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1 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
ous chanter « l’histoire de l’amoureux qui se noya en nageant vers sa belle , l’histoire où il y a une tour et dans la tour un
amant dans ses bras et sauta avec lui dans la mer. — Adieu, dit-elle, beau monde, vous ne me reverrez plus. Adieu, ô mes pèr
muns comportent quatre, cinq, six, sept, huit, dix syllabes : (4) La belle Hélène (6) Dans la mer est tombée… (5) Il n’a pas
prend sa volée, (7) Au château d’Amour s’en va. (8) J’ai vu passer la belle Hélène Qui paît ses moutons dans la plaine. (10)
épétition le remplace, soit formée d’un mot, soit d’un vers entier : Beau pommier, beau pommier Aussi chargé de fleurs. Que
emplace, soit formée d’un mot, soit d’un vers entier : Beau pommier, beau pommier Aussi chargé de fleurs. Que mon cœur l’es
lettre A ma mie qui est seulette… J’ai laissé tomber mon panier, Un beau monsieur l’a ramassé… Montagne et langage sont
ce ainsi : J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans sans en rien dire, Ô beau rossignolet, J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans
. Mon panier sous mon bras. M’en vais de branche en branche, Les plus belles , je cueillas… Il la prit par sa main blanche, Da
langue française, du moins, que très peu de ces ballades entièrement belles et sans bavures217. Quelques-unes sont d’une étra
rs la morte pour son honneur garder : Où sont les rosiers blancs, La belle s’y promène, Blanche comme la neige, Belle comme
ont les rosiers blancs, La belle s’y promène, Blanche comme la neige, Belle comme le jour, A qui trois capitaines Ont voulu f
lus jeune des trois La prit par sa main blanche : — Soupez, soupez la belle , Ayez bon appétit, Entre trois capitaines, Vous p
e trois capitaines, Vous passerez la nuit. —  Au milieu du souper La belle tombe morte. — Sonnez, sonnez trompettes, Violonn
ieu pour elle ; Qu’elle aille en paradis. —  Au milieu du convoi. La belle se réveille, Disant : — Courez, mon père, Ah, cou
complète : J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans sans en rien dire, Ô beau rossignolet, J’ai fait l’amour sept ans Sept ans
ans en rien dire. Mais au bout des sept ans Voilà que je me marie, Ô beau rossignolet, Mais au bout des sept ans Voilà que
ilà que je me marie. J’ai cueilli-z-une rose Pour porter à ma mie, Ô beau rossignolet, J’ai cueilli-z-une rose Pour porter
porter à ma mie. La rose que j’apporte. C’est une triste nouvelle, Ô beau rossignolet, La rose que j’apporte, C’est une tri
C’est une triste nouvelle. On veut me marier Avec une autre fille, Ô beau rossignolet. On veut me marier Avec une autre fil
c une autre fille. La fille que vous prenez, Est-elle bien jolie ? Ô beau rossignolet. La fille que vous prenez Est-elle bi
bien jolie ? Pas si jolie que vous Mais elle est bien plus riche, Ô beau rossignolet. Pas si jolie que vous Mais elle est
beau rossignolet. Pas si jolie que vous Mais elle est plus riche. La belle , si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô beau
st plus riche. La belle, si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô beau rossignolet, La belle si je me marie Viendrez-vou
lle, si je me marie, Viendrez-vous à la noce ? Ô beau rossignolet, La belle si je me marie Viendrez-vous à la noce ? Je n’ir
vous à la noce ? Je n’irai pas à la noce Mais j’irai-z-à-la danse, Ô beau rossignolet. Je n’irai pas à la noce Mais j’irai-
Mais j’irai-z-à la danse. Oh ! si vous y venez Venez-y bien parée, Ô beau rossignolet, Oh ! si vous y venez Venez-y bien pa
ez-y bien parée. Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Ô beau rossignolet, Quel habit veux-je prendre Est-ce ma
e Est-ce ma robe verte ? Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle , Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est
ma robe verte ? Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle, Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est encore
elle, Ô beau rossignolet, Oh ! la couleur violette Est encore la plus belle . Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce
re la plus belle. Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce, Ô beau rossignolet, Entrant à la maison, Salut, les gens
ut, les gens de la noce. Non pas la mariée, Car je la devrais être, Ô beau rossignolet, Non pas la mariée, Car je la devrais
je la devrais être. Le marié la prend Pour faire un tour de danse, Ô beau rossignolet, Le marié la prend Pour faire un tour
ié la prend Pour faire un tour de danse. Au premier tour de danse La belle change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier
our de danse. Au premier tour de danse La belle change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La belle ch
le change de couleur, Ô beau rossignolet, Au premier tour de danse La belle change de couleur. Au deuxième tour de danse La
ur de danse La belle change de couleur. Au deuxième tour de danse La belle change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième to
ange de couleur. Au deuxième tour de danse La belle change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième tour de danse La belle c
belle change encore, Ô beau rossignolet, Au deuxième tour de danse La belle change encore. Au troisième tour de danse La bel
tour de danse La belle change encore. Au troisième tour de danse La belle est tombée morte, Ô beau rossignolet, Au troisièm
ange encore. Au troisième tour de danse La belle est tombée morte, Ô beau rossignolet, Au troisième tour de danse La belle
e est tombée morte, Ô beau rossignolet, Au troisième tour de danse La belle est tombée morte. Le marié la prend, Dessus son
elle est tombée morte. Le marié la prend, Dessus son lit la porte, Ô beau rossignolet, Le marié la prend, Dessus son lit la
son lit la porte. Apportez de l’eau de rose Aussi de l’eau-de-vie, Ô beau rossignolet, Apportez de l’eau de rose Aussi de l
’eau-de-vie. Pour donner à ma mie, Car je crois qu’elle est morte, Ô beau rossignolet, Pour donner à ma mie, Car je crois q
le est morte. Il va chez le sonneur Pour faire sonner les cloches, Ô beau rossignolet, Il va chez le sonneur Pour faire son
sonner les cloches. Et sonnez-les si bien Que chacun les entende, Ô beau rossignolet, Et sonnez-les si bien, Que chacun le
les entende. S’en va chez le fosseur Pour faire creuser la fosse. Ô beau rossignolet, S’en va chez le fosseur Pour faire c
la fosse, Faites la profonde et large Que trois corps y reposent, Ô beau rossignolet, Faites-la profonde et large, Que tro
posent. Celui de ma mie, le mien, Celui de l’enfant qu’elle porte, Ô beau rossignolet, Celui de ma mie, le mien, Celui de l
ant qu’elle porte. Il rentra dans sa chambre Et se coupa la gorge, Ô beau rossignolet, Il rentra dans sa chambre Et se coup
rge. Les gens de la noce disent : Grand Dieu ! quelle triste noce. Ô beau rossignolet, Les gens de la noce disent : Grand D
lle triste noce. Les jeunes gens qui s’aiment Mariez-les ensemble, Ô beau rossignolet, Les jeunes gens qui s’aiment Mariez-
2 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — S’il est plus aisé, de faire une belle action, qu’une belle page. » pp. 539-539
S’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. (fragment inédit.)
S’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. (fragment inédit.) Page 468, ci-dessus,
m a attaqué, c’est celui où j’avance qu’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. J’y ai pensé, et voici
elui où j’avance qu’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. J’y ai pensé, et voici mes raisons. Il y a
barbares peut-être plus que parmi les peuples policés ; on y fait de belles actions, et il s’écoulera des siècles avant qu’on
actions, et il s’écoulera des siècles avant qu’on y sache écrire une belle page. Vixere fortes ante Agamemnona multi, sed om
te sacro113… Multi, longa nocte, entendez-vous ? On n’écrit point une belle page sans goût et sans un goût pur et grand, et l
rateur le titre d’homme de génie ; Tite-Live, à mon avis, n’est qu’un bel et majestueux écrivain ; Tacite est un homme de g
de l’Andrienne est faite, mais elle ne se refera plus ; quelle est la belle action dont on en puisse dire autant ? Quand le m
ra le pendant ; il est presque impossible qu’il en soit de même d’une belle page. La fermeté, la constance, le mépris des hon
urelle, combien il faut de grands modèles antérieurs au faiseur de la belle page ! Il n’en faut point à celui qui fait la gra
tonné dans le silence de l’admiration ; il n’en est pas ainsi de cent beaux vers. Quelle est la passion qui n’ait pas son hér
ombre qui ont fait de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, u
t de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une b
s ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On
i ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On fait souvent une b
el ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On fait souvent une belle action comme
lle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ? On fait souvent une belle action comme un sot dit un bon mot, comme Chapela
t plus d’actions fortes que toute la durée des siècles n’a produit de belles pages ; voilà Lisbonne renversée, et la nation en
on entière est restée stupide et muette sur ses décombres. Toutes les belles pages sont connues ; combien de grandes actions s
s grandes. Si toutes les grandes actions avaient été célébrées par de belles pages, il y aurait autant de belles pages que de
ions avaient été célébrées par de belles pages, il y aurait autant de belles pages que de grandes actions. Que le genre humain
à neuf heures, mais, hélas ! je m’en souviens et je laisse là le plus beau texte pour elle ; ce n’est pas la première fois q
Grand-Val ; mais vous aimerez mieux écrire un billet doux ou même une belle page que de faire une bonne œuvre. Nous avons peu
jour que je visitai le Théologal de Notre-Dame115 : je fis alors une belle page comme tous les hommes peuvent faire une bell
: je fis alors une belle page comme tous les hommes peuvent faire une belle action. Mais l’être rare par excellence, c’est ce
3 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. »
Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. Les siècles héroïques sont favorables à
monstres ? C’est que le christianisme a fourni, dès sa naissance, le beau idéal moral, ou le beau idéal des caractères, et
christianisme a fourni, dès sa naissance, le beau idéal moral, ou le beau idéal des caractères, et que le polythéisme n’a p
e, pour hésiter à le mettre dans tout son jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le beau idéal moral, et le beau idéal phys
à le mettre dans tout son jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le beau idéal moral, et le beau idéal physique : l’un et
on jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le beau idéal moral, et le beau idéal physique : l’un et l’autre sont nés de la s
ans la bassesse des descriptions, ou bien il entrait dans la route du beau idéal, en commençant à cacher quelque chose. Ains
sir ; ensuite que la chose choisie était susceptible d’une forme plus belle , ou d’un plus bel effet dans telle ou telle posit
chose choisie était susceptible d’une forme plus belle, ou d’un plus bel effet dans telle ou telle position. Toujours cach
plus parfaites que la nature : les artistes appelèrent ces formes le beau idéal. On peut donc définir le beau idéal, l’art
artistes appelèrent ces formes le beau idéal. On peut donc définir le beau idéal, l’art de choisir et de cacher. Cette défin
art de choisir et de cacher. Cette définition s’applique également au beau idéal moral et au beau idéal physique. Celui-ci s
cher. Cette définition s’applique également au beau idéal moral et au beau idéal physique. Celui-ci se forme en cachant avec
, et comme approchant de la Divinité. On ne s’avise pas de peindre le beau idéal d’un cheval, d’un aigle, d’un lion. Ceci no
arvint le plus tôt à son développement, dut atteindre le plus vite au beau idéal moral, ou, ce qui revient au même, au beau
ndre le plus vite au beau idéal moral, ou, ce qui revient au même, au beau idéal des caractères : or, c’est ce qui distingue
bannir la vérité de votre ouvrage et de vous jeter à la fois dans le beau idéal moral et dans le beau idéal physique. Trop
uvrage et de vous jeter à la fois dans le beau idéal moral et dans le beau idéal physique. Trop loin de la nature et de la r
s, et moins encore le fond de nos cœurs. La chevalerie seule offre le beau mélange de la vérité et de la fiction. D’une part
4 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
isions la vérité. Pour cet effet, je prens l’objet le plus simple, un beau buste antique de Socrate, d’Aristide, de Marc-Aur
rtons sur lesquels elle a tracés le profil de la vérité. La découpure belle , rigoureuse et juste, seroit celle qui suivroit l
ongées venant à se rencontrer, elles formeroient un grand v consonne. Belle manière de grouper. N’eût-il pas été mieux de lai
il faut qu’elles soient de grand caractère ; il faut qu’elles soient belles et cependant qu’elles inspirent l’effroi. Peintre
j’y consens, si elle se connoit en peinture ; car tout y est du plus beau faire ; mais peut de caractère, mesquin, sans jug
femme adultère, toute nue, assise sur le bord de sa couche ; elle est belle , très belle de visage et de toute sa personne, be
re, toute nue, assise sur le bord de sa couche ; elle est belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes,
ouche ; elle est belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, be
t belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, b
s belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, b
age et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, bel
te sa personne, belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains, de
belles formes, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains, de la jeunesse, d
es, belle peau, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains, de la jeunesse, de la fraîche
au, belle cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains, de la jeunesse, de la fraîcheur, de la nob
e bras ne se sépare pas assez là. Malgré ces petits défauts, cela est beau , très beau. Mais le Joseph est un sot ; mais la f
e sépare pas assez là. Malgré ces petits défauts, cela est beau, très beau . Mais le Joseph est un sot ; mais la femme est fr
a composition de La Grenée, les vieillards sont à gauche debout, bien beaux , bien coloriés, bien drappés, bien froids. Tout l
coloriés, bien drappés, bien froids. Tout le monde connaît ici cette belle comtesse De Sabran qui a captivé si longtemps Phi
à l’heure. Le commissaire, qui étoit poli, descendit pour recevoir la belle , pauvre et vieille comtesse. Elle étoit accompagn
Les vieillards sont donc froids et mauvais. Pour la Suzanne elle est belle et très belle. Elle ne manque pas d’expression. E
s sont donc froids et mauvais. Pour la Suzanne elle est belle et très belle . Elle ne manque pas d’expression. Elle se couvre.
iscrètement annoncer une fâcheuse nouvelle. Du reste toujours le plus beau faire, et toujours mal employé. C’est une belle m
reste toujours le plus beau faire, et toujours mal employé. C’est une belle main qui trace des choses insignifiantes, dans le
est une belle main qui trace des choses insignifiantes, dans les plus beaux caractères ; un bel exemple de Rossignol ou de Ro
trace des choses insignifiantes, dans les plus beaux caractères ; un bel exemple de Rossignol ou de Rouallet. Vous voyez,
ont fait leurs premières études. La troisième, c’est que le nu est si beau dans la peinture et dans la sculpture et que le n
que ces natures mythologiques, fabuleuses, sont plus grandes et plus belles , ou pour mieux dire plus voisines des règles conv
nt de reposer sur le sein de son père… et le faire ? Oh toujours très beau  : les étoffes ici sont même plus rompues, moins e
la nature, je me suis écrié en dépit d’eux et de leur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belle
is écrié en dépit d’eux et de leur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains. La belle
t d’eux et de leur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains. La belle peau ; la vie et
ur jugement, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains. La belle peau ; la vie et l’incarnat du sa
s belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains. La belle peau ; la vie et l’incarnat du sang transpirent à
je persiste) ; c’est à mon sens, et au sentiment de Le Moine, le plus beau faire imaginable. Je sentois toutes ces choses, e
t énorme. Cette jambe d’Hersé, à l’extrémité de laquelle il y a un si beau pié, cette jambe étendue et posée sur ce si beau,
aquelle il y a un si beau pié, cette jambe étendue et posée sur ce si beau , si prétieux genou de Mercure, est de quatre gran
e, est de quatre grands doigts trop longue ; en sorte que laissant ce beau pié à sa place, et raccourcissant cette jambe de
tre pas absurde, ridicule. J’ai vraiment l’âme chagrine de voir un si beau faire, un moyen aussi rare, aussi prétieux, si pr
. Si j’entreprens jamais le traité de l’art de ramper en peinture, le bel exemple d’insipidité et de contre-sens. à droite,
sur la toile… " quoi sur cette Pénéloppe ? Sur cette figure, la plus belle peut être qu’il y ait au sallon ? Voyez donc ce b
figure, la plus belle peut être qu’il y ait au sallon ? Voyez donc ce beau caractère de tête, cette noblesse ; cette belle d
sallon ? Voyez donc ce beau caractère de tête, cette noblesse ; cette belle draperie, ces beaux plis, voyez donc… " je vois q
ce beau caractère de tête, cette noblesse ; cette belle draperie, ces beaux plis, voyez donc… " je vois qu’en effaçant ces de
t finis. Mais le bras droit de la poésie dont la main gauche est très belle … eh bien, ce bras droit ?… a quelqu’incorrection
e. Je ne scais quel pape demanda à son camérier quel tems il faisoit. Beau , lui répondit le camérier, bien qu’il plût à vers
 ! On n’ose pas seulement leur dire qu’il pleut, quand ils veulent du beau tems. La forme de ce tableau est ingrate, il faut
bien à l’expression du reste de la figure. Il y a derrière Caesar, un beau jeune chevalier romain assis ; il a les yeux atta
le est. Le faire est de La Grenée ; c’est-à-dire qu’en général il est beau et très beau. Cette tête de Pompée qui devait êtr
ire est de La Grenée ; c’est-à-dire qu’en général il est beau et très beau . Cette tête de Pompée qui devait être si grande,
osé et commandé par Mr le duc de La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de belles chairs, de belle
par Mr le duc de La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de belles chairs, de belles draperies, de
La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de belles chairs, de belles draperies, de talent perdu ! Qu
mon ami, combien de beaux piés, de belles mains, de belles chairs, de belles draperies, de talent perdu ! Qu’on me porte cela
Qu’on me porte cela sous les charniers des innocents. Ce sera le plus bel ex-voto, qu’on y ait jamais suspendu. Un grand ri
ressé à Greuze. Celui-cy répondit que ce projet de tableau étoit fort beau , mais qu’il ne se sentoit pas le talent d’en fair
s’arrêtant strictement à l’image du poëte, nous montre cette tête si belle , si noble, si sublime dans l’ énéide, et vous ver
oi Mars couvert de sa cuirasse, les reins ceints de son épée, sa tête belle , noble, fière, échevelée. Placez debout à son côt
réglée devroit se tirer de la facilité dont le peintre peut faire un beau tableau de la chose que le littérateur a conçu. U
et toute la platitude d’un ex-voto ? Draperies dures et crues pas une belle tête. Mettez un bonnet de laine sur la tête ignob
randes plaques rouges, vertes et bleues. On dit que le tems peint les beaux tableaux. Premièrement, cela ne peut s’entendre q
frisés… oh ! Oui, il faut en convenir ce tableau du Dauphin est d’un beau faire ; mais l’accessoir est devenu le principal,
Quelle douleur, que celle de cette Dauphine ! N’est-ce pas encore une belle chose que cette tête de Pompée présentée à Caesar
parties. On est toujours tenté de demander où ce peintre prend-il son beau rouge, un outremer aussi brillant ? Et son jaune
nants pour moi. Et voilà pourquoi Loutherbourg, eût-il un faire aussi beau , aussi spirituel, aussi ragoûtant que Vernet, lui
ce grand nombre de tableaux peints par La Grenée, il n’y en a pas un beau . Non, mon ami. Ils sont tous agréables pour moi ;
Non, mon ami. Ils sont tous agréables pour moi ; mais ils ne sont pas beaux . Il n’y en a pas un où il n’y ait des choses de m
stes médiocres pullulent et que la nation en regorge. Grimm. Que les Belle , les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, sont assi
s ouvrages couvrent les murs d’un sallon. Grimm. Et bénis soient les Belle , les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, les mauva
est nuisible… et là-dessus rentrons dans le salon, et revenons à nos Belle , à nos Bellengé et à nos Voiriot.
5 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
es choses, nous paraissent laisser quelque lustre à regretter dans ce beau travail ; nous avons cherché à le retrouver et à
LE RÊVE DE KRIEMHILT « Il croissait en Burgondie une jeune fille si belle , qu’en nul pays il ne s’en pouvait rencontrer qui
la surpassât en beauté. Elle était appelée Kriemhilt, et c’était une belle femme ! À cause d’elle beaucoup de héros devaient
à la vierge digne d’amour ; personne ne la haïssait ! Prodigieusement beau était son noble corps. Les qualités de cette jeun
ée ? Sans amour de guerrier toujours je veux vivre. Ainsi je resterai belle jusqu’à ma mort, afin qu’à cause d’un homme nulle
reuse de cœur, cela te viendra par l’amour d’un époux. Tu deviens une belle femme, que Dieu t’unisse à un vrai et bon chevali
du Rhin : ce burg s’appelait Santen. « Je vous dirai combien il était beau ce héros ! Son corps était complétement à l’abri
les ; quelle gloire s’attachait à son nom, et combien son corps était beau  ! Aussi beaucoup de femmes charmantes l’avaient a
onna tout ce qui lui était nécessaire. Il commença par rechercher les belles femmes qui aimaient, mais en tout honneur, à voir
rcher les belles femmes qui aimaient, mais en tout honneur, à voir le beau Sîfrit. « Et voilà que son père Sigemunt fit savo
te-glaives devaient prendre l’habit en même temps que Sîfrit. Maintes belles vierges étaient infatigables à l’ouvrage, car ell
tait le jeune chef. Il entendit conter qu’il y avait en Burgondie une belle vierge, faite à souhait, par qui il éprouva depui
étaient que du vent ; il était bien digne d’obtenir l’affection d’une belle femme. Depuis, la noble Kriemhilt devint l’épouse
lui convînt, le noble Sîfrit parla : « Je veux prendre Kriemhilt, la belle jeune fille du pays des Burgondes, pour sa beauté
ur eux. Je verrai volontiers ce qui en est de Kriemhilt. » « Alors de belles femmes restèrent assises nuit et jour sans se liv
re sur des bêtes de somme armes et vêtements. « Leurs chevaux étaient beaux et le harnais en or rouge. Il n’était pas à crain
hin, ce doivent être des chefs ou des messagers. Leurs destriers sont beaux et leurs habits magnifiques. D’où qu’ils viennent
oyage à cette cour, mais il couve en silence son amour secret pour la belle Kriemhilt, la sœur du roi. De son côté Kriemhilt
e messager lui parle de Sîfrit et vante ses exploits. Les jours de la belle Brunhilt devinrent roses de plaisir à ces bonnes
que cette fête vous fasse le plus grand honneur, laissez admirer les belles jeunes filles qui font l’orgueil de la Burgondie.
