans des conditions dans lesquelles la nature ne les lui présentait p
quelle on raisonnera sur des faits d’expérimentation obtenus dans des conditions que l’expérimentateur a créées et déterminées lui
édés d’investigation pour pénétrer dans les corps et faire varier les conditions des phénomènes. L’expérimentation n’est que la mi
jours de même. Un naturaliste qui observe des animaux dans toutes les conditions de leur existence et qui tire de ces observations
semble de notions qu’il contrôle par des observations faites dans des conditions propres à ce but. Or cet astronome raisonne comme
doute se passent toujours suivant les lois naturelles, mais dans des conditions que la nature n’avait souvent pas encore réalisée
t, l’expérimentateur est donc celui qui invoque ou provoque, dans des conditions déterminées, des faits d’observation pour en tire
des principes de la méthode expérimentale doit remplir deux ordres de conditions et posséder deux qualités de l’esprit qui sont in
ateur réfléchit, essaye, tâtonne, compare et combine pour trouver les conditions expérimentales les plus propres à atteindre le bu
nt les diverses hypothèses qui lui sont suggérées. Mais, une fois les conditions de l’expérience instituées et mises en œuvre d’ap
s une expérience. La première consiste à préméditer et à réaliser les conditions de l’expérience ; la deuxième consiste à constate
e, il raisonne, institue une expérience, en imagine et en réalise les conditions matérielles. 4º De cette expérience résultent de
bservations ; puis d’autres sont venus réaliser expérimentalement les conditions propres à faire naître l’expérience qui devait co
et nécessaire. Mais ce rapport ne peut être absolu qu’autant que les conditions en sont simples et subjectives, c’est-à-dire que
utes. Les mathématiques représentent les rapports des choses dans les conditions d’une simplicité idéale. Il en résulte que ces pr
u de s’exercer sur des rapports subjectifs dont son esprit a créé les conditions , l’homme veut connaître les rapports objectifs de
ent constituée par des rapports nécessaires, mais la connaissance des conditions de ces rapports lui manque. Il faudrait, en effet
de ces rapports lui manque. Il faudrait, en effet, qu’il eût créé ces conditions pour en posséder la connaissance et la conception
, doit toujours être fondée sur une observation antérieure. Une autre condition essentielle de l’hypothèse, c’est qu’elle soit au
t venir la même idée nouvelle à tous les hommes placés dans les mêmes conditions d’instruction antérieure. Mais il est aussi des f
’idée, c’est la graine ; la méthode, c’est le sol qui lui fournit les conditions de se développer, de prospérer et de donner les m
les idées fixes et garder toujours sa liberté d’esprit La première condition que doit remplir un savant qui se livre à l’inves
pas la théorie, serait, en effet, sous ce rapport, dans de meilleures conditions d’esprit ; la théorie ne le gênerait pas et ne l’
elle qu’elle est, mais à des relations de choses considérées dans des conditions extrêmement simples et que le mathématicien chois
tude qu’il n’y a pas à faire intervenir dans le raisonnement d’autres conditions que celles qu’il a déterminées, le principe reste
même mécanisme ; seulement, quand le phénomène se passe dans d’autres conditions ou dans un milieu différent, la fonction prend de
s précédents l’homme s’avance sur des terrains différents et dans des conditions variables, mais n’en marche pas moins par le même
us n’avons jamais la certitude qu’il ne renferme que les faits et les conditions que nous connaissons. En un mot, nous déduisons t
ence des faits comme arguments quand ils sont en sa faveur ; la seule condition est que le point de départ restera immuable et ne
essairement modeste et souple, et accepte la contradiction à la seule condition qu’elle lui soit prouvée. Le scolastique ou le sy
périmentale et lui servir en même temps de contrôle ; mais c’est à la condition que la raison les accepte. Je pense que la croyan
ons-nous dit, sont des vérités conscientes et absolues, parce que les conditions idéales de leur existence sont également conscien
entales, au contraire, sont inconscientes et relatives, parce que les conditions réelles de leur existence sont inconscientes et n
s expérimentales est un déterminisme nécessaire et conscient dans les conditions des phénomènes. De telle sorte qu’un phénomène na
pression de ce phénomène sans qu’en même temps il ne soit survenu des conditions nouvelles dans sa manifestation ; de plus, il a l
ssocions ces phénomènes, afin de les réduire à des relations et à des conditions de plus en plus simples. Nous voulons ainsi saisi
tradictoire, qu’il ne se rattachât pas d’une manière nécessaire à des conditions d’existence déterminées, la raison devrait repous
’admission d’un fait sans cause, c’est-à-dire indéterminable dans ses conditions d’existence, n’est ni plus ni moins que la négati
der une contre-épreuve. En effet, pour conclure avec certitude qu’une condition donnée est la cause prochaine d’un phénomène, il
e prochaine d’un phénomène, il ne suffit pas d’avoir prouvé que cette condition précède ou accompagne toujours le phénomène ; mai
mpagne toujours le phénomène ; mais il faut encore établir que, cette condition étant supprimée, le phénomène ne se montrera plus
e du raisonnement et de l’expérience, les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence, ou autrement dit, à leurs causes pro
station de leurs propriétés étant enchaînée d’une manière absolue aux conditions physico-chinùques qui les environnent et leur ser
consiste à rattacher par l’expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence ou à leurs causes prochaines. En biol
conditions d’existence ou à leurs causes prochaines. En biologie, ces conditions étant connues, le physiologiste pourra diriger la
ce que chaque phénomène étant enchaîné d’une manière nécessaire à des conditions physico-chimiques, le savant peut les modifier po
ion La manifestation des propriétés des corps bruts est liée à des conditions ambiantes de température et d’humidité, par l’int
ent pas susceptibles au premier abord d’être ainsi influencés par les conditions physico-chimiques environnantes ; mais ce n’est l
illusion qui tient à ce que l’animal possède et maintient en lui les conditions de chaleur et d’humidité nécessaires aux manifest
nes vitaux. De là résulte que le corps inerte subordonné à toutes les conditions cosmiques se trouve enchaîné à toutes leurs varia
u lieu d’être comme celles des corps bruts le résultat nécessaire des conditions ou des influences physico-chimiques d’un milieu a
, sont dominées par un déterminisme nécessaire qui les enchaîne à des conditions d’ordre purement physico-chimiques. Notons d’abor
lumière, de la chaleur extérieure, et, dès qu’une ou plusieurs de ces conditions viennent à manquer, la manifestation vitale cesse
hénomènes de la vie sont également liés pour leurs manifestations aux conditions de chaleur, d’humidité et de lumière du milieu am
phénomènes de la vie s’engourdissent ou s’activent suivant les mêmes conditions . Or, ces influences qui provoquent, accélèrent ou
des vitalistes, une sorte d’opposition et d’incompatibilité entre les conditions des manifestations vitales et les conditions des
ncompatibilité entre les conditions des manifestations vitales et les conditions des manifestations physico-chimiques, il faut, au
les animaux à sang chaud, qu’il paraît y avoir indépendance entre les conditions de l’organisme et celles du milieu ambiant ; chez
x ne subit plus les alternatives et les variations qu’éprouvent : les conditions cosmiques, et il semble qu’une force intérieure v
e système protecteur du milieu organique devient insuffisant dans des conditions données. III. Les phénomènes physiologiques de
intimes d’éléments organiques dont les manifestations sont liées aux conditions physico-chimiques de milieux internes dans lesque
nt les propriétés de ce milieu extérieur, se placer toujours dans des conditions identiques. Pour le physiologiste, ces instrument
empérature et une constitution à peu près fixe et semblable. Mais ces conditions diverses ne sauraient établir une différence de n
. Les manifestations vitales des animaux ne varient que parce que les conditions physico-chimiques de leurs milieux internes varie
e toutes les autres convergent. Son problème consiste à déterminer la condition élémentaire des phénomènes de la vie. La patholog
elons la cause prochaine d’un phénomène n’est rien autre chose que la condition physique et matérielle de son existence ou de sa
e quelconque à sa cause prochaine, ou autrement dit, à déterminer les conditions nécessaires à la manifestation de ce phénomène. E
nomène. En effet, quand l’expérimentateur est parvenu à connaître les conditions d’existence d’un phénomène, il en est en quelque
objet d’étudier les phénomènes des êtres vivants et de déterminer les conditions matérielles de leur manifestation. C’est par la m
xpérimentale seule que nous pouvons arriver à cette détermination des conditions des phénomènes, aussi bien dans les corps vivants
ses et inutiles. Il n’y a pour nous que des phénomènes à étudier, les conditions matérielles de leurs manifestations à connaître,
n phénomène, on connaît donc non seulement le déterminisme absolu des conditions de son existence, mais on a encore les rapports q
e fait que prononcer un mot ; le phénomène vital seul existe avec ses conditions matérielles et c’est là la seule chose qu’il puis
. En résumé, le but de la science est partout identique connaître les conditions matérielles des phénomènes. Mais si ce but est le
mènes qu’on y rencontre. V. Il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien d
al que chez les êtres vivants aussi bien que dans les corps bruts les conditions d’existence de tout phénomène sont déterminées d’
ées d’une manière absolue. Ce qui veut dire en d’autres termes que la condition d’un phénomène une fois connue et remplie, le phé
le déterminable, on doit forcément admettre comme axiome que dans des conditions identiques, tout phénomène est identique et qu’au
tions identiques, tout phénomène est identique et qu’aussitôt que les conditions ne sont plus les mêmes, le phénomène cesse d’être
nisme rigoureux dans les diverses circonstances qui constituent leurs conditions d’existence ou qui provoquent leurs manifestation
corps vivants, comme dans ceux des corps bruts, à la connaissance des conditions qui règlent ces phénomènes et nous permettent ens
us ceux qui font des efforts pour ramener les phénomènes vitaux à des conditions organiques et physico-chimiques déterminées. Ce s
e ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu de conditions déterminées ou déterminables qui leur sont propre
immuables, et les phénomènes que ces lois régissent sont liés à leurs conditions d’existence par un déterminisme nécessaire et abs
sert quelquefois pour exprimer la même idée. Le déterminisme dans les conditions des phénomènes de la vie doit être un des axiomes
hénomènes ne peuvent se contredire s’ils sont observés dans les mêmes conditions , et il saura que, s’ils montrent des variations,
la tient nécessairement à l’intervention ou à l’interférence d’autres conditions qui masquent ou modifient ces phénomènes. Dès lor
t ces phénomènes. Dès lors il y aura lieu de chercher à connaître les conditions de ces variations ; car il ne saurait y avoir d’e
fique ; on conclura uniquement et nécessairement à des différences de conditions dans les phénomènes, qu’on puisse ou qu’on ne pui
’apparition de phénomènes dont nous ignorons encore plus ou moins les conditions exactes d’existence. Mais certains médecins sembl
uellement exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues, et si les conditions des phénomèn
phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues, et si les conditions des phénomènes dont on parle étaient connues et d
nstamment et toujours que cette paralysie motrice a lieu parce que sa condition a été exactement déterminée par l’expérimentateur
utres. En effet, un phénomène se manifestant toujours de même, si les conditions sont semblables, le phénomène ne manque jamais si
les conditions sont semblables, le phénomène ne manque jamais si ces conditions existent, de même qu’il n’apparaît pas si les con
amais si ces conditions existent, de même qu’il n’apparaît pas si les conditions manquent. Donc il peut arriver à un expérimentate
rriver à un expérimentateur, après avoir fait une expérience dans des conditions qu’il croyait déterminées, de ne plus obtenir dan
t non, puisque cela ne se peut. Il faudra simplement admettre que les conditions de l’expérience qu’on croyait connues ne le sont
e sont pas. Il y aura à mieux étudier, à rechercher et à préciser les conditions expérimentales, car les faits ne sauraient être o
s’excluant jamais, ils s’expliquent seulement par les différences de conditions dans lesquelles ils sont nés. De sorte qu’un expé
les sciences physico-chimiques, il faut ramener les phénomènes à des conditions expérimentales définies et aussi simples que poss
phénomènes dans les êtres vivants. On ne peut arriver à connaître les conditions définies et élémentaires des phénomènes que par u
énomènes de plus en plus simples jusqu’à leur réduction à deux seules conditions élémentaires, si c’est possible. En effet, la sci
a science expérimentale ne considère dans un phénomène que les seules conditions définies qui sont nécessaires à sa production. Le
écessaires à sa production. Le physicien cherche à se représenter ces conditions en quelque sorte idéalement dans la mécanique et
rps définis (principes immédiats ou espèces chimiques), il arrive aux conditions élémentaires ou irréductibles des phénomènes. De
er les organismes complexes et ramener les phénomènes de la vie à des conditions irréductibles dans l’état actuel de la science. L
e mieux en mieux définis. Ils ramèneront ainsi les phénomènes à leurs conditions matérielles les plus simples possible, et rendron
l lui importe véritablement d’obtenir, à savoir : la connaissance des conditions d’existence des phénomènes, et la détermination d
iques, est en effet de déterminer et d’isoler autant que possible les conditions de manifestation de chaque phénomène. Nous ne pou
oir d’action sur les phénomènes de la nature qu’en reproduisant leurs conditions naturelles d’existence, et nous agissons d’autant
relles d’existence, et nous agissons d’autant plus facilement sur ces conditions , qu’elles ont été préalablement mieux analysées e
ini dans sa nature et rigoureusement déterminé dans le rapport de ses conditions matérielles, c’est-à-dire quand sa loi est connue
même que dans les corps bruts, les phénomènes ont toujours une double condition d’existence L’examen le plus superficiel de ce
ou sollicite le corps à manifester ses propriétés. La réunion de ces conditions est indispensable pour la manifestation du phénom
bien que les phénomènes des corps bruts, nous présentent cette double condition d’existence. Nous avons d’une part l’organisme da
ue dans lequel les corps vivants, comme les corps bruts, trouvent les conditions indispensables pour la manifestation de leurs phé
ditions indispensables pour la manifestation de leurs phénomènes. Les conditions de la vie ne sont ni dans l’organisme ni dans le
exemple, le résultat de l’action du cuivre et du zinc dans certaines conditions chimiques ; mais si l’on supprime la relation de
nstances matérielles dans lesquelles le phénomène apparaît. Puis, ces conditions étant connues, il peut, en les réalisant ou non,
ion qui est le résultat d’une analyse incomplète et superficielle des conditions des phénomènes vitaux. Là science antique n’a pu
situés, communiquent avec l’extérieur ; ils vivent toujours dans les conditions du milieu extérieur perfectionnés et régularisés
et entretenir sans interruption l’humidité, la chaleur et les autres conditions indispensables à l’activité vitale. La maladie et
ure viciée, les poisons liquides ou gazeux, n’amènent la mort qu’à la condition que les substances nuisibles soient portées dans
. En arrivant à connaître quelles sont, dans ce milieu intérieur, les conditions normales et anormales de manifestation de l’activ
ndront maîtres des phénomènes de la vie ; car, sauf la complexité des conditions , les phénomènes de manifestation vitale sont, com
ents organisés ; 2º étude du milieu organique, c’est-à-dire étude des conditions que doit remplir ce milieu pour laisser manifeste
fibre vivante est inerte, en ce sens que, si rien ne change dans ses conditions environnantes ou intérieures, elle n’entrera pas
priétés vitales qui sont elles-mêmes en rapports nécessaires avec les conditions physico-chimiques environnantes, et cette relatio
re suppose l’intervention d’une relation nouvelle, c’est-à-dire d’une condition ou d’une influence extérieure. Or le rôle du sava
t est de chercher à définir et à déterminer pour chaque phénomène les conditions matérielles qui produisent sa manifestation. Ces
omène les conditions matérielles qui produisent sa manifestation. Ces conditions étant connues, l’expérimentateur devient maître d
ivent étudier les excitants des phénomènes vitaux, mais bien dans les conditions organiques du milieu intérieur. En effet, considé
et des animaux supérieurs nous paraissent libres et indépendantes des conditions physico-chimiques de ce milieu, parce que c’est d
nstruites. Une machine à vapeur possède une activité indépendante des conditions physico-chimiques extérieures puisque par le froi
et que le mouvement de chaque rouage intérieur est déterminé par des conditions physiques absolues, et dont il connaît la loi. De
au-delà du comment, c’est-à-dire au-delà de la cause prochaine ou des conditions d’existence des phénomènes. Sous ce rapport, les
ous avons trouvé la cause prochaine d’un phénomène en déterminant les conditions et les circonstances simples dans lesquelles il s
abli, notre but scientifique est atteint. L’analyse expérimentale des conditions du phénomène, poussée plus loin, nous fournit de
n, en réalité, sur la nature du phénomène primitivement déterminé. La condition d’existence d’un phénomène ne saurait nous rien a
ire pour produire les phénomènes intellectuels, cela nous indique les conditions , mais cela ne peut rien nous apprendre sur la nat
les actions chimiques produisent l’électricité, cela nous indique des conditions , mais cela ne nous apprend rien sur la nature pre
tives ou partielles, et connaître les phénomènes seulement dans leurs conditions d’existence. Mais cette connaissance nous suffit
s en ignorions l’essence, par cela seul que nous pouvons régler leurs conditions physico-chimiques. Nous ignorons l’essence du feu
ins les phénomènes vitaux dès que nous connaîtrons suffisamment leurs conditions d’existence. Seulement dans les corps vivants ces
nt leurs conditions d’existence. Seulement dans les corps vivants ces conditions sont beaucoup plus complexes et plus délicates à
ux moyens de les produire. Nous entendons par cause d’un phénomène la condition constante et déterminée de son existence ; c’est
phénomène. Il nous serait impossible de concevoir de l’eau sans cette condition essentielle. Les conditions accessoires ou les pr
mpossible de concevoir de l’eau sans cette condition essentielle. Les conditions accessoires ou les procédés pour la formation de
on. Seulement, on pourra réaliser cette hydratation dans une foule de conditions et par une foule de moyens : à l’aide de l’eau ac
imale ou végétale, mais tous ces procédés arriveront finalement à une condition unique, qui est l’hydratation de la fécule. Le dé
ateur n’agit pas sur les phénomènes eux-mêmes, mais seulement sur les conditions physico-chimiques qui sont nécessaires à leurs ma
tions. Les phénomènes ne sont que l’expression même du rapport de ces conditions  ; d’où il résulte que, les conditions étant sembl
pression même du rapport de ces conditions ; d’où il résulte que, les conditions étant semblables, le rapport sera constant et le
ables, le rapport sera constant et le phénomène identique, et que les conditions venant à changer, le rapport sera autre et le phé
ître un phénomène nouveau, l’expérimentateur ne fait que réaliser des conditions nouvelles, mais il ne crée rien, ni comme force n
is immuables de la nature, et ils ne se manifestent que lorsque leurs conditions d’existence sont réalisées. Les corps et les être
sont à la surface de notre terre expriment le rapport harmonieux des conditions cosmiques de notre planète et de notre atmosphère
s êtres et les phénomènes dont elles permettent l’existence. D’autres conditions cosmiques feraient nécessairement apparaître un a
el se manifesteraient tous les phénomènes qui y rencontreraient leurs conditions d’existence, et dans lequel disparaîtraient tous
oncevions sur la terre, en nous plaçant par la pensée dans toutes les conditions cosmiques que notre imagination peut enfanter, no
ir créé les lois qui l’ont fait naître ; il n’a fait que réaliser les conditions qu’exigeait la loi créatrice pour se manifester.
u’il acquiert lui permet cependant de faire varier et de modifier les conditions des phénomènes qui sont à sa portée. L’homme a dé
t de modifier les phénomènes de la vie en agissant uniquement sur les conditions de ces phénomènes. Mais ici les difficultés se mu
ais ici les difficultés se multiplient à raison de la délicatesse des conditions des phénomènes vitaux., de la complexité et de la
homme, ainsi que chez les animaux qui s’en rapprochent, sont liés aux conditions physico-chimiques d’un milieu organique intérieur
omènes, ce qui rendait l’analyse expérimentale et le déterminisme des conditions incomparablement plus difficiles. Mais il existe
mine l’apparition des phénomènes. On obtient nécessairement ainsi les conditions d’existence des phénomènes sur lesquelles l’expér
mun. Or l’objet essentiel pour le physiologiste est de déterminer les conditions élémentaires des phénomènes physiologiques et de
sa suite par un déterminisme complexe, mais aussi nécessaire dans sa condition que l’a été le déterminisme initial. Ce détermini
’organisme ; cet isolement nous permet de voir et de mieux saisir les conditions intimes des phénomènes, afin de les poursuivre en
lacer, au moyen de la circulation artificielle ou autrement, dans des conditions où nous pouvons mieux étudier leurs propriétés. O
ystème nerveux, de manière à fournir les liquides organiques dans des conditions toujours identiques. Nous ne nous étendrons pas d
ns leur ensemble et dans leurs détails, sans jamais perdre de vue les conditions spéciales de tous les phénomènes particuliers don
l’individu humain, et de plus le médecin d’un individu dans certaines conditions morbides qui lui sont spéciales et qui constituen
plus profondément que le zoologiste ; le physiologiste considère les conditions générales d’existence des phénomènes de la vie ai
des phénomènes de la vie ainsi que les diverses modifications que ces conditions peuvent subir. Mais le médecin ne se contente pas
n ne se contente pas de savoir que tous les phénomènes vitaux ont des conditions identiques chez tous les êtres vivants, il faut q
il faut qu’il aille encore plus loin dans l’étude des détails de ces conditions chez chaque individu considéré dans des circonsta
e, elle se manifeste toujours concurremment et parallèlement avec des conditions physico-chimiques propres aux phénomènes vitaux.
la création, de cette machine qui se développe sous nos yeux dans les conditions qui lui sont propres et d’après une idée définie
ruites par les accidents et par les maladies ; de sorte que c’est aux conditions physico-chimiques de ce développement primitif qu
d’après une idée définie et suivant des déterminismes rigoureux, les conditions d’existence de tous les phénomènes de l’organisme
n’a en lui aucune spontanéité ; ses propriétés s’équilibrant avec les conditions extérieures, il tombe bientôt, comme on le dit, e
t compte exactement de ces circonstances, on soit sûr de posséder les conditions expérimentales qui sont nécessaires à la concepti
ître, se développer, devenir malade et mourir, sans que cependant les conditions du monde extérieur changent pour l’observateur. D
ls que le baromètre, le thermomètre, l’hygromètre, se placer dans des conditions identiques et obtenir par conséquent des expérien
e servant des mêmes instruments qu’eux. Mais on voit aussitôt que ces conditions extérieures, dont le changement importe tant au p
les seconds. En effet, si pour des infusoires nous faisons varier les conditions d’humidité, de chaleur et de pression atmosphériq
les végétaux et chez les animaux à sang froid, nous voyons encore les conditions de température et d’humidité du milieu cosmique j
s dans un milieu organique ou dans une atmosphère intérieure dont les conditions de température, d’humidité et de pression ne chan
es animaux à sang chaud et chez l’homme sont également soumises à des conditions physico-chimiques précises et déterminées. En réc
précédemment, on voit qu’il y a dans tous les phénomènes naturels des conditions dé milieu qui règlent leurs manifestations phénom
nditions dé milieu qui règlent leurs manifestations phénoménales. Les conditions de notre milieu cosmique règlent en général les p
surface de la terre ; mais les êtres organisés renferment en eux les conditions particulières de leurs manifestations vitales, et
ctionne, ses éléments organisés devenant plus délicats, elle crée les conditions spéciales d’un milieu organique qui s’isole de pl
tout le monde sache que dans l’intérieur de cette machine il y a des conditions précises de température, de pression et d’humidit
es climatériques en général. En résumé, si nous voulons atteindre les conditions exactes des manifestations vitales chez l’homme e
s le milieu organique intérieur. C’est, en effet, dans l’étude de ces conditions organiques intérieures, ainsi que nous l’avons di
une force vitale distincte n’ayant que des rapports éloignés avec les conditions physico-chimiques du milieu extérieur et se manif
aide des procédés de vivisection. En résumé, c’est seulement dans les conditions physico-chimiques du milieu intérieur que nous tr
eu extérieur puisse nous l’expliquer parce qu’elle est réglée par les conditions du milieu intérieur. C’est donc dans les propriét
. Toutefois, nous verrons plus loin qu’il y a à considérer, outre les conditions physico-chimiques indispensables à la manifestati
ns physico-chimiques indispensables à la manifestation de la vie, des conditions physiologiques évolutives spéciales qui sont le q
ue à elle seule la science vitale active, parce qu’en déterminant les conditions d’existence des phénomènes de la vie, elle arrive
ersité des animaux soumis à l’expérimentation ; de la variabilité des conditions organiques dans lesquelles ils s’offrent à l’expé
l’expérimentation par le physiologiste ; ils offrent encore, par les conditions où ils se trouvent, un très grand nombre de diffé
xaminer ici ; car c’est dans la connaissance et l’appréciation de ces conditions individuelles que réside toute l’exactitude biolo
de biologique et toute la précision de l’expérimentation. La première condition pour instituer une expérience, c’est que les circ
ire à volonté les mêmes phénomènes. Nous avons dit ailleurs que cette condition fondamentale de l’expérimentation est relativemen
x animaux de la même espèce pour être placé exactement dans les mêmes conditions expérimentales. Il y a dans chaque animal des con
ns les mêmes conditions expérimentales. Il y a dans chaque animal des conditions physiologiques de milieu intérieur qui sont d’une
plus qu’aucun autre, insisté sur la nécessité d’étudier ces diverses conditions physiologiques et avoir montré qu’elles sont la b
que, chez un animal, les phénomènes vitaux ne varient que suivant des conditions de milieu intérieur précises et déterminées. On c
eu intérieur précises et déterminées. On cherchera donc à trouver ces conditions physiologiques expérimentales au lieu de faire de
ait rien, quel qu’il fût, parce qu’en effet j’ai montré qu’il y a des conditions physiologiques dans lesquelles il y a toujours du
s physiologiques dans lesquelles il y a toujours du sucre et d’autres conditions dans lesquelles il n’y en a jamais. Si maintenant
jamais de mauvaises expériences ; elles sont toutes bonnes dans leurs conditions déterminées, de sorte que les résultats négatifs
ention des expérimentateurs sur l’importance qu’il y a à préciser les conditions organiques, parce qu’elles sont, ainsi que je l’a
chaque expérience en particulier qu’il s’agira ensuite d’examiner ces conditions , aux trois points de vue physiologique, pathologi
ence sur les animaux vivants, il y a à considérer, indépendamment des conditions cosmiques générales, trois ordres de conditions p
r, indépendamment des conditions cosmiques générales, trois ordres de conditions physiologiques propres à l’animal, savoir : condi
rois ordres de conditions physiologiques propres à l’animal, savoir : conditions anatomiques opératoires, conditions physico-chimi
ques propres à l’animal, savoir : conditions anatomiques opératoires, conditions physico-chimiques du milieu intérieur, conditions
miques opératoires, conditions physico-chimiques du milieu intérieur, conditions organiques élémentaires des tissus. 1º Conditions
u milieu intérieur, conditions organiques élémentaires des tissus. 1º Conditions anatomiques opératoires. — L’anatomie est la base
animal présentant une disposition anatomique heureuse est souvent la condition essentielle du succès d’une expérience et de la s
l, tandis qu’elle ne l’est pas chez d’autres animaux très voisins. 2º Conditions physico-chimiques du milieu intérieur. La vie est
ritables et réagissent en manifestant leurs propriétés spéciales. Les conditions physiologiques de la vie ne sont donc rien autre
mosphère organique intérieure dans laquelle se rencontrent toutes les conditions physiologiques de l’atmosphère extérieure, plus u
i sont propres au milieu intérieur. Il nous suffira de nommer ici les conditions physico-chimiques principales du milieu intérieur
érimentateur doit porter son attention. Ce ne sont d’ailleurs que les conditions que doit présenter tout milieu dans lequel la vie
t présenter tout milieu dans lequel la vie se manifeste. L’eau est la condition première indispensable à toute manifestation vita
nes vitaux réapparaissent dès qu’on rend aux tissus l’eau qui est une condition des plus indispensables de leur manifestation vit
qui reste identique, sauf les proportions de vapeur d’eau et quelques conditions électriques et ozonifiantes qui peuvent varier. L
liquide qui diffère de la liqueur sanguine dans laquelle il nage. 3º Conditions organiques. — Les conditions organiques sont cell
queur sanguine dans laquelle il nage. 3º Conditions organiques. — Les conditions organiques sont celles qui répondent à l’évolutio
des propriétés vitales des éléments organiques. Les variations de ces conditions amènent nécessairement un certain nombre de modif
lus complexe. Les espèces animales et végétales sont séparées par des conditions spéciales qui les empêchent de se mélanger en ce
ou telle maladie parasitique ou virulente. L’habitude est encore une condition des plus puissantes pour modifier les organismes.
une condition des plus puissantes pour modifier les organismes. Cette condition est des plus importantes à tenir en considération
complexité présente l’expérimentation chez les animaux, à raison des conditions innombrables dont le physiologiste est appelé à t
et une subordination convenables dans l’appréciation de ces diverses conditions , et que l’on cherche à les rattacher à des circon
ue manifestées par des mécanismes variés à l’infini. Un poison ou une condition morbide qui agiraient sur un élément histologique
ces faites sur des animaux, avec des substances délétères ou dans des conditions nuisibles, sont très utiles et parfaitement concl
t presque jamais se flatter de connaître tous les corps et toutes les conditions qui entrent dans l’expression d’un ensemble de ph
quel on expérimente. On a alors deux animaux chez lesquels toutes les conditions expérimentales sont les mêmes sauf une, l’ablatio
e peut être faite sur deux animaux de la même espèce et pris dans des conditions aussi comparables que possible ; tantôt il faut f
venons de le dire, placer les deux animaux semblables dans les mêmes conditions moins une, celle que l’on veut comparer. Cela sup
les différents moments où on l’examine, soit parce qu’il est dans des conditions de nutrition différentes, soit parce que son orga
amment analysés, de manière à être sûr qu’on connaît complètement les conditions des phénomènes entre lesquels on veut établir une
nomènes sont tellement complexes, qu’à côté de quelques-unes de leurs conditions que nous connaissons, nous devons non seulement s
dix-neuf jours d’abstinence. Mais cette chatte s’est trouvée dans des conditions physiologiques qu’ils ignoraient ; elle était ple
ces réductions aucune loi directe. Mais il resterait encore d’autres conditions qu’il faudrait de même établir expérimentalement
l’âge, la taille, l’état de digestion, etc. ; telles sont toutes les conditions physiologiques, qui, dans ces mesures, doivent to
résumé, toutes les applications du calcul seraient excellentes si les conditions physiologiques étaient bien exactement déterminée
t bien exactement déterminées. C’est donc sur la détermination de ces conditions que le physiologiste et le médecin doivent concen
moment tous leurs efforts. Il faut d’abord déterminer exactement les conditions de chaque phénomène ; c’est là la véritable exact
titue une question médicale qu’il importe d’examiner ici. La première condition pour employer la statistique, c’est que les faits
tement déterminée. Ce n’est donc que lorsqu’un phénomène renferme des conditions encore indéterminées, qu’on pourrait faire de la
les racines rachidiennes antérieures sont toujours sensibles dans des conditions données, et toujours insensibles dans d’autres co
es dans des conditions données, et toujours insensibles dans d’autres conditions également déterminées. je citerai encore un autre
ule fois avec une certaine apparence pour admettre que dans les mêmes conditions il doive se montrer toujours de la même manière.
me manière. Si donc il diffère dans ses manifestations, c’est que les conditions diffèrent. Mais il n’y a pas de lois dans l’indét
’y en a que dans le déterminisme expérimental, et sans cette dernière condition , il ne saurait y avoir de science. Les médecins e
e, et nous avons vu qu’il faut encore y ajouter l’étude de toutes les conditions physico-chimiques qui entrent comme éléments néce
laboratoire du savant et du médecin expérimentateur. Mais c’est à la condition qu’il lise, pour connaître et contrôler sur la na
développement ; or ces moyens, ce sont les laboratoires et toutes les conditions et instruments nécessaires à la culture du champ
avantage et a donné plus de fruits dans les pays où elle a trouvé des conditions de développement plus favorables. Aujourd’hui, da
lement les phénomènes de la matière brute. Le laboratoire est donc la condition sine qua non du développement de la médecine expé
ence sans le voir fructifier. Je ne saurais traiter ici de toutes les conditions qui sont nécessaires à l’installation d’un bon la
s lapins me fit venir la pensée que ces animaux devaient être dans la condition alimentaire des carnivores. Je supposai qu’ils n’
our me procurer chez l’animal vivant ce liquide pancréatique dans des conditions physiologiques convenables et en quantité suffisa
que l’idée était juste. En effet, du suc pancréatique obtenu dans des conditions convenables sur des chiens, des lapins et divers
je résolus de varier l’expérimentation et de placer le sang dans des conditions artificielles qui me permissent de retrouver l’ox
de carbone y avait diminué. Ces expériences, répétées dans les mêmes conditions , m’apprirent qu’il y avait eu là un simple échang
imentales, et la logique ne suffit pas ; mais cela tient à ce que les conditions d’action de l’oxyde de carbone sur le sang peuven
aux éléments variables et imprévus, qui peuvent s’introduire dans les conditions d’un phénomène, que jamais dans les sciences expé
éories, et que garder l’indépendance de son esprit était la meilleure condition pour trouver la vérité et pour faire faire des pr
it en lui-même afin d’en déterminer aussi exactement que possible les conditions expérimentales. Aujourd’hui mes expériences sur l
dupes. Il n’y a de réel que les manifestations des phénomènes et les conditions de ces manifestations qu’il s’agit de déterminer 
je persistai à expérimenter en cherchant à reconnaître exactement les conditions de l’opération. Je parvins, à la suite de mes ess
e de mes essais, à fixer le lieu précis de la piqûre, et à donner les conditions dans lesquelles doit être placé l’animal opéré ;
e fait du diabète artificiel toutes les fois que l’on se met dans les conditions connues exigées pour sa manifestation. À ce qui p
tous deux, mais seulement les expliquer et les déterminer dans leurs conditions respectives. Quand M. Longet s’écrie : La vérité
olue qu’en 1822 et en 1839, Magendie n’a pas vu le phénomène dans des conditions identiques, et ce sont précisément ces différence
des conditions identiques, et ce sont précisément ces différences de conditions qu’il faut chercher à déterminer afin de faire co
exposé à se tromper, excepté ceux qui ne font rien. Mais, la première condition pour revenir d’une erreur, c’est de prouver qu’il
e ? Mais alors il faut renoncer à l’expérimentation ; car la première condition pour un expérimentateur, c’est d’avoir confiance
que toutes les expériences sont bonnes dans le déterminisme de leurs conditions respectives ; c’est dans la recherche des conditi
minisme de leurs conditions respectives ; c’est dans la recherche des conditions de chacun de ces déterminismes que gît précisémen
ous donner les lois du phénomène, puisque par là nous connaissons les conditions de son existence et de sa non-existence. C’est en
à force d’observation et de persévérance, je finis par trouver58 les conditions dans lesquelles il faut se placer pour obtenir l’
se placer pour obtenir l’un ou l’autre résultat. Aujourd’hui que les conditions du phénomène sont connues, personne ne discute pl
dmettent le fait de la sensibilité récurrente comme constant dans les conditions que j’ai fait connaître. D’après ce qui précède i
Signaler une erreur, cela équivaut à faire une découverte. Oui, à la condition que l’on mette au jour une vérité nouvelle en mon
ans le raisonnement expérimental, avant qu’ils soient fixés dans leur condition d’existence par un déterminisme rationnel. Autrem
cas, mettre, ainsi que nous l’avons dit, deux animaux dans les mêmes conditions moins une, c’est-à-dire mettre la membrane occipi
eux animaux comparables sous ce rapport, même en les mettant dans des conditions alimentaires exactement semblables, c’est-à-dire
rnir des résultats identiques toutes les fois que l’on opère dans des conditions exactement semblables. À ce propos, un membre de
les résultats des expériences sont identiques quand on opère dans des conditions identiques ; je nie qu’il en soit ainsi. Cette co
l, que la vie intervient dans les phénomènes, on a beau être dans des conditions identiques, les résultats peuvent être différents
lui, à ce que la vie modifie par elle-même les résultats, quoique les conditions de l’expérience aient été les mêmes ; ce qui ne p
ologique et qu’il se faisait complètement illusion sur l’identité des conditions dans les cas dont il parlait, en ce sens que les
re à les faire différer, chez les divers individus, lors même que les conditions dans lesquelles ils s’accomplissaient étaient ide
finité, mais en sachant qu’au fond il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes qu’il faut connaître ; quand la con
mènes et des conditions de phénomènes qu’il faut connaître ; quand la condition du phénomène sera connue, alors les forces vitale
la vie qui empêche le phénomène d’avoir lieu, mais c’est parce que la condition du phénomène ne se rencontre pas dans le corps co
que la vie n’agit plus sur elle. Il n’en est rien ; il faut certaines conditions physicochimiques pour faire coaguler la fibrine ;
ns l’organisme qu’au dehors. La vie qu’on invoquait n’est donc qu’une condition physique qui existe ou qui n’existe pas. J’ai mon
la médecine. Je montrerai plus tard que ce ne sont encore là que des conditions physiques qui sont présentes ou absentes, mais il
encore une fois, au fond de toutes ces explications il n’y a que les conditions ou le déterminisme des phénomènes à trouver. En r
nomène pathologique, c’est-à-dire d’une maladie, exactement les mêmes conditions d’esprit et la même rigueur que dans l’observatio
vivante, sont identiques dans leur essence et ne varient que par les conditions diverses dans lesquelles les phénomènes se manife
uts qui ne sauraient entrer dans le raisonnement scientifique qu’à la condition d’être déterminés et exactement définis dans leur
qu’à la condition d’être déterminés et exactement définis dans leurs conditions d’existence. Mais le caractère de la critique en
édecin doit chercher à diminuer ; car l’expérience comparative est la condition sine qua non de la médecine expérimentale et scie
es malades ne sont au fond que des phénomènes physiologiques dans des conditions nouvelles qu’il s’agit de déterminer ; les action
période s’ajoute à la première en reposant sur elle. Donc la première condition pour faire de la médecine expérimentale, c’est d’
s’habituer à comprendre que la science n’est que le déterminisme des conditions des phénomènes, et chercher toujours à supprimer
e que c’est un phénomène dont nous ignorons la cause prochaine ou les conditions . La science doit expliquer toujours le plus obscu
chaines des phénomènes normaux qui toutes doivent se trouver dans des conditions organiques déterminées et en rapport avec des pro
eurs effets, mais le physicien et le chimiste veulent remonter à leur condition d’existence, c’est-à-dire à leurs causes prochain
remonter aux causes prochaines de ces phénomènes, c’est-à-dire à leur condition d’existence. En un mot, il ne suffira pas au méde
isolé., mais un fait scientifique. Ce fait se rattachera alors à des conditions qui le relieront à d’autres phénomènes et nous se
ment. On guérit toujours et sans exception quand on se place dans les conditions expérimentales connues pour atteindre ce but71. V
sont une excellente chose pour la science proprement dite, mais à la condition que ceux qui se livrent à l’investigation d’une p
pose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendamment de ses conditions , tandis que le déterminisme est la condition néce
e indépendamment de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n
ière vivante, il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions , c’est-à-dire les circonstances qui jouent par ra
draient l’indépendance et la liberté d’esprit qui seront toujours les conditions essentielles de tous les progrès de l’humanité. F
3 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
de l’organisme par une analyse de plus en plus intime, et arriver aux conditions organiques élémentaires dont la connaissance nous
la critique s’exerce sur ces matériaux incohérents et les ramène aux conditions d’exactitude que comportent les expériences physi
difficultés. Il faut que le physiologiste puisse apprécier toutes les conditions d’une expérience afin de savoir s’il les réalise
iscerner celles qui ont varié d’une expérience à l’autre. Lorsque les conditions expérimentales sont identiques, en physiologie, c
sultat est univoque : si le résultat est différent, c’est que quelque condition a changé. Ce n’est donc point l’exactitude qui es
mènes de la vie comparés aux phénomènes des corps bruts ; ce sont les conditions expérimentales qui sont plus nombreuses, plus dél
cultés de la critique expérimentale et arriver à connaître toutes les conditions d’un phénomène physiologique, il faut avoir tâton
rce indépendante ; qu’elles résultent du conflit nécessaire entre des conditions organiques préétablies et des conditions physico-
conflit nécessaire entre des conditions organiques préétablies et des conditions physico-chimiques déterminées. — Nous ne pouvons
-chimiques déterminées. — Nous ne pouvons saisir et connaître que les conditions matérielles de ce conflit, c’est-à-dire le déterm
la vie, comme nous maîtrisons les phénomènes des corps bruts dont les conditions nous sont connues. III. Du déterminisme en physio
aux objections philosophiques ; le déterminisme physiologique est une condition indispensable de la liberté morale au lieu d’en ê
vivants n’est pas intérieur : on ne saurait le séparer, l’isoler des conditions atmosphériques ou cosmiques extérieures, et il n’
Kant, l’indépendance apparente des manifestations vitales d’avec les conditions extérieures : « La vie est, pour lui, l’uniformit
ants. » Cet état de choses, c’est évidemment l’organisation, avec la condition de la sensibilité. Rostan, qui avait placé dans l
uit. L’être brut, minéral, est immuable et incorruptible tant que les conditions extérieures ne changent point. Ce caractère d’évo
té des animaux et des plantes est certainement sous la dépendance des conditions extérieures. Cela est bien visible chez les végét
i une graine ; elle est inerte comme un corps minéral. Dans certaines conditions , sa constitution reste invariable et elle restera
complète indifférence chimique. Et cependant, qu’on lui fournisse les conditions extérieures de la germination, la chaleur, l’humi
sur lui. On voit au contraire les actes vitaux avoir constamment pour condition des circonstances physico-chimiques externes, par
’est pas la manifestation unique d’un quid intus, ni le seul effet de conditions physico-chimiques extérieures. La vie ne saurait
nisation. Notre science devra tendre, comme but pratique, à fixer les conditions et les circonstances de ces deux ordres de phénom
anifestations vitales restent placées directement sous l’influence de conditions physico-chimiques, ces conditions ne sauraient gr
ées directement sous l’influence de conditions physico-chimiques, ces conditions ne sauraient grouper, harmoniser les phénomènes d
systématique préconçue. Nous chercherons à déterminer exactement les conditions de manifestation des phénomènes de la vie, afin d
e la force ou les forces vitales ne peuvent rien sans le concours des conditions physiques. Il y a un accord intime, une étroite l
nion harmonique nécessaire. L’humidité, la chaleur, l’air, créent des conditions indispensables au fonctionnement de la vie. Les m
nous le verrons, que lorsque l’on vient à leur restituer l’eau et les conditions physico-chimiques qui leur sont nécessaires pour
ait. C’est qu’en effet la force vitale ne peut rien produire sans les conditions physico-chimiques : elle reste absolument inerte,
e absolument inerte, et le phénomène vital n’apparaît que lorsque les conditions physico-chimiques déterminées pour sa manifestati
du fait ne soit pas discutable. Les phénomènes vitaux ont bien leurs conditions physico-chimiques rigoureusement déterminées ; ma
-même, alors que tout se manifeste dans la vie par l’intervention des conditions physiques et chimiques, la considération de cette
e vitale, entité insaisissable, qu’il lui faudra s’adresser, mais aux conditions physiques et chimiques qui entraînent et commande
ns qui apparaissent à nos yeux. De ce qui précède, il résulte que les conditions qui nous sont accessibles pour faire apparaître l
ns les êtres vivants ou en dehors d’eux, a pour substratum obligé des conditions matérielles. Ce sont ces conditions que nous appe
eux, a pour substratum obligé des conditions matérielles. Ce sont ces conditions que nous appelons les conditions déterminées du p
conditions matérielles. Ce sont ces conditions que nous appelons les conditions déterminées du phénomène. Nous ne pouvons connaît
onditions déterminées du phénomène. Nous ne pouvons connaître que les conditions matérielles et non la nature intime des phénomène
straits qu’un agent quelconque ne saurait atteindre ; mais il y a des conditions matérielles qui font apparaître les phénomènes qu
. Dans aucune science expérimentale on ne connaît autre chose que les conditions physico-chimiques des phénomènes ; on ne travaill
es des phénomènes ; on ne travaille à autre chose qu’à déterminer ces conditions . Nulle part on n’atteint les causes premières ; l
l’expérience. On n’agit point sur ces entités, mais seulement sur les conditions physiques ou chimiques qui entraînent les phénomè
comme chaque phénomène physique, est invariablement déterminé par des conditions physico-chimiques qui, lui permettant ou l’empêch
es qui, lui permettant ou l’empêchant d’apparaître, en deviennent les conditions ou les causes matérielles immédiates ou prochaine
ns ou les causes matérielles immédiates ou prochaines. L’ensemble des conditions déterminantes d’un phénomène entraîne nécessairem
ologie que les phénomènes vitaux sont constamment identiques dans des conditions identiques, c’est énoncer une erreur, s’écria Ger
t, disons-nous, est un phénomène physiologique et se trouve lié à des conditions physico-chimiques déterminées, qui le permettent
s vérifié. Les phénomènes de l’âme, pour se manifester, ont besoin de conditions matérielles exactement déterminées ; c’est pour c
ent un déterminisme de la liberté morale, c’est-à-dire un ensemble de conditions anatomiques et physico-chimiques qui lui permette
loin d’être la négation de la liberté morale, en est au contraire la condition nécessaire comme de toutes autres manifestations
me vivant, et nous exprimerons notre pensée en disant : 1° Il y a des conditions matérielles déterminées qui règlent l’apparition
leurs ainsi dans toute science. Les définitions sont illusoires ; les conditions des choses sont tout ce que nous en pouvons conna
écessaire de la vie physiologique. Le déterminisme fait connaître les conditions par lesquelles nous pouvons atteindre les phénomè
nce, car au fond il révèle les rapports entre les phénomènes et leurs conditions , c’est-à-dire la seule et la vraie causalité immé
s autres causes premières. En disant qu’on ne doit rechercher que les conditions de la vie, nous circonscrivons le champ de la sci
organique et de destruction organique, nous embrassons l’ensemble des conditions de l’existence de tous les êtres vivants et nous
d’action ; elle est le résultat d’un conflit entre l’organisme et les conditions physico-chimiques ambiantes. Ce conflit n’est poi
e se présente à nous sous trois aspects qui prouvent la nécessité des conditions physico-chimiques pour la manifestation de la vie
règne animal. — La vie latente est une vie arrêtée et non diminuée. —  Conditions du retour de la vie latente à la vie manifestée.
