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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 10, continuation des preuves qui montrent que les anciens écrivoient en notes la déclamation » pp. 154-173
r écrit, auroit-elle pû se conserver si long-temps ? Qu’on juge si je change rien au sens de Ciceron. Nous avons vû, dit-il, i
laton n’a point tout-à-fait tort lorsqu’il soutient qu’on ne sçauroit changer la musique dans un païs sans que ce changement pr
sure que la récitation même. On commençoit donc du temps de Ciceron à changer la déclamation théatrale. Cent ans après Ciceron
le service, qu’il prenoit bien avant que le culte religieux y eut été changé avec la confession de foi, sans qu’on l’y exhortâ
e d’un petit nombre de trous. Mais, ajoute Horace, la chose est bien changée . Premierement, le mouvement a été acceleré, et l’
i semblable à celle des conversations ordinaires. Les nations peuvent changer de prononciation comme elles peuvent changer de l
res. Les nations peuvent changer de prononciation comme elles peuvent changer de langue. Sous le regne de Henri IV le ton et l’
ortant tous ces passages, de prouver que les romains aïent eu tort de changer leur maniere de déclamer, mais bien de montrer qu
éellement, et que ce fut du temps de Ciceron qu’ils commencerent à la changer . Il est vrai, suivant les apparences, qu’on aura
t pas même encore enseigné à la mesurer en l’écrivant. Le goût a bien changé depuis, et la progression de nos chants est deven
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491
sans qu’elles-mêmes s’apperçoivent du pouvoir de la prévention. Qu’on change les organes de ceux à qui l’on voudroit faire cha
révention. Qu’on change les organes de ceux à qui l’on voudroit faire changer de sentiment sur les choses qui sont purement de
e vin de Champagne lui fasse plus de plaisir que le vin d’Espagne, de changer de goût, et d’aimer mieux le vin d’Espagne que l’
tions présentes, et de la situation de notre esprit. Quand notre goût change , ce n’est point parce qu’on nous aura persuadé d’
notre goût change, ce n’est point parce qu’on nous aura persuadé d’en changer , mais c’est qu’il est arrivé en nous un changemen
mer durant un temps des livres assortis à notre humeur présente. Nous changeons de goût aussi-tôt que nous sommes consolez. L’hom
3 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »
e. Quarante ans, quel long espace dans la vie humaine ! Que de choses changent en quarante ans ! Mais, nous autres, Bretons, nou
visitant ma vieille maison, je me disais que rien absolument, n’était changé ni en moi, ni en ce qui m’entourait. Ah ! sûremen
depuis quarante ans. Et alors, je me suis demandé si moi-même j’avais changé , et je me suis répondu bien fermement : Non. De c
rrible, plaisantait encore une heure avant de mourir. Croyez-moi ; ne changez pas. Vos qualités sont de celles qui reprendront
de pures vanités. Sachons être à notre jour des arriérés ; les rôles changent si vite en ce monde ! Ce sont presque toujours ce
du présent, vous tenez fortement au passé. Ce n’est pas le moment de changer  ; restez ce que vous êtes. Entrez hardiment, avec
4 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
uche contradicteur. On sait qu’à force de volonté et de travail Taine changea sa manière d’écrire et réussit à se faire un styl
ide science et philosophie pour aboutir à cette explication : Taine a changé de manière parce qu’il avait en lui la vocation d
construire à la façon des raisonneurs… Si cela est vrai, il faut donc changer de style. Grande entreprise 20. »‌ Il écrit, à p
s habitué aux abstractions ; il faut que je sorte de moi-même, que je change toutes les allures de ma pensée, que j’apprenne l
ée, Taine lui-même nous le dit : son évolution a été réfléchie ; il a changé volontairement sa manière : cet effort lui a coût
confirme nos théories, et les plus belles plaisanteries du monde n’y changeront rien.‌ Taine était, d’ailleurs, persuadé que l’ar
5 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
elque cause ordonnatrice ? Serait-ce assez, pour former une armée, de changer en soldats des cadres vides, et d’augmenter à l’i
uxième vérification : passez d’une espèce à l’autre. Quand vous voyez changer une opération subordonnée, vous constatez en même
ne opération subordonnée, vous constatez en même temps que les autres changent précisément de manière à ce que la nutrition s’ac
rification : considérez la métamorphose d’un animal. Quand vous voyez changer une opération subordonnée, vous constatez au même
opération subordonnée, vous constatez au même instant que les autres changent précisément de manière à ce que la nutrition s’ac
l pour digérer sa pâture, a l’intestin dix fois long comme le corps ; changé en grenouille carnivore, son intestin raccourci n
sement est une cause, lorsque d’espèce à espèce une de ses conditions change , les opérations doivent changer précisément de ma
’espèce à espèce une de ses conditions change, les opérations doivent changer précisément de manière à ce qu’il puisse encore s
cation des vaisseaux de sa mère et des siens. Donc, quand les milieux changent , la nécessité du dépérissement détermine des chan
rissement est une cause, lorsque dans le même individu les conditions changent , les opérations doivent changer précisément de ma
dans le même individu les conditions changent, les opérations doivent changer précisément de manière à ce que la décomposition
y a un nombre infini de faits semblables. Donc, quand les conditions changent , la nécessité du dépérissement détermine des chan
6 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
parents, Vous, père et mère, qui m’aimez tant ! — Ma fille, il faut changer d’amour, Ou bien vous irez dans la tour. — J’aime
us irez dans la tour. — J’aime mieux aller dans la tour Que de jamais changer d’amour ! — Qu’on fasse venir mes estafiers, Mes
rris dans la terre Et les côtés mangés des vers. — Ma fille, il faut changer d’amour Ou bien vous resterez dans la tour — J’ai
esterez dans la tour — J’aime mieux rester dans la tour Que de jamais changer d’amour ! La Triste Noce, assez peu connue, est,
prend Pour faire un tour de danse. Au premier tour de danse La belle change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier tour d
nge de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La belle change de couleur. Au deuxième tour de danse La belle c
danse La belle change de couleur. Au deuxième tour de danse La belle change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième tour de d
change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième tour de danse La belle change encore. Au troisième tour de danse La belle est
7 (1887) Discours et conférences « Préface »
er sur cette indulgence que de pratiquer des suppressions qui eussent changé le caractère de petites pièces marquées au coin d
La parole une fois émise est un fait qui a une date. Il n’y faut rien changer , même quand, en se relisant à huit et dix ans de
n’admet plus qu’il soit permis de persécuter les gens pour leur faire changer de religion ; les persécuter pour leur faire chan
pour leur faire changer de religion ; les persécuter pour leur faire changer de langue ou de patrie nous paraît tout aussi mal
8 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
erre. Nous ne pourrons savoir si un objet, très petit ou non, n’a pas changé de position absolue dans l’espace, et non seuleme
corps a varié ; si les impressions que nous cause cet objet n’ont pas changé , nous serons enclins à juger que cette position r
angé, nous serons enclins à juger que cette position relative n’a pas changé non plus ; si elles ont changé, nous jugerons que
er que cette position relative n’a pas changé non plus ; si elles ont changé , nous jugerons que cet objet a changé soit d’état
changé non plus ; si elles ont changé, nous jugerons que cet objet a changé soit d’état, soit de position relative. Il reste
sition relative de ces deux objets l’un par rapport à l’autre n’a pas changé  ; mais nous n’arrivons à cette conclusion que par
ette croyance est-elle trompeuse) si la position absolue de l’objet a changé . En somme, le système d’axes de coordonnées auxqu
es impressions primitives ; si cet objet ne s’est pas déplacé, mais a changé d’état, cela est impossible). De là une nouvelle
puis supposer également que non seulement la position de mon corps a changé , mais que son attitude n’est plus la même, que pa
et. Si donc la position relative de mon œil par rapport à mon doigt a changé , je pourrai bien ramener l’œil dans sa situation
, mais alors la position relative du doigt par rapport à l’objet aura changé et les sensations tactiles ne seront pas rétablie
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
nous apprennent à chanter méthodiquement ; mais ces leçons ne peuvent changer que très-peu de choses dans le son et dans l’éten
pirituelle à faire ses fonctions. Or il ne dépend pas plus de nous de changer la conformation ni la configuration des organes d
n ni la configuration des organes du cerveau, qu’il dépend de nous de changer la conformation et la configuration des muscles e
utant que l’exercice, dans lequel consiste la pratique de l’art, peut changer réellement quelque chose dans la configuration et
configuration et dans la conformation de nos organes. Or ce qu’y peut changer cet exercice est bien peu de chose. L’art ne supp
10 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
l’expérience, produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudier, en change les conditions, les isole, les combine, les repro