rait la joie de l’homme et quel serait son bonheur, s’il n’y avait ni belles vierges, ni femmes superbes ? Laissez paraître vo
avec leurs vierges se rendre à la cour. « On prit hors des bahuts de beaux ajustements, on prépara maintes parures, galons e
fermoirs, qui étaient soigneusement enveloppés. Plus d’une femme aux belles couleurs se para courtoisement. « Maint jeune gue
eût pu soutenir que jamais en ce monde il avait vu quelque femme plus belle . « Comme la lune éclatante surpasse les étoiles,
un bon maître. Et tous avouaient que jamais on n’avait vu un héros si beau . « Ceux qui accompagnaient les femmes demandèrent
it en son âme tendresse sans amertume : il allait voir la fille de la belle Uote. La jeune fille digne d’amour salua Sîfrit a
e l’homme au grand courage, une flamme colora ses joues. Elle dit, la belle vierge : « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit, bo
s’éteindrait toute haine. » Jamais depuis guerrier ne servit mieux si belle princesse. » « Ceux qui étaient venus des pays d’
pays de Tenemark. » « Partout on fit faire place sur le chemin de la belle Kriemhilt. On vit plus d’un guerrier hardi l’acco
cœur lui était aussi favorable. Et lui aussi chérissait en son âme la belle jeune fille, et non sans motif. « Quand, après la
sirs du roi Gunther et de sa cour, et chaque soir il vit Kriemhilt la belle . » V Ici le poëme se sent des nouvelles or
reine. Nulle part on ne vit plus la pareille. Elle était démesurément belle et sa force était très-grande. Elle joutait de la
avait fort bien et pourtant son âme se tournait sans cesse vers cette belle femme. Bien des guerriers depuis en perdirent la
rir cette vierge digne d’amour ? Fais ce dont je te prie, et si cette belle femme devient la mienne, j’exposerai pour te comp
Sigemunt, répondit ainsi : « Je le ferai si tu me donnes ta sœur, la belle Kriemhilt, cette superbe fille de roi. Je ne veux
s. « — Sîfrit, en tes mains j’en fais le serment, dit Gunther, que la belle Brunhilt arrive en ce pays, et je te donne ma sœu
revêtait devenait invisible. C’est par ce moyen que Sîfrit conquit la belle Brunhilt. Il lui en arriva mal. VI Le roi G
assise sur de riches coussins (je ne dois pas l’ignorer), ouvragés de beaux dessins et tout bosselés d’or. Ils eurent douce j
dans son cœur ; elle était pour lui comme sa propre chair. Depuis, la belle Kriemhilt devint la femme du hardi guerrier. « Le
r. Nous voulons jouter dans le pays de Brunhilt. Il nous faut donc de beaux vêtements pour paraître devant les femmes. » La p
suis prête à le faire, et je le ferai avec plaisir. » Ainsi parla la belle vierge. « Nous voulons, sœur chérie, porter de bo
Les seigneurs se retirèrent en prenant gracieusement congé d’elle. La belle reine appela hors de leurs appartements trente je
me neige, et les soies de Zazamanc, vertes comme trèfle. Ce furent de beaux vêtements. Kriemhilt les coupa elle-même, la char
uiconque les voyait, devait avouer qu’il n’avait jamais rien vu de si beau au monde. Et certes, ils pouvaient les porter ave
rter avec plaisir à la cour lointaine. Nul ne peut vous citer de plus beaux vêtements de guerriers. « Les remercîments ne fur
le ramènerai sain et sauf sur le Rhin ; tenez ceci pour certain. » La belle vierge s’inclina. « On apporta sur le sable les b
aux ; ils voulaient partir. Bien des larmes furent versées par mainte belle femme. « Et plus d’une enfant digne d’amour se te
Brunhilt. On convint que le roi Gunther passerait pour le seigneur du beau Sîfrit. « J’accomplirai tout, dit le roi, pour po
ur du beau Sîfrit. « J’accomplirai tout, dit le roi, pour posséder la belle vierge ; elle est comme mon âme et comme mon corp
ue qui portait le chevalier aborda près de la ville. De nombreuses et belles femmes les regardaient par la fenêtre du palais.
e ses compagnons paraît être très-farouche, et pourtant son corps est beau , ô reine puissante : ses regards sont rapides, il
elque mal. « Mais quelque douce que soit sa manière d’être et quelque beau que soit son corps, il ferait pleurer maintes jol
ie. Je ne le crains pas au point de devenir sa femme. » « Brunhilt la belle fut bientôt revêtue de son costume. Maintes belle
me. » « Brunhilt la belle fut bientôt revêtue de son costume. Maintes belles suivantes l’accompagnaient, au nombre de cent ou
ce que vous exigez. J’accomplirai tout cela et même plus, pour votre beau corps. J’y laisserai ma vie, ou vous serez ma fem
fois la paix, avant que de voir périr mon chef que j’aime, oui, cette belle vierge perdrait la vie. « — Certes nous quitterio
si nos bonnes épées ; nous saurions bien adoucir l’arrogance de cette belle femme. » « La noble vierge comprit très-bien ce q
le brandit à son tour. « Mais il se dit : « Je ne veux point tuer la belle vierge », et tournant le tranchant du javelot ver
ir le coup. Le roi Gunther n’en eût jamais fait autant. « Brunhilt la belle se releva aussitôt : « Noble guerrier Gunther, me
brasses de distance. D’un bond elle avait dépassé le jet, la femme au beau corps ! Sîfrit le rapide alla vers l’endroit où s
l’on n’avait vu personne d’autre que le guerrier Gunther. Brunhilt la belle devint rouge de colère ; Sîfrit avait sauvé Gunth
« L’intrépide chevalier parla : « Accordez-moi le pain du messager. Ô belle femme, vous pleurez, sans motif. Je l’ai laissé h
« Avec une étoffe blanche comme neige, elle essuya les larmes de ses beaux yeux. Puis elle se prit à remercier le messager d
écompense du message. « Elle lui donna vingt-quatre anneaux, ornés de belles pierres, en récompense. Mais l’âme du héros était
si faite qu’il n’en voulut rien garder. Il les distribua aussitôt aux belles femmes qu’il trouva là dans les appartements. « E
urg. Au-delà Sîfrit, l’homme brave, la servit tendrement. C’était une belle enfant ! Depuis il en fut bien récompensé par la
regard ceux qui avaient ouï dire que nul ne pouvait voir rien de plus beau que ces deux femmes, et on le disait sans mentir 
e prix de ses services, la main de la jeune Kriemhilt. Le héros et la belle fiancée se retirent ensemble dans la chambre des
détails aussi poétiques, mais moins chastes qu’Homère. Cela est bien beau , mais un peu barbare. Passons. XII Cependan
e de Sîfrit et de Kriemhilt à la cour de Gunther est épique. Les deux belles rivales, Brunhilt et Kriemhilt, s’embrassent cord
antes reines, et elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla : « J’ai un époux, à la main duqu
runhilt dit à son tour : « Quelque gracieux, quelque loyal et quelque beau que soit ton mari, tu dois mettre avant lui Gunth
sidéré comme mon vassal depuis que je le leur ai entendu dire. » « La belle Kriemhilt reprit : « En ce cas, mal m’en serait a
ent vêtues. Elle s’avança avec sa suite, la noble femme du prince. Le beau corps de Kriemhilt était aussi splendidement orné
me d’un vassal ne doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la belle Kriemhilt parla ; elle était animée de fureur : «
te taire encore, cela aurait mieux valu pour toi. Tu as déshonoré ton beau corps. Comment la concubine d’un homme pourrait-e
, dit Kriemhilt. Mon mari bien-aimé, Sîfrit, a le premier possédé ton beau corps. Oui, ce n’est pas mon frère qui t’a eue vi
ndu ma sœur. — « Elle payera cher d’avoir ainsi contristé ta femme si belle , répondit Sîfrit. Certes, cela m’afflige au-delà
plit vraiment de confusion. » « On sépara, et non sans cause, maintes belles dames. Brunhilt était si profondément affligée qu
istence. Elle versa des larmes sans mesure, la femme merveilleusement belle . « Elle dit au guerrier : « Laisse là cette chass
. » « Il saisit dans ses bras la femme riche en vertus et couvrit son beau corps de tendres baisers. Puis il se hâta de se s
reux animal croyait bien être là à l’abri des chasseurs. « Le fier et beau chevalier saute à bas de son coursier et s’élance
lure vraiment princière ; sa lance était longue, forte et large ; une belle épée pendait jusque sur ses éperons. Le chef avai
hardi maître chasseur. « Il portait aussi Balmung, une épée large et belle . Elle était si acérée, que quand on en frappait u
On pria les fiers compagnons de chasse de se rendre à table ; sur une belle pelouse ils étaient assis très-nombreux. Ah ! que
s blêmes, il porte l’empreinte de la mort, il fut bien pleuré par les belles femmes. « Il tomba parmi les fleurs, l’époux de K
le s’affaissa à terre et ne dit pas un mot. On voyait là, étendue, la belle infortunée. Les gémissements de Kriemhilt furent
là où gisait le héros. De ses mains blanches elle souleva sa tête si belle . Quoique rougie de sang, elle la reconnut aussitô
de près. » « Sigemunt se souleva et dit : « Quel est ce malheur de la belle Kriemhilt, dont tu me parles ? » « L’autre répond
tière. « Nul ne pouvait consoler la femme de Sîfrit. On dépouilla son beau corps de ses vêtements, on lava sa blessure et on
le messes ; quand il est mis en terre elle demande à revoir encore sa belle tête ; elle tombe sans connaissance sur le corps
s’y oppose et la retient à force de tendresses ; on lui charpente une belle maison de bois à côté de la cathédrale où repose
i pardonner. — Oh que n’ai-je évité, dit-elle, de trahir le secret du beau corps de Sîfrit ? Ma bouche accordera le pardon.
rès de Worms ; on y ensevelit Sîfrit définitivement pour y attirer sa belle veuve. Le roi Etzel, du pays de Hongrie, soumis à
une autre épouse. On lui parle de Kriemhilt, veuve de Sîfrit, la plus belle des femmes. — Comment, dit-il, pourrai-je obtenir
la plus belle des femmes. — Comment, dit-il, pourrai-je obtenir cette belle au besoin, puisque je suis payen et elle chrétien
grave Ruedigêr, auquel il se confie pour aller demander en mariage la belle Kriemhilt, partit avec cinq cents chevaliers. Il
distribua une partie de son trésor et emmena avec elle cent des plus belles jeunes filles de Worms. Ce voyage, raconté dans t
illage, où l’on devait se reposer après les fatigues du jour. Maintes belles jeunes filles y furent conduites par les chevalie
jours. Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’aucun roi en eut de plus belles , ou du moins nous l’ignorons. Tous ceux qui étaie
je pense, au moins mille marcs et même davantage à cette fête, où la belle Kriemhilt porta la couronne à côté d’Etzel. « Au
le puissance cette immense troupe chevauchait dans le pays. Et que de belles femmes aussi on allait trouver dans la patrie ! «
s messagers vers le pays des Burgondes, et il leur fit préparer force beaux vêtements. « On prépara des habillements pour vin
ient beaucoup de richesses et pouvaient vivre grandement. Etzel et sa belle femme leur donnèrent congé et ils partirent revêt
x qu’ici ? Vous êtes à l’abri de tous vos ennemis. Revêtissez-vous de beaux habits, buvez le meilleur vin et aimez femme grac
is roi au monde. Et si cela ne suffit pas, restez du moins pour votre belle épouse, au lieu d’aller comme un enfant exposer v
hevaliers dans le royaume de Gunther. Ils portaient riches armures et beaux vêtements, ces hommes agiles ! « Voici venir le h
6 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Allegrain » p. 322
une baigneuse. figure en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion. Belle , belle, sublime figure, ils disent même la plus b
aigneuse. figure en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion. Belle, belle , sublime figure, ils disent même la plus belle, l
de proportion. Belle, belle, sublime figure, ils disent même la plus belle , la plus parfaite figure de femme que les moderne
a tête ne répondait pas tout à fait à celle du corps ; cette tête est belle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeu
fait à celle du corps ; cette tête est belle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, l
te tête est belle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, le nez beau, quoiqu’il pût ê
elle pourtant, ajoutait-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, le nez beau, quoiqu’il pût être plus fin.
it-elle, beaux enchâssemens d’yeux, belle forme, belle bouche, le nez beau , quoiqu’il pût être plus fin. Elle était tentée d
il s’arrêta sur les épaules, elle ne put s’empêcher de s’écrier : les belles épaules ! Qu’elles sont belles ! Comme ce dos est
le ne put s’empêcher de s’écrier : les belles épaules ! Qu’elles sont belles  ! Comme ce dos est potelé ! Quelle forme de bras 
ent dessiné ! Comme la main sort bien du poignet ! Que cette main est belle  ! Que ces doigts un peu alongés par le bout sont
il n’y a pas de mots. En descendant au-dessous de cette gorge, quelle belle et grande plaine ! Là, même beauté, même élastici
hé. Le courage et le mérite de l’artiste en redoublent à mes yeux. La belle vengeance d’un mépris déplacé ! Elle durera étern
7 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
t Chateaubriand fait du plaqué avec le terme rare. Et c’est ma foi de beau plaqué. Hugo et Vigny plaquaient de préférence le
rais en pleine possession des sympathies de ma nature est une phrase belle et nette. Deux ou trois fois, par ces refontes, C
uel disait : l’Aurore aux doigts de rose . Cette expression est fort belle et sera toujours neuve. Je ne sais pas ce que Don
nsée, avec sa lisière de bois profonds découpés à l’horizon tendre du beau pays de Valois. Puis, la scène improvisée, là-bas
eux ne fut plus gras ; Et quoy qu’on chante, et quoy qu’on die De ces beaux Messieurs des Etats Qui tous les jours ont six du
ruines du Théâtre gallo-romain de Champlieu. Un comité, qui mêlait de beaux noms à la science et au monde officiel avait d’or
se montrer au milieu de son cortège de satyres. L’animal était d’une belle taille, vif et capable, sans doute, de détacher u
escendirent la côte, dans l’ombre et le silence… Compiègne et tout ce beau pays du Valois me rappellent un livre de Robert-L
reté. Stevenson arrive à Compiègne au déclin du jour, et il admire le beau profil de la ville se doublant dans la rivière qu
toute cette foule variée à souhait s’engouffre sous les arcades de la belle rue qui rappelle la rue d’Antibes à Cannes et qui
, le même soir, au théâtre en face, l’harmonieux Silvain et sa femme, belle et nerveuse, qui vous animeront les conceptions d
de fleurs. Quelle avalanche ! et vous n’avez que le choix. Voyez ces belles roses sur leurs tiges solides. Elles sont tout ép
us ne vous plaindrez pas en vous réveillant le matin. Le temps est-il beau et fait-il grand soleil ? Vous pourrez admirer d’
tagée. Le ciel est-il couvert et le vent mauvais ? La mer sera encore belle à contempler avec ses bandes brunes, et les nuage
quels peut-être, malgré les rêveries des littérateurs, ne sont qu’une belle forme souple. Des portes laissent voir le fond d’
at. Il me fît visiter le Jardin d’Essai planté d’arbres monstrueux et beaux . Puis nous déjeunâmes chez un restaurateur champê
sède au bord de la route, sur une déclivité. On a de ce point la plus belle vue sur les bois et sur la mer. Mustapha, enguirl
s, est blanc, azuré et d’un vert attendri. Cela n’a pas la fureur des beaux jardins de Nice ou de Menton ; tout y est plus aé
ient lentement. Ce n’était pas très gai. Mais le jour Constantine est belle , dressée sur son roc, avec le Rummel qui roule en
ne assez vaste étendue. Ces arcs, ces temples, ces fûts ne sont point beaux  : la matière en est pauvre et l’art incertain. Po
des pâtes douces et des confitures. Ali-Bey portait avec noblesse sa belle tête bronzée ; et son frère le caïd parlait en so
où l’on boit du citron pressé et de l’absinthe, en causant de quelque beau trafic. Des tramways, légers et propres, montent
fumaient, couchés dans les petits cafés maures aux plafonds bas. Une belle femme pâle et noire, visiblement de sang sicilien
dans des tasses exiguës, de l’excellent moka parfumé, en admirant une belle lune dans son décours. À côté de nous, deux nègre
golfe reflètent toujours les lignes des monts historiques. Mais on a beau prêter l’oreille, l’écho ne répète plus la plaint
er le Tibre. Bien que l’amphithéâtre de Carthage soit fort ruiné, son beau dessin reste intact. Le proscenium est spacieux,
uple et solide. Les remarques y sont choisies, les descriptions d’une belle brosse. Ici, la passion tamise l’esprit, là l’esp
d’Égine et de Salamine, et puis, dans une échancrure que forment deux belles montagnes, un rocher apparaît qui porte quelques
tte avec violence ce qui est médiocre ; il rejette aussi ce qui n’est beau que tout juste. Comment souffrir, sur l’horizon a
os de la tour franque : On a vraiment trop attendu pour l’abattre. Sa belle couleur fauve avait frappé mes yeux à peine ouver
r une preuve trop sûre… » Il monte sur des échafaudages, gonflé d’un beau désir. Il veut toucher avec la main la frise du P
étruire. En un tel lieu, c’eût été un manque détestable de goût. On a beau n’être qu’un barbare, il faudrait être exceptionn
hénienne ; il n’est pas question que personne de chez nous répète les beaux miracles du Parthénon ; mais si la France relève,
de défendre sur notre sol une influence civilisatrice. » C’est fort beau  ; et l’on voit que l’auteur n’avait pas à maudire
inspirer des paroles graves ou touchantes, toujours harmonieuses. La belle lumière épandue sur le golfe Saronique dicte à Ma
lit d’un coup de pied de Pégase, il s’écrie : « Auprès de Pirène, nul beau délire qui ne se discipline ! » Après de telles
saison, ô déesse ! déjà les pampres de ta chevelure se délient et la belle grappe de raisin que lève ta dextre s’égrène à te
ue, se laissait aussi trop alanguir. Au bord d’un fleuve pur, sous de beaux feuillages, il inclinait sa tête sur son sein, et
sa tête sur son sein, et il évoquait des fantômes : Ces fantômes si beaux , de nos cœurs tant aimés… Lamartine qui, n’ayant
rdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la doule
, lui convenait : Le soir tombait, un soir équivoque d’automne : Les belles , se pendant rêveuses à nos bras, Dirent alors des
est point à tort que la tristesse, de l’Automne a séduit mon âme ! La belle lumière, épandue sur les plaines et sur la mer, n
e. Si j’étais feuille morte, je voudrais pourrir dans la vasque d’une belle fontaine de marbre que je connais. D’antiques pla
troisième au cœur de feu. C’était afin d’en faire présent à une Dame, belle et docte comme les interlocutrices de l’Heptaméro
n vert tardif et magnifiquement rouillé. Ce bouquet automnal était si beau que, de dépit, je voulus jeter mes roses ; mais j
et de la nymphe Dryopé, Pan qui se plaît aux danses bruyantes et aux belles joutes des chalumeaux. Il se tenait dans un halli
utrance. » Enfin, après un éloge pompeux de la Cloche, une des plus belles œuvres de Victor Hugo, le maître critique conclut
ge Sand, en parlant de Delatouche : — Gare à vous ! vous verrez qu’un beau matin, sans vous en douter, sans savoir pourquoi,
re fieffé. Les auteurs de cette espèce ne mettent pas toujours leurs beaux projets à exécution. Le font-ils ? alors c’est un
l’appelle bousilleur et l’accuse d’avoir mal interprété Aristote. La belle affaire quand on a écrit Horace et Rodogune ! Les
e. Là, un soupçon le saisit et il jeta ses regards douloureux sur les belles ruines qu’il avait aidé à faire autour de lui. Al
i revu le cap et ses environs. Qui pourrait décrire la magie d’une si belle aridité ? Quel air subtil y circule ! Quel incess
tériel qui entoure le réveil du jour sur le quai du Louvre et sur les beaux jardins de la ville. A-t-il pu méconnaître un par
nté ces dernières années de façon incroyable vraiment. Sans cesse, de belles maisons, des villas cachées dans des bosquets, de
pays une forme de beauté surprenante. J’admirai l’autre soir le plus beau crépuscule mélancolique du monde : en face, les n
mots sur les fleurs que l’on vend dans les rues d’Athènes. Elles sont belles , avec d’étranges pâleurs hivernales, en ce moment
s princes et le Tout-Athènes élégant. J’ose dire que nous avons eu un beau succès. Cependant Silvain ne pouvait dormir. Il n
rs. Décor inattendu, vision délicieuse de bocage sacré ! C’était fort beau . Les musiciens, dissimulés derrière les feuillag
e bruit des applaudissements montait interminable vers l’azur du plus beau ciel de l’univers. Toute cette foule, le grand mo
nt expansifs. Si mon cœur n’était pas brisé depuis longtemps, une si belle sympathie l’aurait fait tressaillir. * Il y a, je
pe s’arrêta, appuyé sur Antigone. Là, dans l’air subtil, s’élèvent de beaux cyprès sans lourdeur, de ces cyprès dont vraiment
ssent leur cri singulier. … Mon cœur tressauta lorsque j’entrevis les belles ombres que faisaient dans le lointain les îles d’
a misère, ni la laideur… Dans une échoppe, une brunette lève les plus beaux yeux du monde, en plumant un poulet. Des vieilles
limente une fontaine couverte de mousse. De très vieux platanes, fort beaux , entourent la place ; ils ont le tronc marbré d’u
teint en ce moment, d’un gris légèrement glauque… Je songe à quelque belle image ancienne aux couleurs presque effacées. * L
brasseur suisse lequel partage votre sentiment. Ce brasseur et cette belle Athénienne avaient peut-être raison, à leur maniè
latter de concilier un jour la Douleur et l’Art. … L’aile de mes plus beaux rêves a frémi sous ce toit qui m’abrite de nouvea
au matin levant, je traverserai encore le cher jardin qui est le plus beau de Paris, et je prendrai dans mes mains, comme au
us beau de Paris, et je prendrai dans mes mains, comme autrefois, les belles feuilles mortes entassées dans les allées humides
je regarderai toujours sans tristesse l’adversité fondre sur les plus belles choses. Je découvre en cela une règle établie for
ient, un coq chanta. Un chat tigré regardait devant lui, immobile. Un beau rosier grimpait sur le mur, à côté d’une échelle
le, dans leurs voiturettes, devant les maisons et les boutiques. Ô la belle viande, le bon quignon de pain ! Une jeune servan
stra, au commencent du siècle dernier, le séjour d’un grand écrivain, beau ténébreux classico-romantique. À l’auberge, des c
se sur les larges feuilles d’un papier couleur de l’astre du jour. Ce beau manuscrit finit par revenir entre mes mains, aprè
savants. Mais il convient, certes, que celui qui reçoit des Muses un beau présent, rende grâces au ciel, et ne se demande p
mon cœur, sur le seuil d’une ferme riante et de bon accueil, sous la belle lumière du jour, que je fis paraître devant la vi
e je m’abandonne à mon naturel : — Iphigénie a parlé ! Le temps était beau , mon ami partageait ma joie ; nous décidâmes d’al
e des jeunes branches qui fouettaient. Bientôt nous nous trouvâmes au beau milieu d’un carrefour d’où partaient des allées o
eil se répandait jusque sur mon lit. Dehors, j’admirai de nouveau les beaux arbres, les claires eaux et toute cette heureuse
ur le Tarn, qui coulait impétueux, mais sans désordre. Le temps était beau  : il faisait un grand soleil, fourmillant de vie.
er outre au vendredi et au treize. Le temps se hâta de se remettre au beau et notre curé put se trouver à Montauban sans tro
ns le foyer et sur la scène de l’Odéon. Mme Louise Silvain, Iphigénie belle et frémissante, Mme Tessandier, qui est la tragéd
icien qu’il était. C’est mon cas. Maurras regarde de plus haut, et sa belle dévotion pour l’art d’un Racine et d’un La Fontai
porte, et notre ami vaut beaucoup. Il a la science avec la passion du beau , la fougue avec la juste mesure.   … Je ne suis j
ême automne ; alors le vent fait tourbillonner les feuilles d’or, ces belles feuilles mortes dont j’ai tant de fois empli avec
Idoles féminines, je vous revois toujours, un secret sourire sur vos belles bouches. Je revois vos yeux, vos cheveux, massés
maison basse, aux contrevents rouge brique. Sur l’huis est peinte une belle botte couleur azur. Admirons-la et faisons-nous y
le croire, car j’admire là, entre deux rangs de solides poiriers, un beau remous de fleurs multicolores. À la grille d’un j
elles sont réconfortantes à contempler, vos larges feuilles vertes ! Beau laurier-rose, comme tes bouquets battent la mesur
tre à la manière des enfants perdus, de ses dernières années, mais un beau chapeau de soie, de forme londonienne et solennel
t l’oreille aux fines anecdotes littéraires qu’il me racontait et aux belles strophes de Jadis et Naguère encore inédites, qu’
, vaudrait qu’on se la dît ou qu’on se rencontrât ; mais je tiens les beaux vers et, pardon, remercie tard. Au fond, vous tri
u chose au monde d’une telle importance ? Novembre Le ciel est beau , cet après-midi, malgré les cheminées d’usines, c
us et moi. Pauvre Mort ! nous saurons encore devant elle prétendre en belle tête, comme dit La Rochefoucauld. Je me lie tout
e venges de moi : tu as laissé vivre ceux qui pouvaient être mon plus beau souvenir. … C’est une nuit de novembre que j’ai s
serpent, ou terrible sanglier ; puis encore onde limpide et arbre au beau feuillage. Le fameux Ménélas, qui n’était point s
ueuse ! Hélas ! Hélas ! Pitho, Admète, Ianthe, Electre, Doris, Primo, belle Uranie : Hippo, Clymène, Rhodia, Callirhoé, Zeuxo
iviers, un grand mûrier, un peu de vigne et une margelle de puits, de belles roses fleurissent. Le cri des petits oiseaux salu
aux Cascines, en phaéton. Regardez passer cette noble Dame ! Elle est belle et hardie comme une héroïne de ser Giovanni Bocca
allons, je m’enferme toute une année dans mon Petit-Montrouge. Notre belle cathédrale romane est pour moi le bout du monde.
