De la
comédie
chez les Anciens. La comédie, qu’on peut défini
De la comédie chez les Anciens. La
comédie
, qu’on peut définir l’art de faire servir la mali
ue la tragédie ; et ses commencements ne sont pas moins grossiers. La
comédie
ne fut d’abord qu’un tissu d’injures adressées au
a sur un théâtre plus décent et dans un ordre plus régulier. Alors la
comédie
prit pour modèle la tragédie, inventée par Eschyl
entée par Eschyle ; et ce fut là proprement l’origine grossière de la
comédie
grecque, dont on distingue trois époques remarqua
es remarquables, qui la divisent en ancienne, moyenne et nouvelle. La
comédie
parut d’abord une satyre publique, injurieuse, li
ons les plus odieuses et les charges les plus ridicules. Telle fut la
comédie
dite ancienne, dont le trop fameux Aristophane, p
licence, et punirent les coupables. Les poètes continuèrent alors la
comédie
moyenne, dans laquelle ils se contentèrent de dés
te et par la peinture des mœurs générales : c’est ce qu’on appelle la
comédie
nouvelle, que Plaute et Térence offrirent aux Rom
la comédie nouvelle, que Plaute et Térence offrirent aux Romains. La
comédie
dégénéra ensuite à Rome. Il faut passer au quinzi
aladins allaient de ville en ville jouer des farces qu’ils appelaient
comédies
, dont les intrigues sans vraisemblance et les sit
s ne servaient qu’à faire valoir la pantomime italienne. La véritable
comédie
doit être composée des mêmes parties que la tragé
dessein. Les moyens seuls sont différents. On divise ordinairement la
comédie
en deux espèces, la comédie d’intrigue et la comé
nt différents. On divise ordinairement la comédie en deux espèces, la
comédie
d’intrigue et la comédie de caractère. La comédie
ordinairement la comédie en deux espèces, la comédie d’intrigue et la
comédie
de caractère. La comédie d’intrigue est celle où
en deux espèces, la comédie d’intrigue et la comédie de caractère. La
comédie
d’intrigue est celle où l’auteur place ses person
imprévue, et amène le dénouement. On peut distinguer deux sortes de
comédies
d’intrigue. Dans la première, aucun des personnag
e le dénouement et oblige Jupiter à se déclarer. Il ne manque à cette
comédie
que la simplicité dans le principe de l’action :
déguisements et la plupart des ruses employées en pareil cas dans les
comédies
. La seconde espèce est la comédie de caractère :
s employées en pareil cas dans les comédies. La seconde espèce est la
comédie
de caractère : c’est celle qui est la plus utile
présente le miroir, et les fait rougir de leur propre image. Dans la
comédie
de caractère, l’auteur dispose son plan de manièr
out doit se rapporter à cet unique but. Mais c’est en traitant de la
Comédie
chez les Modernes, que l’on donnera une connaissa
ens imaginés pour varier l’instruction et les amusements que la bonne
comédie
doit offrir à la société chez une nation policée.
nne comédie doit offrir à la société chez une nation policée. Dans la
comédie
ancienne, il y avait un chœur, que l’on nommait g
a successivement deux, puis trois, enfin tant de personnages, que ces
comédies
anciennes n’étaient presque qu’un chœur perpétuel
loin en ce genre, que les magistrats supprimèrent les chœurs dans la
comédie
dite ancienne, et on n’en trouve point dans la co
chœurs dans la comédie dite ancienne, et on n’en trouve point dans la
comédie
dite nouvelle.
Chapitre III
Comédie
et drame 1. Le théâtre de Marivaux : fantaisie
aux : fantaisie poétique, analyse psychologique. — 2. Destouches : la
comédie
morale. La sensibilité dans le public et au théât
orale. La sensibilité dans le public et au théâtre. La Chaussée et la
comédie
larmoyante. Diderot et la théorie du drame. — 3.
aussée et la comédie larmoyante. Diderot et la théorie du drame. — 3.
Comédie
italienne et théâtres de la Foire : le réalisme d
lienne et théâtres de la Foire : le réalisme de l’opéra-comique. — 4.
Comédie
de genre : satire des mœurs mondaines. Essais de
. Essais de polémique philosophique et de satire aristophanesque. La
comédie
du xviiie siècle est supérieure à la tragédie :
; et elle nous présente un grand fait, la naissance du drame. 1. La
comédie
de Marivaux L’œuvre de Marivaux478 est unique
irrégulières inventions qu’il n’eût pas supportées sur la scène de la
comédie
classique. Ce fut donc aux Italiens que Marivaux
classique. Ce fut donc aux Italiens que Marivaux donna ses délicates
comédies
d’analyse, et toute sorte de pièces philosophique
il montra les femmes liguées pour l’affranchissement de leur sexe. La
comédie
semble chargée de familiariser l’esprit public av
speare. Arlequin poli par l’amour, dans son cadre de féerie, est une
comédie
d’analyse, et nous mène à ce genre où Marivaux es
par un indéfinissable parfum de sensualité. Cette réserve faite, les
comédies
de Marivaux se déroulent dans une société idéale,
restées très sommaires. Il n’avait pas fait de l’amour le sujet de sa
comédie
. Il l’avait employé à former le cadre de la peint
is pour toutes le mécanisme de l’amour, qui croît et décroît dans les
comédies
avec une régularité monotone. Marivaux est le pre
ion originale et personnelle, qui isole l’amour, et en fasse toute sa
comédie
. Il a découvert et décrit tout ce réseau subtil d
cette défense du moi, qui fait la réalité de la peinture. L’amour des
comédies
de Marivaux n’est en son fond ni mystique ni roma
aux : lorsqu’elle commence, et lorsqu’elle finit. La définition de la
comédie
conduisit naturellement Marivaux à circonscrire s
uffonneries quintessenciées le fin amour des maîtres. Telle est cette
comédie
de Marivaux, si peu comique au sens ordinaire du
haussée et Diderot : le drame Destouches480 essaya de restaurer la
comédie
de caractère. Il avait été chargé d’affaires en A
Malheureusement il s’appliqua surtout au grand, au noble genre de la
comédie
de caractère : il y fut parfaitement ennuyeux. Il
res satiriques de tous les gens qui paraissent ou qu’on nomme dans la
comédie
. D’autre part, la description morale, les couplet
au. On sent que l’auteur travaille à une démonstration édifiante ; la
comédie
devient un sermon laïque. Il ne s’agit plus de pe
ce que c’est qu’un ingrat ». Rien de plus froid, de plus vide que la
comédie
ainsi comprise. Si le Glorieux (1772) se laisse l
d’appui pour fonder l’intérêt, s’est décidé à orienter tout à fait la
comédie
vers les effets sentimentaux et pathétiques. Un a
an après le Glorieux, La Chaussée donnait la Fausse antipathie, et la
comédie
larmoyante était créée. Destouches est le témoin
cent, et les larmes bienséantes. Ainsi le bon ton exclut la véritable
comédie
. La faute en est un peu à la comédie elle-même :
i le bon ton exclut la véritable comédie. La faute en est un peu à la
comédie
elle-même : avec les successeurs de Molière, avec
dre la naissance, le succès, la valeur des genres sérieux issus de la
comédie
, et qu’on a nommés comédie larmoyante et drame. B
, la valeur des genres sérieux issus de la comédie, et qu’on a nommés
comédie
larmoyante et drame. Boursault, Destouches, Piron
se moquait de La Chaussée et de son genre bâtard, se mit à faire des
comédies
larmoyantes484 ; mais il exigeait, assez puérilem
nouveau genre et ses ennemis ne le comparaient pas ordinairement à la
comédie
pure, mais à la tragédie : de La Chaussée à Beaum
s trouvons tous les jours. Si bien que ce genre, qui se détache de la
comédie
, aspire à remplacer, non la comédie, mais la trag
ue ce genre, qui se détache de la comédie, aspire à remplacer, non la
comédie
, mais la tragédie. Les œuvres de La Chaussée, gât
l’histoire de notre théâtre ; elles marquent le point de départ de la
comédie
contemporaine. Les faiblesses, les impuissances d
s ou devoirs naturels. Prise dans ses situations caractéristiques, la
comédie
de La Chaussée a des affinités singulières avec l
tiques, la comédie de La Chaussée a des affinités singulières avec la
comédie
d’Augier et de M. Dumas : elle en est l’origine,
de Sedaine (1763) : ce n’est pas une œuvre supérieure486 ; c’est une
comédie
sans profondeur et sans déclamation, d’un optimis
l’homme universel est faite, et bien faite, par les tragédies et les
comédies
du siècle précèdent : il reste à appliquer les ré
r d’eux d’autres genres dramatiques, et voilà la liste qu’il dresse :
Comédie
— Comédie sérieuse — Tragédie bourgeoise — Tragéd
autres genres dramatiques, et voilà la liste qu’il dresse : Comédie —
Comédie
sérieuse — Tragédie bourgeoise — Tragédie. Et il
, vers la fin du siècle, après les bruyants et multiples succès de la
comédie
larmoyante et du drame, on revient tout doucement
de la comédie larmoyante et du drame, on revient tout doucement à la
comédie
traditionnelle, à celle qui fait rire, ou y préte
lle maintenait au besoin les auteurs dans la tradition. Mais, pour la
comédie
, elle avait des rivales, à qui elle ne put jamais
iron, Dominique, Vadé, Favart492. Un genre s’y créa, l’opéra-comique,
comédie
à ariettes, très analogue à notre vaudeville à co
mique sacrifiait forcément à l’actualité. Aussi se modela-t-il sur la
comédie
larmoyante ; et il en emprunta la sentimentalité,
érieures et des instruments matériels de la vie : dans cette voie, la
Comédie
Française alla à la remorque de l’opéra-comique e
un genre littéraire, mais enfin ne devint pas un genre musical. 4.
Comédie
satirique Revenons à la comédie sans épithète,
devint pas un genre musical. 4. Comédie satirique Revenons à la
comédie
sans épithète, au genre de Molière, de Lesage et
re, de Lesage et de Dancourt. Comme il est naturel, la création de la
comédie
larmoyante, en séparant les éléments hétérogènes
orieux, protesta que le rire était l’effet unique et nécessaire de la
comédie
. Piron maudit le genre sérieux en y revendiquant
rt exagéré l’agrément. Après Destouches, il ne faut plus parler de la
comédie
de caractère. La comédie plaisante se renferme da
rès Destouches, il ne faut plus parler de la comédie de caractère. La
comédie
plaisante se renferme dans la peinture des ridicu
ent et la froideur de ces pièces. La froideur domine dans les grandes
comédies
. Le Méchant même de Gresset494 n’en est pas exemp
écrit que la puissance dramatique. L’agrément domine dans les petites
comédies
en un acte, qui sont souvent de vives esquisses d
ent avorté. Palissot495, dans ses Courtisanes, essaya de restaurer la
comédie
de satire sociale, à laquelle Molière avait touch
s ses Philosophes, comme Voltaire dans son Écossaise, il renouvela la
comédie
aristophanesque, âpre parodie des idées, satire v
mations et créations, toutes les traditions et toutes les nouveautés,
comédie
larmoyante, comédie de caractère, comédie de mœur
, toutes les traditions et toutes les nouveautés, comédie larmoyante,
comédie
de caractère, comédie de mœurs, bouffonnerie, sat
s et toutes les nouveautés, comédie larmoyante, comédie de caractère,
comédie
de mœurs, bouffonnerie, satire morale, sociale, p
aris, Prault. — A consulter : G. Lanson, Nivelle de la Chaussée et la
comédie
larmoyante, Paris, 1887, in-12 ; F. Brunetière, É
enne, parodie du Devin de village, les Trois Sultanes, une des jolies
comédies
du temps. Il mourut en 1782. Théâtre, 1763-1772,
Charles Palissot de Montenoy (1730-1814) attaqua Jean-Jacques dans sa
comédie
du Cercle, publia en 1757 ses Petites Lettres con
consulter, outre les ouvrages déjà indiqués : G. Desnoiresterres, la
Comédie
satirique au xviiie siècle, Paris, 1885, in-8 ;
Chapitre premier. — Une leçon sur la
comédie
. Essai d’un élève de William Schlegel Et ne fa
cène v. Le comique est le contraire du tragique. — I. Théorie de la
comédie
. — Pascal, Swift et Voltaire. — Regnard et le Sag
actère général du tragique. — II. Aristophane et la poésie. — III. La
comédie
nouvelle et la prose. — Plaute et Térence. — IV.
et la prose. — Plaute et Térence. — IV. Molière. — Ses farces. — Ses
comédies
de caractère. — L’Avare de Plaute et L’Avare de M
urs à reconnaître qu’il appartient au même homme de savoir traiter la
comédie
et la tragédie, et que le vrai pacte tragique, qu
Quel peut en être le sens ? Le philosophe grec a-t-il aperçu entre la
comédie
et la tragédie je ne sais quelle profonde et secr
ndroits tragiques de leurs poètes comiques, et apprécient peu la pure
comédie
. Il a simplement voulu dire que la connaissance d
ns l’essence de la tragédie, sans découvrir du même coup l’idée de la
comédie
, qui est son contraire. C’est dans ce sens seulem
entes, elle indique du moins à la critique un procédé infaillible. La
comédie
est le contraire de la tragédie. C’est là une vér
es. Mais quelques poètes, et même le plus grand nombre, ont altéré la
comédie
en y mêlant un élément tragique ? Je demande ce q
ité m’empêcheraient-elles, moi, critique philosophe, de considérer la
comédie
non dans des tragédies manquées, mais dans la pur
r Platon, par l’évidence même, je vais développer l’idée totale de la
comédie
dans son opposition absolue avec la tragédie. La
ie, la tragédie est le plus sérieux ; de tous les genres de poésie la
comédie
est donc le plus gai. Vraiment il faudrait être n
puter. Le sérieux est l’essence de la tragédie : donc l’essence de la
comédie
, c’est la gaieté7. Opposition lumineuse, syllogis
ste. La gaieté, voilà le signe, le seul signe où se marque la franche
comédie
. Qu’est-ce donc que la gaieté en langage précis e
inon tragique, du moins sérieuse, qui est contraire à l’essence de la
comédie
. Que la colère et le mépris lui inspirent une sat
de l’égoïsme, des mauvaises passions, de 1 immoralité en un mot ; la
comédie
ferait mieux de ne rien peindre de pire que des r
développer devant mon spirituel auditoire Une théorie ridicule sur la
comédie
, une critique absurde dans ses principes et dans
réfléchir profondément sur la vie ; c’est là sa mission : mais que la
comédie
s’en garde bien ! Elle doit, au contraire, nous f
ntum 15. Quelle doit être, par opposition, la forme extérieure de la
comédie
? La tragédie se plaît dans l’unité ; la comédie
rme extérieure de la comédie ? La tragédie se plaît dans l’unité ; la
comédie
aime donc le chaos16. La variété, la bigarrure, l
selle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable idée de la
comédie
, n’est pas encore admise en France, où l’admirati
que, au point que les genres les plus opposés sont confondus, que les
comédies
les plus gaies sont les moins estimées, et que le
cole ont élevé à la perfection. Si l’on entend par là que la nouvelle
comédie
est plus régulière que l’ancienne, plus correcte
-elles ce qui donne la mesure de l’art véritable et de la poésie ? La
comédie
nouvelle est moins comique et moins poétique que
ve faite, elle est meilleure. Ce qui caractérise vraiment la première
comédie
des Grecs, ce n’est pas l’introduction de personn
haut d’une tribune burlesque. Si l’antique liberté était rendue à la
comédie
moderne, les meilleurs poètes d’Allemagne ou de F
meilleurs poètes d’Allemagne ou de France ne ressusciteraient pas la
comédie
d’Aristophane, en produisant sur la scène le peup
a plus libre, et c’est là ce qui distingue essentiellement l’ancienne
comédie
de la nouvelle20. Quoi donc ! la nouvelle comédie
ellement l’ancienne comédie de la nouvelle20. Quoi donc ! la nouvelle
comédie
est-elle sans gaieté et sans invention ? Je ne di
les intrigues du théâtre espagnol. Mais voici la différence. Dans la
comédie
nouvelle, au milieu même de la gaieté, la forme d
. L’imagination, de son côté, est toujours soumise, dans la nouvelle
comédie
, aux lois de la vraisemblance théâtrale. Loin d’ê
happe, et elle est bien contrariée de ne pas savoir pourquoi, dans la
comédie
de L’École des femmes, Horace et Arnolphe se renc
s gênes de la logique vulgaire dans la cité céleste de la poésie. Une
comédie
d’Aristophane n’est pas une dissertation morale d
d’une poésie et d’une gaieté toujours épanouies. Je sais bien que ces
comédies
, si légères et si aériennes, ont un contrepoids a
main, la poésie. De même la peinture des mœurs contemporaines dans la
comédie
nouvelle, n’est qu’un élément romain, français, a
ocratie excessive contre laquelle le poète dirigeait ses coups25. Ses
comédies
ont bien chacune un dessein particulier ; sans qu
il ne prend jamais son but au sérieux à la manière des auteurs de la
comédie
nouvelle, parce que la gaieté, qui, à vrai dire,
a favorise. Il n’y avait qu’une partie en apparence sérieuse dans les
comédies
d’Aristophane ; c’était la parabase et les chœurs
sublimes, faisaient voir avec quelle liberté il se jouait même de la
comédie
, en déployant tout à coup les magnificences de la
sque on s’amuse quelquefois à lever le masque28. III L’ancienne
comédie
ne survécut pas à Aristophane. Après une courte t
vécut pas à Aristophane. Après une courte transition qu’on appelle la
comédie
moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus,
ie moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus, créa la nouvelle
comédie
, et la porta d’abord à son plus haut point de per
ne et le vieil idéal comique disparu ; il faut juger les poètes de la
comédie
nouvelle d’après un idéal nouveau. Mais il ne ser
de me nier le droit de mettre Aristophane au-dessus des poêles de la
comédie
nouvelle, puisqu’il a réalisé avec autant de géni
tes se contente d’exprimer un type inférieur, une idée abaissée de la
comédie
; une cité de poètes d’élite cherche à réaliser l
oètes d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’idée normale de la
comédie
, et l’un d’eux a réussi. Ne me sera-t-il pas perm
éal à nos Allemands, qui cherchent, sans L’avoir encore trouvée, leur
comédie
nationale29 ? La suppression du chœur, la défense
que l’accompagnement extérieur de l’altération profonde que subit la
comédie
en passant de l’ancienne forme à la nouvelle. L’e
arfois prétendu rendre au peuple le théâtre d’Athènes. La forme de la
comédie
ancienne est morte, et bien morte ; mais son esse
les formes nouvelles qu’a faites une autre civilisation. La nouvelle
comédie
n’est pas, comme l’ancienne, purement comique et
moins, l’absence de gaieté est l’écueil où va se perdre la foule des
comédies
, pendant que le poète, qui comprend l’essence de
s Grâces, mais comme un moraliste chagrin. L’écueil est tourné, et la
comédie
nage en pleine gaieté, quand le poète a fait la p
prix des efforts que tentera le poète n’est autre que le salut de la
comédie
elle-même. Le sérieux est maître de presque tous
e34 ; il est dans l’esprit de ces pièces qui s’appellent pourtant des
comédies
, et qui toutes ont la prétention de dogmatiser et
se, c’est de sauver la gaieté du péril qu’elle court au milieu de ces
comédies
chaussées du cothurne tragique, dopées d’un mante
d’un bonnet de colon. « On a quelquefois demandé, dit Horace, si la
comédie
était ou n’était pas un poème, parce que respirat
qu’un père de comédie37. » La vérité est que toutes les œuvres de la
comédie
nouvelle sont poétiques et prosaïques à la fois :
nd38.-Prenons un exemple : Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Cette
comédie
a beau être en prose, c’est une composition poéti
ue, indépendance relative sans doute (car quelle pièce de la nouvelle
comédie
a jamais pu renoncer absolument à corriger les mœ
a réussi, il le doit moins à son génie qu’à sa fortune41. L’ancienne
comédie
faisait des caricatures, la comédie nouvelle fait
nie qu’à sa fortune41. L’ancienne comédie faisait des caricatures, la
comédie
nouvelle fait des portraits. Mais les caricatures
trophe d’un critique43 enthousiaste est l’aveu formel que la nouvelle
comédie
n’est point poétique. Revenons au Bourgeois genti
toutes ces charmantes folies enfin, qui sont comme un souvenir de la
comédie
ancienne, nous font sortir un peu de la réalité q
ux sur les œuvres les plus vantées, versifiées ou non, de la nouvelle
comédie
, quel prosaïsme partout ! Prosaïques par l’imitat
u’elles se proposent, et quand je lis les préfaces satisfaites de ces
comédies
utiles qui ne sont que des tableaux de la vie dom
Telle est la bigarrure poétique et prosaïque, gaie et sérieuse, de la
comédie
nouvelle. Ainsi composée, elle se divise en autan
sée de leurs paroles. Le rôle du bouffon est l’héritage de l’ancienne
comédie
. L’Amphitryon de Plaute et l’heureuse imitation q
aite Molière, Le Songe d’une nuit d’été, La Tempête et la plupart des
comédies
de Shakespeare, rentrent dans le genre poétique.
re, rentrent dans le genre poétique. Au genre prosaïque appartient la
comédie
vulgaire, celle qui est fondée sur la connaissanc
e comique ; il n’y a que le sérieux qui détruise l’essence même de la
comédie
. Mais, hélas ! l’affinité est grande entre la pro
, soit enfin par le but pratique qu’elle se propose, il n’y a plus de
comédie
, mais un drame instructif ou touchant, et l’art e
omposent ce que la critique française appelle emphatiquement la haute
comédie
ne sont pas autre chose que des drames moraux, et
oétique, sans doute, mais elle est conforme au type le plus pur de la
comédie
nouvelle48. De ce genre, qui était celui de Ménan
48. De ce genre, qui était celui de Ménandre, sont aussi les franches
comédies
de son école, l’Aulularia de Plaute, par exemple,
si on ne le reconnaît pas49. La critique vulgaire divise autrement la
comédie
. Elle ne distingue que les pièces d’intrigue et l
des drames de Destouches en constatant à leur honneur que ce sont des
comédies
de caractère, et ils rabaissent leur siècle, si f
qui a produit Le Désespoir de Jocrisse 51, en s’écriant que la grande
comédie
est morte. Les Français apparemment considèrent u
eulent se former l’esprit et le cœur au spectacle ; et, en effet, une
comédie
de caractère est une chose éminemment instructive
des sentences bonnes à noter dans un recueil de pensées choisies. Une
comédie
d’intrigue n’est qu’un jeu dont il ne nous reste
me à l’instant où on le croit prêt à s’éclaircir52 ? On reproche à la
comédie
d’intrigue de sortir de l’ordre naturel des chose
délicat considère surtout la vérité intérieure de la composition. La
comédie
des Méprises de Shakespeare, la meilleure que l’o
e l’intrigue n’est pas plus essentielle que les caractères à la vraie
comédie
. Je ne parle ici que de la comédie mêlée de série
elle que les caractères à la vraie comédie. Je ne parle ici que de la
comédie
mêlée de sérieux, de la comédie mi-tragique, en u
ie comédie. Je ne parle ici que de la comédie mêlée de sérieux, de la
comédie
mi-tragique, en un mot de la comédie nouvelle. Ce
comédie mêlée de sérieux, de la comédie mi-tragique, en un mot de la
comédie
nouvelle. Celle-ci ne peut guère se passer ni d’i
s’imaginer que j’approuve Molière en aucune façon d’avoir écrit cette
comédie
. Ce spirituel farceur, en se moquant de la fausse
dans l’asservissement de l’être sensuel à l’être moral, l’idéal de la
comédie
doit nécessairement nous montrer l’inverse ; l’as
utre importance à mes yeux que de nous aider à deviner la forme de la
comédie
de Ménandre. Encore faut-il pour pouvoir tirer ce
é et gardé jusqu’à aujourd’hui le premier rang parmi les poètes de la
comédie
nouvelle et même de toute la littérature comique.
est un maître… dans la farce67. Il est au-dessous de lui-même dans la
comédie
de caractère. Mais, comme il est extrêmement inég
idactique, tantôt satirique, est-ce là, je le demande, l’esprit de la
comédie
? Oh ! que j’aime bien mieux les coups de bâton q
l’École des femmes, Molière s’est défendu comme d’un crime contre la
comédie
d’avoir commis un bon mot. « Pour ce qui est des
ien qu’ils aient beaucoup d’esprit, ils affectent de faire fi dans la
comédie
des bons mots comme tels ; ils méprisent le comiq
tant avant lui ; l’autre, c’est qu’il leur a tout emprunté78. Dans la
comédie
de caractère, Molière a été plus indépendant et m
tres, parce qu’elles passent communément pour le nec plus ultra de la
comédie
. Ce sont L’Avare, le Tartuffe et Le Misanthrope.
e sont L’Avare, le Tartuffe et Le Misanthrope. N’oublions pas que la
comédie
latine n’est qu’une image effacée et défigurée de
s que la comédie latine n’est qu’une image effacée et défigurée de la
comédie
grecque86. Rappelons-nous que les manuscrits de l
our couronner tout, une reconnaissance. Il y a, ai-je dit, dans cette
comédie
, un usurier, un homme qui a de l’argent caché, et
buffa des Italiens. Molière, né pour la farce, a voulu faire une fine
comédie
; il a produit une œuvre bâtarde, qui n’est ni un
fine comédie ; il a produit une œuvre bâtarde, qui n’est ni une fine
comédie
, ni une farce. Oh ! sans doute, le combat ne peut
on par « une alarme si chaude », que le dénouement de cette prétendue
comédie
allait être tragique, si Molière ne s’était avisé
nous délivrer de la terreur et de la pitié tragiques, et de sauver la
comédie
. Mais nous comptions sans le beau-frère qui nous
rime repentant, cela s’éloigne encore davantage de la gaieté et de la
comédie
. En sorte que le Tartuffe est une satire, entremê
au moins un rôle gai, et ne pas faire mentir entièrement le titre de
comédie
qu’il a donné à son œuvre. Dans toutes ses pièces
si, dans L’École des femmes, la meilleure et la plus gaie des grandes
comédies
de noire auteur94, Arnolphe reçoit les conseils d
une représentation du Médecin malgré lui 98. On venait voir la petite
comédie
, et pour le plaisir de rire de bon cœur pendant q
rlons sérieusement. Y a-t-il quelque chose de moins comique que cette
comédie
? Je ne dis pas cela seulement parce que sur mill
le comique avoué, ni dans le comique d’observation, ce n’est pas une
comédie
de caractère, et si cette pièce n’a pas d’intrigu
fisent pas à constituer une intrigue), Le Misanthrope n’est point une
comédie
du tout. Il n’y a pas de pièce où l’action soit p
n’est pas avec des sentences morales qu’il est possible d’égayer une
comédie
; ce n’est pas avec de longs plaidoyers sur la co
uste, mais ses idées générales sur les rapports de la morale et de la
comédie
sont entièrement fausses. Le secret du poète comi
ue, l’idée exclusive du moi est ce qui doit en faire un personnage de
comédie
, et, en effet, tous les rôles vraiment comiques r
Cocagne. Opposons à L’Avare, au Tartuffe et au Misanthrope une vraie
comédie
. Le second des critiques allemands, je viens essa
ut ce que la France contient d’admirateurs intelligents de l’ancienne
comédie
, n’eussent pas salué dans Legrand, je ne dis pas
us profond moraliste ni peut-être même le plus parfait écrivain de la
comédie
française, mais, à coup sûr, son plus grand poète
s une petite pièce dont l’exécution est aussi soignée que celle d’une
comédie
régulière, par cette seule raison que le merveill
te a eu bien soin de ne nous intéresser à aucun des personnages de sa
comédie
, et que dans le monde purement idéal où ils sont
— W. Schlegel rappelle ce passage au début de sa leçon sur l’ancienne
comédie
, la sixième du Cours de littérature dramatique, e
Cours de littérature dramatique, et il part de là pour établir que la
comédie
est le contraire de la tragédie. 6. Nous verrons
e leçon. 9. Sixième Provinciale. 10. Ce qui doit dominer dans la
comédie
, c’est l’intrigue. — Douzième leçon. 11. Douziè
me leçon. 16. Sixième leçon. 17. Deuxième leçon 18. La première
comédie
était le genre original et véritablement poétique
et non représenter un individu. Schlegel oppose aux portraits de la
comédie
nouvelle les caricatures de l’ancienne. — Septièm
ons du moment et des saillies imprévues. — Sixième leçon. 26. Les
comédies
d’Aristophane offrent aussi dans leur genre un sy
véritable inspiration du génie comique. — Douzième leçon. 32. La
comédie
est d’autant plus divertissante que l’arbitraire
ue la gaieté des spectateurs se soutienne pendant tout le cours d’une
comédie
, il faut que l’auteur évite soigneusement ce qui
utile. Ce dernier poète était en effet l’avant-coureur de la nouvelle
comédie
. — Septième leçon. 36. Les pièces finissent e
n de M. Patin. 38. Le principe poétique domine dans la forme de la
comédie
nouvelle ; l’élément prosaïque est dans le fond,
mposition, comme dans l’intérêt et les sentiments qu’elle inspire, la
comédie
passera au genre du drame instructif ou touchant,
évitant le plus qu’il peut tout mélange de sérieux, ce sera une pure
comédie
. — Septième leçon. 49. William Schlegel, selon
de porter si haut, à propos d’Aristophane, l’absence de plan dans la
comédie
(t. Ier, p. 299), l’absence d’intérêt (73, 304),
ours de Scapin ne sont pas assez intéressants pour occuper dans cette
comédie
la place essentielle », qu’« il est tout à fait i
u’ils appellent une pièce de caractère, une grande supériorité sur la
comédie
d’intrigue. — Septième leçon. 51. Une pièce t
té. — Douzième leçon. 52. Septième leçon. 53. L’on reproche à la
comédie
d’intrigue de s’écarter du cours naturel des évén
la suite nécessaire. — Septième leçon. 54. Sixième leçon. 55. La
comédie
des Méprises est la meilleure des pièces qu’on pu
zième leçon. 68. À quelques scènes près, le Tartuffe n’est pas une
comédie
. — Douzième leçon. 69. À l’exception de quel
ette humeur satirique et didactique qui est proprement étrangère à la
comédie
; on peut la reconnaître dans la manière dont il
III, scène ii. 86. Nous aurons toujours présent à l’esprit que la
comédie
latine n’offre qu’une image effacée et peut-être
édie latine n’offre qu’une image effacée et peut-être défigurée de la
comédie
attique, afin de pouvoir juger si l’auteur frança
llente satire sérieuse, mais à quelques scènes près, ce n’est pas une
comédie
. — Douzième leçon. 91. Acte I, scène vi. 92. Ac
d’histoire littéraire est original, mais controuvé. Le Registre de la
Comédie
fait foi que, représenté vingt et une fois de sui
Chapitre III Molière 1. De Jodelle à Molière. La
comédie
précieuse de Corneille. Comédies espagnoles et it
lière 1. De Jodelle à Molière. La comédie précieuse de Corneille.
Comédies
espagnoles et italiennes : le Menteur. Premières
ie et caractère. — 3. Son œuvre : le style. Les plagiats. Objet de la
comédie
: le vrai, plaisant et instructif. Les règles. La
e de Molière dans notre littérature. — 5. Molière n’a pas fait école.
Comédies
bouffonnes. Comédies d’actualité ou de genre. La
re littérature. — 5. Molière n’a pas fait école. Comédies bouffonnes.
Comédies
d’actualité ou de genre. La fantaisie de Regnard
urt et de Lesage. J’ai pu retarder le tableau du développement de la
comédie
, comme celui du développement de la tragédie, et
où Jodelle fait représenter, à la suite de sa Cléopâtre captive, une
comédie
intitulée Eugène, ou la Rencontre, et même un peu
ons de Térence ou de l’Arioste372. 1. De Jodelle à Molière Notre
comédie
du xvie siècle, depuis l’Andrienne jusqu’aux tro
comédie du xvie siècle, depuis l’Andrienne jusqu’aux trois dernières
comédies
de Larivey (1540-1611), n’est qu’un reflet de la
s dernières comédies de Larivey (1540-1611), n’est qu’un reflet de la
comédie
des Italiens. Ici nous n’avons même pas besoin de
ns et le ton vont aisément jusqu’à la plus grossière indécence. Cette
comédie
est sans rapport direct avec notre vieille farce
uver entre eux, s’expliquent soit par la nature et les origines de la
comédie
des Italiens, soit par l’étrange liberté des mœur
et par le mérite des pièces, est celle de Larivey : on a de lui neuf
comédies
, toutes prises aux Italiens376. Ses prologues mêm
suivi : mais il n’a pas eu de contact direct avec eux. Ainsi, dans sa
comédie
des Esprits, Larivey n’a vu Plaute qu’à travers L
’Aridosio du prince florentin. Comme les tragédies du même temps, les
comédies
étaient représentées dans des collèges ou des hôt
ent eût été jouée377. Avec ses mérites de style et de pittoresque, la
comédie
du xvie siècle est donc purement littéraire et a
re et artificielle : le théâtre comique est encore à naître. Aussi la
comédie
disparaît-elle à peu près avec l’école de Ronsard
u près avec l’école de Ronsard. Hardy fonde le théâtre nouveau, et la
comédie
n’y a point de place : la chose s’explique toute
s en faveur que la tragédie même, enfermaient quelques éléments de la
comédie
: les autres étaient détenus par la farce, dont l
farce, dont la représentation suivait à l’ordinaire la tragédie et la
comédie
. Cette farce, toute populaire et grossière, était
n s’immortalisait par des parades. Tragicomédie et farce rendaient la
comédie
inutile. Aussi (le second recueil de Larivey mis
t) ne s’étonnera-t-on pas de ne pas rencontrer plus de quatre ou cinq
comédies
entre 1598 et 1627. La comédie fut rétablie par R
pas rencontrer plus de quatre ou cinq comédies entre 1598 et 1627. La
comédie
fut rétablie par Rotrou (1628, ou plutôt 1630), C
, en (déterminant la tragédie, en la purgeant de comique, aidèrent la
comédie
à se définir ; un peu gênée, et incertaine de sa
chissent le genre et le conduisent à Molière. Même de 1649 à 1656, la
comédie
prend le pas sur la tragédie : sa vogue est paral
celle du burlesque. Dans cette période (1627-1658), la couleur de la
comédie
est à peu près trouvée dans l’exclusion du pathét
ière, et l’on tente diverses directions. Tout au début, alors que les
comédies
étaient rares encore, Corneille fit une tentative
core, Corneille fit une tentative des plus originales380. Il créa une
comédie
à peine comique, toute spirituelle, qui était la
ds, ses boutiques, son va-et-vient d’acheteurs et d’oisifs. C’est une
comédie
où on n’oublie pas l’heure du dîner, où un amant
neille a déterminé quelques-unes des conditions du genre : il fixe la
comédie
dans son juste ton, entre le bouffon et le tragiq
style, qui, avant et après le Menteur, dirigeaient plus nettement la
comédie
vers son véritable objet. Les Visionnaires de Des
une œuvre énorme et disparate, où ressortent des parties d’excellente
comédie
, et notamment une vigoureuse étude de paysan niai
la cour et la ville. Il y a dans ces trois œuvres les éléments d’une
comédie
de mœurs, image des travers attribués à chaque cl
ules sociaux : il y a dans les deux premières quelques éléments d’une
comédie
de caractères, largement humaine. Et n’étant poin
modèle d’après lequel il faut travailler. Originales ou imitées, les
comédies
dont nous parlons ont pour caractère commun l’éno
é du boniment forain jusqu’à la pointe aiguisée des ruelles, voilà la
comédie
de la première moitié du xviie siècle. A mesure
physique et même animale a encore une forte part. Au-dessous de cette
comédie
subsiste toujours la farce ; et plus due du Mente
ste toujours la farce ; et plus due du Menteur, plus que d’aucune des
comédies
que j’ai nommées, la comédie de Molière relève de
s due du Menteur, plus que d’aucune des comédies que j’ai nommées, la
comédie
de Molière relève de la farce. Les ennemis du poè
fois que les farces de la jeunesse de Molière ont été les germes des
comédies
de sa maturité ? En réalité Molière est parti de
de l’intrigue et les grâces littéraires de l’esprit de mots. Et si sa
comédie
est à tel point nationale, c’est qu’il ne l’a pas
eter un coup d’œil sur sa vie, qui nous aide à comprendre comment ses
comédies
offrent un si solide fond d’observation morale. P
ur être lus. Les critiques ne s’en sont pas doutés : ils ont jugé ses
comédies
comme des livres. M.Schérer se plaint de ces phra
oucie d’inventer ses sujets : il les demande à Plaute, à Térence, aux
comédies
littéraires des Italiens, à leur commedia dell’ar
rançais : il utilise Boccace, Straparole, Sorel, des nouvelles et des
comédies
de Scarron, des comédies de Larivey, de Desmarets
ace, Straparole, Sorel, des nouvelles et des comédies de Scarron, des
comédies
de Larivey, de Desmarets et de bien d’autres. « J
il se soumet aux unités. Elles s’étaient établies sans bruit dans la
comédie
: il était plus facile d’y réduire les sujets de
ois ou des reines sortent de leur chambre pour dire leurs secrets. La
comédie
garda donc une liberté, qui fut refusée à la trag
er, et une journée de la vie mondaine peut suffire aux affaires de la
comédie
. Mais dans Don Juan, le temps est de convention,
st là : et la réalité ne peut prendre forme d’art, selon la loi de la
comédie
, qu’en devenant capable d’exciter le rire. La tâc
ns Don Juan, dans le Misanthrope, dans Tartufe, dans le Malade, et la
comédie
touche un moment aux limites du genre, même les f
e, et plus Molière la traite en farce : par la bouffonnerie seule, la
comédie
peut s’emparer de certains sujets où déborde la t
emps, hardiment banale et conventionnelle, l’éternelle intrigue de la
comédie
antique et italienne, les amours de deux jeunes g
r, une mère, un rival ridicules : ce n’est que le cadre où s’étale la
comédie
, qui est toute dans les caractères. Ce n’est pas
dentielle, sur les cascades de reconnaissances, qui terminent tant de
comédies
de Molière. Ces dénouements sont d’autant plus vi
s à l’intérieur des âmes. On classe communément ses pièces en farces,
comédies
de mœurs et comédies de caractères. Je ne sais ri
mes. On classe communément ses pièces en farces, comédies de mœurs et
comédies
de caractères. Je ne sais rien de plus artificiel
. La farce est logiquement comme historiquement la source de toute la
comédie
de Molière ; mais le comique s’épure et s’affine,
es modèles choisis sont plus délicats et sérieux. Parcourons toute la
comédie
de Molière : du haut en bas, nous trouverons touj
té contemporaine ! Les Précieuses ne sont qu’une farce, qui a créé la
comédie
de caractère : outre la satire d’un ridicule du x
’ont rien de conventionnel que leurs jeunes visages. Pareillement, la
comédie
de mœurs et la comédie de caractères se pénètrent
nel que leurs jeunes visages. Pareillement, la comédie de mœurs et la
comédie
de caractères se pénètrent : la satire la plus pa
tout simplement des types du temps, élargis même en types humains. La
comédie
de Molière nous offre un vaste tableau de la Fran
sortir la profondeur de l’observation du poète : c’est que parfois sa
comédie
semble devancer les mœurs. Dès 1672, dans les Fem
ire des cœurs droits, de solides esprits. Par contre, il n’y a pas de
comédie
de caractères qui le soit purement, qui exprime l
tre une nature élevée et les natures moyennes. Mais il y a dans cette
comédie
un rapport plus délicat encore, c’est celui qui c
ent. Et, dès lors, le charme tour à tour plaisant et douloureux de la
comédie
est dans l’ajustement des deux rôles, dans le jeu
génération du vice par le vice dans l’Avare, qui est la plus dure des
comédies
de Molière : l’avarice d’Harpagon tue en lui le s
, et des ennemis qui ne s’estiment pas. À suivre ces conséquences, la
comédie
tourne vite au noir. Molière les indique avec pré
u bien, et ne s’y termine pas. Et ensuite Molière nous avertit que la
comédie
a essentiellement pour objet de corriger les mœur
ar son vice, se jouent de lui. C’est même ce point de vue qui rend la
comédie
possible : tous les personnages ridicules sont de
les, et non odieux. Les travers, les vices, les passions que peint la
comédie
, sont des erreurs du jugement, choquent la raison
e fausse, née d’une étude superficielle de son théâtre : l’idée d’une
comédie
de caractères, sans tableaux de mœurs, au comique
au comique noble et contenu, et qui serait la forme supérieure de la
comédie
. Jusqu’à notre siècle, l’idée de la comédie de ca
la forme supérieure de la comédie. Jusqu’à notre siècle, l’idée de la
comédie
de caractères, abstraite et sérieuse, hantera le
prise que ce grand maître. En somme, au-dessous de lui, après lui, la
comédie
continue son développement presque comme s’il n’e
e comme s’il n’eût pas existé. Thomas Corneille392 donne toujours ses
comédies
à l’espagnole, de plus en plus poussées vers l’én
farons de Gascogne. A ce genre appartiennent les Plaideurs de Racine,
comédie
demi-aristophanesque, énorme et superficielle d’i
seur des méchants et des jolis hommes du xviiie siècle. Une forme de
comédie
trouve alors grande faveur : c’est la comédie en
e siècle. Une forme de comédie trouve alors grande faveur : c’est la
comédie
en un acte, légèrement intriguée, suite de scènes
Cette forme est employée souvent à mettre en scène des anecdotes : la
comédie
nous fournit pour ainsi dire le journal satirique
ginale qu’intéressante se produit à la fin du siècle pour rendre à la
comédie
la valeur d’une instruction morale : par malheur
siècle et pendant le xviiie , tous ceux qui essaient de renouveler la
comédie
, s’adresser l’un à La Fontaine, un autre à Boilea
e, un autre à Boileau, d’autres à La Bruyère : personne à Molière. La
comédie
se relève dans les vingt-cinq dernières années du
it Regnard ? il la sent plaisante, et pour l’épuiser, il imprime à sa
comédie
ce mouvement symétrique de bascule, qui est le pl
que donne Dancourt dans ses pièces anecdotiques, et dans ses grandes
comédies
, avec une verve toujours en haleine, avec une sûr
as celui de Turcaret (1709), la principale, on pourrait dire l’unique
comédie
de Lesage401. C’est le chef-d’œuvre du réalisme d
et VI, p. 1-107, contiennent Larivey). — À consulter : E. Chasles, la
Comédie
au xvie siècle, Paris, 1862. 378. On trouvera u
es types de parasites et de matamores, si souvent introduits dans les
comédies
d’alors (Corneille, l’Illusion comique, 1636 ; Tr
’Illusion comique, 1636 ; Tristan, le Parasite, 1654), viennent de la
comédie
italienne et latine. 382. Rotrou, la Bague de l’
e (1620-vers 1660), conseiller à la cour des Monnaies, débuta dans la
comédie
par une adaptation du roman de Sorel, Francion.
e ou Alison, Jodelet, ces acteurs pour qui les auteurs écrivaient des
comédies
littéraires, étaient les continuateurs des Gros G
our, dans le ballet des Muses (2 déc. 1666-16 févr. 1667), Mélicerte,
comédie
pastorale héroïque, et le Sicilien ou l’Amour pei
; le Malade imaginaire (1673) ; pendant les représentations de cette
comédie
, Molière tombe malade, il meurt le 17 février 167
terre le 21, à la nuit, au cimetière. Saint-Joseph.Éditions : 1666 (9
comédies
), 1673. 1674-6 : éd. Lagrange et Vivot, 1682. 8 v
rneuil, Molière à Poitiers en 1648, Lecène, in-8, 1887. Larroumet, la
Comédie
de Molière, Hachette, in-16, 1887. Le Moliériste,
lection. Génin, Lexique de Molière, in-8, 1846. Moland, Molière et la
Comédie
italienne, in-8, 1867. Despois, le Théâtre frança
Bruyère, ch. I ; Fénelon, Lettre à l’Acad., Projet d’un traité sur la
comédie
; Vauvenargues, Réflexions critiques sur quelques
etc. — Édition : 1760, 12 vol. in-12. — À consulter : J. Lemaître, la
Comédie
après Molière et le Théâtre de Dancourt, 1882, in
mme les auteurs principaux de sa ruine. De là le ton d’amertume de la
comédie
, si différent du ton ordinaire de Lesage. — À con
Édelestand du Méril I Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples [I-III]. [Le Pays, 30 juil
e livre que je vais signaler est français. C’est cette Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples 27 (rien que cela !) à laqu
ulgarisatrice n’a parlé, malgré ce titre si promettant Histoire de la
Comédie
, qui, du moins, aurait dû piquer la curiosité d’u
le métier de Saumaise. Seul, peut-être, l’auteur de l’Histoire de la
Comédie
pourrait nous dire à quel degré ont fléchi ses fa
Qui sait (et pour mon compte je le voudrais) si cette Histoire de la
Comédie
, une des idées de sa jeunesse, quand il n’était p
Le lynx des mots est devenu le lynx des hommes ; car l’histoire de la
comédie
, c’est l’histoire de tous les peuples, concentrée
ile, les travaux insuffisants de ses devanciers sur la question de la
comédie
, et fait pressentir, par la manière dont il en pa
ion qui est la grâce de la métaphysique, l’auteur de l’Histoire de la
Comédie
détermine, en maître, les conditions d’une pareil
pensée tout à la fois un rêve et une caresse ?… Cette Histoire de la
Comédie
, dans laquelle, comme nous le verrons, il s’est r
de râteau jeté sur ce que l’auteur appelle « l’époque primitive de la
comédie
», et qui, passant sur la Chine, les Indes et les
justifiée que le talent puisse la justifier, d’être l’Histoire de la
Comédie
, j’ai pu voir nettement à quoi se réduit cette gr
es au lieu d’arracher des montagnes, et si toute cette histoire de la
comédie
, dont l’origine est religieuse, peut s’écrire par
nos esprits et dans l’ordre de nos connaissances sur l’histoire de la
comédie
. Avec le livre d’Édelestand du Méril, nous avons
antes de talent, du reste, qu’il semble ne pas avoir bavardé, — de la
comédie
, sortant partout de la danse, sa plus profonde ra
u’au moment où l’imagination reconquiert ses droits et crée une autre
comédie
, la comédie désintéressée de tout ce qui n’est pa
où l’imagination reconquiert ses droits et crée une autre comédie, la
comédie
désintéressée de tout ce qui n’est pas l’observat
ai tout dit ! Ce peu de lignes, qui sont tout le savoir humain sur la
comédie
et son histoire, ont-elles été touchées et rompue
te dissertation que du Méril a publiée sous le titre d’Histoire de la
Comédie
, ou bien cette Histoire, qui veut être nouvelle,
fin de compte, que nous importe ! Qu’importe que cette Histoire de la
Comédie
, qu’en sa qualité de savant qui ne doute de rien
mier volume, et qu’il ferme à Aristophane ? Dans cette histoire de la
comédie
inédite, qui a passé avec les hommes qui la jouai
es qui la jouaient sans laisser des œuvres après elle, ce n’est ni la
comédie
ni l’histoire qui m’ont le plus intéressé, mais l
je déplore qu’il en soit un, a précisément, dans cette Histoire de la
Comédie
, dont le fond aride ne pouvait être fécondé même
pédants du xixe siècle, très capable de nous donner, à propos de la
comédie
, cette profonde et piquante histoire du rire que
minantes pécores orientales (la Chine et l’Inde) qui n’ont ni rire ni
comédie
, quoiqu’elles aient des spectacles ; mais je n’ai
! Lui qui nous fait, à grand renfort de bésicles, des Histoires de la
Comédie
, pourrait nous faire des comédies et servir à l’h
ort de bésicles, des Histoires de la Comédie, pourrait nous faire des
comédies
et servir à l’histoire comme cela… L’histoire ! I
ons toujours lui donner aussi bien que cela. IV Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples [IV-VII]. [Le Constitution
itutionnel, 21 septembre 1869.] Le second volume de l’Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples, dont le premier nous a tan
peut voir des choses plus ou moins réussies dans cette Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples, des aperçus plus ou moins
ué, pour couronner tous ses travaux, à nous écrire une Histoire de la
Comédie
, a-t-il rencontré un seul homme, d’autorité incon
être un poète dramatique ; car, pour aimer tellement l’histoire de la
Comédie
, il faut aimer la Comédie elle-même… L’auteur la
car, pour aimer tellement l’histoire de la Comédie, il faut aimer la
Comédie
elle-même… L’auteur la prenait, dans une introduc
généralités fondamentales, et il recherchait alors les origines de la
Comédie
, non plus dans une des quatre manifestations néce
sociétés et des civilisations. Ce premier volume de l’Histoire de la
Comédie
telle que du Méril l’avait conçue contenait la Co
Histoire de la Comédie telle que du Méril l’avait conçue contenait la
Comédie
primitive, la Comédie chinoise, le Théâtre indien
telle que du Méril l’avait conçue contenait la Comédie primitive, la
Comédie
chinoise, le Théâtre indien et la Comédie grecque
it la Comédie primitive, la Comédie chinoise, le Théâtre indien et la
Comédie
grecque, jusqu’à celle d’Aristophane, avec toutes
sociétés et de juger l’homme à travers les deux ridicules qui font la
comédie
, — le ridicule éternel et le ridicule de chaque t
olume, je l’ai dit, se fermait à Aristophane ; le second s’ouvre à la
Comédie
grecque, qui suivit celle d’Aristophane, le Rabel
elle d’Aristophane, le Rabelais scénique de l’antiquité, et devint la
Comédie
nouvelle, puis le Drame satyrique, et, passant de
e satyrique, et, passant de Grèce en Italie, quand il n’y eut plus de
comédie
en Grèce, fut la Comédie italique, la Comédie cla
de Grèce en Italie, quand il n’y eut plus de comédie en Grèce, fut la
Comédie
italique, la Comédie classique et la Comédie roma
uand il n’y eut plus de comédie en Grèce, fut la Comédie italique, la
Comédie
classique et la Comédie romaine. Telle la circons
comédie en Grèce, fut la Comédie italique, la Comédie classique et la
Comédie
romaine. Telle la circonscription historique de c
VI C’est là le côté animant, le côté vivant de son Histoire de la
Comédie
, et par lequel aussi elle vivra toute. Ce n’est p
e de Flœgel, qui, du moins, comme du Méril, s’est circonscrit dans la
Comédie
. Enfin, ce n’est pas de la polémique ardente, par
l’oubliez pas ! de mieux peint. Quoique l’auteur de l’Histoire de la
Comédie
soit de la plus étonnante impersonnalité, quoique
nne après la mort de Socrate, lors de l’invasion chez les Grecs de la
Comédie
nouvelle, dont Ménandre fut le poète comique, Mén
plus méprisante qu’elle est plus basse ? L’auteur de l’Histoire de la
Comédie
a souvent de ces expressions, dont il tire un trè
s divers génies et des diverses œuvres, dans son beau chapitre sur la
Comédie
italique, le plus intéressant de second volume, i
que Lessing. Or, justement, dans ce second volume de l’Histoire de la
Comédie
, du Méril nous a donné un double exemple de la cr
ment adresser aux deux volumes actuels de cette grande Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples. L’auteur est si savant, si
tiers, soit pour le critiquer, soit pour le refaire. L’Histoire de la
Comédie
chez tous les peuples est désormais sa chose à lu
Chapitre neuvième § I. De la
comédie
au temps de Corneille. — Ce qu’il en fit. — Le Me
— Le Menteur. Ce qu’il laissait à faire. — § II. Des trois sortes de
comédie
dans Molière. La comédie d’intrigue. — L’Étourdi.
aissait à faire. — § II. Des trois sortes de comédie dans Molière. La
comédie
d’intrigue. — L’Étourdi. — § III. La comédie de c
comédie dans Molière. La comédie d’intrigue. — L’Étourdi. — § III. La
comédie
de caractère et de mœurs. — L’École des maris. —
de mœurs. — L’École des maris. — L’École des femmes. — § IV. La haute
comédie
. — Le Misanthrope. — Le Tartufe. — Les Femmes sav
ème siècle, Molière a-t-il le moins perdu au théâtre ? § I. De la
comédie
au temps de Corneille. — Ce qu’il en fit. — Le Me
savoir où en était vers le milieu du dix-septième siècle l’art de la
comédie
, ce que Corneille avait fait pour cet art, ce qu’
la double imitation des anciens et des Italiens modernes, un essai de
comédie
où des traits de mœurs véritables et des indicati
tés. L’auteur de cet essai était un Champenois, Pierre de Larivey. La
comédie
des Esprits offre un caractère d’avare tracé avec
la farce, imitée de l’italien. Quelques pièces pourtant s’intitulent
comédies
. Les intrigues de la tragi-comédie en font la mat
ait l’assaisonnement. Pour ne parler que de ces premières ébauches de
comédies
, on y trouve, au lieu de caractères, des situatio
me. Ils ne se doutaient pas, et je l’entends des plus habiles, que la
comédie
fût autour d’eux, à leur main, en eux. Quant au p
de au théâtre que s’il en est la matière, et qu’il doit y apporter la
comédie
pour l’y trouver. Il perce pourtant à travers tou
tion espagnole plus d’un trait de naturel, et la grande beauté que la
comédie
devait tirer de la peinture des mœurs du temps s’
jour. La farce, faut-il le dire ? était plus près de la nature que la
comédie
; c’était une caricature exagérée, mais on pouvai
t une caricature exagérée, mais on pouvait y entrevoir l’original. La
comédie
proprement dite n’était qu’un jeu d’esprit dont s
ionnettes, ceux qui devaient plus tard fournir la matière de la vraie
comédie
, le jour où un homme de génie la créerait en mett
r dans les pièces de début de Corneille ce qu’était le théâtre, et la
comédie
en particulier, avant le Corneille du Cid et de C
uit Médée ; l’imitation de la tragi-comédie espagnole, Clitandre ; la
comédie
s’essaye dans six pièces dont Mélite est la premi
pointe sous l’imitateur de Hardy. Deux autres qualités annonçaient la
comédie
: une conversation de bonne compagnie, d’honnêtes
aucun autre poète de son temps. S’il n’arrive pas tout d’un coup à la
comédie
, c’est déjà de l’invention que de se priver, par
mérite : C’est comme il faut aimer41 . Voilà déjà le langage de la
comédie
: encore un pas, et nous aurons les caractères et
e son propre génie. Une tragédie espagnole avait suscité le Cid ; une
comédie
espagnole suscita le Menteur. Le génie de Corneil
inture du temps, langage de la conversation, toutes ces parties de la
comédie
sont dans le Menteur, les unes esquissées, les au
est pourtant moins un modèle qu’une indication supérieure de la vraie
comédie
. Le principal personnage, le Menteur, n’est un ca
n’est un caractère que par comparaison avec les types convenus de la
comédie
d’intrigue. Il n’existe pas de menteurs qui soien
et mal écrits qui défrayaient alors le théâtre, le Menteur est de la
comédie
. Comparé à la comédie même, c’est-à-dire à Molièr
rayaient alors le théâtre, le Menteur est de la comédie. Comparé à la
comédie
même, c’est-à-dire à Molière, j’y vois une scène
e, disant que sans l’exemple du Menteur, il n’eût jamais fait que des
comédies
d’intrigue. Après le Menteur, l’art ne pouvait pl
vait plus reculer ; et si peu qu’il avançât, il allait atteindre à la
comédie
de caractère. Pour le style des beaux endroits, i
un poète de génie pour le soutenir. Corneille est donc le père de la
comédie
, et c’est pour lui une gloire unique que Molière
olière. Sa cinquième pièce, l’École des maris, donnait à la France la
comédie
. § II. Des trois sortes de comédies dans Moli
maris, donnait à la France la comédie. § II. Des trois sortes de
comédies
dans Molière. — La comédie d’intrigue. — L’Étourd
la comédie. § II. Des trois sortes de comédies dans Molière. — La
comédie
d’intrigue. — L’Étourdi, Sganarelle, Le Dépit amo
sortiront les Femmes savantes ; puis vint Sganarelle. Ce sont quatre
comédies
d’intrigue, même les Précieuses ridicules, quoiqu
ême ordre que le Menteur, et dans le même genre, sont plus près de la
comédie
de caractère. L’aimable création de l’Étourdi, pa
ien qu’elle ne soit pas de force à porter tout le développement d’une
comédie
, est plus vraie que celle du Menteur. Il y a plus
ervelle, que son travers compromet à chaque instant, c’est déjà de la
comédie
. Imaginez un travers plus sérieux, un vice, une p
er au poète les caractères et les mœurs de la tragédie ; mais pour la
comédie
, qui doit être l’image de la société, ni la force
rce du génie, ni les études du cabinet ne suppléent l’observation. La
comédie
est bien plus près de la peinture que la tragédie
tre des égaux qu’un libertin et son valet. Que dire du langage de ces
comédies
? C’était peu de soutenir celui du Menteur, dont
tyle du génie ; il n’y en a pas d’autre. Pour écrire de génie dans la
comédie
, il faut savoir écouter ses originaux, saisir au
le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle ; il y a une
comédie
parfaite en son genre ; il y a un théâtre. Molièr
tre le plus grand par cette prodigieuse succession de trois genres de
comédie
et de trois théâtres, qui ont comme épuisé en vin
trois théâtres, qui ont comme épuisé en vingt ans la matière de toute
comédie
durable48. § III. La comédie de caractère et d
uisé en vingt ans la matière de toute comédie durable48. § III. La
comédie
de caractère et de mœurs. — L’École des maris. —
aris. — L’École des femmes. Le second pas de ce géant le mène à la
comédie
de caractère. C’est un art nouveau : c’est nous q
la surprise ; mais il s’y joint celui de la voir expliquée. Dans les
comédies
d’intrigue, on apercevait, sortant de la coulisse
nages ; sous leurs intonations diverses on entendait sa voix. Dans la
comédie
de caractère, le poète disparaît ; ces gens-là ne
que l’esprit qu’il peut. En même temps, et comme vérité dernière, la
comédie
a trouvé sa morale. Chacun porte la peine ou reço
elle de l’École des maris, c’est la création du premier homme dans la
comédie
. Qui ne connaît Sganarelle ? qui n’est pas un peu
ne absurde contrainte d’engendrer le désordre. Mais, écrivant pour la
comédie
, il n’a pas voulu rendre la vérité triste pour la
ts effets de la nature bien observée, Molière n’eut plus besoin de la
comédie
d’intrigue : il se passa des personnages de conve
é la garde d’Agnès, en sont les ébauches. Les mœurs romanesques de la
comédie
d’intrigue cèdent la place aux mœurs véritables d
véritables de la nation et du temps, qui sont la couleur locale de la
comédie
. Enfin, le langage, au lieu d’être un art, n’est
penser à l’esprit du poète et admirer celui qui les souffle. Dans la
comédie
de caractère, si les gens ont de l’esprit, c’est
l’interlocuteur quelque impression de son mérite, est exclue de cette
comédie
. Un jaloux menacé dans celle qu’il aime, un systé
re ce qu’ils pensent à propos. Il y a cependant quelques restes de la
comédie
d’intrigue dans ces chefs-d’œuvre de la comédie d
quelques restes de la comédie d’intrigue dans ces chefs-d’œuvre de la
comédie
de caractère. Le dénoûment de l’École des femmes
ière n’eût pas fait mieux encore, et s’il ne nous eût montré enfin la
comédie
épurée de tous ces moyens d’effet, et le cœur de
ère seul nous a rendus difficiles pour Molière. § IV. De la haute
comédie
. — Le Misanthrope. — Le Tartufe. — Les Femmes sav
Misanthrope. — Le Tartufe. — Les Femmes savantes. Ce mot de haute
comédie
n’appartient pas seulement à la langue de la crit
cole des maris, après l’École des femmes, que restait-il à faire à la
comédie
de caractère et de mœurs pour devenir la haute co
l à faire à la comédie de caractère et de mœurs pour devenir la haute
comédie
? On pouvait lui demander des personnages de plus
lissement emprunté à la mode et fragile comme elle. L’intérêt dans la
comédie
devait naître désormais de cette variété infinie
ant le malheur dans une maison. On voulait entendre ces accents de la
comédie
dont parle Horace, qui l’élèvent jusqu’à la tragé
confondre54. Enfin, on voulait une image complète de la vie dans une
comédie
sans incidents, sans coups de théâtre, sans compl
e. Et pourtant, dans ce chef-d’œuvre du haut comique, il n’y a pas de
comédie
. La comédie veut une fable ; je cherche une fable
nt, dans ce chef-d’œuvre du haut comique, il n’y a pas de comédie. La
comédie
veut une fable ; je cherche une fable dans le Mis
faire quelque chose de rien. Il l’avait appris de Molière. Voici une
comédie
sans un seul des procédés de la comédie, sans con
appris de Molière. Voici une comédie sans un seul des procédés de la
comédie
, sans confident, sans figures de fantaisie, sans
la tête de certains commentateurs de Molière, qui ne souffrent pas de
comédie
sans intrigue. Le Misanthrope échappe à l’analys
es choses de plus haut ; leurs paroles ont plus de portée que dans la
comédie
bourgeoise. Esprits très cultivés, formés par le
tion continuelle dans le style et les sentiments. » On veut rire à la
comédie
, et la réflexion n’y provoque guère. Il est beau
particulièrement dans notre pays, une garantie et une sauvegarde. La
comédie
voulait pourtant qu’il y eût du ridicule dans la
ns après il faisait jouer les Femmes savantes. C’était un retour à la
comédie
modérée, dont le Misanthrope est le modèle. Le ti
raison. On ferait tort à la gloire de Molière en la réduisant à trois
comédies
d’intrigue, à deux comédies bourgeoises, à trois
gloire de Molière en la réduisant à trois comédies d’intrigue, à deux
comédies
bourgeoises, à trois chefs-d’œuvre de haut comiqu
qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de
comédie
. « Un père de famille, dit Scapin, qui a été abse
comme la convention tient plus de place dans la tragédie que dans la
comédie
, le public se croit le droit d’y demander plus de
a comprennent pas. Voilà bien des choses entre l’art et le public. La
comédie
échappe à toutes ces vicissitudes. Quiconque y ap
es parchemins se payent à la caisse du sceau. Quant à la langue de la
comédie
, qu’est-ce autre chose, dans sa plus grande perfe
Molière en particulier, les causes de cette éternelle jeunesse de la
comédie
. Il n’en reste qu’une à toucher : c’est cette réu
Voilà comment tiennent, l’une à l’autre, ces œuvres fameuses de la
comédie
; un lien secret réunit à Molière, au maître abso
secret réunit à Molière, au maître absolu de ce grand art, toutes les
comédies
qui ont été faites après lui, et de même que Long
Sophocle : le Relief des Festins d’Homère , on pourrait appeler les
comédies
qui ont suivi L’Avare, Les Femmes savantes, Le Mi
açon d’amonceler, sur un point donné, tous les mérites du héros de la
comédie
ou du drame, à condition que tous ces mérites si
ros coram populo Mædea trucidet. » De ces changements divers dans la
comédie
et dans le drame, la critique aura grand soin de
la nôtre, avaient des noms pour distinguer entre elles, les diverses
comédies
représentées sur leurs théâtres : satyres, drames
diverses comédies représentées sur leurs théâtres : satyres, drames,
comédies
— præxtextæ, togatæ, palliafæ ; comédies vêtues à
théâtres : satyres, drames, comédies — præxtextæ, togatæ, palliafæ ;
comédies
vêtues à la grecque, à la façon des nobles ; vêtu
des élégances chastes, ou des satyres pleines de vin et de licences.
Comédie
, au reste, cela voulait dire (on ne le sait pas t
de la bonne chère aura l’honneur d’avoir présidé à l’invention de la
comédie
, afin d’être en règle avec Bacchus, son compagnon
us est ; deliciis capit animos ut enervet 9. » Cette définition de la
comédie
est plus vraie et plus sincère que la fameuse déf
définition de Santeuil : « Elle corrige les mœurs en riant. » Or, la
comédie
a-t-elle jamais corrigé personne ? Est-ce que jam
r, la comédie a-t-elle jamais corrigé personne ? Est-ce que jamais la
comédie
a pu remplacer la philosophie et la sagesse, c’es
tus est vitium fugere et sapientia prima Stultitia caruisse. — De la
comédie
et de ses plaisirs profanes, de ses licences et d
tés qui se seront mêlées à ses défauts. Ainsi l’avare au compte de la
comédie
, est également indigne et incapable d’être un bon
au-delà de sa passion d’être et de paraître. — Tout ou rien, voilà la
comédie
; ou la honte absolue, ou la gloire sans tache !
enchants de la multitude, et qui savent que, surtout dans l’art de la
comédie
, il arrive souvent que celui-là ne prouve rien, q
Comptez aussi, et pour beaucoup, pour ces mauvais résultats (en bonne
comédie
et en bonne morale) de l’art dramatique, l’interv
e avait dit : « Point de milieu, il faut haïr ce qui se passe dans la
comédie
ou il faut l’imiter ! »Necesse est oderis aut imi
s un devoir en acceptant ces définitions complaisantes qui font de la
comédie
un utile enseignement, une leçon éclairée, une mo
epoussantes à la longue, par un charme irrésistible à ce point que la
comédie
est devenue une force. Elle donne un choc à l’esp
aute à vous tous qui nous ramenez, chaque jour, à l’analyse des mêmes
comédies
. Votre adoration ressemble beaucoup à celle que l
ope, au nom du Festin de Pierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois
comédies
de Molière, n’en parlez plus ! — Et comme je rest
en élevée. À douze ans, elle entend parler, pour la première fois, de
comédie
et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’a
ntend parler, pour la première fois, de comédie et elle veut jouer la
comédie
. Elle la jouait d’abord comme une enfant, avec le
e guéridon, posé sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la
comédie
. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet
jou massif ; peu à peu l’enfant grandit, et sa passion avec elle ; la
comédie
de société s’empare de cette comédienne de quinze
t tout naturellement de L’École des femmes. Vous avez beau crier, une
comédie
dont Henriette d’Angleterre accepta la dédicace,
dans un intermède écrit tout exprès contre ses censeurs, une pareille
comédie
vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais do
eçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la
comédie
, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’
effet qu’une petite comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une
comédie
en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle M
u plutôt, en convenant avec vous de l’esprit et de la gaieté de cette
comédie
, L’École des femmes, convenez avec moi que le fon
té cruellement traité. Notre ami, tout rempli d’admiration pour cette
comédie
incomparable, disait cependant que les jeunes fil
ce pour les plus simples sentiments du cœur ; il disait encore que la
comédie
de Molière, toute remplie de pères crédules, de v
gens éveillés, de soubrettes égrillardes, de valets goguenards, cette
comédie
où rien ne manque, pas même l’entremetteuse et l’
que les chefs-d’œuvre purifiaient toutes choses ; — que cet art de la
comédie
était un si grand art, qu’on ne pouvait lui faire
ut entendre et quelque chose encore. Deux hommes si différents ! deux
comédies
si diverses ! Et cependant, par un caprice bizarr
il au musc, de la bure à la soie ! Vous lui faites jouer cette niaise
comédie
dans laquelle toutes choses sont bouleversées, où
cier le roi, à la façon d’un poète comique pour qui tout est sujet de
comédie
et même un compliment. Il avait donc imaginé d’en
de leur cabinet, en lettres de fer. Le roi avait dans cette pièce la
comédie
de la coulisse, cette comédie qui se passe derriè
e fer. Le roi avait dans cette pièce la comédie de la coulisse, cette
comédie
qui se passe derrière le rideau, et que Molière a
, à plus forte raison devant moi, fasse le métier d’Alcide Tousez. La
comédie
reprend un peu quand arrive le Fâcheux au plus fo
si une plaisanterie du meilleur goût ; tant que Molière reste dans la
comédie
il est excellent ; mais une fois dans la satire,
parlent hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ; qui dans une
comédie
se récrieront aux méchants endroits et ne branler
les pour entendre. Il n’est pas fâcheux, chemin faisant à travers les
comédies
et les drames, de rencontrer des préceptes et des
ui arrivent, la règle et le compas à la main, jaugeant et toisant une
comédie
ainsi qu’ils feraient un bâtiment. « Vous êtes d
nt le plus de règles et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles. Ainsi moquons-nous
où ils veulent assujettir le goût du public ; ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous, laissons-nous
ès les préceptes du Cuisinier français. En un mot, le grand art de la
comédie
c’est de plaire, elle peut se soucier du reste. E
ur quitter La Critique de l’École des femmes, et pour revenir à cette
comédie
heureuse, L’Impromptu de Versailles qui lui sert
n qui ajouterait certainement un assez grand intérêt à cette dernière
comédie
; c’est qu’avec un peu d’attention vous y retrouv
f-d’œuvre, peut-être, Le Misanthrope. — Molière, qui déjà rêvait à sa
comédie
, avait essayé ses trois comédiennes dans les peti
et son public ! Certes, L’Impromptu de Versailles a longtemps été la
comédie
la mieux jouée de toutes les comédies de Molière.
de Versailles a longtemps été la comédie la mieux jouée de toutes les
comédies
de Molière. Cette fois les comédiens se représent
fixés sur eux ; ils vivaient avec Molière, ils créaient avec lui ses
comédies
; ils étaient les instruments immédiats de cet in
mer. Autour de ces heureux parvenus de la poésie, se faisait toute la
comédie
de leur temps. On venait leur apporter, des plus
ses dignes enfants, que Molière est redevable de sa statue, entre la
Comédie
sérieuse et la Comédie au fin sourire : Prætexta
e Molière est redevable de sa statue, entre la Comédie sérieuse et la
Comédie
au fin sourire : Prætextata ! — togata ! Mademoi
elle édition des Œuvres de feu Monsieur de Molière, augmentée de sept
Comédies
et plus correcte que les précédentes, dans lesque
s Assemblées qu’on voit encore tous les jours aux représentations des
Comédies
de ce fameux Auteurs, font assez connaître le pla
amais homme n’a mieux su que lui remplir le précepte, qui veut que la
Comédie
instruise en divertissant. Lorsqu’il a raillé les
ssion de Comédien, par l’invincible penchant qu’il se sentait pour la
Comédie
. Toute son étude et son application ne furent que
ille, qui par son exemple, s’engagèrent comme lui dans le parti de la
Comédie
sous le titre de l’Illustre Théâtre ; mais ce des
l vint à Lyon en 1653 et ce fut là qu’il exposa au public sa première
Comédie
; c’est celle de L’Étourdi. S’étant trouvé quelqu
gne. Ce Prince qui l’estimait, et qui alors n’aimait rien tant que la
Comédie
, le reçut avec des marques de bonté très obligean
nt auprès de sa personne, que pour les États de Languedoc. La seconde
Comédie
de M. de Molière fut représentée aux États de Béz
ement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite
Comédie
, qui fut celle du Docteur Amoureux. Cette Comédie
re plus à la petite Comédie, qui fut celle du Docteur Amoureux. Cette
Comédie
qui ne contenait qu’un Acte, et quelques autres d
défauts. Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites
Comédies
, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut
ris. La Salle du Petit Bourbon lui fut accordée pour y représenter la
Comédie
alternativement avec les Comédiens Italiens. Cett
’avaient jamais été joués à Paris. En 1659 Monsieur de Molière fit la
Comédie
des Précieuses ridicules. Elle eut un succès qui
sant de très grands progrès dans tous les esprits. Son exercice de la
Comédie
ne l’empêchait pas de servir le Roi dans sa Charg
rouvait moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses
Comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
plus particuliers amis on remarqué bien des fois. En 1661 il donna la
Comédie
de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 16
t compris sur le pied de mille francs. La Troupe qui représentait ses
Comédies
était si souvent employée pour les divertissement
pas été entièrement satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses
Comédies
, tant de beautés avaient prévenu pour lui l’espri
our Térence. Lorsqu’il commença les représentations de cette agréable
Comédie
, il était malade en effet d’une fluxion sur la po
u’il n’était rien moins que ce qu’il avait voulu jouer : en effet, la
Comédie
étant faite, il se retira promptement chez lui, e
imitable dans la manière dont il soutenait tous les caractères de ses
Comédies
; mais il leur donnait encore un agrément tout pa
ours, par ressentiment de ce qu’il les avait trop bien joués dans ses
Comédies
. De tout ce qu’on fit sur cette mort rien ne fut
trouvé à propos de converser. Le Lecteur observa que sur la fin de la
Comédie
Le Malade imaginaire qui était représenté par cet
ent l’Hôtel de Bourgogne ; mais les divers intérêts des familles, des
Comédies
n’ayant pu s’accommoder, ils supplièrent sa Majes
de cette superbe Ville, dans laquelle avant la jonction il n’y avait
comédie
que trois fois chaque semaine, savoir le Mardi, l
jours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a
Comédie
à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cou
jour sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. La
Comédie
en est beaucoup mieux jouée tous les bons Acteurs
us forte que l’éducation. Poquelin avait un grand-père qui aimait la
comédie
, et qui le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgo
oi auprès du roi. Il suivit Louis XIII dans Paris. Sa passion pour la
comédie
, qui l’avait déterminé à faire ses études, se rév
de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année 1630. Ses premières
comédies
, qui étaient aussi bonnes pour son siècle, qu’ell
assion du cardinal de Richelieu pour les spectacles mit le goût de la
comédie
à la mode ; et il y avait plus de sociétés partic
vait fait un recueil de scènes italiennes, dont il faisait de petites
comédies
pour les provinces. Ces premiers essais très-info
lière en cinq actes qu’il composa, fut l’Étourdi. Il représenta cette
comédie
à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une t
d’ennemis. Il accoutuma le public, en lui faisant connaître la bonne
comédie
, à le juger lui-même très-sévèrement. Les mêmes s
C’est le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la
comédie
. Molière en prit soin comme de son propre fils. U
ir mourir avec les secours de la religion, et la prévention contre la
comédie
, déterminèrent Harlay de Chanvalon, archevêque de
s ne méritaient aucune créance. L’ÉTOURDI, OU LES CONTRE-TEMPS,
Comédie
en vers et en cinq actes, jouée d’abord à Lyon, e
re 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première
comédie
que Molière ait donnée à Paris : elle est composé
ût du théâtre italien et espagnol, qui s’était introduit à Paris. Les
comédies
n’étaient alors que des tissus d’aventures singul
de ces misérables, au lieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne
comédie
ne pouvait être connue en France, puisque la soci
à leur caractère et à leur ridicule, est le seul temps propre pour la
comédie
: car c’est le seul où ceux qui ont le talent de
tte faute est plus inexcusable dans une pièce d’intrigue que dans une
comédie
de caractère. On est obligé de dire (et c’est pri
Molière ne faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne
comédie
au théâtre français que le Menteur. LE DÉPIT
comédie au théâtre français que le Menteur. LE DÉPIT AMOUREUX,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée au théâtre
ont enfin devenues des lieux communs. LES PRÉCIEUSES RIDICULES,
Comédie
en un acte et en prose, jouée d’abord en province
Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsque Molière donna cette
comédie
, la fureur du bel esprit était plus que jamais à
ard s’écria du milieu du parterre : Courage, Molière, voilà la bonne
comédie
. On eut honte de ce style affecté, contre lequel
s des auteurs que d’ailleurs elle estimait. LE COCU IMAGINAIRE,
Comédie
en un acte et en vers, représentée à Paris le 28
e à la fin de 1661. DON GARCIE DE NAVARRE, OU LE PRINCE JALOUX,
Comédie
héroïque en vers et en cinq actes, représentée po
ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’ÉCOLE DES MARIS,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée à Paris le
ractère, dans le dénouement, dans la plaisanterie. LES FÂCHEUX,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée à Vaux dev
, dernier surintendant des finances, engagea Molière à composer cette
comédie
pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la r
chées toutes prêtes, il y en ajouta de nouvelles, et en composa cette
comédie
, qui fut, comme il le dit dans la préface, faite,
ous les beaux esprits du temps de Desmarets l’appelaient l’inimitable
comédie
. Le goût du public s’est tellement perfectionné d
die. Le goût du public s’est tellement perfectionné depuis, que cette
comédie
ne paraît aujourd’hui inimitable que par son extr
diquer les termes dont il devait se servir. L’ÉCOLE DES FEMMES,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée à Paris, su
bre 1662. Le théâtre de Molière, qui avait donné naissance à la bonne
comédie
, fut abandonné la moitié de l’année 1661, et tout
qu’on connaisse au théâtre. C’est proprement un dialogue, et non une
comédie
. Molière y fait plus la satire de ses censeurs, q
t outrée, Boursault y est nommé par son nom. La licence de l’ancienne
comédie
grecque n’allait pas plus loin. Il eût été de la
Rolet et Wasp. Molière sentit d’ailleurs la faiblesse de cette petite
comédie
, et ne la fit point imprimer. LA PRINCESSE D’É
constances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la
comédie
de la Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’étai
a Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’était presque la seule bonne
comédie
qu’on eût vue en France, hors les pièces de Moliè
ie de Molière ; et cette espèce de poëme n’ayant ni le plaisant de la
comédie
, ni les grandes passions de la tragédie, tombe pr
d’un petit ballet, où Louis XIV dansa. L’AMOUR MÉDECIN, Petite
comédie
en un acte et en prose, représentée à Versailles
e dans toutes les conditions. DON JUAN, ou LE FESTIN DE PIERRE.