on, ou si elle doit les attendre, comme l’astronomie qui ne peut rien changer au système planétaire, et qui en contemple immobi
masse, c’est la reporter dans l’ordre des substances mortes, c’est en changer complètement l’essence. » Ce n’est pas là, chez
e, pourvue enfin d’une sorte de liberté désordonnée qui trouble tout, change les aspects des choses, et déroute l’expérience à
citation qui lui vienne soit du sang, soit d’un nerf ; et, si rien ne change dans les conditions environnantes ou intérieures,
d’une activité identique dans son essence, tandis que les phénomènes changent sans cesse ; c’est enfin l’idée d’une activité pr
us la forme des phénomènes externes, n’est-ce pas comme si on voulait changer un cercle en carré ? L’observation extérieure ne
e. L’esclavage, quel qu’il soit (civil ou politique), a pour effet de changer la personne en chose, de faire retomber l’homme d
antielles (ou forces ) a quelque chose de solide ; mais ces formes ne changent rien dans ces phénomènes, et ne doivent pas être
11 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
re du midi et de l’est ; excroissance ou chimérique ou périlleuse qui change complétement la situation défensive de la France
honneur pour la France ; la monarchie du Piémont, c’est pour l’Italie changer de maître, et c’est pour la France changer de voi
émont, c’est pour l’Italie changer de maître, et c’est pour la France changer de voisins et de frontières ; c’est-à-dire qu’une
nce. L’ancienne France suffisait à elle-même et au monde ; l’histoire change avec la géographie. Il ne manque plus à nos péril
ographie. Il ne manque plus à nos périls qu’une république helvétique changée en monarchie militaire des cantons suisses, et un
archie militaire des cantons suisses, et une confédération germanique changée en unité monarchique allemande sous le joug de la
12 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
a révélation. Découverte immense ! Le point de vue était radicalement changé . De nouveaux yeux s’ouvraient sur une nouvelle te
e entière de l’homme, dont la situation dans l’ensemble du monde doit changer radicalement. Voilà l’événement capital, trop sou
ourd’hui qu’il était il y a cinq ou dix siècles : c’est l’homme qui a changé , au moins dans sa pensée, sinon, pour le présent,
individuelle n’existe pas ou à peine, que la vie religieuse n’ait pas changé , et que la vie sociale ne soit encore qu’un espoi
13 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
proverbe du sophisme. Le sens de ce proverbe est celui-ci : celui qui change d’opinion a tort ; celui qui reçoit les leçons de
de l’obstination des partis, quels qu’ils soient, en France : « Tu ne changeras pas. » Tu ne changeras pas, c’est-à-dire tu vivra
rtis, quels qu’ils soient, en France : « Tu ne changeras pas. » Tu ne changeras pas, c’est-à-dire tu vivras des jours sans nombre
ar un coup de main ; tu le verras provoquer le monde pour le vaincre, changer l’Europe en un champ de bataille annuel, faucher
trompe, sans variation quand tout varie, sans modification quand tout change , sans ébranlement quand tout tombe, sans expérien
aisant épeler, syllabe par syllabe, les événements. Celui qui n’a pas changé n’a pas vécu, puisqu’il n’a rien appris. Celui qu
ne telle théorie insulte à la fois l’homme et Dieu. N’insistons pas : changer , c’est vivre ; vivre, c’est changer. La vie n’es
’homme et Dieu. N’insistons pas : changer, c’est vivre ; vivre, c’est changer . La vie n’est pas semblable à ces fontaines d’Au
i demandant ses secrets. XI Il est donc non-seulement permis de changer en vivant, mais c’est un devoir de conscience. Bi
se parce qu’elle est victorieuse est une abjection de caractère ; que changer par ambition, c’est une suspicion légitime de vic
que changer par ambition, c’est une suspicion légitime de vice ; que changer par cupidité de fortune, est une vénalité du cœur
fortune, est une vénalité du cœur qui déshonore la vérité même ; que changer d’amis quand la fortune les trahit, est une versa
ersatilité d’affection qui prouve la courtisanerie de l’âme. Mais que changer d’opinion sans abandonner ses sentiments personne
ments personnels, ni les vaincus, ni les malheureux, ni les faibles ; changer à ses dépens en s’exposant sciemment, au contrair
Je pense ainsi, et voilà pourquoi je ne me reproche point d’avoir changé quelquefois, dans le cours de mes années, d’opini
e pays et notre temps. Je me reprocherais plutôt de n’avoir pas assez changé , c’est-à-dire de n’avoir pas assez profité du tem
s sévérités et les humiliations du juge présent. Et voilà pourquoi je changerais encore sans hésitation si je venais à découvrir q
ma part que j’accepte en la regrettant sa démission, mais que cela ne changera rien à mes sentiments à son égard, et que je le p
14 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Préface »
principes de l’éternelle vérité ? S’il n’y a pas quelque chose qui ne change pas, comment apprécier la valeur de ce qui change
uelque chose qui ne change pas, comment apprécier la valeur de ce qui change  ? Et si le changement est nécessaire, comment dis
hange ? Et si le changement est nécessaire, comment distinguer ce qui change de ce qui reste éternellement vrai ? La plupart d
15 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
de genres distincts et de classes différentes ne paraissent pas avoir changé avec la même vitesse, ni s’être modifiées au même
llusques et tous les crustacés de la même époque ont considérablement changé . Les habitants de la terre semblent se transforme
la même forme beaucoup plus longtemps que d’autres, ou que, venant à changer , elle change moins. Nous observons, du reste, le
beaucoup plus longtemps que d’autres, ou que, venant à changer, elle change moins. Nous observons, du reste, le même fait à l
u bout d’une période de temps plus ou moins longue, car celles qui ne changent pas doivent fatalement s’éteindre. Parmi les memb
es elles-mêmes dans leur apparition ou leur disparition. De même, ils changent plus ou moins vite et se modifient plus ou moins
nts que la paléontologie ait constaté, c’est que les formes de la vie changent presque simultanément dans le monde entier. Ainsi
oques tertiaires. Cependant, lorsqu’on dit que les faunes marines ont changé simultanément à la surface du monde entier, il ne
re, et si dans les deux régions les espèces ont lentement continué de changer pendant les périodes d’accumulation et pendant le
a découvert entre eux de si nombreux liens de transition, qu’il a dû changer toute la classification de ces deux ordres et pla
que les formes de la vie, au moins celles qui habitent les mers, ont changé presque simultanément dans le monde entier, et pa
ment et successivement, comment les espèces de différentes classes ne changent pas nécessairement ensemble, ni avec la même vite
ngs intervalles de temps les habitants du monde entier semblent avoir changé partout simultanément. Les données de la théorie
16 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
eau fraîche, voilà ce qu’on cherche !… » « D’El-Arich à Gaza, le pays change de figure ; le sable se couvre de petits buissons
connu sans barbe grise ; j’en ai une superbe maintenant. Je suis donc changé  ? Gaza en a fait de même ; car, soit pour éviter
Bethléem de l’autre côté d’un ravin profond. Le cours de mes idées a changé avec autant de rapidité que si j’avais fermé un v
ts égorgés et un berceau duquel est sortie une législation qui devait changer la face du monde. Ce n’est pas impunément qu’on s
opulations entières, qu’il les extermine, ce n’est que le moyen qui a changé , mais non la chose. Pharaon poursuivant les Hébre
dans le désert que l’artillerie de Méhémet-Ali. Les Arabes n’ont pas changé . » Et remarquez-le, non seulement Horace Vernet
rieur habituel restait la même, que le faciès, en un mot, n’avait pas changé  ; et il exprimait cela très spirituellement ; « 
s, qui choisirait, ne retrancherait que le nécessaire, qui surtout ne changerait rien et restituerait à peine quelques mots pour l
17 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Mignet : Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 1814. 3e édition. »
ôt que trouvées ; plus d’une fois sa perspicacité ingénieuse donna le change à son intelligence exigeante ; et, portant en lui
eureux auspices, elle dégénéra si violemment ; de quelle manière elle changea la France en république, et comment, sur les débr
une balle eût atteint Bonaparte, la face des choses n’aurait-elle pas changé  ? leur marche aurait-elle persisté invariable ? e
i le nez de Cléopâtre eût été plus court, la face de la terre eût été changée . » Gardons-nous toutefois d’exagérer : en n’appré
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
une certaine contrée. Ces émanations cependant ne peuvent varier sans changer la temperature de l’air et sans alterer quelque c
, mais cette fermentation corrompt même les viandes. Elle suffit pour changer l’état d’une maladie ou d’une blessure. Elle est
l’imagination d’une infinité de personnes. Il en est d’autres dont il change absolument l’humeur. Hommes doux et débonnaires d
e l’air ont sur nous, est ce qui nous arrive en voïageant. Comme nous changeons d’air en voïageant, à peu près comme nous en chan
19 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXII » pp. 286-290
 décembre. Je la lis dans les Débats de ce matin 448. Cette lettre ne change rien à ce que nous avons dit, elle prouve seuleme
at pour la vente de mes ouvrages avec M. Delloye… Rien depuis n’a été changé ni ne sera changé, avec mon approbation, aux clau
e mes ouvrages avec M. Delloye… Rien depuis n’a été changé ni ne sera changé , avec mon approbation, aux clauses de ce contrat.
