e Bovarysme de l’individu et des collectivités I. La faculté de se
concevoir
autre, considérée sous son aspect normal, se conf
i touche à la psychologie individuelle, de restituer au pouvoir de se
concevoir
autresa valeur active et son caractère de bienfai
rvenait pas à l’égaler au modèle qu’il avait choisi. Le personnage se
concevait
autre qu’il n’était, mais il ne réussissait pas à
dis qu’ils repoussaient dans l’ombre tous les cas où le pouvoir de se
concevoir
autre emporte avec lui le pouvoir de s’égaler au
ion des qualités nouvelles. De ce fait, la faculté tout entière de se
concevoir
autre semblait frappée de discrédit. Comme conséq
e Bovarysme, avait-on formulé, est le pouvoir départi à l’homme de se
concevoir
autre qu’il n’est, et sous cette définition, on a
n pathologique : Le Bovarysme est la faculté départie à l’homme de se
concevoir
autre qu’il n’est en tant que l’homme est impuiss
ua de percevoir comme élément principal du Bovarysme ce pouvoir de se
concevoir
autre sur lequel le Bovarysme des personnages de
pénétrer dans la nature des choses. C’est ainsi que le pouvoir de se
concevoir
autre se manifeste avec une clarté d’autant plus
il est fort difficile de discerner, si l’acte, par lequel un être se
conçoit
autre qu’il n’est, est de nature à augmenter ou à
comme la marque caractéristique du phénomène, c’est ce pouvoir de se
concevoir
autre, cette sensibilité par laquelle l’être huma
richissant sans cesse. Par le pouvoir de la notion chaque individu se
conçoit
d’une façon supérieure autre qu’il n’est, il voit
Ce pouvoir bovaryque se confond ; ici avec la faculté d’éducation. Se
concevoir
autre par le moyen de l’éducation, subir la sugge
a traduction sous une forme active et subjective. Or le pouvoir de se
concevoir
autre n’intervient que durant la période où ce po
ascination. Toute une part de l’humanité va la prendre pour idéal, se
concevoir
à son image, faire effort pour la posséder. On pe
existe une pathologie du Bovarysme, c’est-à-dire que le pouvoir de se
concevoir
autre, dont les bénéfices sont répartis d’une faç
fection que la vie demeure pour lui un spectacle. Si le pouvoir de se
concevoir
autre fonctionnait dans l’humanité selon un rythm
bsolument normal, si tous les hommes également doués du pouvoir de se
concevoir
à la ressemblance les uns des autres étaient égal
champ d’observation un être dont c’est la fonction essentielle de se
concevoir
dans une certaine mesure autre qu’il n’est, pour
assimilation sont pour les animaux des conditions de vie. Cet être se
conçoit
-il avec obstination semblable à lui-même, il va p
une évolution normale. En cas de conflit, il lui faut disparaître. Se
conçoit
-il au contraire à l’image d’un modèle absolument
que le mode le plus favorable du Bovarysme consiste pour un être àse
concevoir
autre qu’il n’est, dans la mesure où cette concep
gnaler, c’est-à-dire dans l’intérieur des limites où la faculté de se
concevoir
autre trouve à s’exercer et où la vie est possibl
ie est possible, il y a place pour bien des nuances. Le pouvoir de se
concevoir
autre, avec les conséquences défavorables qu’il e
enir compte de ces différences. Dans quelle mesure un être peut-il se
concevoir
différent de lui-même avec bénéfice ? Dans quelle
de lui-même avec bénéfice ? Dans quelle mesure peut-il persister à se
concevoir
semblable à lui-même sans risquer de se voir dist
e lois, quelques principes d’évaluation. On a vu que le pouvoir de se
concevoir
autre apporte un bénéfice dans la mesure où il es
possibilité de varier, c’est-à-dire, en langage psychologique, de se
concevoir
autre avec efficacité sous le jour de la conscien
ux. À préciser par une image cette importance du facteur de la durée,
concevons
qu’un bloc d’argile demeure propre à recevoir tou
e mort, de la part d’un groupe social ancien et défini, le fait de se
concevoir
, au point de vue de sa coutume morale, au point d
, qui ne possède encore aucun plan organique, aura tout avantage à se
concevoir
autre qu’il n’est, à mettre à profit les expérien
voir adopté pour modèle un idéal étranger, l’idéal chrétien. Elles se
concevaient
ainsi autres qu’elles n’étaient, mais cette conce
uiéter aussi de son aptitude antérieure à varier insensiblement, à se
concevoir
continûment quelque peu différent de lui-même. La
il y a place pour un lent pouvoir de métamorphose où la faculté de se
concevoir
autre fait preuve du caractère d’excellence que c
enaissance au bénéfice de l’humanité tout entière Si le pouvoir de se
concevoir
autre, de s’appliquer les bienfaits de notions et
lequel ces variétés n’existeraient point. C’est par son pouvoir de se
concevoir
autre que l’homme peut évoquer, sous le regard de
est la conscience d’une construction la plus simple par laquelle nous
concevons
des volontés autre que notre volonté. — Est-il vr
I. Idée des autres moi. Le facteur social. — Est-il plus difficile de
concevoir
une autre conscience, un autre moi, qu’un objet e
re conscience et dans notre conscience : il est représenté. Mais nous
concevons
encore l’être réel, l’existence de la chose en ta
radiction, parce que c’est toujours notre conscience qui construit et
conçoit
cette chose autre qu’elle ? Sans doute notre cons
et conçoit cette chose autre qu’elle ? Sans doute notre conscience la
conçoit
, mais elle la conçoit cependant comme non elle, c
autre qu’elle ? Sans doute notre conscience la conçoit, mais elle la
conçoit
cependant comme non elle, comme autre qu’elle, co
c le raisonnement des idéalistes, il faudrait soutenir que je ne puis
concevoir
un temps où je n’existais pas, par exemple le siè
ce n’existait pas est cependant dans ma conscience à l’état d’idée et
conçu
par elle. Pourtant, il est bien certain que je dé
. Pourtant, il est bien certain que je dépasse ma conscience quand je
conçois
le siècle de César, et encore bien mieux quand je
ce quand je conçois le siècle de César, et encore bien mieux quand je
conçois
le trentième siècle, où je n’existerai plus. N’es
us. N’est-il pas étrange que les idéalistes nous refusent le droit de
concevoir
le négatif, l’autre, le différent, et d’appliquer
u conscience d’une sensation passée et contraire, nous permet déjà de
concevoir
, au-delà de la sensation présente, d’autres sensa
ssance, la conscience peut fort bien dépasser son contenu actuel pour
concevoir
un autre contenu possible ; elle peut même concev
tenu actuel pour concevoir un autre contenu possible ; elle peut même
concevoir
négativement quelque chose d’autre que la totalit
e ». Point n’est besoin d’une faculté extraordinaire et mystique pour
concevoir
une négation, ni pour mettre le signe — à la plac
onscience distincte que des différences ; nous sommes donc habitués à
concevoir
ou le contraire de ce que nous sentons, ou quelqu
et appétitions qui nous constituent, il ne nous est pas difficile de
concevoir
autre chose que notre moi, comme nous concevons a
est pas difficile de concevoir autre chose que notre moi, comme nous
concevons
autre chose que la couleur, ou le son, ou l’odeur
uite, l’idée d’objet est, par excellence, une idée-force : l’être qui
conçoit
les objets agissant sur lui, et sur lesquels il p
ls il peut réagir, ne réagit pas de la même manière que l’être qui ne
conçoit
ni les objets, ni leur action, ni sa réaction pos
parce qu’il partait d’un moi supposé seul et ayant le privilège de se
concevoir
dans son indépendance. En Angleterre, Clifford et
il n’est pas plus difficile, et peut-être même il est plus facile de
concevoir
une autre conscience qu’un objet matériel quelcon
es dans le temps et sur les sujets conscients de ces phénomènes. Vous
concevoir
, pour moi, c’est simplement vous construire par c
e dépend pas de notre volonté, de notre centre d’appétitions, pour la
concevoir
autre et autre volonté, amie ou ennemie. Le zoomo
. Antinomie entre existence et connaissance : Le moi psychologique se
conçoit
nécessairement autre qu’il n’est. — II. L’être un
ement autre qu’il n’est. — II. L’être universel de la métaphysique se
conçoit
nécessairement autre qu’il n’est. I À l’ins
ation du Génie de l’Espèce et du Génie de la Connaissance, l’homme se
conçoit
autre qu’il n’est quant aux conséquences de son a
u libre arbitre, avec l’illusion de la personnalité, on a vu qu’il se
conçoit
autre qu’il n’est, quant à l’essence même de cett
stence et connaissance. Tout être qui prend conscience de lui-même se
conçoit
par là-même autre qu’il n’est. Ainsi peut se form
ue des fantômes vagues et multiples évoqués par le souvenir. Il ne se
conçoit
pas tel qu’il est, animé d’une vie complexe et qu
ort de possession intégrale. Il faut donc de toute nécessité qu’il se
conçoive
autre qu’il n’est : lui, l’unique, le voici dispe
la fiction conventionnelle d’une unité. Il y a plus et ce moi, qui se
conçoit
distinct d’un monde extérieur, ne se perçoit qu’e
ements où il se possède. En même temps, il faut constater que s’il se
conçoit
nécessairement autre qu’il n’est par le fait de s
ne, il reste toujours que le moi psychologique, pour se connaître, se
conçoit
nécessairement autre qu’il n’est, que cette fauss
ique et qui ne prête au moindre biais, que cet être unique ne peut se
concevoir
qu’autre qu’il n’est, puisque la division en obje
lasse, se fonde sur le mensonge d’un être qui, par manière de jeu, se
conçoit
autre qu’il n’est.
I. — Définition du Bovarysme : le pouvoir départi à l’homme de se
concevoir
autre qu’il n’est. — Mécanisme du phénomène. — II
lté essentielle. Cette faculté est le pouvoir départi à l’homme de se
concevoir
antre qu’il n’est. C’est elle que, du nom de l’un
t le fait initial qui détermine tous les personnages de Flaubert à se
concevoir
autres qu’ils ne sont. Pourvus d’un caractère dét
ité est toujours accompagnée chez eux d’une impuissance, et, s’ils se
conçoivent
autres qu’ils ne sont, ils ne parviennent point à
uant à des modes d’action, de sentiment, de pensée qu’ils ont bien pu
concevoir
et admirer, mais qu’ils ne peuvent reproduire, en
e celles dont elle dépend. La femme du modeste médecin de campagne se
conçoit
en un personnage de grande dame, de tempérament s
iples où elle eût satisfait du moins les exigences de sa nature, elle
conçoit
l’amour sous les formes d’une passion exorbitante
re le suicide : elle paye de sa vie cette fauté de critique de s’être
conçue
autre qu’elle n’était, cette présomption d’idéali
cipe de suggestion qui les détermine, à la façon des hypnotisés, à se
concevoir
différents d’eux-mêmes. *** Dans les cas les plus
e, si l’on peut formuler que sous l’influence du milieu social ils se
conçoivent
autres qu’ils ne sont, c’est en ce que, n’étant r
e de l’écrivain, différents points de vue sous lesquels les hommes se
conçoivent
autres qu’ils ne sont, et divers mobiles qui sont
siste précisément en une exagération pathologique et singulière de se
concevoir
autre qu’elle n’est et c’est ce pouvoir et cette
t, celles qui sont propres à, satisfaire sa tendance. Ce besoin de se
concevoir
autre qu’elle n’est constitue sa véritable person
Mme Bovary, au centre même de sa personnalité, avec le pouvoir de se
concevoir
autre qu’elle n’est, et les deux tendances sont s
conséquent, les réalités n’ont pas le pouvoir de susciter en elle, on
conçoit
qu’elle haïsse ces réalités pour cette impuissanc
lités soit, au lieu d’une conséquence, la cause qui la détermine à se
concevoir
autre qu’elle n’est. Voici, en effet, qu’elle a r
on rêve. Comme elle, et à la suite d’une même sophistication, Léon se
conçoit
autre qu’il n’est, et ces deux fictions, qui coïn
e. Aussitôt, et poussée par la fatalité qui la domine, Emma Bovary se
conçoit
différente de ce que la voici, elle imagine un no
. Ainsi ce qui est typique en Mme Bovary, c’est bien ce pouvoir de se
concevoir
autre, idéalisé chez elle jusqu’à constituer sa v
e, les diverses circonstances qui semblent déterminer Mme Bovary à se
concevoir
autre qu’elle n’est, ne constituent point l’intér
ontact immédiat auquel la voici condamnée. Impuissante désormais à se
concevoir
autre qu’elle n’est, impuissante à concevoir les
puissante désormais à se concevoir autre qu’elle n’est, impuissante à
concevoir
les choses et les êtres autres qu’ils ne sont et
révélait une source d’activité propre. Par cet exemple, ce fait de se
concevoir
autre, qu’on le considère comme un pouvoir ou com
us vaste du jeu de ce même pouvoir. Mais, tandis que la faculté de se
concevoir
autre, exagérée en quelques individus, faisait de
e réalité pour céder à la fascination de l’irréel, qui le contraint à
concevoir
, hors de la portée de son intelligence et le ses
e son pouvoir sur l’espèce tout entière, contraignant l’humanité à se
concevoir
autre qu’elle n’est, faite pour d’autres destins,
e. Avec Antoine l’homme abstrait, et non plus tel ou tel individu, se
conçoit
autre qu’il n’est, quant à la qualité et quant à
x sensible à toutes les influences, il se montre aussi déterminé à se
concevoir
autre qu’il n’est par des mobiles de lucre. L’abs
existe plus dans les actes exécutés par Bouvard et Pécuchet. S’ils se
conçoivent
autres qu’ils ne sont, c’est sans l’intervention
ui sur une cause première, que la nature même de l’esprit se refuse à
concevoir
et, qu’en fait, l’intelligence scientifique n’att
c’est qu’avec l’universalité des modes de la connaissance, l’homme se
conçoit
propre à atterrir en des régions qui lui demeuren
accessibles, à posséder un savoir qu’il ne conquiert jamais, qu’il se
conçoit
né pour des fins qui ne sont pas les siennes, qu’
uppose, qu’essentiellement, et dans son activité la plus haute, il se
conçoit
autre qu’il n’est. 1. Essais de psychologie c
ggère un jugement, c’est-à-dire une conception et une affirmation. Je
conçois
et j’affirme qu’à dix pas de moi il y a un être d
subsiste, cela signifie que ses propriétés sont et subsistent. Donc,
concevoir
et affirmer une substance, c’est concevoir et aff
sont et subsistent. Donc, concevoir et affirmer une substance, c’est
concevoir
et affirmer un groupe de propriétés comme permane
que nous expliquons les divers pouvoirs qu’on vient de décrire : nous
concevons
et nous supposons de petites étendues figurées qu
la. » Ainsi, pour nous, le temps est le père de l’espace, et nous ne
concevons
la grandeur simultanée que par la grandeur succes
ation de résistance. Sa figure est l’ensemble de ses limites. Nous le
concevons
comme composé de parties, parce que la sensation
par laquelle, après avoir passé et appuyé ma main sur cette table, je
conçois
et j’affirme un corps indépendant et permanent, i
de sensations musculaires et tactiles analogues, ces sensations étant
conçues
et affirmées comme possibles pour tout être sembl
uierait de la même façon la main ou tout autre organe. Tout ce que je
conçois
et affirme, c’est leur possibilité sous certaines
ermés, j’éprouve une sensation d’odeur de rose, et que, là-dessus, je
conçois
et j’affirme la présence d’une rose, je conçois e
et que, là-dessus, je conçois et j’affirme la présence d’une rose, je
conçois
et j’affirme seulement la possibilité pour moi, e
-à-dire des substances indépendantes de nous, permanentes et que nous
concevons
comme les causes de nos sensations, ne soient, au
nd nous en éprouvons quelqu’une, les autres sensations du groupe sont
conçues
par nous sous la forme de possibilités présentes
’attachent à des groupes de possibilités de sensation. Les sensations
conçues
ne se présentent pas habituellement à nous comme
ture comme composée seulement de ces groupes de possibilités, et nous
concevons
la force active dans la Nature comme manifestée p
ions qui, à un moment donné, sont actuelles, et les possibilités sont
conçues
comme étant, par rapport aux sensations actuelles
uer, et cela par le jeu naturel de notre constitution mentale, d’être
conçues
et crues comme au moins aussi différentes de nos
aussi bien que les autres hommes, quand ils pensent à la matière, la
conçoivent
réellement comme une possibilité permanente de se
t quelque chose qui est autre qu’elle, nous pouvons, sans difficulté,
concevoir
le même rapport entre la somme de toutes nos sens
, quand une fois cette association a été formée, nous ne pouvons plus
concevoir
une chose quelconque sans être capables et même o
érience, qu’on nomme loi de causalité, et qui nous rend incapables de
concevoir
le commencement d’une chose quelconque sans une c
e notre expérience. Il est un exemple frappant de notre capacité pour
concevoir
et de notre tendance à croire qu’une relation, qu
s sensations individuelles, comme un effet, et en outre l’habitude de
concevoir
, comme causes de la plupart de nos sensations ind
vois une table ; cela signifie qu’ayant telle sensation visuelle, je
conçois
et j’affirme la possibilité de telles sensations
de la même espèce. — Au fond, tous ces changements des corps ne sont
conçus
et concevables que par rapport aux sensations, pu
evenir solide, liquide, gazeux, être échauffé, refroidi, etc. Nous le
concevons
par rapport à ses événements possibles, comme nou
concevons par rapport à ses événements possibles, comme nous l’avons
conçu
par rapport à nos sensations possibles, et, au pr
sauve, que sa boule court sur lui et veut lui faire du mal. L’homme a
conçu
et à la fin cesse de concevoir l’élan du projecti
ur lui et veut lui faire du mal. L’homme a conçu et à la fin cesse de
concevoir
l’élan du projectile comme un effort33 analogue a
vienne à un corps incapable d’intentions et de sensations. Au lieu de
concevoir
le mouvement comme une série de sensations succes
ccessives interposées entre les moments de départ et d’arrivée, il le
conçoit
alors comme une série d’états successifs interpos
de leurs propriétés, un mode ou une particularité du mouvement ainsi
conçu
peut tenir lieu de ses sensations. Il appelait so
solide ce qui provoque l’arrêt d’un corps quelconque en mouvement. Il
concevait
l’étendue vide par ses sensations musculaires de
endue vide par ses sensations musculaires de locomotion libre ; il la
conçoit
maintenant par le mouvement non arrêté d’un corps
e elle imprime un mouvement d’une vitesse donnée. — Il arrive ainsi à
concevoir
le corps comme un mobile moteur, en qui la vitess
tre ces extraits de sensation par lesquels, en dernière analyse, nous
concevons
et définissons toujours les corps, y en a-t-il un
t à l’heure, de la série des sensations musculaires par laquelle nous
concevons
le mouvement, nous retranchons tous les caractère
dans les corps un caractère réel et propre, le mouvement, et nous le
concevons
comme analogue de loin à notre sensation musculai
cinatoire qui surgit en nous, lorsque, à propos d’une sensation, nous
concevons
et affirmons une substance étendue, résistante, m
se du xvie siècle, en même temps qu’elle grandit prodigieusement, se
conçoit
, comme on vient de le voir ; de quelques façons ;
ient de le voir ; de quelques façons ; autres qu’elle n’est : elle se
conçoit
destinée à des modes d’activité différents, par c
vités sociales d’autres modes de Bovarysme qui les contraignent de se
concevoir
différentes d’elles-mêmes dans leur activité la p
suite de M. Barrès, le danger qu’il y a pour un groupe d’hommes à se
concevoir
, dans les parties essentielles de son énergie, à
ec insistance que le moyen selon lequel les collectivités sociales se
conçoivent
à la ressemblance d’une activité différente est l
qui vont marquer la suite de ce chapitre, qu’un groupe social peut se
concevoir
autre qu’il n’est, sollicité par l’un ou l’autre
e, de son plein gré, le vaincu, dédaignant sa coutume héréditaire, se
conçoit
selon le modèle de la coutume étrangère ; c’est a
e ; c’est alors seulement que le groupe auquel il appartient, s’étant
conçu
différent de lui-même, disparaît comme entité soc
ctorieux. L’artifice par lequel le vainqueur persuade le vaincu de se
concevoir
différent de lui-même c’est celui qui a été désig
profit, et, pour la faire coïncider avec ses besoins, la déforme, la
conçoit
autre qu’elle n’est. Dans le second cas, dominé p
n premier cas d’un Bovarysme nominal : l’idée se montre ici déformée,
conçue
autre qu’elle n’est par toute la part de l’humani
ienne propre ; chacune de ces sociétés en se concevant chrétienne, se
conçoit
bien autre qu’elle n’est, mais elle ne parvient à
ce le moyen selon lequel les hommes d’un même groupe sont amenés à se
concevoir
, malgré les distinctions individuelles, à la ress
us le masque de l’idée générale, l’idée humanitaire telle qu’elle est
conçue
par la nation anglaise, cache une attitude d’util
de d’utilité, parce qu’il a conservé le pouvoir de la déformer, de la
concevoir
autre qu’elle n’est, dès qu’elle cesse de le serv
nt conscience de lui-même dans le cerveau des nouveau-venus, il va se
concevoir
autre qu’il n’est, s’essayer à des gestes auxquel
On vient de considérer différents cas, où une collectivité humaine se
conçoit
différente d’elle-même pour avoir subi la suggest
il semble donc qu’une réalité modifiée par le temps soit exposée à se
concevoir
autre qu’elle n’est devenue si elle persiste à se
osée à se concevoir autre qu’elle n’est devenue si elle persiste à se
concevoir
selon l’image exacte de ce qu’elle fut naguère. L
sent s’identifierait à tort avec un être différent de lui-même, il se
concevrait
autre qu’il n’est et cette fausse conception sera
