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1 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
t humain. La sagesse poétique, la première sagesse du paganisme, dut commencer par une métaphysique, non point de raisonnement e
éclats de la foudre, Jupiter voulait leur dire quelque chose ; et ils commencèrent à se livrer à la curiosité, fille de l’ignorance
es. Ces peuples, durent être tous poètes, puisque la sagesse poétique commença par cette métaphysique poétique qui contemple Die
raisonnée de la marche suivie par la Providence ; et cette théologie commença par la sagesse vulgaire des législateurs qui fond
a les premiers hommes peu nombreux, qu’il tira de la vie sauvage pour commencer la vie sociale. — La seconde propriété fut humain
ce, ce n’est qu’une puissance passive sujette à la vérité. Les hommes commencèrent , dès ce moment, à exercer leur liberté en réprima
hommes pour se civiliser par l’influence des religions, les sociétés commencent , se développent et finissent d’après des lois que
e commencement des peuples, que Grotius, Selden et Pufendorf devaient commencer leurs systèmes (axiome 106 : les sciences doivent
e 106 : les sciences doivent prendre pour point de départ l’époque où commence le sujet dont elles traitent). Ils se sont égarés
ent encore aujourd’hui dans leur dispersion ? — Quant à Pufendorf, il commence son système par jeter l’homme dans le monde, sans
dée du droit et l’idée d’une Providence naquirent en même temps, nous commençons à parler du droit en parlant de ce moment où les
un des sociétés a été la croyance à une Providence divine. Et pour en commencer l’énumération, Jupiter fut le ciel chez les Chald
2 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Jean-Jacques Rousseau »
aperçue, mais charmante, celle des philologues comme Renan, laquelle commence à dresser de si jolies oreilles en faisant sa cou
même que celui qui achève un homme est plus coupable que celui qui a commencé de le frapper, Rousseau acheva le mal commencé pa
upable que celui qui a commencé de le frapper, Rousseau acheva le mal commencé par Descartes, et le Traité de la Méthode fut com
rits sous son ombre. III Jean-Jacques, dans son Contrat social, commence par se moquer de l’histoire d’Adam, qu’il ose com
D’abord, et pour discuter le règlement, il fallait une langue. Par où commencèrent -ils ?… Nouvelle délibération impossible. S’ils co
e. Par où commencèrent-ils ?… Nouvelle délibération impossible. S’ils commencèrent par la langue, il leur fallut un règlement pour c
e. S’ils commencèrent par la langue, il leur fallut un règlement pour commencer la discussion ; et s’ils commencèrent par le règl
, il leur fallut un règlement pour commencer la discussion ; et s’ils commencèrent par le règlement, il leur fallut une langue pour
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
les axiomes, la science doit prendre pour point de départ l’époque où commence le sujet de la science, nous devons, pour nous ad
la science, nous devons, pour nous adresser d’abord aux philologues, commencer aux cailloux de Deucalion, aux pierres d’Amphion,
lesquels Platon reconnaît les premiers pères de famille. Nous devons commencer à les observer dès le moment où ils ont commencé
amille. Nous devons commencer à les observer dès le moment où ils ont commencé à penser en hommes ; et nous trouvons d’abord que
deviennent ordinairement religieux. Mais des hommes tels que ceux qui commencèrent les nations païennes, devaient, comme les animaux
taphysique de l’esprit humain. S’il est vrai que les sciences doivent commencer au point même où leur sujet a commencé (axiome 10
vrai que les sciences doivent commencer au point même où leur sujet a commencé (axiome 104), la métaphysique, cette reine des sc
t a commencé (axiome 104), la métaphysique, cette reine des sciences, commença à l’époque où les hommes se mirent à penser humai
4 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
ns veulent être révérées en silence, et non pas raisonnées). Elle dut commencer par des signes, des gestes, des indications matér
bstractions, doivent dater de l’époque où le jour de la philosophie a commencé à luire ; ce qui le prouve, c’est qu’en toute lan
es expressions des premiers hommes devinrent des figures. Ainsi, nous commençons à ébranler ces deux erreurs communes des grammair
ès les guerres contre Tarente et Pyrrhus, dans lesquelles les Romains commencèrent à se mêler aux Grecs. Cicéron observe que la loi
les sept sages de la Grèce. Les sept sages furent admirés pour avoir commencé à donner des préceptes de morale et de politique
sage, Énée raconte à Achille que des hommes parlant diverses langues commencèrent à habiter Ilion depuis le temps où Troie fut rapp
s établirons le principe suivant : les dieux, les héros et les hommes commencèrent dans le même temps. Ceux qui imagineront les dieu
use, cause essentielle de l’obscurité des fables. La langue articulée commença par l’onomatopée, au moyen de laquelle nous voyon
if, es, sta, i, da, dic, fac ; et c’est par l’impératif qu’ils ont dû commencer . Cette génération du langage est conforme aux loi
oyens d’apprendre les langues, et dont les organes sont si flexibles, commencent par prononcer des monosyllabes. À plus forte rais
nos axiomes, que, supposé que les hommes aient été d’abord muets, ils commencèrent par prononcer les voyelles en chantant, comme fon
une manière fort agréable, et parvenait ainsi à articuler. Les Arabes commencent presque tous les mots par al, et l’on dit que les
ts par al, et l’on dit que les Huns furent ainsi appelés parce qu’ils commençaient tous les mots par hun. Ce qui prouve encore que l
intelligence et la prononciation ayant acquis une grande rapidité, on commença de parler en prose, ce qui était une sorte de gén
fin de vers héroïque ; c’est ce que Cicéron imita dans ses Lois, qui commencent ainsi : Deos caste adeunto. Pietatem adhibento.
tins, nom et nature signifièrent souvent la même chose. 2. La topique commença avec la critique. La topique est l’art qui condui
es meilleurs raisonnements abstraits63. Après Ésope vint Socrate : il commença la dialectique par l’induction, qui conclut de pl
5 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238
omprendre que les premières nations, toutes composées d’agriculteurs, commencèrent à compter les années par les récoltes de froment.
dans les lieux où les ont conduits leurs courses vagabondes, et alors commence l’âge des dieux qui dure neuf siècles. Déterminés
chronologie. Conformément à l’axiome 106, elle part du point même où commence le sujet qu’elle traite : elle part de χρόνος, le
ue les chronologistes ne prennent point leur science au point même où commence le sujet qui lui est propre. Ils commencent avec
ur science au point même où commence le sujet qui lui est propre. Ils commencent avec l’année astronomique, laquelle n’a pu être c
6 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
Où est donc Safrone ? lui demanda Arcadi Pavlitch. L’énorme starosta commença par sauter à terre, et ayant salué profondément s
chassa et alla s’établir sur le banc près des images 15. Les cochers commencèrent à apporter des malles, des cassettes et d’autres
sablement avinée. — Ah ! vous qui êtes nos pères, nos bienfaiteurs, —  commença-t -il à crier d’une voix haute et traînante, et en d
étincelle gaiement des reflets de l’émeraude… Vous attendez. Le jour commence à baisser rapidement ; les feux rougeâtres qui em
itude d’Anina. La voici. C’est M. Zverkoff qui parle : — M. Zverkoff commença en ces termes : — Vous n’êtes pas sans savoir que
ttre non loin de nous sur la rivière. La nuit était noire et le froid commençait à se faire sentir. Le chant des rossignols retent
isâtres couraient rapidement à ma rencontre ; le feuillage des saules commençait à s’agiter en murmurant. La chaleur jusqu’alors é
s profondes qu’avaient creusées les roues des charrettes ; mon cheval commençait à broncher. Un vent violent s’éleva tout à coup e
étoiles scintillaient à travers des nuages pluvieux qui fuyaient. On commençait déjà à distinguer la forme des arbres que le vent
us engageâmes dans le ravin ; lorsque nous fûmes à l’abri du vent, je commençai à entendre très-distinctement le bruit d’une hach
l l’a coupé ! — murmura Birouk. Le ciel continuait à s’éclaircir ; on commençait à y voir dans le bois. Nous arrivâmes enfin à l’e
! — me dit-il d’une voix éteinte, et retenant sa toux avec effort, il commença à réciter la strophe suivante : Les ailes du fau
r d’ici ? Peut-être serait-il possible encore de le guérir. — J’avais commencé de lui exposer mes vues à ce sujet, mais il ne me
ence, il y a de cela quelques années. Le prêtre qui l’assistait avait commencé à réciter les prières des agonisants, mais croyan
s’était avancé au milieu de la chambre. Il ferma un peu les yeux, et commença à chanter d’une voix de fausset qui était assez a
un cri d’admiration. Ce sentiment gagna tous les autres paysans ; ils commencèrent à donner de temps en temps des marques d’approbat
nt… — Allons ! bien ; tais-toi ! — lui répondit Diki-Barine. — Iakof, commence . — Je ne sais, frère, — dit celui-ci en portant l
… — Allons ! — reprit Diki-Barine. — N’as-tu pas honte d’avoir peur ? Commence  ! Chante comme Dieu te l’accordera. — Et il repri
ux étaient presque entièrement fermés. Il poussa un profond soupir et commença … Le premier son qu’il articula était faible, trem
, comme les horizons de nos steppes immenses. Je sentais que mes yeux commençaient à se remplir de larmes, lorsque tout à coup des s
ut-il disparu que le charme sous lequel nous étions se dissipa : nous commençâmes à parler gaiement entre nous. Obaldouï fit un sau
la souquenille grise. Celui-ci essayait de l’imiter, mais ses jambes commençaient à faiblir ; il levait de temps en temps la main d
scendez la colline et prenez à droite, en suivant la digue… ; l’étang commence à se couvrir de vapeurs. Vous avez un peu froid,
soleil monte toujours ; l’herbe sèche rapidement, et déjà la chaleur commence à se faire sentir. Une heure, deux heures se pass
ieu de la mer de feu qui embrase le couchant… Mais cet océan enflammé commence à pâlir ; le ciel bleuit ; les ombres se confonde
ieux pont jeté sur un profond ravin… En avant ! en avant !… La steppe commence . Quelle vue on découvre du haut de cette montagne
grandes œuvres que la Russie est trop jeune encore pour aborder. Elle commence par les romans, elle finira par l’histoire ; elle
ite à lui c’est de ne ressembler à personne. Un peuple littéraire qui commence par le naturel et qui sait se rendre intéressant
a Russie. 26. On donne ce nom aux habitants d’une contrée boisée qui commence aux districts de Bolkof et de Jisdra. Ils sont re
7 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
voir du génie, et presque tous, quand nous n’avons pas du génie, nous commençons par l’imitation en toutes choses. Mais cette imit
que chose comme le beau coup de colère de lord Byron, qui, lui aussi, commença par un livre détestable, imité, poncif, nuageux,
il aura éteint bien des tons crus qui lui restent, quoiqu’il ait déjà commencé de les adoucir, — car l’enlumineur de L’Illustre
es Contes de la montagne, où l’auteur se détire de son fantastique et commence de s’en dégager, vous ne trouverez que deux conte
puissance fantastique, il l’aurait prouvé dans cette histoire si bien commencée , entre cet homme atteint d’une maladie sans nom,
tout le pays a surnommée la Peste Noire. Malheureusement l’histoire, commencée sur ce grand pied mystérieux, tourne de la lycant
8 (1904) Zangwill pp. 7-90
ement inconnu. Quand nous ne connaissons pas le nom d’un auteur, nous commençons par nous méfier ; et par nous affoler ; nous nous
scolaires, nous croyons tous plus ou moins obscurément que l’humanité commence au monde moderne, que l’intelligence de l’humanit
’humanité commence au monde moderne, que l’intelligence de l’humanité commence aux méthodes modernes ; heureux quand nous ne cro
ns pas, avec tous les laïques, avec tous les primaires, que la France commence exactement le premier janvier dix-sept cent quatr
donnée une œuvre, étant donné un texte, comment le connaissons-nous ; commençons par ne point saisir le texte ; surtout gardons-no
et d’y jeter les yeux ; cela, c’est la fin ; si jamais on y arrive ; commençons par le commencement, ou plutôt, car il faut être
commençons par le commencement, ou plutôt, car il faut être complet, commençons par le commencement du commencement ; le commence
pport au texte qui est le plus éloigné du texte ; que si même on peut commencer par un point de connaissance totalement étranger
ous à étudier, nous proposons-nous d’étudier La Fontaine ; au lieu de commencer par la première fable venue, nous commencerons pa
La Fontaine ; au lieu de commencer par la première fable venue, nous commencerons par l’esprit gaulois ; le ciel ; le sol ; le clim
erne ; — ce n’est pas le tout d’aujourd’hui ; aujourd’hui qui oserait commencer La Fontaine autrement que par une leçon générale
nt moderne soit un dieu ; il faut qu’il soit Dieu ; puisque l’on veut commencer par la série indéfinie, infinie du détail ; puisq
n manifeste ; il s’agit d’étudier La Fontaine et ses fables ; si nous commencions par parler d’autre chose ; et voici la préface :
e. »… Pour revenir est admirable, dans sa docte naïveté. Il fallait commencer par y aller. … « Partout, dans ce circuit, éclat
nt la méthode de la grande ceinture ; si vous voulez connaître Paris, commencez par tourner ; circulez de Chartres sur Montargis,
e, la plus étrangère ; en admettant qu’on puisse obtenir jamais, pour commencer , cette vibration la plus circonférentielle ; car
qui se passe quand on jette une pierre dans l’eau ; c’est une spirale commencée par le bout le plus éloigné du centre ; à conditi
fface ; la monotonie et la poésie s’en vont ; la variété et la gaieté commencent . Point trop de plaines ni de montagnes ; point tr
modernes dans le domaine de l’histoire ; l’auteur, en bon compagnon, commence par faire son tour de France ; il ferait son tour
il était meilleur compagnon ; et quand il a fini son tour du pays, il commence l’autre tour, afin de ne point tomber par mégarde
re tour, afin de ne point tomber par mégarde au cœur de son sujet, il commence le tour le plus cher à tout historien bien né, le
orien bien né, le tour des livres et des bibliothèques ; avec ce tour commencera le paragraphe deux. « En tous cas, il y a un moy
il n’était pas le sujet, à faire qu’il ne soit pas le sujet. Avant de commencer , une infinité du détail par circulation ; au mome
t de commencer, une infinité du détail par circulation ; au moment de commencer , une infinité d’infinité du détail par multiparti
tudes est, aussitôt qu’elles ont atteint leur perfection relative, de commencer à se démolir. L’histoire des religions est éclair
tudes est, aussitôt qu’elles ont atteint leur perfection relative, de commencer à se démolir . Quel historien contemporain, quel
à critiquer le texte que nous avons reproduit, je sais qu’il faudrait commencer par distinguer dans le texte premièrement la pens
ieure à la pensée, à la pensée de premier abord ; quel travail que de commencer par discerner ces trois plans ; mais comme on en
