ous chanter « l’histoire de l’amoureux qui se noya en nageant vers sa
belle
, l’histoire où il y a une tour et dans la tour un
amant dans ses bras et sauta avec lui dans la mer. — Adieu, dit-elle,
beau
monde, vous ne me reverrez plus. Adieu, ô mes pèr
muns comportent quatre, cinq, six, sept, huit, dix syllabes : (4) La
belle
Hélène (6) Dans la mer est tombée… (5) Il n’a pas
prend sa volée, (7) Au château d’Amour s’en va. (8) J’ai vu passer la
belle
Hélène Qui paît ses moutons dans la plaine. (10)
épétition le remplace, soit formée d’un mot, soit d’un vers entier :
Beau
pommier, beau pommier Aussi chargé de fleurs. Que
emplace, soit formée d’un mot, soit d’un vers entier : Beau pommier,
beau
pommier Aussi chargé de fleurs. Que mon cœur l’es
lettre A ma mie qui est seulette… J’ai laissé tomber mon panier, Un
beau
monsieur l’a ramassé… Montagne et langage sont
ce ainsi : J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans sans en rien dire, Ô
beau
rossignolet, J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans
. Mon panier sous mon bras. M’en vais de branche en branche, Les plus
belles
, je cueillas… Il la prit par sa main blanche, Da
langue française, du moins, que très peu de ces ballades entièrement
belles
et sans bavures217. Quelques-unes sont d’une étra
rs la morte pour son honneur garder : Où sont les rosiers blancs, La
belle
s’y promène, Blanche comme la neige, Belle comme
ont les rosiers blancs, La belle s’y promène, Blanche comme la neige,
Belle
comme le jour, A qui trois capitaines Ont voulu f
lus jeune des trois La prit par sa main blanche : — Soupez, soupez la
belle
, Ayez bon appétit, Entre trois capitaines, Vous p
e trois capitaines, Vous passerez la nuit. — Au milieu du souper La
belle
tombe morte. — Sonnez, sonnez trompettes, Violonn
ieu pour elle ; Qu’elle aille en paradis. — Au milieu du convoi. La
belle
se réveille, Disant : — Courez, mon père, Ah, cou
complète : J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans sans en rien dire, Ô
beau
rossignolet, J’ai fait l’amour sept ans Sept ans
ans en rien dire. Mais au bout des sept ans Voilà que je me marie, Ô
beau
rossignolet, Mais au bout des sept ans Voilà que
ilà que je me marie. J’ai cueilli-z-une rose Pour porter à ma mie, Ô
beau
rossignolet, J’ai cueilli-z-une rose Pour porter
porter à ma mie. La rose que j’apporte. C’est une triste nouvelle, Ô
beau
rossignolet, La rose que j’apporte, C’est une tri
C’est une triste nouvelle. On veut me marier Avec une autre fille, Ô
beau
rossignolet. On veut me marier Avec une autre fil
c une autre fille. La fille que vous prenez, Est-elle bien jolie ? Ô
beau
rossignolet. La fille que vous prenez Est-elle bi
bien jolie ? Pas si jolie que vous Mais elle est bien plus riche, Ô
beau
rossignolet. Pas si jolie que vous Mais elle est
beau rossignolet. Pas si jolie que vous Mais elle est plus riche. La
belle
, si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô beau
st plus riche. La belle, si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô
beau
rossignolet, La belle si je me marie Viendrez-vou
lle, si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô beau rossignolet, La
belle
si je me marie Viendrez-vous à la noce ? Je n’ir
vous à la noce ? Je n’irai pas à la noce Mais j’irai-z-à-la danse, Ô
beau
rossignolet. Je n’irai pas à la noce Mais j’irai-
Mais j’irai-z-à la danse. Oh ! si vous y venez Venez-y bien parée, Ô
beau
rossignolet, Oh ! si vous y venez Venez-y bien pa
ez-y bien parée. Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Ô
beau
rossignolet, Quel habit veux-je prendre Est-ce ma
e Est-ce ma robe verte ? Oh ! la couleur violette Est encore la plus
belle
, Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est
ma robe verte ? Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle, Ô
beau
rossignolet, Oh ! la couleur violette Est encore
elle, Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est encore la plus
belle
. Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce
re la plus belle. Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce, Ô
beau
rossignolet, Entrant à la maison, Salut, les gens
ut, les gens de la noce. Non pas la mariée, Car je la devrais être, Ô
beau
rossignolet, Non pas la mariée, Car je la devrais
je la devrais être. Le marié la prend Pour faire un tour de danse, Ô
beau
rossignolet, Le marié la prend Pour faire un tour
ié la prend Pour faire un tour de danse. Au premier tour de danse La
belle
change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier
our de danse. Au premier tour de danse La belle change de couleur, Ô
beau
rossignolet, Au premier tour de danse La belle ch
le change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La
belle
change de couleur. Au deuxième tour de danse La
ur de danse La belle change de couleur. Au deuxième tour de danse La
belle
change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième to
ange de couleur. Au deuxième tour de danse La belle change encore, Ô
beau
rossignolet, Au deuxième tour de danse La belle c
belle change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième tour de danse La
belle
change encore. Au troisième tour de danse La bel
tour de danse La belle change encore. Au troisième tour de danse La
belle
est tombée morte, Ô beau rossignolet, Au troisièm
ange encore. Au troisième tour de danse La belle est tombée morte, Ô
beau
rossignolet, Au troisième tour de danse La belle
e est tombée morte, Ô beau rossignolet, Au troisième tour de danse La
belle
est tombée morte. Le marié la prend, Dessus son
elle est tombée morte. Le marié la prend, Dessus son lit la porte, Ô
beau
rossignolet, Le marié la prend, Dessus son lit la
son lit la porte. Apportez de l’eau de rose Aussi de l’eau-de-vie, Ô
beau
rossignolet, Apportez de l’eau de rose Aussi de l
’eau-de-vie. Pour donner à ma mie, Car je crois qu’elle est morte, Ô
beau
rossignolet, Pour donner à ma mie, Car je crois q
le est morte. Il va chez le sonneur Pour faire sonner les cloches, Ô
beau
rossignolet, Il va chez le sonneur Pour faire son
sonner les cloches. Et sonnez-les si bien Que chacun les entende, Ô
beau
rossignolet, Et sonnez-les si bien, Que chacun le
les entende. S’en va chez le fosseur Pour faire creuser la fosse. Ô
beau
rossignolet, S’en va chez le fosseur Pour faire c
la fosse, Faites la profonde et large Que trois corps y reposent, Ô
beau
rossignolet, Faites-la profonde et large, Que tro
posent. Celui de ma mie, le mien, Celui de l’enfant qu’elle porte, Ô
beau
rossignolet, Celui de ma mie, le mien, Celui de l
ant qu’elle porte. Il rentra dans sa chambre Et se coupa la gorge, Ô
beau
rossignolet, Il rentra dans sa chambre Et se coup
rge. Les gens de la noce disent : Grand Dieu ! quelle triste noce. Ô
beau
rossignolet, Les gens de la noce disent : Grand D
lle triste noce. Les jeunes gens qui s’aiment Mariez-les ensemble, Ô
beau
rossignolet, Les jeunes gens qui s’aiment Mariez-
S’il est plus aisé de faire une
belle
action qu’une belle page. (fragment inédit.)
S’il est plus aisé de faire une belle action qu’une
belle
page. (fragment inédit.) Page 468, ci-dessus,
m a attaqué, c’est celui où j’avance qu’il est plus aisé de faire une
belle
action qu’une belle page. J’y ai pensé, et voici
elui où j’avance qu’il est plus aisé de faire une belle action qu’une
belle
page. J’y ai pensé, et voici mes raisons. Il y a
barbares peut-être plus que parmi les peuples policés ; on y fait de
belles
actions, et il s’écoulera des siècles avant qu’on
actions, et il s’écoulera des siècles avant qu’on y sache écrire une
belle
page. Vixere fortes ante Agamemnona multi, sed om
te sacro113… Multi, longa nocte, entendez-vous ? On n’écrit point une
belle
page sans goût et sans un goût pur et grand, et l
rateur le titre d’homme de génie ; Tite-Live, à mon avis, n’est qu’un
bel
et majestueux écrivain ; Tacite est un homme de g
de l’Andrienne est faite, mais elle ne se refera plus ; quelle est la
belle
action dont on en puisse dire autant ? Quand le m
ra le pendant ; il est presque impossible qu’il en soit de même d’une
belle
page. La fermeté, la constance, le mépris des hon
urelle, combien il faut de grands modèles antérieurs au faiseur de la
belle
page ! Il n’en faut point à celui qui fait la gra
tonné dans le silence de l’admiration ; il n’en est pas ainsi de cent
beaux
vers. Quelle est la passion qui n’ait pas son hér
ombre qui ont fait de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un
bel
ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, u
t de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une
belle
comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une b
s ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une
belle
tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On
i ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un
beau
poëme, une belle harangue ? On fait souvent une b
el ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une
belle
harangue ? On fait souvent une belle action comme
lle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On fait souvent une
belle
action comme un sot dit un bon mot, comme Chapela
t plus d’actions fortes que toute la durée des siècles n’a produit de
belles
pages ; voilà Lisbonne renversée, et la nation en
on entière est restée stupide et muette sur ses décombres. Toutes les
belles
pages sont connues ; combien de grandes actions s
s grandes. Si toutes les grandes actions avaient été célébrées par de
belles
pages, il y aurait autant de belles pages que de
ions avaient été célébrées par de belles pages, il y aurait autant de
belles
pages que de grandes actions. Que le genre humain
à neuf heures, mais, hélas ! je m’en souviens et je laisse là le plus
beau
texte pour elle ; ce n’est pas la première fois q
Grand-Val ; mais vous aimerez mieux écrire un billet doux ou même une
belle
page que de faire une bonne œuvre. Nous avons peu
jour que je visitai le Théologal de Notre-Dame115 : je fis alors une
belle
page comme tous les hommes peuvent faire une bell
: je fis alors une belle page comme tous les hommes peuvent faire une
belle
action. Mais l’être rare par excellence, c’est ce
Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du
beau
idéal. Les siècles héroïques sont favorables à
monstres ? C’est que le christianisme a fourni, dès sa naissance, le
beau
idéal moral, ou le beau idéal des caractères, et
christianisme a fourni, dès sa naissance, le beau idéal moral, ou le
beau
idéal des caractères, et que le polythéisme n’a p
e, pour hésiter à le mettre dans tout son jour. Il y a deux sortes de
beau
idéal, le beau idéal moral, et le beau idéal phys
à le mettre dans tout son jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le
beau
idéal moral, et le beau idéal physique : l’un et
on jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le beau idéal moral, et le
beau
idéal physique : l’un et l’autre sont nés de la s
ans la bassesse des descriptions, ou bien il entrait dans la route du
beau
idéal, en commençant à cacher quelque chose. Ains
sir ; ensuite que la chose choisie était susceptible d’une forme plus
belle
, ou d’un plus bel effet dans telle ou telle posit
chose choisie était susceptible d’une forme plus belle, ou d’un plus
bel
effet dans telle ou telle position. Toujours cach
plus parfaites que la nature : les artistes appelèrent ces formes le
beau
idéal. On peut donc définir le beau idéal, l’art
artistes appelèrent ces formes le beau idéal. On peut donc définir le
beau
idéal, l’art de choisir et de cacher. Cette défin
art de choisir et de cacher. Cette définition s’applique également au
beau
idéal moral et au beau idéal physique. Celui-ci s
cher. Cette définition s’applique également au beau idéal moral et au
beau
idéal physique. Celui-ci se forme en cachant avec
, et comme approchant de la Divinité. On ne s’avise pas de peindre le
beau
idéal d’un cheval, d’un aigle, d’un lion. Ceci no
arvint le plus tôt à son développement, dut atteindre le plus vite au
beau
idéal moral, ou, ce qui revient au même, au beau
ndre le plus vite au beau idéal moral, ou, ce qui revient au même, au
beau
idéal des caractères : or, c’est ce qui distingue
bannir la vérité de votre ouvrage et de vous jeter à la fois dans le
beau
idéal moral et dans le beau idéal physique. Trop
uvrage et de vous jeter à la fois dans le beau idéal moral et dans le
beau
idéal physique. Trop loin de la nature et de la r
s, et moins encore le fond de nos cœurs. La chevalerie seule offre le
beau
mélange de la vérité et de la fiction. D’une part
isions la vérité. Pour cet effet, je prens l’objet le plus simple, un
beau
buste antique de Socrate, d’Aristide, de Marc-Aur
rtons sur lesquels elle a tracés le profil de la vérité. La découpure
belle
, rigoureuse et juste, seroit celle qui suivroit l
ongées venant à se rencontrer, elles formeroient un grand v consonne.
Belle
manière de grouper. N’eût-il pas été mieux de lai
il faut qu’elles soient de grand caractère ; il faut qu’elles soient
belles
et cependant qu’elles inspirent l’effroi. Peintre
j’y consens, si elle se connoit en peinture ; car tout y est du plus
beau
faire ; mais peut de caractère, mesquin, sans jug
femme adultère, toute nue, assise sur le bord de sa couche ; elle est
belle
, très belle de visage et de toute sa personne, be
re, toute nue, assise sur le bord de sa couche ; elle est belle, très
belle
de visage et de toute sa personne, belles formes,
ouche ; elle est belle, très belle de visage et de toute sa personne,
belles
formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, be
t belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes,
belle
peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, b
s belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau,
belle
cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, b
age et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse,
belle
gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, bel
te sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge,
belles
chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains, de
belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs,
beaux
bras, beaux piés, belles mains, de la jeunesse, d
es, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras,
beaux
piés, belles mains, de la jeunesse, de la fraîche
au, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés,
belles
mains, de la jeunesse, de la fraîcheur, de la nob
e bras ne se sépare pas assez là. Malgré ces petits défauts, cela est
beau
, très beau. Mais le Joseph est un sot ; mais la f
e sépare pas assez là. Malgré ces petits défauts, cela est beau, très
beau
. Mais le Joseph est un sot ; mais la femme est fr
a composition de La Grenée, les vieillards sont à gauche debout, bien
beaux
, bien coloriés, bien drappés, bien froids. Tout l
coloriés, bien drappés, bien froids. Tout le monde connaît ici cette
belle
comtesse De Sabran qui a captivé si longtemps Phi
à l’heure. Le commissaire, qui étoit poli, descendit pour recevoir la
belle
, pauvre et vieille comtesse. Elle étoit accompagn
Les vieillards sont donc froids et mauvais. Pour la Suzanne elle est
belle
et très belle. Elle ne manque pas d’expression. E
s sont donc froids et mauvais. Pour la Suzanne elle est belle et très
belle
. Elle ne manque pas d’expression. Elle se couvre.
iscrètement annoncer une fâcheuse nouvelle. Du reste toujours le plus
beau
faire, et toujours mal employé. C’est une belle m
reste toujours le plus beau faire, et toujours mal employé. C’est une
belle
main qui trace des choses insignifiantes, dans le
est une belle main qui trace des choses insignifiantes, dans les plus
beaux
caractères ; un bel exemple de Rossignol ou de Ro
trace des choses insignifiantes, dans les plus beaux caractères ; un
bel
exemple de Rossignol ou de Rouallet. Vous voyez,
ont fait leurs premières études. La troisième, c’est que le nu est si
beau
dans la peinture et dans la sculpture et que le n
que ces natures mythologiques, fabuleuses, sont plus grandes et plus
belles
, ou pour mieux dire plus voisines des règles conv
nt de reposer sur le sein de son père… et le faire ? Oh toujours très
beau
: les étoffes ici sont même plus rompues, moins e
la nature, je me suis écrié en dépit d’eux et de leur jugement, ô les
belles
chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belle
is écrié en dépit d’eux et de leur jugement, ô les belles chairs, les
beaux
piés, les beaux bras, les belles mains. La belle
t d’eux et de leur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les
beaux
bras, les belles mains. La belle peau ; la vie et
ur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les
belles
mains. La belle peau ; la vie et l’incarnat du sa
s belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains. La
belle
peau ; la vie et l’incarnat du sang transpirent à
je persiste) ; c’est à mon sens, et au sentiment de Le Moine, le plus
beau
faire imaginable. Je sentois toutes ces choses, e
t énorme. Cette jambe d’Hersé, à l’extrémité de laquelle il y a un si
beau
pié, cette jambe étendue et posée sur ce si beau,
aquelle il y a un si beau pié, cette jambe étendue et posée sur ce si
beau
, si prétieux genou de Mercure, est de quatre gran
e, est de quatre grands doigts trop longue ; en sorte que laissant ce
beau
pié à sa place, et raccourcissant cette jambe de
tre pas absurde, ridicule. J’ai vraiment l’âme chagrine de voir un si
beau
faire, un moyen aussi rare, aussi prétieux, si pr
. Si j’entreprens jamais le traité de l’art de ramper en peinture, le
bel
exemple d’insipidité et de contre-sens. à droite,
sur la toile… " quoi sur cette Pénéloppe ? Sur cette figure, la plus
belle
peut être qu’il y ait au sallon ? Voyez donc ce b
figure, la plus belle peut être qu’il y ait au sallon ? Voyez donc ce
beau
caractère de tête, cette noblesse ; cette belle d
sallon ? Voyez donc ce beau caractère de tête, cette noblesse ; cette
belle
draperie, ces beaux plis, voyez donc… " je vois q
ce beau caractère de tête, cette noblesse ; cette belle draperie, ces
beaux
plis, voyez donc… " je vois qu’en effaçant ces de
t finis. Mais le bras droit de la poésie dont la main gauche est très
belle
… eh bien, ce bras droit ?… a quelqu’incorrection
e. Je ne scais quel pape demanda à son camérier quel tems il faisoit.
Beau
, lui répondit le camérier, bien qu’il plût à vers
! On n’ose pas seulement leur dire qu’il pleut, quand ils veulent du
beau
tems. La forme de ce tableau est ingrate, il faut
bien à l’expression du reste de la figure. Il y a derrière Caesar, un
beau
jeune chevalier romain assis ; il a les yeux atta
le est. Le faire est de La Grenée ; c’est-à-dire qu’en général il est
beau
et très beau. Cette tête de Pompée qui devait êtr
ire est de La Grenée ; c’est-à-dire qu’en général il est beau et très
beau
. Cette tête de Pompée qui devait être si grande,
osé et commandé par Mr le duc de La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de
beaux
piés, de belles mains, de belles chairs, de belle
par Mr le duc de La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de
belles
mains, de belles chairs, de belles draperies, de
La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de
belles
chairs, de belles draperies, de talent perdu ! Qu
mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de belles chairs, de
belles
draperies, de talent perdu ! Qu’on me porte cela
Qu’on me porte cela sous les charniers des innocents. Ce sera le plus
bel
ex-voto, qu’on y ait jamais suspendu. Un grand ri
ressé à Greuze. Celui-cy répondit que ce projet de tableau étoit fort
beau
, mais qu’il ne se sentoit pas le talent d’en fair
s’arrêtant strictement à l’image du poëte, nous montre cette tête si
belle
, si noble, si sublime dans l’ énéide, et vous ver
oi Mars couvert de sa cuirasse, les reins ceints de son épée, sa tête
belle
, noble, fière, échevelée. Placez debout à son côt
réglée devroit se tirer de la facilité dont le peintre peut faire un
beau
tableau de la chose que le littérateur a conçu. U
et toute la platitude d’un ex-voto ? Draperies dures et crues pas une
belle
tête. Mettez un bonnet de laine sur la tête ignob
randes plaques rouges, vertes et bleues. On dit que le tems peint les
beaux
tableaux. Premièrement, cela ne peut s’entendre q
frisés… oh ! Oui, il faut en convenir ce tableau du Dauphin est d’un
beau
faire ; mais l’accessoir est devenu le principal,
Quelle douleur, que celle de cette Dauphine ! N’est-ce pas encore une
belle
chose que cette tête de Pompée présentée à Caesar
parties. On est toujours tenté de demander où ce peintre prend-il son
beau
rouge, un outremer aussi brillant ? Et son jaune
nants pour moi. Et voilà pourquoi Loutherbourg, eût-il un faire aussi
beau
, aussi spirituel, aussi ragoûtant que Vernet, lui
ce grand nombre de tableaux peints par La Grenée, il n’y en a pas un
beau
. Non, mon ami. Ils sont tous agréables pour moi ;
Non, mon ami. Ils sont tous agréables pour moi ; mais ils ne sont pas
beaux
. Il n’y en a pas un où il n’y ait des choses de m
stes médiocres pullulent et que la nation en regorge. Grimm. Que les
Belle
, les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, sont assi
s ouvrages couvrent les murs d’un sallon. Grimm. Et bénis soient les
Belle
, les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, les mauva
est nuisible… et là-dessus rentrons dans le salon, et revenons à nos
Belle
, à nos Bellengé et à nos Voiriot.
es choses, nous paraissent laisser quelque lustre à regretter dans ce
beau
travail ; nous avons cherché à le retrouver et à
LE RÊVE DE KRIEMHILT « Il croissait en Burgondie une jeune fille si
belle
, qu’en nul pays il ne s’en pouvait rencontrer qui
la surpassât en beauté. Elle était appelée Kriemhilt, et c’était une
belle
femme ! À cause d’elle beaucoup de héros devaient
à la vierge digne d’amour ; personne ne la haïssait ! Prodigieusement
beau
était son noble corps. Les qualités de cette jeun
ée ? Sans amour de guerrier toujours je veux vivre. Ainsi je resterai
belle
jusqu’à ma mort, afin qu’à cause d’un homme nulle
reuse de cœur, cela te viendra par l’amour d’un époux. Tu deviens une
belle
femme, que Dieu t’unisse à un vrai et bon chevali
du Rhin : ce burg s’appelait Santen. « Je vous dirai combien il était
beau
ce héros ! Son corps était complétement à l’abri
les ; quelle gloire s’attachait à son nom, et combien son corps était
beau
! Aussi beaucoup de femmes charmantes l’avaient a
onna tout ce qui lui était nécessaire. Il commença par rechercher les
belles
femmes qui aimaient, mais en tout honneur, à voir
rcher les belles femmes qui aimaient, mais en tout honneur, à voir le
beau
Sîfrit. « Et voilà que son père Sigemunt fit savo
te-glaives devaient prendre l’habit en même temps que Sîfrit. Maintes
belles
vierges étaient infatigables à l’ouvrage, car ell
tait le jeune chef. Il entendit conter qu’il y avait en Burgondie une
belle
vierge, faite à souhait, par qui il éprouva depui
étaient que du vent ; il était bien digne d’obtenir l’affection d’une
belle
femme. Depuis, la noble Kriemhilt devint l’épouse
lui convînt, le noble Sîfrit parla : « Je veux prendre Kriemhilt, la
belle
jeune fille du pays des Burgondes, pour sa beauté
ur eux. Je verrai volontiers ce qui en est de Kriemhilt. » « Alors de
belles
femmes restèrent assises nuit et jour sans se liv
re sur des bêtes de somme armes et vêtements. « Leurs chevaux étaient
beaux
et le harnais en or rouge. Il n’était pas à crain
hin, ce doivent être des chefs ou des messagers. Leurs destriers sont
beaux
et leurs habits magnifiques. D’où qu’ils viennent
oyage à cette cour, mais il couve en silence son amour secret pour la
belle
Kriemhilt, la sœur du roi. De son côté Kriemhilt
e messager lui parle de Sîfrit et vante ses exploits. Les jours de la
belle
Brunhilt devinrent roses de plaisir à ces bonnes
que cette fête vous fasse le plus grand honneur, laissez admirer les
belles
jeunes filles qui font l’orgueil de la Burgondie.
rait la joie de l’homme et quel serait son bonheur, s’il n’y avait ni
belles
vierges, ni femmes superbes ? Laissez paraître vo
avec leurs vierges se rendre à la cour. « On prit hors des bahuts de
beaux
ajustements, on prépara maintes parures, galons e
fermoirs, qui étaient soigneusement enveloppés. Plus d’une femme aux
belles
couleurs se para courtoisement. « Maint jeune gue
eût pu soutenir que jamais en ce monde il avait vu quelque femme plus
belle
. « Comme la lune éclatante surpasse les étoiles,
un bon maître. Et tous avouaient que jamais on n’avait vu un héros si
beau
. « Ceux qui accompagnaient les femmes demandèrent
it en son âme tendresse sans amertume : il allait voir la fille de la
belle
Uote. La jeune fille digne d’amour salua Sîfrit a
e l’homme au grand courage, une flamme colora ses joues. Elle dit, la
belle
vierge : « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit, bo
s’éteindrait toute haine. » Jamais depuis guerrier ne servit mieux si
belle
princesse. » « Ceux qui étaient venus des pays d’
pays de Tenemark. » « Partout on fit faire place sur le chemin de la
belle
Kriemhilt. On vit plus d’un guerrier hardi l’acco
cœur lui était aussi favorable. Et lui aussi chérissait en son âme la
belle
jeune fille, et non sans motif. « Quand, après la
sirs du roi Gunther et de sa cour, et chaque soir il vit Kriemhilt la
belle
. » V Ici le poëme se sent des nouvelles or
reine. Nulle part on ne vit plus la pareille. Elle était démesurément
belle
et sa force était très-grande. Elle joutait de la
avait fort bien et pourtant son âme se tournait sans cesse vers cette
belle
femme. Bien des guerriers depuis en perdirent la
rir cette vierge digne d’amour ? Fais ce dont je te prie, et si cette
belle
femme devient la mienne, j’exposerai pour te comp
Sigemunt, répondit ainsi : « Je le ferai si tu me donnes ta sœur, la
belle
Kriemhilt, cette superbe fille de roi. Je ne veux
s. « — Sîfrit, en tes mains j’en fais le serment, dit Gunther, que la
belle
Brunhilt arrive en ce pays, et je te donne ma sœu
revêtait devenait invisible. C’est par ce moyen que Sîfrit conquit la
belle
Brunhilt. Il lui en arriva mal. VI Le roi G
assise sur de riches coussins (je ne dois pas l’ignorer), ouvragés de
beaux
dessins et tout bosselés d’or. Ils eurent douce j
dans son cœur ; elle était pour lui comme sa propre chair. Depuis, la
belle
Kriemhilt devint la femme du hardi guerrier. « Le
r. Nous voulons jouter dans le pays de Brunhilt. Il nous faut donc de
beaux
vêtements pour paraître devant les femmes. » La p
suis prête à le faire, et je le ferai avec plaisir. » Ainsi parla la
belle
vierge. « Nous voulons, sœur chérie, porter de bo
Les seigneurs se retirèrent en prenant gracieusement congé d’elle. La
belle
reine appela hors de leurs appartements trente je
me neige, et les soies de Zazamanc, vertes comme trèfle. Ce furent de
beaux
vêtements. Kriemhilt les coupa elle-même, la char
uiconque les voyait, devait avouer qu’il n’avait jamais rien vu de si
beau
au monde. Et certes, ils pouvaient les porter ave
rter avec plaisir à la cour lointaine. Nul ne peut vous citer de plus
beaux
vêtements de guerriers. « Les remercîments ne fur
le ramènerai sain et sauf sur le Rhin ; tenez ceci pour certain. » La
belle
vierge s’inclina. « On apporta sur le sable les b
aux ; ils voulaient partir. Bien des larmes furent versées par mainte
belle
femme. « Et plus d’une enfant digne d’amour se te
Brunhilt. On convint que le roi Gunther passerait pour le seigneur du
beau
Sîfrit. « J’accomplirai tout, dit le roi, pour po
ur du beau Sîfrit. « J’accomplirai tout, dit le roi, pour posséder la
belle
vierge ; elle est comme mon âme et comme mon corp
ue qui portait le chevalier aborda près de la ville. De nombreuses et
belles
femmes les regardaient par la fenêtre du palais.
e ses compagnons paraît être très-farouche, et pourtant son corps est
beau
, ô reine puissante : ses regards sont rapides, il
elque mal. « Mais quelque douce que soit sa manière d’être et quelque
beau
que soit son corps, il ferait pleurer maintes jol
ie. Je ne le crains pas au point de devenir sa femme. » « Brunhilt la
belle
fut bientôt revêtue de son costume. Maintes belle
me. » « Brunhilt la belle fut bientôt revêtue de son costume. Maintes
belles
suivantes l’accompagnaient, au nombre de cent ou
ce que vous exigez. J’accomplirai tout cela et même plus, pour votre
beau
corps. J’y laisserai ma vie, ou vous serez ma fem
fois la paix, avant que de voir périr mon chef que j’aime, oui, cette
belle
vierge perdrait la vie. « — Certes nous quitterio
si nos bonnes épées ; nous saurions bien adoucir l’arrogance de cette
belle
femme. » « La noble vierge comprit très-bien ce q
le brandit à son tour. « Mais il se dit : « Je ne veux point tuer la
belle
vierge », et tournant le tranchant du javelot ver
ir le coup. Le roi Gunther n’en eût jamais fait autant. « Brunhilt la
belle
se releva aussitôt : « Noble guerrier Gunther, me
brasses de distance. D’un bond elle avait dépassé le jet, la femme au
beau
corps ! Sîfrit le rapide alla vers l’endroit où s
l’on n’avait vu personne d’autre que le guerrier Gunther. Brunhilt la
belle
devint rouge de colère ; Sîfrit avait sauvé Gunth
« L’intrépide chevalier parla : « Accordez-moi le pain du messager. Ô
belle
femme, vous pleurez, sans motif. Je l’ai laissé h
« Avec une étoffe blanche comme neige, elle essuya les larmes de ses
beaux
yeux. Puis elle se prit à remercier le messager d
écompense du message. « Elle lui donna vingt-quatre anneaux, ornés de
belles
pierres, en récompense. Mais l’âme du héros était
si faite qu’il n’en voulut rien garder. Il les distribua aussitôt aux
belles
femmes qu’il trouva là dans les appartements. « E
urg. Au-delà Sîfrit, l’homme brave, la servit tendrement. C’était une
belle
enfant ! Depuis il en fut bien récompensé par la
regard ceux qui avaient ouï dire que nul ne pouvait voir rien de plus
beau
que ces deux femmes, et on le disait sans mentir
e prix de ses services, la main de la jeune Kriemhilt. Le héros et la
belle
fiancée se retirent ensemble dans la chambre des
détails aussi poétiques, mais moins chastes qu’Homère. Cela est bien
beau
, mais un peu barbare. Passons. XII Cependan
e de Sîfrit et de Kriemhilt à la cour de Gunther est épique. Les deux
belles
rivales, Brunhilt et Kriemhilt, s’embrassent cord
antes reines, et elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La
belle
Kriemhilt parla : « J’ai un époux, à la main duqu
runhilt dit à son tour : « Quelque gracieux, quelque loyal et quelque
beau
que soit ton mari, tu dois mettre avant lui Gunth
sidéré comme mon vassal depuis que je le leur ai entendu dire. » « La
belle
Kriemhilt reprit : « En ce cas, mal m’en serait a
ent vêtues. Elle s’avança avec sa suite, la noble femme du prince. Le
beau
corps de Kriemhilt était aussi splendidement orné
me d’un vassal ne doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la
belle
Kriemhilt parla ; elle était animée de fureur : «
te taire encore, cela aurait mieux valu pour toi. Tu as déshonoré ton
beau
corps. Comment la concubine d’un homme pourrait-e
, dit Kriemhilt. Mon mari bien-aimé, Sîfrit, a le premier possédé ton
beau
corps. Oui, ce n’est pas mon frère qui t’a eue vi
ndu ma sœur. — « Elle payera cher d’avoir ainsi contristé ta femme si
belle
, répondit Sîfrit. Certes, cela m’afflige au-delà
plit vraiment de confusion. » « On sépara, et non sans cause, maintes
belles
dames. Brunhilt était si profondément affligée qu
istence. Elle versa des larmes sans mesure, la femme merveilleusement
belle
. « Elle dit au guerrier : « Laisse là cette chass
. » « Il saisit dans ses bras la femme riche en vertus et couvrit son
beau
corps de tendres baisers. Puis il se hâta de se s
reux animal croyait bien être là à l’abri des chasseurs. « Le fier et
beau
chevalier saute à bas de son coursier et s’élance
lure vraiment princière ; sa lance était longue, forte et large ; une
belle
épée pendait jusque sur ses éperons. Le chef avai
hardi maître chasseur. « Il portait aussi Balmung, une épée large et
belle
. Elle était si acérée, que quand on en frappait u
On pria les fiers compagnons de chasse de se rendre à table ; sur une
belle
pelouse ils étaient assis très-nombreux. Ah ! que
s blêmes, il porte l’empreinte de la mort, il fut bien pleuré par les
belles
femmes. « Il tomba parmi les fleurs, l’époux de K
le s’affaissa à terre et ne dit pas un mot. On voyait là, étendue, la
belle
infortunée. Les gémissements de Kriemhilt furent
là où gisait le héros. De ses mains blanches elle souleva sa tête si
belle
. Quoique rougie de sang, elle la reconnut aussitô
de près. » « Sigemunt se souleva et dit : « Quel est ce malheur de la
belle
Kriemhilt, dont tu me parles ? » « L’autre répond
tière. « Nul ne pouvait consoler la femme de Sîfrit. On dépouilla son
beau
corps de ses vêtements, on lava sa blessure et on
le messes ; quand il est mis en terre elle demande à revoir encore sa
belle
tête ; elle tombe sans connaissance sur le corps
s’y oppose et la retient à force de tendresses ; on lui charpente une
belle
maison de bois à côté de la cathédrale où repose
i pardonner. — Oh que n’ai-je évité, dit-elle, de trahir le secret du
beau
corps de Sîfrit ? Ma bouche accordera le pardon.
rès de Worms ; on y ensevelit Sîfrit définitivement pour y attirer sa
belle
veuve. Le roi Etzel, du pays de Hongrie, soumis à
une autre épouse. On lui parle de Kriemhilt, veuve de Sîfrit, la plus
belle
des femmes. — Comment, dit-il, pourrai-je obtenir
la plus belle des femmes. — Comment, dit-il, pourrai-je obtenir cette
belle
au besoin, puisque je suis payen et elle chrétien
grave Ruedigêr, auquel il se confie pour aller demander en mariage la
belle
Kriemhilt, partit avec cinq cents chevaliers. Il
distribua une partie de son trésor et emmena avec elle cent des plus
belles
jeunes filles de Worms. Ce voyage, raconté dans t
illage, où l’on devait se reposer après les fatigues du jour. Maintes
belles
jeunes filles y furent conduites par les chevalie
jours. Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’aucun roi en eut de plus
belles
, ou du moins nous l’ignorons. Tous ceux qui étaie
je pense, au moins mille marcs et même davantage à cette fête, où la
belle
Kriemhilt porta la couronne à côté d’Etzel. « Au
le puissance cette immense troupe chevauchait dans le pays. Et que de
belles
femmes aussi on allait trouver dans la patrie ! «
s messagers vers le pays des Burgondes, et il leur fit préparer force
beaux
vêtements. « On prépara des habillements pour vin
ient beaucoup de richesses et pouvaient vivre grandement. Etzel et sa
belle
femme leur donnèrent congé et ils partirent revêt
x qu’ici ? Vous êtes à l’abri de tous vos ennemis. Revêtissez-vous de
beaux
habits, buvez le meilleur vin et aimez femme grac
is roi au monde. Et si cela ne suffit pas, restez du moins pour votre
belle
épouse, au lieu d’aller comme un enfant exposer v
hevaliers dans le royaume de Gunther. Ils portaient riches armures et
beaux
vêtements, ces hommes agiles ! « Voici venir le h
une baigneuse. figure en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion.
Belle
, belle, sublime figure, ils disent même la plus b
aigneuse. figure en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion. Belle,
belle
, sublime figure, ils disent même la plus belle, l
de proportion. Belle, belle, sublime figure, ils disent même la plus
belle
, la plus parfaite figure de femme que les moderne
a tête ne répondait pas tout à fait à celle du corps ; cette tête est
belle
pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeu
fait à celle du corps ; cette tête est belle pourtant, ajoutait-elle,
beaux
enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, l
te tête est belle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeux,
belle
forme, belle bouche, le nez beau, quoiqu’il pût ê
elle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme,
belle
bouche, le nez beau, quoiqu’il pût être plus fin.
it-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, le nez
beau
, quoiqu’il pût être plus fin. Elle était tentée d
il s’arrêta sur les épaules, elle ne put s’empêcher de s’écrier : les
belles
épaules ! Qu’elles sont belles ! Comme ce dos est
le ne put s’empêcher de s’écrier : les belles épaules ! Qu’elles sont
belles
! Comme ce dos est potelé ! Quelle forme de bras
ent dessiné ! Comme la main sort bien du poignet ! Que cette main est
belle
! Que ces doigts un peu alongés par le bout sont
il n’y a pas de mots. En descendant au-dessous de cette gorge, quelle
belle
et grande plaine ! Là, même beauté, même élastici
hé. Le courage et le mérite de l’artiste en redoublent à mes yeux. La
belle
vengeance d’un mépris déplacé ! Elle durera étern
t Chateaubriand fait du plaqué avec le terme rare. Et c’est ma foi de
beau
plaqué. Hugo et Vigny plaquaient de préférence le
rais en pleine possession des sympathies de ma nature est une phrase
belle
et nette. Deux ou trois fois, par ces refontes, C
uel disait : l’Aurore aux doigts de rose . Cette expression est fort
belle
et sera toujours neuve. Je ne sais pas ce que Don
nsée, avec sa lisière de bois profonds découpés à l’horizon tendre du
beau
pays de Valois. Puis, la scène improvisée, là-bas
eux ne fut plus gras ; Et quoy qu’on chante, et quoy qu’on die De ces
beaux
Messieurs des Etats Qui tous les jours ont six du
ruines du Théâtre gallo-romain de Champlieu. Un comité, qui mêlait de
beaux
noms à la science et au monde officiel avait d’or
se montrer au milieu de son cortège de satyres. L’animal était d’une
belle
taille, vif et capable, sans doute, de détacher u
escendirent la côte, dans l’ombre et le silence… Compiègne et tout ce
beau
pays du Valois me rappellent un livre de Robert-L
reté. Stevenson arrive à Compiègne au déclin du jour, et il admire le
beau
profil de la ville se doublant dans la rivière qu
toute cette foule variée à souhait s’engouffre sous les arcades de la
belle
rue qui rappelle la rue d’Antibes à Cannes et qui
, le même soir, au théâtre en face, l’harmonieux Silvain et sa femme,
belle
et nerveuse, qui vous animeront les conceptions d
de fleurs. Quelle avalanche ! et vous n’avez que le choix. Voyez ces
belles
roses sur leurs tiges solides. Elles sont tout ép
us ne vous plaindrez pas en vous réveillant le matin. Le temps est-il
beau
et fait-il grand soleil ? Vous pourrez admirer d’
tagée. Le ciel est-il couvert et le vent mauvais ? La mer sera encore
belle
à contempler avec ses bandes brunes, et les nuage
quels peut-être, malgré les rêveries des littérateurs, ne sont qu’une
belle
forme souple. Des portes laissent voir le fond d’
at. Il me fît visiter le Jardin d’Essai planté d’arbres monstrueux et
beaux
. Puis nous déjeunâmes chez un restaurateur champê
sède au bord de la route, sur une déclivité. On a de ce point la plus
belle
vue sur les bois et sur la mer. Mustapha, enguirl
s, est blanc, azuré et d’un vert attendri. Cela n’a pas la fureur des
beaux
jardins de Nice ou de Menton ; tout y est plus aé
ient lentement. Ce n’était pas très gai. Mais le jour Constantine est
belle
, dressée sur son roc, avec le Rummel qui roule en
ne assez vaste étendue. Ces arcs, ces temples, ces fûts ne sont point
beaux
: la matière en est pauvre et l’art incertain. Po
des pâtes douces et des confitures. Ali-Bey portait avec noblesse sa
belle
tête bronzée ; et son frère le caïd parlait en so
où l’on boit du citron pressé et de l’absinthe, en causant de quelque
beau
trafic. Des tramways, légers et propres, montent
fumaient, couchés dans les petits cafés maures aux plafonds bas. Une
belle
femme pâle et noire, visiblement de sang sicilien
dans des tasses exiguës, de l’excellent moka parfumé, en admirant une
belle
lune dans son décours. À côté de nous, deux nègre
golfe reflètent toujours les lignes des monts historiques. Mais on a
beau
prêter l’oreille, l’écho ne répète plus la plaint
er le Tibre. Bien que l’amphithéâtre de Carthage soit fort ruiné, son
beau
dessin reste intact. Le proscenium est spacieux,
uple et solide. Les remarques y sont choisies, les descriptions d’une
belle
brosse. Ici, la passion tamise l’esprit, là l’esp
d’Égine et de Salamine, et puis, dans une échancrure que forment deux
belles
montagnes, un rocher apparaît qui porte quelques
tte avec violence ce qui est médiocre ; il rejette aussi ce qui n’est
beau
que tout juste. Comment souffrir, sur l’horizon a
os de la tour franque : On a vraiment trop attendu pour l’abattre. Sa
belle
couleur fauve avait frappé mes yeux à peine ouver
r une preuve trop sûre… » Il monte sur des échafaudages, gonflé d’un
beau
désir. Il veut toucher avec la main la frise du P
étruire. En un tel lieu, c’eût été un manque détestable de goût. On a
beau
n’être qu’un barbare, il faudrait être exceptionn
hénienne ; il n’est pas question que personne de chez nous répète les
beaux
miracles du Parthénon ; mais si la France relève,
de défendre sur notre sol une influence civilisatrice. » C’est fort
beau
; et l’on voit que l’auteur n’avait pas à maudire
inspirer des paroles graves ou touchantes, toujours harmonieuses. La
belle
lumière épandue sur le golfe Saronique dicte à Ma
lit d’un coup de pied de Pégase, il s’écrie : « Auprès de Pirène, nul
beau
délire qui ne se discipline ! » Après de telles
saison, ô déesse ! déjà les pampres de ta chevelure se délient et la
belle
grappe de raisin que lève ta dextre s’égrène à te
ue, se laissait aussi trop alanguir. Au bord d’un fleuve pur, sous de
beaux
feuillages, il inclinait sa tête sur son sein, et
sa tête sur son sein, et il évoquait des fantômes : Ces fantômes si
beaux
, de nos cœurs tant aimés… Lamartine qui, n’ayant
rdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers
beaux
jours ! le deuil de la nature Convient à la doule
, lui convenait : Le soir tombait, un soir équivoque d’automne : Les
belles
, se pendant rêveuses à nos bras, Dirent alors des
est point à tort que la tristesse, de l’Automne a séduit mon âme ! La
belle
lumière, épandue sur les plaines et sur la mer, n
e. Si j’étais feuille morte, je voudrais pourrir dans la vasque d’une
belle
fontaine de marbre que je connais. D’antiques pla
troisième au cœur de feu. C’était afin d’en faire présent à une Dame,
belle
et docte comme les interlocutrices de l’Heptaméro
n vert tardif et magnifiquement rouillé. Ce bouquet automnal était si
beau
que, de dépit, je voulus jeter mes roses ; mais j
et de la nymphe Dryopé, Pan qui se plaît aux danses bruyantes et aux
belles
joutes des chalumeaux. Il se tenait dans un halli
utrance. » Enfin, après un éloge pompeux de la Cloche, une des plus
belles
œuvres de Victor Hugo, le maître critique conclut
ge Sand, en parlant de Delatouche : — Gare à vous ! vous verrez qu’un
beau
matin, sans vous en douter, sans savoir pourquoi,
re fieffé. Les auteurs de cette espèce ne mettent pas toujours leurs
beaux
projets à exécution. Le font-ils ? alors c’est un
l’appelle bousilleur et l’accuse d’avoir mal interprété Aristote. La
belle
affaire quand on a écrit Horace et Rodogune ! Les
e. Là, un soupçon le saisit et il jeta ses regards douloureux sur les
belles
ruines qu’il avait aidé à faire autour de lui. Al
i revu le cap et ses environs. Qui pourrait décrire la magie d’une si
belle
aridité ? Quel air subtil y circule ! Quel incess
tériel qui entoure le réveil du jour sur le quai du Louvre et sur les
beaux
jardins de la ville. A-t-il pu méconnaître un par
nté ces dernières années de façon incroyable vraiment. Sans cesse, de
belles
maisons, des villas cachées dans des bosquets, de
pays une forme de beauté surprenante. J’admirai l’autre soir le plus
beau
crépuscule mélancolique du monde : en face, les n
mots sur les fleurs que l’on vend dans les rues d’Athènes. Elles sont
belles
, avec d’étranges pâleurs hivernales, en ce moment
s princes et le Tout-Athènes élégant. J’ose dire que nous avons eu un
beau
succès. Cependant Silvain ne pouvait dormir. Il n
rs. Décor inattendu, vision délicieuse de bocage sacré ! C’était fort
beau
. Les musiciens, dissimulés derrière les feuillag
e bruit des applaudissements montait interminable vers l’azur du plus
beau
ciel de l’univers. Toute cette foule, le grand mo
nt expansifs. Si mon cœur n’était pas brisé depuis longtemps, une si
belle
sympathie l’aurait fait tressaillir. * Il y a, je
pe s’arrêta, appuyé sur Antigone. Là, dans l’air subtil, s’élèvent de
beaux
cyprès sans lourdeur, de ces cyprès dont vraiment
ssent leur cri singulier. … Mon cœur tressauta lorsque j’entrevis les
belles
ombres que faisaient dans le lointain les îles d’
a misère, ni la laideur… Dans une échoppe, une brunette lève les plus
beaux
yeux du monde, en plumant un poulet. Des vieilles
limente une fontaine couverte de mousse. De très vieux platanes, fort
beaux
, entourent la place ; ils ont le tronc marbré d’u
teint en ce moment, d’un gris légèrement glauque… Je songe à quelque
belle
image ancienne aux couleurs presque effacées. * L
brasseur suisse lequel partage votre sentiment. Ce brasseur et cette
belle
Athénienne avaient peut-être raison, à leur maniè
latter de concilier un jour la Douleur et l’Art. … L’aile de mes plus
beaux
rêves a frémi sous ce toit qui m’abrite de nouvea
au matin levant, je traverserai encore le cher jardin qui est le plus
beau
de Paris, et je prendrai dans mes mains, comme au
us beau de Paris, et je prendrai dans mes mains, comme autrefois, les
belles
feuilles mortes entassées dans les allées humides
je regarderai toujours sans tristesse l’adversité fondre sur les plus
belles
choses. Je découvre en cela une règle établie for
ient, un coq chanta. Un chat tigré regardait devant lui, immobile. Un
beau
rosier grimpait sur le mur, à côté d’une échelle
le, dans leurs voiturettes, devant les maisons et les boutiques. Ô la
belle
viande, le bon quignon de pain ! Une jeune servan
stra, au commencent du siècle dernier, le séjour d’un grand écrivain,
beau
ténébreux classico-romantique. À l’auberge, des c
se sur les larges feuilles d’un papier couleur de l’astre du jour. Ce
beau
manuscrit finit par revenir entre mes mains, aprè
savants. Mais il convient, certes, que celui qui reçoit des Muses un
beau
présent, rende grâces au ciel, et ne se demande p
mon cœur, sur le seuil d’une ferme riante et de bon accueil, sous la
belle
lumière du jour, que je fis paraître devant la vi
e je m’abandonne à mon naturel : — Iphigénie a parlé ! Le temps était
beau
, mon ami partageait ma joie ; nous décidâmes d’al
e des jeunes branches qui fouettaient. Bientôt nous nous trouvâmes au
beau
milieu d’un carrefour d’où partaient des allées o
eil se répandait jusque sur mon lit. Dehors, j’admirai de nouveau les
beaux
arbres, les claires eaux et toute cette heureuse
ur le Tarn, qui coulait impétueux, mais sans désordre. Le temps était
beau
: il faisait un grand soleil, fourmillant de vie.
er outre au vendredi et au treize. Le temps se hâta de se remettre au
beau
et notre curé put se trouver à Montauban sans tro
ns le foyer et sur la scène de l’Odéon. Mme Louise Silvain, Iphigénie
belle
et frémissante, Mme Tessandier, qui est la tragéd
icien qu’il était. C’est mon cas. Maurras regarde de plus haut, et sa
belle
dévotion pour l’art d’un Racine et d’un La Fontai
porte, et notre ami vaut beaucoup. Il a la science avec la passion du
beau
, la fougue avec la juste mesure. … Je ne suis j
ême automne ; alors le vent fait tourbillonner les feuilles d’or, ces
belles
feuilles mortes dont j’ai tant de fois empli avec
Idoles féminines, je vous revois toujours, un secret sourire sur vos
belles
bouches. Je revois vos yeux, vos cheveux, massés
maison basse, aux contrevents rouge brique. Sur l’huis est peinte une
belle
botte couleur azur. Admirons-la et faisons-nous y
le croire, car j’admire là, entre deux rangs de solides poiriers, un
beau
remous de fleurs multicolores. À la grille d’un j
elles sont réconfortantes à contempler, vos larges feuilles vertes !
Beau
laurier-rose, comme tes bouquets battent la mesur
tre à la manière des enfants perdus, de ses dernières années, mais un
beau
chapeau de soie, de forme londonienne et solennel
t l’oreille aux fines anecdotes littéraires qu’il me racontait et aux
belles
strophes de Jadis et Naguère encore inédites, qu’
, vaudrait qu’on se la dît ou qu’on se rencontrât ; mais je tiens les
beaux
vers et, pardon, remercie tard. Au fond, vous tri
u chose au monde d’une telle importance ? Novembre Le ciel est
beau
, cet après-midi, malgré les cheminées d’usines, c
us et moi. Pauvre Mort ! nous saurons encore devant elle prétendre en
belle
tête, comme dit La Rochefoucauld. Je me lie tout
e venges de moi : tu as laissé vivre ceux qui pouvaient être mon plus
beau
souvenir. … C’est une nuit de novembre que j’ai s
serpent, ou terrible sanglier ; puis encore onde limpide et arbre au
beau
feuillage. Le fameux Ménélas, qui n’était point s
ueuse ! Hélas ! Hélas ! Pitho, Admète, Ianthe, Electre, Doris, Primo,
belle
Uranie : Hippo, Clymène, Rhodia, Callirhoé, Zeuxo
iviers, un grand mûrier, un peu de vigne et une margelle de puits, de
belles
roses fleurissent. Le cri des petits oiseaux salu
aux Cascines, en phaéton. Regardez passer cette noble Dame ! Elle est
belle
et hardie comme une héroïne de ser Giovanni Bocca
allons, je m’enferme toute une année dans mon Petit-Montrouge. Notre
belle
cathédrale romane est pour moi le bout du monde.
e des bêtises toute une nuit… Je suis mort. Mais non, cela c’est trop
beau
, ou ce n’est rien. Les saisons Hier, le bl
t rien. Les saisons Hier, le blanc clair de lune allongeait de
belles
ombres veloutées devant ma fenêtre, contre les ha
ny sur la pierre des Monstres et des Saintes !… À Heidelberg, sur les
belles
rives du Neckar, la neige me murmurait : Attentio
j’attendrai le second train. Lorsque, le matin, j’ouvris les yeux, un
beau
soleil de décembre jaunissait une petite place de
vous embrassiez sa petite sœur… Trop longtemps je me suis moqué de la
belle
saison. A présent je la regrette : je n’attends p
Mais je ne veux garder de votre passage que les sons de violons, les
belles
courses sur les monts remplis d’ombre, et le sour
illai, on ferrait dans la cour un cheval, et le poulailler faisait un
beau
vacarme. J’eusse aimé vivre dans cette chambre ;
qui n’ont encore de vert, sinon un peu de mousse. Allée, platanes De
belle
écorce, Vieux bancs de pierre, Je vous revois Dan
e Paris !… Sons des cloches, paix bucolique, Coucous qui chantiez ce
beau
soir, Lorsque je vins mélancolique Au bord de l’A
à l’ombre que font les peupliers, je la compare volontiers à une trop
belle
femme, Didon ou Nausicaa. À droite, à gauche de l
autres matinées ; il y a bien d’autres souvenirs plus lointains, plus
beaux
et plus tristes : Je vous revois toujours, immob
allais et je vins à passer devant un théâtre. J’y entrai. On était au
beau
milieu d’une comédie : du Goldoni peut-être ou qu
mènes atmosphériques ; je pensai donc tout de suite : nous aurons une
belle
journée. Je ne me trompais point. M’étant rendorm
… Je reprends ma marche sous les pins où le mistral à présent fait un
beau
bruit. En face, la sombre mer gronde et s’étale à
ouce, qui se rétrécit en sentier caillouteux, toujours sous des pins,
beaux
et vigoureux, de toute espèce ; entre les pierres
couchant, de l’éclaircie que de la nue. Je ne parle pas du Parnès aux
beaux
sommets, ni du torrent Céphise courbé sans cesse,
ns doute, la plainte de la mer. Mais je n’entends que le vent. Cette
belle
fureur n’affecte que mes nerfs. C’est qu’il m’est
arech et de pâles roseaux fuselés. À gauche, des cactus, les uns d’un
beau
vert, les autres flétris : à droite, des rochers
ndhal n’est pas un romancier, et Balzac, malgré son génie, a fait les
beaux
jours des cabinets de lecture. Il faut savoir se
ns aussitôt pour rentrer sous les pins. Saint-Aygulf ! du bois coupé,
beaux
troncs tigrés, s’entasse sur la terre humide… Enc
es bois touffus de pins, de chênes lièges et de châtaigniers, avec de
beaux
verts, de beaux roux et quelques tons violets par
de pins, de chênes lièges et de châtaigniers, avec de beaux verts, de
beaux
roux et quelques tons violets par-ci par-là… À pr
, la mer, les terres, la mer. Le crépuscule sur tout cela. Pardigon :
belles
volutes de la mer qui déferle. Cavalaire : la nui
buvant de petits coups d’un vin clairet, assis sur la jetée, sous un
beau
soleil, au bruit des vagues. Un margat vint plane
puis il se mit à voler le long du rivage cherchant sa proie. C’est un
bel
oiseau blanc, gris foncé sur le dos, avec un bec
tteignons le rivage. Après une courte rêverie sur le sable et sous un
bel
ombrage, nous rembarquons et nous retournons heur
, montre toute la gamme du jaune, du mauve et du vert. C’est comme un
beau
tapis où l’usure apparaît déplacée en place. Le b
mer une voûte impénétrable d’ombre et de fraîcheur. Ses feuilles sont
belles
et ses fleurettes blanches ; ses tubercules resse
se chauffer aux rayons qui tremblent dans l’air. Là-bas, les îles aux
belles
lignes se colorent doucement en vieil or. Tout le
enclos dont le mur laisse passer les têtes de plusieurs orangers fort
beaux
. Une colombe est posée en haut de ce mur, une aut
ant quelques marches. Je passe entre deux cyprès renfles, à côté d’un
bel
arbre, semblable à un cèdre, dont les branches dr
rentrée de trois bateaux. Le Vengeur qui compte dans son équipage le
bel
Alexandre, jeune colosse aux yeux doux, arrive le
lets verts et sa noria où peine quelque âne. La forêt domaniale, fort
belle
, plantée de pins et de chênes lièges, s’étend sur
estimation plus juste de la valeur de cette nature au point de vue du
beau
sans mélange ? Car il se peut qu’à rencontrer là,
n a bâti dans cette ville tant d’hôtels de haut luxe et aménagé un si
beau
cimetière ? Menton est sauvage et fort apprêté, s
rlandées. Elles portent des messieurs costumés ou en habit, des dames
belles
ou laides, assises dans les fleurs et les branche
aut compter avec le soleil, l’azur et l’air embaumé. … Au déclin d’un
beau
jour, quand la brise fraîchit à peine, ne manquez
ives, en arceaux. J’y ai vu, enclavée dans une muraille lépreuse, une
belle
tête sculptée. La tristesse y est grande et le sé
oyaux, ces fines et pâles carottes ; ces oranges, ces mandarines, ces
beaux
citrons garnis de leurs feuilles vernissées ; mêm
vec des figures sèches et tannées ; il y en a qui sont jeunes avec un
beau
casque de cheveux. Comme j’arrivais à l’extrémité
p de naturel. À Vintimille j’ai fait prix avec un cocher qui avait un
beau
landau, attelé de deux chevaux vigoureux, et nous
difficiles à fumer. Puis nous continuâmes notre route. Le temps était
beau
, doucement ensoleillé, et j’ai goûté un plaisir p
ettes et d’œillets, dans l’espérance île quelques sous. Comme il fait
beau
et que cette façon de demander est gentille, on s
ères, mais avec moins de solennité. Les hauts palmiers d’Hyères, fort
beaux
, ma foi, laissent après tout une impression pénib
in, il me mena dans une espèce de taverne où une jeune femme, avec de
beaux
cheveux noirs qui lui descendaient plus bas que l
e intérêt, ou morte dans le tombeau, ou avec des fils blancs dans ses
beaux
cheveux et mère d’une nombreuse famille. … J’ai
olonge tout bas. Tel est le lit du Careï, au sortir de Menton, sur la
belle
route de Sospel. Des femmes y lavent, agenouillée
des le linge pour le sécher. Tous ces êtres se moquent apparemment du
beau
site qui les environne et qu’ils composent cepend
er pour méditer dans son âme. Un philosophe a dit : « La Nature n’est
belle
que pour une intelligence qui la contemple. » Ma
ens d’admirer, fit Tiberge, trois moines guerriers, hauts gaillards à
belle
chevelure flottante. Mais tous les autres volonta
e tous ceux d’ici. L’écho répercute les fanfares martiales ; les plus
belles
Athéniennes et les mieux nées, une larme retenue
nt charge des affaires publiques. Plus d’une fois, il lit preuve d’un
beau
caractère. Mais j’ai vu que les Athéniens se moqu
lier privé vient me caresser de ses cornes torses. * J’ai vu les plus
belles
mains se piquer à coudre pour les soldats. * Voic
parmi les marbres brisés qui jonchent le sol devant le Parthénon. De
belles
ombres noires traînent sur l’Hymette. Là-bas souf
est donc toi, reine solitaire, reine détrônée ! » IV. Hélène ou la
Belle
Guerrière La nuit descendait lentement sur la
s emplit l’air. De tous côtés le peuple s’empresse avec force, mais à
beaux
gestes, et sans cette grossière précipitation que
plus fort, ils n’en étaient pas moins brisés. Du haut des balcons, de
belles
mains semaient encore les pétales de roses sur ce
J’ai pu la distinguer assez malgré la nuit pour savoir qu’elle était
belle
avec ses cheveux dénoués, toute vigueur dans son
n dessiné. On y admire des arbres de toutes sortes, et parmi les plus
beaux
, d’antiques oliviers noblement tordus, des mûrier
e est pauvre, S’il monte haut dans l’air ; Et quelque grâce manque Au
beau
platane fier. Dans ton ombre opulente, Ô peuplie
grec de Kostis Palamas. Aux environs de Chalcis en Eubée, il y a de
beaux
platanes sylvestres ; il y en a de nobles à Paris
transparente : populus in fluviis . Le peuplier n’est pas le plus
beau
des arbres ; c’est le pâle Olivier. En Provence,
e… Ainsi je chantais à Paris, me souvenant de la mer natale, par une
belle
nuit d’avril. Comme on le voit au second vers, il
sse s’ouvrent, couronnes antiques et divines, et le narcisse qui a de
belles
grappes et le safran qui ressemble à l’or du mati
ère, appliquons-nous à suivre l’usage et la nécessité », répondait la
belle
Antigone. Se peut-il faire, hélas ! qu’un lit in
ire, et je louerai — d’un gracieux fredon, — ô Phœbé, ô Cynthie, — le
bel
Endymion — ton berger de Carie. — Je fais comme j
u philosophe qui a dit : « La Nature ne se connaît point ; elle n’est
belle
que pour une intelligence qui la contemple », ce
en connaître la raison. Un cantonnier m’avait permis de cueillir une
belle
fleur qui s’épanouissait sur sa tige… C’est assez
t venu Humbert, Est venue Maguelonne. Le chevalier indomptable Et la
belle
princesse Ont frappé à ma porte Et je les ai reçu
ement Miltos Malakassis est un jeune homme à la figure avenante, à la
belle
prestance. Il a l’esprit délicat, il est réservé,
son miroir, Son grand miroir est plein. Elle peigne ses cheveux, la
belle
, Sur sa blanche poitrine, la belle : Et, d’or fon
lein. Elle peigne ses cheveux, la belle, Sur sa blanche poitrine, la
belle
: Et, d’or fondu tout son miroir, Son petit miroi
son miroir, Son petit miroir est plein. — La jeune fille rêvait Au
beau
garçon qu’elle aimerait, Quand celui-ci vint à pa
er : J’ai mon amour à chanter. — Dans son jardin, sous un arbre, La
belle
s’est endormie, Ses yeux sont noyés de larmes Du
pente Qui aguettait là tout près, Va coller sa langue ardente Sur son
beau
cou blanc et frais. Et tandis que la serpente Su
nc et frais. Et tandis que la serpente Suce, suce et boit sa vie, La
belle
sourit et songe Aux baisers de son ami. — Il l’
e trois rangs de sequins Il l’avait bien parée, Pour être chacun jour
Belle
reine d’Amour. Sur le pont du navire Il la tient
e. Avec l’écume montent Du profond de la mer, Tout enlacés encore, La
belle
aux sequins d’or Et le corsaire Maure. Un autre
ice : J’ai vu le ciel sans nuages Perdre sa couleur, J’ai vu la plus
belle
fleur Humiliée par l’orage. J’ai vu l’eau des ro
couronner de roses. Kalvos possède une inspiration élevée, une fort
belle
cadence ; quant à la langue il ne l’a ni si commu
l soient fêlées et qu’elles tintent tristement. Ayant parlé ainsi, la
belle
princesse ferma ses yeux et mourut. On la pare de
e ? C’est le jeune prince de Babylone qui vient pour épouser Aréti la
belle
. Il est monté sur un cheval tout blanc. Autour de
embrassent vivants et ils s’embrassent morts. Xanthe Xanthe au
beau
sourire repose auprès de son mari, dans le grand
mmeil profond. Mais quel sommeil pourrait vaincre les paupières de la
belle
Xanthe ! Ne sont-elles pas gardées par le doux dé
vous. Vos amis vous attendent. Déjà les barques mettent à la voile. —
Belle
, laissez-moi sommeiller un peu dans vos bras. Ce
Vos amis vous attendent. Déjà les barques mettent à la voile. — Ah !
belle
, trop vous me pressez. N’aimeriez-vous pas un aut
es verrouillées ; il trouve sa femme dans les bras d’un autre. — Ah !
belle
, levez-vous, et dites : qui de nous deux est le p
re. — Ah ! belle, levez-vous, et dites : qui de nous deux est le plus
beau
et le plus vaillant ? — Ah ! seigneur, pour la be
tes le premier. Mais pour le baiser, c’est lui que je préfère. — Ah !
belle
, priez pour vos péchés, car je vous couperai la t
ontre celle qu’il aime. Elle riait en regardant des étoiles tomber. —
Belle
, — lui dit-il, — mon cœur est blessé à mort. Donn
jeune homme qui m’aimait ! » La Bru C’est au mois de mai que le
beau
Kostandas a planté les arbres de son jardin, c’es
un haut siège et lui coupa, près de la racine, ses blonds cheveux aux
belles
nattes. Puis elle lui donna des moulons et des ch
e l’oiseau, qui est-il ? — Hélas, seigneur, le berger est l’épouse du
beau
Kostandas qui est parti pour la guerre. — Ah ! m
son cheval. Il revient dans la plaine. Le cheval plie les genoux, la
belle
monte en croupe. — Ma mère, voici ma femme ! — Mo
ère, l’autre sa sœur, l’autre sa femme. Le chevalier Mavrian vante la
belle
Auréa, sa fiancée. — Où trouver telle vertu, tell
les. Cinq partent le matin, cinq à midi et les dix autres le soir. La
belle
Auréa dit, en recevant les présents : — Dieu gard
brocart. Il envoie aussi un page avec ces mots : « Le Roi vous aime,
belle
; il vous ira voir cette nuit ! » La belle Auréa
mots : « Le Roi vous aime, belle ; il vous ira voir cette nuit ! » La
belle
Auréa se désole. Elle va trouver sa plus jeune ca
, dans le lit aux riches couvertures. Un peu avant l’aube, il dit : —
Belle
, donnez-moi une de vos nattes, comme gage d’amour
omme gage d’amour. — Sire, coupez-la vous-même — fait la camériste. —
Belle
— dit le Roi — donnez-moi votre anneau comme gage
tte natte sur votre tête ? Ne m’avez-vous point donné cet anneau ? La
belle
Auréa se balance gracieusement. Sa coiffure est d
tes lui roulent sur les épaules. — Regardez, seigneur — fait-elle. La
belle
Auréa secoue sa petite main, son gant tombe. L’an
oi demeure ébahi. — Sire, vous avez couché avec ma camériste — dit la
belle
Auréa — et elle éclate de rire. Le roi sourit, ma
Je vous donne mille doubles d’or sur ma cassette. Le Château de la
Belle
J’ai vu bien des châteaux, j’ai compté plus d
ais quel château-fort, quel castel pourrait s’égaler au Château de la
Belle
! Où, en quel lieu trouver des tours, — qu’elles
dignes de le disputer aux tourelles à fins créneaux du Château de la
Belle
! Il en montre septante d’or haché, tout ornées p
re : — Sire, quelle sera ma récompense, si je prends le Château de la
Belle
? — Vilain, dit le Sultan, je te donnerai un gran
? — Vilain, dit le Sultan, je te donnerai un grand sac plein d’or, un
beau
cheval de Barbarie, et des armes garnies de pierr
tre or je n’ai souci, ni de votre cheval, ni de vos armes. Je veux la
belle
Dame du Château. — Vilain, dit le Sultan, si tu p
et à dire : — Porte, ouvre-toi, ô porte hospitalière du Château de la
Belle
, de la belle reine aux noirs sourcils. La Dame l’
Porte, ouvre-toi, ô porte hospitalière du Château de la Belle, de la
belle
reine aux noirs sourcils. La Dame l’entendit et l
s autres se jetaient sur l’or. Mais le faux moine ne songeait qu’à la
belle
Dame. Déjà ses bras la cherchaient enlacer. — Tu
tour, elle se précipite dans la mer. La Rencontre Un lundi, un
beau
lundi de fête, je rencontre, — rose du rosier, —
Un lundi, un beau lundi de fête, je rencontre, — rose du rosier, — la
belle
nièce du curé qui revenait, — rose du rosier, — d
uliers, ôte tes souliers et entre, entre et coupe du raisin, les plus
belles
grappes.” » Et quand tu seras sortie, de ma vigne
elle te dira : « Ma fille, pourquoi tout ce sang sur ta robe, sur ta
belle
robe repassée du matin ? » Et tu répondras : « Ma
chose de caprice, et s’il n’y a aucune règle éternelle, immuable, du
beau
? Si le goût est une chose de caprice, s’il n’y a
eau ? Si le goût est une chose de caprice, s’il n’y a aucune règle du
beau
, d’où viennent donc ces émotions délicieuses qui
es entrailles, qu’elles ont tort de s’émouvoir. Le vrai, le bon et le
beau
se tiennent de bien près. Ajoutez à l’une des deu
ières qualités quelque circonstance rare, éclatante ; et le vrai sera
beau
, et le bon sera beau. Si la solution du problème
e circonstance rare, éclatante ; et le vrai sera beau, et le bon sera
beau
. Si la solution du problème des trois corps n’est
, le globe que nous habitons, tout à coup la vérité devient grande et
belle
. Un poète disait d’un autre poète : il n’ira pas
rêve. Sans doute la forêt qui me ramène à l’origine du monde est une
belle
chose. Sans doute, ce rocher image de la constanc
. Sans doute, ce rocher image de la constance et de la durée, est une
belle
chose. Sans doute, ces gouttes d’eau transformées
t décomposés, en autant de diamants étincelants et liquides, sont une
belle
chose. Sans doute, le bruit, le fracas d’un torre
t porte à mon âme une secousse violente, une terreur secrète, est une
belle
chose. Mais ces saules, cette chaumière, ces anim
itérées, à saisir le vrai ou le bon, avec la circonstance qui le rend
beau
, et d’en être promptement et vivement touché. Si
l’instinct. Michel Ange donne au dôme de Saint Pierre de Rome la plus
belle
forme possible. Le géomètre de la Hire, frappé de
s ; tout l’émeut indistinctement. L’un vous dira froidement, Cela est
beau
, l’autre sera ému, transporté, ivre. Saliet tunde
n. II. L’émotion esthétique et son caractère social— L’agréable et le
beau
. Sentiment de solidarité organique inhérent au se
t le beau. Sentiment de solidarité organique inhérent au sentiment du
beau
: notre organisme est une société de vivant et le
le plaisir esthétique est le sentiment d’une harmonie. L’utile et le
beau
; leurs différences, leurs points de contact. — L
spect social. Il y a longtemps que les philosophes grecs ont placé le
beau
dans l’harmonie, ou du moins ont considéré l’harm
ons : moi, et nous pourrions aussi bien dire nous. L’agréable devient
beau
à mesure qu’il enveloppe plus de solidarité et de
darité existe entre toutes les parties de notre être. Le sentiment du
beau
n’est que la forme supérieure du sentiment de la
ience d’une société dans notre vie individuelle. Dans le sentiment du
beau
, le sujet sentant a donc une part non moins impor
e l’art. Voici un pot de fleurs vide sur une fenêtre : il n’a rien de
beau
. Vous respirez, en marchant, un parfum de réséda,
est, dans une certaine mesure, une œuvre de volonté. On le voit,, le
beau
est un agréable plus complexe et plus conscient,
lus conscient, plus intellectuel et plus volontaire ; le sentiment du
beau
, c’est la jouissance immédiate d’une vie plus int
is sensitive et volontaire. Précisément parce que nous identifions le
beau
avec l’agréable intellectuel, nous ne pouvons son
as l’agréable, mais la recherche parfois pénible de l’agréable. Or le
beau
doit plaire immédiatement. Dans nos Problèmes d’
ontré que le sentiment de l’utile n’exclut pas toujours le plaisir du
beau
; nous avons réfuté ainsi certaines exagérations
ets un premier degré de beauté très inférieure ; mais l’utilité n’est
belle
que dans la mesure où elle ne s’oppose pas à l’ag
ile nous fasse jouir d’avance d’un effet qui charme. L’agréable et le
beau
peuvent toujours subsister indépendamment de l’ut
i quelque degré de beauté, loin de nous la pensée que tout ce qui est
beau
doive, pour être admiré, justifier d’une utilité
exemple, connaître « l’emploi d’un vase antique » avant de le trouver
beau
. De même, pour reprendre un exemple de M. Havet,
rte de Lucifer vivant. On peut, comme dans l’architecture, arriver au
beau
par l’utile ; mais quand l’esthéticien tient déjà
arriver au beau par l’utile ; mais quand l’esthéticien tient déjà le
beau
, il n’a pas à chercher l’utile, sinon par surcroî
mis en action, prouve immédiatement devant nous son usage. Un arc est
beau
, lançant sa flèche ; le bouclier d’Ajax avec ses
çant sa flèche ; le bouclier d’Ajax avec ses sept peaux de bœuf était
beau
dans la mêlée, arrêtant comme un mur tous les pro
uisselant jusqu’aux plus hautes fenêtres du palais ; un levier semble
beau
aussi quand il soulève un rocher, et ensuite, si
ège d’associations franchement désagréables. En résumé, l’utile n’est
beau
que par l’élément intellectuel de finalité aperçu
de la vie humaine, surtout de la vie collective. Si, des rudiments du
beau
, nous nous élevons à son plus haut développement,
ain. Les abstractions mêmes ont besoin de paraître vivre pour devenir
belles
. On a dit qu’une suite de raisonnements abstraits
auront-ils le caractère de sociabilité. En s’élevant, le sentiment du
beau
devient de plus en plus impersonnel. L’émotion mo
nt en nous de la vie collective, universelle. On pourrait dire que le
beau
est le bien déjà réalisé, et que le bien moral es
ire que le beau est le bien déjà réalisé, et que le bien moral est le
beau
à réaliser dans l’individu ou dans la société, hu
moral, pour parler comme les théologiens, est le règne de la loi ; le
beau
est ou le règne de la nature, ou le règne de la g
plaisirs qui n’ont rien d’impersonnel n’ont ils rien de durable ni de
beau
: le plaisir qui aurait, au contraire, un caractè
ale et harmonieuse de la vie consciente qui constitue le sentiment du
beau
. L’art peut, pour cela, se servir seulement des s
endemain, au soleil couchant, je vis entrer Adolphe Dumas, suivi d’un
beau
et modeste jeune homme, vêtu avec une sobre éléga
it, il émouvait ; on sentait dans sa mâle beauté le fils d’une de ces
belles
Arlésiennes, statues vivantes de la Grèce, qui pa
u’à l’âge de douze ans, dans les montagnes de mon pays, me rendait ce
bel
idiome intelligible. C’étaient quelques vers lyri
en présence de leurs maris et de leurs fils. Je vois encore d’ici ses
belles
longues mains blanches, sortant d’une manche de t
s, Madame Mistral, lui disais-je, tout honteux d’être servi par cette
belle
veuve arlésienne, semblable à une reine de la Bib
uelque différence d’accent. Je pourrais vous les donner ici dans leur
belle
langue originale, mais j’aime mieux vous les trad
répond le vieux vannier ; quand viendra la Toussaint, les filles des
beaux
villages de Provence qui se louent pour la vendan
; et le soleil, qui sombrait derrière les collines, teignait des plus
belles
couleurs les légères nuées ; et les laboureurs, a
ces grandes touffes d’arbres qui font ombre sur les tuiles, et cette
belle
fontaine qui coule en un vivier, et ces nombreuse
— « Et puis, en toute la terre, père, ce qui me paraît encore le plus
beau
, interrompit Vincent, c’est la fille du mas, cell
e poète trace rapidement en traits proverbiaux du pays le portrait du
beau
villageois ambulant et son caractère. Pendant que
e poète décrit, le soir tombe ; les ouvriers rentrent des champs ; la
belle
Mireille (la fille du mas) apporte, pour faire so
ile des oliviers, et vint ensuite en courant l’avancer vers eux de sa
belle
main. » Le portrait de Mireille, tracé en couran
i, mais les miroirs aujourd’hui sont brisés ! » Mireille insiste. — «
Belle
enfant, lui dit-il, ma voix n’est plus qu’un épi
eillent les olives) ! car la cueillette veut et inspire les chants. —
Beaux
sont les vers à soie quand ils s’endorment de leu
meaux, chantez, chantez, magnanarelles ! Mireille est à la feuille un
beau
matin de mai ; cette matinée-là, pour pendeloques
pas laide non plus, poursuit-il, ma sœur, mais combien êtes-vous plus
belle
encore ! » À ce mot Mireille laissa échapper la b
« Oh ! dit-elle à Vincent… « Chantez, chantez, magnanarelles ! Il est
beau
le feuillage des mûriers ; beaux sont les vers à
ntez, chantez, magnanarelles ! Il est beau le feuillage des mûriers ;
beaux
sont les vers à soie quand ils s’endorment de leu
ls reprirent cependant bientôt haleine. (Dieu que la jeunesse est une
belle
chose !) En foulant ensemble la feuille dans le m
es : Qu’est-ce ? demande-t-elle avec prudence. “Des pimparrins ! ” De
belles
mésanges bleues ! Mireille éclata de rire. “Écout
!… Mais tiens ! tiens ! tends la main, les derniers éclos ! Et vous,
beau
creux, adieu ! ” » XII « À peine le jeune
ulations, culbutes sans pareilles : faisait, le long des talus, mille
belles
roulades. « “Aie ! aie ! viens les recevoir ! vol
cueillir, et dimanche tu l’aurais pendue à ton cou. « Mais, ô la plus
belle
de toutes ! plus j’y pense, plus, hélas ! je sens
ntemplant son pays du haut de sa tour, une géographie splendide de la
belle
Provence. Écoutez : « Je verrais, disait-elle, m
t devenue vermeille dès que le nom de Vincent a été prononcé. Voyons,
belle
enfant, là est quelque mystère. » — « Je veux, di
unir à un époux. » On rit, on se moque de son serment. Cela amène la
belle
Nore à chanter la ballade provençale de Magali. E
nuit. » — « Ô Magali, si tu te fais lune sereine, je me ferai, moi,
belle
brume ; je t’envelopperai. » — « Mais si la belle
, je me ferai, moi, belle brume ; je t’envelopperai. » — « Mais si la
belle
brume m’enveloppe, pour cela tu ne me tiendras pa
si la belle brume m’enveloppe, pour cela tu ne me tiendras pas ; moi,
belle
rose virginale, je m’épanouirai dans le buisson.
je m’épanouirai dans le buisson. » « Ô Magali, si tu le fais la rose
belle
, je me ferai, moi, le papillon ; je m’enivrerai d
ne me parles pas en riant. Voilà mon annelet de verre pour souvenir,
beau
jouvenceau. » « Ô Magali, tu me fais du bien !… M
un pasteur de génisses, un berger de brebis, tous les trois jeunes et
beaux
. » Le cortège d’ânes, de boucs, de béliers, de c
ireille lavant, comme Nausicaa, à la fontaine. « Dieu ! qu’elle était
belle
, trempant dans l’argent de l’écoulement de la sou
i que j’aime. Je ne demande rien de plus pour me sevrer de mon nid. —
Belle
, alors, dit le bouvier, donnez-moi votre amour !
