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1 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
prestige de l’idée à son profit, et, pour la faire coïncider avec ses besoins , la déforme, la conçoit autre qu’elle n’est. Dans
orme aux attitudes qu’elle prescrit et qui ont été inventées pour les besoins d’une autre activité, il s’astreint à des gestes
ésir commun réunit en ira groupe homogène des hommes animés des mêmes besoins et qui appartiennent à des nationalités différent
utre, ainsi que le boudhisme, qu’une attitude pour se résigner et, au besoin , pour mourir : les faibles, convaincus de leur fa
entale pour s’emparer des forces de la nature, à un accroissement des besoins , à une culture scientifique, dont le monde antiqu
édés différents, selon des quantités variables et appropriées à leurs besoins particuliers. Dans tous ces cas, chaque physiolog
es races du nord plus proches de la sauvagerie barbare et qui avaient besoin pour se maîtriser de contraintes majeures, compos
la morale chrétienne élaborée par un groupe plus violent, et qui eût besoin , à l’époque où il emprunta sa discipline au chris
vis des autres groupes. La méconnaissance de soi-même et de ses vrais besoins entraîne ici ses conséquences funestes : la colle
y a pour un peuple à être dupe d’une idée générale, il n’est pas même besoin de faire entrer en ligne de compte coefficient d’
ormules impératives édictées à l’origine pour faire face aux premiers besoins de moralité ont perdu le pouvoir de contraindre p
ttitude d’utilité préparée par une autre nation en vue de ses propres besoins . De fait il semble que, sous couleur d’anticléric
estantisme anglo-saxon, l’idée humanitaire qui, sous l’influence d’un besoin plus complexe, s’est enrichie d’une inflexion nou
destin l’appelait à se mêler, Il s’agit dans cette hypothèse, est-il besoin de le noter, d’un calcul de l’inconscient, dicté
it né, et que l’homme après la mort continuait d’être animé des mêmes besoins qu’il avait ressentis durant la vie. « Pour que l
morts, de fixer les rites de la sépulture. Il leur fallut pourvoir au besoin de cette vie souterraine qui devait être la leur
tre proposées à des mentalités nouvelles, à des hommes en proie à des besoins différents. Le beau livre de Fustel de Coulanges
cette croyance entre encore en lutte avec la réalité nouvelle et les besoins nouveaux qu’elle contrarie. Elle conserve longtem
isément la lutte entre une attitude d’utilité nouvelle, exprimant des besoins immédiats, et la croyance idéologique qui, sous u
ique qui, sous une apparence sacrée, n’exprimait rien de plus que des besoins anciens. C’est cette lutte dont Fustel de Coulang
de deux grands peuples pour mettre leurs lois en harmonie avec leurs besoins . 9. Le Bovarysme des déracinés, juillet 1900.
2 (1761) Apologie de l’étude
faire ; pourquoi entreprendre de plaider une cause qui en a si peu de besoin  ? Et qu’y a-t-il de plus propre que l’étude à nou
mes en nous, un naturel et un factice. Le premier ne connaît d’autres besoins que les besoins physiques, d’autres plaisirs que
naturel et un factice. Le premier ne connaît d’autres besoins que les besoins physiques, d’autres plaisirs que celui de les con
, sans passions et sans ennui. L’homme factice, au contraire, a mille besoins d’institution, et pour ainsi dire métaphysiques,
os semblables nous met à portée de satisfaire sans, aucun travail les besoins physiques et réels, les besoins factices et métap
de satisfaire sans, aucun travail les besoins physiques et réels, les besoins factices et métaphysiques viennent s’offrir alors
essaire à nos désirs, et par conséquent à notre existence. Or, de ces besoins imaginaires, souvent plus impérieux que les besoi
tence. Or, de ces besoins imaginaires, souvent plus impérieux que les besoins naturels, le plus universel et le plus pressant e
t animal affamé de la fable ! Que de moyens d’être heureux sans avoir besoin de personne ! J’ai passé mes plus belles années à
résents et futurs ? En repliant votre esprit sur lui-même, sans avoir besoin d’interroger celui des autres, vous auriez senti
és des sophistes, que vous deviez étudier la morale ; malheur à qui a besoin de lire des livres pour être honnête homme ! Vous
ences exactes des éloges et peu de lecteurs. Dans ces sciences on n’a besoin de personne pour se juger : dans les matières de
3 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
ments, étudions-la en économie où nous aurons à considérer plutôt des besoins et des intérêts. L’économie est peut-être le doma
plusieurs raisons. La première est l’universalité et l’uniformité des besoins économiques fondamentaux. Les individus diffèrent
. Les individus diffèrent beaucoup moins les uns des autres par leurs besoins économiques que par leurs besoins sentimentaux, i
moins les uns des autres par leurs besoins économiques que par leurs besoins sentimentaux, intellectuels et moraux. L’estomac
mentaux, intellectuels et moraux. L’estomac est un fait universel. Le besoin de bien-être, de confort est commun à peu près à
à peu près à tous les hommes de notre civilisation. Dans l’ordre des besoins et des fins économiques, l’homme le plus individu
is en règle générale une certaine communauté de fins et de moyens, de besoins , de désirs et de modes d’action s’impose en écono
, et un procureur de bons procès dans chaque famille. Un architecte a besoin d’un bon incendie qui réduise en cendres le quart
l’Argent : ancilla ploutocratiae 82. — En régime collectiviste, les besoins d’indépendance de l’individu seraient-ils mieux s
représente l’exception, le privilège en économie ; le raffinement des besoins et des goûts. À ce titre, il est la raison d’être
’âme… Celui qui s’adonne au commerce s’entend à tout taxer d’après le besoin du consommateur et non d’après son besoin personn
end à tout taxer d’après le besoin du consommateur et non d’après son besoin personnel ; chez lui, la question des questions,
ont déjà banalisées, qui sont cotées à la Bourse, qui répondent à des besoins très répandus ou susceptibles de se répandre larg
hera qu’une moyenne de production destinée et donner satisfaction aux besoins moyens d’une population donnée. Les goûts d’excep
besoins moyens d’une population donnée. Les goûts d’exception et les besoins d’exception seront méconnus et par suite les apti
s en circulation. La société, s’assurera si elles correspondent à des besoins « réels » c’est-à-dire suffisamment généraux. On
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
ition dans le monde, par la puissance de leurs talents divers, par le besoin de produire dont ils étaient pressés, par l’émula
ce qui ramenait toujours à plaire au roi. Molière et Boileau avaient besoin de la protection immédiate du roi ; ils en avaien
eau avaient besoin de la protection immédiate du roi ; ils en avaient besoin pour le plus noble et le plus cher de leurs intér
leur talent en acquérait plus d’éclat. La Fontaine et Racine avaient besoin , l’un de l’imagination des femmes de la cour pour
ment le pathétique dont la sienne renfermait le secret ; tous avaient besoin du roi pour obtenir la vogue, objet ordinaire de
on des talents, et souvent leur unique récompense. Tous aussi avaient besoin l’un de l’autre, et pour se soutenir contre les m
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
mmes Les hommes n’ont aucun plaisir naturel qui ne soit le fruit du besoin , et c’est peut-être ce que Platon vouloit donner
il a dit en son stile allegorique, que l’amour étoit né du mariage du besoin avec l’abondance. Que ceux qui composent un cours
rs de contestation pour en faire la base de mes raisonnemens. Plus le besoin est grand, plus le plaisir d’y satisfaire est sen
ne sçauroient apprêter, pour ainsi dire, le plaisir aussi bien que le besoin . L’ame a ses besoins comme le corps, et l’un des
er, pour ainsi dire, le plaisir aussi bien que le besoin. L’ame a ses besoins comme le corps, et l’un des plus grands besoins d
e besoin. L’ame a ses besoins comme le corps, et l’un des plus grands besoins de l’homme est celui d’avoir l’esprit occupé. L’e
6 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
et affranchit si bien du reste de la terre, que l’être sensible qui a besoin d’échapper à toutes les prétentions de l’amour-pr
positif, tout est déterminé, tout est entraînant, il le veut, il en a besoin , il en sera plus heureux ; un instant de sa journ
enfin, si l’on veut bénir le don inconnu de la vie, il faut qu’il ait besoin de votre existence, et que vous puissiez considér
sie comme dans le regret de n’être plus aimé ; la jalousie inspire le besoin de la vengeance, le regret ne fait naître que le
dira, que peu importe au sentiment l’idée du devoir, qu’il n’en a pas besoin tant qu’il existe, et qu’il n’existe plus dès qu’
a pas besoin tant qu’il existe, et qu’il n’existe plus dès qu’il en a besoin . Il n’est pas vrai du tout, que dans la moralité
sont sûrs, parce qu’ils les estiment ; ils en sont sûrs, parce que le besoin qu’elles ont de l’appui de l’homme qu’elles aimen
la longue tout ce qui leur serait inférieur. Et comme les femmes ont besoin d’admirer ce qu’elles aiment, les hommes se plais
stinée a des appuis indestructibles ; mais si vous vous abandonnez au besoin d’être aimée, les hommes sont maîtres de l’opinio
fidèle aux serments que l’opinion publique ne garantit pas, et qui a besoin de la constance pour jouir du vrai bonheur d’aime
ticulières, les âmes passionnées qui s’abandonnent à leur nature, ont besoin d’envisager cette ressource pour ne pas se déprav
7 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
sont bornés : ils ne vont pas au-delà de la satisfaction présente des besoins les plus grossiers. « Pour tous ces êtres n’exist
ord il trouve qu’elle contient tout ce qu’il faut pour satisfaire ses besoins  : c’est l’âge des espérances, des illusions. « Pu
p de choses lui échapper, beaucoup de ses espérances trompées, de ses besoins non satisfaits ; il souffre, il se plaint, c’est
ant le plus illustre. Accablé, tourmenté, poursuivi sans cesse par le besoin d’une solution, il tombe dans la mélancolie. La p
rogrès de la civilisation, ses idées se dégagent ; il ne sent plus le besoin de figures, de symboles, il devient mûr pour conn
ransporte dans le présent, au milieu des sympathies, des pensées, des besoins de la société actuelle, pour interroger ses désir
ge mûr, après tous les progrès de la civilisation, la raison n’a plus besoin de formes pour comprendre ; elle saisit la vérité
n’est plus le temps de l’inspiration, dit-il, aujourd’hui on n’a plus besoin de formes religieuses. Il y a bien des erreurs da
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
rcice, une vue trouble des objets31. Le lapin domestique n’ayant plus besoin de dresser l’oreille à la menace du danger, les m
d’acquisition avec dépense insuffisante produit la peine négative du besoin  : l’enfant bien nourri souffre de l’immobilité ;
inférieurs. Ces organismes élémentaires sont sollicités à agir par un besoin , et un besoin est une peine plus ou moins notable
s organismes élémentaires sont sollicités à agir par un besoin, et un besoin est une peine plus ou moins notable, tout au moin
plus ou moins notable, tout au moins un malaise ; la satisfaction du besoin est suivie de plaisir. Ce rythme du plaisir et de
ui, jusqu’alors, avait été normale, pour développer ainsi de nouveaux besoins et les satisfaire. Les êtres sont une armée en ma
irs curatifs, ἰατρεῖαι ἡδοναί, remèdes de la douleur, soulagements du besoin , et les plaisirs essentiels, actifs, dus à l’exci
lle victoire » sur ces « demi-douleurs ». La satisfaction de tous ces besoins élémentaires nous donne quantité de demi-plaisirs
n d’une peine préalable. Invoquer ici des malaises sous-entendus, des besoins imperceptibles et latents, une tension des nerfs
e simple remplissement exact d’un vide, la satisfaction adéquate d’un besoin préexistant : il est un surplus, un surcroît. Con
le plaisir distinct présuppose quelque malaise antécédent ou quelque besoin . Il est agréable de manger ou de boire quand on a
scientifiques pour lesquelles la sensibilité supérieure est libre du besoin et de la « faim », tandis que la sensibilité infé
a passivité. L’indépendance possible de la sensibilité par rapport au besoin et à la douleur, déjà manifeste pour les sens les
me cause excite l’activité et la satisfait, sans l’intercalation d’un besoin , d’une « faim mécanique ou mentale », d’une volon
t succéder immédiatement à un autre plaisir sans l’interposition d’un besoin , d’une peine. Cette conséquence n’est-elle pas co
un surcroît qui ajoute un plaisir à d’autres plaisirs, sans que j’aie besoin de passer par la porte de la souffrance. Bien plu
et d’apprécier sa jouissance en la mesurant avec d’autres. On n’a pas besoin de savoir le chiffre de sa fortune pour en jouir.
emandons-nous si tous les plaisirs, même ceux qui paraissent nés d’un besoin , même ceux qui semblent les plus grossiers, ne so
our celui qui regarde au fond des choses. L’entière satisfaction d’un besoin , même physique, ne consiste-t-elle qu’à remplir,
olution n’aurait pas lieu. Ce qui fait qu’on jouit en satisfaisant un besoin , comme celui de la nourriture ou de l’exercice, c
même qui fait le plaisir. Dès lors, non seulement le plaisir n’a pas besoin d’un manque préalable pour exister, mais, lors mê
ent appliquée au changement vers un autre état : tel est l’effort, le besoin , le désir ; telles sont la faim, la soif, l’espér
iser. En absorbant l’activité tout entière dans l’inquiétude, dans le besoin , dans la « faim », Rolph n’a vu que la moitié de
érieure à ce qui était strictement nécessaire pour la satisfaction du besoin  ; elle n’est plus une simple balance, mais un pro
9 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De l’amitié. »
inée et du caractère des objets de son choix : enfin, elle inspire le besoin du retour et sous ce rapport d’exigence, elle fai
cé, par toutes ses affections, dans cette triste alternative ; s’il a besoin d’être aimé pour être heureux, tout système de bo
purs et vrais, nés du simple choix du cœur dont l’unique cause est le besoin de communiquer ses sentiments et ses pensées, l’e
la mort, fait taire la plupart des rivalités, pour leur substituer le besoin de s’appuyer l’un sur l’autre, de lutter, de trio
manquent. Les femmes font habituellement de la confidence le premier besoin de l’amitié, et ce n’est plus alors qu’une conséq
ts passionnés, plus il faut craindre de faire dépendre son bonheur du besoin d’être aimé : est-ce une réflexion qui doive livr
mais possible dans l’amitié, dont la nature est d’inspirer le funeste besoin d’un parfait retour ; et c’est, parce que le cœur
10 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
eculi. Je crois qu’il y a dans les âmes du XIXe siècle tout autant de besoins intellectuels que dans celles d’aucune autre époq
en un mot, ont la meilleure de toutes les garanties, je veux dire le besoin de la nature humaine. L’homme ne vivra jamais seu
et le bien, réaliser la science, l’art et la morale, est pour lui un besoin aussi impérieux que de satisfaire sa faim et sa s
ce. Mais, quand un misé-[145] rable travaille à s’élever au-dessus du besoin , il fait une action vertueuse, car il pose la con
surtout. Mais que je retrouve bien plus dans vos sublimes folies les besoins et les instincts suprasensibles de l’humanité que
et le philosophe les admire, comme toute manifestation énergique d’un besoin vrai, qui s’égare faute de critique et de rationa
èse. Assurément, un homme qui embrasserait une vie inutile non par un besoin contemplatif, mais pour ne rien faire (et ce fut
restera toujours, comme les pyramides, un de ces grands monuments des besoins intimes de l’homme, se produisant avec énergie et
humaine se remarque dans les idées des religions sur l’expiation. Le besoin d’expiation, après une vie immorale ou frivole, e
11 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16
lais, il avoit soixante et trois manières d’en trouver toujours à son besoin , dont la plus honorable et la plus commune étoit
onomotapa : Qu’un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur :     Il vous épargne la pu
Vincens avait dû, en plus d’un cas, lire dans les yeux de son ami ses besoins et ses désirs, et aller au-devant de ses paroles.
êté entre pour quelque chose dans ce ralentissement, que son ami en a besoin peut-être et n’ose le lui dire ; il se plaint, il
ésir extrême qu’avait Vauvenargues de venir à Paris, et pour cela son besoin de trouver 2000 livres à tout prix, nous le montr
si l’on ne trouvait pas dans une seule bourse tout l’argent dont j’ai besoin , on pourrait le prendre en plusieurs, et cela rev
, avec une dot raisonnable, s’il voulait me prêter l’argent dont j’ai besoin , et que je ne le rendisse point au bout du terme
richiens et les Piémontais dans l’automne de 1746, il s’écrie : J’ai besoin de votre amitié, mon cher Saint-Vincens : toute l
honoré de tout ce que vous ferez pour moi et en mon nom. Je n’ai pas besoin de vous en dire davantage ; vous connaissez ma te
ses et tendres, malgré la sincérité touchante en bien des endroits, a besoin d’être lue par des amis pour être interprétée san
12 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
ité, il a trop vite fait le tour d’un objet quelconque pour qu’il ait besoin de se livrer à un long examen. Si nous nous ennuy
au patriotisme une énergie si terrible et si farouche. Au reste, j’ai besoin de le dire d’avance, il sera prouvé aussi, dans l
restreint, on a dû finir par le supprimer. Cette fois il n’y a pas eu besoin de la révolte des mœurs, parce que le divorce éta
erté de la presse, et même on peut dire que nulle n’est plus dans les besoins actuels de la société ; néanmoins nulle n’est plu
jeté hors de toute mesure et de toute convenance par je ne sais quel besoin de plaisanterie, je ne sais quel attrait de frivo
l’établirons bientôt, est aussi éminemment aristocratique. Mais, j’ai besoin de le répéter, cette aristocratie qui repose dans
ette marche progressive : c’était son devoir. La noblesse n’avait pas besoin de s’en mêler. Chez les Anglais, le sceptre pesan
est parvenu ainsi à développer dans la masse de la nation cet immense besoin de l’égalité, qui couve toujours, quoique souvent
n’ont jamais participé aux mœurs : ceux-là n’ont eu dès lors que des besoins qui tiennent à l’existence matérielle. Les femmes
s. Le bon goût et l’élégance des manières, qui pour être parfaits ont besoin d’être des choses naturelles au lieu d’être des c
tellement entré, par lui, dans tous les hommes, qu’il n’a plus autant besoin de se mettre sous la protection des institutions
13 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
ent laisse à l’obéissance ; terrain vague, où le commandement n’a pas besoin de s’exercer, et où l’obéissance peut désobéir sa
s ? Évidemment non. La faim et la soif, la satisfaction charnelle des besoins physiques, la part plus ou moins grosse de grain
lace permanente au soleil, elle se dit : « Il fait bon là, nous avons besoin que cette place féconde et fécondée soit à nous,
ité, vertu. Le devoir de défendre la patrie, de vivre et de mourir au besoin pour elle, pour ceux même qui ne sont pas encore
, donnant pour but à la société politique la satisfaction brutale des besoins du corps, mais une loi morale et religieuse, donn
, qui, au lieu de se séparer selon J.-J. Rousseau, dès qu’il n’a plus besoin de tutelle physique, adhère par justice et reconn
de chacun des instincts primitifs de l’homme social, à mesure qu’il a besoin de lois plus nombreuses et plus morales pour ses
le gouvernement chargé du droit de commander par tous et pour tous, a besoin de promulguer des lois nouvelles pour des besoins
tous et pour tous, a besoin de promulguer des lois nouvelles pour des besoins nouveaux de la société personnifiée en lui. XI
du droit, le gouvernement pour l’âme au lieu du gouvernement pour les besoins , le progrès aboutissant à l’immortalité et à Dieu
ment la perpétuation de l’espèce humaine par la vile satisfaction des besoins du corps humain sur cette terre ; mais elle a pou
ement devant lui. Les sens corporels révèlent forcément à l’homme les besoins corporels que la société civile l’aide à satisfai
et de la moralité, révèle aussi forcément à l’homme intellectuel les besoins de son âme pour satisfaire à ses aspirations divi
les mêmes ennemis ; car les schismes en religion n’ont pas seulement besoin de croire, ils ont besoin de combattre ; les paci
es schismes en religion n’ont pas seulement besoin de croire, ils ont besoin de combattre ; les pacificateurs sont les premier
14 (1890) L’avenir de la science « XIV »
ens nécessaires pour continuer paisiblement leurs travaux à l’abri du besoin importun. Je dis que c’est là un devoir pour l’Ét
s et calmes, peu agitées de passions et de désirs, peu tourmentées de besoins philosophiques (gardez-vous de croire qu’elles so
s les autres. Sans doute, si on ne se proposait que de satisfaire aux besoins matériels du service. Chose singulière ! La scien
les riches, qui sont exempts de ce souci, puissent jamais suffire aux besoins de la science. Les grands instincts scientifiques
la religion d’avoir des ministres soumis comme les autres hommes aux besoins matériels et réclamant l’assistance de l’État. Qu
nt sa pensée sur l’espoir de devenir riche, quiconque a considéré les besoins extérieurs autrement que comme une chaîne lourde
15 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
gibles, quand on a établi la réalité de ces services et montré à quel besoin social ils apportent satisfaction. C’est ainsi qu
sous tous les rapports sa condition quelconque58 », et M. Spencer, au besoin d’un plus grand bonheur. C’est en vertu de ce pri
taire59, les transformations par lesquelles a passé la famille par le besoin de concilier de plus en plus parfaitement les int
opriétés spécifiques qui le caractérisent, mais ne les créent pas. Le besoin que nous avons des choses ne peut pas faire qu’el
qu’elles soient telles ou telles et, par conséquent, ce n’est pas ce besoin qui peut les tirer du néant et leur conférer l’êt
nt l’autorité qui lui est nécessaire, il ne suffit pas d’en sentir le besoin  ; il faut s’adresser aux seules sources d’où déri
l sert. Nous n’entendons pas dire, d’ailleurs, que les tendances, les besoins , les désirs des hommes n’interviennent jamais, d’
t déjà commencé d’exister pour que l’utilité en fût aperçue et que le besoin s’en fit sentir ; et le seul développement des di
ment, au finalisme parce qu’on ne se refuse pas à faire une place aux besoins humains dans les explications sociologiques. Car
utre. L’un cherchera à le changer pour le mettre en harmonie avec ses besoins  ; l’autre aimera mieux se changer soi-même et mod
erminer, c’est s’il y a correspondance entre le fait considéré et les besoins généraux de l’organisme social et en quoi consist
effet ne peut pas exister sans sa cause, mais celle-ci, à son tour, a besoin de son effet. C’est d’elle qu’il tire son énergie
e des individus. C’est donc de l’individu qu’émanent les idées et les besoins qui ont déterminé la formation des sociétés, et,
nimales, même les plus élevées, ne sont aucunement travaillées par le besoin de progresser et, même parmi les sociétés humaine
iment stationnaires. Serait-ce, comme semble le croire M. Spencer, le besoin d’un plus grand bonheur que les formes de plus en
mandant à la science de l’individu qu’une préparation générale et, au besoin , d’utiles suggestions77. III Puisque les fa
on sociale. Par conséquent, partout où elle est normale, elle n’a pas besoin de s’imposer. Quand elle recourt à la contrainte,
16 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »
l’honorait, la pauvre diablesse ! tandis qu’aujourd’hui elle n’a plus besoin d’inventer, et ne s’en soucie. À quoi bon ? Le te
la lui a donnée ; mais c’est le voyageur, le voyageur qui n’avait pas besoin de courir le monde pour trouver en soi ce qui fai
uellement quelque part, — au moins il excusera le présent, qui a bien besoin d’être excusé ! » Tel son Voyage dans le Sahel r
familière, épistolaire, peu littéraire par conséquent, il a comme un besoin d’unité vaguement obéi, un essai de secrète ordon
du Camp et pour son livre sur la Hollande. Excepté les hommes qui ont besoin de consulter des catalogues de musée, qui achèver
ageur ! Le voyageur est le revenant de Théophile Gautier, qui n’a pas besoin qu’on revienne pour lui, car il n’est pas mort, D
ante spontanéité. Quand on veut lire du Théophile Gautier, on n’a pas besoin d’aller le chercher dans du Camp, son Ménechme, m
être académiciens ! Mais ils sont quelque chose. Ils n’ont pas, eux, besoin d’un titre pour cacher la valeur absente et qui y
es ni son talent. Ce que j’écris ici n’est pas littéraire, et n’a pas besoin de l’être, du reste. Mais, pour des raisons bien
17 (1842) Discours sur l’esprit positif
e fondamental de production, en un mot les connaissances absolues. Ce besoin primitif se trouve naturellement satisfait, autan
lement des études plus efficaces, et mieux en harmonie avec nos vrais besoins . Même en un temps où le véritable esprit philosop
sible des connaissances vraiment accessibles, sagement adaptées à des besoins réels. La logique spéculative avait jusqu’alors c
er à approcher de cette limite idéale autant que l’exigent nos divers besoins réels. Ce second genre de dépendance, propre aux
ux aberrations, également funestes, qu’il doit toujours cheminer : le besoin d’une telle réserve continue, aussi difficile qu’
destination intérieure, pour la satisfaction continue de nos propres besoins , soit qu’ils concernent la vie contemplative, ou
e heureuse combinaison de stabilité et d’activité, d’où résultent les besoins simultanés d’ordre et de progrès, ou de liaison e
plus complète, à tous égards, aussi bien que plus réelle, de ces deux besoins élémentaires. Telle est, évidemment, en effet sou
mme résultant du passage de la lune au méridien local. Tous nos vrais besoins logiques convergent donc essentiellement vers cet
ment appréciable, elle seule aussi suffit pleinement à nos véritables besoins , soit de contemplation, soit de direction. Il imp
dépendance mutuelle ; en sorte que ce penchant indispensable a autant besoin qu’aucun autre d’être réglé d’après une saine app
elle et collective, destinés à la satisfaction normale de nos propres besoins quelconques. Ainsi rapportées, non à l’univers, m
des produits de notre intelligence, destinés à satisfaire nos divers besoins essentiels, en ne s’écartant jamais de l’homme qu
-à-dire d’élever nos prévisions théoriques au véritable niveau de nos besoins pratiques. Dans les arts même les plus simples et
de notre intelligence la disposerait souvent à satisfaire ses faibles besoins théoriques par des explications faciles, mais ins
e avec la nature des phénomènes et conforme à l’exigence de nos vrais besoins  ; tandis que l’ancienne manière de philosopher co
ement irrécusable l’impossibilité de conserver le régime ancien et le besoin croissant d’un ordre nouveau. Dès son origine, ce
bsence de toute autre théorie ne permit pas de satisfaire d’abord aux besoins d’ordre, qui déjà prévalaient, autrement que par
ogrès, faute d’une philosophie réellement adaptée à l’ensemble de nos besoins . Tout sérieux effort de réorganisation s’arrête b
seules doctrines qui puissent désormais convenir à l’ensemble de nos besoins . Mais, ainsi conçu, cet expédient provisoire est
éterniser une désastreuse opposition, jusqu’ici passagère, entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Bien loin qu
position, jusqu’ici passagère, entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Bien loin que l’assistance théologique so
xposées à de graves conflits avec des impulsions très énergiques, ont besoin d’être soigneusement préservées de toute hésitati
ion qui, depuis la fin du Moyen Âge, existe de plus en plus entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Désormais, a
en Âge, existe de plus en plus entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Désormais, au contraire, toutes les spécu
ar les seules voies qui puissent le surmonter, cette nouvelle école a besoin , avant tout, du maintien continu de l’ordre matér
r imposer des obligations morales de plus en plus conformes aux vrais besoins des peuples. Ces dispositions incontestables semb
géomètre, ni astronome, ni chimiste, etc., éprouve continuellement le besoin simultané de toutes les sciences fondamentales, r
s positives n’est pas uniquement destinée aujourd’hui à satisfaire un besoin déjà très prononcé chez le public, qui sent de pl
s, sans aucune exception ni distinction, éprouveront toujours le même besoin fondamental de cette philosophie première, résult
t dit doit être, au fond, la mieux disposée, par les tendances et les besoins qui résultent de sa situation caractéristique, à
lle propagation des études réelles elles se rapportent aux principaux besoins collectifs propres à la condition sociale des pro
a pu s’y enraciner autant, soit surtout par l’impulsion constante des besoins sociaux inhérents à leur situation nécessaire. Ce
stante des besoins sociaux inhérents à leur situation nécessaire. Ces besoins se rapportent essentiellement à deux conditions f
r son aptitude finale à la satisfaction simultanée de tous nos grands besoins sociaux, en propageant avec sagesse la seule inst
ncore, des spéculations vagues ou sophistiques. Mais, à ce sujet, les besoins essentiels de l’école positive concourent directe
de notre formule hiérarchique, il convient beaucoup, quand on n’a pas besoin d’une grande précision encyclopédique, d’y groupe
nt d’une manière provisoire, sous des formes également vicieuses, les besoins , également graves, quoique malheureusement opposé
18 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »
cœur et l’esprit voulussent entendre, la seule qui fût adaptée à des besoins profonds, à des aspirations accumulées, à des fac
t un organe à la fois précieux et naturel. D’une part, les hommes ont besoin d’elle pour penser l’infini et pour bien vivre ;
