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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
quatrième, j’ai montré que, dans chaque contrée, ce sont les espèces communes et très répandues dans de nombreuses stations, c’
s d’un même ancêtre, et conséquemment ont dû hériter quelque chose en commun . Mais les trois genres groupés sur la gauche doiv
a gauche doivent, en vertu du même principe, avoir hérité beaucoup en commun , et, par conséquent, ils forment une sous-famille
nd les deux genres qui suivent vers la droite et qui ont divergé d’un commun parent depuis la cinquième période généalogique16
ogique167. Ces cinq genres ont cependant aussi beaucoup de caractères communs , et forment une famille distincte de celle qui co
nous permettre de renfermer sous une seule proposition les caractères communs à tous les mammifères, par exemple, et, sous une
exemple, et, sous une autre, tous ceux qui, dans les mammifères, sont communs au genre Chien ; et enfin, en en ajoutant une seu
spèce particulière. S’ils observent un caractère à peu près uniforme, commun à un grand nombre d’espèces, et qui n’existe pas
z d’autres, ils s’en servent comme ayant une grande valeur ; s’il est commun à un moins grand nombre de formes, ils ne l’emplo
ien n’est plus aisé que de déterminer un certain nombre de caractères communs à tous les oiseaux ; mais, à l’égard des crustacé
aux deux extrémités opposées de la série qui ont à peine un caractère commun  ; et cependant les espèces les plus extrêmes des
entre deux espèces ou plusieurs, sont ceux qu’elles ont hérités d’un commun parent. Toute classification vraie est donc essen
s branches ou groupes alliés au même degré de consanguinité avec leur commun progéniteur, la somme des dissemblances actuelles
de A, ne sauraient non plus être rangées dans le même genre que leur commun ancêtre, ni celles qui descendent de I avec ce ge
successive. Tous les descendants de A auront hérité quelque chose en commun de leur commun parent, et il en aura été de même
us les descendants de A auront hérité quelque chose en commun de leur commun parent, et il en aura été de même de tous les des
u près identiques. Nul ne place ensemble le Navet suédois et le Navet commun , quoique leurs tiges épaisses et succulentes soie
e : cependant, toutes sont reliées les unes aux autres par l’habitude commune de faire la culbute : et, quoique la race à court
eine si les mâles et les hermaphrodites possèdent un seul attribut en commun , et, cependant, personne ne songerait à les sépar
ayant des habitudes si opposées, que par l’influence héréditaire d’un commun parent. Cependant, une erreur est toujours possib
r est toujours possible à cet égard, lorsqu’il s’agit d’un seul point commun de ressemblance dans toute l’organisation ; mais,
e descendance modifiée, que ces caractères fixes sont l’héritage d’un commun ancêtre ; et nous savons de quelle valeur sont de
e l’unité généalogique. Que deux formes n’aient pas un seul caractère commun , cependant, si ces formes extrêmes sont reliées l
iétés domestiques, dans la tige épaissie du Navet suédois et du Navet commun . La ressemblance du Lévrier et du Cheval de cours
ient hérité leur forme générale et la structure de leurs membres d’un commun ancêtre. Il en est de même des poissons. Quelques
que peu d’individus, tandis que les espèces copiées sont des espèces communes , qui évidemment ont eu le succès pour elles dans
i a pour effet de les faire passer pour des représentants des espèces communes victorieuses, et qu’elles échappent ainsi à quelq
e bien réelles, d’après ma théorie, elles seraient dues à un héritage commun . Il faut donc supposer ou que tous les Rongeurs,
rs et les Marsupiaux procèdent les uns et les autres d’un progéniteur commun , et que les deux groupes ont subi depuis de profo
et ordre, parce qu’elle a retenu partiellement les caractères de leur commun progéniteur ou d’un très ancien membre du groupe.
s distinctes. En partant du principe que les espèces, descendues d’un commun parent, se multiplient en divergeant graduellemen
ment de caractères, tout en conservant par héritage quelque caractère commun , on peut rendre compte des affinités étrangement
bres d’une même famille ou même d’un groupe encore plus élevé. Car le commun ancêtre d’une famille entière d’espèces, maintena
toutes les formes descendues de A ou de I auraient quelques attributs communs . Dans un arbre, nous pouvons distinguer telle ou
ges dans une même espèce, bien qu’ils aient parfois peu de caractères communs . Nous employons de même l’élément généalogique da
riment que les divers degrés de différence entre les descendants d’un commun ancêtre, nous pouvons nous rendre compte des règl
d’affinités complexes qui divergent en rayonnant d’un point ou centre commun . Fort probablement nous ne parviendrons jamais à
’égard de la bouche des insectes, nous n’avons qu’à supposer que leur commun progéniteur avait une lèvre supérieure, des mandi
ou du même organe est, d’après les observations d’Owen, le caractère commun de toutes les formes inférieures ou peu modifiées
l’autre, mais comme formés, les uns et les autres, de quelque élément commun primordial. Il est vrai que les naturalistes n’em
étaient plus complètes, serait purement généalogique ; la descendance commune étant, selon moi, le seul lien de connexion caché
onsidérer chaque embryon comme un portrait plus ou moins effacé de la commune forme mère de chaque grande classe d’animaux. XI
dans un état qui les rend complétement inutiles, sont cependant très communs dans la nature. Ainsi, on observe des mamelles ru
les, et encore d’autres semblables, sont la conséquence de la parenté commune des formes que les naturalistes considèrent comme
nt tous descendus, chacun dans sa propre classe ou groupe, de parents communs , et se sont tous modifiés dans la suite des génér
2 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
st dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le con
tal social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présen
idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses en
uffert joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégique
tout à l’heure : « avoir souffert ensemble » ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs natio
s triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun . Une nation est donc une grande solidarité, const
le : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune . L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cett
s facultés diverses, souvent opposées, les nations servent à l’oeuvre commune de la civilisation ; toutes apportent une note à
3 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
es et de la substitution simple Sommaire. I. Noms propres et noms communs . — Importance des noms communs ou généraux. — Ils
Sommaire. I. Noms propres et noms communs. — Importance des noms communs ou généraux. — Ils sont le premier terme d’un cou
érience d’individus semblables et qui correspondent à ce qu’il y a de commun entre ces individus. — Exemples de ces tendances
se divise en deux branches, celle des noms propres et celle des noms communs , et on les distingue très justement en disant que
propres. Les logiciens et les grammairiens disent très bien qu’un nom commun , comme arbre ou polygone, est un nom général ou a
dans tous les individus du groupe ; le nom d’arbre exprime la qualité commune à toutes les espèces d’arbres, peupliers, chênes,
nes, cyprès, bouleaux, etc. ; celui de polygone représente la qualité commune à toutes les sortes de polygones, triangles, quad
ue, par le moyen d’un nom général que j’entends, je pense une qualité commune à plusieurs individus, une chose générale, bref u
nérale ; quand nous avons vu une série d’objets pourvus d’une qualité commune , nous éprouvons une certaine tendance, une tendan
uvons une certaine tendance, une tendance qui correspond à la qualité commune et ne correspond qu’à elle. C’est cette tendance
aux individus de cette classe. À ce titre, il correspond à la qualité commune et distinctive qui constitue la classe et qui la
autres termes, une certaine tendance correspondante à ce qu’il y a de commun entre les divers personnages munis d’un paletot,
dividus semblables et qui correspondent précisément à ce qu’il y a de commun en eux. À chaque instant, nous voyons ces tendanc
blables, nous éprouvons une tendance qui correspond à ce qu’il y a de commun dans ces objets, c’est-à-dire à quelque caractère
t beaucoup de nos autres animaux, nous avons aisément appris leur nom commun et remarqué leurs caractères communs. En d’autres
us avons aisément appris leur nom commun et remarqué leurs caractères communs . En d’autres termes, ce nom correspond en nous à
donc en un même effet. Le nom est devenu l’équivalent des caractères communs aux divers squelettes de l’espèce, comme des cara
tères communs aux divers squelettes de l’espèce, comme des caractères communs aux divers individus vivants de l’espèce ; sa pré
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
es sous un climat presque semblable ; de sorte que, d’après l’opinion commune que les animaux aveugles qui les habitent ont été
ène à dire quelques mots de l’acclimatation. Comme il est extrêmement commun chez les espèces du même genre d’habiter des cont
s espèces d’un même genre soient les descendants modifiés d’un parent commun , il faut que l’acclimatation puisse s’effectuer a
upporter de lointaines transportations. Cette faculté extraordinaire, commune parmi nos animaux domestiques, de vivre sous les
iver aisément d’une très grande flexibilité naturelle de constitution commune au plus grand nombre des animaux. À ce point de v
alies, mais comme des exemples d’une flexibilité de constitution très commune qui, dans des circonstances particulières, est am
’on observe souvent dans les monstruosités végétales. Rien n’est plus commun que la soudure des parties homologues parmi les s
er faussement aux lois de corrélation des particularités de structure communes à des groupes entiers d’espèces, et qui, en réali
, et l’on ne saurait s’attendre à ce qu’un oiseau tel qu’un Culbutant commun naisse d’une bonne race de Courtes-Faces. Mais, a
cations depuis l’époque où cette espèce s’est détachée du progéniteur commun du genre. Cette époque est rarement fort reculée,
proches alliées. J’exposerai le fait d’une autre manière. Les points communs de ressemblance que toutes les espèces d’un même
que toutes les espèces d’un même genre ont entre elles, et les points communs de dissemblance qui les distinguent des espèces d
qu’on appelle leurs caractères génériques. J’attribue ces caractères communs à l’hérédité, c’est-à-dire à la descendance d’un
is l’époque où ces diverses espèces se séparèrent de leur progéniteur commun , il n’est pas probable qu’elles commencent actuel
l’époque où ces diverses espèces se sont séparées de leur progéniteur commun , il est probable qu’ils doivent encore être en qu
le. Plusieurs groupes considérables de Coléoptères ont pour caractère commun de présenter un même nombre d’articles aux tarses
s ailes est un caractère de la plus haute importance, parce qu’il est commun à des groupes entiers de formes spécifiques ; mai
pèces d’un même genre sont aussi sûrement descendues d’un progéniteur commun que les deux sexes d’une espèce quelconque, quel
ux sexes d’une espèce quelconque, quel que soit l’organe qui, chez ce commun progéniteur ou chez ses descendants immédiats, so
même genre sont moins fixes que les caractères qu’elles possèdent en commun  ; que les organes extraordinairement développés c
e descendent d’un même progéniteur, dont elles ont hérité beaucoup en commun  ; c’est ensuite que les organes qui ont varié réc
nt dues à ce que les diverses races de Pigeons ont hérité d’un parent commun la même constitution et la même tendance à varier
comme deux variétés produites par la culture et procédant d’un parent commun . S’il en est autrement, si elles n’ont pas une so
ces distinctes, auxquelles on peut en ajouter une troisième, le Navet commun . D’après l’hypothèse ordinaire de la création ind
e les deux parents ont perdu quelque caractère possédé par un ancêtre commun , la tendance forte ou faible à reproduire le cara
supposer que toutes les espèces du même genre descendent d’un parent commun , il faut aussi s’attendre à les voir souvent vari
comme nous ne connaissons pas exactement les caractères de l’ancêtre commun du groupe entier, nous ne pouvons distinguer les
e pure. La raie dorsale existe toujours ; la raie scapulaire est très commune et quelquefois double ou même triple. Les jambes
entre les diverses espèces du genre Cheval. Rollin assure que la Mule commune , provenant de l’Âne et du Cheval, est particulièr
d’une organisation très différente sous d’autres rapports, le parent commun du Zèbre, du Couagga, de l’Âne, de l’Hémione et d
les diverses espèces d’un même genre se sont séparées de leur souche commune , sont plus variables que les caractères générique
soit l’anomalie de ses caractères. Les espèces descendues d’un parent commun , héritant presque de la même constitution, doiven
re la cause de chaque légère différence produite dans la postérité de communs parents, nous pouvons être certains que cette cau
rs par une tendance héréditaire à revenir au caractère du progéniteur commun , tendance modifiée dans ses manifestations par la
isent l’hérédité, il y a réversion exacte aux caractères de l’ancêtre commun  ; lorsqu’elles la contrarient, la tendance de rév
lle générations dans la suite des temps écoulés, et je vois le parent commun des races diverses de notre cheval domestique dan
rme, à mon avis, qui résultait de cette version ; c’est que l’ancêtre commun de tous nos chevaux domestiques et seulement de n
le que toutes les espèces du genre cheval descendent d’un progéniteur commun qui était zébré et qui a été le prototype du genr
5 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »
Londres des ouvriers de tous pays accourus pour défendre leur intérêt commun  : l’émancipation du travail. Quelles paroles fure
si dire. L’immense foule des travailleurs se donnant la main pour une commune libération, voilà ce que nous avons vu. Le petit
petit groupe des pensants épars, spontanément associés par une vision commune de l’avenir, voilà ce que nous verrons, ce que no
volution de la pensée moderne ; mais si j’ai réussi à montrer l’objet commun de leurs réalisations et de leurs efforts, c’est-
et réalité la condition essentielle et fondamentale de toute vitalité commune ou supérieure.‌ Walt Whitman, enfin, nous a donné
ine et claire Que je puisse voir quelle beauté s’attache ‌ Aux formes communes et trouver l’âme Des choses non regardées ? Et v
rabie ; ce qu’est l’art grec ou le ménestrel provençal, j’embrasse le commun , j’explore et je m’assieds au pied du familier, d
mesurément ? La noblesse et la splendeur enfin accordées aux « formes communes  » et aux « choses non regardées » ! La justice sc
lencieusement sa lente genèse infaillible, prenant sa part du devenir commun  ; que l’intelligence, loin d’être une faculté d’o
aut vous dépouiller soigneusement de tout ce que vous pouvez avoir de commun avec la foule. Mais ces flots de vie que vous mép
s hommes et des mondes associés sous l’empire intérieur d’un principe commun de vie, est en complète et radicale décrépitude,
oyeuse en un mot d’agir réellement avec cette famille pour un intérêt commun  ?‌ Un autre exemple :‌ Je marche sur la route ; u
chemin, et qui me le dit par sympathie pour moi poussé par un intérêt commun , par un intérêt d’humanité. Dans le premier cas j
cordiale et intime de l’élite et de la foule dans une libre confiance commune , dans une mutuelle expansion. Autant la première
eption ruinée, que nous savons mensongère et néfaste, mais que la vie commune retient encore dans son inextricable complexité ?
mes prétendus ennemis ? La communion des pensants dans une recherche commune de vérité et de beauté nous indique cette voie. V
6 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
métaphoriques ou idéales, que l’analyse du génie poétique n’a rien de commun que le nom avec l’analyse du sucre, et se passe t
pas, c’est de développer en nous l’esprit scientifique. Nous avons en commun , les savants et nous, toute l’infirmité humaine,
oi, le risque perpétuel de se tromper et d’être trompé. Nous avons en commun , eux et nous, les instruments de travail naturels
déjà Montaigne, la raison et l’expérience. Nous avons encore cela de commun que notre objet, ce sont des faits, c’est la réal
ais seulement une attitude scientifique universelle. Un état d’esprit commun peut conduire dans des recherches diverses des es
y a cependant une attitude de l’esprit à l’égard de la nature qui est commune à tous les savants… » Une attitude d’esprit à l’é
sciences, de la nature, que ce soit aux plus générales, aux procédés communs de toutes les recherches qui portent sur des fait
retenions pas. Pouvons-nous ne prendre dans Racine que ce qu’il a de commun avec Pradon et Quinault ? Ou ne regarder en lui q
acine, pour ce qui n’est que dans Racine. Sans doute, ce qu’il y a de commun entre tous nos tragiques, nous l’observons, nous
une science française, une science belge, mais la science, la même et commune pour toutes les nations, encore moins y a-t-il un
7 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
aractères généraux dans la nature. — Un groupe de caractères généraux communs à tous les moments d’une série d’événements const
d’événements constitue l’individu. — Un groupe de caractères généraux communs à plusieurs individus constitue la classe. — Les
ptions et représentations sensibles des individus de la classe ont de commun , et à cela seulement. — À ce titre, il est le cor
ulement. — À ce titre, il est le correspondant mental de leur portion commune et se trouve idée générale. — Mécanisme de cette
avons. Car il y a des choses générales : j’entends par là des choses communes à plusieurs cas ou individus ; ce sont des caract
a un caractère qui relie ses divers moments successifs, un caractère commun qui dans tous se retrouve le même. Pour cette pie
dans par opposition au dehors, tous nos événements ayant ce caractère commun de nous apparaître comme internes par opposition
rmanent en lui, sinon sa forme, c’est-à-dire le groupe des caractères communs à tous ses moments. Mais, dans l’évanouissement e
ne doive exister toujours. — Ainsi, de même qu’il y a des caractères communs dont la présence continue relie entre eux les div
e eux les divers moments de l’individu, de même il y a des caractères communs dont la présence multipliée et répétée relie entr
la race ; c’est l’inverse qui arrive ; sans doute ici, les caractères communs sont beaucoup plus répandus dans l’espace et dure
te, puis à la matière mécanique, nous voyons le groupe des caractères communs aux divers corps, d’une part, se réduire jusqu’à
e propre. Cette nuance retranchée, il reste un faisceau de caractères communs à toute une série de faits et dont la persistance
moi de si net et de si déterminé qui correspond au caractère abstrait commun à tous les araucarias, et ne correspond qu’à lui 
tes. Partant, si elles l’évoquent, c’est grâce à ce que toutes ont en commun , et non grâce à ce que chacune d’elles a de propr
; partant encore, s’il les évoque, c’est grâce à ce que toutes ont de commun , et non grâce à ce que chacune d’elles a de propr
propre ; par conséquent enfin, il est attaché à ce que toutes ont de commun et à cela seulement. — Or ce quelque chose est ju
sentations diffèrent du tout au tout. Et cependant elles ont un trait commun  ; grâce à cette communauté, le nom évoqué par la
éloignés, démêler des analogies très délicates, constater des traits communs entre des choses très dissemblables, former des i
avec la structure naturelle du contenu. II Tel est le caractère commun de toutes les idées que nous construisons : elles
par abstraction, considéré à part, et, de plus, général, c’est-à-dire commun à beaucoup de corps, ou, pour mieux dire, univers
mun à beaucoup de corps, ou, pour mieux dire, universel, c’est-à-dire commun à tous les corps. Nous le détachons et nous le no
8 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291
défenseur. C’est là tout. Rien de plus. Y a-t-il, au fond, idée plus commune et plus retour de Pontoise que cela ?… Il est vra
r de Pontoise que cela ?… Il est vrai que tous les jours une idée est commune et que le talent s’en empare et sait revêtir cett
t plus spécialement auteur dramatique, il est forcément voué à l’idée commune , la seule qui réussit pleinement au théâtre, et q
seule qui réussit pleinement au théâtre, et que, de toutes les idées communes , la plus sympathique à ce public de Sganarelles p
poète. La Critique pourrait donc admettre, même en l’admirant, l’idée commune , comme dans César Birotteau, par exemple, où elle
tailler quelque chose de grand, de profond et de nouveau, dans l’idée commune de son roman que lui ont soufflée ses habitudes d
dée que le drame exprimait, c’était l’éducation du public, c’était la commune ambition de moraliste et de législateur. Dans L’A
9 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
r. De même que la définition d’une espèce ne donne que les caractères communs à tous les individus de l’espèce, et de même que
mmuns à tous les individus de l’espèce, et de même que ces caractères communs ne peuvent jamais se présenter isolés, mais s’acc
ables, de même la définition d’un mot ne donne que la portion de sens commune à tous les emplois que les écrivains ont fait de
’on parvient réunissent toujours des individus qui ont des caractères communs et des caractères propres. De même, si loin qu’on
une infinité de valeurs, dont le dictionnaire n’indique que la partie commune et en quelque sorte irréductible. Tout ce qui fai
10 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
avaient réfléchi, ils auraient conçu qu’un aigle n’est pas le modèle commun d’une institution générale. Une composition qui d
positions. Et le moment du tumulte et le moment du repos ont cela de commun que chacun s’y montre ce qu’il est. Que l’artiste
, comme dans la nature. Il faut qu’elles concourent toutes à un effet commun , d’une manière forte, simple et claire ; sans quo
ntenelle à la Sonate : figure, que me veux-tu ? La peinture a cela de commun avec la poésie, et il semble qu’on ne s’en soit p
des sujets ingrats ; mais c’est pour l’artiste ordinaire qu’ils sont communs . Tout est ingrat pour une tête stérile. À votre a
ut y avoir de l’ordonnance sans expression, et que rien même n’est si commun . Pour de l’expression sans ordonnance, la chose m
de sagesse, d’ivresse et de sens froid dont les exemples ne sont pas communs en nature. Sans cette balance rigoureuse, selon q
ienne. Et puis l’un est pur et simple imitateur, copiste d’une nature commune  ; l’autre est, pour ainsi dire, le créateur d’une
n’y a ni vraisemblance ni vérité, où tout est outré ; qui n’a rien de commun avec la nature ; où la fausseté se décèle et dans
forêts, des montagnes, et ceux qui empruntent leurs scènes de la vie commune et domestique ; Tesniere, Wowermans, Greuze, Char
11 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ix »
de guerre. Émouvante réunion pour tel d’entre nous privé du culte en commun depuis des mois ! La confession des péchés, les p
importe où nos camarades prennent leur force dont bénéficie la maison commune  ?‌ Au sortir de ces instants religieux, tous romp
ari, parent, quelque victuaille. Le plus grand nombre furent mises en commun . Banquet sacré, banquet du peuple, celui que rêva
veler les classes que des angoisses partagées, toutes choses mises en commun , et la mort continuellement affrontée ensemble. L
êmes espérances. Enfin les misères de la guerre produisent une vie en commun , un collectivisme de la tranchée. Cela touchait l
12 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IX. Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention »
puis évoquer l’image d’un individu désigné par un nom propre ; le nom commun , général et abstrait, représente toute une collec
, représente toute une collection d’objets, et seulement les qualités communes à tous ces objets. « Le nom d’arbre, dit M. Taine
à tous ces objets. « Le nom d’arbre, dit M. Taine, exprime la qualité commune à toutes les espèces d’arbres, peupliers, chênes,
êne ? Ce qui y équivaut, c’est une définition énonçant les caractères communs à tous les arbres. L’impossibilité est plus grand
13 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
donc ont servi toutes ces admirables proportions ? À rendre petite et commune , une grande chose ? Il semble qu’il eût mieux val
’effet contraire, et à donner de la grandeur à une chose ordinaire et commune . On répond qu’à la vérité l’édifice aurait paru p
que l’art et ses proportions ont réduit à une apparence ordinaire et commune , finit par être conçu grand, le prestige défavora
et restitue l’édifice grand en lui-même, à une apparence ordinaire et commune  : en sorte que d’un côté chaque détail paraît gra
un côté chaque détail paraît grand, tandis que le tout reste petit et commun  ; au lieu que dans le système contraire d’irrégul
de Rome ? Valait-il mieux réduire cet édifice à un effet ordinaire et commun par l’observation rigoureuse des proportions que
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
mitifs. — Éléments primitifs de la ligne. — Découverte d’un caractère commun à tous les éléments ou points d’une ligne. — Défi
st un caractère inclus en lui, plus abstrait et plus général que lui, commun à lui et à d’autres analogues, et qui, entraînant
nt et prouva que ces deux tendances sont la même ; la gravitation est commune aux corps célestes comme aux corps terrestres, et
t la tendance centripète des autres avaient pour raison une propriété commune aux uns et aux autres ; les deux lois n’étaient q
aractère inclus dans tous les éléments du nombre, sauf le premier, et commun à toutes les unités représentées par un chiffre p
un caractère compris dans tous les éléments du polygone, c’est-à-dire commun à tous les triangles dont il est le total ; ce ca
d Owen, ses prédécesseurs ont dégagé un intermédiaire explicatif qui, commun à toutes ces pièces si diverses, est la raison pr
concourir avec eux à tel effet final et total ; et cet intermédiaire commun explique dans l’animal non seulement une prodigie
asse centrale, et l’intermédiaire qui les lie est une donnée générale commune non seulement à toutes les planètes, mais à tous
s, on remarque que les deux triangles sont égaux, comme ayant un côté commun , la diagonale, compris entre deux angles égaux ch
ercle, on met une infinité de lignes droites égales, qui ont un point commun . Dans celui qu’on nomme sphère, on met une infini
sphère, on met une infinité de demi-cercles égaux qui ont un diamètre commun , et les propriétés de la grosse boîte ainsi const
et sa forme seront entièrement définies, et définies par un caractère commun de leurs éléments. Ainsi, pour ne prendre que les
ice de leur angle, tous les points de la bissectrice ont ce caractère commun que, pour chacun d’eux, une des deux coordonnées
entre du cercle, tous les points de la circonférence ont ce caractère commun que, pour chacun d’eux, la somme des carrés des d
la décomposant en ses éléments, dégage en eux un caractère algébrique commun à tous ; cette science s’appelle géométrie analyt
er plus haut qu’eux, jusqu’au principe d’identité qui est leur source commune , tandis que dans celles-là, les lois fondamentale
aractères du corps dont ils sont les éléments. — Deux propriétés sont communes à tous les organes d’un corps vivant. L’une, ment
le des fonctions de l’animal complet. De cette façon, deux propriétés communes aux éléments de l’ensemble expliquent presque tou
la collection, et nous n’avons point de peine à démêler leurs traits communs . Grâce aux documents conservés et par des procédé
nterviennent les naturalistes. Darwin part d’un caractère fondamental commun à toutes les espèces animales et végétales, la di
e dans un plan et dans un type : c’est qu’il est un legs d’un ancêtre commun . Tous les mammifères descendent d’un mammifère119
èces, en vertu de l’hérédité, répètent les traits de leur progéniteur commun . — Par l’autre de ces propriétés, l’organe est un
fférents milieux : c’est que, grâce à une sélection continue, le plan commun légué par le progéniteur commun s’est modifié ici
âce à une sélection continue, le plan commun légué par le progéniteur commun s’est modifié ici dans un sens, là-bas dans un au
’est un édifice vivant dans lequel, d’espèce à espèce, et sur un type commun transmis par hérédité, la sélection a superposé l
plus ancienne de toutes, primitive, a établi le type le plus général, commun à tous les animaux de tout l’embranchement, l’art
rales, quantité d’autres traits non moins essentiels et qui leur sont communs . Partant, les deux ordonnances sont analogues. — 
15 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
portés en arrière : tous les membres ont cherché le centre de gravité commun qui convenait le mieux à ce système hétéroclite.
