Introduction Quelle époque ai-je choisi pour faire un traité sur le
bonheur
des individus et des nations ! Est-ce au milieu d
é ? Oui, c’est dans ce siècle, c’est lorsque l’espoir ou le besoin du
bonheur
a soulevé la race humaine ; c’est dans ce siècle
e surtout qu’on est conduit à réfléchir profondément sur la nature du
bonheur
individuel et politique, sur sa route, sur ses bo
de cet ouvrage, de peindre les effets des passions de l’homme sur son
bonheur
personnel. Je ne sais pourquoi il serait plus dif
l’homme indépendamment de sa volonté, voilà le véritable obstacle au
bonheur
individuel et politique. Sans les passions, les g
-les donc dans leur calme heureux, ils n’ont pas besoin de nous, leur
bonheur
est aussi varié en apparence que les différents l
s différents lots qu’ils ont reçu de la destinée ; mais la base de ce
bonheur
est toujours la même, c’est la certitude de n’êtr
sibles ou morales qu’on éloigne ou prévient de semblables peines ; le
bonheur
des caractères passionnés au contraire, étant tou
u’on puisse découvrir une véritable couleur. Si dans le traité sur le
bonheur
individuel, je ne parle que des caractères passio
degré on peut exciter ou comprimer les passions, sans compromettre le
bonheur
public. Avant d’aller plus loin l’on demanderait,
vant d’aller plus loin l’on demanderait, peut-être, une définition du
bonheur
; le bonheur, tel qu’on le souhaite, est la réuni
plus loin l’on demanderait, peut-être, une définition du bonheur ; le
bonheur
, tel qu’on le souhaite, est la réunion de tous le
talents, de tous les plaisirs, séparé du mal qui les accompagne ; le
bonheur
des nations serait aussi de concilier ensemble la
s, l’esprit militaire au-dehors et le respect des lois au-dedans : le
bonheur
, tel que l’homme le conçoit, c’est ce qui est imp
l’homme le conçoit, c’est ce qui est impossible en tout genre ; et le
bonheur
, tel qu’on peut l’obtenir, le bonheur sur lequel
mpossible en tout genre ; et le bonheur, tel qu’on peut l’obtenir, le
bonheur
sur lequel la réflexion et la volonté de l’homme
iration. Une grande différence, cependant, existe entre le système du
bonheur
de l’individu et celui du bonheur des nations ; c
pendant, existe entre le système du bonheur de l’individu et celui du
bonheur
des nations ; c’est que dans le premier, on peut
remière traite successivement de l’influence de chaque passion sur le
bonheur
de l’homme ; la seconde analyse le rapport de que
e traiterai des raisons qui se sont opposées à la durée et surtout au
bonheur
des gouvernements, où toutes les passions ont été
la seconde section, je traiterai des raisons qui se sont opposées au
bonheur
et surtout à la durée des gouvernements, où toute
uvernement qui présenta, comme je l’ai dit, la seule idée parfaite de
bonheur
en tout genre, la réunion des contrastes. Autant
otisme, ou de l’établissement de tout pouvoir qui n’a pas pour but le
bonheur
de tous ; on l’est aussi, sans doute, sur l’absur
on prouve, qu’elles ne servent pas mieux que les idées naturelles, au
bonheur
de la société. C’est sur ces deux questions, il m
; car le droit en politique, c’est ce qui conduit le plus sûrement au
bonheur
général ; mais l’on doit exposer sincèrement tous
inées, vous saurez alors si nous avons acquis la véritable science du
bonheur
des hommes ; si le vieillard avait raison, ou si
emps. Dans l’étude des constitutions, il faut se proposer pour but le
bonheur
, et pour moyen la liberté ; dans la science moral
ance de l’âme qui doit être l’objet principal, ce qu’on peut avoir de
bonheur
en est la suite. L’homme qui se vouerait à la pou
cher à s’en rendre indépendants ; les gouvernements doivent tendre au
bonheur
réel de tous, et les moralistes doivent apprendre
ous, et les moralistes doivent apprendre aux individus à se passer de
bonheur
. Il y a du bien pour la masse dans l’ordre même d
le théâtre du monde ; mais quel bien en résultera-t-il pour eux, quel
bonheur
général peut-on obtenir par ces encouragements do
ans quelques douceurs, à l’époque où s’évanouissent les espérances de
bonheur
positif dans cette vie : ce système ne convient q
n suivant ce plan, je crois de même avoir prouvé qu’il n’est point de
bonheur
sans la vertu ; revenir à ce résultat par toutes
e les affections du cœur, et repousse loin d’elles toute espérance de
bonheur
durable ; est-ce ma vie que je démens ? père, enf
er ? Ah ! non ; depuis que j’existe je n’ai cherché, je n’ai voulu de
bonheur
que dans le sentiment, et c’est par mes blessures
native ; s’il a besoin d’être aimé pour être heureux, tout système de
bonheur
certain et durable est fini pour lui, et s’il sai
u’il y a d’ardent dans la personnalité ; si chacun d’eux n’éprouve le
bonheur
ou la peine que par la destinée de son ami ; si s
itié tel jour de la semaine, règlent à l’avance quel pouvoir sur leur
bonheur
ils donneront à ce sentiment, et s’acquittent d’u
e, que je ne voulais m’occuper que du destin des âmes passionnées, le
bonheur
des autres est assuré par toutes les qualités qui
rencontré, la destinée, l’absence ne pourraient-elles pas troubler le
bonheur
d’un tel lien ? Et d’ailleurs, celle qui croirait
inguée, sachant mieux que personne tout ce qu’il faut pour obtenir du
bonheur
dans de telles relations, serait d’autant plus él
’attachements passionnés, plus il faut craindre de faire dépendre son
bonheur
du besoin d’être aimé : est-ce une réflexion qui
soi, ressemblent aux dons du ciel, ils exaltent la destinée ; mais ce
bonheur
d’un jour gâte toute la vie, le seul trésor intar
sor intarissable, c’est son propre cœur. Celui qui consacre sa vie au
bonheur
de ses amis et de sa famille ; celui qui prévenan
seul. Enfin, une idée unique est ce qui cause à l’homme le plus grand
bonheur
ou la folie du désespoir. Rien ne fatigue l’exist
rtelle est de n’estimer l’existence physique qu’avec la possession du
bonheur
moral. C’est par le secours de la réflexion, c’es
mieux m’exprimer, le dévouement absolu de son être aux sentiments, au
bonheur
, à la destinée d’un autre, comme la plus haute id
existence, et que vous puissiez considérer en vous le soutien de son
bonheur
. Dans quelque situation qu’une profonde passion n
rs et ses grandeurs, qu’ils s’étonnent, qu’ils s’inquiètent même d’un
bonheur
qu’il a fallu tant de chances diverses pour assur
’un bonheur qu’il a fallu tant de chances diverses pour assurer, d’un
bonheur
qui les place à une si grande distance du reste d
r qu’il ne fut pas trop supérieur au nôtre, ont-ils déjà reçu tout le
bonheur
que nous espérons dans l’autre vie ; peut-être qu
Quoi ! c’est dans la réalité des choses humaines qu’il existe un tel
bonheur
et toute la terre en est privée, et presque jamai
est certain que l’amour est de toutes les passions la plus fatale au
bonheur
de l’homme. Si l’on savait mourir, on pourrait en
t le reste de l’existence ; on éprouve, pendant quelques instants, un
bonheur
sans aucun rapport avec l’état habituel de la vie
puissent, avec quelque ombre de sagesse, tenter cette grande route de
bonheur
: mais qui veut vivre et s’expose à rétrograder ;
tères aimants, qui profondément convaincus de tout ce qui s’oppose au
bonheur
de l’amour, des obstacles que rencontre et sa per
qu’il ne peut s’expliquer. Une telle origine, ne peut garantir ni le
bonheur
, ni la durée d’une liaison ; cependant dès que l’
aîne ; et dans la réunion des contrastes dont l’homme veut former son
bonheur
, plus la nature l’a fait pour régner, plus il aim
hommes ont un but dans l’amour, la durée de ce sentiment est le seul
bonheur
des femmes. Les hommes, enfin, sont aimés parce q
e ne garantit pas, et qui a besoin de la constance pour jouir du vrai
bonheur
d’aimer ; celle qui serait l’unique amie d’un tel
ue Wagner et Tolstoï s’adressaient à Nous, à Nous voulaient donner le
Bonheur
, et nous nous rassurons, pensant que leurs livres
té, parce qu’elle s’accorde pleinement à la seule théorie possible du
bonheur
. La Foi, dit-il, ne doit pas être la foi en quelq
ne est la vérité. Et quiconque connaît la vérité, indispensable à son
bonheur
, ne peut pas ne pas y croire ; c’est pourquoi un
Jésus, encore, vous en félicite, mais il vous parle ensuite de votre
bonheur
pratique et terrestre ; et vous pouvez suivre sa
symboles, tous ont un même sens, la direction de notre vie humaine au
bonheur
. Une morale rationnelle : c’est la seule religion
ux impératif catégorique : car tout cela est théologie. Une morale du
bonheur
humain, et non superficielle ou casuistique, mais
a un seul but : donner à l’homme le royaume de Dieu, c’est-à-dire le
bonheur
et la paix (p. 110). Elle enseigne, seulement, au
ffirme que la religion se doit occuper exclusivement à nous donner le
bonheur
. Et ce bonheur est possible, naturel, aisé ; nous
eligion se doit occuper exclusivement à nous donner le bonheur. Et ce
bonheur
est possible, naturel, aisé ; nous le pouvons acq
r dans le monde présent. Tolstoï explique que sa religion, donnant le
bonheur
, est toujours d’application facile. Comprenons se
ur, est toujours d’application facile. Comprenons seulement où est le
bonheur
; et, par un déterminisme nécessaire, nous attein
le bonheur ; et, par un déterminisme nécessaire, nous atteindrons le
bonheur
. Comprenons la vanité de cette existence éternell
u nom de vaines et dégradantes vies ultérieures. Comprenons où est le
bonheur
, et nous atteindrons le bonheur. « Ayons donc dev
ies ultérieures. Comprenons où est le bonheur, et nous atteindrons le
bonheur
. « Ayons donc devant nous la vie, dans sa réalité
ans sa réalité : et ce sera toute la religion, et nous rachèterons le
bonheur
naturel, dit Wagner. » Où donc est ce bonheur ? Q
et nous rachèterons le bonheur naturel, dit Wagner. » Où donc est ce
bonheur
? Quelle est la réalité de la vie ? À renoncer l’
tence dans l’universelle existence. » La morale de Wagner met le seul
bonheur
dans le renoncement. Éloignons-nous des passions
essimiste résignation, mais parce qu’en le renoncement est le suprême
bonheur
et notre naturelle destination. Nous avons vu Tol
e, sous elles, doit être une égale conception de la vie pratique ? Le
bonheur
est dans le renoncement ; mais nous devons renonc
s, élargir son âme à vivre toutes les âmes. Et Tolstoï nous montre le
bonheur
, seulement, dans la fusion de notre vie avec la c
eur, renoncez la foi en l’existence individuelle, mettez plus haut le
bonheur
. Et Wagner nous montre la folie de toute résistan
aires. Wagner, par exemple, admet expressément, entre les éléments du
bonheur
, ces choses que recommande Tolstoï : la vie natur
ablement ridicules : car s’il est vrai que la richesse ne fait pas le
bonheur
, celui-là seul qui est dépourvu de tout sentiment
Art ; l’Art est sacré, s’il est un moyen à nous faire chercher notre
bonheur
. Ainsi le parallèle s’achève, montrant, complète
ous donnent encore le tableau de ce que serait le Sage, réalisant son
bonheur
. Que ses parents aient été, jadis, les nobles pri
ra les tâches salutaires, partageant le travail commun pour le commun
bonheur
: le travail facile des moissons, des bâtiments,
ffrira sa pauvreté, et, sûr de n’être jamais violenté ou privé de son
bonheur
, il plaindra seulement la folie du violent, lui e
enfin se dissipent, éclairant à chacun la sûre et joyeuse voie de son
bonheur
. III Tolstoï et Wagner ont, en des termes divers,
ine pareille. La seule Religion, toute la Religion, est à chercher le
bonheur
, le bonheur immédiat et présent, le bonheur qui s
. La seule Religion, toute la Religion, est à chercher le bonheur, le
bonheur
immédiat et présent, le bonheur qui s’acquiert pa
ligion, est à chercher le bonheur, le bonheur immédiat et présent, le
bonheur
qui s’acquiert par le Renoncement. Le Renoncement
e Tolstoï, pour leur maudire. Saint est le Renoncement, prodigieux le
bonheur
du Renoncement ; mais renoncer, aussitôt, tous no
nous restons, toujours le terme premier. L’amour est une promesse de
bonheur
, disait Stendhal, (hélas ! combien trompeuse et m
ans l’action incessante et normale. Par elle, nous atteignons le seul
bonheur
, l’ataraxie guérissante. Par elle, nous oublions
mplissons-nos âmes par d’autres désirs. Car l’Ataraxie n’est point le
Bonheur
, mais le Néant ; et le bonheur est dans l’Action
désirs. Car l’Ataraxie n’est point le Bonheur, mais le Néant ; et le
bonheur
est dans l’Action des âmes. Julien Sorel, aussi,
nt. [NdA] 45. Et combien mieux ira-t-elle aux hommes slaves — à leur
bonheur
tout destinée — l’œuvre que sans cesse couvrira c
uns et des autres pour la variété du monde. Sully-Prudhomme « le
bonheur
». Le dernier poème de M. Sully-Prudhomme est
, c’est bien un drame de la terre ; et, quoiqu’il ait pour titre : le
Bonheur
, c’est un drame d’une mélancolie profonde. Son pr
et incertain, des éléments de la réalité. Quand vous croyez rêver le
bonheur
, vous ne rêvez tout au plus que la suppression de
ustice parfaite, non la parfaite félicité. Résignez-vous. Ce poème du
bonheur
, c’est donc en somme, le poème des efforts impuis
trouve Stella, la femme qu’il aimait, et que tous deux jouissent d’un
bonheur
qui va s’achevant et s’accomplissant par la scien
s’achevant et s’accomplissant par la science et par le sacrifice. Ce
bonheur
, il s’efforce de nous en décrire les phases diver
e (et pourquoi ? pour nous présenter en fin de compte, sous le nom de
bonheur
idéal, les joies mêlées, les joies terrestres que
, par son insuffisance et sa stérilité même, que ce rêve laborieux du
bonheur
. Faustus et Stella habitent un séjour délicieux.
rs et les plus doux des sentiments humains. Il y a, même ici-bas, des
bonheurs
qui me semblent préférables à celui de Faustus et
omme. Et ce n’est point un reproche, car il ne pouvait l’y mettre. Le
bonheur
de Faustus et de Stella impliquait, par définitio
lles, et que l’infortuné poète s’était imposé le devoir de décrire le
bonheur
en général. Faustus et Stella sont des êtres abst
. Il fallait tout au moins, pour nous donner vraiment l’impression du
bonheur
, réunir comme en un faisceau tous les plaisirs de
dorat, de la vue, de l’ouïe et du toucher Puis, cette description du
bonheur
de tous les sens à la fois, il fallait qu’elle fû
dis que dans ses vers serrés, tout craquants d’idées, il décompose le
bonheur
de Faustus et de Stella, nous nous disons que Fau
esse où, né sans déshonneur, Le plaisir s’attendrit pour se fondre en
bonheur
. Ces vers sont nobles et beaux ; ils sont remarq
chatouillent » pas, pour parler comme Boileau. Ce vaste poème sur le
bonheur
est sans volupté et sans joie. Il y a plus de bon
te poème sur le bonheur est sans volupté et sans joie. Il y a plus de
bonheur
senti dans tel hémistiche de Ronsard ou de Chénie
oète triste et lucide pour exprimer l’ivresse et la joie. Le poème du
bonheur
devient le poème du désir impuissant et de la mél
e, dans la pensée de M. Sully-Prudhomme, la science faisait partie du
bonheur
idéal. Faustus, après le parfait contentement de
et prospère ! Peut-être ai-je trop querellé Faustus sur son prétendu
bonheur
. Mais voici qu’il me donne lui-même raison. Tandi
bien celle que j’indiquais au commencement. Faustus lui-même juge le
bonheur
dont il jouissait avant son sacrifice moins désir
ns, puisqu’il ne peut être conçu meilleur sans déchéance. Ce poème du
Bonheur
, qui se déroule dans les astres, nous enseigne qu
oème du Bonheur, qui se déroule dans les astres, nous enseigne que le
bonheur
est sur la terre. (Et pourtant !)… C’est donc un
’œuvre nouvelle de M. Sully-Prudhomme, qu’une première impression. Le
Bonheur
est (avec la Justice) un des plus vastes efforts
mme, en proie à la passion de l’amour, tandis qu’il croit assurer son
bonheur
personnel, accomplit le vœu de l’espèce. III. Le
elle aboutit, admettre qu’il y a confusion entre le bien moral et le
bonheur
. Mais cette nouvelle conception, comme on va le v
d’un libre arbitre et gouverné par le seul mobile de l’aspiration au
bonheur
, n’adopte pas dans tous les cas les principes de
morale, puisque celle-ci conduit à la pratique du bien qui procure le
bonheur
. S’il agit autrement, c’est donc par ignorance, c
bride sa liberté. Cette hypothèse de la confusion du bien moral et du
bonheur
supporte pourtant une construction plus plausible
toutes occasions va dans la direction où l’attirent les promesses du
bonheur
qu’il juge le plus grand. Mais la physiologie int
ces causes purement organiques, l’individu se forme une conception du
bonheur
plus ou moins brutale, plus ou moins abstraite et
nt il dispose et qui lui permettra d’intervenir avec plus ou moins de
bonheur
dans sa physiologie, l’état peut-être de la scien
it pas et ils veulent avoir encore le mérite de leur vertu et de leur
bonheur
. Le sentiment du mérite, avec la satisfaction int
e qu’ils en font. Le Génie de l’Espèce qui les possède leur promet un
bonheur
hors de proportion avec tous ceux qu’ils ont pu j
être terrestre et de s’assurer, par-delà cette première existence, un
bonheur
plus parfait et plus durable en une seconde exist
L’homme mortel se veut immortel. Tel est le vœu auquel il attache son
bonheur
et dont toute l’ingéniosité de son esprit tend à
ique. Constater qu’un semblable effort se consume à la poursuite d’un
bonheur
imaginaire n’est point pour diminuer l’importance
au moyen de l’effort tenté par l’homme pour augmenter ou affermir son
bonheur
futur. Il apparaît que tout cet effort, dirigé co
c’est, a-t-on dit, le désir d’augmenter son bien-être terrestre, son
bonheur
immédiat. Que ce mobile égoïste ait comme l’autre
la science. Or toute religion implique comme excitant la croyance au
bonheur
et cette religion du progrès, plus qu’aucune autr
irage. Au regard de l’intelligence populaire, progrès est synonyme de
bonheur
. Si un tel préjugé n’était tout-puissant en raiso
ogrès sur un pire état précédent, une occasion de se réjouir. Mais le
bonheur
dont les faiseurs d’utopie aiment à gratifier nos
u’avec la passion amoureuse, l’homme, croyant n’agir qu’en vue de son
bonheur
, remplit les desseins du Génie de l’Espèce, de mê
donc sans mobile, sans intérêt et sans but ? D’abord ce n’est pas du
bonheur
dont j’ai cru offrir le tableau : les alchimistes
; mais c’est cependant sur ce modèle qu’on doit former la science du
bonheur
moral, il faut descendre la vie, en regardant le
Les enfants, laissés à eux-mêmes, sont les êtres les plus libres, le
bonheur
les affranchit de tout ; les philosophes doivent
soit toujours la force impulsive de sa propre destinée. La science du
bonheur
moral, c’est-à-dire d’un malheur moindre, pourrai
pression. Il n’y a de justice dans les jugements qui sont relatifs au
bonheur
, que si on les fonde sur autant de notions partic
ter dans chaque caractère les douleurs qui naissent des contrastes de
bonheur
ou d’infortune, de gloire ou de revers dont une m
mais de la douleur qu’il importe de s’occuper ; c’est donc au nom du
bonheur
seul que j’ai combattu les passions. Considérant,
nes qu’elles causent, elles sont presque toutes également funestes au
bonheur
. Je dis à l’homme qui ne veut se plaindre que du
les passions, c’est que leur prospérité est peut-être plus fatale au
bonheur
de celui qui s’y livre que l’adversité même. Si v
posant cet ouvrage, où je poursuis les passions comme destructives du
bonheur
, où j’ai cru présenter des ressources pour vivre
les relations civiles vous présentent des moyens presque certains de
bonheur
ou de malheur public ; mais les profondeurs de l’
appartenir cette sublime balance où sont pesés les effets relatifs du
bonheur
et du malheur. Les hommes, pour lesquels il n’exi
ence : ce but, étant censé renfermer et la véritable vertu et le seul
bonheur
général, prend momentanément la place de toute au
certaines, qui, à la longue, réduisent tout au même terme, et que ce
bonheur
qu’on croit toujours trouver dans les objets exté
en rien attendre. Il faut que, lassé de vains efforts pour obtenir le
bonheur
, on se résolve à l’abandon de cette dernière illu
ni des hommes. Lorsqu’on s’est dit qu’il est impossible d’obtenir le
bonheur
, on est plus près d’atteindre à quelque chose qui
s du plaisir pour chaque jour sans le faire concourir à l’ensemble du
bonheur
de toute la destinée ? Vous le pouvez facilement
cord avec notre destinée, à tous les âges, on pourrait goûter quelque
bonheur
; mais un coup simultané ne porte pas également a
énergie, il aurait tous les caractères d’une grande passion ; mais le
bonheur
que trouve un philosophe dans la possession de so
est réservé, dans l’empire de soi-même, et l’on fait chaque jour avec
bonheur
quelque changement ou quelque découverte, dans la
mais encore la satisfaction qu’on y trouve est la pierre de touche du
bonheur
; sa source est si intime, qu’alors qu’on le poss
chimères de la jeunesse, l’âme qui pour jamais y renonce, compose son
bonheur
d’une sorte de mélancolie qui a plus de charme qu
s rêveurs a encore ceci de particulièrement absurde, qu’elle croit au
bonheur
absolu sur la terre et qu’elle pose l’obligation
e le réaliser. Ainsi, d’une part, l’idée que l’homme-fonction doit le
bonheur
à l’homme individuel, et d’autre part, l’idée de
n doit le bonheur à l’homme individuel, et d’autre part, l’idée de ce
bonheur
que vous pouvez faire définir au plus modeste et
ons. Or, rien de plus radicalement faux que ces idées. Nul ne doit le
bonheur
à personne. Quand l’homme dit : Je ferai ton bonh
. Nul ne doit le bonheur à personne. Quand l’homme dit : Je ferai ton
bonheur
, il dit une fatuité. Le bonheur est la dette de c
nne. Quand l’homme dit : Je ferai ton bonheur, il dit une fatuité. Le
bonheur
est la dette de chacun à soi-même et nul n’en dis
soient les climats, les caractères, les idées, il ne nous doit pas le
bonheur
cependant, c’est ce que les philosophies politiqu
philosophies politiques, sans exception, n’ont jamais compris que le
bonheur
ici-bas est restreint, relatif, chétif et borné,
sage fait par chacun de nous de ses facultés. Elles parlent toutes du
bonheur
des peuples ! Elles s’abreuvent à cet abreuvoir.