nuée. — Conditions du retour de la vie latente à la vie manifestée. —  Conditions extrinsèques : eau, air (oxygène), chaleur ; intr
aux à vie constante consiste à maintenir dans le milieu intérieur les conditions intrinsèques ou extrinsèques nécessaires à la vie
système nerveux qui est l’agent de cette équilibration de toutes les conditions du milieu intérieur. — Conclusion relative à l’in
l n’y a qu’un conflit vital dont nous devons chercher à connaître les conditions . La vie, avons-nous dit, ne saurait s’expliquer
phénomènes dans leur succession, leur concert, leur harmonie ; 2° Les conditions physico-chimiques déterminées qui sont nécessaire
le germe semble garder la mémoire de l’organisme dont il procède. Les conditions seules des manifestations vitales nous sont acces
des manifestations vitales nous sont accessibles. La connaissance des conditions extérieures qui déterminent l’apparition des phén
résulte d’un conflit, d’une relation étroite et harmonique entre les conditions extérieures et la constitution préétablie de l’or
on préétablie de l’organisme. Ce n’est point par une lutte contre les conditions cosmiques que l’organisme se développe et se main
totale de l’univers. Le mode des relations entre l’être vivant et les conditions cosmiques ambiantes nous permet de considérer tro
vie, suivant qu’elle est dans une dépendance tout à fait étroite des conditions extérieures, dans une dépendance moindre, ou dans
inaltérés. C’est ainsi qu’un morceau de marbre, par exemple, dans les conditions ordinaires, reste sans changements appréciables d
s d’une manière identique, on peut comprendre pourquoi et par quelles conditions la vie latente se soutient plus facilement chez l
virtuelle : elle existe prête à se manifester, si on lui fournit les conditions extérieures convenables, mais elle ne se manifest
extérieures convenables, mais elle ne se manifeste aucunement si ces conditions font défaut. La graine a en elle, dans son organi
il faut pour vivre ; mais elle ne vit pas, parce qu’il lui manque les conditions physico-chimiques nécessaires. On aurait tort de
acteurs, l’être ne saurait vivre. Il ne vit pas davantage lorsque les conditions de milieu n’existent pas que lorsqu’elles existen
rendraient sensibles. Cette vie réduite devrait s’user ; or, dans les conditions convenables, elle ne s’use pas. Ainsi, la graine
tances extérieures. Ces circonstances sont au nombre de quatre. Trois conditions extrinsèques : L’air (oxygène). La chaleur. L’hum
onditions extrinsèques : L’air (oxygène). La chaleur. L’humidité. Une condition intrinsèque : La réserve nutritive de la graine e
dépenseront plus tard. Mais ce n’est pas tout. Il faut encore que ces conditions existent à un degré, à une dose déterminée ; alor
puisque toutes les manifestations vitales sont étroitement liées aux conditions physico-chimiques dont l’énumération suit : 1° Ea
sphère convenables pour la végétation. Il ne leur manque qu’une seule condition , l’humidité ; dès lors elles sont inertes. Les bl
nt que, pour manifester la vitalité, la graine a besoin de toutes les conditions que nous avons énumérées précédemment ; si l’une
ation n’a plus eu lieu. De sorte que j’ai lieu de croire que dans les conditions indiquées ce point marque la limite supérieure de
s. C’est donc l’embryon qui reste en état de vie latente tant que les conditions extérieures ne se prêtent pas à son développement
végétal lui-même. L’eau et la chaleur sont pour l’embryon végétal des conditions indispensables du retour de la vie latente à la v
u retour de la vie latente à la vie manifestée. La suppression de ces conditions fait constamment disparaître la vie, leur retour
le milieu. En lui rendant l’humidité et la chaleur, c’est-à-dire les conditions propices, la vie reparaît. On peut renouveler ces
ne se sont manifestés en se développant que lorsqu’ils ont trouvé les conditions d’aération, d’humidité et de chaleur qui sont les
s un état de mort apparente et de résurrection sous l’influence d’une condition physique qui existe ou fait défaut. Les rotifères
2° — que ces corps conservent leur propriété de reviviscence dans des conditions (vide sec à 100°) incompatibles avec toute espèce
blé. On voit que ce rapport n’a rien de mystérieux ; c’est une simple condition physique qui fait que le chemin est praticable ou
si généralement, et toutes les harmonies naturelles se ramènent à des conditions physico-chimiques quand nous en connaissons le mé
c le grain lui-même et attendent, dans un état de mort apparente, les conditions nécessaires à leurs manifestations vitales : l’hu
Leurs mouvements ne subissent pas d’interruption à moins que quelque condition extérieure n’intervienne. La dessiccation, la sou
re n’intervienne. La dessiccation, la soustraction de l’air, sont les conditions ordinaires qui arrêtent ces mouvements ainsi que
parer cette perte, puisqu’ils ne mangent pas. De sorte qu’à la fin la condition intrinsèque formée par la réserve des matériaux n
her la vie de se manifester lors même que subsistent les trois autres conditions extrinsèques : chaleur, eau, air. Si l’on abaisse
des anguillules. Mais on peut faire en sorte qu’une seule des autres conditions nécessaires fasse défaut, l’aération par exemple 
nte. Le substratum de la vie existe bien dans la graine ; mais si les conditions physico-chimiques externes font défaut, tout conf
puisse faire maintenant. Ces phénomènes, résultant de l’influence des conditions physiques du milieu sur la vie latente ou la vie
uence de leur durée s’expliquent par le retour et les alternatives de conditions physico-chimiques déterminées. L’hiver n’a pas ag
déterminées. L’hiver n’a pas agi sur les œufs de ver à soie comme une condition particulière ou extra-physique ; l’hiver a agi si
ition particulière ou extra-physique ; l’hiver a agi simplement comme condition physique, comme froid. C’est ce qu’ont démontré l
qu’au printemps suivant parce que l’hiver et les froids apportent une condition physique favorable à un certain développement ins
résistera à ces épreuves ; et lorsque ensuite on la placera dans des conditions convenables, elle revivra et pourra se développer
ssiccation. Explication de la vie latente. — La dessiccation est une condition de protection pour les organismes qui doivent êtr
manifestée, nous verrons avec la plus grande évidence l’influence des conditions extérieures se manifester sur les deux ordres de
s d’abord du passage de la vie manifestée à l’état de vie latente. La condition principale que doit remplir un organisme pour tom
ations fonctionnelles de l’être vivant ; il en est de même des autres conditions qui produisent la vie latente. Les propriétés phy
ctation les lui restitue. La fibrine du sang se trouve dans les mêmes conditions . Elle peut perdre par la dessiccation 80 pour 100
nous occupe. Nous voyons comment la suppression de l’humidité et des conditions extrinsèques propices peut entraîner la dispariti
e. Cette observation nous fait comprendre la nécessité d’une nouvelle condition pour la reviviscence ou le retour à la vie manife
nuent ou s’exaltent néanmoins dans une très large mesure, lorsque les conditions extérieures varient. Les êtres dont les manifesta
vitales peuvent varier dans des limites étendues sous l’influence des conditions cosmiques sont des êtres à vie oscillante ou dépe
at de vie engourdie, prêt à se développer en un animal nouveau si les conditions de l’incubation sont réalisées. Mais il ne pourra
engourdit pour son propre compte, révélant ainsi son autonomie et les conditions de son activité propre. En un mot, chaque système
e influencé par le froid comme l’individu tout entier. Il a les mêmes conditions d’activité ou d’inactivité que l’ensemble, et il
nt. C’est le sang réchauffé qui a créé autour de tous les éléments la condition physique de température nécessaire au fonctionnem
engourdis résistent par suite de l’abaissement de leur vitalité à des conditions où d’autres périraient. L’engourdissement est don
nditions où d’autres périraient. L’engourdissement est donc aussi une condition de résistance vitale comme l’était la vie latente
é la résistance remarquable des marmottes en état d’hibernation à des conditions qui les feraient périr si elles étaient dans leur
iquent aussi clairement que le cas de la vie latente. L’influence des conditions cosmiques produit d’abord la suppression incomplè
us élevés en organisation. La vie ne s’y montre suspendue dans aucune condition  : elle s’écoule d’un cours constant et indifféren
en apparence aux alternatives du milieu cosmique, aux changements des conditions matérielles qui entourent l’animal. Les organes,
osphériques s’arrêtent à lui, de sorte qu’il est vrai de dire que les conditions physiques du milieu sont constantes pour l’animal
ns le milieu liquide intérieur. La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre, indépendante : le mécanisme qui
t celui qui assure dans le milieu intérieur le maintien de toutes les conditions nécessaires à la vie des éléments. Ceci nous fait
ate compensation établie comme par la plus sensible des balances. Les conditions nécessaires à la vie des éléments qui doivent êtr
, la chaleur, les substances chimiques ou réserves. Ce sont les mêmes conditions que celles qui sont nécessaires à la vie des être
e, le système nerveux est appelé à régler l’harmonie entre toutes ces conditions . 1° L’eau. — C’est un élément indispensable, qual
la proportion de liquide diminue dans le corps à la suite de quelque condition telle que l’hémorrhagie, la sudation abondante ;
l’eau en proportion sensiblement déterminée dans le milieu intérieur, condition de la vie libre. Ce n’est pas seulement pour l’ea
lieu la même quantité d’oxygène, et sa vie s’accomplit dans les mêmes conditions . Mais il peut y avoir dans l’animal lui-même des
ssez restreintes ; ils se faussent et deviennent impuissants dans des conditions extrêmes. Ils sont réglés par le système nerveux.
’ils soient, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. 4° Réserves.
intérieur capable d’en opérer les manifestations, indépendamment des conditions physico-chimiques extérieures. La conclusion à la
ager. Nous voyons que, dans la vie latente, l’être est dominé par les conditions physico-chimiques extérieures, au point que toute
oscillante, si l’être vivant n’est pas aussi absolument soumis à ces conditions , il y reste néanmoins tellement enchaîné qu’il en
t produites et dirigées par un principe vital intérieur affranchi des conditions physico-chimiques extérieures ; cette apparence e
êtres vivants un principe vital libre, luttant contre l’influence des conditions physiques. C’est le fait opposé qui est démontré,
spécifiques dans lesquels elle est entrée. C’est précisément à cette condition que satisfait la division en phénomènes de destru
exes et inséparables, en ce sens, au moins, que la destruction est la condition nécessaire de la rénovation. Les phénomènes de la
mentations dues aux ferments figurés. — Fermentation alcoolique ; ses conditions . — II. Combustion. — Théorie de Lavoisier ; combu
ue beaucoup de cellules, soit animales soit végétales, mises dans les conditions des cellules de levure, agissent comme celles-ci.
itions des cellules de levure, agissent comme celles-ci. Dans quelles conditions la levure provoque-t-elle la fermentation alcooli
la carapace d’un crustacé, le squelette d’un mammifère sont dans des conditions d’inaltérabilité pareilles à l’écorce ou au bois
ns le même cas. L’œuf, en effet, se trouve à un moment dans les mêmes conditions , lorsqu’il a perdu la vésicule germinative, avant
ère, le protoplasma, que réside l’activité vitale, indépendamment des conditions morphologiques qu’elle présente, et des moules où
organique ou synthèse vitale aurait ainsi pour premier degré et pour condition essentielle la synthèse chimique du protoplasma.
araître ou disparaître au sein du protoplasma préexistant suivant des conditions extérieures. Si, par exemple, on recouvre quelque
à cet égard. Ingen-Housz, Sennebier, Th. de Saussure ont précisé les conditions de cette expérience et ont fait connaître l’actio
voir que le protoplasma est susceptible de se charger dans certaines conditions d’une matière verte, la chlorophylle. Mais le pro
a sa source dans l’aliment carboné ; celui-ci ne doit remplir qu’une condition , c’est de n’être pas saturé d’oxygène et de pouvo
Ce seraient les combinaisons oxygénées de l’azote qui, dans certaines conditions climatériques, orages, etc., peuvent donner des c
bumine. D’où il conclut que la source de la vie est le feu et que les conditions de la vie ont été satisfaites précisément à l’épo
oplasma, examine pour ainsi dire son évolution chimique dans les deux conditions d’organisation et de désorganisation. Il y aurait
ur des larves de mouches (asticots), j’espère être dans de meilleures conditions pour saisir le mécanisme qui donne naissance au g
d’hui, mais dont nous sommes déjà parvenus à analyser les principales conditions . Septième leçon : Propriétés du protoplasma d
l’irritabilité. — II. Excitants et anesthésiants de l’irritabilité. —  Conditions normales de l’irritabilité protoplasmique. — Anes
l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la matière vivante et les conditions extérieures. La vie résulte constamment du rappor
vivante de réagir aux excitations du monde extérieur. Cette faculté, condition essentielle de tous les phénomènes de la vie, che
érieurs. Toute manifestation vitale exigeant le concours de certaines conditions ou excitants extérieurs, est par cela même une ma
es. Virchow professe la même opinion ; les phénomènes vitaux ont pour condition intime l’irritabilité, terme générique qui compre
e. Mais toutes ces manifestations particulières sont dominées par une condition générale ; elles sont les modes divers d’une facu
eurs : c’est l’irritabilité. Le tissu n’est déclaré vivant qu’à cette condition  ; 2° Il existe en même temps dans tous les tissus
otoplasma. II. Excitants et anesthésiants de l’irritabilité Les conditions de la mise en jeu de l’irritabilité nous sont con
certaines substances dissoutes dans le milieu ambiant. Sans doute les conditions extrinsèques qui doivent être réalisées pour perm
chaque élément cellulaire en particulier. Mais pour nous en tenir aux conditions générales, essentielles, nous dirons qu’elles son
r toute espèce de protoplasma, animal ou végétal : ce sont les quatre conditions que nous avons précédemment indiquées. Par un sin
uées. Par un singulier rapprochement, on pourrait dire que ces quatre conditions indispensables à l’exercice de l’irritabilité, à
que l’être vivant rencontre dans le milieu ambiant. Relativement aux conditions physico-chimiques de la vie, nous n’avons rien d’
er à ce que nous avons déjà dit, d’une manière générale, à propos des conditions de la vie latente, de la vie oscillante et de la
uche (Dionæa muscipula), du sainfoin oscillant (Hedysarum gyrans). La condition préalable de ces manifestations de mouvement, c’e
s éléments de tissus ne peuvent manifester leur activité que dans des conditions d’humidité et de semi-fluidité spéciales de leur
cresson alénois, qui germent très vite, et nous les plaçons dans les conditions nécessaires et suffisantes pour leur germination 
ule, des œufs de mouche, des œufs de ver à soie, en agissant dans des conditions convenables et en faisant usage de l’appareil à c
dire qu’il est impossible de réussir en se plaçant dans de meilleures conditions . Je signale seulement ces essais pour montrer que
professé la même opinion ; selon lui, les phénomènes vitaux ont pour condition intime l’irritabilité, terme générique qui compre
ls cette vie s’exerce. Au fond, tous ces mécanismes sont soumis à une condition générale et commune : l’irritabilité. L’expérimen
ntité, qui devient tout à fait évidente si l’on considère surtout les conditions simples et claires de l’expérience. En résumé, au
propriétés ni sur les fonctions vitales. Il n’y a, en un mot, que des conditions physiques au fond de toutes les manifestations ph
es, des modalités plus hautes. Dans le protoplasma se rencontrent les conditions de la synthèse chimique qui assimile les substanc
au degré de complication dans l’étude de la vie. Après avoir fixé les conditions de l’être vivant idéal, amorphe, réduit à la subs
is elle l’utilise d’une façon tout à fait indépendante et suivant des conditions qui n’y sont pas nécessairement contenues. Les fo
istait déjà, à l’état dormant et n’attendant que d’être tiré de cette condition léthargique par l’impulsion fécondatrice. — Défen
i, c’est que l’être est en quelque sorte emprisonné dans une série de conditions dont il ne peut sortir, parce qu’elles se répèten
déjà en puissance l’état adulte, et que sa formation a lieu dans des conditions tellement déterminées qu’on ne peut pas changer s
e sorte dormantes ou expectantes ; elles apparaîtraient dès que leurs conditions d’existence viendraient à se manifester, et, une
ter, et, une fois réalisées, elles se perpétueraient autant que leurs conditions d’existence et de succession se perpétueraient el
lois de la nature. Seulement le chimiste réalise artificiellement les conditions extérieures ou cosmiques de leur existence., Les
e titre. Mais l’homme de science envisage seulement les causes ou les conditions efficientes, et non, selon l’expression de M. Car
onditions efficientes, et non, selon l’expression de M. Caro68, leurs conditions intellectuelles. Il voit l’ordre, le rapport des
dire toute autre recherche que celles qui ramènent des effets à leurs conditions ou causes prochaines. Sans doute ces causes physi
s conditions ou causes prochaines. Sans doute ces causes physiques ou conditions ne suffisent pas à nous rendre compte des phénomè
tion intelligente et prévoyante, comme le veulent les finalistes, une condition d’existence, comme le veulent les positivistes, u
erve dans son domaine que ce qui est à notre portée, c’est-à-dire les conditions phénoménales et les propriétés matérielles par le
en notre pouvoir et dont nous soyons maîtres comme nous le sommes des conditions physiques des manifestations vitales : la phénomé
uvons la diriger. A la vérité on peut considérer l’hérédité comme une condition expérimentale et l’employer, comme on fait en zoo
e fondamental ; mais on met en œuvre, dans de telles expériences, une condition qui n’en reste pas moins obscure. C’est, nous le
par lui-même. La vie n’est pas non plus une résultante, parce que les conditions physico-chimiques qui président à sa manifestatio
urs, pas plus le principe directeur des phénomènes que l’ensemble des conditions matérielles de manifestation, ne peut isolément e
nifestations résultent d’une relation étroite et harmonique entre les conditions et la constitution de l’organisme. Tels sont les
haque acte vital. Ces deux facteurs sont, en d’autres termes : 1° Les conditions physico-chimiques déterminées, extérieures, qui g
ées, extérieures, qui gouvernent l’apparition des phénomènes ; 2° Les conditions organiques ou lois préétablies qui règlent la suc
règlent la succession, le concert, l’harmonie de ces phénomènes. Ces conditions organiques ou morphologiques dérivent par atavism
s que présente la vie69. Suivant la liaison plus ou moins étroite des conditions organiques aux conditions physico-chimiques, on d
uivant la liaison plus ou moins étroite des conditions organiques aux conditions physico-chimiques, on distingue : la vie latente,
la vie constante. Dans la vie latente, l’organisme est dominé par les conditions physico-chimiques extérieures, au point que toute
oscillante, si l’être vivant n’est pas aussi absolument soumis à ces conditions , il y reste néanmoins tellement enchaîné qu’il en
îné qu’il en subit toutes les variations ; actif et vivace, quand ces conditions sont favorables, inerte et engourdi, quand elles
favorables. Dans la vie constante, l’être paraît libre, affranchi des conditions cosmiques extérieures, et les manifestations vita
res, et les manifestations vitales semblent n’être tributaires que de conditions intérieures. Cette apparence, ainsi que nous l’av
vie constante ou libre que les relations étroites des deux ordres de conditions se montrent de la manière la plus caractéristique
comme un principe essentiel. Il nous reste seulement à déterminer les conditions et à donner les caractères du conflit vital d’une
evu que la physiologie devait tendre, comme but pratique, à fixer les conditions et les circonstances de ces deux ordres d’actes,
lument connexes et inséparables, en ce sens que la destruction est la condition nécessaire de la rénovation ; les actes de destru
istiques proprement dites, dont les mécanismes, les propriétés et les conditions sont communs à tous les êtres ; c’est elle qui co
nflit avec le protoplasma préexistant. La détermination exacte de ces conditions matérielles est ce que nous avons appelé le déter
de la vie, tandis que la physiologie générale comprend l’étude de ses conditions fondamentales. La matière vivante, indépendante d
nt les espèces animales ou végétales, dépend d’une façon générale des conditions d’être de la matière vivante ou protoplasma. Ces
érale des conditions d’être de la matière vivante ou protoplasma. Ces conditions du fonctionnement protoplasmique entrent en ligne
sorte que, d’une certaine manière, la morphologie est subordonnée aux conditions vitales élémentaires-du protoplasma, c’est-à-dire
nt fondamentalement à la réalisation en nature et en degré des quatre conditions de cette vie : humidité, chaleur, oxygène, réserv
un agrégat de cellules ou d’organismes élémentaires, dans lequel les conditions de la vie de chaque élément sont respectées et da
er successivement les mécanismes par lesquels sont réalisées ces deux conditions de l’autonomie des éléments anatomiques et de leu
’il possède en lui-même et par suite de sa nature protoplasmique, les conditions essentielles de sa vie, qu’il n’emprunte et ne so
. L’organisme, comme la société, est construit de telle façon que les conditions de la vie élémentaire ou individuelle y soient re
itions de la vie élémentaire ou individuelle y soient respectées, ces conditions étant les mêmes pour tous ; mais en même temps ch
, et toutes les fois qu’un fait de cet ordre a été découvert dans des conditions d’expérimentation particulières, il est légitime
mplique, de manière à créer autour de chaque élément le milieu et les conditions qui sont nécessaires à cet élément, afin de lui d
eur est imposée est de réunir qualitativement et quantitativement les conditions de la vie cellulaire. Cette tâche est de rigueur
simple ; mais le but est toujours le même. On pourrait exprimer cette condition du perfectionnement organique, en disant qu’il co
atomiques ; il affirme l’identité de la vie libre et associée sous la condition que le milieu soit identique. C’est par l’intermé
me en société. Subordination des éléments à l’ensemble. — Mais cette condition de l’identité du milieu est bien restrictive. Il
ificiellement le milieu intérieur dans lequel vit chaque cellule. Les conditions de ce milieu sont tellement délicates qu’elles no
ion des parties à l’ensemble. Quelques exemples feront comprendre ces conditions de la vie associée, où chaque élément est à la fo
raît au bout d’un certain temps. Il n’a pas continué à vivre dans des conditions qui n’étaient point faites pour lui. Les cellules
ns le plan total exerce sur son fonctionnement. Il y a donc une autre condition qui ne tient plus à l’élément lui-même, mais qui
urs de la même façon en tous les lieux où se trouvent rassemblées les conditions convenables ; mais d’autre part ces conditions co
ouvent rassemblées les conditions convenables ; mais d’autre part ces conditions convenables ne sont complètement réalisées que da
vant sa place dans l’organisme. Rédintégrations. — La subordination, condition restrictive de l’autonomie des éléments, est plus
; leur vie, toujours identique au fond, résulte d’un conflit avec des conditions physico-chimiques dont l’expérimentateur est maît
donc tous, le système nerveux compris, pour procurer à la cellule les conditions physico-chimiques qui lui sont nécessaires et don
édiate.   Nous avons dit plus haut que l’on a voulu rendre compte des conditions de la complication croissante des êtres organisés
il vital véritablement commun à tous les êtres, c’est-à-dire pour les conditions essentielles de la vie élémentaire ; cela n’est p
soit comparée. La physiologie générale nous donne la connaissance des conditions générales de la vie qui sont communes à l’univers
nous montre la variété infinie de la vie reposant sur l’unité de ses conditions  ; celle-ci nous est donnée par la physiologie gén
e partie spéciale. Il faut connaître les propriétés de la vapeur, les conditions de sa génération, de sa détente, de la puissance
acteurs : les lois prédéterminées qui les fixent dans leur forme, les conditions physico-chimiques qui les font apparaître. En un
re que ces phénomènes de la vie ne peuvent être atteints que dans les conditions matérielles qui les manifestent, mais qui n’en so
— Nous agissons sur le côté exécutif des choses en nous adressant aux conditions matérielles : on pourrait dire que nous sommes si
sciences expérimentales, est rendue possible par le déterminisme des conditions physico-chimiques qui font apparaître les phénomè
ce qui est des sciences physiques et de la zoologie elle-même, cette condition a été si bien sentie, que, même dans les établiss
nt à la portée de l’expérimentateur et sous sa main les sujets et les conditions instrumentales nécessaires, de façon qu’il ne soi
ment. Il est donc impossible de séparer la propriété de nutrition des conditions de son exercice : il est impossible de séparer la
pes des Arabes et des guides. Mais aucun échantillon récolté dans des conditions authentiques n’a jamais germé. » Il est clair qu
oduit en 1872 par Kolbe, en faisant réagir le gaz carbonique dans des conditions particulières de température sur le phénol sodiqu
Les expériences de M. Berthelot79 tendent à établir que, dans des conditions comparables aux conditions atmosphériques habitue
erthelot79 tendent à établir que, dans des conditions comparables aux conditions atmosphériques habituelles, il peut y avoir fixat
uche d’une solution sirupeuse, titrée et pesée, de dextrine, dans des conditions qui permettaient de connaître exactement le poids
elle doit faire place, dans la science, à la notion de rapport ou de conditions . Le déterminisme fixe les conditions des phénomèn
ce, à la notion de rapport ou de conditions. Le déterminisme fixe les conditions des phénomènes ; il permet d’en prévoir l’apparit
é à tous les autres phénomènes de l’organisme vivant. — Si toutes les conditions anatomiques et physico-chimiques normales existen
9). 57. Voy. mon mémoire : De la matière glycogène considérée comme condition de développement de certains tissus chez le fœtus
l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la matière vivante et les conditions extérieures. La vie résulte constamment du rappor
4 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
qu’il fait siennes nous présentent comme les synthèses concrètes des conditions que nous avons étudiées l’une après l’autre, par
s désormais le droit d’affirmer l’efficacité des formes sociales. Des conditions proprement sociologiques nous ont fourni une expl
ormes de ces sociétés et le succès de cette idée il y a un rapport de condition à conséquence. * ** Toutefois, sur la nature et l
n balance. Pour décider inductivement, de deux phénomènes, lequel est condition et lequel conséquence, il faut désigner celui qui
mérées, si l’on embrasse, d’un rapide coup d’œil, la multiplicité des conditions que suppose l’existence de chacune d’elles. Jusqu
ils ont présenté comme leur cause suffisante une de leurs nombreuses conditions . À en croire Spencer, la centralisation de nos so
ne s’augmente pas de lui-même et mécaniquement : en même temps que de conditions physiologiques, on sait qu’il dépend de condition
même temps que de conditions physiologiques, on sait qu’il dépend de conditions psychologiques qu’il s’agirait d’analyser et de c
er et de classer. — Inversement l’homogénéité d’une société dépend de conditions physiologiques en même temps que de conditions ps
’une société dépend de conditions physiologiques en même temps que de conditions psychologiques. Le mélange des races contribue à
pour rassembler, des quatre coins de l’horizon historique, toutes les conditions des transformations sociales que nous avons class
oit, les raisons de la valeur d’une tendance demeurent distinctes des conditions de son succès. Et c’est pourquoi la connaissance
s une chose dont cette connaissance rend compte : elle montre quelles conditions seraient nécessaires pour qu’une réaction pareill
e, mais par la constitution même des sociétés qu’il soumet, alors les conditions du combat sont changées : morceler les États, ras
arrêter l’élan démocratique de notre civilisation. En découvrant les conditions sociologiques du succès des idées égalitaires, no
5 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
pouvoir. — Il signifie que telles sensations sont possibles à telles conditions et nécessaires à telles conditions. — Toute propr
sensations sont possibles à telles conditions et nécessaires à telles conditions . — Toute propriété d’un corps se réduit à la poss
d’un corps se réduit à la possibilité de telle sensation dans telles conditions et à la nécessité de la même sensation dans les m
lles conditions et à la nécessité de la même sensation dans les mêmes conditions plus une condition complémentaire. — Confirmation
la nécessité de la même sensation dans les mêmes conditions plus une condition complémentaire. — Confirmation de ce paradoxe. — 
, même dans la perception extérieure véridique. — En premier lieu, sa condition provocatrice et suffisante, la sensation, s’y ren
e tels effets sont possibles, futurs, prochains, nécessaires à telles conditions . Nous entendons simplement, dans le cas présent,
sensations sont possibles, futures, prochaines, nécessaires à telles conditions . Par conséquent, un faisceau de pouvoirs n’est ri
t ce que je conçois et affirme, c’est leur possibilité sous certaines conditions , et leur nécessité sous des conditions plus compl
eur possibilité sous certaines conditions, et leur nécessité sous des conditions plus complètes. Elles sont possibles quand toutes
es conditions plus complètes. Elles sont possibles quand toutes leurs conditions , moins une, sont données. Elles deviennent nécess
oins une, sont données. Elles deviennent nécessaires quand toutes les conditions , plus la condition manquante, sont données ; et i
es. Elles deviennent nécessaires quand toutes les conditions, plus la condition manquante, sont données ; et ici la possibilité d
onnées ; et ici la possibilité devient nécessité par l’addition de la condition dernière. Voilà ce qui pour nous constitue l’obje
tence et à la présence de l’individu sensible indiqué, s’ajoutait une condition finale, tel mouvement de sa main exploratrice, te
j’affirme la possibilité et la nécessité de telle sensation à telles conditions est générale et vaut pour tous les moments du tem
’affirme la possibilité et la nécessité de telles sensations à telles conditions est abstraite et vaut non seulement pour moi et t
nt de notre notion de la sensation. — Ces possibilités, qui, avec une condition de plus, deviennent des certitudes30, ont besoin
s possibilités pures, vagues, dont l’expérience n’a pas déterminé les conditions et sur lesquelles nous ne pouvons compter. Or, si
comme un corps, nous avons éprouvé, ou nous pensons que, dans telles conditions données, nous éprouverions, non pas une seule sen
capables de concevoir le commencement d’une chose quelconque sans une condition antécédente ou cause. Ce cas est un des plus nota
usqu’à ce que nous revenions, ou bien elles naissent et cessent à des conditions sur lesquelles notre présence n’a en général aucu
ités de sensation, qui sont constituées par la présence de toutes les conditions de la sensation, moins une, se transforment en né
ion, moins une, se transforment en nécessités, lorsque cette dernière condition manquante vient s’ajouter aux autres. Je vois une
ignifie aussi que si, à l’existence d’un être sensible, on ajoute une condition de plus, tel mouvement qui mettra sa main en cont
tion mentale. Mais, comme la loi qui prédit cet événement sous telles conditions est générale et, partant, permanente, l’une et l’
des plus profonds physiciens. Des forces diverses qui, sous diverses conditions , provoquent en nous des sensations diverses : voi
s remarquons qu’il est capable de tels changements précis sous telles conditions précises ; il peut changer de lieu, de figure, de
observations, nous constatons que tel corps est capable, sous telles conditions précises, de provoquer tels changements dans d’au
ts, nous l’avons constitué complètement. — Il peut et, sous certaines conditions , il doit provoquer en nous telles sensations musc
saveur : voilà ses propriétés sensibles. — Il peut et, sous certaines conditions , il doit éprouver tels changements de consistance
opriétés, pour ainsi dire, intrinsèques. — Il peut et, sous certaines conditions , il doit provoquer dans tel autre corps tel chang
, du corps, d’un autre corps, l’énoncer comme possible sous certaines conditions , comme nécessaire sous ces mêmes conditions, plus
e possible sous certaines conditions, comme nécessaire sous ces mêmes conditions , plus une complémentaire, bref poser une loi géné
port aux autres, et en lui-même. — Par rapport aux autres, il est une condition d’événements pour les autres, et, notamment par r
nements pour les autres, et, notamment par rapport à nous, il est une condition de sensations pour nous ; à ce titre, il est déte
tre part, en lui-même, il est une série d’événements qui, à certaines conditions , tendent à s’effectuer ; à ce titre, il est déter
ous ces matériaux sont des images de sensations possibles sous telles conditions , et nécessaires sous les mêmes conditions, plus u
tions possibles sous telles conditions, et nécessaires sous les mêmes conditions , plus une complémentaire. Lorsque rien ne contred
ux étaient ouverts, etc. Je crois de plus que, en me mettant dans les conditions requises, non seulement en un moment quelconque d
6 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
dans toute sociologie rationnelle. Mais nous savons que si, dans ces conditions , la pratique devient réfléchie, la réflexion, ain
qui doit servir de base à tous nos raisonnements pratiques. Dans ces conditions , on n’a plus le droit de dire que la pensée est i
à jouer ; comme si chaque état interne répondait exactement à quelque condition externe et, par suite, contribuait à assurer, pou
’ils sont, parce qu’ils ne peuvent pas ne pas être, étant données les conditions générales de la vie. On ne saurait pourtant les t
t, qu’une manière objective de prouver que des êtres, placés dans des conditions définies, ont moins de chances de survivre que d’
tre qualifié de pathologique que par rapport à une espèce donnée. Les conditions de la santé et de la maladie ne peuvent être défi
elle n’est pas impliquée dans leur tempérament ordinaire ni liée aux conditions d’existence dont ils dépendent généralement. Inve
ité du phénomène sera expliquée par cela seul qu’il sera rattaché aux conditions d’existence de l’espèce considérée, soit comme un
spèce considérée, soit comme un effet mécaniquement nécessaire de ces conditions , soit comme un moyen qui permet aux organismes de
lui du passé, et pourtant il n’est plus en rapport avec les nouvelles conditions d’existence. Un fait peut ainsi persister dans to
n’est plus l’indice que le phénomène observé est étroitement lié aux conditions générales de l’existence collective. Cette diffic
ir établi par l’observation que le fait est général, il remontera aux conditions qui ont déterminé cette généralité dans le passé
déterminé cette généralité dans le passé et cherchera ensuite si ces conditions sont encore données dans le présent ou si, au con
non, on cherchera ce qui, dans le passé, y a donné naissance. Si ces conditions sont encore celles où sont actuellement placées n
e précédente en faisant voir que la généralité du phénomène tient aux conditions générales de la vie collective dans le type socia
mptômes de la normalité, puisqu’il apparaît comme étroitement lié aux conditions de toute vie collective. Faire du crime une malad
ire pour contenir les sentiments contraires. Or, à supposer que cette condition put être effectivement réalisée, le crime ne disp
rquera comme criminels. Le crime est donc nécessaire ; il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale, mais, par cel
les de toute vie sociale, mais, par cela même, il est utile ; car ces conditions dont il est solidaire sont elles-mêmes indispensa
ocial à l’autre, mais encore qu’ils changent pour un même type si les conditions de l’existence collective se modifient. Mais, pou
des arrangements anatomiques. Or, s’il n’y avait pas de crimes, cette condition ne serait pas remplie ; car une telle hypothèse s
nt ils avaient vécu jusqu’alors n’étaient plus en harmonie avec leurs conditions d’existence. Or le cas de Socrate n’est pas isolé
nir l’état normal, à le rétablir s’il est troublé, à en retrouver les conditions si elles viennent à changer. Le devoir de l’homme
ce qui est morbide pour le sauvage ne l’est pas pour le civilisé. Les conditions de la santé physique varient avec les milieux. 3
mander, il est vrai, si, quand un phénomène dérive nécessairement des conditions générales de la vie, il n’est pas utile par cela
tablie de cette façon, c’est que, du même coup, il a été rattaché aux conditions les plus générales de notre existence collective.
ifiés. Cette méthode diffère seulement de la précédente en ce que les conditions qui expliquent et justifient la généralité du phé
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
ybrides. — VI. Parallélisme entre les effets des changements dans les conditions de vie et ceux des croisements. — VII. La fertili
rs croisements, soit des hybrides, est plus aisément affectée par des conditions de vie défavorables que celle des espèces pures.
ale chez tous les individus des mêmes espèces, croisés dans les mêmes conditions , et paraît dépendre beaucoup de la constitution p
hez les divers individus provenant du même fruit et exposés aux mêmes conditions . Par le terme d’affinités systématiques, on enten
ité est éminemment susceptible de s’accroître ou de diminuer sous des conditions favorables ou défavorables, et en outre qu’elle v
ontrée où vivent leurs parents, ils sont généralement placés sous des conditions de vie convenables. Mais un hybride ne participe
l demeure dans l’œuf produit par sa mère, il peut être placé sous des conditions de vie nuisibles, et conséquemment exposé à périr
ivant est jeune, plus en général il paraît sensible à l’influence des conditions de vie défavorables ou contre nature. À l’égard d
rent que lorsque les plantes et les animaux sont placés hors de leurs conditions naturelles, leur système reproducteur en est très
animaux. Entre la stérilité qui résulte d’un tel changement dans les conditions de vie et celle des hybrides, il y a de nombreuse
x ou de plantes deviennent impuissants à se reproduire sous les mêmes conditions de vie contre nature, comme des groupes entiers d
espèce dans tout un groupe supportera de grands changements dans ses conditions de vie, sans que sa fécondité diminue ; et de mêm
es êtres organisés sont placés pendant plusieurs générations sous des conditions de vie nouvelles, ils sont extrêmement sujets à v
ous voyons donc que, lorsque des êtres organisés sont placés sous des conditions de vie nouvelles et contre nature, ou lorsque des
térilité d’une manière parfaitement semblable. Dans l’un des cas, les conditions de vie ont été troublées, bien que parfois le cha
le pour nous ; dans l’autre, c’est-à-dire à l’égard des hybrides, les conditions extérieures sont demeurées les mêmes, mais l’orga
des divers organes, les uns par rapport aux autres ou par rapport aux conditions de vie locales. Lorsque des hybrides peuvent se r
on : rien ne peut nous expliquer pourquoi un organisme placé sous des conditions de vie contre nature devient stérile. Tout ce que
x causes à quelques égards analogues : dans l’un des cas, ce sont les conditions de vie qui ont été troublées ; dans l’autre, c’es
ne seule. VI. Parallélisme entre les effets des changements dans les conditions de vie et les effets des croisements. — Peut-être
ensemble considérable de preuves, que de légers changements dans les conditions de vie sont avantageux à tous les êtres vivants.
représentants successifs demeurent constamment placés sous les mêmes conditions de vie, amène toujours dans la race une certaine
ondité. Il semble donc que, d’un côté, de légers changements dans les conditions de vie soient avantageux aux êtres organisés, et
, du reste, d’un croisement entre espèces ou d’un changement dans les conditions de vie des individus. Sur cette dernière question
nous attendre à voir la stérilité apparaître et disparaître sous des conditions de vie à peu près les mêmes. Enfin, et ceci me se
s domestiques sont moins étroitement adaptées au climat et aux autres conditions physiques de la contrée qu’elles habitent que les
minemment passible sous l’influence des moindres changements dans les conditions de vie, au point de devenir ou complétement impui
s innées ; et elle est éminemment susceptible d’être affectée par des conditions favorables ou défavorables. Le degré de stérilité
té qui affecte très fréquemment les espèces de race pure, quand leurs conditions de vie naturelles ont été troublées. Cette suppos
lière à la race qu’il produit, de même de légers changements dans les conditions de vie paraissent être très favorables à la vigue
greffées l’une sur l’autre, bien qu’elle dépende évidemment d’autres conditions très différentes, augmentent ou diminuent cependa
8 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
nce nous est connue. — Les lacunes de la science s’expliquent par ses conditions . — Exemples. — Présumer que la raison explicative
onnue. — Les lacunes des sciences expérimentales ont pour cause leurs conditions et le tour particulier de leur méthode. — Preuve.