, de toute création, deuxièmement, et ceci est capital, usurpe aussi, commence par usurper les qualités, les vertus divines ; ce
ère d’écrire l’histoire ; c’est déjà beaucoup, peut-être, que d’avoir commencé de contribuer à la position du débat ; et nous re
e nos recherches où il me serait presque impossible de continuer sans commencer à parler de Chad Gadya ! Or c’est un principe abs
9 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
ie, enfin l’univers. Chez eux l’héroïsme était jeune, lorsqu’il avait commencé à vieillir chez les autres peuples du Latium, don
s traditions qui viennent d’être rapportées que, partout la société a commencé par la religion. C’est le premier des trois princ
s l’effroi que leur inspirait la divinité telle qu’ils l’imaginèrent, commença à ramener l’ordre parmi eux. Hobbes ne pouvait vo
mmença à ramener l’ordre parmi eux. Hobbes ne pouvait voir la société commencer ainsi parmi les hommes violents et farouches de s
ndée la société où ils vivent. 46. Toutes les histoires des barbares commencent par des fables. 47-62. Poétique 47-49
agitée et passionnée ; enfin, éclairés par une pure intelligence, ils commencent à réfléchir. Cet axiome nous explique la formatio
nventeurs, qui étaient à peine sortis de l’indépendance bestiale pour commencer la société. Les siècles s’écoulèrent, les usages
mèrent leurs premières langues en chantant.   60. Les langues durent commencer par des monosyllabes. Maintenant encore au milieu
le langage articulé, les enfants, dont les organes sont si flexibles, commencent toujours ainsi. 61. Le vers héroïque est le plus
e, lesquels fondèrent les familles, et à l’aide de ces mêmes familles commencèrent à cultiver les champs ; la foule des autres homme
degrés et à force de temps. 72. Supposé que toutes les sociétés aient commencé par le culte d’une divinité quelconque, les pères
célébrée de Crotone n’avait pu pénétrer jusqu’à Rome. Les Romains ne commencèrent à connaître les Grecs d’Italie qu’à l’occasion de
3. 106. Les sciences doivent prendre pour point de départ l’époque où commence le sujet dont elles traitent34. 107. Les Gentes (
ujet dont elles traitent34. 107. Les Gentes (familles, tribus, clans) commencèrent avant les cités ; du moins celles que les Latins
, de Selden et de Pufendorf, manquent dans leurs principes mêmes. Ils commencent par les nations déjà formées et composant dans le
dans leur ensemble la société du genre humain, tandis que l’humanité commença chez toutes les nations primitives à l’époque où
10 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
ion d’esprit qu’il s’est donnée à lui-même pendant toute sa vie. Il a commencé , évidemment, il a commencé par trois poètes très
nnée à lui-même pendant toute sa vie. Il a commencé, évidemment, il a commencé par trois poètes très inégaux, certainement, les
dans un point sans en être pressé, Ne finirait jamais, quoique ayant commencé . Et comme il faut toujours que La Fontaine souri
ontre pour ce qui doit être. Eh bien, La Fontaine constatant, je vais commencer par là, et puis ensuite j’arriverai à La Fontaine
e les degrés de la morale de La Fontaine. Si vous me le permettez, je commencerai et cela dans une intention qui lui est favorable,
, je commencerai et cela dans une intention qui lui est favorable, je commencerai par le degré le plus bas. Ce que La Fontaine nous
egré le plus bas. Ce que La Fontaine nous conseille — j’ai dit que je commencerai par le degré le plus bas — c’est la lâcheté, c’es
ces bonnes gens qui, comme tout le monde aurait fait, ou à peu près, commencent par demander la fortune, cela va de soi. La fortu
les autres à nous. Si cette définition est exacte, la morale n’a pas commencé là même où nous en sommes, car le bonheur de la m
n de solidarité. Vous savez la fable que je vous ai déjà citée et qui commence par ces très beaux mots : Il se faut entr’aider 
ue j’en ai été témoin. Une petite fille de quatre ans, de qui sa mère commençait l’éducation intellectuelle et morale, entend sa m
. » La mère réfléchit et se dit : « Eh bien ! si c’est ainsi que cela commence pour la première fable, si je suis forcée de rect
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
d’inconséquence.   Mais toute étude sur la civilisation païenne doit commencer par un examen sévère des prétentions des nations
gaire veut que les Scythes aient l’avantage sur les Égyptiens. Justin commence l’histoire universelle par placer même avant les
es s’étaient fixées d’abord ; puis descendant vers les rivages, elles commencèrent à commercer avec les Phéniciens, peuple navigateu
ant leur vie vagabonde, se mettent à cultiver les champs, nous voyons commencer l’âge d’or ou âge divin des Grecs, et quelques si
ns habitants. (An du monde, 3223.) Le temps certain, l’âge des hommes commence à l’époque où les jeux olympiques fondés par Herc
rbares. Voy. plus loin la réfutation de ce préjugé. Les Grecs avaient commencé sous le règne de Psammétique à mieux connaître l’
es mœurs et l’histoire des Perses. — (3660.) C’est ainsi que la Grèce commença à avoir quelques notions certaines sur les peuple
n du monde 3708 ; 489.) Guerre de Tarente, où les Latins et les Grecs commencent à prendre connaissance les uns des autres. Lorsqu
12 (1824) Notice sur la vie et les écrits de Chamfort pp. -
boursier, ses premières années n’y eurent rien de remarquable ; il ne commença à se distinguer qu’en Troisième, et termina sa Rh
s ingénieuses, une figure agréable, achevèrent ce que le talent avait commencé  ; mais les succès que Chamfort eut auprès des fem
nquiète activité de son esprit ; sa tragédie de Moustapha et Zéangir, commencée depuis longtemps, abandonnée et reprise vingt foi
utant de petits ouvrages, tous plus piquas les uns que les autres. Il commença aussi le recueil important des Tableaux de la Rév
lution pour le faire : ni Marat, ni Robespierre, ni aucun de ceux qui commençaient à peser sur la France, n’étaient exempts de ses s
l’état où il est, il lui reste assez de force pour achever ce qu’il a commencé . « Je suis un homme libre, ajouta-t-il, jamais on
s, acheva ce que la honte de vivre sous une tyrannie anarchique avait commencé . Chamfort expira le 13 avril 1793, non pas sur un
13 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De la tendresse filiale, paternelle et conjugale. »
r le besoin impérieux de la réciprocité, le repos cesse et le malheur commence . Il y a dans ces liens une inégalité naturelle qu
nt pour leurs enfants plus de sentiments qu’ils ne leur en inspirent. Commençons par la première supposition. Les parents ont, pou
il est si tristement prouvé que, dès que le besoin de la réciprocité commence , le bonheur des sentiments s’altère, que l’enfanc
fondent deux égoïsmes au lieu de les opposer ; il est heureux d’avoir commencé l’association d’assez bonne heure pour que les so
de la jeunesse aidassent à supporter, l’un avec l’autre, la mort qui commence à la moitié de la vie ; mais indépendamment de ce
14 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
à l’égard de leur patron dans une sorte de dépendance ; mais il avait commencé avec Rome même, puisque l’institution fondamental
des fiefs roturiers personnels, vinrent les réels. Nous les avons vus commencer chez les Romains avec l’institution du cens. Les
noble. Mais lorsque les plébéiens, les hommes dans la langue féodale, commencèrent à faire partie de la cité, le meurtre de tout hom
e de tout homme fut appelé homicide. Lorsque les universités d’Italie commencèrent à enseigner les lois romaines d’après les livres
me ils sont égaux dans la nature. Depuis que Tibérius Coruncanius eut commencé à Rome d’enseigner publiquement la science des lo
15 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293
ix, et plus ou moins commentés. Quand vous avez à parler d’un auteur, commencez par le lire vous-même attentivement, notez les en
alheur, s’arrête à Charlemagne, là où le développement moderne allait commencer . M. le Dauphin, alors, était l’héritier présompti
une des plus belles, et qu’on laissât entrevoir que le monde n’a pas commencé et ne finit pas à nous. Je voudrais qu’en disant
onnière, que M. Souvestre lit le plus ordinairement. Ces lectures ont commencé bien peu après les événements de juin 1848, et l’
mproviser à lui-même quand il eut pris possession de la puissance, il commença par préférer hautement Corneille ; il n’en vint q
il n’en vint que plus tard à goûter Racine, mais il y vint. Il avait commencé comme le peuple commence ; il finit comme aiment
rd à goûter Racine, mais il y vint. Il avait commencé comme le peuple commence  ; il finit comme aiment à finir les esprits culti
r au fait présent, les lectures publiques existent à Paris, elles ont commencé dans des circonstances, ce semble, défavorables ;
est regrettable qu’au lycée Charlemagne M. Just Olivier soit réduit à commencer à sept heures du soir, c’est-à-dire à une heure o
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
ire, vous admettez dans la remémoration une tendance à achever l’acte commencé , et alors cette tendance est un élément nouveau q
déduit. — Voici ce qu’on peut répondre. La tendance à achever l’acte commencé est le corrélatif mental de cette loi mécanique q
le corrélatif mental de cette loi mécanique qui veut que le mouvement commencé dans l’organisme se continue, se propage et se tr
mis on lumière, c’est qu’à la loi physique qui veut que le mouvement commencé se continue répond dès l’origine, dans la conscie
insi à l’idée-force. En effet, l’idée d’un mouvement est ce mouvement commencé et, par conséquent, l’idée intense et exclusive d
fant se représente le saut à la corde, il a conscience d’un mouvement commencé qu’il dépendrait de lui de continuer jusqu’au bou
a corde, restant une simple idée, ne fournit pas à l’activité qu’elle commence de quoi l’achever ; c’est ce qu’on exprime en dis
° l’idée tend aux mouvements qui dépendent d’elle ; 2° les mouvements commencés par l’idée ne trouvent point des sensations de sa
17 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173
ion de la religion et des mariages La métaphysique des philosophes commence par éclairer l’âme humaine, en y plaçant l’idée d
que la philosophie nous met plutôt en état d’en discourir. La vertu commença par l’effort. Les géants enchaînés sous les monts
ar la religion des auspices. Par suite de ce premier effort, la vertu commença à poindre dans les âmes. Ils continrent leurs pas
pour la vie. Ainsi la Vénus humaine succédant à la Vénus brutale, ils commencèrent à connaître la pudeur, qui, après la religion, es
18 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Société française pendant la Révolution »
oins quand on les lit) qu’on ne sait plus où l’un finit et où l’autre commence , et qu’ils semblent n’avoir à eux deux qu’une seu
chantait son chant du cygne au moment où Edmond et Jules de Goncourt commencent leur histoire et quand l’émigration en dispersait
t le xviiie  siècle et ses mémoires, ne nous y trompons pas ! qui ont commencé de populariser cette idée, dont tant d’esprits so
gnée de philosophes sans patrie qui ont achevé dans l’opinion l’œuvre commencée par Louis XIV contre cette société qui n’est ni d
château féodal que la société française est née ; c’est là qu’elle a commencé sa première causerie, cette causerie charmante, c
ue des salons ; mais, alors même que les influences du xviiie  siècle commençaient de l’atteindre et de la gâter, elle n’était pas p
19 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
insensée ni lâche en consentant à lui obéir. Le 18 Brumaire avait vu commencer non la servitude, mais l’enchantement de tous les
s du jour ; Carrel y répondit par une lettre non moins développée qui commençait en ces termes : « Je suis pour les classiques, il
(23 juillet), qu’il dessine vivement en peu de traits. Vandamme avait commencé par être un chef de compagnie franche, et Carrel
attiré bien des critiques de la part des feuilles plus vives. Carrel commence par bien établir la situation. Il justifie ses co
notre pays ce qui devait y arriver une fois, pour que la Révolution, commencée en 89, fût vraiment terminée. » La révolution de
en glorifier notre cause. Nous disions, il y a trois ans, quand nous commençâmes à nous apercevoir que le respect de la légalité p
symptômes d’impatience et d’humeur se font sentir. La question belge commence à le préoccuper : il croit de ce côté à la guerre
i le ministère ni plus haut. Quelques mots pourtant avertissent qu’il commence à songer au chef : Ce ne fut point une Chambre d
t aussi au-dessus des indignités d’un Parlement-croupion. La réaction commence  ; la réaction sera écrasée. En même temps la que
es instincts les plus chers, il sent que la royauté n’en veut pas. Il commence donc à s’aigrir et à se retourner directement con
20 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
entendre, comme un peuple ne peut pas consentir à traiter avec qui ne commence point par reconnaître son indépendance ; mais dès
e, problèmes que se pose inévitablement chacun de nous aussitôt qu’il commence à penser ? C’est l’origine et la destinée de l’ho
tre humain, physique et moral, âme et corps. Le matérialisme lui-même commence par reconnaître cette distinction. Matière et for
it capital que le monde n’a pas toujours été tel qu’il est ; la vie a commencé sur la surface du globe ; les espèces animales on
e a commencé sur la surface du globe ; les espèces animales ont aussi commencé  ; l’homme a commencé également, Or, à moins d’adm
urface du globe ; les espèces animales ont aussi commencé ; l’homme a commencé également, Or, à moins d’admettre que la vie est
l semble fâcheux qu’une doctrine qui doit résoudre tous les problèmes commence par s’appuyer sur des faits contestés, et qu’aprè
21 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « La poésie »
s dans les diverses Facultés et les principales villes de province, à commencer par la Faculté des lettres de Paris, pour l’ensei
son but et de tout point irréprochable. Ah ! messieurs les prélats, à commencer par le plus haut de tous, mêlons-nous donc chacun
poème didactique, l’églogue, la fable. Pour chacun de ces genres, il commence par l’Antiquité, analyse quelques-uns des chefs-d
êcher de m’écrier : Heureuses les jeunes filles d’aujourd’hui ! elles commencent , dans ces études qui ont fait l’occupation de tou
ni mieux remplir sa mission. J’ai de tout temps aimé à saluer ce qui commence , ce qui promet et qui tient déjà, et, grâce à Die
22 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
ir de suite à la Bibliothèque universelle. Cette Bibliothèque choisie commença en 1703. & finit en 1713. ; après le vingt-se
suite en Hollande, aucun ne fut mieux écrit que le Journal Littéraire commencé à la Haye en 1713. Divers écrivains connus, tels
aire connoître les différentes personnes qui ont eu part à ce Journal commencé en 1701. On y trouvoit des extraits très-bien fai
tifient la dévise du Mercure, qui est Diversité. Le Journal de Verdun commencé depuis plus de soixante ans, débute par des annon
, le remplit des instructions les plus solides. Le Journal des Dames, commencé par M. de Campigneules, & continué par M. M.
