Section 6, que dans les écrits des anciens, le terme de
chanter
signifie souvent déclamer et même quelquefois par
d’où procedoit la signification abusive que le mot de chant, celui de
chanter
et leurs dérivez avoient alors. Il dit que dans l
us les vers se chantoient dans ce temps-là, on s’étoit habitué à dire
chanter
, pour dire en general reciter une composition. Ap
dire en general reciter une composition. Après que l’usage de ne plus
chanter
toutes les poësies eut été introduit, et qu’on eu
de poësie. Il y eut encore plus, ajoute Strabon, on continua de dire
chanter
pour reciter, après qu’on se fut mis à composer e
’on se fut mis à composer en prose. Ainsi l’on en vint jusques à dire
chanter
de la prose, pour dire reciter de la prose. Comme
éviter les équivoques où je tomberois, si j’allois emploïer le mot de
chanter
absolument, tantôt pour dire executer un chant mu
tention à imiter le discours ordinaire auroit été perduë, si l’on eut
chanté
ces vers. Cependant les auteurs anciens se serven
t chanté ces vers. Cependant les auteurs anciens se servent du mot de
chanter
lorsqu’ils parlent de la recitation des comedies,
déja ce qu’il en dit. Croit-on que ces orateurs chantassent comme on
chante
dans nos opera ? Dans un autre endroit Quintilien
itée dans les entretiens ordinaires. Que le lecteur juge si c’est là
chanter
. Enfin Quintilien, après avoir dans un passage qu
avoir dans un passage que nous avons rapporté, défendu à l’orateur de
chanter
comme les comediens, ajoute, qu’il est fort éloig
ilien, quand il parloit en public, chantoit-il, à prendre le terme de
chanter
dans la signification qu’il a parmi nous ? Mais,
ssion nous meneroit trop loin. Ainsi je suppose que les choeurs aïent
chanté
en musique harmonique une partie de leurs rôlles,
ramatiques où les acteurs ne font que déclamer, quoique les choeurs y
chantent
. Telles sont l’Esther et l’Athalie de Monsieur Ra
e chose. Quoiqu’il en soit, supposé qu’il fallut entendre le terme de
chanter
au propre, quand il s’agit du chant des choeurs,
e, et, s’associant en esprit aux angoisses d’esprit de son maître, il
chante
, en interrogeant Jéhovah et en se répondant comme
dans la personne et dans la pensée de Saül, devant qui et pour qui il
chante
. « Jéhovah m’a dit : Tu es mon fils, je t’ai conç
s persans d’une autre époque. Ce n’est plus l’ode, c’est la réflexion
chantée
; ce n’est plus le délire, c’est la sagesse. Cela
t et une invocation au nom du roi abattu par la souffrance, que David
chante
pour son maître sur sa harpe auprès de son lit ;
oint de mémoire, et dans la caverne (dans le sépulcre) qui est-ce qui
chantera
ton nom ? » Puis le mal se fait de nouveau sentir
III L’ode suivante est une justification par serment que David se
chante
à lui-même des accusations injustes portées par S
vise. » Il paraît ici que le poète, justifié et vengé, se complaît à
chanter
un cantique de reconnaissance, et l’on retrouve,
sous le nombre 18 de ses chants lyriques, est celui qu’il écrivit et
chanta
après les victoires qui lui donnèrent le trône. L
r ! « Que le Dieu de mon salut soit glorifié ! « Voilà pourquoi je le
chante
parmi les multitudes ! » XI Et il le chant
ilà pourquoi je le chante parmi les multitudes ! » XI Et il le
chante
en effet dans les hymnes d’adoration qui suivent
passant sans transition de l’ordre matériel à l’ordre moral, le poète
chante
en strophes réfléchies la sagesse de Jéhovah empr
Je dirai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée du peuple je
chanterai
ton nom ! » On chercherait en vain dans toute la
enthousiasme toujours figuré du vrai poète le ressaisit aussitôt ; il
chante
d’une voix immortelle l’entrée triomphale de Dieu
resses âpres dans les odes mystiques qu’il soupire, plus qu’il ne les
chante
, sur la terrasse dans son palais de Sion, dans la
proche. « Voilà que tu as mesuré mes jours par la paume de ta main »,
chante-t
-il à Dieu, « et l’espace que j’ai parcouru est de
e de ta bouche sur l’autre bassin les ferait monter ! » XVI Il
chante
ailleurs un chant de reconnaissance pour les labo
d’agneaux, les vallées vêtues de moissons ; on est dans la joie et on
chante
! « Lorsque vous vous reposez entre les rigoles d
empreinte de tes pas. » Tout à coup, dans une série de cantiques, il
chante
en hymne l’épopée du peuple de Dieu. Depuis Moïse
tion. C’est le poème national d’un peuple exclusivement théocratique,
chanté
aux pieds de ses autels par un pontife-roi. L’épo
dit-il, « mon âme languit après tes parvis ! Mon cœur et ma chair te
chantent
, ô Dieu vivant ! « Le passereau trouve sa demeur
tes œuvres me réjouissent à contempler, ô mon Dieu ! Que j’aime à les
chanter
, soit sur l’instrument à dix cordes, soit sur le
ndra-t-il pas ? et celui qui a aplani l’œil ne verra-t-il pas ? » Il
chante
jusqu’à sa politique dans la cinquante et unième
Il chante jusqu’à sa politique dans la cinquante et unième ode ; il
chante
jusqu’à son agonie dans la suivante. « Mes jours
toire nationale où Jéhovah a signalé sa protection sur Israël. Horace
chantait
-il un tel Poëme séculaire aux Romains ? Tyrtée a-
ns. « Aux saules de leurs rivages nous avions suspendu nos harpes ! «
Chantez
-nous quelques-uns des chants de Sion, votre patri
nts et tous les astres ! Sublime finale de cet opéra de soixante ans,
chanté
par le berger, le héros, le roi, le vieillard dan
é par le berger, le héros, le roi, le vieillard dans les psaumes ! «
Chantez
le Seigneur dans les profondeurs du firmament ! «
saumes ! « Chantez le Seigneur dans les profondeurs du firmament ! «
Chantez
-le, vous ses anges ! vous ses armées ! « Soleil
! « Chantez-le, vous ses anges ! vous ses armées ! « Soleil et lune,
chantez
! chantez, vous, astres lumineux ! étincelantes c
z-le, vous ses anges ! vous ses armées ! « Soleil et lune, chantez !
chantez
, vous, astres lumineux ! étincelantes constellati
, astres lumineux ! étincelantes constellations ! « Voûtes des cieux,
chantez
! Chantez, vastes eaux qui flottez au-dessous des
umineux ! étincelantes constellations ! « Voûtes des cieux, chantez !
Chantez
, vastes eaux qui flottez au-dessous des cieux ! «
êle, neige, brouillards, vents des tempêtes qui exécutez ses paroles,
chantez
! « Montagnes, collines, arbres qui portez des fr
s, collines, arbres qui portez des fruits, cèdres qui portez l’ombre,
chantez
! « Jeunes hommes, jeunes vierges, adolescents, v
, chantez ! « Jeunes hommes, jeunes vierges, adolescents, vieillards,
chantez
! « Célébrez son nom par des danses, par des fanf
y a pas une piété sur la terre qui ne prie avec ses paroles ou qui ne
chante
avec sa voix. On dirait qu’il a mis une corde de
on pense qu’alors la poésie lyrique des nations les plus cultivées ne
chantait
que le vin, l’amour, le sang et les victoires des
qui l’inspirait si mélodieusement. Que ne puis-je l’y retrouver, pour
chanter
les tristesses de mon cœur et celles du cœur de t
cœur de tous les hommes dans cet âge inquiet, comme ce berger inspiré
chantait
ses espérances dans un âge de jeunesse et de foi
muettes, et l’homme passe en silence, sans avoir ni aimé, ni prié, ni
chanté
. XXVI Remontons au palais de David. De là o
’olivier qu’il avait traversées. Il soupirait, gémissait, sanglotait,
chantait
mélancoliquement ou mélodieusement entre les char
heureux que ces musiciens de nos sens, ce n’est pas à l’oreille qu’il
chante
, il chante au cœur. XXVIII Au moment où j’a
ces musiciens de nos sens, ce n’est pas à l’oreille qu’il chante, il
chante
au cœur. XXVIII Au moment où j’allais ferme
de ses sensations, tantôt en paroles, tantôt en chant. L’instinct de
chanter
est aussi naturel à l’âme, et surtout à l’âme ému
peut exprimer. De là aussi la poésie lyrique, dans laquelle l’âme se
chante
à elle-même ou chante aux autres âmes ce que la s
aussi la poésie lyrique, dans laquelle l’âme se chante à elle-même ou
chante
aux autres âmes ce que la simple parole parlée ou
e ou écrite lui semble insuffisante à révéler. III Ce besoin de
chanter
, besoin tout à fait irréfléchi, mais impérieux co
s de bonheur, d’amour, de tristesse ou d’admiration qui le surcharge.
Chanter
, c’est éclater devant l’homme ou devant Dieu. Tou
te, la cigale elle-même dans la poudre ardente du champ labouré, tout
chante
devant le soleil. L’astre réchauffe à la fois ces
squ’au rivage ! Si vous demandez à chacune de ces voix, pourquoi elle
chante
, elle ne saurait pas vous répondre. La voix chant
oix, pourquoi elle chante, elle ne saurait pas vous répondre. La voix
chante
de la plénitude du cœur, voilà tout. Quand l’homm
à tout. Quand l’homme est heureux de son loisir et de son travail, il
chante
; c’est l’enthousiasme du bien-être qui lui donne
as seulement le loisir, le bien-être, le travail, le bonheur qui font
chanter
l’homme ; ce sont toutes les grandes émotions du
est lyrique ; disons plus, il est pieux. Dans tous les pays l’amant
chante
sous la fenêtre de sa fiancée ; la mère chante pr
tous les pays l’amant chante sous la fenêtre de sa fiancée ; la mère
chante
près du berceau de son enfant ; la nourrice chant
fiancée ; la mère chante près du berceau de son enfant ; la nourrice
chante
en souriant à l’oreille de son nourrisson pour le
s et de belles filles, destinés les uns aux autres par leurs parents,
chantent
en se tenant par le bout des doigts, en revenant
plus mélodieuse que le marbre. Le prêtre, ce musicien de nos soupirs,
chante
à la naissance, au mariage, au sacrifice, à la mo
aux Thermopyles antiques ou aux Thermopyles modernes ; le patriotisme
chante
comme Tyrtée, comme Rouget de Lisle ou comme Béra
ts symptômes de cet instinct lyrique de l’âme humaine, qui la porte à
chanter
quand elle déborde de sensations et quand la paro
u’à l’aiguillon ; comme quoi le roux avait besoin d’entendre toujours
chanter
ou siffler autour de lui pour reprendre cœur à l’
llée dans mes oreilles d’enfant. XX « Place au petit Didier ! »
chantait
-il sur un rythme lent et sur un air pastoral du p
d’Arcey que vous m’avez vu ! « Que vous avez vu le petit Didier, qui
chante
à présent mieux que vous ! « Rossignols, rossigno
muet, j’étais muet comme vous en hiver ; le vin et l’amour m’ont fait
chanter
! « Chanter comme vous. Écoutez-moi ! écoutez-mo
muet comme vous en hiver ; le vin et l’amour m’ont fait chanter ! «
Chanter
comme vous. Écoutez-moi ! écoutez-moi, et taisez-
dans le ciel bleu ! Vous n’y monterez pas plus haut que mon cœur qui
chante
avec vous ! « Je suis le fiancé ! je suis le fian
ue ce pauvre Didier, qui n’a jamais dit un mot plus haut que l’autre,
chante
aujourd’hui comme un ménétrier qui s’en retourne
père t’a fait boire pour rire ses trois bouteilles de vin qui te font
chanter
, et que la fille, d’accord avec nous pour t’attra
emière ode que j’entendis ; voilà comment je compris que le besoin de
chanter
, quand l’âme est émue jusqu’à l’enthousiasme par
te sonnerie des morts. Aussi, après quelques volées, toute ma douleur
chantait
en moi, en me déchirant les sens et le cœur ; mai
ntait en moi, en me déchirant les sens et le cœur ; mais ce désespoir
chantait
véritablement, sur les deux ou trois notes de la
la fois , mes sanglots prenaient le rythme de ce glas funèbre, et je
chantai
ainsi en moi une ode de larmes à la mémoire de ce
ur la terre, le plein et le vide de la vie ! Je ne sentais pas que je
chantais
ainsi au branle de la cloche, et, quand elle se t
d elle se tut, je me relevai de terre indigné contre moi-même d’avoir
chanté
. XXV Mais ce n’était pas la volonté qui ava
me d’avoir chanté. XXV Mais ce n’était pas la volonté qui avait
chanté
en moi, c’était l’instinct. Les grandes émotions,
t dans les villes et dans les villages sous des arcs de triomphe. Ils
chantaient
en marchant des strophes terribles. Ces couplets,
tionale dans des accents que personne n’a écrits et que tout le monde
chante
. Tous les sens veulent porter leur tribut au patr
e séparer la poésie de la musique et le sentiment de l’expression. Il
chantait
tout et n’écrivait rien. XXVIII Accablé de
a composition de de Lisle. Une des jeunes filles accompagnait. Rouget
chanta
. À la première strophe, les visages pâlirent ; à
ille sur tous les orchestres populaires. Marseille l’adopta pour être
chanté
au commencement et à la fin des séances de ses cl
ls, lui écrivait : « Qu’est-ce donc que cet hymne révolutionnaire que
chante
une horde de brigands qui traverse la France et a
elles se partagent la création. Il a parlé des choses humaines, il a
chanté
les choses divines. La prose a eu la terre et tou
bération à la prose. Dans toutes les langues, au contraire, l’homme a
chanté
généralement en vers la nature, le firmament, les
transcendant s’est incarné dans les vers. L’un a discouru, l’autre a
chanté
. Pourquoi cette différence dans ces modes divers
a enseigné ou imposé à l’humanité qu’il fallait parler ces choses et
chanter
en vers celles-là ? Personne. Le maître de tout,
énétrant, plus harmonieux, plus sensible, plus imagé, plus crié, plus
chanté
que sa langue habituelle ; et qu’il invente le ve
sculpture invente les contours, ce chant des formes ; car chaque art
chante
pour un de nos sens, quand l’enthousiasme, qui n’
suprême puissance, saisit l’artiste. L’art des arts, la poésie seule
chante
pour tous les sens à la fois et pour l’âme, ce se
-t-il, nous dit-on encore, ce qui doit être parlé ou ce qui doit être
chanté
dans les sensations ou dans les sentiments qui l’
vent, qui s’élève tout à coup de cet océan d’épis jaunes, pour aller
chanter
on ne sait quel petit hymne de vie dans le ciel e
l’émotion naît, avec l’émotion naît la poésie dans l’âme. Vous pouvez
chanter
l’alouette, le grillon, la brise dans le chaume,
ter l’alouette, le grillon, la brise dans le chaume, je vous défie de
chanter
le champ de blé, la meule de gerbes, le sac de fr
lé, la meule de gerbes, le sac de froment, cela se compte, cela ne se
chante
pas. L’instrument humain n’a point d’écho pour le
paysage ! Je vous défie de parler en sa présence le langage vulgaire.
Chantez
alors, car vous êtes ému autant que les fibres de
it, il tremble, il s’anéantit, il se prosterne, il adore, il prie, il
chante
le Te Deum de la grandeur de Dieu et de la petite
a plus divine des émotions. XIV Voilà pourquoi les vrais poëtes
chantent
la vérité et la vertu, pendant que les poëtes inf
tes chantent la vérité et la vertu, pendant que les poëtes inférieurs
chantent
les sophismes et le vice ! Ces poëtes du vice son
eille, et nous nous imaginions que c’étaient des esprits célestes qui
chantaient
. Nous nous servions habituellement, pour ce jeu,
et, la plaçant à côté de la première, nous les écoutâmes toutes deux
chanter
. Or, soit que les fils fussent moins tendus, soit
ites harpes que dans l’autre, nous trouvâmes que les esprits de l’air
chantaient
plus tristement et plus harmonieusement dans les
poëte, un adorateur, un chantre de la création. Seulement, au lieu de
chanter
pour moi-même ou pour les hommes, je chanterais p
n. Seulement, au lieu de chanter pour moi-même ou pour les hommes, je
chanterais
pour lui ; mes hymnes ne contiendraient que le no
sacrée de ce cantique incessant et universel que toute créature doit
chanter
, du cœur ou de la voix, en naissant, en vivant, e
l y a un morceau de poésie nationale dans la Calabre que j’ai entendu
chanter
souvent aux femmes d’Amalfi en revenant de la fon
n’était pas sa voix ni le bruit de ses pas, Ni l’écho des amants qui
chantaient
sous les treilles ; C’était vous, c’était vous,
fles d’enfants donnant dans leur berceau, Ni la voix des pêcheurs qui
chantaient
sur la vague ; C’était vous, c’était vous, ô mon
était vous, c’était vous, ô mon ange gardien, Vous dont le cœur alors
chantait
avec le mien. Maintenant je *suis seule et vieil
ant dans mon sein la voix intérieure M’entretient, me console, et me
chante
toujours. Ce n’est plus cette voix du matin de me
aussi cette voix intérieure qui lui parle à tous les âges, qui aime,
chante
, prie ou pleure avec elle à toutes les phases de
petit garçon dans ses bras pour apaiser ses cris. En même temps elle
chantait
: Tais-toi petit de griote. Le jour que mon père
ille qui cherchait des champignons en bordure du lougan entendit Dêdé
chanter
. Elle s’en fut trouver le roi et lui dit : « Gran
les filles du village et ordonne leur de répéter la chanson qu’elles
chantent
le matin en effarouchant les oiseaux pilleurs de
nfant confié à ses soins. Il les invita à répéter la chanson qu’elles
chantaient
le matin : et elles obéirent. Quand vint le tour
obéirent. Quand vint le tour de Dédé, qui était la dernière, celle-ci
chanta
une tout autre chanson que celle que la vieille a
rreau et menaça la fausse griote de l’égorger sur le champ si elle ne
chantait
pas la véritable chanson. Épouvantée, Dêdé déposa
r son dos puis, le reprenant et le faisant sauter dans ses bras, elle
chanta
: Tais-toi, petit de griote, etc. Quand elle eut
elle chanta : Tais-toi, petit de griote, etc. Quand elle eut fini de
chanter
, le massa comprit de quelle fourberie il avait ét
ompère ! qu’il ait l’âme de votre bon père Dom Rohart qui sut si bien
chanter
. Mainte fois je l’ai entendu vanter pour n’avoir
nce vous vous y appliquiez beaucoup : vous saviez faire votre partie.
Chantez
-moi une rotruenge. C’est une espèce de chanson o
ez-moi une rotruenge. C’est une espèce de chanson ou de ronde qui se
chantait
d’ordinaire avec accompagnement de vielle. Tout c
rait trop tôt finie. Renart l’entend et lui dit : « C’est bien ! vous
chantez
mieux que vous ne faisiez ; et, si vous vouliez,
mme est pure votre voix ! Si vous pouviez vous abstenir de noix, vous
chanteriez
le mieux du monde. Chantez donc encore une fois.
ous pouviez vous abstenir de noix, vous chanteriez le mieux du monde.