éshabiller et se faire mannequiner par un professeur, qu’ont-elles de commun avec les positions et les actions de la nature ?
de commun avec les positions et les actions de la nature ? Qu’ont de commun l’homme qui tire de l’eau dans le puits de votre
ction, avec ses deux bras en haut, sur l’estrade de l’école ? Qu’a de commun celui qui fait semblant de mourir là, avec celui
celui qui expire dans son lit, ou qu’on assomme dans la rue ? Qu’a de commun ce lutteur d’école avec celui de mon carrefour ?
e, qui dort, qui réfléchit, qui s’évanouit à discrétion, qu’a-t-il de commun avec le paysan étendu de fatigue sur la terre, av
16 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Appendice. Discours sur les prix de vertu »
rze ans. Ses premières années nous échappent. Enfant du pays et d’une commune peu éloignée, elle avait vingt-cinq ans lorsqu’el
st-à-dire depuis tout à l’heure un demi-siècle, elle a été pour cette commune à la fois la maîtresse d’école, la garde-malade,
it à l’étroit, et, dès les premiers temps de son installation dans la commune , elle s’annonça pour ce qu’elle devait être toute
e de Crimée, grâce au zèle et à l’industrie de l’humble maîtresse, la commune de Beaumont, qui est peut-être la plus pauvre du
’elle, qui nous ramène à l’institutrice. En 1841, l’instituteur de la commune étant frappé d’une fièvre typhoïde qui menaçait d
ne idée, décerne à Mlle Rosalie Marion le premier prix Montyon. De la commune rurale nous passons à la grande ville. Il existe
tholique à Villars-lez-Blamont où il n’y avait d’abord qu’un bâtiment commun pour les protestants et les catholiques ; il a re
ses frais, une autre qui coûta plus de 3,000 francs, sur lesquels la commune ne put fournir que la minime somme de 400 francs.
testants et de catholiques, une seule petite église était possédée en commun par les deux communions, et les cérémonies du cul
ce serait le curé qui présiderait à tout. Le Conseil municipal de la commune vota des fonds, à cette même condition également.
e. Aujourd’hui, quel que soit le régime matrimonial, soit dotal, soit commun , la veuve est admise à la jouissance des droits q
énage, à l’éducation des enfants : chacun d’eux a donc mis à la masse commune sa part. » Et qu’il soit permis à l’homme de let
17 (1911) La valeur de la science « Introduction »
s, que je réunis ainsi sous un même nom deux objets qui n’ont rien de commun  ; que la vérité scientifique qui se démontre ne p
ous voyons comment ces ouvriers si différents collaborent à une œuvre commune qui ne pourrait s’achever sans leur concours. Et
appelons la réalité objective, c’est, en dernière analyse, ce qui est commun à plusieurs êtres pensants, et pourrait être comm
alyse, ce qui est commun à plusieurs êtres pensants, et pourrait être commun à tous ; cette partie commune, nous le verrons, c
usieurs êtres pensants, et pourrait être commun à tous ; cette partie commune , nous le verrons, ce ne peut être que l’harmonie
18 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »
rnationale pour la propriété littéraire et artistique, avec un bureau commun , chaque État assurant, par ses lois et ses tribun
te, où la loi s’impose, et qui réclame impérieusement une juridiction commune pour ses intérêts communs. » ‌ Ajoutons à cette b
qui réclame impérieusement une juridiction commune pour ses intérêts communs . » ‌ Ajoutons à cette brève nomenclature, un exem
andat qu’ils ont reçus, comme ils l’étaient déjà par leurs sentiments communs , de rester en relations les uns avec les autres e
s, de quelle autorité auraient été empreintes les décisions prises en commun par un Lamartine, un Carlyle, un Michelet, un Eme
le de la réunion d’hommes illustres, venant apporter chacun à l’œuvre commune leur part de pensée et d’humanité, serait en lui-
19 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
. — III. Genres polymorphes. — IV Espèces douteuses. — V. Les espèces communes , très répandues dans une vaste station, sont les
ue également difficile à définir ; mais ici, l’idée d’une descendance commune est presque généralement impliquée, quoiqu’elle p
t des caractères intermédiaires, il donne le titre d’espèce à la plus commune , même parfois à la première décrite, et range les
ngées par quelques auteurs comme des espèces. Ainsi, combien le Chêne commun n’a-t-il pas été soigneusement étudié ! Cependant
ance de langage. V. Les espèces dominantes, c’est-à-dire les espèces communes , très répandues sur un vaste habitat, sont les pl
tables prouvent que, dans toute contrée limitée, les espèces les plus communes , c’est-à-dire les plus nombreuses en individus, e
de moindre importance, un nombre supérieur d’espèces dominantes très communes et très répandues se trouvera du côté des plus gr
res, et qui se pressent autour d’une forme unique qui est leur souche commune  ? Indubitablement, il y a une distinction importa
imentales établissent qu’elles descendent l’une et l’autre de parents communs , et, par conséquent, qu’elles doivent être rangée
20 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
re ou même les groupes encore plus élevés doivent provenir de parents communs . Conséquemment, quelque éloignées et isolées les
r que les naturalistes soient capables de décider, d’après les règles communes , si ces formes douteuses sont ou ne sont pas des
de ce que les habitants d’une région quelconque, que, selon l’opinion commune , on suppose avoir été spécialement créés pour ell
eraient-ils plus variables que les caractères génériques qui lui sont communs à toutes ? Pourquoi, par exemple, la couleur d’un
ouvons comprendre ce fait : depuis qu’elles se sont séparées du tronc commun , elles ont déjà varié en certains caractères par
is que les diverses espèces du genre se sont séparées de leur ancêtre commun  ; et nous pouvons nous attendre en général à ce q
ependant n’être pas plus variable que tout autre, si cette partie est commune à beaucoup de formes subordonnées, c’est-à-dire s
même genre sont descendues d’un même parent et ont hérité beaucoup en commun , on peut concevoir comment des espèces alliées, p
que tous les êtres éteints et vivants sont les descendants de parents communs . Comme les groupes descendus d’un ancien progénit
ncien progéniteur ont généralement divergé en caractères, cet ancêtre commun et ses premiers descendants seront souvent interm
t habitées par plusieurs espèces analogues, quelque espèce identique, commune à toutes les deux, y existe encore. Partout où l’
, est-il vrai que toutes les choses vivantes ont beaucoup d’attributs communs  : leur composition chimique, leur structure cellu
tes les espèces alliées de la plupart des genres, sont descendus d’un commun ancêtre à une époque relativement peu éloignée et
ard prophétique dans l’avenir jusqu’à prédire que ce sont les espèces communes et très répandues, appartenant aux groupes les pl
ncore plus incroyable de supposer que la forme primordiale, l’ancêtre commun et archétype absolu de la création vivante, n’eût
nchements qui, selon toute probabilité, ont tous divergé du prototype commun presque dès le principe. Il en est encore de même
21 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
e tend qu’à rendre l’homme raisonnable, mais par des voies simples et communes . » Aucun auteur n’a mieux défini la nature ni ma
n’avait voulu que « les rendre raisonnables, par des voies simples et communes . » D’où vient la différence ? C’est qu’en 1696 le
e passe dans la vie. Toutes les conditions n’ont-elles pas des points communs par où la même leçon peut les toucher ; et l’homm
e, est une des beautés du théâtre de Molière104. C’est par ces traits communs à l’espèce humaine que chaque individu se reconna
ne lui fasse. C’est tout un art imaginé pour faire passer les pensées communes qu’il n’a pas su éviter, ou dont il a cru avoir b
trême difficulté pour le moraliste de se tenir entre le raffiné et le commun , La Bruyère tantôt cherche à parer, pour les dégu
tion du style ; il en perd quelquefois à vouloir embellir des pensées communes . Suard s’en doute bien un peu ; mais, dans le pie
e caractère et la sévère beauté de la langue de son pays. Les pensées communes , quoique justes, ne doivent pas être recueillies
comme les titres de notre nature. Vouloir fixer par écrit des pensées communes , c’est, dans l’auteur, ou médiocrité d’invention,
6 ; à Paris et non à Dourdan, comme je l’avais dit, d’après l’opinion commune , dans les premières éditions. La Bruyère, comme M
22 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre II. La langue française au xvie siècle »
s. Au surplus ai étudié tant qu’il m’a été possible de m’adonner à un commun patois et plat langage, fuyant toute affecterie d
matée dans Commynes et dans Marot, mais qui devient alors tout à fait commune  : il nous donne aussi toutes les constructions du
rifiée. En 1541, Calvin écrit : « Voilà pourquoi tous les États d’un commun accord conspirent en la condamnation de nous et d
tée de leur maison. » En 1500 : « Voilà pourquoi tous les Etats d’un commun accord conspirent à condamner tant nous que notre
Sales, Du Vair se réduisent à l’usage du peuple, au parler naturel et commun . Les composés à la mode grecque262, le provigneme
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
pas l’un l’autre, mais sont produits l’un après l’autre par une cause commune , la tension générale, et par les conditions parti
ée de la foudre ? C’est qu’il y avait entre ces deux idées une partie commune  : lumière subite avec choc capable de tuer un ani
sté souvent avec l’idée de la foudre : c’est en vertu de cette partie commune que l’idée de l’étincelle électrique vient abouti
force, de durée et de netteté pour retentir et se rencontrer dans une commune région du cerveau, et pour y être ainsi centralis
siège dans le cerveau : les représentations visuelles ont pour siège commun les centres visuels du cerveau ; les représentati
res visuels du cerveau ; les représentations de l’ouïe ont pour siège commun le centre auditif ; notre cerveau a des casiers t
s différents ; cette connexion suppose une communication et un trajet commun entre les deux centres, par exemple l’Opéra de Pa
oir, c’est parce que cette opposition a pour point de départ une idée commune , celle de lumière. Au contraire, la loi de contra
rs. Non seulement l’idée de peine suscite celle de plaisir par l’idée commune de sensibilité, mais en fait et réellement la pei
24 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Bâtiment. » p. 534
res séparées pour les maîtres de quartier ou répétiteurs. Des salles communes d’études pour les basses classes. Des dortoirs c
Des salles communes d’études pour les basses classes. Des dortoirs communs pour ces mêmes basses classes. Des salles commune
sses. Des dortoirs communs pour ces mêmes basses classes. Des salles communes d’études et de répétitions pour les hautes classe
25 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
esclaves, et les mettra dans l’impossibilité de rien entreprendre en commun  ? « — Oui. « — Et si elle se trouve en deux homme
gens injustes aient jamais rien fait de considérable de concert et en commun , car, s’ils eussent été tout à fait injustes, ils
s du moyen âge. « Je veux qu’ils vivent ensemble, assis à des tables communes . « Dès qu’ils auraient en propriété des terres, d
la garde des troupeaux, aller à la chasse avec eux, et faire tout en commun , ou bien qu’elles doivent se tenir au logis, comm
x seront le partage exclusif des mâles ? « Nous voulons que tout soit commun . Seulement, dans les services qu’on réclame, on a
sés au soin de leur éducation, car les charges publiques doivent être communes à l’un et à l’autre sexe. « — Oui. « — Ils porter
munes à l’un et à l’autre sexe. « — Oui. « — Ils porteront au bercail commun les enfants des citoyens d’élite, et les confiero
où personne n’aura rien à soi que son corps et où tout le reste sera commun  ? « D’où viendraient toutes les dissensions qui n
s à dire, prévoyant bien que je révolterais par ces paroles l’opinion commune  ; en effet, il est difficile de concevoir que le
ous la direction de matrones indifférentes, de nourrir et d’élever en commun la génération future de son peuple. Personne n’au
du cœur scandalisé : « Partout où il arrivera que les femmes soient communes , les enfants communs, les biens de toutes espèces
« Partout où il arrivera que les femmes soient communes, les enfants communs , les biens de toutes espèces communs, et où l’on
mes soient communes, les enfants communs, les biens de toutes espèces communs , et où l’on aura retranché des relations de la vi
us ses Francs, féodale sous ses chefs militaires, municipale sous ses communes , monarchique sous ses rois, représentative sous s
26 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »
drame. Il y a là ce respect des grands mots, des mots hors de l’usage commun , qu’on retrouve chez tous les hommes médiocrement
ouvent d’accord. L’ignorance de la langue est une des causes les plus communes de l’affectation et de l’emphase du langage. Faut
ellement appropriés et rendus habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des idées devenues vu
e qui doit être dans les choses. Ce sont les pensées qui sont basses, communes , hautes, sensées, touchantes, terribles, et qui f
27 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
dividu. L’une et l’autre s’engendrent réciproquement pour ce résultat commun  : vivre, c’est-à-dire s’augmenter. La vie intérie
hors s’imposera chez elle aux dépens de sa personnalité. C’est la loi commune et bienfaisante que les caducs disparaissent deva
leur passé, leur situation, leurs mœurs n’ont-elles pas un caractère commun , qui les relie malgré tout, celui d’humanité ? Et
ner, il faut encore relier et unifier. C’est alors que les caractères communs de l’espèce apparaissent clairement au-dessus de
t de leurs luttes une identique aspiration vers un état meilleur, une commune recherche de plus de force et de plus d’équilibre
latin », « monde européen » ? De même qu’il existe une sorte d’idéal commun aux races, il existe dans le monde un idéal d’hum
’idéal commun aux races, il existe dans le monde un idéal d’humanité, commun à l’espèce et englobant sans les confondre, ceux
asard, considère une nation, il ne voit que les caractères à peu près communs à tous les-individus qui la composent, les ressem
hardies, afin d’y ouvrir un jour de larges avenues pour la traversée commune . N’est-ce pas un sentiment apparenté au nôtre, qu
28 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
turel du christianisme, il y avait dans l’Église protestante un fonds commun , une unité de foi, et en quelque sorte, un point
artout où ils la trouvent, et ils sont loin de renier ce qu’il y a de commun dans leurs croyances personnelles et dans les cro
isme était condamné sans examen et sans distinction sous l’accusation commune de panthéisme, d’athéisme, de scepticisme et même
pouvons oublier que, si nous avons avec les théologiens des croyances communes , nous avons aussi des principes absolument différ
moins de périls que la confusion. Si l’âme et le corps n’ont rien de commun ni même d’analogue, comment peuvent-ils coexister
stingué les unes des autres, mais il n’a pas assez montré leur action commune . Il a montré Dieu hors du monde et le monde hors
29 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
idée qu’il est de leur essence de ne point être raisonnables comme le commun des hommes, nous nous étonnons d’entendre Boileau
aux jeunes premiers de Scribe. Non, la raison de Boileau n’a rien de commun avec l’esprit positif, calculateur, prosaïque, de
lui après 1660, ces hommes de génie si dissemblable ont tous ceci de commun , qu’ils respectent la nature, l’expriment comme i
u’un avec la nature. Car la nature n’est-elle pas la source unique et commune des sentiments et des idées, présente à tous, et
et d’universalité, partant la raison, qui est en nous ce qui nous est commun avec tous les hommes, sous l’infinie diversité de
te altération, cette amplification même des impressions ordinaires et communes , qui est significative, et qui est vraie d’une vé
s œuvres antiques et de la réalité actuelle fait ressortir un élément commun , et cet élément commun est justement cette nature
la réalité actuelle fait ressortir un élément commun, et cet élément commun est justement cette nature raisonnable, universel
’il définit, ce roman mythologique, allégorique et moral, n’a rien de commun avec l’Iliade ni l’Énéide. Mais on y retrouve le
es : comme il était fort malaisé de dégager toujours sûrement le fond commun des œuvres anciennes et de l’expérience moderne,
30 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »
stés unis ; mais la vie a séparé les esprits : ils n’ont plus d’idées communes , partant plus de conversation. On a remarqué souv
ie, et non plus de passion, voilà ce qui a fait que, sur des malheurs communs , quelques-uns ont écrit des plaintes non communes
ue, sur des malheurs communs, quelques-uns ont écrit des plaintes non communes . Le langage du cœur donne la mesure de l’esprit.