20 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
e point de vue sur l’ensemble des choses vous paraît maintenant avoir changé . N’est-il pas vrai que vous vous apercevez d’une
ent à leur tour comme les intensités d’un seul et même sentiment, qui changerait de grandeur. On montrerait sans peine que les dif
âce préfère les courbes aux lignes brisées, c’est que la ligne courbe change de direction à tout moment, mais que chaque direc
ue-là, vous pensiez avoir affaire à un état de conscience unique, qui changeait de grandeur. Quand vous serrez les lèvres de plus
ras qui travaille, elle reste constante pendant fort longtemps, et ne change guère que de qualité, la pesanteur devenant à un
assignée, et un sentiment qui, ne changeant pas de nom, grossit sans changer de nature. Il est vraisemblable que nous allons r
que le sentiment d’une contraction musculaire qui gagne en surface ou change de nature, la tension devenant pression, fatigue,
era du jaune ou du bleu, au lieu de dire que nous voyons leur couleur changer sous l’influence d’un accroissement ou d’une dimi
ultante reste la même, bien que le rapport d’intensité des sensations change notablement… Cela tient à ce que la lumière solai
ain temps sans que l’éclairage de notre surface blanche nous paraisse changer  : il ne paraîtra changer, en effet, que lorsque l
irage de notre surface blanche nous paraisse changer : il ne paraîtra changer , en effet, que lorsque l’accroissement ou la dimi
la cause extensive varie d’une manière continue, la sensation colorée change d’une manière discontinue, passant d’une nuance à
déterminer le moment précis où un accroissement d’excitation la fait changer . Or, si une quantité déterminée d’excitation prod
Sans doute l’avertissement consiste ici en ce que l’état primitif S a changé  ; il est devenu S′ ; mais pour que le passage de
thmétique. Comme, d’autre part, nous aurons remarqué que la sensation changeait brusquement tandis que le progrès de l’excitation
21 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIX. Cause et loi essentielles des variations du gout littéraire » pp. 484-497
s conditions il ne saurait rester dans cet état d’équilibre ; il doit changer et avec lui la littérature qui en fait partie. En
ambiante ? A ne considérer qu’un individu, l’obligation ou il est de changer avec le temps n’est pas moins évidente. Pascal di
me remarque, quand elle écrit191 : « Ce que vous dites des arbres qui changent est admirable ; la persévérance de ceux de Proven
nous éprouvons un si tyrannique appétit de changement, c’est que tout change à tout instant en nous et autour de nous. Est-ce
Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment Et des astres sans nom que leur pro
Parce que les conditions intérieures et extérieures de la société ont changé  ; parce que certaines découvertes et inventions o
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 36, de la rime » pp. 340-346
bien poli et rectifié ces usages, mais il n’a pas été possible de les changer entierement. L’architecte à qui l’on donne un bât
e ce mot, la poësie moderne ; mais il ne leur a pas été impossible de changer sa premiere conformation qui avoit son fondement
es que des poëtes sçavans ont faites en France de temps en temps pour changer les regles de notre poësie, et pour introduire l’
23 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252
met de les revêtir en masse au lever du soleil, pour que la ville ait changé de couleur pendant cette triste nuit. Ce ne sera
ns d’alors ; nous n’en rougissons pas même aujourd’hui. Le temps peut changer les devoirs, il ne change pas les préférences. Qu
issons pas même aujourd’hui. Le temps peut changer les devoirs, il ne change pas les préférences. Qu’on juge, d’après ces disp
e le plus tendre des amis. Comment cela ? Est-ce lui ou vous qui avez changé , nous dira-t-on, pour que ces antipathies devinss
i l’autre peut-être ; mais les choses, les temps, les hommes, avaient changé autour de nous. Vous allez voir. Ceci me ramène à
flots de sang dont les soldats ne voulaient pas voir la source, tout changea dans les opinions populaires. Nous ne pensons pas
mures assidues du doigt de Béranger sur ses vers. On n’y pourrait pas changer un mot ; mais aussi ses chansons manquent un peu
. Or il était pressé de gloire et de pain ; il ne devait pas tarder à changer de note : le poète devait se faire chansonnier. C
tenir plus d’une idée pendant la durée d’une longue vie. Cette vie ne change-t -elle pas constamment le point de vue de l’homme e
voyez-vous donc toujours le même rivage ? Et quand le rivage mobile a changé en effet, est-ce donc un devoir stupide de souten
nt vous ? Non, ce n’est pas là devoir ; c’est obstination ou cécité ! Changer en mal, c’est faiblesse ; changer en bien, c’est
oir ; c’est obstination ou cécité ! Changer en mal, c’est faiblesse ; changer en bien, c’est vertu. Béranger changea d’abord en
nger en mal, c’est faiblesse ; changer en bien, c’est vertu. Béranger changea d’abord en mal, selon nous ; puis il changea en b
n, c’est vertu. Béranger changea d’abord en mal, selon nous ; puis il changea en bien ; et c’est de ce dernier changement que n
24 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
issance. Aveuglant leur jugement, il les met en posture de prendre le change sur eux-mêmes et de s’identifier à leur propre vu
personnages de L’Éducation sentimentale qui, parce qu’ils ont pris le change sur leur véritable personnalité, sont condamnés à
dans son rêve sentimental. Or, si elle parvient en effet à prendre le change sur elle-même, son pouvoir de déformation n’attei
de la personne humaine. L’homme peut en effet tour à tour prendre le change sur la nature et le degré de sensibilité, de son
e Flaubert, en ce qu’il a de psychologiquement essentiel, ne sera pas changé si l’on en intervertit les circonstances et la do
Pécuchet, ce don de métamorphose qui permet aux hommes de prendre le change sur eux-mêmes et parfois semble les y contraindre
quelques-uns des plus médiocres parmi les derniers venus prennent le change sur leur propre valeur ; ils se gonflent, comme d
rôles créés par l’activité des hommes. Mais le pouvoir de prendre le change sur soi-même apparaît chez eux dégagé de tout aut
25 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »
lle. La philosophie omet les détails de l’objet complexe, et ainsi le change en chose abstraite ; elle ne prend dans l’objet p
jet particulier que ce qu’il a de commun avec les autres, et ainsi le change en un être général ; elle ne l’observe complexe e
; plus ils seront vides, plus ils seront transparents. Pour qu’ils se changent en arguments, il faut qu’ils ne soient plus des ê
t décomposé ; elle rend à l’objet abstrait ses détails, et, ainsi, le change en chose complexe ; elle rend à l’être général ce
le rend à l’être général ce qui lui appartient en propre, et ainsi le change en être particulier. Elle ne l’observe général et
s l’apologue la maxime qui conclut, et le récit qui prouve, il faudra changer à la fois le récit et la maxime. Nous la retirero
26 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
content de voir que l’auteur n’a point péché par ignorance, prend le change et impute tout à la difficulté du sujet. L’art de
e.Il va combler mes vœux. VAMIR. Comment ? LE DUC. Comment ?Tout est changé , ton frère est trop heureux. VAMIR. Je le crois.
eu une infinité de petites circonstances qui auraient trahi l’art et changé la pitié en risée. Le précepte d’Horace y est for
a bonne ; ou la fortune de l’un persiste, tandis que celle de l’autre change  ; et ces combinaisons se multiplient par la quali
cipaux, bons, mauvais ou mixtes, et la même révolution doit les faire changer de fortune en sens contraire. Dans la fable unie
à la vérité, nous afflige et nous épouvante, mais comme ce malheur ne change par aucune révolution, il nous attriste, nous déc
27 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
e Carnot conservait toute sa valeur pratique. Mais voici que la scène change . Le biologiste, armé de son microscope, a remarqu
ent se transformer en chaleur par le frottement, tantôt la chaleur se changer inversement en mouvement, et cela sans que rien n
tes perpendiculaires à la translation : les composantes parallèles ne changeraient pas. Reprenons alors notre exemple de deux corps
est d’origine exclusivement électro-dynamique. Voilà qui nous force à changer la définition de la masse ; nous ne pouvons plus
 ; du moins on le croyait et on ne s’en inquiétait pas trop. La scène changea lorsque Curie s’avisa de mettre le radium dans un
28 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Goethe »
ille, étaient une occasion excellente de reclasser à nouveau, sans le changer de place, un livre (Werther qui fut l’engouement
-t-il donc réellement, dans son action honorable et prudente, de quoi changer subitement en posthume héros de moralité sensible
qui n’avait pas d’oreilles d’âne, mais qui, devenu pierre lui-même, a changé en pierre tout ce qu’il a touché ! Voilà la vérit
te candeur qui nous plaît, à nous autres Français, parce qu’elle nous change et contraste avec nos faiseuses d’addition et de
monotone de Goethe de ces prodigieuses variations à faire prendre le change aux plus habiles et leur faire croire que Goethe
29 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
cause. Une autre fois, voulant réfuter l’objection que les astres ne changent pas, parce que de mémoire d’homme on ne les a vus
astres ne changent pas, parce que de mémoire d’homme on ne les a vus changer , Fontenelle proposait l’analogie que voici : Si
ent encore laissé à celles qui les devaient suivre, n’y auraient rien changé . Sur cela elles diraient : « Nous avons vu toujou
été fait comme il est : assurément il ne meurt pas comme nous, il ne change seulement pas. » Le raisonnement des roses serait
30 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »
ne grave question de moralité littéraire. De quel droit un traducteur change-t -il le titre du livre qu’il s’est donné pour missi
andons s’il est permis de toucher à cette idée, de la modifier, de la changer , de la remplacer par une autre au gré de son inté
d’un chasseur, et que M. Ernest Charrière, le traducteur français, a changé , de son autorité privée, en : Mémoires d’un seign
petit galimatias d’une donnée qui se dégage d’un livre et qui en fait changer le titre et le caractère, malgré le genre de tale
31 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVI » pp. 64-69
u 15, page 1021, sur la différence entre O'Connell et Lamartine : « A changer O'Connell de place, etc. … » C'est très-joli. L'a
une fois fait taire l’orateur. C'est ainsi que tout passe et que tout change , et qu’après soixante ans d’une vie honorable et
aquelle l’orateur s’était souvent appuyé. » 19. Voici le morceau : «  Changez O'Connell de place, transportez-le par exemple à
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
ieres : ou bien il embellit cette action par des épisodes, ou bien il change les principales circonstances de cette action. Si
ncipale, et on lui reproche d’avoir mal rempli son titre. Si le poëte change les principales circonstances de l’action que nou
âtiment, qu’il soit déja sorti de terre, et qu’on ne puisse plus rien changer dans l’essentiel de son plan sans renverser la mo
33 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
fut permis de donner aussi ses raisons, bien que sans espoir de faire changer la détermination qu’il voyait qu’on avait prise.