on est la cause, la vie et la sensation sont les effets ; je n’ai pas besoin d’une monade spirituelle pour expliquer les effet
ler « la loi naturelle ». Puisque le ciel est vide, nous n’avons plus besoin de la chercher dans un commandement d’en-haut. Re
uraliste, c’est-à-dire le corps organisé, l’animal sensible, avec ses besoins , ses appétits et ses instincts. Non seulement ils
de de les servir. « Depuis la naissance jusqu’à la mort, tout homme a besoin des hommes. » — « Vivez donc pour eux, afin qu’il
12. » Dépouillez-le, par la pensée, de ses habitudes factices, de ses besoins surajoutés, de ses préjugés faux ; écartez les sy
communes avec l’animal, l’instinct de conservation et de défense, le besoin de mouvement physique, l’appétit du sexe, et le r
mplations, si chacun, ne consultant que les devoirs de l’homme et les besoins de la nature, n’avait de temps que pour la patrie
arts, il n’y a de tolérables que ceux qui, fournissant à nos premiers besoins , nous donnent du pain pour nous nourrir, un toit
osé ? Ignorez-vous qu’une multitude de vos frères périt ou souffre du besoin de ce que vous avez de trop, et qu’il vous fallai
estes d’un jeune duc. En un mot, toute assistance gratuite le fuit au besoin , précisément parce qu’il n’a pas de quoi la payer
— Résumons en quatre mots le pacte social des deux états : Vous avez besoin de moi, car je suis riche et vous êtes pauvre : f
re, En feraient un cordon pour le dernier des rois. » Brissot : « Le besoin étant notre seul titre de propriété, il en résult
e que, lorsqu’il est satisfait, l’homme n’est plus propriétaire… Deux besoins essentiels résultent de la constitution de l’anim
es ont droit de se nourrir de toute matière propre à satisfaire leurs besoins … Homme de la nature, suis ton vœu, écoute ton bes
atisfaire leurs besoins… Homme de la nature, suis ton vœu, écoute ton besoin , c’est ton seul maître, ton seul guide. Sens-tu s
19 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
V Poursuivons. Voici la théorie de la famille : « Sitôt que le besoin que les enfants ont du père pour se conserver ces
et du sang, à la grossière sensation de la peine, du plaisir, ou des besoins physiques dans le père, dans la mère, dans l’enfa
âge de faiblesse, d’ignorance, d’incapacité de subvenir à ses propres besoins  ; ainsi la loi de mutualité, qui commande à l’hom
dé seulement sur un intérêt physique et mutuel résultant de nos seuls besoins charnels ici-bas ? Quand vous éteignez Dieu dans
et ses émules les publicistes semi-matérialistes, la satisfaction des besoins matériels de l’homme et l’accroissement de ses jo
e de plus. Ce but supérieur à la grossière satisfaction en commun des besoins physiques, cette dignité de plus, cette moralité
rbe extérieur, la loi parlée se fait entendre, à mesure que l’homme a besoin de loi pour fonder et perfectionner sa société ci
nourriture qui soutient sa vie. Par tous ses instincts, par tous ses besoins , par toutes ses conservations, par toutes ses mul
ltiplications, par toutes ses perpétuations de vie ici-bas, l’homme a besoin de la société, comme la société a besoin de la so
ns de vie ici-bas, l’homme a besoin de la société, comme la société a besoin de la souveraineté. Contemplez la nature. L’homme
ciété a besoin de la souveraineté. Contemplez la nature. L’homme en a besoin même pour naître et avant d’être né. Si Dieu avai
oi même de la nécessité : la souveraineté de la nature. XVII Ce besoin divin de la souveraineté administrée par des gouv
disciples ! Dans ce système il y a contrat entre les hommes et leurs besoins physiques ; dans notre système, à nous, il y a co
églementaires, accidentelles, circonstancielles, passagères comme les besoins , les temps, les intérêts fugitifs des nations ; l
scriptions nécessaires à toute société politique. Quel est le premier besoin de l’homme venu à la vie ? C’est le besoin de con
tique. Quel est le premier besoin de l’homme venu à la vie ? C’est le besoin de conserver la première de ses propriétés, la vi
que dans cette révélation instinctive qui dit à l’homme par tous ses besoins  : Tu posséderas, ou tu mourras. XX L’homme
20 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
habitudes d’esprit, nous l’aurions réfutée bien vite. Si nous avions besoin de croire que les crocodiles sont des dieux, dema
osé des causes qui ont guidé ses fondateurs, il en trouvera deux : le besoin de subordonner la science à la morale, et le goût
isé de trouver ses causes. Puisque le ressort des fondateurs a été le besoin d’abstraction et de morale, il faut que l’inclina
de morale, il faut que l’inclination du public approbateur ait été le besoin d’abstraction et de morale. Les mêmes forces mène
nnements. De là l’idéologie. Les philosophes, occupés à satisfaire le besoin du siècle, vérifiaient les idées en les ramenant
ce, le style abstrait. Composé d’expressions vagues, il convient au «  besoin  d’idéal » et au rêve. Composé d’expressions élevé
au rêve. Composé d’expressions élevées et grandioses, il contente le besoin d’élévation et de grandeur. Composé d’expressions
sachant que désirer, croire ou faire, découragé, douteur, amer, ayant besoin de bonheur, regardant au bout de ses bottes pour
ifs qui persuadaient les maîtres persuadaient les disciples ; le même besoin régnait dans la chaire et dans l’assemblée ; l’au
t. On avait renversé nos derniers philosophes français, et l’on avait besoin d’une gloire nationale. On releva Descartes, et l
21 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
ancer, les rénovations morales seraient prévisibles ; point ne serait besoin , pour chacune d’elles, d’un effort créateur. La v
x ? On s’attache ou l’on s’attaque à des récits dont elle a peut-être besoin pour obtenir un état d’âme qui se propage ; mais
rières poignardent les mâles quand elles jugent que la ruche n’a plus besoin d’eux. Mais laissons de côté le tempérament du « 
e que nous appelons la croissance en forme de gerbe. Mais point n’est besoin de fantaisie ni de comparaison. Il suffit de rega
les satisfactions que des inventions nouvelles apportent à d’anciens besoins ne déterminent l’humanité à en rester là ; des be
nt à d’anciens besoins ne déterminent l’humanité à en rester là ; des besoins nouveaux surgissent, aussi impérieux, de plus en
sme d’Épicure, d’après lequel le plaisir suprême était de n’avoir pas besoin des plaisirs. La vérité est que les deux principe
imie nous aident à satisfaire et nous invitent ainsi à multiplier nos besoins , on peut prévoir que physiologie et médecine nous
soupçonnons pas. Le seul moyen sûr d’absorber tout ce dont nous avons besoin serait de ne soumettre les aliments à aucune élab
, qui en seraient considérablement simplifiés. Que dire de nos autres besoins  ? Les exigences du sens génésique sont impérieuse
y réfléchisse pourtant, on y trouvera aussi des motifs d’espérer. Le besoin toujours croissant de bien-être, la soif d’amusem
ique, souhaitons qu’elle se multiplie et se répande partout où l’on a besoin d’elle, mais disons-nous que, pour le simple agré
ailleurs du simple bien-être. Même, si l’on admet d’ordinaire que nos besoins matériels iront toujours en croissant et en s’exa
t, qu’il ne doive pas y avoir de fin à la satisfaction de nos anciens besoins , à la création de besoins nouveaux. Mais il faudr
oir de fin à la satisfaction de nos anciens besoins, à la création de besoins nouveaux. Mais il faudrait d’abord se demander si
’abord se demander si l’esprit d’invention suscite nécessairement des besoins artificiels, ou si ce ne serait pas le besoin art
ite nécessairement des besoins artificiels, ou si ce ne serait pas le besoin artificiel qui aurait orienté ici l’esprit d’inve
ience imposant aux hommes, par le seul fait de son développement, des besoins de plus en plus artificiels. S’il en était ainsi,
rs exercé au mieux des intérêts de l’humanité. Il a créé une foule de besoins nouveaux ; il ne s’est pas assez préoccupé d’assu
au plus grand nombre, à tous si c’était possible, la satisfaction des besoins anciens. Plus simplement : sans négliger le néces
ne s’est pas assez souciée de la plus ou moins grande importance des besoins à satisfaire. Volontiers elle suivait la mode, fa
ndus aux hommes en développant largement les moyens de satisfaire des besoins réels, nous lui reprocherons d’en avoir trop enco
22 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VIII. Du crime. »
e à supporter, il passe dans le sang une sorte de fièvre qui donne le besoin du crime. C’est une sensation physique transporté
éprouver une rage intérieure qui force à agir sans autre motif que le besoin d’action. On ne peut guères comparer cet état qu’
ompus, pour qui la moralité n’a jamais été rien, qu’à ceux qui ont eu besoin de se dépraver, de vaincre quelques qualités natu
xistant plus, il doit suivre éternellement la même route. Je n’ai pas besoin de parler de l’influence d’une telle frénésie sur
a même montagne, pour la rouler en bas de nouveau, sont l’image de ce besoin d’agir, même sans objet, qui force un criminel à
tion ; et la haine qu’éprouve l’homme criminel contre ses ennemis, le besoin qu’il a de leur nuire, lui feraient craindre de l
23 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre V. Du jeu, de l’avarice, de l’ivresse, etc. »
es deux espèces de mouvement qui font les ambitieux en tout genre, le besoin d’émotion et la personnalité : mais dans les pass
égoût qu’un tel sujet inspire, les deux principes de ces passions, le besoin d’émotion et l’égoïsme. Le premier produit l’amou
re, la jouissance unique, peut-être, de toutes les passions, c’est le besoin et le plaisir de l’émotion. On ne trouve de bon d
rer ; un tapis vert, des dés y suppléent. L’agitation de l’âme est un besoin trompeur auquel la plupart des hommes se livrent,
de la destinée humaine ! quelle irrécusable preuve de malheur, que ce besoin d’éviter le cours naturel de la vie, d’enivrer le
24 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
tion que l’on répète sans cesse contre le rationalisme ; j’éprouve le besoin de dire mon sentiment sur ce point. La science et
e ! Heureux surtout ceux qui, nés dans un âge meilleur, n’auront plus besoin , pour faire triompher la raison, des moyens les p
irions prêcher le christianisme, dont nous reconnaissons n’avoir plus besoin , à des gens qui en ont besoin pour notre repos. D
e, dont nous reconnaissons n’avoir plus besoin, à des gens qui en ont besoin pour notre repos. De quel nom appeler un tel rôle
s appétits qui sont toute sa loi, et peut-être aussi par de pressants besoins , a forfait contre la société ? Vous le punissez d
ui, que l’homme ne se porte pas au mal par son propre choix, mais par besoin , par de fatales circonstances, et surtout faute d
ux dernières limites de la misère, là où la moralité expire devant le besoin , il faut qu’à cette époque ou à une autre de sa v
la faute des misérables, s’ils ne l’ont pas, puisque ces facultés ont besoin d’être cultivées et que nul n’a pris soin de les
à éclairer le peuple sont des gens qui veulent l’exploiter et qui ont besoin de son aveuglement pour réussir. Honte à ceux qui
sa culture intellectuelle et morale. Longtemps encore l’humanité aura besoin qu’on lui fasse du bien malgré elle. Gouverner po
y avait une religion qui fût réellement vivante, qui correspondît aux besoins de l’époque, soyez sûr qu’elle saurait se faire s
de salut. Forte de toute la vie de la nation, elle en est le premier besoin et le premier droit. Elle est en un sens supérieu
, qui la représente, est autant au-dessus du pouvoir temporel que les besoins supérieurs de l’homme sont au-dessus des intérêts
seulement le gouvernement serait plus facile, mais il serait à peine besoin d’un gouvernement. Les restrictions gouvernementa
toute liberté est-elle accompagnée d’un danger parallèle et a-t-elle besoin d’un correctif ? C’est que la liberté est pour le
jours assez de liberté, car elle se fait toute la liberté dont elle a besoin . Le christianisme n’a pas eu besoin de la liberté
fait toute la liberté dont elle a besoin. Le christianisme n’a pas eu besoin de la liberté de la presse ni de la liberté de ré
bre et aussi philosophique qu’aucune autre nation, n’a pas éprouvé le besoin d’une émancipation extérieure, et croyez-vous que
édés de Dieu, les hommes entraînés par une conviction puissante et le besoin invincible de parler qui se mettent en avant. Nos
25 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
eux soldat. Nous parlons à quelques égards la même langue, je peux au besoin causer avec eux ; cela m’est radicalement impossi
la chaîne n’est pas sentie ; car, bien que la limite soit étroite, le besoin ne s’élance point au-delà. La loi, toute sévère q
ètes commencent à prêcher le renoncement. Le premier chrétien n’avait besoin de renoncer à rien ; car sa vie était complète, s
oncer à rien ; car sa vie était complète, sa loi était adéquate à ses besoins . Par la suite, la religion, n’étant plus capable
t, la vie humaine s’élargissant toujours, il était nécessaire que les besoins nouveaux forçassent tous les scrupules et que, ne
a religion de l’esprit, sans exclusion, sans limites. Le sage n’a pas besoin de prier à ses heures ; car toute sa vie est une
e que Dieu pour l’humanité, si ce n’est le résumé transcendant de ses besoins suprasensibles, la catégorie de l’idéal, c’est-à-
de vue analytique. Voilà le Dieu dont l’idée est innée et qui n’a pas besoin de démonstration. Contre celui-là l’athéisme est
e l’humanité, ce qui par conséquent sera éternel comme elle, c’est le besoin religieux, la faculté religieuse à laquelle ont c
igion, puisque nous avons l’analogue, sinon la chose même, puisque le besoin qui autrefois était satisfait par les religions p
catholicisme. Cela devait être. L’humanité, sentant impérieusement le besoin d’une religion, se rattachera toujours à celle qu
ent parce qu’un progrès de la critique y a ramené, c’est parce que le besoin d’une religion s’est plus vivement fait sentir, e
consacrer ces actes saints. Le catholicisme est là, satisfaisant à ce besoin  ; passe pour le catholicisme. On n’y regarde pas
mier emportement, nous qui, revenus à l’âme, y avons trouvé l’éternel besoin de religion, qui est au fond de la nature humaine
utres, qui avons l’art, la science, la philosophie, nous n’avons plus besoin de l’église. Mais le peuple, le temple est sa lit
26 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
efois assez peu différents de ceux que les ouvriers accomplissent par besoin , ce qui, apparemment, ne les abrutit pas 181. Dan
’heures de travail suffiraient pour le bien de la société et pour les besoins de l’individu ; le reste serait à l’esprit. « Si
cole et que lui donner congé trop tôt serait favoriser sa paresse. Le besoin , dit Herder, est le poids de l’horloge, qui en fa
ne serait un état où l’homme aurait tellement dompté la nature que le besoin matériel ne fût plus un mobile, où ce besoin fût
dompté la nature que le besoin matériel ne fût plus un mobile, où ce besoin fût satisfait aussitôt que senti, où l’homme, roi
gion parfaite, le culte du Dieu esprit et vérité. L’humanité a encore besoin d’un stimulant matériel, et maintenant un tel éta
s donnons pour racheter l’autre. Si nous étions délivrés du souci des besoins matériels, comme les ordres religieux ou comme le
lus compliquées que n’en comportait la vie patriarcale, et sans avoir besoin de l’esclavage. L’œuvre du XIXe siècle aura été l
de milliers d’hommes. Vous trouverez que le gain, les affaires ou les besoins matériels dirigent les neuf dixièmes au moins de
, où tout le soin était d’aimer. Alors l’on dira : « Nos pères eurent besoin de placer le paradis au ciel. Mais nous, nous ten
ent  Rien de grand, répondrai-je, ne se fait sans chimères. L’homme a besoin , pour déployer toute son activité, de placer en a
27 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
propriétés, qui achèvent de les rendre capables de servir à tous les besoins de la plus agile et plus curieuse pensée. D’abord
e la mémoire : il faut qu’elles jaillissent, créées à nouveau pour un besoin nouveau, du sentiment intime et de l’imagination
opres, et que se suffisant comme eux à elles-mêmes elles n’aient plus besoin d’être traduites, elles nuisent plus qu’elles ne
éveillant instantanément l’idée de l’objet sans que l’esprit sente le besoin de repasser par le mot propre qui le désigne, ell
oreille           Le même bruit qu’un moucheron ; l’esprit, n’ayant besoin d’aucun effort pour ramener l’idée du mot propre,
glorieuses que ces grands noms font surgir de la mémoire. Je n’ai pas besoin de dire que les métaphores doivent être claires :
se présente toute seule, et si elle est claire et juste, elle n’a pas besoin d’introducteur ; on ne lui demande pas de passepo
tions. Voici ce que l’on en pourra conclure. Les métaphores n’ont pas besoin d’être préparées, ni annoncées par l’écrivain, ma
es mains, et qui doit être éternellement dans le commerce ; elle en a besoin pour d’autres formes, elle la redemande pour d’au
ouvent, pour être comprise et trouver son application, la métaphore a besoin de s’allonger en périphrase. On le voit par ces v
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »
voulu ; son livre (il nous explique pourquoi dans la Préface) n’a pas besoin , pour paraître au jour, de tout l’appareil de son
émoignages pompeux qui s’étalent en tête des écrits du temps ; il n’a besoin non plus, chemin faisant, d’aucun attirail d’érud
ralité finale que l’auteur prétend tirer de leurs actions. On n’a pas besoin de songer à Amadis pour se plaire à Don Quichotte
i est fait l’esprit humain ; il a soif d’une légende morale ; il a un besoin perpétuel de refonte et de remaniement pour toute
in perpétuel de refonte et de remaniement pour toutes ses figures. Ce besoin de transfiguration qui éclate et se consacre asse
r plusieurs livres hardis du xvie  siècle ; Machiavel et Rabelais ont besoin d’une clef ; mais je ne crois pas que le livre de
in d’une clef ; mais je ne crois pas que le livre de Cervantes en ait besoin dans le même sens. Ce qu’il attaquait de front, c
t de front, c’est-à-dire les mauvais romans de chevalerie, il n’avait besoin d’aucun masque pour le combattre ; il n’y avait p
re le cavalier d’aplomb sur sa monture ! C’est une folie aussi que ce besoin de justesse. Le monde en général, même celui des
29 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
vanité est de trouver en elle-même et la cause de ses malheurs et le besoin de les cacher. La vanité se nourrit de succès tro
s ses phrases ; il voudrait laisser échapper ce qu’il a le plus grand besoin de dire ; il essaye de se montrer fatigué de tout
l, que la réunion de ces deux sentiments dans le même caractère. On a besoin de ce qu’on méprise, on ne peut s’y soumettre, on
truisent la sorte d’illusion à travers laquelle toutes les femmes ont besoin d’être vues. L’imagination peut créer, embellir p
à l’espoir d’être aimée ; l’agitation que fait éprouver aux femmes le besoin de plaire par les agréments de leur figure, offre
er l’empire de la vanité, du désir des applaudissements éphémères, du besoin de faire effet, de cette passion native de France
quand de longs malheurs ont abattu les passions, quand on a tellement besoin de lois, qu’on ne considère plus les hommes que s
’au bout d’un certain temps le grand inconvénient des républiques, le besoin qu’elles donnent de jouer un rôle n’existera, peu
30 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
tantôt du côté du dogme, tantôt du côté de la liberté. D’un côté, le besoin de trouver un point fixe dans la fluctuation univ
sprits droits à une doctrine déterminée et fixe : d’un autre côté, le besoin de voir de plus en plus clair dans ses pensées, l
très-loin, et nous laisse dans le trouble là où nous aurions le plus besoin de lumières. Je ne suis certainement pas juge de
n ne les laisse libres que provisoirement et dans la mesure où l’on a besoin d’eux. Le dogme est impitoyable, et ne permet rie
ins la seule autorité est l’Écriture sainte ; mais comme l’Écriture a besoin d’être expliquée, et que le dogme n’y a jamais ét
’esprit humain, surtout dans l’ordre purement philosophique ; avec le besoin de croire, ils éprouvent en même temps le besoin
losophique ; avec le besoin de croire, ils éprouvent en même temps le besoin de penser ; la fermeté de leurs convictions ne ta
31 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles Nous sommes arrivés à
nt. La société ne repose plus sur les mêmes bases, et les peuples ont besoin d’institutions qui soient en rapport avec leurs d
a fait croire que le corps institué comme organe de l’opinion et des besoins actuels du peuple, était investi du droit de conc
-nous, les institutions nouvelles, réclamées si impérieusement par le besoin des peuples, ne peuvent, en aucune manière, tenir
détruire des demeures fastueuses qui ne sont plus en rapport avec nos besoins et nos existences. Nos monastères subissent une a
-il chez nous une clameur vaine et sans conséquence ? L’expression du besoin , chez le peuple, a toujours une énergie sauvage e
là de ce qui était dans les mœurs, dans l’état des lumières, dans nos besoins réels. Enfin, comme nous l’avons déjà dit, on a v
32 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
hommes oisifs ont été découvertes par ceux qui n’avaient connu que le besoin du travail et le prix de son salaire : mais lorsq
dans le cercle le plus circonscrit, et satisfasse la passion dans son besoin indéfini d’espoir, d’avenir et de but ? Si ce siè
réserver son pouvoir, et fit douter de son courage, tant qu’il en eut besoin pour repousser ses ennemis ; cet homme, dont l’es
beaucoup supérieures aux vertus de la dévotion ; celui qui n’a jamais besoin de consulter ses devoirs, parce qu’il peut se fie
non des conseils efficaces qu’il serait possible de la classer. J’ai besoin de répéter que je ne comprends pas dans cette dis
chose de surnaturel, il n’y a plus de bornes à cette création que les besoins de l’imagination, et, s’exaltant elle-même, elle
33 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
espace est une acquisition ultérieure de l’expérience. En quoi est-il besoin de concevoir « une distance particulière » entre
ent même ; ce n’est pas l’immobilité, mais le mouvement. Il n’est nul besoin , pour sentir une chose, d’avoir la penser ou le n
ose : pour sentir la différence du plaisir à la douleur, il n’est pas besoin de penser ni de nommer cette différence ; de même
érence particulière qui constitue un changement interne, il n’est nul besoin de faire appel à la pensée pure, à la raison qui
r et indéfinissable qui est le sentiment de chute, et cela sans avoir besoin d’aucune réflexion sur les mouvements qu’il accom
stinguer son état d’attente et de tension, qui est au fond un état de besoin et de désir, d’avec l’état d’adaptation actuelle
ment une forme de la distance, de l’éloignement, de la séparation. Le besoin , l’appétit est un effort et un mouvement commencé
space où ils s’accomplissent, mais encore dans le temps. Il n’y a pas besoin pour cela d’être préalablement en possession de l
de la forme pure du temps ; au contraire, c’est par la succession du besoin satisfait, du besoin contrarié, puis satisfait, e
temps ; au contraire, c’est par la succession du besoin satisfait, du besoin contrarié, puis satisfait, etc., que la perspecti
ier et ma douleur d’aujourd’hui, et je saisis leur dualité sans avoir besoin de rien projeter dans l’espace, sinon par représe
if, et alors, si j’ai l’intuition sensible du changement, je n’ai pas besoin de votre forme a priori, aussi oiseuse et oisive
de l’actuel, dont il fait d’abord la connaissance par l’appétit et le besoin , sous forme de potentiel s’actualisant ; qu’il dé
est le devant être, c’est ce que je n’ai pas et ce dont j’ai désir ou besoin , c’est ce que je travaille à posséder ; comme le
’activité tendant vers autre chose, cherchant ce qui lui manque. Tout besoin implique la possibilité de le satisfaire ; l’ense
est pas ce qui vient vers nous, mais ce vers quoi nous allons. « Le besoin à satisfaire et l’innervation motrice sont les ex
ut à l’origine, en quelque sorte, que l’intervalle conscient entre le besoin et la satisfaction, la distance entre la coupe et
ant, ressuscitera l’image de la douleur, et l’animal fuira sans avoir besoin de concevoir une douleur comme future, ni l’image
due à une étendue et en comparant l’étendue avec de l’étendue. On n’a besoin ni du temps ni du mouvement comme éléments de cet
imal qui sent les dents d’un autre s’enfoncer dans sa chair n’a aucun besoin de se représenter le temps pour sentir. Le temps
34 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
en tout, excepté par l’influence qu’ils exerçaient sur le bonheur, ce besoin de réussir, cette crainte de déplaire, altéraient
usqu’à cette confiance en ses propres forces, dont le génie a souvent besoin  ; et la plus légère piqûre d’une raillerie froide
ceux qu’ils louent ; ils se pénètrent d’estime pour ceux dont ils ont besoin  ; ils oublient que le soin même de leur intérêt n
est difficile qu’un magistrat dont le ton révolte les âmes n’ait pas besoin de recourir à la persécution pour obtenir l’obéis
s hommes élus, commandant au nom de leur supériorité personnelle, ont besoin de tous les signes extérieurs de cette supériorit
de la grâce et du goût votre propre nature, sans que la réflexion ait besoin de vous les rappeler. Les préceptes du goût, dans
sse des sentiments ; loin de s’aider de leurs souvenirs, ils auraient besoin de les écarter : à peine le recueillement de l’âm
tuer une qualité réelle ; dès qu’on détruit un ancien préjugé, l’on a besoin d’une nouvelle vertu : loin que la république doi
e. Tout homme de goût et d’une certaine élévation d’âme doit avoir le besoin de demander presque pardon du pouvoir qu’il possè
35 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
t de la dignité à ses propres yeux, et lui faisait toujours sentir le besoin de s’estimer ; cette application qui, dans sa jeu
t dans ses regards même, une affectation de grandeur qui avait un peu besoin de sa réputation et de son rang pour ne pas étonn
politique, et fit croire que la nation était lui, et que ses propres besoins étaient ceux de l’État. Enfin, il lui inspira au-
ré ses plans et ses systèmes, il était forcé de plier ses plans à ses besoins . Les événements commandaient à ses principes ; et
par Fénelon, et développés avec succès dans ce siècle, où les grands besoins font chercher les grandes ressources ; sur le com
astes que solides ; que ses vues même étant en contradiction avec ses besoins , d’un côté il voulait le favoriser, et de l’autre
un état de calme, et loin des grands efforts que supposent de grands besoins . Il faut, pour le bonheur d’un peuple, que l’indu
re nation. Jusqu’alors les Français, moins grands que factieux, ayant besoin d’agiter et d’être agités, plus capables d’un mou
36 (1864) Études sur Shakespeare
n ne s’étonnera donc pas si, pour connaître Shakespeare, j’éprouve le besoin de pénétrer un peu avant dans la nature de la poé
e, de nouveaux jeux, de nouveaux plaisirs qui deviendront bientôt des besoins . C’est à de telles fêtes que le poëte dramatique
mesure de les imposer comme des lois. Elle a des goûts plutôt que des besoins  ; elle porte rarement dans ses plaisirs cette dis
s, pour conserver en grandissant sa liberté comme sa richesse, elle a besoin de ne pas se séparer du peuple à qui elle s’est a
tés. Ni les époques des grands désordres sociaux, ni celles des âpres besoins ne sont pour les masses le moment de s’adonner av
ple, elle est pour lui une occupation et une fête, un amusement et un besoin . La poésie dramatique dépend, plus que tout autre
pos dans la vie ; voilà les circonstances dont la poésie dramatique a besoin pour briller de tout son éclat. Elles ne se sont
des intérêts matériels, Henri VIII avait ôté à beaucoup d’esprits le besoin de s’enquérir plus avant des dogmes purement théo
duelles se maintenait encore là où la puissance n’avait pas encore eu besoin de l’abaisser. À côté des formes de la servilité
’ignorance, et le mettre en possession des formes convenues dont il a besoin de savoir revêtir sa pensée. C’est là plus qu’il
anière qu’il l’ait fait sentira l’offenseur alors en son pouvoir, les besoins de vengeance devinrent réciproques. Shakespeare c
accréditées à ce sujet manquent et de vraisemblance et de preuves. Ce besoin d’étonnement, source des croyances merveilleuses,
la fois un événement et une habitude, leur intervention un luxe et un besoin  ; en aucun temps, en aucun lieu, ne leur manquait
t là où règne l’aisance, où la confiance s’établit, arrive bientôt le besoin d’en jouir en commun. Des hommes accoutumés à se
e. La fête des moissons était celle de l’égalité, et comme l’aveu des besoins mutuels qui unissent les hommes. En ce jour, maît
monument singulier des moyens d’intérêt dont le théâtre croyait avoir besoin . Et cette époque était celle où avait déjà paru S
lle de la plume », sera-t-il demeuré six ans sans se sentir pressé du besoin de produire ? En 1593, il publie son poëme de Vén
 ; et quelques-uns, il faut le dire, ainsi que le poëme d’Adonis, ont besoin de trouver une excuse dans cette effervescence d’
ublimes ont été comme jetés pêle-mêle avec des passions brutales, des besoins grossiers, des habitudes vulgaires. L’obscurité,
extrême plaisir. D’époque en époque notre littérature en fait foi. Ce besoin de gaieté, et de gaieté sans mélange, a donné de
ent ; son crime accompli, il se repentira autant que le poëte en aura besoin , et il se trouvera en état de reprendre sans effo
e une supériorité qui, pour se confier au goût de la multitude, avait besoin d’une caution vulgaire. On ne saurait douter qu’e
on plutôt que dirigé par la conscience de son génie, peu tourmenté du besoin des succès, plus enclin à en douter qu’attentif a
e retiendra longtemps Shakespeare au milieu de sociétés conformes aux besoins de son esprit et sur le théâtre de sa gloire ? Ce
Stratford, dans sa maison de Newplace et au milieu de ses champs. Le besoin de la vie de famille s’est-il fait sentir à lui ?