her s’amolliront comme de la cire, et l’on ira par mer au village des
Beaux
sur la roche au milieu des terres ! » XXI
a cause cachée de l’affront de Mireille ; il insulte grossièrement le
beau
vannier. Le combat remplit le cinquième chant. Vi
ce chant tout entier sans rien regretter dans le poème. Les vers sont
beaux
et pittoresques, mais toutes ces fantasmagories s
brunes loutres, errantes dans les profondeurs bleues, à la pêche des
beaux
poissons argentés. « Au long balancement du vent
— Pour que l’âne se délicote, père, il faut que le pré soit rudement
beau
! « Mais à quoi bon tant de paroles ? Vous savez
père part pour aller sonder le cœur du père de Mireille. Il arrive un
beau
soir de moisson au domaine des Micocoules. Il y a
ne peut arracher un brin sans dégrader l’œuvre. « Et les six mules,
belles
et luisantes, suivaient, sans détourner ni s’arrê
, si Vincent demandait (ma main), vite, vite on me marierait !… Ô mon
beau
Vincent ! pourvu qu’avec toi je pusse vivre et t’
serait tes doux baisers ! « Et pendant qu’ainsi dans sa couchette la
belle
enfant se désole, le sein brûlant de fièvre et fr
e, petit chef-d’œuvre de couture ; sur celui-là, d’un autre bien plus
beau
lestement elle s’attife encore. « Puis dans une c
les enveloppe d’une dentelle fine et transparente ; et, une fois les
belles
touffes ainsi étreintes, trois fois gracieusement
le cœur. « C’était l’heure où les constellations aux nautoniers font
beau
signe. De l’Aigle de saint Jean, qui vient de se
seille, à vue d’œil. « Les chiens étaient couchés, tranquilles ; les
beaux
et grands chiens, blancs comme des lis, gisaient
VI Tout le commencement de ce chant est de l’Arioste dans ses plus
beaux
moments, tout le reste est du Tasse ; la fuite d’
fuite d’Herminie dans la nuit n’est pas si furtive et si accentuée de
beaux
détails. Ô jeune homme de Maillane, tu seras l’Ar
n serein azur sous les eaux tremblotantes ; oui, moi et toi, ma toute
belle
, dans une étreinte enivrée, à jamais et sans fin
LXXVIe entretien. La passion désintéressée du
beau
dans la littérature et dans l’art. Phidias, par
oique mutilés, de Phidias sur le fronton du Parthénon. II Un si
beau
jour, dans un si beau lieu, est admirablement cho
ias sur le fronton du Parthénon. II Un si beau jour, dans un si
beau
lieu, est admirablement choisi pour parler du bea
u jour, dans un si beau lieu, est admirablement choisi pour parler du
beau
dans la littérature et dans l’art. Mais avant de
e cet art, disons un mot de cette passion sereine et impersonnelle du
beau
qui possède certaines âmes d’élite venant en ce m
Admirable symbole de ces âmes sobres d’ici-bas, qui ne vivent que du
beau
et pour le beau. Nous ne les comprenons pas, nous
le de ces âmes sobres d’ici-bas, qui ne vivent que du beau et pour le
beau
. Nous ne les comprenons pas, nous autres vulgaire
est négligé, mais gracieux de coupe ; on voit qu’il a le sentiment du
beau
dans la draperie du buste, que peu lui importe l’
u elle remporte parmi eux. Or, ce feu sacré cherche son élément : le
beau
. VIII Nous le savons, nous qui connaissons
faut jamais passer à côté d’un phénomène sans l’étudier. L’amateur du
beau
est un de ces phénomènes que La Bruyère aurait pl
eaux, et de la liberté dans des sites forts. X Les savants ont
beau
disserter, il suffit à un voyageur comme moi d’av
ugo, qu’il faut toujours nommer le premier dans ces nomenclatures des
belles
imaginations, nous dit qu’il est par la moitié de
sse ont passé par là, ont colonisé ses contrées et ont imposé au plus
beau
fleuve du pays ce nom arabe et générique d’Ain (l
ènes, l’idolâtre de Phidias, le Winckelmann français, le lapidaire du
beau
dans la nature, dans la poésie, dans l’architectu
et reine des cuisines, des laboureurs et des bergers gardiens de ces
belles
vaches du Jura, quelques fermiers des hautes méta
mme son père l’avait été de l’âge mûr. La république était l’idéal du
beau
platonique en matière de gouvernement, elle était
baient d’eux-mêmes sous leur propre poids. Le poète, ce chercheur du
beau
dans l’histoire comme dans la nature et dans l’ar
asteté. Il jeta un voile sur sa vie : il se consacra exclusivement au
beau
métaphysique, à cette divinité de la beauté moral
pture, sur la peinture, ces cinq formes extérieures par lesquelles le
beau
, caché dans les langues, dans les sons, dans les
profane, n’est que le symbole du génie ; il n’adore pas seulement le
beau
, il le crée. Louis de Ronchaud est un Pygmalion s
is de Ronchaud n’ont point de ces irrévérences ; pour eux, ce qui est
beau
est dieu ; ils ne profanent ni une pierre ni un h
te contemplation savante de tout ce que l’homme a fait de grand ou de
beau
sur ce globe, afin de se donner à lui-même et de
de la vie vulgaire, à la hauteur des plus sublimes manifestations du
beau
dans la morale, dans la politique et dans l’art.
t sans intérêt ce qui mérite le plus d’être aimé ici-bas, le bien, le
beau
, la vertu, le génie, le rayon divin transperçant
elon, la charité parfaite transportée du christianisme dans l’art, le
beau
pour le beau. Aussi ces hommes quand ils ont seul
ité parfaite transportée du christianisme dans l’art, le beau pour le
beau
. Aussi ces hommes quand ils ont seulement, comme
? Non, cela n’est pas possible, parce que cela n’est pas naturel ; le
beau
n’est pas seulement dans les choses mortes, il es
u Jura natal, et pour les faire admirer à ceux qui goûtent encore les
beaux
vers, ces médailles d’une monnaie d’or qui n’a pl
s dans le monde actuel, mais qui a toujours son prix dans le monde du
beau
. Ce volume perdu ou égaré se retrouvera un jour,
t rester sur les lèvres de ceux qui ont entendu ces confidences d’une
belle
âme. Ce qui est dit pour une oreille n’est pas di
notre jeune poète écrivait ses poésies cachées, et qu’il étudiait le
beau
dans l’art devant les débris des statues de son P
rbres, le dieu de la sculpture et de l’architecture, le révélateur du
beau
dans la pierre, le créateur enfin du Parthénon, c
e Ronchaud ; ouvrez et lisez : jamais la science ne se révéla en plus
beau
style. Il semble que des rayons du pur soleil d’A
, et pour les faire exclamer d’enthousiasme : Voilà le vrai, voilà le
beau
, voilà la divinité des lignes, voilà l’habitation
oi vingt années de vicissitudes et de ténèbres ; il m’a reporté à une
belle
aurore d’une journée de voyage, couché sur le pon
Athènes, dont les profils et les contours forment ce qu’on appelle le
beau
dans l’architecture, — l’architecture, m’écriai-j
t en plus ou moins grande proportion, selon le génie de l’artiste, ce
beau
qui est l’idéal des yeux comme la musique est l’i
st heureux qui mène une honorable vieillesse, entre la musique et les
beaux
vers. » Nec turpem senectam Degere
Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire de France écrite en très
beau
latin, par M. le président de Thou. C’est la loi
isage les uns les autres ; les femmes se rassemblent pour montrer une
belle
étoffe et pour recueillir le prix de leur toilett
curément des fêtes magnifiques à Élamire. On rencontre à la ville, le
beau
Narcisse qui se lève le matin pour se coucher le
trouvée, plus habile en ceci que Leibnitz qui cherchait à réaliser ce
beau
rêve, et qui le cherchait, comme si les oreilles
féroces, affranchis de toute politesse, et parfaitement délivrés des
belles
passions, à l’heure ordinaire où les jeunes gens
s de celui-ci, et les haines de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus
belles
années, leur plus beau style et leur meilleur esp
nes de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus
beau
style et leur meilleur esprit, à soutenir, à pare
Où remplacer la femme savante « que l’on regarde comme on fait d’une
belle
arme » ? Il ne faut pas les regretter, il ne faut
e monsieur qui paie des actrices, qui hante l’Opéra et se dandine, en
bel
habit, aux premières loges du Théâtre-Italien ! L
aujourd’hui cependant, comme autrefois, « faire sa fortune » est une
belle
phrase, éloquente et splendide ; — elle a grandi,
é et qu’entoure, à peine, un lointain souvenir ? » Les difficiles ont
beau
dire, ils ne nous empêcheront pas d’étudier cette
couronne. Elle était l’ornement le plus précieux du grand salon de ce
bel
hôtel de la Nouvelle-Athènes que mademoiselle Mar
ge attendait les noms qui devaient compléter le couronnement de cette
belle
vie. Il y a des voleurs bien bêtes et bien cruels
e les compter. Il n’y a plus d’autre almanach que la blancheur de ces
belles
dents, la vivacité du regard, la grâce de la déma
onnes amies diront aux jeunes gens : — Vous voyez bien, là-bas, cette
belle
dame qui porte des roses blanches sur la tête et
aujourd’hui encore, en songeant à cet accent plein, sonore et d’un si
beau
timbre, vous fait paraître plus charmants les plu
re et d’un si beau timbre, vous fait paraître plus charmants les plus
beaux
vers de Molière. Ô les cruels ! les cruels, qui c
elque chose qui lui ressemblât, seulement en intelligence, ou quelque
belle
douée de sa voix, ou bien ornée de cet esprit si
compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes,
beaux
ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ? Cepen
force de mauvaise humeur et de mauvais vouloirs, il est arrivé qu’un
beau
jour, sans consulter personne, et sans attendre q
ez, de toutes les forces de votre passion, dans le courant joyeux des
belles
années ? Non, certes, je ne dirai pas alors que v
jour ? Auprès de vous se tient, souriante et charmée de vous voir, la
belle
et consolante déesse de la jeunesse ; elle est vo
le charme, où s’envole, en poussant un cri plaintif, le printemps des
belles
années ; alors, enfin, mon pauvre artiste, il est
n ait une seule qui pour les grâces, les élégances et l’art intime du
beau
dire, ait pu lutter avec l’auteur de Marianne et
remontrer aux femmes les plus habiles. Il sait donner à l’amour un si
bel
air de galanterie, et de cette façon il fait de l
vères, de ne pas écouter, malgré elles, et même assez volontiers, ces
beaux
discours fleuris, à rencontre des choses du cœur,
s trop de mouches à leur joli visage, trop de poudre parfumée à leurs
beaux
cheveux, elles ne sont jamais mieux assises et pl
uronnes brisées et des têtes qui tombent, les grands seigneurs et les
belles
dames s’imaginaient que c’était tout simplement u
e ne fut plus la reine de ce théâtre abandonné, pour donner le ton du
beau
langage et l’air du beau maintien, cette femme él
ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du
beau
maintien, cette femme élégante, et quand une révo
grand peine rétabli sur sa base fragile, il arriva que nous vîmes un
beau
jour, dans une cave étroite, naguère consacrée au
adieu à ce mot qui m’a tant charmé ! adieu, pour jamais ; adieu à ce
beau
geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si f
d’une femme comme-il-faut. — Me voilà ! nous disait son regard (ses
beaux
yeux disaient tant de choses !) me voilà, vous ne
e d’un grand seigneur à l’ancienne marque, et la digne suivante d’une
belle
dame à la mode des petits appartements ! Quelle f
e aussi elle aurait pu dire comme cette héroïne de Corneille : — Tout
beau
, mon cœur ! Ce jour du 18 avril 1841 fut un jour
t fait, pour longtemps du moins, de la gloire des chefs-d’œuvre de ce
beau
siècle dont mademoiselle Mars était l’interprète
aisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère, le
beau
langage, les nobles traditions, les vivants souve
euses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune,
belle
, intelligente, s’il en fut, et grande et bien tai
ore, mais nous sommes arrivés trop tard ! » Parlant ainsi, elle était
belle
et elle parlait bien ! L’homme, de son côté, tout
s-Quint après l’abdication), tantôt elle se montrait à son peuple, en
belles
robes taillées par son artiste favorite Victorine
ait imaginé de couvrir d’un voile, et de charger d’un nuage, les deux
beaux
yeux de Valérie, afin que bientôt le voile tomban
voulait parler des splendeurs de la matinée ou des pâles clartés d’un
beau
soir, qui la voulait intéresser aux bêlements de
forces, ainsi elle qui était un texte inépuisable à toutes sortes de
beaux
et faciles discours qui donnaient à la critique d
sa vie et de son accent, un peu de son vif regard et de sa parole au
beau
timbre. En ce moment elle m’apparaît comme cette
istes. — Âme, je te dégage de ton corps ! Douce chaleur, abandonne ce
beau
visage ! noble vie, animée des plus correctes pas
mademoiselle Mars. Elle était née pour ainsi dire sur le théâtre, au
beau
moment du siècle passé, à Versailles, au beau mil
dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au
beau
milieu du plus grand monde. Son père, le comédien
ns un temps où il était difficile de se faire remarquer parmi tant de
beaux
visages. Elle débuta le 1er janvier 1793 dans un
es vieillards venaient chercher à ses pieds quelques souvenirs de ces
belles
traditions par lesquelles mademoiselle Mars se ra
r les cendres éteintes de ce flambeau qui a jeté son feu sur nos plus
belles
soirées d’hiver. Heureusement la critique est plu
cette gloire éteinte, à rappeler cette idole à la douce clarté de ses
beaux
jours ! Chose difficile cependant, même une résur
encore tant de pitié et tant de terreurs. Elle a emporté avec elle sa
belle
grâce, ses élégances et les ressources infinies d
is. Que voulez-vous ? c’est la loi. Les comédiens, les chanteurs, les
belles
personnes, race passagère et périssable, meurent
son héritière en jeunesse, en beauté, en charme, cette admirablement
belle
Madeleine Brohan ! Avec ses leçons son expérience
it plein de goût, et, en latin, lorsqu’il voulait, il savait faire un
beau
mélange de dactyles et de spondées. Sapho n’était
celle d’Erésus, n’était qu’une courtisane lettrée, mais si divinement
belle
que ses concitoyens voulurent éterniser ses trait
et l’Iconographie grecque de Visconti ? *** La vie de Louise Labé, la
Belle
Cordière lyonnaise, n’est pas moins mêlée de lége
oétesse, qu’il sache que pour son malheur elle a aimé, elle aussi, un
beau
Phaon inflexible, et que, frappée à mort par sa f
Plaisir des yeux et passion des âmes, Aux visages tant
beaux
; Mais j’en ai vu sur toutes autres l’une, Resple
Sur les moindres flambeaux. Et bien qu’elle soit en tel nombre si
belle
, La beauté est le moins qui soit en elle :
brage : Je n’ay qu’Amour et feu en mon courage… Ainsi se confesse la
Belle
Cordière de Lyon dans ses Élégies qui sont des pl
tous ceux qui n’avaient point su se garder d’une flèche partie de ses
beaux
yeux. Comme elle se moquait de celui-ci qui brûla
ancien martyre S’agite tristement et doucement soupire ! Ainsi par un
beau
soir, au milieu de la plaine, La tige que le vent
Tel ayme aussi, qui aymé ne sera. Le poète Olivier de Magny aima la
belle
et docte Louise. L’a-t-il aimée avec cette humeur
vanité dans les vers suivants : La nature m’a fait, et la nature est
belle
Par la diversité que nous voyons en elle ; Je sui
son ami Olivier de Magny sur les maux qu’il endure pour l’amour de la
belle
poétesse de Lyon. Le pauvret, dit-il :
Baïf fait-il soupirer à Olivier de Magny : Adieu donq Nynfes, adieu
belles
, Adieu gentilles Damoiselles, Adieu le Chœur Pega
en, Adieu l’honneur Parnassien. Vénus la mignarde Déesse, De Paphe la
belle
Princesse, Et son petit-fils Cupidon, Me maîtrise
nt cette Ode à sire Aymon adressée par Olivier de Magny au mari de la
belle
cordière. L’Ode à sire Aymon forme un petit table
et habileté. À la fin, on nous montre le bonhomme cordier, mari de la
belle
, en tablier gras et portant entre ses bras sa que
an d’Avançon qu’Olivier de Magny rencontra, en traversant Lyon, notre
belle
poétesse. Il l’aima avec emportement sinon toujou
, je puis veoir, Veoir et avoir en mon pouvoir, Ma douce maîtresse si
belle
… Je n’iray dessus ton autel, Honorant ton nom im
ventures, le soin de ratiociner. *** À cette date où florissait notre
belle
poétesse, femme d’Ennemond Perrin le cordier, l’a
rendaient hommage d’admiration à sa femme, la célèbre Louise Labé. La
belle
poétesse mêlait sa douce voix aux sons des instru
mour, et que son cœur ardent ne s’étonna de rien, comme elle dit : O
beaux
yeux bruns, ô regards destournés, O chauds soupir
re qu’une rivalité amoureuse avait fini par jeter la brouille dans la
belle
amitié de Louise et de Clémence. C’est une invent
ence. C’est une invention qui ne repose sur rien. Du temps même de la
Belle
Cordière, la malignité publique ne l’épargnait po
é publique ne l’épargnait point, et la pauvre femme soupirait dans le
beau
sonnet que voici : Ne reprenez, Dames, si j’ay a
dre ? Comme en deus pars se peut-il mettre en gage ? *** … Louise, ô
belle
cordière ! tu entendis aussi cette voix qui près
abbé de Sade, auteur de Mémoires pour la vie de Pétrarque, qui aurait
bel
et bien forgé une fable afin de donner de la gloi
ue avait brûlé cruellement, pour une femme du nom de Laure, qui était
belle
et bien parée. Elle eut de grandes rigueurs pour
e peintre que n’auraient fait tous ses tableaux. Laure avait les plus
beaux
yeux du monde, brillants et tendres. Elle avait l
de Saint-Gelais, et récita le même passage, avec tant de feu et un si
bel
emportement, que le roi, qui avait le goût éclair
timent de l’offense. Ils sont gonflés de jeune colère : ils sont fort
beaux
. Ils sont peu connus, Ronsard les ayant retranché
es Muses est bien grand ; Autre que vous encore prend Son droit en si
bel
héritage ; Mais vous avez la meilleur’ part ; Si
e se plaindre de la tenaille de Mellin , et adressa à celui-ci cette
belle
ode, à la vérité fort connue, mais dont je demand
e souvent incorrect, et quelque absurdité, même au milieu de ses plus
belles
inventions. *** Montaigne pensait que là où Ronsa
e de démêler le sens véritable de toutes les paroles. Au comble de sa
belle
fureur érudite, Ronsard avait inscrit au fronton
ocat Richelet les Sonnets pour Hélène. Marie était une fille d’Anjou,
belle
et modeste. On a cherché à connaître exactement s
et disciple de Ronsard, nous apprend que le poète désigne souvent la
belle
Marie sous le nom du Pin de Bourgueil, parce que
es poètes, que les cheveux bruns et de couleur de châtaigne sont plus
beaux
que les blonds. Et pour ce il me souvient avoir l
e amoureuse. Sus debout, allons voir l’herbelette perleuse, Et votre
beau
rosier de boutons couronné, Et vos œillets mignon
oux sommeil, encor les yeux cillée. Çà, çà, que je les baise et votre
beau
tetin Cent fois, pour vous apprendre à vous lever
tures de Bacchus avec Ariane et de Tristan avec Iseult. Un jour, la
belle
Marie tomba subitement malade et mourut. Ronsard
mieux : Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa
belle
jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel ja
e, dédiée, celle-là, au cardinal du Bellay. Ce fut, comme on sait, un
beau
vacarme, une fière tempête sur le double sommet d
ur de toute adversité, C’est honneste désir de l’immortalité Et ceste
belle
flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux
e offrande à la petite patrie : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un
beau
voyage Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
et la simplicité, Me desgoutent, Bouju, de ces vieilles Alcines… Une
belle
Faustine vengea bientôt les femmes romaines des d
en français, dans ce Bayser : Sus, ma petite columbelle, Ma petite
belle
rebelle, Qu’on me paye ce qu’on me doit : Qu’auta
vent-ils bien dire, Puisque compter il les a peu. De mille fleurs la
belle
Flore Les verdes rives ne colore, Cérès de mille
n, Et le thym, L’œillet, le lis et les roses, En ceste
belle
saison, A foison, Monstrent leurs
l’Amour sacrée Entremeslons dans le vin, Rose à la feuille pourprée,
Belle
, douce, propre, à fin D’en ourdir une couronne, Q
e l’ombrage De cest ormeau refrisé Sur les plis de son feuillage D’un
beau
cep favorisé, D’un beau cep qui l’entortille, Et
au refrisé Sur les plis de son feuillage D’un beau cep favorisé, D’un
beau
cep qui l’entortille, Et qui de grâce gentille A
rs ; Qui ne reconnoit que l’ouvrage, Qu’icy-bas Nature mesnage, N’est
beau
que pour estre divers ; Celuy n’a pas la connoi
dans la mer, Puis, s’endurcit et se congèle, Empruntant ceste couleur
belle
Aussitôt qu’elle a senti l’air… Le recueil des
ïve et verdoyante Ainsi que l’herbe rosoyante Sous la fraîcheur d’un
beau
matin, Ny blesmissante ny haslée, Mais loin du so
mornes, las ou mousses De nostre œil, quand ils sont espars. Couleur
belle
et gayement brillante, Couleur en qui se représen
s’efface Le teint verdoyant ny la grâce, Peignant l’air de son lustre
beau
, Qui n’affaiblit et ne s’offense De l’ombre ny de
e estroitement Le fil courant de nostre vie… Le lustre du vin est si
beau
Sur la glace de ce vaisseau, L’un et l’autre hon
l me semble déjà que j’oy Rire et chanter avecque moy Toutes nos plus
belles
fillettes, Ayant, de gayes violettes, Leur chef e
u diversement peint par l’automne : je l’admirai sous le printemps au
beau
sourire et sous les glaces de l’hiver. Cernay n’e
us volontiers sa Muse sous les lambris dorés des hautes salles où les
belles
Dames de la Cour s’assemblaient pour les mascarad
ce. Il se mit à cultiver les lettres et commença sa réputation par la
belle
pièce suivante : O nuict ! Jalouse nuict, contre
quit ta chasteté. Si tu avois aimé, comme on nous fait entendre, Les
beaux
yeux d’un berger, de long sommeil touchés, Durant
imée à la suite des Amours de Cléonice : Cette Française grecque aux
beaux
cheveux châtains, Dont les yeux sont pareils à Ve
veux châtains, Dont les yeux sont pareils à Vesper la brunette, Cette
belle
, sçavante et céleste Héliette… Mais je quitte ce
vous presumiez n’estre jamais captive ; Car je vous porte au cœur si
belle
et si naïve, Que n’avez rien en vous qui n’y soit
rengager à publier ses poésies. L’ouvrage parut en format in-4º, sur
beau
papier, et exécuté avec un soin extrême. L’affabi
ez. Les Othomans, dont l’âme est si hardie, Aiment mieux Cypre ou la
belle
Candie, Que vos deserts presque toujours glacez ;
terre Flamande, Où ses labeurs sont mieux récompensez. Ces vers sont
beaux
; mais Desportes ne tendait l’arc de l’iambe qu’à
ses que Philippe Desportes écrivit sur le même sujet. Elles sont plus
belles
et probablement plus véridiques : Lorsque le pre
amoureuses flames. En voyant ses attraits, sa façon naturelle, Les
beaux
lys de son teint, son parler gracieux, Les roses
passât la plus parfaite image, Qu’il eust la grâce douce et le visage
beau
, Le teint frais et douillet, délicate la peau, Il
tire. Mais, bien que vous ayez une douceur naïsve, Et que rien de si
beau
n’apparoisse que vous, Que vos yeux soient rians,
Heureux en qui le ciel ces deux thresors assemble, Qu’il ait la face
belle
et le cœur généreux ! Vous, l’honneur plus parfai
e de quelques autres illustrations. C’est pourquoi d’Aubigné dit à la
belle
Diane : Ce nom, Salviati, s’eslève jusqu’aux cie
ne tarda point à endosser de nouveau son harnais de rebelle ; et, un
beau
matin, mécontent de ceux de son parti, et abreuvé
lviati, d’Aubigné avais pris part à un tournoi, assez brillamment. La
belle
Diane, qui était promise à un autre, se trouva pa
ur propre sang à tous périls de guerre Ont acquis à leurs fils une si
belle
terre ? Que diront tant de Ducs, et tant d’hommes
é Pour un peuple mutin divisé de courage, Qui perd en se jouant un si
bel
héritage : Héritage opulent, que toy peuple qui b
Certes, les sonnets amoureux de Ronsard sont remplis de grâce, et ses
belles
chansons montent à tire-d’aile. Cependant, le vér
espagnol, commençait au moment de sa mort l’étude du grec. Elle était
belle
comme Louise Labé qu’elle surpassait, dit-on, sur
umer, Ne me debvez-vous bien aymer ? Quand vous voyez que pour moins
belle
Je ne prends contre vous querelle, Mais pour mien
fermer, Ne me devrez-vous bien aymer ? Qui dira ma robe fourée De la
belle
pluye dorée Qui Daphnes enclose esbranla : Je ne
as toute sous le souffle d’Apollon. On dit que les Dames étaient fort
belles
. Cela n’est point incroyable. Mais ni la beauté d
as ! où est maintenant ta jeune bonne grâce Et ton gentil esprit plus
beau
que ta beauté ? Où est ton doux maintien, ta douc
t de la recevoir Pour ce qu’ell’porte habit de notre sorte… Les plus
beaux
jours de nos vertes années Semblent des fleurs d’
mme le Clain paisible : Sous un laurier triomphant, Amour regarde la
belle
, Puis, fermant l’une et l’autre aile, Il la suit
e ma propre maison. Plus que par leurs vers, remplis d’ailleurs d’un
beau
naturel, les Dames des Roches obtiennent l’immort
et fille, et après avoir longuement gouverné la fille, l’une des plus
belles
et sages de notre France, j’aperceu une puce qui
te d’avoir sceu, entre toutes les parties de son corps, choisir cette
belle
place pour se rafraîchir ; mais très hardie de s’
lle place pour se rafraîchir ; mais très hardie de s’estre mise en si
beau
jour, parce que, jalouz de son heur, peu s’en fal
us l’avons entendu célébrer la grâce de ce pin de Bourgueil, de cette
belle
Marie, et pleurer sa mort précoce. Nous retrouver
plaindre je me doy : J’ay perdu ma tourterelle. En ne voyant plus la
belle
, Plus rien de beau je ne voy ; Je veux aller aprè
J’ay perdu ma tourterelle. En ne voyant plus la belle, Plus rien de
beau
je ne voy ; Je veux aller après elle. Mort, que
: En ce monde n’a du plaisir Qui ne s’en donne. Vien,
belle
, vien te pourmener Dans ce bocage,
tres. » Ces conjectures ont scandalisé Sainte-Beuve, qui n’était pas
beau
, mais fort amoureux. La haine entre philologues e
uerite. Gilles Durant chante le souci aux pâles couleurs : J’aime la
belle
violette, L’œillet et la pensée aussi, J’aime la
ée aussi, J’aime la rose vermeillette, Mais surtout j’aime le Souci.
Belle
fleur, jadis amoureuse Du Dieu qui nous donne le
Ce Dieu qui en fleur t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor,
belle
fleur orangée. Sens-tu l’effort de sa beauté. T
plus que tu m’es semblable Et en constance et en malheur. J’aime la
belle
violette, L’œillet et la pensée aussi, J’aime la
e revoit notre bord. Aimons donc à notre aise ; Baisons-nous bien et
beau
, Puisque plus on ne baise Là-bas sous le tombeau
riant, et très sincèrement, je crois : Pourtant je ne suis poète, Si
beau
nom je ne souhaite ; Aussi, jamais je n’eus soin
encor je puis parler, Je te dirai devant que m’en aller : La rose est
belle
, et soudain elle passe ; Le lis est blanc et dure
passe ; Le lis est blanc et dure peu d’espace ; La violette est bien
belle
au printemps, Et se vieillit en un petit de temps
e, et d’une douce pluie En un moment s’écoule évanouie, Et ta beauté,
belle
parfaitement, Ne pourra pas te durer longuement.
manquent pas d’une certaine exactitude. En voici un échantillon : Si
belle
vous me semblez Plus que l’étoile qu’on voit L’au
de Baïf mourut en 1547. Le poète avait hérité de son père une assez
belle
maison située sur la paroisse de Saint-Nicolas-du
ormer son Académie. Henri III en approuva l’Institution écrite sur un
beau
vélin, en la signant de sa propre main. Catherine
ivirent la mort du Roi, l’Académie fut dissoute, et l’Institution sur
beau
vélin eut un sort bizarre. Elle fut vendue, avec
a beauté qui près d’elle Fait qu’à mes yeux ravis rien ne semble être
beau
. Tout confort meurt en moi, tout deuil se renouve
ants, Qu’il lui semble écouter les soupirs de mes peines. Si quelque
beau
fleuron dessus l’herbe elle amasse Qui à l’ombre
t à quelque cygne expirant. À Lyon, Olivier de Magny aima la docte et
belle
Louise Labé. C’est une aventure dont l’obscurité
Quel éclat de rubis, tant fust-il de valeur, Voudroit-on égaler à sa
belle
couleur ?… Je te salue, Père, et te dresse mes vœ
tre ardeur nouvelle, Evan, Iach, Bacchus, Bromien, Lyéan, Thyonée aux
beaux
yeux, Thébain, Victyléan, Et de ce verre plein, d
ouronne l’honneur de son front ; L’autre, sur la peau délicate De son
beau
teint, pend une agate, Qui portait figure d’un ro
la vigne de porter, dans le sépulcre même, à cet ami de l’ivresse, la
belle
grappe détachée du pampre. Anacréon avait aimé te
à se plaindre, Voyant enfler sa blanche main. Aussi tost à Vénus la
belle
, Fuyant, il vole à tire d’aile : « Mère, dist-il,
e qui chantait : Amour, tais-toi ! mais prends ton arc, Car ma biche
belle
et sauvage, Soir et matin sortant du parc, Passe
oh ! la voilà ! Droit à son cœur dresse ta viré, Et ne faux point ce
beau
coup-là, Afin qu’elle ne puisse rire. Hélas ! qu
d’une image poétique vive et harmonieuse. La première strophe en est
belle
: Dans ce val solitaire et sombre, Le cerf qui b
mettons une pointe de mauvais goût capable de relever à l’occasion le
beau
immuable. Mais il ne faut pas qu’elle l’encanaill
ativité du temps, Et que tous les siècles révèrent, Être encore aussi
beaux
et verts, Qu’aux premiers jours de l’univers… Qu
t tout le cœur épanouir ? Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase : Ces
belles
fleurs qui dans ce vase Parent le haut de ce buff
t que, d’un souci ménager, Travaillant aux biens de la terre, Dans ce
beau
fruit seul elle enserre Toutes les aimables vertu
aissons ses deux chefs-d’œuvre, Venceslas et Saint-Genest. Il était
beau
de visage et fort galant. Il fut joueur et dissip
vez donné. Ce dernier vers, c’est du sublime. Voici encore quatre
beaux
vers que l’amant expirant adresse à la morte ador
le qui est un sublime génie, mais plein de taches, même dans ses plus
beaux
endroits, à Racine qui fait voir, partout, avec u
acine ne connaît pas d’obstacle. Donc, Dircé et Thésée font assaut de
beaux
sentiments. Dircé veut éloigner Thésée pour lui é
ait-il s’opposer à cette illustre envie D’assurer sur un trône une si
belle
vie, Et ne point consentir que des destins meille
puissance. Après cela, Œdipe raconte l’histoire du sphinx. Il y a de
beaux
vers dans ce récit : On t’a parlé du sphinx, don
agème donne néanmoins lieu à une tirade sur le libre arbitre, qui est
belle
de toutes façons : Quoi ! la nécessité des vert
t me défendre, La veuve de Laïus ne saurait les entendre, Et les plus
beaux
exploits passent pour trahisons, Alors qu’il faut
re ! Mais les beautés poétiques y sont peu nombreuses. Malgré sa plus
belle
contrition, La Fontaine devait rester toujours le
e de saint Jérôme. L’héroï-comique Arnauld d’Andilly a donné une fort
belle
traduction de cette lettre. *** Le charmant et ma
us levez trop tard ; L’Aurore est sur son char, Et s’en vient voir ma
belle
; Oiseaux, chantez pour moi ; Le dieu d’amour m’a
ain : Moisson plus que toute autre utile au genre humain. Qu’elle est
belle
à mes yeux cette Nuit endormie ! Sans doute de l’
plètement tombé dans l’oubli. Guillaume Colletet avait su réaliser un
beau
rêve : il habita, en haut du faubourg Saint-Marce
eaux où tu n’as point de part. Pour me faire sans cesse adorer cette
belle
Il n’était pas besoin des efforts de ton art ; Mo
ntes, sur les plis ondoyants des robes, sur les écharpes envolées des
belles
. Dans les salons, assis à l’écart, il s’enivrait
s le soir, nouvelle Terpsichore, Danse, ou prenant sa harpe entre ses
beaux
genoux, Mêle à ce doux concert sa voix plus douce
, les hommes se fient à leur toucher ; et ils aiment à vivre dans une
belle
sécurité, une fausseté au jour le jour. Qu’y fair
l’exemple du docte Pasquier, lequel, ayant aperçu une puce parquée au
beau
milieu du sein de Mlle des Roches, la célébra en
commence, C’est un vaste incendie et des fleuves brûlants. Qu’il est
beau
de courroux, lorsque sa bouche immense
Mais des flots fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est
beau
de périr ; Il est beau quand le sort vous plonge
fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est beau de périr ; Il est
beau
quand le sort vous plonge dans l’abîme,
es ses maîtresses. Aussi, se vengeait-il volontiers du sexe : Chloé,
belle
et poète, a deux petits travers : Elle fait son v
1827, chez Ladvocat, l’éditeur des romantiques ; elle est ornée d’un
beau
portrait gravé de Ducis. Les cheveux envolés auto
e, sur les origines du drame romantique. Hugo et le père Dumas auront
beau
faire, nous sommes désormais dans leur secret. M.
ment de la mort de Lemercier, que son Agamemnon était la dernière des
belles
tragédies dans le goût antique, et que Pinto avai
uelque façon, le romantisme futur. C’étaient encore, il est vrai, les
belles
manières classiques, mais affadies et ne recouvra
nez voici des noms presque aussi terribles que ceux qui hérissent les
beaux
vers de Leconte de Lisle : Que n’ai-je pu reste
se passa. J’en suis fâché. Le val d’Aulnay fut la terre natale d’une
belle
femme que j’aimai fort jeune, et il est à présent
et il aimait sa gloire. Dans le Chant des ouvriers, on trouve celle
belle
strophe : Mal vêtus, logés dans des trous, Sous
poète pédant. Au nom du sentiment libre et spontané du comique et du
beau
, Dorante combat et réfute la méthode dogmatique s
e entre le tragique et le comique. Mais sa théorie est bien autrement
belle
et profonde. Le plus haut point de l’idéal tragiq
ercevoir des taches au soleil, avec celle de concevoir un soleil plus
beau
. Je conclus que nos idées a priori de la perfecti
qui s’impose à l’admiration du genre humain. Critique de l’idée du
beau
Lors même que la critique pourrait avoir une i
Car une comédie pourrait être parfaite selon la définition, sans être
belle
, ou belle sans être parfaite. M. Lysidas se souvi
médie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle, ou
belle
sans être parfaite. M. Lysidas se souvient-il d’u
vantage une pièce moins comique, moins folle et moins bête, mais plus
belle
. La perfection d’une chose, c’est son harmonie in
ue nous comparons les chefs-d’œuvre de Molière à une certaine idée du
beau
qui existe dans notre esprit. Car cette hypothèse
ie, il faut, non les féliciter, mais les plaindre, si le sentiment du
beau
n’est pour eux que le résultat problématique d’un
être contredits par leur formule, il est démontré que le sentiment du
beau
n’est pas le résultat d’une opération logique293.
la poésie une création, d’après l’étymologie du mot, ou une imitation
belle
, d’après un caractère incontestable de toute œuvr
e s’applique plus uniquement à soutenir la dignité d’un personnage du
bel
air ; il n’a plus de rubans et de canons à étaler
omique, parce qu’il ne fait guère rire ? N’a-t-il pas aussi défini le
beau
, et sa définition ne lui interdit-elle pas absolu
ce mot n’est pas de sa langue), un instinct du bon et du mauvais, du
beau
et du laid, du vrai et du faux, un véritable tact
on saisir entre l’impression profonde qui lui fait trouver comique ou
belle
L’École des femmes, et les remarques pleines de s
marquez-le bien, elle ne se borne pas à dire : Cette comédie est fort
belle
; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en eff
e borne pas à dire : Cette comédie est fort belle ; je la trouve fort
belle
; n’est-elle pas en effet la plus belle du monde
ort belle ; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en effet la plus
belle
du monde ? Elle découvre en un clin d’œil une fou
é ne semble point impliquée dans la sensation simple du comique ou du
beau
, et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse an
es nouvelles pour elle de l’art et de la poésie. Mais son instinct du
beau
et du laid a gardé dans tout le reste sa vivacité
lière ou l’aimait-elle si mal que Le Misanthrope lui paraissait moins
beau
que Les Fourberies de Scapin, et que, dans cette
littéraires ! Quel bonheur d’avoir l’esprit au large, et de sentir le
beau
sans la permission de la logique ! Elle apprécie
e le contemple, curieusement, avec une certaine admiration, comme une
belle
planète solitaire qui brille au haut du firmament
n esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les
belles
œuvres et l’idée de la beauté, mais de l’effet im
re les enfants, les gens du peuple et le Marquis. Le reste étant trop
beau
pour elle, elle déclarait, avec la franche impert
. Car elle sait qu’il faut plus d’intelligence pour pénétrer jusqu’au
beau
que pour s’arrêter aux taches qui en obscurcissen
t point des théories littéraires, ni des prétendues notions innées du
beau
, du comique, du parfait, et c’est précisément le
rez-vous ? elle hésite, et déclare que toutes les deux sont également
belles
, comiques, admirables, chacune dans son genre. Ch
petite phrase ! Mais Uranie méprise ce moyen. Il consiste à dire : Le
beau
est un sous des formes multiples ; le comique est
pauvre maître d’école de village, avide de comprendre et de goûter le
beau
, elle ne serait pas embarrassée. Elle ouvrirait M
question ? Il n’y a point d’idée du comique. Il n’y a point d’idée du
beau
. Il n’y a point d’idée de la poésie. Mais il y a
s intelligences qui comprennent diversement la poésie, le comique, le
beau
: la dispute est donc nécessaire, et la dispute e
pas bienfaisante pour l’homme, et qu’à force de contempler ce qui est
beau
, les critiques comme les poètes finissent par oub
délicat, aussi susceptible que son sens esthétique, et de même que le
beau
et le bon se confondent à ses yeux dans les œuvre
dans son âme au respect de ce qui est bien. C’est que le commerce des
belles
choses n’est indifférent ou funeste moralement qu
r au mouvement instinctif par lequel elle nous attire vers ce qui est
beau
, et nous éloigne de ce qui est laid. Mais cette o
x qui sont élémentaires : le premier est de ne point considérer comme
beau
, dans l’ordre poétique, ce qui n’excite pas l’adm
rlent à sa sensibilité. Car elle sait que ces choses-là ne sont point
belles
, si elles ne plaisent qu’à ses sens ou ne touchen
ères au cœur de l’homme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus
beau
? quoi de plus moral ? Uranie ne tardera pas à re
r avec confiance à son émotion ; car c’est le signe de la présence du
beau
. Or, l’admiration a par elle-même un bon effet mo
t aspirer à la posséder, et chercher la beauté, vivre avec les choses
belles
, c’est établir sa demeure dans une sphère qui est
e en ton âme, tu y découvriras la beauté. Que chacun de nous devienne
beau
et divin, s’il veut contempler la beauté et la di
eil, s’il n’en avait pris la forme ; de même, si l’âme ne fût devenue
belle
, jamais elle n’eût vu la beauté. » L’école do
ent si les choses vous touchent. Êtes-vous ému d’admiration, elle est
belle
. Riez-vous, elle est comique… Que la Prudence me
la lutte de l’esprit et de la chair. Voyez aussi Cousin, Du vrai, du
beau
et du bien. — Dixième leçon. 286. Non, Dorante ;
tion se rapproche du prédicat de la beauté ; mais entre le concept du
beau
et celui du parfait, il y a plus qu’une différenc
différence spécifique ; le motif du jugement que nous portons sur le
beau
ne peut être un concept, ni par conséquent le con
e. Critique du Jugement, § xv. 293. Pour décider si une chose est
belle
ou ne l’est pas, nous n’en rapportons pas la repr
§ ier . 311. Servante de Molière. 312. Si quelqu’un ne trouve pas
beau
un poème que mille suffrages vantent, il pourra c
veur du prince. Il avait dix enfants ; le poète était l’aîné de cette
belle
et nombreuse famille, comme si la Providence l’av
pas toujours d’humeur de s’amuser ou de plaisanter, même avec le plus
beau
génie des temps modernes. Un homme bien supérieur
s allemandes ; du côté du midi et de l’orient, elle était entourée de
belles
terrasses enchâssées de caisses d’orangers qui fo
e dans une barque portant deux fiancés sur une mer lumineuse, par une
belle
lune d’été, dans le golfe de Naples, qui m’a fait
r cette terre ; elles sont remontées à ces régions inconnues d’où les
belles
matinées se lèvent derrière les montagnes de leur
les matinées se lèvent derrière les montagnes de leur pays, et où les
beaux
soirs s’éteignent dans leur belle mer Adriatique.
s montagnes de leur pays, et où les beaux soirs s’éteignent dans leur
belle
mer Adriatique. Quelques vagues, attardées comme
e vice est sérieux, le plaisir est folâtre ; la bonne intention et la
belle
poésie purifient tout à leurs yeux dans l’Arioste
rofessore, complétait tous les ans la réunion. C’était un homme d’une
belle
figure, entre cinquante et soixante ans, d’une vo
e il adressait mentalement toutes les louanges qu’il donne aux femmes
belles
et vertueuses, et dont il retraçait quelques souv
ui interdire ? On se modèle sur ce qu’on aime : laissez-lui aimer les
belles
choses, les belles aventures et les beaux vers ;
e modèle sur ce qu’on aime : laissez-lui aimer les belles choses, les
belles
aventures et les beaux vers ; peut-être que, plus
me : laissez-lui aimer les belles choses, les belles aventures et les
beaux
vers ; peut-être que, plus vieux, il aura eu des
s. — Elle a raison, reprit le canonico, qui jamais ne contredisait sa
belle
nièce, et je me charge, si vous voulez, de tout c
es yeux. — Bravo ! cher canonico, s’écrièrent en battant des mains la
belle
comtesse Léna, sa charmante fille, le professeur
à m’accouder sur ma fenêtre, qui était au-dessus de la fenêtre de la
belle
veuve, pour recueillir ce doux oïmè ! et pour reg
d. Après ce frugal repas, on restait ou on sortait, à son caprice. La
belle
veuve et sa fille s’occupaient dans leur intérieu
homme de bonne compagnie, d’une éducation achevée, d’une figure aussi
belle
et aussi noble que son génie ; vivant le matin da
ont il était l’adorateur. — Et pourquoi ne l’épousa-t-il pas ? dit la
belle
veuve Léna en faisant des lèvres une petite moue
e Ferrare auprès des papes et surtout de Jules II et de Léon X. Cette
belle
personne se nommait Geneviève, Ginevra : il lui a
ante leurs bords humides. « Voilà que, tout auprès, elle aperçoit une
belle
touffe de broussailles, d’épines en fleurs et de
es y tapissaient à l’intérieur un lit qui invitait à s’y étendre ; la
belle
fugitive se glisse au milieu, s’y couche et s’y e
l’onde se disputent à qui lui prodiguera le plus de sollicitude. Les
beaux
adolescents et les femmes amoureuses ambitionnent
moitié plaisantes, moitié sérieuses, toutes féeriques, poursuivent la
belle
Angélique obsédée par une foule de chevaliers de
mer et le ciel nous parurent pleins de paladins, d’enchanteurs et de
belles
aventurières poursuivies par leurs persécuteurs o
chef-d’œuvre de l’imagination de l’Arioste. — Pourquoi cela ? dit la
belle
comtesse. — Parce que le cœur s’y mêle, répondit
de ce côté. À son aspect, des assassins, prêts à immoler une jeune et
belle
victime, s’enfuient en laissant leur crime inache
uivante. Le cruel amour, envieux de mon bonheur, me fit paraître plus
belle
que toutes les autres belles de la cour aux yeux
ieux de mon bonheur, me fit paraître plus belle que toutes les autres
belles
de la cour aux yeux du duc d’Albanie. « Imprudent
ement en prose, et sans nous expliquer la cause de ce caprice, que la
belle
Olinde, par complaisance pour le prince, revêtait
n son nom que tout paladin qui veut venger une princesse innocente et
belle
, l’obtenir pour épouse et conquérir une dot royal
tantôt du sourire fugitif, tantôt des larmes superficielles dans ses
beaux
yeux. C’était la première fois qu’un grand poète
don des douces larmes autant que celui du fou rire ? — Vous oubliez,
belle
Léna, dit gravement le professeur, qu’alors il ne
ré, c’est l’amour qui a tenu sa plume ici, ce n’est plus seulement sa
belle
imagination. Et voulez-vous que j’achève toute ma
on. Et voulez-vous que j’achève toute ma pensée ? Je soupçonne que la
belle
veuve florentine, sa Ginevra à lui, avait été, co
adorable en effet, puisqu’elle a pu inspirer à son amant un des plus
beaux
chants qui soit dans la mémoire des hommes. Ah !
lus beaux chants qui soit dans la mémoire des hommes. Ah ! vous aurez
beau
faire, ajouta-t-elle en souriant, vous ne ferez j
qu’elle avait raison. « Et vous, signor Alfonso, me dit à son tour la
belle
Léna, qu’est-ce que vous pensez de ce chant de Gi
euré ; mais elle ne sait pas encore pourquoi elle pleure. Ce sont les
belles
larmes, ajouta-t-elle encore en badinant et en pa
encore en badinant et en passant, pour les étancher, un flocon de ses
beaux
cheveux blonds et souples sur les yeux humides de
plus dramatique que le chant de Ginevra. L’Arioste a inventé là aussi
beau
que nature ; l’invention poétique ne va pas plus
fait tant frémir, tant pleurer, et ne m’a tant consolée aussi par la
belle
aventure qui fait éclater l’innocence de Ginevra
nt ! Oh ! quand me laisseras-tu lire seule et à ma satiété toutes ces
belles
aventures ! Maman, est-ce qu’il y a beaucoup d’Ar
sur des sites et sur des scènes plus enchantés encore que ceux de ces
belles
collines et de cette belle mer. Il faut vous lais
nes plus enchantés encore que ceux de ces belles collines et de cette
belle
mer. Il faut vous laisser ces charmants bocages e
es bouquets. » En parlant ainsi, elle prit à deux mains la tête de la
belle
enfant, la posa de force à la renverse sur ses ge
elire le livre. Ainsi, dans cette circonstance de ma vie poétique, la
belle
villa des collines euganéennes, les bois de lauri
tombant des Alpes sur la villa, emporta Thérésina au séjour des plus
beaux
fantômes, et il y a peu de jours qu’une lettre d’
ort de la comtesse Léna, qui s’était souvenue jusqu’au tombeau de nos
belles
jeunesses. La mémoire est un vase où la vie s’égo
onsidérables du siècle de Louis XIV, ajoute que rien ne manquait à ce
beau
siècle : « Pas même cette espèce d’hommes qui ne
quand ils devraient donner la force et le courage aux artisans de la
belle
gloire, ils s’appliquent, au contraire, à leur mo
arterre applaudissant le sonnet d’Oronte, et trouvant que c’était une
belle
chose ! Que de haine et de mépris pour le par ter
e son temps, Despréaux, Racine et La Fontaine, aussitôt, cassaient ce
bel
arrêt, tout comme le peuple de Paris avait cassé
. — Il n’y a pas de tyrannie et pas de tyran qui nous force à trouver
belle
une chose informe ! En vain les espions de Néron,
les spéculateurs en ronds de jambe et les faux hommes de lettres ont
beau
faire et s’écrier que la critique est inutile, im
et d’arranger les mots d’une façon bienséante ! À coup sûr, voilà une
belle
existence pour des hommes sensés ! Aussi bien, il
n art peut rapporter. Malherbe et Racan ont laissé un nom et quelques
beaux
vers, ils auraient tort de se plaindre, et tel qu
elle se doit renouveler, se renouvelle au juger et au toucher de ces
belles
œuvres, qui sont restées l’honneur et le respect
e et fidèle, que lorsqu’il doute de Zaïre inconstante ? On a perdu de
belles
heures à débattre ces grandes questions, et voilà
des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais au plus
bel
instant du xviie siècle, quand l’autorité était
’une grâce exquise et d’une suprême insolence, qui ameutait contre ce
beau
monde royal, d’où son âge l’exilait, toutes les p
eût pas mieux fait que Pascal. Notez, — les hommes de génie ont de si
belles
chances ! — que si les Lettres provinciales n’eus
avec tant de complaisance et d’énergie. Ce n’est pas à dire que cette
belle
Ninon fût en ceci un juge impartial. — Elle plaid
épreuve du salon, Tartuffe fut applaudi comme une très grande et très
belle
comédie. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que
cette admirable définition du véritable chrétien qui est un des plus
beaux
morceaux de la langue, — voilà de vos pareils ,
préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus
beaux
atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de t
e s’illumine, sa troupe est sous les armes, tout Paris, dans ses plus
beaux
ajustements, accourt à cette fête sans égale parm
mirable. Je me le représente, en effet, la taille élégante, le visage
beau
et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle,
le élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe
belle
, la bouche grande et bien meublée, la lèvre ombra
les peintes, dans les bronzes, et dans toutes les magnificences de ce
beau
lieu ; la majesté du palais de Versailles, c’étai
gorge et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce
beau
rôle d’Elmire que Molière avait fait pour elle !
réfutation de Tartuffe, par l’entremise du théatin, est une des plus
belles
choses que Bossuet ait écrites. Évidemment, il a
tre, Bossuet s’exalte ! Cette définition du Cid de Corneille est très
belle
, sans doute ; mais écoutez ce qui suit ( erudimin
Toute la fin de son art, c’est qu’on soit comme son héros, épris des
belles
personnes, qu’on les serve comme des divinités, e
vrais yeux, Monseigneur ! Vrai Dieu ! ne craignez-vous pas avec cette
belle
peinture, d’envoyer votre théatin à la comédie, n
n voulu entendre le R. P. Caffaro écoutant de toutes ses oreilles ces
belles
leçons de Bossuet ! Plus loin, l’évêque de Meaux
ur qu’il en parlât ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière aussi
belle
que Molière lui-même. « Elles s’étalent elles-mêm
ngers que le P. Caffaro. Les sirènes sont quelque peu vieilles et peu
belles
; elles ont remplacé l’attirail de la vanité par
leur chant ne nous séduit guère, et elles paient, pour la plupart, à
beaux
deniers comptants, les applaudissements qu’on leu
’aux premiers jours de Molière la comédie était à naître encore. Ô la
belle
chose, avoir vingt ans, être un génie, et marcher
ie a son temple et ses dieux. Vous comprenez combien ce fut alors une
belle
et glorieuse existence pour Molière ! Il était ro
avissant métier de l’acteur comique, quand il est jeune, quand il est
beau
, quand il est entouré de sincères et vaillants ca
gneur des histoires d’autrefois, Alceste qu’on pourrait comparer à un
beau
calque du sire de Montagne, le grondeur Alceste,
là, en riant de tout le monde, et en médisant de toutes choses. Ô la
belle
Française ! la vraie Française. Coquette, spiritu
désespoirs ! C’est la douleur qui l’emporte, en fin de compte. Il est
beau
, sans doute, d’être entouré d’ennemis ; de jeter
rs faiblesses, à quoi songeait-il donc lorsque, déjà sur le retour du
bel
âge, il associait à sa destinée une jeune femme é
nderait une preuve sans réplique, de la magnificence sans égale de ce
beau
règne : — Figurez-vous, Mylord, que le roi et sa
après tout, les uns et les autres, ils étaient tous mortels. Car on a
beau
dire : Malade imaginaire ; imaginaire tant que vo
, entouré des plus vaillants capitaines, des plus grandes et des plus
belles
personnes de la terre ; c’était bon pour vous qui
ur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait
beau
, le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant
tant bien que mal, se termina cette sublime bouffonnerie. La mort eut
beau
tirer cet homme par sa robe de chambre d’emprunt,
oyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public français des
belles
choses de la poésie et des beaux-arts, attachez-v
ans le cours de l’année, l’esprit humain, fatigué de produire tant de
belles
choses dont il est prodigue, ait voulu sevrer le
ecteur bien contrit et bien repentant, que vous pouvez le ramener aux
belles
choses, aux contemplations sérieuses, à l’étude e
jeté au feu La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a coûté une
belle
paire de manchettes, pour la retirer du feu » dis
t pour ceux qui, de bonne heure, ont appris à contempler le grand, le
beau
, l’excellent, le parfait. Enfin la critique a ses
eurs des jardins sur lesquelles il aimait à se poser… Aujourd’hui, ce
bel
insecte ailé n’est plus qu’un squelette attristan
t l’anankè des papillons et du style de la même famille,) le sort des
belles
phrases éclatantes, parées et nouvelles, dont la
teau que son esprit changeait en théâtre, était-il assez jeune, assez
beau
, assez enivré des plus violentes espérances de re
tresses qui se graissent le museau comme Cathos et Madelon ; c’est du
bel
et bon drap que vous pouvez tâter à pleines mains
romper, mais il agit comme un grand artiste ; il est aussi fier d’une
belle
fourberie toute nouvelle, que vous pouvez l’être
lie serait attribuée à Mascarille : L’honneur, ô Mascarille, est une
belle
chose ! L’Étourdi fut joué pour la première foi
en 1653, à Paris cinq ans plus tard. Le sieur de La Grange, jeune et
beau
, représentait l’amoureux Lélie ; mademoiselle de
jeune à cinquante ans, s’appelait Célie ; mademoiselle Duparc, cette
belle
personne qui fut aimée à la fois des deux Corneil
de vos ancêtres bien-aimés ! De nos jours cependant une des bonnes et
belles
représentations de cette comédie informe et charm
des boulevards du crime ; il a été élevé dans le mépris des vraiment
belles
choses ; il est glouton, il n’est pas gourmet ; i
ir, pas une intention qu’il ne devinât ; il oubliait même, sous cette
belle
livrée, sa recherche habituelle, tant il se senta
. Voltaire a grand tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est,
bel
et bien, une comédie pleine de goût autant que de
, et je fais rire tous ceux à qui j’en parle. Paraît alors Dorimène,
belle
et galante. Dame ! c’est une fille que Molière ne
e de gentilshommes déshonorée, depuis le père jusqu’à la fille. Cette
belle
Dorimène, impatiente d’échapper à la pauvreté et
e manant, Dorimène est contente. L’amoureux Sganarelle, qui la trouve
belle
, et qui n’a jamais été à pareille fête, s’extasie
relle et malheureux de bien bonne heure ! Le voilà bien loin de cette
belle
femme qui devait lui faire mille caresses, le dor
le bienvenu ! » À ce mot : mon gendre, Sganarelle s’inquiète de plus
belle
; mais le seigneur Alcantor ne lui laisse pas le
stant même où régnait mademoiselle de La Vallière sur le cœur du plus
beau
et du plus grand roi de l’Europe. Tout ce que l’i
sidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byron, les
belles
esclaves, qui se souviennent de leurs antiques pr
e ces deux confidents ! Le jeune Adraste est naïvement amoureux de la
belle
Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ;
au comte Almaviva, enveloppé dans un manteau et passant la nuit à la
belle
étoile ; mais aussitôt que je vois arriver ce bou
table d’Isidore ; il ne s’inquiète pas si le doigt ou la plume de sa
belle
esclave sont tachés d’encre, et si elle envoie de
présenté avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et
belle
femme d’esprit. Isidore se défend non pas avec to
ntilhomme sache rien faire, il aura au moins la liberté de voir cette
belle
à son aise. Il entre donc chez son jaloux. Or cet
u’il aime. Il a un si bon prétexte pour s’approcher, pour étudier son
beau
visage. « Oui, levez-vous un peu, s’il vous plaît
é des philosophes, l’homme sans pain, l’amoureux tremblant de tant de
belles
dames qui n’avaient pour ses amours ni un regard,
omparé à cet heureux Misanthrope de Molière, estimé de tous, noble et
beau
, si brave et si riche, si regretté par cette bell
é de tous, noble et beau, si brave et si riche, si regretté par cette
belle
Célimène qui l’abandonne, si aimé par cette douce
première bonne action de sa comédie, c’est de nous rendre Éliante, la
belle
et douce Éliante de Molière, épargnée par Jean-Ja
ar Jean-Jacques Rousseau lui-même. C’est un grand éloge pour vous, ma
belle
Éliante, d’avoir échappé à la mauvaise humeur du
plus modeste, une véritable enfant de Molière et du xviie siècle, ce
beau
siècle dont les derniers vestiges vont s’abîmer t
i fort irrité son cœur ? Son âme pleure-t-elle encore Célimène, cette
belle
adorée ? Célimène, dont il ne prononce pas le nom
crie à son valet : … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et la
belle
Éliante qui sait à quel point le Misanthrope déte
e trouver ? qui est-il ? Il y a péril en la demeure ! La scène est si
belle
, que Fabre d’Églantine oublie, un instant, sa déc
ait recours à Philinte ; il y a recours en effet, avec l’abandon des
belles
âmes. C’est à ce moment que se montre Philinte da
as voulu secourir, c’est lui, Philinte, comte de Valencey ! Voilà une
belle
scène et bien amenée, et bien imprévue, et bien e
èce, n’a pas une bonne pensée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une
belle
comédie, au moins un beau drame. Oui, c’est là un
ée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un
beau
drame. Oui, c’est là une vive colère, un généreux
ns qui ne méritaient que des critiques et les laissant mourir de leur
belle
mort. J’ai en horreur les méchancetés inutiles ;
représenter Alceste ! Alceste, le nouveau débarqué de Versailles, ce
beau
gentilhomme qui est élégant malgré lui, cet homme
i abandonné au premier venu qui se sentira le courage de déclamer ces
beaux
vers. Une pareille profanation est tout à fait in
eur qu’il nous fait subir. Ah ! s’il était heureux quelque peu, si sa
belle
maîtresse était moins coquette, si elle lui souri
ts, vous empruntent votre argent, votre esprit, vos maîtresses, votre
bel
habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez
e argent, votre esprit, vos maîtresses, votre bel habit et votre plus
beau
cheval ; vous les aimez comme un bon oncle aime s
oi, il était l’homme à la mode ; toutes les femmes couraient après le
beau
cavalier qui les maltraitait toutes ; déjà, pour
demoiselle de Montpensier. S’il vous plaît aussi, vous remarquerez la
belle
tirade d’Éliante : L’amour pour l’ordinaire est
lui ont déplu. Cette fois encore, M. de Lauzun est entrepris de plus
belle
, c’est bien le même Lauzun tel que chacun le deva
l’amour. — D’ailleurs, il est si bon homme ! L’heure arrive où cette
belle
Célimène va être attaquée de toutes parts ; il fa
e connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une femme est jeune et
belle
, on la peut livrer sans peur à la vengeance des h
s lettres de madame de Sévigné, le spirituel gazouillement de la plus
belle
société parisienne au xviie siècle. L’épigramme,
ous sommes bien malheureux, dites-le-moi par charité. Rien n’est plus
beau
que le duel d’Alceste et de Célimène ; celui-ci,
XIV, les compagnons de M. de Lauzun et de M. de Guiche et de tous les
beaux
de la cour, hélas ! de toutes ces femmes de tant
ant de grâce, de verve et d’esprit, élégants représentants de la plus
belle
société du monde, passions contenues, amours voil
ns contenues, amours voilés, coquetterie savante et calme, de tout ce
beau
monde évanoui comme se sont évanouies toutes les
se sont évanouies toutes les grandeurs et toutes les élégances de ce
beau
siècle, il nous restait — aux premiers jours de l
eux, entêté et médiocre qu’on appelle M. Orgon. C’était bien la femme
belle
et pleine d’esprit que le ciel avait faite pour ê
Femmes savantes, Molière ait créé une femme plus charmante que cette
belle
et honnête Elmire. Que dis-je ? Elmire, Henriette
espoir, la force, le fossé, le rempart de cette bourgeoisie. Elle est
belle
et naturellement élégante ; elle aime la soie et
comédie ! Elle n’est pas autour de Tartuffe, elle est autour de cette
belle
et chaste Elmire. L’ombre hideuse de Tartuffe s’e
illeusement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce
beau
rôle. On voyait cependant, qu’elle était plus dif
ton, l’accent, l’ornement, la richesse, l’élégance et la politesse du
beau
langage d’autrefois. Hélas ! ces mœurs d’une race
rveille ; elles le disaient avec beaucoup de grâce, et si parfois ces
belles
dames de la poésie exotique avaient rapporté de l
comprend si bien que l’amour a passé par là ! Donc aimez-la, pour ses
beaux
jours remplis de bienveillance et de sourires ; a
intelligente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces
beaux
rôles de l’ancienne comédie ont été ressuscités p
la chair fraîche, tout exprès pour intriguer, désoler et énamourer le
beau
Dorante ; nous avons, tout bonnement, sous les ye
une petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce
beau
rôle, nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jour
us nous étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce
beau
rôle, alors comme elle se serait moquée et de nou
x représenter, demain, la Célimène du Misanthrope. Je t’ai fait là un
beau
pont, ma chère. » Elle eût parlé ainsi, et se fût
il convient (la langue étant saine et sauve) de ménager son sujet. La
belle
avance, si M. de La Rochefoucauld écrivait ses Ma
au fond du nuage qu’elle éclaire, et contentons-nous de l’esprit, des
belles
grâces et des charmants remplissages, qui en sont
ient pas qu’il n’y a guère de quoi se vanter, comme on dit, et que ce
beau
style si peu coûteux, leur arrive de ce qu’ils ig
pas au lecteur de rencontre, qui vous lit au hasard, en attendant sa
Belle
ou l’ouverture de la Bourse, mais au lecteur honn
de cette belle fille. Elle n’avait aucun souci de plaire, elle était
belle
sans y prendre garde ; assise ou debout, elle éta
si aimable. Malheureusement, un jour, le galant venant de quitter sa
belle
, s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il rev
e de ses serpens et tombant la tête en bas et les pieds en l’air, est
belle
, hardie et bien dessinée. La cruauté qu’on voit à
t de l’innocence implorant le secours de la justice n’était pas assez
beau
, assez simple, pour fournir à une scène intéressa
tions, est-ce qu’il a toujours été ce qu’il doit être ? ô mon ami, la
belle
occasion que cet artiste a manquée, de montrer l’
qui ne sont déjà que trop étroites, de nous priver d’une infinité de
belles
compositions à faire, et d’écarter nos yeux d’une
ue le plus faire sans idée ? Le mérite d’un peintre. Qu’est-ce qu’une
belle
idée, sans le faire ? Le mérite d’un poëte. Ayez
reau. Le st Cyr est un morceau de glaise verdâtre. La ste Julitte est
belle
, bien dessinée, bien disposée, intéressante, phys
disposée, intéressante, physionomie douce, tranquille, bien résignée,
beau
caractère de tête, belles mains tremblantes, figu
physionomie douce, tranquille, bien résignée, beau caractère de tête,
belles
mains tremblantes, figure qui a du pathétique et
du pathétique et de la grâce ; mais point de couleur. Le tout est une
belle
ébauche, une belle préparation. st François De Sa
la grâce ; mais point de couleur. Le tout est une belle ébauche, une
belle
préparation. st François De Sales agonisant, au m
large. Pour l’église de st-Cyr, ainsi que le précédent. Tableau d’une
belle
et hardie composition, modèle à proposer à ceux q
re, c’est un personnage réel, il est grand sans être exagéré ; il est
beau
, quoiqu’il ait le nez gros et les joues creuses e
ion si vraie dans toutes ses parties il n’a manqué, pour être la plus
belle
qu’il y eût au sallon, que d’être peinte ; car el
ntes dans le goût de Rubens ; bonne couleur, bien dessinées, et d’une
belle
manière. un petit joueur de basson. je l’ai vu. C
mais où est l’intérêt d’une pareille composition ? Si la femme était
belle
, je m’amuserais à la considérer dans son sommeil.
sse dans la tête de la dormeuse, et que la tête du vieillard est d’un
beau
faire, d’un bon caractère, barbe légère et mieux
une bataille. du même. Je n’en dirai pas autant de celui-ci. C’est un
beau
, un très-beau dessin, plein de véritable grandeur
s-là dont j’ai dit un mot plus haut, parmi les tableaux. Ce sont deux
belles
choses. Le premier enfant est sérieux, attentif,
parablement plus libre, plus fougueux, plus hardi, plus chaud et plus
beau
. Plus de sagesse dans l’un, plus d’enthousiasme d
verrai souvent à la fille de la rue Fromenteau. Cette femme promet un
beau
caractère de tête. Sa position est naturelle ; el
ui a beaucoup réfléchi, médité, travaillé. C’est le génie qui fait la
belle
esquisse, et le génie ne se donne pas ; c’est le
donne pas ; c’est le temps, la patience et le travail qui donnent le
beau
faire, et le faire peut s’acquérir. Lorsque nous
rand maître, nous regrettons la main qui a défailli au milieu d’un si
beau
projet.
l’intelligence de tout ce qui est vrai, et l’amour de tout ce qui est
beau
. C’est la grande opposition du corps et de l’âme,
la vie de l’esprit, aspirer l’infini par tous les pores, réaliser le
beau
, atteindre le parfait, chacun suivant sa mesure,
haîne intolérable. Non seulement il négligea totalement le vrai et le
beau
(la philosophie, la science, la poésie étaient de
est pas plus une obéissance à des lois imposées que la réalisation du
beau
dans une œuvre d’art n’est l’exécution de certain
ient. Fatale distinction, qui a empoisonné l’existence de tant d’âmes
belles
et libres, nées pour savourer l’idéal dans toute
l’animal, tout cela est sacré, tout cela est digne de la passion des
belles
âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; u
cela est sacré, tout cela est digne de la passion des belles âmes. Un
beau
sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensé
a est digne de la passion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une
belle
pensée ; une belle pensée vaut une belle action.
assion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une
belle
pensée vaut une belle action. Un système de philo
. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une
belle
action. Un système de philosophie vaut un poème,
. Envisagé comme homme, un Newton, un Cuvier, un Heyne, rend un moins
beau
son qu’un sage antique, un Solon ou un Pythagore
la moralité seule fait la perfection, que la poursuite du vrai et du
beau
ne constitue qu’une jouissance, que l’homme parfa
ique, indispensables pour la découverte du vrai ou la réali-sation du
beau
; de l’autre, l’esprit qui crée et anime, l’âme q
réunissent pour former une seule âme, sympathique à toutes les choses
belles
, bonnes et vraies, et pour constituer un type mor
vie, dans sa calme et suave placidité, est presque toujours leur plus
bel
ouvrage et forme une partie essentielle de leurs
À peine a-t-il réalisé une face de la vie que mille autres non moins
belles
se révèlent à lui, le déçoivent et l’entraînent à
e : — Allons, çà, faisons place à une autre, ton nez nous déplaît, la
belle
; sors d’ici et t’en va chercher fortune ailleurs
ns en chair et en os ? ils sont bien mal avec le public. Et vous avez
beau
dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! f
à genoux, pour ranimer le suif qui servait à montrer, dans leur plus
beau
jour, l’héroïsme de ces messieurs, la beauté de c
, combien messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus
belles
comédiennes ont été maladroites de vous remplacer
ces tragédiennes dont la voix évoquait les fantômes d’autrefois, ces
belles
princesses l’amour de la terre ! — et avec ces il
opularité, qui les fuyait toujours, les Comédiens s’agitèrent de plus
belle
. Certes, ils ne pouvaient pas espérer que le Parl
e seconde fois, se jeter aux pieds de nos seigneurs du Parlement. Ses
beaux
cheveux étaient épars sur son beau sein, ses main
e nos seigneurs du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son
beau
sein, ses mains étaient jointes et bien posées ;
beauté intelligente, honnête et formée à tous les grands préceptes du
beau
et du bon ! La poupée est souveraine, elle règne,
ertes, je comprends, à tout prendre, que l’on fasse une collection de
beaux
papillons ou de beaux insectes ; je comprends que
tout prendre, que l’on fasse une collection de beaux papillons ou de
beaux
insectes ; je comprends que l’on se forme un herb
ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herbier. Le
bel
insecte qui reluit au soleil, tout fier de sa cui
qui donc a créé le rôle du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les
belles
questions à se faire, par Dieu ! Et que voilà bie
gence, appartient à l’ancienne société française. Il en a conservé le
beau
langage, le bon goût, l’atticisme. Entre autres p
ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs :
belle
école vraiment ! et que les mœurs d’une nation se
a déjà, est encore un jeune homme inimitable. Non pas qu’il soit très
beau
ou très bien fait, son buste est trop long pour s
faites et qui étaient de bien mauvaises comédies. Monvel n’était pas
beau
, il n’avait rien de ce qui fait le gentilhomme, e
e, qui pourra, tous ces contrastes. Au contraire Larive était le plus
beau
des comédiens. Son œil était grand et plein de fe
ers de quinze pieds. En fait de valets et pour porter dignement cette
belle
livrée brodée par Regnard, vous aviez Dugazon et
dant et l’homme de confiance que le valet des grands seigneurs et des
beaux
galants de la comédie passée. Dazincourt était le
auvre diable ! il ne croyait pas si bien dire. En effet, il fut hissé
bel
et bien, haut et court, aux fourches patibulaires
t ! le grand œil ! la ferme et éloquente diction ! Elle était grande,
belle
, imposante. La Florise du Méchant, la baronne de
dit ce qu’il en fallait dire, le feuilleton ne parla pas davantage du
bel
Armand. Il faut mourir à temps, si l’on veut fair
mois d’août, le mois juin, le mois de juillet, mais le soleil est si
beau
, l’air est si doux, que l’on ne se hâte guère, al
ouchante, pleine d’accents et de larmes ; de mademoiselle Sainval, si
belle
dans l’Émilie de Cinna, dans l’Ariane abandonnée.
oleil, quatre ou cinq fois par jour. Malheureusement, il arriva qu’un
beau
jour l’ambition saisit Bobèche, que l’ennui s’emp
elle attachait déjà le tablier vert d’Isabelle. Que ses yeux étaient
beaux
alors ! que son sourire était limpide ! Sa main é
ever, une demi-douzaine de fois chaque soir ; sa tête était pleine de
beaux
vers, son cœur plein de nobles passions ; elle ra
dés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeunesse, et chacune de ses
belles
heures a glissé comme les grains d’un chapelet d’
terre à habiter, elle à qui autrefois appartenaient en propre, de si
beaux
domaines dans le pays des Climènes. Donc, elle pr
e-nourrice. Quand j’ai été riche, toute ma fortune a passé à me faire
belle
et parée ; je rendais ainsi au parterre ce qu’il
de la science, gardez-vous de remporter des batailles ou d’écrire ces
beaux
poèmes que chante l’avenir, soyez tout simplement
— Lekain avait raison ! tout comme les comédiennes ont raison d’être
belles
, pimpantes, et parées ! L’illusion n’est pas gêné
phigénie demande un sursis de huit jours, à sa marchande de modes. La
belle
œuvre quand Célimène arrivera traînant encore apr
r, des regards à tout brûler ! — Ah ! monsieur Diderot, que vous êtes
beau
, lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait
racontait une de ses propres comédies ! Il devait être, en effet, si
beau
, écoutant, applaudissant, sifflant, que le regard
il disait avec mademoiselle Duclos : — « Ris donc, parterre ! au plus
bel
endroit de la pièce. » Le premier-il avait encour
ce bien moi qui ai fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant, aux
beaux
passages du Père de famille. « Oui, disait-il, pa
e une vertu, de la délation une gloire ! Il haïssait les faquins, les
beaux
parleurs et les écrivains compassés : « Écris, éc
Diderot. Même quand il s’enivre de son propre bruit, son ivresse est
belle
, et ne ressemble pas à la fausse ivresse des caba
ts et des tavernes où se boit à grands traits, le vin frelaté. Que de
belles
pages il a perdues ! Que de belles pages il a don
nds traits, le vin frelaté. Que de belles pages il a perdues ! Que de
belles
pages il a données à son voisin ! Que de livres i
en ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comédien ! Étudiez ce
beau
livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vr
l se fatigue, il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un
beau
cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit
il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un
beau
geste, un beau regard ; d’où il suit « que l’extr
e, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un
beau
regard ; d’où il suit « que l’extrême sensibilité
le cœur froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les
beaux
rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de
vous revoir après ce traitement indigne ! Ainsi ils déchiraient ces
beaux
vers, comme autant de vieux linge ; ainsi ils se
Je te hais ! je t’adore ! je te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un
beau
jour ! Vous avez là un bel habit ! Tout ceci, la
e te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un beau jour ! Vous avez là un
bel
habit ! Tout ceci, la douleur ou le rire, la joie
! Une autre fois, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez
belle
avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis
îner un esprit droit, un cœur chaud, une âme sensible, vers une aussi
belle
profession. « Moi-même (et voilà la louange !), m
ces messieurs et ces dames ont désapprises depuis longtemps. « J’ai
beau
examiner ces hommes-là, je ne vois rien qui les d
de ce siècle. Mais enfin, après tout, qu’est-ce un duc de Parme ? La
belle
chose d’être duc de Parme ! Il ne s’est jamais pr
ait, elle riait, elle était heureuse ! Elle admirait les héros et les
belles
dames, les beaux vers et les grandes actions, et
lle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les
beaux
vers et les grandes actions, et elle applaudissai
ence de six cents personnes et même moins : — Théodore, que vous êtes
beau
! — Marianne, que vous êtes belle ! En ce cas, vi
me moins : — Théodore, que vous êtes beau ! — Marianne, que vous êtes
belle
! En ce cas, vivez chacun de votre côté ; tâchez
orable, sa beauté et ses vingt ans, rien que vingt ans ! quoi de plus
beau
? cette petite Paula, à qui nul n’accordait un re
: tant payé, tant dépensé. L’argent qu’on leur donnait pour se faire
belles
, elles l’échangeaient contre des dentelles et des
sait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux femmes. « Le plus
beau
tableau qui n’est pas dans son jour, ne frappe po
s amis, le barbier, Gil Blas et le comédien, rongent leurs grignons à
belles
dents, puis, tout en mangeant, le barbier qui n’e
bier, vous n’avez donc ni femme, ni fille ? — J’ai une femme jeune et
belle
, repart Zapata, et je n’en suis pas plus avancé.
rtes de la gaîté, de l’esprit, de l’abandon, de la bonne grâce, de la
belle
humeur la plus jeune et la plus limpide ! Voilà c
du génie ! Nous avons tout forcé, tout renforcé ; nous avons fait du
beau
le laid, du laid le beau, du grand seigneur le co
ut forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le
beau
, du grand seigneur le comédien, du comédien le gr
ans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus
beaux
théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde ré
isanthrope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels
beaux
comédiens il va chercher pour former cette illust
cle ; heureux enfin s’il ne s’était pas jeté, la tête la première, au
beau
milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être
printanier, leur adorable et amoureuse malice, madame Pampinée et les
belles
Florentines ses compagnes de gaie science, ne peu
moyen de refuser cette consolation dernière à ces jeunes gens, à ces
belles
dames de seize à vingt ans, — que peut-être la pe
la touchante histoire de Gillette de Narbonne, si bien contée par la
belle
Laurette. Gillette était la fille d’un savant méd
ette avait été élevée à la cour de la comtesse de Roussillon, dans un
beau
petit coin de terre aimé des dieux. Mais hélas !
terre aimé des dieux. Mais hélas ! le jeune comte de Roussillon était
beau
et charmant ; Boccace va plus loin : Era belliss
e de ma sorte ? — Essayez-en, répond le capitaine, et vous verrez, la
belle
, si j’ai peur. — Le troisième, ainsi interrogé, r
: — Non ! non ! je ne me trouve ni trop riche, ni trop noble, ni trop
beau
pour vous, Gillette, et en preuve, je serai votre
fois donc qu’elle est bien sûre de l’effet de sa beauté, que les plus
beaux
jeunes gens de la cour et même les vieillards la
s de Florence, le temps des grands princes, des riches marchands, des
belles
dames, des artistes célèbres, des poètes et des c
afin de revoir l’ingrat qu’elle aime, et de respirer le même air ? La
belle
comtesse inconnue arriva dans la ville du Dante,
reux et prodigue que sonnets, concerts, sérénades, et quantité de ces
belles
fleurs sur lesquelles Florence est assise, et qui
it lui-même, son anneau, la nuit suivante, et qu’il le donnerait à la
belle
Florentine. Et c’est ainsi que Gillette obtint, s
nrose. — Le Docteur Blanche Le souvenir du Mariage de Figaro (j’ai
beau
faire, il faut bien me pardonner la brusquerie de
garo, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des
beaux
petits messieurs de vingt ans que poursuivent leu
ur, on découvrit que ce gai Monrose, ce vif entraîneur du parterre en
belle
humeur, habile à provoquer, à corriger les ruses,
s souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouva toute sa mémoire des
beaux
jours ; il redevint le gai compagnon des Ergaste
Blanche, expiré dans cette maison qu’il avait fondée à l’extrémité du
beau
village de Passy, entre la Seine et le bois de Bo
ne de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre ; on composerait la plus
belle
académie et la plus brillante Comédie du monde av
le Figaro étincelant qui jette l’ironie et l’esprit à pleines mains ?