Chantez
donc encore une fois. » Tiècelin, qui veut avoir
pas le moins du monde. Nos vieux trouvères ne sont pas pressés : ils
chantent
et récitent cela dans les fermes, ou les jours de
autre droit, il s’appuie à un mur, et, comme celui qui est fatigué de
chanter
et de veiller, il se met à sommeiller peu à peu.
dit Renart. Et à ce premier mot Chanteclair, un peu rassuré, se met à
chanter
de joie. Renart, insistant sur le cousinage : « S
lin, lui dit-il, le bon père qui t’engendra : Jamais Coq si bien ne
chanta
; Telle voix eut et si clair ton Que d’une lieue
a ; Telle voix eut et si clair ton Que d’une lieue l’entendait-on, Et
chantait
fort à longue haleine Les deux yeux clos et la v
eux clos et la voix saine ; D’une grand lieue on l’entendait Quand il
chantait
et refrainait. » Ce que Renart veut obtenir cett
de la condition et lui dit, en touchant toujours la corde filiale : «
Chante
, cousin ; je saurai bien si Chanteclin mon oncle
i bien si Chanteclin mon oncle te fut de quelque chose. » Chanteclair
chante
; mais il chante comme il dormait d’abord, un œil
lin mon oncle te fut de quelque chose. » Chanteclair chante ; mais il
chante
comme il dormait d’abord, un œil clos et l’autre
regarde souvent de côté : « Ce n’est pas cela, dit Renart, Chanteclin
chantait
autrement, tout d’un trait, les yeux fermés, tant
ya. Ce jour-là qui était le bon samedi avant le dimanche où l’Église
chante
Laetare Jerusalem, Beaumanoir avait jeûné ; et à
rté, au bruit des fleuves et des torrents qui roulent à ses pieds, il
chante
une hymne en l’honneur de la divinité dont il épr
présence, et qui le fait exister et sentir. La première hymne qui fut
chantée
dans cette solitude du monde, fut une grande époq
breux, élevant tous ensemble leurs mains vers le ciel, composaient et
chantaient
de nouvelles hymnes. Dans ces temps d’effroi, les
d elle s’éloigne du rivage. Et à l’autre extrémité du globe, l’Indien
chante
sous son beau ciel : Je te loue, ô toi qui fais c
is que vers les bords de la Russie orientale, un autre peuple sauvage
chante
auprès de ses volcans : Je t’adore et te loue, ô
. On nous a conservé beaucoup d’hymnes des anciens. Le pays où Homère
chanta
, où Orphée institua des mystères, où l’architectu
y voit le génie esclave de la superstition, et des erreurs populaires
chantées
avec autant d’harmonie que de grâce. Il ne nous r
ur, tout à coup enflammé d’enthousiasme, se fit apporter une lyre, et
chanta
en leur présence cette hymne qui nous a été conse
ible image ; je t’adresserai donc mes hymnes, et je ne cesserai de te
chanter
. Cet univers suspendu sur nos têtes, et qui sembl
oindre le Pervigilium Veneris, qui probablement était une hymne qu’on
chantait
dans les fêtes de Vénus.
. Non seulement on changeoit de flutes lorsque les choeurs venoient à
chanter
, mais on en changeoit encore dans les recits. Don
ns, d’une chose qui passe pour un défaut. En disant d’un acteur qu’il
chante
, on croit le blâmer. Je réponds que cette express
se du sens limité dans lequel nous avons coutume d’emploïer le mot de
chanter
, lorsque nous nous en servons en parlant de la dé
déclamation théatrale. Il est établi qu’on ne dise d’un acteur qu’il
chante
, que lorsqu’il chante mal à propos, lorsqu’il se
. Il est établi qu’on ne dise d’un acteur qu’il chante, que lorsqu’il
chante
mal à propos, lorsqu’il se jette sans discernemen
oujours ridicule, dès qu’il est faux. On ne dit pas d’un acteur qu’il
chante
lorsqu’il ne place qu’à propos les soupirs, les a
er quelquefois le rôlle de Phedre dans la tragedie de Racine, qu’elle
chante
le recit qui commence par ces paroles. juste ciel
ies de l’organe de la parole, que les sons que forme une personne qui
chante
. Or on voit bien que le chant vitieux dont on vie
se partagent la création. L’homme a parlé des choses humaines ; il a
chanté
les choses divines. La prose a eu la terre et tou
bération à la prose. Dans toutes les langues, au contraire, l’homme a
chanté
généralement en vers la nature, le firmament, les
transcendant s’est incarné dans les vers. L’un a discouru, l’autre a
chanté
. Pourquoi cette différence dans ces modes divers
é ou imposé à l’humanité qu’il fallait parler en prose ces choses, et
chanter
en vers celles-là ? Personne. Le maître de tout,
énétrant, plus harmonieux, plus sensible, plus imagé, plus crié, plus
chanté
que sa langue habituelle, et qu’il invente le ver
sculpture invente les contours, ce chant des formes ; car chaque art
chante
pour un de nos sens, quand l’enthousiasme, qui n’
suprême puissance, saisit l’artiste. L’art des arts, la poésie seule,
chante
pour tous les sens à la fois et pour l’âme, pour
-t-il, nous dit-on encore, ce qui doit être parlé ou ce qui doit être
chanté
dans les sensations ou dans les sentiments qui l’
vent, qui s’élève tout à coup de cet océan d’épis jaunes, pour aller
chanter
on ne sait quel petit hymne de vie dans le ciel,
ésie, c’est le beau. L’épi est utile, mais l’alouette vit, le grillon
chante
, la brise pleure, le cœur sympathise, la mémoire
’émotion naît ; avec l’émotion naît la poésie dans l’âme. Vous pouvez
chanter
l’alouette, le grillon, la brise dans le chaume ;
er l’alouette, le grillon, la brise dans le chaume ; je vous défie de
chanter
le champ de blé, la meule de gerbes, le sac de fr
é, la meule de gerbes, le sac de froment : cela se compte, cela ne se
chante
pas. L’instrument humain n’a point d’écho pour le
vous défie de parler, en face de ces merveilles, le langage vulgaire.
Chantez
alors, car vous êtes ému autant que les fibres de
t, il tremble, il s’anéantit, il se prosterne, il adore, il prie ; il
chante
le Te Deum de la grandeur de Dieu et de la petite
la plus divine des émotions. XI Voilà pourquoi les vrais poètes
chantent
la vérité et la vertu, pendant que les poètes inf
tes chantent la vérité et la vertu, pendant que les poètes inférieurs
chantent
les sophismes et le vice. Ces poètes du vice sont
emiers des poètes sont évidemment les lyriques, c’est-à-dire ceux qui
chantent
, parce que leur poésie est plus spiritualiste que
comédie, l’élégie, tout ce qui vibre, tout ce qui pense, tout ce qui
chante
, tout ce qui agit, tout ce qui pleure, tout ce qu
. Le philosophe, devenu poète pour s’attirer l’imagination du peuple,
chante
la Loi de la délivrance de l’âme, ou de son émanc
ères sacerdotaux, et aussi les histoires nationales, y sont fondus et
chantés
dans une poésie tantôt héroïque, tantôt sacrée. L
llemand, et quelques-uns en français. XXII Après la poésie qui
chante
, ou lyrique, après la poésie qui pense, ou philos
ples helléniques, avant d’être recueillies, coordonnées et divinement
chantées
par Homère, de même les poèmes épiques de l’Inde,
ment des récits héroïques et des systèmes religieux réunis, combinés,
chantés
par les derniers poètes, auteurs de ces poèmes. Q
récits populaires. Un poète épique n’est au fond qu’un historien qui
chante
, au lieu d’écrire. Pour qu’une nation écoute et r
e, au lieu d’écrire. Pour qu’une nation écoute et retienne ces récits
chantés
, il faut que ce qu’on lui chante soit déjà accept
ation écoute et retienne ces récits chantés, il faut que ce qu’on lui
chante
soit déjà accepté comme un fonds de vérité dans s
dans toutes les langues, la manifestation de ce besoin mystérieux de
chanter
qui saisit l’âme toutes les fois que l’âme est sa
us généreuses émotions de l’homme. Mais, parmi ces lyriques, ceux qui
chantent
à Dieu l’hymne ou la prière sont les premiers de
tiques qu’à proportion de ce qu’ils auront été eux-mêmes émus. Ils ne
chanteront
ou ils ne parleront du cœur que s’ils ont plus de
es de l’humanité sur Dieu ou les dieux. Les poètes lyriques (ceux qui
chantent
), les auteurs des hymnes, des cantiques, des psau
vivants, les prophètes. Plus tard cette inspiration de l’enthousiasme
chanté
, descendit plus bas dans les littératures puremen
t Sapho, les lyriques purement poétiques, comme Horace (chantant pour
chanter
et pour plaire) ; enfin les lyriques académiques
les grands chanteurs contemporains de notre pays, au sommet desquels
chantait
Victor Hugo, enfant, ce Benjamin de la tribu de l
nt le plus inspiré, mais le mieux inspiré de tous ceux qui écoutèrent
chanter
en eux l’inspiration humaine en s’accompagnant d’
nuées. VI Telle était la langue que David allait avoir à faire
chanter
, prier, pleurer pour toutes les prières, pour tou
n mal sur la route, il veut frapper de sa lance le jeune harpiste qui
chante
et qui joue de son instrument auprès de sa couche
alors chez les Amalécites. Il pleure sur le roi et sur Jonathas ; il
chante
un chant funèbre. On y sent la sincérité de la do
se façonner, dans un cœur d’homme, un instrument capable de crier, de
chanter
ou de pleurer pour l’humanité tout entière, Dieu
ur nous faire une idée juste de ce qu’est la poésie lyrique, écoutons
chanter
dans un même homme d’abord ce pauvre petit berger
nvention parfaite des vers, qui change les mots en notes, et qui fait
chanter
le style comme une musique à laquelle on bat la m
r au chant du poète, en répétant après lui ce qu’il avait déjà dit ou
chanté
. Cette intention de prêter ainsi une espèce de re
rpe et de la prosodie du berger musicien et du roi-poète. Écoutons-le
chanter
. XXIV Mais, d’abord, pourquoi écoutons-nous
Écoutons-le chanter. XXIV Mais, d’abord, pourquoi écoutons-nous
chanter
de si loin ce lyrique Hébreu, et pourquoi n’écout
plus belles odes. « Ainsi qu’un architecte consommé (dit-il avant de
chanter
les mules d’Agésias) ; ainsi qu’un architecte con
’un poète au début de la vie4 et aux premiers accents d’un talent qui
chantera
très ferme plus tard, si j’en crois la puissance
ertainement assez fort pour prétendre un jour à l’originalité et pour
chanter
dans le strict et pur registre de sa voix. Il n’e
de force à mettre dans un livre de sentiment et d’observation, et de
chanter
ou de faire chanter en des poésies personnelles o
ans un livre de sentiment et d’observation, et de chanter ou de faire
chanter
en des poésies personnelles ou impersonnelles, to
t d’aborder. Incontestablement, ce talent est très grand. L’homme qui
chante
ainsi est un poète. Il a la passion, l’expression
ces vagabonds et de ces mendiants dont il est le rhapsode, — dont il
chante
les Odyssées et les Idylles sur ce noir violon de
t là des hors-d’œuvre dans l’œuvre de M. Richepin. Mais quand on fait
chanter
des gueux, quand on est, comme M. Richepin, presq
du poète de La Chanson des Gueux : il a trop le dandysme de ce qu’il
chante
. Fait pour être naïf puisqu’il est poète et qu’il
publié son livre ; mais il est de son siècle, il le connaît… et il a
chanté
. Il a chanté pour toute une société de blasphémat
ivre ; mais il est de son siècle, il le connaît… et il a chanté. Il a
chanté
pour toute une société de blasphémateurs. Seuleme
anté pour toute une société de blasphémateurs. Seulement, a-t-il bien
chanté
?… Quelle est la beauté et la portée de sa voix ?
autre chose de bien autrement immatériel, qui ne tient pas à ce qu’on
chante
, mais à la manière dont on chante. Or, encore, qu
tériel, qui ne tient pas à ce qu’on chante, mais à la manière dont on
chante
. Or, encore, quand on a ce don divin de poésie, o
core, quand on a ce don divin de poésie, on l’a partout et quoi qu’on
chante
. Lamartine, par exemple, que je viens de nommer,
ersellement reconnu. Et d’autant plus que c’est l’esprit du temps qui
chante
dans sa voix, seulement l’esprit du temps relevé
in me le commande, le vin qui égare, qui ordonne même au plus sage de
chanter
, qui excite au rire délicieux et à la danse, et q
non sans vraisemblance, que cela commence fort à passer, et qu’on ne
chante
plus guère, du moins dans le sens joyeux du mot.
ami des poëtes !… toi que le naïf Homère et le sombre Byron lui-même
chantèrent
dans leurs plus beaux vers, toi qui ranimas longt
ans leur manière d’entendre le vin, c’est-à-dire de le boire et de le
chanter
, tenaient un peu plus directement, on en conviend
r la partie, et ce succès m’a enhardi à un point extrême. On m’a fait
chanter
et jouer du piano, je ne me suis pas fait prier.
lâtre (contraste funèbre !) est datée du lundi 21 janvier 1793. Riez,
chantez
à souhait, portez avec vous la joie, et soyez par
du dehors, qu’il y voyait plutôt un motif de s’égayer désormais et de
chanter
: « Permettez-moi, disait-il au lecteur de cette
ions surtout et de la cordialité des festins. On déjeuna, on dîna, on
chanta
beaucoup ; Cornus, Momus et Bacchus furent à l’or
ou soupers de la Satire Ménippée, où de malicieux couplets durent se
chanter
, à la sourdine, la veille de l’entrée d’Henri IV,
allait fredonnant la devise de Désaugiers et du Caveau : Aime, ris,
chante
et bois, Tu ne vivras qu’une fois. Cette morale
Cette morale des joyeux chansonniers est, après tout, celle même que
chante
bien mélodieusement, si l’on s’en souvient, l’ois
où ce même génie à la Gargantua se déclare. Je ne me figure pas qu’on
chantât
autre chose aux noces de Gamache ; on en a plein
s (qu’on ne s’en étonne pas) ne rendent que bien peu les mêmes pièces
chantées
; c’est une lettre morte et muette ; il faut l’ai
e tristesse, de ce filet de mélancolie qui se mêle si bien au refrain
chanté
? Depuis que j’ai touché le faîte Et du luxe et
partout qui gagne à l’intérieur et se prolonge dans l’avenir. Si l’on
chante
encore, il faut que la chanson soit modifiée, soi
i s’annonçait si bien ; il fut le premier à lui donner l’accolade, il
chantait
partout ses louanges, et, qui mieux est, ses chan
chée. Désaugiers devait voir la Restauration avec faveur ; s’il avait
chanté
l’Empire, comme c’était d’usage et de rigueur alo
ologistes de la chanson. 23. On a la collection des chansons qu’on y
chantait
et qui se publiaient par cahier chaque mois, plus
e, fut représenté pour la première fois aux Variétés en juin 1808. On
chantait
à la suite de la pièce les couplets déjà bien con
rris délicieux, d’une folie à l’usage de la bonne compagnie, et qu’il
chantait
à ravir ; il n’était pas seulement le plus gras,
Longus, mêlées aux saintetés et aux tristesses du christianisme, sont
chantées
avec la grâce de Longus et avec la majestueuse si
t de l’œil les taureaux et les chèvres ; il était de plus encouragé à
chanter
je ne sais quoi, dans cette langue adorée de Prov
st ce pays qui a fait le poème : on peint mal ce qu’on imagine, on ne
chante
bien que ce que l’on respire. La Provence a passé
s deux langues. Lisons donc : c’est moi qui parle, mais c’est lui qui
chante
. Ne vous étonnez pas de la simplicité antique et
tonnez pas de la simplicité antique et presque triviale du début : il
chante
pour le village, avec accompagnement de la flûte
opée des villageois, c’est la muse de la veillée qu’il invoque. « Je
chante
une fille de Provence et les amours de jeune âge
par notre pauvre langue dédaignée ; car ce n’est que pour vous que je
chante
, ô pâtres des collines de Provence, et pour vous
ords de la meule de paille, pour passer la nuit. « Et avec son fils,
chante
le poète, le vannier alla s’asseoir sur un roulea
ès le repas, les ouvriers et Mireille prient le vieux vannier de leur
chanter
un des chants célèbres dans la contrée, dont il c
-il, ma voix n’est plus qu’un épi égrené, mais pour vous complaire je
chanterai
. » Après avoir vidé son verre plein de vin, le va
e je chanterai. » Après avoir vidé son verre plein de vin, le vannier
chante
. VIII Que chante-t-il ? Un chant militaire,
avoir vidé son verre plein de vin, le vannier chante. VIII Que
chante-t
-il ? Un chant militaire, une campagne navale du h
nduction jugez de l’ensemble du chant. La Cueillette des Olives. «
Chantez
, chantez, magnanarelles (filles qui cueillent les
jugez de l’ensemble du chant. La Cueillette des Olives. « Chantez,
chantez
, magnanarelles (filles qui cueillent les olives)
miel aux romarins des champs pierreux. « En défeuillant vos rameaux,
chantez
, chantez, magnanarelles ! Mireille est à la feuil
romarins des champs pierreux. « En défeuillant vos rameaux, chantez,
chantez
, magnanarelles ! Mireille est à la feuille un bea
a échapper la branche à moitié cueillie. « Oh ! dit-elle à Vincent… «
Chantez
, chantez, magnanarelles ! Il est beau le feuillag
r la branche à moitié cueillie. « Oh ! dit-elle à Vincent… « Chantez,
chantez
, magnanarelles ! Il est beau le feuillage des mûr
ne vers l’autre, mêmement qu’au travail ils prenaient grande joie. « “
Chantez
, chantez, magnanarelles, en défeuillant vos ramea
’autre, mêmement qu’au travail ils prenaient grande joie. « “Chantez,
chantez
, magnanarelles, en défeuillant vos rameaux !… Voi
se ploie l’adolescente des Micocoules… Lui pourtant a volé vers elle…
Chantez
en défeuillant ; « En défeuillant vos rameaux, ch
olé vers elle… Chantez en défeuillant ; « En défeuillant vos rameaux,
chantez
, magnanarelles ! Sur la branche où Mireille pleur
oux. » On rit, on se moque de son serment. Cela amène la belle Nore à
chanter
la ballade provençale de Magali. Et telles, comme
erbe, oiseau et poisson. » « De la chanson, reprit Nore, je vais vous
chanter
ce qui reste. Nous en étions, s’il m’en souvient,
XVII « Nore se tait ; nul ne disait mot. Tellement bien Nore
chantait
que les autres, en même temps, d’un penchement de
avec le sourire sur les lèvres, de trouver une larme sur votre main.