nts au-delà de notre monde se réduisent à des mouvements qui ont pour condition des mouvements. — . Idée de l’univers physique co
en sorte que cette dernière liaison est dérivée et présuppose, comme conditions , les deux liaisons préalables dont elle est l’eff
se ou non se propager, cela ne dépend point d’elle, mais de plusieurs conditions surajoutées et tantôt présentes, tantôt absentes 
e de ses chiffres, et, par suite, le rend divisible par 9, à la seule condition que la somme de ses chiffres soit divisible par 9
en ? D’où vient leur soudure ? Quelle est la raison, le parce que, la condition interposée, qui attache la seconde à la première 
cond en faisant intervenir l’idée de limite, nous nous conformons aux conditions de notre logique humaine. Mais, une fois en posse
us les autres, elle a pour raison la présence combinée d’un groupe de conditions fixes et d’un groupe de conditions changeantes. —
a présence combinée d’un groupe de conditions fixes et d’un groupe de conditions changeantes. — Pour former la planète, il y avait
e de conditions changeantes. — Pour former la planète, il y avait une condition fixe, la gravitation des molécules gazeuses empor
tion des molécules gazeuses emportées autour du noyau central, et une condition changeante, le refroidissement progressif, par su
duelle de ces mêmes molécules. — Pour former l’espèce, il y avait une condition fixe, la transmission d’un type général plus anci
condition fixe, la transmission d’un type général plus ancien, et des conditions changeantes, les circonstances nouvelles qui, cho
es de l’espèce. — Pour former telle époque historique, il y avait une condition fixe, le maintien du caractère national, et une c
y avait une condition fixe, le maintien du caractère national, et une condition changeante, l’état nouveau dans lequel, au sortir
êler la raison explicative, telle que nous l’avons définie, certaines conditions sont requises, et, si ces conditions ne sont pas
nous l’avons définie, certaines conditions sont requises, et, si ces conditions ne sont pas remplies, elle aura beau être présent
ncore, si l’on pouvait montrer des sciences qui, s’affranchissant des conditions imposées à la science expérimentale, trouvent par
on seulement pour cause suffisante, mais encore pour cause unique les conditions auxquelles elle est assujettie ; d’où il suivrait
uxquelles elle est assujettie ; d’où il suivrait que, délivrée de ces conditions , elle comblerait par cela même toutes ces lacunes
une masse, sitôt qu’ils sont soumis à des forces, c’est-à-dire à des conditions quelconques de mouvement. Stuart Mill a donc tort
our moteurs et mobiles, moteurs quand leur mouvement préalable est la condition du mouvement d’un autre, mobiles quand leur mouve
é un phénomène quelconque, ils lui supposent d’avance et toujours des conditions qui sont sa raison d’être et dont la réunion suff
ies. « Il y a un déterminisme absolu, dit Claude Bernard124, dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien p
urels, aussi bien pour les corps vivants que pour les corps bruts… La condition d’un phénomène une fois connue et remplie, le phé
énomènes ne peuvent se contredire, s’ils sont observés dans les mêmes conditions  ; s’ils montrent des variations, cela tient néces
la tient nécessairement à l’intervention ou à l’interférence d’autres conditions qui masquent ou modifient ces phénomènes. Dès lor
ces phénomènes. Dès lors, il y aura lieu de chercher à connaître les conditions de ces variations ; car il ne saurait y avoir d’e
fique ; on conclura uniquement et nécessairement à des différences de conditions dans les phénomènes, qu’on puisse ou qu’on ne pui
ir d’exception… On doit forcément admettre comme axiome que, dans les conditions identiques, tout phénomène est identique, et qu’a
ions identiques, tout phénomène est identique, et qu’aussitôt que les conditions ne sont plus les mêmes, le phénomène cesse d’être
ui sont ses précédents ou ses accompagnements, en d’autres termes ses conditions . À présent, imaginons en un autre point de la dur
e point de la durée et de l’étendue un groupe exactement semblable de conditions exactement semblables. Cette différence de situat
bles. Cette différence de situation n’introduit dans le groupe aucune condition influente, et, par conséquent, peut être considér
oureusement substituable aux autres ; en sorte que, pour le groupe de conditions dont il s’agit, dans l’espace pur comme dans la d
u importe ; c’est par lui que le caractère s’attache au groupe de ses conditions  ; en lui réside l’influence inconnue, la raison i
n d’être, et que cette raison se trouve incluse dans le groupe de ses conditions . Très probablement, l’ordre des idées claires par
avec le premier, et nous apercevons la liaison du caractère et de ses conditions , non plus comme un fait fortuit et isolé, mais co
effet. — D’autre part, à mesure que l’induction opère, le groupe des conditions se resserre. Il était d’abord indéterminé et vagu
té et précis ; à la fin, il ne comprend plus qu’un fragment défini de conditions expresses. Cela fait, si nous remarquons que le f
, qui, situé dans les profondeurs du groupe, relie le caractère à ses conditions . L’axiome ainsi démontré et entendu, il est aisé
es sûrs que ses précédents et accompagnements, en d’autres termes ses conditions , ou toutes, ou quelques-unes, ou une seule, influ
nte, qui composent l’induction. D’autre part, puisque la présence des conditions suffit pour entraîner la présence du caractère, t
nditions suffit pour entraîner la présence du caractère, tant que les conditions persisteront, le caractère persistera. Par suite,
donné le caractère cesse d’exister, c’est qu’une ou plusieurs de ses conditions auront cessé d’être. Par conséquent, toute suppre
ion, altération, variation, en d’autres termes un changement dans les conditions  ; ce qu’on exprime en disant que tout changement
on doit conclure de notre axiome que, comme tout caractère, elle a sa condition , et aussi sa raison explicative, sa nécessité int
ulier, où les éléments de la quantité imaginaire présentent certaines conditions qui manquent dans les autres cas. Ne pourrait-on
ngulier, où les éléments de l’existence possible présentent certaines conditions qui manquent dans les autres cas ? Cela posé, ne
tres cas ? Cela posé, ne pourrait-on pas chercher ces éléments et ces conditions  ? — Ici, nous sommes au seuil de la métaphysique.
te antérieure sur sa chute ultérieure; cette chute antérieure est une condition supplémentaire qui lui manquait dans la première
9 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ls ne désignent que la possibilité de certains événements sous telles conditions et la nécessité des mêmes événements sous les mêm
telles conditions et la nécessité des mêmes événements sous les mêmes conditions , plus une condition complémentaire. — Ces possibi
la nécessité des mêmes événements sous les mêmes conditions, plus une condition complémentaire. — Ces possibilités et nécessités
seront miennes, sont possibles. Elles sont possibles, parce que leur condition , qui est un certain état de mon appareil acoustiq
ppareil acoustique et de mes centres sensitifs, est donnée ; si cette condition cessait d’être donnée, elles cesseraient d’être p
naissent, seront siennes, sont possibles. Elles sont possibles à deux conditions  : il faut que son appareil optique et cérébral so
optiques l’image de certaines sensations musculaires ; comme ces deux conditions sont données, ses perceptions sont possibles ; si
de mes idées sont possibles ; ce mouvement est possible, parce que sa condition , un certain état de mon appareil musculaire et ne
et nerveux, est donnée ; cette persistance est possible, parce que sa condition , un certain équilibre de mes images, est donnée.
il le portera. La première action est possible pour moi, parce que sa condition , l’intelligence des mots latins, est donnée ; la
est donnée ; la seconde est possible pour le portefaix, parce que ses conditions , le développement des muscles et l’habitude de l’
’habitude de l’exercice corporel, sont données. Supprimons une de ces conditions , la possibilité disparaît, et la faculté périt, j
ibilité disparaît, et la faculté périt, jusqu’au rétablissement de la condition manquante. Amollissez et amoindrissez les muscles
couper des têtes, ce mot ne fait jamais que poser comme présentes les conditions d’un événement ou d’une classe d’événements. — Ri
e d’événements. — Rien de plus utile que la connaissance de pareilles conditions  ; elle nous permet de prévoir les événements, ceu
nements, la particularité qu’ils ont d’être possibles parce que leurs conditions sont données. Si ces événements sont miens ou une
Considérant notre état présent, nous savons ou nous supposons que les conditions de ces événements sont présentes, en d’autres ter
e est la possibilité permanente de certains événements sous certaines conditions , et la nécessité permanente des mêmes événements
tions, et la nécessité permanente des mêmes événements sous les mêmes conditions plus une complémentaire, tous ces événements ayan
suis un dedans qui est capable de certains événements sous certaines conditions , et dont les événements sous certaines conditions
ents sous certaines conditions, et dont les événements sous certaines conditions sont capables d’en provoquer d’autres en lui-même
; que, par l’expérience plus ou moins prolongée, nous démêlions leurs conditions externes et internes ; que, constatant ou présuma
s externes et internes ; que, constatant ou présumant la présence des conditions , nous concevions ces événements comme possibles,
leur faire obstacle, le souvenir faux est tenu pour vrai. Toutes ces conditions se rencontrent dans le rêve ; c’est pourquoi nous
vide, le patient se méprendra sur lui-même. — Nous venons de voir les conditions principales de cette transposition. Tantôt l’éner
la place de la toile naturelle. Mais, telle qu’elle s’ourdit dans les conditions ordinaires, la toile est bonne, et ses fils, par
s frappons un chien, et aussitôt nous l’entendons crier ; entre cette condition de douleur et ce signe de douleur perçus tous deu
sations par lesquelles nous constatons les changements qu’à certaines conditions elle subit elle-même, et l’image des sensations p
sations par lesquelles nous constatons les changements qu’à certaines conditions elle provoque dans tel autre corps. — Tel est le
s, de sensations et d’émotions a son image associée avec celle de ses conditions et de ses effets internes et externes ; et cela f
e que nous ne pouvons pas imaginer telle douleur, sans en imaginer la condition qui est telle lésion nerveuse, et sans en imagine
ar une suggestion forcée, lorsqu’un corps extérieur nous présente les conditions et les effets du nôtre, le groupe de sensations q
elligent ne pourvoit à ses besoins, ne conserve sa vie, n’améliore sa condition que par l’accord exact de sa prévision présente e
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
e plus souvent sans intention nous exposons les êtres organisés à des conditions de vie nouvelles, et des variations s’ensuivent ;
des variations s’ensuivent ; mais des changements semblables dans les conditions d’existence ne peuvent-ils avoir lieu à l’état de
être utiles à tout être qui se trouve soudain placé dans de nouvelles conditions de vie. Nous avons constaté l’apparition fréquent
ement produites, quand elles sont avantageuses aux individus dans les conditions particulières où ils se trouvent placés. Nul ne p
lque façon avantageuse à l’espèce en l’adaptant plus exactement à ses conditions d’existence, parce que la sélection naturelle aur
Nous avons établi dans le premier chapitre qu’un changement dans les conditions de vie, en agissant spécialement sur le système r
variabilité ; or, dans le cas dont il s’agit ici, on suppose que les conditions de vie ont subi quelques modifications ; ce serai
tage, aussi longtemps que l’espèce continuera de vivre dans les mêmes conditions et jouira des mêmes moyens de se nourrir et de se
digènes soient actuellement si bien adaptés les uns aux autres et aux conditions physiques sous lesquelles ils vivent, que nul d’e
organe nouvellement formé ; et l’individu modifié est placé dans les conditions de vie qui lui sont les plus favorables. L’homme
les races domestiques, qu’elles soient infiniment mieux adaptées aux conditions d’existence les plus compliquées et portent en to
ésente, au perfectionnement de chaque être organisé par rapport à ses conditions d’existence organiques et inorganiques. Nous ne v
raire être d’une nécessité vitale absolue sous un certain ensemble de conditions de vie. Il est encore plus indispensable de tenir
oprie la structure de chaque individu au bénéfice de la communauté, à condition que chacun d’eux profite de ce changement survenu
s distincts. Parmi les plantes cultivées et placées sous de nouvelles conditions de vie, quelquefois les organes mâles, d’autres f
vaste, ses différents districts présenteraient certainement diverses conditions de vie ; et la sélection naturelle modifierait et
s les individus de chaque district de la même manière par rapport aux conditions physiques de chaque localité, et d’autant plus qu
de chaque localité, et d’autant plus que dans une région continue ces conditions seraient insensiblement graduées d’un district à
e maintenir parmi eux aussi longtemps qu’ils restent soumis aux mêmes conditions de vie, parce que, d’une part, le principe d’héré
n naturelle détruit tous les sujets qui s’en éloignent. Mais si leurs conditions de vie viennent à changer et qu’ils subissent en
élection naturelle. Ainsi, dans une région fermée ou peu étendue, les conditions de vie organiques ou inorganiques ont généralemen
qui autrement eussent habité les districts environnants sous d’autres conditions d’existence, ne peuvent avoir lieu. Il est probab
itée, soit qu’elle fût entourée de barrières naturelles, soit que les conditions de vie y fussent toutes spéciales, elle ne pourra
plus de probabilités que des variations avantageuses par rapport aux conditions de vie organiques ou inorganiques lentement chang
ement l’action directe des circonstances physiques changeantes et des conditions de vie nouvelles qui en résultent. Si nous interr
tés pour qu’il apparaisse des variations favorables ; mais encore les conditions de vie et les rapports d’organisme à organisme y
variétés les plus favorisées et les mieux adaptées à leurs nouvelles conditions de vie ont pu se multiplier et s’étendre, et beau
res organisés, les uns par rapport aux autres, et par rapport à leurs conditions physiques d’existence. IX. Extinction d’espèces.
male peut s’appliquer à toutes les espèces dans la suite des temps, à condition toutefois que les individus varient : car autreme
sur quatre, qui avait été exposée pendant de longues années aux mêmes conditions de vie, nourrissait vingt espèces de plantes, app
Ces deux variétés continueront généralement d’être exposées aux mêmes conditions d’existence qui ont fait varier l’espèce mère ; e
s qui sont en quelque chose avantageuses à chaque être, en raison des conditions de vie organiques ou inorganiques sous lesquelles
rme vivante doit devenir de plus en plus parfaite, relativement à ses conditions d’existence. Or, ce perfectionnement continuel de
sélective qui tend seulement à les adapter de mieux en mieux à leurs conditions d’existence, mais nullement à changer à ces condi
mieux à leurs conditions d’existence, mais nullement à changer à ces conditions . De sorte qu’elles peuvent demeurer dans leur inf
e saurait être d’aucune utilité à des êtres destinés à vivre dans des conditions de vie très simples, et pourrait même leur être n
ndes distances ; tandis qu’en Égypte, depuis ces trois mille ans, les conditions de la vie, autant du moins que nous pouvons le sa
une espèce quelconque entre toutes, se conservent sous de favorables conditions . Ainsi que l’a fait remarquer M. Fawcett, que pen
r un nombre indéfini des formes spécifiques. Pour ce qui concerne les conditions de vie purement inorganiques, il me semble qu’un
ure que le nombre des espèces en chaque contrée va s’accroissant, les conditions organiques de la vie doivent aussi devenir de plu
que quelconque, doit avoir une limite dépendante en grande partie des conditions physiques locales ; et je ne veux pas parler ici
ésumé. — Si, durant le cours longtemps continué des temps et sous les conditions de vie variables, les êtres vivants varient, si p
et les habitudes des êtres organisés, leur est avantageuse dans leurs conditions de vie ; il serait extraordinaire qu’aucune varia
end au perfectionnement de chaque créature vivante, par rapport à ses conditions de vie organiques ou inorganiques, et, conséquemm
ndant longtemps si elles sont convenablement adaptées à leurs simples conditions de vie. La sélection naturelle, en vertu de ce pr
our modifier et adapter les diverses formes vivantes à leurs diverses conditions de vie et à leurs différentes stations, on en dev
organisation invariable dont l’inflexibilité ne peut se prêter à des conditions de vie changeantes, et par conséquent elles doive
r, à moins d’habiter des stations toutes différentes où cependant les conditions de vie seraient identiques ; or, c’est là un cas
11 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
ire dans les parties les plus déliées de l’organisme, que siègent les conditions intimes de la vie et de la mort. Le poison n’enva
is autonomie inconsciente et enchaînée par un déterminisme absolu aux conditions physico-chimiques du milieu organique intérieur.
ux propriétés des fibres nerveuses et musculaires qui constituent ses conditions élémentaires. La fibre musculaire représente un t
lement ses poisons spéciaux. Enfin l’élément musculaire a de même des conditions de vie et de mort qui n’appartiennent qu’à lui. S
énovateur du corps dont la rapidité mesure l’intensité de la vie. Les conditions des phénomènes vitaux ne sont absolument constitu
infusoires libres et disséminés à la surface de la terre trouvent ces conditions dans les eaux où ils vivent. Les infusoires organ
e corps, plus délicats, groupés en tissus et en organes, trouvent ces conditions , entourés de protecteurs spéciaux, dans notre flu
ive, il est parvenu à rattacher la manifestation des phénomènes à des conditions matérielles exactement définies. De cause en caus
moteurs du cœur l’influence sensitive a provoqué dans le cerveau les conditions qui viennent se lier à la manifestation du sentim
nés par des actions réflexes du cœur ; c’est du cœur que viennent les conditions de manifestation des sentiments, quoique le cerve
t-il moins admirable parce que le physiologiste en analyse toutes les conditions matérielles ? Il faut bien que cette analyse, que
ts, et que, d’autre part, le cœur réagit pour renvoyer au cerveau les conditions nécessaires de la manifestation de ces sentiments
isse et avoir éprouvé des émotions pénibles, cela répond encore à des conditions physiologiques particulières du cœur. Les impress
s du monde extérieur, et leurs fonctions sont constamment liées à des conditions qui en règlent l’apparition d’une manière détermi
vivants, aussi bien que celles des corps bruts, sont rattachées à des conditions d’ordre purement physico-chimique. Nous ajouteron
première de la vie, mais seulement d’arriver à la connaissance de ces conditions physico-chimiques déterminantes de l’activité vit
lumière, de la chaleur extérieure, et dès qu’une ou plusieurs de ces conditions viennent à manquer, la manifestation vitale cesse
omènes de la vie sont également liés quant à leurs manifestations aux conditions de chaleur, d’humidité et de lumière du milieu am
de la vie s’engourdissent ou se réveillent chez eux suivant les mêmes conditions climatériques de chaleur, de froid, d’humidité, d
des vitalistes, une sorte d’opposition ou d’incompatibilité entre les conditions des fonctions vitales et les conditions des actio
u d’incompatibilité entre les conditions des fonctions vitales et les conditions des actions minérales, il faut au contraire const
l une indépendance évidente entre les fonctions de l’organisme et les conditions du milieu ambiant. Les phénomènes vitaux ne subis
et maintient en lui, dans un milieu intérieur qui lui est propre, les conditions d’humidité et de chaleur nécessaires aux manifest
xtérieurs, mais liée cependant d’une manière intime et nécessaire aux conditions physico-chimiques de l’atmosphère intérieure de l
ntimes d’une foule d’éléments organiques dont l’activité est liée aux conditions physico-chimiques des milieux internes où ils son
intérieur. Une machine à vapeur possède une activité indépendante des conditions physicochimiques du milieu extérieur, puisque, pa
et que le mouvement de chaque rouage intérieur est déterminé par des conditions physiques absolues et dont il connaît la loi. De
ganiques et blastématiques). Nous trouvons dans ce milieu liquide les conditions de température, l’air et les aliments dissous dan
d’une force vitale quelconque. Elles dépendent toutes au contraire de conditions physico-chimiques précisés survenues dans notre m
ar elles-mêmes que les propriétés minérales, et que ce sont les mêmes conditions physicochimiques générales qui président aux mani
olument impénétrables ; les causes prochaines, qui sont relatives aux conditions de manifestation des phénomènes sont à notre port
u des propriétés de ses éléments constituants et sous l’influence des conditions physico-chimiques qui agissent sur eux. Pour le p
est-à-dire au-delà du déterminisme qui donne la cause prochaine ou la condition d’existence des phénomènes. Ce que nous appelons
circonstance qui détermine l’apparition du phénomène et constitue sa condition ou l’une de ses conditions d’existence. Le mot dé
e l’apparition du phénomène et constitue sa condition ou l’une de ses conditions d’existence. Le mot déterminisme a une significat
pose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendamment de ses conditions , tandis que le déterminisme n’est que la conditio
pendamment de ses conditions, tandis que le déterminisme n’est que la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n
expérimentale successive, nous avons trouvé la cause prochaine ou la condition élémentaire d’un phénomène, nous avons atteint le
de l’hydrogène dans certaines proportions, et que nous connaissons la condition de cette combinaison, nous savons tout ce que nou
te de notre connaissance. Nous pouvons savoir comment et dans quelles conditions l’opium fait dormir ; mais nous ne saurons jamais
me, c’est-à-dire leurs moyens de manifestations et d’action, dans les conditions physico-chimiques des milieux extérieur et intéri
ns les phénomènes vitaux pas plus que dans les phénomènes minéraux la condition d’existence d’un phénomène ne saurait rien nous a
es nerveux et intellectuels, cela nous indique le déterminisme ou les conditions d’existence de ces phénomènes, mais cela ne saura
s développent l’électricité, cela nous indique le déterminisme ou les conditions du phénomène, mais cela ne nous apprend rien sur
ulement et exclusivement sur leur état antérieur, c’est-à-dire sur la condition physico-chimique qui en précède et en détermine i
propriété innée de la matière minérale, il ne fait que déterminer la condition dans laquelle elle a lieu. Quand on chauffe à 100
même, on ne fait qu’apporter une température de 100 degrés qui est la condition déterminante de l’explosion. Pour les phénomènes
ui est essentielle et innée à la levure, on n’a fait que produire les conditions chimico-physiques sous l’influence desquelles la
ne se manifeste et ne se développe elle-même que sous l’influence de conditions purement physico-chimiques. Comme notre cellule d
ins les phénomènes vitaux dès que nous connaissons suffisamment leurs conditions d’existence. La seule différence est que dans les
e déterminisme est beaucoup plus difficile à atteindre, parce que les conditions sont infiniment plus complexes et plus délicates
ur le physiologiste est de déterminer par l’analyse expérimentale les conditions élémentaires des phénomènes physiologiques comple
ple d’un dérangement organique compliqué, c’est-à-dire à découvrir la condition du phénomène pathologique initial qui amène tous
il puisse ensuite, dans les déterminismes secondaires, intervenir des conditions de phénomènes qu’on peut appeler vitales, parce q
èces ni de les anéantir absolument ; il ne peut que les modifier. Les conditions physico-chimiques des phénomènes sont d’autant pl
ales ou minérales, son problème est toujours le même : déterminer les conditions matérielles dans lesquelles un phénomène apparaît
ditions matérielles dans lesquelles un phénomène apparaît ; puis, ces conditions étant connues, les réaliser ou non, pour faire ap
uire un phénomène nouveau, l’expérimentateur ne fait que réaliser des conditions phénoménales nouvelles ; mais il ne crée rien, ni
immuables de la nature, et qu’ils ne se manifestent que lorsque leurs conditions d’existence sont réalisées. Les corps et les être
sont à la surface de notre terre expriment le rapport harmonieux des conditions cosmiques de notre planète et de notre atmosphère
s êtres et les phénomènes dont elles permettent l’existence. D’autres conditions cosmiques feraient nécessairement apparaître un a
el se manifesteraient tous les phénomènes qui y rencontreraient leurs conditions d’existence, et dans lequel disparaîtraient tous
oncevions sur la terre, en nous plaçant par la pensée dans toutes les conditions cosmiques que notre imagination peut enfanter, no
ir créé les lois qui l’ont fait naître ; il n’a fait que réaliser les conditions qu’exigeait la loi créatrice pour se manifester.
hommes à celle de l’expérience et des lois de la nature. La première condition à remplir pour un savant qui se livre à l’investi
nte, il n’y a que des phénomènes naturels dont il faut déterminer les conditions , c’est-à-dire connaître les circonstances qui jou
ature. Quand on est en face de phénomènes dont il faut déterminer les conditions d’existence ou les causes prochaines, les procédé
raient l’indépendance et la liberté d’esprit, qui seront toujours les conditions essentielles de leurs progrès. Si le génie de l’h
les phénomènes de la matière brute. En un mot, le laboratoire est la condition sine qua non du développement de toutes les scien
ntre plus variée et plus complexe. Si nous considérons maintenant les conditions organiques et physico-chimiques nécessaires à l’e
sur les éléments anatomiques de tous les tissus en leur apportant les conditions de nutrition, de température, d’humidité, qui leu
organe ont été longtemps obscurcies par des opinions erronées sur les conditions du sommeil, considéré à juste titre comme l’état
siologie moderne ont prouvé que toutes ces localisations absolues des conditions de la vie sont des chimères. Les sources de la ch
causes de refroidissement extérieures. III Sous le rapport des conditions organiques ou physico-chimiques de ses fonctions,
eformation des tissus est en cet endroit bien plus actif que dans les conditions évolutives ordinaires. Les brèves considérations
omènes vitaux ne sauraient être soumis à aucune loi précise, à aucune condition fixe et déterminée, et admettre que ces phénomène
édiates des phénomènes. Or ces causes immédiates, qui ne sont que les conditions mêmes des phénomènes, sont susceptibles d’un déte
nomènes de la nature, si ce n’est la complexité ou la délicatesse des conditions de leur manifestation qui les rendent plus ou moi
te aussi bien que chez l’animal, ne s’interrompt jamais et devient la condition et en même temps la cause immédiate de toutes les
ion organisatrice. Quand un acte vital se produit extérieurement, ses conditions s’étaient dès longtemps rassemblées dans cette él
nt répandus dans toutes les parties élémentaires du corps vivant. Les conditions de la désassimilation fonctionnelle et celles de
ndant la vie ; toutefois, si les tissus isolés de l’ensemble de leurs conditions organiques peuvent s’user et fonctionner encore,
n lieu spécial ; aucun artifice n’a pu jusqu’à présent suppléer à ces conditions essentielles de l’activité des germes, d’être en
face du phénomène de la nutrition, que la vie ne se maintient qu’à la condition d’une constante régénération des tissus, nous reg
se passent dans les minéraux sont certainement sous la dépendance des conditions atmosphériques extérieures ; mais il en est de mê
phénomène de la vie comme de tout phénomène de la nature, la première condition est de le connaître ; la définition ne peut être
paraissent révéler un lien spécial ; ils semblent dirigés par quelque condition invisible dans la route qu’ils suivent, dans l’or
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
alité : plus la volonté raisonnable trouvera en elle-même les réelles conditions requises pour causer tel effet et pour atteindre
-il de même quand il s’agit de l’avenir. De plus, parmi les causes ou conditions de l’acte se trouve alors l’idée même de l’indéte
d’une indétermination relative de l’avenir par rapport à nous est la condition sine qua non de notre acte volontaire. On a soute
expérience notre puissance de vouloir au même instant, dans les mêmes conditions internes et externes, une chose ou son contraire,
autre successivement ; mais alors, nous ne sommes plus dans les mêmes conditions , puisque nous avons à chaque fois le souvenir de
ère analyse, nous sommes déterminés à nous laisser déterminer par des conditions fortuites, c’est-à-dire nécessaires, extérieures
emière direction venue. Ce hasard apparent est un ensemble de petites conditions qui ont nécessité le vouloir en tel sens plutôt q
tion contraire une fois qu’il est accompli ; car se donner toutes les conditions , c’est, dans la durée concrète, se placer au mome
de l’acte et non plus prévoir. » — Sans doute on se donne toutes les conditions , mais idéalement ; on sait que, quand toutes les
outes les conditions, mais idéalement ; on sait que, quand toutes les conditions seront données, y compris telle condition ultime,
sait que, quand toutes les conditions seront données, y compris telle condition ultime, l’acte aura lieu ; en quoi cette prévisio
eu ; en quoi cette prévision est-elle chimérique parce que toutes les conditions prévues n’existeront qu’au moment même de l’actio
éclipse de soleil, parce que ce serait se donner d’avance toutes les conditions , y compris l’intercalation de la lune entre le so
ni la terre, ni la lune ne sont aux mêmes points de l’espace dans des conditions absolument identiques. Le second vol commis par u
ession ou de simultanéité entre certains états de conscience et leurs conditions , soit internes, soit externes. Prévoir que vous r
lement parce qu’elle est prolongée dans la durée, mais parce que, les conditions organiques ayant changé et une accumulation d’eff
e la sensation se renforce et se grossit ; elle est renforcée par les conditions présentes du corps et du cerveau. C’est donc arbi
n’embrasse donc alors en elle-même que des résultats dont les vraies conditions lui échappent : elle se voit passive et ne saurai
la parfaite attribution au moi, qui, nous l’avons vu, est la première condition de la liberté. Nous ne saurions cependant ériger
rable pour un être intelligent, et l’homme en a toujours fait une des conditions de sa liberté. L’idée de la force des idées est d
u contraire, je pense que mes idées sont des facteurs essentiels, des conditions de changement en moi et hors de moi, je trouve en
chiffre. Mais il s’agit là d’une puissance physique subordonnée à des conditions tout extérieures. Même en ce cas, la force dynamo
de ma puissance, jointe à celle de l’effet désiré, me mettra dans des conditions favorables à l’exercice de ma puissance propre. I
aucune volonté d’excuses n’eût été possible : l’idée est donc bien la condition de ma puissance sur moi. Du même coup, elle enlèv
gence absolue, c’est-à-dire possibilité des contraires dans les mêmes conditions  ; on suppose dans la volonté une indétermination
lors, en effet, la négation de tout rapport, notamment du rapport des conditions et raisons à leurs conséquences. « La liberté, di
Concluons que la volition appelée libre est celle qui a pour première condition l’idée même de notre liberté comme pouvoir de cho
ma volition finale est pour moi impénétrable, c’est qu’elle dépend de conditions étrangères à moi, conditions qui, pour leur part,
oi impénétrable, c’est qu’elle dépend de conditions étrangères à moi, conditions qui, pour leur part, la détermineront sans moi et
13 (1867) Le cerveau et la pensée « Avant-propos »
logie ; fût-elle liée, dans l’exercice de ses puissances, à certaines conditions organiques déterminées (ce que d’ailleurs nul ne
eut nier), il ne s’ensuivrait nullement qu’elle se confondit avec ces conditions mêmes. Rien de plus vrai sans aucun doute, et pou
ques, elles tiennent sans doute à ce que l’on considère isolément des conditions qui n’ont de valeur que par leur ensemble. Non, l
nt de valeur que par leur ensemble. Non, la pensée ne tient pas à une condition unique exclusive : elle ne dépend ni de la masse
ni de l’électricité, ni du phosphore, etc. Elle dépend de toutes ces conditions réunies et harmonieusement combinées. Elle est un
Soit, dirai-je : la pensée est une résultante, et elle est liée à des conditions très-diverses. Mais qui vous assure que l’une de
à des conditions très-diverses. Mais qui vous assure que l’une de ces conditions n’est pas la force pensante elle-même, ce que nou
e, ce que nous appelons l’âme ? Êtes-vous sûr de connaître toutes les conditions desquelles résulte l’exercice de la pensée ? Et s
s les bons observateurs sont d’accord pour reconnaître que, parmi les conditions physiologiques, il y en a qui nous échappent, et
14 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
sous l’influence du moindre trouble causé à leur constitution par des conditions de vie nouvelles et légèrement différentes, nous
es êtres organisés s’accroissent par de légers changements dans leurs conditions de vie, c’est, de même, que les descendants de fo
des. De sorte que, d’une part, des changements considérables dans les conditions de vie et des croisements entre des formes profon
s diminuent la fertilité, tandis que de moindres changements dans les conditions d’existence ou des croisements entre des formes m
ontinue pendant une longue période, mais dont le climat et les autres conditions de vie changent insensiblement en allant d’un dis
st éminemment susceptible d’être affecté par des changements dans les conditions de vie ; si bien que ce système, s’il n’est pas r
u le défaut d’exercice des organes ; c’est aussi l’action directe des conditions physiques de la vie. Il est bien difficile de dét
ar hérédité pendant de très longues périodes. Aussi longtemps que les conditions de vie restent les mêmes, nous avons des raisons
eulement, et souvent sans dessein, les êtres organisés à de nouvelles conditions de vie, et alors, la nature agissant sur l’organi
ls il entre en concurrence, ou une meilleure adaptation d’organes aux conditions physiques environnantes, quelque léger que soit c
us vigoureux ou ceux qui ont lutté avec le plus de bonheur contre les conditions physiques locales laisseront généralement la plus
tat de nature de la même manière qu’ils varient généralement sous les conditions changeantes de la domesticité. Mais y aurait-il e
t-elle à choisir les variations utiles à ses produits vivant sous des conditions de vie changeantes ? Quelles limites peut-on supp
une, on suppose avoir été spécialement créés pour elle et adaptés aux conditions locales, soient vaincus et supplantés par les pro
roduction des formes dites spécifiques. Dans l’un et l’autre cas, les conditions physiques semblent n’avoir produit directement qu
mmun, on peut concevoir comment des espèces alliées, placées dans des conditions d’existence très différentes, peuvent cependant a
t une organisation simple et rudimentaire en harmonie avec de simples conditions de vie. Il est pareillement compatible avec la ré
ir frappé chaque voyageur, c’est que, sur le même continent, sous les conditions de vie les plus diverses, malgré la chaleur ou le
ar l’océan tropical tout entier. Quoique deux contrées présentent des conditions de vie aussi semblables qu’il est nécessaire à l’
re les proportions d’un organe que le changement des habitudes ou des conditions de vie a peu à peu rendu inutile. D’après cela il
’usage ou du défaut d’exercice des organes, dans l’action directe des conditions extérieures et ainsi de suite. L’étude des produc
vants, sont presque indépendantes de l’altération, même soudaine, des conditions physiques, le progrès d’un seul être décidant du
 ; c’est la loi de variabilité sous l’action directe ou indirecte des conditions extérieures de la vie et de l’usage ou du défaut
note, les lois générales de la vie durent se fixer d’abord, selon les conditions physiques particulières à notre planète, en même
e des types successivement adaptés à la diversité peu profonde de ces conditions . Il ne s’agissait guère alors pour les différents
itifs qui se trouvèrent soumis à un ensemble identique ou analogue de conditions de vie, durent varier parallèlement sous l’influe
lances profondes que les différences survenues subséquemment dans les conditions de vie ont pu altérer, mais non détruire. Ce qu’o
ergeant rapidement de caractères, de manière à s’adapter à toutes les conditions de vie alors possibles ; de sorte que, dès l’époq
15 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
stralie, il faut bien admettre qu’indépendamment de la différence des conditions physiques, des différences numériques aussi consi
un nombre suffisant des plantes et des animaux les mieux adaptés aux conditions locales ; car l’homme les a involontairement peup
re part. On explique généralement ces différences par l’influence des conditions physiques de ces îles ; mais une pareille explica
n me semblent avoir eu au moins autant d’importance que la nature des conditions locales. On pourrait citer un nombre considérable
lamandres sur un si grand nombre d’îles ne saurait être une suite des conditions physiques locales. Il semble même que ces îles so
avec celles que l’on croit spécialement créées en Amérique ? Dans les conditions de vie que présentent ces îles, dans leur nature
ition erronée, mais profondément enracinée dans notre esprit, que les conditions physiques d’une contrée ont l’influence la plus p
uemment de l’une dans les autres, se sera trouvé exposé à différentes conditions de vie dans chacune d’elles, car il aura eu à sou
mettant obstacle au mélange des espèces proche-alliées sous les mêmes conditions de vie. Ainsi les parties sud-est et sud-ouest de
les parties sud-est et sud-ouest de l’Australie ont presque les mêmes conditions physiques, et sont reliées par des terres continu
s les temps actuels, soit à une époque antérieure et sous différentes conditions physiques, et l’existence en des points du monde
e modifiant pendant sa diffusion, elle se trouve placée sous diverses conditions de vie favorables à la transformation de sa posté
uvent ensuite s’être plus ou moins modifiées, d’après leurs nouvelles conditions de vie. Il y a aussi quelques raisons appuyées su
ous comprenons pourquoi deux régions qui présentent presque les mêmes conditions physiques peuvent souvent être habitées par des f
dut s’ensuivre en chaque différente région, et indépendamment de ses conditions physiques, des conditions de vie infiniment diver
différente région, et indépendamment de ses conditions physiques, des conditions de vie infiniment diverses, et un ensemble presqu
, peuvent s’expliquer par d’anciennes migrations effectuées, sous des conditions différentes de celles qui existent aujourd’hui, à
ès naturellement par l’hypothèse de l’évolution circulaire du pôle, à condition que cette évolution ait eu lieu dans l’hémisphère
l’influence des climats, où les dangers étaient égaux, et toutes les conditions de vie identiques, il n’y avait aucune cause de c
les lois générales de la vie à la surface de notre planète, selon les conditions partout uniformes qu’elle présentait alors ; et c
ut-être contingents, en ce sens qu’ils sont exclusivement adaptés aux conditions de la vie terrestre, et que nous ne pouvons consé
ssentielle, et, par le fait, une grande identité d’habitudes sous des conditions de vie par tout le monde uniformes. Mais chaque s
avec toutes les autres, et la localisation des climats et des autres conditions physiques de la vie aidant, la sélection naturell
la spécialisation des organes, on ne peut s’en étonner, tant que les conditions de vie qui leur conviennent subsistent. Leur exte
nt subsistent. Leur extension plus vaste ressort du seul fait que ces conditions de vie sont plus uniformément répandues sur le gl
ant plus qu’on recule vers des époques plus éloignées de nous, et ces conditions de vie moins complexes demandant un concours de c
e les rend beaucoup plus sujets à souffrir d’un changement dans leurs conditions de vie ; qu’il résulte de la raison géométrique m
16 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
directement l’homme à améliorer sans cesse sous tous les rapports sa condition quelconque58 », et M. Spencer, au besoin d’un plu
bles de produire cette nature spéciale, soient données. C’est à cette condition seulement qu’il sera possible. Pour ranimer l’esp
’il leur est possible, suivant la manière dont ils se portent sur les conditions dont dépend un fait, d’en presser ou d’en conteni
t nécessaires pour que l’homme puisse se maintenir dans les nouvelles conditions d’existence où il se trouve placé à mesure qu’il
pécialisation même la plus rudimentaire. Car elle ne peut rien si les conditions dont dépend ce phénomène ne sont pas déjà réalisé
es. Car ils ne peuvent avoir d’influence sur l’évolution sociale qu’à condition d’évoluer eux-mêmes, et les changements par lesqu
ence de la sociologie, dit-il, part des unités sociales, soumises aux conditions que nous avons vues, constituées physiquement, ém
tif si des consciences particulières ne sont pas données ; mais cette condition nécessaire n’est pas suffisante. Il faut encore q
nératrices certains états de la conscience des particuliers, mais les conditions où se trouve le corps social dans son ensemble. S
et si compliquées, son organisation matérielle et morale ; entre les conditions psychiques de la sympathie que deux êtres de même
effet pour la cause, il leur est arrivé très souvent d’assigner comme conditions déterminantes aux phénomènes sociaux certains éta
logue une propédeutique nécessaire ; mais elle ne lui sera utile qu’à condition qu’il s’en affranchisse après l’avoir reçue et qu
les explications sociologiques un rôle prépondérant. En effet, si la condition déterminante des phénomènes sociaux consiste, com
eux séries de caractères qui répondent d’une manière éminente à cette condition  ; c’est le nombre des unités sociales ou, comme n
rasse par sa pensée et emplit de son action, modifie profondément les conditions fondamentales de l’existence collective. Nous n’a
t de causalité. En effet, cet ordre de causes écarté, il n’y a pas de conditions concomitantes dont puissent dépendre les phénomèn
le rapport entre eux est exclusivement chronologique. Aussi, dans ces conditions , toute prévision scientifique est-elle impossible
manité, sans chercher à relier les phases de cette évolution à aucune condition concomitante. Quelque grands services que Comte a
ent qui sont en rapport avec l’état ou il se trouve, puisqu’il est la condition essentielle de l’existence collective. À ce point
es espèces sociales, c’est que la vie collective dépend avant tout de conditions concomitantes qui présentent une certaine diversi
précédemment, combien il serait injuste de s’appuyer sur ces mots de conditions extérieures et de milieu, pour accuser notre méth
e, de faire une sociologie qui verrait dans l’esprit de discipline la condition essentielle de toute vie en commun, tout en le fo
tique ne sont rien en eux-mêmes, ils ne deviennent quelque chose qu’à condition d’incarner les droits des individus qui le compos
17 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
ze seulement ont paru à leurs auteurs être de nature à satisfaire aux conditions du concours et à prétendre aux primes proposées ;
âtre-Français, et qui sera jugé avoir le mieux satisfait à toutes les conditions désirables d’un but moral et d’une exécution bril
ns différentes, serait jugé avoir rempli au plus haut degré les mêmes conditions  ». Cette année, il n’y a lieu de donner ni l’une
ans les ouvrages dramatiques d’un ordre élevé, avec toutes les autres conditions de grâce, d’élégance, d’émotion, de divertissemen
es productions, ne se dérobera pas toujours si obstinément aux autres conditions indiquées. Le second Théâtre-Français se présenta
toucher ici à quelques points qui se rapportent plus spécialement aux conditions du concours. Il a été remarqué que l’auteur, en s
listes, aux satiriques, aux auteurs de comédies ; que c’est un peu la condition de la scène ; que si la vérité peut manquer sur q
t, autre que le Théâtre-Français », et qui satisferait d’ailleurs aux conditions morales du concours. Or, cette année, il s’est tr
ile, et peut devenir féconde en résultats à l’avenir, mais à la seule condition qu’on ne se départira jamais, en l’appliquant, de
18 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
iés, qui même pourront être considérés comme réciproquement causes ou conditions les uns des autres, mais qui sont, absolument inc
et que les phénomènes corporels qui l’accompagnent n’en sont que les conditions extérieures et les symboles imparfaits. Ceux qui
se extérieure inconnue que nous appelons chaleur peut, dans certaines conditions , disparaître à nos sens et cesser d’être sentie c
oujours deux ordres de phénomènes irréductibles, dont les uns sont la condition des autres, mais qui ne peuvent se confondre. Ceu
de l’expérience externe. Les idées innées elles-mêmes ne sont que les conditions générales et indispensables de la pensée, elles n
es et les signes (qui eux-mêmes ne sont que des images) sont donc les conditions de l’exercice actuel de la pensée. En d’autres te
ables de l’intelligence. On comprend donc que l’être humain, dans les conditions actuelles où il est placé, ne puisse pas penser s
e que la pensée est une résultante, car elle n’existe en acte qu’à la condition que le système cérébral auquel elle est liée soit
de la sensibilité, de la volonté, de la mémoire, semble détruire ces conditions inévitables de toute conscience et de toute pensé
contradictoire, quoique nous ne puissions nous faire aucune idée des conditions selon lesquelles elle serait possible. L’embryon
e serait possible. L’embryon dans le sein de la mère ne sait rien des conditions d’existence auxquelles il sera un jour appelé, et
19 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
Chapitre V : Lois de la variabilité I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’usage ou du défaut
viennent à d’anciens caractères perdus. — XI. Résumé. I. Effets des conditions extérieures. — En général, j’ai considéré jusqu’i
estique ou cultivé qu’à l’état sauvage, il faut bien admettre que les conditions de vie auxquelles les représentants d’une espèce
ceptible d’être troublé dans ses fonctions par un changement dans les conditions de vie, et que le désordre de ce système chez les
ère pas essentiellement d’un ovule, se ressent du trouble apporté aux conditions de vie de la plante mère. Mais pourquoi tel ou te
trice de la sélection naturelle, et de l’autre aux effets directs des conditions de vie. Ainsi, les pelletiers savent bien que les
n pourrait citer des cas où la même variété s’est reproduite sous des conditions de vie aussi différentes qu’on peut le concevoir,
différentes variétés sont parfois dérivées de la même espèce sous des conditions toutes semblables, au moins en apparence. De pare
blables, au moins en apparence. De pareils faits montrent combien les conditions de vie agissent indirectement. Tout naturaliste s
ons me disposent à accorder très peu de valeur à l’action directe des conditions de vie. Indirectement, ainsi qu’on l’a déjà remar
préciables pour nous81. On peut dire jusqu’à un certain point que les conditions de vie non seulement causent la variabilité, mais
ent la loi de sélection naturelle ; car il dépend de la nature de ces conditions qu’une variété, plutôt que l’autre, soit conservé
nous montre ces deux éléments de variations comme bien distincts, les conditions de vie à l’état domestique causant la variabilité
sentait, et commencèrent à clignoter. Il est difficile d’imaginer des conditions de vie plus identiques que de profondes cavernes
onomiser sur chaque partie de l’organisation. Ainsi, lorsque sous des conditions de vie changeantes un organe autrefois utile devi
s distinctes et très diversement colorées ; et il est certain que les conditions extérieures de la vie ne peuvent causer en rien l
itudes des espèces, et ne peut être abandonné à l’action mutuelle des conditions de vie et des ressemblances héréditaires de const
risent et séparent les unes des autres les espèces du même genre. Les conditions extérieures de la vie, telles que le climat et la
paraît pas ici accorder toute sa valeur réelle à l’action locale des conditions de vie ou du milieu ambiant dont Geoffroy Saint-H
marck ont les premiers reconnu la puissante influence. Si l’effet des conditions de vie se confond avec celui de la sélection natu
te variation ne peut avoir que trois causes : 1° l’action directe des conditions locales ou du milieu ambiant sur les générations
erminer la part relative d’influence de la sélection naturelle et des conditions locales : mais la part relative d’action que les
le et des conditions locales : mais la part relative d’action que les conditions de vie d’une part, la corrélation de croissance e
variations considérables, rapides, souvent nuisibles, par rapport aux conditions locales, organiques ou inorganiques, et quelquefo
néral pour cause première l’action directe et longtemps continuée des conditions locales ; que ces caractères sont transmis et fix
tances locales, ce sont donc bien ces circonstances, ou autrement les conditions complexes de la vie, qui, ainsi que l’a avancé ha
t que si la sélection naturelle a pu réussir à adapter celle-ci à ses conditions de vie, elle n’a pas encore eu le temps ou l’occa
s au dehors, dans des endroits sombres qui leur rappellent un peu les conditions de vie de leurs ancêtres, et où ils sont exposés
arement essentiels à la conservation de l’individu lui-même, sous les conditions de vie où il est placé, les dangers auxquels peuv
anifestations par la corrélation décroissance, les croisements et les conditions de vie ou les circonstances locales. Lorsque ces
20 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
de ses facultés intellectuelles, prennent leur source dans les mêmes conditions organiques que les divers troubles moraux, dont l
me que celle des idiots. » Or, si je me rends bien compte des vraies conditions de la méthode scientifique, que faudrait-il faire
nature et l’essence du génie, sur ses privilèges, ses attributs, ses conditions extérieures, une théorie qui scandalisa singulièr
essus des lois morales et des lois sociales : le désordre eu était la condition indispensable. Je ne sais quoi d’inculte et de gr
de sensation. Tantôt ce sont les sens qui prennent, dans de certaines conditions maladives, un degré de finesse et de pénétration
es, lorsqu’elles sont exprimées avec une certaine émotion et dans des conditions extraordinaires. En outre, quand on s’attend à un
quement. En effet, le génie peut certainement placer l’homme dans des conditions sociales très douloureuses : la supériorité d’un
d’autres formes43. D’un autre côté, il est également certain que les conditions normales et saines de l’organisme, que la structu
se peut qu’une troisième part soit due à l’hérédité, c’est-à-dire aux conditions organiques transmises par la génération. Mais que
itions organiques transmises par la génération. Mais quelles sont ces conditions  ? C’est ce qu’il me paraît absolument impossible
jusqu’aux frères, aux sœurs et aux cousins. Maintenant, même dans des conditions si larges, arrive-t-il cependant à des résultats
l’argument de l’auteur ? Il reste ceci, ni plus ni moins : « Dans les conditions organiques qui contribuent pour une part indéterm
e. » En d’autres termes, nous ne savons rien, absolument rien sur les conditions physiques du génie. Il est juste de reconnaître q
21 (1842) Discours sur l’esprit positif
t d’abord nécessairement enveloppée par l’opposition radicale de deux conditions également impérieuses. Car, si les modernes ont d
re à une vaine restauration de l’état théologique pour satisfaire aux conditions d’ordre, ou de pousser à une situation purement n
ière la moins équivoque, cette intime dépendance où l’ensemble de nos conditions propres, tant intérieures qu’extérieures, retient
reconnaît que nos spéculations doivent toujours dépendre des diverses conditions essentielles de notre existence individuelle, il
gination à l’observation a été unanimement reconnue comme la première condition fondamentale de toute saine spéculation scientifi
lorsque cette universelle extension est enfin suffisamment ébauchée, condition maintenant remplie chez les esprits les plus avan
os explications antérieures, satisfaire provisoirement à cette double condition fondamentale, quoique d’une manière extrêmement i
olidaires. Ce grand résultat philosophique n’exige d’ailleurs d’autre condition nécessaire que l’obligation permanente de restrei
ule loi positive comme une grave imperfection, suite inévitable de la condition humaine, qui nous force d’appliquer une très faib
pour développer nos forces, soit pour apprécier notre nature et notre condition . On peut dès lors apercevoir comment la notion pr
sociation humaine, quand elle est convenablement liée aux deux autres conditions fondamentales, une suffisante conformité de senti
me pour mieux diriger, les plus éminentes spéculations, sous la seule condition normale d’une constante positivité. Car, l’art ne
isantes, tandis que la pensée de l’action finale rappelle toujours la condition d’une précision convenable. En même temps, cette
ent cette active tendance journalière à l’amélioration pratique de la condition humaine est nécessairement peu compatible avec le
ujourd’hui pour achever de caractériser suffisamment la nature et les conditions de la grande rénovation mentale maintenant nécess
ue, substitue peu à peu, au dogme des causes finales, le principe des conditions d’existence, qui en offre, à un plus haut degré,
aibles moyens de perfectionnement, afin de mieux connaître soit notre condition fondamentale, soit la destination essentielle de
s nos saines spéculations pour l’amélioration continue de notre vraie condition , individuelle et collective, au lieu de la vaine
s’attache à apprécier historiquement leur influence respective, les, conditions de leur durée et les motifs de leur décadence, sa
’ici n’avait jamais pu exister suffisamment. Or, en étudiant ces deux conditions simultanées, de complément et de systématisation,
ent que le progrès constitue, tout autant que l’ordre, l’une des deux conditions fondamentales de la civilisation moderne. Le conc
ncore, indispensables pour représenter, d’une manière quelconque, les conditions simultanées, d’une part de l’ordre, d’une autre p
essentiels de ce même système dont elle attaque sans cesse les vraies conditions d’existence. Cette déplorable oscillation entre d
sociale, en proclamant enfin comme pareillement nécessaires les deux conditions fondamentales qu’isolaient les deux opinions acti
rogrès. Pour la nouvelle philosophie, l’ordre constitue sans cesse la condition fondamentale du progrès ; et, réciproquement, le
nature des questions dominantes, de la manière de les traiter, et des conditions préalables de leur élaboration. D’une part, en ef
rsonnelle et sociale, l’amélioration continue, non seulement de notre condition , mais aussi et surtout de notre nature, autant qu
rance de notre humanité sur notre animalité remplit naturellement les conditions essentielles d’un vrai type philosophique, en car
heront pas davantage l’esprit positif d’achever aujourd’hui, sous les conditions convenables, la conquête, pratique et théorique,
tôt perturbateur, exigerait de plus en plus la compression mentale en condition permanente de l’ordre moral. La nouvelle philosop
laboration systématique), c’est-à-dire liberté et attention. Sous ces conditions naturelles, l’école positive tend, d’un côté, à c
continue, systématiquement dirigée vers les passions relatives à leur condition sociale. Ils durent être jadis profondément domin
philosophie positive pourra, de nouveau, les saisir radicalement. Les conditions préalables, tant recommandées par les premiers pè
un but plus nettement déterminé, des résultats plus prochains, et des conditions plus impérieuses. L’école positive y devra donc t
se réaliser cette universelle propagation de l’instruction positive, condition indispensable à l’accomplissement graduel de la r
habituelle à l’ensemble de leurs peines journalières. Leur inévitable condition sociale devant leur rendre beaucoup plus précieus
disposent à sentir que le bonheur réel est compatible avec toutes les conditions quelconques, pourvu qu’elles soient honorablement
es elles se rapportent aux principaux besoins collectifs propres à la condition sociale des prolétaires. On peut les résumer en c
ituation nécessaire. Ces besoins se rapportent essentiellement à deux conditions fondamentales, l’une spirituelle, l’autre tempore
t la pratique sociale vers la sage amélioration continue de sa propre condition générale. Les chimériques espérances inhérentes à
inférieur, pour qu’ils puissent dignement comprendre la nature et les conditions d’un tel travail, dont il faut seulement leur dem
enseignement populaire se bornera bientôt à y prescrire seulement la condition permanente d’une vraie positivité, en y écartant,
l’ordre intérieur et de la paix extérieure, parce qu’ils y voient la condition la plus favorable à une vraie rénovation mentale
philosophie générale. Un tel ordre doit, par sa nature, remplir deux, conditions essentielles, l’une dogmatique, l’autre historiqu
appréciation encyclopédique ne remplirait pas encore suffisamment les conditions indispensables de continuité et de spontanéité pr
, en l’un et l’autre cas, à l’insuffisant accomplissement des grandes conditions logiques déterminées par notre loi encyclopédique
ant ces stériles conflits, par la satisfaction simultanée de ces deux conditions vicieusement contraires, comme l’indique aussitôt
22 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
a. Quand on dépasse cette proposition vague, on veut dire que, telles conditions étant données, cet être aura telle sensation, ima
u’a tel événement de la trame d’être constamment suivi, sous diverses conditions , externes ou internes, par tel événement interne
l’autre conséquent, dont le second suit le premier sans exception ni condition  ; de ces couples, ils déduisent le reste. S’ils e
. » Laissons là les mots, étudions les événements, seuls réels, leurs conditions , leurs dépendances, et certainement, en reprenant
a que des mouvements présents, futurs, ou possibles, liés à certaines conditions , variables en grandeur et en direction suivant un
stance et force ; tout ce qui subsiste, ce sont les événements, leurs conditions et leurs dépendances, les uns moraux ou conçus su
matériel ; seulement c’est un être plus composé, partant soumis à des conditions de naissance et de conservation plus nombreuses.