Beau
spectacle ! amusante soirée ! Vous verrez, que de
ce temps-là toutes les recherches de la métaphysique, de l’esprit, du
beau
langage ; on se passionnait, de bonne foi, pour l
ur la philosophie ; on suivait Descartes, le nouveau maître, dans ses
beaux
sentiers semés de fleurs et d’étoiles ; les femme
s les vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce
beau
rôle d’Henriette, s’est montrée une débutante, un
ition si remplie de majesté : une comédie en cinq actes, écrite en si
beaux
vers et récitée en si bon lieu ! Ce doit être, en
ne en jupon court, quand on n’avait qu’à se montrer pour être trouvée
belle
, et pour être applaudie de ce facile public qui s
ans pitié, Molière n’a rien fait de plus complet, de plus hardi. — Ce
beau
troisième acte est difficile à bien jouer… la com
ntes ? Là est le difficile, et il ne suffit pas de nous dire avec une
belle
révérence : Chacun fait, ici-bas, la figure qu’i
chargent de rubis et de perles, — mademoiselle Mars qui avait de très
beaux
diamants, comme c’était le droit de son talent et
ies qu’elle laissera aux dames de la cour. — Les débutantes jeunes et
belles
ne savent pas, ou ne veulent pas savoir que Chrys
odestes fleurs du champ voisin : Cueille en un champ voisin ses plus
beaux
ornements. Ces diamants, ces folies, ces pompons
n le dirait du moins, pour que sa comédienne eût de temps à autre une
belle
occasion de montrer ses richesses. — Amphitryon e
lessent furieusement. Le maître tailleur. « Tenez, voilà le plus
bel
habit de la cour et le mieux assorti. C’est un ch
. « Croyez-vous que l’habit m’aille bien ? Le maître tailleur. «
Belle
demande ! Je défie un peintre avec son pinceau de
a taille, le visage, le pied, les mains, la jambe, la démarche de ces
beaux
petits messieurs qui posaient complaisamment deva
leur donner aussi l’esprit, la grâce, l’abandon, la politesse de ces
belles
époques ; hélas ! nous ne les connaissons plus qu
r en scène, aux accessoires, aux comparses, aux claqueurs… Toutes ces
belles
choses lui eussent fait pitié ! Il était lui-même
première fois avec Térence, la comédie latine se met à parler le plus
beau
langage des plus grandes maisons romaines : elle
à ces grands seigneurs, plus puissants que des rois, l’urbanité et le
beau
langage. Jules César lui-même, aussi grand écriva
ngulier accident ! La Fontaine et Térence ! Le titre seul révolta les
belles
dames de cette jeune cour abandonnée à toutes les
mettre à la porte, répond la délicatesse française. Il est riche ! la
belle
excuse pour un public qui vient d’applaudir Le Mi
operce et dans les galanteries d’Ovide. Elles sont jeunes, elles sont
belles
, elles ont du sang italien dans les veines ; elle
grammes de Martial ; c’est le sigisbéisme qui commence. D’ailleurs la
belle
Thaïs ne prend pas en traître son ami Phœdia : el
ce qu’elles s’adresseront à toutes les femmes, à la jeune Agnès, à la
belle
Elmire, à la franche Hortense, à la gracieuse Luc
nce, la langue dramatique est parvenue à un immense progrès. C’est un
beau
langage, clair, limpide, sonore et plein de cet a
s vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la
belle
langue des maisons patriciennes. Dans cette coméd
passe l’esclave en litige, la jeune fille destinée à Thaïs. — « Plus
belle
que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la
roche du bouffon, du capitan, du valet ; de la courtisane, et plus la
belle
esclave nous paraîtra touchante quand cet indigne
que ce soit un rôle ; et quand on devrait chercher avec soin quelque
belle
statue athénienne, descendue de son piédestal pou
onne grâce, est bien un enfant de Térence. Cette jeune fille est très
belle
! Ce n’est pas celle-là dont la mère a battu les
; car placez-moi dans un de nos drames une affranchie, amoureuse d’un
beau
jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel es
nchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un
bel
esclave, et qui est obligée de passer toute la sa
, en compagnie d’un affreux glouton sur le retour, vous verrez que la
belle
poussera de beaux cris ! Il me semble que je la v
n affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de
beaux
cris ! Il me semble que je la vois d’ici : elle s
e, elle appelle à son aide les dieux et les hommes ; elle arrache ses
beaux
cheveux, elle crie à s’enrouer… Thaïs est plus sa
ance, il faut obéir, il faut servir. Regardez ces hommes hideux en si
belle
et souriante compagnie ! Qui donc peut vivre avec
donc peut vivre avec ces misérables ?… Des femmes qui ont faim ! On a
beau
dire que c’est une jolie condition, la condition
valets de Térence, un air militaire et menaçant à ses matamores ? Le
beau
mérite de nous montrer ce glouton, toujours repu,
ière ! Il arrive ceci, en effet, à vos meilleurs passages : vous avez
beau
faire, vous ne traduirez pas Térence ; — c’est Mo
il fallait, pour lui plaire, admirablement, abondamment parler cette
belle
langue qu’il avait faite, et, dans ce beau langag
abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce
beau
langage, ou se déployaient toutes les recherches
a vie ces horribles bacchanales de l’esprit, que Socrate lui-même, ce
beau
railleur, appelait les délices attiques… telle ét
aire pâlir. Pour Socrate, — ce philosophe, jeune encore, — ce fut une
belle
journée, une insulte heureuse, une récompense pub
seigne pas à faire rire. À côté de la tragédie grecque, à côté de ces
belles
œuvres au cothurne rehaussé d’or, au noble mantea
nités révoltantes ? c’est la comédie d’Aristophane ! Quelle est cette
belle
courtisane athénienne qui s’en vient sur les bord
sa blonde chevelure, et, elle s’en fait un chaste manteau ; c’est la
belle
Phryné dans un accès de modestie, ou c’est la com
end un peu tard pour apprendre la philosophie. — « Oh ! que c’est une
belle
chose la philosophie ! » — Strepsiade c’est aussi
aussi George Dandin qui se plaint, en son patois, d’avoir épousé une
belle
dame. — « Quel accouplement ! l’odeur du vin nouv
vité très divertissante. Le chœur des nuées invisibles est d’une très
belle
forme et tout à fait digne d’un poète lyrique. À
en oubliant la raillerie commencée ; en vain Strepsiade répond à ces
belles
strophes par d’horribles quolibets dignes de Sanc
Hemippus, lui a dérobé un de ses plus plaisants caractères, et cette
belle
pensée… un vrai proverbe : Que les Athéniens étai
qui fait dire à la grisette qui passe, et qui rencontre dans son plus
bel
attirail une femme de province : — Voilà une femm
Juste et de l’Injuste — C’est là un mouvement tout poétique, un très
beau
passage bien traduit par M. Hippolyte Lucas. Seul
même qui l’aimait tant, mais Platon son disciple, qui l’appelait : ce
beau
nuage tout plein d’or et d’éloquence, n’auraient
e la comédie sérieuse. Voilà pourquoi il faut proscrire absolument la
belle
invention de la traduction nouvelle quand l’acteu
’ai perdu ! je n’ai plus qu’à me couvrir de mon manteau ! Après cette
belle
déclamation (je prends le mot en bonne part), la
me Niboyet ! La Fête de Cérès est une bonne comédie de bourgeoises en
belle
humeur ; enfin la plus amusante de toutes ces com
en madame de Sturmer n’a pas de nerfs. Elle fait mieux, elle se donne
bel
et bien les plus graves, les plus cruelles maladi
sous prétexte qu’il n’est pas médecin, Cléante est resté fidèle à la
belle
Angélique ; il est là, près d’elle sans fin et sa
. En même temps, plus il regarde cette jeune fille, plus il la trouve
belle
et à son gré. Que vous dirai-je ? le docteur Loew
e, cet homme de trente-huit ans, ce savant modeste, qui aime tant les
beaux
livres et les oiseaux chanteurs, ne lui déplairai
a un tendre penchant pour le jeune baron de Lowemberg. D’abord il est
beau
, et ensuite il est le premier qui lui ait dit : J
oici, cependant : Madame Sturmer. — « Que me font les Espagnols, les
Belles
et les Grecs ? Si tous ces gens-là eussent été de
ue des calamités étranges. — Alors, en comprenant combien eût pu être
belle
et grande la destinée d’une fille de tant de rois
trois ans que Molière était mort, et avec Molière la comédie. Tout ce
beau
monde du xviie siècle, dont il était l’esprit, l
issimulé plus que jamais leurs ridicules et leurs vices. Ce serait un
beau
livre à faire, celui-là : l’influence de cette gr
die, ces hommes si nettement dessinés, ces femmes si charmantes et si
belles
? Que sont-ils devenus depuis que Molière est mor
litandre serrait de très près Célimène. Le marquis Clitandre était un
beau
de la cour ; il avait à cœur toutes les injures q
ortable, et il la joua au pharaon avec le marquis Acaste. Ainsi cette
belle
veuve de tant d’esprit et de tant de grâces, qui
sa porte. On dit qu’enfin Célimène est morte d’ennui de ne plus être
belle
et surtout de ne plus être aimée. Avant de mourir
unesse, cela lui faisait mal de revenir sur la comédie faite pour ses
beaux
jours. Ainsi ce siècle boudait contre ce même Mol
aute de Molière ? Eh ! donc, cela venait tout simplement de ceci : ce
beau
siècle était entré dans le cercle fatal où 1789 a
’il s’appelait Regnard, qu’il avait à peine quarante ans, qu’il était
beau
comme Molière ; l’œil vif et animé, la bouche sou
ive, non pas mélancolique et simple. Il aimait les riches habits, les
belles
dentelles, les parfums exquis ; il portait des bi
ais à coup sûr il existait. On l’avait rencontré donnant le bras à de
belles
dames qu’il avait ramenées de ses voyages. Et pou
presque autant que de s’attaquer au roi Louis XIV. Oui, lui-même, ce
beau
damoiseau si bouclé, il avait écrit contre monsie
ontaine lui-même, oui, La Fontaine, avait remplacé par un cilice, les
belles
courtisaneries florentines, et qu’il avait arrach
fin on savait non seulement son nom, mais sa demeure. Il habitait une
belle
maison à lui, qui donnait sur la montagne de Mont
a que le premier devoir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être
belle
; que le reste vient tout seul, et qu’après tout,
t d’être belle ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout, deux
beaux
yeux bien limpides et bien vrais, valent mieux qu
à condition que la comédienne ait vingt ans, et tout au plus ! À ces
belles
dames il recommande avant tout d’être parées, d’u
nchant ; mais au contraire, il leur ordonne d’aller beaucoup dans les
belles
et galantes assemblées, quand bien même elles y d
ose par exemple, esclave en Alger, un jour qu’il avait accompagna une
belle
dame dont il était épris. Ô dieux et déesses ! Se
er dans cette mer où l’écume cache le pirate, uniquement parce qu’une
belle
aura franchi ce flot perfide… faites-en autant au
l’on dirait copiées sur une nouvelle de Cervantes, il avait rapporté,
bel
et bien, de ce voyage interrompu, une grande bell
, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande
belle
chaîne en fer toute rouillée, que ses convives po
si de retour de longs voyages jusqu’au bout du monde que signalait un
beau
distique latin dont le poète Santeuil eût été fie
poète Santeuil eût été fier ; ainsi recommandé par sa bonne mine, ses
beaux
habits, ses longs dîners, son argenterie et son h
nversant celle-là, le gain plaidant contre Angélique, Angélique moins
belle
à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mi
les rhétoriques niaises, la leçon de la comédie ! Ils nous la donnent
belle
avec leurs leçons en comédies ! Singulières gens
e s’agit pas d’un malade imaginaire comme celui de Molière, mais d’un
bel
et bon malade qui va mourir pour tout de bon, et
nnier ; elle tient de l’un et de l’autre. Joli mélange ! Toute femme,
belle
ou laide, qui porte un chapeau, un châle, un ruba
jeunesse, qui nous rit au nez que c’en est une bénédiction ! Oh ! ce
beau
Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la
re du rire de Molière ; mais, en fin de compte, quel bon vivant, quel
bel
et bon enfant, quel luron doucement aviné ! Regna
ons de l’esprit humain, sont fondées, sur quoi, je vous prie ? sur la
belle
humeur. Dans l’Iliade, Homère a placé Thersite, e
nte, cette porte s’ouvrit lentement. Un homme entra. Il était d’assez
belle
stature, maigre et bien fait ; il portait la tête
que toute cette pauvreté intérieure était le partage de cet homme au
bel
aspect. En effet, cet habit bien étoile, cette ca
cependant de rester au théâtre comme un tableau assez fidèle de cette
belle
société qui n’est plus. L’Homme du jour est tout
ociété qui n’est plus. L’Homme du jour est tout à fait le héros de ce
beau
monde des heureux et des oisifs que nous ne conna
ul doute, tout pauvre que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la
belle
et bonne compagnie ; il est entré dans les meille
Statue ! Statue ! Il n’a pas de plus grande injure à adresser à cette
belle
créature qu’il offense en courant, sans plaisir,
es aimables petits marquis. Comparez seulement ce stupide Derville au
beau
Moncade, et vous jugerez que si madame Adèle cour
oit se connaître en bons melons beaucoup mieux qu’il ne se connaît en
belles
femmes, et qui n’est pas déjà trop bon pour être
original, la scène qui est très vraisemblable sous les fenêtres d’une
belle
courtisane, devient bien incroyable dans le bois
olière. Molière a aimé Baron comme un intelligent comédien, qui était
beau
, bien fait et insolent à outrance, comme son élèv
, ce Moncade, qui est-il ? D’où vient-il ? C’est un nommé Moncade, un
beau
, d’un certain âge, qui n’a ni feu ni lieu, ni par
enclos et de madame de Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux
belles
passions, aux belles manières, au savant langage
e Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux
belles
manières, au savant langage ! Ce Moncade arrive u
rel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni
belle
, et ni laide, ni bourgeoise, ni grande dame. Le g
minte vient-elle ainsi, chez sa voisine, pour y prendre, de force, un
bel
homme, que Lucinde loge, nourrit, parfume, habill
, qui lui dit : — Adieu, perfide ! Et mons Éraste d’épouser la dame à
belles
baisemains, en disant : — Si je le veux ! Ces t
gard sur le perfide ! Pasquin, resté seul avec Moncade, regarde cette
belle
maison dont on les chasse ; — Il faut déloger !
lets congédiés ! Je ne ferai pas l’injure aux femmes de Don Juan, ces
belles
personnes si retenues et si modestes, ces innocen
muse qui passait ; il la suivit, tenant son cœur à deux mains : Tout
beau
, mon cœur ! Justement la belle fille, poussée par
la fille de La Thorillière n’avait été si jolie ; jamais le jeune et
beau
Florent-Gaston d’Ancourt n’avait été si heureux e
n naïvetés, en niaiseries, en barbarismes, en bêtises sans égales. La
belle
et la bonne société n’existe guère pour d’Ancourt
édies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais plus
beau
que dans les grands rôles de Molière, dont il ava
t ce bénévole Père Larue était sûr de la probité de d’Ancourt. Quelle
belle
place on eût donnée à d’Ancourt, après Molière, s
, mais deux gros chevaux qui ont l’air aisé, un carrosse, un des plus
beaux
qui se portent (on disait en ce temps-là : un car
me Patin que je regrette en tout ceci ! — Telle est l’ignominie de ce
beau
jeune homme, que l’auteur comique n’entreprend mê
, revienne si lestement et en si grande hâte sur ses pas ? Vous aurez
beau
dire cette fois : Il s’agit d’une parodie pour le
les dames. Don Juan, en effet, n’a rien qui rappelle la galanterie du
beau
Versailles. C’est un brutal qui ne respecte rien,
par ses insolences et celui-là par ses respects exagérés, à toute la
belle
et douce galanterie d’autrefois. Voilà ce que ces
Tu les reçois avec noblesse ; Grand’chère, vins délicieux,
Belle
maison, liberté tout entière, Bals, concerts, enf
pas que cette passion naturelle de l’homme d’immortaliser ce qui est
beau
, mais ce qui passe, n’ait été le principal mobile
beauté des formes, soit par cet autre instinct d’éterniser ce qui est
beau
, soit par un goût plus physique et plus grossier
lions au repos, symbole de la force, et le Génie de la Mort, le plus
bel
adolescent qui soit sorti du marbre ; j’avais vu
e la douce tiédeur de l’aurore. J’avais pensé à cette autre statue du
beau
Memnon que la chaleur de l’aurore égyptienne fais
Michel-Ange, à San-Lorenzo de Florence. XII C’est pendant ces
belles
matinées de printemps, dans l’atelier de Canova à
un artiste, n’est-ce pas reprocher à la femme la beauté ? Tu fus trop
beau
, voilà tout ton crime ! Dors en paix, ô Canova, s
verni, qui forme le caractère du jeune écrivain. XVII Voilà un
beau
livre en effet : un livre où la science et le poè
nent, se complètent, s’interprètent l’un l’autre dans cette langue du
beau
qui est l’idiome connu de tous les arts de l’espr
; que fera-t-elle de l’homme qui a signalé au monde les caractères du
beau
suprême dans les débris de Phidias, cet Homère du
? Le saint est l’idéal du christianisme, parce que la sainteté est le
beau
dans l’âme ! Le beau dans les formes était l’idéa
l du christianisme, parce que la sainteté est le beau dans l’âme ! Le
beau
dans les formes était l’idéal du paganisme, parce
idéale : il fallait un poète pour traduire ainsi Phidias ! L’amour du
beau
pouvait seul révéler à un tel commentateur désint
dre ! XVIII Et maintenant, jeune amateur, qui nous as donné ce
beau
livre de tant d’âme, de recherches, de voyages, d
meilleure part de toutes les parts de la vie, si ce n’est pas la plus
belle
! la part du dilettante, la part d’admirer et de
ante, la part d’admirer et de jouir de ce que tu admires ! la part du
beau
pour le beau ! XIX Renonce, comme je l’ai f
d’admirer et de jouir de ce que tu admires ! la part du beau pour le
beau
! XIX Renonce, comme je l’ai fait moi-même,
es actifs de l’existence ! Décourage-toi d’espérer en vain de voir le
beau
sur la terre ailleurs que dans tes rêves ! il n’y
X Voilà ce que je te promets ! Détourne la tête et va passer cette
belle
automne seul, selon ta coutume, sous les ardoises
nt d’eux-mêmes à tes pieds, l’écorce fendue, comme pour te montrer la
belle
couleur appétissante de leur seconde enveloppe à
entes que tu égrènes en passant, et auxquelles tu trouves le goût des
belles
grappes de Samos ! Tu rentres, et le matin suivan
le de ton foyer, ô heureux mortel ! que l’hiver te soit doux ! que le
beau
, cette rosée du ciel qui tombe en plein sur cette
iens qui ne passent pas, la contemplation de ce qui est éternellement
beau
dans les lieux, dans les formes, dans la pensée,
r ainsi avec certitude le but de la vie et de la mort, le grand et le
beau
. Et qu’on inscrive bien tard sur ta pierre, dans
philosophie et les beaux-arts, d’un esprit indépendant et amoureux du
beau
, la forme humaine devait être et fut en effet l’o
ortiques interminables où la pensée se perd avec le regard. L’idée du
beau
, produit d’une conception tout intellectuelle, n’
lleurs dominée et régie par elle. Ici l’architecture reçoit la loi du
beau
, comme la sculpture. « C’est sans doute la raison
le quelques Turcs en guenilles sont couchés à côté de leurs riches et
belles
armes ; vous êtes dans Athènes. Le premier monume
uelque masure encore debout d’Athènes, une de ses filles, Athénienne,
belle
et gracieuse image de cette beauté héréditaire de
îchie par une source et par un peu d’ombre, au pied de l’escalier une
belle
lionne en marbre blanc, des fruits et des légumes
en admiration. Je ne veux voir que ce que Dieu ou l’homme ont fait de
beau
; la beauté présente, réelle, palpable, parlante
ens, les poètes ; ainsi j’ai visité Athènes. XLVII C’était une
belle
et pure soirée : le soleil dévorant descendait no
sur son piédestal de rochers ; ce temple, après le Parthénon, le plus
beau
selon la science que la Grèce ait élevé à ses die
moi, je l’admire, et je m’en vais sans aucun désir de le revoir. Les
belles
pierres de la colonnade du Vatican, les ombres ma
peuple de Périclès ; cela sent le Romain ; les souvenirs seuls y sont
beaux
. Démosthène parlait là, et soulevait ou calmait c
it presque close, ranimant sans efforts toute cette histoire, la plus
belle
, la plus pressée, la plus bouillonnante de toutes
ble de l’être ; voilà pourquoi il détruit partout, et n’élève rien de
beau
, de durable, de majestueux nulle part ! Tous les
est moins humain, mais plus divin ! il est au-dessus de l’orateur. Le
beau
serait de réunir les deux destinées : nul homme n
ordonné par Périclès, décoré par Phidias ; type unique et exclusif du
beau
, dans les arts de l’architecture et de la sculptu
couleurs, le cœur plein de mémoire et d’admiration ! Le gothique est
beau
; mais l’ordre et la lumière y manquent ; ordre e
produire, parce que c’est la ruine de ce qu’ils firent jamais de plus
beau
! LXV Si on entre sous le péristyle et sous
ses divinités. M. de Ronchaud, à son tour, vient de nous traduire en
belle
prose française cet architecte et ce sculpteur du
-Lupicin, après avoir allumé en nous le feu de l’enthousiasme pour ce
beau
lapidaire, puis qu’il nous prépare en silence à c
eau lapidaire, puis qu’il nous prépare en silence à ces leçons sur le
beau
du dessin et de la couleur étudiés dans ces grand
instant à toute la ville pour un habile homme. C’est là que cette si
belle
chienne d’Oudri, qui décore à droite notre synago
mpruntés de l’histoire grecque ou romaine. On lui dira, oui, cela est
beau
, mais cela est triste ; un homme qui tient la mai
Cependant on n’en parle pas moins chez ce peuple de l’imitation de la
belle
nature ; et ces gens qui parlent sans cesse de l’
elle nature ; et ces gens qui parlent sans cesse de l’imitation de la
belle
nature, croyent de bonne foi qu’il y a une belle
de l’imitation de la belle nature, croyent de bonne foi qu’il y a une
belle
nature subsistante, qu’elle est, qu’on la voit qu
manderai donc à cet artiste, si vous aviez choisi pour modèle la plus
belle
femme que vous connussiez, et que vous eussiez re
t Phidias aurait dit de vous : (…) vous n’êtes qu’au 3e rang après la
belle
femme et la beauté : il y a, entre la vérité et s
a belle femme et la beauté : il y a, entre la vérité et son image, la
belle
femme individuelle qu’il a choisie pour modèle. P
s l’entendement divin, le Platon moderne, que c’est un être idéal. La
belle
femme individuelle qui existe, que vous rencontre
ette multitude de têtes dont les allées de nos jardins fourmillent un
beau
jour, vous n’en trouverez pas une dont un des pro
l’école occupés de la caricature oui, ces plis sont grands, larges et
beaux
; mais songez que vous ne les reverrez plus. Conv
euillez vous faire portraitiste. Convenez donc que, quand vous faites
beau
, vous ne faites rien de ce qui est, rien même de
sique ? Est-ce que cette métaphysique, qui a pour objet la nature, la
belle
nature, la vérité, le premier modèle auquel tu te
, sans m’alambiquer tant l’esprit ; quand je veux faire une statue de
belle
femme ; j’en fais déshabiller un grand nombre ; t
e femme ; j’en fais déshabiller un grand nombre ; toutes m’offrent de
belles
parties et des parties difformes ; je prends de c
s parties difformes ; je prends de chacune d’elles ce qu’elles ont de
beau
… et à quoi le reconnois-tu ? Mais à la conformité
ne. Si ce que je te disois tout à l’heure est vrai, le modèle le plus
beau
, le plus parfait d’un homme ou d’une femme, seroi
en n’étudiant que la nature, en ne la recherchant, en ne la trouvant
belle
que d’après des copies antiques, quelque sublimes
la nature, empruntant d’elle, dans une infinité d’individus, les plus
belles
parties dont ils composèrent un tout. Comment est
t sentis par un si petit nombre d’artistes, ne tiennent pas le nom de
belles
de l’opinion populaire que l’artiste trouve établ
ce tact, qu’il faut avoir avant que de rechercher les formes les plus
belles
éparses, pour en composer un tout. Voilà ce dont
vrai modèle idéal, à la ligne de foi avant que d’avoir fait une seule
belle
chose. Je vous déclare donc que cette marche est
cet intervalle du troisième rang, du rang de portraitiste de la plus
belle
nature subsistante soit en tout soit en partie qu
les peuples, que les beaux-arts aient chez un même peuple, plusieurs
beaux
siècles ; c’est que ces principes s’étendent égal
oudront bien n’être pas plus exigeants. On a bien plutôt dit cela est
beau
; cela est mauvais ; mais la raison du plaisir ou
besoin de connaître le nom de ce mystérieux confident. Voyez le plus
beau
des livres chrétiens, l’Imitation : on n’a pas su
endent doublement cher à ceux qui le lisent : premièrement, il est un
beau
livre ; secondement, il est un secret. Le livre a
que toujours ouverte sur les jardins, le soleil qui y entrait par les
beaux
jours, la vue assez étendue des carrés de légumes
on de les lire comme une Imitation de Jésus-Christ en action, le plus
beau
des livres modernes dans la plus tendre des âmes
tous les ans. Nous pleurons tous une jeune femme de mon âge, la plus
belle
, la plus vertueuse de la paroisse, enlevée en que
moi, car mon avenir s’attache au tien, ils sont frères. J’ai fait de
beaux
rêves à ce sujet, je te les dirai peut-être. Pour
bien malade, on ferait volontiers le sacrifice de son teint ou de ses
beaux
yeux pour rattraper la santé et jouir du soleil.
ar une jolie femme s’adore. Quand j’étais enfant, j’aurais voulu être
belle
: je ne rêvais que beauté, parce que, me disais-j
disparaître la neige ; du temps que je faisais moi-même mon dîner, un
beau
soleil s’est levé ; plus de neige à présent ; le
er, pour voir quel temps il fait et pour en jouir un moment, s’il est
beau
. « Ce soir, j’ai regardé plus qu’à l’ordinaire, t
ir, j’ai regardé plus qu’à l’ordinaire, tant c’était ravissant, cette
belle
nuit ! Sans la crainte du rhume, j’y serais encor
t notre prison si radieuse ; je pensais aux saints qui ont toutes ces
belles
étoiles sous leurs pieds ; je pensais à toi qui l
ait aisément toute la nuit ; cependant il faut fermer la fenêtre à ce
beau
dehors et cligner les yeux sous des rideaux ! «
is aise de le faire à quatre pieds aujourd’hui ! Le temps n’était pas
beau
. » Puis une réflexion naïve et digne de Tibulle
plus parfaite. « Remarque les tisons, et tu conviendras qu’il y a de
belles
choses, et qu’à moins d’être aveugle, on ne peut
ul mot… « Il est sept heures, j’entends le ruisseau et j’aperçois une
belle
étoile qui se lève sur Mérin : tu n’as pas oublié
rd des poupées, des joujoux, des oiseaux, des papillons que j’aimais,
belles
et innocentes affections d’enfance. Puis la lectu
Puis la lecture, les conversations, un peu la parure, les rêves, les
beaux
rêves !… Mais je ne veux pas me confesser. « Il e
plaît-elle guère, dès qu’elle vient à considérer où elle est. Oh ! le
beau
moment où elle en sort, où elle jouit de la vie,
e la peine d’en parler ? » XXII Le 25 décembre. « Voilà Noël,
belle
fête, celle que j’aime le plus, qui me porte auta
e joie qu’aux bergers de Bethléhem. Vraiment, toute l’âme chante à la
belle
venue de Dieu, qui s’annonce de tous côtés par de
us y allâmes tous, papa en tête, par une nuit ravissante. Jamais plus
beau
ciel que celui de minuit, si bien que papa sortai
petits buissons blancs comme s’ils étaient fleuris. Le givre fait de
belles
fleurs. Nous en vîmes un brin si joli que nous en
e l’aime, parce qu’elle a sonné toutes les heures de ma vie, les plus
belles
quand je ne l’écoutais pas. Je me rappelle quand
mon temps s’est passé à coudre un peu, à lire, puis à réfléchir. « La
belle
chose que la pensée ! et quels plaisirs elle nous
uence du ciel sur elles. Le 9 mars. « La journée a commencé douce et
belle
; point de pluie ni de vent. Mon oiseau chantait
riable que le ciel et notre âme. « Bonsoir. » Le 10 mars. « Oh ! le
beau
rayon de lune qui vient de tomber sur l’évangile
génie et se gardent d’en tuer aucune. Si ce malheur arrivait, le plus
beau
mouton du troupeau périrait. « Je voudrais que ce
. Le 1er avril. « Voilà donc un mois de passé, moitié triste, moitié
beau
, comme à peu près toute la vie. Ce mois de mars a
aimé, car chaque jour elle aime quelque chose. « Ce matin j’ai vu un
beau
ciel, le marronnier verdoyant, et entendu chanter
blée, et me figurais notre âme quand quelque chose la remue ; la plus
belle
même se décharme quand on en touche le fond, car
nt une correspondance. Cette famille vint en France. Une jeune fille,
belle
comme une créole et d’une dot suffisante, l’y sui
L Sans date. « M’y revoici à ce cher Cayla ! « Oh ! que ce fut un
beau
moment que le revoir de la famille, de papa, de M
is surprise, occupée, bien aise. Je remercie, et regarde cent fois ma
belle
fortune : les poésies créoles, à moi adressées pa
ls qui chantent dans la Moulinasse d’une façon ravissante. « Oh ! le
beau
tableau ! Oh ! le beau concert, que je quitte pou
Moulinasse d’une façon ravissante. « Oh ! le beau tableau ! Oh ! le
beau
concert, que je quitte pour aller porter l’aumône
28 mai. « Notre ciel d’aujourd’hui est pâle et languissant comme un
beau
visage après la fièvre. Cet état de langueur a bi
meure, et suivons Jésus-Christ où il est entré. « Cette fête est bien
belle
; c’est la fête des âmes détachées, libres, céles
luge ; c’est pitié de leur voir cet air languissant et défait dans le
beau
triomphe de mai. « Nous disions cela ce soir, à l
hange, mais pas le cœur ; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. «
Beau
ciel, beau soleil, beau jour. C’est de quoi se ré
pas le cœur ; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. « Beau ciel,
beau
soleil, beau jour. C’est de quoi se réjouir, car
; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. « Beau ciel, beau soleil,
beau
jour. C’est de quoi se réjouir, car le beau temps
à présent, et je le sens comme un bienfait. C’en est bien un, qu’une
belle
nature, un air pur, un ciel radieux, petites imag
la venue d’un petit chien qui doit remplacer Lion au troupeau. Il est
beau
et fort caressant, je l’aime ; et je lui cherche
eil visite ma chambrette. Je l’aime ainsi et m’y plais comme aux plus
beaux
endroits du monde, toute solitaire qu’elle est. C
ne et plus elle nous intéresse. Allons encore quelques pas dans cette
belle
vie, et voyons-la finir comme elle a commencé : d
ds sans la cueillir et sans la voir. XLIX Il nous reste de bien
belles
pages à feuilleter encore dans cette Imitation fa
première théorie scientifique et philosophique ramène l’art, comme le
beau
même, à un simple jeu de nos facultés ; du reste,
tes et les poètes. Rien de moins compatible avec le sentiment vrai du
beau
que ce dilettantisme blasé, pour lequel toute imp
re tout ce qui n’atteint pas jusqu’à la vie même, demeure étranger au
beau
. Le but le plus haut de l’art, c’est encore, en s
é a fait, dans le cours des temps, bien des découvertes analogues. Le
beau
et le bien, après avoir été considérés longtemps
ernes, que les effets de notre propre constitution intellectuelle. Le
beau
, par exemple, selon l’école de l’évolution, se ra
ie : supprimez les êtres vivants dans l’univers, vous en supprimez le
beau
, de même qu’en ôtant l’œil, vous ôtez la lumière
— l’idée de beauté à celles d’utilité et de perfection ; il ramena le
beau
à l’exercice désintéressé, au « libre jeu de notr
avec ceux de M. Spencer sur l’analogie qui existe entre le plaisir du
beau
et le plaisir du jeu2. Enfin, en Allemagne, l’éco
l et particulièrement de la poésie. Chapitre premier. Le plaisir du
beau
et le plaisir du jeu I Il est un point q
ndant il nous sera agréable. M. Spencer, en analysant le sentiment du
beau
, finit par arriver à une conséquence assez curieu
ce assez curieuse, déjà exprimée par Kant : c’est que le sentiment du
beau
est plus désintéressé que celui même du bon et du
aire, se ramenant au jeu, sont plus purs de toute idée utilitaire. Le
beau
a tout ensemble cette infériorité et cette supéri
sont les principes généraux qui dominent la théorie évolutionniste du
beau
. Pour compléter cette théorie, nous ajouterons qu
la vérité que renferme, ainsi complétée, la théorie évolutionniste du
beau
, elle ne nous semble pas à l’abri de sérieuses ob
lui de nos savants. Déjà nous avons beaucoup agrandi la définition du
beau
donnée par MM. Grant Allen et Spencer. Mais l’est
nt qu’avec le jeu ? Tout ce qui est sérieux en nous cesse-t-il d’être
beau
? Toute action qui a un but en dehors d’elle-même
rs d’elle-même, toute action utile ne peut-elle nous apparaître comme
belle
sous le même rapport ? On se rappelle avec quel s
le même rapport ? On se rappelle avec quel soin M. Spencer sépare le
beau
de l’utile. M. Grant Allen est plus précis encore
ins, comme une balle, une gare, etc. ; mais tout cela ne saurait être
beau
. L’industrie et l’art vont en sens contraire. En
er et Grant Allen, il faudrait dire que la caractéristique d’un objet
beau
, c’est de n’avoir pas de but ou d’avoir un but si
ne lionceau avec la boule de bois placée dans sa cage. Aussi un objet
beau
, en tant que beau, ne répondrait-il jamais à un v
a boule de bois placée dans sa cage. Aussi un objet beau, en tant que
beau
, ne répondrait-il jamais à un véritable besoin et
agée aujourd’hui par tant de penseurs. Chapitre II. Le plaisir du
beau
est-il en opposition avec le sentiment de l’utile
Un voiturier passant sur un chemin s’écriera avec enthousiasme : « La
belle
route ! » Par cette épithète, il désignera tout à
voir, tombe dans l’erreur de Kant : ce dernier, à force de séparer le
beau
de l’utile, finissait par l’opposer entièrement a
; il en venait à dire qu’une arabesque capricieuse est vraiment plus
belle
qu’une jolie femme, parce que nous concevons et i
ce qu’on a appelé « l’œil de l’esprit » est par lui-même agréable et
beau
; or, cet exercice est toujours facilité par la d
e association désagréable, ne saurait tarder beaucoup à nous paraître
beau
. Ainsi, dans les objets extérieurs, l’utilité sem
ouver son chemin, débattre des prix, n’est une besogne ni agréable ni
belle
; mais aussi est-elle d’une utilité encore lointa
re aussi comme élément essentiel dans le plaisir que nous causent les
belles
formes ou les belles couleurs de la statuaire et
t essentiel dans le plaisir que nous causent les belles formes ou les
belles
couleurs de la statuaire et de la peinture, les s
en grande partie, celles qui sont de notre part l’objet du désir. Une
belle
femme, pour un homme du peuple, est une femme gra
nstinct sexuel. Si, dans les classes élevées de la société, l’idée du
beau
ne correspond plus aussi exactement avec les beso
se sont modifiés d’une manière générale et épurés peu à peu. La plus
belle
femme, à nos yeux, est toujours celle qui corresp
plénitude ? Dira-t-on qu’aimer une femme, c’est cesser de la trouver
belle
? Certes l’art est pour une notable partie une tr
s été au début et ne sont pas toujours aujourd’hui les vrais juges du
beau
. Ce qui plaît à nos yeux par exemple, c’est bien
tifs, l’œil et l’oreille, au lieu de décider immédiatement ce qui est
beau
ou laid, ne font qu’enregistrer le jugement des a
à la vie, voilà le critérium primitif et grossier de l’esthétique. Un
beau
pays est encore pour les gens du peuple un pays r
pays riche où l’on mange abondamment ; pour un marin la mer semblera
belle
lorsqu’elle sera sûre, et laide précisément lorsq
ur dans un champ de blé. Un Américain trouvait l’Angleterre bien plus
belle
que son pays, parce qu’on y peut faire des milles
de choux, et s’écrie : « En effet, il y a là une vue magnifique. » Le
beau
semble en grande partie dérivé du profitable et d
salle sonore et vaste charmer bien des oreilles, un joli visage ou un
beau
tableau attirer bien des regards sans se déflorer
l’école anglaise, comme par Cousin et Jouffroy, entre le sentiment du
beau
et le désir : ce qui est beau est désirable sous
usin et Jouffroy, entre le sentiment du beau et le désir : ce qui est
beau
est désirable sous le même rapport. La poésie des
e faible mesure satisfaire ses désirs. Chapitre III. Le plaisir du
beau
est-il en opposition avec l’action et avec le sen
et criticiste, a tort, selon nous, d’intellectualiser à l’extrême le
beau
. Des trois éléments qui se trouvent dans tout éta
léments négligés par l’école anglaise, d’agrandir ainsi le domaine du
beau
et de l’égaler même au domaine de la vie ; il nou
liser, l’action sort naturellement de l’art et de la contemplation du
beau
, et le sentiment esthétique est alors plus comple
it en moi plus intense. L’importance de l’action dans le sentiment du
beau
a une conséquence qu’il faut remarquer ; c’est qu
n’est point, comme on l’a prétendu, une des conditions nécessaires du
beau
. Schiller et ses successeurs, en réduisant l’art
à son marbre et à son immobilité que la Vénus de Milo devrait d’être
belle
; si ses yeux vides se remplissaient de la lumièr
nes au lieu d’êtres vivants. La fiction, loin d’être une condition du
beau
dans l’art, en est une limitation. La vie, la réa
e : car l’essentiel, pour un personnage fictif, n’est pas de paraître
beau
ou laid, mais de paraître exister, tant le fictif
re les types les plus parfaits, les plus irréprochables : rendre plus
beau
et rendre plus heureux, tel serait aussi l’objet
res d’art qui semblent également animées et vivantes, c’est à la plus
belle
que nous donnerons d’habitude la préférence ; nou
e nous donnerons d’habitude la préférence ; nous trouvons toujours le
beau
plus poétique, c’est-à-dire plus digne d’être cré
pensée humaine. L’imitation du laid devient au fond une imitation du
beau
et de l’ordre universel ; l’imitation en général
IV. Des conditions de la beauté dans les mouvements Notre idée du
beau
, d’abord étroite et exclusive, s’est maintenant b
ut ce qui est réel et vivant peut, dans certaines conditions, devenir
beau
. Ce sont ces conditions qu’il nous reste à mieux
beau. Ce sont ces conditions qu’il nous reste à mieux déterminer. Le
beau
peut se révéler tantôt dans les mouvements, tantô
ever un madrier, des rameurs, des scieurs de long, des forgerons sont
beaux
dans le travail, même dans la sueur et l’effort.
Le jeu, l’exercice frivole de l’activité, loin d’être le principe du
beau
, a donc par lui-même quelque chose d’antiesthétiq
. Le messager de Marathon, représenté par les sculpteurs grecs, avait
beau
être couvert de sueur et de poussière et refléter
uement de l’aisance des mouvements accomplis. En réalité un mouvement
beau
ou gracieux a toujours quelque chose de vivant, e
par derrière un moteur semblable à nous. Voir la nature et la trouver
belle
, c’est se la figurer vivante et, autant que possi
se de l’amour, la jeune fille n’a point encore la suprême grâce, plus
belle
encore que la beauté. Elle peut avoir, comme l’en
ce sont là des caractères qui conviennent au bien en même temps qu’au
beau
, et nous sommes amenés à nous demander si, dans l
lui, les sépare avec le même soin que Kant : c’est que l’identité du
beau
et du bien serait la ruine de sa théorie. Il est
que c’est au contraire la chose sérieuse par excellence ; si donc le
beau
est dans le jeu, il devra se séparer du bien : de
e bon, dit-il, c’est la fin à réaliser que nous considérons ; dans le
beau
, c’est l’activité même qui la réalise. — Il nous
emple celle qui accomplit un acte de patriotisme, n’est pas seulement
belle
, mais bonne en la mesure même où elle est belle ;
, n’est pas seulement belle, mais bonne en la mesure même où elle est
belle
; la fin, d’autre part, c’est-à-dire la patrie sa
part, c’est-à-dire la patrie sauvée, n’est pas seulement bonne, mais
belle
en la mesure même où elle est bonne. Dans nos jug
xemple, l’action de se jeter à l’eau et même de s’y noyer n’a rien de
beau
en elle-même, elle n’acquiert de valeur esthétiqu
qu’elle se justifie par un but de dévouement. L’identité du bon et du
beau
n’est pas moins évidente pour les sentiments que
s actions : la sympathie, la pitié, l’indignation, sont tout ensemble
belles
et bonnes. Aussi l’émotion artistique peut-elle ê
cependant immoraux ; donc, en admettant que tout ce qui est bon soit
beau
, tout ce qui est beau n’est pas bon. — Je réponds
donc, en admettant que tout ce qui est bon soit beau, tout ce qui est
beau
n’est pas bon. — Je réponds que, si vous prenez l
olonté tenace, violente même, ont toujours quelque chose de bon et de
beau
, même quand leur objet est mauvais et laid. Si to
en entendu, qu’une œuvre d’art d’intention morale soit nécessairement
belle
, ni que l’art se confonde avec la direction de la
aine mesure. Ici se réalise cette croyance platonicienne, que voir le
beau
, c’est tout ensemble devenir meilleur et s’embell
séparer avec elle, dans le domaine des sentiments comme ailleurs, le
beau
et le bien, le beau et le sérieux, nous croyons q
dans le domaine des sentiments comme ailleurs, le beau et le bien, le
beau
et le sérieux, nous croyons qu’ils s’y confondent
perficiel et sans but de l’activité. Au point de vue scientifique, un
beau
sentiment, un beau penchant, une belle résolution
ut de l’activité. Au point de vue scientifique, un beau sentiment, un
beau
penchant, une belle résolution, sont tels en tant
u point de vue scientifique, un beau sentiment, un beau penchant, une
belle
résolution, sont tels en tant qu’utiles au dévelo
utile. Les sensations esthétiques, en effet, par exemple la vue d’une
belle
couleur, d’un dessin, d’un feu d’artifice, semble
d’Ariane au milieu de la forêt. En somme, une forme est d’autant plus
belle
, dit avec raison M. Spencer, « qu’elle exerce eff
se nourrir vraiment de musique, la musique cesserait pour lui d’être
belle
. Le beau ne tiendrait ainsi à la vie que par un l
r vraiment de musique, la musique cesserait pour lui d’être belle. Le
beau
ne tiendrait ainsi à la vie que par un lien léger
tions de paysage. Ce n’est pas seulement la lumière du soleil qui est
belle
, c’est aussi sa vivifiante chaleur, qui n’est d’a
à soutenir que les sculpteurs aveugles n’avaient pas le sentiment du
beau
en touchant de leurs mains les statues13. Si la c
ntellectuel : elle n’en existe pas moins. — « A-t-on jamais dit : une
belle
odeur ? » demande V. Cousin. — Si on ne l’a pas d
ns14. Les sensations auxquelles s’applique le plus exactement le mot
beau
sont celles de la vue : Descartes définissait mêm
ent le mot beau sont celles de la vue : Descartes définissait même le
beau
ce qui est agréable aux yeux. Mais les poètes son
ens inférieurs, où la vie est plus profonde et plus intense. Les mots
beau
, joli, gracieux, tous ceux qui expriment l’idée d
t ; c’est un sens trop indifférent. En général, dire qu’une chose est
belle
, c’est la qualifier encore superficiellement ; po
ier, il faut chercher des termes moins objectifs et moins froids. Une
belle
voix touche moins qu’une voix douce, suave, chaud
imple affaire de degré, et il ne faut pas demander des définitions du
beau
trop étroites, contraires par cela même à la loi
loi de continuité qui régit la nature. Il faut dire aux adorateurs du
beau
ce que Diderot disait aux religions exclusives :
out dans ce timbre de la sensation que, selon nous, il faut placer le
beau
. Chapitre VII. Théorie générale du beau. — L’é
on nous, il faut placer le beau. Chapitre VII. Théorie générale du
beau
. — L’émotion artistique et la couleur dans les ar
leur dans les arts Le résultat auquel nous arrivons, c’est que le
beau
est renfermé en germe dans l’agréable, comme d’ai
e non entravée, c’est là aussi qu’on peut trouver le vrai principe du
beau
. Vivre d’une vie pleine et forte est déjà esthéti
actère esthétique n’est pas toujours immédiate ; le jugement Ceci est
beau
, doit en moyenne demander plus de temps que le ju
tion des expériences chez l’individu ou chez la race19. En somme, le
beau
, croyons-nous, peut se définir : une perception o
complète solidarité qui fait la vie : l’agréable est le fond même du
beau
. Il résulte de ce qui précède qu’en fait d’émotio
tentir jusqu’au fond même de l’être, ne mériterait vraiment le nom de
beau
. La théorie qui tend à identifier le plaisir du b
aiment le nom de beau. La théorie qui tend à identifier le plaisir du
beau
et le plaisir du jeu, malgré les éléments vrais q
elle ou telle bataille. Le véritable artiste se reconnaît à ce que le
beau
le touche, l’ébranle aussi profondément, plus peu
s. Résumons les principales. Selon M. Spencer et son école, l’idée du
beau
exclut : 1º ce qui est nécessaire à la vie ; 2º c
ercice, au simple jeu de notre activité. Selon nous, au contraire, le
beau
, se ramenant en somme à la pleine conscience de l
’est là ce qui fait la beauté élémentaire des sensations. De même, le
beau
, loin d’exclure ce qui est utile, présuppose l’id
r atteindre un but. De là résulte la beauté des mouvements. Pour être
beau
, un ensemble de mouvements a besoin qu’on lui rec
sion de la vie, ensuite d’une vie intelligente et consciente Enfin le
beau
, loin d’exclure l’idée du désirable, s’identifie
n d’exclure l’idée du désirable, s’identifie au fond avec cette idée.
Beau
et bon ne font qu’un, et cette unité, visible dan
, se laisse pressentir dans les mouvements ou dans les sensations. Le
beau
, au lieu de rester quelque chose d’extérieur à l’
e proposer une fin analogue. Puisque, croyons-nous, rien ne sépare le
beau
et l’agréable qu’une simple différence de degré e
it donc, comme terme idéal du progrès, un jour où tout plaisir serait
beau
, où toute action agréable serait artistique. Nous
puisse se propager et se multiplier ; dans l’animal, l’agréable et le
beau
ne se distinguent pas. Si l’homme introduit ensui
cquérir cette infinie variété que nous sommes habitués d’attribuer au
beau
. D’autre part, les plaisirs intellectuels eux-mêm
n cet individu. Alors se réalisera de nouveau l’identité primitive du
beau
et de l’agréable, mais ce sera l’agréable qui ren
e sera l’agréable qui rentrera et disparaîtra pour ainsi dire dans le
beau
. L’art ne fera plus qu’un avec l’existence ; nous
sa revanche ; « un jour la science, proclamée la meilleure et la plus
belle
, régnera en souveraine ». — « Il viendra un temps
eté de la forme, pour la proportion harmonieuse des membres, pour les
belles
nudités un amour poussé jusqu’à l’adoration ; la
out semble montrer d’ailleurs que la préoccupation trop exclusive des
belles
formes, et aussi des ornements, des parures, est
s l’expression et le mouvement. Pour un moderne, ce qu’il y a de plus
beau
dans l’homme, c’est encore le visage. Or le visag
des yeux, l’infini des pensées ». Le corps fût-il moins fort et moins
beau
que celui des athlètes de Polyclète ou des géants
es comme on en rencontre dans les symphonies de Beethoven et dans les
belles
pages de Wagner. Quoi qu’il en soit, la musique e
an, au dépérissement de la poésie elle-même. M. Taine, de son côté, a
beau
nous dire que les langues anciennes et méridional
jouissances de l’art et devenant aujourd’hui les véritables juges du
beau
, l’art même ne tendra-t-il pas à s’abaisser pour
baisser pour se mettre au niveau de la foule ? On ne vulgarise pas le
beau
. L’art, selon M. Renan, ne pouvant rester le part
es plus raffinées comme Le Misanthrope ; mais n’était-ce pas déjà une
belle
chose que de voir les habitants de Pézenas écoute
s cesser d’être encore accessible à ce que contenaient de grand ou de
beau
ses précédentes émotions. Or, c’est ce qui arrive
plus charmante, sous sa forme ailée. De même, un moulin à vent n’est
beau
qu’en mouvement et dans l’apparence de la vie : a
ue. La machine qui ressemblera le mieux à un être vivant sera la plus
belle
. Aussi la question de savoir si les progrès de l’
plutôt à la nature de l’espace qu’à la faute de l’industrie : la plus
belle
statue a encore besoin d’un socle, et il faut ten
is ce sont ces équivoques qui font le prix de la vie. La nature n’est
belle
que voilée, et il faut peut-être se représenter l
r l’art, comme l’amour même, avec un bandeau sur les yeux. Lorsque le
beau
nous aura révélé son nom, son histoire et tous se
let ne fait que poser un problème insoluble pour la science ; une des
belles
pièces des Contemplations sur le sort de notre gl
ce mystère qui suffira toujours à entretenir dans l’art, au-dessus du
beau
pur et simple, le sentiment du sublime. L’obscuri
r exemple, que cette justice chantée par Sophocle dans un de ses plus
beaux
vers, cette justice « qui s’étend aussi loin que
pût arriver par une voie régulière et méthodique. Si, par exemple, le
beau
était réalisé quelque part, ou si seulement c’éta
igé de marquer : c’est qu’il a besoin de découvrir son objet même, le
beau
, au lieu d’avoir simplement à analyser, à décompo
composer cet objet par le raisonnement. De ce qu’une œuvre donnée est
belle
, par exemple une tragédie de Racine, on ne peut j
ure qu’une autre œuvre, construite d’après une méthode analogue, sera
belle
, par exemple une tragédie de Voltaire : la premiè
ntérieure » dont parle Carlyle, insight , qui pressent le vrai ou le
beau
avant d’en avoir la parfaite connaissance. Entend
dhomme, ce poète malheureusement inégal, développe lui aussi dans ses
belles
pièces, comme les Chaînes, une conception origina
et de la pensée : « Le mirage du désert, a écrit M. Ruskin, est plus
beau
que ses sables. » Mais ce qui nous paraît infinim
oyage au déclin du mercure (le baromètre), c’est d’avoir parlé des «
beaux
yeux de la vérité » dont le savant suit l’« amorc
semble qu’il n’y ait qu’à le toucher pour en tirer une mélodie. Cette
belle
résonance du vers, si puissante sur l’âme des anc
s pour rendre la surabondance et la mobilité de la pensée moderne. Un
beau
vers, un beau poème paraissait aux anciens et aux
la surabondance et la mobilité de la pensée moderne. Un beau vers, un
beau
poème paraissait aux anciens et aux classiques je
qu’exige la poésie. Les vers avaient leur dieu, et il semblait qu’un
beau
vers fût l’incarnation même d’Apollon. Encore de
l’inspiration, il faut du courage pour écrire en vers, « Trouver six
beaux
vers ! s’écrie spirituellement M. Taine (encore u
nce où les soldats tout seuls ont gagné la bataille. Mais trouver six
beaux
vers ! » Dès aujourd’hui, la prose est la langue
ant la dose d’attention requise pour saisir chaque syllabe36 ». — Les
beaux
vers sont souvent plus difficiles à comprendre qu
ossature et comme le squelette de toute construction mélodique ; on a
beau
changer les notes d’un thème, si l’on conserve in
s essayent de formuler les règles de leur art, et existe-t-il un seul
beau
vers de V. Hugo qui échappe aux lois du vers préc
n même temps il a introduit l’enjambement et l’a fait « patauger » au
beau
milieu du vers, « comme le sanglier dans l’herbe
pes, avec la césure après la cinquième ou après la sixième syllabe :
Belle
dont les yeux — doucement m’ont tué (Ronsard.) E
justifiable : Le chant de l’orgie — avec des cris au loin proclame Le
beau
Lysios, — le Dieu vermeil comme une flamme. (De B
me permettait de supputer mentalement la longueur du travail. « Quels
beaux
vers ! ils sont si cherchés ! » Par malheur, ce g
ais et sincères, ils se trouvent réduits à l’impuissance ; on voit de
beaux
talents pleins d’espérance s’épuiser, se tarir, e
contradiction avec les paroles précédemment citées par nous, qu’« un
beau
vers qui ne signifie rien est supérieur à un vers
qu’« un beau vers qui ne signifie rien est supérieur à un vers moins
beau
qui signifie quelque chose ». Si on prend au séri
e poétique, il ne reste plus qu’à disposer en vers à rimes riches les
belles
sonorités empruntées à la langue turque du Bourge
ne demande qu’à s’exprimer, à devenir sensible pour l’oreille. Cette
belle
jeune fille de la légende dont chaque parole fais
lui-même de quelle source lui vient l’idée maîtresse de sa théorie du
beau
: « Il y a plusieurs années, dit-il, je rencontra
l a tenté d’expliquer par la « sélection sexuelle », où le plaisir du
beau
a un si grand rôle, le développement de nos sens
le désir a été un facteur essentiel dans l’évolution du sentiment du
beau
(Mind, oct. 1880) ; pour nous, nous croyons que c
urs. Pourquoi établir aujourd’hui une opposition si tranchée entre le
beau
, l’utile et l’agréable, lorsqu’on reconnaît qu’il
un caractère ; ils ont la bosse partout. À ce point de vue, il y a un
beau
bossu pour le sculpteur, comme il y a un beau cas
point de vue, il y a un beau bossu pour le sculpteur, comme il y a un
beau
cas de bosse pour le naturaliste qui admire la co
caractères. Cette beauté-là n’est, bien entendu, qu’une condition du
beau
plastique, mais elle est fort estimée des artiste
ra plutôt l’idée du grandiose, du vigoureux, du sublime, que celle du
beau
proprement dit. La position verticale a quelque c
ssineras alors l’os qui est placé entre les deux hanches, il est très
beau
. » 22. Rappelons brièvement quels sont, selon l
uche soit sous ma tête, et que sa main droite m’embrasse !… Que tu es
belle
, au milieu des délices ! Ta taille ressemble au p
rise de l’oreille. Et les coups furieux pleuvent ; son agonie... Ce
beau
vers est d’autant plus irréprochable que, malgré
eprésente composant ainsi un madrigal : « Qui vit jamais rien de si
beau
... (Il me faudra choisir pour la rime flambeau) «
de si beau... (Il me faudra choisir pour la rime flambeau) « Que les
beaux
yeux de ma comtesse... (Je voudrais bien aussi m
it pas contenté à moins de prophétesse. « Qui vit jamais rien de si
beau
« Que les beaux yeux de ma comtesse ? « Je ne cro
à moins de prophétesse. « Qui vit jamais rien de si beau « Que les
beaux
yeux de ma comtesse ? « Je ne crois point qu’une
cateurs. Mais ne serait-il pas toujours aussi difficile d’en faire de
beaux
? Les poètes se plaisent parfois à se donner eux-
cherche jamais ; c’est elle qui « le prend au collet ». On a toujours
beau
jeu à comparer Boileau avec V. Hugo ; n’est-ce pa
e ou vous repousse. Supposez l’Antinoüs devant vous : Ses traits sont
beaux
et réguliers. Ses joues larges et pleines annonce
vais m’occuper seulement de la tête. Conservez tous les traits de ce
beau
visage comme ils sont, relevez seulement un des c
lèvres vermeilles bien bordées, une bouche entrouverte et riante, de
belles
dents blanches, une démarche libre, le regard ass
nches, une démarche libre, le regard assuré, une gorge découverte, de
belles
grandes joues larges, un nez retroussé me faisaie
nt, de l’image du vice, ou de l’image de la vertu, quelle est la plus
belle
? Belle demande ! aurais-je répondu ; c’est celle
’image du vice, ou de l’image de la vertu, quelle est la plus belle ?
Belle
demande ! aurais-je répondu ; c’est celle-ci. Pou
ce, moins encore avec l’expression. Que votre tête soit d’abord d’un
beau
caractère. Les passions se peignent plus facileme
d’un beau caractère. Les passions se peignent plus facilement sur un
beau
visage. Quand elles sont extrêmes, elles n’en dev
es n’en deviennent que plus terribles. Les Euménides des Anciens sont
belles
, et n’en sont que plus effrayantes. C’est quand o
lis de l’un et de l’autre côté : vous êtes tout à fait pittoresque et
beau
. On vous annonce M. le marquis de Castries ; et v
e quand il avait conçu l’image orthodoxe. Le poète avait consacré les
beaux
pieds de Thétis, et ces pieds étaient de foi ; la
vait été la mère du plaisir ; ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses
beaux
yeux, ses beaux tétons, ses belles fesses qui eus
du plaisir ; ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses
beaux
tétons, ses belles fesses qui eussent attiré l’Es
ien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses beaux tétons, ses
belles
fesses qui eussent attiré l’Esprit Saint sur elle
ns le livre de son histoire ; si l’ange Gabriel y était vanté par ses
belles
épaules ; si la Magdelaine avait eu quelque avent
ller coucher avec la mère de votre dieu. Il faut avouer aussi que ces
belles
et grandes indolentes-là ne promettent pas beauco
is demandé pourquoi les temples ouverts et isolés des Anciens sont si
beaux
et font un si grand effet. C’est qu’on en décorai
u lieu de la scène. Ce serait ici le moment de traiter du choix de la
belle
nature. Mais il suffit de savoir que tous les cor
e tous les corps et tous les aspects d’un corps ne sont pas également
beaux
: voilà pour les formes. Que tous les visages ne
oyen sur l’ épidémie des ardents ; et il est certain que ce sont deux
beaux
tableaux ; deux grandes machines. Je vais décrire
grande aube blanche, qui tombe en plis paralelles et droits, est très
belle
. Si elle montre moins le nu qu’on ne désireroit,
bras tendus vers le saint, est fortement coloriée ; la touche en est
belle
, et sa vigueur renvoye le saint à une grande dist
nce. La figure d’homme agenouillé derrière cette femme n’est ni moins
belle
, ni moins vigoureuse, ce qui l’amène bien en deva
ui manque à l’un de ces artistes, l’autre les a. Il règne ici la plus
belle
harmonie de couleur, une paix, un silence qui cha
actères des deux hommes. Vien est large, sage comme le dominiquin. De
belles
têtes, un dessein correct, de beaux piés, de bell
ge, sage comme le dominiquin. De belles têtes, un dessein correct, de
beaux
piés, de belles mains, des draperies bien jetées,
le dominiquin. De belles têtes, un dessein correct, de beaux piés, de
belles
mains, des draperies bien jetées, des expressions
recherché soit dans les détails soit dans l’ordonnance. C’est le plus
beau
repos. Plus on le regarde, plus on se plaît à le
niquin et de Le Sueur. Le grouppe de femmes qui est à gauche est très
beau
. Tous les caractères de têtes paroissent avoir ét
parties qui caractérisent un grand faiseur. Rien n’y est négligé. Un
beau
fond. C’est pour les jeunes gens une source de bo
iés de la religion pour aller couronner le saint, on ne scauroit plus
beau
. Il est d’une légèreté, d’une grâce, d’une élégan
elui de la prédication qu’il pousse en devant. D’ailleurs sa tête est
belle
. Il est bien drappé. Ses membres sont bien cadenc
es tableaux de Doyen et de Vien sont exposés. Celui de Vien a le plus
bel
effet. Celui de Doyen paroit un peu noir ; et je
leur conserver la vénération des peuples. Aujourdhuy, ce n’est pas la
belle
vierge des carmes déchaux qui fait des miracles ;
e bien singulière que le dieu qui fait des prodiges, n’est jamais une
belle
chose, l’ouvrage d’un habile homme ; mais toujour
en seroit de même à l’église, le jour de pâques ; à la promenade, une
belle
soirée d’été ; au spectacle, un jour de première
antiques ; pourquoi en avoir fait une d’imagination qui n’est pas si
belle
et qui, sans l’inscription, rendroit le sujet ini
l’or ? Ce vieillard n’est-il pas bien drappé ? Sa tête n’est-elle pas
belle
? Celle des soldats interposés, mieux encore ? Ce
t dans l’ordre… eh bien, gens de l’académie, c’est donc pour vous une
belle
chose que ce tableau ?… très belle ; et pour vous
académie, c’est donc pour vous une belle chose que ce tableau ?… très
belle
; et pour vous ?… pour moi, ce n’est rien. C’est
posez, mon ami, devant ce tableau un artiste, et un homme de goût. Le
beau
tableau, dira le peintre ! La pauvre chose, dira
technique et qui ne s’interroge pas sur le reste, peut être content…
belle
tête, belle pâte, beau dessein… bureau soutenu pa
t qui ne s’interroge pas sur le reste, peut être content… belle tête,
belle
pâte, beau dessein… bureau soutenu par un chérubi
nterroge pas sur le reste, peut être content… belle tête, belle pâte,
beau
dessein… bureau soutenu par un chérubin de bronze
ittérateur aura donc raison de dire la pauvre chose ; et l’artiste la
belle
chose que ce tableau ! Et ils auront donc raison
nt et possédaient des fragments de ce poëme. Ils ne sont pas les plus
beaux
, mais ils sont les plus mémorables de ces chants.
nnal après lui, tenant sa lance marquée de sang : le sein de neige du
beau
Crugal s’enfle et palpite : le fils de Favi a déj
, et qu’elles portent la mort parmi les nations. Morna ! toi, la plus
belle
des filles, ton sommeil est paisible dans le creu
de Tura, et adressa ces paroles à l’aimable Morna : « Morna, la plus
belle
des femmes, aimable fille de Cormac, pourquoi te
colonnes d’albâtre du palais de Fingal. « — D’où viens-tu, répond la
belle
; d’où viens-tu, Ducomar, le plus sombre des homm
yeux pleins de larmes. Il est donc tombé sur la colline, ce jeune et
beau
guerrier ! Il était toujours le premier à la tête
sein du guerrier : Ducomar en tourne la pointe sur elle et perce son
beau
sein. Elle tombe, et les boucles de sa belle chev
nte sur elle et perce son beau sein. Elle tombe, et les boucles de sa
belle
chevelure sont éparses sur la terre : son sang so
les arbres. « Pleure sur tes rochers, ô fille d’Inistore ! Fille plus
belle
que l’Esprit des collines, lorsque, sur un rayon
du soleil, il traverse les plaines silencieuses de Morven ; penche ta
belle
tête sur les flots. Il est tombé, ton jeune amant
nation ennemie. Caïrbar, le premier des mortels, et Grudar, jeune et
beau
guerrier, s’y trouvèrent ; ils avaient longtemps
Caïrbar vint aux vallons retentissants de Tura, où Brassolis, la plus
belle
de ses sœurs, triste et seule, soupirait des chan
ncore désespéré de son retour. Sa robe entr’ouverte laissait voir son
beau
sein, comme on voit la lune sortir à demi des nua
es. Ô barde ! prends ta harpe pour célébrer mes amours : chante cette
belle
solitaire, cet astre de Dunscar ; accompagne de t
ssée dans l’île des Brouillards : épouse du fils de Semo, lèves-tu ta
belle
tête au haut du rocher, pour découvrir les vaisse
À cette préférence, la Deugala s’alluma. « — Fils de Daman, dit cette
belle
, Cuchullin afflige mon âme. Je veux être témoin d
chullin, ou perce mon sein. « — Deugala, répondit le jeune homme à la
belle
chevelure, comment pourrais-je donner la mort au
unesse étaient sur son visage : son bras était la mort des héros. Une
belle
fut l’objet de son amour : elle était belle, la f
it la mort des héros. Une belle fut l’objet de son amour : elle était
belle
, la fille du puissant Comlo ; elle paraissait au
emble, et le bonheur était dans leurs entretiens secrets ; mais cette
belle
fut aimée du féroce Grumal. Cet ennemi de l’infor
n que la mer environne. Dis à Fingal, dis à ce roi du désert, le plus
beau
de tous les guerriers, que je lui donne ma fille,
s guerriers, que je lui donne ma fille, ma fille, la plus aimable des
belles
. Son sein a la blancheur de la neige, ses bras, c
sse. Les bardes chantent les combats des guerriers ou les charmes des
belles
. Le barde de Fingal, Ullin, cette voix mélodieuse
ille du roi des Neiges et la gloire de l’illustre héros de Morven. La
belle
Agandecca entendit ses accents ; elle quitta la r
s du Gormal. Ce fut alors que la fille de Starno vint le trouver, ses
beaux
yeux pleins de larmes, et, avec les accents de l’
nt… Fingal emporte et dépose dans son vaisseau le corps inanimé de la
belle
Agandecca. Sa tombe s’élève sur le sommet d’Arven
; car ils sont terribles dans le combat, les amis des morts ! » « Le
beau
Ryno vola comme l’éclair ; le noir Fillan, comme
les éclairs de mon épée. « Oscar, j’étais jeune comme toi lorsque la
belle
Fainasollis s’offrit à moi, ce rayon du soleil, c
les vents de l’Océan. Bientôt il s’approche, et nous aperçûmes cette
belle
. Son beau sein était agité et gonflé de soupirs.
de l’Océan. Bientôt il s’approche, et nous aperçûmes cette belle. Son
beau
sein était agité et gonflé de soupirs. Le vent jo
s’épanouit de joie. » « Je vis des larmes couler sur les joues de la
belle
. Je m’attendris sur son sort. « Bientôt, telle qu
r ma fête dans mon palais. Ma demeure est l’asile des étrangers. » La
belle
était tremblante à mes côtés : il décoche un trai
décoche un trait, elle tombe. « Ta main est sûre, Borbar ; mais cette
belle
était un faible ennemi. » Nous combattîmes, et ce
r tomba sur mes coups. Nous plaçâmes sous deux tombes de pierre cette
belle
infortunée et son cruel amant. « Tel je fus dans
s des mâts et des voiles de Loclin, viens me visiter dans mes songes.
Belle
qui me fus si chère, viens réjouir mon âme du dou
te comme l’arc pluvieux qui couronne la colline de Lena ? C’est cette
belle
dont la voix inspire l’amour ; c’est l’aimable fi
oreille à mes chants, plus d’une fois je vis couler les larmes de tes
beaux
yeux. Viens-tu pour être témoin de nos combats, o
t écoulées dans les batailles, et la douleur assiège ma vieillesse. «
Belle
Malvina, je n’étais pas, comme aujourd’hui, aveug
chagrins ; je n’étais pas ainsi triste et dans l’abandon, lorsque la
belle
Evirallina m’aimait, Evirallina aux cheveux noirs
s d’Erin ; mais sois heureux, ô toi, fils de Fingal : heureuse est la
belle
qui t’est réservée ! Eussé-je douze beautés qui m
e enfant de la renommée. » À ces mots, il ouvrit la salle où était la
belle
Evirallina : à sa vue, la joie fit palpiter nos c
s tout l’éclat de sa beauté, et roulant dans ses pleurs l’azur de ses
beaux
yeux, elle m’apparut sur son nuage, et d’une voix
âme dans le silence de la nuit et du repos. « Fillan, Oscar, et toi,
beau
Ryno à la lance redoutable, marchez au combat ave
Morven, et cède-moi ta gloire. Si je péris ici, souviens-toi de cette
belle
solitaire, objet de mon amour, de la fille de Tos
ts, jusqu’à ce que la trace de mes pas s’efface sur la terre… Et toi,
belle
et tendre Bragela pleure la perte de ma renommée
ta lance a données. Souvent Bragela, faisant éclater la joie dans ses
beaux
yeux bleus, alla au-devant de son héros lorsqu’il
res ; mais tes vœux, Orla, seront remplis. J’élèverai ta tombe, et ta
belle
épouse pleurera sur ton épée. » « Tous deux comba
mp de bataille ; ton père ne dirigera plus ton javelot : toi, le plus
beau
de mes enfants, mes yeux ne te voient plus, adieu
Ossian lui-même, n’est ni moins original, ni moins lugubre, ni moins
beau
. Parcourons-en encore les principaux passages. La
ta noduœ A M. DE LURDE. Sur un front de quinze ans la chevelure est
belle
, Elle est de l’arbre en fleur la grâce naturelle,
illage aucun nid n’est jaloux252. Or, puisque c’est l’attrait dans la
belle
jeunesse Que ce luxe ondoyant que le zéphir cares
us cerna dans la ville : C’est le lot trop fréquent de ces climats si
beaux
; On y rachète Éden par les humains fléaux. Le bl
r me dit d’un air joyeux : « Monsieur, la bonne affaire ! (et sur les
beaux
cheveux D’une enfant là présente et sur sa brune
je à cette mère empressée à conclure, Vous venez vendre ainsi la plus
belle
parure De votre enfant ; c’est mal. Le gain vous
re et moins mentir encor. Non, rien de tout cela, sinon qu’elle était
belle
, Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèl
oins mentir encor. Non, rien de tout cela, sinon qu’elle était belle,
Belle
enfant comme on l’est sous ce climat fidèle, Comm
, Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèle, Comme l’est tout
beau
fruit et tout rameau vermeil Prêt à demain éclore
en danger Éveilla dans son âme une aurore naissante : Elle se comprit
belle
, et fut reconnaissante. Pour le mieux témoigner,
renaît pure et nouvelle : Sur un front de quinze ans la chevelure est
belle
. » 15 avril 1843. FIN 252. Apulée l’a dit : «
de ralliement pour toutes les oppositions, intelligentes ou non ; ces
beaux
temps sont passés. M. Delacroix restera toujours
es trois. 3° Une sibylle qui montre le rameau d’or C’est encore d’une
belle
et originale couleur. — La tête rappelle un peu l
. Horace Vernet Cette peinture africaine est plus froide qu’une
belle
journée d’hiver. — Tout y est d’une blancheur et
son petit mot pour rire — que l’auteur n’y prenne pas garde. — Il est
beau
d’avoir un succès à la Saint-Symphorien. Il y a d
de la peinture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux être
belle
, et belle comme je l’entends, et je sais que je n
nture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux être belle, et
belle
comme je l’entends, et je sais que je ne manquera
la fois — dans son aspect le plus subit et le plus inattendu. Le plus
beau
de tous est sans contredit le dernier — le Samson
s curieux derrière les barreaux d’une ouverture — la chose était déjà
belle
et assez belle. M. Decamps a donc fait une magnif
ère les barreaux d’une ouverture — la chose était déjà belle et assez
belle
. M. Decamps a donc fait une magnifique illustrati
t, à cause même des intentions nouvelles qui y brillent, une des plus
belles
surprises que nous ait faites cet artiste prodigi
celle de M. Delaroche. — Il faut que la volonté soit une faculté bien
belle
et toujours bien fructueuse, pour qu’elle suffise
qu’un millimètre ou qu’un milligramme de n’importe quoi pour être un
beau
génie. Granet a exposé Un Chapitre de l’ord
un talent très-roué et très-décoratif. Achille Devéria Voilà un
beau
nom, voilà un noble et vrai artiste à notre sens.