tre elle, pour effrayer Voltaire, pour l’éloigner et déconcerter leur
bonheur
. On voit dans chacune de ses lettres combien elle
amoureux de la célébrité ! On voit combien elle tient à la vie et au
bonheur
avec lui, à un bonheur pour toujours. Elle craint
té ! On voit combien elle tient à la vie et au bonheur avec lui, à un
bonheur
pour toujours. Elle craint qu’il ne s’accoutume l
trahisse ; mais moi, que lui ai-je fait pour qu’il fasse dépendre le
bonheur
de ma vie du prince royal ? Je vous avoue que je
me n’était pas sans se la faire : quelle témérité d’aller confier son
bonheur
, sa destinée, tout son avenir comme femme, à un h
» ? Elle a beau ajouter : « Mais à quoi lui sert tant de gloire ? un
bonheur
obscur vaudrait bien mieux. » S’il avait choisi e
et ne pouvait réussir à lui rendre le calme et à lui persuader que le
bonheur
de deux êtres choisis, qui cultivent ensemble la
-elle, de passer sa vie à batailler dans le sein de la retraite et du
bonheur
. Mon Dieu, s’il nous croyait tous deux (d’Argenta
témoignage dans un petit traité qu’elle écrivit vers ce temps Sur le
bonheur
. Ce petit traité, qui renferme des réflexions fer
n y met à volonté ? Mme du Châtelet croit les passions nécessaires au
bonheur
; à défaut de passions, elle demande au moins des
êcher d’éclore. En général, ce qui manque dans tout ce morceau Sur le
bonheur
, c’est quelques-unes de ces fleurs mêmes dont par
e la Pudeur 20. Mme du Châtelet met au premier rang des conditions du
bonheur
, de se bien porter ; c’est juste, mais elle le di
rie s’évertue à démontrer les machines et les industries de détail du
bonheur
, et à inventer à grande peine ce qui naît de soi-
ui, « de toutes les passions, est celle qui contribue le plus à notre
bonheur
; car c’est celle de toutes qui le fait le moins
; elles agissent sur l’existence sans la diriger, et l’on sacrifie le
bonheur
à leur puissance négative ; car, par leur nature,
crut tout ce qui existe inférieur à sa fortune, à ses talents, à son
bonheur
même ; et il a la conscience, au contraire, que n
ce terrible sentiment de l’homme qui lui rend odieux le spectacle du
bonheur
qu’il ne possède pas, et lui ferait préférer l’ég
er. Mais le mal que l’envieux sait causer, ne lui compose pas même un
bonheur
selon ses vœux ; chaque jour, la fortune ou la na
dans tous les autres, c’est la vengeance. Il ne peut être question de
bonheur
positif obtenu par elle, puisqu’elle ne doit sa n
qui voudraient s’y abandonner, non pas qu’ils n’y trouveraient pas de
bonheur
, ils ne le savent que trop, mais il faut leur rép
ropre volonté seule doit diriger. S’il est une passion destructive du
bonheur
et de l’existence des pays libres, c’est la venge
s à propos de Jules Janin, que l’on vient assez de flûter. Il a eu ce
bonheur
posthume de la flûte et du tambourin ! Lui, Jules
temps, a eu aussi cette fortune dernière, comme si à tous les autres
bonheurs
de sa vie il avait eu besoin d’ajouter encore cel
pas, du style, que la puissance enchantée, il en eut tout de suite le
bonheur
. J’ai vu dans ma jeunesse des professeurs de rhét
en santé, il ne vivait que par le style ou pour le style. Et, dernier
bonheur
que lui donna le style, ce fut par le style qu’il
i fort, cet homme de style, marié grâce à son style, qu’il raconta le
bonheur
de son mariage dans un feuilleton enivré et resté
s un feuilleton enivré et resté célèbre, trouvant, cet enfant gâté du
bonheur
, que c’était augmenter son bonheur que de récrire
èbre, trouvant, cet enfant gâté du bonheur, que c’était augmenter son
bonheur
que de récrire, tant il était écrivain ! Et, de f
ce ne fut pas, comme on l’a cru, la fatuité, — le turcaretisme de son
bonheur
. Il n’était pas plus fat de son bonheur conjugal
ité, — le turcaretisme de son bonheur. Il n’était pas plus fat de son
bonheur
conjugal que des autres bonheurs de sa vie. Il n’
nheur. Il n’était pas plus fat de son bonheur conjugal que des autres
bonheurs
de sa vie. Il n’avait la fatuité de rien. Cet hom
la vie, cette horrible joueuse qui nous triche ! Mais voyez encore le
bonheur
de cet homme heureux. Cet horatien, qui ne guérit
inspire tout ce que la vertu peut commander. Il y a donc toujours un
bonheur
certain attaché à de tels liens, l’accomplissemen
aminerais les devoirs et les affections que dans leur rapport avec le
bonheur
; il s’agit donc de savoir maintenant, quelles jo
ar des sacrifices ; or il n’y a que l’égoïsme qui sache s’arranger du
bonheur
avec ce mot là. Quel que soit le dévouement des e
istement prouvé que, dès que le besoin de la réciprocité commence, le
bonheur
des sentiments s’altère, que l’enfance est l’époq
donc de tous les liens celui où il est le moins probable d’obtenir le
bonheur
romanesque du cœur, il faut pour maintenir la pai
er de la destinée repousse l’homme dans l’incomplet, il semble que le
bonheur
est possible par la nature même des choses, qu’av
e, n’est jamais une ressource qu’on trouve en soi, il met toujours le
bonheur
dans la dépendance de la destinée, du caractère,
aix sereine de l’intelligence, l’énergique ardeur de la volonté ou le
bonheur
aveugle et crédule, il ne serait pas vain, il ne
ts de la passion ; elle s’est isolée du monde entier, pour assurer le
bonheur
de celui qu’elle a préféré. Elle a renoncé volont
amour, je les plaindrai sincèrement de n’avoir pas comme moi le vrai
bonheur
. « Tous les soirs, en me souvenant de la journée
x et timide ; si toute la terre devait ignorer qu’il est aimé, si son
bonheur
devait rester dans l’ombre, il n’en voudrait pas.
e l’obéissance et du devoir, épargnée de la calomnie, nourrie dans un
bonheur
paisible, et défiant les tempêtes qu’elle ne prév
te et de colère en écoutant ces propos tenus à demi-voix, qui font du
bonheur
une nouvelle où les secrets du foyer se discutent
au fond de son cœur elle rougira de son inconstance, et doutera d’un
bonheur
si facile à changer. Peu à peu, entre ces deux âm
e dégrader par une franchise trop prompte. Ils n’exalteront plus leur
bonheur
, mais ils accepteront la satiété comme une expiat
serments, voilà qu’ils commandent aux yeux et aux lèvres de jouer le
bonheur
absent. S’il arrive à l’un des deux d’oublier un
moins, pour se consoler pendant le reste de la route, le souvenir du
bonheur
passé ; ils peuvent se rappeler dans une amitié d
er tout un peuple un à un, si chaque individu qui le compose avait le
bonheur
de s’entretenir un quart d’heure avec Vous, mais
celle qui nous empêche de comprendre les autres. Il me semble que le
bonheur
consiste dans la possession d’une destinée en rap
connaissance du cœur humain peut seule donner à nos jugements sur le
bonheur
et le malheur de ceux qui ne nous ressemblent pas
comme arbitraire. L’homme aurait le même droit de se plaindre pour un
bonheur
de moins que pour une peine de plus, s’il croyait
énagements qu’on doit aux diverses manières de sentir : sans doute le
bonheur
de l’un peut être en désaccord avec le caractère
perfectionnement de nous-mêmes nous rend, après un certain temps, le
bonheur
; car le cercle se referme et nous ramène aux jou
it son malheur dix ans auparavant. Il n’est pas dit pour cela, que le
bonheur
soit rentré dans son âme, mais l’espérance et la
velle présente une nouvelle perspective à presque tous les hommes. Le
bonheur
est tellement composé de sensations relatives, qu
ection de Dieu. Les passions entraînent à des actes coupables dont le
bonheur
est le but, mais dans le Suicide il y a un renonc
re et du ciel. Ce qu’il faut donc le plus soigner parmi nos moyens de
bonheur
, c’est la puissance de la contemplation. On est s
re aux hommes que le malheur a pour objet de purifier l’âme et que le
bonheur
céleste est obtenu par les revers supportés relig
ce monde. Les guerriers appellent ce sentiment la confiance dans son
bonheur
, les hommes religieux l’espoir dans le secours de
n assassin, le véritable point de vue de cette question, c’est que le
bonheur
n’étant pas le but de la vie humaine, l’homme doi
l’âme sur laquelle la prière a le plus d’empire. On appelle également
bonheur
, le contentement intérieur et les prospérités de
urrait abdiquer l’existence. Le Christianisme, au contraire, place le
bonheur
avant tout dans les impressions qui nous viennent
Suicide causé par le dégoût de la vie n’est que le deuil sanglant du
bonheur
personnel. Saint Paul dit : — Celui qui passe sa
e l’éternité exalte le Martyre : car celui qui fonde la morale sur le
bonheur
qu’elle doit donner sur cette terre hait la vie,
a dignité morale. L’homme de génie qui se sert lui-même aux dépens du
bonheur
de la race humaine, de quelques facultés éminente
s donnent sont fondées sur les sacrifices qu’on leur fait. Si donc le
bonheur
était l’unique but de la vie il faudrait se tuer
la nature fait précéder la mort ? Si ce n’est l’ordre d’exister sans
bonheur
et d’abdiquer chaque jour, fleur après fleur, la
est fondé sur le même principe que le Suicide. Il est certain que le
bonheur
, dans l’acception que lui donnent les passions, q
ernel. Il mourut, parce qu’il le voulait, immolant à sa conscience le
bonheur
avec la vie ; sacrifiant toutes les jouissances à
au peuple, il y a dans le printemps de l’Italie de quoi distribuer du
bonheur
à tous les êtres. L’Allemagne offre plusieurs exe
pour se voir et pour s’entendre, et volontairement ils ont anéanti ce
bonheur
? L’un d’eux a pu défigurer les traits dans lesqu
e dès ici-bas ; mais si la bonté céleste ne nous a pas réservé un tel
bonheur
, dans quelques lieux que nous soyons nous prierio
être plus résignée ; vous l’avez vu, mon cœur a trop d’attachement au
bonheur
, il n’y fallait pas retomber. Mon père, m’approuv
qu’il faut placer l’histoire de l’influence d’un tel penchant sur le
bonheur
; mais il y a dans le simple plaisir de penser, d
traires, des avantages à peu près pareils dans leurs rapports avec le
bonheur
. Ces travaux suspendent l’action de l’âme, dérobe
ut faire aux autres ; mais aucun genre de réflexion ne peut donner du
bonheur
dans le néant d’une éternelle oisiveté. L’amour d
s impressions de la statue de Pigmalion, avant de lui faire goûter le
bonheur
d’aimer, il lui a fait trouver une vraie jouissan
blables. Tout, hors la pensée, parle de destruction ; l’existence, le
bonheur
, les passions sont soumises aux trois grandes épo
re. Toutes les époques de la vie sont également propres à ce genre de
bonheur
; d’abord, parce qu’il est assez démontré par l’e
lorsque le hasard a pu combiner ensemble la réunion la plus fatale au
bonheur
, l’esprit et la sensibilité, n’abandonnez pas ces
satisfait à dépiquer Lassalle ou Morris, il a tenté une expérience de
bonheur
social. Il a travaillé dans le vif. Riche et oisi
eut fabriquer de la félicité. Mais il ne possède que sa conception du
bonheur
. Pourquoi serait-ce celle de ce tâcheron ? Son ad
le faut, mais un tyran. Aussi bien les hommes ne sont sensibles qu’au
bonheur
qu’ils édifient eux-mêmes ; celui qu’on leur appo
e le mastroquet factieux correspond à une conception plus légitime du
bonheur
, puisqu’il vend une drogue malsaine, oui, mais cr
eté ne s’est pas posé la question : dès l’instant qu’il s’adonnait au
bonheur
des voisins, ce bonheur s’épanouirait. Il s’est d
question : dès l’instant qu’il s’adonnait au bonheur des voisins, ce
bonheur
s’épanouirait. Il s’est donc amusé à le façonner.
et scientifique. Celle-ci ne chercherait pas d’ailleurs à fomenter le
bonheur
, qui n’est point un article monopolisable par que
réaliser que des vertus d’état : l’ordre, l’harmonie, la justice. Le
bonheur
est un état d’âme, un état de notre âme, conçu pa
rité. Disons que nous ignorons s’ils suscitent ou s’ils détruisent du
bonheur
: leur effet ne nous concerne point : pour nous s
teuil académique. M. l’Abbé de Gourcy a publié depuis un Essai sur le
bonheur
, qui mérite d’être lu par les personnes qui désir
à la vie de ce bas monde. Il y examine si l’on peut aspirer à un vrai
bonheur
sur la terre, jusqu’à quel point ce bonheur dépen
on peut aspirer à un vrai bonheur sur la terre, jusqu’à quel point ce
bonheur
dépend de nous, & quel chemin y conduit. Peu
ue nos Ecrivains les plus célebres ont écrit de plus ingénieux sur le
bonheur
, & qu’un d’entre eux définit le passage d’un
m’en a coûté de prononcer, qu’aimer avec passion, n’était pas le vrai
bonheur
; je cherche donc dans les plaisirs indépendants,
vement spontané ; et comme elle seule est véritablement nécessaire au
bonheur
général, elle seule est gravée dans le cœur ; tan
de lui par cet éminent caractère où se retrouve toujours le secret du
bonheur
ou du malheur de l’homme ; elle ne veut, elle n’a
aussi chargée de superstition que la religion. Du moins en parlant de
bonheur
, il est impossible de supposer une situation qui
me peut développer et sentir l’influence des vertus bienfaisantes. Le
bonheur
qui naît des passions est une distraction trop fo
phe a été précédé d’un combat, la bonté même n’est une source vive de
bonheur
que pour l’homme qui a porté dans son cœur le pri
is civiles qui les protègent, aux devoirs qu’il faut leur imposer, au
bonheur
qui peut leur être garanti ; mais, dans l’état ac
brité littéraire, et je considère ensuite d’une manière générale quel
bonheur
la gloire peut promettre aux femmes qui veulent y
ité. Plusieurs avantages d’une grande importance pour la morale et le
bonheur
d’un pays, se trouveraient perdus si l’on parvena
craindre l’esprit des femmes que par une inquiétude délicate sur leur
bonheur
. Il est possible qu’en développant leur raison, o
isonnements s’appliqueraient à l’effet des lumières en général sur le
bonheur
du genre humain, et cette question me paraît déci
e leur esprit, qu’il faut travailler. Il est utile aux lumières et au
bonheur
de la société que les femmes développent avec soi
au cœur. Non seulement les injustices peuvent altérer entièrement le
bonheur
et le repos d’une femme ; mais elles peuvent déta
des choses, vivait dans la plénitude de vie, de beauté, de vertu, de
bonheur
, Apollon de la nature devant lequel toute autre c
humanité, et la voie de cette réhabilitation dans la lumière, dans le
bonheur
et dans l’immortalité. Nous rougirions surtout de
en-être paraît être le partage des peuples ; seulement cette somme de
bonheur
est plus équitablement répartie depuis l’abolitio
e l’immense majorité des zones géographiques du globe. Est-ce dans le
bonheur
individuel ? Mais ce mot de progrès dans le bonhe
e. Est-ce dans le bonheur individuel ? Mais ce mot de progrès dans le
bonheur
jure avec l’immuable condition de l’homme ici-bas
énèbres, quel est le railleur qui osera lui parler des progrès de son
bonheur
? Ce mot n’est qu’une ironie de la langue appliqu
n’est qu’une ironie de la langue appliquée à l’homme. Qu’est-ce qu’un
bonheur
qui se compte par jour et par semaine, et qui s’a
haque minute vers sa catastrophe finale, la mort ? Le progrès dans le
bonheur
pour un pareil être, c’est le progrès quotidien v
grès quotidien vers le sépulcre. Or, qu’est-ce que le progrès dans le
bonheur
pour une race dont chaque être marche à son suppl
ement quelques-uns croient se sacrifier à un perfectionnement et à un
bonheur
indéfinis sur la terre, quelques autres croient s
se font point l’illusion des progrès indéfinis en intelligence et en
bonheur
sur la terre, sont convaincus que le moindre trav
lu, de l’infini. XIV Il en est de cet instinct du progrès et du
bonheur
indéfinis de l’humanité sur la terre, comme il en
nt il ne se rapproche jamais : nous voulons parler de l’aspiration au
bonheur
complet et permanent sur la terre. Quel est l’hom
per ? Mais il était nécessaire dans le plan divin que cet instinct du
bonheur
parfait mentît à l’homme, pour lui faire supporte
sans mouvement, ou la devançant par le suicide. Cette aspiration à un
bonheur
qui n’existe pas ici, est le ressort qui donne l’
et il nous conduit, en nous trompant, au perfectionnement moral et au
bonheur
éternel. XV Nous le disions il y a quelques
s de l’obstination des chimères pour croire au progrès indéfini et au
bonheur
absolu sur une pareille claie qui les traîne à la
e nommé. Il ne connaît l’éternité, l’espace, le temps, la science, le
bonheur
que de nom. Il n’a le sentiment de son être que p
ître ; « ce sont les plus mystérieuses ; je vais te les dire pour ton
bonheur
, parce que tu es mon bien-aimé… » Il résume en p
veau la force de la pensée aux objets qui intéressent la gloire et le
bonheur
des sociétés. Les erreurs de tout genre, en polit
l’on a recours du moins à des idées générales, à des motifs tirés du
bonheur
des nations, à des raisonnements que l’on fonde s
mmes y donnât son assentiment comme aux vérités de calcul, combien le
bonheur
et le repos du genre humain n’y gagneraient-ils p
idées. Chaque progrès nouveau dans ce sens met une partie de plus du
bonheur
social en sûreté. Les philosophes doivent donc, e
e de plusieurs milliers d’individus, à ce qu’ils regardaient comme le
bonheur
du plus grand nombre. Ces hommes atroces, en retr
a morale ayant pour but la conservation particulière des droits et du
bonheur
de chaque homme, est nécessaire pour forcer la po
forcer la politique à respecter, dans ses combinaisons générales, le
bonheur
des individus. La morale doit diriger nos calculs
rdonné, l’on a souvent fait le malheur de chacun, sous le prétexte du
bonheur
de tous. Certains systèmes philosophiques menacen
vous établissez d’après ces bases, s’appliquant elles-mêmes aussi au
bonheur
de la multitude, ne peuvent manquer leur objet. M
toujours d’accord avec cet intérêt, à moins d’en revenir à placer le
bonheur
de l’homme dans le repos de sa conscience ; ce qu
dé ! Si je pouvais rendre cet état permanent, que manquerait-il à mon
bonheur
? j’aurais trouvé sur cette terre les joies du ci
à ma promenade solitaire… Il s’interroge alors sur les causes de ce
bonheur
; il se demande à quoi tient cette impression d’i
le repos plus que pour les passions. Mais cette réponse, qui place le
bonheur
dans une certaine harmonie des organes avec ce qu
utes les affections que l’on regarde vulgairement comme des causes du
bonheur
ne sont, ainsi que le bonheur même, que des effet
egarde vulgairement comme des causes du bonheur ne sont, ainsi que le
bonheur
même, que des effets de l’organisation. Tel nous
s angoisses et les fluctuations orageuses de Pascal à la poursuite du
bonheur
. Bien des esprits sérieux et réfléchis suivront e
idu est dominé par l’orgueil ou la vanité de paraître, et cherche son
bonheur
dans l’opinion, dans la part d’influence qu’il ex
rce sur ses pareils. Rien n’est plus funeste au repos public comme au
bonheur
individuel que cette préoccupation universelle de
attaché quelque part à réfuter une définition que Cabanis a donnée du
bonheur
: « Le bonheur, dit Cabanis, consiste dans le lib
part à réfuter une définition que Cabanis a donnée du bonheur : « Le
bonheur
, dit Cabanis, consiste dans le libre exercice des
ui cherche la vérité, mais aussi d’une âme plaintive et qui a soif de
bonheur
. La vérité pour lui, c’est avant tout celle qui f
, tout dégénère entre les mains de l’homme: la nature n’a songé qu’au
bonheur
des individus, elle n’a rien fait pour les nation
e qu’il déclare aux incrédules, son unique but est de les conduire au
bonheur
: il ne veut pas écraser ses ennemis, il veut les
s’il parle de la science, c’est en généralisant ses bienfaits pour le
bonheur
de tous. Ses vues politiques embrassent le globe
vrages de Rousseau quelques idées fondamentales qui peuvent servir au
bonheur
de tous, mais il les trouve en développant des sy
il les trouve en développant des systèmes qui ne peuvent servir qu’au
bonheur
d’un seul ; au contraire, c’est toujours en parta
e nous enrichit d’une multitude d’observations qui peuvent assurer le
bonheur
de chacun. Mais un dernier point de comparaison s
’éternité aux amours. Ah ! si cette religion ne fut faite que pour le
bonheur
des misérables, elle fut donc faite pour celui du
aisse. Virginie, femme accomplie, est mariée au général Q… et fait le
bonheur
de cet excellent homme. Elle n’a pas d’enfants et
ns un village. Rendez-moi à mes propres travaux, à ma solitude, à mon
bonheur
, à la nature ; en rejetant le travail dont vous m
ma vie seul, sans femme, sans enfants et sans esclaves. Après le rare
bonheur
de trouver une compagne qui nous soit bien assort
x et méridionaux de l’Europe. La solitude ramène en partie l’homme au
bonheur
naturel, en éloignant de lui le malheur social. A
; tels sont les brames de l’Inde. Enfin, je la crois si nécessaire au
bonheur
dans le monde même, qu’il me paraît impossible d’
es, qui m’apprennent à devenir meilleur. Ils font encore servir à mon
bonheur
le monde même que j’ai quitté: ils me présentent
comparaison que je fais de leur sort au mien, ils me font jouir d’un
bonheur
négatif. Comme un homme sauvé du naufrage sur un
trouvaient moi-même misérable de ne pas courir après leur malheureux
bonheur
; ils blâmaient ma vie solitaire ; ils prétendaie
vertu. Mais que savez-vous si l’objet de qui vous deviez attendre un
bonheur
si pur n’eût pas été pour vous la source d’une in
vous espériez de la protection ! « Il me fût resté, me direz-vous, le
bonheur
, indépendant de la fortune, de protéger l’objet a
tre, que votre douleur inconsolable conduira au tombeau. Mettez votre
bonheur
à les aider, comme elle l’y avait mis elle-même.