mettre en branle. On ne saurait donc trop se défaire de ce préjugé si commun , que l’esprit qu’on a nuit aux effusions du cœur,
31 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre cinquième. »
ruis, Il ne tient pas à moi ; c’est toujours quelque chose. Cela est commun et ne valait pas trop la peine d’être dit ; mais
ité d’un homme qui dit tantôt une chose et tantôt l’autre n’a rien de commun avec cette conduite, et qu’ainsi il fallait trouv
de nous renvoyer au simple bon sens, et fonde sa morale sur la nature commune et sur la raison vulgaire. On a remarqué qu’il n’
trop loin. Il était bien aisé de corriger cela. V. 37. Ou plutôt la commune loi. Cela est vrai ; mais s’il est ainsi, à quoi
32 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
philosophe, en effet, les pensées sont le signe de la pensée. Mais le commun des hommes se sert de la raison sans la connaître
genre, incapable par conséquent de bien représenter ce qu’ils ont de commun ou le genre tout entier. Retranchez d’un son la h
2° s’il s’agit de qualités, comme pour le timbre, la qualité la plus commune représente encore plus mal l’ensemble des qualité
r la patience de la réflexion ou par la promptitude du génie. Chez le commun des esprits, l’image intérieure de l’homme n’est
sonores ou visuelles d’un son moyen, d’un homme ordinaire, d’une rose commune  ; l’ensemble du genre, comprenant des individus p
n plus facilement la première idée, la seconde, et leur nom désormais commun . Si l’effort de la pensée s’arrête alors, l’idée
nt visée par le nom et n’attirant à elle l’attention, ce qu’il y a de commun entre tous les individus du genre sans exception
gues ; entendons-nous par là un être physique individuel, ou le genre commun d’une série d’apparitions éphémères ? La plupart
ngage intérieur, qui est son œuvre, mais avec lequel elle n’a rien de commun . VII. L’image visuelle est naturellement le pr
et, par suite, rendu sensible à autrui ; un signe social est un signe commun , et un signe commun est un signe matériel ; quand
sensible à autrui ; un signe social est un signe commun, et un signe commun est un signe matériel ; quand un état doit servir
gne commun est un signe matériel ; quand un état doit servir de signe commun à plusieurs consciences, il faut qu’il puisse êtr
la plus facile à imiter est d’ordinaire choisie pour servir de signe commun  ; dès lors, une partie de l’idée représente l’ens
ntre la première et toutes les autres, sans exception, une différence commune et fixe d’intensité. En définitive, le signe est
pression, et il contribue pour sa part à le développer dans la langue commune dont il fait usage. On a soutenu que le rôle du l
ossèdent une part égale de souveraineté ; mais la raison qui leur est commune et le juste sentiment de l’intérêt bien entendu l
s toute leur force, et il pourrait exprimer sa pensée dans le langage commun sans que, a ses yeux, elle perdît rien de sa vale
devient le signe de son signe, lequel est inconscient. C’est un trait commun à toutes les habitudes et à un grand nombre de su
ésente déjà sous une forme analytique. C’est ainsi qu’avec le langage commun se répand, par l’exemple et l’éducation, le sens
ard des objections qu’il soulève. Ces opérations diverses ont un fond commun  : elles consistent avant tout à ralentir le cours
e unique d’expression ; il la conçoit à part comme le lien, l’élément commun de deux formes sensibles hétérogènes302. L’analys
faire dire ; mais, ensuite, ils entrent difficilement dans la langue commune  ; ils n’ont guère d’autre valeur que celle d’un e
t les débarrassent de ces tournures qui les font paraître tour à tour communes et affectées. » [Le passage d’Adolphe cité par Eg
t les débarrassent de ces tournures qui les font paraître tour à tour communes et affectées » : idée qu’on peut rapprocher de l’
ue originale pour contribuer à lutter contre ces fameuses « tournures communes  ».] Cf. Tonnellé, Fragments sur l’art et la philo
33 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
s toutes différentes qui sont l’objet fondamental de la signification commune des mots de chacun de ces deux ordres : mais ces
e & l’autre sur un sentiment de bienveillance, comme sur une tige commune . Si nous les mettons maintenant en parallele, nou
reusement & amicalement sont des adverbes. La syllabe génératrice commune à tous ces mots est la syllabe am, qui se retrouv
qui peuvent la modifier ou lui être associées. Il y a dans ce procédé commun à toutes les langues un art singulier, qui est pe
ême, de leur distinction, de leur diversité : mais ce qu’on trouve de commun dans leurs procédés généraux, prouve l’unité de l
es & des Turcs, & dans l’allemand moderne, plusieurs radicaux communs . Quoi qu’il en soit, il résulte de ce qui vient d
es, que l’usage a établies pour exprimer uniformément les accessoires communs à tous les verbes. Il est assez difficile de déte
tures contraires, leur venir de la langue latine, qui est leur source commune . Dans les trois langues modernes, on employe ces
espece de barbarisme. On ne sauroit croire combien cette opinion est commune , & combien on la soupçonne peu d’être fausse 
eurs especes ou à plusieurs individus, sont nommés appellatifs par le commun des Grammairiens. Quelques-uns trouvant cette dén
convient qu’aux individus de l’espece humaine. Si l’on avoit appellé communs les noms auxquels on a donné la dénomination d’ap
ise, pour ainsi dire, faites-leur observer en même tems ce qu’il a de commun avec les autres, ce qui le fixe dans la même espe
e sorte de nom, l’esprit ne porte son attention que sur les attributs communs à toute l’espece, & qu’il tire en quelque sor
eres qui lui sont propres, pour ne considérer que celles qui lui sont communes avec les autres. Amenez-les ensuite à la comparai
qui les spécifient ; mais n’oubliez pas les propriétés qui leur sont communes , qui les réunissent sous un point de vûe unique,
ifférencielles de chaque espece, pour ne plus envisager que les idées communes à toutes les especes comprises sous le même genre
exemple nous indique le moyen de ramener tous les autres à l’analogie commune , en suppléant le sujet sousentendu de chaque verb
assus, &c. Mais cette concordance ne doit pas s’entendre comme le commun des Grammairiens l’expliquent : urbs Roma ne sign
l’autre est déterminatif d’un nom appellatif, & c’est la fonction commune des adjectifs relativement aux noms. N’est-il pas
rica, Hispania, Gallia, &c. sont des adjectifs dont le substantif commun est terra ; que annularis, auricularis, index, &a
, index, &c. noms propres des doigts, se rapportent au substantif commun digitus ? Quand on veut donc interpréter l’apposi
ient une collection d’objets réunis sous un point de vûe qui leur est commun & propre : il est assez naturel de croire que
marquer par ce mot qu’une classe de noms réunis sous un point de vûe commun qui leur est exclusivement propre. La distinction
eurs des sexes, n’ont peut-être placé dans le genre masculin les noms communs & les noms propres des vents, ventus, Auster,
& pour le nom monstrum, qui est en quelque sorte la dénomination commune des crimes stuprum, furtum, mendacium, &c. pa
e les noms des animaux, il s’en trouve quelques-uns qui sont du genre commun d’autres qui sont du genre épicene : & parmi
tantôt du genre féminin : ce sont ceux-là que l’on dit être du genre commun , parce que ce sont des expressions communes aux d
que l’on dit être du genre commun, parce que ce sont des expressions communes aux deux sexes & aux deux genres. Tels sont e
re, si on avoit donné aux adjectifs une terminaison relative au genre commun pour les occasions où l’on auroit indiqué l’espec
p; du mot κοινὸς, communis : les noms épicenes ont en effet comme les communs , l’invariabilité de la terminaison, & ils ont
st unique pour les deux sexes. Il ne faut donc pas confondre le genre commun & le genre épicene. Les noms du genre commun
s confondre le genre commun & le genre épicene. Les noms du genre commun conviennent au mâle & à la femelle sans chang
ntre deux individus quelconques, parce qu’il n’y auroit pas une regle commune pour comparer leurs procédes respectifs. Il doit
procédes respectifs. Il doit donc y avoir des principes fondamentaux communs à toutes les langues, dont la verite indestructib
appellons Lexicologie, contient sur cet objet des principes raisonnés communs à toutes les langues. I. L’office de la Lexicolog
riginairement à la signification de chaque mot : cette idée peut être commune à plusieurs mots, qui n’ont pas pour cela la même
& la Construction. La Concordance est l’uniformité des accidens communs à plusieurs mots, comme sont les genres, les nomb
ons, s’appellent consonnes : les uns & les autres prennent le nom commun de lettres. La liste de toutes les lettres autori
les premieres sont nommées aspirées, parce que l’aspiration leur est commune & semble modifier la premiere des deux articu
ieres la dénomination de sifflantes, parce que le sifflement leur est commun & y modifie aussi la premiere articulation :
abukodonosor, Akab. Plusieurs mots de cette classe étant devenus plus communs que les autres parmi le peuple, se sont insensibl
, on doit les réduire à la construction analytique & à l’analogie commune à toutes les langues, si l’on veut en saisir le s
nt pas exactement les loix de leur conjugaison. Voyez Anomal . L’idée commune attachée à ces deux termes est donc celle de l’ir
s sont dans le cas de tous les autres synonymes, & qu’avec l’idée commune de l’émission consécutive de plusieurs sons non a
entre eux, & par la prononciation & par l’orthographe. L’idée commune à ces deux especes d’homonymes est donc la plural
amp; non pas les élémens de la voix, & qu’en conséquence elle est commune à plusieurs nations voisines de la Chine, quoiqu’
mp; la confusion qui se trouve dans l’ordre des mots qui devroit être commun à toutes les langues, selon l’idée naturelle que
latin d’être réputée figure, parce qu’elle étoit contraire à l’usage commun de cette langue, où l’on avoit coutume de mettre
n renversement de l’ordre naturel ou analytique, autorisé par l’usage commun de la langue latine, & que l’anastrophe est u
e l’anastrophe est un renversement du même ordre, contraire à l’usage commun & autorisé seulement dans certains cas partic
ties un mot composé de deux racines élémentaires, réunies par l’usage commun , comme satis mihi fecit, pour mihi satisfecit ; r
un sens total causée ou par une petite inversion qui déroge à l’usage commun , c’est l’anastrophe, ou par l’insertion de quelqu
té toutes trois quelques idiotismes de la langue qui sera leur source commune , & il ne seroit pas étonnant de trouver dans
ette opposition aux lois immuables de la Grammaire, faisoit la nature commune de tous. Mais il y a encore une autre espece d’id
Allemans observent en cela, & les lois générales & les usages communs . Mais ils disent, diese manner sind gelehrt ; &am
mp; l’on doit reconnoître ici que les Allemands s’écartent des usages communs , qui donnent la préférence à l’adjectif en pareil
le sujet du verbe ? Je réponds qu’il n’y a peut-être entre la maniere commune & la maniere allemande d’autre différence que
ribut d’une maniere vague & sans application au sujet : la phrase commune présente le sujet tel qu’il paroît à l’esprit apr
: la phrase allemande est donc un idiotisme régulier, & la phrase commune un idiotisme irrégulier. Voici un latinisme régul
e n’est que dans ce cas qu’il y a latinisme ; car il n’y a rien de si commun dans la plûpart des langues, que de voir l’infini
temporelle que la forme impérative. Mais le sens impératif est si peu commun à ces deux formes, que l’on ne substitue celle de
uvent remonter jusqu’au principe de leur synonymie, & à la source commune d’où ils descendent, avec les altérations différe
ve, des mots de différentes especes, ou l’on retrouve une même racine commune , symbole de l’idée primitive, avec les additions
leur indéclinabilité est un fait particulier qui déroge à l’analogie commune par accident, & non une suite de cette analog
ppellatif, il ne presente à l’esprit que l’idée générale d’une nature commune à plusieurs individus, ou à plusieurs especes, ma
s entre elles par les différentes idées accessoires ajoutées à l’idée commune du genre. Dans la premiere hypothese, où l’on ne
nde hypothese, où l’on admettroit diverses especes d’articles, l’idée commune du genre devroit encore se retrouver dans chaque
est la suite nécessaire de cette adaptation ; cette propriété lui est commune avec tous les autres modes personnels sans except
que l’esprit y considere, est en quelque maniere l’idée d’une nature commune à tous les individus auxquels elle peut convenir.
age de la langue latine met à l’accusatif. C’est pourtant la doctrine commune des Grammairiens les plus célebres & les plus
assez d’avoir montré l’inconséquence & la fausseté de la doctrine commune sur l’accusatif, prétendu sujet de l’infinitif :
un attribut d’une maniere abstraite, & comme l’idée d’une nature commune à tous les individus auxquels elle peut convenir 
xprimer des choses très-différentes, quoiqu’il y ait quelque chose de commun dans leur signification. Ces deux mots expriment
’on y fait, pour ajoûter à l’idée propre du mot les idées accessoires communes à tous les mots de la même espece. Ces additions
anent, a été subit. La douleur, la surprise, le dégoût, n’ont rien de commun  ; chacun de ces sentimens est un, & son effet
ue la nature lui a donnée de proférer des sons. Cette faculté lui est commune avec quantité d’autres animaux [mais dans un moin
is en avant une opinion, qui est exactement le contrepié de l’opinion commune  : il donne pour ordre fondamental un autre ordre
me servir des moyens établis à cet effet dans la langue qui nous est commune . Ces moyens à la vérité peuvent bien être mis en
ajoûte à un texte si précis qu’une simple question. Que reste-t-il de commun à toutes les langues, que d’employer les mêmes es
tingue dans la pensée par l’abstraction ; cette peinture est la tâche commune de toutes les langues : elles ne different entr’e
entierement semblables aux variations correspondantes d’un paradigme commun , sont réguliers ; ceux dont les variations n’imit
ceux dont les variations n’imitent pas exactement celles du paradigme commun , sont irréguliers : en sorte que la suite des var
e encore confirmée par des preuves de fait. 1°. Il est certain que le commun des Grammairiens imagine beaucoup plus d’irrégula
permutations de ces lettres. Pulmo. de l’attique πλεύμων, au lieu du commun πνεύμων ; illiberalis, illecebrae, colligo, au li
es, d’après les vues de l’esprit les plus universelles & les plus communes à tous les hommes ; le nom de langue exprime parf
ussi intime & aussi permanente que parmi nous, où tant d’intérêts communs les réunissent ; au lieu que dans cet état primit
, comme signes institués ; substitution qui ne peut se faire que d’un commun consentement, & d’une maniere assez difficile
re levé facilement ; car pour ranger les êtres sous des dénominations communes & génériques, il en falloit connoître les pro
avoit une langue qui tînt à la nature de l’homme, ne seroit-elle pas commune à tout le genre humain, sans distinction de tems,
re profane que par le récit de l’Ecriture, que l’Orient est la source commune des nations & des belles connoissances. Nous
8 ; que le moyen qu’il employa pour cela fut la division de la langue commune , confundamus . . . linguam eorum, & que cette
qui parlent originairement la même. Si un particulier altere l’usage commun , son expression est d’abord regardée comme une fa
nguons pareillement dans les langues l’esprit & le corps, l’objet commun qu’elles se proposent, & l’instrument univers
culés de la voix, nous y démêlerons ce qu’elles ont nécessairement de commun , & ce qu’elles ont de propre sous chacun de c
pour y rapporter leurs procédés respectifs. Mais au moyen de ce terme commun de comparaison, la communication est établie géné
urement matérielles, & consistent dans un grand nombre de racines communes aux deux langues. Mais d’autre part, M. de Grandv
idée principale & l’idée accessoire : l’idée principale peut être commune à plusieurs mots de la même espece, qui different
odérés. Voyez Dictionnaire . §. Il. Si les langues ont des propriétés communes & des caracteres différenciels, fondés sur la
n trouve de même, dans l’usage qu’elles font de la voix, des procédés communs à tous les idiomes, & d’autres qui achevent d
nsi comme les langues different par la maniere de dessiner l’original commun qu’elles ont à peindre, qui est la pensée, elles
n second ordre de mots, où toutes les langues ont encore une analogie commune & des ressemblances marquées, ce sont les mot
avec de légers changemens dans la plûpart de celles de l’Europe, sont communs , dit M. de la Condamine dans sa relation de la ri
ue, & dont l’influence est sensible dans la multitude des racines communes à tous les idiomes qui divisent le genre humain ;
une certaine quantité de mots analogues ou semblables, que des causes communes quoiqu’accidentelles y auroient établis depuis la
quelque différence. Si la construction analogue est leur caractere commun  ; la langue moderne, par imitation du langage tra
onciation de la pensée est le premier but de la parole, & l’objet commun de tous les idiomes : c’est donc le premier rappo
le grec, le latin, l’anglois, l’italien ne produiront que des choses communes  ; le françois produira des miracles sous la plume
Médecine : c’est d’ailleurs, & pour cette raison même, la langue commune de tous les savans de l’Europe, & dont il ser
umanité. Si quelqu’autre langue que la latine devient jamais l’idiome commun des savans de l’Europe, la langue françoise doit
plus possible d’imaginer un corps de lettres élémentaires qui soient communes à toutes les nations ; & les caracteres chino
es d’une même classe une forme analogue, & distinguée de la forme commune aux lettres d’une autre classe : par exemple, à n
des mots, sur le seul fondement d’affinité qui résulte de leur nature commune  : dans ce cas néanmoins la permutation est déterm
r. Glossar. germ. Proleg. sect. 2. §. 20. & 21. Mais elles ont de commun avec les trois autres articulations dentales, de
iculations une affinité qui ne peut être que celle de leur génération commune . Les articulations linguales que je nomme sifflan
sement réitéré de la langue. Le titre de la dénomination qui leur est commune , est aussi celui de leur permutation respective ;
différence des points de vûe accessoires qu’ils ajoûtent à cette idée commune , assigne à ces mots des caracteres distinctifs, q
meure empruntée, dit un ancien, festus, verbo metaphoram : ce qui est commun & essentiel à tous les tropes. De plus, il y
et, sont appellées lieux communs en rhétorique & en logique, loci communes . Le genre, l’espece, la cause, les effets, &c
s, (voyez Inversion & Langue) le lien naturel, & le seul lien commun de tous les idiomes. La nature, chez tous les hom
plus ; parce que leurs écarts de l’ordre analytique, qui est la regle commune de tous les idiomes, doivent y ajoûter quelque di
voit reçû le nom de grande Grece, magna Graecia, à cause de l’origine commune des peuplades qui étoient venues s’y établir ? Ig
négatif. Quin, par apocope, pour quine, qui est composé de l’ablatif commun quî, & de la négation ne ; & cet ablatif
onstruction, & à plus forte raison sur les regles générales & communes de la syntaxe. Cette provision va paroître immens
es forcent de les livrer, à un certain âge, au train de l’institution commune , ce qui peut faire dans ces tendres intelligences
de des langues étrangeres, par la connoissance des principes qui sont communs à toutes, & par l’habitude d’en faire l’appli
pas ici sur la méthode de M. Pluche : outre ce qu’elle peut avoir de commun avec celle de M. du Marsais, je crois avoir suffi
amp; la forme des verbes, & il y en de deux sortes : les uns sont communs aux verbes & aux autres especes de mots décli
e est à un mode direct, soit principale, puisqu’il n’y a rien de plus commun que des propositions incidentes dont le verbe est
prit l’idée de l’existence sous un attribut, comme celle d’une nature commune à plusieurs individus. Mentir, c’est se déshonor
ntale qui est l’objet de la signification du mot, & qui peut être commune à des mots de différentes especes ; la significat
le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece, & ne peut
& quand elle auroit par elle-même quelqu’obscurité pour la portée commune de notre intelligence, faudroit-il renoncer à ce
tre especes de mots doivent donc avoir une signification fondamentale commune , au-moins jusqu’à un certain point : une propriét
oins jusqu’à un certain point : une propriété matérielle qui leur est commune , suppose nécessairement quelque chose de commun d