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
ébrale de l’action ; elle est, comme nous l’avons fait voir, l’action commencée  ; elle est même le mouvement commencé en un certa
us l’avons fait voir, l’action commencée ; elle est même le mouvement commencé en un certain sens. L’être intelligent a donc bes
douleur d’autrui dans notre poitrine. Le véritable détachement du moi commence avec l’idée de quelqu’un qui n’est plus moi et qu
ue à la rendre plus agréable en même temps que consciente de soi ; on commence alors à sentir esthétiquement. La seconde classe
24 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »
liqueur amère. Jusque-là, rien d’étrange, mais voici où l’étrange va commencer . Cet Alceste, ou plutôt ce Timon, car Swift est t
claire sa personnalité restée obscure. Le volume de M. Léon de Wailly commence par un écrit, le plus long de tous les écrits com
e évidemment qu’une mystification immense et même une mystification à commencer par l’auteur lui-même, — car rien ne doit équival
es autres, ne le préserva pas. Lui qui avait fait trembler Walpole et commencé de jouer sur ce grand instrument de la popularité
deuil à la plus abjecte de nos misères… Seulement, dans l’avenir déjà commencé , il n’y aura pas de Byron qui puisse couvrir avec
25 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
ce même souvenir actualisé en sensations naissantes et en mouvements commencés . L’évocation volontaire d’un souvenir, disions-no
on intelligente, si bien mêlées ensemble que nous ne saurions dire où commence l’une et où finit l’autre. Toutefois, des cas exc
opper chez son jeune fils une mémoire intuitive et instantanée. 66 Il commença par montrer à l’enfant un dé de dominos, le cinq-
ellection s’accomplissant sans cesse, il est difficile de dire ici où commence et où finit l’effort intellectuel. Toutefois il y
ment ici sur le mécanisme de la reconnaissance que de croire que nous commençons par voir et par entendre, et qu’ensuite, la perce
ur apprendre tout seuls un exercice complexe, tel que la danse ? Nous commençons par regarder danser. Nous obtenons ainsi une perc
r. Or il est bien évident que si, pour apprendre cette danse, il faut commencer par la voir exécuter, inversement on ne la voit b
emble beaucoup à ce que nous appelions un schéma. Maintenant, nous ne commencerons à savoir danser que le jour où ce schéma, supposé
nuité si parfaite qu’on ne saurait dire où l’une finit, où les autres commencent . Et c’est pourquoi la conscience, se plaçant au m
ption, il semble bien, comme nous le disions, que la perception brute commence par suggérer une hypothèse destinée à l’interprét
uera des autres perceptions par l’étiquette simple que le schéma aura commencé , en quelque sorte, par coller sur elle. On a dit
udra toujours finir par reconnaître cette différence, pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le mouvement intérieur des élément
26 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
y est question de lui presque dans chaque lettre. La correspondance, commencée en mai 1761, pendant les beaux jours du ministère
écrivait un jour avec une ingénuité charmante : « Il me semble qu’il commence à n’être plus honteux de moi, et c’est déjà un gr
désespère. Je viens de m’arracher de mon lit pour achever une frisure commencée d’hier ; quatre pesantes mains accablent ma pauvr
e les a absolument guéris. Je ne me suis point enrhumée. Nos chambres commencent à s’échauffer, grâce au papier qui calfeutre tout
et aux peaux de mouton qui entourent toutes les portes. Nos cheminées commencent aussi à fumer un peu moins… Nous faisons assez bo
ttre de lui, écrite de Chanteloup, à la date du 2 février 1771 ; elle commence brusquement en ces termes : L’autre jour, un de
spérance et la charité, point de salut dans ce monde ni dans l’autre. Commençons par celui-ci que nous connaissons mieux, parce qu
e votre raison. » Ce bon frère continua, et je m’en allai parce qu’il commençait à m’ennuyer, et que mon instinct ne peut supporte
27 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
dit qu’il le voulait à Paris. Mais le journal, à cette date, est déjà commencé  ; nous avons un guide sûr, un témoin confidentiel
et et dans le cœur du plus honnête des savants. Le journal, en effet, commence le 18 février 1507 ; ce jour-là Casaubon entre da
çà et là des pointes d’hébreu : de sorte qu’une seule et même phrase, commencée dans une langue, continuée dans une autre, peut s
tre autres maux, la folie a cela de particulier ; elle est toujours à commencer à vivre. O Lucilius, mon vertueux ami, pénétrez-v
ommerce. Et pourtant, qu’y a-t-il de plus honteux qu’un vieillard qui commence à vivre ? — Ô grand philosophe (s’écrie à son tou
nté délicate l’avertit cependant de ne pas trop s’écarter des travaux commencés , s’il veut les mener à bonne fin ; il fait donc,
pleine d’onction, d’humilité, de candeur : 1er janvier 1611. Que je commence bien ce jour et l’année, c’est ce que je te deman
devenu le plus bizarre des hommes en vieillissant, qui avait si bien commencé et qui a si mal fini, et sur Théodore de Bèze don
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Le mariage du duc Pompée : par M. le comte d’Alton-Shée »
ces fats célèbres, ces hommes à bonnes fortunes, une fois mariés, — à commencer par ce libertin d’Ovide, — trouvent le plus souve
si entière qu’ait pu sembler d’abord la métamorphose, le vieil homme commence à remuer en lui : franchement, il ne peut enterre
Maran, à un château près de Fontainebleau, avec sa famille. La pièce commence au moment où le nouveau comte Herman est bien prè
nchise. Une belle scène : Pompéa entre chez Herman, et le tête-à-tête commence . Pompéa s’y montre à la fois naturelle et habile,
aît bientôt dans la franchise et une sorte de droiture violente. Elle commence comme toute femme digne de ce nom, comme toute am
x… On saisirait en quelques traits leur physionomie distincte. On ne commencerait pas avant Henri IV, laissant derrière soi les Val
’était pas tout à fait le délire d’une jeunesse qui avait précédé. On commence à le savoir assez bien à partir du XVIIIe siècle,
n’y a qu’un remède et qu’une garantie contre le don juanisme quand il commence à battre en retraite, c’est de ne lui laisser ni
29 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370
rend avec plénitude. Le roman de Jeanne est celui dans lequel elle a commencé de marquer son dessein pastoral. Pourtant ce pers
is qui se complique de roman. C’est à La Mare au diable seulement que commencent nos vraies géorgiques ; elles se continuent dans
re toute simple et tout agreste de Germain le fin laboureur. Ce récit commence avec le troisième chapitre et compose, à propreme
eait plus à manger ». Germain, après les premiers moments de silence, commence à deviser avec la petite Marie. Elle est au fait
upçonné, s’étonne. Ses idées, sans qu’il s’en aperçoive trop d’abord, commencent à prendre une certaine tournure. Cependant la nat
dans l’esprit de Germain, en la voyant si avisée, si industrieuse. Il commençait non seulement à le penser, mais à le dire tout ha
ouloir être ici plus naturel que dans La Mare au diable, l’artificiel commence . Il y a des moments où le chanvreur, qui est cens
nce. Comme il arrive toujours, on a fini par le plus simple. On avait commencé par la Suisse, par l’Amérique, par l’Italie et la
30 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
que le résumé des individus ; comment donc la constituer, si l’on ne commence pas par décrire chacun d’eux et par le décrire to
d’autre fondement. « Nous avons vu, dit-il, que l’évolution sociale commence par de petits agrégats simples ; qu’elle progress
ormer des agrégats encore plus grands. Notre classification doit donc commencer par des sociétés du premier ordre, c’est-à-dire d
 » Malheureusement, pour mettre ce principe en pratique, il faudrait commencer par définir avec précision ce que l’on entend par
posé le principe de la classification qui peut être énoncé ainsi : On commencera par classer les sociétés d’après le degré de comp
nes, a passé par des formes de civilisation très différentes ; elle a commencé par être agricole, pour passer ensuite à l’indust
31 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
eurs richesses, toute leur puissance dans la multitude de leurs fils, commencèrent à sentir la tendresse paternelle. Ce sentiment av
ouleurs de l’enfantement. Dès le temps de la république, les préteurs commencèrent à faire attention aux droits du sang, et à leur p
sang, et à leur prêter secours au moyen des possessions de biens. Ils commencèrent à remédier aux vices, aux défauts des testaments,
ts de la nature humaine, commune aux nobles et aux plébéiens. Auguste commença à protéger les fidéicommis, qui auparavant ne pas
ieu, la bienveillance des Empereurs détendant à toute l’humanité, ils commencèrent à favoriser les esclaves. Ils réprimèrent la crua
32 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
ibre et poétique ; cette première forme de la civilisation germanique commence à s’altérer avec la conquête. Lorsque les peuples
r et d’organiser la société barbare, termine cette première époque et commence la seconde. Le caractère de cette nouvelle périod
l’Allemagne à la maison d’Autriche et à la cour de Rome. Deux hommes commencèrent cette révolution, deux Allemands, deux hommes du
ans la morale privée, dans la morale sociale et dans le droit public. Commençons par la Critique de la Raison, pure. Cet ouvrage p
; mais ce n’est pas encore de là que date la vraie physique, elle n’a commencé qu’avec Galilée. Galilée et d’autres conçurent l’
trement de profondeur et de précision. II Il faut le dire : ici commencent les difficultés d’une exposition à la fois fidèle
plus nettement. « Nul doute, dit-il, que toutes nos connaissances ne commencent avec l’expérience ; car par quoi la faculté de co
lons expérience ? Nulle connaissance ne précède l’expérience ; toutes commencent avec elle. » Mais Kant distingue entre commencer
expérience ; toutes commencent avec elle. » Mais Kant distingue entre commencer avec l’expérience et venir de l’expérience (mit,
ence de tel ou tel changement, surpasse cette expérience. Elle n’a pu commencer sans elle, mais elle ne dérive pas d’elle, car il
s le corps, ni le sujet dans la qualité, ni la cause dans le fait qui commence à paraître ; ces jugemens ne sont donc pas analyt
ue des chimères, et il se flatte, lui, à la fin du xviiie  siècle, de commencer pour la première fois la vraie métaphysique, aprè
s une révolution puissante. Mais il n’appartient pas au même homme de commencer une révolution et de la finir. Socrate n’a été ni
de l’autre. Descartes à son tour n’est point Leibnitz, et Kant, qui a commencé la philosophie allemande, ne l’a ni gouvernée ni
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
ant alors partagé entre la maîtresse qu’il n’aimait plus, celle qu’il commençait à aimer, et la reine, dont il affligeait la tendr
ordée à madame de Montespan. « La possession de madame de La Vallière commençait , dit Bussy, à lui donner du dégoût, malheur insép
t sur le roi. » Si la liaison du roi avec madame de Montespan n’avait commencé qu’en cette année, deux événements principaux de
temps-là… madame de Montespan, qui était une des dames de la reine, «  commença à aller chez madame de La Vallière, qui était rav
a voir chez elle pour amuser le roi. » C’est cet amusement du roi qui commença l’intrigue dont Bussy-Rabutin raconte si bien l’o
34 (1914) Boulevard et coulisses
maturité ; et la maturité, vous le savez, c’est l’heure où le destin commence à être tenté de vous cueillir. Parler de cette ép
es promeneurs illustres ou des spécialistes notoires de l’esprit. Ils commençaient déjà à ne plus se sentir chez eux, et ils déplora
. Jean Cornély, qui me posa quelques questions. Mais à peine avait-il commencé que la porte s’ouvrit et que parut un homme de ta
es, et l’humour ne sera pas à la mode cet hiver. » Et c’est là que je commençai à voir combien les prédictions de réminent direct
un peu abusé. Vous connaissez la surprenante biographie d’Homère qui commençait par cette phrase : « Homère était atteint de céci
’hommes politiques, d’artistes. On allait et venait dans un décor qui commençait à changer avec une rapidité vertigineuse. Mais je
plaisir et cette insouciance du lendemain. Un jour, à midi, le krack commença . Ce fut comme une grande lame de fond qui balaya
de larges brèches y apparurent, à travers lesquelles l’envahissement commença . Vous savez ce qu’on appelle en géographie la lig
par le cosmopolitisme de l’argent, et la physionomie du Paris moderne commença à apparaître. Je veux m’arrêter au seuil de ce Pa
rend pour elle : c’est fini, la voilà artiste. Et c’est le gâchis qui commence . Maintenant, elle va errer de théâtre en théâtre,
sommes pas seulement en présence d’un phénomène parisien. La province commence à nous en fournir sa part. Sans forger autant de
notre pays ; avec quelle lourde incertitude des lendemains nous avons commencé notre carrière ! Jamais, je crois, une génération
inq ans de luttes, d’angoisses, de troubles, de discussions ardentes, commence à se montrer assez clairement. Deux groupes d’esp
35 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
ncha-t-il sur ton fils désolé, malheureux déjà dans ce voyage à peine commencé de la vie ? Peut-être qu’alors tu me donnas un ba
ée, elle se passait, avant et après le souper, comme la matinée avait commencé , dans des conversations sérieuses, des lectures,
ces de sa composition dans le recueil autrement que par une initiale, commencèrent à exercer ses loisirs dès 1771. Voici une traduct
ri. Je ne l’eus pas longtemps habitué à ce goût de liberté sans qu’il commençât à se montrer impatient de voir revenir l’heure d’
ême en cela, je n’aie point atteint du premier coup la perfection. Je commençai par des laitues et des choux-fleurs ; de là je pa
ut genre pour échapper au malheur de n’avoir rien à faire. La poésie commençait à le partager ; il y recourait de temps en temps,
pendu ses notes ni au crépuscule ni même lorsque la soirée fut finie, commença à ressentir autant qu’il le pouvait les appels ai
ns ma vie : si j’ai une impression de joie, elle va à l’extrême. » Il commençait aussi à écrire à quelques amis de jolies lettres
36 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — I. » pp. 287-307
les plus distingués Gellert, Haller. Grimm, à peine établi en France, commença par donner dans le Mercure quelques lettres sur l
jour, en réminiscence de tous les grands hommes que je t’ai donnés, à commencer de Molière et de Corneille qu’on nomme grands, ju
lant de ne m’en pas apercevoir. » Une seule petite incorrection : « à commencer de Molière », au lieu de « commencer par Molière…
seule petite incorrection : « à commencer de Molière », au lieu de «  commencer par Molière… » laissait entrevoir la trace d’une
abord par le canal de l’abbé Raynal qui s’en déchargea sur lui ; elle commence en 1753, et par une critique même d’un ouvrage de
ne. Sa Correspondance, en un mot, fut secrète, jamais clandestine. Il commença d’abord par informer très simplement des nouvelle
rès dignement. Nous n’en sommes encore qu’à ses débuts. Rousseau, qui commençait à devenir célèbre, le présenta un jour à Mme d’Ép
ce séjour, au moment où les soupçons et les extravagances de Rousseau commençaient à éclater : « Je ne saurais trop le dire, ma tend
37 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Pronostics pour l’année 1887. »