e des bêtises toute une nuit… Je suis mort. Mais non, cela c’est trop beau , ou ce n’est rien. Les saisons Hier, le bl
t rien. Les saisons Hier, le blanc clair de lune allongeait de belles ombres veloutées devant ma fenêtre, contre les ha
ny sur la pierre des Monstres et des Saintes !… À Heidelberg, sur les belles rives du Neckar, la neige me murmurait : Attentio
j’attendrai le second train. Lorsque, le matin, j’ouvris les yeux, un beau soleil de décembre jaunissait une petite place de
vous embrassiez sa petite sœur… Trop longtemps je me suis moqué de la belle saison. A présent je la regrette : je n’attends p
Mais je ne veux garder de votre passage que les sons de violons, les belles courses sur les monts remplis d’ombre, et le sour
illai, on ferrait dans la cour un cheval, et le poulailler faisait un beau vacarme. J’eusse aimé vivre dans cette chambre ;
qui n’ont encore de vert, sinon un peu de mousse. Allée, platanes De belle écorce, Vieux bancs de pierre, Je vous revois Dan
e Paris !… Sons des cloches, paix bucolique, Coucous qui chantiez ce beau soir, Lorsque je vins mélancolique Au bord de l’A
à l’ombre que font les peupliers, je la compare volontiers à une trop belle femme, Didon ou Nausicaa. À droite, à gauche de l
autres matinées ; il y a bien d’autres souvenirs plus lointains, plus beaux et plus tristes : Je vous revois toujours, immob
allais et je vins à passer devant un théâtre. J’y entrai. On était au beau milieu d’une comédie : du Goldoni peut-être ou qu
mènes atmosphériques ; je pensai donc tout de suite : nous aurons une belle journée. Je ne me trompais point. M’étant rendorm
… Je reprends ma marche sous les pins où le mistral à présent fait un beau bruit. En face, la sombre mer gronde et s’étale à
ouce, qui se rétrécit en sentier caillouteux, toujours sous des pins, beaux et vigoureux, de toute espèce ; entre les pierres
couchant, de l’éclaircie que de la nue. Je ne parle pas du Parnès aux beaux sommets, ni du torrent Céphise courbé sans cesse,
ns doute, la plainte de la mer. Mais je n’entends que le vent. Cette belle fureur n’affecte que mes nerfs. C’est qu’il m’est
arech et de pâles roseaux fuselés. À gauche, des cactus, les uns d’un beau vert, les autres flétris : à droite, des rochers
ndhal n’est pas un romancier, et Balzac, malgré son génie, a fait les beaux jours des cabinets de lecture. Il faut savoir se
ns aussitôt pour rentrer sous les pins. Saint-Aygulf ! du bois coupé, beaux troncs tigrés, s’entasse sur la terre humide… Enc
es bois touffus de pins, de chênes lièges et de châtaigniers, avec de beaux verts, de beaux roux et quelques tons violets par
de pins, de chênes lièges et de châtaigniers, avec de beaux verts, de beaux roux et quelques tons violets par-ci par-là… À pr
, la mer, les terres, la mer. Le crépuscule sur tout cela. Pardigon : belles volutes de la mer qui déferle. Cavalaire : la nui
buvant de petits coups d’un vin clairet, assis sur la jetée, sous un beau soleil, au bruit des vagues. Un margat vint plane
puis il se mit à voler le long du rivage cherchant sa proie. C’est un bel oiseau blanc, gris foncé sur le dos, avec un bec
tteignons le rivage. Après une courte rêverie sur le sable et sous un bel ombrage, nous rembarquons et nous retournons heur
, montre toute la gamme du jaune, du mauve et du vert. C’est comme un beau tapis où l’usure apparaît déplacée en place. Le b
mer une voûte impénétrable d’ombre et de fraîcheur. Ses feuilles sont belles et ses fleurettes blanches ; ses tubercules resse
se chauffer aux rayons qui tremblent dans l’air. Là-bas, les îles aux belles lignes se colorent doucement en vieil or. Tout le
enclos dont le mur laisse passer les têtes de plusieurs orangers fort beaux . Une colombe est posée en haut de ce mur, une aut
ant quelques marches. Je passe entre deux cyprès renfles, à côté d’un bel arbre, semblable à un cèdre, dont les branches dr
rentrée de trois bateaux. Le Vengeur qui compte dans son équipage le bel Alexandre, jeune colosse aux yeux doux, arrive le
lets verts et sa noria où peine quelque âne. La forêt domaniale, fort belle , plantée de pins et de chênes lièges, s’étend sur
estimation plus juste de la valeur de cette nature au point de vue du beau sans mélange ? Car il se peut qu’à rencontrer là,
n a bâti dans cette ville tant d’hôtels de haut luxe et aménagé un si beau cimetière ? Menton est sauvage et fort apprêté, s
rlandées. Elles portent des messieurs costumés ou en habit, des dames belles ou laides, assises dans les fleurs et les branche
aut compter avec le soleil, l’azur et l’air embaumé. … Au déclin d’un beau jour, quand la brise fraîchit à peine, ne manquez
ives, en arceaux. J’y ai vu, enclavée dans une muraille lépreuse, une belle tête sculptée. La tristesse y est grande et le sé
oyaux, ces fines et pâles carottes ; ces oranges, ces mandarines, ces beaux citrons garnis de leurs feuilles vernissées ; mêm
vec des figures sèches et tannées ; il y en a qui sont jeunes avec un beau casque de cheveux. Comme j’arrivais à l’extrémité
p de naturel. À Vintimille j’ai fait prix avec un cocher qui avait un beau landau, attelé de deux chevaux vigoureux, et nous
difficiles à fumer. Puis nous continuâmes notre route. Le temps était beau , doucement ensoleillé, et j’ai goûté un plaisir p
ettes et d’œillets, dans l’espérance île quelques sous. Comme il fait beau et que cette façon de demander est gentille, on s
ères, mais avec moins de solennité. Les hauts palmiers d’Hyères, fort beaux , ma foi, laissent après tout une impression pénib
in, il me mena dans une espèce de taverne où une jeune femme, avec de beaux cheveux noirs qui lui descendaient plus bas que l
e intérêt, ou morte dans le tombeau, ou avec des fils blancs dans ses beaux cheveux et mère d’une nombreuse famille.   … J’ai
olonge tout bas. Tel est le lit du Careï, au sortir de Menton, sur la belle route de Sospel. Des femmes y lavent, agenouillée
des le linge pour le sécher. Tous ces êtres se moquent apparemment du beau site qui les environne et qu’ils composent cepend
er pour méditer dans son âme. Un philosophe a dit : « La Nature n’est belle que pour une intelligence qui la contemple. » Ma
ens d’admirer, fit Tiberge, trois moines guerriers, hauts gaillards à belle chevelure flottante. Mais tous les autres volonta
e tous ceux d’ici. L’écho répercute les fanfares martiales ; les plus belles Athéniennes et les mieux nées, une larme retenue
nt charge des affaires publiques. Plus d’une fois, il lit preuve d’un beau caractère. Mais j’ai vu que les Athéniens se moqu
lier privé vient me caresser de ses cornes torses. * J’ai vu les plus belles mains se piquer à coudre pour les soldats. * Voic
parmi les marbres brisés qui jonchent le sol devant le Parthénon. De belles ombres noires traînent sur l’Hymette. Là-bas souf
est donc toi, reine solitaire, reine détrônée ! » IV. Hélène ou la Belle Guerrière La nuit descendait lentement sur la
s emplit l’air. De tous côtés le peuple s’empresse avec force, mais à beaux gestes, et sans cette grossière précipitation que
plus fort, ils n’en étaient pas moins brisés. Du haut des balcons, de belles mains semaient encore les pétales de roses sur ce
J’ai pu la distinguer assez malgré la nuit pour savoir qu’elle était belle avec ses cheveux dénoués, toute vigueur dans son
n dessiné. On y admire des arbres de toutes sortes, et parmi les plus beaux , d’antiques oliviers noblement tordus, des mûrier
e est pauvre, S’il monte haut dans l’air ; Et quelque grâce manque Au beau platane fier. Dans ton ombre opulente, Ô peuplie
grec de Kostis Palamas.   Aux environs de Chalcis en Eubée, il y a de beaux platanes sylvestres ; il y en a de nobles à Paris
transparente : populus in fluviis .   Le peuplier n’est pas le plus beau des arbres ; c’est le pâle Olivier. En Provence,
e… Ainsi je chantais à Paris, me souvenant de la mer natale, par une belle nuit d’avril. Comme on le voit au second vers, il
sse s’ouvrent, couronnes antiques et divines, et le narcisse qui a de belles grappes et le safran qui ressemble à l’or du mati
ère, appliquons-nous à suivre l’usage et la nécessité », répondait la belle Antigone. Se peut-il faire, hélas ! qu’un lit in
ire, et je louerai — d’un gracieux fredon, — ô Phœbé, ô Cynthie, — le bel Endymion — ton berger de Carie. — Je fais comme j
u philosophe qui a dit : « La Nature ne se connaît point ; elle n’est belle que pour une intelligence qui la contemple », ce
en connaître la raison. Un cantonnier m’avait permis de cueillir une belle fleur qui s’épanouissait sur sa tige… C’est assez
t venu Humbert, Est venue Maguelonne. Le chevalier indomptable Et la belle princesse Ont frappé à ma porte Et je les ai reçu
ement Miltos Malakassis est un jeune homme à la figure avenante, à la belle prestance. Il a l’esprit délicat, il est réservé,
son miroir, Son grand miroir est plein. Elle peigne ses cheveux, la belle , Sur sa blanche poitrine, la belle : Et, d’or fon
lein. Elle peigne ses cheveux, la belle, Sur sa blanche poitrine, la belle  : Et, d’or fondu tout son miroir, Son petit miroi
son miroir, Son petit miroir est plein. — La jeune fille rêvait Au beau garçon qu’elle aimerait, Quand celui-ci vint à pa
er : J’ai mon amour à chanter. — Dans son jardin, sous un arbre, La belle s’est endormie, Ses yeux sont noyés de larmes Du
pente Qui aguettait là tout près, Va coller sa langue ardente Sur son beau cou blanc et frais. Et tandis que la serpente Su
nc et frais. Et tandis que la serpente Suce, suce et boit sa vie, La belle sourit et songe Aux baisers de son ami. — Il l’
e trois rangs de sequins Il l’avait bien parée, Pour être chacun jour Belle reine d’Amour. Sur le pont du navire Il la tient
e. Avec l’écume montent Du profond de la mer, Tout enlacés encore, La belle aux sequins d’or Et le corsaire Maure. Un autre
ice : J’ai vu le ciel sans nuages Perdre sa couleur, J’ai vu la plus belle fleur Humiliée par l’orage. J’ai vu l’eau des ro
couronner de roses. Kalvos possède une inspiration élevée, une fort belle cadence ; quant à la langue il ne l’a ni si commu
l soient fêlées et qu’elles tintent tristement. Ayant parlé ainsi, la belle princesse ferma ses yeux et mourut. On la pare de
e ? C’est le jeune prince de Babylone qui vient pour épouser Aréti la belle . Il est monté sur un cheval tout blanc. Autour de
embrassent vivants et ils s’embrassent morts. Xanthe Xanthe au beau sourire repose auprès de son mari, dans le grand
mmeil profond. Mais quel sommeil pourrait vaincre les paupières de la belle Xanthe ! Ne sont-elles pas gardées par le doux dé
vous. Vos amis vous attendent. Déjà les barques mettent à la voile. —  Belle , laissez-moi sommeiller un peu dans vos bras. Ce
Vos amis vous attendent. Déjà les barques mettent à la voile. — Ah ! belle , trop vous me pressez. N’aimeriez-vous pas un aut
es verrouillées ; il trouve sa femme dans les bras d’un autre. — Ah ! belle , levez-vous, et dites : qui de nous deux est le p
re. — Ah ! belle, levez-vous, et dites : qui de nous deux est le plus beau et le plus vaillant ? — Ah ! seigneur, pour la be
tes le premier. Mais pour le baiser, c’est lui que je préfère. — Ah ! belle , priez pour vos péchés, car je vous couperai la t
ontre celle qu’il aime. Elle riait en regardant des étoiles tomber. —  Belle , — lui dit-il, — mon cœur est blessé à mort. Donn
jeune homme qui m’aimait ! » La Bru C’est au mois de mai que le beau Kostandas a planté les arbres de son jardin, c’es
un haut siège et lui coupa, près de la racine, ses blonds cheveux aux belles nattes. Puis elle lui donna des moulons et des ch
e l’oiseau, qui est-il ? — Hélas, seigneur, le berger est l’épouse du beau Kostandas qui est parti pour la guerre. — Ah ! m
son cheval. Il revient dans la plaine. Le cheval plie les genoux, la belle monte en croupe. — Ma mère, voici ma femme ! — Mo
ère, l’autre sa sœur, l’autre sa femme. Le chevalier Mavrian vante la belle Auréa, sa fiancée. — Où trouver telle vertu, tell
les. Cinq partent le matin, cinq à midi et les dix autres le soir. La belle Auréa dit, en recevant les présents : — Dieu gard
brocart. Il envoie aussi un page avec ces mots : « Le Roi vous aime, belle  ; il vous ira voir cette nuit ! » La belle Auréa
mots : « Le Roi vous aime, belle ; il vous ira voir cette nuit ! » La belle Auréa se désole. Elle va trouver sa plus jeune ca
, dans le lit aux riches couvertures. Un peu avant l’aube, il dit : —  Belle , donnez-moi une de vos nattes, comme gage d’amour
omme gage d’amour. — Sire, coupez-la vous-même — fait la camériste. —  Belle — dit le Roi — donnez-moi votre anneau comme gage
tte natte sur votre tête ? Ne m’avez-vous point donné cet anneau ? La belle Auréa se balance gracieusement. Sa coiffure est d
tes lui roulent sur les épaules. — Regardez, seigneur — fait-elle. La belle Auréa secoue sa petite main, son gant tombe. L’an
oi demeure ébahi. — Sire, vous avez couché avec ma camériste — dit la belle Auréa — et elle éclate de rire. Le roi sourit, ma
Je vous donne mille doubles d’or sur ma cassette. Le Château de la Belle J’ai vu bien des châteaux, j’ai compté plus d
ais quel château-fort, quel castel pourrait s’égaler au Château de la Belle  ! Où, en quel lieu trouver des tours, — qu’elles
dignes de le disputer aux tourelles à fins créneaux du Château de la Belle  ! Il en montre septante d’or haché, tout ornées p
re : — Sire, quelle sera ma récompense, si je prends le Château de la Belle  ? — Vilain, dit le Sultan, je te donnerai un gran
? — Vilain, dit le Sultan, je te donnerai un grand sac plein d’or, un beau cheval de Barbarie, et des armes garnies de pierr
tre or je n’ai souci, ni de votre cheval, ni de vos armes. Je veux la belle Dame du Château. — Vilain, dit le Sultan, si tu p
et à dire : — Porte, ouvre-toi, ô porte hospitalière du Château de la Belle , de la belle reine aux noirs sourcils. La Dame l’
 Porte, ouvre-toi, ô porte hospitalière du Château de la Belle, de la belle reine aux noirs sourcils. La Dame l’entendit et l
s autres se jetaient sur l’or. Mais le faux moine ne songeait qu’à la belle Dame. Déjà ses bras la cherchaient enlacer. — Tu
tour, elle se précipite dans la mer. La Rencontre Un lundi, un beau lundi de fête, je rencontre, — rose du rosier, —
Un lundi, un beau lundi de fête, je rencontre, — rose du rosier, — la belle nièce du curé qui revenait, — rose du rosier, — d
uliers, ôte tes souliers et entre, entre et coupe du raisin, les plus belles grappes.” » Et quand tu seras sortie, de ma vigne
elle te dira : « Ma fille, pourquoi tout ce sang sur ta robe, sur ta belle robe repassée du matin ? » Et tu répondras : « Ma
8 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79
chose de caprice, et s’il n’y a aucune règle éternelle, immuable, du beau  ? Si le goût est une chose de caprice, s’il n’y a
eau ? Si le goût est une chose de caprice, s’il n’y a aucune règle du beau , d’où viennent donc ces émotions délicieuses qui
es entrailles, qu’elles ont tort de s’émouvoir. Le vrai, le bon et le beau se tiennent de bien près. Ajoutez à l’une des deu
ières qualités quelque circonstance rare, éclatante ; et le vrai sera beau , et le bon sera beau. Si la solution du problème
e circonstance rare, éclatante ; et le vrai sera beau, et le bon sera beau . Si la solution du problème des trois corps n’est
, le globe que nous habitons, tout à coup la vérité devient grande et belle . Un poète disait d’un autre poète : il n’ira pas
rêve. Sans doute la forêt qui me ramène à l’origine du monde est une belle chose. Sans doute, ce rocher image de la constanc
. Sans doute, ce rocher image de la constance et de la durée, est une belle chose. Sans doute, ces gouttes d’eau transformées
t décomposés, en autant de diamants étincelants et liquides, sont une belle chose. Sans doute, le bruit, le fracas d’un torre
t porte à mon âme une secousse violente, une terreur secrète, est une belle chose. Mais ces saules, cette chaumière, ces anim
itérées, à saisir le vrai ou le bon, avec la circonstance qui le rend beau , et d’en être promptement et vivement touché. Si
l’instinct. Michel Ange donne au dôme de Saint Pierre de Rome la plus belle forme possible. Le géomètre de la Hire, frappé de
s ; tout l’émeut indistinctement. L’un vous dira froidement, Cela est beau , l’autre sera ému, transporté, ivre. Saliet tunde
9 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
n. II. L’émotion esthétique et son caractère social— L’agréable et le beau . Sentiment de solidarité organique inhérent au se
t le beau. Sentiment de solidarité organique inhérent au sentiment du beau  : notre organisme est une société de vivant et le
le plaisir esthétique est le sentiment d’une harmonie. L’utile et le beau  ; leurs différences, leurs points de contact. — L
spect social. Il y a longtemps que les philosophes grecs ont placé le beau dans l’harmonie, ou du moins ont considéré l’harm
ons : moi, et nous pourrions aussi bien dire nous. L’agréable devient beau à mesure qu’il enveloppe plus de solidarité et de
darité existe entre toutes les parties de notre être. Le sentiment du beau n’est que la forme supérieure du sentiment de la
ience d’une société dans notre vie individuelle. Dans le sentiment du beau , le sujet sentant a donc une part non moins impor
e l’art. Voici un pot de fleurs vide sur une fenêtre : il n’a rien de beau . Vous respirez, en marchant, un parfum de réséda,
est, dans une certaine mesure, une œuvre de volonté. On le voit,, le beau est un agréable plus complexe et plus conscient,
lus conscient, plus intellectuel et plus volontaire ; le sentiment du beau , c’est la jouissance immédiate d’une vie plus int
is sensitive et volontaire. Précisément parce que nous identifions le beau avec l’agréable intellectuel, nous ne pouvons son
as l’agréable, mais la recherche parfois pénible de l’agréable. Or le beau doit plaire immédiatement. Dans nos Problèmes d’
ontré que le sentiment de l’utile n’exclut pas toujours le plaisir du beau  ; nous avons réfuté ainsi certaines exagérations
ets un premier degré de beauté très inférieure ; mais l’utilité n’est belle que dans la mesure où elle ne s’oppose pas à l’ag
ile nous fasse jouir d’avance d’un effet qui charme. L’agréable et le beau peuvent toujours subsister indépendamment de l’ut
i quelque degré de beauté, loin de nous la pensée que tout ce qui est beau doive, pour être admiré, justifier d’une utilité
exemple, connaître « l’emploi d’un vase antique » avant de le trouver beau . De même, pour reprendre un exemple de M. Havet,
rte de Lucifer vivant. On peut, comme dans l’architecture, arriver au beau par l’utile ; mais quand l’esthéticien tient déjà
arriver au beau par l’utile ; mais quand l’esthéticien tient déjà le beau , il n’a pas à chercher l’utile, sinon par surcroî
mis en action, prouve immédiatement devant nous son usage. Un arc est beau , lançant sa flèche ; le bouclier d’Ajax avec ses
çant sa flèche ; le bouclier d’Ajax avec ses sept peaux de bœuf était beau dans la mêlée, arrêtant comme un mur tous les pro
uisselant jusqu’aux plus hautes fenêtres du palais ; un levier semble beau aussi quand il soulève un rocher, et ensuite, si
ège d’associations franchement désagréables. En résumé, l’utile n’est beau que par l’élément intellectuel de finalité aperçu
de la vie humaine, surtout de la vie collective. Si, des rudiments du beau , nous nous élevons à son plus haut développement,
ain. Les abstractions mêmes ont besoin de paraître vivre pour devenir belles . On a dit qu’une suite de raisonnements abstraits
auront-ils le caractère de sociabilité. En s’élevant, le sentiment du beau devient de plus en plus impersonnel. L’émotion mo
nt en nous de la vie collective, universelle. On pourrait dire que le beau est le bien déjà réalisé, et que le bien moral es
ire que le beau est le bien déjà réalisé, et que le bien moral est le beau à réaliser dans l’individu ou dans la société, hu
moral, pour parler comme les théologiens, est le règne de la loi ; le beau est ou le règne de la nature, ou le règne de la g
plaisirs qui n’ont rien d’impersonnel n’ont ils rien de durable ni de beau  : le plaisir qui aurait, au contraire, un caractè
ale et harmonieuse de la vie consciente qui constitue le sentiment du beau . L’art peut, pour cela, se servir seulement des s
10 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
endemain, au soleil couchant, je vis entrer Adolphe Dumas, suivi d’un beau et modeste jeune homme, vêtu avec une sobre éléga
it, il émouvait ; on sentait dans sa mâle beauté le fils d’une de ces belles Arlésiennes, statues vivantes de la Grèce, qui pa
u’à l’âge de douze ans, dans les montagnes de mon pays, me rendait ce bel idiome intelligible. C’étaient quelques vers lyri
en présence de leurs maris et de leurs fils. Je vois encore d’ici ses belles longues mains blanches, sortant d’une manche de t
s, Madame Mistral, lui disais-je, tout honteux d’être servi par cette belle veuve arlésienne, semblable à une reine de la Bib
uelque différence d’accent. Je pourrais vous les donner ici dans leur belle langue originale, mais j’aime mieux vous les trad
répond le vieux vannier ; quand viendra la Toussaint, les filles des beaux villages de Provence qui se louent pour la vendan
; et le soleil, qui sombrait derrière les collines, teignait des plus belles couleurs les légères nuées ; et les laboureurs, a
ces grandes touffes d’arbres qui font ombre sur les tuiles, et cette belle fontaine qui coule en un vivier, et ces nombreuse
— « Et puis, en toute la terre, père, ce qui me paraît encore le plus beau , interrompit Vincent, c’est la fille du mas, cell
e poète trace rapidement en traits proverbiaux du pays le portrait du beau villageois ambulant et son caractère. Pendant que
e poète décrit, le soir tombe ; les ouvriers rentrent des champs ; la belle Mireille (la fille du mas) apporte, pour faire so
ile des oliviers, et vint ensuite en courant l’avancer vers eux de sa belle main. » Le portrait de Mireille, tracé en couran
i, mais les miroirs aujourd’hui sont brisés ! » Mireille insiste. — «  Belle enfant, lui dit-il, ma voix n’est plus qu’un épi
eillent les olives) ! car la cueillette veut et inspire les chants. —  Beaux sont les vers à soie quand ils s’endorment de leu
meaux, chantez, chantez, magnanarelles ! Mireille est à la feuille un beau matin de mai ; cette matinée-là, pour pendeloques
pas laide non plus, poursuit-il, ma sœur, mais combien êtes-vous plus belle encore ! » À ce mot Mireille laissa échapper la b
« Oh ! dit-elle à Vincent… « Chantez, chantez, magnanarelles ! Il est beau le feuillage des mûriers ; beaux sont les vers à
ntez, chantez, magnanarelles ! Il est beau le feuillage des mûriers ; beaux sont les vers à soie quand ils s’endorment de leu
ls reprirent cependant bientôt haleine. (Dieu que la jeunesse est une belle chose !) En foulant ensemble la feuille dans le m
es : Qu’est-ce ? demande-t-elle avec prudence. “Des pimparrins ! ” De belles mésanges bleues ! Mireille éclata de rire. “Écout
 !… Mais tiens ! tiens ! tends la main, les derniers éclos ! Et vous, beau creux, adieu ! ” » XII « À peine le jeune
ulations, culbutes sans pareilles : faisait, le long des talus, mille belles roulades. « “Aie ! aie ! viens les recevoir ! vol
cueillir, et dimanche tu l’aurais pendue à ton cou. « Mais, ô la plus belle de toutes ! plus j’y pense, plus, hélas ! je sens
ntemplant son pays du haut de sa tour, une géographie splendide de la belle Provence. Écoutez : « Je verrais, disait-elle, m
t devenue vermeille dès que le nom de Vincent a été prononcé. Voyons, belle enfant, là est quelque mystère. » — « Je veux, di
unir à un époux. » On rit, on se moque de son serment. Cela amène la belle Nore à chanter la ballade provençale de Magali. E
nuit. » — « Ô Magali, si tu te fais lune sereine, je me ferai, moi, belle brume ; je t’envelopperai. » — « Mais si la belle
, je me ferai, moi, belle brume ; je t’envelopperai. » — « Mais si la belle brume m’enveloppe, pour cela tu ne me tiendras pa
si la belle brume m’enveloppe, pour cela tu ne me tiendras pas ; moi, belle rose virginale, je m’épanouirai dans le buisson. 