. Cette collectivité est ainsi contrainte de se plier à des attitudes
conçues
en vue de satisfaire une réalité qui n’est plus l
est plus la sienne. La force de la coutume et de la loi l’oblige à se
concevoir
autre qu’elle n’est et une partie de son énergie
es du culte qu’ils ne pouvaient recevoir que de leurs descendants. On
conçoit
dès lors la rigueur de la peine édictée contre la
puisait encore son autorité dans la loi, les Grecs et les Romains se
conçurent
, durant une longue période, autres qu’ils n’étaie
t telles que notre organisation mentale ou cérébrale nous force à les
concevoir
. Autre est le son hors de nous, par exemple, et l
f et uniforme dans notre conscience, si bien que nous ne pouvons rien
concevoir
en dehors de ce cadre imposé aux choses par notre
de pensée, on l’appelle le noumène, c’est-à-dire ce qui est purement
conçu
par l’intelligence, ou l’intelligible. Par ce mot
mme identiques à nous. Elle résulte simplement de notre impuissance à
concevoir
qu’un être comme nous, placé dans les mêmes condi
nscience, en dehors de laquelle, par conséquent, nous ne pouvons rien
concevoir
. Loin donc de nous dépasser nous-mêmes, nous somm
re du vrai est donc la constitution même de notre pensée, qui ne peut
concevoir
l’identité des contradictoires, parce qu’elle ne
ement conscience de notre propre constitution intellectuelle, et nous
concevons
la constitution parallèle du monde. IV Idée de
et de grandeur se retrouve dans toutes les qualités que nous pouvons
concevoir
. En général, nous ne pouvons rien concevoir en de
qualités que nous pouvons concevoir. En général, nous ne pouvons rien
concevoir
en dehors de la catégorie de grandeur ; quand ce
ée de perfection en niant l’imperfection, parce que la perfection est
conçue
par nous comme positive. — Mais ce que nous nions
que ma connaissance s’augmentât de plus en plus, je ne laisse pas de
concevoir
qu’elle ne saurait être actuellement infinie : or
pas de concevoir qu’elle ne saurait être actuellement infinie : or je
conçois
Dieu actuellement infini. » — Mais il ne suffit p
qui peuvent encore rester en moi entre la puissance et l’acte, et je
conçois
alors le suprême degré d’activité, d’intelligence
ience. L’argumentation de Descartes est donc vicieuse. De ce que nous
concevons
des cercles parfaits, des triangles parfaits, etc
unté à notre sensation et à notre représentation. La résistance ne se
conçoit
pas sans notre sensation, le temps ne se conçoit
La résistance ne se conçoit pas sans notre sensation, le temps ne se
conçoit
pas sans le sentiment interne que nous en donne l
mple conséquence du principe de causalité, en vertu duquel on ne peut
concevoir
l’anéantissement ni de l’existence, ni de l’actio
cette conscience radicale, en dehors de laquelle nous ne pouvons rien
concevoir
, c’est cette expérience nécessaire à toutes les a
es fonctions essentielles de la vie physiologique. La volonté ne peut
concevoir
autre chose que ce qu’elle trouve en elle-même :
faire connaître dès l’origine le véritable esprit de ce cours. (1) On
conçoit
aisément d’abord qu’il ne s’agit pas ici de faire
d’individus. Ces diverses tentatives ont même été, en général, si mal
conçues
, qu’il en est résulté involontairement, dans la p
du peu de solidité des premiers projets, ces classifications ne sont
conçues
le plus souvent que par des esprits presque entiè
able principe fondamental de l’art de classer, qui n’avait jamais été
conçu
distinctement jusqu’alors. Ce principe est une co
des sciences, et qui a été si diversement et toujours si étrangement
conçue
par les métaphysiciens qui ont entrepris de comme
semble complet des travaux de tout genre de l’espèce humaine, on doit
concevoir
l’étude de la nature comme destinée à fournir la
ce serait se former des sciences une idée bien imparfaite que de les
concevoir
seulement comme les bases des arts, et c’est à qu
res. Ce besoin de disposer les faits dans un ordre que nous puissions
concevoir
avec facilité (ce qui est l’objet propre de toute
ation de la longitude préserve du naufrage, doit la vie à une théorie
conçue
, deux mille ans auparavant, par des hommes de gén
ples spéculations géométriques. » Il est donc évident qu’après avoir
conçu
d’une manière générale l’étude de la nature comme
èmes essentiellement distincts par eux-mêmes, qu’il est convenable de
concevoir
et de cultiver séparément. En outre, le premier s
nt rationnel de philosophie positive ; c’est ainsi du moins que je le
conçois
., Sans doute, il serait possible d’imaginer un co
sciences et aux arts les plus avancés, et qui permettent seulement de
concevoir
la nature et la possibilité de semblables travaux
iverses classes de phénomènes, en considérant tous les cas qu’on peut
concevoir
; les autres concrètes, particulières, descriptiv
r le second, on présente le système des idées tel qu’il pourrait être
conçu
aujourd’hui par un seul esprit, qui, placé au poi
humaine. Ce vaste enchaînement est tellement réel, que souvent, pour
concevoir
la génération effective d’une théorie scientifiqu
évidence la véritable histoire de la science, il tendrait à en faire
concevoir
une opinion très fausse. Ainsi, nous sommes certa
ience tant qu’on n’en sait pas l’histoire. Mais cette étude doit être
conçue
comme entièrement séparée de l’étude propre et do
phénomènes les plus particuliers ou les plus compliqués, si l’on veut
concevoir
la philosophie naturelle d’une manière vraiment m
ées ne sont pas encore suffisamment fixées sur la manière générale de
concevoir
les phénomènes des corps vivants. Mais, quelque p
e. D’où la physique proprement dite et la chimie. Celle-ci, pour être
conçue
d’une manière vraiment méthodique, suppose évidem
chimiques, et, quand même on ne verrait en elles, ainsi qu’on peut le
concevoir
, que des modifications de la gravitation générale
tions principales sur lesquelles repose cette classification. Pour la
concevoir
complètement, il faudrait maintenant, après l’avo
. Il s’en faut d’ailleurs que cette classification soit ordinairement
conçue
et surtout suivie avec toute la précision nécessa
iècles, où nous pouvons suivre leur marche avec plus d’exactitude. On
conçoit
, en effet, que l’étude rationnelle de chaque scie
partant du véritable point de départ de la philosophie naturelle. On
conçoit
combien il importe de réformer un plan d’études a
pendants de tous les autres, dont ils sont, au contraire, la base. On
conçoit
pareillement que leur étude est un préliminaire i
et dans ces conditions nouvelles, le pouvoir départi à l’homme de se
concevoir
autre qu’il n’est va reconquérir sans conteste la
place que lui assigne son caractère d’universalité. Que le fait de se
concevoir
autre soit inhérent à toute existence consciente
représentation, cette loi se transforme et devient la nécessité de se
concevoir
autre. Avec le pouvoir départi à l’homme de se c
ssité de se concevoir autre. Avec le pouvoir départi à l’homme de se
concevoir
autre qu’il n’est, on possède donc le rythme même
de la vie en tant qu’elle prend conscience d’elle-même. Le fait de se
concevoir
autre est le reflet de cette réalité que nous ima
ité que nous imaginons objective et qui constamment devient autre. Se
concevoir
autre, c’est vivre et progresser. C’est de ce poi
quer plusieurs fois dans sa vie combien il étoit plus facile de faire
concevoir
aux hommes tout ce qu’on veut leur faire comprend
reilles. Le dessein qui représente l’élevation d’un palais, nous fait
concevoir
en un instant l’effet de sa masse. Son plan nous
sions y donner, ne nous le feroit pas entendre aussi-bien que nous le
concevons
, pour ainsi dire, sur un coup d’oeil. Les phrases
ce bâtiment dans la suite, de reconnoître que notre imagination avoit
conçu
une chimere. Il en est de même des environs d’une
s pareilles à celles dont il lit ou dont il entend la description. Je
conçois
bien, par exemple, que l’homme de guerre puisse s
istes les plus experts tombent aussi d’accord qu’ils auroient peine à
concevoir
le rapport d’une nouvelle découverte, si l’on ne
erbes italiens dont l’usage est le plus fréquent, est qu’on fait tout
concevoir
à l’aide d’un dessein, d’une figure. Les anciens
ceux qui les lisent sans avoir entendu les réciter auparavant. Car je
conçois
bien qu’une lecture particuliere qui n’est point
sée dépend du mouvement moléculaire cérébral ; de l’autre côté, on ne
conçoit
pas qu’elle en dépende. — Là-dessus, les physiolo
L’obscurité demeure toujours très grande ; car nous ne pouvons jamais
concevoir
ces événements que d’après le type des sensations
e côté, il faut nous tourner d’un autre. À la vérité, nous ne pouvons
concevoir
les deux événements que comme irréductibles l’un
bles l’un à l’autre ; mais cela peut tenir à la manière dont nous les
concevons
et non aux qualités qu’ils ont ; leur incompatibi
un même fait nous soit connu par deux voies différentes pour que nous
concevions
à sa place deux faits différents. Tel est le cas
elle frappe sa vue et lui donne la sensation d’une tache blanche, il
conçoit
la chose blanche et lustrée comme autre que la ch
groupe de sensations qu’éveillerait en nous son objet. Or on ne peut
concevoir
des procédés de formation plus dissemblables. Tou
mins demeurent perpétuellement divergents et que nous ne pouvons leur
concevoir
un même point de départ. — Ainsi l’opposition fon
t de lui que ses effets sur eux ; c’est pour cela qu’ils nous le font
concevoir
comme un mouvement intestin de cellules grisâtres
à un système de signes, et il ne reste plus pour le construire et le
concevoir
en lui-même que les matériaux du monde moral. Que
s événements successifs et simultanés qui la constituent peuvent être
conçus
et connus de deux façons, par le dedans et en eux
Vue de l’autre côté, elle a pour éléments des événements que nous ne
concevons
clairement qu’à l’état de simplicité extrême, et
, dont la complication va croissant, si l’on part de la base que nous
concevons
clairement, pour aller jusqu’au sommet dont nous
ntre les objets de pensée ne peut nous rendre compte de la pensée qui
conçoit
et ces objets et ces rapports. En tant que sujet
nous avons le sentiment que ce n’est pas tout : notre pensée ne peut
concevoir
autant que notre nature fournit. Nous exprimons c
indre à toutes les autres idées servant de motifs et de mobiles. Nous
concevons
l’avenir comme indéterminé sur un point tant que
tre indépendance, partiellement réalisée par le fait même qu’elle est
conçue
et désirée, nous produit l’effet d’une indépendan
s fois que la question nous offre un intérêt médiocre, ou que nous ne
concevons
pas avec force les motifs pour et les motifs cont
oyens Dans l’idée de liberté psychologique et morale, telle que la
conçoit
la conscience de l’humanité, non telle que l’imag
ait de la liberté ? Est-ce sous cette forme toute négative qu’elle la
conçoit
; ou n’est-ce pas avant tout, comme nous l’avons
plus élevés de la connaissance et de l’existence ? Voilà comment nous
concevons
et posons le problème, avec la persuasion que tou
ble d’exercer un attrait sur l’être raisonnable. Une intelligence qui
conçoit
l’univers et l’identification volontaire de son i
té. Or c’est ce qui arrive quand, sous l’empire d’une impulsion, nous
concevons
l’opposition possible à cette impulsion : par le
té. Si je me persuade qu’il dépend de moi de réaliser un idéal que je
conçois
, j’acquiers du même coup un commencement de force
, par exemple adresser des excuses à quelqu’un qu’on a offensé. Si je
conçois
fortement la possibilité pour moi de vouloir fair
es, par conséquent ma puissance sur moi-même, et si, d’autre part, je
conçois
les excuses comme bonnes à tel ou tel point de vu
ce réside de fait dans cette idée ; en tout cas, si je ne l’eusse pas
conçue
, aucune volonté d’excuses n’eût été possible : l’
, quoique les résultats d’inhibition soient ici les plus visibles. Se
concevoir
indépendant ou se désirer indépendant, d’une mani
itement réalisable. Etant donné un objet quelconque, je puis toujours
concevoir
mon indépendance relativement à cet objet, et, si
propre à développer l’instinct de résistance à l’égard de toute force
conçue
comme étrangère à notre moi. Par cela même, elle
rapport aux circonstances ; 3° à l’intensité avec laquelle notre moi
conçoit
sa puissance indépendante et l’oppose aux motifs
ponible qui peut faire équilibre à tous les motifs intellectuellement
conçus
, mais, d’après ce qui précède, quelle est cette f
ort fut de ne pas voir que le moi, en se concevant lui-même, arrive à
concevoir
sa propre indépendance, sa propre liberté, et à l
une idée, et une idée qui tend à se réaliser par cela même qu’elle se
conçoit
. Aussi a-t-elle une triple action : elle devient
estable que l’être animé, quel qu’il soit, se veut lui-même ; et s’il
conçoit
plus ou moins vaguement son moi (soit par une int
est une seconde conséquence de l’idée du moi. Dès que cette idée est
conçue
, elle tend à se poser en face du milieu extérieur
affirmation de l’individualité. L’enfant s’affirme ainsi dès qu’il se
conçoit
, et il s’affirme en pensée comme en acte. Je suis
t se plaire à lui-même : dès qu’il a le sentiment de son moi réel, il
conçoit
une sorte de moi idéal qu’il veut réaliser et don
eur donnant une convergence vers un but unique, qui est encore le moi
conçu
plus ou moins largement, tantôt plus ouvert, tant
moi possible dans l’avenir et son rapport avec le moi présent. Ce moi
conçu
et imaginé devient à son tour un centre de gravit
eut agir pour la totalité de sa vie individuelle, et même pour sa vie
conçue
comme éternelle. L’idée-force du moi éternel n’es
qui poursuivent la même fin. Toute solidarité, non plus abstraitement
conçue
, mais réellement sentie et, par cela même agissan
t vouloir appréhender, unir. D’où il suit que la pensée arrivera à se
concevoir
elle-même sous une idée d’unité, de simplicité, d
l’homme qui s’est créé lui-même ; car il nous est aussi impossible de
concevoir
la pensée sans la parole qui lui donne conscience
la pensée sans la parole qui lui donne conscience d’elle-même, que de
concevoir
la parole sans la pensée qui la constitue. L’homm
, une des fonctions les plus organiques de l’humanité, car on ne peut
concevoir
une humanité sans parole. Le jour où elle a vécu,
écrite qui a produit la lecture, et par la lecture la littérature, on
conçoit
très-bien que cet art d’écrire les signes et les
lin, sur le papier, nous croirons entendre tel son, voir telle image,
concevoir
telle idée. Rien de plus simple ; l’homme n’était
le, c’est-à-dire digne de mémoire, de l’esprit humain. VII Vous
concevez
que depuis le commencement des temps cette littér
en morale comme en littérature, à la hauteur de l’idée que vous aurez
conçue
de vous-même.
selon laquelle, sous le regard de la conscience, toutes les choses se
conçoivent
autres qu’elles ne sont. Il nous faut aller jusqu
naissance tout entière, selon son mode unique. L’être métaphysique se
conçoit
autre qu’il n’est, le moi psychologique se conçoi
re métaphysique se conçoit autre qu’il n’est, le moi psychologique se
conçoit
autre qu’il n’est, voici les fondements de la vie
ude et où s’est manifestée en acte, à quelque degré, la faculté de se
concevoir
autre. Cette fausse conception, que toutes les ch
et qui excitent notre rire parce qu’un engouement les détermine à se
concevoir
autres que ne les a faits la nature et la société
contradiction ou le désaccord qu’il y a entre l’objet tel qu’il était
conçu
et l’objet tel qu’il est. La rencontre subite de
s de la théorie du ridicule. Tous les actes positifs d’un être qui se
conçoit
autre qu’il n’est relèvent de cette théorie du ri
qui, déplaçant le centre de gravité de l’individu, le contraint à se
concevoir
très différent de ce qu’il est : il sacrifie alor
ement pathologiques, l’enfance est l’état naturel où la faculté de se
concevoir
autre se manifeste avec le plus d’évidence. Ce po
e au front. C’est là un exemple parfait de Bovarysme puéril, car à se
concevoir
autrement qu’il n’est, l’enfant s’attribue les qu
’éducation est un moyen tout-puissant de contraindre les enfants à se
concevoir
, dans leurs rapports avec le monde extérieur, ave
À côté de cet état, commun à tous les hommes, où la tendance à se
concevoir
autre témoigne d’une sensibilité si grande, voici
i un désir de possession et de victoire. VI L’homme de génie se
conçoit
autre qu’il n’est par excès d’énergie, le snob fa
plus hautes. La même incompétence motive ses jugements : impuissant à
concevoir
les raisons des opinions les plus ordinaires, à r
ogique que l’on a précisée en ces termes : l’homme a la faculté de se
concevoir
autre qu’il n’est. Cette formule va être pour l’e
es plus généraux qui l’accompagnent. À première vue, la faculté de se
concevoir
autre apparaît liée au fait de la conscience : il
l’individu court le risque d’être égaré, de prendre le change, de se
concevoir
autre qu’il n’est à l’instigation de celles de ce
qu’on la donne ici, comme un moyen, à l’occasion, pour l’Humanité de
concevoir
les choses autres qu’elles ne sont. *** La notion
voir d’être en réalité modifié par la notion, l’homme ajoute celui de
concevoir
, par son entremise, des manières d’être qu’il ne
ls elle est le moins adaptée. C’est dans ce sens que l’être humain se
conçoit
autre qu’il n’est. On voit d’ailleurs que cette f
dances plus faibles sur de plus fortes. Il semble que le risque de se
concevoir
autre qu’il n’est augmente pour l’être humain ave
nd elles en précèdent l’exposition. Mais les généralités peuvent être
conçues
sous deux aspects, ou comme aperçu d’une doctrine
(abstractions personnifiées) inhérentes aux divers êtres du monde, et
conçues
comme capables d’engendrer par elles-mêmes tous l
ivement. De même, le dernier terme du système métaphysique consiste à
concevoir
, au lieu de différentes entités particulières, un
tant presque envisagés comme indignes de méditations sérieuses. On en
conçoit
aisément la raison ; car c’est l’expérience seule
, un stimulant indispensable, sans lequel on ne pourrait certainement
concevoir
que l’esprit humain se fût déterminé primitivemen
our compléter l’aperçu général de la grande loi que j’ai indiquée. On
conçoit
sans peine, en effet, que notre entendement, cont
entité correspondante et inséparable, quoique celle-ci ne fût d’abord
conçue
que comme une émanation de la première, l’homme s
t, la loi générale du développement de l’esprit humain, tel que je le
conçois
, il nous sera maintenant aisé de déterminer avec
omme autant de branches d’un tronc unique, au lieu de continuer à les
concevoir
seulement comme autant de corps isolés. C’est à c
nécessairement inséparables. Car, d’un côté, il serait impossible de
concevoir
un cours de philosophie positive sans la fondatio
la dispersion des conceptions humaines. Telle est la manière dont je
conçois
la destination de la philosophie positive dans le
cepté les siens propres. Car, par qui serait faite l’observation ? On
conçoit
, relativement aux phénomènes moraux, que l’homme
ise pourrait être réalisée dans la suite, ce qui, en effet, se laisse
concevoir
, ce ne serait jamais néanmoins que par l’étude de
l’isolement trop prononce, qui caractérisent encore notre manière de
concevoir
et de cultiver les sciences, influent nécessairem
e chose que le résultat d’un rapprochement établi entre deux sciences
conçues
jusqu’alors d’une manière isolée ? Mais l’observa
anisés, qui fait que, dans aucun de leurs phénomènes, il n’y a lieu à
concevoir
des nombres invariables ? Quoi qu’il en soit, un
ddition et la soustraction, et que c’est par la soustraction que nous
concevons
les vérités nécessaires. En métaphysique, il a in
ser à désirer ; je lui en veux de la manière dont il les critique. Je
concevrais
aisément une critique qui, accordant ce qu’il y a
rti, mais ceux qui veulent bien me lire, de se demander s’ils peuvent
concevoir
un mouvement sans quelque chose qui se meut. Que
nomènes ont été par hypothèse réduits au mouvement seul. Or, quand je
conçois
un mouvement, je conçois une chose, quelle qu’ell
hèse réduits au mouvement seul. Or, quand je conçois un mouvement, je
conçois
une chose, quelle qu’elle soit, qui se meut. Cett
e ne comprends pas un mouvement sans quelque chose qui se meut, je ne
conçois
pas davantage une pensée sans quelqu’un qui pense
fondamentale du quelque chose ou du quelqu’un sans lequel je ne puis
concevoir
soit un mouvement, soit une pensée, est ce que j’
e dire, absolument semblable à celle de la première ; vous devez donc
concevoir
une troisième partie qui continue la seconde et l
rce que je le vois ; mais de toute autre je l’affirme parce que je le
conçois
nécessairement. Une autre faute de raisonnement c
ure de l’objet. Supposez que les vérités géométriques, au lieu d’être
conçues
comme éternellement coexistantes, se réalisent su
, car, en mécanique, la résultante est une ligne idéale, que l’esprit
conçoit
comme une moyenne entre deux directions données ;
ons données ; mais cette ligne idéale n’existe pas. A ce titre, on ne
conçoit
pas que la conscience soit une résultante : car e
vinité que nous connaissions est la conscience humaine ; mais on peut
concevoir
un plus haut degré de divinité possible, ce serai
lois de notre entendement, si démentie par l’histoire, que je ne puis
concevoir
que les positivistes aient l’espoir d’y réussir.