lent, dont Fletcher avait plutôt affaibli que soutenu les effets. Les besoins de la curiosité l’emportent trop souvent sur ceux
vant nulle part, aussi bien que dans Shakespeare, de quoi suffire aux besoins de son propre talent, l’arracha à ces honteuses p
ns souvenirs ; une ancienne époque, pour porter de nouveaux fruits, a besoin d’être de nouveau fécondée par un mouvement analo
avec soin à leurs dispositions, à leurs penchants, s’il ne répond aux besoins actuels de leur esprit, s’il ne s’adresse constam
obtenir de nous le culte affectueux qu’elle a droit d’en attendre, a besoin de s’attacher à des devoirs que nos mœurs nous ai
rmer, dans les vraisemblances d’une action, tous les moyens dont il a besoin pour la faire comprendre. Ses personnages ne peuv
xistence dépend l’effet dont le poëte a voulu nous saisir. Nous avons besoin d’y croire pour nous y livrer, et nous n’y croiri
ns avoir rien à demander à notre volonté. Personne n’est tourmenté du besoin impérieux de crier à Tancrède, à Orosmane, à Othe
que délicates, plus faciles à émouvoir qu’à détromper, n’avaient pas besoin de ces ménagements qu’exige aujourd’hui une raiso
ître, comme, dans un malheur ou dans un bonheur inattendu, nous avons besoin de quelque temps pour mettre nos sentiments au ni
d’une autorité abusive si l’art, pour accomplir son dessein, n’a pas besoin des restrictions qu’elles lui imposent et qui le
acilité avec laquelle il commettra les forfaits nouveaux dont il aura besoin . Les sorcières qui, dès l’entrée de la scène, se
rien qui soit assez puissant pour altérer la seule unité dont il ait besoin . La péripétie peut exister pour les personnages,
t, en les dominant, leur imprimer sa propre unité, laissera sentir le besoin des unités matérielles ; et les efforts qu’a fait
inspire la vertu ; c’est aussi la haine, le désir de la vengeance, le besoin de la justice du ciel sur le coupable, comme celu
er à leur suite et nous saisir d’un intérêt passionné ; ils n’ont pas besoin de nous promettre le bonheur, ou de nous attacher
société, aux prises avec une situation contraire à ses lois ; et il a besoin d’une apparition surnaturelle pour se déterminer
, mais à les rendre dignes de nous-mêmes, et capables de répondre aux besoins nouveaux que nous avons contractés. Avancez sans
ie ; l’un et l’autre doivent exister pour tous, suffire à la fois aux besoins des masses et à ceux des esprits les plus élevés.
37 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XII. Demain »
rt sans rien dire de nouveau ou de compromettant. Plusieurs n’ont pas besoin de se forcer pour ne rien dire en leurs bavardage
que non. Je crois apercevoir — avec quelle émotion fraternelle, ai-je besoin de le dire ? — un mouvement individualiste qui co
ndre, non pas même le froid de la solitude complète. Nous n’avons pas besoin d’être nombreux ; nous n’avons pas besoin d’être
complète. Nous n’avons pas besoin d’être nombreux ; nous n’avons pas besoin d’être plusieurs. Nous faisons volontiers le gest
38 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
ifier Clément XIV d’une abolition devenue nécessaire, soit à cause du besoin des temps, soit à cause des abus qui s’étaient pr
e des gouvernements qui la tinrent et qui la serrèrent. Et quant à ce besoin des temps dont nous parle le P. Theiner, outre qu
déplorables dont l’abolition fut suivie. Chose étrange ! si ce fut le besoin des temps, tel que le comprenait sa sagesse, qui
t sa sagesse, qui décida le souverain pontife, l’Europe avait donc le besoin du triomphe de la philosophie, de la diminution d
es doctrines, de la révolte sous toutes les formes ?… Elle avait donc besoin de tout ce que, plus tard, elle devait maudire ?
catholique qui vient nous affirmer, au mépris de l’histoire, que ces besoins étaient irrésistibles et qu’ils devaient être sat
it ou qu’il voulut, puisqu’il la signa, pour que Crétineau-Joly n’ait besoin de rien ajouter à cette flétrissure, et pour que
39 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
ouve. Elle ne se livre pas à un seul mouvement personnel, pas même au besoin d’inspirer un sentiment réciproque, et ne jouit q
e l’avenir ; et lorsque le bienfaiteur reçoit la promesse, sans avoir besoin de son accomplissement, l’illusion même qu’elle l
ent d’errer sur nos têtes, et son âme, encore ouverte à la douleur, a besoin de s’appuyer par le genre de prière qui lui sembl
er sur le sort de plusieurs ; la bonté ne fait pas, comme l’amour, du besoin d’être aimé son mobile et son espoir ; mais elle
mais il ne voit un homme dans le malheur qu’il ne lui dise ce qu’il a besoin d’entendre, que son esprit, son âme ne découvrent
40 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre premier. De la louange et de l’amour de la gloire. »
plus souvent un commerce de mensonges, établi par la convention et le besoin de se plaire : alors elle nuit aux hommes, parce
sur nos faiblesses. Elle occupe de plus notre activité inquiète qui a besoin de mouvement, et qui cherche à se répandre au-deh
itique, on doit faire de même ; or telle est cette passion : Sparte a besoin de trois cents hommes qui meurent ; ils se dévoue
reté sortir de l’extrême opulence ; ce peuple occupé et avili par ses besoins , ne peut avoir l’idée d’un besoin plus noble. Vou
ce peuple occupé et avili par ses besoins, ne peut avoir l’idée d’un besoin plus noble. Vous le trouverez peu chez une nation
41 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
isie ; et si les animaux n’en profitent guère, captifs qu’ils sont du besoin matériel, il semble qu’au contraire l’esprit huma
raire se prêtent au calcul. Mais pour qu’ils s’y prêtent, point n’est besoin d’en faire des quantités pures : autant vaudrait
ur une matière qu’il a fallu désorganiser pour la satisfaction de nos besoins . Notre connaissance des choses ne serait plus alo
forme contingente qu’il tient de nos fonctions corporelles et de nos besoins inférieurs. La relativité de la connaissance ne s
a connaissance ne serait donc pas définitive. En défaisant ce que ces besoins ont fait, nous rétablirions l’intuition dans sa p
mps. Les indivisibles de durée ou moments du temps naissent donc d’un besoin de symétrie ; on y aboutit naturellement dès qu’o
uité de l’univers. Mais une fois ce corps constitué et distingué, les besoins qu’il éprouve l’amènent à en distinguer et à en c
e y établira déjà une première discontinuité, exprimant la dualité du besoin et de ce qui doit servir à le satisfaire. Mais le
a dualité du besoin et de ce qui doit servir à le satisfaire. Mais le besoin de se nourrir n’est pas le seul. D’autres s’organ
des corps indépendants de lui que nous devons rechercher ou fuir. Nos besoins sont donc autant de faisceaux lumineux qui, braqu
division du réel répond beaucoup moins à l’intuition immédiate qu’aux besoins fondamentaux de la vie, comment obtiendrait-on un
retrouver la réalité sous ces images usuelles, toutes relatives à nos besoins , c’est de ces images qu’elle doit s’abstraire d’a
logique nous révélait déjà que cette discontinuité est relative à nos besoins  : toute philosophie de la nature finit par la tro
bsolue à cette division de la matière qui paraît surtout répondre aux besoins de la vie ; elle rend encore inintelligible le pr
possible sur eux et où ils cessent, par conséquent, d’intéresser nos besoins . Telle est la première et la plus apparente opéra
dans la continuité de l’étendue, cédant simplement aux suggestions du besoin et aux nécessités de la vie pratique. Mais pour d
iles, dont la fixité apparente reflète surtout l’invariabilité de nos besoins inférieurs, elle ne peut s’empêcher de croire le
42 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
ors de la sottise, est un acheminement vers la vérité. Son insatiable besoin d’indépendance vient de cet orgueil. Il ne pouvai
e est entièrement organisée pour les courtes habitudes, même dans les besoins de sa santé physique, et, en général, aussi loin
plaisir esthétique et n’en être point ébranlée : qui peut-être avait besoin de se divertir ainsi un instant de son optimisme
apprécie les hommes et moi-même avec plus de justesse par rapport aux besoins intellectuels, mon esprit me paraît moins utile.
l’abîme affreux qui existe entre l’homme secourable et l’homme qui a besoin de secours. Voilà pourquoi je suis tourmenté par
l’ivresse, les convulsions, l’engourdissement, la folie. Et au double besoin de ceux-ci répond tout romantisme en art et en ph
insisterai pas davantage, ceci n’étant pas analytique et n’ayant pas besoin d’être analysé, ceci étant affirmatif et lyrique
robable que l’homme est né pour comprendre au moins tout ce dont il a besoin pour vivre. Les animaux savent et comprennent tou
et j’étouffais presque de ma question : Comment ? La Vie aurait-elle besoin de la canaille ?… Et j’ai tourné le dos aux domin
notent. Ils ont délaissé les contrées où l’on vit durement ; car on a besoin de chaleur. On aime aussi le voisin et l’on se fr
leur. On aime aussi le voisin et l’on se frotte contre lui ; car on a besoin de chaleur… On travaille encore ; car le travail
esse », le sentiment de sa faiblesse, voilà ce qui crée en l’homme le besoin de religion ; et ce besoin crée son organe ; et t
faiblesse, voilà ce qui crée en l’homme le besoin de religion ; et ce besoin crée son organe ; et tant que le besoin subsiste
le besoin de religion ; et ce besoin crée son organe ; et tant que le besoin subsiste l’organe dure. La religion ou métaphysiq
que le besoin subsiste l’organe dure. La religion ou métaphysique est besoin de certitude générale, besoin de certitude univer
e dure. La religion ou métaphysique est besoin de certitude générale, besoin de certitude universelle où s’encadreront les cer
la racine, de toute religion ou métaphysique ; car la volonté n’a pas besoin de certitude ; elle va vers son but d’elle-même e
se déployer. Ceux-là donc se trompent qui sont portés à croire que le besoin de croire est une forme du besoin d’agir. Le beso
ent qui sont portés à croire que le besoin de croire est une forme du besoin d’agir. Le besoin de croire est une forme du beso
s à croire que le besoin de croire est une forme du besoin d’agir. Le besoin de croire est une forme du besoin de se reposer,
est une forme du besoin d’agir. Le besoin de croire est une forme du besoin de se reposer, tout au moins de se reposer sur qu
it réfuter mille fois un article de sa foi, en admettant qu’il en eût besoin il continuerait toujours à le tenir pour vrai… Ce
ades résultant de ce sentiment… La foi est toujours plus demandée, le besoin de foi est toujours plus urgent, à mesure que man
ations l’influence et le prestige de la force morale. Mais avons-nous besoin de dire que le martyre ne prouve rien ? Il prouve
mortelle. Maintenant l’humanité a le droit d’attendre ; elle n’a plus besoin de se précipiter et d’accepter des idées mal exam
Christianisme est la religion propre à l’antiquité vieillie ; il a eu besoin , comme conditions premières, des vieilles civilis
la science est fondée sur une foi, et elle est le signe que l’homme a besoin d’une foi, d’une certitude mystique, et elle conf
e et fortifie dans l’esprit de l’homme cette manie de crédulité et ce besoin irrationnel et enfantin de certitude mystique. « 
t l’affranchir de plus en plus, — vous connaissez ce lieu commun, — a besoin d’un esclavage elle-même ; et en même temps néces
ses usines, pour sa division du travail résultat de tout cela, elle a besoin d’un peuple qui — les socialistes l’ont très bien
ut remarquer ceci : pour pouvoir durer, la civilisation alexandrine a besoin d’un état d’esclavage, d’une classe serve ; mais,
a morale ne vient pas du surnaturel, ne procède pas de lui, elle en a besoin pour ne pas être paradoxale et ridicule, et elle
’impératif catégorique ceux qui veulent agir énergiquement et qui ont besoin d’obéir sans discuter à quelque chose de très hau
ter à quelque chose de très haut qui commande sans raisonner. Ils ont besoin de l’absolu comme un homme d’action a besoin de l
sans raisonner. Ils ont besoin de l’absolu comme un homme d’action a besoin de l’absolutisme : « Tous les hommes qui sentent
l’être ; celui-là, en face de lui-même et de l’opinion publique, aura besoin de principes pathétiques que l’on puisse sans ces
d’acte auquel nous attribuons une valeur ou une beauté, et nous avons besoin de cette conscience pour agir ; elle conditionne
lle, dans l’humanité ; et tantôt cette pensée sous forme de morale, a besoin de la religion pour se soutenir, pour se prouver,
ité, fatiguée du tumulte des passions, a senti, à un moment donné, le besoin de se munir. Ce n’est certainement pas une raison
la morale, pour prouver que les autres sont mauvais il croit n’avoir besoin que de démontrer qu’ils conduisent à des conséque
its jeunes gens et les petites femmes hystériques qui aujourd’hui ont besoin de s’en faire un voile et une parure ». Mais c’es
son naturel et qu’il est plus utile en son naturel ; que l’humanité a besoin de lui, mais de lui à l’état pur, non pas sous le
infiniment d’accord sur la solidarité. Elle n’est en son fond que le besoin de s’appuyer les uns sur les autres, tant chacun
s légitimement tirées de cet exemple, il semble que nous n’ayons plus besoin d’aller plus loin et que nous devions convenir qu
vertu, que cette morale-masque, l’homme croit en avoir d’autant plus besoin , et en vérité, oui bien, en a d’autant plus besoi
voir d’autant plus besoin, et en vérité, oui bien, en a d’autant plus besoin qu’il est plus civilisé, en d’autres termes qu’il
qu’il est plus civilisé, en d’autres termes qu’il en a d’autant plus besoin qu’il l’a déjà plus longtemps porté. L’homme civi
es domestiques que nous sommes un spectacle honteux et que nous avons besoin d’un travestissement moral. L’homme intérieur, en
e gauche. Ce n’est pas la férocité de la bête de proie qui éprouve le besoin d’un travestissement moral ; mais la bête de trou
onté de puissance », c’est le désir d’extension, c’est le désir et le besoin d’être toujours plus grand, plus étendu, plus inf
éfiniment. » Donc, en dernière analyse, c’est l’agitation qui est son besoin . Il s’agite pour s’accroître, en croyant peut-êtr
i n’est qu’une illusion, il s’agite pour s’accroître et son seul vrai besoin est l’agitation pour la puissance. Et aussi bien,
ance, de volonté de vengeance. De quoi pensez-vous qu’il puisse avoir besoin , absolument besoin, pour se donner à part soi l’a
vengeance. De quoi pensez-vous qu’il puisse avoir besoin, absolument besoin , pour se donner à part soi l’apparence de la supé
. L’espèce inférieure, encore, « désapprenant la modestie, enfle ses besoins  », ses idées générales qui ne sont que des formes
ses besoins », ses idées générales qui ne sont que des formes de ses besoins , « jusqu’à en faire des valeurs cosmiques et méta
donnent pour principes généraux à guider l’humanité ce qui n’est que besoins de la plèbe, désirs de la plèbe, jalousies de la
oir de la dignité, même le vol, comme chez Prométhée… C’est dans leur besoin d’imaginer de la dignité pour le sacrifice et de
férences. — Ceci encore que les femmes, plus même que les hommes, ont besoin de moralité, ont besoin que le faible soit tenu p
que les femmes, plus même que les hommes, ont besoin de moralité, ont besoin que le faible soit tenu pour sacré et le fort ten
s’agit d’acheter à un prix aussi bas que possible, de ne dépenser au besoin que les frais d’entreprise et de revendre aussi c
’ont inventée, et ils l’ont inventée selon leur nature et selon leurs besoins , et il n’y a rien à dire à cela. Leur seul tort e
n emploi. C’est la connaissance que les hommes médiocres ont de leurs besoins et de leurs désirs. Qu’elle serve aux hommes médi
’on y tient. Aux médiocres la morale traditionnelle, que je n’ai plus besoin de définir ni de décrire, puisque c’est ce que j’
ue ce sont eux qui définissent les valeurs des choses : ils n’ont pas besoin de se faire approuver ; ils jugent : « Ce qui m’e
onne collective de son Église, une aristocratie aussi, qui sentait le besoin de devenir et de rester une race supérieure. Auss
affinité naturelle entre ses éléments : elle s’organisera par simple besoin d’ordre et de discipline pour une action commune,
lité sur le nombre, et par ce seul fait que l’autre espèce n’aura pas besoin d’être asservie, s’étant asservie elle-même, s’ét
s’accorder toute espèce de grand luxe ; assez forte pour n’avoir pas besoin d’un impératif de vertu ; assez riche pour pouvoi
de sa propre perfection ; — 2° l’extrême acuité de certains sens… un besoin de se débarrasser en quelque sorte de soi-même pa
cle, à un public de théâtre devant un autre public de théâtre… Est-il besoin d’ajouter que, de tous les grands écrivains, Ster
tre autres choses, nous soyons aussi des savants. Nous avons d’autres besoins , une autre croissance, une autre digestion : il n
ative d’une race c’est l’époque de l’épopée. Mais dès que le peuple a besoin qu’on lui représente matériellement ses héros et
théâtre, où la foule, moins imaginative, est plus passive et n’a plus besoin de collaborer et n’est pas choquée de la grossièr
ie, en une époque bien pire que la nôtre Et voilà pourquoi nous avons besoin de nous accommoder commodément le but d’un drame
ale des nobles est faite pour moi et non pour l’autre » ? Je n’ai pas besoin de faire remarquer que la morale des grands compo
en effet lui donner plus d’argent. Et pourquoi donc ? A-t-il plus de besoins  ? Il faut bien reconnaître que c’est parce que l’
ardé. Il n’a plus, une fois les civilisations établies et assises, le besoin de combattre tous les jours contre les fauves ou
sont ses fauves intérieurs, et lisent et il sentira tous les jours le besoin de se battre contre ces fauves-là. Dès lors il se
e son instinct belliqueux dont il sent qu’il a et qu’il aura toujours besoin , et dont les victoires et triomphes sont ce qu’il
’on doit laisser au peuple, qui n’exécutant jamais rien par raison, a besoin de passions pour le porter à faire les choses. »
43 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
départagés en lots uniformes, ou en lots proportionnés, soit à leurs besoins , soit à leurs mérites, soit à leurs œuvres ? — Au
epté les principes naturalistes ; nous tenons que la satisfaction des besoins est chose sacrée, qui prime tout, et que d’ailleu
n des besoins est chose sacrée, qui prime tout, et que d’ailleurs les besoins diffèrent avec les organisations ; c’est en vertu
juste et bon que les biens soient distribués proportionnellement aux besoins . Ou bien, nous avons accepté les principes ration
de toute observation scientifique, une certaine idée de la valeur des besoins ou des devoirs des hommes. En ce sens, dans la me
nt à leur disposition, les caractères anatomiques de leur race, leurs besoins , leurs croyances, leurs sentiments, les qualités
44 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
brumes d’une pensée qui n’a jamais ni éprouvé le plaisir ni senti le besoin d’être claire, l’autre à travers le double orage
Prenant la philosophie à ce point de vue, il sentit naturellement le besoin de la discipliner comme une religion naissante et
isemblance, a été cruel à ceux qui ont cru que l’humanité a tellement besoin d’une direction morale que quand elle en manque e
gravitent autour de ce principe, de ce vœu, de cette volonté et de ce besoin . Dès qu’il a pris la parole, ç’a été pour énoncer
, qui, par conséquent, sans du peuple garder l’esprit, en connaît les besoins et les tendances, seule sait lui parler, seule pe
moins à y trouver une certaine satisfaction à ses instincts et à ses besoins d’unité. Dès qu’elle n’a plus eu l’unité spiritue
et, même organisée, elle ne dirigerait rien du tout. Mais est-il tant besoin de guide ? Que le peuple se gouverne lui-même ! I
déjà plus libre l’homme qui n’a qu’un métier, et dont tout le monde a besoin pour ce qui est de ce métier, mais qui a besoin d
dont tout le monde a besoin pour ce qui est de ce métier, mais qui a besoin de tous les autres pour tout ce qui n’est pas ce
ondément aristocrate ; après tout ce que j’ai dit de lui, je n’ai pas besoin de le démontrer ; mais il veut que l’aristocratie
u’ils seront convaincus, plus ou moins consciemment, que la société a besoin d’une aristocratie. Aristocrate et socialiste à l
ux faits pour lui les directeurs d’esprits dont, sans le savoir, il a besoin . Mais ce qu’il n’aime pas, ce sont les directeurs
aintien du pouvoir spirituel ancien, mais accommodé plus ou moins aux besoins intellectuels et au tour d’esprit nouveau. Seul,
ègle, au mécanisme même de l’organisation générale. Cela n’a même pas besoin d’être prouvé, tant c’est le fait même, le fait g
iduel est partout en contradiction avec le collectif ; chaque homme a besoin pour son bonheur du malheur d’autrui : « L’homme
ombiner ses travaux, il travaille cent fois plus qu’il n’a en réalité besoin de travailler. Il ne devrait pas regarder ’Sans r
un animal qui ne peut vivre qu’en société et qui éprouve à la fois le besoin et l’horreur d’y vivre. On dirait qu’il a peur de
cle au trop grand succès, dont il est à prévoir qu’elle n’aura jamais besoin . A chaque jour suffit sa tâche. Pour le moment no
à telle heure que telle bande cédera par un changement de travail au besoin de divertissement et aux exigences de la « papill
r, encore moins pratiquerais plus logique, imagine qu’il n’y aura pas besoin de cette force-là, que de la liberté tendant à so
un prince investi du pouvoir de distribuer attraction. « Il n’aurait besoin ni de tribunaux, ni d’armées pour faire exécuter
ire sortir de la réalisation de son système ce dont le système aurait besoin pour se réaliser. On lui dit : « Il faudrait chan
nts des nôtres. » Autrement dit, notre système produira ce dont il a besoin pour être » fondé. Le monde se changera de lui-mê
lui-même dès qu’on lui aura fait subir tous les changements dont il a besoin pour se changer. Nous voilà dans le plus parfait
tions religieuses se sont formées en haine de l’individualisme et par besoin d’abnégation personnelle et de dévouement. Mais s
erce, l’intermédiaire entre le producteur et le consommateur, n’a pas besoin d’être représenté par des milliers de petits marc
cations sont faciles et les transports à peu de frais. Il n’est aucun besoin de dix mille marchands de drap en France, mais de
sa correspondance ; aimant à être aimée, en ayant même un insatiable besoin , et dans le dernier degré de la stupéfaction quan
ur candeur est pour eux une source perpétuelle de déceptions, et leur besoin d’aimer une occasion d’incessantes meurtrissures,
onviction ; ce qu’il eut comme faculté maîtresse de son esprit fut un besoin profond, qui resta toujours invincible, de certit
pour la plupart des hommes, la foi, de quelque sorte qu’elle soit, le besoin de certitude, soit religieuse, soit philosophique
t une route, il faut qu’il sache ce que c’est que l’univers. De là ce besoin de certitude aussi fort que le besoin de vivre pa
e c’est que l’univers. De là ce besoin de certitude aussi fort que le besoin de vivre parce qu’il n’est pas, au fond, autre ch
is l’immense majorité des hommes, plus ou moins sourdement, a bien ce besoin de certitude générale qui n’est qu’une forme de l