érielle qui leur est commune, suppose nécessairement quelque chose de commun dans leur nature, & la nature des signes cons
t il semble nécessaire de conclure que la signification fondamentale, commune aux quatre especes de mots déclinables, consiste
ntent donc à l’esprit des êtres déterminés ; c’est là le point de vûe commun qui leur est propre. Mais les adjectifs & le
s & indéterminés, voyez Identité , & c’est-là le point de vûe commun qui est propre à ces deux especes, & qui les
ce qui indique dans les quatre especes une signification fondamentale commune  : nous avons déja vû qu’elle consiste à présenter
s présentent à l’esprit des êtres déterminés, ce qui constitue l’idée commune ou générique de leur essence. Mais par rapport au
L’idée déterminante dans les noms appellatifs, est celle d’une nature commune à plusieurs ; dans les noms propres, c’est l’idée
dans les noms génériques, l’idée déterminante est celle d’une nature commune à toutes les especes comprises sous un même genre
oms spécifiques, l’idée déterminante est celle d’une nature qui n’est commune qu’aux individus d’une seule espece. Animal, homm
s on a rapporté les noms à différentes classes qui ont leur fondement commun dans la nature des êtres ; on a pareillement, sou
tems expriment un rapport d’existence à une époque ; c’est là l’idée commune de tous les tems, ils sont synonymes à cet égard 
piritus, synonymes par l’idée principale qui fonde leur signification commune , mais différens par les idées accessoires comme p
ême des tems du verbe, synonymes par l’idée fondamentale qui leur est commune , mais differens par les idées accessoires ; chacu
e des prépositions & des adverbes ; voyons encore ce qu’il y a de commun entre ces deux especes : l’une & l’autre énon
’on envisage donc la préposition & l’adverbe sous ce point de vûe commun , on peut dire que ce sont des mots supplétifs, pu
phe, lupus & agnus venerant. Mais il est aisé de ramener à la loi commune les conjonctions de ces exemples : le premier se
ble indiquer d’abord que ces deux sortes de mots ont quelque chose de commun dans leur nature ; & ce que nous venons de re
le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece, & ne peut
ion objective. Communément ils ont dans ce cas, une racine générative commune , qui est le type matériel de l’idée fondamentale
caractérisent en même tems la signification formelle. Ainsi la racine commune am dans aimer, amitié, ami, amical, amicalement,
, ami, amical, amicalement, est le type de la signification objective commune à tous ces mots, dont l’idée fondamentale est cel
sent de la diversité des idées ajoutées à la premiere ; celle qui est commune à tous ces mots, est l’idée principale ; & ce
d’une nation, se sont-ils assemblés pour régler dans une délibération commune la signification de chaque mot, pour en choisir l
ivisions & subdivisions des consonnes ; & la division la plus commune à l’égard des langues modernes, est qu’ils en dis
en & l’espagnol n’en ont pas moins, & en ont quelques-unes de communes avec nous ; il y en a en allemand d’aussi choquan
ui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée d’une nature commune à plusieurs : tels sont homme, brute, animal, don
ité des idées partielles, qui constituent l’idée entiere de la nature commune indiquée par les noms appellatifs : par exemple,
nées les unes aux autres, est la compréhension de l’idée de la nature commune exprimée par le nom appellatif homme. Par l’étend
ation, on entend la totalité des individus en qui se trouve la nature commune indiquée par les noms appellatifs : par exemple,
nicable ; & conséquemment qu’il n’existe point en effet de nature commune , telle qu’on l’envisage dans les noms appellatifs
proposition incidente qui énonce un attribut sociable avec la nature commune énoncée par le nom appellatif ; par exemple, un h
omen, praenomen, cognomen, & agnomen. Le nom proprement dit étoit commun à tous les descendans d’une même maison, gentis,
 Rousseau (loc. cit.) « pour ranger les êtres sous des dénominations communes & génériques, il en falloit connoître les pro
ition. Ainsi quand on dit : Les savans qui sont plus instruits que le commun des hommes, devroient aussi les surpasser en sage
en sagesse ; la proposition incidente, qui sont plus instruits que le commun des hommes, n’est point oblique, mais directe, pa
mal. Tintement, tinnitus, tintinnabulum sont des mots dont le radical commun tin imite exactement le son clair, aigu & dur
lusieurs noms des choses que l’on peut classifier sous quelque aspect commun . « Par exemple, dit M. le président de Brosses,
angue primitive, voyez Langue . C’est assez pour établir des radicaux communs à toutes les langues postérieures, mais ce n’est
e cette idée accessoire de subordination & de dépendance, qui est commune à l’une & à l’autre, quoique compatible avec
& sur-tout Prosodique . Sur les ponctuations, comme la chose est commune à toutes les langues, on trouvera à l’article Po
uriel. Dans les tems composés, il y a toujours quelques mots qui sont communs à toutes les personnes : il sera utile de ne les
erticalement. 1°. Cette disposition fera mieux sentir ce qu’il y a de commun & de propre à chaque personne. 2°. Comme l’ex
giques n’étant que les résultats de l’usage. S’il y a donc des regles communes à toutes les déclinaisons des noms ou des adjecti
quelque autre article, où j’avois besoin d’insister sur ce qu’il a de commun avec les adjectifs, sans vouloir perdre de vûe sa
autres, comme l’infinitif en est un autre, caractérise par la nature commune des noms. Voyez Infinitif . Priscien donne, à mon
 ; & l’usage universel, qui s’explique à merveille par l’analogie commune des autres modes du verbe, est de mettre l’accusa
ns & sans analogie entre eux, quoiqu’ils portent sur quelque idée commune , il ne reste dans les mots que ce qu’il faut pour
il ne reste dans les mots que ce qu’il faut pour caractériser l’idée commune , mais la diversité des formations y marque d’une
non équivoque, la diversité des sens individuels adaptés à cette idée commune . Ainsi, pour ne pas sortir de la matiere présente
tion, si en effet elle ne désignoit que les especes dont le caractere commun est l’indéclinabilité ? « C’est qu’elle ne sert,
éel, parce qu’il n’est plus possible d’assigner un caractere qui soit commun à tous ces mots, & qui puisse fonder la dénom
soit commun à tous ces mots, & qui puisse fonder la dénomination commune par laquelle on les désigne : & peut-être que
rticules réelles de l’énonciation totale de la pensée. Qu’y a-t-il de commun entre ces deux especes ? De désigner, dit-on, une
mot qui n’énonce une pareille affection ; & ils ont un caractere commun qui est très-sensible, ils sont tous produits par
ous ceux qui descendent de lui, & c’est ainsi qu’Adam est le pere commun de tous les hommes. On a étendu encore plus loin
Une phrase est correcte ou incorrecte, claire ou obscure, élégante ou commune , simple ou figurée, &c. une proposition est v
sans aucune nécessité. Je dis d’un usage fréquent ; car rien de plus commun que ce tour dans les livres sacrés ; & j’ajou
s inexcusable, que c’est soustraire cette espece de mots à l’analogie commune , & en confondre l’orthographe avec celle de l
ui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée d’une nature commune à plusieurs : cette idée commune a une compréhens
s déterminés par l’idée d’une nature commune à plusieurs : cette idée commune a une compréhension & une étendue ; & cet
es indépendantes entr’elles, rendues toutes dépendantes de l’attribut commun , se sont enrichis à cette expédition, lequel attr
une conjonction, & que les deux ensemble n’exedent pas la portée commune de la respiration, la conjonction suffit pour mar
e & sans hyperbate, & que l’étendue n’en excéde pas la portée commune de la respiration ; elle doit s’écrire de suite s
osé les regles les plus générales & qui sont d’une nécessité plus commune  ; parce que quand on en aura compris le sens, la
les toucher au doigt & à l’oeil, comme on dit ; rien ne seroit si commun que l’éloquence, un médiocre génie pourroit y att
dépend absolument & uniquement de la maniere de signifier qui est commune à tous les mots de la même classe. Voyez Mot . Qu
voyelle (ou par un h muet)… Quelques-uns croient qu’ils sont du genre commun , servant toujours au masculin, & quelquefois
e notre langue n’autorise pas à dire que mon, ton, son, sont du genre commun . « Je ne puis comprendre, dit l’abbé Girard à ce
tre langue, & qu’il le seroit en effet dans toutes, si la maniere commune d’envisager les choses est conforme à la droite r
prétende faire abandonner la considération des idées qui peuvent être communes à plusieurs prépositions, & de celles qui les
que ce que je propose a pour but de généraliser encore plus les idées communes  : & je crois qu’il ne peut être que très-avan
es françois, 3. édit. p. 123. Contre, malgré, nonobstant ont un fond commun & des différences caractéristiques, que ce mê
ur, pour & contre, &c. L’opposition suppose toujours un fonds commun  ; & rien n’est plus propre à faire bien sorti
oignées les unes des autres dans le P. Bouhours, ont pourtant un lien commun , qu’il n’a pas assez nettement fait sentir. Ce so
tenu seuls dans la grammaire la qualité de noms ; & les noms plus communs de moi, vous, lui, &c. se sont appellés prono
ncier les especes de pronoms par les différences mêmes de leur nature commune . Il est donc faux de dire que les pronoms ne sont
e cette remarque ne puisse plus entrer en objection contre le système commun qui distingue les noms & les pronoms, puisque
chacun d’eux s’y est prété, où chacun est en concordance avec le nom commun homme ; on dit d’une maniere absolue en apparence
s profondeurs sont nécessairement abstraites & éloignées des vues communes . Plus habet in recessu quàm in fronte promittit.
rentrent dans le même sens. Quant au fond de la doctrine qui nous est commune , c’est celle des meilleurs Logiciens ou Métaphysi
hommes, un sujet déterminé par la seule idée de la nature spécifique commune à tous les individus de cette espece : la gloire
gion chrétienne, autre sujet déterminé par l’idée unique de la nature commune des preuves, restrainte par l’idée d’application
le ; & c’est, dit-il, lorsque, pour abréger, on donne un attribut commun à plusieurs objets différens. Malgré l’exactitude
xemple, les hom mes sont mortels, on donne, pour abréger, l’attribut commun sont mortels à plusieurs objets différens, &
ts n’est destiné à réunir plusieurs objets différens sous un attribut commun , comme l’exige notre grammairien. C’est qu’en eff
 : en les comparant entre elles par le sujet, trois auront pour sujet commun l’un des deux sujets élémentaires, & partager
ront entre elles les trois attributs ; trois autres auront pour sujet commun l’autre sujet élémentaire & partageront de mê
tributs : si on les compare par l’attribut, deux auront pour attribut commun le premier attribut élémentaire, deux autres auro
dernieres le dernier attribut ; & les deux qui auront un attribut commun partageront entre elles les deux sujets. 1°. Les
vre : almanac, de l’article al, & du grec dorique μὰν, au lieu du commun μὴν, qui signifie mois, d’où vient aussi le grec
ν, au lieu du commun μὴν, qui signifie mois, d’où vient aussi le grec commun μήνη & le dorique μάνα, lune. Remarquez que j
s élemens de la voix de la maniere la plus simple ; & ce vice est commun au q & au k. Priscien en a fait la remarque i
dans toutes les langues à cas, & comme l’exige leur dénomination commune de cas par des terminaisons différentes, par des
peut encore arriver que le dernier se trouve assez éloigné du centre commun pour n’y avoir plus une relation aussi marquée qu
if, dit la Grammaire générale, (Part. II. ch. ix.) a quelque chose de commun avec les autres pronoms, & quelque chose de p
avec les autres pronoms, & quelque chose de propre. Ce qu’il a de commun , est qu’il se met au lieu du nom, & plus géné
ar économie), n’est pas un pronom, & n’a avec les pronoms rien de commun avec ce qui constitue la nature de cette partie d
ue je le nomme. C’est un adjectif ; voilà ce qu’il a véritablement de commun avec tous les autres mots de cette classe : comme
se décompose : par exemple, les savans qui sont plus instruits que le commun des hommes, devroient aussi les surpasser en sage
n sagesse, c’est-à-dire, les savans devroient surpasser en sagesse le commun des hommes, car ces hommes sont plus instruits qu
donc être placée entre l’antécédent & l’incidente, comme le lien commun des deux, ainsi que le sont toujours toutes les a
écédent negocium ; d’où il vient que quis étoit anciennement du genre commun , ainsi que les mots qui en sont composés, quisqui
s différens génies des langues, sans penser à les comparer à la regle commune , qui est le lien de la communication universelle,
nément la prononciation du z à celle de s dans les mots qui nous sont communs avec les Latins, chez qui s avoit toujours la pro
, militis ; pars, partis ; lis, litis, &c. ce changement étoit si commun en grec, qu’il est l’objet d’un des dialogues de
e nous pouvons attribuer l’origine de cette prosthèse à notre maniere commune de nommer la lettre s que nous appellons esse ; l
le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece, & ne peut
ui fait qu’ils présentent à l’esprit ou l’idée abstraite de la nature commune qui constitue leur signification primitive, ou la
nctives : qu’elle est déterminée à la simple désignation de la nature commune dans l’acception spécifique ; à celle de tous les
éloigné de sa signification propre & primitive. Les mots les plus communs , & qui reviennent souvent dans le discours, s
mp; in ore sit, Homo sum, humani nihil à me alienum puto. Habeamus in commune , quod nati sumus Sénec. ep. xcv. « Il est vrai
n, ou il les différencie par des idées distinctives ajoutées à l’idée commune qui les rapproche. De-là la différence que les Gr
laudatus ero ou fuero, j’aurai été loué : c’est pourtant la décision commune de presque tous ceux qui se sont avisés de compos
imparfait & plus-que-parfait conditionels, & c’est le système commun des rudimentaires. Mais ces deux tems s’employent
roît du moins plus vraissemblable. Les verbes appellés neutres par le commun des grammairiens, comme sum, existo, fio, sto, &a
la premiere ne l’est avec l’o qui la précede. J’ajoute que la méthode commune me fournit elle-même des armes qui favorisent mon
, en fortifiant la premiere à cause de la seconde. Cette pratique est commune à toutes les langues, parce que c’est une suite n
plusieurs mots que nous avons pris des Grecs. Ces mots étant devenus communs , & l’usage ayant fixé la maniere de les prono
e fureur qui ne peut souffrir le bien des autres ». Rien n’est plus commun , dit là-dessus son commentateur, que d’entendre c
’avoir pas toute la simplicité possible : c’est un défaut qui lui est commun avec les usages de toutes les langues, & qui
oms d’indéfinis & de définis employés ailleurs abusivement par le commun des Grammairiens, me paroissent assez propres à c
ms que l’on puisse substituer à je loue ; & cette observation est commune à toutes les langues dont les verbes se conjuguen
nom général de présens, des trois que je désigne par la dénomination commune de prétérits ; qu’il annonce une analogie commune
par la dénomination commune de prétérits ; qu’il annonce une analogie commune aux trois tems de chaque espece, mais différente
am & pupugeram, puisqu’ils ont des racines & des terminaisons communes  : enfin, pungam & pupugero different & pa
Tous les tems où nous avons reconnu pour caractere fondamental & commun , l’idée d’antériorité, & dont, en conséquence
especes y est caractérisée par des analogies particulieres, qui sont communes à chacun des tems compris dans la même espece. 1°
ompris dans la même espece. 1°. Tous ceux dont l’idée caractéristique commune est la simultanéité, & que je comprends, pour
ctive, qu’à la voix passive ; & ils ont tous une racine immédiate commune . Présent actif. passif. indéfini. laudo.
ms que je nomme prétérits, parce que l’idée fondamentale qui leur est commune , est celle d’antériorité, sont encore simples à l
imples à la voix active ; mais le changement d’inflexions à la racine commune , leur donne une racine immédiate toute différente
ts actifs sont également simples, & ont par conséquent une racine commune , qui est comme le type de la signification propre
n y fait, pour ajouter à l’idée propre du verbe les idées accessoires communes à tous les verbes : ainsi laud est la racine comm
ées accessoires communes à tous les verbes : ainsi laud est la racine commune de tous les tems simples du verbe laudare (louer)
quel on pose ensuite tous les divers caracteres des idées accessoires communes à tous les verbes. Ces additions se font de manie
nérales se retrouvent par-tout. Ainsi o ajouté simplement à la racine commune , est le caractere du présent indéfini qui est le
rbes, ch. ij. art. 1 des tems . La terminaison i ajoutée à la racine commune modifiée par l’inflexion qui convient en propre à
en retranchant la terminaison du présent indéfini, il reste la racine commune des présens définis ; & qu’en retranchant la
la terminaison du prétérit indéfini, il reste pareillement une racine commune aux prétérits définis. 2°. Que les deux tems que
2°. Que les deux tems que je nomme présens définis ont une inflexion commune b, qui leur est exclusivement propre, & qui i
t exclusivement propre, & qui indique dans ces deux tems une idée commune , laquelle est évidemment la simultanéité relative
à une époque déterminée. 3°. Qu’il en est de même de l’inflexion er, commune aux deux tems que j’appelle préterits définis ; q
pelle préterits définis ; qu’elle indique dans ces deux tems une idée commune , qui est l’antériorité relative à une époque déte
e prétérit postérieur. Rien ne prouve mieux, ce me semble, l’analogie commune que j’ai indiquée entre ces tems, & la destin
rieur, laudaturus, a, um, ero. On voit que le futur du participe est commun à ces trois tems ; ce qui annonce une idée commun
ur du participe est commun à ces trois tems ; ce qui annonce une idée commune aux trois. Mais laudaturus, a, um est adjectif, &
eram ; Prétérit postérieur, precatus ero. Le prétérit du participe, commun aux trois tems, & assujetti à s’accorder en g
propre du verbe, état d’antériorité qui devient dès-lors le caractere commun des trois tems. Les trois présens du verbe auxili
ere, nunc sum precans. On voit donc encore ici l’idée de simultanéité commune à ces trois tems, & désignée par le présent d
avec celui qui est directement exprimé par le verbe, sous la relation commune à la même époque primitve. Quand je dis, par exem
résentées comme antérieures au moment où je parle ; voilà la relation commune à une même époque primitive, & c’est la relat
in d’indiquer que l’antériorité fondamentale, qui constitue la nature commune de tous les prétérits, est mise en comparaison av
iquer dans la nomenclature des tems du suppositif ; parce qu’elle est commune à tous les tems, & que les dénominations tech
contre un système qui renverse en effet la plûpart des idées les plus communes & les plus accréditées, qui exige absolument
tenir à la nomenclature ordinaire, au catalogue reçu, & à l’ordre commun des tems, notre langue n’est pas la seule à laque
ui contiennent exactement toutes les idées élémentaires qui leur sont communes , & celles qui les différencient, à-peu-près c
ant, ce qu’il en pensoit, à M. Bauvin, notre confrere & notre ami commun . Après quelques éloges dont je suis plus redevabl
faut d’abord les avoir bien sentis, ensuite maîtriser à un point peu commun la langue que l’on veut enrichir de dépouilles ét
re connoître en détail ; ils ont cherché à les grouper sous des idées communes , & à rapprocher ces groupes en les liant par
iscours. 4°. « Les tropes rendent le discours plus noble : les idées communes , auxquelles nous sommes accoutumés, n’excitent po
res, qui prêtent, pour ainsi dire, des habits plus nobles à ces idées communes . Tous les hommes meurent également ; voilà une pe
idées communes. Tous les hommes meurent également ; voilà une pensée commune  : Horace a dit (1. od. 4.) : Pallida mors oequo p
que les deux expressions considerare & desiderare n’ayant rien de commun dans l’idée qu’ils présentent, ni dans l’affectio
m (Bas. Fabri, thesaur. voce gemma). En effet, c’est toujours le plus commun & le plus connu qui est le propre, & qui
es termes grand, haut, élevé, qui se disent des rochers d’une hauteur commune , n’en feront qu’une peinture imparfaite ; mais si
’oraison sont aussi des mots. Ce genre est restraint à un autre moins commun , par la propriété de présenter à l’esprit un être
e garant de cette étymologie : verbum à verberatu aeris dicitur, quod commune accidens est omnibus partibus orationis. Priscien
qu’entrevoit l’auteur de la grammaire générale dans la signification commune à tous les verbe, & propre à cette seule espe