Comédie
en prose et en cinq actes, représentée sur le thé
e sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février 1665. L’original de la
comédie
bizarre du Festin de Pierre, est de Triso de Moli
s à l’hôtel de Bourgogne, fit qu’il se contenta de donner en prose sa
comédie
: c’était une nouveauté inouïe alors, qu’une pièc
ents goûts des nations. Il y a des pays où l’on n’a pas l’idée qu’une
comédie
puisse réussir en vers ; les Français au contrair
Français au contraire ne croyaient pas qu’on pût supporter une longue
comédie
qui ne fût pas rimée. Ce préjugé fit donner la pr
de l’auteur. Cette scène a été imprimée depuis. LE MISANTHROPE,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée sur le théâ
ne pense, que le public n’est point injuste. Il court en foule à des
comédies
gaies et amusantes, mais qu’il n’estime guère ; e
re ; et ce qu’il admire n’est pas toujours réjouissant. Il en est des
comédies
comme des jeux : il y en a que tout le monde joue
t de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite : mais qu’il y a des
comédies
plus intéressantes ; et que le Tartuffe, par exem
lu ressembler au Misanthrope de Molière. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI,
Comédie
en trois actes et en prose, représentée sur le th
nature humaine, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on va plus à la
comédie
pour rire, que pour être instruit. Le Misanthrope
ur pour plaire à la multitude. LE SICILIEN, OU L’AMOUR PEINTRE,
Comédie
en prose et en un acte, représentée à Saint-Germa
s, en décembre 1666. Molière n’a jamais fait que deux actes de cette
comédie
; le roi se contenta de ces deux actes dans la fê
d’un homme d’esprit ne remplacent jamais le génie. AMPHITRYON,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée sur le thé
dessus du moderne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
des Femmes savantes, elle supprima sa dissertatio
les et aux plus grossiers, comme aux plus délicats. C’est la première
comédie
que Molière ait écrite en vers libres. On prétend
prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la
comédie
que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de lib
. Corneille ne connut pas ce rythme dans son Agésilas. L’AVARE,
Comédie
en prose et en cinq actes, représentée à Paris su
sur le théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excellente
comédie
avait été donnée au public en 1667 ; mais le même
ents qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes
comédies
en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficul
e l’avais entrepris, le Grand Turc et la république de Venise. Cette
comédie
a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur
ut au plus que quinze fois. GEORGE DANDIN, OU LE MARI CONFONDU,
Comédie
en prose, et en trois actes, représentée à Versai
sujet même de la pièce ; quelques personnes se révoltèrent contre une
comédie
, dans laquelle une femme mariée donne un rendez-v
ue le succès de cette admirable pièce eût été balancé par celui d’une
comédie
qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jo
le 15 novembre de la même année. Ce fut à la représentation de cette
comédie
, que la troupe de Molière prit pour la première f
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
. Un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’e
me année. Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de
comédie
, que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir
l veut se parer. C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la
comédie
; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la v
ant. Les quatre premiers actes de cette pièce peuvent passer pour une
comédie
; le cinquième est une farce qui est réjouissante
et il y joua comme dans Pourceaugnac. LES FOURBERIES DE SCAPIN,
Comédie
en prose et en trois actes, représentée sur le th
Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie
comédie
, Despréaux aurait eu raison de dire dans son Art
ique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin dans ses vraies
comédies
, où il surpasse Térence : que s’il a déféré au go
e spectacle, firent pardonner ses défauts. LES FEMMES SAVANTES,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée sur le théâ
es, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672. Cette
comédie
, qui est mise par les connaisseurs dans le rang d
e : Donec gratus eram tibi. LA COMTESSE D’ESCARBAGNAS, Petite
comédie
en un acte, et en prose, représentée devant le ro
Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. La naïveté, peut-être poussée trop loin, en fait
es farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses, et ses
comédies
de n’être pas toujours assez intéressantes. Mais
ation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses
comédies
, et qu’il ne va presque plus personne à ce même T
nte du style de Racine, qu’elle ne peut l’être du langage propre à la
comédie
; ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais
ent finissent les comédiennes Pendant que nous sommes en train de
comédie
, il faudrait quelque peu jeter un coup d’œil sur
uelque peu jeter un coup d’œil sur les œuvres et les tentatives de la
comédie
après Molière. En dépit du titre un peu compromet
ent. Une autre excitation qui nous pousse à revenir tout de suite aux
comédies
passées du Théâtre-Français, et à les remettre en
te Scindit se nubes. J’ai donc voulu, puisqu’il était question de la
comédie
et de ses alentours dans les chapitres de ce livr
nèbre, à travers tant d’écueils, ou pour mieux dire à travers tant de
comédies
oubliées, que tout parût s’arrêter un instant à l
de mademoiselle Mars. Voilà le seul fil par lequel seront reliées les
comédies
qui vont venir ; seulement il faut prévenir le le
ectore. Mais reprenons le masque du poète comique ; voyons passer la
comédie
en deuil du grand Molière, et cherchons la trace
— En un mot, disent-ils, est-ce que avant Molière il n’y avait pas de
comédie
? est-ce que avant mademoiselle Mars il n’y avait
jours du grand règne autour duquel nous tournons sans nous lasser, la
comédie
à peine était inventée, et elle allait fort bien
l’ordre est donné, la comédienne est perdue. Imposez vos amours à la
comédie
, aussitôt le public s’éloigne ou il brise les ban
ain nos seigneurs de l’Hôtel de Bourgogne, ces Jupiters-Scapins de la
comédie
, appellent le ciel et la terre à leur aide, contr
plaidoiries pour l’Hôtel de Bourgogne. Pierre Micou plaidait pour la
Comédie
, il avait le côté sérieux de ce débat ; Charles L
re messieurs les comédiens sérieux. Cette cause de la sotie contre la
comédie
était en effet une cause nationale. C’était le vi
prit envahisseur de toutes choses ; c’était le dialogue improvisé, la
comédie
inventée à toute heure, à tout bout de champ, qui
se fabrique l’esprit à bon marché, qui est la courante monnaie de la
comédie
, sous les piliers des halles (qui se connaissaien
e de la comédie, sous les piliers des halles (qui se connaissaient en
comédie
, et pour cause), sur le Pont-Neuf (une grande aut
haises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première
comédie
de Molière (il n’y a plus de chaises et plus de p
s de joie et plus de gaîté, plus de folie et plus rien que de longues
comédies
bien vêtues. — Togatæ ! Adieu la joyeuse et la fo
e française libre comme l’air, et si doucement avinée, adieu à toi la
comédie
en plein vent ! C’est ainsi que disparut, de nos
C’est ainsi que disparut, de nos murs, mais non pas de nos mœurs, la
comédie
qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa
e nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il nous semble que la
comédie
de Molière n’avait pas besoin d’être défendue par
r vie. Ils étaient faits tout exprès pour trouver, chaque matin, leur
comédie
et leur pain de chaque jour. Ils étaient faits po
s les hasards, pour toutes les guenilles, pour tous les délires de la
comédie
. Ainsi, ceux qui tentèrent de faire partie de la
Hôtel de Bourgogne. Hélas ! celui-là qui avait fait agir à son gré la
comédie
des anciens âges, il venait dans les entractes, p
es messieurs, la beauté de ces dames, douce et favorable lueur que la
comédie
a perdue ! Ô chandelles bénies des comédiens éden
dans son humiliation. Il était pour eux le dernier représentant de la
comédie
improvisée : moralités, mystères, soties, histoir
était heureuse ; le moucheur de chandelles faisait des recettes à la
Comédie
. Le parterre n’écoutait plus les comédiens, pour
jour-là on avait repris l’admirable farce de L’Avocat Patelin, cette
comédie
si gaie et si triste, que vous y trouveriez au be
avaient joué, d’une façon trop pédante et trop peu leste, cette bonne
comédie
qui tenait à l’enfance de l’art, enfance adorée,
ne comédie qui tenait à l’enfance de l’art, enfance adorée, art de la
comédie
qui n’est jamais plus parfait que lorsqu’on se ra
venait chercher, à l’entour de ces tréteaux, comme un souvenir de la
comédie
d’autrefois. C’était le même besoin d’échapper au
Lesage en personne. L’auteur de Turcaret et de Gil Blas, chassé de la
Comédie
, n’avait pas fait : fi ! des tréteaux de la Foire
rmain. Lesage était un des grands poètes comiques qui ont foi en leur
comédie
, et qui savent que la comédie est bonne à prendre
nds poètes comiques qui ont foi en leur comédie, et qui savent que la
comédie
est bonne à prendre, partout où elle se montre. N
, nous sommes égaux devant le plaisir que nous cause une farce ou une
comédie
bien jouée. Je dis farce, je dis comédie et j’ai
nous cause une farce ou une comédie bien jouée. Je dis farce, je dis
comédie
et j’ai tort, parce que, à tout prendre, c’est mê
j’ai tort, parce que, à tout prendre, c’est même chose. Quelle grande
comédie
Le Bourgeois gentilhomme ! Et quelle farce : Le B
e, messieurs les Comédiens français. Aussi s’en est-il vengé dans ses
comédies
de la Foire, et dans son roman de Gil Blas, cette
de la Foire, et dans son roman de Gil Blas, cette longue et admirable
comédie
. Au reste, Lesage avouait, tout haut, ces piquant
n’était perdu. Voilà les marionnettes de nouveau triomphantes, et la
Comédie
humiliée de nouveau. Tout était perdu, et surtout
surtout les rieurs qui n’étaient pas du côté des plaignants. Alors la
Comédie
en pleurs s’en fut, une seconde fois, se jeter au
ateur autant de comédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres
comédies
. Chaque rôle se lisait, tout haut, dans toutes so
l’illusion d’un conte bien fait n’avait été portée plus loin ; jamais
comédie
mieux jouée, couplets si bien chantés, jamais rir
ce. D’où vous pouvez juger combien c’était un rare plaisir : jouer la
comédie
en public, chanter des couplets à la façon des mo
r une leçon au Parlement ! À ce nouveau triomphe des marionnettes, la
Comédie
et le Parlement s’inquiétèrent pour tout de bon,
défense des marionnettes, leurs bien-aimées protectrices. Tabernariæ,
comédie
, de la taverne ! un genre de comédie que nous avo
aimées protectrices. Tabernariæ, comédie, de la taverne ! un genre de
comédie
que nous avons oublié et qui était si bien nommé
aux vexations précitées ; défense au sieur Pelletier, menuisier de la
Comédie
, et au sieur Saint-Jean, garçon de théâtre, de se
r, elle a bâti le château de Luciennes, elle a écrit, elle a joué les
comédies
de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâ
é Palissot, Boindin, Riccoboni, les bergères de madame Favart, et les
comédies
de M. Laffichaut ; la poupée a chanté les chanson
ensé, royalement, des œuvres misérables : les tragédies de Boyer, les
comédies
de Laplace, les ballets de Cahusac et les opéras
rès-souper des auberges ! Qui voudrait lire seulement le titre de ces
comédies
en toiles peintes, jouées par des comédiens de bo
on ne sait où ! Cette sorte de collection des momies qui ont joué la
comédie
était donc, à mon sens, la collection la plus tri
s, et dont il se serait bien moqué lui-même ; il aimait cet art de la
comédie
pour les larmes que le cœur y verse, pour les écl
e et qui les suivaient dans leur retraite. Mort le comédien, morte la
comédie
. Dans Le Bourgeois gentilhomme, Préville était in
aussi Monvel. Celui-là avait le grand défaut de mettre son nom à des
comédies
qu’il n’avait pas faites et qui étaient de bien m
es comédies qu’il n’avait pas faites et qui étaient de bien mauvaises
comédies
. Monvel n’était pas beau, il n’avait rien de ce q
onfiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la
comédie
passée. Dazincourt était le confident, mais non p
ui-là rien ne coûtait ; il était tout à fait le Pasquin de la vieille
comédie
. — Il était plein de verve, de mouvement et d’aba
ateur a connu même Bordier ; Bordier jouait le rôle de Lolive dans la
comédie
de Ruses contre Ruses, et il disait de la façon l
sait peine à voir. Pour les esprits qui savent voir et comprendre, la
comédie
de Molière a toujours deux aspects, le côté plais
et moitié soldat, Fleury lui-même. À peine au monde, Fleury jouait la
comédie
. Il poussait, à un degré incroyable, la fidélité
gret à Armand ; Armand était un joli homme, bien vêtu, disant bien la
comédie
, et c’était tout. Il est mort très vieux ; il est
lleton s’empara de la mort de M. Armand, et — il en fit un drame, une
comédie
, une chose en l’air. Même (on nous garantissait l
emoiselle Lange et mademoiselle Mézerai. Mademoiselle Lange jouait la
comédie
comme une rose sans épine ; elle épousa un financ
s de regrets et de sympathies ; la tragédie est morte avec Talma ; la
comédie
aussi devait mourir avec mademoiselle Mars. — Je
À quoi bon ranimer ces passions inertes ? Que nous fait à nous cette
comédie
passée de mode dans un théâtre vide, silencieux,
facilement l’orgueil du grand seigneur, le drame et ses douleurs, la
comédie
et son rire. Ô toute-puissance de cet art fameux
ne grâce ineffaçable. En vain, la misère et le haillon envahissent la
comédie
errante, cherchez bien dans ce silence, dans cett
illeuse, la plus difficile, la plus heureuse invention des hommes. La
comédie
, sous quelque forme qu’elle se présente, bouffonn
l’habit de Célimène et sous la robe de Tartuffe, elle est toujours la
comédie
. Elle plaît, elle charme, elle attire, elle passi
es il ne fallait pas un grand instinct pour deviner que l’amour et la
comédie
avaient passé par là. Maintenant, madame Pernelle
s, je n’ai rien à me reprocher, car j’ai été fidèle toute ma vie à la
comédie
, notre mère-nourrice. Quand j’ai été riche, toute
l ne faudrait pas beaucoup d’hommes de cette trempe dans une salle de
comédie
; ils y feraient une émeute. Ils auraient des sou
u, lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait une de ses propres
comédies
! Il devait être, en effet, si beau, écoutant, ap
nce que pour les choses de goût ; s’il était intolérant en poésie, en
comédie
, en tableaux, en statues, en éloquence, il avait
belle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la
comédie
, il la joue pour son propre compte, et ne songean
voilà la louange !), moi, jeune, j’ai balancé entre la Sorbonne et la
Comédie
. J’allais, en hiver, par la saison la plus vigour
tre, ait échappé, autant que l’on y peut échapper, à la censure de la
Comédie
, mais encore que cette censure se soit changée en
ffacez quelques vifs chapitres du Gil Blas, et n’allez pas jusqu’à la
comédie
intitulée : Les Comédiens, de M. Casimir Delavign
de Diderot, n’a-t-il pas relevé cette insupportable aberration de la
comédie
et des comédiens. Par exemple, à propos de l’hist
parti pour la France, le pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la
comédie
, bien décidé, à devenir un grand comédien quelque
un grand comédien quelque jour. Au reste, c’était le beau temps de la
comédie
; en ce temps-là régnaient sans chef et sans part
nda, d’un air riant, si nous voulions être de la partie… « Je fais la
comédie
, nous dit-il, depuis quinze années pour le moins.
et de plus grandes phrases pour séduire une petite fille qui joue la
comédie
. D’un pareil homme près de sa femme, Mégani s’inq
et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son mari joue la
comédie
, l’applaudit de toutes ses forces, et je crois bi
excellent Duparay, qui a été si longtemps le plus vert soutien de la
comédie
de Molière. De celui-là, non plus, on n’entendait
out bas, dans son esprit et pour lui-même. — Molière est son Dieu, la
comédie
de Molière est son mystère. Cela lui suffit pour
on poète ! Comme il hésite lui-même à accepter un petit rôle dans ces
comédies
ainsi montées ! — L’été venu, quand toute chose e
plaidait ; Les Précieuses Ridicules, cet adorable commencement de la
comédie
; Le Mariage forcé. — Enfin, quand vient l’automn
rner la meule du moulin pendant que son Plaute se repose à écrire des
comédies
! Dans ces jours de repos où travaillait son géni
en retard. Si le Kaliban de Shakespeare eût tenté les honneurs de la
comédie
, il eût été un comédien de l’école de M. Odry. Ce
n s’il ne s’était pas jeté, la tête la première, au beau milieu d’une
comédie
qui avait besoin, pour être jouée et comprise par
ve et la plus insolente de Molière : M. de Pourceaugnac. Une pareille
comédie
, remplie de ce gros sel, de cette verve comique,
iens jeunes, vifs, alertes, disposés à supporter les camouflets de la
comédie
. — Je veux, à tout prix, que le comédien qui s’ap
la Falstaff, ce capitaine Paroles me revient en mémoire, à propos de
comédie
et de comédiens, mais puisqu’il est là, qu’il y r
s du poète anglais se peut rencontrer le capitaine Paroles, ouvrez la
comédie
qui porte ce titre de bon augure : Tout est bien
lette dit cela un peu brusquement. Shakespeare, au contraire, dans sa
comédie
, arrange à merveille la déclaration d’amour de l’
rler comme Ben-Johnson, ne sont pas un des moindres intérêts de cette
comédie
: — Tout est bien qui finit bien ! Dans son déses
lle élevé et dressé à l’école de Figaro. Il était une des fêtes de la
Comédie
, il était au rang des comédiens qui font rire. De
l se jette à tête perdue, dans les cent mille détours de ses diverses
comédies
! — Un écheveau de fil sous les griffes d’un jeun
es ! Qui l’ignore ? Ces frêles machines, d’où sortent incessamment la
comédie
et le roman, le vaudeville et l’histoire, le dram
te œuvre ; on composerait la plus belle académie et la plus brillante
Comédie
du monde avec les intelligences d’élite qu’il a s
de sa jeunesse, et ses amours, et ses délires, à l’instant même où la
comédie
lui prodiguait ses plus folles et ses plus enivra
r une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si peu de rôles dans les
comédies
modernes, pourquoi il a excellé dans la comédie d
eu de rôles dans les comédies modernes, pourquoi il a excellé dans la
comédie
de Molière, de Regnard, de Beaumarchais, de Mariv
besoin de toute sa raison et de toute son intelligence pour jouer la
comédie
, à coup sûr c’était Monrose. Eh bien ! justement
ur lui-même, il se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la
comédie
, et le théâtre, et Monrose ? Ainsi est-il. Cepend
. Il va donner, ô l’instinct ! — la vie et le mouvement à toute cette
comédie
. Chacun tremblait pour lui, c’est lui-même qui le
qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus complets de la
comédie
, qui le joue à merveille, sans avoir l’intelligen
l’an de grâce 1852, à l’Hôtel-Dieu, sur le lit même de Gilbert. La
Comédie
et le Vaudeville. — De l’emploi des diamants et d
Mlle Mante et Mlle Judith. — Les Femmes savantes. — Amphitryon La
comédie
des Femmes savantes est une de ces rares merveill
ces rares merveilles que le temps semble rajeunir. Dans vingt ans la
comédie
des Femmes savantes aura deux siècles, et l’on di
es dissensions de la vie littéraire. Ceci nous explique comment cette
comédie
des Femmes savantes est restée pour nous une comé
ue comment cette comédie des Femmes savantes est restée pour nous une
comédie
toute moderne, pendant que des chefs-d’œuvre de l
ouvrier de génie, et au souvenir des ancêtres vénérés. De toutes les
comédies
de Molière, la comédie des Femmes savantes, est p
souvenir des ancêtres vénérés. De toutes les comédies de Molière, la
comédie
des Femmes savantes, est peut-être celle qui renf
pas encore se livrer à cette composition si remplie de majesté : une
comédie
en cinq actes, écrite en si beaux vers et récitée
du drame improvisé sur le tréteau, et des émotions à bon marché de la
comédie
en plein vent, pour pénétrer, d’un pas ferme et l
ntes, c’est que le drame qui se présente à chaque instant, dans cette
comédie
, il y faut renoncer ! À chaque instant il faut se
ut détourner la tête, il le faut, quelque chose se lamente dans cette
comédie
… évitez ces lamentations, faites mieux… soyez tou
randes douleurs. Songez donc que du Mariage forcé, Molière a fait une
comédie
où l’on rit aux éclats ! Il a fait un héros comiq
des plus douces larmes, son ironie et sa gaîté ? Assez souvent, cette
comédie
des Femmes savantes est jouée avec un heureux ens
ille efforts pour retrouver exactement le costume et l’ornement de la
comédie
… il était si simple, en ceci comme en toute chose
le, en ceci comme en toute chose, de s’en rapporter à Molière ! De sa
comédie
il avait tout prévu ; il suffit de l’étudier avec
habits du temps ? Molière lui-même les décrit en cent endroits de ses
comédies
; rappelez-vous d’abord les vers de Sganarelle da
chez lui, eût violemment chassé le barbouilleur qui se fût mêlé de sa
comédie
! Il ne devait rien, non plus, au metteur en scè
tryon. Plaute et Térence. — Livius Andronicus. — Aristophane. — La
Comédie
latine. — L’Eunuque. — Les Affranchies. Amphi
e plaisanterie que l’antiquité nous ait laissée ! À coup sûr c’est la
comédie
la plus latine de Plaute, ce vieux latin qui repr
vulgaire de l’ancienne Rome. Après Le Misanthrope, Amphitryon est la
comédie
que Molière ait écrite avec le plus de soin, de z
fortune, en renonçant aux libertés, disons mieux, aux licences de la
comédie
romaine ; plus sa comédie sera extravagante, foll
libertés, disons mieux, aux licences de la comédie romaine ; plus sa
comédie
sera extravagante, folle, amoureuse, libertine, c
e l’autre côté Les Femmes savantes. — Le prologue d’Amphitryon, et la
comédie
d’Amphitryon devant les mêmes spectateurs, et le
ectateurs, et le même jour ! Le parallèle a été fait souvent entre la
comédie
du poète français et la comédie du poète latin ;
parallèle a été fait souvent entre la comédie du poète français et la
comédie
du poète latin ; au bout de ce travail, qui est d
i a donné des siècles entiers de popularité et d’enthousiasme à cette
comédie
de Plaute réprouvée par les esprits délicats, par
aieté comique à ces solennelles fictions. Puisque nous sommes dans la
comédie
latine, un instant, restons-y, nous sommes bien s
us réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le vrai père de la
comédie
. C’est d’ailleurs une expérience de l’esprit fran
ertes, nous sommes de grands inventeurs ; nous ravaudons les vieilles
comédies
, nous rapetassons les anciennes tragédies, nous m
charpes et ces roses de Malte, rosas Melithenses ? — c’est la vieille
comédie
qui passe ! Vous la reconnaîtrez aux franges de s
la folie impossible de ses narrations les plus vraisemblables. Cette
comédie
est la fille des vendanges et du hasard ; elle es
, prit bientôt une forme certaine dans les compositions du père de la
comédie
italienne, Livius Andronicus. — Il a deviné, il a
divertissements de la république romaine ; il a composé, d’abord, des
comédies
à l’exemple d’Aristophane, conservant à la comédi
osé, d’abord, des comédies à l’exemple d’Aristophane, conservant à la
comédie
grecque son manteau quelque peu solennel ; il a c
die grecque son manteau quelque peu solennel ; il a composé aussi des
comédies
romaines moitié rire et moitié larmes, marchant a
e : enfin ce vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vraie
comédie
, la comédie où l’on rit, sans rien qui ressemble
vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vraie comédie, la
comédie
où l’on rit, sans rien qui ressemble à la haine p
jeune homme amoureux, sous l’influence d’une pointe de vin ! À cette
comédie
plaisante, toute licence fut donnée ; elle prit t
aux mœurs qu’elle raconte, de peur de tout gâter : telle est la vraie
comédie
latine que Livius Andronicus devait enseigner à P
Plaute le tourneur de meules. Pour la première fois avec Térence, la
comédie
latine se met à parler le plus beau langage des p
ue et littéraire qui allait devenir le siècle d’Auguste. En effet, la
comédie
de Térence enseignait à ces grands seigneurs, plu
ace, l’insolence, la raillerie, l’orgie et la brutalité cynique de la
comédie
primitive ; il n’a pas cette gaieté éveillée, avi
ut arracher à sa frénésie pour les jeux du Cirque. L’Eunuque, est une
comédie
écrite, à coup sûr, par Térence ; mais Plaute lui
e des amants. — Perjuria ridet amantum ! Comment un pareil sujet de
comédie
a-t-il pu se montrer sur un théâtre français ? pa
e de Conti. Je sais aussi que, plus tard, en pleine régence, quand la
comédie
ne demandait qu’un prétexte pour aller, le sein n
rueïs et Palaprat, attirés par l’esprit, la verve et l’intrigue de la
comédie
latine, imaginèrent une incommodité moins révolta
n ceci comme en tant de choses, ne vous dit-il pas à l’appui de cette
comédie
: Le corps peut avoir des associés, mais jamais
e qu’il faut laisser à chaque peuple le costume et les préjugés de sa
comédie
, comme on lui laisse ses lois et sa façon de se v
opres excès, à des ridicules anéantis depuis des siècles ? En fait de
comédie
, soyez-en sûrs, nous sommes les maîtres de tous l
urs de Molière n’ont pas adopté, n’est plus que la lie funeste de ces
comédies
dépouillées de leur sel attique par les poètes de
t ans ! Cependant, puisque nous l’avons sous les yeux, étudions cette
comédie
que, déjà du temps de Térence, on affichait ainsi
introduit dans la bergerie. Térence lui-même, dans le prologue de sa
comédie
de L’Eunuque, nous avertit qu’avant lui Plaute et
it déjà une vieille fable. Bien plus, les divers personnages de cette
comédie
, son fanfaron et son parasite, Térence les avait
e le tréteau à la dignité du théâtre. Les couleurs de cette gracieuse
comédie
sont beaucoup moins tranchées, le rire en est moi
ne sera pas inutile à la Didon, l’héroïne du quatrième livre. À cette
comédie
de Térence, commence la langue véritable de l’amo
ne femme aimable, aimée, et charmante, comme vous en trouvez dans les
comédies
de Molière. La grande déclamation de Gnaton, le p
mes nouvelles de la belle langue des maisons patriciennes. Dans cette
comédie
de L’Eunuque, les détails de mœurs ne manquent pa
le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave, dans la
comédie
de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, me
ent au même, par le vice, vous pouvez rattacher les personnages de la
comédie
grecque ou latine aux personnages de la comédie m
les personnages de la comédie grecque ou latine aux personnages de la
comédie
moderne. Hommes et femmes ce sont les mêmes créat
— « quinze moutons pour un baiser ! » Quant aux menus détails de la
comédie
de Térence, quoi de plus facile aux traducteurs q
stant même où se sont arrêtés les premiers génies qui ont exploité la
comédie
des anciens. Vouloir aller plus loin que les maît
entable parodie : heureusement il s’en est vengé en faisant, de cette
comédie
, un de ses contes les plus charmants. Le jour où
s et sur les ruines d’autrefois. Aristophane. — Les Nuées. — De la
comédie
politique. — Ce n’est pas Aristophane qui a tué S
d’Aristote et de Platon. — Strepsiade et George Dandin. — Dans toute
comédie
étrangère il y a des choses intraduisibles. — Le
dante : Molière, — Térence, — Plaute, — Aristophane. — À propos de la
comédie
, il faut absolument parler d’Aristophane, une de
ce entière. Je veux parler des violences publiques et coupables de la
comédie
primitive, prisca comœdia, avant qu’une loi salut
tes de Bacchus, dans ce théâtre rempli des joies et des délires de la
comédie
satirique, notre homme, qui espérait les honneurs
un géant à la voix de stentor, le Murat de l’Attique, et pourtant la
comédie
, ou pour mieux dire l’aigre Acharnienne, lapide C
i se place l’accusation, la banalité : la mort de Socrate, tué par la
comédie
d’Aristophane. Socrate tué par Aristophane ! ce g
ffectait de pareilles prétentions, ce serait bien le cas de dire à la
comédie
: — Connais-toi toi-même ! Socrate est mort, non
vertu ! En toute cette immolation, Aristophane n’a rien à voir, et sa
comédie
n’a que faire. Il n’est pas question de cet homme
son esprit. Platon eût été bien étonné si on lui eût dit : C’est une
comédie
d’Aristophane qui a tué Socrate, à une distance d
fâme, se pendirent au figuier de leur jardin, pensez-vous donc que la
comédie
d’Aristophane, si elle eût été à ce point coupabl
ient écriés les Athéniens, la calomnie les a tuées ! Au contraire, la
comédie
d’Aristophane resta populaire dans toute l’Attiqu
e, cet aigle chrétien, ce Bossuet de l’Orient, il faisait sa joie des
comédies
de ce pendard d’Aristophane ; même il en avait tr
s’il se peut, cherchons d’où vient donc la gaieté de cette incroyable
comédie
qui faisait rire, il y a trois mille ans, le peup
plus fin, le plus railleur et le plus spirituel de l’univers. Étrange
comédie
, en effet : elle a des procédés irréguliers, biza
cet art contenu dans les justes bornes, dans les strictes limites. La
comédie
grecque n’appartient à aucun genre, elle n’est pa
des moindres détails de l’art de rhétorique, ne s’explique pas sur la
comédie
, par la raison, dit-il, que l’art n’enseigne pas
, la couronne sur la tête et le sceptre à la main, quel contraste, la
comédie
athénienne ! Ni choix, ni goût, ni méthode ; pas
qui fredonne de sa voix rauque des obscénités révoltantes ? c’est la
comédie
d’Aristophane ! Quelle est cette belle courtisane
anteau ; c’est la belle Phryné dans un accès de modestie, ou c’est la
comédie
d’Aristophane qui s’est faite pudique un instant.
c’est la comédie d’Aristophane qui s’est faite pudique un instant. La
comédie
grecque se permet tout, même les louanges : plus
fait, plus tard, cet esprit aristophanique appelé Rabelais. De cette
comédie
d’Aristophane on peut dire absolument ce qu’il di
s, fredons, sifflements, joueuses de flûtes et z’yeux pochés. » Cette
comédie
grecque employait, à la fois, les moyens les plus
cules et des vices de l’humanité. « Cela vient, dit Aristote, que la
comédie
peint l’homme plus laid qu’il n’est en effet. » —
ands dieux ! Aussitôt paraissent les nuées qui forment le chœur de la
comédie
. Cependant le maître daigne communiquer à ce barb
une torche et il met le feu à l’école de Socrate ! Voilà toute cette
comédie
des Nuées. Tout informe qu’elle est encore, c’est
te cette comédie des Nuées. Tout informe qu’elle est encore, c’est la
comédie
la mieux intriguée de toutes les pièces d’Aristop
rquoi il ne faut pas être si furieux contre le poète grec. Dans cette
comédie
des Nuées, Socrate est placé pour personnifier le
ière aventure cependant cette louange que se donne ce poète en pleine
comédie
! — Figurez-vous La Critique de l’École des femme
de philosophie. Ici nous tombons dans la chose intraduisible de toute
comédie
étrangère. De ces choses-là, les Français en renc
re. De ces choses-là, les Français en rencontrent, à chaque scène des
comédies
de Shakespeare, les Anglais en rencontrent, à cha
médies de Shakespeare, les Anglais en rencontrent, à chaque scène des
comédies
de Molière. Et justement c’est dans cette chose i
elle le comprend, elle le devine, c’est l’art du sixième sens ; or la
comédie
est justement l’art du sixième sens par excellenc
nt l’art du sixième sens par excellence. Grand danger de traduire les
comédies
des vieux peuples ; on ne traduit pas l’esprit et
e le traducteur eût mieux fait de ne pas aller prendre dans une autre
comédie
du poète grec (dans le Plutus) une scène qui ne t
cette scène du Juste et de l’Injuste est le ton même de la plus haute
comédie
! Caton le censeur, et même le Misanthrope de Mol
evé, plus grave, plus austère, même dans sa joie, et plus digne de la
comédie
sérieuse. Voilà pourquoi il faut proscrire absolu
et aux solives de la maison du philosophe. — En résumé, ceci est une
comédie
, tout comme les Provinciales, au dire de Racine l
tout comme les Provinciales, au dire de Racine lui-même, étaient une
comédie
; disons mieux, c’est une comédie comme le Mémoir
ire de Racine lui-même, étaient une comédie ; disons mieux, c’est une
comédie
comme le Mémoire de Beaumarchais contre M. l’avoc
on n’est mort de l’Écossaise et des autres violences de Voltaire : la
comédie
grecque, en effet, c’est le pamphlet politique tr
dégradé ce portrait fidèle du peuple athénien. La tentative de cette
comédie
grecque translatée en français est honorable pour
igence ait présidé à l’exposition de ces gaîtés à la mode antique. La
comédie
grecque, autant pour le moins que la tragédie, ét
it la fille des yeux et des sens, de l’imagination et de l’esprit. La
comédie
athénienne était riche, parée, et bien vêtue ; el
les guerres et les tyrannies, fut supprimée la joie extérieure de la
comédie
grecque ; le peuple d’Athènes ne riait plus guère
ésentation de l’Eolosicon. Il est à croire que cette tentative sur la
comédie
grecque sera la dernière et ne sera pas recommenc
En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière du poète athénien, une
comédie
à mettre en lumière, il n’y en a pas qui se puiss
de bonne critique, et (modestie à part) ! ce n’est pas assez pour une
comédie
. Les Chevaliers, vous racontent les malheurs du g
s résolue en 1818 par madame Niboyet ! La Fête de Cérès est une bonne
comédie
de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus am
de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus amusante de toutes ces
comédies
, Lysistrata, quand les femmes de Lacédémone et d’
rs maris à distance, serait tout simplement impossible. De toutes les
comédies
d’Aristophane il n’en est pas une seule qui puiss
goût, les mœurs et les habitudes d’un peuple qui a été élevé avec la
comédie
de Molière. Ce n’est pas seulement l’esprit franç
de Molière. Ce n’est pas seulement l’esprit français qui manque à la
comédie
grecque… elle manque de cet art aimable de ce goû
l’ornement ! C’est le grand charme et c’est la toute-puissance de la
comédie
de Molière de ne s’occuper ni du gouvernement, ni
ériorité incontestable… la joie ineffable et charmante, inconnue à la
comédie
grecque, la joie inépuisable des jeunes amours ?
s, de quel droit votre nouveau poète comique vient-il ainsi passer la
comédie
de Molière à l’alambic, pour y retrouver toutes c
eante façon. Voilà donc tout ce qu’a vu notre auteur au fond de cette
comédie
: « Un homme incommode à tout le monde, malpropre
que chaque chose soit remise à sa place ; et, ce disant, il a fait la
comédie
que voici : Madame de Sturmer est une femme qui a
si eût-on peut-être bien fait d’intituler tout simplement la présente
comédie
: — Le Médecin imaginaire. Anna arrive chez le do
iez qu’il faut être bien malade pour trouver de la politique dans ses
comédies
. — En voici, cependant : Madame Sturmer. — « Que
s, tout comme l’opéra-comique est un genre éminemment national. Cette
comédie
, dont le nœud est suffisant, se dénoue avec bonhe
tout comme vous avez assisté à la réhabilitation du médecin. Dans la
comédie
de Molière, M. Bonnefoi le notaire est bien près
e juste ce qui n’est pas permis ; tout au rebours le notaire de notre
comédie
. Le baron de Lowemberg lui a offert deux mille éc
naire, qui pourra tout à l’aise consulter le bon docteur. Voilà cette
comédie
allemande. Cela est d’une grande et élégante naïv
e tenue incroyables. On dirait l’écho lointain et tamisé d’une petite
comédie
des premiers jours de M. Scribe. Dans cette coméd
misé d’une petite comédie des premiers jours de M. Scribe. Dans cette
comédie
, plusieurs petits ridicules contemporains sont ef
t parlé. À quoi bon introduire une si grosse chose dans une si futile
comédie
? Mais, direz-vous, quelle est donc la cour souve
ous parlions tout à l’heure du Malade imaginaire de Molière, de cette
comédie
faite pour amuser Louis XIV une heure ou deux ; c
die faite pour amuser Louis XIV une heure ou deux ; comparez les deux
comédies
: Que de silence là-bas ! Le calme heureux et que
erie pour laquelle il ne faut rien moins que tous les comédiens de la
comédie
. Au troisième acte l’action s’interrompt pour fai
avait déjà vingt-trois ans que Molière était mort, et avec Molière la
comédie
. Tout ce beau monde du xviie siècle, dont il éta
serait un beau livre à faire, celui-là : l’influence de cette grande
comédie
sur les mœurs de cette grande époque. Dites-moi,
n effet, si vous le savez, quel a été le sort de tous ces héros de la
comédie
, ces hommes si nettement dessinés, ces femmes si
rdon au pauvre Alceste, qui la pleura. Tel fut le dénouement de cette
comédie
, où le rire était mêlé aux larmes. Les larmes ont
x larmes. Les larmes ont fini par dominer ; c’est l’histoire de toute
comédies
en ce monde, quand on la pousse un peu trop loin.
ps pour couvrir de fange la mémoire de Molière. Ainsi peu à peu cette
comédie
joyeuse et riante devient silencieuse et sévère.
s pâlies aujourd’hui par les veilles ou par les baisers. Telle est la
comédie
, et tel est le monde, son image ! Ces vives passi
tête à tête aux dépens des petits marquis ; le temps n’est plus où la
comédie
riait, folâtrait et montrait son épaule brune et
cette jeunesse ne finira plus. Voilà justement ce qui est arrivé à la
comédie
de Molière. Lui, mort, le xviie siècle tout enti
siècle tout entier fut saisi d’une profonde indifférence pour cette
comédie
que le siècle de Louis XIV avait tant aimée. Le x
reuses vanités de la jeunesse, cela lui faisait mal de revenir sur la
comédie
faite pour ses beaux jours. Ainsi ce siècle bouda
Versailles, qui s’écrient et qui se récrient : — « On ne fait plus de
comédie
! la comédie est morte ! Molière est mort ! » Les
ui s’écrient et qui se récrient : — « On ne fait plus de comédie ! la
comédie
est morte ! Molière est mort ! » Les siècles, plu
s galant et plus amoureux, le pied levé, dansera sur ton cercueil. La
comédie
était encore en deuil de son poète quand tout à c
comique nous est né ! Tout n’est pas perdu, nous aurons encore de la
comédie
! » À cette nouvelle, qui était vraiment une gran
s Femmes savantes, Tartuffe, tous ces chefs-d’œuvre sérieux, pour les
comédies
plaisantes que leur promettait Regnard. Car à la
e : le talent d’une femme ! — Oui, toute comédienne est bonne à cette
comédie
heureuse, à condition que la comédienne ait vingt
de son sujet, c’est-à-dire de toutes les passions qui font valoir la
comédie
, et lui donnent vérité, vraisemblance, intérêt. A
pas trompé, et qu’il avait frappé au bon coin pour avoir de la bonne
comédie
, le peuple fut heureux et bien fier. Il battit de
e semaine tant rêvée par les écoliers de tous les âges. Cette fois la
comédie
ne s’occupa plus à enseigner, à corriger, à relev
relever des ridicules ; sous ce rapport, Molière a tout fait. Mais la
comédie
, la comédie de Regnard, va faire ce que Molière n
ridicules ; sous ce rapport, Molière a tout fait. Mais la comédie, la
comédie
de Regnard, va faire ce que Molière n’eût jamais
mère amenant un dénouement sensé, juste, gai, excellent ; voilà de la
comédie
! — Mais, direz-vous, ce joueur de Regnard est si
. La leçon ! la leçon, disent les rhétoriques niaises, la leçon de la
comédie
! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en
leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en
comédies
! Singulières gens qui ne conviendront pas que le
odrame de la Porte-Saint-Martin, au lieu et place de la plus amusante
comédie
du Théâtre-Français. De quoi s’agit-il en effet ?
encore toute chargée des miasmes de sa dernière médecine ! Dans cette
comédie
abominable, si vous en ôtez l’esprit, la verve et
à la retenue de Molière, qui avez toujours rencontré, dans la vieille
comédie
, les plus honnêtes sentiments cachés sous le rire
parterre de se calmer un peu : ils en verront bien d’autres dans les
comédies
de Regnard. Ils verront des joueurs, des escrocs
Baron sous les charmilles de son jardin. Quant aux petites filles des
comédies
de Regnard, quant à ces innocentes, à ces ingénue
ncé pour personne en France, qu’elle a déjà commencé pour Regnard. Sa
comédie
a tout l’intérêt d’une chose devinée. On était si
e, ni de l’amour, ni des fêtes, ni des carrousels d’autrefois) que la
comédie
de Regnard fut acceptée et devait l’être en effet
iné Madame la Ressource de n’avoir pas fait, d’un bout à l’autre, une
comédie
intitulée : La Marchande à la Toilette, — une com
à l’autre, une comédie intitulée : La Marchande à la Toilette, — une
comédie
en chair et en os, et comme Regnard l’eût faite,
— une comédie en chair et en os, et comme Regnard l’eût faite, cette
comédie
, à peine indiquée en passant ! Autour de ce perso
meur, d’un bon estomac, de l’esprit, circulent dans ses réjouissantes
comédies
! Il rit de tout et de si bon cœur ! Certes, son
à dîner ; si bien qu’il avait des flatteurs, et qu’on lui dédiait des
comédies
, à lui qui n’en dédiait à personne ! Rien qu’à éc
aujourd’hui, tant pis pour le public et tant pis pour messieurs de la
Comédie
; ce n’est pas la chute de ce soir, qui l’empêche
moins, que s’il eût été un grand philosophe. Ne cherchez pas dans sa
comédie
une leçon, une réforme, ou même un vice relevé av
emande qu’à amuser ceux qui l’approchent ; le fripon lui-même (car la
comédie
de Regnard est remplie de fripons) se met à vous
des siècles. C’est par la gaîté, rien que par la gaîté, que vivra la
comédie
de Regnard. On a refait, de nos jours, bien des c
ait M. de Boissy lui-même, c’était l’auteur des Dehors trompeurs, une
comédie
où se retrouvent à chaque vers, (heureux mensonge
té des ravageurs, ces déshérités du monde féodal ? Mais revenons à la
comédie
de M. de Boissy qui ne mourut pas ce jour-là, qui
ait la verve comique, le style incisif, l’énergie et le talent. Cette
comédie
de Boissy, L’Homme du jour, écrite avec peu de so
femmes qui l’entraînent partout où elles veulent aller, au bal, à la
comédie
, au concert, au jeu même ; l’homme du jour d’aujo
nôtre, notre homme à la mode, sent le fumier et le tabac. Ainsi cette
comédie
de Boissy a subi le sort de toute comédie qui n’e
er et le tabac. Ainsi cette comédie de Boissy a subi le sort de toute
comédie
qui n’est pas la comédie de caractère. Autant cel
te comédie de Boissy a subi le sort de toute comédie qui n’est pas la
comédie
de caractère. Autant celle-ci est vivace, autant
st pas la comédie de caractère. Autant celle-ci est vivace, autant la
comédie
de genre est fugitive. L’une résiste aux siècles,
nt rajeunissant chaque jour ; chaque jour ajoute une ride à la riante
comédie
de Marivaux. Lovelace est immortel, l’homme du jo
à autre, de jeter les yeux sur ces légers chefs-d’œuvre de la petite
comédie
avant que le temps et les révolutions ne les aien
le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles
comédies
ne disparaissent pas entièrement ! Le temps les b
sprit, notre contemporain, M. de Vaulabelle, avec quelques vers d’une
comédie
oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable p
d’une comédie oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable petite
comédie
, oubliée à son tour : L’Ami de la maison. Vous vo
ans L’Homme du jour de Boissy, que M. Casimir Bonjour avait trouvé sa
comédie
. Dans L’Homme du jour, mademoiselle Mars disait e
’a pas osé marier. Puisqu’il le faut, entrons un peu avant dans cette
comédie
, qu’on pourrait fort bien intituler La Suite de l
elle peut être juste, elle n’est pas poétique. Ce premier acte de la
comédie
de M. Casimir Bonjour est assez grossier, et rais
emarquez donc que si l’on voulait trouver le véritable sujet de cette
comédie
, il faudrait l’intituler : La Femme à bonnes fort
élections du conseil municipal. Voilà ce que c’est que de faire de la
comédie
au hasard, avec des mœurs frelatées, des bons mot
e qu’on le redoute. M. Casimir Bonjour, qui écrit si difficilement la
comédie
, a été bien bon de ne pas se copier lui-même comm
prouver à quel point de négligence on peut, de nos jours, pousser la
comédie
en vers : …… De la fatalité je suis une victime
vous qui le lui avez fait dire. Quoi donc ! dans ces cinq actes d’une
comédie
écrite en vers, nous cherchons en vain une dizain
yère pour Baron perce en plusieurs passages de cette vaste et vivante
comédie
: Les Caractères de ce siècle. Vous rappelez-vou
re, La Bruyère, Le Sage, vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa
comédie
, ne fût-ce que pour chercher à s’expliquer d’où l
t sans style ; pour nous, à ne juger Baron que sur son rôle et sur sa
comédie
de L’Homme à bonnes fortunes, nous trouvons que L
trouvons que La Bruyère a raison. En effet, quelle triste et insipide
comédie
! quelles sottes mœurs ! quel plat style, quelle
re depuis huit jours, j’y vais ! » Il y va ! Soutenez ensuite que la
comédie
est l’école des mœurs ! — Qu’il n’y a de moral qu
’amant de la Thisbé ! Nous en sommes encore au troisième acte ; cette
comédie
est si longue ! Tous ces actes se ressemblent ; l
tre les œuvres de d’Ancourt est, à tout prendre, une vive et curieuse
comédie
. Rien qu’à voir d’Ancourt, vous eussiez compris q
is comme un Bohémien, qu’il était venu au monde pour attirer à soi la
comédie
et pour la faire descendre des hauteurs où l’avai
vous faut renoncer, et renoncer pour toujours peut-être, à la grande
comédie
, à la comédie originale, à celle qui s’adresse à
oncer, et renoncer pour toujours peut-être, à la grande comédie, à la
comédie
originale, à celle qui s’adresse à tous les homme
ous les âges : mais en revanche vous aurez la pétulante et égrillarde
comédie
, celle qui s’occupe des moindres détails de nos m
faire bénir par le père La Thorillière qui les bénit, en bon père de
comédie
. Une fois bénis, les voilà mariés, et vive la joi
n plus que les professeurs de pathétique et de sourire ; on jouait la
comédie
sans trop d’art, mais avec autant de grâce et de
peu qu’ils se sentissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des
comédies
. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme
tissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des comédies. Et ces
comédies
, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les
ies. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les
comédies
des autres, sans façon, et souvent le plus simple
au miracle ! Un comédien était reçu par ses camarades, pour jouer la
comédie
, et ensuite pour faire des comédies, si la chose
u par ses camarades, pour jouer la comédie, et ensuite pour faire des
comédies
, si la chose se rencontrait ; cela se faisait par
son esprit à qui le veut prendre ; il est l’inventeur, non pas de la
comédie
bourgeoise, mais de la comédie des bourgeois. Il
re ; il est l’inventeur, non pas de la comédie bourgeoise, mais de la
comédie
des bourgeois. Il les aimait, il les flairait, il
tête levée, de leur domaine. C’est là, en effet, le second plan de la
comédie
de d’Ancourt. Ici le bourgeois, et plus loin les
ur esprit, et les Célimènes qui vivent de leur beauté. Et toute cette
comédie
est soutenue par beaucoup de verve, d’entrain et
aisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres
comédies
; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’éta
ncourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la
comédie
sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans le
s’adressait à Baron, non pas à d’Ancourt, pour être le parrain de ses
comédies
, tant ce bénévole Père Larue était sûr de la prob
Regnard, Baron, d’Ancourt, c’est qu’en effet chacun d’eux a écrit une
comédie
dont L’Homme à bonnes fortunes est le héros ; et
us paraît encore plus vil. Baron s’est ménagé lui-même dans sa propre
comédie
. Il n’a pas poussé très loin les petites indignit
n’entreprend même pas de le corriger. Voilà pour les deux premières
comédies
, et pour peu que vous sachiez quelle est la gaiet
de Regnard, vous devez vous imaginer sans peine ce que peut être une
comédie
de Regnard écrite pour le théâtre italien, à prop
Misanthrope que dis-je ? si près du Malade imaginaire, la Muse de la
comédie
se permette de pareils excès ? N’est-ce pas une c
ris si fort au sérieux son Homme à bonnes fortunes, qu’il a écrit une
comédie
tout exprès pour le défendre, et cette comédie es
nes, qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le défendre, et cette
comédie
est, à coup sûr, la meilleure imitation que l’on
Homme à bonnes fortunes, Regnard raconte tout d’abord le succès de sa
comédie
on s’y presse, on s’y tue. L’hôtellerie voisine e
du sa bourse, s’il avait eu une bourse ; voilà ce que lui coûte cette
comédie
, dont tant de femmes lui ont rompu la tête. — Arr
ient un peu tard, c’est que deux mille carrosses qui reviennent de la
comédie
l’ont arrêté en chemin. Cette comédie, c’est la r
carrosses qui reviennent de la comédie l’ont arrêté en chemin. Cette
comédie
, c’est la rage de Paris. Quand ils ont bien décla
ire le misérable intrigant que vous avez vu tout à l’heure dans trois
comédies
. En effet, ce chevalier à la mode, ce comte coque
é avec les dames. Le seul louis d’or dont il soit parlé dans toute la
comédie
, Don Juan le donne à un pauvre qui passe ; il n’y
chevaliers d’industrie ; vous le retrouverez dans presque toutes les
comédies
de ce temps-là, et chaque fois qu’il se montre, c
ajesté dans le ridicule. Celle-là partie, plus rien n’est reste de la
comédie
d’autrefois. 30. Mémoires, correspondance et
lles, données, en cadeau d’étrennes, à quatre grandes coquettes de la
Comédie
; un aimable prince voulait mettre à l’unisson ce
rade. Au dix-septième siècle, M. Lysidas soutenait que la bonté d’une
comédie
consiste dans sa conformité à certaines règles po
, petit et taquin. M. Lysidas ne prétend donc plus que la bonté d’une
comédie
consiste dans sa conformité aux règles posées par
mmes pèche contre ces règles éternelles. Il soutient à présent qu’une
comédie
est bonne, lorsqu’elle est conforme à l’idéal de
nt qu’une comédie est bonne, lorsqu’elle est conforme à l’idéal de la
comédie
. En conséquence, il détermine l’idéal de la coméd
e à l’idéal de la comédie. En conséquence, il détermine l’idéal de la
comédie
, et montre que Molière n’est pas comique, il déte
pondre. » Ce qu’il faut entendre par une définition a priori de la
comédie
On peut déterminer l’idée de la comédie de deu
définition a priori de la comédie On peut déterminer l’idée de la
comédie
de deux manières : a posteriori, c’est-à-dire d’a
à-dire d’après les considérations de la raison. M. Lysidas définit la
comédie
a priori. Il importe ici de ne pas lui prêter une
e genre. Pour introduire un élément a priori dans la définition de la
comédie
, il n’est pas nécessaire de faire absolument abst
ntastique. Quoi de plus inconcevable qu’une définition a priori de la
comédie
, si cette définition devait être absolument pure
en cap s’élança de la tête de Jupiter ? Une définition a priori de la
comédie
a donc un sens inintelligible et absurde, et deux
génie pour reconstruire l’animal entier. Si, devant un fragment de la
comédie
universelle, éternelle, le théâtre d’Aristophane,
nous pas sur Aristote ? Le pauvre Stagyrite ne possédait qu’un os, la
comédie
grecque ; au lieu que nous, par notre vaste conna
omédie grecque ; au lieu que nous, par notre vaste connaissance de la
comédie
chinoise, grecque, latine, espagnole, anglaise, f
sommes en mesure de composer bien plus facilement l’idée totale de la
comédie
. Toute la question est de savoir si nos notions i
l Richter et Hegel. Je vais examiner leurs définitions a priori de la
comédie
. Je vais montrer avec quelle logique ils sont par
el, de Jean-Paul et de Hegel William Schlegel raisonne ainsi : La
comédie
est le contraire de la tragédie. En effet, quand
nd je noie dans la rêverie philosophique mes notions empiriques de la
comédie
, une idée vague surnage encore dans mon esprit :
comédie, une idée vague surnage encore dans mon esprit : c’est que la
comédie
est quelque chose de gai ; or, la tragédie est ce
la tragédie est ce qu’il y a de plus sérieux dans la poésie ; donc la
comédie
est son contraire : ce qu’il fallait démontrer. P
La structure de la tragédie est simple et forte : donc le nœud de la
comédie
doit être lâche ou embrouillé. La tragédie est ra
. La tragédie est rapide dans sa marche, et va droit au but : donc la
comédie
doit être pleine de digressions et de hors-d’œuvr
ncipe moral vainqueur du principe animal : donc les personnages de la
comédie
doivent nous montrer le principe animal victorieu
a tragédie marchent sur leurs deux pieds : donc les personnages de la
comédie
doivent marcher à quatre pattes. Cette lacune dan
ire : Je préfère Aristophane à tous les poètes comiques, parce que la
comédie
à tel ou tel caractère que je trouve seulement da
trouve seulement dans son théâtre. Il devait dire : Je déclare que la
comédie
à tel ou tel caractère, parce que je préféré Aris
phane à tous les poètes comiques. Jean-Paul raisonne différemment. La
comédie
, dit-il, n’est pas le contraire de la tragédie. L
sation à l’infini est le principe du comique ? Votre définition de la
comédie
ne pourra qu’y gagner, puisque étant a posteriori
284. Hegel fonde, comme William Schlegel, l’idée qu’il se fait de la
comédie
, sur l’hypothèse d’une contradiction absolue entr
t l’unité divine de leur idée sort triomphante d’entre les ruines. La
comédie
doit donc nous montrer, au contraire, le triomphe
isciple de M. Lysidas ne déduirait-il pas ainsi a priori l’idée de la
comédie
: La comédie est le contraire de l’ode. En effet,
Lysidas ne déduirait-il pas ainsi a priori l’idée de la comédie : La
comédie
est le contraire de l’ode. En effet, Jean-Paul a
des dieux, mais des hommes. Il faut donc, de toute nécessité, que la
comédie
soit le contraire de l’ode. Car autrement, elle n
ssus du monde réel ; son style est métaphorique. Les caractères de la
comédie
sont donc : 1º l’impersonnalité (je veux dire que
r Lysidas n’a pas encore formé de disciple qui ait vraiment défini la
comédie
a priori. Mais peut-il en former ? peut-il y avoi
peut-il en former ? peut-il y avoir une définition, une notion de la
comédie
, contenant quelque chose de plus que ce que donne
que nous n’avons pas même l’intuition de l’idéal d’une seule de leurs
comédies
. La France compte par milliers des disciples de M
es, qui le déparaient. En sorte que l’archétype et le prototype de la
comédie
dans vos doctes traités, le modèle éternel et uni
e, nous font penser à celles de Molière, qui sont plus parfaites. Les
comédies
d’un maître nous remettent en mémoire celles d’un
’un maître nous remettent en mémoire celles d’un autre maître, et les
comédies
d’une école celles de son chef. Nous pouvons étab
ans le génie des grands poètes originaux, des images idéales de leurs
comédies
, et des idées obscures, mais positives et a prior
pierre philosophale, j’entends un principe unique et absolu. Car une
comédie
pourrait être parfaite selon la définition, sans
t le plus des règles et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles290. » S’il fallait
dit à genoux291 que ce chef-d’œuvre n’est pas à proprement parler une
comédie
. Nous dirions bien : Rien ne manque à Vénus, ni l
posteriori du comique Il n’y a point de définition a priori de la
comédie
, il ne peut y avoir d’idée a priori du comique pa
l y a sans doute, il doit y avoir des définitions a posteriori de l’a
comédie
, et des idées a posteriori du comique ; parlons m
semblables et diverses sont comprises sous la dénomination commune de
comédies
. Il faut donc que, sous la diversité des formes p
main ne se trompe pas, et que toutes les œuvres qui portent le nom de
comédies
, soient vraiment des comédies. Un philosophe m’af
toutes les œuvres qui portent le nom de comédies, soient vraiment des
comédies
. Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une
comme l’une et comme l’autre, une notion a priori du comique et de la
comédie
. Mais cette notion est impossible. Voilà un étran
de poser avec assurance les bases d’une définition a posteriori de la
comédie
, nous pouvons, avec assurance, nous dire que la c
teurs de quintessence ; ce qu’il y a de plus insignifiant dans chaque
comédie
, c’est précisément l’unité du genre ; la diversit
lantique et du Grand Océan à ceux de toutes les mers intérieures, une
comédie
a été et sera une pièce dramatique, représentant
ma profession de foi. Voilà mon idée à posteriori du comique et de la
comédie
; la voilà toute, et je trouverais étrangement ha
es téméraires ne manquent pas, et leur audace m’étonne. L’un dit : la
comédie
se borne à représenter les mœurs des hommes dans
, Bélise, Vadius, le docteur Pancrace, et Alceste. Boileau définit la
comédie
: une peinture fidèle et fine de caractères296, n
pièces espagnoles, et que les caricatures fantastiques de l’ancienne
comédie
n’étaient le plus souvent ni fines, ni fidèles. S
u’elle détruit par eux-mêmes298, et les plus vraies définitions de la
comédie
sont après tout celles des philosophes allemands,
e, si l’on voulait s’en donner la peine, on pourrait relever dans les
comédies
d’Aristophane, de Plaute et de Térence, de Shakes
mort feinte l’affection des siens, est une idée aussi vieille que la
comédie
, comme Schlegel le remarque avec un dédain absurd
idée, il la cherche tout entière dans Aristophane, dont il creuse la
comédie
à une profondeur métaphysique qui effraye. Malheu
otre définition, pour décider si le poème didactique, la satire et la
comédie
nouvelle doivent être ou non éliminés d’emblée, c
e comme chimérique sa méthode, qui consiste à déterminer l’idée de la
comédie
pour montrer que Molière n’est point comique, à d
personnages. Mais elle ne s’en tient pas là. Quelqu’un reproche à la
comédie
qu’on vient de voir, de manquer précisément d’act
ce. Elle n’a pas lu M. Lysidas ; elle ne sait pas ce que c’est que la
comédie
. Mais elle a lu des comédies ; elle a comparé ; e
as ; elle ne sait pas ce que c’est que la comédie. Mais elle a lu des
comédies
; elle a comparé ; elle a réfléchi. Elle s’est ai
uctives ? Car, remarquez-le bien, elle ne se borne pas à dire : Cette
comédie
est fort belle ; je la trouve fort belle ; n’est-
intérieur, sur l’amour. Elle croit au génie de Molière, parce que ses
comédies
la touchent ; elle croit à la beauté de L’École d
e comparaison de son esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la
comédie
, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté,
a raison. Eh quoi ! nulle logique ! nulle méthode ! Elle parle de la
comédie
, et elle ne commence pas par la définir ! Je voud
entes, opposées, d’être comique, et une pièce de théâtre est-elle une
comédie
avant d’avoir reçu le baptême des mains d’un phil
st une détestable logicienne. 1º Elle ne définit rien. Elle prend les
comédies
comme telles sur la foi du langage, cet interprèt
l et de Hegel lui-même l’ordre particulier de beauté exprimé dans les
comédies
de Molière. Si leur intelligence est capable de s
ements pour vous empêcher d’avoir du plaisir, et quand vous lisez une
comédie
, regardez seulement si les choses vous touchent.
omique… Que la Prudence me soit en aide ! Je crois que j’ai défini la
comédie
, et nécessairement j’ai dit une sottise. C’est bi
divertir. Vous avez sur la France un grand avantage : vous goûtez les
comédies
de Shakespeare ; vous comprenez qu’on peut être c
Chapitre sixième Suite de l’histoire des pertes. — La
comédie
après Molière. — § I. Regnard ; le Joueur. — Dufr
lière. La Métromanie. — Le Méchant. — § IV. Diderot. La théorie de la
comédie
sérieuse. — § V. Beaumarchais. — Le Barbier de Sé
on théâtre. Après Molière, qu’y avait-il à essayer de nouveau dans la
comédie
? Est-ce du côté du spectacle ? Nul n’y pouvait s
date, le lieu, les costumes ; il nous rend contemporains du passé. La
comédie
n’a que faire de tout cela. C’est assez pour elle
, mieux le spectateur s’y reconnaît. Le comble de l’illusion, pour la
comédie
, c’est de faire croire au public qu’il est chez l
e s’y succèdent comme les coups dans un duel. Aimait-on mieux pour la
comédie
la prose que les vers ? On n’avait qu’à faire com
hrope. Préférait-on l’inattendu de l’intrigue aux effets prévus de la
comédie
de caractère, le bon rire des bourgeois au fin so
oix dans l’imitation. On ne s’avisa pas d’abord d’essayer de la haute
comédie
. Personne après Molière n’était de force à l’oser
à l’oser. On reprit tout ce qu’il avait successivement abandonné. La
comédie
recula modestement jusqu’à l’Étourdi. Les pièces
ny. — Dancourt. — Turcaret. Le Joueur de Regnard En 1696, une
comédie
en vers fit dire que Molière avait trouvé un succ
uille pas. On peut en être puni ; en est-on jamais corrigé ? Dans les
comédies
durables, chaque personnage porte la peine de son
doux, les vieux seigneurs qui le cajolent, les festins, les bals, la
comédie
, etc. Pourquoi ne serait-ce pas tout aussi bien l
mes meilleures heures, si je ne m’en lasse point, si j’y trouve toute
comédie
, même celle qui fait rire les plus mélancoliques,
prit de mots, Dufresny n’avait pas tort ; Molière s’en passe dans les
comédies
de caractère. Ce n’était pas faute d’en avoir pre
taille. Il s’abstint d’écrire en vers, et composa, sur le modèle des
comédies
bourgeoises de Molière, des pièces en prose assez
de gens qui ne pensent qu’à lui voler le sien. La morale de la bonne
comédie
le veut ainsi, et la vérité le veut avant la mora
les loisirs de sa jolie maison de campagne près de Melun, un genre de
comédie
nouveau. Resté diplomate, même dans le témoignage
Turcaret, n’avait peint que des fripons. Destouches voulut épurer la
comédie
de tout ce qui provoquait la grosse gaieté ou qui
gaieté ou qui sentait la mauvaise compagnie. Il imagina une sorte de
comédie
bienveillante et diplomatique, où tous les person
Destouches, on ne désespère de l’amendement de personne. C’est de la
comédie
qui prétend ingénument ne pas faire rire. Les mœu
r profit. Le succès ne fit pas défaut aux pièces de Destouches. Cette
comédie
ingénue devait plaire à des spectateurs qui avaie
tte comédie ingénue devait plaire à des spectateurs qui avaient vu la
comédie
effrontée de la régence, et qui peut-être y avaie
egnard, la bonhomie de Dancourt, ou même les saillies de Dufresny. La
comédie
de Destouches avait cessé de faire rire ; c’était
hes avait cessé de faire rire ; c’était une transition naturelle à la
comédie
qui allait faire pleurer. La Chaussée. Le p
ait faire pleurer. La Chaussée. Le premier qui fit pleurer à la
comédie
fut la Chaussée. C’était un homme d’esprit et de
ins qui s’en aperçurent, et qui se doutèrent de l’illusion. Le mot de
comédie
larmoyante est du temps. Larmoyer n’est pas pleur
à la mode. Il résista prudemment à la tentation d’être le père de la
comédie
larmoyante ; il ne résista pas à l’émulation des
anine deux ans après la Gouvernante. Voltaire, imitateur tardif de la
comédie
larmoyante, la prit plus au sérieux que la Chauss
qu’un homme qui eut du génie en tant de choses en ait manqué pour la
comédie
; mais il est triste de voir Voltaire disputant à
’est que grimaçant. On ne lit plus Destouches, ni la Chaussée, ni les
comédies
où Voltaire s’est compromis, croyant, cette fois
l y aura toujours des spectateurs et des lecteurs pour les auteurs de
comédies
qui ont suivi les voies de Molière, pour Dufresny
ourt, pour Lesage, pour Regnard, en tête de tous. Des trois genres de
comédie
où Molière a excellé, ils ont imité le moins diff
de comédie où Molière a excellé, ils ont imité le moins difficile, la
comédie
d’intrigue. C’est à leur louange ; il y a une sor
ésie légère, pour s’aventurer, sur les pas de ce guide, dans la haute
comédie
. C’est Piron, le génie de l’épigramme gaie, et Gr
arlent le mieux, dans la Métromanie, sont les valets. Vrais valets de
comédie
d’ailleurs, copiés sur ce type, mi-parti de trait
ent contenter la hauteur d’ambition où nous avait mis Molière pour la
comédie
. Aussi, vers le milieu du siècle, le public deman
t d’admirer médiocrement Molière ; mais ils virent en lui l’auteur de
comédies
plutôt que la comédie elle-même, et ils crurent,
t Molière ; mais ils virent en lui l’auteur de comédies plutôt que la
comédie
elle-même, et ils crurent, en quittant sa traditi
dition, ne s’affranchir que d’un homme, tandis qu’ils sortaient de la
comédie
, hors de laquelle il n’y a, pour les plus heureux
son modèle59. La nature que le dix-septième siècle applaudit dans la
comédie
, c’est donc le caractère en action et en paroles.
’intendant, etc., sont les personnages de ce que Diderot appellera la
comédie
sérieuse. Joignez-y les parents à tous les degrés
iques ! que de situations à en tirer ! Qui verra la fin d’un genre de
comédie
dont les conditions seront le fond ? Il s’en form
second, nous l’attendons encore. La condition étant « la base » de la
comédie
sérieuse, toute l’intrigue doit consister à jeter
terre se dérober sous leurs pieds. » Voilà pour Diderot l’idéal d’une
comédie
sérieuse. Sérieuse, en effet, car je défie qu’on
ot ne veut pas qu’on rie. Sa prétention va plus haut. Jusque alors la
comédie
, tout en pensant à nous amuser, entendait mêler à
onnaître du tout, ou de s’ignorer un peu plus qu’auparavant. La vraie
comédie
n’a pas la prétention de nous mettre de nos perso
e rendre compte de son plaisir. Voilà le profit que nous tirons de la
comédie
qui n’a jamais prétendu que nous faire rire. A la
e, on ne devine pas à nos visages si nous avons ri ou pleuré. Dans la
comédie
sérieuse de Diderot, le caractère n’étant que l’a
raison contre Diderot, si on lui demandait compte des deux modèles de
comédie
sérieuse qu’il composa d’après sa théorie. Les ap
d’un succès bruyant et lucratif l’a mise en crédit. On fait même à la
comédie
sérieuse de Diderot l’honneur d’y reconnaître les
ie. Je vois des gens qui s’impatientent de ces noms de tragédie et de
comédie
, comme s’il s’agissait de catégories inventées pa
elée le Faux Généreux 64. Plus loin, Beaumarchais s’écrie : « Plus de
comédies
avec les pointes et cocardes du comique : plus de
nouveau par l’invention que cherchent, après Molière, les auteurs de
comédies
, ou bien le plus facile où ils se rabattent ? Reg
facile où ils se rabattent ? Regnard se dérobe au labeur de la haute
comédie
dans les facilités de la comédie d’intrigue. Dufr
nard se dérobe au labeur de la haute comédie dans les facilités de la
comédie
d’intrigue. Dufresny se sauve des périls du comiq
se sauve des périls du comique dans l’ingénieux. Avec Destouches, la
comédie
descend du théâtre dans un salon, et, pour ne pas
hoses médiocrement que dans une seule en perfection. Mais du moins la
comédie
larmoyante avait gardé la rime et le dialogue à t
te avait gardé la rime et le dialogue à tirades, dernière image de la
comédie
évanouie ; Diderot et Beaumarchais les rejettent
uccès, un moment de clairvoyance. C’est le jour où il confessa que sa
comédie
sérieuse n’était peut-être que du roman dialogué.
us heureux et plus habile que Diderot, il sait se tirer à temps de la
comédie
sérieuse, comme il fait d’un mauvais procès, et i
fait d’un mauvais procès, et il revient, sur les pas de Molière, à la
comédie
qui fait rire. Le Barbier de Séville et le Mariag
e qu’ils ont à penser les uns des autres. Ils savent qu’ils jouent la
comédie
. Tout en se parlant entre eux, ils sont tournés à
plus secrètes pensées de l’auteur. Voilà ce qui fait la vie des deux
comédies
de Beaumarchais. Tout en est français ; mais rien
nu ? La Mère coupable est un retour de Beaumarchais vieillissant à la
comédie
sérieuse de Diderot ; le Barbier de Séville et le
l leur a prêté. § VI. Andrieux. — Collin d’Harleville. Après la
comédie
effrontée de Beaumarchais et cette gaieté un peu
r, entre deux hommes ingénieux et bons, comme une image aimable de la
comédie
dans ses beaux jours, lorsqu’au lieu de vouloir r
elle ne prétendait que nous faire sourire de nos travers. C’est cette
comédie
que retrouvaient en commun, dans leur admiration
bjet à peindre lui échappe. Il tourne agréablement autour de la vraie
comédie
, il n’y pénètre pas. Aussi manque-t-il à son théâ
à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard parle la vraie langue de la
comédie
. C’est que Mme Evrard est un caractère ; ses paro
envieux à qui la jalousie, chose triste à dire, inspira la meilleure
comédie
de la fin du siècle. C’est Fabre d’Églantine. Lon
l’attrait de la vérité, que ce poète sans oreille, ce Crébillon de la
comédie
, finit par se rendre maître de vous et vous force
nde jusqu’au genre de ridicule dangereux qui fait le fond de la haute
comédie
? Fabre a cru que le Philinte du Misanthrope en d
es. Sur les traces de Colin, il courait au hasard après l’ombre de la
comédie
; avec Molière, il en retrouve le corps et il se
, le dernier et non le moins frappant que nous offre l’histoire de la
comédie
au dix-huitième siècle, j’oserai dire, en finissa
u plutôt de l’heure qui passe. 64. L’Orpheline ou le Faux Généreux,
comédie
de Bret, fut représentée en cinq actes, en 1758,
Chapitre III. De la
comédie
grecque Les tragédies (si l’on en excepte quelq
s chefs-d’œuvre) exigent moins de connaissance du cœur humain que les
comédies
, l’imagination suffit pour peindre ce qui s’offre
de goût, cette philosophie supérieure, que Molière a montrée dans ses
comédies
, il faut des siècles pour y amener l’esprit humai
lui de Molière eût vécu dans Athènes, il n’aurait pu deviner la bonne
comédie
. On se demande cependant avec étonnement, en lisa
bonne comédie. On se demande cependant avec étonnement, en lisant les
comédies
d’Aristophane, comment il se peut qu’on ait appla
e, ce sont de telles mœurs, qu’il faut connaître pour obtenir dans la
comédie
un succès populaire : les pleurs sont pris dans l
femmes empêchait aussi que les Grecs ne se perfectionnassent dans la
comédie
. Les auteurs n’ayant aucun motif pour rien ménage
les travers de la société ressortent dans ses pièces. La plupart des
comédies
d’Aristophane étaient relatives aux événements de
très aisé de plaire au peuple en tournant ses chefs en dérision. La
comédie
de circonstance réussit si facilement, qu’elle ne
ent nouveaux. L’émotion fait tout adopter, tout concevoir ; mais à la
comédie
l’imagination du spectateur est tranquille ; elle
ment loin de la profondeur philosophique, qui permet de concevoir une
comédie
de caractère, une comédie qui intéresse l’homme d
philosophique, qui permet de concevoir une comédie de caractère, une
comédie
qui intéresse l’homme de tous les pays et de tous
édie qui intéresse l’homme de tous les pays et de tous les temps. Les
comédies
de Ménandre et les caractères de Théophraste ont
n scène des allusions aux affaires publiques. Je ne sais si de telles
comédies
sont un signe de liberté ; mais elles sont nécess
n aimait pas moins la satire qui insultait aux hommes supérieurs. Les
comédies
d’Athènes servaient, comme les journaux de France
ment démocratique, avec cette différence, que la représentation d’une
comédie
remplie de personnalités contre un homme vivant,
r les plaisanteries qu’excitait chaque jour le besoin de s’amuser. La
comédie
des Nuées prépara les esprits à l’accusation de S
z prévenus cependant que nous entrons dans les domaines fleuris de la
comédie
, à la suite de mademoiselle Mars, et que bientôt
t mademoiselle Rachel à son aurore ; il arriva, juste à l’heure où la
comédie
était vivante encore, où la tragédie expirée alla
es conseils. Entre ces deux femmes, celle-ci qui s’en va emportant la
comédie
avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa
cela, et c’est absurde. À chacun son règne, à chacun son sceptre ; la
comédie
a ses causes, la critique a les siennes ; pas un
France, le prince de Conti, qui a publié, lui aussi, un Traité de la
comédie
et des spectacles que ni toi ni les tiens vous n’
eux s’est trouvé consolé ; si ce misérable s’est senti châtié ; si la
comédie
, errante dans les nues du journal de chaque jour,
gtemps, pour si peu. « Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la
comédie
, a dit un maître ; l’une représente les grands év
es mœurs de son pays, tombe trop bas quand il imite le badinage de la
comédie
italienne. » Et Fénelon cite, pour finir, les de
’esprit de Bossuet. En sa qualité de père de l’Église, il haïssait la
comédie
, il exécrait les comédiens et les comédiennes, il
lière. Il se rappelait sans doute qu’il avait rencontré Molière et sa
comédie
au milieu de Versailles, dans tous les salons, da
ui se présentaient de toutes parts à la représentation d’une pareille
comédie
, les calculs du poète étaient sûrs. Molière avait
lière le mit habilement à profit pour l’introduire à son tour dans la
comédie
. L’ironie, la malice, le sang-froid railleur de P
es ! — que si les Lettres provinciales n’eussent pas été en effet une
comédie
pleine de gaieté, de sel, de grâce et d’atticisme
et une comédie pleine de gaieté, de sel, de grâce et d’atticisme, une
comédie
, en un mot, digne de Molière, personne ne les eût
ce peuple fatigué de dissertations religieuses. Notez aussi que si la
comédie
de Molière n’eût pas été grave, imposante, sévère
si mademoiselle de Lenclos dut accueillir et favoriser cette immense
comédie
où toutes les vanités, tous les crimes et tous le
e du salon, Tartuffe fut applaudi comme une très grande et très belle
comédie
. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que le roi
ent vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne savaient de cette
comédie
que les trois premiers actes, et l’on se demandai
actes, et l’on se demandait : Comment ferait le poète pour tirer une
comédie
plaisante de cet affreux drame ? Certes, j’imagin
s, accourt à cette fête sans égale parmi les batailles suprêmes de la
comédie
. La seizième lettre de Pascal, l’apologie du vol,
Ils avaient même offert à Molière double part toutes les fois que sa
comédie
serait jouée (en effet cette double part fut payé
ortir de cet embarras immense, et par quels secours représenter cette
comédie
, ou plutôt cette provocation ardente à tous les d
eins-pouvoirs, les sieurs de La Grange et de La Thorillière, à qui la
Comédie
donna mille francs pour leur voyage. Les députés,
e aux plus simples conjectures qu’elle a pu avoir de la chose ; et la
comédie
a été défendue, et tout Paris s’est scandalisé de
tion à son poète, sinon il ne faut plus que Molière songe à faire des
comédies
; il renonce à la gloire « de délasser Sa Majesté
il faut que le roi choisisse entre lui ou ses ennemis ; sinon plus de
comédies
pour le château de Versailles, ce qui était une g
homme, les véritables gens de bien, qui désapprouvaient hautement sa
comédie
, devaient l’inquiéter au fond de l’âme ; aussi dé
a comédie, devaient l’inquiéter au fond de l’âme ; aussi défend-il sa
comédie
par des raisons excellentes, naturelles, modestes
die par des raisons excellentes, naturelles, modestes ; disant que la
comédie
est presque d’origine chrétienne ; qu’elle doit s
ts comme les autres. S’il y a des pères de l’Église qui condamnent la
comédie
, il y en a d’autres qui l’approuvent ; — les phil
ôtres ; que si la Rome des empereurs, la Rome débauchée a proscrit la
comédie
, en revanche elle a été en grand honneur dans la
ivertissements, on n’en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. » Il finit par se mettre à l’abri du roi et de M
lus pressante et la plus précise ; elle est aussi convaincante que la
comédie
elle-même, et pendant bien longtemps je me suis é
ns y répondre, un pareil argument. Mais voici que cette Préface et la
comédie
de Molière, ont été en effet réfutées par le seul
ps, ne pouvait pas ne pas s’inquiéter d’un homme comme Molière, d’une
comédie
comme Tartuffe et d’une Préface comme la Préface
de Meaux ! Il découvrit, lui qui voyait tout, en tête d’une méchante
comédie
de Boursault, une dissertation littéraire et reli
gieux, de son propre aveu, n’avait jamais lu, encore moins vu, aucune
comédie
, ni de Molière, ni de Racine, ni de Corneille ; s
and il était jeune, il s’était fait une idée métaphysique d’une bonne
comédie
, il avait raisonné là-dessus en latin, et c’est c
P. Caffaro, traduite en français, qui avait paru, comme Préface d’une
comédie
de Boursault, au grand étonnement du bon Père Caf
re, il cherchait une occasion, un prétexte de dire son opinion sur la
comédie
: il trouve le père Caffaro sous sa main, et il s
ngt ans. Molière a dit que quelques Pères de l’Église approuvaient la
comédie
; Bossuet répond au P. Caffaro que saint Thomas l
us ne pouvons passer pour honnêtes les impiétés dont sont pleines vos
comédies
». Oui, P. Caffaro, ce Molière, dont vous n’avez
ies ». Oui, P. Caffaro, ce Molière, dont vous n’avez pas lu une seule
comédie
, a fait représenter des pièces « où la piété et l
parterre et toutes les loges ! » Ô Monseigneur, telle était donc la
comédie
de votre temps ? Oh ! que je vous porte envie ! Q
es larmes qui arrachaient des larmes ? Ô Monseigneur, depuis vous, la
comédie
est bien changée ! Si vous saviez comme à cette h
gnez-vous pas avec cette belle peinture, d’envoyer votre théatin à la
comédie
, ne fût-ce que pour voir comment les comédiens et
eux peuvent changer d’habit sans pécher, quand ils veulent aller à la
comédie
ou autre part. Tel est cependant ce grand Bossuet
Tel est cependant ce grand Bossuet, que dans cette attaque contre la
comédie
, malgré lui, il place la comédie aussi haut que M
et, que dans cette attaque contre la comédie, malgré lui, il place la
comédie
aussi haut que Molière lui-même ; il en fait le p
que, aussi bien que l’expliquerait Marivaux lui-même, comment dans la
comédie
l’honnêteté nuptiale n’est qu’un leurre, « car la
ement à cet amour profane que se rattache l’intérêt des plus honnêtes
comédies
. « On commence, dit-il encore, par se livrer aux
’appelle Thaïs), le spectateur serait transporté comme l’auteur de la
comédie
le voulait ? Toute comédie veut inspirer le plais
eur serait transporté comme l’auteur de la comédie le voulait ? Toute
comédie
veut inspirer le plaisir d’aimer ; on en regarde
ger à ce qu’on pourra devenir après. » Nulle part et par personne la
comédie
n’a été mieux définie et mieux comprise que par B
sens. « C’est à cet ascendant de la beauté qu’on fait servir dans les
comédies
, les âmes qu’on appelle grandes, ces doux et invi
umé, on n’a rien écrit de plus juste et de plus sensé sur l’art de la
comédie
, que cette réponse de Bossuet à la préface de Tar
l était impossible de mieux démontrer que ne l’a fait Bossuet, que la
comédie
était, non pas l’école des mœurs, mais l’école de
passions. Après avoir lu cette lettre admirable et sans réplique, la
comédie
eût bien fait de renoncer à sa prétention, d’être
expliqué d’une façon admirable le but, les moyens, les passions de la
comédie
. Il y a même un passage où il indique clairement
peare en parlant des Anglais « qui se sont élevés contre nos héros de
comédie
, galants à propos et hors de propos, et poussant
de Racine, les tragédies de Sophocle qui avaient laissé l’amour à la
comédie
, « comme une passion qui ne pouvait soutenir le s
poursuite de cet art qu’il a entrevu dans ses rêves, et cherchant la
comédie
errante, comme ce héros, son contemporain, qui ch
te, la chevalerie était morte, et qu’aux premiers jours de Molière la
comédie
était à naître encore. Ô la belle chose, avoir vi
prit français, avant de trouver des ressources inouïes dans sa propre
comédie
; il est comédien avant d’être un poète comique.