comme elle l’y avait mis elle-même. Mon fils, la bienfaisance est le
bonheur
de la vertu ; il n’y en a point de plus assuré et
ui n’eût pas cru que le voyage de Virginie devait se terminer par son
bonheur
et par le vôtre ? Les invitations d’une parente r
aissent les plus heureux, vous verrez qu’ils ont acheté leur prétendu
bonheur
bien chèrement: la considération publique, par de
r, pour faire voir qu’elle seule peut en faire usage, et y trouver du
bonheur
et de la gloire. Quand il lui réserve une réputat
rt divin, n’aurait pu la tirer des flots ? que celui qui a arrangé le
bonheur
actuel des hommes par des lois que vous ne connai
la nuit de la vie ! Ô Paul ! ô mon ami ! souviens-toi de ces jours de
bonheur
où dès le matin nous goûtions la volupté des cieu
élange. Soutiens donc l’épreuve qui t’est donnée, afin d’accroître le
bonheur
de ta Virginie par des amours qui n’auront plus d
ilieu de bocages et de jardins délicieux. Elle m’a dit: Je jouis d’un
bonheur
digne d’envie. Ensuite, elle s’est approchée de P
e, que je veux d’abord m’occuper ; et pour juger son influence sur le
bonheur
, je ne craindrai point de la faire paraître dans
iduels, c’est à l’étendue seule de mes bienfaits que je mesurerai mon
bonheur
; pour prix de ce dévouement, je ne vous demande
rtitude de la puissance de son être. C’est donc au plus haut point de
bonheur
que l’amour de la gloire puisse donner, qu’il fau
ur choc, qui ne peut rien sur le jugement de la postérité, détruit le
bonheur
présent qui est exposé de tous les coups. Les évé
traction métaphysique, on dit souvent que la gloire vaut mieux que le
bonheur
; mais cette assertion ne peut s’entendre que par
e grande existence ; mais donner à quelque chose la préférence sur le
bonheur
, serait un contresens moral absolu. L’homme vertu
, comme tous les sentiments, doit être jugée par son influence sur le
bonheur
. Les amants, les ambitieux mêmes peuvent se croir
e en disparate avec toute la destinée humaine ; aimer ! n’est plus un
bonheur
accordé à celui que la passion de la gloire a dom
de voir braver leur éclat, pour pénétrer jusques à la source de leur
bonheur
. C’est de mon père enfin, c’est de l’homme de ce
salut qui lui reste ; il fouille le passé, il interroge ses années de
bonheur
et de paix. N’a-t-il rien à se reprocher ? n’a-t-
on. Les vœux qui servent de conclusion à cette pièce, les souhaits de
bonheur
et de sérénité que le poète adresse à ses amis ou
ou prisonnier, réservé à la mort ou promis à l’air pur des champs, le
bonheur
de ses anciens compagnons de joie est encore pour
envie ; seul avec ses espérances défaillantes, il n’est pas jaloux du
bonheur
de ceux qu’il attendait, et qui ne sont pas venus
ir, et c’est précisément ce rajeunissement que j’admire. Il chante le
bonheur
de l’étude et le bonheur de l’amour, et certes il
ce rajeunissement que j’admire. Il chante le bonheur de l’étude et le
bonheur
de l’amour, et certes il n’est guère possible de
souffrance engendre l’injustice, combien la générosité est facile au
bonheur
. Il n’y a pas une des reparties placées dans la b
lle est si cruellement et si promptement punie ; dès qu’elle a fui le
bonheur
pour chercher le plaisir, elle est si confuse et
s souffrances qui lui sont infligées, en lui montrant tout le prix du
bonheur
qu’elle a quitté, toute la profondeur de l’abîme
comme si l’inquiétude et la douleur ajoutaient une saveur nouvelle au
bonheur
qu’elles espèrent retrouver. Condamnées par leur
premier caprice qui les aiguillonne, pour rompre la monotonie de leur
bonheur
. Elles vont au-devant des aventures, non dans l’e
se. Mais à vingt ans un homme qui aime, qui se sent aimé, accepte son
bonheur
sans le discuter, et ne perd pas son temps à prév
Grieux, même après avoir été trompé, persévère dans sa crédulité. Le
bonheur
est pour lui un besoin plus impérieux que la clai
d’épier toutes les démarches de Manon, il n’y aurait plus pour lui de
bonheur
possible. Goldsmith a dit quelque part : « Une fe
sent, il ferme son oreille aux menaces de l’avenir. Il a ressaisi son
bonheur
, il le savoure avidement, et comme le doute serai
ur, il le savoure avidement, et comme le doute serait la ruine de son
bonheur
, il ne veut pas douter. Que les sages dont le cœu
sidérer. L’homme qui consent à garder une femme infidèle consulte son
bonheur
personnel presque autant que le bonheur de la sup
e femme infidèle consulte son bonheur personnel presque autant que le
bonheur
de la suppliante. Pour ne pas se mettre en quête
er la bourse, demeure fidèle au mobile de toute sa vie. Il ne voit de
bonheur
que dans la possession de Manon, et il s’avilit p
ux est une véritable folie ; mais c’est une folie pleine à la fois de
bonheur
et d’angoisses, et Prévost a su la peindre avec u
ermer les yeux à l’évidence. L’amour de Manon est si nécessaire à son
bonheur
, il reconnaît si bien qu’il ne peut se passer d’e
’est à peine s’il trouve la force de maudire sa perfidie. Il songe au
bonheur
qu’il a perdu, à l’avenir qu’il se promettait, et
rche pas à justifier la conduite du chevalier des Grieux ; mais si le
bonheur
pouvait justifier l’avilissement, l’amant de Mano
er avec elle. Arrivé à la Nouvelle-Orléans, il goûte près de Manon un
bonheur
calme et sans mélange. Il oublie tous les plaisir
ne regrette rien de ce qu’il a perdu pour sa maîtresse. Peu à peu le
bonheur
le ramène au sentiment du devoir. La fidélité de
qu’il ait pleuré sur l’isolement ou l’abandon, ou qu’il connaisse le
bonheur
des intimes épanchements. Les strophes reluisent
re, face à face avec un avenir incertain, acharné à la poursuite d’un
bonheur
qui fuit devant lui, dévoué à des croyances qu’il
en effet à toutes les classes de la société. Il se prête avec un égal
bonheur
à la peinture des mœurs, à l’analyse des passions
nous ne voulons pas leur donner le plaisir de rire à nos dépens. Par
bonheur
, le roman sérieux, le roman fondé sur l’analyse e
ntéressent sans jamais nous étonner. Noëmi est née pour la paix et le
bonheur
; elle est pleine de courage et de raison ; elle
le de la famille. Aussi les vœux de Noëmi sont-ils récompensés par un
bonheur
sans mélange. Une fois éclairée sur la nature des
elle comprend les devoirs de la famille, mais ne peut se résigner au
bonheur
des jours calmes et pareils. L’affection la plus
ira tête baissée au-devant du danger. Elle abandonnera sans regret le
bonheur
qu’elle a sous la main. Son imagination ne parle
a vie pour Noëmi, récompensé, encouragé chaque jour par un sourire de
bonheur
, il ne lui arrive jamais de se demander s’il comp
on, de l’ingratitude, la loi suprême de la vie entière, se détache du
bonheur
et du devoir, et se précipite au-devant de la dou
a, humiliée de la sécurité que lui a faite M. de Belnave, honteuse du
bonheur
paisible qui remplit toutes ses journées, voit, d
. La colère, la résistance, la ramèneraient peut-être au sentiment du
bonheur
et du devoir ; l’indulgence l’exaspère et la pous
bien démontré qu’elle n’est pas comprise, elle se décide à jouer son
bonheur
sur un coup de dé. Tout cela est raconté dans le
emords en même temps qu’un repentir ; il fallait qu’elle regrettât le
bonheur
que lui avait offert M. de Belnave, qu’elle avait
n sans jamais se montrer à découvert. C’est le même artifice, le même
bonheur
ou plutôt le même savoir, la même habileté. L’his
à séduire la femme de son meilleur ami ; pendant plusieurs années, ce
bonheur
coupable demeure ignoré du mari ; mais un jour vi
ulait se débarrasser le réveille en sursaut au milieu de ses rêves de
bonheur
et d’indépendance. Quand il a passé la journée pr
e la lutte de l’égoïsme contre la passion. Fernand touche du doigt le
bonheur
, et il faut qu’il y renonce ; car sa maîtresse, l
ge. Il la retrouve languissante, pâle, abattue, mais libre encore. Le
bonheur
qu’il avait rêvé près d’elle ne lui est donc pas
on, au même étage, compose un tableau charmant. Maurice, en voyant le
bonheur
de Marceau et de sa femme, comprend toute la gran
tendrissantes. Le rire et l’attendrissement se succèdent avec tant de
bonheur
, avec tant de vraisemblance, que jamais l’un ne f
n la plus sincère pour la vie de famille, la connaissance complète du
bonheur
qu’elle donne et des devoirs dont elle se compose
nts vraiment pénétrants : toutes les fois qu’il s’agit de célébrer le
bonheur
de la vie de famille, le poète paraît à l’aise, e
blait oublier le diadème placé sur son front ; mais elle a rendu avec
bonheur
l’amour conjugal, l’amour maternel, et pourtant l
nous d’acquérir, examinons avec impartialité ce qu’elle peut pour le
bonheur
, et présentons d’abord ses principaux avantages.
urs simple. Quand le vrai chrétien s’est acquitté de ses devoirs, son
bonheur
ne le regarde plus ; il ne s’informe pas quel sor
spérer de faire autant de bien qu’il a causé de mal ? Quelle somme de
bonheur
équivaut à l’intensité de la peine ? Qui est asse
agination ; roi de vingt-cinq millions d’hommes, tous leurs moyens de
bonheur
étaient réunis dans ses mains pour valoir à lui s
doive compter l’absorbation de la foi au rang des meilleurs moyens de
bonheur
pour les hommes. Il n’est pas de mon sujet, dans
c’est-à-dire, dans l’utilité dont elle doit être à la stabilité et au
bonheur
de l’état social, mais je l’examine sous le rappo
e et la première nourriture du cœur. Dès l’abord, le premier essai du
bonheur
nous y précipite. « Car à peine obtenu, ce bonheu
e premier essai du bonheur nous y précipite. « Car à peine obtenu, ce
bonheur
, si ardemment, si uniquement désiré, effraye l’âm
il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas : tout le
bonheur
que la vie pouvait donner est venu, et le désir d
: tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du
bonheur
n’est point éteint. Le bonheur est donc une ombre
ouvait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint. Le
bonheur
est donc une ombre, la vie une déception, nos dés
en pitié ses misérables passions toujours contrariées, ses misérables
bonheurs
qui aboutissent invariablement au dégoût. » Il se
par exemple, atteindre la plénitude de la science, de l’activité, du
bonheur
. Donc elle n’a pas pour fin en ce monde cette sat
l naquit en 1680, dans le comté de Kent, en Angleterre. Notre premier
bonheur
est de vivre parmi nos semblables, et pour le fon
eligieux, solitaires, ils pensent naturellement à Dieu, au devoir, au
bonheur
, à la vie future, et leurs orages sont intérieurs
ure, et M. Jouffroy, comme tout le monde, devint physicien. Ce fut un
bonheur
pour lui ; délivré de la concentration violente q
a rencontre harmonieuse d’un certain état de calme, d’innocence et de
bonheur
, que la nature comporte peut-être, bien qu’il soi
drissantes, quelques témoignages intimes de lui-même : l’Ermitage, le
Bonheur
, les Regrets, les Deux Ruisseaux. Un grand événem
’elle devait être bien persuadée du regret que j’avais de retarder le
bonheur
que goûterait M. Léonard, en se parant des témoig
i lui semblait recéler pour son existence fatiguée le dernier abri du
bonheur
. Lui-même, en des vers philosophiques, nous a con
. Dans cette triste inquiétude On passe ainsi la vie à chercher le
bonheur
: A quoi sert de changer de lieux et d’habitude,
moins, est ainsi ; chacun a son rêve, sa patrie d’au-delà, son île du
bonheur
. Plus heureux peut-être quand on n’y aborde jamai
! Quel fol espoir trompait mes vœux Dans cette course vagabonde ! Le
bonheur
ne court pas le monde ; Il faut vivre où l’on est
crédule, ou pervers, Esclave de son cœur, dupe de ce qu’il aime : Son
bonheur
que j’ai peint n’était que dans mes vers. Chose
aveur ; il la raille de ses tourments, de ses petits malheurs dans le
bonheur
: « Vous êtes adorable, enfant ! vous voulez que
pée n’a pas été sage. — Tous ces petits tourments d’une femme sont le
bonheur
d’un homme. » Il lui prêche l’instinct, il lui e
— beaucoup, — trop peut-être. Vous ne m’aimez pas. Il n’y aura pas de
bonheur
pour vous dans ce petit voyage que nous pouvons f
in, du plaisir, le plaisir de me savoir heureux. Si vous m’aimiez, le
bonheur
serait pour vous, le plaisir pour moi. » Cette b
moment, il poétise sa pensée jusqu’à dire : « La femme qui donne le
bonheur
n’est qu’une femme, la femme qui donne le désir e
era par moments faire semblant de le partager et de le ressentir. Son
bonheur
d’ailleurs, lorsqu’elle s’accorde des instants, e
pour les raccommodements. » Et puis, le lendemain de ces journées de
bonheur
, tout est changé tout d’un coup sans qu’on sache
amoureuse ; et par exemple, cette pensée encore, cette devise : « Le
bonheur
de l’amour n’est pas le bonheur qu’on a, c’est ce
te pensée encore, cette devise : « Le bonheur de l’amour n’est pas le
bonheur
qu’on a, c’est celui qu’on donne. » III. Le roma
ue, l’indépendance des opinions religieuses, troublent le repos et le
bonheur
de l’espèce humaine. Mais que l’on réfléchisse su
des circonstances, un but qui console des revers, et ne soumet pas le
bonheur
au succès. Si la route de la pensée vers le perfe
té de l’estime ; l’exercice des hautes facultés de l’esprit, c’est le
bonheur
des hommes qu’il a pour but ; car on ne trouve qu
excite ou que je désarme l’injustice, en avouant sa puissance sur mon
bonheur
, je n’affecterai point une force d’âme que dément
ubler l’indépendance des méditations, confier sa vie à la morale, son
bonheur
à ceux qu’on aime, et ses pensées au temps, au te
au cours de sa destinée ! c’est elle qui peut sans retour éloigner du
bonheur
. Vainement les goûts se modifient, les inclinatio
aines. Ami, ne te regarde pas comme une victime préparée pour le seul
bonheur
d’autrui : la Nature n’a pû te sauver les peines
upté passagere un phosphore brillant qui se dissipe. Qu’est-ce que le
bonheur
? Le bonheur est l’ouvrage de la raison, c’est le
e un phosphore brillant qui se dissipe. Qu’est-ce que le bonheur ? Le
bonheur
est l’ouvrage de la raison, c’est le parfait acco
où il se plonge avec volupté ; il étend de tout côté la sphere de son
bonheur
, & devient sensible à des plaisirs qui échape
s comme les Dieux, héros donnés à l’humanité pour sa gloire & son
bonheur
. Alors dans les vastes pensées d’une sublime médi
qu’ils se remplissent des principes vertueux qu’il a établis pour le
bonheur
des hommes. Alors il dit, j’ai fait quelque bien
l’infortune fuit, les rayons de l’espérance dorent la perspective du
bonheur
; l’homme de génie échauffé par toi, se trouve da
ons — par exemple, dire la vérité — tendent en général à augmenter le
bonheur
de l’humanité ; et que certaines actions contrair
ions contraires — par exemple, mentir, — tendent à porter atteinte au
bonheur
de l’humanité. En vertu de la loi d’association,
nstamment dans l’expérience et dans la pensée, avec ce qui produit le
bonheur
, deviennent elles-mêmes un objet d’approbation :
stamment, dans l’expérience et dans la pensée, avec ce qui détruit le
bonheur
, deviennent un objet de condamnation. » Par suite
me, la vertu est bonne primitivement parce qu’elle tend à produire le
bonheur
. Par suite il se forme dans la pensée une associa
orme dans la pensée une association indissoluble entre la vertu et le
bonheur
; puis par la force de l’habitude, nous en venons
en venons à pratiquer le devoir pour lui-même, sans préoccupation du
bonheur
qu’il procure et même au prix du sacrifice consci
r qu’il procure et même au prix du sacrifice conscient et délibéré du
bonheur
. Telle est l’ingénieuse théorie par laquelle Stua
litaires non sur le but à atteindre, mais sur les moyens à suivre. Le
bonheur
est la fin dernière de la morale, non sa fin proc
s sont les espèces d’actions qui tendent nécessairement à produire le
bonheur
et quelles sont les espèces d’actions qui tendent
éditées, on y lit en toutes lettres que si Henry Fielding avait eu le
bonheur
d’écrire pour le peuple le plus spirituel de la t
ntemplation maladive, une suite non interrompue de tous les genres de
bonheur
, le goût tardif des études âpres et ardues, après
e et la détresse de l’homme à qui nous devons Tom Jones, comparées au
bonheur
paisible et inaltérable du ministre d’état de Wei
s et sensées que le doyen de Saint-Patrick ait prononcées ; il eut le
bonheur
d’épouser son Henriette, et, confiant dans l’aven
sa souplesse et son agilité, ne s’employait qu’à mieux comprendre le
bonheur
modeste qui lui était départi, sans s’élever ou s
amais parole plus vraie ni plus douloureuse ne s’est prononcée : « le
bonheur
n’a pas d’histoire ». Le père de Robert perdit l’
our les satisfaire ; mais il n’a pas sacrifié à des succès douteux le
bonheur
qu’il avait sous la main : de cette sorte, on le
ans Sindall, il a voulu peindre l’égoïsme inflexible, établissant son
bonheur
sur la ruine de tout ce qui l’entoure, et ne recu
tales espérances, des mesquines ambitions ou des joies inanimées, des
bonheurs
sans conscience ; Harley, les victimes de Sindall
classe moyenne pour lui inspirer un intérêt bien vif. Mais, outre le
bonheur
et la spécialité du sujet, Pelham est un livre pr
a rétréci et ralenti le savoir, que l’instruction, loin de servir au
bonheur
de sa race, a seulement ouvert les yeux des class
ce négligée une joie inattendue et sérieuse. L’âme se reposerait avec
bonheur
dans ce spectacle familier. Mais rien, chez M. de
n ne mérite pas de réponse. II. Jocelyn. 1836[1836.] C’est un
bonheur
pour nous d’avoir à parler de Jocelyn, car Jocely
ion ? À notre avis, le génie de M. de Lamartine suffit à expliquer ce
bonheur
singulier. L’auteur des Méditations et des Harmon
que Dieu, l’homme et la nature ; sans doute il a toujours vu dans le
bonheur
douloureux des passions le fondement de la foi re
sir aveugle et avide, bien des âmes jalouses pour qui le spectacle du
bonheur
et de la richesse est une source de désespoir plu
ai tableau de maître. Tous les personnages de cette fête respirent le
bonheur
et la gaîté, mais un bonheur grave, une gaîté pie
s personnages de cette fête respirent le bonheur et la gaîté, mais un
bonheur
grave, une gaîté pieuse. C’est mieux qu’une kerme
à l’heure demandait à Dieu une âme fraternelle où il pût épancher son
bonheur
et contempler l’image radieuse de ses divines esp
çoit tout entier, et il tombe à genoux comme foudroyé par son nouveau
bonheur
. Rappelé à ses premiers engagements par la voix d
a suivre ; pour sauver le prêtre agonisant, il renonce au monde et au
bonheur
de l’amour, il s’agenouille, il se relève consacr
pensée du lecteur. Or, nous ne pourrions sans injustice contester le
bonheur
singulier avec lequel M. de Lamartine s’est acqui
ses plus intimes espérances, et rassurer l’âme dont il avait fait le
bonheur
, en lui racontant la sérénité sans cesse renaissa
le pinceau le plus patient. Il y a dans la lecture de cette lettre un
bonheur
pénétrant, une sérénité plus douce que la résigna
la prière, et qui se reprocherait comme une profanation le mépris du
bonheur
qu’il a sacrifié ; et non seulement nous adoptons
du à lui-même, appelant à son aide une âme fraternelle, enivré de son
bonheur
, mais incapable de le porter, ravi en extase par
té pour la proclamer sainte ou impie. D’où lui vient donc cet étrange
bonheur
? Pourquoi, tandis que les professeurs de Sorbonn
ans ont envié le sort de la comtesse Guiccioli ! combien ont rêvé le
bonheur
à Ravenne ou à Venise, près de l’auteur de Don Ju
l’entraînement de leur imagination, avaient dévoué leurs destinées au
bonheur
du poète errant, qui faisaient de le consoler le
chacun des deux y devine ou y cherche l’occasion d’un plaisir ou d’un
bonheur
pour l’autre. L’amour de cœur, qui ne débute pas
se écrite : il confond et réunit dans une même pensée le devoir et le
bonheur
. Car si l’amour des sens et l’amour de tête sont
e et le caractère du devoir, en l’identifiant perpétuellement avec le
bonheur
de la personne aimée. De ces trois amours, M. Pro
aix sereine de l’intelligence, l’énergique ardeur de la volonté ou le
bonheur
aveugle et crédule, il ne serait pas vain, il ne
ts de la passion ; elle s’est isolée du monde entier, pour assurer le
bonheur
de celui qu’elle a préféré ; elle a renoncé volon
amour, je les plaindrai sincèrement de n’avoir pas comme moi le vrai
bonheur
. « Tous les soirs, en me souvenant de la journée
x et timide ; si toute la terre devait ignorer qu’il est aimé, si son
bonheur
devait rester dans l’ombre, il n’en voudrait pas.