erses inflexions par des générations régulieres entées sur un radical commun  ; que cette unanimité ne pouvant être le résultat
d’autant plus pondérante, qu’elle porte sur un usage universel & commun à toutes les langues connues & cultivées, &am
t un mot déclinable, afin d’indiquer le fondement des formes qui sont communes au verbe, avec les noms & les pronoms ; je ve
ive & de la voix passive en général, si on la rapporte au radical commun , appartient donc à la dérivation philosophique ;
la diversité des sens accessoires ajoutées à celui de l’idée radicale commune . Par exemple, ממז (mésar, en lisant selon Masclef
le p. Buffier (Gramm. fr. n°. 26), dont il soit plus aisé & plus commun de se former l’idée, que de l’usage [en général] 
’académicien est mieux fondé : l’analogie qu’il consulte est vraiment commune à tous les verbes de notre langue ; & il est
ncer avec sa valeur primitive C S, excepté quelques-uns, devenus plus communs & adoucis par l’usage ; comme Xavier, que l’o
34 (1890) L’avenir de la science « IX »
e à la solution du problème des choses. La philosophie est cette tête commune , cette région centrale du grand faisceau de la co
le, chaque branche devint une science indépendante et laissa le tronc commun appauvri par ces retranchements successifs. Les f
anchements successifs. Les fruits mûrs, après avoir grandi de la sève commune , se détachaient de la tige et laissaient l’arbre
qui n’avaient guère d’autre raison de se trouver réunies sous un nom commun que l’impossibilité où l’on était de ranger chacu
articulières avec leurs infinis détails, mais pour en faire le centre commun des conquêtes de l’esprit humain, l’arsenal des p
35 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
crits de Nicole ne valent pas celui-ci ; il offre beaucoup de vérités communes exprimées longuement ; quoiqu’on y sente un philo
; elle est exposée avec une précision élégante & fine. Les choses communes ou peu importantes qu’on y trouve, sont mêlées de
quefois fait naufrage. Ainsi ses livres ne pouvant être faits pour le commun des lecteurs, nous nous dispenserons d’en rapport
nt fait retrancher quelques Lettres qui sont très-dangereuses pour le commun des lecteurs, sans pouvoir être utiles aux lecteu
, onctueuse les ont fait rechercher, & quoiqu’il y ait des choses communes , plusieurs lecteurs les prefèrent à tous ses autr
36 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
e notre expérience passée est une expérience individuelle et non plus commune , parce que nous avons toujours bien des souvenirs
liser, l’atome s’idéaliser, ces deux termes converger vers une limite commune , l’univers retrouver ainsi sa continuité. On parl
t que la mécanique étudie n’est qu’une abstraction ou un symbole, une commune mesure, un dénominateur commun permettant de comp
qu’une abstraction ou un symbole, une commune mesure, un dénominateur commun permettant de comparer entre eux tous les mouveme
er ces moments, et aussi pour les relier ensemble par un fil qui soit commun à notre propre existence et à celle des choses, f
i l’on compare les deux hypothèses opposées, on leur découvre un fond commun  : en faisant du temps homogène et de l’espace hom
par l’idéalisme : 1º entre divers genres de qualités il n’y a rien de commun  ; 2º il n’y a rien de commun, non plus, entre l’é
vers genres de qualités il n’y a rien de commun ; 2º il n’y a rien de commun , non plus, entre l’étendue et la qualité pure. No
qualité pure. Nous prétendons au contraire qu’il y a quelque chose de commun entre des qualités d’ordre différent, qu’elles pa
es données de l’un des données de l’autre ; elles n’ont pas d’élément commun . Et il n’y a rien de commun non plus, par conséqu
es de l’autre ; elles n’ont pas d’élément commun. Et il n’y a rien de commun non plus, par conséquent, entre l’étendue, qui es
space et les sensations dans la conscience, ne peut rien découvrir de commun entre les modifications ou phénomènes de l’étendu
mage de leurs causes. Sans doute elles remontent toutes à une origine commune , qui est le mouvement dans l’espace ; mais justem
e et l’autre dans la théorie de la perception dérivent de ce postulat commun . Veut-on en effet, avec Berkeley, que toute perce
’étendu et l’inétendu. Mais si ces deux postulats recèlent une erreur commune , s’il y a passage graduel de l’idée à l’image et
37 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
comme le vivisectionniste semble au vulgaire dénué de la sensibilité commune . Bien loin d’admettre que ces sentiments relèvent
réalablement définis par certains caractères extérieurs qui leur sont communs et comprendre dans la même recherche tous ceux qu
s en faisons un groupe sui generis, auquel nous imposons une rubrique commune  ; nous appelons crime tout acte puni et nous fais
e cadre pas toujours ou même ne cadre généralement pas avec la notion commune . Par exemple, il est évident que, pour le sens co
t qui, par conséquent, doivent vraisemblablement avoir des caractères communs  ; même, comme il n’est jamais sans avoir eu quelq
s dans lequel nous les prenons. On s’en réfère simplement à la notion commune . Or celle-ci est très souvent ambiguë. Cette ambi
nc qu’elle en crée de nouveaux et, pour cela, qu’écartant les notions communes et les mots qui les expriment, elle revienne à la
pratique. C’est seulement au-delà, dans la manière dont cette matière commune est ensuite élaborée, que les divergences commenc
les, s’ils sont perpétuellement divers par rapport à eux-mêmes, toute commune mesure fait défaut et nous n’avons aucun moyen de
onfusément ce mot, il en est qui présentent des caractères extérieurs communs . S’il y en a et si le concept formé par le groupe
langue courante. Mais si l’écart est trop considérable, si la notion commune confond une pluralité de notions distinctes, la c
38 (1874) Premiers lundis. Tome I « Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830. »
mêlé à tout sans s’y confondre, ramené à pleins flots sur le terrain commun et poussé vers un terme immense et inconnu, réflé
en effet ; mais elle se fit d’abord un peu à part, et hors de la voie commune de la société ; elle se prépara sur les hauteurs
ent général de la société, acquit du moins, pendant cette retraite en commun , une conscience distincte et profonde de sa perso
ros de la société se presser confusément au bas, dans la grande route commune , où, à part le nom bien cher de Béranger, ne rete
ode nouvelle s’ouvre pour la poésie ; l’art est désormais sur le pied commun , dans l’arène avec tous, côte à côte avec l’infat
39 (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »
e américaine dans les institutions et dans les lois écrites ; dans la Commune , le Comté, l’État ; dans la constitution particul
, l’extrême division, la courte durée des fonctions publiques dans la Commune , créent au sein de chacun de ces petits mondes un
espèces de centralisations : 1° celle qui comprend certains intérêts communs à toutes les parties de la nation, tels que la fo
s, venant là chercher asile, s’y réunissant dans certaines nécessités communes , dans certains droits primordiaux, et sauf quelqu
des diverses opinions donneront l’exemple d’une union sur un terrain commun incontesté, et offriront un concours de bon sens
40 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »
ns éclatante d’individualités, se détachant ou s’unissant sur un fond commun littéraire. Seulement, ici, ce fond est si franch
e, Cantel a fait du syncrétisme, qui n’est pas, croyez-le ! Une chose commune qu’en philosophie. En poésie, nous en avons peut-
oreilles, ni le cœur. Cela ne fait pas morsure. Ce n’est, certes ! ni commun de couleur ni même commun de sentiment… quand ce
ne fait pas morsure. Ce n’est, certes ! ni commun de couleur ni même commun de sentiment… quand ce n’est pas sensuel ; — mais
t pas sensuel ; — mais (et ce sera mon dernier mot cruel)… mais c’est commun d’intensité. IV On a dit souvent que la Cri
41 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
quand c’est la nature qui les a faits tous deux, il existe un intérêt commun , une bienveillance réciproque ; il en est tout di
communauté et de la possession exclusive. Alors la propriété devient commune en quelque sorte, tout en restant particulière ;
citoyens en réglera l’emploi, selon le proverbe : Entre amis tout est commun . « Aujourd’hui même on retrouve dans quelques cit
personnellement, abandonnent à leurs amis ou leur empruntent l’usage commun de certains objets. Ainsi, à Lacédémone, chacun e
rable que la propriété soit particulière et que l’usage seul la rende commune . Amener les esprits à ce point de bienveillance r
ions actuelles, et les attribuer tous à ce que la propriété n’est pas commune  : par exemple, les procès que font naître les con
mes. « Et, en effet, ne voit-on pas les associés et les propriétaires communs bien plus souvent en procès entre eux que les pos
’individualiser la propriété en en donnant une portion, ici aux repas communs , là à l’entretien des phratries et des tribus. Al
s, par exemple, la propriété sera-t-elle particulière, ou sera-t-elle commune  ? leurs femmes et leurs enfants seront-ils ou ne
ne ? leurs femmes et leurs enfants seront-ils ou ne seront-ils pas en commun  ? « Si les règles de la communauté sont les mêmes
les riches, parce qu’ils possèdent une plus large part du territoire commun de la cité et qu’ils ont ordinairement plus de cr
ans la cité. Ce sera leur faire injure que de les réduire à l’égalité commune , quand leur mérite et leur importance politiques
mes l’emportaient sur les autres hommes autant que, selon la croyance commune , les dieux et les héros peuvent différer des mort
lternative de l’autorité et de la soumission doit nécessairement être commune à tous les citoyens. L’égalité est l’identité d’a
ui triomphe de ses ennemis, ne repose sur l’égalité et sur des droits communs . Comme il n’est que le prix du combat, le vainque
oient, en vertu de cette seule inégalité, fort au-dessus de l’égalité commune . « Telle est la cause générale, et, l’on peut di
42 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
, les mots peuvent être groupés en familles et rapportés à une racine commune . Le développement des idiomes suppose donc aussi
sexes ? La division physiologique du travail apparaît chez le polype commun  ; c’est un progrès. De même une société moins gro
fs et ses juges animés d’une même pensée et obéissant à une impulsion commune . IV Voilà, en quelques mots, comment la loi
s ses applications) aux raisonnements et habitudes d’esprit de la vie commune . La doctrine de l’évolution, au contraire, montre
? Mais toute connaissance est organisée plus ou moins ; mais les plus communes dans le ménage supposent des faits recueillis, de
la distinction entre la connaissance scientifique et la connaissance commune n’est point justifiable. Si elles ne diffèrent pa
ue la science, par son processus d’évolution, sort de la connaissance commune , de celle que nous donnent la raison et les sens
nt la raison et les sens réduits à eux-mêmes ; et que la connaissance commune sort elle-même des simples perceptions, la genèse
43 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Note qu’il faut lire avant le chapitre de l’amour. »
rien que de l’abandon, et ne peut se défier du calcul ; mais qu’a de commun le jeu piquant de la coquetterie et le sentiment
la beauté, par l’espoir ou la certitude de la captiver ; mais qu’a de commun ce genre d’impression et le sentiment de l’amour 
n’ai voulu traiter dans cet ouvrage que des passions ; les affections communes dont il ne peut naître aucun malheur profond, n’e
44 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
, l’animeront de leur esprit dans toutes ses déductions sur la nature commune des nations. 1-22. Axiomes généraux 1-4.
chez des peuples inconnus les uns aux autres, doivent avoir un motif commun de vérité. Grand principe, d’après lequel le sens
mées jusqu’ici du droit naturel des gens ; droit qui, selon l’opinion commune , serait sorti d’une nation pour être transmis aux
s, ambassades, alliances, relations de commerce, ce droit fut reconnu commun à tout le genre humain. 14. La nature des choses
22. Il existe nécessairement dans la nature une langue intellectuelle commune à toutes les nations ; toutes les choses qui occu
r elle, les philologues pourront se faire un vocabulaire intellectuel commun à toutes les langues mortes et vivantes. 23-1
rmes nées chez des peuples inconnus entre eux, doivent avoir un motif commun de vérité, vous trouverez un grand principe, c’es
offenses et redresser les torts particuliers ; ce défaut de lois est commun à tous les peuples barbares. En effet les peuple
nné par la coutume, est né des mœurs humaines, résultant de la nature commune des nations. Ce droit conserve la société, parce
cularisé (individuatum, comme dit l’école) ; dans ce sens, certum, et commune , sont très bien opposés entre eux. La certitude e
genre humain concernant les choses dont l’utilité ou la nécessité est commune à toute la nature humaine. Le pyrrhonisme détruit
45 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
nsions. Toutes les géométries que j’envisageais avaient ainsi un fond commun , ce continuum à trois dimensions qui était le mêm
lidien ; mais les deux espaces euclidien et non-euclidien ont un fond commun , c’est ce continuum amorphe dont je parlais au dé
ndre ; à part cela, on ne voit pas bien ce qu’ils pourraient avoir de commun . Mais, étant donné un objet, on peut concevoir pl
corriger un même changement externe. À part cela, elles n’ont rien de commun . Considérons maintenant deux changements externes
sphère mi-partie jaune et verte ; ces deux changements n’ont rien de commun puisque l’un se traduit pour nous par le passage
éries de changements internes S et S″ ; ils n’auront non plus rien de commun . Et cependant je dis que α et β correspondent au
es deux sensations, qualitativement différentes, ont quelque chose de commun . Or, d’après les considérations exposées dans le
ue ces deux sensations de qualité différente avaient quelque chose de commun  ; nous n’aurions pu en dégager ce qui leur donne
46 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
l, on rencontre en effet nombre de nuances et de variétés. Or l’idéal commun , qui s’exprime dans la loi, dans la coutume, dans
nger. Cet antagonisme engendre un défaut de convergence dans l’effort commun , et ce dommage, ainsi que chez l’individu, se tra
ction et un privilège. De même les tribuns et les consuls n’eurent de commun que le nom avec ceux de la Rome républicaine. L’i
l’œuvre des conteurs français du moyen âge, et le thème des épopées, commun au pays de race franque, germanique et normande,
47 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
personnalité et la neutralité de ces études. Il est du reste un fonds commun à l’homme et au poète, une somme de vérités moral
me à l’indifférence des plus intelligents ; moralistes sans principes communs , philosophes sans doctrine, rêveurs d’imitation e
té. Et maintenant la science et l’art se retournent vers les origines communes . Ce mouvement sera bientôt unanime. Les idées et
ngue merveilleuse ont disparu sous des formes pénibles, traînantes et communes , et dont il faut faire justice dans un sentiment
médiocrement, et toutes ces périphrases didactiques, n’ayant rien de commun avec l’art, me démontreraient plutôt que les poèt
tachées si étroitement à l’œuvre homérique par le lien des traditions communes , si elles réunissaient au même degré l’ordre, la
u Vrai, car il contient la vérité divine et humaine. Il est le sommet commun où aboutissent les voies de l’esprit. Le reste se
ices, vastes esprits venus pour s’assimiler les germes épars du génie commun , en font sortir des théogonies, des épopées, des
lle nous inspire puisse nous relier énergiquement dans une exaltation commune et durable. Cependant, voici que la France du dix
te admiration sont de trois sortes : les idées appartiennent au fonds commun  ; la langue dans laquelle elles sont exprimées n’
éral va d’instinct aux choses dont le relief ne dépasse pas le niveau commun . J’entends parler ici d’un public choisi, lettré,
s individuel, se dégageant de haute lutte, et par bonds, des entraves communes , toujours plus certain du but marqué, embrassant
il touche aux choses épiques, c’est avec une force et une hauteur peu communes . L’auteur de la Dryade et de Symétha, dont il fau
onné aux cinq morceaux qui suivent. L’Antiquité homérique n’a rien de commun avec la Dryade, Symétha, la Somnambule et le Bain
cœur aux applaudissements de la critique. Auguste Barbier n’a rien de commun , assurément, avec cette lie des poètes. Ce n’est
nation de tout un peuple, vastes esprits où les germes épars du génie commun se réunissent et se condensent en théogonies et e
che lui manque, et il arrive que les esprits, avides d’une discipline commune , s’imposent bientôt d’étroites règles, souvent ar
 ; de ceux qui, se dégageant de haute lutte et par bonds des entraves communes , embrassent de jour en jour une plus large sphère
48 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
présentatives se rencontrent souvent et s’entremêlent sur les limites communes de leurs stations ; et, à mesure que les unes dev
iennent de plus en plus rares, les autres se montrent de plus en plus communes , jusqu’à ce que l’une remplace complétement l’aut
bitat. D’après ma théorie, ces espèces alliées descendent d’un parent commun , et, pendant le cours du procédé de modification,
espèces dans une vaste région, on voit qu’en général elles sont très communes sur une certaine étendue de territoire aux confin
erve Alph. De Candolle, combien la disparition d’espèces alpines très communes est quelquefois soudaine. E. Forbes a pu faire en
mes plus rares qui existent en plus petit nombre. Les formes les plus communes doivent donc toujours tendre à l’emporter dans le
6. C’est, je crois, d’après le même principe que les espèces les plus communes dans chaque contrée présentent, en moyenne, un pl
res entre ces diverses espèces représentatives, ainsi que leur parent commun , doivent avoir existé antérieurement dans l’une q
quoiqu’un peu moins fort et moins droit que chez l’espèce européenne commune , il peut cependant lui permettre de perforer le b
latoire, tout enfin m’assure de son étroite parenté avec notre espèce commune  ; cependant, non seulement d’après mes propres ob
jà de nombreuses extinctions d’espèces. Il en est de même d’un organe commun à tous les membres d’une grande classe ; car, en
e chez ces derniers aux tendances héréditaires léguées par un ancêtre commun , et son absence chez tous les autres à l’atrophie
vent presque aucune ressemblance de structure à l’héritage d’ancêtres communs . Bien qu’en des cas fréquents il soit très diffic
ou de la Chauve-Souris, qui sont un héritage d’un ancien progéniteur commun , ont été autrefois chacun d’une utilité plus spéc
ivent tendre constamment à restreindre le nombre et l’habitat de leur commune souche mère dans la zone de plus en plus étroite
ithoïdes, très proches parentes, puisqu’elles dérivaient d’une souche commune , ou du moins d’individus de même classe transform
iques chez quelques espèces seulement depuis un ou plusieurs ancêtres communs plus ou moins reculés. Outre que les organes élec
elette des vertébrés terrestres à respiration aérienne est l’héritage commun qu’ils doivent au premier vertébré inconnu qui qu
49 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »
me moraliste, que de vues sur les passions en général, sur les traits communs et sur les diversités des caractères et quelle ab
le leçon donnée par un esprit supérieur et impartial à tant d’esprits communs et violents qui s’arrogeaient la sagesse et la ce
onserve saine et sauve la moralité des actions. Cette disposition est commune à tous les bons esprits de ce temps tous, en prés
les mieulx prises, je ne sçais pas les employer, mauvais prescheur de commune . » C’est toucher droit à Cicéron, dont la gloire
t exprimé les raisons premières et plus aisées, celles qui forment le commun des hommes, et d’avoir été excellent prescheur de
i forment le commun des hommes, et d’avoir été excellent prescheur de commune . Montaigne préférait les subtilités de Sénèque, q
pensées particulières qu’à faire part aux autres de ce qu’il sent en commun avec tous. Il n’a pas de goût pour les choses arr
tude et excès de jeunesse. Le goût, c’est encore le sentiment du vrai commun à tous ; or, à ces deux époques, comme on ne croi
à tous ; or, à ces deux époques, comme on ne croit pas à des vérités communes à tout le monde, on ne peut pas avoir de goût. Ch
s d’autant moins à les trouver en nous, que la pensée de les avoir en commun avec un homme supérieur nous en atténue le tort.