crois, pour peu qu’on réfléchisse qu’il nous est impossible de ne pas
concevoir
et affirmer un premier principe existant par soi-
un tel sage n’a existé, jamais il n’existera ; néanmoins il peut être
conçu
par la pensée, et cette conception est la loi de
pensée, et cette conception est la loi de la conduite humaine. Or je
conçois
très bien que l’on critique une telle doctrine, q
ur type de vertu une vaine abstraction, de se nourrir de chimères. Je
conçois
que l’on dise : Il faut à la vertu un type vivant
es, leur sert au contraire de règle et de loi. De même ne puis-je pas
concevoir
par abstraction un être dégagé des conditions imp
e, à savoir, l’espace, le temps, la division, le mal et l’erreur ? Je
conçois
ainsi un pur idéal, dont je détermine les attribu
ibuts, l’immensité, l’éternité, la simplicité, l’immutabilité ; je le
conçois
comme idéal de l’esprit plus encore que de la nat
aucoup ignorer. Je néglige donc les divers attributs que nous pouvons
concevoir
dans la Divinité ; je prends la pure notion d’un
si je prends chacune des choses finies qui m’entourent, et que je les
conçoive
comme parfaites, il y aura là une sorte de contra
n dehors de soi. En un mot, il est évident de soi-même que je ne puis
concevoir
la perfection dans les choses imparfaits ; c’est
que manière que l’on se représente ce passage, ce que nous ne pouvons
concevoir
, c’est que le principe qui est par soi-même, qui
est-elle plus intelligible que la première ? On me dit que je ne puis
concevoir
un être parfait, car, par cela seul que je fixe u
ait, car, par cela seul que je fixe un degré de perfection, j’en puis
concevoir
un plus grand, et un plus grand encore, et ainsi
supérieur au Dieu de la nature ; mais il demande si l’on ne peut pas
concevoir
un Dieu supérieur au Dieu de l’esprit. Oui, sans
st à la condition que le sujet et l’objet, l’être et la pensée soient
conçus
en Dieu, dans leur type absolu et éminent, et non
déal ne fût-il qu’un rêve), je le comprends encore, car enfin l’homme
conçoit
cet idéal, et je sais qu’une pensée peut détermin
spondent trois théologies distinctes, et le principe des choses a été
conçu
par analogie avec les trois ordres de causes que
ité aveugle, l’instinct, la volonté intelligente et libre. Les athées
conçoivent
la cause suprême comme une force aveugle, les pan
l’image de l’homme, ne tombons pas plus bas, et ne cherchons pas à le
concevoir
comme semblable à une plante qui se développe ou
sophie se distingue de la religion. Celle-ci (du moins telle qu’on la
conçoit
dans les pays catholiques) est nécessairement imm
egré de perfection ou de détermination plutôt que tel autre, si je le
conçois
comme un infiniment petit, je devrai diminuer son
té, où a vécu l’humanité avant d’arriver à la vie réfléchie, ce monde
conçu
comme moral, passionné, plein de vie et de sentim
astique créé par l’imagination. On eût mis l’esprit humain au défi de
concevoir
les plus étonnantes merveilles, on l’eût affranch
tes que la réalisation impose toujours à l’idéal, qu’il n’eût pas osé
concevoir
la millième partie des splendeurs que l’observati
ue, à une colonne, à un cône, le soleil gros comme le Péloponnèse, ou
conçu
comme un simple météore s’allumant tous les jours
dépasse de l’infini les pauvres imaginations sans lesquelles nous ne
concevions
pas la beauté de l’univers. Les dieux ne s’en von
gurer que ce qui est surpasse infiniment en beauté tout ce qu’on peut
concevoir
, que l’utopiste qui se met à créer de fantaisie l
tion et du vif sentiment de l’exertion de leur force. 55. Héraclite
concevait
les astres comme des météores s’allumant à temps
éclipses, etc. Anaxagore croit que la voûte du ciel est de pierre et
conçoit
le soleil et les astres comme des pierres enflamm
l’harmonie et la conspiration des individualités, régnera seule ; on
conçoit
, dis-je, que dans un pareil état, qui sera le rés
innées. Il semble donc qu’il soit bien difficile à l’esprit humain de
concevoir
les lois de la nature à la fois comme universelle
, c’est-à-dire toute chose, absolument quelconque, susceptible d’être
conçue
; je ne dis pas non plus A = A, car le signe = es
pour nous, absolument nécessaires ; il n’est pas en notre pouvoir de
concevoir
qu’elles ne soient que purement subjectives, et q
e vue logique, il est étrange qu’une généralisation puisse ainsi être
conçue
comme nécessaire ; et, si l’on est ici obligé d’u
t la représentation de ses actes, les lois mathématiques peuvent être
conçues
comme réelles, en tant qu’elles sont, au sein de
l’illogisme et même l’identité des contradictoires. Mais ce que l’on
concevrait
alors comme réalisé serait autre chose que les ma
que, ni le nombre infini des mathématiques ne nous sont donnés. On ne
conçoit
même pas comment ils pourraient l’être. La logiqu
lois logiques et mathématiques témoignent du besoin qu’a l’esprit de
concevoir
les choses comme déterminées nécessairement ; mai
telle est la relation du diamètre à la circonférence. La force, ainsi
conçue
, se réduit-elle à une notion purement mathématiqu
urant, comme à un Deus ex machina, à la véracité divine. Mais comment
concevoir
le mouvement comme une chose existant en soi ? Le
pour nous comme si elles n’étaient pas, mais nous ne pouvons même pas
concevoir
qu’elles existent en elles-mêmes. En effet, ces c
tte dernière n’est qu’une mesure de mouvements. On peut aussi bien la
concevoir
comme suite que comme condition du mouvement. Dès
résentations ne prête plus aux objections que soulève cette causalité
conçue
comme liant des choses. Mais l’idéalisme ne réuss
e et le faux emploi de la méthode des limites. Or, si petite que l’on
conçoive
la force nécessaire à la mise en train d’une mach
suffit pas. Non seulement les atomes et la causalité mécanique ne se
conçoivent
pas sans un esprit qui les pense, mais les mouvem
qui s’y conserve. Ce quelque chose variera, selon que ce système sera
conçu
comme formé de forces mécaniques, ou physiques, o
er à des causes constantes, mais que la science, en tant qu’elle veut
concevoir
la nature comme intelligible, doit admettre la po
chose d’artificiel, comme toute induction, et il est difficile de la
concevoir
comme absolue. En effet, soit un ensemble de forc
Si, au contraire, le système est fermé, la loi de conservation ne se
conçoit
que comme coexistant avec quelque cause de change
les changements, il faut qu’il y ait des changements. Et si l’on veut
concevoir
les choses dans leur réalité, on ne pourra sépare
explication subjective. L’atome ne tombe pas sous les sens : il n’est
conçu
qu’à l’aide d’un raisonnement hypothétique. Or un
re ; il est intelligible, car il est défini par les qualités que nous
concevons
le plus clairement, à savoir par les qualités géo
ement, à savoir par les qualités géométriques. En outre, il suffit de
concevoir
les qualités sensibles comme liées aux propriétés
rrespondant aux lois physiques et aux lois chimiques, lesquelles sont
conçues
d’après le modèle des lois mécaniques. Cette repr
l’énergie sont immuables, donc elles ne sont que des phénomènes. Nous
concevons
la permanence comme un état, ou comme une limite,
st douter de la valeur absolue du mécanisme. Mais, dira-t-on, comment
concevoir
le rapport de la vie avec les phénomènes physico-
rigine historique : il s’agit d’analyser l’actuel et de parvenir à le
concevoir
comme un système. Si l’on considère le développem
mêmes qu’éprouvèrent les classificateurs provoquèrent des recherches
conçues
dans un sens contraire à celui de Linné. Pour Buf
génétique de la variété des êtres est pour la première fois nettement
conçue
dans sa généralité et ses moyens de réalisation.
s organismes inférieurs. Là se trouve l’origine de sa philosophie. Il
conçoit
les formes supérieures comme nées de ces formes i
rine classique que celle qui rapprochait le fixe et le divin, et l’on
conçoit
que ce point de vue soit encore celui de beaucoup
par le simple, à la manière des sciences physiques. Ce système étant
conçu
comme achevé, toute finalité est-elle rendue illu
lus en plus directement. Grâce à ce nouveau type de loi, nous pouvons
concevoir
comme déterminées des relations que les sciences
e cette suggestion est contingente. Voilà un exemple de loi psychique
conçue
en un sens idéologique. Cette idée de loi psychiq
orps et l’esprit. Tel est le développement de la philosophie de Locke
conçu
dans le sens idéologique. Il n’est pas sans soule
psychique et le physique, une infinité d’intermédiaires permettant de
concevoir
le premier comme un produit du second. Le psychiq
s de la matière dans l’atomisme. Mais comment se représenter, comment
concevoir
un élément psychique indivisible ? Où, dans ce do
de tous contre tous. A l’occasion de ce phénomène, la raison humaine
conçoit
le bien général. Dès lors se pose à elle le probl
e, qui va droit devant elle sans but et sans frein. Telle qu’elle est
conçue
, cette nécessité se retrouve-t-elle véritablement
s connaissances, la science n’est pas une, mais multiple. La science,
conçue
comme embrassant toutes les sciences, n’est qu’un
ée une douleur, l’être réagit pour l’écarter, sans avoir besoin ni de
concevoir
plusieurs partis possibles, ni d’opposer la repré
à la volonté primordiale. La finalité de l’entendement est un rapport
conçu
, représenté, entre une fin et un moyen ; mais, à
ouvements en tous sens et réagit énergiquement, il lui est inutile de
concevoir
la suppression future de la douleur ; il n’a beso
on et évolution, plutôt que repos et indifférence. En un mot, l’objet
conçu
par l’entendement ne peut être pris par lui pour
nçu par l’entendement ne peut être pris par lui pour fin que s’il est
conçu
comme un bien, que s’il est primitivement discern
iemment sa conséquence logique avec soi selon le principe d’identité,
conçoit
une série de causes et d’effets comme étant en mê
éfinir la volition : le désir déterminant d’une fin et de ses moyens,
conçus
comme dépendants d’un premier moyen qui est ce dé
2° quand il porte à la fois sur la fin et les moyens ; 3° quand il se
conçoit
et se désire lui-même comme premier moyen et dern
ces mouvements sont inséparables, toujours est-il que le cerveau qui
conçoit
l’idée d’une chose arrive à faire exister cette c
tue le second moment de la détermination volontaire. Délibérer, c’est
concevoir
une alternative et juger la valeur des termes. Ce
soudaine, n’en est pas moins raisonnée et délibérée. Lorsque nous ne
concevons
pas même l’acte contraire comme possible en soi e
que nous les acceptons ou ne les acceptons pas dans le monde par nous
conçu
. La loi qui lie indissolublement à la sensation l
’en est pas de même pour la notion de déterminisme. Il faut seulement
concevoir
un déterminisme beaucoup plus complexe et, en mêm
détruit. Si cette confusion existe entre le bien et l’agréable, on ne
conçoit
pas en effet que l’homme, pourvu d’un libre arbit
e manifestation plus triomphante du pouvoir qui lui fut départi de se
concevoir
autre qu’il n’est. L’homme modelé par la fatalité
de se concevoir autre qu’il n’est. L’homme modelé par la fatalité se
conçoit
libre de déterminer son évolution, de se façonner
mate, il devient irresponsable, le Bovarysme cesse à son égard, on le
conçoit
tel qu’il est. Ainsi l’automatisme, qui est unive
re. C’est ainsi que jusqu’à leur dernier souffle ils continuent de se
concevoir
autres qu’ils ne sont, comme si c’était là la con
L’homme composé et résultante d’instincts et de moments multiples se
conçoit
un. Ce n’est pas que, dans le domaine de la relat
éalisé, lorsque l’individu nouveau, celui qui perpétuera le type, est
conçu
. Cette désillusion est la règle et ne supporte pa
instituée par les lois. Ainsi avec la passion de l’amour, l’homme se
conçoit
autre qu’il n’est. Un instinct s’élève en lui ave
émités de ses branches tous les fruits de la connaissance. L’homme se
conçoit
doué du pouvoir d’augmenter ses joies, il ne réus
e de l’humanité est détourné vers des fins désintéressées. L’homme se
conçoit
doué du pouvoir de modifier l’Univers à son profi
uvoir de modifier l’Univers à son profit, c’est ici comme ailleurs se
concevoir
autre qu’il n’est et tandis qu’il tend vers cette
ans les organes les plus élémentaires et les plus simples, ne peut se
concevoir
sans esprit, pas plus que, dans les fonctions les
fonctions les plus hautes et les plus perfectionnées, elle ne peut se
concevoir
sans matière ; de la vie qui ne conçoit et ne con
ectionnées, elle ne peut se concevoir sans matière ; de la vie qui ne
conçoit
et ne connaît qu’elle, mais qui ne se contient pa
Dieu, dont elle se sent faire partie ; car à ce point de vue elle ne
conçoit
Dieu que comme elle-même élevée aux proportions d
’idée du château-fort ; ils ont affecté au moi, tel qu’ils croient le
concevoir
, une sorte de sérénité insouciante et la dédaigne
t ce tour-là à Sancho Pança, ou la populace des moines à Riego, on le
conçoit
; c’est une farce ou une cruauté ; mais on ne sau
Mockel est dédiée à Elsa, la fiancée du chevalier au Cygne. Elle est
conçue
et réalisée dans des teintes blanches et liliales
ve. Jamais, je crois, on n’a vu un livre de début, un livre de jeune,
conçu
d’une façon aussi nette, aussi logique dans le fo
oi qu’il en a fait. Et c’est dans toutes ces manières personnelles de
concevoir
et d’exprimer qu’il faut chercher le secret d’un
e. Sans doute il est possible, comme nous le montrerons plus loin, de
concevoir
les moments successifs du temps indépendamment de
: cette croyance entre pour une forte part dans l’idée qu’on pourrait
concevoir
le nombre indépendamment de l’espace. Toutefois,
des unités qui le composent. L’indivisibilité de l’acte par lequel on
conçoit
l’une quelconque d’entre elles se traduit alors s
assez porté à construire le nombre avec des indivisibles. Et cela se
conçoit
sans peine, puisque la simplicité provisoire des
sens, on ne voit pas pourquoi nous éprouverions plus de difficulté à
concevoir
deux corps se fondant l’un dans l’autre qu’une su
core et surtout que nous avons la faculté spéciale de percevoir ou de
concevoir
un espace sans qualité. Cette faculté n’est point
sibles, l’autre homogène, qui est l’espace. Cette dernière, nettement
conçue
par l’intelligence humaine, nous met à même d’opé
ue nous retombons alors inconsciemment sur l’espace. D’autre part, on
conçoit
que les choses matérielles, extérieures les unes
chir l’âme entière. Il y aurait donc lieu de se demander si le temps,
conçu
sous la forme d’un milieu homogène, ne serait pas
montrant le vice de cette théorie, nous ferons voir comment le temps,
conçu
sous la forme d’un milieu indéfini et homogène, n
tatif apporté par là à l’ensemble de la phrase musicale. On peut donc
concevoir
la succession sans la distinction, et comme une p
pposer les points M′ et M″ plus rapprochés encore du point M, et l’on
conçoit
qu’il faille alors remplacer vk et vp par deux no
ité de l’intervalle que la mathématique se place, si petit qu’elle le
conçoive
. Quant à l’intervalle lui-même, quant à la durée
e, il s’agit d’une multiplicité de termes qui se comptent ou que l’on
conçoit
comme pouvant se compter ; mais on pense alors à
e aspect : d’un côté nous les supposons identiques, ce qui ne se peut
concevoir
qu’à la condition que ces unités s’alignent dans
iques ; et cette multiplicité de termes identiques ne pouvant plus se
concevoir
que par déploiement dans l’espace, nous aboutisso
les parties dans l’unité brute de la matière. Cette analyse mène à en
concevoir
l’unité essentielle et intime, à y dégager l’idée
érêt universel. C’est ce qu’il faut en extraire d’abord, pour en bien
concevoir
la nature et la portée. C’est ce qu’on appelle co
ène, de chaque mot vient de son rapport direct au type idéal qu’avait
conçu
Molière et sur lequel il dessinait le personnage.
n sait, ce qu’on pense, ce qu’on a vu sur les choses analogues. On la
conçoit
selon son expérience, ou on l’imagine d’après ell
e humaine, était elle-même un produit de cette aptitude de l’esprit à
concevoir
les choses autres qu’elles ne sont. On constata,
rçut qu’il n’y a pas lieu de tenir rigueur à un pouvoir qui nous fait
concevoir
les choses autres qu’elles ne sont si, à vrai dir
ntale. Du point de vue auquel on se tient actuellement, le pouvoir de
concevoir
les choses autres qu’elles ne sont ne doit plus a
ssi, quand nous sommes en désaccord avec autrui sur la manière de les
concevoir
et de les estimer, tentons-nous de lui communique
ce qu’elles sont les plus estimées. C’est que la vie, telle que l’ont
conçue
les hommes de tous les temps, ne consiste pas sim
st, en un mot de poser des idéaux. Cette faculté représentative on la
conçoit
, ici sous une forme plus intellectualiste, là plu
causes naturelles. Pour qu’il soit autre chose qu’un simple possible,
conçu
par les esprits, il faut qu’il soit voulu et, par
mais il ne tarde pas à s’en différencier de nouveau. Si donc l’homme
conçoit
des idéaux, si même il ne peut se passer d’en con
Si donc l’homme conçoit des idéaux, si même il ne peut se passer d’en
concevoir
et de s’y attacher, c’est qu’il est un être socia
ur vers lequel on aspire. Il est de sa façon ; il a sa réalité. On le
conçoit
planant, impersonnel, par-dessus les volontés par
jetée par les idéaux qu’elle construit. IV Comment faut-il donc
concevoir
le rapport des jugements de valeur aux jugements
une acquisition ultérieure de l’expérience. En quoi est-il besoin de
concevoir
« une distance particulière » entre deux taches d
vec le futur. Aussitôt cette première connaissance faite, il pourrait
concevoir
le passé, et il subirait effectivement, grâce à l
tendance à l’avenir, non pas seulement par l’image du passé, que nous
concevons
d’abord le temps. Retournons-nous maintenant du c
présentations, — phénomènes ultérieurs, — mais encore il ne peut être
conçu
« que si les représentations sont reconnues comme
er une série de représentations dans l’espace. On ne commence pas par
concevoir
une sorte de temps spirituel et mental : le temps
Ward, ce sont ces résidus ou signes temporels qui nous permettent de
concevoir
les représentations comme successives, non plus c
ne nous font nullement retomber dans l’espace. Car, d’abord, nous ne
concevons
pas le présent, le passé et le futur comme coexis
soin, sous forme de potentiel s’actualisant ; qu’il découvre enfin et
conçoit
la succession après avoir fait l’expérience répét
istante au-dessus de l’univers détruit, se survivant à elle-même pour
concevoir
sa simple possibilité et la possibilité de toutes
nes ne se passent dans le temps que pour un observateur du dehors qui
conçoit
lui-même le temps et les y situe. Les actions réc
inconsciente de l’avenir. Il en est tout autrement chez l’homme, qui
conçoit
d’une manière précise le temps futur et le soumet
ation au passé, — par exemple l’imitation du passé par un être qui le
conçoit
, — suppose aussi l’idée du temps avec son influen
scitera l’image de la douleur, et l’animal fuira sans avoir besoin de
concevoir
une douleur comme future, ni l’image actuelle de
t toujours eu des successions de représentations, nous ne pouvons pas
concevoir
une autre manière de nous représenter les phénomè
rence vide, une sorte de longue allée déserte, le long de laquelle je
conçois
que tout va se ranger ; mais c’est là encore le d
ue de sensations, d’appétitions, de vie et surtout de mouvement. Pour
concevoir
le temps mathématique, vous tracez une ligne par
voyons ou faisons ne sont tels qu’à peu près. — Et cependant nous en
concevons
de parfaits ; nous raisonnons sur des figures don
sidérons ; il n’est point notre objet, il n’est que notre aide ; nous
concevons
à propos de lui quelque chose qui diffère de lui,
ni de tel rayon, ni d’une rondeur inexacte. — Quel est donc cet objet
conçu
dont l’expérience ne fournit pas le modèle ? La d
e ; c’est elle seule que nous apercevons ; quand nous disons que nous
concevons
la série comme infinie, cela signifie seulement q
nous a fait le même profit. Il en est ainsi toutes les fois que nous
concevons
et affirmons quelque grandeur abstraite véritable
rend présents les individus. Nous remarquons avec Descartes que l’on
conçoit
très bien un myriagone et qu’on l’imagine très ma
tats qu’il nous paraît promettre sont dignes de celle peine. Que l’on
conçoive
un travail psychologique, historique, littéraire
ue ou d’un peuple la connaissance la plus parfaite que nous puissions
concevoir
dans l’état actuel de la science, la plus profond
fait participer à la réussite de l’un comme de l’autre, celui qui le
conçut
, mais fut impuissant à l’exécuter, et ceux qui ex
a couvèrent, la reproduisirent dans leur esprit, mais n’eussent pu la
concevoir
et l’exprimer. La gloire d’un artiste et la victo
e son général, une masse d’adhérents h une entreprise de celui qui la
conçut
, un peuple de ses chefs, une classe de ses membre
riété animale, une masse d’hommes actifs, une volonté ne peuvent être
conçus
indéterminés ; le rapport qui unit ces deux facte
la critique qui diffère dans une large mesure de la façon dont on la
conçoit
d’habitude. Partie des maigres et médiocres essai
es qui résument en elles toute l’humanité et la représentent. Si l’on
conçoit
la suite des sciences qui, prenant la matière org
distincte, n’échappe pas non plus à la possibilité et au danger de se
concevoir
différent de lui-même. Pour le groupe, pour la co
énique et latin le génie du moyen âge fut contraint de biaiser, de se
concevoir
différent de soi-même. Il méprisa quelques-unes d
nsibilité qui a perdu conscience de ses propres manières d’être et se
conçoit
à l’imitation de modèles dont elle est impuissant
culture antique a. contraint l’esprit français, au xvie siècle, à se
concevoir
quelque peu différent de lui-même, et on ne saura
l’élégant, du sérieux ? Michel Ange était grand dessinateur lorsqu’il
conçut
le plan de la façade et du dôme de Saint Pierre d
te. On ajoute que l’édifice étroit que l’art a agrandi finit par être
conçu
tel qu’il est ; au lieu que le grand édifice que
tions ont réduit à une apparence ordinaire et commune, finit par être
conçu
grand, le prestige défavorable des proportions s’
tatue qui devient tout à coup colossale, sans doute on est étonné, on
conçoit
l’édifice beaucoup plus grand qu’on ne l’avait d’
des hautes pensées et des espérances ambitieuses qu’on avait d’abord
conçues
dans cette carrière dramatique, telle qu’elle se
le se rouvrait il y a vingt-cinq ans. Alors en effet on se plaisait à
concevoir
une sorte de drame à la fois réel et idéal, qui r
its qu’on ait eus dans ce système dramatique moderne, tel qu’il était
conçu
alors par l’élite des esprits délicats, sérieux e
elle pourrait exprimer l’invariance de la distance, telle que nous la
concevions
dans notre Espace à trois dimensions avant la thé
ous demanderons ce qu’on y ajoute, ou ce qu’on en retranche, quand on
conçoit
le rapport entre les dimensions spatiales et la d
; lui-même ne réussira pas à imaginer ce que son entendement aura pu
concevoir
. Mais nous, qui vivons dans un Espace à trois dim
oisième dimension, serait amené par la constatation du mouvement à la
concevoir
, et à l’exprimer analytiquement. Il pourrait ensu
érent, que nous n’arrivons pas à imaginer, que nous pouvons cependant
concevoir
. Vivre dans le Temps consiste à traverser cette t
qui vois ce que seraient toutes les expériences, par vous simplement
conçues
, d’observateurs attachés à vos plans P′ et se dép
tangle, tandis que l’observateur fictif en S n’aperçoit (ou plutôt ne
conçoit
) directement que l’autre côté B′ C′ et l’hypoténu
s les conditions où nous sommes nous-mêmes, et lui fasse percevoir ou
concevoir
un Espace à plus d’une dimension. En tant qu’obse
entrepénètrent ne sont l’Espace et le Temps d’aucun physicien réel ou
conçu
comme tel. Le physicien réel prend ses mesures da
l’espace, que nous donnons comme caractéristique de cette théorie, se
concevrait
à la rigueur, comme on le voit, dans la théorie c
comparaison réfléchie entre les idées de deux partis possibles, ni de
concevoir
explicitement le contraire de ce que je veux comm
que objet, toujours extériorisé et projeté dans un monde réel, jamais
conçu
comme isolé dans un moi sans fenêtres et sans act
, qui viennent tous se réduire au processus appétitif. II Ainsi
conçue
, la psychologie a pour objet des réalités, non pl
la vue, au lieu d’être empruntés au sens de l’ouïe. En croyant par là
concevoir
le réel de la sensation de son, comme le prétende
de la sensation de son, comme le prétendent Maudsley et Spencer, nous
concevons
simplement des phénomènes concomitants, d’autres
ans le présent et poussé par le passé : il fait l’avenir même sans le
concevoir
, par le besoin qu’il a de tel état qui n’est pas
présent inquiet, qui ne se suffit pas, qui aspire à la suite. L’être
conçu
(par abstraction) comme purement matériel serait
uffrir, quoiqu’il ne reste rien dans votre conscience qui puisse être
conçu
comme objet par la pensée, ni exprimé comme objet
objectivité, nous l’avons vu plus haut, est un rapport ultérieurement
conçu
; la représentation ne représente que par son rap
f. Le psychologue a devant lui un monde, celui que l’imagination peut
concevoir
par le rappel et la combinaison des souvenirs. Qu
n induite, et que, s’ils ne l’avaient pas, nous ne pourrions pas même
concevoir
l’idée d’intensité. Ou l’intensité est illusoire,
d’actions possibles sur nos sens, et que ces actions ne sauraient se
concevoir
sans un degré d’intensité quelconque. En nous rep
re que la beauté est un développement apparent ou réel, lequel, étant
conçu
par nous, passe en nous. II Comment donc se
supprimer les trois quarts du phénomène. Ayant aperçu la pêche, nous
concevons
sa proximité, son éloignement, son rapprochement
evient avec elle vers lui-même. Pure métaphore, qui signifie qu’ayant
conçu
la pêche comme éloignée, nous la concevons ensuit
taphore, qui signifie qu’ayant conçu la pêche comme éloignée, nous la
concevons
ensuite comme rapprochée. Encore l’auteur fausse
vengeance ; qui, dans une bataille, les nerfs exaltés par une charge,
conçoit
une manœuvre compliquée, la sonde, l’écrit au cra
res idées et que les sensations elles-mêmes. Le plus grand bien étant
conçu
, toutes les répugnances, toutes les paresses, tou
ation dans notre main froissée, et qu’à la suite de la sensation nous
concevons
et affirmons l’objet. J’en savais autant avant de
fût par comparaison meilleure et plus proche de la vérité objective.