e l’obéissance et du devoir, épargnée de la calomnie, nourrie dans un
bonheur
paisible, et défiant les tempêtes qu’elle ne prév
te et de colère en écoutant ces propos tenus à demi-voix, qui font du
bonheur
une nouvelle, où les secrets du foyer se discuten
au fond de son cœur, elle rougira de son inconstance, et doutera d’un
bonheur
si facile à changer. Peu à peu, entre ces deux âm
se dégrader par une franchise trop hâtée. Ils n’exalteront plus leur
bonheur
, mais ils accepteront la satiété comme une expiat
serments ; voilà qu’ils commandent aux yeux et aux lèvres de jouer le
bonheur
absent. S’il arrive à l’un des deux d’oublier un
moins, pour se consoler pendant le reste de la route, le souvenir du
bonheur
passé ! ils peuvent se rappeler dans une amitié d
éraire de l’auteur. Oui, nous sommes heureux de le reconnaître, et ce
bonheur
est assez rare pour qu’on prenne la peine de le s
e troubler la paix de ce qui l’entoure. Elle aime saintement, pour le
bonheur
d’aimer ; ce qu’elle offre et ce qu’elle demande
élie, pour un homme familier aux secrets de de l’amour, représente le
bonheur
paisible, sans lutte, sans péripétie, l’amitié da
nnant asile ailleurs que dans son âme ; ce dévouement sans réserve au
bonheur
d’un autre, ce sacrifice irréfléchi, imprévoyant,
ine, n’a pas trahi le secret, Ralph se révèle enfin. Il n’y a plus de
bonheur
au monde pour celle qu’il aimait d’un amour déses
âtiment terrible pour une faute à qui le temps seul avait manqué : le
bonheur
est de trop dans les dernières pages. Mais Indian
plutôt disposée à reconnaître, par la soumission et les caresses, le
bonheur
qu’on lui donnera, sans s’inquiéter d’où il vient
lusions de son rêve, révèle à Bénédict la réalité désespérante de son
bonheur
, que ses lèvres couvrent de baisers le front brûl
dernières forces s’éteignent dans le plaisir ; dans la colère de son
bonheur
, Bénédict mord l’épaule de Valentine. À chaque in
son pouvoir de continuer le sacrifice qui faisait son orgueil et son
bonheur
. Son amour s’est dénoué sans lutte, sans tortures
pourrie assidûment d’espérance et de poésie ; il croit à l’amour, au
bonheur
, à la durée des promesses, à l’inviolable saintet
nt ; il sent au-dedans de lui-même la puissance d’aimer, de donner le
bonheur
, et son âme impatiente déborde en hymnes et en ca
se peuvent distribuer comme les lambeaux d’une tunique ; c’est que le
bonheur
de se sentir vivre dans un autre est si exquis et
ment pas un seul instant durant le cours entier du poème, signifie le
bonheur
des sens, le plaisir matériel élevé à sa plus hau
sité stoïque. Elle cède sa place à Pulchérie. Sténio croit toucher au
bonheur
, il croit réaliser l’idéale volupté de ses rêves
ler ; elle a repoussé ses caresses pour lui apprendre à distinguer le
bonheur
de la volupté. Magnus, dont la raison est égarée
rayé. Il semble à ces caractères que le repos et l’uniformité dans le
bonheur
sont une lâcheté digne de mépris. Je ne sais pas
ntière sur le silence des passions ; il n’a pas cru que la paix et le
bonheur
n’appartenaient qu’à la réflexion austère et dési
ens ; il ne se mettra pas à la poursuite du plaisir ; il cherchera le
bonheur
. Mais Jacques peut-il être heureux ? Est-il possi
ne de grâces et de puérilité. Sa rêverie ingénue ne va pas au-delà du
bonheur
. Elle croit aux amours éternelles, à la sérénité
t qu’un seul amour épuisera toute la sève de son âme, et qu’un pareil
bonheur
ne se recommence pas. Elle n’a pas deviné, dans l
ne première déception, il soit possible encore de jouer sa vie et son
bonheur
sur une autre promesse : elle ira donc les yeux f
malheureuse dans la paix et la sécurité, et ne comprenait pas que le
bonheur
était au-dessous de ses vœux. Elle rougissait du
ifférence ne s’ouvrira pas pour retarder le coup qui doit trancher le
bonheur
d’un ami. Sylvia ne tentera pas d’enrayer une pas
âcheté de trembler ? Jacques épouse Fernande. Le premier jour de leur
bonheur
est une page divine. — C’est là, je crois, un sec
hagrins irrévélables de son mari. Elle voudrait ramener la paix et le
bonheur
sur son front obscurci, et sa tendresse, importun
ons. Elle impose silence à sa curiosité. Elle tâche de se composer un
bonheur
discret et solitaire. Peu à peu elle s’éloigne de
yeux désapprendraient les larmes. Mais l’oubli qui engloutit tant de
bonheurs
et d’espérances, l’oubli imprévu et fatal n’est p
ir désespéré, et c’est elle qui le retient. Il tremble de flétrir son
bonheur
, et de ternir le nom de Jacques, et c’est elle qu
ne de ses espérances, il voit tomber pierre à pierre l’édifice de son
bonheur
, et il n’avance pas la main pour étayer le mur qu
qu’elle soit heureuse, mais qu’elle ne devine jamais le secret de son
bonheur
! qu’elle ignore jusqu’au dernier jour ce que son
ansfiguré, quel sera désormais le rôle de Jacques ? Il a fait pour le
bonheur
de Fernande tout ce qu’il pouvait faire. Sa vie e
usqu’à sa dernière heure. Elle eut, vers le milieu de sa carrière, un
bonheur
dont toutes les mères qui écrivent ne se seraient
de désordre, mais aussi de sociabilité ; la joie d’être ensemble, le
bonheur
de se retrouver et de se prodiguer les uns aux au
, dupes de cette émotion, elles prennent le plaisir de plaire pour le
bonheur
d’aimer. J’omets divers accidents qui engagent d
une demi-solitude, et s’y éprouver l’un l’autre en préludant au futur
bonheur
. C’est ici que le romancier fait preuve d’un art
e Clarencey ! s’il sacrifiait quelque chose en s’intéressant ainsi au
bonheur
de son ami ! s’il lui enviait tout bas la douceur
, cette fois excellente, c’est que, « de tous les moyens d’arriver au
bonheur
, le plus sûr (pour une jeune fille qui sort du co
t les plus jolis vers qu’on a d’elle sont ceux qu’elle a faits sur Le
Bonheur
d’être vieille. Chez elle, me disent ceux qui ont
ge en tes projets, sans ruse, sans efforts, Tu m’as laissé le soin du
bonheur
de ta vie. Le choix de cet époux qui devait te ch
mmes de province, qui, à leur peu de goût près, auraient pu faire mon
bonheur
. Le rire d’un très joli garçon qui aurait des suc
faire rire une société de gens aimables et légers qui cherchaient le
bonheur
par tous les chemins. Alcibiade songeait fort peu
fenêtres ; elles rient de tout. Ne serait-ce point qu’elles voient le
bonheur
partout ? Voyez cet Anglais morose qui vient déje
ien : c’est que rien au monde n’est capable de lui procurer la vue du
bonheur
, pas même sa place de vice-président d’une sociét
sous mes yeux, d’une manière plaisante, sur le chemin qui les mène au
bonheur
. 2. Le théâtre de la foire de Regnard, Lesage e
e faire à l’idée que l’homme à qui une telle femme avait pu donner le
bonheur
d’un pareil amour se soit prosaïquement marié et
evêtue, cette parure, pour la gloire de l’amour et pour augmenter son
bonheur
. Mais dans les lettres de Mademoiselle de Condé,
pectres de baisers coupables. Dans les siennes, il y a l’immanence du
bonheur
d’aimer, et puisqu’elle est céleste, le calme de
é cessa de les écrire, mais cessa-t-elle d’aimer La Gervaisais ?… Les
bonheurs
complets ne peuvent pas durer, et le sien le fut…
le coup de tonnerre qui tira Mademoiselle de Condé de l’abîme de son
bonheur
et qui fit cabrer cette âme de race. Elle sentit
lecture du livre de Mme de Staël : De l’Influence des passions sur le
bonheur
, et qui commence par ces mots : « Ce livre est un
tranquillité et, par conséquent, de la monotonie à la longue dans le
bonheur
. Elle en jouissait, mais sans illusion, mais non
lle me me persécute ; je suis malheureuse à l’excès. Il n’y a plus de
bonheur
pour moi dans ce monde, après avoir perdu à mon â
s ; sa gloire va augmenter : moi seule, je l’ai perdu ; il faisait le
bonheur
de ma vie. Je ne puis plus m’occuper de rien. Mes
les occasions de ma vie, m’est inutile dans celle-ci. J’ai perdu mon
bonheur
, mon soutien, ma consolation dans ce monde horrib
ais bien dit qu’il ferait le malheur de ma vie après en avoir fait le
bonheur
. Ma santé est bonne, parce que je suis de fer, po
âge où il faut se contenter du bien sans chercher le mieux. » — « Le
bonheur
est comme chacun l’entend, il est relatif. » — «
atif. » — « La santé et les affaires d’intérêt sont les deux bases du
bonheur
, il faut les soigner et les ménager. » Chez elle
tre motif ne donnerait le pouvoir. Dans la plupart des situations, le
bonheur
même fait partie du faste des hommes vains, ou s’
s à l’inévitable malheur qui s’attachera toujours à leur destinée. Le
bonheur
des femmes perd à toute espèce d’ambition personn
de se perfectionner que de se montrer, de former leur esprit pour le
bonheur
d’un autre que pour l’admiration de tous : mais q
se vouerait à la solution des problèmes d’Euclide, voudrait encore le
bonheur
attaché aux sentiments qu’on inspire et qu’on épr
n verra que cet effort de leur nature fut toujours aux dépens de leur
bonheur
. Après avoir chanté les plus douces leçons de la
s femmes doivent penser que, pour la gloire même, il faut renoncer au
bonheur
, et au repos de la destinée de leur sexe ; et qu’
, la société et eux-mêmes, reçut de Bossuet cet éclatant démenti d’un
bonheur
égal au génie. Pour une fois, Dieu voulut qu’on p
votre étonnement ! Goethe peut-être, dans ces derniers temps, eut un
bonheur
qui rappelle celui de Bossuet par l’éclat soudain
lle celui de Bossuet par l’éclat soudain et par la constance. Mais le
bonheur
de Goethe tient surtout à l’insensibilité de son
du moins il ne les paya pas, comme Louis XIV, à même sa gloire et son
bonheur
. Oui ! encore une fois, on cherche l’obscurité du
itique des influences : qu’il y apprenait la mélancolie. Destiné à un
bonheur
immuable, aux pompes triomphantes et joyeuses de
ts les moins préparés les conditions du seul vrai, durable et éternel
bonheur
. Et ici remarquez qu’il ne fait pas comme dans le
r, ô profondeur ! ô longueur sans bornes, et inaccessible hauteur (du
bonheur
céleste) ! pourrais-je vous renfermer dans un seu
confiance sur cet Océan… » Quand il veut faire comprendre que le vrai
bonheur
pour l’être intelligent est dans la vue et dans l
laisse-t-elle ? Si elle passe si vite, elle n’est point la vraie. Le
bonheur
d’un être (grand principe, selon Bossuet) ne doit
) ne doit jamais se distinguer de la perfection de cet être ; le vrai
bonheur
digne de ce nom est l’état où l’être est le plus
ulez-le, ne le voulez pas, votre éternité vous est assurée. Quant au
bonheur
même dont il voudrait nous donner directement l’i
uant au bonheur même dont il voudrait nous donner directement l’idée,
bonheur
tout spirituel et tout intérieur de l’âme dans l’
flamme du sanctuaire intérieur, la passion active du bien, la soif du
bonheur
des hommes, de l’émancipation et de l’amélioratio
t les qualités aimables se peignaient sur sa figure charmante ». Leur
bonheur
dura quarante-sept ans, et il a pu dire de son am
partage, ajoute-t-il, qu’il faut demander pour ceux dont on désire le
bonheur
; avec plus de moyens on s’élève à bien des péril
n même esprit, — le désir de contribuer au perfectionnement moral, au
bonheur
et à l’aisance du plus grand nombre possible de s
levée, animée d’un zèle pur, qui a trouvé pour elle-même le secret du
bonheur
, et qui voudrait le communiquer aux hommes. Mais
tesque, l’albatros, qui, dès que la tourmente soulève l’océan, n’a de
bonheur
que de se balancer sur la vague immense. S’il est
à Droz, qu’il a représenté dans son intérieur modeste : Goûtez votre
bonheur
, Couple aimable et sensible ; Dieu rassembla pour
nces, se fait, selon lui, tôt ou tard en ce monde. Il veut et voit le
bonheur
à notre portée dès à présent : « Ayant tout bien
pesé, je trouve que l’homme est né ici principalement pour son propre
bonheur
. Y travaillant, l’entendant bien, il sert au proc
sant pas, c’est beaucoup ; le mal ôté, le bien reste. » Ce système de
bonheur
, qui mènerait aisément à l’égoïsme, est vivifié c
ers plans de vie heureuse à son usage, avec des variantes. L’idéal du
bonheur
, avec considération et indépendance, s’offre le p
’est pourtant dans ces choses communes qu’est le bon, le vertueux, le
bonheur
, et par là le sublime. Que le bonheur et la vert
qu’est le bon, le vertueux, le bonheur, et par là le sublime. Que le
bonheur
et la vertu soient dans les choses communes, cela
jugé les autres et s’est mal jugé lui-même ; il s’est éloigné de son
bonheur
, et est plutôt le juif errant que le philosophe S
riosité d’autres esprits, mais mon imagination aime les images, et le
bonheur
coule de là chez moi par les sens, Je ne puis ce
heureux d’en détacher. C’est toute une petite élégie de mystère et de
bonheur
: MINUIT DANS LE BOIS. Juillet 1834. Cette nui
agitaient leur feuillage Où la serpe d’argent brillait. De projets de
bonheur
la calèche était pleine ; Nul ne sait quels regar
prime à ravir le far niente, la flânerie, cette première condition du
bonheur
: il a voulu, tout à côté, faire du même Old-Nick
nguedocienne, qui sacrifie tout, sa liberté, son amoureux, son propre
bonheur
, à l’envie d’avoir le pied mignon et de chausser
e selon ses goûts : — « La beauté, c’est, ma mie, a dit l’écolier, le
bonheur
est dans l’amour. » — « Le bonheur est en campag
’est, ma mie, a dit l’écolier, le bonheur est dans l’amour. » — « Le
bonheur
est en campagne, dit le soldat ; rien n’est beau
« C’est de laurier que la beauté se couronne. Par Apollon ! point de
bonheur
sans la pensée. » Le joueur de flûte : — « A quo
lle tient les dés du joueur heureux. » — « Oh ! fait le marchand, le
bonheur
ne joue pas, il calcule. » Le moine vient à son
éthode susceptible de démonstration ; car il n’y a de conquis pour le
bonheur
général, que les vérités qui ont atteint l’éviden
es reconnus par les philosophes modernes contribuent beaucoup plus au
bonheur
particulier que ceux des anciens. Les devoirs imp
uvent inspirer ; ils ont fait une vertu de tout ce qui peut servir au
bonheur
mutuel, aux rapports consolateurs des individus e
sur la destinée des autres. Ce que chacun doit faire pour son propre
bonheur
est un conseil, et non un ordre ; la morale ne fa
du trône pour s’entretenir avec un poète, et pour méditer tout bas le
bonheur
des peuples qui leur étaient confiés. Cette vie c
Capello, devenue grande-duchesse par l’amour, expia par le poison son
bonheur
et celui de son époux. XLVIII Le marquis d
cement de l’automne m’inspira ces mélancolies qui se répandent sur le
bonheur
même, comme le clair de lune de ces climats sur l
la lumière, De nous vous souvenez-vous ? » Ah ! vous pleurer est le
bonheur
suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs !
x qui jadis ont goûté notre joie, Pouvons-nous être heureux sans leur
bonheur
? Étends sur eux la main de ta clémence ! Ils on
nt. Mais, toi, Seigneur, tu possèdes Ta propre immortalité ; Tout le
bonheur
que tu cèdes Accroît ta félicité. Tu dis au solei
rochées que j’avais sous les pieds ; l’amitié, l’amour, le loisir, le
bonheur
, m’attendaient au retour à la villa Ludovisi. Je
ta des raisins, des châtaignes et de l’eau glacée pour ma part de son
bonheur
; je remportai, moi, son image. Encore une fois,
onnez, je me croyais seule et je faisais participer mon nourrisson au
bonheur
qui nous attend ce soir. Je passais le temps qui
éfier, ajouta-t-elle avec grâce ; mais il y en a dont l’arrivée porte
bonheur
à une maison. En parlant ainsi, elle tourna l’ang
que les deux amants sont adultères, et se produisant pour emporter le
bonheur
qui semble préservé par tous les hasards de la vi
rrible de l’adultère, se frappant lui-même et se retournant contre le
bonheur
qu’il avait donné. Il fallait peindre le paradis
laisse dans l’esprit de son lecteur sans y répondre, pour peindre un
bonheur
du sein duquel il va lancer le tonnerre de la pér
duquel il va lancer le tonnerre de la péripétie, qui doit changer ce
bonheur
en supplice par l’intervention très-naturelle du
plice par l’intervention très-naturelle du mari. Il le décrit donc ce
bonheur
, et nous l’avons dit, ce n’est qu’une vignette, —
n’est plus très-neuve. Nous connaissons trop les détails de ce pauvre
bonheur
qui se cache dans un appartement de garçon, dont
de ses amants et d’y chercher ce qui s’y passe ; mais le physique du
bonheur
est plus aisé à décrire que ses mystères, et d’ai
première jalousie de son amant en voyant son mari, pour savoir que le
bonheur
qu’elle s’était fait dans le désordre avait ses o
rvention du mari amène avaient dû être pressenties et gâter déjà leur
bonheur
. Et c’est ici que la faute d’une histoire sans dé
t conclure bravement que, dans ce monde, qui n’a pas été bâti pour le
bonheur
, ainsi que le croient des moralistes pusillanimes
la Pécheresse 33, d’aimer pour lui-même ce qui ne peut être ni notre
bonheur
, ni notre perfection, ni par conséquent notre rep
, et ne voit que des abîmes. Comment s’est-il évanoui, cet édifice de
bonheur
, dont une imagination exaltée avait été l’amoureu
per inceptos hymenæos37. Elle atteste aussi les lieux témoins de son
bonheur
, car c’est une coutume des malheureux, d’associer
au-dessus de la condition humaine pour que l’âme soit fort touchée du
bonheur
des élus : on ne s’intéresse guère à des êtres pa
établir dans le ciel une espérance, une attente quelconque de plus de
bonheur
, ou d’une époque inconnue dans la révolution des
ternelles : nous serions moins portés à regarder comme une fiction un
bonheur
qui, semblable au nôtre, serait mêlé de changemen
core à plus haut prix, et nous ne l’aurions pas cru trop payer par le
bonheur
immense, et d’un genre nouveau, dont il fait joui
si avancé, elle a conservé ardente, comme au premier jour, la soif de
bonheur
, et elle ne sait aucun moyen de se désaltérer. Qu
se flatte du moins qu’on l’aime, et où elle s’écrie : « Je jouis d’un
bonheur
que j’ai toujours désiré et que j’ai été prête à
insinuer ses excellents préceptes de sagesse pratique : « En fait de
bonheur
, il ne faut pas chercher le pourquoi ni regarder
vite à venir à Chanteloup ; on l’assure du plaisir qu’elle y fera, du
bonheur
qu’on aura à la posséder : elle n’ose y croire, e
ait : “J’ai l’espérance de vous aller voir ; cette espérance fait mon
bonheur
, parce que je vous aime autant qu’on peut aimer,
affaires ; vous m’avez acheté un âne et une charrette ; ça m’a porté
bonheur
. J’ai travaillé, j’ai fait mon chemin… Je suis de
un grand but et y aller par un long chemin avec un ami, c’est double
bonheur
. Guérin sentait l’un et l’autre, et il nous l’a d
se au lieu de les enflammer. La pure amitié de la chaste épouse et le
bonheur
dont il était témoin, sans effacer ni abolir l’au
séjour que j’y ferai, car les jours qui se passent ici sont pleins de
bonheur
, et je sais que dans l’avenir je me retournerai b
sais que dans l’avenir je me retournerai bien des fois pour relire le
bonheur
passé. Un homme pieux et poète, une femme dont l’
vienne à passer un voyageur ou une gazelle ! Hippolyte, nous eûmes ce
bonheur
hier, nous devons en remercier le ciel. De la hau
pas avoir jamais senti avec autant d’intimité et de recueillement le
bonheur
de la vie de famille. Jamais ce parfum qui circul
certitude ; — le déjeuner, repas dans lequel on fête immédiatement le
bonheur
de s’être retrouvés ; — la promenade qui suit, so
la n’augmentera pas nécessairement la somme de liberté ni la somme de
bonheur
des individus. Car le bonheur, comme la liberté,
ment la somme de liberté ni la somme de bonheur des individus. Car le
bonheur
, comme la liberté, est chose individuelle. La lib
é, c’est la diversité et la faculté de manifester cette diversité. Le
bonheur
suppose, lui aussi, la diversité des goûts et des
oûts et des préférences. Il varie avec les individus, l’un trouve son
bonheur
où l’autre ne trouve que souffrance et ennui. Ceu
de Renan est très juste : « Il est devenu trop clair, dit-il, que le
bonheur
de l’individu n’est pas en proportion de la grand
i d’intégration, n’est pas non plus un sûr garant de la liberté ni du
bonheur
des individus. La différenciation dont il s’agit
puissance de la différenciation sociale pour assurer la liberté et le
bonheur
des individus et pour les harmoniser avec la soci
dénomination de pessimiste, s’est donnée à tâche de démontrer que le
bonheur
si vivement convoité n’était qu’un rêve, que la v
ment. Tel a pu se juger malheureux, qui n’a pas nié la possibilité du
bonheur
pour les autres hommes ; peut-être même l’a-t-il
pleurs êtes-vous sortie ! De quelle haute dignité, de quel comble de
bonheur
, je suis tombé parmi les hommes ! J’ai gémi, je m
a pas fait pour jouir ; elle a mis dans ma mauvaise tête le poison du
bonheur
ineffable dont elle a mis l’appétit dans mon cœur
a contemplation de soi-même, toutes ces choses lui ont-elles donné le
bonheur
? Il s’en faut bien. Écoutons-le : « quand tous m
. Il vante la vie au sein de la nature et pense qu’on peut trouver le
bonheur
à se réjouir de ses harmonies. La solitude a selo
vains qui avaient longtemps cherché une autre solution au problème du
bonheur
, arriver à la même conclusion que Zimmermann. A c
ériles regrets, incapable de vouloir avec force, laissant échapper le
bonheur
placé sous sa main, et courant après celui qu’il
donné qui m’attire vers la beauté ; je passe avec ivresse du désir au
bonheur
; mais, au sein du bonheur même, bientôt un vague
beauté ; je passe avec ivresse du désir au bonheur ; mais, au sein du
bonheur
même, bientôt un vague ennui me fait regretter le
lus funeste usage. Dans son traité de l’Influence des passions sur le
bonheur
des individus, elle a été assez mal inspirée pour
imes de l’exemple du jeune Werther et de Rousseau, qui ont cherché le
bonheur
loin des affections naturelles du cœur et des voi
renversement de la nature humaine que cet éloignement pour son propre
bonheur
! Lorsque la religion étouffe la voix de la natur
cœur brisé par la souffrance, mais elle ne s’abandonne qu’à demi à ce
bonheur
, et une pensée de défiance, une crainte secrète d
la beauté des lieux qu’il parcourt ; mais ce moment d’espérance et de
bonheur
passe vite. Une secrète inquiétude se glisse dans
la force nécessaire pour les réaliser. Si quelque lueur inespérée de
bonheur
brille un instant à ses yeux, elle s’évanouit bie
, il fait des aveux qui jettent un jour inattendu sur la fragilité du
bonheur
qu’il y a trouvé. « Je n’ai pas su me garantir de
ouver un soulagement à des regrets très naturels. Sans compter sur le
bonheur
, elle cherche du moins à éviter son contraire. El
s, après bien des recherches, des aspirations et des fatigues, que le
bonheur
qu’ils souhaitaient ne pouvait exister que dans u
. Ils sont trop rares et trop rapides pour constituer un état ; et le
bonheur
que mon cœur regrette n’est point composé d’insta
é. » Après lui, Zimmermann préconisait aussi, comme le grand moyen de
bonheur
, l’occupation dans le calme. Mais, mieux encore q
des sentiments de la vie, et si j’avais encore la folie de croire au
bonheur
, je le chercherais dans l’habitude. » C’est cette
on de la paix par l’ordre que Senancour vient apporter au problème du
bonheur
. « Il nous faudrait, fait-il dire à Obermann, il
es hommes, en travaillant pour eux, en sacrifiant ses intérêts à leur
bonheur
; et, dans ses Méditations, on voit encore Senanc
à mes yeux, une nouvelle jeunesse qui embellisse tout et me rende le
bonheur
. » Cependant, il revient vite aux habitudes contr
ère jeunesse. » Par un sentiment de vanité, joint à un vague désir de
bonheur
, il désire lui plaire, et même, entraîné par son
. Dans la liaison qu’il a contractée, il ne tarde pas à voir moins le
bonheur
qu’il a souhaité, que la dépendance à laquelle il
ne court pas, comme d’autres Dons Juans, à la recherche d’un idéal de
bonheur
qui le fuit sans cesse. Cependant au milieu du ré
s’irritant de ne pas rencontrer l’idéal qu’il poursuit, dédaignant le
bonheur
selon les idées bourgeoises, mais écrasé par les
siège de Gênes ; enfin qu’il eût une existence agitée et ne trouva le
bonheur
ni dans les affaires, ni dans la retraite, ni dan
de la vie ou des merveilles de la nature ; elle s’interpose entre le
bonheur
et lui. On dirait qu’il se sent atteint déjà par
c’est qu’il n’est point éternel, et que « ce n’est qu’un songe que le
bonheur
qui doit finir. » Ce n’est pas tout, au-dessus de
a plus d’une fois célébrée avec une émotion vraie, il jouissait avec
bonheur
de l’air pur de la liberté. Il aimait à faire au
core plus douce, la vie de famille à la campagne. Là, il reprend avec
bonheur
ses habitudes de liberté, de rêverie et de contem
elle devient active et mêlée au mouvement des affaires publiques. Le
bonheur
du foyer, la gloire, tout lui sourit. Au milieu d
inspiration naturelle, ou qu’elle découle de la plénitude même de son
bonheur
et du sentiment de sa brièveté. Et maintenant si,
joute-t-il, « dans le temps où j’étais né, il était impossible que ce
bonheur
fût durable, et le jour était venu où, du sein de
ui bien des convictions qui lui avaient rendu, sinon tout son premier
bonheur
, du moins le calme de l’esprit et le repos du cœu
assé comme l’avenir ; c’est que je me réveille d’un songe décevant de
bonheur
, et que je retrouve en moi « mes ennuis languissa
l croit prudent d’émigrer. Il se rend alors en Angleterre, où il a le
bonheur
de rencontrer l’abbé Caron, mais les conseils mêm
choisis par Mme de Duras pour démontrer l’impossibilité d’arriver au
bonheur
était le mal secret et inexplicable du jeune Oliv
l’aimer. Ils semblaient quelquefois regarder au ciel et réfléchir le
bonheur
qu’ils y voyaient. Un instant après on y lisait l
le, tout est négation dans le monde. La vie n’est qu’un long refus du
bonheur
, et nous autres, vils mendiants que nous sommes,
olie d’imagination qui semble une sorte de coquetterie à l’adresse du
bonheur
qui les attendait, mais qui le plus souvent ne le
devenue depuis célèbre, des trois stades de l’illusion, l’illusion du
bonheur
parfait, l’illusion de l’éternité bienheureuse, l
et qu’il n’a pas su se faire, comme d’autres, une réserve secrète de
bonheur
, qu’on ne doit pas hésiter à le ranger non seulem
s celui-ci leur donne une forme savante et établit l’impossibilité du
bonheur
par des raisonnements. Tout, dit-il, dans l’homme
a fin de la volonté, et la fin de la volonté, c’est la mort ; donc le
bonheur
n’est pas réalisable ; à la différence de la doul
t pas réalisable ; à la différence de la douleur qui est positive, le
bonheur
est négatif, et le non-être est préférable à l’êt
des déceptions que nous garde la vie, et il s’écrie : Où donc est le
bonheur
? disais-je, — Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu
et il s’écrie : Où donc est le bonheur ? disais-je, — Infortuné ! Le
bonheur
, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. Ironique acti
me l’avez donné. Ironique action de grâces envers la Providence ! Ce
bonheur
dont il la remercie, quel est-il ? Il ne se compo
atteint depuis ; et il réunissait, ce semble, toutes les garanties de
bonheur
. Il faut donc penser qu’il subissait une influenc
mêlées de tristesse, parce qu’elle est destinée à souffrir et que le
bonheur
s’enfuit, que sais-je encore ? parce que Dieu a p
sans cesse, et le sentiment de la fragilité et de l’imperfection des
bonheurs
humains. On remarque surtout une pièce adressée à
rque un tableau curieux des mœurs de la jeunesse du temps. C’était le
bonheur
de cette jeunesse, de ceux qu’on appelait alors l
son imagination, le tyran qui le fascine et l’attire. » Eh bien ! ce
bonheur
dont il se forme une si vive idée, il ne peut le
ouvent observée dans le cours de ce travail, il ne sait pas saisir le
bonheur
qui s’offre à lui, il ne jouit que par l’imaginat
ui s’offre à lui, il ne jouit que par l’imagination. « La présence du
bonheur
me trouble et je souffre même d’un certain froid
altent tout le passé, et qui sont plus riches que la présence même du
bonheur
; enfin ce qui est, à ce qu’il semble, une loi de
s après, il paraît devenu étranger aux influences du dehors, mais son
bonheur
n’y a rien gagné ; il consigne cette note, le 17
e s’il le faut. Elle écrit le 13 mai 1839 : « Si je pouvais croire au
bonheur
, a dit M. de Chateaubriand, je le chercherais dan
s, blessés par toutes nos jouissances, toujours inquiets, avides d’un
bonheur
sans nom toujours hors de nous, voilà notre desti
et détruit par ses exigences, ses raffinements en matière d’idéal, le
bonheur
auquel la convie celui qui l’aime. Elle parle de
as, et que, s’il paraît à la fin du roman avoir trouvé le repos et le
bonheur
, c’est que le temps seul lui manque pour retomber
e, la pensée que l’inégalité de leur condition sociale s’oppose à son
bonheur
, dévorent le malheureux Antony, qu’aucune convict
ésespoir a aussi son calme qui, vu par les gens heureux, ressemble au
bonheur
. Il est probable que j’arriverais comme les autre
e le monde s’approchera le plus vite de la solution de ce problème du
bonheur
qu’il agite avec une fiévreuse mobilité. Mais la
me de Noailles : la peur de la mort et de la nuit, et la recherche du
bonheur
. On verra qu’elle n’écrivit que pour écarter cett
poétesse cherche à éteindre son angoisse de la mort, elle cultive le
bonheur
, étend vers lui ses bras, comme des branches s’él
autres mains Donneront de meilleurs et plus sûrs lendemains Et que le
bonheur
est aux lieux où l’on arrive. C’est un bonheur t
lendemains Et que le bonheur est aux lieux où l’on arrive. C’est un
bonheur
toujours déçu, et toujours renaissant. Où est le
e. C’est un bonheur toujours déçu, et toujours renaissant. Où est le
bonheur
? et le rêve du poète le cherche dans toutes les
chées. Mais pour cette vierge comme pour toute femme, il n’y a pas de
bonheur
, il n’y a pas de vie et conscience de vivre sans
mal que tu m’as fait ; ma plaie Comme un rosier s’épanouit ; Au vain
bonheur
que je dédaigne, Je la préfère ; sous mes pleurs
’effeuille le rosier qui saigne, Et que m’importe si j’en meurs ! Ce
bonheur
de souffrir, c’est le bonheur des saints et des p
e, Et que m’importe si j’en meurs ! Ce bonheur de souffrir, c’est le
bonheur
des saints et des poètes. Cette plaie divine qui
ans cette transposition panthéiste de l’amour qu’elle trouve un vaste
bonheur
qui la subjugue. Pas de déceptions, puisque son a
e l’amour humain, un regret de souffrances anciennes dans le paisible
bonheur
de l’instant : Le désir torturant devient une ca
ertume, et c’est dans cette amère perversité que la Muse trouvera son
bonheur
. Voici un petit poème : Victoire, qui caractérise
çaise a trouvé le beau courage de chanter à haute voix les joies, les
bonheurs
et les tristesses d’amours secrètes. Elle a impos
lus belle qu’un homme » ; et, depuis, loin des hommes, elle cacha son
bonheur
, « contre les regards durs et les bruits du dehor
un rythme parfait. Ceci explique que les poètes ne chantent jamais le
bonheur
dans l’amour ; mais, si l’amour les abandonne, si
reconstruire artistiquement, par le rythme de leurs vers, cet état de
bonheur
, même illusoire, nécessaire à leur plénitude de v
but caché, l’individu ne le voit pas, ne veut pas le voir, c’est son
bonheur
personnel qu’il cherche dans la passion. Dans ses
a demeure pleine de fantômes romantiques. Mais elle trouve un immense
bonheur
dans la contemplation de son propre amour, Lorsq
, Et, si je le voulais, je serais presque heureuse, Mais je crains ce
bonheur
comme on craint le néant. On dirait que les femm
C’est le tourment de l’attente qui fait la poésie de cette Muse ; le
bonheur
qu’elle espère est d’autant plus beau qu’il la fu
’un être aimé dont la présence créait autour d’elle une atmosphère de
bonheur
. Depuis, sa vie, comme une horloge dont on oublie
çu, Oui garde, obstinément tenace et patiente, L’ardent et douloureux
bonheur
qu’elle a choisi, Et librement t’a dit : « Je t’a
Trop longtemps opprimé, mon geste balbutie, Il est un écolier, car le
bonheur
s’apprend. Mais, peu à peu, mes mains s’attachent
s attendries où les sons mêlés aux vers inventent des paysages et des
bonheurs
» ; qui chante « comme les enfants jettent des cr
Tu raisonnes mal, Kobus. — Comment ! je raisonne mal ! Est-ce que le
bonheur
n’est pas notre but à tous ? — Non, ce n’est pas
Et qu’est-ce qu’il veut donc, David ? — Il veut que nous méritions le
bonheur
, et cela fait une grande différence, Kobus ; car
heur, et cela fait une grande différence, Kobus ; car pour mériter le
bonheur
, soit dans ce bas monde, soit dans un autre, il f
nnaient sérieusement, et je vous dis qu’ils se connaissaient mieux en
bonheur
que vous. Te rappelles-tu, Kobus, ton père, le vi
vos plaisanteries, tout cela n’est rien… c’est de la misère auprès du
bonheur
de famille : c’est là que vous êtes vraiment heur
hristel. — Dieu le veuille, monsieur Kobus, Dieu le veuille, pour son
bonheur
et pour le nôtre ! Ils déjeunaient alors ensemble
est un homme d’esprit, lui-même reconnaîtra que c’était le plus grand
bonheur
qui pût lui arriver. — Ah ! ah ! ah ! cette fois,
mais quant au reste… — Et moi, s’écria David, je dis qu’elle fera le
bonheur
du brave fermier qui l’épousera, et que ce fermie
rdeur, mais une ardeur vraiment incroyable ; il ne se sentait plus de
bonheur
. Après le Siége de Prague, il joua la Cenerentola
air joyeux. « Vous aimez bien les cerises ? fit-il. — Oui, c’est mon
bonheur
. Mais asseyez-vous donc, asseyez-vous. » Il posa
ans le ciel ; cette musique qui chantait, qui riait, qui célébrait le
bonheur
, l’enthousiasme, l’amour, semblait avoir été fait
ans la Madame Hütte ; on aurait dit que tout allait éclater : mais le
bonheur
d’entendre la valse forçait les gens à se taire.
gardèrent comme confondus, et Sûzel se mit à sangloter. Si c’était de
bonheur
, on ne pouvait le savoir, mais elle pleurait comm
ria le vieux fermier d’une voix forte et les bras étendus, c’est avec
bonheur
que nous vous accordons notre enfant en mariage.
nds toi-même. Quant à nous, que pouvons-nous désirer de plus pour ton
bonheur
?… Sûzel, aimes-tu M. Kobus ? » Mais Sûzel ne rép
ui dit : « Écoutez, Christel, les foins sont une bonne chose, mais le
bonheur
vaut encore mieux. Je représente le père de Kobus
e. C’est le poëme de la nature. Il n’y a pas une larme qui ne soit du
bonheur
. Lamartine. 28. Fouet.
t de votre vie ; ce spiritualisme passionné, mais muet, comprenant le
bonheur
des autres, mais sans le profaner ou l’envier. C’
prouve en la voyant, c’est ainsi qu’il écrit : À MADAME V. H. Notre
bonheur
n’est qu’un malheur plus ou moins consolé. Ducis
viez fleurir sous les pas du génie ; Nous parlons de vous-même, et du
bonheur
humain, Comme une ombre, d’en haut, couvrant votr
aussi je me sens ce besoin de pleurer. » C’est que, même au-delà des
bonheurs
qu’on envie, Il reste à désirer dans la plus bell
enser, qui ramène au Seigneur, Soutient l’âme et console au milieu du
bonheur
. Mai 1829. * * * À M. VIGUIER. Dicebam hæc e
mères, Et sous des cieux brillants, sur des lacs embaumés, Demandé le
bonheur
à des objets aimés. Bonheur vain ! fol espoir ! d
llants, sur des lacs embaumés, Demandé le bonheur à des objets aimés.