a bien ce besoin de certitude générale qui n’est qu’une forme de leur besoin d’exister et de persévérer dans l’être. Nul ne l’
endu qu’on la possède. » Elles répondent à un des instincts, à un des besoins les plus profonds de l’humanité. L’homme a l’air
estiné à assurer le bonheur des hommes ; horreur de l’individualisme, besoin de ramasser, de contracter autour d’une idée et d
vernement. En tous les cas, du reste, quand on devient minorité, on a besoin de la liberté. Cela est si instinctif que toutes
’Église devait être indépendante de l’État, même pour le combattre au besoin , en tous cas pour le limiter. Il pouvait, après 1
se universelle. Âme de tous les peuples, ils la retrouvent dans leurs besoins pour les soutenir, les animer, les contenir aussi
de 1830 à 18481, que le suffrage universel serait conservateur : « Le besoin de l’ordre n’existe nulle part, excepté quelques
est une mode ; l’effort religieux est plus qu’une mode, et semble un besoin , à tout le moins une inquiétude. Cela ramène l’at
au-dessus de la terre ; et s’élever au-dessus de la terre lui est un besoin . Toutes les grandes pensées humaines ont pour ori
e impatience maladive et ridicule de changer de place. Le beau est un besoin de l’homme, et le beau est religieux. L’esthétiqu
e le Génie du christianisme ne fut pas isolé, et qu’il répondait à un besoin , à une sollicitation de l’opinion publique, déjà
irait à l’expliquer, une génération ayant toujours, sans qu’il y soit besoin d’une autre cause, un vif besoin de penser autrem
on ayant toujours, sans qu’il y soit besoin d’une autre cause, un vif besoin de penser autrement que la génération qui la préc
nécessité de s’amender. Il ne cherche à s’élever que pour obéir à un besoin de se relever. S’il n’était pas tombé, il ne fera
ferait pas d’efforts vers un plus haut. Progressiste qui constatez le besoin du progrès invincible chez l’homme, c’est à ce po
l’homme, c’est à ce point initial que vous balbutiez. D’où est né ce besoin  ? Vous répondez : l’homme est fait ainsi, et peut
tous parce que l’essence humaine, une et souillée du même opprobre, a besoin d’être relevée tout entière. L’homme a besoin d’e
lée du même opprobre, a besoin d’être relevée tout entière. L’homme a besoin d’expier « même ses bonnes actions » quand elles
« même ses bonnes actions » quand elles n’étaient pas dictées par le besoin d’expiation, « car le motif seulement peut donner
if seulement peut donner du prix aux œuvres. » — Le bienfait même « a besoin d’être expié par l’auteur du bienfait ; Apollon a
ment son système est né en partie du souvenir de la Révolution, et du besoin de donner à celle-ci un sens, et un sens finaleme
eurs, ce qui était juste, les initiateurs étant hommes et ayant aussi besoin d’expier, et, ce qui était dans l’ordre, étant po
ocratique. C’est à quoi Ballanche met tout son dernier effort. Il est besoin d’un grand effort ; car l’objection est puissante
gue comme l’avenir dont elle n’est que le commencement et dont elle a besoin pour se compléter dans l’esprit et pour prendre f
me systématique. Il entre donc à peu près autant d’inconnu, et il est besoin d’à peu près autant d’hypothèses dans l’une que d
hons ; mais vers l’indéfinie division et subdivision des idées et des besoins intellectuels et moraux, en telle sorte que non s
parce qu’elle satisfait ce désir d’unité qu’il faut compter parmi les besoins intellectuels de l’homme. Nous avons besoin de l’
l faut compter parmi les besoins intellectuels de l’homme. Nous avons besoin de l’ordre universel, et nous avons besoin aussi,
els de l’homme. Nous avons besoin de l’ordre universel, et nous avons besoin aussi, jusqu’à présent, que l’ordre universel res
établi, ou qui est tombé juste. Pour serrer de plus près, nous avons besoin de symétrie. Il nous faut des correspondances, de
’humanité. Au fond, il fait tout comme les anciens ; il obéit au même besoin  ; il veut que les choses se ressemblent les unes
à l’espèce humaine les lois du monde animal que vous n’auriez pas eu besoin d’emprunter au monde animal pour les reconnaître
eau. Quinet était un poète, un poète de second ordre, de ceux qui ont besoin d’une matière déjà élaborée pour féconder leur im
me, à bien parler, ne justifie que la force, puisque le droit n’a pas besoin d’être justifié. Voyez encore son ingénieuse appl
un « organisme », c’est-à-dire un animal ; et Montesquieu n’a pas eu besoin de considérer la société comme un animal pour rec
toujours les mêmes choses, dans l’immense nature, que l’on sentira le besoin de créer une morale parfaitement séparée d’elle e
parée d’elle et indépendante de ses conclusions ; que l’on sentira le besoin , loin de confondre l’homme et de le noyer dans la
battement de son cœur ; et il a changé de croyance, mais sans que son besoin de croire en diminuât, et au contraire. Il n’a ja
peu de religion dans le cœur, et beaucoup de religion dans l’esprit. Besoin de certitude, besoin de certitude commune, était
le cœur, et beaucoup de religion dans l’esprit. Besoin de certitude, besoin de certitude commune, était sa principale tendanc
« d’autre chose. » Cet « autre chose » était vague ; mais c’était un besoin d’affirmation. Elle disait à peu près : « Je ne s
rs que parut Cousin. Il aimait à croire ; il sentait autour de lui le besoin de croire ; il satisfit sa passion et il exploita
de lui le besoin de croire ; il satisfit sa passion et il exploita ce besoin avec un entrain merveilleux. Il ne se traça pas d
ent c’est cesser d’être antichrétiens sans devenir chrétiens. Ils ont besoin d’une philosophie qui épouserait leurs tendances
aiment commode. Les actes de foi se multiplient. Partout où il en est besoin d’un, il arrive à point. C’est qu’aussi bien il n
s’il n’était pas libre d’accomplir l’obligation. — Eh ! il n’est pas besoin de preuves ! Vous sentez-vous libres ? Oui ; ne d
chaque objet il se trouve quelque chose de général, nous n’avons pas besoin de comparer successivement plusieurs objets pour
car elle n’a plus rien d’individuel ; immédiate, car elle n’a pas eu besoin de la comparaison d’un grand nombre d’objets ; ma
est précieuse. Nous l’employons toutes les fois que nous n’avons pas besoin de faire appel à l’autre. Mais la raison spontané
de toute subjectivité.. » Voici un mode de la raison qui, n’ayant pas besoin de raisonnement, n’a pour ainsi dire pas besoin d
ison qui, n’ayant pas besoin de raisonnement, n’a pour ainsi dire pas besoin de raisonner, affirme de piano et in vacuo, sourc
nelle et de la raison universelle, qui était ce dont il avait le plus besoin pour constituer un système qui eût l’air d’une re
aque peuple, à chaque moment de son histoire, est faite de ce qu’il a besoin de croire pour se consoler ou pour entretenir ses
ler ou pour entretenir ses espérances. Ces croyances, répondant à des besoins intimes, il ne se les démontre pas, il les affirm
ans les repousser non plus, mais avec la prétention de n’en avoir pas besoin , elle affirmait la réalité du monde extérieur, l’
u qu’on revêtît du caractère auguste de vérité absolue ce dont elle a besoin pour vivre, pour aimer la vie ou pour la supporte
ité ou de l’utilité d’un nouveau pouvoir spirituel, et il n’avait pas besoin de le fonder : on le lui donnait. Et on le lui do
te, divine providence et ses promesses immortelles inscrites dans nos besoins les plus intimes, dans sa justice et dans sa bont
ir dans l’Église de Cousin que des émotions oratoires. — Ceux qui ont besoin d’un dogme arrêté et imposant qui les débarrasse
étaient un peu espacés dans le temps. — Ceux qui sont insensibles au besoin de dogme et qui cherchent la vérité générale comm
plein de croyances assez dénuées de raisonnements, et qui auraient eu besoin de la raison spontanée de Cousin, c’est-à-dire d’
ert aux recherches et sachant les éclairer. D’autre part, Comte avait besoin d’un esprit original, prompt, impétueux, le sien
aussi indispensable que la masse de la société, qui a continuellement besoin de tous ces divers résultats à la fois pour adopt
; jamais l’homme n’a fait une mécanique ‘autrement que pour un de ses besoins et dans un but très déterminé : donc le monde a u
ation nouvelle des sciences, la hiérarchie des sciences. Il n’est pas besoin de faire observer de plus, que Comte a été guidé
st de constituer une science de l’homme et une morale qui n’aient pas besoin de métaphysique ; c’est ce que Comte tient pour l
morale, ou, plus généralement, une science de l’homme, qui n’ait pas besoin de métaphysique. Car remarquez qu’il y a entre le
is que l’instinct social. Il n’a aucun fondement métaphysique, et n’a besoin d’aucun fondement métaphysique. Il est ceci : l’h
commencer. L’humanité a été longtemps impulsive. Elle obéissait à des besoins et à des passions sur lesquelles la réflexion n’a
, peu appuyée, chez la plupart des hommes, sur le sentiment direct, a besoin , par-dessus tout, que les habitudes en soient con
l’éclaire ni la contienne. Il est la pensée individuelle, sans aucun besoin de lien, de communauté, de communion avec d’autre
amorphe ; et par suite, dans cet état plus que dans un autre, il est besoin , périodiquement, d’un gouvernement fort qui rétab
nement fort qui rétablisse l’ordre. Ce gouvernement la foule, dans le besoin , le prend un peu au hasard, selon les circonstanc
de factice, c’est ce qui concerne le prétendu état métaphysique. Il a besoin comme transition entre l’état théologique et l’ét
45 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat »
û y revenir depuis et avec une investigation pleine d’ardeur, avec un besoin de précision qu’on n’avait pas à ce degré auparav
mi, à aucun degré, de l’examen et de la critique. Bossuet n’avait pas besoin d’être tout cela pour devenir et rester le plus g
me un Père de l’Église, comme l’appelait La Bruyère : il avait plutôt besoin de n’être rien de cela et de n’admettre aucun dou
’elle-même et tombe comme les fleuves « du sein de Jupiter », n’a pas besoin de chercher des idées si loin ni d’inventer un or
tout fait autour de lui. Quand on a une si belle sonnerie, on n’a pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Ce soin de ch
es. Bossuet dit en français tout ce qu’il veut dire, et il invente au besoin l’expression, mais en la tenant toujours dans le
as, de cette nef, de cette sphère si bien remplie, qui ne sent pas le besoin d’en sortir, qui n’invente rien au fond, qui n’in
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
a reconnaissance qu’elle avait gardée du premier, et le roi n’eut pas besoin de donner à ses paroles un accent d’affection ext
is donc, de ce moment, l’amour pour le roi s’unir en elle à son autre besoin , celui de la considération : je vois ses deux ido
r toute sa personne, manifestaient en lui cette passion de gloire, ce besoin de respect et d’admiration qu’il est si agréable
les soupçons qu’encourent les personnes qui s’y exposent. Elle avait besoin de cette garantie contre le reproche de s’être dé
’être entrée en quelque sorte au service de ses amours. Elle en avait besoin dans l’exercice de son office de gouvernante, pou
et que le roi ne la dédommageât point de ses disgrâces. Elle en avait besoin pour se défendre des jalousies de la favorite, si
eillance que le roi lui accorderait venait à l’exciter. Elle en avait besoin enfin comme d’une précaution contre elle-même, co
47 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
timents énergiques et également puissants, le souvenir du passé et le besoin d’action. L’un lui dicta ses mémoires, l’autre l’
homme des faits qui appartiennent à la nature humaine, par exemple le besoin du surnaturel. En outre, il aspire à étendre la s
onde et l’origine de l’homme. La Providence explique l’instinct et le besoin de la prière, cet instinct si universel de l’huma
se serait contentée de donner des lois générales à l’univers. Non, le besoin de la prière nous prouve une Providence paternell
de cette action reste un mystère ; l’action est certaine et répond au besoin de l’âme. Cependant le mal est sur la terre. Comm
volume41 M. Guizot revient à son point de départ : le christianisme a besoin de la liberté ; la liberté a besoin du christiani
nt de départ : le christianisme a besoin de la liberté ; la liberté a besoin du christianisme. M. Guizot, qui n’a pas craint d
48 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
De même, dit Schiller, que les dieux de l’Olympe, affranchis de tout besoin , ignorant le travail et le devoir, qui sont des «
n », ont un surcroît d’activité nerveuse, éprouvent nécessairement le besoin de le dépenser : ils jouent. Tout organe qui est
grossiers, comme les yeux et les oreilles, n’éprouvent pas un moindre besoin d’activité : de là cette gêne, cette souffrance v
d’existence pour toute espèce vivante ; aussi avons-nous un perpétuel besoin de le satisfaire. À défaut de triomphes plus diff
ore à l’esprit conquérant de ses ancêtres. Nous avons tous un certain besoin de nous battre, qui se traduit dans les salons pa
évolutionniste, donne pour origine première aux sentiments moraux le besoin et l’intérêt ; les sentiments esthétiques, au con
temps, par une véritable antinomie, divise à l’excès les fonctions, a besoin de compenser par les jeux variés de l’art l’inéga
é ; on peut sans doute admirer une œuvre savamment adaptée à tous les besoins , comme une balle, une gare, etc. ; mais tout cela
objet beau, en tant que beau, ne répondrait-il jamais à un véritable besoin et ne pourrait-il exciter en nous ni désir ni cra
plaisir du beau est-il en opposition avec le sentiment de l’utile, le besoin et le désir ? Dans les objets extérieurs — pa
es objets au sujet sentant. À l’utilité répond chez l’être sentant un besoin  ; ce besoin, devenu conscient, donne lieu à un dé
sujet sentant. À l’utilité répond chez l’être sentant un besoin ; ce besoin , devenu conscient, donne lieu à un désir : recher
e à des objections importantes de M. Spencer. Ce dernier considère le besoin et le désir qui en naît comme excluant toute émot
ment celui que M. Spencer prend comme exemple. Au lieu de supposer un besoin ou désir suivi d’un plaisir chez le personnage en
plaisirs plus intenses que ceux qui répondent à la satisfaction d’un besoin vital : ils « remplissent la conscience » beaucou
sentiments esthétiques. La vie humaine est dominée par quatre grands besoins ou désirs, qui correspondent aux fonctions essent
société, l’idée du beau ne correspond plus aussi exactement avec les besoins primitifs de la race et de l’individu, c’est que
avec les besoins primitifs de la race et de l’individu, c’est que ces besoins mêmes se sont modifiés d’une manière générale et
qu’on l’a dit : aimer, c’est avoir le vague sentiment de ce dont on a besoin pour se compléter soi-même, physiquement ou moral
e notable partie une transformation de l’amour, c’est-à-dire d’un des besoins les plus fondamentaux de l’être. Considérer le se
illette des Pyrénées. — « Ce n’est rien, cela ne se mange pas. » — Le besoin et le désir, c’est-à-dire l’agréable, c’est-à-dir
faire la genèse du sentiment esthétique, il faut faire l’histoire des besoins et des désirs humains8. Nous objectera-t-on que l
motion esthétique qui n’éveille en nous une multitude de désirs et de besoins plus ou moins inconscients ; quand nous sommes ém
guerrière, nous éprouvons quelque impatience à être assis, nous avons besoin de marcher, de courir même, de chercher un ennemi
sans éprouver une vague nostalgie des pays poétiques et inconnus, un besoin d’horizons nouveaux ? Il y a du plaisir dans le d
ins que passion, par cela même qu’il est désir non moins que plaisir, besoin réel non moins que jeu et virtuosité. Aussi l’art
pe du beau, a donc par lui-même quelque chose d’antiesthétique ; il a besoin d’excuse ; il faut qu’on y voie une expansion fol
urabondante et folle, je ne sais quel dédain de l’individualité, quel besoin de se sentir aller sans se retenir, de se perdre
moindre travail des muscles de l’œil : en les suivant, l’œil n’a pas besoin d’arrêter soudain son mouvement ou de changer bru
esthétique. Nous avons en nous une sorte d’orchestre intérieur qui a besoin , ainsi que tout autre, de se régler comme sur le
si elles se trouvent liées à une excitation générale de la vie, à un besoin profond et durable de l’être, leur caractère esth
aboutirait à des conséquences que nous venons de montrer. Elle a donc besoin , selon nous, d’importantes corrections. Résumons
la vie ; la première manifestation du sentiment esthétique, c’est le besoin satisfait, la vie reprenant son équilibre, la ren
la beauté des mouvements. Pour être beau, un ensemble de mouvements a besoin qu’on lui reconnaisse une certaine direction domi
anguissants, « auxquels l’avenir ne promet pas l’aliment dont ils ont besoin  ». « Le règne de la sculpture est fini, dit M. Re
plus élevé de se maintenir au-dessus d’eux ; le peuple a toujours eu besoin de passer par ces degrés pour arriver plus haut :
iste. En aurait-elle d’une manière indirecte ? L’œuvre d’art a-t-elle besoin pour naître de certaines conditions civiles et po
ent privé l’humanité d’une partie de ses grands hommes. — L’artiste a besoin aussi d’une demi-indépendance par rapport aux néc
c’est une grande chance. Que lui importe ? il arrivera toujours ; au besoin il suscitera lui-même le flot qui doit l’apporter
s. Reste un dernier argument, tiré des conditions morales que l’art a besoin de rencontrer pour éclore. L’art, nous dit-on, ne
naturaliste, je suis panthéiste ; comme être moral, déiste ; et j’ai besoin , pour exprimer mon sentiment, de toutes ces forme
l’espace qu’à la faute de l’industrie : la plus belle statue a encore besoin d’un socle, et il faut tendre la toile d’un Rapha
e, ajoutait Goethe. Et, en effet, l’imagination poétique semble avoir besoin à la fois d’une certaine superstition, au sens an
estion éternelle, conséquemment une poésie éternelle. Bien plus, le «  besoin de mystère et d’inconnu » qu’éprouve l’imaginatio
, que de perspectives sans fin, se perdant encore dans l’ombre ; quel besoin toujours croissant de regarder, de savoir et d’ag
rs de thème à la poésie : c’est le mystère métaphysique. Il n’est pas besoin , comme les religions et les théologies, d’ajouter
entifique et l’instinct spontané du génie L’art n’a pas seulement besoin que la science laisse à l’imagination poétique so
isparaître peu à peu le génie. L’instinct a pour but de satisfaire un besoin de l’être plus ou moins déterminé ; si la raison
n de l’être plus ou moins déterminé ; si la raison peut satisfaire ce besoin avec une moindre dépense de force nerveuse et de
remière importance et qu’on a trop négligé de marquer : c’est qu’il a besoin de découvrir son objet même, le beau, au lieu d’a
le caractère d’un Hamlet ou d’un Othello. Comme le poète, le savant a besoin sans cesse de se mettre par la pensée à la place
t fécondés par le sentiment : il faut aimer son idée pour éprouver le besoin de lui donner vie ; or, entre la science et le se
sentiments ont un objet plus général et plus abstrait ; ils n’ont pas besoin , pour être excités, d’objets extérieurs présents
ver du plaisir là où l’intelligence n’est pas satisfaite : nous avons besoin de penser pour jouir pleinement. L’homme intellig
pilateur. Les vérités scientifiques, pour devenir poétiques, ont donc besoin d’une condition essentielle : il faut qu’elles so
e rythmique et musicale ? En un mot, la poésie la plus haute a-t-elle besoin de la versification ? Le problème qu’on pose ains
ers de Victor Hugo), il· ne compromet nullement le vers et il n’a nul besoin d’être pour ainsi dire excusé par une rime plus r
autier que c’était un « Delille flamboyant ». Quant à Victor Hugo, il besoin de tout son génie pour se faire pardonner son hab
l’épuisement même de leur langue ; la source la plus féconde a encore besoin de trouver un lit qui lui convienne pour ne pas ê
 Gautier, toute la poésie lyrique66. Quant au roman et au drame, il a besoin d’une autre espèce de mots, ceux qui offrent au p
re les fonctions vitales et l’émotion esthétique, il reconnaît que le besoin et le désir a été un facteur essentiel dans l’évo
25. Par exemple les enfants mathématiciens dont parle Bagehot avaient besoin d’une certaine tension nerveuse pour compter sans
anciens un cadre, et le sentiment de la nature avait presque toujours besoin , pour s’éveiller en eux, de se mélanger à quelque
sibles de l’alexandrin doivent, pour se justifier, pouvoir rentrer au besoin en deux mesures à deux temps, variées par des poi
nd moins fréquente, c’est que le vers de neuf pieds, pour être bon, a besoin généralement de deux césures et se fond ainsi ave
49 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
e beaucoup d’autres. Ils se sont montrés bons et doux. Comprenant les besoins du monde, ils ont essayé de les satisfaire. Écrir
s. Elle ne peut même l’être à aucune minute, car nous avons encore un besoin d’idéal, et toutes ces prescriptions ne le rassas
s du monde. Elle ne dépasse pas notre orgueil et elle en contente les besoins . Elle est utile, usuelle, possible et propre à to
conforme aux grandes nécessités du monde, à la réalité des faits, aux besoins perpétuels, vrais et profonds de l’homme. Il y a
ssisse sur des réalités, conforme à notre évolution et appropriée aux besoins des races nouvelles. Voilà pourquoi son livre est
50 (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360
erchaient autour d’eux les formes de beauté les mieux appropriées aux besoins secrets de leurs âmes. C’est à ceux-là que je déd
ger d’elle rien d’autre qu’elle-même, de telle sorte que je n’ai plus besoin désormais, pour en jouir, qu’elle soit neuve, ni
iques ? Mais les grandes œuvres, pour transformer une race, n’ont pas besoin d’être connues. Et ainsi, malgré notre ignorance,
nde ; et dans ce marché annuel, où la concurrence les presse, et leur besoin , ils ne peuvent offrir des créations artistiques,
’odeur, et le son des objets. Les premiers artistes n’ont donc pas eu besoin de recréer au moyen d’artifices spéciaux les dive
me drame joué, sur un théâtre, par des acteurs vivants. Nous avons un besoin toujours plus vif, pour conserver les sentiments
s la vie artistique, par d’autres moyens que dans la vie réelle. À ce besoin répond la Peinture. Les moyens qu’elle emploie po
t dans l’âme l’émotion, par le moyen d’alliances harmoniques. Le même besoin de traduire, par les procédés de leur art, la vie
in de traduire, par les procédés de leur art, la vie de l’émotion, ce besoin a très tôt poussé les peintres à sortir des limit
indra leurs refuges ; et les fils de ces artistes, dans l’égalité des besoins , renonceront aux vains soucis d’un art dès mainte
eux qui la recréent — l’atténuation de tout intermédiaire. Nous avons besoin , pour concevoir réelle la vie de l’art, qu’entre
trop matériel, empêchant l’entière vie idéale. Et l’esprit eut encore besoin d’un intermédiaire, d’un signe, moins ressemblant
à pour pouvoir reconstituer des prodiges, pas assez encore pour avoir besoin de faits pleinement ordinaires. Au-dessus d’elles
Les simples âmes des premiers peuples étaient satisfaites, dans leur besoin d’une vie artistique, par ces récits très vagues.