r de cette ruine. C’est bien, cela prouve que ces messieurs aiment le
beau
consciencieusement ; cela fait honneur à leur cœu
us voyons dans cette œuvre toutes sortes d’excellentes choses ; — une
belle
couleur, la recherche sincère de la vérité, et la
d’audacieux, et leur faire comprendre que l’allégorie est un des plus
beaux
genres de l’art ? Cette énorme composition est d
trouvons même la recherche de tons nouveaux ; de quelques-unes de ces
belles
femmes qui figurent les diverses nations, les att
innombrable de dessins et de gravures. — La composition est du reste
belle
et habile, et a quelques-unes des qualités tradit
si ce n’est amoureux. — Ces dessins nous ont attiré parce qu’ils sont
beaux
, nous plaisent parce qu’ils sont beaux ; — mais a
s ont attiré parce qu’ils sont beaux, nous plaisent parce qu’ils sont
beaux
; — mais au total, devant un si beau déploiement
nous plaisent parce qu’ils sont beaux ; — mais au total, devant un si
beau
déploiement des forces de l’esprit, nous regretto
eux. — Le dessin n’est pas très-original ; mais ses femmes sont d’une
belle
forme, grasse, résistante et solide. Laviron
r le reste. Mais nous n’avons pu y réussir. C’est certainement là une
belle
peinture. — Outre que le modèle est très-beau et
s’est fourvoyé dans la peinture sérieuse. Mlle Eugénie Gautier
Beau
coloris, — dessin ferme et élégant. — Cette femme
tite galerie, à une très-mauvaise place, un portrait de femme du plus
bel
effet. Il est difficile à trouver, et vraiment c’
ceau est petit, M. Flandrin l’a parfaitement réussi. Le modelé en est
beau
, et cette peinture a le mérite, rare chez ces mes
celle de Louis-Philippe. — La fatigue et le travail y ont imprimé de
belles
rides, que l’artiste ne connaît pas. — Nous regre
les de l’année passée. De la Foulhouze a peint un parc plein de
belles
dames et d’élégants messieurs, au temps jadis. C’
face, la tête de profil — fond de décoration romaine. L’attitude est
belle
et bien choisie. En somme, cela est bien fait. Ma
peintre — aussi est-ce plus facile à comprendre. — Le soir est d’une
belle
couleur. Paul Huet Un vieux château sur de
’il est excellent dans les deux genres. Troyon fait toujours de
beaux
et de verdoyants paysages, les fait en coloriste
Kiörboe Des tableaux de chasse, — à la bonne heure ! Voilà qui est
beau
, voilà qui est de la peinture et de la vraie pein
la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la couleur en est
belle
. — Ces tableaux ont une grande tournure commune a
ont nous venons de parler. Maréchal La Grappe est sans doute un
beau
pastel, et d’une bonne couleur ; mais nous reproc
i fasse vraiment des portraits. — Celui-ci est sans contredit le plus
beau
qu’il ait fait, sans en excepter le Cherubini. —
is quoi ! n’ira-t-on jamais plus loin ? Ce jeune artiste a déjà eu de
beaux
salons — sa statue est évidemment destinée à un s
anches et de ses jambes. Garraud avait fait autrefois une assez
belle
bacchante dont on a gardé le souvenir — c’était d
et leur fait une espèce de panier avec ses deux bras. — La femme est
belle
, les enfants jolis — c’est surtout la composition
mberworth La Lesbie de Catulle pleurant sur le moineau C’est de la
belle
et bonne sculpture. — De belles lignes, de belles
le pleurant sur le moineau C’est de la belle et bonne sculpture. — De
belles
lignes, de belles draperies, — c’est un peu trop
moineau C’est de la belle et bonne sculpture. — De belles lignes, de
belles
draperies, — c’est un peu trop de l’antique, dont
e joie singulière de célébrer l’avénement du neuf ! 1. Citons une
belle
et honorable exception, M. Delécluze, dont nous n
tes. Là, tandis que les uns perdaient autour d’un tapis verd les plus
belles
heures du jour, les plus belles journées, leur ar
aient autour d’un tapis verd les plus belles heures du jour, les plus
belles
journées, leur argent et leur gaieté, que d’autre
é, leurs poumons, leur estomac et leur raison pour introduire le plus
bel
ordre possible dans toutes les branches de l’admi
e ses deux élèves, de mon bâton et de mes tablettes, visiter les plus
beaux
sites du monde. Mon projet est de vous les décrir
s aient le mouvement et la magie de celui que nous voyons. -vous avez
beau
dire Vernet, Vernet, je ne quitterai point la nat
ice, si j’avais à m’émerveiller, c’est que son œuvre ne soit pas plus
belle
et plus parfaite encore. C’est tout le contraire,
— Oui. — Avez-vous jamais rencontré dans la nature des figures aussi
belles
, aussi parfaites que celles-là ? — Non, je l’avou
eaux tels que ceux de Raphaël, ces tableaux continueraient-ils d’être
beaux
? — Non. — Et la machine, lorsqu’elle serait comm
— Et la machine, lorsqu’elle serait commune, elle ne serait pas plus
belle
que les tableaux. — Mais, d’après vos principes,
ient de modèles, et dites-moi ce que deviendrait votre admiration. Ce
bel
ordre qui vous enchante dans l’univers ne peut êt
’un et c’est celui que vous habitez ; vous le trouvez alternativement
beau
ou laid, selon que vous coexistez avec lui d’une
re agréable ou pénible ; il serait tout autre, qu’il serait également
beau
ou laid pour ceux qui coexisteraient d’une manièr
uvre de nature en une production de l’art, je m’écriai : que cela est
beau
, grand, varié, noble, sage, harmonieux, vigoureus
le ce lointain ! Que ces roches sont majestueuses ! Que ces eaux sont
belles
et vraies ! Comment l’artiste en a-t-il obscurci
rcez souvent à ces substitutions, vous aurez de la peine à trouver de
beaux
tableaux. — Cela se peut, mais convenez qu’après
rnoyer la tête et nous expose à mourir glacés. La nature est bonne et
belle
quand elle nous favorise, elle est laide et mécha
ser. M’adressant à mon conducteur, voilà, lui dis-je, encore un assez
beau
coup d’œil. -est-ce que vous ne reconnaissez pas
e notre première sortie ou promenade. J’étais las, mais j’avais vu de
belles
choses, respiré l’air le plus pur, et fait un exe
, nos artistes n’y entendent rien, puisque le spectacle de leurs plus
belles
productions ne m’a jamais fait éprouver le délire
es eaux qui rafraîchissent cette péninsule, en baignant sa rive, sont
belles
! Ami Vernet, prends tes crayons, et dépêche-toi
heureuse peut-être. Plus ta copie sera fidelle, plus ton tableau sera
beau
. Je me trompe. Tu donneras à ces femmes un peu pl
rche et qu’elle seule peut m’inspirer. Que fait le propriétaire de ce
beau
lieu ? Il dort. Je vous appellais, j’appellais mo
évotion rapporte tout à eux, je songe sans cesse à leur bonheur ; une
belle
ligne me frappe-t-elle, ils la sauront ; ai-je re
une belle ligne me frappe-t-elle, ils la sauront ; ai-je rencontré un
beau
trait, je me promets de leur en faire part ; ai-j
ur les charmes de la nature ; il avait répété cent fois l’épithète de
beau
, et je remarquais que cet éloge commun s’adressai
ous divers. L’abbé, lui dis-je, cette roche escarpée, vous l’appellez
belle
; la forêt sourcilleuse qui la couvre, vous l’app
appellez belle ; la forêt sourcilleuse qui la couvre, vous l’appellez
belle
; le torrent qui blanchit de son écume le rivage,
cume le rivage, et qui en fait frissonner le gravier, vous l’appellez
beau
; le nom de beau, vous l’accordez, à ce que je vo
t qui en fait frissonner le gravier, vous l’appellez beau ; le nom de
beau
, vous l’accordez, à ce que je vois, à l’homme, à
ent de l’étonnement ou de l’admiration sans faire plaisir ne sont pas
beaux
, et que ceux qui font plaisir sans causer de la s
es sensations composées, et c’est la raison pour laquelle il n’y a de
beaux
que les objets de la vue et de l’ouïe. écartez du
sion n’en passe ni à l’esprit ni au cœur, et elle n’aura plus rien de
beau
. Il y a encore une autre distinction, c’est l’obj
idée un côté vrai et moins affligeant pour l’espèce humaine ? Il est
beau
, il est doux de compatir aux malheureux, il est b
humaine ? Il est beau, il est doux de compatir aux malheureux, il est
beau
, il est doux de se sacrifier pour eux. C’est à le
au contraire, le méchant puni que l’homme de bien souffrant. C’est un
beau
spectacle que celui de la vertu sous les grandes
oit tomber avec joie dans la coulisse, mort d’un coup de poignard. Le
bel
éloge de l’espèce humaine que ce jugement imparti
mots les plus généraux, les plus saints, les plus usités : loi, goût,
beau
, bon, vrai, usages, mœurs, vice, vertu, instinct,
chose, mais non sur la valeur du mot. Il ne sait ce qui est vraiment
beau
ou laid, bon ou mauvais, vrai ou faux, mais il sa
i un chien. Quelle notion précise peut-on avoir du bien et du mal, du
beau
et du laid, du bon et du mauvais, du vrai et du f
s êtres poétiques. Je me rappellais la foule des grands hommes et des
belles
femmes dont la qualité qui les avait distingués d
ure, que tu es grande ! ô nature, que tu es imposante, majestueuse et
belle
! C’est tout ce que je disais au fond de mon âme,
jeune homme veut une femme, le sexe lui suffit ; le vieillard la veut
belle
. Une nation est vieille quand elle a du goût. -et
truire l’harmonie ? Est-ce l’effet total de cette nuit ? Est-ce cette
belle
masse de lumière qui colore les prééminences de c
ges auxquels elle se réunit ? On dit de ce tableau, que c’est le plus
beau
de Vernet, parce que c’est toujours le dernier ou
toujours le dernier ouvrage de ce grand maître qu’on appelle le plus
beau
; mais, encore une fois, il faut le voir. L’effet
e voyez que les rochers et l’esplanade de la gauche, et vous aurez un
beau
tableau. Séparez la partie de la mer et du ciel,
du ciel, d’où la lumière lunaire tombe sur les eaux, et vous aurez un
beau
tableau. Ne considérez sur la toile que le rocher
idérez sur la toile que le rocher de la gauche ; et vous aurez vu une
belle
chose. Contentez-vous de l’esplanade et de ce qui
’homme ne dort vraiment que quand il dort tout entier. Vous voyez une
belle
femme, sa beauté vous frappe ; vous êtes jeune, a
vous dormez, et cet organe indocile s’agite, aussitôt vous revoyez la
belle
femme et vous en jouissez plus voluptueusement pe
premiers mots sont : est-ce vous ? Je crois que les nègres sont moins
beaux
pour les nègres mêmes que les blancs pour les nèg
dit que les nègres sont plus touchés des ténèbres que de l’éclat d’un
beau
jour. Les idées de puissance ont aussi leur subli
ance qui menace émeut plus que celle qui protège. Le taureau est plus
beau
que le bœuf ; le taureau écorné qui mugit, plus b
taureau est plus beau que le bœuf ; le taureau écorné qui mugit, plus
beau
que le taureau qui se promène et qui paît ; le ch
rintemps ne convient point à une scène auguste. La magnificence n’est
belle
que dans le désordre. Entassez des vases précieux
és, renversés, d’étoffes aussi précieuses, l’artiste ne voit là qu’un
beau
groupe, de belles formes. Le philosophe remonte à
’étoffes aussi précieuses, l’artiste ne voit là qu’un beau groupe, de
belles
formes. Le philosophe remonte à un principe plus
dormant, soit en vous réveillant, et vous m’avouerez que le traité du
beau
dans les arts est à faire, après tout ce que j’en
nom d’une ville élégante : Atella, située entre Naples et Capoue, au
beau
milieu des délices romaines. — Poésies fescénienn
emblait, ce dieu Cornus, à Mercure et à Vénus ; on l’eût pris pour un
beau
jeune homme sous les habits d’une jeune femme. So
x-mêmes, le spectacle de ces désordres : Cùm resfuerint in tuto ! Le
beau
remède, en effet, aux fêtes de l’amour et aux cha
Tunc etiam per voluptatem facilius vitia surrepunt. » C’est encore du
beau
et bon Sénèque ; il conclut ainsi qu’il n’y a rie
langue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage y rassemblerait tous les
beaux
préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien,
et vous n’auriez pas perdu à changer de maestro, mais Henri, dans un
bel
accès d’indignation : — Qui ? moi ! s’écria-t-il,
posé sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la comédie. Le
bel
enfant anime de sa passion naissante cet acajou m
à toutes les vieillesses du théâtre, demande quel est l’âge de cette
belle
enfant ? Alors on lui répond qu’elle a seize ans
on me gagnait de voir faire tant de bruit, à propos de cette calme et
belle
enfant. — Et c’est là tout ce que tu diras ? repr
i, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des femmes. Vous avez
beau
crier, une comédie dont Henriette d’Angleterre ac
en ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez
beau
pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il
ns la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette
belle
personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars
ne comédie en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle Mars ; une
belle
personne en sa fleur qui étale de son mieux sa ma
e âme honnête et jeune s’ouvrait facilement aux nobles impressions du
beau
et du bon. Mais je ne vous en veux pas de votre s
hasard, me dit-il, avez-vous vu sortir, des magasins d’Érard, quelque
beau
piano tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile
tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile facteur ? À l’aspect de ce
bel
instrument au repos, ne vous êtes-vous pas pris d
à tous ces avortements, ne vous êtes-vous pas pris à regretter que le
bel
instrument eût en effet quitté les magasins d’Éra
e nouvelle, il ne faudrait pas se trop lamenter sur la destinée de ce
bel
instrument. Mais à quoi bon cette question, et qu
s à l’aspect de cette ingénue, de cette jeune fille riante, et de ces
beaux
yeux qui brillent si doucement, je me mets inévit
oses ? La voilà qui a mis du fard à sa joue ! Qu’a-t-elle fait de ses
belles
épaules si bien cachées, qu’on les devinait à pei
est remplacé par une déclamation savante : ce geste d’enfant par les
belles
révérences. À cette heure, elle étudie même la na
que les chefs-d’œuvre ne portent jamais malheur à personne, et qu’une
belle
jeune fille n’est jamais perdue quand elle a, pou
e plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au théâtre, une
belle
jeune fille innocente, naïve, toute blanche, heur
moins de sa faveur. Il était — après madame de La Vallière — le plus
bel
ornement de ces fêtes brillantes qu’admirait l’Eu
ens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces
belles
comédiennes dont on répète encore les grâces et l
oin : — Mais vous, vous savez la pièce, puisque vous l’avez faite. La
belle
raison ! Et sa femme ajoute : — Pourquoi vous cha
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve
belles
. Ainsi moquons-nous de cette chicane, où ils veul
servé leurs noms, leurs habits, leurs visages ; ils étaient jeunes et
beaux
alors ; ils marchaient à la suite de ce grand hom
nt recherchés par les plus grands seigneurs ; ces comédiennes étaient
belles
et galantes, on les aimait pour leur beauté, pour
ait toute la comédie de leur temps. On venait leur apporter, des plus
beaux
salons, toutes sortes de petits ridicules frais é
cipes, nos procédés, nos résultats. Sous ces trois chefs, le Vrai, le
Beau
, le Bien, nous embrassons la psychologie, placée
e : application des principes exposés aux trois problèmes du vrai, du
beau
et du bien. Il semble assez naturel qu’un sièc
e, dans tous les temps, roule sur les idées fondamentales du vrai, du
beau
et du bien. L’idée du vrai, philosophiquement dév
ique ; l’idée du bien, c’est la morale privée et publique ; l’idée du
beau
, c’est cette science qu’en Allemagne on appelle l
le, que, sans une impression agréable, jamais nous n’aurions conçu le
beau
, et que pourtant le beau n’est pas seulement l’ag
ion agréable, jamais nous n’aurions conçu le beau, et que pourtant le
beau
n’est pas seulement l’agréable ; que, grâce à Die
joug de la nature ; il n’en est qu’une partie plus admirable et plus
belle
. Mais, en même temps que je suis doué d’activité
commun des hommes jusqu’à sa source la plus haute, pour emprunter la
belle
expression de M. Royer-Collard25. Telle est, grâc
la vérité nécessaire, éternelle, infinie ; c’est là pour lui un assez
beau
privilège ; mais il n’est ni le principe qui la s
percevoir sans conclure qu’elle est la source de tout ce qu’il y a de
beau
et de bon ; que dans le monde visible elle produi
es considérations, gardons-nous bien de deux erreurs opposées dont de
beaux
génies n’ont pas toujours su se défendre : ou fai
elle revient au sens commun par un détour plus ou moins long ; elle a
beau
faire effort contre toutes les pentes de la natur
que l’homme est en rapport avec Dieu. Tout ce qu’il y a de grand, de
beau
, d’infini, d’éternel, c’est l’amour seul qui nous
igner toutes les beautés terrestres à qui l’a une fois entrevue77. Le
beau
, le bien absolu est trop éblouissant pour que l’œ
le verrons tout à l’heure, à la contemplation et à la reproduction du
beau
, surtout à la pratique du bien. Deuxième part
ction du beau, surtout à la pratique du bien. Deuxième partie. Du
beau
Sixième leçon. Du beau, dans l’esprit de l’h
pratique du bien. Deuxième partie. Du beau Sixième leçon. Du
beau
, dans l’esprit de l’homme Méthode qui doit pré
’esprit de l’homme Méthode qui doit présider aux recherches sur le
beau
et sur l’art : Ici, comme dans la recherche du vr
sychologie. — Des facultés de l’âme qui concourent à la perception du
beau
. — Les sens ne donnent que l’agréable, la raison
— Les sens ne donnent que l’agréable, la raison seule donne l’idée du
beau
. — Réfutation de l’empirisme, qui confond l’agréa
ée du beau. — Réfutation de l’empirisme, qui confond l’agréable et le
beau
. — Prééminence de la raison. — Du sentiment du be
l’agréable et le beau. — Prééminence de la raison. — Du sentiment du
beau
; différent de la sensation et du désir. — Distin
différent de la sensation et du désir. — Distinction du sentiment du
beau
et de celui du sublime. — De l’imagination. — Inf
llir de la première partie de ce cours. La seconde partie, l’étude du
beau
, nous donnera les mêmes résultats éclairés et agr
introduit, ou plutôt ramené dans la philosophie les recherches sur le
beau
et sur l’art, si familières à Platon et à Aristot
ondillac n’ont pas laissé un chapitre, ni même une seule page, sur le
beau
. Leurs successeurs ont traité la beauté avec le m
était digne de l’école écossaise89 et de Kant90 de faire une place au
beau
dans leur doctrine. Ils l’ont considéré dans l’âm
ils n’ont pas même abordé la difficile question de la reproduction du
beau
par le génie de l’homme. Nous tenterons d’embrass
lir la méthode qui doit présider à ces recherches. On peut étudier le
beau
de deux façons : ou hors de nous, en lui-même et
i notre point de départ, et l’étude de l’état de l’âme en présence du
beau
nous préparera à celle du beau considéré en lui-m
tude de l’état de l’âme en présence du beau nous préparera à celle du
beau
considéré en lui-même et dans ses objets. Interro
circonstances très diverses, nous portons ce jugement : Cet objet est
beau
. Cette affirmation n’est pas toujours explicite.
chez la plupart des hommes, provoquent le plus souvent le jugement du
beau
, ils n’ont pas seuls cet avantage : le domaine de
a sensation, pour être fidèle à elle-même, a dû essayer de réduire le
beau
à l’agréable. Sans doute la beauté est presque to
ou du moins elle ne doit pas les blesser. La plupart de nos idées du
beau
nous viennent par la vue et par l’ouïe, et tous l
à l’âme par le corps. Un objet qui nous fait souffrir, fut-il le plus
beau
du monde, bien rarement nous paraît tel. La beaut
douleur. Mais si une sensation agréable accompagne souvent l’idée du
beau
, il n’en faut pas conclure que l’une soit l’autre
rience atteste que toutes les choses agréables ne nous paraissent pas
belles
, et que, parmi les choses agréables, celles qui l
es choses agréables, celles qui le sont le plus, ne sont pas les plus
belles
, marque assurée que l’agréable n’est pas le beau
sont pas les plus belles, marque assurée que l’agréable n’est pas le
beau
; car si l’un est identique à l’autre, ils ne doi
d’éveiller en nous l’idée de la beauté. A-t-on jamais dit : Voilà une
belle
saveur, voilà une belle odeur ? Cependant on le d
e de la beauté. A-t-on jamais dit : Voilà une belle saveur, voilà une
belle
odeur ? Cependant on le devrait dire, si le beau
e saveur, voilà une belle odeur ? Cependant on le devrait dire, si le
beau
est l’agréable. D’un autre côté, il est certains
nt pas toujours les plus vives qui excitent le plus en nous l’idée du
beau
. Des tableaux d’un coloris médiocre ne nous émeuv
e ? Je dis plus ; non seulement la sensation ne produit pas l’idée du
beau
, mais quelquefois elle l’étouffe. Qu’un artiste s
e chaste et pure de la beauté. L’agréable n’est donc pas la mesure du
beau
, puisque en certains cas il l’efface et le fait o
en certains cas il l’efface et le fait oublier ; il n’est donc pas le
beau
, puisqu’il se trouve, et au plus haut degré, où l
t donc pas le beau, puisqu’il se trouve, et au plus haut degré, où le
beau
n’est pas. Ceci nous conduit au fondement essenti
ci nous conduit au fondement essentiel de la distinction de l’idée du
beau
et de la sensation de l’agréable, à savoir, la di
ne vous est pas seulement agréable, mais lorsque vous jugez qu’il est
beau
? Vous prononcez, par exemple, que cette figure e
est beau ? Vous prononcez, par exemple, que cette figure est noble et
belle
, que ce lever ou ce coucher de soleil est beau, q
e figure est noble et belle, que ce lever ou ce coucher de soleil est
beau
, que le désintéressement et le dévouement sont be
her de soleil est beau, que le désintéressement et le dévouement sont
beaux
, que la vertu est belle ; si l’on vous conteste l
que le désintéressement et le dévouement sont beaux, que la vertu est
belle
; si l’on vous conteste la vérité de ces jugement
poser arbitrairement ; et quand nous disons : Cela est vrai, cela est
beau
, ce n’est plus l’impression particulière et varia
les hommes. Confondez la raison et la sensibilité, réduisez l’idée du
beau
à la sensation de l’agréable, et le goût n’a plus
ession ; mais si cette personne conclut de là que l’Apollon n’est pas
beau
, je la contredis hautement, et je prononce qu’ell
mauvais goût ; mais que signifie cette distinction, si le jugement du
beau
se résout dans une sensation ? Vous me dites que
i sentent comme moi ? Mais le nombre des voix n’est pour rien ici. Le
beau
étant défini ce qui produit sur les sens une impr
humain tout entier, doit être cependant et très légitimement appelée
belle
par celui qui en reçoit une impression agréable,
tions, qui ne puisse plaire à quelqu’un, il n’y aura rien qui ne soit
beau
; ou, pour mieux parler, il n’y aura ni beau ni l
’y aura rien qui ne soit beau ; ou, pour mieux parler, il n’y aura ni
beau
ni laid, et la Vénus Hottentote égalera la Vénus
, c’est de répudier le principe, et de reconnaître que le jugement du
beau
est un jugement absolu, et, comme tel, entièremen
ée d’une beauté supérieure, que Platon appelle excellemment l’Idée du
beau
, et que, d’après lui, tous les hommes d’un goût d
e idée de la beauté absolue enveloppée dans tous nos jugements sur le
beau
, comment cette beauté idéale qu’il nous est impos
ophie qui tire toutes nos idées des sens échoue donc devant l’idée du
beau
. Reste à savoir si on explique mieux cette idée a
l’ont souvent pris pour elle et en ont fait le principe de l’idée du
beau
comme de celle du bien. C’est déjà un progrès, sa
objet. N’est-il pas certain qu’en même temps que vous jugez qu’il est
beau
, vous sentez aussi sa beauté, c’est-à-dire que vo
aversion accompagne le jugement du laid, comme l’amour le jugement du
beau
. Et ce sentiment ne s’éveille pas seulement en pr
ure : tous les objets, quels qu’ils soient, que nous jugeons laids ou
beaux
, ont le pouvoir d’exciter en nous ce sentiment. V
rconstances, transportez-moi devant un admirable édifice ou devant un
beau
paysage, représentez à mon esprit les grandes déc
vous fassiez, toutes les fois que vous faites naître en moi l’idée du
beau
, vous me procurez une jouissance intérieure et ex
d’un sentiment d’amour pour l’objet qui l’a causée. Plus l’objet est
beau
, plus la jouissance qu’il donne à l’âme est vive
a philosophie de la sensation n’explique le sentiment comme l’idée du
beau
qu’en le dénaturant. Elle le confond avec la sens
défaut, et jusqu’à un certain point, une souffrance. Le sentiment du
beau
est sa propre satisfaction à lui-même. Le désir e
i-même. Le désir est enflammé, impétueux, douloureux. Le sentiment du
beau
, libre de tout désir et en même temps de toute cr
aire connaître les troubles de la passion L’artiste n’aperçoit que le
beau
là où l’homme sensuel ne voit que l’attrayant ou
, l’artiste s’évanouit, il ne reste plus que l’homme. Le sentiment du
beau
est si peu le désir que l’un et l’autre s’excluen
ux, le désir de la jouissance s’éveille, mais non pas le sentiment du
beau
. Je suppose qu’au lieu de songer aux plaisirs que
et disposées sur la table et l’ordonnance du festin, le sentiment du
beau
pourra naître en quelque degré : mais assurément
ammer le désir, mais de l’épurer et de l’ennoblir. Plus une femme est
belle
, non pas de cette beauté commune et grossière que
ent en vous des désirs sensuels, vous n’êtes pas faits pour sentir le
beau
. De même, le vrai artiste s’adresse moins aux sen
thousiasme, il a obtenu le dernier triomphe de l’art. Le sentiment du
beau
est donc un sentiment spécial, comme l’idée du be
. Le sentiment du beau est donc un sentiment spécial, comme l’idée du
beau
est une idée simple. Mais ce sentiment, un en lui
sont parfaitement déterminées, et l’ensemble facile à embrasser, une
belle
fleur, une belle statue, un temple antique d’une
t déterminées, et l’ensemble facile à embrasser, une belle fleur, une
belle
statue, un temple antique d’une médiocre grandeur
contraire, un objet aux formes vagues et indéfinies, et qui soit très
beau
pourtant : l’impression que nous éprouvons est sa
son pure, et, même à part le vrai et le faux, au seul point de vue du
beau
, comparez vos impressions. Voilà donc deux sentim
différents ; l’un a été appelé plus particulièrement le sentiment du
beau
, l’autre celui du sublime96. Pour achever l’étude
il faut que quelque autre chose s’y ajoute, à savoir le sentiment du
beau
en tout genre. C’est à ce foyer que s’entretient
biner heureusement ? Il lui fallait en outre le sentiment, l’amour du
beau
, surtout du beau moral ; il lui fallait ce grand
t ? Il lui fallait en outre le sentiment, l’amour du beau, surtout du
beau
moral ; il lui fallait ce grand cœur d’où est sor
e distinctif est d’ébranler fortement l’âme en présence de tout objet
beau
, ou à son seul souvenir, ou même à la seule idée
rencontrer que dans un homme d’imagination. En effet, le sentiment du
beau
peut s’éveiller en chacun de nous devant tout bel
t, le sentiment du beau peut s’éveiller en chacun de nous devant tout
bel
objet ; mais, quand cet objet a disparu, si son i
airement limité dans toutes les théories. Si, après avoir entendu une
belle
œuvre poétique ou musicale, admiré une statue, un
he, qu’il l’appelle. Comprendre et démontrer qu’une chose n’est point
belle
, plaisir médiocre, tâche ingrate ; mais discerner
est point belle, plaisir médiocre, tâche ingrate ; mais discerner une
belle
chose, s’en pénétrer, la mettre en évidence et fa
eur et un honneur. C’est un bonheur de sentir profondément ce qui est
beau
; c’est un honneur de savoir le reconnaître. L’ad
bientôt et l’art et le génie qui l’accompagne. Septième leçon. Du
beau
dans les objets Réfutation de diverses théorie
u dans les objets Réfutation de diverses théories sur la nature du
beau
: que le beau ne peut pas se ramener à ce qui est
ets Réfutation de diverses théories sur la nature du beau : que le
beau
ne peut pas se ramener à ce qui est utile. — Ni à
Ni à la convenance. — Ni à la proportion. — Caractères essentiels du
beau
. — Différentes espères de beautés. Du beau et du
— Caractères essentiels du beau. — Différentes espères de beautés. Du
beau
et du sublime. Beauté physique. Beauté intellectu
e : qu’elle est surtout la beauté morale. — Dieu, premier principe du
beau
. — Théorie de Platon. Nous avons fait connaîtr
rincipe du beau. — Théorie de Platon. Nous avons fait connaître le
beau
en nous-mêmes, dans les facultés qui le perçoiven
dre déterminé par la méthode, à d’autres questions : Qu’est-ce que le
beau
dans les objets ? Qu’est-ce que le beau, pris en
questions : Qu’est-ce que le beau dans les objets ? Qu’est-ce que le
beau
, pris en lui-même ? Quels sont ses caractères et
toire de la philosophie nous offre bien des théories sur la nature du
beau
: nous ne voulons ni les énumérer ni les discuter
les plus importantes97. Il en est une bien grossière qui définit le
beau
ce qui plaît aux sens, ce qui leur procure une im
ffisamment réfutée en faisant voir qu’il est impossible de réduire le
beau
à l’agréable. Un sensualisme un peu plus savant m
lace de l’agréable, c’est-à-dire change la forme du même principe. Le
beau
n’est plus l’objet qui nous procure dans le momen
é n’a rien à voir avec la beauté. Ce qui est utile n’est pas toujours
beau
, ce qui est beau n’est pas toujours utile, et ce
avec la beauté. Ce qui est utile n’est pas toujours beau, ce qui est
beau
n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois
i est beau n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois utile et
beau
est beau par un autre endroit que son utilité. Vo
u n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois utile et beau est
beau
par un autre endroit que son utilité. Voyez un le
de plus utile. Cependant vous n’êtes pas tenté de dire que cela soit
beau
. Avez-vous découvert un vase antique admirablemen
se antique admirablement travaillé ; vous vous écriez que ce vase est
beau
, sans vous aviser de rechercher à quoi il vous se
à quoi il vous servira. Enfin la symétrie et l’ordre sont des choses
belles
, et en même temps ce sont des choses utiles, soit
sage, bien qu’il en ait un. L’utile est donc entièrement différent du
beau
, loin d’en être le fondement. Une théorie célèbre
e fondement. Une théorie célèbre et bien ancienne98 fait consister le
beau
dans la parfaite convenance des moyens relativeme
ans la parfaite convenance des moyens relativement à leur fin. Ici le
beau
n’est plus l’utile, c’est le convenable : ces deu
juge qu’il y a là convenance. Déjà nous nous rapprochons de l’idée du
beau
; car nous ne considérons plus ce qui est utile,
s objets très bien disposés pour leur fin, et que nous n’appelons pas
beaux
. Un siège sans ornement et sans élégance, pourvu
e des moyens avec la fin : on ne dira pas pour cela que ce meuble est
beau
. Toutefois il y a ici cette différence entre la c
te différence entre la convenance et l’utilité, qu’un objet pour être
beau
n’a pas besoin d’être utile, mais qu’il n’est pas
bjet pour être beau n’a pas besoin d’être utile, mais qu’il n’est pas
beau
s’il ne possède de la convenance, s’il y a en lui
y a en lui désaccord entre la fin et les moyens. On a cru trouver le
beau
dans la proportion, et c’est bien là, en effet, u
qu’une. Il est bien certain qu’un objet mal proportionné ne peut être
beau
. Il y a dans tous les objets beaux, quelque éloig
objet mal proportionné ne peut être beau. Il y a dans tous les objets
beaux
, quelque éloignés qu’ils soient de la forme géomé
sont au fond qu’une seule et même théorie qui voit avant tout dans le
beau
l’unité. Et assurément l’unité est belle ; elle e
e qui voit avant tout dans le beau l’unité. Et assurément l’unité est
belle
; elle est une partie considérable de la beauté,
le n’est pas la beauté tout entière. La plus vraisemblable théorie du
beau
est encore celle qui le compose de deux éléments
contraires et également nécessaires, l’unité et la variété. Voyez une
belle
fleur. Sans doute l’unité, l’ordre, la proportion
chesses dans les moindres détails ! Même en mathématiques, ce qui est
beau
ce n’est pas un principe abstrait, c’est ce princ
arcourons rapidement ces ordres différents. Il y a d’abord les objets
beaux
à proprement parler et les objets sublimes. Un ob
les objets beaux à proprement parler et les objets sublimes. Un objet
beau
, nous l’avons vu, est quelque chose d’achevé, de
, les mouvements, sont capables de produire l’idée et le sentiment du
beau
. Toutes ces beautés se rangent sous le genre de b
ie qui crée, dans l’artiste, le poète ou le philosophe, tout cela est
beau
, comme la nature même : voilà ce qu’on nomme la b
lions pas non plus d’appliquer à toutes ces beautés la distinction du
beau
et du sublime. Il y a donc du beau et du sublime
utes ces beautés la distinction du beau et du sublime. Il y a donc du
beau
et du sublime à la fois dans la nature, dans les
ances, des degrés ou des dégradations ? Plotin dans son traité sur le
Beau
99 s’était déjà proposé cette question. Il se dem
s’était déjà proposé cette question. Il se demande : Qu’est-ce que le
beau
en soi ? Je vois bien que telle ou telle forme es
est-ce que le beau en soi ? Je vois bien que telle ou telle forme est
belle
, que telle ou telle action l’est aussi : mais pou
: mais pourquoi et comment ces deux objets si dissemblables sont-ils
beaux
? Quelle est la qualité commune qui, se rencontra
e rencontrant dans ces deux objets, les range sous l’idée générale du
beau
? Il faut résoudre cette question, sans quoi la t
transporter dans ses ouvrages. Nous ne retirons ni la distinction du
beau
et du sublime, ni les autres distinctions tout à
tère de divinité empreint dans la jeunesse immortelle répandue sur ce
beau
corps, dans la taille un peu au-dessus de la tail
vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraîtra
belle
. C’est qu’elle exprime la beauté de son âme. Peut
l’éternité. Considérez la figure de l’homme en repos : elle est plus
belle
que celle de l’animal, et la figure de l’animal e
t plus belle que celle de l’animal, et la figure de l’animal est plus
belle
que la forme de tout objet inanimé. C’est que la
orceau de matière qui n’exprime rien, qui ne signifie rien, l’idée du
beau
ne s’y applique plus. Mais tout ce qui existe est
. Nous avons dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est
belle
par l’expression. Mais, quand vous êtes sur les h
ue nous venons d’énumérer et de réduire composent ce qu’on appelle le
beau
réel. Mais au-dessus de la beauté réelle est une
tinct. Pour qui l’a une fois conçu, toutes les figures naturelles, si
belles
qu’elles puissent être, ne sont que des simulacre
s d’une beauté supérieure qu’elles ne réalisent point. Donnez-moi une
belle
action, j’en imaginerai une encore plus belle, L’
t point. Donnez-moi une belle action, j’en imaginerai une encore plus
belle
, L’Apollon lui-même admet plus d’une critique. L’
ons plus tard104, deux éléments distincts, également mais diversement
beaux
, la justice et la charité, le respect des hommes
exprime dans sa conduite la justice et la charité, accomplit la plus
belle
de toutes les œuvres ; l’homme de bien est à sa m
stice et le foyer inépuisable de l’amour ? Si notre nature morale est
belle
, quelle ne doit pas être la beauté de son auteur
ale. C’est encore en lui que se réunissent les deux grandes formes du
beau
répandues dans chacun de ces trois ordres, à savo
ormes du beau répandues dans chacun de ces trois ordres, à savoir, le
beau
et le sublime. Dieu est le beau par excellence :
cun de ces trois ordres, à savoir, le beau et le sublime. Dieu est le
beau
par excellence : car quel objet satisfait mieux à
te, au cœur un objet souverainement aimable. Il est donc parfaitement
beau
: mais n’est-il pas sublime aussi par d’autres en
user et apaiser, parce que, lui seul, il est l’unité du sublime et du
beau
. Ainsi l’être absolu, qui est tout ensemble l’abs
rissable, exempte de décadence comme d’accroissement, qui n’est point
belle
dans telle partie et laide dans telle autre, bell
t, qui n’est point belle dans telle partie et laide dans telle autre,
belle
seulement en tel temps, en tel lieu, dans tel rap
e autre, belle seulement en tel temps, en tel lieu, dans tel rapport,
belle
pour ceux-ci, laide pour ceux-là, beauté qui n’a
n passant pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, d’un seul
beau
corps à deux, de deux à tous les autres, des beau
’échelle, d’un seul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des
beaux
corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments
eul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beaux corps aux
beaux
sentiments, des beaux sentiments aux belles conna
de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des
beaux
sentiments aux belles connaissances, jusqu’à ce q
utres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux
belles
connaissances, jusqu’à ce que de connaissances en
arrive à la connaissance par excellence, qui n’a d’autre objet que le
beau
lui-même, et qu’on finisse par le connaître tel q
it pas la destinée d’un mortel à qui il serait donné de contempler le
beau
sans mélange, dans sa pureté et sa simplicité, no
t propre et direct de l’art est de produire l’idée et le sentiment du
beau
; cette idée et ce sentiment épurent et élèvent l
cette idée et ce sentiment épurent et élèvent l’âme par l’affinité du
beau
et du bien, et par le rapport de la beauté idéale
l’art. L’homme n’est pas fait seulement pour connaître et aimer le
beau
dans les œuvres de la nature, il est doué du pouv
. Quelles sont les facultés qui servent à cette libre reproduction du
beau
? Les mêmes qui servent à le reconnaître et à le
ne pas vouloir l’imiter trop scrupuleusement. Tout objet naturel, si
beau
qu’il soit, est défectueux par quelque côté. Tout
ent ainsi à ne jamais sacrifier aucun des deux éléments essentiels du
beau
, aucune des deux conditions impérieuses de l’art.
d’unité sans variété, de genre sans individus ; mais enfin le fond du
beau
, c’est l’idée ; ce qui fait l’art, c’est avant to
émoires108, combattit la doctrine du lauréat, et défendit la cause du
beau
idéal. Il est impossible de démontrer plus péremp
ure, ni sur un modèle particulier ni sur plusieurs, le modèle le plus
beau
étant toujours très imparfait, et plusieurs modèl
evenu depuis membre de l’Institut, ait prétendu que cette locution de
beau
idéal, si elle eût été connue des Grecs, aurait v
on de beau idéal, si elle eût été connue des Grecs, aurait voulu dire
beau
visible, parce que idéal vient de εἶδος, qui sign
’œil fixé sur ce qui passe, avec ce modèle périssable ne fera rien de
beau
. » « Phidias110, ce grand artiste, quand il faisa
oir lui-même suivi pour la Galatée111 ? « Comme je manque, dit-il, de
beaux
modèles, je me sers d’un certain idéal que je me
: c’est celle qui fait de l’illusion le but de l’art. À ce compte, le
beau
idéal de la peinture est un trompe-l’œil, et son
qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’est
belle
qu’à la condition d’être vivante, et par exemple
l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages sont plus
beaux
, où même la laideur n’est point admise, et tout c
nous retenir sur le rivage ; cette émotion, c’est le pur sentiment du
beau
et du sublime, excité et entretenu par la grandeu
r en nous, ils doivent toujours être tempérés et dominés par celui du
beau
. Produit-il seulement la pitié ou la terreur au-d
je ne puis accepter une autre théorie qui, confondant le sentiment du
beau
avec le sentiment moral et religieux, met l’art a
cherche les effets et les causes sait quel est le dernier principe du
beau
, et ses effets certains, bien qu’éloignés. Mais l
rtiste est avant tout un artiste ; ce qui l’anime est le sentiment du
beau
; ce qu’il veut faire passer dans l’âme du specta
omère et Dédale, sont-ils étrangers à ce changement ? Et dans la plus
belle
époque de l’art, Eschyle et Phidias ne portèrent-
anifeste à nous par l’idée du vrai, par l’idée du bien, par l’idée du
beau
. Ces trois idées sont égales entre elles et fille
te ou grande, figurée, chantée ou parlée, toute œuvre d’art, vraiment
belle
ou sublime, jette l’âme dans une rêverie gracieus
s de l’imagination comme de la raison, par le chemin du sublime et du
beau
, comme par celui du vrai et du bien. L’émotion qu
du beau, comme par celui du vrai et du bien. L’émotion que produit le
beau
tourne l’âme de ce côté ; c’est cette émotion bie
de l’art, de son but et de sa loi. L’art est la reproduction libre du
beau
, non pas de la seule beauté naturelle, mais de la
humaine la conçoit à l’aide des données que lui fournit la nature. Le
beau
idéal enveloppe l’infini : le but de l’art est do
; et tous les arts ne sont tels que par leur rapport au sentiment du
beau
et de l’infini qu’ils éveillent dans l’âme, à l’a
êmes ils ne peuvent le produire. Le goût juge de l’agréable et non du
beau
. Nul sens ne s’allie moins à l’âme et n’est plus
l’estomac. Si l’odorat semble quelquefois participer au sentiment du
beau
, c’est que l’odeur s’exhale d’un objet qui est dé
sentiment du beau, c’est que l’odeur s’exhale d’un objet qui est déjà
beau
par lui-même, et qui est beau par un autre endroi
’odeur s’exhale d’un objet qui est déjà beau par lui-même, et qui est
beau
par un autre endroit. Ainsi la rose est belle par
par lui-même, et qui est beau par un autre endroit. Ainsi la rose est
belle
par ses contours gracieux, par l’éclat varié de s
’éclat varié de ses couleurs ; son odeur est agréable, elle n’est pas
belle
. Enfin ce n’est pas le toucher seul qui juge de l
de reconnaît le privilège d’exciter en nous l’idée et le sentiment du
beau
. Ils semblent plus particulièrement au service de
e idée, peu importe. Heureux l’orateur s’il fait dire : Cela est bien
beau
! noble hommage rendu à son talent ; malheureux s
eligion ; tandis qu’au fond Phidias et Raphaël travaillent à faire de
belles
choses. Hâtons-nous aussi de le dire ; les noms d
tat et les précepteurs du genre humain. Le seul objet de l’art est le
beau
. L’art s’abandonne lui-même, dès qu’il s’en écart
ntative ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur : c’est un assez
bel
avantage. Le domaine de la musique est le sentime
fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on, à la vue d’un
beau
tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le
beau
ou le sublime, le mesuré ou l’infini. Lessing a p
pas une de ces écoles qui ne représente à sa manière quelque côté du
beau
, et nous sommes bien d’avis de les embrasser tout
te exposant son plan de campagne à ses fils est un morceau de la plus
belle
rhétorique, qui ne peut entrer en parallèle avec
lettres pour dire en face à l’impérieux monarque : « Votre Majesté a
beau
chercher M. Arnauld, elle est trop heureuse pour
e la vérité et de la justice ; il porte jusqu’à la passion le goût du
beau
et de l’honnête ; il est poète à force d’âme et d
qui ont élevé la prose jusqu’à la poésie. La Grèce seule, en ses plus
beaux
jours, offre peut-être une telle variété de prosa
ction serait-il resté médiocre dans les autres arts ? Le sentiment du
beau
manquait-il donc à cette société si polie, à cett
e commencent à paraître, qui pendant un siècle entier portent d’assez
beaux
fruits. L’art suit le mouvement général : d’éléga
usiasme ; là ce vieillard agenouillé et les mains jointes. Toutes ces
belles
têtes et aussi ces draperies ne sont-elles pas di
t divine. Que ces deux jeunes vierges, un peu longues peut-être, sont
belles
et pures ! que ces contours sont suaves ! que ces
eaux il y a de l’éclat et du coloris ; le paysage y est éclairé d’une
belle
lumière, comme si le Poussin avait guidé la main
cueillir, et le serpent qui a perdu l’homme s’élance triomphant. On a
beau
relever dans Le Déluge quelques signes d’une main
aïf se peint sur la figure du jeune pâtre qui regarde avec bonheur sa
belle
compagne. Pour celle-ci, son adorable visage n’es
Claude ? Et saisissez bien son vrai caractère. Regardez ces vastes et
belles
solitudes, éclairées par les premiers ou les dern
pective : elle vous conduit à travers des campagnes florissantes, une
belle
rivière, des ruines, des montagnes qui dominent c
lus suave harmonie. Une Danse au soleil couchant exprime la fin d’une
belle
journée. On y voit, on y sent l’apaisement des fe
u xviie siècle que ces quatre grands artistes, il faudrait faire une
belle
place à l’école française ; mais elle compte bien
ui détruit, mais dont il nous reste une traduction magnifique dans la
belle
estampe de Gérard Audran. Quelle expression profo
la nature, avec la passion peut-être immodérée de la gloire, celle du
beau
en tout genre et un talent d’une flexibilité admi
te que d’ordinaire notre sculpture est un peu insignifiante pour être
belle
, ou maniérée pour être expressive. Depuis l’antiq
es monuments français, recueillies par la piété d’un ami des arts, de
belles
parties du superbe mausolée élevé à la mémoire de
le bâton de maréchal de France, déposé sur sa tombe ; le voilà jeune,
beau
, hardi, comme ses camarades moissonnés aussi à la
ut par les grâces de sa personne, sut gagner le cœur et la main de la
belle
Marguerite, la fille du grand duc de Rohan. Le no
aient réciproquement. Un seul homme en Europe a laissé un nom dans le
bel
art qui entoure un château ou un palais de jardin
re bâtarde, à la lois lourde et maniérée, se substitue peu à peu à la
belle
architecture du siècle précédent et efface partou
tait rassemblée l’élite de la plus grande société qui fut jamais. Ces
beaux
jardins avaient vu se promener Corneille et madam
ns cet édifice profane qui a changé tant de fois de destination. On a
beau
l’appeler aujourd’hui de nouveau Sainte-Geneviève
le n’a pas mieux traité la Madeleine que Sainte-Geneviève. En vain la
belle
pécheresse a-t-elle voulu renoncer aux joies du m
-elles aussi inspirer à quelqu’un de vous l’idée de se livrer à de si
belles
études, d’y consacrer sa vie et d’y attacher son
ments comprend la psychologie, la logique, la métaphysique. L’idée du
beau
engendre ce qu’on appelle l’esthétique. L’idée du
bien va jusque-là, il faut l’y suivre, comme tout à l’heure l’idée du
beau
nous a introduits dans le domaine de l’art. La ph
oie de raisonnement, la théorie morale qui dérive de notre théorie du
beau
et de notre théorie du vrai. Nous le pourrions pe
lon. Mais il est immortel, comme la distinction du bien et du mal, du
beau
et du laid, de ce qui convient et de ce qui ne co
les âmes, avec quelques erreurs innocentes, le goût sacré du vrai, du
beau
et du bien ! Mais les systèmes philosophiques sui
n’est pas vrai que les hommes aient le droit d’être également riches,
beaux
, robustes, de jouir également, en un mot, d’être
n possède également en soi, et le jeune et le vieux, et le laid et le
beau
, et le riche et le pauvre, et l’homme de génie et
leur fin. Si je suis né le premier des hommes, le plus riche, le plus
beau
, le plus puissant, etc., je ferai tout pour conse
s souffrances d’un ennemi. Qu’un homme fasse une noble action, elle a
beau
contrarier nos intérêts, il s’élève en nous une c
quelle qu’elle soit, d’instituer le bien, pas plus que le vrai ni le
beau
. Je n’ai nulle idée de la volonté de Dieu sinon p
mais toujours, non pas dans telle circonstance mais dans toutes. J’ai
beau
me dire que la personne à laquelle je dois remett
ême de la nature humaine, comme le jugement du vrai et le jugement du
beau
. Ainsi que ces deux jugements211, celui du bien e
isir particulier, analogue à celui qui est attaché à la perception du
beau
; et nous ne pouvons être témoins d’une mauvaise
tance. Par ses profondes ressemblances avec le jugement du vrai et du
beau
, le jugement du bien nous a montré les affinités
ppelant à son aide l’intelligence elle-même ; car, plus bu connaît le
beau
et le bien, et plus on l’aime. Le sentiment ne fa
le démérite. Voilà les fondements de toute société vraie, digne de ce
beau
nom de société humaine, c’est-à-dire formée d’êtr
ent la conçoive, mais qui la constitue. De même que toutes les choses
belles
et toutes les choses vraies se rapportent, celles
êtres absolus, et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu et le
beau
absolu ne fût pas aussi celui qui est le principe
bsolu ? L’idée même de l’absolu implique l’absolue unité. Le vrai, le
beau
et le bien ne sont pas trois essences distinctes
il qu’une seule, il la faudrait expliquer. Je suppose un homme jeune,
beau
, riche, aimable et aimé, qui, placé entre l’échaf
rd’hui elle est entièrement développée ; on ne la peut concevoir plus
belle
en son genre ; elle a atteint sa perfection. La m
ne se propose pas l’avantage de la personne aimée : on aime un objet
beau
ou bon, parce qu’il est tel, sans regarder d’abor
u christianisme ! Combien Platon, si visiblement embarrassé entre ses
belles
doctrines et la religion de son temps, qui garde
e la connaissance humaine ; il n’y a qu’un malheur, c’est que tout ce
bel
édifice est dépourvu de réalité. Dogmatique dans
faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai, la faculté du
beau
, la faculté du bien, nous sommes persuadé que la
contingentes259. Dans l’esthétique, tout en distinguant sévèrement le
beau
de l’agréable, nous avons fait voir que l’agréabl
nous avons fait voir que l’agréable est l’accompagnement constant du
beau
, et que si l’art a pour loi suprême d’exprimer l’
, l’idéalisme compte dans son sein, même parmi les modernes, les plus
belles
renommées. Il parle à l’homme au nom de ce qu’il
id et Kant, nous reconnaissons la raison comme la faculté du vrai, du
beau
et du bien. C’est à sa vertu propre que nous rapp
oi. Le même esprit transporté dans l’esthétique nous a fait saisir le
beau
à côté de l’agréable, et au-dessus des beautés di
le mal ; que l’idée du bien est une idée absolue tout comme l’idée du
beau
et celle du vrai ; que le bien est une vérité uni
le droit, et ce qui nous révèle ces trois idées absolues du vrai, du
beau
et du bien, c’est la raison. Le fond de notre doc
subtil que le raisonnement. N’est-ce pas le cœur en effet qui sent le
beau
et le bien, n’est-ce pas lui qui, dans toutes les
exquis attaché à la contemplation de la vérité, à la reproduction du
beau
, à la pratique du bien ; il y a en nous un amour
rincipe des grands travaux comme des grandes actions. Sans l’amour du
beau
, l’artiste ne produira que des œuvres régulières
déjà bien hautes des principes universels et nécessaires du vrai, du
beau
et du bien, sans aller au-delà, sans remonter jus
de le connaître. Ainsi, après vous avoir entretenus de la vérité, du
beau
et du bien, nous n’avons pas craint de vous parle
n’y a pas d’attributs sans sujet. Et comme ici il s’agit du vrai, du
beau
et du bien absolus, leur substance ne peut être q
ue se résument les deux grandes formes de la beauté en tout genre, le
beau
et le sublime, puisqu’il satisfait toutes nos fac
t dernier de toute vérité, de toute beauté, de tout bien. Le vrai, le
beau
et le bien ne sont que les manifestations diverse
t à une substance intelligente, de la beauté à un être souverainement
beau
, et d’une loi morale composée à la fois de justic
ieu et au-dessus des embarras de sa métaphysique, à savoir le goût du
beau
et du bien en toutes choses, la passion de l’honn
qu’on veuille bien comparer le sixième carton, évidemment un des plus
beaux
, représentant la prédication de saint Paul à Éphè
autre, le personnage principal, saint Paul. Ici, il vous présente les
beaux
et longs plis de la grande robe qui enveloppe et
s’égarer jusqu’à Saint-Pétersbourg, avec plusieurs Poussin, les plus
beaux
Claude (voyez ci-dessous, p. 475), des Mignard, d
ens, où les galeries particulières envoient successivement leurs pins
belles
pièces ; en sorte que dans un certain nombre d’an
la fois une marine et un paysage. M. Waagen déclare que c’est le plus
beau
morceau de ce genre qu’il connaisse et que le Lor
étude. M. Waagen n’hésite point à dire que ce tableau est un des plus
beaux
du Poussin. Il admire la vérité et la variété des
is-Royal, 2 volumes in-folio ; 2º Recueil d’estampes d’après les plus
beaux
tableaux et dessins qui sont en France dans le ca
La Galerie du Palais-Royal ; trois Bourguignon, quatre Gaspre, quatre
beaux
Claude, que M. Waagen s’est complu à décrire, tom
? Nul doute que Raphaël n’élève l’âme, comme tout ce qui est vraiment
beau
; il la touche même, mais à la surface, circum p
ord Ellesmere. Remarquez qu’ici, comme dans les autres tableaux de la
belle
époque du Poussin, le paysage est admirablement u
sorte que nous en sommes presque réduits à la gravure de Pesne et au
beau
dessin conservé au musée du Louvre285. Chose dépl
le Moïse frappant le rocher de sa baguette, incomparablement le plus
beau
de tous les Frappements du rocher sortis de sa ma
f magnifiques Mantegna représentant le triomphe de César, et des plus
beaux
portraits d’Albert Durer et d’Holbein, l’art fran
Satyres découvrant une Nymphe. Le corps transparent et lumineux de la
belle
Nymphe est tout le tableau. C’est une étude de de
on charmante et d’un ton lumineux. — Un paysage, nº 260. Paysages aux
belles
lignes, où respire un sentiment profond de la nat
série de nos ouvrages : Premiers essais de philosophie ; Du vrai, du
beau
et du bien ; Philosophie sensualiste ; Philosophi
miers essais, Programme du cours de 1817, p. 203, et le fragment : Du
beau
réel et du beau idéal, p. 272. 19. Sur M. de Bir
ogramme du cours de 1817, p. 203, et le fragment : Du beau réel et du
beau
idéal, p. 272. 19. Sur M. de Biran, voyez notre
mine toutes les autres. Voyez plus bas, IIe partie, Dieu, principe du
beau
, et IIIe partie, Dieu, principe du bien, et la de
e ceux qui n’admettent pas les rapports des nombres, la différence du
beau
et du laid, du juste et de l’injuste. Pourquoi ?
aint Augustin et Bossuet en sont pleins. 63. Voyez la IIe partie, Du
Beau
, leçon vi, et la IIIe partie, Du Bien, leçon xvii
77. Banquet, discours de Diotime, t. VI, et plus bas, IIe partie, du
Beau
, leçon vii. 78. République, ibid. 79. Sur le
ule contrepèse le scepticisme. 87. Exceptez l’estimable Essai sur le
Beau
du P. André, disciple de Malebranche, qui a prolo
la Critique du jugement et dans les Observations sur le sentiment du
beau
et du sublime. Voyez l’excellente traduction qu’e
développée qui se trouve dans les Premiers essais, cours de 1817, Du
beau
réel et du beau idéal, surtout p. 272. 92. Sur H
se trouve dans les Premiers essais, cours de 1817, Du beau réel et du
beau
idéal, surtout p. 272. 92. Sur Hutcheson et Smit
114. 95. Voyez la leçon x et l’appendice. 96. Premiers essais, Du
beau
réel et du beau idéal, p. 267. 97. Si on veut fa
la leçon x et l’appendice. 96. Premiers essais, Du beau réel et du
beau
idéal, p. 267. 97. Si on veut faire connaissance
divinité. Le savant artiste, qui se proposait de représenter le plus
beau
des dieux, a placé la colère dans le nez, qui en
ans les champs fortunés de l’Élysée, revêt d’une aimable jeunesse son
beau
corps et brille avec douceur sur la fière structu
respirait la volupté. Semblable aux tendres sarments de la vigne, sa
belle
chevelure flotte autour de sa tête, comme si elle
lla pittura, t. I, p. 83. « Essendo carestia e de’ buoni giudici e di
belle
donne, io mi servo di certa idea che mi viene all
ur impression a pénétré jusqu’au fond de l’âme. » Nous avons cité ce
beau
morceau, et nous aurions pu en citer beaucoup d’a
, dans une lettre à Brossette, dit avec raison que « ce sont les plus
beaux
vers que M. Despréaux ait jamais faits ». 127.
é et l’abondance ; elle n’a d’égale que la prose grecque, en ses plus
beaux
jours, d’Hérodote à Démosthène. Nous ne préférons
is voyez la gravure de Morin ; voyez aussi celle de Daret, d’après le
beau
dessin de Demonstier qui appartient aujourd’hui à
original différent, attribué au neveu de Champagne, qu’a été faite la
belle
gravure d’Édelinck. 146. L’original est au châte
aisies vivantes par le Titien. » C’est bien là l’effet que produit la
belle
gravure de Van Schupen. 147. Au musée. — Nous av
gne, etc. Aujourd’hui, faute de soin et d’un entretien nécessaire, la
belle
fresque est dégradée et les figures supérieures à
ontispice à des livres. J’appelle volontiers l’attention sur les deux
beaux
frontispices du Nouveau Testament grec et de l’In
id., p. 97 ; il est maintenant à Versailles. Il faut rapprocher de ce
bel
ouvrage le mausolée de Jacques de Souvré, grand p
Quincy, ibid., p. 256 : « La coupole de cet édifice est une des plus
belles
qu’il y ait en Europe. » 176. Nous ne parlons p
té à la Faculté des lettres, pour être reçu docteur, une thèse sur le
Beau
. Voyez Premiers essais de philosophie, Appendice,
nos leçons, nul n’était plus fait pour embrasser le domaine entier du
beau
et de l’art que l’auteur des grands articles sur
, Du mysticisme, p. 113, et IIe partie, leçon vi, sur le sentiment du
beau
, p. 141, etc. Voyez aussi, Ire série, t. Ier, Pre
horreur qu’il nous inspire. C’est un fait qu’à la contemplation d’une
belle
action ou d’un noble caractère, en même temps que
la religion du devoir ? Ce ne sont peut-être que des mouvements d’une
belle
nature placée en d’heureuses circonstances. Ôtez
t le tableau sera environ de la grandeur de votre Manne, mais de plus
belle
proportion. » Félibien, un des amis et des confid
z lord Radnor. 288. Mentionnons aussi dans la galerie Groswenor deux
beaux
Gaspre, un joli Lenain, Paysage avec des musicien
presque rien aujourd’hui, parce que ce que ce poème contient de plus
beau
, de plus brillant et de plus charmant, j’ai eu l’
s me disait : « Il n’y a pas un poème de La Fontaine qui ne soit très
beau
! » Se reprenant un peu, car il hésitait sur ses
l n’y a pas un poème de La Fontaine qui ne contienne au moins de très
beaux
vers. » Je lui répondis : « Mais pourtant, pour c
qui est du Quinquina, je crois qu’il serait difficile d’y trouver de
beaux
vers Je vous assure, me répondit-il, qu’il y a
ver de beaux vers Je vous assure, me répondit-il, qu’il y a de très
beaux
vers dans le poème du Quinquina. » Je me promis,
quoi il ne croyait pas beaucoup, Moréas avait raison : il y a de très
beaux
vers dans le Quinquina, et je vous les lirai dans
me du Quinquina, en général, mais j’attirerai votre attention sur les
beaux
vers qu’il contient. Le début est tout à fait épi
manière des poèmes épiques anciens. D’où vient la maladie ? Voilà une
belle
question, une belle question d’histoire universel
piques anciens. D’où vient la maladie ? Voilà une belle question, une
belle
question d’histoire universelle. D’où vient la ma
ls Esculape, comme vous savez. Voilà les vers qui sont parmi les plus
beaux
de ceux de La Fontaine, qui ont un souffle épique
souvenir. Il y en a d’autres qui sont plus intéressants, non pas plus
beaux
, mais qui sont plus intéressants au point de vue
gent presque immortelle : La vie, après cent ans, chez eux, est encor
belle
. Ils lavent leurs enfants aux ruisseaux les plus
e couplet charmant où se trouve le vers délicieux : Ni la grâce plus
belle
encor que la beauté… C’est l’introduction au poè
es, mortels, le devez ménager, Consacrant à l’Amour la saison la plus
belle
. Souvent, pour divertir leur ardeur mutuelle, Ils
ois la lune a leurs pas éclairés… Suit la description, qui est moins
belle
dans ce qui suit que dans ce que je vous ai lu. V
es, mais au moins elle répondrait à ce que La Fontaine a fait de plus
beau
, de plus charmant, de plus exquis. Je n’ai jamai
d’une des filles de Minée, sur l’amour considéré comme producteur de
belles
actions, sur l’amour considéré comme ferment ou l
hologique, c’est Tantale ; et en même temps cela nous fait songer aux
beaux
vers de Musset sur le bonheur : Et le peu de bon
et si bien, à sa nature et à son genre. Que le pouvoir est grand du
bel
art de flatter ! Qu’on voit d’honnêtes gens par c
» « Quel petit esprit ! » se dit Gnaton, et comme celui-ci ignore le
bel
air des choses ! Il faut que je le mette au coura
cheval ; c’est le diable ! En montant le matin dans ma cour, bien et
beau
, Je m’étais dextrement aidé d’un escabeau ; Mais,
queton toujours embarrassé : N’y souffrant rien, il a gambadé de plus
belle
Et m’a fait un pivot du pommeau de la selle. M’ét
facile à s’engouer. La pièce que j’expose à vos doctes génies Est un
beau
composé de ces rares saillies, De ce bon goût nou
ègles, Qui, venant sur nos mœurs fondre comme des aigles. Pensent, en
beau
discours nous peignant la vertu, Nous donner de l
ts ; Voilà, Messieurs, aussi le chemin que j’ai pris. Le couplet est
beau
; ce couplet de satire est fort intéressant en lu
-à-dire des pièces à machines de Corneille, qui sont d’ailleurs d’une
belle
tenue littéraire. A qui en veut donc La Fontaine
mal infini de son tuteur. Pendant ce temps, le tuteur, qui reçoit ces
belles
confidences en plein visage, enrage de tout son c
ousie, surtout sur la stupidité de sa jalousie. Et il y a là les plus
beaux
vers de conte — je ne dis pas de fable — les plus
a là les plus beaux vers de conte — je ne dis pas de fable — les plus
beaux
vers dans la manière des Contes, que La Fontaine
ils ! Ceci est absolument étonnant. Ces vers comptent parmi les plus
beaux
vers comiques de tout le dix-septième siècle, et
teurs de théâtre de second ordre, à cette époque, ont ces qualités de
belle
ordonnance, de politesse, de tenue et de correcti
uverneur de la ville richement vêtu, chamarré de cordons, sa femme en
beau
satin blanc, je ne pourrai m’empêcher de vous dir
nd. Ce malade donc et les deux figures qui groupent avec lui font une
belle
masse, bien sévère, bien vigoureuse. La tête du m
in dont elle est vêtue forme une grande tache lumineuse, vous avez eu
beau
l’éteindre après coup, elle n’en est pas restée m
le-ci qui aide la première dans ses fonctions, bien sur son plan, est
belle
, tout à fait belle de caractère et d’expression,
remière dans ses fonctions, bien sur son plan, est belle, tout à fait
belle
de caractère et d’expression, mais il faut la res
our l’expression. Sa tête et son action font frémir, mais sa tête est
belle
, c’est une douleur terrible, mais qui n’a rien de
avec son chapelet autour du bras, plus je la vois, plus je la trouve
belle
. ô la belle, la grande, l’intéressante figure !
apelet autour du bras, plus je la vois, plus je la trouve belle. ô la
belle
, la grande, l’intéressante figure ! Comme elle e
t votre tableau, vous ne seriez pas un artiste commun. Elle est d’une
belle
pâte, d’une bonne couleur, mais sa draperie verte
ui est dans la demi-teinte penché sur elle. Ses cheveux hérissés sont
beaux
; il est bien dessiné, bien touché. Lorsque je di
hin, vous pouvez avoir raison, mais je ne vous entends pas. C’est une
belle
idée, bien poétique, que ces deux grands pieds nu
eds nus qui sortent de la caverne ou de l’égout ; d’ailleurs ils sont
beaux
, bien dessinés, bien coloriés, bien vrais. Mais l
ne saurais imaginer plein un lieu que je vois vide. C’est encore une
belle
idée, bien poétique, que cet homme dont la tête,
u vorace. Cet oiseau cruel battant les ailes de joie est horriblement
beau
. Quel doit donc être l’effet de l’ensemble d’un p
te : rapport dont on retrouve des vestiges même dans les morts. Cette
belle
femme qui vient d’expirer au pied du massif a exp
ouge mêlé de teintes jaunes ; le manteau de la figure principale d’un
beau
jonquille, les ornements en sont d’or, il y a des
ec tout ce que je viens de reprendre dans le tableau de Doyen, il est
beau
et très-beau ; il est chaud, il est plein d’imagi
où je m’étais proposé de montrer qu’une nation ne pouvait avoir qu’un
beau
siècle, et que dans ce beau siècle un grand homme
trer qu’une nation ne pouvait avoir qu’un beau siècle, et que dans ce
beau
siècle un grand homme n’avait qu’un moment pour n
eau siècle un grand homme n’avait qu’un moment pour naître, que toute
belle
composition, tout véritable talent en peinture, e
ure. Le public paraît avoir regardé le tableau de Doyen comme le plus
beau
morceau du sallon, et je n’en suis pas surpris. U
e, dont les yeux sont égarés, sera mieux senti de la multitude qu’une
belle
femme nue qui sommeille tranquillement et qui vou
pointe du pinceau. ma come… etc., le bas de son tableau sera toujours
beau
, la couleur en sera toujours chaude, vigoureuse e
de ce cadre indispensable dont il faut entourer toute figure de femme
belle
et spirituelle, n’entreront point du tout, ou du
Delphine Gay, qui devait être de bonne heure célèbre, est née au plus
beau
matin du soleil de l’Empire, à Aix-la-Chapelle, o
, comme dirait notre vieux Brantôme, à la tête de l’escadron des plus
belles
femmes de son temps. La jeune fille, aussi blonde
jeune fille, aussi blonde que sa mère était brune, n’était pas moins
belle
, de cette beauté qui apparaît d’abord et qu’on ne
ns vite que si elle se dit fière et orgueilleuse, que si elle se sait
belle
, et que si elle se regardait souvent, elle restai
imable et des plus spirituels de ce moment, oui, elle était à la fois
belle
, simple, inspirée comme la Muse, rieuse et bonne
Madeleine, ou son élégie (tant de fois refaite) sur Le Bonheur d’être
belle
, et dites s’il n’y avait pas de quoi rendre les a
éral Foy, le sacre de Charles X, l’insurrection de la Grèce, tous les
beaux
thèmes du moment. On la vit un jour, au haut de l
rée, et surtout quand le poète est là brillant lui-même, spirituel et
beau
, et qui paie de sa présence. Il est remarquable c
elphine Gay, et en est comme l’inspiration directe et déclarée. Cette
belle
jeune fille ne sait pas, en général, dégager son
éral, dégager son imagination des types convenus (chevalier français,
beau
Dunois, muse de la patrie) ; elle se prend à ces
Clorinde, son escrime habile, aisée et large de jeu, ses poussées de
beaux
vers dans la tirade, et comme ses éclairs dans la
, cet homme de tant d’esprit qui s’intitule le vicomte de Launay aura
beau
faire, il y aura toujours en Mme de Girardin un c
l’Endymion de la guerre civile ! Singulière injure, de la part d’une
belle
femme, que d’appeler un homme Endymion. C’était a
sait, et je suis tout à fait de son avis quand je lis nos écrivains à
belles
phrases quand j’entends nos orateurs à beaux disc
je lis nos écrivains à belles phrases quand j’entends nos orateurs à
beaux
discours, ou quand je lis nos poètes à beaux vers
j’entends nos orateurs à beaux discours, ou quand je lis nos poètes à
beaux
vers : « Je déteste, disait-il, ce qui n’a que l’
té… » Et j’ajoute, en continuant sa pensée : Je déteste la soi-disant
belle
poésie qui n’a que forme et son, de peur qu’on ne
uissant, du bal de l’ambassade, et au milieu de tout cela le guerrier
beau
, jeune, pâle, blessé, intéressant, un Alfred quel
he que personne n’avait le mauvais goût de contester. L’actrice était
belle
et dans son rôle ; il y avait des scènes à effet,
rtu. C’est l’air de bravoure, et qui est un motif à déployer quelques
beaux
accents. L’auteur, dans l’ensemble du style, a ch
» Elle entendit et comprit le génie du temps ; elle se figura que le
beau
Dunois lui-même, de nos jours, n’irait plus en Sy
la police des salons. Le vicomte de Launay est, à mes yeux, comme un
beau
chevalier de Malte qui combat les corsaires tout
(voyez-vous la curiosité de l’expression ?) est allée tomber dans le
bel
étang de Mortfontaine ; elle a choisi le site le
’il se tournait plus souvent vers le divin ? L’insensé doctrinaire du
Beau
déraisonnerait, sans doute ; enfermé dans l’aveug
t cette fatigue est un cruel châtiment. Et toujours mon système était
beau
, vaste, spacieux, commode, propre et lisse surtou
cience enfantine et vieillotte, fille déplorable de l’utopie. J’avais
beau
déplacer ou étendre le criterium, il était toujou
jours en retard sur l’homme universel, et courait sans cesse après le
beau
multiforme et versicolore, qui se meut dans les s
le monde conçoit sans peine que, si les hommes chargés d’exprimer le
beau
se conformaient aux règles des professeurs-jurés,
exprimer le beau se conformaient aux règles des professeurs-jurés, le
beau
lui-même disparaîtrait de la terre, puisque tous
ile à exprimer que soit mon idée, je ne désespère pas d’y réussir. Le
beau
est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il s
e, et que c’est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le
Beau
. C’est son immatriculation, sa caractéristique. R
caractéristique. Renversez la proposition, et tâchez de concevoir un
beau
banal ! Or, comment cette bizarrerie, nécessaire,
i constitue et définit l’individualité, sans laquelle il n’y a pas de
beau
, joue dans l’art (que l’exactitude de cette compa
la langue. Je m’appliquerai donc, dans la glorieuse analyse de cette
belle
Exposition, si variée dans ses éléments, si inqui
i se rapportent à ce grand génie ?), se trouvant un jour en face d’un
beau
tableau, un tableau d’hiver, tout mélancolique et
une maisonnette d’où montait une maigre fumée, s’écria : « Que c’est
beau
! Mais que font-ils dans cette cabane ? à quoi pe
lité, dégagé la volonté de tous les liens que lui imposait l’amour du
beau
: et les races amoindries, si cette navrante foli
L’Exposition des peintres anglais est très-belle, très-singulièrement
belle
, et digne d’une longue et patiente étude. Je voul
e terreur religieuse tous ces grands flandrins hétéroclites, tous ces
beaux
hommes minces et solennels, toutes ces femmes bég
oïque que M. Ingres fait en l’honneur de la tradition et de l’idée du
beau
raphaélesque, M. Courbet l’accomplit au profit de
les modèles les plus propres à faire valoir son genre de talent. Les
belles
femmes, les natures riches, les santés calmes et
mineux, si aéré, si rempli de tumulte et de pompe ! L’empereur est si
beau
, la foule, tortillée autour des colonnes ou circu
e renversée, au sourire bizarre et mystérieux, et si surnaturellement
belle
qu’on ne sait si elle est auréolée par la mort, o
o le partageait, à ce qu’on m’a dit. Il déplorait, — c’était dans les
beaux
temps du Romantisme, — que celui à qui l’opinion
oses, autant qu’il m’en souvient du moins. Sardanapale lui-même était
beau
comme une femme. Généralement les femmes de Delac
nes, faciles à comprendre, souvent mythologiques, sont nécessairement
belles
(la Nymphe couchée et vue de dos, dans le plafond
couleur (que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais couleurs plus
belles
, plus intenses, ne pénétrèrent jusqu’à l’âme par
es ? Eh bien, la peinture de Delacroix me paraît la traduction de ces
beaux
jours de l’esprit. Elle est revêtue d’intensité e
haîne historique. 30. Charles Baudelaire rappelle ici une des plus
belles
pièces des Fleurs du Mal, la VIe, les Phares.(NdE
sprit et au cœur, et non aux sens : ce sont ces œuvres que l’on nomme
belles
, et elles le sont plus ou moins, suivant qu’elles
pontanéité dans les œuvres d’art. La critique doit reconnaître que le
beau
, tout absolu qu’il est en lui-même, a nécessairem
t changeantes, que la vérité idéale, pour devenir vivante et vraiment
belle
, doit se teindre et s’empreindre de l’individuali
ité des écrivains, que, si une certaine raison est le fond des œuvres
belles
, l’imagination avec ses mille couleurs en est l’i
omme nous-mêmes, l’âme au corps et la raison aux sens ; elle place le
beau
dans l’expression de la vérité et du sentiment, n
ts ; nous pensons que c’est l’initiative individuelle qui a trouvé le
beau
, que l’idéal n’est passé dans la réalité et n’est
rai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre littéraire vraiment
belle
doit avoir pour fond « certaines vérités générale
i touche éternellement, ce qui est vrai partout et toujours, voilà le
beau
. Encore aujourd’hui, les adieux d’Andromaque et d
re dans un temps donné, mais n’est pas universellement, éternellement
beau
. D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de
rit d’un temps, imitation factice, que tous ces éléments étrangers au
beau
, qui l’imitent ou qui le masquent, doivent être é
rve dans ses admirations que ce qui est solidement vrai et solidement
beau
. De là le prix qu’il faut attacher à la tradition
raisons pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du
beau
littéraire, dont je néglige tous les développemen
tiques aussi bien que les beautés classiques. Qu’y a-t-il en effet de
beau
dans le Faust de Goethe par exemple ? C’est cette
est tout entière dans ce célèbre hémistiche de Boileau : Rien n’est
beau
que le vrai. Mais bientôt à cette théorie s’en a
bstitution insensible de termes, la raison, loi suprême du vrai et du
beau
, devient peu à peu, pour M. Nisard, la discipline
s copies ou des imitations plus ou moins lointaines et douteuses. Les
belles
statues de nos musées sont ordinairement de l’épo
it aussi que Cypris, la déesse, a puisé des vagues dans l’Ilissus aux
belles
ondes et qu’elle les a répandues dans le pays sou
érable et pour soutenir les ouvrages de toute vertu6. » Ce sont là de
beaux
mots de poëte, mais à travers l’ode on aperçoit l
’orge, un peu de blé, voilà tout ce qu’il fournit à l’homme. Dans ces
belles
îles de marbre qui constellent l’azur de la mer E
verdures élégantes, des vignes éparses sur les coteaux rocailleux, de
beaux
fruits dans les jardins, quelques petites moisson
chètent une tranche de pastèque ou un gros concombre qu’ils mordent à
belles
dents comme une pomme. » Point d’ivrognes : ils s
ge, s’en servent pour vivre aux dépens d’autrui. — Revenons vers leur
belle
époque et considérons leur grande œuvre, celle qu
hommes si fort épris des idées ne pouvaient manquer d’aimer les plus
belles
de toutes, les idées d’ensemble. Pendant onze siè
nt à l’image de leur esprit. C’est un ordre, Kosmos, une harmonie, un
bel
arrangement régulier de choses qui subsistent et
marchaient conduits par Arès et Athénè, tous deux en or, vêtus d’or,
beaux
et grands comme il convient à des dieux ; car les
Ulysse ou Télémaque rencontrent à l’improviste un personnage grand et
beau
, ils lui demandent s’il est un dieu. Des dieux si
une agora, un théâtre, un gymnase, quelques milliers d’hommes sobres,
beaux
, braves et libres, occupés « de philosophie ou d’
à rendre ce corps le plus alerte, le plus fort, le plus sain, le plus
beau
qu’il se pourra, à déployer cette pensée et cette
ière fois le pays et recueillir notre impression d’ensemble. C’est un
beau
pays qui tourne l’âme vers la joie et pousse l’ho
; il n’a qu’à regarder autour de lui ; la nature les lui fournit plus
beaux
que ne ferait son art. À Hyères, en janvier, je v
acrifice… fais abonder toutes les bonnes choses sur notre marché, les
belles
têtes d’ail, les concombres précoces, les pommes,
t. Les courtisanes sont arrivées, et avec elles pâtisseries, gâteaux,
belles
danseuses, toutes les délices. » Je coupe court à
r et mangent l’ambroisie, pendant que les muses « chantent avec leurs
belles
voix ». Un festin éternel en pleine lumière, voil
rnel en pleine lumière, voilà le ciel pour le Grec ; partant, la plus
belle
vie est celle qui ressemble le plus à cette vie d
u’il faut prendre part à leur joie, leur donner le spectacle des plus
beaux
corps nus, parer pour eux la cité, élever l’homme
s frais des chœurs, des acteurs, des représentations et tous les plus
beaux
spectacles. Si pauvre qu’il soit, il a ses bains,
renflées et des perpendiculaires convergentes qui donnent à leur plus
beau
temple sa suprême beauté. Nous sommes devant eux
as obstiné et trapu ; il se développe, se déploie, se dresse comme un
beau
corps d’athlète en qui la vigueur s’accorde avec
oûter la fraîcheur en suivant des yeux des arabesques délicates et de
belles
harmonies de couleurs ; le climat ne réclame rien
belles harmonies de couleurs ; le climat ne réclame rien de plus. Aux
beaux
siècles de la Grèce, le ménage est bien plus rédu
s de Périclès ; un lit avec quelques couvertures, un coffre, quelques
beaux
vases peints, des armes suspendues, une lampe de
temps pontife de sa phratrie ou de sa tribu ; car sa religion est un
beau
conte de nourrice, et la cérémonie qu’il accompli
cause. Un méridional, un Grec, est naturellement vif d’esprit, bon et
beau
parleur ; les lois ne se sont pas encore multipli
t Tellus d’Athènes ; car, sa cité étant prospère, il a eu des enfants
beaux
et bons qui ont eu tous des enfants et conservé l
terprète de l’opinion populaire, dit de même : « Ce qu’il y a de plus
beau
en tout temps, pour tout homme et en tout lieu, c
n, espagnol, français, anglais, sont des patois, restes déformés d’un
bel
idiome qu’une longue décadence avait gâté et que
e l’a pas fait et qu’il veuille raisonner sur le droit, le devoir, le
beau
, l’État, et tous les grands intérêts de l’homme,
tent encore, et, en Italie comme en Flandre, vous voyez dans les plus
belles
œuvres le contraste choquant des figures et du su
struments de pénitence et de passion, gardent la vigoureuse santé, la
belle
carnation, la fière attitude qui conviendrait pou
itantes et débordantes à travers la forme et le dehors ; s’il aime la
belle
forme sculpturale, c’est par éducation, après une
e. Aristophane promet au jeune homme qui suivra ses bons conseils, la
belle
santé et la beauté gymnastique : « Tu auras toujo
la peau blanche, les épaules larges, les jambes grandes…….. Tu vivras
beau
et florissant dans les palestres ; tu iras » à l’
ar la bonne odeur du smilax et du peuplier bourgeonnant, jouissant du
beau
printemps, quand le platane murmure auprès de l’o
cheval de race, et Platon, quelque part, compare les jeunes gens à de
beaux
coursiers consacrés aux dieux et qu’on laisse err
toutes les actions viriles et gymnastiques, une femme ou un homme de
belle
pousse et de noble race, une figure sereine en pl
d’amour. Concevons dans un climat semblable, sous un ciel encore plus
beau
, en de petites cités où chacun connaît tous les a
Il faut avoir entendu une langue musicale, la mélopée continue d’une
belle
voix italienne qui récite une stance du Tasse, po
les exercices du corps, voulut le soir du festin faire étalage de sa
belle
éducation36. Ayant ordonné à la joueuse de flûte
e et les vers. Ceux qui représentaient leurs poésies étaient les plus
beaux
jeunes gens qu’on eût pu trouver, Bathylle qui jo
athylle qui jouait de la flûte et chantait à l’ionienne, Cléobule aux
beaux
yeux de vierge, Simalos, qui dans le chœur maniai
renait pendant de longues années la musique, la récitation, l’art des
belles
poses ; on raillait les ignorantes, « les petites
e par ses plaisirs, contribuait à faire de l’homme, mais dans le plus
beau
sens du mot et avec une dignité parfaite, ce que
prix un plus grand morceau de viande. Certainement le spectacle était
beau
lorsque ces grands jeunes gens, les plus forts et
ce. — Admirés par les hommes, aimés par les femmes, — ils sont encore
beaux
s’ils tombent au premier rang… — Ce qui est laid
la victoire de Salamine, lorsque Sophocle, âgé de quinze ans, le plus
bel
adolescent d’Athènes, se mit nu selon le rite et
spectacle que l’on pût donner aux dieux était celui que présentent de
beaux
corps florissants, développés dans toutes les att
plus noble qu’il soit donné à l’homme d’éprouver, celui de se sentir
beau
et glorieux, élevé au-dessus de la vie vulgaire,
n engendrer. Il y a chance pour que de tels parents aient des enfants
beaux
et forts ; c’est le système des haras, et on le s
t les plus sains de tous les Grecs, et l’on trouve parmi eux les plus
beaux
hommes et les plus belles femmes de la Grèce. » I
les Grecs, et l’on trouve parmi eux les plus beaux hommes et les plus
belles
femmes de la Grèce. » Ils subjuguèrent les Messén
as de marbrures et de chair de poule ; elle était un tissu sain, d’un
beau
ton, qui annonçait la vie libre et maie. Agésilas
épaule contre une colonne, et, dans toutes ces attitudes, être aussi
beau
qu’une statue ; de même un gentilhomme, avant la
hènes deux maisons dont l’alliance puisse engendrer quelqu’un de plus
beau
et de meilleur que celles dont tu es issu. En eff
de même celle de la mère. Car personne, à ce qu’on dit, ne parut plus
beau
et plus grand que ton oncle Pyrilampe toutes les
tatue d’un dieu ». Et Chéréphon renchérissant : « Son visage est bien
beau
, n’est-ce pas, Socrate ? Eh bien ! s’il voulait s
épouiller, le visage ne paraîtrait plus rien, tant toute sa forme est
belle
. » Dans cette petite scène qui nous reporte bien
e scène qui nous reporte bien plus haut que sa date et jusqu’aux plus
beaux
temps du corps nu, tout est significatif et préci
on du sang, l’effet de l’éducation, le goût populaire et universel du
beau
, toutes les origines de la parfaite sculpture. Ho
parfaite sculpture. Homère avait cité Achille et Nérée comme les plus
beaux
des Grecs assemblés contre Troie ; Hérodote nomme
s contre Troie ; Hérodote nomme Callicrate le Spartiate comme le plus
beau
des Grecs armés contre Mardonius. Toutes les fête
cérémonies, amenaient un concours de beauté. On choisissait les plus
beaux
vieillards à Athènes pour porter les rameaux aux
vieillards à Athènes pour porter les rameaux aux Panathénées les plus
beaux
hommes à Elis pour porter les offrandes à la dées
te réfugié chez eux, Philippe, vainqueur aux jeux Olympiques, le plus
beau
des Grecs de son temps, et, du vivant d’Hérodote,
onnait pour but la formation de la beauté. Certainement la race était
belle
, mais elle s’était embellie par système ; la volo
lture, On voit tout d’un coup l’art passer de l’imitation exacte à la
belle
invention. Aristoclès, les sculpteurs d’Égine, On
t de Raphaël. III Ce ne sont pas seulement des hommes, les plus
beaux
de tous, qu’a faits la statuaire grecque. Elle a
ine à démêler le fond naturel d’où sortent les personnes divines. Aux
beaux
siècles de la statuaire, cet arrière-fond perçait
après avoir nagé deux jours, arrive « à l’embouchure d’un fleuve aux
belles
eaux, et dit au fleuve : Entends-moi, ô roi, qui
, et le glaïeul et le cyprès qui abondaient tous autour du fleuve aux
belles
eaux ; et les anguilles et les poissons nageaient
fils de la Pauvreté, maigre, malpropre, sans chaussure, couchant à la
belle
étoile, mais avide du beau, et, partant, hardi, a
malpropre, sans chaussure, couchant à la belle étoile, mais avide du
beau
, et, partant, hardi, actif, industrieux, persévér
s figures humaines, disaient-ils, c’est qu’il n’y a pas de forme plus
belle
. » Mais, par-delà la forme expressive, ils voyaie
; en tête étaient les pontifes, des vieillards choisis parmi les plus
beaux
, des vierges de famille noble, les députations de
vers ses trois filles qui humectent le sol maigre, vers Callirhoë la
belle
source, et l’Ilissos le petit fleuve ombragé ; le
murailles par lesquelles la ville venait de rejoindre la mer, dans la
belle
cité elle-même qui, de ses temples, de ses gymnas
iroir de sa propre vie, presque partout ailleurs niais et factice. La
belle
humeur, la joie de vivre, sont les choses grecque
te que souvent les conducteurs de chevaux et les guides cueillent une
belle
plante, la portent délicatement à la main toute l
George Sand a retrouvé en grande partie la simplicité, le naturel, la
belle
logique du style grec. Cela fait un singulier con
oup mieux que Sutor. « Grands Dieux ! dit-elle, qu’Alexandre est donc
beau
! »… Et, pour abréger, Alexandre, vexé de l’indif
e ne sais quoi », qui en effet n’est pas aisé à définir, M. Soulary a
beau
s’en moquer : il lui manque absolument. Je n’igno
ulier que ce soit M. Soulary qui ait écrit ce vers : Le sentiment du
beau
, c’est l’horreur du joli. Eh ! qu’entend-il par
Au reste, il a bien tort de creuser un tel abîme entre le joli et le
beau
; car le joli n’est déjà pas si laid, et c’est pe
t le beau ; car le joli n’est déjà pas si laid, et c’est peut-être le
beau
dans le tout petit, à moins que ce ne soit la coq
ut petit, à moins que ce ne soit la coquetterie du tout petit dans le
beau
. Toute chose, en passant par les mains de M. José
a pièce intitulée Émotions nocturnes : la première partie en est fort
belle
. Un homme, longeant un bois, la nuit, éprouve le
e chez sa maîtresse. Ô chute ! l’eau-forte aboutit à la vignette, les
beaux
vers pittoresques aux petits vers. « Nigaud, lui
st-ce que gentil. La Gypsie est encore une pièce qui commence par de
beaux
vers sonores et colorés et qui se termine par une
jeux de mots, dit à sa petite femme : Ave, Maïa. Et elle l’appelle «
bel
ange » et « époux enjoué ». Ailleurs, La terre e
ur. Dans ce genre de poésie, l’Amour, le terrible Amour d’Hésiode, le
bel
adolescent d’Anacréon, s’appelle « Bébé » (les Je
ez M. Joséphin Soulary. Il y en a de gracieuses, de singulières et de
belles
. Mais souvent aussi une allégorie qui pouvait êtr
belles. Mais souvent aussi une allégorie qui pouvait être simplement
belle
tourne au jeu d’esprit, à la bluette difficile à
ir. Et voici le mot de l’allégorie : … Sans retard volons à Dieu, ma
belle
! L’aiglon qui marche à terre est un oiseau, moin
uez en passant qu’il n’y a que M. Soulary pour appeler une femme « ma
belle
» au moment où il lui dit solennellement : « Volo
pour cela. Et rien de tel que les loisirs du bureau pour se faire une
belle
main et pour apprendre l’écriture ornée avec des
amoureuse, Aux morts, A une jeune fille poète, Si l’on me disait…, Ce
beau
printemps. Il se pourrait bien que M. Soulary fût
lui apporter. Le poète de Namouna et de Rolla lui disait donc en fort
beaux
vers qu’après avoir cru douter, après avoir nié e
i, a presque un air d’injustice ; car M. de Musset n’est plus, il y a
beau
jour, sur ce pied de débutant en poésie où l’a vo
Musset semble le croire : Byron, dans ses Mémoires, ne parle de cette
belle
épître sur L’Homme, des premières Méditations, qu
vous de se créer des amis fidèles, sincères, qui vous aiment pour vos
belles
qualités, non pour vos défauts ; qui ne vous admi
n éditeur Murray : « Vous dites qu’il y a une moitié du Don Juan très
belle
: vous vous trompez, car s’il était vrai, ce sera
rès belle : vous vous trompez, car s’il était vrai, ce serait le plus
beau
poème qui existât. Où est la poésie dont une moit
a et de Namouna une bonne moitié qui ne répond pas à l’autre. La très
belle
partie de Namouna, celle où le poète se déclare a
es de Milton peignant son couple heureux dans Éden. Il nous le montre
beau
, à vingt ans, assis au bord d’une prairie, à côté
ormie, et protégeant, comme l’ange, son sommeil : Le voilà, jeune et
beau
, sous le ciel de la France… Portant sur la nature
lus charmant, de mieux trouvé et de mieux enlevé. Pourtant le poète a
beau
faire, il a beau vouloir nous composer un don Jua
mieux trouvé et de mieux enlevé. Pourtant le poète a beau faire, il a
beau
vouloir nous composer un don Juan unique, contrad
Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante enfant,
belle
Ève aux blonds cheveux ?… Je parle de la jeuness
Ne déplaçons point de leur sphère les noms augustes. Tout ce qui est
beau
de Milton est hors de pair ; on y sent l’habitude
ranchise. On ferait un piquant chapitre de mœurs sur les personnes de
bel
air, les enthousiastes à la suite, qui l’ont adop
s, Ces sauvages amis dont l’antique murmure A bercé mes
beaux
jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeune
me un essaim d’oiseaux, chante au bruit de mes pas ; Lieux charmants,
beau
désert où passa ma maîtresse, Ne m’
yez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor,
belle
reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu
gence. Le goût de M. de Musset est arrivé à la maturité, et il serait
beau
à son talent de servir désormais son goût et de n
he voisin un certain Étienne Granaci, qui avait plusieurs filles fort
belles
. Il plut à Dieu de le rendre amoureux d’Élisabeth
une fille, après avoir nettoyé l’enfant, et l’avoir enveloppé dans du
beau
linge bien blanc, alla tout doucement trouver mon
e conduisit à sa maison, où il vivait honnêtement avec une femme fort
belle
et ses enfants. Songeant au chagrin que ma fuite
s’appelait maître Olivier della Chiostra ; que nous faisions de fort
belles
pièces d’orfèvrerie ; qu’il fût bien tranquille,
ue je restai avec lui, mes progrès furent si rapides, et je fis de si
beaux
ouvrages, que je voulus me mettre en état d’en fa
x ouvrages, que je voulus me mettre en état d’en faire encore de plus
beaux
. Cependant mon père m’écrivait des lettres à me f
t mon absence, et me conjurant de continuer, de ne pas négliger un si
beau
talent. Quand je fus guéri, j’allai travailler ch
’a commandés, et votre fortune sera bientôt faite. Cet homme était de
belle
taille, fort avantageux ; il avait plus l’air d’u
et qui, au cri d’alerte, couraient aux armes, à demi nus, avec de si
beaux
gestes et de si belles postures, que ni les ancie
te, couraient aux armes, à demi nus, avec de si beaux gestes et de si
belles
postures, que ni les anciens, ni les modernes n’a
ne nous quittions jamais ni nuit ni jour. Sa maison était remplie de
belles
études faites par son père, et de plusieurs livre
ue tu dis être en état de faire ; et en même temps il me chargea d’un
bel
ouvrage d’argent, commandé par un cardinal. C’éta
porphyre qui est devant la porte de la Rotonde : je l’enrichis de si
belles
figures que mon maître le vantait partout comme u
lissait les murailles. « La femme de Sigismond Chigi, qui était fort
belle
et fort aimable, me voyant souvent dans sa maison
fis d’autant mieux, que je prenais plaisir à m’entretenir avec une si
belle
et si aimable personne. « Comme je l’achevais, su
e si belle et si aimable personne. « Comme je l’achevais, survint une
belle
Romaine, qui lui demanda ce qu’elle faisait. Je m
higi, à regarder dessiner ce jeune homme, qui est aussi bon qu’il est
beau
. « Ces paroles me firent un peu rougir, mais me d
e Mme Porcie, c’était son nom, que j’allai bientôt lui faire voir. La
belle
Romaine était avec elle ; elles furent toutes deu
ornements dont je l’entourai, les brillants parurent infiniment plus
beaux
. « Pendant que j’y travaillais, Lucagnolo, dont j
oquait de moi, et me disait que je gagnerais beaucoup plus à faire de
beaux
vases d’argent ; je lui soutenais le contraire. H
figures et de feuillages, parfaitement travaillés, et c’était le plus
beau
que j’eusse encore vu. « Hé bien, me dit alors Lu
e moi se mirent à crier : Lucagnolo, la monnaie de Benvenuto est plus
belle
que la tienne ! Je crus que celui-ci en mourrait
. Il était fils d’un Romain qui vivait de ses rentes. C’était le plus
beau
et le plus honnête enfant que l’on pût voir. Pour
acontent de leurs divinités. Il avait une sœur nommée Faustine, aussi
belle
que lui. Leur père, qui, je crois, aurait voulu m
ix qui lui plurent tellement qu’il avoua n’avoir jamais entendu de si
belle
musique. Il demanda à J. Jacomo où il avait trouv
gnolo le prit par la main, le regarda beaucoup, et lui répondit : Mon
bel
enfant, dis à ton maître qu’il est un fort habile
ent à merveille. J’ornai son cou, ses oreilles et ses doigts des plus
beaux
joyaux que j’eusse dans mes armoires ; et, le tir
un grand miroir. Diego, il se nommait ainsi, s’écria en se voyant si
beau
: Oh Dieu ! est-ce bien moi que je vois ? Toi-mêm
asse tous masculins, il est aussi, vous le voyez, des anges femelles.