en avant d’être un poète comique. Ainsi ont fait les fondateurs de la
comédie
grecque ; ainsi a fait le roi du théâtre anglais
e. il comprit, d’un coup d’œil, toute sa vocation. Il savait faire la
comédie
, il était sûr de sa découverte, restait à présent
autel. En ce moment le siècle de Louis XIV s’agrandit de moitié ; la
comédie
a son temple et son dieu, la tragédie a son templ
médien, cette poésie du second ordre, avait merveilleusement servi la
comédie
naissante de Molière. Une fois directeur et poète
errante ! Alors sa verve ne tarissait pas. Avec un mot il faisait une
comédie
. Le Donec gratus d’Horace défrayait tout Le Dépit
nec gratus d’Horace défrayait tout Le Dépit Amoureux, cette charmante
comédie
qui a produit tant de charmantes bouderies ; L’Av
à cet homme, on était sûr de l’obtenir sur-le-champ ; rire ou larmes,
comédie
ou drame ; poésie, satire, morale, bouffonnerie.
gaie et si charmante que Molière a jetée, à pleines mains, dans cette
comédie
en trois actes, il n’y a pas, dans tout le drame
up de feu, les blessures que fait une épée. Allez donc jouer pareille
comédie
en présence de vieux généraux blanchis sous le ha
ur s’amuser, franchement et gaiement et sans repentir, à une pareille
comédie
. Pour ma part, si je voulais donner à un étranger
aucoup nous plaire. D’où il suit que si vous avez beaucoup ri à cette
comédie
, c’est que ma foi ! ce jour-là, vous étiez bien d
aujourd’hui, à savoir : deux poètes comiques au moins pour faire une
comédie
; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragéd
édie ; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragédie, celui-là la
comédie
, et cet autre le drame ; enfin un commissaire roy
sèche, son pouls est agité par la fièvre ; il donnerait sa meilleure
comédie
pour rester au lit et attendre paisiblement la mo
s, plus longtemps, le témoin de cet horrible duel de la mort et de la
comédie
, du rire extérieur et de la souffrance interne ;
ne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la
comédie
, on le trouverait plus touchant et plus terrible,
de ses productions les plus faciles ; tout s’arrête aussitôt, pas une
comédie
et pas un drame ; en ce moment la tragédie est mu
ême dans un travail de vingt-cinq ans) j’arrive au commencement de la
comédie
et à la fin de la comédie, c’est-à-dire que, part
gt-cinq ans) j’arrive au commencement de la comédie et à la fin de la
comédie
, c’est-à-dire que, partant de Molière j’arrive à
roi qui régnait à Versailles et du peuple de France ! De sa naissante
comédie
il avait entretenu la province, et déjà la ville
réer : la langue, les mœurs, l’esprit, l’art et les convenances de la
comédie
. Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et
prit, l’art et les convenances de la comédie. Écoutez avec soin cette
comédie
de L’Étourdi, et vous comprendrez quel sage espri
des lazzis les plus vifs de ces illustres farceurs. À cette heure la
comédie
en est encore aux joies et aux hasards d’une aven
est encore aux joies et aux hasards d’une aventure. C’est toujours la
comédie
de la place publique, l’esprit qui se jette en pl
in air, le rire qui se tient à deux mains pour ne pas éclater ; cette
comédie
sent le bon peuple de France, le bon Parisien ; e
mal tissu ! Il faut donc accepter avec joie ces vieilles et franches
comédies
qui ont été, pour Molière et pour son peuple, une
nos jours cependant une des bonnes et belles représentations de cette
comédie
informe et charmante dont nous ayons gardé le sou
nts ou risibles ; soudain vous allez faire de rien quelque chose, une
comédie
d’un geste, un drame d’un seul cri : émue ou rian
ne, et la gloire de mademoiselle Mars ! C’est un des privilèges de la
comédie
de Molière d’être attendue impatiemment, toutes l
ut impatiemment écoutée ! Évidemment, le public était préoccupé de la
comédie
, et il écoutait sans trop de plaisir les colères
les colères éloquentes d’Hermione ! Il faut dire aussi que l’ancienne
comédie
a cela de bien fait que presque toujours elle est
de bien fait que presque toujours elle est jouée avec ensemble ! Une
comédie
de Molière, c’est l’a b c et l’Évangile du comédi
ettes et les tragédies de l’Ambigu, les pommes de terre frites et les
comédies
de la Gaîté ; et toi-même, orchestre en linge bla
u’à savoir que tout à l’heure Mascarille va paraître dans la première
comédie
que Molière ait écrite, L’Étourdi, il y a de cela
ts ans. Quand Molière écrivit, au courant de la plume, cette curieuse
comédie
, il était le plus jeune, le plus amoureux et le p
Il menait la joyeuse vie du Bohémien, qui est un des attributs de la
comédie
, cette aimable fille de joie et d’esprit, née dan
ar son vagabondage. En ce temps-là Molière ne s’amusait qu’à jouer la
comédie
et non pas à en faire. Si parfois il improvisait
dix chefs-d’œuvre !) ne ressemble pas mal au hasard qui a dicté cette
comédie
: L’Étourdi. Pur hasard, convenez-en ; mais que d
ice signalé, ni une leçon, ni une moralité, ni rien de ce que sera la
comédie
un peu plus tard. — Je vous l’ai dit, nous ne vou
e un peu plus tard. — Je vous l’ai dit, nous ne voulons pas faire une
comédie
; nous voulons seulement vous plaire et vous amus
ée, et cependant faites silence ; il est jusqu’à présent le roi de la
comédie
. Il est Espagnol, il est Italien, il est même Fra
e bonheur. Pourquoi vouloir déloger l’amour ? Mettez l’argent dans la
comédie
, il n’y a plus de comédie, c’est-à-dire il n’y a
r déloger l’amour ? Mettez l’argent dans la comédie, il n’y a plus de
comédie
, c’est-à-dire il n’y a plus d’obstacles. La seule
a les poches toujours pleines d’arguments irrésistibles. Toute cette
comédie
, qui n’est pas une comédie (seulement, c’est déjà
nes d’arguments irrésistibles. Toute cette comédie, qui n’est pas une
comédie
(seulement, c’est déjà le style, la grâce, le dia
la grâce, le dialogue, l’esprit, la verve, l’animation, l’éclat de la
comédie
), toute cette comédie roule uniquement sur la têt
l’esprit, la verve, l’animation, l’éclat de la comédie), toute cette
comédie
roule uniquement sur la tête, sur les épaules, su
nrose était excellent dans cette vivante image du valet de l’ancienne
comédie
. Pendant ces quatre actes, si remplis, Monrose ne
e Mariage forcé est une adorable petite pièce. Je ne connais guère de
comédie
écrite avec plus de vivacité, plus de grâce et d’
d tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une
comédie
pleine de goût autant que de gaieté, et dans laqu
ne ménage pas. Nous en avons vu beaucoup, dans les livres et dans les
comédies
du siècle passé, de ces sortes de filles, assez b
est, cette scène du docteur Pancrace n’est qu’une charmante scène de
comédie
. Quand Molière l’écrivit, c’était une action de c
s Molière, et sept ans plus tard, un partisan dans Boileau. Or, cette
comédie
du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée
e son mariage, le voilà aussi peu avancé qu’à la première scène de sa
comédie
! Il se décide donc à aller chercher un autre fla
traite au premier venu. Et dans la scène principale, qui est toute la
comédie
, quand enfin les deux amants de Molière sont en p
t toute la délicatesse de ce dialogue. C’était d’ailleurs la première
comédie
en un acte qui fût ainsi dégagée des grossières e
et vous reconnaîtrez à coup sûr la source et la cause première de la
comédie
de Marivaux. D’où je conclus : Molière, — ô le pl
s races futures le sauront, si les principaux acteurs de cette petite
comédie
ont eu à subir des fortunes bien diverses. Henrie
des fortunes bien diverses. Henriette d’Angleterre a passé, de cette
comédie
amoureuse, dans une oraison funèbre de Bossuet où
si Philinte n’était pas en probité et en loyauté l’égal d’Alceste, la
comédie
de Molière serait manquée, Le Misanthrope ne sera
ne serait pas le chef-d’œuvre de Molière. Ne disons donc pas de cette
comédie
: Le Philinte de Molière ; ne disons même pas : L
s Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable père de cette
comédie
; il en a tracé lui-même, avec du fiel, le princi
du fiel, le principal caractère. Fabre a trouvé les personnages de sa
comédie
dans les indignations de Jean-Jacques ; mais comm
st fécondée dans la tête de Fabre, qui a fini par faire une admirable
comédie
de ces quelques lignes que je vous ai citées plus
ces quelques lignes que je vous ai citées plus haut. Je dis admirable
comédie
, et je n’ai pas d’autre mot pour cette œuvre tout
car c’était là une difficulté très grande : ajouter cinq actes à une
comédie
de Molière, à son chef-d’œuvre ! Parler en vers,
être, en effet, Le Philinte de Molière devenu vieux ; transporter une
comédie
et des personnages du xviie siècle en plein xvii
e monde nouveau qui va s’ouvrir, sur les débris de l’ancien monde, la
comédie
de mœurs, la comédie déclamatoire, furibonde, péd
a s’ouvrir, sur les débris de l’ancien monde, la comédie de mœurs, la
comédie
déclamatoire, furibonde, pédante, mais enfin, mal
lamatoire, furibonde, pédante, mais enfin, malgré tout, une véritable
comédie
, voilà pourtant ce qui a été accompli avec une au
sans cœur et qui s’est taché de sang, la première bonne action de sa
comédie
, c’est de nous rendre Éliante, la belle et douce
inistère, et voilà déjà que le pouvoir est cité à comparaître dans la
comédie
; le ministère, c’est-à-dire l’autorité, en verra
système, dit Philinte ; son système est un mot aussi nouveau dans la
comédie
, que le mot : ministère. Il est au ministère, pla
du Misanthrope, avec cette différence, cependant, qu’Alceste, dans la
comédie
de Fabre, se met en fureur, à peine arrivé, et sa
fet. — Va me chercher un avocat ! Autre phrase toute nouvelle pour la
comédie
. Jusqu’à présent — à dater de l’avocat Patelin, l
présent — à dater de l’avocat Patelin, l’avocat ne paraissait dans la
comédie
que pour servir à l’amusement et à l’éclat de rir
es yeux, un être sérieux. Autrefois, l’avocat tenait sa place dans la
comédie
à côté du notaire, du médecin ou de l’apothicaire
à côté du notaire, du médecin ou de l’apothicaire ; il va dominer la
comédie
révolutionnaire. En effet, toutes les puissances
; la parole a remplacé l’épée ; cet avocat que Fabre introduit en sa
comédie
, bientôt il va prendre sa place dans l’histoire ;
il va prendre sa place dans l’histoire ; car, ne l’oubliez pas, cette
comédie
est jouée, pour la première fois en 1790, et nous
issances6 ! L’avocat de ce temps-là règne et gouverne ; depuis que la
comédie
a cessé de faire sa pâture des gens de robe, cet
r le ministre à Versailles. Mais que peut faire le ministre ? Déjà la
comédie
, (même la comédie !) ne reconnaît plus au pouvoir
rsailles. Mais que peut faire le ministre ? Déjà la comédie, (même la
comédie
!) ne reconnaît plus au pouvoir le droit de lier
’a pas une bonne pensée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle
comédie
, au moins un beau drame. Oui, c’est là une vive c
importance : or, ce sont là des qualités trop rares, surtout dans la
comédie
moderne, pour qu’on soit le bienvenu à s’armer de
lui-même comme il eût rougi d’une mauvaise action. Dans cette grande
comédie
du Misanthrope, Molière est tout entier. On disai
ouvé que la maîtresse qu’il avait aimée. Pauvre Molière ! Toute cette
comédie
du Misanthrope est sa vie. Ce sont ses mœurs, ses
mitiés, qu’il a placés là tout exprès pour en tirer la plus admirable
comédie
du théâtre, la première comédie de mœurs qui eût
xprès pour en tirer la plus admirable comédie du théâtre, la première
comédie
de mœurs qui eût été entreprise par Molière ! Cet
hacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler, comme la
comédie
conserve tous ses droits d’un bout à l’autre de l
bourgeoise ; Célimène est une exception, dans ce siècle et dans cette
comédie
, tout comme mademoiselle de Lenclos était une exc
dant l’action est vive, nette et rapide. Les divers personnages de la
comédie
s’y montrent enfin dans toute leur vérité. Le poè
mposé ce chef-d’œuvre qui devait être le point de départ de la grande
comédie
? En effet, et seulement de ce jour à jamais mémo
effet, et seulement de ce jour à jamais mémorable, le 4 juin 1666, la
comédie
était trouvée. Je vous laisse à penser si cette c
juin 1666, la comédie était trouvée. Je vous laisse à penser si cette
comédie
du Misanthrope devait être bien jouée, avec quell
selle Duparc ; et pour tout dire en quelques mots, à l’œuvre de cette
comédie
étaient appelées les femmes, les amis, les compag
ailles, imitateurs studieux, qui allaient à l’Œil-de-Bœuf attendre la
comédie
, pendant que les courtisans attendaient Louis XIV
ait jamais été hasardé au théâtre, Molière était parvenu à faire une
comédie
où l’on rit ? La comédie ! Elle n’est pas autour
u théâtre, Molière était parvenu à faire une comédie où l’on rit ? La
comédie
! Elle n’est pas autour de Tartuffe, elle est aut
rir : Marianne, l’un des plus aimables romans de notre langue, et des
comédies
telles que Les Fausses Confidences et Les Jeux de
oin de nous, à ce point que nous ne pouvons plus dire si c’est là une
comédie
qui appartienne à nous seuls. La comédie de Mariv
ns plus dire si c’est là une comédie qui appartienne à nous seuls. La
comédie
de Marivaux appartient en propre à tous les espri
ttérature passée. Les princes ont dit aux sujets, en leur montrant la
comédie
de Marivaux : — Vous n’irez pas plus loin ! Et en
ux sous toutes les latitudes, et voilà pourquoi vous trouverez que la
comédie
de Marivaux est jouée, et passablement jouée, par
elles avaient tout à fait oublié l’accent, le génie et le goût de la
comédie
de Molière, des actrices intelligentes qui se ret
La Métromanie, une merveille, à peine reparaît tous les vingt ans, la
comédie
de Marivaux a conservé son charme, en dépit de ta
arivaux de sa politesse, est emportée et morte au fond de l’abîme, sa
comédie
est vivante encore et porte légèrement cette cour
chées ? N’entendez-vous pas cette voix douce et sonore à la fois ? La
comédie
de Marivaux n’est plus dans sa fraîcheur première
voilà justement pourquoi nous sommes restés fidèles à Marivaux, à sa
comédie
, à sa verve un peu lente, à sa raillerie animée,
ourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne
comédie
ont été ressuscités par mademoiselle Mars, et par
r feu M. de Fénelon, archevêque de Cambray. 4. C’est la scène d’une
comédie
de Térence : le Phormion. Geta. Quantum argenti
La commedia sostenuta Les acteurs Italiens accoutumés à jouer la
comédie
improvisée ne laissaient pas de représenter, à l’
comédie improvisée ne laissaient pas de représenter, à l’occasion, la
comédie
écrite et soutenue, de réciter les œuvres de l’Ar
e son auteur voulait faire imprimer était ordinairement transformé en
comédie
écrite. C’est là l’histoire des pièces que Ruzzan
éguées l’époque la plus féconde du théâtre italien. D’autre part, les
comédies
écrites et dialoguées n’en restaient pas moins de
ations de L’Étourdi, servait fréquemment de canevas aux acteurs de la
comédie
improvisée19. On oubliait les vers de l’aveugle d
t. Il résulta de ces échanges que les traits de ressemblance entre la
comédie
régulière et la comédie de l’art se multiplièrent
anges que les traits de ressemblance entre la comédie régulière et la
comédie
de l’art se multiplièrent. De part et d’autre, le
uniformité. On trouve le capitan et le pédant dans presque toutes les
comédies
écrites à partir du milieu du seizième siècle. Le
plus ancien et plus indispensable ; il écorche déjà du latin dans les
comédies
de l’Arioste (par exemple Cleandro des Suppositi)
romaine. Giordano Bruno composa et fit imprimer à Paris, en 1582, une
comédie
intitulée Il Candelaio, comedia del Bruno Nolano,
demia, detto il Fastidito, « le Chandelier (fabricant de chandelles),
comédie
de Bruno de Nola, académicien de nulle académie,
èce fut traduite en français sous ce titre : « Boniface et le Pédant,
comédie
en prose imitée de l’italien de Bruno Nolano. À P
comiques : ainsi le Zucca de L’Interesse (l’Intérêt ou la Cupidité),
comédie
régulière de Nicolo Secchi, Zucca qui est devenu
les valets ses camarades, en droite ligne des esclaves cyniques de la
comédie
latine. Qu’elle improvise ou qu’elle récite, elle
de son effronterie. Un personnage qui paraît avoir pris pied dans la
comédie
régulière avant de passer dans la comédie de l’ar
aît avoir pris pied dans la comédie régulière avant de passer dans la
comédie
de l’art, c’est le Parasite. Il est chez l’Ariost
issante création de sir John Falstaff. Un autre personnage né dans la
comédie
régulière à qui l’antiquité l’avait transmis, c’e
lle entremetteuse, la Ruffiana. Il faut remarquer qu’elle est dans la
comédie
italienne ce qu’elle était déjà dans nos fabliaux
e de l’obliger. La Ruffiana ne semble pas avoir brillé autant dans la
comédie
de l’art que dans la comédie soutenue. Elle n’a p
e semble pas avoir brillé autant dans la comédie de l’art que dans la
comédie
soutenue. Elle n’a point de masque célèbre. Elle
près les mêmes toujours et partout. Nous venons d’indiquer ce que la
comédie
soutenue ajoute aux types ordinaires de la comédi
indiquer ce que la comédie soutenue ajoute aux types ordinaires de la
comédie
de l’art telle qu’on la jouait dans les premières
enouvelasse mon Cours sur la tragédie, je l’entremêlai de celui de la
comédie
; et l’un et l’autre genres devinrent alternative
u’il est le plus grave, et n’ayant envisagé qu’en passant celui de la
comédie
, je pense que cette seconde partie de mon Cours,
ompléter le code de ses lois, tandis que les principes du bon dans la
Comédie
, et dans toutes ses espèces, m’ont presque tous é
conde partie. Introduction. Treizième séance. Généralités sur la
Comédie
, et sur ses différents caractères à toutes les ép
eons spécialement que celui qui va devenir l’objet de nos séances, la
comédie
, nous apercevrons que les Athéniens, libres, ont
s’étendrait plus loin, si je ne me souvenais que je dois parler de la
comédie
, et si je ne pensais que cet art, fondé pour corr
, dirigé par l’observation de la nature, je trouverai l’origine de la
comédie
, comme j’y trouvai par mes recherches le principe
: tout adolescent est celui des défauts de l’esprit. Origine de la
comédie
. Ce penchant, que l’homme garde jusqu’à la vie
faites sur l’origine de l’art théâtral, nous ont-elles appris que la
comédie
est née antérieurement à la tragédie, parce que l
ui lui parut blâmable et outré. Dès lors commença de briller la vraie
comédie
; dès lors elle devint redoutable aux méchants et
ntôt qu’aux vices généralisés dans ses dialogues. Diversités de la
comédie
sous les gouvernements divers. J’ai dit que la
influe beaucoup sur les genres qu’il cultive. On aura donc de bonnes
comédies
chez les Grecs, sous la république de Périclès, e
comédies chez les Grecs, sous la république de Périclès, et de bonnes
comédies
chez les Français, sous la monarchie de Louis XIV
dont il reçut des leçons de Voltaire, il parla très obscurément de la
comédie
; et ses discours sans poids sur les comiques gre
’un étranger, introduit au théâtre d’Athènes, est spectateur de cette
comédie
, dont le fonds et le dialogue sont une double éni
u’il blâme. Je reviendrai sur ce point. Caractère particulier de la
comédie
aristophanique. Lorsque, dans mon exposition g
cinq autres dont nos auteurs nous ont fourni des modèles. En effet la
comédie
athénienne, que je nommai satire allégorique dial
ai satire allégorique dialoguée, ne peut se confondre avec les autres
comédies
: elle ne participe du même genre qu’en ce qu’ell
faites-le : vous applaudirez vivement à l’atticisme d’une si mordante
comédie
. La plupart de ses images cessent d’être fausses
et les fauteurs des désordres publics. Niera-t-on que cette espèce de
comédie
ait une importance supérieure à celle des nôtres
ux éclats du rire populaire. Il est incontestable qu’aucune espèce de
comédie
n’a pu exciter de tels transports, et que jamais
e celui qui corrige les défauts privés et les travers domestiques. La
comédie
antique atteignit donc pleinement un point que la
la pièce qui peint les mœurs d´une maison, ce qui est l’objet de nos
comédies
, et la pièce qui peint les mœurs d’une cité, ce q
ies, et la pièce qui peint les mœurs d’une cité, ce qui est celui des
comédies
grecques. Une considération de plus vient à l’app
bon goût. On date de leurs utiles règlements la seconde époque de la
comédie
: les lois qui défendirent d’attaquer les personn
e n’en fut que meilleure. Sans une réserve si légitime et si sage, la
comédie
eût dégénéré de son institution philosophique : s
notre rhéteur, ont très bien senti cela. Abolition de la première
comédie
grecque. Observez aussi que la comédie antique
Abolition de la première comédie grecque. Observez aussi que la
comédie
antique ayant eu trois époques, la seconde où les
e qui fut celle où son perfectionnement la rapprocha le plus de notre
comédie
moderne. Elle perdit son âcreté, son ton injurieu
du pouvoir ce qu’elle n’eut pas fait pour la vertu. On proscrivit la
comédie
ancienne ; on publia qu’elle était pernicieuse à
ctère mâle d’un homme d’état le mettait au-dessus des atteintes de la
comédie
, dont il s’égayait avec ses sujets. Naissance
de la comédie, dont il s’égayait avec ses sujets. Naissance de la
comédie
moderne, et régularisation de ses espèces. La
es à Ménandre, dont les ouvrages marquèrent la troisième époque de la
comédie
, mais qu’il manquait de sa vivacité, de son sel p
Molière, pour nous procurer les modèles accomplis de cinq espèces de
comédies
. Génie de Molière Parmi tous les auteurs,
fin le plus imitateur, et cependant le plus fertile en inventions. Sa
comédie
, resserrée en de justes limites, ne comprend dans
férence pour notre auteur, j’introduisis au prologue, nécessaire à ma
comédie
latine, le Mercure de son Amphitryon dialoguant a
que par sa bonté, qui protégea de ses louanges nobles et sincères la
comédie
des Plaideurs. Riche des fruits de ses travaux et
ux. Aussi de quel salutaire pouvoir Molière ne sut-il pas investir la
comédie
! Sa supériorité est telle qu’on a cru sentir apr
es parts, sous l’influence des ineptes créations de la tyrannie ! La
comédie
va les voir encore affecter des formes nouvelles
que les ridicules avaient de grossièrement excessif, empêchera que la
comédie
n’ait à prendre des postures basses et des expres
vices avaient de trop affligeant par leur effronterie, dispensera la
comédie
d’affecter un langage sérieux et rude qui l’attri
ion que j’étais loin de prévoir. L’exorde de ma première leçon sur la
comédie
contient quelques remarques sur l’embarras et la
ma délicatesse, elle est utile à la continuation de mon cours sur la
comédie
. J’aurai de nombreux portraits à faire encore en
sification des espèces qui composent le genre comique ; analyse de la
comédie
grecque, et de trois pièces d’Aristophane ; rappo
levé par une originalité piquante. C’est le principe du langage de la
comédie
qui corrige les mœurs en riant, et dont la gaîté
plus sérieuses leçons que comme un amusant spectacle. Il n’est aucune
comédie
, soit noble et sévère, soit bourgeoise et bouffon
’art des excellents auteurs remplit cet objet dans les six espèces de
comédies
dont je vais commencer l’analyse. Ma division du
mple, j’ai premièrement séparé des autres espèces du genre comique la
comédie
grecque, ou satire allégorique dialoguée : pouvai
e, ou satire allégorique dialoguée : pouvais-je la confondre avec les
comédies
soumises à nos règles ? n’en a-t-elle pas de cont
e j’ai faite m’a conduit à chercher les conditions spéciales de cette
comédie
grecque si distincte de la nôtre, et je n’ai appr
e tout ménagement artificieux, j’oserai, à l’imitation du chœur de la
comédie
d’Aristophane, quitter un moment mon personnage e
théâtre secondaire les trois actes intitulés, Christophe Colomb c et
Comédie
shakespearienne d, n’attestait-il pas encore mon
la terre. Cette découverte m’a convaincu que les conditions de notre
comédie
tenaient plus à notre goût qu’à celui des Grecs,
traditions de l’ignorance et des préjugés reçus. Différence de la
comédie
antique et de la moderne. En effet quel rappor
tique et de la moderne. En effet quel rapport existe-t-il entre la
comédie
politique des Athéniens et notre comédie domestiq
rapport existe-t-il entre la comédie politique des Athéniens et notre
comédie
domestique ? Ne craignons pas de revenir et d’app
le qu’à double sens et ne se fait entendre que par allusion. Enfin la
comédie
grecque étale aux regards un spectacle de travest
des chœurs de la tragédie antique. Que diriez-vous aujourd’hui d’une
comédie
formée sur ce modèle ? Vous l’applaudiriez, peut-
ni moins injustes, que ceux de Voltaire, à l’égard de cette sorte de
comédie
? c’est de ce que nous la condamnerions d’après n
ntes des formes auxquelles nous nous assujettissons. Analyse de la
comédie
satirique, 1re espèce du genre. Analysons main
la comédie satirique, 1re espèce du genre. Analysons maintenant la
comédie
grecque, première espèce que nous traitons avant
lle-ci n’a de commun que peu de qualités. Des sept conditions de la
comédie
grecque. Les moyens mis en usage dans la Satir
e suffisante. Telles sont les sept conditions spéciales de l’ancienne
comédie
grecque. Les exemples qui nous en restent en four
n peut les guérir de leur mal. Aristophane compose à ce dessein trois
comédies
, la Paix, les Acharniens, et Lysistrate. Exempl
e quelques généraux ambitieux. En considérant le fonds moral de cette
comédie
, On ne s’étonne plus qu’Aristophane s’en loué lui
ruineuse et obstinée, il revient plus plaisamment à la charge dans sa
comédie
intitulée Lysistrate, du nom de l’héroïne de sa f
e gallicisme trivial, ordurier et bas, ne peut égaler l’atticisme des
comédies
grecques, licencieuses il est vrai, mais moins so
où vivaient l’un et l’autre satiriques. L’analyse succincte de trois
comédies
déjà mentionnées donne une suffisante idée du car
runtée à l’éloquence de tribune, afin d’en rehausser le pouvoir de la
comédie
; cette hardiesse de corriger le gouvernement, le
spèce, à qui le pourrait-on comparer au théâtre ? Quel siècle a vu la
comédie
attaquer les choses publiques qu’il ose reprendre
la comédie attaquer les choses publiques qu’il ose reprendre ? Quelle
comédie
pareille à la sienne vit, en nul autre âge, des m
ntre La Harpe et un Athénien, qui réfute ses opinions injustes sur la
comédie
grecque ; examen des pièces capitales d’Aristopha
s d’Aristophane. Première, seconde, et troisième époque de l’ancienne
comédie
. Messieurs, Il n’est pas étonnant que la répu
e expérience ; mais le peu de fonds des jugements qu’il porte sur les
comédies
grecques, latines, et françaises, et particulière
attaquant sans cesse le jugement des gens qui ne se trompent pas. Les
comédies
d’Aristophane ont jadis réussi pleinement ; c’est
un fait constaté. Il ne s’agit donc plus de mettre en problème si ces
comédies
eurent ou non le mérite qui leur valut de si bril
ent pas l’atticisme. Ce sont autant de faits incontestables. Mais ces
comédies
ne ressemblent pas aux nôtres ; quelques rhéteurs
érentes des nôtres, dans quel moment, en faveur de quelles idées, ces
comédies
ont su plaire, puisqu’enfin on ne peut désavouer
ec les habitants d’Athènes sur la pièce des Chevaliers. L’objet de la
comédie
, dira l’un, n’est-il pas de faire passer des leço
étranger n’a pas goûtées plus que vous. — Il pensait comme moi que la
comédie
devait représenter des hommes, et non un concours
s n’entendez rien à ce que comprenaient les moindres des Grecs, et ma
comédie
, si instructive pour eux, vous paraît folle et pl
ires, ne me font pas comprendre comment on vous laisse transformer la
comédie
en magistrature d’état, et dire sur un théâtre co
teront de réprimer votre hardiesse, et leur sévérité prouvera que vos
comédies
furent aussi préjudiciables que je le pense. — Er
firent décliner notre grandeur et notre indépendance. Analyse de la
comédie
des Oiseaux. Pour moi, je profite encore de la
trois fois aux Athéniens en faveur de la paix, et je leur soumets une
comédie
intitulée les Oiseaux. — Que signifie ce titre ?
peuple et les magistrats. — Vous flattez-vous de débrouiller dans une
comédie
des intérêts si sérieux et si compliqués ? Y a-t-
du poète, il n’est besoin que de considérer ce qui peut autoriser ses
comédies
dans un état démocratique : là, le crédit se part
en des feuilles qui ont cinquante mille fois plus de lecteurs que les
comédies
n’eurent d’auditeurs ? On nous croit fort éloigné
relever encore les inventions de l’auteur original, Analyse de la
comédie
des Grenouilles. Son génie fut moins heureux d
ns les fêtes des Panathénées et des Dionysiales, aux tragédies et aux
comédies
qui concouraient solennellement en présence des c
ue par l’équité. Cette satire des prix littéraires est le fonds d’une
comédie
intitulée du nom de l’un de ses chœurs que formen
mmes, il soulève l’autre sexe pour le perdre : aussi feint-il dans la
comédie
des Fêtes de Cérès que les femmes, irritées de to
isante pas. Toutes les poétiques font mention des trois époques de la
comédie
grecque qui se distingue par les noms de comédie
trois époques de la comédie grecque qui se distingue par les noms de
comédie
ancienne, c’est celle dont nous avons donné une i
die ancienne, c’est celle dont nous avons donné une idée ; de moyenne
comédie
, c’est celle dont nous allons parler ; et de comé
dée ; de moyenne comédie, c’est celle dont nous allons parler ; et de
comédie
moderne, c’est-à-dire celle que traitaient Ménand
it à celle que perfectionna le docte Molière. Seconde époque de la
comédie
grecque. La moyenne comédie, déjà tempérée par
docte Molière. Seconde époque de la comédie grecque. La moyenne
comédie
, déjà tempérée par la prudence des magistrats, ad
Scaramouche. Je vous en laisse les juges. Troisième époque de la
comédie
. Délivré maintenant du soin indispensable de v
livré maintenant du soin indispensable de vous parler d’une espèce de
comédie
qui ne vous est pas familière et que repoussent n
pas de prôner un genre exclus par notre urbanité, préférablement à la
comédie
moderne. Si je tentai le panégyrique de l’ancienn
ts de la multitude. Seizième séance. Aperçu des révolutions de la
comédie
; perfectionnement que lui donna Molière ; exposi
res. Messieurs, Coup d’œil historique sur les révolutions de la
comédie
. Après avoir rétabli les titres de la comédie
es révolutions de la comédie. Après avoir rétabli les titres de la
comédie
antique sur les respectables témoignages de Plato
, les Oiseaux, les Nuées, et le tour ingénieux et moral de la moyenne
comédie
, à laquelle, ainsi que je le démontrai, appartien
n faite des individus. On le trouve défini dans l’Art poétique. « La
comédie
apprit à rire sans aigreur, « Sans fiel et sans v
de Cicéron, d’Horace, et de Plutarque, si hautement déclarée pour les
comédies
de Ménandre, ne nous permet pas de douter que nou
noms restés des pièces du poète athénien, confirment qu’il inventa la
comédie
de caractères, de même que les imitations de Plau
aute et de Térence attestent qu’ils reçurent les formes animées de la
comédie
d’intrigues de Diphile, auteur grec de qui la cas
rfectionner : mais ce qu’on ne doit qu’à lui fut l’art de composer la
comédie
mixte, d’un mélange habile des caractères et de l
s, et qu’il nous donna les types originaux de la plus belle espèce de
comédie
, dont il n’avait pu trouver primitivement en lui
régularisées par Molière : on le nomme donc ajustement le père de la
comédie
, puisque, nourri des productions anciennes et mod
bien examinées, suffit à compléter la poétique de son art, puisque la
comédie
grecque, latine, italienne et espagnole, rentre p
retraçant les divisions que je nomme espèces du genre comique. 2º La
comédie
de mœurs et de caractère. 3º La comédie d’intrigu
pèces du genre comique. 2º La comédie de mœurs et de caractère. 3º La
comédie
d’intrigue. 4º La comédie mixte, ou mêlée d’intri
La comédie de mœurs et de caractère. 3º La comédie d’intrigue. 4º La
comédie
mixte, ou mêlée d’intrigues et de caractères. 5º
ue. 4º La comédie mixte, ou mêlée d’intrigues et de caractères. 5º La
comédie
épisodique, vulgairement appelée comédie à tiroir
gues et de caractères. 5º La comédie épisodique, vulgairement appelée
comédie
à tiroir. 6º La comédie facétieuse. Essayons déso
º La comédie épisodique, vulgairement appelée comédie à tiroir. 6º La
comédie
facétieuse. Essayons désormais de mettre en évide
mathématiques, ou superflues. Quelqu’un se veut former une idée de la
comédie
: il se rend d’abord compte de ses qualités ; car
umain. Une fois cette généralité bien comprise, il cherche comment la
comédie
parvient à son but. Il découvre que c’est par une
ue, le disciple ou l’amateur se persuadera savoir ce que c’est que la
comédie
, assez pour entreprendre d’en juger ou d’en compo
cette matière, ne s’accorderont pas avec les qualités et l’effet des
comédies
. Ceci est vraiment bon, se dira-t-il à l’inspecti
tre erreur ! Il assiste à une représentation nouvelle, et la première
comédie
qu’il regarda comme le modèle du genre, ne lui pa
il a une pleine connaissance de la construction régulière d’une vraie
comédie
, aura-t-il encore lieu de se tromper en condamnan
réprouve cette charmante pièce ; car, il leur soumettait les Fâcheux,
comédie
créée sur d’autres conditions. Une pareille confu
ions avec justesse, si l’on ignore de quelles règles chaque espèce de
comédie
est comptable ? Autant vaudrait-il refuser de rec
eigneurs et d’un courtisan bel esprit ? Ici, les ressorts de la haute
comédie
ont l’aisance, la simplicité, le lustre qui lui c
teur eut droit de s’honorer le plus. Elle se range dans la classe des
comédies
facétieuses, qui ne veulent pas être traitées par
dies facétieuses, qui ne veulent pas être traitées par les règles des
comédies
de mœurs. Ces premiers aperçus convaincront, je c
ion du meilleur, ainsi que l’ont conçue Sophocle et Corneille ; et la
comédie
, imitation du pire, ainsi que l’ont imaginée Aris
épend que du talent et des étroites bienséances. Effronterie de la
comédie
antique. Nous avons vu que la comédie originai
éances. Effronterie de la comédie antique. Nous avons vu que la
comédie
originaire fut une ingénieuse et violente parodie
nse contre les critiques. Telle était la licence, l’effronterie de la
comédie
ancienne que nous avons classée dans la première
. Il est superflu d’y revenir. Effets de la censure exercée sur la
comédie
. Les abus de ce genre, bientôt corrigés par le
s mœurs et les caractères : c’est, selon nous, la troisième espèce de
comédie
. Celle-ci eut besoin d’une fable qui lui servît d
s notes de son instrument, sans les chercher. Effet des abus de la
comédie
. Quelque sage que dut paraître à sa naissance
bus de la comédie. Quelque sage que dut paraître à sa naissance la
comédie
inventée par le poète Ménandre, sa réserve circon
ves multipliées dont la servitude et l’espionnage chargèrent la haute
comédie
, contraignirent les muses à créer les pièces d’in
mps de Ménandre, puisque ce choix fut une nécessité. Essence de la
comédie
latine. Admirons au contraire son adresse à ma
les de plaisir : car, selon que je le constatai dans la préface de ma
comédie
, affichée sous le nom de Plaute, à Rome on ne pro
essoire au sujet des aventures : et c’est là ce qui les distingue des
comédies
de caractères qui ne sont pas non plus dénuées to
ages les imitations composées par le savant cardinal Bibienan, et les
comédies
du fameux Machiavel qui, doué d’un esprit univers
nier siècle, où Goldoni vint étudier notre théâtre, conservèrent à la
comédie
intriguée les formes dégénérées de celle des anci
s. Leur fécond génie sacrifia donc les nobles simplicités de la haute
comédie
, qu’ils avaient étudiée, pour satisfaire au goût
étrie et la force comique. Il eut donc deux conditions de plus que la
comédie
de la seconde espèce, qui n’en a que dix-huit : i
eule qu’il puisse quelquefois excepter. Révolution opérée dans la
comédie
par le génie de Molière. Cette sorte de comédi
ion opérée dans la comédie par le génie de Molière. Cette sorte de
comédie
, reçue généralement sur tous les théâtres de l’Eu
les comiques ensemble, ou plutôt compositeur original, il associa la
comédie
de mœurs et de caractères à la comédie d’intrigue
siteur original, il associa la comédie de mœurs et de caractères à la
comédie
d’intrigues, c’est-à-dire qu’il construisit celle
uns ni les autres s’enlevassent la prépondérance. Telle fut créée la
comédie
mixte, qui est la plus parfaite espèce comprise d
montent à vingt trois, dans lesquelles rentrent celles de toutes les
comédies
. J’en vais faire la supputation totale, et les tr
és est essentiel ; car on conçoit qu’il serait absurde de juger d’une
comédie
qui n’exige que l’observation de six règles, comm
auteur comique. Il ne l’obtiendra pas même absolument au prix de ces
comédies
de la sixième espèce, que l’on appelle facétieuse
ement de leur ressort. Elles contiennent la totalité des règles de la
comédie
mixte, excepté l’exacte vraisemblance et l’intérê
la faculté, renouvelle sur la scène française l’idée des chœurs de la
comédie
grecque et la malice de la verve aristophanique.
à cette révolution en faveur de la gaîté, quelques-unes des sérieuses
comédies
que l’on nous réserve encore, nous en serions déd
re et le vraisemblable. Messieurs, Énumération des règles de la
comédie
applicables à ses diverses espèces. Lorsque je
spèces dans le genre : mais une de ces espèces est traitée ; c’est la
comédie
grecque : nous en sommes quittes. Qui de six ôte
s. Poursuivons, prenons la liste des conditions. Pour telle espèce de
comédie
, dix-huit. Comment dix-huit règles ! eh ! jamais
ou d’intrigue. D’accord, me direz-vous ; mais si vos cinq espèces de
comédie
exigent chacune une diverse quantité de condition
ègles étaient les mêmes pour toutes les sortes de pièces comiques. La
comédie
mixte les contient toutes. Voyons à combien se mo
osant ; il exige peut-être de plus grands frais de génie. L’art de la
comédie
, plus superficiel, se réduit à faire bien rire ;
en conclusion, que les vingt-trois s’appliquent toutes à l’excellente
comédie
de Tartuffe, aussi réellement que les vingt-six c
trop vague. Si toutes les autres conditions qui constituent une vraie
comédie
étaient bien déduites de son examen, et bien expr
ue des remarques faites avec exactitude sur la composition des belles
comédies
. Ai-je oublié ce que le docte Molière adresse, da
notre route, et les laisser s’égayer aux dépens de nos maximes sur la
comédie
. Or commençons classifiquement l’analyse de nos c
les trois premières, comme l’explique plaisamment le philosophe de la
comédie
de Molière, sont la première, la seconde, et la t
ble ou le fait comique. Il faut dans la tragédie ainsi que dans la
comédie
, une fable ou un fait sur quoi tout se fonde : ce
t heureux en son dénouement, pour se conformer en tout à la fin de la
comédie
. Le fait aura la même proportion dans l’une et l’
tères, compliquée dans les pièces d’intrigue ; moins composée dans la
comédie
mixte. Quelquefois elle se combine d’acte en acte
sens. Ces deux exemples démontrent sur quel fonds mince la fable des
comédies
de cette espèce doit être établie. Il en est autr
tte fable, sujet de l’École des femmes, est propre au mouvement de la
comédie
mixte, parce qu’elle ne se complique ni trop ni t
secondairement à l’action capitale. Mes citations en chaque espèce de
comédie
confirment assez qu’une fable, convenablement ima
faut mettre une particulière attention à la bonté d’un tel choix. La
comédie
étant un miroir où tout le monde doit se reconnaî
e du caractère, et c’est là d’où provient leur excellence. La célèbre
comédie
de Calderon, intitulée la Maison à deux portes, n
ique sont si heureusement appliqués à la contexture de l’Inadvertito,
comédie
italienne imitée par Molière dans son Étourdi, qu
n. Ce risible incident est un coup de maître dans l’intrigue de cette
comédie
. Observations utiles au bon choix de la Fable
assent devant vos yeux ; car le moindre fait peut fournir à une ample
comédie
. Regardez chaque mouvement, en marchant dans les
es. Voilà comme on donne aisément leur juste étendue aux sujets de la
comédie
. Tel fut à peu près le sens des paroles de Fabre
nt les judicieuses remarques ont jeté quelque lumière sur l’art de la
comédie
. « Une pièce qui n’a point d’avant-scène, ou qui
a base, le fondement, et l’une des machines principales de toutes nos
comédies
. Deux amants qui commencent à se lorgner, à s’aga
tre observé pareillement sur tous les autres principaux mobiles de la
comédie
. Il explique très bien comment il faut que les gr
palement sur les distinctions qu’il a faites des lois spéciales de la
comédie
. Si l’ordre dans lequel je range la classificatio
s que j’ai cru devoir généralement régulariser. Il avait senti sur la
comédie
ce que j’entreprends sur toute la littérature, et
est celle des unités, condition pareille dans la tragédie et dans la
comédie
, conséquemment déjà traitée et débattue dans nos
plus belle de toutes. On ne s’y astreint absolument que dans la haute
comédie
. La pratique des meilleurs auteurs ne s’étend pas
plus scrupuleusement observées dans la plupart de nos plus estimables
comédies
, qu’elles ne sont respectées dans plusieurs de no
qu’aux trois unités, desquelles on ne doit guère se relâcher dans la
comédie
, il faut en ajouter une quatrième qui est l’unité
aspirer à en imprimer plusieurs à la fois très profondément ; car une
comédie
ne saurait contenir un grand nombre de moralités
aideur masquée : il y a là même unité de vue. Vous rappellerai-je des
comédies
d’un ordre inférieur à celle des Femmes savantes,
g égal dans notre estime, par l’unité de vue qui distingue ses jolies
comédies
. Qu’est-ce que sa Petite ville ? une vive esquiss
tante ne semblât pas hors de la vraisemblance : nous observons que la
comédie
, étant la peinture du pire, exige qu’on charge sa
rterre, et lui redirait, Courage, disciple de Molière, voilà la bonne
comédie
! Dix-huitième séance. Sur le ridicule et sur
urs, 6e Règle. Le ridicule. Les cinq premières conditions de la
comédie
que nous avons analysées dans la précédente leçon
son caractère. Cette condition indispensable est le ridicule, dont la
comédie
n’a pas moins besoin pour exister, que la tragédi
orps organisés n’ont besoin de la vie pour respirer et se mouvoir. La
comédie
se proposant de corriger également le vice et le
confonds la règle et le sujet, en convertissant une des choses que la
comédie
représente en loi principale de son imitation ? J
l’entends ici, pris abstractivement, est le ton caractéristique de la
comédie
; qu’elle cesserait d’être, si, en exposant les t
attitude. Le ridicule est, comme on le voit, l’esprit vivifiant de la
comédie
: son absence d’une action, quelque vraie et quel
i dire, au gibet de l’opinion publique. Tel est son ministère dans la
comédie
. Les quatre espèces du ridicule comique. Le
s. Il ne faut pas confondre le ridicule général, mobile de la moderne
comédie
, avec le ridicule public, étonnant et hardi resso
rne comédie, avec le ridicule public, étonnant et hardi ressort de la
comédie
ancienne. Celui-ci frappait le corps entier de l’
ervez qu’en ce cas sa tendance le détourne de l’objet principal de la
comédie
puisqu’il n’égaye ni ne change plus personne. Les
qui valut les leçons claires et instructives de notre grand maître en
comédie
? La Critique de l’École des femmes et l’Imprompt
; et que, si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des
comédies
. c’était les ressemblances qu’on y voulait toujou
choses qui peuvent convenir à cent personnes ? Comme l’affaire de la
comédie
est de représenter en général tous les défauts de
les défauts qu’il peint, il faut, sans doute, qu’il ne fasse plus de
comédies
. » Molière, en établissant ce principe, bien pré
ui-même si complètement peint les ridicules, en finissant sa dernière
comédie
, qu’il n’en eût pu saisir aucun autre s’il eût vé
ut ce qu’il dit et ce qu’il fait ! crois-tu qu’il ait épuisé dans ses
comédies
tout le ridicule des hommes ? Eh ! sans sortir de
ise à la raison. Tels sont les exemples que le poète imitera dans ses
comédies
, s’il veut que l’arme utile du ridicule ne soit j
iscrets : leur grossièreté dément les succès dont ils se vantent : la
comédie
ne trouverait plus entre eux le modèle d’un Acast
cialement le ridicule éternel et éphémère, général et particulier, la
comédie
manquera de son relief principal, de son nerf et
savoir à quoi et comment cette condition s’applique utilement dans la
comédie
. Notre leçon nouvelle n’est donc que la suite de
décomposer. Or l’usage du ridicule varie en chacune d’elles. Dans la
comédie
de caractère, il ne porte que sur le langage et l
l ne porte que sur le langage et les humeurs des personnages. Dans la
comédie
mixte, il s’applique à la fois aux caractères des
des individus, et aux situations où l’auteur doit les placer. Dans la
comédie
épisodique, il marque simplement les physionomies
sionomies dont elle fait passer les seuls portraits en revue. Dans la
comédie
facétieuse, comme dans la comédie mixte, il s’emp
s seuls portraits en revue. Dans la comédie facétieuse, comme dans la
comédie
mixte, il s’empreint également sur la figure des
: mais le peu de fragments que le temps a respectés de ses nombreuses
comédies
ne nous laisse pas de quoi juger l’application qu
mperfections égales. Molière a plus sagement fondé la moralité de ses
comédies
, car il n’y observa pas moins exactement l’unité
le ait vu les belles compagnies, « Les divertissements, les bals, les
comédies
; « Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tou
ce à notre poète, et n’a prêté matière depuis la sienne qu’à la seule
comédie
des Précepteurs, composée par Fabre d’Églantine,
emploi de son art est blâmable, et qu’une telle satire implique à la
comédie
une sorte d’immoralité ? L’état honnête du mariag
n mal qu’ils attirent eux-mêmes en s’agitant pour l’éviter. La saille
comédie
s’efforce à les guérir de cette manie désolante :
« Ce qu’on ne voudrait pas savoir. Cette même faiblesse offre à la
comédie
un digne sujet de ridicule ; c’est la fureur de c
uiraient donc sans trouble s’ils n’étaient jaloux l’un de l’autre. La
comédie
veut les corriger de ce travers de passion qui nu
nfrère, « Que ne l’être qu’en herbe est pour lui douce chose. Cette
comédie
est un modèle dans l’art de manier le ridicule at
conditions dans les mésalliances. Ainsi Molière imprime toujours à la
comédie
une utilité générale, en redressant par la moquer
e Versailles se parlent en ces termes du succès qu’obtiendra certaine
comédie
composée pour le punir. « Le railleur sera rail
des choses dont ils ne s’avisent pas ? « — La représentation de cette
comédie
(celle du Portrait du peintre, dirigée contre Mol
ndront point l’occasion de se venger de lui, en applaudissant à cette
comédie
. « — Sans doute ; et pour moi je réponds de douze
une erreur de ma part que de revendiquer ce ridicule en faveur de la
comédie
. C’est aller trop loin sans doute, et je reconnai
nous en tirerons celle du ridicule, l’une des plus essentielles de la
comédie
. Le ridicule naît en nous de nos fassions : celui
par artifice. Leur infirmité n’est qu’en leur âme, et la gaîté de la
comédie
essaya salutairement d’en opérer la cure, en livr
ceau de sa folie aux seconds, et ne les rend propres qu’à l’espèce de
comédie
nommée facétieuse : les premiers offrent le spect
eur burlesque pompe, et renouvellent sur notre théâtre le genre de la
comédie
antique offert a notre curiosité, qui ne s’expliq
rites, la noblesse, et la bourgeoisie. Aristophane représente dans la
comédie
des Nuées le bourgeois Strépsiade, entêté de l’en
laire. Son subtil génie avait usé d’une égale adresse en composant la
comédie
de George Dandin, lorsque, traçant monsieur et ma
et plus grave dont j’ai reculé l’examen au terme de mes leçons sur la
comédie
: l’instant n’est pas venu pour moi de développer
dans sa totalité. Les frappants exemples que nous avons tirés de ses
comédies
nous éclairent assez sur la manière d’exposer phi
ce travail, les bons éléments que me fournit le Traité de l’art de la
comédie
, que Cailhava nous laissa en témoignage de son sa
ctères. Ce qu’il explique sur la condition des caractères, dans la
comédie
, comprend ce que j’aurais de meilleur à vous dire
it plusieurs autres des époques où brilla le théâtre grec. L’ancienne
comédie
, en nommant les magistrats et les généraux qu’ell
eu piquant qui résultait de leurs caractères représentés ; la moyenne
comédie
, en se couvrant de masques ressemblants aux perso
es, que n’eussent pu faire reconnaître leurs seules figures. Enfin la
comédie
moderne, à laquelle furent interdites les désigna
a faites de ses pièces, nous invitent à croire qu’il ne traita que la
comédie
d’intrigue. Plaute embrassa les deux espèces ains
l’a joué chez toutes les nations avec un même succès. « Le but de la
comédie
, dit Cailhava, étant de plaire aux hommes, et de
otes et aux étrangers. » J’observerai, sur cela, qu’entre toutes les
comédies
du monde, le Tartuffe, lui seul, atteint aussi fo
ractères de profession, à l’article de la condition des mœurs dans la
comédie
. Ce soin de séparer ainsi l’une de l’autre les pa
it ne peut se débarrasser : leur nature les rend incorrigibles, et la
comédie
manque son but en les faisant dévier de leurs mêm
et, pour caractère principal, puisqu’il en fit l’unique support de sa
comédie
. La méchanceté, nécessairement contrainte et mesu
é dans le fond du tableau. Critique du caractère d’Alceste dans la
comédie
de Fabre d’Églantine. La pièce de Fabre d’Égla
connaissable à personne. C’est en quoi je vous prie d’observer que la
comédie
a son idéal comme la tragédie. Celle-ci peint le
poser une Vénus, qui fut le modèle idéal de la beauté de son sexe, la
comédie
doit le faire pour accomplir une idéale image de
rendre tout d’un coup les partis les plus opposés à leurs maximes. La
comédie
ne pêche point en conformant sa fable à leur inég
ne point faire contraster deux personnages d’une égale force dans une
comédie
. Opinion de Cailhava sur l’effet des caractère
t que la nature rend incurable : la passion du jeu est un vice que la
comédie
peut corriger : aussi rien de plus amusant que le
it intérieurement, comme n’étant que spectatrice un peu maligne de la
comédie
du monde et dédaignant d’y jouer un premier rôle.
e à toucher merveilleusement. 8e Règle. Les passions propres à la
Comédie
. Apprenons encore de Molière comment il faut t
renons encore de Molière comment il faut traiter les passions dans la
comédie
cette condition diffère en ce genre de ce qu’elle
nt que pour émouvoir la pitié qui fait plaindre leurs égarements ; la
comédie
fidèle à son but ne doit les exposer à la scène q
es transports convulsifs d’Arnolphe, justement nommé l’Orosmane de la
comédie
, a fait plus éclater de ris que celui de la tragé
rités respectables pour arrêter l’invasion du genre larmoyant dans la
comédie
. Sa seule approche défigure presque entièrement l
Les scènes exquises du Dépit amoureux ont engendré la plupart de nos
comédies
ou de nos opéras les plus agréables sur ce sujet.
e Mariamne ? Non, je réserve l’examen de toutes les perfections de la
comédie
du Tartuffe à un plus important usage. Bornons-no
réable et nouveau. Concluons que pour se conformer aux qualités de la
comédie
, les passions ainsi que les caractères doivent s’
e et à l’âge des acteurs. 3º Des caractères de profession. La vieille
comédie
n’étant qu’une parodie outrée, et non une imitati
le, on ne peut dire que proprement elle peignit les mœurs. La moyenne
comédie
, en attaquant plus directement les mœurs que les
ple complet qui nous en reste, elle n’en était pas l’image exacte. La
comédie
moderne fut la seule comédie de mœurs. Les poètes
, elle n’en était pas l’image exacte. La comédie moderne fut la seule
comédie
de mœurs. Les poètes latins reproduisirent ses fo
ertion du suffrage recommandable d’Horace, qui louait en son temps la
comédie
latine de commencer à représenter des personnages
enteur des progrès de ce genre, en Italie, et borna la carrière de la
comédie
en ce pays : le seul pas que firent les Italiens
eussent profité des leçons de leur fameux Machiavel dans l’art de la
comédie
comme ils profitèrent de ses leçons de politique,
Des caractères fournis par les professions. Cette branche de la
comédie
est une des plus fructueuses dans les sujets nati
amp qu’il semble avoir entièrement moissonné. Rapprochements de la
comédie
des Guêpes et de celle des Plaideurs. La manie
e de terminer ses ébauches. Son talent lui fait oublier sa misère. La
comédie
corrige utilement de tels originaux de leur trop
ous transporte en idée dans l’avenir ! On ne saurait trop étudier les
comédies
que j’ai citées pour apprendre combien l’observat
; les préceptes énoncés précédemment font sentir que l’intérêt de la
comédie
ne doit tenir qu’à l’attention qu’elle attire sur
sespoir : le succès de la Gouvernante et de la plupart des prétendues
comédies
du même auteur appartient au drame larmoyant. Vol
ance. L’élégance de Boissy, toujours sérieuse et fleurie, renferma la
comédie
dans les cercles de nos salons, et l’intérêt de s
jours à la vérité des ressemblances. C’est le seul qui convienne à la
comédie
. C’est une erreur trop accréditée aujourd’hui que
e et sur les péripéties. Messieurs, Formule des prologues de la
comédie
latine. « Je ne suis point aujourd’hui moi-mê
x qui prisent le vin vieux, et qui à son égal apprécient les vieilles
comédies
: or, puisque les ouvrages des vieux temps, et le
e vous goûtiez aussi bien les vieilles fables. En effet les nouvelles
comédies
qu’on voit se produire n’ont guères plus de valeu
la contiennent presque entièrement, font une partie intégrante de ses
comédies
: ceux de Térence ne semblent que des hors-d’œuvr
’illusion, servit d’exemple à M. Andrieux, qui nous a offert, dans sa
comédie
intitulée le Trésor, l’imitation la plus parfaite
un style élégant et pur, que Térence régénéra les modèles de la haute
comédie
. Dérèglement des prologues de Plaute. Plaute
Plaute, au contraire, garde encore le désordre et la licence de la
comédie
ancienne : il use de prologues explicatifs pour e
ant les spectateurs à voir les dieux de la tragédie paraître dans une
comédie
, il confond les dogmes de nos ignorants aristarqu
’elle la riche élégance de la langue d’Aristophane. Il nous reste des
comédies
de Plaute sans prologues, soit qu’il s’exemptât q
rouve pas qui me semble aussi jolie, aussi gracieuse, que celle de sa
comédie
intitulée Curculio ; son élégance est exquise, à
à lui pour trouver la source des plus divertissantes inventions de la
comédie
. Les détracteurs d’Aristophane céderont peut-être
analyser. Les plus savants dogmatistes conviennent que les meilleures
comédies
sont celles qui ont un grand avant-scène, c’est-à
’ai dit de l’exposition tragique est applicable à cette règle dans la
comédie
, les parties constituantes du drame étant les mêm
ec force, pour se défendre et se débrouiller inopinément ensuite. Les
comédies
dont le nœud est trop faible, ou qui n’en ont poi
s à un seul. Toutes les autres espèces veulent au moins un nœud : les
comédies
d’intrigues et les comédies mixtes en exigent plu
es espèces veulent au moins un nœud : les comédies d’intrigues et les
comédies
mixtes en exigent plusieurs. Le sujet de la fable
énoue vers la fin par des reconnaissances fortuites, à la manière des
comédies
latines dont celles de l’Étourdi me semble une de
s les fables espagnoles et italiennes, c’est-à-dire dans l’espèce des
comédies
d’intrigues, soit morale, soit facétieuse. L’inst
i qui prouve le mieux combien la liberté du langage de notre ancienne
comédie
était éloignée de la pruderie de notre faux goût,
é au même sort que de la part des dieux de l’Olympe. Le nœud dans les
comédies
de caractères et de mœurs est plus simple et plus
ette, réside toute la force de ce simple nœud. Nœud excellent d’une
comédie
de Fabre d’Églantine. Le troisième acte de la
ellent d’une comédie de Fabre d’Églantine. Le troisième acte de la
comédie
, intitulée improprement par Fabre d’Églantine, le
le priver à jamais. Je conseille aux disciples de l’art d’étudier la
comédie
des Captifs pour apprendre comment le plus enjoué
asse tour à tour ; telles encore que la Maison à deux portes, célèbre
comédie
espagnole, où l’amoureuse qu’on enlève de nuit pa
et dont le meilleur exemple nous est offert dans l’École des femmes,
comédie
exquise, et digne de servir d’autorité au génie,
ffets des changements de caractères : ceux-ci sont défectueux dans la
comédie
, parce que les caractères humains ne changent poi
’imposture et de charlatanisme. On sent quelle importance acquiert la
comédie
lorsqu’elle obtient de si graves résultats, et qu
sur la force comique. Messieurs, Après l’examen des règles de la
comédie
qui en constituent spécialement la fabrication dr
les deux dernières ne s’appliquent point nécessairement à l’espèce de
comédies
épisodiques nommées pièces à tiroir, mais à toute
vous parler ne porte aussi son application que sur quatre espèces de
comédies
; les pièces épisodiques n’ayant point d’intrigue
le cinquième fussent prépondérants sur tous les autres. Mais dans la
comédie
en cinq actes, c’est particulièrement au troisièm
se fier à sa propre fertilité, n’employait les premiers actes de ses
comédies
qu’à la préparation des grandes choses qu’il prom
uements irréprochables. Les habiles distributions de Molière dans les
comédies
en trois actes répondent à l’ordre qu’il conserve
te toute sa vigueur et tout son feu ; par conséquent, dans ce rang de
comédies
, le second acte devient le plus puissant et le pl
moins employée que leur présence à la continuité de l’action dans une
comédie
bien construite ; et la perfection exige que sans
es amener à leur place convenable ne s’acquiert que par l’étude de la
comédie
moderne. Les anciens ignoraient ou négligeaient l
principales scènes du Menteur de Corneille et de celles des premières
comédies
de Molière, servit d’exemple aux auteurs, qui fir
; et cette condition théâtrale est la plus essentielle dans la bonne
comédie
, où le secret de l’art est de dissimuler l’art, s
nsport théâtral. Écoutez George Dandin, acteur principal de l’une des
comédies
les mieux construites. Ses premiers discours vous
ènent d’acte en acte jusqu’à la catastrophe. Outre ces nécessités, la
comédie
exige, ainsi que la tragédie, un arrangement myst
se dénoue par la faiblesse naturelle aux passions véhémentes. La même
comédie
contient encore une scène capitale entre Arsinoé
décence élégante qui la distinguent toujours. Tirons de l’excellente
comédie
des Femmes savantes la quatrième preuve du systèm
j’ai citées, une exposition, un nœud, et un dénouement, ainsi qu’une
comédie
entière ; de plus elle comporte cette impulsion d
ou à tiroir, telles que les Fâcheux ou le Mercure galant : car en ces
comédies
chaque scène, renfermant un sujet détaché, doit f
nt mixte ; car la catastrophe ne doit jamais être malheureuse dans la
comédie
: ceci bien entendu, nous désignons par dénouemen
s moyens étrangers à l’action, ni par des secours tirés du dehors. La
comédie
est encore redevable à nos temps et à nos auteurs
’on attache à ses dénouements, s’étonnent que dans la quantité de ses
comédies
il en ait fait un si grand nombre de bons : ceux
son industrie, et celui de l’Amour médecin, sont des modèles pour la
comédie
d’intrigue ; ceux du Misanthrope et des Femmes sa
isanthrope et des Femmes savantes, sont d’excellents exemples pour la
comédie
de caractères et de mœurs ; ceux de l’Avare et du
ceux de l’Avare et du Tartuffe satisfont moins la régularité dans la
comédie
mixte. Mais s’ils sont défectueux quant à la cond
même de la farce de Pourceaugnac, ne sauraient être meilleurs dans la
comédie
facétieuse : les pièces à tiroir n’exigent pas de
habitude le contraignirent à conserver les dénouements usités dans la
comédie
latine, qui débrouillait ses intrigues par des ré
eurs prologues familiers que leurs burlesques compliments d’adieu. La
comédie
est devenue chez nous une affaire si sérieuse, au
laquelle penchent tous nos drames philosophiques, improprement nommés
comédies
. 17e Règle. La force comique. Les condition
it revivre les Ménechmes du poète latin, et trouva dans la facétieuse
comédie
intitulée Mostellaria, le fonds original de la fa
la maîtresse de son fils. Cette plaisante scène, transportée dans ma
comédie
intitulée Plaute, n’a pas moins frappé les connai
ns en faveur de ce Grec et de mon goût particulier. Imitation de la
comédie
des Nuées, dans celle du Bourgeois gentilhomme.
comédie des Nuées, dans celle du Bourgeois gentilhomme. La fameuse
comédie
des Nuées devint, pour l’auteur du Bourgeois gent
ujet de son fils Thomas. Molière a copié beaucoup d’endroits de cette
comédie
. » La conformité entre les deux poètes s’établit
ade et Jourdain, tout entêtés de pareilles manies. Imitation de la
comédie
des Chevaliers dans celle du Médecin malgré lui.
que deux pièces qui luttent de naturel avec les siennes ; la vieille
comédie
intitulée l’Avocat Patelin, et le Turcaret de Les
e de la justice. C’est la force comique par excellence ! Dans l’autre
comédie
, le financier Turcaret, né laquais, et mangeant d
t l’humeur enjouée renforcent partout les tableaux du ridicule en ses
comédies
. Ôtez la rieuse Nicole de la maison de monsieur J
istingué le génie. Vingt-troisième séance. Sur la moralité de la
comédie
, et sur le style qui lui est propre. Messieurs
Nous avons cherché les éléments de la force comique, de laquelle la
comédie
reçoit son plus puissant moyen de faire rire ; ma
ur ne pas le perdre de vue, il nous faut considérer la moralité de la
comédie
comme une de ses conditions essentielles. Cette c
s inhérente à toutes ses espèces, et s’attache indispensablement à la
comédie
mixte : les pièces d’intrigues, les pièces à tiro
louse de les guérir, si quelques saines moralités, empreintes dans la
comédie
, ne présentaient un remède salutaire aux villes e
ur extravagance les exagère trop pour qu’on s’en fâche. Mais la haute
comédie
contient des portraits frappants, des figures vér
j’ai déjà parlé, et toujours spécialement caractéristique de la haute
comédie
. Lorsque je recommande la moralité dans la comédi
stique de la haute comédie. Lorsque je recommande la moralité dans la
comédie
, et que je la fais envisager comme l’une de ses p
e fonds. Défaut de Destouches, de La Chaussée, de Voltaire, dans la
comédie
. C’est là ce que n’ont paru le plus souvent se
d’une moralité générale constituait lui seul cette condition dans la
comédie
, quelle pièce mériterait mieux son titre que la N
qu’un triste abrégé de la fable anglaise de Paméla, et non une riante
comédie
. Le philosophe Dolban, sa sentimentale paysanne,
en vigueur ; et nos juges du bon ton seraient charmés d’une si belle
comédie
, qui les aurait fait pleurer au lieu de les faire
pendant si l’on permettait que le franc naturel redevînt le ton de la
comédie
, on sentirait que rien n’est mieux assorti que le
valets, et la lésinerie du maître, n’ont d’autre contrepoids dans la
comédie
de l’Avare, que le sentiment de haine et de déris
r immoralité la leçon de sagesse et d’exactitude que cette excellente
comédie
donne à tous les gens de finances. Concluons de c
vraisemblance et à la gaîté de l’imitation, que les personnages de la
comédie
soient vertueux et raisonnables ; qu’ils doivent
e l’œuvre, et reconnaissez-y le vrai et durable caractère de la haute
comédie
, qui seule corrige les mœurs en riant, selon l’ax
rrige les mœurs en riant, selon l’axiome de son antique devise. La
comédie
latine ne tendait qu’au divertissement. Quels
os respects pour l’antiquité, nous ne saurions nous dissimuler que la
comédie
latine tendait moins que la nôtre à cette correct
e, intitulée Cassina, ne les surpassait tous par son obscénité. Cette
comédie
, l’une des plus gaies et des meilleures de Plaute
cence. Il en est de même de la fameuse Mandragore de Machiavel. Cette
comédie
passerait pour l’une des plus parfaites du théâtr
si aveuglément à sa femme ; la plupart des scènes capitales de cette
comédie
sont tissues avec un art inimitable, et le portra
Léon X, distributeur des indulgences, en accorda une plénière à cette
comédie
. Ce spirituel pontife, trop sanctifié personnelle
C’est pourquoi je range parmi les conditions nécessaires de la haute
comédie
, la moralité qui les recommande à l’attention pub
se, qui plaît dans tous les temps à la multitude. Moralité de deux
comédies
de Plaute. La réputation de Plaute ne fût poin
é de traits utiles et moraux les dialogues enjoués de ses plus libres
comédies
: il rachète en quelque sorte, par de nombreux dé
nce et en noblesse dans les délicates intrigues des Captifs, et de sa
comédie
intitulée le Cordage ; c’est là qu’il montre cett
lle n’est point composée selon la méthode usitée, ni comme mes autres
comédies
. Il ne s’y trouve pas de ces vers licencieux, ind
s dans l’épilogue qui termine la pièce entière. « Spectateurs, cette
comédie
est faite à la gloire des honnêtes mœurs : elle n
nt une maîtresse en cachette d’un père. Les poètes ont inventé peu de
comédies
de cette espèce, où les bons apprennent à devenir
aits d’esprit sont d’utiles avertissements, et dont toutes les hautes
comédies
sont pleines des plus salutaires moralités. L’ava
vais citer ne se félicite que modérément d’avoir atteint le but de la
comédie
, en faisant rire ; mais il se loue de n’avoir pas
lques auteurs plus modestes l’avaient tiré. » En effet, messieurs, la
comédie
des Plaideurs, vraiment plaisante d’un bout à l’a
vec succès les principales tirades du Menteur aux bons morceaux de la
comédie
de Racine. L’examen de la condition du style comi
celui de Regnard. 19e Règle. Le style comique. Le style de la
comédie
, se conformant au langage ordinaire de la société
des termes propres ou communément figurés, vous écrirez clairement la
comédie
: or c’est là l’écrire comme il faut. Mais la moi
n notre théâtre les éléments des deux espèces de langage que parle la
comédie
, c’est-à-dire le naturel, et le satirique. Aux pr
s Femmes savantes. Boileau jamais a-t-il plus fortement écrit ? La
comédie
entière des Femmes savantes rivalise avec ce qu’i
vers de Philinte, où l’auteur établit la moralité fondamentale de sa
comédie
du Misanthrope. « Mon dieu ! des mœurs du temps
législateur de l’art poétique prouva qu’il n’eût pas été celui de la
comédie
, comme l’auteur du Tartuffe. Excellence de la
Molière, autant que la loi de son genre, qui veut que le style de la
comédie
obéisse à toutes les diversités du monde qu’elle
style comique ; examen des deux espèces de dialogue convenables à la
comédie
; tableaux scéniques, et symétrie théâtrale. M
e que nous avons faite du style naturel et du style satirique dans la
comédie
, répandra la plus grande clarté sur les jugements
ne dans ses Plaideurs, et fut imité par Regnard en presque toutes ses
comédies
versifiées, parce que le premier de ces auteurs,
les beautés ne le sont pas moins. L’estime qu’on fait de ces décentes
comédies
ressemble à la réputation de ces femmes raisonnab
en style naturel et en pureté de langage, avec la plume du père de la
comédie
. Bel exemple du style propre à la haute comédi
lume du père de la comédie. Bel exemple du style propre à la haute
comédie
dans le chef-d’œuvre de Piron. À ne considérer
mmé de l’Empyrée, applique un appareil d’emphase très convenable à la
comédie
qui le représente ironiquement du côté risible.
en poète. Chez tout autre que lui, ce ton paraîtrait ampoulé dans la
comédie
, qui ne souffre aucune enflure. La justesse du st
tre eux. Molière, Piron, ni Jean-Baptiste Rousseau, qui sut écrire la
comédie
aussi bien qu’il sut mal la composer, ces maîtres
rtout de la prose ou des vers. Certes, on ne saurait mieux écrire la
comédie
; cette pièce est partout semée de ces excellente
sens que renferme la phrase. On chercherait vainement dans les autres
comédies
modernes des exemples qui éclaircissent mieux le
t des situations diverses. Sur le style satirique en usage dans la
comédie
. Développons l’artifice du style satirique et
’honneur n’est qu’une maladie. « Ma foi ! j’étais un franc portier de
comédie
: « On avait beau heurter et m’ôter son chapeau,
rait de folie, un coup de pinceau le plus burlesque du monde. Dans la
comédie
des Folies amoureuses, la suivante Lisette se rit
de syllabes consonantes ou sur la répétition d’un terme bizarre. Les
comédies
de Plaute sont semées de ces cacophonies arrangée
es de vos applaudissements. Les deux espèces du dialogue sont dans la
comédie
ce qu’elles sont dans la tragédie ; le dialogue s
ableaux étrangers au sujet, n’est qu’un hors-d’œuvre poétique dans la
comédie
, et sort de la règle du dialogue soutenu ; chaque
mérite d’avoir très subtilement tissu ses intrigues à l’imitation des
comédies
espagnoles. Les nombreux fils qu’il tend se broui
ore le profit que notre art peut tirer de l’étude trop négligée de la
comédie
grecque, dont j’ai cru le génie digne de notre es
e les bien grouper dépend de la symétrie, condition semblable dans la
comédie
et dans la tragédie ; condition qui tient à l’ord
réunion complète des vingt-deux règles antécédentes appliquées à une
comédie
, il est à propos de faire observer le perfectionn
six espèces que son genre comporte. On a vu que, dans son origine, la
comédie
ne fut qu’une parodie satirique plus ou moins per
e avait reçues de Ménandre, et qui ne s’attachèrent qu’à traduire les
comédies
d’intrigue proprement dites. Les Espagnols enchér
es lazzis, les pasquinades et les caricatures satiriques, créèrent la
comédie
facétieuse après avoir traduit longtemps les fabl
ns l’Italie, sous la forme de nos proverbes, suggérèrent l’idée de la
comédie
nommée à tiroir ; mais la comédie de mœurs et de
proverbes, suggérèrent l’idée de la comédie nommée à tiroir ; mais la
comédie
de mœurs et de caractères, à peine entrevue par l
art. Le caractère du Misanthrope rendit au théâtre le vrai type de la
comédie
de mœurs qu’on attribuait à Ménandre, et qu’on se
: son génie allia depuis, dans un chef-d’œuvre, cette espèce de haute
comédie
aux éléments de la comédie d’intrigue ; et balanç
ans un chef-d’œuvre, cette espèce de haute comédie aux éléments de la
comédie
d’intrigue ; et balançant justement la force des
s effets par le concours de leur mutuel mobile, et créa réellement la
comédie
mixte, qui est la plus théâtrale de toutes. Ce fu
tour parodiste, et la censure générale des corporations entières : la
comédie
, dont il semble avoir épuisé les ressources dans
plus ? Je n’ai proposé ceci que comme un doute ; mais je crois que la
comédie
, en s’emparant des annales comme la tragédie, acq
e la punit mieux que le rire. Remarques sur le genre nouveau de la
comédie
historique. Cette création de la comédie, que
ur le genre nouveau de la comédie historique. Cette création de la
comédie
, que je nommai historique, aurait encore l’avanta
er plus correctement. Malgré le soin que j’avais pris d’écarter de ma
comédie
toute espèce d’intérêt qui l’eut confondue avec l
op près, par leur contraste, le ridicule et la pitié. Ce défaut de ma
comédie
de Pinto ne m’échappa point à la représentation,
fois ébranlé dans son ministère ; aventure qu’on appela d’un titre de
comédie
, la Journée des Dupes. Si je présumais en ma fave
s et des hommes du monde qui l’ont goûtée, j’oserais croire que cette
comédie
historique ne passerait point au jugement du publ
entaire ! Je tenterai l’analyse de la vingt-troisième condition de la
comédie
, en faisant l’application de toutes ensemble au c
oisir un plus beau sujet d’examen pour mon discours de clôture sur la
comédie
. J’ai fait l’application des vingt-six conditions
n du choix disparaît, selon moi, en ce qui distingue la meilleure des
comédies
. Notre Molière ne fut surpassé par aucun poète de
liquerons, par une juste préférence, les vingt-trois conditions de la
comédie
, ou plutôt c’est en lui que nous allons trouver l
e aux trois unités fondamentales, éclate avec pleine évidence dans la
comédie
du Tartuffe. C’est l’imposture que Molière veut s
ire. Le ridicule. Celle du ridicule, essence, mobile, âme de la
comédie
, y répand abondamment sa puissante influence. C’e
illes. Passons en revue les ridicules principaux et secondaires de la
comédie
de l’Imposteur. Le premier est Tartuffe ; quel es
laire à des crimes ; et le procès du crime n’est pas du ressort de la
comédie
. Que fait Molière ? Il ne représente que les scél
tition ; et c’est en lui conséquemment que se fonde la moralité de la
comédie
toute entière. Les caractères. Les ridicule
immédiatement, et par là ne manquent jamais d’exciter le rire. Nulle
comédie
ne présenta des caractères si vrais, si constamme
t été aussi profond dans le talent de les signaler que l’auteur de la
comédie
qu’il osa blâmer à contresens, il ne se fût pas a
Les mœurs. Les rôles, l’intrigue, et la diction, de cette belle
comédie
sont partout conformes à la condition des mœurs ;
ion des mœurs. L’intérêt. La règle qui limite l’intérêt dans la
comédie
ne saurait être étudiée avec plus de profit que d
que invisible longtemps. Je laisserai le docte Brumoy, interprète des
comédies
grecques, vous faire remarquer que l’arrivée de c
peu le ton élevé de ce chef-d’œuvre ; un tel rôle, très bon dans une
comédie
facétieuse, dépare une si haute comédie. Ce repro
n tel rôle, très bon dans une comédie facétieuse, dépare une si haute
comédie
. Ce reproche qui me paraît fondé s’atténuera, peu
le Tartuffe au-dessus du Misanthrope, et conséquemment de toutes les
comédies
. Dans la vive scène d’exposition, il y a force co
et le plus nerveux qui jamais ait exprimé les sentiments vrais de la
comédie
. La propriété des termes, leur énergie y frappe,
e, enfin, ne l’emporte en aucun point sur le moral. Cette inestimable
comédie
prévaut donc sur les plus belles, puisqu’à l’obse
hie et de la dialectique, Molière commence par ces mots ; « Voici une
comédie
dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longt
qu’ils ne sauraient me pardonner, et ils se sont tous armés contre ma
comédie
avec une fureur épouvantable. Ils n’ont eu garde
éridique, se révolta pieusement dans ses Maximes et réflexions sur la
comédie
, autrefois condamnée par quelques saints pères.
s et pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les
comédies
de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi
en lui, que d’assertions calomnieuses à l’égard de la plus morale des
comédies
! Héritiers de la chaire des apôtres, vous en sav
s de nations comme il est des abuseurs de familles ; et que la grande
comédie
du monde, où les gouvernés font si souvent le rôl
fe, si ce n’est celui de Dom Juan, ne se joue guères autrement que la
comédie
de Molière. 1. De malignes allusions faites
s journalistes me forcèrent à ouvrir la seconde séance du Cours de la
comédie
, par un avant-propos que le lecteur trouvera à la
j’aie faites : j’astreignis exactement aux mêmes unités mes dernières
comédies
intitulées : le Frère et la Sœur jumeaux et le Co
une saillante unité de vue, qualité très distincte dans cette morale
comédie
. 5. [NdE] Mammamouchi. 6. [NdE] Tuffière. 7. D
Chapitre IV La
comédie
1. Vaudeville : Labiche. Opérette : .MM. Meilh
e 1. Vaudeville : Labiche. Opérette : .MM. Meilhac et Halévy. — 2.