je m’épanouirai dans le buisson. » « Ô Magali, si tu le fais la rose belle , je me ferai, moi, le papillon ; je m’enivrerai d
ne me parles pas en riant. Voilà mon annelet de verre pour souvenir, beau jouvenceau. » « Ô Magali, tu me fais du bien !… M
un pasteur de génisses, un berger de brebis, tous les trois jeunes et beaux . » Le cortège d’ânes, de boucs, de béliers, de c
ireille lavant, comme Nausicaa, à la fontaine. « Dieu ! qu’elle était belle , trempant dans l’argent de l’écoulement de la sou
i que j’aime. Je ne demande rien de plus pour me sevrer de mon nid. —  Belle , alors, dit le bouvier, donnez-moi votre amour !
her s’amolliront comme de la cire, et l’on ira par mer au village des Beaux sur la roche au milieu des terres ! » XXI
a cause cachée de l’affront de Mireille ; il insulte grossièrement le beau vannier. Le combat remplit le cinquième chant. Vi
ce chant tout entier sans rien regretter dans le poème. Les vers sont beaux et pittoresques, mais toutes ces fantasmagories s
brunes loutres, errantes dans les profondeurs bleues, à la pêche des beaux poissons argentés. « Au long balancement du vent
— Pour que l’âne se délicote, père, il faut que le pré soit rudement beau  ! « Mais à quoi bon tant de paroles ? Vous savez
père part pour aller sonder le cœur du père de Mireille. Il arrive un beau soir de moisson au domaine des Micocoules. Il y a
ne peut arracher un brin sans dégrader l’œuvre. « Et les six mules, belles et luisantes, suivaient, sans détourner ni s’arrê
, si Vincent demandait (ma main), vite, vite on me marierait !… Ô mon beau Vincent ! pourvu qu’avec toi je pusse vivre et t’
serait tes doux baisers ! « Et pendant qu’ainsi dans sa couchette la belle enfant se désole, le sein brûlant de fièvre et fr
e, petit chef-d’œuvre de couture ; sur celui-là, d’un autre bien plus beau lestement elle s’attife encore. « Puis dans une c
les enveloppe d’une dentelle fine et transparente ; et, une fois les belles touffes ainsi étreintes, trois fois gracieusement
le cœur. « C’était l’heure où les constellations aux nautoniers font beau signe. De l’Aigle de saint Jean, qui vient de se
seille, à vue d’œil. « Les chiens étaient couchés, tranquilles ; les beaux et grands chiens, blancs comme des lis, gisaient
VI Tout le commencement de ce chant est de l’Arioste dans ses plus beaux moments, tout le reste est du Tasse ; la fuite d’
fuite d’Herminie dans la nuit n’est pas si furtive et si accentuée de beaux détails. Ô jeune homme de Maillane, tu seras l’Ar
n serein azur sous les eaux tremblotantes ; oui, moi et toi, ma toute belle , dans une étreinte enivrée, à jamais et sans fin
11 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par
oique mutilés, de Phidias sur le fronton du Parthénon. II Un si beau jour, dans un si beau lieu, est admirablement cho
ias sur le fronton du Parthénon. II Un si beau jour, dans un si beau lieu, est admirablement choisi pour parler du bea
u jour, dans un si beau lieu, est admirablement choisi pour parler du beau dans la littérature et dans l’art. Mais avant de
e cet art, disons un mot de cette passion sereine et impersonnelle du beau qui possède certaines âmes d’élite venant en ce m
Admirable symbole de ces âmes sobres d’ici-bas, qui ne vivent que du beau et pour le beau. Nous ne les comprenons pas, nous
le de ces âmes sobres d’ici-bas, qui ne vivent que du beau et pour le beau . Nous ne les comprenons pas, nous autres vulgaire
est négligé, mais gracieux de coupe ; on voit qu’il a le sentiment du beau dans la draperie du buste, que peu lui importe l’
u elle remporte parmi eux. Or, ce feu sacré cherche son élément : le beau . VIII Nous le savons, nous qui connaissons
faut jamais passer à côté d’un phénomène sans l’étudier. L’amateur du beau est un de ces phénomènes que La Bruyère aurait pl
eaux, et de la liberté dans des sites forts. X Les savants ont beau disserter, il suffit à un voyageur comme moi d’av
ugo, qu’il faut toujours nommer le premier dans ces nomenclatures des belles imaginations, nous dit qu’il est par la moitié de
sse ont passé par là, ont colonisé ses contrées et ont imposé au plus beau fleuve du pays ce nom arabe et générique d’Ain (l
ènes, l’idolâtre de Phidias, le Winckelmann français, le lapidaire du beau dans la nature, dans la poésie, dans l’architectu
et reine des cuisines, des laboureurs et des bergers gardiens de ces belles vaches du Jura, quelques fermiers des hautes méta
mme son père l’avait été de l’âge mûr. La république était l’idéal du beau platonique en matière de gouvernement, elle était
baient d’eux-mêmes sous leur propre poids. Le poète, ce chercheur du beau dans l’histoire comme dans la nature et dans l’ar
asteté. Il jeta un voile sur sa vie : il se consacra exclusivement au beau métaphysique, à cette divinité de la beauté moral
pture, sur la peinture, ces cinq formes extérieures par lesquelles le beau , caché dans les langues, dans les sons, dans les
profane, n’est que le symbole du génie ; il n’adore pas seulement le beau , il le crée. Louis de Ronchaud est un Pygmalion s
is de Ronchaud n’ont point de ces irrévérences ; pour eux, ce qui est beau est dieu ; ils ne profanent ni une pierre ni un h
te contemplation savante de tout ce que l’homme a fait de grand ou de beau sur ce globe, afin de se donner à lui-même et de
de la vie vulgaire, à la hauteur des plus sublimes manifestations du beau dans la morale, dans la politique et dans l’art.
t sans intérêt ce qui mérite le plus d’être aimé ici-bas, le bien, le beau , la vertu, le génie, le rayon divin transperçant
elon, la charité parfaite transportée du christianisme dans l’art, le beau pour le beau. Aussi ces hommes quand ils ont seul
ité parfaite transportée du christianisme dans l’art, le beau pour le beau . Aussi ces hommes quand ils ont seulement, comme
? Non, cela n’est pas possible, parce que cela n’est pas naturel ; le beau n’est pas seulement dans les choses mortes, il es
u Jura natal, et pour les faire admirer à ceux qui goûtent encore les beaux vers, ces médailles d’une monnaie d’or qui n’a pl
s dans le monde actuel, mais qui a toujours son prix dans le monde du beau . Ce volume perdu ou égaré se retrouvera un jour,
t rester sur les lèvres de ceux qui ont entendu ces confidences d’une belle âme. Ce qui est dit pour une oreille n’est pas di
notre jeune poète écrivait ses poésies cachées, et qu’il étudiait le beau dans l’art devant les débris des statues de son P
rbres, le dieu de la sculpture et de l’architecture, le révélateur du beau dans la pierre, le créateur enfin du Parthénon, c
e Ronchaud ; ouvrez et lisez : jamais la science ne se révéla en plus beau style. Il semble que des rayons du pur soleil d’A
, et pour les faire exclamer d’enthousiasme : Voilà le vrai, voilà le beau , voilà la divinité des lignes, voilà l’habitation
oi vingt années de vicissitudes et de ténèbres ; il m’a reporté à une belle aurore d’une journée de voyage, couché sur le pon
Athènes, dont les profils et les contours forment ce qu’on appelle le beau dans l’architecture, — l’architecture, m’écriai-j
t en plus ou moins grande proportion, selon le génie de l’artiste, ce beau qui est l’idéal des yeux comme la musique est l’i
12 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
st heureux qui mène une honorable vieillesse, entre la musique et les beaux vers. »             Nec turpem senectam Degere
Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire de France écrite en très beau latin, par M. le président de Thou. C’est la loi
isage les uns les autres ; les femmes se rassemblent pour montrer une belle étoffe et pour recueillir le prix de leur toilett
curément des fêtes magnifiques à Élamire. On rencontre à la ville, le beau Narcisse qui se lève le matin pour se coucher le
trouvée, plus habile en ceci que Leibnitz qui cherchait à réaliser ce beau rêve, et qui le cherchait, comme si les oreilles
féroces, affranchis de toute politesse, et parfaitement délivrés des belles passions, à l’heure ordinaire où les jeunes gens
s de celui-ci, et les haines de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus beau style et leur meilleur esp
nes de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus beau style et leur meilleur esprit, à soutenir, à pare
Où remplacer la femme savante « que l’on regarde comme on fait d’une belle arme » ? Il ne faut pas les regretter, il ne faut
e monsieur qui paie des actrices, qui hante l’Opéra et se dandine, en bel habit, aux premières loges du Théâtre-Italien ! L
aujourd’hui cependant, comme autrefois, « faire sa fortune » est une belle phrase, éloquente et splendide ; — elle a grandi,
é et qu’entoure, à peine, un lointain souvenir ? » Les difficiles ont beau dire, ils ne nous empêcheront pas d’étudier cette
couronne. Elle était l’ornement le plus précieux du grand salon de ce bel hôtel de la Nouvelle-Athènes que mademoiselle Mar
ge attendait les noms qui devaient compléter le couronnement de cette belle vie. Il y a des voleurs bien bêtes et bien cruels
e les compter. Il n’y a plus d’autre almanach que la blancheur de ces belles dents, la vivacité du regard, la grâce de la déma
onnes amies diront aux jeunes gens : — Vous voyez bien, là-bas, cette belle dame qui porte des roses blanches sur la tête et
aujourd’hui encore, en songeant à cet accent plein, sonore et d’un si beau timbre, vous fait paraître plus charmants les plu
re et d’un si beau timbre, vous fait paraître plus charmants les plus beaux vers de Molière. Ô les cruels ! les cruels, qui c
elque chose qui lui ressemblât, seulement en intelligence, ou quelque belle douée de sa voix, ou bien ornée de cet esprit si
compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ? Cepen
force de mauvaise humeur et de mauvais vouloirs, il est arrivé qu’un beau jour, sans consulter personne, et sans attendre q
ez, de toutes les forces de votre passion, dans le courant joyeux des belles années ? Non, certes, je ne dirai pas alors que v
jour ? Auprès de vous se tient, souriante et charmée de vous voir, la belle et consolante déesse de la jeunesse ; elle est vo
le charme, où s’envole, en poussant un cri plaintif, le printemps des belles années ; alors, enfin, mon pauvre artiste, il est
n ait une seule qui pour les grâces, les élégances et l’art intime du beau dire, ait pu lutter avec l’auteur de Marianne et
remontrer aux femmes les plus habiles. Il sait donner à l’amour un si bel air de galanterie, et de cette façon il fait de l
vères, de ne pas écouter, malgré elles, et même assez volontiers, ces beaux discours fleuris, à rencontre des choses du cœur,
s trop de mouches à leur joli visage, trop de poudre parfumée à leurs beaux cheveux, elles ne sont jamais mieux assises et pl
uronnes brisées et des têtes qui tombent, les grands seigneurs et les belles dames s’imaginaient que c’était tout simplement u
e ne fut plus la reine de ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme él
ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme élégante, et quand une révo
grand peine rétabli sur sa base fragile, il arriva que nous vîmes un beau jour, dans une cave étroite, naguère consacrée au
 adieu à ce mot qui m’a tant charmé ! adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si f
d’une femme comme-il-faut. — Me voilà ! nous disait son regard (ses beaux yeux disaient tant de choses !) me voilà, vous ne
e d’un grand seigneur à l’ancienne marque, et la digne suivante d’une belle dame à la mode des petits appartements ! Quelle f
e aussi elle aurait pu dire comme cette héroïne de Corneille : — Tout beau , mon cœur ! Ce jour du 18 avril 1841 fut un jour
t fait, pour longtemps du moins, de la gloire des chefs-d’œuvre de ce beau  siècle dont mademoiselle Mars était l’interprète 
aisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère, le beau langage, les nobles traditions, les vivants souve
euses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune, belle , intelligente, s’il en fut, et grande et bien tai
ore, mais nous sommes arrivés trop tard ! » Parlant ainsi, elle était belle et elle parlait bien ! L’homme, de son côté, tout
s-Quint après l’abdication), tantôt elle se montrait à son peuple, en belles robes taillées par son artiste favorite Victorine
ait imaginé de couvrir d’un voile, et de charger d’un nuage, les deux beaux yeux de Valérie, afin que bientôt le voile tomban
voulait parler des splendeurs de la matinée ou des pâles clartés d’un beau soir, qui la voulait intéresser aux bêlements de
forces, ainsi elle qui était un texte inépuisable à toutes sortes de beaux et faciles discours qui donnaient à la critique d
sa vie et de son accent, un peu de son vif regard et de sa parole au beau timbre. En ce moment elle m’apparaît comme cette
istes. — Âme, je te dégage de ton corps ! Douce chaleur, abandonne ce beau visage ! noble vie, animée des plus correctes pas
mademoiselle Mars. Elle était née pour ainsi dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au beau mil
dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son père, le comédien
ns un temps où il était difficile de se faire remarquer parmi tant de beaux visages. Elle débuta le 1er janvier 1793 dans un
es vieillards venaient chercher à ses pieds quelques souvenirs de ces belles traditions par lesquelles mademoiselle Mars se ra
r les cendres éteintes de ce flambeau qui a jeté son feu sur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement la critique est plu
cette gloire éteinte, à rappeler cette idole à la douce clarté de ses beaux jours ! Chose difficile cependant, même une résur
encore tant de pitié et tant de terreurs. Elle a emporté avec elle sa belle grâce, ses élégances et les ressources infinies d
is. Que voulez-vous ? c’est la loi. Les comédiens, les chanteurs, les belles personnes, race passagère et périssable, meurent
son héritière en jeunesse, en beauté, en charme, cette admirablement belle Madeleine Brohan ! Avec ses leçons son expérience
13 (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302
it plein de goût, et, en latin, lorsqu’il voulait, il savait faire un beau mélange de dactyles et de spondées. Sapho n’était
celle d’Erésus, n’était qu’une courtisane lettrée, mais si divinement belle que ses concitoyens voulurent éterniser ses trait
et l’Iconographie grecque de Visconti ? *** La vie de Louise Labé, la Belle Cordière lyonnaise, n’est pas moins mêlée de lége
oétesse, qu’il sache que pour son malheur elle a aimé, elle aussi, un beau Phaon inflexible, et que, frappée à mort par sa f
Plaisir des yeux et passion des âmes,                Aux visages tant beaux  ; Mais j’en ai vu sur toutes autres l’une, Resple
    Sur les moindres flambeaux. Et bien qu’elle soit en tel nombre si belle , La beauté est le moins qui soit en elle :       
brage : Je n’ay qu’Amour et feu en mon courage… Ainsi se confesse la Belle Cordière de Lyon dans ses Élégies qui sont des pl
tous ceux qui n’avaient point su se garder d’une flèche partie de ses beaux yeux. Comme elle se moquait de celui-ci qui brûla
ancien martyre S’agite tristement et doucement soupire ! Ainsi par un beau soir, au milieu de la plaine, La tige que le vent
Tel ayme aussi, qui aymé ne sera. Le poète Olivier de Magny aima la belle et docte Louise. L’a-t-il aimée avec cette humeur
vanité dans les vers suivants : La nature m’a fait, et la nature est belle Par la diversité que nous voyons en elle ; Je sui
son ami Olivier de Magny sur les maux qu’il endure pour l’amour de la belle poétesse de Lyon. Le pauvret, dit-il :          
Baïf fait-il soupirer à Olivier de Magny : Adieu donq Nynfes, adieu belles , Adieu gentilles Damoiselles, Adieu le Chœur Pega
en, Adieu l’honneur Parnassien. Vénus la mignarde Déesse, De Paphe la belle Princesse, Et son petit-fils Cupidon, Me maîtrise
nt cette Ode à sire Aymon adressée par Olivier de Magny au mari de la belle cordière. L’Ode à sire Aymon forme un petit table
et habileté. À la fin, on nous montre le bonhomme cordier, mari de la belle , en tablier gras et portant entre ses bras sa que
an d’Avançon qu’Olivier de Magny rencontra, en traversant Lyon, notre belle poétesse. Il l’aima avec emportement sinon toujou
, je puis veoir, Veoir et avoir en mon pouvoir, Ma douce maîtresse si belle … Je n’iray dessus ton autel, Honorant ton nom im
ventures, le soin de ratiociner. *** À cette date où florissait notre belle poétesse, femme d’Ennemond Perrin le cordier, l’a
rendaient hommage d’admiration à sa femme, la célèbre Louise Labé. La belle poétesse mêlait sa douce voix aux sons des instru
mour, et que son cœur ardent ne s’étonna de rien, comme elle dit : O beaux yeux bruns, ô regards destournés, O chauds soupir
re qu’une rivalité amoureuse avait fini par jeter la brouille dans la belle amitié de Louise et de Clémence. C’est une invent
ence. C’est une invention qui ne repose sur rien. Du temps même de la Belle Cordière, la malignité publique ne l’épargnait po
é publique ne l’épargnait point, et la pauvre femme soupirait dans le beau sonnet que voici : Ne reprenez, Dames, si j’ay a
dre ? Comme en deus pars se peut-il mettre en gage ? *** … Louise, ô belle cordière ! tu entendis aussi cette voix qui près
abbé de Sade, auteur de Mémoires pour la vie de Pétrarque, qui aurait bel et bien forgé une fable afin de donner de la gloi
ue avait brûlé cruellement, pour une femme du nom de Laure, qui était belle et bien parée. Elle eut de grandes rigueurs pour
e peintre que n’auraient fait tous ses tableaux. Laure avait les plus beaux yeux du monde, brillants et tendres. Elle avait l
de Saint-Gelais, et récita le même passage, avec tant de feu et un si bel emportement, que le roi, qui avait le goût éclair
timent de l’offense. Ils sont gonflés de jeune colère : ils sont fort beaux . Ils sont peu connus, Ronsard les ayant retranché
es Muses est bien grand ; Autre que vous encore prend Son droit en si bel héritage ; Mais vous avez la meilleur’ part ; Si
e se plaindre de la tenaille de Mellin , et adressa à celui-ci cette belle ode, à la vérité fort connue, mais dont je demand
e souvent incorrect, et quelque absurdité, même au milieu de ses plus belles inventions. *** Montaigne pensait que là où Ronsa
e de démêler le sens véritable de toutes les paroles. Au comble de sa belle fureur érudite, Ronsard avait inscrit au fronton
ocat Richelet les Sonnets pour Hélène. Marie était une fille d’Anjou, belle et modeste. On a cherché à connaître exactement s
et disciple de Ronsard, nous apprend que le poète désigne souvent la belle Marie sous le nom du Pin de Bourgueil, parce que
es poètes, que les cheveux bruns et de couleur de châtaigne sont plus beaux que les blonds. Et pour ce il me souvient avoir l
e amoureuse. Sus debout, allons voir l’herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos œillets mignon
oux sommeil, encor les yeux cillée. Çà, çà, que je les baise et votre beau tetin Cent fois, pour vous apprendre à vous lever
tures de Bacchus avec Ariane et de Tristan avec Iseult.   Un jour, la belle Marie tomba subitement malade et mourut. Ronsard
mieux : Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel ja
e, dédiée, celle-là, au cardinal du Bellay. Ce fut, comme on sait, un beau vacarme, une fière tempête sur le double sommet d
ur de toute adversité, C’est honneste désir de l’immortalité Et ceste belle flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux
e offrande à la petite patrie : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
et la simplicité, Me desgoutent, Bouju, de ces vieilles Alcines… Une belle Faustine vengea bientôt les femmes romaines des d
en français, dans ce Bayser : Sus, ma petite columbelle, Ma petite belle rebelle, Qu’on me paye ce qu’on me doit : Qu’auta
vent-ils bien dire, Puisque compter il les a peu. De mille fleurs la belle Flore Les verdes rives ne colore, Cérès de mille
n,                Et le thym, L’œillet, le lis et les roses, En ceste belle saison,                A foison, Monstrent leurs
l’Amour sacrée Entremeslons dans le vin, Rose à la feuille pourprée, Belle , douce, propre, à fin D’en ourdir une couronne, Q
e l’ombrage De cest ormeau refrisé Sur les plis de son feuillage D’un beau cep favorisé, D’un beau cep qui l’entortille, Et
au refrisé Sur les plis de son feuillage D’un beau cep favorisé, D’un beau cep qui l’entortille, Et qui de grâce gentille A
rs ; Qui ne reconnoit que l’ouvrage, Qu’icy-bas Nature mesnage, N’est beau que pour estre divers ; Celuy n’a pas la connoi
dans la mer, Puis, s’endurcit et se congèle, Empruntant ceste couleur belle Aussitôt qu’elle a senti l’air… Le recueil des
ïve et verdoyante Ainsi que l’herbe rosoyante Sous la fraîcheur d’un beau matin, Ny blesmissante ny haslée, Mais loin du so
mornes, las ou mousses De nostre œil, quand ils sont espars. Couleur belle et gayement brillante, Couleur en qui se représen
s’efface Le teint verdoyant ny la grâce, Peignant l’air de son lustre beau , Qui n’affaiblit et ne s’offense De l’ombre ny de
e estroitement Le fil courant de nostre vie… Le lustre du vin est si beau Sur la glace de ce vaisseau, L’un et l’autre hon
l me semble déjà que j’oy Rire et chanter avecque moy Toutes nos plus belles fillettes, Ayant, de gayes violettes, Leur chef e
u diversement peint par l’automne : je l’admirai sous le printemps au beau sourire et sous les glaces de l’hiver. Cernay n’e
us volontiers sa Muse sous les lambris dorés des hautes salles où les belles Dames de la Cour s’assemblaient pour les mascarad
ce. Il se mit à cultiver les lettres et commença sa réputation par la belle pièce suivante : O nuict ! Jalouse nuict, contre
quit ta chasteté. Si tu avois aimé, comme on nous fait entendre, Les beaux yeux d’un berger, de long sommeil touchés, Durant
imée à la suite des Amours de Cléonice : Cette Française grecque aux beaux cheveux châtains, Dont les yeux sont pareils à Ve
veux châtains, Dont les yeux sont pareils à Vesper la brunette, Cette belle , sçavante et céleste Héliette… Mais je quitte ce