Chantons
-nous ainsi dans nos villes ? XVIII Les dema
, en général, que des avortements dans cette poésie des ateliers. Que
chantent
-ils, ceux qui ne voient la nature que dans la gui
transcendants groupés dans ce petit sanctuaire du boulevard, de faire
chanter
Mozart par leurs voix d’élite devant ce peuple si
cette amoureuse folie des notes de Mozart. Le duo roucoulé plutôt que
chanté
à la fois entre madame Carvalho et mademoiselle D
des du ciel, sans doute parce qu’il n’y a que les anges dignes de les
chanter
. Je sortis ivre de cette soirée, et je suis resté
uvenir. La figure de madame Carvalho, trop pure pour le rôle du page,
chante
dans les yeux comme sa voix chante dans l’oreille
o, trop pure pour le rôle du page, chante dans les yeux comme sa voix
chante
dans l’oreille. Ce visage est un concert de deux
comme nous avons vu de nos jours les échos de l’Europe entière faire
chanter
aux murs, aux arbres et aux fleuves les airs de R
ui-même une espèce de Don Juan subalterne qui voulait écrire et faire
chanter
sa propre histoire dans l’histoire de son héros,
olière et de Pétrone. Un sonnet en patois vénitien contre les grands,
chanté
par les gondoliers, et dont il est l’auteur ; un
ge dans les Noces de Figaro que d’Aponte et Mozart devaient écrire et
chanter
bientôt ensemble : nous n’en connaissons pas de p
revient bientôt, accompagnée d’une de ses servantes, à qui elle fait
chanter
un air allemand dont les paroles signifient : «
Nous ne sommes pas assez musicien nous-même, et nous ne pouvons pas
chanter
assez aux yeux nos paroles pour suivre la partiti
des cris déchirants, bien que comprimés, dans la voix de ce génie qui
chantait
en lui ; il y avait de plus un sentiment très ame
s ni cesser d’être la musique, c’est-à-dire la beauté de l’expression
chantée
. « C’est la doctrine de l’antiquité dans la théor
’assemblée éclata en transports d’enthousiasme. Pendant que Leporello
chantait
l’introduction, Mozart dit, en riant, à ses voisi
orcé de traduire le poème en langue allemande, pour que le peuple pût
chanter
dans son idiome les airs que son oreille musicale
prières qui aient été écrites par la main des hommes. L’hymne qu’ils
chantent
est le fameux trio des masques ; c’est un de ces
son génie montait toujours. Semblable au poète français Gilbert, qui
chanta
mourant sa propre mort, Mozart se chanta à lui-mê
poète français Gilbert, qui chanta mourant sa propre mort, Mozart se
chanta
à lui-même l’éternelle paix sur son lit d’agonie
l’orchestre et de l’acteur. Sa musique se suffisait à elle-même ; il
chante
pour chanter, Rossini pour émouvoir et pour plair
et de l’acteur. Sa musique se suffisait à elle-même ; il chante pour
chanter
, Rossini pour émouvoir et pour plaire. XX M
l’on nous demande laquelle des musiques nous préférons, de celle qui
chante
seule sans parole, ou de celle que le dialogue ac
es forcées ; nous les plaignons : la déclamation n’est pas faite pour
chanter
, la musique n’est pas faite pour déclamer. À chac
son sein s’abaisse et s’élève violemment. Et quelle voix ! Écoutez-la
chanter
: Non sperar se non m’uccidi. À travers le tumu
ortée sur les sons ailés d’un orchestre vaporeux, la voix d’Anna, qui
chante
: Non mi dir bell’ idol mio ! Ouvre-toi, royaume
. N’ai-je pas vu aussi un rossignol tomber de la branche, après avoir
chanté
jusqu’à la mort, pour sa compagne, le cœur éclaté
angue de l’infini à la langue des mots. Les hommes parlent, les anges
chantent
. Lamartine.
oésie comme de ceux de la nature. Tous les ans, en avril, les oiseaux
chantent
; je ne sais s’ils ne redisent pas à peu près les
er les airs. Aujourd’hui pourtant, je parlerai de deux poètes qui ont
chanté
avec quelque nouveauté ; dont l’un a déjà un nom,
re Que ton hiver soit doux ; et, son règne fini, Le poète et l’oiseau
chanteront
: Sois béni ! Deux ans après, le souvenir de cet
Tu n’es qu’un faible hommage ; Mais qu’en avril le rossignol
Chante
et la dédommage. Qu’effrayé par ses chants d’amou
, mêlée et confondue avec l’amante, l’eût dispensé de tout, hormis de
chanter
, d’aimer et de rêver : Cependant, avec la santé q
et s’entrebattent de plus belle. Le rossignol se décourage, et, ayant
chanté
sa dernière chanson, il cache sa tête dans son ni
’insultant. Conter, chez lui, n’était pas une moindre vocation que de
chanter
: Je préfère un conte en novembre Au doux murmur
e qu’elle craignait d’écraser ou de blesser par mégarde la cigale qui
chante
dans le sillon, et le lézard qui frétille au sole
boureur, et lui poète, il sentit qu’il n’avait plus qu’à continuer de
chanter
dans ce ton les choses de la campagne, un peu à l
pain noir, buveurs d’eau ! Dire cela au peuple est mal, l’aider à le
chanter
est pis encore. Ce n’est point ici une question d
’on n’oserait pas dire et articuler en prose, il ne faut pas qu’on le
chante
. Mais, en général, le caractère des chants de M.
métier doit être, au contraire, de faire que chacun, tandis qu’il la
chante
, se sente intérieurement fier, orgueilleux même d
st un signe évident de vocation. Il faut l’entendre lui-même quand il
chante
: il commence avec une sorte de peine, avec une v
tique, l’insouciance et la bonhomie pas trop accusées, cette façon de
chanter
comme si l’on s’en revenait au milieu des champs,
le regard du public ; il a le cri du moment, comme dit le poète ; il
chante
pendant des heures, et on l’écoute, on l’applaudi
and poète en prose, — comme on peut l’être en prose, — qui avait fait
chanter
Corinne, n’existait plus… Tout à coup, comme pour
pour dire l’impétuosité de cette jeunesse) une jeune fille qui, elle,
chantait
de vraies poésies, car elle parlait cette langue
onc avec l’amour chez la femme. Il reste l’amour des enfants qui peut
chanter
encore, qui peut chanter toujours : n’a-t-il pas
femme. Il reste l’amour des enfants qui peut chanter encore, qui peut
chanter
toujours : n’a-t-il pas chanté ainsi dans Mme Des
nts qui peut chanter encore, qui peut chanter toujours : n’a-t-il pas
chanté
ainsi dans Mme Desbordes-Valmore ? Mais le plus s
bordes-Valmore ? Mais le plus souvent cet amour-là agit plus qu’il ne
chanté
. C’est mieux qu’une poésie, c’est une vertu. Mme
nfants et qui le regrette dans des vers qui disent comme elle les eût
chantés
si elle en avait eu, Mme de Girardin ne put pas ê
visations. Les Improvisations, où le poète pleure sur le général Foy,
chante
le sacre du roi Charles X et quête pour les Grecs
ouver l’impuissance radicale de toute femme poète, quand il s’agit de
chanter
quoi que ce puisse être, en dehors de la maternit
centre des armées : « Viens nous voir combattre et mourir, et tu nous
chanteras
. » Et le guerrier qui tombait percé de coups, tou
t passaient d’âge en âge ; on les répétait dans les familles ; on les
chantait
dans les fêtes ; la veille des batailles ils serv
e héros qui ne pouvait plus combattre, assis sous le chêne, entendait
chanter
les exploits de sa jeunesse, et il était entouré
èrent Rome avaient des prétentions à la gloire ; chez eux les scaldes
chantaient
les héros ; souvent même ils gravaient ces chants
urs armes et leurs tonneaux de bière, quelques scaldes ou poètes pour
chanter
leurs succès. Nous avons encore aujourd’hui quelq
rmes à la main, condamné à mourir dans une prison pleine de serpents,
chanta
lui-même son éloge funèbre. Après avoir raconté t
ui les Islandais sont encore distingués par leur esprit ; mais ils ne
chantent
plus : ils chassent l’ours et le renard au lieu d
efois elles se confondent à tel point que c’est la voix qui elle-même
chante
le thème. Assez souvent une situation entière se
ux vieux poèmes allemands. Mais la ressemblance s’arrête là. Le drame
chanté
exigeait une tout autre langue que les œuvres des
deux ou trois. D’abord, un exemple bien amusant dans Tristan, Isolde
chante
: « Tristan ! ha ! horch… er wacht ! Geliebter !
l’accord entre la parole et la musique est indispensable : une phrase
chantée
sur un motif thématique, la rentrée d’un motif, l
i a été assez heureusement nommé le motif du renoncement. Woglinde le
chante
dans la première scène du Rheingold, et à partir
r der Minne Macht entsagt, nur wer der Liebe Lust verjagt… »58. Il se
chante
lentement, et on se souvient que la mélodie en es
t la syllabe accentuée forme le point central de la phrase, et qui se
chante
sur une blanche. Les deux autres accents tombent
ne chose très exceptionnelle : c’est que ce même motif est de nouveau
chanté
par la voix tout au long, dans le même ton59, et
und, au moment décisif, lorsqu’il va arracher l’épée au frêne, qui le
chante
. Et il le chante sur une phrase strictement paral
cisif, lorsqu’il va arracher l’épée au frêne, qui le chante. Et il le
chante
sur une phrase strictement parallèle à celle de W
it l’importance de la rentrée du thème musical dans la voix. Siegmund
chante
: « Heiligster Minne hœchste Noth, sehnender Lieb
sont à la même place dans cette phrase que dans Rheingold, et ils se
chantent
sur les mêmes notes et avec le même accent. Et il
our, nous trouvons « angoisse » et « jamais ». Et une phrase entière,
chantée
à un moment capital, sur une des mélodies fondame
intenant, seule, l’épée !). Ces deux mots, das Schwert (l’épée), sont
chantés
sur une quarte qui caractérise le début d’un moti
caractérise le début d’un motif principal dans le drame. Et ils sont
chantés
dans le même ton que lorsque l’orchestre entonne
etombe dans l’accord parfait de la tonique !… Ne voit-on donc pas que
chantée
sur un pareil texte, la musique expressive de Wag
fs musicaux qui ne peuvent avoir aucun sens pour les auditeurs, on le
chante
sur le texte que nous venons de voir, de façon qu
uée. La signification du motif est toujours plus définie quand il est
chanté
. Motif A (p. 178. 184. 206. 235). Motif B (p. 2
ume le sacrifice du Gral dans toutes ses significations. Quand il est
chanté
seul, il est symbolique et non dramatique. Décomp
timent d’effusion. M. 43 (p. 212. 213). Motif triste et recueilli que
chante
l’orchestre pendant que Parsifal, encore inconnu,
les créateurs de ces deux râles. On a revu avec plaisir M. Engel, qui
chante
avec beaucoup d’expression le rôle de Siegmund ;
rapide, l’intention du maître est certainement que les paroles soient
chantées
de façon identique.[NdA] 61. Une traduction litt
plus exactement de la même façon aujourd’hui puisque les œuvres sont
chantées
dans leur langue originale. Pourtant, les questio
uestion se pose si l’on souhaite proposer une traduction qu’on puisse
chanter
. Wagner se chantait alors en français, ce n’est p
l’on souhaite proposer une traduction qu’on puisse chanter. Wagner se
chantait
alors en français, ce n’est plus le cas aujourd’h
e de l’Iliade, n’eût pas été écrite avant l’époque où Homère dicta ou
chanta
ses poèmes aux pasteurs, aux guerriers, aux matel
nsule encore barbare, mais qu’elle a été longtemps construite, parlée
chantée
, écrite, et qu’elle est vieille comme les rochers
ntiment musical dans l’oreille des grands poètes, parce que la poésie
chante
au lieu de parler, et que tout chant a besoin de
ition de la langue poétique ? je vous répondrai : Parce que la parole
chantée
est plus belle que la parole simplement parlée. M
si vous allez plus loin, et si vous me demandez : Pourquoi la parole
chantée
est-elle plus belle que la parole parlée ? je vou
ères elles-mêmes se meuvent aux mesures d’un rythme divin, les astres
chantent
; et Dieu n’est pas seulement le grand architecte
ons ce que le ciment est aux édifices ; il doit être guerrier, car il
chante
souvent les batailles rangées, les prises de vill
t et les anciens ont écrit qu’Orphée, le premier des poètes grecs qui
chanta
en vers des hymnes aux immortels, fut déchiré en
inspiration à Homère. Les rossignols, près de sa tombe, ajoutent-ils,
chantent
plus mélodieusement qu’ailleurs. Soit qu’Isménias
me, tout ce qui peint à l’imagination, au cœur, aux sens, tout ce qui
chante
en nous, la grammaire, la lecture, l’écriture, le
par musique s’appliquait à l’âme autant qu’aux oreilles. Les vers se
chantaient
et ne se récitaient pas. Cette musique n’était qu
e l’aveugle se faisait conduire par ses filles et qu’il enseignait et
chantait
ses poèmes. De ce site on aperçoit les deux mers,
comme la nature, triste comme la vie ; elle consiste à souffrir et à
chanter
: c’est en général la destinée des poètes. Les fi
e n’eut pied nulle part : nous n’avons pas de bergers, de bergers qui
chantent
. Les Romains eux-mêmes, si l’on excepte la grande
es deux jeunes bouviers adolescents, Damœtas et Daphnis, qui semblent
chanter
à l’unisson. Mais ce qu’il y a de plus pur, de pl
pastorales. Dès le premier vers, on entend le bruissement du pin qui
chante
près des sources : le berger Thyrsis, s’adressant
s’adressant à un chevrier dont on ne dit pas le nom, l’engage aussi à
chanter
. On est au milieu du jour ; Thyrsis lui montre un
ts, Priape et les Nymphes des fontaines ; et à son tour il le prie de
chanter
. Ces images de lieux sont à la fois grandes et di
idylle est donc toute calme et riante : pour mieux décider Thyrsis à
chanter
les couplets qu’il lui demande, le chevrier lui o
comme de transition au chant funèbre de la seconde partie : « Allons,
chante
, ô mon bon ! car ton chant, tu ne l’emporteras pa
iers adolescents ou pubères à peine, Damœtas et Daphnis, se mettent à
chanter
les agaceries de la nymphe Galatée, qui jette des
autre un défi :« Daphnis, surveillant de bœufs mugissants, veux-tu me
chanter
quelque chose ? Je dis que je te vaincrai tant qu
ses brebis, flûteur Ménalcas, tu ne me vaincras jamais, même quand tu
chanterais
à en mourir. » Remarquez bien qu’il n’y a pas ce
us, fleuves, descendance divine, si jamais le flûteur Ménalcas vous a
chanté
quelque air agréé, faites-lui paître de toute vot
courir plus vite que les vents ; mais, sous cette roche que voilà, je
chanterai
t’ayant entre mes bras, regardant nos deux troupe
vers le pressoir de quelque bourgeois, que tu fais ainsi en marchant
chanter
sous tes clous chaque pierre du chemin ? » On dev
ée de l’allégresse singulière du propos ; tout cela bondit, tout cela
chante
. Il était bien vrai de dire que ce Lycidas ne voy
idas, gagné à son appel insinuant, se met donc pendant la route à lui
chanter
un petit couplet qu’il a fait l’autre jour, dit-i
accoudé sur un lit de feuillage et buvant à pleine coupe, de se faire
chanter
par Tityre toutes sortes de belles chansons, et l
! Et toi, étendu sous les chênes ou sous les sapins, tu n’aurais qu’à
chanter
tes doux airs, divin Comatas ! » Il s’exhale de t
ager l’autre et entamer le jeu ; maintenant qu’il a réussi à le faire
chanter
, il se montre tel qu’il se sent, et il relève à s
dans l’épais fourré des buissons ; les alouettes et les chardonnerets
chantaient
, et gémissait la tourterelle ; les blondes abeill
t le plus habituellement les poètes, en se réservant après tout de le
chanter
. Il y a une petite églogue, la neuvième, qui a fo
en sûr de sa voix, il les supplie de lui rappeler ce qu’à son tour il
chanta
autrefois à ces deux pasteurs ; ce couplet final,
tout temps assez poëte, il nous la dépeint ainsi : « Muses de Piérie,
chantez
avec moi la jeune élancée ; car vous rendez beau
ède, et, assis sur une roche élevée, les yeux tournés vers la mer, il
chantait
des choses telles que celles-ci… » Vient alors la
cation que le sacrifice proprement dit commence : Simétha continue de
chanter
, et ce chant énergique, exhalé d’une voix lente e
ées de sa grotte, non loin du tombeau du poète-roi qui l’a si souvent
chantée
. Les hautes et noires terrasses qui portaient jad
où le Muézin épie le soleil sur la plus haute galerie du minaret, et
chante
l’heure et la prière à toutes les heures. Voix vi
s heures. Voix vivante, animée, qui sait ce qu’elle dit et ce qu’elle
chante
, bien supérieure, à mon avis, à la voix stupide e
se penchait de moment en moment vers cette étroite ouverture ; elle y
chantait
des choses entremêlées de sanglots, elle y collai
reille comme si elle eût entendu la réponse, puis elle se remettait à
chanter
en pleurant encore ! J’essayais de comprendre les
voir répondu par un sanglot à celui de leur maîtresse, se mettaient à
chanter
des airs assoupissants et des paroles enfantines
langues et dans des rhythmes divers ! Et moi j’étais là aussi pour
chanter
toutes ces choses ; pour étudier les siècles à le
eure, les accents de cette poésie sainte, jusqu’à ce que les litanies
chantées
eussent accompli leur refrain monotone, et que le
lus assez de jeunesse, de fraîcheur, de spontanéité d’impression pour
chanter
comme au premier réveil de la pensée humaine. Ell
image la plus fidèle de la civilisation. La poésie sera de la raison
chantée
; voilà sa destinée pour longtemps ; elle sera ph
i été souvent le confident inconnu de ces mille voix mystérieuses qui
chantent
dans le monde ou dans la solitude, et qui n’ont p
ues primitives de l’humanité ont eu leur poésie ou leur spiritualisme
chanté
; la civilisation avancée serait-elle la seule ép
y a un morceau de poésie nationale dans la Calabre, que j’ai entendu
chanter
souvent aux femmes d’Amalfi en revenant de la fon
n’était pas sa voix, ni le bruit de ses pas, Ni l’écho des amans qui
chantaient
sous les treilles ; C’était vous ! c’était vous,
fles d’enfants dormant dans leur berceau, Ni la voix des pêcheurs qui
chantaient
sur la vague ; C’était vous ! c’était vous, ô mo
it vous ! c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur
chantait
avec le mien ! Maintenant je suis seule et vieil
ndant dans mon sein la voix intérieure M’entretient, me console et me
chante
toujours ; Ce n’est plus cette voix du matin de
aussi cette voix intérieure qui lui parle à tous les âges, qui aime,
chante
, prie ou pleure avec elle à toutes les phases de
de mon âme en traversant cette vallée d’exil et de larmes, ma prière
chantée
au grand être ; et aussi quelquefois l’hymne de m
li avec tant de fraternité et d’indulgence les faibles notes que j’ai
chantées
jusqu’ici pour eux. Je ne pense pas qu’aucun poèt
Les mêmes Pisistratides ordonnèrent qu’à l’avenir ces poèmes seraient
chantés
par les rapsodes dans la fête des Panathénées (Ci
e époque, on n’aurait plus eu besoin de rapsodes pour retenir et pour
chanter
des morceaux de ces poèmes87. Ce qui achève de pr
en). Homère lui-même nous représente toujours aveugles les poètes qui
chantent
à la table des grands ; c’est un aveugle qui para
opinion en considérant Hésiode comme un de ces poètes cycliques, qui
chantèrent
toute l’histoire fabuleuse des Grecs, depuis l’or
cle, ne purent être que des hommes du peuple qui, les jours de fêtes,
chantaient
les fables à la multitude rassemblée en cercle au
ait dans les circonstances de notre patrie au moment où il commença à
chanter
, comme on dit, mais, en réalité, à démolir par le
z et tant que vous voudrez », leur répondit-il ; « quant à moi, je ne
chante
qu’à mon heure et qu’à mon goût. J’aime la Révolu
poète pindarique ne s’attache, par l’instinct même de son génie, qu’à
chanter
des choses grandes, permanentes, éternelles s’il
sme, auxquels il consacre quelquefois un sublime refrain, Béranger ne
chante
en général que des choses circonstancielles, rela
ine de ses chants. XVIII Enfin le véritable poète pindarique ne
chante
que des vérités absolues et divines, dont la sain
énie. La poésie politique, la poésie de parti surtout, est obligée de
chanter
souvent le sophisme et le mensonge convenus des g
ition aux Bourbons de 1814, voilà l’auditoire exclusif pour lequel il
chante
. Ses plus beaux poèmes de ce temps sont des pamph
, qu’on crible les langues, qu’on médite les livres universels, qu’on
chante
les poèmes immortels, qui sont les monuments inte
du pays des idées, du beau, des arts, avant de parler, d’écrire ou de
chanter
pour l’univers pensant. Béranger n’agit pas ainsi
plesse de la force : elles ne sont pas assez jeunes, même quand elles
chantent
l’amour ; elles ne sont pas assez folles, même qu
s notes de guitare et du bruit des flots sur la plage ; il les aurait
chantées
sur le môle des ports de cette mer, au coucher du
e classique, dans la mémoire des gondoliers. Qui mieux que lui aurait
chanté
la glorieuse élégie de Manin ? S’il avait eu même
quelques-unes de ces ballades touchantes qui font, comme dit Dante :
chanter
et pleurer à la fois. Mais il avait à faire à un
pique, et encore plus un peuple lyrique. C’est le peuple du rire ; il
chante
des noëls, et il a inventé le vaudeville, deux fu
oëls, et il a inventé le vaudeville, deux funestes augures pour qu’il
chante
jamais des stances héroïques ou des barcaroles sé
jamais des stances héroïques ou des barcaroles sérieuses. Il n’a bien
chanté
que l’hymne de la guerre, la Marseillaise, en 179
té que l’hymne de la guerre, la Marseillaise, en 1792, parce qu’il la
chantait
en face des armées étrangères, avec l’accompagnem
llence est le café. Le café, où les Orientaux rêvent, où les Français
chantent
, est le véritable centre d’acoustique de la chans
ante qu’il avait à faire. Il fallait donc chansonner, eût-il envie de
chanter
; eût-il même envie de pleurer, il fallait rire.
e. La police était de l’avis de César : « Les hommes gras et gros qui
chantent
à table ou au lit ne sont pas dangereux. Encourag
mme une habitude à Béranger avant qu’il en eût fait un système. Faire
chanter
l’amour et le vin, c’était vieux comme le vin et
l’amour et le vin, c’était vieux comme le vin et l’amour ; mais faire
chanter
le pamphlet, c’était le génie et la nouveauté du
i-même, élevé dans les champs et né parmi les pasteurs, comme je l’ai
chanté
un jour, j’ai contracté, en vivant presque consta
je ne connaissais pas les prolétaires des villes avant 1848 ; j’avais
chanté
des idylles, il devait chanter des couplets. X
étaires des villes avant 1848 ; j’avais chanté des idylles, il devait
chanter
des couplets. XXXII Ce fut alors, si l’on
êtes décidé à la mener à bonne fin. Je suis vraiment heureux que vous
chantiez
le roi : nulle part on n’a bien rendu ce rôle, et
uire un effet de « traînerie » de sorte qu’un ami qui l’avait entendu
chanter
de cette manière, a été très surpris de me l’ente
rgue la triste clameur et rit de l’ouragan ? Sont-ce les matelots qui
chantent
dans le danger ? Leur voix est absorbée dans l’im
gué un instant la tempête de l’ouverture. Sont-ce là les matelots qui
chantaient
dans le danger ? Le capitaine est debout sur le r
: reposez-vous, nous repartirons bientôt. » Le pilote veille seul. Il
chante
le lied du retour, un lied mélancolique et heureu
de bois et dont le plafond montre des poutres sculptées. Des ilienses
chantent
en filant mille rouets ronronnent dans cette grac
représente un homme grave et morose, vêtu de noir. La chanson qu’elle
chante
raconte la lamentable histoire du marin hollandai
lade fait frissonner. On devine à l’émotion de Senta, pendant qu’elle
chante
, qu’un désir inouï la harcèle sans relâche. Ô exq
atérinoslaw, j’ai pu reprendre à leur source maintes de ces mélodies,
chantées
à une voix ou en chœur par de naïfs paysans peu l
if, une mélodie continue. Mais cette mélodie doit-elle être seulement
chantée
par les personnages indépendamment de l’orchestre
ière alternative était plus logique. Le récitatif de leurs drames est
chanté
par les personnages : leur chant a seul la signif
res les timbres de ces voix humaines. Quant aux personnages, pourquoi
chanteraient
-ils ? Chanter les empêche de parler, surtout d’ag
ces voix humaines. Quant aux personnages, pourquoi chanteraient-ils ?