année, chercher ce qu’elle nous donnera dans le cours de l’année qui commence . Or cette entreprise est infiniment moins dangere
essimiste. Il faut qu’il le soit, M. Zola n’en peut mais. Et le roman commencera ainsi : « Le soleil tombait d’aplomb sur les lab
res intelligents, maîtresse des plus importants secrets de la réalité commencera de gouverner le monde par les puissants moyens d’
uy de Maupassant   Lisez les premiers feuilletons de Mont-Oriol. Cela commence avec la largeur d’un roman de Zola. Puis vient un
38 (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34
que leurs imitateurs leur aient quelque peu nui, la postérité, qui a commencé pour eux, a confirmé le jugement de leurs contemp
e Catherine II avait introduite dans le grand monde. Pourtant déjà on commençait à s’amender. Pour combattre la révolution, on ava
’il fallait montrer un peu d’austérité, en paroles au moins, et elles commençaient à confondre dans le même anathème l’impiété et le
ête, hérissant sa crinière. Je m’attends à une apparition, et déjà je commence à partager la terreur du coursier. Du sommet du t
aussi brièvement décrite : « Tout s’ébranle à la fois, et le voyage commence par la plaine unie. Des ânes dans leurs paniers p
la est parfaitement d’accord avec l’histoire, mais voici le roman qui commence . L’amour rend honnête. L’imposteur se croit aimé,
Eugène Onéguine. S’il s’agissait d’un tableau, je dirais qu’il a été commencé dans la seconde manière du maître, et achevé dans
omment la petite provinciale s’est changée si vite en grande dame. Il commence à regretter sa froideur d’autrefois. Pas n’est be
ue je ne pourrais le faire comprendre par une longue dissertation. Je commencerai par une pièce célèbre, l’Antchar. C’est le nom d’
39 (1913) La Fontaine « IV. Les contes »
conteurs italiens comme Machiavel, l’Arioste et Boccace. Pourquoi je commence l’étude du génie littéraire de La Fontaine par un
eu plus didactique, du domaine du professeur, c’est que La Fontaine a commencé par des contes. Il a commencé par conter, cela a
du professeur, c’est que La Fontaine a commencé par des contes. Il a commencé par conter, cela a été évidemment sa première voc
é évidemment sa première vocation. Vous me direz : « Non, puisqu’il a commencé par traduire l’Eunuque. » C’est vrai. Mais l’Eunu
ment. Très souvent, et le plus souvent, il interrompt son récit, même commencé , il interrompt son conte par des réflexions perso
l’âme même d’un conte. Voyez, par exemple, dans Joconde. Le récit est commencé , le conte est commencé depuis deux pages… Le gen
Voyez, par exemple, dans Joconde. Le récit est commencé, le conte est commencé depuis deux pages… Le gentilhomme part, et va qu
e à ce charme amollir… Une petite dissertation qui est initiale, qui commence le récit, plus frappante encore, plus nette, si v
savez de qui La Fontaine a imité cela. Il l’a imité de l’Arioste, qui commence presque tous ses chants par une sorte de préface,
40 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
taient faites à cette proposition de livrer bataille. Et là-dessus il commence à prendre les avis. M. de Saint-Pol opine le prem
ation qu’il voyait qu’on avait prise. Et le roi le lui permettant, il commença un de ces discours comme il aime à les faire, et
es de l’armée de Piémont et à nombrer les corps qui la composent ; il commence , comme de juste, par les Gascons : Sire, nous so
us crus et en une image parlante. — Notez que du moment que Montluc a commencé de parler, il n’a plus pour contradicteur que M. 
dérobaient laissaient les leurs… Comme je m’en vins à la courtine, je commençai à mettre la main le premier à remuer la terre, et
e, et il put s’étudier à son rôle nouveau de lieutenant de roi. Il ne commence à se dessiner pour nous qu’à dater de la défaite
ise par la ville, examinant toutes choses, car le marquis de Marignan commençait à la serrer de près et à marquer qu’il comptait b
41 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
endît, dans lesquels il intervînt et eût sa large part. On avait déjà commencé de la lui faire dans les drames farcis : on appel
raphrasé, mis en action et en personnages. Et tout d’abord la lecture commence par le premier chapitre de la Bible : In principi
elle par son nom Adam ; celui-ci répond : Sire ! et la première scène commence , un dialogue de Dieu avec Adam, puis avec Ève. Di
pris tous les conseils du Paradis ; je t’en dirai une partie. — Ève : Commence , et je t’écouterai. — Satan : M’écouteras-tu ? — 
découvert ? — Ève : Non par moi. » En diable qui sait son métier, il commence par lui dire un peu de mal de son mari ; car il a
st faiblette et tendre chose… » Voici les compliments à la femme qui commencent , et ils sont très-délicats : « Tu es plus fraîch
ttéraire (Paris, librairie Franck, 1862). Ce chapitre sur la tragédie commence par le résumé le plus exact et le plus instructif
42 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »
ue côtoyer et doubler Lamartine qui prélude, ou Casimir Delavigne qui commence  : tous ces accents divers, ces notes de plus d’un
os soldats se communique aux poètes ; depuis huit jours la guerre est commencée , et la bataille d’Iéna a presque déjà terminé la
fend que je la voie, Je la sens à sa flamme et mieux à mon amour. Il commençait à craindre qu’elle ne voulût plus le visiter ; el
d’humeur : le premier, le plus vif et le plus prompt, si ardent, qui commence sitôt, qui s’ébat si joyeux, qui se lasse avant l
long hyménée ? Si peu nombreux et si faibles, hélas ! J’ai trop matin commencé ma journée ; Avant qu’ils soient fleuris, j’ai cu
zons : un nouvel ordre de perspectives s’est révélé, une nouvelle ère commence . Plus vigilant, on aurait pu y atteindre des prem
au sommet d’une falaise, sur le bord de la Seine, à l’endroit où elle commence à devenir la mer, ce château domine de ses tours
43 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
re tous les gouvernements qui se sont succédés depuis soixante ans, à commencer par Louis XVI. Mais, dès cette première phrase de
c le geste d’un Pindare ou d’un tribun. L’Histoire de la Restauration commence par être une histoire de la fin de l’Empire. Le N
semblait s’être incrustée sur la mappemonde de cette tête. Mais elle commençait de s’affaisser. Comment aurais-je confiance en u
prit : « Le règne des épées finissait, dit-il, celui des idées allait commencer . » Les hommes politiques encore existants qui on
de Lamartine a purement mis à contribution M. Lubis, commençant où il commence , s’interrompant où il s’interrompt, s’arrêtant où
des biographies sans fin de tous les membres de la famille royale, à commencer par Louis XVIII, et à finir par le duc d’Enghien.
sses intellectuelles, qui devaient honorer la période des quinze ans, commencèrent à se dessiner la plupart dans la personne de leur
44 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299
s, comme, pour faire l’histoire complète du genre humain, il faudrait commencer par une cosmogonie. I Dieu ne cesse de parle
aillée. Elle porte donc en soi la raison de son existence, et elle va commencer une nouvelle mission. La langue française est émi
urions la vraie histoire du genre humain. Chez les Grecs, la tragédie commença par ramener les faits du cycle épique à la rigueu
dans la forme et non point dans l’essence. Cette imitation de poésie commence chez toutes les nations par des vers satiriques,
s. Il y a eu une décadence successive qui s’est manifestée ainsi : on commença par séparer la musique de la poésie ; la poésie u
gré, et qui ont cependant conduit à l’arbitraire. Ils ont cru pouvoir commencer à écarter le merveilleux de leurs récits, et bien
et Socrate n’écrivit point. Remarquons enfin que sitôt qu’une langue commence à s’écrire, elle commence à s’altérer ; parce que
t. Remarquons enfin que sitôt qu’une langue commence à s’écrire, elle commence à s’altérer ; parce que l’écriture, et je ne parl
45 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »
timent. Je prends madame de Genlis à l’âge de six ans ; son éducation commence au château de Saint Aubin. Elle lit Clélie et mad
pleine d’avenir ? A douze ans, on vient à Paris, et la vie des fêtes commence . En ce temps-là, M. de La Popelinière tenait gran
Madame de Montesson avait un amant affiché, le comte de Guines ; elle commençait à se lasser de lui, et lui d’elle, quand le duc d
46 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285
ire des tragédies ; d’un autre côté, Horace qui dans son art poétique commence à traiter de la tragédie en parlant de la satire8
ge et la poitrine, et à s’armer le front de cornes93. La tragédie dut commencer par un chœur de satyres ; et la satire conserva p
satire ; on vient de voir que c’est en parlant de la satire qu’Horace commence à traiter de la tragédie. (Vico.) 91. Il peut êt
47 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
c’était une exception à la règle générale. Chez les anciens, la pièce commençait dès le prologue : chez les Anglais, elle ne comme
iens, la pièce commençait dès le prologue : chez les Anglais, elle ne commence que quand le prologue est fini ; c’est pour cela
fait que dans la première scène du second acte ; après quoi, l’action commence proprement. La protase ne revient donc à nos deux
rle et celui dont on parle, le lieu où ils sont, le temps où l’action commence  : Que, dès les premiers vers, l’action préparée,
’un coup entrer en matière ; les spectateurs sont au fait de l’action commencée , dès les premiers vers, sans obscurité : mais si
n en sera plus facile et plus claire. Il est à souhaiter que l’action commence dans un jour illustre ou désiré, remarquable par
e faire couler des larmes. Il y a donc un choix à faire ; et ce choix commence par écarter les circonstances frivoles, petites e
s talents admirables d’un illustre écrivain, qui, dès l’instant qu’il commença de donner ses tragédies au public, fit voir que C
nes, pour ne pas me départir des choses qui sont reçues parmi eux. Je commence par une observation nécessaire, en avertissant d’
s instruire du fond de l’histoire, en attendant l’entrée du chœur, où commence précisément l’action, selon Aristote. Les deux co
48 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
voulu placer son quartier-général. Les hésitations de Ney à la gauche commencèrent la série des fatalités. Le vaillant maréchal avai
mettre sur le compte de la fatalité ou de la force aveugle des choses commençait à se produire. Par exemple : le général Reille la
tuel qu’il embrassait du regard. Ce jour-là pourtant, le héros en lui commençait à sentir qu’il avait trop différé. À deux heures
e que l’action fût engagée aux Quatre-Bras. Mais Napoléon lui-même ne commençait -il pas trop tard sajournée, et n’avait-il point p
t évanouir. En ces longs jours de juin, ne l’oublions pas, la nuit ne commence que vers neuf heures, et l’on avait toute latitud
49 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
uide, je suis arrivé au même lieu. Mon expérience devrait enseigner à commencer par perfectionner sa faculté d’intuition pour l’a
iste du fini plaçait l’infini dans l’homme même. Ainsi l’homme aurait commencé par s’inventer ; puis il aurait inventé le monde 
f. Il y a gradation dans l’échelle animale, et même on ignore où elle commence  ; il y a saut lorsqu’on arrive à l’homme : la Gen
le lieu de l’infini pour l’espèce humaine. Selon moi, prétendre faire commencer le langage par l’interjection et l’onomatopée, c’
ngage par l’interjection et l’onomatopée, c’est comme prétendre faire commencer la religion par le fétichisme ; encore serait-ce
50 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Xavier Aubryet et Albéric Second » pp. 255-270
ilà, tout d’abord, ce que je croyais. Le roman, dans son action même, commençait très bien. Il s’agit d’une femme restée vierge, q
r, et, à chaque désir allumé, aurait mis Dieu entre elle et lui. Bien commencé par une tête d’ange, le livre finit, comme tant d
on livre de l’Amour, qu’il a tué l’amour dans le cœur d’une femme qui commençait d’en avoir pour un homme, en lui disant seulement
uoi pas, puisque je vais m’accuser d’une faute ? — je dirais que j’ai commencé aussi, dans l’ordre du roman, par une chronique p
gh life qui eut, au commencement du siècle, un tel succès, que Pelham commença la fortune politique de Bulwer… Rien n’est resté
51 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336
logue, philologue, antiquaire, et finir en Raoul-Rochette après avoir commencé en Stendhal… M. Prosper Mérimée, dont le talent e
es à M. Mérimée, qui sont des conseils de vieux pilote à un homme qui commence de naviguer. Que l’influence de Stendhal ait été
ltivé, talent venu en pot, bien plus qu’en pleine terre, n’a-t-il pas commencé par s’inspirer du théâtre espagnol et à mêler du
de ce que j’oserai appeler en littérature : l’École des Pauvres. Il a commencé avec talent dans le roman ce qu’un homme de talen
nécessaire, — et que plus tôt c’est terminé, mieux ça vaut, pourquoi commencer  ?… Logiquement, cela vous mènerait à écrire en st
52 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite.) »
e les peuples ne savent gré à un souverain de sa bonté que quand il a commencé par leur prouver sa force et par montrer à tous q
t pastorale, élégante et familière. Le roi, après bien des timidités, commençait à lui témoigner quelque attachement et avait pour
ie. Jugez de là ce que je vous désire pour l’année que nous venons de commencer . Les nouvelles que vous voulez bien me donner des
front de Marie-Antoinette indignée, et c’est de ce moment qu’elle dut commencer à sentir que tout est sérieux dans de certains rô
ignes. Les premiers effets de l’influence suivie que Marie-Antoinette commença à exercer en politique ne furent pas heureux. Ce
rence que lorsqu’on passe à Londres dans le parti de l’opposition, on commence par se dépouiller des grâces du roi, au lieu qu’i
mmes qu’on allait être obligé de subir. On le voit pourtant, la reine commence à causer assez bien politique ; bon gré, mal gré,
53 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — II. (Fin.) » pp. 476-495
t laissé un vivant témoignage d’elles-mêmes dans sa correspondance, à commencer par son étroite et tendre liaison avec Jordan. Qu
ns son Académie de Berlin. La correspondance de Frédéric et de Jordan commence en mai 1738, avant que Frédéric soit devenu roi ;
ur il en donne idée dans cet aperçu fidèle : Le goût de la politique commence à s’introduire à Berlin. On commence toutes les c
idèle : Le goût de la politique commence à s’introduire à Berlin. On commence toutes les conversations par se demander : Que fo
e sacrifier lui-même, à plus forte raison ses engagements, lorsqu’ils commencent à devenir contraires au bien-être de ses peuples 
et d’âme (avril 1764), pour remettre nos affaires en bon train. Cela commence à reprendre, et je vous avoue que j’ai du plaisir
g, qui s’étend jusqu’à l’avènement au trône. En 1740, un autre moment commence  ; Frédéric s’était dit de bonne heure : « Ne pren
54 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
te, un de ses camarades entre dans sa loge à moitié habillé. — On va commencer , lui dit-il, ma blanchisseuse ne vient pas ; veux
le un poëme d’opéra-comique. Grâce à eux, les musiciens en réputation commencent à croire que la poésie bien faite n’empoisonne pa
est pris, — je tutoierai M. Lafontaine. *** L’influence du printemps commence à se faire sentir. — On se marie beaucoup à Paris
t auquel il avait promis sa clientèle. Au milieu de la discussion qui commençait à s’échauffer survint un ami commun des deux conj