séries simultanées d’événements successifs, chaque événement étant la condition d’un autre et en ayant un autre pour condition.
que événement étant la condition d’un autre et en ayant un autre pour condition . IV Cela posé, on comprend sans difficulté
ux qu’une série d’événements appelée moi, liée à d’autres qui sont sa condition . Dès lors il n’y a rien d’étrange dans les dépend
— Au point de vue de la perception extérieure, elles ont toutes pour condition l’intégrité et le renouvellement du système nerve
ion métaphysique ou littéraire les habille, sont assujettis à la même condition . 162. Garnier, Traité des facultés de l’âme, t
23 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
bsolument parfait. — IX. Résumé : La loi d’unité de type et celle des conditions d’existence sont comprises dans la théorie de sél
de modification, chacune d’elles s’est de mieux en mieux adaptée aux conditions de vie particulières de sa propre station et a su
ies à l’état fossile. Mais dans la région moyenne, où se trouvent des conditions de vie intermédiaires, pourquoi ne trouvons-nous
itimes, maintenant très vastes, doivent avoir existé récemment en des conditions beaucoup moins uniformes qu’aujourd’hui. Je ne do
aguant le littoral océanique. Or, ceux qui regardent le climat et les conditions physiques de la vie comme les causes dont l’actio
ue ne peut dépendre exclusivement de changements insensibles dans les conditions physiques de la vie, mais résulte en grande parti
ls soit la meilleure qu’il soit possible de concevoir dans toutes les conditions naturelles possibles. Que le climat et la végétat
rrespondante. Or, je ne puis voir aucune difficulté, surtout sous des conditions de vie changeantes, à ce que les effets accumulés
pendant, la structure de chacun de ces oiseaux lui est utile dans les conditions de vie particulières où il est placé, puisque cha
s elle n’est pas nécessairement la meilleure possible dans toutes les conditions de vie qui peuvent se présenter pour eux. Il ne f
gane ont jamais pu être de quelque utilité à un animal placé dans des conditions de vie changeantes ; dès lors la supposition qu’u
s ancêtres ; mais il nous est presque impossible de remplir une telle condition . Nous sommes obligé de faire nos observations sur
ransmis depuis les âges primitifs de la vie organique, sinon dans des conditions absolument identiques, du moins dans des conditio
e, sinon dans des conditions absolument identiques, du moins dans des conditions fort analogues. Parmi les vertébrés vivants, nous
ostérieurement avantageuse à ses descendants placés sous de nouvelles conditions de vie, avec des habitudes nouvellement acquises.
ns organes ne sont pas d’une utilité directe à leurs possesseurs. Les conditions physiques ont probablement exercé leur influence
de croissance, etc. En accordant quelque chose à l’action directe des conditions physiques, chaque détail d’organisation dans tout
étails lui est avantageux. Après un certain laps de temps et sous des conditions de vie nouvelles, si l’une de ces particularités
cause la mort de quelques-uns de ses membres, elle remplit toutes les conditions requises par la sélection naturelle qui agit surt
qu’ils fécondent ? IX. Résumé : La loi d’unité de type et celle des conditions d’existence sont contenues dans la théorie de sél
s à une époque où cette même région était discontinue, et lorsque les conditions de vie ne s’y dégradaient pas insensiblement les
outenir dans l’air. Nous avons vu encore qu’une espèce peut, sous des conditions de vie nouvelles, changer ses habitudes, ou acqué
ès lors il n’y a plus aucune impossibilité logique à ce que, sous des conditions de vie changeantes, il acquière graduellement par
erné par deux grandes lois : l’une est l’unité de type ; l’autre, les conditions d’existence. Par l’unité de type, il faut entendr
lon ma théorie, l’unité de type s’explique par l’unité d’origine. Les conditions d’existence, sur lesquelles a tant insisté l’illu
des adaptations actuelles des parties variables de chaque être à ses conditions de vie organiques ou inorganiques, soit au moyen
organes ; elles sont légèrement influencées par l’action directe des conditions extérieures de la vie, et sont toujours subordonn
s diverses lois de la croissance. Il suit de là qu’en fait la loi des conditions d’existence est la loi suprême, et qu’elle compre
s très fixes, surtout dans le cas d’un changement quelconque dans les conditions locales. En pareille circonstance, plus une espèc
ariabilité égale, et durant une période de fixité dans l’ensemble des conditions locales. Mais, d’autre part, comme une forme très
s moins développés, les moins accusés, les moins bien adaptés à leurs conditions de vie par une localisation spéciale de leurs org
icroscopiques phosphorescents. Mais personne ne sait quelles sont les conditions physico-chimiques sous l’influence desquelles ces
ection naturelle aurait pris avantage pour les adapter à de nouvelles conditions de vie. Cette théorie serait parfaitement d’accor
24 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
s êtres organisés ne peut s’expliquer par les différences locales des conditions physiques. — II. — Importance des barrières. — II
s êtres organisés ne peut s’expliquer par les différences locales des conditions physiques. — Si l’on considère la distribution de
peuvent s’expliquer par des différences climatériques ou par d’autres conditions physiques locales. Presque tous les naturalistes
s États-Unis jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud, on rencontre les conditions locales les plus opposées : des districts très hu
que toutes les températures possibles. Il n’est guère de climat ou de conditions physiques, dans l’Ancien Monde, qui ne trouvent l
leurs semblables dans le Nouveau, du moins jusqu’à cette identité de conditions de vie que la même espèce exige en général ; car
ismes exclusivement confiné en quelque étroite station présentant des conditions de vie toutes particulières. Ainsi l’on pourrait
ne faune ou d’une flore particulières. Nonobstant ce parallélisme des conditions physiques entre les deux continents, on constate
productions vivantes. Dans l’hémisphère austral, si l’on compare les conditions climatériques de vastes territoires situés en Aus
s, sur les mêmes étendues de terre ou de mer, indépendamment de leurs conditions physiques. Il faudrait qu’un naturaliste fût bien
t de la section naturelle, et en moindre degré à l’action directe des conditions physiques. Le degré de cette dissemblance doit dé
ans des pays nouvellement conquis, elles sont exposées à de nouvelles conditions , de sorte qu’elles doivent fréquemment s’y modifi
es relations des organismes entre eux, ou, en moindre degré, avec les conditions physiques environnantes. De même que nous avons v
soit commun à l’Europe et à l’Australie ou à l’Amérique du Sud ? Les conditions de vie sont cependant les mêmes, si bien qu’une m
s moyens d’émigration et d’existence le lui ont permis, tant sous les conditions de vie présentes que sous les conditions de vie p
ui ont permis, tant sous les conditions de vie présentes que sous les conditions de vie passées. Sans aucun doute, on connaît des
s expériences, M. Martens en a essayé d’autres, mais en de meilleures conditions  ; car il plaça ses graines dans une boîte et la b
assées dans les plaines. Elles doivent aussi avoir été exposées à des conditions climatériques un peu différentes. Leurs relations
ts de ces deux grandes régions et les nouveaux immigrants. Toutes les conditions se trouvaient donc rassemblées pour favoriser des
re qu’ils aient été créés semblables en raison de la ressemblance des conditions physiques des deux régions ; car, si l’on compare
n Monde, l’on voit des contrées absolument semblables en toutes leurs conditions physiques, mais dont les habitants sont cependant
l’équateur, durent avoir moins à souffrir, bien que placées sous des conditions nouvelles ; car il est prouvé que beaucoup de pla
formes tempérées. » Nous voyons donc ici la preuve que sous certaines conditions climatériques il est certainement possible que de
stinctes, et présentant néanmoins des analogies de climat ou d’autres conditions physiques, la sélection naturelle peut se saisir
e-alliées, dans plusieurs districts très séparés, mais présentant des conditions de vie analogues et des causes de variation sinon
risées ou contrariées par la sélection naturelle sous l’influence des conditions locales. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que t
rtainement locale, c’est-à-dire plus ou moins étroitement adaptée aux conditions de vie du lieu qu’elle habite ; mais il est beauc
ent sur deux chaînes de montagnes très distantes, mais présentant des conditions de vie semblables ou équivalentes sous la même la
oir en certains cas compensé la latitude pour rétablir l’identité des conditions de vie et des causes de variations par sélection
ils ont toujours dû avoir à peu près le même climat et présenter des conditions de vie analogues. (Trad.) 156. Si les phénomène
25 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
tion scientifique. — Étant donné un caractère connu, il suffit que sa condition inconnue soit donnée pour qu’il soit aussi donné.
n inconnue soit donnée pour qu’il soit aussi donné. — Recherche de la condition inconnue d’après cet indice. — Méthode des concor
inations plus grandes. — Après l’élimination, le reliquat contient la condition inconnue que l’on cherchait. — Méthode complément
ra suivie par la sensation de son. « La cause réelle est la série des conditions , l’ensemble des antécédents sans lesquels l’effet
e à la distinction que l’on fait entre la cause d’un phénomène et ses conditions … De même, la distinction qu’on établit entre le p
le patient et l’agent est purement verbale… La cause est la somme des conditions positives et négatives prises ensemble, la totali
, son précurseur ou son successeur. Dès qu’il est donné, aucune autre condition n’est requise ; les circonstances peuvent être qu
i-même et par lui seul. S’il l’a sans exception, c’est qu’il l’a sans condition . Si tous les triangles renferment une somme d’ang
le monde moral et dans le monde physique, tout caractère donné a des conditions dont la présence entraîne sa présence. Cette supp
vir à l’occasion comme d’un instrument de recherche, pour démêler les conditions inconnues dont nous supposons que dépend le carac
ertains accompagnements ou antécédents, en d’autres termes, certaines conditions du caractère forment le premier terme du couple,
s’exerce à travers toutes ces dissemblances ; bref, il suffit que les conditions soient données pour que le caractère soit donné.
Il est la clef de la porte, car il nous met en main une propriété des conditions inconnues, sorte de marque distinctive au moyen d
our effet l’isolement d’un reliquat qui, en tout ou en partie, est la condition cherchée. Nous n’avons qu’à la retourner pour en
soit donné, le second où il ne soit pas donné. Ainsi qu’on l’a vu, la condition inconnue se reconnaît à ce signe qu’elle entraîne
lle le caractère connu ; donc, partout où le caractère est absent, la condition est absente. Voilà un second signe distinctif, au
e le caractère connu est présent dans l’un et absent dans l’autre, sa condition inconnue est présente dans le premier et absente
me de leurs dissemblances, et c’est dans ce reliquat que forcément la condition cherchée se trouvera comprise. Mais ce reliquat e
accompagnement ou antécédent, cet accompagnement ou antécédent est la condition cherchée. Ainsi, soit un caractère connu, la supr
etranchée, étant la seule différence qui sépare les deux cas, sera la condition cherchée. Par exemple, étant donné le son continu
ur effet l’isolement d’un reliquat, qui, en tout ou en partie, est la condition cherchée. Ces deux méthodes en suggèrent une troi
iations concomitantes. Aux deux moyens par lesquels nous démêlions la condition inconnue s’en ajoute un troisième. Nous la démêli
lle détermine non seulement la qualité, mais encore la quantité de la condition inconnue95. Toutes ces méthodes ont recours au mê
ui est l’élimination ou exclusion des caractères qui ne sont point la condition cherchée. Soit un caractère connu ; il est accomp
agné ou précédé de dix autres. Lequel ou lesquels de ces dix sont les conditions de sa présence, en sorte que leur présence entraî
te foule. On cherche des indices qui nous permettent de distinguer la condition cherchée et les accessoires parasites. On trouve
ôlent l’un l’autre. L’expulsion faite, il ne reste devant nous que la condition cherchée. Il y a des cas où ces procédés éliminat
onstances ; nous devons noter les cas où la rosée manque, car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différen
Qu’il prenne un fort microscope ; en bien peu de cas il trouvera ces conditions remplies, et il doit supposer que, si le microsco
on d’objets ou de faits distincts quelconques, j’ai pratiqué dans des conditions semblables des opérations semblables, j’ai vérifi
e, sont, comme le refroidissement et la rosée, liés sans exception ni condition . Mais les deux axiomes ainsi formés peuvent encor
point B, mais de façon qu’elle reste droite, c’est-à-dire, d’après la condition précédente, de façon qu’une quelconque de ses por
de nos yeux ne renferme-t-il pas quelque contradiction interne ? Les conditions que nous avons assemblées, l’ascension d’une droi
possibilité pour le point A de tracer une perpendiculaire, ces trois conditions peuvent-elles être remplies ensemble ? N’y en a-t
mbinaison pour ce qu’elle est, c’est-à-dire pour un pur assemblage de conditions , desquelles on ne sait pas si elles sont compatib
arallèle, elle rencontrera aussi la seconde, et l’on voit aisément la condition nécessaire et suffisante de cette rencontre. Il f
qu’il semble, spontanément, et sans l’intervention appréciable d’une condition nouvelle. Une pierre lancée, un pendule qui oscil
sée une seconde fois, n’aura pas non plus d’effet sur le mouvement, à condition que la seconde fois elle soit absolument la même,
xaminer avec attention notre construction mentale, pour y démêler des conditions sous-entendues, l’identité latente d’une donnée e
ropositions qui les concernent ne souffrent ni doutes, ni limites, ni conditions , ni restrictions. — À la vérité, ces propositions
26 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
tions réflexes ; Haller et Spallanzani expérimentent et décrivent les conditions et les phases de la génération. On pénètre dans l
n des lois générales et fixes. Tout événement, quel qu’il soit, a des conditions , et, ces conditions données, il ne manque jamais
et fixes. Tout événement, quel qu’il soit, a des conditions, et, ces conditions données, il ne manque jamais de suivre. Des deux
fait que se conformer à la nature lorsqu’il améliore son esprit et sa condition . Le sauvage, « le Brasilien est un animal qui n’a
-être que leurs découvertes appliquées apportent incessamment dans la condition humaine, et, sur l’accroissement du bon sens que
ucation, la forme des jugements, la nature et le degré des peines, la condition des femmes, l’institution militaire, la nature et
oups de théâtre improvisés par l’arbitraire d’un homme. Elles ont des conditions auxquelles nous ne pouvons nous soustraire. En to
vons nous soustraire. En tout cas, il nous est utile de connaître ces conditions , soit pour améliorer notre état, soit pour le pre
la portée de tout esprit. V. Méthode analytique. — Son principe. —  Conditions requises pour qu’elle soit fructueuse  Ces condit
Son principe. — Conditions requises pour qu’elle soit fructueuse  Ces conditions manquent ou sont insuffisantes au dix-huitième si
une finesse très exercée et toute spéciale. Sans doute encore, si ces conditions ne sont qu’à demi remplies, l’opération ne donne
a législation pénale avec Bentham. Sans doute enfin, si aucune de ces conditions n’est remplie, la même opération, exécutée par de
27 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
dans l’accomplissement de cette tâche, elles n’ont pas rencontré des conditions aussi favorables, il faut dire qu’elles ne sont p
s, afin d’arriver à déterminer d’une façon précise et sûre les vraies conditions organiques des fonctions de la vie intellectuelle
ations tirées des états pathologiques du corps humain ; il s’agit des conditions physiologiques de tous les grands faits de la vie
ont jamais primitives ; elles ne peuvent engendrer une action qu’à la condition d’être précédées par une idée qui les fait naître
psychiques. On avait montré que tout acte de la vie psychique a pour condition physique telle ou telle partie de l’organisme. M.
le cours ordinaire de la vie et par les statistiques morales dans les conditions exceptionnelles, l’est aussi par l’analyse physio
volitions, c’est-à-dire jusqu’aux actes proprement humains, ont pour condition le jeu des organes. L’homme sent, perçoit, se sou
p qui reste ouvert à la spéculation ou à l’imagination, en dehors des conditions de l’existence actuelle ; mais, si l’on reste dan
des conditions de l’existence actuelle ; mais, si l’on reste dans ces conditions , il n’y a plus maintenant à discuter la question
ore plus loin. Non-seulement il est acquis que les facultés ont leurs conditions d’exercice dans les organes, mais il est égalemen
cerveau est le sujet ou simplement l’organe de la vie psychique : des conditions ne sont pas des causes. On pourrait aller plus lo
ivoques de leur vocabulaire ? C’est que l’organe est non-seulement la condition , mais le sujet et la cause des phénomènes psychiq
ment ; car cette expérience ne va, ne peut jamais aller au-delà de la condition des phénomènes. Que tout phénomène psychique ait
à de la condition des phénomènes. Que tout phénomène psychique ait sa condition dans l’organisme, c’est ce qu’elle a démontré. Qu
sa condition dans l’organisme, c’est ce qu’elle a démontré. Que cette condition soit en même temps la cause, c’est ce qu’elle ne
ifier, tout en laissant à la physiologie la tâche d’en déterminer les conditions organiques et d’en décrire les effets pathologiqu
é des explications qu’elle fournit. Confondant toujours et partout la condition avec la cause des phénomènes, elle explique tout
la création de cette machine qui se développe sous nos yeux dans les conditions qui lui sont propres et d’après une idée définie
ce de l’évolution vitale dont la composition élémentaire n’est que la condition . Déjà l’école des animistes avait eu l’intuition
expérience physiologique. S’il est démontré que l’organisation est la condition de la vie, il ne l’est pas moins que la vie, ou p
chimie ne font que déterminer les lois. Nous pensons qu’au-dessus des conditions et des lois proprement dites il existe une spécul
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
La lutte pour la vie n’est-elle qu’une lutte pour la préservation. La condition du plaisir est-elle la peine ? Critique des théor
de Darwin, qu’avait entrevus un autre philosophe grec, Empédocle, la condition essentielle du développement de la vie à travers
t-ce que le plaisir et la douleur en eux-mêmes et quelles en sont les conditions , les causes immédiates, indépendamment des action
pport à la vie. Le plaisir et la douleur varient en raison de cinq conditions  : 1° l’intensité, 2° la qualité, 3° le changement
, 3° le changement, 4° la durée, 5° la fréquence. Ces trois dernières conditions sont les moins importantes et peuvent se ramener
Ainsi l’exercice normal, la dépense proportionnée à la force est une condition nécessaire de réparation, de conservation, de pro
nse possible et la plus efficace, qui deviendra, d’ailleurs, la vraie condition de supériorité dans la lutte pour l’existence. C’
ermet donc aux nerfs de se réparer et accroît la puissance vitale. La condition des plaisirs distincts et des douleurs distinctes
ment même qui constitue l’essence de la sensibilité ; il n’est que la condition de la différenciation du bien-être primordial en
r peut rester plus longtemps au maximum que le plaisir, parce que les conditions d’usure ne font que s’accroître par le temps, et
évolution des espèces, cette expansion de l’activité fut toujours une condition de survivance et de supériorité sur les autres es
rs même des autres forces ; s’il y a conflit, manque d’adaptation aux conditions d’existence, il y a pour nous conscience d’une di
La lutte pour la vie n’est-elle qu’une lutte pour la préservation. La condition est-elle la peine. Critiques des théories de Kant
ment la tendance à conserver la vie, mais la tendance à améliorer les conditions de la vie, en intensité et en qualité. Il y a don
autre période antérieure de leur existence, soit sous le rapport des conditions générales de leur vie, soit sous le rapport des r
ctrine qui admet que le plaisir a pour essence, ou tout au moins pour condition nécessaire la suppression de la peine. On connaît
le côtoie la peine, il ne va pas jusqu’à dire que ce plaisir ait pour condition la peine. Leibniz, lui, va jusque-là. Il introdui
nes bien différenciés. Or, la sensibilité inférieure nous avertit des conditions absolument nécessaires à notre existence, tempéra
lle l’a-t-elle organisée de manière à ce qu’elle s’alarme dès que ces conditions sont menacées. D’où il suit que la sensibilité in
me la base de toutes les autres sensations et qui en sont au moins la condition ou l’accompagnement. Or, dans le mouvement de nos
ors aussi se produit le développement de l’être, l’évolution vers des conditions de vie nouvelles ; alors l’être vivant réagit sur
soutiennent Schopenhauer et de Hartmann, l’éternelle et irrémédiable condition des êtres, sorte de damnation, enfer d’où le mond
ui n’ont pas su ou pu adapter la généralité de leurs plaisirs à leurs conditions d’existence ou à celles de leur espèce ont dû dis
29 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
qui ne peut durer longtemps parce qu’il est en contradiction avec la condition fondamentale de la vie psychique : le changement.
est un état fixe. Si elle se prolonge outre mesure, surtout dans des conditions défavorables, chacun sait par expérience qu’il se
x associations de se produire que dans des limites très étroites et à condition qu’elles convergent vers un même point. Elle drai
est un instant fugitif, parce que la conscience, placée en dehors des conditions rigoureusement nécessaires de son existence, disp
e la surprise. — Origine de l’attention spontanée ; elle est liée aux conditions nécessaires de la vie I L’attention sponta
n de l’autre est bientôt mise à néant. En un mot, le mouvement est la condition du changement, qui est une des conditions ’de la
un mot, le mouvement est la condition du changement, qui est une des conditions ’de la conscience. Ces faits bien connus, d’une e
sidérons moins comme les effets de cet état de l’esprit que comme ses conditions nécessaires, souvent même comme ses éléments cons
met d’ordinaire, des effets, des signes ? Sont-ils, au contraire, les conditions nécessaires, les éléments constitutifs, les facte
de ce travail compliqué. Mais supposer qu’elle puisse durer sans ces conditions organiques, c’est une hypothèse gratuite, en comp
tention est très humble et que ses premières formes ont été liées aux conditions les plus impérieuses de la vie animale. L’attenti
es rudimentaires pour saisir la raison de sa puissance — elle est une condition de la vie  et elle conservera le même caractère d
reffée sur l’attention spontanée, ou naturelle, et trouve en elle ses conditions d’existence, comme la greffe la tient du tronc où
isines mieux aguerries, etc.), il a fallu ou périr ou s’adapter à des conditions de vie plus complexes  c’est-à-dire travailler  l
la débilité. Nous croyons avoir établi qu’elle est une adaptation aux conditions d’une vie sociale supérieure, qu’elle est une dis
ion négative, le « Je veux » est ordinairement suivi d’un arrêt : les conditions anatomiques et physiologiques de la transmission
égligé le rôle des mouvements qu’on finit par oublier qu’ils sont une condition fondamentale de la connaissance, parce qu’ils son
on ? Il a son origine dans ces états physiques tant de fois énumérés, conditions nécessaires de l’attention. Il n’est que leur rép
es associations, du jugement, du choix. L’attention est, eu effet, la condition psychique fondamentale de presque toutes les rech
tion no ressemble en rien à une activité pure, qu’elle est liée à des conditions physiques parfaitement déterminées, n’agit que pa
l  qu’on en saisisse toujours clairement les rapports : c’est à cette condition seule que la pathologie peut nous instruire. Si,
que sur un terrain propice, qu’elle suppose par conséquent certaines conditions physiques et mentales, elle ne dépasse pas à l’or
ence. On pourrait dire : N’a pas des idées fixes qui veut. Il y a une condition primordiale qui est requise : une constitution né
age, d’une seule idée, rien de plus, serait en contradiction avec les conditions d’existence de la conscience qui exige le changem
s bien supérieures dans le cas de l’idée fixe. Celle-ci, par suite de conditions organiques, est permanente ; elle dure ; elle dis
ance. Physiologiquement, on peut avec vraisemblance se représenter la condition de l’idée fixe de la manière suivante : A l’état
logiques et physiologiques. La conscience est placée en dehors de ses conditions nécessaires d’existence, et les éléments nerveux
ux. Il n’est pas nécessaire de s’attarder à faire voir que toutes les conditions contraires à l’état d’attention se trouvent réuni
on, l’image ou l’idée par une action en retour ; il est clair que ces conditions sont ici absentes ou défaillantes et qu’il ne peu
e l’effet des actions chimiques qui s’y passent. Telle serait donc la condition dernière de l’attention. Je m’en tiens pour le mo
ide. On a comparé ces facultés isolées aux instincts des animaux. Les conditions les plus élémentaires de l’attention manquent ou
uent toujours une innervation motrice à un degré quelconque. — Sur la condition physique la plus générale de l’attention. I
vons essayé d’établir que l’attention, sous toutes ses formes, a pour condition immédiate et nécessaire l’intérêt — c’est-à-dire
, sans motifs raisonnables, parce que leur vraie cause, parce que les conditions de leur genèse sont au-dessous d’elle et qu’elle
conscients. L’attention, spontanée ou volontaire, est donc liée à des conditions motrices dès son origine même. II Il nous r
. II Il nous reste maintenant à faire quelques remarques sur la condition physique la plus générale de l’attention. Si l’on
e une grande dépense de force physique, qui doit se produire dans des conditions particulières. Rappelons encore une fois qu’elle
e, si l’attention a de la force et de la durée. Il semble donc que la condition physique dernière, exigée par l’attention, consis
Il faut noter que ce qui précède ne se rapporte rigoureusement qu’aux conditions physiques de l’attention : Les termes travail, tr
ins auteurs, n’est qu’une métaphore, à moins qu’on entende par là les conditions physiques d’un état de conscience et elles seules
gie potentielle en énergie actuelle, c’est donc indiquer l’une de ses conditions matérielles fondamentales et rien de plus. * Il y
ysiologique, t. I, ch. VI  Beaunis, Recherches expérimentales sur les conditions de l’activité cérébrale et sur la physiologie du
30 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
l n’en sera pas question ici3. Nous nous proposons ici d’examiner les conditions et les procédés, et d’indiquer le caractère et le
ue, l’emploi de procédés irrationnels, l’absence de réflexion sur les conditions de l’analyse et de la synthèse en histoire, ont v
ais, pour que l’Heuristique soit véritablement facilitée, la première condition est que toute les collections de documents soient
spontanée. Plus favorable et plus efficace encore pour améliorer les conditions matérielles des recherches historiques fut l’arbi
et de leurs index. Mais l’Heuristique est très pénible, parce que ces conditions sont encore loin, par malheur, d’être convenablem
pour les novices qu’ils sont plus actifs et plus zélés, l’examen des conditions actuelles de l’Heuristique en général, et des not
d’un esprit calme et d’habitudes laborieuses », ou bien si c’est une condition favorable pour l’historien d’avoir été mêlé à la
Or, pour vérifier l’authenticité et la provenance d’un document, deux conditions sont requises : raisonner et savoir. Autrement di
nvenable. * * * Livre II. Opérations analytiques Chapitre I. Conditions générales de la connaissance historique Nous
faits passés, et l’on verra plus loin59 comment elle peut, malgré ces conditions défectueuses, conduire à une connaissance scienti
ent remplacer et remplacent les observations directes. Il est dans la condition d’un chimiste qui connaîtrait une série d’expérie
imé de la sorte se présente, en tant que document, dans d’excellentes conditions matérielles. Quel que soit l’auteur, et quels qu’
out à fait modernes, typographiquement reproduits dans les meilleures conditions . Personne peut-être n’a excellé, de nos jours, au
e si l’on n’avait qu’une copie, à l’emendatio conjecturale. C’est une condition beaucoup plus favorable, en principe, d’avoir plu
ertaines opinions sont exprimées, pour reconstituer par conjecture la condition , le milieu et le caractère de l’auteur. L’analyse
uments faux, en dénonçant de fausses attributions, en déterminant les conditions où sont nés des documents que le temps avait défi
des textes (restitution), ni critique des sources (provenance) ; les conditions n’en seront pas moins évidemment excellentes alor
s érudits, de leur côté, posaient, par leurs recherches critiques, la condition de l’histoire, mais ils ne se souciaient pas de l
ions qu’engendre l’exercice machinal de la profession d’érudit. I. La condition primordiale pour bien faire les travaux d’éruditi
remment des textes relatifs à des questions très diverses, à la seule condition que ces textes soient gravement corrompus. Ils se
res pour s’assurer de ce que l’auteur a voulu dire ; 2° l’analyse des conditions où le document s’est produit et la critique négat
ourné sous le sens littéral sont trop variées et dépendent de trop de conditions individuelles pour que l’art de les déterminer pu
ritique. La valeur de l’affirmation d’un auteur dépend uniquement des conditions où il a opéré. La critique n’a aucune autre resso
il a opéré. La critique n’a aucune autre ressource que d’examiner ces conditions . Mais il ne s’agit pas de les reconstituer toutes
e deux côtés. 1° On connaît souvent par la critique de provenance les conditions générales où l’auteur a opéré. Il est probable qu
questionnaire général des causes d’incorrection. On l’appliquera aux conditions générales de composition du document pour découvr
endra ainsi, — même dans les cas exceptionnellement favorables où les conditions de provenance sont bien connues, — que des indica
faire que par un seul procédé, singulièrement paradoxal : l’étude des conditions universelles de composition des documents. Les re
sser et à remplir deux questionnaires, — l’un pour se représenter les conditions générales de composition du document d’où résulte
éciaux de défiance ou de confiance, — l’autre pour se représenter les conditions spéciales de défiance ou de confiance. Ce double
cérité de l’affirmation. On se demande si l’auteur a été dans une des conditions qui normalement inclinent un homme à n’être pas s
nent un homme à n’être pas sincère. Il faut chercher quelles sont ces conditions , en général pour l’ensemble d’un document, en par
nt conforme à des règles ou à des habitudes, il s’est trouvé dans des conditions contraires sur quelque point à ces règles ou ces
ces habitudes ; il lui a fallu alors affirmer qu’il opérait dans les conditions normales, et par conséquent faire une déclaration
l’exactitude de l’affirmation. L’auteur s’est-il trouvé dans une des conditions qui entraînent un homme à se tromper ? — Comme en
à se tromper ? — Comme en matière de sincérité, il faut chercher ces conditions en général pour l’ensemble du document, en partic
s affirmations. La pratique des sciences constituées nous apprend les conditions de la connaissance exacte des faits. Il n’existe
é mal placé pour observer. La pratique des sciences nous enseigne les conditions d’une observation correcte. L’observateur doit êt
de notation précis ; il doit indiquer avec précision sa méthode. Ces conditions , exigées dans les sciences d’observation, ne sont
on). Il ne reste qu’à chercher les causes évidentes d’erreur dans les conditions de l’observation : si l’observateur a été en un l
tiquer chaque affirmation en particulier : on doit se représenter les conditions où se trouvait l’auteur et se demander s’il a pu
document supposent que l’auteur a observé lui-même le fait. C’est la condition commune des observations dans toutes les sciences
e d’une affirmation de seconde main, il ne suffit plus d’examiner les conditions où opérait l’auteur du document : cet auteur n’es
nt la source reste inconnue. La critique opère en se représentant les conditions de travail de l’auteur ; sur une affirmation anon
que plus de prise. Il ne lui reste d’autre procédé que d’examiner les conditions générales du document. — On peut examiner s’il y
it quand ni comment. Aucune autre science n’accepte de faits dans ces conditions , sans contrôle possible, avec des chances d’erreu
lus facile à observer elle peut être beaucoup moins exigeante sur les conditions d’observation. Elle compense l’imperfection de se
exacts. On connaît en général les espèces de faits qui sont dans ces conditions favorables, on peut donc dresser un questionnaire
ur le document et sur l’auteur, avec la préoccupation de chercher les conditions qui ont pu agir sur la production du document : l
t : l’époque, le lieu, le but, les péripéties de la composition, — la condition sociale, la patrie, le parti, la secte ou la fami
ablir ce fait. Il y a trop de chances de mensonge ou d’erreur, et les conditions où l’affirmation s’est produite sont trop mal con
se des exemples, et nous ne connaissons jamais assez complètement les conditions de l’observation pour savoir si elle a été bien f
par des centaines de contemporains. — Pour tirer l’histoire de cette condition honteuse, il faut une révolution dans l’esprit de
rédigé leur observation dans des documents différents, mais dans des conditions semblables ; il faut appliquer le questionnaire c
rs différents, appartenant à des groupes différents, opérant dans des conditions différentes. C’est dire que les cas de concordanc
it qu’il n’a pas dit ce que lui attribue la tradition. Ce concours de conditions favorables devient de plus en plus fréquent avec
guère. * * * Livre III. Opérations synthétiques Chapitre I. Conditions générales de la construction historique La cr
pprochés d’autres faits, finiront par être établis, passent par cette condition transitoire, comme les cas cliniques qui s’entass
riels. — Les documents font connaître l’existence d’êtres humains, de conditions matérielles, d’objets fabriqués. Tous ces faits o
Nous n’arrivons à exprimer les faits humains même les plus vulgaires, conditions sociales, actes, motifs, sentiments, que par des
ssemblance avec la réalité actuelle. Pour se représenter dans quelles conditions se sont produits les faits passés, il faut donc c
donc chercher, par l’observation de l’humanité présente, dans quelles conditions se produisent les faits analogues du présent. L’h
rde la constitution d’une science de l’histoire. Cependant il y a des conditions de la vie humaine si nécessaires et si évidentes
es langues. Mais ces différences sont enfermées entre les limites des conditions générales de la vie humaine ; elles ne sont que d
er et ranger les faits. Ce principe on peut le chercher soit dans les conditions extérieures où les fait se sont produits, soit da
uits, soit dans la nature intérieure des faits. Le classement par les conditions extérieures est le plus naïf et le plus facile. T
ification générale des faits historiques192, fondée sur la nature des conditions et des manifestations de l’activité. I. CONDITIO
sur la nature des conditions et des manifestations de l’activité. I. CONDITIONS MATÉRIELLES. — 1° Étude des corps  : A. Anthropol
, phonétique, sémantique). Écriture. — 2° Arts  : A. Arts plastiques ( conditions de production, conceptions, procédés, œuvres). B.