: ils sont les cruelles passions détruisant l’équilibre salutaire des besoins . Voyez les effets de vos maux : tenez Hermione et
s romans que des drames : et seules les âmes inférieures éprouvent le besoin d’une réalisation matérielle de ces œuvres, toute
s d’un même art, dont chacune a répondu, et peut encore répondre, aux besoins artistiques de certains esprits. Il n’y a point d
ier pleinement les vers aux fonctions musicales. À dessein, dans leur besoin obstiné de traiter des sujets rationnels, ils cho
habitude croissante de concevoir et de recréer la vie : et elle aura besoin encore d’une forme parfaite, dont les plus belles
et plus intime. La musique des mots, qui est la poésie, avait d’abord besoin , pour émouvoir, d’être dite : aujourd’hui nous la
omme en littérature le drame et le roman-feuilleton, elle suffira aux besoins artistiques d’âmes nombreuses et pareilles. Mais
éternelles soifs idéales ; la création des fleurs pour l’artiste ; le besoin de s’enfuir n’importe où, hors du monde ; une fem
attarde pas davantage aux menues variations musicales ; il n’a pas le besoin inné et constant des recherches formelles : il n’
it incessant des contre-sujets. Parfois aussi le poète doit, pour les besoins de la musique, — n’est-elle point le but essentie
phiques, les doctrines abstraites, et sans doute elle n’éprouve aucun besoin de rendre sa pensée plus accessible aux masses. J
ssi exclusive à l’élément intellectuel dans la poésie. Ah ! ce maudit besoin de comprendre que nous portons aujourd’hui en tou
ts, avec les qualités et les privilèges par eux acquis, un instinctif besoin de domination, et le sentiment avivé de leur supé
isir bientôt. Ils se savaient une race supérieure, étrangère aux vils besoins qui embarrassent la foule. Seulement ils avaient
vilèges et la dédaigneuse protection des gouvernants pourvoyaient aux besoins matériels de leur subsistance. Alors s’éleva, séc
ar eux et pour eux, le seul où ils pouvaient satisfaire leur gracieux besoin d’une vie à la fois affairée et désintéressée. Le
elles étaient désormais perdues pour eux tous. Ils avaient adopté les besoins des autres hommes ; ils avaient dédaigné leur sup
os réalités : mais, comme il est un différent, comme il n’a point nos besoins et nos habitudes, les choses lui apparaîtront tou
dira toujours, dans son âme, l’ennui de ce monde. Et comme il aura le besoin natif de vivre une vie différente, toute d’élégan
, avec lesquels, d’abord, il fraya. Son humeur impatiente, le continu besoin qu’il ressentait de créer, ne lui permettaient po
la seule philosophie ouverte à un prince, dont l’âme, ayant acquis le besoin d’une réalité différente, peut juger impartialeme
l familière. Ce qu’il raille ? Le monde nouveau, contraire aux natifs besoins de sa race ; les satisfactions épanouies où suffi
re à les injurier ; et il les perçoit assez risibles pour n’avoir pas besoin , comme les humoristes professionnels, de les exag
oires qu’il racontait, se les racontant à lui-même, pour assouvir son besoin natif d’une vie supérieure. Il s’exalta sur les r
liers est un homme différent de nous, incapable de s’astreindre à nos besoins comme à nos habitudes : parce qu’il est un Prince
royauté qui fût digne de lui. C’est que les temps modernes n’ont plus besoin de rois : le plus noble, le plus sage, le plus dé
cation des organes. Les circonstances où nous vivons nous donnent des besoins spéciaux ; et l’habitude de ces besoins donne à n
nous vivons nous donnent des besoins spéciaux ; et l’habitude de ces besoins donne à nos organes une disposition spéciale. M. 
ctoire est à ce qui est possible, flexible, pondéré. L’organe fait le besoin , mais il est aussi le résultat du besoin. » C’es
e, pondéré. L’organe fait le besoin, mais il est aussi le résultat du besoin . » C’est, sous des mots différents, la physique
re frère que nous. Chacun a des plaisirs qui lui sont propres, et des besoins qu’il a seul. Ces besoins sont plus simples, moin
a des plaisirs qui lui sont propres, et des besoins qu’il a seul. Ces besoins sont plus simples, moins nombreux chez les hommes
les, les refasse ; qu’il reconstruise l’univers, pour l’adapter à ses besoins . Rien n’est immuable : ce qui peut être conçu peu
ue les plus intelligents connaissent, avec les lois de l’Univers, les besoins des autres hommes, et utilisent ces lois à satisf
les besoins des autres hommes, et utilisent ces lois à satisfaire ces besoins . Et il faut encore que les besoins de chacun serv
tilisent ces lois à satisfaire ces besoins. Et il faut encore que les besoins de chacun servent aux besoins de tous, c’est-à-di
ces besoins. Et il faut encore que les besoins de chacun servent aux besoins de tous, c’est-à-dire que le travail total soit d
paix dernière, le nombre des hommes étant limité, et chacun ayant un besoin unique, spécial, dont la satisfaction lui sera do
de toute réflexion scientifique. Inégalité des hommes, inégalité des besoins , séparation radicale des classes ; création d’une
; création, au sommet, d’une caste de sages, purs cerveaux, — dont le besoin spécial et unique, ajouterait Platon, sera la Ver
e la femme dans la formation des êtres nouveaux. Il maintiendrait les besoins nécessaires, dans les diverses castes, en dévelop
e la nature, qui est, en réalité, une habitude, et qui deviendrait un besoin normal ; chez les esprits moins élevés, la vanité
riers, l’ignorance des vaines instructions qui produisent les mauvais besoins , et, au contraire, la certitude religieuse d’une
 ; au-dessus de ces apparences habituelles, où elles n’auront plus ni besoins ni fonctions, elles évoqueront la meilleure et pl
e l’État souverain sur le monstrueux contresens de l’égalité dans les besoins et les droits. Antistius, qui périt victime d’une
s, à l’aide de merveilleux instruments chimiques, créent, suivant les besoins , des organes divers. La plupart des citoyens vive
les soldats de l’Impératif Catégorique. Ils sont heureux, n’ayant de besoin que l’obéissance à des ordres incompréhensibles,
e Napoléon comme du style Empire : nous l’aimons parce que nous avons besoin d’aimer quelqu’un, pour nous distraire, et parce
ue nous aimons en lui, ce n’est point lui-même, c’est seulement notre besoin d’aimer. Voici, par exemple, trois livres sur Nap
us aimable aussi, et tel que nous puissions transporter sur lui notre besoin grandissant de pitié et d’admiration. C’est, je c
sement. Le téléphone et les ascenseurs ne le consolent pas de tant de besoins nouveaux qu’ils ont déchaînés dans l’humanité. Il
ariétés de la critique contemporaine sont trop connues pour que j’aie besoin de les énumérer. On sait comment, sous prétexte d
des mouvements les plus considérables de notre littérature. Il n’a eu besoin pour cela que de nous montrer à tout instant, sou
itations, car M. de Bonnières et M. France sont des maîtres, et n’ont besoin d’imiter personne. Mais tous deux ils se sont amu
— comme feraient des mots — les pensées. Ainsi une magnétisée n’a pas besoin de paroles pour comprendre ce que je veux : ma pe
, ce fait s’est produit de la même façon. Les premiers hommes avaient besoin de vivre : ils ont pensé qu’il était prudent de s
me. Mais des poètes et de la poésie, jamais je n’avais eu sincèrement besoin . Jamais la pure beauté d’une image ou d’un rythme
eu fatiguées, l’héritage de tous les autres. Les poètes eux-mêmes ont besoin de vieillir. Si deux ou trois semblent avoir appo
ns, s’est appesanti sur l’esprit français. Toute sorte de goûts et de besoins renaissent dans les âmes qu’on pouvait croire à j
renaissent dans les âmes qu’on pouvait croire à jamais disparus : le besoin de simplicité, le goût de l’ordre et de la clarté
nt l’énorme (et lamentable) succès porte précisément témoignage de ce besoin de lumière et de rythme qui reprend possession de
rera guère plus longtemps que la précédente : car je sens bien que le besoin de changement est, au fond, le seul besoin qui su
 : car je sens bien que le besoin de changement est, au fond, le seul besoin qui subsiste en nous. Mais c’est là un changement
en même temps il se désolait d’être de son pays. Et toujours il avait besoin de changer de place, toujours le souvenir de meil
51 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
ée ou quelque chose d’analogue qui est à eux. Ceux-ci ont précisément besoin de textes obscurs pour y évoluer à l’aise et, pou
ns les textes inintelligibles à savoir ce qu’ils y ont mis et qui ont besoin de textes inintelligibles pour n’être point passi
exactement dans l’état d’esprit que je viens de décrire. Ceux-ci ont besoin de texte obscur pour satisfaire un besoin d’admir
ens de décrire. Ceux-ci ont besoin de texte obscur pour satisfaire un besoin d’admiration qui est un besoin d’inquiétude. Ils
oin de texte obscur pour satisfaire un besoin d’admiration qui est un besoin d’inquiétude. Ils sont dans un état d’âme très co
52 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Dante »
rier sur la tête du Moyen Âge tout entier, — du Moyen Âge qui n’a pas besoin de cela ! car il a des couronnes à revendre, des
Renaissance. Poétiquement, nous n’étions pas morts, et tu n’avais pas besoin de renaître ! » Et c’était vrai. Il y avait au Mo
t du monde. Mais justement parce que c’était vrai, Ozanam n’avait pas besoin d’ajouter à ses preuves de la vie poétique du Moy
lier dans le tour et dans l’expression, ce dont je le loue, qui a des besoins de force, mais qui n’a pas la force venue, la for
aux âmes fortes, il fut moins vaillant que Pétrarque, et sa Béatrix a besoin d’être transfigurée dans ses chants pour n’être p
53 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
ière, probablement parce que la société n’a pas, ici et là, les mêmes besoins . Telle sera bien la conclusion de nos recherches.
apport à la religion, cette faculté serait effet et non pas cause. Un besoin , peut-être individuel, en tout cas social, a dû e
exiger de l’esprit ce genre d’activité. Demandons-nous quel était le besoin . Il faut remarquer que la fiction, quand elle a d
lleurs implicitement contenu dans la première. Comment rapporter à un besoin vital les fictions qui se dressent devant l’intel
sait entre sa forme et sa matière ? Ne serait-ce pas qu’au-dessous du besoin de stabilité que la vie manifeste, dans cet arrêt
s’observe jamais, exceptionnelle ; c’est encore a priori, et pour les besoins de la cause, qu’on la fait fonctionner avec cette
ipiter : une hallucination miraculeuse lui avait sauvé la vie. Est-il besoin de dire que le miracle s’explique aisément ? La d
moins évoluées qui n’ont que des coutumes, les unes justifiées par un besoin réel, la plupart dues au simple hasard ou à une e
re, prévenir ou punir. La force morale d’où part la résistance, et au besoin la vengeance, s’incarnerait donc dans une personn
loin maintenant quand ils supposent que l’enfant cède simplement à un besoin de frapper que susciterait la colère. La vérité e
n vient pas contrarier l’élan, mais encore et surtout parce qu’elle a besoin elle-même de stabilité et de durée. Une société d
même : que sera-ce, si elle est aiguillonnée par la crainte et par le besoin  ! Pour écarter un danger ou pour obtenir une fave
oyer ce mot, n’exige plus d’effort. D’une croyance qui répondait à un besoin on aura passe a une croyance nouvelle qui ressemb
û être accomplies, elles aussi, par des individus ; mais plus n’était besoin ici de supériorité intellectuelle pour inventer,
ui l’empêchent de s’actualiser. Des entités surgissent, qui n’ont pas besoin d’être des personnalités complètes : il leur suff
roirait pas quitte envers un instinct si on ne le rattachait pas à un besoin de l’espèce ; mais une fois arrivé à l’intelligen
rche. Au tournant où nous sommes arrivés, nous avons particulièrement besoin d’elles. Car il ne s’agit de rien de moins que de
a que dans la mesure du nécessaire. A défaut de puissance, nous avons besoin de confiance. Pour que nous nous sentions à notre
iquera l’envoûtement. La poupée dont il se servira n’a d’ailleurs pas besoin de ressembler à l’ennemi, puisque son rôle est un
ayant avec lui la ressemblance la plus superficielle. Il n’a même pas besoin d’être dégagé et formulé. Simplement impliqué dan
a été opérée par le langage, et qui est peut-être toute relative aux besoins de la cité : trop souvent elle oublie cette origi
me il ne voit, en tout cas ne regarde, que ce qui peut satisfaire ses besoins , comme les choses n’existent pour lui que dans la
vrissement ou matérialisation de la croyance originelle ; et c’est le besoin d’obtenir des faveurs qui a tiré de cette même cr
ns l’immobilité. Mais nous verrons aussi que le dynamisme religieux a besoin de la religion statique pour s’exprimer et se rép
sous la forme élémentaire qu’ils avaient d’abord, ils répondent à un besoin si naturel qu’il ne faut pas s’étonner si la croy
iétés qui n’ont pas pu communiquer entre elles, il doit répondre à un besoin commun de ces sociétés, à une exigence vitale. Pa
tant d’une nécessité biologique, nous cherchons dans l’être vivant le besoin qui y correspond. Si ce besoin ne crée pas un ins
, nous cherchons dans l’être vivant le besoin qui y correspond. Si ce besoin ne crée pas un instinct réel et agissant, il susc
e, tout cela était apparu en bloc, tout cela répondait exactement aux besoins de l’individu et de la société, l’un et l’autre b
irconstances et presque la date de leur naissance. Mais point n’était besoin du génie des poètes : un décret du prince pouvait
ns le second. Mais c’est toujours la même fonction. Elle reprendra au besoin le travail interrompu. Tel fut l’effet de l’intro
t été produites, naturellement. Elles dessinaient le contour exact du besoin d’où elles étaient sorties. Mais la mythologie, q
, qui est une extension du travail primitif, dépasse de tous côtés ce besoin  ; l’intervalle qu’elle laisse entre lui et elle e
nit par fixer dans le corps du soldat l’assurance morale dont il aura besoin au jour du danger. C’est dire qu’il n’y a pas de
x autres les membres d’une société déterminée, c’est la tradition, le besoin , la volonté de défendre ce groupe contre d’autres
54 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 58-61
ent impudemment, dans les Cours & dans les Temples, que l'homme a besoin des Dieux & des Rois. Ce sont des Dieux cruel
e a besoin des Dieux & des Rois. Ce sont des Dieux cruels qui ont besoin de Rois qui leur ressemblent ; ce sont des Rois m
esoin de Rois qui leur ressemblent ; ce sont des Rois méchans qui ont besoin de Dieux tyrans, pour se faire respecter, &c
55 (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)
nous fournit en abondance ces prétextes, ces couleurs dont nous avons besoin de couvrir les petites turpitudes qu’il nous faut
sport de l’accent sur un aspect de ce que nous ressentons, — ou avons besoin de ressentir en paix — qui n’est pas l’essentiel.
Il est évident que ce désir mobile, déplaçable, qu’il décrit, n’aura besoin de rien recevoir de l’objet qu’il choisira, ne po
abricant de fictions. N’insistons pas trop sur cette différence qui a besoin d’être notée, mais qui, comme nous verrons, n’est
re encore ; il nous faut déterminer de quoi il a le plus anciennement besoin . Eh bien ! sans sortir de Combray, cette première
gens. Je m’excuse d’indiquer ici aussi sèchement une idée qui aurait besoin peut-être d’être lentement dégagée par une analys
ituation si cruelle, pour échapper à ce contraste trop fort entre ses besoins et les possibilités de la connaissance va trouver
u à peu sa recherche va prendre ainsi une orientation intérieure. Son besoin de vérité, de vérité absolue, que les choses ont
enfin un objet. Il fallait d’abord que l’objet se constituât. Avec un besoin de certitude comme celui dont Proust était doué,
dant qu’elle était devenue pour lui un si invincible et si douloureux besoin . Il ne savait pas dire si vrai quand, à la troisi
is, sur l’ancienneté, sur l’antériorité à tout autre, chez Proust, du besoin de savoir, du besoin de connaître la vérité. J’ai
sur l’antériorité à tout autre, chez Proust, du besoin de savoir, du besoin de connaître la vérité. J’ai dit que Combray, la
i dit que Combray, la première partie de Swann, était l’endroit où ce besoin s’exprimait le plus nettement, le plus fortement.
sible des connaissances vraiment accessibles, sagement adaptées à nos besoins réels. La logique spéculative avait jusqu’alors c
ui n’est jamais las de supposer. La force de son interrogation et son besoin de certitude, après l’avoir détourné des objets e
pouvoir demander à la présence d’Albertine l’apaisement dont j’avais besoin . Malheureusement, la soirée qui vint fut une de c
’eût pu m’inspirer. Mais elle ne me disait rien et n’avait d’ailleurs besoin de rien me dire ; dès qu’elle était rentrée, sur
ces passages font éclater entre Proust et Freud. Cet effort, non, ce besoin de démasquer à tout prix le sentiment en n’en acc
nt qu’il peut recevoir de ses affections, il reste essentiellement un besoin de l’intelligence, la forme même de son intellige
tre que souvent c’est le manque de correspondance du premier avec les besoins , les désirs, les exigences physiques du second qu
, le sort en est jeté, c’est lui que nous aimerons. Il n’est même pas besoin qu’il nous plût jusque-là plus, ou même autant, q
que son agrément nous donnait, s’est brusquement substitué en nous un besoin anxieux, qui a pour objet cet être même, un besoi
bstitué en nous un besoin anxieux, qui a pour objet cet être même, un besoin absurde, que les lois de ce monde rendent impossi
e ce monde rendent impossible à satisfaire et difficile à guérir — le besoin insensé et douloureux de le posséder 57. Vous vo
r n’est provoqué que par le mensonge et consiste seulement dans notre besoin de voir nos souffrances apaisées par l’être qui n
illusions. L’amour est tout naturellement producteur d’absolu ; il a besoin d’absolu ; c’est une puissance si grande qu’elle
en faisant table rase de tous vos préjugés, de tout ce que vous avez besoin de croire pour vivre, comment pourriez-vous nier
a vôtre, il n’y a à aucun moment correspondance ni symétrie entre ses besoins et les vôtres ? N’est-il pas évident que le plus
’inquiétude qu’il nous donne, par son absence au moment où nous avons besoin de lui, etc… Qu’il y ait une influence spécifique
s les vues de Proust sur ce point, c’est que ce quelque chose n’a pas besoin du tout, pour déterminer l’amour, d’être une prom
a très bien vu, la promesse d’une certaine souffrance dont nous avons besoin . Mais enfin je pense qu’il faut qu’il y ait quelq
qu’il y manquait tout de même un élément important de la passion ; le besoin de se donner au sens fort, la préférence de l’aut
ent de l’amour que Proust semble avoir négligé, ou voulu ignorer : le besoin de saisir, de captiver au sens fort. Sans doute S
le faisait attention à ne pas oublier de prendre, elle semblait avoir besoin de toute sa force pour retenir son visage, comme
ation commencée de la fin de soirée bienheureuse et qu’il n’avait pas besoin de se presser d’atteindre un bonheur capturé et e
nt encore, dans le plan intellectuel, sa défiance des apparences, son besoin de saisir quelque chose de plus solide que ce qui
nt, ni assez montrer que toute la Recherche du temps perdu est née du besoin de saisir, de posséder l’insaisissable et de l’ét
e transforme et sans devenir moins intense, se fait plus modeste. Son besoin réaliste se change en le simple besoin de savoir
nse, se fait plus modeste. Son besoin réaliste se change en le simple besoin de savoir la vérité et ce qu’il cherche désormais
dant qu’elle était devenue pour lui un si invincible et si douloureux besoin . Il ne savait pas dire si vrai quand, à la troisi
que c’est là le grand art classique. Et je dis que Proust, de par son besoin de solidité, de par son appétit de quelque chose
56 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
atives encyclopédiques, si souvent renouvelées jusqu’ici. Je n’ai pas besoin de faire observer que, depuis le discrédit généra
ourent sont extrêmement faibles et tout à fait disproportionnés à nos besoins . Toutes les fois que nous parvenons à exercer une
, une destination plus directe et plus élevée, celle de satisfaire au besoin fondamental qu’éprouve notre intelligence de conn
lligence de connaître les lois des phénomènes. Pour sentir combien ce besoin est profond et impérieux, il suffit de penser un
r contradictoirement aux lois naturelles qui nous sont familières. Ce besoin de disposer les faits dans un ordre que nous puis
igneusement réduite à la plus simple expression possible. Je n’ai pas besoin d’insister davantage en ce moment sur une telle d
rement le génie collectif de l’espèce humaine. De là, l’indispensable besoin de l’ordre dogmatique, qui est surtout si sensibl
rement de présenter comme antérieure telle science qui aura cependant besoin , sous quelques rapports particuliers plus ou moin
tre déterminées que par le sentiment longtemps éprouvé des véritables besoins de l’esprit humain, sans qu’on ait pu être égaré
t frappante, que, malgré son extrême importance pratique, je n’ai pas besoin d’insister davantage en ce moment sur un principe
toujours sous le rapport de la méthode, insister spécialement sur le besoin , pour la bien connaître, non seulement d’étudier
e à la hiérarchie naturelle et invariable des phénomènes. Je n’ai pas besoin de rappeler l’importance de ce résultat, que le l
57 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
n pièces par le jeune homme indigné ; la solitude d’un jeune cœur, le besoin d’aimer, le besoin d’une famille, la plainte de l
ne homme indigné ; la solitude d’un jeune cœur, le besoin d’aimer, le besoin d’une famille, la plainte de la nature, l’amer ab
u’il considère déjà comme sa compagne dans la vie) ; je le sens, j’ai besoin de recevoir le nom de père pour oublier que le no
orrompue, s’y marque en bien des pensées : « Dès que l’on aime, on a besoin de s’estimer ; la dignité est inhérente à tous le
es le plus fort, on viendra vous flatter, et, quand vous n’aurez plus besoin de personne, on viendra vous secourir. » Et ceci
ieurs journaux et publications de divers genres qui répondaient à des besoins du temps, à des besoins encore vagues qu’il était
ations de divers genres qui répondaient à des besoins du temps, à des besoins encore vagues qu’il était l’un des premiers à dev
die, inventive, l’esprit économique et véritablement démocratique, le besoin de publicité dans sa plénitude et sa promptitude,
58 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
accord avec une flatteuse légende et dont les couleurs répondaient au besoin des imaginations. Il y a cependant un trait d’esp
vous connaissez Paris et Versailles, vous avez vu et jugé. Si j’avais besoin d’apologie, je me confierais bien à vous ; de bon
et l’obligeais à dire ce qu’elle aurait fait à leur place. Elle avait besoin d’être pressée, et j’avais le plaisir de voir qu’
vrer à une attention suivie. Lorsque j’examine ses écritures, je n’ai besoin que de montrer les mots avec le bout de mon crayo
lle y gagnerait beaucoup pour elle-même. Son Age et son caractère ont besoin d’un peu de gêne pour toute application suivie ;
ard sous le coup de l’adversité. Mais l’imagination, une fois émue, a besoin d’antidater ses admirations. Elle projette ses lu
t guère susceptibles d’une confiance particulière, et en ont rarement besoin . Il est bien vrai que Mme la dauphine m’a toujour
ispositions de la reine. Je vais retourner à la campagne ; j’ai grand besoin de secousse pour n’être pas étouffé par les idées
59 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
araison dans la nature animée. Dans les sciences exactes, vous n’avez besoin que des formes abstraites ; mais dès que vous tra
rce de suivre la chaîne des pensées et des raisonnements. On n’a plus besoin de lutter contre les distractions, quand l’imagin
est la finesse des idées ou l’énergie des sentiments qui inspirent le besoin d’une expression plus nuancée ou d’un terme plus
doit rien inventer que progressivement : l’esprit en toutes choses a besoin d’enchaînement. Dans les sciences, le hasard a fa
sait donner à ses lecteurs d’avance une sorte de pressentiment ou de besoin confus des beautés même qui les étonneront. Ces g
aucoup à l’ébranlement causé par une éloquence généreuse. Je n’ai pas besoin de dire qu’aucune de ces conditions imposées à l’
60 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48
are et délicieuse, qui s’acclimate chaque jour parmi nous, mais qui a besoin encore des artifices de la serre. Le Grand-Opéra
poutres qui soutiennent l’édifice s’écroule, il vient un moment où le besoin absolu qui se fait sentir à tous peut amener une
née, qu’elle est pour l’homme la même chose que la nature. Avons-nous besoin encore d’être avertis ? La sauvagerie est toujour
fond quelqu’un, un seul ou un petit nombre, qui tienne la main. J’ai besoin de m’expliquer, ayant là-dessus depuis longtemps
ts, mais de gens de bon sens, prudents, hésitants, dispersés, qui ont besoin le plus souvent qu’on les rallie, qu’on leur déga
nt la fantaisie moderne dans sa plus vive étincelle. Je définirais au besoin le Théâtre-Français d’après le rôle qui, plus que
61 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »
’illusion d’un espoir et d’un avenir, mais seulement elles donnent le besoin de satisfaire l’âpre sentiment qu’elles inspirent
, les révolutions ne cessent que quand chacun n’est plus agité par le besoin de prévenir ou d’éviter les effets de la vengeanc
lement nécessaire que, même en jugeant son étonnante difficulté, on a besoin de l’espérer encore. La France ne peut être sauvé
au ciel, d’une nature féconde, tout ce qui sait penser, tout ce qui a besoin de sentir, tout ce qui veut vivre, enfin, de la v
62 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »
i faire dire, et l’on crée des tours de phrases et des termes pour le besoin de sa pensée. Le néologisme, la plupart du temps,
e et le frottement des siècles, n’avait plus assez de corps, et avait besoin d’être renforcé, ou remplacé par d’autres plus ét
telle sorte que le vocabulaire dont on disposera le jour où l’on aura besoin d’exprimer sa pensée soit aussi ample, aussi rich
nces. Pour s’habituer à trouver vite et facilement les mots dont on a besoin , pour acquérir la facilité de parler avec proprié
63 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175
ment de compassion pour les pauvres, cette dame éprouva sans doute le besoin de racheter ce qu’il pouvait y avoir, non certes
vouloir, même quand l’argent que nous gagnons dépasse notablement nos besoins et nous permet une vie déjà large et aisée. On es
inalement, l’argent se fait encore plus aimer par sa masse que par le besoin qu’on en a. L’homme a moins de mal à lâcher quelq
fiter effectivement, qu’à abandonner une grosse somme dont il n’a nul besoin et qui représente surtout le travail des autres.
64 (1915) La philosophie française « II »
urs principales œuvres et d’en tirer quelque profit. Quand ils ont eu besoin de moyens d’expression nouveaux, ils ne les ont p
différents, tous les philosophes français ont eu ce don d’analyse. Le besoin de résoudre les idées et même les sentiments en é
s pendant le dernier siècle à l’observation intérieure ont éprouvé le besoin de chercher en dehors d’eux, dans la physiologie,
é — la philosophie de leur science, de leur art ou de leur métier. Le besoin de philosopher est universel : il tend à porter t
65 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
aissance. La vertu, j’en conviens, sait jouir d’elle-même ; moi, j’ai besoin de vous pour obtenir le prix qui m’est nécessaire
alheurs, c’en est fait de l’enthousiasme ; il a, comme l’imagination, besoin d’être frappé par les objets extérieurs ; et la p
ompose des dons de la nature et du hasard, et que personne n’ayant le besoin d’admirer ; celui qui veut ce sentiment ne l’obti
dats jugent leur général, la nation ses administrateurs : quiconque a besoin du suffrage des autres, a mis, tout à la fois, sa
é. Cette passion conquérante n’estime que ce qui lui résiste ; elle a besoin de l’admiration qu’on lui refuse, comme de la seu
examen de tout ce qui doit détourner de l’amour de la gloire, j’ai eu besoin d’un grand effort de réflexion, l’enthousiasme me
nre humain ; mais je voudrais retrancher des motifs qui l’animent, le besoin des récompenses de l’opinion ; je voudrais retran
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
re les objets extérieurs. L’animal qui sent la dent de son ennemi n’a besoin d’aucune subtilité métaphysique pour imaginer un
ons vu, objective en dépit de la métaphysique idéaliste et sans avoir besoin de tant de raisonnements. Une autre ambiguïté du
mpersonnelle, éternelle, ou d’un « acte de raison pure ». Point n’est besoin d’une faculté extraordinaire et mystique pour con
é s’impose sous forme de résistance à notre volonté. Nous n’avons pas besoin de monter en quelque sorte sur notre propre tête
on de « vérité infinie, de réalité absolue ». Encore moins avons-nous besoin , avec Fichte, d’invoquer le devoir pour attribuer
67 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »
qui affronte la mort, et il n’eut jamais celui de commander. Il avait besoin d’être dominé, et flotta sans cesse entre le dési
ande. Ce traité fut l’époque qui apprit aux Hollandais qu’ils avaient besoin de barrière contre la France ; et Richelieu, qui
ce ; si ce n’était pas préparer de loin le relâchement des mœurs, les besoins du luxe, la détérioration des terres, la diminuti
plupart des hommes ayant une imagination vive et une âme faible, ont besoin d’être étonnés, et veulent, dans la société comme
inesse italienne avec la sagacité d’un homme qui, pour s’élever, a eu besoin de connaître les hommes, et a appris à les manier
68 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
n’en était pas ainsi, comment expliquer que lui, Dumas, qui avait un besoin de constamment produire, et sous diverses formes,
, l’influence de Schopenhauer, la native disposition aux théories, le besoin de former au Drame Idéal un Public Idéal : en Tol
la devons-nous rétablir avec ses rites et ses symboles ? Aurions-nous besoin de toute l’ornementation allégorique avec laquell
tir, plus forte, notre personne individuelle. Nous devons renoncer le besoin sexuel, ne point commettre l’adultère, moins pour
hain que pour nous éviter à nous-mêmes les soucis qui naissent de ces besoins . Nous devons nous accoupler à la femme dans l’uni
oyeux. Autour de lui germera l’immense nature, fournissant aux fatals besoins physiques le trésor des aliments végétaux. Le sim
ouloureuse de ses membres. Une femme, autrefois choisie, apaisera son besoin sexuel, et lui donnera, encore, la nichée bénie d
tous ses désirs. Il ignorera les inventions funestes, qui créent des besoins inassouvis. Il ignorera les mystères de l’Economi
ine, dans ces prisons, non les champs et les hommes, mais les anciens besoins de ces choses, qu’il aura perdus. Il mènera la vi
era la santé comme la paix sereine à son âme. Malade, il oubliera les besoins de la santé, éprouvera plus grande la joie de se
la nôtre, la grandir de toutes les passions : c’est partager de leurs besoins , souffrir leurs souffrances. Et pourquoi les souf
ses ? Le Renoncement répugne tous les désirs. Nous devons chasser les besoins naturels et non nécessaires, et les besoins néces
. Nous devons chasser les besoins naturels et non nécessaires, et les besoins nécessaires, et vider nos âmes. Est-ce donc à la
aires, et vider nos âmes. Est-ce donc à la fin de les remplir par des besoins nouveaux ? Ou bien accueillera-t-on la contradict
s le seul bonheur, l’ataraxie guérissante. Par elle, nous oublions le besoin pernicieux d’aimer, livrant nos travaux, sans arr
tures : car les désirs sont nés qui nous ont attachés aux choses, les besoins fatals, motifs nous contraignant, désormais, à l’
69 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De la tendresse filiale, paternelle et conjugale. »
nts du cœur ; si l’on y livre son âme assez vivement pour éprouver le besoin impérieux de la réciprocité, le repos cesse et le
ntérieurs de l’âme ; mais il est si tristement prouvé que, dès que le besoin de la réciprocité commence, le bonheur des sentim
eut être anéanti ; mais dès qu’on aime ses enfants avec passion, on a besoin de toute autre chose que de ce qu’ils vous doiven
s mêmes chances qu’amènent toutes les affections de l’âme : enfin, ce besoin de réciprocité, cette exigence, germe destructeur
70 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
de l’exercer ; les désirs, à la perte des biens dont ils inspirent le besoin . La douleur de la destruction se fait sentir avec
la profondeur de la réflexion, et qu’elle est souvent inspirée par le besoin de résister à ses passions, elle suppose des qual
ditation, ne ressemble point aux plaisirs de l’homme personnel ; il a besoin des autres, il exige d’eux, il souffre impatiemme
te de l’homme ; ce repos dont la jouissance paraît devoir précéder le besoin même de la société, et devenir plus nécessaire en
71 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XV »
écrivains qui, je ne dis pas toujours, mais assez souvent, n’ont pas besoin de se corriger et perdent à se corriger. » J’ai b
lement des vers faciles. Je ne sais si tous ces auteurs n’avaient pas besoin de se corriger. Du moins ont-ils cru en avoir bes
rs n’avaient pas besoin de se corriger. Du moins ont-ils cru en avoir besoin , puisqu’ils ont, en effet, énormément corrigé et
franchi, enfin, ce pas difficile ; il avait dit non. Il n’aurait plus besoin d’y revenir, car les choses s’étaient passées pou
72 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »
des critiques qu’on a faites du plan. — De nos prétentions et de nos besoins en matière d’histoire. — § III. De quelques-uns d
nos savants et nos artistes, cette idée-là ne vint à Voltaire ni d’un besoin public, ni d’une invitation de la mode. Ce fut so
ques qu’on a faites du plan du Siècle. — De nos prétentions et de nos besoins en matière d’histoire. On a critiqué dans ces
le, veulent une histoire pour leurs prétentions plutôt que pour leurs besoins . Il y a grand péril à vouloir les contenter. Tel
doit savoir. Nul n’a mieux connu que lui ni mieux contenté nos vrais besoins . Où trouver, sur les causes de la grandeur frança
aire marcher et de perfectionner la machine. La même intelligence des besoins du lecteur a inspiré le chapitre des Anecdotes et
s gens comme lui ont toutes leurs aises, y compris, j’en conviens, un besoin de justice générale satisfait. Dans son goût pour
oût très vif pour les lettres, une admiration vraie pour Voltaire, le besoin d’une main à la fois exercée et discrète pour cor
et que ses péchés avoués lui seraient remis. En tout cas, on n’a pas besoin de chercher des témoins pour lui faire son procès
73 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
nt chacun veut se suffire. Chacun fabrique pour lui-même ce dont il a besoin , chacun a ses dieux propres, qui sont ses ancêtre
en sections de même nature, à l’intérieur desquelles presque tous les besoins des individus qu’elles enrégimentent peuvent être
prendre les hommes que par un côté et ne satisfaire qu’à un de leurs besoins , il est naturel que ces mêmes hommes, ayant plus
e leurs besoins, il est naturel que ces mêmes hommes, ayant plus d’un besoin à satisfaire, tiennent à plusieurs associations.