change de propos, les gestes remplacèrent le discours, et les parties commencèrent un échange de projectiles : — Si tu ne te tais p
la rampe, le parquet pour les planches, et, se croyant en scène, elle commença une conversation où se trouvaient des réflexions
on girondin ou marseillais, l’artiste s’aperçut avec inquiétude qu’il commençait à parler chien pour de bon, dans la vie privée. Q
er le rideau, — l’Asiatique prend un parti vif et animé. — Rideau, —  commencez acte, — moi faire chien tout seul, et moi pas don
ouille ses lèvres au verre d’eau traditionnel, ouvre son manuscrit et commence à lire. « Personnages… . Acte premier… . Scène pr
rez sur votre échelle. — Siraudin ayant accepté la condition imposée, commence sa lecture ; mais à la troisième scène, M. R… le
signifiait que l’anecdote était scabreuse, et B… la déchirait pour en commencer une autre. *** Malheureusement, B… ayant eu l’imp
ourrait bien faire pour leur être agréable pendant l’année qui allait commencer . — Tous les rédacteurs s’étaient consultés entre
selon la formule, étaient déposées entre les mains du notaire. Il en commença le dépouillement au milieu d’un silence si profon
ratoire achevé, le notaire alluma les bougies et annonça qu’on allait commencer les rabais. Lorsque Me G…, le notaire du marquis
à la baisse, — et avant de se repentir et de songer à leur salut, ils commenceraient par courir chez les agents de change pour les pri
rès-alerte et très-vert, bien qu’il approche de l’âge où l’eau-de-vie commence à être bonne. Jadis fondateur d’une société placé
n des pas de cent cinquante. Pour ces deux jolies jambes, dont le nom commence par un F et finit par un E, élève de l’abbé Sicar
nre de linge est fourni par l’administration). L’impatience du public commençait à se manifester. — Le marchand de dattes, comme o
te duquel le monsieur qui s’occupe de littérature met une préface qui commence invariablement par ces mots : « Cédant aux nombre
fâchera pas si le caudataire l’aborde quand il sera en compagnie ; il commencera à lui donner son avis pour avoir une façon nouvel
ns la littérature par désœuvrement. De vocation, il n’en a aucune. Il commence cette périlleuse lutte, sans plus d’émotion qu’il
ittéraires, il s’étonnera que le fœtus ne marche pas tout seul, et il commencera à s’alarmer à propos, de l’indifférence coupable
inet pour insulter les astres, le Jérémie, entre la chope et la pipe, commencera à déplorer son malheureux sort de poëte. Avec des
e pour passer sous les arcs de triomphe dont il jalonnait son chemin, commence le second couplet de sa lamentation. — Ô public
portière du wagon-salon réservé à l’émigration littéraire. *** Chacun commençait à s’installer suivant ses habitudes de voyage ; m
à l’unanimité, sur une musique vague, un hymne à l’indépendance, qui commence , comme tous les hymnes de ce genre, par ces parol
perposé a-t-il le melon heureux ? J’en doute, car voici le garçon qui commence la distribution des soucoupes sans tasses, et le
coupes sans tasses, et le locataire de l’entresol en réclame deux. Je commence à mal augurer de mon voisinage, et je propose dip
ort. Mais au moment où nous franchissons la passe, quelques personnes commencent à se moucher, ce qui en mer comme au théâtre est
op tard. Nous prenons le large, et la Panthère, se croyant à Mabille, commence à chalouper. — Aussi l’usage de la porcelaine se
être monté sur le pont. Sauvé, mon Dieu ! *** Au jour naissant, nous commençons à voir la côte anglaise surgir à l’horizon, comme
en classe, montre d’abord peu de soumission aux désirs paternels, et commence , la mémoire un peu troublée, une explication qui
, où se trouve le célèbre hôpital des invalides de la marine, et déjà commence à se dérouler le merveilleux spectacle qui a fait
opère, et nous voici sur le quai, où les pisteurs des hôtels français commencent à nous assaillir. — Leur loquacité et leur esprit
, disparut un jour en nous devant plusieurs hectares de copie. — Nous commençâmes d’abord par nous arracher les cheveux, — distract
our que je n’aie point pu l’emporter moi-même. — Il était temps, — je commençais à devenir aussi gêneur pour les employés de la po
ui vient de s’achever semble avoir donné pour mot d’ordre à celle qui commence de continuer son hécatombe de victimes choisies.
eil à peine fermé. Déjà, pour obéir à cette curiosité du public, on a commencé des révélations, qui, tout intéressantes et toute
ats ; mais cette partie de sa biographie reste la plus courte. — Elle commença à régner dès qu’elle fut connue, et jamais peut-ê
il imprime à ses œuvres nouvelles un mouvement dramatique, où la vie commence à remuer : progrès qui lui attire déjà quelques m
éraire, en même temps qu’un rapprochement vers le genre où le théâtre commençait à entrer. — S’il eût été profitable, au point de
55 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262
itionnelles et monumentales de la maison de Molière, et la répétition commence avec un sac de bonbons sur une fausse cheminée. M
gens de notre intimité, disait dernièrement à une femme, dont le mari commence à se refroidir auprès d’elle : « Il faut, voyez-v
31 mars « Vous ne serez jamais décorés ! » C’est ainsi qu’un ami commence le récit suivant : À Biarritz, il y a une bibliot
e soufflé au chocolat et la chartreuse, Maria desserre son corsage et commence ses mémoires. Elle naît dans un petit paysage au
e curé, j’ai toujours vécu dans la bonne compagnie ! » — Les sociétés commencent par la polygamie et finissent par la polyandrie.
é dans la ruelle… Saint-Victor a une grande histoire en tête, et déjà commencée  : « les Borgia » toute l’Italie et la Renaissance
éclames… enfin dans le lointain un petit bruissement du livre dont on commence à parler, des échos d’impressions de celui-ci et
que chose de nouveau ? était la phrase traditionnelle par laquelle il commençait toujours sa classe. — Marmont a trahi ! — Deux ce
e, est notre contemporain par l’âme et l’esprit. Son ironie d’Athènes commence la « blague de Paris ». Ses dialogues des courtis
56 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »
Théocrite I La poésie grecque, qui commence avec Homère, et qui ouvre par lui sa longue pério
es qui nous semblent peut-être à notre portée : c’est par là que nous commencerons , dussions-nous faire comme les anciens scholiaste
, tous deux habiles à la flûte, tous deux au chant. Le petit Ménalcas commence , et lance à l’autre un défi :« Daphnis, surveilla
? » Tous deux se mettent à le crier ; le chevrier arrive, et la lutte commence . On peut dire qu’un seul et même motif règne à tr
é le ton des âges, et les couleurs pudiques terminent comme elles ont commencé . A propos de cette image du petit Ménalcas qui se
ue sorte, que prélude et acheminement ; la vraie grandeur de l’idylle commence à cet endroit : « Mais moi et Eucrite, et le bel
de réparation aux Muses bucoliques. Le poëte y parle en son nom ; il commence par demander des couplets à deux bergers ; il les
je ne sais quel mal à la tête et aux pieds, la mignardise décidément commence , et elle va jusqu’à la mièvrerie. Cela ressemble
er tout l’appareil et les ingrédients nécessaires au sacrifice ; elle commence brusquement en s’adressant à la suivante : « Où s
C’est aussitôt après cette invocation que le sacrifice proprement dit commence  : Simétha continue de chanter, et ce chant énergi
éesse comment sa passion lui est venue. La seconde partie de la pièce commence , et c’est la plus belle. Ainsi, pour faire cette
le, poursuit Simétha, par où viendrai-je à pleurer mon amour ? par où commencerai -je ? Qui est-ce qui m’a apporté un tel mal ? Pour
tôt je devins folle, aussitôt mon âme prit feu, misérable ! ma beauté commença à fondre, je ne pensai plus à cette pompe, et je
57 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
es opéras, que la cour de Weimar lui payait ; et en septembre 1851 il commençait à esquisser la musique du Jeune Siegfried. En oct
ant qu’il écrivait le poème de la Walküre, et deux ans avant qu’il ne commençât à en esquisser la partition, il donna déjà à un a
it déduire de telles dates est donc sujette à caution. Rheingold fut commencé en novembre 1853 ; en octobre Wagner avait déjà é
fin mai. — Le 3 juillet 1854, Wagner écrit à Liszt que la Walküre est commencée  ; la première esquisse était terminée en décembre
la première esquisse de la musique de la Walküre, et avant qu’il n’en commençât l’instrumentation, Wagner avait conçu le drame de
mai 1856. — Le 12 juillet 1856, il écrit à Liszt : « J’espère bientôt commencer Siegfried, mais au fond je préférerais de ce mome
ried, et c’est en février 1869 (Glasenapp) qu’il termina la partition commencée en 1856. La Goetterdammerung. semble avoir été co
la partition commencée en 1856. La Goetterdammerung. semble avoir été commencée cette même année, 1869. L’exécution de cette part
r entre 1844 et 1874, soit qu’elles aient été terminées après 1844 ou commencées avant 1874. On verra que l’œuvre presque entière
l’a voulu, ne nous payons au moins pas de phrases et d’enthousiasme ; commençons par savoir ce que c’est que nous voulons. Et lors
voulu : or, comment peuvent-ils vouloir ce que lui a voulu, s’ils ne commencent pas par savoir très exactement ce qu’il a voulu ?
tent ce cantique, comme une strophe de l’hymne ininterrompu des âges, commencé aux saints lyrismes d’Israël, aux mystérieux enth
ymphonies de Beethoven. Alfred Ernst. [IV] La Revue Wagnérienne commença de paraître en février 1885. Et voici qu’elle pub
58 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
faim de demain. Jeudi 5 janvier Aujourd’hui le bombardement est commencé de notre côté. On ne voit rien, la vue est arrêté
menant dans le jardin, dont le vert tendre, sous la tiédeur du dégel, commence à percer le blanc de la neige et du givre, j’ente
« Elle éclate ! » puis reprennent tranquillement leurs jeux. Les obus commencent à tomber, rue Boileau, rue La Fontaine. Sur le se
nfant n’a rien eu que la peur du plâtre tombé du plafond. Aujourd’hui commence la distribution d’un pain, dont un morceau sera u
trop voir, ils manquent de discrétion. Samedi 11 février Paris commence à avoir de la viande et des choses à manger, seul
s, le bois de Boulogne. Puis, dans ce grand silence de tout l’espace, commence à s’élever sourdement le bruit mat et lointain de
’exalte, les coups de fusil sont proches. Les bataillons bellevillais commencent à être engueulés sur le boulevard. On est entouré
ix heures, dans la direction de Courbevoie. Bon, la guerre civile est commencée  ! Ma foi, quand les choses en sont là, c’est préf
ain de passer des caisses publiques aux caisses des marchands. Cela a commencé hier à Passy. Dehors, sur mon chemin, un tel aban
ion, braquée sur la route montante et la barricade éventrée. Les obus commencent à tomber sur le rempart, et, peu à peu, la foule
es mensonges officiels et semi-officiels, ne sont pas découragés. Ils commencent même, il faut l’avouer, à être pris par l’amusant
l, les Versaillais sont entièrement maîtres de Neuilly, et le rempart commence à devenir un endroit d’écrabouillement… Puis on d
e à devenir un endroit d’écrabouillement… Puis on dit que les fédérés commencent à manquer de projectiles. » Bracquemond est allé
ans leurs tabliers, les femmes de Belleville. Jeudi 13 avril On commence à entendre le houhou plaintif des obus, tombant s
fin du monde. Enfin, vers trois heures, l’orage se dissipe et le tir commence à se régler, et les obus à tomber, en avant de mo
fragments de la grosseur d’un morceau de sucre. La vraie dévastation commence à l’Avenue de la Grande Armée, et suit tout le lo
folie furieuse de l’héroïsme, M. Thiers était dans l’impossibilité de commencer son attaque, il ne pouvait travailler à la reddit
ans le petit chalet, au fond. Trois médecins s’y glissent. L’autopsie commence , est commencée… quand, tout à coup, le père se pr
halet, au fond. Trois médecins s’y glissent. L’autopsie commence, est commencée … quand, tout à coup, le père se précipite dans le
es et venues de son confrère, avait donné le temps aux chirurgiens de commencer , puis avait bondi de son embuscade. * * * Dima
x, on est obligé de faire cinq ou six boutiques. Un frêle échafaudage commence à monter le long de la colonne Vendôme et à étrei
. Vendredi 5 mai Je vois un magasin de la rue Saint-Honoré, qui commence à couvrir ses glaces de bandes de papier collé. C
nce ? Ai-je touché à la vie libre et occupée de ce que j’aime ? Ai-je commencé la douce existence avec mon frère, six mois ne so
de. Il meurt. Et aussitôt sa mort, pour moi, accablé et sans ressort, commencent la guerre, l’invasion, le siège, la famine, le bo
otesque, si elle n’était lugubre. La démolition de l’hôtel Thiers est commencée , et le toit mis à jour laisse voir les voliges de
rfois sur le grondement de la canonnade lointaine. La brute nationale commence à entrer en fureur. Je vois un de ces ignobles ga
ie Pompéi. Passy n’a pas souffert, c’est au boulevard Montmorency que commencent les ruines : les maisons dont il ne reste que les
olie, des képis baignent dans une mare de sang. La grande destruction commence , se suivant d’une manière continue au Châtelet. D
hon, annonçant que tout était fini hier, à quatre heures. Ce soir, on commence à entendre le mouvement de la vie parisienne qui
jours, du boulevard des Italiens. Ce soir, pour la première fois, on commence à avoir peine à se frayer un chemin entre la bada
obstination chez mon frère, m’avait été douloureuse, lorsqu’il avait commencé à être bien malade, et j’étais tout triste de cel
es des porteurs de sa bière. 17 octobre Notre dîner de Brébant commence à être complètement abêti par l’élément grammairi
ile, et j’allai trouver l’Empereur, qui vint aussitôt. Le tête-à-tête commença dans un petit salon, mais il fut malheureusement
u peuple par les riches bourgeois, tandis qu’en réalité le déshonneur commence presque toujours avec les cousins et les mâles de
59 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »
naturelle, mais l’élève ne mordit qu’à cette dernière. C’est là qu’il commença ses études entomologiques, ses collections, s’att
il y eut réclamation dans les journaux167. Dès ce temps, Nodier avait commencé un poëme sur les charmants objets de ses études ;
se dorer et s’amollir. Tous ces Souvenirs enchanteurs de Nodier, qui commencent par Séraphine, ont pour muse et pour fée, non pas
’alors il avait été plutôt timide et d’une allure toute poétique ; il commença de s’émanciper, et ces vives années de son adoles
à Paris, il fut rappelé à Besançon ; c’était l’époque où les émigrés commençaient à rentrer ; il se lia avec ceux d’entre eux qui é
’il raconte et étale avec vigueur. Il est l’un des premiers qui aient commencé d’entonner cette lugubre et emphatique complainte
, dès la troisième ou quatrième page, une certaine phrase infinie qui commence par ces mots : « Quand Jeannie, de retour du lac…
uintigny. Il s’était marié, il allait être père : de nouveaux projets commençaient . Pourtant les relations avec le chevalier portère
ne nouvelle vie mieux assise et plus en vue de l’avenir pourrait-elle commencer  ? Par malheur, l’atmosphère est bien fiévreuse, e
un écho français, et bien à nous, qui répondait aux enthousiasmes qui commençaient à nous venir de Walter Scott et de Byron. La vale
joli et le fin : il y a tel petit extrait sur la reliure moderne, qui commence , à la lettre, par un hymne au rossignol188. En 18
u Cloître, qui font suite au Peintre de Saltzbourg, le paragraphe qui commence ainsi : « Voilà une génération tout entière, etc.