Belle
Angeline ! sauve-moi, bénis-moi ! Quand il eut ac
geline ! sauve-moi, bénis-moi ! Quand il eut achevé ses folies, cette
belle
créature leva la main, et lui donna une bénédicti
uns après les autres, et sa manière de les lire les fit paraître plus
beaux
. Il se passa encore d’autres particularités sur l
de corneille est bien appliqué à ces dames, quoiqu’elles soient moins
belles
que le beau paon qui se déploie devant elles. La
st bien appliqué à ces dames, quoiqu’elles soient moins belles que le
beau
paon qui se déploie devant elles. La table étant
s femmes. Pendant qu’il chantait, deux d’entre elles, voisines de mon
beau
jeune homme, ne cessaient de babiller : l’une lui
ef : tu emploieras du mieux possible ce superbe diamant avec d’autres
belles
pierreries. Caradosso l’a commencée, et ne la fin
l de prendre garde à ses ennemis. « J’ouvris alors une boutique fort
belle
aux Banchi, vis-à-vis celle de Raphaël. Le pape m
demandais seulement leurs bons offices pour bander ma blessure. Cette
belle
dame m’offrit aussitôt son mouchoir brodé d’or ;
auvre animal, il a peur, et à peine ose-t-il montrer sa tête ! — Il a
beau
se cacher, répondis-je ; si je prenais mon arqueb
res ; on me donna la Bible vulgaire et la Chronique de Villani. J’eus
beau
en demander quelques autres, on me répondit que j
montrant des morceaux de couvertures. La peur s’empara de lui de plus
belle
, il ne cessait de crier au batelier de démarrer ;
pour lâche, mais, sous prétexte d’un rendez-vous secret donné par une
belle
dame de Florence, dont il savait Alexandre épris,
Que Votre Excellence soit tranquille, je lui ferai une médaille plus
belle
que celle du pape Clément, parce que la sienne ét
serviteurs, qui me dit, de la part de Laurent, qu’il me préparait un
beau
revers pour mon retour. » Quelques jours après s
que moi. À leur première entrevue, ce prince fit présent au pape d’un
beau
diamant qui avait coûté douze mille écus, et que
dans son enseignement. Il était connu jusqu’ici par un traité Sur le
Beau
, agréable, élégant, mais qui n’a rien de supérieu
sais quoi qui est parfois le simulacre du bien, qui a un faux air de
beau
. Sa poésie a un assez beau busc, ou buste, si vou
le simulacre du bien, qui a un faux air de beau. Sa poésie a un assez
beau
busc, ou buste, si vous voulez. C'est comme la da
ste, si vous voulez. C'est comme la dame elle-même. — La trouvez-vous
belle
? me disait-on un jour. — Oui, ai-je répondu, ell
lle ? me disait-on un jour. — Oui, ai-je répondu, elle a l’air d’être
belle
. — Voilà ce qu’il faut à l’Académie française pri
sous pour le temps de le lire. Quand l’auteur retarde d’un jour, les
belles
dames et les femmes de chambre sont en émoi, et M
ussitôt sur la philanthropie si à la mode aujourd’hui. Il y aurait de
belles
et profondes considérations à faire sur ce sujet
cette épigraphe édifiante : J'ai fait un peu de bien, c’est mon plus
bel
ouvrage ! Si j’étais de l’Académie, je le propos
ix de vertu ? Donc qu’il l’obtienne ! Les provinces mordent surtout à
belles
dents et avec un sureroît de candeur. Les procure
trement immoral. Mais comment s’accoutumer à entendre une élève de ce
beau
siècle et de ce beau lieu dire de ces mots comme
comment s’accoutumer à entendre une élève de ce beau siècle et de ce
beau
lieu dire de ces mots comme impressionner, animat
s qu’en effet l’historien de ces époques choisies peut écrire un très
beau
livre dans lequel le commencement, le milieu et l
égances venues de toutes les parties du monde ! Il n’y a rien de trop
beau
pour elle ! Ainsi pour la Restauration, au compte
jamin Constant dont notre historien ne s’amuse à parer son livre ! La
belle
affaire aussi et la bonne conquête, lorsque M. Al
ac tout entier, ce grand Balzac qui les a fait revivre et parler, ces
belles
dames de la Restauration, et qui les a mieux vues
s ; mais est-ce une raison pour ne pas reconnaître que nous devons de
beaux
livres aux romanciers modernes ? Quel beau livre,
naître que nous devons de beaux livres aux romanciers modernes ? Quel
beau
livre, Notre-Dame de Paris ! quel grand style ! N
er. N’avez-vous pas trouvé aussi que M. Frédéric Soulié avait fait un
beau
et noble roman cette année, les deux Cadavres ? D
in d’un ton dolent : « Monsieur de Balzac, faites-nous donc un de ces
beaux
contes que vous faisiez si bien, s’il vous plaît
urquoi donc voulez-vous que notre siècle soit moins indulgent pour le
beau
sexe (je dis beau sexe pour vous faire enrager qu
-vous que notre siècle soit moins indulgent pour le beau sexe (je dis
beau
sexe pour vous faire enrager quelque peu), et pou
désespérez de leur avenir ? Victor Hugo tout le premier. Il a fait de
belles
odes, vous en convenez ; il est un grand écrivain
r y mener une vie sérieuse ; à la porte du couvent, elle rencontre un
beau
jeune homme : adieu la vie sérieuse ! Vive Dieu !
: adieu la vie sérieuse ! Vive Dieu ! Manon, vous vous jetez dans de
beaux
désordres ; et que dira votre grand-père ? Mais m
Mais mademoiselle Manon ne pense pas à son grand-père, elle pense aux
beaux
jeunes seigneurs qui la trouvent belle ; elle pen
son grand-père, elle pense aux beaux jeunes seigneurs qui la trouvent
belle
; elle pense aux folles joies de la nuit, aux mys
cile littérature. Laissez-la vivre de sa vie, laissez-la mourir de sa
belle
mort et laissez-la renaître demain ; après-demain
style, plus d’idées, plus de talent, qu’on n’en a jamais usé dans les
beaux
temps de la littérature difficile, quand on ne sa
ienne espagnole ; celui-là, fantasque jeune homme, jette au public un
beau
livre tout parfumé de moyen âge, les Mauvais Garç
; entre qui veut ! Quant à l’autre reproche, produire trop, vous avez
beau
dire que les libraires ne veulent plus acheter de
le à un libraire, vous verrez si le libraire vous refusera. Vous avez
beau
dire que la prose est à vil prix : demandez à Gos
erci donc ! puisque vous me laissez la province, mon lot est noble et
beau
, et convenez que j’ai bien à faire et terriblemen
rai plus rien dans le cœur ni dans l’esprit, quand j’aurai oublié mes
belles
études des langues que j’ai refaites, et que je r
t pas temps encore. Ma terre de Biron est bien pauvre, elle n’est que
belle
. Mon voisin le Rhône m’en enlève chaque année une
graphie générale de la lanterne magique, et l’on a eu grand tort. Ces
beaux
livres, écrits avec soin, nous auraient conduits
cesse renfermée dans son cachot par une toile d’araignée ? Elle avait
beau
arracher la toile d’araignée, la pauvre enfant :
: « Rentrez dans votre prison de cristal ! » — Vous avez, madame, un
beau
mouchoir d’une fine batiste ; une merveilleuse de
livre, et que, nonobstant toutes ces préparations, cela est resté du
bel
et bon esprit. À peine si l’on voit les jointures
premier venu, dans quelque recoin du café Procope, pour cent écus de
bel
et bon esprit, rien qu’à le payer au prix de M. M
le prodigue jette d’abord son moindre diamant pour finir par les plus
beaux
, tout au rebours des grands dépensiers d’esprit e
but ramassé sur quelque chemin communal. — Ainsi ont fait, depuis les
beaux
jours du café Procope, tant de beaux esprits qui
, dorées au procédé Ruolz, tant ; — talents déchiquetés et déchirés à
belles
dents, tant. — Mêlez, broyez, écrasez, concassez
a ramasser soi-même chaque matin ! Par exemple, vous vous rappelez ce
beau
jour du mois de septembre 1836, quand fut inventé
avantages de cette façon d’être vif, animé, railleur, et de mordre à
belles
dents. — Seulement, pour que le mordu n’eût pas à
nt sur votre chemin tant d’autres balafrés comme vous. Était-ce là du
bel
et bon esprit ? Certes, pas toujours, mais quelqu
és, et des renseignements si précieux sur l’histoire des salons et du
beau
monde ! » On a tant dit cela et on l’a tant répét
st une charité qui nous était due — qui vous frappe ; c’est une femme
belle
et coquette qui vous tire les oreilles, sauf à vo
d’enfermer dans une cage de fer ce charmant ver luisant qui, dans une
belle
nuit d’été, jetait son petit phosphore au pied du
apote de satin. Une capote de satin au mois de septembre par une très
belle
journée digne du mois d’août, voilà bien de quoi
, juste ciel ! à ce compte, voilà bien des jeunes femmes, et des plus
belles
, qui portent perruque sans le savoir ! Vous saure
nt à force d’audace poétique, l’abonné de vingt ans finissait par une
belle
et bonne déclaration : Belle de tes seize ans, q
l’abonné de vingt ans finissait par une belle et bonne déclaration :
Belle
de tes seize ans, quand aurais-je une amie Pour g
épartement de la Loire-Inférieure d’envoyer à mademoiselle Mercœur un
beau
diplôme de membre correspondant ! Voilà où cela v
lodies, vos lamentations, vos préludes, vos printemps ! Et vous voilà
bel
et bien, et dans toute l’acception du mot, une fe
lui-même qui l’a dit, c’est M. de Lamartine qui l’a écrit de sa plus
belle
écriture. « Or, ne sont-ils pas les juges suprême
s pas trompé de route ; persévérons ! » On persévère, on rime de plus
belle
. Bientôt on se trouve à l’étroit dans sa petite v
trangère de quoi ne pas mourir de faim tout à fait. Ce que voyant, la
belle
société parisienne, qui n’est jamais plus heureus
uchantes élégies. Pas de bonne fête sans mademoiselle Mercœur, pas un
beau
salon où elle ne fût invitée, pas une causerie, v
: « Avez-vous froid ? avez-vous faim ? » il lui fallait sourire, être
belle
, être heureuse ; chanter de sa plus douce voix se
plaisir ; cela pourtant n’est que de l’histoire : l’histoire des plus
beaux
rêves, des extases divines, des espérances infini
destinée a-t-elle été si différente ? L’une et l’autre, elles étaient
belles
également : celle-ci avait d’épais cheveux noirs,
aire les vers à merveille, elles n’ignoraient aucun des secrets de la
belle
et de la bonne prose. Pourtant voici celle-là qui
rt en roi et en chrétien dans son dernier exil, a dicté à l’auteur de
belles
pages. — Ici se retrouve toute l’inspiration du p
een. — Le soldat de la caserne, voyant à la fenêtre de sa chambre une
belle
personne élégante, parée, jolie, s’est écrié dans
liberté du bal masqué, mettront à l’index vos heureuses amours. — Le
beau
plaisir d’aller dire aux gens tout bas, à l’oreil
duc d’Orléans n’a la vue basse que dans un salon . — Cependant, mes
belles
dames, dites adieu à messieurs vos chapeaux de ve
e ; qui donc sera le plus ridicule sera le mieux venu, nous en ferons
bel
et bien une victime. D’ailleurs, n’est pas qui ve
et le torrent qui bondit au milieu du bruit et de l’écume ; voilà une
belle
chose : ravin, bruyères, cascades, tourelles, vie
à leurs moindres actions. Le monde s’en soucie comme de ça. Une très
belle
et très admirable comédie, la Métromanie, n’a pas
quoi l’émeute pourrait répondre : « Halte-là ! je comprends bien, mes
belles
dames, que vous alliez à pied et que vous vous pa
d’or ; et les femmes qui prévoient de si grandes catastrophes ont de
belles
robes toutes garnies de point d’Angleterre, et fo
nnête, pauvre et bien malheureuse d’être forcée de se montrer dans ce
beau
monde… Vous me croirez sans peine, ces petites éc
çà et là son esprit un peu au hasard, comme c’est la vocation de ces
beaux
diseurs de salon qui représentent la grâce, la ca
’épigrammes, de petites cruautés, c’est sûrement la destinée des plus
belles
choses que tu as pu écrire, que tu as écrites ave
et du bon mot, toi, lourdaud, sûr de rester en chemin, pendant que la
belle
Atalante franchit d’un bond tout l’espace que tu
d tout l’espace que tu parcours avec tant de peine et de sueurs ? Tes
belles
périodes ! tes livres ! tes critiques ! tes louan
riodes ! tes livres ! tes critiques ! tes louanges ! tes colères ! la
belle
œuvre, et que tu dois en être fier, quand, tout d
qu’il s’estime le plus heureux des hommes d’avoir pu ramasser tant de
belles
fleurs à la bouche du volcan, et qu’il n’échanger
le mieux et non pas celui qu’il applaudit le plus. Être applaudi, la
belle
affaire ! Rien n’est plus facile, pour peu que l’
la rue Saint-Denis, qui est restée et qui restera comme une des plus
belles
pages du Journal des Débats. C’était la première
hirées, de vos chevelures en désordre, d’abord parce que ça n’est pas
beau
, et ensuite parce que c’est toujours la même écum
us étiez au théâtre, vous êtes tombés dans le cirque. Non, vous aurez
beau
exalter la douleur physique, elle ne remplacera j
osophe Plotin (c’est Bayle qui le raconte, et nous recommandons cette
belle
et bonne parole à M. Saint-Marc Girardin), comme
portez une livrée ; à la bonne heure ! ou bien, par hasard, vous êtes
belle
: tant mieux pour nos yeux, car nous ne verrons p
ndonnaient aux horribles contorsions du désespoir, quand soudain deux
belles
jeunes filles de vingt ans, deux sœurs, portant l
le Dieu de Jacob nous est une haute retraite ! » Eh bien, quelle plus
belle
image, quelle preuve plus éloquente ? Ces insensé
lui venir ; car, plus la jeune fille sera loin de la tombe, plus son
beau
corps, déposé sur le gazon, sera couvert de fleur
Superasque evadere ad auras ! C’est que la vie, dans ce qu’elle a de
beau
, d’éclatant, de lumineux, est le véritable fond d
de l’Évangile moins la consolation d’ici-bas et le pardon de là-haut.
Beau
sujet d’élégies et de drames vraiment ! Aussi, qu
a foule romaine, à l’ombre de ces autels où le prêtre immole ses plus
belles
victimes, dans ces places publiques où l’on dress
ute la science et la force de la pensée, l’abondance et l’ornement du
beau
langage ; et quelle grâce infinie ! Il sait tout
raissent de cette journée illustre et terrible ! Oui, la soirée était
belle
et le ciel était limpide ; rien ne disait, dans c
et en même temps il nous prouvera par d’heureux exemples, comment la
belle
et heureuse place en toute révolution, c’est la p
r ce vers d’Homère, où il est dit : « Je n’ai jamais vu de troupes si
belles
et si bien réglées ! » Cela s’achève par le derni
le sort de tes livres ! » La justice et le bon sens, que soutient un
beau
langage, tels sont les premiers mérites de l’hist
ns : et Clarté ; car, s’il aspire à la louange sincère des amis de la
belle
langue, il s’attache surtout à satisfaire la curi
ieuse d’un vaste esprit qui ne s’est jamais reposé, cette passion des
belles
choses qu’un philosophe appelait si bien « la sci
ires, je me dis en moi-même : Voilà une âme incapable d’aucune action
belle
et généreuse ! » Oh ! les nobles paroles pleines
llait qu’il s’ingéniât pour sauver de la milice une couple ou deux de
beaux
garçons robustes et fleuris, que Dieu semblait av
es, pour le moins, que le consul Régulus lorsqu’il s’en va passer les
beaux
jours à sa maison de Tarente. « Quant aux autres,
urie un bien national. Ainsi furent déchirés aux criées publiques les
beaux
biens de la famille des Guiscards, les terres nob
tiées par leur lâcheté même : elles suffiraient à déshonorer les plus
beaux
caractères ; elles brisent les oppositions les pl
e la terreur fut à l’ordre du jour, la réquisition requérait les plus
beaux
chevaux de la contrée ; peu à peu le requérant n’
, cher à Léon X, protégé du grand Doria, et ce Bandinelli eût été une
belle
alliance pour les Monteil, un vaste sujet de décl
re M. de Tourouvre, évêque de Rhodez ; elle fit même au prélat une si
belle
révérence, qu’il lui dit avec un beau geste : « B
elle fit même au prélat une si belle révérence, qu’il lui dit avec un
beau
geste : « Bonjour, petite ! » — Autre aventure :
us tard (elle était encore toute jeunette, mais on l’appelait déjà la
belle
Marie), le ruisseau de la rue avait subitement gr
belle Marie), le ruisseau de la rue avait subitement grossi, comme la
belle
Marie revenait de l’église ; elle hésitait à fran
nchir l’onde noire, lorsque M. le juge-mage, en grande tenue, prit la
belle
enfant sous les deux bras et la porta de l’autre
ue jamais on ne put lui persuader de venir danser aux violons dans le
beau
salon du père de Jean Monteil. Et pourtant, ce Je
eille-là ; ce que voyant, et qu’elle était la plus sage comme la plus
belle
de toutes les filles à marier, Jean Monteil, qui
et d’un rang plus élevé, se décida à demander en mariage l’ingénue et
belle
Marie Mazel. Ainsi, la voilà mariée… On la voyait
in la pauvre femme prie et supplie, il faut obéir. Donc, elle se fait
belle
, elle prend ses jupes, son visage des dimanches ;
de la famille avaient grand-peine à se combiner, à s’arranger à leur
belle
aise. Le dîner même ressemblait à l’accomplisseme
son cœur, et soudain lui apparaissent en leur déshabillé charmant les
belles
heures de son enfance, — en pleine santé, en plei
leine santé, en pleine abondance, en pleine sécurité de l’âme et d’un
beau
jour. De Rhodez même, on allait aux vignes en gra
ute est longue, plus le charme est grand, lorsque, tout à coup, à ces
beaux
regards impatients viennent s’ouvrir ces vallons
ate, une bonne et douce créature qui ne voyait qu’une fois par an ces
belles
choses : l’espace, la verdure et le soleil ! Il y
eil ! Il y venait aussi la jeune femme d’un vieux procureur, puis une
belle
artisane, monteuse de coiffes, qui parlait des mo
elle retroussait sa robe comme à l’église, et elle dessinait ses plus
belles
révérences. « C’est le magistrat, dit-elle, il le
er, lequel père était accompagné d’un certain M. de Montfol qui était
bel
et bien seigneur d’un fief, et le conseil de notr
i, répond l’exilé, je les condamne à y rester. » Il y avait encore un
beau
mot à emprunter à l’histoire de ces républiques t
iégeant la porte de Crémille Pour obtenir des maîtres de leur sort Un
beau
brevet qui les mène à la mort. Maître Fontenille
ses juges, Salicetti et Robespierre le jeune. Il se défendit comme un
beau
diable ; on lui fit grâce, on le renvoya dans ses
ire est la même en toute famille, à cette époque. Au départ, tout est
beau
et charmant ; on n’entend que le doux concert de
. À cette limite fatale, s’arrêtent les grâces et les mignardises des
belles
passions de la vie ; ici s’envole le charme, et,
échapper des rayons, des étoiles, des mondes, des fièvres. Il est si
beau
, si vaste et coloré de tant de feux plus brillant
rer ses chevaux, il eut la chance heureuse de tirer d’affaire un très
beau
cheval ; le cheval appartenait à un colonel, et l
a fille aînée à M. le marquis de Lusignan, et il faisait, certes, une
belle
parenté à la petite Rivié : d’un côté, la fée Mél
r avoir vu mourir et s’éteindre dans ses bras une innocente créature,
belle
comme les anges. Sœur Marthe avait à peine vingt-
au moment où, par une échappée à la muraille, elle tendait la main au
beau
chanteur. Alors, pour la châtier par une grande p
tais sûr de trouver Annette, qui déjà avait mis notre couvert dans ce
beau
salon tout rempli de l’or des genêts fleuris et d
ut entendre ! Elle devisait si bien de toutes choses ; elle voyait si
beau
l’avenir, elle supportait si gentiment notre humb
e. Hélas ! je la vois, je l’entends encore, à l’ombre heureuse de ces
beaux
arbres, m’apprenant qu’elle était mère. Une larme
x arbres, m’apprenant qu’elle était mère. Une larme brillait dans ses
beaux
yeux, bleus comme le ciel. » Vous pensez que cet
as de nous, revenons à notre canton. » Ils y revinrent à pied par les
beaux
jours du mois de mai, qui semblait les reconnaîtr
avons semé ne lèvera que sur nos tombeaux ! » Ils ont vécu (c’est un
beau
mot) d’espérance et d’eau fraîche. Il avait pour
ne famille à jamais sauvée. Certes, l’empereur et roi a manqué là une
belle
occasion de réconcilier tout au moins madame Mont
s ces biens, et l’empereur les acheta au prix de cinq mille francs en
bel
or des contributions de tous les États de l’Europ
protecteur de la Confédération du Rhin… » Tout ce passage rappelle ce
beau
mouvement des Mémoires de M. de Chateaubriand, la
ndeurs. La maison vendue, Annette voulut revoir une dernière fois ces
beaux
lieux qu’elle avait tant aimés, et la voiture qui
ait Annette, son frais chapeau à la main, et montrant à l’aquilon ses
belles
joues que frappaient les giboulées de mars : il f
lité, elle ne comprenait rien, l’infortunée, à cette vie orageuse des
belles
lettres, impuissantes à donner à son mari et à so
ais et charmant, visions décevantes. La mort planait au-dessus de ces
beaux
rêves qu’elle emportait un à un. En même temps s’
e autre fois, en vue du pont Royal, la musique passait, suivie de ces
beaux
gardes du corps. Annette me dit : “Je n’y vois pl
it imposée. Si bien que les faiseurs de mémoires d’outre-tombe auront
beau
expliquer, à force d’esprit et d’éloquence, les é
monde avec son fils Alexis, un noble enfant qui donnait déjà les plus
belles
espérances ; et cet enfant, devenu un savant jeun
cs qui les faisaient vivre, et cherchant dans la campagne un logis en
belle
exposition, avec un jardin, le tout pour deux cen
cès de la veille annonçait le succès du lendemain, ils trouvèrent, un
beau
jour, au fond d’un vieux coffre, une suite de pet
ndus à leur chartrier et quelles lacunes ils ont remplies ! Ce fut le
beau
moment de ce père vieillissant et de ce fils qui
utée de sa tendresse et des vastes projets du père et du fils. Quelle
belle
maison ils ont bâtie en pleine Espagne à cette fi
ils cultivaient le petit enclos de cette habitation, éclairée par ses
beaux
yeux ! Que fallait-il, en effet, pour acheter, pr
âme, toutes ses espérances, et l’enfant n’était plus. Adieu donc aux
beaux
rêves, aux vastes pensées, aux transports des noc
ne distraction, une fête, un plaisir, une soirée, un désir d’ami, une
belle
voix qui chante au piano, une réunion de beaux es
it comme ces grands collectionneurs qui, après avoir ramassé les plus
belles
estampes des premières écoles, finissent par recu
iculièrement l’Histoire de Cély, un livre qui eût été certes son plus
beau
livre, et dont il ramassait les divers matériaux
e ; il s’endormait au dernier chant de l’oiseau célébrant la fin d’un
beau
jour. Les villageois le saluaient comme un bonhom
qui aura desséché une mare du village, celui qui aura planté les plus
belles
treilles autour de sa maison ; il donne une médai
ui se prononcent du haut de la tribune. Si cette forme, en effet, est
belle
et grande, si cette parole est sonore et nettemen
rlait guère que des passions qui nous étaient communes, à savoir : de
belle
prose et surtout de vers, des drames qui le faisa
loisir, le plus aimable et le plus charmant des hommes. Il aimait la
belle
forme avec une passion qui se retrouve dans toute
ois de Boulogne ou le Champ de Mars ? Alors sa tête s’animait de plus
belle
; l’homme politique disparaissait ; vous n’aviez
e cet homme. Grande pitié, en effet, et grand dommage de voir tant de
belles
et nobles qualités de l’esprit et du cœur, un tal
prit et du cœur, un talent si rare, une éloquence si naturelle, un si
beau
style, une intelligence si vaste, un historien qu
un peu d’huile. Ainsi, ce vieux Bourbon, qui était le maître des plus
beaux
domaines de ce monde, n’a pas conservé de quoi en
r, le visage tout animé de cette conviction puissante qui produit les
belles
passions et les beaux ouvrages, n’est-ce pas que
de cette conviction puissante qui produit les belles passions et les
beaux
ouvrages, n’est-ce pas que cela est étrange dans
be traînante, ces larges souliers ; il portait, au contraire, la plus
belle
culotte de son siècle, et il avait sans cesse la
, une autre attitude ; et, comme, d’ailleurs, il avait les mains très
belles
, le visage à la fois inspiré et pensif, le cou tr
mains très belles, le visage à la fois inspiré et pensif, le cou très
beau
, le geste très hardi, le sculpteur, en homme habi
que nous avons tous vu, connu et aimé, le même homme si simple et si
beau
, si calme même dans ses plus grands moments d’élo
tudiée avec un soin admirable ; seulement, nous aurions voulu, sur ce
beau
visage, quelque peu de cette tristesse si touchan
r ces pauvres cœurs qui saignaient, — ramener un peu de sommeil à ces
beaux
yeux qui suivaient, mais en vain, les jeunes capi
e ver qui ronge ; bref, on finissait soi-même par s’endormir dans ces
beaux
songes qu’on avait achetés dix francs. Cela durai
ient le médecin. La maison de la devineresse est située dans une très
belle
rue de Paris ; rien ne l’indique au dehors, sinon
elle apprit — jugez de son étonnement et de son effroi ! — que cette
belle
personne, si naïve et si pure, était sur le point
quelques explications. Ce parti royaliste, dont les prémisses sont si
belles
, si grandes, si glorieuses, mais dont les conclus
s doctrines que le xviie siècle a léguées à la France comme son plus
bel
héritage, devait, lui aussi, partager à son tour
ux en ceci que la maison de Bourbon, — le Printemps d’un Proscrit, ce
beau
poème si calme, si recueilli, d’une poésie si pur
ons sanglantes du triumvirat, Cicéron met la dernière main à son plus
bel
ouvrage. Sénèque meurt en corrigeant, dans son ba
dans un bain d’eau chaude et de sang. André Chénier a dicté ses plus
beaux
vers à la Conciergerie, une heure avant l’échafau
ondorcet avait consenti, enfin, à mettre une carmagnole, à couvrir sa
belle
tête d’un bonnet rouge, à s’affubler d’une horrib
à fouiller dans les guenilles dont il était couvert, et il en tira un
beau
petit livre dans lequel il se mit à lire cette be
et il en tira un beau petit livre dans lequel il se mit à lire cette
belle
ode du poète latin à sa république :
cture, quand ces terroristes de cabaret lui arrachèrent des mains son
beau
livre, et le jetèrent dans un cachot, où il fut t
ration poétique qui s’éveillait en lui. Son poème ne serait pas un si
beau
livre, que ce serait encore l’œuvre d’un grand co
cette âme si innocente et si jeune, elle a pénétré cependant sous ces
beaux
ombrages, au bord de ces flots limpides, dans ces
du mérite de ce vers net, rapide et bien pensé, le grand succès de ce
beau
poème ; cette fois, la douleur était sans emphase
e comme une consolation inespérée ; elle s’est reposée, en lisant ces
beaux
vers, des vociférations de la tribune ; elle a tr
es privilèges ; il ne faut pas refuser à la tombe d’un poète, sa plus
belle
oraison funèbre. Écoutez donc le proscrit chantan
ison funèbre. Écoutez donc le proscrit chantant tout bas les premiers
beaux
jours de l’année ; car, il faut le dire à la hont
sa majesté, dans tout son éclat. Le sujet, qui était vaste et le plus
beau
qu’un historien pût choisir, avait été singulière
e était inépuisable comme son esprit ; il aimait avec enthousiasme la
belle
littérature du siècle d’Auguste, et, dans ses tra
e tous, a été rendue bien facile par la présence d’une femme jeune et
belle
qui eût pu être sa petite-fille, et qui l’a entou
vocat ! Il me semble que je vois briller encore en toutes lettres, au
beau
milieu d’une immense enseigne, en plein Palais-Ro
bienfait. Avec quel charme infini nous nous bercions, enfants, de ces
beaux
vers qui sortaient de la source vive ! À les lire
tenait une heure ou deux sur le pas de sa porte ; il voyait passer un
beau
jeune homme, assez mal vêtu, l’air radieux, et te
ns de sa marchandise, il avait grand soin de couper lui-même, avec un
beau
couteau d’ivoire, cinq ou six exemplaires de ses
siècle. Il avait le geste impérieux et le sourire charmant. Il était
beau
, ou plutôt, à travers ce monceau de miracles nouv
tôt, à travers ce monceau de miracles nouveaux, il nous semblait plus
beau
que le jour. À travers sa boutique, on le voyait
je revenais dans mon grenier, rêvant et songeant, et me répétant les
beaux
vers que j’avais appris par cœur : Qu’une coupe
à vous-même, non ! il n’y a pas de majesté si grande ou de beauté si
belle
qui vous puisse donner un frisson pareil d’orguei
s’appelait l’Imprimeur sans caractère. Le jeune libraire y jouait le
beau
rôle. Il alla donc se voir passer dans sa gloire.
t vendre, il en vendait, des livres à ce prix-là. Il a édité les plus
beaux
livres et les plus considérables de ce temps-ci ;
n quinze tomes in-8º, intitulé le Livre des Cent et Un. L’offre était
belle
et rare ; elle fut faite avec bonne grâce, elle f
été la grâce, la fête et l’esprit des chefs-d’œuvre d’autrefois, des
belles
œuvres de ce temps-ci. Son père était un peintre
s avec le zèle ingénieux de l’artiste de naissance. Il comprenait les
belles
lignes, les fins détails, les douces images, les
l’œil plein d’envie et le sourire plein d’avarice, il vous les jetait
bel
et bien, d’un seul trait impitoyable, sur un papi
n ne vous racontera jamais assez ! On ne vous racontera jamais assez,
beaux
jours de pauvreté, de talent timide et d’espéranc
ans l’intervalle, Granville s’était marié, à Nancy, avec une jeune et
belle
cousine, intelligente et calme, esprit droit, hon
pour que chacun fût enfin à sa place, et alors M. Victor Hugo, de sa
belle
voix, aidée de son beau geste, et dans l’attitude
n à sa place, et alors M. Victor Hugo, de sa belle voix, aidée de son
beau
geste, et dans l’attitude d’un homme qui sait com
rême à ce noble cœur, à cette âme généreuse, à cet esprit grave, à ce
beau
et loyal talent qui se nommait Frédéric Soulié. D
pensée ; elles sont libres dans le tombeau ! » Certes, ce sont là de
belles
paroles, et M. Frédéric Soulié ne pouvait pas esp
belles paroles, et M. Frédéric Soulié ne pouvait pas espérer une plus
belle
oraison funèbre. M. Hugo l’a bien jugé, il l’a bi
une voix très nette, avec la vie et l’accent qui conviennent aux plus
beaux
vers. Puis il ajoutait : « Je crois bien que Ross
nnaissance et de bonté ! Hélas ! à peine elle lui eut donné ses trois
beaux
enfants, si vite orphelins, la jeune femme était
es par des écrivains qui ne savaient pas une note de musique. Ils ont
beau
faire, et s’appeler Grimm, Diderot, Marmontel, La
n autant, et je vous reconnaîtrai pour mon confrère », disait-il. Les
beaux
jours, et l’homme heureux que c’était là ! Cepend
là ! Cependant il avait gagné bien de la renommée ; il avait fait une
belle
fortune, il avait dignement marié ses deux jeunes
la fin, par une insigne faveur, l’art de bien écrire et le talent du
beau
langage. Jusqu’à la fin, il a montré cet accord m
s qui ne passaient pas un seul jour sans lui rendre visite ; pour les
belles
heures du printemps, de l’été, de l’automne, à ce
ures du printemps, de l’été, de l’automne, à cent pas de la ville, au
beau
milieu d’une vigne qu’il avait plantée, il s’étai
la maison de Socrate ! Aussi avec quelle impatience il attendait les
beaux
jours ! « Quand donc viendra le mois de mai, qui
lument ; il aimait, avant toute autre gloire, les belles-lettres, les
beaux
poèmes, les renommées pacifiques, les triomphes q
la liste horrible de ses déportations et de ses vengeances… Quelques
belles
âmes se rencontrèrent qui prirent en pitié tant d
le charme de ses derniers jours après avoir été la consolation de ses
belles
années. C’était bien le même homme qui, partant p
une fête de voir ces jeunesses, parées des élégances et des grâces du
bel
âge, qui venaient tendre leurs fronts ingénus à c
-être une consolation pour madame de Lacretelle : c’était par le plus
beau
jour d’une saison délicieuse ; madame de Lacretel
and humaniste, les passages qu’il aimait le plus : par exemple, cette
belle
page où il est parlé de la vigne, « dont le fruit
s étiez de ses amis, et que vous eussiez quelque chance de devenir un
beau
spécimen de son savoir-faire, il vous gratifiait
ait de préférence les hommes les plus célèbres et les femmes les plus
belles
. Il était semblable en cela à cet impertinent don
uvement naturel, en vain les roses de ces lèvres seront fanées et ces
belles
joues livides comme la cendre, je viendrai à bout
’heure ordinaire de ton réveil, parée, dans ton cercueil, de tes plus
beaux
atours, la couronne au front et les fleurs à la m
nglais comme notre ami John Lemoinne, se mit à déclamer en anglais ce
beau
passage : « Attachez vos branches de romarin sur
n anglais ce beau passage : « Attachez vos branches de romarin sur ce
beau
cadavre, et, suivant l’usage, portez-le à l’églis
u cadavre, et, suivant l’usage, portez-le à l’église paré de ses plus
beaux
atours ! Bien que les tendres faiblesses de la na
pauvre Destainville, un des nôtres, qui s’est promené toute sa vie au
beau
milieu du plus stérile des jardins de ce bas mond
e vœu même de sa mère. — C’est elle encore pourtant ! Voici bien ses
beaux
cheveux, ses blanches mains, son doux sourire amo
nches mains, son doux sourire amoureux ! Je l’aimais… Si jeune et si
beau
! Ô mes lèvres, il faut se taire ; Son nom, voilà
, à travers tant de vœux et de louanges, les charmantes odeurs de ces
beaux
noms de la toute-puissance, de la beauté, de la f
s. Le premier de tous a succombé Édouard Boitard, jeune homme d’un si
beau
génie ; il est mort en vingt-quatre heures, à la
d’étude et de loisir, et qui prenait à son aise un peu de toutes ces
belles
et bonnes choses, l’étude et l’amour, le style et
dre… Un brin de muguet suffit à la conserver dans tout l’éclat de ses
belles
couleurs ! Quant à la comédie, c’est fait… » Véri
jour le jour, acceptant avec reconnaissance, avec amour, chacune des
belles
heures de la jeunesse, tombées du sein de Dieu. I
rgile, comme on raconte ses visions dans la nuit, comme on raconte un
beau
songe d’été, il allait tout droit à Shakspeare, à
é, il allait tout droit à Shakspeare, à Goethe surtout, si bien qu’un
beau
matin, en se frottant les yeux, il découvrit qu’i
me, plus que lui, n’a été facile à se lier avec ce qui était jeune et
beau
et poétique ; l’amitié lui poussait comme à d’aut
es terres d’autrui, mais il abandonnait à qui les voulait prendre les
beaux
faisans dorés qu’il avait tués ! Il avait toujour
eval ou en voiture, attirant toute l’attention et tout le sourire des
belles
dames du chemin, pendant que notre épagneul allai
remarquait l’épagneul, ni son petit jappement plein de gaieté, ni son
bel
œil fin et railleur, ni sa légèreté de chamois. E
t puis il demandait si peu ! Bon. Il part ; il arrive à Vienne par un
beau
jour pour la science : par le carnaval officiel e
ésent, ni les inquiétudes du lendemain ! une ville où les femmes sont
belles
sans art, où les philosophes parlent comme des po
se plaça dans un angle obscur, regardant toutes choses et surtout les
belles
dames ; il prêta l’oreille sans mot dire à l’élég
se, qu’il avait partagée. C’est de ce voyage que résulta un drame, un
beau
drame sérieux, solennel, Léo Burckart. Oui, tout
parterre plus tard. Il se passionne pour l’héroïne, qu’il a faite si
belle
et si touchante ; il prend en main la défense de
uffrir tout bas ; seulement, il se rappela le nom de deux amis de ses
beaux
jours et il eut encore assez de présence d’esprit
u ces misères pour savoir quel est le serpent venimeux caché sous ces
belles
fleurs. Pauvre public, on ne vous dit pas tout ce
ères cachées, ni les tristes coups de foudre ; vous n’en avez que les
beaux
et splendides produits. Quand l’un tombe, les aut
se révèle ; Nous rendons les bons meilleurs, Tu rends la beauté plus
belle
. Sur son bras ou sur son cou, Tu fais de tes rêv
où la lumière accomplit tous ses miracles, cette parure éclatante des
belles
mains, des beaux visages, des longues chevelures,
mplit tous ses miracles, cette parure éclatante des belles mains, des
beaux
visages, des longues chevelures, ce mélange presq
lice composés par Froment Meurice, et son bouclier, « où l’on voit ce
beau
Neptune d’argent en ronde bosse conduisant les ch
aient aller, sans tomber dans l’excès et dans le Bas-Empire. Ah ! les
beaux
Génies, les jeunes Amours, l’Abondance, l’Harmoni
dans ce monde affreux du moyen âge, et déjà l’on ne comptait plus les
belles
choses de ses diverses expositions. Quoi de plus
les choses de ses diverses expositions. Quoi de plus riche et de plus
beau
cependant, et qui éclatait davantage, il y a troi
er du côté de la renommée et de la fortune, achète un château dans un
bel
endroit qui lui plaît ; la maison était vieille,
, cette blessure de Vénus. Sans doute, comme elle amenait à Troie une
belle
Grecque richement vêtue, elle aura heurté sa main
i bien la plaisanterie, avec tant de bonne grâce ! il aimait tant les
beaux
poèmes, les belles-lettres et les poètes ! il éta
sse ici-bas, pour le représenter dignement, ses dernières et ses plus
belles
œuvres de la prochaine Exposition, et son fils aî
oët ? Il était la joie du monde créé. Il a produit à lui seul plus de
beaux
vers, plus de grandes actions, plus de nobles ouv
quand il était seul, il s’agenouillait devant sa mère, et baisait ses
belles
mains. Cette image de sa mère, il l’a reproduite
ui le ciel toute remplie des inspirations divines. Que cette mère est
belle
et touchante ! et que d’inspiration dans son rega
u’il eût touché à la gloire. Déjà, cependant, on admirait beaucoup la
belle
salle du conseil d’État, où Charlemagne présente
e, d’Henri Martin l’historien, du jeune Ratisbonne, un poète, un très
beau
portrait du général Cavaignac, qui lui avait pard
laborieux, ce cœur agité, cette âme inquiète. Il laisse aussi un très
beau
portrait de M. Villemain, récemment gravé par M.
tude. D’une manchette en toile unie et toute simple, sortent les deux
belles
mains de la reine ; elle tient un livre d’Heures
e 16 juin 1858, plein de vie encore et de force ; on voyait que cette
belle
intelligence avait peine à quitter ce monde, où l
ndresse, j’étais son seul enfant blond ; or, ma mère était blonde, et
belle
comme une Vierge ; on espérait que je lui ressemb
Elle aimait les horizons modestes, les voix cachées, les soirs, les
beaux
soirs ; elle obtint ce grand honneur (cet honneu
aimée, il faut compter Frédéric Soulié, qui savait par cœur les plus
beaux
vers de madame Desbordes-Valmore ; il faut compte
Belle
l’archange Michel, vainqueur des anges rebell
u n’y était pas, et tant mieux pour l’artiste et pour nous. L’artiste
Belle
n’était pas bastant pour une composition de cette
i demande de la verve, de la chaleur, de l’imagination, de la poésie.
Belle
, peintre de batailles célestes, rival de Milton !
tiste ou le comité académique en excluant du sallon la composition de
Belle
a fait sagement, il y avait déjà un assez bon nom
aux sans celui-là. Ceux qui ont été assez bêtes pour aller demander à
Belle
un morceau de cette importance seront vraisemblab
x, ils sont heureux, peut-être plus heureux devant le barbouillage de
Belle
, que vous et moi devant le chef-d’œuvre du Guide
faut en rire… en rire, et pourquoi ? Ma Cléopâtre est vraiment fort
belle
, et je pense bien que le comte de Creutz en dit a
? du Cicéron dans Rubens ? du Tibulle dans Prud’hon ? Est-ce que les
belles
marines ou les grasses bergeries flamandes ne vou
? où est le choix ? où est l’âme ? où est l’enthousiasme créateur du
beau
? où est le beau ? Dans le cristal peut-être, mai
x ? où est l’âme ? où est l’enthousiasme créateur du beau ? où est le
beau
? Dans le cristal peut-être, mais à coup sûr pas
, ou Rubens n’obtiendront pas de l’instrument du photographe une plus
belle
épreuve que le manipulateur de la rue. Laissons d
st un homme, l’autre est une machine. Ne comparons plus. VII Le
beau
est donc l’objet poursuivi par le peintre, soit d
intre, soit dans la figure, soit dans le paysage. Or qu’est-ce que le
beau
? Nous vous l’avons dit vingt fois dans ce Cours
ture écrite ; il faut le redire à propos de la littérature peinte. Le
beau
, c’est la partie divine de la création ; le beau,
ttérature peinte. Le beau, c’est la partie divine de la création ; le
beau
, c’est, dans les formes, dans les expressions, da
fection et en une vérité idéale supérieure à la vérité matérielle. Le
beau
, en un mot, c’est le rêve de l’artiste achevant p
par l’imagination l’œuvre de Dieu. Tout art véritable a pour objet le
beau
; celui qui en approche le plus dans les actes es
pour l’art, qui prétend le réduire à un calque servile de la nature,
belle
ou laide, sans préférence et sans choix, qui trou
te école ment à la morale autant qu’elle ment à l’art ; elle place le
beau
en bas au lieu de le placer en haut : c’est un so
le beau en bas au lieu de le placer en haut : c’est un sophisme ; le
beau
monte et le laid descend ; l’art véritable est le
formes, est le plus véritablement artiste entre tous les artistes. Le
beau
est la vertu dans l’art. Mais à quoi bon raisonne
n ! Pourquoi ? Parce que la partie divine de la nature, l’idéal ou le
beau
, éclate davantage dans l’œuvre de l’artiste, et q
le marbre, mais celui qui exprime le plus de cette essence divine, le
beau
, dans ses ouvrages. VIII Nous savons peu de
sédons ou que nous retrouvons tous les jours dans les deux patries du
beau
, l’Asie et la Grèce, sont des exemplaires de perf
in que grec, n’a pas emporté son marteau ; de jeunes émules rêvent le
beau
moderne sur sa tombe, et le rêve dans l’art précè
é rudement le ciseau et le pinceau aux mains des suprêmes ouvriers du
beau
. Ce n’était pas en Asie, ce n’était pas en Égypte
t tout en déjeunant je m’informai négligemment, auprès de la jeune et
belle
hôtelière au costume bernois et aux longues tress
ou six enfants échelonnés de taille comme d’âge, à commencer par une
belle
jeune fille de seize ans, à finir par deux petite
e et à écrire aux enfants quand ils seraient d’âge. La mère était une
belle
figure des montagnes, usée par ces précoces mater
aine, dont la Suisse et dont sa propre famille lui offraient les plus
beaux
types, l’expression des sentiments simples sur le
rt quelconque, passion pensive, quoique pathétique, passion qui reste
belle
dans le supplice, et qui, en se possédant et en s
e tableau que nous avons tous vu suspendu dans l’humble chambre de la
belle
madame Récamier, au-dessus du fauteuil sacré où s
rile du siècle, M. de Chateaubriand. Ce tableau de Gérard, en face du
beau
visage flétri de madame Récamier, au-dessus de la
bruzzes, était peuplée presque tout entière de cette race héroïque et
belle
de brigands romains. Gasparone, leur chef, que no
fallut démolir Sonnino et exporter en masse hommes, femmes, jusqu’aux
belles
jeunes filles et aux enfants, la population en ma
uissaient d’une demi-liberté dans ces dépôts de Rome. C’était la plus
belle
et la plus pittoresque population de tout âge et
les attitudes, les costumes de ce que la terre d’Italie porte de plus
beau
dans la femme et de plus mâle dans l’homme. Jamai
obert y prit ce caractère de grandiose, de force, de sévérité dans le
beau
qui s’attacha depuis cette époque à son pinceau c
Mais, si son imagination s’y dessina, s’y modela, s’y colora sur ces
beaux
types de femmes apennines des Abruzzes, son cour
t un sauf-conduit parmi ces montagnards. Thérésina, plus jeune, aussi
belle
, mais autrement belle que Maria Grazia, n’avait a
i ces montagnards. Thérésina, plus jeune, aussi belle, mais autrement
belle
que Maria Grazia, n’avait alors que seize ou dix-
I De quoi se compose-t-il, ce groupe ? Du poète populaire d’abord,
belle
tête homérique aux traits pensifs et aux yeux rêv
frotter du doigt la tarentelle de son île. En face du chanteur, deux
belles
jeunes filles de Procida ou de Mycènes sont debou
ssemblèrent exactement à l’irréprochable culte de Michel-Ange pour la
belle
et vertueuse Vittoria Colonna, la poétique et fid
attachement intime et mutuel du peintre Fabre de Montpellier et de la
belle
comtesse d’Albany, veuve du dernier des Stuarts,
pourrions faire comme lui et nous égayer sans peine aux dépens de la
belle
Louise ; nous croyons même savoir une petite épig
, a, je ne sais pourquoi, négligée. La voici : N’admirez tant que la
belle
Cordière D’Amour en elle ait conçu tout le feu :
avant son mariage avec le cordier Ennemond Perrin, s’être appelée la
Belle
Cordière, prit rang de bonne heure, et, dès l’âge
ublée, Le regardant sans cesse et ne respirant pas. Il était jeune et
beau
; sa prunelle azurée Se voilait fréquemment par s
u plaidoyer d’Apollon est comme un traité de la bonne compagnie et du
bel
usage. Retraçant avec complaisance les artifices
imable, de galant et d’industrieux dans la société ; il est l’âme des
beaux
entretiens : « Brief, le plus grand plaisir qui s
à bien le jugement d’une femme, mais d’une femme délicate, éprise des
beaux
sentiments, non d’une Ninon. En un mot, dans tout
d’aisance légère en faveur de sa cliente : « Ne laissez perdre cette
belle
Dame, qui vous a donné tant de contentement avec
qu’ailleurs n’en auras une telle, Je ne dis pas qu’elle ne soit plus
belle
, Mais que jamais femme ne t’aimera Ne plus que mo
Et à me plaire et servir prests se rendent ; Joûtes et jeux, maintes
belles
devises, En ma faveur sont par eux entreprises ;
abri des mésalliances, Jupiter, un jour, l’enflamme elle-même pour le
beau
pasteur Anchise, qui fait paître ses bœufs sur l’
son sonnet xiii, qui commence par ces mots : Oh ! si j’estois en ce
beau
sein ravie… ! et qui finit par ces vers : Bien
ines rumeurs courantes, et donna signal à la longue injustice. Il eut
beau
faire, lui et ceux qui le copièrent : malgré l’in
qui voulurent transformer sa vie en une sorte de fabliau grivois, la
belle
Cordière resta populaire dans le public lyonnais
e Guillaume Tell, avec cette devise : Tu prédis nos destins, Charly,
belle
Cordière, Car pour briser nos fers tu volas la pr
ut l’Amour se venge d’être esclave Fièvre des jeunes cœurs, orage des
beaux
jours, Qui consume la vie et la promet toujours ;
es concerts ! Et tu chantas l’Amour ! ce fut ta destinée. Femme ! et
belle
, et naïve, et du monde étonnée ! De la foule qui
(Dans la Notice sur Louise Labé placée par M. Monfalcon en tête de la
belle
et rare édition des Œuvres de la belle Cordière (
par M. Monfalcon en tête de la belle et rare édition des Œuvres de la
belle
Cordière (1853), il est dit à l’occasion d’une de
er de Magny (1550) adressée à sire Aymon (ou Ennemond), le mari de la
belle
Cordière ; elle a été réimprimée par M. reghot du
tirer, pour son mariage, de la description que fait certain poëte du
beau
jardin voisin du Rhône qu’on dit être celui de so
et fontaines, Antres, forêts, herbes et prez, Voisins du séjour de la
belle
, Et vous petits jardins secrets, Je me meurs pou
ste du signalement semble indiquer la même dame au doux chant et à la
belle
voix αύδἠεσσϰ, comme a dit Homère de Circé. 7.
longtemps répété ce vers de Mlle Delphine Gay, dans le Bonheur d’être
belle
: Comme, en me regardant, il sera beau ce soir !
Gay, dans le Bonheur d’être belle : Comme, en me regardant, il sera
beau
ce soir ! On en souriait bien un peu, pourtant o
urment. Alors de fard et eau continuelle Elle essayoit se faire venir
belle
…, etc. 11. Anthologie de Stobée, titre lxiii.
reuse, je laisse glisser le fruit savoureux : Oh ! si j’estois en ce
beau
sein ravie De celui-là pour lequel vais mourant ;
44 ; mais de telles malignités, ainsi exprimées, ne prouvent rien. La
belle
Cordière eut des ennemis et des brocardeurs jusqu
e et que moderne, n’avait rien produit encore de grand et de vraiment
beau
; je parle de ce beau et de ce nouveau qui est pr
ait rien produit encore de grand et de vraiment beau ; je parle de ce
beau
et de ce nouveau qui est propre à chaque époque e
e de ne pas confondre le triomphe du Cid avec le leur et avec le plus
beau
moment de leur gloire. C’était l’heure précisémen
fait contemporain de son sujet. Le Cid est une pièce de jeunesse, un
beau
commencement, — le commencement d’un homme, le re
lève en un rang qui n’était dû qu’à moi… » Enfin vous l’emportez !…
beau
début. Le Cid est tout ainsi en beaux débuts : Ro
oi… » Enfin vous l’emportez !… beau début. Le Cid est tout ainsi en
beaux
débuts : Rodrigue, as-tu du cœur ?… A moi, comte,
, et, s’adressant à cette épée devenue inutile, il la rejette par ces
beaux
vers que chacun sait : « Et toi, de mes exploits
u’on lave un tel affront ; Meurs ou tue………. » Le mot est d’une assez
belle
rudesse, la seule qu’une oreille française pût su
r D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle… » Les paroles ont
beau
être déliées et subtiles, elles sont insuffisante
armes. Il s’était, comme Joseph, dérobé pour pleurer. Privilège d’une
belle
âme pure restée jeune ! II. La première scène de
tte scène pourtant, Chimène soutient le dialogue ; elle dit encore de
belles
choses, et qui sont bien dans le sens de sa passi
able, c’est que le flot du sentiment monte toujours, et le bon sens a
beau
faire ses réserves, le bon goût a beau trouver à
nte toujours, et le bon sens a beau faire ses réserves, le bon goût a
beau
trouver à redire çà et là, le cœur se prend. On n
l vient de tuer, dans l’appartement de Chimène. Nous approchons d’une
belle
scène, de l’entrevue de Rodrigue avec cette maîtr
: « La moitié de ma vie a mis l’autre au tombeau ! » On arrive à la
belle
scène pathétique à travers les pointes et le mauv
e la brusque, sans quoi elle ne pourrait se détacher. Telle est cette
belle
scène qui ne sera surpassée que par une seconde d
xécution ne se soutient pas également dans toute la durée ; mais quel
beau
motif, quel belle musique, quel bel air, si les p
utient pas également dans toute la durée ; mais quel beau motif, quel
belle
musique, quel bel air, si les paroles manquent qu
dans toute la durée ; mais quel beau motif, quel belle musique, quel
bel
air, si les paroles manquent quelquefois ! Nous a
i les paroles manquent quelquefois ! Nous avons là, au reste, le plus
beau
de Corneille. Corneille n’exécutera jamais mieux
il y a trop de compartiments, de contradictions subtiles ; mais c’est
beau
, d’un beau qui suppose le chevaleresque et le poi
de compartiments, de contradictions subtiles ; mais c’est beau, d’un
beau
qui suppose le chevaleresque et le point d’honneu
bord le trop de mollesse. Sa mère le gâtait. C’était, dit-on, le plus
bel
enfant qu’on pût voir, et, plus tard, on ne l’app
’on pût voir, et, plus tard, on ne l’appelait dans sa jeunesse que le
beau
Patru. « De l’esprit, des manières, du penchant à
quelqu’un de ce temps-ci l’a appelé, mais l’aimable Patru, bien doué,
beau
parleur, ayant un bon jugement dans ce qu’il trai
uit mois après environ, trouvât d’Urfé mort, et la clef de toutes ces
belles
aventures romanesques fut à jamais perdue pour no
et tandis qu’il lisait Cicéron et s’étudiait à sa forme oratoire, le
beau
Patru ne laissait pas de faire des ravages aux en
t bien fourni matière à des contes de La Fontaine, La Cambrai est une
belle
marchande, femme d’un orfèvre qui logeait vers le
r une chanson assez libre. » On peut voir le reste dans Tallemant. Le
beau
Patru, sur sa bonne mine, faisait ainsi des conqu
également inconnues aux courtisans et au peuple ; plein surtout d’un
beau
feu pour l’éloquence, se met tant aux champs dès
et des harangues, à qui l’on s’adressait quand on avait besoin d’une
belle
épître dédicatoire, d’une belle préface, d’une be
adressait quand on avait besoin d’une belle épître dédicatoire, d’une
belle
préface, d’une belle inscription laudative, d’un
ait besoin d’une belle épître dédicatoire, d’une belle préface, d’une
belle
inscription laudative, d’un placet à la reine ; o
Patru comme on irait à un écrivain public, à un calligraphe qui a une
belle
main : il avait une belle langue. Puis, à côté de
écrivain public, à un calligraphe qui a une belle main : il avait une
belle
langue. Puis, à côté de ce Patru cicéronien et so
e Suède. Cette reine savante, qui ne parut pas comprendre que le plus
bel
et le plus haut usage qu’on peut faire de l’espri
u’elle ne blessât enfin les yeux d’Amarante ; c’est comme je nomme la
belle
qui maintenant tient mon cœur. Nous avons là Pat
mon éloquence, vrai ou faux, dit-il, a formé cette galanterie ; et ce
beau
fruit de mes veilles, à te dire vrai, me charme u
e, et nous le retrouvons dans sa nature véritable. Dans la salle fort
belle
où l’on reçut la princesse, on n’avait oublié qu’
1640. Il avait fait, en y entrant, un Remerciement qui avait paru si
beau
et si flatteur, qu’on en voulut encore, et qu’on
e faux honneurs ou de fausses infamies. » Patru avait aisément de ces
belles
expressions antiques, et qui expriment la probité
re et de la sculpture de tirer parti de ce système de mesquinerie. La
belle
chose en marbre ou en bronze qu’un Français avec
enfant, et je reconnaîtrai la Population. Est-ce que ce n’est pas une
belle
chose qu’un taureau abattu ? Est-ce que ce n’est
as une belle chose qu’un taureau abattu ? Est-ce que ce n’est pas une
belle
chose qu’un paysan nu qui se repose ? Est-ce que
lle chose qu’un paysan nu qui se repose ? Est-ce que ce n’est pas une
belle
chose qu’une paysanne à grands traits et grandes
des culs et des tétons ; mais pour les honnêtes gens et moi, on aura
beau
t’exposer à la grande lumière du Salon, nous t’y
urs là son pinceau, et qu’on pervertisse le but des arts. Un des plus
beaux
vers de Virgile et un des plus beaux principes de
sse le but des arts. Un des plus beaux vers de Virgile et un des plus
beaux
principes de l’art imitatif, c’est celui-ci : Su
su, sur la sellette. Ils le jugent, ils l’interpellent lui-même. Il a
beau
s’embarrasser, pâlir, balbutier, il faut qu’il so
à toi qu’il appartient aussi de célébrer, d’éterniser les grandes et
belles
actions, d’honorer la vertu malheureuse et flétri
il eût fait autrement, je me serais écrié comme si j’avais entendu un
beau
parleur qui déraisonne : tu dis très bien, mais t
oo en a fait. C’est sans contredit le sujet le plus simple et la plus
belle
de ses esquisses. On a prétendu que l’ordonnance
age de se vêtir, ne nous offensent point. C’est que la chair est plus
belle
que la plus belle draperie. C’est que le corps de
e nous offensent point. C’est que la chair est plus belle que la plus
belle
draperie. C’est que le corps de l’homme, sa poitr
aules, c’est que les pieds, les mains, la gorge d’une femme sont plus
beaux
que toute la richesse des étoffes dont on les cou
qu’elle fait ne fasse bien ce qu’elle fait, et par conséquent ne soit
belle
de tous côtés. La vouloir également belle de tous
, et par conséquent ne soit belle de tous côtés. La vouloir également
belle
de tous côtés, c’est une sottise. Chercher entre
s de vue subordonnés ; c’est le mieux. Quel groupe plus simple, plus
beau
que celui du Laocoon et de ses enfants ? Quel gro
rojeté sur l’autre ? Cependant le Laocoon est jusqu’à présent le plus
beau
morceau de sculpture connu.
en peu d’esprits prêts à admettre que ce que nous nommons communément
beau
, n’est qu’une part infime de la beauté répandue d
angement étroite et conventionnelle en effet, est notre conception du
beau
, incroyable même, pour les siècles postérieurs. N
sors d’énergie qu’elle recèle ? Si nous l’interrogions sur le sens du
beau
tel que le possédèrent les âges successifs l’enqu
toute la souveraineté de son génie. Ce qui nous apparaît suprêmement
beau
de nos jours, notre sens de la beauté s’étant dém
les peuples enfants, n’est attribué qu’à quelques spécialités, — une
belle
femme, une belle arme, un beau bijou, — tend inva
nts, n’est attribué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une
belle
arme, un beau bijou, — tend invariablement à s’un
ibué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une belle arme, un
beau
bijou, — tend invariablement à s’universaliser, j
e ces quelques exemples pour illustrer cette vérité que le domaine du
beau
s’élargit insensiblement, que le nombre des chose
uglés que nous sommes par un sentiment conventionnel et arbitraire du
beau
, apparaîtra demain sous son véritable jour de bea
a elle. De cette erreur est sorti le jugement qui reconnaissait comme
beaux
un nombre très restreint d’objets, et comme laids
écréta qu’il y avait des choses nobles et des choses ignobles, que le
beau
ne pouvait, sans s’avilir, s’étendre au-delà de l
e domaine où il demeurait enclos. Quelle raison peut nous faire juger
beau
le costume enrubanné du courtisan d’ancien régime
tre, le joyeux paradoxe de Théophile Gautier : « Il n’y a de vraiment
beau
que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui es
gens, qui ne sont en rien des barbares, de trouver infiniment plus :
beau
le gracieux et silencieux tramway électrique, à l
ate de lui. En tous cas, il a, dès à présent, fait preuve d’une assez
belle
vigueur pour que nous le supposions capable d’un
& d’effort impuissans, Elle dit qu’Uranie est seule aimable &
belle
, Et m’y rengage plus que ne font tous mes sens.
serade sur celui de Voiture. « Le sonnet d’Uranie, dit-il, fut trouvé
beau
dès le jour de sa naissance. J’en parle comme aya
jour de sa naissance. J’en parle comme ayant été la sage-femme de ce
bel
enfant, & l’ayant reçu en venant au monde. Ur
un peu modéré la violence de mon amour. J’ai trouvé le sonnet encore
beau
, mais non pas si beau qu’auparavant. » Si tous l
ence de mon amour. J’ai trouvé le sonnet encore beau, mais non pas si
beau
qu’auparavant. » Si tous les Uranistes étoient r
ortable. Le roi donna dix mille livres pour le faire imprimer avec de
belles
planches. L’auteur, envoyant un exemplaire de sa
n’a pas eu l’art de plaire : Mais, quant à moi, j’en trouve tout fort
beau
, Papier, dorure, images, caractère, Hormis les ve
é de soixante-dix-huit ans. Que, de son nom chanté par la bouche des
belles
, Benserade, en tous lieux, enchante les ruelles.
Avec Voiture a disparu. *. Une demoiselle, dont la voix étoit fort
belle
& l’haleine un peu forte, venoit de chanter e
ui demande ce qu’il pense. Il répond : Les paroles sont parfaitement
belles
, mais l’air n’en vaut rien. Ayant une dispute vi
n d’un chevalier moins fou que Roland, plus héroïque que Renaud, plus
beau
qu’Ariodant : Roger, l’ancêtre des ducs de Ferrar
ros de ses chants. Ce paladin aime Bradamante, aussi guerrière, aussi
belle
, mais plus chaste et plus fidèle qu’Angélique. Ro
se la Hollande ; il y accomplit des exploits fabuleux en faveur de la
belle
Olympe, à laquelle il rend un trône. Instruit qu’
rer. La description de la chaste nudité d’Angélique rappelle les plus
belles
statues de Vénus, vêtues de leur seule pudeur, et
Ses larmes seules, dit le poète, baignant les roses et les lis de son
beau
corps, attestaient qu’elle était animée. » Roger,
ur !… Je vivais heureuse de mon sort, aimée, jeune, riche, honnête et
belle
; je suis maintenant avilie, misérable, malheureu
al placé mon cœur, mais que je l’avais donné au plus digne et au plus
beau
des paladins qui soit sur la terre. » Elle racon
gea à m’enlever, en abordant, au moyen d’un navire, sur la plage d’un
beau
jardin que mon père avait au bord de la mer. » C
la fin, Médor est vaincu. Médor, blessé, est relevé de terre par ses
beaux
cheveux blonds. Zerbin le couche sur l’herbe, en
ons à ce chant, si malheureusement interrompu par notre voyage, où le
beau
Médor, ce jeune Sarrasin, si tendre et si courage
maître mort, est blessé par les féroces Écossais de Zerbin, et où la
belle
Angélique, touchée de sa jeunesse et de sa beauté
n fraîche et chaste de la jeunesse. Ces perspectives du cœur sont les
beaux
rêves de la vie : rêver beau, c’est le bonheur. —
esse. Ces perspectives du cœur sont les beaux rêves de la vie : rêver
beau
, c’est le bonheur. — Et c’est aussi la vertu, dit
ne flamme amoureuse. « L’habitation du berger, assez commode et assez
belle
pour une chaumière, était située dans un petit va
se referme et se rassainit, plus l’autre s’élargit et s’envenime. Le
beau
jeune homme se remet à vue d’œil ; elle, au contr
ou si elle s’éloignait de la cabane, le jour, la nuit, elle avait le
beau
jeune homme à ses côtés, le matin et le soir ; ta
u vallon naguère habité par Angélique et Médor, sans se douter que ce
beau
lieu a été le théâtre de son infortune amoureuse.
cette source étaient un des sites que j’ai décrits plus haut, que la
belle
reine du Cathay avec son cher Médor fréquentaient
rive à l’endroit où les deux collines, en se recourbant, enclosent la
belle
fontaine… Là les noms plus nombreux encore sur le
ans le commencement des aventures de Roger, arrivent ensemble dans le
beau
lieu où Roland a perdu le sens et jeté ses armes.
vu quelquefois, dit le poète, qui revient en esprit au souvenir de la
belle
veuve florentine qu’il adore ; ainsi j’ai vu une
rentine qu’il adore ; ainsi j’ai vu une ligne de pourpre partager une
belle
toile d’argent sous cette blanche main qui déchir
aigne dans la source où elle a jeté les herbes. Puis elle présente sa
belle
tête, ce front pur, ce cou d’ivoire au glaive de
les murs d’Arles, que les Sarrasins et les chrétiens se disputent. La
belle
guerrière Marphise, sœur de Roger, mais que Roger
a danse et de la beauté de ce petit animal parvint bientôt jusqu’à la
belle
Argie : elle fit appeler le pèlerin dans sa cour,
urrice en la tirant à part. Il pria l’épagneul de faire présent d’une
belle
pièce d’or à cette bonne dame. Le petit chien ne
ême, il me fournit tout ce que je veux. Vous pouvez donc dire à votre
belle
maîtresse que mon chien peut passer en sa puissan
roi des chrétiens va livrer Bradamante à Léon. Elle déclare que cette
belle
héroïne est déjà l’épouse de son frère Roger. On
çant de provoquer un sourire de mes lèvres par un demi-sourire de son
beau
visage. — Moi, dis-je, je n’y pense déjà plus ; m
ilà pourquoi, malgré tout le plaisir que j’ai éprouvé en écoutant les
belles
histoires de Ginevra et d’Isabelle, je ne l’aime
ésenchantement de tout et de soi-même ? Croyez-vous que ce soit là un
bel
état de l’âme ? — C’est de l’égoïsme aussi, maman
sina, le chanoine et le professeur, que pour me rappeler en hiver ces
belles
soirées d’été auxquelles j’ai eu le bonheur d’êtr
uminait de jour la ville et les collines. Hélas ! je laissais dans ce
beau
lieu une partie de la mienne, mais je ne désirais
ais dans le songe ou dans la réalité. « Adieu ! m’écriai-je tout bas,
belle
halte de ma jeunesse, où j’ai fait plus de rêves
pour la première fois l’Arioste. Depuis ce séjour dans la villa de la
belle
veuve de Venise, je le relis presque tous les ans
fond de la vallée ; l’aubergiste ajouta que la plus jeune et la plus
belle
des deux voyageuses était, d’après le récit de le
rès avoir lentement mesuré la cascade, de reporter mes regards sur la
belle
jeune fille qui s’enivrait du tonnerre, du vertig
elle aurait été trop éblouissante. La teinte du marbre sied seule aux
belles
statues vivantes comme aux statues mortes. Il fau
n’avait, à mon goût, qu’une imperfection, elle riait trop ; hélas !…
beau
défaut de la jeunesse qui ignore la destinée ; à
llien, madame de Beauharnais, madame Récamier, madame Gay, étaient de
belles
idoles grecques qui firent un moment, sous le Dir
rd, ce geste qui transforment la poésie en magie sur les lèvres d’une
belle
jeune fille, et qui confondent l’admiration avec
ait elle-même. Une des meilleures preuves de l’incorruptibilité de sa
belle
nature, c’est qu’elle en fut heureuse, mais point
rima admirablement ce sentiment dans une poésie sur le bonheur d’être
belle
. XVII Ce fut dans ces heureuses années qu’e
Tout ce qui fait aimer ! Ainsi, quand je te vis, jeune et
belle
victime Qu’un génie éclatant choisit pour ton mal
des jours de sa maturité. L’admiration qu’il avait témoignée pour la
belle
inspirée devant ses courtisans fut prise par eux
our l’un ou l’autre de ces rôles : Diane de Poitiers n’était pas plus
belle
, madame de Maintenon pas plus supérieure ; mais l
eusement fidèle à ce serment. Il évita même de revoir trop souvent la
belle
personne pour laquelle on lui avait prêté d’autre
en ! malgré cette médiocrité d’existence de ces deux femmes, les plus
beaux
noms de France et d’Europe se pressaient dans cet
sur Delphine ; il lui parlait bas ; elle détournait négligemment son
beau
visage pour lui répondre, ou pour lui sourire par
consacrée ; Dussé-je être pour elle immolée à mon tour, Fière d’un si
beau
sort, dussé-je voir un jour Contre mes vers pieux
s vallons où serpente l’Isère ! Pourtant je les ai vus ces rivages si
beaux
, Où le Tibre immortel coule entre des tombeaux !
eune reine, un royaume funèbre… On vante ses palais, ses monuments si
beaux
; Mais les plus merveilleux ne sont que des tombe
jour aux pages de l’histoire ! La gloire, c’était là mon rêve le plus
beau
, La gloire qui fait vivre au-delà du tombeau. Êtr
bruyères de Saint-Point. Elle écrivait alors avec une verve virile sa
belle
tragédie de Cléopâtre, dont le style a la solidit
et quelques gazouillements de linottes importunes sur les arbres. Ses
beaux
vers faisaient taire en nous tous ces bruits du d
ion vers la Restauration. On est toujours du gouvernement où l’on fut
belle
. Elle avait été belle, heureuse, aimée, encensée,
on. On est toujours du gouvernement où l’on fut belle. Elle avait été
belle
, heureuse, aimée, encensée, sous le gouvernement
ait été belle, heureuse, aimée, encensée, sous le gouvernement de ses
beaux
jours ; elle ne s’était jamais attachée au gouver
e la couronne. Le fond de l’opinion de madame de Girardin, c’était le
beau
; elle était du parti du beau en toute chose. Rie
inion de madame de Girardin, c’était le beau ; elle était du parti du
beau
en toute chose. Rien ne pouvait être plus beau à
elle était du parti du beau en toute chose. Rien ne pouvait être plus
beau
à ses yeux qu’un gouvernement de Périclès en Fran
er. Ses cheveux étaient aussi touffus et aussi blonds, ses bras aussi
beaux
, ses traits aussi fins, le regard aussi resplendi
e mourante, oublier leurs talents et ne sentir que leur âme. C’est le
beau
moment des fortes natures. Quand la vie disparaît
» Hélas ! La prière arrive trop tard pour être exaucée ; la sève des
beaux
vers tarit avec le printemps, comme celle des ros
ront le pain de seigle de la chaumière. Regardez les bras demi-nus de
belles
jeunes demoiselles à moitié vêtues, écartant d’un
un geste encore endormi les volets de leur chambre haute pour voir le
beau
matin du jour qui se lève et pour écouter la cloc
ngue chaîne de montagnes du Forez et du Vivarais qui serpente sous un
beau
ciel bleu vers le midi, chassant sur ses flancs,
vivais à quinze ans entre un père militaire, une mère jeune encore et
belle
comme la mémoire mal voilée de son matin, et cinq
el que la nature épurée par le goût. Ne faisons pas de théorie sur le
beau
, laissons le temps porter et reporter ses arrêts,
uis la célèbre Héloïse, amante d’Abeilard, d’interrègne complet de la
belle
littérature en France. La langue seule était flot
rdèche. Elle y était entourée d’un groupe de jeunes amies lettrées et
belles
parmi lesquelles on remarquait une jeune Italienn
lle accueillit dans son château, et auxquelles elle fit parcourir les
beaux
sites du Lyonnais, du Forez et du Vivarais, elle
tante, gloire de ma famille, et d’une aïeule de mon époux ; non, j’ai
beau
me hâter, la publication de cet unique essai ne d
uelques regrets à la mort prématurée qui m’enlève au sein de mes plus
beaux
jours… » VIII Cette merveilleuse relique de
y, sur le seyn de ta mere, Tien doulx œillet par le somme oppressé !