loi aux lois. Un règlement qui résiste ouvertement à la pression des besoins sociaux est tourné, ou fléchit. Déjà certaines ré
îtrait étrangement les caractères que la civilisation impose tant aux besoins qu’aux activités des hommes, si l’on considérait
seule association exclusive et jalouse qui, en satisfaisant tous ses besoins , accaparerait toute son activité, une multitude d
à chacune d’elles il ne prête son activité que dans la mesure de ses besoins . Qu’il soit difficile d’étayer cette conclusion p
u’ils peuvent changer encore, alors nous éprouvons de plus en plus le besoin de l’estimer en lui-même et pour lui-même. Ainsi,
74 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
rsion pour les nouveautés, soit une vive et tenace espérance, soit un besoin de consolider et d’organiser les conquêtes. C’éta
je l’ai dit ailleurs, l’individualisme moderne combatte et réprime le besoin d’un pouvoir spirituel, encore est-il que ce beso
tte et réprime le besoin d’un pouvoir spirituel, encore est-il que ce besoin ne disparaît jamais entièrement ; et il crée ou i
uple qui s’aime lui-même sent, d’instinct, qu’il a à choisir entre le besoin malsain d’égalité et le besoin légitime et saluta
d’instinct, qu’il a à choisir entre le besoin malsain d’égalité et le besoin légitime et salutaire de persévérer dans l’être,
s’agissait pour lui de dire, de penser et de sentir le contraire. Ce besoin impérieux de sa nature l’a suivi toute son existe
ère et une énergie particuliers. Il était sensuel de complexion : son besoin de scandaliser en fit un fanfaron de vices un peu
établit en titre aristocratique. Il était vaniteux de naissance : son besoin d’être désobligeant donna à sa vanité je ne sais,
le tout du Français. Il en a donné beaucoup de raisons et un exemple. Besoin de contredire, vanité, épicurisme, voilà les trai
nt sûr et en compagnie d’un homme de bonne foi. Cette loyauté, est-il besoin de le dire, a ses limites, ou plutôt trouve son o
s deux moyens qu’a l’homme d’échapper à lui-même, preuves au moins du besoin qu’il a de vivre hors de lui, Stendhal ne les a p
ne pas ses voix à ceux qui s’amusent. — Elle sera triste parce que le besoin d’une morale, au moins pour se donner un air de d
peu deviner ; et beaucoup, dont Stendhal ne laissait pas d’être, ont besoin d’une psychologie qui meurtrit les yeux. Au petit
Rénal n’a pas aimé ; elle a trente ans ; Julien paraît ; elle sent le besoin de le protéger contre la hauteur balourde de M. d
sans cesse de son foyer. L’activité intellectuelle était pour lui un besoin intime, très impérieux, une réclamation incessant
, timides dans l’action, et surtout intimidés dans la discussion, ont besoin pourtant d’agir, ont besoin de cette action suivi
surtout intimidés dans la discussion, ont besoin pourtant d’agir, ont besoin de cette action suivie, tenace, extrêmement énerg
éfinie, mais qui laisse voir partout ce qu’il entend par là, c’est le besoin pour l’homme, non pas de supprimer le gouvernemen
de la hiérarchie et du sentiment égalitaire. Les hommes, donc, ont le besoin , non pas de détruire le gouvernement, et l’homme
re, la Révolution française l’a fondée, et c’était un bienfait, et le besoin qu’on en sentait en 1788 était tel qu’elle a pu c
avec la centralisation, se dire qu’elle a été produite surtout par le besoin que les peuples ont eu de se centraliser de plus
ents ans. Il n’est pas de peuple, en cet état de choses, qui n’ait eu besoin de la dictature, besoin, par conséquent, de détru
e peuple, en cet état de choses, qui n’ait eu besoin de la dictature, besoin , par conséquent, de détruire ces pouvoirs particu
comme il arrive en toute choses, ne soit pas toujours proportionné au besoin , et dépasse ce qui est nécessaire ; que la concen
ui n’a pas à faire de guerre extérieure, qui n’a pas, par conséquent, besoin d’une vie nationale intense ; immense danger dans
lles ne songent et ne peuvent songer qu’à leurs ressources et à leurs besoins . L’État seul est l’État, et peut songer aux besoi
ources et à leurs besoins. L’État seul est l’État, et peut songer aux besoins généraux, aux périls futurs, aux complications in
s respectée, la magistrature était devenue une propriété. L’État, par besoin d’argent, avait vendu le droit de juger. Les acqu
étuité, elle doit être indépendante, impartiale et ferme. Je n’ai pas besoin de dire que cette organisation n’a aucune chance
mes semblables, et pourtant ils me lassent et m’ennuient… Tel homme a besoin de l’excitation continuelle d’une grande ville, d
olu et n’ayant pas assez de force pour le découvrir, et en sentant le besoin , le remplace par un vague idéalisme, l’imaginatio
risque d’immenses déboires au point de vue pratique, qu’un impérieux besoin de justice et une vaste idée de justice en cette
ut-être pas un bien, mais dont il faut reconnaître que les hommes ont besoin . Les chefs sont nés parmi les nations de ce besoi
que les hommes ont besoin. Les chefs sont nés parmi les nations de ce besoin -là, ou du moins ce besoin a très puissamment aidé
Les chefs sont nés parmi les nations de ce besoin-là, ou du moins ce besoin a très puissamment aidé les chefs à naître et à f
rce que, l’association étant devenue plus facile, le travail n’a plus besoin de chef, et l’esprit d’initiative et d’entreprise
de précision pénétrante. Et entre ces tendances contraires, entre ces besoins contraires et ces protestations contradictoires,
me rapportera-t-il ? que vaut-il ? Je n’en sais rien. Cela dépend du besoin qu’on en aura quand je l’aurai fini. A ce moment
ur que ce ne fût pas une nécessité pour chacun de pourvoir à tous les besoins de sa vie, d’être pour son propre service chasseu
itions pires, les réduisant à l’état de simples rouages qui n’ont pas besoin d’intelligence et qui la perdent en tournant : « 
arie industrielle, le mot, décidément, est-il trop fort ? Je n’ai pas besoin de dire que pour Proudhon il est trop faible. Et
réglées, concertées, exemptes de toute témérité, calculées selon les besoins vrais, soustraites aux entraînements qu’amène la
la concurrence par l’information, en mesurant juste la production aux besoins , en dressant le budget industriel comme on dresse
vraie cause de la concurrence effrénée n’est pas l’ambition, c’est le besoin  : il s’agit de tirer de soi-même de quoi vivre, a
s socialistes de son temps, repoussant les uns et les autres, n’ayant besoin ni de l’État patron ou du communisme d’une part,
économique, et que, précisément, pour « fixer la valeur », il aurait besoin soit de l’une, soit de l’autre. La valeur, mais c
concurrence qui la fixe ! La valeur d’un objet est déterminée par le besoin qu’on en a et ne peut pas être déterminée par aut
des forces et du temps à la fabriquer : un objet est la réponse à un besoin à satisfaire ; et, si ce besoin existe, l’objet a
riquer : un objet est la réponse à un besoin à satisfaire ; et, si ce besoin existe, l’objet a de la valeur ; s’il n’existe pa
oyenne entre les points extrêmes de cette fluctuation. Vous avez donc besoin , pour savoir et s’il faut fabriquer cet objet et
nque. Offre, demande, concurrence : voilà donc tout ce dont vous avez besoin pour connaître la valeur. Quand vous voudrez la f
acrer un nombre d’heures considérable à un objet dont personne n’a le besoin ni le désir. Pour savoir si l’effort est utile, i
temps de travail employé à faire l’objet. C’est pour cela que je n’ai besoin ni de l’État ni de la concurrence et que je me ti
l’altruisme ; il ne compte pas sur eux et se vante de n’en pas avoir besoin  ; et c’est même contre ceux qui fondent leur syst
… c’est une idée fausse ; il y a des forces morales indépendantes des besoins  ; il y a des secousses nationales ou humaines ind
de la vie, il faut le reconnaître aussi ; mais beaucoup encore par le besoin de secouer un « lui-même » qui n’était pas sans l
tait de penser à nouveau une œuvre qu’il lisait et de la compléter au besoin , de reconstituer la vie morale d’un homme qui ava
un certain sens, conspirent cependant, concourent, et n’ont pas moins besoin l’un de l’autre, que l’une de l’autre. Ceci dans
ssentie profondément. Les faits aimés pour eux-mêmes, sans qu’il soit besoin de les rendre intéressants en les rendant signifi
les rendre intéressants en les rendant significatifs, sans qu’il soit besoin qu’ils prouvent ou annoncent ou fassent prévoir q
ouvent ou annoncent ou fassent prévoir quelque chose, sans qu’il soit besoin qu’ils rentrent dans une loi générale, sans qu’il
il soit besoin qu’ils rentrent dans une loi générale, sans qu’il soit besoin de leur attribuer un sens pour leur donner une va
e leur attribuer un sens pour leur donner une valeur, sans qu’il soit besoin de les transformer en idées ; les faits trouvés b
happer à soi, Sainte-Beuve, qui, plus que tout autre peut-être, avait besoin d’y échapper, n’a pas laissé de trouver sa voie e
on a un système, au moins provisoire, qu’on leur impose. De plus, le besoin de clarté fait partie du besoin de probité intell
soire, qu’on leur impose. De plus, le besoin de clarté fait partie du besoin de probité intellectuelle. De la même disposition
le. Sa modestie le rassurait. Il était sûr qu’il ne céderait pas à ce besoin , que nous avons généralement, d’imposer à l’unive
fixe » que celle des animaux ou des hommes primitifs, aiguisée par le besoin même d’avoir des idées, la pensée étant le seul m
et d’une prodigieuse ignorance de la nature humaine. Nous n’avons pas besoin de faire remarquer une fois de plus que la différ
r économie domestique et l’emploi de leurs ressources propres à leurs besoins propres, seront en éternelle tutelle, toutes les
l’homme et la vie humaine, la société et la vie sociale n’auront pas besoin d’être longuement développées. On les prévoit, on
cœur et l’esprit voulussent entendre, la seule qui fût adaptée à des besoins profonds, à des aspirations accumulées, à des fac
nces » ; non seulement elles expliquent l’univers à l’homme, qui a le besoin invincible qu’on le lui explique ; non seulement
ffet du progrès scientifique. La science ne fait, en satisfaisant des besoins , qu’en créer d’autres, en contentant des désirs,
bord, pour vivre ; et puis, pour les instants de relâche où l’homme a besoin d’une philosophie et d’une morale, s’entretenir d
e la plaine ; qu’ils se chargent et qu’au retour ils se gorgent. Quel besoin as-tu d’encombrer ton carnier et d’alourdir ta ma
t : « Je ne ferai pas d’acte de foi. » Sa probité même, s’il avait eu besoin d’être arrêté sur cette pente, l’eût retenu. Il v
ancolique. » Si certaines circonstances douloureuses se joignent à ce besoin né de certaines déceptions, en voilà pour nombre
ure, de l’aimer, de s’en entretenir perpétuellement et de n’avoir pas besoin d’autre chose. Il y a des parties dans la religio
raison toute nue. » Tel fut Renan catholique. Spiritualisme profond, besoin d’appartenir à quelque chose qui ne soit pas la f
uis surtout que la foi décline, parce qu’avec la foi les hommes n’ont besoin que de la foi pour savoir leur but, la foi manqua
t besoin que de la foi pour savoir leur but, la foi manquant, ils ont besoin de chercher l’indication de leur but dans le chem
tribue, il les emploie indifféremment dans l’un ou l’autre, selon les besoins de sa démonstration, et selon qu’il veut définir
ntiennent de vrai, et qu’il conserve surtout pour les moments où il a besoin de n’être pas absolument précis. C’est ainsi que,
er et pour exprimer l’évolution incessante de son objet. Il dirait au besoin , je crois, que tout ce qui a été pensé, a été en
terre. Celui qui croit que l’humanité enfante la religion dont elle a besoin pour entretenir son rêve et pour appuyer sa moral
elui-ci voit dans la religion, comme dans la science, le produit d’un besoin éternel, un organe créé par un besoin, un membre
ans la science, le produit d’un besoin éternel, un organe créé par un besoin , un membre moral de l’humanité, sans laquelle l’h
ut la vraie nature de Renan qui se révélait tout entière, à savoir le besoin de comprendre sans cesse et de comprendre encore,
ister. Il semble que la nature nous aveugle au moment juste où elle a besoin de nous. Il semble qu’il existe quelque part un g
de ses étonnantes facultés. Comme les orateurs finissent par avoir le besoin de parler et parlent éloquemment presque sans occ
parlent éloquemment presque sans occasion ni matière, Renan avait le besoin de penser, et pensait ingénieusement, habilement,
très soucieux de les ramener à l’unité. Cette diversité même était un besoin de son esprit, une nécessité de sa nature : « Un
-je, dans la vie vivante, parce qu’elles sont les expressions de deux besoins également impérieux de notre nature. Chacun de ce
ns de deux besoins également impérieux de notre nature. Chacun de ces besoins croit que l’autre est factice et va bientôt dispa
l’idéal aux hommes qui en ont perdu ou qui croient en avoir perdu le besoin . Ce qui reste surtout, et cela c’est toute l’œuvr
75 (1881) Le roman expérimental
d’observation et d’expérimentation dans le roman naturaliste, je n’ai besoin que des passages suivants : « L’observateur cons
guments imbéciles sur l’impossibilité d’être strictement vrai, sur le besoin d’arranger les faits pour constituer une œuvre d’
en apparence spontanée et constante, et bien que cette évolution ait besoin des circonstances extérieures pour se manifester,
Si notre besogne, parfois cruelle, si nos tableaux terribles avaient besoin d’être excusés, je trouverais encore chez Claude
e l’intelligence humaine se tiennent, tous nos efforts aboutissent au besoin de nous rendre maîtres de la vérité. C’est ce que
rtant, il est bien certain que nous ne pouvons toujours échapper à ce besoin de notre intelligence, à cette curiosité inquiète
enfermer la littérature dans l’idéal. Eux-mêmes semblent éprouver le besoin d’une récréation de mensonge, après leurs travaux
n créer. » Je surprends ici un des savants les plus illustres dans ce besoin de refuser aux autres l’entrée du domaine scienti
don, resteront des peintures éternellement belles ; mais voilà que le besoin nous prend d’analyser la colère et l’amour, et de
leurent, quand elles entendent de la musique. Aujourd’hui, nous avons besoin de la virilité du vrai pour être glorieux dans l’
se flattaient d’accepter tout l’homme, chair et âme, et leur premier besoin était d’enlever l’homme dans les nuages, d’en fai
ir, dans son discours de réception, toutes les citations dont j’aurai besoin . Je trouve là une foule d’arguments décisifs en f
ière les mots. Certes, je suis un homme de paix, mais il me prend des besoins farouches d’étrangler les gens qui disent devant
a Lorraine. Le naturalisme au théatre I Avant tout, ai-je besoin d’expliquer ce que j’entends par le « naturalisme
hoses, que je ne créais pas le monde une seconde fois, je n’avais pas besoin d’un nouveau terme. En vérité, se moque-t-on de m
ils se grisent de leurs cris, ils se précipitent dans l’outrance, par besoin de protester. Le mouvement est si irrésistible, q
tout-puissant, menant le siècle dont il est leur souffle même. Est-il besoin de le montrer partout ? Il sort de la terre où no
alité, qu’il ne fabrique pas une charpente de toutes pièces selon les besoins d’une idée conçue à l’avance. On part de ce point
avec l’oxygène pour la raison contraire. Un romancier qui éprouve le besoin de s’indigner contre le vice et d’applaudir à la
ément troublée ; le souffle qui l’agite effleure le théâtre. C’est un besoin plus grand d’action, une révolte sourde contre le
beaucoup d’autres avaient travaillé. Il faut remarquer que, pour les besoins de la lutte, le drame romantique se faisait l’ant
n rôle. Il n’était qu’une superbe affirmation du néant des règles, du besoin de la vie. Malgré tout son tapage, il restait l’e
ment d’une fêlure philosophique, tout un épanouissement déplorable du besoin de légiférer, de prêcher et de convertir. Il s’es
si nette, ne recule pourtant jamais devant une fiction, quand il en a besoin pour argumenter ou simplement pour charpenter. C’
es éléments sont connus, j’ai en main tous les documents dont j’avais besoins pour discuter et conclure. D’une part, nous avons
n m’a crié : « Mais que demandez-vous ? de quelle évolution avez-vous besoin  ? Est-ce que l’évolution n’est pas accomplie ? es
’esprit du dix-neuvième siècle, avec son retour à la nature, avec son besoin d’enquête exacte, allait quitter la scène, où tro
ient uniquement de ce qu’il ne leur offre pas le terrain dont ils ont besoin  ; ils n’y trouvent ni assez de liberté ni assez d
u’il n’a point affaire à ce lecteur isolé, mais à une foule qui a des besoins de clarté et de concision. Je ne vois pas que la
c plus le personnage de l’air où il se meut ; il ne décrit pas par un besoin de rhétorique, comme les poètes didactiques, comm
de et évoque la réalité tout entière. Mais les descriptions n’ont pas besoin d’être portées au théâtre ; elles s’y trouvent na
est capitale. Le public demeure glacé, quand on ne satisfait pas son besoin d’un idéal de loyauté et d’honneur. Une pièce où
ions de critique, je ne sais quel gonflement ridicule de vanité, quel besoin d’odieuses représailles ? Je ne suis que le solda
ont il rêve. L’écrivain est un érudit et un lettré qui, avant tout, a besoin de loisir. Il vit au fond d’une bibliothèque, loi
ou du lendemain, il croit devoir s’incliner, comme s’il avait encore besoin de cette protection, comme s’il travaillait uniqu
turellement, il m’est impossible de traiter le sujet à fond. J’aurais besoin de loisirs dont je ne puis disposer. Ce n’est don
gneurs de l’époque, allant des uns chez les autres, sans se sentir le besoin fier d’une vie à lui gagnée par ses œuvres. Il me
par Gilbert à Baculard d’Arnaud. J’y prends ces deux phrases : « J’ai besoin d’un louis, j’ai le courage de vous le demander.
avec une petite somme qui lui donne du pain pendant quelques mois. Le besoin le poussera bientôt vers le journalisme. Il y a l
, soit que la librairie ou le théâtre ait suffi tout de suite à leurs besoins . Depuis cinquante ans, de grandes fortunes ont ét
peut se faire nourrir sans honte ; ou son travail ne suffit pas à ses besoins , et dès lors il a au moins une excuse pour accept
ès âprement les fauteuils, de même qu’on se dispute les croix, par ce besoin de vanité qui est en nous. Mais l’Académie ne fai
ivre encore de leur plume, ou les écrivains qui n’ont jamais connu le besoin et qui traitent la littérature en maîtresse, à la
la mode. Mais l’argument est ici honteux. En quoi la France a-t-elle besoin d’écrivains médiocres ? Si l’on encourage les déb
que été on y fabrique le nombre de comédies et de romans dont Paris a besoin pour passer son hiver. Non, en tout ceci, le géni
rgent est notre courage et notre dignité, à nous écrivains, qui avons besoin d’être libres pour tout dire ; l’argent fait de n
s ou pour heurter comme des arguments des personnages bâtis selon les besoins du plaidoyer. Avec le roman naturaliste, le roman
urces et qu’ils viennent en main les documents multiples dont ils ont besoin , alors seulement ils se décident à écrire. Le pla
qu’il aura entendu se dégagera le bout de drame, l’histoire dont il a besoin pour dresser la carcasse de ses chapitres. L’inté
 ; mais cet instrument acquit une puissance indiscutable. Je n’ai pas besoin de rappeler les admirables travaux de M. Taine. O
un critique devant un écrivain dont il veut démonter le talent. Ai-je besoin de conclure ? La parenté du critique et du romanc
me notre fureur de description, nous ne cédons presque jamais au seul besoin de décrire ; cela se complique toujours en nous d
s chapitres, déroulant l’agonie d’une fille qui meurt dans un dernier besoin de plaisir, au milieu des bavardages imbéciles de
tout un sensitif. Chez lui, l’analyse procède par la sensation. Il a besoin de voir pour savoir, d’être remué pour peindre. S
en train de boucher le ciel de la fantaisie, de nier chez l’homme le besoin de mentir, d’idéaliser, d’échapper au réel. J’acc
e roman ; écrivez franchement des poèmes, si vous éprouvez un jour le besoin d’idéaliser ; ne me donnez pas des histoires grot
espérés de Germinie Lacerteux, cette pauvre fille malade qui meurt du besoin d’aimer. Pourtant, M. de Goncourt a prodigué les
u’une toute petite place dans le volume. On sent que l’auteur en a eu besoin , mais qu’il la dédaigne. Il passe vivement, et il
mment cette œuvre a germé dans l’esprit de M. de Goncourt. Il a eu le besoin , à un moment de sa vie, de symboliser le lien pui
nt il a les préjugés courants, tellement il se laisse emporter par le besoin de pourfendre le monstre. D’abord, sans qu’il s’e
, et j’y ai trouvé des notes si curieuses, que je ne puis résister au besoin de lui consacrer quelques pages. Pour moi Le Réal
arce qu’une telle direction d’études est justifiée par la raison, les besoins de l’intelligence et l’intérêt du public, et qu’e
jamais la vérité vraie, exacte, mais une vérité mise à point pour les besoins du moment ; et si l’on voulait savoir au juste ce
de se prodiguer l’encens à lui-même, et fasse naître ces occasions au besoin  ; que, sous prétexte, aujourd’hui, d’éclaircir un
accouche toujours de ce monde. J’ai parlé en commençant de ce vilain besoin de protection que nous avons en France. On s’appu
st meilleur ! Mépriser toutes ces convenances, ne sentir aucun de ses besoins de la vanité, c’est peut-être la force suprême, d
t simplement se faire des rentes. Avec la vertu d’abord, il n’est pas besoin de talent : on se tape sur la poitrine, devant le
s sots qui les accusent de calcul, ne sentent pas qu’ils ont l’unique besoin du génie et de la gloire. Et, lorsqu’ils ont mis
ribles liens qui garrottent les plus rudes franchises. Dès qu’on a un besoin ou une ambition, on appartient au premier venu. S
vous mettez à dos un parti puissant. Mais n’ambitionnez rien, n’ayez besoin de personne pour vivre, et tout de suite les entr
ut à notre époque de production individuelle. Si un homme politique a besoin de grouper autour de lui une majorité qui l’appui
le dénouement. Tels sont les faits, brièvement indiqués. Je n’ai pas besoin de descendre dans les détails, je veux en arriver
à la nature considérée dans son action, à l’homme considéré dans ses besoins et dans ses instincts. Le républicain naturaliste
œuvre s’écroule, et qu’après chacune de leurs tentatives, le pays ait besoin d’un dictateur ou d’un roi pour balayer le sol de
ine d’air, pleine de soleil, et tellement appropriée aux goûts et aux besoins des habitants, qu’ils s’y fixeront pour toujours.