cela dans ses yeux, essaya de le retenir : « Sire, voudriez-vous bien changer d’opinion pour le dire de ce fou qui ne se soucie
ontradicteur que M. de Saint-Pol. L’amiral d’Annebaut, soit qu’il ait changé d’avis de lui-même, soit que, placé en face du ro
 Saint-Pol qui revient à la charge et qui voudrait lui faire honte de changer ainsi d’avis sur le propos d’un fol enragé : « Fo
it souris de son maître échauffe les plus refroidis ; sans crainte de changer prés, vignes et moulins en chevaux et armes, on v
raie valeur consiste à être toujours en rapport avec le danger : elle change de forme, non de nature ; on est calme et immobil
34 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »
hênes d’autres serpents dénoués de leurs chevelures, et les reptiles, changés en lierres, enlacent à l’arbre des tiges qui repr
thètes. C’est un jeu pour lui, comme pour l’ogre du Chat botté, de se changer en toute sorte d’animaux. Le taureau, dont il por
à face humaine, comme une idole ninivite. Pour séduire Erigone, il se changea en grappe de raisins, et la nymphe but son baiser
ntés par ces prodiges, les pirates se jettent dans la mer où ils sont changés en dauphins. Bacchus, assis à la proue, rit de le
vengeance du dieu est cette fois indulgente et douce : des mariniers changés en poissons ne sortent presque pas de leur élémen
tte pêle-mêle des camps entiers, ivres-morts, dans les lacs dont il a changé l’eau en vin. Au fort des mêlées, il chasse les g
hère, torche volante, flot jailli du sol. Pour dernier exploit, il se change en vigne : ses pieds s’enracinent, sa chevelure s
st Adonaï, dont les Grecs feront Adonis, le fils incestueux de Myrrha changée en l’arbre qui porte son nom, né de son écorce en
. Les torches odoriférantes qu’elles secouaient au vent du Taygète se changent dans leurs mains en chandelles vertes. Mêmes cris
r une peuplade sauvage de la citerne où il menait boire ses chameaux, changea en singes ces hommes inhospitaliers. Ils habitent
35 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
maladresse. Une pierre était peut-être sur le chemin. Il aurait fallu changer d’allure ou tourner l’obstacle. Mais par manque d
ême en devenant visible à tout le monde. Un personnage de tragédie ne changera rien à sa conduite parce qu’il saura comment nous
s. Jamais elle ne s’arrête, jamais elle ne se répète. Il faut qu’elle change à chaque instant, car cesser de changer serait ce
ne se répète. Il faut qu’elle change à chaque instant, car cesser de changer serait cesser de vivre. Que le geste s’anime donc
ès simple. Pour peu qu’on y réfléchisse, on verra que nos états d’âme changent d’instant en instant, et que si nos gestes suivai
ie du côté droit : « Oui, cela était autrefois ainsi, mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine
e continuait sur ce ton qui m’embarrassait fort. Enfin, pour la faire changer , je la priai de s’asseoir. Rien ne coupe mieux un
, qui nous a toujours conservé la même bienveillance, quoiqu’on l’ait changé plusieurs fois depuis … » Tous ces mots sont fait
ourrait, à la rigueur, aller jusqu’à nous faire croire que rien n’est changé au préfet quand il change de nom, et que la fonct
er jusqu’à nous faire croire que rien n’est changé au préfet quand il change de nom, et que la fonction s’accomplit indépendam
36 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
ntiers qu’il y a plusieurs manières d’être prêtre et que rien n’était changé en moi que le costume ; et c’était bien la vérité
reprend toute sa vivacité chaque fois que la figure de ce monde, qui change sans cesse, amène quelque tournant nouveau sur le
ent où le sentiment d’un devoir abstrait envers la vérité m’imposa de changer , à vingt-trois ans, la direction d’une vie déjà s
eillerais à personne de la suivre. Je suis maintenant trop vieux pour changer , et d’ailleurs je suis content ; mais je croirais
remière fois doit être un homme de mérite et un homme de bien, sauf à changer d’avis (ce qui m’arrive souvent) si les faits m’y
s. Il m’eût semblé qu’il y avait de ma part un manque de bienséance à changer sur ce point mes habitudes austères. Les gens du
ais à recommencer ma vie, avec le droit d’y faire des ratures, je n’y changerais rien. Les défauts de ma nature et de mon éducatio
ncontré sur mon chemin que des hommes excellents, je n’ai jamais eu à changer violemment les partis pris généraux que j’avais a
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
leur société. Le jour de Noël 1673, la même à la même : « Rien n’est changé dans ce qu’il y a de principal dans le pays. Mada
, c’était madame Scarron, dont la triste et froide médiocrité s’était changée en une condition plus douce. La visite des deux o
-elle, cette belle amitié (de mesdames de Montespan et Scarron) s’est changée en une véritable aversion, une aigreur, une antip
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
’il ne l’étoit sous le pontificat d’Urbain VIII. Quoique la nature ne change point, et quoiqu’il semble par consequent que la
point, et quoiqu’il semble par consequent que la musique ne dût point changer de goût, elle en change néanmoins en Italie depui
e par consequent que la musique ne dût point changer de goût, elle en change néanmoins en Italie depuis un temps. Il est en ce
39 (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12
e lecteur de vouloir bien se souvenir de la date. Bien des choses ont changé , et moi-même j’ai dû changer en présence des évén
souvenir de la date. Bien des choses ont changé, et moi-même j’ai dû changer en présence des événements. J’aurais pu marquer,
ours préliminaire de la Palingénésie. Je réimprime, aussi sans y rien changer , le Vieillard et le jeune Homme, ouvrage qui paru
40 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »
us les faiseurs de philosophie solitaires, — ces méthodes retournées, changées de côté, modifiées, ici ou là, par des travaux d’
, esprit frivole, ne croit absolument à rien, se moque de tout, et ne changera pas. M. Taine n’est pas seulement un athée de la
rès au-dessous, en réalité, des hommes du dix-huitième, car l’erreur, changée d’époque, ressemble à un monstre déterré. Elle es
des Philosophes français un des procédés de son livre qui consiste à changer un homme de place, — à faire naître M. Cousin, pa
41 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
e faste des éloges : tout fut calme comme lui. Vers 1744, les esprits changèrent . Il s’ouvrit une grande scène en Europe ; les dép
peu les imaginations en France se calmèrent, la direction des esprits changea , et la réflexion qui médite prit la place de l’en
eur contre le fléau de la guerre, « contre cette rage destructive qui change , dit-il, en bêtes féroces des hommes nés pour viv
naires ». L’orateur peint cette multitude féroce dont on se sert pour changer la destinée des empires ; il fait voir le soldat
42 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
pâlir à vos yeux, et qu’on peut lire des deux côtés de la tombe sans changer de feuillet ! Si on lit dans le sépulcre et dans
a passion du néant, la haine franche et blasphématoire de celui qui a changé cet heureux néant en vie, et cette insensible pou
e à tous les métiers manuels par lesquels l’immense multitude humaine change sa sueur quotidienne contre son aliment quotidien
que celle du forgeron, mais qui ne sont, au fond, que le même travail changé de nom, sueur d’esprit au lieu de sueur de corps 
s respirons dans notre petite Europe. J’ai toujours été convaincu que changer d’air c’était changer d’âme ; que changer de poin
petite Europe. J’ai toujours été convaincu que changer d’air c’était changer d’âme ; que changer de point de vue, du moins, c’
toujours été convaincu que changer d’air c’était changer d’âme ; que changer de point de vue, du moins, c’était changer d’aspe
’était changer d’âme ; que changer de point de vue, du moins, c’était changer d’aspect dans la contemplation et dans l’apprécia
prit de l’homme. J’ai éprouvé mille fois, par moi-même, que, si je ne changeais pas de place, de résidence, d’horizon, je ne chan
que, si je ne changeais pas de place, de résidence, d’horizon, je ne changeais pas d’idées ; que ces idées, toujours les mêmes p
43 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »
es petits tremblements de terre (ou de textes) qui ne laissent pas de changer la face du pays dans le grand siècle : Là aussi o
belle chose, on y croyait, et l’on vient vous dire que cela est tout changé  ! Mieux vaudrait convenir une bonne fois de ce qu
as à citer de ces surcroîts de saillies en les isolant ; ce serait en changer le caractère : amenés naturellement comme ils son
z telle pour toujours que vous l’aviez vue une première fois : y rien changer vous semblait une inconvenance et presque un sacr
ut le feu et toute l’activité de son rôle de grand’-maman, occupée de changer la nourrice de sa petite-fille que Mme de Grignan
44 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
mauvais principe. Mais cela ne fera pas qu’ils soient libres de rien changer à leur disposition intérieure ; ce vain désir n’e
ne disposition physiologique héréditaire à laquelle rien ne peut être changé , si ce n’est dans une petite mesure par des circo
s rapports de convenance réciproque plus durables ; ils se donnent le change , prennent l’amitié, t’intérêt personnel ou l’habi