Comédie
: Émile Augier. Portée morale de l’œuvre. Relief
les fureurs, l’idéalisme gonflé du drame romantique ; après 1870, la
comédie
triomphe sur toute la ligne, étale toutes ses for
898, dont la fantaisiste irréalité semble se rapprocher parfois de la
comédie
de Musset, dans cette « blague » enragée qui démo
sse au plaisir, revit ce monde du second empire que les romans et les
comédies
, plus brutalement ou plus sévèrement, s’efforcero
e ne sont que vulgaire polissonnerie ou fadeur sentimentale. 2. La
comédie
: Émile Augier. La comédie proprement dite, ét
nnerie ou fadeur sentimentale. 2. La comédie : Émile Augier. La
comédie
proprement dite, étouffée entre le vaudeville à p
le (1849) et M. Dumas fils sa Dame aux Camélias (1852) : non point la
comédie
classique, joyeuse et générale, mais une comédie
1852) : non point la comédie classique, joyeuse et générale, mais une
comédie
dramatique, enveloppant quelque thèse morale dans
e thèse morale dans une peinture exacte des mœurs contemporaines, une
comédie
émouvante et réaliste, qu’influençait fortement l
zac. Deux noms caractérisent de 1850 à 1880 ou 1885 l’évolution de la
comédie
: les noms de MM. Augier et Dumas. Si l’on n’écou
le brillant déjà s’écaille de toutes parts. Elles jouent à la grande
comédie
, et l’on n’y sent rien qu’un faiseur qui spécule
x qu’une conception grossière du personnage sympathique ait peuplé la
comédie
d’Augier de jeunes savants vertueux et de polytec
ut est peut-être le caractère le plus original, le plus creusé que la
comédie
française nous ait présenté depuis Molière : Turc
contemporaine : voilà l’impression mêlée et puissante que donnent les
comédies
de M. Dumas. Le danger du genre qu’il a créé, et
a dureté ait fondu. Plus de factice roman, plus de raide logique : la
comédie
de Francillon ne nous offre que réalité et humani
esse de Gerolstein (1867), les Brigands (1860). Ils ont fait quelques
comédies
, dont la Vie parisienne (1866) et la Petite Marqu
t des romans qui sont d’un écrivain délicat ; de M. Meilhac, diverses
comédies
d’une fantaisie originale. 899. M. Victorien Sar
ublié aussi diverses brochures sur les questions morales et sociales.
Comédies
: la Dame aux Camélias (1852) ; le Demi-Monde (18
Augier, Émile (1820-1889) [Bibliographie] La Ciguë,
comédie
en deux actes (1844). — Un Homme de bien, comédie
phie] La Ciguë, comédie en deux actes (1844). — Un Homme de bien,
comédie
en trois actes et en vers (1845). — L’Aventurière
t (1849). — Le Joueur de flûte, un acte (1850). — La Chasse au roman,
comédie
tirée d’un roman de Jules Sandeau (1851). — Diane
76-1878). OPINIONS. Pigault-Lebrun Je me suis arrêté à vos
comédies
en vers et à celles d’entre elles qui ont mérité
comme le public semblent tentés d’abandonner : non que je porte à la
comédie
en vers une préférence académique et que je lui c
une préférence académique et que je lui croie plus de dignité qu’à la
comédie
en prose ; une grande comédie en prose est assuré
ue je lui croie plus de dignité qu’à la comédie en prose ; une grande
comédie
en prose est assurément une œuvre très littéraire
ès littéraire, surtout si elle est l’œuvre d’un seul auteur ; mais la
comédie
en vers a cet avantage d’une langue particulière
Roqueplan M. Augier, qui est de son temps et qui l’aime, fait la
comédie
de son temps : les caractères, les mœurs, l’intri
. [Le Constitutionnel (décembre 1869).] Paul de Saint-Victor La
comédie
de M. Augier transforme la scène en tribune, ses
re chose que ce recul du temps, toujours plus ou moins nécessaire aux
comédies
de mœurs, qu’il remet au point dans la perspectiv
r n’a compté que d’éclatants succès. Que, dans Gabrielle, qui est une
comédie
d’une haute moralité, il mît hardiment, dans la b
es de M. Émile Augier (28 octobre 1889).] Jean-Jacques Weiss La
comédie
des Effrontés appartient au second Augier, celui
e cachet de son talent naturel. C’est ainsi que Marivaux écrivant des
comédies
, faisait encore des romans, et que Lesage écrivan
ore des romans, et que Lesage écrivant des romans, faisait encore des
comédies
; car, ce n’est pas seulement la facilité de comb
tableau dramatique et fidèle. On a beaucoup disserté sur le but de la
comédie
; des philosophes du siècle dernier l’ont regardé
les uns, ni trop effrayés par les autres, et continuons d’aller à la
comédie
sans espoir, si l’on veut, d’être plus parfaits,
devenir plus vicieux. Peut-être est-ce une erreur de prétendre que la
comédie
dirige les mœurs ; elle les suit, elle en reçoit
cession des âges. L’histoire nous rappelle, nous retrace le passé, la
comédie
nous y transporte. Elle apprend à connaître, à ju
lles sont pour les antiquaires. Qui peint mieux les Athéniens que les
comédies
d’Aristophane ? Un auteur qui parvint à la célébr
pour toute réponse, lui envoya le théâtre d’Aristophane. Peut-être la
comédie
latine n’offre-t-elle pas un champ aussi vaste à
storien fidèle. Oui, Messieurs, sous le pinceau de ce grand homme, la
comédie
s’est tout à fait associée à l’histoire ; il semb
criptions, médailles, tout s’est abîmé dans la nuit des temps, et les
comédies
seules ont survécu à cette destruction universell
révolutions politiques et morales des deux siècles, et c’est dans la
comédie
que se retrouverait l’histoire. Au premier coup d
. D’un autre côté, on disserte, on déclame, on prêche au théâtre. Les
comédies
de Molière ont dû être écrites pour un peuple écl
it bientôt parler d’égalité, de loi naturelle ; aussi, en suivant les
comédies
du temps, voyons-nous des imaginations exaltées r
rance a des apôtres fanatiques. Ce serait ici le lieu de parler d’une
comédie
qui dut causer un grand scandale ; mais je ne la
s s’y succèdent, les faits s’y enchaînent, sans effort ; on y voit la
comédie
suivre et recevoir l’influence du temps où elle a
es. Et cependant certains hommes osent soutenir que la carrière de la
comédie
est fermée ! Ne semblent-ils pas nous dire : Il n
dire : Il n’y a plus de vices, plus de ridicules ? Non, Messieurs, la
comédie
est éternelle ; elle ne cessera d’exister que le
oive finir de sitôt. Si chaque siècle a ses mœurs, chaque siècle a sa
comédie
. Les abus, les préjugés, les caractères même chan
peindre une seconde fois des figures qui ne sont plus les mêmes. Les
comédies
sont les portraits de famille d’une nation. Ceux
e. Un nouveau siècle commence ! qu’une route nouvelle s’ouvre pour la
comédie
. Nous l’avons vue choisir ses personnages parmi l
Émile de Girardin Émile de Girardin, homme de lettres, et sa
comédie
. Le Réveil, 27 février 1858. I Lorsque le
resse et l’auteur de La Politique universelle, venait de terminer une
comédie
, on put se demander si le journalisme, exercé pen
ce là une raison suffisante pour être capable de tirer de sa tête une
comédie
, cette fois-ci volontaire et impersonnelle ?… Éta
osité étaient légitimes. De toutes les œuvres de l’esprit humain, une
comédie
n’est pas la moins grande, et elle demande surtou
urez pas encore ce qui distingue les esprits façonnés pour écrire des
comédies
! Vous n’aurez ni l’observation, ni le style, san
observation, ni le style, sans lesquels il n’y a pas non seulement de
comédie
mais d’œuvre littéraire quelconque, ni art, ni vé
elle « un temps de transition, un temps crépusculaire », d’écrire une
comédie
… crépusculaire, une œuvre d’entre chien et loup ;
la pièce de cent sous, l’Américain de La Presse, est au fond de cette
comédie
, qui se soucie bien d’être littéraire ! Μ. de Gir
Girardin n’est pas Machiavel. Machiavel, qui se permettait aussi des
comédies
, mais non crépusculaires, qui inventait avant Mol
tte facilité d’illusion qui est particulière aux gens heureux, qu’une
comédie
pouvait s’improviser, en deux temps, sous le ciel
e journaux à lire et qu’il faisait trop chaud pour sortir ». Et cette
comédie
, — lâchée, dans un quart d’heure de loisir forcé,
de cerveau et d’entrailles de Μ. de Girardin depuis qu’il existe. En
comédie
, comme ailleurs, Μ. de Girardin est condamné à ne
gent étant donnée et puisqu’il s’agissait de la plaider sous forme de
comédie
, on pouvait y mettre du talent. Hélas ! c’est un
sappointés ! Pour peu qu’il eût pris son café, Turcaret, écrivant une
comédie
, ne l’écrirait pas de cette morte plume. Que diab
ût être un mamamouchi littéraire, et qu’il se fît laver et racler une
comédie
par le professeur de rhétorique qui lui apprenait
enait l’orthographe, vous auriez quelque chose d’assez semblable à la
comédie
de Μ. de Girardin. V Il faut la raconter, c
ie réelle que des abstractions ou des costumes. Autrefois, dans leurs
comédies
, les Allemands ne nommaient personne ; car le nom
se d’Eugène Sue ; le baron est l’intrigant entremetteur de toutes les
comédies
et de toutes les situations sociales ; et le mill
e néant. On verra mieux à la scène qu’à la lecture l’inanité de cette
comédie
, que le talent des meilleurs acteurs du monde ne
din. Il voit l’idée, et il va toujours ! Aujourd’hui il nous donne la
comédie
de la pièce de cent sous ; il est bien capable de
trouve pas… Mettons, en attendant qu’on le trouve, que ce fussent des
comédies
, des petites comédies de deux minutes, mais trous
n attendant qu’on le trouve, que ce fussent des comédies, des petites
comédies
de deux minutes, mais troussées et si vite et si
— sur cette pointe. Et, en effet, le caractère de ces lilliputiennes
comédies
, c’était la faculté très inattendue, dans un jour
la, la femme à qui nous le devons a mêlé aux dialogues piquants de sa
comédie
des analyses de romancier, et elle a écrit un liv
alyses de romancier, et elle a écrit un livre composite, qui n’est ni
comédie
ni roman, mais qui est une chose adorable faite a
dame Ève 56, et c’est la longue, l’éternelle, l’amusante et la triste
comédie
du mariage qui est le fond de la comédie humaine
lle, l’amusante et la triste comédie du mariage qui est le fond de la
comédie
humaine où tous les faiseurs de pièces puisent de
épuisable ! Au lieu des cinq actes qui sont le terme des plus longues
comédies
, celle-ci en a seize, qui sont des chapitres… Mal
té, et qui ont été créées de toute éternité, je crois, pour écrire la
comédie
de mœurs, et surtout quand les mœurs sont légères
t quand les mœurs sont légères. C’est, en effet, pour cette espèce de
comédie
qu’est faite la femme de ces mains-là, et ce n’es
tre, sous une plume qui s’arrête toujours à temps, des victoires ! La
comédie
du mariage jouée en ces seize chapitres, qu’on vo
riage jouée en ces seize chapitres, qu’on voudrait cinquante, est une
comédie
à la Marivaux, autant qu’on peut être Marivaux av
femme qu’elle, en France, n’était capable d’écrire si joliment cette
comédie
du mariage qu’elle nous a montrée dans toutes ses
qui a pourtant sa goutte amère, puisque, il faut bien le dire ! cette
comédie
du mariage, qui a inspiré tant de choses et de ri
unis. À son tour, la femme que voici l’a reprise à sa manière, et sa
comédie
est du même sexe qu’elle. Ce n’est plus là une co
manière, et sa comédie est du même sexe qu’elle. Ce n’est plus là une
comédie
d’homme. Depuis la première page jusqu’à la derni
ante, et c’est bien le mot, car elle nous ravit aux cruautés de cette
comédie
du mariage comme nous autres hommes la comprenons
ncore d’appeler le livre de Monsieur Adam et Madame Ève simplement la
comédie
du mariage. Il faut être plus précis avec un livr
l faut être plus précis avec un livre de pareilles nuances ! C’est la
comédie
de l’intimité dans le mariage qu’il faut dire ; c
t la comédie de l’intimité dans le mariage qu’il faut dire ; c’est la
comédie
(la plus raffinée des comédies) du tête-à-tête co
s le mariage qu’il faut dire ; c’est la comédie (la plus raffinée des
comédies
) du tête-à-tête conjugal. Un homme, d’un talent d
vec lesquels, quand l’art du théâtre subsistait encore, on faisait la
comédie
autrefois ! 54. L’Orpheline ; Monsieur Adam e
Création du monde. — I. William Schlegel. — Méthode pour définir la
comédie
. — II. En quoi le drame antique diffère essentiel
anisme sur l’art dramatique. — Parenté de la tragédie moderne avec la
comédie
. — VI. Théorie de la comédie. — VII. Les Chinois.
— Parenté de la tragédie moderne avec la comédie. — VI. Théorie de la
comédie
. — VII. Les Chinois. — Aristophane. — Altération
de la comédie. — VII. Les Chinois. — Aristophane. — Altération de la
comédie
. — La satire romaine. — VIII. Grandes divisions d
n de la comédie. — La satire romaine. — VIII. Grandes divisions de la
comédie
moderne. — IX. Falstaff. — Le comique humoristiqu
ilosophique, il n’était pas capable de pénétrer la vraie nature de la
comédie
non plus que de la tragédie, et dans les puérils
rt, l’introduction nécessaire et naturelle d’une étude spéciale de la
comédie
. II Un petit nombre de sentiments constitue
toujours mêlés d’accidents sans logique et sans signification204. La
comédie
est un symbole moins clair, moins magnifique, de
ce sont de mauvais comiques et de mauvais poètes. Aussi, bien que la
comédie
soit le contraire de la tragédie, il n’est pas po
libres et réconciliées, vers le royaume de leur Père. Mais ce que la
comédie
détruit, ce ne sont point ces idées indestructibl
me, que dans sa sottise il se détruit de ses mains. Et, tandis que la
comédie
ne se glisse point au foyer d’une famille conform
. Mais ici je touche au point le plus délicat du problème moral de la
comédie
, et à l’essence même de cet art. Ce petit peuple,
ourra sortir ? Non. Cela ne suffit pas. Il faut que les acteurs de la
comédie
sentent eux-mêmes le néant de leur rôle. Il faut
’être confondus, restaient distincts et séparés, si les acteurs de la
comédie
n’étaient purement et simplement que des sots, et
rs, soit dans un chœur comique ? En dépit de la présence du chœur, la
comédie
manquerait de deux choses essentielles à l’art :
les à l’art : de poésie et de moralité. Elle manquerait de poésie. La
comédie
choisit ses personnages parmi les petites gens, l
ropre contradiction offre le spectacle le plus pénible, et retient la
comédie
à terre bien loin de l’idéal. Elle manquerait de
par là qu’il n’a lutté que pour rire. Il faut que le personnage de la
comédie
soit risible pour lui-même ; car s’il n’est risib
in dans sa destruction également apparente. Je retrouve donc entre la
comédie
et la tragédie, son contraire, cette belle opposi
la violation de quelque usage puéril consacré par leur théocratie, la
comédie
des Chinois est encore plus insignifiante. Car la
e Sophocle dans le sien. Seul il a parfaitement réalisé l’idéal de la
comédie
. Ses personnages, comiques non pas pour autrui se
là prosaïque, de la raison consciente d’elle-même209. Sans doute ces
comédies
si fraîches sont déjà un symptôme de la décadence
retirer en eux-mêmes pour y chercher le type absolu de tout ce que la
comédie
voue au néant par le ridicule, le théâtre ne comm
e, eurent l’air de dire aux personnages : Messieurs les acteurs de la
comédie
, nous sommes beaucoup plus sages que vous, et nou
et nous comprenons parfaitement que vous êtes des sots. Telle est la
comédie
nouvelle, inaugurée par le Grec Ménandre. Mais ce
est dans ces satires fines et animées que l’on doit voir la véritable
comédie
romaine, non dans le théâtre de Plaute et de Tére
s morales, sur lesquelles se fondent les familles et les cités, et la
comédie
classique212, sans montrer ces vérités morales, m
e accomplit alors la révolution que les tendances satiriques213 de la
comédie
nouvelle lui avaient déjà fait commencer. Il devi
lame pas aussi impérieusement que l’action tragique, puisque, dans la
comédie
, c’est la personnalité de l’homme qui doit conser
on qu’il s’y trouve, et, selon qu’il est absent ou présent dans notre
comédie
moderne, on peut la partager en deux grandes divi
à les rendre risibles pour autrui. 3º À ces deux grandes formes de la
comédie
, il faut ajouter leur synthèse, qui nous donne un
ette impersonnalité est bonne surtout dans la tragédie. Mais, dans la
comédie
, où l’accidentel et l’arbitraire jouent naturelle
nte, et, de même que la tragédie moderne a pour écueil le lyrisme, la
comédie
romantique court le risque de se précipiter au fo
as reconnaître en ce genre une rare supériorité chez Molière. Mais la
comédie
est autre chose qu’une psychologie en action. Ell
sur ce terrain élevé et solide, qui est celui de l’art classique. La
comédie
est 2º : l’indifférence absolue des Dieux, témoin
me, qui doit toujours être sous-entendu, détruit, nous l’avons vu, la
comédie
, et la transforme en satire. À quoi bon mettre co
du bien, du faux et du vrai, de l’absurde et du raisonnable dans les
comédies
de Molière, chacune d’elles présentait à son œil
t aspect régulier et satisfaisant qui caractérise une pincette. 3º La
comédie
est enfin : la synthèse de la sottise individuell
s élevée du théâtre de Molière. — L’avarice est un excellent thème de
comédie
. Le but que veut atteindre un avare est contradic
tragédie, sous sa forme romantique, a cessé d’être le contraire de la
comédie
, puisqu’elle a pour principe, non plus la guerre
non plus la guerre des Dieux et sa fatale issue, mais, de même que la
comédie
, le libre développement de la personnalité de l’h
otif aussi absurde il a tiré un vrai poème, parce qu’il en a tiré une
comédie
. Don Quichotte est ridicule ; dans un monde légal
uction de M. Barthélémy Saint-Hilaire). 205. Comme la théorie de la
comédie
, dans l’Esthétique de Hegel, n’est pas très étend
profond, les idées vraies que poursuivaient les personnages. Dans la
comédie
, au contraire, c’est la personnalité ou la subjec
ils doivent se résigner à admettre ce à quoi ils s’opposent. Dans la
comédie
, qui nous fait rire des personnages qui échouent
i, ni l’élément personnel subjectif En effet, comme art véritable, la
comédie
doit aussi se soumettre à l’obligation de ne pas
Toutefois, la personnalité en soi ne doit pas davantage périr dans la
comédie
. Si, en effet, l’apparence, une fausse image de c
elle reste inviolée en soi et satisfaite. T. V, p. 156 et suiv. La
comédie
a pour base et pour commencement ce par quoi la t
droits doit s’être manifestée à un plus haut degré encore pour que la
comédie
puisse apparaître. T. V, p. 166. 207. Ce n’es
vertu. T. II, p. 366. 212. Les intérêts dans lesquels se meut la
comédie
n’ont pas besoin d’être tirés des domaines opposé
opposés à la morale, à la religion, à l’art. Au contraire, l’ancienne
comédie
grecque se maintient précisément dam ce cercle vr
ême latitude pour le développement de la personnalité du poète que la
comédie
, dans laquelle l’accidentel et l’arbitraire de l’
e réduit sa critique sur ce point important : Pour ce qui est de la
comédie
moderne, elle offre une différence que j’ai déjà
offre une différence que j’ai déjà indiquée en parlant de l’ancienne
comédie
attique. Ou les sottises et les travers des perso
nt la base de ses représentations. Cependant, plus tard, déjà dans la
comédie
grecque, mais surtout chez Plaute et Térence, se
out chez Plaute et Térence, se développe la tendance opposée. Dans la
comédie
moderne, celle-ci domine si généralement, qu’une
âcre et repoussant. Molière, en particulier, dans celles de ses fines
comédies
, qui ne sont nullement du genre purement plaisant
a fin ; tous les autres excitent des larmes : on en répand aussi à la
comédie
de l’Andrienne. Le pathétique commence dès le pre
Chaussée la gloire d’avoir introduit, sur notre théâtre, ce genre de
comédie
, de l’avoir développé, & perfectionné. Le Pré
; que ce n’est point celui de Molière & de Regnard ; qu’on n’a de
comédies
, qui en approchent, que celles de Mélite, de la P
es, & peu dignes de leur auteur. On envisage ensuite le but de la
comédie
, qui est de représenter les ridicules des hommes.
Les aventures singulières & galantes seront mises en action. Nos
comédies
deviendront toutes des romans dialogués : on aban
coin de supériorité que la Métromanie, il plaisanta beaucoup sur les
comédies
attendrissantes, qu’il comparoit à de froids serm
duite est froide & pincée . On fit, à toutes ces critiques de la
comédie
larmoyante, la seule réponse convenable. On les r
u public, toujours s’établissant par l’envie & la persécution. La
comédie
attendrissante paroît, à Riccoboni, supérieure à
rut des brochures sous ce titre singulier : Tragédie pour rire, &
Comédie
pour pleurer. L’idée de faire des spectateurs tou
oltaire expose les raisons qu’il a eues d’adopter le nouveau genre de
comédie
. Il ne veut exclure aucun genre : il les trouve t
joie la plus folâtre. L’Enfant prodigue accrédita & multiplia les
comédies
larmoyantes. Leur titre seul prévenoit & leur
convint qu’elles avoient reçu leur passeport . Nanine, la charmante
comédie
de Nanine, fut encore un essai dans le même genre
sensation au théâtre, que Pamela dans le roman de son nom. Une autre
comédie
, reçue avec enthousiasme, & dont on est redev
el, que de bon comique ! Quelle versification ! C’est le Racine de la
comédie
. Destouches est fin & noble ; Dancourt fécond
de faire rire & pleurer en même-temps. On appelle quelquefois les
comédies
larmoyantes des tragédies bourgeoises ; mais ce s
r. La proposition générale qu’il tâche d’établir est celle-ci : « Les
comédies
, de leur nature & prises en elles-mêmes, indé
ction : S. François de Sales étoit du même avis. A Milan on jouoit la
comédie
du temps de S. Charles Borromée, sans que ce dign
e tout est fête, appareil, magnificence. Quand on veut comprendre les
comédies
dans les anathêmes qu’elle prononce contre le jeu
tter l’ame dans un état violent, & les comédiens sont flétris. La
comédie
est défendue ; mais, répond le Théatin, c’est pré
Théatin, c’est précisément donner en preuve l’état de la question. La
comédie
n’est, ni ne sçauroit être prohibée par elle-même
vaises en elles-mêmes, parce qu’elles sont défendues. Le propre de la
comédie
est, dit-on, d’exciter les passions ; mais les ex
vin ? » Les comédiens sont flétris. Mais, si du moment qu’on joue la
comédie
on doit être réputé infâme, tant de rois, tant de
lace se taisent, ou approuvent & autorisent, par leur exemple, la
comédie
; princes, magistrats, évêques. Si ces derniers n
omptable au public de leurs momens, n’aillent pas tous les jours à la
comédie
. Les étrangers, qui viennent à Paris, sont fort é
viennent à Paris, sont fort étonnés de voir des ecclésiastiques à la
comédie
& à l’opéra : ceux de Londres ne paroissent j
e c’étoit un médecin malade lui-même. Tous ses raisonnemens contre la
comédie
tombent, selon ceux qui la défendent, sur celle d
ition mais peu de philosophie. Quand il porte une vue générale sur la
comédie
ancienne & moderne, il trouve la différence à
ette idée, il donna au public les raisons qu’il avoit de condamner la
comédie
, & de vouloir en dégoûter les autres : mais c
e, Ces jours passés, un livre a fait, Qui condamne la
comédie
. Dont il seroit un beau sujet. Riccoboni
Mothe n’a traité celui des vers. Le talent d’acteur & d’auteur de
comédie
lui paroît celui d’un homme abominable. Il n’appr
é de ses mœurs, composoit, toutes les années, des tragédies & des
comédies
pour les exercices accoutumés de sa classe. Il ét
nôtre. Il trouve surtout qu’il y auroit une réforme à faire dans les
comédies
. Celles de Dancourt, de Le Grand, de Régnard &
e plusieurs ridicules de la société. M. de Voltaire, en parlant de la
comédie
& des comédiens, n’a point traité pleinement
gnettes. Les catholiques, au contraire, ont toujours beaucoup aimé la
comédie
. Combien de prétres eux-mêmes ont-ils travaillé p
ont-ils travaillé pour elle ? Léon X est le restaurateur de la bonne
comédie
en Europe. Richelieu a fait bâtir la salle du pal
condamner ? Pas d’autres que les suivantes. C’est qu’on va moins à la
comédie
, pour connoître une jolie pièce, que pour y voir
exemples de quelques ecclésiastiques. Peu de ceux même qui vont à la
comédie
, signeroient qu’ils l’approuvent. Enfin, au lieu
able. Le dernier effort qu’un de ses confrères a fait en faveur de la
comédie
& de la profession de comédien, à la sollicit
pratiques. M. d’Alembert a proposé aux Génevois d’avoir un théâtre de
comédie
. « Voilà, dit M. Rousseau, le conseil le plus dan
de son sentiment. Il ne persuade pas davantage dans ce qu’il dit des
comédies
. Les poëtes comiques, selon lui, s’attachent uniq
core, sur tous ces points, M. Rousseau. On soutien contre lui, que la
comédie
préserve de beaucoup de défauts & même de vic
s & ses foiblesses, pour nous en défendre ou nous en guérir ». La
comédie
a le même avantage. A l’exception de quelques piè
hez eux, la laisse s’enivrer & fumer, & se rend en foule à la
comédie
à Carouge. Les enfans de Calvin se réconcilient a
ard. Racine restauré par Rachel. Avortement du drame romantique. — 4.
Comédie
et vaudeville. Scribe : insignifiance et dextérit
e : 1° les barrières des genres dramatiques sont retirées ; tragédie,
comédie
, drame, tout se mêle ; 2° les barrières qui sépar
est rien, l’un tirera le mélodrame, un autre la tragédie, un autre la
comédie
larmoyante ; l’un trouvera le drame philosophique
03, il ne voulut plus affronter la scène, et il écrivit librement ses
comédies
, sans souci des nécessités scéniques ; il les imp
uvre sans la dessécher. Lorenzaccio, la plus symbolique de toutes ces
comédies
, et qui contient peut-être le dernier mot de la p
est une œuvre délicate, touchante, parfois puissante. Le héros de ces
comédies
, c’est toujours Musset ; et nous voilà débarrassé
’y a rien de réel, qu’une certaine disposition sentimentale. Alors la
comédie
crée un univers de la couleur de ce sentiment, et
Nuits à part, Musset n’a rien fait de supérieur à cinq ou six de ses
comédies
. D’abord la forme dramatique épure l’inspiration
e, le podestat Claudio sont de charmants grotesques. Ainsi s’étend la
comédie
fantaisiste de Musset, précieuse et naturelle, ex
entrique et solide, sentimentale et gouailleuse, plus poétique que la
comédie
de Marivaux, moins profonde que la comédie de Sha
euse, plus poétique que la comédie de Marivaux, moins profonde que la
comédie
de Shakespeare, œuvre unique en somme dans notre
e public n’a pas besoin de style. La place à prendre fut prise par la
comédie
; le mouvement que nous avons observé au xviiie
ment que nous avons observé au xviiie siècle dans l’apparition de la
comédie
larmoyante et du drame bourgeois, se reproduisit
produisit vers 1850, où l’on voit Augier et M. Dumas fils tirer de la
comédie
l’unique forme littéraire du drame sérieux qui ai
e du drame sérieux qui ait été réellement vivante en ce siècle. 4.
Comédie
Et vaudeville : Scribe. Depuis la fin du xviii
omédie Et vaudeville : Scribe. Depuis la fin du xviiie siècle, la
comédie
se traîne : la gaieté de Beaumarchais est perdue,
ais est perdue, la profondeur de Molière se retrouve encore moins. La
comédie
, quand elle ne reste pas un exercice littéraire,
il n’était guère resté, conformément au sentiment de Voltaire, que la
comédie
mixte, où des scènes attendries et pathétiques al
ent avec les scènes plaisantes. Les gens qui écrivent en vers pour la
Comédie
Française retiennent cette forme ; l’œuvre la plu
morale en vers maussades. Le xviiie siècle avait connu une sorte de
comédie
historique on sait le succès qu’obtint Collé avec
ns Pinto (1800) avait indiqué une façon assez originale de traiter en
comédie
les grands événements historiques, en montrant l’
nt l’envers, les dessous, et comme les coulisses de la politique. Les
comédies
historiques se multiplièrent dans la première moi
agante fantaisie du drame romantique ; qui veut s’en assurer lira les
comédies
de Mme Ancelot. A ce genre se rattachent, dans l’
des pièces telles que Mademoiselle de Belle-Ile et le Verre d’Eau. La
comédie
de C. Delavigne Don Juan d’Autriche (1835) est un
l’esprit est laborieux et lourd, mais les effets faciles et sûrs. La
comédie
ne devait guère tenter les romantiques : ils avai
trucs qui tirent le rire et les larmes. Musset nous a donné la seule
comédie
qu’on puisse nommer romantique, celle de Dumas n’
e. Il est plus maigre, plus plat, plus superficiel que Picard dans la
comédie
de mœurs : rien de plus enfantin que cette Camara
e toute la supériorité de leurs prétentions. Le type parfait de cette
comédie
, c’est Bataille de Daines : cela ressemble aux pe
été jouée en 1882. 803. Dernière nuit de travail. 804. Et toute la
comédie
A quoi rêvent les jeunes filles ? 805. C. Delav
couvreur (1849). — Édition : Dentu, 76 vol. in-12, 1874-85 (9 vol. de
comédies
et drames ; 33 vol. de comédies et vaudevilles).
tu, 76 vol. in-12, 1874-85 (9 vol. de comédies et drames ; 33 vol. de
comédies
et vaudevilles). 811. Le Colonel : une jeune fi
Picard ou de celui d’Alexandre Duval, des tragédies de Marmontel, des
comédies
de Dancourt ou de Scarron. C’est donc aussi pour
y mentionner. Il en est de même de plus d’une tragédie, de plus d’une
comédie
qui continuent pourtant toujours de figurer au ré
drame ; quand cela finit mieux, par le mariage, par exemple, c’est la
comédie
; quand cela finit moins bien, — mais au dépens d
de leur bonheur ou de leur vie, — c’est le vaudeville. Mais, drame ou
comédie
, c’est toujours et partout la condition, la formu
errain. Il existe dans notre littérature deux œuvres, un roman et une
comédie
, l’une et l’autre beaucoup plus qu’estimables, et
an de mœurs, comme Figaro, d’autre part, l’un des chefs-d’œuvre de la
comédie
d’intrigue. Nous reviendrons prochainement sur ce
onférence. Le Menteur I. Le Menteur a-t-il dans l’histoire de la
comédie
la même importance que le Cid dans l’histoire de
ie ? — Nécessité de remonter, pour traiter la question, aux premières
comédies
de Corneille lui-même : Mélite, la Veuve, la Gale
emières pièces. — II. Que le premier mérite du Menteur est d’être une
comédie
gaie. — Est-il quelque chose aussi de plus caract
une comédie gaie. — Est-il quelque chose aussi de plus caractérisé :
comédie
de caractère ? ou comédie de mœurs ? ou comédie d
l quelque chose aussi de plus caractérisé : comédie de caractère ? ou
comédie
de mœurs ? ou comédie d’intrigue ? — Que le secon
de plus caractérisé : comédie de caractère ? ou comédie de mœurs ? ou
comédie
d’intrigue ? — Que le second mérite du Menteur es
comédie d’intrigue ? — Que le second mérite du Menteur est d’être une
comédie
littéraire. — Le style du Menteur, et, à ce propo
agédie dans le Cid, de vous montrer aujourd’hui les origines de notre
comédie
dans le Menteur. I Est-il donc vrai, Messieu
ait illustré la scène française, le Menteur en soit, lui, la première
comédie
? Est-il vrai qu’en même temps que le « maître de
her de nous rendre compte, avant tout, du rapport du Menteur avec les
comédies
de la première jeunesse de Corneille Vous savez q
de Corneille Vous savez qu’en effet Corneille avait commencé par des
comédies
: Mélite, la Veuve, la Galerie du Valais, etc., d
ecommander la lecture. S’il en fallait croire Corneille lui-même, ces
comédies
n’auraient eu « de modèle avant lui, dans aucune
e Montausier. En comparaison de celles de d’Ouville ou de Mairet, les
comédies
de Corneille n’avaient rien, ou presque rien, qui
, — on ne peut pas dire que Mélite ou la Veuve fussent proprement des
comédies
« réalistes », mais enfin c’étaient, à peine roma
des mœurs contemporaines qui s’insinuait par-là dans la notion de la
comédie
? Mais de quel style surtout, Mesdames et Messieu
la vie commune, dont l’expression a été de tout temps l’écueil de la
comédie
en vers, n’ont jamais été plus heureusement rendu
ent. Malheureusement, Messieurs, quels que soient les mérites de ces
comédies
, il faut bien avouer qu’elles ont deux graves déf
oup aussi, par exclusion, il avait déterminé le caractère de la vraie
comédie
. Permettez-moi d’user, pour m’expliquer, d’une co
i du Cid : le Cid était une tragédie… tragique, et le Menteur est une
comédie
gaie. On a beaucoup discuté, à ce propos, la ques
p discuté, à ce propos, la question de savoir si le Menteur était une
comédie
d’intrigue, ou une comédie de mœurs, ou une coméd
question de savoir si le Menteur était une comédie d’intrigue, ou une
comédie
de mœurs, ou une comédie de caractères ; et je m’
Menteur était une comédie d’intrigue, ou une comédie de mœurs, ou une
comédie
de caractères ; et je m’empresse de dire que ce n
n’en demeure pas moins légitime. Du Menteur de Corneille comme d’une
comédie
quelconque, on peut toujours se demander ce qu’el
s faire observer que le Menteur, à proprement parler, n’est encore ni
comédie
d’intrigue, ni comédie de mœurs, ni comédie de ca
Menteur, à proprement parler, n’est encore ni comédie d’intrigue, ni
comédie
de mœurs, ni comédie de caractère. Il n’est pas u
t parler, n’est encore ni comédie d’intrigue, ni comédie de mœurs, ni
comédie
de caractère. Il n’est pas une comédie d’intrigue
rigue, ni comédie de mœurs, ni comédie de caractère. Il n’est pas une
comédie
d’intrigue, si l’intrigue en est assez faible, dé
l nous attendons de voir comment il sortira, le Menteur n’est pas une
comédie
d’intrigue. Le Menteur n’est pas non plus une com
r n’est pas une comédie d’intrigue. Le Menteur n’est pas non plus une
comédie
de mœurs, quoique d’ailleurs il soit bien de son
Vieux Garçons. Si cependant c’est en cela que consiste à vrai dire la
comédie
de mœurs, dans la satire plus ou moins âpre des r
rofession, ou d’un travers général d’esprit, le Menteur n’est pas une
comédie
de mœurs. Et, enfin, le Menteur n’est pas une com
r n’est pas une comédie de mœurs. Et, enfin, le Menteur n’est pas une
comédie
de caractère, si ce n’est pas, proprement, un « c
s profond et de plus général à la fois, le Menteur n’est donc pas une
comédie
de caractère. Mais ce qu’il est éminemment, si je
parler, Messieurs, c’est ce que je vous disais à l’instant même : une
comédie
gaie : j’entends une comédie où le rire n’est pas
ue je vous disais à l’instant même : une comédie gaie : j’entends une
comédie
où le rire n’est pas contrarié par les larmes ; u
tends une comédie où le rire n’est pas contrarié par les larmes ; une
comédie
pendant les cinq actes de laquelle aucune émotion
t de séparer ou de distinguer les espèces, la tragédie d’une part, la
comédie
de l’autre, c’est pour cela qu’à sa manière le Me
toire du théâtre français. Il est comique, ce que n’étaient point les
comédies
de Rotrou, et ce qu’il fallait que fût la comédie
’étaient point les comédies de Rotrou, et ce qu’il fallait que fût la
comédie
avant que de pouvoir devenir autre chose. Voici m
un autre mérite : le Menteur est, en même temps aussi, notre première
comédie
littéraire ; et ici, Messieurs, puisque l’occasio
. Vous voyez pourquoi j’ai tant insisté sur le style de ses premières
comédies
. Appliquées à un sujet mieux choisi, mieux défini
ine ou le premier modèle d’une transformation, d’une révolution de la
comédie
analogue ou comparable à celle dont le Cid, six o
ent non. Par cela même, par cela seul qu’il n’était proprement ni une
comédie
d’intrigue, ni une comédie de mœurs, ni une coméd
cela seul qu’il n’était proprement ni une comédie d’intrigue, ni une
comédie
de mœurs, ni une comédie de caractère, le menteur
proprement ni une comédie d’intrigue, ni une comédie de mœurs, ni une
comédie
de caractère, le menteur n’offrait rien d’assez d
ques vers en sont bien devenus proverbes en naissant, mais dix autres
comédies
, dans le même temps, n’ont pas moins heureusement
squ’à ce que Molière parût, avec son École des femmes, il y avait une
comédie
que l’on appelait couramment du nom d’« inimitabl
n est retourné, les uns aux intrigues plus ou moins compliquées de la
comédie
espagnole ; les autres à l’imitation des bouffonn
c’est un dialogue, Amidor l’étudie Pour en faire une scène en quelque
comédie
. HESPÉRIE Ah ! ne le croyez pas, l’un et l’autre,
lement prolonger les citations, et je vous renvoie, non pas même à la
comédie
des Visionnaires, mais à la liste seulement des p
n peut, je pense, en donner deux ou trois bonnes raisons. Pour que la
comédie
pût égaler, sinon la dignité, mais au moins la fo
t pas un qui ressemble à un autre. Il fallait, en second lieu, que la
comédie
se fût achevée de débarrasser des influences étra
e dans les sujets romains, grecs, et bibliques. Mais comment la vraie
comédie
se passerait-elle de l’être, elle qui doit exprim
je n’avais peur que le mot ne parût un peu prétentieux. Oui, la vraie
comédie
d’un grand peuple doit avoir quelque chose de pre
e Grec pour goûter Aristophane ; il faut être Anglais pour goûter les
comédies
de Shakespeare… Mais au temps de Corneille, et du
ées, ne sont que les plus éminents… Molière pourra venir alors, et la
comédie
française, maîtresse enfin d’elle-même, de sa for
t si vous avez bien vu, quand je vous ai parlé du Menteur, comment la
comédie
, s’en mêlant à son tour, avait achevé, par son pr
ne pouvait manquer de s’aggraver d’elle-même entre la tragédie et la
comédie
; elle devenait tous les jours plus profonde. Vou
e révolution. — I. Depuis le Menteur jusqu’à l’École des femmes. — La
comédie
d’intrigue et Thomas Corneille. — La comédie burl
l’École des femmes. — La comédie d’intrigue et Thomas Corneille. — La
comédie
burlesque et Scarron : Jodelet duelliste et Dom J
urlesque et Scarron : Jodelet duelliste et Dom Japhet d’Arménie. — La
comédie
galante et Quinault. — II Les commencements de Mo
ur parler de l’École des femmes. — III. De l’École des femmes comme «
comédie
nationale » ou purement française. — De l’École d
ie nationale » ou purement française. — De l’École des femmes comme «
comédie
bourgeoise ». — De l’École des femmes comme « com
femmes comme « comédie bourgeoise ». — De l’École des femmes comme «
comédie
de caractères ». — De l’École des femmes comme «
mmes comme « comédie de caractères ». — De l’École des femmes comme «
comédie
naturaliste », et à ce propos courte digression s
ession sur la littérature antérieure. — De l’École des femmes comme «
comédie
à thèse ». — Importance de la révolution opérée a
géant qu’ils ont fait faire, l’un aidant l’autre, à l’évolution de la
comédie
française. I Il s’en fallait, vous l’avez vu
lic applaudissait… et Thomas recommençait… Tragédies, tragi-comédies,
comédies
, opéras, nous n’avons pas de lui moins de quarant
t être saturé par la tragi-comédie, — si l’on voulait, jusque dans la
comédie
, du tendre et du langoureux, du galant et du préc
laisanterie n’aurait eu cette force, ni sa satire cette âpreté, ni sa
comédie
, enfin, cette profondeur et cette portée qui la d
tour à Lisbonne47… Au contraire, l’École des femmes est vraiment une
comédie
nationale. Elle l’est, Messieurs, par le lieu de
s ridicules essentiellement français que l’on satirisera. En fait, la
comédie
française n’en a pas moins conquis son entière in
gloire, ne manquera pas non plus, à l’avenir, pour défrayer sa propre
comédie
, de ridicules ou de vices à elle… Vous remarquere
de vices à elle… Vous remarquerez que c’est ici le commencement de la
comédie
de mœurs. Car voici quelque chose de plus : l’Éco
que chose de plus : l’École des femmes, en même temps qu’elle est une
comédie
nationale, est une comédie populaire, ou, pour mi
des femmes, en même temps qu’elle est une comédie nationale, est une
comédie
populaire, ou, pour mieux dire, bourgeoise. Dans
e populaire, ou, pour mieux dire, bourgeoise. Dans presque toutes les
comédies
antérieures, — à l’exception de celles de Corneil
e les eussent renvoyés aux champs ? Ce ne sont plus ici des valets de
comédie
, des Mascarille ni des Cliton, mais le vrai court
taines choses et honnête homme en d’autres… Ici, Messieurs, c’est la
comédie
de caractères qui tend à se dégager de la comédie
Messieurs, c’est la comédie de caractères qui tend à se dégager de la
comédie
de mœurs, ou qui s’y ajoute, — car elles ne sont
ieurs, quand nous arriverons à Tartufe, de vous montrer comment cette
comédie
nouvelle était le terme, en quelque sorte logique
e joindre ce trait seulement aux autres : nationale et bourgeoise, la
comédie
, dans l’École des femmes, nous apparaît comme réa
, en ce sens que, burlesque ou précieuse, dans la tragédie ou dans la
comédie
, pour divertir ou pour émouvoir, son principe ou,
parfois odieux. Est-ce tout ? Non, pas encore ; et, en même temps que
comédie
de mœurs et comédie de caractères, il faut que j’
ce tout ? Non, pas encore ; et, en même temps que comédie de mœurs et
comédie
de caractères, il faut que j’insiste sur un derni
omédie de caractères, il faut que j’insiste sur un dernier point : la
comédie
de l’École des femmes est notre première comédie
n dernier point : la comédie de l’École des femmes est notre première
comédie
à thèse. Rien de plus naturel ou de plus inévitab
pareillement l’École des femmes 49. C’est ce qui distingue encore la
comédie
de Molière de celle de Corneille, du Menteur et d
’est en ce sens qu’il faut dire de l’École des femmes qu’elle est une
comédie
à thèse. Or, Messieurs, c’est par là, qu’entre 16
voulez, tout à fait en dehors, mais comme en marge de la société. La
comédie
de Scarron, la tragédie de Corneille, très différ
agédie de Corneille, très différentes en ceci de la tragédie ou de la
comédie
du xvie siècle, étaient assurément beaucoup plus
ormais autre chose. Molière a pris au sérieux la vieille devise de la
comédie
: castigat ridendo mores 50. Il sait, il a épro
et, pour ainsi parler, d’une épée de parade une arme de combat, si la
comédie
, dans l’École des femmes, aussi gaie que celle de
re, aussi littéraire que la première, y est en outre et en même temps
comédie
de mœurs, comédie de caractères, comédie à thèse,
re que la première, y est en outre et en même temps comédie de mœurs,
comédie
de caractères, comédie à thèse, il serait diffici
st en outre et en même temps comédie de mœurs, comédie de caractères,
comédie
à thèse, il serait difficile de trouver dans l’hi
dée, si tout cela était contenu ou impliqué dans la notion même de la
comédie
; si Molière, en y ajoutant son génie, n’y a rien
tufe. — L’intention de Molière. — III. Tartufe et la définition de la
comédie
de caractères. — Subordination de l’intrigue à la
’ils doivent y être de « leur condition ». — Liaison nécessaire de la
comédie
de caractères avec la satire sociale. — Qu’il en
de caractères avec la satire sociale. — Qu’il en résulte qu’une telle
comédie
tend au drame comme vers sa limite. — Que restait
ensée de derrière la tête » est quelque part, elle est là, dans cette
comédie
, sur le sens ou la portée de laquelle nous disput
quoi ; non pas de funeste, mais déjà d’inquiétant pour l’avenir de la
comédie
. Vous remarquerez à cette occasion qu’étant termi
ire : ni dans les œuvres d’un Saint-Amand, par exemple, ni dans telle
comédie
de Quinault, que je pourrais citer, ni dans le Re
t nécessaire ; ils nous en rendent la sensation présente. Sans eux la
comédie
ou le roman, la peinture même, — je veux dire la
e plus irréel qu’idéal. Et c’est pourquoi je dis que, grâce à eux, la
comédie
bourgeoise, inaugurée, vous l’avez vu, par l’Écol
s, Mesdames et Messieurs, qu’est-ce que je vous conte là ? Est-ce une
comédie
? est-ce un drame ? n’est-ce pas plutôt un roman,
t bien l’avouer, — que les dénouements étaient la partie faible de la
comédie
de Molière ? Si d’ailleurs cela tient à la hâte a
elle-même son explication dans la nature propre des dénouements de la
comédie
de caractères, ou encore, si quelque intention ir
che à Paris pour la première fois, il se rendit dès le jour même à la
Comédie
, où l’on jouait précisément Tartufe. Et, pendant
ciale redevient, avec Tartufe, la matière, le support, et l’âme de la
comédie
. Molière lui-même, jusque-là, ne s’était attaqué
convient cependant de noter qu’au regard même des contemporains, les
comédies
de Molière sont pleines de personnalités, de pers
z mieux, personne, que je sache, ne s’est plaint d’être joué dans les
comédies
de Corneille, dans le Menteur ou dans la Veuve, p
ore à l’appui de ce que nous avons dit du caractère naturaliste de la
comédie
de Molière… Négligeons-le, cependant, et ne parlo
iale, vous l’allez voir, a été l’intermédiaire par le moyen duquel la
comédie
de caractères s’est dégagée de la comédie de mœur
aire par le moyen duquel la comédie de caractères s’est dégagée de la
comédie
de mœurs ; — et ceci vaut la peine que nous nous
a peine que nous nous y arrêtions. III Qu’est-ce donc que cette
comédie
de caractères, dont nous avons déjà parlé deux ou
que je n’ai pas encore définie ? En premier lieu, c’est une sorte de
comédie
où, comme dans la tragédie de Racine, les situati
la vie et dans les livres, dans les Nouvelles de Scarron et dans les
Comédies
de Plaute, ici, là et ailleurs, les situations le
ysiologie des passions ? C’est, Messieurs, la première exigence de la
comédie
de caractères : l’intrigue n’y vaut pas pour elle
nse, le mieux voir encore, si vous songez à la seconde exigence de la
comédie
de caractères, qui est que les personnages en doi
achèveront pour nous la définition du genre. Les personnages, dans la
comédie
de caractères, ne peuvent pas être quelconques, c
tères, et rien de « creusé » ni de profond. De par sa nature même, la
comédie
de caractères est étroitement liée à la liberté d
aractères tend à diminuer insensiblement la part de la gaieté dans la
comédie
; et, en effet, Messieurs, Tartufe est un drame.
n a beaucoup épilogué là-dessus. Pour démontrer que Tartufe était une
comédie
, je sais que l’on a dépensé des trésors d’ingénio
, de ce qu’il pouvait faire pour maintenir le drame au diapason de la
comédie
: Mme Pernelle elle-même, Valère et Marianne, M.
s genres de comique, le plus rare et le plus fort, Molière a porté la
comédie
même jusqu’au point qu’elle ne pouvait plus dépas
d’instable : tout se transforme et rien ne demeure. C’est pourquoi la
comédie
française après Tartufe, — ou si vous l’aimez mie
oi la comédie française après Tartufe, — ou si vous l’aimez mieux, la
comédie
classique67 — ayant en quelque sorte atteint tout
re, que les bouffonneries de la fin n’empêchent pas d’être une de ses
comédies
les plus fortes : il ne s’est point surpassé ! C’
s successeurs. Un seul d’entre eux, Destouches, essayera de faire des
comédies
de caractères, et ne réussira qu’à mettre des ver
iront leur ambition tout d’abord, comme Dancourt, comme Le Sage, à la
comédie
de mœurs, ou, comme Regnard, à la comédie d’intri
ncourt, comme Le Sage, à la comédie de mœurs, ou, comme Regnard, à la
comédie
d’intrigue ; et ils y ajouteront sans doute chacu
us de ressources et de fécondité. Mais il me semblerait plutôt que la
comédie
de caractères, telle que j’ai tâché de vous la dé
a politesse, du savoir-vivre mondain : Mieux qu’un sermon, l’aimable
comédie
Instruit les gens, les rapproche, les lie, Voilà
vre même de Molière, je ne sais quoi d’inquiétant pour l’avenir de la
comédie
, de même aujourd’hui, — si nous voulons entendre
Précisément en ce temps-là, Quinault, renonçant à la tragédie et à la
comédie
, n’écrivait plus que des « tragédies » lyriques.
’un secours pour l’avenir de la tragédie ? De même que Molière par la
comédie
de caractères, ainsi Racine, par la tragédie dont
int, puisque nous n’avons pas à nous en occuper ; — et c’est aussi la
comédie
de Marivaux. Tel est, en effet, Messieurs, le des
Huitième conférence. Autour de « Turcaret » I — De quel poids la
comédie
de Molière a pesé sur ses successeurs. — Regnard,
a pesé sur ses successeurs. — Regnard, Le Sage, Destouches. — Mais la
comédie
n’en continue pas moins son évolution. — Dancourt
en continue pas moins son évolution. — Dancourt et la formation de la
comédie
de mœurs. — Influence du livre des Caractères sur
on de la comédie de mœurs. — Influence du livre des Caractères sur la
comédie
. — Les origines du roman moderne. — II. La transf
médie. — Les origines du roman moderne. — II. La transformation de la
comédie
en roman dans le Turcaret de Le Sage. — Absence d
ions est-elle du ressort du théâtre ? — Concurrence du roman et de la
comédie
au xviie siècle. — Comment la comédie essaie de
Concurrence du roman et de la comédie au xviie siècle. — Comment la
comédie
essaie de se défendre. — Dufresny, Destouches, Ma
Destouches, Marivaux. I Mesdames et Messieurs, Vous prenez une
comédie
de Molière, — l’École des femmes, par exemple, —
odèle. Sous le nom d’Agathe, vous transformez Agnès en une délurée de
comédie
, plus vive, plus gaillarde, plus libre en ses pro
, le Malade imaginaire 82. Autre recette… Vous prenez maintenant deux
comédies
de Molière : le Bourgeois gentilhomme, par exempl
s plaisant du monde ». C’est, Messieurs, le mot de Frontin ; c’est la
comédie
que l’on va jouer devant vous tout à l’heure ; c’
lomatiques. Qu’à cela ne tienne ! Vous prenez donc pour le coup trois
comédies
de Molière, soit le Bourgeois gentilhomme, Don Ju
e mon dire, et, pour cela, que je vous cite un ou deux passages de la
comédie
de Destouches. Le bonhomme Géronte, bourgeois de
le que de ramener ainsi trente ou quarante années de l’histoire de la
comédie
française à l’unique inspiration de Molière ; et,
e condition d’être un peu mieux écrit84, de même en France, une bonne
comédie
, fût-elle de Labiche ou d’Augier, sera toujours c
biche ou d’Augier, sera toujours celle qui nous rappellera le plus la
comédie
de Molière ; et nous ne la louerons peut-être jam
rivain de devenir des personnages. Et elle n’a pas surtout empêché la
comédie
de suivre son évolution intérieure, et de dévelop
itres qui n’a l’air de rien, — c’est comme qui dirait l’annonce de la
comédie
de mœurs, telle encore qu’on l’entendait il y a q
de penser, de cette condition, ou de cet âge, l’objet principal de la
comédie
. C’est ce que Molière avait fait lui-même dans se
nalité de Dancourt. Vous remarquerez, en effet, Messieurs, que, d’une
comédie
de ce genre nous exigeons toujours, — que nous le
x bonshommes ; ou nous croyons en connaître ; et nous exigeons que la
comédie
de mœurs nous les rende. Il suit encore de là que
ils y nuiraient à l’impression d’exactitude et de réalité. Ce que la
comédie
perd donc en profondeur, on peut dire qu’elle le
le ; et c’est pourquoi, — c’est peut-être aussi parce que ce genre de
comédie
est plus facile à traiter, — les écrivains contem
faut pour achever de nous ouvrir les yeux sur la transformation de la
comédie
de caractères en drame ou en roman. En effet, l’o
ou en roman. En effet, l’objet principal est bien ici, comme dans les
comédies
de Dancourt, la peinture des mœurs du temps, cell
st en quoi d’abord le Turcaret de Le Sage réalise la définition de la
comédie
de mœurs. Turcaret est de son temps, et il en exp
il semble que l’on se fasse quand on continue de voir en Turcaret une
comédie
de caractères ? Si c’est en effet un caractère qu
utes les espèces. Mais ce qu’il faut dire, c’est que Turcaret est une
comédie
de mœurs, traitée par les moyens de la comédie de
t que Turcaret est une comédie de mœurs, traitée par les moyens de la
comédie
de caractères, c’est-à-dire où les « situations »
re les diamants qu’il donne, ou comment il a fait sa fortune ; et une
comédie
, enfin, où manquerait non seulement l’intérêt, ma
ices ! Seulement, Messieurs, vous le voyez, ce n’était plus alors une
comédie
, c’était un drame ! Autre preuve encore de ce que
ame ! Autre preuve encore de ce que nous disions l’autre jour, que la
comédie
de caractères poussée à fond tend vers le drame c
si vous vous avisiez que l’anecdote est de vingt ans postérieure à la
comédie
de Le Sage, le théâtre aurait alors anticipé sur
ne nature ou d’une espèce trop particulière, pour être traitée par la
comédie
? Car, là où l’argent manque, il y a trop d’humil
si la question d’argent ne saurait être traitée au théâtre ni par la
comédie
, ni sans doute par la tragédie, — dont, en s’y mê
ans les dernières années du xviie siècle, que le développement de la
comédie
de mœurs ne souffrît pas de la concurrence du rom
dès que deux genres aussi voisins l’un de l’autre que le roman et la
comédie
de mœurs entrent en lutte, il faut que l’un des d
les femmes, s’élevait à la dignité d’un genre littéraire. Pour que la
comédie
soutînt la concurrence, il lui eût fallu d’autres
s réflexions que voici. M. Oronte, riche bourgeois, voulant donner la
comédie
chez lui, s’entretient avec « un poète » dont la
a pas plu : ORONTE Monsieur, je suis surpris que vous ayez fait une
comédie
en prose, puisque vous avez tant de facilité à fa
à réduire le tout en prose naturelle. ORONTE Vous croyez donc qu’une
comédie
est plus parfaite en prose qu’en vers ? LE POÈTE
ui, sans doute ; et il n’est pas naturel qu’on parle en vers dans une
comédie
… Un autre passage n’est pas moins intéressant :
rie d’auteur à donner, sous le titre de la Malade sans maladie, telle
comédie
dont ce titre ne fait précisément qu’accuser la d
er un théâtre nouveau, mais enfin, tout en continuant de composer des
comédies
de caractères, telles que le Médisant, le Philoso
urs, que dès lors, aux environs de 1725 ou de 1730, l’évolution de la
comédie
se serait déterminée dans le sens du drame, si un
re, — les romans trop romanesques, allait s’aviser, pour maintenir la
comédie
dans les régions tempérées du sourire, de quitter
ns Phèdre. Vous remarquerez qu’il n’y en a pas non plus dans la haute
comédie
: Alceste est Alceste, et Tartufe est Tartufe. C
usse, ne pas faire dégénérer le genre en ses espèces inférieures ; la
comédie
en vaudeville, et la tragédie surtout en mélodram
efforcer d’émouvoir. Par la tragédie de Crébillon, de même que par la
comédie
de Le Sage, nous allons maintenant, sans pouvoir
r et libérateur de l’art. 14 janvier 1892. Dixième conférence. La
comédie
de Marivaux I — Originalité du personnage et d
ncipales pièces. — Parenté générale de la tragédie de Racine et de la
comédie
de Marivaux. — Importance des rôles de femmes dan
ie de Marivaux. — Importance des rôles de femmes dans son œuvre. — La
comédie
de l’amour. — Finesse de l’observation psychologi
de l’inégalité des conditions. — Le libertinage. — Conclusion sur la
comédie
de Marivaux ; et son caractère unique dans l’hist
, si l’écho de ses convictions a passé jusque dans le dialogue de ses
comédies
. Écoutez plutôt ce bout de scène de la Fausse sui
même de Bossuet ou de Bourdaloue, que la tragédie de Corneille et la
comédie
de Molière, que la satire de Boileau et de La Bru
mme ceux de Cleveland et du Doyen de Killerine, les personnages de la
comédie
de Marivaux sont sensibles : sensibles ses femmes
nature de ses intrigues, trop imitées encore à son gré de l’ancienne
comédie
; la franchise hardie de son langage, souvent voi
s le vouloir, sans le savoir peut-être, — il allait imiter Racine. La
comédie
de Marivaux, c’est, en effet, Mesdames et Messieu
ois, la nouveauté de ses intrigues, sa conception du comique et de la
comédie
, et cette singularité de style qu’on lui a si sou
ore Mithridate… Si bien, Messieurs, que, rien que par leur titre, les
comédies
de Marivaux nous apparaissent, passez-moi l’expre
lté. Car, de même que la tragédie de Racine est souvent voisine de la
comédie
, de même la comédie de Marivaux est toute proche
e la tragédie de Racine est souvent voisine de la comédie, de même la
comédie
de Marivaux est toute proche de la tragédie. On a
ntraine vers son intendant. Dans la tragédie de Racine, comme dans la
comédie
de Marivaux, à ne considérer que les seules appar
arences, nous sommes donc sur les confins qui séparent le drame de la
comédie
sentimentale. Et il importe assez peu, Mesdames e
présentations également vraies de la vie, la tragédie de Racine et la
comédie
de Marivaux en sont en outre, et par quelque endr
Monime, comme Bajazet, c’est Roxane. Il n’en va pas autrement dans la
comédie
de Marivaux. Le Jeu de l’Amour et du Hasard, c’es
les. C’est ce qui était alors nouveau, absolument nouveau, dans notre
comédie
. Je ne parle pas ici des jeunes filles de Molière
ainsi parler, des créations accidentelles ou occasionnelles. Dans la
comédie
de Marivaux, au contraire, ce sont bien les femme
c’est pour elles que la pièce est faite ; et si l’on les en ôtait, la
comédie
s’évanouirait avec elles. De cette importance don
rtance donnée aux rôles de femmes il en résulte naturellement que les
comédies
de Marivaux. — je ne dis pas toutes, mais les plu
istiques, celles qui lui ressemblent à lui-même le plus, — sont des «
comédies
d’amour ». Il est trop galant homme en effet, pou
à ce que Marivaux a bien vu, et voilà ce qui va faire le fonds de ses
comédies
. Filles ou veuves, bourgeoises ou demi-paysannes,
ione, les Roxane ou les Phèdre ? Seulement, voici la différence : les
comédies
de Marivaux se terminent comme qui dirait au poin
en étant des pièces d’amour, elles ne cessent pourtant pas d’être des
comédies
. J’insisterais, je devrais insister, si je ne cra
istant, de vous donner moi-même une autre et assez fâcheuse espèce de
comédie
. Mais quoi ! de quelque manière que l’on s’y pren
er qui se forme, il est facile d’en maintenir le langage au ton de la
comédie
. C’est ce que Marivaux a su faire avec infiniment
t se cacher l’amour lorsqu’il craint de se montrer, et chacune de mes
comédies
a pour objet de le faire sortir d’une de ces nich
’avoir pris, comme Racine, les passions de l’amour pour matière de sa
comédie
, c’est ce qui a permis à Marivaux de pousser plus
un goût de préférence, puis la préférence est devenue de l’amour… La
comédie
est terminée ; et si chaque progrès de l’action n
n’en aurait rien su ni soupçonné, la ressemblance ou l’analogie de sa
comédie
avec la tragédie de Racine n’en serait pas pour c
vous l’aimez mieux, tout en transposant la tragédie de Racine dans sa
comédie
de l’amour, Marivaux n’en est donc pas moins deme
Messieurs, qu’il y a bien des laquais et bien des intendants dans la
comédie
de Marivaux ? Oui ; trop d’intendants, trop de la
d’odieux dans l’inégalité des conditions des hommes, et qu’ainsi ses
comédies
devançaient les Discours de Rousseau. N’est-il pa
us volontiers que ce sera donc un trait de plus de ressemblance de la
comédie
de Marivaux avec les mœurs de son temps. Et je le
out dans son Paysan parvenu, — ne se montre pas, ou à peine, dans ses
comédies
, passons, et contentons-nous, pour terminer, de d
mporains ne pouvaient pas prévoir, j’entends une transformation de la
comédie
, dont on n’a guère senti que de notre temps toute
on n’a guère senti que de notre temps toute l’importance. Pour que la
comédie
moderne achevât, en effet, de naître, il fallait
die moderne achevât, en effet, de naître, il fallait qu’avant tout la
comédie
classique se féminisât… en quelque sorte. Il fall
, — qui avaient seules semblé dignes à Molière de faire l’objet de la
comédie
, — les préoccupations ordinaires de la femme fuss
e, mais cependant plus mondaine. Ç’a été l’œuvre de Marivaux. Dans la
comédie
comme dans le roman, il a fait à la femme la plac
e des genres. Mais, en le préparant, il l’a cependant retardé, si ses
comédies
sont bien des comédies, et non pas du tout des ro
le préparant, il l’a cependant retardé, si ses comédies sont bien des
comédies
, et non pas du tout des romans ou des drames. Et
u’il y faut d’années. Pareillement les idées, une idée de drame ou de
comédie
, l’idée de Tartufe ou de Phèdre. Elle a besoin d’
t enfin que sa tragédie, — contemporaine du roman de Prévost ou de la
comédie
de Marivaux, — n’est déjà plus de la tragédie, ma
a fusion du tragique et du comique dans le drame bourgeois. — II. Les
comédies
de Nivelle de la Chaussée. — Mélanide. — III. Les
drame bourgeois du xviiie siècle n’en est pas moins l’origine de la
comédie
de notre temps. Mesdames et Messieurs, Je crain
ment qui subsiste. Tout le reste en effet a péri, vous le savez : les
comédies
larmoyantes de La Chaussée, les drames de Diderot
endant, Messieurs, c’est de là, si je ne me trompe, que procède notre
comédie
moderne, notre comédie contemporaine, celle des A
t de là, si je ne me trompe, que procède notre comédie moderne, notre
comédie
contemporaine, celle des Augier et des Dumas, des
sions aussi, et vous l’avez pu voir dans le roman de Prévost, dans la
comédie
de Marivaux, dans la tragédie de Voltaire. À leur
ost : Manon Lescaut, Cleveland, le Doyen de Killerine ; on pleure aux
comédies
de La Chaussée : Mélanide, la Gouvernante, le Pré
— résulte dans l’histoire du théâtre la fusion de la tragédie avec la
comédie
, sous les noms de comédie larmoyante et de tragéd
du théâtre la fusion de la tragédie avec la comédie, sous les noms de
comédie
larmoyante et de tragédie bourgeoise. Je dis la f
des scènes presque tragiques dans Don Juan, ou des scènes de « haute
comédie
» dans Andromaque ou dans Mithridate, ce n’est po
ue ce genre hybride s’installe victorieusement sur la scène, avec les
comédies
de Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée : le Préj
ffet, ici, de ces valets et de ces soubrettes, héritage de l’ancienne
comédie
, tels qu’il y en avait encore dans les comédies d
héritage de l’ancienne comédie, tels qu’il y en avait encore dans les
comédies
de Marivaux ; plus d’Arlequin ni de Scapin, de Fr
s qu’aucune intention de satire, comme il y en aura toujours dans les
comédies
de Voltaire, par exemple dans son Écossaise. L’ém
ble encore, plus caractéristique, c’est la place que tiennent dans la
comédie
de La Chaussée toutes les questions qui tournent
et de sa pièce ? Ou si c’est qu’en essayant de rompre avec l’ancienne
comédie
, l’habitude est encore la plus forte, et il croit
le vers ne saurait absolument pas convenir à l’espèce de drame ou de
comédie
dont les pièces de La Chaussée sont les premiers
ameublement ou de toilette, détails d’office où de cuisine même, — la
comédie
réaliste en a besoin, pour serrer d’un peu près l
isproportion, ou, mieux encore, disconvenance, entre les sujets de la
comédie
de La Chaussée, d’une part, et, de l’autre, les m
l a faite lui-même en impromptu dans un souper, et par me réciter une
comédie
très agréable, dont il a fait imprimer un exempla
e, qui peuvent bien s’insinuer à l’occasion dans un drame ou dans une
comédie
, n’en sauraient former la matière. À force de vou
-nous dès la prochaine fois, en parlant de Beaumarchais : pour que la
comédie
moderne, la comédie contemporaine, celle des Duma
ne fois, en parlant de Beaumarchais : pour que la comédie moderne, la
comédie
contemporaine, celle des Dumas et des Augier, se
expression, assez bizarre, est de Beaumarchais, dans la préface de sa
comédie
, — « qui brûlent, en jaillissant, les manchettes
gue, son amusante complication, Arlequin et Scapin, le gracioso de la
comédie
espagnole, les lazzis à l’italienne, la bouffonne
lez… Arrivé-là, — sur ce terrain plus solide et plus consistant de la
comédie
de Molière, — ce que nous avons vu nous-mêmes, Be
il a été en effet cet homme ; et s’il y a dans notre littérature une
comédie
que l’on puisse appeler aristophanesque, personne
z pour que son Mariage se place immédiatement au-dessous de ce que la
comédie
de Molière nous a légué de plus vigoureux. Il n’a
siècle était « impersonnel », et se glorifiait de l’être. Tragédie,
comédie
, fable, épître ou discours, on croyait que l’œuvr
ière. Comme il s’est donc mis dans ses Mémoires, il se mettra dans sa
comédie
, et c’est de sa vie à lui, non de leur vie à eux,
raison pour qu’au-dessous des chefs-d’œuvre de Molière ce soient les
comédies
de Beaumarchais, son Mariage et son Barbier, qu’i
aussi générales qu’eux-mêmes, et ni le Mariage de Figaro, ni quelque
comédie
ou pamphlet que ce soit, s’ils ont quelque chose
e à la satire sociale ou politique, l’est donc éminemment au genre de
comédie
que Beaumarchais a traité. Nous ne le pourrions q
une seule avait jusqu’alors suffi pour défrayer les cinq actes de la
comédie
classique : une intrigue, dont vous savez assez q
uelque part La Bruyère ; et sans doute c’en est un aussi de faire une
comédie
; et cette comparaison classique ne saurait mieux
là le mérite ; et c’est ici, comme nous le verrons, le passage de la
comédie
classique à la comédie ou au drame romantiques… I
t ici, comme nous le verrons, le passage de la comédie classique à la
comédie
ou au drame romantiques… Ironie singulière de la
Lucrèce de Ponsard. — Du drame historique en général. — Le rôle de la
comédie
historique. — Des rapports d’Alexandre Dumas et d
est pas tout espagnol, si l’Astrée, si les romans à la Scudéri, si la
comédie
de Scarron, si le Cid, et le Menteur, et Don Juan
dérable en volume que celle d’Hugo, sinon de Dumas. Épopée, tragédie,
comédie
, critique, roman, satire, poésie légère, ou même
de Cromwell : La hauteur de mes vues dans l’invention du genre de la
Comédie
historique, nous dit-il, la puissance qu’il exerc
combinaisons théâtrales. C’est là ce qui seulement constitue la vraie
comédie
, ainsi que le drame historique136. Quant au suje
u sujet propre de Pinto, pour vous en montrer le rapport avec tant de
comédies
historiques qui l’ont suivi, — dans le genre de D
lle de Bragance sur le trône de Portugal ; — et je vous assure que sa
comédie
n’est pas ennuyeuse. Par où vous voyez, Mesdames
aris, Chatterton et Antony, la Confession d’un enfant du siècle et la
Comédie
de la mort… Leur imagination enfin débridée, rend
r son esthétique entière, son opinion, à lui, sur la critique, sur la
comédie
de mœurs ou sur le drame de passion, si nous le s
vie » dont on nous parlait tout à l’heure, vous la trouverez dans la
Comédie
humaine de Balzac, le père du naturalisme, je le
médiocre en son avenir. Ce qui est en tout cas certain, c’est que la
comédie
historique, — dans le goût de Mademoiselle de Bel
e transition entre le drame romantique de l’espèce de Ruy Blas, et la
comédie
de mœurs ou le drame passionnel, tels que nous le
me en souvenir d’Henri III et de la Tour de Nesle, ses idées mêmes de
comédie
en mélodrames ; le second, toujours fidèle à l’es
urs fidèle à l’esthétique du Théâtre de Madame, traitant ses idées de
comédie
par des moyens de vaudeville ; et tous les deux e
la qualité de la langue, — il restait à faire profiter le drame et la
comédie
des innovations du romantisme. Puisque, si le rom
retînt du moins l’esprit. C’est ce qu’allait faire, Messieurs, notre
comédie
toute contemporaine, cette comédie dont je n’aura
qu’allait faire, Messieurs, notre comédie toute contemporaine, cette
comédie
dont je n’aurai malheureusement point à vous parl
— sur M. Victorien Sardou. — Le théâtre du second Empire. — III. Les
comédies
d’Alfred de Musset. — La poésie du décor et l’imi
is ou quatre cents pièces qu’il a écrites seul ou en collaboration, —
comédies
, drames ou mélodrames, vaudevilles, opéras, opéra
mbinaisons quasi mathématiques, des engrenages très ingénieux, et des
comédies
de situation, où d’ailleurs il n’y avait plus apr
ons dit, du « théâtre » — mais non pas de haute ni peut-être de vraie
comédie
. Vous rappelez-vous ces paroles : « Le théâtre n’
âtre n’est pas le but, ce n’est que le moyen… Par la tragédie, par la
comédie
, par le drame, par la bouffonnerie dans la forme
de poésie se fait enfin sentir et rentre, pour ainsi parler, avec la
comédie
d’Alfred de Musset. Vous en connaissez l’histoire
re, Mesdames et Messieurs. Écrites presque toutes de 1833 à 1835, les
comédies
et proverbes de Musset, — si vous en exceptez la
ang, et surtout il s’y verse des pleurs. La tragédie s’y mêle avec la
comédie
, la tragédie de l’amour, la comédie des convenanc
urs. La tragédie s’y mêle avec la comédie, la tragédie de l’amour, la
comédie
des convenances ou des préjugés. Les larmes y son
ropre tiennent et meuvent les fils ? Si bien par là qu’il y a dans la
comédie
de Musset une satire sociale qui va loin, — plus
ue, intervient trop de sa personne dans l’action de la plupart de ses
comédies
. Vous en serez frappés tout à l’heure en voyant j
incesse Elsbeth de l’horreur d’épouser le prince de Mantoue, ainsi la
comédie
de Musset a libéré le théâtre contemporain de l’i
u des ébauches d’elle-même qui l’avaient précédée, — tragi-comédie ou
comédie
héroïque, — atteindre et réaliser, en 1636, dans
azet, dans le même temps que, sous l’influence de Molière, l’ancienne
comédie
, — la comédie bouffonne ou romanesque, celle de S
même temps que, sous l’influence de Molière, l’ancienne comédie, — la
comédie
bouffonne ou romanesque, celle de Scarron et de T
e classique. Cependant, en raison même de l’idée qu’ils s’en font, la
comédie
de Molière lui-même, et surtout la tragédie de Ra
vu, c’est que la tragédie en est morte ; et peu s’en est fallu que la
comédie
de caractères ne partageât son destin. Au moins s
ourrait donner. Inversement, Messieurs, toutes les fois que, dans une
comédie
, la question sociale est mal ou n’est pas posée,
ion de la beauté ? » Ce n’est pas, que je sache, l’objet propre de la
comédie
, et, en admettant que ce soit une partie de la tr
vingt autres moyens, vous le savez ; et si c’est l’une des fins de la
comédie
, c’est aussi bien celle du conte, par exemple, ou
e. 11. On m’a fait observer plus d’une fois à ce propos que, dans la
comédie
de Beaumarchais, presque toutes les intentions de
sition, qui a cessé d’exister du jour où la tragédie d’une part et la
comédie
de l’autre ont réussi à s’en dégager. Le théâtre
lui d’Alexandre Hardy 21. Aussi, parce que l’on rencontre, dans les
comédies
de la jeunesse de Corneille, quelques vers éloque
clamatoires, qui s’élèvent d’un ou deux tons au-dessus de celui de la
comédie
, n’est-ce pas du tout une raison de se représente
u’autant il y a de promesses de sa tragédie future dans ses premières
comédies
, autant montrerait-on de ressouvenirs de sa coméd
ns ses premières comédies, autant montrerait-on de ressouvenirs de sa
comédie
jusque dans ses dernières œuvres : Nicomède, Don
parés aux prédicateurs, je dirai, pour me faire bien entendre, qu’une
comédie
peut se passer d’être littéraire, comme on voit q
comme on voit qu’un sermon s’en passe. Il peut bien l’être, comme une
comédie
, et alors il n’en vaut que mieux, mais il ne l’es
noncé de Carêmes et d’Avents ? 24. J’entends et il faut entendre la
comédie
proprement dite ; car Don Sanche d’Aragon, ni com
aut entendre la comédie proprement dite ; car Don Sanche d’Aragon, ni
comédie
et Pulchérie « comédies héroïques » ne laisseront
proprement dite ; car Don Sanche d’Aragon, ni comédie et Pulchérie «
comédies
héroïques » ne laisseront pas de s’éloigner assez
e pas constamment la plus simple pudeur, ce que font trop souvent les
comédies
de Scarron ; — Cf. Dom Japhet, acte IV, sc. vi, o
jeter beaucoup de lumière sur quelques points toujours obscurs de la
comédie
, sinon de la vie du poète. Et pour n’en citer qu’
onnée chez l’éditeur Garnier par M. Louis Moland. Paris, 1885 ; 2º La
comédie
de Molière, l’auteur et le milieu, par M. Gustave
s « moyens de théâtre » ; des concessions à l’opinion qui veut qu’une
comédie
se termine par un mariage ; et nous, si nous ne s
ιϐροντητοι. Tout cela est arrivé à l’abbé Cotin, car non seulement la
comédie
des Femmes savantes aliéna de lui ses amis, mais
le corps d’un mime asiatique », — serait-il Balzac, le peintre de la
Comédie
humaine et le génie même du roman de mœurs contem
, voyez particulièrement les Mémoires de Marmontel. 88. Voir, sur la
Comédie
de Dancourt, le livre de M. J. Lemaître. 89. Je
seulement que l’on vît bien, c’est qu’en se glissant dans un sujet de
comédie
, l’élément « méprise » le transforme en un sujet
choisi, selon son habitude et conformément à la grande exigence de la
comédie
de caractères, la femme qu’il fallait pour faire
is en 1743. 104. On ne saurait expliquer autrement la médiocrité des
comédies
de Voltaire : l’Enfant prodigue, ou Nanine. Cet h
ce des genres ; il a toujours repoussé celle de leur fusion ; « Si la
comédie
doit être la représentation des mœurs, cette pièc
sée, l’excellent livre de M. G. Lanson : Nivelle de La Chaussée et la
comédie
larmoyante. Paris, 1887. 113. Il lui a peut-être
soit assez difficile d’en douter. 117. Le théâtre de la foire et la
comédie
italienne ne devinrent l’Opéra-Comique qu’en 1762
t-Simon, Gourville, Dangeau, Bezenval…, nous donneront cent sujets de
comédie
. » 137. On consultera, sur Népomucène Lemercier
& que ses idées étoient analogues aux leurs. Socrate frondoit les
comédies
d’Aristophane. Elles lui sembloient être du plus
t qu’à recueillir la plupart de ces traits : il en fit le sujet d’une
comédie
, qu’il intitula les Nuées. On y voyoit Socrate en
lui-même. Qu’on juge combien devoir plaire à la multitude ce fonds de
comédie
exécuté par un excellent comique, qui peignoit to
ères. Nous n’avons rien en Europe qui nous donne une idée juste de la
comédie
des Grecs. Celle des Italiens n’est qu’un recueil
que lorsqu’il jure par des saints d’un nom inconnu & bisarre. La
comédie
Angloise n’a rien de commun avec la Grecque que s
eries, ses transperçans & cyniques, c’est sur le théatre de notre
comédie
Italienne ou sur celui de la Foire ; théâtres de
s de ceux qu’on juge devoir être l’objet de l’amusement du public. La
comédie
des Nuées avoit surtout le mérite de l’à propos &
ronne de l’olivier sacré. On a plus d’une fois, parmi nous, ramené la
comédie
au genre d’Aristophane, & fait d’elle une sat
& aux Marionettes ; & que, ces jours-là, on donnât gratis la
comédie
. Une trop grande licence n’est ni dans nos mœurs,
des sujets & des noms de pure invention, fut l’époque de la belle
comédie
, de celle de Ménandre & de Philémon, appellée
comédie, de celle de Ménandre & de Philémon, appellée la nouvelle
comédie
, par opposition à l’ancienne, dont le stile bouff
briller & contribuer au plaisir de la fête. On a prétendu que la
comédie
des Nuées avoit eu des suites cruelles, & qu’
*. Sans parler des exemples tous récens, & principalement de la
comédie
des Philosophes & de celle de l’Ecossoise, Mo
ptu de Versailles, il a nommé Boursault, qui avoit fait contre lui la
comédie
intitulée le Portrait du peintre. Il ne ménagea p
Chapitre II. La commedia dell’arte La
comédie
italienne est double, elle se divise en deux genr
ie italienne est double, elle se divise en deux genres distincts : la
comédie
écrite en vers ou en prose ou comédie régulière,
e en deux genres distincts : la comédie écrite en vers ou en prose ou
comédie
régulière, et la comédie populaire et improvisée,
s : la comédie écrite en vers ou en prose ou comédie régulière, et la
comédie
populaire et improvisée, commedia dell’arte. La c
ulière, et la comédie populaire et improvisée, commedia dell’arte. La
comédie
régulière ou soutenue, comme on disait encore, n’
ls inventaient et les grâces souvent trop libres de leur dialogue. La
comédie
de l’art, all’ improviso, paraît avoir toujours e
prit des proportions nouvelles. Aux quinzième et seizième siècles, la
comédie
improvisée devint un art très savant qui lutte av
es, la comédie improvisée devint un art très savant qui lutte avec la
comédie
régulière, qui crée plus que celle-ci des caractè
t à vingt lieues à la ronde. Si nos villageois avaient le génie de la
comédie
, ils en feraient des masques comme les Italiens.