lettres, Ils précipitent l’évolution politique, et ils ont l’étrange besoin de nier l’évolution littéraire. Pourtant, je le r
voudraient arrêter les lettres françaises à la production de 1830. Le besoin de s’enfermer dans une époque, d’incarner une lit
erait fort mal avec une littérature d’observation et d’analyse, ayant besoin d’une absolue liberté pour se développer. Ceux-là
pas, la politique le possède tout entier. Puis, s’il est tourmenté du besoin de faire parler de son règne, s’il s’occupe réell
s leur hypocrisie, dans leurs intérêts ou dans leurs croyances. Ai-je besoin d’insister davantage, et les étrangers ignorant l
tenait en dehors des faits, elle ne s’inquiétait pas de répondre à un besoin , elle se perdait dans des déclarations vides, dan
e en France, trouvent en elle la satisfaction immédiate et exacte des besoins du pays. Sans doute le droit existe, mais le droi
erselle, déterminé par la majorité des faits, répondant en un mot aux besoins observés et analysés d’une nation. Toute la scien
enversent les dogmes, qui parlent de tuer Dieu, et ils ont absolument besoin d’un idéal en littérature ! Il leur faut un ciel
ons surhumaines. Dans la science sociale, ils déclarent ne plus avoir besoin des religions, ils disent même que les religions
vernement. » Cela annonçait une volonté bien arrêtée de connaître nos besoins réels et de les satisfaire. Un jour, j’étais prés
tous travailleurs, qui n’avons pas grandi à l’école, qui n’avons pas besoin de commandes, qui n’ambitionnons pas de croix, qu
eur à tailler une statue, en lui refusant le bloc de marbre dont il a besoin . En vérité, je le répète, que les hommes politiqu
es. De là leurs coups de férule, leurs discours sur la moralité, leur besoin de réglementer ces lettres comme on réglemente la
pire gouvernement pour nous autres, avec ses allures puritaines, son besoin d’enseigner et de prêcher, sa thèse de l’égalité
76 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
enfance, disons-nous, annonce déjà l’intention du Créateur. L’homme a besoin de tout apprendre ; et ses sens ne serviraient qu
nous occupe en ce moment : il nous suffit d’affirmer que si l’homme a besoin de la société pour développer en lui l’intelligen
ontraire à la nature et à la destination de l’homme. Nous n’avons pas besoin d’hypothèse là où il y a un fait constant et hist
sens particulier avec les autres sens de l’homme. Le lecteur n’a pas besoin que je lui trace les justes bornes de cette analo
des hommes en qui la force de l’intelligence aurait fait prévoir les besoins futurs de la pensée ; il est présumable en effet
a supposer dans une telle hypothèse, ce ne seraient pas ces sortes de besoins qui auraient commandé les premiers l’emploi de la
s doute, à reconnaître ainsi plusieurs origines différentes, c’est le besoin de s’affranchir d’une difficulté non moins grande
re à la possibilité de l’invention du langage par l’homme, sans avoir besoin de recourir à la nécessité des signes arbitraires
est obligée. Pour définir, il faudrait employer des mots qui auraient besoin eux-mêmes d’être définis. Ce qu’il y a de merveil
qu’il y a de merveilleux dans tout ceci, c’est qu’en effet on n’a pas besoin de définitions pour s’entendre. Les langues sont
s trois temps du verbe. Le présent, il faut l’avouer, en aurait grand besoin  ; car c’est une chose singulière que le sentiment
77 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
sées étaient dans les mains de tout le monde, et La Bruyère sentit le besoin de repousser d’avance le reproche d’imitation. Da
ment aux princes les gens de mérite dans les lettres dont ils avaient besoin  », fit entrer La Bruyère chez le prince de Condé
ait pas beaucoup à l’effet produit. Là, au contraire, où La Bruyère a besoin de piquer ou de soutenir notre attention, il n’es
les pensées communes qu’il n’a pas su éviter, ou dont il a cru avoir besoin comme de degrés pour nous mener à des pensées plu
s en arrangements ; il va droit à ces choses éternelles qui n’ont pas besoin d’être ornées, et par le même effort d’esprit il
rveaux que, comme un air de musique difficile et charmant, nous avons besoin de les rapprendre sans cesse. L’art de l’écrivain
ond de nous-mêmes, où elles sont comme étouffées et assoupies par nos besoins et nos passions, et de les exprimer dans le carac
évot, je persiste à ne le reconnaître que dans Tartufe. Là surtout le besoin de plaire au public a fait sortir La Bruyère des
78 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120
iose, pour que chaque trait n’en paraisse pas trop gros et exagéré, a besoin d’être placée à sa perspective. De même, quant au
jusqu’à son entrée aux États généraux, Mirabeau, pour subvenir à ses besoins de tout genre, intellectuels et autres, n’ait eu
n indigner, Mirabeau, sentant que la monarchie ainsi avilie aurait eu besoin de se relever aussitôt par quelque grand acte, dr
ait pas la précipitation, et que la décision ne fût pas notre premier besoin et notre unique moyen de salut. Je vous suis plus
ou vous vous perdrez en ne nous sauvant pas. Vos grandes qualités ont besoin de mon impulsion ; mon impulsion a besoin de vos
s. Vos grandes qualités ont besoin de mon impulsion ; mon impulsion a besoin de vos grandes qualités ; et vous en croyez de pe
assez ; où ils seraient très forts eux-mêmes, qu’ils auraient encore besoin , pour l’opinion, de s’entourer de gens forts. E
r il a fallu peut-être les dernières circonstances européennes, et le besoin où l’on est de tout entendre en fait de vérité po
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
u plus tôt que chez d’autres nations, qui avaient moins le goût et le besoin de la société que nous. C’était peu pour la langu
er moment ne peut distinguer ce qui convient à son caractère ou à ses besoins . Ce fut là l’époque de la plus grande abondance d
oir appris à les gouverner avec souplesse, pour savoir les arrêter au besoin . Peut-être même cette espèce de pente à l’exagéra
fut connu. L’éloquence même, qui, dans sa marche soutenue, a le plus besoin de liaison, à celle des mots qui nous manquent, s
its qui naissent dans tous les sols et sous tous les climats ; elle a besoin d’être échauffée et nourrie par la liberté. Dans
lasse, par leur oisiveté, par leurs intrigues, par la lassitude et le besoin des plaisirs, par la recherche continuelle de la
interdite, et qui cependant, fatigués de leur obscurité, sentaient le besoin d’en sortir et d’occuper leur siècle d’eux-mêmes,
vint à sa plus grande hauteur ; car pour être vraiment éloquent, on a besoin d’être l’égal de ceux à qui l’on parle, quelquefo
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IX. De l’esprit général de la littérature chez les modernes » pp. 215-227
femmes ont découvert dans les caractères une foule de nuances que le besoin de dominer ou la crainte d’être asservies leur a
e sur les intérêts instantanés des nations, que l’écrivain éloquent a besoin de remonter toujours plus haut, pour atteindre à
ux-mêmes et à la nature. Un sentiment plus doux donne aux modernes le besoin du secours, de l’appui, de l’intérêt qu’ils peuve
nce est devenue l’état habituel de l’âme, l’imagination perd jusqu’au besoin de peindre ce qu’elle éprouve.
81 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
oubles civils presque continuels, apprenaient aux rois qu’ils avaient besoin de rencontrer dans leurs favoris de certaines qua
s pussent se réunir. Les despotes de l’Orient et du Nord avaient trop besoin d’inspirer la crainte pour exciter d’aucune maniè
n’excluant point alors la liberté dans les opinions, l’on sentait le besoin de se plaire les uns aux autres, et l’on multipli
onnaissait de la raison tout ce que l’esprit eu peut savoir, et qu’au besoin on pourrait se moquer de son ambition, de son org
82 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
se libérer de la brute qui est une partie nécessaire de lui-même. Les besoins physiques ne peuvent être satisfaits que par un t
œuvre intellectuelle ne produira un grain de blé. Puis donc que j’ai besoin de manger comme une bête, je dois fournir le labe
logique ou creuse la plus profonde des philosophies, mais qui, ayant besoin chaque jour de quelques grains de gruau pour sout
marcher toujours et avec tous. Alors, j’ai tâché d’avoir très peu de besoins et je me donne pour ma propre joie à ceux qui m’a
83 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
r Consul, ces deux faux jugements de son historien. La vérité n’a pas besoin de la violence des paroles. II M. Thiers c
ds de la terre ; l’homme, au milieu de ces contradictions, éprouve le besoin impérieux, irrésistible, de se faire sur tous ces
. « À en juger donc par sa conduite ordinaire et constante, l’homme a besoin d’une croyance religieuse. Dès lors, que peut-on
s une grande tempête de l’esprit humain ; mais, la tempête passée, le besoin de croire revenu, elle s’était retrouvée au fond
if de rétablir l’ordre dans l’État et la famille, et de satisfaire au besoin moral des âmes, lui avait inspiré la ferme résolu
e incompatibles avec l’état présent de la société française. « Est-il besoin , avec des motifs tels que ceux qui le dirigeaient
e celle qui cherche à fonder son empire sur la satisfaction des vrais besoins des peuples. » V Nous citons ces pages par
e celle qui cherche à fonder son empire sur la satisfaction des vrais besoins du peuple ? » Or, les vrais besoins du peuple qui
ire sur la satisfaction des vrais besoins du peuple ? » Or, les vrais besoins du peuple qui venait d’accomplir la plus grande t
des croyances personnelles devant les lois et devant Dieu ; ces vrais besoins des peuples étaient-ils de reconstituer aussitôt
nt chacun était une limite à la liberté des autres cultes ? Ces vrais besoins des peuples étaient-ils de remettre Dieu dans la
sme et le goût populaire de la liberté, afin de lui donner, selon les besoins de l’opposition, qui vit de sophismes, la popular
t entiers dans son historien pour préparer contre l’Angleterre, et au besoin contre ses alliés sur le continent, une guerre au
84 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
ut que le drame soit vrai. Mêler dans cette œuvre, pour satisfaire ce besoin de l’esprit qui veut toujours sentir le passé dan
ent à cette pensée et qui a dépassé toutes ses espérances, il sent le besoin d’expliquer son idée entière à cette foule sympat
r lui. On ne saurait trop le réduire, pour quiconque a médité sur les besoins de la société, auxquels doivent toujours correspo
85 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
s jugements sont des cotes mal taillées. Cependant, le corps social a besoin d’une magistrature et il est nécessaire qu’on ren
mandant pas qu’on lui vînt en aide. Ce ne sont pas les jeunes qui ont besoin de secours, mais les vieux qui tombent sur la rou
aux plus rudes métiers pour se payer l’école du pilote. Il n’y a pas besoin de vingt-quatre heures par jour pour pratiquer le
lus de secourir un écrivain particulier que nous connaissons et qui a besoin d’aide, mais d’attribuer périodiquement une récom
Quand on aura mieux compris cela, les jeunes écrivains n’auront plus besoin que leurs confrères « arrivés » leur viennent en
s « comités » pourront sans inconvénient s’intéresser à l’occasion au besoin plutôt qu’au talent. Fagus La Société a le
a production. Il me semble que les littérateurs ont actuellement plus besoin de découragement que d’encouragement. Que tant de
ie ou son talent lui seront un tonique suffisant, sans qu’il lui soit besoin de se réconforter en briguant une place dans un q
ois dans ma vie, d’obtenir un prix littéraire dont j’avais alors bien besoin , étant très malade et très pauvre. Un Judas me le
ant si la couronne (et sa liste civile) est une aumône… il n’y a plus besoin de nous parler du mérite. Le mérite littéraire n’
86 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre III. Les dieux »
erre lointain et comme menace ecclésiastique. Et cependant nous avons besoin de voir Dieu dans la poésie comme dans la nature.
vines. Ce grand coeur malheureux de l’homme moderne, tourmenté par le besoin et l’impuissance d’adorer, ne trouve la beauté pa
ément qu’il voit les bêtes. Il parle d’eux sans cesse et souvent sans besoin , comme Homère. Les images mythologiques naissent
Les images mythologiques naissent chez lui d’elles-mêmes. Il n’a pas besoin de les chercher ; on voit que sa pensée habite da
détails isolés, mais selon des directions générales et en vertu d’un besoin inné. C’est par cette correspondance que la poési
87 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »
ise. Il a ce sang énorme dans les veines. Il honore les génies, et au besoin , méconnus, il les salue, ignorés, il les constate
de ; soyez-en. Voici l’exil ; acceptez. Voici l’échafaud, soit. Qu’au besoin dans Montesquieu il y avait John Brown. Le Lucrèc
rères, c’est peu ; il faut qu’ils soient le même homme. Tels sont les besoins actuels du progrès. Les serviteurs des grandes ch
. D’éducation vraie, d’éducation gratuite, point. L’enfant a pourtant besoin de savoir qu’il est homme, et le père qu’il est c
ute l’ambition permise ; mais, pour vous égaler, il faut pourvoir aux besoins de son temps comme vous avez pourvu aux nécessité
88 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
s avec leur queue, les saints-simoniens et leur tunique, et ils n’ont besoin de personne pour les pousser dans ce sac-là. I
r, ce qui tombera demain tombera-t-il de même ?… Nulle réponse que le besoin qu’on a de faire admettre le principe de l’invari
i M. Comte a donné au matérialisme un habit neuf, dont il avait grand besoin , le pauvre diable (et diable est le mot) ! le mat
st pas de longueur ! Pour caler la négation qu’il se permet, et qui a besoin de solidité, en raison même de sa masse, M. Augus
mbécile qu’un sectaire ?… Est-ce même sa définition du progrès, qui a besoin d’une autre définition pour qu’on l’entende, et q
89 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475
finiront, quoi qu’il arrive, par arracher les garanties dont ils ont besoin . Du premier élan, et dans la ferveur de la foi pr
incessamment pour fournir au corps et à l’esprit tout ce dont ils ont besoin , voilà désormais les deux traits saillants et par
e que leurs diverses pièces sont indépendantes, du moins qu’elles ont besoin de temps pour se transmettre les chocs. Leurs idé
lever une douzaine d’enfants. Le piquant, l’agréable ne sont point un besoin pour lui. La faiblesse de ses impulsions sensible
chasse. La vie gymnastique et hasardeuse est en honneur ici ; ils ont besoin de remuer leur corps, de nager, de lancer la ball
exagérée de toutes les choses bonnes et commodes ; nous avons trop de besoins , nous dépensons trop ; nos paysans, sitôt qu’ils
xprimer et aussi à absorber le suc des choses ; qu’il a développé ses besoins en même temps que ses ressources, et vous pensez
u nous dire indépendants ; dès que nous marchons en corps, nous avons besoin d’un chef de file ; nous jetons les yeux à droite
n oranger entretenu à grands frais parmi des betteraves. Les arts ont besoin d’esprits oisifs, délicats, point stoïciens, surt
que la jouissance, les formes, les couleurs et les sons. Je n’ai pas besoin de dire qu’ici la pente des esprits est toute con
jetteront la grande curiosité, les instincts sublimes de l’esprit, le besoin de l’universel et de l’infini, le désir des chose
sans limites et contentent les profonds instincts poétiques, le vague besoin de sublimité et de mélancolie que cette race a ma
90 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
lles le sentent pour eux) qu’ils doivent faire comme s’ils en avaient besoin . Mais quel état choisir ? Toutes les carrières so
ous indifféremment ne pussent la franchir. Mais, d’une autre part, ce besoin d’un état n’était pas distinct, chez un grand nom
us capables d’une direction précise et appropriée ; elles en ont plus besoin aussi, et il me semble que la pensée qui a présid
i-même les élèves. Il doit leur fournir les explications dont ils ont besoin , mais les abandonner pourtant à leur curiosité pr
r à recueillir directement des ouvriers les informations dont ils ont besoin . Ces promenades sont, de tous les sujets de compo
avec tant de bienveillance dans mes excursions toutes modernes, j’ai besoin de leur demander de me laisser pour quelque temps
elle dans tout système d’éducation ; mais maintenant on en a rarement besoin si ce n’est comme luxe et agrément, puisqu’il a p
91 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
souffraient de la fausse ; ils étouffaient d’impatience, ils avaient besoin d’être vengés. Il manque à la Correspondance, tel
it comme sien, la fatigue et l’ennui des visites ; tantôt il en avait besoin , et tantôt il les craignait. Il prétendait « qu’i
orte dose l’emportait sur son rassasiement des hommes ; il sentait le besoin du monde, des vieux amis ou même des jeunes visag
eureux ; et, quoi que vous ayez la bonté de me dire, vous n’avez plus besoin des avis de mon expérience : votre cœur est là, e
à mendier ce qu’on lui dénie. Une fois, sous la Restauration, il eut besoin d’une souscription pour payer l’amende de 11,000
eux que je ne croyais : mais Dieu nous préserve à tout jamais d’avoir besoin de nos chers concitoyens pour semblable chose ! A
ujet par la réflexion et l’art, est le passe-port dont toute pensée a besoin pour courir, s’étendre et prendre gîte dans tous
92 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »
le caractère… Quelle dévorante activité l’ennui avait en elle ! Quel besoin des autres, et quel mépris pour eux cependant ! Q
t de toutes sortes de livres, et ne s’ennuyait jamais. Elle avait, au besoin , assez de force en elle-même pour savoir se conte
ce propos dans son Journal : « C’est une politesse dont on a souvent besoin dans le monde, que de ne pas entendre ce qu’on en
smondi fut considéré, ou peu s’en faut, comme un transfuge, et il eut besoin d’apologie. « Si au milieu de vos rochers vous l
e Anglaise, belle-sœur de sir James Mackintosh. Il avait, on le sait, besoin d’aimer ; ce nouvel attachement, où il rencontrai
ppressive où on l’avait devant soi et au-dessus de soi. Lui-même a eu besoin , pour comprendre et s’expliquer cette colère, de
ionnaires, quand surtout un peu de calme eut succédé à la tempête, le besoin des affections tendres des cœurs, le besoin de co
succédé à la tempête, le besoin des affections tendres des cœurs, le besoin de confiance et d’espérance, l’admiration pour la
ais du désir de se rattacher à des opinions plus relevées ; il y a un besoin de religion et de respect pour des croyances que
93 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
Chapitre premier § I. Du mot qui sert à caractériser le besoin de l’esprit français au commencement du dix-septi
du dix-septième siècle, et de l’écrivain qui le premier a contenté ce besoin . — § II. Balzac. — Estime qu’en fait Descartes. —
VI. Les lettres de Voiture. § I. Du mot qui sert à caractériser le besoin de l’esprit français au commencement du dix-septi
du dix-septième siècle, et de l’écrivain qui le premier a contenté ce besoin . Après Charron et saint François de Sales, mai
s : plus de netteté et de précision, un ton d’autorité approprié à ce besoin de persuasion, quelque chose de pressant et d’imp
instruit que d’être persuadé. Or, le talent de la composition naît du besoin de persuader. C’est pour s’emparer de l’esprit de
tté d’abord l’esprit d’une fausse idée de son étendue. N’en ayant pas besoin dans les pensées, on ne la regrettait pas, on ne
considéré au point de vue de l’unité monarchique, dans la réalité des besoins de la France à cette époque. La cour eût été un a
de quelque grand personnage ; elles étaient écrites à propos, pour un besoin d’esprit ou de cœur, pour causer de loin, pour le
94 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
t dans une constitution nouvelle, accommodée à leurs idées et à leurs besoins , est nécessaire. D’autre part, ce qui a paru, et
morales particulières, et d’éducations dissemblables. En cet état, un besoin naît, qui est que notre façon d’être ne nous soit
homme puisse avoir, — ou une conviction niaise que chacun de nous n’a besoin que de lui pour se conduire et devenir très grand
vait la rendre aussi bien libérale que démocrate. Mais la liberté est besoin de petit nombre ; l’égalité et le plaisir de se c
de petit nombre ; l’égalité et le plaisir de se croire souverain est besoin de tous. Le courant démocratique devait vite l’em
n française comme auparavant : « Vous me dites que les peuples auront besoin de gouvernements forts… Si la monarchie vous para
n les exprimant, quand, sous le coup des événements, on sent comme le besoin de s’en rendre compte plus précisément qu’à l’ord
rsonnes et selon les temps, et selon les forces de chacun et selon le besoin de tous, ce que celui-ci et celui-là doit sacrifi
monde. Les hommes ont toujours cru qu’il ne suffisait pas de tuer par besoin ou par passion. Tuer un animal pour le manger, tu
de la justice dans le monde de l’éternité ; un instinct, enfin, et un besoin impérieux d’unité dans le système des choses, ins
ble ; aux mains de Dieu, plus il est libre, plus il est lié. Qu’ai-je besoin maintenant de constitution et de droit du peuple 
donner un frein moral ou une entrave matérielle ; les gouvernants ont besoin d’une foule muette forcée d’obéir, ou d’une foule
t son secret est dans ces trois lignes. Terreur du doute, aveu que le besoin de croire est en son fond le besoin d’agir, et qu
es. Terreur du doute, aveu que le besoin de croire est en son fond le besoin d’agir, et que si l’on veut n’être pas incertain
impérieux, plus tyrannique, plus obsédant et plus ombrageux, c’est le besoin de penser toujours la même chose. — Ce besoin est
lus ombrageux, c’est le besoin de penser toujours la même chose. — Ce besoin est celui des médiocres ; mais il faut faire une
int de départ. Quand le déiste réfléchit, il s’aperçoit qu’il n’a pas besoin de Dieu, et il laisse tomber ce dernier reste qu’
eront Dieu ainsi à leur manière, qui témoigneront plutôt de l’éternel besoin des hautes intelligences de rattacher à l’idée de
ordre et l’économie ; quand vous aurez acquis assez pour n’avoir plus besoin des autres et pour pouvoir servir l’État à vos fr
blissement de ce qu’ils fondent. Cela revient à dire que la liberté a besoin pour s’introduire d’une société depuis longtemps
i est plus sûr, c’est qu’elle a été trouvée par un homme qui avait le besoin d’agir. Ni les rêveurs n’y tiennent fort, ni les
. Toutes les énergies morales et intellectuelles de Mme de Staël, son besoin de penser, de parler, d’agir, de se répandre, et
la marque de la vérité ? Elle répondrait sans doute : c’est que j’ai besoin de bonheur. Tel était l’état d’esprit général de
tendre. C’est du Vauvenargues, et quelque chose de plus. On y sent ce besoin de relever la nature humaine, cette confiance en
ne raison de préférer l’un à l’autre, sinon qu’elle le préfère. Ai-je besoin de dire que Mme de Staël est une intelligence tro
était romanesque ; elle était sensible, c’est-à-dire qu’elle avait le besoin d’aimer et le besoin de souffrir. Elle fit des ro
le était sensible, c’est-à-dire qu’elle avait le besoin d’aimer et le besoin de souffrir. Elle fit des romans. Elle en avait t
points de vue et d’élargir les horizons ; c’était son cœur aussi, son besoin de foi forte et de croyances généreuses, et comme
, prenant de chacun ce qui agréait à son esprit et à son cœur, et, au besoin , corrigeant Kant par Jacobi, elle se fit un ensem
gne. Son chapitre sur la mysticité est bien curieux. On y retrouve ce besoin , éternel chez elle, de « mettre l’amour dans la r
e Staël se retrouvent bien là, conciliées comme elles peuvent l’être, besoin de tendresse intime et profonde, dévoûment actif
. C’est nous imposer la clarté, l’ordre, la suite et la mesure, et au besoin les qualités oratoires ; c’est nous interdire l’é
épuisés… Vingt ans de révolutions ont donné à l’imagination d’autres besoins que ceux qu’elle éprouvait du temps de Crébillon.