vous presumiez n’estre jamais captive ; Car je vous porte au cœur si belle et si naïve, Que n’avez rien en vous qui n’y soit
rengager à publier ses poésies. L’ouvrage parut en format in-4º, sur beau papier, et exécuté avec un soin extrême. L’affabi
ez. Les Othomans, dont l’âme est si hardie, Aiment mieux Cypre ou la belle Candie, Que vos deserts presque toujours glacez ;
terre Flamande, Où ses labeurs sont mieux récompensez. Ces vers sont beaux  ; mais Desportes ne tendait l’arc de l’iambe qu’à
ses que Philippe Desportes écrivit sur le même sujet. Elles sont plus belles et probablement plus véridiques : Lorsque le pre
amoureuses flames. En voyant ses attraits, sa façon naturelle, Les beaux lys de son teint, son parler gracieux, Les roses
passât la plus parfaite image, Qu’il eust la grâce douce et le visage beau , Le teint frais et douillet, délicate la peau, Il
tire. Mais, bien que vous ayez une douceur naïsve, Et que rien de si beau n’apparoisse que vous, Que vos yeux soient rians,
Heureux en qui le ciel ces deux thresors assemble, Qu’il ait la face belle et le cœur généreux ! Vous, l’honneur plus parfai
e de quelques autres illustrations. C’est pourquoi d’Aubigné dit à la belle Diane : Ce nom, Salviati, s’eslève jusqu’aux cie
ne tarda point à endosser de nouveau son harnais de rebelle ; et, un beau matin, mécontent de ceux de son parti, et abreuvé
lviati, d’Aubigné avais pris part à un tournoi, assez brillamment. La belle Diane, qui était promise à un autre, se trouva pa
ur propre sang à tous périls de guerre Ont acquis à leurs fils une si belle terre ? Que diront tant de Ducs, et tant d’hommes
é Pour un peuple mutin divisé de courage, Qui perd en se jouant un si bel héritage : Héritage opulent, que toy peuple qui b
Certes, les sonnets amoureux de Ronsard sont remplis de grâce, et ses belles chansons montent à tire-d’aile. Cependant, le vér
espagnol, commençait au moment de sa mort l’étude du grec. Elle était belle comme Louise Labé qu’elle surpassait, dit-on, sur
umer, Ne me debvez-vous bien aymer ? Quand vous voyez que pour moins belle Je ne prends contre vous querelle, Mais pour mien
fermer, Ne me devrez-vous bien aymer ? Qui dira ma robe fourée De la belle pluye dorée Qui Daphnes enclose esbranla : Je ne
as toute sous le souffle d’Apollon. On dit que les Dames étaient fort belles . Cela n’est point incroyable. Mais ni la beauté d
as ! où est maintenant ta jeune bonne grâce Et ton gentil esprit plus beau que ta beauté ? Où est ton doux maintien, ta douc
t de la recevoir Pour ce qu’ell’porte habit de notre sorte… Les plus beaux jours de nos vertes années Semblent des fleurs d’
mme le Clain paisible : Sous un laurier triomphant, Amour regarde la belle , Puis, fermant l’une et l’autre aile, Il la suit
e ma propre maison. Plus que par leurs vers, remplis d’ailleurs d’un beau naturel, les Dames des Roches obtiennent l’immort
et fille, et après avoir longuement gouverné la fille, l’une des plus belles et sages de notre France, j’aperceu une puce qui
te d’avoir sceu, entre toutes les parties de son corps, choisir cette belle place pour se rafraîchir ; mais très hardie de s’
lle place pour se rafraîchir ; mais très hardie de s’estre mise en si beau jour, parce que, jalouz de son heur, peu s’en fal
us l’avons entendu célébrer la grâce de ce pin de Bourgueil, de cette belle Marie, et pleurer sa mort précoce. Nous retrouver
plaindre je me doy : J’ay perdu ma tourterelle. En ne voyant plus la belle , Plus rien de beau je ne voy ; Je veux aller aprè
J’ay perdu ma tourterelle. En ne voyant plus la belle, Plus rien de beau je ne voy ; Je veux aller après elle. Mort, que
: En ce monde n’a du plaisir                Qui ne s’en donne. Vien, belle , vien te pourmener                Dans ce bocage,
tres. » Ces conjectures ont scandalisé Sainte-Beuve, qui n’était pas beau , mais fort amoureux. La haine entre philologues e
uerite. Gilles Durant chante le souci aux pâles couleurs : J’aime la belle violette, L’œillet et la pensée aussi, J’aime la
ée aussi, J’aime la rose vermeillette, Mais surtout j’aime le Souci. Belle fleur, jadis amoureuse Du Dieu qui nous donne le
Ce Dieu qui en fleur t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor, belle fleur orangée. Sens-tu l’effort de sa beauté. T
plus que tu m’es semblable Et en constance et en malheur. J’aime la belle violette, L’œillet et la pensée aussi, J’aime la
e revoit notre bord. Aimons donc à notre aise ; Baisons-nous bien et beau , Puisque plus on ne baise Là-bas sous le tombeau 
riant, et très sincèrement, je crois : Pourtant je ne suis poète, Si beau nom je ne souhaite ; Aussi, jamais je n’eus soin
encor je puis parler, Je te dirai devant que m’en aller : La rose est belle , et soudain elle passe ; Le lis est blanc et dure
passe ; Le lis est blanc et dure peu d’espace ; La violette est bien belle au printemps, Et se vieillit en un petit de temps
e, et d’une douce pluie En un moment s’écoule évanouie, Et ta beauté, belle parfaitement, Ne pourra pas te durer longuement.
manquent pas d’une certaine exactitude. En voici un échantillon : Si belle vous me semblez Plus que l’étoile qu’on voit L’au
de Baïf mourut en 1547.   Le poète avait hérité de son père une assez belle maison située sur la paroisse de Saint-Nicolas-du
ormer son Académie. Henri III en approuva l’Institution écrite sur un beau vélin, en la signant de sa propre main. Catherine
ivirent la mort du Roi, l’Académie fut dissoute, et l’Institution sur beau vélin eut un sort bizarre. Elle fut vendue, avec
a beauté qui près d’elle Fait qu’à mes yeux ravis rien ne semble être beau . Tout confort meurt en moi, tout deuil se renouve
ants, Qu’il lui semble écouter les soupirs de mes peines. Si quelque beau fleuron dessus l’herbe elle amasse Qui à l’ombre
t à quelque cygne expirant. À Lyon, Olivier de Magny aima la docte et belle Louise Labé. C’est une aventure dont l’obscurité
Quel éclat de rubis, tant fust-il de valeur, Voudroit-on égaler à sa belle couleur ?… Je te salue, Père, et te dresse mes vœ
tre ardeur nouvelle, Evan, Iach, Bacchus, Bromien, Lyéan, Thyonée aux beaux yeux, Thébain, Victyléan, Et de ce verre plein, d
ouronne l’honneur de son front ; L’autre, sur la peau délicate De son beau teint, pend une agate, Qui portait figure d’un ro
la vigne de porter, dans le sépulcre même, à cet ami de l’ivresse, la belle grappe détachée du pampre. Anacréon avait aimé te
à se plaindre, Voyant enfler sa blanche main. Aussi tost à Vénus la belle , Fuyant, il vole à tire d’aile : « Mère, dist-il,
e qui chantait : Amour, tais-toi ! mais prends ton arc, Car ma biche belle et sauvage, Soir et matin sortant du parc, Passe
oh ! la voilà ! Droit à son cœur dresse ta viré, Et ne faux point ce beau coup-là, Afin qu’elle ne puisse rire. Hélas ! qu
d’une image poétique vive et harmonieuse. La première strophe en est belle  : Dans ce val solitaire et sombre, Le cerf qui b
mettons une pointe de mauvais goût capable de relever à l’occasion le beau immuable. Mais il ne faut pas qu’elle l’encanaill
ativité du temps, Et que tous les siècles révèrent, Être encore aussi beaux et verts, Qu’aux premiers jours de l’univers… Qu
t tout le cœur épanouir ? Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase : Ces belles fleurs qui dans ce vase Parent le haut de ce buff
t que, d’un souci ménager, Travaillant aux biens de la terre, Dans ce beau fruit seul elle enserre Toutes les aimables vertu
aissons ses deux chefs-d’œuvre, Venceslas et Saint-Genest.   Il était beau de visage et fort galant. Il fut joueur et dissip
vez donné. Ce dernier vers, c’est du sublime.   Voici encore quatre beaux vers que l’amant expirant adresse à la morte ador
le qui est un sublime génie, mais plein de taches, même dans ses plus beaux endroits, à Racine qui fait voir, partout, avec u
acine ne connaît pas d’obstacle. Donc, Dircé et Thésée font assaut de beaux sentiments. Dircé veut éloigner Thésée pour lui é
ait-il s’opposer à cette illustre envie D’assurer sur un trône une si belle vie, Et ne point consentir que des destins meille
puissance. Après cela, Œdipe raconte l’histoire du sphinx. Il y a de beaux vers dans ce récit : On t’a parlé du sphinx, don
agème donne néanmoins lieu à une tirade sur le libre arbitre, qui est belle de toutes façons : Quoi ! la nécessité des vert
t me défendre, La veuve de Laïus ne saurait les entendre, Et les plus beaux exploits passent pour trahisons, Alors qu’il faut
re ! Mais les beautés poétiques y sont peu nombreuses. Malgré sa plus belle contrition, La Fontaine devait rester toujours le
e de saint Jérôme. L’héroï-comique Arnauld d’Andilly a donné une fort belle traduction de cette lettre. *** Le charmant et ma
us levez trop tard ; L’Aurore est sur son char, Et s’en vient voir ma belle  ; Oiseaux, chantez pour moi ; Le dieu d’amour m’a
ain : Moisson plus que toute autre utile au genre humain. Qu’elle est belle à mes yeux cette Nuit endormie ! Sans doute de l’
plètement tombé dans l’oubli. Guillaume Colletet avait su réaliser un beau rêve : il habita, en haut du faubourg Saint-Marce
eaux où tu n’as point de part. Pour me faire sans cesse adorer cette belle Il n’était pas besoin des efforts de ton art ; Mo
ntes, sur les plis ondoyants des robes, sur les écharpes envolées des belles . Dans les salons, assis à l’écart, il s’enivrait
s le soir, nouvelle Terpsichore, Danse, ou prenant sa harpe entre ses beaux genoux, Mêle à ce doux concert sa voix plus douce
, les hommes se fient à leur toucher ; et ils aiment à vivre dans une belle sécurité, une fausseté au jour le jour. Qu’y fair
l’exemple du docte Pasquier, lequel, ayant aperçu une puce parquée au beau milieu du sein de Mlle des Roches, la célébra en
commence, C’est un vaste incendie et des fleuves brûlants. Qu’il est beau de courroux, lorsque sa bouche immense           
        Mais des flots fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est beau de périr ; Il est beau quand le sort vous plonge
fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est beau de périr ; Il est beau quand le sort vous plonge dans l’abîme,          
es ses maîtresses. Aussi, se vengeait-il volontiers du sexe : Chloé, belle et poète, a deux petits travers : Elle fait son v
1827, chez Ladvocat, l’éditeur des romantiques ; elle est ornée d’un beau portrait gravé de Ducis. Les cheveux envolés auto
e, sur les origines du drame romantique. Hugo et le père Dumas auront beau faire, nous sommes désormais dans leur secret. M.
ment de la mort de Lemercier, que son Agamemnon était la dernière des belles tragédies dans le goût antique, et que Pinto avai
uelque façon, le romantisme futur. C’étaient encore, il est vrai, les belles manières classiques, mais affadies et ne recouvra
nez voici des noms presque aussi terribles que ceux qui hérissent les beaux vers de Leconte de Lisle : Que n’ai-je pu reste
se passa. J’en suis fâché. Le val d’Aulnay fut la terre natale d’une belle femme que j’aimai fort jeune, et il est à présent
et il aimait sa gloire. Dans le Chant des ouvriers, on trouve celle belle strophe : Mal vêtus, logés dans des trous, Sous
14 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
poète pédant. Au nom du sentiment libre et spontané du comique et du beau , Dorante combat et réfute la méthode dogmatique s
e entre le tragique et le comique. Mais sa théorie est bien autrement belle et profonde. Le plus haut point de l’idéal tragiq
ercevoir des taches au soleil, avec celle de concevoir un soleil plus beau . Je conclus que nos idées a priori de la perfecti
qui s’impose à l’admiration du genre humain. Critique de l’idée du beau Lors même que la critique pourrait avoir une i
Car une comédie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle , ou belle sans être parfaite. M. Lysidas se souvi
médie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle, ou belle sans être parfaite. M. Lysidas se souvient-il d’u
vantage une pièce moins comique, moins folle et moins bête, mais plus belle . La perfection d’une chose, c’est son harmonie in
ue nous comparons les chefs-d’œuvre de Molière à une certaine idée du beau qui existe dans notre esprit. Car cette hypothèse
ie, il faut, non les féliciter, mais les plaindre, si le sentiment du beau n’est pour eux que le résultat problématique d’un
être contredits par leur formule, il est démontré que le sentiment du beau n’est pas le résultat d’une opération logique293.
la poésie une création, d’après l’étymologie du mot, ou une imitation belle , d’après un caractère incontestable de toute œuvr
e s’applique plus uniquement à soutenir la dignité d’un personnage du bel air ; il n’a plus de rubans et de canons à étaler
omique, parce qu’il ne fait guère rire ? N’a-t-il pas aussi défini le beau , et sa définition ne lui interdit-elle pas absolu
ce mot n’est pas de sa langue), un instinct du bon et du mauvais, du beau et du laid, du vrai et du faux, un véritable tact
on saisir entre l’impression profonde qui lui fait trouver comique ou belle L’École des femmes, et les remarques pleines de s
marquez-le bien, elle ne se borne pas à dire : Cette comédie est fort belle  ; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en eff
e borne pas à dire : Cette comédie est fort belle ; je la trouve fort belle  ; n’est-elle pas en effet la plus belle du monde 
ort belle ; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en effet la plus belle du monde ? Elle découvre en un clin d’œil une fou
é ne semble point impliquée dans la sensation simple du comique ou du beau , et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse an
es nouvelles pour elle de l’art et de la poésie. Mais son instinct du beau et du laid a gardé dans tout le reste sa vivacité
lière ou l’aimait-elle si mal que Le Misanthrope lui paraissait moins beau que Les Fourberies de Scapin, et que, dans cette
littéraires ! Quel bonheur d’avoir l’esprit au large, et de sentir le beau sans la permission de la logique ! Elle apprécie
e le contemple, curieusement, avec une certaine admiration, comme une belle planète solitaire qui brille au haut du firmament
n esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté, mais de l’effet im
re les enfants, les gens du peuple et le Marquis. Le reste étant trop beau pour elle, elle déclarait, avec la franche impert
. Car elle sait qu’il faut plus d’intelligence pour pénétrer jusqu’au beau que pour s’arrêter aux taches qui en obscurcissen
t point des théories littéraires, ni des prétendues notions innées du beau , du comique, du parfait, et c’est précisément le
rez-vous ? elle hésite, et déclare que toutes les deux sont également belles , comiques, admirables, chacune dans son genre. Ch
petite phrase ! Mais Uranie méprise ce moyen. Il consiste à dire : Le beau est un sous des formes multiples ; le comique est
pauvre maître d’école de village, avide de comprendre et de goûter le beau , elle ne serait pas embarrassée. Elle ouvrirait M
question ? Il n’y a point d’idée du comique. Il n’y a point d’idée du beau . Il n’y a point d’idée de la poésie. Mais il y a
s intelligences qui comprennent diversement la poésie, le comique, le beau  : la dispute est donc nécessaire, et la dispute e
pas bienfaisante pour l’homme, et qu’à force de contempler ce qui est beau , les critiques comme les poètes finissent par oub
délicat, aussi susceptible que son sens esthétique, et de même que le beau et le bon se confondent à ses yeux dans les œuvre
dans son âme au respect de ce qui est bien. C’est que le commerce des belles choses n’est indifférent ou funeste moralement qu
r au mouvement instinctif par lequel elle nous attire vers ce qui est beau , et nous éloigne de ce qui est laid. Mais cette o
x qui sont élémentaires : le premier est de ne point considérer comme beau , dans l’ordre poétique, ce qui n’excite pas l’adm
rlent à sa sensibilité. Car elle sait que ces choses-là ne sont point belles , si elles ne plaisent qu’à ses sens ou ne touchen
ères au cœur de l’homme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus beau  ? quoi de plus moral ? Uranie ne tardera pas à re
r avec confiance à son émotion ; car c’est le signe de la présence du beau . Or, l’admiration a par elle-même un bon effet mo
t aspirer à la posséder, et chercher la beauté, vivre avec les choses belles , c’est établir sa demeure dans une sphère qui est
e en ton âme, tu y découvriras la beauté. Que chacun de nous devienne beau et divin, s’il veut contempler la beauté et la di
eil, s’il n’en avait pris la forme ; de même, si l’âme ne fût devenue belle , jamais elle n’eût vu la beauté. » L’école do
ent si les choses vous touchent. Êtes-vous ému d’admiration, elle est belle . Riez-vous, elle est comique… Que la Prudence me
la lutte de l’esprit et de la chair. Voyez aussi Cousin, Du vrai, du beau et du bien. — Dixième leçon. 286. Non, Dorante ;
tion se rapproche du prédicat de la beauté ; mais entre le concept du beau et celui du parfait, il y a plus qu’une différenc
différence spécifique ; le motif du jugement que nous portons sur le beau ne peut être un concept, ni par conséquent le con
e. Critique du Jugement, § xv. 293. Pour décider si une chose est belle ou ne l’est pas, nous n’en rapportons pas la repr
§ ier . 311. Servante de Molière. 312. Si quelqu’un ne trouve pas beau un poème que mille suffrages vantent, il pourra c
15 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
veur du prince. Il avait dix enfants ; le poète était l’aîné de cette belle et nombreuse famille, comme si la Providence l’av
pas toujours d’humeur de s’amuser ou de plaisanter, même avec le plus beau génie des temps modernes. Un homme bien supérieur
s allemandes ; du côté du midi et de l’orient, elle était entourée de belles terrasses enchâssées de caisses d’orangers qui fo
e dans une barque portant deux fiancés sur une mer lumineuse, par une belle lune d’été, dans le golfe de Naples, qui m’a fait
r cette terre ; elles sont remontées à ces régions inconnues d’où les belles matinées se lèvent derrière les montagnes de leur
les matinées se lèvent derrière les montagnes de leur pays, et où les beaux soirs s’éteignent dans leur belle mer Adriatique.
s montagnes de leur pays, et où les beaux soirs s’éteignent dans leur belle mer Adriatique. Quelques vagues, attardées comme
e vice est sérieux, le plaisir est folâtre ; la bonne intention et la belle poésie purifient tout à leurs yeux dans l’Arioste
rofessore, complétait tous les ans la réunion. C’était un homme d’une belle figure, entre cinquante et soixante ans, d’une vo
e il adressait mentalement toutes les louanges qu’il donne aux femmes belles et vertueuses, et dont il retraçait quelques souv
ui interdire ? On se modèle sur ce qu’on aime : laissez-lui aimer les belles choses, les belles aventures et les beaux vers ;
e modèle sur ce qu’on aime : laissez-lui aimer les belles choses, les belles aventures et les beaux vers ; peut-être que, plus
me : laissez-lui aimer les belles choses, les belles aventures et les beaux vers ; peut-être que, plus vieux, il aura eu des
s. — Elle a raison, reprit le canonico, qui jamais ne contredisait sa belle nièce, et je me charge, si vous voulez, de tout c
es yeux. — Bravo ! cher canonico, s’écrièrent en battant des mains la belle comtesse Léna, sa charmante fille, le professeur
à m’accouder sur ma fenêtre, qui était au-dessus de la fenêtre de la belle veuve, pour recueillir ce doux oïmè ! et pour reg
d. Après ce frugal repas, on restait ou on sortait, à son caprice. La belle veuve et sa fille s’occupaient dans leur intérieu
homme de bonne compagnie, d’une éducation achevée, d’une figure aussi belle et aussi noble que son génie ; vivant le matin da
ont il était l’adorateur. — Et pourquoi ne l’épousa-t-il pas ? dit la belle veuve Léna en faisant des lèvres une petite moue
e Ferrare auprès des papes et surtout de Jules II et de Léon X. Cette belle personne se nommait Geneviève, Ginevra : il lui a
ante leurs bords humides. « Voilà que, tout auprès, elle aperçoit une belle touffe de broussailles, d’épines en fleurs et de
es y tapissaient à l’intérieur un lit qui invitait à s’y étendre ; la belle fugitive se glisse au milieu, s’y couche et s’y e
l’onde se disputent à qui lui prodiguera le plus de sollicitude. Les beaux adolescents et les femmes amoureuses ambitionnent
moitié plaisantes, moitié sérieuses, toutes féeriques, poursuivent la belle Angélique obsédée par une foule de chevaliers de
mer et le ciel nous parurent pleins de paladins, d’enchanteurs et de belles aventurières poursuivies par leurs persécuteurs o
chef-d’œuvre de l’imagination de l’Arioste. — Pourquoi cela ? dit la belle comtesse. —  Parce que le cœur s’y mêle, répondit
de ce côté. À son aspect, des assassins, prêts à immoler une jeune et belle victime, s’enfuient en laissant leur crime inache
uivante. Le cruel amour, envieux de mon bonheur, me fit paraître plus belle que toutes les autres belles de la cour aux yeux
ieux de mon bonheur, me fit paraître plus belle que toutes les autres belles de la cour aux yeux du duc d’Albanie. « Imprudent
ement en prose, et sans nous expliquer la cause de ce caprice, que la belle Olinde, par complaisance pour le prince, revêtait
n son nom que tout paladin qui veut venger une princesse innocente et belle , l’obtenir pour épouse et conquérir une dot royal
tantôt du sourire fugitif, tantôt des larmes superficielles dans ses beaux yeux. C’était la première fois qu’un grand poète
don des douces larmes autant que celui du fou rire ? — Vous oubliez, belle Léna, dit gravement le professeur, qu’alors il ne
ré, c’est l’amour qui a tenu sa plume ici, ce n’est plus seulement sa belle imagination. Et voulez-vous que j’achève toute ma
on. Et voulez-vous que j’achève toute ma pensée ? Je soupçonne que la belle veuve florentine, sa Ginevra à lui, avait été, co
adorable en effet, puisqu’elle a pu inspirer à son amant un des plus beaux chants qui soit dans la mémoire des hommes. Ah !