B. Arts de l’expression, musique, danse, littérature. — 3° Sciences ( conditions de production, méthodes, résultats). — 4° Philoso
V. INSTITUTIONS SOCIALES. — 1° Famille  : A. Constitution, autorité, condition de la femme et des enfants. B. Organisation écono
d’individus de mêmes habitudes que nous appelons groupe. La première condition pour étudier une habitude est donc de déterminer
politiques (celles qu’on appelle des institutions), on rencontre des conditions nouvelles qui créent une illusion inévitable. Les
constate entre eux des différences. Les habitudes des hommes et leurs conditions matérielles changent d’une époque à l’autre ; mêm
ui a servi à dresser le tableau de la société. Pour chacun des faits, conditions , usages, personnel investi de l’autorité, règles
te science a pour objet le général. — L’histoire est ici dans la même condition que la cosmographie, la géologie, la science des
x dans la plupart des cas. Il faut donc le restreindre aux cas où les conditions qu’il suppose ont été réalisées. 1° Il faut non s
ar des Phéniciens. Pour que la conclusion soit sûre il faut donc deux conditions . 1° La proposition générale doit être exacte ; le
e façon que le second ne se produise jamais sans le premier. Si cette condition était vraiment remplie, ce serait une loi au sens
oi au sens scientifique ; mais en matière de faits humains — sauf les conditions matérielles dont les lois sont établies par les s
t un nom allemand, Syracuse en Amérique un nom grec. Il faut d’autres conditions pour être sûr que le nom soit lié à la nationalit
le nécessaire pour raisonner. On devra donc commencer par étudier les conditions particulières du cas (la situation de Salamine, l
s’en apercevra aussitôt ; si elle est trop générale on verra quelles conditions nouvelles il faut y ajouter pour qu’elle devienne
ait abstrait. On devra se représenter des hommes avec les principales conditions de leur vie. Il faut s’attendre à réaliser rareme
es conditions de leur vie. Il faut s’attendre à réaliser rarement les conditions d’un raisonnement certain ; nous connaissons trop
drait plus que la vie d’un homme. Toute science doit tenir compte des conditions pratiques de la vie au moins dans la mesure où on
et dans quel sens elle s’est produite. Toutes les évolutions ont des conditions communes qui permettent d’en marquer les étapes.
et amené les actes par lesquels il a agi sur la société. Ce sont les conditions physiologiques (corps, tempérament, état de santé
rament, état de santé)207, les actions éducatives qu’il a subies, les conditions sociales. L’histoire de la littérature nous a hab
nt les traits qui le distinguent de tout autre, non pas seulement les conditions extérieures de date et de lieu, mais la façon don
ns intérieures (conceptions et motifs de l’acte), opérant dans telles conditions matérielles (local, instrument), ont fait tels ac
e. On doit donc les choisir en des points très différents et dans des conditions très différentes, de façon que les exceptions se
entes frontières d’un pays, car le fait même d’être frontière est une condition exceptionnelle. — On pourra vérifier en suivant l
cient et mal fait. On peut donc la rendre correcte en la ramenant aux conditions d’un échantillonnage bien fait. On doit examiner
s, ce qui est à présumer pour tous les cas qui se produisent dans des conditions exceptionnelles ; les auteurs de documents tenden
is même sur des rapprochements de mots, sans connaître l’ensemble des conditions où se sont produits les faits. On pourrait imagin
e. La recherche méthodique des causes d’un fait exige une analyse des conditions où se produit le fait, de façon à isoler la condi
ne analyse des conditions où se produit le fait, de façon à isoler la condition nécessaire qui est la cause ; elle suppose donc l
qui est la cause ; elle suppose donc la connaissance complète de ces conditions . C’est précisément ce qui manque en histoire. Il
donc être cherchée dans quelque trait dominant de la nature ou de la condition de ces hommes qui s’impose à toutes les manifesta
luer, les hommes. Toute évolution a pour cause un changement dans les conditions matérielles ou les habitudes de certains hommes.
il jamais que des hommes semblables qui diffèrent seulement par leurs conditions de vie (éducation, ressources, gouvernement), et
, et l’évolution n’est-elle produite que par des changements dans ces conditions  ? —  Ou bien y a-t-il des groupes d’hommes héréd
ces différences héréditaires entre les hommes, elle n’atteint que les conditions de leur existence. La dernière question de l’hist
se, même quand on a des raisons de croire qu’il en existe d’autres, à condition toutefois d’avertir précisément avec quels docume
spécialiste. — Le principe de la collaboration est excellent, mais à condition  : 1° que l’œuvre collective soit de nature à se r
ne science de raisonnement. Pour utiliser ces faits observés dans des conditions inconnues, il faut les faire passer par la critiq
logie, il lui faut combiner toujours la connaissance particulière des conditions où se produisirent les faits passés et l’intellig
ns où se produisirent les faits passés et l’intelligence générale des conditions où se produisent les faits humains. Elle procède
orts, pour que soit achevée le plus tôt possible, dans les meilleures conditions de sûreté et d’économie, l’œuvre préparatoire de
s leçons immédiatement profitables aux individus et aux peuples : les conditions où se produisent les actes humains sont rarement
caractère des événements et des coutumes ? Les motifs des actes ? Les conditions d’une coutume ? Comment choisir les épisodes d’un
qui ne sont guère que des tableaux chronologiques, se trouve dans la condition d’un professeur de latin sans textes ni dictionna
, l’interrogation, la rédaction, la reproduction des cartes. C’est la condition d’un élève de latin qui se bornerait à réciter de
ce reflection on history towards a philosophical comprehension of the conditions and processes on which the formation of historica
, p. 233. 26. Les anciens érudits avaient le sentiment de ce que les conditions où ils travaillaient avaient de défavorable. Ils
s que le latin était encore la langue commune des savants) et que les conditions modernes du travail scientifique feront peser dés
et la justification logique de cette méthode voir Ch. Seignobos, Les conditions psychologiques de la connaissance en histoire, da
31 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
morbides de la vie, sous qui la vie se continue, en d’assez mauvaises conditions d’ailleurs. La morale prêchant le bien à la vie,
haute que l’humanité puisse atteindre et en préciser les lois et les conditions , ni, bien moins encore, savoir quelle est la plus
une même doctrine, établie dans différents esprits, y rencontrent des conditions bien différentes qui tantôt favorisent les uns et
étroitesse et de la fausseté du point de départ. Mais si, comme notre condition d’hommes nous y oblige, nous partons toujours d’u
ire, pour d’autres c’est de travailler, elle commande, dans les mêmes conditions , de refuser un duel ou de l’accepter. Il y a troi
aire prendre pour le contraire de ce qu’elle est. Sous l’influence de conditions passagères, on voit éclore une morale générale pa
séquences de nos actes. L’ignorance est souvent aussi l’excuse, ou la condition de la vertu. Dans le doute on peut s’en rapporter
forcément prématurées et forcément fausses en bien des points sur les conditions favorables ou défavorables à la vie sociale ou à
s à la vie sociale ou à la vie de tel ou tel groupe. § 13 Une condition communément donnée à la vertu, c’est la lutte. Il
excuse de l’idée que l’effort produit le mérite est dans la misérable condition de l’humanité. L’homme qui n’est fait ni pour viv
st donc une déviation morale qui a créé les vertus en les isolant des conditions spéciales qui les rendent vraiment bonnes. Une dé
soit un truisme. Si l’on veut dire que la vie ne se justifie qu’à la condition d’être bonne, et que mieux vaudrait pas de monde
s. Elle s’est proclamée indépendante et ne veut se soumettre à aucune condition . Cette conception de la morale s’est répandue sa
crée pas. Encore moins trouverions-nous les raisons du bien dans les conditions de l’existence et du non-être. La morale est tell
i est-ce bien, pourquoi est-ce juste ? on répondrait en invoquant les conditions d’existence des hommes dans une société qui veut
pondre : c’est bien parce que c’est bien, c’est ne pas apercevoir les conditions du bien et se refuser à en admettre ; c’est parfo
fficielle qui grandira et deviendra caduque à son tour. En dehors des conditions générales nécessaires à la vie de l’humanité et q
e les notions dont elle se compose. Elle devrait être une théorie des conditions de la vie sociale en général et de la vie de chaq
aré à la vie collective par la suite des siècles où l’hérédité et les conditions de leur vie ont façonné ses ancêtres. Actuellemen
32 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
e. Mais aussi personne n’a soutenu que nous fussions libres, dans des conditions données, d’entendre telle note ou d’apercevoir te
ucoup d’autres états psychiques, sont manifestement liées à certaines conditions déterminantes, et c’est précisément pour cela qu’
onçoit du moins ce retour comme possible, et l’on admet que, dans ces conditions , rien ne serait changé à l’état primitif du systè
r l’être vivant, et incontestablement pour l’être conscient. Dans ces conditions , ne peut-on pas invoquer des présomptions en fave
appartient au domaine commun et, pour tout dire, à l’espace. A cette condition seulement, d’ailleurs, on a pu donner un nom à la
alement possible, on oublie cette raison ; on laisse de côté, une des conditions glu problème. — Que si maintenant je creuse au-de
e notre solution tient à ce que nous ne connaissons jamais toutes les conditions du problème ; que la probabilité de notre prévisi
gmenterait à mesure qu’on nous fournirait un plus grand nombre de ces conditions  ; et qu’enfin la connaissance complète, parfaite,
z mieux, plusieurs siècles auparavant, eût pu, connaissant toutes les conditions dans lesquelles Pierre agit, prédire avec certitu
ment l’ensemble de notre histoire passée : si Paul connaît toutes les conditions où Pierre agit, c’est vraisemblablement qu’aucun
lez son histoire. À mesure que vous complétiez davantage la somme des conditions qui, une fois connues, eussent permis de prédire
rédécesseur de Pierre, et chargé de se représenter en imagination les conditions où Pierre agira. Vous matérialisiez ainsi ces con
gination les conditions où Pierre agira. Vous matérialisiez ainsi ces conditions  ; vous faisiez du temps à venir une route déjà tr
lante. Cette conscience se trouverait alors réellement dans les mêmes conditions où l’astronome se place imaginairement ; elle ver
enir. A vrai dire, si celui-ci prévoit un phénomène futur, c’est à la condition d’en faire jusqu’à un certain point un phénomène
ausalité. Or cette loi veut que tout phénomène soit déterminé par ses conditions , ou, en d’autres termes, que les mêmes causes pro
iversité des moments, le physicien pourra se retrouver en présence de conditions élémentaires identiques, la durée est chose réell
conscience qui en conserve la trace, et l’on ne saurait parler ici de conditions identiques, parce que le même moment ne se présen
e, l’action une fois accomplie, toute autre action apparaît, dans les conditions données, comme impossible. Or nous avons vu que c
’action accomplie, que toute autre action eût été impossible dans les conditions données. En vain nous ajoutons que, même sous cet
e forme ; 2° Qu’un certain phénomène P, qui avait paru à la suite des conditions a, b, c, d, et de ces conditions seulement, ne ma
ène P, qui avait paru à la suite des conditions a, b, c, d, et de ces conditions seulement, ne manquera pas de se reproduire dès q
ditions seulement, ne manquera pas de se reproduire dès que les mêmes conditions seront données. Si le principe de causalité ne no
ausale comme une espèce de préformation du phénomène à venir dans ses conditions présentes. Or, cette préformation peut s’entendre
supprimer ainsi l’action de la durée. Que sous l’influence des mêmes conditions extérieures je ne me conduise point aujourd’hui c
on ne saurait prévoir, même quand on en connaît à l’avance toutes les conditions  » ? Mais concevoir toutes les conditions comme do
onnaît à l’avance toutes les conditions » ? Mais concevoir toutes les conditions comme données, c’est, dans la durée concrète, se
33 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
ivre sans délai. En un mot, nous choisissons nos études sous la seule condition de faire des efforts incessants pour concourir au
Quelques esprits, allant plus loin, ont même fait de l’ignorance une condition favorable. D’autres philosophes, avec Bacon, anno
générale qu’on ne réussira dans les recherches physiologiques qu’à la condition d’avoir le sentiment exact de la complexité et de
ertaines parties des sciences physico-chimiques, surpassent, dans des conditions simples et faciles à apprécier, les lois que l’on
e théorie. Mais, en physiologie, ainsi que nous l’avons déjà dit, les conditions des phénomènes sont si compliquées, et souvent mê
ts bien observés ; et que cette diversité des résultats dépendait des conditions particulières à l’expérimentation, je résolus de
lir, car elle établit les faits dans leur signification et dans leurs conditions d’existence. Elle dirige donc l’expérimentation e
aut jamais se départir, c’est qu’on ne saurait admettre que, dans des conditions identiques, des phénomènes puissent se passer dif
ée, comme cela se voit chez les carnivores. Cette détermination de la condition du phénomène n’a pas détruit le fait que les urin
nces d’erreur, et pour déterminer avec une scrupuleuse exactitude les conditions dans lesquelles ils opèrent. Ils n’abordent leurs
dant bien plus difficiles en ce qu’elles renferment non seulement des conditions physiques et chimiques à élucider, mais qu’elles
es fâcheuses ont du reste le même point de départ commun, l’oubli des conditions indispensables à remplir pour aborder la science
ure de la fonction, les phénomènes dont on aura déterminé d’abord les conditions physiologiques ou vitales. Souvent, en effet, nou
l’organisme vivant. Enfin je me résumerai en disant que toujours les conditions des problèmes vitaux doivent être posées par la p
le, nous y ajoutons un sel de cuivre. Mais il importe de rappeler les conditions dans lesquelles peut se faire un pareil mélange.
onsiste à mettre de la même levure avec de l’eau seule dans les mêmes conditions de température. Quand la fermentation est terminé
au pure, dans un autre tube semblable que nous plaçons dans les mêmes conditions de température que le premier. En attendant que c
est maintenant en pleine digestion. C’est à cette époque et dans ces conditions qu’il faut le prendre, parce qu’au-delà de ce tem
t été faites sur des animaux de même espèce, sur des chiens, dans les conditions normales de santé.   Tous ces animaux ont été
ces circonstances extérieures dont nous devons cependant établir les conditions physiologiques pour interpréter les variations qu
elle diminue, pour arriver ensuite à montrer comment, sous certaines conditions morbides, elle peut s’exagérer pour donner naissa
x à leur véritable valeur, il suffisait d’une analyse plus exacte des conditions dans lesquelles on les avait observés. En effet,
ue ce phénomène n’a lieu qu’après la mort. Pendant la vie, il y a des conditions qui, ainsi que nous le verrons plus tard, empêche
expériences physiologiques, de se placer toujours exactement dans des conditions identiques, et combien la circonstance la plus mi
x établies que nous présentent la physique et la chimie, mais sous la condition d’être répétées dans les mêmes circonstances. Nou
s, et qu’on a répétée mille fois, ne pouvait donc le déceler dans ces conditions . Cependant quand on entre plus profondément dans
dans cet état de dilution que le sucre arrive au poumon, et dans ces conditions , il y est complétement détruit, c’est-à-dire qu’i
t la digestion. Nous avons dit qu’il était important de connaître les conditions de cette oscillation physiologique de la formatio
digestion, chez les chiens, les chats et les lapins examinés dans les conditions ordinaires de santé : cela tient à ce que, pendan
nt de vue des actes nutritifs. Nous avons actuellement à analyser les conditions diverses dans lesquelles se passent ces phénomène
e de la composition du sang qui le traverse, soit au point de vue des conditions mécaniques de circulation. Troisièmement, enfin,
r l’influence qu’exercent sur l’accomplissement de cette fonction les conditions mécaniques de rapidité ou de ralentissement de la
porté à le croire. Néanmoins, il y a des cas, où, sous l’influence de conditions particulières, le sucre peut accidentellement app
s pour le reproduire à volonté, il suffit de se rappeler dans quelles conditions particulières l’absorption intestinale devenant t
ariables, quoiqu’il eût fait tous ses efforts pour se mettre dans des conditions identiques ; seulement il a pris une précision en
nditions identiques ; seulement il a pris une précision en dehors des conditions physiologiques de l’organisme. Car, en recherchan
des conditions physiologiques de l’organisme. Car, en recherchant ces conditions , les variations des résultats obtenus s’expliquen
gueur spécieuse si l’on n’avait soin de diriger son attention sur les conditions physiologiques variables des fonctions qu’on exam
n n’a pas le soin de s’attacher avant tout à connaître exactement les conditions physiologiques des phénomènes vitaux. C’est là qu
tives d’exactitude prétendue mathématique qui pèchent par l’oubli des conditions qui devraient leur servir de base. Maintenant, Me
nt de cette séance. Huitième leçon 20 janvier 1855 SOMMAIRE : Conditions anatomiques qui favorisent la circulation dans le
Age et sexe. — Lactation. Messieurs, Nous savons que dans certaines conditions physiologiques la sécrétion glycogénique subit de
ée et diminuée. L’activité de la circulation dans le foie est une des conditions qui peuvent augmenter la sécrétion du sucre, et c
e, à cause de l’absence de valvules dans ce système veineux. Mais les conditions de circulation que nous venons de signaler, quoiq
u foie, sans traverser les cellules hépatiques. C’est là une première condition qui empêche dans certains moments, comme pendant
bles relatifs à l’affection diabétique. Après avoir résumé toutes les conditions mécaniques et chimiques de la circulation du foie
ur mode normal. Nous arrivons maintenant à considérer l’influence des conditions de température extérieure, de chaleur ou de froid
l est mouillé. Sa température, prise dans le rectum, qui est dans les conditions normales de 380 cent. environ, descend successive
cochon d’Inde, de la même portée que le précédent, et dans les mêmes conditions d’alimentation, a été mouillé, par simple immersi
ucre. Quatrième expérience. — Un autre cochon d’Inde, dans les mêmes conditions d’alimentation, a été placé sur le mercure, comme
degrés environ. Nous avons donc ici trois animaux pris dans les mêmes conditions , dont l’un a été tué sans avoir été soumis à l’ex
l’anéantir et ramener à son type normal, en la rétablissant dans les conditions ordinaires de son accomplissement. Cette expérien
onction glycogénique du foie. Telles sont, en général, Messieurs, les conditions extérieures principales sur lesquelles nous avons
ture du sang dans les deux ventricules. — Expériences faites dans les conditions physiologiques. — Procédés opératoires. — Instrum
ions organiques de nature chimique qui se passent dans le foie et les conditions dans lesquelles elles se produisent. Vous avez vu
deux dernières. Il est évident que cette différence doit tenir à des conditions diverses dans lesquelles se trouvaient les animau
de soin, quoiqu’elles n’aient pas été répétées encore dans toutes les conditions physiologiques où cela serait nécessaire, suffise
sont tombés souvent dans l’inconvénient de ne pas se placer dans des conditions vraiment physiologiques. Mais nous vous avons sou
cavités droite et gauche du cœur. On a généralement observé dans ces conditions que le ventricule gauche avait une température pl
omparée du sang dans les deux cœurs, nous nous sommes placés dans des conditions aussi voisines que possible de l’état physiologiq
t indiquent presque toujours des différences, quoique placés dans des conditions identiques. Dans ces expériences nous étions assi
ctes purement vitaux. Pour le moment, nous allons donc rechercher les conditions physiologiques de la disparition du sucre dans l’
le sang de ces deux lapins, qui sont de même taille et dans les mêmes conditions , à l’un, une certaine quantité d’un sucre de la p
’après les chiffres de ce tableau, que sur des lapins, dans les mêmes conditions de digestion, aucun des sucres de deuxième espèce
nimaux de même âge, de même poids, autant que possible dans les mêmes conditions d’alimentation et pendant la digestion, que toute
’organisme ; car si l’on prend deux lapins de même taille et dans des conditions physiologiques semblables, et si, après leur avoi
s on expérimente de nouveau sur les deux mêmes lapins, dans les mêmes conditions , mais en retirant préalablement 16 grammes de san
urines. Il peut se faire encore que, sans rien changer ni du côté des conditions physiologiques de l’animal, ni dans la quantité d
es physiologiques en apparence simples, mais qui dépendent de tant de conditions connues, sans parler de celles sur lesquelles nou
pourrait le supposer au premier abord. Bien que faites en dehors des conditions normales, elles puissent paraître étrangères à l’
sement du sucre dans le sang par le foie. — Application au diabète. —  Conditions qui font apparaître le sucre dans le système circ
pour les sucres de canne ou de betteraves, qui, placés dans les mêmes conditions , sont constamment éliminés par les urines. Vous a
x repas, la digestion précédente étant complétement achevée. Dans ces conditions , à peu près tout le sucre versé par le foie dispa
ut le système circulatoire, sans qu’on puisse supposer que les autres conditions physiologiques, d’accès de l’air dans les poumons
cuivre sur l’ammoniaque.) 3° Une même quantité de sang dans les mêmes conditions est placée en contact avec de l’acide carbonique.
ns les circonstances précédentes, et avec du sang pris dans les mêmes conditions , et à la température ambiante avec : 1° de l’oxyg
oir : que le sucre ne se détruit pas en plus grande quantité dans ces conditions que dans les circonstances ordinaires. Il va sans
tion et les usages de la matière sucrée dans l’organisme. — Étude des conditions de développement des cellules organiques. — Levur
les animaux, il faut donc qu’elles soient reproduites dans les mêmes conditions , et c’est ce que nous sommes en mesure de vous fa
e que je vais vous exposer aujourd’hui. Je portais mes études sur les conditions d’existence et de développement des cellules orga
s’opère, mais de quelle manière, suivant quelle loi, et sous quelles conditions il se passe. Il nous importe peu de savoir pourqu
de science pure. Je commençai donc par faire des observations sur les conditions d’existence des êtres les plus simples. Je pris p
nombre variable de grains. Mais, bien qu’on ait indiqué vaguement les conditions générales de cette production de la levure de biè
dans la sève quand les bourgeons grandissent, ne serait pas aussi une condition du développement des tissus animaux, au moment où
, mais donnant toujours lieu à la fermentation glycosique, qui est la condition commune. Il se passe donc dans les poumons et mus
dans le poumon. Quant aux autres tissus, ils se développent dans des conditions différentes, et pour le système glandulaire, en p
De la présence du sucre dans le sang. — Époque de cette découverte. —  Conditions de la production de ce phénomène. — Théories de l
grand nombre d’observateurs qui sont arrivés, en se plaçant dans les conditions physiologiques que nous avions indiquées, aux mêm
et les faits qu’il constate, et avec quelle facilité il oubliera les conditions d’une expérimentation sérieuse et vraiment scient
questions de physiologie, quand il n’a pas tenu compte avant tout des conditions physiologiques des phénomènes. Ainsi, Messieurs,
constaté la même chose ; nous avons déterminé nous-même dans quelles conditions on pouvait rencontrer cette substance dans le sys
faire. Voici de la viande de boucherie fraîche, c’est-à-dire dans les conditions où l’auteur du travail en question supposait que
if. Nous reviendrons plus tard sur la question de savoir dans quelles conditions l’albuminose peut empêcher la réduction du sel de
ésultat. Vous voyez ici deux animaux placés exactement dans les mêmes conditions , à peu près de même âge et de même taille, tous d
on d’esprit où l’on se trouve, on ne rechercha point à reproduire les conditions dans lesquelles ils se manifestent ; et quand ils
phénomènes constatés, les raisonnements après l’expérience. Dans ces conditions , l’observateur jouit d’une quiétude qu’il ne saur
u’ici l’influence qu’avaient sur la fonction glycogénique du foie les conditions diverses dépendant de l’alimentation et de la cir
voyez donc encore ici combien il importe de déterminer exactement les conditions d’une expérience, et combien il faut se garder de
entée pour que les symptômes glycosuriques se produisent. Ce sont les conditions dans lesquelles nous avons opéré l’expérience ten
sérosités chez les diabétiques. — Passage du sucre dans la lymphe. —  Conditions dans lesquelles ce passage s’effectue. — Chyle su
rde, dans le péritoine ; jamais je n’y ai rencontré de sucre dans les conditions où je les ai observés. Mais il faut dire que dans
re dans le système lymphatique ; mais il est clair que ce sont là des conditions tout à fait exceptionnelles et qui s’éloignent co
ure et simple. Dans le foie, au contraire, quand on se place dans des conditions convenables, on trouve des quantités de sucre con
bligés, pour prolonger cette vie purement organique, de maintenir les conditions extérieures de son accomplissement en pratiquant
ction spontanée du sucre dans le foie d’un animal mort dans certaines conditions . — Manuel opératoire de l’expérience. — Hypothèse
. Un autre lapin de la même taille, de la même portée, dans les mêmes conditions que le précédent, reçut, comme lui, sous la peau
our le même individu pris à différentes époques de sa vie et dans des conditions de santé diverses. Ce n’est pas seulement dans le
à elle-même depuis la veille ; cette décoction, faite dans les mêmes conditions que la précédente, donnait une densité plus grand
nces dont il nous est difficile d’apprécier actuellement les diverses conditions . Mais cette expérience ; qui est une des plus imp
l’on examine ultérieurement ce foie, et en le mettant dans toutes les conditions pour que le sucre revienne, il n’y reparaîtra pas
que chez les animaux qu’on aurait tués brusquement sans être dans ces conditions . Il semble que cette section de la moelle ait dét
e et par le moyen d’une fermentation semblable. Nous avons trouvé des conditions dans lesquelles des phénomènes tout à fait analog
e, quand on abandonne à eux-mêmes des muscles et des poumons dans des conditions de température convenables, on voit que ces tissu
u additionnée d’un tiers ou d’un quart d’alcool. Le liquide, dans ces conditions , se charge de sucre qu’on y voit apparaître dès l
vons vu qu’il suffisait de placer les tissus dans l’eau pure dans des conditions de température assez basse, pour que la fermentat
tilages, la peau, mis avec de l’eau alcoolisée ou pure dans les mêmes conditions , ne donnent lieu ni à la production glycosique ni
visqueuse, et qui pourrait s’opérer d’autant plus facilement dans ces conditions , qu’elle s’accomplit sans dégagement d’aucun gaz.
u foie doit être ainsi, et quand on peut observer cet organe dans des conditions favorables, on y trouve les caractères que nous v
etc. Le malade n’est plus diabétique ; aussi quand on vient, dans ces conditions , à faire son autopsie, le foie ne contient plus d
n, et qu’on les abandonne tous deux jusqu’au lendemain dans les mêmes conditions , on verra que celui qui a perdu tout son sang ne
es. Ainsi, il est très bien établi, par des autopsies faites dans des conditions convenables, que chez les diabétiques il y a plus
on traite un diabétique, il ne faut pas perdre de vue que la première condition de la présence du sucre dans les urines est un ét
ur il ne s’agit que d’observations faites sur du sang retiré dans des conditions physiologiques peu déterminées, tantôt sur des an
l eût suffi à l’auteur de faire une seule de ses expériences dans les conditions voulues pour être convaincu qu’il avançait une er
t évident que les premières parties de sang ont été retirées dans des conditions physiologiques, et qu’il n’en est plus de même lo
matières albuminoïdes en même temps que du sucre, ce qui n’est pas la condition dans laquelle nous avons eu soin de nous placer,
nt il faut, comme pour toute espèce de caractère, l’employer dans des conditions convenables, ainsi que nous le faisons toujours.
a levure de bière impure, il faut avoir soin de placer dans les mêmes conditions de la même levure avec de l’eau ordinaire. Dans l
rtère hépatique ; ni l’un ni l’autre ne contiennent de sucre dans des conditions convenables. Il y a d’autre part deux ordres de v
lus de 0,3 gr. pour 100 de sucre. C’est ce qui arrive dans toutes les conditions qui font passer du sucre dans l’urine : par exemp
e avant son entrée dans le foie, et je n’y constatai jamais, dans des conditions physiologiques convenables, la présence du sucre,
s auteurs, ne répétant pas mes expériences méthodiquement et dans les conditions physiologiques requises, n’ont nécessairement pas
ng, et quant à celles qu’on a pu reproduire depuis dans de semblables conditions , elles peuvent avoir, en elles-mêmes et au point
g dans tous les points du système circulatoire en se plaçant dans les conditions que la physiologie indique, toutes les expérience
t au contraire que des expériences incomplètes en se plaçant dans des conditions non méthodiquement et physiologiquement déterminé
, mais qu’elles doivent reposer, au contraire, sur la connaissance de conditions fonctionnelles précises que la physiologie seule
n’en est plus fait mention dans le second. Mais il imagine alors des conditions expérimentales tout à fait particulières, et il a
tée, quatre heures après le repas, avec un chien placé dans les mêmes conditions que le précédent, et nourri exclusivement depuis
e chimie et de physique, pourvu que l’on ait soigneusement étudié les conditions de l’expérience pour reproduire les phénomènes to
ions de l’expérience pour reproduire les phénomènes toujours dans des conditions identiques. Quand on dit, par exemple, que chez u
onstante et absolue, et jamais, quand elle est bien faite et dans les conditions indiquées, il n’y a de sucre dans le sang de la v
certitude et l’invariabilité des expériences physiologiques, dont les conditions sont bien étudiées, que je crois de mon devoir, c
physiologistes ou chimistes, en plaçant les animaux dans les diverses conditions de digestion, et spécialement dans celles indiqué
que, pour obtenir ces résultats, il faut recueillir le sang dans des conditions physiologiques. On ne peut avoir le sang qui circ
ditions physiologiques. On ne peut avoir le sang qui circule dans des conditions normales dans la veine porte, ou dans les veines
mentation, on veut obtenir de l’alcool, ce qui est, suivant nous, une condition indispensable de l’expérience, il faut se procure
tités de sang et sacrifier un certain nombre d’animaux dans les mêmes conditions . On réunit tous les sangs des veines hépatiques e
nimal vivant. Mais on comprendra, que, pour que ce sang soit dans des conditions physiologiques, il ne faut en prendre qu’une peti
es premières, qu’on peut seules considérer comme recueillies dans des conditions physiologiques. Pour obtenir une grande quantité
rmaient beaucoup de sucre. J’ai fait trois expériences dans les mêmes conditions , et les résultats généraux n’ont pas varié. Deux
il résulte des expériences précédentes : 1° Qu’en se plaçant dans les conditions indiquées plus haut, et en opérant rapidement la
1850 17. On s’est assuré, avec un autre chien placé dans les mêmes conditions , qu’après un jeûne de quarante heures, la veine p
34 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
r pour généraliser et la liberté dans la réflexion. De cette dernière condition s’ensuit nécessairement qu’on ne saurait confondr
i : La philosophie est la science des états de conscience et de leurs conditions . Cette définition convient à tous les systèmes. L
n convient à tous les systèmes. L’absolu est-il, n’est-il pas une des conditions des états de conscience ? La chose reste à étudie
ntenant déterminé : c’est l’étude des états de conscience et de leurs conditions . Mais comment la philosophie procédera-t-elle à c
ons d’exister. On peut se mettre en contradiction avec lui, mais à la condition expresse de démontrer comment s’est formée et s’e
ce a toujours sinon pour but, du moins pour résultat, d’améliorer les conditions matérielles de l’existence, par cela même qu’elle
rts d’identité ou de causalité. Connaissant tout cela, voyons quelles conditions doit remplir un système de connaissances pour mér
n possible et par conséquent, pas de science. Mais ces deux premières conditions ne suffisent pas : en effet, pour pouvoir expliqu
uvoir aborder l’étude de cet objet composent la méthode. La troisième condition à remplir pour une science c’est donc d’avoir une
s’occupe aucune autre science : les états de conscience. La première condition est donc remplie. — Les faits qui constituent son
es états de conscience échappent à la loi de la causalité. La seconde condition est donc également remplie. — Enfin, la philosoph
a sa méthode, la méthode expérimentale : elle remplit donc les trois conditions nécessaires à obtenir le titre de science et peut
 ? C’est la philosophie. Elle en fait la théorie, elle voit à quelles conditions ils doivent être soumis pour donner des résultats
philosophie comprend deux parties : les états de conscience et leurs conditions . Il faudra donc au moins déjà une division de la
activité. Il y aura lieu de se poser la question : Comment, à quelles conditions , l’activité fera ce qu’elle doit faire ? Quelles
bien distincte de la logique et de la psychologie. Restent enfin les conditions des états de conscience. Ces conditions font l’ob
sychologie. Restent enfin les conditions des états de conscience. Ces conditions font l’objet de la métaphysique. Ces diverses par
étaphysique doit être étudiée la dernière : pour pouvoir examiner les conditions des états de conscience il faut les connaître ent
veut dire uniquement que, appliquées au même mobile et dans les mêmes conditions , si la première le fait marcher avec une vitesse
une autre objection à la méthode psycho-physique : elle méconnaît les conditions physiologiques du phénomène psychique. Fechner et
orsqu’un minimum de raison en surveille le développement, elle est la condition indispensable sans laquelle on ne fait rien de gr
théorie de la connaissance. Leçon 11 Perception extérieure et ses conditions  ; les sens La perception extérieure est la fac
de la conscience commence le monde extérieur. Voyons quelles sont les conditions de la perception extérieure. Il y en a trois : 1.