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
du temps aux études profanes et aux lettres, et où l’on rédigeait en commun de très bons écrits. Mais, bien que la fondation
es auteurs. Ce que je note ici, c’est qu’une institution qui nous est commune avec toutes les nations littéraires de l’Europe m
la compagnie, et, du sacrifice des vanités individuelles à une raison commune , faisant sortir des actes pleins de sagesse et d’
s décisions que prit successivement l’Académie, pour que le sentiment commun prévalût toujours sur le sentiment particulier, e
tir, là où la supériorité n’était que la plus grosse part de la tâche commune . Les solitaires ne se surpassaient pas les uns le
t pas faire tort à un écrit, en le retouchant au profit des doctrines communes ou de la paix chrétienne. C’est ce que ne doit pa
là non l’intérêt passionné qu’un écrivain met à défendre une croyance commune , mais la vanité qui y trouve une occasion, ou le
ans l’exil. Mais ces différences ne servaient qu’à faire les affaires communes , et les caractères n’étaient que des aptitudes pa
d, faisaient le désespoir de Nicole. Tout en combattant pour la cause commune , il parlait sans cesse de paix, de repos. « Vous
’est le ton d’un de ces pieux entretiens de direction spirituelle, si communs au dix-septième siècle, ou de quelque conversatio
tif qui dicte, des plumes particulières qui écrivent, une révision en commun qui arrête le travail ? Respectons un anonyme qui
l’on nous fait voir les lois du langage dans la raison même, qui est commune à tous les hommes, quels que soient les diversité
51 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
même que les lois qui la gouvernent, s’accordent mieux avec l’opinion commune de l’immutabilité des espèces, ou avec celle, de
groupe vaincu, parce que généralement des formes alliées héritent en commun des mêmes infériorités. Du reste, que les espèces
sez proche-alliées, parce qu’elles posséderont quelque désavantage en commun . Il me semble donc que le mode d’extinction des e
contrée. Enfin, lors même que les quelques espèces fossiles qui sont communes au vieux monde et au nouveau seraient retranchées
e variétés fournies par les plantes dominantes, c’est-à-dire les plus communes et les plus répandues dans le monde, qui sont pro
es victorieuses, étant généralement alliées en groupes par l’héritage commun de quelques causes d’infériorité, au fur et à mes
tre des genres appartenant à des familles différentes. Le cas le plus commun , surtout à l’égard des groupes distincts, tels qu
mère A, formeront un ordre ; car tous auront hérité quelque chose en commun de cet ancien progéniteur. D’après le principe de
, à beaucoup près, autant qu’ils l’ont fait depuis, des caractères du commun progéniteur de l’ordre. C’est pourquoi divers gen
tile de chercher des animaux réunissant les caractères embryogéniques communs à tous les vertébrés, jusqu’à ce que des formatio
rment, les espèces des groupes les moins vigoureux, ayant hérité d’un commun progéniteur certains désavantages, tendent à s’ét
ion, et, par conséquent, plus elle doit avoir de ressemblance avec le commun progéniteur du groupe, depuis devenu successiveme
52 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
on. — XI. Effets de sélection naturelle sur les descendants d’un père commun , résultant de la divergence des caractères et des
s dans quelques Légumineuses et sur le revers des feuilles du Laurier commun . Cette liqueur, quoique en très petite quantité,
icularité de structure. Ainsi, les tubes des corolles du Trèfle rouge commun et du Trèfle incarnat (Trifolium pratense et T. i
tteindre le nectar du Trèfle incarnat, mais non celui du Trèfle rouge commun , qui n’est visité que par les Bourdons. Si bien q
coup d’hommes, sans avoir l’intention d’altérer la race, ont un idéal commun de perfection et que tous s’efforcent de se procu
dans chacun d’eux. Il est vrai qu’alors il y aurait sur leurs limites communes des croisements fréquents entre ces variétés nouv
donné. Cela résulte, du reste, de ce fait : que les espèces les plus communes sont celles qui offrent le plus grand nombre de v
XI. Effets de la sélection naturelle sur les descendants d’un parent commun , résultant de la divergence des caractères et des
rand nombre de variétés. Nous avons vu aussi que les espèces les plus communes et les plus répandues varient plus que les espèce
es rares dont la station est très limitée. Que A soit donc une espèce commune , variable, très répandue dans une vaste station e
à-dire m2 et s2, plus différentes l’une de l’autre que de leur parent commun , A. On pourrait continuer la série à l’infini par
n’en produisant aucune. Ainsi les variétés ou descendants modifiés du commun parent A iront toujours s’accroissant en nombre e
iations divergentes. Comme tous les descendants modifiés d’une espèce commune , très répandue et appartenant à un grand genre, t
ement, mais peut-être inégalement, l’une de l’autre et de leur parent commun . Si nous supposons que la somme des modifications
t, nous avons encore supposé que les deux espèces A et I étaient très communes et très répandues, de sorte qu’elles doivent en p
groupe est une preuve que les espèces qui le composent ont hérité en commun quelque avantage d’un commun ancêtre. La lutte, p
s espèces qui le composent ont hérité en commun quelque avantage d’un commun ancêtre. La lutte, pour la production de descenda
u de Lièvres, qui descendent, je dois le faire remarquer, d’un parent commun dont les caractères sont inconnus, ont la queue o
, ou même les genres distincts. Nous avons vu que ce sont les espèces communes , très répandues dans de vastes et nombreuses régi
53 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 20, de la difference des moeurs et des inclinations du même peuple en des siecles differens » pp. 313-319
emplie d’empoisonnemens, d’assassinats, ni des évenemens tragiques si communs en France sous les derniers Valois. Qu’on ne dise
e qui rencontrent toujours assez d’occasions d’extravaguer, sont plus communs que dans d’autres. C’est établir la difference de
fessent les arts liberaux avec un talent chetif, sont même devenus si communs , qu’il est des gens assez bizarres pour penser qu
54 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
pourrait-on trouver un poisson, un coquillage ou un crustacé qui fût commun à l’une et à l’autre ; et cependant elles ne sont
imitée. Bien qu’à peine un coquillage, un crustacé ou un poisson soit commun aux trois faunes dont je viens d’indiquer approxi
riental jusque dans la mer des Indes, et beaucoup de coquillages sont communs aux îles orientales de l’océan Pacifique et aux c
nts séparés, pourquoi ne trouvons-nous pas un seul mammifère qui soit commun à l’Europe et à l’Australie ou à l’Amérique du Su
n même genre, qui, d’après ma théorie, devaient toutes descendre d’un commun progéniteur, peuvent avoir émigré, en se modifian
d’hérédité avec les habitants de ce continent. De semblables cas sont communs  ; et, comme nous le verrons mieux un peu plus loi
e les racines de ces arbres échoués. Ces pierres sont cependant assez communes pour rapporter aux petits rois du pays un droit i
décroissante de la période pliocène, aussitôt que les espèces, alors communes aux deux mondes, commencèrent leur mouvement d’im
lgues ; car le docteur Hooker m’a informé que vingt-cinq espèces sont communes à la Nouvelle-Zélande et à l’Europe, mais n’ont p
les plantes phanérogames, au nombre d’environ quarante-six, qui sont communes à l’Europe et à la Terre-de-Feu, vivent aussi dan
culières et très distinctes ont émigré en rayonnant de quelque centre commun , et je suis incliné à supposer que, dans l’hémisp
de cette manière, prendre une nuance toute particulière qui leur est commune entre elles. Sir Ch. Lyell, dans des pages remarq
spécifique. Par les termes de parenté, d’ancêtres ou de progéniteurs communs , il ne faut pas entendre nécessairement un même i
rêmement rare. Il doit donc être beaucoup plus fréquent que l’ancêtre commun d’une espèce soit, non pas un seul couple ou un s
réversion aux caractères des mêmes aïeux, ce qui suppose une origine commune . Il en est de même de l’ordre, il en est de même
te homogénéité sur toute leur circonférence, de sorte que leur centre commun de gravité dût coïncider avec leur centre de figu
55 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
s nations ne sont pas les seules collectivités qui existent. Un désir commun réunit en ira groupe homogène des hommes animés d
ité, traduit une de ces attitudes, autres que nationales, et qui sont communes pourtant à un grand nombre d’êtres entre lesquels
instinctive à faire ou à ne pas faire, en une inclination naturelle, commune à tous ceux du groupe et qui les met au point de
forme religieuse. Empruntée directement à l’idée chrétienne, élément commun à toute civilisation occidentale, l’idée humanita
les distinctions ethniques, celles qui proviennent du long habitat en commun dans un même lieu de l’espace, d’une même traditi
me lieu de l’espace, d’une même tradition historique et morale, d’une commune nécessité de réagir contre un ensemble déterminé
ant été créée, à travers le cours des siècles, que par un long effort commun . L’idéal humanitaire et cosmopolite est donc bien
stinctes de l’Inde, de la Grèce et de Rome vivaient sur un territoire commun , quelle fut donc la croyance, également accrédité
nt toujours de mâle en mâle, ils se trouvaient ont avoir des ancêtres communs  ». Ce que l’on veut montrer ici, avec ces deux co
56 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
qu’elles soient famille, armée ou club, les sociétés ont ce caractère commun qu’il existe entre leurs éléments plus ou moins d
culières pensent à l’unisson. Responsabilités collectives, propriétés communes , autorité sociale despotique, activités individue
leur égalitarisme, et que celles, où les individus n’ont plus rien de commun sont aussi celles où il y a le plus de chances po
e possible que par leur accord préalable, par une volonté de vivre en commun qui leur fait préférer à la lutte anarchique les
individualités qui s’entendent, c’est-à-dire qui ont quelque chose de commun . Tocqueville relève justement la nécessité de cet
tre : « distingués » s’empressent de la quitter dès qu’elle devient «  commune  ». — Mais c’est cette variabilité même des modes
sses les plus civilisées aux autres, celles du « monde » à celle du «  commun  », on nous dira, suivant les points de vue, tantô
oles, que les artistes, divisés sur tout, n’ont plus qu’un parti pris commun , celui de l’individualisme148. Le mouvement des c
personnelles. — si bien qu’on a pu dire, en un sens, qu’une seule foi commune nous reste, la religion de l’individu149. En un m
57 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
i veulent connaître l’histoire de leur foi, les occupations de la vie commune , l’insuffisance de l’éducation, ne leur permetten
s humaines que Bourdaloue condamne les riches, c’est au nom du maître commun des riches et des pauvres ; la misère de ceux-ci
aloue est d’un temps où la critique proposait aux auteurs, pour idéal commun à tous les ouvrages d’esprit, la raison. Un peu a
, exacte en perfection, mais timide. Il ne rejetait point les pensées communes , dit le Père Bretonneau70 ; mais les pensées comm
int les pensées communes, dit le Père Bretonneau70 ; mais les pensées communes accablent les langues de termes dépréciés et effa
u-dessus du travers de rendre extraordinaires par les mots les choses communes . Croyant ces choses communes utiles à son propos,
extraordinaires par les mots les choses communes. Croyant ces choses communes utiles à son propos, il ne voulait pas avouer, en
e trouverait à y redire, on se heurte, dans Massillon, à deux défauts communs à tous les rhéteurs dans toutes les langues, l’im
e, comme science de l’homme et comme règle des mœurs, est le principe commun aux immortels devanciers de Vauvenargues. La guer
ans les conseils de charité que nous insinue le doux Nicole, le trait commun , c’est que les passions y sont traitées en suspec
rine glissante, et peut-être le seul disciple inconséquent de l’école commune . Dans sa critique, il n’est pas seulement meilleu
t Pascal et Bossuet, il fait des distinctions jusque dans leur gloire commune , la plus haute où se soient élevés, dans les chos
u détriment de Pascal et de Fénelon. Je touche à ce qui fut l’honneur commun de Vauvenargues et de Voltaire : c’est cette amit
58 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
eraient-ils d’être beaux ? — Non. — Et la machine, lorsqu’elle serait commune , elle ne serait pas plus belle que les tableaux.
e à tableaux ? — Il est vrai ; mais la machine Raphaël n’a jamais été commune  ; mais les ouvrages de cette machine ne sont pas
is été commune ; mais les ouvrages de cette machine ne sont pas aussi communs que les feuilles de chêne ; mais par une pente na
t répété cent fois l’épithète de beau, et je remarquais que cet éloge commun s’adressait à des objets tous divers. L’abbé, lui
étaux ; cependant vous m’avouerez qu’il n’y a aucune qualité physique commune entre ces êtres ; d’où vient donc le tribut commu
qualité physique commune entre ces êtres ; d’où vient donc le tribut commun  ? — Je ne sais, et vous m’y faites penser pour la
e votre panégyrique vient, cher abbé, de quelques idées ou sensations communes excitées dans votre âme par des qualités physique
ez vos oreilles aux cris, spectateur peut-être désespéré d’un malheur commun à tant d’êtres chéris, peut-être hazarderez-vous
de la morale ?… je le crois… mais Poliphème qui n’eut presque rien de commun dans son organisation avec les compagnons d’Ulyss
y a dans l’exercice de la raison, et même des sens, quelque chose de commun à tous et quelque chose de propre à chacun : cent
e à chacun : cent têtes mal faites, pour une qui l’est bien. La chose commune à tous est de l’espèce, la chose propre à chacun
la chose propre à chacun distingue l’individu. S’il n’y avait rien de commun , les hommes disputeraient sans cesse et n’en vien
et qu’on ne se tue. -l’imagination et le jugement sont deux qualités communes et presque opposées. L’imagination ne crée rien,
fait les deux mêmes vers sur le même sujet n’ont eu aucune sensation commune  ; et si la langue avait été assez féconde pour ré
tout diversement ? — Fort bien, l’abbé. — Il n’y aurait pas eu un mot commun dans leurs discours. — À merveille. — Pas plus q
dans leurs discours. — À merveille. — Pas plus qu’il n’y a un accent commun dans leur manière de prononcer, une même lettre d
l’idiôme individuel était parlé en même temps que la langue pauvre et commune  ; c’est que la variété de la première de ces lang
59 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
réels de notre être sont nos événements. IV. Le caractère distinctif, commun à tous ces événements, est d’apparaître comme int
éminence. — Effet de ce parcours rapide. — Dégagement d’un caractère commun à tous les éléments successifs de la série. — Idé
aul et les autres hommes sont comme moi. De plus, outre ces capacités communes à tous les hommes, j’en ai qui me sont particuliè
sons en un groupe et en un faisceau toutes les capacités et facultés, communes ou propres, qui se rencontrent en lui, et nous sa
est de même dans tous les autres cas, que l’on considère une faculté commune à tous les hommes ou une faculté propre à un indi
attribue. Or, tous les événements que je m’attribue ont un caractère commun  ; ils m’apparaissent comme intérieurs. Prenons d’
nements, et, à l’analyse, ces événements présentent tous ce caractère commun qu’ils sont déclarés internes, soit parce qu’à ti
tions et la vitesse ; rien ne surnage du parcours, sinon un caractère commun à tous les éléments parcourus, la particularité q
avons logé chaque groupe dans un compartiment distinct et sous un nom commun , ici les sensations, là les perceptions extérieur
s souvenir, de vouloir, de contracter nos muscles. Outre ces pouvoirs communs à tous les hommes, chacun de nous découvre en lui
tions plus une complémentaire, tous ces événements ayant un caractère commun et distinctif, celui d’apparaître comme internes.
ire, les particularités de nos événements s’effacent, qu’un caractère commun à tous les éléments de la file prédomine, se déga
60 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
qui séparent un homme des autres ; ne conservez de lui que la portion commune à lui et aux autres. Ce reliquat est l’homme en g
qui constitue la société nouvelle ; il faut que, dans les résolutions communes , il intervienne pour sa part. Il ne s’est engagé
un jugement ordinaire est le jeu d’une mécanique compliquée, l’œuvre commune et finale437 de plusieurs millions de rouages qui
nts du territoire, quand, au nom de la souveraineté du peuple, chaque commune , chaque attroupement se croira la nation et agira
it entre eux et lui des litiges, et, « comme il n’y a aucun supérieur commun qui puisse prononcer entre eux et lui », ces liti
t égard ils ne font proprement que changer de nom et qu’ils auront en commun , sous le nom de citoyens, la même autorité sur le
e pour lui en donner une relative, et transporter le moi dans l’unité commune , en sorte que chaque particulier ne se croie plus
À cinq ans, tous les enfants seront enlevés à la famille et élevés en commun aux frais de l’État d’une façon uniforme. » On a
61 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
creusant au-dessous de ces trois hypothèses, je leur découvre un fond commun  : elles tiennent les opérations élémentaires de l
ons notre connaissance, on ne trouve aucun rapport concevable, aucune commune mesure. Maintenant, en approfondissant ces deux f
on nécessaire de ce qui vient s’y placer. Et en approfondissant cette commune hypothèse à son tour, on trouve qu’elle consiste
é sans discussion par l’un et par l’autre, qui leur servait de limite commune . En résumé, si nous supposons une continuité éten
s de notre corps. Et c’est pourquoi la surface de notre corps, limite commune de ce corps et des autres corps, nous est donnée
ar quel moyen elles réussissent à y constituer une expérience stable, commune à tous les hommes. C’est au contraire de cette ex
ndraient se projeter dans l’espace, on ne trouvera évidemment rien de commun entre cette matière et cette conscience, entre le
vement abstrait que la mécanique étudie et qui n’est, au fond, que la commune mesure des mouvements concrets. Comment ce mouvem
62 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
sciné : il se réalise tel qu’il se veut jusqu’au moment où la réalité commune contredit son pouvoir de réalisation individuelle
été apprêté et distribué dans la notion. V À côté de cet état, commun à tous les hommes, où la tendance à se concevoir
œuvres des autres. De son incompétence à l’égard des tâches les plus communes il a su conclure à un raffinement qui ne le desti
s ne diffèrent pas entre eux par leurs opinions qui sont marchandises communes , mais par les raisons, selon qu’elles sont superf
commande d’éviter les contacts. À professer des opinions à la portée commune sur des sujets accessibles à tous, il risquerait
t un geste, une coiffure, c’est un port de tête, un mot, une piété en commun pour un nom d’artiste nouveau ou oublié, et ce si
63 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
pes absolument distincts, des espèces irréductibles à quelque ancêtre commun , créations successives d’un Dieu modelant les êtr
nt et du sujet pensé, chercherait une unité plus profonde, une action commune à l’esprit et aux choses, un processus universel
montrer dans cette « volonté de vivre » qui, selon lui, fait le fond commun de tous les êtres, la vraie origine de nos idées
64 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
ailles serait battu, et serions-nous à la discrétion des hommes de la Commune  ? Heureusement que j’entends bientôt un bruit de
aux : les locataires démocrates se hâtant de profiter du décret de la Commune sur les loyers. Pas de groupe sous le lampadaire
soir, sur le boulevard, les glapissements de la vente du Soir, de La Commune , de La Sociale, enfin de La Montagne, qui annonce
uatre corbillards, flanqués de drapeaux rouges, et des délégués de la Commune entrent réclamer des cadavres, pour servir d’esco
renfort de trois cents hommes. La conciliation entre Versailles et la Commune , une conception de benêt ! Mardi 11 avril U
naillerie. Cette affiche, c’est le fin fond du programme secret de la Commune  ! Et ne vois-je pas déjà ses hommes assis, avec l
boulevard, et disant tout haut, en regardant nos villas : « Quand la Commune sera fondée, nous serons joliment bien, là-dedans
ssé vacant par un de mes cousins, rue de l’Arcade. Les affaires de la Commune vont-elles mal ? Je suis étonné d’assister aujour
t le passage Jouffroy, je suis surpris d’entendre des cris : À bas la Commune  ! Les gardes nationaux interviennent. Une voix de
de stentor leur crie dans la figure : Vive la République et à bas la Commune  ! Et du balcon de Burty, j’entrevois une rixe, au
et moqueur. Mercredi 26 avril Oui, je persiste à le croire, la Commune périra, pour n’avoir pas donné satisfaction au se
uissance incontestable. Les franchises municipales, l’autonomie de la Commune , etc., etc. : tout le nuage métaphysique dans leq
ement défendu par le gouvernement de la Défense nationale. Si donc la Commune , au lieu de se montrer plus complaisante aux exig
dans une reprise à outrance de la guerre. En tous cas, la mort de la Commune , dans ces conditions, eût été une grande mort, un
aite, en présence de ses élèves, par un délégué et une déléguée de la Commune . Or, le délégué est un peintre en bâtiment, et la
le plus topique témoignage de la confiance qu’inspire à l’Argent, la Commune . Mercredi 3 mai Des femmes de coiffeurs, il
es aux discussions colères, où tout homme qui discute les actes de la Commune , est traité de mouchard — un mot qui fait assassi
ckind a beaucoup parlé. Il s’est animé au sujet de la politique de la Commune . Tout à coup son langage se brouille et se hollan
ts. Ici — je veux être impartial — monte à la tribune un membre de la Commune , en costume de la garde nationale, et qui parle b
t pouvoir être sûr de lui rembourser, ce dont on le dépossède, que la Commune n’est pas un gouvernement de spoliation, qu’il es
’a précédé, qui répandent dans le public l’idée, que les hommes de la Commune sont des partageux, et que tout individu qui a qu
elle phrase, ou simple, ou éloquente, ou indignée. Ces jours-ci, à la Commune , Lefrançais demandait que les secrétaires vouluss
mérite vraiment ni clémence ni merci. Aujourd’hui, ce qui reste de la Commune , du Comité de Salut Public, serait remplacé par d
t des ordres. Pas, sur toute la ligne des boulevards, un membre de la Commune ceint de son écharpe. Un artilleur ahuri promène
lère et frappant de son poing fermé, le cou de son cheval, un gros et commun officier de la garde nationale, superbe dans son
esqu’île de Gennevilliers. Par le vent de ce soir, les affiches de la Commune , qu’on vient d’arracher des murs, font sur le pav
de renouer des relations, de reprendre les travaux de l’intelligence communs aux deux nations. Et sa lettre finit par une phra
it aujourd’hui cruellement sentir. La guerre, le siège, la famine, la Commune  : tout cela avait été une féroce et impérieuse di
onduit à la fin sous un plein soleil, à la ferme, où l’on cause de la Commune . Eudore Soulié, le dévot de Louis XIV, nous fait,
cette ambassade chinoise, tombée au milieu de notre siège et de notre Commune , dans notre cataclysme, et à laquelle on disait,
esque pas d’histoire… mais c’est toujours comme ça… et le siège et la Commune  : c’est l’histoire normale de l’humanité. » Il me
ns le 99e bataillon de la garde nationale ; il y est resté pendant la Commune , a eu le bonheur d’être envoyé à Vincennes, n’a d
in la ressemblance de son nom, avec un nommé Outhier, un membre de la Commune de Lyon ? Le troisième jour, au soir, dans un ran
65 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
rre et doit tout à une communication d’en haut. Son chant n’a rien de commun avec les sentiments et les pensées des hommes ; i
ent la conscience des nécessités qui pèsent sur la volonté, des idées communes qui dominent leur pensée, des forces générales qu
en jacqueries, en révolutions avortées comme celle que tentaient les communes de Paris et de France sous la direction d’Étienne
barbare et le droit romain, l’église, la monarchie, la noblesse, les communes , la littérature et la philosophie, enfin tous les
lle est la véritable philosophie de cette histoire ; elle n’a rien de commun avec les classiques récits de l’antiquité. On le
is on lui rendra cette justice, que sa mesure de jugement n’a rien de commun ni avec la morale du succès, ni même avec la mora
historique de notre siècle. Saint-Simon et Auguste Comte ont ceci de commun , que la science abstraite de l’homme qui se nomme
être les ministres de la volonté générale ou les organes de la pensée commune  ; à tout le reste, le mérite de contribuer, chacu
nécessaire pour la maintenir. Mais qu’est-ce que cette fatalité a de commun avec l’avènement de la véritable démocratie ? L’h
e et de la raison. Aussi le droit et le fait ne peuvent-ils avoir une commune mesure. On peut admirer le génie triomphant par l
ace. 31. Vico, Principes d’une science nouvelle relative à la nature commune des nations. 32. La Cité antique. 33. M. Amédé
66 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
s dans des sentiers inconnus ; mais il ne faut pas moins que la force commune et réunie des siècles et des nations pour frayer
elle des premiers orateurs français, produiraient dans la Chambre des communes plutôt l’étonnement que la conviction. Parcourons
i servent à développer les vérités élémentaires, les esprits les plus communs finiraient par comprendre quel est l’objet de la
u’à tous les avantages particuliers qui ne serviraient pas à la force commune . 55. L’orateur de l’opposition n’étant point ch
67 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14
lent. Μ. Hatin dit encore que « le journalisme est le signe de la vie commune  ». Mais la vie commune sans des chefs serait le p
re que « le journalisme est le signe de la vie commune ». Mais la vie commune sans des chefs serait le pêle-mêle de l’anarchie,
it primer toutes les questions de liberté dans les sociétés vivant en commun , mais en organisation cependant, et que le gouver
ue mortelle à tous les privilèges, et, en 1792, retomba sous le droit commun . Μ. Hatin, qui conduit jusque-là l’histoire de la
68 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238
an de M. Duranty, mais ce pathétique vient de gens et d’événements si communs qu’ils ne vous touchent plus ; et quand, parmi ce
’ils ne vous touchent plus ; et quand, parmi ces gens si profondément communs , tous tant qu’ils sont, il y a un caractère qu’au
ous attendrir, le croira-t-on ? il faut qu’à la fin il le rende aussi commun que tous les autres, mené qu’il est par la miséra
s, mené qu’il est par la misérable idée de son école que, plus on est commun , plus on est vrai. Du reste, voulez-vous pénétrer
69 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
re toute différente. À la vérité, il y aurait encore quelque chose de commun entre les deux énoncés, mais c’est parce que ces
e nous. On peut imaginer des êtres plus étranges encore, et la partie commune entre les deux systèmes d’énoncés se rétrécira de
erché ? La question demande à être précisée. Veut-on que cette partie commune des énoncés soit exprimable par des mots ? Il est
exprimable par des mots ? Il est clair alors qu’il n’y a pas de mots communs à toutes les langues, et nous ne pouvons avoir la
trouvaient tout à coup en contact, croit-on qu’il n’y aurait rien de commun entre la science des livres allemands, et celle d
arce qu’il reste entre les Français et les Allemands quelque chose de commun , puisque les uns et les autres sont des hommes. O
ent de la nôtre et qu’il serait superflu de chercher un « invariant » commun à ces deux sciences. Ou bien encore, si ces êtres
70 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
es d’un pays et d’un temps, les traces d’un même esprit ; ces notions communes qui, malgré les divergences des pensées personnel
est aisé de le démontrer. Et d’abord le premier postulat qui leur est commun est l’idée de la valeur propre l’individu. N’est-
homme avec une certaine femme chez ces peuples primitifs n’a rien de commun avec le mariage monogamique de l’Europe moderne. 