lus beaux chants qui soit dans la mémoire des hommes. Ah ! vous aurez beau faire, ajouta-t-elle en souriant, vous ne ferez j
qu’elle avait raison. « Et vous, signor Alfonso, me dit à son tour la belle Léna, qu’est-ce que vous pensez de ce chant de Gi
euré ; mais elle ne sait pas encore pourquoi elle pleure. Ce sont les belles larmes, ajouta-t-elle encore en badinant et en pa
encore en badinant et en passant, pour les étancher, un flocon de ses beaux cheveux blonds et souples sur les yeux humides de
plus dramatique que le chant de Ginevra. L’Arioste a inventé là aussi beau que nature ; l’invention poétique ne va pas plus
fait tant frémir, tant pleurer, et ne m’a tant consolée aussi par la belle aventure qui fait éclater l’innocence de Ginevra
nt ! Oh ! quand me laisseras-tu lire seule et à ma satiété toutes ces belles aventures ! Maman, est-ce qu’il y a beaucoup d’Ar
sur des sites et sur des scènes plus enchantés encore que ceux de ces belles collines et de cette belle mer. Il faut vous lais
nes plus enchantés encore que ceux de ces belles collines et de cette belle mer. Il faut vous laisser ces charmants bocages e
es bouquets. » En parlant ainsi, elle prit à deux mains la tête de la belle enfant, la posa de force à la renverse sur ses ge
elire le livre. Ainsi, dans cette circonstance de ma vie poétique, la belle villa des collines euganéennes, les bois de lauri
tombant des Alpes sur la villa, emporta Thérésina au séjour des plus beaux fantômes, et il y a peu de jours qu’une lettre d’
ort de la comtesse Léna, qui s’était souvenue jusqu’au tombeau de nos belles jeunesses. La mémoire est un vase où la vie s’égo
16 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
onsidérables du siècle de Louis XIV, ajoute que rien ne manquait à ce beau  siècle : « Pas même cette espèce d’hommes qui ne
quand ils devraient donner la force et le courage aux artisans de la belle gloire, ils s’appliquent, au contraire, à leur mo
arterre applaudissant le sonnet d’Oronte, et trouvant que c’était une belle chose ! Que de haine et de mépris pour le par ter
e son temps, Despréaux, Racine et La Fontaine, aussitôt, cassaient ce bel arrêt, tout comme le peuple de Paris avait cassé
. — Il n’y a pas de tyrannie et pas de tyran qui nous force à trouver belle une chose informe ! En vain les espions de Néron,
les spéculateurs en ronds de jambe et les faux hommes de lettres ont beau faire et s’écrier que la critique est inutile, im
et d’arranger les mots d’une façon bienséante ! À coup sûr, voilà une belle existence pour des hommes sensés ! Aussi bien, il
n art peut rapporter. Malherbe et Racan ont laissé un nom et quelques beaux vers, ils auraient tort de se plaindre, et tel qu
elle se doit renouveler, se renouvelle au juger et au toucher de ces belles œuvres, qui sont restées l’honneur et le respect
e et fidèle, que lorsqu’il doute de Zaïre inconstante ? On a perdu de belles heures à débattre ces grandes questions, et voilà
des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais au plus bel instant du xviie  siècle, quand l’autorité était
’une grâce exquise et d’une suprême insolence, qui ameutait contre ce beau monde royal, d’où son âge l’exilait, toutes les p
eût pas mieux fait que Pascal. Notez, — les hommes de génie ont de si belles chances ! — que si les Lettres provinciales n’eus
avec tant de complaisance et d’énergie. Ce n’est pas à dire que cette belle Ninon fût en ceci un juge impartial. — Elle plaid
épreuve du salon, Tartuffe fut applaudi comme une très grande et très belle comédie. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que
cette admirable définition du véritable chrétien qui est un des plus beaux morceaux de la langue, —  voilà de vos pareils ,
préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de t
e s’illumine, sa troupe est sous les armes, tout Paris, dans ses plus beaux ajustements, accourt à cette fête sans égale parm
mirable. Je me le représente, en effet, la taille élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle,
le élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle , la bouche grande et bien meublée, la lèvre ombra
les peintes, dans les bronzes, et dans toutes les magnificences de ce beau lieu ; la majesté du palais de Versailles, c’étai
gorge et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Molière avait fait pour elle !
réfutation de Tartuffe, par l’entremise du théatin, est une des plus belles choses que Bossuet ait écrites. Évidemment, il a
tre, Bossuet s’exalte ! Cette définition du Cid de Corneille est très belle , sans doute ; mais écoutez ce qui suit ( erudimin
Toute la fin de son art, c’est qu’on soit comme son héros, épris des belles personnes, qu’on les serve comme des divinités, e
vrais yeux, Monseigneur ! Vrai Dieu ! ne craignez-vous pas avec cette belle peinture, d’envoyer votre théatin à la comédie, n
n voulu entendre le R. P. Caffaro écoutant de toutes ses oreilles ces belles leçons de Bossuet ! Plus loin, l’évêque de Meaux
ur qu’il en parlât ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière aussi belle que Molière lui-même. « Elles s’étalent elles-mêm
ngers que le P. Caffaro. Les sirènes sont quelque peu vieilles et peu belles  ; elles ont remplacé l’attirail de la vanité par
leur chant ne nous séduit guère, et elles paient, pour la plupart, à beaux deniers comptants, les applaudissements qu’on leu
’aux premiers jours de Molière la comédie était à naître encore. Ô la belle chose, avoir vingt ans, être un génie, et marcher
ie a son temple et ses dieux. Vous comprenez combien ce fut alors une belle et glorieuse existence pour Molière ! Il était ro
avissant métier de l’acteur comique, quand il est jeune, quand il est beau , quand il est entouré de sincères et vaillants ca
gneur des histoires d’autrefois, Alceste qu’on pourrait comparer à un beau calque du sire de Montagne, le grondeur Alceste,
là, en riant de tout le monde, et en médisant de toutes choses. Ô la belle Française ! la vraie Française. Coquette, spiritu
désespoirs ! C’est la douleur qui l’emporte, en fin de compte. Il est beau , sans doute, d’être entouré d’ennemis ; de jeter
rs faiblesses, à quoi songeait-il donc lorsque, déjà sur le retour du bel âge, il associait à sa destinée une jeune femme é
nderait une preuve sans réplique, de la magnificence sans égale de ce beau règne : — Figurez-vous, Mylord, que le roi et sa
après tout, les uns et les autres, ils étaient tous mortels. Car on a beau dire : Malade imaginaire ; imaginaire tant que vo
, entouré des plus vaillants capitaines, des plus grandes et des plus belles personnes de la terre ; c’était bon pour vous qui
ur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait beau , le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant
tant bien que mal, se termina cette sublime bouffonnerie. La mort eut beau tirer cet homme par sa robe de chambre d’emprunt,
oyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public français des belles choses de la poésie et des beaux-arts, attachez-v
ans le cours de l’année, l’esprit humain, fatigué de produire tant de belles choses dont il est prodigue, ait voulu sevrer le
ecteur bien contrit et bien repentant, que vous pouvez le ramener aux belles choses, aux contemplations sérieuses, à l’étude e
jeté au feu La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a coûté une belle paire de manchettes, pour la retirer du feu » dis
t pour ceux qui, de bonne heure, ont appris à contempler le grand, le beau , l’excellent, le parfait. Enfin la critique a ses
eurs des jardins sur lesquelles il aimait à se poser… Aujourd’hui, ce bel insecte ailé n’est plus qu’un squelette attristan
t l’anankè des papillons et du style de la même famille,) le sort des belles phrases éclatantes, parées et nouvelles, dont la
teau que son esprit changeait en théâtre, était-il assez jeune, assez beau , assez enivré des plus violentes espérances de re
tresses qui se graissent le museau comme Cathos et Madelon ; c’est du bel et bon drap que vous pouvez tâter à pleines mains
romper, mais il agit comme un grand artiste ; il est aussi fier d’une belle fourberie toute nouvelle, que vous pouvez l’être
lie serait attribuée à Mascarille : L’honneur, ô Mascarille, est une belle chose ! L’Étourdi fut joué pour la première foi
en 1653, à Paris cinq ans plus tard. Le sieur de La Grange, jeune et beau , représentait l’amoureux Lélie ; mademoiselle de
jeune à cinquante ans, s’appelait Célie ; mademoiselle Duparc, cette belle personne qui fut aimée à la fois des deux Corneil
de vos ancêtres bien-aimés ! De nos jours cependant une des bonnes et belles représentations de cette comédie informe et charm
des boulevards du crime ; il a été élevé dans le mépris des vraiment belles choses ; il est glouton, il n’est pas gourmet ; i
ir, pas une intention qu’il ne devinât ; il oubliait même, sous cette belle livrée, sa recherche habituelle, tant il se senta
. Voltaire a grand tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une comédie pleine de goût autant que de
, et je fais rire tous ceux à qui j’en parle. Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame ! c’est une fille que Molière ne
e de gentilshommes déshonorée, depuis le père jusqu’à la fille. Cette belle Dorimène, impatiente d’échapper à la pauvreté et
e manant, Dorimène est contente. L’amoureux Sganarelle, qui la trouve belle , et qui n’a jamais été à pareille fête, s’extasie
relle et malheureux de bien bonne heure ! Le voilà bien loin de cette belle femme qui devait lui faire mille caresses, le dor
le bienvenu ! » À ce mot : mon gendre, Sganarelle s’inquiète de plus belle  ; mais le seigneur Alcantor ne lui laisse pas le
stant même où régnait mademoiselle de La Vallière sur le cœur du plus beau et du plus grand roi de l’Europe. Tout ce que l’i
sidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byron, les belles esclaves, qui se souviennent de leurs antiques pr
e ces deux confidents ! Le jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ;
au comte Almaviva, enveloppé dans un manteau et passant la nuit à la belle étoile ; mais aussitôt que je vois arriver ce bou
table d’Isidore ; il ne s’inquiète pas si le doigt ou la plume de sa belle esclave sont tachés d’encre, et si elle envoie de
présenté avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et belle femme d’esprit. Isidore se défend non pas avec to
ntilhomme sache rien faire, il aura au moins la liberté de voir cette belle à son aise. Il entre donc chez son jaloux. Or cet
u’il aime. Il a un si bon prétexte pour s’approcher, pour étudier son beau visage. « Oui, levez-vous un peu, s’il vous plaît
é des philosophes, l’homme sans pain, l’amoureux tremblant de tant de belles dames qui n’avaient pour ses amours ni un regard,
omparé à cet heureux Misanthrope de Molière, estimé de tous, noble et beau , si brave et si riche, si regretté par cette bell
é de tous, noble et beau, si brave et si riche, si regretté par cette belle Célimène qui l’abandonne, si aimé par cette douce
première bonne action de sa comédie, c’est de nous rendre Éliante, la belle et douce Éliante de Molière, épargnée par Jean-Ja
ar Jean-Jacques Rousseau lui-même. C’est un grand éloge pour vous, ma belle Éliante, d’avoir échappé à la mauvaise humeur du
plus modeste, une véritable enfant de Molière et du xviie  siècle, ce beau  siècle dont les derniers vestiges vont s’abîmer t
i fort irrité son cœur ? Son âme pleure-t-elle encore Célimène, cette belle adorée ? Célimène, dont il ne prononce pas le nom
crie à son valet : … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et la belle Éliante qui sait à quel point le Misanthrope déte
e trouver ? qui est-il ? Il y a péril en la demeure ! La scène est si belle , que Fabre d’Églantine oublie, un instant, sa déc
ait recours à Philinte ; il y a recours en effet, avec l’abandon des belles âmes. C’est à ce moment que se montre Philinte da
as voulu secourir, c’est lui, Philinte, comte de Valencey ! Voilà une belle scène et bien amenée, et bien imprévue, et bien e
èce, n’a pas une bonne pensée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un beau drame. Oui, c’est là un
ée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un beau drame. Oui, c’est là une vive colère, un généreux
ns qui ne méritaient que des critiques et les laissant mourir de leur belle mort. J’ai en horreur les méchancetés inutiles ;
représenter Alceste ! Alceste, le nouveau débarqué de Versailles, ce beau gentilhomme qui est élégant malgré lui, cet homme
i abandonné au premier venu qui se sentira le courage de déclamer ces beaux vers. Une pareille profanation est tout à fait in
eur qu’il nous fait subir. Ah ! s’il était heureux quelque peu, si sa belle maîtresse était moins coquette, si elle lui souri
ts, vous empruntent votre argent, votre esprit, vos maîtresses, votre bel habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez
e argent, votre esprit, vos maîtresses, votre bel habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez comme un bon oncle aime s
oi, il était l’homme à la mode ; toutes les femmes couraient après le beau cavalier qui les maltraitait toutes ; déjà, pour
demoiselle de Montpensier. S’il vous plaît aussi, vous remarquerez la belle tirade d’Éliante : L’amour pour l’ordinaire est
lui ont déplu. Cette fois encore, M. de Lauzun est entrepris de plus belle , c’est bien le même Lauzun tel que chacun le deva
l’amour. — D’ailleurs, il est si bon homme ! L’heure arrive où cette belle Célimène va être attaquée de toutes parts ; il fa
e connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une femme est jeune et belle , on la peut livrer sans peur à la vengeance des h
s lettres de madame de Sévigné, le spirituel gazouillement de la plus belle société parisienne au xviie  siècle. L’épigramme,
ous sommes bien malheureux, dites-le-moi par charité. Rien n’est plus beau que le duel d’Alceste et de Célimène ; celui-ci,
XIV, les compagnons de M. de Lauzun et de M. de Guiche et de tous les beaux de la cour, hélas ! de toutes ces femmes de tant
ant de grâce, de verve et d’esprit, élégants représentants de la plus belle société du monde, passions contenues, amours voil
ns contenues, amours voilés, coquetterie savante et calme, de tout ce beau monde évanoui comme se sont évanouies toutes les
se sont évanouies toutes les grandeurs et toutes les élégances de ce beau  siècle, il nous restait — aux premiers jours de l
eux, entêté et médiocre qu’on appelle M. Orgon. C’était bien la femme belle et pleine d’esprit que le ciel avait faite pour ê
Femmes savantes, Molière ait créé une femme plus charmante que cette belle et honnête Elmire. Que dis-je ? Elmire, Henriette
espoir, la force, le fossé, le rempart de cette bourgeoisie. Elle est belle et naturellement élégante ; elle aime la soie et
comédie ! Elle n’est pas autour de Tartuffe, elle est autour de cette belle et chaste Elmire. L’ombre hideuse de Tartuffe s’e
illeusement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce beau rôle. On voyait cependant, qu’elle était plus dif
ton, l’accent, l’ornement, la richesse, l’élégance et la politesse du beau langage d’autrefois. Hélas ! ces mœurs d’une race
rveille ; elles le disaient avec beaucoup de grâce, et si parfois ces belles dames de la poésie exotique avaient rapporté de l
comprend si bien que l’amour a passé par là ! Donc aimez-la, pour ses beaux jours remplis de bienveillance et de sourires ; a
intelligente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne comédie ont été ressuscités p
la chair fraîche, tout exprès pour intriguer, désoler et énamourer le beau Dorante ; nous avons, tout bonnement, sous les ye
une petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce beau rôle, nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jour
us nous étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce beau rôle, alors comme elle se serait moquée et de nou
x représenter, demain, la Célimène du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût parlé ainsi, et se fût
il convient (la langue étant saine et sauve) de ménager son sujet. La belle avance, si M. de La Rochefoucauld écrivait ses Ma
au fond du nuage qu’elle éclaire, et contentons-nous de l’esprit, des belles grâces et des charmants remplissages, qui en sont
ient pas qu’il n’y a guère de quoi se vanter, comme on dit, et que ce beau style si peu coûteux, leur arrive de ce qu’ils ig
pas au lecteur de rencontre, qui vous lit au hasard, en attendant sa Belle ou l’ouverture de la Bourse, mais au lecteur honn
de cette belle fille. Elle n’avait aucun souci de plaire, elle était belle sans y prendre garde ; assise ou debout, elle éta
si aimable. Malheureusement, un jour, le galant venant de quitter sa belle , s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il rev
17 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
e de ses serpens et tombant la tête en bas et les pieds en l’air, est belle , hardie et bien dessinée. La cruauté qu’on voit à
t de l’innocence implorant le secours de la justice n’était pas assez beau , assez simple, pour fournir à une scène intéressa
tions, est-ce qu’il a toujours été ce qu’il doit être ? ô mon ami, la belle occasion que cet artiste a manquée, de montrer l’
qui ne sont déjà que trop étroites, de nous priver d’une infinité de belles compositions à faire, et d’écarter nos yeux d’une
ue le plus faire sans idée ? Le mérite d’un peintre. Qu’est-ce qu’une belle idée, sans le faire ? Le mérite d’un poëte. Ayez
reau. Le st Cyr est un morceau de glaise verdâtre. La ste Julitte est belle , bien dessinée, bien disposée, intéressante, phys
disposée, intéressante, physionomie douce, tranquille, bien résignée, beau caractère de tête, belles mains tremblantes, figu
physionomie douce, tranquille, bien résignée, beau caractère de tête, belles mains tremblantes, figure qui a du pathétique et
du pathétique et de la grâce ; mais point de couleur. Le tout est une belle ébauche, une belle préparation. st François De Sa
la grâce ; mais point de couleur. Le tout est une belle ébauche, une belle préparation. st François De Sales agonisant, au m
large. Pour l’église de st-Cyr, ainsi que le précédent. Tableau d’une belle et hardie composition, modèle à proposer à ceux q
re, c’est un personnage réel, il est grand sans être exagéré ; il est beau , quoiqu’il ait le nez gros et les joues creuses e
ion si vraie dans toutes ses parties il n’a manqué, pour être la plus belle qu’il y eût au sallon, que d’être peinte ; car el
ntes dans le goût de Rubens ; bonne couleur, bien dessinées, et d’une belle manière. un petit joueur de basson. je l’ai vu. C
mais où est l’intérêt d’une pareille composition ? Si la femme était belle , je m’amuserais à la considérer dans son sommeil.
sse dans la tête de la dormeuse, et que la tête du vieillard est d’un beau faire, d’un bon caractère, barbe légère et mieux
une bataille. du même. Je n’en dirai pas autant de celui-ci. C’est un beau , un très-beau dessin, plein de véritable grandeur
s-là dont j’ai dit un mot plus haut, parmi les tableaux. Ce sont deux belles choses. Le premier enfant est sérieux, attentif,
parablement plus libre, plus fougueux, plus hardi, plus chaud et plus beau . Plus de sagesse dans l’un, plus d’enthousiasme d
verrai souvent à la fille de la rue Fromenteau. Cette femme promet un beau caractère de tête. Sa position est naturelle ; el
ui a beaucoup réfléchi, médité, travaillé. C’est le génie qui fait la belle esquisse, et le génie ne se donne pas ; c’est le
donne pas ; c’est le temps, la patience et le travail qui donnent le beau faire, et le faire peut s’acquérir. Lorsque nous
rand maître, nous regrettons la main qui a défailli au milieu d’un si beau projet.
18 (1890) L’avenir de la science « I »
l’intelligence de tout ce qui est vrai, et l’amour de tout ce qui est beau . C’est la grande opposition du corps et de l’âme,
la vie de l’esprit, aspirer l’infini par tous les pores, réaliser le beau , atteindre le parfait, chacun suivant sa mesure,
haîne intolérable. Non seulement il négligea totalement le vrai et le beau (la philosophie, la science, la poésie étaient de
est pas plus une obéissance à des lois imposées que la réalisation du beau dans une œuvre d’art n’est l’exécution de certain
ient. Fatale distinction, qui a empoisonné l’existence de tant d’âmes belles et libres, nées pour savourer l’idéal dans toute
l’animal, tout cela est sacré, tout cela est digne de la passion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; u
cela est sacré, tout cela est digne de la passion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensé
a est digne de la passion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une belle action.
assion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une belle action. Un système de philo
. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une belle action. Un système de philosophie vaut un poème,
. Envisagé comme homme, un Newton, un Cuvier, un Heyne, rend un moins beau son qu’un sage antique, un Solon ou un Pythagore
la moralité seule fait la perfection, que la poursuite du vrai et du beau ne constitue qu’une jouissance, que l’homme parfa
ique, indispensables pour la découverte du vrai ou la réali-sation du beau  ; de l’autre, l’esprit qui crée et anime, l’âme q
réunissent pour former une seule âme, sympathique à toutes les choses belles , bonnes et vraies, et pour constituer un type mor
vie, dans sa calme et suave placidité, est presque toujours leur plus bel ouvrage et forme une partie essentielle de leurs
À peine a-t-il réalisé une face de la vie que mille autres non moins belles se révèlent à lui, le déçoivent et l’entraînent à
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e : — Allons, çà, faisons place à une autre, ton nez nous déplaît, la belle  ; sors d’ici et t’en va chercher fortune ailleurs
ns en chair et en os ? ils sont bien mal avec le public. Et vous avez beau dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! f
à genoux, pour ranimer le suif qui servait à montrer, dans leur plus beau jour, l’héroïsme de ces messieurs, la beauté de c
, combien messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles comédiennes ont été maladroites de vous remplacer
ces tragédiennes dont la voix évoquait les fantômes d’autrefois, ces belles princesses l’amour de la terre ! — et avec ces il
opularité, qui les fuyait toujours, les Comédiens s’agitèrent de plus belle . Certes, ils ne pouvaient pas espérer que le Parl
e seconde fois, se jeter aux pieds de nos seigneurs du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son beau sein, ses main
e nos seigneurs du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son beau sein, ses mains étaient jointes et bien posées ;
beauté intelligente, honnête et formée à tous les grands préceptes du beau et du bon ! La poupée est souveraine, elle règne,
ertes, je comprends, à tout prendre, que l’on fasse une collection de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que
tout prendre, que l’on fasse une collection de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herb
ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herbier. Le bel insecte qui reluit au soleil, tout fier de sa cui
qui donc a créé le rôle du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les belles questions à se faire, par Dieu ! Et que voilà bie
gence, appartient à l’ancienne société française. Il en a conservé le beau langage, le bon goût, l’atticisme. Entre autres p
ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et que les mœurs d’une nation se
a déjà, est encore un jeune homme inimitable. Non pas qu’il soit très beau ou très bien fait, son buste est trop long pour s
faites et qui étaient de bien mauvaises comédies. Monvel n’était pas beau , il n’avait rien de ce qui fait le gentilhomme, e
e, qui pourra, tous ces contrastes. Au contraire Larive était le plus beau des comédiens. Son œil était grand et plein de fe
ers de quinze pieds. En fait de valets et pour porter dignement cette belle livrée brodée par Regnard, vous aviez Dugazon et
dant et l’homme de confiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la comédie passée. Dazincourt était le
auvre diable ! il ne croyait pas si bien dire. En effet, il fut hissé bel et bien, haut et court, aux fourches patibulaires
t ! le grand œil ! la ferme et éloquente diction ! Elle était grande, belle , imposante. La Florise du Méchant, la baronne de
dit ce qu’il en fallait dire, le feuilleton ne parla pas davantage du bel Armand. Il faut mourir à temps, si l’on veut fair
mois d’août, le mois juin, le mois de juillet, mais le soleil est si beau , l’air est si doux, que l’on ne se hâte guère, al
ouchante, pleine d’accents et de larmes ; de mademoiselle Sainval, si belle dans l’Émilie de Cinna, dans l’Ariane abandonnée.