60 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
le Moniteur. « Cet ouvrage, longtemps attendu, écrivait Fontanes, et commencé dans des jours d’oppression et de douleur, paraît
la violence contre les chrétiens, mais on leur prodigua le mépris. On commença par dépouiller les autels ; on défendit ensuite a
r, alors on emporte tout. Le lecteur devient complice de l’auteur. Il commence par rappeler Atala en la surpassant dans son réci
d du fleuve. Des tentes, des maisons à moitié bâties, des forteresses commencées , des défrichements couverts de Nègres, des groupe
s mœurs sauvages. Vers l’orient, au fond de la perspective, le soleil commençait à paraître entre les sommets brisés des Apalaches
oudain résolu d’achever, dans un exil champêtre, une carrière à peine commencée , et dans laquelle j’avais déjà dévoré des siècles
, lorsque je m’aperçus qu’Amélie perdait le repos et la santé qu’elle commençait à me rendre. Elle maigrissait ; ses yeux se creus
prenait et laissait son ouvrage, ouvrait un livre sans pouvoir lire, commençait une phrase qu’elle n’achevait pas, fondait tout à
issements de l’humilité. « Amélie se place sous un dais. Le sacrifice commence à la lueur des flambeaux, au milieu des fleurs et
uent les quatre coins. Le prêtre, l’étole au cou, le livre à la main, commence l’Office des morts ; de jeunes vierges le continu
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
qu’un de distingué sans y ajouter de mais. Quand on parle de vous, on commence toujours par le mais, et on finit par des éloges
bonne fois son deuil de tous les regrets, le rajeunissement pour lui commence , Genève offrait la réunion la plus complète d’esp
out récemment de mourir. N’oubliez pas tous les étrangers célèbres, à commencer par Byron, qui étaient et qui sont la bonne fortu
que nous ne sommes que des ombres jusqu’au moment où nous aimons ; là commence la réalité. Une vive douleur, la perte d’un frèr
s sont en nous, que ce qui vient du dehors n’est que l’excitation qui commence leur vie toute spirituelle. Les organes matériels
s aux essais des auteurs indigènes. Toutes les nations civilisées ont commencé par l’imitation de bons modèles étrangers. Après
s forces d’un octogénaire : toutefois le cahier par lequel Bonstetten commença , le seul qu’il lui fut donné de publier, offre en
de les accueillir plus empressé à les colporter, plus ému quand elles commencèrent à devenir décisives, plus triomphant quand la con
62 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
Rodrigue de ses États. C’est alors que Rodrigue, l’exilé de Castille, commença à mener sa vie de condottiere et d’aventurier qui
es siens, et ceux du comte don Gomez. Les troupes sont rangées, et il commence le combat. Rodrigue tua le comte, car celui-ci ne
e le Christ, je n’en aurai nul chagrin. » Rodrigue entendit cela ; il commença de parler : « Vous avez mal fait, seigneur, de vo
elle parut, et le comte la menait par la main. Elle leva les yeux, et commença de regarder Rodrigue. Elle dit : « Seigneur, mill
lui donna sa bénédiction et l’épée avec laquelle il tua le comte, et commença ses exploits63. » Nous voilà dans le monde des R
parce qu’il ne le mérite pas ! » « Le roi, quand il eut entendu cela, commença à parler ainsi : « Oh ! que le Dieu du Ciel me so
a là une nuance d’expression jusque dans l’emportement. Lorsque l’on commence les lectures sur le Cid par les Romances, elles p
les paraissent bien rudes et de l’époque toute héroïque ; lorsqu’on a commencé par la Chronique rimée, elles semblent au contrai
63 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De l’état de la France sous Louis XV (1757-1758). » pp. 23-43
qu’à ce qu’arrivassent les nouvelles des premiers désastres. On avait commencé par des succès : la prise de Mahon, la victoire d
être ouvert au roi : Mon avis serait, dit-il, de faire la paix et de commencer par une trêve sur terre et sur mer. Quand je saur
idée d’une paix particulière avec les Anglais, pour laquelle il avait commencé , dit-il, de jeter « quelques petits fondements »,
que la sagesse lui montrait du bout du doigt », et qui fut manqué, il commençait cette année 1758 avec les plus noires prévisions,
ince du sang, envoyé pour commander en chef, fit faute sur faute ; il commença par une retraite précipitée, d’une longueur exagé
ffisance de Bernis et en même temps son honnêteté se manifestent : il commence à être malade moralement et physiquement. Ses ner
 de Choiseul par une lettre datée de Versailles (9 octobre 1758), qui commence ainsi : « Je suis fâché, monsieur l’abbé-comte, q
64 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — I. » pp. 301-321
ncier n’est venu que plus tard et à la suite du critique : celui-ci a commencé dès 1814. C’est du critique seul que je m’occuper
oudeur : il servait l’Empire avec zèle ; il était un fonctionnaire et commençait à être un administrateur lorsqu’il tomba de la ch
héâtre de ses principaux plaisirs durant dix ans (de 1789 à 1799). Il commença à se former et à s’émanciper en suivant les cours
ou, en 1812. Ayant perdu sa place avec l’appui de M. Daru en 1814, il commença sa vie d’homme d’esprit et de cosmopolite, ou plu
de manière que, quand rien ne l’égaye, l’Italien n’est point gai. Il commence cette petite guerre qu’il fera au caractère de no
de la Restauration ; il y connut Byron, Pellico, un peu Manzoni ; il commença à y guerroyer pour la cause du romantisme tel qu’
ir, on ne croit plus à ces deux ou trois hommes de génie étouffés. On commence à comprendre quel a été le rôle excitant de Beyle
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
la toile des tentes est trempée de rosée ; la lune, qui va se lever, commence à blanchir l’horizon au-dessus des bois. Notre bi
i se forme peu à peu aux feux du bivouac ; cette peinture de nuit qui commence par ces mots : « Ce n’était pas du Delacroix, tou
M. Fromentin se dédommage en le traduisant dans son autre langue. Il commence par bien poser son cadre : il est à l’une de ses
entes d’y trouver un peu d’ombre ; cette ombre, nulle à midi même, ne commence à se dessiner faiblement que vers une heure : « 
frères, les jeunes gens, qui viennent achever leur journée. Ils l’ont commencée du côté gauche du pavé, ils la continuent du côté
retraite sonne, comme ailleurs à l’entrée de la nuit ; c’est midi qui commence  : « A cette heure-là, je n’ai plus à craindre au
devient alors plus frappante que jamais. On se demande, en la voyant commencer à ses pieds, puis s’étendre, s’enfoncer vers le S
66 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — I. » pp. 127-148
’instant quelque absurdité dans sa proposition ; et, en répondant, je commençais par faire observer que, dans certains cas ou circ
ndre, dans aucun cas, avec le mensonge d’Ulysse. Le frère de Franklin commença vers 1720 ou 1721 à imprimer un journal ; c’était
premier mariage et qu’elle eut recouvré sa liberté. Ici une réflexion commence à naître. Il manque à cette nature saine, droite,
e se sont permis des torts d’argent ou de droiture à son égard : « Je commençai à soupçonner, dit-il, que cette doctrine, bien qu
de moins que le bénéfice net », il ajoute : Par là ta poche si plate commencera bientôt à s’enfler et n’aura plus jamais à crier
la première condition pour bien faire les affaires du public soit de commencer par mal faire les siennes propres. Il arrivait, p
res qui arrivent aux gens pour vouloir porter la tête trop haute. Il commença à entrer dans les affaires publiques proprement d
67 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Légendes françaises. Rabelais par M. Eugène Noël. (1850.) » pp. 1-18
leur tendresse quantité d’auteurs favoris sans trop savoir par lequel commencer . Ces esprits-là ne sont pas indifférents comme le
ls d’un cabaretier ou d’un apothicaire de Chinon, on sait qu’il avait commencé par être moine et moine cordelier. Le sérieux et
donne un maître, un sophiste en lettres latines ; et c’est alors que commence la satire la plus ingénieuse et la plus frappante
llentes : je me réfugie dans les parties à demi sérieuses. Ponocrates commence par essayer son écolier ; il emploie à l’avance l
tte guerre contre le Moyen Âge qu’il croit retrouver encore menaçant, commença un jour une de ses leçons au Collège de France, e
n sens et à la mesure en finissant ; Voltaire nous y aidera. Il avait commencé , jeune, par mordre très peu à Rabelais. Il racont
68 (1887) La banqueroute du naturalisme
s de ses disciples, les imitateurs qu’il ne se savait point, ont déjà commencé de trahir « le Maître. » Déjà, l’auteur de Charlo
ins homme, et pour être homme, ce que j’ose assurer, c’est qu’il faut commencer par différer beaucoup des héros de M. Zola. Et, p
c’est ce que les journaux nous prouvaient à l’envi l’un de l’autre, à commencer par le Figaro. On ne se serait pas indigné de la
l’on dit, son tempérament, et le mieux, en tout cas, est toujours de commencer par y résister, — c’est qu’on l’a poussé de toute
La Terre ce qu’elle est : une rapsodie détestable ; il ne fallait pas commencer par louer dans Germinal, dans Pot-Bouille, dans N
is dans Pot-Bouille, il y a déjà des années, M. Zola n’avait-il point commencé  ? Quant à ceux qui ne lui reprochent que ses obsc
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
ras les plus actifs de cette jeune et déjà vieille armée d’Italie. Il commence à se signaler et à être nommé dans les faits de l
au-delà ; il était éprouvé, il était mûr. La grande carrière pour lui commence . Le général Vaubois s’est laissé battre. Bon offi
reusement aujourd’hui qu’il est plus difficile de l’arrêter que de le commencer . Faire son devoir, le faire avec distinction sans
l’attaquer deux heures avant le jour (14 janvier) : c’est Joubert qui commence . Masséna, avec sa division fraîche, n’arrive qu’à
er poids de l’affaire, qu’elle a roulé longtemps sur lui, qu’il avait commencé la veille, qu’il a été chargé d’achever le lendem
70 (1890) L’avenir de la science « Préface »
s du dehors. Un mémoire sur l’Étude du grec au Moyen Âge, que j’avais commencé pour répondre à une question de l’Académie des In
vue de l’Histoire littéraire de la France et d’une thèse que j’avais commencée sur l’averroïsme. Ce voyage, qui dura huit mois,
e, autant, pour les idées fondamentales, j’ai peu varié depuis que je commençai de penser librement. Ma religion, c’est toujours
tudes est, aussitôt qu’elles ont atteint leur perfection relative, de commencer à se démolir. L’histoire des religions est éclair
lle que l’humanité, dont la fin est écrite par le fait seul qu’elle a commencé  ? N’importe ; il n’y a guère plus d’un siècle que
71 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105
devons en être convaincus à présent, fut tellement nationale, qu’elle commence à nous échapper depuis que nous commençons à cess
tellement nationale, qu’elle commence à nous échapper depuis que nous commençons à cesser d’être la même nation. Si trop de dévelo
Remarquons, de plus, que les envahissements de cette littérature ont commencé chez nous à une époque où la langue était fixée,
siècle de Louis XIV a cessé d’être l’expression de la société ; elle commence donc à être déjà pour nous, en quelque sorte, com
rémie dans la nuit des traditions antiques ; et le voile de l’inusité commencer à tomber sur sa grande stature. Comment se fait-i
72 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320
nt être chez les nations barbares une espèce de jugements divins, qui commencèrent sous les gouvernements divins et furent longtemps
ns fameuses de l’antiquité grecque et latine prouvent que les peuples commençaient souvent les guerres (duella chez les anciens Lati
8) si le combat restait indécis, comme dans le premier cas, la guerre commençait . Dans ces jugements par les armes, ils estimaient
ile. C’est la dernière secta temporum de la jurisprudence romaine qui commença dès la république. Les préteurs trouvant que les
73 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur : Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome III. »
r la finesse doucement maligne de son esprit. Quand il avait une fois commencé , il s’arrêtait difficilement, et aucun de ses aud
analogue aux circonstances présentes ; et celui-ci, selon son usage, commençait à raconter. Vainement les maréchaux de Ségur et d
jusqu’au moment de son retour en France, où la Révolution était déjà commencée . Espérons qu’il sera bientôt en état de le poursu
74 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
Chapitre deuxième § I. Où commence l’histoire de la langue. — Caractères généraux de
uche de l’art historique. Mémoires de Philippe de Comines. § I. Où commence l’histoire de la langue. — Caractères généraux. —
ur perfectionner, sans péril ; et le trait des gens du marquis, « qui commencèrent à laisser leur chef, quand ils virent qu’ils n’au
ion de Guillaume, le songe lui-même, c’était le bon sens français qui commençait à n’avoir plus foi aux croisades. Louis IX entrep
même est celle qu’on menait à cette époque ; une vie d’aventures, qui commence par une jeunesse romanesque. Froissart, quoique c
ous les événements de cette époque. La chronique de George Chastelain commence à l’année 1419, et se termine en 1474, date présu
ais où l’on ne pèse pas les noms. Les Mémoires d’Olivier de la Marche commencent au règne de Charles le Téméraire, et se terminent
’art historique. — Les Mémoires de Philippe de Comines. L’histoire commence à paraître dans les Mémoires de Philippe de Comin
e flèche au gros du bras, sous l’épaule, mortellement, en sorte qu’il commença à jeter beaucoup de sang. Ce que voyant ses gens,
qu’il commença à jeter beaucoup de sang. Ce que voyant ses gens, ils commencèrent fort à prendre de l’émoi, à se défaire et se mal
. Quand ses gens virent qu’ils ne pouvaient plus compter sur lui, ils commencèrent à se débander et à le laisser là. C’est ainsi qu’
75 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
uveautés) il fut obligé de courir par les Provinces du Royaume, où il commença de s’acquérir une fort grande réputation. Il vint