Bonheur
vain ! fol espoir ! délire d’une fièvre ! Coupe q
de joie, Nous montre en haut l’espoir de ce qu’on a rêvé, Et sinon le
bonheur
, le calme est retrouvé. » Et souvent depuis lors
, s’il en vient un autre, puis un autre (Car chacun se fait gloire et
bonheur
d’être vôtre), Comme des voyageurs sous l’antique
’ils soient rompus et qu’en ton cœur fermé S’ensevelisse, un jour, le
bonheur
d’être aimé, Hâte-toi de nourrir quelque pure ten
n possession de son héritage, et put célébrer avec reconnaissance son
bonheur
, rendu plus sensible par la calamité universelle.
son bonheur, rendu plus sensible par la calamité universelle. Mais ce
bonheur
ne fut pas sans quelque obstacle ou quelque troub
Comme eux, accoutumé aux armes dès sa jeunesse, il trouvait enfin le
bonheur
dans une retraite sauvage, que ses travaux avaien
souvenait sans cesse, combien l’infortune pour l’homme est voisine du
bonheur
, et que c’est entre les calamités d’hier et celle
s travaux des plus habiles d’entre eux. Des découvertes étrangeres au
bonheur
de l’Homme ; des systêmes opposés les uns aux aut
jet qui excite sa compassion ; c’est la prévoyance, c’est le désir du
bonheur
général, c’est un amour profond de l’Humanité ent
jet est d’apprendre aux Hommes de tour rang & de tout âge, que le
bonheur
ne sauroit consister que dans la pratique de leur
ides établissemens. Rois, jaloux de la durée de votre Empire & du
bonheur
de vos sujets, n’oubliez jamais que les dogmes du
tenir, entre vous & vos peuples, cet amour réciproque qui fait le
bonheur
de tous. « Nous sommes de tous vos Sujets, disoit
nuer le nombre des vices, qu'à multiplier les vertus, qu'à établir le
bonheur
général, en mortifiant les intérêts particuliers
, à l’iniquité, pour se reposer, sous ses auspices, dans un centre de
bonheur
& de paix, au dessus de tous les revers. Nous
matiere de leur culte, l’objet de leur amour, & la source de leur
bonheur
. *. Préface des Mélanges de Littér. d'Hist. &am
t trente maîtres des requêtes, commis aux provinces, de qui dépend le
bonheur
ou le malheur de ces provinces, leur abondance ou
s par là de cette ambition de grandeur, inane nomen. Il faut aimer le
bonheur
des peuples et la gloire du royaume, mais, dans l
du royaume, mais, dans la concurrence, il faut que la gloire cède au
bonheur
; au lieu qu’un ministre de cette espèce fait tou
nheur ; au lieu qu’un ministre de cette espèce fait toujours céder le
bonheur
à la gloire. M. le Cardinal (et je pense de même)
rdre, à la tranquillité ; reste le choix ingénieux des moyens pour ce
bonheur
, l’activité et la fermeté pour y aller, et malheu
mais on postula pour moi… Je vaux peu, mais je brûle d’amour pour le
bonheur
de mes citoyens, et, si cela était bien connu, ce
rive et qui l’attend d’heure en heure pour faire, bon gré mal gré, le
bonheur
des hommes, est curieux pour le moraliste, non mo
à la cellule capitonnée de l’asile Saint-Anne. Nana, Pot-Bouille, le
Bonheur
des Dames, la Joie de vivre, sont de même brossés
ers, tout le monde des filles et des petits théâtres. Pot-Bouille, le
Bonheur
des Dames, Germinal débitent chacun une énorme tr
s quelques-uns des livres récents de M. Zola, notamment dans Nana, le
Bonheur
, Germinal, le romancier, tout en conservant une v
ré en un mariage aussitôt souillé, domptant à force de refus, dans le
Bonheur
des dames, un obstiné viveur, toutes, dépeintes e
ruines qu’elle accumule. Par contre, la séduction du magasin dans le
Bonheur
, le fouillis de ses soies, l’appétence de ses cha
oldat sont le pendant grotesque de ceux d’Hélène et du Dr Deberle. Le
Bonheur
des Dames met en opposition Octave Mouret, l’acti
attache à présenter de cruels contrastes où les personnages dignes de
bonheur
sombrent dans un incident grotesque. Florent, arr
ale dans un pays, l’égoïsme est universel ; une portion quelconque de
bonheur
est un élément nécessaire de la force nationale,
ité toujours croissante. Il fallait ce sentiment, qui fait trouver le
bonheur
dans le sacrifice de soi-même. Certes, je ne veux
dont on doit reconnaître en elle ou la source ou l’accroissement, le
bonheur
domestique et la sympathie de la pitié. Tout se r
durant les premiers siècles de l’histoire moderne. La religion et le
bonheur
domestique fixèrent la vie errante des peuples du
sociation humaine. C’est alors aussi que l’on connut véritablement le
bonheur
domestique. Trop de puissance déprave la bonté, a
i-même y est exercée, pour ainsi dire, avec une énergie guerrière. Le
bonheur
des autres n’est point l’objet de la morale des a
par ce sentiment désespérant, Goethe ne voulut pas être le témoin du
bonheur
de Kestner et de Charlotte, et il les quitta Il p
é des conclusions si étranges. Chose inouïe ! Goethe, qui a joui d’un
bonheur
sans égal durant sa vie, ce Polycrate moderne qui
lime, comme le fer à cheval de Redgauntlet ! Ainsi, après la mort, le
bonheur
de cet homme ne cesse pas. La Fortune, qui pour l
a sa roue, s’acharne à rester assise sur le marbre de son tombeau. Au
bonheur
d’une félicité non interrompue il fallait ajouter
t quelques jours, et on a inventé cette gloire du malheur pour que le
bonheur
de Goethe fût plus grand, son illustration plus c
ourrait être que bien monotone pour un homme du monde, qui trouve son
bonheur
dans l’activité de la vie sociale. LE MILITAIRE
ITAIRE. Ah ! vous connaissez peu ce monde, qui ne m’a jamais donné le
bonheur
. Je suis souvent solitaire par choix, et il y a p
en éloignée, où, à une époque de l’avenir, je pourrai goûter enfin ce
bonheur
pour lequel je soupire, et qu’un instinct secret
assortis, que la santé, la jeunesse et la fortune réunies comblent de
bonheur
. Je crois les voir errants ensemble dans des boca
e leur tends les mains en gémissant, et je leur demande ma portion de
bonheur
. Dans mon transport, vous l’avouerai-je ? j’ai qu
s serrée de bon cœur. LE LÉPREUX. Ce serait la première fois que ce
bonheur
m’aurait été accordé : ma main n’a jamais été ser
e, et passèrent près de moi. La délicieuse tranquillité qu’inspire un
bonheur
certain était empreinte sur leurs belles physiono
vie se glissa pour la première fois dans mon cœur : jamais l’image du
bonheur
ne s’était présentée à moi avec tant de force. Je
leurs vêtements, et ce groupe entier semblait environné d’un nuage de
bonheur
. Je ne pus supporter ce spectacle ; les tourments
ble, j’attendrai la fin tardive de mes jours ! L’Éternel a répandu le
bonheur
, il l’a répandu à torrents sur tout ce qui respir
Non, non, m’écriai-je enfin dans un accès de rage, il n’est point de
bonheur
pour toi sur la terre ; meurs, infortuné, meurs !
euses ; il n’y en a qu’une, à vrai dire : c’est de ne pas chercher le
bonheur
; c’est de poursuivre un objet désintéressé, la s
ble de diminuer indéfiniment le nombre, il n’y a pas de déshérités du
bonheur
; notre bonheur, sauf de rares exceptions, est en
indéfiniment le nombre, il n’y a pas de déshérités du bonheur ; notre
bonheur
, sauf de rares exceptions, est entre nos mains. V
ils ne le goûtent pas, il faut avoir une âme pour le sentir. J’ai ce
bonheur
que n’ont pas les oiseaux. Il n’est que neuf heur
cela ! L’heureux, c’est le soleil, l’air doux, le chant des oiseaux,
bonheurs
à moi ; puis une lettre de Mimi, qui est à Gailla
re malade est heureuse, et rien n’est plus étonnant que de trouver le
bonheur
chez une telle créature, dans une pareille demeur
femme qui se tourne en amour, en amour divin ? J’étais perdue et sans
bonheur
sur la terre. Tu peux m’en croire, je n’en ai tro
nsée du couvent qui fait cela, qui m’attire et m’attriste. J’envie le
bonheur
d’une sainte Thérèse, de sainte Paule à Bethléem.
de Faramond, une lettre de Louise, hier une d’Antoinette, plaisir et
bonheur
. Demain, je pars avec ces demoiselles. Adieu, cah
’est de Montels que je t’écris, dans une chambre écartée où j’ai, par
bonheur
, trouvé de l’encre ; j’avais oublié d’en prendre,
ur ou de lui parler m’était venu, j’en aurais eu des enthousiasmes de
bonheur
. Ô jeunesse ! Et maintenant j’ai vu, écrit et par
e ; cette Ève pour laquelle il a perdu le ciel, tant de malheur et de
bonheur
ensemble, tant d’espérances dans la foi, tant de
de nos somptueuses et maussades demeures se couvrent des images d’un
bonheur
que nous regrettons, et les animaux de Berghem ou
à qui tout appartient. Nous sommes des malheureux autour desquels le
bonheur
est représenté sous mille formes diverses. o rus
sauvés de la ville, à ce qu’ils disaient, pour jouir des agrémens, du
bonheur
de la campagne, aucun qui eût quitté son oreiller
absence, ma dévotion rapporte tout à eux, je songe sans cesse à leur
bonheur
; une belle ligne me frappe-t-elle, ils la sauron
celui-ci, qui regarde toute institution religieuse comme contraire au
bonheur
de l’homme. L’ignorance et l’intérêt, qui brouill
s contraires quoique poussé par un même vent : image de l’homme et du
bonheur
, du philosophe et de la vérité. Nos philosophes a
cœur… y aurait-il dans les choses quelque analogie nécessaire à notre
bonheur
?… cette analogie se reconnaîtrait-elle par l’exp
aient prescrit aux loups la morale de l’homme !… tout être tend à son
bonheur
, et le bonheur d’un être ne peut être le bonheur
aux loups la morale de l’homme !… tout être tend à son bonheur, et le
bonheur
d’un être ne peut être le bonheur d’un autre. La
tout être tend à son bonheur, et le bonheur d’un être ne peut être le
bonheur
d’un autre. La morale se renferme donc dans l’enc
la règle du poëte, garder en tout un juste milieu, voilà la règle du
bonheur
. Il ne faut point faire de poésie dans la vie. Le
ais été envelopé dans aucune faillite, qui vit ignoré, et pour qui le
bonheur
inutilement envié d’Horace, le bonheur de mourir
qui vit ignoré, et pour qui le bonheur inutilement envié d’Horace, le
bonheur
de mourir ignoré, fut fait. M. Baliveau est un h
r de mourir ignoré, fut fait. M. Baliveau est un homme fait pour son
bonheur
et pour le malheur des autres. Son neveu M. de L’
chouette à deux femmes qui jouèrent les cinq à six premiers rois d’un
bonheur
extraordinaire. La galerie, qui cherchait encore
uissances et qui rend les privations plus amères, n’a point altéré le
bonheur
de votre vie ! Nous abandonnâmes les débris de no
né sont pour le dix-septième, mais Mme Sophie Gay n’eut pas un pareil
bonheur
… Mme Sophie Gay, qui a fait une montagne de roman
rt des femmes qui ne voient le but de la vie que dans cette misère du
bonheur
terrestre, Mme Gay n’a regardé le ridicule que pa
a de tristes, par exemple, sa thèse à l’instant même s’ébrèche sur le
bonheur
des gens ridicules qui rappelle, du reste, un peu
ste, un peu trop un autre livre, le livre de M. Necker, intitulé : le
Bonheur
des sots ! Faussée par les salons où elle a commé
ne peut disconvenir que, dans ce sonnet si beau, mon désiré heur pour
bonheur
ne soit bien dur et heurté. Louise poète a beau f
d’elle, qui est également un vœu de mort, non plus de mort au sein du
bonheur
, mais de mort plus triste et plus terne, quand il
e mort plus triste et plus terne, quand il n’y a plus pour le cœur de
bonheur
possible, plus un seul reste de jeunesse et de fl
ait hier encore un d’entre nous, l’Enfant du siècle, s’écriait : « Le
bonheur
! le bonheur ! et la mort après, et la mort avec
re un d’entre nous, l’Enfant du siècle, s’écriait : « Le bonheur ! le
bonheur
! et la mort après, et la mort avec ! » Elle, au
! le bonheur ! et la mort après, et la mort avec ! » Elle, au lieu du
bonheur
, elle disait : « La passion ! la passion/ » Mais
64. Mi-grégois, c’est-à-dire à demi grec. 65. Heur, c’est-à-dire
bonheur
. 66. Charles Nodier était aussi de ceux qui ont
n’a pas émoussé la sensibilité. Jouir de son cœur, aimer et faire du
bonheur
des autres le sien propre, voilà sa vie. » Quoiqu
ilité, de la vertu, en faisant déjà intervenir la Providence : « Quel
bonheur
, mon amie ! Je ne finirais pas si je vous disais
Dieu, que je suis heureuse ! Je vous demande pardon de l’excès de mon
bonheur
! Elle reçoit ce sacrifice comme une personne qui
ns qui ont eu presque de l’amour, presque de la gloire, et presque du
bonheur
. « On cherche tout hors de soi dans la première j
s de soi dans la première jeunesse ; nous faisons alors des appels de
bonheur
à tout ce qui existe autour de nous, et tout nous
faire195. « La patience, a-t-on dit196, est l’art d’espérer. L’art du
bonheur
dans la dévotion est de se donner une dernière il
orde aux plus misérables créatures qui ne veulent que sa gloire et le
bonheur
de leurs frères, n’y comprennent rien. Plus la te
terre est déjà un ciel pour ces figures de prédestinés de l’amour, du
bonheur
et du génie sans obstacles. Je ne vois guère que
nt aller chez elle, je me rendis à l’église de sa paroisse ; j’eus le
bonheur
de la voir. Les cantiques du culte protestant ne
cette fois, car, tandis que tout le monde chantait, je m’enivrais du
bonheur
de regarder cette adorable jeune fille. Je sortis
t rêveur ; il me sembla que j’avais trouvé tout ce qui manquait à mon
bonheur
dans la fiancée d’un autre. Charlotte aimait à m’
harlotte et au désespoir qu’avait éprouvé Jérusalem en contemplant le
bonheur
paisible de cette jeune femme unie à son fiancé.
d’ineffables perfections. XIX Quoi qu’il en soit, Goethe eut ce
bonheur
de trouver son drame tout conçu dans l’esprit des
s une longue et vaine lamentation sur la vanité de la science pour le
bonheur
ou même pour la lumière, Faust ouvre négligemment
uve sur les tablettes de son laboratoire ; à l’instant l’ivresse d’un
bonheur
imaginaire s’empare de ses sens, et il chante des
e me souriait, jouait, grandissait. Faust. N’as-tu pas senti alors le
bonheur
le plus pur ? Marguerite. Oh ! oui ! Mais il y av
élicité qui doit être éternelle, oui, éternelle ! car la fin d’un tel
bonheur
serait le désespoir ! Oh ! non, non ! point de fi
s plus hautes cimes du Tyrol. Faust, non rassasié, mais ennuyé de son
bonheur
, est allé se reposer de sa félicité dans la solit
nitude de l’extase, nomme ce sentiment comme tu le voudras : nomme le
bonheur
! foi ! amour ! Dieu ! je n’ai point de nom pour
sées avaient fini par converger comme sur le but unique de sa vie. Le
bonheur
a voulu que, par une série de heureux hasards et
e par lui-même, parce qu’il ne ressemble à personne), le hasard et le
bonheur
ont voulu que ce journal et ces lettres n’aient p
a lettre donc m’a donné une lueur de joie, je me trompe, un véritable
bonheur
, par les bonnes choses dont elle est remplie. Enf
s ma chambrette du plus doux calme du monde, en union avec Dieu. « Le
bonheur
de la matinée me pénètre, s’écoule en mon âme et
matinée, et moi aussi, car j’étais contente et je pressentais quelque
bonheur
pour aujourd’hui. Le voilà, mon ami, c’est une de
voudrais pas mourir la dernière ; aller au ciel avant tous serait mon
bonheur
. « Pourquoi parler de mort un jour de naissance ?