oleil, quatre ou cinq fois par jour. Malheureusement, il arriva qu’un beau jour l’ambition saisit Bobèche, que l’ennui s’emp
elle attachait déjà le tablier vert d’Isabelle. Que ses yeux étaient beaux alors ! que son sourire était limpide ! Sa main é
ever, une demi-douzaine de fois chaque soir ; sa tête était pleine de beaux vers, son cœur plein de nobles passions ; elle ra
dés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeunesse, et chacune de ses belles heures a glissé comme les grains d’un chapelet d’
terre à habiter, elle à qui autrefois appartenaient en propre, de si beaux domaines dans le pays des Climènes. Donc, elle pr
e-nourrice. Quand j’ai été riche, toute ma fortune a passé à me faire belle et parée ; je rendais ainsi au parterre ce qu’il
de la science, gardez-vous de remporter des batailles ou d’écrire ces beaux poèmes que chante l’avenir, soyez tout simplement
— Lekain avait raison ! tout comme les comédiennes ont raison d’être belles , pimpantes, et parées ! L’illusion n’est pas gêné
phigénie demande un sursis de huit jours, à sa marchande de modes. La belle œuvre quand Célimène arrivera traînant encore apr
r, des regards à tout brûler ! — Ah ! monsieur Diderot, que vous êtes beau , lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait
racontait une de ses propres comédies ! Il devait être, en effet, si beau , écoutant, applaudissant, sifflant, que le regard
il disait avec mademoiselle Duclos : — « Ris donc, parterre ! au plus bel endroit de la pièce. » Le premier-il avait encour
ce bien moi qui ai fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant, aux beaux passages du Père de famille. « Oui, disait-il, pa
e une vertu, de la délation une gloire ! Il haïssait les faquins, les beaux parleurs et les écrivains compassés : « Écris, éc
Diderot. Même quand il s’enivre de son propre bruit, son ivresse est belle , et ne ressemble pas à la fausse ivresse des caba
ts et des tavernes où se boit à grands traits, le vin frelaté. Que de belles pages il a perdues ! Que de belles pages il a don
nds traits, le vin frelaté. Que de belles pages il a perdues ! Que de belles pages il a données à son voisin ! Que de livres i
en ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comédien ! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vr
l se fatigue, il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit
il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit « que l’extr
e, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit « que l’extrême sensibilité
le cœur froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de
vous revoir après ce traitement indigne ! Ainsi ils déchiraient ces beaux vers, comme autant de vieux linge ; ainsi ils se
Je te hais ! je t’adore ! je te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un beau jour ! Vous avez là un bel habit ! Tout ceci, la
e te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un beau jour ! Vous avez là un bel habit ! Tout ceci, la douleur ou le rire, la joie
 ! Une autre fois, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez belle avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis
îner un esprit droit, un cœur chaud, une âme sensible, vers une aussi belle profession. « Moi-même (et voilà la louange !), m
ces messieurs et ces dames ont désapprises depuis longtemps. « J’ai beau examiner ces hommes-là, je ne vois rien qui les d
de ce siècle. Mais enfin, après tout, qu’est-ce un duc de Parme ? La belle chose d’être duc de Parme ! Il ne s’est jamais pr
ait, elle riait, elle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les beaux vers et les grandes actions, et
lle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les beaux vers et les grandes actions, et elle applaudissai
ence de six cents personnes et même moins : — Théodore, que vous êtes beau  ! — Marianne, que vous êtes belle ! En ce cas, vi
me moins : — Théodore, que vous êtes beau ! — Marianne, que vous êtes belle  ! En ce cas, vivez chacun de votre côté ; tâchez
orable, sa beauté et ses vingt ans, rien que vingt ans ! quoi de plus beau  ? cette petite Paula, à qui nul n’accordait un re
 : tant payé, tant dépensé. L’argent qu’on leur donnait pour se faire belles , elles l’échangeaient contre des dentelles et des
sait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux femmes. « Le plus beau tableau qui n’est pas dans son jour, ne frappe po
s amis, le barbier, Gil Blas et le comédien, rongent leurs grignons à belles dents, puis, tout en mangeant, le barbier qui n’e
bier, vous n’avez donc ni femme, ni fille ? — J’ai une femme jeune et belle , repart Zapata, et je n’en suis pas plus avancé.
rtes de la gaîté, de l’esprit, de l’abandon, de la bonne grâce, de la belle humeur la plus jeune et la plus limpide ! Voilà c
du génie ! Nous avons tout forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le co
ut forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le beau , du grand seigneur le comédien, du comédien le gr
ans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde ré
isanthrope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels beaux comédiens il va chercher pour former cette illust
cle ; heureux enfin s’il ne s’était pas jeté, la tête la première, au beau milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être
printanier, leur adorable et amoureuse malice, madame Pampinée et les belles Florentines ses compagnes de gaie science, ne peu
moyen de refuser cette consolation dernière à ces jeunes gens, à ces belles dames de seize à vingt ans, — que peut-être la pe
la touchante histoire de Gillette de Narbonne, si bien contée par la belle Laurette. Gillette était la fille d’un savant méd
ette avait été élevée à la cour de la comtesse de Roussillon, dans un beau petit coin de terre aimé des dieux. Mais hélas !
terre aimé des dieux. Mais hélas ! le jeune comte de Roussillon était beau et charmant ; Boccace va plus loin : Era belliss
e de ma sorte ? — Essayez-en, répond le capitaine, et vous verrez, la belle , si j’ai peur. — Le troisième, ainsi interrogé, r
: — Non ! non ! je ne me trouve ni trop riche, ni trop noble, ni trop beau pour vous, Gillette, et en preuve, je serai votre
fois donc qu’elle est bien sûre de l’effet de sa beauté, que les plus beaux jeunes gens de la cour et même les vieillards la
s de Florence, le temps des grands princes, des riches marchands, des belles dames, des artistes célèbres, des poètes et des c
afin de revoir l’ingrat qu’elle aime, et de respirer le même air ? La belle comtesse inconnue arriva dans la ville du Dante,
reux et prodigue que sonnets, concerts, sérénades, et quantité de ces belles fleurs sur lesquelles Florence est assise, et qui
it lui-même, son anneau, la nuit suivante, et qu’il le donnerait à la belle Florentine. Et c’est ainsi que Gillette obtint, s
nrose. — Le Docteur Blanche Le souvenir du Mariage de Figaro (j’ai beau faire, il faut bien me pardonner la brusquerie de
garo, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des beaux petits messieurs de vingt ans que poursuivent leu
ur, on découvrit que ce gai Monrose, ce vif entraîneur du parterre en belle humeur, habile à provoquer, à corriger les ruses,
s souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouva toute sa mémoire des beaux jours ; il redevint le gai compagnon des Ergaste
Blanche, expiré dans cette maison qu’il avait fondée à l’extrémité du beau village de Passy, entre la Seine et le bois de Bo
ne de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre ; on composerait la plus belle académie et la plus brillante Comédie du monde av
le Figaro étincelant qui jette l’ironie et l’esprit à pleines mains ? Beau spectacle ! amusante soirée ! Vous verrez, que de
ce temps-là toutes les recherches de la métaphysique, de l’esprit, du beau langage ; on se passionnait, de bonne foi, pour l
ur la philosophie ; on suivait Descartes, le nouveau maître, dans ses beaux sentiers semés de fleurs et d’étoiles ; les femme
s les vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce beau rôle d’Henriette, s’est montrée une débutante, un
ition si remplie de majesté : une comédie en cinq actes, écrite en si beaux vers et récitée en si bon lieu ! Ce doit être, en
ne en jupon court, quand on n’avait qu’à se montrer pour être trouvée belle , et pour être applaudie de ce facile public qui s
ans pitié, Molière n’a rien fait de plus complet, de plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer… la com
ntes ? Là est le difficile, et il ne suffit pas de nous dire avec une belle révérence : Chacun fait, ici-bas, la figure qu’i
chargent de rubis et de perles, — mademoiselle Mars qui avait de très beaux diamants, comme c’était le droit de son talent et
ies qu’elle laissera aux dames de la cour. — Les débutantes jeunes et belles ne savent pas, ou ne veulent pas savoir que Chrys
odestes fleurs du champ voisin : Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements. Ces diamants, ces folies, ces pompons
n le dirait du moins, pour que sa comédienne eût de temps à autre une belle occasion de montrer ses richesses. — Amphitryon e
lessent furieusement.   Le maître tailleur. « Tenez, voilà le plus bel habit de la cour et le mieux assorti. C’est un ch
. « Croyez-vous que l’habit m’aille bien ?   Le maître tailleur. «  Belle demande ! Je défie un peintre avec son pinceau de
a taille, le visage, le pied, les mains, la jambe, la démarche de ces beaux petits messieurs qui posaient complaisamment deva
leur donner aussi l’esprit, la grâce, l’abandon, la politesse de ces belles époques ; hélas ! nous ne les connaissons plus qu
r en scène, aux accessoires, aux comparses, aux claqueurs… Toutes ces belles choses lui eussent fait pitié ! Il était lui-même
première fois avec Térence, la comédie latine se met à parler le plus beau langage des plus grandes maisons romaines : elle
à ces grands seigneurs, plus puissants que des rois, l’urbanité et le beau langage. Jules César lui-même, aussi grand écriva
ngulier accident ! La Fontaine et Térence ! Le titre seul révolta les belles dames de cette jeune cour abandonnée à toutes les
mettre à la porte, répond la délicatesse française. Il est riche ! la belle excuse pour un public qui vient d’applaudir Le Mi
operce et dans les galanteries d’Ovide. Elles sont jeunes, elles sont belles , elles ont du sang italien dans les veines ; elle
grammes de Martial ; c’est le sigisbéisme qui commence. D’ailleurs la belle Thaïs ne prend pas en traître son ami Phœdia : el
ce qu’elles s’adresseront à toutes les femmes, à la jeune Agnès, à la belle Elmire, à la franche Hortense, à la gracieuse Luc
nce, la langue dramatique est parvenue à un immense progrès. C’est un beau langage, clair, limpide, sonore et plein de cet a
s vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la belle langue des maisons patriciennes. Dans cette coméd
passe l’esclave en litige, la jeune fille destinée à Thaïs. — « Plus belle que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la
roche du bouffon, du capitan, du valet ; de la courtisane, et plus la belle esclave nous paraîtra touchante quand cet indigne
que ce soit un rôle ; et quand on devrait chercher avec soin quelque belle statue athénienne, descendue de son piédestal pou
onne grâce, est bien un enfant de Térence. Cette jeune fille est très belle  ! Ce n’est pas celle-là dont la mère a battu les
; car placez-moi dans un de nos drames une affranchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel es
nchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel esclave, et qui est obligée de passer toute la sa
, en compagnie d’un affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de beaux cris ! Il me semble que je la v
n affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de beaux cris ! Il me semble que je la vois d’ici : elle s
e, elle appelle à son aide les dieux et les hommes ; elle arrache ses beaux cheveux, elle crie à s’enrouer… Thaïs est plus sa
ance, il faut obéir, il faut servir. Regardez ces hommes hideux en si belle et souriante compagnie ! Qui donc peut vivre avec
donc peut vivre avec ces misérables ?… Des femmes qui ont faim ! On a beau dire que c’est une jolie condition, la condition
valets de Térence, un air militaire et menaçant à ses matamores ? Le beau mérite de nous montrer ce glouton, toujours repu,
ière ! Il arrive ceci, en effet, à vos meilleurs passages : vous avez beau faire, vous ne traduirez pas Térence ; — c’est Mo
il fallait, pour lui plaire, admirablement, abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce beau langag
abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce beau langage, ou se déployaient toutes les recherches
a vie ces horribles bacchanales de l’esprit, que Socrate lui-même, ce beau railleur, appelait les délices attiques… telle ét
aire pâlir. Pour Socrate, — ce philosophe, jeune encore, — ce fut une belle journée, une insulte heureuse, une récompense pub
seigne pas à faire rire. À côté de la tragédie grecque, à côté de ces belles œuvres au cothurne rehaussé d’or, au noble mantea
nités révoltantes ? c’est la comédie d’Aristophane ! Quelle est cette belle courtisane athénienne qui s’en vient sur les bord
sa blonde chevelure, et, elle s’en fait un chaste manteau ; c’est la belle Phryné dans un accès de modestie, ou c’est la com
end un peu tard pour apprendre la philosophie. — « Oh ! que c’est une belle chose la philosophie ! » — Strepsiade c’est aussi
aussi George Dandin qui se plaint, en son patois, d’avoir épousé une belle dame. — « Quel accouplement ! l’odeur du vin nouv
vité très divertissante. Le chœur des nuées invisibles est d’une très belle forme et tout à fait digne d’un poète lyrique. À
en oubliant la raillerie commencée ; en vain Strepsiade répond à ces belles strophes par d’horribles quolibets dignes de Sanc
Hemippus, lui a dérobé un de ses plus plaisants caractères, et cette belle pensée… un vrai proverbe : Que les Athéniens étai
qui fait dire à la grisette qui passe, et qui rencontre dans son plus bel attirail une femme de province : — Voilà une femm
Juste et de l’Injuste — C’est là un mouvement tout poétique, un très beau passage bien traduit par M. Hippolyte Lucas. Seul
même qui l’aimait tant, mais Platon son disciple, qui l’appelait : ce beau nuage tout plein d’or et d’éloquence, n’auraient
e la comédie sérieuse. Voilà pourquoi il faut proscrire absolument la belle invention de la traduction nouvelle quand l’acteu
’ai perdu ! je n’ai plus qu’à me couvrir de mon manteau ! Après cette belle déclamation (je prends le mot en bonne part), la
me Niboyet ! La Fête de Cérès est une bonne comédie de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus amusante de toutes ces com
en madame de Sturmer n’a pas de nerfs. Elle fait mieux, elle se donne bel et bien les plus graves, les plus cruelles maladi
sous prétexte qu’il n’est pas médecin, Cléante est resté fidèle à la belle Angélique ; il est là, près d’elle sans fin et sa
. En même temps, plus il regarde cette jeune fille, plus il la trouve belle et à son gré. Que vous dirai-je ? le docteur Loew
e, cet homme de trente-huit ans, ce savant modeste, qui aime tant les beaux livres et les oiseaux chanteurs, ne lui déplairai
a un tendre penchant pour le jeune baron de Lowemberg. D’abord il est beau , et ensuite il est le premier qui lui ait dit : J
oici, cependant : Madame Sturmer. — « Que me font les Espagnols, les Belles et les Grecs ? Si tous ces gens-là eussent été de
ue des calamités étranges. — Alors, en comprenant combien eût pu être belle et grande la destinée d’une fille de tant de rois
trois ans que Molière était mort, et avec Molière la comédie. Tout ce beau monde du xviie  siècle, dont il était l’esprit, l
issimulé plus que jamais leurs ridicules et leurs vices. Ce serait un beau livre à faire, celui-là : l’influence de cette gr
die, ces hommes si nettement dessinés, ces femmes si charmantes et si belles  ? Que sont-ils devenus depuis que Molière est mor
litandre serrait de très près Célimène. Le marquis Clitandre était un beau de la cour ; il avait à cœur toutes les injures q
ortable, et il la joua au pharaon avec le marquis Acaste. Ainsi cette belle veuve de tant d’esprit et de tant de grâces, qui
sa porte. On dit qu’enfin Célimène est morte d’ennui de ne plus être belle et surtout de ne plus être aimée. Avant de mourir
unesse, cela lui faisait mal de revenir sur la comédie faite pour ses beaux jours. Ainsi ce siècle boudait contre ce même Mol
aute de Molière ? Eh ! donc, cela venait tout simplement de ceci : ce beau  siècle était entré dans le cercle fatal où 1789 a
’il s’appelait Regnard, qu’il avait à peine quarante ans, qu’il était beau comme Molière ; l’œil vif et animé, la bouche sou
ive, non pas mélancolique et simple. Il aimait les riches habits, les belles dentelles, les parfums exquis ; il portait des bi
ais à coup sûr il existait. On l’avait rencontré donnant le bras à de belles dames qu’il avait ramenées de ses voyages. Et pou
presque autant que de s’attaquer au roi Louis XIV. Oui, lui-même, ce beau damoiseau si bouclé, il avait écrit contre monsie
ontaine lui-même, oui, La Fontaine, avait remplacé par un cilice, les belles courtisaneries florentines, et qu’il avait arrach
fin on savait non seulement son nom, mais sa demeure. Il habitait une belle maison à lui, qui donnait sur la montagne de Mont
a que le premier devoir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être belle  ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout,
t d’être belle ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout, deux beaux yeux bien limpides et bien vrais, valent mieux qu
à condition que la comédienne ait vingt ans, et tout au plus ! À ces belles dames il recommande avant tout d’être parées, d’u
nchant ; mais au contraire, il leur ordonne d’aller beaucoup dans les belles et galantes assemblées, quand bien même elles y d
ose par exemple, esclave en Alger, un jour qu’il avait accompagna une belle dame dont il était épris. Ô dieux et déesses ! Se
er dans cette mer où l’écume cache le pirate, uniquement parce qu’une belle aura franchi ce flot perfide… faites-en autant au
l’on dirait copiées sur une nouvelle de Cervantes, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande bell
, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande belle chaîne en fer toute rouillée, que ses convives po
si de retour de longs voyages jusqu’au bout du monde que signalait un beau distique latin dont le poète Santeuil eût été fie
poète Santeuil eût été fier ; ainsi recommandé par sa bonne mine, ses beaux habits, ses longs dîners, son argenterie et son h
nversant celle-là, le gain plaidant contre Angélique, Angélique moins belle à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mi
les rhétoriques niaises, la leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en comédies ! Singulières gens
e s’agit pas d’un malade imaginaire comme celui de Molière, mais d’un bel et bon malade qui va mourir pour tout de bon, et
nnier ; elle tient de l’un et de l’autre. Joli mélange ! Toute femme, belle ou laide, qui porte un chapeau, un châle, un ruba
jeunesse, qui nous rit au nez que c’en est une bénédiction ! Oh ! ce beau Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la
re du rire de Molière ; mais, en fin de compte, quel bon vivant, quel bel et bon enfant, quel luron doucement aviné ! Regna
ons de l’esprit humain, sont fondées, sur quoi, je vous prie ? sur la belle humeur. Dans l’Iliade, Homère a placé Thersite, e
nte, cette porte s’ouvrit lentement. Un homme entra. Il était d’assez belle stature, maigre et bien fait ; il portait la tête
que toute cette pauvreté intérieure était le partage de cet homme au bel aspect. En effet, cet habit bien étoile, cette ca
cependant de rester au théâtre comme un tableau assez fidèle de cette belle société qui n’est plus. L’Homme du jour est tout
ociété qui n’est plus. L’Homme du jour est tout à fait le héros de ce beau monde des heureux et des oisifs que nous ne conna
ul doute, tout pauvre que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la belle et bonne compagnie ; il est entré dans les meille
Statue ! Statue ! Il n’a pas de plus grande injure à adresser à cette belle créature qu’il offense en courant, sans plaisir,
es aimables petits marquis. Comparez seulement ce stupide Derville au beau Moncade, et vous jugerez que si madame Adèle cour
oit se connaître en bons melons beaucoup mieux qu’il ne se connaît en belles femmes, et qui n’est pas déjà trop bon pour être
original, la scène qui est très vraisemblable sous les fenêtres d’une belle courtisane, devient bien incroyable dans le bois
olière. Molière a aimé Baron comme un intelligent comédien, qui était beau , bien fait et insolent à outrance, comme son élèv
, ce Moncade, qui est-il ? D’où vient-il ? C’est un nommé Moncade, un beau , d’un certain âge, qui n’a ni feu ni lieu, ni par
enclos et de madame de Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux belles manières, au savant langage 
e Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux belles manières, au savant langage ! Ce Moncade arrive u
rel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni belle , et ni laide, ni bourgeoise, ni grande dame. Le g
minte vient-elle ainsi, chez sa voisine, pour y prendre, de force, un bel homme, que Lucinde loge, nourrit, parfume, habill
, qui lui dit : — Adieu, perfide ! Et mons Éraste d’épouser la dame à belles baisemains, en disant : —  Si je le veux ! Ces t
gard sur le perfide ! Pasquin, resté seul avec Moncade, regarde cette belle maison dont on les chasse ; —  Il faut déloger !