Bel
amy, cher petiot, que ta pupille tendre Gouste un
gage de ma flamme, N’y puyzeroiz au gré de mon dezir ! Cher petiot,
bel
amy, tendre fils que j’adore ! Cher enfançon, mon
uant te voyra cestuy dont az receu la vie, Mon jeune espoulx, le plus
beau
des humains ? Oui, desjà cuyde voir ta mère aux c
viendra ! En la paix dont jouys, c’est possible, ah ! demeure ! À tes
beaux
jours mesme il n’en souviendra. Ô cher enfantelet
enfants, mais aucuns, pas même ceux de Reboul, à Nîmes, malgré leurs
belles
et touchantes images, n’égalent cette naïveté de
la roze Plustost cherroit sans vie et sans odeur. Non creigne, à tes
beaux
yeulx, oncques cesser de plaire ! Assez m’ont dic
uchante et héroïque invocation au héros qu’elle aime, elle écrit à la
belle
Rocca sa douce amie une lettre en vers pleine des
ent à la gesse ; Ugne vertu par défaut de pouvoir Se pare en vain du
beau
nom de sagesse. Suyvons l’amour, tel en soit le
violettes pourprées, Respondre encore à vos faillantes voix !… Maiz,
bel
amy, dont le penser m’enflamme, Se de ta bousche
L’emporte Ismene ; n’y prétens ; Se, pour le bonheur, luy contends :
Beau
certes avoir l’accolade ! Ainz plus me duict mon
: non, tel ne se monstra Gaston le Béarnois, que Phœbus on surnomme,
Bel
Adon, quand Vénus aux champs le rencontra, Ny Pâr
estoit véritable) Fist m’apparoir dame à tant mireulx traicts, Que du
beau
gars qui sert les dieulx à table, Et de Cyprine a
z voids à mes costés, De cheveulx blonds ugne espaisse ondelette À si
beau
chief tout freschement ostés, Et qui loyoient ung
ce : Sentis le cœur jà que m’alloit fendant. Ores, entour, querroy la
belle
amye Qu’avoit ouvert mon jeune aage aux plaizirs
ne laissa discerner : Ciel ! que veist Colamor ? diadesme adorner Le
beau
front dont retient part de la chevelure ! Toutes
long-temps vescu pour tant quierre la mort » : Se doibz le confesser,
belles
n’estoient ny bonnes. Clotilde ainsi chantait en
des sentiments. Or, les poésies de Clotilde de Surville sont les plus
belles
et les plus naïves poésies et sentiment de toute
e renfermer dans cette épigraphe de Lamartine : Ce qu’on appelle nos
beaux
jours N’est qu’un éclair serein dans une nuit d’o
ire en la saison des roses ! Doux Zéphirs, qui régniez alors dans ces
beaux
lieux, N’en portâtes-vous rien aux oreilles des D
u temps l’homme aime à revenir. Il manque au jour présent de la plus
belle
vie L’espérance et le souvenir. C’était dans la
saient l’histoire d’une passion, alors encore brûlante : il y en a de
belles
, et d’admirables surtout au début, — comme un cri
dérobait encore comme sous un léger rideau de saules, au bord de son
beau
fleuve normand : « L’avouerai-je pourtant ? je n
veux placer ici : STANCES. « Par ce soleil d’automne, au bord de ce
beau
fleuve, Dont l’eau baigne les bois que ma main a
s encor, les âmes s’y prendront. Mais que pour cette fois ce soit une
belle
âme, Tendre et douce à l’amour, et légère à guide
’Empire, écrite par un ex-garde d’honneur, où les personnages sont de
beaux
colonels et des généraux de vingt-neuf ans, de je
ont de beaux colonels et des généraux de vingt-neuf ans, de jeunes et
belles
comtesses de vingt-cinq ; où la scène se passe da
œur. Ces pages-là, si vraies de couleur et de sentiment, sont surtout
belles
par la philosophie élevée ou elles aboutissent :
ronne ; lorsqu’il nous raconte un des derniers jours d’octobre, ou sa
belle
cathédrale de Rouen, ou le salut de la Sainte-Cat
e suis arrivé à goûter une indicible joie, rien qu’à voir rayonner ce
beau
et doux soleil sur un arbre que j’ai planté, et à
onfiance infinie aux bontés de Dieu ! Les jours les plus riants de la
belle
saison, tout splendides qu’ils sont de fleurs ou
e chose de saint, d’attendrissant, qui ne saurait se rendre. Dans les
beaux
jours, tout est bien ; mais on oublie souvent com
beau temps, air doux et pur qu’on n’espérait plus ; herbe verte et si
belle
sous ces rayons qui ne la brûlent plus et qu’elle
ls sentiments pleins d’émotion qui se forment de tout ce qu’il y a de
beau
, de bon, de noble dans la créature déchue, mais p
ont-ce des Anges ou des Dieux ? Et toi ! duquel es-tu venue ? Du plus
beau
, je n’en doute pas ! De quelque éclat que Dieu l’
elant berceau, De peur qu’une voix dans la nue Ne rappelle un Ange si
beau
. Ta carrière n’est point remplie ; Mon sort est t
Qui des plus chers désirs de mon âme amoureuse Enferme les derniers ;
Beaux
lieux dont je n’ai vu que l’enceinte, bordée De m
é ; Je l’imagine émue, en flottante ceinture, En blonds cheveux, plus
belle
au sein de la nature, O Reine, ô ma Beauté ! Oh !
née Qui l’uniront à lui ! » Vœu sacré ! — Mais au moins, pour demain,
belle
Élise, N’est-il pas, n’est-il pas, vers cette heu
es enfants caressaient son visage et agitaient sa longue barbe… ô les
belles
mœurs ! ô la belle poésie ! Il faut avoir vu, soi
nt son visage et agitaient sa longue barbe… ô les belles mœurs ! ô la
belle
poésie ! Il faut avoir vu, soit qu’on peigne, soi
nt une bataille, il faut la voir. une bataille. pendant du précédent.
Belle
et grande masse au centre ; sur le devant, un com
nnant à la scène de l’étendue et de la vigueur à la masse principale.
Beau
ciel, bien chaud, bien terrible, bien épais, bien
ais, bien enflâmé d’une lumière rougeâtre. Grande variété d’incidens,
beau
et effrayant désordre avec harmonie. C’est tout c
cienne mode. du même. Très-beau petit tableau, je me trompe, grand et
beau
tableau, belle composition, bien simple, mais que
u même. Très-beau petit tableau, je me trompe, grand et beau tableau,
belle
composition, bien simple, mais quel goût il faut
ité qui manque à celui-ci me fit suspecter mon erreur. Ce paysage est
beau
, bien ordonné, bien vrai, d’un bel effet. deux pe
pecter mon erreur. Ce paysage est beau, bien ordonné, bien vrai, d’un
bel
effet. deux petits tableaux, dont l’un représente
moi et tout autre s’y trompât, l’artiste n’aurait-il pas exécuté une
belle
chose ? Il me semble qu’un littérateur serait ass
ue les épithètes générales et communes, telles que grand, magnifique,
beau
, terrible, intéressant, hideux, captivant moins l
fs, désintéressés et prenant intérêt à tout, le véritable amateur des
belles
choses. « Converser et connaître, c’était en cela
r élève, un élève épuré, finalement platonicien et chrétien, épris du
beau
idéal et du saint, étudiant et adorant la piété,
e, et qu’il fallait caresser longtemps pour la disposer à écouter les
belles
choses. De là ce style oratoire qu’on trouve même
up de choix et de netteté dans les pensées ; des paroles assorties et
belles
de leur propre harmonie ; enfin la sobriété néces
1800, dès le retour de celui-ci de Londres. M. de Chateaubriand, à ce
beau
moment de sa vie (ce beau moment, pour moi, est l
ui-ci de Londres. M. de Chateaubriand, à ce beau moment de sa vie (ce
beau
moment, pour moi, est le moment littéraire, et s’
le. Il avait, comme il le dit, l’esprit frileux ; il aimait qu’il fît
beau
et tiède autour de lui ; il trouvait auprès d’ell
se qu’un seul, très réduit, dans lequel on n’admettra que les pensées
belles
, simples, acceptables, rejetant toutes celles qui
urd’hui, mais aussi (ce qui serait si facile avec du choix) un de ces
beaux
petits livres comme il les aimait, et qui justifi
d’y retourner. En fait d’expression, il préfère encore le sincère au
beau
et la vérité au simulacre : La vérité dans le st
iasme, en ce sens, pourrait se définir une sorte de paix exaltée. Les
beaux
ouvrages, selon lui, n’enivrent pas, mais ils enc
qu’il distingue du lumineux, ne le séduit pas : « Il est bon, il est
beau
que les pensées rayonnent, mais il ne faut pas qu
t nécessaire pour l’agrément et que la simplicité seule ne serait pas
belle
». S’il veut le naturel, ce n’est pas le naturel
cesse de leur œuvre par des perspectives immenses et les lointains du
beau
céleste dont ils voudraient mettre partout quelqu
ntrent aisément dans les esprits ; elles n’ont pas même besoin d’être
belles
pour plaire, il leur suffit d’être finies. La sit
nt, exécutent ce qu’ils conçoivent, et atteignent le grand et le vrai
beau
; une rare élite entre les mortels ! Les seconds,
culté toutes les parties de ce vaste domaine qui ne sont pas vraiment
belles
ni susceptibles d’être sérieusement défendues, et
t à fait supérieures et durables. Ces portions que j’appelle vraiment
belles
et inexpugnables, ce sera René, quelques scènes d
es d’Atala, le récit d’Eudore, la peinture de la campagne romaine, de
beaux
tableaux dans l’Itinéraire ; des pages politiques
sprit que je n’ai pas. Depuis la perte de notre ami commun, mon âme a
beau
s’agiter, elle reste enveloppée de ténèbres, au m
ie, l’harmonie, l’antiquité. Ceux qui sentent, qui sont frappés d’une
belle
image, qui ont une oreille fine et délicate, crie
ont plus ou moins voisines du modèle idéal. La Vénus de Médicis est
belle
. La statue du Pygmalion est belle. Il semble se
idéal. La Vénus de Médicis est belle. La statue du Pygmalion est
belle
. Il semble seulement que ce soient deux espèces d
est belle. Il semble seulement que ce soient deux espèces diverses de
belle
femme. J’aime mieux la belle femme des anciens qu
t que ce soient deux espèces diverses de belle femme. J’aime mieux la
belle
femme des anciens que la belle femme des modernes
verses de belle femme. J’aime mieux la belle femme des anciens que la
belle
femme des modernes, parce qu’elle est plus femme.
dont il est difficile de se départir. On est tenté de prendre pour la
belle
nature celle qu’on a toujours vue : cependant le
se désole et qui cadence ses bras, un homme qui marche et qui fait la
belle
jambe, est faux et maniéré. J’ai dit quelque part
l’imitation de nature, soit exagérée, soit embellie, que sortiront le
beau
et le vrai, le maniéré et le faux ; parce qu’alor
ément, le sentiment de la beauté. — C’est un très grand orateur et sa
belle
langue, fluide et souple, est un merveilleux vête
ace noble, longtemps affinée de générations en générations ; il était
beau
, à ce qu’on assure ; il était artiste. Il avait r
La voici, à mon avis. C’est lorsque, tout en jugeant qu’une chose est
belle
ou bonne, au lieu de l’aimer on l’a en aversion,
trompée quand elle les élut. À la vérité, ce gouvernement se donne un
beau
titre : il se flatte d’être le gouvernement des L
re : il se flatte d’être le gouvernement des Lois ; et il se donne un
beau
mérite : il affirme que sous son régime ce n’est
respect dû aux Lois et sur l’obéissance absolue due à la Loi, un très
beau
langage ; mais cela ne l’a pas empêché de se moqu
’une petite bourgeoisie de maîtres artisans et boutiquiers, eux-mêmes
beaux
parleurs et fins appréciateurs de poésie dramatiq
ers qui montrent leur art comme une routine ; qui sont professeurs de
beau
langage comme on est coiffeur ou cuisinier ; qui
peu qu’il se combattait lui-même. Il était sophiste par son amour du
beau
style, de la forme, de tous les beaux vêtements,
était sophiste par son amour du beau style, de la forme, de tous les
beaux
vêtements, de toutes les parures, de tous les orn
u paradoxe, de l’argument qui étonne, de la gageure dialectique et du
beau
triomphe qu’il y a à la gagner ; il était sophist
sme semblable à celui des prophètes et des devins, qui disent de fort
belles
choses sans rien comprendre à ce qu’ils disent. L
ns » : « Étrangers, nous sommes nous-mêmes occupés à composer la plus
belle
et la plus parfaite tragédie : tout notre plan de
lan de gouvernement n’est qu’une imitation de ce que la vie a de plus
beau
et de plus excellent, et nous regardons à juste t
la place publique et introduire sur la scène des acteurs doués d’une
belle
voix qui parleront plus haut que nous ; ni que no
turne, Saturne à Uranus et Saturne à Jupiter et Jupiter à Saturne. Le
bel
exemple à proposer aux enfants que des pères touj
t Hésiode racontant la guerre des dieux les uns contre les autres. Le
beau
modèle à proposer à des citoyens, et comment veut
rche des artistes habiles, capables de suivre à la trace la nature du
beau
et du gracieux, afin que nos jeunes gens, élevés
que dès l’enfance tout les porte insensiblement à imiter, à aimer le
beau
, et à établir entre lui et eux un parfait accord.
e, s’il le faut, par la rigueur des lois, à exprimer dans des paroles
belles
et dignes de louange, ainsi que dans ses mesures,
devrait être étroitement et sévèrement subordonné à la morale, et le
beau
n’est pas, comme on l’a fait dire à Platon, et co
ait presque le contraire de sa pensée, la splendeur du vrai ; mais le
beau
est la splendeur du bien ; et c’est, pour parler
dieux et les hommes feront-ils dans l’âme d’un jeune homme doué d’un
beau
naturel et d’un esprit capable de tirer les consé
lan suivi de gouvernement, aucune idée directrice, même fausse. Cette
belle
ville est une trière à la dérive. On se relève de
ses poètes et artistes. Ce sont gens qui ont un certain sentiment du
beau
, mais qui croient fermement que cela suffit à l’h
en de rester enfant éternellement. L’enfant a raison de s’attacher au
beau
et de s’en pénétrer en quelque sorte, et, si je f
qui en partie ne croit à rien, en partie ne croit qu’à la divinité du
beau
, en partie croit secrètement, et avec des allures
eux-mêmes, puisqu’ils continueront à avoir de l’esprit et à faire de
belles
statues, seule vocation qui soit la leur, et qu’i
tiques et que les Athéniens auront moins d’esprit, et feront moins de
belles
statues et de belles tragédies quand ils seront p
éniens auront moins d’esprit, et feront moins de belles statues et de
belles
tragédies quand ils seront province de quelque va
indique, et ce n’est pas dans la vertu et l’humilité que je trouve le
beau
. » Et c’est ce que Nietzsche a répété toute sa vi
’à la contemplation des idées éternelles, d’abord parce qu’elles sont
belles
et parce que c’est une de nos missions de les ret
ent plaisirs des choses en vérité fort délicates, fort nobles et fort
belles
, ce qu’il faut convenir qui leur fait honneur. Ma
ou ce serait bien abuser des termes que de le dire) de ne pas voir de
belles
choses ; mais nous jouissons, et singulièrement,
belles choses ; mais nous jouissons, et singulièrement, d’en voir de
belles
. Et voilà un cas, qui se multiplie, Dieu merci, e
i il a quelque chose de complet et de plein. Le plaisir d’admirer une
belle
chose ou le plaisir de faire le bien ne naît pas
ur parler en langage platonicien, c’est la dialectique. C’est la plus
belle
des sciences, la plus noble ; c’est la science su
bien, le but de la vie est l’harmonie. — Mais alors le bien, c’est le
beau
. — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas san
, c’est le beau. — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas sans le
beau
, ni le beau sans l’harmonie. » — Donc la morale
eau. — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas sans le beau, ni le
beau
sans l’harmonie. » — Donc la morale est une esth
e. C’est une esthétique souveraine et suprême qui dépasse les lois du
beau
en ce qu’elle les invente, qui est invention non
quelque chose selon l’art, mais de l’art lui-même, qui va chercher le
beau
dans l’idée du beau elle-même et comme au sein de
l’art, mais de l’art lui-même, qui va chercher le beau dans l’idée du
beau
elle-même et comme au sein de Dieu. Car réaliser
ée du beau elle-même et comme au sein de Dieu. Car réaliser une chose
belle
, c’est entendre la voix du Dieu de l’esthétique,
eu de l’esthétique, de Phoibos, si l’on veut ; mais réaliser soi-même
beau
, se réaliser en beauté, ce n’est plus entendre ce
en tout cas il peut bien se dire : il y a mieux encore que faire une
belle
statue ou d’inventer une belle harmonie, c’est de
re : il y a mieux encore que faire une belle statue ou d’inventer une
belle
harmonie, c’est de faire de soi-même la « statue
e qu’ils le sont. Les arts sont des illusions de l’art et ombre, très
belle
, du reste, qu’on peut prendre pour proie. Les art
t l’on n’a, ce qui est essentiellement platonicien et ce qui est très
beau
, qu’à se tourner incessamment du côté de son âme.
enviable que celui de ses meurtriers ? Car c’est quelque chose qu’une
belle
mort et c’est chose triste qu’une vie souillée pa
e perversité, mala gaudia mentis . Exemple : un homme qui démolit un
beau
temple ou brise une belle statue. Mais, outre que
a mentis . Exemple : un homme qui démolit un beau temple ou brise une
belle
statue. Mais, outre que déjà ces plaisirs-là sont
rée. Il est l’homme qui en détruisant une statue la redresserait plus
belle
. Personne au monde n’est plus dupe que lui. Or ce
t, adhésion, gratitude et reconnaissance. « Tout ce qui est juste est
beau
et le châtiment fait partie de la justice. » Le c
au et le châtiment fait partie de la justice. » Le châtiment est donc
beau
. Il fait partie de la justice et il fait partie d
s’aveugle sur ce qu’il aime ; il juge mal de ce qui est juste, bon et
beau
, quand il croit devoir toujours préférer ses inté
rendormira plus. L’amant aime la beauté de l’objet désiré, il l’aime
beau
et il le veut beau, il se veut beau lui-même et i
’amant aime la beauté de l’objet désiré, il l’aime beau et il le veut
beau
, il se veut beau lui-même et il le devient. Cet a
auté de l’objet désiré, il l’aime beau et il le veut beau, il se veut
beau
lui-même et il le devient. Cet amour du beau rest
le veut beau, il se veut beau lui-même et il le devient. Cet amour du
beau
restera en lui, de ce premier ébranlement et de c
ecousse. Ne remarque-t-on pas que les enfants ont très peu le sens du
beau
et que ce qu’ils en ont, assez faible, peut être
, peut être attribué très vraisemblablement à l’hérédité ? Le sens du
beau
vient aux hommes, au moins en très grande partie,
le goût de la beauté et il appliquera ce goût à tout ce qu’il y a de
beau
dans le monde. Il deviendra artiste peut-être ; i
iste peut-être ; il deviendra philosophe, quand il s’apercevra que le
beau
le plus beau qui puisse être c’est le beau moral,
e ; il deviendra philosophe, quand il s’apercevra que le beau le plus
beau
qui puisse être c’est le beau moral, c’est-à-dire
uand il s’apercevra que le beau le plus beau qui puisse être c’est le
beau
moral, c’est-à-dire le bien. C’est un singulier c
Comprenez bien que l’amour, à la fois vient d’une aspiration vers le
beau
et s’épure par cette inspiration. S’il n’a été d’
ouvi et d’un désir toujours plus pur, tous les degrés de l’échelle du
beau
: art, philosophie, morale, science de Dieu. L’am
helle du beau : art, philosophie, morale, science de Dieu. L’amour du
beau
sera devenu amour du parfait : « Celui qui dans l
mmes, après avoir parcouru dans l’ordre convenable tous les degrés du
beau
, parvenu enfin au terme de l’initiation, apercevr
sable, exempte d’accroissement et de diminution, beauté qui n’est pas
belle
en partie et laide en telle autre, belle pour ceu
nution, beauté qui n’est pas belle en partie et laide en telle autre,
belle
pour ceux-ci et laide pour ceux-là ; beauté qui n
ême, en passant pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, des
beaux
corps aux belles occupations, des belles occupati
pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, des beaux corps aux
belles
occupations, des belles occupations aux belles sc
les degrés de l’échelle, des beaux corps aux belles occupations, des
belles
occupations aux belles sciences, jusqu’à ce que d
e, des beaux corps aux belles occupations, des belles occupations aux
belles
sciences, jusqu’à ce que de science en science on
ce on s’élève à la science par excellence qui n’est que la science du
beau
lui-même. Si quelque chose donne du prix à cette
ière, de celle qui considère l’amour comme une initiation au culte du
beau
en général et enfin du beau en soi, a infiniment
l’amour comme une initiation au culte du beau en général et enfin du
beau
en soi, a infiniment séduit les poètes et elle a
à supposer que cela soit et qu’on aime une personne parce qu’elle est
belle
, ce n’est pas du tout une raison pour qu’on aime
y a aucune raison, et plutôt au contraire, pour que l’amour d’un être
beau
nous mène à l’admiration des autres objets beaux
que l’amour d’un être beau nous mène à l’admiration des autres objets
beaux
que contient la nature, en d’autres termes pour q
é par degré », à l’amour des beautés intellectuelles, à « l’amour des
belles
sciences ». Que le savant passionné sorte de l’ar
e cette chose, laquelle idée réside dans le sein de Dieu. « Une chose
belle
» d’ici-bas n’est donc qu’une manifestation de l’
cela. Autrement elle ne serait pas. L’homme donc, qui voit une chose
belle
et qui éprouve le désir de s’unir à elle, n’est d
contre donne des ailes pour s’élever de nouveau à la contemplation du
Beau
éternel. Ceci est la théorie de l’amour dans Plat
’ils adorent dans l’objet aimé « l’auteur de la nature » et « le plus
beau
des portraits où lui-même s’est peint ». Présenté
nous ne pouvons rencontrer un objet particulier et déterminé qui est
beau
sans rêver de toute la beauté répandue sur la ter
i sur tous nos amours plane éternellement ? La théorie est donc très
belle
et a un certain fond de vérité ; mais elle reste
uperflu d’y insister longuement. En premier lieu et avant tout, si le
beau
est une harmonie, si le bien est une harmonie, l’
mes avec une autre partie de nous-mêmes : « Le bien ne va pas sans le
beau
, ni le beau sans l’harmonie : d’où il suit qu’un
autre partie de nous-mêmes : « Le bien ne va pas sans le beau, ni le
beau
sans l’harmonie : d’où il suit qu’un animal ne pe
as contraire, il est à celui qui sait l’observer le spectacle le plus
beau
et le plus aimable… Si l’âme plus puissante que l
la philosophie : par là seulement il méritera d’être appelé à la fois
beau
et bon. » Il n’y a pas contradiction à dire ce
s plaisirs du corps, croyez-vous qu’il les recherche, par exemple les
beaux
habits, les belles chaussures et les autres ornem
s, croyez-vous qu’il les recherche, par exemple les beaux habits, les
belles
chaussures et les autres ornements de la chair ?
ur un très grand mal. Développer chez une élite le goût du bien, du
beau
, du juste et une tendance générale vers la perfec
un peu cette idée un peu vague, on voit que ce bien suprême, c’est le
beau
, le beau résultant d’une harmonie que le sage réu
tte idée un peu vague, on voit que ce bien suprême, c’est le beau, le
beau
résultant d’une harmonie que le sage réussit à en
l’appliquer aux choses pratiques, on voit que ce souverain bien et ce
beau
suprême considérés humainement, c’est la justice.
a rien de plus sot que de se croire heureux pour une jolie femme, un
beau
discours, un bon dîner ou une grande autorité dan
ans ce petit canton lumineux de la Grèce, une philosophie du bien, du
beau
et du juste qui s’est souciée de l’harmonie intér
ennent. Je le veux fort, énergique, patient, persévérant, amoureux du
beau
, du grand et de l’éternel. Par bien des points, t
très sage personne, de poursuivre, en je ne sais quelles rêveries, ce
beau
et ce bien qui nous sont chers à tous deux. Je vo
dangereux des Athéniens ; et à ce peuple trop artiste et pour qui une
belle
œuvre d’art avait toujours raison et était une va
servent à faire de la beauté. Il demande : À quoi sert-il de faire du
beau
? Ils ne répondent point, tant, à eux, la questio
semblable à celui des prophètes et des devins qui disent tous de fort
belles
choses sans rien comprendre à ce qu’ils disent. L
n et bien persuadé que je les trouverais très capables en beaucoup de
belles
choses et je ne me trompais point. Ils savaient b
ppose la cosmétique, art faux. La gymnastique fait des corps qui sont
beaux
; la cosmétique donne aux corps une fausse beauté
beauté. Or la beauté vraie importe à la morale qui préfère le bien au
beau
, mais qui croit, comme on l’a vu ailleurs, que l’
t ne passent pas leur vie sur la place publique ; d’autre part que de
beaux
monuments éveillent ce goût du beau que nous avon
e publique ; d’autre part que de beaux monuments éveillent ce goût du
beau
que nous avons dit qui conduit au bien. Mais il e
Il y a une sculpture vraie, qui, cherchant à réaliser l’eurythmie des
belles
formes, conduit, nous le répétons toujours, au go
t dévoués, et non au succès, mènent les âmes au bien par le chemin du
beau
. Telle est la classification ou, si l’on préfère,
en connaissent, à mettre de l’harmonie entre eux et de l’ordre et une
belle
cohérence, cela seulement pour se faire accepter
e, s’il le faut, par la rigueur des lois, à exprimer dans des paroles
belles
et dignes de louange, ainsi que dans ses figures,
ent sévère et, d’autre part, quand il s’agit de prouver leur thèse du
beau
se confondant avec le bien, les Cousin s’écrient
écisément dans la force morale. Quand la foule demande au tragique de
belles
suggestions morales, elle est donc très loin d’av
au tragique le moral, non parce qu’il est moral, mais parce qu’il est
beau
. En ce faisant, elle exige seulement que l’artist
ème sérieux, le public exige de lui la beauté morale. Il veut que les
beaux
rôles y soient réservés à des personnages qui exc
Il veut même que de l’ensemble de l’œuvre se dégage et se démêle une
belle
conception morale, au moins une belle vision mora
uvre se dégage et se démêle une belle conception morale, au moins une
belle
vision morale. En certain temps il a été jusqu’à
t, dans la théorie de l’art pour l’art, c’est-à-dire de l’art pour le
beau
. Elle ne demande, en somme, aux artistes, que le
e l’art pour le beau. Elle ne demande, en somme, aux artistes, que le
beau
. Elle ne demande à l’art que le beau. Seulement,
, en somme, aux artistes, que le beau. Elle ne demande à l’art que le
beau
. Seulement, et il n’y a rien de plus raisonnable
de plus conforme à la théorie elle-même, elle demande à chaque art le
beau
dont il est susceptible, dont il est capable, et
’imiter la nature, la nature n’ayant aucune moralité, elle demande le
beau
, mais nullement le beau moral : peinture, sculptu
ture n’ayant aucune moralité, elle demande le beau, mais nullement le
beau
moral : peinture, sculpture, architecture. À un a
é qu’elle demande et non autre chose, et c’est toujours l’art pour le
beau
qu’elle veut. Seulement elle sait mettre ici des
, plaisant, railleur, ironique ou satirique, il vise tout de suite au
beau
moral et prenne plaisir à le mettre en lumière ;
eurs humaines on sente ou l’on puisse sentir une sourde aspiration au
beau
humain, c’est-à-dire au beau moral. Et c’est pour
n puisse sentir une sourde aspiration au beau humain, c’est-à-dire au
beau
moral. Et c’est pour cette dernière considération
immoraux : et c’est très juste ; car cette sourde aspiration vers le
beau
moral que la foule veut qu’on sente ou qu’on puis
le : d’un bout à l’autre de l’art l’homme n’exige de l’artiste que le
beau
; mais il demande à chaque art le genre de beauté
on art et qui peut être funeste à l’art. — Il y aurait les arts où le
beau
moral peut entrer pour quelque chose, pour plus o
s arts où la matière étant l’homme et l’homme traité sérieusement, le
beau
moral est l’élément essentiel de l’œuvre : comédi
s’en tenir à la doctrine, naturelle et de bon sens, de l’art pour le
beau
. C’est là qu’est le vrai et en même temps je voud
et stériliser ; c’est ensuite ne pas voir où il est très vrai que le
beau
rejoint le bien, à savoir dans les arts qui peign
is aussi parce qu’il est d’extrême conséquence. En effet, dire que le
beau
et le bien ne se rejoignent et ne se touchent jus
dée, puisqu’elle est la morale elle-même. La théorie de l’art pour le
beau
, avec, non pas cette correction, mais cette obser
e beau, avec, non pas cette correction, mais cette observation que le
beau
, quand il s’applique à l’homme, que le beau, quan
cette observation que le beau, quand il s’applique à l’homme, que le
beau
, quand on le cherche dans l’homme, mais seulement
avec le bien et est le bien lui-même, cette théorie de l’art pour le
beau
, quand elle est complète, quand on n’en omet rien
à ce qui vous distingue de la nature et alors, en ne cherchant que le
beau
, on trouve le bien et on ne peut pas ne pas le tr
e pas le trouver. Votre essence même est donc le bien, et vous n’êtes
beaux
que dans le bien. C’est votre façon d’être matièr
votre façon d’être matière d’art. C’est votre manière de rayonner. Le
beau
naturel, c’est le beau. Le beau humain, c’est le
ère d’art. C’est votre manière de rayonner. Le beau naturel, c’est le
beau
. Le beau humain, c’est le bien. Le beau dans l’ho
. C’est votre manière de rayonner. Le beau naturel, c’est le beau. Le
beau
humain, c’est le bien. Le beau dans l’homme, c’es
er. Le beau naturel, c’est le beau. Le beau humain, c’est le bien. Le
beau
dans l’homme, c’est la splendeur du bien. Il me s
de moraliser est aussi funeste à l’artiste, qui n’a qu’à chercher le
beau
, que le souci de chercher le beau est funeste au
l’artiste, qui n’a qu’à chercher le beau, que le souci de chercher le
beau
est funeste au moraliste et au prédicateur. Le so
u est funeste au moraliste et au prédicateur. Le souci de chercher le
beau
rend frivole le prédicateur et le souci de morali
s prêche, nous le voulons bien ; qu’on s’adresse à notre sentiment du
beau
, nous le voulons bien ; mais non pas qu’on nous p
ition juste de l’art lui-même. L’art doit être défini la recherche du
beau
. La morale de l’art consistera à ne pas apporter
pporter dans l’art une autre préoccupation que la recherche unique du
beau
. Et voilà toute la morale de l’artiste en tant qu
loppe toute la morale de l’art. L’artiste doit chercher à réaliser le
beau
et non pas à plaire, puisque celui à qui il s’agi
uisque celui à qui il s’agit de plaire peut très bien ne pas aimer le
beau
et aimer de fausses beautés. Donc l’artiste ne do
but de l’art n’est pas de plaire ; le but de l’art est de chercher le
beau
; par conséquent, la morale de l’artiste lui comm
de chercher uniquement à se plaire. Se contenter dans la recherche du
beau
et ne pas chercher autre chose que se contenter d
plus épouvantables désastres ; et, pour une bonne chose peut-être et
belle
, que le désir des honneurs et de la gloire a fait
voudrais savoir, après qu’il aura mis dans sa manière de concevoir le
beau
la manière dont la foule le conçoit, et encore ap
e après qu’il aura mis successivement dans sa manière de concevoir le
beau
les façons successives et contradictoires dont la
ce que tu l’aimais avant de la faire. » « Voilà, mon cher amoureux du
beau
, ton seul devoir en tant qu’artiste. Aimer le bea
n cher amoureux du beau, ton seul devoir en tant qu’artiste. Aimer le
beau
de toute ton âme et n’aimer que cela. C’est ce qu
rès bien ensemble, c’est qu’ils aiment les uns le bien, les autres le
beau
d’une manière désintéressée, et que les uns et le
es à des jouissances désintéressées. Il n’y a pas entre le bien et le
beau
les rapports que beaucoup y voient ou veulent y v
entendre qu’il faut s’en tenir à l’égalité et qu’en cela consiste le
beau
et le juste. Mais j’imagine que s’il paraissait u
oi que ce soit ? Je vais te dire en toute liberté ce que c’est que le
beau
et le juste dans l’ordre de la nature. Pour mener
ne leur manque rien, voilà la vertu et le bonheur. Toutes ces autres
belles
idées, ces conventions contraires à la nature, ne
tion, pour la générosité et pour la vengeance. Ils sont de grandes et
belles
forces. C’est de ces grandes et belles forces et
geance. Ils sont de grandes et belles forces. C’est de ces grandes et
belles
forces et de leur déchaînement, sans frein de pus
gée de faiblesse pour que dans la pratique il s’ensuive de grandes et
belles
choses. Et enfin, de cette morale fausse et de ce
ait si ce qui vous semble la vie n’est pas la mort même ? Cet homme à
belles
passions et à beaux caprices me fait l’effet à mo
mble la vie n’est pas la mort même ? Cet homme à belles passions et à
beaux
caprices me fait l’effet à moi, comme à un poète
enée au sentiment qui l’inspire, et c’est précisément ce qu’il y a de
beau
dans tout Platon qu’il a parfaitement compris cel
lois écrites et non écrites, c’est de cette forme de gouvernement si
belle
et si charmante que naît infailliblement le gouve
celui qui en dresse le plan y fasse entrer tout ce qu’il y a de plus
beau
et de plus vrai et que, s’il rencontre ensuite da
esthétique. Le bien est bien parce qu’il est sain et parce qu’il est
beau
. Le juste est bien parce que l’injuste est incohé
es autres ; que c’était dans la morale qu’était la beauté, puisque le
beau
est le déploiement complet, plein et satisfait d’
aux dieux. Mais l’idée de l’adoration de la morale, parce qu’elle est
belle
et parce qu’elle est le fond de la nature humaine
étisant, parce que le fond de la nature humaine est la réalisation du
beau
; cette idée, qui devait naître dans un peuple ar
n, Aristophane rêvait une cité pacifiée, assainie, très forte et très
belle
, nettoyée de ses scories, et où les jeunes gens,
, nettoyée de ses scories, et où les jeunes gens, moraux par amour du
beau
, eussent été, formule littéralement platonicienne
par sa vieillesse, en montrant toujours que chacun de ses âges était
beau
en ceci qu’il contenait un successeur plus beau q
cun de ses âges était beau en ceci qu’il contenait un successeur plus
beau
que lui. Et cette idée est éminemment platonicien
crifier l’appétit à l’idée. C’est tout Platon. L’idée pour lui est si
belle
que c’est être un sot que de ne pas jeter à ses p
ce qui est trop, et ce qui risque de paralyser et de glacer les plus
belles
facultés humaines, lesquelles, laissées plus libr
résista toujours. Son frère d’Anjou, qui fut depuis Henri III, avait
beau
lui jeter au feu ses Heures pour lui donner en pl
ize ans alors. Le duc d’Anjou, depuis Henri III, âgé de dix-huit ans,
beau
, brave, et annonçant, à cet âge, une vertu et une
heure, il n’est plus temps de vivre en enfance. Et il lui expose les
belles
et grandes charges où Dieu l’a appelé, où la rein
r à la chasse, n’ayant même la curiosité de m’habiller ni de paraître
belle
, pour n’être encore en l’âge de telle ambition. »
it point, car elle n’en avait pas moins un teint d’un vif éclat, « un
beau
visage blanc qui ressemblait un ciel en sa plus g
i ressemblait un ciel en sa plus grande et blanche sérénité », — « un
beau
front d’ivoire blanchissant », disent les contemp
rir la couronne au duc d’Anjou, et où Ronsard présent confessa que la
belle
déesse Aurore elle-même était vaincue ; et mieux
Constantinople, qui eût par son poids écrasé toute autre, mais que sa
belle
, riche et forte taille soutenait si bien ; tenant
d’une grâce moitié altière et moitié douce ». Voilà la Marguerite des
belles
années avant les disgrâces et les fuites, avant l
rait des perruques blondes « plus ou moins gentiment façonnées ». Son
beau
visage aimait à paraître « tout diapré et fardé »
cié. On l’appelait volontiers chez elle Vénus-Uranie. Elle aimait les
beaux
discours sur des sujets relevés de philosophie ou
qu’elle rend à ravir : à Mons, par exemple, à ce festin de gala où la
belle
comtesse de Lalain (née Marguerite de Ligne), don
lamand, mais non plus gracieux comme celui du festin de Mons et de la
belle
comtesse nourrice : c’est une scène d’ivrognerie
de Nérac, soit dans les rochers d’Usson, soit même finalement dans ce
beau
jardin le long de la Seine où est aujourd’hui la
s regret l’enchantement ; elle eût arrangé volontiers la vie comme ce
beau
jardin de Nérac dont elle nous parle encore « qui
pur phébus presque inintelligible et des plus ridicules. « Adieu, mon
beau
soleil ! adieu, mon bel ange ! beau miracle de la
lligible et des plus ridicules. « Adieu, mon beau soleil ! adieu, mon
bel
ange ! beau miracle de la nature ! » ce sont là l
des plus ridicules. « Adieu, mon beau soleil ! adieu, mon bel ange !
beau
miracle de la nature ! » ce sont là les expressio
vrier 1851 à quatre-vingts ans passés, était un de ces Genevois de la
belle
époque, qui avaient trente ans en 1800 ; qui, apr
son rôle particulier au milieu de tous ces hommes d’élite et dans ce
beau
quart de siècle de Genève : il fut proprement l’é
bonheur d’une étude libre, ornée, active et oisive, ayant à elle une
belle
galerie bâtie tout exprès, remplie de livres, déc
vivacité plus méridionale encore que genevoise, gai, riche, élégant,
beau
danseur, fort recherché dans le monde, même dans
La Chevelure de Bérénice, laquelle chevelure, coupée des mains de la
belle
reine en manière d’ex-voto pour son époux, était
cience à laquelle il ne se fût attaché durant quelque temps, point de
bel
art qu’il ne connût. On le voyait faire toute sor
e sous Jean Chrysoloras dont il épousa la fille, eût été un bien plus
beau
sujet ; mais il avait déjà été traité par Lancelo
point de motif. Cette érudition était étendue et profonde, comme son
beau
lac, mais un peu stagnante ; il y manquait au mil
ux Évangiles, Guillaume Favre le détourna de le publier, et, dans une
belle
lettre adressée à l’auteur, il exposa ses motifs,
e aux Eaux-Vives, sur la rive du lac ; il y avait fait transporter le
beau
groupe de Canova, Vénus et Adonis, qu’il venait d
est honnête, qu’il est plus noble en quelque sorte que tous les plus
beaux
emplois ! Ô lac, ô rivage, véritable et secret ca
t un metteur en œuvre ; il ne se bornait pas à l’étude, il voulait de
belles
pensées et se donner le plaisir de les exprimer e
brillants et qui se vissent de loin. Elles lui venaient le long de ce
beau
rivage ; il les saluait avec la joie d’un poète q
u, si l’on veut, de l’ancien Balzac qui ne lisait que pour trouver de
belles
sentences et de belles expressions à recueillir e
ncien Balzac qui ne lisait que pour trouver de belles sentences et de
belles
expressions à recueillir et à enchâsser, il y a,
pendant près de trente années encore. Un des poètes qui ont visité ce
beau
lac du Léman et qui, sur les traces de Jean-Jacqu
promené de jeunes rêves, s’est écrié : « Que vient-on me dire de ces
beaux
lieux que j’ai visités autrefois, de ces villas d
jet que le plaisir, mais celle qui contient en soi la ressemblance du
beau
. » En effet, la musique, considérée comme art, e
mitation de la nature ; sa perfection est donc de représenter la plus
belle
nature possible. Or le plaisir est une chose d’op
rie selon les temps, les mœurs et les peuples, et qui ne peut être le
beau
, puisque le beau est un, et existe absolument. De
ps, les mœurs et les peuples, et qui ne peut être le beau, puisque le
beau
est un, et existe absolument. De là toute institu
faire naître la vertu, est, par cette qualité même, propice à la plus
belle
musique, ou à l’imitation la plus parfaite du bea
propice à la plus belle musique, ou à l’imitation la plus parfaite du
beau
. Mais si cette institution est en outre de nature
elle possède alors les deux conditions essentielles à l’harmonie, le
beau
et le mystérieux. Le chant nous vient des anges,
ctor (1863). — Poésies nouvelles (1863). — Loin de Paris (1864). — La
belle
Jenny (1864). — Quand on voyage (1865). — La Peau
(1847).] Charles Baudelaire Gautier, c’est l’amour exclusif du
Beau
, avec toutes ses subdivisions, exprimé dans le la
ons, exprimé dans le langage le mieux approprié… Or, par son amour du
Beau
, amour immense, fécond, sans cesse rajeuni (mette
e. Pour parler dignement de l’outil qui sert si bien cette passion du
Beau
, je veux dire de son style, il ne faudrait jouir
âme ingénue et émue dans cet homme voué, disait-il, au procédé ! Il a
beau
écrire Diamant du cœur, pour dire une larme et vo
forme directe. Il nous a donné toute sa poétique dans une de ses plus
belles
pièces, le Triomphe de Pétrarque, où il s’adresse
seuil sévère du tombeau. Va chercher le vrai, toi qui sus trouver le
beau
. Monte l’âpre escalier. Du haut des sombres march
tulipe superbe, altière, droite et grande, Plus hautaine qu’un lis, —
belle
mais sans odeur. Fière, et se blasonnant, or ave
’Avril et couleur du ciel. Eux, ils répétaient : Ces fleurs sont trop
belles
, Tout cela doit être artificiel. Et poussant bie
ertés muettes, Voilait discrètement, hormis pour notre chœur, Le plus
beau
, le plus pur des diamants, son cœur ! [Tombeau de
Gautier (1873).] Catulle Mendès Jeunes vierges, versez, avec de
belles
poses, Versez des fleurs ! Celui qui dort dans ce
les lèvres sont closes Paissait les rythmes d’or sur les hauteurs du
Beau
. Sur ce front éclairé, vivant, d’apothéoses, All
e jour d’où le trépas t’exile, Faisais des Voluptés les prêtresses du
Beau
! Ah ! les dieux (si les dieux y peuvent quelque
able rival, contre le Théophile Gautier prosateur, qui, vêtu des plus
belles
étoffes de l’Orient, savait construire les palais
on esprit jusqu’au dernier jour, et son culte n’a jamais faibli. « Sa
belle
main pâle ne laissa tomber l’encensoir que glacée
lui répondais ensuite sur tout ce qu’il me demandait de mon pauvre et
beau
Hyeronimo, le vrai portrait en force de sa cousin
Livourne, déchargeant des felouques, mais je n’en ai point vu d’aussi
beau
, d’aussi fort, quoique aussi délicat ; c’est tout
tagne et disaient : « Le ciel vous a bien bénis ! il n’y a rien de si
beau
qu’eux à la ville. » LXX Mais nous eûmes b
s. Ils se faisaient entre eux des gestes d’admiration en regardant la
belle
enfant. — En voilà une de Madone ! s’écria un des
la messe des Camaldules avec son cousin Hyeronimo, revêtu de ses plus
beaux
habits. Les derniers sons de la cloche d’argent d
qui semblait jouer d’elle-même, comme si elle avait eu l’âme des deux
beaux
enfants dans son outre de peau. LXXVI Fior
nnée et toute triste de ne plus pouvoir continuer la danse, par un si
beau
matin d’automne. LXXVIII De ce jour-là, mo
automne. LXXVIII De ce jour-là, monsieur, il n’y a plus eu une
belle
matinée pour nous. Mais, excusez-moi, le reste es
e disait : Ils ne nous prendront pas cela. Fior d’Aliza prenait de la
belle
eau du bassin dans sa main, s’en lavait le visage
omme si elle avait dit adieu à la source. Hyeronimo, en regardant ses
belles
tiges de maïs et en mesurant sa taille à leur hau
est garçon, il est riche, il voudra se marier un jour ; vous avez une
belle
enfant qui pourra lui plaire. Eh, eh, eh ! ajouta
randi, mûri et embelli, la petite chevrette du châtaignier ! C’est un
bel
avocat que vous avez là en herbe ; cet avocat-là
apitaine n’a que d’honnêtes intentions ; n’aimeriez-vous pas bien, ma
belle
enfant, à changer cette robe de bure brune et ces
des fruits rapportent bien, bon ou mal an, pour eux soixante sacs de
belles
châtaignes : ils auraient ruiné leur propre domai
tait défendu de troubler l’eau du bassin en y lavant les toisons ; le
beau
bassin d’eau claire, où Fior d’Aliza se plaisait
ait plus les brassées embaumées à l’étable des bêtes ; Antonio, à ses
belles
quenouilles de maïs barbues et dorées qui allaien
ompris les bêtes et le chien ; nous allâmes reconnaître de l’œil, aux
beaux
premiers rayons du soleil d’été rasant les montag
pûmes nous empêcher de nous pleurer nous tous : Fior d’Aliza, sur son
beau
pré vert et sur les bords fleuris de son bassin a
s tiges presque mûres de maïs, dont il embrassait des lèvres les plus
belles
quenouilles en leur disant adieu dans sa pensée ;
d’une fille des châtaigniers. XCIV — Notre malheur, s’écria la
belle
sposa, en se jetant d’un bond sur le berceau de s
nt d’un bond sur le berceau de son enfant, en l’élevant dans ses deux
beaux
bras nus jusqu’au-dessus de sa tête, et en collan
e, morte pour toujours ; morte comme si elle n’avait jamais vécu. Ces
belles
larges feuilles qui étaient bien à nous, puisque
de Fior d’Aliza, où elles se glissaient par les fentes du volet ; ces
beaux
sarments serpentant qui faisaient notre ombre l’é
morts non pas pour tout le monde, monsieur, mais morts pour nous. Une
belle
nuit, sans que nous nous en fussions doutés, le f
le papier ; il ne parle pas pour s’expliquer ; d’ailleurs, il aurait
beau
s’expliquer, le mal est fait ; il ne ferait pas r
commissionnaire du couvent des Camaldules de San Stefano ; c’était un
beau
vieillard à grande barbe blanche ; une couronne d
ites de cet homme puissant pour épouser, par ruse ou par violence, la
belle
enfant qui l’avait, par malheur, ébloui comme un
ces cimes où la mal’aria n’ose pas monter. Hyeronimo devenait le plus
bel
adolescent de toute la plaine de Lucques ; quant
ables : parents, amis, concitoyens, etc. ; 3° Les objets qualifiés de
beaux
et de sublimes. On pourrait appeler, comme on le
sirs ou de peines. De là une affection imparfaite. Les objets appelés
beaux
ou sublimes et leurs contraires sont pour nous un
ènent encore à une association. « Considérés en gros, le sentiment du
beau
et le sentiment du sublime paraissent parfaitemen
s une seule. » Un son, une couleur, un objet quelconque sont appelés
beaux
ou sublimes, selon les idées qu’ils éveillent en
on de l’orgue. Des sons d’une autre nature produisent le sentiment du
beau
: une chute d’eau, le murmure d’un ruisseau, la c
lanc est la couleur du deuil, et conséquemment est loin d’être réputé
beau
. En Espagne, le noir plaît parce que c’est la cou
aucune idée agréable avec des sons ou des couleurs ne sentent pas le
beau
. « Les enfants attendent longtemps avant de montr
e totalement indifférent à un grand nombre de sons, que nous appelons
Beaux
. Pour le paysan, le couvre-feu marque simplement
que la richesse, le pouvoir, les dignités, nos semblables, les objets
beaux
et sublimes qui, comme nous l’avons vu, sont deve
hénomènes affectifs, celle des plaisirs et peines que nous causent le
beau
et le laid, le bien et le mal. Ils considèrent ai
tique et la Morale dans leur fondement psychologique. Le sentiment du
Beau
et le sentiment du Bien donnant lieu à des manife
pas en quoi consistent les associations qui éveillent le sentiment du
Beau
. Les exemples donnés paraissent plutôt rentrer da
orie de l’association. Suivant l’esthéticien anglais, « nous appelons
beaux
ou sublimes les objets qui expriment une idée de
une fin. » N’est-ce pas dire que les choses qui excitent l’émotion du
Beau
et du Sublime sont celles qui ont une association
Je ne balance pas à prononcer que Le Mariage de la Vierge est la plus
belle
composition qu’il y ait au Salon, comme elle est
e. À côté de la sainte Anne, derrière la Vierge est une grande fille,
belle
, simple, innocente, un voile jeté négligemment su
. L’un tient des fleurs, l’autre s’appuie sur un flambeau. Ô les deux
belles
figures ! Il y a des gens difficiles qui convenan
-être que vraie. Le peintre n’a rien fait encore à mon sens, ni de si
beau
, ni de si hardi. Je n’en excepte ni son Saint Ben
jalouse. Sans contredit, j’aime mieux voir la croupe, la gorge et les
beaux
bras de Venus que le triangle mystérieux ; mais o
as, pas une ligne de son histoire qui ne soit ensanglantée. C’est une
belle
chose que le crime, et dans l’histoire et dans la
Elle est couchée sur le ventre, et elle arrête par le bras le sot et
bel
esclave pour lequel elle a pris du goût. On voit
uel elle a pris du goût. On voit sa gorge et ses épaules. Qu’elle est
belle
, cette gorge ! Qu’elles sont belles, ces épaules
gorge et ses épaules. Qu’elle est belle, cette gorge ! Qu’elles sont
belles
, ces épaules ! L’amour et le dépit, mais plus enc
its rouges, fasse un bon effet dans un tableau ; et un espace du plus
beau
bleu, percé de petits trous lumineux, sera tout a
rît une aune ou deux de firmament, je veux dire, d’une étoffe du plus
beau
bleu et parsemée de points brillants, je doute fo
toute la manière de celle-là est du Poussin ; celle-ci est aussi fort
belle
. Les apôtres s’entretiennent, à quelque distance,
ous de moi, si j’osais vous dire que toutes ces têtes de ressuscités,
belles
sans doute et de grand effet, sont fausses ? Pat
(1886). — Un-miracle de Notre-Dame, conte de Noël (1886). — Pour les
belles
personnes, nouvelles (1886). — Richard Wagner (18
bain, contes (1888). — Le Souper des pleureuses, contes (1888). — Les
Belles
du monde : Gitanas, Javanaises, Égyptiennes, Séné
ers qu’il nous ait été donné de lire… La muse de M. Mendès cherche le
beau
et la lumière, et tombe dans le mal et dans la nu
agonisait. Mais cet amour était quand même de l’amour, et rien n’est
beau
comme d’aimer les lettres, de se réfugier même so
qu’elle doit fuir, le laisser expirer seul ; mais n’a-t-elle pas trop
beau
jeu à lui dire : Toi !… tu n’as pas le cœur d’un
Mendès lui-même a su rendre visibles, par la magie des mots, dans son
beau
poème d’Hespérus. [Le National (1877).] Alphon
inées pour dépasser la rampe, toute la pièce est écrite dans une très
belle
langue pleine de pensées et d’images. Nous avons
s 1877).] Julia A. Daudet M. Catulle Mendès vient de publier un
beau
volume in-8º, contenant toutes ses œuvres, depuis
la forme des mots, leur arrangement, tout ce qui fait le dessin d’un
beau
vers avant que la musique en soit intelligible. [
incomplet (Les Mères ennemies), incohérent, où éclatent deux ou trois
belles
scènes d’opéra, à travers des inexpériences et de
à, Catulle Mendès est grandiose dans le mysticisme ; ailleurs, il est
beau
de mâle énergie. Ses lieders sont d’un charme fél
complètes et je sors de les relire. Je connaissais la plupart de ces
beaux
vers, quelques-uns depuis presque mon enfance, ca
t de France et de toute littérature, je les ai dévorés et redévorés à
belles
et bonnes dents : aussi, ce régal ! J’aime Philom
gnes Délicatesses, tu la signes. Et que tu dises Eleutho, Ou quelque
belle
de Watteau, Ou Jeanne, du dernier bateau ; Que t
battant l’enclume de diamant de la pensée romantique, il continue la
belle
tradition du poème-légende, et, peut-être, pour c
ile. Dans le Roi vierge, il faut choisir, pour lui rendre justice, le
beau
personnage de Gloriane et l’agile silhouette de B
mans de Mendès. Il y a, au travers des histoires du Clown Papiol, une
belle
symphonie de Paris ; de jolis contes dans les Fol
ible, et, au dénouement, grandiose. Plusieurs scènes en sont vraiment
belles
: la scène, entre autres, où, à contempler le sab
’œuvre absolus en leur perfection a daigné confier la préface du très
beau
livre que voici, et si je m’étonne modérément, à
nt de l’aréopage, leur nudité délicate et scabreuse. L’article fit un
beau
tapage, tombé dans la mare aux grenouilles de la
ivie de tant d’autres : livre extraordinairement nouveau, tout à fait
beau
, je le répète, débordant de bonne foi, ce qui est
ernelles transportées dans le monde de la légende, s’exprimant en une
belle
langue, dramatique et lyrique à la fois, interpré
! que j’applaudis M. Mendès qu’il n’y ait point en sa Médée trop de «
beaux
vers », vous savez des alexandrins lapidaires (et
écrire bien. La pièce de M. Catulle Mendès est souvent écrite en très
beaux
vers. Il y en a de vraiment tragiques, de ces ver
’adoption de la race latine, cette race initiée elle-même au culte du
beau
par les Grecs, nous avons à embrasser, à comprend
pensée. M. de Chateaubriand, se souvenant de quelques chapitres très
beaux
de L’Esprit des lois, terminait le Génie du chris
’elles eussent été touchées par le souffle hellénique ? » — Grande et
belle
question, et de celles qui font le plus penser et
ne de ses généraux et de ses chefs illustres, pour être touchée de ce
beau
feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Co
nération, ce groupe de génies, de talents accomplis, qui composent le
bel
âge d’Auguste. Soit directement, soit dorénavant
y mêle à la grâce, ne nous en séparons pas. Le sentiment d’un certain
beau
conforme à notre race, à notre éducation, à notre
e fête secouaient loin de l’esprit la tristesse72 ; où l’on aimait le
beau
avec simplicité et la philosophie sans mollesse,
mbent point dans la dureté et dans la brutale offense, de même qu’aux
beaux
talents qui inclinent à être trop doux, je demand
es transformations, ses pérégrinations à la poursuite des variétés du
beau
, n’auraient plus de fin. Mais il revient, mais il
sait le point de vue d’où l’univers contemplé apparaît dans son plus
beau
jour ; et lui-même, toutes les fois que nous voul
e soi, plus forte que soi, une époque protectrice et juge, qu’on a un
beau
champ à une carrière, à un développement honnête
er sa patrie, son temps, de ne voir rien de plus désirable ni de plus
beau
; il en a le légitime orgueil. L’activité dans l’
d’Auguste comme du règne de Louis XIV. Écoutons-les parler, sous leur
beau
ciel et comme sous leur coupole l’azur, les grand
tisme : — la maladie pour la maladie. Oh ! que si un jour, dans notre
belle
patrie, dans notre cité principale de plus en plu
dans un temps, dans un régime social qui permet ou favorise tous les
beaux
mouvements de l’humanité75 ; — si elles ne se con
s ou moins lisiblement écrits (et ces papiers Conrart sont d’une très
belle
écriture), sont devenus une mine de gloire. On di
honoré, considéré pour cela, et bien plus, que si l’on avait tenté un
beau
roman, un beau poème, les chemins de la vraie inv
ré pour cela, et bien plus, que si l’on avait tenté un beau roman, un
beau
poème, les chemins de la vraie invention, les rou
ieux à ma pensée. Thucydide, vous le savez, pour la composition de sa
belle
et sévère histoire, avait, pendant vingt ans, ama
meilleure manière, non seulement de sentir, mais de faire valoir les
belles
œuvres, c’est de ne point avoir de parti pris, de
ecrète, n’est pas devenu, dans l’intervalle, moins digne d’admirer le
Beau
, toutes ou presque toutes gagneront et s’accroîtr
outes gagneront et s’accroîtront à cette revue sincère : les vraiment
belles
choses paraissent de plus en plus telles en avanç
I Mathieu et Adrien de Montmorency éprouvaient en silence pour la
belle
Juliette un sentiment moins déclamatoire, mais pl
ité que le temps donne même à la tendresse des souvenirs. C’était une
belle
âme, ce n’était pas un grand esprit ; mais il ava
s du cœur et de l’âme de l’extérieur d’un héros de roman sous le plus
beau
nom de France, vous comprendrez l’homme. Cet exté
ncolure de cheval arabe dans le port de la tête, des cheveux blonds à
belles
volutes de soie sur les tempes, des yeux grands,
eux pour être amant, cet apostolat d’un jeune homme auprès de la plus
belle
des jeunes femmes est un rôle ambigu, un pied dan
une sainte amitié ; il tournait franchement autour du flambeau de ces
beaux
yeux, ne demandant qu’à y brûler ses ailes. Son e
X Le duc de Laval parut conserver pendant toute sa vie pour la
belle
Juliette un sentiment tendre, mais désintéressé,
mps où elle était en fleur, au milieu d’une société républicaine. Une
belle
femme est toujours de la date de sa floraison. L’
grand dîner eut lieu, et nul, au milieu du luxe qui environnait cette
belle
et souriante personne, ne put deviner l’angoisse
dance de cœur et l’étendue d’idées dans cet ami de son amie. C’est un
beau
symptôme pour un homme d’État à son aurore que de
on cœur comme l’éclat était le besoin de son esprit. Elle n’était pas
belle
, elle aurait pu craindre qu’une femme si rayonnan
le d’Iéna. Le prince Auguste, neveu du grand Frédéric, était jeune et
beau
comme un héros de guerre et de roman. Sa raison é
ussi légère que son imagination était inflammable ; il conçut pour la
belle
étrangère une passion qui lui enleva toutes les a
orisé par la loi civile et par la loi religieuse, il se flatta que la
belle
Juliette consentirait à faire rompre le mariage q
out conspirait en faveur du prince Auguste ; les lieux eux-mêmes, ces
belles
rives du lac de Genève, toutes peuplées de fantôm
on rang. Une promesse fut échangée. La sorte de lien qui avait uni la
belle
Juliette à M. Récamier était de ceux que la relig
Juliette ; une correspondance suivie, fréquente, venait rappeler à la
belle
Française ses serments, et lui peignait dans un l
éresser complétement de lui-même, pourvu qu’on lui permît d’adorer le
beau
: le beau dans les idées, le beau dans les sentim
mplétement de lui-même, pourvu qu’on lui permît d’adorer le beau : le
beau
dans les idées, le beau dans les sentiments, le b
pourvu qu’on lui permît d’adorer le beau : le beau dans les idées, le
beau
dans les sentiments, le beau dans l’âme, dans le
rer le beau : le beau dans les idées, le beau dans les sentiments, le
beau
dans l’âme, dans le talent, dans le visage. L’hom
uvait quelque grand dessein dans sa pensée ; il couvait, en effet, de
beaux
rêves, des rêves de Platon chrétien, rêves qui ne
le premier jour, une passion passive, mais absolue, pour une femme si
belle
, mais pour une femme cependant dont la séduction
vendit tout pour s’attacher comme une ombre aux pas et au sort de sa
belle
compatriote. Madame Récamier habita à Rome la mai
dinal, qui se nommait alors le prince de Léon, avait vu dans les plus
belles
femmes autre chose qu’une délectation du regard ;
n, le faisaient remarquer partout ; son esprit très cultivé aimait le
beau
dans les lettres et dans les arts comme dans la t
hieu dans la vie des saints, convenez que ce tête-à-tête avec la plus
belle
et la plus admirée femme de son temps sera un drô
ter un autre ; de là, sans doute, la recherche laborieuse de ses plus
beaux
écrits. Il était un de ces hommes qu’on ne pouvai
que ombrage à la recluse de l’Abbaye-aux-Bois. Nous avons connu cette
belle
personne, célèbre aussi par un talent européen ;
sais pourquoi. Je vois que les lieux ne font plus rien sur moi. Cette
belle
Italie ne me dit plus rien. Je regarde ces grande
voulions finir ici ce récit, nous ne le pouvons pas ; il y a trop de
belles
lettres de M. de Chateaubriand dans sa vieillesse
l’on en dit, qu’elle est assez grande pour son âge, qu’elle a d’assez
belles
dents et une belle taille, un vilain nez, et, quo
est assez grande pour son âge, qu’elle a d’assez belles dents et une
belle
taille, un vilain nez, et, quoiqu’elle ne soit po
nts et une belle taille, un vilain nez, et, quoiqu’elle ne soit point
belle
, qu’elle a en tout une figure qui plaît. » On lu
en le français, elle le parle mal et avec peine. D’ailleurs elle a de
beaux
yeux et est fort bien faite ; elle est blanche, a
elle a de beaux yeux et est fort bien faite ; elle est blanche, a de
beaux
cheveux ; beaucoup de désir de plaire, remplie d’
e de ses yeux, il adoucit quelques traits et y ajoute en bien : « Un
beau
teint, assez blanche, de beaux yeux bleu foncé, u
ques traits et y ajoute en bien : « Un beau teint, assez blanche, de
beaux
yeux bleu foncé, un assez vilain nez, des dents q
, de beaux yeux bleu foncé, un assez vilain nez, des dents qui seront
belles
quand on y aura travaillé, la taille très jolie ;
ique qui s’entame, il a le bon esprit de sentir que ce serait le plus
beau
titre de sa maison aux yeux de la France, que sa
toriens à l’imagination la plus inquiète et la plus contournée ont eu
beau
faire et beau s’ingénier, ils n’ont pu lui trouve
agination la plus inquiète et la plus contournée ont eu beau faire et
beau
s’ingénier, ils n’ont pu lui trouver que des vert
int abouti ni même acheminé à une entente, la guerre continua de plus
belle
en Flandre, et le maréchal de Saxe dut se remettr
affaire fut le combat de Lawfeld (2 juillet 1747). Les victoires sont
belles
à considérer de loin et dans le raccourci de la p
lucide, il dit à Senac ce mot souvent cité : « Mon ami, J’ai fait un
beau
songe ! » (30 novembre.) Maurice de Saxe était un
aréchal de Saxe est le jugement le plus vrai : sa vie fut en effet un
beau
songe. Elle serait plus historique, je le répète,
sur la forme » ; mais il y avait autre chose encore. Une lettre fort
belle
et d’une noble franchise de Paris Du Verney au ma
: Lorsqu’autrefois, au printemps de mes jours, Je fus quitté par ma
belle
maîtresse, Mon tendre cœur fut navré de tristesse
etc. ; tout le monde y restera quinze jours ; on dit à Paris que ces
belles
dames sont allées trouver des houlans, parce qu’i
sexe. — Ce régiment de houlans ne se contentait pas de houspiller les
belles
dames, il tourmentait et pillait un peu trop, dit
ontrées. Ce général, instruit, spirituel, vaillant, était un des plus
beaux
hommes de l’Europe. C’était l’idéal du dieu Mars,
a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus
beau
et le meilleur est enlevé ; l’on ne fait que glan
ue les anciens, quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, ont de
beaux
traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils
ects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si
beaux
qu’ils font lire sa critique. Quelques habiles pr
emande pas davantage à un auteur, je le plains même d’avoir écouté de
belles
choses qu’il n’a point faites. Ceux qui par leur
plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touchés de très
belles
choses. Bien des gens vont jusques à sentir le mé
t que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus
belles
occasions de nous convaincre qu’ils ont de la cap
uger, trouver bon ce qui est bon, et meilleur ce qui est meilleur. Un
bel
ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier
s’écrient, pourquoi supprimer cette pensée ? elle est neuve, elle est
belle
, et le tour en est admirable ; et ceux-là affirme
renne, ou un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du
beau
. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage
vous quittent du bon et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un
bel
ouvrage, et un ouvrage parfait ou régulier ! Je n
u théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’un des plus
beaux
poèmes que l’on puisse faire ; et l’une des meill
est bon, et fait de main d’ouvrier. Capys , qui s’érige en juge du
beau
style et qui croit écrire comme Bouhours et Rabut
i est imprimé chez Cramoisy en tel caractère, il est bien relié et en
beau
papier, il se vend tant » ; il doit savoir jusque
n style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’elle a de plus
beau
et de plus noble, de plus naïf et de plus simple
veuille dire, inexplicable ; c’est une chimère, c’est le visage d’une
belle
femme avec des pieds et une queue de serpent, ou
es de constance, de vertu, de tendresse et de désintéressement, de si
beaux
et de si parfaits caractères, que quand une jeune
nstruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus
beau
, de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
en soient capables ? peut-il briller autre chose dans l’églogue qu’un
beau
naturel, et dans les lettres familières comme dan
ur être entendu ; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de
belles
choses : l’on doit avoir une diction pure, et use
priment des pensées nobles, vives, solides, et qui renferment un très
beau
sens ; c’est faire de la pureté et de la clarté d
cherche. Le genre de bataille est celui de l’expression. Celle-ci est
belle
, très-belle ; elle est fortement coloriée ; il y
plonger la sienne dans la gorge. L’étendart élevé et déployé fait un
Bel
effet, il marque un plan. Cependant le cavalier c
d’élément, mais c’est la même routine. D’ailleurs celui-ci est moins
beau
. Comme on y a plus encore affecté la vigueur, il
instruit, il aime les sciences, les lettres et les arts. Il a un très
beau
cabinet de peinture, des statues, des vases, des
rcelaines et des livres. Sa bibliothèque est double : l’une, des plus
belles
éditions qu’il respecte au point de ne les jamais
e grande vigueur. La fabrique à droite bien variée, bien imaginée, de
Bel
effet. Les figures, sur la langue de terre bien d
voyait ce morceau seul, on ne pourrait s’empêcher de s’écrier : ô la
belle
chose ! Mais on le compare malheureusement avec u
mais âpre et dur et d’une harmonie de nature ; d’un original et d’une
belle
imitation ; de Virgile et de Lucain. Le Loutherbo
squ’à vous qui êtes le dernier objet, le terme de la composition ! Le
beau
tout ! Le Bel ensemble ! C’est une seule et uniqu
êtes le dernier objet, le terme de la composition ! Le beau tout ! Le
Bel
ensemble ! C’est une seule et unique idée qui a e
ons parsemés autour de cette masse qui ferme la scène du côté gauche.
Beau
, très-beau tableau, très-vigoureusement et très-s
t ; plus vers la droite, dormant aussi, le pâtre le dos étendu sur de
belle
paille ; sous un râtelier, tout à fait à la droit
C’est un souffle, mais c’est le souffle de la nature et de la vérité.
Beau
dessin, crayon large, grands animaux, économie de
erbourg à qui certes on ne saurait refuser un grand talent. C’est une
belle
chose que son tableau d’animaux. Voyez cette vach
ir, six morceaux qui appartiennent au comte De Creutz, sont tous fort
beaux
et d’un Bel effet. Il y a des terrasses, des roch
ux qui appartiennent au comte De Creutz, sont tous fort beaux et d’un
Bel
effet. Il y a des terrasses, des roches, des arbr
einte d’un feu rougeâtre, est bien ; le cheval blanc dessiné à ravir,
belle
croupe, tête pleine de vie ; l’animal et le caval
de l’autre des soldats cuirassés. Ce tableau est plus soigné et moins
beau
. à la tempête, le local est trop noir, les vagues
é au rang d’académicien ; et c’est ma foi à bon titre ; c’est le plus
beau
, celui qui caractérise le mieux un grand maître.
? Quel effet ! Quelle touche ! Quel ragoût ! Quelle vérité ! Ah ! Les
beaux
dessins ! Berghem ne les désavouerait pas. Au re
ille les dépasse du visage et de la tête ; et, bien que toutes soient
belles
, on distingue aisément la déesse. Ainsi la vierge
utre artifice pour réveiller Ulysse et lui montrer la jeune fille aux
beaux
yeux qui doit le conduire à la ville des Phéacien
s. Tel Ulysse, tout nu qu’il est, va au-devant des jeunes filles à la
belle
chevelure, car il le faut ; il leur apparaît tout
bère : ira-t-il en suppliant toucher les genoux de la jeune fille aux
beaux
yeux, ou la suppliera-t-il de loin, par des parol
et la puissance.” « Elle dit, et donne ses ordres à ses suivantes aux
beaux
cheveux : « “Arrêtez-vous, mes compagnes ; pourqu
ous, car j’ai honte de me dépouiller en présence de jeunes filles aux
beaux
cheveux.” « Celles-ci s’éloignent à ces paroles q
eauté. La jeune fille le contemple, et dit alors à ses suivantes à la
belle
chevelure : « “Ô mes compagnes, écoutez ce que je
é aux bras blancs s’occupe d’un autre soin ; après avoir placé sur le
beau
char les vêtements qu’elle a reployés, elle y att
ons près de la ville qu’entourent un mur élevé et, des deux côtés, un
beau
port, l’entrée devient étroite. Les navires à dou
r tous y ont une place marquée pour chacun. C’est là aussi, autour du
bel
autel de Neptune, qu’est la place publique, formé
rait rencontrés ne manquerait pas de dire : ‘Quel est donc ce fier et
bel
étranger qui suit Nausicaé ? Où l’a-t-elle trouvé
tout le plaisir que j’ai eu à reporter avec vous mes pensées vers ce
bel
Orient, où l’image et les œuvres prétendues du ch
origine que de l’union d’Apollon, le dieu des vers, avec la muse à la
belle
voix, Calliope ? « J’ai contemplé les grands roc
e sur le théâtre d’Athènes pour grandir les vainqueurs, termine cette
belle
étude sur la poésie des Grecs. C’est une véritabl
e des sœurs, qui garde la famille en l’absence du père et de la mère,
belle
quoique pâle et maigre sous ses haillons, regarde
er de bois qui ouvrait sur une antichambre propre, bien éclairée d’un
beau
rayon ; j’appelai, le silence me répondit ; j’ent
; il était sur son lit, au fond de la chambre. La pleine clarté d’un
beau
jour entrait dans sa chambre par la fenêtre ouver
l, et causons ! Et nous causâmes. Quand il était assis et causant, sa
belle
tête inspirée n’indiquait aucune fatigue ; sa voi
larmes de saint Augustin, ce fils converti par sa mère. Ah ! c’est un
beau
livre que celui-là ; Scheffer a fait un beau tabl
r sa mère. Ah ! c’est un beau livre que celui-là ; Scheffer a fait un
beau
tableau de ce fils qui écoute et qui voit le ciel
! l’homme, ajoutait-il en élevant ses deux longs bras au niveau de sa
belle
tête, c’est bien méchant, cela vit de meurtre ; m
ux petits pieds roses. Eh ! d’où viens-tu, pour m’enchanter.
Bel
oiseau d’Orient, lui dis-je, et de l’Aurore ? Et
spoir. Elle est devant sa gloire et devant son image, Elle la trouve
belle
, elle lui rend hommage, Mais elle garde s
ne, Sonner douze heures de bonheur. Mais quel nom te donner,
bel
oiseau sans mélange, Pur comme les esprits, ailé
ux ramiers pétulants des amours éphémères : Allez, allez, mes
beaux
ramiers, Outre l’oiseau perdu, je crains encore l
i l’aimes-tu ? Et notre Ève est partout, partout le mauvais ange, Un
bel
oiseau qui chante, un chien fou qui le mange,
Mais n’importe, je m’y soumets. Vingt fois depuis vingt ans, ô ma
belle
colombe ! J’aurai fermé les yeux pour adorer la t
presque contemporain, ami et tuteur de ce Mistral qui nous apporta un
beau
poème, le seul poème pastoral qui ait été comparé
er avec ces Mélibées de son cher pays. Il m’adressa une fois une très
belle
épître en français, et j’y répondis comme un écho
s essais, il s’éprit d’une jeune et grande actrice, interprète de ses
beaux
vers, écho de ses grands sentiments, et qu’il esp
ho de ses grands sentiments, et qu’il espéra l’épouser. Il était très
beau
, seulement, comme lord Byron son modèle, il n’ava
mour décida Dumas à subir, à tous risques, cette torture, afin d’être
beau
de la tête aux pieds aux yeux de celle qu’il aima
connu et aimé autant que nous. « Disons hardiment que c’était là une
belle
et douce nature, un esprit bienveillant, un vrai
les lassitudes de la route. Une idée fatale le saisit : « Le ciel est
beau
, la température tiède, l’été des tropiques doit a
conclure que la science ne va qu’à décolorer la vie, et à détruire de
beaux
rêves ? Reconnaissons d’abord que, s’il en est ai
tinctement ; il préfère la vérité à lui-même ; il y sacrifie ses plus
beaux
rêves. Croyez-vous donc qu’il ne nous serait pas
ions du naturaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du
beau
: le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau
turaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du beau : le
beau
n’est pas dans l’analyse ; mais le beau réel, cel
ler le sentiment du beau : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le
beau
réel, celui qui ne repose pas sur les fictions de
ième partie des splendeurs que l’observation a démontrées. Nous avons
beau
enfler nos conceptions, nous n’enfantons que des
raison, qu’un jour la science retrouvera une réalité mille fois plus
belle
et qu’ainsi la critique aura été un premier pas v
et que nous essayons de rendre par de mesquines images. Elle est plus
belle
, plus consolante mille fois que celle que j’ai pu
cience positive, on put dire un instant : « Adieu la poésie, adieu le
beau
! » et voilà que le beau a revécu plus illustre.
ire un instant : « Adieu la poésie, adieu le beau ! » et voilà que le
beau
a revécu plus illustre. De même, loin que le mond
monde devient pâle et triste. Or, il est indubitable que le monde est
beau
au-delà de toute expression. Il faut donc admettr
ltérieur de l’humanité, à être sceptiques et immoraux. Pour passer du
beau
monde poétique des peuples naïfs au grand Cosmos
rejeter son immoralité personnelle sur le compte de son siècle ; les
belles
âmes sont dans l’heureuse nécessité d’être vertue
, la vie entière sanctifiée et élevée à une valeur morale. Soigner sa
belle
humanité 57 sera alors la Loi et les Prophètes, e
te, en lisant ces curieuses compositions, ne les eussent pas trouvées
belles
, du moins au même degré que nous, initiés que nou
ion de Bazard, qui était bien certainement un philosophe dans la plus
belle
acception du mot, elle fût devenue la philosophie
ance du succès sur des moyens factices, sur d’obscures manœuvres. Les
belles
choses se font en plein jour. Je n’insulte pas ce
mande pas davantage à un auteur ; je le plains même d’avoir écouté de
belles
choses qu’il n’a point faites. » Ceci est l’amour
de supériorité. Si la petite lectrice naïve de romans se dit : « Quel
beau
caractère doit être ce monsieur Octave Feuillet »
plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touchés de très
belles
choses ». C’est précisément le contraire, répondr
vant ? Si Boileau a été « touché » plus « vivement » que personne des
belles
choses de Racine, c’est précisément parce qu’il é
parce qu’il était critique et parce qu’il jouissait d’autant plus des
belles
choses qu’il était plus horripilé des mauvaises.
des mauvaises. Qui a plus vivement, qui a plus passionnément joui des
belles
choses que Sainte-Beuve ? Et pourquoi ? Parce qu’
et au mauvais, grâce à quoi nous le sommes pareillement au vrai et au
beau
et infiniment plus que nous ne l’eussions été san
s quand il découvrira l’œuvre exquise. Ce ne sont donc pas les « très
belles
choses » dont il se prive, ce sont les très belle
onc pas les « très belles choses » dont il se prive, ce sont les très
belles
choses que d’avance il met à part en se mettant e
tifs à l’art qui ont formulé leurs expériences au sujet de ce qui est
beau
. Il y a là, comme l’indique ce qui précède, une e
à la pleine admiration, l’autre à la pleine réalisation du vrai ou du
beau
. Si tout cela est vrai, ne l’est-il pas que la cr
urs là quand il s’agit d’œuvre d’art, tant pour prendre possession du
beau
que pour le créer, qu’il faut que le lecteur soit
it qui est probable, La Bruyère a raison. Ce qui empêche de jouir des
belles
choses, c’est l’envie de les trouver mauvaises ;
ée, me désignait l’affiche du bout de sa canne et me disait : « C’est
beau
, cette pièce-là ! ». Cela voulait dire : « Je sui
Je suis parfaitement sûr que tu es assez philistin pour trouver cela
beau
? » Or croyez-vous que cet homme ne jouissait pas
it ; car le pococurante ne s’empêche point d’avoir du plaisir ; il va
bel
et bien en chercher où il peut en trouver. Il se
, on en a aussi à l’admiration ou simplement au plaisir de goûter les
belles
choses, il vaut certainement mieux incliner de ce
mpe du soir de la vie : quand la nuit tombe autour de nous, quand les
beaux
soleils du printemps et de l’été se sont couchés
intemps par la poésie et l’agriculture, les automnes par des voyages,
beaux
coups d’aile vers l’Orient, vers les Pyrénées, ve
res reproches du paysage et de la maison qu’on va quitter, à ses plus
beaux
jours d’été, et l’on se dit avec une certaine hés
oure avec un certain remords intérieur, semblable à un reproche de la
belle
nature dans votre âme, les charmes d’un splendide
u souffle des bois, quelques charmantes têtes de jeunes filles, ou de
beaux
enfants qui regardent les pigeons fuyards ou les
t pour respirer la fraîcheur humide du bassin, et pour contempler les
belles
images renversées des frênes qui se peignent dans
des frênes qui se peignent dans son miroir noirâtre, et pour voir les
beaux
insectes ailés appelés dans le pays demoiselles d
tombés en gémissant, moins que mon cœur, de leur chute anticipée ; un
beau
nuage d’ombre a été balayé avec eux de ce mamelon
x flancs de la vallée. En 1848, j’en avais conservé soixante des plus
beaux
, comme une réserve de paix et d’obscurité pour le
rs ! » Et c’est vrai. Je n’ai rien à y redire. X Mais alors ces
beaux
arbres existaient encore ; et, quand le soleil de
sur la pelouse, rapportant de temps en temps à leurs jeunes mères les
beaux
insectes à cuirasse de bronze et de turquoise sur
Tout était serein dans mon horizon, comme dans le ciel d’été de cette
belle
vallée ; je ne prévoyais pas que j’en serais bien
e aurait pu écrire ses improvisations vagabondes, échevelées comme la
belle
tête blonde de l’Hoffmann de la musique. Mais ce
aillant la pensée en strophes, un sculpteur d’idées. C’était un assez
beau
partage dans un siècle où tant de poètes avaient
ction dans l’art, au lieu de la chercher dans son élément éternel, le
beau
! Il s’est bien animé depuis. XVIII Nous c
hasard d’un coup de vent du midi qui passait sur leurs feuilles. Les
beaux
cheveux du poète s’agitèrent comme deux ailes d’i
t les fleurs autour d’elle, Respire, et sent la vie, et voit la terre
belle
; Et, blanche, se dressant dans sa robe aux longs
sforme en épopée, et le Pétrarque moderne devient, dans deux ou trois
belles
ébauches héroïques, le Dante du Forez. Plus heure
e : il est le poète de l’honnêteté. Ce caractère de l’honnête dans le
beau
n’est pas seulement un signe de vertu dans l’homm
ent. XXVIII Enfin la poésie est l’expression de l’idéal ; or le
beau
idéal, c’est l’amour enthousiaste, la prière, la
nt-ils, comme Juvénal ou Gilbert, les suprêmes satiristes, passent du
beau
idéal au laid idéal, objet de leur satire, ils so
sentiment pénible, qui s’associe mal à cette mélodieuse ambroisie des
beaux
vers. Il en reste une amertume sur les lèvres, au
is, au besoin, mettre mon siècle en vers. Mais, reniant alors le vrai
beau
qui m’attire, Je devrais, après l’ode, épouser la
etrempent les jeunes âmes dans le goût de l’honnête, de l’antique, du
beau
moral, sans leur donner le vertige des illusions,
u’elle est sans règle, sans responsabilité et sans vengeur. Aussi ses
beaux
vers, que nous n’avons pu citer ici, sont-ils aus
beauté. L’or est de la dernière finesse, les diamants sont de la plus
belle
eau, vous n’en trouverez de pareils chez aucun or
mirer, de louer uniquement le dix-septième siècle. Il a dit partout :
beau
, parfait, sublime, et il n’a point décrit ni défi
que je ne la suis de votre hardiesse. Néanmoins vous avez fait de si
belles
réflexions sur la timidité, que j’ai sujet d’espé
ns des vers. Une troupe sans pair de jeunes demoiselles Vertueuses et
belles
A pour son entretien cent jeunes damoiseaux Sages
belles A pour son entretien cent jeunes damoiseaux Sages, adroits et
beaux
. On trouvait fort ingénieux et fort élégant ce p
aronne pleine de douceur, Êtes-vous mère, êtes-vous sœur, De ces deux
belles
si gentilles Qu’on dit vos filles28 ? Et M. Cous
igne la fierté, parfois la grandeur d’âme, toujours l’élégance et les
belles
manières ; avec la richesse elle donne la sécurit
Dans mon procès, disait-il, il s’agit de paille, de foin, de briques.