ous aurons bientôt des fleurs. On croit aussi que ces oiseaux portent
bonheur
aux troupeaux. Les bergers les vénèrent comme une
issent de cet ensemble un aspect très agréable, plus que suffisant au
bonheur
d’un époux. Mais l’absence complète et volontaire
frère par un mariage. Ce mariage fut conclu ; il fit quelque temps le
bonheur
de son frère. Mais ce temps fut court ; le malheu
’embrassaient si tendrement et me faisaient sentir si profond tout le
bonheur
d’être ainsi aimée ! » Le 17, elle a repris sa v
» Le 17, elle a repris sa vie découragée, mais sensible toujours au
bonheur
d’autrui. Le 18 avril. « Qui aurait deviné ce qu
qu’un moment ; la prière même me lasse. C’est triste, mon Dieu ! Par
bonheur
, je me suis souvenue de ce mot de Fénelon : Si Di
n lui et qui le pousse à chercher sa satisfaction, son intérêt et son
bonheur
. Mais ce bonheur et cet intérêt, où le place-t-il
ousse à chercher sa satisfaction, son intérêt et son bonheur. Mais ce
bonheur
et cet intérêt, où le place-t-il ? La nature a ré
et des dangers, leur est chère : c’est là leur idéal d’honneur et de
bonheur
, elles n’en veulent point d’autre. Appellerez-vou
nt par son manteau, comme pour lui dire : « Je t’y prends à faire ton
bonheur
du salut d’autrui, au prix de ta gêne et de ton p
humain cherche invariablement sa consolation, sa joie secrète et son
bonheur
; mais ne venez point parler d’amour-propre, d’in
il professe, il est heureux81. Bien des gens, après avoir trouvé ce
bonheur
en chaire, continuent de se donner ce plaisir en
résor de connaissances, vous avez un ami ; pourquoi ne pas jouir d’un
bonheur
qui est en votre puissance, au lieu dépasser votr
s, tes premiers penchants, le caractère de ton esprit, et l’espèce de
bonheur
qui était l’objet de tes désirs. Choisis ! car, e
avec une habileté très supérieure, mais encore le concilier avec leur
bonheur
personnel. Si au contraire, au lieu de te traîner
nel. Si au contraire, au lieu de te traîner lentement sur la route du
bonheur
et de la gloire, chargé d’un lourd costume d’avoy
ais de ce temps de réunion qu’avec fraîcheur et ravissement : — Quel
bonheur
, écrivait-il, de sentir à ses côtés un ami, et un
s futures. — Vois-tu là-bas le calme des eaux, lui disais-je ; est-ce
bonheur
ou ennui ? — Oh ! là-bas, disait Matthisson, c’es
son image par l’intelligence et la volonté. Vous ne souhaitez que le
bonheur
des hommes, et vous leur en montrez la voie par v
me tenez lieu des anges gardiens et du démon de Socrate !… goûtez le
bonheur
d’influer au loin sur les âmes par l’expansion de
le descendent rapidement pour ne le remonter jamais, c’est encore un
bonheur
que d’avoir trouvé dans son batelet quelques bonn
ottages qui ont abrité, ne fût-ce qu’un jour, la joie innocente et le
bonheur
. Nous avons moins sujet de leur envier ces grâces
tendre William Cowper ; il s’accuse sans cesse et se croit rejeté du
bonheur
. Il s’en juge indigne. Les idées sinistres se lis
us vous plaignons et vous aimons, et qu’en ne vous interdisant pas le
bonheur
, vous ranimerez le cœur flétri de votre digne épo
is encore les penchants naturels qu’elle autorise et les promesses de
bonheur
terrestre qu’elle fait briller à tous les regards
omme le vêtement, est une invention et une convention400, il n’y a de
bonheur
et de mœurs que dans les pays où la loi autorise
et unique, la conservation de soi-même. » « Se conserver, obtenir le
bonheur
», voilà l’instinct, le droit et le devoir. « Ô v
dit la nature, qui, par l’impulsion que je vous donne, tendez vers le
bonheur
à chaque instant de votre durée, ne résistez pas
sans crainte, soyez heureux. » Mais, pour être heureux, contribuez au
bonheur
des autres ; si vous voulez qu’ils vous soient ut
rdonnons au tout. À côté de l’égoïsme, par lequel l’homme cherche son
bonheur
même aux dépens des autres, il y a la sympathie,
ux dépens des autres, il y a la sympathie, par laquelle il cherche le
bonheur
des autres même aux dépens du sien. La jouissance
Eden où du premier coup je retrouverai ma noblesse inséparable de mon
bonheur
. J’y ai droit ; la nature et la Providence m’y ap
du monde, comme s’ils l’eussent été à ses dépens et que leur prétendu
bonheur
eût été usurpé sur le sien421 » Non seulement la
d ils allèguent un autre but, c’est prétexte. « Les mots bien public,
bonheur
des sujets, gloire de la nation, si lourdement em
harmant, il a fallu, disait-il, un très grand talent et un très grand
bonheur
; car aujourd’hui, par la pédanterie qui court, p
ie en elle, autre chose que la femme, l’idéalisation d’un rêve ? « Le
bonheur
! le bonheur ! s’écriait-il dans sa violence de d
utre chose que la femme, l’idéalisation d’un rêve ? « Le bonheur ! le
bonheur
! s’écriait-il dans sa violence de désir ; et la
me semble, la portée de l’amour, qui suppose dans le cœur une rage de
bonheur
antérieure à l’amour, et laquelle aussi lui survi
i menace l’infidèle de tristesse et de remords au sein de son nouveau
bonheur
(« Toi qu’importune ma présence… ») ; l’autre dan
succès et de revers, et semble s’être chargé de répartir également le
bonheur
entre les hommes. Ils ont pour ennemis le besoin
a retraite. Bientôt celle-là même s’efface, et la meilleure chance de
bonheur
pour cette situation, c’est la facilité qu’on tro
d’années, accoutument, dans tous les temps, à de longs intervalles de
bonheur
; mais la possession des places et des honneurs,
des passions c’est d’imprimer leur mouvement à toute la vie, et leur
bonheur
à peu d’instants. Si ces considérations générales
s suffisent pour éclairer sur la juste influence de l’ambition sur le
bonheur
, les auteurs, les témoins, les contemporains de l
ourtant pas, car il ne faut point s’exagérer ses propres maux, que le
bonheur
soit incompatible avec la culture des lettres. Da
ait avoir faits. Mais la même Providence, qui semble avoir attaché le
bonheur
à la médiocrité du rang et de la fortune, semble
ème espère trouver dans le sein de la méditation et de la retraite un
bonheur
plus facile et plus pur. Ainsi, tandis que la plu
é de me décourager. Une seule espèce d’écrivains m’a paru posséder un
bonheur
sans trouble ; c’est celle des compilateurs et co
, auquel on se livre sans réserve, est trop sujet à s’user, et que le
bonheur
est comme l’aisance, qui se conserve par l’économ
esse du conseil avec l’autorité du commandement, il faut un singulier
bonheur
ou plutôt une singulière puissance, et Béranger é
t pas douteux qu’il eût réussi dans la comédie ; il aurait saisi avec
bonheur
, reproduit avec habileté les caractères de la soc
es rimes qui n’avaient pas la prétention d’être lues. Béranger eut le
bonheur
de comprendre que la chanson était encore parmi n
erché, ce qu’il a trouvé dans la gloire, c’est la puissance, c’est le
bonheur
d’enseigner à la foule ses droits et ses devoirs,
enchantée, dont chaque heure était embellie par l’espérance, dont le
bonheur
était doublé par la foi. Pour moi, le Grenier est
e pouvoir absolu de Napoléon ait inspirées. Le poète, s’emparant avec
bonheur
d’une tradition populaire, oppose à la grandeur d
rapeau d’une main convulsive, il entrevoit pour son pays un avenir de
bonheur
et de puissance. Les larmes qui tombent de ses ye
tion. Arrivé à ce point, l’art n’est plus un sujet d’étude : c’est un
bonheur
, c’est un don auquel il faut se contenter d’appla
justice pour ceux qui ne voient pas dans le présent le dernier mot du
bonheur
et de l’humanité ; il demande attention et toléra
assasier ses yeux de toutes les merveilles qu’on ne peut saisir, quel
bonheur
, quelle ivresse, quel rêve enchanteur, quel rêve
et la destinée de l’humanité, il a résolu à sa manière le problème du
bonheur
; il a mis sa volonté au-dessous de sa puissance
r chansonnier, et il a écrit des odes admirables. Soit prudence, soit
bonheur
, il jouit parmi nous d’un privilège digne d’envie
esse la plus dévouée un accent de franchise plus pénétrant ? Après le
bonheur
d’aimer, le plus grand bonheur est, à coup sûr, d
de franchise plus pénétrant ? Après le bonheur d’aimer, le plus grand
bonheur
est, à coup sûr, de nous révéler tout entier au c
. Eh bien ! il y a telle page des Confidences où nous retrouvons avec
bonheur
toutes ces rares qualités, tous ces dons précieux
omme sur une faute que nul repentir ne saurait effacer. Quand on a le
bonheur
de rencontrer sur sa route un cœur aussi pur, aus
émouvant Il semble que le nom de Bernardin de Saint-Pierre ait porté
bonheur
à M. de Lamartine, car les pages qui nous retrace
uer franchement le néant des plaisirs tumultueux qu’il a pris pour le
bonheur
, il se drape dans sa tristesse et dit adieu aux a
ptueux devient mystique. L’homme qui, la veille, ne concevait d’autre
bonheur
que l’ivresse des sens, qui prenait en pitié, qui
s’émeut et s’attendrit en présence des merveilles de la création. Le
bonheur
qu’elle éprouve à se trouver près de Raphaël, à s
e la seule vie de l’intelligence, qui n’a compris, qui n’a cherché le
bonheur
que sous la forme de la vérité, qui a vu dans la
x où l’âme de la jeune femme se régénère par l’attendrissement, où le
bonheur
devient clairvoyance, où le besoin d’exprimer l’é
qui ne changent jamais, qu’ils entendent et répètent toujours avec un
bonheur
nouveau, leurs espérances qu’ils confondent, comp
ette quand le jour se lève et que l’alouette se met à chanter. Par un
bonheur
singulier, M. de Lamartine a trouvé moyen de conc
avec une limpidité qui ne laisse rien à désirer. Nous assistons avec
bonheur
à l’initiation de cette âme qui s’ignore ; nous é
Raphaël renonce à la possession de Julie, car il ne peut souhaiter un
bonheur
que Julie paierait de sa vie. Une telle défense,
traits. À part quelques pages où M. de Lamartine nous entretient avec
bonheur
de l’admiration qu’il excitait chez les habitants
un charme incontestable qui s’empare du lecteur ; nous respirons avec
bonheur
l’air vif de la montagne, nous errons sans but av
nnait à lui tout entière, qui abandonnait son cœur à l’espérance d’un
bonheur
infini. Il est trop tard maintenant pour se montr
Régina ne regrettera pas la richesse qu’il lui faudrait payer de son
bonheur
. Je comprends donc très bien la colère de Régina
librement à sa passion, ou plutôt il s’est laissé aimer tant que son
bonheur
ne rencontrait aucune résistance. Maintenant que
e rencontrait aucune résistance. Maintenant que l’amour n’est plus un
bonheur
, mais un tourment, il est saisi de pitié pour lui
é que Saluce lui rend, cette richesse qu’il lui renvoie en échange du
bonheur
, sont pour elle de mortelles offenses. C’est pour
r sur leur crédulité. Adrienne est enchaînée au mur d’une prison. Par
bonheur
son geôlier laisse pénétrer jusqu’à elle les deux
ie puissant et richement doué, c’est aussi parce que l’auteur a eu le
bonheur
et le loisir d’attendre sa pensée et de ne pas so
rs sur la fuite irréparable des heures fortunées, sur la fragilité du
bonheur
humain, sur l’amertume des regrets ; mais que fût
ieux qui ravit son regard en extase, il aperçoit et il contemple avec
bonheur
une âme qui lui appartient tout entière, qui réfl
ois rassasié des délices qu’il a souhaitées comme le dernier terme du
bonheur
humain, il s’énerve et languit. Comme il n’a rien
des sens est limitée dans sa durée, il s’attiédit et meurt au sein du
bonheur
même. Rien de pareil dans le cantique de M. de La
ublie le cantique de Salomon pour ne plus songer qu’à la fragilité du
bonheur
humain, pour se consoler dans l’espérance d’une v
cence ! Le développement de l’humanité n’est pas traité avec moins de
bonheur
. Avec un goût que je ne saurais trop louer, l’aut
la vie de la jeune fille nous mène à Dieu par l’attendrissement et le
bonheur
: cette blonde créature dont les yeux réfléchisse
nos spéculations ; la jeune fille devenue femme nous offre l’image du
bonheur
et nous conduit au pied de l’autel pour remercier
’en apercevoir, tant elle est charmée, tant elle se laisse aller avec
bonheur
à la contemplation du tableau qui lui est offert.
, suspendus à sa bouche par une chaîne d’or, nous l’avons écouté avec
bonheur
, avec sympathie, jusqu’au moment où ses lèvres se
rétienne rongée par la rouille des temps . L’astronomie ne porte pas
bonheur
à M. de Lamartine. Après avoir parlé de l’éclipse
une de ses espérances déçues, le cœur ramené à la foi par le néant du
bonheur
qu’il a poursuivi, et retrouvant, dans le passé m
go. La peinture du printemps est pleine de grâce et de fraîcheur ; le
bonheur
du pauvre, pendant les beaux jours de l’année, es
Homère lui paraît plus grand, l’Iliade plus merveilleuse, comme si le
bonheur
agrandissait l’intelligence. Un des principaux mé
cer les plus habiles, et que l’auteur des Géorgiques eût traitée avec
bonheur
. M. Hugo charbonne la face des marmots, emplit le
âme instruite par le malheur et dans l’âme rivée à l’ignorance par un
bonheur
constant. Le poète a tiré bon parti de cette éter
des jours meilleurs. Un rhéteur chicanerait M. Hugo sur l’alliance du
bonheur
et de la gloire, mais il me semble inutile de rév
on des inimitiés qui le poursuivent. Poète lyrique, il jouissait avec
bonheur
des applaudissements qu’il recueillait ; depuis q
ntes ou éplorées, et il s’acquitte de cette double tâche avec un égal
bonheur
. Il manie la controverse littéraire aussi habilem
les Pensées d’Août et relire les Consolations. Je les ai relues avec
bonheur
, et c’est au nom même de l’admiration qu’elles m’
de vouloir, et fait de nous, impuissants désormais pour notre propre
bonheur
, un fléau terrible pour le bonheur d’autrui. Prés
ssants désormais pour notre propre bonheur, un fléau terrible pour le
bonheur
d’autrui. Présentée dans ces termes absolus, la t
ui ont gardé pures et complètes toutes leurs facultés se disputent le
bonheur
et la puissance ; à peine a-t-il fait quelques pa
e fille que chacun de nous a rêvée, faite pour connaître et donner le
bonheur
, capable d’aimer, incapable de deviner et de souh
telle espérance, car la conscience d’un mutuel amour suffirait à son
bonheur
. Habituée aux extases de la prière et de la médit
atholique comprennent et décrivent l’innocence du premier homme et le
bonheur
du paradis terrestre. Et ce n’est pas le seul pas
ge de peu, surveille son honneur, De scrupules sans fin tourmente son
bonheur
, Suit, même en ses écarts, sa droiture pour guide
l’esprit qui le tente, et serait heureux de répéter toujours : Quel
bonheur
d’être un ange, et, comme l’hirondelle, De se rou
rt son domaine On voit le pied de Dieu qui traverse la plaine ! Quel
bonheur
ineffable et quelle volupté D’être un rayon vivan
s réveils Chanter comme un oiseau des milliers de soleils ! Oh ! quel
bonheur
de vivre avec de belles choses ! Qu’il est doux d
a plume de l’Histoire, qui, dit-on, est de ce métal. Il n’a pas porté
bonheur
à Tacite lui-même d’avoir exprimé son immortel mé
voulait pas nous le faire admirer, à nous qui n’avons l’honneur ni le
bonheur
, d’être la femme de M. Qui net et de partager son
égler notre vie. Cette découverte fait jaillir des yeux les larmes du
bonheur
. Ah ! le cœur est trop petit pour contenir de si
la jusqu’à Paris ! Quand elle est à Paris : « Oui, s’écrie-t-elle, le
bonheur
immense qui ne sera jamais payé trop cher, c’est
us ce rapport, comme on a plus de liberté, on devrait obtenir plus de
bonheur
; néanmoins ces penchants avilissants ne valent a
ret de la Divinité. La plupart des hommes cherchent donc à trouver le
bonheur
dans l’émotion, c’est-à-dire, dans une sensation
nstant exercice de cette puissance qu’est le repos et ce qu’il y a de
bonheur
. Les passions qui dégradent l’homme, en resserran
époux que le sort vous a donné, ne sont pas dignes de votre amour, le
bonheur
que ces liens peuvent promettre, n’est plus en vo
ieuses, mais il n’est au pouvoir de qui que ce soit de s’en donner le
bonheur
. C’est donc sous ces différents rapports que j’ai
premières années de son mariage, elle continua sa vie de retraite, de
bonheur
caché et de culture intérieure. Quelques citation
notes d’un temps un peu postérieur, l’expression et le regret de son
bonheur
si complet d’alors, auprès d’une mère qu’elle ne
s à la suite des douleurs de 93 : il y avait surtout un vif besoin de
bonheur
, de repos final et de plaisirs de société. Ce qui
t vers le même temps, après avoir lu celles de Mme Du Châtelet sur le
Bonheur
, nous la montrent bien contraire à cette morale é
, quelques témoignages particuliers et déjà lointains, je saisis avec
bonheur
et je dérobe une page toute lumineuse signée du n
prompt, en effet, à y penser beaucoup de choses. Don Alphonse a eu le
bonheur
, dans une chasse, de sauver la vie de la reine ;
s le goût de la vie intérieure et domestique, tout entière adonnée au
bonheur
des siens, quand elle leur fut enlevée bien préma
us êtes heureuse, dites-vous ; pourquoi donc vous en affliger ? Votre
bonheur
est une preuve de l’affection de Dieu pour vous ;
la raison me le dit. Me voilà vieux, et le plaisir s’envole ; Mais le
bonheur
ne me quitte aujourd’hui, Car j’aime encore, et l
is le font aimer de ceux qu’ont subjugués ses armes. Je conclus qu’un
bonheur
aussi constant n’est point l’effet de cette puiss
qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du temps du
bonheur
qu’il redit, car il n’en sait qu’un ; mais, par u
après l’autre sans m’y oser engager. Amélie m’entretenait souvent du
bonheur
de la vie religieuse ; elle me disait que j’étais
des sentiments de la vie, et si j’avais encore la folie de croire au
bonheur
, je le chercherais dans l’habitude. « La solitude
s, le chant naturel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le
bonheur
. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre
ndais la voix de ma sœur, j’éprouvais un tressaillement de joie et de
bonheur
. Amélie avait reçu de la nature quelque chose de
onta en chaire, et, dans un discours simple et pathétique, peignit le
bonheur
de la vierge qui se consacre au Seigneur. Quand i
cette vie extraordinaire qui n’est pleine que de soucis ; il n’y a de
bonheur
que dans les voies communes. « Un jour le Meschac
deux vieillards, il retourna chez son épouse, mais sans y trouver le
bonheur
. Il périt peu de temps après avec Chactas et le p
et sous une influence bienfaisante, trouver la guérison morale et le
bonheur
? Tel est le sujet abordé et mis en action par M.
rage au contraire, il prend intérêt à sa jeune femme et à leur commun
bonheur
. Herman non plus n’a rien de diabolique ni de cru
passé. Herman, aussi faible que possible, s’en est tiré avec plus de
bonheur
que d’honneur, grâce à la seule énergie de Pompéa
étersbourg où elle est engagée, dit-elle, pour trois ans. L’avenir de
bonheur
du comte Herman et de son Isabelle est désormais
n dernier avis à donner au comte Herman, puisque je m’intéresse à son
bonheur
et à celui d’Isabelle. Je crois peu à la guérison
t je la propose humblement au comte Herman, afin de mieux assurer son
bonheur
et de fortifier sa constance ; car, comme tous le
ines Tendresses (1875). — La Justice (1878). — Le Prisme (1886). — Le
Bonheur
(1888). — L’Expression dans les beaux-arts (1890)
mer. » M. Sully Prudhomme a accompli cette mission délicate avec un
bonheur
mérité. Il avait, pour y réussir, non seulement l
achim Gasquet M. Sully Prudhomme, avec ses poèmes, la Justice, le
Bonheur
, a voulu, et cet effort mérite tous les éloges, f
s seulement l’agréable ; que, grâce à Dieu, le plaisir ou du moins le
bonheur
s’ajoute ordinairement à la vertu, mais que l’idé
ue l’idée même de la vertu est essentiellement différente de celle du
bonheur
. Là-dessus nous sommes ouvertement de l’avis de R
cusé se défende sur ce motif, que le meurtre commis doit servir à son
bonheur
; que d’ailleurs la personne tuée était si malheu
ns que je n’ai point faites, et qui tour à tour remplissent ma vie de
bonheur
ou de misère malgré que j’en aie et indépendammen
mettre à l’épreuve de la réflexion. Ô Psyché ! Psyché ! respecte ton
bonheur
; n’en sonde pas trop le mystère. Garde-toi d’app
ritable objet. L’amour spontané a la grâce naïve de l’ignorance et du
bonheur
. L’amour réfléchi est bien différent ; il est sér
che généreuse. L’admiration est à la fois pour celui qui l’éprouve un
bonheur
et un honneur. C’est un bonheur de sentir profond
à la fois pour celui qui l’éprouve un bonheur et un honneur. C’est un
bonheur
de sentir profondément ce qui est beau ; c’est un
tonnement naïf se peint sur la figure du jeune pâtre qui regarde avec
bonheur
sa belle compagne. Pour celle-ci, son adorable vi
elque langue où, à côté des mots de plaisir, d’intérêt, d’utilité, de
bonheur
, ne se trouvent aussi les mots de sacrifice, de d
réussi dans quelque démarche, entreprise pour notre intérêt et notre
bonheur
, nous éprouvons un sentiment de peine qu’on appel
lonté libre et du désir, du devoir et de l’intérêt, de la vertu et du
bonheur
, avec cette croyance profondément enracinée que l
ertu et du bonheur, avec cette croyance profondément enracinée que le
bonheur
est une récompense due à la vertu, et que le crim
instant, mais réparti sur une certaine étendue de la durée, c’est le
bonheur
. Le bonheur, comme le plaisir, est relatif à celu
is réparti sur une certaine étendue de la durée, c’est le bonheur. Le
bonheur
, comme le plaisir, est relatif à celui qui l’épro
s-mêmes, c’est nous seuls que nous aimons, en aimant le plaisir et le
bonheur
. L’intérêt est ce ressort qui nous pousse à reche
qui nous pousse à rechercher en toutes choses notre plaisir et notre
bonheur
. Si le bonheur est le but unique de la vie, l’int
e à rechercher en toutes choses notre plaisir et notre bonheur. Si le
bonheur
est le but unique de la vie, l’intérêt est le mob
ouissances qui peuvent amener des regrets, et sacrifier le plaisir au
bonheur
, c’est-à-dire au plaisir encore mais plus durable
as autre chose que la morale du plaisir perfectionnée, substituant le
bonheur
au plaisir, l’utile à l’agréable, la prudence à l
s passions, discerne ce qui est vraiment utile, et marche sûrement au
bonheur
. Le vice est cet égarement d’esprit et de caractè
r. Le vice est cet égarement d’esprit et de caractère qui sacrifie le
bonheur
à des plaisirs sans durée ou pleins de dangers. L
conséquences de la vertu et du vice : pour n’avoir pas su chercher le
bonheur
par le chemin de la sagesse, on est puni en ne l’
l’horreur de la mort, qui n’ait de goût ni pour le plaisir ni pour le
bonheur
, en un mot destitué de tout intérêt personnel, un
amour de soi, l’instinct de la conservation, le goût du plaisir et du
bonheur
, les passions qui animent la vie, l’espérance et
aussi vrais, tout aussi légitimes ? L’homme cherche le plaisir et le
bonheur
, mais n’y a-t-il pas en lui d’autres besoins, d’a
genre humain me l’impose : et si j’y manque, je suis déshonoré. Si le
bonheur
est le but suprême, le bien et le mal n’est pas d
mais j’aime mieux le repos que la fortune, et au seul point de vue du
bonheur
, l’activité n’est pas meilleure que la paresse. R
plus ou moins bien suivis, c’est, en fin de compte, plus ou moins de
bonheur
et de malheur. Or, je vous prie, suis-je obligé d
suis-je obligé d’être heureux ? L’obligation peut-elle tomber sur le
bonheur
, c’est-à-dire sur une chose qu’il m’est également
l’obligation imposée. Mais ma liberté ne peut pas grand-chose sur le
bonheur
, qui dépend de mille circonstances indépendantes
la vertu, car la vertu n’est qu’un emploi de la liberté. De plus, le
bonheur
n’est en soi moralement ni meilleur ni pire que l
de bien entendre son intérêt, de fuir le malheur et de rechercher le
bonheur
. Je fais grand cas de la prudence. Je veux établi
r. Je fais grand cas de la prudence. Je veux établir seulement que le
bonheur
est une chose et que la vertu en est une autre, q
t que la vertu en est une autre, que l’homme aspire nécessairement au
bonheur
, mais qu’il n’est obligé qu’à la vertu, et que, p
points de leur nature qui correspondent au plaisir, à la richesse, au
bonheur
. Dieu nous a faits avec des puissances inégales p
t, et qui obéit fatalement à ses désirs, à l’attrait du plaisir et du
bonheur
, en supposant qu’il fasse, sans aucun autre motif
institution, naturelle et divine, de la récompense de la vertu par le
bonheur
, et de la réparation de la faute par une souffran
terre, ne pensant qu’à nous-mêmes, ne cherchant que le plaisir et un
bonheur
misérable, quelles souffrances noblement supporté
d’envie ils nous y réservent, quel ordre social ils chargent de notre
bonheur
, quelle politique enfin dérive de leur morale192.