sés à Rouen en partirent aussitôt, et le 24 Octobre 1658 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cou
qui, comme je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de MONSIEUR, commença à représenter en public le 3 Novembre 1658 et don
ent pour Molière, ce que le vieux Poète était pour Térence. Lorsqu’il commença les représentations de cette agréable Comédie, il
76 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »
nutile ? Je doute fort, en effet, que la postérité, même celle-là qui commence , pour chacun de nous, à quatre pas de la tombe, s
om serait déjà oublié, si, sous ce nom, Mme Émile de Girardin n’avait commencé sa renommée. Mme Sophie Gay, comme Mme Necker, qu
nse pas que l’avenir s’en soucie beaucoup, et l’avenir, en ce moment, commence , car, excepté moi, parmi les critiques contempora
exhiber dans son salon le jeune Victor Hugo, l’enfant du génie, qui a commencé (ce qui n’est ni très poétique, ni très sauvage)
77 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Vigny. Œuvres complètes. — Les Poèmes. »
’a peut-être pas assez aperçue ! Le Romantisme, l’échevelé Romantisme commence dans l’histoire littéraire par des accents d’une
ne pureté infinies, en cela ressemblant à ces Grecs, ses ennemis, qui commençaient la bataille par un air de flûte. Rapport piquant
ittérature de l’unité et de l’ordre, et même de l’ordre un peu dur, a commencé par l’indépendant génie de Corneille, impérieux e
dépendance et de la variété et même du dérèglement dans sa variété, a commencé par le doux génie de Racine, si suave dans sa cor
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
tenu exactement dans les vingt-quatre heures (tellement que la pièce commencée vers midi ou une heure, je suppose, dure jusqu’au
par le resserrement. Dans le drame espagnol, cette même infante qui a commencé par chausser à Rodrigue les éperons de chevalier,
x tranchée ; on n’arrive que par degrés à l’extrême insulte. Le comte commence en éclatant, mais il n’éclate d’abord qu’en plain
et don Diègue ne songent guère d’abord qu’à se louer, et don Diègue a commencé même assez doucement avec le comte en lui demanda
es imaginations non préparées par la légende se fussent révoltées. Il commence donc à la française in medias res, en ne prenant
jours. A moi, comte, deux mots !… Corneille, je l’ai déjà remarqué, commence toujours par le trait le plus saillant : il entam
e excitant son fils de sa parole et de son regard ; le combat brusqué commence sur la place même, au seuil du palais, et s’achèv
79 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
rité, vers 1830, de son ami Alfred de Musset, ce poétique hommage qui commence magnifiquement ainsi : Ulric, nul œil des mers n
rthur sait si bien décrire, un grand roman poétique et qui était déjà commencé , quand Juillet est venu pour toujours l’interromp
nd : « L’avouerai-je pourtant ? je n’étais pas malheureux alors ; je commençais à me fatiguer du tourbillon où mon inconstance m’
aire qu’il se mettra bientôt à embellir et à créer comme demeure. Ici commencent des tableaux naturels merveilleusement saisis. Je
surtout belles par la philosophie élevée ou elles aboutissent : cela commence par l’aquarelle et finit par le rayon d’Emmaüs.
aindre. La plupart se lèvent avant le jour, pour arriver à l’heure où commence le travail. Une distance assez longue les sépare
, Je n’en détache plus les yeux, Je t’y vois, et crois dans ces lieux Commencer la vie immortelle. Dans leur immense majesté Lis-
80 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
vais quelque homme ou quelque femme célèbre, achevant la conversation commencée avec la personne qui m’attirait seule, et s’étonn
n an et demi, dans les montagnes de la Savoie, divines solitudes pour commencer ou finir la vie ! L’amitié la plus naturelle étai
eille langue. Ni Cicéron ni Bossuet n’auraient trouvé ces beautés. On commença par murmurer, on finit par être de mon avis. Nous
inféodé à aucune cause : ici il se pose, il a un but, et le rôle est commencé . « Néophyte à cette époque, a-t-on dit spirituel
-il ajouter, pour aggraver le tort, qu’à cette époque madame de Staël commençait à encourir la défaveur ou du moins le déplaisir m
e dépasse pas. Il poursuit : « Cependant la nuit approche ; le bruit commence à cesser au dehors, et le cœur palpite d’avance d
ait mieux ; c’était un vieillard, Bernardin de Saint-Pierre ! Chactas commence son récit : Il est bien vieux, il a soixante-trei
81 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122
a dernière action de Camille Desmoulins. Chose rare ! après avoir mal commencé , il a bien fini. Ceux qui étaient dans les prison
qu’il est évident qu’il avait une vocation à l’être de tout temps. Il commença pourtant par faire des vers, des odes ; on l’a ac
d’opérer. M. de Lally, rien n’est beau que le vrai ! M. Target ayant commencé une harangue au roi par ces mots : « Sire, nous a
bration de la nuit du 4 août, Camille entonne une sorte d’hymne où il commence par parodier les hymnes d’Église, et où il finit
nes, visitandines, quand elles vont être visitées… Voilà Camille qui commence à se révéler avec ses goûts de saturnales, sa rép
uelle est plus irréprochable pourtant, et réellement éloquente : elle commence par ces mots : « Occupons-nous, mes collègues, no
t de mariage, il ne lui restait plus, en décembre 93 (au moment où il commença Le Vieux Cordelier), que deux amis, Danton et Rob
82 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525
où elle avait une tante abbesse, fille naturelle d’Henri IV, et elle commence à s’y ennuyer dès le premier instant. Mais les fi
que c’était bien juste qu’elle sauvât Orléans comme la Pucelle, ayant commencé par chasser les Anglais ». Le prince de Condé, pa
es de ses apanages, elle prit goût aux lettres et au bel esprit. Elle commença à écrire ses mémoires. Elle avait pour l’un de se
ndépendant et libre de la plus riche princesse de France, lorsqu’elle commença (1669) à remarquer M. de Lauzun, favori du roi, e
ontés que le roi avait pour lui. » Ce simple mot la transporte : « Je commençais dans ce temps-là à le regarder comme un homme ext
, et je cherchais très volontiers les occasions de lui parler. » Elle commençait à s’ennuyer vaguement dès qu’elle ne le voyait pl
issait de lui. Il y avait des jours pourtant où l’on aurait dit qu’il commençait à entendre ; mais il s’échappait toujours à temps
83 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — I. » pp. 162-179
ns, et j’en crois l’application juste par rapport à M. de Lassay. Il commença par servir vaillamment dès 1672, d’abord comme ai
lus été des peines. À quinze ans je l’ai connue, et à quinze ans j’ai commencé à l’aimer ; depuis, cette passion a toujours régl
nt très senti, et vaut mieux que toutes les railleries du monde qui a commencé par en sourire, et qui a triomphé ensuite quand c
rianne). La campagne fut assez faiblement menée des deux parts ; elle commença tard et finit tôt. Il y eut pourtant deux sièges
fond : Dans ce moment, dit Lassay, nos petites pièces de canon ayant commencé à tirer, et les bataillons à faire un feu prodigi
ques mois que Lassay rentra en France en 1686 : il me semble que nous commençons à le connaître et que nous pouvons nous rendre co
84 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
on de recevoir d’avance d’un ami le prix d’un tableau qui n’était pas commencé , en ressentait presque un remords : Rien ne me t
ien choisir, afin de les copier ensuite en toute conscience. Il avait commencé par s’essayer à peindre des intérieurs d’église e
ces choses qu’on a surtout à Paris et par lesquelles trop souvent on commence  ; lui, comme ces pieux ouvriers d’autrefois, penc
eux-mêmes et qui s’enfoncent l’aiguillon. Dans son séjour de Rome, il commençait à se lasser de ne faire que de petits tableaux à
hrases textuelles : ce qu’il faut y voir plutôt, c’est le point où il commence à se distinguer et où il tend à sortir du ton et
di, ou du moins d’un horizon plus agrandi, en vieillissant ; il avait commencé par copier la nature, il ne cessait de vouloir s’
85 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
demain de sa mort. Voilà déjà dix ans que la popularité de Béranger a commencé visiblement à décroître ; c’était encore de son v
 ; seulement ceux qui ont cru que, de ma part, c’était une manière de commencer , se sont mépris sur mon intention ; c’était une m
et de son peu d’envie d’en faire preuve, dès que l’application réelle commence . C’est ainsi que, pris à partie le 31 juillet 183
îté. Chansonnier plus tard par calcul, par choix littéraire, il avait commencé bien sincèrement par l’être d’instinct et de voca
eureuses ; il y a des jours gras (1811) où, faute d’argent, le carême commence pour lui plus tôt qu’il ne devrait : « Je n’ai pr
travaillait sans cesse : « Si l’amour-propre ne m’égare pas, je crois commencer un peu à comprendre ce que c’est que la poésie ;
86 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
, sous l’aile de sa mère, avec une gouvernante bonne musicienne, elle commença par lire Clélie et des pièces de théâtre. Dès qu’
us essentiels dans le caractère de Mme de Genlis. Cette enfant, qui a commencé par lire Clélie, et qui s’en souviendra toujours,
Genlis dessinait parfaitement à la plume la figure et le paysage ; je commençai à dessiner et à peindre des fleurs. J’écrivais be
omplet à ce sujet, si l’on ne disait quelque chose des épigrammes qui commencèrent dès lors à l’assaillir. La plupart sont de nature
ra qu’à la dernière extrémité. À cette époque, le jeune duc d’Orléans commençait à revenir de sa soumission absolue aux idées de s
li. Sa journée, invariablement réglée et remplie à tous les instants, commençait encore par quelques gammes sur la harpe, comme da
87 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19
ui il est vendu. Celui qui devait si heureusement ressembler à Plaute commençait par être esclave comme lui. On regrette en cet en
uviens d’autre chose, sinon que, pendant tout le reste de la nuit, je commençai plus de cinq cents Pater, et n’en pus jamais ache
bien l’ivrogne le plus naturel et le plus franc. Dans Le Bal, Regnard commence à employer le vers et nous donne le premier échan
, quand on en a, qu’en prose. C’est le cas de Regnard. Le couplet qui commence ainsi : Oui-da, l’état de veuve est une douce ch
lement le disciple en poésie. Avec Le Joueur (1696) la grande comédie commence . Le caractère est bien soutenu, l’intrigue bel et
’est le vin, le contraire en tout du sobre et du poli ; l’orgie avait commencé à huis clos sous Louis XIV. Regnard, qui menait à
88 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
es du caractère français dans les mémoires des différentes époques, à commencer même par les Commentaires de César, vous verrez c
peut dire que la révolution est venue leur rendre un relief qu’elles commençaient à n’avoir plus. Pour apprécier au juste ce qu’une
es sociales. Chez nous, par exemple, dès le moment où le tiers-état a commencé à se soustraire à la féodalité, c’est-à-dire vers
traire à la féodalité, c’est-à-dire vers le temps des croisades, il a commencé à être la nation même ; car la noblesse n’a plus
nes mœurs, s’est conservé intact dans nos mœurs nouvelles, mais qu’il commence à sortir de la sphère des opinions ; que l’instit
Molière signale, par un de ses chefs-d’œuvre, l’époque où les femmes commencèrent à vouloir entrer en partage avec les hommes, et à
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ous a transmis les noms des principales héroïnes de la galanterie qui commençait à fatiguer la cour par ses excès, et qui amena un
ause ailleurs. Pour avoir une idée juste de madame de Maintenon, j’ai commencé par mettre en oubli tout ce que j’avais lu ou ent
uis madame de Maintenon, et c’est par ce gouvernement que mon règne a commencé . » Madame de Neuillan plaça ensuite Françoise d’
ime, d’affection, de considération qui lui était propre aussi, et qui commençait à se développer en elle. Elle avait alors quatorz
une singularité de plus dans la vie de madame de Maintenon, qu’elle a commencé par déplaire au monarque qu’elle a captivé. Je cr
90 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
nd je fais attention à la simple représentation d’un objet absent, je commence des mouvements semblables. L’idée la plus pure, e
tion est attendue, donc pressentie, donc déjà partiellement sentie et commencée  ; la conséquence est une plus grande rapidité dan
s ; il reconnaîtra un son, non une odeur ou une saveur. En un mot, il commencera à classer. Il y a, on se le rappelle, une classif
ugement, à laquelle se rattache celle de Kant, supposait que l’esprit commence par des idées sans lien entre elles et sans affir
eur tour pour de nouveaux jugements et raisonnements. La connaissance commence non par des idées, mais par des processus appétit
nsations-fantômes, toutes subjectives. L’être animé, encore une fois, commence par sentir et réagir ; or, toute sensation aperçu
tions associées et liées dans notre esprit, nous tendons à agir, nous commençons d’agir, nous agissons déjà selon ces représentati
e du jugement, de l’affirmation. Juger que la table est carrée, c’est commencer à se mouvoir par l’imagination jusqu’au centre de
e et menée jusqu’au bout. L’affirmation est donc une action à la fois commencée et suspendue, une volition bornée au point de dép
s. Cette continuation est elle-même une persistance dans le mouvement commencé , dans l’action commencée. Le principe de ce qu’on
t elle-même une persistance dans le mouvement commencé, dans l’action commencée . Le principe de ce qu’on nomme improprement, l’in
la force ; la raison suffisante répond à la continuation du mouvement commencé . On peut donc dire que les principes du mécanisme
ons qui conservent une force efficace et s’accompagnent de mouvements commencés . Les images ne sont point aussi complexes que les
91 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502