Belle
affaire pour un homme de ma qualité ? il n’y a pa
de l’histoire : c’est une certaine sorte de société, qui engendre de
beaux
sentiments en même temps que de laides passions ;
’imagination du peintre ne ressemble guère à celle de l’orateur. On a
beau
être éloquent, on n’a pas pour cela la faculté de
nèbres, enseignez la morale au public, établissez des théories sur le
beau
, rassemblez des documents inédits ; soyez orateur
s de la Sorbonne n’ont pas défendu M. Cousin contre les traits de ses
beaux
yeux. Il s’est épris si vivement qu’il a parlé de
ar une argumentation irréfragable, que Mme de Longueville fut la plus
belle
des femmes. En tout sujet, il y a deux sortes de
attraits qu’on prisait si fort au dix-huitième siècle, et qui avec de
belles
mains avait fait la réputation d’Anne d’Autriche.
nd vantard du monde. — Êtes-vous satisfait, lecteur sceptique ? Cette
belle
classification des témoignages, cette critique de
ant évêque de Grasse, les confirme… » Puis en note : « Mademoiselle a
beau
dire que Mme de Longueville resta marquée de peti
ait fallu… On voit ici en plein ce qu’il y a d’un peu puéril parmi le
beau
génie naturel de M. Jean Richepin… C’est égal, un
Monsieur Scapin et quelques raccords, nous aurions un joli pendant au
Beau
Léandre de Banville, ce chef-d’œuvre. [Impression
ux d’une œuvre préférée. Enfin, nous l’avons, ce livre sur la Mer, ce
beau
livre autour duquel il se mène grand tapage, un p
mystérieux attraits. Il y avait donc quelque orgueil à prendre cette
belle
et adorée maîtresse à la crinière de ses algues ;
s chicaner sur notre plaisir ! Irons-nous dire : « Oui, les vers sont
beaux
; oui, tout l’accessoire est d’excellente qualité
88).] Émile Faguet Loin de moi la pensée de protester contre le
beau
succès que le public n’a point marchandé à M. Ric
t d’un drame, mais qui a le feu sacré, l’enthousiasme entêté pour les
belles
sonorités et les beaux rythmes, et qui manie la l
le feu sacré, l’enthousiasme entêté pour les belles sonorités et les
beaux
rythmes, et qui manie la langue poétique comme pe
voir aussi une petite amende honorable au public qui n’a pas fait aux
beaux
poèmes de la Mer, très mêlés, je sais bien, mais
ressé qu’ils le méritaient. M. Richepin, très jeune encore, a tout un
beau
passé poétique, et il est une magnifique espéranc
aison pour aller voir Par le glaive. — C’est ennuyeux, mais il y a de
beaux
vers. — Pardon, c’est ennuyeux, mais les vers ne
e la nature. Le Pilori est une parade vivement enlevée, et il y a une
belle
allure dans l’intermède philosophique intitulé :
e ans ; mais en peu de mois il se rétablit si bien, et devint d’un si
bel
embonpoint, qu’il passait pour le plus beau garço
si bien, et devint d’un si bel embonpoint, qu’il passait pour le plus
beau
garçon qu’il y eut à Rome. Il apprenait facilemen
en rendre grâces à son ancien maître, qui avait une jeune femme fort
belle
. Ascanio, lui disait-elle, qu’as-tu donc fait pou
t belle. Ascanio, lui disait-elle, qu’as-tu donc fait pour devenir si
beau
garçon ? C’est mon maître Benvenuto, répondit-il,
en de commun avec la mode d’alors. M. Alamanni dit à ce sujet de fort
belles
choses ; M. Cesano y en ajouta d’autres. Mgr le c
que je vous montrerai, Monseigneur, sera de mon invention. Ce qui est
beau
à dire n’est souvent pas beau à exécuter ; et, me
neur, sera de mon invention. Ce qui est beau à dire n’est souvent pas
beau
à exécuter ; et, me tournant vers ces messieurs :
, des choses gracieuses qui furent embellies par son éloquence et ses
belles
manières ; et M. Cesano, qui était fort laid, me
é par quatre chevaux marins ; l’autre, la Terre, sous la figure d’une
belle
femme, appuyée d’un bras sur un temple qui renfer
achever cet ouvrage pour celui qui doit l’avoir ; et je le ferai plus
beau
encore que le modèle ; j’espère vivre assez pour
dans Rome, et m’y préparer. Le jour du départ, il me fit présent d’un
beau
cheval appelé Tournon, parce que le cardinal de c
de sa maison ; l’autre, où se trouvait beaucoup plus de monde et une
belle
cavalerie, passa par Florence. Le cardinal voulai
x Pagolo ! m’écriai-je alors, tu ne la portais donc que pour faire le
beau
garçon dans Rome, et tu la quittais lorsqu’elle t
t qu’il ne croyait pas que les anciens eussent jamais rien fait de si
beau
, et qu’ils surpassaient tout ce qu’il avait vu de
cette maison l’appartement le plus commode, et de s’en saisir. J’eus
beau
lui représenter que le roi m’avait donné ce logem
e lui, il causa beaucoup avec moi, et me dit qu’il aurait envie d’une
belle
salière, cassette qui contenait le sel et les ser
ampes dit au roi que Sa Majesté devrait me commander quelque chose de
beau
pour ce magnifique palais. Vous avez raison, dit
e consulta sur-le-champ sur ce que nous pourrions imaginer pour cette
belle
fontaine. Je lui fis part de mes avis ; il y ajou
t-Germain ; que je lui fisse, pendant ce temps-là, un dessin, le plus
beau
que je pourrais imaginer, pour orner ce château,
je le vis avec une épée et un poignard à son côté, assis auprès de sa
belle
et de sa mère, et j’entendis qu’ils parlaient de
s ? Ah ! si on la voyait de jour, cette statue, elle ne serait pas si
belle
, et on lui a mis un voile pour cacher ses défauts
, par dépit, je le déchirai, et je fis voir mon Jupiter dans toute sa
belle
nudité. Mme d’Étampes s’imagina que je l’avais fa
tous mes vêtements, qui étaient de fourrures fines et d’étoffes fort
belles
, à mes compagnons de travail : chacun d’eux eut s
et qui est un ouvrage sans exemple. Sachez, Monseigneur, que tous les
beaux
ouvrages que j’ai faits pour le grand roi Françoi
France. Comment se peut-il, Benvenuto, me dit enfin le duc, que cette
belle
tête de Méduse, qui est là-haut dans la main de P
t que celui-ci, en le voyant, lui demanda quel était l’auteur d’un si
bel
ouvrage. Sachez, ajouta-t-il, que cette tête est
est la bonne, et que, si elle était mieux placée, elle ferait un plus
bel
effet. Ayant ensuite appris que c’était de mes ma
Bronzino, qui ne se contenta pas de compliments, et qui y joignit de
beaux
vers. J’ôtai ma statue des yeux du public, pour y
exemple le Christ et le saint Thomas de bronze d’André Verrochio ; le
beau
David du divin Michel-Ange, qui n’était parfait q
à la main ; ils me haranguèrent comme si j’eusse été un pape. J’avais
beau
m’humilier, leurs compliments ne finissaient pas
les remerciai de leurs éloges, qui étaient le prix le plus digne des
beaux
ouvrages, et qui m’encourageraient à en composer
ne des beaux ouvrages, et qui m’encourageraient à en composer de plus
beaux
encore. Ces deux gentilshommes voulaient reprendr
ne manière qui vous étonnera, avant que deux jours soient passés. Ces
belles
promesses firent tourner vers Dieu toutes les fac
e, et peut-être jusqu’à Sertila, où je crois que l’on peut trouver de
belles
antiques ; ensuite je retournerai par Saint-Franç
loire de Dieu ; ce qui me délectait d’autant plus que la saison était
belle
, et le pays que je parcourais extrêmement agréabl
llence ; car j’aurais demeuré volontiers encore quelque temps dans ce
beau
pays. Il me conduisit dans un cabinet secret, et
entement ; j’ai reçu de vous les plus magnifiques éloges. Quelle plus
belle
récompense pouvez-vous m’accorder ? elle me suffi
. En tous cas, ce n’est pas très clair. Cette naïveté amphigourique a
beau
résumer en fait d’art la loi et les prophètes pou
nd, le génie humain s’appliquant à la représentation du sublime et du
beau
, s’est élevé à une telle hauteur, qu’il lui a été
Que si l’expression, et par conséquent la conception du sublime et du
beau
faiblit ou demeure stationnaire dans l’humanité,
l’art ou, si j’ose me servir de cette expression familière, se faire
beau
, en épurant sans cesse, à l’instar de notre âme,
idéal ; il le concrète, il le personnifie, en fait un être sublime et
beau
, dont il se dit l’image, et qu’il nomme Dieu. À c
la poésie chantée, c’est la religion qui l’inspira. Les dieux étaient
beaux
, d’une beauté achevée ; leurs images durent donc
x étaient beaux, d’une beauté achevée ; leurs images durent donc être
belles
, et tous les efforts de la sculpture tendirent à
rtiste, d’après cette théorie religieuse, recherchait en tout le plus
beau
, au risque de sortir de la nature et de manquer à
ujours tendue vers l’idéal les Grecs arrivèrent, dans l’expression du
beau
, à un point qu’on n’a jamais égalé, que peut-être
isation, supérieure sous tant de rapports. Même dans la production du
beau
, la tendance à l’Absolu conduit à l’exclusion, à
oïse. Au point de vue de l’art, l’unité de Dieu est la destruction du
beau
et de l’idéal, c’est l’athéisme. Ainsi la théorie
rêves n’existent pas. Il n’y a rien au monde de plus grand et de plus
beau
que l’homme. Mais l’homme, sortant des mains de l
mains de la nature, est misérable et laid ; il ne devient sublime et
beau
que par la gymnastique, la politique, la philosop
travail, réputé servile et ignoble chez les anciens. Qu’est-ce que le
beau
? tu l’as dit toi-même : C’est la forme pure, l’i
la poésie : suivant la leçon que l’artiste veut donner, toute figure,
belle
ou laide, peut remplir le but de l’art. Que le pe
de notre génération. Oui, c’est l’inaction qui les a tuées toutes ces
belles
imaginations dont la vie fut une contemplation co
au contraire, de la suivre pas à pas ; ils trouvent qu’elle est assez
belle
pour se passer de charmes imaginaires et suréroga
as dignes de faire de l’art, et nous sommes entrés par erreur dans ce
beau
et rude chemin qui mène à la popularité. On est d
ssidues sur la manière de rendre un portrait avec la plume… Mais on a
beau
faire, la littérature ne peut ici lutter avec la
art inférieur. Un portrait peint montre visiblement si une femme est
belle
ou laide, mais le romancier a des moyens bien sup
alzac, Hugo et Sue ; cependant ces trois romanciers ont cette rare et
belle
faculté, par des moyens tout différents, de savoi
demi, de tiers et de quart d’intelligence ; doit-on même profaner ce
beau
nom pour en habiller ces pauvres bavards, ces nia
u, les charmants enfants, le groupe des femmes, les pleureuses, aussi
belles
dans leur douleur que toutes les Antigones de l’a
la poésie : suivant la leçon que l’artiste veut donner, toute figure,
belle
ou laide, peut remplir le but de l’art. » Toute
gure, belle ou laide, peut remplir le but de l’art. » Toute figure,
belle
ou laide, peut remplir le but de l’art ! Et le ph
ait-il son sort en 1853. « Le public, disait-il, veut qu’on le fasse
beau
et qu’on le croie tel. « Un artiste qui, dans l
sthétique ici formulés (je rappelle l’axiome précédent : toute figure
belle
ou laide peut remplir le but de l’art), serait tr
de nous montrer la nature sous ses formes les plus nobles et les plus
belles
. Quant à la laideur, elle ne peut exister, en fai
s de Florian ou de Watteau, mais ils étaient vrais comme la nature et
beaux
comme elle, car ils savaient admirablement lui em
taquez pas à la race féminine ; ayez au moins de la pudeur. Vous avez
beau
me répéter, après Proudhon, que « toute figure be
pudeur. Vous avez beau me répéter, après Proudhon, que « toute figure
belle
ou laide peut remplir le but de l’art » ; je vous
ccorde, mais distinguons. Cela ne signifie nullement que toute figure
belle
ou laide soit le but de l’art. Ce serait un contr
ogue à pleines voiles, et c’est ce qui les désespère. L’ennemi a trop
beau
jeu, et, se sentant à bout d’arguments, ils tâche
s grand tort. Aussi quelle volée de bois vert ! « Doit-on profaner ce
beau
nom (l’intelligence) pour en habiller ces pauvres
à bout de ressources. M. Champfleury a sans doute voulu dire qu’on a
beau
s’agiter dans un cercle vicieux, comme un lion da
M. Courbet. Ce peintre a très bien compris, dès le principe, que les
beaux
débuts étaient rares et difficiles, et qu’à moins
our auquel la foule s’assemble ! Voilà le piédestal sur lequel il est
beau
de se hisser et de narguer les imbéciles qui ont
ui sait être complaisant pour ses amis, y a trouvé des femmes « aussi
belles
dans leur douleur que les Antigones de l’antiquit
s qu’elle répond assez bien à l’image que je m’en fais. Elle n’est ni
belle
ni laide ; la seule expression qu’on lise sur sa
ne faut pas passer sous silence, celui de présenter, chose rare, une
belle
tête aux regards du public. Que M. Courbet, jeune
se rare, une belle tête aux regards du public. Que M. Courbet, jeune,
beau
, bien fait, d’une physionomie spirituelle, s’obst
mpfleury, — le coryphée jusqu’ici de ce petit groupe, — s’est levé un
beau
matin en rêvant aux moyens de devenir un personna
Jusqu’à présent, le but de toute littérature a été la reproduction du
beau
, du vrai, du comique, voire même du grotesque ; s
entaine, dans la grande nécropole de l’histoire. La vanité poétique a
beau
être la plus vaine de toutes les vanités, comment
uicide, n’ayez pas peur, ce n’est que pour rire ; absolument comme le
beau
Goethe-Werther. Et tant d’autres que l’on pourrai
qu’on est convenu d’appeler les saines doctrines ; jamais le culte du
beau
, du rare, du prodigieux, de l’impossible, n’a eu
t. Vouloir, quand on n’est qu’homme, s’envoler dans ses airs comme le
bel
Icare, c’est s’exposer à dégringoler comme lui, e
s de leur village, tiraient leurs œuvres de leur propre fond. On aura
beau
dire et beau faire, il y a dans la vie des paysan
lage, tiraient leurs œuvres de leur propre fond. On aura beau dire et
beau
faire, il y a dans la vie des paysans, les plus r
ain qu’on laisse dormir en soi telle faculté qui pourrait y donner de
beaux
fruits. Les anciens Juifs n’abandonnaient le cult
che de ne porter et de ne rechercher que la mort. Partout au culte du
beau
langage, du grand style et du balancement de la p
s pas sous les yeux un symptôme analogue plus éloquent encore dans ce
beau
zèle dont le gouvernement s’est pris tout à coup
, c’est le poète Uhland qui a utilisé sa vieillesse à cette grande et
belle
tâche, parcourant, ainsi, à lui seul, son pays po
continuelle de ville en ville c’eut été qu’un pareil voyage, et quel
beau
titre de plus à la reconnaissance de la postérité
e premier principe de l’art, aussi bien que de la sagesse. Vous aurez
beau
vous en défendre ; bien qu’échappant dans la prat
l’autre. — L’idéalisme est une tricherie ! prétendez-vous, Messieurs.
Belle
recommandation en vérité pour nous, le faire aval
pin de M. Gautier, ou la statue de la Volupté de M. Clésingerf, cette
belle
idéaliste qui a l’attention de s’appliquer sa feu
eur femme avec toute sa boutique d’orfèvrerie… pour qu’elle soit plus
belle
; ou bien ce statuaire antique qui faisait une Vé
en universalité. Au lieu de se croire obligé de ne poursuivre que le
Beau
, toujours si relatif et si discutable, qu’il se c
un langage aussi différent, il est difficile de s’entendre. C’est une
belle
chose sans doute qu’un régiment bien archisé, ave
B. 1. Notre public n’est pas de cet avis ; il veut qu’on le fasse
beau
et qu’on le croie tel… 2. Erreur ! Erreur ! Le f
; mais la majorité se prononce en faveur du costume Louis treize. Les
beaux
feutres ! les belles plumes pendantes ! les beaux
e prononce en faveur du costume Louis treize. Les beaux feutres ! les
belles
plumes pendantes ! les beaux pourpoints à l’espag
e Louis treize. Les beaux feutres ! les belles plumes pendantes ! les
beaux
pourpoints à l’espagnole ! Beautés entrevues à l’
de Le Nain démontre suffisamment l’embarras des personnages dans ces
beaux
habits. 6. Les utopistes, les mystiques, ont l’h
Choisis, les Excentriques, les Bourgeois de Molinchart, les Premiers
beaux
jours, M. de Boisdhyver, les contes posthumes d’H
e compliment de son style, c’est comme si on faisait compliment à une
belle
dame de sa belle robe. Triste beauté que celle qu
on style, c’est comme si on faisait compliment à une belle dame de sa
belle
robe. Triste beauté que celle qui n’a que la puis
n a point de plus gigantesques, de plus frustes, et cependant de plus
beaux
, dans aucune langue, depuis le sanskrit, la langu
l’accompagnèrent, grâce au mouvement imprimé par l’amour divin à ces
beaux
luminaires. Il se livrait à la douce impression d
t l’impression est éternelle. Je me demande : Pourquoi cela est-il si
beau
? C’est que l’émotion, par tout ce qui constitue
la est-il si beau ? C’est que l’émotion, par tout ce qui constitue le
beau
dans l’expression, y est complète et pour ainsi d
l… Quoi de plus dans un récit d’amour ? La poésie ou l’émotion par le
beau
, n’est-elle pas produite ici par le poète en quel
tes images du commencement de ce récit, la poésie ou l’émotion par le
beau
ne peut aller plus loin. Quel beau ? me dira-t-on
cit, la poésie ou l’émotion par le beau ne peut aller plus loin. Quel
beau
? me dira-t-on. Le beau dans la douleur ; le path
ion par le beau ne peut aller plus loin. Quel beau ? me dira-t-on. Le
beau
dans la douleur ; le pathétique, le serrement de
t le faisant mourir ainsi quatre fois en eux avant sa propre mort. Le
beau
moral, le beau humain égale dans ce récit l’horre
urir ainsi quatre fois en eux avant sa propre mort. Le beau moral, le
beau
humain égale dans ce récit l’horreur pathétique.
ût ; vous n’aurez qu’un gibet au lieu d’un calvaire. Mais le père est
beau
quand il frémit au bruit de la clef, et qu’il pen
bruit de la clef, et qu’il pense non à lui, mais à ses fils ; Il est
beau
quand il interroge, le lendemain, leurs visages,
demain, leurs visages, pour y mesurer les progrès de la faim ; Il est
beau
quand il se tait, sous le remords et sous le dése
voir entraîné ses enfants innocents et adorés dans sa peine ; Il est
beau
quand il les voit, comme Niobé, former lentement
souvenir. Divine réticence de ces cinq cœurs ! Enfin les enfants sont
beaux
dans leur innocence, beaux dans leur ignorance de
de ces cinq cœurs ! Enfin les enfants sont beaux dans leur innocence,
beaux
dans leur ignorance de la signification du bruit
gnorance de la signification du bruit de la porte qu’on mure sur eux,
beaux
dans leur songe quand ils rêvent la nourriture, b
n mure sur eux, beaux dans leur songe quand ils rêvent la nourriture,
beaux
dans leur silence pour ne rien reprocher à leur m
eaux dans leur silence pour ne rien reprocher à leur malheureux père,
beaux
dans leur cri pour lui offrir leur propre corps,
ri pour lui offrir leur propre corps, qui lui appartient, à dévorer ;
beaux
dans leur délire quand, s’adressant encore à lui
ils lui demandent pourquoi il les laisse mourir ainsi sans secours ;
beaux
enfin dans ce dernier mouvement filial de leur ag
lui le second, jusqu’à une ouverture ronde par où nous aperçûmes les
belles
choses qu’enveloppe le ciel ! » Ainsi finit, par
, brille au-dessus. Sur les marches de l’oratoire, une femme jeune et
belle
encore est agenouillée entre deux petites filles
air mort qui m’avait si longtemps contristé les yeux et le cœur. « La
belle
planète qui invite à aimer faisait sourire l’Orie
le visite. « Il me sembla, dit-il, voir en songe une femme jeune et
belle
aller et venir dans une lande en cueillant des fl
demanderont mon nom sachent que je suis Lia, et j’égare çà et là mes
belles
mains dans l’herbe pour me faire une guirlande ;
e y reste assise ; — elle se complaît délicieusement à contempler ses
beaux
yeux, comme moi à m’embellir avec mes mains. Voir
les arbrisseaux que cette terre enfanta d’elle-même, — tandis que les
beaux
yeux (de Béatrice), dont les larmes m’attendriren
te. — Il tourna ses pas vers de fausses voies, fausses images du vrai
beau
, qui ne tiennent rien de ce qu’elles promettent.
enfers d’Homère, de Virgile, de Milton, de Fénelon, n’ont ni une plus
belle
scène, ni une rencontre plus pathétique, ni un pl
sans doute la grâce. Puis elle l’introduit dans la société de quatre
belles
femmes qui chantent : « Ici nous sommes nymphes,
t moi et m’offrait ses prodigieuses extases ! » XXIV Après ces
belles
strophes Dante retombe dans les plus singulières
maigreur, triomphe de la cruauté de ma patrie, qui me relègue hors du
beau
bercail où je dormis petit agneau, ennemi des lou
ation, une âcreté cachée qui passe dans l’art, et que la sérénité des
belles
œuvres précédentes ne connaissait pas. Les œuvres
ntérieurs de souffrances, d’analyses, de pointillements, peuvent être
belles
encore, belles comme des filles engendrées et por
uffrances, d’analyses, de pointillements, peuvent être belles encore,
belles
comme des filles engendrées et portées dans les a
re, belles comme des filles engendrées et portées dans les angoisses,
belles
de la blancheur des marbres, de complexion bleuât
rrévocablement remplacé l’autre, nous essayerons de le suivre dans sa
belle
vie de poëte recouverte et compliquée, de le cond
. de Lamartine, intitulée la Retraite, ressemble assez bien à quelque
belle
épître de Voltaire ; Millevoye plus fort aurait é
e dans une organisation concentrée, fine et puissante. Les trois plus
beaux
poëmes de M. de Vigny, au jugement de M. Magnin23
utant de soucis et de pâleur que, dans ses efforts silencieux vers le
beau
, cette pudique et jalouse muse. En maint endroit,
Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend. Presque toutes les
belles
comparaisons, qui à chaque pas émaillent le poëme
début de sa muse ; elle fit ses premiers pas aussi péniblement que la
belle
Emma, portant son amant sur la neige : mais, dans
gaucherie évidentes. Il répara vite ce désaccord, j’oserai dire cette
belle
ignorance, plus regrettable, à mon sens, qu’on ne
t qu’en effet il y a toujours du métier, de l’orfévrerie dans la plus
belle
prose ; il n’y en avait pas dans Éloa. Cinq-Mars,
la grâce des personnages, par ses vives et curieuses couleurs, eut un
beau
succès, contre lequel les critiques minutieuses n
e retentissement, confirma en lui sa pensée de représailles. Son plus
beau
triomphe dans cette voie fut la soirée de Chatter
u milieu même des plus vrais et des plus étudiés tableaux. La scène a
beau
être disposée historiquement avec toute la scienc
est l’impression que cause, par exemple, dans le Capitaine Renaud, la
belle
scène du pape et de l’empereur ; on n’ose s’y con
lances accumulées composent une impossibilité énorme. Mais ce qui est
beau
sans mélange, c’est la prison, le réfectoire, c’e
atinat. Ce qu’il dit de la responsabilité, de l’abnégation, est d’une
belle
et sombre profondeur ; il a touché, en sceptique
28. « Je ne résiste pas à ce besoin que j’ai de vous parler de votre
beau
livre, et en vérité, comme je ne cesse de causer
lusieurs des pièces esquissées dans ses albums sont certainement plus
belles
à l’état de projet qu’elles ne l’eussent été aprè
s ; c’est peut-être une ruse pour avoir encore à lire des pages aussi
belles
que celles où vous définissiez le vers comme un p
’a mis la vue de mon Eloa passée comme en proverbe dans vos vers plus
beaux
qu’elle. Quand verrons-nous votre beau petit mort
n proverbe dans vos vers plus beaux qu’elle. Quand verrons-nous votre
beau
petit mort31 ? Il est bien heureux, celui-là ; no
eur et triple doute ! — Le Suicide ! les Rayons jaunes 32 ! que c’est
beau
! Il y a là plus qu’un grand talent, une âme bles
y a quelque temps deux heures avec vous sans vous rien dire de votre
bel
article sur Racine, et je venais d’en parler tout
re du jour de l’an. Je vous ferai porter, quand vous les voudrez, vos
beaux
vers qui sont miens, et j’ai le projet de vous ad
traite des amants, Et j’en aperçus un grand nombre Qui poussoient les
beaux
sentiments. Les uns se faisoient des caresses, Le
s discrètes flammes, Alloient dans des lieux dérobés Cajoler quelques
belles
âmes. Parmi tant d’objets amoureux, Je vis une om
Montroient qu’elle étoit amoureuse ; Cependant elle paroissoit Aussi
belle
que malheureuse. Tout le monde disoit : « Voilà C
amoureuse, Et qui n’aime que des ingrats. Lorsque je vivois, j’étois
belle
, Mais rien ne pouvoit me toucher ; J’étois fière,
Rien ne me sauroit arrêter, Je n’ai plus ni pudeur ni honte. Et j’ai
beau
chercher qui m’en conte, Personne ne veut m’en co
Sur les doux plaisirs de la vie, Et tel autre lui sacrifie Toutes les
belles
de Poitiers. Tel, avec sa mine discrète, Plus dan
es soupirs qu’on pousse pour elle Sont autant de soupirs perdus. On a
beau
lui faire l’éloge De ceux qui l’aiment tendrement
entent pas seulement. » « — Que je plains, dit l’ombre étonnée, Cette
belle
au cœur endurci ! Nous la verrons un jour ici Sou
son de flûte, grave et doux, sort seul des lèvres du pâtre. Il y a de
belles
Étoiles au ciel, l’Enfant baigne dans la source l
r 1895).] Paul Souchon Issu d’une tige rustique, instruit de la
belle
antiquité sous un climat facile et comparable à c
es divines de la Fontaine des Muses pour faire de cette œuvre le plus
beau
des monuments. À ceux qui comprennent l’importanc
ifestation divine. La place me fait défaut pour analyser dignement ce
beau
volume. Mais il ne faudrait le regretter que si l
u volume. Mais il ne faudrait le regretter que si l’œuvre était moins
belle
: les éternels chefs-d’œuvre sont au-dessus de la
: les éternels chefs-d’œuvre sont au-dessus de la critique ; ils sont
beaux
parce qu’ils sont beaux. Ceux qui sentent la beau
uvre sont au-dessus de la critique ; ils sont beaux parce qu’ils sont
beaux
. Ceux qui sentent la beauté n’ont pas besoin qu’o
me un marbre antique couvert de feuillages et dont la pureté est plus
belle
que celle des feuilles et des fleurs. Ils sont d’
minait le soleil levant. Que c’était joli ! Jamais je n’ai vu de plus
bel
effet de lumière sur le papier, à travers des arb
s yeux, ce devait être vu par un peintre. Mais Dieu ne fait-il pas le
beau
pour tout le monde ? Tous nos oiseaux chantaient
sur quoi, mais j’écrirais. Je me sens la veine ouverte. Ce serait un
beau
moment de poésie, et je regrette de n’en avoir au
e dans la vie. Voyez : Sans date. « Le rossignol chante, le ciel est
beau
, choses toutes neuves dans ce printemps tardif. J
aient des ravissements, des extases ; j’avais seize ans : que c’était
beau
! Le temps change bien des choses. Le grand poète
distraire aujourd’hui. » Hélas, c’étaient les seize ans qui étaient
beaux
! IX Ailleurs, elle raconte l’ameublement
s, mais un Guido Reni avec l’énergie de Michel-Ange ! Les traits sont
beaux
comme l’homme qu’on a rêvé, mais jamais vu, — l’A
lus, l’air, le soleil et les fleurs ; qu’il a fait le ciel et tant de
belles
étoiles. Ces étoiles, je me souviens comme elles
les étoiles. Ces étoiles, je me souviens comme elles me donnaient une
belle
idée de Dieu, comme je me levais souvent quand on
lit, chez nos cousines, à Gaillac. On m’y surprit, et plus ne vis les
beaux
luminaires. La fenêtre fut clouée, car je l’ouvra
me jeter dans la rue. Cela prouve que les enfants ont le sentiment du
beau
, et que par les œuvres de Dieu il est facile de l
ueille en passant sur le bord du chemin. Lisez cette note d’un de ses
beaux
jours où elle se promène avec son père et son pet
in. Aussi ne mettrai-je pas grand-chose ici ; mais je veux marquer un
beau
jour, calme, doux et frais, une vraie matinée de
charmantes horloges des champs, horloges de fleurs qui marquent de si
belles
heures. Qui sait si les oiseaux les consultent, s
’embaume, la première du printemps. J’aime à marquer le jour de cette
belle
venue. Qui sait les printemps que je retrouve ain
tout l’air est embaumé comme s’il sortait d’une fleur. Oh ! c’est si
beau
! allons dehors. Non, je serais seule et la belle
fleur. Oh ! c’est si beau ! allons dehors. Non, je serais seule et la
belle
solitude ne vaut rien. Ève le fit voir dans Éden.
s, grosse caisse, rossignols, tourterelles, loriots, merles, pinsons,
belle
et grotesque symphonie du moment. C’est, en l’hon
ses choses qui se voient dans les champs et que je viens de voir ! Un
beau
champ de blé plein de moissonneurs et de gerbes,
, leurs larges fenêtres d’où l’on voit tout le ciel, les portraits de
belles
dames et de grands seigneurs, cela fait je ne sai
son puits, la porte à vitres du salon, et, dans ce salon, les grandes
belles
dames que j’aimais tant à voir ; une à côté d’un
es semaines en Nivernais chez une charmante amie digne d’elle, jeune,
belle
, lettrée, Mme de Maistre. Elle se lie d’amitié av
la Laponie chaude, verdoyante et peuplée, non de nains, mais d’hommes
beaux
et grands, de femmes s’en allant en promenade sur
es Cygnes, blanche de fleurs, et de leur duvet, oh ! que je la trouve
belle
! Et ses habitants, qui sont-ils ? que font-ils d
reurs qui les amusent eux-mêmes. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un
beau
voyage ! Quand la route est fleurie, ne demandez
ux s’élèvent plus touffus sous le ciel le plus riant. Le sentiment du
beau
me conduit. Qui donc est sûr d’avoir trouvé un me
si pitoyable et si vaine illusion. Je ne crois pas que les formes du
beau
soient épuisées et j’en attends de nouvelles. Si
u’ils font ; leur état de bienfaiteurs est plein d’innocence. On aura
beau
me dire que les critiques ne doivent pas être inn
de mystère que me causent les sublimités de la poésie et de l’art. Le
beau
rôle est parfois d’être dupe. La vie enseigne qu’
s âmes qui le conçoivent. Il y a quelques années, comme je passais la
belle
saison sous les sapins du Hohwald, j’étais émerve
s forces, la tâche du critique est de mettre avec amour des bancs aux
beaux
endroits, et de dire, à l’exemple d’Anyté de Tégé
nyté de Tégée : « — Qui que tu sois, viens t’asseoir à l’ombre de ce
beau
laurier, afin d’y célébrer les dieux immortels !
d, à la pension, ses camarades lui font honte de sa naissance. Il est
beau
, il est fort, il est intelligent et bon. Dès l’en
ifique Marie de Médicis, sa mère. Iza, cette enfant, est parfaitement
belle
. Mais ce n’est qu’une enfant. D’ailleurs elle n’a
ingrate et lascive. Pourtant elle aime Clémenceau, qui est robuste et
beau
. Mais elle le trahit, parce que trahir est sa fon
il la trouve charmante, amoureuse, car elle l’aime toujours. Elle est
belle
, elle est irrésistible. Que fait-il ? Il la possè
s il donne à entendre qu’il était un grand artiste et faisait de très
belles
figures ; et cela j’ai peine à le croire. Un gran
gage en amour qu’une impitoyable honnêteté. Non, il n’avait pas l’âme
belle
. Dans les belles âmes, une divine indulgence se m
’une impitoyable honnêteté. Non, il n’avait pas l’âme belle. Dans les
belles
âmes, une divine indulgence se mêle à la passion
des idées religieuses. Saint François d’Assise avait deviné, dans sa
belle
âme mystique, la piété des animaux. Il ne faut pa
Et son air ne mentait point. Il était cela, en rêve. Il me tendit sa
belle
main de chef et d’artiste, me dit quelques bonnes
conte de Lisle venait de faire jouer à l’Odéon. Ces vers étaient fort
beaux
en effet, et Flaubert avait bien raison de les lo
bonheur qu’il éprouva à réaliser son idéal littéraire en écrivant de
beaux
livres, parce qu’il ne m’est pas permis de décide
dit-on, un long et ardent amour à un éloquent philosophe. Elle était
belle
, blonde et discoureuse. Flaubert, quand il fut ch
gerez de son embarras à bien correspondre. Pourtant il fit d’abord de
belles
lettres ; il s’appliqua si bien qu’il atteignit a
es accents plus harmonieux. Je note l’épître du 14 décembre comme un
beau
modèle de mauvaise grâce. On m’a fait hier, y di
Chevalier : Je ferai des romans que j’ai dans la tête, qui sont : la
Belle
Andalouse, le Bal masqué, Cardenio, Dorothée, la
aucoup de foi, qui dépouilla par un travail obstiné et par le zèle du
beau
ce que son esprit avait naturellement de lourd et
nterai de dire que c’est du vrai français, ne sachant donner une plus
belle
louange. Le Bonheur 5 « Il n’y a plus de
as ! il est donc vrai, l’aventure de Faustus et de Stella n’est qu’un
beau
rêve. Ce rêve, le voici : Faustus et Stella, qui
chez nos luthiers. La planète innomée où nous ravit le poète est plus
belle
que la nôtre, et plus douce, mais elle ne contien
e néant divin ? Tel est le sujet ou plutôt le trop sec argument de ce
beau
poème, un des plus audacieux, à la fois et des pl
yait avoir la reine de la Chine (vous n’ignorez pas que c’est la plus
belle
princesse du monde) enfermée dans une bouteille.
depuis longtemps, depuis si longtemps que le monde n’y pense plus. Un
beau
matin, la femme se met en tête que ce qui a fait
lis ce titre, plus j’y trouve d’intérêt. C’est sans contredit la plus
belle
page qui soit sortie de la plume de M. Georges Oh
ke l’avantage qu’il avait perdu. Car enfin, il est clair que j’aurais
beau
vouloir, comme M. Ohnet, pousser mes ouvrages à s
re point de vue, et je meurs d’envie de vous dire incontinent quelque
belle
chanson du temps que Berthe filait. Mais puisque
penseur que le snobisme ait enfanté pour le malheur des êtres simple,
beaux
et purs. Il est snob premièrement dans son amour
ela est vain et faux à crier. Il n’y a pas d’aristocratie à aimer les
belles
étoffes. Ce qui fait ou, pour mieux dire, ce qui
é. Elle est sublime. Aimée par deux hommes dont l’un est « fatalement
beau
», elle préfère l’autre, par générosité. — Allon
he, interrompit Thauziat. (Clément Thauziat, c’est l’homme fatalement
beau
.)… Voyons, n’oserez-vous pas avouer devant moi, q
un duel loyal, mais terrible. Après sa mort il est encore fatalement
beau
. « Il était tombé élégant et correct, ainsi qu’il
a tant de « cachet », M. Ohnet se plaît à évoquer une jeune Anglaise,
belle
et perfide, au cœur de marbre, lady Diana. « Ses
pas, il y aura des femmes, des femmes charmantes, qui trouveront cela
beau
et qui en pleureront. Eh bien, je ne leur en fera
n’eut jamais l’instinct qui fait les Groslier et les Double. Il aura
beau
dire qu’il aime les livres : nous ne le croirons
ureux. L’autre, vicaire d’une paroisse pauvre, était plus grand, plus
beau
, plus triste. Les fenêtres de sa chambre donnaien
ris. J’ai vu, j’ai vu M. le chanoine caresser d’une main amoureuse un
bel
exemplaire en veau granit des Vies des pères du d
père Malorey, et se réjouissait de lire cette phrase, imprimée en la
belle
italique des Aldes : Pulcher hymnis Dei homo immo
savants, ce sont les humbles et les candides. Et puis, si nobles, si
beaux
que soient les exemplaires dont le bibliophile se
ades. À cela près, je confesse que le goût des bonnes éditions et des
belles
reliures est un goût d’honnête homme. Je loue ceu
Le Louvre possède une bonne réplique du Génie funèbre et, devant ce
bel
immortel endormi dans la mort, je me suis plus d’
chez les Grecs. La mort fut de tout temps hideuse et cruelle. On aura
beau
dire qu’il ne faut pas la craindre et qu’être mor
rs, ils ornaient les jardins anglais et les parcs à la mode. Quand la
belle
et bonne madame de Sabran visita le tombeau de Je
dée païenne de la mort est bien marquée dans les stèles funéraires de
beau
style grec ; qui représentent les morts, assis, b
es funéraires de beau style grec ; qui représentent les morts, assis,
beaux
et paisibles. Parfois un ami vivant, une femme qu
ts de la beauté : il est l’éternel désir. C’est par lui que Vénus est
belle
. Les coroplastes de Myrina ont beaucoup de goût p
C’est le rêve des sens, mais c’est le rêve encore. Ces Éros, ces Atys
beaux
comme des vierges, ces Aphrodites nues, ces Sirèn
pas tomber dans cette méprise. Voilà de bien petites chicanes. Quelle
belle
chose aussi qu’une encyclopédie bien faite ! Et q
s et demi à nous parvenir. Les autres étoiles sont plus éloignées. La
belle
flamme rouge de Sirius emploie dix-sept ans à ven
ue nous envoie le ciel des nuits ne sont pas contemporaines. Tous ces
beaux
regards nous parlent de passés divers. Quelques-u
ne ce que ces Grecs pleins de sens avaient deviné quand ils firent de
beaux
contes sur les satyres et sur Héraclès, vainqueur
demandant quel était ce Saint-Cyr de Rayssac dont j’avais cité un si
beau
sonnet13. J’ai goûté alors, je vous assure, plus
s. C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de faire goûter, aimer quatorze
beaux
vers jusque-là inconnus et comme inédits. On m’a
iques. Au milieu de ces nobles richesses, Saint-Cyr sentit l’amour du
beau
gonfler son cœur adolescent. On dit qu’en même te
hanta. Il ne fit que passer, mais il emportait les ardentes images du
beau
. En quittant Florence, il lui laissa pour adieu u
ient s’attendrir une dernière fois dans cette salle où la Muse est si
belle
. Il s’écrie : Oh ! si ses bras chéris pouvaient
on esprit charmant. Son mari l’a peinte en deux vers : Française des
beaux
jours, héroïque et charmante, Avec la lèvre humid
Il dit ailleurs : « On loue votre taille et vos yeux. Rien n’est plus
beau
; mais ce qui me charme le plus en vous, c’est vo
rège, je l’aimerais de tout mon cœur : La voilà donc ; pieds nus, la
belle
pécheresse, Pieds nus, cheveux en pleurs, et la t
ience des faits sociaux exprimés par des termes numériques ». Plus de
beaux
récits, plus de narrations émouvantes, seulement
Thierry. M. Bourdeau sent lui-même qu’il est cruel. Il nous ôte nos
belles
histoires ; mais il nous les ôte à regret. « Puis
que la vérité même. J’oserai dire qu’il n’y a de vrai au monde que le
beau
. Le beau nous apporte la plus haute révélation du
rité même. J’oserai dire qu’il n’y a de vrai au monde que le beau. Le
beau
nous apporte la plus haute révélation du divin qu
re amusé par des contes. Ne lui ôtez pas l’histoire, qui est son plus
bel
amusement intellectuel. S’il faut des contes à l’
s. M. Bourdeau nous renvoie à l’Iliade et à Peau d’Ane. Ce sont là de
beaux
contes. Mais nous n’y croyons plus guère. Nous vo
j’apprenais beaucoup. En effet, c’est en se promenant qu’on fait les
belles
découvertes intellectuelles et morales. Au contra
rgie militaire qui souille de crimes monstrueux la terre classique du
beau
et du vrai. Démosthène et Hypéride sont morts. Ph
s redire, à ce sujet, ce qu’un disciple de Lamettrie dit un jour à la
belle
mistress Elliott, que les patriotes de Versailles
lui répondit-il, vous êtes jeune, vous êtes riche, vous êtes saine et
belle
, et vous perdez beaucoup en perdant la vie ; mais
tel sais charmer nos douleurs ! Permets que, par mes mains pieuses, ô
bel
arbre, Ton feuillage mystique effleure le parvis,
mes jours fatidiques Couler comme vous, chaste et pur ! Ô magie des
beaux
vers ! Nous voilà transportés par enchantement da
u vieux Parthénon que les guerres médiques devaient détruire. La plus
belle
des choses humaines, le génie attique, éclata sou
ses d’or et d’ivoire, la protectrice opulente des cités ioniennes, la
belle
rivale de Sparte, la patrie enfin dont les tragéd
ysique à cet autre amour bien préférable (disait-il) qu’inspirent les
belles
âmes et qui est une école de sagesse, de vertu. O
des choses, son âme n’est ternie d’aucun désir honteux. » Voilà, de
belles
et nobles maximes. Mais comme Prodicos, comme Ana
Comme j’aurais bien mieux fait de renvoyer simplement le lecteur à la
belle
introduction que M. Henri Weil a mise en tête d’u
grandes situations qui s’expriment par un petit nombre de gestes. Une
belle
marionnette comme vous y surpassera les actrices
ns la vieille Espagne, dans l’ardente patrie des Madones habillées de
belles
robes semblables à des abat-jour d’or et de perle
tymélé, nous nous sommes fait quelque idée du théâtre de Bacchus. La
belle
représentation ! Un des deux coryphées des oiseau
nèrent à la vie un goût fin qu’on n’y sentait point avant elles ; ces
belles
bourgeoises, ces aristocrates polies qui, nourrie
; il fait mieux ; il les aime. C’est pour être aimées qu’elles furent
belles
. Il a surpris, il nous a révélé tous les secrets
iède, de magnétique en toute la personne : elle n’a pas besoin d’être
belle
pour être adorable. Elle avait vingt-sept ans, di
ontra le chevalier de Boufflers, qui en avait trente-neuf. C’était un
beau
militaire, un joli poète, un fort honnête homme e
nt le regard et le sourire, et maintenant que vous m’avez peint cette
belle
Delphine, je crois l’avoir connue. Je la vois, co
belle Delphine, je crois l’avoir connue. Je la vois, couronnée de ses
beaux
cheveux blonds, errer avec une ardente mélancolie
la France. Je le pense aussi. Je pense qu’un pays où se forma la plus
belle
société, du monde est le plus beau des pays. Je m
se qu’un pays où se forma la plus belle société, du monde est le plus
beau
des pays. Je me disais, en lisant votre livre : t
ux larmes. » Il y a là un sentiment nouveau de la nature. Toutes ces
belles
dames étaient un peu filles de Jean-Jacques. La b
femme du peuple qui tenait un petit enfant contre sa poitrine. — Quel
bel
enfant vous avez, madame ! lui dit-elle. — Prenez
rie de la jeunesse la résignation des êtres qui ont beaucoup vécu. La
belle
victime vit Chateaubriand. Il était dans tout l’é
e est ouverte sur les jardins qui sont si frais, et je vois l’or d’un
beau
soleil levant qui s’annonce au-dessus du quartier
cemment achetée et dont le vieux château, égayé par le souvenir de la
belle
Gabrielle, possédait encore, disait-on, le lit de
sa seule chevelure de soie, me sourire de ses lèvres pâles et de ses
belles
dents, lorsqu’elle quittait Sécherons, près Genèv
; parfois des formes vaines les font cruellement souffrir. Nous avons
beau
découvrir le néant de la vie : une fleur suffira
des draps de lit, des femmes élégantes agitaient leurs mouchoirs. De
beaux
messieurs, portant des cocardes blanches, ravis d
ise, pâmés d’admiration, s’écriaient : « Que l’empereur Alexandre est
beau
! Comme il salue gracieusement ! » Arrivés aux C
e. J’ai vu, jeunes Français, ignobles libertines, Nos femmes,
belles
d’impudeur, Aux regards d’un Cosaque étaler leurs
lecteurs le savent, que j’ai peu de goût à disputer sur la nature du
beau
. Je n’ai qu’une confiance médiocre dans les formu
Je crois que nous ne saurons jamais exactement pourquoi une chose est
belle
. » Et je m’en console. J’aime mieux sentir que c
anson : « Sois la bienvenue, chère lune ! Nous avions le regret de ta
belle
lumière. Tu es une amie fidèle. Pour toi ce tendr
on me la traduit. Et MM. José-Maria de Hérédia et Catulle Mendès ont
beau
me traduire à l’envi des sonnets de la nouvelle é
as que tous les instincts trouvent en définitive leur compte dans les
belles
mœurs du monde. Mais on voudrait que le sentiment
t survivre ? Le xviiie siècle n’en a pas laissé dix, et c’est un des
beaux
siècles de la fiction en prose. Nous avons trop d
était incomparable dans la nouvelle. Je voudrais qu’on fît encore la
belle
nouvelle française ; je voudrais qu’on fût élégan
rtant, il marque la décadence, l’irréparable et rapide décadence. Les
belles
époques de l’art ont été des époques d’harmonie e
nous non pas un homme, mais tout l’homme. Ne nous torturons pas : les
belles
choses naissent facilement. Oublions-nous : nous
d. Heureusement qu’ils sont bien inutiles à ceux qui naissent avec un
beau
génie. Ceux-là, dès le berceau, sont nos maîtres,
llectuels, du vicomte Eugène Melchior de Vogüé, il s’est écoulé vingt
belles
années de poésie et d’étude. Ces vingt années-là,
nous aussi, il est permis aujourd’hui d’admirer toutes les formes du
beau
. Les vieux préjugés d’école n’existent plus. On p
aires de M. Charles Morice. Plus je vis, plus je sens qu’il n’y a de
beau
que ce qui est facile. Je suis bien revenu de la
âges de simplicité dans lesquels on ne disputait pas sur la nature du
beau
; mais de tout temps on l’a pensé, car c’est la c
de la Tentation. Elles sont d’une couleur vive, d’un goût hardi, d’un
bel
effet et d’un grand sens. Je mets cela bien au-de
autre chose que des vraisemblances. Si j’y arrive, ce sera déjà fort
beau
. Saint Antoine se retira au désert vers l’an 271,
s de construction des dieux. Il y eut en elle des colonnes sculptées,
belles
comme le ciel, un bassin creusé qui communiquait
monument de typographie et d’art, orné de quinze dessins de Bida. Ce
bel
in-quarto contient une préface nouvelle du meille
fique de la science, in angello cum libello. Oui, je n’ai pu voir les
beaux
amis de Paulette faire des bulles de savon et ver
Voulez-vous que je boutonne mes bottines avec un peigne ? Et le plus
beau
jour de Fryleuse n’aura pas de lendemain. Gyp n’e
Pourtant donnez-leur une seule chose qui leur manque, ils deviendront
beaux
et touchants. Qu’ils aient la passion, que ce soi
une petite personne de quinze ans, les coudes sur la table, mordait à
belles
dents la chair d’une pêche et riait à grands yeux
d’or, de petites dents de chien dans une bouche trop grande. » Point
belle
, à peine jolie, mais expressive et mordante. Elle
s amertume, avec un naturel qui va parfois jusqu’à l’inconscience. Le
beau
monde qui se mire dans les fins portraits de Gyp,
ent sur cette terre antique de la politesse. Elle y a produit la plus
belle
société du monde. Maintenant la famille bourgeois
e où les ouvriers dépiquent le blé. Ils prennent de la peine, mais la
belle
lumière du jour les baigne et les pénètre. Attelé
sa vie il inclinait vers une sorte d’athéisme stoïque : on connaît le
beau
poème symbolique dans lequel il montre Jésus suan
i, comme le dit si bien un poète, M. André Lemoyne, « est un des plus
beaux
poèmes d’amour de tous les âges ». C’est aussi l’
atombe, Mon printemps n’entend pas vos adorations. Avant vous j’étais
belle
et toujours parfumée, J’abandonnais au vent mes c
travers des pins les cristaux d’un glacier. Son œil est amoureux ; sa
belle
tête blonde A pour coiffure un casque, orné de la
mais ils avaient de l’instinct : c’étaient des artistes. Un des plus
beaux
poèmes de cette période, Roland, est signé du nom
ans commentaire, me fiant en cette idée que souvent un fragment d’une
belle
œuvre d’art fait deviner la splendeur de l’ensemb
ient des sérénades. Pour eux leurs grands yeux noirs, pour eux, leurs
beaux
seins bruns, Pour eux, leurs longs baisers, leur
s longs baisers, leur bouche aux doux parfums, Pour eux, leur
belle
joue ovale ; Et quand elles pleuraient, criant :
isparu avant l’heure, il laisse pourtant la pièce de maîtrise la plus
belle
et la plus complète de l’art de son temps. Tandis
pour le consoler de tous ses maux. Et M. Gaston Pâris conclut par ces
belles
paroles : « En somme, le grand intérêt de cette
ur tristesse ? Non, je quitte avec peine ces bois et ces vignes. J’ai
beau
me dire que je retrouverai à Paris la douce chale
ur leur grande utilité, mais aussi pour ce qu’ils ont en eux-mêmes de
beau
et de magnifique. Oui, de beau ! oui, de magnifiq
ssi pour ce qu’ils ont en eux-mêmes de beau et de magnifique. Oui, de
beau
! oui, de magnifique ! Voilà un dictionnaire fran
e descendit seule de sa tour et s’en alla contempler les morts, « ses
beaux
chers morts couchés dans l’herbe et la rosée ». E
eux maîtres brodeurs. Un jeune ouvrier verrier lui apparaît une fois,
beau
comme un saint Georges de vitrail. Elle reconnaît
mais elle avait la maturité de l’âge pour la prudence et le jugement.
Belle
de visage, plus belle de foi, comme elle revenait
urité de l’âge pour la prudence et le jugement. Belle de visage, plus
belle
de foi, comme elle revenait de l’école, le fils d
assez prouvée : Rien ne vaut l’amour pour être content. Ma mie est si
belle
, et je l’aime tant ! Partons, joli cœur, la lune
connaissait au temps d’Elisabeth. C’est aussi une féerie, et la plus
belle
des féeries ; c’est encore un traité de magie ou
x, mais il est robuste. Il a voulu épouser la fille de son prince, la
belle
Miranda ; il s’y est pris un peu trop vite et on
roman. — Mon ami, me dit-il, faites du roman d’aventures ; rien n’est
beau
que cela. Il venait de découvrir les Mousquetaire
upait d’épigraphie et de numismatique, et copiait des chartes par les
belles
nuits d’été. C’était un grand archéologue de ving
nt énergique, sincère et pensif. Quand il me serra la main dans cette
belle
baie de Somme, si je le reconnaissais sous le hâl
u des études, des notes, des souvenirs dont il a tiré depuis quelques
beaux
tableaux et un livre, un roman que j’ai reçu hier
style simple et grand. Le texte aussi a de la grandeur vraie et de la
belle
simplicité. On trouve parmi les débris attribués
vierges de la nature. Élise avait hâte de la revoir, cette mer, aussi
belle
dans ses colères que dans ses caresses, cette mer
s elle, je ferais pis encore. En ce moment, alors que je lis, dans le
beau
livre de M. Renan, les règnes de David et de Salo
très bien tenues. C’étaient des bœufs, des moutons, des lapins et un
beau
cheval brabançon, bien tondu, bien pansé, tout pr
encontre sa main, et il n’a à redouter que sa perfection même. Quelle
belle
galerie on ferait avec les portraits des principa
sont pas décrits dans les livres. Je me promène quelquefois, par les
belles
nuits d’été, sur les quais de Paris, à l’ombre de
montre cet extraordinaire Apulée sous les traits d’un habile rhéteur,
beau
« d’une insolente beauté méridionale », et même u
le est charmante, mais uniquement pour aimer avec plus de sécurité la
belle
princesse de Chagres. Le prince avait des soupçon
illet. Ce qui me charme profondément dans l’œuvre du maître, c’est ce
bel
équilibre, ce plan sage, cette heureuse ordonnanc
du vent et de la pluie, je roulais dans ma tête, et, me rappelant la
belle
inscription latine que je venais de lire, j’appli
avec les filles du pays, le dimanche des Fontaines, alors qu’il était
beau
comme un lis, au dire des laboureurs. Vous étiez
ne. Et il faut reconnaître que notre docteur en théologie se fait une
belle
idée du souverain. Louis XI, assurément, en fourn
e de la pauvre et sainte fille. On peut pressentir dès lors, en cette
belle
heure de gloire et d’espérance, les jours prochai
de Jeanne d’Arc, dans la pièce de M. Jules Barbier, ont fait un très
bel
effet à la Gaîté en 1873. Je voudrais que, cette
exemple, une épigramme de Malherbe : L’ennemy, tous droits violant,
Belle
amazone en vous bruslant Témoigna son âme perfide
ue j’en puis dire. Rien dans cette louche antithèse ne me rappelle la
belle
illuminée des champs, comme dit admirablement Lou
n, Corrège, Rubens, Rembrandt, qui ont laissé les modèles éternels du
beau
? Quant à la foule, son goût est franchement fant
’à l’assainir, car la vérité en est presque généralement absente ; le
beau
devrait donc se faire roux, noir et vert comme le
ce blanc fait mal, disent-ils, je ne sais pas ce que vous trouvez de
beau
là-dedans ; allez voir sainte Scholastique de Le
s que les hommes précédents ? nos révolutions, nos guerres sont moins
belles
que ce qu’il y avait avant ? l’homme moral d’à pr
quins et étriqués, ils mentent ; qui a jamais songé, en regardant les
beaux
portraits de ce temps-ci à accuser le costume et
la cour de Louis XV, et vous voulez que là où un homme seul est très
beau
, quatre ou cinq réunis ne soient pas très beaux a
un homme seul est très beau, quatre ou cinq réunis ne soient pas très
beaux
aussi. Balzac a fait un livre curieux sur la déma
lheur de lire des vers, savent bien pourquoi). L’idée de la forme, du
beau
est inintelligente et païenne, il ne faut plus qu
forme, du beau est inintelligente et païenne, il ne faut plus que le
beau
ait toute la place mais seulement une place ; le
vêtement. Sous la grande harmonie de la lumière il n’y a rien que de
beau
et digne d’être contemplé. Dans la réalité rien n
s bourgeois dans leur étroitesse, tout a été peint ; être, c’est être
beau
, comme spectacle, comme objet de contemplation pu
e se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce
beau
livre. La pensée est profonde, très profonde… Ah
a loi pour reconnaître les chefs-d’œuvre. Elle est jolie, sa loi ! Le
beau
, c’est le laid, a-t-il dit dans le temps, quand l
, toutes les fois que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le
beau
? — Dame, le beau, c’est… le beau », qu’il a paru
que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame, le
beau
, c’est… le beau », qu’il a paru drôle de dire le
it à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame, le beau, c’est… le
beau
», qu’il a paru drôle de dire le contraire. Mais
tique cette ancienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le
beau
, c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou
! Eh bien ! Tartuffe, non plus, n’est pas Socrate ! » Voilà ! c’est
beau
, parce que c’est laid. Et c’est partout dans ce h
vous défigurerez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est
beau
que le vrai, et tout de suite, pour faire de l’ar
ous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le
beau
, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le v
ainsi jusqu’à la fin. Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai
beau
chez ce peuple grotesque et romantique, de lancer
os, le style sur l’idée, immenses inconnus » qu’il a trouvé dans « le
beau
secrétaire chinois » de son patron, la nature ell
ercier de toutes les bontés que vous avez pour elle. Allez, vous avez
beau
la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu
que vous avez pour elle. Allez, vous avez beau la flatter, vous avez
beau
dire à la matière, tu es ma sœur, tu as une âme,
Voilà donc à quelles extrémités vous a conduit votre passion pour le
beau
, et votre loi de la « solidarité de l’idéal et du
, dans l’Iliade, dans Eschyle, dans Shakespeare et que ça vous a paru
beau
, au théâtre, une longue forme blanche, et vous vo
pas venu après Notre-Dame de Paris. Les mots sonores ne font pas une
belle
pensée, ils déguisent à peine un enfantillage. Le
l est intimidé et se dit : ça ne ressemble à rien du tout, donc c’est
beau
. Ce sont ces mêmes hommes faibles qui voient joue
re sacré, qu’ils se disent mutuellement dans leurs vers : nous sommes
beaux
et sublimes, et que chacun d’eux possède une peti
uveaux par les anciens, et réciproquement ; et l’esprit de critique a
beau
jeu, il peut dérouler chaque jour son petit chape
’eau fraîche, m’ennuient, je veux la vérité avant tout, « Rien n’est
beau
que le vrai, etc. » dit Boileau, et c’est une de
les folles chimères, le style papillotant, l’art à facettes, voilà le
beau
! D’abord je ne sais pas ce qu’est l’idéal, le sa
mps n’est pas loin où poétique au lieu d’être le synonyme de grand et
beau
signifiera mauvais et laid) de prétendre faire pl
inquiéter du comment et du pourquoi, quand on lui dit : voilà qui est
beau
, il répète : voilà qui est beau. Pourquoi donc to
uoi, quand on lui dit : voilà qui est beau, il répète : voilà qui est
beau
. Pourquoi donc tout rapporter à l’antique ? Ne su
oir la foule avide d’entendre des acteurs aimés. Les théâtres font de
belles
recettes ; on a même, depuis quelque temps, trouv
ataillef, de M. Rolland ? Car vous achetez ou tout au moins lisez ces
belles
choses et je ne trouverais pas chez vous, même l’
brocher sur le tout ; l’acteur à recettes, l’acteur éminent, l’acteur
beau
, l’acteur irrésistible, et tout a été fini. Voilà
connaissons pas, disent les autres, par la raison que nous sommes au
beau
milieu et que nous ne pouvons nous rendre compte
est-ce parce qu’un génie supérieur trouve en tout matière à faire une
belle
tentative rythmique, suivant l’expression d’un fe
La liqueur rose s’en échappe Comme d’un immense pressoir. Dans notre
beau
pays de France, Cette liqueur débordera. Aux ruis
and sabre et un monde stupide !… Merci ma muse ! je te devrai la plus
belle
strophe qu’un cerveau humain ait jamais rédigée…
seras mon luth, ma lyre, ma harpe à jamais ! tu m’as fait voir une si
belle
comète dans les cieux inénarrables de la fantaisi
etit, ni petit ce qui est grand. Ce n’est pas assez qu’une chose soit
belle
, il faut qu’elle soit propre au sujet, qu’il n’y
estimées chez nous et que la vérité de couleur ne constituait pas le
beau
qui est la splendeur du vrai », et pour faire acc
nt de mauvais dans ce drame ; additionnez, et voyez ce qui reste : de
beaux
vers, inutiles à la pièce. Les derniers beaux ver
voyez ce qui reste : de beaux vers, inutiles à la pièce. Les derniers
beaux
vers ! (On est bien perfide envers M. Bouilhet.)
le qu’on préfère et qu’on trouve plus nets les gens qui disent que le
beau
est la splendeur du vrai, qu’il y a de l’idéal pa
blesse d’imagination et leur prétention à attirer l’attention sur ces
belles
idées. Lorsqu’on dit : « Le beau est la splendeur
tion à attirer l’attention sur ces belles idées. Lorsqu’on dit : « Le
beau
est la splendeur du vrai », voilà des mots agréab
tile vous semblent-ils représenter le bon et le mauvais, mieux que le
beau
et le laid par exemple ? Pourquoi ? Une chose bon
inctement utile ou inutile, vraie ou fausse, tandis qu’elle peut être
belle
ou laide, agréable ou désagréable, ce qui revient
belle ou laide, agréable ou désagréable, ce qui revient à dire que le
beau
, l’agréable sont des qualités inférieures au vrai
vrai et à l’utile, et que si vous basez une théorie artistique sur le
beau
ou sur l’agréable, vous aurez un art inférieur à
isés, j’irai plus loin encore. Par quoi jugeons-nous qu’une chose est
belle
? Par la raison, et alors tout, dans la nature, e
e chose est belle ? Par la raison, et alors tout, dans la nature, est
beau
parce que tout y a sa place et une raison d’être
agination et l’éducation, et alors il n’y a plus que certaines choses
belles
, et ces choses sont des conventions basées sur de
qui ne veulent qu’être agréables, à tous ceux qui ne cherchent que le
beau
. Et que ceux qui tiennent à trouver une chose bel
e cherchent que le beau. Et que ceux qui tiennent à trouver une chose
belle
, pour leur satisfaction personnelle et un reste d
oncession à leur éducation, remarquent que je ne nie pas la notion du
beau
, je ne fais que changer sa place ; au lieu de le
poète, ne l’est pas qui veut. (Ce ne l’est pas qui veut me semble une
belle
bouffonnerie.) « La réalité humaine est double,
int-Denis. Que d’études à faire ! Quelques preneurs de l’idéal et des
belles
formes accusent les réalistes de bassesse : les r
e se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce
beau
livre. La pensée est profonde, très profonde… Ah
a loi pour reconnaître les chefs-d’œuvre. Elle est jolie, sa loi ! Le
beau
, c’est le laid, a-t-il dit dans le temps, quand l
, toutes les fois que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le
beau
? — Dame ! le beau c’est… le beau », qu’il a paru
ue l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame ! le
beau
c’est… le beau », qu’il a paru drôle de dire le c
it à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame ! le beau c’est… le
beau
», qu’il a paru drôle de dire le contraire. Mais
tique cette ancienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le
beau
c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou
? Eh bien ! Tartuffe, non plus, n’est pas Socrate ! » Voilà ! c’est
beau
, parce que c’est laid. Et c’est partout dans ce h
ous défigurerez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est
beau
que le vrai ; et tout de, suite, pour faire de f
ous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le
beau
, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le v
ainsi jusqu’à la fin ? Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai
beau
chez ce peuple grotesque et romantique, de lancer
s, le style sur l’idée, immenses inconnus » qu’il a trouvés dans « le
beau
secrétaire chinois » de son patron, la nature ell
rcier de toutes les bontés que vous avez pour elle. Allez ! vous avez
beau
la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu
que vous avez pour elle. Allez ! vous avez beau la flatter, vous avez
beau
dire à la matière, tu es ma sœur, tu as une âme,
Voilà donc à quelles extrémités vous a conduit votre passion pour le
beau
, et votre loi de la « solidarité de l’idéal et du
dans l’Iliade, dans Eschyle, dans Shakespeare, et que ça vous a paru
beau
, au théâtre, une longue forme blanche, et vous vo
pas venu après Notre-Dame de Paris. Les mots sonores ne font pas une
belle
pensée, ils déguisent à peine un enfantillage. Le
iel, plein de clinquant, c’est la poésie. Vous l’avez tous avoué, les
belles
choses réputées en versification seraient insuppo
nt le baptême de la rime et entrent par cela seul dans la religion du
beau
et du bon, en vertu de cette prétendue musique qu
igny un hermaphrodite. Les hommes d’à présent songent trop à faire de
beaux
mots. Ceux qui échappent à la spontanéité du cœur
de beaux mots. Ceux qui échappent à la spontanéité du cœur sont plus
beaux
, plus cruels que ceux qu’ils trouvent en les seco
défend. Tous les personnages mondains de Balzac sont dépravés ; il a
beau
leur donner esprit, beauté, supériorité, il est j
celle des bourgeois, et que par suite l’histoire de leur âme est plus
belle
. Mais que Werther, René, Oberman marquent l’état
re qui vaut moins qu’Harpagon ». (Pourquoi cela ?) « Une jeune fille,
belle
et pure, mortifiée sous le joug de son père comme
comique et émouvant qu’on ne saurait assez louer, mais ce n’est qu’un
beau
tableau de genre. » Une œuvre qui se résume aussi
éconds, ressemble à une de ces collections où l’on voit deux ou trois
belles
choses au milieu de ferrailles, de coquilles, de
a peine vraiment, dans un si pauvre système, de se passionner pour le
beau
et le vrai, d’y sacrifier son repos et son bonheu
d’esthétique. En face d’une action, je me demande plutôt si elle est
belle
ou laide, que bonne ou mauvaise, et je crois avoi
es sur lesquels l’homme moral dirige sa conduite vers le bien. « Sois
beau
97, et alors fais à chaque instant ce que t’inspi
lui seul pour révéler en toute occasion à l’homme ce qui est le plus
beau
. C’est vouloir suppléer par des instructions prép
le Râmâyana et le Mahâbhârata, les poèmes arabes antéislamiques sont
beaux
au même titre qu’Homère. Or, si nous analysons le
s créations les plus excentriques. Champollion était arrivé à trouver
belles
les têtes égyptiennes ; les juifs trouvent le Tal
temple de la Grèce anthropomorphique, et était certes mille fois plus
beau
que nos temples d’or et de marbre, élevés et admi
Hellènes représentaient les Grâces leur disait plus de choses que de
belles
statues allégoriques. Les choses ne valent que pa
es œuvres primitives, quelque parfaits qu’on les suppose, ne sont pas
beaux
, tandis que les œuvres sont sublimes. Une reprodu
’est à s’y tromper. Eh bien ! il faut dire que les vieux psaumes sont
beaux
, tandis que les modernes ne sont qu’ingénieux ; e
iècle, ils n’ont plus qu’une valeur très médiocre. Car ce qui fait le
beau
, c’est le souffle vrai de l’humanité, et non pas
ème absolument semblable au sien, écrit au XIXe siècle, ne serait pas
beau
? C’est que le poème homérique du XIXe siècle ne
érique du XIXe siècle ne serait pas vrai. Ce n’est pas Homère qui est
beau
, c’est la vie homérique, la phase de l’existence
ence de l’humanité décrite dans Homère. Ce n’est pas la Bible qui est
belle
; ce sont les mœurs bibliques, la forme de vie dé
e vie décrite dans la Bible. Ce n’est pas tel poème de l’Inde qui est
beau
, c’est la vie indienne. Qu’admirons-nous dans le
et notre sympathie, c’est précisément ce qu’il y a de moderne dans ce
beau
livre ; c’est le génie chrétien qui a dicté à Fén
posées des phrases de ce grand homme. Eh bien ! ces phrases, qui sont
belles
dans l’œuvre du XVIIe siècle, parce que là elles
e de sentir qu’une oraison funèbre calquée sur celles de Bossuet. Une
belle
copie d’un tableau de Raphaël est belle, car elle
ée sur celles de Bossuet. Une belle copie d’un tableau de Raphaël est
belle
, car elle n’a d’autre prétention que de représent
Raphaël. Mais une imitation de Bossuet faite au XIXe siècle n’est pas
belle
; car elle applique à faux des formes vraies jadi
e ris du romantique qui croit, en combinant ces mots, faire une œuvre
belle
. Là est l’erreur de Chateaubriand et la raison de
ectivement, et sans qu’aucun nom propre puisse s’y attacher. Les plus
belles
choses sont anonymes. Les critiques qui ne sont q
bleau de Murillo et de Ribéra. Mais il y a quelque chose de bien plus
beau
encore, c’est l’impression qui résulte de ces sal
de l’esprit humain. Le vulgaire et le savant admirent également une
belle
fleur ; mais ils n’y admirent pas les mêmes chose
jusqu’ici les chefs-d’œuvre des littératures, comme nous admirons les
belles
formes du corps humain. La critique de l’avenir l
contenterait de caresser et d’admirer les pétales de chaque fleur. La
belle
et grande critique, au contraire, ne craint pas d
science actuelle. 99. « Quand on a une fois trouvé le commode et le
beau
, dit Fleury, en ne devrait jamais changer. » Il y
sant sous ses yeux, n’offrirait-il pas un tableau comparable aux plus
belles
images grecques ? Les mathématiciens trouveraient
çons trop exclusivement littéraires et trop peu scientifiques. « On a
beau
faire, dit M. Sainte-Beuve, nous n’aimons en Fran
t le trouble est banni des âmes qu’elle hante ; Dès lors, nous eûmes
beau
pousser des cris et faire des gestes de réclamati
valeur intellectuelle. Nous prenions notre mal en patience, ayant de
belles
consolations. L’amour de notre art, d’abord, un a
ffréné, jamais ralenti ; la persuasion que nous faisions, sinon œuvre
belle
, du moins œuvre honnête ; et avec cela l’estime e
ne pas ignorer totalement la syntaxe française et d’aimer le son des
belles
rimes ? contre des enfants, parmi lesquels se tro
lusions juvéniles, ils pensaient qu’ils étaient revenus, les temps de
belle
folie où l’on jurait par sa bonne lame de Tolède,
public au respect de l’idéal et du travail persévérant, à l’amour des
belles
formes, des beaux vers et des belles rimes, à l’e
e l’idéal et du travail persévérant, à l’amour des belles formes, des
beaux
vers et des belles rimes, à l’enthousiasme pour l
avail persévérant, à l’amour des belles formes, des beaux vers et des
belles
rimes, à l’enthousiasme pour l’art sacré. En ce t
et les mauvaises habitudes qu’on lui donnait, un magnifique désir du
beau
poétique et des élévations intellectuelles. Les p
travailler avec acharnement, nous pouvons compter sur un avenir plus
beau
que le présent encore. Même nos ennemis de jadis
été vécues, c’est-à-dire un peu au hasard, mais avec enthousiasme et
belle
humeur, nos premières années ne laisseraient pas
e, le rire, il avait tout cela, ce jeune homme, ce jeune dieu. Et une
belle
éclosion vivace d’idées hardies et de rares image
orrect, mais il est sûr aussi qu’une faute de français annule le plus
beau
vers. Une autre raison me porte à craindre que l’
’est formé ce cénacle, si longtemps bafoué. * En ce temps-là, par une
belle
matinée de juin, — vous voyez, c’est le début d’u
, définitivement triomphant. Lui, Gautier, qui, les soirs de Hernani,
beau
, jeune, aux longs cheveux noirs, agaçait de son g
mais des riens, qui ne comptaient plus : des madrigaux, pour quelque
belle
dame de Versailles, des quatrains, en foule, qu’i
u qui passe dans le soir. Mais, autour de ces maîtres, qui faisait de
beaux
vers alors ? Auguste Vacquerie, en proie au drame
nous laissant un long regret. Par exemple, si personne ne faisait de
beaux
vers, on peut dire que tout le monde en faisait d
ns une page un peu folle et humoristique, mais toute charmante, et si
belle
parfois, de M. Henry Laujol ; vous me saurez gré
l en poésie n’est-il pas de ressentir une émotion vraie, et quel plus
bel
éloge pourrait-on faire d’un poète, que celui-là
sachez-le, n’admire ces purs et mélancoliques poèmes semblables à de
beaux
lis au fond desquels tremble une goutte de rosée
e Paris et, à travers le concert des sanglots enroués, fît sonner les
belles
rimes avec un bruit joyeux de sequins entrechoqué
ait, tarit ses jambes dévoraient l’espace avec délices. La nuit était
belle
, toute pleine d’étoiles. L’idée le prit de s’en a
ient les misères d’alors. Mais Glatigny luttait contre elles dans une
belle
humeur inaltérée. Sans souci apparent, il arpenta
être de la suite de Diane, les nymphes de Thrace n’en sont pas moins
belles
. À l’époque où il fut publié, ce livre dépourvu d
luie, Je veux, rimeur aventureux, Lire encore, Muse inviolée, Quelque
belle
strophe étoilée Au rythme doux et savoureux ; Un
urriture. Muracciole, en même temps, me donne une carafe pleine d’une
belle
eau claire et limpide, en place de la sale cruche
en un paradis. Ces vers sont éclos pour la bien-aimée, Pour que ses
beaux
yeux, que ses yeux charmants Qu’emplit une aurore
! Tu me plais, ô sombre Endormeur des bois, puisque je peux voir Ses
beaux
cils baissés projeter leur ombre Sur la joue aimé
eux grâce auxquels son nom ne périra pas ; les Flèches d’or, son plus
beau
recueil, sont un livre dont s’honorera toujours l
. Je dois de me borner à de courtes citations. LA NORMANDE Elle est
belle
vraiment, la Normande robuste Avec son large col
on buste Que fait mouvoir sans cesse un lourd balancement ! Elle est
belle
, la fille aux épaules solides. Belle comme la For
un lourd balancement ! Elle est belle, la fille aux épaules solides.