bjet : on dit alors qu’il y a hallucination. 2. Il faut que certaines conditions physiologiques soient remplies. Ces conditions ph
Il faut que certaines conditions physiologiques soient remplies. Ces conditions physiologiques sont au nombre de trois : relation
ion du moi que l’unité se produit dans la perception. Telles sont les conditions de la perception extérieure. De ces trois conditi
Telles sont les conditions de la perception extérieure. De ces trois conditions , il n’y en a qu’une seule qu’il faille étudier :
Espinas, Sociétés animales, p. 413. Leçon 15 La conscience : Des conditions de la conscience La conscience est la faculté
omme pour les phénomènes de la perception extérieure quelles sont les conditions de la perception intérieure. Il faut d’abord qu’i
connaissance par la conscience. C’est ce qui correspond à la première condition de la perception extérieure. Il faut en outre un
outre un sujet de cette connaissance. Ce sujet est le moi. La seconde condition de la perception intérieure sera donc l’intervent
moi seul connaît. Nous retrouvons donc dans la conscience toutes les conditions de la perception extérieure, sauf la nécessité d’
ns servant d’intermédiaire entre l’objet et le sujet. Telles sont les conditions de la perception intérieure. On a dit que certain
certains de nos phénomènes intérieurs ne présentaient pas toutes les conditions requises et ne pouvaient dès lors être observés p
rons l’idée de l’identité. Cette idée d’identité est en outre une des conditions nécessaires de la mémoire7. 3. La causalité. Le m
. L’étude de la conscience est maintenant terminée. Nous avons vu ses conditions , son objet ; nous avons critiqué l’objectivité de
ne peut concevoir un phénomène sans supposer un autre phénomène comme condition du premier. On nomme le premier cause, le second
révoir a priori. Les propositions nécessaires ne font qu’exprimer les conditions auxquelles est soumise l’expérience. Chacun d’eux
x termes : la partie d’expérience dont on parle, et d’autre part, ses conditions . Le type de tous les jugements rationnels est cel
Les phénomènes de telle ou telle espèce sont soumis à telle ou telle condition . Nous voyons donc que des deux idées qui composen
nt les choses en vue de fins connues d’elle. La raison nous donne les conditions de l’expérience d’une manière abstraite et généra
rincipe rationnel : Les phénomènes de telle sorte sont soumis à telle condition . Pour penser, il nous faut absolument rapporter l
tion. Pour penser, il nous faut absolument rapporter les choses à une condition et l’absolu est libre de toute condition comme de
t rapporter les choses à une condition et l’absolu est libre de toute condition comme de toute relation. Nous ne pouvons penser
pas de nature. On ne peut trouver dans l’expérience ce qui en est la condition même. Leçon 22 La raison : L’évolutionnisme. T
nous avec ce caractère que nous le reconnaissons pour passé. Ces deux conditions sont nécessaires à la mémoire. Cette définition n
sons donc que l’état de conscience conservé est resté dans le moi. La condition de la reproduction est la conservation dans le mo
uction est la conservation dans le moi. Quelles seront maintenant les conditions de la reconnaissance du phénomène comme passé ? T
ommençons par le rêve, qui est le plus commun. Il est produit par des conditions physiologiques assez mal déterminées. Donc, sans
e réduit à une sensation forte. Cette genèse de Condillac confond les conditions du phénomène avec le phénomène. Sans doute nous n
sation esthétique, j’estime que tous les hommes placés dans les mêmes conditions que moi éprouveront le même plaisir. On peut disc
iverselle, car, pour tout le monde, elle correspond toujours aux deux conditions que nous avons établies. Elle est une unification
beau une déchéance ; il n’existe qu’en se révélant à nous : c’est la condition même de son existence. Le beau réel c’est la forc
s déjà frayées par un passage précédent, et comme ce mouvement est la condition de la pensée et de la volonté, le phénomène se re
ndance des différents phénomènes psychologiques placés dans certaines conditions à s’attirer les unes les autres. Mais l’analyse q
esoin plus vif de faire l’action habituelle. Mais ce n’est pas là une condition nécessaire de cette tendance. Puisque ces explica
dans la vie ? Elle nous permet de conserver le passé, ce qui est une condition essentielle du progrès. C’est grâce à elle que no
voir besoin de revenir sans cesse en arrière. Mais ce n’est pas là la condition unique du progrès. Il ne suffit pas de garder ce
aisser enchaîner par elle et de rester dans l’immobilité. Elle est la condition nécessaire du progrès, mais n’y suffit pas. Le
se connaître qu’en se pensant sous la forme des principes rationnels, condition de toute connaissance. Il est obligé pour prendre
est donc de déterminer la nature de la vérité, de l’erreur, de leurs conditions . Alors, munis de ces renseignements nous pourrons
les est chez soi et a droit à la créance ; elle déterminera ainsi les conditions auxquelles nos facultés peuvent être crues. En un
uit à sa netteté. Toute définition doit être courte, claire. Ces deux conditions sont exigées par la nature même de la définition,
s l’air, et ne se transmet plus si on fait le vide. Donc l’air est la condition du son. C’est là la meilleure manière de détermin
demain. Leçon 47 Des sophismes Nous venons de voir dans quelles conditions l’induction et la déduction donnent des résultats
une méthode régressive, remontant d’une proposition à démontrer à ses conditions jusqu’à ce que l’on arrive à quelque chose de rec
, vraisemblance générale, vraisemblance particulière, telles sont les conditions des faits. Voilà les règles du témoignage des hom
par l’expérience. Mais quand même une tradition remplirait toutes ces conditions , on ne saurait par cela seul la juger digne de fo
mment cette loi générale, une fois établie, doit s’appliquer dans les conditions particulières de la vie, elle est dite particuliè
ait : la Responsabilité morale. En l’expliquant et en développant les conditions , nous verrons peu à peu se dérouler toute la mora
at ; la loi morale et ses conséquences seront établies par nous comme conditions de la responsabilité morale. Que l’homme soit res
devant une loi. 2. On est justiciable à perpétuité. Quelles sont les conditions de la Responsabilité morale ? Pour que je puisse
ion ou de la maladie, qui n’était pas maître de lui-même. La première condition de la responsabilité est donc la liberté. Les dét
que à lui-même. Liberté et identité du moi, telles sont donc les deux conditions psychiques nécessaires de la Responsabilité moral
morale. Historique de l’utilitarisme. Nous avons expliqué quelles conditions sont nécessaires pour que nous soyons responsable
sticiables, il faut que nous le soyons envers une loi. Cette dernière condition de la responsabilité est une condition morale et
envers une loi. Cette dernière condition de la responsabilité est une condition morale et non plus psychologique. Voyons, pour po
morale est impérative.   Quelle est la loi qui satisfait à ces trois conditions  ? Beaucoup de philosophes ont répondu que cette l
pour plus tard des douleurs. Le laisser-aller au plaisir est la seule condition pour le goûter. Épicure fit un pas de plus. Remar
és. Considérons un plaisir ou une peine. La valeur dépendra de quatre conditions  : Intensité, durée, certitude, proximité. Mais ce
« il appartient à la loi morale de déduire des lois de la vie et des conditions de l’existence quels sont les actes qui tendent à
itiquer la valeur de ces systèmes nous n’avons qu’à nous rappeler les conditions auxquelles doit satisfaire cette loi, et voir si
s si la loi morale est fondée sur l’intérêt, satisfera-t-elle à cette condition  ? Évidemment non. Rien n’est si difficile que de
êt ne peut donc être obligatoire, elle ne satisfait donc pas aux deux conditions essentielles de la loi morale. D’autres philosoph
ra devoir être pratiqué. Voyons si cette doctrine répond à toutes les conditions de la loi morale. Sans doute le sentiment est le
et cesserait d’exister avec autrui. C’est faire dépendre la vertu de conditions bien contingentes. La loi que nous cherchons doit
s cherchons doit exister pour elle-même, indépendamment de toutes les conditions particulières. Telle est la première critique qu’
impératif qui ordonne une certaine conduite, sans avoir lui-même pour condition une autre fin, relativement à laquelle il ne soit
s qu’est-ce que la personne ? Un être identique et libre. De ces deux conditions , celle qui est pour ainsi dire dominante est la l
ensuite elle doit appliquer la sentence qui aura été rendue. Ces deux conditions sont suffisantes et nécessaires pour qu’il y ait
3. Activité. Nous allons y distinguer l’activité en elle-même et ses conditions extérieures. Respecter l’activité en elle-même, c
l’état de choses actuel, l’activité humaine paraît supposer certaines conditions extérieures que l’on peut définir d’un mot : la p
ns valeur propre ; mais si elle n’est pas la richesse, elle en est la condition . Sans doute le sol est improductif tant qu’il n’e
s, les empêchent de disparaître une fois produites. Ils sont donc une condition indispensable du développement de l’individu, et
, nous avons vu que nous devions respecter la propriété qui en est la condition extérieure. Mais cette propriété, qui pourtant es
e. Mais cette propriété, qui pourtant est un droit puisqu’elle est la condition d’un devoir, manque souvent à autrui. La charité
é comme un postulat : la Responsabilité morale. Puis en déduisant les conditions de ce fait, nous avons été amenés à établir l’exi
s préliminaires. La métaphysique est la science qui recherche les conditions des états de conscience. Trois questions se posen
ion : 1. Les états de conscience pris dans leur ensemble, ont-ils une condition distincte d’eux, qu’on appelle l’âme ? 2. Les éta
Les états de conscience relatifs au monde matériel ont-ils une ou des conditions distinctes d’eux, qu’on nomme les corps ? 3. Les
Les états de conscience relatifs aux principes rationnels ont-ils une condition distincte d’eux qu’on appelle dieu ? Mais la méta
n appelle dieu ? Mais la métaphysique ne cherche pas seulement si ces conditions existent : elle veut encore en déterminer la natu
fisent à eux-mêmes ou s’ils n’ont pas besoin, pour être expliqués, de conditions extérieures. Nous devons donc partir des états de
à généraliser les faits. Elle sera déductive, puisqu’elle déduira les conditions des faits préalablement posés. Leçon 70 De l’â
ves de l’esprit n’appartenaient pas à la matière, et l’absence de ces conditions entraîne l’absence de pensée. Un être qui n’est p
L’expérience ne pourra jamais nous montrer un fait là où manquent les conditions nécessaires à sa réalisation.   2. Le second argu
expérimentalement que la circulation du sang dans le cerveau était la condition nécessaire de la pensée. M. Flourens a constaté q
si bien si l’on considère le cerveau et en général le corps, comme la condition , et non comme la cause, de la pensée. Sans cervea
e ? Nullement. On ne doit pas confondre les deux idées de cause et de condition . La condition est ce sans quoi la cause ne peut p
On ne doit pas confondre les deux idées de cause et de condition. La condition est ce sans quoi la cause ne peut produire son ef
st pas la cause de la pensée que nous transmettons, mais il en est la condition , comme le phosphore qui se trouve dans notre cerv
t les autres, il faut s’arrêter [en grec dans le texte]. Or, à quelle condition pourra-t-on s’arrêter ? À cette condition que le
ans le texte]. Or, à quelle condition pourra-t-on s’arrêter ? À cette condition que le premier moteur tire son mouvement de lui-m
au nombre des idées rationnelles, car elle ne rentre point parmi les conditions de l’expérience. De plus tout le reste de l’argum
es proprement dites, c’est-à-dire celles qui nous montrent Dieu comme condition de moralité. Il y a deux faits en morale qui ne s
te harmonie ne se trouvant pas ici-bas doit exister ailleurs dans des conditions supra-expérimentales. L’immortalité de l’âme nous
itions supra-expérimentales. L’immortalité de l’âme nous a semblé une condition nécessaire à cela, mais ce n’est pas la seule ; i
comme la loi morale vivante, nous apparaît maintenant comme la seule condition à laquelle puisse se réaliser l’harmonie du bonhe
x preuves morales nous l’ont montré comme la loi morale vivante et la condition de la sanction morale. Nous avons prouvé qu’il y
iste à partir de la définition de Dieu et à chercher quelles sont les conditions des attributs que lui prête cette définition, cet
quitable. Enfin, la liberté de Dieu nous apparaît à la fois comme une condition de cette magistrature supérieure et comme une con
nt pas été voulus en eux-mêmes, et pour eux-mêmes, ils ne sont que la condition de biens inestimables, qui seraient impossibles s
l faut que nous puissions faire le bien ou le mal. Le mal est donc la condition du bien. Le mal physique se résume dans la douleu
onde ne pourrait exister : la souffrance de quelques individus est la condition de ce grand bien. En outre, la douleur est une ép
35 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
quent donné pourra se produire. Je devrais d’abord décrire toutes les conditions de l’expérience à faire et la loi s’énoncerait al
de l’expérience à faire et la loi s’énoncerait alors : si toutes les conditions sont remplies tel phénomène aura lieu. Mais on ne
nomène aura lieu. Mais on ne sera sûr de n’avoir oublié aucune de ces conditions , que quand on aura décrit l’état de l’univers tou
s, la loi deviendrait inapplicable ; si on exigeait à la fois tant de conditions , il y aurait bien peu de chance pour qu’à aucun m
. Alors comme on ne sera jamais certain de n’avoir pas oublié quelque condition essentielle, on ne pourra pas dire : si telles et
ue condition essentielle, on ne pourra pas dire : si telles et telles conditions sont réalisées, tel phénomène se produira ; on po
hénomène se produira ; on pourra dire seulement : si telles et telles conditions sont réalisées, il est probable que tel phénomène
ons pas que nous n’avons pas fait un rêve. Telle est donc la première condition de l’objectivité : ce qui est objectif doit être
ions effectivement éprouvées. Il me semble superflu de rappeler cette condition et je n’y aurais pas songé si on n’avait soutenu
ne pas se laisser glisser sur la pente qui y mènerait. On a donc deux conditions à remplir, et si la première sépare la réalité4 d
estion, il faut se reporter à ce que nous avons dit plus haut sur les conditions de l’objectivité. Ces rapports ont-ils une valeur
36 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
t humain adulte, ils ont considéré ses formes constitutives comme des conditions initiales. Ils disent : ces formes sont impliquée
aisonnements, les sens n’élèveraient jamais sa statue au-dessus de la condition de l’idiot. Un homme réduit aux pures sensations
doivent être cherchées, soit physiologiquement, c’est-à-dire dans les conditions organiques ; soit psychologiquement, c’est-à-dire
nous pensons comme successif ce qui dans la nature est simultané : la condition de la pensée c’est le changement. Penser, c’est j
, c’est juger ; c’est unir un prédicat à un sujet. Mais ces formes ou conditions de la pensée sont le résultat d’un développement,
ion ; et une psychologie scientifique refuse de même d’accepter comme condition à priori de l’expérience ce qui est le résultat d
formes énumérées par Kant sont trop peu nombreuses, pour exprimer les conditions subjectives. Il omet, par exemple, le plaisir et
déterminent toute action. Il ne dit rien des divers sens et de leurs conditions  : cependant c’est l’organisation de la rétine et
é par les agents externes, de sorte que l’expérience sera composée de conditions objectives et subjectives, — et de dire : voici l
un objet, sans le faire rentrer sous les lois de la nature, sous les conditions de notre pensée ; mais il est tout différent de d
preuve qu’il ne peut exister en rapport avec d’autres êtres sous des conditions toutes différentes222. » Nous admettons donc, ave
processus vital, non une entité, a sa synthèse dans la continuité des conditions vitales. Le mécanisme nerveux, dont la conscience
ultés sont, un produit de l’organisation, car ce serait confondre les conditions avec les causes efficientes. » On peut dire que G
ion de ce que doit être l’analyse psychologique de ses moyens, de ses conditions et des problèmes qu’elle a à résoudre. Comment dé
ces faits en les attribuant à l’imagination, bien ; mais par quelles conditions matérielles l’imagination a-t-elle pu agir sur le
37 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
âtre-Français, et qui sera jugé avoir le mieux satisfait à toutes les conditions désirables d’un but moral et d’une exécution bril
Commission n’avait eu à se préoccuper, monsieur le ministre, que des conditions de talent, d’exécution brillante et de succès, s’
ée aucun ouvrage dramatique en quatre ou cinq actes, qui réunisse les conditions exigées pour mériter à l’auteur la première prime
différentes, serait jugé avoir rempli, au plus haut degré, les mêmes conditions  ». Dans ces termes, en effet, s’il lui était arri
ur des théâtres populaires, un ouvrage qui réunît à quelque degré les conditions morales, si désirables surtout pour ces sortes de
a trouvé aucun qui lui parût réunir, à un degré suffisant, la double condition voulue. Pour parer, d’ailleurs, à une difficulté
38 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
es nos conceptions principales seraient devenues positives. (3) Cette condition fondamentale pouvant maintenant être regardée com
, et si, en cherchant la vérité, nous nous imposions en même temps la condition étrangère d’y trouver une utilité pratique immédi
ur une connaissance approfondie de toutes les sciences fondamentales, condition qui est encore aujourd’hui fort loin d’être conve
ujourd’hui fort loin d’être convenablement remplie. L’examen de cette condition confirme nettement pourquoi nous devons, dans ce
ns jamais être entraîné dans le moindre cercle vicieux. Or, c’est une condition qu’il me paraît impossible d’accomplir d’une mani
lte, relativement à la question actuelle, la détermination exacte des conditions qu’on doit s’imposer, et qu’on peut justement esp
ontre une classification qui remplirait d’ailleurs convenablement les conditions principales. Ils tiennent à ce qu’il y a nécessai
fication nécessairement unique qui satisfait le mieux aux principales conditions du problème. On voit que, malgré le grand nombre
it incontestable que la nécessité d’avoir continuellement égard à ces conditions spéciales ne permettrait point de traiter la chim
espèce comme une pure déduction de l’étude de l’individu, puisque les conditions sociales, qui modifient l’action des lois physiol
l’étude des diverses branches de la philosophie naturelle. C’est une condition ordinairement fort négligée par les constructeurs
ique la classification ci-dessus proposée remplisse entièrement cette condition , ce qu’il serait superflu de prouver, il n’en fau
s le degré de précision que comportent les phénomènes correspondants, condition qui peut n’être pas toujours très facile à rempli
l’astronomie, de la physique et de la chimie, ont manqué à l’une des conditions fondamentales de leur développement intellectuel.
e, de la physique, de la chimie et de la physiologie. Comme de telles conditions sont bien rarement remplies de nos jours, et qu’a
phénomènes correspondants. Relativement à l’éducation générale, cette condition est encore bien plus nécessaire. Je la crois tell
nous avions adopté une formule encyclopédique qui ne remplît pas les conditions essentielles posées ci-dessus. Cette nouvelle con
39 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
na bientôt parallèlement avec le même zèle. En voulant déterminer les conditions principales d’une industrie, il en vint à reconna
e le procédé technique n’était plus que la chose secondaire et que la condition essentielle tenait le plus souvent à un ressort m
 ; les populations inférieures, imprévoyantes par leur nature et leur condition , trouvaient appui et tutelle dans le supérieur, e
dès lors à étudier l’ouvrier sous tous les aspects et dans toutes les conditions de son existence ; il fit ces monographies exacte
ription à trente-six monographies d’ouvriers, en les prenant dans les conditions sociales les plus diverses : l° dans l’état encor
seul point inquiétait encore l’observateur : c’était de savoir si la condition des femmes chez ces peuples est aussi inférieure
estes pour la meilleure exploitation des terres, et peut-être pour la condition des petits propriétaires eux-mêmes. Il a présenté
s Ouvriers européens, Études sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières de l’Europe, pré
iers des Deux Mondes, Études sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières des diverses con
40 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
e circonstances données, il faudrait que l’expérience se fît dans des conditions d’isolement pratiquement irréalisables, surtout e
et obscurs vestiges, et il est encore plus difficile de retrouver les conditions qui les ont déterminés. Au contraire, la vie soci
ue de transformations, parallèles à d’autres transformations dans les conditions de l’existence collective ; et nous n’avons pas s
à part, le même phénomène évolue dans le temps en fonction des mêmes conditions . Puis on peut établir des comparaisons entre ces
de celles que présente, au même moment et dans chacun de ces pays, la condition présumée. Ainsi, après avoir suivi l’évolution de
nt peu de chose à côté des caractères transmis. C’est, d’ailleurs, la condition de tout progrès. Ainsi, les éléments nouveaux que
de comparaison, elle serait beaucoup mieux en état de déterminer les conditions dont dépendent leur formation et leur association
quent, on ne peut expliquer un fait social de quelque complexité qu’à condition d’en suivre le développement intégral à travers t
recul du même phénomène ne peut jamais être que transitoire, mais aux conditions spéciales où se trouve placée toute société qui c
41 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
ent offrir aux individus chez lesquels elles se produisent sous leurs conditions de vie particulières, ensuite de la plus ou moins
t, de la raison progressive de multiplication, du changement lent des conditions physiques de la contrée, et surtout des nombres p
quer par les relations plus complexes des êtres supérieurs avec leurs conditions de vie organiques ou inorganiques, ainsi que nous
ne fois éteinte, ne saurait reparaître, même dans le cas où les mêmes conditions de vie, organiques ou inorganiques, viendraient à
r quel pouvait avoir été la cause de son extinction première sous des conditions de vie en apparence si favorables. Combien cepend
les sont les causes de leur rareté, nous répondons que sans doute les conditions de vie locales leur sont défavorables en quelque
tion rapide du Cheval domestique dans cette même région, que sous des conditions de vie plus favorables cette même espèce aurait p
e continent tout entier. Mais nous n’aurions pas su davantage quelles conditions de vie défavorables en avaient empêché jusqu’alor
e, que les espèces ainsi supplantées par d’autres, mieux adaptées aux conditions locales, appartiennent à la même classe ou à des
nt considérer les changements des courants, des climats ou des autres conditions physiques comme la cause de ces grandes mutations
anisés, lorsque nous verrons combien il y a peu de rapports entre les conditions physiques des diverses contrées et la nature de l
us ou moins prochain. Nous ne savons pas précisément quelles sont les conditions les plus favorables à la multiplication des espèc
se perpétuer avec de très légères modifications, en rapport avec des conditions de vie très peu altérées, et garder ainsi à trave
deux formations, rigoureusement consécutives, par la persistance des conditions physiques de la vie dans les mêmes régions pendan
e et peu développée, mais parfaitement adaptés néanmoins à de simples conditions de vie. Même, en quelques cas, elle simplifie l’o
s des habitants de ces deux continents par des dissemblances dans les conditions physiques, et, d’autre part, expliquer par les re
s physiques, et, d’autre part, expliquer par les ressemblances de ces conditions l’uniformité des mûmes types dans chacune de ces
es réversions successives aux caractères des aïeux favorisées par des conditions de vie, sinon identiques, du moins équivalentes à
e soit un progrès pour l’espèce, ou, pour parler plus exactement, une condition de succès, un avantage dans la concurrence vitale
42 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
ns notre sensation à l’endroit où nous avons coutume de rencontrer sa condition ou cause ordinaire. III. Conséquences. — Nous sit
n extérieure se réduit à l’assertion d’un fait général pensé avec ses conditions . — Concordance ordinaire de la loi réelle et de l
de nos sensations là où nous avons coutume de rencontrer la cause ou condition qui a coutume de la provoquer41. Si, de naissance
nts. III La conséquence est que, lorsqu’une sensation aura pour condition ordinaire la présence d’un objet plus ou moins él
rayons lumineux ne contribue qu’indirectement à la faire naître ; sa condition directe, nécessaire et suffisante est l’excitatio
toujours à l’endroit où dans les circonstances ordinaires sa cause ou condition ordinaire a coutume d’être : la loi est générale
nséquent, même dans les circonstances ordinaires, lorsque la cause ou condition ordinaire, c’est-à-dire l’objet, est présent et o
ît située à l’endroit où nous avons coutume de rencontrer sa cause ou condition ordinaire, et cet endroit est celui où le toucher
es impressions de la rétine, et si, en même temps, il trouve les deux conditions extérieures de ces deux impressions situées l’une
emple, deux sensations visuelles. Non seulement elles ont une commune condition organique, la modification de l’œil ouvert, mais
e, la modification de l’œil ouvert, mais encore elles ont chacune une condition extérieure spéciale, la présence en tel point du
eure spéciale, la présence en tel point du dehors d’un corps éclairé, condition à laquelle correspond chez elles tel caractère pr
nnements de notre main ou la fermeture de nos paupières, leur commune condition organique, nous constatons, par d’autres tâtonnem
tatons, par d’autres tâtonnements et par la marche, leurs différentes conditions extérieures. Nous avons interrompu toutes nos sen
près de l’endroit, dans lequel notre toucher explorateur rencontre sa condition organique. — Quant aux sensations d’odeur et de t
fausse ; ce qui est situé à l’endroit où nous les plaçons, c’est leur condition ou cause ordinaire, tantôt l’organe où s’opère le
’objet extérieur qui provoque cet ébranlement nerveux. Cette cause ou condition peut manquer, puisque sa présence n’est qu’ordina
er l’idée de son double ou de sa moitié, être mesuré ; ce sont là les conditions d’une carte représentative. — Il n’y a là qu’un c
naissance de telle sensation à la présence presque constante de telle condition extérieure ; de sorte qu’aujourd’hui, quand l’ill
orte qu’aujourd’hui, quand l’illusion se produit, presque toujours la condition extérieure est présente. La loi qui a fini par su
ini par susciter en nous l’illusion amène d’ordinaire hors de nous la condition . Mécanisme admirable qui nous trompe pour nous in
tes et indépendantes, la possibilité de telles sensations sous telles conditions , la nécessité des mêmes sensations sous les mêmes
s telles conditions, la nécessité des mêmes sensations sous les mêmes conditions plus une condition complémentaire. Ce que je puis
la nécessité des mêmes sensations sous les mêmes conditions plus une condition complémentaire. Ce que je puis poser à bon droit
touche cette bille d’ivoire, c’est un groupe de rapports entre telles conditions et telles sensations ; en vertu de ces rapports,
tre sentant qui, en un moment quelconque du temps, se mettra dans les conditions où je suis, aura la sensation que j’ai et les aut
ts, sensations ou équivalents de sensations, comme possibles à telles conditions , comme nécessaires aux mêmes conditions plus une
ons, comme possibles à telles conditions, comme nécessaires aux mêmes conditions plus une condition complémentaire. Nous annonçons
à telles conditions, comme nécessaires aux mêmes conditions plus une condition complémentaire. Nous annonçons que tout être sent
ssible ; la première étant donnée, presque toujours si l’on ajoute la condition complémentaire, le transport de la main jusqu’à l
43 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
plement due à ce que nos produits domestiques ont été élevés dans des conditions de vie moins uniformes et en quelque chose différ
sés doivent être exposés pendant plusieurs générations à de nouvelles conditions de vie pour qu’il se manifeste chez eux une somme
autre partie de l’organisation à l’influence des changements dans les conditions de la vie. Rien n’est plus aisé que d’apprivoiser
er que, comme certains organismes se reproduisent volontiers dans les conditions les plus contraires à la nature, montrant par là
, aient tous été, au moins en apparence, exactement exposés aux mêmes conditions de vie. Cela prouve le peu d’importance de l’effe
de reproduction, de croissance et d’hérédité. Car si l’influence des conditions de vie était immédiate et directe, l’un des petit
plantes48. Quand tous ou presque tous les sujets exposés à certaines conditions déterminées sont affectés de la même manière, il
bord que le changement soit directement dû à l’influence de ces mêmes conditions  ; mais on peut objecter qu’en bien des cas des ci
e, attribuer quelque légère somme de variation à l’action directe des conditions extérieures ; tel est, en quelques cas, l’accrois
utre ; mais lorsque parmi des individus apparemment exposés aux mêmes conditions , quelque déviation très rare, causée par un conco
our notre argumentation, puisque, par suite de l’expérience même, les conditions d’existence auraient changé. Si l’on pouvait démo
oute expérience. Je pourrais ajouter qu’à l’état de nature, quand les conditions de vie viennent à changer, des variations ou des
de plusieurs. On peut attribuer quelque effet à l’action directe des conditions de la vie, et aussi quelque effet aux habitudes ;
persévérance, peut réussir à opérer de grandes améliorations. Si ces conditions lui manquent, il échouera infailliblement. Peu de
es saisons. Or, en deux contrées très différentes sous le rapport des conditions de vie, des individus de la même espèce, ayant qu
spèce en une contrée, il est nécessaire qu’ils soient placés dans des conditions de vie assez favorables pour s’y reproduire libre
êche l’action sélective de se manifester. Mais il est probable que la condition la plus importante c’est que l’animal ou la plant
même aux légères déviations de structure de chaque individu. Sans ces conditions , rien ne peut se faire. J’ai entendu dire graveme
ine de nos races domestiques, animales ou végétales. Je crois que les conditions de vie, par leur action sur le système reproducte
de croissance. On peut attribuer quelque part à l’action directe des conditions de vie et quelque chose à l’usage ou au défaut d’
44 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126
oint pitié ? La tyrannie d’un colon d’Amérique est moins cruelle ; la condition du nègre moins triste… qu’objecterez-vous au sièc
sard être meilleur ou plus mauvais ; jouissons des avantages de notre condition . Si nous y voyons des défauts, et il y en a sans
èrent des palais, firent parade de leur honteuse opulence, toutes les conditions furent confondues ; il s’éleva une émulation fune
ertu ! Sa vertu ! Ses mœurs ! Et il en fut ainsi de toutes les autres conditions . On rampa, on s’avilit, on se prostitua dans tout
es conditions. On rampa, on s’avilit, on se prostitua dans toutes les conditions . Il n’y eut plus de distinction entre les moyens
e laps des tems. Le destin qui règle le monde veut que tout passe. La condition la plus heureuse d’un homme, d’un état, a son ter
45 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
u lois. Mais nous ne pouvons savoir a priori dans quelle mesure cette condition est réalisée ; le développement de la science peu
ont plus que des lois, et expriment les relations les plus générales, conditions de toutes les autres. Nous avons montré que les l
sujet matériel qui manquait au mécanisme cartésien ; il admet, comme condition du mouvement, des corps doués de forces, et par l
de mouvements. On peut aussi bien la concevoir comme suite que comme condition du mouvement. Dès lors, la transition nous manque
e.  Et l’on s’explique que nulle part le savant ne puisse trouver les conditions de la science exactement réalisées dans les phéno
mouvement, repasser exactement par les mêmes positions de B en A. Les conditions de la mécanique abstraite étant sensiblement réal
vail, il y a, avec une production de chaleur, perte irréparable de la condition primitive. Cette loi introduit en physique un élé
nvoque, pour établir ce double caractère de la force universelle, les conditions de notre conscience et notre constitution mentale
mer une réalité inconditionnée, sans commencement ni fin. Or, par les conditions mêmes de la pensée, une conscience indéfinie de l
des lois mathématiques ; elles sont nécessitantes, elles énoncent des conditions précises, elles sont ou elles ne sont pas. Mais e
soit autrement qu’elle n’est ; le déterminisme exprime l’ensemble des conditions qui font que le phénomène doit être posé tel qu’i
imentale. Une telle loi n’est plus, comme la loi de conservation, une condition d’intelligibilité. Il n’y aurait rien de choquant
thétique. Or un tel raisonnement n’atteint jamais que le possible, la condition suffisante ou paraissant telle, étant donnés les
aissant telle, étant donnés les faits dont on dispose, mais jamais la condition nécessaire. M. Friedel, à propos des objections q
t tétravalent. L’instabilité de la substance protoplasmique, voilà la condition essentielle de l’irritabilité. Et le progrès de l
nature physique et sa constitution chimique à ce changement dans les conditions d’existence ». Ces paroles ne semblent-elles pas
e manière à s’adapter au milieu, à se rendre la vie possible dans les conditions où elle se trouve placée. Enfin elle assure par l
vicieux ». L’organe rend possible la fonction, et la fonction est la condition de l’organe ; la contraction musculaire active la
en physiologie ? Il semble bien que cette adaptation victorieuse aux conditions d’existence, ce choix de moyens propres à assurer
nt de l’excès ou du défaut. Ils tiennent au dualisme de la fin et des conditions , et à la mobilité capricieuse de la matière. Jama
ermédiaire entre deux autres. Ordonner les êtres de manière que cette condition soit remplie, tel est l’objet de la science. Une
ie. Il faisait résulter la différence des fonctions et des formes des conditions dans lesquelles l’animal se trouvait placé. Enfin
ossible de calculer celle des autres. Tel est encore son principe des conditions d’existence, en vertu duquel chaque animal possèd
sède exactement ce qu’il lui faut pour assurer son existence dans les conditions où il est placé. Jusqu’ici nous avons vu la natur
rquent ni n’excluent la finalité. Il faut déterminer de plus près les conditions de cette dernière, et voir si ces conditions se r
erminer de plus près les conditions de cette dernière, et voir si ces conditions se rencontrent, soit dans les lois que posent les
ence des excitations. Il forme des colonies et des organismes. 2° Les conditions physiques et sociales dans lesquelles s’est histo
e force évolutive, grâce à laquelle il s’adapte de mieux en mieux aux conditions dans lesquelles il doit vivre. En sorte que les c
e point de vue de l’étendue. S’il s’agit de l’essence de l’âme, cette condition est irréalisable. Mais, outre la pensée et l’éten
tre des deux doctrines, prise en elle-même, ne satisfait vraiment aux conditions de la science. Aux dynamistes on reproche un apri
sante de l’organisme avec le milieu où il est placé. L’adaptation aux conditions extérieures est ainsi le caractère commun de la v
autres idées ? N’en cherchera-t-on pas bien plutôt la raison dans des conditions organiques ? Si l’inconscient, si le physique jou
n étudiant le phénomène psychique dans la totalité de ses éléments et conditions , et en cherchant dans la mécanique l’explication
au, l’état primitif de paix et de liberté. La déduction détermine les conditions requises pour que ce résultat soit atteint. Reste
e une science comme les autres, les faits y doivent être reliés à des conditions , non à des fins. Admettons que la sociologie doiv
tante. Tout au contraire, nous les voyons dire : tel peuple, dans des conditions analogues à celles où nous nous trouvons, a été f
s sociaux, non plus à leurs antécédents également sociaux, mais à des conditions extérieures observables et mesurables, telles que
et la quantité des subsistances ne sont pas des faits bruts comme les conditions climatériques. L’homme, et l’homme social, interv
er. Ce n’est pas tout. On veut que les phénomènes sociaux dérivent de conditions extérieures, ainsi que les phénomènes physiques ;
s vivent. Mais, ici, nécessaire veut dire indispensable, c’est-à-dire condition de réalisation d’une certaine fin, qui est la ces
ce et la volonté humaines, alors que l’on pense ne faire agir que des conditions matérielles ? Ainsi la loi physico-sociale ne sat
lles ? Ainsi la loi physico-sociale ne satisfait pas complètement aux conditions d’une science rigoureusement positive. Pour faire
lleurs des degrés dans les lois sociales. Il en est qui expriment les conditions d’une société où l’homme n’agit presque pas comme
forme. Cette dualité de l’être assure la possibilité des contraires, condition de la liberté. Aussi, même chez les Stoïciens, pa
considérées comme consistant en mouvements, les choses satisfont aux conditions d’une science mathématico-expérimentale. Précise
n’est et semble ne pouvoir être qu’approximative. Qu’est-ce, dans ces conditions , que la doctrine du déterminisme ? C’est une géné
46 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
écessaires. La première, c’est que nos idées et sentiments soient des conditions réelles de changement interne, conséquemment des
des objets dont elles sont les portraits. Dès lors, non seulement les conditions mentales n’ont aucune efficacité comme facteurs d
événements du monde physique, mais on aboutit à nier l’influence des conditions mentales sur les événements mentaux. L’espoir déç
ntales sur les événements mentaux. L’espoir déçu n’est plus la réelle condition du chagrin ; le passage à une conclusion n’est pl
nsité. Dès lors, les idées et états psychiques pourront redevenir des conditions de changement interne, de vrais moteurs du dévelo
rts mécaniques et tous les faits de sensibilité ou de conscience, les conditions de changement interne se trouveront être aussi de
ce, les conditions de changement interne se trouveront être aussi des conditions de changement externe. Le principe d’où part la p
de la pensée est doublement actif et objectif : 1° en ce que, par ses conditions cérébrales, il tend à produire un effet quelconqu
e. Les effets mécaniques dans l’espace ont toujours, comme tels, pour conditions immédiates d’autres effets mécaniques dans l’espa
ernes et des phénomènes externes n’est donc qu’une classification des conditions d’un seul et même phénomène en : 1° conditions re
une classification des conditions d’un seul et même phénomène en : 1° conditions représentables dans l’espace par le moyen de la v
représentables dans l’espace par le moyen de la vue et du tact, et 2° conditions non représentables dans l’espace. Si nous ne sent
si et surtout en faire la synthèse et, comme la biologie, montrer les conditions , les degrés et les formes typiques de l’évolution
fois doués d’un cerveau, nous avons emmagasiné en nous une partie des conditions de changement et de mouvement qui se trouvent dan
me. C’est après coup que nous cherchons dans le trouble organique les conditions antécédentes et objectives de notre douleur ; mai
ditions antécédentes et objectives de notre douleur ; mais penser ces conditions ou même les percevoir, soit nettement, soit confu
ence en eux-mêmes, ni dans leurs objets, mais encore et surtout comme conditions d’un changement interne lié à un mouvement extern
ogie à la philosophie générale. En effet, si cette méthode étudie des conditions de changement interne et externe, c’est-à-dire de
47 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
tre pensée. En outre, comme les relations de notre pensée en sont les conditions et que tout objet de notre connaissance est ainsi
naissance est ainsi conditionné, l’absolu sera ce qui échappe à toute condition , ce qui est inconditionné. Enfin, comme ce qui ne
ion, ce qui est inconditionné. Enfin, comme ce qui ne dépend d’aucune condition est entièrement indépendant et ne peut exister qu
pensée crée de toutes pièces la notion d’absolu en niant ses propres conditions , et en supposant que quelque chose est encore pos
posant que quelque chose est encore possible ou réel en dehors de ces conditions , en dehors même de toute condition et de toute re
possible ou réel en dehors de ces conditions, en dehors même de toute condition et de toute relation. Cette supposition, à son to
s moins utile pour nous exciter à rechercher de plus en plus loin les conditions de nos connaissances, à remonter l’échelle des ef
e impuissance à concevoir qu’un être comme nous, placé dans les mêmes conditions , puisse sentir autrement que nous ; les données é
sont donc les fonctions vraiment constitutives de la conscience, les conditions du fait même de penser et, par conséquent, de tou
doctrine de révolution. Il a laissé le problème non résolu. Une seule condition , nous l’avons montré plus haut, est vraiment cons
incipe de raison suffisante. Ce dernier est l’extension au dehors des conditions du raisonnement, extension d’abord hypothétique,
48 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
e l’analyse physiologique. II. L’événement physique extérieur est une condition accessoire et lointaine de la sensation. — Il ne
vent l’usage prolongé du microscope. — Observations de M. Robin. — La condition suffisante et nécessaire de la sensation est une
riences de Longet et de Vulpian. — L’action de la protubérance est la condition suffisante et nécessaire des sensations tactiles,
s de Flourens, Longet et Vulpian. — L’action de ces tubercules est la condition suffisante et nécessaire des sensations visuelles
isuelles. — Existence probable d’un autre centre dont l’action est la condition suffisante et nécessaire des sensations olfactive
essaire des sensations olfactives. V. L’action, de ces centres est la condition suffisante et nécessaire des sensations brutes. —
endue de cette substance grise. — L’action des lobes cérébraux est la condition suffisante et nécessaire des images ou sensations
données physiques dont dépendent nos événements moraux et d’abord les conditions de la sensation. Elles sont directes ou indirecte
des parties, vient agir sur le nerf. Visiblement, ce n’est là qu’une condition accessoire et lointaine. Quoique le nerf soit con
e, les aliments n’ont plus qu’un goût terreux ou amer. — En somme, la condition directe de la sensation, c’est l’action ou mouvem
lacement d’aiguille, tantôt le choc d’un bouton. Il suit de là que la condition immédiate de la sensation se trouve dans les cent
de caractères extérieurs. IV Nous arrivons donc à poser, comme condition suffisante et nécessaire de la sensation et parta
armi les diverses parties de l’encéphale, celles dont l’action est la condition nécessaire et suffisante de la sensation et des i
ive irritation. » C’est donc une action de la protubérance qui est la condition nécessaire et suffisante des sensations tactiles.
nécessaire et suffisante des sensations tactiles. — Elle est aussi la condition nécessaire et suffisante des sensations de l’ouïe
mêmes caractères. » — Enfin l’action de la protubérance est encore la condition nécessaire et suffisante des sensations du goût12
» Voilà donc un centre spécial, la protubérance, dont l’action est la condition suffisante et nécessaire de plusieurs espèces de
ons. Les tubercules quadrijumeaux fournissent donc par leur action la condition suffisante et nécessaire des sensations visuelles
ttes pour déterminer la portion de l’encéphale dont l’action est leur condition nécessaire et suffisante ; mais toutes les analog
aux animaux, mais encore celles qui sont propres à l’homme, ont pour condition suffisante et nécessaire une action des lobes cér
e de la substance grise ; cette action des cellules corticales est la condition suffisante et nécessaire des images, partant de t
le, les lois qui régissent l’une régissent l’autre. Nous avons vu les conditions qui ôtent ou confèrent l’ascendant à telle ou tel
fèrent l’ascendant à telle ou telle image141 ; ce sont donc les mêmes conditions qui déterminent la propagation de telle ou telle
, les actions luttent entre elles pour se propager. Grâce à certaines conditions favorables ou défavorables, une image prend ou pe
prend ou perd la première place dans notre esprit ; grâce à ces mêmes conditions , l’action correspondante prend ou perd la premièr
autre lit. VII Nous connaissons maintenant avec exactitude les conditions physiques de nos événements moraux ; pour nos sen
des deux courants. Ils forment deux longues séries dont l’une est la condition nécessaire et suffisante de l’autre, et qui se co
49 (1884) Articles. Revue des deux mondes
peut affirmer qu’elle ne s’est pas encore produite. Quelles sont les conditions du progrès ? Nombreuses, variées, complexes à cou
ri de ce qu’il a fait pour les hommes, quand il rappelle la misérable condition de ces pauvres êtres « qui avaient des yeux et ne
ire : saint Augustin et Bossuet l’en feront sortir. Au moyen âge, les conditions n’étaient guère favorables au développement de l’
oordination et la transmission des résultats qu’elle peut fournir, la condition d’un progrès auquel nulle borne ne peut être assi
et qui peut en déterminer avec une précision suffisante les lois, les conditions , le but ? Parmi ces formules, quelques-unes ont j
e donc la seule faculté dont le développement contienne en abrégé les conditions essentielles du progrès humain ? L’homme n’est-il
phénomènes moraux et sociaux. L’animal et la plante, placés dans les conditions requises, croissent fatalement ; leur développeme
relle et puissante chez l’homme cette tendance à chercher partout les conditions de sa propre existence, à se faire, comme disait
ries qui placent au dehors, et dans ce qu’on appelle les milieux, les conditions essentielles du développement humain. Que dire pa
agit-il au contraire d’une action indirecte ? On ne peut nier que les conditions du milieu ne sollicitent et ne modifient de mille
la sélection naturelle et de l’hérédité. M. Bagehot a cru y voir les conditions essentielles du développement des nations. Nous n
r à la suite de M. Flint ne nous a pas découvert la loi véritable, la condition essentielle du développement humain. En un sujet
e, entre deux phénomènes, dont l’un est considéré comme antécédent ou condition essentielle de l’autre. A prendre le mot loi dans
il y a une loi du progrès, elle se confond avec la loi morale, et la condition fondamentale du progrès, c’est la pratique de cet
tout intérieure, et si la science et le bonheur rencontrent dans les conditions de notre nature et de notre existence ici-bas des
’on doit les premières spéculations méthodiques sur les causes et les conditions de la vie. Thalès remarque que les semences des ê
ée du savant. Et cette sympathie n’est peut-être pas une des moindres conditions pour mener à bien l’étude de la nature animée. El
oujours il est vrai que les organes ont dû s’adapter entre eux et aux conditions des milieux pour assurer dans la mesure du possib
tre de la méthode de la vivisection, celui d’altérer profondément les conditions normales de la vie, et l’état même des organes qu
50 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
sur l’âme humaine qu’il explique avec une étonnante sûreté. Dans des conditions artificielles, dans un cadre irréel, il place un
imie morales, qu’on aurait beaucoup plus de peine à observer dans les conditions fortuites et communes de la vie. Ce que Racine a
ans le Jeu de l’amour et du hasard, un contraste de l’esprit et de la condition éveille l’attention de Dorante sur Silvia, celle
l’inclination à l’amour. Dans la diversité des cas particuliers, deux conditions se trouvent toujours : il faut gagner l’attention
veut des tableaux, non plus des coups de théâtre, et qu’on peigne les conditions , non plus les caractères. Sur ces deux points, le
illusion de l’action réelle. Quant à remplacer les caractères par les conditions , il est facile de réfuter Diderot. Qu’est-ce que
« caractères » abstraits et généraux, il faut, dit-il, montrer des «  conditions  », c’est-à-dire des caractères encore, mais parti
ats de cette étude, à suivre les variations des types moraux dans les conditions où nous les rencontrons engagés : ce qui conduit
se à faire à cette liste. Chacun de ces genres se caractérise par des conditions d’imitation j et une qualité d’impression particu
s plus loin que ce réalisme-là ne put triompher au xviiie siècle des conditions littéraires et sociales qui lui faisaient échec.