et à exploiter les vieillards. On fut dès lors en mesure de jouer des
comédies
aussi intriguées qu’on pouvait le souhaiter dans
dans le pays de l’imbroglio. Tels furent les principaux rôles dont la
Comédie
de l’art se composa d’abord. Ces rôles sont fixés
ue trame perfide ; ainsi de suite. Chacun reste fidèle à son rôle. La
comédie
se joue comme avec les pièces connues d’un échiqu
ce qui était, comme nous l’avons dit, une condition essentielle de la
Comédie
de l’art. Chacun pouvait se faire un fonds plus o
as suffi toutefois pour empêcher la confusion de s’introduire dans la
comédie
, si les péripéties n’en avaient été réglées d’ava
position du moment et celle que montrait le public. Les acteurs de la
Comédie
de l’art n’avaient pas seulement, pour vaincre le
ple français ; sans les cléricaux, qui sont le sujet de la courageuse
comédie
d’Émile Augier, et sans Veuillot-Déodat, le Fils
ur de la gloire ! La chose est arrivée à Émile Augier. Ses nombreuses
comédies
de mœurs lui avaient rapporté un grand nombre de
t. Il savait que l’on en fait toujours, si médiocre soit-on, avec une
comédie
politique, et, du premier coup, dès qu’il a eu fa
la plumette d’Augier ! Ils ont crié à la ciguë, parce que, dans cette
comédie
du Fils de Giboyer, plutôt scribouillée qu’écrite
Car il ne faut rien de plus, à ce qu’il paraît, pour faire la grande
comédie
politique de notre temps sorti de la Révolution f
je trouve qu’en principe Augier avait raison de faire contre nous une
comédie
, puisqu’il est contre nous, Augier ! Il s’agit bi
telle façon que moi, clérical, je me déclare vengé ! J’ose trouver sa
comédie
mauvaise, — aussi mauvaise que la préface dont il
é d’inventer et d’écrire. J’ai dit quels étaient les caractères de sa
comédie
. Mais l’idée et le canevas de cette pièce, qui, c
édie. Mais l’idée et le canevas de cette pièce, qui, comme toutes les
comédies
politiques, a le tort de n’être qu’un pamphlet d’
gier sur ces deux grands types, transportés dans le petit cadre de sa
comédie
, ressemble à la petite industrie qui réduit les p
l’Église romaine plongée dans un bien grand chagrin, par cette belle
comédie
du xixe siècle jouée contre le catholicisme par
e nous cherchons à relier, l’une à l’autre, ces diverses études de la
comédie
aux différentes époques de notre histoire, et nou
it trop ne sait pas tout. Chaque année, chaque jour amène avec soi sa
comédie
, et ce qu’on appelle la société, va changer, en v
il n’est plus ; ce n’est que le songe d’une ombre. » À ce compte, la
comédie
est l’ombre d’une ombre. « Je vois, dit Ulysse da
hommes ne puissent fournir un volume de caractères. » Ajoutez : et de
Comédies
. « Un volume chaque année, à ce compte, ô Muses,
ra carentem ! Chaque année un volume de caractères, chaque année une
comédie
! Eh ! je vous prie, si ce travail eût été fait,
ediocribus aquas Ignoscos vitiis temor À ce vice épuisé s’arrête la
comédie
, elle est comme le roi du proverbe : « Où il n’y
icules renaissent comme la feuille de l’arbre au printemps, et que la
comédie
aussitôt recommence, nouvelle avec une génération
), pour plaire à leurs maîtres qui étaient des soldats, ont laissé la
comédie
, et la tragédie, et le carmen saltare, et même le
arriver à je ne sais quelle ressemblance violente, qui ressemble à la
comédie
ou à l’histoire, comme le bistouri qui sauve ress
le se hait, elle se méprise, elle se vante, elle s’adore, elle est la
comédie
universelle, elle est le drame sans fin ; elle a
du genre humain ! Cette image à faire de la ville où fut engendrée la
comédie
, où la satire a vu le jour, grâce à deux parisien
ent Paris sera vu et jugé dans cent ans, nul ne peut savoir de quelle
comédie
il sera le héros, de quel drame il sera la victim
de sa politique, de sa philosophie et de ses modes nouvelles, de ses
comédies
et de ses pompons, de sa politique et de ses bons
ttant l’orgueil, l’arrogance, la présomption ». De ce monde à part la
comédie
était à faire, et si Molière l’a tentée, il ne l’
venir à songer que le roi lui-même, serait quelque jour, un sujet de
comédie
. — « On peut tout croire, hélas ! depuis que le r
ous la hache des bourreaux ! — Ainsi s’est perdue en ces tempêtes, la
comédie
aussi bien que la royauté d’autrefois. Tout s’est
sere nunc Melibœe piros, pone ordine vites ! Voilà, je l’espère, une
comédie
à faire, une étrange et agréable exploitation de
mûr et que tout le monde s’en mêle. — « Ah ! dit-il (le bon sujet de
comédie
!), quand je vois ces grossières créatures se mêl
ix de modestie et de vertu ! Ainsi, qui voudrait faire aujourd’hui la
comédie
: des Précieuses ridicules et des Femmes savantes
e de madame Agnès, et vous prie d’assister… » etc. C’est imprimé ! La
comédie
eût-elle inventé ce billet-là, du temps de Molièr
eux Paris, dans lesquels les moralistes ont trouvé les héros de leurs
comédies
: Alceste, Orgon, Tartuffe et Célimène, M. et mad
il suit qu’il est fort nécessaire de tenir compte aux anciens de leur
comédie
, et des difficultés qu’elle a rencontrée, en song
s difficultés qu’elle a rencontrée, en songeant aux difficultés de la
comédie
aux siècles à venir ! « Nos pères, disait La Bruy
ète meure. À plus forte raison faut-il nécessairement que la nouvelle
comédie
aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! Au
airement que la nouvelle comédie aujourd’hui, soit demain une vieille
comédie
! Aujourd’hui, ta comédienne est vivante, elle rè
le Mars Ainsi il entrait dans le plan de ce tome II, consacré à la
comédie
et à toutes sortes d’essais dont le théâtre est l
est plus ! Elle s’en va, emportant avec elle la gaîté souriante de la
comédie
et son honnête maintien ; son innocent sarcasme,
e, mais du moins le plus supportable prétexte ! Adieu surtout à cette
comédie
plus légère, qui s’est mise à relever quelque peu
uelque peu sa robe élégante pour marcher, sur les traces de la grande
comédie
. Adieu aussi à l’esprit un peu maniéré, à la grâc
le, et qui doit affliger tous les sincères amis de ce grand art de la
comédie
, qui a été si longtemps en si grand honneur parmi
ur généalogie, avec le grand siècle, avec l’élégante société, avec la
comédie
que représentait mademoiselle Mars ? Mais que dis
opient (Va-t’en voir s’ils viennent, Jean), il y en a qui pleurent la
comédie
, d’autres qui la chantent, pas une qui la joue, e
courable à tous les petits beaux-esprits qui ont tenté, chez vous, la
comédie
, malingres génies que j’ai fait grandir sous mon
ui est si loin d’être le langage de la nature, et pourquoi donc cette
comédie
exceptionnelle, qui est si loin d’être la comédie
pourquoi donc cette comédie exceptionnelle, qui est si loin d’être la
comédie
de tout le monde, comme l’entendait, comme la fai
comme le dernier qui ait parlé. Voilà tout le secret du succès de la
comédie
de Marivaux ; elle est pour quelques-uns un regre
e. De temps à autre, le chef-d’œuvre reprenait sa puissance, alors la
comédie
s’indignait et grondait comme eût fait le remords
comédie s’indignait et grondait comme eût fait le remords, singulière
comédie
en effet, dans laquelle le plus horrible et le pl
s ; nous retombons, en plein vaudeville, de toutes les hauteurs de la
comédie
; de l’Œil-de-Bœuf nous revenons à la Chaussée-d’
ù en sont mes terrains des Champs-Élysées ? que dit-on de la nouvelle
comédie
que M. Scribe a lue hier ? Les terrains montaient
ribe a lue hier ? Les terrains montaient, et elle était contente ; la
comédie
de M. Scribe allait son train, et voilà une femme
ntain ! Donc elle fit si bien, cette héroïne des derniers jours de la
comédie
expirante, et elle se conduisit, jusqu’aux limite
eulement des ridicules humains, mais encore des misères humaines ; sa
comédie
avait quelque chose de grave et d’ingénu tout à l
un vrai comédien, un peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait la
comédie
, et aussi sa jeune tante dont la beauté était cél
ille, à Molé, à Fleury, à Saint-Prix, à la grande Contat, à la grande
comédie
; les deux écoles dramatiques (mademoiselle Mars,
. Avec beaucoup moins d’années que cela, le joyeux Picard a écrit une
comédie
intitulée : L’Acte de naissance. Picard était dan
apitaine Spavente raconte à Arlequin comment, à force d’assister à la
comédie
, il est devenu amoureux de la signora Vittoria. A
e, dans laquelle Flaminia le prie instamment de ne plus fréquenter la
comédie
. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le po
ino sourit, lui demande combien il y a de temps qu’il n’est allé à la
comédie
, l’interroge sur tous les acteurs et en dernier l
et de Vittoria en particulier, prend leur défense. Il soutient que la
comédie
est un noble divertissement et que la signora Vit
isputer avec Flaminia en disant : « Que sais-je si votre mari va à la
comédie
ou s’il n’y va pas ? » Flaminia, entrant dans ses
a envoyés, et l’invite à se trouver au théâtre au commencement de la
comédie
. Pantalon promet d’y être. Arrive ensuite Flavio,
l’aventure de Silvia la Milanaise ; elle engage Pantalon à aller à la
comédie
chercher le capitaine et à le ramener, s’il est p
lino leur fait observer combien ils ont tort, car les maris sont à la
comédie
qui durera bien jusqu’à six heures du soir. Ils d
valets se désolent. scène XX. Grand tumulte qui s’élève du côté de la
comédie
. Pantalon, Gratiano, Piombino accourent, amenant
qui les ont dévalisés, et ils ajoutent philosophiquement que, si les
comédies
apportent de la distraction et du plaisir, elles
xions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs maris si la
comédie
est déjà terminée. scène XXII. Pantalon répond qu
sa tendresse. Isabelle et Flaminia engagent leurs maris à laisser la
comédie
et à veiller sur leur maison et sur la conduite d
lébrer la noce de Silvia et du capitaine, et c’est ainsi que finit la
comédie
d’Il Ritratto. Voilà le squelette, l’ossatura de
tiennent certainement des souvenirs de ses rôles. Nous prendrions les
comédies
écrites antérieures aux Gelosi, dans lesquelles s
n êtes contente. SILVIA. Très contente, contentissima. Voilà donc la
comédie
des Gelosi, telle à peu près qu’elle divertissait
es contradicteurs parmi les gens de goût. Leurs Tragi-Comédies, leurs
Comédies
héroïques ne sont autre chose que les modeles qui
ans l’ordre, rejeta toujours ce caractere de langueur qui dénature la
Comédie
. Qu’on ne dise pas que c’est un nouveau présent q
e à l’ordre & à la liberté ? Ne peut-on pas du moins admettre les
Comédies
purement attendrissantes, telles que Mélanide, qu
isans. Les anciens ont toujours respecté les limites qui séparent la
Comédie
de la Tragédie. C’est pour cette raison que César
e vigueur de ridicule, de ce ton pittoresque qui fait l’essence de la
Comédie
. Moliere, le César du Théatre, n’a jamais regardé
hurne, ce seroit manquer à la fois l’objet de la Tragédie & de la
Comédie
; ce seroit une espece bâtarde, un monstre né de
eroit une espece bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une
Comédie
& une Tragédie véritable. » Quoique M. de Vol
sse pas loi dans le genre comique, par le peu de succès de toutes ses
Comédies
, il grossit donc la foule de tous nos bons Littér
iron, Palissot, & mille autres, n’ont reconnu qu’un seul genre de
Comédie
, qui consiste dans l’exposition des vices & d
plus, mais librement tournée en français, comme Plaute disait que ses
comédies
étaient tournées du grec en latin, par le bon et
ite du Menteur n’est pas une très bonne pièce, sans doute ; c’est une
comédie
espagnole à peu près quelconque ; mais elle est g
« Je souscris entièrement à ce que vous me dites de Molière et de la
comédie
larmoyante, qui, à la honte de la nation, a succé
pables de faire seulement une bonne plaisanterie, ont voulu faire des
comédies
, uniquement pour gagner de l’argent. Ils n’avaien
aire des tragédies ; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des
comédies
; ils ne savaient pas seulement faire parler un v
s font quelque illusion. Ces pièces bâtardes ne sont ni tragédies, ni
comédies
. Quand on n’a pas de chevaux, on est trop heureux
a en l’espèce de plus pertinent. Je ne dis pas cela du tout pour les
comédies
. Ce n’est pas du tout la même question. Les coméd
du tout pour les comédies. Ce n’est pas du tout la même question. Les
comédies
du dix-septième siècle sont, en leur fond, en leu
copié, si l’on peut, sur celui de Mme de La Sablière. C’est pour la
comédie
, et non point pour la tragédie, qu’il est vrai de
ise en scène et pour n’avoir quasi point de costumes spéciaux ; et la
comédie
était conçue pour être jouée dans les costumes du
pulaire d’Andromaque. Mais examinez un peu combien de tragédies et de
comédies
classiques renferment un mélodrame avec ses éléme
pensée et vice puni ? Examinez un peu cela et combien de tragédies et
comédies
classiques renferment ainsi, renferment dans ces
e c’est là de la tragédie. Voyez, à ce propos, la différence entre la
comédie
et la tragédie. J’ai toujours dit que ce n’est qu
d. Ce qui fait que Rodogune est une tragédie et non pas seulement une
comédie
qui finirait mal, c’est que les deux femmes sont
r. Et enfin, vers quinze ans, sans doute, ils jouèrent à eux deux la
comédie
, et, bien entendu, c’était la comédie de l’amour
ute, ils jouèrent à eux deux la comédie, et, bien entendu, c’était la
comédie
de l’amour ; c’était la « pastorale » ou la « fab
Elle n’est pas du tout une Hermione ; elle est une femme qui joue la
comédie
et pour qui la proposition de tuer une mère n’est
édie et pour qui la proposition de tuer une mère n’est qu’un moyen de
comédie
. Mais l’invraisemblance formidable et la bizarrer
èce héroïque : Mithridate en face des Romains, — et d’une tragédie ou
comédie
d’alcôve, analogue d’un côté à Harpagon et de l’a
que ce grand drame cornélien ne paraît, au théâtre, absolument qu’une
comédie
, qu’une comédie héroïque, sans doute, mais enfin
me cornélien ne paraît, au théâtre, absolument qu’une comédie, qu’une
comédie
héroïque, sans doute, mais enfin qu’une comédie.
u’une comédie, qu’une comédie héroïque, sans doute, mais enfin qu’une
comédie
. Nous ne nous intéressons qu’à l’histoire du père
’auteur tue Thésée. — Par conséquent au lieu d’une tragédie c’est une
comédie
. — Oui, tel qu’il apparaît au théâtre, Mithridate
une comédie. — Oui, tel qu’il apparaît au théâtre, Mithridate est une
comédie
héroïque, mais une comédie. C’est bien pour cela
il apparaît au théâtre, Mithridate est une comédie héroïque, mais une
comédie
. C’est bien pour cela que… Avez-vous remarqué — j
arce qu’il sait très bien, quand il écrit Mithridate, qu’il écrit une
comédie
, et non pas proprement une tragédie. Il se dit, é
rès et Monime. Je ne le fais point formellement, pour ne pas finir en
comédie
, et pour conserver à ma machine le caractère de d
ithridate et pourquoi aussi Mithridate est plutôt une tragédie qu’une
comédie
. Dans Phèdre, au contraire, c’est, diable, bien u
êtes. » Vaillamment, Mlle Desprès a voulu, presque à son entrée à la
Comédie
, qu’on sût tout ce qu’elle est. On le sait. Elle
de Molière, ils s’ingénient un peu plus que vous. Ils apprennent une
comédie
de Ponsard, Molière à Vienne ; ils la débaptisent
l ; il n’y a pas une différence transatlantique. La Chaussée et la
Comédie
larmoyante 10 août 1890. L’étude de M. Lanson
t la Comédie larmoyante 10 août 1890. L’étude de M. Lanson sur la
Comédie
larmoyante est la publication relative au théâtre
ire des vertus, mais non pas celles qu’il voit en lui. Et que fait la
comédie
classique ? Autre chose dans le même, tout à fait
ésidu de christianisme qu’on appelle le pessimisme, pour accepter une
comédie
pareille. Et maintenant que fait le théâtre senti
? En se croyant, de bonne foi, un moyen terme entre la tragédie et la
comédie
, il fait juste le contraire de l’un et de l’autre
ée qui aurait sa source dans la modestie. — Il est le contraire de la
comédie
; car si, comme elle, il tend le miroir au specta
. On lui a cherché et trouvé vingt noms : drame, tragédie bourgeoise,
comédie
larmoyante, comédie sérieuse, haute comédie, roma
t trouvé vingt noms : drame, tragédie bourgeoise, comédie larmoyante,
comédie
sérieuse, haute comédie, romanédie. Son vrai nom,
ame, tragédie bourgeoise, comédie larmoyante, comédie sérieuse, haute
comédie
, romanédie. Son vrai nom, c’est roman dramatique.
, cela est vrai ; seulement il ne les a pas traités. Nivelle a mis la
comédie
ou le drame, comme vous voudrez, en pleine bourge
este, est quelque chose) qu’il aimait à s’attendrir. Nivelle a mis la
comédie
ou le drame en pleine famille. C’est toujours une
on de l’avoir atteint ? Savez-vous bien que Molière, dans ses grandes
comédies
Tartuffe, Don Juan, Le Misanthrope, Les Femmes sa
bitants d’une même maison ? Et remarquez-vous bien que c’est dans ces
comédies
-là, par un instinct de grand dramatiste, se senta
mépris où il la tient. Il s’en est servi pour les dénouements de ses
comédies
bouffonnes et de ses farces. Il croit une histoir
es de Scapin ou de L’Avare diluée avec soin dans les cinq actes d’une
comédie
bourgeoise au lieu d’être sévèrement contenue dan
ne faut pas se dissimuler que Molière tendait lui-même, de faire une
comédie
avec un des types généraux de l’humanité éternell
d’un bon siècle où personne en France ne les avait eues. Les grandes
comédies
d’Augier et de Dumas sont des comédies de caractè
ne les avait eues. Les grandes comédies d’Augier et de Dumas sont des
comédies
de caractère et des comédies de mœurs tout ensemb
s comédies d’Augier et de Dumas sont des comédies de caractère et des
comédies
de mœurs tout ensemble, et qui, peut-être, ne son
énétrables et ayant leurs trois dimensions. Et d’autre part la grande
comédie
des « mœurs du temps » est là — aussi bien que da
dans La Dame aux camélias (qu’il ne faut prendre qu’à moitié pour une
comédie
romanesque), dans La Question d’argent, dans Le F
se présente à mes yeux d’une manière un peu différente ; et la grande
comédie
d’Augier et Dumas me paraît, tout compte fait, êt
le fond en est amer ». Sans tant de phrases, elle est précisément une
comédie
, et non un mélo, l’essence de la comédie étant, d
es, elle est précisément une comédie, et non un mélo, l’essence de la
comédie
étant, depuis qu’elle existe, de se moquer du mon
qu’il faut les unir, et, par-delà les temps et les flots, à la grande
comédie
de mœurs, satirique et côtoyant le drame que Gres
utre chose, — c’est que Dumas fils et Augier ont fait, eux aussi, des
comédies
larmoyantes, des drames conventionnels et pleurni
ec Mélanide. Mais exception ne fait pas compte. La postérité lira les
comédies
larmoyantes de Dumas et d’Augier avec intérêt, pa
parce qu’elles sont diablement bien faites ; elle lira leurs grandes
comédies
comme les œuvres de théâtre les plus solides et l
rmontel, et plus avisé, c’est une remarque analogue qu’il fait sur la
comédie
. On ne remarque pas assez, et il remarque, lui, q
sur la comédie. On ne remarque pas assez, et il remarque, lui, que la
comédie
, sur ce point, n’a rien à reprocher à la tragédie
à reprocher à la tragédie, et que tout autant que sa grande sœur, la
comédie
française, est oratoire, didactique et destinée a
blic à applaudir les tirades et les portraits a fait de nos scènes de
comédie
des galeries d’enluminures (c’est bien mal écrit
grosse question du drame ou de la « tragédie bourgeoise » ou de la «
comédie
larmoyante », car tout cela veut dire à peu près
qui cependant, entre Le Sage et Beaumarchais, a fait la seule grande
comédie
à la fois de caractère et de mœurs de tout le dix
palinodies. Il prétendait avec componction Qu’il avait fait jadis des
comédies
Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset s
s ses démarches machiavéliques. Oui ; mais, pourtant, c’est aussi une
comédie
qu’il joue en même temps qu’il la compose, et c’e
e ne parle point en moraliste. Toujours est-il que Voltaire a joué la
comédie
toute sa vie, que ses régals les plus chers furen
oute le plus, et l’on voudrait bien savoir comment Voltaire jouait la
comédie
lui-même sur son théâtre de Ferney. Je pensais, a
hui. En somme, je ne sais pas trop si ce fut un délice que de voir la
comédie
à Ferney. Voltaire dut recevoir plus de complimen
ès du public, qui est le juge en dernier ressort. Lekain apporta à la
Comédie
l’interprétation nouvelle qu’il tenait de la bouc
de ces pièces (les tragédies de 1730-1740) ressemblent si fort à des
comédies
que les acteurs en étaient venus à les réciter du
u temps. Diderot 24 juin 1901. Odéon : Madame de La Pommeraye,
comédie
en trois tableaux, d’après Diderot, de M. Paul De
raye et du marquis des Arcis ; il a très bien vu qu’il y avait là une
comédie
ou un drame ; il ne s’est pas douté un seul momen
es tripots de Paris et qui, stylée par Mme de La Pommeraye, a joué la
comédie
de la vertu pour se faire épouser ; 2º des Arcis
t l’amour : « Oui, j’ai trompé ; oui, j’ai menti ; oui, j’ai joué une
comédie
infâme ; mais je vous aimais. Je ne voyais que ce
it qu’au second acte nous eussions vu Blanche se prêtant d’abord à la
comédie
imaginée par Mme La Pommeraye, puis s’éprenant to
ommeraye, puis s’éprenant tout de bon des Arcis et dès lors jouant la
comédie
pour les motifs exposés ci-dessus. C’eût été l’hi
Chose amusante, Diderot a prévenu celui qui s’aviserait de mettre en
comédie
l’histoire de Mme de La Pommeraye, que c’était im
ement habile et adroit. Née actrice et composant à dix ans de petites
comédies
qu’elle jouait avec les petits villageois de son
e théâtre et faisant jouer aux princes et princesses, ses élèves, des
comédies
plus sérieuses déjà, ce qui faisait dire à La Har
ste un moment. La Cloison et À bon entendeur salut ! sont de petites
comédies
très spirituelles et très bien conduites, où l’on
de pis. » M. de Vigny lit cela, et s’écrie : « Il y a une très jolie
comédie
là-dedans, quelque chose de pimpant, de cavalier,
s, il ne comptait guère. Il n’y avait qu’un théâtre pour un auteur de
comédie
: c’était le Théâtre-Français. Casimir Bonjour se
j’abrège, avec quelque regret, est du reste une des bonnes scènes de
comédie
qu’ait écrites Casimir Bonjour. J’y mets en itali
ravaillait non pas de suite ; mais, par exemple, les cinq actes d’une
comédie
à la fois. C’est-à-dire que, le plan étant fait,
Casimir Bonjour… On sait ce que c’était au dix-huitième siècle qu’une
comédie
. C’était une satire ou une épître encadrée dans u
res et dans les revues littéraires du temps. C’était l’âme même de la
comédie
. Le reste n’en était que les organes de locomotio
édie. Le reste n’en était que les organes de locomotion. On a fait la
comédie
ainsi depuis Destouches jusqu’à Casimir Bonjour,
lui fait honneur : « Ce genre d’opposition est si ordinaire dans une
comédie
qu’on me fera l’honneur de croire que je n’avais
» en vers, qui est la pièce essentielle de l’ouvrage dans ce genre de
comédie
: Tout le monde veut vivre aux dépens de l’État.
r s’y révèle sous un nouvel aspect. Il n’avait fait jusque-là que des
comédies
, et même des pièces qui tenaient comme le milieu
es comédies, et même des pièces qui tenaient comme le milieu entre la
comédie
et le vaudeville. Le Presbytère est un petit dram
oment en mémoire. Une palmette sur cette petite tombe aimable. La
Comédie
et les Mœurs sous la Restauration et la monarchie
teur ! Je vous dis tout cela pour que vous ne vous y trompiez pas. La
Comédie
et les Mœurs sous la Restauration et la monarchie
ticuliers, assez contestables, mais qui ont été très goûtés, c’est la
comédie
dramatique et la comédie historique. La comédie d
bles, mais qui ont été très goûtés, c’est la comédie dramatique et la
comédie
historique. La comédie dramatique, c’est la coméd
très goûtés, c’est la comédie dramatique et la comédie historique. La
comédie
dramatique, c’est la comédie qui côtoie le drame
dramatique et la comédie historique. La comédie dramatique, c’est la
comédie
qui côtoie le drame et qui n’en diffère que parce
n’en diffère que parce qu’elle ne renonce pas à l’office propre de la
comédie
qui est de peindre les mœurs et que parce que, d’
1815 à 1850. Elle est dans Molière. Tartuffe est essentiellement une
comédie
dramatique ; c’en est même le type. Elle a été ex
nt les deux individus les plus précis et les plus classiques du genre
comédie
dramatique. Mais il faut bien savoir, et je vous
ples, qui sont nombreux et éclatants, que c’est de 1815 à 1830 que la
comédie
dramatique a fleuri largement et s’est épanouie,
te époque de la Restauration et de Louis-Philippe est toute pleine de
comédies
dramatiques fort intéressantes. Les Scribe, les M
l’époque Révolution-Empire, il y a une tradition presque continue de
comédie
dramatique et que, s’il y a interruption, ce n’es
840 à 1850 ; mais bien au contraire. En vérité, il faut considérer la
comédie
dramatique comme ayant toujours existé depuis l’é
rsonnel, j’aime assez la distinction nette des genres, je crois cette
comédie
destinée maintenant à durer toujours. Elle est fo
son, puisqu’elle est une figuration assez exacte de la réalité, où la
comédie
est entremêlée sans cesse au drame ; elle détend
st difficile, et vous savez qu’il n’y a rien de plus difficile que la
comédie
dramatique. Les écoliers y vont tout droit comme
École des femmes que Tartuffe et Le Misanthrope (lequel n’est pas une
comédie
dramatique, mais tend déjà vers ce genre). Mais c
indiquer, avec M. des Granges, que 1815-1830 est une grande époque de
comédie
dramatique et qu’il y a. à cet égard, une traditi
ts de l’horizon. Il y avait de tout là-dedans : des drames noirs, des
comédies
dramatiques, des comédies historiques, des comédi
t de tout là-dedans : des drames noirs, des comédies dramatiques, des
comédies
historiques, des comédies-bouffes, des vaudeville
ons la parenthèse. Un autre genre, très important, a été, plus que la
comédie
dramatique, de l’invention des auteurs qui ont br
e, de l’invention des auteurs qui ont brillé de 1815 à 1850. C’est la
comédie
historique, Ici il faut encore commencer par dire
t la comédie historique, Ici il faut encore commencer par dire que la
comédie
historique existait avant 1815. Tout le monde con
necdotique, comme Scribe en a fait trente. Tout le monde sait que les
comédies
de Dancourt sont le plus souvent des anecdotes vr
sait de petites pièces. Tout le monde (et nous voici tout à fait à la
comédie
historique proprement dite), connaît La Partie de
se de Henri IV, de Collé. Il n’en est pas moins vrai qu’avant 1815 la
comédie
historique était fort rare. L’histoire, même anec
une autorité imposante, que l’on n’estimait point compatible avec la
comédie
. Avec l’histoire, surtout ancienne, mais même mod
oraine (Bajazet, sans aller plus loin), on faisait des tragédies ; de
comédies
point, ou très rarement. De 1815 à 1830, la coméd
s tragédies ; de comédies point, ou très rarement. De 1815 à 1830, la
comédie
historique se met à abonder. Rémusat en donne une
Autrefois, la tragédie représentait les infortunes des princes et la
comédie
les ridicules des citoyens ; aujourd’hui, il nous
e vrai. Il va sans dire que, comme raison de la faveur dont a joui la
comédie
historique, c’est insuffisant, c’est trop étroit.
ie historique, c’est insuffisant, c’est trop étroit. Pour Rémusat, la
comédie
historique serait une dégénérescence de la tragéd
nt, pour que ce fût tout à fait vrai, il faudrait, d’une part, que la
comédie
historique n’eût pas existé du temps où régnait l
temps où régnait la tragédie, car c’est seulement dans ce cas que la
comédie
historique pourrait être considérée comme la dégé
Scribe et Dumas pullulent » ; — et il faudrait, d’autre part, que la
comédie
historique eût été toujours, ou, au moins, le plu
listes, antiprincières, antiaristocratiques. Or, il n’en fut rien. La
comédie
historique était souvent, le plus souvent, aussi
l’avait été la tragédie du dix-huitième siècle. La vérité est que la
comédie
historique était un genre mixte, tout comme la co
ité est que la comédie historique était un genre mixte, tout comme la
comédie
dramatique, à laquelle elle fait comme pendant. L
t comme la comédie dramatique, à laquelle elle fait comme pendant. La
comédie
dramatique était et est encore un mélange de dram
. La comédie dramatique était et est encore un mélange de drame et de
comédie
; la comédie historique était un mélange de tragé
dramatique était et est encore un mélange de drame et de comédie ; la
comédie
historique était un mélange de tragédie et de com
de comédie ; la comédie historique était un mélange de tragédie et de
comédie
. La comédie dramatique était un drame mitigé ; la
la comédie historique était un mélange de tragédie et de comédie. La
comédie
dramatique était un drame mitigé ; la comédie his
gédie et de comédie. La comédie dramatique était un drame mitigé ; la
comédie
historique était une tragédie mitigée. C’était un
oire littéraire dramatique ; c’était une tragédie souriante, comme la
comédie
dramatique était une comédie larmoyante, C’était
c’était une tragédie souriante, comme la comédie dramatique était une
comédie
larmoyante, C’était une tragédie souriante, comme
« les mœurs des hommes dans une condition privée » (définition de la
comédie
par Fénelon) ne sont pas données exclusivement à
ion de la comédie par Fénelon) ne sont pas données exclusivement à la
comédie
. Les genres se sont confondus comme les classes.
édie-historique dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Cette
comédie
historique a, du reste, produit de véritables che
triche et Mademoiselle de Belle-Isle. Je sais bien que cette dernière
comédie
, qui fut tenue pour un chef-d’œuvre pendant soixa
’accord à dire que ce sont toutes les deux des pièces excellentes. La
comédie
historique a eu même sa situation dans le monde d
», boniment solennel, mais pris très au sérieux juste au moment où la
comédie
historique florissait. La philosophie de l’histoi
rcher ces grandes causes et à scruter ces causes profondes. À quoi la
comédie
historique répondait : « Il n’y a pas de grandes
losophie du Verre d’eau, et vous la trouverez dans presque toutes les
comédies
historiques de cette époque. La comédie historiqu
erez dans presque toutes les comédies historiques de cette époque. La
comédie
historique s’insurgeait tout simplement contre Ba
e, Guizot, Tocqueville, Herder, Quinet et Vico ! Elle allait bien, la
comédie
historique ! Remarquez d’abord qu’elle ne pouvait
uicide. Si les grands événements naissent de grandes causes, point de
comédie
historique. L’événement, c’est le dénouement. Si
de causes grandes, profondes et lointaines, je ne peux pas faire une
comédie
. Je ne peux pas faire mes quatre premiers actes a
uence du système de Law sur la précipitation de la monarchie. Plus de
comédie
historique possible. Si, au contraire, les grands
’un verre d’eau qui sera cause de la guerre de 1750 ou de 1904, et ma
comédie
est possible. Ainsi raisonnaient les comiques-his
1815 à 1830. Mais, au milieu de cela et, pour ainsi parler, entre la
comédie
dramatique et la comédie historique, que devenait
lieu de cela et, pour ainsi parler, entre la comédie dramatique et la
comédie
historique, que devenait bien la comédie, la comé
la comédie dramatique et la comédie historique, que devenait bien la
comédie
, la comédie proprement dite, celle qui peint les
dramatique et la comédie historique, que devenait bien la comédie, la
comédie
proprement dite, celle qui peint les mœurs des ho
se peut, pour les corriger ? La décadence et la renaissance de cette
comédie
, c’est précisément le fond même du sujet qu’a ent
is M. Desgranges et du travail qu’il a fort bien exécuté. En 1815, la
comédie
proprement dite se mourait, se mourait littéralem
ls sont de bons poètes comiques en ce sens qu’au moins ils font de la
comédie
. Ils regardent les hommes de leur temps et ils le
ses de qualité, etc., pendant que Le Sage fait Turcaret, la véritable
comédie
du temps. Après ces hommes véritablement très con
rès ces hommes véritablement très considérables dans l’histoire de la
comédie
, la comédie proprement dite disparaît presque. El
es véritablement très considérables dans l’histoire de la comédie, la
comédie
proprement dite disparaît presque. Elle ne revit
dent dans La Métromanie, dans Le Méchant (tout à fait grande et vraie
comédie
). On ne peut même pas dire qu’elle revive dans Be
rs de son temps. Mais quoi donc, en vérité, avait pris la place de la
comédie
? Quelque chose de très particulier, pas trop enn
ès particulier, pas trop ennuyeux, mais qui n’avait de commun avec la
comédie
que le nom. Une manière de dissertation morale en
ntrigue quelconque à Angélique et à Dorante ; et l’on intitulait cela
comédie
. Ce n’était pas du tout une comédie, c’était une
Dorante ; et l’on intitulait cela comédie. Ce n’était pas du tout une
comédie
, c’était une dissertation morale dialoguée, une s
s qui a pour maître non Boileau, non La Bruyère, non Molière, mais la
comédie
italienne ou la comédie de la Foire). Cela dura j
Boileau, non La Bruyère, non Molière, mais la comédie italienne ou la
comédie
de la Foire). Cela dura jusqu’à 1820 environ, ave
ion que Picard, un jour d’erreur, a fait La Petite Ville, qui est une
comédie
véritable et une excellente comédie). Pourquoi ce
fait La Petite Ville, qui est une comédie véritable et une excellente
comédie
). Pourquoi cette persistance, cette survivance de
e comédie). Pourquoi cette persistance, cette survivance de la fausse
comédie
, de la grande comédie, de l’épître qui se croit u
ette persistance, cette survivance de la fausse comédie, de la grande
comédie
, de l’épître qui se croit une comédie, de la diss
la fausse comédie, de la grande comédie, de l’épître qui se croit une
comédie
, de la dissertation sans le savoir ? Pourquoi cet
i longtemps, et en France, dans le pays qui est le pays propre de la
comédie
? C’est de quoi le livre de M. Desgranges donne d
isons, insuffisamment aperçues jusqu’au jour présent. C’est que cette
comédie
était la comédie classique, comme la tragédie à c
ment aperçues jusqu’au jour présent. C’est que cette comédie était la
comédie
classique, comme la tragédie à casques et à périp
exion générale et la physionomie générale des pièces anciennes, de la
comédie
classique, de la pseudo-comédie, et par ainsi la
ennes, de la comédie classique, de la pseudo-comédie, et par ainsi la
comédie
traditionnelle se maintenait, se survivait indéfi
qu’elles fussent taillées sur le patron des pièces du répertoire, la
comédie
de 1720, qui n’était pas du tout la comédie, se c
pièces du répertoire, la comédie de 1720, qui n’était pas du tout la
comédie
, se continuait encore en 1825. Autre raison : les
très timorés, comme toujours, ne voulussent que la continuation de la
comédie
de 1820. Elle ne les gênait pas du tout, celle-là
ais et de l’Odéon, et ils maintenaient énergiquement la tradition, la
comédie
classique, la pseudo-comédie de 1720. Voilà les r
de la persistance et de l’opiniâtreté de survie factice de la fausse
comédie
à travers le premier tiers au moins du dix-huitiè
e siècle. Mais qu’est-ce qui, enfin, en a eu raison ? Par où la vraie
comédie
est-elle ressuscitée ? C’est très curieux. Elle e
et le Mari, L’Épreuve électorale et Le Presbytère, qui sont de vraies
comédies
. Mais elle est ressuscitée surtout — vous ne le c
ni , surtout Antony , n’est que « le mélodrame parvenu » ; de même la
comédie
moderne, ou plutôt la vraie comédie de 1700, c’es
mélodrame parvenu » ; de même la comédie moderne, ou plutôt la vraie
comédie
de 1700, c’est au dix-neuvième siècle, dans le be
la tragédie, comme Geoffroy l’avait prédit dès 1810 ; de l’autre, la
comédie
moderne naissant ou renaissant du vaudeville, et
comédie moderne naissant ou renaissant du vaudeville, et détrônant la
comédie
genre dix-huitième siècle. C’est trop symétrique.
on des ridicules actuels étant à très peu près éliminée de la « haute
comédie
» pour toutes les raisons que j’ai dites, c’est d
uos. Dès qu’une pièce légère est sans quiproquos, nous l’appelons une
comédie
. Le vaudeville de 1825 est une petite comédie, po
os, nous l’appelons une comédie. Le vaudeville de 1825 est une petite
comédie
, portant sur les ridicules du jour, spirituelle,
cules du jour, spirituelle, gaie, mêlée de couplets. C’est une petite
comédie
. Or, comme elle n’avait pas de prétentions, ni le
eville, cela ne tire pas à conséquence. Et, par cette porte basse, la
comédie
rentrait dans le monde théâtral et dans le monde
de l’art, il prenait le meilleur chemin. Il se préparait à la grande
comédie
beaucoup mieux que s’il eût, du premier pas, abor
le a méprisé le vaudeville et a voulu aborder tout de suite la grande
comédie
. Il a eu quelque peine, ensuite, à se dégager du
ation lui est arrivée, qu’à élargir son cadre. Son vaudeville, petite
comédie
, n’a eu qu’à s’étendre pour devenir la comédie, e
Son vaudeville, petite comédie, n’a eu qu’à s’étendre pour devenir la
comédie
, et la vraie, je ne dis pas la supérieure, mais l
: La Calomnie, Une chaîne, Camaraderie, Charlatanisme, etc. Et cette
comédie
-là, Balzac aidant, sans doute, ce qu’il ne faut p
ant, sans doute, ce qu’il ne faut pas oublier, a donné naissance à la
comédie
qui s’appellera « la comédie du dix-neuvième sièc
faut pas oublier, a donné naissance à la comédie qui s’appellera « la
comédie
du dix-neuvième siècle », celle d’Augier, Dumas e
e. « Qu’est-ce, s’écriait Voltaire, qu’est-ce, en effet, que la bonne
comédie
? C’est l’art d’enseigner la vertu et la bienséan
érite de Térence ; c’est celui de nos bonnes tragédies, de nos bonnes
comédies
. Elles n’ont pas produit une admiration stérile ;
ssée]. J’ai vu l’homme du monde le plus fier devenir modeste après la
comédie
du Glorieux ; et je pourrais citer plus de six fi
du Glorieux ; et je pourrais citer plus de six fils de famille que la
comédie
de L’Enfant prodigue a corrigés… » À ces exemple
rrassé la mauvaise. Quoique le Misantrope soit peut-être la meilleure
comédie
que nous aïons aujourd’hui, on n’est pas surpris
visage de ses acteurs, ne laissoit pas d’en faire des personnages de
comédie
excellens. Les rivaux de Moliere juroient en même
ur la connoissance qu’ils avoient du théatre, que ce nouveau genre de
comédie
ne valoit rien. Le public hésita donc durant quel
bre de représentations, le monde comprit que la maniere de traiter la
comédie
en philosophe moral étoit la meilleure, et laissa
u danger où la réputation de Moliere sembloit être exposée, que cette
comédie
auroit bien-tôt un succès des plus éclatans. Le p
Martial dit, que les hommes atheniens dénierent souvent le prix aux
comédies
de Menandre. Des auteurs citez par Aulugelle avoi
Menandre. Des auteurs citez par Aulugelle avoient écrit que des cens
comédies
composées par Menandre, il n’y en avoit eu que hu
ugelle et Martial ne disent point que les tragédies d’Euripide ni les
comédies
de Menandre aïent été jugées mauvaises, mais bien
’une assemblée équitable. De même, quoique Menandre eut fait quelques
comédies
qui le rendoient supérieur à Philemon, un poëte d
mon en eut fait plusieurs qui méritassent mieux le prix que certaines
comédies
de Menandre ? Quintilien nous dit que les athéni
, et qui sur tout étoit recommandable par la morale excellente de ses
comédies
. Il le loüe d’avoir été second en bonnes maximes,
médie-drame en trois actes et en vers (1841). — L’Avocat de sa cause,
comédie
en un acte et en vers (1842). — Le six juin 1806,
en vers (1842). — Velasquez, cantate (1846). — La Chasse aux fripons,
comédie
en trois actes et en vers (1846). — Le Dernier Ba
evue en trois tableaux et en vers (1847). — Les Ennemis de la maison,
comédie
en trois actes et en vers (1850). — Le Fruit défe
maison, comédie en trois actes et en vers (1850). — Le Fruit défendu,
comédie
en trois actes et en vers (1857). — La Considérat
éfendu, comédie en trois actes et en vers (1857). — La Considération,
comédie
en quatre actes et en vers (1860). OPINIONS.
es Sandeau Vous donniez presque coup sur coup au même théâtre deux
comédies
nouvelles : L’Avocat de sa cause et le Baron Lafl
r dans le théâtre de M. Doucet, ils sont l’écueil forcé du genre. Les
comédies
d’Augier et de Ponsard en sont pleines, pour ne p
le théâtre soit un grossissement et une simplification de la vie, la
comédie
pourra nous fournir, sur ce point particulier de
plaisir du jeu, chez l’enfant, et le même plaisir chez l’homme. Or la
comédie
est bien un jeu, un jeu qui imite la vie. Et si,
ver, amincies par l’usage, dans les fils qui nouent les situations de
comédie
? Partons donc des jeux de l’enfant. Suivons le p
ont pourtant devenus des hommes. Nous aurons ainsi des personnages de
comédie
. Et nous pourrons vérifier sur eux la loi que nos
rialité. Nous ne serons plus à Guignol ; nous assisterons à une vraie
comédie
. Beaucoup de scènes comiques se ramènent en effet
se répétée : « Monsieur Purgon ! » scande les moments de cette petite
comédie
. Serrons de plus près encore l’image du ressort q
eons-en l’essentiel. Nous allons obtenir un des procédés usuels de la
comédie
classique, la répétition. D’où vient le comique d
cène extérieure qui se joue entre les personnages, et non pas dans la
comédie
intérieure que cette scène ne fait que réfracter.
es. II. — Le pantin à ficelles. Innombrables sont les scènes de
comédie
où un personnage croit parler et agir librement,
et généralement grave. Que faudrait-il pour transformer tout cela en
comédie
? Il faudrait se figurer que la liberté apparente
neige. À mesure que nous avançons dans cette étude des procédés de
comédie
, nous comprenons mieux le rôle que jouent les rém
n de plus en plus graves entre les personnes. Passons maintenant à la
comédie
. Combien de scènes bouffonnes, combien de comédie
ons maintenant à la comédie. Combien de scènes bouffonnes, combien de
comédies
même vont se ramener à ce type simple ! Qu’on rel
rouve être celui-là même qui a été mangé. Même odyssée dans une autre
comédie
non moins célèbre de Labiche. On nous montre d’ab
a formule abstraite, cette fois générale et complète, des procédés de
comédie
réels et possibles. La vie se présente à nous com
’ailleurs, car c’est souvent à l’état pur qu’on les rencontre dans la
comédie
classique, aussi bien que dans le théâtre contemp
frent une même composition d’événements qui se répète d’un bout de la
comédie
à l’autre. Ainsi L’École des Femmes ne fait que r
construite sur ce plan, ainsi qu’Amphitryon. Dans une amusante petite
comédie
de Benedix, Der Eigensinn, l’ordre est inverse ;
ques sont ménagées, une différence profonde paraît subsister entre la
comédie
classique et le théâtre contemporain. Introduire
ntre elles de la même manière, que la même situation se reproduit. La
comédie
de situation, ainsi entendue, confine donc à la c
reproduit. La comédie de situation, ainsi entendue, confine donc à la
comédie
de caractère. Elle mérite d’être appelée classiqu
r victime de sa persécution, du dupeur dupé, fait le fond de bien des
comédies
. Nous la trouvons déjà dans l’ancienne farce. L’a
uler, soient obligés de s’entendre entre eux, jouent enfin une petite
comédie
au milieu de la grande : à chaque instant l’une d
tite comédie au milieu de la grande : à chaque instant l’une des deux
comédies
va déranger l’autre, puis les choses s’arrangent
ubordonné, comme tous les jeux, à une convention d’abord acceptée. La
comédie
de caractère pousse dans la vie des racines autre
iculièrement tourné vers une certaine variété de l’art dramatique, la
comédie
. De là un sens plus étroit du mot, le seul qui no
esprit une certaine disposition à esquisser en passant des scènes de
comédie
, mais à les esquisser si discrètement, si légèrem
, vous verrez que ce sont généralement des variations sur un thème de
comédie
que nous connaissons bien, celui du « voleur volé
yen pour réfuter une idée en termes plus ou moins plaisants. Dans une
comédie
de Labiche, un personnage crie au locataire d’au-
osition est en effet au langage courant ce que la répétition est à la
comédie
. Nous disions que la répétition est le procédé fa
a comédie. Nous disions que la répétition est le procédé favori de la
comédie
classique. Elle consiste à disposer les événement
en un tout autre ton, c’est le langage qui vous donnera cette fois la
comédie
, c’est le langage qui sera comique. Point ne sera
s comiques, ou plutôt de déterminer les conditions essentielles de la
comédie
de caractère, mais en tâchant que cette étude con
des anciens remise sur la scène française. — Cléopâtre, Didon. — Les
comédies
de Jodelle (de 1552 à 1558). — Jean de la Rivey.
— Les comédies de Jodelle (de 1552 à 1558). — Jean de la Rivey. — Ses
comédies
. — Ses innovations. — Comédie des Esprits, représ
552 à 1558). — Jean de la Rivey. — Ses comédies. — Ses innovations. —
Comédie
des Esprits, représentée en 1576. — Les farces. —
la tragédie, Jean de la Taille de Bondaroy fut le régénérateur de la
comédie
. Né près de Pithiviers, gentilhomme de la Bauce,
re, outre plusieurs tragédies (dont une avec chœur, la Famine), trois
comédies
en prose : les Corrivaux en 15623; Négromant en 1
68 et le Combat de Fortune et de Pauvreté en 1578. La première de ces
comédies
, tirée de l’Arioste, a un prologue très-significa
vous voir assemblés en ce lieu, que vous y soyez venus pour ouïr une
comédie
. Vraiment, vous ne serez point déçus de votre int
comédie. Vraiment, vous ne serez point déçus de votre intention. Une
comédie
, pour certain, vous y verrez, non point une farce
qu’une pure ignorance de nos vieux Français. Vous y verrez jouer une
comédie
faite au patron, à la mode et au portrait des anc
au patron, à la mode et au portrait des anciens Grecs et Latins ; une
comédie
, dis-je, qui vous agréera plus que toutes (je le
dans Athalie, emprunta plus d’une pensée. Jacques de Boys, auteur de
Comédie
et Réjouissance de Paris, poëme dramatique représ
t époque et même école. Jodelle, pour la tragédie ; La Rivey, pour la
comédie
; Villon, pour les pièces dénommées farces. Nous
moins importantes, le poëte de Henri II et de Charles IX composa des
comédies
qui sont plus remarquables par les licences de pe
les obscénités même, que par un mérite littéraire. La première de ces
comédies
, jouée en 1552, est Eugène ou la Rencontre, pièce
avec de mauvais matériaux. Jean de la Rivey, qui a laissé plusieurs
comédies
au théâtre, vivait vers le milieu du seizième siè
t le premier qui ait osé composer des pièces de pure invention et des
comédies
en prose5. A ce double point de vue, il mérite d’
n pas immense à la tragédie, il fit faire également un grand pas à la
comédie
qu’il dégagea des premières entraves. On a de lui
comédie qu’il dégagea des premières entraves. On a de lui, le Jaloux,
comédie
en un acte et en prose avec prologue, tirée de l’
ose avec prologue, tirée de l’Eunuque et de l’Andrienne ; le Laquais,
comédie
en cinq actes et en prose, représenté en 1578 com
té en 1578 comme la précédente ; le Morfondu, les Écoliers, la Veuve,
comédies
en cinq actes et en prose, jouées en 1579 toutes
q actes et en prose, jouées en 1579 toutes les trois. La première des
comédies
de La Rivey, les Esprits (en cinq actes et en pro
qu’il est facile de le prouver. Voici ce que dit le personnage de la
comédie
de La Rivey : SEVERIN, regardant sa bourse : «
attendu que la musique instrumentale n’était pas encore en usage à la
comédie
. Cela dura jusqu’en 1630. Alors eut lieu une modi
1º Au neuvième du produit de la recette pour une tragédie et pour une
comédie
en cinq actes, le quart des pauvres ainsi que la
nq actes, le quart des pauvres ainsi que la dépense journalière de la
comédie
prélevés ; 2º Au dix-huitième pour les pièces d’
emps à autre, pendant ces trente années, quelques tragédies, quelques
comédies
se produisirent sur la scène, comme des éclaircie
er autrement ; cependant ces pastorales étaient souvent de véritables
comédies
, et en reçurent enfin le titre. Pendant plus d’un
dis pour un mois, lui dit-il. Deux jours plus tard, Cyrano étant à la
comédie
, voit paraître Montfleury en scène dans la pièce
fit nullement scandale, les plus honnêtes femmes allaient voir cette
comédie
. Le même auteur dans sa Silvanire, jouée en 1625,
Cyrus triomphant, de la Rhodienne, tragédie, et de la Chasse royale,
comédie
en quatre actes et en vers, jouée en 1625 et cont
s. C’est à Béziers que se donna cette œuvre bizarre, l’une des treize
comédies
insérées dans un livre fort rare aujourd’hui et i
ement affiner, Ou bien, en reposant, ton lit encourtiner. Les autres
comédies
ou pastorales dont nous pourrions parler, sont en
du jeu de paume de la rue Michel-le-Comte (1633). — Mélite, première
comédie
de Corneille (1625). — Rotrou, de 1609 à 1650. —
e avec les théâtres forains. — Anecdotes. — Dancourt, directeur de la
Comédie
, fait valoir les privilèges exclusifs de la troup
e bientôt, malgré les bateleurs ambulants et les turlupins, malgré la
Comédie
italienne, dont nous parlerons plus loin, on reco
ui paraît fort agréable, et si plaisante, qu’il en fait une charmante
comédie
. Il la met au théâtre sous le nom de Mélite (nom
se première de la première étincelle du génie du grand Corneille). La
comédie
a un succès fou, si bel et bien que la salle ne p
r des fausses positions où il se trouvait tout à coup, il fallait une
comédie
nouvelle. Eu quelques jours, la comédie faisait s
t tout à coup, il fallait une comédie nouvelle. Eu quelques jours, la
comédie
faisait son entrée au théâtre et réparait les per
Romains. Les théâtres italiens et espagnols lui fournirent aussi des
comédies
agréables. Si ses tragi-comédies se ressentent du
nages épisodiques inutiles au sujet, il y a du moins plusieurs de ses
comédies
qui sont bien conduites. Ses tragédies de Vencesl
les Occasions perdues, représentée en 1631, il y a une scène de bonne
comédie
qui ne serait pas déplacée de nos jours. La reine
à cette époque, se faisaient un divertissement domestique de jouer la
comédie
. Cette société acquit bientôt une certaine célébr
Louis XIV, fort satisfait des talents de la troupe de Molière et des
comédies
composées par son chef, accorda à ces acteurs la
ais interprétaient de préférence la tragédie, ceux du Palais-Royal la
comédie
. Lorsque la troupe de Molière eut perdu son chef
Paris que deux théâtres où étaient représentées les tragédies et les
comédies
françaises. La troupe du Marais quitta bientôt so
ançaise, dite troupe du Roi, qui fut seule chargée de représenter les
comédies
et les tragédies. Le nombre des acteurs fut déter
es compositions dramatiques de bon aloi, par des tragédies ou par des
comédies
d’auteurs de mérite, de poëtes de talent, Dancour
ans laquelle se trouvait alors la Comédie-Française. On l’intitula la
Comédie
des Comédies. Dancourt composa la pièce, fit fair
se trouvait alors la Comédie-Française. On l’intitula la Comédie des
Comédies
. Dancourt composa la pièce, fit faire quelques ai
nçaise, l’autorisant à y représenter les tragédies, les drames et les
comédies
données sur la scène française. Pendant la périod
une plaque jaune destinée à représenter le soleil. En 1747, une jolie
comédie
en trois actes, de Lachaussée, l’Amour castillan,
uve et la Galerie du Palais (1634). — Innovation due à cette dernière
comédie
. — La Suivante (1634). — La Place Royale (1635).
onnu. — Chanson paysanne. — Le Ballet de Louis XIV. — La Devineresse,
comédie
dont le succès fut dû à l’actualité. — Timocrate
e son aptitude pour le théâtre. Il n’avait alors que dix-neuf ans. Sa
comédie
de Mélite fut le premier des anneaux qui devaient
a jusqu’à un âge fort avancé et donna, dans ses dernières années, des
comédies
que son génie eût repoussées dans ses belles anné
Corneille. Nous avons déjà raconté comment avait été composée Mélite,
comédie
en cinq actes et en vers jouée en 1630 ; mais ce
auvais goût et de revenir à la manière simple, naturelle et vraie. La
comédie
de Clitandre fut la première où la fameuse règle
tes et en vers, puis quelques mois plus tard de la Galerie du Palais,
comédie
dans le genre de la précédente, mais qui donna li
le suivante, soubrette, Lisette ou confidente qu’on retrouve dans les
comédies
d’avant la révolution, et encore beaucoup aujourd
nt par la suivante fut probablement la cause première de la cinquième
comédie
de Corneille. Elle porte ce nom de Suivante. Elle
’à ce moment à la scène. En 1635, Corneille fit représenter une jolie
comédie
en cinq actes et en vers, la Place royale, qui lu
ce royale, qui lui valut la lettre suivante de Claveret, auteur d’une
comédie
non imprimée, donnée à Forges devant Louis XIII e
d’abord vouloir traiter aussi bien le poëte normand que la muse de la
comédie
, et il fut si peu satisfait de l’impression produ
eureusement le génie du grand poëte ne devait pas être restreint à la
comédie
, bien qu’il lui eût donné des formes autrement sa
chefs-d’œuvre, car on voit le grand poëte abandonner brusquement les
comédies
légères qui avaient commencé sa réputation, pour
p embarrasser Camille. Les actrices jouaient encore la tragédie et la
comédie
avec le costume, non de l’époque de leurs rôles,
s’élance le fer levé pour tuer brutalement Camille. Jamais meurtre de
comédie
ne causa une si forte explosion d’hilarité. Le gr
r pour se délasser à son genre primitif. Il composa le Menteur, belle
comédie
en cinq actes qu’il tira de l’Espagnol Lopez de V
isait-il un jour, mes deux meilleures pièces pour être l’auteur de la
comédie
de Lopez. Public et acteurs firent fête à ce nouv
u produit du grand poëte qui donna l’année suivante (1643), une autre
comédie
intitulée la Suite du Menteur. Elle eut moins de
immortel. Il devait encore donner au théâtre de bonnes tragédies, des
comédies
d’un grand mérite ; mais le temps des Horaces, de
donnent à tout être vivant la faim et la soif. Don Sanche d’Aragon,
comédie
héroïque, parut en 1651, après Andromède, ou si l
tragédie de prédilection de Corneille, et les Bourgeoises de qualité,
comédie
dans laquelle presque toute la troupe est en scèn
Rodogune ; mais il donna de belles et de bonnes tragédies, de jolies
comédies
, bien conduites, bien versifiées, et que le publi
on tour, a souvent dit qu’il eût voulu être l’auteur de plusieurs des
comédies
de celui que Boileau désignait sous le nom de cad
Pierre (1677) que l’on joue quelquefois, après deux siècles, sont des
comédies
qui méritaient mieux que des critiques peu loyale
ille fit représenter trente-cinq ouvrages, tragédies, tragi-comédies,
comédies
et même opéras ; mais il ne réussit pas dans ce d
t : « J’ai vu une reine parmi les comédiens. » Le Festin de Pierre,
comédie
de Molière, fut jouée par sa troupe en 1665 ; mai
escendance lui devînt profitable à lui-même. Ce fut en 1667 que cette
comédie
parut sur la scène, écrite par Corneille. Le succ
t son collaborateur pour la musique. En 1675, il livra à la scène une
comédie
héroïque en cinq actes et en vers, avec prologue
ux auteurs, le roi Louis XV, encore fort jeune, fit représenter cette
comédie
au palais des Tuileries. Dans un ballet-intermède
ne monstruosité. La Devineresse, dont nous venons de parler, est une
comédie
en prose, en cinq actes, et assez médiocre. Elle
portrait fut trouvé d’une grande ressemblance, cependant l’Achille de
comédie
refusa de payer le prix convenu. Le peintre feign
collaborateurs. De 1636 à 1652. Richelieu, poëte dramatique. — La
Comédie
des Thuileries (1635). — Colletet et de Saint-Sor
t-Sorlin. — Caractère de ce dernier. — Ses vers sur la violette. — Sa
comédie
d’Aspasie (1636). — La comédie des Visionnaires (
nier. — Ses vers sur la violette. — Sa comédie d’Aspasie (1636). — La
comédie
des Visionnaires (1637). — Anecdote. — Roxane. —
il faisait travailler à ses productions dramatiques, mit au monde une
comédie
en cinq actes intitulée : Les Thuileries. Cette p
nt pas d’avoir pour eux quelque agrément. Colletet, un des cinq de la
comédie
de Son Éminence, ayant porté à Richelieu le monol
Il donna plusieurs pièces au théâtre, et comme l’une de ses premières
comédies
porte ce titre : les Visionnaires, on dit de lui
r un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe. Aspasie,
comédie
en cinq actes et en vers (1636), fut le coup d’es
nence. Tous deux se mirent à l’œuvre, et en 1637 il vint au monde une
comédie
en cinq actes, de leur façon, les Visionnaires, q
la postérité. On comprend que Richelieu tenait à faire réussir cette
comédie
, puisqu’il en était en grande partie l’auteur. C’
e à Molière pour créer le caractère de Bélise des Femmes savantes. La
comédie
des Visionnaires avait donc au moins le mérite de
re de Mirame. Dès que les deux amis furent libres, ils coururent à la
comédie
prévenir les acteurs de ce qui venait de se passe
e ou du Marais, n’acceptaient pas les yeux fermés une tragédie ou une
comédie
, parce qu’elle était signée de Monsieur un tel, e
r les pièces et non les pièces pour l’acteur. On ne composait pas une
comédie
pour que, dans son rôle, mademoiselle A pût écras
tures. Le jour où l’on devait donner la première représentation de sa
comédie
des Apparences trompeuses (1655), il était aux Mi
ez-vous, lui dit l’abbé, qu’on me l’a enlevé pendant que j’étais à la
comédie
. — Quoi, s’écria plaisamment l’ami, à la porte de
s’empara d’une aventure plaisante pour en faire le sujet d’une de ses
comédies
, les Trois Orontes, représentés en 1652. Une demo
s tard on fit sur le même sujet les Trois Gascons. L’Amant ridicule,
comédie
en un acte et en prose de Bois-Robert, resta quel
. — La Mort de Brute, tragédie (1637). — La Mort d’Agis (1642). — Ses
comédies
sur Don Quichotte et Sancho Pança. — La Mesnardiè
t, le bagage dramatique de Tristan. Nous devons encore y ajouter deux
comédies
: l’Amarillis de Rotrou, retouchée par lui en 165
sespoir, De n’avoir rien de plus pour mettre en son pouvoir. Dans sa
comédie
du Parasite, on lit ces quatre vers d’une crudité
près le rival assez ridicule de Corneille. Claveret composa plusieurs
comédies
et une tragédie, le Ravissement de Proserpine (16
our, la règle pouvait être considérée comme étant observée. Parmi les
comédies
qu’on doit à cet auteur, nous citerons celle de l
connaître, un autre poëte donna également quelques tragédies et trois
comédies
. Ce poëte, Urbain Chevreau, fils d’un avocat du P
and admirateur du roman de Cervantes, car il en fit le sujet de trois
comédies
en vers, intitulées : Don Quichotte 1re et 2e par
ue mon Thomas Morus s’est acquis une réputation que toutes les autres
comédies
du temps n’avaient jamais eue. M. le cardinal de
vre, et les pièces qu’il donna, au nombre de huit à dix, tragédies ou
comédies
, sont assez médiocres, bien qu’il ne manquât ni d
lt, gentilhomme calviniste de la Saintonge, qui donna au théâtre deux
comédies
et la tragédie des Danaïdes en 1646, si nous ne v
able ardeur pour le Théâtre. Outre un grand nombre de tragédies et de
comédies
, il composa en vers et en prose un assez grand no
agédies de Gilbert. Il ne fit plus, à partir de cette époque, que des
comédies
ou des pastorales, si l’on en exempte Léandre et
ntent des situations heureuses et la versification en est facile. Ses
comédies
et ses pastorales ont des scènes de bon aloi. On
énobie et de Seleucus en 1650 et 1652, mais il est plus connu par ses
comédies
, dont une surtout : les Charmes de Félicie, repré
pour rimer, trouve l’abbé de Pure. Une tragédie : Ostorices, et une
comédie
: Les Précieuses, pièces jouées l’une et l’autre
que actuelle. Quant à ceux qui se sont plus spécialement adonnés à la
comédie
ou aux pastorales, fort en vogue sous Louis XIII
s XIV, nous les avons réservés pour faire escorte au père de la bonne
comédie
, à Molière, autour duquel nous les grouperons à l
du Quinault, auteur de plusieurs tragédies et d’un certain nombre de
comédies
, mettant de côté, pour l’instant, le Quinault qui
Racine. — Les Plaideurs (1668). — Histoire anecdotique de cette jolie
comédie
. — Britannicus (1669). — Dénouement, critiqué par
ontenancée. Andromaque fut la première tragédie qui donna lieu à une
comédie
critique ou parodie. On l’intitula la Folle quere
propos de l’œuvre dramatique la plus belle. La tragédie, l’opéra, la
comédie
même, sont en effet des œuvres soumises à des règ
que avait été l’objet, fut entraîné lui-même, en 1668, à composer une
comédie
qui est restée au théâtre comme type de comique d
yé la joyeuse compagnie, il fut proposé, séance tenante, de faire une
comédie
où seraient mis en relief tous les travers de mes
ller des requêtes avait fait grand bruit au palais de cette charmante
comédie
; mais cela n’avait abouti qu’à la mettre en vogu
cle avait donné à la scène neuf tragédies admirables et une charmante
comédie
. Dix années avant sa mort, en 1689, et après avoi
’un autre grand poëte, Arouet de Voltaire. Nous aborderons ensuite la
comédie
avant, pendant et après Molière. « Racine, dit u
1679). — De Marie Stuart (1683). — De Méléagre (1694). — Anecdotes. —
Comédies
. — Ésope à la Cour (1701). — Vers retranchés. — É
nt donné au théâtre un grand nombre de tragédies, mais aussi quelques
comédies
et divers opéras. Campistron, marquis de Penango,
ouve l’auteur de Phocion derrière un pilier des troisièmes loges à la
comédie
, on sifflait à outrance. « Veux-tu ma bague, dit-
Racine, de Crébillon, et, plus tard, de Voltaire, comprend encore les
comédies
: du Jaloux désabusé, de l’Amante amant, et les o
te amant, et les opéras d’Acis et Galathée, d’Achille et Polixène. La
comédie
de l’Amante amant, jouée en 1684, et que Campistr
fut pris d’une irrésistible démangeaison de fabriquer à son tour une
comédie
. Il la composa en prenant pour sujet une aventure
actes et en prose ; Cassius, tragédie en vers ; les Jeux olympiques,
comédie
héroïque ; la Fille supposée, comédie en trois ac
en vers ; les Jeux olympiques, comédie héroïque ; la Fille supposée,
comédie
en trois actes et en vers ; Pyrame et Thisbé, opé
faillit expier son crime à la Bastille. Il donna au théâtre plusieurs
comédies
, puis les tragédies de Germanicus, en 1679 ; de M
de Saint-Aignan, qui lui fit présent de cent louis. Parmi les bonnes
comédies
de Boursault, nous citerons Ésope à la Cour, joué
. Ésope à la Ville avait précédé Ésope à la Cour de onze ans. Cette
comédie
, ainsi que l’autre, en cinq actes et en vers, eut
fables à réciter dans le courant de la pièce. Raisin fut applaudi, la
comédie
continua ; elle fut acclamée et elle est restée l
ux, Qui ne veut pas manger, ni souffrir que l’on mange. D’une autre
comédie
de Boursault, le Mercure galant, ou la Comédie sa
n mange. D’une autre comédie de Boursault, le Mercure galant, ou la
Comédie
sans titre, jolie critique du journal de Visé, jo
s peu au succès. Visé, auteur du Mercure, se plaignit à la Cour de la
comédie
de Boursault, disant qu’elle tournait sa feuille
dit de supprimer la pièce, ordonnant qu’on l’appellerait désormais La
Comédie
sans titre. Phaéton, comédie en cinq actes et en
onnant qu’on l’appellerait désormais La Comédie sans titre. Phaéton,
comédie
en cinq actes et en vers libres, représentée en 1
e en 1691, eut aussi un grand succès. « Au moment où je sortais de la
comédie
, écrit Boursault dans le temps qu’on jouait son P
s brochures, Les Mots à la mode, inspira à Boursault une jolie petite
comédie
en un acte et en vers, laquelle parut en 1694, so
, apte à comprendre et à exprimer noblement les grandes passions. Ses
comédies
sont une critique agréable des ridicules de son s
pars demain, Un bâton blanc à la main. En 1689, Fontenelle donna la
comédie
du Comte de Gabalis, en un acte, tirée du livre s
dans un roman italien. Nous ne parlerons pas des autres tragédies et
comédies
de Fontenelle, qui n’offrent que peu d’intérêt an
elles qualités. — Pélopée (1733). — Polidor (1703). — Anecdotes. — Sa
comédie
du Nouveau-Monde (1722). — Anecdote. — Nadal. — S
singulières aventures ont fait le sujet, tout récemment, d’une jolie
comédie
au Gymnase, mérite, par sa figure exceptionnelle,
es tragédies-opéras : Hippolyte et Aricie, Médée et Jason ; plusieurs
comédies
, un grand nombre d’opéras et d’opéras-comiques co
rit beaucoup de cette interprétation donnée à la page d’écriture. Sa
comédie
du Nouveau-Monde (1720), lui fit honneur, ainsi q
ramme. — Alzire (1736). Le Franc de Pompignan. — Critique d’Alzire. —
Comédie
de l’Enfant prodigue (1736). — Zulime (1740). — J
lorsque, la toile baissée, on vint annoncer que l’on allait donner la
comédie
intitulée le Deuil. — « Est-ce le deuil de la pi
urce de ses querelles avec Rousseau. Voltaire, voulant s’essayer à la
comédie
, fit la jolie petite pièce en un acte et en vers
fin, Lègue à son assassin, Sa veuve. En 1736, Voltaire fit jouer la
comédie
de l’Enfant prodigue, en cinq actes et en vers de
il écrit : « Sic vos non vobis. Dans le nombre immense de tragédies,
comédies
, opéras-comiques, discours moraux et facéties, au
Mérope, 1743, Sémiramis (ancienne Eryphile), 1748, Oreste, 1750, une
comédie
, Nanine, 1749, et une comédie-ballet, la Princess
hent à cette belle tragédie. Il est temps que nous passions à Nanine,
comédie
en trois actes, tirée du roman de Paméla. En sort
ur Voltaire Donne. Rome sauvée vint après Oreste, en 1752 ; puis la
comédie
de l’Écossaise, en 1760. On y trouve ce joli mot
de, tragédie à grand spectacle, qui eut du succès. L’Écueil du Sage,
comédie
en cinq actes, jouée en 1762, eût été pour le phi
Teglis (1735). — Childéric (1736). — Mégare (1748). — Anecdotes. — Sa
comédie
de l’Esprit du Divorce (1736). — Sujet de cette p
de ceux dont le nom est le plus connu est le célèbre Piron, à qui ses
comédies
et ses poésies légères, très-légères même, beauco
c, en 1736, et Mégare, en 1748. Il composa aussi l’Esprit du divorce,
comédie
jouée en 1738. La tragédie de Childéric, très-com
ns après son Childéric, en 1736, Morand donna à la scène la charmante
comédie
de l’Esprit du divorce. Plusieurs anecdotes assez
ait arrangée de main de maître et selon ses mérites. Ce factum fut la
comédie
de l’Esprit du divorce. La belle-mère, sous le no
interdit le théâtre pour deux mois à M. Morand. Ce dernier retira sa
comédie
. Cela fit du bruit et servit de réclame à la pièc
aides de Montauban, auteur de mérite auquel on doit plusieurs jolies
comédies
, et, malheureusement, seulement deux tragédies, c
nt de M. Le Franc, ne fut pas représentée. Cet auteur donna une jolie
comédie
, les Adieux de Mars, et plusieurs opéras et balle
reçue du public en 1722. A cette pièce remonte l’usage de donner une
comédie
après les pièces nouvelles. Jusqu’alors les pièce
à penser que la vogue commençait à s’affaiblir. Lamotte fit jouer une
comédie
avec son Romulus, et l’exemple fut suivi par les
x réussi, c’est dans le genre lyrique. Il a fait seize opéras et huit
comédies
, dont une, le Magnifique, est longtemps restée à
que le génie entreprend à loisir et à son choix ; cependant la petite
comédie
de Zélisca, ingénieuse par le fond, agréable dans
int-Cloud. En 1756, La Noue couronna sa réputation dramatique par une
comédie
en cinq actes et en vers. C’est la Coquette corri
pièces dont nous venons de parler, on trouve dans son répertoire une
comédie
intitulée l’Obstinée. Elle n’a paru sur aucun thé
scène française, de 1748 à 1770, une douzaine de tragédies, plusieurs
comédies
et même quelques opéras. Denys le Tyran, tragédi
u dix-huitième siècle, vivait à Paris un auteur qui a donné plusieurs
comédies
en collaboration avec des hommes de lettres de ce
hommes de lettres de cette époque et deux pièces, une tragédie et une
comédie
qui firent beaucoup de bruit avant leur apparitio
is ne se releva. Le même auteur prétendit avoir part à la spirituelle
comédie
des Adieux du goût, qu’il aurait faite en collabo
t auteur et dont le nom a acquis une certaine célébrité, fit jouer la
comédie
de Feinte par amour, et bientôt après, de 1760 à
Dorat eut deux premières représentations aux Français : Régulus et la
comédie
de Feinte par amour ; toutes les deux réussirent.
incères, fut, plus tard, représentée devant la Cour. C’est dans cette
comédie
, dédiée à la reine, que, pour la première fois, L
tateurs fut obligée de les attendre ; il y avait encore du monde à la
comédie
à dix heures du soir. Le lendemain, le ressentime
opéra-comique, le vaudeville, et même le drame. 3. C’est la première
comédie
en cinq actes qui ait été écrite en prose, si nou
seulement on 1686, lors de la représentation du Baron de Fondrières,
comédie
attribuée à Thomas Corneille, que l’usage des sif
urir tout Paris. Mais cet ensemble un peu disparate, même les petites
comédies
par lesquelles il préludait à un genre plus élevé
semble, les honneurs du recueil, s’il n’y avait pour clef de voûte la
comédie
des Deux Gendres, la meilleure comédie en cinq ac
’y avait pour clef de voûte la comédie des Deux Gendres, la meilleure
comédie
en cinq actes et en vers qu’on ait donnée sous l’
éelles ; il y a dans plus d’une scène comme un premier tracé de bonne
comédie
. « Le fond est bon, disait Geoffroy de cette Peti
de la Police générale. C’est à ce moment que le succès éclatant de la
comédie
des Deux Gendres vint le désigner, d’autre part,
d tout serait détruit des deux derniers siècles, il suffirait que les
comédies
seules survécussent, pour qu’on pût deviner par e
e assez spirituelle démonstration de son paradoxe sur les principales
comédies
, depuis Le Misanthrope jusqu’à Figaro. Il y avait
savez pas ? cette pièce en cinq actes et en vers, ce phénix de haute
comédie
, qui a valu tant d’applaudissements et de profits
’il existait à la Bibliothèque impériale un exemplaire d’une ancienne
comédie
en vers, provenant de la bibliothèque du duc de L
ts : Je viens d’apprendre qu’on a trouvé, il y a quelques jours, une
comédie
manuscrite d’un jésuite, ayant pour titre : Onaxa
mi dans le piège : ils n’eurent plus qu’une occupation, exhumer cette
comédie
de Conaxa, dont l’auteur était inconnu et qui rem
« qu’il était temps de terminer le procès qui s’était élevé entre la
comédie
des Deux Gendres et celle de Conaxa », ajoutant q
ujourd’hui peut faire la réponse à la question que je pose ainsi : La
comédie
des Deux Gendres était-elle une fin, le dernier m
ier pas dans la grande carrière ? « J’attends M. Étienne à sa seconde
comédie
», disait alors plus d’un bon juge. Cette seconde
onde comédie », disait alors plus d’un bon juge. Cette seconde grande
comédie
ne vint pas. Ce n’est que la complaisance ou l’es
ement dans son train facile d’opéras-comiques agréables ou de petites
comédies
sans conséquence. Il continua d’être heureux dans
lui-même était loin d’écrire en vers comme Racine. Une fois, dans une
comédie
en vers, Racine et Cavois, il s’est avisé d’intro
s de demander ce qu’aurait dit Molière s’il avait vu ce changement de
comédie
, et les mêmes hommes dans les deux rôles, adminis
a brochure intitulée : Observations sur le jeune homme qui a écrit la
comédie
intitulée Les Deux Gendres, ou Lettre à M. Étienn
Molière, le plus grand des poètes comiques ! La première règle de la
comédie
, c’est de peindre l’homme de tous les temps. Repr
umain247. Il a écrit pour tous les hommes248. La deuxième règle de la
comédie
, c’est de peindre les originaux d’une société. Re
patrie, une date251. Telle est la seconde règle, et avant Molière les
comédies
n’étaient que des tissus d’aventures singulières
son coloris est plein d’éclat, son burin est sans pénétration257. Ses
comédies
, trop locales pour être vraiment humaines, ne son
ux d’une biographie oubliée262. Ménandre a fondé en Grèce un genre de
comédie
plus régulier et plus complet que celui d’Aristop
des familles264. Shakespeare, plus grand dans la tragédie que dans la
comédie
, parce que la première comporte mieux les fantais
un genre faux, agréablement touché par un homme de génie271. La vraie
comédie
doit arriver au plaisant par le sérieux, et faire
uillaume Guizot. 263. Guillaume Guizot. 264. Louis Moland. 265. La
comédie
est plus près de la peinture que la tragédie. 26
La
comédie
au Moyen Âge La Comédie en France au moyen âge,
La comédie au Moyen Âge La
Comédie
en France au moyen âge, par M. Petit de Jullevill
de son Histoire du théâtre en France. Il s’occupe, cette fois, de la
Comédie
au moyen âge. L’ouvrage est très complet, fort bi
en outre, tout ce qui a été écrit, en français et en allemand, sur la
comédie
au moyen âge. Sans doute, cet immense labeur, cet
le-ci, qui vaut assurément la peine d’être citée : « L’histoire de la
comédie
en France n’est pas, comme celle du drame sérieux
forme et le fond, tout paraît changé. Au contraire, l’histoire de la
comédie
, quoiqu’on y puisse distinguer des périodes et de
cles, ont dû contribuer, plus qu’aucune autre cause, à donner à notre
comédie
une vie si florissante et un si durable éclat. Au
enrichissement de la sensibilité… Pour nous en tenir aujourd’hui à la
comédie
, celle du moyen âge a ce caractère particulier, q
tère particulier, qu’elle est essentiellement « pessimiste ». « Toute
comédie
est médisante, dit M. Petit de Julleville, mais c
e pessimisme ne se rencontre pas au même degré, il s’en faut, dans la
comédie
antique. Ce pessimisme est bien d’origine chrétie
tienne. C’est lui qui explique le fond d’âpreté et de tristesse de la
comédie
moderne considérée dans ses œuvres les plus émine
1 Bibliographie dramatique : Le théâtre au xviiie siècle ; la
Comédie
, par M. Victor Fournel. 12 septembre 1892. L
iècle ; la Comédie, par M. Victor Fournel. 12 septembre 1892. La
Comédie
au dix-septième siècle, de M. Victor Fournel, est
êt qu’il présente, que de transcrire ici la table des matières : « La
comédie
avant Molière. — Les types de la vieille comédie.
des matières : « La comédie avant Molière. — Les types de la vieille
comédie
. Molière. — La comédie contemporaine de Molière.
médie avant Molière. — Les types de la vieille comédie. Molière. — La
comédie
contemporaine de Molière. — Les successeurs de Mo
as sa faute, — mais il le répète avec beaucoup de raison : « Toute la
comédie
antérieure est venue aboutir à Molière, et presqu
a comédie antérieure est venue aboutir à Molière, et presque toute la
comédie
postérieure, jusqu’à la révolution romantique, en
ui l’ont suivi, et, après plus de deux siècles, il domine toujours la
comédie
. » C’est là l’idée maîtresse et directrice de l’
chapitres où M. Ferdinand Brunetière nous explique l’évolution de la
comédie
en France (les Epoques du théâtre français). Je n
j’essayerai de la mieux élucider une autre fois. Pour en revenir à la
Comédie
au dix-septième siècle, il est une remarque de M.
plutôt avant les Précieuses ridicules, il n’y a pas de tragédie ni de
comédie
proprement dite. M. Victor Fournel s’en est bien
je vous entretiens traite uniquement, comme le titre l’indique, de la
comédie
; un second volume traitera de la tragédie ; et u
siècle, M. Fournel a toutes les peines du monde à découvrir quelques
comédies
pures. Encore, plusieurs des pièces qu’il nous do
omédies pures. Encore, plusieurs des pièces qu’il nous donne pour des
comédies
pourraient-elles être tout aussi bien qualifiées
ne pouvait, à mon avis, être traitée que dans son ensemble. Donc, la
comédie
que cette époque a connue, ce n’est encore que la
e. Donc, la comédie que cette époque a connue, ce n’est encore que la
comédie
d’intrigue, à l’italienne et à l’espagnole, toute
la variété de la nature qu’à y entasser les hyperboles burlesques. La
comédie
débutait, comme la peinture, par des figures immo
res immobiles », ces « types » (dont quelques-uns nous venaient de la
comédie
latine), c’est le capitan ou matamore, le parasit
t, les premiers types du théâtre comique. Car le plus ancien sujet de
comédie
, et qui resta longtemps presque l’unique, chez Mé
s ? Ils sont bien gros et bien rudimentaires, ces types de l’ancienne
comédie
d’intrigue. Et pourtant, c’est bien par eux, — et
lus fidèle de la « conversation des honnêtes gens » (voir surtout les
comédies
de Corneille), — que se prépare, dans la première
ille), — que se prépare, dans la première moitié du xviie siècle, la
comédie
de l’âge suivant, la comédie de caractères et le
la première moitié du xviie siècle, la comédie de l’âge suivant, la
comédie
de caractères et le théâtre même de Molière. Ce n
ais que sept péchés capitaux ; et ces immobiles figures de la vieille
comédie
sont à ce point générales qu’elles pourraient pre
primitif a poussé des rameaux innombrables : le pédant de la vieille
comédie
n’a pas seulement donné naissance au poète grotes
famille et en épousant les intérêts ». C’est donc bien de la vieille
comédie
artificielle à types immuables, qu’a été tirée, p
cielle à types immuables, qu’a été tirée, par un homme de génie, la «
comédie
de caractères ». Ce qui manquait à cette comédie-
homme de génie, la « comédie de caractères ». Ce qui manquait à cette
comédie
-là, ce qu’elle est devenue depuis et, à mon sens,
par M. Lemale d’irréprochable façon et avec un soin d’artiste ?