vient-elle à tomber, est-elle remplacée par un pouvoir nouveau, voici changées les lois divines qui émanaient du moi ; il appara
de nouvelles qu’ils ont mission de porter à l’ancêtre. Le vieux roi a changé de demeure, mais il vit toujours dans l’esprit de
es les autres espèces et c’est à cause de cette humeur spéciale qu’il change autour de lui les conditions du milieu auxquelles
ralentit l’action destructive des forces naturelles, a pour effet de changer des maladies actuelles et connues en d’autres mal
45 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
esquelles mon existence se partage et qui la colorent tour à tour. Je change donc sans cesse. Mais ce n’est pas assez dire. Le
de chacun de mes états comme s’il formait un bloc. Je dis bien que je change , mais le changement m’a l’air de résider dans le
ttention une direction nouvelle. A ce moment précis on trouve qu’on a changé d’état. La vérité est qu’on change sans cesse, et
ce moment précis on trouve qu’on a changé d’état. La vérité est qu’on change sans cesse, et que l’état lui-même est déjà du ch
la synthèse, il n’y aurait pas pour nous de durée. Car un moi qui ne change pas ne dure pas, et un état psychologique qui res
nalité, qui se bâtit à chaque instant avec de l’expérience accumulée, change sans cesse. En changeant, elle empêche un état, f
r », et nous trouvons que, pour un être conscient, exister consiste à changer , changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfini
ous trouvons que, pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-
e ceux que nous venons d’énumérer. Ou il reste ce qu’il est, ou, s’il change sous l’influence d’une force extérieure, nous nou
ésentons ce changement comme un déplacement de parties qui, elles, ne changent pas. Si ces parties s’avisaient de changer, nous
de parties qui, elles, ne changent pas. Si ces parties s’avisaient de changer , nous les fragmenterions à leur tour. Nous descen
ns que devant l’immuable. Maintenant, nous disons que l’objet composé change par le déplacement de ses parties. Mais quand une
isolés fût étalé d’un seul coup dans l’espace : il n’y aurait rien à changer ni aux formules du savant ni même au langage du s
endrait-on, autrement, qu’il traversât des phases bien réglées, qu’il changeât d’âge, enfin qu’il eût une histoire ? Si je consi
sens commun et la science, plus nous avons affaire à une réalité qui change en bloc dans ses dispositions intérieures, comme
t accompli à travers une série de générations qui paraissaient ne pas changer . En ce sens on pourrait dire de la vie, comme de
qui y laisse l’empreinte de sa dent. Si tout est dans le temps, tout change intérieurement, et la même réalité concrète ne se
te variation n’est plus infinitésimale. Il faut maintenant que toutes changent à la fois, et que chacune consulte les autres. Je
gue période écoulée, l’espèce tout entière est prise d’une tendance à changer . C’est donc que la tendance à changer n’est pas a
ière est prise d’une tendance à changer. C’est donc que la tendance à changer n’est pas accidentelle. Accidentel, il est vrai,
46 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin (suite et fin.) »
n lecteur a pu s’étonner de voir le paysagiste aux teintes éclatantes changer brusquement de pays, de sujet, de cadre, et nous
ui donc unira la force à la délicatesse ? ou même, ne fût-ce que pour changer , qui me donnera la délicatesse toute seule ? qui
e… Les garçons avaient seulement ôté leurs vestes, les filles avaient changé de coiffes et relevé leurs tabliers de ratine : m
es profondeurs d’un cellier où la saveur sucrée des raisins foulés se changeait en odeur de vin, et aux approches duquel la chale
e de se mouvoir vite qui la faisait dix fois de suite se lever, agir, changer de place, jeter les yeux dans le jardin, donner u
le-même se prend et s’allume ; la passion l’a touchée, sa physionomie change et s’éclaire d’une pâle lueur. Dominique qui, de
47 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
ilitaire et immédiat, la victoire de La Marsaille ne parut guère rien changer à l’état général des affaires, l’effet moral fut
t le rejeta derrière l’Oglio. Ce fut l’affaire de deux mois. Ici tout change , tout a changé, et nous n’aurions plus à enregist
rière l’Oglio. Ce fut l’affaire de deux mois. Ici tout change, tout a changé , et nous n’aurions plus à enregistrer que des méc
un des plus singuliers et pour le moins égal : le duc de Savoie avait changé de parti ; il était en sa qualité de prince souve
uf [le munitionnaire] fait au-delà de l’imagination ; mais les ordres changent trois fois dans un jour ; encore si le bon maréch
re vulgaire, n’en est pas plus fausse, que d’ordinaire « les honneurs changent les mœurs. ». Il n’en fut rien pour Catinat : bon
48 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103
vain a fleuri et brillé en son temps ; il est mort ; le goût public a changé  ; sa renommée a vieilli et a pâli ; on le cite en
devine les passions, les émotions chères au cœur, qui prennent ici le change pour éclore et s’amusent à ce qui leur est permis
é de nous donner en vers la complète restitution, on n’aurait guère à changer d’avis ; on y serait de plus en plus confirmé, je
r son zèle en demandant au roi, par une Épître en vers, qu’il daignât changer le nom de la ville d’Amiens en celui de Louisvill
a réception de Suard, en août 1774. Le siècle dans l’intervalle avait changé  ; les grandes œuvres philosophiques s’étaient pro
e qui se plaignait de lui, et qui tout d’un coup, en arrivant à Rome, change de ton : « Il a suffi du seul aspect de la ville
49 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245
hommes. Aussitôt le prince de Condé arrêté (1er septembre 1616), tout change d’aspect ; la foule des courtisans, qui désertait
re de former décidément son Conseil des ministres, qu’elle avait déjà changé en partie : à une nouvelle situation il fallait u
et état, et le parti des princes aussi bas que possible, lorsque tout changea en un clin d’œil par la mort du maréchal d’Ancre,
naissaient plus ; plusieurs aussi qui ne me firent point connaître de changer pour le changement de la fortune. » Il fut le se
ous fait voir l’insolence qui, à cette mort d’un favori, n’a fait que changer de sujet. Lui qui passera un jour pour cruel et i
se qui, finissant ses jours en public avec résolution et modestie, ne change la haine en pitié, et ne tire des larmes de ceux
50 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « JULES LEFÈVRE. Confidences, poésies, 1833. » pp. 249-261
es richesses du ciel, il parle de ces tableaux qui, dans les nuages, Changent à chaque instant leur magique hypallage. Cela do
le poëte à la fin se console toujours, pourvu que l’amante rebelle se change pour lui en laurier. Oh ! s’il en était ainsi de
e est mort le 13 décembre 1857 : il avait, dans les dernières années, changé son nom en celui de Lefèvre-Deumier ; Mme Deumier
nature : La rose a des poisons qu’on finit par trouver ! Les années changèrent totalement cette disposition. Je n’avais fait que
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
Sire, lui dit Arlequin, il faut avoir un peu de patience, les garçons changent de conduite en avançant en âge. Espérons que mon
bruit subit interrompt la narration, et l’orateur se sauve. La scène change et représente une rue. « Couvert d’un manteau noi
esse de tout avouer. Don Juan, furieux, redouble ses menaces, et veut changer d’habit avec Arlequin pour plus de sûreté. Celui-
lequin le suit et disparaît avec la fille qu’il a choisie. « Le décor change  ; ils aperçoivent le tombeau du commandeur, super
52 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Contre une légende »
aturellement. C’est que l’ancien clerc de Saint-Sulpice n’avait point changé d’âme : il était devenu clerc de la science, voil
motion profonde de tout l’être attentif à la vérité. Il n’avait pas à changer de ton, puisque sa vie, à le bien prendre, n’avai
pas à changer de ton, puisque sa vie, à le bien prendre, n’avait pas changé d’objet. «…. Savoir est de tous les actes de la v
53 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
ance le texte entier du drame, à savoir qu’aucun effort n’y peut rien changer , à savoir qu’ils ne sont rien de plus que des act
umanité l’office de cette suggestion. À savoir qu’ils ne peuvent rien changer à la forme de leur volonté, aux modes de leur act
ant les stimulent à se persuader qu’à tout moment ils sont maîtres de changer leur destinée en modifiant souverainement la form
54 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre II. Des Orateurs. — Les Pères de l’Église. »
ivers ; vous aimez sans passion, vous êtes jaloux sans trouble ; vous changez vos opérations et jamais vos desseins… Mais que v
nt-elles sans cesse présentes à saint Jérôme. « Nous mourons et nous changeons à toute heure, écrit-il à un de ses amis, et cepe
ossuet a emprunté ce passage si terrible et si admiré : « Notre chair change bientôt de nature, notre corps prend un autre nom
55 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Préface de la première édition »
fait point de théories à l’usage de ses préventions ou pour donner le change sur les défauts de ses œuvres originales. Rien ne
rateurs retravaillant leurs harangues pour l’épreuve de la lecture, a changé de brillantes improvisations en écrits durables ?