51 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
les sciences physiques et chimiques, lorsque l’on veut connaître les conditions qui déterminent la production des phénomènes, on
ur le problème que nous étudions, car si l’on découvrait dans quelles conditions se trouve le cerveau lorsque la pensée s’égare, o
que la pensée s’égare, on pourrait induire de là, par opposition, les conditions normales de l’exercice de la pensée. La folie par
rt bien ; mais qu’est-ce qu’un rêve ? C’est un état de l’âme dont les conditions physiologiques nous sont inconnues. Définir la fo
ous voyons que la lièvre produit le délire, que le sommeil change les conditions de la pensée, que la catalepsie produit des états
rien nier d’une manière absolue, contentons-nous de conclure que les conditions physiologiques de la folie sont aussi obscures po
ologiques de la folie sont aussi obscures pour l’homme que toutes les conditions physiques de la pensée en général, et que l’étude
52 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — IV »
relations avec des fonctionnaires de toute sorte.‌ Voilà dans quelles conditions M. Taine ressent ces impressions de deux ordres s
goût passionné des individus qu’il rencontre ou, plus exactement, des conditions de vie où ils se meuvent.‌ Ces jeunes gens exténu
Avenir de la Science.‌ (Il serait bien curieux d’étudier dans quelles conditions la notion du « philistin » est apparue dans notre
ontrer comment, dans un même moment, tous les esprits placés dans des conditions analogues passent par des conceptions analogues.
onte de Lisle, les Taine, les Renan, etc., répugnent complètement aux conditions nouvelles de notre vie française où le fonctionna
53 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
fs plus ou moins vifs et plus ou moins nets. Le sentiment est une des conditions ordinaires de l’idée créatrice, et les lois de la
suivie par ce trouble, par ce désordre plus ou moins grave qui est la condition même du phénomène affectif, du fait émotionnel. E
fois l’œuvre entreprise, de chercher à se placer dans les meilleures conditions possibles pour lui donner le caractère qui lui co
intellectuelle et le jeu des éléments psychiques Les principales conditions de l’invention peuvent se résumer ainsi : une ten
ral, profite comme elle peut, pour se satisfaire et se compléter, des conditions qu’elle rencontre. Elle synthétise avec les éléme
épendant des éléments psychiques intervient ici, et reste souvent une condition à peu près nécessaire. Nous comprendrons ainsi ce
n. Par rapport à la création intellectuelle, elle n’est qu’une simple condition de l’invention, car sans routine l’esprit créateu
appeler création le renouvellement d’une même synthèse dans les mêmes conditions extérieures. L’imitation, au contraire, suppose l
es de se voir imiter par ceux pour qui sa parole remplace l’occasion, condition ordinaire de l’invention. Parfois sans doute on a
vive, mais généralement aussi plus vite fanée. Si la routine est une condition de l’invention, l’imitation en est une autre. Ell
urrait provoquer une invention. Si la routine et l’imitation sont des conditions de l’invention, la réciproque est vraie : l’inven
ditions de l’invention, la réciproque est vraie : l’invention est une condition de routine et d’imitation. Ce qu’on imite, en eff
cte volontaire. Le mécanisme en est le même, les circonstances et les conditions de leur apparition sont, à un point de vue abstra
la nourrit, elle ne vit pas encore de sa vie propre. Les deux grandes conditions ordinaires du génie, la naissance de l’invention
es types, mais de la psychologie générale de l’invention. De ces deux conditions du génie, la naissance et le développement de l’i
eur formation et de leur nature, et qui se présentent toutes dans les conditions que j’ai indiquées au commencement de cette étude
infinie, ce qui doit sortir de lui si nous ne savons pas dans quelles conditions ce germe doit se développer, quelles sont les cir
iellement, au point de vue de leur caractéristique propre, malgré les conditions analogues nécessaires à l’une et aux autres. Et c
n de son drame. C’est que le raisonnement dit, abstraitement, quelles conditions particulières doit remplir l’idée désirée, plutôt
e s’oppose pas non plus à la création spontanée ; il en détermine les conditions , il en limite à l’avance le champ, et il la prépa
ge de l’invention par raisonnement à l’invention instinctive. Une des conditions de l’invention par raisonnement (appelons-la ains
automatique et parfait : l’adaptation aux nouvelles circonstances (à condition que le changement ne soit pas trop brusque, ni le
ions peu sensibles, mais on peut déterminer à peu près et en gros les conditions psychologiques qui les distinguent et qui consist
tique, en lui-même, au premier, et qui requiert pour se produire, des conditions analogues, que le développement de l’invention es
mme dans l’instinct. On voit assez nettement chaque idée devenant une condition des idées qui la suivent et qui naissent par l’as
accompli par un autre. Nous pouvons savoir à l’avance que dans telles conditions , sans que nous le voulions et même parfois contre
lus imprévues, selon les circonstances qu’elle rencontrera, selon les conditions dans lesquelles s’effectuera son développement. J
r plusieurs années, depuis la naissance du germe qui suppose déjà des conditions très complexes jusqu’à l’achèvement de l’œuvre ;
straitement identique. L’idée naîtra et se développera dans les mêmes conditions , se traduisant par des faits à peu près de la mêm
nalité. Après un « tour de France » où il est vivement frappé par les conditions de la vie de l’ouvrier, il revient à son pays nat
sous la pression d’une tendance fortement organisée qui rencontre des conditions favorables et prend, dans les cas extrêmes, la fo
minante et qui lui convînt. La demande de l’actrice avait été une des conditions de la naissance du germe, c’est elle qui avait en
mme une expression d’amour passionné. Au reste, la nature même et les conditions de la transformation nous disent combien elle doi
’est nullement une règle absolue et le sort de la déviation dépend de conditions assez complexes. De très grands génies en présent
c’est une ivresse, je le sais bien63.” » Nous saisissons ici une des conditions les plus fréquentes de la déviation d’une œuvre,
on d’abord et la vie ensuite, avec ses spécialisations forcées et les conditions multiples et incohérentes auxquelles elle l’oblig
implique une logique assez grande ; il peut lui servir souvent, à la condition d’être maintenu dans des limites variables par un
us retrouvons le mécanisme de l’invention toujours identique avec ses conditions générales toujours les mêmes. Ce qui s’oppose au
accident ni une complète irrégularité. Ce mélange est nécessaire. Les conditions psychologiques et sociales de la vie que nous con
r une bonne part, le lien même qui les rattache sont soumis aux mêmes conditions . En ce qui concerne, par exemple, la création int
me aussi en routine et doit bien quelque chose à l’imitation sont des conditions nécessaires — quoique non suffisantes — de l’inve
r. Et tout homme en est réduit, dans les meilleures et les plus rares conditions , à sacrifier au moins une partie de son originali
dépendant des éléments psychiques que nous avons reconnu pour une des conditions nécessaires de l’invention. À mesure que cette in
et l’autre. L’invention demande à la fois ou du moins reconnaît pour conditions très favorables un certain déséquilibre de l’espr
ts psychiques, tout ce qui favorise ce genre d’activité peut être une condition favorable à l’invention au sens le plus général d
, les névroses, tout ce qui désorganise l’esprit peut, dans certaines conditions , donner à l’intelligence des caractères de l’espr
n reproduire le type. Si l’esprit, en effet, réunit en lui les autres conditions du génie, la force, l’ampleur de certaines tendan
transformant ou en les déviant avec l’aide des circonstances que les conditions extérieures de la vie et les conditions intérieur
ide des circonstances que les conditions extérieures de la vie et les conditions intérieures de notre propre esprit mettent à notr
extérieur. Tous les éléments sur lesquels l’esprit travaille ont des conditions médiates ou immédiates dans le monde, et ce que l
peut en engendrer d’autres. La vie indépendante des éléments est une condition de la fécondité de l’esprit, mais elle lui inspir
part le contraire est également vrai, et une invention est souvent la condition nécessaire d’une autre invention. On n’arrive ni
la considérant un peu de ce point de vue72. Nouvelle adaptation à des conditions d’existence déjà anciennes, accommodation à un ch
s pour le faire vivre, et même pour l’adapter de mieux en mieux, à la condition qu’il n’y ait pas de trop grands changements à ef
54 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
être conservée ou abolie isolément. — Observations sur les malades. —  Conditions connues de chaque espèce. — Expériences et observ
aque espèce. — Expériences et observations. — Opinion de Weber. — Ces conditions sont des types distincts d’action pour le même ne
sations distinctes et reliées par des intermédiaires. Cherchons leurs conditions extérieures. L’optique nous montre que, s’il y a
eut impunément leur enfoncer un instrument piquant dans les chairs, à condition , bien entendu, qu’ils n’en soient pas avertis par
e contact. Il est clair que chacun des trois types de sensation a des conditions propres qui, étant abolies ou conservées isolémen
entraînent son abolition isolée ou sa conservation isolée. Parmi ces conditions , l’expérience en a dévoilé quelques-unes. Si l’on
a pression du fer ». Ainsi, la sensation de douleur est sujette à une condition particulière ; pour qu’elle se produise, il faut
act. — On voit que la sensation de douleur exige pour se produire une condition de plus que la sensation de contact ; d’où il sui
les faits attestent, c’est que les trois sortes de sensations ont des conditions spéciales, et que ces conditions peuvent être dét
s trois sortes de sensations ont des conditions spéciales, et que ces conditions peuvent être détruites isolément. — Quelles sont
e ces conditions peuvent être détruites isolément. — Quelles sont ces conditions  ? On peut en concevoir de plusieurs sortes. — Ell
enté de l’adopter. Mais il y en a d’autres ; car, de ce qu’il y a une condition spéciale, il ne suit pas forcément que cette cond
qu’il y a une condition spéciale, il ne suit pas forcément que cette condition soit la présence d’un nerf spécial. — Deux autres
écial. — Deux autres explications sont possibles. En premier lieu, la condition peut être un état spécial du même nerf, ce qui se
’expérience où le genou refroidi devient exsangue. En second lieu, la condition peut être un état spécial des parties qui environ
ctement comprimés. » — Par conséquent la sensation de pression a pour condition spéciale, non pas la pression du nerf, mais une c
rétine est insensible au violet, les autres couleurs étant perçues à condition que les nuances soient pures et l’éclairage inten
55 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface »
est à condition de n’être pas aimée ; si le crime est normal, c’est à condition d’être haï1. Notre méthode n’a donc rien de révol
tre grossière une méthode qui fait dépendre l’évolution collective de conditions objectives, définies dans l’espace, et il n’est p
 rationaliste. Notre principal objectif, en effet, est d’étendre à la condition humaine le rationalisme scientifique, en faisant
e donc que, sans produire le mal qu’il implique, il soutient avec les conditions fondamentales de la vie sociale les rapports posi
56 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
idus humains. Ces différences individuelles tiennent d’une part à des conditions extérieures et sociales ; d’autre part à des cond
ne part à des conditions extérieures et sociales ; d’autre part à des conditions intérieures et personnelles. Les causes extérieur
le caractère et dans le vouloir sont fort nombreuses. Sans parler des conditions physiques comme le climat, on comprend que les co
parler des conditions physiques comme le climat, on comprend que les conditions de vie sociale, la profession, le rang, l’état de
éduit beaucoup d’autres à l’impuissance. Mais ici comme ailleurs, les conditions , sociales ne sont pas tout. Les différences et in
en le chiffre moyen des suicides par exemple pour tel milieu ou telle condition sociale que de connaître les raisons individuelle
des suicides ; car deux hommes de même âge, de même milieu et de même condition sociale peuvent se suicider pour des motifs absol
57 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
z, en négligeant le soin de vous bien assortir d’âge, d’humeurs et de conditions , que vos femmes ne doivent aimer que vous seuls,
, quelque neuve qu’elle soit, aussi indispensable pour en traiter les conditions que le fut ma division des espèces du genre tragi
acune des espèces, étant différente des autres, ne peut renfermer des conditions pareilles, ni en nombre égal : il les fallait par
ule examinée, l’abstraction que j’ai faite m’a conduit à chercher les conditions spéciales de cette comédie grecque si distincte d
motiva par autant de raisons l’importance qu’on devait attacher à la condition des trois unités dont je relevai l’excellence par
le plus spirituel de la terre. Cette découverte m’a convaincu que les conditions de notre comédie tenaient plus à notre goût qu’à
vec lesquelles celle-ci n’a de commun que peu de qualités. Des sept conditions de la comédie grecque. Les moyens mis en usage
idéales, une sorte de vraisemblance suffisante. Telles sont les sept conditions spéciales de l’ancienne comédie grecque. Les exem
es, ne vient que voir ce qui se fait chez eux. Amphithéus propose des conditions pacifiques aux Acharniens, afin de terminer la dé
s, d’injures et de réprimandes satiriques : il refuserait, sous cette condition , l’avantage de corriger les autres ; car il tremb
comédie ; perfectionnement que lui donna Molière ; exposition de ses conditions , ou règles élémentaires. Messieurs, Coup d’
fausses raisons qu’objecteraient contre elles ceux qui croient leurs conditions minutieuses et trop mathématiques, ou superflues.
s et plaisants, et que le langage des acteurs doit être conforme à la condition des personnages. Il fait plus, il médite l’avis q
; les scènes tiennent bien l’une à l’autre ; ceci contient toutes les conditions d’une bonne pièce comique : fort bien ! Il a rais
èce ; car, il leur soumettait les Fâcheux, comédie créée sur d’autres conditions . Une pareille confusion des qualités diverses de
daigne accorder qu’une place inférieure à Molière ? Sachons à quelle condition il eût acquis le premier rang dans sa pensée. « 
us avons classée dans la première espèce. Nous l’avons soumise à sept conditions , ou règles principales, déduites en nos précédent
que, les péripéties, les tableaux et la symétrie, mais la réunion des conditions ci-dessus marquées qui sont au nombre de dix-huit
ombre de dix-huit. On aurait beau vouloir nier ce nombre de règles ou conditions , que renferment les bons ouvrages, parce que je s
ie de l’art : il n’y resterait rien de conjectural, si chacune de ses conditions en avait été d’abord scrupuleusement détaillée, e
tableaux scéniques, la symétrie et la force comique. Il eut donc deux conditions de plus que la comédie de la seconde espèce, qui
prise dans le genre, et dont le Tartuffe est le plus beau modèle. Ses conditions , au nombre desquelles sont renfermées les dix-hui
ues ; 22º La symétrie ; 23º Le complément, ou réunion de ces diverses conditions , ou règles indispensables. J’observerai qu’elles
ent pas moins à la perfection du haut genre comique que les vingt-six conditions spéciales de la tragédie ne sont utiles à son acc
saire, le style, et le dialogue naturel ou satirique, sont les seules conditions du comique de cette espèce : elles ne vont qu’à s
Ces dernières pourtant, à la moralité près, réunissent la plupart des conditions ci-dessus dénombrées, et dans les meilleures, tel
es, lorsque je suppute le nombre de ses qualités et de ses règles, ou conditions spéciales, qui me paraissent les seules recettes
les mêmes comptes sous vos regards. Poursuivons, prenons la liste des conditions . Pour telle espèce de comédie, dix-huit. Comment
i vos cinq espèces de comédie exigent chacune une diverse quantité de conditions , le calcul n’en finira pas. Eh ! messieurs, ne vo
t ! Tout doux, attendez : ne vous rappelez-vous pas que le calcul des conditions de la tragédie s’élevait à vingt-six ? Vous souve
re ; et vous ne nous persuaderez pas qu’il faille remplir vingt-trois conditions pour cela, si ce n’est que le professeur veuille,
l’excellente comédie de Tartuffe, aussi réellement que les vingt-six conditions tragiques aux chefs-d’œuvre de Melpomène. Ah ! mo
s, et c’est en obscurcir les principes que d’étendre indéfiniment ses conditions subdivisées. Entendons-nous ; j’avoue que ce peu
ent que les avis ne sont jamais d’accord sur les ouvrages de goût. La condition des trois unités, par exemple, est si bien déterm
oit soudain le défaut dans toutes les pièces où elle manque ; mais la condition du choix d’un bon sujet, ou celle du nécessaire,
uée ; autrement on y attache un sens trop vague. Si toutes les autres conditions qui constituent une vraie comédie étaient bien dé
x, ni faire un grand mystère de cette nomenclature de mes vingt-trois conditions , qui ne sont, après tout, que des remarques faite
. Analysons-les, étudions-en toutes les parties, et détaillons-en les conditions lune après l’autre, quelque nombreuses qu’elles s
répétai plusieurs fois qu’il était au-dessus de toutes les règles une condition sans laquelle on ne pouvait les appliquer avec su
aximes sur la comédie. Or commençons classifiquement l’analyse de nos conditions , dont les trois premières, comme l’explique plais
atiques, et qu’il serait superflu de les définir de nouveau. Mais ces conditions , pareilles en chacun d’eux, diffèrent cependant p
aux qualités de la fable, expliquent assez quelle est cette première condition dans les deux genres dramatiques. 2e Règle. L
leur doivent les clartés3 ! 3e Règle. Les unités. La troisième condition est celle des unités, condition pareille dans la
3e Règle. Les unités. La troisième condition est celle des unités, condition pareille dans la tragédie et dans la comédie, con
e dans une place, d’un bois ou d’un champ dans une ville, sans que la condition des pièces secondaires en soit offensée. L’esprit
ts ouvrages. C’est à mon avis, leur premier titre à nos éloges4. Les conditions du nécessaire et du vraisemblable modifient de di
osition quelquefois contraire à la rigueur des unités ; mais ces deux conditions emportent d’autres préceptes avec elles. 4e e
pe, quelque admirable qu’elle soit, pèche au second acte contre cette condition puissante. Alceste annonce qu’il vient contraindr
spèces. Messieurs, 6e Règle. Le ridicule. Les cinq premières conditions de la comédie que nous avons analysées dans la pr
cations relatives au genre que nous examinons aujourd’hui. La sixième condition veut être entièrement approfondie, en ce qu’elle
spécialement essentielle et uniquement propre à son caractère. Cette condition indispensable est le ridicule, dont la comédie n’
emandera peut-être pourquoi je distingue l’un de l’autre, et fais une condition de celui-ci, tandis que je n’en fais pas une de c
icule que de ne le pas saisir dans les qualités respectives de chaque condition , comparées en ceux qui exercent la même, et non e
celle de la haine : l’âcreté ne fait point rire ; elle irrite : et la condition du ridicule demande un malin badinage et le ton d
on précédente : il s’agit à présent de savoir à quoi et comment cette condition s’applique utilement dans la comédie. Notre leçon
ur d’une légitime union n’est pas un état qu’on puisse railler, vu la condition des personnages à qui sans scandale il est permis
rge Dandin qu’elle réside dans les suites funestes de l’inégalité des conditions dans les mésalliances. Ainsi Molière imprime touj
supplices. Si nous revenons au principe originairement posé, que les conditions de l’art dramatique dérivent toutes du cœur de l’
nte de son commerce, et veut, en choisissant à sa fille un mari de sa condition , pouvoir le placer à table à son côté, et lui dir
fin établir. 7e Règle. Les caractères. Ce qu’il explique sur la condition des caractères, dans la comédie, comprend ce que
ue les particularités des caractères de profession, à l’article de la condition des mœurs dans la comédie. Ce soin de séparer ain
qualités théâtrales. On convient que ce personnage possède toutes les conditions qui frappent à la scène, et qu’il est peut-être l
on avare, après avoir consenti au mariage de ses enfants, y ajoute la condition qu’on lui fera faire un habit neuf pour la noce :
de Molière comment il faut traiter les passions dans la comédie cette condition diffère en ce genre de ce qu’elle est dans les au
lier que Thalie est une muse railleuse. 9e Règle. Les mœurs. La condition des mœurs est indispensable au genre et à la plup
la Métromanie de Piron est-elle un chef-d’œuvre sous le rapport de la condition des mœurs, comparable à la pièce des Femmes savan
isemblable. 10e Règle. L’intérêt. Je ne dirai qu’un mot sur la condition , de l’intérêt ; les préceptes énoncés précédemmen
rs du temps, et des caractères ridicules. N’y cherchons donc point la condition de l’intérêt dans le pathétique, mais dans le sim
it perdus : ce sont ces pièces dans lesquelles nous devons étudier la condition dont nous avons commencé l’examen, celle de l’exp
enres. 12e Règle. Le nœud de l’intrigue. Il en est ainsi de la condition de l’intrigue ou du nœud proprement dit. Je n’ajo
e et le plus puissant qui soit au théâtre. C’est à la beauté de cette condition si pleinement remplie dans la pièce, qu’elle est
ste brûlait de prévenir. Ce bel exemple nous conduit à l’examen de la condition des péripéties, ou changements de sort et de volo
end, recouvre comme par miracle de grands biens et la liberté dont sa condition semblait le priver à jamais. Je conseille aux dis
t les péripéties, nous ne devons pas oublier de dire que de ces trois conditions les deux dernières ne s’appliquent point nécessai
s remarquer. Elles vous convaincront de l’utilité du dénombrement des conditions que je définis. 14e Règle. L’ordre des actes.
ntir complètement satisfaite. 15e Règle. L’ordre des scènes. La condition importante de l’ordre des actes entraîne nécessai
condition importante de l’ordre des actes entraîne nécessairement la condition de l’ordre des scènes principales et secondaires.
, et non des sentiments très vifs, manque de vraisemblance ; et cette condition théâtrale est la plus essentielle dans la bonne c
re son monologue vraisemblable. Combien de personnes d’une plus libre condition et d’un esprit plus ferme que Sosie, à la seule a
en parlante à tous les paysans qui veulent s’élever au-dessus de leur condition , et s’allier, comme j’ai fait, à la maison d’un g
ue l’on saisisse d’un coup d’œil. 16e Règle. Le dénouement. La condition du dénouement suit nécessairement celles de l’ord
improprement nommés comédies. 17e Règle. La force comique. Les conditions de la force comique et de la moralité n’étaient p
re, et recevaient un heureux relief de leur union théâtrale. Ces deux conditions ne s’appliquèrent pas indispensablement à toutes
urnit à l’inépuisable Molière des ressources infinies pour remplir la condition si rare dont nous nous occupons ; c’est dans la b
;, et les drames où sont tous ces rôles, perdront leur plus théâtrale condition . Elle brille surtout dans les Fourberies de Scapi
e, il nous faut considérer la moralité de la comédie comme une de ses conditions essentielles. Cette condition pourtant n’est pas
oralité de la comédie comme une de ses conditions essentielles. Cette condition pourtant n’est pas inhérente à toutes ses espèces
édie, et que je la fais envisager comme l’une de ses plus importantes conditions , je ne prétends pas dire que les pièces comiques
i le développement d’une moralité générale constituait lui seul cette condition dans la comédie, quelle pièce mériterait mieux so
l’eût contrainte à prendre, et sa préférence pour quelque amant de sa condition . Le père et la mère, témoins des désordres de ce
oces avec Figaro. Le comte ne la marie à son serviteur que sous cette condition  : telle est la fable dont on a fait un si grand c
qu’il soit régulièrement fait pour résister au temps, par ses autres conditions . Amphitryon s’est préservé de l’oubli comme étant
l’oubli, et les exclut du théâtre. C’est pourquoi je range parmi les conditions nécessaires de la haute comédie, la moralité qui
du Menteur aux bons morceaux de la comédie de Racine. L’examen de la condition du style comique nous induira peut-être à conclur
ces et de la vérité : le bon choix, la force des termes, assortis aux conditions de ses acteurs, est la seule élégance permise à s
ffrages que s’acquit la plume de Gresset, de quelle importance est la condition du style dans le genre comique. À l’inspection d’
rai de Molière. 20e Règle. Le dialogue et ses deux espèces. La condition du dialogue influe particulièrement sur l’éclat d
s’y perde. Il joint à ce talent d’intriguer celui de remplir une des conditions majeures du genre que nous analysons. Personne, d
e digne de notre estime. 21e Règle. Les tableaux scéniques. La condition des tableaux scéniques, c’est-à-dire celle qui ve
e groupent ensemble d’une façon naturelle et sans cesse variée, cette condition n’est parfaitement observée que par Molière, en q
métrie théâtrale. L’art de les bien grouper dépend de la symétrie, condition semblable dans la comédie et dans la tragédie ; c
a symétrie, condition semblable dans la comédie et dans la tragédie ; condition qui tient à l’ordre général de toutes les parties
isance de ses mouvements. Les autres particularités, concernant cette condition et celle des tableaux scéniques, ont été développ
e davantage sur ce point. Avant d’entrer dans l’examen de la dernière condition du genre, c’est-à-dire de celle qui résulte d’une
exécuteur testamentaire ! Je tenterai l’analyse de la vingt-troisième condition de la comédie, en faisant l’application de toutes
ours de clôture sur la comédie. J’ai fait l’application des vingt-six conditions tragiques à l’admirable Athalie de Racine ; et l’
ncontestable. Messieurs, Lorsqu’il fallut appliquer les vingt-six conditions de la tragédie à l’analyse du meilleur ouvrage en
uvre que nous appliquerons, par une juste préférence, les vingt-trois conditions de la comédie, ou plutôt c’est en lui que nous al
unité. Elle s’assujettit sans effort et sans invraisemblance à la condition des trois unités ; car le Tartuffe, soupçonné le
ndent à la perfection dramatique. Dirai-je plus ? Cette unité est une condition de tous les genres d’ouvrages littéraires. Voulez
atte d’effacer encore dans les esprits l’imputation de ce tort par la condition du nécessaire. Le ridicule. Celle du ridicu
imprimés aux personnages ne leur sont pas empreints aux dépens de la condition des caractères ; ils s’y appliquent immédiatement
de sa faiblesse contre la force de Molière. Les passions. À la condition des caractères s’unit celle des passions, très bi
ue, et la diction, de cette belle comédie sont partout conformes à la condition des mœurs ; car l’image de l’hypocrisie y est tir
ordre des actes, de celui des scènes, et de la qualité du dénouement, conditions suivantes qui nous restent à considérer. L’exp
ressif des actes, bel ordre déjà prouvé dans chacun par l’analyse des conditions antécédentes, notons seulement la sage économie d
jusqu’au dernier moment de l’action. La force comique. La seule condition de la force comique place le Tartuffe au-dessus d
e vis comica par excellence ! Continuons de rechercher par quoi cette condition se soutient avant d’examiner celle de la moralité
ime du style de Thalie : celui de tout le Tartuffe est pareil ; et la condition du dialogue, qui en dépend, soutient le parallèle
évaut donc sur les plus belles, puisqu’à l’observation de chacune des conditions que le genre comporte, elle joint la plus rare et
alie sous vingt-six, ne confirme pas moins la réalité de ce nombre de conditions théâtrales et la perfection du chef-d’œuvre dont
58 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
même moment de la confusion des costumes, présage de la confusion des conditions  : « C’est un bien mauvais signe que l’impossibili
s signe que l’impossibilité, où l’on est maintenant de reconnaître la condition à l’habit97. » Diètes, États et Conciles qui inte
onclure de tout ceci que l’homogénéité absolue des groupements est la condition nécessaire et suffisante de leurs tendances égali
à cet élargissement de la « conscience de l’espèce » qui est une des conditions du succès de l’égalitarisme. D’ailleurs, abstract
fait fortune : celle qui veut que fatalement la division du travail, condition nécessaire de tout progrès humain comme de tout p
endriez-vous sans nous ? » En ce sens, c’est la différenciation même, condition de la collaboration, qui justifie l’appel à l’éga
qui nous assure que la division du travail entraîne « l’inégalité des conditions  » remarque qu’elle exige « l’équité des échanges1
its. Une société ne subsiste par les contrats et les échanges qu’à la condition que les choses échangées y soient bien équivalent
conclure de tout ceci que l’hétérogénéité absolue des sociétés est la condition nécessaire et suffisante de leur égalitarisme, et
ce sens la solidarité qui naît de la différence des individus a pour condition une solidarité autre, qui naît précisément de leu
idèrent un grand nombre d’objets sous le même aspect. » « La première condition du droit, dit de son côté M. Tarde, est une certa
fusion des peuples assimilés, mais encore l’égalité des droits et des conditions , c’est-à-dire la similitude juridique entre les c
59 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
êtements surajoutés ; prenons l’homme en soi, le même dans toutes les conditions , dans toutes les situations, dans tous les pays,
communes, il intervienne pour sa part. Il ne s’est engagé qu’à cette condition  ; il n’est tenu de respecter les lois que parce q
dans ce cercle fermé, un étranger parvient à s’introduire, c’est à la condition d’employer l’idiome oratoire que la raison raison
r considérer ses intérêts en spectateur désintéressé. Si l’une de ces conditions manque, la raison, surtout la raison politique, e
’il fait ; on le verra à l’œuvre. — En second lieu, dès l’origine, sa condition l’a jeté nu et dépourvu sur une terre ingrate où
question pour eux de contracter, mais d’obéir » ; ils n’ont pas de «  conditions  » à lui faire ; ils ne peuvent réclamer de lui au
isgraciés qu’un valet ou un manœuvre, puisque le manœuvre travaille à conditions débattues et que le valet chassé peut réclamer se
d, c’est son bien qu’il m’octroie. D’où il suit qu’il peut mettre des conditions à son cadeau, limiter à son gré l’usage que j’en
e est mort, son bien ne lui appartient plus. Ainsi, lui prescrire les conditions sous lesquelles il peut disposer, c’est au fond m
artant, si la future république me permet d’être chrétien, c’est à la condition sous-entendue que ma doctrine restera confinée da
-six millions de Français, vingt-cinq millions sont dans mon cas), ma condition est pire. Car le pacte social ne tolère pas une r
60 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
nous connaissons ses éléments et que nous avons précisé dans quelles conditions ils peuvent être regardés comme indiscernables. N
dentique au point occupé par A à l’instant α. Je viens d’énoncer deux conditions pour que ces deux points soient identiques ; l’un
, il suffit que les trois points O M M′ soient en ligne droite. Cette condition que les deux objets forment leur image en O est d
β, c’est que M′ et P coïncident. Donc M et M′ coïncident. Donc cette condition que si A touche mon doigt à l’instant α, B le tou
s pouvons faire, c’est de constater expérimentalement que la première condition relative à la vue peut être remplie sans que le s
urde. Supposons donc que nous ayons constaté expérimentalement que la condition relative au toucher peut être remplie sans que ce
ar A à l’instant α et le point occupé par B à l’instant β, mais à une condition , c’est que je n’aie pas bougé entre les instants
tre conduits à regarder Σ et Σ + σ comme identiques, et c’est à cette condition seulement, comme nous venons de le voir, que nous
ression tactile ne serait pas altérée si le doigt n’a pas bougé, à la condition que l’objet A qui était au contact de ce doigt n’
Σ et Σ + σ, et de là à ne pas les regarder comme distinctes. Dans ces conditions nous avons vu qu’elles engendreront un continu ph
eux séries S + Σ + S′, et S′ + Σ′ + S′. Or nous allons voir que cette condition est remplie. Faisons d’abord une remarque. Comme
61 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
idus qui les subissent. Examinons la répercussion de ces lois sur les conditions d’existence des individus. L’intégration, c’est l
ndividu. Une forte organisation sociale représente pour l’individu la condition optima. Le suicide s’explique par un défaut d’int
véritable principe de la libération de l’individu n’est pas dans les conditions sociales extérieures à l’individu. Il est dans l’
le prouve bien, c’est que des individus différents, soumis aux mêmes conditions sociales, englobés dans les mêmes arrangements so
opposition sociale, mais physiologique. Elle n’est pas un produit des conditions sociales, mais une expression de l’intime physiol
sociale. Toute institution, toute croyance est un produit naturel des conditions d’existence sociales à un moment donné, dans un m
d’individu à individu ou mensonge individuel), ce mensonge a bien ses conditions d’existence. Il rentre évidemment dans le détermi
e à l’auteur du mensonge. Le fait d’être déterminé par un ensemble de conditions naturelles et nécessaires n’empêche pas ce menson
mensonge de groupe. Le fait d’être déterminé par un ensemble donné de conditions sociales ne transforme pas le mensonge de groupe
62 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »
ines accoutumées à respirer l’éther, et Hoffmann n’était pas dans ces conditions d’organisation supérieure. C’était un Allemand, —
ui-même ! La littérature tombant dans le logogriphe est-elle dans les conditions vraies et normales de toute littérature, dont les
onditions vraies et normales de toute littérature, dont les premières conditions , les conditions élémentaires, sont la logique, — 
et normales de toute littérature, dont les premières conditions, les conditions élémentaires, sont la logique, — car l’imaginatio
mes longtemps demandé comment il avait pu se placer dans de pareilles conditions d’enthousiasme ou de parti vis-à-vis d’un homme s
es miettes, qu’elle ne dureront dans l’imagination des hommes qu’à la condition qu’on respectera au fond de soi les lointaines im
63 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
reur indescriptible de cette destinée de l’homme mortel ici-bas : les conditions de la naissance, les conditions de la vie physiqu
tinée de l’homme mortel ici-bas : les conditions de la naissance, les conditions de la vie physique et les conditions de la mort.
conditions de la naissance, les conditions de la vie physique et les conditions de la mort. IX Les conditions de la naissa
itions de la vie physique et les conditions de la mort. IX Les conditions de la naissance. Job en a senti l’iniquité appare
réation il n’y a d’heureux que ce qui dort !… X Et que dire des conditions de la vie physique ? Je ne veux la juger et je ne
dominant général, universel, qui la caractérise, c’est-à-dire par la condition du meurtre et de la dévoration d’une créature ani
à ses créatures ? Quant à moi (toujours toute religion à part), cette condition de la vie physique, cette anthropophagie de toute
de sang volontaire sur notre pain quotidien. XI Voilà pour les conditions de la naissance. Voici pour les conditions de la
. XI Voilà pour les conditions de la naissance. Voici pour les conditions de la mort. Nous vivons très peu de temps, aucun
contemple de très haut et des sommets de la vérité éternelle ces deux conditions de l’espèce humaine. Du crépuscule à l’aurore, vo
en retour d’un peu de gloire ou d’un peu de pain ! Voilà pourtant les conditions universelles de la vie physique. Non, je ne crain
ui pèse le plus !… Horreur !… XIV Mais ce n’est pas tout ; les conditions que l’inévitabilité et la présence perpétuelle de
seules pour empoisonner mille vies si on les réunissait dans une. La condition du bienfait serait pire que le bienfait. À peine
d’espace matériel, la locomotion, en un mot, était non seulement une condition de grandeur dans l’imagination et dans l’âme, mai
ondition de grandeur dans l’imagination et dans l’âme, mais aussi une condition de justesse dans l’esprit de l’homme. J’ai éprouv
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
vie, comme un fait dernier, dont il ne cherche que les fadeurs : ses conditions et les lois de sa manifestation. Le psychologiste
fait ultime, dont il ne peut non plus étudier que les facteurs : ses conditions et ses lois. Bien longtemps les philosophes ont p
s. Bien interprété, ce fait que la conscience ne nous dit rien de ses conditions physiologiques aurait dû au contraire être fatal
uïté ; mais si l’on remarque que par ce mot on entend la totalité des conditions nécessaires, non moins que la constitution organi
le courant d’intégration et de désintégration qui la constitue, cette condition du temps qui s’impose à elle et lui donne la form
qui prouve que l’objet a bien été en réalité choisi, c’est que si les conditions changent, il ne satisfait plus les impulsions de
rte avant tout de bien concevoir que la distinction logique entre les conditions d’un phénomène et le phénomène lui-même, est simp
un artifice. Il y a là non pas deux choses — d’une part, un groupe de conditions (causes), d’autre part, un résultat (effet) — mai
is une seule et même chose vue différemment. Ce que nous appelons les conditions , ce sont les facteurs analytiques que nous avons
tion. Cette question ne peut avoir qu’un seul sens : quelles sont les conditions connues du tissu musculaire vivant et les modes d
’est là une recherche physiologique. Et si, après avoir déterminé ces conditions , nous les isolons dans la pensée, mettant d’une p
u’on les isole ainsi ; en réalité, la contraction est identique à ses conditions et n’est rien de surajouté à elles. La seule tran
65 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
essentiels dans toute connaissance et dans toute action. Ce sont les conditions les plus générales de la pensée, en particulier d
étitif et actif. Je ne puis penser, raisonner, vouloir, agir, qu’à la condition  : 1° de ne pas me contredire en disant qu’une mêm
tité et le principe de raison suffisante. Ces deux principes sont des conditions de subsistance au sein de la nature même. Il est
son suffisante. Pour que la vie soit possible, en effet, il faut deux conditions  : d’abord, que la nature soit réellement intellig
on de plus en plus ordonnée. L’instinct de l’ordre est avant tout une condition de conservation. Il n’est pas, comme le croient l
ue la réciprocité d’influence et le déterminisme mutuel, qui sont des conditions d’existence et de développement pour toutes nos c
découvrir cette expérience radicale ? — En cherchant quelles sont les conditions essentielles de la conscience et de la volonté. L
onscience et de la volonté. La conscience, en effet, est elle-même la condition de tout sujet ou moi, et de tout objet de notre e
sujet ou moi, et de tout objet de notre expérience : elle est donc la condition de l’expérience. Dans toute perception et dans to
puis Platon. Par une analyse et une critique approfondies des lois ou conditions de l’intelligence, on en devait venir à se poser
eux pour la voir : elle agirait sans que ses actes fussent soumis aux conditions de la pensée ; elle serait la cause qui produit r
antien Helmholtz, où nous pouvons démontrer le rapport d’un fait à sa condition est bien peu considérable par rapport au nombre d
e qu’à la conception d’un monde vrai, c’est-à-dire explicable par des conditions déterminées et déterminantes dans le temps et dan
emble pas. Dans cet argument, on se borne à chercher quelles sont les conditions extérieures qui rendent possible la conscience in
causes finales dans la constitution même de la conscience et dans les conditions a priori de toute connaissance, finit-il par avou
e sentiment et pour la pensée ; mais nous ne savons rien a priori des conditions qui rendent possibles la conscience et, la sensat
66 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
sens technique, comme impliquant une modification directement due aux conditions physiques de la vie ; et les variations en ce sen
e vivant, surtout chez les animaux, est si admirablement adapté à ses conditions d’existence, qu’il semble dès le premier abord im
ar ils semblent prouver qu’une telle variabilité est indépendante des conditions extérieures. Pour moi, j’incline à croire que nou
qu’il doit appeler variété ou espèce ; mais il n’y parviendra qu’à la condition d’admettre dans les formes spécifiques une grande
ibuée simplement, en quelques cas, à l’action longtemps continuée des conditions physiques en deux différentes régions ; mais je n
aurait pu le préjuger, par cette raison qu’elles sont exposées à des conditions physiques diverses et qu’elles entrent en concurr
e toutes les autres plantes de la même contrée, qui n’exigent pas des conditions de vie très différentes. Une telle plante n’en es
re habitent une même contrée, montre qu’il y a quelque chose dans les conditions organiques ou inorganiques de cette contrée, qui
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
toute relation avec lui. Ces sentiments, en effet, ont toujours leurs conditions nerveuses et sensitives, qui sont des mouvements.
iple. Une contradiction, une multiplicité sans lien, en supprimant la condition même de la représentation et de la pensée, cause
er, au fond, c’est celui même d’agir. L’affirmation, en effet, est la condition cérébrale de l’action ; elle est, comme nous l’av
en effet, est la seule satisfaction adéquate d’une pensée qui a pour condition d’existence la synthèse complète de la multiplici
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
s de la vie asservissent, pour ainsi dire, la plûpart des hommes à la condition dans laquelle ils ont été élevez dès l’enfance. O
n dans laquelle ils ont été élevez dès l’enfance. Or la misere de ces conditions doit étouffer un grand nombre de génies, qui se s
bre de génies, qui se seroient distinguez, s’ils fussent nez dans des conditions plus relevées. La plûpart des hommes, appliquez d
uniquement. Par rapport à ces derniers, je regarde l’arrangement des conditions diverses qui forment la societé, comme une mer. L
69 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
l l’individu pense, seules les consciences particulières ont l’unité, condition de ces synthèses qui sont les idées. Il n’en est
e ses inventions mêmes et en montrant, par exemple, comment certaines conditions sociales devaient, suivant les lois générales de
é pour donner la chiquenaude initiale : cette propagation même a pour condition l’existence de certaines formes sociales qui, mod
oif d’explication. * ** La sociologie nous offre-t-elle, et à quelles conditions , de pareilles hypothèses ? Supposons que l’histoi
aussi les plus centralisées. L’observation réunirait alors toutes les conditions nécessaires à une induction, et nous pourrions af
unique, la raison suffisante : nous ne la posons que comme une de ses conditions . Pour qu’il se produise forcément, d’autres doive
uère ; il est rare qu’elle ramène deux fois les mêmes combinaisons de conditions . Ou bien, donc, la sociologie se résoudra à ne ri
70 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471
é jusqu’ici le principal honneur de la France, qu’en a-t-on fait ? Sa condition d’être commun et ouvert à tous l’a sans doute, à
iennes ou périodiques plus accessibles à tous, les greva de certaines conditions pécuniaires comme contre-poids, et qui, en les al
naux ; mais il n’a fait que mettre tout le monde et lui-même dans des conditions plus ou moins illusoires, et où il devient de plu
cte du fond, n’est-il pas triste pour les lettres en général que leur condition matérielle et leur préoccupation besogneuse en vi
ve un livre ; on traite de la vente avec un libraire ; on remplit ses conditions et lui les siennes ; après quoi l’on rentre dans
qu’on écrit : on traite avec un journal, on remplit mutuellement ses conditions . Si l’on est contrefait, copié par une feuille vo
s gens qui en font partie l’entrée dans la carrière. Mais où sont les conditions littéraires et les garanties de l’admission ? Tou
leau le satirique et le portraitiste La Bruyère auraient eu meilleure condition en leur temps. Au reste, nous parlons d’autant pl
aint-Martin, l’Odéon, les Français même, qui, pour n’en pas subir les conditions ruineuses, ont dû bientôt l’éloigner ou ne s’y ou
71 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
s les écoles philosophiques : elles ne sont philosophiques qu’à cette condition . C’est là pour nous le premier principe, et par r
ition. C’est là pour nous le premier principe, et par rapport à cette condition fondamentale les dissidences ultérieures n’ont en
; mais l’erreur ne lui est pas essentielle, elle tient à de certaines conditions que l’expérience nous apprend à reconnaître, et l
e vérité par ses forces individuelles, par ses propres lumières, à la condition en même temps de ne point négliger les lumières d
arti. Dans ce triage, de nouvelles erreurs se glisseront encore comme conditions préparatoires d’une vérité supérieure ; c’est à l
e la morale ? Il m’est permis, il m’est ordonné d’examiner, mais à la condition que je sois de votre avis. Dites-moi tout de suit
er les mystères de la nature, comme surpassant son intelligence et sa condition  ; mais depuis que l’on a vu l’expérience et le ca
nous dit-on, limitent la liberté de penser. Fort bien, mais à quelle condition  ? A cette condition qu’elles soient de vraies vér
nt la liberté de penser. Fort bien, mais à quelle condition ? A cette condition qu’elles soient de vraies vérités surnaturelles,
72 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
ncer reconnaît lui-même qu’une certaine durée des impressions est une condition de la conscience : si le tison enflammé qui tourn
de l’animal, que l’animal ne peut sentir ni se déterminer que sous la condition d’une certaine intuition des successifs ». Nous c
uvier, puisque Spencer croit que la conscience la plus obscure a pour condition le classement des impressions en avant et après.