Comédie
Française : L’École des Femmes 2. 22 mars 1886
es Femmes. L’Ecole des Femmes m’a plus intéressé qu’aucune des autres
comédies
de Molière et que celles mêmes qui passent pour p
, dans l’œuvre de Molière, ce qui se rapproche le plus des meilleures
comédies
de notre temps. Comment cela ? Je voudrais le dém
s tout cela d’avance. Le principal et presque l’unique intérêt de ces
comédies
est donc dans la peinture des caractères. Mais l’
sidéré que sous ses aspects plaisants et légers, tandis que la grande
comédie
de notre temps s’est plutôt occupée des rapports
l’Ecole des Femmes est presque une exception dans le répertoire de la
comédie
classique. La poétique de ce répertoire exige que
ose singulière, l’École des Femmes est (avec le Misanthrope) la seule
comédie
classique où nous entendions cette plainte de l’a
lutte atroce entre les deux sexes qui défraye les plus sérieuses des
comédies
contemporaines et le théâtre entier de Dumas fils
et d’insultes. J’ai eu le caprice de relire quelques-unes des petites
comédies
injurieuses que donnèrent, à ce sujet, les théâtr
t le fond de la thèse qui y est soutenue, c’est-à-dire ce par quoi la
comédie
de Molière me paraissait tout à l’heure originale
antisme ineffable, croyant par-là confondre Molière, que sa prétendue
comédie
est une pièce tragique, « le héros y montrant pre
les plaintes, les pleurs et les gémissements. Ainsi, au « lieu que la
comédie
doit finir par quelque chose de gai, celle-ci fin
occasions, ne font pas des choses !… » Mais on n’admettait pas que la
comédie
pût couler dans le cœur une amertume et faire ent
l a été composé en 1663 ou 1664. En réalité, c’est la première grande
comédie
que Molière ait écrite après l’École des Femmes,
z-vous que ç’ait été à la façon d’un plat chansonnier du Caveau ?
Comédie
française : L’hommage à Flipote, à-propos en vers
i exprimeraient du même coup ses propres sentiments. Bien entendu, la
comédie
devant être une représentation de la vie et, par
elle ait vu les belles compagnies, Les divertissements, les bals, les
comédies
; Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout
le passage capital : « Allons au fond même de la question ; c’est la
Comédie
qui est dure, et non Molière ; la Comédie qui, ay
e de la question ; c’est la Comédie qui est dure, et non Molière ; la
Comédie
qui, ayant pour essence de peindre les travers, n
(Molière plus ou moins bon et sensible), mais la question de fond, la
Comédie
et la définition que votre serviteur a donnée du
toute son œuvre ? Est-ce, comme le prétend M. Hatzfeld, parce que la
Comédie
est dure par essence et définition ? Autrement di
esse et, par là, de confiner à la niaiserie, elle ne relève pas de la
comédie
satirique, qui est la comédie classique par excel
la niaiserie, elle ne relève pas de la comédie satirique, qui est la
comédie
classique par excellence. (Castigat ridendo mores
s, plus du tout. M. Hatzfeld dit : « Si Molière est dur, c’est que la
Comédie
est dure par définition, puisque son objet est de
-vous, il n’y a pas une seule pièce de Dumas ni d’Augier qui soit une
comédie
pure. — A la bonne heure ! C’est précisément parc
une comédie pure. — A la bonne heure ! C’est précisément parce que la
Comédie
est dure dans son essence, qu’on a fait, dans not
est dure dans son essence, qu’on a fait, dans notre siècle, si peu de
comédies
proprement dites, mais presque uniquement des vau
ent dites, mais presque uniquement des vaudevilles et des drames. Les
comédies
franches, on les compterait. (Les faux Bonshommes
ant. La Chaussée Bibliographie : Nivelle de La Chaussée et la
Comédie
larmoyante. 20 février 1888. Vous savez ce qu
aire. Il y explique, avec beaucoup de pénétration et de force, que la
comédie
larmoyante (ou drame bourgeois, ou comédie-drame)
dence fatale de la tragédie, et des transformations nécessaires de la
comédie
durant le premier tiers du xviiie siècle. Il exp
t donc compter, parmi les causes qui ont déterminé la naissance de la
comédie
larmoyante, ni la décadence de la tragédie, — pui
ue ce n’est qu’une nuance. Or, tandis que la tragédie dépérissait, la
comédie
évoluait vers le touchant et le sérieux. Voyons c
Mais s’il n’y a plus de caractères, comment remplir les cadres de la
comédie
? Il arrive « nécessairement » que l’intrigue d’a
’objet principal du poète. Les amoureux passent au premier plan et la
comédie
en prend aussitôt une couleur sentimentale (Mariv
édie en prend aussitôt une couleur sentimentale (Marivaux). — Mais la
comédie
ne pouvant se contenter de la tendresse, on s’ing
Poinsinet). — Mais, dans tout cela, que devenait la prétention de la
comédie
, de corriger les mœurs ? N’y aurait-il personne p
actes d’Esope à la ville et d’Esope à la cour. Destouches inventa la
comédie
pédagogique, écrite en style d’épître morale. Mai
le trouver dans l’emploi de l’émotion et du pathétique. Déjà toute la
comédie
larmoyante est dans « le Glorieux ; moralités, ca
des sentiments que La Chaussée inspire à M. Lanson. L’historien de la
comédie
larmoyante voit très bien que l’auteur de Mélanid
La Chaussée fut le véritable inventeur d’un nouveau genre ; 2e que la
comédie
d’Augier et de Dumas y était en germe, et 3° que
il, sont pris dans le vif de la vie réelle ; cela est si vrai, que la
comédie
de nos jours les a traités de nouveau, et que les
e l’invention de La Chaussée, j’en ai peur, c’est d’avoir ajouté à la
comédie
sérieuse de Destouches des complications absurdem
même. Les vrais précurseurs, les vrais inventeurs (s’il en est) de la
comédie
moderne, c’est bien, comme on le croyait, Diderot
eur du livre, je crois, et sur lequel je reviendrai quelque jour). La
comédie
larmoyante fut éphémère comme la manie morale qui
l. Le Préjugé, Mélanide, la Gouvernante, ce n’était rien moins que la
comédie
moderne qui faisait son apparition sur la scène.
ne sait pourquoi, dans une cervelle. Je dirais donc volontiers : — La
comédie
moderne est née aux environs de 1850, non point p
l’eau qui a passé sous les ponts. Mais, théoriquement, nous voyons la
comédie
moderne (tragédie bourgeoise ou comédie tragique)
théoriquement, nous voyons la comédie moderne (tragédie bourgeoise ou
comédie
tragique) sortir d’elle-même des grands ouvrages
me Guérin avec Brenu ?… Sérieusement, ne vous semble-t-il pas que les
comédies
d’Augier, par exemple, même les plus tragiques, s
ple, même les plus tragiques, sont bien du même genre que les grandes
comédies
de Molière ? Car, si elles arrivent au tragique,
que les quatre premiers actes du Tartufe). J’avais donc raison ; une
comédie
mêlée de tragique, et, si vous voulez, la tragédi
ue de celui de La Chaussée. Le théâtre larmoyant, loin de préparer la
comédie
moderne, en est à cent lieues, justement parce qu
it de leurs aventures, d’inspirer la pitié ou l’horreur ; l’autre, la
comédie
, où tous les ridicules étaient bourgeois et tous
, le tiers état relégué, depuis des siècles, dans les bas-fonds de la
comédie
et de la farce. Aujourd’hui, plus de genres tranc
, les origines à la fois du mélodrame, du théâtre romantique et de la
comédie
moderne. Il faudrait voir. Ce qui reste de Didero
e. Enfin, parce qu’Augier a écrit Gabrielle, qui est évidemment une «
comédie
sérieuse » selon le cœur de Diderot, dirons-nous
er et de ses émules et lui laisserons-nous l’honneur d’avoir fondé la
comédie
moderne ? Remarquez que M. Louis Ducros emploie i
raiment dramatique celui-là, et vraiment créateur d’âmes, et dont les
comédies
, à commencer par le Tartufe, et malgré deux siècl
et malgré deux siècles de distance, sont plus voisines de nos grandes
comédies
contemporaines que les drames mort-nés et les thé
Reinach nous donnait tranquillement Diderot pour le « fondateur de la
comédie
moderne. » Mais, dans son livre sur Nivelle de La
à la mode, Mélanide, la Gouvernante, ce n’était rien de moins que la
comédie
moderne qui faisait son apparition sur la scène.
pièces de Destouches de ce qui constitue la tragédie bourgeoise ou la
comédie
larmoyante : moralité, caractères vertueux, ficti
» Et, remontant toujours, on retrouverait tel ou tel élément de la «
comédie
sérieuse » ou de la « tragédie dramatique » dans
dans les « moralités », déjà pleurardes, de Boursault, puis dans les
comédies
de Corneille ; on noterait aussi, dans la préface
autour de Destouches et de La Chaussée « inventé » pour leur part la
comédie
sérieuse ou le drame bourgeois, comme il vous pla
rié de Destouches. Les noms des personnages appartiennent encore à la
comédie
italienne ; mais les actions et les sentiments so
théâtre a été « renouvelé » depuis Thespis ! C’est proprement, une «
comédie
touchante » que la Pupille de Fagan, qui fut joué
a continuera. Diderot n’a pas conçu le premier, nous l’avons vu, la «
comédie
sérieuse », ni la « comédie larmoyante ». Peut-êt
s conçu le premier, nous l’avons vu, la « comédie sérieuse », ni la «
comédie
larmoyante ». Peut-être est-ce lui qui a baptisé
en prose, comme j’ai eu soin de vous le faire observer, leurs petites
comédies
touchantes ; et puisque La Motte voulait qu’on éc
re et la vérité, et qu’il s’éloignait beaucoup plus qu’eux de cette «
comédie
moderne », que M. Reinach veut absolument qu’il a
’intrigue, soit remplacé par la condition. « Jusqu’à présent, dans la
comédie
, le caractère a été l’objet principal, et la cond
er, et nous n’aurons rien perdu ; et Scribe n’en écrira pas moins ses
comédies
bourgeoises, et celles de Casimir Delavigne n’en
Augier, de Dumas et de Sardou. Et, en effet, le drame bourgeois ou la
comédie
dramatique, bref ce que MM. Reinach et Ducros app
comédie dramatique, bref ce que MM. Reinach et Ducros appellent la «
comédie
moderne », aurait fort bien pu (je l’ai montré un
nt parmi les plus déplaisants travers de ce temps-là, préparé par les
comédies
sérieuses et morales du genre de celles de Destou
ces du théâtre italien, il n’a pas été le développement naturel de la
comédie
de mœurs et de caractères, mais plutôt une artifi
ent dans la vie contemporaine. Voyons les choses comme elles sont. La
Comédie
française et l’Odéon, étant subventionnés, ont de
ie de vivre. Il nous a démontré le mouvement en marchant. Piron
Comédie
française : La Métromanie, comédie en cinq actes,
mouvement en marchant. Piron Comédie française : La Métromanie,
comédie
en cinq actes, en vers, d’Alexis Piron. 25 jui
es lui fabrique. Damis fait plus. Francaleu ayant dessein de jouer la
comédie
dans son château, Damis lui présente son ami Dora
il exige, en retour, que Baliveau fasse un rôle de père noble dans la
comédie
qu’on doit jouer au château. Baliveau accepte la
utre part, elle a fait avouer à Damis qu’il est ’auteur anonyme d’une
comédie
qui doit être donnée le soir même au Théâtre-Fran
neveu de Baliveau, et que ledit Damis de l’Empyrée est l’auteur de la
comédie
tombée la veille au soir. Mais ces découvertes n’
ce. En supprimant cet insupportable Dorante, on aurait une fort jolie
comédie
en trois actes. Damis épouserait Lucile, et cette
omanie n’est point désagréable. Il ne faut point parler ici de grande
comédie
. Le travers doucement raillé par Piron est trop l
t finir par épouser la fille d’un notaire… Ce qui fait la grâce de la
comédie
de Piron est aussi ce qui en limite la portée. Il
i en sont possédés, le désintéressement et la bonté du cœur. Après la
comédie
de la métromanie innocente et magnanime, il y aur
se, un reflet, un rayon au cœur. Meilhac Variétés : Ma cousine,
comédie
en trois actes de M. Henri Meilhac6. 3 novembr
de préjugés bourgeois (au reste, personne n’a de préjugés dans cette
comédie
), elle s’en va docilement trouver Mlle Riquette,
Mme d’Arnay-Lahutte. Annoncez à votre mari que vous voulez donner la
comédie
chez vous, que vous avez choisi Le Piston d’Horte
t pas que… Mais il faut bien en finir, n’est-ce pas ? Elle est, cette
comédie
, une des plus caractéristiques de nos mœurs (j’en
homme de Riquette. Théodore de Banville Socrate et sa femme,
comédie
en un acte, en vers, par M. Théodore de Banville7
nuer Regnard et Molière et qui nous ont enfin inspiré le dégoût de la
comédie
rimée ; mais de vrais vers, des vers de poète lyr
qu’on les a respirées… En résumé, vous trouverez, dans cette petite
comédie
, du Platon, de l’Aristophane, de l’André Chénier,
es splendeurs et parmi les mignardises, d’élégants lazzi dignes de la
comédie
italienne. Je ne connais rien de plus largement é
tantôt gracieux et tantôt sublimes ! » Et je me rappelais une petite
comédie
mythologique du siècle dernier, d’un tout autre t
e, et plantait là l’Aurore. Comme dans Amphitryon, parallèlement à la
comédie
des maîtres se déroule celle des valets. Même scè
ls nous rendissent cette aimable fantaisie. François Coppée
Comédie
française : Le Passant, comédie en un acte, en ve
fantaisie. François Coppée Comédie française : Le Passant,
comédie
en un acte, en vers, de M. François Coppée. 3
La tragédie racinienne en est l’histoire. Alexandre Parodi
Comédie
française : La reine Juana, tragédie en cinq acte
les strophes du bon Casimir, celles que je ne pardonnerai jamais à la
Comédie
française de n’avoir pas récitées, l’autre mois,
ire national de musique et de déclamation. Concours de tragédie et de
comédie
. 29 juillet 1889. C’est un de ces spectacles
pensée devenait gênante. On ne lui a donné qu’un premier accessit de
comédie
, parce qu’il a le temps d’attendre. Peut-être eût
e de tuer Pyrrhus. Et alors autant valait prendre Andromaque. Pour la
comédie
, sept morceaux de M. Alexandre Dumas fils, cinq d
D’ailleurs, on n’entend pas la moitié des mots (rôle d’Andromaque).
Comédie
. Côté des hommes : deux premiers prix : M. Burgue
petite Panot avec une voix plus frêle. Concours de tragédie et de
comédie
au Conservatoire 28 juillet 1890. Vous arrive
et entre la fragilité physique des femmes et leur aptitude à jouer la
comédie
. Mais voici deux particularités que j’ai le devoi
Thomas a proclamé les trois deuxièmes prix des jeunes filles pour la
comédie
(Mlles Hartmann, Syma et Guernier), tout ce publi
moins faite pour la tragédie que pour les grands rôles féminins de la
comédie
moderne. J’ajoute que, même dans les endroits où
ue, jolie. A soupiré gentiment le rôle de Régine dans les Burgraves.
Comédie
. Côté des hommes : 1er prix : M. Dehelly. Un peti
mité » et qu’enfin, en présentant M. Dehelly à l’administrateur de la
Comédie
française, M. Delaunay a laissé tomber ce mot dés
. A-t-il bien ou mal dit le rôle d’Hector, le valet du joueur dans la
comédie
de Regnard ? Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’
ont tous ces enfants ? Conservatoire : Concours de tragédie et de
comédie
. 27 juillet 1891. J’ai très peu de remarques
’éclat de ce concours a, d’ailleurs, été modéré. Sur vingt numéros de
comédie
, Molière n’en a fourni que quatre. Pas une scène
ail. M. de Max a eu le premier prix de tragédie et le premier prix de
comédie
. Il méritait par surcroît le premier prix de téna
c. Il a eu un premier accessit de tragédie et un deuxième accessit de
comédie
. M. Fenoux est un grand brun, beau garçon, cheveu
me accessit de tragédie : M. Gauley, vingt-sept ans. Deuxième prix de
comédie
: MM. Lugné-Poé et Baron. M. Lugné-Poé, grand bru
t totalement étrangère à ce phénomène… Mlle Thomsen (deuxième prix de
comédie
) a montré un naturel touchant dans le rôle de la
e Nanon dans le Cœur et la Dot et largement mérité son second prix de
comédie
. Premiers accessits : Mlles Laurent-Ruault et Ver
raiment, il y a du Lesage dans son cas. Concours de tragédie et de
comédie
. 1er août 1892. (Conservatoire). Multa fer
décerner, par reconnaissance, un premier prix. Passons au concours de
comédie
. Côté des hommes. — Premier prix : M. Veyret ; se
rement du monde le rôle de Charlotte dans les Deux Frères. (C’est une
comédie
de Kotzebuë, et Charlotte est une jeune fille qui
unzer est une brune d’une extrême beauté. Mlle Mellot n’a eu, pour la
comédie
, qu’un premier accessit. Elle ne méritait pas plu
. — Oh ! dis-le-moi. — Eh bien, tu auras sûrement ton premier prix de
comédie
. » Même manège avec Tuck, le célèbre auteur drama
s, comme c’est simple. Conservatoire : Concours de tragédie et de
comédie
. 23 juillet 1893. Soyons grave. Je n’ai plus
ccessit de tragédie. Mlle Grumbach a eu, en outre, le premier prix de
comédie
. Elle jouait la Clara Vignot du Fils naturel. Ell
nservatoires, où est-il ? Concours du Conservatoire : Tragédie et
comédie
. 22 juillet 1891. On a dit, comme tous les an
u Conservatoire avec un simple accessit tragique et un second prix de
comédie
l Il y a le candidat qui a été très bon dans les
r du sort de ces enfants. Concours du Conservatoire : tragédie et
comédie
. 28 juillet 1895. Ce feuilleton est écrit pou
mène qu’elle nous a montrées, qu’une gentille espérance. Passons à la
comédie
. Côté des hommes. Deux premiers prix : MM. Coste
’Armand, des Faux Ménages, donné tout ce qu’il pouvait. C’est dans la
comédie
qu’il aurait dû avoir son premier prix. Mais les
st pourquoi nous lui avons décerné, à l’unanimité, le premier prix de
comédie
. Un de nos confrères en critique, et non des moin
e véhémence déclamatoire. Concours du conservatoire : tragédie et
comédie
. 27 juillet 1896. On dit tous les ans : « Le
is il leur défend Patrie, la Haine, Froufrou et toutes les meilleures
comédies
de MM. Sardou, Meilhac et Halévy. N’est-ce pas là
thousiasme général, l’aimable auteur des Étourdis et de tant d’autres
comédies
froides est prié de lire une satire qu’il a faite
Henri IV, en revanche, je puis vous dire librement ce que serait une
comédie
romantique en cinq actes, intitulée Lanfranc ou l
e ne cours d’autre risque que de vous ennuyer. LANFRANC OU LE POÈTE,
comédie
en cinq actes. Au premier acte, Lanfranc ou le Po
remier acte, Lanfranc ou le Poète va rue de Richelieu, et présente sa
comédie
nouvelle avec toute la simplicité du génie au com
que je suppose du génie à M. Lanfranc, je crains les applications. Sa
comédie
est éconduite, comme de juste, et même l’on se mo
es cordons, font qu’au troisième acte, il est tout disposé à jeter sa
comédie
au feu ; mais tout en intriguant, il est devenu p
es ridicules qu’il a rencontrés depuis deux mois, (le pamphlet est la
comédie
de l’époque). Mais cette verve et ce feu sont du
oir de voir à tout jamais la censure tolérer la représentation de ses
comédies
. *** Hé bien ! d’après la saisie des Tablettes ro
, débuter comme finit mon héros Lanfranc ? Voilà ce que j’appelle une
comédie
romantique ; les événements durent trois mois et
a Clé ; enfin, elle est en prose, en vile prose, entendez-vous. Cette
comédie
de Lanfranc ou le Poète est romantique, par une a
prose, que devient la gloire de Sylla ? Lanfranc ou le Poète est une
comédie
romantique, parce que les événements ressemblent
la trésorerie, les espions, etc., qui parlent et agissent dans cette
comédie
, sont tels que nous les rencontrons tous les jour
ont dans la nature, et certes c’est bien assez. Les personnages de la
comédie
classique, au contraire, semblent affublés d’un d
en les traduisant en vers alexandrins. Comparez les événements de la
comédie
intitulée Lanfranc ou le Poète à la fable du même
est pas sans dessein que j’ai choisi le principal caractère d’une des
comédies
classiques les plus renommées : comparez, dis-je,
style ravissant de ce chef-d’œuvre, et cela par une bonne raison ; la
comédie
de Lanfranc ou le Poète n’a pas de style, et c’es
de lettres. Est-il besoin d’ajouter que ce que je viens de dire de la
comédie
de Lanfranc ne prouve nullement qu’il y ait du ta
pièce manque de feu et de génie, elle sera bien plus ennuyeuse qu’une
comédie
classique qui, à défaut de plaisir dramatique, do
faut de plaisir dramatique, donne le plaisir d’ouïr de beaux vers. La
comédie
romantique, sans talent, n’ayant pas de beaux ver
qu’un cache-sottise 11. Mais le talent supposé, si les détails de la
comédie
de Lanfranc sont vrais, s’il y a du feu, si le st
rquer et ressemble à notre parler de tous les jours, je dis que cette
comédie
répond aux exigences actuelles de la société fran
u’il n’a jamais vue et qu’il ne verra plus. Après avoir entrevu cette
comédie
de Lanfranc ou le Poète que pour établir mon rais
lassicisme, c’est, de voir des habits galonnés dans la plupart de nos
comédies
modernes. Les auteurs ont grandement raison ; la
rs amours ? Si l’abbé d’Aubignac avait établi que les acteurs dans la
comédie
ne doivent marcher qu’à cloche-pied, la comédie d
e les acteurs dans la comédie ne doivent marcher qu’à cloche-pied, la
comédie
des Fausses confidences de Marivaux, jouée par ma
e, monsieur le Classique ; est-ce de la bonne foi ? Si je faisais une
comédie
romantique comme Pinto, et ressemblant à ce que n
ux censeurs des Princesse des Ursins, des Intrigues de Cour 19, etc.,
comédies
fort piquantes, dans lesquelles avec tout l’espri
passé aux élections de 1824, s’écrient à l’envi : Quel beau sujet de
comédie
que l’Éligible ! Hé ! non, messieurs, il ne vaut
vé qu’ils étaient utiles, leur mérite a été sujet à discussion, et la
comédie
a dû abandonner pour toujours les plaisanteries s
moins de vingt ans. Écrivez donc, et vous serez applaudi en 1845. La
comédie
que vous composerez aujourd’hui, et qui, au lieu
, n’en doutez pas, vous trouverez toute faveur pour faire jouer votre
comédie
. Le charmant vaudeville de Julien ou Vingt-cinq a
e la censure, cette esquisse vaut autant pour mon raisonnement que la
comédie
en cinq actes la plus étoffée. Le vaudeville de V
c force et rapidité, comme lui-même agissait ; si vous aviez fait des
comédies
dans lesquelles on aurait ri aux dépens des ridic
olière la protection de Louis XIV, vous aviez fait en 1811 de grandes
comédies
aussi libres dans leur tendance politique que le
ndis que vous êtes jeune ? Avez-vous besoin de renommée ? écrivez vos
comédies
comme si vous étiez exilé à New-York, et qui plus
nquent aujourd’hui, n’avons-nous pas Colmar et la Grèce ? Mais si vos
comédies
sont bonnes, plaisantes, réjouissantes, comme la
à Genève recevront de vingt amis la commission de leur apporter votre
comédie
, comme ils reçoivent aujourd’hui la commission d’
faites que mes conseils ne sont que trop bons ; ils vous fâchent. Vos
comédies
ont si peu de verve comique et de feu, que person
nt, vous seriez inondés de Mariage de Figaro, de Pinto, en un mot, de
comédies
où l’on rit. Que deviendraient alors, je vous le
Hé bien ! au moyen de quelques descriptions ajoutées, transformez vos
comédies
en romans et imprimez à Paris. La haute société,
rose de l’auteur du Trésor paraissant aussi pâle que la gaieté de ses
comédies
, on aurait inséré dans les Débats sa fameuse sati
e du bourreau, par M. de Maistre, considéré dans ses rapports avec la
comédie
; l’anecdote de MM. de Choiseul et de Praslin, en
Dans le despotisme sans échafauds trop fréquents, vraie patrie de la
comédie
; en France, sous Louis XIV et sous Louis XV, tou
le pédantisme puritain rendent impossible, dans cette république, la
comédie
d’Aristophane. Tout ceci n’empêche pas la justice
il faut des censeurs si vous ne voulez pas fermer les théâtres. » La
comédie
peut-elle survivre à cet état de choses ? Le roma
’énoncera dans les termes les plus directs et les plus nets. Alors la
comédie
française aura toute liberté ; mais en perdant Sa
perdu quant et quant l’esprit qu’il faut pour faire et pour goûter la
comédie
, ce brillant mélange de vérité de mœurs, de gaîté
té qui nous laisse toute notre attention pour cent détails divers, la
comédie
. L’intérêt que nous inspire Julie d’Étanges est t
ire Julie d’Étanges est tragique. Le Coriolan de Shakspeare est de la
comédie
. Le mélange de ces deux intérêts me semble fort d
nclaves recueillies par Gregorio Leti, nous donneront cent, sujets de
comédie
. 7º On nous dit : le vers est le beau idéal de l
fera le plus d’effet. Oui, pour la satire, pour l’épigramme, pour la
comédie
satirique, pour le poème épique, pour la tragédie
ervé en partie sur les théatres modernes. Plusieurs personnages de la
comédie
italienne sont masquez. Quoique nous n’aïons jama
munément du masque sur le théatre françois dans la réprésentation des
comédies
. On s’en servoit même quelquefois dans la représe
uoique banni de nos tragédies, ne l’est pas encore entierement de nos
comédies
. Tous les acteurs des anciens joüoient masquez, e
it à Solon qui venoit de lui parler de l’utilité des tragédies et des
comédies
. " j’en ai vû joüer aux baccanales. Dans la tragé
norme. Il en sort avec fracas des mots graves et sententieux. Dans la
comédie
, les acteurs chaussez et vétus à l’ordinaire ne c
anciens, tant ceux qui joüoient la tragédie, que ceux qui joüoient la
comédie
, avoient plusieurs masques, et ils en changeoient
Le masque d’Ajax est le visage d’un homme hors de lui-même. Dans les
comédies
, les masques des valets, des marchands d’esclaves
nité. Si le pere des interêts duquel il s’agit principalement dans la
comédie
, doit être quelquefois content et quelquefois fâc
ractere, dit que celui du vieillard qui joüe le premier rôlle dans la
comédie
doit être chagrin d’un côté, et serain de l’autre
n et des menechmes, et je ne conseillerois à personne de composer une
comédie
françoise toute neuve dont l’intrigue consistât d
son ouvrage pour l’empereur Commode, nous assure que dans l’ancienne
comédie
grecque, qui se donnoit la liberté de caracterise
ane lui fit joüer un personnage sous le propre nom de Socrate dans la
comédie
des nuées. Ce même Pollux nous donne dans le chap
ens caracteres des masques qui servoient dans les representations des
comédies
et des tragédies. Mais d’un autre côté ces masque
ente, mais chacun avoit suivi son naturel dans la maniere de joüer la
comédie
qu’il avoit prise. Demetrius, l’un de ces comédie
sonne d’autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peut commencer la
comédie
. Et elle commence avec ce qui-on pourrait appeler
ge ; ils ne sont comiques à nos yeux que parce qu’ils nous donnent la
comédie
. Mais, d’autre part, même au théâtre, le plaisir
st vrai, de corriger tout au moins, extérieurement. C’est pourquoi la
comédie
est bien plus près de la vie réelle que le drame.
s intérieures seulement, c’est dans le vaudeville et la farce, que la
comédie
tranche sur le réel : plus elle s’élève, plus ell
t il y a des scènes de la vie réelle qui sont si voisines de la haute
comédie
que le théâtre pourrait se les approprier sans y
e est, semble-t-il, la première différence essentielle entre la haute
comédie
et le drame. Il y en a une seconde, plus apparent
que le ciel, manœuvrera le plus habilement possible sur la terre. La
comédie
n’exclut certes pas les combinaisons de ce genre
pour preuve que les machinations de Tartuffe. Mais c’est là ce que la
comédie
a de commun avec le drame, et pour s’en distingue
on se portera sur le geste et non pas sur l’acte, nous serons dans la
comédie
. Le personnage de Tartuffe appartiendrait au dram
ainsi que l’action soit essentielle dans le drame, accessoire dans la
comédie
. À la comédie, nous sentons qu’on eût aussi bien
tion soit essentielle dans le drame, accessoire dans la comédie. À la
comédie
, nous sentons qu’on eût aussi bien pu choisir tou
n est comique. Et plus profonde est la distraction, plus haute est la
comédie
. Une distraction systématique comme celle de Don
ipales conséquences. Nous venons de l’appliquer à la définition de la
comédie
. Nous devons maintenant la serrer de plus près, e
et montrer comment elle nous permet de marquer la place exacte de la
comédie
au milieu des autres arts. En un certain sens, on
ères, c’est-à-dire des types généraux, voilà donc l’objet de la haute
comédie
. On l’a dit bien des fois. Mais nous tenons à le
épéter, parce que nous estimons que cette formule suffit à définir la
comédie
. Non Seulement, en effet, la comédie nous présent
ette formule suffit à définir la comédie. Non Seulement, en effet, la
comédie
nous présente des types généraux, mais c’est, à n
ste ne peut pas être. Pour prouver que telle est bien l’essence de la
comédie
, et qu’elle s’oppose par là à la tragédie, au dra
effet produit, et non pas dans la cause. Tout autre est l’objet de la
comédie
. Ici la généralité est dans l’œuvre même. La comé
st l’objet de la comédie. Ici la généralité est dans l’œuvre même. La
comédie
peint des caractères que nous avons rencontrés, q
. Par là, elle tranche sur les autres arts. Le titre même des grandes
comédies
est déjà significatif. Le Misanthrope, l’Avare, l
oueur, le Distrait, etc., voilà des noms de genres ; et là même où la
comédie
de caractère a pour titre un nom propre, ce nom p
res tout autour qui présentent les mêmes traits généraux. Beaucoup de
comédies
ont pour titre un nom au pluriel ou un terme coll
pe fondamental. Il serait intéressant d’analyser cette tendance de la
comédie
. On y trouverait d’abord, peut-être, le pressenti
ipales variétés. Cette différence essentielle entre la tragédie et la
comédie
, l’une s’attachant à des individus et l’autre à d
de simple projet. Tout autre est le genre d’observation d’où naît la
comédie
. C’est une observation extérieure. Si curieux que
orriger et d’instruire. Nous avions donc bien le droit de dire que la
comédie
est mitoyenne entre l’art et la vie. Elle n’est p
s toutes ses manifestations. Il la faudra profonde, pour fournir à la
comédie
un aliment durable, superficielle cependant, pour
iment durable, superficielle cependant, pour rester dans le ton de la
comédie
, invisible à celui qui la possède puisque le comi
Lors même que la liste pourrait être dressée des ridicules connus, la
comédie
se chargerait de l’allonger, non pas sans doute e
us pour lui, ni logique ni convenances. Voyez maintenant si certaines
comédies
de Molière ne donneraient pas la même sensation :
’on s’en contentait) du Festin de Pierre en vers. L’histoire de cette
comédie
est singulière. Les camarades de Molière, qui éta
re, qui étaient aussi ses associés, avaient demandé à leur maître une
comédie
qui sortît enfin de ses admirables peintures du c
messieurs avaient même trouvé, dans un théâtre voisin le héros de la
comédie
qu’ils désiraient pour leur théâtre, et ce héros
u Parc et de mademoiselle Molière, celui-ci avait promis d’écrire une
comédie
sur le patron d’une pièce espagnole qu’on lui a r
, 16 janvier (1665), Molière, la troupe étant réunie, nous a lu cette
comédie
intitulée Le Festin de Pierre. Dans mon petit ent
u les mêmes Larves, les mêmes Lamies, et les mêmes Lémures dans cette
comédie
commencée en riant, pour complaire à des comédien
t il muselle cette bête fauve ; comment enfin il parvient à faire une
comédie
véritable, de la biographie ardente de ce fatal D
aître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la
comédie
, à savoir le rire et la leçon ? Tel a été l’aide
es uns les autres, en l’honneur de ce prétendu affranchissement de la
comédie
; on a crié bien haut que les unités étaient rédu
iciter comme s’il avait inventé Shakespeare ! Mais relisez donc cette
comédie
de Molière, Le Festin de Pierre, et vous verrez q
aux vivants ce qu’il a vu chez les morts. Dans l’une et dans l’autre
comédie
, un poète immense vous montre la même figure blaf
! Si, dès le premier acte, le fantôme de Pierre avait paru, toute la
comédie
de Molière prenait aussitôt une teinte sinistre ;
placer Le Festin de Pierre parmi les chefs-d’œuvre de Molière. Cette
comédie
, ainsi faite avec tout le génie de l’auteur, n’eu
est de tous les temps), et ils se voyaient en présence d’une immense
comédie
, où rien n’était sacrifié à l’amusement vulgaire
i finira convenablement mon parallèle entre Hamlet et Don Juan, cette
comédie
de Molière, si maltraitée de son vivant, devait,
outent pas qu’ils ont pour aïeul… Don Juan ! Le Festin de Pierre,
comédie
en prose Le Tartuffe n’avait pas encore vu le
les folles journées du carnaval de 1665, Molière fit représenter une
comédie
intitulée : Don Juan. — Au premier abord, on deva
; mais cette fois, ce Don Juan, ce nouveau venu dans le domaine de la
comédie
, n’est pas et tant s’en faut, Le Bourgeois gentil
espérée de la terre et du ciel, que la fièvre de Don Juan. Dans celle
comédie
, faite pour les jours gras, vous allez assister a
re bouffon jusqu’à être trivial ; du fond même de sa bouffonnerie, la
comédie
s’élève glorieuse et triomphante. Le Malade imagi
omédie s’élève glorieuse et triomphante. Le Malade imaginaire est une
comédie
excellente, et pourtant dans la pensée de l’auteu
r le bourgeois. D’ailleurs, Molière avait à produire sa plus terrible
comédie
, son Tartuffe. Il savait très bien que c’était so
crite ! prendre sa revanche sur ce monde catholique qui a proscrit la
comédie
! venir les chercher, jusqu’au pied de l’autel, c
e madame de Maintenon) à dire son terrible : Je le veux ! pour que la
comédie
de son comédien ordinaire soit représentée en ple
oulait-il que nous fissions de ce drame sans fin ? Rétrécissons cette
comédie
et la mettons en vers, alors on verra comme quoi
lons que votre remaniement soit écrit en vers ; la rime fera de cette
comédie
une chose plus légère, et nous aurons moins peur
iens ouvraient une trappe deux fois plus large ; ils rapetissaient la
comédie
, ils agrandissaient le spectre ; ils soufflaient
rs de la pièce ; il a oublié bien souvent qu’il nous avait promis une
comédie
, et maintenant que justice est faite, que le scél
t est englouti, Molière se souvient qu’il a voulu en effet écrire une
comédie
, et qu’il doit, tout au moins, nous laisser sur u
olutions que le temps entraîne avec lui, quelque chose de plus qu’une
comédie
où le rire, mêlé aux plaisirs des sens, se rabat,
ns, se rabat, en fin de compte, sur un dénouement impossible. — Cette
comédie
, faite tout exprès pour nous montrer un fantôme,
e chose incroyable, la scène du pauvre effacée, le second jour, de sa
comédie
, par Molière lui-même, la scène du pauvre qui res
dans un des coins les plus vifs et les mieux éclairés de son immense
comédie
; en vain, de temps à autre, par un soin littérai
a statue a tout fait passer. Toujours est-il qu’on ne rit pas à cette
comédie
de Don Juan ; en vain l’esprit, l’ironie, la lice
ile d’expliquer cette tristesse profonde, immense, irrésistible d’une
comédie
que Molière avait faite tout exprès pour amuser l
ance et de tes respects16 ? » Le Plutus d’Aristophane. — L’Argent,
comédie
de M. Bulwer De Don Juan à cette comédie d’Ari
’Aristophane. — L’Argent, comédie de M. Bulwer De Don Juan à cette
comédie
d’Aristophane, Plutus, la distance n’est pas infr
rédilection, et ils chassent Jupiter de son temple… voilà toute cette
comédie
. Le détail est digne du sujet ; quand, après cett
cette belle étude d’un chef-d’œuvre très rare, on se retourne vers la
comédie
que M. Bulwer a osé intituler : L’Argent, on se d
s voyez d’ici l’esprit, l’ironie et la grâce, et l’abondance de cette
comédie
allégorique ! Ce n’est pas d’hier, grands dieux !
ne, mais enfin on ne dit pas ce que deviennent les partageux de cette
comédie
; on n’a que le commencement de leur cantique et
ire, sur leur tombeau : Les Milésiens étaient braves, jadis ! À cette
comédie
de Plutus, il y a un sixième acte, ou, si vous ai
nances, de l’imagination et de l’esprit, soit que M. Bulwer fasse des
comédies
, soit qu’il écrive des tragédies, soit qu’il inve
es tragédies, soit qu’il invente des romans…, ne vous adressez ni aux
comédies
, ni aux tragédies ni aux romans, ni aux poèmes, n
eau moment de Louis XIV et de son règne ? Quel Amphion a construit la
comédie
à machines, afin que les plus beaux rêves amoureu
de mai 1665, L’Amour médecin, qui a l’honneur d’être compté parmi les
comédies
de Molière. « Ceci est un simple crayon, dit-il,
mascarade sont déjà à leur réplique ; le divertissement est prêt ; la
comédie
, la musique et le ballet descendent de leur gloir
donner du plaisir au plus grand roi du monde. Ce n’est donc pas une
comédie
que vous avez sous les yeux, c’est le canevas d’u
c pas une comédie que vous avez sous les yeux, c’est le canevas d’une
comédie
, — une façon de menuet, dialogué et parlé ; cherc
agnent chez le roi » ! Sinon, non. Un ballet, en effet, n’est pas une
comédie
que l’on peut lire à tête reposée, étudier dans l
etits actes, beaucoup trop allongés, le principal et l’accessoire, la
comédie
et la mise en scène, la sauce et le poisson ! In
s gentilhomme, dans lequel s’est rencontrée par bonheur, une adorable
comédie
! Eh bien ! un homme de talent viendrait aujourd’
de Molière lui-même, lorsque Molière met en œuvre ses comédiens et sa
comédie
. Relisez L’Impromptu de Versailles, dans lequel M
té et d’observations, que nous nous intéressons aux accessoires de la
comédie
, et non pas parce que vous aurez remplacé le gaz
’Amour médecin ! Il n’est pas forcé de deviner ce qui appartient à la
comédie
et ce qui appartient au ballet. En général, il ne
ît grand et magnifique autour de ce monarque dont on fait un tyran de
comédie
, autour de cette femme illustre et sainte, devenu
eut honte de les avoir entendues ; nul ne voulut être complice d’une
comédie
où le roi Louis XIV parlait comme un valet de cha
is-Philippe et de mademoiselle Mars. Même ce jour-là, on eût joué une
comédie
inédite, un chef-d’œuvre heureusement retrouvé, p
ple, on eût annoncé ce drame immense et qui ne fut jamais fait, cette
comédie
de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand
e de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand il est mort, cette
comédie
qui eût été le pendant de Tartuffe, et que person
l’on pourrait soutenir, sans quelque danger, que cette très sérieuse
comédie
, établie sur un fond si noir, et dans laquelle se
pas même rendre à son père des respects apparents, soit en effet une
comédie
irréprochable. Au contraire, il semblerait que ce
cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la
comédie
, quand la comédie le prend sur le ton le plus éle
ecte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la
comédie
le prend sur le ton le plus élevé27. Dès la premi
pressenti quand il a voulu faire de dona Elvire le nœud de sa lugubre
comédie
; mais faute d’un peu d’amour dans l’âme de Don J
n lui-même s’éloigne épouvanté ; mais, encore une fois, la singulière
comédie
de carnaval, et comme Molière aura été emporté lo
été emporté loin de son but ! L’acte suivant, ou, pour mieux dire, la
comédie
suivante, serait un vrai sermon, si M. Dimanche,
ue de cette reprise, de nous montrer Molière également placé entre la
comédie
sérieuse, mademoiselle Rachel, et la comédie légè
également placé entre la comédie sérieuse, mademoiselle Rachel, et la
comédie
légère, mademoiselle Brohan. De grâce, ne séparon
ranger pour si peu de leur piédestal, les deux statues de Pradier, la
Comédie
sérieuse que l’on prendrait, aux belles lignes de
lignes de son manteau et de son front, pour la Melpomène antique, la
Comédie
légère, au fin sourire, au gai regard, aux bras c
— Sous les frises (1879). — Trilles galants (1880). — Les Papillotes,
comédie
, avec M. Léon Valade (1883). — Saute Marquis ! (1
vilège de Gargantua (1887). — Le Chien du Curé (1888). — Le Papillon,
comédie
en un acte, en vers, avec M. Bilhaud (1889). — Sa
. — Saint-Nicolas (1889). — Page d’histoire (1896). — Fleurs d’avril,
comédie
en un acte, en vers, avec Gabriel Vicaire (1890).
Conservatoire en 1871, il obtint, deux ans après, le 1er accessit de
comédie
et débuta à l’Odéon. En 1870, il passa à la Coméd
e 1er accessit de comédie et débuta à l’Odéon. En 1870, il passa à la
Comédie
dont il est actuellement sociétaire. Poète léger
nt sociétaire. Poète léger qui s’adonne facilement au madrigal et aux
comédies
; il a publié trois volumes de poésies. [Antholog
nt, et pour une grande part, dans les « deux cent quarante volumes de
comédies
», que mentionne l’inventaire de sa bibliothèque
de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la
comédie
italienne que de la comédie antique : celle-ci le
e Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de la
comédie
antique : celle-ci les avait léguées à celle-là,
es expositions étaient généralement très vives, très brusques dans la
comédie
de l’art ; Molière lui déroba ce secret. M. Rathe
n ; cette brusquerie est du caractère et du rôle de Beltrame. Dans la
comédie
de Molière, elle a une tout autre portée que dans
in d’accélérer le mouvement d’une pièce ; c’est ainsi que, dans cette
comédie
de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient di
in la trahison d’Angélique, nous sommes en plein sur le terrain de la
comédie
italienne ; ces jeux nocturnes, ces échanges, ces
ux de Scapin, au deuxième acte de la même pièce, est aussi de la pure
comédie
de l’art. Les Fourberies de Scapin ont la marche
u, à dire vrai, écouter les conseils de Boileau, rester dans la haute
comédie
, sans compromettre la prospérité de son théâtre.
les ébauche, elle les rend possibles, elle les prépare peut-être. La
comédie
erre longtemps, cherche et s’égare et se comprome
Chapitre XVI. Les derniers temps de la
comédie
italienne en France La comédie italienne, pend
pitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France La
comédie
italienne, pendant son premier séjour à l’Hôtel d
dant son premier séjour à l’Hôtel de Bourgogne, jeta un vif éclat. La
comédie
française s’en montra plus d’une fois jalouse : l
ens italiens jouèrent presque exclusivement des pièces françaises. La
comédie
des Chinois, de Dufresny et Regnard, jouée par le
moment coïncide à peu près avec l’époque de la mort de Molière, où la
comédie
italienne, qui ne s’en allait plus, comme autrefo
in sous la robe du notaire La Ressource, dans Le Banqueroutier, autre
comédie
du conseiller Fatouville. Arlequin va nous faire
argent en terre. Un peu plus loin, en effet, nous voyons se jouer la
comédie
de la banqueroute, suivant le programme de maître
Nous allons le signer chez vous tout à l’heure. Ceci est de la bonne
comédie
, mais de la bonne comédie française, entre Molièr
vous tout à l’heure. Ceci est de la bonne comédie, mais de la bonne
comédie
française, entre Molière et Le Sage. Dans une amu
r toilette ; ensuite elles montent en carrosse, et se font mener à la
comédie
, à l’opéra ou à la promenade. De là, elles vont s
que nous-mêmes. Nous en avons donc fini, à proprement parler, avec la
comédie
italienne en France. Bornons-nous à constater com
habité et vécu parmi nous, a transmis et pour ainsi dire infusé à la
comédie
de Molière et par conséquent à notre comédie fran
r ainsi dire infusé à la comédie de Molière et par conséquent à notre
comédie
française. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequi
comédie française. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequin Grapignan,
comédie
en trois actes, par Nolant de Fatouville, conseil
. C’est-à-dire à vingt-cinq pour cent. 58. Les Promenades de Paris,
comédie
en trois actes, par Mongin, 6 juin 1695. 59. Le
, par Mongin, 6 juin 1695. 59. Les Bains de la Porte Saint-Bernard,
comédie
en trois actes, par Boisfranc, 12 juillet 1696.
re (1851). — Le Livre d’or des métiers (1851). — Le Roman du village,
comédie
en vers, en un acte (1853). — Paris démoli (1853)
iétés historiques et littéraires (1855-1863). — L’Hôtesse de Virgile,
comédie
en un acte et en vers (1859). — Le Vieux neuf (18
). — Histoire du Pont-Neuf (1862). — Corneille à la butte Saint-Roch,
comédie
en un acte et en vers (1862). — La Fille de Moliè
nt-Roch, comédie en un acte et en vers (1862). — La Fille de Molière,
comédie
en un acte et en vers (1863). — L’Espagne et ses
ses comédiens (1864). — L’Art de la reliure (1864). — Racine à Uzès,
comédie
en un acte et en vers (1865). — La Valise de Moli
à Uzès, comédie en un acte et en vers (1865). — La Valise de Molière,
comédie
en un acte et en prose (1868). — Gutenberg, drame
(1795). — Le Lévite d’Éphraïm (1796). — Agamemnon (1797). — La Prude,
comédie
(1797). — Les Quatre Métamorphoses (1799). — Ophi
— Les Quatre Métamorphoses (1799). — Ophis, tragédie (1799). — Pinto,
comédie
(1800). — Homère et Alexandre, poème (1801). — Le
Isule et Orovèse, tragédie (1803). — Beaudoin, tragédie (1808). — La
Comédie
romaine, pièce en vers libres (1808). — Christoph
hants (1818). — Saint-Louis, tragédie (1818). — Panhypocrisiade ou la
Comédie
infernale du xvie siècle (1819-1832). — Moïse, p
(1820). — Frédégonde et Brunehaut, tragédie (1821). — Le Corrupteur,
comédie
(1822). — Les Martyrs de Souly (1825). — Le Chant
emnon , M. Lemercier, s’est essayé plusieurs fois dans le genre de la
comédie
. L’idée de son Pinto est singulière. Présenter au
ssentielle au sujet. En ces derniers temps, le même écrivain, dans sa
comédie
de Plaute, a imité quelques scènes de Plaute lui-
es peignant à mesure qu’ils agissent. L’esclave d’un meunier fonde la
comédie
latine. [Tableau historique de l’état et des prog
peare est amoureux d’une comédienne… Quoique ce ne soit pas une bonne
comédie
, ni même une comédie, c’est un ouvrage agréable e
une comédienne… Quoique ce ne soit pas une bonne comédie, ni même une
comédie
, c’est un ouvrage agréable et qui n’est pas sans
libataire ; auteur comique d’un genre tout particulier, qui avait ses
comédies
dans le cœur encore plus que dans la tête. M. Dar
ivait le vieux Cailhava, partisan déclaré de Molière et de l’ancienne
comédie
, et qui ne parlait qu’avec sourire de ce qu’il no
ittéraires de chacun : Picard, lui écrivait-il en mai 1807, fait une
comédie
qui me paraît une belle conception (Les Capitulat
ui apprenant que « les bons Parisiens sont menacés de quatre grandes,
comédies
en vers », d’Andrieux (Les Deux Vieillards), de P
plus encore : il avait trente-sept ans ; il voulait faire une grande
comédie
en cinq actes et en vers, se surpasser, livrer sa
ois, soit dit sans vanité ou avec vanité, que je peux faire de bonnes
comédies
. Je roule dans ma tête un sujet qui, suivant l’us
à moi. Tandis que vous faites capituler les villes, moi je médite une
comédie
que j’appelle jusqu’ici Les Capitulations de cons
me le disiez quelques jours avant votre départ, pour faire une bonne
comédie
, il faut une idée unique et féconde. Je crois que
oyez que la conquête des royaumes va plus vite que la composition des
comédies
. Dans la préface qu’il a mise à sa comédie des C
e que la composition des comédies. Dans la préface qu’il a mise à sa
comédie
des Capitulations dans le recueil de ses Œuvres,
e m’y obstine, écrit-il à M. Daru (17 août 1807) ; je ferai une bonne
comédie
. Par exemple, vous pourrez bien vous en dire le p
l’enfant. » Ces longues lettres que M. Daru écrivait à Picard sur sa
comédie
et dans lesquelles il lui faisait les vraies obje
eu de sa carrière tenta ce spirituel auteur pour atteindre à la haute
comédie
, fut manqué ; il livra sa grande bataille en cinq
sie et à peine arrivé à Moscou, j’ai dans la tête de grands sujets de
comédies
, et si je pouvais vous devoir un peu de liberté d
manque d’opéra. Ah ! mon cher et digne ami, qu’il y a loin de là à la
comédie
! que je regrette mon petit théâtre !… De tout c
se beaucoup le talent de M. Picard ; cependant, dans plusieurs de ses
comédies
, les personnages destinés à nous égayer ont des m
re et dans le roman philosophique, n’ait jamais pu faire une scène de
comédie
qui fit rire ? Carmontelle, au contraire, n’a pas
est comme la musique : c’est une chose dont la beauté ne dure pas. La
comédie
de Molière est trop imbibée de satire, pour me do
là toute la gaîté des Lettres de Madame de Sévigné. Un homme, dans la
comédie
ou dans la vie réelle, qui se fût avisé de suivre
epris d’aller à Paris toutes les fois que l’on donne aux Français des
comédies
de Molière ou d’un auteur estimé. Je marque avec
urne à Paris pour voir Valérie ; l’on donnait aussi les Deux Gendres,
comédie
célèbre de M. Étienne. Je tenais mon exemplaire e
fois aux Deux Gendres ; ils m’ont répondu que c’était une fort bonne
comédie
, et qui avait un grand mérite de composition. Ain
il ! mais le rire n’est donc pas nécessaire pour faire une fort bonne
comédie
française. Serait-ce par hasard qu’il faut simple
que nous aimons à voir déclamer à la scène par Talma ; de même, notre
comédie
ne serait, depuis Destouches et Collin d’Harlevil
e ; mais j’oserai dire qu’il a marché dans le sentier de la véritable
comédie
. Notre qualité d’hommes de collège en littérature
tre qualité d’hommes de collège en littérature, fait qu’en voyant ses
comédies
, au lieu de nous livrer à sa gaîté vraiment folle
se révèle. Il invente des dialogues qui sont d’un excellent style de
comédie
. Surtout quand il raconte ses confrontations avec
and éclata l’affaire Goëzman, Beaumarchais avait une pièce reçue à la
Comédie
Française : c’était le Barbier de Séville, parade
parade écrite pour la société d’Étioles, puis opéra-comique, et enfin
comédie
en quatre actes. Dans le succès de ses Mémoires,
un vieux sujet, le sujet pour ainsi dire essentiel et primitif de la
Comédie
Italienne : le tuteur faisant office à la fois de
e. On en sortait par un retour hardi à la vieille farce à l’éternelle
comédie
. Un franc comique jaillissait de l’action lesteme
jouer la pièce : cette résistance en décupla la portée. La « folle »
comédie
avait effrayé les censeurs ; le lieutenant de pol
uccès et scandale : il faisait servir la bienfaisance au succès de sa
comédie
, qu’il poussait vers la centième, mettant en avan
vec lui sur leurs règlements de comptes. Et surtout cela soutenait la
comédie
. Le Barbier est une œuvre plus délicate, plus par
trépidation et de piétinement. Toute sorte de tons et de couleurs, la
comédie
, la farce, le drame, la satire se succèdent et se
ond de sa nature, libertin blasé qui répète avec toutes les femmes la
comédie
du sentiment, par habitude et par curiosité : la
e, tout bouillant de désirs effrontés et timides. Mais le héros de la
comédie
, c’est Figaro, le sémillant barbier, un Figaro si
e. Il y avait dans le Barbier quelques épigrammes : mais ici toute la
comédie
est une effrontée dérision de l’ordre établi. Le
ui en jouissaient. Beaumarchais a si vigoureusement manifesté dans sa
comédie
le mécontentement général et son indisciplinable
les écrivains postérieurs tailleront leurs conceptions. Tandis que la
comédie
classique en vers ira s’évanouir dans les pâles œ
us oubliés encore, le Mariage et le Barbier offriront le modèle d’une
comédie
en prose, plus vivante, plus colorée, plus intére
aux dénouements postiches. Dans les deux pièces se fixe le type de la
comédie
, gaie en ses débuts, progressivement élevée ou dé
aliens, où ces bagatelles ont été accueillies du Public, trois de ses
Comédies
, le Tuteur dupé, le Mariage interrompu, & les
i divertissement ; mais les deux autres respirent le goût de la bonne
Comédie
; & quoiqu’elles ne soient pas exemptes de dé
cile ; l’on y remarque, comme dans le Tuteur dupé, le ton de la bonne
Comédie
. Quand l’Auteur n’auroit eu que le courage de rés
n est un bien plus grand d’instruire & de corriger en amusant. Sa
Comédie
de l’Egoïste, en cinq actes & en vers, prouve
n grand succès, elle ne laisse pas d’être supérieure à la plupart des
Comédies
de nos jours que le Public a accueillies. Au rest
qui veut les séduire. Il a publié depuis une espece de Poétique de la
Comédie
, dont les principes sont justes, les observations
vaudeville français pur, simplement chantant et amusant ; 2° la jolie
comédie
semi-sentimentale du Gymnase, où il est propremen
ntimentale du Gymnase, où il est proprement créateur de genre ; 3° la
comédie
française en cinq actes enfin, à laquelle il s’es
ent les parties nobles de l’art dramatique : M. Étienne dans la haute
comédie
, M. Arnault dans le tragique, M. de Jouy dans le
en personne s’offrir à lui pour l’éprouver ; entre la grande et haute
comédie
et un genre sans brodequins et moins littéraire,
t moins encouragés, moins agréés. Cela devint surtout visible dans la
comédie
; les plus spirituels et les plus inventifs allèr
le scène avec le Mariage d’argent (décembre 1827), « qui est enfin la
comédie
complète, a dit M. Villemain dans cette piquante
lète, a dit M. Villemain dans cette piquante réponse de réception, la
comédie
en cinq actes, sans couplets, sans collaborateurs
us d’originalité, d’être un phénomène dramatique plus scintillant. La
comédie
contemporaine n’est plus chez vous, pouvait-il di
nous soutenir, comme il l’a fait dans son discours d’Académie, que la
comédie
, pour réussir, n’a pas besoin de ressembler. Sans
pas tant de millions ni tant de beaux colonels que cela ; mais cette
comédie
est l’idéal pas trop invraisemblable, le roman à
le genre, qu’il ne saurait y avoir rien de sérieusement vrai dans une
comédie
qui s’entremêle de roulades et se couronne par le
surtout là-dessus. Il a su nouer avec trois ou quatre personnages des
comédies
qui ne languissent pas un seul instant70. Dans sa
des fois. Dites, ô vous qui vous montrez les plus sévères, une telle
comédie
ne ressemble-t-elle pas assez bien aux femmes de
a semblé depuis quel-temps déclarer une guerre si vive à ce genre de
comédie
, que c’est pour elle encore un succès. Sans doute
ulée les Échos ; il a donc pris son titre de biais, comme il prend la
comédie
elle-même. Le sujet en est historique, mais c’est
omme remontée. Une plume des plus en vogue a écrit à ce propos que la
comédie
de M. Scribe se composait de trois vaudevilles na
qui aurait pu être, et sans chicaner notre rire, qui est si rare. La
comédie
devient chose bien difficile de nos jours ; il y
ais tout à l’heure, et qui seraient capables d’éclipser même la haute
comédie
. Sachons gré à M. Scribe, dans le genre qui lui a
la Reine. [Le Nain jaune, 15 septembre 1866.] I Pendant que la
comédie
s’en va mourant sur tous les théâtres de l’Europe
ble, des livres d’un comique profond et achevé qui ne sont plus de la
comédie
de convention, mais de la bonne et brave comédie
i ne sont plus de la comédie de convention, mais de la bonne et brave
comédie
de nature humaine. J’avoue que je suis fort à la
ait absolument que le Roi y fît quelque chose. Tel est le sujet de la
comédie
politique, diplomatique et un peu physiologique,
pas ! Ni le testament de Charles II, dont Henri Delatouche a fait une
comédie
, ni le renvoi de la princesse des Ursins, qui en
, sans une chemise de rechange, à la frontière, ne valent l’impayable
comédie
de ce mariage de Louis XIII, qui n’a besoin que d
bien ! Et tout est bien encore pour y faire aller le Roi ! III
Comédie
excellente, je n’en démords pas ! — dans laquelle
oins respectueux que lui aurait donné une tout autre tournure à cette
comédie
historique, qui divertit trois ans l’Europe, comm
u’il était dans la sagesse philosophique, a représenté dans sa Divine
Comédie
, des personnages réels et des faits historiques.
es réels et des faits historiques. Il a donné à son poème le titre de
comédie
, dans le sens de l’ancienne comédie des Grecs, qu
l a donné à son poème le titre de comédie, dans le sens de l’ancienne
comédie
des Grecs, qui prenait pour sujet des personnages
t pour sujets des personnages de l’histoire poétique ; que l’ancienne
comédie
jouait sur la scène des hommes célèbres encore vi
it sur la scène des hommes célèbres encore vivants. Enfin la nouvelle
comédie
, née à l’époque où les Grecs étaient le plus capa
nnages tout d’invention ; de même, dans l’Italie moderne, la nouvelle
comédie
ne reparut qu’au commencement de ce quinzième siè
riques pour le fond ; et s’il supporte les sujets d’invention dans la
comédie
, c’est que ce sont des aventures particulières qu
e, et, quoique rimée d’un bout à l’autre en alexandrins réguliers, la
comédie
du Gymnase est infiniment moins poétique que le c
ans chaque main. Ne voyez-vous pas d’ici toute la vraisemblance de la
comédie
écrasée, du premier coup, sous le poids de ces de
ientôt des nouvelles de leur modestie. Notez que M. Augier a placé sa
comédie
au dix-huitièmesiècle, sous Louis XVI, à cette ép
cherons avec ce sans gêne expéditif et débraillé. C’est le tort de là
comédie
de M. Augier, et nous y reviendrons tout à l’heur
arenté vouée à toutes les irrévérences et à tous les camouflets de la
comédie
. Mais, si vous avez fait de votre oncle un duc et
may reste seul garçon au milieu de cette noce immense. Ainsi finit la
comédie
de M. Augier, par un dénouement de conte de fées
e d’Ollivon, le type le plus fin et le mieux réussi, selon moi, de la
comédie
. Il a une grâce originale, ce gentilhomme parfumé
On le voit, ce n’est pas précisément une galerie de caractères que la
comédie
de M. Augier. Est-ce un imbroglio de mouvement et
oulue moins entière, il serait injuste de ne pas reconnaître, dans la
comédie
de M. Augier, de la verve comique, de l’esprit, d
s, une symphonie digne de Beethoven. C’est là l’erreur capitale de la
comédie
; en versant le génie dans l’être misérable que n
omet, nous aurions là, à coup sur, une très piquante et très agréable
comédie
. A l’acte suivant, nous assistons à la lecture du
ieille et bien surannée ; elle fait partie du fonds de boutique de la
Comédie
, c’est un de ses meubles meublants pour ainsi dir
au maudit. Quant à Frantz, il épousera Dorothée, et le vengeur que la
comédie
lui réserve, c’est ce petit Conrad, qui a un si b
s méfaits moindres. Dara, dara bastonara… Le vice organique de cette
comédie
, vous le voyez, c’est l’odieux personnage qu’elle
’est permis de passer du maraud au tyran et des petites maisons de la
comédie
à la ménagerie de l’histoire — Néron empoisonnera
parie pour lui. Reste Spiegel, la joie, l’honnêteté, le succès de la
comédie
. Mais pourquoi faire un homme mal élevé de ce gal
ions, vous pourrez nous croire lorsque nous vous répéterons que cette
comédie
mal faite est née viable, malgré tout, et qu’elle
ans la poésie héroïque ne peut jamais être égalé. Observations sur la
comédie
et la tragédie L’absence de toute philosophie
carmen deducis in actus, Quàm si… ). Il n’en est pas de même pour la
comédie
: les caractères de la nouvelle comédie à Athènes
n’en est pas de même pour la comédie : les caractères de la nouvelle
comédie
à Athènes furent tous imaginés par les poètes du
vec tout leur orgueil, reconnaissent la supériorité des Grecs dans la
comédie
. (Quintilien). 2. Homère, venu si longtemps avan
tères poétiques, qui font toute l’essence de la poésie. 1. L’ancienne
comédie
prenait des sujets véritables pour les mettre sur
théâtre, et prépara la ruine du plus vertueux des Grecs. La nouvelle
comédie
peignit les mœurs des âges civilisés, dont les ph
hénix, où il s’abaisse quelquefois jusqu’aux petitesses des amants de
comédie
: ce sont surtout ces vers :
ais la chose intéresse peu. Les Plaideurs 9 avril 1813 Cette
comédie
est digne de Molière par le style et le dialogue
che. Scaramouche étant parti, Racine se laissa persuader de donner sa
comédie
au Théâtre-Français : elle ne devait pas lui en p
ent dont se servirent ses amis : Ce n’est pas , lui dirent-ils, une
comédie
qu’on vous demande ; on veut seulement voir si le
teur, n’eût été d’intelligence avec ses amis. Quand un poète fait une
comédie
, c’est une comédie que le public lui demande : le
ntelligence avec ses amis. Quand un poète fait une comédie, c’est une
comédie
que le public lui demande : le public s’embarrass
lui demande : le public s’embarrasse fort peu si les bons mots d’une
comédie
sont d’Aristophane, et n’a nul désir de savoir si
ût pas voulu, avant toute chose, être parfait : il n’a qu’effleuré la
comédie
, l’ode et l’épi gramme, parce qu’il ambitionnait
tous les suffrages de la postérité. Si Molière fut l’inventeur de la
comédie
de caractère, on peut dire que la tragédie de car
on de Racine. L’auteur du Misanthrope risqua le premier modèle d’une,
comédie
qui se soutient uniquement par la peinture des mœ
s. L’amour , dit-il, qui n’est qu’amour, ne semble fait que pour la
comédie
, pour la pastorale ou pour l’églogue. Voltaire e
La préface que Pradon a mise à la tête de sa Phèdre est une véritable
comédie
: il se croit, de la meilleure foi du monde, supé
imer, et même au public d’en juger. » Pradon avait composé une petite
comédie
satirique contre la Phèdre de Racine : « Je la lu
ncompatible avec nos mœurs, et qui n’eût été pour nous qu’un héros de
comédie
: il a rendu ce jeune homme amoureux ; mais sa fl
an 12 (19 octobre 1803) Si Quinault s’était attaché uniquement à la
comédie
, pour laquelle il avait un talent décidé, il eut
pides madrigaux et de lieux communs d’une froide galanterie. La seule
comédie
de la Mère coquette annonce plus de mérite, un ta
femme auraient répandu une teinte sombre et lugubre sur la fin d’une
comédie
très enjouée, sans que l’intérêt fût assez vif po
e dont le voisinage lui donne des années et lui ôte des grâces. Cette
comédie
, tout à la fois de caractère et d’intrigue, a le
J’ose n’être pas absolument de l’avis de Collé, lorsqu’il dit : « La
comédie
n’était point, comme l’on sait, le genre du tendr
e surpris qu’il ait porté presque au plus haut degré de perfection sa
comédie
de la Mère coquette, dont le fond du sujet le met
ainsi un aussi bon esprit que Collé : on ne sait point du tout que la
comédie
n’était pas le genre du tendre Quinault : quand o
ux que Trissotin. Ce qui constitue la singularité, c’est que les deux
comédies
se ressemblent bien plus que les deux tragédies d
uations, l’intrigue, les détails, en un mot, tous les matériaux de sa
comédie
. Devisé peut réclamer dans ce chef-d’œuvre comiqu
dans les deux auteurs. Rien ne paraît appartenir à Quinault, dans sa
comédie
de la Mère coquette, que le rôle du valet Champag
son mérite qu’elle est redevable de cet honneur. Il y a une foule de
comédies
en un acte beaucoup plus agréables, et qu’on ne j
rait pas soupçonnée d’ambitionner la gloire d’une petite amoureuse de
comédie
. Cette haute et puissante dame, en jouant le rôle
si admirable dans ses fables et dans ses contes, si médiocre dans ses
comédies
. Cependant l’abbé a tort de dire que, lorsque La
ndant l’abbé a tort de dire que, lorsque La Fontaine voulut faire des
comédies
, le sifflet du parterre demeura le plus fort ; ce
s de croire que la pièce n’a jamais été représentée ; mais les autres
comédies
de La Fontaine ont reçu un accueil favorable, et
outes celles que j’ai vues, on ait inséré des pauvretés telles que la
comédie
de Climène, les opéras de Daphné, d’Astrée, de Ga
i faire honneur, tandis qu’ils y ont inséré Je vous prends sans vert,
comédie
qui est de Champmêlé, de l’aveu de tout le monde.