56 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324
l’herbe fraîche. Il est hébergé à bon hôtel, et il n’en voudrait pas changer s’il avait à manger seulement. Dom Tiècelin, le C
er. Les beautés toutes rudes y sont concentrées et fortes. Quand tout changeait autour d’elle et que la littérature à la mode se
Il revient donc vers son monde, et leur annonce que Bombourg voudrait changer le jour et qu’on s’en retournât sans frapper de g
de grands coups ; il leur en demande leur avis. L’un d’eux, Charuel, change de couleur à cette idée, et déclare honni celui q
as comme les horizons littéraires s’étendent, comme les points de vue changent et se déplacent ? Pour donner à La Fontaine son v
57 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
n et il compte, pour établir sur celle-ci son empire, que, prenant le change , elle l’identifiera avec ces concepts que son att
r. Peut-être faut-il penser que les fausses vocations, où il prend le change sur lui-même, sont un dérivatif et qu’appliquant
e explique d’autre part comment l’homme de génie risque de prendre le change sur son destin. L’absence du sentiment de l’effor
pre conscience autre qu’il n’est, revêtu d’apparences où il prenne le change sur sa propre personne. Il ne peut être question
’elle implique l’étonnante sensibilité de cette faculté de prendre le change en quoi consiste le Bovarysme. Il a semblé qu’en
58 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
valet, marquis, hypocrite de religion, etc. Il y a plus : le langage change , non seulement selon les conditions, mais selon l
selon les conditions, mais selon les caractères, ou plutôt le langage change selon les conditions et le style change selon les
actères, ou plutôt le langage change selon les conditions et le style change selon les caractères. L’avare ne parle pas comme
l’apparente observation de la règle des vingt-quatre heures, et qu’il change de caractère du commencement à la fin de la pièce
qu’elle n’est nullement une coquette, quoi que d’aucuns en aient cru, change de style, non seulement en ce sens qu’elle parle
59 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
n homme qui voudrait calculer avec des chiffres dont il ignorerait ou changerait la valeur. Voici quelques phrases prises au hasar
le ; son raisonnement n’a l’air bon que parce qu’il est mal écrit. Il change dans la première phrase le sens naturel du mot co
moi, cette nécessité doit nous faire douter des axiomes. » M. Cousin change les termes de Kant. Il répond triomphalement : « 
bien non plus ce qu’est cette abstraction personnifiée, douée d’yeux, changée en témoin, et nommée la conscience. Il sera tout
l est surtout orateur : le danger est grand pour la philosophie qu’il changera en dissertations oratoires, toutes les fois qu’il
60 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Chardin » pp. 128-129
fraîches, ceux qui pensent que Chardin faisait encore mieux autrefois changeront d’avis. Qu’ils aillent revoir ces ouvrages lorsqu
pas que les modèles de Chardin, les natures inanimées qu’il imite ne changent ni de place, ni de couleur, ni de formes ; et qu’
61 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
drait au milieu des faits internes, comme un deus ex machina, pour en changer soudain la direction, l’intensité, la durée, etc.
peut appeler active et motrice. Je me sens non seulement à l’état de changé , mais encore en train d’être changé (passivité) e
me sens non seulement à l’état de changé, mais encore en train d’être changé (passivité) et de changer quelque chose dans le t
’état de changé, mais encore en train d’être changé (passivité) et de changer quelque chose dans le temps (activité) et simulta
s, c’est-à-dire les états de conscience en train de se produire et de changer . Par-là, ils méconnaissent le sentiment de la tra
ement plaisir ou peine, mais une tendance à maintenir le plaisir et à changer la peine en plaisir : c’est l’appétition. En un m
62 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
nt du nombre de ses éléments si cet accroissement même ne devait rien changer à leurs rapports. Mais c’est ce qui est invraisem
ambassades qui lui apportent des réclamations, des troupes qu’il fait changer de garnison, des vétérans qui gagnent la colonie
t en déclarant que deux morceaux de fer mis à côté l’un de l’autre ne changeraient pas grand-chose au monde. Ils sont capables d’y c
autre ne changeraient pas grand-chose au monde. Ils sont capables d’y changer beaucoup, puisqu’ils changent les habitudes d’esp
nd-chose au monde. Ils sont capables d’y changer beaucoup, puisqu’ils changent les habitudes d’esprit des hommes. Ce n’est sans
s permet, de vivre au milieu d’un nombre considérable d’individus qui changent , et défilent en quelque sorte devant nous pour se
63 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres mises en ordre par M. J. Sabbatier. (Tome II, 1844.) » pp. 144-153
es lui nuisirent. Lorsqu’il revint en 1822, le monde littéraire avait changé de face ; en philosophie, en critique, en poésie,
es auxquels on ne saurait fermer les yeux. Victorin Fabre se donna le change à lui-même, et il interrompit bientôt ses leçons
de son frère, que cette nomination, si elle avait eu lieu, aurait pu changer le cours des choses et arrêter sur leur penchant
64 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
’en suis devenue plus triste, mais beaucoup plus résignée. Ma pitié a changé d’objet, et mes espérances ont changé de lieu. El
ucoup plus résignée. Ma pitié a changé d’objet, et mes espérances ont changé de lieu. Elles montent plus haut… Je tâche d’y mo
ur la nuit pour vous écrire, — la nuit de Noël, mon cher Richard, qui changerait les destinées de ce triste monde et la vôtre, si
t quelques mois à peine écoulés, cette joie mélangée de crainte était changée en un deuil amer, inconsolable (12 février 1853)9
mon instinct d’aimer. — Si j’étais libre de suivre celui de mère, je changerais tout le régime adopté, et dès longtemps, je crois
1853)… J’ai tant de raisons de savoir que le malheur d’argent surtout change beaucoup les affections et n’est justifié devant
de rêve. Elle eut sans cesse à défaire son nid et à le refaire. Elle changea quatorze fois de logement en vingt ans. Le nouvea
65 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
peut varier aussi pour une seule et même espèce, si celle-ci vient à changer . C’est ainsi que, au point de vue purement biolog
ns sont encore données dans le présent ou si, au contraire, elles ont changé . Dans le premier cas, il aura le droit de traiter
tous les types. Il n’en est pas ou il n’existe une criminalité. Elle change de forme, les actes qui sont ainsi qualifiés ne s
e effectivement réalisée, le crime ne disparaîtrait pas pour cela, il changerait seulement de forme ; car la cause même qui tarira
t et la morale varient d’un type social à l’autre, mais encore qu’ils changent pour un même type si les conditions de l’existenc
elon qu’on les applique ou non, les faits sociaux les plus essentiels changent totalement de caractère. Si, d’ailleurs, cet exem
r s’il est troublé, à en retrouver les conditions si elles viennent à changer . Le devoir de l’homme d’État n’est plus de pousse
66 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
hose que des imbéciles, ont été transformés en animaux, ce qui ne les change pas beaucoup. Or, à un moment donné, Ulysse ayant
aque ? Tu me rendras peut-être encor simple soldat : Je ne veux point changer d’état. » Ulysse espère réussir mieux avec un an
in qui me presse ; Et te dis tout net et tout plat : Je ne veux point changer d’état. » Ulysse va trouver alors un loup. « Ca
r scélérat, Il vaut mieux être un loup qu’un homme ; Je ne veux point changer d’état. Ulysse fait ainsi le tour de l’animalité
rver ses jours ! Le retour sur ses pas, les malices, les tours, Et le change , et cent stratagèmes…, etc. Ensuite vient l’hist
ues-unes des observations qu’on a faites sur l’aptitude des animaux à changer leur champ d’opération selon les circonstances, c
etc… Une science toujours égale, mais qui quelquefois est inégale et change complètement selon les besoins ! La nature dans c
67 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XX » pp. 84-86
ntasmagorie ne m’éblouit point, l’orageuse et brillante fée ne put me changer comme elle en a changé tant d’autres ; elle fit e
point, l’orageuse et brillante fée ne put me changer comme elle en a changé tant d’autres ; elle fit en vain passer devant me
68 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 241-244
oient trouvé tant de plaisir à rire. Le caractere de la nation est-il changé  ? Non : mais comme il faut qu’elle s’amuse de que
de ces Enchanteurs, principalement en matiere de Comédie ? Un Théatre changé par leur baguette en maison bourgeoise, des homme
69 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 90-93
; le courage ; pour déguiser cette division, le plagiaire n'aura qu'à changer d'abord l'ordre de ces trois mots, & dire : l
ité, la probité ; mais comme ce déguisement ne suffiroit pas, il doit changer aussi les expressions, & mettre la fermeté au
70 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
pas leur dupe, et de le faire remarquer à son voisin. II Le ton change dans les fables, et le vers aussi. La Fontaine n’
persévère point d’un bout à l’autre dans le même style, mais qu’elle change , qu’elle ondule, par toutes sortes de tours sinue
romptement punie par le manque de pain. » L’état des choses n’a guère changé , et les maximes qui en naissent n’ont pas changé
des choses n’a guère changé, et les maximes qui en naissent n’ont pas changé davantage. Sauf une petite élite, les Français en
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
l’auteur de la pluralité des mondes, combien la face de la nature est changée d’ici à la Chine… etc. . Je n’entrerai point ici
quoique les marais et la plûpart des forêts de la Germanie aïent été changez en prairies et en terres labourables, enfin quoiq
changement de moeurs, d’inclination et d’esprit inévitable à ceux qui changent de patrie, a-t-il été plus subit et plus sensible
un animal féroce duquel il faut se garder avec attention. Les chevaux changent même de naturel en changeant d’air et de nourritu
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
t approuver comme un poëme excellent. Cette approbation s’étoit déja changée en admiration dès le temps de Quintilien, qui écr
entêtez de Virgile et de quelques autres poëtes. Ainsi les hommes ne changeront point d’opinion sur ce point-là, que les ressorts
ion sur ce point-là, que les ressorts de la machine humaine ne soient changez . Les poëmes de nos auteurs ne leur paroîtront des
oissent déja des fautes dans les poemes qu’ils admirent, et qu’ils ne changeront pas de sentiment, parce qu’ils y verront quelques
73 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
Grèce. On voit que les arts ont habité presque tous les climats. Tout change . Ce pays, qui fait partie de la Géorgie, et qui i
it : faisons du bien à qui nous aime, et du mal à qui hait. Socrate a changé ce précepte, et a dit : faisons du bien à nos ami
à des ingrats. » Il vante ce pouvoir magique qu’ont les princes, de changer les âmes par leurs bienfaits. « Il ne tient qu’à
défendait qu’on employât désormais ni autorité, ni menaces pour faire changer personne de religion. Nous n’avons plus le discou
74 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
que par la prononciation, qui, en les assimilant peu à peu, allait en changer la nature. Ce n’est pas d’ailleurs la seule liber
qu’il prendra, les idées qui exerceront son activité. Mais les tours changeront peu, parce que les tours expriment ce qu’il y a d
tement de Venise dans la terre sainte. Un événement singulier les fit changer de dessein, et les conduisit à Constantinople. A
l’ordre et la suite des faits, le naturel du récit on n’y peut guère changer , même pour perfectionner, sans péril ; et le trai
même dans une langue au berceau des formes déjà parfaites, et qui ne changeront pas. Il y a d’autres traits du même genre, quoiqu
sté lejor devant contre lui, estoierit en ce jor toz à sa volonté. ». Changez l’orthographe c’est une vérité de tous les temps
qui entraînait les seigneurs en Orient, se mêlait un vague espoir de changer l’écu de chevalier contre les armes impériales. J
e que argent vaille, Non plus que ce fust une paille De bleid ne m’en change ne mue. Il samble voir qu’argent me pue. Dalès (p
traité ? A-t-il omis sciemment les circonstances principales ? A-t-il changé des victoires en défaites ? Nullement. Il s’agit
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 358-361
n va les entendre ensuite, il semble que l’éloquence de la Chaire ait changé d’objet. Ce n’est plus cette élocution mâle &
travers qui nous déshonorent, qu’on pourra frapper les esprits & changer les cœurs corrompus ? Le Christianisme ne doit do
76 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
là encore, nous définissons sa mobilité, qui n’est que le pouvoir de changer de lieu. Par là enfin, nous définissons ses limit
qu’elles sont ce quelque chose. « Mais cette probabilité naturelle se change en certitude, quand nous faisons entrer en ligne
n’existent jamais là où nous ne sommes pas. Au contraire, quand nous changeons de place, nous n’emportons pas avec nous les poss
tre. — Remarquons d’abord que la plupart des corps que nous percevons changent , du moins à plusieurs égards, et que l’expérience
’expérience journalière constate sans difficulté ces changements. Ils changent , c’est-à-dire que, dans le groupe de possibilités
pter, nous ne pensons pas à nous, mais au corps ; nous disons qu’il a changé de position, de figure, d’étendue, de température
de tels changements précis sous telles conditions précises ; il peut changer de lieu, de figure, de grandeur, de consistance,
orps, se définissent en dernière analyse par nos événements. La scène change , lorsque nous essayons de démêler, dans cette mul
es mouvements semblables aux nôtres. Transportée par notre main, elle change de place à nos yeux, comme notre main elle-même.