Concevons
qu’elle est seulement différente. La ruine de la
du réel. Toute réalité vivante est soumise à la nécessité, — s’étant
conçue
de quelque façon afin de se former, — de se conce
cessité, — s’étant conçue de quelque façon afin de se former, — de se
concevoir
autre désormais et de se différencier quelque peu
ent dans l’homme et sous le regard de la conscience, ce pouvoir de se
concevoir
autre, qui apparut dans l’œuvre de Flaubert avec
40
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XVII »
upart. Mais pourquoi M. Albalat proscrit-il : Prendre une résolution,
concevoir
des craintes, dissiper des illusions, etc. ? Il n
ouillard, la fumée se dissipe, l’écolier se dissipe en classe, etc. ;
concevoir
un projet, un espoir, une entreprise, etc. » Sans
prouve ? Que la langue française est pauvre, que les verbes prendre,
concevoir
, dissiper, etc., se prêtent à différents sens et
er sa pensée, il se résout hardiment à nous la montrer telle qu’il la
conçoit
; il ne s’accommode pas des réticences, il va dro
s, qu’il n’a pas sous les yeux une ébauche improvisée, mais une œuvre
conçue
lentement, ordonnée avec prévoyance, dont chaque
e dicteraient pas une strophe de cette ode amoureuse. Il faut pour la
concevoir
, pour l’écrire, un goût très fin que la réflexion
mour sans l’exaltation des sens ou du cœur ? Si l’amour complet ne se
conçoit
pas sans une double ivresse, s’il faut, pour réal
ment sévère, plein de pénétration et de sagacité. Le Roi d’Yvetot est
conçu
comme les meilleurs fables de La Fontaine ; les p
Cependant je verrais avec regret la pensée changer de cadre. Le type
conçu
par Béranger ne gagnerait rien à se mouvoir dans
dont l’exposition, le nœud, la péripétie et le dénouement ne sont pas
conçus
avec une logique aussi rigoureuse, une prévoyance
e pages. La vogue, je ne parle pas de la gloire, ne va pas aux livres
conçus
lentement, composés dans de longues veilles, écri
s sans hâte, rêvés à loisir ; elle caresse, elle applaudit les livres
conçus
sans réflexion, composés sans discernement, écrit
don de savoir si notre cœur recèle un sentiment vrai, si notre âme a
conçu
une pensée nouvelle. Or, pour mener à bien cette
ôté de ces pages que le génie seul, et le génie le plus heureux, peut
concevoir
, qui vivent, qui palpitent, qui émeuvent, qui att
e d’ailleurs d’aspect quand le poète écrit lui-même sa biographie. Je
conçois
, j’excuse sans les accepter, les détails minutieu
gence un héros qui peut à son choix devenir Dante, Raphaël ou Mozart,
concevoir
, enfanter, selon son caprice, l’École d’Athènes,
; en rêvant pour son cœur un avenir sans trouble, sans agitation, il
conçoit
un espoir insensé. S’il a en lui la faculté d’aim
maintenant toute la misère, il dépouille peu à peu le vieil homme, il
conçoit
pour le plaisir, pour le trouble des sens un mépr
humaines : le voluptueux devient mystique. L’homme qui, la veille, ne
concevait
d’autre bonheur que l’ivresse des sens, qui prena
ce au nom du devoir ? Mais Julie, qui ne croit pas en Dieu, et qui ne
conçoit
pas la morale sans la religion, Julie ne croit pa
lle n’expierait pas sa faute par une mort volontaire, elle n’a jamais
conçu
, elle ne peut concevoir une telle pensée. Son cœu
sa faute par une mort volontaire, elle n’a jamais conçu, elle ne peut
concevoir
une telle pensée. Son cœur éclaterait et le sang
diront le jour et le lieu où chaque pièce a été composée, seront-ils
conçus
d’après le même système, seront-ils écrits dans l
, servilement, tel ou tel type consacré par une longue admiration. Je
conçois
très bien que l’historien de la révolution frança
nie n’est encore connu que de lui-même, que de lui seul, le dédain se
conçoit
encore plus difficilement. Toutefois je ne veux p
r comme le narrateur lui-même, avec une abondance de langage facile à
concevoir
quand elle s’allie à l’abondance même des pensées
u’une mère ferme les yeux sur la faiblesse de sa fille, le lecteur le
conçoit
sans peine ; mais qu’elle fasse le guet, qu’elle
et entende les ordres qu’ils reçoivent. S’il ne les entend pas, il ne
conçoit
pas une juste idée de la résistance désespérée à
dès que les Français auraient mis le pied sur la terre d’Haïti. Je ne
conçois
pas un poème dramatique dont Toussaint est le hér
déclarer infidèle à sa mission ? Le premier acte du drame nouveau est
conçu
comme le début d’un opéra. Les danses et les chan
ui, par les images bibliques, rappelle le législateur des Hébreux, se
conçoit
difficilement dans la bouche du chef africain. M.
la défiance et la colère de Toussaint une puérilité que j’ai peine à
concevoir
. Comment M. de Lamartine, qui a souvent célébré l
e le silence. La lecture des Méditations montre bien qu’elles ont été
conçues
, écrites sans l’intervention de la volonté. Le po
e la première. Il y a çà et là des taches qui blessent le goût. Je ne
conçois
guère pourquoi le poète s’adressant au Christ, lu
iments, la lecture la plus attentive de cette pièce, si admirablement
conçue
, ne laisse dans la mémoire qu’une trace confuse ;
de nos jours, soit une des idées les plus saugrenues qui se puissent
concevoir
, un esprit sérieux peut se demander ce que fût de
rait, et d’omettre les points mêmes que chacun voudrait connaître. Je
conçois
l’autobiographie des hommes d’état, je comprends
pour de l’ingénuité : Plaisez à la reine et soyez son amant. Et pour
concevoir
, pour prononcer ces étranges paroles, il lui a su
er ministre disgracié prépare sa vengeance avec une telle gaucherie ?
Conçoit
-on qu’il donne à son laquais le nom et les titres
es sont condamnés à l’immobilité. Le personnage de Ruy Blas n’est pas
conçu
moins singulièrement que celui de don Salluste. R
eté, je le veux bien ; que l’oisiveté conduise à l’avilissement je le
conçois
sans peine ; mais l’avilissement, pour être poéti
un piège. Qu’un laquais porte les billets doux de son maître, cela se
conçoit
; qu’il lui prête sa main pour écrire une adresse
. En vérité, on a peine à comprendre qu’un tel personnage ait pu être
conçu
par M. Hugo, car un tel personnage est absolument
a porté la livrée ? Le personnage de Marie de Neubourg n’est donc pas
conçu
d’une façon plus naturelle que don Salluste et Ru
cette scène est tout à la fois impossible et révoltante. Personne ne
conçoit
comment Ruy Blas, premier ministre, aimé de la re
se décide à tuer don Salluste. Par une fausse sortie très adroitement
conçue
, il dérobe l’épée de son adversaire, qui a la bon
ame, ils l’approuvent, ils l’admirent, ils le vantent comme poème. Je
conçois
très bien cette distinction lorsqu’il s’agit d’He
Il est facile de trouver dans ces ouvrages, sinon des poèmes sagement
conçus
, habilement composés, du moins de très beaux morc
ce, quand la critique et le public n’auraient pas d’autre espérance à
concevoir
, nous devrions encore adresser à M. Hugo des reme
ès qu’il voit l’agonie de la monarchie et la division de la noblesse,
conçoit
des espérances de plus en plus hardies et forme d
nages, mais nous savons, de science certaine, en vertu de quelle idée
conçue
dès longtemps par la Divinité, ces faits se sont
tance n’est pas infranchissable. Mais la poésie lyrique, telle que la
conçoit
M. Hugo, telle qu’il l’a réalisée depuis neuf ans
donné au dernier volume que nous avons sous les yeux nous avait fait
concevoir
une espérance qui ne s’est pas accomplie. En voya
et de Laplace, pour attribuer ce mouvement à l’impulsion du vent. Je
conçois
bien que le vent agile les feuilles, enfle les vo
le vent agile les feuilles, enfle les voiles d’un navire ; mais je ne
conçois
pas, je ne crois pas que personne comprenne comme
re l’orgueil et la beauté ? Notre question est d’autant plus facile à
concevoir
, qu’après avoir qualifié l’arc de superbe, il n’h
ra l’Europe pour échiquier, il rapproche François Ier de Napoléon. Je
concevrais
très bien qu’il mît en regard l’empereur du viiie
ent un instrument puissant, une méthode d’invention ; le doute, ainsi
conçu
, loin d’être un malheur, nous rapproche de plus e
nge à troubler le triomphe de M. Hugo, car les larmes, telles que les
conçoit
M. Hugo, sont assez bruyantes pour étouffer les c
que le naturaliste ou l’astronome, est obligé de penser. L’idée qu’il
conçoit
, au lieu de s’offrir sous la forme didactique, se
questions, bien que secondaires, ont une véritable importance, et je
conçois
très bien que M. Sainte-Beuve les ait étudiées av
, jusqu’à la résolution inébranlable d’accomplir une pensée librement
conçue
. Hors de là, il n’y a qu’une ébauche de sentiment
u’elle ne le souhaite ; elle ne refuse pas de se rendre et n’a jamais
conçu
le projet d’une résistance désespérée. Elle ne de
sa vie. Quant à moi, je pense que le choix n’était pas permis. Je ne
conçois
, pour un homme qui n’écrit pas au nom de l’Église
au lecteur, a dépassé le but. Je reviens à ma première pensée. Je ne
conçois
qu’une seule manière d’écrire l’histoire de Port-
n, et le bon sens le voulait ainsi ; car l’idée de Dieu, telle que la
conçoit
l’intelligence humaine, sans autre secours que l’
xposée dans les Méditations, avec la notion de la grâce, telle que la
conçoit
et l’enseigne saint Augustin. C’est donc par le c
que j’y attache. J’aurais souhaité que son histoire de Port-Royal fût
conçue
d’une manière plus large, plus conforme à la natu
littérature proprement dite s’efface devant l’analyse morale. Chacun
conçoit
sans peine que ces portraits n’aient pas exercé s
es dernières œuvres sont si loin des Méditations et des Harmonies. Je
conçois
très bien que les Confidences appellent sous la p
es et affectés. Il est trop évident que ce n’est pas ainsi qu’il faut
concevoir
la vraie poésie. Elle nous apporte aussi, avec de
de beauté de la forme, ou de beauté plastique. La beauté étant ainsi
conçue
, il est trop clair qu’elle diffère de ce que nous
ela inactive. On dirait même que, dans l’effort que nous faisons pour
concevoir
les idées abstraites, l’imagination s’inquiète, s
s, brillantes, de couleurs vives, analogues à celles que nous pouvons
concevoir
en contemplant des points lumineux et scintillant
qualifier au point de vue esthétique. Aussi pâle est l’image que nous
concevons
quand dans un conte de fées apparaît une princess
ective et qu’elles ne puissent avoir de charme que pour celui qui les
conçoit
. C’est pour nous-mêmes qu’elles sont faites. Mieu
du merveilleux ; et les êtres fictifs que la fantaisie du poète peut
concevoir
trouveront facilement place dans ce monde imagina
. Et c’est bien dans l’hypnose commençante qu’elles doivent avoir été
conçues
. On ne les inventerait pas de sang-froid. Ce sont
t être mis en doute. Maintenant demandons-nous si le drame idéal qu’a
conçu
le poète gagne à être réalisé en une action scéni
r ce serait supposer qu’il n’était ni musicien, ni poète. Nous devons
concevoir
tout autrement, et l’état d’âme dans lequel il a
t alors présentée spontanément à son esprit était celle que l’on peut
concevoir
, en pensant à ces choses ; elle était inspirée de
chances pour la retrouver exactement telle que le compositeur l’avait
conçue
. Que cela ne nous tourmente pas. N’essayons pas d
, sinon identiques, du moins analogues à celles que le musicien avait
conçues
. Nous sommes ainsi entrés dans son œuvre plus pro
ies doivent compter parmi les plus beaux rêves que l’homme ait jamais
conçus
. Chapitre V La poésie littéraire § 1. — E
l’utilité : c’est que le sens d’une phrase abstraite et prosaïque est
conçu
par un acte très rapide de l’esprit et comme dans
e sont des vers contemplatifs plutôt que dramatiques, qui ont dû être
conçus
dans un état de vague rêverie auquel ils nous ram
ie que la forme verbale ; ils ne seraient que de la prose rythmée. On
conçoit
fort bien une poésie qui ne mette en jeu que l’im
t fort bien une poésie qui ne mette en jeu que l’imagination, on n’en
conçoit
pas qui exerce l’intelligence seule : et cela suf
oétique, par opposition à ceux qui ne la produisent à aucun degré. On
conçoit
plus facilement que cette poésie doit consister d
e idée générale : développez son contenu, ce n’est plus elle que vous
concevez
. La pensée réfléchie est une concentration ; la p
s inséparable dans notre esprit de son expression verbale. Essayez de
concevoir
isolément le sens d’un mot abstrait, votre intell
ue cela veut dire, c’est le vide mental, vous êtes impuissants à rien
concevoir
. Pour une raison ou pour une autre, peut-être par
eut être réalisée dans la conscience en un acte distinct ; elle n’est
conçue
qu’en fonction des mots qui l’expriment. Il n’en
que. Seules sont poétiques les pensées qui pourraient être aussi bien
conçues
sans le secours d’aucune expression verbale. Lais
refuserait à attribuer une réelle valeur poétique au sentiment. Elle
concevrait
plutôt la poésie comme un art de pure représentat
ues que ceux qui impliquent la présence effective de l’objet. Cela se
conçoit
sans peine, la nette conscience de la réalité éta
mpose. On dit bien quelquefois que la véritable œuvre d’art doit être
conçue
d’ensemble, par synthèse immédiate, non par élabo
ion apportera bien au poète un vers tout fait, une strophe peut-être,
conçue
tout d’un coup dans son ensemble, mais non un poè
our la retrouver au besoin. Ainsi l’esprit du poète est hanté d’idées
conçues
par hasard, de projets d’œuvres auxquels il n’a p
it du lecteur étant de l’amener à l’état de contemplation rêveuse, on
conçoit
qu’il sera plus facile d’obtenir ce résultat quan
caractère que l’on a prêté au personnage, le détail des pensées qu’il
concevrait
, des sentiments qu’il éprouverait et qu’il exprim
opère cette évolution psychique40. De l’œuvre préméditée, que peut-on
concevoir
avant de l’avoir réalisée ? Une idée abstraite, q
nous y pensions. Songeons-y d’ailleurs. Si l’idée, telle que nous la
concevons
avant de l’exprimer, n’était pas imagée déjà, auc
re. On ne pourra donc la bien exprimer que lorsqu’on l’aura nettement
conçue
, et la nettement concevoir que lorsqu’on l’aura b
bien exprimer que lorsqu’on l’aura nettement conçue, et la nettement
concevoir
que lorsqu’on l’aura bien exprimée. C’est un cerc
’à retoucher un peu cette formule pour la rendre parfaite. Quand nous
concevons
nettement une idée abstraite, non seulement on pe
pant une durée variable, tel est notre rythme poétique. — On pourrait
concevoir
un système tout différent : des sons en nombre va
, si on n’est point arrivé à l’idée de l’humanité, si tout cela n’est
conçu
dans un but religieux et supérieur ? La science v
naître (qui n’est pas franc à vingt-cinq ans est un misérable), je ne
conçois
la haute science, la science comprenant son but e
osent seulement que l’action libre de Dieu peut parfois le changer et
conçoivent
ainsi le miracle comme une dérogation à des lois
n’était nullement celui des hommes primitifs. Le miracle n’était pas
conçu
alors comme surnaturel. L’idée de surnaturel n’ap
n de moins philosophique que d’appliquer une demi-critique aux récits
conçus
en dehors de toute critique. L’œuvre de la critiq
el, l’impossibilité de croire à des traditions religieuses évidemment
conçues
en dehors de toute critique. Déjà les musulmans r
dans les conditions de son existence. Le philosophe, au contraire, ne
conçoit
en aucune circonstance ni la rétractation absolue
, mais par instinct et intuition immédiate. La critique n’a guère été
conçue
jusqu’ici que comme une épreuve dissolvante, une
ice et sophistique qu’ils donnaient à la jeunesse. Les hommes sérieux
concevaient
comme idéal de la vertu des caractères grossiers
nce n’étant guère apparue jusqu’ici que sous la forme critique, on ne
conçoit
pas qu’elle puisse devenir un mobile puissant d’a
t vraie en elle-même, mais relative quant au point de vue où elle est
conçue
. Les esprits délicats et fins sont seuls faits po
, et, s’il n’est très intimement philosophe, il ne peut s’empêcher de
concevoir
quelque sentiment d’humeur contre ceux qui abusen
deux terres de la beauté virile et de la beauté féminine. Michel-Ange
conçoit
, imagine, rêve toujours un peu plus grand et un p
nze, tout lui était indifférent, pourvu qu’il enfantât ce qu’il avait
conçu
. Les Florentins pleurèrent cependant le chef-d’œu
nté. On voit, dans la suite de la vie de Michel-Ange, que ce tombeau,
conçu
, commencé, interrompu, repris, abandonné, presque
r. La description du tombeau de Jules II, tel que Michel-Ange l’avait
conçu
, serait tout un poëme funéraire et demanderait de
ortes à l’exception d’une étroite issue dont il emportait la clef, il
conçut
, dessina et peignit seul ce poëme de l’infini qu’
omme dans la nature. En artiste souverain qu’il était lui-même, il ne
conçut
pour toute envie qu’une émulation respectueuse po
À la mort du grand architecte San Gallo qui, avec Bramante, avait
conçu
, dessiné et surveillé les plans primitifs de Sain
stoire ne doit dérober ni à San Gallo ni à Bramante la gloire d’avoir
conçu
, exhaussé sur ses premières assises et fondé le p
ce de Saint-Pierre, qu’il était seul capable parmi les hommes d’avoir
conçu
et de voir finir. Ses lettres à son ami Giorgio V
aire doit l’avoir répartie dans tous les membres, depuis le front qui
conçoit
jusqu’au bras qui soulève et jusqu’à la main qui
erche ses mots chercherait encore sa pensée ; en effet : Ce que l’on
conçoit
bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dir
raie pensée, n’avait donc pas l’expression qu’elle méritait ; nous la
concevions
nettement, mais nous l’énoncions de manière à don
bien. Dans le second seulement, un sens provisoire est immédiatement
conçu
sous la forme d’une traduction incomplète ou inex
xte contemporain, — s’il est facile à entendre, le sens immédiatement
conçu
sera définitif ; — s’il est difficile, pour le bi
corrections d’épreuves ; soutiendra-t-on, d’après Boileau, que Balzac
concevait
moins nettement qu’Alexandre Dumas les personnage
ge à la mode ; ceux-là n’ont pas de peine à dire clairement ce qu’ils
conçoivent
sans effort. VII. Nouveaux faits à l’appui. Co
cure, L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on
conçoit
bien, etc. Art poétique, chant I.) Nous citeron
ées sont d’un nuage épais toujours embarrassées. 251. « Les enfants
conçoivent
beaucoup de choses qu’ils ne savent pas nommer, e
ille, contemple en ce moment cette intelligence immense qu’on ne peut
concevoir
sans stupeur. Proposition si énorme, si contraire
olument infinie, c’est-à-dire excluant toute limite. De plus, nous le
concevons
comme n’étant ni un être réel, ni la qualité d’un
et que, si elle était limitée, il y aurait en elle une contradiction.