t. Si, dans sa vie, il songea beaucoup à la poésie et à la gloire, il commença par beaucoup écrire pour les libraires. J’ai sous
ar lequel, tout incomplet qu’il est, il nous touche le plus. Il avait commencé par des espèces de ballades imitées de l’anglais,
qu’ils ne durent pas. Je recommande la pièce intitulée Rupture et qui commence ainsi : « Brisons des nœuds dont l’étreinte vous
prose, aux peintures aphrodisiaques les plus raffinées. On voit qu’il commence à se compléter à nos yeux par bien des points, es
bien peu d’hommes qui puissent revoir sans émotion le lieu où ils ont commencé à vivre. Qui n’aime à errer, fût-ce déchu d’une m
s le plus beau de tous les romans par lettres, et le plus sublime. On commencera par supposer que ces deux compagnons d’école, Car
que tous ces éloges mis ensemble ne composaient pas une renommée. Il commençait à s’impatienter terriblement de n’avoir pas son t
bruit, de publicité, j’allais dire de prostitution. Là, l’ingratitude commence  ; vous demandez à la poésie un salaire, autre cho
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 293
né à Paris en 1697, mort en 1770. A l’âge de près de soixante ans, il commença à se douter qu’il pouvoit devenir Auteur ; exempl
, l’autre du Connétable du Guesclin. On a lieu de penser que s’il eût commencé plutôt, il auroit pu donner à son style plus de c
93 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
elles sont essentiellement populaires. La littérature de ces peuples commence par les masses. Elle finit par la raison et par l
t porter des armes, ou lui donna tout ce qui lui était nécessaire. Il commença par rechercher les belles femmes qui aimaient, ma
et bigarrées. « Et sa mère Sigelint apprit aussi cette nouvelle. Elle commença de s’attendrir sur son enfant bien aimé, qui deva
mps de leur voyage vers les Burgondes approchait. Et hommes et femmes commençaient à se demander, soucieux, si jamais ils reviendrai
rtager le trésor entre eux. Ils le désiraient si ardemment que Sîfrit commença à les écouter. » « Sîfrit arrive à Worms ; une ri
nt de ses chevaliers, parent du roi. Les fêtes de la réception royale commencent par de brillants tournois. Sîfrit triomphe toujou
la victoire. Brunhilt reçoit un de ces messagers et l’interroge. Elle commença par s’informer de ses jeunes frères, le messager
ta le héros hardi à aller derechef vers elle. La vierge digne d’amour commença d’abord à le remercier de ce que devant les guerr
Trois hommes de Brunhilt avaient peine à la porter. Le noble Gunther commença d’en prendre de l’inquiétude. « Il pensa en lui-m
as blancs, saisit le bouclier d’une main et leva le javelot. La lutte commençait . Les malheureux étrangers craignaient la fureur d
nt qu’elle ne voit pas sans envie la félicité de Kriemhilt. Les fêtes commencent . « Un jour avant la vesprée, les guerriers menai
avec Sîfrit, par les liens du vasselage ? » « Kriemhilt la très-belle commença à s’irriter fortement : « Tu dois pourtant y reno
ierreries ; il était vraiment magnifique. Quand Brunhilt le vit, elle commença de pleurer. Il fallait que Gunther l’apprît et to
gibier ? « — Voulez-vous que nous nous séparions ici, avant que nous commencions de chasser ? répondit Hagene. De cette façon, nou
e les manquait guère. « Le limier trouva un énorme sanglier. Comme il commençait de courir, voici venir le maître chasseur, qui se
cendres ! « Les chefs et leurs hommes sautèrent de leur siége. L’ours commença de s’irriter. Le roi ordonna de lâcher toute la m
nsi, demeurez ici et souffrons ensemble cet affreux malheur. Quand il commencera à faire jour, vous m’aiderez, guerriers magnanime
t aux cris d’allégresse. On se mit à s’installer, et les noces du roi commencèrent au milieu de la joie générale. « Tous ne purent s
hardis aller avec nous vers notre sœur. » « La bonne épée de Troneje commença à s’irriter. « Je ne veux pas que vous ameniez av
94 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Valmiki »
yâna en français. Nous avons tant de mal à dire de ce poème, que nous commencerons par le bien que nous avons à dire aussi du traduc
ont M. Parisot n’a pas eu l’air de se douter. Dans le poème dont il a commencé la traduction, et qui, nous le reconnaissons, est
du Koran, par exemple, où les amies de la femme de Putiphar, qui ont commencé à blâmer l’amour honteux de la belle égyptienne p
émie des inscriptions et belles-lettres ; car il atteste, ce que l’on commençait bien d’entrevoir, il est vrai, et ce qu’il faudra
95 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « À Monsieur P. Bottin-Desylles »
mi Je vous dédie ce livre comme le témoignage d’une admiration qui a commencé dès que j’ai pu comprendre, et d’une affection qu
n qui a commencé dès que j’ai pu comprendre, et d’une affection qui a commencé dès que j’ai pu sentir. Je désirerais que toutes
96 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321
enthousiasmer pour elles, c’est déjà en quelque façon les dépasser et commencer à s’en guérir. M. de La Rochefoucauld lui-même, i
ans étaient déjà passés quand sa liaison avec M. de La Rochefoucauld commença . Jusqu’alors elle s’était assez peu mêlée de poli
chefoucauld, qui me semble l’avoir eue grande134. Encore une fois, il commença par pratiquer le roman, du temps de Mme de Chevre
urent, et Mme de Sablé est aux petits soins. L’honnête homme accompli commence , et le moraliste se déclare. M. de La Rochefoucau
ui consa crent le règne de Louis XIV, ne sortirent que depuis 1669, à commencer par l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre. O
ne parlent que du mal : voilà toute la différence. Vauvenargues, qui commença l’un des premiers la réhabilitation, le remarque
distractions du bel âge : ces gracieux plaisirs cessant, les laideurs commencent . Chez un petit nombre, ce sont des vertus qui, dé
omie. XXXIV. Si l’on se demandait à quelle occasion particulière on a commencé à lire dans tel ou tel cœur, on trouverait que c’
ns ma vie intellectuelle. Ma première jeunesse, du moment que j’avais commencé à réfléchir, avait été toute philosophique, et d’
97 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »
ni. C’est à l’œuvre et par la pratique qu’ils se sont formés. Ils ont commencé par l’excès, par l’abus ; ils ont abondé dans leu
Je ne conseillerais à personne un pareil régime. MM. de Goncourt ont commencé le dîner par le dessert : ce n’est pas précisémen
nt que tout est à revoir, et que le procès à instruire n’est pas même commencé  ; ce respect du passé en littérature, ce culte de
d le passé religieux et politique sera entièrement détruit, peut-être commencera-t -on à juger le passé littéraire. » Ils ne font gr
us pour eux qu’en second, et quand ils ont abordé les livres, ils ont commencé par les plus minces, les plus légers, les plus pi
airie internationale, 15, boulevard Montmartre. 113. Et puisque j’ai commencé de me découvrir, je ne m’arrêterai pas en si beau
98 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN FACTUM contre ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 301-324
véritable esprit de la poésie grecque et de la simplicité antique, a commencé , il y a une quinzaine d’années, sous des auspices
-être à faire un meilleur usage de ses acquisitions classiques que de commencer par les tourner contre André Chénier, et de venir
 ; il trouvait qu’il y en avait bien assez sans cela. Le fond du cœur commence à percer : ce n’est pas un ami, ce n’est pas même
udrait avant tout que le poëte eût débuté autrement ; car les Anciens commencent d’ordinaire par définir leur sujet, par dire : Je
ui achève de donner à ses poésies un air d’emprunt et de placage ; il commence ainsi une de ses élégies : Mânes de Callimaque,
, qu’avait-on, depuis longtemps, à citer ? Au moment où André Chénier commença , j’aperçois dans l’air une multitude de papillons
99 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269
natus est, s’écrie-t-il, comme dans la messe de Noël, il me plaît de commencer cette lettre par un passage de l’Église, à l’imit
« Voilà comment, petit père, ajoute-t-il en parlant de lui-même, j’ai commencé à dorloter mon enfant. » Les Lettres de Pasquier
’ai commencé à dorloter mon enfant. » Les Lettres de Pasquier, qu’il commença lui-même de publier en dix livres (1586), et qui
dernière année de rhétorique : la première année de cette rhétorique commence déjà sensiblement chez Pasquier. Mais bientôt, av
lus essentielles à joindre aux mémoires du temps. La partie politique commence avec le IVe livre des Lettres de Pasquier : on y
répond que si l’on pouvait librement choisir, et que si l’on était à commencer sa carrière, il faudrait appliquer ici le précept
100 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
ont dissipées, beaucoup de folles espérances se sont évanouies ; on a commencé à se faire quelque idée de la force des choses, e
résulter nécessairement de la précédente. Ainsi, lorsqu’on a une fois commencé à blâmer l’état où se trouvaient les esprits des
abord que dans la classe oisive et aisée de la capitale. Mais bientôt commença à régner un roi, comme il le fallait, pour faire
r dans ses Mémoires le style du héros de la Fronde. Pascal, qui alors commença à briller, se ressent aussi de ces influences. Pl
de Louis XIV ne fit rien naître de semblable autour de lui. Son éclat commença à se ternir quand il eut perdu ce noble cortège.
utes leçons, et dont la conduite accrut par la suite un sentiment qui commençait dès lors à se montrer ouvertement, le mépris de l
e et la couleur de leurs écrits, appartiennent plutôt au temps où ils commencèrent leur carrière qu’à celui qui la vit finir. Parmi
devoirs sévères de la magistrature le tinrent écarté de l’esprit qui commençait à régner dans les lettres, comme de la dépravatio
rs français pour se transporter dans les souvenirs de l’antiquité. On commença à copier ou à travestir les modèles antiques, et
our la soutenir avec quelque honneur. Ainsi les doctrines littéraires commençaient aussi à s’ébranler et à devenir matière de doute.
 ; la religion avait cessé d’être un frein universel ; le doute avait commencé à détruire les persuasions ; les lumières, l’habi
ue jour prenait plus de force. On voyait que, dans ses ouvrages, tout commençait à tendre au même but, ou, pour parler plus exacte
s opinions généralement répandues, ou du moins vers lesquelles chacun commence à pencher, celui-là trouve de toutes parts des ap
ompagnés d’une continuelle modération, et que, dans un moment où l’on commençait à ne plus connaître de mesure, Montesquieu ne pro
une chose à remarquer que le nombre des écrivains : quand les lettres commencent à naître chez un peuple, il n’est pas de degré d
ère, qu’elle modifiera à son tour. Les sciences exactes et naturelles commençaient à se montrer avec éclat, et à honorer la France :
une grande nation, dont aucune province n’est étrangère à l’autre. On commençait à s’occuper des questions de politique et d’écono
ce à ce que les autres l’imitassent. À cette époque, un tel caractère commençait à être rare. On en était déjà venu à se justifier
eu les travaux de ces hommes laborieux portèrent fruit, l’instruction commença à se répandre ; il se forma un public : alors ce
Ce fut d’abord pour les princes et les courtisans que la littérature commença à descendre des hauteurs de l’érudition ; les écr
ur personne ne fut plus attaché à la faveur du pouvoir. Dès lors, ils commencèrent à s’apercevoir qu’ils occupaient dans l’État une
Il n’y est pas développé complètement et avec clarté. Condillac, qui commença à écrire un peu avant cette époque, est le chef d
sse tout le système de métaphysique et de grammaire. Alors la théorie commença à attaquer les langues elles-mêmes, et décida qu’
vérité. Cet avantage résulte d’un grand talent de définition. Duclos commence par établir ce que signifient les mots qu’il empl
té qu’un récit naïf des faits, qui, sous le règne de Louis XIV, avait commencé à y joindre la peinture détaillée des sentiments,
ion, sont peut-être ses ouvrages de politique. Sa carrière littéraire commença par une attaque contre la civilisation. Soit, com
quieu a dit : « Je n’ai jamais ouï parler du droit public qu’on n’ait commencé par rechercher soigneusement quelle est l’origine
ntra point animé du désir de s’en occuper. Après Buffon, les sciences commencèrent à s’éloigner des voies qu’il avait suivies ; elle
ou même de concevoir les sentiments de ses devanciers. D’ailleurs, on commençait à avoir une si grande idée de la raison humaine e
bstraits reposant sur une base insuffisante. Par là aussi l’ignorance commença à se répandre. En effet, pour bien posséder les l
lus actif, il a pris plus d’étendue et de puissance, et bientôt il va commencer à se déclarer par des faits. Nous aurons à présen
ement. Tâchons de nous transporter, par la pensée, dans ce temps, qui commence à nous paraître bien éloigné, où les âmes, pleine
mbattre, ni même connaître la force et la nature de notre révolution, commença à y participer entièrement ; partout l’ordre anci
précédent, se réveille après un court moment d’inertie ; mais elle a commencé à prendre une face nouvelle : son caractère n’est
raison il a souvent plus d’apparence que de réalité. Un nouveau règne commence , cette circonstance allume les désirs du changeme
artie seulement nous appartient, nous souhaiterions que le siècle qui commence , ce siècle que nous avons vu naître et qui nous v
ne nation chez qui tous les préjugés contraires au bonheur des hommes commencent à s’évanouir, et dans un moment où le patriotisme
ce qui semble maintenant en voie de s’accomplir fut aussi demandé et commencé sous Louis XVI. C’était là son ambition, comme à
erminations humaines ; il faut que la destinée y mette la main. Alors commença une lutte où intervint la violence, où la justice
les plus sanguinaires prononcées à ce tribunal, où les juges avaient commencé par demander la tête de l’accusé, ou peut reconna
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