Chanter
les empêche de parler, surtout d’agir. Il faut se
ns le drame. Qu’est-ce donc que la mélodie ? Le mot signifie ; parlé,
chanté
, chant-parlé ; c’est-à-dire que le chant est une
le chant est une façon plus parfaite du parler ; une langue qui peut
chanter
devient mélodique, et comme le créateur du Hollan
. Ses idées sur le drame allemand. Pas plus que ses poésies ne furent
chantées
, ses drames ne furent représentés, Ses œuvres d’a
position singulière, quand on les compare ! C’est l’homme, ici, qui a
chanté
comme aurait pu chanter la femme, et la femme, co
and on les compare ! C’est l’homme, ici, qui a chanté comme aurait pu
chanter
la femme, et la femme, comme l’homme n’a pas chan
comme aurait pu chanter la femme, et la femme, comme l’homme n’a pas
chanté
· II Je ne crois pas, du reste, que dans la
lice religieuse que nous n’avons plus. Pour nous, le vers dans lequel
chante
maintenant le poète athée peut être intrépide à b
re intrépide à bon marché et ne pas trembler. Et, de fait, pour qu’il
chantât
comme le voici qui chante, il fallait les temps o
t ne pas trembler. Et, de fait, pour qu’il chantât comme le voici qui
chante
, il fallait les temps où nous sommes arrivés. Il
s sans l’entraîner. Elle donne horreur de l’implacable Erreur qu’elle
chante
et à laquelle elle ne fait pas croire, quoique, p
ur elle, ce soit la Vérité. Au moins, dans tous les autres poètes qui
chantent
les angoisses familières aux âmes passionnées, ou
ais que la simplicité de ces temps-là semblait rendre pathétique. Ils
chantaient
les miracles des saints, leur martyre, et certain
s, allant par troupes et s’arrêtant dans les places publiques, où ils
chantaient
, le bourdon à la main, le chapeau et le mantelet
ptions des princes, quand ils entraient dans les villes ; et comme on
chantait
noël, noël, au lieu des cris de vive le roi, on r
ait au-devant d’eux en procession avec les bannières des églises ; on
chantait
à leur louange des cantiques composés de passages
eboul est un poëte français, de l’école des Méditations ; il écrit et
chante
en notre français classique avec pureté, harmonie
avait pas lire, faisait d’instinct la plupart des couplets burlesques
chantés
aux charivaris si fréquents dans le pays. Voilà u
’il l’a été tout à fait d’abord, et que d’autres le sont, pour qui il
chante
. Si cette corde digne et sensible ne retentit jam
secoué le présage, et les folâtres volages recommencent à bondir et à
chanter
: Les chemins devraient fleurir, etc. Ainsi se
du château, vers la petite église à la façade noircie et pointue, où
chante
l’orfraie. — « Paul, dit la jeune fille, finis av
! ne vois-tu pas que nous arrivons ? dit l’enfant ; n’entends-tu pas
chanter
l’orfraie sur le clocher ? Oh ! le vilain oiseau
moi aussi, tous nous pleurions. Eh bien ! sur le toit alors l’orfraie
chanta
, et, notre père mort, ici même, tiens ! on l’a po
direz-vous, mais que nous saluons parce qu’il nous rend aussi et nous
chante
à sa manière cette même espérance que nous avons
Les chemins devraient fleurir, etc., et que, cessant de déclamer, il
chante
, toutes les larmes coulent ; ceux même qui n’ente
content qu’un roi, je glane ma petite provision d’hiver, et après je
chante
comme un pinson, à l’ombre d’un peuplier ou d’un
personne, avec esprit, avec gentillesse ; il l’a traduite, commentée,
chantée
de vive voix, et lui a conquis tous les suffrages
e le chant du cygne, pour la poésie individuelle, soit définitivement
chanté
! La poésie individuelle ne doit pas plus périr q
e. Tous les poètes du xixe siècle, sans exception, ont plus ou moins
chanté
l’Empire ; attirés par la poésie fascinatrice d’u
Canzonettes de Métastase. Lamartine et Victor Hugo étaient, quand ils
chantaient
l’Empereur, des royalistes ardents, presque roman
plus l’amour de l’Empereur ni la foi aux choses de l’Empire. S’il les
chanta
, qui ne le sait ? ce fut une finesse de haine con
tes que la grandeur des gloires ou des mélancolies de l’Empire a fait
chanter
comme malgré eux. Mais quant à lui, le dernier ve
eux. Mais quant à lui, le dernier venu, ce n’est pas malgré lui qu’il
chante
, et le dieu ne le violente pas ! Plus passionné e
Il joue ses vers, il les dit et il les articule aussi bien qu’il les
chante
. Et même est-ce bien qu’il faut dire ?… Ne serait
cerait le succès de Thomas Moore, au commencement du siècle, quand il
chantait
dans les salons de Londres ses touchantes Mélodie
es. Seulement, ce ne serait pas un poète rose comme Little Moore, qui
chantait
l’amour et ses beautés visibles ; c’est, lui, un
tait l’amour et ses beautés visibles ; c’est, lui, un poète noir, qui
chante
ses épouvantes de l’invisible et qui nous les fai
ngueur de souffle, un infatigable. Quand il dit ses vers ou qu’il les
chante
, avec cette voix stridente qui semble ne plus sor
et le grand acteur de ses vers comme il en était le musicien. Il les
chantait
lui-même sur une musique jumelle, puisée à la mêm
t il a senti le dégoût. Le musicien s’est évaporé dans les airs qu’il
chantait
avec cette voix chaude et vibrante qui n’a jamais
qui n’a jamais manqué son coup sur les cœurs et qu’aucun musicien ne
chantera
jamais plus comme il les chantait. Mais son livre
r les cœurs et qu’aucun musicien ne chantera jamais plus comme il les
chantait
. Mais son livre des Névroses nous reste, son livr
dithyrambe 88, et aussi le chœur ; qu’il introduisit des satyres qui
chantaient
des vers ; que le dithyrambe était un chœur qui d
s premiers poètes furent les auteurs des vers saliens, sorte d’hymnes
chantés
dans les fêtes des dieux par les prêtres saliens.
ent les poètes lyriques semblables à l’Achille de l’Iliade, lorsqu’il
chante
sur sa lyre les louanges des héros qui ne sont pl
les pompes des jeux olympiques au milieu d’un peuple admirateur ; là
chantaient
les poètes lyriques. De même Horace parut à l’épo
plus ou moins de puissance, et il vient bien moins de ce que le poète
chante
que de sa manière de chanter. Oui, c’est le poète
et il vient bien moins de ce que le poète chante que de sa manière de
chanter
. Oui, c’est le poète qu’on est et c’est l’accent
ble dans toutes les langues et quelle que soit celle dans laquelle il
chante
, — que ce soit une langue qu’on ne parle plus ou
e un patois ! Il sera possible enfin dans tous les sujets, soit qu’il
chante
le combat, à coups de bâton d’un bouvier, dans un
en à un poète de son pays, un homme né et resté dans la société qu’il
chante
, ayant le bonheur d’avoir les mœurs de ses héros
bas… On l’imaginait assis sur du varech, ce Théocrite homérique qui «
chante
cette fille de la glèbe dont en dehors de la Craw
personnifier dans une incarnation qui la fît vivre, sentir, palpiter,
chanter
et mourir pour ainsi dire sous vos yeux. Mozart e
ns, son chant et sa mort, ou plutôt je vais le laisser parler, vivre,
chanter
et mourir lui-même devant vous. Mais, d’abord, un
yle et l’âme d’un musicien d’un autre musicien, dans ces compositions
chantées
ou exécutées, aussi infailliblement qu’on discern
es musiques élémentaires qui gémissent, hurlent, pleurent, jouissent,
chantent
ou prient dans la nature ? Qui n’a pas surtout ép
âle et femelle, vint se percher sur un arbre voisin. Le mâle se mit à
chanter
et fit entendre six sons ; la femelle, lui répond
e. Quant à la tradition des deux oiseaux au sexe différent, dont l’un
chanta
six notes graves et l’autre six notes douces, on
’Italie et l’Allemagne italienne en donnent au monde de nos jours, et
chanté
par les Malibran, les hommes n’inventèrent jamais
le ode, selon Walter Scott, l’historien de Dryden, qui ait jamais été
chantée
aux hommes depuis Pindare et depuis Horace. La vo
emblantes montèrent jusqu’au ciel en inspirant les joies célestes. Il
chanta
d’abord Jupiter, qui abandonna le séjour des dieu
en remuant la tête semble ébranler l’univers. « Le mélodieux musicien
chanta
ensuite Bacchus, Bacchus toujours jeune et beau.
« Il invoqua une muse plaintive, inspiratrice de la tendre pitié. Il
chanta
Darius le Grand, le Bon, poursuivi par un destin
note sympathique à faire résonner, car la pitié prépare à l’amour. Il
chante
mélodieusement sur le mode lydien et dispose l’âm
offices aux fidèles de la ville. Ces bruits, adoucis par la distance,
chantent
le soir et le matin, avec des mélodies vagues, au
u à un clou au bord de la fenêtre d’une couturière, un bouvreuil mâle
chanter
dans sa cage pour gagner le grain de millet et la
Saxe. « J’entendis une bonne et une mauvaise musique. Tout ce qui se
chantait
par une voix seule et devait ressembler à un air
no, et tient dans l’autre un morceau de musique, comme si elle allait
chanter
. » Qui peut lire sans attendrissement ces pieuse
anteurs d’opéra séria. L’opéra tragique de Gluck, Alceste, même a été
chanté
par les bouffes. Il y a d’excellents artistes en
notes les plus gaies ou les plus pathétiques du jeune artiste. L’âme
chante
avant de parler ; c’est le privilège du musicien
ain, pour sa sœur Nanerl : « Écris-moi comment se porte notre canari.
Chante-t
-il encore ? siffle-t-il toujours ? Sais-tu pourqu
mble de contraste entre son cœur et son art, tout en pleurant il faut
chanter
. La lettre qui suit la sépulture fait frissonner.
rbe les arbres de la colline. Il se plaît à entendre l’hymne du matin
chanté
par le barde d’Erin. « Les vagues se pressent et
, fils d’Ossian, reste auprès de son beau-père ; elle y gémit… Elle y
chante
parfois ses peines ; voici un de ses poëmes ; ell
qui est semblable à ce héros ? Qu’on prépare ma fête ; que nos bardes
chantent
. Amis, c’est un héros que vous voyez aujourd’hui
er, sur les bords du torrent bleuâtre de Lutha. Les jeunes filles qui
chantaient
alentour se sont retirées. Toi seul, ô zéphyr, y
torrent de larmes ; j’élevai un tombeau à ce couple malheureux, et je
chantai
: « Reposez en paix, jeunes infortunés, reposez a
s, quand il en fut arraché par l’ambitieux Uthal. Nos louanges furent
chantées
en présence de Larmor : il bénit lui-même les hér
l’amant de Malvina… Mais apporte-moi ma harpe, fils d’Alpin. Je veux
chanter
encore. Je veux que ces doux accords accompagnent
loits ? Il revoit avec joie ses collines : il ordonne à ses bardes de
chanter
, et mille voix s’élèvent à la fois : « Habitants
épée de son père. Enfants des pays lointains, vous avez fui ! » Ainsi
chantaient
les bardes, quand ils arrivèrent au palais de Sel
tu sommeilles dans la tombe avec Colgul. » Ainsi l’épouse de Trathal
chanta
l’infortunée Calmora. Le bouclier de Fingal a ret
rrosâmes de son sang : nous le portâmes sur nos lances à Crimoïna, et
chantâmes
en marchant l’hymne de mort. Connan courait devan
e. Il n’écoute que les chants qui respirent la tristesse. Souvent, je
chante
pour lui dans le calme du midi, et je vois Crimoï
ngue erse et gallique, ait laissé des monuments de poésie historique,
chantés
lyriquement et épiquement par les bardes ou poëte
pasteurs écossais des hautes montagnes, race solitaire et méditative,
chantent
jusqu’à aujourd’hui des fragments obscurs où se r
Utha, couple malheureux ! Je me souviendrai de vous en pleurant ; je
chanterai
dans la solitude l’histoire de vos malheurs, quan
et touchants quand je pleurerai deux héros si chers à mon cœur. Ainsi
chantait
Minona, et une aimable rougeur colorait son visag
Cette sœur infortunée, c’était Minona elle-même. Quand elle entendit
chanter
Ullin, elle s’éloigna, semblable à la lune qui pr
entends la voix des années qui me crie en passant : « Pourquoi Ossian
chante-t
-il encore ? Il sera bientôt étendu dans son étroi
de leurs repas, a soin d’ajouter, d’après leurs déclarations, qu’ils
chantent
en chœur un hymne au Christ, comme à un Dieu. À c
anciens offices de l’Église grecque. Vers la fin du second siècle, on
chantait
, aux prières du soir de la réunion chrétienne, un
les, réunis tes fils innocents, pour qu’ils louent dans leur piété et
chantent
avec candeur de leur bouche ingénue le Christ con
us, petits enfants, nourris de la rosée de cette mamelle spirituelle,
chantons
ensemble de simples louanges, des hymnes véridiqu
es hymnes véridiques au Christ-Roi ! En retour de la doctrine de vie,
chantons
ingénument le petit Enfant tout-puissant ! Chœur
out-puissant ! Chœur pacifique, né du Christ, peuple modeste et sage,
chantons
ensemble le Dieu de la paix ! » À côté de ces mè
tait par cet hymne : « Dieu saint qui reposes dans le sanctuaire199,
chanté
trois fois par les séraphins, glorifié par les ch
e était une arme de défense, et une réponse à la doctrine d’Arius. «
Chantons
d’abord le Fils200, dans notre saint respect, pou
t dogmatiques, pleins d’imagination et de foi, le christianisme était
chanté
par le solitaire, comme il était fixé par les con
ise. « Donne-nous203 de te célébrer, immortel roi ! donne-nous de te
chanter
, roi et seigneur ! par qui viennent les hymnes, p
e des mystères de l’Évangile : celui qui, d’abord et longtemps, avait
chanté
les solitudes pittoresques de la Cyrénaïque, appe
és de l’imagination des sectaires orientaux. Tel est ce lever du jour
chanté
par le poëte : « De nouveau la lumière, de nouve
brille le jour, après les ténèbres errantes de la nuit209. De nouveau
chante
, ô mon âme ! dans ton hymne matinal, le Dieu qui
es îles, toi que sur les âpres sommets, toi que dans les campagnes je
chante
, ô bienheureux Créateur du monde ! Vers toi la nu
propice, ô Roi ! et accueille la mélodie de ces pieux concerts. Nous
chanterons
l’impérissable Dieu, glorieux Fils du Dieu père d
a gloire de ton Père et à ta puissance, ô bienheureux ! De nouveau je
chanterai
pour toi ; je monterai ma lyre sur tous les tons
ne se retrouvent dans ses vers. C’est toujours un platonicien, qui ne
chante
plus que le Christ. « Ô très glorieux et très ai
pre lumière. C’est dans ce rayon lumineux qu’elles vivent et qu’elles
chantent
, éblouies de leur propre clarté intérieure. Mais
cygne est blessé ; son sang tache la blancheur de son plumage : il va
chanter
et son chant sera un cri d’amour, un appel qui ne
analyse : je voudrais seulement rechercher pourquoi ces poétesses ont
chanté
, et, pour ainsi dire, les raisons physiologiques
lable à quelque chat qui pousse avec sa patte Les instants, dont l’un
chante
et l’autre est assourdi. Mais Mme de Noailles, e
elle n’avait pas été transplantée sous notre ciel, elle n’aurait pas
chanté
, parce qu’elle n’aurait pas senti l’inquiétude d’
n’aurait jamais su ma peine ou mon délire, Je n’aurais pas
chanté
, J’aurais tenu sur moi comme une grande lyre
re 1900, je détache cette petite fleur au parfum sensuel. La poétesse
chante
la fragilité de la beauté féminine que l’art du s
ellent infâme, Ô Sapho, qu’a donc pu devenir ta grand âme ? … Je t’ai
chantée
, aimée, admirée en mon cœur, Moi, poétesse vierge
ofonds Qui sont ton regard trouble ouvert parmi les joncs ; J’entends
chanter
ta voix multiple dans les gorges Des animaux et d
assoierai près du silence Au pied vermoulu d’un érable, Pour entendre
chanter
la stance Muette de l’insaisissable Et pourvu que
yle, se retrouve dans l’œuvre de Renée Vivien. Nouvelle Sapho, elle a
chanté
les mêmes amours que l’aède de Lesbos, mais elle
vers. La prêtresse n’oublie jamais que ces amours saphiques qu’elle
chante
sont une religion secrète, ignorée, ou méprisée d
ès subtile délicatesse et d’une très délicate perversité. La poétesse
chante
comme pour endormir une peine profonde : elle éco
vre où ton regard pâlit… L’âme des conquérants, éclatante et barbare,
Chante
dans mon triomphe au sortir de ton lit ! On sera
entimentales plus actuelles nous rappellent Verlaine, le Verlaine qui
chanta
les Amies. La poétesse s’écrie sur le mode verlai
de la poétesse grecque, la muse française a trouvé le beau courage de
chanter
à haute voix les joies, les bonheurs et les trist
le commerce ; la poétesse, dédaigneuse de la gloire, ne voulait plus
chanter
que pour ses amies. Déjà dans Flambeaux éteints,
; elle se souvient, et pensant aux amies qui embaumèrent sa vie, elle
chante
: Je suis reconnaissante et charmée en songeant
se saphique dans l’île des Sirènes, nous nous apercevrons qu’elles ne
chantent
pas pour attirer le désir des hommes, mais pour s
oirs Interrogeons nos cœurs et sachons l’art de vivre ! Sachons enfin
chanter
les roses du matin, Ô nous qui replions les ailes
’être tout entier, un rythme parfait. Ceci explique que les poètes ne
chantent