Concevoir
l’espace comme infini, ce n’est pas apercevoir ex
eul acte de l’esprit la totalité de ses parties, c’est simplement lui
concevoir
une limite quelconque, analyser cette idée de lim
trouver une contradiction. C’est donc encore une analyse qui me fera
concevoir
l’espace comme infini. Et cette analyse portera c
e dire, absolument semblable à celle de la première ; vous devez donc
concevoir
une troisième partie, c’est-à-dire un espace nouv
ion ou que tel fragment dénote, à vos yeux, l’artiste de race qui l’a
conçu
: je dis que de l’œuvre dans sa totalité, de ses
font considérer Horta comme un artiste de premier ordre, c’est qu’il
conçoit
lui-même en même temps que l’édifice, tout ce qui
on suppose cette scrupuleuse adaptation de l’édifice à son but. Horta
conçoit
très différemment, par exemple, une maison destin
de tel départ de lampe, de telle décoration murale, sont entièrement
conçus
par lui, sortent exclusivement de sa pensée, en d
r le goût et l’ingéniosité, mais surtout la puissance individuelle de
concevoir
. Le jeune architecte bruxellois nous offre donc l
le volume emprunte de son titre, il reste acquis que chaque trinité,
conçue
individuelle, existe en soi et détient sa propre
ouse, de mère et de grand-mère, cette femme réalisait bien la vie que
concevait
Paul Verlaine. « Toujours le pardon, toujours le
rlaine. « Toujours le pardon, toujours le sacrifice. » Tel il s’était
conçu
, lui, surtout « né pour plaire à toute âme un peu
r plutôt aux œuvres bruyantes qu’aux œuvres vraiment belles ? Cela se
conçoit
. Rimbaud, Corbière, Mallarmé ne sont pas gens que
e retraçante. De même pour la psychologie des personnages que M. Hugo
conçoit
comme des êtres nus et simples, qui manifestent l
s de nuit, éclore en ailes d’or ? L’infinité de l’espace est presque
conçue
comme réelle en ces vers : Il vit l’infini porch
s notions psychologiques de M. Hugo sont fort simples. Elles lui font
concevoir
trois sortes d’âmes : celles qui sont unes et nue
deux passions, de deux mobiles, est la plus complexe que M. Hugo ait
conçue
. Tout l’au-delà de cette humanité chimérique lui
s qu’il décrit, l’amène, par un choc en retour apparemment bizarre, à
concevoir
la vie comme plus romanesque et plus théâtrale qu
a foule ou aux livres, qui ne doive être tenue pour inadéquate ou mal
conçue
. S’il est un titre que M. Hugo a usurpé, c’est ce
théâtre, la reine Marie Tudor, se distingue par des passions humaines
conçues
en termes vrais. Dans certaines poésies même, co
is longtemps oubliée, mais des premiers mots dans laquelle elle était
conçue
, il suit qu’elles paraîtront d’habitude imprévues
é ses phénomènes crépusculaires et mystérieux. Ici, à son habitude de
concevoir
les choses aussi énormes que les mots, aucune exp
lexion dans les esprits. Quant à la valeur spéciale d’art d’une œuvre
conçue
dans cette donnée, elle reste soumise à qui de dr
es du génie hellénique. Les figures idéales, typiques, que celui-ci a
conçues
, ne seront jamais ni surpassées ni oubliées. Elle
e. Et l’on pourrait dire, du reste, que le monde moderne ne réussit à
concevoir
des types féminins, qu’à la condition d’altérer l
supérieurs aux figures féminines. Othello, Macbeth, Richard III, sont
conçus
avec une grande puissance. Plus tard, si Milton e
, sachant tout et disposant à son gré de sa force encyclopédique, n’a
conçu
, définitivement, qu’un poème plein d’abstractions
, c’est-à-dire de formes visibles ou invisibles, d’images vivantes ou
conçues
, doit réaliser le Beau, dans la mesure de ses for
nous. Rien ne revit dans ces maigres pamphlets à refrains, pauvrement
conçus
, pauvrement écrits, si ce n’est l’inutile souveni
ltitude d’esprits avortés, loquaces et stériles, qu’il a engendrés et
conçus
, pleureurs selon la formule, cervelles liquéfiées
est communément attachée au poème d’Éloa. On sait l’histoire mystique
conçue
par le poète. Éloa est une Ange née d’une larme d
pardonnées, parce qu’il aura exclusivement aimé le beau, tel qu’il le
conçoit
et l’exprime en maître. Discours sur Victor H
les choses, enfin, n’existent et ne valent que par le cerveau qui les
conçoit
et par les yeux qui les contemplent. Soumis encor
es Orientales. Sans doute, c’était là l’Orient tel qu’il pouvait être
conçu
à cette époque, et moins l’Orient lui-même que l’
grâce et d’un charme irrésistibles. Non seulement il vivifie ce qu’il
conçoit
, ce qu’il voit, ce qu’il entend, mais il excelle
seur, un précurseur de notre Renaissance littéraire, Alfred de Vigny,
conçut
et écrivit le beau poème de Moïse, il ne fit poin
reconstruction archéologique et historique, telle que Victor Hugo l’a
conçue
et voulue, et quelles que soient les différentes
l’a conçue et voulue, et quelles que soient les différentes façons de
concevoir
et de reproduire, dans une invention romanesque,
ines de l’esprit humain. Quand le Condillac catholique, M. de Bonald,
conçoit
l’homme primitif sur le modèle d’une statue impui
ne façon toute diverse d’envisager le monde. Les Sémites n’ont jamais
conçu
le sexe en Dieu ; le féminin du mot Dieu ferait e
été nous égarer pour chercher notre théologie ! Certes cette façon de
concevoir
les choses est simple et majestueuse ; mais combi
donner une valeur historique et chronologique aux évolutions que l’on
conçoit
comme ayant dû être successives, à supposer, par
mple, que l’homme débute par l’anthropophagie, parce que cet état est
conçu
comme le plus grossier. La réalité est autrement
atisme. S’il y a d’autres intelligences que celle de l’homme, nous ne
concevons
pas qu’elles puissent voir autrement. Les œuvres
it pas de sens dans les cultes mythologiques. Or, comme la vérité est
conçue
à ces époques comme une révélation de la Divinité
où le merveilleux, autrefois si facile, si bien imaginé, si suavement
conçu
, reflet si pur des instincts moraux de l’humanité
savent à quoi s’en prendre pour admirer, incapables qu’elles sont de
concevoir
la beauté qui résulte de ce caractère de naïve et
tion ? Pour satisfaire une telle critique, il faudrait un texte ainsi
conçu
: les Arabes à cette époque n’avaient pas de jury
sition dépasse la sphère du roman. 129. En revanche, les Sémites ont
conçu
en Dieu avec une remarquable facilité d’autres re
e, en relation avec les dieux ? Ce n’est que plus tard qu’on arrive à
concevoir
le livre profane, œuvre individuelle, bonne ou ma
e représentatif de toutes les belles et suprêmes idées que l’humanité
conçoit
, pour lesquelles elle s’exalte et qu’elle adore ;
tteint et convaincu de déisme latent, quoi qu’on en dise, c’est qu’il
conçoit
l’œuvre de l’humanité comme sainte et sacrée, qu’
en présence, mais un ordre préétabli, et qui a tout l’air d’avoir été
conçu
quelque part dans un dessein supérieur et suprême
a philosophie en ses heures de rêve ; il m’est difficile notamment de
concevoir
quelle époque précise du haut Moyen-Âge a pu être
u’il ait été amené à avoir l’idée de son rôle populaire, tel qu’il le
conçut
, et pour y joindre, comme il l’a fait, la force e
la vie pénétrerait de nouveau ce sublime tas de décombres. Je ne puis
concevoir
Rome que telle qu’elle est, musée de toutes les g
dont la suprême ambition fut de restituer le drame tel que l’avaient
conçu
et réalisé les tragiques grecs, à considérer le t
d’Eschyle ou de Shakespeare tel que Shakespeare et Eschyle l’avaient
conçu
. Ni Eschyle, ni Shakespeare, ni Sophocle ni Calde
lo, ni Phèdre, ni le Misanthrope. Du dessein concerté de ceux qui les
conçurent
et les animèrent, il nous reste le texte, le sque
parfait des mots, suffit amplement au poème, tel en tout cas qu’on le
conçoit
actuellement, de moins en moins proféré et chanté
evient vraiment « maître d’œuvre ». Qui le serait, sinon celui qui la
conçut
? Shakespeare ou Molière, auteur, régisseur et ac
e Don Quichotte ou les Dialogues de Platon, d’une émotion spécifique.
Conçus
et exécutés dans l’abstrait, ils auraient leur be
eur imprime encore son élan, vient de ce qu’en leur temps ils ont été
conçus
et réalisés dans la vie, de ce qu’ils ont été véc
abstraction d’un quelconque de ces trois termes : ils sont liés1. On
conçoit
un tableau que le peintre peindrait pour soi. On
nt liés1. On conçoit un tableau que le peintre peindrait pour soi. On
conçoit
un poème que le poète se réciterait du matin jusq
iterait du matin jusqu’au soir et qu’il tairait aux autres hommes. On
conçoit
un roman qui ne serait pas lu et dormirait dans s
n roman qui ne serait pas lu et dormirait dans son carton. Mais on ne
conçoit
pas une œuvre dramatique écrite, étudiée, montée,
’entendre avec lui. Enfin, à la manière aussi du théâtre médiéval, il
conçoit
le drame comme une succession de scènes nous tran
dire cependant. De la société tout court. Je ne dis pas qu’il ait été
conçu
pour elle ; mais il n’a pas été conçu contre elle
rt. Je ne dis pas qu’il ait été conçu pour elle ; mais il n’a pas été
conçu
contre elle. Elle y pouvait toute entière accéder
e celles qui ne comportent pas de divertissement proprement dit, sont
conçues
comme des ballets, dans un sens à la fois plastiq
rvis. Mais faute d’instrument, il reste dramaturge en chambre ; il ne
conçoit
plus ses ouvrages que comme des rêves irréalisabl
s produite. Plus subjective encore que la poésie romantique, elle est
conçue
pour le plaisir secret, égoïste de son auteur. À
lustre au drame picaresque selon Hugo. Il va de soi que des ouvrages
conçus
exclusivement pour le livre comme ceux de Villier
héâtre, peut-être s’est-il résigné à considérer le drame tel qu’il le
concevait
comme irréalisable au jour présent. C’est pourquo
raisse et, s’il sent qu’il l’est, il le paraîtra. Entre le personnage
conçu
par l’auteur et celui que le comédien réalise, un
et Mazaud, et Porché, et René Benjamin. J’aurais peut-être autrement
conçu
, je l’avoue, le Pauvre sous l’Escalier, si je n’a
e. Personne n’oubliera Noé, le Viol de Lucrèce, Bataille de la Marne,
conçus
, dans une intimité profonde, par le poète et les
es philosophes et des poètes : « L’imagination se lassera plus tôt de
concevoir
que la nature de fournir. » En même temps que se
treprise, que de modifications en résulteraient dans notre manière de
concevoir
les choses et la vie ! Quelle suggestion d’idées
t-être pas encore en état de soutenir et d’exprimer. Le premier, il a
conçu
avec ampleur et suite ce que pouvait être la poés
ois à la perfection de son art (Le Vase brisé, Les Danaïdes, etc.), a
conçu
la pensée d’élargir son cadre et de renouveler so
êmes lois, ou des réalités soumises aux conditions qu’il est forcé de
concevoir
. Nous ne savons donc pas si ce que nous disons de
t à la vie, songe à lui composer, de toutes les infortunes qu’il peut
concevoir
, le plus sombre destin. Il veut y corrompre d’ava
té de la matière cosmique, qui en devient un autre, nous empêchent de
concevoir
qu’il y ait des mondes organisés plus moralement
arbitre : Seul le plus fort motif peut enfin prévaloir ; Fatalement
conçu
pendant qu’on délibère, Fatalement vainqueur, c’e
nstinct qui ne se trompe guère et qui ne demande qu’à être averti, il
conçoit
, il sent qu’il y a ici ou là une œuvre irrésistib
ntes que lui aurait offertes son sujet plus librement, plus largement
conçu
. Je ne discute pas sur le sujet lui-même, mais su
formules biologiques : atropa belladona, primates, quadrumanes, etc.
Concevoir
l’idée d’animal, c’est affirmer qu’il y a ou peut
conflit ; il y a opposition entre les forces acquises tendant à faire
concevoir
le rocher immobile et la force nouvelle tendant à
concevoir le rocher immobile et la force nouvelle tendant à le faire
concevoir
comme mouvant. Ce conflit éveille l’attention, d’
a son univers, ce sera la réalité au-delà de laquelle il ne peut rien
concevoir
et contre laquelle il ne peut rien élever. Si cet
n général, car toute représentation est particulière, mais je puis le
concevoir
. » Les nominalistes répondent que la conception d
le, non réelle. En d’autres termes, chaque représentation que je puis
concevoir
est bien particulière en soi, mais elle devient p
e de la pensée, dans quelque objet général que la pensée saisirait ou
concevrait
, car il n’y a rien de général, conséquemment d’in
général, qui est un total de ressemblances ; et je n’ai besoin que de
concevoir
l’avenir lui-même comme semblable au passé pour i
précisément le grand problème de l’induction. Comment arrivons-nous à
concevoir
et à affirmer la similitude de l’avenir avec le p
. Je n’ai pas besoin de me brûler deux fois à la flamme pour tendre à
concevoir
la brûlure après la flamme ; mais, si j’éprouve s
aucune raison pour supposer une telle influence, et d’ailleurs il ne
conçoit
pas même le temps. Cette notion n’est qu’une orga
eux ou trois fois. Dès lors, la différence de temps, s’il arrive à la
concevoir
, n’a pas eu d’influence : il y a une raison posit
e forme plus quantitative et plus mathématique. Nous revenons ainsi à
concevoir
« la mathématique universelle » comme le but pour
eux ou plus habile, on parvient à reproduire en partie ce que l’âme a
conçu
, il y a souvent encore mécompte par quelque endro
t à la fois un supplice et une fête. Je me figure que M. Hugo l’avait
conçu
de la sorte ; mais en approchant de la scène, son
s hésiter l’admirable Ronde du sabbat. Jamais orgie satanique n’a été
conçue
ni rendue avec plus de verve : l’argot des diable
d’Esther et d’Athalie, n’a pas fait passer tout ce que son âme avait
conçu
de mélodie céleste et d’onction sacrée. Et quelle
riosité primitive. Des premières tentatives scientifiques. La science
conçue
comme un attentat. Des résultats et des applicati
rdition de forces par suite de cette inintelligence. Vaine manière de
concevoir
la science. La perte de la vie ne se répare pas.
t spécial de recherches. Le philologue et le logophile. La philologie
conçue
comme l’illustration du passé. La philologie n’a
ité la plus absolue serait de droit. Le sacrifice des individus ne se
conçoit
qu’au point de vue de la perfection de l’humanité
, didactique, qui n’admet ou du moins ne veut admettre que ce qu’elle
conçoit
en elle-même ; c’est cette raison qu’il reconnaît
’autres termes, il n’a pas senti que si des harangues, telles que les
conçoit
et les réalise Thucydide dans son histoire, donne
tère principal de son œuvre tout entière. Par simplification, « il ne
conçoit
l’histoire — dit M. Girard — que comme un témoign
déjà quelque chose ! Mais comme l’art littéraire tel que les Grecs le
concevaient
n’était pas tout, même à Athènes du temps de Péri
int leur part intégrale des jouissances terrestres, telle que la peut
concevoir
un ouvrier, et qui comporte, très naturellement,
de-Ville ; et pourtant j’étais un enfant très raisonnable. — Bref, je
conçois
, sans nul effort que cet homme, l’autre jour, soi
nté et à la vertu de ceux qui réclament du plomb contre elle. Oui, je
conçois
que ç’ait été là une des minutes les plus voluptu
ir. Les romans modernes sont descriptifs, pittoresques, analytiques ;
conçus
généralement en une langue graphique et peinant à
surtout à présenter une image précise et impartiale de l’âme humaine
conçue
comme complexe, variable, aussi intéressante dans
nt, indique l’impression qu’il ressent, l’affection ou la haine qu’il
conçoit
, les divers ébranlements que subit sa sensibilité
t plus accusés ; ce sont des personnages sans importance, puérilement
conçus
, qui, sauf M. Pecksniff, M. Dombey, — et ceux-ci
vague qui les entoure, les inquiétantes suppositions qu’ils donnent à
concevoir
, ces personnages de mystère à peine esquissés qui
ule au comique bienveillant, au pathétique et au mystérieux, que l’on
conçoive
un écrivain qui, dans ces trois sortes d’émotions
leusement nuancé, dessine ses personnages en charges outrées ; il les
conçoit
permanents dans leurs attitudes grotesques ou men
as l’analyser et susciter dans d’autres esprits l’image qu’il en aura
conçu
, mais s’étendre sur l’agrément ou le déplaisir qu
les développements par lesquels il en trahit l’impression. Si Dickens
conçoit
ses héros comme permanents, s’il leur donne une u
dées sont chez Dickens rares et faibles. Les sujets de romans qu’il a
conçus
n’ont presque jamais d’importance générale. Les p
commun, pour inviter à dîner, pour expliquer une affaire, qui ne soit
conçu
en termes rapides, d’un style concité, frémissant
pensable, à tous égards, le premier état doit désormais être toujours
conçu
comme purement provisoire et préparatoire ; le se
ir presque indéfini de l’homme pour modifier à son gré un monde alors
conçu
comme essentiellement ordonné à son usage, et qu’
tisation, aussi bien scientifique que logique. On ne doit plus alors,
concevoir
, au fond, qu’une seule science, la science humain
nes, les plus éloignés, en apparence, de cette commune appréciation :
concevoir
toutes nos spéculations comme des produits de not
aveugle disposition ne résulte que d’une manière fausse et étroite de
concevoir
la grande relation de la science, à l’art, faute
entale entre la science et l’art n’a pu jusqu’ici être convenablement
conçue
, même chez les meilleurs esprits, par une suite n
er les deux modes opposés suivant lesquels la science et la théologie
conçoivent
nécessairement la direction effective des divers
d’un être au moins égal, jugeant ainsi par similitude ; on ne peut le
concevoir
de la part d’un inférieur, et la contradiction au
il a pu acquérir une certaine consistance systématique. Aussi doit-on
concevoir
cette inévitable opposition comme la principale s
vénients propres à la constitution effective du monde réel, doit être
conçue
désormais comme inhérente à l’ensemble de la phil
nement constitué, d’après l’évidente affinité des deux propriétés. On
conçoit
, en effet, que la nature absolue des anciennes do
puissent désormais convenir à l’ensemble de nos besoins. Mais, ainsi
conçu
, cet expédient provisoire est aujourd’hui devenu
i fortuite que passagère et qui, occupés chacun de son seul salut, ne
conçoivent
la participation à celui d’autrui que comme un pu
ité empirique qui préside aux sciences correspondantes, sont toujours
conçues
et dirigées comme si chacune d’elles devait surto
plus aux yeux de la plupart des hommes sensés, il serait difficile de
concevoir
maintenant une préparation plus irrationnelle, et
d’abord contre la théologie, soit ensuite aussi contre la science, on
conçoit
aisément que les classes qu’il n’a pu développer
on ne serait à la leur accorder. Quant aux études positives, sagement
conçues
et convenablement dirigées, elles ne comportent n
’inégalité des deux organismes. Ce concours nécessaire permet donc de
concevoir
ces deux modes comme deux aspects corrélatifs d’u
ionnelle de la vraie hiérarchie des études fondamentales, directement
conçues
désormais comme les différents éléments essentiel
à la succession qu’à la dépendance des diverses études positives. On
conçoit
pareillement, en sens inverse, que la règle du cl
logique inductive, qui ne pourra jamais, j’ose l’assurer, être mieux
conçue
, ni mieux caractérisée en restant au point de vue
plaudissements : Casimir Delavigne y avait de tout temps songé. On le
conçoit
, le théâtre, c’est l’arène de tous les cœurs amou
quels se serait achevée cette lente épuration idéale, telle que je la
conçois
, le poëte tragique perfectionné et persistant aur
ées un tissu net, flexible et brillant. Il y a une autre façon qui se
conçoit
, surtout dans le drame, mais je ne crains pas d’a
te en ce temps-ci, un trait de caractère bien digne d’être étudié. Je
conçois
, Messieurs (et d’assez beaux noms autour de moi m
parole dans les délibérations publiques, à compter dans l’État ; — je
conçois
, Messieurs, et même j’admire un tel rôle ; mais c
ces alternatives, qu’il dut méditer souvent : sachons-lui gré d’avoir
conçu
, d’avoir fait applaudir, en cette œuvre presque d
vie, à force de souhaiter, d’appeler la mort, l’amant de Laure devait
concevoir
, devait invoquer le suicide comme son unique refu
itent d’être étudiées ; mais cette lecture ne dit rien au cœur, et je
conçois
très bien qu’elle rebute ceux qui, n’ayant pas un
ui qu’elle enseigne à son cœur l’oubli et le dédain. Un jour le poète
conçoit
les espérances les plus hardies, il croit toucher
entre la main et l’épi n’a pas une signification purement figurée, on
conçoit
quel dut être le désespoir de l’amant trompé dans
dent rarement le côté intellectuel et moral de la passion, et cela se
conçoit
sans peine. Le polythéisme réduit aux croyances p
ne se comprennent plus. Rien n’est plus facile, au contraire, que de
concevoir
le développement de ces sentiments sous le règne
dément l’imagination et le cœur du poète. Or, si Pétrarque ne peut se
concevoir
sous le règne du paganisme, Tibulle ne se concevr
rarque ne peut se concevoir sous le règne du paganisme, Tibulle ne se
concevrait
pas davantage sous le règne de la foi chrétienne.