avant et après. Spencer en conclut que le sentiment du temps est une condition empirique nécessaire à la conscience (et c’est en
e qu’on pourrait en conclure) ; M. Renouvier en conclut que c’est une condition a priori de la conscience, ce qui, pour nous, n’o
influence de l’idée du temps, comme idée directrice de nos actions et condition de changement en nous, est considérable. Nous en
ie le cours de l’évolution, tel qu’il eût été sans l’idée et sans les conditions à la fois psychiques et physiques de l’idée. De n
l’espace ; mais l’idée, comme telle, n’existerait pas sans certaines conditions de changement interne et externe qui se sont prod
e sont produites, et cette idée à son tour, une fois née, devient une condition de changement interne et externe. On n’a donc pas
e résoudre : la conscience de l’évolution, en un mot, devient une des conditions de l’évolution. 124. Penser, c’est établir des
nt, 2° par comparaison avec elle-même. Or, l’étendue remplit ces deux conditions . On la mesure en superposant directement une éten
ésentations chez l’animal, c’est incontestable ; quant à dire que les conditions de la représentation ultérieure du temps la précè
la précèdent, c’est enfoncer une porte ouverte. Il est clair que les conditions dc tout phénomène précèdent ce phénomène ; que, s
nons pas le mode ou le résultat constant de notre expérience pour une condition antérieure et supérieure à l’expérience. Kant con
ir l’intuition de moi-même ou d’un autre être indépendamment de cette condition de la sensibilité, les mêmes déterminations que n
-ce que Kant en peut savoir ? En admettant même que le temps soit une condition sine qua non de notre conscience, comment peut-il
conclure que le temps « n’appartient pas aussi aux choses à titre de condition ou de propriété » ? Pourquoi serions-nous condamn
73 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les fondateurs de l’astronomie moderne, par M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences. »
e marque aussi élevée de culture. C’est dans tous les cas la première condition de tout progrès solide dans la philosophie nature
, lorsque Fontenelle publia son livre de la Pluralité des Mondes, les conditions d’instruction pour l’immense majorité des esprits
e possède seule ce privilège d’être habitée et que ce ne soit pas une condition commune qu’elle partage, sauf variété, avec les a
e plus légers en poids, il en est de beaucoup plus considérables : la condition de notre terre, de quelque côté qu’on la considèr
encore et dans la ligne de la science lorsque, rappelant combien les conditions de la vie ont varié sur cette terre depuis la pre
scrire, de les limiter à une seule sphère, et que cette différence de conditions et de formes qui a éclaté successivement (comme l
une série, une unité hiérarchique, depuis les mondes où la somme des conditions heureuses d’habitabilité est la plus petite jusqu
lois merveilleuses de l’univers, et plus aussi il se rend digne de la condition humaine la plus élevée, telle que l’ont faite les
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
et physiologiques ne peuvent démêler ces éléments, mais seulement les conditions des sensations totales. — Les sensations semblent
i, par leur ébranlement, la font naître. À la vérité, cet état est sa condition suffisante et nécessaire ; mais il n’est pas sûr
utent rien à notre idée des sensations ; ils nous éclairent sur leurs conditions , et non sur elles. Qu’on me définisse le mouvemen
nts, bruissements, et qu’on est obligé de désigner par le corps et la condition extérieure qui les produisent, son d’un marteau,
les sons musicaux. On sait par l’acoustique qu’un son musical a pour condition une série uniforme de vibrations de l’air ; que c
se de son minimum à son maximum, et l’on sait que ces degrés ont pour condition suffisante et nécessaire les divers degrés de con
s. Donc, étant donnée la loi qui lie la sensation élémentaire avec sa condition , on peut suivre la sensation élémentaire sous tou
en suivant par les mathématiques les changements et les degrés de sa condition . En second lieu, une analyse indirecte vient d’ex
75 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
le. Mais enfin il reconnaîtra que, sans le savoir, nous avons posé la condition des progrès futurs et que notre industrialisme a
, ce ne serait pas là un véritable reproche. Car l’amélioration de la condition matérielle est la condition de l’amélioration int
itable reproche. Car l’amélioration de la condition matérielle est la condition de l’amélioration intellectuelle et morale, et ce
ations n’ont aucune valeur idéale en elles-mêmes ; mais elles sont la condition de la dignité humaine et du perfectionnement de l
ver au-dessus du besoin, il fait une action vertueuse, car il pose la condition de sa rédemption, il fait ce qu’il doit faire pou
n spontanée et aveugle à la vue claire et réfléchie ; mais c’est à la condition qu’on ne donne pas pour objet à cette réflexion c
76 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
e pouvait ou ne pouvait pas être prévu, étant donné l’ensemble de ses conditions  ; et soit qu’on l’affirme, soit qu’on le nie, on
soit qu’on l’affirme, soit qu’on le nie, on admet que cet ensemble de conditions pouvait se concevoir comme donné à l’avance : ce
es grandeurs. Ou bien encore on dira que l’acte est déterminé par ses conditions , sans s’apercevoir que l’on joue sur le double se
e manière, en un mot, qu’on envisage la liberté, on ne la nie qu’à la condition d’identifier le temps avec l’espace ; on ne la dé
ction contraire une fois qu’il est accompli, car se donner toutes les conditions , c’est, dans la durée concrète, se placer au mome
ment accomplie, on ne saurait raisonner sur elle sans en déployer les conditions extérieurement les unes aux autres, dans l’espace
77 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
pourrait la prévoir si l’on connaissait, dans tous leurs détails, les conditions où elle se produira ? Mais ces conditions font co
ans tous leurs détails, les conditions où elle se produira ? Mais ces conditions font corps avec elle et ne font même qu’un avec e
e ? Nous annoncions que, si cette démonstration est possible, c’est à condition qu’on se place franchement dans l’hypothèse évolu
On alléguera que la similitude de structure est due à l’identité des conditions générales où la vie a évolué. Ces conditions exté
est due à l’identité des conditions générales où la vie a évolué. Ces conditions extérieures durables auraient imprimé la même dir
biologistes n’en font pas tous le même usage. Pour quelques-uns, les conditions extérieures sont capables de causer directement l
Pour d’autres, plus fidèles à l’esprit du darwinisme, l’influence des conditions ne s’exerce que d’une manière indirecte, en favor
a mieux adaptés au milieu. En d’autres termes, les uns attribuent aux conditions extérieures une influence positive et les autres
elle est censée déterminer un ajustement précis de l’organisme à ses conditions d’existence. Par cette adaptation commune on tent
l’élimination des inadaptés. Elle sera due à l’influence positive des conditions extérieures qui auront modelé l’organisme sur leu
configuration. Mais quand on parle de l’adaptation d’un organisme aux conditions dans lesquelles il doit vivre, où est la forme pr
doit vivre, où est la forme préexistante qui attend sa matière ? Les conditions ne sont pas un moule où la vie s’insérera et dont
e qu’il appartiendra de se créer à elle-même une forme appropriée aux conditions qui lui sont faites. Il va falloir qu’elle tire p
nditions qui lui sont faites. Il va falloir qu’elle tire parti de ces conditions , qu’elle en neutralise les inconvénients et qu’el
olution d’un problème de géométrie, par exemple, qu’elle s’adapte aux conditions de l’énoncé. Je veux bien que l’adaptation ainsi
dont on parle est passive, simple répétition en relief de ce que les conditions donnent en creux, elle ne construira rien de ce q
ve, capable de répondre par une solution calculée au problème que les conditions posent, on va plus loin que nous, trop loin même
ffort de l’organisme pour construire une machine capable de tirer des conditions extérieures le meilleur parti possible : puis on
préparation des éléments sexuels se poursuit des deux côtés dans des conditions semblables : elle consiste essentiellement dans l
signification de la génération sexuée, sur la relation qui la lie aux conditions où elle s’accomplit, on peut discuter : mais le r
elle d’une variation dirigée dans un sens défini sous l’influence des conditions extérieures. Pour ce qui est de la première, on s
ntenir et même a perfectionner le fonctionnement d’un organe dans des conditions plus compliquées. Qu’une anomalie du système pile
des causes accidentelles et internes, mais à l’influence directe des conditions extérieures. Voyons comment on s’y prendrait pour
raduelle d’une forme qui s’insère de mieux en mieux dans le moule des conditions extérieures, autre chose la structure de plus en
la structure de plus en plus complexe d’un instrument qui tire de ces conditions un parti de plus en plus avantageux. Dans le prem
é. Elle naîtrait de l’effort même de l’être vivant pour s’adapter aux conditions où il doit vivre. Cet effort pourrait d’ailleurs
céder comme si l’organisation était un travail du même genre. A cette condition seulement elle aura prise sur les corps organisés
78 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — II »
t gardé ici de formuler une évaluation pessimiste de la vie et de ses conditions , il faut reconnaître que cette même constatation
rs efforts ne vont qu’à remplacer un mensonge par un autre et que les conditions mêmes de la vie phénoménale les condamnent à crée
que nous savons de la vie ordinaire, — en niant qu’il soit soumis aux conditions du temps, de l’espace, de la cause et que la dive
79 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Appendice. Discours sur les prix de vertu »
er, une belle chose à célébrer un jour de fête en Académie ; mais les conditions habituelles, journalières, la réalité et le matér
rette, une femme, nous a-t-on dit, qui, depuis quarante ans, dans une condition des plus médiocres, a fait autant de bien à elle
ssait quelle trouver l’argent. On fit une première souscription, à la condition expresse que ce serait le curé qui présiderait à
tout. Le Conseil municipal de la commune vota des fonds, à cette même condition également. Mais, malgré cette bonne volonté et ce
ar lui aux religieuses appelées filles de la Retraite chrétienne, aux conditions , est-il besoin de le dire ? les plus gratuites et
le Corps législatif, est assurément une loi qui vous arrive dans les conditions les meilleures selon lesquelles une loi puisse vo
ermis à l’homme de lettres célibataire d’ajouter quelques mots sur la condition de l’homme de lettres marié. Longtemps on a cru q
y avait sinon incompatibilité, du moins médiocre convenance entre la condition de l’homme de lettres ou de l’homme d’étude et l’
’il était marié, la jouissance viagère de ses droits à sa veuve, à la condition que le mariage eût été contracté sous le régime d
80 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
n soi est une cause juste. La souveraineté populaire et l’égalité des conditions sont des principes dont on peut abuser, que l’on
représentent et qui est la vérité. J’en dirai autant de l’égalité des conditions . M. de Tocqueville, né dans les rangs de l’aristo
’un regard inattentif. Quand M. de Tocqueville parle de l’égalité des conditions , il en parle comme d’un fait accompli, définitif,
c’est cet ensemble de faits qu’il appelle d’un seul mot l’égalité des conditions . Cependant il ne paraît pas croire que l’on puiss
t, ce qui laisse ici-bas la porte ouverte à toutes les différences de condition  ; mais lorsqu’on a transporté cette idée de l’ord
la vraie destinée de l’homme est de valoir par soi-même et non par sa condition . La démocratie met donc l’homme dans l’état où il
vaient sur les choses qui en paraissaient le plus éloignées et sur la condition même des sociétés. Il n’y pas, je crois, d’homme
ur la terre, dit-il, qui puisse empêcher que l’égalité croissante des conditions ne porte l’esprit humain vers la recherche de l’u
ent les unes que les autres, suivant les occasions et les différentes conditions des hommes. Cette grande question me semble digne
81 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
ne abstraction. On a si bien isolé le fait de la détermination de ses conditions et de ses résultats, de ce qui le précède et de c
sions de voix sont dus à un trop-plein d’énergie centrale. Il y a une condition indispensable au commencement du pouvoir volontai
ontairement ait été précédé d’un mouvement spontané. Quelles sont les conditions de cette décharge spontanée ? les plus générales
nous devons aussi être prêts à admettre que l’énergie physique est la condition indispensable ; la conscience, la condition accid
l’énergie physique est la condition indispensable ; la conscience, la condition accidentelle187. » V « Tout ce qui a été
i est devant moi, je vais au restaurant, où j’accomplis quelque autre condition préliminaire : voilà une séquence simple et clair
82 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
poésie, je n’aurai pas perdu ma peine ni mon temps. Henri Ghéon I. Conditions de l’art dramatique J’entreprends d’exposer i
absolu de la théorie une fois posé, la pratique, à son tour, pose ses conditions et elles sont inévitablement relatives, relatives
ndre qu’il peut se passer de public : cas extrême, cas monstrueux, la condition sine qua non de l’œuvre d’art étant d’être commun
yeux de la postérité, c’est l’écrivain seul qui subsiste, puisque les conditions matérielles de l’art dramatique varient sans cess
vent pas ne pas en garder la mémoire ou comme l’imprégnation. À cette condition , l’ouvrage sera ce qu’il veut être : un drame. Su
théâtre doit songer à réaliser entre son œuvre et son public. À cette condition seulement il suscitera l’émotion, recueillera l’a
change perpétuel. Un auteur dramatique devra étudier pratiquement les conditions de cet échange, en dégager les lois et d’abord s’
vent ou revivent, je l’ai dit, c’est qu’ils ont vécu. Telles sont les conditions essentielles du drame. Il dépend de son siècle qu
à ce qu’un art encore dans l’enfance, mais élevé dans les plus saines conditions , au milieu d’une société, sauf exception, unanime
ilibriste qui doit les charmer par ses tours. Ne dites pas qu’ici les conditions sine qua non d’un art proprement dramatique ne se
au trop bien équilibré pour songer en aucune sorte à s’affranchir des conditions universelles de leur art. S’ils n’offraient au pu
allait ce détachement, ce repliement sur soi et sur l’élite, dans les conditions spéciales où se posait le problème de l’art tragi
s. On est chez soi et entre soi : on se connaît, on se comprend. Les conditions d’une si parfaite réussite faut-il encore les rap
me de la rue : il veut être entendu de tous. Il a étudié dans quelles conditions porte le mot, porte le geste ; dans quelles condi
é dans quelles conditions porte le mot, porte le geste ; dans quelles conditions de rythme, de volume, de style, et aussi par quel
’autre celle du xviie qu’il n’aurait pas le cœur de renier. Dans ces conditions , il écrira pour le théâtre. Mais comment sera-t-i
de préférences ; il se laisse prendre par où l’on veut le prendre, à condition qu’on le prépare à être pris. Les entrepreneurs d
me, c’est-à-dire : sans ordre, et il s’agirait de savoir dans quelles conditions et à quel point une scène munie de tous les perfe
ésie. Notez qu’aucun de ces moyens ne déshonore un dramaturge, mais à condition qu’il n’en use qu’à bon escient. Il ne faudrait p
t violent. Le débordement du lyrisme aidant, à l’avance bridé par les conditions actuelles du théâtre, peut-être s’est-il résigné
tous les autres ; il insère la vie dans la convention : dans d’autres conditions économiques et sociales, il aurait pu être mendia
la scène en haillons ou en manteau d’or, il doit se figurer que, les conditions remplies, il est devenu roi ou mendiant ; rien ne
celui que le comédien réalise, une identité complète est possible, à condition que celui-ci ait le moyen de pénétrer à fond son
Je leur propose un débouché. Je leur propose de se replacer dans les conditions quasi-idéales de la création dramatique. Je leur
rait sauvé et mis en forme le Shakespeare français qui, dans d’autres conditions historiques, se serait levé au grand siècle pour
eprendront et feront mieux. En attendant j’exerce mon métier dans des conditions que pourraient m’envier les plus favorisés de nos
83 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
réaliser l’égalité, elle pourra montrer comment. Toutefois, à quelles conditions le pourra-t-elle ? À quel prix ses conseils seron
nt, rester « théoriques » : telle semble être aujourd’hui la première condition de leur progrès. C’est pourquoi, faisant abstract
chent aux phénomènes sociaux auraient sans doute leur mot à dire. Les conditions matérielles ou morales de toutes sortes, la confi
torique qui est le succès des idées égalitaires : parmi les séries de conditions qui peuvent concourir à sa production, nous en ch
des idées égalitaire : nous ne recherchons méthodiquement, parmi les conditions de leur succès, que celles qui se trouvent dans l
84 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — I » pp. 236-253
ussit dans cet enseignement de la chaire : ce fut particulièrement sa condition . Les curés de Paris l’employèrent d’abord à l’env
celui qui en a deux ; et celui qui n’en a que deux, est de plus aisée condition , que celui qui a toutes les trois. » Serait-ce da
nt dit, « mais les esprits populaires, de quelque robe, profession et condition qu’ils soient », gens opiniâtres à ce qu’ils ont
droit, et il observait judicieusement que, pour y aider, la première condition était de demeurer dans le giron et de n’en point
humaine, ses fluctuations et sa brièveté ; sur les différents états, conditions et genres de vie qui distinguent les hommes ; 2°
s et le plus éloigné de la voûte céleste, avec les animaux de la pire condition des trois (espèces) ; et se va plantant par imagi
e de l’univers, avec la bourbe et la lie, avec les animaux de la pire condition …, et se fait croire qu’il est le maître commandan
85 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
its principaux auxquels on peut ramener la démocratie : l’égalité des conditions et la souveraineté du peuple. Le premier de ces f
rer dans des proportions inégales. On conçoit une certaine égalité de conditions , sans aucun mélange de souveraineté populaire : c
n pour lui-même. Dans certaines sociétés démocratiques, l’égalité des conditions s’unit à l’inégalité politique. Dans d’autres soc
avec les sentiments qu’on a plus ou moins éprouvés soi-même. Plus les conditions sont inégales, plus il y a de manières différente
lus, dit-il, de retenir les avantagesparticuliers que l’inégalité des conditions procureaux hommes, mais de s’assurer les biens no
’il se propose, qui s’y expose sans peine et sans regret, comme à une condition de son entreprise, et ne les craint que quand il
mais dans la science il doit se borner aux principes : c’est à cette condition qu’il peut espérer de vivre au-delà d’un temps et
86 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
ion dans un état nouveau, religieux, littéraire, social, économique ; condition nouvelle qui, combinée avec leur effort renouvelé
nouvelle qui, combinée avec leur effort renouvelé, produit une autre condition , tantôt bonne, tantôt mauvaise, tantôt lentement,
nie, vers le culte de la volupté et de la beauté. —  Tantôt enfin les conditions sociales ont imprimé leur marque, comme il y a di
imitif ; elles sont aux nations ce que l’éducation, la profession, la condition , le séjour sont aux individus, et elles semblent
urs, fruits, semences, en telle façon que la suivante a toujours pour condition la précédente, et naît de sa mort. Que si vous re
 ; et sous les différences qu’introduisent le nombre, l’origine et la condition des membres, on démêle, dans la petite société co
propre faiblesse. Elle lui est liée comme un phénomène physique à sa condition , comme la rosée au refroidissement de la températ
ainsi qu’elles arriveront encore. Sitôt que nous savons quelle est la condition suffisante et nécessaire d’une de ces vastes appa
se d’arts, quel est l’état moral qui la produit ? et quelles sont les conditions de race, de moment et de milieu les plus propres
n Allemagne au dix-huitième siècle. À ce moment et dans ces pays, les conditions se sont trouvées remplies pour un art, et non pou
formation spéciale qu’il faut faire ; c’est le tableau complet de ces conditions propres qu’il faut aujourd’hui travailler à compo
87 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
er des vertus de la machine ; il faut qu’il apprenne à considérer les conditions où il travaille d’une façon machinale et utile co
a il est nécessaire qu’on le dégoûte, autant que possible, des autres conditions , qu’elles lui soient présentées comme dangereuses
randiose ; sous son égide, le jeune homme apprend à bûcher : première condition pour remplir plus tard, avec excellence, le devoi
manuels. Leur culture supérieure ne leur sert qu’à mieux sentir leur condition humiliée. M. Ch. Maurras a noté ce fait caractéri
n décisive. Il y a aujourd’hui une forte tendance à l’égalisation des conditions d’existence, à l’interdiction des consommations d
portrait purement idéal. On peut croire en tous cas que même dans les conditions les plus favorables, cet idéal d’humanité ne s’es
miné cette rencontre de courants imitatifs. Par conséquent toutes les conditions de l’invention sont sociales. » (L’Individu dans
s de ce type, la culture n’est pas un luxe, une vaine parure, mais la condition même de leur puissance et cette culture elle-même
88 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
ses subdivisions de principes, et que l’ensemble des qualités et des conditions qui les constituent en est la synthèse. Dans les
que des poisons dangereux pour tous les âges. Après avoir reconnu les conditions qui dépendent de la nature, et rappelé l’importan
, et rompre l’égalité que nous voudrions vainement maintenir dans nos conditions intellectuelles. Le garant le plus sûr et le plus
des circonstances de lieu, de temps, de sujet, et de celles d’âge, de condition , et de caractère des personnes. Tout y est défini
Deux pièces magnifiques, Athalie, et Phèdre, remplissent toutes les conditions de la première espèce. Dans l’une, c’est Dieu, c’
uissants chefs-d’œuvre, les Horaces, et Cinna, remplissent toutes les conditions de la seconde espèce : l’un éclate par la stature
ux beaux exemples. Exemples de la tragédie inventée. Toutes les conditions de la troisième espèce sont encore remplies par l
image d’une passion déplorable et meurtrière. Tout ce qui sort de ces conditions , tout ce qui ne comporte pas leur dignité, n’est
fabuleuse ou sacrée, l’historique, la magique, et la romanesque. Ses conditions sont pareilles à celles de la tragédie déclamée,
les hommes de l’histoire : on lui reproche de ne point distinguer les conditions , les traits, les physionomies des individus, par
espèce comique. Où trouver un chef-d’œuvre qui remplisse mieux les conditions de cette parfaite espèce de comédie, unissant les
ort des états ; elle leur prête un langage aussi élevé que leur haute condition , et leur suppose, dans leurs malheurs ou dans leu
drame. Ce genre mérite bien que nous en classions convenablement les conditions , parmi les rangs des autres. Il adresse des leçon
rdinaire qui les rend incroyables. Sa morale touche immédiatement nos conditions et nos esprits. La crainte et la compassion qu’il
ps des animaux : elle démontre ce qui se manifeste de la forme et des conditions des organes ; elle se tait sur les mystères des p
ce. Du genre tragique, de ses espèces, et du nombre de ses règles, ou conditions . Messieurs, L’exposition que j’ai tâché de vo
ions trop fatigantes pour les cœurs, et qu’à rabaisser les héros à la condition humaine, en les faisant descendre jusqu’à notre i
la plus simple naïveté, sans bassesse. Énumération des règles, ou conditions de la tragédie. Ces qualités à présent exprimé
ons de la tragédie. Ces qualités à présent exprimées, je passe aux conditions qu’elles exigent ; elles sont au nombre de vingt-
es parties, dont je donnerai l’explication. Telle est la quantité des conditions que nous allons étudier chacune, et auxquelles on
la suite de réflexions et à l’étude qu’exigent toutes ces qualités et conditions diverses, si j’affirmai sans raison l’invariabili
du génie est la vertu. Avant d’entreprendre l’examen détaillé des conditions que j’ai ci-dessus dénombrées, reconnaissons que
tu. Cinquième séance. Des cinq premières règles fondamentales, ou conditions de la tragédie : le fait ou la fable, la mesure d
n de l’inconnu. Maintenant il s’agit d’extraire chacune des vingt-six conditions constitutives d’une parfaite tragédie, et de les
r l’ouvrage agréable et bon, auquel il ne manque parfois que quelques conditions pour être excellent. Par l’excès d’une telle sévé
1re Règle. Qualités du fait, ou de la fable tragique. La première condition d’une tragédie est l’invention d’un fait, qu’on n
ieux reculés. 2e Règle. Mesure de l’action tragique. La seconde condition de la tragédie est la mesure de l’action. Aristot
à la hâte. 3e Règle. Les trois unités classiques. La troisième condition de la tragédie grecque, italienne et française, e
rsonnages, ni l’ordonnance de leurs drames. Instruits de cette triple condition des unités, déclarons la difficulté d’y satisfair
ux exemples que nous offre la scène ne remplissent pas tous la triple condition qu’elle comporte. Tous les sujets n’en sont pas s
gue contient, je crois, les remarques que j’avais à vous faire sur la condition des trois unités. Concluons qu’on satisfait bien
les. Le nécessaire et le vraisemblable. Les quatrième et cinquième conditions du genre sont le vraisemblable et le nécessaire,
qui doivent agir et parler en conséquence de leurs mœurs et de leurs conditions  ; extraordinaire, dans les faits et dans les pass
dans les œuvres dramatiques : nous détaillerons dans la suivante les conditions de la pitié, de la terreur et de l’admiration, su
’autre dans la tragédie. Messieurs, Nous en sommes à l’examen des conditions les plus importantes du genre tragique, la terreu
x qu’il éprouve ; ce qui achève de le caractériser convenablement aux conditions théâtrales. Il en est ainsi de Philoctète, que le
lir à l’équité, premier devoir d’un roi ? Là s’accomplit noblement la condition de la pitié théâtrale, par cette lutte des sentim
suffira pour vous développer ce que j’ai à vous dire sur une nouvelle condition de la tragédie, celle qui consiste dans le mélang
par son attention suivie, par ses sentiments toujours émus, que nulle condition ne manque à ce dénouement sublime, pour captiver
n ; et le plus beau modèle dans la sculpture ne remplit pas moins les conditions du pathétique et de l’effroi que la scène de Rodo
sentiment de l’admiration ; c’est-à-dire, que nous devons traiter la condition qui constitue le noble et le grand. On ne peut di
bien écrire se réduit à rendre le langage conforme à chacune de leurs conditions . En premier exemple de ce ton de grandeur, j’oppo
a, point de tragédie parfaite. Nous allons donc traiter cette dixième condition du genre. Fondement naturel des péripéties.
changements inopinés sont peu frappants, et manquent d’une importante condition du genre. « Notre esprit n’est jamais plus vivem
ns les Héraclides, le roi Démophoon, prêt à offrir l’hospitalité sans condition aux enfants d’Hercule, change de volonté en leur
essieurs, des choses que je viens d’exposer, qu’une péripétie est une condition essentielle de la fable tragique, puisque la terr
ragédie mythologique. L’image de la fatalité du destin est une des conditions de la tragédie fabuleuse, et nous considérerons p
excursion superflue, et je retourne à ce qui concerne spécialement la condition de l’art que nous envisageons dans ses moyens thé
règne sur Agamemnon, et qui le justifie merveilleusement. Ôtez cette condition de la pièce, et toute sa grandeur et son intérêt
prodige inexplicable. Voilà quels sont les brillants résultats de la condition particulière des tragédies sacrées et mythologiqu
d’autres personnages par la fatalité des passions : c’est cette autre condition des tragédies, historique et inventée, dont nous
sont extrêmes ; et de leur excès naît la fatalité qui les accompagne, condition indispensable au grand genre dramatique. Dans les
uences des passions irrésistibles : elles portent donc bien, par leur condition , la véritable empreinte d’une fatalité qui supplé
is la pitié, la terreur, et l’étonnement, ne possède-t-il pas plus de conditions théâtrales que celui d’Ariane, pour servir de mod
nt d’horreurs. Notez encore qu’en analysant ce rôle, j’en extrais les conditions merveilleuses que le poète y joint, et qui s’y un
rincipe des puissants effets de l’amour au théâtre. Cette dernière condition omise, l’amour dégrade la tragédie dans laquelle,
s espèces, et sur les mœurs. Messieurs, L’existence des vingt-six conditions de la tragédie commence à se constater pour vous 
dans l’art de peindre fidèlement les personnages héroïques. Cette condition date chez nous du grand Corneille, et la gloire d
et d’Attila. Corneille, en ces derniers ouvrages, pêche par d’autres conditions théâtrales que celles des caractères et des mœurs
dans la nuit de son siècle. 15e Règle. Les mœurs. La quinzième condition , celle des mœurs, importe moins que la plupart de
nous servira mieux à faire concevoir qu’un sujet peut réussir sans la condition des mœurs, et ce que le respect de cette règle a
dés à cette immortelle tragédie se fondent particulièrement sur cette condition admirablement observée : là tout est local, les r
onnaître. Ce n’est point que les images des choses exigent toutes les conditions de la réalité même ; elles ne sont que le dessin
16e Règle. De l’intérêt dramatique, et de ses espèces. Parmi les conditions que nous avons dénombrées, celle qui va nous occu
matique : je dis plus, elle est essentielle, indispensable ; c’est la condition de l’intérêt. Vous la nommer seulement, c’est rap
iginalité de ce rôle supplée, dans la tragédie qui porte son nom, aux conditions de la terreur et de la pitié, par celle de l’admi
7e Règle. L’exposition. La conduite de l’intérêt dépend des autres conditions que nous allons traiter et qui déterminent l’ordo
engager l’intérêt que leur complot a fait naître. Plus j’extrairai de conditions particulières dans la tragédie, et plus j’aurai o
is espèces d’exposition dépend la beauté du nœud de l’intrigue, autre condition à examiner. Tel auteur saura très bien exposer le
cteurs des trois unités avaient pris la peine de méditer les diverses conditions de l’art, ils se fussent moins obstinés dans leur
ement termine le sujet. L’ordre des actes est, d’après cela, une des conditions nécessaires à la perfection de l’ensemble. Jetons
si l’on néglige l’ordre des scènes principales et secondaires, autre condition intégrante de ma classification. De cet ordre dép
Règle. Le dénouement et ses diverses espèces. Traitons enfin de la condition des dénouements. Il en est de trois espèces ; mal
de l’analyse que j’ai faite du dénouement de Rodogune, en parlant des conditions de la terreur et de la pitié, vous appliquerez le
de l’ordre dans les ouvrages. Que conclure de l’examen de tant de conditions nécessaires ? que le talent, l’éloquence, la chal
s lui que des matériaux précieux et informes. Si je n’en fais pas une condition spéciale de la tragédie, c’est que l’ordre est la
ur la symétrie théâtrale. Messieurs, Nous approchons du terme des conditions tragiques que j’ai tâché de démêler et de définir
s, réunion sans laquelle un ouvrage ne saurait passer pour accompli ; condition majeure, et résultante de la connaissance des vin
grand, du pathétique, et de l’ordre, et de vous rappeler ensuite les conditions du style, qui font valoir ces mêmes qualités. J’a
arguer que je ne la considère que subsidiairement : le style est une condition essentielle de tous les ouvrages de l’esprit : il
nce, l’élévation, la force, la mélodie du langage. Le défaut de cette condition , si rarement accomplie, la rendrait méconnaissabl
vives et serrées. 23e Règle. Le dialogue coupé ou soutenu. La condition du Dialogue tragique a ses particularités recomma
est-à-dire à l’aspect des personnages sur le théâtre. Passons à cette condition . La faculté la plus rare est de pouvoir se bien f
is, qui s’égale à ces modèles ; et l’on peut conclure de l’examen des conditions théâtrales, que nos poètes nationaux ont laissé s
accord, ou en justes oppositions : c’est l’art de la symétrie. Cette condition délicate ne saurait être omise dans le genre que
. C’en est assez, je crois, de cet aperçu rapide sur la vingt-sixième condition tragique. Je n’ai plus qu’à répéter à l’égard de
s espèces de tragédies. Ils doivent tâcher de réussir dans le plus de conditions qu’il leur sera possible, et dans les plus import
omme on a vu des poètes qui excellaient chacun dans quelqu’une de ces conditions , on voudrait aujourd’hui que chaque poète eût, lu
que la tragédie. Dès que j’en eus défini les qualités, je passai aux conditions qui lui sont nécessaires : j’en comptai vingt-six
ma division qu’ils crurent imaginaire, et pensaient que le nombre des conditions que j’avais désignées n’était que problématique.
s ouvrages du théâtre. Voici quelle fut ma réponse : Si les vingt-six conditions n’existent pas, leur explication ne me sera pas p
ntité plus grande qu’un docte esprit saurait ajouter encore au peu de conditions indispensables que j’ai premièrement aperçues. He
ciences, avancées par les lumières de notre siècle ! La vingt-sixième condition de la tragédie, et, selon moi, la dernière, est l
ies qui jamais ait paru sur les théâtres. Mais une de ses importantes conditions , dont nous ne saurions plus être de bons juges, c
arable à la tragédie dont je soumets l’analyse à la loi des vingt-six conditions . Simplicité du fait. Juste mesure de l’action
Application au sujet, de la terreur et de la pitié. Les grandes conditions de la terreur, de la pitié, du mélange enfin de c
et fatales. Genre de passions propres au sujet. Jusqu’ici quelles conditions ne sont pas exactement remplies ? Que manque-t-il
pièce, à la fois historique et sacrée, à la fatalité céleste, double condition éminemment éclatante en ce chef-d’œuvre. La diffé
il n’est rien qui ne s’accorde avec les coutumes des Israélites : la condition des mœurs, si rarement jointe à celle des caractè
, vous saisira puissamment. Douterez-vous après cela que l’importante condition de l’intérêt ne soit remplie complètement dans se
ue les pensées et les figures y apparaissent revêtues de lumière : la condition de bien exposer les noms, les localités, et le su
t l’ordre général, m’a fait anticiper sur ce que j’avais à dire de la condition de son dénouement. Remarquons seulement qu’il est
dées. Tableaux majestueux et nobles ; symétrie théâtrale. À ces conditions ajoutez celles des tableaux scéniques et de la sy
x différents rapports, il satisfait à là dernière, à la plus rare des conditions , qui est de les réunir toutes dans son étonnante
d’avertir qu’il serait dangereux de multiplier beaucoup le nombre des conditions que j’ai classées. Les lègues modifications ne so
89 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
M. Espinas, « tourne à son profit, dans la mesure de ses forces, les conditions du milieu ». — Sans doute, mais c’est cette idée
agit d’organismes plus complexes, plus définis, plus fixes dans leurs conditions de genèse. Les effets d’inhibition deviennent alo
u moins que la représentation du mouvement dans la conscience soit la condition déterminante du mouvement même. Et ce second poin
notre idée, par notre désir, par l’effort qui en résulte, la première condition d’une série aboutissant à réaliser tel effet ; au
nous cherchons le bonheur d’autrui. Nous nous voyons donc nous-mêmes condition première relativement à l’effet et relativement a
plique la conscience de la causalité appartenant au sujet en tant que condition d’existence pour quelque objet. Il ne sert à rien
c’est qu’ils font partie, tels qu’ils sont, de l’ensemble concret des conditions de la réalité présente et des conditions de la ré
t, de l’ensemble concret des conditions de la réalité présente et des conditions de la réalité future. En tout cas, la conscience
hose même et qu’il a conscience de son rôle décisif dans la série des conditions . Il est donc inévitable, tant qu’il se considère
olition proprement dite d’être consciente d’elle-même et d’avoir pour condition préalable une intervention de l’intelligence, si
90 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »
t le monde et mieux que tout le monde, un changement profond dans les conditions extérieures de la guerre avec lesquelles il faut
s extérieures de la guerre avec lesquelles il faut compter ; mais les conditions spirituelles dans lequel elle se produit n’ont pa
re. Elle peut recevoir dans ses rangs des officiers plébéiens, mais à condition qu’ils se laissent absorber… Une aristocratie n’e
ination par la force, et dominer, toujours plus dominer, est dans ses conditions d’existence. « On domine par la guerre : il lui f
), et elle veut la guerre ; c’est dans son essence ; c’est une de ses conditions de vie comme aristocratie. Toute nation ayant une
91 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463
ent jusqu’ici pendantes. Qui pourrait se le dissimuler, en effet ? la condition de l’homme de lettres, comme tant d’autres condit
r, en effet ? la condition de l’homme de lettres, comme tant d’autres conditions dans notre société, a changé, et probablement cha
r vraisemblance, et je ne les crois pas dénués de vérité. En fait, la condition de l’homme de lettres a changé ; le nombre est de
e en une juste proportion et ne reste point en chemin : c’est à cette condition que leur talent vieillissant ne sera point condam
s positives qui se mêlent aux questions morales et qui intéressent la condition future de l’homme de Lettres et sa véritable indé
t aux prises, une œuvre achevée, complète, et qui réunisse toutes les conditions que les législateurs d’autrefois en ces matières
92 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
nt ses éléments, comment ils naissent, en quelles façons et à quelles conditions ils se combinent, et quels sont les effets consta
x plus simples, puis de là aux changements physiologiques qui sont la condition de leur naissance. Dans la seconde partie, on a d
us pourrions l’étendre. — En effet, la loi découverte présuppose deux conditions . — En premier lieu, dans les derniers éléments mo
t la circonstance ou particularité, il en faut une. — Voilà donc deux conditions que doivent remplir les derniers éléments mobiles
erait arrêté aujourd’hui. Or, à ce titre, on peut considérer les deux conditions comme des moyens, et leur commun résultat comme u
suprême. À cette loi se rattacheraient toutes les autres, soit comme conditions préalables, soit comme conséquences ultérieures,
93 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
eux la raison suffisante de leurs tendances égalitaires, mais une des conditions , entre beaucoup d’autres, qui favorisent le succè
de ces formes prise à part. La centralisation contribue avec d’autres conditions au triomphe des idées égalitaires ; si, par un he
omphe des idées égalitaires ; si, par un heureux concours, ces autres conditions se rencontrent, à un très haut degré, dans quelqu
les émigrants, les moins favorisés firent, avant de débarquer, leurs conditions aux autres, et exigèrent, pour la société qu’ils
ns une société, même très centralisée, manquent la plupart des autres conditions favorables à l’égalitarisme, et nous trouverons n
ication : il y aurait alors une sorte de contradiction entre deux des conditions favorables, suivant nous, à l’égalitarisme ? Sur
fit à notre thèse. Nous n’avons plus à craindre en effet que deux des conditions que nous disions favorables à l’égalitarisme se c
94 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
du réel ; mais pour que le réel se forme et devienne perceptible une condition est nécessaire : c’est une certaine durée de l’ét
vaut n’importe quelle règle que point de règle du tout. » La première condition de sa formation sera l’autorité sur elle de la vé
ité qui assure la durée. Lorsque voici formée, par l’appoint de cette condition de durée, une réalité quelconque, voici aussitôt
n obstacle au développement futur de la réalité qu’il a fait naître ; condition de vie, il est aussi une menace de mort. Toute ré
95 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
plaignons pas : l’idéalisme alors, loin d’être un mal, est plutôt la condition même du génie ; seulement, il faut que l’idéal co
vé, a été déterminé, autant que je puis en juger, par des qualités et conditions mentales complexes et diverses. Parmi celles-ci,
 et chacun peut en effet, sans trop d’effort, se transporter dans les conditions extérieures où se trouve autrui. Mais le propre d
 les Non, causes générales tenant au milieu extérieur ne sont que des conditions préalables ; l’apparition du génie est due à la r
la génération individuelle qui s’est produit en un sens favorable aux conditions de la vie ; la modification accidentelle s’est fi
un disciple de Bacon, me paraît le besoin du temps et une excellente condition première pour juger et goûter ensuite avec plus d
de la société est la caractéristique de l’œuvre supérieure, mais à la condition qu’il ne s’agisse pas seulement, comme pour M. Ta
al, quand on la prend non plus au sens statique, comme l’ensemble des conditions d’une société à un moment, mais au sens dynamique
is au sens dynamique, comme une force assimilant certains êtres à ces conditions . L’histoire et le roman modernes font voir que le
96 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
ris par des troupeaux d’esclaves ! Oublie-t-on que la guerre était la condition de l’Humanité à cette époque ! Qu’arriva-t-il ? c
rmations, comme tout ce qui a vie, mais conservant toujours les mêmes conditions d’existence ; toujours une, quoique diverse et mu
a mort, cela est certain ; mais la mort est un terme après lequel les conditions d’existence sont changées. Les conditions fondame
t un terme après lequel les conditions d’existence sont changées. Les conditions fondamentales d’existence n’ont point changé pour
vement détruite que dans le dernier siècle. Donc ce que j’appelle les conditions d’existence pour la société n’a point changé pend
isme, c’est la souffrance horrible des hommes à cette époque. Plus la condition des hommes était mauvaise, plus leur foi dans le
harmoniser sa vie avec ce point de départ et ce but. Sa naissance, sa condition , était un fait qu’il devait accepter tel qu’il lu
; malheureuse, il n’avait pas le droit d’en murmurer. L’inégalité des conditions , la rigueur incessante du sort pour le grand nomb
vous voulez que j’obéisse encore ! Je le veux bien néanmoins, mais à condition que vous me montrerez ceux à qui je puis légitime
nciennes, en consacrant ou en permettant l’inégalité de fortune et de conditions , reconnaissaient pourtant l’égalité humaine, puis
est, ce qu’il est en essence, l’égalité ; et pourtant l’inégalité des conditions était de droit. L’égalité reparaît donc aussitôt
la société. À aucun instant de la durée de l’Humanité, l’identité des conditions ne sera l’égalité véritable ; car nous ne sommes
s ne pouvez pas harmoniser sans elle, puisque, dans ce moyen-âge, les conditions terrestres étaient les plus distinctes, les plus
, avec son paradis, corriger cet esclavage qu’elle admettait comme la condition nécessaire de la femme sur la terre. S. Augustin
eues ; mais il me semble que la nature particulière de la femme et sa condition particulière sur la terre pendant la loi du Chris
t la femme à l’homme, et limitait, d’une façon absolue, la femme à la condition que le hasard ou la force lui faisait sur la terr
sainte Thérèse, voilà la femme, et voilà aussi, comme je l’ai dit, la condition de la femme sous le Christianisme. Elle comprenai
e croyais à l’autre monde, je pouvais m’assujettir dans celui-ci à la condition qu’on m’avait faite. Je rejette cette condition.
ir dans celui-ci à la condition qu’on m’avait faite. Je rejette cette condition . Je n’ai plus d’idéal, je ne veux plus de frein.
chacun de vos citoyens des principes qui puissent le guider. À cette condition seulement il peut y avoir une patrie, une société
97 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
us, il est intéressant de se demander dans quelle mesure et à quelles conditions la science moderne, si vaste et si complexe, peut
s déterminent. Un poète serait insensé qui voudrait refaire, dans les conditions spéciales et avec les ressources de son art, le t
es découvertes qui transforment si prodigieusement autour de nous les conditions de l’existence humaine et de la vie sociale ? La
ar son exemple que la rénovation de la poésie est possible, à quelles conditions de talent, à quel prix de passion et de science3.
énérations. Nos poètes contemporains sont même, à cet égard, dans des conditions plus favorables que leurs devanciers. Ils ont à l
eur principe dans les phénomènes physiques, bien qu’ils y aient leurs conditions  ; d’autre part, aux matérialistes, que rien n’aut
st qu’une solution approximative, purement subjective, appropriée aux conditions de notre intelligence. Au fond, nous ne pouvons r
s à lui, pensant d’après les mêmes lois, ou des réalités soumises aux conditions qu’il est forcé de concevoir. Nous ne savons donc
ue nous appelons le mal en dehors de nous n’est qu’un moyen fatal, la condition d’un ordre qui nous dépasse infiniment. Mais l’ho
doit sortir au contraire fortifié, mais en même temps éclairé sur les conditions , la puissance et les limites de son art. Une des
on ardente. Il faut une doctrine, une cause à défendre. C’est à cette condition seulement que des idées pures peuvent émouvoir, e
98 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
l’argent ? Je n’aime pas ces traits qui conviennent également à deux conditions très différentes ; ils ne caractérisent ni l’une
as à la passion qu’on déclare ; mettre sans inconvenance une fille de condition en face d’un valet qui lui fait une déclaration d
sont plus les caractères qu’il faut mettre sur la scène, ce sont les conditions . La condition n’a été jusqu’ici que l’accessoire
aractères qu’il faut mettre sur la scène, ce sont les conditions. La condition n’a été jusqu’ici que l’accessoire ; il faut en f
du caractère qu’on tirait autrefois toute l’intrigue ; aujourd’hui la condition doit être le fond de l’ouvrage. Le financier, le
tuations à en tirer ! Qui verra la fin d’un genre de comédie dont les conditions seront le fond ? Il s’en forme tous les jours, de
, de nouvelles. » Ainsi s’exalte Diderot en vantant son invention. La condition donnée, il reste à la combiner avec un caractère.
r avec un caractère. Diderot détermine les proportions du mélange. La condition y sera pour les deux tiers, le caractère pour le
santhrope, un négociant quelque peu tartufe. Grâce à ces mélanges, la condition rajeunira le caractère, et, pour peu qu’on s’y en
à deux cents ans du premier ; le second, nous l’attendons encore. La condition étant « la base » de la comédie sérieuse, toute l
eter le personnage dans les situations les plus incompatibles avec sa condition . S’agit-il d’un juge, par exemple ? « Qu’il soit
la leçon qui se tire de la ressemblance est perdue. Parlez-moi de la condition pour produire cet effet ! Au juge qui est assis a
a nature. Or, c’est en cela que consiste proprement le caractère ; la condition n’est qu’une occasion pour le caractère de se mon
99 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
’occupa qu’un moment. Son extrême délicatesse ayant cru voir dans les conditions de l’entreprise des éventualités compromettantes
t avec plus d’assiduité sa traduction d’Aristote. Il avait les quatre conditions nécessaires pour donner à l’Europe ce chef-d’œuvr
ion de son modèle, la connaissance du grec et la vertu antique, cette condition supérieure qui force l’homme de ressembler à ce q
e de son testament qui laissa son fils, Aristote, dans les meilleures conditions pour un philosophe, absorbé dans les études unive
aible, donc elle doit être subordonnée. La nature a donc déterminé la condition spéciale de la femme et de l’esclave. Ces deux pr
areil exister en réalité. On ne pourrait d’abord l’établir qu’à cette condition , de partager et d’individualiser la propriété en
un autre côté, il laisse aux laboureurs la propriété des terres, à la condition d’en livrer les produits ; mais il est fort à cra
ocratique, parce que, dès lors, on parvint aux magistratures sans les conditions de cens autrefois exigées. « Mais cette égalité m
s de tous les travaux appartiennent à l’État, il faut que ce soit aux conditions établies pour ceux d’Épidamne, ou pour ceux d’Ath
si du reste. Voyons cependant ce que l’on doit faire quand toutes ces conditions diverses se rencontrent simultanément dans la cit
st l’individu qui a part à l’autorité et à l’obéissance publiques, la condition du citoyen étant d’ailleurs variable suivant la c
ra de plus à chacun la faculté de vivre comme bon lui semble. À cette condition , bien des gens ne demanderont pas mieux que de so
divisé en deux partis, les pauvres et les riches ; est-ce bien là une condition plus spéciale de l’oligarchie que de la républiqu
ris la plume d’or des séraphins pour révéler aux hommes de toutes les conditions , de toutes les dates, de toutes les professions s
100 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
ent être construits pour avoir chance de convenir aux choses. — Trois conditions . — Leurs éléments doivent être calqués sur les él
mment il se construit par quel équilibre il se soutient, et à quelles conditions il correspond à l’édifice réel et naturel des cho
, c’est l’idée de telles sensations toujours les mêmes, qui, à telles conditions , peuvent à tout moment être obtenues. — En somme,
ui en se mouvant, en se combinant, se conforment en toute rigueur aux conditions énoncées dans nos constructions ? En d’autres ter
e est toujours suivi par le mouvement du corps. Quelle que soit cette condition de mouvement, choc d’un autre corps, attraction d
e ce soit de sa nature, et on n’entend rien de plus par ce nom qu’une condition dont la présence suffit à provoquer le mouvement,
om qu’une condition dont la présence suffit à provoquer le mouvement, condition qui se rencontre dans une infinité de circonstanc
riple, etc., d’une autre ; et nous n’entendons rien par là, sinon une condition dont la présence suffit pour provoquer de la part
tte conception. À présent, introduisons dans notre composé mental une condition nouvelle, la plus simple qu’il se pourra ; suppos
avance des moules que le physicien viendra plus tard remplir. — Trois conditions sont requises pour que ces moules aient chance de
isqu’il suffit alors, pour la produire, d’un minimum d’éléments et de conditions . IV On comprend que ce procédé peut s’appli
le et plus forte, et, s’il se trouve un artiste chez qui ce groupe de conditions conçues aboutisse à une image expresse, à une rep
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