ns définies, de propriétés fixées, de gouvernement stable, n’a pas de commune mesure avec le nôtre. Là où une organisation prop
les sociétés très primitives, les fonctions nécessaires à l’existence commune ne sont pas encore réservées à une certaine class
ffacent peu à peu devant le jus gentium, qui ne retient que l’élément commun des diverses coutumes locales. Les plébéiens ont
de M. Tarde. Nous avons plus longuement exposé la thèse qui leur est commune dans un article de la Revue de Métaphysique et de
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens. par M. Le Play, conseiller d’État. (Suite et fin.) »
a faute, ce qu’il avait compromis et entraîné avec lui dans une ruine commune . Ses écrits fourniraient les plus belles et les p
royaume et vers le Midi, M. A. Germain pour ses beaux travaux sur la Commune de Montpellier33. À la ville, comme aux champs, i
gime de privilège détruit en 1789 doive être préféré à celui du droit commun inauguré depuis lors, et qu’il puisse avoir des c
ces mots : « En effet, messieurs, est-ce bien à proprement parler une commune que cette immense capitale, etc. ? » 33. Histoi
une commune que cette immense capitale, etc. ? » 33. Histoire de la Commune de Montpellier (3 vol. in-8°, 1851), par M. A. Ge
liberté, d’égalité et d’harmonie, qui animait les bourgeois de cette Commune sous la vive influence du christianisme dont ils
72 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494
appris, la plupart, d’un côté ou d’un autre, sont arrivés à un fonds commun  ; ce que j’appelle les secondes phases du talent
rès le navire), la critique, par épuration graduelle et contradiction commune des erreurs, tend à se reformer et à fournir un l
épart divers devrait s’évanouir et se confondre dans un but désormais commun de recomposition et de salut. Parmi les écoles co
pprochés, peuvent, quand on les lit, sembler unis en une large nuance commune , qui ne laisse guère subsister d’essentiellement
monie plus proportionnée des œuvres. En somme, chacun, sur ce terrain commun que nous tâchons bien plutôt d’indiquer et de fix
le de désintéressement qui ne se peut espérer que dans les travaux en commun . Et certes, un sentiment moral et patriotique, am
73 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
dans toute langue, et dans notre français, à côté des mots de l’usage commun et que tout le monde comprend à peu près, il y a
nsée avec toute l’exactitude possible, au moyen des mots de la langue commune à tous les métiers, à toutes les classes. La préc
ns-nous pas vu M. Sully-Prudhomme expliquer, mieux que dans la langue commune , dans la langue de la poésie, certaines doctrines
74 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
mon sentiment. Il est quelques artisans beaucoup plus capables que le commun des hommes de porter un bon jugement sur les ouvr
oujours accompagné d’un sentiment bien plus exquis que n’est celui du commun des hommes. Mais un petit nombre d’artisans est n
je soutiens que les artisans sans génie jugent moins sainement que le commun des hommes, et si l’on veut que les ignorans. Voi
75 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VI »
a législation moderne, de s’associer spontanément autour d’un intérêt commun  ».‌ L’intérêt de telles études, c’est qu’elles so
autres que l’État et marque la qualité morbide d’un tel régime.‌ ∾ «  Commune , Département, Église, École, ce sont-là, dans une
incipales sociétés qui peuvent grouper des hommes autour d’un intérêt commun et les conduire vers un but marqué : d’après ces
76 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
mules de haute synthèse métaphysique, ou à ses rêves de vie intime et commune avec Dieu. Avec ce dédain qui lui est propre des
i l’école critique ni l’école positiviste, qui se réunissent dans une commune réprobation de la métaphysique, ne songent à arrê
ques, psychiques, dont le caractère essentiel est de tendre à une fin commune , l’ordre, le bien. Toutes les différences qui les
supérieur, si l’on veut, quant au résultat, mais qui n’a plus rien de commun avec le libre arbitre. Spontanéité de la simple t
Hâtons-nous de le reconnaître : la philosophie religieuse n’a rien de commun avec la philosophie naturelle quant au sentiment
à la façon de Plotin, de Spinosa, de Schelling, de Hegel, n’a rien de commun avec l’objet du sentiment religieux. La théorie n
ux. La théorie ne s’en tient pas là ; elle va jusqu’à l’union, la vie commune avec Dieu. Ce n’est pas seulement la théologie my
râce, et l’élevant par la force de son amour jusqu’à une sorte de vie commune où l’âme ne garde presque plus rien de sa personn
s de mysticismes. Il est bien vrai sans doute qu’ils ont tous ceci de commun de conclure à l’absorption en Dieu ; mais quel Di
absolu, ni à l’être universel, tous êtres abstraits qui n’ont rien de commun avec la conscience. Il a pour objet un Dieu qui,
77 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
e que le nom. En effet elle insiste exclusivement sur ce qu’il y a de commun chez les individualités humaines ; elle néglige d
’œuvre de gens avec lesquels nous n’avons ou ne voulons avoir rien de commun  ? L’individualisme uniciste revêt d’ailleurs auta
rabais ; c’est un minimum d’originalité ; c’est une originalité très commune et très banale puisqu’elle appartient à tous les
ance triomphante, une philosophie du surhomme. Y a-t-il quelque trait commun entre ces deux individualismes : l’individualisme
age de supériorité et un principe d’aristocratisation. Un autre trait commun à l’individualisme uniciste et à l’individualisme
78 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
s objets cependant, l’instruction générale, celle qu’on doit supposer commune à tous les hommes de lettres, suffit à celui qui
les habitudes de telle chancellerie, à telle date, ou les caractères communs à toutes les chartes d’une certaine espèce dont l
travaux originaux doit se composer (en dehors de cette « instruction commune  », c’est-à-dire de la culture générale, dont parl
rvée : ils n’ont évidemment que la valeur de cette copie, leur source commune  ; ils n’en diffèrent, s’ils en diffèrent, que par
de en partant de ce principe que les leçons identiques ont une source commune  : plusieurs scribes, transcrivant un texte, ne fe
e le plagiaire a multipliés pour dépister les soupçons. Leurs erreurs communes suffisent à dénoncer les deux coupables ; des mal
ficiles à spécifier. Soient A, B et C. Supposons que A soit la source commune  : il est possible que A ait été copié séparément
ait été copié séparément par B et par C ; que C n’ait connu la source commune que par l’intermédiaire de B ; que B n’ait connu
ce commune que par l’intermédiaire de B ; que B n’ait connu la source commune que par l’intermédiaire de C. Si B et C ont abrég
commune que par l’intermédiaire de C. Si B et C ont abrégé la source commune de deux manières différentes, ces copies partiell
hroniqueurs, B et C, ont-ils utilisé, chacun de leur côté, une source commune , X, qui ne se retrouve pas ? Il sera possible de
saient de l’histoire et ils ne comprenaient pas mieux le passé que le commun des hommes de leur temps. Les érudits agissaient
t appliquée aux documents de mauvais aloi qui étaient dans le domaine commun . — Un divorce aussi complet entre l’érudition et
t d’écrire et aux écrivains encore à demi barbares : c’est le travers commun des chroniqueurs du moyen âge154. — La déformatio
st un fait collectif très étendu ou très durable, par exemple un acte commun à toute une armée, un usage commun à tout un peup
très durable, par exemple un acte commun à toute une armée, un usage commun à tout un peuple ou à tout un siècle, un chiffre
supposent que l’auteur a observé lui-même le fait. C’est la condition commune des observations dans toutes les sciences constit
tions générales du document. — On peut examiner s’il y a un caractère commun à toutes les affirmations du document indiquant q
de déformation ou au contraire quelque motif d’observer correctement, commun à tous les hommes du temps ou du pays où a dû se
ste à comparer les diverses légendes pour en tirer le fond historique commun . — Grote165, à propos de la tradition grecque, a
détails dans le même ordre c’est qu’elles dérivent d’une observation commune  ; les observations différentes divergent toujours
ffirmations constitue un fait. Les faits historiques ont ce caractère commun d’être tirés tous des documents ; mais ils sont t
degrés de généralité très différents, depuis les faits très généraux communs à tout un peuple et qui ont duré des siècles (ins
s par plusieurs individus à la fois ou même combinés pour un résultat commun , ce sont des actes collectifs  ; mais pour l’imag
ervation et d’abstraction qui a précisé et décrit tous les caractères communs à cette notion. Mais, à mesure qu’une connaissanc
rossière observation suffit pour les établir. Ce sont celles qui sont communes à toute l’humanité ; elles dérivent de l’organisa
elles ne sont que des variétés de certaines façons d’agir ou d’être, communes à toute l’humanité ou du moins à la grande majori
ue externe, procède suivant son inspiration personnelle, sans méthode commune , sans souci de l’ensemble où son travail doit ven
ous les actes de tous les individus pour en extraire ce qu’ils ont de commun , il resterait un résidu qu’on n’a pas le droit de
des qu’on va étudier, de qui ont-elles été l’habitude ? Elles étaient communes à un grand nombre d’individus, et c’est la collec
l composé ? quel lien les unissait ? quelles habitudes avaient-ils en commun  ? et par quelles espèces d’activité différaient-i
ndra, non une nation politique, mais le groupe des gens qui ont eu en commun cette habitude ; pour étudier les faits économiqu
nstitutions politiques. — Il y faudrait joindre l’étude des habitudes communes à plusieurs sociétés et des rapports qui ne prenn
ée, institutions politiques), on aura construit une histoire concrète commune , l’histoire générale, qui reliera les différentes
che, doit regarder par-dessus sa cloison dans le champ des événements communs . C’est le mérite de Taine d’avoir déclaré, à prop
Réforme, Révolution française). On peut alors construire des périodes communes à plusieurs branches de l’évolution, et dont un m
ondée, tandis qu’on y est seulement mieux habitué. La mésaventure est commune aux hommes qui méditent longtemps sur un petit no
s). III. Les faits généraux consistent dans des actes souvent répétés communs à beaucoup d’hommes. Il faut en déterminer le car
ique ; car il faut, dans des actes différents, trouver les caractères communs qui composent l’habitude ; ou, si ce travail a ét
ur construire la formule d’un groupe ; il faut décrire les caractères communs à tous les membres du groupe et trouver un nom co
el sens elle s’est produite. Toutes les évolutions ont des conditions communes qui permettent d’en marquer les étapes. — Toute h
es événements locaux ; mais le seul principe de choix qui puisse être commun à tous les historiens c’est le rôle joué dans l’é
désignent des valeurs rigoureusement exactes. Mais il faut une unité commune , et on ne l’a que pour le temps et pour les faits
procédé de la statistique208, s’applique à tous les faits qui ont en commun un caractère défini dont on se sert pour les comp
us un même chiffre ne sont pas de même espèce, ils peuvent n’avoir de commun qu’un seul caractère, abstrait (crime, procès), o
, tomber les caractères différents pour ne retenir que les caractères communs . On doit s’arrêter au point où il ne resterait pl
ctères communs. On doit s’arrêter au point où il ne resterait plus de commun que des caractères universels de l’humanité. — Le
es), ne sont pas isolées dans la réalité, qu’elles ont des caractères communs et qu’elles sont liées assez pour qu’un changemen
il faut remonter jusqu’aux faits qui le produisent, jusqu’aux causes communes des différentes habitudes. On se trouve ainsi acc
nt des groupes d’hommes sans unité anthropologique et sans caractères communs héréditaires. A côté de ces explications métaphys
olutions dans différentes sociétés, de façon à déterminer l’évolution commune qu’on devrait rapporter à une même cause générale
l’exposé des questions générales à leurs penchants naturels, comme le commun des hommes. Ils prennent parti, ils blâment, ils
s rares, car il fallait alors à un professeur d’histoire une dose peu commune d’initiative et d’énergie pour échapper à la rout
issemblables, collaborent désormais, dans le même esprit, à une œuvre commune . Chacun d’eux garde son nom, son autonomie et ses
re II, le chapitre V du livre III et la Conclusion ont été rédigés en commun . 22. En pratique, le plus souvent, on ne se prop
utrefois étaient dispensés (alors que le latin était encore la langue commune des savants) et que les conditions modernes du tr
egestes, comme on le faisait autrefois, parce qu’ils ont le caractère commun d’être inédits, ou bien, au contraire, de ne pas
iaient tous les documents d’un certain genre qui avaient le caractère commun d’être inédits et de leur paraître intéressants ;
ble tous les documents d’une certaine espèce qui avaient le caractère commun d’avoir été imprimés. 99. J. P. Waltzing, Recue
storiens (grecque, romaine, germanique, celtique, slave) n’avaient de commun que le nom avec la race au sens anthropologique,
ive de la société qui produirait des phénomènes « socialpsychiques  » communs à toute la société et différents dans chaque péri
79 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre III. Éducation de Jésus. »
. La délicatesse des manières et la finesse de l’esprit n’ont rien de commun en Orient avec ce que nous appelons éducation. Ce
Évangile et les écrits de l’illustre penseur alexandrin, viennent des communes tendances que les besoins du temps inspiraient à
ention personnelle d’êtres supérieurs n’a aucune part, était de droit commun dans les grandes écoles de tous les pays qui avai
enfance en révolte contre l’autorité paternelle et sortant des voies communes pour suivre sa vocation 142. Il est sûr, au moins
80 (1898) La cité antique
idiomes issus d’une même langue, ont eu aussi un fonds d’institutions communes et ont traversé une série de révolutions semblabl
ue la religion première qu’ils avaient conçue et pratiquée au berceau commun de leur race. Si l’existence de ce culte chez tou
nom propre et une forme humaine, le vieux culte du foyer subit la loi commune que l’intelligence humaine, dans cette période, i
c, et ne fut pas d’ailleurs autre chose que le mot qui dans la langue commune et primitive désignait un autel. Par un procédé a
primitive désignait un autel. Par un procédé assez ordinaire, du nom commun on avait fait un nompropre. Une légende se forma
ancêtres92 ; il était la providence d’une famille, et n’avait rien de commun avec le feu de la famille voisine qui était une a
ette religion domestique, il n’y avait ni règles uniformes, ni rituel commun . Chaque famille avait l’indépendance la plus comp
prière et la libation. Dans tous ses actes religieux, elle chante en commun des hymnes que ses pères lui ont légués. Hors de
un tombeau. C’est la seconde demeure de cette famille. Là reposent en commun plusieurs générations d’ancêtres ; la mort ne les
tres. « À partir du mariage, dit un ancien, la femme n’a plus rien de commun avec la religion domestique de ses pères : elle s
ulaient se séparer paraissaient pour la dernière fois devant le foyer commun  ; un prêtre et des témoins étaient présents. On p
la religion. Dieux, objets sacrés, rites, prières, tout lui devenait commun avec son père adoptif. On disait de lui in sacra
la maison paternelle lui devenait étrangère. Il n’avait plus rien de commun avec le foyer qui l’avait vu naître et ne pouvait
ille où elle était née. À plus forte raison, son fils n’avait rien de commun avec cette famille. Le principe de la parenté n’é
nt chacun la série de leurs six ancêtres, en trouver un qui leur soit commun à tous deux, ces deux hommes sont parents. Ils se
ces deux hommes sont parents. Ils se disentsamanodacas, si l’ancêtre commun est de ceux à qui l’on n’offre que la libation d’
ecs. Dans quelques villes, les citoyens étaient astreints à mettre en commun leurs moissons, ou du moins la plus grande partie
enneté est une chose réputée impossible. Le même mur ne peut pas être commun à deux maisons ; car alors l’enceinte sacrée des
même où les ancêtres reposaient174. La famille avait donc un tombeau commun où ses membres devaient venir reposer l’un après
ivait d’isoler le domicile et d’isoler aussi la sépulture : la vie en commun a donc été impossible. La même religion commandai
ensée des anciens âges, le droit d’aînesse impliquait toujours la vie commune . Il n’était au fond que la jouissance des biens e
urs la vie commune. Il n’était au fond que la jouissance des biens en commun par tous les frères sous la prééminence de l’aîné
d’autres dieux que toi et il ne peut pas s’unir à toi par une prière commune  ; tes dieux repoussent son adoration et le regard
oyance, a du moins été fortifiée par elle. Ces dieux appartenaient en commun à tous les membres d’une même famille ; la famill
embres d’une mêmegens « à ce qu’ils accomplissaient des sacrifices en commun depuis une époque fort reculée286 ». Plutarque me
vait son culte et ses fêtes religieuses, elle avait aussi son tombeau commun . On lit dans un plaidoyer de Démosthène : « Cet h
, les ensevelit dans le tombeau de ses pères, dans ce tombeau qui est commun à tous ceux de sa gens. » La suite du plaidoyer m
n usage constant chez les véritables gentes de reconnaître un ancêtre commun et de lui rendre un culte. Le mensonge cherche to
lte à un étranger était une impiété grave. Si donc la gens adorait en commun un ancêtre, c’est qu’elle croyait sincèrement des
t les Romains attachaient aux mots gens et γένος l’idée d’une origine commune . Cette idée a pu s’effacer quand la gens s’est al
e ; 3° les termes de la langue qui attestent dans la gens une origine commune . Un autre défaut de ce sys tème est qu’il suppose
nt : ils sont parents par la naissance. Le culte qu’ils pratiquent en commun n’est pas une fiction : il leur vient de leurs an
eurs ancêtres. Comme ils sont une même famille, ils ont une sépulture commune . Pour la même raison, la loi des Douze Tables les
oupées autour d’une branche aînée, près du foyer unique et du tombeau commun . Un autre élément encore entra dans la compositio
s’unissent du moins pour la célébration d’un autre culte qui leur fût commun . C’est ce qui arriva. Un certain nombre de famill
une divinité supérieure à leurs divinités domestiques qui leur était commune à toutes, et qui veillait sur le groupe entier. E
que dans lafamille. Il consistait essentiellement en un repas fait en commun  ; la nourriture avait été préparée sur l’autel lu
mpe et celui des héros et des mânes n’eurent jamais entre eux rien de commun . De ces deux religions, laquelle fut la première
manquèrent jamais d’allumer un feu sacré et de se donner une religion commune . Ainsi la société humaine, dans cette race, n’a p
une multitude de petits cultes au-dessus desquels s’établit un culte commun  ; en politique, une foule de petits gouvernements
ements continuèrent à fonctionner, et au-dessus d’eux un gouvernement commun s’éleva. La cité était une confédération. C’est p
encore quelques cérémonies religieuses qui doivent être accomplies en commun par les chefs des tribus339. Ainsi la cité n’est
du moment de sa naissance, appartient à la fois à une famille, à une commune , à un département et à une patrie. La phratrie et
re, et de deux cantons voisins, s’unirent de leur côté et bâtirent en commun un temple à Hercule346. À la longue, cette centai
e culte d’Athéné Polias, en sorte que tout le pays célébra dès lorsen commun le sacrifice des Panathénées. Avant lui, chaque b
haque canton conserva son ancien culte, mais tous adoptèrent un culte commun  ; politiquement, chacun conserva ses chefs, ses j
ont si divers, si libres, si inconstants. Pour leur donner des règles communes , pour instituer le commandement et faire accepter
mps. À mesure que les hommes sentent qu’il y a pour eux des divinités communes , ils s’unissent en groupes plus étendus. Les même
lte, aussitôt on fondait la ville pour être le sanctuaire de ce culte commun . Aussi la fondation d’une ville était-elle toujou
ient été fondées de la même manière. Varron dit que ces rites étaient communs au Latium et à l’Etrurie. Caton l’Ancien qui, pou
ent avoir pour effet de les déterminer à habiter la ville nouvelle en commun avec les citoyens. C’était là l’important ; fixer
leur disaient-ils : « Venez avec nous, ô Êtres divins ! et habitez en commun avec nous cette ville. » Une première journée fut
’auteur du culte et le père de la cité ; mort, il devenait un ancêtre commun pour toutes les générations qui se succédaient ;
poliades, et leur disent : « Soyez notre défense ; nos intérêts sont communs  ; si la ville prospère, elle honore ses dieux. Mo
ité était aussi un repas de cette nature ; il devait être accompli en commun , par tous les citoyens, en l’honneur des divinité
nit par des libations et des prières432. L’antique usage des repas en commun est signalé aussi par les plus vieilles tradition
ènes, le sort désignait les hommes qui devaient prendre part au repas commun , et la loi punissait sévèrement ceux qui refusaie
y eut toujours une salle où les représentants des curies mangèrent en commun . Le sénat, à certains jours, faisait un repas sac
ation humaine était une religion ; son symbole était un repas fait en commun . Il faut se figurer une de ces petites sociétés p
ne même date. En Grèce, la fête d’Olympie devint à la longue une date commune , mais qui n’empêcha pas chaque cité d’avoir son a
Romains ni les Grecs n’ont connu ces tristes conflits qui ont été si communs dans d’autres sociétés entre l’Église et l’État.