sacrifié encore, à autre chose que jadis, mais sacrifié toujours ; le besoin d’action sur les hommes, la littérature populaire
, n’obéissent point positivement à leurs initiateurs ; mais elles ont besoin de leurs initiateurs pour commencer. A tel moment
es ont besoin de leurs initiateurs pour commencer. A tel moment, on a besoin de quelqu’un qui dise : « Faites ceci », non poin
chez le peuple ne ressemble point à nos nuances fugitives ; c’est le besoin de donner la mort. » Ces vues sont justes ; elle
timent monarchique n’est qu’une forme du patriotisme, sentiment qui a besoin d’avoir une forme de ce genre, concrète et sensib
 : « Une manie de vanité presque littéraire inspirait aux Français le besoin d’innover à cet égard. Ils craignaient, comme un
t de pensées qui lui sont chers, avec sa personnalité vigoureuse, son besoin d’expansion énergique, sa confiance en soi, et sa
ie », son persiflage destiné à couvrir et à défendre sa timidité, son besoin d’indépendance contrarié par son éternel besoin d
ndre sa timidité, son besoin d’indépendance contrarié par son éternel besoin de sociabilité, sa sécheresse de cœur et ce grain
qui commencent par une porte de gageure née d’un peu de vanité et du besoin de foire comme les autres, et dont La Rochefoucau
ce est peut-être le fond de l’homme ; en tout cas, elle est un de ses besoins  ; il lui en faut une, sublime ou misérable. En ce
ené plus pénétrant, plus sûr de sa science de lui-même, qu’on n’a pas besoin d’expliquer, qui s’explique lui-même avec une cla
cela se comprend : il sortait des orages et tempêtes, il éprouvait le besoin de se raconter le drame qu’il venait de traverser
e ses sentiments, ni de ses passions, ni de ses faiblesses, ni de ses besoins  ; elles semblaient ne pas dépendre de lui. Il nou
n une sorte d’égoïsme très marqué et très exigeant encore. Un immense besoin d’indépendance gêné par les tyrannies d’une compl
ement net et prodigieusement froid et sec, qui n’est que le perpétuel besoin d’autonomie personnelle, et le soin jaloux d’élev
ersonnelles, activité, santé, propriété, plus qu’il n’est strictement besoin pour le maintien de l’État ; celles qui lui deman
time de toutes les forces qui sont en moi, moins celles dont l’État a besoin pour subsister. — Voilà qui, en effet, est une fo
nt plus fixes. Ce que je dois abandonner de moi à l’État, si c’est le besoin de l’État qui le mesure, c’est l’État qui le déte
maintenant, quand vous tous êtes arbitres de mon tribut mesuré à vos besoins , elle est nulle. Et, dans la pratique, ce fief de
e demandant pas plus qu’il ne lui faut pour subsister, de quoi a-t-il besoin , en effet ? De beaucoup en un temps et de peu en
où nous sommes, ou elle est : tout à l’État, moins ce dont il n’a pas besoin pour être ; et alors elle devient quelque chose d
roupes sociaux sont nombreux, ils pourront assez facilement sentir le besoin de se garantir réciproquement leurs libertés, et
min Constant. En cet état, il n’est pas une religion, il n’est que le besoin de n’en pas avoir. La religion de Constant, c’est
e de ces manières a été la religion. La religion, en son fond, est le besoin que j’ai de penser et de sentir à l’unisson d’un
nces et se fait des dieux ; l’homme contemplatif éprouve au dedans un besoin vague et se fait un dieu. » C’est vrai ; il y a u
ion de l’inconnu qui nous précède, qui nous suit et qui nous entoure, besoin que nous sentons de lui dire que nous ne sommes r
e que nous ne sommes rien devant lui, qu’il est infini et nous néant, besoin encore de nous associer humblement à cette force
’esprit à l’état de système, et dans sa complexion intime à l’état de besoin , l’union de la légitimité et de la liberté : « La
trefois. Cette vénalité des charges, née de la plus basse origine, du besoin d’argent d’un roi, n’en a pas moins fondé la just
temps viendra peut-être (ce n’est plus Royer-Collard qui parle) où le besoin d’argent rétablira la vénalité des charges, et ce
lle fait les électeurs, et, pour la même raison, — parce qu’elle en a besoin . Elle a besoin que les divers, et très divers, in
ecteurs, et, pour la même raison, — parce qu’elle en a besoin. Elle a besoin que les divers, et très divers, intérêts de la na
s : pour elle la charte crée les pairs. Le peuple a ses intérêts, ses besoins et ses souffrances pour lui la charte fait les dé
du tout. Mais il est toujours, par seul instinct de lutte, et éternel besoin de l’homme d’en venir aux coups, partagé en deux
e la doctrine de Montesquieu donnait satisfaction aux plus impérieux, besoins , très divers, de la société moderne, et en même t
est devenue une science véritable, elle est infiniment complexe et a besoin de toutes les ressources de l’esprit pour être co
est essentiellement naturel à l’homme. Il y croit toujours. C’est un besoin et une nécessité de sa nature. Il est aussi insti
en l’homme que la confiance dans la perception extérieure. Et que le besoin senti par nous ne démontre point la réalité de so
chesse est une solitude ; elle fait l’homme si puissant qu’il n’a pas besoin des autres, et ne s’en inquiète point, sinon, s’i
rvir ou les humilier. Elle met l’homme hors de la nation parle peu de besoin qu’il a d’elle, et le peu de souci qu’il est amen
ravaillant, sans travailler trop, possédant sans posséder trop, ayant besoin des autres d’une manière générale, sans avoir bes
éder trop, ayant besoin des autres d’une manière générale, sans avoir besoin de tel ou tel comme protecteur ou patron, doit êt
liner l’histoire ». C’est l’histoire conçue par un homme d’État qui a besoin que l’histoire l’approuve. On conçoit l’histoire
plus d’intérêts divers, plus de sources diverses de richesse, plus de besoins différents, et par suite plus de classes, que dan
semble bien qu’elle tiendrait compte de tout et répondrait à tous les besoins vraiment légitimes des sociétés modernes. Elle es
fervescence, et, pour que la tradition soit maintenue ou renouée, ont besoin d’être non seulement contenus, mais réprimés. D’u
tte agitation perpétuelle qui est dans une nation, agitation faite de besoins , de désirs, de souffrances, d’idées, de rêveries
n. — Mais ceci même ne donnerait point satisfaction au principe et au besoin de liberté. La liberté, en fait d’enseignement, n
r une attitude de résistance beaucoup plus énergique que celle dont a besoin un gouvernement ancien et aux origines confuses e
ner. Enfin, elle avait une préoccupation insuffisante, non certes des besoins , mais des sentiments de la foule. Elle n’a pas or
95 (1912) L’art de lire « Chapitre XI. Épilogue »
à la sienne, qu’il nous suggère. Heureux peut-être ceux qui n’ont pas besoin de livre pour penser, et tout à fait malheureux é
t de lire et, si la lecture n’offrait aucun danger, il n’y aurait pas besoin d’art pour s’y livrer. En revanche, la lecture, c
urs public, est dans les moeurs, ne peut froisser personne et n’a pas besoin qu’on s’en excuse. Comme il n’était pas un grand
96 (1908) Après le naturalisme
itraire fantaisie. La liberté forcée, c’est l’esclavage. Il n’est pas besoin d’avoir beaucoup approfondi les procédés de l’art
’à tenir la place de la doctrine génératrice dont on éprouve ainsi le besoin quoiqu’on se refuse à le reconnaître. Pourquoi, e
fait tant de cas. S’il hait les hommes, c’est parce qu’il n’en a pas besoin , et le seul moyen de s’en passer, c’est, avec la
tes, qui lui apportent les réparations et l’accroissement dont elle a besoin  ; d’éloigner, de refuser celles qui ne peuvent qu
Non nihilo nihil. L’essence des choses premières de la nature n’a pas besoin de justification, surtout par nous. D’autant plus
s qui détournent de cette fin que pourtant tu affectionnes sans avoir besoin de tant l’approfondir. Il y a parmi tous le princ
Nous avons noté en passant que la société où ses affectivités et ses besoins le portent formait pour l’homme un nouveau milieu
rant dans sa réalité toute sa raison d’être. Il se déroule ainsi sans besoin de perfection. Pour l’homme, il ne peut en conven
son époque. Nous le croyons communément aujourd’hui et nul ne sent le besoin d’en réclamer de nouvelles preuves. Mais il ne s’
. C’est le consentement universel qui décrète le chef-d’œuvre, par le besoin qu’on en avait et la satisfaction qu’il apporte.
es monétaires. Les autres, ça ne compte pas. Aussi bien si lui-même a besoin de recevoir en métal représentatif le prix de son
nt combattu le contre par l’exposé du pour, nous ne croyons pas avoir besoin de recommencer ce dernier. Les conclusions, on le
onnera sur ces cas, selon la tournure des esprits, les vérités et les besoins du moment. Des vérités sont encore ignorées que d
savoir de son temps. Sa mission, on la lui fit après sa mort pour les besoins de la cause. Tout au plus ne fut-il qu’une sorte
ependant, sur les décombres de ses croyances, l’homme garde les mêmes besoins de savoir final. Les mêmes questions primordiales
r composer la somme des notions dont l’univers, la vie et l’homme ont besoin pour être expliqués. La hâte est toujours funeste
Dans le grand ensemble, aucun effort ne sera perdu. Même, avons-nous besoin de l’avouer, il est des aspects de la question hu
ique qu’ont suivie les pauvres littérateurs. La politique obéit à ses besoins , aux besoins des politiciens, et de la vérité, co
uivie les pauvres littérateurs. La politique obéit à ses besoins, aux besoins des politiciens, et de la vérité, comme du bonheu
être conditionnée et prendre une face particulière. Nous n’avons pas besoin de la défendre du reproche d’autocratisme qu’on v
sme, l’arrivisme, avaient tué le merveilleux. La poésie n’a nullement besoin du merveilleux pour être. Le merveilleux, c’en es
97 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
oi, d’un côté ou de l’autre ; elles ont été, avant tout, une forme du besoin gratuit de guerre civile. Faut-il creuser ? On le
On le pourrait, je crois. Faut-il se demander d’où vient lui-même ce besoin chez le Français de se battre contre le voisin, s
, s’il a un couvre-chef d’une autre couleur que la nôtre ; et même ce besoin de n’adopter une autre couleur que la sienne que
d’esprit. Il est nerveux et il est de cerveau nonchalant. Il sent le besoin d’agir et il n’aime pas à se donner beaucoup de p
u-delà de la pleine clarté et de l’évidence éblouissante. Je n’ai pas besoin de dire que si Descartes a fait ce serment, il s’
amentale et comme constitutionnelle, le désir de conquêtes, l’éternel besoin de plaire, l’éternel besoin d’être aimé prompteme
onnelle, le désir de conquêtes, l’éternel besoin de plaire, l’éternel besoin d’être aimé promptement et légèrement, l’oubli ra
Pour Voltaire Dieu est un Lieutenant surnaturel de police, dont il a besoin pour que « la canaille » soit maintenue dans une
profond sentiment religieux leur est à peu près inconnu. Je n’ai pas besoin , ou à peine, de dire que les réactions religieuse
ppés des « beautés » de la religion, et non de sa grandeur, et non du besoin , en quelque sorte, constitutionnel, que l’homme e
te, constitutionnel, que l’homme en a. Eux-mêmes semblent en avoir eu besoin pour leurs œuvres et non pour leurs cœurs. La rel
ent le véritable, profond, absolument sincère sentiment religieux, ou besoin de sentiment religieux. — La légèreté française,
ux n’est chose française que par exception et par accident. Outre le besoin de clarté apparente ou de clarté provisoire, outr
nt imbéciles dans la proportion où ils le contredisent et qu’il n’y a besoin ni d’autre signe ni d’autre mesure. La religion,
i parler, que de l’orgueil intermittent. Le véritable orgueil n’a pas besoin du succès et de la gloire pour être entier, pour
z vrai ; mais il faut remarquer d’abord, comme je l’ai montré, que le besoin , dans l’esprit de chaque génération, de mépriser
passent, mais qui sont le contraire même de son dessein. Je n’ai pas besoin de dire longuement que l’influence antireligieuse
es Essais. Bayle ramenait à Montaigne ou y aurait ramené s’il eût été besoin de cela, et aussi Montaigne introduisait Bayle. A
nne l’habitude de penser, de sentir et de vivre sans avoir le moindre besoin de religion, de métaphysique, de philosophie ni m
le où le ventre anoblit fait du paysan gentilhomme ce qu’il n’est pas besoin de dire ; d’Arnolphe, surtout pour lui montrer qu
85 est profondément religieuse et profondément catholique. On n’a pas besoin de me prier pour me faire dire qu’elle l’est beau
des gouvernements, mais des « factions ». Ce sont des partis qui ont besoin d’avoir des ennemis ; ce qui est précisément le p
précisément le propre des partis ; et qui sentent continuellement ce besoin comme une condition et comme une nécessité de leu
e une condition et comme une nécessité de leur existence ; et qui ont besoin d’opprimer quelqu’un pour se prouver à eux-mêmes
utôt la religion d’État était en lui en quelque sorte, sans qu’il eût besoin d’y aller ; elle était dans la combinaison même d
pénétré des principes sur lesquels la société s’appuie et dont elle a besoin pour exister ; on est par conséquent un élément a
es hommes, en se modifiant, ne se sont pas améliorés, d’abord n’a pas besoin de Dieu ; et ensuite il le rencontre comme un adv
e ceux qui veulent dénaturer l’homme ; et donc à la fois il n’a aucun besoin d’y croire et il a un très grand intérêt à dire q
se que le même aspect de la même idée ou du même sentiment ou du même besoin . La religion enfante la morale. Les hommes, inqui
s l’une l’autre réciproquement, la morale créant la religion pour ses besoins et la religion en même temps créant la morale par
créant la morale par son seul développement ; la religion n’ayant pas besoin de la morale mais la suggérant, comme on a vu plu
e mais la suggérant, comme on a vu plus haut, et la morale sentant le besoin de la religion pour s’assurer, mais, du reste, la
litiques. C’est bien une constitution civile de l’Église. Je n’ai pas besoin de dire que cette invention, en son principe même
qui aurait pu le désirer ? Ni le clergé constitutionnel, qui n’avait besoin que d’un gouvernement fort ; ni le clergé « réfra
ue d’un gouvernement fort ; ni le clergé « réfractaire », qui n’avait besoin que d’un gouvernement libéral qui ne le fusillât
béral qui ne le fusillât point ; ni la masse des fidèles, qui n’avait besoin de rien, sinon que les Églises fussent ouvertes e
ent cinquante partisans dévoués et trois ou cinq opposants, sentit le besoin de s’appuyer sur le parti clérical et de l’appuye
uis m’empêcher de comprendre et de trouver assez naturel. Je n’ai pas besoin de rappeler ce qui a été reconnu par tous et proc
par M. Camille Pelletan. Au milieu de tous ces sophismes, je n’ai pas besoin de dire que le groupe libéral, surtout par l’éloq
ns le budget, et en laissant aux associations le soin de subvenir aux besoins des différents cultes… En second lieu, je voudrai
c’est bien inutile pour décider qu’on n’est plus contractants. Il est besoin d’un contrat pour un mariage ; il n’en est pas be
actants. Il est besoin d’un contrat pour un mariage ; il n’en est pas besoin pour un divorce. Il est besoin de convenir pour s
trat pour un mariage ; il n’en est pas besoin pour un divorce. Il est besoin de convenir pour savoir comment on vivra ensemble
soin de convenir pour savoir comment on vivra ensemble ; il n’est pas besoin de convenir pour savoir comment on vivra séparés
sont surtout les pays de séparation de l’Église et de l’État qui ont besoin d’être, d’une façon ou d’une autre, d’ailleurs, e
tholiques ou simplement les libéraux ont à reconquérir ; cela n’a pas besoin de démonstration. Je m’attache à cette partie du
, dans les pages qui vont suivre. Il est très évident et il n’est pas besoin de déduire longuement que les républicains despot
ir. Un tel homme se soustrait en quelque sorte à l’État par le peu de besoin ou par le nul besoin qu’il a de l’État. Homme dan
oustrait en quelque sorte à l’État par le peu de besoin ou par le nul besoin qu’il a de l’État. Homme dangereux par ceci qu’il
redoute, parce qu’il est fort ; et parce qu’étant fort, il n’a aucun besoin de se soumettre à elle et lui échappe. Or le dési
xpression même de l’esprit général du parti républicain ; je n’ai pas besoin , après tout ce que j’ai rapporté dans ce volume,
un esprit tout réaliste et tout pratique, a presque immédiatement eu besoin d’une idée générale, parfaitement contraire du re
onc les hommes politiques s’assureront-ils la popularité dont ils ont besoin comme d’air et de nourriture ? Uniquement en expl
yeux sur ses intérêts, sur ses affaires, sur ses droits (je n’ai pas besoin de dire sur ses devoirs) et sur ses moindres comm
euple de commerce, de science, de lettres et de beaux-arts peut avoir besoin de libertés ; un peuple se destinant à la conquêt
ête du monde et à l’administration du monde, non seulement n’en a pas besoin , mais en serait gêné dans son œuvre. Si jamais j’
doute ; mais lesquels ? — Ceux que nous estimerons en avoir le plus besoin . A ceux-là nous épargnerons tout délai dans la li
sont développés dès l’école primaire et dès le gymnase, il n’est pas besoin d’un long temps passé sous les armes pour le form
pas tout aussi vrai du despotisme collectif. « La République n’a pas besoin de savants » est peut-être un mot légendaire et,
st pas de grand savoir et de fine intelligence que nous avons le plus besoin  ; avant tout, ce qu’il nous faut, ce sont des hom
despotisme et de toutes sortes de façons il le renferme en lui. Ai-je besoin de faire remarquer encore une fois que ce n’est s
98 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
sorte de combinaison de ces deux régimes, appel étant fait, selon les besoins , soit à des lois nouvelles, circonstancielles et
de tous les bijoux dont on peut parer une pensée qui n’en aurait pas besoin  ; par son infini désir de plaire ; aussi par son
ieux… Pour bien demander, il faut leur demander ce de quoi nous avons besoin … et pour bien donner, il faut leur donner les cho
esoin… et pour bien donner, il faut leur donner les choses qu’ils ont besoin de recevoir de nous… La sainteté, mon cher Euthyp
qu’elle ne se met point en peine de ce qui nous touche provient ou du besoin que l’on a qu’il n’y ait point de juge, ou de la
t un esprit abstrait ; mais je le crois en même temps un esprit qui a besoin de voir la métaphysique en tableaux pour se satis
elque chose que nous localisons en nous, que nous croyons en nous, ce besoin de respect et de terreur, ce besoin de culte, ce
ous, que nous croyons en nous, ce besoin de respect et de terreur, ce besoin de culte, ce besoin de religion que nous appliqui
s en nous, ce besoin de respect et de terreur, ce besoin de culte, ce besoin de religion que nous appliquions autrefois aux di
aine pût accuser, condamner et par conséquent rejeter. Si la morale a besoin de Dieu, il ne faut pas en imaginer un qui la tro
soin de Dieu, il ne faut pas en imaginer un qui la trouble, et Dieu a besoin d’être moral précisément dans la mesure où la mor
Dieu a besoin d’être moral précisément dans la mesure où la morale a besoin de lui. Ce Dieu, Platon veut non seulement qu’il
es en naissant, ce sont toujours des éléments de connaissance qui ont besoin d’avoir une cause et avaient leur cause, il le fa
manger, etc., que quand on a eu faim, etc., que quand on a éprouvé un besoin c’est-à-dire une souffrance, et que par conséquen
u’il est la simple cessation d’une souffrance. Tout plaisir naît d’un besoin et par conséquent il n’est que la trêve d’une dou
re-répliquer qu’il y a des plaisirs qui ne sont pas la cessation d’un besoin . Ce sont par exemple les plaisirs esthétiques et
plaisir qui ne naît pas d’une souffrance. — Il naît certainement d’un besoin . — Sans doute ; mais il naît d’un besoin qui n’ét
— Il naît certainement d’un besoin. — Sans doute ; mais il naît d’un besoin qui n’était pas une souffrance, et par ce côté-là
fléchit et il n’est vrai de dire ni que tous les plaisirs naissent de besoins , ni non plus que besoins et souffrances soient pr
de dire ni que tous les plaisirs naissent de besoins, ni non plus que besoins et souffrances soient précisément la même chose.
et la classification précédente. Il y a des plaisirs qui naissent de besoins qui sont des souffrances. Sur ceux-ci la thèse de
fond de nous. Si nous songeons aux plaisirs qui ne naissent pas d’un besoin proprement dit, d’un besoin violent ou vif, mais
ons aux plaisirs qui ne naissent pas d’un besoin proprement dit, d’un besoin violent ou vif, mais d’une simple tendance de not
elles aussi, comme les plaisirs inférieurs, naissent directement des besoins  : chasse, pêche, labourage, cuisine, arts des vêt
ose. Au-dessus de ces sciences-là, il y en a qui ne sont pas nées des besoins physiques, mais des instincts esthétiques ou des
suprême jouissance intellectuelle est donc de tout savoir et n’a pas besoin , pour être suprême, qu’on soit tout. Celui-là don
par écarter les plaisirs bas et les sciences inférieures, plaisirs de besoin , sciences de nécessité. Écartons-les, bien entend
rtons pas réellement, matériellement, puisqu’ils sont satisfaction de besoins , puisqu’elles sont chose de nécessité : mangeons,
iaires de la volonté ; il convient quelque part que « le fil d’or » a besoin d’aides ; que « la raison, quoique excellente de
excellente de sa nature, étant douce et éloignée de toute violence, a besoin de secours pour que le fil d’or gouverne les autr
, qui en abuse et qui ne peut songer qu’à en abuser ; et il n’est pas besoin de dire que l’immortalité d’un homme vigoureux, p
ent. Il le sent certainement, parce que, pour le sentir, il n’est pas besoin d’avoir le goût ou le sens de la justice, lesquel
de beauté. Ceci est très important, parce que la faculté esthétique a besoin d’être éveillée dans l’homme, en qui bien souvent
u plutôt l’Athénien, est tellement amoureux de beauté qu’il a presque besoin qu’on lui dise que l’amour de la beauté est une v
le des choses. L’union d’une faiblesse et d’une force, comme effet du besoin que la faiblesse a de la force, et aussi du besoi
ce, comme effet du besoin que la faiblesse a de la force, et aussi du besoin que la force a de la faiblesse pour remplir son o
ryximaque dans le Banquet. Avec la théorie de l’amour considéré comme besoin d’immortalité et de l’amour considéré comme besoi
ur considéré comme besoin d’immortalité et de l’amour considéré comme besoin d’union entre les contraires, l’une confirmant l’
itable théorie de l’amour. Je dis : l’une confirmant l’autre ; car le besoin d’union entre les contraires est complémentaire,
’union entre les contraires est complémentaire, pour ainsi parler, du besoin d’immortalité. Si les contraires s’attirent, c’es
ien constater et qui n’est pas plus étonnante ici que là. De plus, le besoin qu’ont les contraires de s’unir peut, si l’on veu
morale et tant on pourrait de soi-même les en induire sans qu’il fût besoin de les énumérer, tant, tout au moins, il est supe
vrai que les arts doivent être serviteurs de la morale, il n’est pas besoin de dire qu’il faut qu’avant tout ils soient psych
s rapports de l’art avec la morale a de la beauté, comme il n’est pas besoin de le démontrer ; elle a même du vrai et beaucoup
r ; elle a même du vrai et beaucoup de vrai. Il me semble qu’elle n’a besoin que d’être un peu rectifiée, pour, être complètem
en cela ? — Il me semble qu’on ne peut guère lui donner tort. — Sauf besoin pressant, pour quoi il faut toujours avoir, non a
mes ont dû être de tout temps en société parce qu’ils ont toujours eu besoin les uns des autres pour subsister. L’État est une
’est l’impuissance où est chaque homme de se suffire à lui-même et le besoin qu’il éprouve de beaucoup de choses. Il n’y a pas
oses. Il n’y a pas d’autre cause de la naissance de l’État social. Le besoin d’une chose ayant engagé un homme à se joindre à
chose ayant engagé un homme à se joindre à un autre homme et un autre besoin à un autre homme encore, la multiplicité de ces b
me et un autre besoin à un autre homme encore, la multiplicité de ces besoins a réuni dans une même habitation plusieurs hommes
primitif et voisin de la nature, ce qui veut dire voisin des premiers besoins , constitué par les exigences de besoins simples,
veut dire voisin des premiers besoins, constitué par les exigences de besoins simples, est imaginé par Platon exactement comme
ant de ceux qui servent auprès du feu que d’autres ; car il n’est pas besoin de fer pour travailler l’argile ni pour tisser ;
r tisser ; et les Dieux ont voulu que ces deux arts pourvussent à nos besoins en ce genre afin que l’espèce humaine, lorsqu’ell
ation augmentant, les familles se touchèrent et par conséquent eurent besoin , pour régler leurs différends et mesurer en quelq
ur les mêmes règles ordinaires de conduite, ne sentiront nullement le besoin d’un arbitre qui les départage et resteront ainsi
dans un homme ou dans une ville. La justice veut l’ordre et l’ordre a besoin de la justice pour être autre qu’apparent, superf
nce et abstention constituent le vrai bonheur et que « ceux qui n’ont besoin de rien sont heureux », je dirai que ceci sans do
i unanimes — voyez bien la force du mot — qu’ils n’ont absolument pas besoin de liberté. Les deux conceptions sont aussi impra
mpitoyables dans leurs haines, on les hait de même ; et quand ils ont besoin que les peuples s’arment et combattent pour leur
lconque est déclaré à la fois sujet et suspect. Surtout, il n’est pas besoin de le dire, ce gouvernement, comme les deux autre
maîtresses. » La démocratie est donc insensée en soi. Il est à peine besoin d’ajouter qu’elle est funeste en ses derniers eff
âme de l’or et de l’argent divin et qu’ils n’ont par conséquent aucun besoin de l’or et de l’argent des hommes et qu’il ne leu
guerriers fussent précisément dans ce cas. Et, d’autre part, j’ai peu besoin de démontrer que la promiscuité féminine, même re
si personnel qu’on le croit généralement, mais, force par lui-même, a besoin , cependant, pour s’épanouir, d’une atmosphère viv
99 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
es mêmes habitudes de plus en plus sédentaires, la plante n’ayant pas besoin de se déranger et trouvant autour d’elle, dans l’
de là les animaux avec leur mobilité et leur conscience. Point n’est besoin , d’ailleurs, pour expliquer ce dédoublement, de f
dans la manière de se procurer le carbone et l’azote dont ils avaient besoin . Les premiers, continuellement et machinalement,
oment donné, en faisant jouer un déclic, obtenir le travail dont il a besoin pour agir. Lui-même ne possède que ce pouvoir de
nte. Cette tendance est essentielle au règne animal, que travaille le besoin d’une action de plus en plus étendue, de plus en
éparer les tissus. Il fournit ensuite à l’animal la chaleur dont il a besoin pour se rendre aussi indépendant que possible des
eu d’élection privilégié, puisque toutes les pièces de la machine ont besoin d’être entretenues. Mais il n’en est pas de même
ergie potentielle emmagasinée dans le muscle, n’ont d’ailleurs jamais besoin de fournir beaucoup de travail à la fois) : mais,
nergie, l’autre en ce qu’il est toujours servi à l’instant où il en a besoin , et dans l’exacte mesure où il en a besoin. Plus
rvi à l’instant où il en a besoin, et dans l’exacte mesure où il en a besoin . Plus particulièrement, c’est du système sensori-
e pouvoirs. Inférieur à l’instrument naturel pour la satisfaction des besoins immédiats, il a d’autant plus d’avantage sur celu
besoins immédiats, il a d’autant plus d’avantage sur celui-ci que le besoin est moins pressant. Surtout, il réagit sur la nat
nt un organe artificiel qui prolonge l’organisme naturel. Pour chaque besoin qu’il satisfait, il crée un besoin nouveau, et ai
e l’organisme naturel. Pour chaque besoin qu’il satisfait, il crée un besoin nouveau, et ainsi, au lieu de fermer, comme l’ins
itions nouvelles 62. Mais, d’autre part, l’intelligence a encore plus besoin de l’instinct que l’instinct de l’intelligence, c
e entièrement, parce que toute satisfaction nouvelle crée de nouveaux besoins . Bref, si l’instinct et l’intelligence enveloppen
e purement formel de l’intelligence la prive du lest dont elle aurait besoin pour se poser sur les objets qui seraient du plus
unir, et si elle cherche l’unification simplement parce qu’elle en a besoin , notre connaissance devient relative à certaines
spécialement adaptée. Or, pour répondre à cette question, point n’est besoin d’opter pour un système de philosophie. Il suffit
à toutes seules. Mais, en dehors de ce domaine, le raisonnement pur a besoin d’être surveillé par le bon sens, qui est tout au
tes nos analyses nous ramènent à cette conclusion. Mais point n’était besoin d’entrer dans d’aussi longs détails sur le mécani
apparence oubliés, qui jaillissent tout à coup sous la pression d’un besoin urgent. Sans doute, une foule d’instincts seconda
100 (1813) Réflexions sur le suicide
s sur le Suicide, dans un moment où le malheur me faisait éprouver le besoin de me fortifier par le secours de la méditation.
vent funeste même à nous, mais nos facultés sont permanentes et leurs besoins ne cessent jamais : il se peut donc que la conquê
t invariable, dont nous pouvons tous obtenir, ce dont nous avons tous besoin — le repos de l’âme. — La plupart des hommes se r
onde : l’Impulsion et la Gravitation ; on peut affirmer aussi, que le besoin d’agir et la nécessité de se soumettre, la Volont
os peines par son secours. Les Platoniciens disaient, que l’âme avait besoin d’un certain temps de séjour sur cette terre, pou
dans toute occupation et c’est d’un avenir dont l’homme a sans cesse besoin . Les facultés nous dévorent comme le vautour de P
tant de choses nous y agitent et nous y blessent, qu’on a sans cesse besoin de se plonger dans cette mer des pensées sans bor
porte nécessairement sur la portion de notre caractère, qui a le plus besoin d’être réprimée. Nous ne pouvons admettre la croy
était permis de se donner la mort ; car le malheur inspire à l’âme le besoin d’en appeler au Ciel, et l’insuffisance des biens
nt cette triste perspective à l’homme, à l’homme dont l’imagination a besoin d’espoir et qui ne compte jamais ce qu’il a que c
ppe au plus haut degré les facultés morales peut seule suffire à leur besoin d’agir et de penser : la monotonie de l’existence
n y est moins sujet au dégoût de la vie, parce que l’esprit y a moins besoin de mouvement et de diversité. Une autre cause ren
e de l’opinion publique est moins absolu dans un pays où l’on a moins besoin de société, les jouissances d’une si belle nature
ues sentiments sans harmonie, de quelques facultés sans force et d’un besoin de célébrité auquel les dons de la nature ne se p
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