jamais le bonheur dans l’amour ; mais, si l’amour
qu’une bouche morose. La voilà seule avec sa tristesse. Alors, elle
chante
, elle comble cette solitude, du bruit cadencé de
g des lacs et des fiords de Norvège, sa douleur l’accompagne, et elle
chante
, accordant sa lyre au bruit monotone des cascades
joies de la vie quotidienne, que cette Muse avoue : Je ne puis plus
chanter
que ton visage, Amour, et sa poésie se fait plus
oucement, dans des clartés suprêmes Pour vous chercher, ô vous qu’ont
chanté
mes poèmes ! Non, vous ne mourrez pas, vous qui f
devenu nécessaire. Il lui vient du génie, avoue-t-elle : alors elle
chante
l’Amour vrai, qui est un, qui est seul, qui est t
d’Elvire… ………………………………………………….. Ce ne fut pas en vain que Pétrarque a
chanté
Et que Laure mourut dans l’odeur de beauté… ……………
une preuve de sa puissance. Elle se sent seule, et la plainte qu’elle
chante
à la nature est d’une douce résignation : Nature
s de la vie qui l’importunaient. C’est d’abord pour elle-même qu’elle
chante
et qu’elle se grise des harmonies de son chant ;
es. Tandis que la Terre tourne, l’emportant vers la mort, la poétesse
chante
sa joie et sa douleur et, sachant que sa fonction
accroche sa tristesse amoureuse au profil de ce jeune musicien « qui
chante
dans le soir, souriant vers Elle, dès romances at
es sons mêlés aux vers inventent des paysages et des bonheurs » ; qui
chante
« comme les enfants jettent des cris, d’une maniè
ours tort. » Elle est socialiste aussi ‒ par pitié sans doute ‒ elle
chante
la romance des ouvriers peints de plâtre ; elle l
Lamartine n’est la femme du génie de personne. Comme Virgile, il a pu
chanter
: Je suis né parmi les pasteurs ! mais il avait
r les choses finies, des choses divines sur les choses humaines. Il a
chanté
Dieu et un Dieu inconnu à Virgile, et, depuis Vir
epuis Virgile, nul poète chrétien dans les nations chrétiennes ne l’a
chanté
avec de tels accents· Voilà le mérite absolu de L
de Lamartine, quand on voit de quel nid était sorti le rossignol qui
chantait
inextinguiblement en lui, quand l’aigle, qui y ét
ours, il y vécut tête-à-tête avec la Nature, en face des lacs qu’il a
chantés
comme personne ne les chantera plus, aussi nature
vec la Nature, en face des lacs qu’il a chantés comme personne ne les
chantera
plus, aussi nature lui-même que cette nature ! Re
s Je viens de lire ce livre de poésie, Le Sol sacré, de poésie qui
chante
et qui claironne, qui chante avec les cloches l’a
e de poésie, Le Sol sacré, de poésie qui chante et qui claironne, qui
chante
avec les cloches l’amour du pays natal, qui clair
ers et de hautes pensées ; ce sont, pour la plupart, des pièces où il
chante
la France et ses gloires qui composent un volume
nt de ce qu’on lui dit, aime à être pris pour confident par l’ami qui
chante
ou qui parle : avoir un secret en commun avec cet
t sifflement qui sort parfois de dessous la braise comme une voix qui
chante
. Rien n’est plus doux et plus pur, on dirait que
et plus pur, on dirait que c’est quelque tout petit esprit de feu qui
chante
. « Voilà, mon ami, mes soirées et leurs agréments
rte autant de joie qu’aux bergers de Bethléhem. Vraiment, toute l’âme
chante
à la belle venue de Dieu, qui s’annonce de tous c
vais vu ; je l’ai regardé plus de cinq minutes. » Le 5 mars. « Tout
chantait
ce matin pendant que je faisais la prière, mon pi
née a commencé douce et belle ; point de pluie ni de vent. Mon oiseau
chantait
toute la matinée, et moi aussi, car j’étais conte
a leur échappe. J’aimerais à les voir faire et à écouter le merle qui
chante
dans la haie du ruisseau ; mais je veux lire. « C
au n’a eu que peur, puis il s’est trouvé si content qu’il s’est mis à
chanter
de toutes ses forces, comme pour me remercier et
ait pas ôté la voix. « Un bouvier qui passe dans le chemin des Cordes
chante
aussi, menant sa charrette, mais un air si insouc
« Ce matin j’ai vu un beau ciel, le marronnier verdoyant, et entendu
chanter
les petits oiseaux. Je les écoutais sous le grand
ncer. C’était comme le premier coup d’archet d’un grand concert. Tout
chante
ou va chanter. » Et quelques pages plus loin, à
comme le premier coup d’archet d’un grand concert. Tout chante ou va
chanter
. » Et quelques pages plus loin, à propos d’un en
sir de trotter dans ces parfums, et d’entendre les petits oiseaux qui
chantent
par ci par là dans les haies. « Rien n’est charma
avril. « Me voici à la fenêtre, écoutant un chœur de rossignols qui
chantent
dans la Moulinasse d’une façon ravissante. « Oh
débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux qui
chantent
et de petits torrents qui coulent, cet air d’orag
t. « Ce soir ma tourterelle est morte, je ne sais de quoi, car elle
chantait
encore ces jours-ci. « Pauvre petite bête ! voilà
our le combattant du troupeau. « L’air est doux ce matin, les oiseaux
chantent
comme au printemps, et un peu de soleil visite ma
; et les concitoyens d’Homère et de Platon, d’Euripide et de Socrate,
chantaient
dans les assemblées et sous les portiques d’Athèn
; il semble que Pindare a peur de rencontrer ses héros, et qu’il les
chante
, à condition de n’en point parler. Cependant il a
peuvent, méprisent la personne, et flattent le rang. Outre ces éloges
chantés
ou prononcés une fois, les Grecs avaient des espè
ans sa main des branches de myrte, faisait une libation aux Muses, et
chantait
l’hymne d’Armodius et d’Aristogiton. Périclès aya
tinrent, et une jeune voix, en des rhythmes et des harmonies molles,
chantait
un Alléluia d’amour, caressant aux oreilles comme
terribles, énormes, totales ; aucun ne consent à écrire, s’il ne doit
chanter
une damnation de Faust ; le romantisme, vraiment,
de ces silences, comme de ces chants, autour de son âme bourdonnent.
Chantez
, voix ! il demeure en une perception amortie de v
s au lamentant Seigneur misérablement outragé !… Chant du Très-Saint,
chante
! luis, lumière du Pur ! dévoile-toi, voile du My
ant, palpitant, crucifié : il fut le Saint, et le Pur, et le Bon ; il
chanta
ton nom, lui qui pleure aujourd’hui ; agréable il
t de lui qu’est formée la phrase « Eines zu fragen ! » Où Wagner fait
chanter
à un personnage le motif qui se trouve à l’orches
être maître il faut trouver « un nouveau mode », et c’est ce mode que
chante
Eva dans le quintette, page 315, sixième mesure.
st une modification du motif 79, et c’est à dessein que Wagner a fait
chanter
à Eva le motif même qui la donne à Walther comme
andé à Wagner. Motif 28 (p. 293). — C’est l’air de la Saint-Jean, que
chante
David : « Am Jordan Sankt Johannes stand. » Il es
avons placé du côté d’Eva, représente la belle couronne de fleurs que
chantent
ironiquement les apprentis autour de Walther. Mot
la signification est plus particulière : Walther dit à Kothner qu’il
chantera
sur un sujet sacré, l’amour. D’autre part, c’est
odifiée par les circonstances, mais identique au fond, quand Parsifal
chante
, pendant le motif si voluptueusement printanier d
mande à Walther de briller au milieu de la fête, et 371-372, où il va
chanter
, entouré de l’admiration et des faveurs de la fou
ourir, soyez les témoins oculaires de notre valeur et de nos actions.
Chantez
de nous ce que vous en aurez vu, que notre mémoir
rdes ennemis, un seul échappé au glaive monta sur une haute montagne,
chanta
la défaite de ses malheureux compatriotes, charge
vous entends ; vous me reprochez mon silence. " il prend sa lyre, il
chante
, et lorsqu’il a chanté, il dit : " âmes de mes am
reprochez mon silence. " il prend sa lyre, il chante, et lorsqu’il a
chanté
, il dit : " âmes de mes amis, vous voilà immortel
ses deux mains sur la pierre froide qui couvre leurs cendres, il les
chante
. Cependant l’air, ou plutôt les âmes errantes de
ne pouvoient arriver que comme ils arrivent à l’opera quand un acteur
chante
faux. C’est-à-dire que la faute venoit de l’artis
ont point eu jusques ici un grand succès. Ainsi l’acteur mediocre qui
chante
le rolle d’Atis ou celui de Roland ne le chante p
l’acteur mediocre qui chante le rolle d’Atis ou celui de Roland ne le
chante
point comme le chante un bon acteur, quoique tous
chante le rolle d’Atis ou celui de Roland ne le chante point comme le
chante
un bon acteur, quoique tous les deux ils entonnen
ivent la mesure de Lulli. Le bon acteur qui sent l’esprit de ce qu’il
chante
, presse ou bien rallentit à propos quelques notes
attribué.] Paris, le 17 juillet 1857. Béranger depuis des années ne
chantait
plus, mais la France, en le perdant, a senti à qu
engagés, et tous plus ou moins ministres ; et cependant il ne l’a pas
chanté
, ce jour-là, ce jour de demi-triomphe. Est-ce uni
as à croire, et il n’y a pas moins d’inspiration pour le vrai poète à
chanter
une victoire fièrement achetée qu’une défaite gén
. Béranger, en 1830, et dans les années qui ont suivi, a peu ou point
chanté
, parce qu’il n’était qu’à demi satisfait alors da
soucier des insanités qui purent contaminer la beauté des choses, il
chante
, les bois, les eaux, les nuages, les roses, toute
es pieds, les statues se découpent sur l’émeraude du Parc et le Poète
chante
, chante à voix hautaine et vibrante, si forte qu’
, les statues se découpent sur l’émeraude du Parc et le Poète chante,
chante
à voix hautaine et vibrante, si forte qu’elle bri
. Emmanuel Signoret égalent en fougue harmonieuse toutes celles qu’il
chanta
jamais ; et c’est une grande tristesse de penser
taire. Le génie et la fantaisie se tiennent par la main pour rêver et
chanter
ensemble à leur heure, ou bien pour (comme dit Vi
st de ce qu’ils appellent la spécialité : retire-toi de notre soleil,
chante
quand il faut parler, cache-toi quand il faut com
ns la poitrine, quand il aura pris confiance dans son talent et qu’il
chantera
à pleine haleine ce qu’il gazouille aujourd’hui à
x des petits, qui gazouillent à la sourdine le matin ce que les mères
chantent
à grande voix dans le plein soleil. Ce nouveau ve
enu de la couvée de nos poètes commence, comme ces oiseaux jaseurs, à
chanter
comme s’il avait peur de sa voix. Sur quel mode f
orique en vers, sera la poésie de ce nouveau venu dans la famille qui
chante
. C’est surtout dans ce genre en dehors de tous le
l’éternité, ce rendez-vous de tout ce qui s’aime ; voilà ce qu’il se
chante
tout bas à lui-même, ce jeune Homère de l’Iliade
au seuil de la demeure où il avait passé la nuit, et de l’hymne qu’il
chantait
devant la porte avant de la quitter. On a recueil
ques qui sortent des sources et des bois sur les hauts lieux, il fait
chanter
un hymne à son cœur de philosophe de l’espérance.
ais ces arches de corolles Où le poète, heureux aux jours de liberté,
Chantait
, et pour ses vers trouvait des auréoles : La poés
pas aimé du maître alors la bande accourt, Bondit, aboie, et vole, et
chante
sur sa trace. Il porte sur le poing, comme un che
a mis une cloche aux ailes, mais parce que je suis d’or. Ces vers ne
chantaient
pas, ils frémissaient : leur seule musique était
ais Dieu ne fait-il pas le beau pour tout le monde ? Tous nos oiseaux
chantaient
ce matin, pendant que je faisais ma prière. Cet a
t moi nous faisons nos cantiques à Dieu, et que ces petites créatures
chantent
peut-être mieux que moi. Mais le charme de la pri
de ce qui lui manque dans la vie. Voyez : Sans date. « Le rossignol
chante
, le ciel est beau, choses toutes neuves dans ce p
Pluie, vent froid, ciel d’hiver, le rossignol, qui de temps en temps
chante
sous des feuilles mortes, c’est triste au mois de
bellit cet enfoncement et attire les oiseaux qui aiment le frais pour
chanter
. « Notre Cayla est bien changé et change tous les
présent, je te dirai qu’en ouvrant la fenêtre, ce matin, j’ai entendu
chanter
un merle qui chantait là-haut sur Golse à plein g
qu’en ouvrant la fenêtre, ce matin, j’ai entendu chanter un merle qui
chantait
là-haut sur Golse à plein gosier. Cela fait plais
beau jour, calme, doux et frais, une vraie matinée de printemps. Tout
chante
et fleurit. Nous venons de la promenade, papa, mo
telligence. J’aurai un nid sous ma fenêtre ; une tourterelle vient de
chanter
sur l’acacia où il y avait un nid l’an dernier. C
que te faut-il ? Où est ton remède ? Tout verdit, tout fleurit, tout
chante
, tout l’air est embaumé comme s’il sortait d’une
bien appuyée sur ma fenêtre, contemplant tout ce vallon de verdure où
chante
le rossignol ; puis je vais soigner mes poulets,
nneurs qui sont dans les chènevières. Heureuses gens qui suent et qui
chantent
! « Les gracieuses choses qui se voient dans les
e son âme aux choses de la Nature, les rend vivantes comme l’homme et
chante
passionnément l’éternelle vigueur de l’existence
e son âme aux choses de la Nature, les rend vivantes comme l’homme et
chante
passionnément l’éternelle vigueur de l’existence
e livre soit un roman écrit en vile prose. Malgré lui, M. Jean Rameau
chante
quand il veut parler, et c’est tant mieux, ses ac
it autour de son nom. Il était enterré dans sa gloire, et les fidèles
chantaient
ses hymnes sans savoir qu’elles fussent de lui. P
oète devenu néophyte et un moment repentant. Santeul, en s’occupant à
chanter
les saints, et à remplacer leurs anciennes louang
mon cher frère, qu’on peut bien, dans l’Église visible et militante,
chanter
et composer les louanges de Dieu avec un cœur imp
ges de Dieu avec un cœur impur et des lèvres souillées, mais qu’on ne
chantera
pas les louanges de Dieu dans le ciel avec un cœu
x comme nous devons être, nous tremblerions de peur d’avoir osé, vous
chanter
, et moi prêcher la sainteté de Dieu, sans l’avoir
que ses hymnes eurent été adoptées dans les bréviaires et qu’elles se
chantèrent
dans les offices, il ne se tint pas de joie ; il
offices, il ne se tint pas de joie ; il courait les églises où on les
chantait
; il grondait ceux près de qui il était placé lor
. » Il les envoyait cependant à M. de Rancé et aurait voulu qu’on les
chantât
à la Trappe. Au reste, sans être Santeul, on comp
exclamation nous est inspirée par la mémoire d’un homme qui vient de
chanter
et de mourir comme un rossignol au printemps, ivr
ticulièrement à la jeunesse : rire, sourire, badiner, aimer, délirer,
chanter
, folâtrer avec les primeurs de la vie qui ne vive
cœur ou de la sève du raisin ; rien n’est si naturel du moins que de
chanter
nonchalamment couché à l’ombre du pin qui chante
rel du moins que de chanter nonchalamment couché à l’ombre du pin qui
chante
sur votre tête, au bord du ruisseau qui court et
u pin qui chante sur votre tête, au bord du ruisseau qui court et qui
chante
à vos pieds, au coucher du soleil, au lever de la
ante à vos pieds, au coucher du soleil, au lever de la lune, heure où
chante
le rossignol, sur l’herbe où chante la cigale, te
il, au lever de la lune, heure où chante le rossignol, sur l’herbe où
chante
la cigale, tenant à la main la coupe où chante d’
signol, sur l’herbe où chante la cigale, tenant à la main la coupe où
chante
d’avance dans la mousse qui pétille la demi-ivres
le même diapason. Elle était lasse de rêver, de prier, de pleurer, de
chanter
, elle voulait se détendre. Alfred de Musset, soit
Écoutez ! c’est le vent, c’est l’océan immense, C’est un pêcheur qui
chante
au bord du grand chemin, Et de tant de beauté, de
s ! Marietta, tu nous restais encore ; Lorsque sur le sillon l’oiseau
chante
l’aurore, Le laboureur s’arrête, et, le front en
té. Il badinait avec le vice, et ton vice à toi était sincère. Il t’a
chanté
ce que tu demandais qu’on te chantât, les seules
vice à toi était sincère. Il t’a chanté ce que tu demandais qu’on te
chantât
, les seules choses que tu voulais entendre : la b
la rue, pourvu que l’or roule, que le verre écume, que la courtisane
chante
, et que la baïonnette étincelle au soleil ? car,
t déchires-en ensuite plus de la moitié, pour apprendre qu’on ne doit
chanter
que ce qui est digne d’être pensé, et que la litt
emande encore à lui-même dans un autre ouvrage, pourquoi le choeur ne
chante
pas dans les tragedies sur le mode hypodorien ni
urs principaux. Voila donc pourquoi, conclut Aristote, les choeurs ne
chantent
point sur le mode hypodorien ni sur le mode hypop
anere comme s’il signifioit toujours ce que nous appellons proprement
chanter
. De-là principalement est venuë l’erreur qui leur
es auteurs anciens se servent ordinairement des termes de chant et de
chanter
, lorsqu’il parlent de l’execution de ces pieces.