le genre le plus facile et qui demande le moins d’art : telle est la
comédie
épisodique, la seule où il ait réussi. Son Mercur
ar les confondre en leur pardonnant : il n’y a guère de dénouement de
comédie
aussi intéressant. III 16 thermidor an 10 (4
rades et l’étalage d’une morale usée. Ésope à la cour n’est point une
comédie
, mais un recueil de fables et un assemblage de sc
grande autorité sur leurs femmes ; elles allaient donc en foule à une
comédie
Dans laquelle le beau sexe, Que si souvent le nô
e l’adultère fût présenté au peuple comme une plaisanterie, et que la
comédie
s’égayât aux dépens des époux trompés ; c’était é
ôtres ont le mérite de savoir mieux s’estimer. Qui croirait que cette
comédie
bouffonne est dédiée à un grave magistrat, à M. P
ffonneries, et le bas comique n’attachait pas assez d’importance à la
comédie
pour y chercher les sentiments, la délicatesse, l
ien que les comédiens étaient excommuniés, ne paraissaient point à la
comédie
; les gens graves, qui craignaient en riant de bl
seraient sifflées aujourd’hui, ainsi que la plupart de ses meilleures
comédies
, où il n’y a ni pointes, ni jeux de mots, ni term
ntion ; ce sont les beautés essentielles et véritables de toute bonne
comédie
d’intrigue. L’absurdité, la bouffonnerie et la fa
nt. L’original est espagnol ; la Damaduende est une des plus fameuses
comédies
du fameux don Pedro Calderon. Les Italiens s’empa
t beau parleur et orateur de la troupe : lui-même s’est peint dans la
Comédie
sans comédie de Quinault, où il ne joue pas d’aut
r et orateur de la troupe : lui-même s’est peint dans la Comédie sans
comédie
de Quinault, où il ne joue pas d’autre personnage
, parce qu’il avait reçu des présents des grands seigneurs et joué la
comédie
à la cour ; il paraît qu’alors c’était la mode de
t du beau. Il a le singulier avantage d’être l’auteur de la meilleure
comédie
qui ait paru dans l’enfance de l’art, avant les p
art, avant les premières productions de nos grands maîtres ; et cette
comédie
est telle que, dans les plus beaux jours du grand
e la jeune veuve) se plaint surtout qu’on lui refuse l’agrément de la
comédie
, Qu’on a mise en tel point, pour en pouvoir joui
chaste oreille aujourd’hui peut l’ouïr. Il paraît que le goût de la
comédie
s’augmentait alors beaucoup à mesure qu’elle s’ép
es d’Angélique mal fondées. Les grands festins, le cours, le bal, la
comédie
, Sont lieux suspects pour vous, il faut que je le
furtivement, : et, à l’insu de ses frères, elle est allée seule à la
comédie
: sa beauté a fait sensation. Malheureusement Lic
en attendant cette jeune beauté, après le spectacle, à la porte de la
comédie
. Angélique, qui avait reconnu son diable, s’est e
ès : il suppose que le jour qu’Angélique et son frère sont allés à la
comédie
, on donnait cette pièce, et qu’il y avait une fou
du valet, d’autant plus qu’il se flatte lui-même que de son temps la
comédie
n’avait plus rien de choquant pour des spectateur
0 thermidor an 11 (29 juillet 1803) La même année que Baron donna sa
comédie
de l’Homme à bonnes fortunes, la veuve d’un cul-d
t toujours régné sur elle-même. On me croit bien loin de la misérable
comédie
de Baron ; j’en suis plus près qu’on ne pense. La
mœurs n’empêchait point qu’on ne jouât sur les théâtres de Paris des
comédies
très peu morales, telles que l’Homme à bonnes for
nécessaire de plus grands désordres : la religion réprouvait alors la
comédie
et les comédiens ; voilà sans doute pourquoi l’on
’un monde profane, tous les plaisirs de Satan. Ceux qui allaient à la
comédie
voulaient du moins se damner gaîment, et s’amuser
araissent insipides, et même ne signifient plus rien pour nous. Cette
comédie
eut beaucoup de succès en 1686, treize ans après
s ce pays-ci pour les sottises : je suis sûr que si l’on jouait cette
comédie
-là en province, en trente ans, il n’y aurait pas
froid et insipide. » III 14 avril 1810 Un an après que cette
comédie
eut paru, Dancourt fit jouer le Chevalier à la mo
t des vieilles à contribution ; Moncade, au contraire, le héros de la
comédie
de Baron, est un petit sot à petites vues : il ne
ession de la scène, où on les voit toujours avec plaisir ; les autres
comédies
faites depuis sur le même sujet sont guindées, pé
er : elles sont aujourd’hui si surannées et si gothiques ! Les bonnes
comédies
anciennes produisent sur les spectateurs l’effet
des séducteurs et des roués qui brillent dans nos romans et dans nos
comédies
. Molière est le père nourricier de tous ses succe
hes dans cette espèce de guerre flattent tant l’amour-propre, que les
comédies
dont le héros est un séducteur sont rarement mora
sa maîtresse une injustice ; et c’est encore là une scène de la haute
comédie
, et d’une manière fort supérieure à celle des aut
incroyable ; Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Cette
comédie
eut un prodigieux succès dans la nouveauté, et fu
ains. Il est à observer qu’il n’y a pas, dans les cinq actes de cette
comédie
, un seul lieu commun, pas un seul ornement ambiti
rs des plus frappants. Après le Tartufe, qui est incomparable, aucune
comédie
ne réunit mieux la peinture des caractères à la v
me franchise, la même liberté, la même facilité. Dancourt a une autre
comédie
également de caractère et d’intrigue, intitulée l
iques très désœuvrées, si Dancourt avait peint fidèlement, dans cette
comédie
, les mœurs du siècle de Louis XIV : des questions
ent autorisé par la coutume ; il n’y a point diantre amour dans leurs
comédies
que celui des jeunes gens pour des courtisanes. C
quelques fous ou folles qui déshonorent cette nation. La plupart des
comédies
et des romans de la fin du dix-huitième siècle ne
floréal an 12 (10 mai 1804) Les premières représentations des bonnes
comédies
du temps passé sont de véritables épreuves du goû
’Éraste. La reconnaissance de ces deux amants eût été, dans une autre
comédie
, une situation pathétique : ici, l’entrevue est f
Dancourt, plus qu’aucun autre poète, a donné aux guerriers, dans ses
comédies
, la même supériorité qu’ils avaient dans le monde
ité 14 mars 1807 C’est une des meilleures et des plus plaisantes
comédies
de Dancourt. On peut regarder les Bourgeoises de
e madame Patin. Mais rien n’est plus plaisant, plus digne de la bonne
comédie
, que le dépit et la rage de la procureuse et de l
ns. J’étudie le siècle de Louis XIV dans ses poètes dramatiques ; les
comédies
de ce temps-là sont pour moi des histoires ; et l
eau système social, qui n’admet plus que l’inégalité des fortunes. La
comédie
des Bourgeoises à la mode est aussi la satire de
t a pris cela dans le grand magasin des auteurs dramatiques, dans les
comédies
de Molière. Maître Jacques, interrogé par l’avare
L’Été des Coquettes 11 prairial an 12 (31 mai 1804) Malheur aux
comédies
qui ont besoin de commentaires ! C’est le sort de
vérité choquent leur délicatesse ; ils veulent des romans et non des
comédies
; il leur faut de l’intérêt, de l’intrigue. Les a
éloïse, roman beaucoup plus dangereux pour la jeunesse que toutes les
comédies
du monde, a poussé la rigueur jusqu’à dire que Da
ertins et des femmes perdues. Les honnêtes gens qui riaient alors aux
comédies
de Dancourt avaient assurément d’aussi bonnes mœu
s. Bruéis et Palaprat Le Muet I 12 août 1806 Cette
comédie
, bien conduite, bien intriguée, fort plaisante, n
e sens, hors de raison, et qui, dans tout ouvrage, et surtout dans la
comédie
, est un très grand défaut. Le Muet est donc tout
médie, est un très grand défaut. Le Muet est donc tout simplement une
comédie
d’intrigue, dont le dialogue est naturel, facile
fonds ; et ce traducteur des comiques grecs est un des princes de la
comédie
latine. Quintilien, législateur du goût dans un s
, pas une seule scène de Ménandre et des autres poètes de la nouvelle
comédie
grecque ; nous ne connaissons que quelques farces
n’y en a que quatre de Ménandre : voilà tout ce qui nous reste de la
comédie
grecque, et encore ces restes sont aujourd’hui pr
ts, nous nous flattons sans façon de l’emporter sur les Grecs dans la
comédie
. Que dira-t-on d’un peuple qui, dans deux mille a
« À peine avons-nous une ombre légère qui nous retrace la grâce de la
comédie
grecque ; il me semble même que l’idiome des Roma
ui ne pouvons pas être plus délicats que Quintilien. Le fond de cette
comédie
est très contraire aux bienséances de notre théât
Grecs, trop amis de la nature et de la vérité : ils croyaient que la
comédie
pouvait offrir un jeune fou éperdument amoureux d
filles. Ce qu’il y a de plus révoltant pour notre délicatesse dans la
comédie
de Térence, c’est de voir un amant tellement escl
e physique de l’amour, et il n’y en avait pas d’autre dans toutes les
comédies
grecques : il aime mieux céder pendant deux jours
Bruéis et Palaprat, malgré la sagesse et la décence de leur plan, la
comédie
française du Muet, du côté de l’invention, de l’é
de l’invention, de l’éloquence et du style, est bien inférieure à la
comédie
latine de l’Eunuque. II 26 juin 1808 Le
au point que le prince de Conti, étant venu quelques jours après à la
comédie
, dit aux acteurs qui le conduisaient à sa loge :
, et l’ont regardée comme propre à servir d’exercice aux élèves de la
comédie
. Il n’en fut pas de même dans la nouveauté ; la c
élèves de la comédie. Il n’en fut pas de même dans la nouveauté ; la
comédie
française n’eut point d’acteurs trop bons pour jo
para pour sa fête d’Anet, sans s’embarrasser de ce que deviendrait la
comédie
de Paris. Mademoiselle Beauval était la soubrette
tat qu’il fut présenté au tribunal de Champmêlé, alors l’oracle de la
comédie
. Il y a des femmes qui se sont soutenues au théât
élève de Racine, n’ayant plus l’amour pour elle, régnait encore à la
comédie
par son talent, par sa renommée ; d’ailleurs, Cha
érer que comme un monument historique. Il nous apprend d’abord que la
comédie
de ce temps-là était située entre deux cabarets,
ne dans les pièces. Aujourd’hui il règne une grande sobriété dans nos
comédies
: elles laissent les spectateurs à jeun. On préte
bien zélés : Il ne faut point chercher de flatteurs dans le vin, La
Comédie
en fait l’expérience ; Et l’on n’a pas connu ses
uffit : n’y reconnaît-on pas bien nos siffleurs audacieux d’une jolie
comédie
, approuvée par les plus grands maîtres de la litt
s qu’il a faits auraient laissé son nom dans l’oubli ; mais la petite
comédie
du Grondeur, supérieure à toutes les farces de Mo
rs que l’auteur rassemble dans une auberge de Marseille pour faire sa
comédie
. On ne conçoit pas qu’une veuve qui est, à ce tit
: le rôle le plus défiguré est celui de la présidente. Il règne à la
Comédie
un étrange abus : les actrices, qui croient encor
rebutantes : c’est ce qui nuit au succès de la plupart des anciennes
comédies
; on les travestit en farces de boulevard. Glacig
tante, la veuve, Valère, Ligournois, sont presque nuls ; et dans une
comédie
, comme dans une société, c’est toujours un grand
le y gagne au fond, c’est un vice de moins. C’est un raisonnement de
comédie
qui n’est ni juste ni honnête. La pudeur, quoique
cesseur. Regnard Le Joueur I 17 thermidor an 12 Cette
comédie
, qui a plus d’un siècle sur la tête, n’a pas du m
e l’auteur de Béverley étale avec une complaisance philosophique : la
comédie
de Regnard est bien préférable à la tragédie de S
spectacles. II 16 juin 1808 Le Joueur est une des meilleures
comédies
faites depuis Molière : cependant elle attire peu
iété ; et cependant il n’intéresse, il ne frappe personne. Il y a des
comédies
au théâtre non seulement fort inférieures du côté
ue l’ancien comique. Le peuple aujourd’hui veut de l’intérêt dans les
comédies
. Il n’y a que les gens de goût qui s’intéressent
sensibles au comique. On accuse Regnard d’avoir volé à Dufresny cette
comédie
, ou du moins la part que Dufresny devait y avoir
ons esprits, les esprits justes et délicats n’aimeront jamais dans la
comédie
que la peinture des vices communs à l’humaine nat
re ? Démocrite a fait rire, et c’est, selon moi, une fortune pour une
comédie
; mais combien de temps fera-t-il rire ? combien
t des pièces de Regnard sont assez bien conduites ; Démocrite est une
comédie
mal faite ; l’intrigue en est très faible ; mais
x conjoints une aversion, une haine mutuelle ; l’esprit de l’ancienne
comédie
était de rendre ridicule l’union conjugale, de be
hes de Paris n’étaient pas assez grands seigneurs pour cet emploi. La
comédie
de Démocrite fut jouée le 12 janvier 1700 ; elle
un sauvage, avait de l’esprit, du naturel, de la délicatesse dans ses
comédies
: ce talent-là se trouva fort tard dans sa tête ;
t le regarder comme le maître de Marivaux dans cette partie. Il a une
comédie
dont le titre paraîtrait aujourd’hui plaisant : l
a traduit en latin, comme Térence traduisait Ménandre. Déjà, dans sa
comédie
d’Amphitryon, Plaute avait tiré un grand parti de
s, c’est un miracle de la nature : tout miracle ne vaut rien dans une
comédie
, qui doit être l’image de la vie ordinaire ; et c
sa pièce est oubliée. Le Noble a beaucoup profité du poète latin : sa
comédie
des deux Arlequins, après avoir eu le plus grand
l’invite à dîner. Mais il ne fait pas le cruel, comme le bourru de la
comédie
de Regnard ; il prend le bien qui se présente : l
nt de caractères : ce mérite n’est pas absolument nécessaire dans une
comédie
d’intrigues. Regnard a bien fait ce qu’il s’était
la vertu. Son Héloïse et son Émile ont fait bien plus de mal que nos
comédies
les plus libres. Rousseau reproche à Dancourt d’a
l’agrément de la police, on joue publiquement au milieu de Paris une
comédie
où, dans l’appartement d’un oncle qu’on vient de
ux pour la religion, le gouvernement et les mœurs. Puisqu’il faut des
comédies
aux grandes villes, ne vaut-il pas mieux en avoir
est assez sûr de lui pour supporter la représentation d’une pareille
comédie
, sans être de moitié des tours qui s’y jouent ?
de ses artifices. C’est un sentiment que nous font éprouver plusieurs
comédies
d’intrigues, et spécialement la jolie petite pièc
ière que ses écrits. La première partie de sa vie est une intrigue de
comédie
, ou, ce qui est presque la même chose, un roman.
nus et Bacchus, qu’il laissa couler d’une veine facile ses charmantes
comédies
: on y trouve l’homme du monde et le bon convive,
ces folies, qui n’étaient point comiques, firent le dénouement de la
comédie
qu’il avait jouée pendant sa vie, et terminèrent
tre-Français. Le Joueur, chef-d’œuvre de l’auteur, une des meilleures
comédies
faites depuis Molière, qu’on joue quelquefois et
idents et l’incroyable vivacité du dialogue ; c’est une de ses bonnes
comédies
. Le Légataire, après le Joueur, est la meilleure
nt de morale que dans le Vieux Célibataire. Regnard termina par cette
comédie
sa carrière théâtrale. Pendant qu’il enrichissait
que le roman de don Quichotte a fourni à Destouches pour composer la
comédie
du Curieux impertinent. Dans cette production, qu
ait trouver place dans une nouvelle romanesque, mais non pas dans une
comédie
qui doit peindre les mœurs : la société n’offre p
caricature entre les valets, et l’on peut dire que la moitié de cette
comédie
est la parodie de l’autre. C’est à regret que je
ssez commune ; on y retrouve les défauts ordinaires de la plupart des
comédies
: du bavardage, de vieilles sentences, peu d’acti
aron de la Garouffière est un personnage de la farce et non pas de la
comédie
; son costume extravagant, ses manières triviales
le bon ton et les convenances dramatiques : on ne place pas dans une
comédie
de caractère un personnage aussi burlesque ; c’es
ment reproché à Regnard : son marquis ridicule déshonore l’excellente
comédie
du Joueur. Destouches a doublement tort ; car son
pe ; et de même que le caractère d’Alceste est le sublime de la haute
comédie
, celui de M. Sanspair est ce qu’il y a de plus no
u de le rendre plaisant ; c’est une observation générale que, dans la
comédie
, les caractères équivoques et mixtes sont sans ef
ais, dans sa préface, ne dissimule pas les monstrueux désordres de la
comédie
en Angleterre : trois ou quatre actions accumulée
n’y a jamais eu dans le monde que deux pays où l’on ait su faire des
comédies
, la Grèce et la France. La comédie est le genre d
eux pays où l’on ait su faire des comédies, la Grèce et la France. La
comédie
est le genre de littérature le plus dépendant des
, sont le seul peuple de l’antiquité qui ait excellé dans l’art de la
comédie
, parce que c’est le seul qui ait perfectionné l’a
s manières, est aussi le seul peuple chez qui l’on ait fait de bonnes
comédies
. Le Tambour nocturne est une petite Odyssée ; c’
nce et la vivacité d’un jeune homme ; c’est Caton qui est ivre. Cette
comédie
fut jouée dans les premières années de la régence
dicatoire est plus curieux et plus plaisant que tous les traits de la
comédie
. Si le régent avait des ministres pour faire rire
e de plaisanterie, contraire à l’humanité, est emprunté des anciennes
comédies
, où les valets sont des esclaves. Dans ce beau si
, plus d’indulgence et d’humanité qu’il n’en montre lui-même pour les
comédies
de Destouches ? À la longue énumération des titre
u ridicule et de la satire, quoiqu’il n’ait jamais pu faire une bonne
comédie
, ni même une bonne épigramme. D’ailleurs, le succ
gleterre : peut-être ce caractère de négociateur a-t-il imprimé à ses
comédies
cette gravité qui le distingue de ses joyeux conf
ngue de ses joyeux confrères. Il y a beaucoup plus de raison dans les
comédies
de Molière ; mais Destouches a l’air plus raisonn
ent à un ancien membre du corps diplomatique. Le Dissipateur est une
comédie
du second et même du troisième ordre ; on la rega
et ne dit mot. Cette modération lui fait plus d’honneur qu’une bonne
comédie
, par la raison qu’une bonne action est encore plu
ssir une mauvaise pièce étaient encore peu connus : le tribunal de la
comédie
n’avait donc pas tort de soumettre les nouveautés
e de son maître, leur parurent-ils peu convenables au bon genre de la
comédie
. S’ils avaient reçu et joue la pièce en 1736, il
e. Il y avait, dit-il, très longtemps qu’il avait formé Je plan de sa
comédie
du Dissipateur ; et, suivant l’usage des auteurs,
tre Dissipateur courait le monde ; qu’on lisait dans les sociétés une
comédie
en cinq actes, sous ce titre, faite sur le même p
réclamer son bien ; il se hâta d’exécuter son plan et de composer sa
comédie
du Dissipateur ; mais, après l’avoir composée, po
el-esprit du commencement du dix-huitième siècle imagina de faire une
comédie
sur ce Timon misanthrope et riche tout à la fois
genre : en effet, c’est plutôt une allégorie morale qu’une véritable
comédie
. Mercure y joue un rôle de femme, ou plutôt il es
rue n’en est pas moins célèbre, quoique la rue ne soit pas belle. La
comédie
italienne et française a été tuée par la musique.
cette scène étouffèrent les pièces italiennes, et, à la fin même, les
comédies
françaises. L’hôtel de Bourgogne fut témoin du gr
été regardé comme une corvée, comme une charge sans bénéfice. Dans la
comédie
de Térence intitulée les Adelphes, Micion, l’un d
pinion ; mais les Adelphes de Térence ne sont que la traduction d’une
comédie
grecque ; et Ménandre, qui en est l’auteur, y par
i, faire la matière d’un procès. Il ne faut pas choisir pour sujet de
comédie
un travers particulier qui peut passer par la têt
ans, retiré dans sa terre auprès de Melun, où il composait encore des
comédies
fort médiocres, et des épigrammes innocentes cont
On a même plusieurs reproches à faire au caractère principal de cette
comédie
: le poète a souvent sacrifié la vérité à la char
é du rôle principal : il est probable que si le poète n’a pas fait sa
comédie
pour cet acteur, il l’a faite sur lui. Dufresne é
e suivante, qui n’a que le mérite de la vérité : Destouches, dans sa
comédie
, A cru peindre le Glorieux Et moi je trouve, quoi
e succès qu’un seul caractère, qui est le Dissipateur ; et même cette
comédie
est un ouvrage assez faible. À la prétention des
poursuit le modeste auteur, que quelque amusante que puisse être une
comédie
, c’est un ouvrage imparfait, et même dangereux, s
ce qu’il exécute. Destouches fait ici le procès à presque toutes les
comédies
; car la plupart sont plus nuisibles qu’utiles au
t peut-être dans quelque malheureux drame qui ne mérite pas le nom de
comédie
. Ce qu’il y a de bien pis, c’est que les comédies
mérite pas le nom de comédie. Ce qu’il y a de bien pis, c’est que les
comédies
mêmes de Destouches sont du nombre de ces product
couru, fêté ; c’est l’homme qu’on aime et qui épouse ; car, dans les
comédies
, être aimé de sa maîtresse et l’épouser, est touj
qualités, que de faire aujourd’hui connaître à tout l’univers que les
comédies
à qui l’ancien préjugé ne donne pour objet que ce
’il y avait de plus glorieux pour la France, ce fût son goût pour les
comédies
morales, et que ce goût fût connu de tout l’unive
ette instruction et cette correction salutaire dans les romans et les
comédies
, c’est assurément une singularité très digne d’êt
s philosophes qui ont établi leur chaire au théâtre, et substitué les
comédies
aux sermons ; et cependant ce poète était fort él
arder comme le précurseur des nouveautés qui, depuis, ont corrompu la
comédie
, sous prétexte de la perfectionner : dans le Glor
bon sens et de pénétration pour ne pas voir que l’unique objet de la
comédie
est de plaire ; que la morale au théâtre ne plaît
. Le Sage. Turcaret I 8 messidor an 10 (27 juin 1802) La
comédie
de Le Sage attaque un vice odieux, non moins ridi
ait arrêté le cours des maux de la finance. J’ai déjà observé que la
comédie
, qui souvent corrige les ridicules, est impuissan
applaudissant de beaux sentiments ; ils n’ont pas besoin d’aller à la
comédie
pour voir des coquins : accoutumés aux originaux,
ique d’autant meilleur qu’il est simple et en action. Les mœurs de la
comédie
de Turcaret ne sont donc point mauvaises, puisqu’
c’est aujourd’hui la mode de mettre des vertus sur la scène ; que les
comédies
ne sont que des romans ; que ces romans sont suiv
sent ; mais je sais aussi que Molière et Regnard n’ont mis dans leurs
comédies
que des vices et des ridicules ; que le romanesqu
iculté : on aurait plus tôt fait dix drames, dix romans, qu’une bonne
comédie
. III 30 juillet 1811 Tant que les rois ne
09, huit ans avant la mort de Louis XIV, époque où fut représentée la
comédie
de Le Sage, les Turcarets triomphaient de la misè
ercantile. Ce n’est pas qu’il ne soit trompé comme le financier de la
comédie
; mais on y fait plus de façons, et les chevalier
nes gens qui mettent à contribution les femmes ; mais un tel sujet de
comédie
diminuera beaucoup le nombre des spectateurs, par
vicomte lui déplaît fort. Il choisit le moment où ce vicomte donne la
comédie
à la comtesse, pour venir troubler la fête, et fa
le receveur, quittez votre colère et venez prendre place pour voir la
comédie
. » Mais rien ne peut apaiser l’intraitable Harpin
ce rôle est très comique. Ceux qui reprochent de mauvaises mœurs à la
comédie
de Le Sage, auraient encore plus de raison d’accu
coup de contes sur sa misère ; nous avons cependant de lui une petite
comédie
intitulée l’Embarras des Richesses ; ce qui prouv
eut cependant une bonne fortune en sa vie ; il parvint à composer une
comédie
de caractère qui réussit ; mais on y retrouve enc
e, pour le plaisir d’accompagner une femme chez des marchands et à la
comédie
. L’Homme du jour n’est qu’un homme faible, sottem
xante ans qui se sont écoulés depuis la première représentation de la
comédie
de Boissy, ont sans doute changé nos mœurs ; mais
val heureux. Cet honnête jeune homme, pendant que le baron était à la
comédie
, a travaillé utilement pour faire obtenir à M. de
e dans la boutique d’un marchand de porcelaines, et dans sa loge à la
comédie
; enfin, on est tenté de prendre pour un imbécile
s pour avoir fait de mauvaises satires, pour avoir fait à la hâte des
comédies
insipides sans avoir les talents qui dispensent d
d’Aménophis, tragédie justement sifflée ; il trouve dans la mauvaise
comédie
de l’Anglomane, l’empreinte d’un mérite supérieur
ettres ont presque toujours été des temps de malheurs et de folie. La
comédie
des Mœurs du temps, remise au théâtre, n’est pas
e des Mœurs du temps, remise au théâtre, n’est pas du bon temps de la
comédie
. L’auteur, Saurin, n’avait de talent décidé pour
e ; il faisait avec la même médiocrité des tragédies, des drames, des
comédies
où l’on connaissait toujours un homme d’esprit. F
actères sont bien saisis, mais communs ; ils traînent dans toutes les
comédies
; l’intrigue est d’une extrême faiblesse. Toute l
e les recrépir. Les mœurs du temps doivent être l’objet de toutes les
comédies
, et non pas le titre d’une seule : Saurin a manqu
que, le gouvernement est perdu. Sous Louis XIV, qui savait régner, la
comédie
ne se serait point moquée du tabouret. Il paraît
, où l’on ne rencontre ni dupes ni fripons. (Note de l’Éditeur.) 5.
Comédie
de Collin d’Harleville. a. Misogyne b. Cette
s de journaux, chansons, graves histoires, scènes historiques (car la
comédie
, à ce moment, avait passé du théâtre dans les liv
ns amusantes qu’elle offre à celui qui sait les saisir. Le goût de la
comédie
était très répandu au xviiie siècle ; le xixe ,
quer aux autorités tant qu’elles sont en place… Nous voilà en pleine
comédie
par le dialogue. Le caractère de M. Fillars, méch
evenu entre ses mains, aussi semblable qu’il peut l’être à une petite
comédie
. Représentons-nous bien ce qu’était le proverbe d
erbe aussi loin qu’il est possible, à moins d’en faire décidément une
comédie
. Un des plus jolis proverbes de M. Leclercq, et q
e cet oncle, M. Partout, a appris que son neveu avait souvent joué la
comédie
en société. Le jeune homme arrive à Paris avec so
la l’esprit du monde ; moi qui suis un comédien, j’appelle cela de la
comédie
. C’est toujours la même chose, sous un nom différ
. » Le talent et l’art de M. Théodore Leclercq est ainsi de saisir la
comédie
toute faite qui passe devant lui, de la décalquer
nner du grossissement et du relief propres au théâtre. Il aime que sa
comédie
soit de plain-pied en quelque sorte avec la socié
d’invention. Qu’on me permette une image classique et consacrée : la
comédie
au théâtre a besoin de chausser le brodequin pour
médie au théâtre a besoin de chausser le brodequin pour se tenir ; la
comédie
de M. Théodore Leclercq, habituée à marcher sur d
est délicieux, et si La Bruyère avait fait de son Distrait une petite
comédie
, c’est ainsi qu’il aurait voulu s’y prendre, qu’i
core, dans le proverbe de Madame Sorbet, à qui on propose de jouer la
comédie
: « La comédie, je crois que nous la jouerions fo
roverbe de Madame Sorbet, à qui on propose de jouer la comédie : « La
comédie
, je crois que nous la jouerions fort mal tous les
rise sur le fait dans ce petit chef-d’œuvre, qu’on a pu l’appeler une
comédie
physiologique, sans qu’elle cesse d’être une lect
cules des gens qu’on voit et qu’on aime à voir, avec qui l’on joue la
comédie
sans qu’ils se doutent qu’ils la jouent doublemen
e et le bon goût de plusieurs qui peuvent seuls inspirer la véritable
comédie
. J’examinerai dans un des chapitres suivants par
à cet égard, ou s’y conforment. La gaieté qui sert à faire une bonne
comédie
, suppose une observation très fine des caractères
res des Anglais sont simples et pures, plus ils exagèrent, dans leurs
comédies
, la peinture de tous les vices. L’indécence des p
rouve dans le dialogue des idées ingénieuses ; mais les mœurs que ces
comédies
représentent sont imitées des mauvais romans fran
s les mœurs de France. Rien ne ressemble moins, aux Anglais que leurs
comédies
. On dirait que, voulant être gais, ils ont cru n
mages fantasques d’un monde qui n’est pas le sien. Mais en France, la
comédie
, peignant véritablement les mœurs, pourrait influ
t bien plus important alors de lui imposer des lois sévères. Dans les
comédies
anglaises, on trouve rarement des caractères vrai
ême temps la plus délicate. M. Shéridan a composé en anglais quelques
comédies
où l’esprit le plus brillant et le plus original
au parterre de la société moderne et la sifflant, comme une mauvaise
comédie
. La bourgeoisie lui répugne, l’aristocratie d’arg
s changements à vue si subits. Le journal ne fait que paraître, et la
comédie
de M. Augier perd déjà de sa vérité. C’est cette
e est ce Vernouilhet. Au troisième acte, toute vérité se retire de la
comédie
de M. Augier ; la fiction s’en empare et ne la qu
science publique et va porter solennellement au Courrier de Paris. La
comédie
une fois déviée s’égare jusqu’au bout. Nous march
pas si terribles. Le dénouement est triste, il assombrit encore cette
comédie
déjà si morose. Vernouilhet s’est battu avec le m
ge d’honneurs délabrés. Un coquin de plus, c’est le dernier mot de la
comédie
de M. Augier ; à ce compte, le journalisme lui do
tit faiseur. C’est ce pessimisme forcé qui attriste si étrangement la
comédie
de M. Augier. Le dialogue veut être gai à tout pr
sujet, parlent l’argot des coulisses et imitent le cri des rapins. La
comédie
n’en reste pas moins gênée et maussade. C’est qu’
des hommes de lettres s’injuriant du livre au théâtre, du roman à la
comédie
, et se jetant, devant le public, leurs encriers à
double emploi de régisseur et de croque-mort. Ici, j’arrête encore la
comédie
de M. Augier que la passion emporte au-delà des r
et pour son sot patron. Les discours font d’étranges miracles dans la
comédie
de M. Augier, mais celui-ci n’est pas le moins gr
t pas faire l’appât d’un discours. Le dénouement était compromis : la
comédie
penchait vers la farce, elle allait y choir… Un b
des caractères, ni par la vraisemblance des situations, qu’excelle la
comédie
de M. Augier. La satire n’observe pas, elle fusti
, la partialité est flagrante, mais la passion, qui est le tort de la
comédie
, en fait aussi la force et le nerf. C’est elle qu
ne sont pas des fusées, ce sont des balles que lance le dialogue. Une
comédie
si agressive est-elle légitime ? L’objection a su
venir que ce système n’ait des grâces qui lui sont propres et dont la
comédie
écrite ne saurait se flatter. L’impromptu donne l
ix se marient toujours avec le propos au théâtre, tandis que, dans la
comédie
apprise, le mot que répète l’acteur est rarement
la commedia dell’arte était donc plus grand que celui produit par la
comédie
soutenue, et cela précisément à cause de la spont
ole. Cette lutte nous figure assez bien les différents procédés de la
comédie
régulière et de la comédie de l’art. Lorsque cell
e assez bien les différents procédés de la comédie régulière et de la
comédie
de l’art. Lorsque celle-ci vint s’installer en Fr
dont il avait le plus grand besoin ; elle enseignait l’action à notre
comédie
qui penchait naturellement vers la conversation e
s. « Dès sa jeunesse, dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des
comédies
et même celles des Zanni et des Pantalon, et y ri
ois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs
comédies
dans la salle des États à Blois ; et leur permit
nche 19 mai, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent leurs
comédies
à l’Hôtel de Bourbon. Ils prenaient quatre sols d
t. Les acteurs français ne pouvaient lutter avec ces étrangers : « La
comédie
telle que ceux-ci la jouaient, dit Brantôme, étai
s, les Gelosi continuèrent pendant le mois de septembre à jouer leurs
comédies
, « par jussion expresse du roi, dit l’Estoile, la
Forsennato (membre de l’académie des Insensés, surnommé le Furieux),
comédie
récitée à Pise par les étudiants, pendant le carn
e comique123, doit toujours être romantique, et le romantisme dans la
comédie
, c’est l’humour 124. Première contredanse
s le Banquet de Platon, qu’il appartient au même homme de traiter la
comédie
et la tragédie , et que le vrai poète comique es
jeté bas d’un coup de pied la barrière élevée par la nature entre la
comédie
et la satire. Alors, volant un houx dans le bois
ndigne contre les vices individuels, trop sérieux pour être joués. La
comédie
se joue de la folie universelle, trop folle et su
ant jusqu’à ce qu’ils s’amendent, ne cesse point de les flageller. La
comédie
pose sur la tête de l’Humanité une couronne de fl
une nation ou une époque est poétique, plus elle change facilement la
comédie
en satire. Moins une nation ou une époque est mor
e qui soit au monde, je veux dire la vie raffinée des salons168. — La
comédie
française n’est qu’une épigramme prolongée169.
trop170. L’Impromptu de Versailles est une belle chose171. Dans cette
comédie
unique, si je ne me trompe, sur le théâtre frança
pourri : L’humour est un Socrate en démence. § 35. Il faut dans la
comédie
que celui qui se joue lui-même paraisse manquer d
de Jean-Paul était pasteur. 151. Les Espagnols ont produit plus de
comédies
que les Français et les Italiens ensemble. Il y a
s à la noblesse de sa naissance en s’adonnant au noble exercice de la
comédie
» ; il rappelle le succès que ces pièces ont eu p
ueil de Scala que les Gelosi jouaient à l’impromptu non seulement des
comédies
, mais encore des pastorales et des tragédies. Tou
comédies, mais encore des pastorales et des tragédies. Toutefois les
comédies
sont beaucoup plus nombreuses que les autres ; il
yale. Ces pièces étaient encore plus remplies d’extravagances que les
comédies
. Elles se passaient dans des contrées tout à fait
s là n’est pas le véritable intérêt du recueil de Flaminio Scala. Les
comédies
sont toutes en trois actes. Si elles étaient dial
rnes. » Tel est en effet l’aspect général du théâtre figuré dans les
comédies
imprimées avec vignettes au seizième siècle, aspe
ordinaire, au milieu de laquelle se déroulaient les événements de la
comédie
, c’était cette piazetta ou ce carrefour, doré de
est innamorata. Nous allons donner un aperçu de quelques-unes de ces
comédies
. Elles sont toutes précédées d’un argument qui co
avant la représentation ? Cela est très probable, à en juger par les
comédies
écrites dans lesquelles les prologues sont d’un c
lle épouse Cinthio. On voit que sur le théâtre des Gelosi et dans les
comédies
même, l’élément comique ne prévalait pas exclusiv
de la farce française : « Je puis dire avec vérité que la plus chaste
comédie
italienne est cent fois plus dépravée de paroles
ls placent dans le même âge Aristophane, premier auteur de la vieille
comédie
, dont les nuées perdirent le vertueux Socrate. Ce
erdirent le vertueux Socrate. Cet abus ouvrit la route de la nouvelle
comédie
que Ménandre suivit plus tard. Pour résoudre ces
chœurs d’hommes. La tragédie moyenne dut être l’origine de la vieille
comédie
, dans laquelle les grands personnages étaient tra
ous laissèrent la tragédie nouvelle, dans le même temps où la vieille
comédie
finissait avec Aristophane. Ménandre fut le père
ieille comédie finissait avec Aristophane. Ménandre fut le père de la
comédie
nouvelle, dont les personnages sont de simples pa
s l’être en effet. Dès lors on ne devait plus placer le chœur dans la
comédie
; le chœur est un public qui raisonne, et qui ne
ce seraient vos propres pensées. Au Gymnase : Les Transatlantiques,
comédie
en quatre actes, de M. Abel Hermant. — À la Coméd
atre actes, de M. Abel Hermant. — À la Comédie-Française : Catherine,
comédie
en quatre actes, de M. Henri Lavedan. — Aux Varié
e en quatre actes, de M. Henri Lavedan. — Aux Variétés : Nouveau Jeu,
comédie
en sept tableaux, de M. Henri Lavedan. — À la Ren
ept tableaux, de M. Henri Lavedan. — À la Renaissance : L’Affranchie,
comédie
en trois actes, de M. Maurice Donnay. Oui, j’en s
ve »5. Je voudrais donc, de bon cœur, juger d’après cette méthode les
comédies
que ce dernier mois nous a apportées. Mais je ne
ècle compte ses dramaturges, et c’est par milliers qu’il compte leurs
comédies
. L’éloignement permet sans doute d’en faire le tr
ion. Mais quel moyen avons-nous de connaître la valeur historique des
comédies
du dernier mois, et de savoir quelle place elles
voit que cette critique écrite sur le sable ne convient pas mal à des
comédies
dont si peu paraîtront un jour gravées sur l’aira
riage des œuvres. M. Abel Hermant était, certes, de force à écrire la
comédie
du grand mariage franco-américain. Cette comédie,
de force à écrire la comédie du grand mariage franco-américain. Cette
comédie
, il l’a commencée ; il a même fait, et très bien
la est exquis. Bref, les Transatlantiques sont pleins de fragments de
comédie
sérieuse et quelquefois profonde. Par malheur ces
folle. Si bien que, lorsqu’il sort de l’opérette pour rentrer dans la
comédie
et redevient sérieux pour réconcilier tant bien q
dans la même quinzaine, Catherine et le Nouveau Jeu, c’est-à-dire la
comédie
la plus effrontément attendrissante et vertueuse,
uveau jeu » est de tous les temps. Il y avait dans presque toutes les
comédies
romanesques du second Empire, un Desgenais qui le
t Bobette, avec l’autorité de l’expérience, donne l’explication de la
comédie
. Le « nouveau jeu », c’est une gourme qu’on jette
de de près, au désir de plaire. Ne vous y trompez pas, dans ses trois
comédies
psychologiques, ce « charmeur » est un réaliste t
que M. Maurice Donnay s’est laissé un peu égarer par sa chimère d’une
comédie
exactement ressemblante à la vie ; d’une comédie
par sa chimère d’une comédie exactement ressemblante à la vie ; d’une
comédie
où il n’arrive, extérieurement, presque rien et o
les principaux événements sont les sentiments des personnages ; d’une
comédie
absolument simple, plus simple encore, quant à la
un ménage régulier ? Au Vaudeville, Paméla, marchande de frivolités,
comédie
en quatre actes et sept tableaux, de M. Victorien
pt tableaux, de M. Victorien Sardou, — Au Gymnase, Mariage bourgeois,
comédie
en quatre actes, de M. Alfred Capus. Paméla est
Sans-Gêne. Ce genre agréable et mêlé, moitié drame historique, moitié
comédie
d’intrigue, Paméla n’en est pas le chef-d’œuvre ;
on à la fois, et comme le meilleur spécialiste que nous ayons de la «
comédie
de l’argent ». Il connaît très bien le personnel
a « comédie de l’argent ». Il connaît très bien le personnel de cette
comédie
-là, surtout le personnel inférieur, qui en est au
tout autant que le visionnaire Brignol, de Brignol et sa fille. Une «
comédie
de l’argent » est, naturellement, une comédie qui
gnol et sa fille. Une « comédie de l’argent » est, naturellement, une
comédie
qui en fait voir la funeste puissance, et les lâc
ceux qui échappent à son pouvoir, et par suite, à introduire dans sa
comédie
satirique une certaine dose d’optimisme et, volon
de l’intérêt est le plus grand et sans doute l’unique défaut de cette
comédie
. Essayons pourtant, en ne retenant que l’essentie
, et, partout, l’admirable naturel du dialogue. Au Gymnase, l’Aînée,
comédie
en quatre actes, cinq tableaux. L’Aînée n’est po
L’Aînée n’est point une pièce à thèse et n’est qu’accessoirement une
comédie
de mœurs. C’est un simple « drame bourgeois » et,
nvoyé des lettres d’injures. Cela me met à l’aise pour leur dire : Ma
comédie
, je le répète, n’est point une comédie de mœurs e
t à l’aise pour leur dire : Ma comédie, je le répète, n’est point une
comédie
de mœurs et est encore moins une pièce à thèse. M
je crois faire exactement le cas que je dois. Au Vaudeville : Zaza,
comédie
en cinq actes, de MM. Pierre Berton et Charles Si
date le point de départ d’une nouvelle période dans l’histoire de la
comédie
italienne à Paris, c’est que ces acteurs commence
e commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans
comédie
(Il Teatro senza commedie), pièce dont Cintio del
etourne pour ainsi dire : les Italiens nous imitèrent à leur tour. La
comédie
de l’art reprit alors à notre théâtre, et notamme
gasse ? À la vérité, il a excellé dans ses portraits et je trouve ses
comédies
si pleines de sens, qu’on devrait les lire comme
; mais L’Inavertito de Beltrame avait été la source commune et de la
comédie
française et du canevas italien. Il est vraisembl
vaincre que les traits de ressemblance qu’il présente avec la fameuse
comédie
sont d’abord tout à fait insignifiants, qu’en out
ell’arte y furent dénigrés, proscrits, par suite de l’influence de la
comédie
française, avec une rigueur qui ne fut dépassée q
il eut un très grand succès. Ce rôle redevint un des principaux de la
comédie
de l’art, et une série de mimes célèbres ont perp
ition de la troupe italienne, d’après « l’état de la dépense pour les
comédies
représentées devant Monseigneur le Dauphin, penda
imprimer dans son livre intitulé Le Roy glorieux au monde, contre la
comédie
de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. l
duquel on lisait, assurait-il : Le Roy glorieux au monde, contre la
comédie
de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. l
u public. Montfleury fils et De Visé répondent à L’Impromptu par deux
comédies
. Portrait satirique de Molière acteur. Il engage
Beauval et de sa femme. Mot de Molière sur cet acteur. Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur justement attribuée à Molière. — 1
ot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre. Fauteuil de Molière à la
Comédie
française. Désorganisation de la troupe, à laquel
historiens du théâtre, « on commença à sentir qu’il était bon que les
comédies
fussent mieux composées, et que des gens d’esprit
était d’un esprit original, et avait des saillies très piquantes. Sa
comédie
du Pédant joué obtint assez longtemps les applaud
faire recevoir avocat. Voilà du moins ce qu’on lit dans une mauvaise
comédie
de Le Boulanger de Chalussay, Élomire 10 hypocon
mptait alors un assez grand nombre. Cette troupe, après avoir joué la
comédie
par amusement, la joua par spéculation. Elle donn
s règles à l’exécution, et je me suis fortifié en allant souvent à la
comédie
. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon
er : « Jean-Baptiste Molière, acteur distingué et excellent auteur de
comédies
, était venu à Vienne. Boissat lui témoignait beau
vait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une
comédie
que Molière avait composée. Deux ou trois de ces
encement de 1653, à Lyon, où fut représentée pour la première fois la
comédie
de L’Étourdi. La pièce et les comédiens obtinrent
dame de Calvimont dont il s’était épris, et qui aimait encore plus la
comédie
que le prince. « Aussitôt qu’elle fut logée dans
hant à quel moyen recourir pour se consoler, il fit jouer chez lui la
comédie
. » Du reste Daniel de Cosnac cherche à détruire «
, ce fut la rencontre de Molière et de messieurs les Béjart. Comme la
comédie
a des charmes, je ne pus si tôt quitter ces charm
ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la
comédie
et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait d
usieurs personnes de cette cour des présents considérables…, comme la
comédie
avait assez d’appas…, je suivis encore Molière ju
s regrets pour la perte des premières. L’intrigue de ces deux petites
comédies
a bien quelques traits de ressemblance avec celle
urs billets aux députés de cette compagnie pour les faire entrer à la
comédie
sans rien payer, dans l’espérance de retirer quel
és, et de faire payer, si bon leur semble, les députés qui iront à la
comédie
; l’assemblée ayant résolu et arrêté qu’il n’y se
ement reçu, que toute la cour y applaudit, et encore plus à la petite
comédie
, qui fut celle du Docteur amoureux. Cette comédie
re plus à la petite comédie, qui fut celle du Docteur amoureux. Cette
comédie
, qui ne contenait qu’un acte, et quelques autres
ère main… Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites
comédies
, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut
t l’hôtel de Bourgogne, les seuls où l’on eût l’habitude d’aller à la
comédie
; aux arrivants furent dévolus les jours extraord
« Mesdemoiselles Béjart, Du Parc, De Brie, Hervé. » Molière, dans la
comédie
, était acteur parfait ; tous les témoignages cont
our être monté sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la
comédie
les pères et les seconds valets, et dans la tragé
ne foule de rôles, mais elle tenait l’emploi, fort important dans les
comédies
de ce temps-là, de première soubrette. Les Histor
rc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la
comédie
les seconds rôles d’amoureuse. Elle joignait enco
r dans la province, où cette caravane comique se trouvait alors, deux
comédies
en cinq actes et en vers. Une telle entreprise du
e succès est plus que suffisamment justifié par la supériorité de ces
comédies
sur celles du répertoire d’alors ; il pourrait l’
tourdi, ce fut le tour du Dépit amoureux, et il ajoute : « L’Étourdi,
comédie
du sieur Molière, passa pour nouvelle à Paris, eu
pour chaque acteur soixante et dix pistoles. » — « Le Dépit amoureux,
comédie
du sieur Molière passa pareillement pour nouvelle
ais payés. Si nous insistons autant sur le produit des deux premières
comédies
de Molière, c’est que nous en voulons tirer la co
ut pas une garantie suffisante de l’accueil que ces sortes de petites
comédies
pouvaient attendre du public, soit par tout autre
e les quinze cent quarante livres27 que lui valut le produit des deux
comédies
, et ce qui le prouve surabondamment, c’est que da
enter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la
comédie
, et sans savoir ce qu’on y jouait. » On doit se
e pour toutes les deux. Le discours qu’il vient faire à l’issue de la
comédie
a pour but de captiver la bienveillance de l’asse
ment de déplaire aux comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la
comédie
, ne nomme ni auteur ni acteurs, et, quoiqu’il n’a
’affiche portait : Cinna et Les Précieuses ridicules. L’annonce d’une
comédie
nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé d
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : “Monsieur, lu
’écria du milieu du parterre : Courage, Molière ! voilà la véritable
comédie
! Ce mot, qui est devenu le jugement de la postér
ore vu confier aucune œuvre nouvelle, ni comique ni tragique. Pour la
comédie
, elle pouvait varier son répertoire avec les deux
et invétéré qui provoqua le second manifeste de Molière, l’admirable
comédie
des Femmes savantes ? On devine bien cependant qu
Répétons-lui avec le vieillard du parterre : Courage ; voilà la bonne
comédie
! À partir de ce succès, si le nom de Molière con
s « en visite », comme on disait alors, c’est-à-dire à aller jouer la
comédie
dans une fête particulière, se vit, à dater de ce
aître d’hôtel ordinaire du Roi, et si le grand Condé, qui envoyait la
comédie
chez elle, lui rendait des soins, ce ne pouvait ê
re Molière n’avait recouru à ce genre de publicité pour aucune de ses
comédies
, et peut-être n’aurait-il pas songé à faire alors
ilence et de ne pas retourner voir la pièce. Le second titre de cette
comédie
, celui qu’on lui donnait et qu’on lui donne encor
ajesté, il n’avait pas cru qu’il fallût entrer en considération de la
Comédie
pour avancer le dessein du Louvre. La méchante in
s merveilles par un lien commun, Fouquet pria Molière de composer une
comédie
qui comportât de nombreux divertissements ; ils f
ait alors dans sa quarante-quatrième année. Après un pas de ballet la
comédie
commença, et La Grange, qui faisait Éraste, se tr
t plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la
comédie
; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jad
es de ce ballet, et l’avis fut de les jeter dans les entr’actes de la
comédie
, afin que ces intervalles donnassent le temps aux
ux que l’on put, et de ne faire qu’une seule chose du ballet et de la
comédie
». On voit par ce passage que Molière est l’inven
heures. » Et le Roi eut la satisfaction, à la représentation de cette
comédie
donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y vo
ière d’exécuter ce travail, qui certes eût pu servir de poétique à la
comédie
. Peut-être nous eût-il révélé le secret de son ar
le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la
comédie
et des spectacles, qui ne fut publié qu’un an apr
rrivée au commencement de 1666 : « Il faut avouer de bonne foi que la
comédie
moderne… commence présentement à céder à une immo
du second acte de L’École des femmes, qui est une des plus nouvelles
comédies
. » Si elle avait eu pour résultat d’apprendre en
agréable de théâtre ? Le marquis d’aujourd’hui est le plaisant de la
comédie
, et comme dans toutes les comédies anciennes on v
d’aujourd’hui est le plaisant de la comédie, et comme dans toutes les
comédies
anciennes on voit toujours un valet bouffon qui f
u sourire aux deux seuls passages un peu plaisants que renferme cette
comédie
: l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir d
savons pourquoi, L’Impromptu de l’hôtel de Condé. Il prétendit que la
comédie
de Molière n’était qu’un « impromptu » longtemps
ndre maître d’une excessive volubilité de prononciation. Mais dans la
comédie
, son art infini dissimulait ce défaut autant que
embla tenir à demeurer neutre. Ou y donna bien Les Amours de Calotin,
comédie
de Chevalier, acteur de ce théâtre ; mais l’auteu
le prince de Conti, se faisant dévot, se signait alors en lisant les
comédies
de son ancien condisciple, son frère, le grand Co
e Versailles. Vainement encore a-t-on vu Montfleury fils intituler sa
comédie
L’Impromptu de l’Hôtel de Condé, comme pour faire
à ce même moment faisait bien voir par une saillie qu’à ses yeux les
comédies
de Molière étaient faites pour les spectateurs dé
rôleur de la bouche avec leur collègue Molière, parce qu’il jouait la
comédie
, qu’ils le lui témoignaient d’une manière offensa
le pour le temps. Molière, qui dans le commencement recevait pour ses
comédies
une somme une fois payée, à cette époque était ré
sa compagnie. Ce poète avait été chargé de composer pour la cour une
comédie
qui comportât des danses et des divertissements.
plupart de ses faiblesses, le cachet de sa grandeur. « Quoique cette
comédie
ne soit pas une des meilleures de Molière, a dit
oubles de son salon, que son esprit universel a lui-même inventés, la
comédie
des Fâcheux ». Le lendemain 12, le soir également
soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une «
comédie
nommée Tartuffe, que le sieur de Molière avait fa
rites…, qui fut trouvée fort divertissante ». Le mardi 13, on joua la
comédie
du Mariage forcé, « puis le Roi prit le chemin de
bien voir que les ennuis qui lui étaient réservés à l’occasion de la
comédie
à laquelle il travaillait en ce moment, commencèr
ir eu la bonté de déclarer qu’« il ne trouvait rien à dire dans cette
comédie
», qu’il croyait cependant devoir défendre de pro
au-légers de sa maison militaire étaient en possession, d’entrer à la
comédie
sans payer, d’où il suivait que le parterre se tr
l avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la
comédie
; que la troupe serait toujours ravie de les rece
e Roi dussent favoriser ces misérables contre eux ; que d’entrer à la
comédie
sans payer n’était point une prérogative que des
étendu à tort que depuis ce moment la maison du Roi n’entra plus à la
comédie
sans payer. Le même abus et des désordres encore
i durablement la religion de l’autorité sur tous les dangers de cette
comédie
, que dix-sept ans plus tard, en 1682, Vinot et La
ailles avec sa troupe pour y jouer, le vendredi 12 juin, « Le Favori (
comédie
nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le ja
l’acharnement dont il fit preuve contre la même profession dans cette
comédie
et dans plusieurs de celles qui la suivirent, eut
e des médecins et de leur ignorance, il attaqua dans une autre de ses
comédies
, Le Malade imaginaire, et cette confiance aveugle
et de son naturel. « Molière, dit Boileau, lui lisait quelquefois ses
comédies
; et il m’assurait que lorsque des endroits de pl
qui furent joués dans la même année que L’Avare, il s’écria : « Cette
comédie
est excellente, et ceux qui s’en moquent méritera
yeurs de Molière redoublèrent étrangement, car Monseigneur allait aux
comédies
suivi de son gouverneur. Le dénouement fut rare ;
e, se sentit si obligé qu’on l’en eût cru l’objet, qu’au sortir de la
comédie
il envoya chercher Molière pour le remercier. Mol
prince de Condé, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
du Tartuffe, ne disent rien de celle de Scaramouc
e Scaramouche ? — La raison de cela, répondit le prince, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
e, pour la sécurité de sa conscience, sur le danger prétendu de cette
comédie
, partagèrent ses dispositions favorables ; mais l
d’un libelle publié en 1665, ayant pour titre : Observations sur une
comédie
de Molière intitulée Le Festin de Pierre. Nous en
il s’est acquise ; il faut tomber d’accord que, s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce ; et, quoiqu’i
a bouche fait souvent pitié sur le papier ; et l’on peut dire que ses
comédies
ressemblent à ces femmes qui font peur en déshabi
ême un tartuffe achevé et un véritable hypocrite… Si le dessein de la
comédie
est de corriger les hommes en les divertissant, l
it fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à ses
comédies
, plus modestes que celles de Molière. Théodose co
l permit donc, avant son départ pour l’armée de la Flandre, que cette
comédie
fût soumise au jugement du parterre, mais en y me
riste, il est vrai, de l’avoir inventée. « On avait fait à Madrid une
comédie
sur l’alcade : il eut le crédit de la faire défen
des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteur, une
comédie
très dangereuse, et qui est d’autant plus capable
otre diocèse de représenter, sous quelque nom que ce soit, la susdite
comédie
, de la lire ou entendre réciter, soit en public,
de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite
comédie
, soit publiquement, soit en particulier, sous que
t assister à la représentation ou lecture de la susdite ou semblables
comédies
. Donné à Paris sous le sceau de nos armes, ce onz
hagrin, et que souvent on lui avait entendu dire, en parlant de cette
comédie
: « Je me suis repenti plusieurs fois de l’avoir
e-là, représenta d’une manière satisfaisante certains personnages des
comédies
de notre auteur, notamment Thomas Diafoirus du Ma
u parlement, on vit paraître, à la date du 20 août, une Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, qui dut nécessairement être très
uit, tout le long de l’année on n’entendrait pas Dieu tonner. » Cette
comédie
obtint un succès des plus grands, constaté par vi
Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première
comédie
critique et parodie à laquelle une tragédie eût j
le front d’en profiter plus longtemps, et, dût-on ne trouver plus ma
comédie
si belle, je fais conscience d’exposer davantage
eorge Dandin. Le 18 juillet, un des jours de la fête, cette charmante
comédie
obtint les suffrages des courtisans, qui virent l
pour aplanir tous les obstacles qui pouvaient nuire à l’accueil de sa
comédie
, se trouva cependant forcé de faire une démarche
manda en grâce de lui donner une heure, voulant, dit-il, lui lire une
comédie
et la soumettre à son jugement. Le confrère du ma
l s’en montra le plus chaud prôneur : tant est vrai ce qu’a dit de la
comédie
l’auteur de l’Art poétique : Chacun, peint avec
l exposa aux yeux du public le tableau des vilenies d’Harpagon. Cette
comédie
fut froidement accueillie dans sa nouveauté ; auj
le sort de celle-ci ; mais l’allégation est complètement fausse. Une
comédie
en cinq actes et en prose n’était pas alors une c
farce et le comique de second ordre, voulaient lui interdire la haute
comédie
comme au-dessus de ses moyens, embarrassés pour m
ce qu’annoncerait l’orateur, le poète n’a fait que le peindre ; et la
comédie
de Molière n’est autre chose que cette morale en
erçait contre lui, avait bien, plusieurs fois, fait représenter cette
comédie
à Chantilly, et tout récemment encore le 20 septe
lques changements de l’une à l’autre représentation. La Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, dont nous avons déjà parlé, sert
onnera peut-être d’intervertir l’ordre des temps en parlant ici d’une
comédie
en un acte et en vers qu’un anonyme fit paraître,
nt nous prenons ici la défense. Dans ses Maximes et réflexions sur la
comédie
, l’orateur chrétien, réfutant l’opinion de ceux q
die, l’orateur chrétien, réfutant l’opinion de ceux qui regardent les
comédies
comme innocentes, s’écrie avec colère : « Il fau
ions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les
comédies
de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi
en lui, que d’assertions calomnieuses à l’égard de la plus morale des
comédies
! » Voilà quel fut le sort du Tartuffe, que tant
out vêtement. « Molière, ajoute Guy Patin, veut, dit-on, en faire une
comédie
ridicule, sous le titre du Médecin fouetté et le
ns à son silence sur sa mésaventure. Au mois de janvier 1670 parut la
comédie
d’Élomire hypocondre ou Les Médecins vengés, que
strer ici, c’est la constitution de la première pension servie par la
Comédie
, le retour de Baron et les débuts de Beauval et d
teux. Il est naturel de croire que le Roi dit à l’auteur de faire une
comédie
où deux princes se disputeraient en magnificence
ais-Royal. La troupe de Molière avait repris depuis 1660 une ancienne
comédie
intitulée Don Quichotte ou Les Enchantements de M
iennes n’avaient point voulu paraître en public ; ils chantaient à la
comédie
dans des loges grillées et treillissées ; mais on
es de M. Harpin, receveur des tailles, premier acte d’hostilité de la
comédie
contre la finance86, et de M. Thibaudier, type éb
je le pressentais, que votre nom ferait honneur à l’apothicaire de ma
comédie
; on parlera longtemps de vous, monsieur Fleurant
n sur l’enseigne d’un sellier, et nous trouvons sur le Registre de la
Comédie
, à la date du 14 décembre 1679 : « Payé à M. Loya
énie La terre après le trépas À ceux qui pendant leur vie Ont joué la
comédie
, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots à la voiri
çu le sacrement de confession dans un moment où il venait de jouer la
comédie
. L’archevêque ne s’exécuta qu’à moitié ; car il n
s le jour de sa mort, en remplissant le rôle d’Argan. Cette charmante
comédie
continua d’attirer la foule. Mais quelques-uns de
été rendue publique par l’impression, ce qui valut peu après à cette
comédie
une reprise de trente-sept représentations conséc
imitable dans la manière dont il soutenait tous les caractères de ses
comédies
, mais qu’il leur donnait encore un agrément tout
était quelquefois écouté avec autant de plaisir qu’en avait donné la
comédie
. Il produisait chaque jour quelque trait nouveau
t lui imprimer, l’admirable ensemble, la perfection auxquels, dans la
comédie
, il l’avait fait arriver. Nous nous sommes bornés
rès l’avoir attendue une partie de la journée, se rendit le soir à la
Comédie
, malgré les instances de la duègne, qui semblait
enté, La Fausse Clélie. Thomas Corneille y fit aussi allusion dans sa
comédie
de L’Inconnu, et la présence de mademoiselle Moli
suivant l’expression de cet acteur, un buste du fondateur de la vraie
comédie
, du père et de l’ami des comédiens. En 1818 une f
ule avait été ameutée pour outrager son cercueil. Un sociétaire de la
Comédie
, M. Régnier, fit appel à l’administration de la v
n qui renversa le faux goût avant les Satires ; posa les règles de la
comédie
avant l’Art poétique ; la ramena à son véritable
date du 18 janvier 1664, jour de la première représentation de cette
comédie
, porte : « Pièce nouvelle de M. de Brécourt. » —
voir, et qu’Elle en fit Son divertissement durant les entractes de la
comédie
qu’on représentait devant Elle. » C’est un comédi
de Molière de 1682. 22. Extrait des receptes et des affaires de la
Comédie
depuis Pasques de l’année 1659, appartenant au si
par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. On ne joue la
comédie
que trois jours de la semaine pour donner quelque
t il adopte tous les ouvrages ? » (Préface des Véritables Précieuses,
comédie
en un acte, en prose, par Somaize, non représenté
isent merveilleusement aux libraires du Palais, puisqu’à peine… cette
comédie
achevée d’imprimer, de Luyne, Sercy et Barbin, ma
. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le Roi vit la
comédie
incognito, debout, appuyé sur le dossier de ladit
mille livres. » La Grange ajoute en marge : « Nota que le Roi vit la
comédie
incognito, et qu’il rentrait de temps en temps da
ritable Critique de l’École des femmes et la Critique de la Critique,
comédie
non représentée, achevée d’imprimer le 4 août 166
le : la conduite du duc de La Feuillade va le prouver. 49. Zélinde,
comédie
(par De Visé), sc. vii, p. 61 ; Paris, 1663, in-1
II, sc. vi. 57. Molière avait fait dire en effet à Du Croisy, de la
comédie
annoncée : « Monsieur, elle est affichée sous le
e : « Les Suisses iront dimanche à Notre-Dame, et le Roi a demandé la
comédie
pour eux à Molière ; sur quoi M. le Duc a dit qu’
ur le procureur, 20 livres ». 65. Lettre sur les Observations d’une
comédie
du sieur Molière intitulée le Festin de Pierre. P
te du 11 de mars 1665, et signé Justel. » 68. Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée le Festin de Pierre, par le
gnac, ce qu’on n’avait jamais dit, avait vengé Molière de la méchante
comédie
d’Élomire hypocondre du Limousin Le Boulanger de
rcha à venger ses compatriotes de Monsieur de Pourceaugnac, car cette
comédie
fut jouée le 6 octobre 1669, tandis qu’Élomire hy
nt pour cela qu’ils ne devinrent pas immédiatement des personnages de
comédie
. Ce n’est que plus tard que plus libres, plus avi
: « Nous tâchons d’amuser notre cher cardinal. Corneille lui a lu une
comédie
qui sera jouée dans quelque temps (Pulchérie), et
jusque-là, on se contente de jouer au comédien en jouant chez soi la
comédie
; car, c’est un fait, jamais les gens du monde n’
anques par les Barbares. IV De l’idolâtrie au théâtre. — II. La
Comédie
de société [IV-VII]. [Le Réveil, 6 mars 1858.]
mœurs publiques nous répondaient. Paris presque tout entier jouait la
comédie
. Les théâtres de société, comme on les appelle, s
tous les désordres, en effet, que l’histrionisme puisse produire, la
comédie
de société, malgré son air léger et de peu d’impo
uis les Pères et Bossuet jusqu’à Jean-Jacques Rousseau. Tandis que la
comédie
de société ne paraît guère qu’une occupation inno
ectations artistiques des petits jeunes gens du temps actuel et de la
comédie
de société ? Mon Dieu ! à ces esprits-là tout est
cipitait dans sa dernière heure, ne songea une minute à introduire la
comédie
dans la famille et à la faire jouer par sa femme,
t et destiné à nous faire passer agréablement quelques heures que ces
comédies
de société, qui tuent la société, et que des mère
outes les vertus de la famille ne sont pas menacées de périr dans ces
comédies
, qui chauffent à blanc toutes les vanités en conc
t nous vous défions de la supposer, l’innocence ou la moralité de ces
comédies
de société où le comédien est mandé pour apprendr
cas de M. Eugène Poitou, le nouveau critique qui vient de naître à La
Comédie
humaine ?… Nous avons lu avec l’attention que mér
poussant spectacle que l’imagination malade puisse inventer, c’est La
Comédie
humaine… Elle est le délire de l’orgueil. » Le pe
ce qui est de ces romans dont le rapprochement matériel a produit La
Comédie
humaine, « ils manquent de variété. Ils ne sont q
s préfaces de Balzac, raturées d’ailleurs par la grande préface de La
Comédie
humaine, qui ne fut pas le dernier mot que son gé
r temps Shakespeare et Molière, Balzac était le Balthazar Claës de sa
Comédie
. Il ne devint pas fou, mais il mourut à la recher
ité et les circonstances, et tout ce qui rend l’illustre auteur de La
Comédie
humaine plus monumental que son monument, M. Poit
d’idées, que M. Poitou a relevées dans quelques fragments épars de La
Comédie
humaine, ne viennent guères que de sa propre mani
un millier, M. Poitou veut bien convenir pourtant que l’auteur de La
Comédie
humaine a de la vie, comme si la vie n’était pas
(il a répondu lui-même à ce reproche dans sa magnifique préface de La
Comédie
humaine, qui restera sur sa mémoire comme un bouc
n livre pour juger les facultés de l’œuvre de l’immortel auteur de la
Comédie
humaine. Or, ce livre, nous prenons l’engagement
mmentaires que vous désirez ne se trouvent-ils pas dans mon Art de la
Comédie
? « Oui, mais épars, mais confondus avec ce que v
à vous occuper uniquement. « Détachez par extrait de votre Art de la
Comédie
, tout ce qui concerne l’homme immortel que le fau
e, je vous garantis qu’ils voudront juger à leur tour votre Art de la
Comédie
, et que vous n’aurez peut-être pas des critiques
, de ne jamais oublier, que dans un ouvrage entièrement consacré à la
comédie
et à l’homme qui en perfectionna l’art, tout, gén
d-père maternel le mène au spectacle : dès ce moment, le destin de la
comédie
semble s’unir à celui de Pocquelin ; la comédie e
ment, le destin de la comédie semble s’unir à celui de Pocquelin ; la
comédie
et Pocquelin sortent en même temps de l’enfance.
aperçoit, ou ce qu’il devine, loin de lui faire perdre le goût de la
comédie
, sert à le ranimer journellement. Ici, quelques h
s l’année 1645, se mêler à des jeunes gens qui s’amusaient à jouer la
comédie
, d’abord sur les fossés de Nesle, ensuite au quar
able de L’Étourdi est entièrement calquée sur celle de L’Inadvertito,
comédie
italienne, composée par Nicolo Barbieri, dit Belt
Nous savons, le lecteur et moi, d’où Molière a tiré le fond de sa
comédie
, nous avons indiqué ses diverses imitations, nous
au moins inutile. Le genre. — J’entends tous les jours mettre cette
comédie
au rang des pièces d’intrigue, et c’est à tort qu
intrigue, sans l’adresse de Mascarille à tout renouer. Voilà donc une
comédie
, véritablement dans le genre mixte, puisque l’int
si gaie ! elle pétille de tant de traits ! On trouve même dans cette
comédie
une quantité de tirades qui auraient pu valoir à
et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la
comédie
, les pièces de Molière surtout ; il est du petit
ou à ceux qui le ravalent au talent du singe et du perroquet. Dans la
comédie
de L’Etourdi, toutes les coupures que la traditio
incroyable. La scène de Métaphraste, acte II, est tirée du Déniaisé,
comédie
de Gillet de la Tessonière. Un pédant appelé Panc
vraisemblable que dans la province on les ait seulement exagérés ? La
comédie
des Précieuses parut pour la première fois sur le
dans Les Véritables Précieuses et dans Le Procès des précieuses, deux
comédies
de sa façon ; en vain il finit par mettre la pièc
ler ce que nous avons adoré, et adorer ce que nous avons brûlé. » La
comédie
des Précieuses est un petit chef-d’œuvre d’un bou
ct, devina notre auteur : Courage, courage ! Molière, voilà la bonne
comédie
. De la tradition. On a vu que Molière, vo
jamais sur parole. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, est tiré d’une
comédie
italienne en cinq actes, intitulée : Il Ritratto,
no cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire. Dans mon Art de la
Comédie
, j’ai fait connaître en entier l’ouvrage italien,
supportable dans le genre sérieux : il sauvait ce désagrément dans la
comédie
, par la vérité avec laquelle il exprimait un sent
pour son compte, mais pour servir les fredaines de son frère. Dans la
comédie
de Molière, Léonore, qui jouit d’une honnête libe
des fils si déliés qu’ils ne sauraient enlever à la pièce le titre de
comédie
à scènes détachées ; mais pouvant servir de modèl
radoucirent et prièrent Molière de donner bien vite une nouveauté. La
comédie
de L’École des femmes parut à Paris le 26 décembr
ur répéter, que Molière, de son vivant, les avait soufferts. Dans une
comédie
où les monologues sont en très grand nombre, ils
ersonnes difficiles, ou celles qui affectent de l’être, n’est pas une
comédie
, mais un dialogue ; c’est au lecteur à répondre e
us dans une pièce, d’un acte surtout, pour mériter d’être appelée une
comédie
? Le lecteur a sans doute remarqué aussi que Moli
ouvait écrire la moindre bagatelle sans l’animer par le piquant de la
comédie
, par la peinture des ridicules à la mode. Nous y
leur dicta de fort mauvais ouvrages. Devisé crut se signaler par une
comédie
en un acte et en prose, où, pour mettre les femme
es femmes : Et femme qui compose, en sait plus qu’il ne faut. Cette
comédie
, ou plutôt cette plate satire, n’eut pas les honn
Le Portrait du peintre, ou la Contre-Critique de l’École des femmes,
comédie
en un acte et en vers, de Boursault, qui avait cr
re ? Relisez la pièce, hommes superficiels, et vous verrez que jamais
comédie
ne donna plus de leçons utiles ; il y en a pour t
, les Hauteroches, les De Villiers ne sont pas morts ! L’auteur de la
comédie
des Philosophes et du poème de la Dunciade, dit,
joute : « Boursault y est nommé par son nom, la licence de l’ancienne
comédie
grecque n’allait pas plus loin ; il eût été de la
essaya les trois premiers actes du Tartuffe ; et le dernier jour, la
comédie
du Mariage forcé fut représentée, non comme nouve
39. C’est Arlequin, faux brave qui a fourni la première idée de cette
comédie
. Précis du canevas. Arlequin prétend que p
d’art ; et d’après son jugement, toujours peu sûr quand il s’agit de
comédie
, plusieurs personnes regardent la pièce comme une
. Dom Juan, ou le Festin de Pierre. Diverses imitations d’une
comédie
de Tirso de Molina enrichissaient depuis longtemp
plus fortement dessiné que celui de Dom Juan. Le titre. — Ceux de la
comédie
espagnole annoncent, l’un le caractère du princip
: mes amis, mes chers amis, soupons, je vous en prie, sans parler de
comédie
. — Tu as raison, ma toute belle, rien de plus mau
igne leur contrat de mariage, en croyant ne faire qu’un dénouement de
comédie
. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur l
orum, periisse. D’après ce que nous venons de voir, voilà encore une
comédie
qui, grâce à quelques larcins de bonne prise, pui
le principal personnage ; regarde-t-on comme la catastrophe de cette
comédie
, le moment où Célimène et Alceste se quittent ? E
u danger où la réputation de Molière semblait être exposée, que cette
comédie
aurait bientôt un succès éclatant. » De la tr
’amuser et non pour s’instruire, n’avait pu saisir les finesses d’une
comédie
moins propre à exciter la grosse joie qu’à faire
prouver le contraire, en avouant qu’il en avait pris l’idée dans une
comédie
de Larivey. Une femme y chante : Ma bouteille, s
coup de choses au Medico Volante, dont nous avons déjà parlé. Dans la
comédie
italienne, Arlequin, sous l’habit de docteur, int
ommencer ? Après la représentation des trois premiers actes de cette
comédie
, qui eut lieu, comme nous l’avons dit, à la sixiè
Molière ne doit rien aux Italiens ; je l’ai prouvé dans mon Art de la
Comédie
: tout est à lui dans son chef-d’œuvre, si nous e
; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! c’était l’auteur d’une
comédie
en cinq actes ; il me prie d’entendre sa pièce, e
Amphitryon. Les ressemblances sont une mine si féconde pour la
comédie
, que toutes les nations ont un59 Amphitryon sur l
modèle, et peut-être le désespoir des auteurs qui voudront écrire la
comédie
en vers libres. Les caractères. — L’amant latin
général thébain avec la même magnificence ? » L’Avare. Cette
comédie
, l’un des chefs-d’œuvre de Molière, fut jouée san
r des lazzis ; la française, au contraire, va vivifier le reste de la
comédie
, en portant maître Jacques à se venger de l’inten
ais par contagion. George Dandin, ou le Mari confondu. Cette
comédie
parut à Versailles avec des intermèdes, le 18 jui
par conséquent, la morale de la pièce, oui, la morale, il est peu de
comédies
, je pense, qui en présentent une plus utile à l’h
riompha de la fausse dévotion, de la crédulité et de la politique. La
comédie
du Tartuffe fut jouée à Chantilly, chez le grand
oème sur le Val-de-Grâce. C’est en plaçant cet ouvrage à la suite des
comédies
de Molière, qu’on a accrédité l’idée où l’on est
udissant à la justesse de cette réponse, voyons jusqu’à quel point la
comédie
de Pourceaugnac en est digne. Cette pièce, comme
farces de Molière, a dit Voltaire, ont des scènes dignes de la bonne
comédie
. » Délivrons M. de Pourceaugnac de quelques suiss
l’imitation. « Le roi, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la
comédie
, désirait que deux princes rivaux y régalassent,
Nous venons de le juger71. Le Bourgeois gentilhomme. Cette
comédie
fut jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris,
eut la bonté de dire à Molière : « je ne vous ai point parlé de votre
comédie
à la première représentation, parce que j’ai appr
e, faibles, crédules, impatients, colères, se rapprochent de la bonne
comédie
, et servent à contraster avec les Pères nobles.
peu de temps pour se livrer aux charmes de la composition ; aussi, la
comédie
des Femmes savantes fut-elle plus de quatre ans s
ès. La première fut jouée le 11 mars. Voici sans doute encore une des
comédies
que Molière devait avoir projetée, quand, après u
Femmes savantes ; il faut venir à leur secours. Desmarets a, dans sa
comédie
des Visionnaires, une extravagante nommée Hespéri
es détails que je me suis permis à ce sujet, en composant L’Art de la
Comédie
; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir
ritiques à réfuter. Parmi les critiques qu’on se permet contre la
comédie
des Femmes savantes, on distingue celles-ci : Le
da bien de faire son éloge. Voltaire, dans ses observations sur les
comédies
de Molière, article des Femmes savantes, ajoute,
personnes qui se montraient les plus contraires à ses désirs. Dans la
comédie
dont nous parlons, Trissotin, croyant Henriette s
ereux de rester au-dessous, plus dangereux encore d’aller au-delà. La
comédie
des Femmes savantes est une des pièces où la plup
enthousiasme à l’ecclésiastique envoyé pour le dissuader de jouer la
comédie
, refuse aujourd’hui ses bons offices à un jeune h
ant lui depuis plusieurs années, et ordonna à Molière de composer une
comédie
qui enchaînât tous ces différents morceaux de mus
e danse. Molière composa, pour cette fête, La Comtesse d’Escarbagnas,
comédie
en prose, et une pastorale ; ce divertissement pa
ère l’ayant supprimée ; mais il en détacha La Comtesse d’Escarbagnas,
comédie
en un acte, qu’il fit paraître à Paris, avec succ
ain, et que Molière, pour s’en venger, la joua, non seulement dans sa
comédie
de La Comtesse d’Escarbagnas, mais qu’il composa
de moi. Voici tout ce que j’ai pu recueillir concernant le père de la
comédie
, pendant son séjour dans nos délicieux parages. I
urg, pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la
comédie
. Poitevin de Saint-Cristol. Lisez la pièce d
Molière ? « Je demande encore si les comédiens qui retranchent de la
comédie
de Molière le rôle de Harpin, ne sont pas des bar
e à alcôve ? « Je demande enfin comment Champfort, auteur de quelques
comédies
et d’un éloge de Molière, qui lui a valu la palme
e-ballet, à cause de ses intermèdes éternels, et que nous appellerons
comédie
, parce que les intermèdes lui sont tout à fait ét
olière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. » N’aurait-il pas mieux fait de dire : Le Malade
ginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute
comédie
, on en trouve qui se rapprochent de la farce ? En
dante, pour ne pas nuire à ce précieux unisson, jadis le charme de la
comédie
française, et que nous voulons rétablir ? — Vous
t-il pas à redoubler de gaîté ? mais faites mieux : j’ai fréquenté la
comédie
dans le temps de sa gloire ; j’étais un des pilie
non contente d’avoir tué l’Opéra, finira par jouer le même tour à la
Comédie
? Je me ravise, et, jusqu’à nouvel ordre, placez-
es interrogations, de quelques réponses analogues à l’art de jouer la
comédie
, le président pose un bonnet sur la tête du récip
sacrement de confession dans un temps où il venait de représenter la
comédie
, monsieur le curé de Saint-Eustache lui refuse la
nie La terre après le trépas À ceux qui, durant leur vie, Ont joué la
comédie
, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots à la voiri
aine qui n’ait son exposition, son intrigue, son dénouement comme les
comédies
de Molière, et pas une comédie de Molière, qui n’
on intrigue, son dénouement comme les comédies de Molière, et pas une
comédie
de Molière, qui n’ait un but moral comme les fabl
mbre 1799, le croirait-on ? Laporte, fils de l’ancien souffleur de la
comédie
française, Lenoir et moi, voilà les seuls spectat
en prendre tout ce qui pourra m’être utile. 5. Boulanger, dans une
comédie
pitoyable intitulée Les Comédiens vengés, nous di
itut national y tient ses séances publiques. 11. Voyez L’Art de la
Comédie
, troisième volume. 12. Préville, dans un de ces
out cas, je ne veux parler, je ne parlerai, dans cet ouvrage, que des
Comédies
de Molière, un acteur peut n’y être pas bon et br
belle, et rendre le spectateur moins sévère. 24. Voyez L’Art de la
Comédie
, volume premier, page 309. 25. À la suite d’une
bien amené » ; ce sont ses propres mots dans ses observations sur les
comédies
de Molière. (Voyez l’article de L’École des maris
ependant, lorsqu’ils annoncèrent, il y a vingt-sept ans, L’Assemblée,
comédie
destinée à célébrer la centenaire de Molière, ils
ateurs, les historiens de Molière, disent : « huit jours après que la
comédie
du Tartuffe eut été défendue, on représenta devan
drais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière, ne disent mot de celle de Scaramouche
mouche ? ; à quoi le prince répondit, la raison de cela, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
n voulait comparer à leur maître, il fit sentir, que si le père de la
comédie
n’était plus de mode dans le pays qui le vit naît
le aime davantage. 85. Parmi les mille épitaphes, les élégies, les
comédies
dans lesquelles Molière fut loué après sa mort, b
674, put encore la connaître. Cependant on lit en tête d’Il Postumio,
comédie
publiée par Flaminio Scala à Lyon en 1601, un son
Mort et les Esprits follets. La Ferinda vaut un peu mieux : c’est une
comédie
chantée, une sorte d’opéra-comique, dans lequel s
Médicis. Cette pièce est divisée en trois actes : le premier est une
comédie
, le second une pastorale, et le troisième une tra
des masques bien étranges, même à côté des masques fantastiques de la
comédie
italienne. « Après une suite d’aventures compliqu
ns doute ces personnages n’avaient appartenu qu’accidentellement à la
comédie
de l’art. La comédie de l’art fut en décadence su
ges n’avaient appartenu qu’accidentellement à la comédie de l’art. La
comédie
de l’art fut en décadence sur le théâtre des Fede
, dans lesquelles tous les genres se confondaient, remplacèrent et la
comédie
et la pastorale, et l’opera musicale proprement d
ieuse que les gestes, les démarches et le maintien des personnages de
comédie
. Enfin nous exigeons des acteurs de tragedie, de
a poësie dramatique. La mandragore de Machiavel, l’une des meilleures
comédies
qui aïent été faites depuis Terence, et qu’on ne
ent paroître froides en une pareille situation. Il n’en est pas de la
comédie
comme de la tragedie. Je ne crois pas qu’on puiss
e que l’autre. Chaque païs doit avoir sa maniere propre de réciter la
comédie
. Dans la représentation des comédies, il ne s’agi
r sa maniere propre de réciter la comédie. Dans la représentation des
comédies
, il ne s’agit pas de procurer de la veneration au
es en Italie, même dans les conversations familieres. Or un acteur de
comédie
, qui dans sa déclamation imiteroit la prononciati
talien que son juge condamne à un écu d’amende. Le meilleur acteur de
comédie
est donc celui qui réussit le mieux dans l’imitat
lière, mais aussi parce qu’elle offre un type assez remarquable de la
comédie
italienne39. Les personnages sont : Pandolfo, p
sont : Pandolfo, père de Lelio et de Virginia. — (Pantalon dans la
comédie
improvisée.) Ricciardo, père de Fabio. — (Rôle é
ve ), et les engage à s’en retourner chez eux après avoir applaudi la
comédie
. L’Interesse, par la complication de l’intrigue
e, de Gros-René et de Marinette. Ces scènes ne se trouvent ni dans la
comédie
de Nicolo Secchi, ni autre part. C’est là ce qui
parvenues, plus d’une, sans doute, avait son point de départ dans la
comédie
de l’art : ainsi, ce Docteur amoureux, dont Boile
», raconte Loret, c’est à-dire dans les conditions habituelles de la
comédie
impromptu. La troupe de Molière, qui avait fait s
bonne préparation au repas qui les attendait au sortir du théâtre, la
comédie
se terminant alors vers sept heures du soir. Moli
Cailhava l’a traduit, est certainement d’une date plus récente que la
comédie
de Molière : cela se reconnaît aux seuls noms des
e ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport, aux derniers venus de la
comédie
de l’art, à Beltrame, à Trufaldin. D’où venait ce
actère du rôle : il devait faire paraître encore Sganarelle dans cinq
comédies
, à savoir : L’École des maris, Le Mariage forcé,
as dans la route où il marche rapidement. Après avoir eu recours à la
comédie
de l’art, au, moins pour la trame du Cocu imagina
art, au, moins pour la trame du Cocu imaginaire, Molière demande à la
comédie
soutenue une pièce du genre dit héroïque, Dom Gar
’aurait recouru que pour le nom du principal personnage, car toute sa
comédie
est dans la comédie italienne. Il est difficile,
pour le nom du principal personnage, car toute sa comédie est dans la
comédie
italienne. Il est difficile, si l’on n’a pas l’œu
ession de son génie : désormais il fera encore plus d’un emprunt à la
comédie
italienne, il lui empruntera une situation, une s
e comique et d’observation savante que dans quelques parties de cette
comédie
d’une conception défectueuse. Ceci dit, j’entre d
la villa de madame Lecoutellier, un des personnages importants de la
comédie
. Madame Lecoutellier, née de Valtaneuse, et marié
d trop de fils. Ce défaut, compensé par un talent si éclatant dans la
comédie
de M. Augier, est particulier au théâtre contempo
ter un vieux praticien. Quelle différence du notaire technique de ces
comédies
, avec le tabellion en perruque et à lunettes mand
r, il faudrait retourner en arrière, quitter la voie principale de la
comédie
, et prendre l’embranchement du quatrième acte ; c
à l’essai, sans pouvoir se décider à choisir entre eux le héros de sa
comédie
. L’inventeur arriverait trop tard, en tout cas :
il soit, maître Guérin est donc forcément le premier personnage de la
comédie
; il la remplit moins par la complication de ses
en était touchante la physionomie presque ovine de madame Guérin. Une
comédie
animée par des caractères de cette vigueur ou de
audace est grande et leur corruption impunie. Tel est le type que la
comédie
pose, dès son prologue, sur le piédestal du vice
e entrevue. Ce bon jeune homme si mal déguisé égayerait décemment une
comédie
de genre ; mais il n’est pas à sa place dans une
imait d’Estrigaud, on concevrait qu’il lui jouât cette scène de haute
comédie
: l’amour voit trouble et ne raisonne pas. Mais,
ait sourire M. Tenancier : il devine, à première vue, le secret de la
comédie
. Cantenac est bien mort, mais d’Estrigaud se port
s. Eh quoi ! voilà l’exploit suprême de ce paladin d’industrie que la
comédie
nous a présenté comme le prince des habiles et le
ractères ébauchés, ses procédés factices et son intrigue décousue, sa
comédie
reste encore une œuvre supérieure par bien des en
t l’orage du premier soir ; il s’est calmé dès le troisième jour : la
comédie
marche maintenant sans obstacle, et les applaudis
t sourire M. Tenancier, qui devinait, à première vue, le secret de la
comédie
. Cantenac était bien mort, mais d’Estrigaud se re
er et André Lagarde, qui se trouvent là par hasard, assistent à cette
comédie
de la mort. Lucien reprend son récit du duel ; le
n. Décidément, cette basse fourberie est indigne de l’homme auquel la
comédie
l’attribue. Posé d’abord en aventurier du grand m
que Navarette et lui espèrent obtenir un succès quelconque avec cette
comédie
pitoyable, il faut qu’ils aient perdu toute notio
Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre humain le plaisir de la
comédie
, créa Molière et le laissa tomber sur terre en lu
e fièvre d’hier, semble avoir rencontré la pierre d’achoppement et la
comédie
a retrouvé la pierre philosophale : c’est déjà là
de son temps et de son pays. « Il a fait aussi plus d’un emprunt à la
comédie
espagnole ; mais avec quel art infini il a su fra
s, et les faire se mouvoir dans une action nouvelle ! De même pour la
comédie
italienne qu’il avait eu occasion d’étudier sur l
e l’œuvre de Molière embrasse tout, depuis la simple farce jusqu’à la
comédie
, qui atteint chez lui des proportions tragiques ;
e, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibération de la
Comédie
et de cette correspondance. Ce sont documents à c
nération profonde que nous devons avoir pour le fondateur de la vraie
comédie
, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux
ouver cette idée, qui est très décente et très noble de la part de la
Comédie
. Croyez-vous avoir la pluralité parmi vos camarad
credi prochain, nous donnerons Tartuffe, suivi de L’Assemblée, petite
comédie
en un acte, faite à l’occasion de la centenaire d
ux ou satiriques, élégies ou chansons, verselets, scènes détachées de
comédies
inachevées ou de farces comme Le Maître d’école,
par le créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la
comédie
humaine. On ne songe qu’avec respect à ces entret
de Pourceaugnac que ce mariage avec une coquette qui joue si bien la
comédie
et ment avec une telle audace et un tel sourire,
roulement incessant de railleries et d’esprit. Le monde bariolé de la
comédie
italienne court à travers ces scènes comme des mi
langue impérissable et jeune ! Et cela date de deux siècles ! Et les
comédies
contemporaines les plus applaudies et les plus fa
nées à peine ! Quel étonnement ! On croirait voir, en comparant telle
comédie
célèbre à cette fantaisie de Molière, un dessin d
vieux refrain de canotiers retrouvé dans les échos de Bougival. Cette
comédie
ensoleillée, L’Étourdi, donne exactement l’impres
interpréter Nicomède devant le roi, la première fois qu’il jouait la
comédie
à Paris. Plusieurs années auparavant, « quelques
ues bourgeois » et lui s’étaient, nous l’avons vu, avisés de jouer la
comédie
entre compères. Molière, mordu par l’amour du thé
aut, Cyrano-Bergerac. Avec ce dernier, il avait esquissé déjà quelque
comédie
, et plus tard, lorsqu’il emprunta un mot devenu c
res complètes. L’Étourdi, imité de l’Inadvertito, ouvre la marche des
comédies
que la postérité a recueillies, mais avant L’Étou
par force, Gorgibus dans le sac, Le Grand Benêt de fils, et certaine
comédie
en trois actes, Joquenet ou les vieillards dupés,
ments dispersés des œuvres inédites de Molière, par exemple, de cette
comédie
inconnue de L’Homme de cour, — son chef-d’œuvre,
uisait Lucrèce comme Victor Hugo a traduit Lucain ? Qu’est devenue la
comédie
du Docteur amoureux, et celle du Maître d’école,
fort honnêtes hommes. » Le Tartuffe lui fut inspiré peut-être par la
comédie
de l’Arétin, Lo Ipocrito, et il est certain que L
pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de
comédie
, celle-ci s’en servit avec joie, parce qu’il ne l
ntre le médecin, pour se venger de lui, fit en cinq jours de temps la
comédie
de L’Amour médecin, dont il fit un divertissement
chiviste aux Archives nationales, le récit des désordres arrivés à la
Comédie
du Palais-Royal, le 13 janvier 1673, pendant une
grande âme altérée d’amour et accablée de douleur. IV. Les grandes
comédies
Il est trois œuvres où Molière me semble avoi
imagine-t-on le courage qu’il fallut à Molière pour achever une telle
comédie
en présence des ennemis qu’elle lui suscitait ? J
és que reçut Molière ? Il avait achevé les trois premiers actes de sa
comédie
. On les donne, tels quels, avant même que le déno
nt chaque jour ? On eût bien étonné ses compagnons en assurant que sa
Comédie
humaine restera comme la plus puissante des œuvre
quelle l’auteur passe du plaisant au tragique, puis ramène au rire la
comédie
qui s’éloigne vers le drame, — et quel drame ! —
la personnification des deux sentiments qui divisent le monde, et la
comédie
, cette fois, nous présente, dans leur antagonisme
blason. Aussi bien Molière devait-il payer cher de telles audaces. La
comédie
de Dom Juan n’était pas représentée depuis six se
lant : « Il faut tomber d’accord, dit-il, que s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce, et quoiqu’il
e cette pipe à fumer qu’on lui jeta à la tête un jour qu’il jouait la
comédie
. Il y avait aussi les injures morales, plus insol
Pendant ce temps, l’envie continuait à l’accabler de ses satires. Une
comédie
, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel
sentation de sa pièce. Et puis ce prétendu original de cette agréable
comédie
ne doit pas se mettre en peine, s’il est aussi sa
i en 1873.) On a reproché à Molière qu’il donnait des farces pour des
comédies
; et ceux qui examinent si une pièce qui les fait
spectateurs avait pris goût pour l’auteur, et plus de gens vont à la
comédie
pour rire qu’il n’y en a pour admirer. » Certes.