nnerait notre doigt promené de même. Poussée par un autre corps, elle change de place, comme fait notre main en pareille circo
77 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
iquent et qu’on retient : Les Faiseurs. — Les hommes et les choses. —  Changer les choses sans changer les hommes. — Pas de conc
: Les Faiseurs. — Les hommes et les choses. — Changer les choses sans changer les hommes. — Pas de concessions, des convictions
si cette forme de notre imagination et tout notre tempérament étaient changés subitement, du soir au matin, comme si le tempéra
e tempérament et les intérêts des nations rivales ou jalouses avaient changé aussi ? — Au moins il faut y tendre et y viser de
rre. Un mot heureux a souvent suffi pour arrêter un armée qui fuyait, changer la défaite en victoire et sauver un empire… « Il
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Méditations sur l’essence de la religion chrétienne, par M. Guizot. »
u’il lui suffirait d’un sens de plus ou de moins, ou du moindre degré changé dans la perspicacité de l’un des cinq sens, pour
el ; mais le temps, les années, les circonstances et les intérêts qui changent et s’éloignent, les changent aussi. Il y a des ra
s, les circonstances et les intérêts qui changent et s’éloignent, les changent aussi. Il y a des raisons et des excuses pour tou
vit, a une secrète horreur de l’anéantissement total ; on se donne le change comme on peut ; on veut au moins lutter contre l’
et oratoires : dès qu’on entre dans cet ordre mixte, le point de vue change  ; il y a lieu de payer tribut, plus ou moins, au
79 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
omme possible, et l’on admet que, dans ces conditions, rien ne serait changé à l’état primitif du système tout entier ni de se
la même que cette durée qui glisse sur les atomes inertes sans y rien changer . De là vient que nous ne voyons pas d’absurdité,
qui délibère, et si les deux sentiments contraires qui l’émeuvent ne changent pas davantage, comment, en vertu même de ce princ
ar cela seul qu’il a éprouvé le premier sentiment, a déjà quelque peu changé quand le second survient : à tous les moments de
r, comme nous le disions plus haut, que le moi grossit, s’enrichit et change , à mesure qu’il passe par les deux états contrair
ariables X et Y, non pas ces tendances ou états eux-mêmes, puisqu’ils changent sans cesse, mais les deux directions différentes
s mouvements de l’univers d’aller deux fois plus vite. Rien ne serait changé aux phénomènes astronomiques, ou tout au moins au
s, cent fois, mille fois plus vite, et il en a le droit, puisqu’il ne change ainsi que la nature des intervalles conscients et
est pour la commodité du langage ; qu’ils vivent, et que, vivant, ils changent sans cesse ; que, par conséquent, on ne saurait e
obilité absolue, puisque avant, pendant et après le mouvement rien ne change , rien n’est changé dans l’ensemble. Le mouvement
isque avant, pendant et après le mouvement rien ne change, rien n’est changé dans l’ensemble. Le mouvement dont on parle ici n
i comme je me conduisais hier, cela n’a rien d’étonnant, parce que je change , parce que je dure. Mais les choses, considérées
80 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Lamartine.] » pp. 534-535
venait charmer et baigner de ses rayons. D’un jour à l’autre on avait changé de climat et de lumière, on avait changé d’Olympe
D’un jour à l’autre on avait changé de climat et de lumière, on avait changé d’Olympe : c’était une révélation. Comme ces pièc
81 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Pierre » pp. 200-201
istes. Il a pris pour sujet d’un de ses tableaux Mercure amoureux qui change en pierre Aglaure qui l’éloignait de sa saur Hers
maîtresse. Pour l’Aglaure ; c’est en charbon de terre que Mercure la change  ; je m’en rapporte à M. de Jussieu. Ce Mercure qu
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553
comme des monumens historiques. Homere auroit donc été blâmé s’il eut changé certains caracteres, où s’il avoit alteré certain
donner à ce prince le caractere connu du comte de Dunois ? A-t-il pû changer à son plaisir les évenemens des combats et des si
encore à plusieurs peuples de l’Asie et de l’Afrique, qui n’ont point changé la maniere ancienne de gouverner leurs chevaux, n
83 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 218-221
arait, je le confesse, Et j’aurais pu le corriger. Mais quand l’homme change sans cesso, Nu passé pourquoi rien changer ? Va-t
orriger. Mais quand l’homme change sans cesso, Nu passé pourquoi rien changer  ? Va-t’en, pauvre oiseau passager : Que Dieu te m
84 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
é à la poésie, comme un champ à un jardinier. Qu’y va-t-il faire pour changer ce terrain plat et vulgaire en un beau jardin ? q
ractères ; le domaine seul est différent, l’art et ses lois n’ont pas changé . Il s’agit ici comme ailleurs de faire voir et co
s de l’âme, doit se composer de petits mouvements et à chaque instant changer d’allure. Que le moraliste aille en droite ligne
tels qu’il les avait sur sa table, nous pouvons voir en quoi il les a changés , marquer du doigt les passages retouchés, ajoutés
lon le jugement et assertion des plus doctes Massorets. En Chinon, il change sa coignée d’argent en beaux testons et autre mon
Au moins que les travaux,     Les dangers, les soins du voyage,      Changent un peu votre courage. Encor si la saison s’avança
lpay son modèle, et fait un poëme d’une simple matière, ce qu’il a dû changer pour accommoder le récit à la morale, combien de
ns. Avez-vous vu comme tout d’un coup, au milieu du vers, l’accent a changé , comme le sérieux, la passion y sont entrés par u
l casse en deux ses phrases, il s’arrête net au milieu d’un vers ; il change d’accent à chaque minute ; voici que, pour la pre
85 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128
’Énéide : une diversion légère et gracieuse d’un poète souverain, qui change d’instrument sans changer de souffle, qui dépose
égère et gracieuse d’un poète souverain, qui change d’instrument sans changer de souffle, qui dépose un moment la trompette épi
dans toutes, et leur supériorité spéciale, qui fait leur malheur, se changerait en une supériorité universelle qui ferait la gloi
fection de son poète favori, la conduite de ce prince envers le Tasse changea  ; la défiance et la froideur succédèrent à la fam
eur du Pastor Fido, œuvre égale à l’Aminta du Tasse. L’amitié même se changea en trahison et en piège contre lui. Ayant acquis
d’Alphonse pour le Tasse. Ce ne fut que plus tard que la sollicitude changea de caractère, et qu’une aigreur cruelle parut suc
les. Comme tous les malheureux et comme tous les malades, il espérait changer de fortune et de santé en changeant de lieux ; il
e, il voulût éprouver sa sœur elle-même avant de se découvrir à elle, changea ses habits de gentilhomme, usés et déchirés par l
86 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
rent de tenter encore la fortune. Ici l’ambitieux usurpateur du trône change tout à coup de rôle, d’esprit, de langage, par un
e ; le Capitole est incendié avec les statues des dieux et des héros, changées par les combattants en armes défensives ou agress
ager Agérinus, ne venait de la part de son fils. L’aspect tout à coup change autour d’elle ; sa solitude, troublée par des tum
rmes sur la mort de sa mère ; mais, comme la physionomie des lieux ne change pas à volonté comme la physionomie des hommes, qu
LVIII Enfin, voyez ces funérailles précipitées, ce lit de festin changé en bûcher funèbre ; cette pincée de cendre, qui f
e son forfait, pour cette physionomie de la terre et de la mer qui ne change pas comme le visage des hommes, et qui le force à
allument le bûcher, et ils sont consumés par la flamme quand le vent change . Pardonnons-leur et ne les imitons pas ; laissons
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
besoin de changement, donc de mouvement ; ce besoin est la volonté de changer , et le mouvement du corps en tous sens est la man
qui tend à le détruire, c’est-à-dire à nous détruire nous-mêmes et à changer le plaisir en douleur. C’est alors que nous réagi
e. La volonté continue du bien-être, reliant les séries d’effets, les change en séries de moyens, leur prête ainsi une continu
là où sont ces œufs que, pendant la période secondaire, il voyait se changer en larves à nourrir. Les habitudes doivent être d
des appétitions, différent même du caractère, capable, en un mot, de changer la direction finale qui résulterait naturellement
cun des poids que nous ajoutons ne modifie en rien les autres et n’en change point la qualité : c’est simplement une quantité
s le résultat ni l’oxygène ni l’hydrogène ; toutes les propriétés ont changé , au moins en apparence165. L’affinité chimique fo
88 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
i tout d’abord une raison : c’est que la langue, qui n’a pas beaucoup changé depuis que le xviie  siècle s’est flatté de la fi
angé depuis que le xviie  siècle s’est flatté de la fixer, a pourtant changé un peu : en sorte que, quand nous lisons Boileau,
pendant six mois ou pendant dix ans, tant que la mode y est : la mode change , et tragédies et descriptions s’en vont où sont l
abstractions. Ce n’est pas seulement l’homme juge des œuvres, qui ne change pas : c’est la nature, aussi matière des œuvres.