acteurs chantoient ; que ces acteurs chantassent, à prendre le mot de
chanter
dans la signification que nous lui donnons commun
le théatre, qu’il s’y tourne et retourne comme un furieux, et qu’il y
chante
des complaintes supportables à peine dans la bouc
l invective presque contre les professeurs en éloquence qui faisoient
chanter
ou déclamer leurs écoliers comme on déclamoit sur
tat, cite comme une preuve de ce qu’il venoit d’avancer la coutume de
chanter
à table les loüanges des grands hommes avec un ac
eroient à cette intonation, à cette prononciation de notes faite sans
chanter
, comme ils se plient à l’intonation des notes de
qu’il y a de lire à la fois des paroles qu’on n’a jamais lûës, et de
chanter
et d’accompagner du clavessin ces paroles sur une
aque n’est pas nécessairement tenu à de tels frais d’originalité ; il
chante
dans la langue de son temps, heureux et applaudi
il chante dans la langue de son temps, heureux et applaudi quand il y
chante
le mieux, et il n’a pas charge de refaire avant t
er. J’ai souvent pensé qu’un poëte élégiaque, qui, son amour une fois
chanté
, se tairait à jamais et obstinément, comme Gray,
forme au genre et au sujet. Son chant, comme celui des oiseaux qui ne
chantent
que durant la saison des amours, s’en irait mouri
a Jeunesse, qu’il composait pour le printemps de l’an VII, il faisait
chanter
à de jeunes garçons : Loin de nous les leçons ti
et les ennemis commençaient à dire que M. de Parny, qui avait si bien
chanté
les amours, avait un talent moins décidé pour cha
ui avait si bien chanté les amours, avait un talent moins décidé pour
chanter
les guerres 189. J’ai hâte de sortir de cette tri
délicats, sentis, comme il sied à l’élégiaque qui n’a plus d’amours à
chanter
d’en laisser échapper encore ; si quelque chose e
es des braves et des bons. Les Muses sont des déesses, et les déesses
chantent
les dieux, tandis que nous, nous sommes des morte
le vers de Boileau on puisse dire : « Parny buvait de l’eau quand il
chantait
les Dieux ! » Mais pourquoi n’oserait-on pas to
peine de vivre ? je voulais mourir. C’est alors que la Poésie en moi
chanta
; mais c’était toi, c’était le Plaisir amèrement
, au sortir de tes bras, des tristesses délicieuses. Ce que la Muse a
chanté
par ma voix de plus pur, de plus chaste et religi
« Rue Taitbout, n 15. » L’hymne de Parny fut, en effet, publiquement
chanté
le décadi 10 germinal, même année, à la Fête de l
z, t. III, p. 519. 189. Il avait surtout prouvé ce peu d’aptitude à
chanter
, comme dit Anacréon, Cadmus et les Atrides, par u
» De tels amours retentissant dans de tels vers à Turin, à Ferrare,
chantés
dans le palais même de l’oncle de Léonora, n’auro
appartements dans le couvent, soit pour aller s’attendrir, pleurer et
chanter
sur le seuil de la maison de sa sœur à Sorrente,
faits qui ont imprimé leur trace profonde sur la terre. Le poète qui
chante
un de ces récits doit donc le chanter avec les ac
fonde sur la terre. Le poète qui chante un de ces récits doit donc le
chanter
avec les accents et les images que la riche imagi
ages que la riche imagination lui prête ; mais il est tenu aussi à le
chanter
dans un mode sérieux, conforme à la réalité de la
e vérité, le poème n’est plus épique, il est romanesque ; le poète ne
chante
plus, il joue avec son imagination et avec celle
sérieuses, historiques, nationales, religieuses du genre humain. Il a
chanté
des aventures, il n’a pas chanté l’épopée. C’est
s, religieuses du genre humain. Il a chanté des aventures, il n’a pas
chanté
l’épopée. C’est cette différence fondamentale ent
ème épique, le Tasse a fait le poème romanesque de son temps ; l’un a
chanté
une épopée, l’autre a chanté des aventures. Homèr
e poème romanesque de son temps ; l’un a chanté une épopée, l’autre a
chanté
des aventures. Homère a écrit un poème épique, le
a Palestine ; un rêve, en un mot, au lieu d’une réalité. Mais un rêve
chanté
en vers immortels, mais un roman tissu et raconté
oisades et la Découverte du nouveau monde. Malfilâtre se proposait de
chanter
la dernière ; les Muses regrettent encore que ce
un fond antique, ou, si l’on choisit une histoire moderne, qu’il faut
chanter
sa nation. « Les croisades rappellent la Jérusale
lles pas quelquefois sous les cèdres et parmi les pins ? Les anges ne
chantent
-ils plus sur Golgotha, et le torrent de Cédron a-
ourage lui fut inutile, son nom avait suffi : le brigand Sciarra, qui
chantait
déjà, dans ses rochers, les stances épiques de la
ances épiques de la Jérusalem, ainsi que les gondoliers de Venise les
chantent
encore sur les lagunes, ayant appris que le Tasse
ses poèmes ne fussent indignes des célestes vérités qu’il avait voulu
chanter
. Cinthio leurra ses pieux scrupules d’une exécuti
a nuit, la vestale sous ses dômes tranquilles ; c’est la religion qui
chante
si doucement au bord du lit de l’infortuné. Jérém
du Créateur, et il n’y a rien de plus religieux que les cantiques que
chantent
, avec les vents, les chênes et les roseaux du dés
s barbares : là où il a placé son trône, là s’est formé un peuple qui
chante
naturellement comme les oiseaux. Quand il a civil
e Grèce, où nous voyons, aux époques historiques, un vrai législateur
chanter
en vers élégiaques, sur la place publique d’Athèn
suraient que les rossignols qui avaient eu leurs nids sur cette tombe
chantaient
avec plus de douceur. Dans la Macédoine, près du
tres légendes d’Orphée. Un pâtre, endormi sur sa tombe, s’était mis à
chanter
dans le sommeil ; et les bergers accourus pour l’
en petit nombre. « Les Lycomèdes, dit-il, les savent par cœur et les
chantent
dans les sacrifices. Ces hymnes, pour l’élégance
d’Alcman semble partout indiquer cet emploi. Il avait dans ses hymnes
chanté
la Fortune, divinité inconnue au temps d’Homère ;
ent du miel autour de ses lèvres, et depuis il eut le don des vers et
chanta
. Horace s’est souvenu de cette légende, lorsqu’il
e jeune homme, averti, commence un nouveau chant sur ce ton : Vais-je
chanter
Ismène, ou Mélias aux fuseaux d’or, ou Cadmus, ou
e la fontaine Dircé, et d’où le poëte entendait, la nuit, les prières
chantées
tout auprès dans le temple de Cybèle, Pindare pas
ndare lui apparut aussitôt après sa mort, et, pendant le sommeil, lui
chanta
un hymne nouveau à Proserpine. La vieille femme,
position singulière, quand on les compare ! C’est l’homme, ici, qui a
chanté
comme aurait pu chanter la femme, et la femme, co
and on les compare ! C’est l’homme, ici, qui a chanté comme aurait pu
chanter
la femme, et la femme, comme l’homme n’a pas chan
comme aurait pu chanter la femme, et la femme, comme l’homme n’a pas
chanté
. La douleur de l’athée est sublime dans les Poési
me parurent pas trop longs cette fois, car, tandis que tout le monde
chantait
, je m’enivrais du bonheur de regarder cette adora
e voyage à Naples et en Sicile, voyage qu’il faut faire quand on veut
chanter
, car tout y chante dans la nature, mer, ciel, mon
en Sicile, voyage qu’il faut faire quand on veut chanter, car tout y
chante
dans la nature, mer, ciel, montagnes, atmosphère
vérus, l’homme immortel, n’appartient aux innombrables poètes qui ont
chanté
ce songe universel de l’expiation par la vie ; pa
instant l’ivresse d’un bonheur imaginaire s’empare de ses sens, et il
chante
des félicités inouïes. « Buvons courageusement,
dans les airs ; c’est le matin du jour de Pâques. Le chœur invisible
chante
en vers et en musique triomphale : Christ est re
e. Ce souvenir vivifie mon cœur rajeuni et me détourne de la mort ! Ô
chantez
! sonnez, chantez encore, anges et cloches ! Une
ifie mon cœur rajeuni et me détourne de la mort ! Ô chantez ! sonnez,
chantez
encore, anges et cloches ! Une larme a coulé, la
s les villages ; c’est le paradis du peuple. » XXV Des paysans
chantent
une ronde joviale et amoureuse. Ils proposent res
sporté dans une taverne de débauchés à Leipzig. Les convives boivent,
chantent
, se racontent leurs amours. Méphistophélès entre
Marguerite entre, sa lampe à la main. Elle est toute troublée ; elle
chante
pour se rassurer la ballade du roi de Thulé, comm
e chante pour se rassurer la ballade du roi de Thulé, comme Desdémona
chante
la romance du Saule : le chant est un compagnon d
s vieux murs gris de la ville. Que ne suis-je un petit oiseau ? Ainsi
chante-t
-elle en elle tout le long du jour, la moitié des
voit Marguerite seule dans sa petite chambre, filant au rouet ; elle
chante
une complainte délicieuse et mélancolique sur son
lomniée par la malignité des voisins. En s’approchant de la maison il
chante
en s’accompagnant d’une mandoline quelques couple
me épique ? Examinons : Qu’est-ce qu’un poème épique ? C’est un récit
chanté
. Un récit suppose un fait. Où est le fait dans le
personnage quelconque, historique ou fabuleux, accomplissant le fait
chanté
par le poète. Ici il n’y a point de héros, point
e, de la Grèce, de Rome, de l’Europe moderne même. Les poètes indiens
chantent
les aventures humaines ou divines de Rama ou de C
avait un, ce serait saint Thomas d’Aquin, car ce sont ses pensées que
chante
le poète. Mais quel poète divin ! Nous allons vou
r une allégorie et une allusion. « Au milieu de la route de la vie »,
chante
le poète dans le premier tercet (strophe de trois
ou dans l’éternité, qu’on avance. III « Le jour se retirait »,
chante
le poète au commencement du second chant, « et l’
ma poitrine. » Cette âme est celle d’un musicien de ses amis qui lui
chante
un des vers amoureux de la jeunesse de Dante : A
ce. Puis elle l’introduit dans la société de quatre belles femmes qui
chantent
: « Ici nous sommes nymphes, et dans le ciel nou
vous qui, sur une trop petite nacelle, désirez suivre mon navire qui
chante
en voguant, — rebroussez chemin vers les bords, n
nom pour comprendre ce que ces esprits disent au Dante. Des soleils y
chantent
, des roues y argumentent, les chefs des ordres mo
s vers qu’il prélude à l’apparition de la Vierge Marie, à laquelle il
chante
, dans le vingt-troisième chant, un Te Deum de l’a
change ensuite en véritable délire. Les feux conversent, les flammes
chantent
; le poète lui-même, interrogé sur la foi, répond
que toute autre démonstration me paraît stupide. » Il part de là pour
chanter
le Credo de la Trinité dans ces trois vers : « E
sainte Anne, Ésaü, Jacob, Moïse, sainte Lucie, patronne de Palerme, y
chantent
des Hosanna éternels. La tête du poète se trouble
iomes surhumains, dans des vers qui ne furent et qui ne seront jamais
chantés
que dans le ciel ; une telle nation est ingrate e
ouvrant tes volets au lever du jour ? Est-ce que je ne fais pas bien
chanter
mes gouttes d’eau dans mon bassin de mousse, pour
n métaphysique, semblable à ses compatriotes Mozart et Beethoven : il
chante
plus de symphonies du ciel que de mélodies de la
mélodies de la terre ; il n’a point de rapport avec Rossini. Rossini
chante
des sensations et des ivresses ; il a plus de ver
mme nous ; vous êtes plus que poète, vous êtes un prêtre de la parole
chantée
. Vous n’avez pas assez d’humain en vous pour la f
l y aura toujours assez d’âmes mystiques autour du sanctuaire où vous
chantez
vos mélancolies et vos adorations pour les entend
c lenteur, triste et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête et
chante
au moindre vent. Il faudrait citer quatre cents
ps qui ne sait qu’embaumer, L’oiseau qui vole au ciel, insoucieux, et
chante
; À lui la beauté frêle, et l’enfance touchante,
par la vie artificielle des cités, tous ces évangiles des saisons qui
chantent
Dieu par ses œuvres dans le firmament comme dans
angues ne doivent pas se confondre. La poésie est absolue, et ne doit
chanter
que les choses absolues comme elle ; la politique
es prêter, même dans un intérêt de vertu, leurs sublimes indignations
chantées
à la politique. XXIX Ces répugnances que no
és. — Mais, si je n’en dis rien, s’écrie-t-il, c’est que j’aime mieux
chanter
la nature chaste et éternelle ; car, Si rêveur q
Bernhardt. Qui donc disait que la voix d’or s’était brisée à force de
chanter
tous les jours, partout et à travers les deux mon
Mme Sarah Bernhardt, dédaignant de parler, s’est mise un beau jour à
chanter
, et qu’elle a osé se faire la diction la plus art
cielle peut-être qu’on ait jamais hasardée au théâtre. Elle a d’abord
chanté
les vers ; maintenant, elle chante la prose. Et s
asardée au théâtre. Elle a d’abord chanté les vers ; maintenant, elle
chante
la prose. Et son influence n’a pas été médiocre s
ce n’a pas été médiocre sur nombre de comédiens et de comédiennes qui
chantent
aussi prose et vers, ou qui du moins essayent de
nes qui chantent aussi prose et vers, ou qui du moins essayent de les
chanter
; car, voyez-vous, il n’y a qu’elle ! Mais voici
arah, l’unique et la toute-puissante, celle qui ne se contente pas de
chanter
, mais qui vit et vibre tout entière. Il est vrai
grands tragiques à la gloire d’Athènes, ou cet hymne que Pindare vint
chanter
à ses fêtes, et d’autre part, la cantate à Démétr
ou mêlés à la population grecque et indigène d’Alexandrie ? Le culte
chanté
par le poëte est tout politique. À l’invocation d
élébrer tes œuvres ? Il n’est pas né celui-là ; il ne naîtra pas. Qui
chantera
les œuvres de Jupiter ? Salut, ô Père ! Salut enc
on peut douter que ces hymnes aient été jamais familiers au peuple et
chantés
par la foule. Une trace d’imitation est reconnais
résiste à mon roi soit en guerre avec Apollon ! Apollon, si ce chœur
chante
à son gré, le comblera d’honneurs : il en a le po
lyrique, imite au début Aratus, cet autre poëte de la même cour, qui
chantait
les merveilles des cieux. « Que Jupiter commence
ait donné un digne loyer de son art. Aussi, les interprètes des Muses
chantent
Ptolémée pour sa munificence… » Puis, rappelant
e la servitude. En expiation de cette poésie, le même Théocrite avait
chanté
les bergers de Sicile sur des accents passionnés
époux, enfermait avec soi Hélène, la fille chérie de Tyndare, toutes
chantaient
, applaudissant en cadence du mouvement de leurs p
le race, gloire de Lacédémone, qui le soir, dans la chambre nuptiale,
chanteront
l’épithalame et mèneront les chœurs de danse. Vou
ous les ridicules humains, de nos faiblesses et de nos infirmités. Il
chante
l’angoisse des Chandelles d’hôtel meublé attendan
nétique adultère, ou de ses cauchemars… ou de ses indigestions ; — il
chante
la tristesse et la solitude de la pauvre bottine
de la pauvre bottine de l’invalide qui a son autre jambe en bois ! il
chante
les nostalgies de la petite éponge qui s’étiole p
nos grands opéras. Voilà pourquoi tout y languit. Sitôt que l’acteur
chante
, la scène se repose (je dis, s’il chante pour cha
languit. Sitôt que l’acteur chante, la scène se repose (je dis, s’il
chante
pour chanter), et, partout où la scène se repose,
tôt que l’acteur chante, la scène se repose (je dis, s’il chante pour
chanter
), et, partout où la scène se repose, l’intérêt es
epose, l’intérêt est anéanti. Mais, direz-vous, si faut-il bien qu’il
chante
, puisqu’il n’a pas d’autre idiome ! — Oui, mais t
chez que je l’oublie. L’art du compositeur serait d’y parvenir. Qu’il
chante
le sujet comme on le versifie, uniquement pour le
dique qu’on a appelée la mélodie continue et qui fait que le chanteur
chante
sans avoir l’air de le faire exprès, par son merv
vaut dans le conseil. Aussitôt Walter est invité à prendre place et à
chanter
; et, sans balancer, il prélude. Dans le cénacle
nseur. Peu après rentre le chevalier, possédé de sa mâle angoisse : «
Chante
», lui dit le maître, actif à réconforter son gén
du jour. Tout le peuple est présent qui grouille, et qui crie, et qui
chante
et qui danse. Ce ne sont que fanfares et chants d
que. Les plus indulgents se regardent avec stupeur. Tout d’un coup il
chante
: cela peut-il bien s’appeler chanter ? À l’air d
avec stupeur. Tout d’un coup il chante : cela peut-il bien s’appeler
chanter
? À l’air de sa sérénade grotesque, il associe, l
strophes… Une strophe se compose ordinairement de deux Stollen qui se
chantent
sur la même mélodie. Un Stoll se compose d’un cer
nvoi), il comprend aussi un certain nombre de vers que toutefois l’on
chante
sur une autre mélodie. » [NdA] ah. Mendès replac
rs éclats du tonnerre. Quand les cent bardes de Cormac réunis eussent
chanté
les événements du combat, les cent bardes de Corm
et que les ruisseaux de Cona répondent à la voix d’Ossian. » « Carril
chanta
: « Dans les temps passés, les enfants de l’Océan
de ses sœurs, triste et seule, soupirait des chants de douleur. Elle
chantait
les actions de Grudar, jeune objet des sentiments
nuages de la nuit. La harpe est moins douce que sa voix, lorsqu’elle
chantait
sa douleur. Grudar occupait toute son âme ; c’éta
e des montagnes. Ô barde ! prends ta harpe pour célébrer mes amours :
chante
cette belle solitaire, cet astre de Dunscar ; acc
e le voyais s’enflammer au récit des exploits de ses pères. « Fingal,
chanta
Carril, toi, héros des combats, tes actions guerr
nait ses fêtes ; il appelle Snivan, vieillard aux cheveux blancs, qui
chanta
plus d’une fois autour du cercle de Loda. Au son
; les harpes frémissent et rendent des sons d’allégresse. Les bardes
chantent
les combats des guerriers ou les charmes des bell
cette voix mélodieuse de la colline de Cona, s’y faisait entendre. Il
chanta
les louanges de la fille du roi des Neiges et la
des héros. Ils signalèrent leur jeunesse dans les combats ; ils sont
chantés
par les bardes. Oscar, dompte le guerrier qui se
« Mille harpes et mille voix unirent leurs sons mélodieux. Les bardes
chantèrent
les nobles actions de Fingal et de son auguste ra
ros le plus fameux des collines de Cona. » VII Ossian lui-même
chante
ses premières amours dans son quatrième chant. Ma
le, que ta voix mélodieuse se fasse entendre à l’oreille de Fingal et
chante
ses louanges. Donne-lui l’épée de Caithbat ; car
e entendue ; bientôt on ne verra plus la trace de mes pas. Les bardes
chanteront
le nom de Fingal et les pierres parleront de sa g
; mais toi, jeune Ryno, tu as péri, et les bardes n’ont point encore
chanté
ta renommée. Ullin, touche la harpe pour Ryno ; d
e guerrier fameux qui accompagnera mon fils sur les nuages. Ô Ullin !