de L’École des maris. Un ennemi violent, Baudeau de Somaize, dans sa
comédie
des Véritables Précieuses (Jean Ribou, 1660), se
’École des femmes, et soutenait avec plus ou moins d’esprit que cette
comédie
était une tragédie, et la preuve c’est que « le p
de, ou la Véritable Critique de l’Ecole des femmes. L’auteur de cette
comédie
est peut-être Jean Donneau de Visé, je ne saurais
s apercevoir La Fontaine ? Or, voici ce que dit de Molière dans cette
comédie
de Zélinde un personnage, Argimon, un marchand :
es encore que railleuses, n’est pas plus vivant que ce fragment d’une
comédie
oubliée. Mais de tous les portraits de Molière, p
r que Molière, qui, auteur dramatique, introduisit la réalité dans la
comédie
, acteur, ait voulu l’introduire aussi dans la tra
de, sans qu’on s’en pût offenser, et les peignait au naturel dans des
comédies
qu’il composait encore avec plus de succès qu’il
nté la manière de mêler des Scènes de Musique et des Ballets dans les
Comédies
, et il avait trouvé par là un nouveau secret de p
voulant donner aux Gens de l’autre vie Le plaisir de la
Comédie
, Ayant pour faire un choix longtemps délibéré,
ntéressants pour sa biographie : « Non seulement, il jouait bien la
comédie
, mais encore il savait bien la faire jouer. » « S
llustre Théâtre, fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût de la
comédie
. Jouait Gros-René dans Le Dépit amoureux et dans
e (Paris, Thierry, 1682). — Représenta nombre de personnages dans les
comédies
de Molière, entre autres Valère dans L’École des
gogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les
comédies
de Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Le
ntait à la fois les reines dans la tragédie et les soubrettes dans la
comédie
. Hervé-Aubry (Geneviève Béjart), sœur des Béjart
ée vers 1643, morte le 30 novembre 1700. Elle ne joua, sans doute, la
comédie
qu’après son mariage qui eut lieu le 20 février 1
ais voulant de la Mort ainsi que de la Vie Être l’imitateur, dans une
comédie
; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ;
onnage, Il excellait surtout à faire le cocu ; En lui seul, à la
comédie
, Tout à la fois nous avons vu L’origina
jardière n’est autre que notre confrère, M. Louis Lacour, éditeur des
comédies
de Molière et de maintes œuvres classiques. Et ce
la fontaine Molière (Moniteur universel du 25 mars 1838). 9. Cette
comédie
de L’Assemblée fut imprimée : L’Assemblée, comédi
1838). 9. Cette comédie de L’Assemblée fut imprimée : L’Assemblée,
comédie
en vers, avec l’apothéose de Molière, ballet héro
aul Lacroix, avec cette autre désignation : Le Centenaire de Molière,
comédie
en vers et prose, en un acte, par Artaud ; suivie
s ce titre : L’Apothéose de Molière, ou l’Assemblée des acteurs de la
Comédie
de Bordeaux ; comédie-vaudeville (Bordeaux, Veuve
pièces de circonstance, inspirées par l’anniversaire de Molière, une
comédie
de M. Samson : La Fête de Molière (Odéon, 15 janv
tait mort Tabarin, assassiné par un gentilhomme. 25. Molière et la
Comédie
italienne. 26. Vie de Moliere, dans l’édition d
celles-ci, L’École des femmes, une incomparable, cruelle et charmante
comédie
, où Arnolphe égale Othello. 33. Je cite ce mot q
n théâtre, ce lui était un sujet de haranguer pour le premier jour de
comédie
. » (Marcel.) 40. Le Mercure galant, soit dit en
ercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette
comédie
des Femmes savantes, qui a valu à Molière le repr
n de Molière. — La postérité, malgré la déclaration de l’auteur de la
comédie
, a confondu Cotin avec Trissotin. 41. Il faut c
is bien ici. 45. Voyez Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés,
comédie
par M. Le Boulanger de Chalussay, avec une notice
la Revue des Deux Mondes (15 décembre 1838) l’article suivant : — La
Comédie
Française est en veine heureuse : un jeune talent
ularité, quelles que soient les objections qu’on y puisse faire comme
comédie
, est de la meilleure manière de M. Delavigne, de
celle qu’il doit aimer, j’imagine, de préférence. Il nous a donné une
comédie
qui est une sœur tout à fait digne des Comédiens,
nné une comédie qui est une sœur tout à fait digne des Comédiens, une
comédie
un peu née de l’épître, et qui continue avec honn
ène française. Mais le sujet est-il bien choisi ? On l’a contesté. La
comédie
politique est-elle possible de nos jours ? Elle n
e dans les formes parlementaires, il est, certes, un peu tard pour la
comédie
politique ; et si, en s’y engageant, on se fait d
et plus au sérieux, a réussi également, à sa manière, dans la voie de
comédie
moyenne qu’il s’est choisie. Nous venons trop tar
qu’elle me paraît suffisante pour défrayer l’action dans ce genre de
comédie
qu’a voulu M. Delavigne ; s’il y a longueur, cela
es Mortins qui en valent la peine ne sont pas ainsi tout entiers. Une
comédie
politique, pénétrante et rapide, qui percerait çà
uelque chose de contraire à la construction habituelle de ce genre de
comédie
, qui, à l’aide de personnages calqués à distance
ce qu’elle prouvait. Nous croyons que c’est trop demander, même à une
comédie
morale. Il en est de l’affabulation ici, comme de
i ne vous fasse un grand plaisir. » Au théâtre, et pour des sujets de
comédie
, le précepte peut surtout sembler de circonstance
Introduction Je viens vous avertir que la
comédie
sera bientôt prête, et que dans un quart d’heure
la scène, de même que dans ses Nuits ou dans Rolla ; qu’est-ce qu’une
comédie
qui s’ouvre par le chant d’un chœur : « Doucement
ractère nécessaire du génie comique, et sur l’essence éternelle de la
comédie
. Vous faites comme notre amoureux de tout à l’heu
’une vraie beauté ! » Est-il donc impossible de concevoir un genre de
comédie
où le poète, loin de disparaître derrière ses per
élicat du bouffon de cour. Est-il impossible de concevoir un genre de
comédie
où le poète, loin de peindre la réalité comme ell
constitution politique aux habitants de l’air ? Non, un tel genre de
comédie
n’est point inconcevable ; il est possible, puisq
e — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’une
comédie
ne doit pas faire trembler. Tout cela est sûr, et
e confession. Il est temps de faire paraître les acteurs de ma petite
comédie
. Je vais, suivant la règle de l’école dogmatique
es mets réservés à l’aisance. La mort de Henri IV, acte IV9. La
comédie
romantique d’abord ne nous montrerait pas ses per
rier 1823), parce qu’un fils manque de respect à son père. Ce que la
comédie
de l’époque a de plus romantique, ce ne sont pas
c’est Le Dante ; il adorait Virgile, et cependant il a fait la Divine
Comédie
, et l’épisode d’Ugolin, la chose au monde qui res
ieu ; elle sera emportée dans la déroute du vers Alexandrin. La jolie
comédie
du Conteur de M. Picard, qui n’aurait besoin que
lleurs il faut que celui qui blâme prouve sa supériorité ; donc toute
comédie
satirique réclame les vers. J’ajouterai, par form
anzoni annoncent un grand poète, si ce n’est un grand tragique. Notre
comédie
n’a rien donné d’aussi vrai depuis trente ans, qu
emplis de situations fortes et nullement indécentes, que notre timide
comédie
n’ose reproduire. Voir le conte du Spleen, de Béz
e à établir sa troupe à Paris avec le titre de troupe de Monsieur. La
Comédie
française, qui ne se doutait pas alors de son glo
C’est le pédant Métaphraste. Ce personnage était de tradition dans la
comédie
italienne ; mais celui du Dépit amoureux est orig
it écrié au milieu du parterre : « Courage ! Molière ; voilà la vraie
comédie
! ». Ce propos est beaucoup plus vraisemblable, c
cette pièce obtint. En tout cas, le vieillard avait raison, la vraie
comédie
étant la peinture des mœurs du jour, et il avait
du jour, et il avait raison encore s’il devinait que c’était la vraie
comédie
de Molière qui faisait son avènement : les ridicu
es : c’est l’œuvre de Molière et les ridicules qu’elle a fouettés. La
comédie
n’extirpe pas les ridicules, elle les refoule pou
ncore cela prouve surtout qu’il n’a corrigé personne. Ce qui fait une
comédie
immortelle, c’est l’immortalité de son objet et,
e et verte, mais elle est drue et vigoureuse et il y a peu de vers de
comédie
plus nerveux et pleins que ceux-ci : Quel plus r
nd, Il faut joindre au mari le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de
comédie
de mœurs dans cette pièce. Molière y raille pour
le que Molière s’est moqué avec sa verve ordinaire. La moralité de sa
comédie
est que sur ce point comme Sur tous les autres il
Le Prince jaloux Don Garcie de Navarre est une tragédie ou une «
comédie
héroïque », comme sa intitulée L’auteur. Molière,
plus ou moins consciemment : « J’ai échoué dans la tragédie ; mais la
comédie
est beaucoup plus difficile que la tragédie et je
mé et ne l’a été qu’après sa mort. Il a inséré ces fragments dans ses
comédies
, d’abord parce que l’on n’aime pas à rien perdre,
arrive toujours et Molière ne l’ignorait pas. Il a joué là une jolie
comédie
dans la vie privée et il a fait une expérience de
médie dans la vie privée et il a fait une expérience de moraliste. La
comédie
ne corrige personne, puisque, pour qu’elle corrig
s maris » ; Pour nous, l’École des femmes est Sa première des grandes
comédies
de Molière tant par l’importance du sujet que par
’émulation La Mère coquette, bien qu’elle ne fût pas « la seule bonne
comédie
qu’on eût vue en France hors les pièces de Molièr
gérer, ni oublier Cyrano de Bergerac et Corneille, est une excellente
comédie
, tant comme pièce de caractère que comme pièce d’
ne certaine dureté constatée mille ibis. C’est Molière qui a écrit la
comédie
du Méchant et celle de Gresset ne devrait être in
médecin est une simple farce, mais c’est une date. C’est la première
comédie
(1665) où Molière se soit moqué des médecins. Il
il y a un mot bien digne de considération : « … On sait bien que les
comédies
ne sont faites que pour être jouées ; et je ne co
ue et la mode des portraits commence au moment où Molière écrit cette
comédie
). Le Misanthrope, dit encore Voltaire, « est une
s il n’est qu’absolument vrai que le Misanthrope est moins encore une
comédie
de caractères qu’un tableau de la société élégant
rès grand talent et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des
comédies
où les médecins sont raillée et à un très haut de
is du public. Le Médecin malgré lui est une des plus proverbiales des
comédies
de Molière, la plus proverbiale peut-être, et on
est dans un genre qui n’est pas celui de Molière… » Mélicerte est une
comédie
antique dans le même genre qu’Amphitryon et par c
ent le chef-d’œuvre de Molière comme versificateur ; mais, même comme
comédie
, il a une valeur de premier ordre. La pièce est d
lui de Molière ; mais qu’ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
sur les Femmes savantes, elle ait supprimé cette
un avare de tempérament, la pièce de Plaute n’est guère qu’une jolie
comédie
anecdotique ; celle de Molière est une grande étu
famille désorganisée par le vice du personnage principal. Ce genre de
comédie
est à la fois la comédie de caractère et la coméd
le vice du personnage principal. Ce genre de comédie est à la fois la
comédie
de caractère et la comédie sociale. Quant au pers
ipal. Ce genre de comédie est à la fois la comédie de caractère et la
comédie
sociale. Quant au personnage principal il est pei
La pièce ne plut pas dans sa nouveauté parce que c’était une grande
comédie
en prose. Le public ne s’y habitua qu’à la repris
e fois je serais tenté de dire que le public avait raison. Une grande
comédie
surtout comme l’Avare qui ne laisse pas d’être un
t comme l’Avare qui ne laisse pas d’être un peu abstraite, une grande
comédie
d’autre part où il y a beaucoup de couplets et au
hypocrite à moitié habile. C’est un drame très noir qui se termine en
comédie
par un dénouement accidentel. Des deux personnage
qui encore détonne dans l’ouvrage, Tartuffe étant très nettement une
comédie
réaliste et la scène du dépit amoureux ressortiss
iste et la scène du dépit amoureux ressortissant à la fantaisie de la
comédie
italienne ? Mon idée là-dessus est celle-ci : Mol
es partis. Tartuffe est la plus proverbiale peut-être de toute ? les
comédies
de Molière. Le mot « Tartuffe » est devenu un nom
braves. » — « Le pauvre homme ! » C’est la marque de la portée d’une
comédie
que ses traits caractéristiques soient éternels ;
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
; un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’
le de voir dans Monsieur de Pourceaugnac ni scènes dignes de la haute
comédie
, ni badinage spirituel, ni même badinage et c’est
e connaître à fond Paris, et l’on ferait encore aujourd’hui une bonne
comédie
sous ce titre : les Parisiens de Province. Tous c
sont bien élevées ni l’une ni l’autre. Les Femmes savantes sont une
comédie
très complexe et c’est même la comédie la plus co
Les Femmes savantes sont une comédie très complexe et c’est même la
comédie
la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femm
édie la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femmes savantes une
comédie
, une farce et une thèse. La comédie c’est Philami
y a dans les Femmes savantes une comédie, une farce et une thèse. La
comédie
c’est Philaminte altière et dominatrice qui a des
voir été aveugle et sotte. La farce, très agréablement fondue avec la
comédie
et qui ne fait jamais disparate, c’est les poésie
les Femmes savantes, c’est que le Malade imaginaire est un mélange de
comédie
et de farce. Molière, pendant longtemps, donnait
longtemps, donnait séparément, d’un côté des farces, d’autre côté des
comédies
. Absolument maître et sûr de son génie on voit tr
t atteint et très lucratif pour messieurs les médecins, voilà pour la
comédie
. Conséquences de ce travers, très fâcheuses pour
use doucereuse qui fait semblant de le soigner ; voilà encore pour la
comédie
. Médecins grotesques poussant jusqu’à l’extravaga
our son plaisir ; voilà pour la farce, et il est admirable combien la
comédie
et la farce s’entremêlent et s’entrelacent facile
timent général de son public. D’abord il est dans, la tradition de la
comédie
italienne et de la comédie française auxquelles s
c. D’abord il est dans, la tradition de la comédie italienne et de la
comédie
française auxquelles son public est fort habitué.
La grande leçon à la fois d’esthétique et de morale que nous donne la
comédie
de Molière, c’est qu’il faut nous soumettre et si
s et devineresses ne sont pas un préjuge social. Donc l’essence de la
comédie
du Malade imaginaire, c’est la terreur de la mort
’il avait eu une révélation à faire, de la faire en effet par quelque
comédie
retentissante ; et que Molière eût du génie, cela
avers plutôt qu’aux vices, c’est d’abord qu’il est de l’essence de la
comédie
de faire cela, que les coquins sont justiciables
iciables de la loi et de la satire et du discours public et non de la
comédie
; que la comédie raille les travers et non les ho
i et de la satire et du discours public et non de la comédie ; que la
comédie
raille les travers et non les horribles vices et
t Molière à flétrir les criminalités ‘on lui demande de faire non des
comédies
mais des drames, des drames comme du reste il en
quins sympathiques, il remplit le véritable office, même moral, de la
comédie
, La comédie ne peint pas les coquins pour les con
hiques, il remplit le véritable office, même moral, de la comédie, La
comédie
ne peint pas les coquins pour les convertir ce à
prêtent à être victimes des coquins. Voilà le véritable office de la
comédie
, voilà, pour ainsi parler, sa circonscription. Or
s, comme très inutile, ce n’est pas l’essentiel de la tâche. Voilà la
comédie
véritable et voilà la comédie normale de tous les
t pas l’essentiel de la tâche. Voilà la comédie véritable et voilà la
comédie
normale de tous les temps. Elle fait de temps en
e et flagelle les vices ; mais alors elle est plutôt la satire que la
comédie
. Dans Molière lui-même il y a une comédie qui n’e
est plutôt la satire que la comédie. Dans Molière lui-même il y a une
comédie
qui n’est qu’une satire, c’est Don Juan, et elle
» Elle fait quelquefois une excursion du côté du roman et elle est la
comédie
romanesque ; mais alors elle est un peu fade et l
u’à la représentation qui veut de l’action et qui veut du mordant. La
comédie
centrale, pour ainsi dire, la comédie essentielle
tion et qui veut du mordant. La comédie centrale, pour ainsi dire, la
comédie
essentielle, c’est la comédie qui se moque des dé
a comédie centrale, pour ainsi dire, la comédie essentielle, c’est la
comédie
qui se moque des défauts des honnêtes gens pour l
lui en fournirons toujours assez… Crois-tu qu’il ait épuisé dans ses
comédies
tout le ridicule des hommes ? Et, sans sortir de
mais dans la Critique de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la
comédie
des Femmes savantes, ou d’une partie très considé
n arrivée à Paris et de son succès en 1659 Il a été l’avènement de la
Comédie
. L’existence d’une comédie qui attirait du monde
succès en 1659 Il a été l’avènement de la Comédie. L’existence d’une
comédie
qui attirait du monde et d’une façon continue pli
les esprits à d’autres goûts que ceux qui régnaient. Par elle-même la
comédie
n’aime pas les grands sujets, donne peu dans l’ex
aibli, et que par ce fait le public prend l’habitude de considérer la
comédie
comme ayant une aussi haute valeur dramatique que
oute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
e ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un plus du côté de la
comédie
, peut-être ne vous abuseriez-vous pas. Car enfin
sons qu’Ariste lui-même trouvera solides, exactement les mêmes idées.
Comédie
, en soi, à la même hauteur que la tragédie, en fa
es où il n’y a pas de sujet du tout. Remarquez que la première de ses
comédies
jouées à Paris est presque la plus hardie de tout
que Molière ne peut pas le souffrir. On me dira que par elle-même la
comédie
ne s’y prête guère. Si bien ! Il y a la comédie h
que par elle-même la comédie ne s’y prête guère. Si bien ! Il y a la
comédie
héroïque. Or Molière ne l’aime pas, s’y essaye un
e une expérience sur lui-même, et n’y réussit pas » Sans parler de la
comédie
héroïque, comparez le Menteur aux comédies de Mol
sit pas » Sans parler de la comédie héroïque, comparez le Menteur aux
comédies
de Molière. Le Menteur, voilà la comédie d’imagin
ue, comparez le Menteur aux comédies de Molière. Le Menteur, voilà la
comédie
d’imagination brillante et fantasque, avec quelqu
it-il accepter la distinction rigoureuse des genres, lui qui fait des
comédies
qui touchent à chaque instant au drame ? Comment,
te que la tragédie fait les hommes meilleurs qu’ils ne sont et que la
comédie
les fait pires qu’ils ne sont, lui qui ne songe q
où ils veulent assujettir le goût du public et ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la
comédie
; que la différence du demi-louis d’or et de la p
ue courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos
comédies
, c’est le jugement de la Cour ; que c’est son goû
e ; elle revient à lui, elle le supplie, elle pleure, il lui joue une
comédie
de scrupules religieux ; elle se retire ; elle re
dont je vous félicite ». L’Avare ressemble par plus d’un trait à ces
comédies
du xviiie siècle où le personnage principal n’es
te du comique gras. Le Bourgeois gentilhomme est une variété de cette
comédie
des professions que réclamait Diderot un siècle p
; oui, mais le second cas prévu dans l’objection laisse matière à une
comédie
qui peut être excellente, puisque cette lutte mêm
rouge de M. Brieux. Mais ce que ceux qui ont combattu Diderot sur la
comédie
des professions ont oublié surtout, et l’oubli es
l’avare, le jaloux, le méchant, le libertin et le grondeur, et que la
comédie
professionnelle est un genre de comédie très légi
tin et le grondeur, et que la comédie professionnelle est un genre de
comédie
très légitime et aussi riche qu’il est normal. Au
plus souvent, est la meilleure manière d’avoir une idée juste, et la
comédie
professionnelle existait avant son auteur ; c’est
urs de Racine. Or le Bourgeois gentilhomme est en un certain sens une
comédie
professionnelle. Il y a deux manières de railler
trer dans ceux qui imitent les professionnels. Dans ce dernier cas la
comédie
n’est pas la peinture de la profession, elle en e
conscience. Mais il y a bien dans le Bourgeois gentilhomme ; avec une
comédie
de caractère où est raillée la vanité d’un bourge
omédie de caractère où est raillée la vanité d’un bourgeois bête, une
comédie
professionnelle où les gentilshommes sont drapés.
de lettres, et voilà bien encore, si l’on veut et il est vrai, de la
comédie
professionnelle. Car précisément il a peint, touj
re en a fait ses petits personnages et les personnages de ses petites
comédies
: les Sganarelle, les Arnolphe (à très peu près),
croire, un simple moyen de variété ; c’est une nécessité de la grande
comédie
qui ne vise à rien de moins qu’à peindre l’humani
omédie qui ne vise à rien de moins qu’à peindre l’humanité. La grande
comédie
ne peut pas se borner à faire rire ; elle ne peut
en maître […] Ce mélange du comique et du tragique qui faisait de la
comédie
une chose absolument nouvelle a étonné et dérouté
que pour cela même ils étaient mauvais, n’étant pas du domaine de la
comédie
. Si Lysidas, de la Critique de l’École des femmes
ve les plaintes, les pleurs et les gémissements. Ainsi au lieu que la
comédie
doit finir par quelque chose de gai, celle-ci fin
n pas toujours, fait des portraits ; Molière, dans toutes ses grandes
comédies
, fait des tableaux. La vérité morale : car lorsqu
que social par excellence ; il est l’inventeur même, en France, de la
comédie
sociale. Il faut observer ceci qu’il n’est pas ve
ceci qu’il n’est pas venu tout de suite à cette manière d’entendre la
comédie
. Un personnage central au milieu d’une famille, c
t qu’en 1667 avec Tartuffe ; mais à partir de cette époque toutes les
comédies
de Molière qui ne sont pas de simples farces ou d
it de ses trois amis : « Ils adoraient les anciens ». Molière dans la
comédie
a imité les anciens ce que l’on ne faisait pas de
siècle, ou ce que, pour mieux dire, on n’avait jamais fait, car les
comédies
du xvie siècle imitées des anciens ne sont pas d
our que l’on n’imite rien, ensuite parce que particulièrement dans la
comédie
je suis de l’avis de Molière lui-même qui est que
e je suis de l’avis de Molière lui-même qui est que « l’affaire de la
comédie
est de représenter en général tous les défauts de
et en particulier des hommes de notre siècle ». Il faut même, dans la
comédie
, ne pas sortir des défauts des hommes de son sièc
sortir des défauts des hommes de son siècle. Quand on imite, dans la
comédie
, on tombe tout de suite dans la comédie abstraite
ècle. Quand on imite, dans la comédie, on tombe tout de suite dans la
comédie
abstraite. Si l’avare est plus abstrait, moins vi
e dis seulement moins), s’il sent un peu, de loin je le reconnais, la
comédie
, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imi
llège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imitant Plaute pour faire une
comédie
à destination du public français, l’auteur était
rgan. Amphitryon est en dehors de la question ; car ce n’est pas une
comédie
, ce n’est pas une peinture des défauts des hommes
e, logique, amusante », c’est ainsi que Dumas fils voulait que fût la
comédie
. « Logique », c’est la part de l’intrigue, c’est-
chevilles sont très nombreuses dans Molière ; mais il assura que « la
comédie
n’est pas le lieu du style organique » ; qu’un au
ère je ne suis pas sûr de le bien entendre tout entier. Il dit que la
comédie
n’est pas le lieu du style organique et il a parf
e comique que des caractères, des peintures de mœurs et des scènes de
comédie
divertissantes, et il demande à d’autres ou à lui
Question d’argent. I. Le Demi-Monde Je ne sache pas que jamais
comédie
ait fait, au théâtre, une plus triomphale et plus
alme est cueillie. C’en est fait, le théâtre a trouvé un maître et la
comédie
moderne saura désormais à qui parler ! C’est tout
r son pavillon d’une main si ferme et si victorieuse. L’héroïne de la
comédie
s’appelle la baronne d’Ange ; mais plumez ce nom
instruction que pour son plaisir ; il n’a jamais pris au sérieux les
comédies
de mœurs et de prétentions qui s’y jouent. Aussi
rire. Le second acte est, à lui seul, toute une piquante et originale
comédie
. Nous sommes en soirée chez madame de Vernières,
et qu’à me joindre à cette explosion d’enthousiasme qui a bombardé la
comédie
de M. Alexandre Dumas alle stelle du succès. Que
ravée, mais elle garde encore de la grâce et de la tournure. Ainsi la
comédie
reste parisienne jusqu’au bout, c’est-à-dire raff
se résument, d’ailleurs, dans le caractère du personnage favori de la
comédie
, de celui qu’elle proclame, à son dernier mot, «
C’est la seule cheville parasite, la seule ficelle apparente de cette
comédie
savamment tissue. Ces réserves faites, il n’y a p
sienne auquel il sait donner la valeur du style. Mais quoi, c’est une
comédie
d’argent, et l’influence du sujet vous gagne. On
tes font les bons succès. Au premier acte, tous les personnages de la
comédie
sont réunis dans le salon de M. Durieu, un bourge
, chez certains hommes, la rondeur grotesque de l’obésité. Puisque la
comédie
avait besoin d’une bête noire, que ne prenait-ell
e Mathilde ! — « Vous êtes un ange, lui dit-on, quelque part, dans la
comédie
. — Je le sais bien ! » répond-elle. La voilà pein
e déplaire. Maintenant, place au héros, au faiseur, au plastron de la
comédie
, M. Jean Giraud, un financier flambant neuf ! Eh
rer Jean Giraud, cela rentrait dans le plan et dans la moralité de sa
comédie
, et il n’a reculé devant aucune extrémité pour le
ces. A partir de là, Jean Giraud devient le veau d’or émissaire de la
comédie
. Mademoiselle de Roncourt déchire, avec mépris, c
cri et qui a rencontré de l’écho dans la salle. Ce n’est pas tout, la
comédie
, une fois en train, va poursuivre sa bête noire j
ste, nous a tout l’air de s’en consoler assez vite. Ainsi finit cette
comédie
un peu chimérique, on le voit, sous ses allures p
aimé du public, et l’on a applaudi de bon cœur sa spirituelle et vive
comédie
. On a retrouvé de prime saut l’auteur de Henri II
et contradictoire. Qui dit moralité en ce sens, dit peu de rire. Une
comédie
pourtant qui ne roulerait au fond que sur une cer
iselle de Belle-Isle et de son chevalier. C’est un drame accolé à une
comédie
. L’endroit de la soudure est à la fin du second a
La pièce, dans ces termes-là, n’était plus qu’une spirituelle petite
comédie
anecdotique, un peu supérieure de proportions et
peut bien n’être pas très élevé et très idéal, mais ne sort pas de la
comédie
et rentre tout à fait dans la vérité. Le moment o
J’ai dit que la pièce de M. Dumas était un drame moderne accolé à une
comédie
de la Régence : le drame et la comédie sont en vi
un drame moderne accolé à une comédie de la Régence : le drame et la
comédie
sont en vis-à-vis dans cette scène, la comédie et
gence : le drame et la comédie sont en vis-à-vis dans cette scène, la
comédie
et le duc de Richelieu y ont le dessus heureuseme
ye, Bertrand (1848-1913) [Bibliographie] Le Dîner de Pierrot,
comédie
en un acte, en vers, avec J. Truffier (1881). — R
rrot, comédie en un acte, en vers, avec J. Truffier (1881). — Régine,
comédie
en quatre actes (1885). — Le Dr Mirimus, avec Cre
ner de Pierrot, opéra-comique en un acte (1893). — La Double Épreuve,
comédie
en un acte, avec Endel (1894). — La Nuit blanche,
rtrand Millanvoye. Toute la verve banvillesque, unie à la grâce de la
comédie
italienne, s’y donne libre cours. C’est amusant,
e lassitude. Hier il versifiait un opéra, aujourd’hui il dialogue une
comédie
, le tout sans efforts, et avec les mêmes chances
s effets. Ou pourrait dire qu’il a la vocation du succès. Sa nouvelle
comédie
, La Tutrice, doit prendre place parmi ces agréabl
ande toile. Il n’est pas vrai, comme on se plaît à le répéter, que la
comédie
ne soit plus possible, que Molière et le XVIIe si
’est l’absence du poëte comique que nous prenons pour l’absence de la
comédie
. La comédie n’a jamais été plus possible que de n
ce du poëte comique que nous prenons pour l’absence de la comédie. La
comédie
n’a jamais été plus possible que de nos jours. Qu
me moderne ne l’a pas changé : le peuple d’Athènes aimera toujours la
comédie
.
ent en spectacle, mais ils composaient eux-mêmes des tragédies et des
comédies
: leurs bons écoliers ne sortaient point de leurs
à de hautes considérations de morale et de politique. L’examen d’une
comédie
lui fournissait souvent l’occasion de faire un po
e pas ces nouvelles précieuses qui osent dire à la représentation des
comédies
de Molière : Oh ! que c’est bête ! Juge éclairé d
e notre premier auteur comique, admirateur passionné du père de notre
comédie
, il ne souffre jamais les moindres atteintes port
ra-comique, selon lui, ne doit pas non plus avoir la prétention d’une
comédie
. Ces doctrines, qui ébranlent un peu l’autel où v
au premier rang des auteurs dramatiques de notre époque par sa belle
comédie
des deux Gendres, M. Étienne, avant d’être l’un d
ec laquelle le rédacteur des feuilletons avait traité sa jolie petite
comédie
de la Jeune Femme colère ; et, rencontrant inopin
olère même est encore plus comique. Cette pièce n’est vraiment qu’une
comédie
; mais elle compte parmi ses acteurs des dieux et
de voir un cardinal de la sainte Église romaine s’amuser à faire des
comédies
, tandis que l’Église anathématisait les comédies
s’amuser à faire des comédies, tandis que l’Église anathématisait les
comédies
et les comédiens ; rien n’était plus ridicule qu’
parler humblement pour l’émouvoir ; don Gormas est un vrai Capitan de
comédie
, ridicule en parlant de soi, insolent en parlant
race. Corneille suppose que Scipion et Lélius étaient les auteurs des
comédies
de Térence ; c’est un préjugé qui n’a aucun fonde
deux grands hommes. Il est très probable que Térence leur lisait ses
comédies
, qu’ils aidaient le poète de leurs conseils ; mai
Térence qu’aux premiers magistrats de la république, de composer des
comédies
pour l’amusement du peuple. Ce sont les premiers
l n’envisageait dans les vers, et la prose, dans les tragédies et les
comédies
, qu’un moyen d’agiter, d’échauffer les esprits du
r un amant, est une espèce de monstre dans la république galante. Les
comédies
et les romans ne nous présentent que des dévergon
ux : ce qui n’empêche pas que les parents ne mènent leurs filles à la
comédie
, et ne leur fassent lire les romans, pour leur fo
tourments ; il suffit, pour s’en convaincre, de lire celles de leurs
comédies
que Plaute et Térence ont traduites ; mais ils ne
avoir imaginé pour la tragédie ce que Molière exécuta depuis pour la
comédie
dans l’École des Femmes. Quelle tragédie, dites-v
Menteur I 1er messidor an 10 (20 juin 1802) C’est la première
comédie
du Théâtre-Français, comme le Cid en est la premi
s anciens et chez les modernes rien qui lui parût comparable à cette
comédie
espagnole ; et lorsqu’il rendait ce témoignage d’
ne peut refuser au Menteur une place très distinguée parmi les bonnes
comédies
de caractère. Le vice qu’elle attaque y est prése
t vrai. Les reproches du père de Dorante vont jusqu’au sublime, et la
comédie
a quelquefois ce privilège, lorsque la force de l
tidor an 10 (29 août 1802) Peut-être paraîtra-t-il étrange que cette
comédie
soit espagnole d’origine, et que l’idée de ridicu
u’il n’est pas assez philosophique de se borner à faire rire dans une
comédie
. Sous prétexte d’y mettre plus d’instruction et p
ndait au caractère principal, le Menteur serait une de nos meilleures
comédies
. Le concert et la collation sur l’eau, le faux ma
plus vif intérêt. Le valet n’est pas un fourbe comme dans les autres
comédies
; c’est une espèce de mentor qui ne fait guère au
l’attachement solide annonce un long et insipide bonheur. L’ancienne
comédie
, qui établissait cette espèce d’hypothèque des mi
ue ; nous leur devons la première bonne tragédie et la première bonne
comédie
qui ait honoré notre scène ; nous pouvons avouer
ez les anciens ni chez les modernes, ne lui paraît comparable à cette
comédie
de Lopez, et qu’il faut être de bien mauvaise hum
e nous reste des anciens qu’un petit nombre de traductions latines de
comédies
grecques, qui ne nous en fait pas connaître la ce
e nous en fait pas connaître la centième partie. Ainsi l’incomparable
comédie
de Lopez n’avait que peu de rivales à qui elle pû
t être comparée, et la supériorité que lui attribue Corneille sur les
comédies
anciennes et modernes n’est pas un avantage aussi
ue Quintilien déclare que les Romains avaient à peine une ombre de la
comédie
grecque : vix umbram assequimur . Le dépit amour
. On n’imagine pas combien le théâtre a d’obligations à Richelieu. La
comédie
française doit l’honorer comme son patron ; il l’
es bateleurs rebutés et méprisés partout : c’est lui qui a fait de la
comédie
un divertissement d’honnêtes gens. Il fit rendre
ée. Le commentateur de Corneille parle assez sèchement de cette jolie
comédie
du Menteur ; il lui préfère très injustement la S
eur, qui est un roman, parce qu’il y trouve plus d’intérêt. Une bonne
comédie
, ne fût-elle que d’intrigue, n’a pas besoin de ce
’est cependant dans le bon comique que consiste le mérite d’une bonne
comédie
; et si on s’efforce d’y répandre de l’intérêt, c
st après avoir donné la tragédie de Pompée que Corneille fit jouer la
comédie
du Menteur ; et plusieurs éditeurs, pour le dire
Pompée, il n’en eût résulté qu’un ridicule galimatias. Les vers de la
comédie
ont leur force ; les vers des chefs-d’œuvre de Mo
le à la gravité de la scène tragique, et appartenant de sa nature aux
comédies
et aux romans, est cependant tolérée et permise d
e tragédie unique en son espèce : Voltaire veut que ce ne soit qu’une
comédie
, parce qu’il n’y a ni fureurs, ni folies, ni pass
que passa les premières années de sa jeunesse à composer de mauvaises
comédies
, où l’auteur d’Horace et de Cinna était bien cach
français, c’est un personnage bas et vil. Nous admettons bien dans la
comédie
des roués qui trompent des amantes trop faciles ;
en vu de pareil ; c’est la comédienne que l’on cherche, et non pas la
comédie
. J’ai vu Ariane pour elle seule. Cette tragédie e
l’humanité. Voltaire est fort scandalisé de trouver l’enfer dans une
comédie
de Molière. Le Festin de pierre , dit-il, plaît
pagne et d’Italie. Les Grecs mettaient aussi des revenants dans leurs
comédies
, si l’on en juge par le titre de phasma, c’est-à-
trois premiers actes du Bourgeois gentilhomme forment une excellente
comédie
; on y reconnaît Molière partout où il n’est poin
que le nôtre : quelques femmes délicates trouvent même ce père de la
comédie
un peu bête. Cependant quel est l’auteur moderne
la première scène du second acte, qui vraiment n’est qu’une scène de
comédie
. La confidente d’Élisabeth fait des représentatio
province servit encore à égarer ses premiers pas. Le père de la bonne
comédie
débuta par des farces et des imbroglio ; il paya
étourderie ; mais la marche n’est pas régulière : c’est une espèce de
comédie
épisodique, composée de plusieurs petites intrigu
s : ce genre était cultivé parce qu’il était à la mode. Le père de la
comédie
française n’a donc été dans l’origine qu’un direc
ture : il gâtait un peu son petit-fils, et le menait quelquefois à la
comédie
, plaisir alors interdit à la jeunesse, et même qu
Le jeune Poquelin (c’était le nom de sa famille) sentit, en voyant la
comédie
, ses dispositions se développer avec tant de forc
re, et même la maison paternelle, pour se faire comédien et auteur de
comédies
; il rassembla quelques acteurs, et, se mettant à
naturel des hommes pour les spectacles combattait puissamment pour la
comédie
; elle était protégée de la cour et des grands, e
1804) C’est le premier pas de Molière dans la route de la véritable
comédie
qui peint les mœurs et les ridicules. Ce coup d’e
l entendit les éclats de rire du public, et ne fut point converti. La
comédie
des Philosophes de Palissot ne put ramener à la r
n’empêcha pas même la philosophie de corrompre l’opinion publique. La
comédie
qui attaque un ridicule, n’a d’autre avantage que
s nécessaire des mœurs ferait disparaître, même sans le secours de la
comédie
; telles sont, par exemple, l’autorité et la jalo
la sévérité des pères, l’austérité de l’éducation des filles, etc. La
comédie
prêchant la liberté d’un sexe aimable a dû produi
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : Monsieur, lui
c’est la seule où Molière, après être entré dans la route de la bonne
comédie
, ait pour ainsi dire rétrogradé : il semble qu’ap
illeries indiscrètes : l’état a beaucoup plus besoin de vertus que de
comédies
. On est accoutumé à confondre les mauvaises mœurs
s ne sont pas la meilleure école pour une jeune personne : cette même
comédie
est au niveau des mœurs actuelles et de nos princ
nos principes d’éducation. Aujourd’hui les filles vont au bal et à la
comédie
de très bonne heure ; elles y sont conduites par
ème d’institution ; il l’a préparé, et pour ainsi dire appelé par ses
comédies
; il a favorisé la pente générale des esprits ver
goût de Paris ; car on voulait à Paris les mœurs françaises dans une
comédie
; dans l’ancienne Rome, on se contentait de la pe
e mots : ce sont les courtisanes qui jouent les grands rôles dans les
comédies
. Ils y emploient aussi de vieilles femmes mariées
nt. Les mœurs grecques n’étaient pas sans doute aussi favorables à la
comédie
que les nôtres ; mais si nous avions tout leur th
ion où ils sont arrivés dans ce genre. Sur la prodigieuse quantité de
comédies
dont les titres ont été recueillis par le savant
st surtout précieux, parce qu’il nous a donné la traduction de quatre
comédies
de Ménandre, le prince des poètes comiques de la
comédies de Ménandre, le prince des poètes comiques de la Grèce ; ces
comédies
sont l’Andrienne, l’Eunuque, Heautontimorumenos,
lien nous déclare que tels étaient la grâce et le charme du style des
comédies
grecques, qu’on en trouve à peine l’ombre dans Pl
t il eut été à désirer, pour la conservation des mœurs, que jamais la
comédie
n’eût choisi pour sujet de ses bons mots les rapp
omique que les intrigues des jeunes gens avec des courtisanes ; leurs
comédies
, moins décentes en apparence, étaient en effet mo
un génie admirable pour son art, ne s’occupa que du soin de faire des
comédies
plaisantes, et il y réussit parfaitement ; mais i
ne tout le bonheur domestique ? Le plaisir que donnent les meilleures
comédies
est beaucoup trop cher, si, pour l’acheter, il fa
barie, parce qu’il préférait les mœurs aux sciences, et la vertu à la
comédie
: des académiciens, des philosophes, prirent comm
ridicule : il y a un milieu entre l’Encyclopédie et l’ignorance : la
comédie
de Molière offre du moins cette instruction, qu’u
’est pas plus sûre qu’une savante ; mais, d’un autre côté, cette même
comédie
tourne en plaisanterie les devoirs les plus essen
; elle ignore la fable, l’histoire, la géographie ; elle n’a ni vu la
comédie
ni lu de romans ; mais sous Louis XIV, les arts d
mettre à un régime calmant et adoucissant : point de romans, point de
comédies
, peu de musique, point d’airs tendres et passionn
21 juin 1806 L’École des Femmes fait époque dans l’histoire de la
comédie
. Cette pièce, aujourd’hui si délaissée et presque
littérature comme dans le public. Notre théâtre n’avait encore aucune
comédie
en cinq actes dont il pût s’honorer, si l’on exce
ourtisans n’approuvaient pas, et même redoutaient cette licence de la
comédie
, qui ne respectait pas même les personnes attaché
ue pédantesque. Les progrès de la civilisation, beaucoup plus que les
comédies
de Molière, ont adouci ces formes barbares ; mais
c ce qu’on fait. Nos médecins modernes ne donnent point de prise à la
comédie
; ce sont des gens du monde d’un extérieur agréab
que sa maladie n’est pas réelle ; ce qui convient beaucoup mieux à la
comédie
. Un amant déguisé en médecin opère cette cure en
onne morale ; mais il est difficile de les accorder avec celles de la
comédie
: la sagesse et la vertu ne font point rire. Le p
t ce personnage qui ait fourni l’idée du caractère de Dupuis, dans la
comédie
de Collé intitulée Dupuis et Desronais. Sganarell
rbares ; nous sommes blasés et corrompus. Le Misanthrope est dans la
comédie
ce qu’Athalie est dans la tragédie ; ces deux che
urprises, aux aventures, aux romans dramatiques. Molière a cru que la
comédie
pouvait amuser par le développement, le jeu et le
(19 juin 1803) Quand je vois cet ancien chef-d’œuvre, cette première
comédie
du monde, apparaître quelquefois sur notre théâtr
st un chef-d’œuvre de vérité et de bon comique. Quoiqu’on dise que la
comédie
, très insuffisante pour réformer les vices, est b
us impitoyables encore. Ce ridicule résistera à tous les traits de la
comédie
, parce qu’il a sa source dans un vice du cœur hum
a comédie, parce qu’il a sa source dans un vice du cœur humain que la
comédie
ne peut atteindre. Rousseau a mal saisi on partic
tte même tolérance sociale que Molière a voulu nous enseigner dans sa
comédie
: « Connaissez-vous, dit Pline à son ami Geminius
Molière, car ce grand poète comique est un grand philosophe. Dans ses
comédies
et dans les fables de La Fontaine, il y a plus de
tre dès la première scène, parce que le mérite et l’agrément de cette
comédie
étant fondés sur la peinture des mœurs et des car
ffe par le cagotisme : c’est le progrès de l’irréligion et non pas la
comédie
de Molière qui a détruit l’hypocrisie : ce vice a
plus ridicule des fourbes. Quelque étrangère que soit à nos mœurs la
comédie
du Tartufe, c’est celui de tous les ouvrages de M
irent beaucoup plus d’hypocrites que n’auraient jamais pu faire vingt
comédies
comme le Tartufe : les vices utiles à la fortune,
nt des bons mots et bravent le ridicule. On riait des hypocrites à la
comédie
; à la cour, ils obtenaient des honneurs, des gou
Bourdaloue osa tonner dans la chaire contre le danger d’une pareille
comédie
; et dans ses réflexions sur le Tartufe, l’orateu
ns, qui ne cherchaient que les honneurs et la fortune. Une excellente
comédie
du tartufe politique et philosophe eût suffi pour
s humaines. Les païens, pour apaiser la colère du ciel, allaient à la
comédie
; c’était pour eux une œuvre de religion et de pé
capable d’exciter la colère du ciel. Les Romains faisaient entrer la
comédie
dans la religion ; nous la faisons entrer aujourd
ntrer aujourd’hui dans l’éducation. Au dix-septième siècle cette même
comédie
était proscrite par la religion, et sévèrement ba
phitryon latin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la
comédie
de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâ
que Mercure, et encore moins dignes de Molière, qui est le dieu de la
comédie
française ; mais ce n’est pas Lucien qui les a fo
général ; que c’est une grande injustice, en comparant ensemble deux
comédies
sur le même sujet, de ne tenir aucun compte de l’
ent pour l’intrigue. Georges Dandin est un de ces niais de l’ancienne
comédie
, jaloux et dupes. Il y a beaucoup de naturel, de
le titre du Mari confondu. Un mari trompé était autrefois un sujet de
comédie
très réjouissant pour les grands comme pour les p
sentation de cet événement. Des philosophes ont blâmé les mœurs de la
comédie
de Georges Dandin : ils n’ont point approuvé une
fets du mécontentement de ce Dandin, alla lui faire une lecture de sa
comédie
: politesse qui charma si bien notre homme, qu’il
es. L’Avare I 6 février 1810 Depuis dix ans je parle de
comédies
, et je n’ai presque point parlé de l’Avare. Cette
dèle de sainteté et de vertu ; mais ce ne serait pas un personnage de
comédie
. Avec quelle vigueur, avec quelle fidélité de pin
nts, de parents et d’amis. Voilà la morale qui résulte de l’admirable
comédie
de Molière ; et, s’il y a quelque tableau capable
gréable que les autres. II 24 septembre 1811 Cette excellente
comédie
attaque un vice qui n’est plus à la mode, surtout
la cupidité et de la prodigalité fondues ensemble. Plaute a fait une
comédie
, intitulée en latin Aulularia, ce qui signifie li
ulée en latin Aulularia, ce qui signifie littéralement en français la
Comédie
de la Cassette. La pièce roule sur une cassette p
ernes, les neveux ont toujours joué de bons tours aux oncles dans les
comédies
: c’est le neveu qui a commencé par où il devait
reproche à son fils, et l’oncle prend la chose en véritable oncle de
comédie
. C’était ordinairement dans le tumulte des fêtes
t qu’elle s’était égarée. Pareille aventure fait le fond de plusieurs
comédies
anciennes. C’était aux veillées de Cérès que le n
ils ont suivis ; car Plaute et Térence ne sont que des traducteurs de
comédies
grecques. Térence, homme d’un goût délicat, poli
e du Ménandre entier. Malheureusement sur une très grande quantité de
comédies
, Térence n’en a traduit que quatre qui peuvent pr
s Grecs ne convenant point aux Romains, Térence fondait ensemble deux
comédies
de Ménandre pour en faire une ; et lui-même l’avo
-moulin ne fut pas cependant étranger au théâtre d’Athènes. Parmi ses
comédies
il y en a une de Démophile, deux de Diphile, deux
après avoir exposé, dans son Art poétique, les caractères de la bonne
comédie
, en fait l’application à Molière en ces termes :
mort, de composer les Fourberies de Scapin dans le goût de l’ancienne
comédie
grecque ; je dis comédie grecque, car il ne nous
rberies de Scapin dans le goût de l’ancienne comédie grecque ; je dis
comédie
grecque, car il ne nous reste rien de la comédie
die grecque ; je dis comédie grecque, car il ne nous reste rien de la
comédie
latine. Plaute et Térence ne sont que des traduct
te Phormion a un caractère qui se rapproche beaucoup plus de la bonne
comédie
que celui de Scapin. Ce Scapin, qui fait tant de
pas moins de pratiques, on doit être convaincu de l’impuissance de la
comédie
pour la réforme des mœurs. D’après l’affreux tabl
ce n’est véritablement qu’une farce, et le Malade imaginaire est une
comédie
de caractère. Molière a mêlé dans Pourceaugnac au
contribuait à leur donner l’air de pédants maussades, digne gibier de
comédie
: ils étaient si graves et si tristes, que pendan
ries, il a mis à côté, pour les honnêtes gens, d’excellents traits de
comédie
: les Fourberies de Scapin offrent beaucoup de sc
nd il compte trop sur son adresse et sur la sottise des autres. Cette
comédie
n’est pas dans nos mœurs ; c’est son plus grand d
nac fit partie d’une fête que Louis XIV donnait à Chambord ; et cette
comédie
, que les femmes même du peuple font gloire aujour
éclats du comique le plus bouffon. Dans ce temps-là on tenait pour la
comédie
qui fait rire ; les acteurs comiques avaient plus
même de la farce, Molière est le maître, comme il l’est dans la haute
comédie
: après Pourceaugnac, les meilleures pièces que j
; peut-être y a-t-il moins de verve. Cette pièce de Dalainval est une
comédie
d’intrigue assez régulière et très plaisante, que
chent le plus de l’original ; tant nous avons fait de progrès dans la
comédie
depuis cent quarante et un ans ! Pourceaugnac fut
nnaisseurs y découvrent des beautés qu’ils cherchent en vain dans nos
comédies
modernes du meilleur ton : d’ailleurs, les farces
shommes ni bourgeois, le Bourgeois gentilhomme n’en est pas moins une
comédie
très agréable ; elle devait, il est vrai, avoir e
mble avoir des moments d’ivresse, sont regardés aujourd’hui comme des
comédies
de carnaval ; elles sont abondamment nourries et
re, si desséchées et si maigres, peuvent passer avec justice pour les
comédies
de carême. Quoique ce soit une faiblesse naturell
de. III 1er février 1812 Voltaire, dans ses jugements sur les
comédies
de Molière, applique au Bourgeois gentilhomme ces
logue du Bourgeois gentilhomme, je ferais un article plus long que la
comédie
de Molière. C’est dans le Dépit amoureux que le p
comédie de Molière. C’est dans le Dépit amoureux que le père de notre
comédie
a traité, pour ainsi dire, à fond la brouillerie
considère quels sont ceux à qui elles accordent de l’esprit. Mais la
comédie
des Femmes savantes a paru surtout grossière et s
ôté est la folie ? Il ne juge pas mieux le siècle de Molière que sa
comédie
. « Dans un siècle, dit-il, où les mœurs générales
, pour se procurer des succès, de renouveler la licence de l’ancienne
comédie
, et de porter le trouble dans la société : si Cot
ls à ce grand homme d’avoir fait les Femmes savantes, parce que cette
comédie
leur paraît attaquer la philosophie moderne dans
jamais se flatter d’être applaudi, et de produire de l’effet dans une
comédie
, en peignant les mœurs qui existaient il y a deux
comique de voir M. Thomas donner des leçons à Molière sur l’art de la
comédie
. Selon lui, l’ouvrage de Molière eût beaucoup mie
t 1810 Nous avons toujours des femmes savantes malgré Molière et sa
comédie
; nous en avons même beaucoup plus qu’il n’y en a
chaire de l’Évangile, venge l’hôtel de Rambouillet des outrages de la
comédie
, et se montre adorateur des cabinets du bel espri
le ; il avait infecté les plus illustres sociétés, et méritait que la
comédie
en fit justice ; mais, pour que justice fût faite
ux dépens du grec pour divertir les ignorants, qui sont toujours à la
comédie
en grande majorité. Quant au privilège d’être emb
n grande faveur. Ce fut le père Rapin qui envoya au comte de Bussy la
comédie
des Femmes savantes imprimée. Tout jésuite qu’il
lus vivement attaqués dans le Malade imaginaire que dans aucune autre
comédie
. Molière n’était pas aimé de sa femme, parce qu’i
Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. Il faut retourner ce jugement qui est à l’enver
ers : le Malade imaginaire n’est point une farce, mais une excellente
comédie
de caractère, où l’on trouve à la vérité quelques
des malades et la folie des hypocondriaques. Les médecins, malgré ses
comédies
, n’ont pas cessé d’être en vogue ; seulement ils
, quelle raison, quelle fermeté dans le caractère d’Angélique ! Cette
comédie
est l’image fidèle de ce qui se passe dans un gra
glorieux d’être bon, juste, désintéressé, que de faire d’excellentes
comédies
; et s’il fallait opter entre ces deux espèces de
ra un personnage très naturel et très vrai, un personnage de la bonne
comédie
, quand il ne s’assoira point sur un petit taboure
9 ventôse an 11 (28 février 1803) On ne se lasse point de parler des
comédies
de Molière ; le littérateur et le philosophe y dé
à un homme de vouloir en guérir un autre ; mais on n’exige pas d’une
comédie
l’exactitude rigoureuse d’une dissertation. L’aut
e de grâce et perfection : c’est le hasard qui le lui a présenté à la
comédie
, ou dans un bal ; et la première entrevue a été s
e ; avant d’être moraliste, il était poète, et, pour le succès de ses
comédies
, il comptait plus sur le suffrage de la jeunesse
ottise des pères n’est propre qu’à tout gâter. Autrefois de pareilles
comédies
tournaient la tête aux jeunes personnes ; leur im
un homme simple et mal tourné pouvait faire un bon mari, en dépit des
comédies
et des romans ; et comme les maris à présent ne s
ation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses
comédies
, et qu’il ne va presque plus personne à ce même
question. Les faits ne sont pas aujourd’hui tout à fait exacts : les
comédies
de Molière ne sont pas désertes quand elles sont
u à sa propre question ; car si le public a perdu le goût de la bonne
comédie
, ce n’est pas parce que, selon Voltaire, la peint
de tout âge, de tout sexe, de toute condition : Vous n’allez plus aux
comédies
de Molière, parce que vous avez puisé dans mes éc
caractère estimable, un véritable mérite. Il ne faut pas confondre la
comédie
du Malade imaginaire avec ses accessoires, et on
d’une bienséance charmante : ce n’est pas une amoureuse ordinaire de
comédie
; c’est une demoiselle décente et bien élevée, pl
1872). — Jeph Affagard (1873). — Le Harem (1874). — La Belle Saïnara,
comédie
en un acte et en vers (1876). — Le Bonhomme Misèr
Saïnara, comédie en un acte et en vers (1876). — Le Bonhomme Misère,
comédie
en trois actes et en vers (1878). — Le Grand Sain
sera tous les soirs aussi longtemps que l’on voudra. Vous raconter la
comédie
d’Ernest d’Hervilly, si pimpante, si subtile, si
décembre 1876).] Alphonse Lemerre Au théâtre, La Belle Saïnara,
comédie
en un acte et en vers, joint, comme certains de n
aurions un extrême plaisir à écouter au Théâtre-Français cette autre
comédie
à l’affabulation ingénieuse, la Fontaine des Beni
ce (1818). — Les Vêpres siciliennes, théâtre (1819). — Les Comédiens,
comédie
(1820). — Le Paria, pièce (1821). — Nouvelles Mes
ce (1821). — Nouvelles Messéniennes (1822). — L’École des vieillards,
comédie
(1823). — Poésies diverses (1823). — Trois nouvel
(1824). — Sept nouvelles Messéniennes (1827). — La Princesse Aurélie,
comédie
(1828). — Marino Falieri, tragédie (1829). — Nouv
drame (1832). — Les Enfants d’Édouard (1833). — Don Juan d’Autriche,
comédie
en prose (1835). — Une famille au temps de Luther
emps de Luther, tragédie en un acte, en vers (1836). — La Popularité,
comédie
en vers (1838). — La Fille du Cid, tragédie en ci
Messéniennes et Chants populaires (1840). — Le Conseiller rapporteur,
comédie
en prose (1841). — Charles VI, opéra en collabora
s purs de l’esprit. Je regarde, dit Voltaire, la tragédie et la bonne
comédie
comme des leçons de vertu, de raison et de biensé
deux principales espèces de poèmes dramatiques sont la tragédie et la
comédie
, ou, comme disaient les anciens, le cothurne et l
e que par le dramatique seulement ; elle imite le beau, le grand ; la
comédie
imite le ridicule ; l’une élève l’âme et forme le
nous humanise par la compassion, et nous retient par la crainte ; la
comédie
ôte le masque à demi, et nous présente adroitemen
s malheurs publics : Quidquid delirant reges, plectuntur Achivi. La
comédie
fait rire, parce que les sottises des petits ne s
eur et la pitié ; ce qui est signifié par le nom même de tragédie. La
comédie
fait rire ; et c’est ce qui la rend comique ou co
e tragédie. La comédie fait rire ; et c’est ce qui la rend comique ou
comédie
. Au reste, la poésie dramatique fit plus de progr
éâtre. C’est le nom qu’on donne à la fable d’une tragédie ou d’une
comédie
, ou à l’action qui y est représentée. Chambers aj
poème dramatique tout entier ; et nous comprenons les tragédies, les
comédies
, les opéras, même les opéras comiques, sous le no
roman : c’est le fonds principal de l’action d’une tragédie ou d’une
comédie
. Tous les sujets frappants dans l’histoire ou dan
, mais qu’il en soit empêché, par une cause étrangère. La fable de la
comédie
consiste dans l’exposition d’une action prise de
nvaincre par l’inspection des prologues des tragédies grecques et des
comédies
de Térence. Les prologues des pièces anglaises ro
pièces de théâtre, à l’exception des opéras. On a cependant quelques
comédies
avec des prologues, telles que les Caractères de
Plaute, Mercure fait le prologue ; mais, comme il fait aussi, dans la
comédie
, un des principaux rôles, les critiques ont pensé
n de la première place qu’elle occupait dans une tragédie ou dans une
comédie
, et nullement à cause de son étendue. Ce que les
ages déjà cités. Les principes de l’exposition sont les mêmes pour la
comédie
. La plus grande attention de l’auteur doit être d
connaît encore, sur le théâtre français, une espèce d’ouvrages nommés
comédies
épisodiques, ou pièces à tiroir. Les Fâcheux sont
rs de modes que l’on attaque ordinairement dans ces pièces. Le nom de
comédie
ne leur convient nullement puisque la comédie est
s ces pièces. Le nom de comédie ne leur convient nullement puisque la
comédie
est une action et emporte dans son idée l’unité d
espèces de ridicules et de les immoler à la fois. Les chœurs de leurs
comédies
étaient en partie destinés à cet usage ; ils y ra
les chœurs principalement que tombe la réforme qui sert d’époque à la
comédie
nouvelle. Quand le poète introduit deux intrigues
pectateurs. Si la pièce dans laquelle on introduit un épisode est une
comédie
de caractère, il faut avoir égard à deux choses :
épilogue des anciens, ils ont substitué l’usage des petites pièces ou
comédies
, qu’on fait succéder aux pièces sérieuses, afin,
recques et latines, et plusieurs discours du chœur dans les premières
comédies
, et que Striblin appelle monodies, mettant de ce
s ont imités, ont inséré plusieurs monologues dans presque toutes les
comédies
que nous en avons ; mais comme il y en a quelques
ole à son supérieur. Les principes du dialogue sont les mêmes pour la
comédie
. Il doit être celui de la nature même. C’est un d
dont il est combattu, ou qui révèle quelque secret terrible. Dans la
comédie
, il faut s’en servir pour produire des jeux de th
t qui va le réconcilier avec sa femme, son valet répète un rôle d’une
comédie
où tout ridiculise les maris amoureux de leurs fe
fraîcheur et dans un tour bien moderne ce thème, si cher à l’ancienne
comédie
depuis et même avant Les Adelphes de Térence, de
tés heureuses d’un talent fait pour être encouragé dans l’étude de la
comédie
franche, qu’il n’a qu’effleurée cette fois sans a
ngage, coupés dans le vif, semés de mots piquants ou acérés, et d’une
comédie
toute prise dans l’observation directe et dans un
rester dans la mémoire et qui justifient cette définition de la bonne
comédie
, qu’elle est l’œuvre du démon, c’est-à-dire du gé
as un reproche qu’on lui faisait, mais que c’était le caractère de sa
comédie
qu’on se bornait à relever, et que ce serait lui
déjà couronnés les années précédentes ; et quant à l’agréable petite
comédie
donnée à la veille du nouvel an, c’eût été l’exag
, sous ses diverses formes, la tragédie ou le drame en vers, la haute
comédie
dans toute sa mâle vigueur et sa franchise ? La c
r, qu’elle-même, il est vrai, avait été chercher en Espagne. C’est la
comédie
régulière qui lui fournit l’ébauche remarquable d
tats non moins curieux et non moins frappants. C’est, disons-nous, la
comédie
régulière qui a fourni à Molière l’esquisse du Ta
différences qui existent entre les deux œuvres. Les personnages de la
comédie
de l’Arétin sont : Liseo, vieillard, chef de fami
l’œuvre de Molière sont très sensibles. Le personnage principal de la
comédie
de Lo Ipocrito a de commun avec Tartuffe non seul
ais rien ne donne encore à prévoir ces éventualités funestes. Dans la
comédie
de Molière, combien l’idée grandit ! Nous voyons
que le théâtre en saurait faire naître. L’Arétin reste plutôt dans la
comédie
pure, et La Bruyère lui aurait peut-être accordé
elle fut à côté de Molière pendant la période la plus éclatante de la
comédie
française. 38. Voyez l’édition de Venise, 1542,
855). — Médée, tragédie en cinq actes (1856). — Les Doigts de la fée,
comédie
en cinq actes (1858). — Le Pamphlet, comédie en d
— Les Doigts de la fée, comédie en cinq actes (1858). — Le Pamphlet,
comédie
en deux actes (1859). — Béatrix ou la Madone de l
e de l’art, drame en cinq actes (1861). — La Cigale chez les Fourmis,
comédie
en deux actes, avec Labiche (1876). — La Fleur de
s, comédie en deux actes, avec Labiche (1876). — La Fleur de Tlemcen,
comédie
en un acte (1877). — Anne de Kerviller, drame en
poésies (1855). — Profils et grimaces (1856). — Souvent homme varie,
comédie
en vers (1859). — Les Funérailles de l’honneur, d
Funérailles de l’honneur, drame en cinq actes (1862). — Jean Baudry,
comédie
en quatre actes (1863). — Les Miettes de l’histoi
n quatre actes (1863). — Les Miettes de l’histoire (1863). — Le Fils,
comédie
en quatre actes (1866). — Mes premières années de
plaisir à la représentation de Souvent homme varie. La forme de cette
comédie
élégante m’a donné beaucoup à penser sur ce que c
m’ont très souvent fait songer à la façon fine et sèche de certaines
comédies
(trop peu connues), de qui ?… Mon Dieu, de Dufres
et augmentée (1859). — Esquisses parisiennes (1809). — Diane au bois,
comédie
héroïque (1863). — Les Fourberies de Nérine, comé
— Diane au bois, comédie héroïque (1863). — Les Fourberies de Nérine,
comédie
(1864). — La Pomme, comédie (1866). — Gringoire,
oïque (1863). — Les Fourberies de Nérine, comédie (1864). — La Pomme,
comédie
(1866). — Gringoire, comédie (1866). — Les Exilés
s de Nérine, comédie (1864). — La Pomme, comédie (1866). — Gringoire,
comédie
(1866). — Les Exilés (1866). — Les Parisiennes de
Princesses (1874). — Trente-six ballades joyeuses (1875). — Déidamia,
comédie
(1876). — Comédies (1879). — Contes pour les femm
— Trente-six ballades joyeuses (1875). — Déidamia, comédie (1876). —
Comédies
(1879). — Contes pour les femmes (1881). — Contes
rgeron, scènes héroïques (1887). — Madame Robert (1887). — Le Baiser,
comédie
en vers (1888). — Scènes de la vie : Les Belles P
identales ; Rimes dorées (1891). — Dans la fournaise (1892). — Ésope,
comédie
en trois actes (1898). OPINIONS. Charles
es regrets, ni la cruauté des revers, — ainsi la vie ; l’Olympe et la
Comédie
italienne fraternisant parmi des plasticités somp
ture de l’Europe la supériorité française s’établit au théâtre par la
comédie
de mœurs et la tragédie. Plus tard, mais avec une
s tirades éclatantes et déplacées. Depuis, nous en sommes tombés à la
comédie
de sentiment, au tragique larmoyant et bavard qui
rançaises. La tragédie a évolué entre M. Rostand et M. Méténier54. La
comédie
entre M. Bisson et M. Grenet-Dancour. I. — Le d
sincères et vraiment populaires, a essayé à Bussang le pouvoir de la
comédie
sociale. Il n’a qu’à continuer. V. — La comédi
g le pouvoir de la comédie sociale. Il n’a qu’à continuer. V. — La
comédie
de mœurs et de caractère Le bilan est simple58
r mesure, mais comptent déjà, le dernier a écrit peut-être les seules
comédies
de ce temps qui ont chance de survivre avec celle
’est un Balzacien dont le style est plus net et plus simple. VI. —
Comédie
fantaisiste conte dramatique M. Franc-Nohain
la fantaisie et la poussait aux limites où elle atteint à la fois la
comédie
d’observation et la satire philosophique. M. Alfr
argie aux ressources et aux embellissements du théâtre de plein air :
comédie
de mœurs. Il n’y a place sur la scène que pour le
9 1er février 1840. Il est fort question depuis quelque temps des
comédies
qu’on ne joue pas, et même de celles qu’on joue à
pas tout à fait compétents. Ce sont là les termes que l’auteur de la
comédie
sème à chaque page de cette préface, qui vient bi
qui est fait ainsi ; celui des gens du monde l’est tout autrement. La
comédie
de L’École du Monde est assez agréable à la lectu
s à noter, à relever entre soi, mais qui ne sont matière à drame ni à
comédie
. Le monde restreint, choisi par M. Walewski pour
ans, dans le Revue de Buloz, critiqué — oui, critiqué de ma plume sa
comédie
de l’École du Monde ! De plus, j’ai quitté le Mon
ecommandeur. » 40. L’École du Monde ou la Coquette sans le savoir,
comédie
en cinq actes et en prose, par le comte Alexandre
t dressé de ses livres après son décès, deux cent quarante volumes de
comédies
françaises, italiennes et espagnoles. Les pièces
se des incidents et des ressorts que ceux-là peuvent lui procurer, sa
comédie
n’a jamais, ou bien rarement, l’allure ni le ton
er, sa comédie n’a jamais, ou bien rarement, l’allure ni le ton de la
comédie
espagnole. Là est la différence importante, la gr
ressortir les relations très nombreuses qui existent entre l’ancienne
comédie
italienne et le théâtre de Molière. J’étais oblig
é, on ne trouvera nulle part qu’il y ait double emploi. L’étude de la
comédie
italienne antérieurement à Molière est un sujet i
à m’occuper, parce qu’ils sont restés étrangers à Molière et à notre
comédie
. Je ne viens pas des premiers explorer ce curieux
t du génie. L’Abbé Brueys ne se soucioit point de paroître Auteur des
Comédies
qu’il avoit faites, & refusoit de les retouch
e Ballet extravagant, ainsi que le Secret révélé, deux autres petites
Comédies
en un Acte chacune, n’ont pour elles que le mérit
urel du Dialogue, caractere principal de l’Auteur. La Prude du temps,
Comédie
en cinq Actes, la seule de toutes qui soit en Ver
r l’anathême. Quant à ses petites Poésies, elles annoncent, comme ses
Comédies
, l’Homme d’esprit, né sur les bords de la Garonne
s fait mal qu’une seule. » Elle s’était démis le coude ce jour-là. La
comédie
était une autre de ses passions, et qui tenait en
sta jusqu’à la fin de sa vie. Elle n’était pas, sur le chapitre de la
comédie
, de l’avis de Bossuet, de Bourdaloue et des autre
moralistes plus indulgents : À l’égard des prêtres qui défendent la
comédie
, écrivait-elle assez irrévérencieusement, je n’en
ils comprendraient que l’argent que le peuple dépense pour aller à la
Comédie
n’est pas mal employé : d’abord, les comédiens so
diens sont de pauvres diables qui gagnent ainsi leur vie ; ensuite la
comédie
inspire la joie, la joie produit la santé, la san
santé, la santé donne la force, la force produit de bons travaux ; la
comédie
est donc à encourager plutôt qu’à défendre. Elle
uche des femmes. Cependant « Le Malade imaginaire n’est pas celle des
comédies
de Molière que j’aime le mieux, disait-elle ; Tar
« Je ne puis vous écrire plus long, car on m’appelle pour aller à la
Comédie
; je vais voir Le Misanthrope, celle des pièces d
elle à sa demi-sœur, dire qu’il n’y avait pas au monde de plus belles
comédies
que celles des Anglais. » Après la mort de Monsi
dîner, il m’est impossible d’y rester éveillée. — Je ne dors pas à la
Comédie
, ajoute-t-elle, mais très souvent à l’Opéra. » Ic
de la surprendre dormant même dans ce qu’elle aime le mieux après la
comédie
, dans sa correspondance. Un jour, elle fit devant
à sa profession. Son grand-père maternel pourtant, qui aimait fort la
comédie
, le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgogne, où
Guillaume et Turlupin dans la farce. Chaque fois qu’il revenait de la
comédie
, le jeune Poquelin était plus triste, plus distra
a profession. Qu’on se figure ces matinées rêveuses d’un lendemain de
comédie
pour le génie adolescent devant qui, dans la nouv
stes, et en rétractant ses premiers goûts au point d’écrire contre la
comédie
, il sembla transmettre du moins à son illustre aî
, une réminiscence de cette situation antérieure de vingt années à la
comédie
. Nul doute qu’entre Molière fort enclin à l’amour
rt par son silence. » L’un des ennemis de Molière, de Villiers, en sa
comédie
de Zélinde, représente un marchand de dentelles d
alienne, de l’Étourdi, sa dernière pièce, et il y ajouta la charmante
comédie
du Dépit amoureux. Le prince, enchanté, voulut se
en province. Bien que la première de ces pièces ne soit encore qu’une
comédie
d’intrigue tout imitée des imbroglios italiens, q
fils naturel direct des valets de la farce italienne et de l’antique
comédie
, de l’esclave de l’Épidique, du Chrysale des Bacc
qui jouait Mascarille : « Courage, courage, Molière ! voilà la bonne
comédie
! » A ce cri, qu’il devinait bien être celui du v
ore, des stances faciles, où il célèbre la charmante naïveté de cette
comédie
qu’il égale à celles de Térence, supposées écrite
lent de Molière pour les vers n’éclata plus évidemment que dans cette
comédie
satirique, dans les scènes du piquet ou de la cha
ante représentations, ne devait pas être imprimé, quand un amateur de
comédie
, nommé Neufvillenaine, s’aperçut qu’il avait rete
Femmes et dans l’Impromptu de Versailles, et elle y est en action, en
comédie
encore. A la scène VII de la Critique, n’est-ce p
aliens n’ont pas eu si bonne grâce, et le sieur Angelo, docteur de la
comédie
italienne, allait jusqu’à revendiquer le sujet du
s-Royal. C’est quinze jours après cette conversation mémorable que la
comédie
du Misanthrope aurait été achevée et sur l’affich
u’au bout, dans un intérêt de parenté. Ces masques fameux de la bonne
comédie
, depuis Plaute jusqu’à Patelin, ces malicieux con
rose, et, comme le dit spirituellement un contemporain de Molière, la
comédie
n’a eu le temps cette fois que de chausser un bro
Georges Dandin, mais Pourceaugnac, mais le Bourgeois Gentilhomme, ces
comédies
de verve avec intermèdes et ballets, ne firent ja
pinceau pour retoucher et corriger leur ouvrage, au lieu que dans ses
comédies
, où il falloit beaucoup d’action et de mouvement,
sait à être son complice dans le latin macaronique de ses plus folles
comédies
; il lui fournissait les malignes étymologies gre
réel. Molière, forcé pour les divertissements de cour de combiner ses
comédies
avec des ballets, en vint à déployer, à déchaîner
e fois trouvée, l’imagination inventive de Molière s’y précipita. Les
comédies
à ballets dont nous parlons n’étaient pas du tout
t des situations, les Femmes savantes enfin, le plus parfait style de
comédie
en vers, le troisième et dernier coup porté par M
he de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
comédie
! Quoi ? cet homme, le premier de notre temps pou
s douleurs, en a-t-il transporté indirectement quelque chose dans ses
comédies
? et en quelle mesure l’a-t-il fait ? On trouve d
œuvres complètes, Molière faisoit d’admirables applications dans ses
comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
que autant du drame. On peut faire jusqu’à un certain point une bonne
comédie
, un bon drame, en sa vie ; témoin Gresset et Piro
jour-là s’ils n’étoient prêts à quatre heures précises pour jouer la
comédie
. Sans cela, leur dit-il, je ne puis m’y trouver,
truire ensuite si parfaitement qu’ils semblaient moins des acteurs de
comédie
que les vraies personnes qu’ils représentaient. »
la République ; car les opinions politiques avaient aussi séparé la
Comédie
en deux camps. Revenue à son complet par une réco
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