et cette enveloppe n’est autre chose que la forme poétique. Or, je ne
conçois
pas, je ne crois pas qu’il soit permis de concevo
poétique. Or, je ne conçois pas, je ne crois pas qu’il soit permis de
concevoir
la forme poétique sans l’emploi des images. Si, d
eur faiblesse, tout ce qui s’appelle vertu, confiance, abnégation. Je
concevrais
très bien les révélations auxquelles Lumley s’aba
oins d’attribuer à Ernest Maltravers une crédulité enfantine, nous ne
concevons
pas que le futur poète continue à garder, comme c
e activement sans commentaire et sans préface, Mais la trahison qu’il
conçoit
et qu’il réalise est si basse et si misérable, qu
as l’ignorer. Castruccio Cesarinib n’est que l’instrument des projets
conçus
par Lumley Ferrers. Toutes les actions honteuses
ve, et qui diminue singulièrement l’intérêt que Castruccio, autrement
conçu
, aurait pu nous inspirer. Quoique l’envie, en eff
inspiré d’autre sentiment que la crainte, comment son âme aurait-elle
conçu
l’idée de la Providence ? La compassion qu’elle é
avait adressés sur son extrême discrétion. Avec des personnages ainsi
conçus
, il était difficile que M. Bulwer composât une pi
elone et de Lauzun, dans les jardins de Fontainebleau. Si Bragelone a
conçu
des soupçons sur la pureté de sa fiancée, il devr
armi les péchés véniels, lorsqu’il s’agit de juger un poète. Avant de
concevoir
, d’exécuter, de publier une œuvre poétique, il y
Grâce à la volonté ferme qui le soutient, grâce à l’espérance qu’il a
conçue
, il devient en peu d’années capable de remplir le
n fils une admiration sans bornes ; elle le prend pour un prodige, et
conçoit
à peine le dédain de Pauline. Ainsi, tous les per
es. Certes, une pareille résolution révèle chez le jeune homme qui la
conçoit
une trempe d’âme singulièrement énergique, et ce
nt parler, ni des sentiments instinctifs de la foule, ni des théories
conçues
par la philosophie : c’est une collection de lieu
ivilisation européenne n’est pas un problème facile à résoudre, et je
conçois
très bien que l’auteur, pressé par le temps, n’ai
Faut-il s’en étonner ? Assurément non. La théorie de la sphère ne se
conçoit
pas sans la théorie du cercle, de même que la thé
t pas sans la théorie du cercle, de même que la théorie du cône ne se
conçoit
pas sans la théorie du triangle rectangle. Il fau
aires à l’aide desquels la pensée germe, grandit, se développe. Il ne
conçoit
pas la clairvoyance sans exaltation. Et, pour lui
r à la fantaisie le soin d’une démonstration que la raison seule peut
concevoir
et achever d’une façon victorieuse ; mais si l’ar
s, et tirés de la vie réelle. Je ne dis pas que tous ces types soient
conçus
avec la largeur qu’on pourrait souhaiter ; plusie
ée sous une forme douteuse ; il l’offre au spectateur telle qu’il l’a
conçue
, sans déguisement, sans restriction. Quelques âme
i, je ne saurais le blâmer ; en poésie pas plus qu’en histoire, je ne
conçois
guère les compromis ; du moment qu’on veut rompre
e pas même à se plaindre ; il connaît le séducteur de sa fille, et ne
conçoit
pas la pensée de la vengeance. Vieux soldat, s’il
aration sanglante que son bras pourrait lui donner. Remy, tel que l’a
conçu
l’auteur de Claudie, est, à mes yeux, une des cré
ui appellent la vengeance. Remy est, mon avis, le personnage le mieux
conçu
, le plus complet de l’ouvrage. Denis Ronciat, le
r aux écus de la Grand’Rose. Alors commence une scène très habilement
conçue
, et conduite d’un bout à l’autre avec une rare fi
s légitime du Champi ; il a compris que le roman le plus heureusement
conçu
ne contient pas toujours les éléments d’une compo
depuis longtemps : eh bien ! telle pensée qui, au moment où elle est
conçue
, appelle une expression rapide et fidèle, cherche
la naïveté, où commence la manière. Dans Claudie même, si simplement
conçue
, si vraiment naïve dans presque toutes ses partie
qu’il ne plaigne pas son temps, nous donner une œuvre plus fortement
conçue
, je veux dire conçue avec plus de prévoyance. Alo
son temps, nous donner une œuvre plus fortement conçue, je veux dire
conçue
avec plus de prévoyance. Alors, mais alors seulem
nt par des moyens dignes de leur maître, qu’ils composent après avoir
conçu
, qu’ils achèvent lentement au lieu d’improviser,
ses amis peuvent y puiser à pleines mains. Clinias, en les écoutant,
conçoit
la pensée d’égayer sa dernière heure ; son intend
pas de l’indécision que M. Augier a montrée dans Un homme de bien. Je
concevrais
difficilement qu’il s’en fût affranchi. La vivaci
n de blâmer cette omission, car, pour développer l’action qu’il avait
conçue
, il était parfaitement inutile de marquer le temp
nobles sentiments traduits dans un langage élevé ; mais j’ai peine à
concevoir
que Mucarade charge sa maîtresse, dont il connaît
que le mari, livré tout entier à l’accomplissement de ses devoirs, ne
conçoive
pas même la pensée lointaine du danger qui le men
railleries ! Le spectateur ne consent pas à le croire. Quand Stéphane
conçoit
le projet d’enlever sa maîtresse et d’aller vivre
it peut-être un pardon plus sincère, une conduite plus généreuse : je
conçois
très bien qu’une faute d’une nature aussi délicat
’Adrienne se souvienne à toute heure d’avoir été trompé, j’ai peine à
concevoir
qu’il prenne à son compte le danger qui menace Ju
? Je ne crois pas qu’on le rencontre dans le monde où nous vivons. Je
concevrais
très bien que Julien, répudiant les conseils de l
ssance qu’il a méritée un auxiliaire pour détourner le danger ; je ne
conçois
pas qu’il remette entre ses mains le soin de rame
aime. Quant à Chalcidias, c’est, à mes yeux, un personnage manqué. Je
concevrais
très bien que Laïs le rachetât pour le soustraire
lus sereines de la poésie. Charlotte avait vingt-cinq ans lorsqu’elle
conçut
le projet de délivrer la France en poignardant Ma
généreuse de la jeune fille, ne puisse se défendre de l’aimer, je le
conçois
volontiers ; mais qu’il choisisse pour lui exprim
voix frémissante sur les malheurs et les dangers de la France, je le
conçois
difficilement. C’est le plus sûr moyen de s’amoin
c pris en masse se préoccupe rarement des questions de style, et l’on
concevrait
difficilement qu’il en fût autrement, car les que
ent le germe d’une comédie, et pour ma part je ne le crois pas, je ne
conçois
qu’un seul moyen de le féconder : c’est d’accepte
de du troisième livre. Cette mise en scène, je l’avoue, n’est pas mal
conçue
, au début du moins ; mais je ne puis admettre que
de mettre une telle conclusion dans la bouche d’Horace et de Lydie ?
Conçoit
-on que Lydie dispose de Calaïs en faveur de Chloé
cessaire au contingent. C’est, à mes yeux, une façon très mesquine de
concevoir
le renouvellement de la forme tragique. Il s’est
dressant à sa mère, lui dit : « Je ne m’oppose pas à cette idée. » Je
conçois
qu’on s’oppose à la volonté, mais s’opposer à l’i
en écoutant le récit des succès obtenus par les comédiennes du jour,
conçut
le projet d’aborder elle-même la carrière dramati
tante. L’abbé n’offre rien de nouveau. Si bien que toute cette pièce,
conçue
avec une infaillible prévoyance, conduite avec un
ue devient l’honneur du roi chevalier ? Le prisonnier de Madrid avait
conçu
un noble dessein, un dessein généreux ; il voulai
es vices de Henri VIII, il suivait patiemment les projets qu’il avait
conçus
, et ne s’en laissait détourner ni par les plaisir
loin de satisfaire aux conditions de l’art dramatique, telles que les
conçoit
la France du xixe siècle. Nous avons jugé assez
our tous les juges éclairés, il reste à savoir si mademoiselle Rachel
conçoit
et représente les héroïnes de cette tragédie, de
t rendre que la partie ironique. Or, il y a dans ce rôle, tel que l’a
conçu
Racine, tel qu’il se révèle au lecteur attentif,
sfait aux conditions suprêmes de la poésie dramatique. Voici comme je
conçois
et comme j’explique la marche de la tragédie. D’a
dirigent les grandes usines de cette industrie nouvelle n’ont jamais
conçu
, jamais cherché de plan ; c’est une routine vulga
i amuse ? pourquoi juger au nom d’une théorie littéraire des ouvrages
conçus
dans le mépris de toute théorie ? à quoi bon seme
la philosophie, et cependant la fantaisie règne seule dans les œuvres
conçues
selon la poétique de 1827. Nous devions revoir Sh
leté le déplacement de la césure, l’enjambement, la rime telle que la
concevait
Ronsard ; mais sa patience ne pouvait durer étern
que se trouve le nœud de la question. La forme lyrique, telle que la
conçoit
Lamartine, est purement spontanée et ne relève ni
ids de son émotion et qu’il a besoin de repos. La forme lyrique ainsi
conçue
ne se prête guère à l’analyse. Abondante, mélodie
érobée à leurs efforts. Pour pratiquer la poésie lyrique telle que la
conçoit
Lamartine, l’étude et le talent sont des instrume
istoire littéraire, n’auront pas de frères puînés. Le poète qui les a
conçus
, fourvoyé maintenant au milieu de travaux qu’il n
uvera le besoin de se frayer une route personnelle. L’imitation ainsi
conçue
mène droit à l’originalité ; aussi ne saurions-no
Il est vrai que ceux qui jouissent de la faculté de voir, ne peuvent
concevoir
une chose étendue sans la concevoir colorée ; ils
de la faculté de voir, ne peuvent concevoir une chose étendue sans la
concevoir
colorée ; ils joignent par association aux qualit
me procédé. Une étroite et irrésistible association d’idées nous fait
concevoir
l’accroissement continu d’une ligne, d’une surfac
e, des romans et des feuilletons. Bien peu de personnes, il est vrai,
conçoivent
le côté sérieux de la littérature et de la poésie
on se hâte de laisser tomber et qui ne pourraient d’ailleurs la faire
concevoir
sous son véritable jour ? Les livres sérieux et l
nseignement classique, c’est la plus grande humiliation qui se puisse
concevoir
et le plus absurde contre-bon sens. Le départemen
où l’instruction devrait suffire ; et, de fait, jusqu’à ce qu’on ait
conçu
le but élevé et philosophique de la science, tant
nté sa vie, ne suffisent point à l’homme. Tout puissant qu’il est, il
conçoit
une puissance supérieure à la sienne et à celle d
ctions qu’il aperçoit et dans lui-même et dans le monde. En un mot il
conçoit
Dieu. Un dieu sans monde serait pour l’homme comm
’esprit, entrant en exercice à la suite des sens et de l’imagination,
conçoit
l’abstrait dans le concret ; de sorte qu’alors, p
nter à mes études philosophiques quelque chose de cette manière de la
concevoir
. Examinez le culte le plus clair de tous les cult
soit évidente dans ma libre pensée39. » Sans insister davantage, vous
concevez
quelle nouvelle lumière un pareil fait ajoute à t
e temps qu’il les embrasserait dans leur développement extérieur, pût
concevoir
leurs rapports secrets, leur ordre véritable, et
iner tous ces systèmes, toutes ces écoles et en faire une unité. Vous
concevez
bien que l’empirisme ne peut commencer par transp
méthodes, faites comme le grand physicien qui, dans son laboratoire,
conçoit
et expérimente, expérimente et conçoit, et se ser
ien qui, dans son laboratoire, conçoit et expérimente, expérimente et
conçoit
, et se sert à la fois et de ses sens et de sa rai
e, soit qu’elle s’enfonce dans les profondeurs du monde intérieur, ne
conçoit
toutes choses que sous la condition de deux idées
space ? elle ne peut le considérer que sous deux points de vue ; elle
conçoit
un espace déterminé et borné, ou l’espace de tous
elle les choses sous ce seul rapport qu’elles existent ? elle ne peut
concevoir
que l’idée de l’existence absolue ou l’idée de l’
olue ou l’idée de l’existence relative ? Songe-t-elle au temps ? elle
conçoit
ou un temps déterminé, le temps à proprement parl
comme l’espace absolu est l’immensité. Songe-t-elle aux formes ? elle
conçoit
une forme finie, déterminée, limitée, mesurable,
nfini en un mot. Songe-t-elle au mouvement, à l’action ? elle ne peut
concevoir
que des actions bornées, des forces, des causes b
d’événements et d’accidents de toute espèce ? là encore elle ne peut
concevoir
que deux choses, la manifestation et l’apparence,
age de la science, le phénomène et la substance. Dans la pensée, elle
conçoit
des pensées relatives à ceci, relatives à cela, q
ves à ceci, relatives à cela, qui peuvent être ou n’être pas, et elle
conçoit
le principe de la pensée, principe qui passe sans
ports de ces deux termes de la même proposition ? Dans quel ordre les
concevons
-nous ? Commençons-nous par concevoir l’idée de l’
roposition ? Dans quel ordre les concevons-nous ? Commençons-nous par
concevoir
l’idée de l’unité, puis l’idée de la diversité ;
ar concevoir l’idée de l’unité, puis l’idée de la diversité ; ou bien
concevons
-nous d’abord l’idée de la diversité, et puis cell
que je vous parle de la multiplicité, il vous est possible de ne pas
concevoir
l’unité ; si, quand je vous parle du fini, vous n
e ne pas concevoir l’unité ; si, quand je vous parle du fini, vous ne
concevez
pas nécessairement l’infini. La réciproque est vr
la variété ; quand je vous parle d’infini, vous ne pouvez pas ne pas
concevoir
le fini. Il ne faut pas dire, comme deux grandes
nous est pas concevable sans l’autre. Mais en même temps que nous ne
concevons
pas l’une sans l’autre, nous ne concevons pas non
s en même temps que nous ne concevons pas l’une sans l’autre, nous ne
concevons
pas non plus que dans l’ordre intrinsèque des cho
donc l’unité a-t-elle pu admettre la multiplicité ? La pensée ne peut
concevoir
l’une sans l’autre ; mais, dans l’ordre réel, nou
, l’intelligence, à quoi que ce soit qu’elle s’applique, ne peut rien
concevoir
que sous la condition des deux idées qui présiden
me plaît. En est-il de même des perceptions de la raison ? La raison
conçoit
une vérité mathématique : peut-elle changer cette
n, comme ma volonté a changé tout à l’heure ma résolution ? peut-elle
concevoir
que deux et deux ne font pas quatre ? Essayez, et
sphères de la raison, le même phénomène a lieu. En morale, tentez de
concevoir
que le juste n’est point obligatoire ; dans les a
evoir que le juste n’est point obligatoire ; dans les arts, tentez de
concevoir
que telle ou telle forme n’est pas belle : vous l
l’essence divine60. Créer est une chose qui n’est pas si difficile à
concevoir
, car c’est une chose que nous faisons toutes les
infini n’est pas autre chose que le mouvement de l’unité à la variété
conçu
sans limites. Supposez qu’il soit réellement sans
-même, elle ne s’arrête ni à l’un ni à l’autre ; elle part de là pour
concevoir
un être qui a tous les caractères opposés à ceux
lque chose de meilleur au-delà de quoi il nous est impossible de rien
concevoir
en fait d’existence et de puissance. L’identité d
vous avez un de ces trois termes, vous avez les deux autres, vous les
concevez
, vous les affirmez ; et si vous essayez de les ni
ctibilité indéfinie ? Mais qu’est-ce qu’une telle perfectibilité ? On
conçoit
le perfectionnement d’un être, quand on a le type
umanité jette pour ainsi dire tout ce qu’elle fait et tout ce qu’elle
conçoit
dans le moule de l’idée du fini, et pénètre de ce
ée, il faudra que dans l’histoire il reçoive aussi son développement.
Concevez
alors un mélange des deux premières époques du fi
hysique. Telles sont les diverses époques possibles. Comme on ne peut
concevoir
que trois idées dans la pensée, on ne peut concev
Comme on ne peut concevoir que trois idées dans la pensée, on ne peut
concevoir
que trois époques dans le développement de la pen
poques dans le développement de la pensée par l’histoire ; on ne peut
concevoir
qu’il puisse y avoir d’autres époques, ou qu’il p
ine, j’entends que l’infini y soit seul sans aucune opposition ; mais
concevez
en même temps que dans tout état de choses il doi
tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle renferme ? Je vous le demande,
concevez
-vous l’humanité sans ce côté fondamental d’elle-m
e dis pas d’y réussir, mais de le tenter ; car la pensée ne peut rien
concevoir
que sous la raison du fini, de l’infini et du rap
Alors arrive le règne de la personne humaine, l’époque du fini ; vous
concevez
que cette époque doit être la seconde et ne peut
la dernière leçon. Méthode qui l’a donné. Beauté de l’histoire ainsi
conçue
; sa moralité ; son caractère scientifique. — Inj
ements successifs dans la succession de ses époques. L’histoire ainsi
conçue
est bien belle ; elle est une poésie admirable, l
le drame ou l’épopée du genre humain. Non seulement l’histoire ainsi
conçue
est belle, mais alors, et seulement alors, elle a
s ? Je demande si vous pouvez accepter ces hypothèses, si vous pouvez
concevoir
qu’une petite île soit à la fois une grande puiss
stoire doit tout embrasser, industrie, lois, arts, religion ; mais on
conçoit
qu’alors son dernier résultat, c’est-à-dire la fo
le n’arrive à se comprendre elle-même que quand sur tout ce qu’elle a
conçu
elle se demande : Tout cela est-il vrai en soi ?
é et la philosophie se préparent à faire un nouveau pas. Il faut bien
concevoir
que la création et la destruction successive des
ères générations ; et, de fait, c’est le dix-septième siècle qui en a
conçu
la première idée, c’est le dix-huitième siècle qu
losophie, tout a sa place dans l’histoire de l’humanité telle que l’a
conçue
Herder. Et non seulement il présente l’histoire d
, son idéal suprême. Pour Fichte, Dieu est le sujet même de la pensée
conçu
en soi et en tant qu’absolu ; c’est donc le moi e
substance. Il faut réunir ces deux idées sans les confondre ; il faut
concevoir
que toute cause suppose un sujet d’inhérence, une
s relatifs et finis. La raison n’explique pas l’inexplicable, elle le
conçoit
. De même elle ne peut comprendre d’une manière ab
re, Dieu ne peut délibérer ni par conséquent vouloir à notre manière.