chante
et rappelle à notre mémoire les tristes habitants
é dont souffre aujourd’hui la littérature. M. Paul Fort n’avait point
chanté
les ruisseaux. M. Ghéon ne nous était nullement c
M. Gide n’a point la foi. Ce livre, à mon sens, n’est pas beau. Pour
chanter
les choses de la terre, l’enthousiaste amour est
et nos images. Il a dénombré les choses de la terre. Et il a cru les
chanter
. Il n’a aucune émotion. La nature lui sert de déc
n des hommes. Je les estime et je les plains. * * * Pour moi, si je
chante
la lumière, le précieux printemps ou les belles c
même dans les sujets grecs, avec la mélopée tragique, les intermèdes
chantés
de Sophocle et d’Euripide. Plus tard, quand Boile
urent ainsi appelés, parce qu’il y « avait autrefois des gens qui les
chantaient
, une branche de laurier à la main, et qu’on appel
s emprunté de Pindare une allusion directe à cette coutume antique de
chanter
les vers d’Homère, un rameau de laurier à la main
ouzième olympique, l’ode à la Fortune, cette hymne courte et sublime,
chantée
à l’occasion de la victoire, qu’est venu chercher
hant, vois cette fête s’avancer, sons une heureuse fortune. Car, pour
chanter
sur le mode lydien Asopique dans mes vers, je sui
e la statue du dieu, la chaire de fer, où le poëte s’était assis pour
chanter
ses hymnes9. Un court fragment, que tous les trad
rtage de joies ou de peines qui les attend14. » Et ailleurs il avait
chanté
, avec plus de ferveur encore, sans doute dans le
aux qu’on ne peut fuir. Mais, habitantes du ciel, les âmes des justes
chantent
harmonieusement dans des hymnes le grand bienheur
e de la brillante Athènes. Il n’a pas seulement, comme le dit Horace,
chanté
les dieux et les rois issus des dieux : il a aimé
sées et bibliothèques. Aussi n’ont-ils jamais connu de Héros que ceux
chantés
et glorifiés dans la splendeur des Épopées, mais
ce titre Émile Verhaeren. Car si, dans ses poèmes, se transverbent et
chantent
le sol, l’âpre atmosphère, les sites et les archi
’il s’essayât à évoquer les vieux cloîtres féodaux et gothiques, ou à
chanter
, en fresques d’un sombre éclat, les tragiques asp
en ces termes qu’il préconisait l’expression spontanée : « Un poète
chante
, — l’aurore — l’été. Le cantique où il les célèbr
e était l’illustration fleurie et simple d’une époque de vie. Il faut
chanter
non pas dans l’unique but de créer des strophes i
pleins de froment, à la réunion de ses voisins attentifs. Si le poète
chante
pour lui-même, et d’une flûte égoïste, il est mis
astres, Et toute l’ombre est en toi ! Ainsi M. Francis Vielé-Griffin
chante
en tout lieu et perpétuellement l’optimisme, et i
erpétuellement l’optimisme, et il s’en est réservé l’apostolat. Il le
chante
dans une molle campagne, fraîchement arrosée, dor
raîchement arrosée, dorée d’épis, sous un tiède soleil. Il marche, il
chante
, des fleurs se dressent, des haies frémissent, sc
osmique et d’une lumineuse évidence La mission des poètes est donc de
chanter
, comme à d’autres sont dévolues des fonctions aus
es. Chargées d’odeurs, enivrées de verveines et d’eaux, chuchotent et
chantent
les Archanges-Lèvres. » Dans le dynamisme univer
Ils ne s’expriment pas, ces carriers, par les vaines oraisons qu’ils
chantent
. Leurs élégies faussent leurs tristesses ; et peu
a vision individuelle et étroite d’un seul, mais impersonnel. La rose
chantée
par le poète surpasse en grâce toute rose, elle e
réelle, et les merveilles de toutes les autres s’y cristallisent et y
chantent
. La théorie de l’Art-Miroir, préconisée par Émile
mais le Poète-Protée, qui revêt, tour à tour, et selon ce qu’il veut
chanter
, une forme nouvelle et une apparence imprévue. Ce
ple, de plus admirable louange. L’une de ses gloires aura donc été de
chanter
sans poétique, d’accorder ses chansons selon ses
à la panoplie romantique. Oui, nous aimons Verlaine, qui n’eut, pour
chanter
, jamais recours à des sortilèges et à des stratag
à, ce nous est une occasion d’observer encore combien ce bonhomme qui
chanta
la chair et sa misère, pleura bourgeoisement sa f
e et le charme réaliste de son œuvre, et aussi et surtout parce qu’il
chanta
perpétuellement la vie, sa mémoire nous est sacré
monuments consacrés par des dieux. Cela célèbre un culte. Les pierres
chantent
. Un destin divin s’y représente. Lieux d’exil et
tait ses cris éloquents autour d’elle ou laissait tomber ses soupirs,
chantât
comme Ophélie entre le saule et l’eau : non ! ell
née a travaillé vingt ans ; elle a essayé de se faire une langue pour
chanter
quand elle ne criait pas, car la poésie n’a pas q
rophes dans ce goût, ce mouvement et ce rythme charmant : J’appris à
chanter
en allant à l’école, Les enfants joyeux aiment ta
les mettre un jour sous vos têtes lassées Comme un faible oiseau qui
chante
et qui s’endort ! N’ouvrez pas votre aile aux gl
i tout respire ! En piquant le mil, l’oiseau sait bien le dire, Et le
chanter
aussi par un double bienfait. Si vous avez peur
it pas l’effroyable légèreté des poètes, de ces oiseaux charmants qui
chantent
et qui s’envolent, et dont le monde, dans un sens
ue dans ses plus flottantes relations, son incorruptible fidélité. Il
chantait
, mais ne s’envolait pas ! Il est resté, au contra
les à ceux-ci. La Poésie, oiseau mort, s’est aplatie sur le sol et ne
chante
plus… mais, dans le plus poignant des calmes et a
ré, elle dit, à voix basse, des notes plus touchantes que si elle les
chantait
. La merveille, c’est que ces notes soient distinc
oète qui a perdu sa Muse, — la Muse humaine qui ne doit plus le faire
chanter
! Et moi, je ne reproche rien à cette œuvre accom
e), qui vint à lui. — Le temps s’enfuit, Dit-il, entendez-vous le coq
chanter
? La rue Paraît déserte encor, mais l’ombre dimin
rtia, dit l’étranger, un vent plus doux commence À se faire sentir. —
Chante
-moi ta romance. De tels vers font pleurer de reg
ue nous les citions dans un catalogue de choses immortelles ; cela se
chante
entre deux vins, cela ne se lit pas. Il faut reco
once un commencement d’amertume dans la joie. On sent que l’homme qui
chante
va bientôt pleurer. Ulric, nul œil des mers n’a
rrête ; Étoile de l’amour, ne descends pas des cieux ! Quand on peut
chanter
si haut, comment peut-on descendre soi-même des c
fléchir les genoux ? Ô terre, à ton soleil qui donc t’a fiancée ? Que
chantent
tes oiseaux ? Que pleure ta rosée ? Pourquoi de t
nt sur la place une ancienne romance. Ah ! comme les vieux airs qu’on
chantait
à douze ans Frappent droit dans le cœur aux heure
ci de la Nuit d’août. Il répond à la muse qui lui reproche de ne plus
chanter
. Puisque l’oiseau des bois voltige et chante enc
ui reproche de ne plus chanter. Puisque l’oiseau des bois voltige et
chante
encore Sur la branche où ses œufs sont brisés dan
er, Pas un qui ne te touche et qui ne t’appartienne ; Puisque tu sais
chanter
, ami, tu sais pleurer. Dis-moi, qu’en penses-tu d
jusqu’au bout, parce que la page était politique et parce que j’avais
chanté
moi-même une ode patriotique sur le même sujet. V
et d’extase, Le limon de mon cœur descend au fond du vase ; J’entends
chanter
en moi les brises d’autrefois, Et je me sens tent
tement aujourd’hui de l’air poétique et tendre que je me proposais de
chanter
à demi-voix dans cette réponse à Alfred de Musset
i nous avons été plus heureux, avons-nous donc été plus sage ? Tu as
chanté
sur une guitare italienne ou espagnole les tarent
ne fut dans les premiers temps qu’une ode sacrée, toute simple, puis
chantée
par un double chœur qui tournait et retournait au
dire ; dans les proses, liturgiques latines les plus-anciennes qui se
chantaient
et se chantent encore à Pâques, le chœur où les d
roses, liturgiques latines les plus-anciennes qui se chantaient et se
chantent
encore à Pâques, le chœur où les disciples s’adre
En effet, s’il est certain, d’après la remarque de M. Magnin, qu’on a
chanté
dans un grand nombre d’églises et dans certaines
ent du drame, et le chœur, avec accompagnement de musique sans doute,
chante
les répons. Le drame va être ainsi une sorte de B
rram, qui est comme l’ouverture et le prologue du drame ; et le chœur
chante
aussi un ou plusieurs versets qui font, symphonie
apporte à cette entrée dans le Paradis terrestre. Chaque verset ainsi
chanté
est comme le coup d’archet, le petit air de violo
mon et commoï. La tragédie n’était, dans son origine, qu’un chœur qui
chantait
des dithyrambes en l’honneur de Bacchus, sans aut
sait que parler, un seul parlait pour toute la troupe ; mais quand il
chantait
, on entendait chanter ensemble tous ceux qui comp
l parlait pour toute la troupe ; mais quand il chantait, on entendait
chanter
ensemble tous ceux qui composaient le chœur. Le n
isades et la Découverte du Nouveau-Monde : Malfilâtre se proposait de
chanter
la dernière ; les Muses regrettent encore que ce
n fonds antique, ou, si l’on choisit une histoire moderne, qu’il faut
chanter
sa nation. Les Croisades rappellent la Jérusalem
lles pas quelquefois sous les cèdres et parmi les pins ? Les anges ne
chantent
-ils plus sur Golgotha, et le torrent de Cédron a-
dans la renommée, puis dans la gloire. Lui, continua, indifférent, à
chanter
son âme. Car il avait le signe qui, chez le poète
des Poèmes Saturniens, il échappe à l’influence parnassienne et nous
chante
, en toute simplicité, son âme mélancolique et cha
out, même dans le ruisseau, l’indispensable pain d’amour. Comme il la
chante
merveilleusement, la paix de la tour protectrice,
e crime est double : contre l’homme et contre l’artiste. Le rossignol
chanta
moins bien, les yeux crevés. Verlaine ne fut pas
s quel volume de vers socialistes, il regrette que l’auteur n’ait pas
chanté
le patron comme l’ouvrier, n’ait pas magnifié « l
t tout ce qui est écrit, puisant dans une tradition strictement orale
chantait
, lui aussi, mais pour un autre public, « Héro et
ède, priez la vieille qui tricote ou la jeune fille qui bêche de vous
chanter
« l’histoire de l’amoureux qui se noya en nageant
mbeau » : si elle daigne ou si elle ose, la vieille ou la jeune vous
chantera
, version flamande214 : « Ils étaient deux enfants
a loin de celle de Schiller, qu’apprennent les écoliers, à celles que
chantent
les vieilles « le soir à la chandelle » ! Une poé
le fait l’été (6) Sous le pli de sa mante… (8) Elle fait le rossignol
chanter
(6) A minuit dans sa chambre (8) Elle fait la ter
ssé !… Tels étaient les échos pour qui la Muse de Saint-Maur aimait à
chanter
. Esprit ouvert, cœur ouvert, main ouverte à tous
longues distances ! Lamartine sema autour de lui des adorateurs, qui
chantèrent
, à leur tour, sur ce mode nouveau qu’il avait inv
lques tertres verdis par places inégales, Que traverse une chèvre, où
chantent
les cigales, Tout embaumé de lys sauvages, — c’es
econnu sa pensée. Un troisième jour encore, c’est le Date lilia qu’il
chante
, cette poésie dont la première partie, celle qui
e voudront pas l’oublier. Elles n’oublieront pas la manière dont il a
chanté
en pleurant sa fille morte, et c’est elles qui co
rçu à l’état moral, il l’a voulu suivre sous forme théologique : il a
chanté
le sacré triangle, c’est trop. On remonterait ain
létant sa pensée dans l’avenir, il ajoute : Un jour, si le corn-boud
chante
aux brouillards d’Arvor, Je dirai : Levez-vous de
e les poésies en langue celtique que M. Brizeux a composées, et qu’on
chante
dans le pays, avaient été quelque peu falsifiées
ce à Jean, disait-on, sans tes vers point de fête. Aux luttes, il les
chante
; il les chante aux Pardons ; Et le tisserand les
t-on, sans tes vers point de fête. Aux luttes, il les chante ; il les
chante
aux Pardons ; Et le tisserand les répète En pouss
votre quête ; Qu’on redise après vous les Conscrits de Plô-Meûr : Ne
chantez
pas à pleine tête, Faites pleurer les yeux et sou
x Paris. Des petites filles tournent enchaînées par les mains ; elles
chantent
; elles sautent ; elles miment ; et, au printemps
superposent sans se détruire) : l’un jouait de quelque viole, l’autre
chantait
ou psalmodiait. Dans Aucassin et Nicolette il y a
art de récitation rédigée en prose. Les vers cessèrent bientôt d’être
chantés
et même d’être récités ; depuis l’imprimerie ils
e ; Ces arbres sont des bêtes ; Ces rocs hurlent avec fureur ; Le feu
chante
; Le sang coule aux veines des marbres. (Les Cont
nsée poétique à la fois comme spectacle et comme musique ; les images
chantent
et les musiques se dessinent. Cela est assez part
chaînes au socle de la statue pyramidale. et pour : On eût dit que
chantaient
flûtes et violons sur la largeur douce de la plai
reilles délicates accoutumées aux nuances du chant neumatique ; il se
chantait
d’abord, mais il se lisait, puisqu’on en faisait
Elle retourne en un sourire À l’univers qu’elle a
chanté
. Elle redevient l’âme obscure
ore Le Vent dans les moulins, Le Petit Homme de Dieu, deux romans qui
chantent
la vie intime du pays de Flandre, celui-là, les p
ieux qui avait sonné dans les trompettes des anges de Lucas, à Leyde,
chanta
à nouveau dans l’âme de Kobus. La flamme d’art, v
voix qui faisait songer Jasmin à l’orgue de son église au printemps,
chantait
: Nous n’irons plus au bois Les lauriers sont co
u’une autre danserait. Elle crie ses marrons à vendre comme une autre
chanterait
. Il y a dans ses mouvements une fièvre d’ardeur :
qui faisaient de la tapisserie sous une cage en osier où des oiseaux
chantaient
; et il eut envie d’habiter cette maison et d’y v
en chair, qui, toutes, celles des Wallons comme celles des Flamands,
chantent
la vie, âpre ou facile, dévergondée ou raffinée,
t d’autres, sont des tableaux. Ma Chanson d’Ève est peinte autant que
chantée
. C’est très juste. J’allais passer des heures le
poètes belges-flamands du symbolisme, que l’objet est plus décrit que
chanté
. Et sans doute convient-il d’expliquer par cette
tes qu’il présente sous cette enseigne gracieuse Le Cerisier fleuri.
Chantons
la joie ! Il pleut des roses sur mes yeux. Chanto
Cerisier fleuri. Chantons la joie ! Il pleut des roses sur mes yeux.
Chantons
la joie ! Il pleut des roses dans mon cœur, et da
lui découvrir, pour cela, une âme romantique ? Heredia, lui aussi, a
chanté
la Renaissance ! Toujours est-il que je ne saurai
à travers les soirs, Chute de secrets dont nul ne s’ébruite66 ! Ils
chantent
encore la tendre société des lampes : La lampe e
haient par quelque côté si l’on observe que tous quatre inclinaient à
chanter
l’âme des choses. Mais les trois amis du collège
e Roy est un très pur poète, au rythme joliment lassé, dont l’émotion
chante
en notes chaudes et troublantes. Les photographie
nt de la vie un tressaillement ininterrompu, et en nous continuera de
chanter
La Chanson d’Ève… Van Lerberghe s’évade délibérém
Ô Sirènes, sirènes !… Que vous
chantez
bien, Au rythme gai des flots
’ai goûté de mes lèvres Le fruit délicieux de vertige infini, Mon âme
chante
, mes yeux s’ouvrent Je suis égale à Dieu82 ! Ève
le sais de la mort, je le sais de l’amour, Je le sais de la voix qui
chantait
sur la mer, Je le sais du soleil, des étoiles, de
la belle nuit bleue, sous la lune qui se lève, Ève danse et danse et
chante
… Et je danse et je chante et danse encore Je dan
la lune qui se lève, Ève danse et danse et chante… Et je danse et je
chante
et danse encore Je danse nue éblouie et superbe C
je n’en vois point qui se soient autant inspirés de la musique. Lui,
chante
plus qu’il ne peint87. Chantefable un peu naïve e
rtait une lyre, Et ses yeux étaient clairs comme ceux d’un fou, Et il
chantait
, et il chantait, Aux cordes brèves de la lyre, L
Et ses yeux étaient clairs comme ceux d’un fou, Et il chantait, et il
chantait
, Aux cordes brèves de la lyre, L’amour des femme
haleines, Et l’aube en rumeur est pleine de conseils ; Écoute : tout
chante
! C’est l’heure de vivre, Et là-bas, saluant l’au
ur les écouter que j’ai fui loin du monde ! Ô bois mélodieux que fait
chanter
le vent, Je n’ai jamais ouï votre rumeur profonde
t entré chez moi Pour des chansons qu’il venait vendre ; Comme Pâques
chantait
en Flandre Et mille oiseaux doux à entendre, Un p
chansons bien les voici, Comme voilà bien mon pays, Où les cloches
chantent
aussi Entre les arbres qui s’embrassent Devant le
qui s’embrassent Devant les gens heureux qui passent, Où les cloches
chantent
aussi Des dimanches aux samedis ; Et c’est pour
Et c’est pour toute une semaine Qu’ici mon cœur, sur tous les tons,
Chante
les joies de la saison, Et c’est dans toute une s
s de Max Elskamp se rangent d’autres poètes catholiques. Thomas Braun
chante
les bénédictions de la maison, de la famille, des
son pays. En apercevant la chère terre de Flandre, il trouve, pour la
chanter
, de ces accents vigoureux avec tendresse, par quo
d’une « manière ». Tour à tour grave et brutal, tendre et emporté, il
chante
tous les sentiments et tous les enthousiasmes ; i
s Villages illusoires (1895) sont un livre très symboliste. Verhaeren
chante
les petits métiers de Flandre en leur attribuant
le troublent singulièrement, la mer, le vent : Si j’aime, admire et
chante
avec folie, Le vent, Et si j’en bois le vin fluid
et une forme dialoguée, accorder plus de relief aux sentiments qu’il
chante
sans sacrifier jamais aux goûts du public… Ainsi
ides ou les sentiments avérés. Il ausculte l’âme, essaie d’y entendre
chanter
des notes ; ce qu’il aime, c’est la musique de l’
llarmé, Verhaeren, van Lerberghe. Mockel reste poète : il continue de
chanter
lorsqu’il juge et je remarque la même émotion dan
des vers. Le poète déjà connu est toujours le Narcisse éternel qui a
chanté
ses cheveux noirs, qui va chanter les blancs, qui
t toujours le Narcisse éternel qui a chanté ses cheveux noirs, qui va
chanter
les blancs, qui palpite pour lui et qui s’effraie
es petites filles, jardinier, badin, lascif, mais toujours niais ! Il
chante
Lise, mais autrement que M. Béranger. J’avais do
ète pour agir sur les âmes, en chantant le malheur réel que M. Hugo a
chanté
. Il l’a chanté, il est vrai, dans les conditions
ur les âmes, en chantant le malheur réel que M. Hugo a chanté. Il l’a
chanté
, il est vrai, dans les conditions de son organism
contemple, et il veut qu’elles soient contemplées. Mais enfin il l’a
chanté
avec des accents qui honoreraient un homme de gén
er, et sa couleur bombe, en éclatant, comme le relief même. Fait pour
chanter
la guerre avant toutes choses, — car sa première
i, comme pour Astyanax, le panache du casque de son père, — fait pour
chanter
la guerre, et après la guerre tous les spectacles
tte société si savamment hiérarchisée, il le néglige, car il faudrait
chanter
ce que ses opinions actuelles lui défendent de ch
ar il faudrait chanter ce que ses opinions actuelles lui défendent de
chanter
, sinon pour le maudire, et c’est ainsi que pour l
bien tonitruant dans la voix du poète, l’Antiquité, pourtant, qu’il a
chantée
, est une antiquité de seconde main saisie à trave
d’Eschyle, cette élégie nationale des vaincus de Salamine, écrite et
chantée
sur le théâtre d’Athènes pour grandir les vainque
sants de soleil ; on y entend sur les sureaux, cet arbuste du pauvre,
chanter
les oiseaux qui découvrent partout une feuille po
des fenêtres, et rappeler au poète malade sur sa couche que la nature
chante