vos assemblées n’accomplissez pas d’actes religieux, qu’avez-vous de commun avec la religion et toutes les choses sacrées, pa
ux. Le droit n’était qu’une des faces de la religion. Pas de religion commune , pas de loi commune. Chapitre XII. Le citoyen
qu’une des faces de la religion. Pas de religion commune, pas de loi commune . Chapitre XII. Le citoyen et l’étranger. On
y avait pas assisté, c’est-à-dire qui n’avait pas eu part à la prière commune et au sacrifice, n’était plus citoyen jusqu’au lu
ses poids et es mesures. On n’admettait pas qu’il dût y avoir rien de commun entre deux cités. La ligne de démarcation était s
n. Le symbole de cette association devait être un repas sacré fait en commun . Quelques milliers de citoyens pouvaient bien, à
deux armées un foyer, on dresse un autel aux divinités qui leur sont communes . Un prêtre vêtu de blanc amène la victime ; les d
chait bien à invoquer, s’il était possible, des divinités qui fussent communes aux deux villes. On jurait par ces dieux quisont
groupe des douze colonies ioniennes en Asie Mineure avait son temple commun qu’on appelait Panionium622 ; il était consacré à
t les mets sacrés624. Les villes doriennes d’Asie avaient leur temple commun au promontoire Triopium ; ce temple était dédié à
es annuelles, Pambœotia. Les cités achéennes avaient leurs sacrifices communs à Ægium et offraient un culte à Dèmèter Panachæa6
ésidé à la fondation des villes a fait instituer aussi les sacrifices communs à plusieurs cités ; le voisinage et le besoin mut
’autel, étaient partagées entre les représentants des cités. Ce repas commun , accompagné d’hymnes, de prières et de jeux, étai
t à l’esprit des Grecs, ce fut surtout par les dieux qui leur étaient communs et par les cérémonies saintes où ils se rassembla
orme religieuse. Thucydide rappelle plusieurs fois les dieux qui sont communs aux Hellènes634, et lorsque Aristophane adjure se
édérées637. Les douze villes de l’Etrurie avaient de même leur temple commun , leur fête annuelle, leurs jeux présidés par un g
e à Athènes ; encore la citéfaisait-elle en sorte que l’éducation fût commune sous des maîtres choisis par elle. Aristophane, d
ours, s’il s’agit des intérêts de la cité ou des obligations du culte commun , les chefs de ces familles se rendent à la ville
aurait part. Il y eut bien un roi suprême ; mais dès que les intérêts communs étaient en jeu, l’assemblée des chefs devait être
our la célébration du culte central ou pour la poursuite des intérêts communs . On a souvent remarqué combien l’histoire est mue
vie nationale. Les hommes vivaient séparés et avaient peu d’intérêts communs . L’horizon de chacun était le petit groupe et la
ule de clients a naturellement plus d’autorité dans les délibérations communes que la famille peu nombreuse et qui compte peu de
it désormais son foyer propre, qu’il avait sans doute allumé au foyer commun de la gens, comme la colonie allumait le sien au
orter son nom ; à des jours fixés, elles se réunirent autour du foyer commun , pour vénérer l’antique ancêtre ou la divinité pr
ils vivaient dans la maison du maître, cultivant ensemble le domaine commun . Plus tard on assigna à chacun d’eux un lot de te
ouvait contracter avec le patricien. C’était un commencement de droit commun entre les deux ordres, et pour la plèbe un commen
et ils l’avaient fait d’après certaines règles qui n’avaient rien de commun avec l’ancienne religion, et que le besoin ou l’i
ils, comme les patriciens eux-mêmes, qu’il ne pouvait y avoir rien de commun entre les deux ordres. Nul ne songeait à l’égalit
e trouvait donc que la plèbe et le patriciat, n’ayant presque rien de commun , ne pouvaient pourtant pas vivre l’un sans l’antr
nsait même pas, à l’origine, qu’il y pût paraître. Il n’avait rien de commun avec la véritable cité, c’est-à-dire avec la cité
ésence et habitant les mêmes murs, n’avaient pourtant presque rien de commun . Un plébéien ne pouvait pas être consul de la cit
qui ne se comprenaient même pas, n’ayant pas pour ainsi dire d’idées communes . Si le patricien parlait au nom de la religion et
pices, vous qui n’accomplissez pas d’actes religieux, qu’avez-vous de commun avec toutes les choses sacrées, parmi lesquelles
appeler la protection divine sur la cité. Le plébéien n’avait rien de commun avec le culte ; la religion s’opposait donc à ce
uent, le patrimoine des familles sacrées, fut dorénavant la propriété commune de tous les citoyens. Le plébéien put l’invoquer
le grand avantage d’être permise au plébéien. Lui qui n’avait rien de commun avec les curies, il n’avait eu jusqu’alors aucun
bonheur inaltérable dont on y jouissait, sur l’égalité, sur la vie en commun , ne doivent pas nous faire illusion. De toutes le
n’est pas autre chose qu’une association d’êtres égaux recherchant en commun une existence heureuse et facile. » Ainsi la phil
a religion était un lien puissant. Quand deux villes avaient un culte commun , elles se disaient parentes ; elles devaient se r
ies de villes fondées par lui, toutes ayant, par conséquent, un culte commun avec Rome. On peut voir dans les guerres qu’elle
s, à moins que ces deux cités n’eussent un lien d’origine ou un culte commun . Ces premiers Romains avaient le droit de mariage
On enseigna même aux peuples qu’ils descendaient tous d’un même père commun . Avec l’unité de Dieu, l’unité de la race humaine
é civile. Il professe qu’entre l’État et la religion il n’y a rien de commun  ; il sépare ce que toute l’antiquité avait confon
de ce qui n’était que la consolation de quelques-uns, il fit le bien commun de l’humanité. Si maintenant on se rappelle ce qu
Quicherat, p. 61. 166. Ainsi en Crète chacun donnait pour les repas communs la dixième partie de la récolte de sa terre (Athé
éterminée de farine, de vin, de fruits, pour les dépenses de la table commune (Aristote, Polit., II, 7, éd. Didot, p. 515 ; Plu
, faisaient partie de la famille, et étaient enterrés dans le tombeau commun . La règle qui prescrivait que chaque homme fût en
tertre assez étendu et enclos suivant l’antique usage, où reposent en commun tous ceux qui sont issus de Busélos » (Dém., In M
μαζον. Les phratries sont signalées dans Homère comme une institution commune à la Grèce ; Iliade, II, 362 : Κρῖν´ ἄνδρας κατὰ
saient volontiers, et l’usage s’était introduit de remplacer le repas commun par une distribution de vivres et d’argent ; Plau
istence d’anciennes tribus, au nombre de trois ou quatre, est un fait commun à toutes les cités grecques, doriennes ou ionienn
alatin, du Capitolin et du Quirinal, s’unirent en une seule, le foyer commun ou temple de Vesta fut placé sur un terrain neutr
se, II, 23, dit que dans les Prytanées des Grecs se trouvait le foyer commun des phratries, ωσπερ ἐν τοῖς ἑλληνικοίς πρυτανείο
pas comme possible de fonder une ville sans établir d’abord le foyer commun (II, 65). Il y avait à Sparte une prêtresse qui p
quête de la ville, Tite-Live, VIII, 14. 411. Il n’existait de cultes communs à plusieurs cités que dans le cas de conféderatio
υνέθυσε καῖ κοινῶν ἱερῶν μετέσχε. L’historien applique cela aux repas communs des Spartiates qu’il compare d’ailleurs aux repas
a aux repas communs des Spartiates qu’il compare d’ailleurs aux repas communs des Romains. 451. Festus, v° Amburbiales, éd. Mü
nys, I, 21, et Tite-Live, 1, 32, assurent que cette institution était commune à beaucoup de villes italiennes. — En Grèce aussi
81 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lomon, Charles (1852-1923) »
Va comme je te pousse ! ». Mais n’importe ! Ces vers-là n’ont rien de commun avec la poétique étroite et pseudo-classique de M
oétique étroite et pseudo-classique de MM. Bornier et Parodi, rien de commun non plus avec la plate emphase et le patois rugue
82 (1842) Discours sur l’esprit positif
e intelligence, soit pour constituer primitivement quelques doctrines communes , sans lesquelles le lien social n’aurait pu acqué
nos vrais besoins logiques convergent donc essentiellement vers cette commune destination : consolider, autant que possible, pa
tenté de réduire tous les divers ordres de phénomènes à une seule loi commune . Mais tous les essais accomplis pendant les deux
es plus simples phénomènes, les plus éloignés, en apparence, de cette commune appréciation : concevoir toutes nos spéculations
nte. Considéré d’abord dans son acception la plus ancienne et la plus commune , le mot positif désigne le réel, par opposition a
bles. Plus impartiale et plus tolérante envers chacune d’elles, vu sa commune indifférence, que ne peuvent l’être leurs partisa
es spéculations philosophiques doivent toujours emprunter à la raison commune leurs notions initiales, pour leur faire acquérir
uelques maximes incontestables mais évidentes, empruntées à la raison commune , et qui n’ajoutent vraiment rien d’essentiel aux
avocats. La grande crise finale a nécessairement commencé quand cette commune décadence, d’abord spontanée, puis systématique,
alent de non gouvernement. Mais, d’après le sentiment unanime de leur commune insuffisance, ni l’un ni l’autre ne peut plus ins
l’évolution humaine, personnelle ou sociale, développe toujours leur commune influence, leur ascendant combiné ne saurait pour
selon les lois invariables, qui fixent sa participation spéciale à la commune progression, de manière à toujours permettre, san
et aussi seules susceptibles de constituer des opinions suffisamment communes . Mais l’ensemble du passé démontre également que
mentale que suppose ce facile affranchissement est déjà devenue très commune , ou plutôt presque universelle, du moins en Franc
ves positives de plusieurs règles morales destinées pourtant à la vie commune  : mais il en est déjà ainsi pour diverses prescri
orales non moins précieuses que ces harmonies mentales, d’après cette commune insouciance matérielle qui rapproche spontanément
e, au contraire, soit aux penseurs, soit aux opérateurs, d’après leur commun affranchissement spontané des soucis relatifs à l
raire, à son grand avantage journalier, autorise chacun, au nom d’une commune doctrine fondamentale, à rappeler convenablement
l’un ce qui sera résulté de l’autre. La loi fondamentale de cet ordre commun , de dépendance dogmatique et de succession histor
simple existence mathématique, c’est-à-dire géométrique ou mécanique, commune à tous les êtres réels. Mais, même quand on conde
ystème spéculatif, comme un simple prolongement abstrait de la raison commune , dont le point de départ scientifique ne pouvait
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ent à toutes les précieuses, comme une des habitudes qui leur étaient communes , les plus ridicules exercices. Selon lui, « la pr
animé ; et il n’est pas facile de dire comment elles sont devenues si communes . Les premiers beaux jours que la paix nous a donn
plique à certaines personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun , et ont acquis une espèce et un rang tout particu
prisée, l’opposé de méprisée, ou femme de grand prix, opposée à femme commune  ; pour les autres, le mot était synonyme de femme
nchérie, et n’est au fond qu’une hypocrite bel-esprit, Une seule idée commune aux précieuses de tout genre resta attachée à ce
euse, page 26, aux personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun des autres. Dans le grand Dictionnaire des Préc
e simplement, que quand il s’agissait de l’opposera femme vulgaire ou commune  ; on disait une illustre, quand il s’agissait de
qui a du prix, du mérite, de la valeur, et par opposition aux femmes communes , sans valeur et sans mérite, de toutes les condit
ses approbateurs, et atteint de leur corruption : c’était la destinée commune . Il avait pu se persuader que les mœurs de la cou
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 417-418
u’ils sont écrits d’un style aisé & assez clair pour instruire le commun des Lecteurs sur toutes les matieres qu’il traite
nté du Prince, le désintéressement du Savant, & l’indifférence du commun des Grands pour les Sciences. M. le Dauphin, qui
85 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »
ure. Nous avions les Constituants, les Girondins, les Montagnards, la Commune  ; l’Angleterre avait les Épiscopaux, les Presbyté
et aujourd’hui que tous les obstacles sont enfin levés, elle remet en commun tous ces progrès si lents, tous ces résultats con
Stuarts et leurs conseillers eurent réuni contre eux, dans une haine commune , anglicans, presbytériens et puritains, les grand
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
de Voltaire au grand Frédéric et à l’impératrice de Russie. Le trait commun à tous les courtisans, c’est le désir de plaire,
ours ceux de l’empereur. De même, ceux de Louis XIV n’avaient rien de commun ni avec ceux de Louis XI, ni avec ceux de Louis X
la manie de se faire noble, de se donner des titres, de se séparer du commun état. Il l’était enfin quand il dégageait la prof
87 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
. C’est la destinée de tous les arts, qui ont une origine et un objet commun , que l’infection passe d’un art à l’autre. Notre
s rien de mieux, et parce qu’elle chatoüille les sens, ce qui lui est commun avec le ramage des chardonnerets et des rossignol
ne fiction dont l’illusion est palpable, pour ainsi dire. Je parle du commun des hommes. Ainsi qu’il est plusieurs personnes,
88 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Alfred de Vigny »
igny a cela de rare et de merveilleux, qui fermera la bouche aux âmes communes toujours prêtes à jeter la pierre aux poètes, qu’
âme a passé par dehors et que les plasticités de Rubens sont la visée commune de tous les poètes, rien de plus curieux et de pl
ertainement pas, moi, sur le compte de ce dessèchement de la veine si commun chez les poètes communs qui n’ont pas en eux la s
ur le compte de ce dessèchement de la veine si commun chez les poètes communs qui n’ont pas en eux la source intarissable du gé
89 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
t réaliser par un niveau démocratique asservi à des règlements de vie commune et de salaire, et que d’autres seraient prêts à r
les massacres en masse, qui étaient encore il y a trente ans le droit commun de la Turquie, lui sont désormais interdits. Elle
pendant, sur cette laborieuse arène des intérêts privés, quel souffle commun de patriotisme rapproche soudainement tous les cœ
parut grande lorsqu’elle fut menacée ! Comme le souffle de la liberté commune anima tous ces âpres égoïsmes, et comme le génie
90 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
ue les machinations de Tartuffe. Mais c’est là ce que la comédie a de commun avec le drame, et pour s’en distinguer, pour nous
et notre propre conscience, un voile s’interpose, voile épais pour le commun des hommes, voile léger, presque transparent, pou
t des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous
traduire en paroles, ils saisiront quelque chose qui n’a plus rien de commun avec la parole, certains rythmes de vie et de res
et d’idées qui tendent à l’immutabilité, qui voudraient du moins être communs à tous les hommes, et qui recouvrent, quand ils n
vite entraîné, par le poids de son contenu, dans le courant des noms communs . Nous disons « un Tartuffe », tandis que nous ne
ssolublement liées à l’individualité de la personne, des singularités communes , pourrait-on dire. En les transportant sur la scè
il de ces variétés. Nous aimons mieux insister sur ce qu’elles ont de commun . En première ligne figure la vanité professionnel
nification plausible, alors que ces rêves n’avaient pas d’autre point commun  ? Les effets de répétition présentent quelquefois
il parlera de lui comme d’un étranger avec lequel il n’a plus rien de commun  ; il se sera détaché de lui-même. Ne retrouverait
91 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
te de la loi dernière de nos actes psychologiques aurait donc cela de commun avec bien d’autres découvertes, d’être venue tard
rent, à grouper ensemble ceux de même nature et à leur imposer un nom commun et à les attribuer à une même cause ; c’est ainsi
ser les faits et d’en parler ; si l’on ne tombe pas dans le défaut si commun d’en faire des entités substantielles, des sortes
e une généralisation ou idée abstraite qui représente ce qu’il y a de commun dans le groupe ; et une définition qui exprime le
commun dans le groupe ; et une définition qui exprime les caractères communs de la classe. Induction, généralisation indirecte
92 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
nous avons un moi social répondant à la partie de la société qui est commune avec notre individualité, mais, dans notre moi in
st valable pour les autres comme pour nous, qui est soumis à des lois communes et générales, à une logique impersonnelle : la pe
ne pensée sociale : c’est ce qu’on nommait chez les anciens la raison commune , ϰοινὸς λόγος, et ce qu’on nomme encore le sens c
dans nos rapports avec les animaux, nous subissons encore une logique commune , qui est plutôt, il est vrai, sensitive qu’intell
. Cette tendance est encore augmentée par la nécessité de se nourrir, commune à tous les êtres vivants, et qui est une intuscep
93 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 433-434
A ce ridicule près, qui n’en est plus un aujourd’hui, à force d’être commun , Mademoiselle de Gournay n’étoit pas sans mérite.
rné ; elle avoit l’imagination vive & agréable, une érudition peu commune parmi les personnes de son sexe. Il est facile de
94 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
s différences individuelles pour ne tenir compte que de leur fonction commune . Au contraire, dès qu’on fixe son attention sur l
xprimerait ce que certaines sensations, dites représentatives, ont de commun entre elles. Dans la seconde, ce serait une réali
isse devenir plus petit que toute quantité donnée. C’est cette limite commune vm qu’on appellera vitesse du mobile A au point M
e occupe tour à tour les points d’une ligne, le mouvement n’a rien de commun avec cette ligne même ; c’est enfin que, si les p
, ni l’adapter à sa forme banale sans le faire tomber dans le domaine commun . Si nous aboutissons à distinguer deux formes de
ien arrêtés, le mot brutal, qui emmagasine ce qu’il y a de stable, de commun et par conséquent d’impersonnel dans les impressi
ts inertes, traduisibles en mots, et qui constituent chacun l’élément commun , le résidu par conséquent impersonnel, des impres
tincts : et comment nous représenter ces instincts, sinon par un élan commun à toutes nos idées, c’est-à-dire par leur pénétra
fait le prix à nos yeux, c’est que leur nuance répond à la coloration commune de toutes nos autres idées, c’est que nous y avon
tions, un monde extérieur bien distinct de lui, qui soit la propriété commune de tous les êtres conscients. La tendance en vert
ette homogénéité de leur milieu est la même qui nous porte à vivre en commun et à parler. Mais à mesure que se réalisent plus
95 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
s, comme dans ce pays nous lisons, vivement, et d’apparence. Un trait commun , hélas ! seul : la puérilité, un peu égayante, de
us avec un désir de les penser à notre tour, non avec la vaine envie, commune , de critiquer et de railler. Ayons, à relire leur
bstance la vie des hommes, leur enseigne comment ils doivent vivre en commun (p. 62).   Et l’indifférence de Tolstoï à l’auto
moraliste ne peut pas chercher une indication plus précise du devoir commun  : à peine, ensuite, ranger, dans une formule géné
ous montre le bonheur, seulement, dans la fusion de notre vie avec la commune Vie. Il nous dit fils de l’Homme — membres de l’H
sus oppose à la vie personnelle non la vie d’outre-tombe, mais la vie commune qui se fond avec la vie présente, passée et futur
vec la vie présente, passée et future de toute l’Humanité. Cette vie commune est le travail de chacun pour tous, la Compassion
reils ; avec eux il fera les tâches salutaires, partageant le travail commun pour le commun bonheur : le travail facile des mo
x il fera les tâches salutaires, partageant le travail commun pour le commun bonheur : le travail facile des moissons, des bât
téressé (désintéressé du plaisir d’aimer) ; ou niera-t-on que l’amour commun des hommes est la réunion, seulement, de toutes n
e tâche… Ce premier fragment est une épreuve ; avant que continuer en commun l’énorme travail d’une littérale traduction de la
la génération suivante comme André Suarès ou Romain Rolland. Le point commun est à trouver dans le parcours de deux artistes q
96 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
législation, supprimer les privilèges iniques pour inaugurer les lois communes à tous et à tous utiles ; En magistrature, rempla
euple ; le peuple règne par ses agitateurs à l’hôtel de ville dans la commune de Paris. Les Girondins, au ministère et dans l’A
essayent le rôle de modérateurs de la Révolution. Les Jacobins et la commune soulèvent contre eux la multitude. Moitié complic
ée à leur place par le tocsin du 10 août ; des tribuns forcenés de la commune de Paris veulent les intimider par les massacres
mbre de toute solidarité avec eux, excepté de la solidarité d’origine commune  ; dégagé de la royauté d’Orléans, dont je ne cons
des rétractations, et qu’il était, depuis longues années, curé de la commune de Bessancourt, dans le département de Seine-et-O
urt (Seine-et-Oise) ; que cet ecclésiastique a toujours passé dans la commune pour avoir été l’ami des Girondins et le pieux co
que Danton ait voulu les massacres de septembre. Je dois le dire, la commune même de Paris ne les voulut pas ; elle les adopta
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 322-324
ue me veut donc cette importune ? Que je la compare au Soleil. Il est commun , elle est commune, Voilà ce qu'ils ont de pareil.
ette importune ? Que je la compare au Soleil. Il est commun, elle est commune , Voilà ce qu'ils ont de pareil. La bonhommie de
98 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
ent nous persuader que le bon goût consiste dans un style exact, mais commun , servant à revêtir des idées plus communes encore
te dans un style exact, mais commun, servant à revêtir des idées plus communes encore. Ce second système expose beaucoup moins à
t-puissants lorsqu’on les met à leur place2 ? Je le répète, un style commun n’a rien à craindre de ces attaques. Subdivisez l
agination des lecteurs. Les paradoxes sans doute sont aussi des idées communes . Il suffit presque toujours de retourner une véri
99 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
res, toutes cependant plaisent ensemble par des raisons qui leur sont communes . Rechercher ces raisons communes, c’est faire une
semble par des raisons qui leur sont communes. Rechercher ces raisons communes , c’est faire une doctrine littéraire ; rechercher
l devient difficile de ramener à des principes généraux et à des lois communes tant d’écrits nés dans des conditions très-divers
onsidérer comme les représentants de la raison générale, de la raison commune , contre ce sens propre et individuel qui se disai
100 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre septième. »
té d’une louange plus fine. Tout ce que lui dit La Fontaine est assez commun  ; mais il y a deux vers bien singuliers : V. 37.
laisante idée de La Fontaine d’avoir choisi des moines, au lieu d’une commune de paysans, afin que la faute de l’âne fût la plu
même on peut dire que ce n’est pas une fable. C’est une aventure fort commune qui ne méritait guère la peine d’être rimée. F
V. 3…. N’exigea de péage. Belle expression qui rajeunit une idée commune . V. 12. Bref, il plut dans son escarcelle. La F
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