Conçoit
-on eu effet qu’il ait pu prendre ce que nous appe
l’intelligence et de l’action. Il voit bien que Dieu a nécessairement
conçu
, comme convenant à sa sagesse et à sa bonté, de c
use de ses facultés ; elle se connaît et connaît tout le reste ; elle
conçoit
la vertu et quelquefois l’accomplit ; elle est ca
e, type sacré de l’unité absolue, au-delà duquel il n’y a plus rien à
concevoir
et à chercher. Mais une fois parvenu à l’unité ab
psychologie, telle qu’on l’a entendue jusqu’ici, me semble avoir été
conçue
d’une façon assez étroite et n’avoir pas amené se
s ce qu’elle était pour Bossuet, le déroulement d’un plan particulier
conçu
et réalisé par une force supérieure à l’homme, me
amné. Nous ferions désormais d’inutiles efforts pour imaginer comment
conçoivent
le monde ceux qui ne croient pas au progrès. S’il
pour le beau et le vrai, d’y sacrifier son repos et son bonheur ? Je
conçois
cette mesquine conception de l’existence actuelle
hez l’orthodoxe sévère, qui transporte toute sa vie au-delà. Je ne la
conçois
pas chez le philosophe. L’idée de l’humanité est
dis, toute une philosophie nouvelle 93. Du moment que l’humanité est
conçue
comme une conscience qui se fait et se développe,
l’a toujours été et le sera toujours par quelque chose d’analogue. Je
conçois
de même pour l’avenir que le mot morale devienne
usé tel ordre de beautés. C’est le point de vue d’où chaque œuvre est
conçue
qui peut être critiqué, bien plutôt que l’œuvre e
nimaux classiques sont dans l’échelle animale, ne sauraient arriver à
concevoir
largement la science de l’esprit humain 107. Ils
p. 212). 92. M. Ozanam a montré d’une façon non subtile que Dante a
conçu
l’unité de l’humanité d’une façon presque aussi a
il s’y fit la main, il s’y forma l’esprit, il y connut les hommes, et
conçut
d’emblée fort peu d’estime pour l’espèce en génér
année après M. Veuillot, et, me rappelant mes impressions d’alors, je
conçois
les siennes. Dans cette Rome encore paisible, tel
ystérieuses et les transformations qui s’y opèrent, ne peut arriver à
concevoir
l’idée de Création proprement dite, et qu’il acce
bien, comme vous, l’idée générale de Création, et même il ne saurait
concevoir
l’idée contraire, celle d’une succession continue
l’infini ; mais après cette idée de Création il s’arrête, il ne peut
concevoir
ni admettre que l’Intelligence et la Puissance in
dont l’attitude entiere marque encore la douleur la plus profonde. On
conçoit
sans peine que l’affliction de ce personnage doit
e de la déclamation, c’est par le secours du jeu muet des acteurs. On
conçoit
facilement comment un peintre varie par l’âge, le
erament, la douleur de ceux qui voïent mourir Germanicus ; mais on ne
conçoit
point comment un poëte épique, par exemple, viend
us ou moins composé, et le caractere de chaque spectateur. Pour faire
concevoir
sans peine et distinctement tous ces détails, il
une autre. Des exemples rendront encore notre reflexion plus facile à
concevoir
. Tout le monde connoît le tableau de Raphaël, où
nt de langues, à l’aide desquelles il parle sans ouvrir la bouche. On
conçoit
bien comment les pantomimes pouvoient venir à bou
rimer le caractere propre au grand homme. Il n’étoit pas difficile de
concevoir
qu’il vouloit dire par-là qu’un homme plus grand
matiques les plus connuës. S’il se formoit des pantomimes à Paris, ne
conçoit
-on pas qu’ils débuteroient par executer dans leur
de rien prononcer, et comme ils n’avoient que des gestes à faire, on
conçoit
aisément que toutes leurs démonstrations étoient
dée de leurs représentations plus certaine que celle qu’elle en avoit
conçue
en lisant les auteurs. Faute d’acteurs instruits
rreur en France, j’avais été capable d’un tel travail ; si j’avais pu
concevoir
un plan, prévoir un résultat à l’effroyable mélan
chirent la France, et par elle le reste du monde, il soit possible de
concevoir
que l’enthousiasme de quelques idées n’exclut pas
ors et le respect des lois au-dedans : le bonheur, tel que l’homme le
conçoit
, c’est ce qui est impossible en tout genre ; et l
dangereuse ou convenable ; enfin c’est de la manière dont les peuples
conçoivent
l’ordre social, que dépend le destin de la race h
our les législateurs de se proposer ce but, de quelque manière qu’ils
conçoivent
sa route. Dans cet ouvrage donc que je ferai, ou
ce sentiment qui dans sa pureté est le plus élevé que l’homme puisse
concevoir
. Il faudrait examiner les institutions dans leur
l ne faut pas le lire avant ; car je ne l’ai moi-même ni commencé, ni
conçu
qu’à cet âge. On m’objectera, peut-être aussi, qu
t et comprenaient Homère de la même manière, je ne puis m’empêcher de
concevoir
quelque humeur contre notre société si profondéme
-cier, parce qu’elle n’avait pas de littérature aristocratique. Je ne
conçois
pas qu’une âme élevée puisse rester indifférente
ossède et qui ne demanderait qu’à se partager. Il y a des gens qui ne
conçoivent
pas le bonheur sans faveur exceptionnelle et qui
é leur récompense dans la satisfaction de leurs brutales passions. Je
conçois
idéalement un révolutionnaire vertueux, qui agira
t considéré comme membre de la société et assujetti à ses lois, et on
concevrait
, à la rigueur, qu’il peut refuser de participer à
que des opinions. Or pourquoi l’État salarierait-il une opinion ! Je
conçois
l’État reconnaissant un seul culte ; je le conçoi
l une opinion ! Je conçois l’État reconnaissant un seul culte ; je le
conçois
ne reconnaissant aucun culte ; mais je ne le conç
ul culte ; je le conçois ne reconnaissant aucun culte ; mais je ne le
conçois
pas reconnaissant tous les cultes 164. La théorie
tice des insensés, nulle restriction ne sera nécessaire. Fichte a osé
concevoir
un état social si parfait que la pensée même du m
dire : vous êtes des dieux et les fils du Très-Haut. La morale a été
conçue
jusqu’ici d’une manière fort étroite, comme une o
nt les Tuileries peut-il dire : « C’est là mon œuvre » ? Pouvons-nous
concevoir
le sentiment des artisans, des cultivateurs de l’
e passion, une émotion, une idée, il se bornera de même à la donner à
concevoir
, à comprendre et nullement à évoquer ; de sa tent
dans cet emploi sont un moyen de science et les œuvres qui sont ainsi
conçues
ne sont littéraires, si elles le sont, que lorsqu
la sorte qui présente une image trop grande, trop indéfinie pour être
conçue
clairement, qui nécessite donc un effort, une ten
te ; il y a dans l’esprit un mouvement d’expansion et une description
conçue
en termes généraux pareils, qui se limitent le mo
encer est admise, si l’art procède par évolution du jeu — nous ne lui
concevons
pas d’autre origine, — si l’artiste doit être con
la méchanceté, la fourberie, l’humiliation, la souffrance laide ; ils
conçoivent
l’homme comme méchant et malheureux, c’est-à-dire
de ces dérangements cérébraux divers par la considération des écrits
conçus
sous leur influence ; en même temps ces altératio
e race et de talent divers. Les hypothèses que nous avons été amené à
concevoir
sur la constitution de leur organisme moral compo
mystiques bons observateurs, et qui surent voir d’abord, analyser et
concevoir
ce monde qu’ils ont désespéré de comprendre et d’
on qu’il s’accoutume à faire subir au réel, le porte à le mépriser, à
concevoir
d’abstraction en abstraction quelque chose d’idéa
es et grandioses que suscite la vue de beaux et sombres paysages, ils
conçurent
l’homme non plus à la manière de Descartes, comme
s textes et documents de toute espèce ne s’oppose point à ce que l’on
conçoive
Napoléon précisément comme il l’a fait. Tout ce q
’a fait. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’ils permettent aussi de le
concevoir
un peu autrement. Ainsi, sans nier l’exactitude g
omme s’expliquera mieux par le jugement porté sur l’œuvre ; mais nous
concevons
la généreuse impatience du neveu de l’empereur. L
nclure. J’aurais voulu dire que, au bout du compte, j’aime le monstre
conçu
par M. Taine, non point avec mon cœur, mais avec
tte cloison, c’est encore et toujours ce qui est en deçà. Vous pouvez
concevoir
(peut-être) la justice parfaite, non la parfaite
celle de la nature ou à l’éclat du soleil ? Et si parfois nous avons
conçu
quelque chose de plus beau ou de plus harmonieux
lle de la terre : n’est-ce point parce qu’il ne saurait, en effet, en
concevoir
une autre ? De même, enfin, c’est bien l’amour te
Le monde, qui est mauvais, est bon néanmoins, puisqu’il ne peut être
conçu
meilleur sans déchéance. Ce poème du Bonheur, qui
te de Tristan on supprime la dernière scène : un corps sans jambes se
conçoit
: mais un corps sans torse, la tête à la place du
oit : mais un corps sans torse, la tête à la place du ventre, cela se
conçoit
-il ? — Le malheur est que la première scène de la
jamais aplanir. L’homme absolu n’est qu’une abstraction. Mais on peut
concevoir
comme concret et vivant l’homme idéal : il est un
i) signifie toujours quelque chose de réel : l’idéal ne peut être que
conçu
. Mais la connaissance de Dieu n’est pas une branc
s la connaissance de Dieu n’est pas une branche de la science, qui ne
conçoit
que ce qui est terrestre : la connaissance de Die
r ; elle appartient absolument à l’essence de l’homme ; c’est son âme
conçue
dans ce mot, le Christ. Ce Christ senti par l’âme
ang Aryen, comme dans le sanctuaire du Gral ; tandis que la tête peut
concevoir
tous les mélanges faux et bizarres, et s’en glori
miraculeux : que le cœur de l’homme retrouve en lui-même le Dieu, le
conçoit
, croit en lui, et par l’amour est introduit à la
confident, point de complice dans son généreux forfait ! elle seule a
conçu
, préparé, exécuté. Le premier dessein de la noble
singulières. Le roi de Prusse, qui assiégeait la place en personne, y
conçut
pour Merlin une estime particulière qui paraît av
une Merlin, toujours croyant, mais ému et très ébranlé, avait bientôt
conçu
ou cru concevoir une passion pour une jeune pensi
oujours croyant, mais ému et très ébranlé, avait bientôt conçu ou cru
concevoir
une passion pour une jeune pensionnaire qu’il ape
dez-vous donc de devenir chartreux… » Et tout ce qui suit. — Et l’on
conçoit
, en effet, cet enfer de la réclusion et de la sol
profond silence et sans lever les yeux sur son voisin. Je ne pouvais
concevoir
comment un homme, et surtout un homme oisif, pouv
n’est étranger. Aujourd’hui l’homme d’un coin de terre civilisé peut
concevoir
que son semblable existe sous d’autres cieux. L’a
sion et de concentration qui est la loi centrale de l’individu. Je ne
conçois
pas qu’il y ait dans le monde des organismes indé
me virtuel ? Ce n’est qu’à la suite d’étranges aberrations qu’on a pu
concevoir
des systèmes de philosophie sociale où la grandeu
ablement. Alors que l’existence normale de l’animal humain ne peut se
concevoir
sans une vie du dehors et une vie du dedans, équi
re que les corps sociaux, pas plus que les individus, ne peuvent être
conçus
comme in-solidaires, que tout agrégat humain est
’il en avait été autrement, la réalisation d’une « entente cordiale »
conçue
sur de telles bases, ne pouvait être qu’une duper
qui étonne. M. Henri Barbusse semble tout à fait étranger au mode de
concevoir
qui fut habituel à la plupart des poètes de l’âge
se est moins une série de poèmes qu’un long poème purement subjectif,
conçu
sous la forme d’une rêverie, disant ce charme des
j’ai des souvenirs, j’assemble des images et des idées, je perçois et
conçois
des objets extérieurs. Ce je ou moi, unique, pers
une façon stable ; par elles, il sent, il se souvient, il perçoit, il
conçoit
, il combine des images et des idées, il est donc
ormules mathématiques et de tous les faits physiques, ils essayent de
concevoir
les dernières particules de matière169. Car ils a
événements, leurs conditions et leurs dépendances, les uns moraux ou
conçus
sur le type de la sensation, les autres physiques
moraux ou conçus sur le type de la sensation, les autres physiques ou
conçus
sur le type du mouvement. La notion de fait ou év
ication. Exception faite en faveur de du Bartas, au xvie siècle, qui
conçut
une œuvre une et comme synthétique du savoir cont
ts épars de l’œuvre philosophique (M. Stéphane Mallarmé ; en effet, a
conçu
une œuvre, en maints volumes) de laquelle pas un
ules Laforgue, mort si tristement à vingt-cinq ans : car l’on ne peut
concevoir
autres les vers aux fuyantes et sursautantes allu
non déguisée que la Poésie, en d’autres temps logique telle qu’on la
conçoit
, ne peut plus être la même en les temps nouveaux
ransformiste. » Traité du Verbe. Cette Œuvre sera la mienne, qui est
conçue
, dont le plan, un livre, des extraits sont publié
rapports mutuels, quand enfin on a mis par écrit tout ce qu’on avait
conçu
, et bien exécuté le plan qu’on avait arrêté, a-t-
Si nette ou si puissante que soit l’intelligence, on ne peut si bien
concevoir
son plan, qu’il n’y ait quelque chose à rectifier
aite de leur titre : ce n’est pas la médiocrité de la poésie que l’on
conçoit
, on voit le livre de rebut, sa reliure, ses feuil
nt en rendre le charme si l’on ne s’oublie soi-même en elle ? Nous ne
concevons
pas ce sentiment sans un amour désintéressé, une
impressions, sans suite, sans lien, et surtout sans sujet. Boileau ne
conçut
pas un moment la possibilité de se passer d’idées
’abord, la matière échauffe sa verve : tout ce qu’il était capable de
concevoir
d’émotion, se ramasse et se dépense sur ces sujet
apercevrez les points de suture : ce n’est pas un discours fortement
conçu
et contenant toutes ses parties dans son principe
idées de sa mémoire ; il assemblait sans conviction des abstractions
conçues
par son intelligence sur la foi de ses livres ; m
de moins en moins ; je ne sais plus, j’en arrive au balbutiement. Je
conçois
seulement que la poésie que j’essaye de définir s
Mais le paysage nocturne qu’il nous décrit n’est-il pas difficile à
concevoir
? « Plaquer des teintes de zinc par angles obtus
immense pâmoison Le souvenir avec le crépuscule. Saisissez-vous ? On
conçoit
qu’il y ait un rapport, une ressemblance entre le
it ainsi, ce n’est pas l’impossibilité d’aimer Dieu, mais celle de le
concevoir
tel qu’il puisse être aimé, ou (ce qui revient au
ui revient au même) l’impuissance à l’imaginer dès qu’on essaye de le
concevoir
comme il doit être : principe des choses, éternel
e n’arrive à se satisfaire là-dessus que par une illusion. Elle croit
concevoir
un Dieu infini en lui prêtant une bonté, une just
a douleur ? On aurait peine à pardonner ces choses à un Dieu que l’on
concevrait
rationnellement et que, par suite, on n’aimerait
que, par suite, on n’aimerait point : on en remercie le Dieu que l’on
conçoit
tout de travers, mais qu’on aime. Tout ce qu’il f
nous l’a conservé dans ses dialogues 202, la Sympasie antique, ne se
conçoivent
plus de nos jours 203. L’Église et la presse ont
es, la catégorie de l’idéal, c’est-à-dire la forme sous laquelle nous
concevons
l’idéal, comme l’espace et le temps sont les caté
mps sont les catégories, c’est-à-dire les formes sous lesquelles nous
concevons
les corps 206 ? Tout se réduit à ce fait de la na
tres sur le gouvernement du monde. Ils n’étaient pas encore arrivés à
concevoir
l’unité de gouvernement dans l’univers. Le culte
commun, il faut bien se persuader que, jusqu’à ce qu’on soit arrivé à
concevoir
naturellement ces fables, on n’a pas le mot de l’
és. Mais, de tous les systèmes, celui-là est le plus inconséquent. Je
conçois
les orthodoxes, je conçois les incrédules, mais n
mes, celui-là est le plus inconséquent. Je conçois les orthodoxes, je
conçois
les incrédules, mais non les néo-catholiques. L’i
es esprits comme l’espace est le lieu des corps, si elle n’était trop
conçue
au point de vue de la substance, ce qui lui donne
enne des formes de la pensée. Les deux rapports les plus généraux que
conçoive
l’intelligence humaine sont ceux de succession et
’espace, c’est-à-dire l’impossibilité pour notre intelligence de leur
concevoir
des bornes, s’explique par la loi d’association.
voir des bornes, s’explique par la loi d’association. Nous ne pouvons
concevoir
un moment du temps sans que cette idée éveille ir
tout confondre, et y substituer le mot aptitude. La psychologie ainsi
conçue
peut et doit être une science distincte. Mais ell
sans doute, mais seulement après coup, quand le sujet avait été déjà
conçu
, pour donner plus de justesse et de vraisemblance
ez rare que ces images aient été inventées de toutes pièces. Pour les
concevoir
, l’artiste s’inspirera volontiers de la poésie, d
, en évidence, l’image des choses qu’il a admirées dans la nature, ou
conçues
dans un rêve ; ces visions veulent prendre le plu
un pouvoir d’hallucination suffisant, peut-être se contenterait-il de
concevoir
son œuvre sans l’exécuter matériellement. Nous ve
je ne la vois plus des mêmes yeux. L’image de cette chose que je dois
concevoir
m’apparaît avec force, vient se mêler à mes perce
hose. Et l’on referme l’album en se disant que l’art décoratif, ainsi
conçu
, est bien le moins suggestif, le plus platement r
peindre ? Toutes les images que l’œuvre nous suggère, l’artiste les a
conçues
tout le premier ; il faut qu’il les ait vues dans
le dessin raffermira suffisamment. Mais le dessinateur, quand il l’a
conçue
, n’avait rien encore sur son papier qui pût la lu
s, si elle représente platement un objet vulgaire. Mais si elle a été
conçue
et exécutée par un artiste qui avait à quelque de
ssentie ? Comment nous suggérerait-elle des images qu’il n’aurait pas
conçues
tout le premier ? À la rigueur un décorateur à l’
ns toute sa complexité, telle que le poète, telle que le musicien l’a
conçue
. De même pour une œuvre d’art. Si vous vous conte
e que pour pour les choses de l’art, puisqu’il leur a donné sa vie, a
conçu
cette œuvre dans la fièvre ; songez qu’il a vécu
tiste doivent suffire, et seront mieux dans le sentiment du sujet. On
conçoit
encore quel contresens on commettrait, si l’on pe
pas éprouvées lui-même, à nous suggérer des images qu’il n’aurait pas
conçues
d’abord. Nous ne verrons dans son œuvre que ce qu
n’ont jamais été écrits. Mais peut-on dire pour cela qu’ils aient été
conçus
en vain ? Quelque chose en reste dans l’œuvre déf
nsion d’autant plus grande qu’elles y avaient été plus condensées. On
conçoit
quelle valeur esthétique peut prendre une œuvre d
suel. Et c’est pour cela que nous les interprétons, comme ils ont été
conçus
, avec tant d’aisance. On entrevoit le danger. Ce
ire que l’artiste n’avait pas toute sa lucidité au moment où il les a
conçues
? Non, il était de sang-froid. Pour lui, ces embl
e vue esthétique, l’Adam est admirable. Jamais le génie plastique n’a
conçu
de la forme humaine une plus grande et plus belle
fanations. Je ne parle même pas de ces monstres bizarres qui semblent
conçus
dans un délire ; ni de ces étranges manipulations
i-là donnera quelques détails, et laissera à l’imagination le soin de
concevoir
le reste. Celui-là nous fera voir dans un arbre c
tailles en gravure qui ne puisse être expressive de la couleur. On ne
conçoit
pas à première vue comment il peut s’établir une
ntres font sur les couleurs de véritables expériences de laboratoire,
conçues
et exécutées suivant la méthode scientifique. Cha
t à décorer, s’il veut nous présenter des œuvres homogènes qui soient
conçues
tout entières, forme et décor, dans le même espri
ter son dessin et lui donner un accent plus véridique. Le décor ainsi
conçu
, par l’aisance avec laquelle il s’adapte à la for
ue Michel-Ange, dans un prodigieux effort d’invention plastique, a pu
concevoir
ces innombrables figures dont il a orné la Sixtin
uté humaine ; et puis, essayant de monter encore, elle s’efforcera de
concevoir
des êtres supérieurs à l’humanité même. C’est à c
pas imaginer. Ici encore vous pouvez faire une expérience. Essayez de
concevoir
un visage d’une beauté parfaite. Au premier momen
er une image que nous aurions toute faite dans l’esprit. Il s’agit de
concevoir
une chose dont nous ne pouvons nous faire à prior
savoir. S’est-elle présentée à lui toute faite ? L’a-t-il brusquement
conçue
, par une intuition géniale ? Cela lui est-il venu
t telle que le goût n’y trouve rien à reprendre, que l’imagination ne
conçoive
rien au-delà. On sait avec quel soin Léonard de V
rents, l’imagination n’a pas de peine, en allant de l’un à l’autre, à
concevoir
des types intermédiaires. Ces images diverses se
ée, élaborée, amenée au plus haut degré de perfection qu’ils aient pu
concevoir
. Pourquoi ne pas profiter de ce travail ? Il ne s
es surnaturels dont ils sculptaient l’effigie. Ils le trouvaient déjà
conçu
et presque fixé dans l’imagination populaire. Leu
une tête d’éléphant, créatures déconcertantes qui semblent avoir été
conçues
dans un véritable délire d’invention plastique ?
ntenant en état de répondre à la question que nous nous étions posée.