, et que la terre prie pour lui. Les volets batten
du dernier soupir qui lui restait encore, Le mourant se mit à
chanter
. Depuis ce jour et tous les jours que Dieu fait
on symbole, Elle décrit dans l’air la même parabole, Et vient
chanter
sur votre main. Un bouquet dans un vase, ou sur
is. Le malheur se ressemble, et le malheur s’assemble, Ensemble nous
chantions
, ou nous pleurions ensemble Tous les jour
L’image de son Esprit-Saint ! Eh bien ! ce don de Dieu, qui
chantait
tout à l’heure, Je pleure et je l’attends, je l’a
Et notre Ève est partout, partout le mauvais ange, Un bel oiseau qui
chante
, un chien fou qui le mange, Voilà le sort
ssignols, qui nichent très haut dans les flèches des cathédrales, qui
chantent
pour eux-mêmes pendant que l’homme dort, ou qui n
lle ans ! Lui-même avait commencé aussi, dans la langue provençale, à
chanter
avec ces Mélibées de son cher pays. Il m’adressa
é ses premières années, et devant ce grand spectacle de l’Océan, pour
chanter
ou gémir sous sa fenêtre les grands adieux à la t
pensent leurs pensées à part de la foule, qui les écrivent ou qui les
chantent
, ou qui les convertissent en action, et qui, de l
entre dans ta vraie place, dans le ciel des poètes, des martyrs, pour
chanter
et combattre avec eux ; et entre aussi dans le ci
seau le Vengeur s’abîme avec gloire, et voilà tous nos poëtes qui ont
chanté
. Il y a quelque chose d’évidemment extérieur dans
Esprit saint les réclame, Les touche l’une et l’autre, et leur dise :
Chantez
! Soudain par toute voie et de tous les côtés De
ue soient les souillures contractées ; le passage finit par ce vers :
Chante
, l’amour au cœur et le blasphème au front. J’aime
Chante, l’amour au cœur et le blasphème au front. J’aimerais mieux :
Chante
, l’amour au cœur et la couronne au front ; car, d
r faible, étroit, pusillanime, Inhabile aux vertus qu’il sait si bien
chanter
, Ne les imiter point et les faire imiter. Ce qu’A
seul où les poètes aient donné un nom poétique aux femmes qu’ils ont
chantées
; depuis Horace jusqu’à nos jours, cet usage a ét
ie. Quelques années après, il le donna à madame d’Hervart ; « pour la
chanter
, disait-il, il faut bien lui donner un nom du Par
, Voltaire ont aussi donné des noms du Parnasse aux femmes qu’ils ont
chantées
. Peu de gens ignorent le mérite des écrivains qu
es différents : Malherbe d’un héros peut vanter les exploits ; Racan
chanter
Philis, les bergers et les bois. Il semble crain
que, il dit : Sur un ton si hardi sans être téméraire Racan pourrait
chanter
à défaut d’un Homère. La Fontaine a dit de Malhe
, et qui conviennent aussi bien aux chants, qui pour ainsi dire ne se
chantent
point, c’est-à-dire, à la simple déclamation, qu’
nt avoir un usage semblable à celui des atheniens, ne faisoient point
chanter
leurs loix, à prendre le terme de chanter dans la
heniens, ne faisoient point chanter leurs loix, à prendre le terme de
chanter
dans la signification qu’on lui donne communement
sujeti à des intervalles reglez, et c’est le son que forment ceux qui
chantent
ou qui executent une modulation, et qu’imitent ce
mation mesurée des vers qui ne se chantoient pas, à prendre le mot de
chanter
dans la signification qu’il a parmi nous. On ne
rs, un feu doux mal éteint sous la cendre. Car c’est le passé qu’elle
chante
, comme nous l’apprend le début de sa première Élé
reur d’Apollon remplit d’ardeur la poitrine de Louise Labé et la fait
chanter
sur la lyre même de Lesbos ses propres amours :
Car il est vrai qu’il chansonna le mari sans goût ni mesure, mais il
chanta
la femme avec tout son cœur : Où print l’enfant
que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour tes grâces
chanter
; Tant que l’esprit se voudra contenter De ne vou
autre sonnet de Louise, qui est vraiment comme une allusion aux vers
chantés
pour elle par Olivier de Magny, et qui commencent
le rendais tout soudain lamentable, Feignant le ton que plaint avait
chanté
. Et si tu veux efforcer au contraire, Tu te dest
abusée, celle que Pontus de Thyard, le grave évêque de Chàlons, avait
chantée
jadis en ces vers héroïques : EN CONTEMPLATION D
affirment même que c’est une autre Laure que Pétrarque avait aimée et
chantée
. Dans ce cas, ce serait l’abbé de Sade, auteur de
savoir , et proclame que sa vertu redore l’heureux siècle . Puis il
chante
dans son enivrement : C’est toi Princesse, qui a
y, docte Princesse, Ainçois, ô mortelle Déesse, Qui me donnas cœur de
chanter
? Et qui m’ouvris la fantaisie De trouver quelque
et je pense que le poète, confessant dans une Élégie à Marie, l’avoir
chantée
d’un style qui variait entre l’aigre et le doux
ines, sous les arcs triomphaux qui s’élancent dans le ciel, du Bellay
chante
: Les sept costeaux romains, sept miracles du mo
a gloire ne dérobe, Vanter te peux, quelque bas que tu sois, D’avoir
chanté
, le premier des François, L’antique honneur du pe
es lettres et l’honneur de l’art y demeurent sans accrocs. Du Bellay
chante
pour désaigrir l’ennuy qui le tourmente . Il di
ncognu d’un estrange rivage, Où le malheur nous fait ces tristes vers
chanter
; Comme on voit quelquefois, quand la mort les a
tristesse, qui demeure quand même profonde et sincère. Alors ses vers
chantent
pour lui ce qu’il n’ose dire. Et ce sont des bout
sse Un doux souspir va soufflant, Je suis contraint en eschange De te
chanter
la louange De cest Ombre tremblotant. Ombre gent
crétaires De ma plaintive langueur. Dans ses petits poèmes, Belleau
chante
aussi l’heure dont la course rapporte le bonheur
ûlants et trop rigoureux. C’est la cause de tout le mal. Remy Belleau
chante
le ver luisant de Nuict : Vrayment tu te dois
nouveauté, qui ne fait pas constamment oublier son mérite. Belleau y
chante
sur la lyre, y souffle dans le bombyx et dans les
liés qu’il arrachait à la Lyre thébaine. Écoutons néanmoins Belleau
chanter
l’émeraude : Pierre naïve et verdoyante Ainsi qu
il fut enterré près du Chœur. Étienne Jodelle Jacques Tahureau
chanta
Estienne Jodelle, en jouant avec grâce sur l’anag
entonné : Io, le Delien est né ! Il me semble déjà que j’oy Rire et
chanter
avecque moy Toutes nos plus belles fillettes, Aya
veulent être cachez… On mit ces vers en musique et tout le monde les
chanta
. Il faut croire que sa mésaventure à propos de la
à l’envy, pour sa niepce entreprendre De rechanter autant comme tu as
chanté
, Mais je veux comparer à beauté la beauté, Et mes
t, dit-on, sur les instruments et par le chant. Maurice Scève, qui la
chanta
morte, lui avait inspiré pendant sa vie un sentim
charme captivant abondent dans l’œuvre de la jeune femme. Écoutons-la
chanter
: Quand vous voyez que l’estincelle Du chaste am
dit qu’il aimait à boire, et Gilles Durant la fleur de souci, qu’il a
chantée
excellemment, comme nous verrons. *** Jean Passer
vons l’agréable Ballade de Froissart sur la marguerite. Gilles Durant
chante
le souci aux pâles couleurs : J’aime la belle vi
t en émulation, et, parmi les plus fins, Vauquelin de La Fresnaye qui
chantait
: Amour, tais-toi ! mais prends ton arc, Car ma
a. Pour obéir à Mme la duchesse de Bouillon, La Fontaine entreprit de
chanter
cette seconde panacée. Voici comment il débute :
anter cette seconde panacée. Voici comment il débute : Je ne voulais
chanter
que les héros d’Ésope : Pour eux seuls en mes ver
d ; L’Aurore est sur son char, Et s’en vient voir ma belle ; Oiseaux,
chantez
pour moi ; Le dieu d’amour m’appelle, Je ne sais
Entraîne les sceptres des Rois. Toi, que je
chante
et que j’adore, Dirige, ô Liberté, mon vaisseau d
e commettre quelque platitude ? Vite il accordait sa grande lyre pour
chanter
noblement. Sans souci du monde et des salons, il
ma triste solitude… disait André Chénier à Lebrun. Les deux poètes
chantaient
leurs amours à l’unisson ; et Lebrun, quittant le
ong des boulevards ! Et tous ces critiques et historiens se mettent à
chanter
en chœur les louanges de Pixérécourt et de Ducang
a fantaisie d’emprunter quelque chose à Ossian. Alfred de Musset fait
chanter
à sa douce Bernerette des vers qui sont la traduc
emblait suranné ; il n’était pas toujours divertissant. Un soir qu’il
chantait
au piano, je me mis à me balancer, sans prendre g
es en sont dépourvus ; aussi les premiers poètes héroïques des Latins
chantèrent
des histoires véritables, c’est-à-dire les guerre
s latins de cette époque, les Gunterius, les Guillaume de Pouille, ne
chantèrent
que des faits réels. Les romanciers du même temps
sée est toute en récits. Pétrarque, avec toute sa science, a pourtant
chanté
dans un poème latin la seconde guerre punique ; e
se mit à rappeler le temps passé ; on le rêva dans le présent, on le
chanta
avec ses joies sans retour évanouies. Mais ces ch
plaisirs. Il aimait en effet les plaisirs, et c’est parce qu’il les a
chantés
, que son nom vivra. Sans les Baisers de Jean Seco
ssi du latin original ; et, quoi de plus naturel à Jean Second que de
chanter
sa maîtresse dans cette langue de Lesbie, qui ava
ne des yeux terribles, montre les dents et prend un air de tigre pour
chanter
les papillons, on voit que cette raison est la fe
riginalité, d’un esprit profondément imbu des plus hautes pensées, il
chante
les désenchantements de la vie, les horreurs de l
Il joue ses vers, il les dit et il les articule aussi bien qu’il les
chante
. … M. Maurice Rollinat a fait avec ses poésies ce
xe siècle, en sommeil… Et durant tout ce temps, le Midi, qui n’a pas
chanté
dans sa langue, a mal chanté dans celle d’outre-L
rant tout ce temps, le Midi, qui n’a pas chanté dans sa langue, a mal
chanté
dans celle d’outre-Loire, ou, du moins, n’y est p
ience que l’on ne possède jamais assez. Le poète français ne peut pas
chanter
comme l’oiseau sous la feuille ; c’est là sa misè
les choses et sent qu’il joue son sort, celui-là éprouve le besoin de
chanter
son amertume, son impatience, sa détresse. Les ch
flot poétique. Au reste, ne savez-vous point que Lamartine se prit à
chanter
Elvire, non pas lorsqu’il la pouvait serrer dans
fallait perdre à jamais. Un homme heureux, s’appelât-il Lamartine, ne
chante
point. Son bonheur suffit à son bonheur, si je pu
du Bordel qu’à la langue poétique. Cependant, les Muses ne cessent de
chanter
sur la Montagne… Au fond, M. Chaumié est trop imp
sar Baro ; le sieur de Montgaillard ; Émile Augier ; Philoxène Boyer,
chanté
par Mürger : Dans les salons de Philoxène Nous é
nçaise. Et toutes nos académies et toutes nos écoles ne feront jamais
chanter
l’olivier des Alpilles ou les roseaux de la Duran
et qu’un homme joyeux fredonne volontiers un refrain. Cet homme a dû
chanter
tra deri dera, puis tra leri lera, puis luri, lur
plus d’un répète avec mélancolie, après Sully Prudhomme121 : Comment
chanter
, pendant qu’un obstiné chimiste Souffle le feu, p
: pluie d’hiver, triste, froide, monotone. De patients versificateurs
chantent
(cela s’appelle chanter !) la navigation, l’astro
froide, monotone. De patients versificateurs chantent (cela s’appelle
chanter
!) la navigation, l’astronomie, la gastronomie. I
s’appelle chanter !) la navigation, l’astronomie, la gastronomie. Ils
chantent
jusqu’à l’alphabet et à la versification ! Et ils
z pas un papillon ; il n’y a plus de clair de lune et le rossignol ne
chante
plus, le lion ne rugit plus, l’aigle ne plane plu
rmais dépassés. « La poésie, écrivait Lamartine123, sera de la raison
chantée
. Voilà sa destinée pour longtemps ; elle sera phi
auteur des Saisons, a dit ce mot profond : « Les anciens aimaient et
chantaient
la campagne ; nous chantons et aimons la nature.
mot profond : « Les anciens aimaient et chantaient la campagne ; nous
chantons
et aimons la nature. » Et qu’est-ce que la nature
a Fafnirsbana (premier chant de Sigurd vainqueur de Fafnir), le héros
chante
au sage Griper : « Je suis Sigurd, fils de Siegmu
t du siècle les habitants des îles Feroë avaient encore coutume de la
chanter
, Siegmund est tué par le fils (l’un guerrier nomm
ophétesse Wola (ou Wala). Voici un passage du texte original : « Odin
chanta
devant cette tombe l’évocation des morts, regarda
d et traça des runes ; il demanda une réponse, Wola se leva enfin, et
chanta
les paroles de mort : Wola « Quel est parmi les h
élargie surtout par la puissance de son génie. Ecoutez cet oiseau qui
chante
dans la forêt : tout le moyen-âge a retenti ce ce
tre le plus divin de la nature extérieure : il est libre, il vole, il
chante
. Quand le vieux Merlin des légendes traverse les
ure » : il lui a donné pour cela, légèrement modifiée, la mélodie que
chantait
Woglinde, la première fille du Rhin, su début de
s annonce que nos propres rêves : « Joyeuse dans la peine, ma chanson
chante
l’amour … les cœurs seuls la comprennent, qui dés
re fut abandonnée après la représentation dans laquelle madame Albani
chanta
le rôle d’Elsa avec une supériorité dont les vrai
aisaient sauter en l’air à tout moment ; ils revenaient du travail et
chantaient
à tue-tête. Mais dès qu’ils eurent aperçu notre c
ace de rester sur la route à notre approche, et il s’apprêtait même à
chanter
, lorsque tout à coup il se troubla et prit la fui
t assis devant la table, la tête posée sur ses deux mains. Un grillon
chantait
dans le coin, … la pluie battait contre le toit e
ancé au milieu de la chambre. Il ferma un peu les yeux, et commença à
chanter
d’une voix de fausset qui était assez agréable, q
e d’ordinaire. Excité par ses encouragements, l’entrepreneur se mit à
chanter
avec une telle agilité et à tirer de son gosier d
et Iakof s’écria comme un fou : — Ah ! le gaillard ! comme il nous a
chanté
ça ! — Mon voisin, le paysan à la souquenille, fr
que, et une expression de mélancolie se répandit sur ses traits. — Tu
chantes
bien, frère, très-bien, dit Nikolaï Ivanovitch d’
ut n’aie point peur. Nous allons voir qui l’emportera. L’entrepreneur
chante
vraiment bien. — Fort bien, — ajouta la femme de
! — reprit Diki-Barine. — N’as-tu pas honte d’avoir peur ? Commence !
Chante
comme Dieu te l’accordera. — Et il reprit l’attit
par notre silence et l’attention passionnée que nous lui prêtions. Il
chantait
, et chacune des notes qu’il nous jetait avait je
aretier, mais celui-ci ne le trouva pas. On se mit à boire. — Tu nous
chanteras
encore quelque chose, — répétait sans cesse Obald
uelque chose, — répétait sans cesse Obaldouï en levant les bras. — Tu
chanteras
jusqu’au soir… Je sortis après avoir jeté une der
ient ivres. Ce dernier, qui était assis sur un banc, la poitrine nue,
chantait
d’une voix enrouée une sorte de ronde en s’accomp
ssaims qui semblent clairs à l’ombre et noirs au soleil ; les oiseaux
chantent
paisiblement. Que la voix argentine de la fauvett
ù les rayons obliques du soleil l’ont mise à découvert, les alouettes
chantent
en toute confiance, tandis que les torrents, couv
ntissantes des deux ou trois poëtes de Pétersbourg ou de Varsovie qui
chantent
dans les salons, ces derniers juges de la poésie
n dramatique et musicale en 1893 (1894). — L’Arriviste (1894). — Éros
chante
(1896). — Critique d’Ibsen (1898). — L’Ostensoir
tensoir des ironies (1900). OPINION. Anonyme Si, dans Éros
chante
, la langue de M. de Brahm n’est pas toujours exem
aiment touché d’un des pâles rayons. Mais où trouver l’âme sacrée qui
chante
? Fénelon n’avait pas de successeur pour la tendr
lustre contemporain, dans un de ces moments d’ineffable ébriété où il
chante
: Encore un hymne, ô ma lyre ! Un hymne pour le S
nt comme au hasard ; Les oiseaux par milliers, nés depuis ton départ,
Chantaient
ton nom, un nom de tendresse et de flamme, Et la
n nom, un nom de tendresse et de flamme, Et la vierge, en passant, le
chantait
dans son âme. Non, jamais toit chéri, jaloux de
elle, n’existent presque plus ; je n’entends qu’une voix générale qui
chante
pour toutes les âmes encore empreintes, à quelque
âmes encore empreintes, à quelque degré, de christianisme. Cette voix
chante
les beautés et les dangers de la nuit, l’ivresse
ux, nous dirions, sans trop de crainte de nous tromper, que Lamartine
chante
au matin, au réveil, à l’aurore (et réellement la
Bernard, Charles (1875-1961) [Bibliographie] Et
chanta
la feuillée (1896). — La Belle Douleur (1897).
un des nôtres, dont la Belle Douleur m’a charmé, nous donna jadis Et
chanta
la feuillée, poème exquis, suite de sensations me
n vérité, quel effet prodigieux feraient le premier et le second acte
chantés
et joués par des Italiens qui seraient à la haute
endes de la Table Ronde, déjà si imprégnées d’orientalisme, qu’il fut
chanté
par les Trouvères et par les Minnesinger, et puis
remarquera que dans le premier et le troisième duo. Tristan et Isolde
chantent
fort souvent des paroles différentes, en même tem
saintes ténèbres éteint tout cela en nous affranchissant du monde se
chantent
de telle façon qu’Isolde est toujours en arrière
le façon qu’Isolde est toujours en arrière d’un mot sur Tristan. Elle
chante
« saintes » lorsque, lui, il chante ténèbres », e
rrière d’un mot sur Tristan. Elle chante « saintes » lorsque, lui, il
chante
ténèbres », etc. La conséquence est qu’on ne comp
llemand ; saintes et éteint. Ou bien encore, comme à la page 134, ils
chantent
les vers alternativement ; mais puisque chacun d’
ple, les derniers mots du même duo ; « Je serai le monde, etc. » sont
chantés
simultanément, mais avec un tel fortissimo à l’or
matie absolue. Il y a ici aussi des répétitions qui font que le texte
chanté
n’est pas identique à celui du poème. Par exemple
un, soit par l’autre, et toujours de façon à masquer une autre phrase
chantée
simultanément. Il en est de même des derniers mot
vir de décor au temple du Graal. De nombreux interprètes italiens ont
chanté
Wagner. Renata Tebaldi a chanté Elsa, Renata Scot
De nombreux interprètes italiens ont chanté Wagner. Renata Tebaldi a
chanté
Elsa, Renata Scotto a été une grande Kundry, Aure
Auger, tous deux rédacteurs alors du Journal de l’Empire, on lui fit
chanter
de ses chansons, et il obtint un petit triomphe :
hanter de ses chansons, et il obtint un petit triomphe : « Je n’en ai
chanté
que des gaillardes ; toutes ont obtenu des applau
foi. Je n’avais jamais eu un auditoire aussi redoutable ; aussi ai-je
chanté
assez mal… » Il a eu peur, c’est bon signe : de c
Désaugiers, nous dit-il, mais je ne m’en suis pas soucié. Désaugiers
chante
on ne peut mieux, joue très bien dans ses chanson
u’il avait vu en venant, il lui arriva de répondre : « Ça va mal, ils
chantent
la Marseillaise ! » Quand Béranger le connut, Rou
eil plus aimable (novembre 1834) : « Travaillez-vous ? écrivez-vous ?
chantez
-vous ?… Rentrez dans vos souvenirs : vivez à recu
Clerfeyt, René Mary [Bibliographie] La nature
chante
et j’écoute (1899). OPINION. Henri Degron
la marjolaine du printemps et la feuille morte de l’automne. Vers qui
chantent
en une sourdine délicieusement émue — tels des ga
a jamais son secret : Oui, qu’on te croie heureuse, ô ma Jobbie ! et
chante
! Laisse rire toujours ta voix simple et touchant
elque larme furtive, Si l’on sent dans ma voix quelqu’écho déchirant,
Chantez
, amis ! la barque aura touché la rive, L’angoisse
l’étoile, Les secrets de mon cœur que vous sûtes trop bien. » — Ainsi
chantait
un jour, loin des rives natales. Une jeune Espagn
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