Belle
comme la Force aveugle et sans effroi ! Il faut p
es de fer Et que, dans l’endroit, on jalouse Pour sa mine et pour son
bel
air. Elle sait, quand on la demande, Répondre ju
it un maintien pareil. Sa joue a des couleurs royales, Flambantes de
belle
vigueur ; Elle a des façons joviales Qui font épa
Que sur son compte on a tenus, Elle a, de l’argent de ses gages, Cinq
beaux
louis, tous bien venus. Et, quand une fille a so
ceux qui font des élégies sur leur mort prochaine ; il avait de plus
belles
fiertés. C’est à peine si je trouve une expressio
s Envers les méchantes gens. En attendant que rayonne L’aurore de ce
beau
jour, Dans la ville de Bayonne Je me renferme en
eurs livres de chevet. Ils savent tout ce qu’il y a de charmant et de
beau
dans ces poèmes autrefois dédaignés, et nous, nou
nt de faire placer à la première page de leur livre le portrait de la
belle
personne en l’honneur de laquelle ils avaient rim
pâles, à peine visibles, se tordait dans le pli d’un sourire amer, le
beau
front, sous le chapeau rejeté en arrière, le beau
un sourire amer, le beau front, sous le chapeau rejeté en arrière, le
beau
front vaste et pur, uni, entre des cheveux très d
s yeux, des yeux pareils à ceux d’un enfant ou d’une vierge, toute la
belle
candeur d’un rêve inviolé. Dès qu’il nous vit, Ri
r y et vingt anecdotes : histoires de sa vie politique à Dresde ; les
belles
chimères de son enfance, ses escapades, le soir,
Années d’apprentissage : Nous nous mîmes à l’œuvre incontinent. Tout
beau
! Dès la première ligne, que dis-je, à la premièr
ses andante, ses allegro, ses rugissements et ses soupirs ! On avait
beau
dire et beau faire, un vers cornélien serait touj
ses allegro, ses rugissements et ses soupirs ! On avait beau dire et
beau
faire, un vers cornélien serait toujours plus scu
s artistes excellents ne vaut pas, non ne vaut pas, leurs cruelles et
belles
alternatives de misère et d’opulence ! Jugé avec
sur laquelle nous lisons tous les jours, avec un nouveau plaisir, ces
belles
paroles : on restitue l’or de toute emplette qui
clairé, commencera ses importantes expériences. Les incrédules auront
beau
jeu d’ici là ! Comme du temps où M. de Lesseps pa
vec Coppée, le plus illustre d’entre nous, — a dû en grande partie sa
belle
renommée. Pour se faire distinguer parmi la foule
es angoisses de l’âme qui cherche l’amour, de l’esprit qui cherche le
beau
? — et souvent dans la chaîne harmonieuse de son
trompes, Nana. Pour être vraie, il ne suffit pas d’être malpropre. La
belle
créature nue qui sort d’un puits où se reflètent
les plus puissants du dix-neuvième siècle ? Résigne-toi donc, pauvre
belle
. Malgré l’opérette et le trottoir, tu es un être
reur, je ne sais quelle grandeur étrange, et le rouge du sang est une
belle
couleur ! Mais la bêtise, la laideur et la malpro
nceul de la lune, — Nana n’est pas autre chose qu’une chimère ! Tu as
beau
vivre ignoble, gueuse que tues, et mourir de la p
révélait du moins un très honnête et très fier amour de l’art et des
belles
formes, le soin de la langue et le souci du rythm
us la frondaison verte. Et moi, je me sentais jaloux du rossignol. «
Belle
âme en fleur, lilas où s’abrite mon rêve, Disais-
anches, les porta vers le firmament noir. Elles prirent plaisir, les
belles
fiancées, À regarder la nuit d’étoiles s’iriser ;
ord. Comment ! Nous, si jeunes, nous n’avions pas été attirés vers le
beau
pays de la jeunesse et des espérances, et c’était
larmes Mais ces choses là n’ont qu’un jour. Sourire est bon. La vie
belle
. On se lasse d’être rebelle À la clémence de l’am
ine, s’ébauchent un instant, s’effacent. Il ne sera pas tenté par les
belles
violences des pleins midis, ni par l’intensité de
on teint reste vermeil De la carnation récente du sommeil. Car elle a
beau
poudrer sa joue ardente et fraîche, Où, dans la r
’entrer si brusquement dans mes propres idées. Il avait donc une bien
belle
chambre, lui ! Je faillis prendre en grippe ce je
le, j’observai sa mine éveillée qui me plut, et je lui ouvris de plus
belles
destinées en lui offrant d’être mon valet de cham
ardé le meilleur souvenir s’il n’avait jugé à propos de me quitter un
beau
matin, à l’improviste, en emportant, outre quelqu
enez-vous pas si bien de ses poèmes de jadis, déjà si charmants ou si
beaux
? Mon ami a eu cette rare chance, d’être, tout de
passé la nuit à chanter en gondole et à caresser les cheveux roux des
belles
filles, tout à coup prenaient un air réfléchi, pr
endant tant d’années, oui, pendant beaucoup d’années, furent nos plus
belles
heures. Avec quelle impatience, chaque semaine ac
te pour être une espèce de grand homme ; à cette époque-là c’était un
beau
spectacle que celui de ces quelques jeunes hommes
u, — car on était très sérieux, mais on était très gai, — ni toute la
belle
humeur presque enfantine de nos paisibles conscie
. Complété, sachant ce qu’il voulait et où il allait, obéissant à une
belle
discipline qui, je l’ai dit, n’a jamais eu la lib
nger curieux de visiter les environs de Paris, de se trouver, par une
belle
matinée de printemps, sur le bord de l’étang de V
r de lui des éphèbes vêtus de pourpre et des jeunes filles demi-nues,
belles
comme les Grâces, — seulement elles seront cent,
e Lemerre a gagné tout cet argent — avec toute cette gloire — par ses
belles
et parfaites rééditions des ouvrages anciens. Il
PARNASSE. Dans ce poétique entresol, Hugo règne à côté d’Homère. Les
beaux
vers émaillent le sol, Dans ce poétique entresol.
l’éloignement de leurs tristes laideurs. Au contraire tout ce qui est
beau
, tout ce qui est tendre et fier, la mélancolie ha
orot, quel délice vous éprouverez à la voir si chaste, si noble et si
belle
. D’ailleurs, Léon Dierx qui croit et qui a raison
construits, nets, aux contours robustes. Voici l’un de ces fermes et
beaux
morceaux : LAZARE À la voix de Jésus, Lazare s’é
grâce à votre zèle fervent, elle devienne, — selon la justice, — une
belle
et durable gloire. * Un poète tout différent de L
un rouge encensoir, La Bacchanale vit la Crétoise s’asseoir Auprès du
beau
Dompteur ivre du sang des vignes. Aujourd’hui, b
mbre et, sur l’épaule, éclate Le blason de Hizen ou de Tokungawa. Ce
beau
guerrier, vêtu de lames et de plaques, Sous le br
t en vain La vierge qui versait le lait pur et le vin Sur la terre au
beau
nom dont il marquâtes bornes. Aujourd’hui le hou
s, il nous faut des preuves. Oh ! Nous sommes très sérieux. Devant ce
beau
résultat, il y a des gens qui se frottent les mai
désir la mord, indocile aux retards, De vaincre le plus fort, le plus
beau
des Hellènes, Achille ! Et son cheval bondit, les
ourante, elle mordrait la sanglante poussière, En jetant au vainqueur
beau
comme une guerrière Un regard moins chargé de hai
s souffert du mal que tu m’as fait ? Est ce lui qui t’aima, jeune et
belle
, de sorte Qu’ayant livré la charge en or de trois
vue enfin livrer aux plaisirs d’un amant Et ta ceinture d’or, et ton
beau
vêtement, Et ton flanc découvert plus beau que le
t ta ceinture d’or, et ton beau vêtement, Et ton flanc découvert plus
beau
que les parures. C’est à moi que, féconde en des
s femmes indignées, Sous les pavés tombant drus comme des grêlons, Ta
belle
chair qui saigne et tes beaux cheveux longs, Aux
avés tombant drus comme des grêlons, Ta belle chair qui saigne et tes
beaux
cheveux longs, Aux mains de tes bourreaux, disper
us aimables recueils, intitulé le Harem, Ernest d’Hervilly évoque les
belles
femmes de tous les pays, et chacune nous apparaît
coup de casse-tête, et que je fais les lois ! Ma maîtresse est très
belle
, et vaut cher ! Ses oreilles Pendantes sur son co
es Pendantes sur son col ont des anneaux de fer ; Ses dents sont d’un
beau
jaune ; et ses lèvres, pareilles Au fruit du juju
t pas tout à fait abandonné le poète. Sous son regard persistant, les
beaux
jeunes hommes et les faciles jeunes femmes des pa
ler Les poils blancs et les os de sa maigre figure Aux fenêtres qu’un
beau
rayon clair veut hâler. Et sa bouche, fiévreuse
uiles, Son œil, à l’horizon de lumière gorgé, Voit des galères d’or,
belle
comme de » cygnes. Sur un fleuve de pourpre et de
avec une préface de George Sand. George Sand disait : « Voici de très
beaux
vers. Passant, arrête-toi, et cueille ces fruits
t les nuits, devant les aurores, en vain qu’il voudra se contenter du
Beau
inanimé ; malgré lui-même, ce qu’il cherchera dan
; Et du sang paternel, et de la chair des justes, Et de la chair des
beaux
, et de la chair des forts, Nourri, gorgé, tout pl
ir, et que l’amour des âmes a pour mobile et pour objet la passion du
beau
; aussi le premier n’inspire-t-il que des désirs
et que ce poète du pur amour. Cet amour des âmes ou cette passion du
beau
, sentiment qui se rapproche le plus du pieux enth
un rayon traverse l’albâtre pour s’élever jusqu’à la contemplation du
beau
infini, Dieu. II Jamais l’œuvre et l’écriva
rit, et que si l’homme n’existait pas le poète cesserait d’être. On a
beau
dire, ce sont là les premiers des poètes ; les au
que leur imagination, ceux-là écrivent leur âme. Or qu’est-ce que la
belle
imagination en comparaison de l’âme ? Les uns ne
e décence naturelle qui est la noblesse de l’esprit et par ce goût du
beau
dans les sentiments qui est le préservatif du vic
, fidèle et sûr pour ses amis, affable et libéral pour tous malgré le
beau
nom qu’il portait et les talents d’esprit qui le
arque entendaient ici par amour, n’était en réalité que la passion du
beau
, l’admiration, l’enthousiasme, le dévouement de l
vingt-cinquième sonnet) était le modèle incréé d’où la nature tira ce
beau
visage, dans lequel elle se complut à montrer la
Ô femme, quand je fus pris, et j’étais loin de m’en défendre, par ces
beaux
yeux qui m’enchaînèrent à jamais… l’amour me trou
ncomplètes tant de délices : Ô mon Seigneur, c’est ton absence de ces
beaux
lieux ! » X Cependant l’amour n’éteignait
ubli dans la vallée alors presque sauvage de Vaucluse. Un de ses plus
beaux
sonnets, Solo et pensoso, exprime plus mélancoliq
évoile aux vents, sont la vie et le charme, et comme la pensée de ces
beaux
sites. Quelques maisonnettes pauvres, précédées o
igne d’une femmelette : je suis fâché qu’il y ait quelque chose de si
beau
hors de l’Italie. De ces deux jardins l’un est om
is lui-même comme d’une superstition de l’amour qui l’attachait à ces
beaux
lieux. La crue des eaux de la fontaine correspond
temps des Scipions. Au lieu de penser, ils rêvèrent ; leur rêve était
beau
, mais il était posthume. XXI C’est le malhe
els ces natures romaines devaient vivre ; en sorte que cette noble et
belle
terre souffre doublement de rêver ce que fut l’It
guste. Une partie de l’Italie s’émut à sa voix et crut renaître à ses
beaux
siècles ; les Visconti de Milan, l’empereur, le r
rangers si fiers de leur noblesse, qu’ils vantent sans cesse, ils ont
beau
faire les maîtres dans vos places publiques, mont
aration. « Elle était assise, dit-il, au milieu des dames, comme une
belle
rose dans un jardin entourée de fleurs plus petit
il n’est jamais d’accord avec lui-même ; il court le monde, mais il a
beau
faire, il m’aimera toujours partout où il sera. J
it peur à tout le monde. C’est une chose bien singulière, qu’étant si
belle
elle fût si aimée des personnes même de son sexe.
e les fruits d’une vie innocente et pure. Son âme, prête à quitter sa
belle
demeure, rassemblant en elle-même toutes ses vert
’y voyait pas cette morne lividité qui annonce l’absence de vie ; ses
beaux
yeux n’étaient pas éteints, ils paraissaient seul
i se recueille pour prier. Enfin telle était la mort elle-même sur ce
beau
visage ! dit son amant. Elle savait, ajoute-t-il,
l’éternité. Dans ceux qui aiment de l’amour surnaturel, de l’amour du
beau
et non de l’amour des sens, comme nous l’avons di
plus insupportable le poids de mon existence ! « Oh ! qu’il eût fait
beau
mourir il y a aujourd’hui trois ans ! » Écoutez
le répétons, Laure ne fut pour Pétrarque que l’incarnation adorée du
beau
ici-bas, ou plutôt elle est remontée là-haut, et
ma Laure, par qui je vivais, s’est départie de moi ! « Et vivante et
belle
, et sans voile elle a fait son ascension vers le
les âmes qu’enserre le troisième cercle du firmament je la revis plus
belle
encore et moins sévère. « Elle me prit par la mai
d que toi pour être complète, et j’ai laissé là-bas sous mes pieds ce
beau
voile de mon corps que tu as tant aimé ! ” « Oh D
in de ce bas monde elle est montée à Dieu Sans voile, abandonnant son
beau
corps à la terre ! Ce sont les mêmes sentiments
Hâte, Les Veaux et la presque verlainienne pièce de Novembre. De très
belles
intentions du reste, car l’a tenté le masque fina
tuels moutonnièrement flottent emportés dans la houleuse panique. Les
beaux
vers d’Albert Samain se perdent dans le piétineme
des danses entrevues. Et à l’horizon, il y a des arbres sédimentaires
beaux
comme un Willumsen. L’étude de nu de Gauguin, bie
tré. La modestie de Filiger expose bien peu : une Face de trait très
beau
; pour son talent amusement puéril, et l’enluminu
euves coulés des mamelles, sans la chevelure de la Femme ligneusement
belle
, suite des torsades de la forêt, qui la diadème e
tout couverte de têtes d’épingle en pierres précieuses ; une des plus
belles
, le Moulin Brigand (Crozan), avec un arbre au fon
les feuilles, du « Jardin aux noyaux de diamants ». Première amie aux
beaux
yeux simples, un mot du livre, le nom peut-être d
nt des chevauchées de contes de fées sur le sommeil d’un monstre très
beau
, très meurtrier, sous les arbres comme une méduse
e rue, et dans le rapide acte imperçu de la foule est un symbole très
beau
. On nous annonce une féerie avec des vers beaux c
le est un symbole très beau. On nous annonce une féerie avec des vers
beaux
comme du De Régnier. A quand alors la véritable G
pendants émigrèrent des toiles des Néo-impressionnistes, dont le très
beau
portrait d’Erik Satie, par A. de la Rochefoucauld
Princesse nocturne ; un Hawkins. Grasset a exposé à la Plume ses très
belles
œuvres déjà connues, affiches, vitraux, illustrat
vit sur ma table le prit pour un traité de vélocipédie. Mais c’est un
beau
livre, décors et musique, points marquant les sil
utieuse et plus géométrique, l’Aérostat dirigeable de Boisset. Quatre
beaux
Maurice Denis : l’Annonciation, les Pèlerins d’Em
Maisons silhouettées sur les moulins de l’horizon. N’oublions pas un
beau
Toulouse-Lautrec, les pastels d’Hermann-Paul, les
une sainte Cécile avec un violon et trois anges, et que cela est très
beau
; parce qu’il nous plaît ainsi ; parce qu’enfin c
parti en différenciations rameuses et compliquées, jusqu’à ce que, le
beau
ressouvenu, il libre derechef en sa primordiale (
ic Forbes-Robertson. Cette attention donnée, tous les Hommes seraient
beaux
et quelques femmes. L’animal, chrétiennement lai
’en exposons pas — ou plus — de l’art de Filiger. Disant que tout est
beau
dans la nature, il oublie que tout est beau pour
iger. Disant que tout est beau dans la nature, il oublie que tout est
beau
pour quelques-uns seuls qui savent voir ; et que
r quelques-uns seuls qui savent voir ; et que chacun du moins élit un
beau
spécial, le plus proche de soi ; et en cette natu
qui donc ne fanera pas ces lépidoptères (je les trouverais bien plus
beaux
crucifiés — et qui sait ? ils portent tous tout l
et de mer ou de crêpe, — disent : Ce que vous faites est encore plus
beau
. — (Tant pis pour qui ne sait d’Epinal que son cr
de nervures d’or. — Et des triptyques, des anges et des trinités plus
belles
et que l’on cèle. Mentionnons pourtant deux de
te autre pureté, le mal à la vie matérielle. Maldoror incarné un Dieu
beau
aussi sous le cuir sonore carton du rhinocéros. E
rendu ou description de ces peintures. Car 1° si ce n’était pas très
beau
, à les citer je ne prendrais aucun plaisir, donc
° si je pouvais bien expliquer point par point pourquoi cela est très
beau
, ce ne serait plus de la peinture, mais de la lit
ttérature (rien de la distinction des genres), et cela ne serait plus
beau
du tout ; — 3° que si je ne ’explique point par c
mit une amarante ». — La plus prostituée est la plus libre et la plus
belle
, dit le septième monstre. — Il y a deux sortes d’
hée crucifié dans la rosace bénit de ses yeux solaires. C’est un très
beau
livre qui laisse horrifié qui l’a fermé — avec le
s subsiste l’expression substantielle, et dans maintes scènes le plus
beau
est l’impassibilité du masque un, épandant les pa
oit s’avancer l’une vers l’autre les deux forces. Et il y a une très
belle
scène, qui est la scène capitale de cette seconde
eaucoup de choses relatives à la Poésie. Mais cet auteur, abondant en
belles
paroles, est stérile en réfléxions profondes. D’a
des Beaux-Arts réduits à un même principe, qui est l’imitation de la
belle
nature : principe simple, aisé à saisir, facile à
artiste qui travaille & l’amateur qui juge. Mais qu’est-ce que la
belle
nature ? C’est ce que M. l’Abbé Batteux n’a point
e rédacteur connu lui-même par un bon livre intitulé le Spectacle des
beaux
Arts & par son Dictionnaire des beaux Arts, p
e intitulé le Spectacle des beaux Arts & par son Dictionnaire des
beaux
Arts, peut être compté parmi les auteurs qui ont
pas les placer sur le rang que nos grands Ecrivains occupent. Il est
beau
de conseiller, il est plus beau d’exécuter. (*)
nos grands Ecrivains occupent. Il est beau de conseiller, il est plus
beau
d’exécuter. (*). Nous plaçons ce Chapitre imméd
!) vous fait entendre simplement, sans emphase et sans prétention, un
beau
et bon livre. Le feu pétille dans l’âtre. Le vent
r c’est la plus fraîche, la plus récente de nos lectures, et c’est un
beau
sujet pour entrer en matière. Il est rare que nou
’est peut-être aussi que vous avez le pas trop court, lui répondit la
belle
Julie, la fille enthousiaste et généreuse du vieu
e de Victor Hugo excellente. Ses rimes me paraissent merveilleusement
belles
la plupart du temps. Quant au bon ou mauvais goût
représenter dans un combat singulier contre ce Cid superbe ? Il a eu
beau
crier : Paraissez, Navarrois !… Personne n’a voul
voyez si ce n’est pas heureux qu’il ait eu foi en lui-même ? On a eu
beau
lui crier casse-cou, il n’a rien évité, rien tour
ces exaltés éloquents. Je leur passe quelques accès. Celui-ci a de si
beaux
éclairs de raison que je lui rends les armes à ch
S’il n’était pas sceptique à ses heures, nous n’aurions pas les plus
beaux
cris de scepticisme que ce siècle ait jetés vers
us signalez, évidents si je me place à votre point de vue ; mais j’ai
beau
chercher dans l’histoire des arts un ouvrage de p
aujourd’hui à nos yeux, et ce qui ne l’empêche pourtant pas d’être un
beau
génie, selon vous, selon moi aussi. D’où vient do
dé de Michel-Ange. Et, comme Théodore riait de l’indignation de notre
belle
amie, j’ajoutai : — J’ai fini mon plaidoyer, car
régimentiez dans une école. Je ne suis pas si pédant que vous croyez,
belle
anarchiste. Je n’ai jamais fait la guerre qu’à l’
uence à celle des passions du moment ; mais quand il fait rayonner le
beau
et le vrai, il l’étend à jamais à toutes les âmes
l’étend à jamais à toutes les âmes. Quand la sienne est foncièrement
belle
et magnanime, ses amertumes passent, Dieu les dis
ui dit Julie en riant, qu’il avait trouvé sa synthèse. Est-elle moins
belle
et moins vraie, parce qu’il a prédit la chute des
erdit la sortie de ce monde maudit, et j’avoue que son système, aussi
beau
, aussi ingénieux, aussi éloquemment exposé que le
nos cœurs sentent une bonté et une justice divines, et quand les plus
belles
intelligences de ce monde prennent leur plus magn
. Cet élément de certitude que nous donne le sentiment s’appelle d’un
beau
nom. — Lequel ? — Confiance même dans la pratique
ticipée par le sentiment, fait des prodiges. Ici Ernest nous cita une
belle
parole de Saint Paul : La foi est la réalité des
lle, lorsqu’il arriva. Il est certain que je ne l’avais jamais vue si
belle
et si vivante. Je trouvais dernièrement cette dat
e blancheur et le regard clair et pur de l’immortalité. C’est le plus
beau
et le plus durable souvenir d’elle qu’elle pût la
aternité. Elle les connaissait, elle les sentait dans les autres. Ses
belles
et saintes larmes avaient coulé par torrents sur
l’une qui avait le génie et l’autre le talent, toutes deux l’amour du
beau
et du vrai. Dans les commencements de nos relatio
de suave mélancolie. C’est à ce moment sans doute qu’elle composa ces
beaux
vers de la Nuit. Alors la douleur assouvie Vous
tence ; c’est comme la clef d’or du sentiment mystérieux qui dicta le
beau
et charmant poème de Napoline, Madame de Girardin
isqu’elle avait une double puissance. Elle devait doter son époque de
beaux
ouvrages, et, en même temps, elle devait à l’élit
e en m’adressant à la grand-mère : elle devait être ce qu’elle a été,
belle
, riche, libre de soins et de fatigues trop intens
igue et d’étouffement ; mais on y sent la force quand même, car cette
belle
nature se retrempait dans ses combats. Et l’on r
oit donc pour elle un parfum de fête et comme un remercîment de cette
belle
vie qu’elle nous a consacrée à tous, peut-être, h
Oiseau, par M. Michelet. On se réjouit d’avoir un ouvrage signé de ce
beau
nom à lire en famille, car les livres de pure sci
vos artistes dès qu’ils ont saisi la notion et trouvé l’expression du
beau
sous quelque aspect, dans quelque forme que ce so
ne immense indulgence pour ceux qui voient, sentent et manifestent le
beau
. Elle ne proscrit point la critique, leçon nécess
sont fait ici un peu la guerre. De là quelques contradictions dans ce
beau
livre. Une suave vision de la réconciliation de l
e nos habitudes sanguinaires. Ce rêve est bien permis ; il est bon et
beau
, mais il repose sur la réalisation de conditions
housiaste. Il faut admettre et accepter la délicatesse fragile de ces
beaux
édifices et laisser faire l’artiste. Notre logiqu
r infini de l’admiration pour le détail. Dans ce détail, je trouve le
beau
, c’est-à-dire de solides et touchantes vérités, r
pareille matière. Cette matière est l’esthétique ou la philosophie du
beau
. Le livre en question est de M. Adolphe Pictet, e
livre en question est de M. Adolphe Pictet, et porte pour titre : Du
beau
dans la nature, l’art et la poésie ; études esthé
de l’auteur lui-même, qui ne veut faire l’application du mot sacré de
beau
qu’à des œuvres d’art de la plus haute portée, qu
u qu’à des œuvres d’art de la plus haute portée, que son œuvre est un
beau
livre. L’élévation et la chaleur du sentiment ave
t d’être placées au premier rang. Ce livre a donc la haute valeur des
beaux
livres en même temps que leur profonde utilité, q
causant avec Théodore, et nous laisserons parler, sur le sentiment du
beau
, l’enthousiaste Julie et la sensible Louise, bien
. Aujourd’hui et demain, nous sommes à la recherche pure et simple du
beau
dans la nature, l’art et la poésie. Théodore, vou
ainsi : « L’auteur commence par rechercher l’origine et la source du
beau
. Il les trouve dans le procédé divin, dans ce qu’
tractions, et qu’il entend à peu près comme Platon, en ce sens que le
beau
est la révélation de l’idée par la forme, et que
ma manière, et je dis que Dieu, étant le foyer du sublime, a fait le
beau
nécessairement. Il l’a laissé tomber sur son œuvr
de nous dire d’abord, mon cher Théodore, ce que vous, entendez par le
beau
proprement dit ? Théodore. — Ah ! voilà une ques
e dans l’histoire de l’esthétique : « l’une, qui ne fait consister le
beau
que dans l’impression que nous en recevons, et qu
réalité en dehors de l’âme humaine ; l’autre, qui ne saisit, dans le
beau
, que le principe général et invariable, et néglig
is de la vérité et de l’erreur ». Il ne veut point que l’on enlève au
beau
sa réalité, « ce qui le livrerait sans défense au
ce qui le livrerait sans défense aux attaques du scepticisme. Sans le
beau
naturel, les facultés esthétiques de l’homme sera
raient demeurées inactives ; sans le regard admirateur de l’homme, le
beau
naturel serait resté sans but et comme perdu dans
aire point la lumière de la conscience… Dans le phénomène intuitif du
beau
, c’est l’esprit qui parle à l’esprit, c’est l’idé
u phénomène, si phénomène il y a, mais ne me définit pas l’essence du
beau
. Votre auteur semble n’en faire qu’une chose exté
— Je jurerais, du moins, que si elles sentent quelque chose, c’est le
beau
répandu comme un souffle de vie dans la nature, e
fle de vie dans la nature, et si vous me demandez ce que c’est que le
beau
, je vais vous répondre sans façon : le beau, c’es
andez ce que c’est que le beau, je vais vous répondre sans façon : le
beau
, c’est la vie de Dieu, comme le bien, c’est la vi
c’est la vie de Dieu, comme le bien, c’est la vie de l’homme. Hors du
beau
et du bien, il n’y a que le néant dans les cieux
n’y a que le néant dans les cieux et le délire sur la terre. Donc le
beau
existe indépendamment de toute notion et de toute
e par boutade. Je vois qu’elle est vivement pénétrée de la réalité du
beau
par lui-même, et qu’elle s’indigne contre ceux qu
homme. Si j’ai bien compris ce que votre auteur conclut, c’est que le
beau
est l’expression la plus élevée de la vie divine,
l’expression la plus élevée de la vie divine, et que le sentiment du
beau
est l’expression la plus élevée de la vie humaine
qu’aucune autre en ce monde, à celle de Dieu, dont elles émanent, le
beau
se compose de sa propre existence et de ce qui ré
sa propre existence et de ce qui répond en nous à cette existence du
beau
. — Vous y êtes, dit Théodore. — Oui, vous êtes su
es merveilles de la nature qu’il habite. Donc, ailleurs comme ici, le
beau
existe, mais à la condition d’être vu des yeux de
meures, la vie ne soit pas manifestée par des formes toutes également
belles
, quoique variées, revêtant des idées toutes égale
t. Théodore. — Ce sera comme vous voudrez, ma chère devineresse : le
beau
n’en sera pas moins un phénomène qui n’existera q
velle confirmation. Julie. — Mais pourtant toutes vos notions sur le
beau
et le laid tombent à plat dans le monde de mes rê
s rêveries. Ne voyez-vous pas d’ici que rien n’est laid, que tout est
beau
dans l’œuvre divine, et que cette notion du laid
e notion du laid dans la nature, posée comme une antithèse à celle du
beau
, est une pure fiction de notre pauvre cervelle ?
de notre pauvre cervelle ? Vous me direz en vain que sans le laid le
beau
n’existerait pas, et réciproquement : je tiens po
e laid le beau n’existerait pas, et réciproquement : je tiens pour le
beau
absolu comme pour le bien absolu dans l’idée divi
n de son intelligence. Et, jusque-là, faites donc des théories sur le
beau
et sur le bien ; je ne demande pas mieux, si c’es
votre science me paraît bien peu de chose, et que votre antithèse du
beau
et du laid répond mal à ma religion intellectuell
s, puisque toutes répondent à des idées qui viennent de lui ; je vois
belles
, dans l’univers et même dans notre petit monde, t
hétique n’entraînent pas l’auteur au mépris des caprices apparents du
beau
naturel ? — C’est vrai, répondis-je. Il proclame
épondis-je. Il proclame que, « dans l’ensemble de la nature, c’est le
beau
qui domine victorieusement, et que la laideur n’e
lez que je dise toute ma pensée, je trouve des contradictions dans ce
beau
et bon livre ; et, pour me servir d’une de ses ex
Julie. J’admire et j’estime sincèrement la recherche des principes du
beau
, et je fais le plus grand cas de celle-ci ; mais,
indifférent de savoir que l’Apollon du Belvédère est le prototype du
beau
, parce que son angle facial dépasse 80 degrés. J’
vante qu’il venait sottement me faire des reproches et me montrer ses
beaux
bras et ses belles jambes académiques. Or, j’étai
sottement me faire des reproches et me montrer ses beaux bras et ses
belles
jambes académiques. Or, j’étais furieux de son in
, c’est qu’elle me charme et m’attendrit ; c’est qu’elle me fait voir
beaux
et grands ces coins de paysage et ces divins peti
enseignement, une notion plus étendue et peut-être plus équitable du
beau
dans la nature que celle de mon éducation positiv
un pur rayon, de l’intelligence suprême, l’idée de l’universalité du
beau
, dit M. Pictet, se révèle d’abord dans la nature
ce cas-là, j’enverrais promener toute cette prétendue philosophie du
beau
, parce qu’elle condamnerait la grenouille à être
, et à dédaigner l’étude du vrai qui sert de base à tout sentiment du
beau
. On ne dira jamais rien de plus juste que ce viei
s rien de plus juste que ce vieil adage (de Platon, je crois), que le
beau
est la splendeur du vrai. Louise. — Moi, je suis
tation à devenir créateur à son tour, l’homme n’arrive à la notion du
beau
et du bien qu’en commençant par gâter souvent l’œ
dire la maigreur et l’étiolement. Et puis, en haut comme en bas de la
belle
échelle sociale inventée par lui, des excès de se
aire, elle est le partage d’un être vaniteux qui s’ignore et se croit
beau
, elle le condamne à un profond ridicule, et toute
urent, si la petite vérole a labouré de ses affreux stigmates tant de
beaux
visages, c’est la faute de nos sciences, qui ne m
. Tout être qui vit dans des conditions normales de son existence est
beau
dans son espèce ; et ce n’est que par analogie, c
ouvrage, c’est qu’un chardonneret qui vit en liberté n’est pas moins
beau
que tout autre chardonneret de son espèce, c’est
ui doit clore la discussion et te réconcilier avec lui : « L’idée du
beau
est éternelle, et ses manifestations s’étendent à
vie organique et intellectuelle. » Julie. — Certes, cette page est
belle
. Théodore. — Tout l’ouvrage est beau ; mais vous
ulie. — Certes, cette page est belle. Théodore. — Tout l’ouvrage est
beau
; mais vous ne faites grâce à l’auteur que parce
urrouce pas trop : je lui ai prouvé qu’en espérant parcourir tous ces
beaux
habitacles des cieux, je ne faisais qu’étendre le
acrymatoires, dont le verre est devenu, par reflet du temps, d’une si
belle
irisation, qu’il n’existe pas de pierres précieus
tente, comme elles le conduisent au lit définitif de la tombe. Quelle
belle
cérémonie à instituer que celle de son retour par
crits et d’excellents ou de charmants vers qui ne gênaient en rien la
belle
musique : entres autres, la Sapho de Gounod, dont
travers le suave organe et l’harmonieuse prononciation d’une des plus
belles
et des meilleures femmes de notre temps, madame A
, j’avais été attendri jusqu’aux larmes, et qu’elle-même essuyait ses
beaux
yeux à chaque strophe. C’était un prestige dont i
nous lut ces courts chefs-d’œuvre qu’on devrait apprendre à tous les
beaux
enfants intelligents, comme un catéchisme moral e
oie. Au fond, quand la grande et sereine notion du bon, du bien et du
beau
est au sommet du temple, nous n’avons point à cri
ne sais pas assez l’italien pour être juge d’une forme plus ou moins
belle
dans la langue moderne. Je comprends mieux le Dan
e ! Parcourez-le. Vous savez assez la langue pour voir que c’est très
beau
, comme sujet et comme pensée ; et, quant au dénou
e et le soutient : c’est l’amour inextinguible du vieux Satan pour la
belle
Ève. Condamné à avoir la tête écrasée par elle, l
s il est bien temps que l’homme soit guidé vers le bien par l’idée du
beau
, et que le laid périsse en prose comme en vers. —
uvoir affirmer qu’il n’a pas eu cent lecteurs français, et je sais de
belles
intelligences qui n’ont pas pu ou qui n’ont pas v
fondeurs de l’enfer, inspire une pitié douloureuse. » Ce passage est
beau
et bien senti. Goethe, tout disciple de Voltaire
osophe : cette définition est la seule que j’entende. Du sentiment du
beau
transmis à l’esprit par le témoignage des sens, a
beau transmis à l’esprit par le témoignage des sens, autrement dit du
beau
matériel, et du sentiment du beau conçu par les s
moignage des sens, autrement dit du beau matériel, et du sentiment du
beau
conçu par les seules facultés métaphysiques de l’
onçu par les seules facultés métaphysiques de l’âme, autrement dit du
beau
intellectuel, s’engendre la poésie, expression de
nous rejetons alors dans le soin de la nature éternellement jeune et
belle
, nous nous laissons bercer dans le vague des rêve
elle hors de la voie qu’elle nous a assignée. Nous sentons que cette
belle
nature n’est rien sans l’action de l’humanité, à
nos travaux d’esprit prennent une direction nouvelle. Ce sentiment du
beau
matériel, dont l’art était pour nous l’expression
que la Divinité parle ainsi, il faut avouer que l’esprit de malice a
beau
jeu contre elle, et qu’il n’a qu’à effleurer la t
éphistophélès. — Quoi ? Faust. — Méphisto, vois-tu une fille pâle et
belle
qui demeure dans l’éloignement ? Elle se retire l
gard. Qu’il est singulier, cet unique ruban rouge qui semble parer ce
beau
cou… pas plus large que le dos d’un couteau ! Mé
me sa douleur et sa colère contre le démon en un style digne des plus
beaux
élans de Shakespeare. Son âme s’élance vers la Di
. Nulle part je ne le vois enthousiasmé, entraîné par le sentiment du
beau
idéal dans le caractère humain. Esclave du sujet
veux le répéter) n’était pas seulement un grand écrivain, c’était un
beau
caractère, une noble nature, un cœur droit, désin
i du moins à nous faire aimer, désirer et chercher la perfection. Une
belle
forme dans l’art est encore un bienfait pour nos
de la laideur des vices humains, Manfred rencontre sur la montagne de
beaux
génies sur le front calme et pur desquels se refl
tinué à accorder sa lyre sur le même mode. Il nous a vanté en de très
beaux
vers l’excellence de ces sacrifices humains dont
on lui en faisait reproche et qu’il découvrit en vous l’hypocrisie du
beau
, comme il disait un jour devant moi, il ergotait
tait avec une verve et une force exubérantes pour vous prouver que le
beau
n’existe pas. Mais, devant une conviction attrist
t se croire solidaire, il était si impartial par nature, que les plus
beaux
personnages de ses livres se sont trouvés être de
l affichait gracieusement un grand scepticisme, et qu’il avait une si
belle
habitude de railler que ses meilleurs amis eux-mê
tout le reste n’est rien ou peu de chose. Béranger aimable, méchant,
beau
diseur de malices, coquet, d’humilité un peu fein
roissait les gens trop satisfaits d’eux-mêmes. Mais ce n’était pas le
beau
, le vrai Béranger de la poésie, de la France et d
au moi, où le moi s’absorbe et dépose le rôle actif pour savourer le
beau
et le vrai ; n’était-ce pas là la véritable pléni
u génie fatigué : je veux parler de la faculté de s’abstraire dans le
beau
impersonnel. Certes, il avait senti le beau en gr
té de s’abstraire dans le beau impersonnel. Certes, il avait senti le
beau
en grand artiste, il avait même compris la nature
upait d’abord de n’avoir ni des œufs assez frais, ni des fruits assez
beaux
pour vous faire déjeuner. Mais on courait avec lu
ent frappé de l’idée de la mort ; il disait là-dessus des choses fort
belles
mais fort tristes, car il semblait prendre à tâch
e parle, leur désespérance a pour point de départ l’amour du bien, du
beau
, du vrai. « Il est bon, m’écrivait M. de Latouch
t, en vérité (moi qui recevrais de vous une couronne), accepter votre
beau
volume in-quarto, avec ses ciselures dorées, avec
roirais que vous vous moquez. Certes, j’estime un bon cœur plus qu’un
beau
poème, et un noble caractère est plus pour moi qu
parler le mourant lui-même dans une de ses dernières poésies, la plus
belle
peut-être qui lui fût jamais inspirée par son cœu
rrez plus, le docte anachorète, Oubliant sa langueur pour sourire aux
beaux
jours. Nous ne l’entendrons plus, cette voix ado
isaient qu’on ne pouvait plus vivre ; et voyez comme il y a encore de
belles
et bonnes âmes qu’on ne connaît pas, et dont on n
e chez nous. Mais cette vérité de couleur, ne constitue pas encore le
beau
, qui est la splendeur du vrai et dont, comme les
cain Cooper sent le besoin. Ennemi naturel de ce que nous appelons le
beau
style, et de l’imitation byronienne dont il se mo
monuments, votre commerce, vos religions, vos prêtres. Tout cela est
beau
et bon sans doute ; mais ici, dans mon désert, j’
beau et bon sans doute ; mais ici, dans mon désert, j’habite un plus
beau
temple que vos églises ; je contemple de plus sub
assant, que le récit de cette mort du vieux trappeur est une des plus
belles
choses que notre siècle littéraire ait produites.
t élan d’admiration et de regret qu’il a dû l’inspiration de ses plus
belles
pages, et c’est par là qu’il a osé et vibré, à un
voyages en Europe, Cooper porte un vrai sentiment de compréhension du
beau
sous ses divers aspects, et un touchant élan de s
t les yeux la plus vaste église qui existe, il s’aperçoit qu’elle est
belle
, il s’échauffe et s’enthousiasme. Mais c’est enco
essions de l’extérieur. La conception de cet édifice est une des plus
belles
qui existent en architecture. Le trou circulaire
de son talent, la pureté de ses conceptions et la puissance de cette
belle
création de Nathaniel qui résume et le respect de
ant lui. Ce dernier avait un costume ecclésiastique ; sa figure était
belle
; ses yeux noirs et sombres communiquaient à tous
e de ces âmes froissées par la réalité commune, tendrement éprises du
beau
et du vrai, douloureusement indignées contre leur
ons entre les mains sont une monodie non moins touchante et non moins
belle
que les plus beaux poèmes psychologiques destinés
sont une monodie non moins touchante et non moins belle que les plus
beaux
poèmes psychologiques destinés et livrés à la pub
et qui détruit l’harmonie et la plastique de son style, d’ailleurs si
beau
, si large et si coloré d’originalité primitive. L
e ciel de ce soir est digne de la Grèce. Que faisons-nous pendant ces
belles
fêtes de l’air et de la lumière ? Je suis inquiet
de la perle dans l’huître au fond de l’Océan. Combien, et de la plus
belle
eau, qui ne seront jamais tirées à la lumière ! »
is je n’ai dans la tête que des sujets insensés !… Hélas ! rien n’est
beau
comme l’idéal ; mais aussi quoi de plus délicat e
es montagnes pour n’y plus remonter. Le roulement de mes pas est plus
beau
que les plaintes des bois et que les bruits de l’
appelant après elle dans le sein de Dieu. Tout cela est si neuf et si
beau
, qu’on se demande en y pensant si le succès est à
ouffrir, elle accepte le droit de ceux qui font souffrir. Lisez cette
belle
page où elle vous montre George, l’esclave blanc,
nt contre son cœur la femme et l’enfant qui sont enfin à lui ! Quelle
belle
page que celle-là, quelle large palpitation, quel
plongé dans un singulier abattement. Ce n’était pas l’impression d’un
beau
pays frappé de mort et condamné par le soleil à d
nt. Cette modestie n’est point affectée. On sent, à chaque page de ce
beau
livre, que l’auteur est un vrai poète qui a vécu
il a voyagé et vu en peintre. Il a fait, m’a-t-on dit, de la bonne et
belle
peinture. Je ne puis vous en parler, je n’ai enco
eint. Je reviens à celui qui écrit, et dont la forme est une des plus
belles
peintures que nous ayons jamais lues. Dans une ap
oyons que la question est déjà résolue pour M. Eugène Fromentin. Il a
beau
craindre d’échouer dans la grande entreprise et d
sante d’art et de goût : l’amour tranquille et la mort tragique de la
belle
Haoûa. Jamais aventura ne fut plus chastement voi
ou de marbre, n’importe ! elles ne vivent pas, mais elles sont une si
belle
expression de la vie, que les dédaigner serait un
èce de Bas-de-Cuir savant des savanes de feu de l’Afrique ; une aussi
belle
création, dans son genre, que celle d’Haoûa et de
ant pis pour la réalité. » Cette fois, nous ne citerons rien de cette
belle
étude ; ce serait la déflorer. L’Été au Sahara a
peut faire le tour du monde à son aise et en conscience ? Venez donc,
beaux
et bons livres de voyages, documents de science,
de Guglielmo Tello, pas plus que Meyerbeer pour nous avoir donné deux
beaux
opéras en paroles françaises. Ils savent fort bie
Mais voici une fille de dix-huit ans qui écrit de la musique vraiment
belle
et forte, et de qui des artistes très compétents
ux que des souvenirs et des regrets ; gloires qui s’effacent comme un
beau
rêve en disparaissant de la scène chargées de tro
ont assez vite. On a remarqué aussi que sa taille était admirablement
belle
; dans ses gestes faciles et naturellement gracie
roits s’il leur eût fallu tant de temps et de peine pour s’emparer du
beau
et du vrai ; outre que l’âge de Mathusalem n’eût
u de l’artiste ; à moins pourtant qu’il n’y eût là quelque voix aussi
belle
que les lèvres de la Joconde, ou quelque senatore
n’offrait-il aux regards le même mystère que le portrait ? Était-elle
belle
ou seulement agréable ? Pour certaines personnes
types et les paysages de Léonard nous ont toujours tourmenté. On aura
beau
me dire qu’il était grand ingénieur, qu’il avait
s déchiquetés de la Norvègeab et son ciel d’opale faits ainsi, que le
beau
soleil d’Italie et les riants paysages de l’Arno.
types de Léonard, les avis sont bien partagés. Ils paraissent le vrai
beau
à certains artistes ; à d’autres, ils semblent la
érêt et d’admiration, la Joconde de Léonard. Elle n’était pas du tout
belle
, cette Joconde. Vasari ne l’a jamais vue. C’était
ari. D’autres peuvent penser qu’elle était froide, tant il y a que le
beau
Léonard y perdit ses soupirs et ses brûlants rega
en croyant la surprendre dans l’âme de son modèle. En effet, on aura
beau
admirer avec Vasari le réalisme à faire trembler
tions tout à l’heure, a dit de cette tête : « La Méduse est à la fois
belle
et terrible… Le regard immobile et le sourire men
s et même la fabrique des mots ; il y eut excès. Pourtant des parties
belles
, délicates ou grandes furent senties par eux et r
le et insinuante qui pénètre et charme : c’est comme une brise de ces
belles
contrées qui court sur ses pages. Massillon aussi
étrange, peu grammaticale, peut-être ; mais je n’en vois pas de plus
belle
et de plus saisissante pour rendre le sentiment m
ent de là ; il a été depuis et constamment recruté par les grandes et
belles
races caucasiennes des Géorgiens, des Abases, qui
des Persans sur les bords de la mer Caspienne, et envoyant leurs plus
belles
femmes au harem d’Ispahan pour régénérer leurs gé
de ce mélange du sang caucasien avec le sang tartare ont créé la plus
belle
et la plus élégante nation qui soit sur le globe.
dans le reste du royaume, le sang persan est présentement devenu fort
beau
, par le mélange du sang géorgien et circassien, q
en, qui est assurément le peuple du monde où la nature forme les plus
belles
personnes, et un peuple brave et vaillant, de mêm
minin s’est embelli comme l’autre, et les Persanes sont devenues fort
belles
et fort bien faites, quoique ce ne soit pas au po
sont communément hauts, droits, vermeils, vigoureux, de bon air et de
belle
apparence. La bonne température de leur climat et
e et de noir fort désagréable. Pour l’esprit, les Persans l’ont aussi
beau
et aussi excellent que le corps. Leur imagination
considérables et des plus habiles, que les Persans embrasseraient la
belle
occasion de toutes ces grandes défaites des Turcs
jours. Il achète des esclaves de l’un et de l’autre sexe ; il loue de
belles
femmes ; il fait un bel équipage ; il se meuble o
es de l’un et de l’autre sexe ; il loue de belles femmes ; il fait un
bel
équipage ; il se meuble ou s’habille somptueuseme
65. Il passa agréablement son temps à la cour du roi Soleyman, fit de
belles
affaires pendant quelques mois de séjour à la cou
es femmes. Il y a de cette lâche noblesse qui mène elle-même ses plus
belles
filles au roi. La récompense qu’on leur donne est
nte qu’on a en Géorgie de semblables accidents oblige ceux qui ont de
belles
filles à les marier le plus tôt qu’ils peuvent, e
Il y en a de grands de l’autre côté de l’eau. On voit, en un des plus
beaux
qu’il y ait, le mausolée de Rustan-Kan, prince de
une des plus ordinaires promenades de la populace de Com. Il y a deux
beaux
quais le long du fleuve, aussi longs que la ville
du fleuve, aussi longs que la ville, et au bout, à l’orient, un fort
beau
pont. Il y a aussi de beaux et de grands bazars,
la ville, et au bout, à l’orient, un fort beau pont. Il y a aussi de
beaux
et de grands bazars, où se tiennent les marchés e
t furieusement chaud à Com et aux environs. Cette ville a quantité de
beaux
caravansérails et de belles mosquées. La plus bel
et aux environs. Cette ville a quantité de beaux caravansérails et de
belles
mosquées. La plus belle est celle où sont enterré
lle a quantité de beaux caravansérails et de belles mosquées. La plus
belle
est celle où sont enterrés les deux rois de Perse
entales, cela a sa beauté et ses grâces. La seconde cour n’est pas si
belle
que la première ; mais la troisième ne l’est pas
t pieds de profondeur, tout à fait magnifique. C’est un portail de ce
beau
marbre blanc dont on a parlé. Le haut, qui est au
du dôme est fait tout de même. Ce dôme est fort gros et admirablement
beau
, incrusté en dehors comme le portail. Au-dessus,
e était âgé de cinquante-cinq ans. Sa taille était bien prise et fort
belle
, et son visage aussi. Il avait la physionomie la
ais royal, à vingt pas de distance, il y avait douze chevaux des plus
beaux
de l’écurie du roi, six de chaque côté, couverts
i règne le long de la face du palais royal. On n’en peut voir de plus
belle
, soit qu’on considère la richesse de l’étoffe, so
re des plus grandes cuvettes rondes. C’est pour donner à manger à ces
belles
bêtes lorsqu’on les fait paraître en public. Il f
gés sous les armes. La salle préparée pour donner l’audience était ce
beau
et spacieux salon bâti sur le grand portail du pa
t spacieux salon bâti sur le grand portail du palais, qui est le plus
beau
salon de cette sorte que j’aie vu au monde. Il es
roche de la mer Caspienne. L’ambassadeur était un jeune seigneur fort
beau
et fort bien couvert. Il n’avait que deux cavalie
e Moscovie. Le présent de l’ambassadeur des Lesqui consistait en cinq
beaux
jeunes garçons, vêtus de brocart, en une chemise
Celui de l’envoyé de Basra était une autruche, un jeune lion et trois
beaux
chevaux arabes. Il pensa arriver alors une plaisa
reil détachement, et ainsi de suite tant que le jeu dure. Parmi cette
belle
noblesse, il y avait une quinzaine de jeunes Abys
joux qu’elle me fit cette faveur. Elle m’avait fait demander les plus
beaux
qui me restaient, et j’avais fort estimé un colli
remercier, et m’envoya son tour de perles. Je n’en ai jamais vu de si
beau
, ni de si gros. Il est de trente-huit perles orie
mants, avec des pendeloques de diamants. Il ne s’en peut voir de plus
beaux
pour la netteté et la vivacité des pierres. Les b
n interprète. La calate de l’ambassadeur de Moscovie consistait en un
beau
cheval, avec le harnais d’argent doré, la selle e
deurs mahométans, dans le grand salon qui est au bout du jardin de ce
beau
palais. Les salles en étaient fort propres. Les c
e connaissait dès ce temps-là, et m’avait montré aussi alors les plus
beaux
bijoux de la couronne, par ordre du roi. Ce rubis
Ce rubis est un cabochon, grand comme la moitié d’un œuf, de la plus
belle
et de la plus haute couleur que j’aie jamais vue.
ort à la hâte, que je n’avais pas le loisir de les regarder. Les plus
beaux
bijoux du roi consistent en perles: il y en a des
trophe aux Morts, à la paix desquels il aspire. C’est dur, mais c’est
beau
: AUX MORTS. Après l’apothéose, après les gémon
dans le haut pays, mais une gorge riche de végétation et sous le plus
beau
des climats. LE BERNICA. Perdu sur la montagne,
ur de l’homme : on y peut oublier. La liane y suspend dans l’air ses
belles
cloches Où les frelons, gorgés de miel, dorment b
C’est magnifiquement dit. Voilà le naturalisme de M. de Lisle en ses
belles
heures et dans sa félicité tranquille. M. Lacauss
xprime ; il a la fibre vibrante. Il a aimé, il aime encore toutes les
belles
et grandes choses, mais il les a tant aimées qu’e
s dans le premier mouvement de leur désir vont généralement à la plus
belle
, les femmes, les jeunes filles, plus délicates ap
l ne peut rendre il ne veut point sa part. A toi mon dévouement ! ta
belle
âme en est digne ; Mais seul je veux porter le po
mienne est dans l’ombre. Fleuris dans ta lumière, âme aux espoirs si
beaux
! J’appartiens au passé : laisse le cyprès sombre
nts passionnés que je te fis entendre, et quand tu aimeras un jour un
beau
jeune homme, demande-toi s’il te parle comme je t
é par le Louvre, et s’y est un peu trop arrêté. C’est toutefois d’une
belle
forme sculpturale. On en jugera par la scène du b
amour qui l’inonde, Elle frémit ; son front a glissé de sa main. Son
beau
corps par degrés se rapproche du bain, Et déjà sa
ndeau, De l’autre saisissant sa voisine à l’épaule. Parfois tous ces
beaux
corps par les bras reliés De suaves rondeurs font
est l’univers, Léda l’humanité. Il faut lire toute la tirade. C’est
beau
, c’est alexandrin, c’est bien plaidé, dirai-je au
ion. Comme en tout ce qui est chrétien, le fond et le dedans est plus
beau
que le dehors : I Le soir rembrunissait ses tein
e Jouir du riche aspect et des gloires du lieu. Pourtant qu’il était
beau
, tout ce couchant en feu ! Là se dressaient pour
se, mortel, de tant t’humilier : Comme un rêve la nue est fugitive et
belle
; Qu’importe que son front éblouisse, étincelle,
en est bien trouvée : « Elle crève de graisse, dit-il, et est la plus
belle
de nos enfants. » — Voici une lettre toute matern
t dans la réalité et dans la nature, pour ne laisser subsister que le
beau
qui lui sied et qu’il aime. Ce rat qu’Hamlet, dan
, même en peignant ses monstres, que les plus nobles formes, les plus
belles
expressions des passions humaines. II. C’est sur
demi dans la gloire, etc., etc. » Voilà l’idéal d’un Racine fils. De
beaux
passages du poème de la Religion, que l’on sait p
entôt s’attaquant au théâtre, le mauvais sujet conquérait d’emblée le
beau
monde par le succès d’Œdipe. Le bon sujet Racine,
ique, nullement propre aux jeux de société, donnant peu l’idée que de
beaux
vers pussent sortir de cette tête-là ; et de fait
fait, il était de sa personne sans aucun agrément. Son panégyriste Le
Beau
a raconté comme une gentillesse qu’à une ou deux
mais le désappointement fut extrême. Il ne répondit aux agaceries des
belles
Provençales qu’en rechignant et par monosyllabes
ies de famille. Force nous est bien de les compléter. — « M. Racine a
beau
faire, son père sera toujours un grand homme. » C
absent, lorsqu’une intrigue l’obligea à prendre la vétérance. Un des
beaux
messieurs du monde de M. de Maurepas, et qui étai
qu’André Chénier, a été plus tard ? — Je me pose la question comme un
beau
rêve, comme un Tu Marcellus eris à ajouter à tant
Son malheur le détacha de tout, même de l’étude ; il avait, outre une
belle
collection d’estampes, un cabinet de livres assez
de se dire de bonne heure : tout ce qui est grand est fait ; tous les
beaux
vers sont faits ; tous les discours sublimes sont
l’un à l’autre pour la centième fois les mêmes citations de certains
beaux
passages, les mêmes allusions fines auxquelles on
ur eux, sur ce qu’ils ont dit ; on a dans la mémoire toutes sortes de
belles
ou jolies sentences, recueillies à loisir et qu’o
ssir et se figer en nous les huiles des rouages. Certaines idées sont
belles
, mais, si vous les répétez trop, elles deviennent
e briques, de pierres dures ou de toutes deux, les chambres larges et
belles
, et les bâtiments de l’office plus éloignés des c
and tout est bien, c’est quand tout est mieux qu’ils voient la vie en
beau
et sont tentés d’en faire une fête. C’est pourquo
nature sur tous les coins de leur papier. Ils ont besoin de jouir du
beau
; ils veulent être heureux par les yeux ; ils sen
u’il faut. Il y a aussi toute sorte de musique et d’harmonie, avec de
belles
voix d’hommes et d’enfants. « Le roi vient un jou
anouissement, les hommes s’intéressent à eux-mêmes, trouvent leur vie
belle
, digne d’être représentée et mise en scène tout e
ec le chœur des divinités marines les louanges de la puissante, de la
belle
, de la chaste reine d’Angleterre. — Vous voyez q
’ébahissent, font des grimaces, montent sur les bancs pour voir cette
belle
cérémonie. Après cela ils font des allées et venu
nération avec vingt ou quarante paires de bœufs, chaque bœuf ayant un
beau
bouquet de fleurs attaché à la pointe de ses corn
que de revoir l’olympe rayonnant de la Grèce ; ses dieux héroïques et
beaux
ravissent encore une fois le cœur des hommes ; il
et en vers avec l’urbanité de Cicéron et de Virgile, à considérer les
belles
conversations et les jouissances de l’esprit comm
le plus que des corps florissants, de nobles figures régulières et de
beaux
gestes aisés ; les noms sont chrétiens, mais il n
Raphaël dessine nues avant de leur mettre une robe265 ne sont que de
belles
filles, toutes terrestres, parentes de sa Fornari
martyre, comme celui de saint Laurent, est une noble cérémonie où un
beau
jeune homme sans vêtements se couche devant cinqu
et platoniques ; c’est l’amour pur que Surrey exprime, et sa dame, la
belle
Géraldine, comme Béatrix et Laure, est une madone
’émotion intime et douloureuse. Ce trait, qui tout à l’heure, au plus
beau
moment de la plus riche floraison, dans le magnif
ont de la peine à porter la vie et savent parler de la mort. Les plus
beaux
vers de Surrey témoignent déjà de ce naturel séri
talie, corrige et polit de petits morceaux, s’étudie à bien parler le
beau
langage. Parmi des demi-barbares, il porte conven
contentement dans le cliquetis des syllabes, dans le chatoiement des
beaux
mots colorés, dans le choc inattendu des images d
r le goût des formes harmonieuses et préfère la forte impression à la
belle
expression. Il faut choisir dans cette foule de p
yau de la cour », arbitre, comme d’Urfé, de la haute galanterie et du
beau
langage ; par-dessus tout chevaleresque de cœur e
vierges une prise si forte ; les moissons humaines ne sont jamais si
belles
que lorsque la culture ouvre un sol neuf. Passion
ent que les dehors, l’élégance et la politesse courante, le jargon du
beau
monde, bref, ce qu’il faut dire devant les dames
suivie, la conversation abondante de gens tranquillement assis sur de
beaux
fauteuils ; dans l’Arcadie, l’imagination tourmen
uette et les menace de mort si elles refusent d’épouser son fils, une
belle
reine condamnée à périr par le feu si des chevali
e comme les excès de la singularité et de la verve inventive. Ils ont
beau
gâter à plaisir leurs plus belles idées ; sous le
ité et de la verve inventive. Ils ont beau gâter à plaisir leurs plus
belles
idées ; sous le fard perce la fraîcheur native286
sophe rebute, le poëte attire : « Chez lui vous voyagez comme dans un
beau
vignoble ; dès l’entrée, il vous donne une grappe
et sentez la grâce et le badinage sous l’apparente affectation299 :
Beaux
yeux, douces lèvres, cher cœur, ai-je pu, Fou qu
st pris ici, le cœur et les sens. S’il trouve les yeux de Stella plus
beaux
que toute chose au monde, il trouve « son âme plu
Stella plus beaux que toute chose au monde, il trouve « son âme plus
belle
encore que son corps. » Il est platonicien, lorsq
le de brume dorée et apparaissent tout d’un coup timidement, comme de
belles
vierges. Là est la « fleur du coucou, qui pousse
ainsi se rassembler autour des dieux qui leur donnent un corps, et un
beau
corps. Dans la vie de chaque homme il y a des mom
des nations, et celui-ci en est un. Ils sont heureux de contempler de
belles
choses et souhaitent seulement qu’elles soient le
pler de belles choses et souhaitent seulement qu’elles soient le plus
belles
possible. Ils ne sont point préoccupés, comme nou
, comme ces nobles d’Italie qui en ce moment sont tellement épris des
belles
couleurs et des belles formes, qu’ils couvrent de
alie qui en ce moment sont tellement épris des belles couleurs et des
belles
formes, qu’ils couvrent de peintures non-seulemen
, chefs-d’œuvre et modèles de la force et de la grâce, voilà les plus
beaux
objets que l’homme puisse contempler, les plus ca
omme les peintres contemporains d’Italie, ils imaginent volontiers un
bel
enfant nu, traîné sur un char d’or, au milieu de
atteindre. Désespérée, elle prend une flèche qu’elle enfonce dans son
beau
corps. La voilà changée, elle s’arrête, elle sour
aissés, et la rougeur qui monte à des joues vermeilles312. Une de ces
belles
vient dire des vers en minaudant, et comme on voi
— ou pareilles à la pourpre de la fleur du narcisse. — Ses yeux, ces
beaux
yeux, ressemblent aux pures clartés — qui animent
comme des lis épanouis plongés dans le vin, — ou comme des grains de
belles
grenades trempés dans le lait, — ou comme des fi
es313. » Je veux bien croire qu’alors les choses n’étaient point plus
belles
qu’aujourd’hui ; mais je suis sûr que les hommes
qu’aujourd’hui ; mais je suis sûr que les hommes les trouvaient plus
belles
. IX Quand la puissance d’embellir est si gr
e où les rois se font bergers et volontiers épousent des bergères. La
belle
Argentile317 est retenue à la cour de son oncle q
n, désespéré, s’en va vivre chez les pâtres. Il rencontre un jour une
belle
paysanne et l’aime ; peu à peu, en lui parlant, i
ime. Il lui promet fidélité et lui demande un baiser. Les joues de la
belle
promeneuse devinrent vermeilles comme la rose. «
t harmonieux dont personne ne s’était encore avisé et qui est d’un si
bel
effet. J’entends que vous suiviez mes idées comme
et parée s’étalent autour du trône ; enfin à Kilcolman, au bord d’un
beau
lac, dans un château retiré d’où la vue embrasse
eur de l’amitié et de la justice. Il s’arrête, après avoir raconté un
beau
trait de chasteté, pour conseiller aux dames d’êt
s étincelantes — retourneront en poussière et perdront leur clarté si
belle
. — Mais la divine lampe dont les célestes rayons
nt sur la terre323. » Il enferme en lui tout ce qu’il y a de bien, de
beau
et de noble. Il est la source première de la vie
sens se rencontrent, et où l’homme, cueillant des deux mains les plus
belles
fleurs des deux versants, se trouve à la fois paï
façon la plus naturelle, la plus instinctive, la plus soutenue. On a
beau
décrire cet état intérieur des grands artistes, i
t en lui, elles surabondent, elles s’entassent ; on se dit qu’il aura
beau
les prodiguer, elles regorgeront toujours, plus a
ndes épithètes d’ornement. On sent qu’il aperçoit les objets dans une
belle
lumière uniforme, avec un détail infini, qu’il ve
ne féerie orientale. S’il chante un épithalame327, il voit venir deux
beaux
cygnes, blancs comme la neige, qui glissent, aux
ui et devient bleue. Alors, au milieu d’elle paraît une étoile, aussi
belle
qu’étoile aux cieux, pareille à Stella dans ses p
t et avec un succès mince. Pour Cervantes, qui est un chevalier, il a
beau
aimer la chevalerie pour sa noblesse, il en sent
intentions d’érudit comme Gœthe, mais parce qu’elles sont toutes deux
belles
, et çà et là, au milieu des armures et des passes
, comme un ciel supérieur, accueille et concilie les deux mondes ; un
beau
songe païen y continue un beau songe chevaleresqu
eille et concilie les deux mondes ; un beau songe païen y continue un
beau
songe chevaleresque ; l’important, c’est qu’ils s
ntinue un beau songe chevaleresque ; l’important, c’est qu’ils soient
beaux
l’un et l’autre. À cette hauteur, le poëte a cess
à travers l’allée, voici venir une nymphe, la plus chaste et la plus
belle
qui soit au monde. Spenser la voit ; bien plus, d
la voit ; bien plus, devant elle il est à genoux. Son visage était si
beau
, qu’il ne semblait point de chair, — mais peint
ciel, sans défaut, ni tache, — avec un parfait mélange de toutes les
belles
couleurs ; — Et dans ses joues se montrait une ro
— capables de guérir les malades et de ranimer les morts. Dans ses
beaux
yeux luisaient deux lampes vivantes, — allumées
mbre de ses sourcils égaux, — pour la pourvoir de doux regards et de
beaux
sourires, — et chacune d’elles la douait d’une g
, — avec la crainte de manquer d’art et d’outrager sa beauté ? Aussi
belle
, et mille et mille fois plus belle — elle parut q
rt et d’outrager sa beauté ? Aussi belle, et mille et mille fois plus
belle
— elle parut quand elle se montra aux regards. —
s leurs replis serrés ils se confondaient. Elles ressemblaient à deux
beaux
piliers de marbre — qui supportent un temple des
sogone endormie avait mis au monde, sans le savoir, deux filles aussi
belles
que le jour naissant. Diane prit l’une, et en fit
briser les flots rauques ; des palais étincelants d’or où des dames,
belles
comme des anges, nonchalamment penchées sur des c
issance ou un poëte ancien. Voici venir sur des nacelles d’écaille la
belle
Cymoent et ses nymphes traînées par des dauphins
eaux folâtres, « aussi gais que les oiseaux du joyeux printemps. » La
belle
Hellénore, qu’ils ont choisie pour reine de mai,
mme des rubis, riantes et doucement vermeilles ; — d’autres, comme de
belles
émeraudes encore vertes. Au milieu du jardin étai
nfini de courants incessamment sortaient — de cette fontaine, doux et
beaux
à voir. — Ils tombaient dans un ample bassin — e
— comme de pures perles d’Orient tout le long de son corps ; — et ses
beaux
yeux, qui de volupté souriaient doucement encore,
fondeurs infernales, les clartés avec leur long ruissellement étaient
belles
, demi-noyées par les ténèbres, et le trône exhaus
fin les poëtes et les artistes paraissent et avec eux le sentiment du
beau
, c’est-à-dire la sensation de l’ensemble. Ils com
Comment l’agrément remplace l’énergie. — Comment le joli remplace le
beau
. — La mignardise. — Carew. — Suckling. — Herr
lentit et diminue. Avec Carew, Suckling, Herrick, le joli remplace le
beau
. Ce qui les frappe, ce ne sont plus les traits gé
ur lit de mariage et leur temple de mariage345. À présent, dit-il, la
belle
et ses parents ont beau gronder, nous sommes unis
temple de mariage345. À présent, dit-il, la belle et ses parents ont
beau
gronder, nous sommes unis, et tous deux cloîtrés
res, philosophes, théologiens. — Abondance des talents et rareté des
beaux
livres. — Surabondance, recherche, pédanterie du
gieuses ; contre le crime, ils s’appuient sur l’honneur et l’amour du
beau
, non sur la piété et la crainte de Dieu. Si d’aut
ine, il la laisse intacte et libre, et ne fait que la tourner vers le
beau
. On ne connaît pas encore l’espèce de prison étro
ation, d’où se dégagent beaucoup de pensées, mais d’où sortent peu de
beaux
livres. La belle prose, telle qu’on l’a vue à la
gagent beaucoup de pensées, mais d’où sortent peu de beaux livres. La
belle
prose, telle qu’on l’a vue à la cour de Louis XIV
s du siècle, François Bacon ; ample et éclatant esprit, l’un des plus
beaux
de cette lignée poétique, et qui, comme ses devan
perçoit tous les détails de l’idée, comme une liqueur dans un vase de
beau
cristal. Jugez de son style par un seul exemple :
cientifique. Quand il en est ainsi, les écrivains et les penseurs ont
beau
se travailler, le genre avorte et la conception n
ra, s’asseyant un instant au pied des arbres les plus forts, les plus
beaux
ou les plus agréables. Quand elles le méritent pa
ssa en chemin pour se jeter au secours de la morale naufragée, est si
belle
et si souple qu’on la transpose sans en froisser
que d’esthétique. On donne encore dans des manuels une définition du
beau
; on va plus loin : on donne les formules par quo
: on donne les formules par quoi un artiste arrive à l’expression du
beau
. Il y a des instituts où l’on enseigne ces formul
on : on ne s’embrasse pas deux fois sur le cœur de la mort… » A de si
beaux
soupirs toute objection devient muette ; on se ta
ingénuité, — et quand le récit est fait par M. Verhaeren, il est très
beau
. La beauté en art est un résultat relatif et qui
tout à fait maître de sa langue ; il est inégal ; il laisse ses plus
belles
pages s’alourdir d’épithètes inopportunes, et ses
es plus belles pages s’alourdir d’épithètes inopportunes, et ses plus
beaux
poèmes s’empêtrer dans ce qu’on appelait jadis le
sont pas nouvelles. M. Verhaeren préfère, aux plus justes et aux plus
belles
métaphores antérieures, celles qu’il crée lui-mêm
e sans admiration, que l’on suit la noble et droite chevauchée de ces
belles
strophes, haquenées blanches harnachées d’or qui
e, Le marbre tiède et clair comme de l’eau Et l’enfant qui vint était
beau
, Vêtu de pourpre et lauré d’or, Et longtemps on v
r, Une à une, saigner les pivoines leur sang De pétales au passage du
bel
Enfant. L’Enfant qui vint ce soir était nu, Il c
Elles sont au tombeau ; Elles sont plus heureuses Dans un séjour plus
beau
… Et presque aussi innocemment cruel que cette ro
olée : Ne sens-tu pas en toi l’opulence de n’être Que pour toi seule
belle
, ô Mer, et d’être toi ? puis il proclame sa fier
loyal, car, même fragmentée, la poésie de M. Mallarmé, quand elle est
belle
, le demeure incomparablement, et si en un livre r
: Dans la lente douceur d’un soir des derniers jours… C’est pur et
beau
, autant que n’importe quel poème de langue frança
accentué, lui donne quelques-uns des caractères de la prose. Le plus
beau
vers reste bien, il me semble, le vers formé d’un
utant que ses jardins sont fleuris de lys. La blonde, la blanche, la
belle
Dame des Lys, il l’aima, mais que d’autres, que
remière à laquelle il ait pensé ; il lui donne sur le vitrail la plus
belle
place, heureux d’écrire une fois de plus ce mot d
i semblent étrangers à ses croyances : ses reines n’en sont pas moins
belles
, ni ses saintes moins pures. On trouvera ces pann
enades matinales dans la rosée, sur les pas de Ronsard ; il y eut une
belle
après-midi, quand soupirait la viole lasse de Thé
mais quand passent les jeunes femmes, il sourit et il s’alanguit. Une
belle
dame passa… et il dit : Dame des lys amoureux et
C’est le feu des mauvaises fontaines Et je brûle si je te touche. La
belle
dame passa, mais sans s’émouvoir de l’imprécation
e. Son talent est une greffe vivace entée sur un sauvageon fier et de
belle
viridité. Poète, M. Adolphe Retté n’a pas que le
nt pas en eux l’âme de tout ce que le monde peut leur montrer, auront
beau
le regarder : ils ne le reconnaîtront pas, toute
t beau le regarder : ils ne le reconnaîtront pas, toute chose n’étant
belle
que selon la pensée de celui qui la regarde et la
les plus inédits. Latin de race et de goûts, M. Tailhade a droit à ce
beau
nom de rhéteur dont se choque l’incapacité des cu
nominie du siècle exaspère le Latin épris de soleil et de parfums, de
belles
phrases et de beaux gestes et pour qui l’argent e
spère le Latin épris de soleil et de parfums, de belles phrases et de
beaux
gestes et pour qui l’argent est de la joie qu’on
satiristes, l’ennemi particulier devient l’ennemi public, mais quelle
belle
langue à la fois traditionnelle et neuve, et quel
mais quelle belle langue à la fois traditionnelle et neuve, et quelle
belle
insolence : Ce que j’écris n’est pas pour ces ch
ades de M. Tailhade ne sont pas davantage destinées à faire rêver les
belles
madames qui s’éventent avec des plumes de paon ;
vec M. Renard, je n’ai pas eu ce scrupule, j’ai voulu lui dessiner un
beau
feuillet de stud-book, mais le singulier animal s
re jamais. La Nébuleuse, que l’on vient de jouer, est un poème d’une
belle
et profonde perspective, où se voient symbolisées
’une analyse bien plus profonde et, enfin, s’ouvre largement comme un
beau
paysage transformé sans effort par le jeu des nué
ns effort par le jeu des nuées et les vagues lumineuses. Pareillement
belle
, quoique d’une beauté cruelle, la tragique histoi
a comme une auréole de lumière éblouissante autour de lui… Qu’il est
beau
… Tu dois être puissant, car tu as une figure plus
issant, car tu as une figure plus qu’humaine, triste comme l’univers,
belle
comme le suicide… Comment !… c’est toi, crapaud !
vrai, mais grâce à ton propre contact, ne prenant que ce qu’il y a de
beau
en toi, ma raison s’est agrandie et je puis te pa
s hommes à feindre une folie dont l’incohérence est plus sage et plus
belle
que la raison moyenne. Il y a la folie de l’orgue
e l’on pourrait ressentir devant un crapaud congrûment pustuleux, une
belle
syphilis ou le Château Rouge à onze heures du soi
re, il est ingénieux et original, érudit et délicat, révélateur d’une
belle
intelligence : cela semble la condensation de tou
est souvent que la faculté terrible de redire en phrases qui semblent
belles
les éternelles clameurs de la médiocre humanité ;
e Charles-Quint, il n’y avait pas de fêtes publiques sans théories de
belles
filles nues ; on craignait si peu le nu que les f
hommes sont assez souvent supérieures à l’homme, les œuvres les plus
belles
des femmes sont toujours inférieures à la valeur
lamboyant, prêt à construire des architectures infiniment diverses et
belles
, à élever très haut des ogives nouvelles et des d
s dont les dieux sylvains te font des armes. Là tu vas composant ces
beaux
livres, honneur Du langage français et de la nobl
s, une idée excellente et d’un symbolisme très raisonnable. Il y a de
belles
choses dans ce Pèlerin, il y en a de belles dans
ès raisonnable. Il y a de belles choses dans ce Pèlerin, il y en a de
belles
dans les Syrtes, il y en a d’admirables ou de dél
s. Phébé, ô Cynthia, dès sa saison première, Mon ami fut épris de ta
belle
lumière ; Dans leur cercle observant tes visages
sa piété honore Ce rocher de Latmos où tu fus amoureuse. M. Moréas a
beau
, comme sa Phébé, prendre des visages divers et mê
de bonheur. Le poète des Fastes dit, par le choix seul de ce mot, la
belle
franchise d’une âme riche et d’un talent généreux
tion d’images qui, si elles sont toutes nouvelles, ne sont pas toutes
belles
. On en dresserait un catalogue ou un dictionnaire
de Tables vives, dont le titre est obscur, mais dont les vers sont de
belle
clarté, malgré le son trop connu de quelques rime
et très amoureuse, dans un décor verlainen, — ô éternel Verlaine ! Ô
bel
avril épanoui. Qu’importe ta chanson franche, Tes
e, Chateaubriand, elle consume Phidias de la passion de reproduire le
beau
dans le marbre ; elle divinise Raphaël sous le re
rina, et elle le fait mourir, comme le phénix, dans la flamme de deux
beaux
yeux ; elle allume à douze ans dans le Dante un f
de la soirée, n’était pas une coquetterie de la jeune maîtresse de ce
beau
lieu, c’était un prétexte suscité par la mère et
euve alors du duc de ce nom, était elle-même naguère la femme la plus
belle
et maintenant la plus opulente, la plus lettrée e
ux duc mourut en se taisant encore ; le jeune duc, fils présumé de la
belle
Élisabeth, avait une délicatesse de conscience et
nquiet et politique, consacra sa vie à se grandir, l’autre à plaire ;
belles
toutes deux, l’une fut belle pour posséder les es
sa vie à se grandir, l’autre à plaire ; belles toutes deux, l’une fut
belle
pour posséder les esprits, l’autre pour entraîner
urbulente des femmes de Paris que j’en conclus sur-le-champ que cette
belle
personne était étrangère. La duchesse se leva po
le pied sur le seuil entre les deux portes. J’entrevoyais bien que la
belle
visiteuse, tout en ayant l’air de se retirer mode
sa foi, elle aurait donné tous les spectacles pour le spectacle de ce
beau
front d’où était sortie cette renaissance de la r
ntretien le goût très vif de madame Récamier. Deux de mes sœurs, très
belles
, qui avaient accompagné ma mère dans ce voyage et
de ma mère et de ma jeune sœur ; nous allions voir une Maintenon plus
belle
et moins solennelle que la première, la Maintenon
fille de madame de Staël. C’était une femme magnanime comme sa mère,
belle
comme Corinne, pieuse comme une prière incarnée.
jouaient à la popularité. XIX Il y avait enfin le salon de la
belle
madame de Sainte-Aulaire, amie de madame la duche
s de la Révolution et de l’Empire ; les amis de M. de Talleyrand ; la
belle
duchesse de Dino, sa nièce ; quelques Orléanistes
u lieu d’une religion : voilà, avec un grand nombre de femmes jeunes,
belles
, lettrées, et élégantes, ce qui composait ce salo
nguer l’espérance, même dans l’obscurité. « Ce que je connais de plus
beau
dans le monde, me disait-elle un jour en contempl
e madame Émile de Girardin. La mère, femme de cœur et d’esprit, jadis
belle
et rivale en beauté de madame Récamier, avait été
ment de sa maison était sa fille Delphine, poète comme l’inspiration,
belle
comme l’enthousiasme. Ce salon était tout littéra
bœuf de cette abbaye royale ; le mur à côté de la cheminée étalait le
beau
tableau glacé de Corinne improvisant au cap Misèn
e de madame de Staël, et qu’elle avait servi elle-même de modèle à la
belle
tête de Corinne dans ce tableau. XXII Au-de
tâtonnement du regard et avec hésitation de la voix. Les vers étaient
beaux
, raciniens, bibliques, dignes d’une main qui avai
qui avait façonné tant de prose en rythmes aussi sonores que les plus
beaux
vers ; l’originalité seule manquait : c’était un
qui baigne la ville, la langueur de la Saône, la douceur du ciel. De
belles
tailles, des pas nonchalants, des épaules statuai
euils éternels. XXXI La maison de madame Bernard, mère de cette
belle
enfant, était ouverte au luxe, aux plaisirs, aux
lébrité des attraits pour les compagnes de leur vie, soit qu’une très
belle
femme paraisse à leurs yeux un luxe naturel qui a
ce foyer vivant qu’on appelle une jeune femme. Ne fût-ce que comme la
belle
image d’un beau rêve, on aime à rêver. La France,
u’on appelle une jeune femme. Ne fût-ce que comme la belle image d’un
beau
rêve, on aime à rêver. La France, à peine échappé
taient empressés de trouver dans un salon de Paris, autour de la plus
belle
des femmes de l’époque, un terrain neutre, un Ély
tendu rôle de prince démocratique lui restait lourd sur le cœur. On a
beau
faire, quand on a du sang de Louis XIV dans les v
e Pasquier est la plus notable), s’écrivaient en latin. Une grande et
belle
littérature latine épistolaire régnait depuis la
rocès à un président », tout cela, sous sa plume, devenait un texte à
belles
pensées et à beau langage, et ne lui fournissait
», tout cela, sous sa plume, devenait un texte à belles pensées et à
beau
langage, et ne lui fournissait pas moins de quoi
vibre toujours et a de l’accent. On lit, en tête du recueil des Plus
Belles
Lettres françaises par Richelet, un jugement fort
que d’invention et de méthode : L’Histoire de Pline est un des plus
beaux
livres du monde : c’est pourquoi il a été nommé l
ar exemple, lui qui savait si bien le latin et qui avait une des plus
belles
bibliothèques de particulier, il avait peu étudié
umes dont se composait sa bibliothèque purent y être bien rangés « en
belle
place et en bel air ». Il a décrit sa nouvelle ét
sait sa bibliothèque purent y être bien rangés « en belle place et en
bel
air ». Il a décrit sa nouvelle étude avec orgueil
tude avec orgueil et avec amour : « Je vous puis assurer qu’elle est
belle
, écrit-il à Falconnet. J’ai fait mettre sur le ma
rit-il à Falconnet. J’ai fait mettre sur le manteau de la cheminée un
beau
tableau d’un crucifix qu’un peintre que j’avais f
mière par les croisées opposées ; si bien que je suis, Dieu merci, en
belle
et bonne compagnie avec belle clarté. On sent da
s ; si bien que je suis, Dieu merci, en belle et bonne compagnie avec
belle
clarté. On sent dans tout cela l’honnête homme,
à ses yeux ; ils ont toute sa tendresse ; il ne les voit que par leur
beau
côté : « Il y a ici des honnêtes gens qu’on appel
e et nullement averti. Il n’en veut qu’un peu plus au Mazarin pour sa
belle
maison des champs à Cormeilles près Argenteuil, q
font rire. Quand je parle de Juvénal, c’est toujours d’un Juvénal en
belle
humeur et qui a lu son Rabelais. Il a contre la C
tête, les chimistes et empiriques, médecins de cour et « enjôleurs de
belles
dames », avides de lucre à tout prix. Il prétend
représenté sans charge et tout à son avantage : « Il avait la taille
belle
, l’air hardi, le visage plein, l’œil vif, le nez
e qui s’assemblerait au moins une fois par semaine. Cette Académie de
belle
littérature se fonda en effet ; on s’y rendait to
me de bien, de grand jugement, et d’un esprit fort pénétrant, le plus
beau
sens commun qui ait jamais été dans le Palais, qu
prises dans son ancien procès : mais que j’aime cet éloge : « Le plus
beau
sens commun qui ait jamais été dans le Palais ! »
ayable et incomparable. Qui eût dit à Bussy, à ce bel esprit et cette
belle
plume de l’armée et de la Cour, qu’il avait en so
e de camp général de cavalerie légère, ayant vingt-six ans de bons et
beaux
services, aspirant au cordon bleu et à devenir ma
nement. On voit des restes de barbarie encore subsistante par la plus
belle
matinée déjà commencée de civilisation ; on se cr
n cachet particulier. Parlant tout d’abord de M. de Candale, l’un des
beaux
les plus à la mode en son moment, Bussy le défini
elle avait pris tant de soin de le dresser, et lui de plaire à cette
belle
, que l’art avait passé la nature, et qu’il était
rut qu’il ne manquait rien à sa réputation que d’être aimé de la plus
belle
femme du royaume ; il résolut donc à l’armée, tro
cé à ce propos, dans quelques vers qu’il a mis en tête du volume, les
beaux
noms de Grèce et d’Ionie, et qui a l’air de salue
ée, ils avaient la mesure des grandes choses et la vue nette des plus
belles
; ils avaient Virgile sous les yeux, et Homère à
airement à Bussy (à cette distance) de nous montrer en action tout ce
beau
monde, nobles gentilshommes et grandes dames, de
ulence et la jovialité bourgeoises, il nous a tenus au courant de ses
belles
passions de jeunesse, il a fait aussi son histoir
mi chez qui il loge, et emporte avec lui promesses et bracelets de la
belle
, une intention de tristesse ; il se croit un des
Tout cela ne m’empêcha pas de me bien divertir en Italie, tant c’est
belle
chose que jeunesse. » Le père de Tallemant aurait
assez montré à nous dans ses Historiettes ; il y est à nu et dans son
beau
. Il acheva de les écrire vers 1657, dans les anné
va au samedi fort souvent26. Il a fait des traductions ; regardez le
bel
auteur qu’il a choisi : il a mis Perse en vers fr
est La Pucelle, par cela seulement qu’elle est de Chapelain. Il a une
belle
bibliothèque à Angoulême. Si ce n’est pas là un
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