Conçue
en dehors de l’art, la religion s’est après coup
de trop s’y appliquer ; il faut qu’il donne l’impression d’avoir été
conçu
sans effort, dans une improvisation joyeuse et lé
sent être inventées de sang-froid : on dirait plutôt qu’elles ont été
conçues
dans un songe d’opium, par un dessinateur halluci
d’Assyrie. De temps immémorial, l’imagination humaine a spontanément
conçu
de telles images. Les artisans du décor n’ont don
qu’il flotte dans une région intermédiaire, comme ces images que l’on
conçoit
les yeux à demi ouverts dans la rêverie légère du
pour mieux nous les faire admettre, à l’état d’esprit qui les a fait
concevoir
? À coup sûr il y revient pour son compte. Au mom
ris au sens réel et regardés vraiment comme des monstres, ils ont été
conçus
comme des symboles. Qu’est-ce que Typhon, ce mons
t de la majesté. Nous avons déjà montré comment les Égyptiens avaient
conçu
leurs dieux : quand ils appliquaient sur un corps
dans leur grâce bizarre et voluptueuse. Les satyres encore sont bien
conçus
, la forme humaine se raccordant très heureusement
forme vaut par elle-même. Il est donné à peu près à tout le monde de
concevoir
le poème de Jason ; il n’est donné qu’a un très p
oint sous de tels aspects de mélancolie qu’un païen véritable pouvait
concevoir
les divines légendes, ce sont là plutôt des nosta
ence, etc., qui ne sont plus des reflets du dehors, mais des modes de
concevoir
inhérents à notre structure cérébrale. La théorie
adiction, la pensée la repousse par là même de ses objets ; car, pour
concevoir
la contradiction dans les objets, il faudrait qu’
ison qui explique intellectuellement. En outre, cette cause peut être
conçue
de deux manières : soit comme inférieure, soit co
oses serait, pour ainsi dire, extralogique. Mais comme ce fond, ainsi
conçu
, échappe par définition même à notre intelligence
onc de la valeur et de l’action que nous attribuons au temps. Si nous
concevons
un temps abstrait, un ordre linéaire des phénomèn
et non le temps seul, qui, comme seul, nous paraît toujours un ordre
conçu
et abstrait. Cette notion de l’inactivité du temp
ommunauté d’action réciproque. Un phénomène isolé serait un phénomène
conçu
, non réel ; il serait de plus sans raison et sans
Dans notre conscience, d’ailleurs, rien n’est isolé ; nous ne pouvons
concevoir
un phénomène isolé que par un artifice, et, malgr
ipe de causalité métaphysique : la substance n’est alors que la cause
conçue
comme permanente par opposition à ses effets pass
me139. La réalité, c’est ce qui est senti et perçu, non pas seulement
conçu
; or, dit-on, « plusieurs phénomènes ou, ce qui r
a plus vaste de nos œuvres, dans L’Éducation sentimentale, si l’on ne
conçoit
, en effet, comme un tout La Comédie humaine ou Le
e imagination, une expression aussi proche de la vérité qu’on peut la
concevoir
. Il faudrait énumérer le combat de Schœngraben, s
à les secrets que Tolstoï arrache à la vie pour la reproduire ; il la
conçoit
active, intense, infiniment variée et expansive ;
pue, de l’intendant, du joueur, du fonctionnaire, tels que les aurait
conçus
par exemple Victor Hugo, et que l’on ressaisisse
ipersonnel, ni résumés, par rapports de dépendance en lois, comme les
concevrait
une intelligence philosophique moins soucieuse de
auteur par le choix de leurs éléments et le ton dans lequel ils sont
conçus
, sont les effets véritables de leur lecture et le
d’un patriotisme fumeux, il quitte son palais, se môle à la populace,
conçoit
un instant le dessin d’assassiner Napoléon ; une
telligence de toutes les formes de l’âme humaine, se réduisant à n’en
concevoir
qu’une, la sienne propre, comme exemplaire, manif
licats de leur permanence, de leur variabilité, de leur mobilité ; il
conçut
encore, le premier à ce degré, toute retendue pre
de, dans le ton lointain et las dont il en parle. Pour tout homme qui
conçoit
un ordre de choses meilleur que l’existant ou tel
percevons pour tout de bon l’étendue, tandis que nous ne faisons que
concevoir
l’espace à la manière d’un schème. Reprochera-t-o
vec le mouvement même. Quand je vois le mobile passer en un point, je
conçois
sans doute qu’il puisse s’y arrêter ; et lors mêm
par Euler 99 et par d’autres. Mais cela peut-il s’imaginer ou même se
concevoir
? Un lieu ne se distinguerait absolument d’un aut
us conduit à une impasse, incapables que nous nous sentons bientôt de
concevoir
ni pourquoi cette division s’arrêterait, ni comme
l’objet de la chimie. Elle étudie moins la matière que les corps ; on
conçoit
donc qu’elle s’arrête à un atome, doué encore des
ie avec la continuité de notre propre conscience. Ne pouvons-nous pas
concevoir
, par exemple, que l’irréductibilité de deux coule
donné ne peut contenir qu’un nombre limité de phénomènes conscients.
Concevons
-nous que ce contenu augmente, et quand nous parlo
beaucoup plus rapides que celles de nos états intérieurs. Comment les
concevoir
, et quelle est cette durée dont la capacité dépas
nt déformables et indéfiniment décroissantes : ce substrat simplement
conçu
, ce schème tout idéal de la divisibilité arbitrai
ct avec la matière et par elle aussi qu’il s’en distingue d’abord, on
conçoit
une infinité de degrés entre la matière et l’espr
et interprétation de l’Évangile, telle que le Vicaire savoyard l’eût
conçue
et désirée en ce temps-ci, vit tranquille, prend
eu ! » Rien n’autorise à penser que M. Renan ait formé le même vœu et
conçu
le même regret. Et toutefois il a exprimé, en plu
édilection élevée pour les sommets infréquentés de la foule, que l’on
conçoit
très-bien qu’il ait pu, par moments, regretter au
cit que comme probable et plausible, comme une façon satisfaisante de
concevoir
et de s’imaginer ce qui a dû se passer, ou de cet
ntrait un moment difficile et périlleux, dans une Vie du Christ ainsi
conçue
: c’est celui où, d’une première prédication tout
ient les âmes… ; en un mot, la fin du monde civilisé, tel qu’il a été
conçu
jusqu’ici et qu’il a existé depuis la première ci
est-il venu sur la terre, et d’où ? Les savants cherchent, observent,
conçoivent
, conjecturent, induisent ; le chrétien tranche, e
la parfaite idée de l’esprit critique en ces matières, tel que je le
conçois
. II. Et d’abord ce philosophe, cet investigateur
bli, laisser un souvenir, un nom. Le sage et le savant, tel que je le
conçois
, sait, hélas ! trop bien que c’est là une dernièr
mes… ; en un mot, la fin du monde civilisé, tel qu’il a été jusqu’ici
conçu
et qu’il a existé depuis la première cité et le p
conception du myriagone n’a rien de brouillé ni d’effacé ; ce que je
conçois
, ce n’est pas un myriagone comme celui-ci, incomp
les parties subsistent ensemble ; j’imagine très mal le premier et je
conçois
très bien le second ; ce que je conçois est donc
ine très mal le premier et je conçois très bien le second ; ce que je
conçois
est donc autre que ce que j’imagine, et ma concep
des branches qui sont les deux caractères distinctifs de l’arbre ; je
conçois
l’arbre en général et je prononce le nom d’arbre.
monde, il faut que nous les retirions de leur gangue et que nous les
concevions
à part. — Nous faisons un détour ; nous associons
ntemporaines. Pourrais-je me mettre d’accord avec lui sur la façon de
concevoir
les genres littéraires ? J’en ai quelque faible e
ns l’ordre, sans être les dupes de nos catégories ; efforçons-nous de
concevoir
à la fois les éléments essentiels, durables, et l
açon pratique et très élastique de désigner trois modes essentiels de
concevoir
la vie et l’univers ; ces conceptions répondent à
endrai sur ces idées, plus en détail, dans mes conclusions. Dès qu’on
conçoit
ainsi ces trois modes essentiels, il est clair qu
ens des réserves semblables en histoire littéraire. Je n’arrive pas à
concevoir
un « genre » didactique. Il ne suffit pas d’expri
à la représentation de l’inertie en vidant peu à peu cette idée : il
conçoit
donc sans peine une force libre d’un côté, et de
voir, sont susceptibles aussi de revenir à leur position première. On
conçoit
du moins ce retour comme possible, et l’on admet
comme nous l’avons montré, une corrélation intime entre la faculté de
concevoir
un milieu homogène, tel que l’espace, et celle de
à ces simultanéités successives, mais d’en vivre les intervalles. On
conçoit
même que cette conscience pût vivre d’une vie ass
s propriétés géométriques pouvant se mettre sous forme d’égalités, on
conçoit
très bien qu’une première équation, exprimant la
ndue homogène, les mouvements des parties de cette étendue peuvent se
concevoir
par la loi abstraite qui y préside ou par une équ
nsons avoir montré que la préformation de l’avenir dans le présent se
conçoit
sans peine sous forme mathématique, grâce à une c
rions dire où l’idée et l’effort se terminent, où l’acte commence. On
conçoit
donc qu’en un certain sens on puisse encore dire
ort imparfaite, puisque l’action future dont on a l’idée présente est
conçue
comme réalisable mais non pas comme réalisée, et
sent bien qu’il est encore temps de s’arrêter. Si donc on se décide à
concevoir
sous cette seconde forme la relation causale, on
ct d’un effort, qui n’aboutit pas toujours à la réalisation de l’idée
conçue
. Tantôt au contraire on fait de la durée la forme
r, même quand on en connaît à l’avance toutes les conditions » ? Mais
concevoir
toutes les conditions comme données, c’est, dans
par exemple, que, sans une impression agréable, jamais nous n’aurions
conçu
le beau, et que pourtant le beau n’est pas seulem
t ainsi enrichir et agrandir la philosophie par l’histoire. Mais vous
concevez
qu’il faut savoir déjà quelle est la vérité, pour
il pas à tous les êtres moraux sans distinction de temps et de lieu ?
Concevez
-vous un être moral qui ne reconnaisse au fond de
s que l’accusé prétend que ce n’est pas en lui la même personne qui a
conçu
, voulu, exécuté ce meurtre, et que, dans les inte
s’étend-elle à tous les pays possibles ? Non ; car il est possible de
concevoir
des pays plongés dans une nuit éternelle, étant d
teur aurait pu en choisir d’autres. Avec un autre système du monde on
conçoit
une autre physique, mais on ne conçoit ni d’autre
c un autre système du monde on conçoit une autre physique, mais on ne
conçoit
ni d’autres mathématiques ni une autre morale. Ai
d’autres mathématiques ni une autre morale. Ainsi il est possible de
concevoir
que le jour et la nuit ne soient plus dans les ra
ire. En pouvez-vous dire autant du principe de la cause ? Pouvez-vous
concevoir
, quelque part, en quelque temps et en quelque lie
il pense, plusieurs principes nécessaires ; on ne saurait au moins le
concevoir
dépourvu du principe de contradiction et du princ
ne unité d’organisation, une unité idéale et morale que l’esprit seul
conçoit
et qui échappe aux sens. Si les sens ne peuvent e
savez qu’il y a des objets extérieurs, je vous demande si vous ne les
concevez
pas dans un lieu qui les contient. Pour le nier,
plus vaste, et ainsi de suite ; en sorte qu’il vous est impossible de
concevoir
un corps qui ne soit pas dans un lieu ; et vous a
n lieu, de même nous croyons que tout événement arrive dans un temps.
Concevez
-vous un événement qui arrive, si ce n’est dans un
ndit successivement aux yeux de votre esprit, et vous finissez par la
concevoir
illimitée comme l’espace. Niez la durée, vous nie
econnaît qu’il les possède mais qu’il n’en est pas l’auteur. Nous les
concevons
et les appliquons, nous ne les constituons point.
’intelligence, la raison, peu importe le nom, au moyen de laquelle il
conçoit
des vérités d’ordres différents, et entre autres
trop de précautions contre les séductions de l’esprit de système. On
conçoit
même que de grands philosophes, qui pourtant n’ét
el ou tel cas, dans tel ou tel moment, dans tel ou tel lieu, avant de
concevoir
une vérité générale, indépendamment de toute appl
ut se sentir identique sous des modifications diverses, et il ne peut
concevoir
dans les qualités de l’objet senti quelque chose
, soit la chute d’une feuille, soit le meurtre d’un homme, etc., pour
concevoir
immédiatement, d’une façon générale et abstraite,
es ainsi acquises, l’induction les transporte hors de nous, nous fait
concevoir
des causes et des substances partout où il y a de
ce n’est pas directement observable ; elle ne s’aperçoit pas, elle se
conçoit
. La conscience aperçoit la sensation, la volition
ns seulement qu’il nous est impossible d’apercevoir un phénomène sans
concevoir
à l’instant même une substance, c’est-à-dire qu’a
énomène, soit par les sens, soit par la conscience, se joint celui de
concevoir
la substance qui lui est inhérente. C’est ainsi q
, mais qui en renferme la puissance dans les limites du sujet qui les
conçoit
, et, en tant que subjectifs, les déclare sans app
finales, de la raison suffisante, ne sont que nos propres manières de
concevoir
, le Dieu, que tous ces principes nous révèlent, n
x-mêmes, et vrais encore quand notre esprit ne serait pas là pour les
concevoir
. Nous les considérons comme indépendants de nous
ez pour garant de la vérité que vous-mêmes et vos propres manières de
concevoir
; c’est l’esprit humain qui transporte ses lois h
a connue et décrite, toute pure qu’elle est, quelque dégagée qu’on la
conçoive
de la réflexion, de la volonté, de tout ce qui fa
hors des choses où elles se rencontrent et de l’intelligence qui les
conçoit
! La vérité n’est alors qu’une abstraction réalis
ans ce qui est l’être par excellence… » — « Le propre de l’âme est de
concevoir
l’universel41, c’est-à-dire, ce qui dans la diver
arfait, plein de défauts, de limites, de misères, et en même temps il
conçoit
quelque chose d’infini et de parfait. Il possède
lle ait été mise en lui par un autre être doué de la perfection qu’il
conçoit
et qu’il n’a pas : cet être, c’est Dieu. Voilà le
finiment parfait qui se rend immédiatement présent à moi, quand je le
conçois
, et qu’il est lui-même l’idée que j’ai de lui… »
uel caractère d’universalité, de nécessité même, pour être capable de
concevoir
les vérités universelles et nécessaires ; voilà p
ui seul en est la substance. Nous n’apercevons pas Dieu, mais nous le
concevons
, sur la foi de ce monde admirable exposé à nos re
l’aperçoivent point, ils y croient cependant, par cela seul qu’ils la
conçoivent
nécessairement. L’homme et l’univers sont aussi d
e. C’est trop à la fois et ce n’est point assez pour le mysticisme de
concevoir
Dieu sous le voile transparent de l’univers et au
st un fait singulier, mais incontestable, qu’aussitôt que la raison a
conçu
la vérité, l’âme s’y attache et l’aime. Oui, l’âm
ne de tous les êtres intelligents. Il n’y a pas d’intelligence qui ne
conçoive
quelque vérité universelle et nécessaire, et cons
remière de toutes, au-delà de laquelle l’intelligence n’a plus rien à
concevoir
ni à chercher. C’est en écartant dans les choses
ychologie toute particulière79. Dans la vérité des choses, la raison
conçoit
l’unité absolue comme un attribut de l’être absol
ipe, à un être infini et en même temps réel et substantiel, dont elle
conçoit
l’existence, mais dont il lui est interdit jamais
rs livré à nos regards, et de ces vérités merveilleuses que la raison
conçoit
, mais qu’elle n’a point faites, pas plus que l’œi
beau, comment cette beauté idéale qu’il nous est impossible de ne pas
concevoir
, nous serait-elle révélée par la sensation, par u
et ne tombe pas sous toutes nos prises comme le premier. La raison le
conçoit
, mais les sens ne le perçoivent pas tout entier,
d’individus. La nature ou l’expérience nous fournit l’occasion de le
concevoir
, mais il en est essentiellement distinct. Pour qu
evoir, mais il en est essentiellement distinct. Pour qui l’a une fois
conçu
, toutes les figures naturelles, si belles qu’elle
sons harmonieuses produisent la beauté de ce monde visible, et ne pas
concevoir
derrière cette scène magnifique et si bien réglée
artiste se forme en étudiant la nature. Sans elle, il ne l’eut jamais
conçu
; mais avec cet idéal, il la juge elle-même, il l
èle dans la nature, qui n’imitent pas autre chose que l’idéal rêvé ou
conçu
, qui sont en quelque sorte une seconde création i
turelle, mais de la beauté idéale, telle que l’imagination humaine la
conçoit
à l’aide des données que lui fournit la nature. L
le christianisme durera ; car il n’est pas au pouvoir de la pensée de
concevoir
une religion plus parfaite. Artistes du xixe siè
ffice de la fatalité, même celui de la fatalité la plus bienfaisante.
Concevez
-vous que le mot et l’idée de liberté aient jamais
à la longue réforme et gouverne l’autre. La conscience individuelle,
conçue
et transportée dans l’espèce entière, s’appelle l
ar les sens, par l’esprit, par le cœur. Mais il n’est pas possible de
concevoir
de différence entre le libre arbitre d’un homme e
stice, sans connaître la volonté de Dieu ; de l’autre, vous ne pouvez
concevoir
la justice de la volonté divine sans avoir conçu
, vous ne pouvez concevoir la justice de la volonté divine sans avoir
conçu
d’ailleurs la justice. Est-ce assez de motifs, je
t générale ce que demande la justice dans tous les cas qui se peuvent
concevoir
, afin qu’un de ces cas se présentant on le juge s
re, ne peut demeurer à l’état d’abstraction. Dans nous elle n’est que
conçue
. Il faut qu’il y ait quelque part un être qui non
conçue. Il faut qu’il y ait quelque part un être qui non seulement la
conçoive
, mais qui la constitue. De même que toutes les ch
l’infini, qui lui échappe toujours et que toujours il poursuit. Il le
conçoit
, il le sent, il le porte pour ainsi dire en lui-m
Du moins aujourd’hui elle est entièrement développée ; on ne la peut
concevoir
plus belle en son genre ; elle a atteint sa perfe
Hume ; peu lui importerait que, selon Kant, la raison de l’homme put
concevoir
, et même ne pût pas ne pas concevoir les idées de
n Kant, la raison de l’homme put concevoir, et même ne pût pas ne pas
concevoir
les idées de cause, de temps, d’espace, de libert
ombent point sous les prises de l’imagination et du cœur, mais qui se
conçoivent
seulement. Elle les néglige donc. Elle n’étudie p
és en lui par cette raison très simple qu’ils en viennent. Je ne puis
concevoir
Dieu que dans ses manifestations et par les signe
s et par les signes qu’il me donne de son existence, comme je ne puis
concevoir
un être que par ses attributs, une cause que par
s secondes, ne se manifeste que par ses effets ; elle ne se peut même
concevoir
que par eux ; et elle les surpasse de toute la di
nous ne nous représentons pas, nous n’imaginons pas l’infini, nous le
concevons
; ce n’est pas un objet de l’imagination, mais de
Dieu ne peut délibérer, ni, par conséquent, vouloir à notre manière.
Conçoit
-on en effet qu’il ait pu prendre ce que nous appe
mblables et tout à fait étrangers les uns aux autres, l’esprit humain
conçoit
des sujets dissemblables et étrangers. Ainsi, com
sensations sont pour nous inétendues, et que nous ne pouvons pas les
concevoir
et les placer dans l’espace, mais seulement dans
isible ? Prenez les fluides les plus subtils : pouvez-vous ne pas les
concevoir
susceptibles de division, de plus ou de moins ? T
s relatifs et finis. La raison n’explique pas l’inexplicable, elle le
conçoit
. Elle ne peut comprendre d’une manière absolue l’
amais interrogée sur sa valeur et sa signification véritable, cela se
conçoit
. Quant à la science sérieuse et philosophique, qu
t les yeux, quand j’ai cherché à exprimer l’idéal élevé où la vie est
conçue
non comme un rôle et une intrigue, mais comme une
sa valeur positive. Si, en effet, le pouvoir départi à l’homme de ce
concevoir
autre qu’il n’est a pu apparaître sous un jour dé
e caractère illusoire. C’est au nom de la vérité que le pouvoir de se
concevoir
autre était diffamé. Désormais, cette idée de vér
x, pur instantané) : or, encore une fois, impossible d’imaginer ou de
concevoir
un trait d’union entre l’avant et l’après sans un
ps réel, je veux dire perçu et vécu. Voilà aussi n’importe quel temps
conçu
, car on ne peut concevoir un temps sans se le rep
perçu et vécu. Voilà aussi n’importe quel temps conçu, car on ne peut
concevoir
un temps sans se le représenter perçu et vécu. Du
e donnent un espace. Je dis « surtout », car on pourrait à la rigueur
concevoir
un être conscient réduit à la perception visuelle
me juxtaposition dans l’espace et non plus comme succession pure ; je
conçois
aussi que toute la partie de l’univers qui est ma
et dans toute science. Tout le monde nous accordera en effet qu’on ne
conçoit
pas de temps sans un avant et un après : le temps
de l’Empereur par lesquels il lui conférait ces hautes missions sont
conçus
en des termes qui sont de beaux titres de nobless
loppement et les saisir, s’associer en tout à la pensée qui les avait
conçus
et pourvoir sur les moindres points à l’exécution
ait pas de mettre en rimes après coup ce qu’on avait d’abord écrit et
conçu
en prose. M. Daru de loin, comme Andrieux de près
fonder ma réputation. N’ayez pas peur, je n’irai pas trop vite : j’ai
conçu
l’idée le 15 octobre, le lendemain de la bataille
Devenu directeur de l’Opéra après l’avoir été du théâtre Louvois, il
concevait
encore le vague espoir de faire quelque œuvre con
▲