e la sensation et de l’intérêt de tirer un seul jour de liberté et de
bonheur
pour l’espèce humaine. Dès que le droit, c’est la
e de souffrir pour l’expier. Voilà pourquoi nous souhaitons à l’un du
bonheur
et à l’autre une souffrance réparatrice. La bienv
nt aussi et incomplet. Des partisans de la morale de l’utilité et du
bonheur
ont tenté de sauver leur principe en le généralis
r principe en le généralisant. Selon eux, le bien ne peut être que le
bonheur
; mais l’égoïsme a tort d’entendre par là le bonh
peut être que le bonheur ; mais l’égoïsme a tort d’entendre par là le
bonheur
de l’individu ; c’est le bonheur général qu’il fa
’égoïsme a tort d’entendre par là le bonheur de l’individu ; c’est le
bonheur
général qu’il faut entendre. Constatons d’abord q
ierais à celui des autres. Le but suprême de la vie humaine, c’est le
bonheur
, dites-vous. J’en conclus fort raisonnablement qu
’en conclus fort raisonnablement que le but suprême de ma vie est mon
bonheur
. Pour me demander le sacrifice de mon bonheur, il
prême de ma vie est mon bonheur. Pour me demander le sacrifice de mon
bonheur
, il faut en appeler à un autre principe que le bo
crifice de mon bonheur, il faut en appeler à un autre principe que le
bonheur
même. Considérez à quelle perplexité me condamne
mieux établies, relèvent les misères les plus désespérées, mêlent le
bonheur
et le malheur, confondent toutes les prévoyances.
craint la douleur et cherche le plaisir, fuit le malheur et désire le
bonheur
, c’est-à-dire la sensibilité animée par l’imagina
intéressé. Le calcul auquel j’obéis est plus sûr, si vous voulez ; le
bonheur
qu’on me fait espérer est plus grand ; mais je ne
archepied à la fortune, vous prononcez encore que, loin de mériter le
bonheur
, il a mérité de souffrir en réparation de sa faut
se, dans l’esprit de l’homme, l’idée d’une loi suprême qui attache le
bonheur
à la vertu, le malheur au crime. Ôtez l’idée de c
u mal, contient le principe de l’harmonie naturelle de la vertu et du
bonheur
. Qu’avons-nous fait jusqu’ici ? Nous avons fait c
aine, comme le remords en représentait la révolte. Il témoigne par le
bonheur
intérieur qu’il me donne de l’accord sublime du b
moigne par le bonheur intérieur qu’il me donne de l’accord sublime du
bonheur
et de la vertu, tandis que le remords est le prem
que les conséquences du bien ne peuvent manquer d’être heureuses. Le
bonheur
, séparé du bien, n’est qu’un fait auquel ne s’att
ffet du bien, il entre dans l’ordre moral, il l’achève. La vertu sans
bonheur
et le crime sans malheur sont une contradiction,
néreusement accepté et courageusement supporté ait pour récompense le
bonheur
même qui a été sacrifié. De même, il est de l’éte
l est de l’éternelle justice que le crime soit puni par le malheur du
bonheur
coupable qu’il a tenté de surprendre. Maintenant
monde, puisque le monde dure. L’ordre est-il quelquefois troublé, le
bonheur
et le malheur ne sont-ils pas toujours distribués
réservé de rétablir tôt ou tard la sainte harmonie de la vertu et du
bonheur
par des moyens qui lui appartiennent. Mais le mom
ent a pour objet de rendre sensible à l’âme le lien de la vertu et du
bonheur
. Il est l’application directe et vivante de la lo
es, d’assurés et bienfaisants témoins de l’harmonie de la vertu et du
bonheur
. Voilà les faits tels qu’une description fidèle l
tre système ? Non ; nous reconnaissons dans l’âme humaine un désir de
bonheur
qui est l’œuvre de Dieu même. Ce désir est un fai
l doit donc avoir sa place dans un système fondé sur l’expérience. Le
bonheur
est une des fins de la nature humaine ; seulement
. Mais cette loi est bien dure et en contradiction avec l’instinct du
bonheur
. Ne craignez rien : l’auteur bienfaisant de notre
, la douce et aimable force du sentiment : il a attaché en général le
bonheur
à la vertu ; et pour les exceptions, car il y en
oute morale, fonder le devoir, la vertu, le bien sur le seul désir du
bonheur
? Ce serait la preuve d’un grand aveuglement et d
nt et d’une grande stérilité. Au contraire immolera-t-on le besoin du
bonheur
, l’espoir de toute récompense, humaine ou divine,
ation du bien amène justement après soi la récompense ou la peine, le
bonheur
ou le malheur ? Nous lirons encore une unité vrai
ue la société est indispensable à la conservation de l’homme et à son
bonheur
, à son développement intellectuel et moral. Mais
oublier sa personne, d’aimer un autre que soi, et de se dévouer à son
bonheur
, ou, ce qui vaut mieux, à son perfectionnement, c
nné. Or, c’est un fait que le bien n’amène pas toujours à sa suite le
bonheur
, ni le mal le malheur. Remarquons d’abord que si
sque toujours bienfaisante. La vertu a ses peines, mais le plus grand
bonheur
est encore avec elle, comme le plus grand malheur
bonne et la mauvaise santé est, après tout, la plus grande partie du
bonheur
et du malheur. À cet égard, comparez la tempéranc
u est la conscience. La paix ou le trouble de la conscience décide du
bonheur
ou du malheur intérieur. À ce point de vue, compa
ut développement. J’aurais aimé, après avoir distingué la vertu et le
bonheur
, à vous les montrer presque toujours unis par l’a
tout la justice est déjà dans ce monde, et que le plus sûr chemin du
bonheur
est encore la vertu. C’était l’opinion de Socrate
e désenchantement fatal dont successivement tous ses succès, tous ses
bonheurs
sont atteints. S’il savait lire en lui-même, il r
e les régler ; nous n’avons pas voulu arracher de l’âme l’instinct du
bonheur
, sans lequel la vie ne serait pas supportable un
portons en nous-mêmes. Cet ordre suppose l’harmonie de la vertu et du
bonheur
; il la réclame donc. Sans doute cette harmonie p
re. 119. Voyez plus haut, leçon vi, p. 149. 120. Je n’ai pas eu le
bonheur
d’entendre moi-même la musique religieuse du Vati
e 202 : « Définir la vertu une disposition habituelle à contribuer au
bonheur
des autres, c’est concentrer la vertu dans une se
une vertu, quand on définit la vertu une disposition à contribuer au
bonheur
des autres ? Dira-t-on que l’empire sur soi-même
ce, c’est de l’agrément ; il n’est sérieux que quand il s’agit de son
bonheur
, il n’est sage que quand il conseille de le cherc
Heureuse la femme qui lui plaît, malheur à celles qui le trahissent,
bonheur
immortel à ses amis ! Son livre est l’écho de son
s du sage et voluptueux solitaire de Tibur. Honneur aux Didot futurs,
bonheur
aux poètes qui les auront pour illustrateurs !
adresse Horace, son ami, demeuré attaché par son indolence et par son
bonheur
champêtre au rivage. Jamais une tendresse de mère
. Admirez comme cette béatitude est la même pour tous ceux qui ont le
bonheur
d’avoir un toit ou un verger à eux sous un ciel c
de la flamme éclatante du foyer ! » Que manque-t-il à ce tableau du
bonheur
facile d’un paysan d’Ustica, si ce n’est le contr
de sa vie, ne les avait pas méritées ; il avait préféré le plaisir au
bonheur
: son isolement l’en punissait. XVIII Négl
x qui naviguent au-delà des mers ; ce que tu vas chercher si loin, le
bonheur
, est ici : il est même à Ulubria. » XIX
t à ma noblesse, ajoutera à mon mérite. Vous ajouterez que j’ai eu le
bonheur
d’être aimé, tant dans les camps que dans la vill
l’homme, telle est la vie, telles sont les œuvres de ce philosophe du
bonheur
et de ce poète du loisir. Maintenant qu’en penson
ur les témoins confus, pour les confidents et les dépositaires de son
bonheur
: Ô lac, rochers muets, grottes, forêt obscure,
i interdit, même au prix d’une faiblesse, de donner ni de recevoir le
bonheur
. La jeune femme a puisé dans son éducation et dan
une pureté surnaturelle : « … Vous trouveriez ce que vous appelez un
bonheur
, dit-elle à son amant ; mais ce bonheur serait un
veriez ce que vous appelez un bonheur, dit-elle à son amant ; mais ce
bonheur
serait une faute pour vous ! Et pour moi… je desc
ans un dernier pèlerinage d’adieu, qu’avant de quitter leur séjour de
bonheur
, les deux amants vont faire à tous les sites préf
vec autant d’ardeur qu’à celle qui peut me découvrir la route du vrai
bonheur
. Venez donc, et ne manquez pas d’apporter avec vo
e ce grand et terrible événement, ses inquiétudes se portèrent sur le
bonheur
des personnes de sa famille qu’il laissait après
ça l’entretien en remarquant qu’on peut regarder comme jouissant d’un
bonheur
solide et réel ceux qui, après avoir perfectionné
ontemplation abstraite de la vérité constitue seule l’essence du vrai
bonheur
, Laurent avait élevé des objections auxquelles l’
e gouvernement. Il la signala à cette époque par un poëme sur le vrai
bonheur
, sous la forme d’un entretien champêtre entre un
— Je lui répondis : Je ne sais s’il est des trésors plus précieux, un
bonheur
plus doux et plus touchant que celui qu’on goûte
mble et obscur de l’autre, qu’il faut chercher le véritable et solide
bonheur
; mais qu’on ne saurait le trouver, en dernière a
on maître : Il pensa me gâter. A la fin, grâce aux dieux, Horace, par
bonheur
, me dessilla les yeux. L’auteur [l’auteur qu’il a
divin. La médiocrité de condition, d’état, de fortune, etc., c’est le
bonheur
. C’est Horace qui l’a dit ; non pas le premier, c
onsidère la médiocrité comme étant d’or, comme étant le métal même du
bonheur
. Sur le bonheur de la médiocrité vous avez, par e
ocrité comme étant d’or, comme étant le métal même du bonheur. Sur le
bonheur
de la médiocrité vous avez, par exemple, les Deux
ste très vilain, il insulte au malheur de son camarade. Mais enfin le
bonheur
, c’est dans la médiocrité qu’il faut le chercher
esse. Voilà donc les principaux textes de La Fontaine relativement au
bonheur
de la médiocrité et au grand avantage qu’elle a s
exacte, la morale n’a pas commencé là même où nous en sommes, car le
bonheur
de la médiocrité, c’est de la morale, si vous vou
ercher l’explication, si d’ailleurs il n’a pas eu plus qu’un autre le
bonheur
de la rencontrer. Il proclame l’existence nécessa
rate, son aïeul, le premier médecin du monde ; mais de plus il eut le
bonheur
d’avoir pour collaborateur le plus vaste des conq
ier, qu’il y ait en ce monde un désaccord inique entre la vertu et le
bonheur
. Ce monde, tel qu’il est fait, est en général ass
D’ailleurs, en observant bien ce monde, il est facile de voir que le
bonheur
y dépend presque entièrement de nous ; il est le
en ce monde, parce qu’il y a fini par la ciguë. Mais si le rapport du
bonheur
et de la vertu est suffisant dès ici-bas, ce qui
fin, moins déterminé et plus acceptable, sous le spécieux prétexte du
bonheur
. « La loi morale, et par conséquent aussi la scie
l’intérêt, sous quelque masque qu’il se dissimule ; fortune, plaisir,
bonheur
même, elle ne peut accepter aucun de ces mobiles
re et mérité de son labeur, ni le plaisir, besoin de sa nature, ni le
bonheur
, tendance spontanée et constante de tous ses effo
ins cas, assez rares d’ailleurs, sacrifier au bien fortune, plaisirs,
bonheur
, vie même ; et que s’il ne sait pas accomplir ce
es mobiles, issus à différents degrés de l’intérêt, fortune, plaisir,
bonheur
, ne sont que ses tyrans. « Il n’y a donc point d’
faire parler au cœur des peuples, en supposant qu’on ait soi-même le
bonheur
de l’entendre. La philosophie en est toujours réd
ba entre les mains. Oh ! alors ce fut tout autre chose ; il sentit un
bonheur
, un charme indicible ; rien ne l’arrêtait dans ce
aujourd’hui, déjà depuis bien des années cette voix est muette, et le
bonheur
dont je jouissais dans ce contact avec sa personn
aient de nouveau comme autrefois. — Mais on le sait, quel que soit le
bonheur
que nous ayons à penser à un mort bien-aimé, le f
le voyais seulement tous les huit jours, le soir ; souvent j’avais le
bonheur
de le voir à midi tous les jours, tantôt en grand
, et dans la plaine en fleurs bruissait l’eau du ruisseau. Alors quel
bonheur
de l’écouter ! Sa présence enivrait, et chacune d
dissipèrent aussitôt mon embarras. Nous nous assîmes sur le sofa. Le
bonheur
de le voir, d’être près de lui, me troublait, je
goureux, qu’il pouvait faire plusieurs lieues à pied. C’était un vrai
bonheur
de le regarder. Aussitôt après nous être mutuelle
t lesquelles il pouvait être près d’elle, il avait eu là des jours de
bonheur
, la séparation avait été très pénible, et dans sa
lus que moi pensait à ce qu’il disait, Schiller avait eu le singulier
bonheur
de passer pour l’ami tout particulier du peuple.
érieure. À mes rêveries et à mes créations poétiques je dois mon vrai
bonheur
. Mais combien de troubles, de limites, d’obstacle
l’œuvre la plus belle de votre vie. Il faudrait montrer au monde quel
bonheur
César lui aurait donné, comme tout aurait reçu un
à l’esprit. Que celui qui a la foi en une durée future jouisse de son
bonheur
en silence, et qu’il ne se trace pas déjà des tab
aussi pour ceux qui n’ont pas été très bien partagés ici-bas pour le
bonheur
, et je parierais que, si le bon Tiedge avait eu u
é de ma main tous les arbres il y a plus de quarante ans ; j’ai eu le
bonheur
de les voir pousser, et je jouis déjà depuis asse
c eux près de la table. On apporta bientôt de la lumière, et j’eus le
bonheur
de voir Goethe devant moi plein de vivacité et de
elque chose comme cela. Ordinairement ces personnes n’ont pas joui du
bonheur
de l’amour, et elles cherchent un dédommagement d
l’allée du jardin. La flèche alla à peu près à trente pas. J’avais un
bonheur
que je ne peux dire à voir ainsi Goethe tirer ave
. de Mathisson ne doit pas croire que c’est à lui que sera réservé le
bonheur
de surnager, et je ne dois pas croire que c’est à
s, quelque chose me disait que certainement je vous trouverais ; quel
bonheur
! Dieu soit loué ! c’était vrai ! — Mais, méchant
me tenant par la main pour me conduire. J’étais dans un inexprimable
bonheur
, non seulement de la revoir, mais de n’avoir pas
avec nous, du moins dans notre esprit, et Goethe rappela encore avec
bonheur
maint bon souvenir de lui. Je montai plus tard av
onde troubler une hospitalité si amicale, et je vous souhaite tout le
bonheur
possible. — C’est là une des meilleures histoires
as à y loger sans embellissements préalables. Goethe l’a habitée avec
bonheur
pendant des années, et il y a composé une grande
même que je vivais en ta vie, je suis morte en ta mort. Morte à tout
bonheur
, à toute espérance ici-bas. J’avais tout mis en t
me l’âme qui pressent le quelque autre part le croit aussi. Eh ! quel
bonheur
que tout ne soit pas ici ! Impossible, impossible
i vois une tombe, où est renfermé tout ce que j’ai eu d’espérance, de
bonheur
en affection humaine. Oh ! que cela dépend de tou
âme : il y a dans ce dégagement une liberté pleine de jouissances, un
bonheur
inconnu, que je crois bien que pour faire durer o
en toutes ces choses, et quand je songe à tout ce que j’avais mis de
bonheur
dans un être qui n’est plus maintenant qu’en souv
du peu qui m’y pouvait plaire. J’ai des liens de cœur, plus aucun de
bonheur
, de fête. Maurice et moi nous nous tenions intéri
cela me serait doux si je ne pensais pas à Maurice, à qui je dois ce
bonheur
dont je jouis après sa mort ! J’ai voulu voir sa
oir coûté au dévouement d’une sœur accomplie sa dot, son mariage, son
bonheur
; et cette sœur, à la fois souffrante et heureuse
ouces. Dès les premières pages, on y lit une délicieuse invocation au
bonheur
domestique, dont Cowper ne jouissait qu’imparfait
quelqu’un qui a mis la main à la bêche et à la terre. Un sentiment de
bonheur
circule dans ces descriptions aimables ou savante
sans qu’il y ait souci. Ainsi béni du ciel, je fais le tableau de mon
bonheur
. » Mais c’est dans le chant du Soir d’hiver qu’il
poète mitonné (coddled). Thomas Moore posait en principe que génie et
bonheur
domestique sont deux éléments antipathiques et qu
e aimable cousine, une compagne d’enfance, qu’il avait retrouvée avec
bonheur
et dont la fortune était considérable, lady Heske
où il a trouvé le charme et où il nous a rendu de si vives images du
bonheur
. On n’a jamais lutté avec plus de constance et de
nieuses, mais gâtées par du bizarre. Il a fait un petit traité sur le
bonheur
, qui est le plus sec et le plus désagréable du mo
le plus sec et le plus désagréable du monde ; on n’a jamais parlé du
bonheur
d’une manière plus maussade. Dans sa Vénus physiq
espèces de magiciens, qui, par leurs prestiges, nous font trouver le
bonheur
, il faut avouer, d’un autre côté qu’ils nous font
s espèces de magiciennes qui, par leur prestige, nous font trouver le
bonheur
, mais ne nous découvrent pas la vérité. Si elles
que vous nous rejoigniez bientôt. Vous avez eu un bon père, c’est un
bonheur
que n’ont pas eu tous vos amis. C’est une raison
a fin une pensée fort délicate : « Vous avez eu un bon père, c’est un
bonheur
que n’ont pas eu tous vos amis. » Ce retour, à pe
ntes de la jeunesse, de la nature et de l’innocence ! Ce n’est pas le
bonheur
des jouissances vives, c’est le calme qu’il met e
la gaieté des premières classes de la société n’est point un signe de
bonheur
pour la nation. Pour que l’état politique et phil
en France. Les femmes n’ont joui nulle part, comme en Angleterre, du
bonheur
causé par les affections domestiques. Dans les pa
paisibles esprits s’envolent vers des lieux où règnent l’amour et le
bonheur
immortel. 54. Essai sur les Fictions.
à la vie, apprennent pour les avoir entiers sentis le désastre et le
bonheur
, et reviennent désemparés et las du jeu d’enfer d
adorée sans espoir, qu’une mère chérie lui retrouve et lui donne : le
bonheur
sans phrase, le bonheur des mains jointes, des ex
ne mère chérie lui retrouve et lui donne : le bonheur sans phrase, le
bonheur
des mains jointes, des extases, de l’impuissance
de notre reconnaissance veut une personnalité… La vie s’attaque à ce
bonheur
. C’est le caractère ardent, héroïque du duc Flori
un homme plus complètement vaincu que ce René, qui méritait tous les
bonheurs
et toutes les victoires, et qui est un exemple de
ateur fut Guizot. Le hasard seul d’une trouvaille de bibliothèque, le
bonheur
de quelque carton à renseignements découvert, a p
r ses qualités, put lui rappeler sa mère, la grande Yolande d’Aragon.
Bonheur
pour un autre, que de telles femmes autour de soi
lent enchantés de lui échoir ; mais cela ne l’avance guères. Tous ces
bonheurs
, qui ressemblent à des moqueries du hasard, tous
▲