ont représentée est encore devant nos yeux. La nature, disais-je, ne change pas : mais assurément quelque chose change dans l
. La nature, disais-je, ne change pas : mais assurément quelque chose change dans la nature, et ce n’est pas à cela que l’imit
89 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
ils s’ennuieront de la scolastique ; la scolastique jetée de côté, on changera la forme des idées, et puis on reconnaîtra l’impo
oposition, dans sa bouche surtout, me fit d’abord éclater de rire. Je changeai de ton, quand il me proposa de la faire avec M. d
amitié, si vous vous sentez capable de jurer de vous-même que vous ne changerez d’avis à aucune époque de votre existence. Songez
ntenir dans une position où l’on soit prêt à virer de bord, alors que change le vent de la croyance. Et combien de fois doit-i
, alors que change le vent de la croyance. Et combien de fois doit-il changer dans la vie ? Cela dépend de sa longueur. Or, un
pas jurer de ce dont on n’est pas sûr. Or, on n’est pas sûr de ne pas changer de croyance à l’avenir, quelque certitude qu’on a
90 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »
les vingt-quatre milliards anglais dépensés en coups de canon, on eût changé la face de la terre, ébauché partout la civilisat
’Espagne, si férocement calme aux auto-da-fé, s’épouvante à l’idée de changer de chemise, et reste six mois au lit sans se lave
e tête venue, pourvu qu’elle soit couronnée ; la destinée d’un siècle changée par le coup de lance d’un étourdi à travers le cr
’est presque un scandale de le savoir. IV Il est temps que cela change . Il est temps que les hommes de l’action prennent
ui effaçait Homère sous Achille ! Je le répète, il est temps que cela change . Du reste, le branle est donné. Déjà de nobles es
el aspect des faits, l’histoire désormais est tenue de le reproduire. Changer le passé, cela est étrange ; c’est ce que l’histo
91 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
e prouve rigoureusement que nous retrouvions la même durée quand nous changeons d’entourage : des durées différentes, je veux dir
mpris celui qui sert de mesure au temps, il y aurait quelque chose de changé pour une conscience qui ne serait pas solidaire d
i de la vie intérieure. Au regard de la science il n’y aurait rien de changé . Allons plus loin. La rapidité de déroulement de
espondait tout à l’heure dans l’univers se déroulant ; rien ne serait changé aux yeux de la science. Ses formules et ses calcu
ension additionnelle. S’il n’en a aucune, se réduisant à un point qui change indéfiniment de qualité, on peut supposer que la
, d’être perçus ou de devenir perceptibles : s’ils le devenaient, ils changeraient de grandeur, — de telle sorte que la mesure, exac
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
mais bien de l’école de Celui qui seul peut enseigner excellemment et changer les âmes de ses disciples, et les former selon qu
-vous de cette maxime, et vous rougirez de la légèreté des hommes qui changent tous les jours la base de leur vie, et qui, prêts
miens amis, gens d’ailleurs de vertu et de prudence, qui m’engagent à changer de genre de vie et à embrasser si tard la profess
à droite et à gauche, jusqu’à ce qu’à la fin on parvienne à lui faire changer de cours, le pauvre Casaubon, qui, de loin, nous
d’ailleurs en contradiction avec ton Écriture, ne peut être rejeté ou changé indifféremment ; mais je suis, d’autre part, effr
93 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498
ya s’il ne pourrait pas guérir son cœur en le tournant vers ce qui ne change point. Cette pensée seule est honorable ; et, mêm
irer orgueil, qu’on sache bien que la forme du courtisan n’a fait que changer  ; elle a changé comme la forme même du souverain.
on sache bien que la forme du courtisan n’a fait que changer ; elle a changé comme la forme même du souverain. Le flatteur du
’horreur d’un spectacle comparable à rien : voilà tout ; je n’ai rien changé à ma conduite. Je n’ai pas eu moins d’attachement
et du jour où il se les était dites sérieusement, tout pour lui avait changé . Une fois saisi de l’idée d’éternité, il ne s’en
94 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
ir ? Il ne suffit pas d’ajouter à l’estimation l’inconscience pour la changer en une conscience de plaisir ou de douleur. La fo
le même caractère. « Que mon ami A ou que mon ami B meure, cela peut changer le degré, mais non la nature de ma douleur. » Se
s autres. Qu’on m’arrache une dent, ou que mon ami meure, « cela peut changer le degré, mais non la nature de ma douleur ». Par
par une couleur peut, à un certain moment, être agréable ; puis, sans changer de nature, mais en se prolongeant, elle peut deve
s grande force que le plaisir pour mouvoir l’activité, pour lui faire changer de direction au lieu de la laisser à l’état recti
95 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
objets avaient perdu leur aspect naturel ; tout ce qu’il voyait avait changé de manière d’être ». — « L’étrangeté de ce que je
iens parfaitement d’avoir dit à un ami que les objets me paraissaient changés d’aspect ; il y avait aussi de l’hyperesthésie de
sque tous emploient le même langage : « Je me sentais si complètement changé , qu’il me semblait être devenu un autre134 ; cett
96 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124
es gens de lettres, un véritable schisme. Quelques-uns ont cru devoir changer l’ancienne, par la même raison qu’on a réformé no
e orthographe raisonnée. Un cas, disent-ils, où il seroit ridicule de changer la manière usitée d’écrire, c’est lorsque des mot
 » Le changement dans toute matière a des attraits : de même qu’on a changé en grande partie l’orthographe, on a aussi essayé
97 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
ans leur ensemble et d’une façon très générale. Les volontés humaines changent  ; mais qu’est-ce qui ne change pas ici-bas ? Les
très générale. Les volontés humaines changent ; mais qu’est-ce qui ne change pas ici-bas ? Les nations ne sont pas quelque cho
98 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre premier. Que le Christianisme a changé les rapports des passions en changeant les bases du vice et de la vertu. »
Chapitre premier. Que le Christianisme a changé les rapports des passions en changeant les bases
es orages de la conscience autour du vice. Les bases de la morale ont changé parmi les hommes, du moins parmi les hommes chrét
99 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre I. Le Roman. Dickens. »
t ; un degré ajouté à sa véhémence bouleverse le style qui l’exprime, change les caractères qu’elle produit, brise les plans o
e se transfigure : « Dans la contagion générale, il semble qu’elle se change en je ne sais quelle machine maritime, confortabl
ive bondissant. Hurrah ! Deux relais, et les routes de la campagne se changent presque en une rue continue. Hurrah ! par là des
p, les rend intéressantes ; bien plus, il en fait des drames ; il les change en objets d’admiration, de tendresse et d’épouvan
ne et retourne si fort et si longtemps les habits du pauvre homme, il change le coup de vent en une tempête et en une persécut
e pays de la pure logique et de la pure imagination. Nous sommes bien changés depuis le seizième siècle, et nous condamnons auj
urs de la même façon ; il n’a donc pas d’histoire. Vous ne pouvez que changer les circonstances où il se trouve ; vous ne le ch
ne pouvez que changer les circonstances où il se trouve ; vous ne le changez pas lui-même ; il reste immobile, et, à tous les
espèce. » Vous reconnaissez un nouveau genre d’hypocrisie. Les vices changent à chaque siècle en même temps que les vertus. L’e
formidable : il est parfaitement heureux. Sa mère se remarie, et tout change . Le beau-père, M. Murdstone, et sa sœur Jeanne so
clear and plain ; then came a flush of red into the yellow light ; a change to blue ; a brightness so intense that there was
100 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »
le avec l’excès ou même avec l’usage des plaisirs. XII Chaque jour je change  ; les années se succèdent, mes goûts de l’autre s
losophique, en études orientales, en archéologie, tout insensiblement change de face ; et le jour où le siècle prendra la pein
plaisais. La Nécessité, cette grande muse, m’a forcé brusquement d’en changer  : cette Nécessité qui, dans les grands moments, f
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