lets congédiés ! Je ne ferai pas l’injure aux femmes de Don Juan, ces belles personnes si retenues et si modestes, ces innocen
muse qui passait ; il la suivit, tenant son cœur à deux mains : Tout beau , mon cœur ! Justement la belle fille, poussée par
la fille de La Thorillière n’avait été si jolie ; jamais le jeune et beau Florent-Gaston d’Ancourt n’avait été si heureux e
n naïvetés, en niaiseries, en barbarismes, en bêtises sans égales. La belle et la bonne société n’existe guère pour d’Ancourt
édies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans les grands rôles de Molière, dont il ava
t ce bénévole Père Larue était sûr de la probité de d’Ancourt. Quelle belle place on eût donnée à d’Ancourt, après Molière, s
, mais deux gros chevaux qui ont l’air aisé, un carrosse, un des plus beaux qui se portent (on disait en ce temps-là : un car
me Patin que je regrette en tout ceci ! — Telle est l’ignominie de ce beau jeune homme, que l’auteur comique n’entreprend mê
, revienne si lestement et en si grande hâte sur ses pas ? Vous aurez beau dire cette fois : Il s’agit d’une parodie pour le
les dames. Don Juan, en effet, n’a rien qui rappelle la galanterie du beau Versailles. C’est un brutal qui ne respecte rien,
par ses insolences et celui-là par ses respects exagérés, à toute la belle et douce galanterie d’autrefois. Voilà ce que ces
  Tu les reçois avec noblesse ;          Grand’chère, vins délicieux, Belle maison, liberté tout entière, Bals, concerts, enf
20 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
pas que cette passion naturelle de l’homme d’immortaliser ce qui est beau , mais ce qui passe, n’ait été le principal mobile
beauté des formes, soit par cet autre instinct d’éterniser ce qui est beau , soit par un goût plus physique et plus grossier
lions au repos, symbole de la force, et le Génie de la Mort, le plus bel adolescent qui soit sorti du marbre ; j’avais vu
e la douce tiédeur de l’aurore. J’avais pensé à cette autre statue du beau Memnon que la chaleur de l’aurore égyptienne fais
Michel-Ange, à San-Lorenzo de Florence. XII C’est pendant ces belles matinées de printemps, dans l’atelier de Canova à
un artiste, n’est-ce pas reprocher à la femme la beauté ? Tu fus trop beau , voilà tout ton crime ! Dors en paix, ô Canova, s
verni, qui forme le caractère du jeune écrivain. XVII Voilà un beau livre en effet : un livre où la science et le poè
nent, se complètent, s’interprètent l’un l’autre dans cette langue du beau qui est l’idiome connu de tous les arts de l’espr
; que fera-t-elle de l’homme qui a signalé au monde les caractères du beau suprême dans les débris de Phidias, cet Homère du
? Le saint est l’idéal du christianisme, parce que la sainteté est le beau dans l’âme ! Le beau dans les formes était l’idéa
l du christianisme, parce que la sainteté est le beau dans l’âme ! Le beau dans les formes était l’idéal du paganisme, parce
idéale : il fallait un poète pour traduire ainsi Phidias ! L’amour du beau pouvait seul révéler à un tel commentateur désint
dre ! XVIII Et maintenant, jeune amateur, qui nous as donné ce beau livre de tant d’âme, de recherches, de voyages, d
meilleure part de toutes les parts de la vie, si ce n’est pas la plus belle  ! la part du dilettante, la part d’admirer et de
ante, la part d’admirer et de jouir de ce que tu admires ! la part du beau pour le beau ! XIX Renonce, comme je l’ai f
d’admirer et de jouir de ce que tu admires ! la part du beau pour le beau  ! XIX Renonce, comme je l’ai fait moi-même,
es actifs de l’existence ! Décourage-toi d’espérer en vain de voir le beau sur la terre ailleurs que dans tes rêves ! il n’y
X Voilà ce que je te promets ! Détourne la tête et va passer cette belle automne seul, selon ta coutume, sous les ardoises
nt d’eux-mêmes à tes pieds, l’écorce fendue, comme pour te montrer la belle couleur appétissante de leur seconde enveloppe à
entes que tu égrènes en passant, et auxquelles tu trouves le goût des belles grappes de Samos ! Tu rentres, et le matin suivan
le de ton foyer, ô heureux mortel ! que l’hiver te soit doux ! que le beau , cette rosée du ciel qui tombe en plein sur cette
iens qui ne passent pas, la contemplation de ce qui est éternellement beau dans les lieux, dans les formes, dans la pensée,
r ainsi avec certitude le but de la vie et de la mort, le grand et le beau . Et qu’on inscrive bien tard sur ta pierre, dans
philosophie et les beaux-arts, d’un esprit indépendant et amoureux du beau , la forme humaine devait être et fut en effet l’o
ortiques interminables où la pensée se perd avec le regard. L’idée du beau , produit d’une conception tout intellectuelle, n’
lleurs dominée et régie par elle. Ici l’architecture reçoit la loi du beau , comme la sculpture. « C’est sans doute la raison
le quelques Turcs en guenilles sont couchés à côté de leurs riches et belles armes ; vous êtes dans Athènes. Le premier monume
uelque masure encore debout d’Athènes, une de ses filles, Athénienne, belle et gracieuse image de cette beauté héréditaire de
îchie par une source et par un peu d’ombre, au pied de l’escalier une belle lionne en marbre blanc, des fruits et des légumes
en admiration. Je ne veux voir que ce que Dieu ou l’homme ont fait de beau  ; la beauté présente, réelle, palpable, parlante
ens, les poètes ; ainsi j’ai visité Athènes. XLVII C’était une belle et pure soirée : le soleil dévorant descendait no
sur son piédestal de rochers ; ce temple, après le Parthénon, le plus beau selon la science que la Grèce ait élevé à ses die
moi, je l’admire, et je m’en vais sans aucun désir de le revoir. Les belles pierres de la colonnade du Vatican, les ombres ma
peuple de Périclès ; cela sent le Romain ; les souvenirs seuls y sont beaux . Démosthène parlait là, et soulevait ou calmait c
it presque close, ranimant sans efforts toute cette histoire, la plus belle , la plus pressée, la plus bouillonnante de toutes
ble de l’être ; voilà pourquoi il détruit partout, et n’élève rien de beau , de durable, de majestueux nulle part ! Tous les
est moins humain, mais plus divin ! il est au-dessus de l’orateur. Le beau serait de réunir les deux destinées : nul homme n
ordonné par Périclès, décoré par Phidias ; type unique et exclusif du beau , dans les arts de l’architecture et de la sculptu
couleurs, le cœur plein de mémoire et d’admiration ! Le gothique est beau  ; mais l’ordre et la lumière y manquent ; ordre e
produire, parce que c’est la ruine de ce qu’ils firent jamais de plus beau  ! LXV Si on entre sous le péristyle et sous
ses divinités. M. de Ronchaud, à son tour, vient de nous traduire en belle prose française cet architecte et ce sculpteur du
-Lupicin, après avoir allumé en nous le feu de l’enthousiasme pour ce beau lapidaire, puis qu’il nous prépare en silence à c
eau lapidaire, puis qu’il nous prépare en silence à ces leçons sur le beau du dessin et de la couleur étudiés dans ces grand
21 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
instant à toute la ville pour un habile homme. C’est là que cette si belle chienne d’Oudri, qui décore à droite notre synago
mpruntés de l’histoire grecque ou romaine. On lui dira, oui, cela est beau , mais cela est triste ; un homme qui tient la mai
Cependant on n’en parle pas moins chez ce peuple de l’imitation de la belle nature ; et ces gens qui parlent sans cesse de l’
elle nature ; et ces gens qui parlent sans cesse de l’imitation de la belle nature, croyent de bonne foi qu’il y a une belle
de l’imitation de la belle nature, croyent de bonne foi qu’il y a une belle nature subsistante, qu’elle est, qu’on la voit qu
manderai donc à cet artiste, si vous aviez choisi pour modèle la plus belle femme que vous connussiez, et que vous eussiez re
t Phidias aurait dit de vous : (…) vous n’êtes qu’au 3e rang après la belle femme et la beauté : il y a, entre la vérité et s
a belle femme et la beauté : il y a, entre la vérité et son image, la belle femme individuelle qu’il a choisie pour modèle. P
s l’entendement divin, le Platon moderne, que c’est un être idéal. La belle femme individuelle qui existe, que vous rencontre
ette multitude de têtes dont les allées de nos jardins fourmillent un beau jour, vous n’en trouverez pas une dont un des pro
l’école occupés de la caricature oui, ces plis sont grands, larges et beaux  ; mais songez que vous ne les reverrez plus. Conv
euillez vous faire portraitiste. Convenez donc que, quand vous faites beau , vous ne faites rien de ce qui est, rien même de
sique ? Est-ce que cette métaphysique, qui a pour objet la nature, la belle nature, la vérité, le premier modèle auquel tu te
, sans m’alambiquer tant l’esprit ; quand je veux faire une statue de belle femme ; j’en fais déshabiller un grand nombre ; t
e femme ; j’en fais déshabiller un grand nombre ; toutes m’offrent de belles parties et des parties difformes ; je prends de c
s parties difformes ; je prends de chacune d’elles ce qu’elles ont de beau … et à quoi le reconnois-tu ? Mais à la conformité
ne. Si ce que je te disois tout à l’heure est vrai, le modèle le plus beau , le plus parfait d’un homme ou d’une femme, seroi
en n’étudiant que la nature, en ne la recherchant, en ne la trouvant belle que d’après des copies antiques, quelque sublimes
la nature, empruntant d’elle, dans une infinité d’individus, les plus belles parties dont ils composèrent un tout. Comment est
t sentis par un si petit nombre d’artistes, ne tiennent pas le nom de belles de l’opinion populaire que l’artiste trouve établ
ce tact, qu’il faut avoir avant que de rechercher les formes les plus belles éparses, pour en composer un tout. Voilà ce dont
vrai modèle idéal, à la ligne de foi avant que d’avoir fait une seule belle chose. Je vous déclare donc que cette marche est
cet intervalle du troisième rang, du rang de portraitiste de la plus belle nature subsistante soit en tout soit en partie qu
les peuples, que les beaux-arts aient chez un même peuple, plusieurs beaux siècles ; c’est que ces principes s’étendent égal
oudront bien n’être pas plus exigeants. On a bien plutôt dit cela est beau  ; cela est mauvais ; mais la raison du plaisir ou
22 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
besoin de connaître le nom de ce mystérieux confident. Voyez le plus beau des livres chrétiens, l’Imitation : on n’a pas su
endent doublement cher à ceux qui le lisent : premièrement, il est un beau livre ; secondement, il est un secret. Le livre a
que toujours ouverte sur les jardins, le soleil qui y entrait par les beaux jours, la vue assez étendue des carrés de légumes
on de les lire comme une Imitation de Jésus-Christ en action, le plus beau des livres modernes dans la plus tendre des âmes
tous les ans. Nous pleurons tous une jeune femme de mon âge, la plus belle , la plus vertueuse de la paroisse, enlevée en que
moi, car mon avenir s’attache au tien, ils sont frères. J’ai fait de beaux rêves à ce sujet, je te les dirai peut-être. Pour
bien malade, on ferait volontiers le sacrifice de son teint ou de ses beaux yeux pour rattraper la santé et jouir du soleil.
ar une jolie femme s’adore. Quand j’étais enfant, j’aurais voulu être belle  : je ne rêvais que beauté, parce que, me disais-j
disparaître la neige ; du temps que je faisais moi-même mon dîner, un beau soleil s’est levé ; plus de neige à présent ; le
er, pour voir quel temps il fait et pour en jouir un moment, s’il est beau . « Ce soir, j’ai regardé plus qu’à l’ordinaire, t
ir, j’ai regardé plus qu’à l’ordinaire, tant c’était ravissant, cette belle nuit ! Sans la crainte du rhume, j’y serais encor
t notre prison si radieuse ; je pensais aux saints qui ont toutes ces belles étoiles sous leurs pieds ; je pensais à toi qui l
ait aisément toute la nuit ; cependant il faut fermer la fenêtre à ce beau dehors et cligner les yeux sous des rideaux ! « 
is aise de le faire à quatre pieds aujourd’hui ! Le temps n’était pas beau . » Puis une réflexion naïve et digne de Tibulle
plus parfaite. « Remarque les tisons, et tu conviendras qu’il y a de belles choses, et qu’à moins d’être aveugle, on ne peut
ul mot… « Il est sept heures, j’entends le ruisseau et j’aperçois une belle étoile qui se lève sur Mérin : tu n’as pas oublié
rd des poupées, des joujoux, des oiseaux, des papillons que j’aimais, belles et innocentes affections d’enfance. Puis la lectu
Puis la lecture, les conversations, un peu la parure, les rêves, les beaux rêves !… Mais je ne veux pas me confesser. « Il e
plaît-elle guère, dès qu’elle vient à considérer où elle est. Oh ! le beau moment où elle en sort, où elle jouit de la vie,
e la peine d’en parler ? » XXII Le 25 décembre. « Voilà Noël, belle fête, celle que j’aime le plus, qui me porte auta
e joie qu’aux bergers de Bethléhem. Vraiment, toute l’âme chante à la belle venue de Dieu, qui s’annonce de tous côtés par de
us y allâmes tous, papa en tête, par une nuit ravissante. Jamais plus beau ciel que celui de minuit, si bien que papa sortai
petits buissons blancs comme s’ils étaient fleuris. Le givre fait de belles fleurs. Nous en vîmes un brin si joli que nous en
e l’aime, parce qu’elle a sonné toutes les heures de ma vie, les plus belles quand je ne l’écoutais pas. Je me rappelle quand
mon temps s’est passé à coudre un peu, à lire, puis à réfléchir. « La belle chose que la pensée ! et quels plaisirs elle nous
uence du ciel sur elles. Le 9 mars. « La journée a commencé douce et belle  ; point de pluie ni de vent. Mon oiseau chantait
riable que le ciel et notre âme. « Bonsoir. » Le 10 mars. « Oh ! le beau rayon de lune qui vient de tomber sur l’évangile
génie et se gardent d’en tuer aucune. Si ce malheur arrivait, le plus beau mouton du troupeau périrait. « Je voudrais que ce
. Le 1er avril. « Voilà donc un mois de passé, moitié triste, moitié beau , comme à peu près toute la vie. Ce mois de mars a
aimé, car chaque jour elle aime quelque chose. « Ce matin j’ai vu un beau ciel, le marronnier verdoyant, et entendu chanter
blée, et me figurais notre âme quand quelque chose la remue ; la plus belle même se décharme quand on en touche le fond, car
nt une correspondance. Cette famille vint en France. Une jeune fille, belle comme une créole et d’une dot suffisante, l’y sui
L Sans date. « M’y revoici à ce cher Cayla ! « Oh ! que ce fut un beau moment que le revoir de la famille, de papa, de M
is surprise, occupée, bien aise. Je remercie, et regarde cent fois ma belle fortune : les poésies créoles, à moi adressées pa
ls qui chantent dans la Moulinasse d’une façon ravissante. « Oh ! le beau tableau ! Oh ! le beau concert, que je quitte pou
Moulinasse d’une façon ravissante. « Oh ! le beau tableau ! Oh ! le beau concert, que je quitte pour aller porter l’aumône
28 mai. « Notre ciel d’aujourd’hui est pâle et languissant comme un beau visage après la fièvre. Cet état de langueur a bi
meure, et suivons Jésus-Christ où il est entré. « Cette fête est bien belle  ; c’est la fête des âmes détachées, libres, céles
luge ; c’est pitié de leur voir cet air languissant et défait dans le beau triomphe de mai. « Nous disions cela ce soir, à l
hange, mais pas le cœur ; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. «  Beau ciel, beau soleil, beau jour. C’est de quoi se ré
pas le cœur ; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. « Beau ciel, beau soleil, beau jour. C’est de quoi se réjouir, car
; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. « Beau ciel, beau soleil, beau jour. C’est de quoi se réjouir, car le beau temps
à présent, et je le sens comme un bienfait. C’en est bien un, qu’une belle nature, un air pur, un ciel radieux, petites imag
la venue d’un petit chien qui doit remplacer Lion au troupeau. Il est beau et fort caressant, je l’aime ; et je lui cherche
eil visite ma chambrette. Je l’aime ainsi et m’y plais comme aux plus beaux endroits du monde, toute solitaire qu’elle est. C
ne et plus elle nous intéresse. Allons encore quelques pas dans cette belle vie, et voyons-la finir comme elle a commencé : d
ds sans la cueillir et sans la voir. XLIX Il nous reste de bien belles pages à feuilleter encore dans cette Imitation fa
23 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
première théorie scientifique et philosophique ramène l’art, comme le beau même, à un simple jeu de nos facultés ; du reste,
tes et les poètes. Rien de moins compatible avec le sentiment vrai du beau que ce dilettantisme blasé, pour lequel toute imp
re tout ce qui n’atteint pas jusqu’à la vie même, demeure étranger au beau . Le but le plus haut de l’art, c’est encore, en s
é a fait, dans le cours des temps, bien des découvertes analogues. Le beau et le bien, après avoir été considérés longtemps
ernes, que les effets de notre propre constitution intellectuelle. Le beau , par exemple, selon l’école de l’évolution, se ra
ie : supprimez les êtres vivants dans l’univers, vous en supprimez le beau , de même qu’en ôtant l’œil, vous ôtez la lumière
— l’idée de beauté à celles d’utilité et de perfection ; il ramena le beau à l’exercice désintéressé, au « libre jeu de notr
avec ceux de M. Spencer sur l’analogie qui existe entre le plaisir du beau et le plaisir du jeu2. Enfin, en Allemagne, l’éco
l et particulièrement de la poésie. Chapitre premier. Le plaisir du beau et le plaisir du jeu I Il est un point q
ndant il nous sera agréable. M. Spencer, en analysant le sentiment du beau , finit par arriver à une conséquence assez curieu
ce assez curieuse, déjà exprimée par Kant : c’est que le sentiment du beau est plus désintéressé que celui même du bon et du
aire, se ramenant au jeu, sont plus purs de toute idée utilitaire. Le beau a tout ensemble cette infériorité et cette supéri
sont les principes généraux qui dominent la théorie évolutionniste du beau . Pour compléter cette théorie, nous ajouterons qu
la vérité que renferme, ainsi complétée, la théorie évolutionniste du beau , elle ne nous semble pas à l’abri de sérieuses ob
lui de nos savants. Déjà nous avons beaucoup agrandi la définition du beau donnée par MM. Grant Allen et Spencer. Mais l’est
nt qu’avec le jeu ? Tout ce qui est sérieux en nous cesse-t-il d’être beau  ? Toute action qui a un but en dehors d’elle-même
rs d’elle-même, toute action utile ne peut-elle nous apparaître comme belle sous le même rapport ? On se rappelle avec quel s
le même rapport ? On se rappelle avec quel soin M. Spencer sépare le beau de l’utile. M. Grant Allen est plus précis encore
ins, comme une balle, une gare, etc. ; mais tout cela ne saurait être beau . L’industrie et l’art vont en sens contraire. En
er et Grant Allen, il faudrait dire que la caractéristique d’un objet beau , c’est de n’avoir pas de but ou d’avoir un but si
ne lionceau avec la boule de bois placée dans sa cage. Aussi un objet beau , en tant que beau, ne répondrait-il jamais à un v
a boule de bois placée dans sa cage. Aussi un objet beau, en tant que beau , ne répondrait-il jamais à un véritable besoin et
agée aujourd’hui par tant de penseurs. Chapitre II. Le plaisir du beau est-il en opposition avec le sentiment de l’utile
Un voiturier passant sur un chemin s’écriera avec enthousiasme : « La belle route ! » Par cette épithète, il désignera tout à
voir, tombe dans l’erreur de Kant : ce dernier, à force de séparer le beau de l’utile, finissait par l’opposer entièrement a
 ; il en venait à dire qu’une arabesque capricieuse est vraiment plus belle qu’une jolie femme, parce que nous concevons et i
ce qu’on a appelé « l’œil de l’esprit » est par lui-même agréable et beau  ; or, cet exercice est toujours facilité par la d
e association désagréable, ne saurait tarder beaucoup à nous paraître beau . Ainsi, dans les objets extérieurs, l’utilité sem
ouver son chemin, débattre des prix, n’est une besogne ni agréable ni belle  ; mais aussi est-elle d’une utilité encore lointa
re aussi comme élément essentiel dans le plaisir que nous causent les belles formes ou les belles couleurs de la statuaire et
t essentiel dans le plaisir que nous causent les belles formes ou les belles couleurs de la statuaire et de la peinture, les s
en grande partie, celles qui sont de notre part l’objet du désir. Une belle femme, pour un homme du peuple, est une femme gra
nstinct sexuel. Si, dans les classes élevées de la société, l’idée du beau ne correspond plus aussi exactement avec les beso
se sont modifiés d’une manière générale et épurés peu à peu. La plus belle femme, à nos yeux, est toujours celle qui corresp
plénitude ? Dira-t-on qu’aimer une femme, c’est cesser de la trouver belle  ? Certes l’art est pour une notable partie une tr
s été au début et ne sont pas toujours aujourd’hui les vrais juges du beau . Ce qui plaît à nos yeux par exemple, c’est bien
tifs, l’œil et l’oreille, au lieu de décider immédiatement ce qui est beau ou laid, ne font qu’enregistrer le jugement des a
à la vie, voilà le critérium primitif et grossier de l’esthétique. Un beau pays est encore pour les gens du peuple un pays r
pays riche où l’on mange abondamment ; pour un marin la mer semblera belle lorsqu’elle sera sûre, et laide précisément lorsq
ur dans un champ de blé. Un Américain trouvait l’Angleterre bien plus belle que son pays, parce qu’on y peut faire des milles
de choux, et s’écrie : « En effet, il y a là une vue magnifique. » Le beau semble en grande partie dérivé du profitable et d
salle sonore et vaste charmer bien des oreilles, un joli visage ou un beau tableau attirer bien des regards sans se déflorer
l’école anglaise, comme par Cousin et Jouffroy, entre le sentiment du beau et le désir : ce qui est beau est désirable sous
usin et Jouffroy, entre le sentiment du beau et le désir : ce qui est beau est désirable sous le même rapport. La poésie des
e faible mesure satisfaire ses désirs. Chapitre III. Le plaisir du beau est-il en opposition avec l’action et avec le sen
et criticiste, a tort, selon nous, d’intellectualiser à l’extrême le beau . Des trois éléments qui se trouvent dans tout éta
léments négligés par l’école anglaise, d’agrandir ainsi le domaine du beau et de l’égaler même au domaine de la vie ; il nou
liser, l’action sort naturellement de l’art et de la contemplation du beau , et le sentiment esthétique est alors plus comple
it en moi plus intense. L’importance de l’action dans le sentiment du beau a une conséquence qu’il faut remarquer ; c’est qu
n’est point, comme on l’a prétendu, une des conditions nécessaires du beau . Schiller et ses successeurs, en réduisant l’art
à son marbre et à son immobilité que la Vénus de Milo devrait d’être belle  ; si ses yeux vides se remplissaient de la lumièr
nes au lieu d’êtres vivants. La fiction, loin d’être une condition du beau dans l’art, en est une limitation. La vie, la réa
e : car l’essentiel, pour un personnage fictif, n’est pas de paraître beau ou laid, mais de paraître exister, tant le fictif
re les types les plus parfaits, les plus irréprochables : rendre plus beau et rendre plus heureux, tel serait aussi l’objet
res d’art qui semblent également animées et vivantes, c’est à la plus belle que nous donnerons d’habitude la préférence ; nou
e nous donnerons d’habitude la préférence ; nous trouvons toujours le beau plus poétique, c’est-à-dire plus digne d’être cré
pensée humaine. L’imitation du laid devient au fond une imitation du beau et de l’ordre universel ; l’imitation en général
IV. Des conditions de la beauté dans les mouvements Notre idée du beau , d’abord étroite et exclusive, s’est maintenant b
ut ce qui est réel et vivant peut, dans certaines conditions, devenir beau . Ce sont ces conditions qu’il nous reste à mieux
beau. Ce sont ces conditions qu’il nous reste à mieux déterminer. Le beau peut se révéler tantôt dans les mouvements, tantô
ever un madrier, des rameurs, des scieurs de long, des forgerons sont beaux dans le travail, même dans la sueur et l’effort.
Le jeu, l’exercice frivole de l’activité, loin d’être le principe du beau , a donc par lui-même quelque chose d’antiesthétiq
. Le messager de Marathon, représenté par les sculpteurs grecs, avait beau être couvert de sueur et de poussière et refléter
uement de l’aisance des mouvements accomplis. En réalité un mouvement beau ou gracieux a toujours quelque chose de vivant, e
par derrière un moteur semblable à nous. Voir la nature et la trouver belle , c’est se la figurer vivante et, autant que possi
se de l’amour, la jeune fille n’a point encore la suprême grâce, plus belle encore que la beauté. Elle peut avoir, comme l’en
ce sont là des caractères qui conviennent au bien en même temps qu’au beau , et nous sommes amenés à nous demander si, dans l
lui, les sépare avec le même soin que Kant : c’est que l’identité du beau et du bien serait la ruine de sa théorie. Il est
que c’est au contraire la chose sérieuse par excellence ; si donc le beau est dans le jeu, il devra se séparer du bien : de
e bon, dit-il, c’est la fin à réaliser que nous considérons ; dans le beau , c’est l’activité même qui la réalise. — Il nous
emple celle qui accomplit un acte de patriotisme, n’est pas seulement belle , mais bonne en la mesure même où elle est belle ;
, n’est pas seulement belle, mais bonne en la mesure même où elle est belle  ; la fin, d’autre part, c’est-à-dire la patrie sa
part, c’est-à-dire la patrie sauvée, n’est pas seulement bonne, mais belle en la mesure même où elle est bonne. Dans nos jug
xemple, l’action de se jeter à l’eau et même de s’y noyer n’a rien de beau en elle-même, elle n’acquiert de valeur esthétiqu
qu’elle se justifie par un but de dévouement. L’identité du bon et du beau n’est pas moins évidente pour les sentiments que
s actions : la sympathie, la pitié, l’indignation, sont tout ensemble belles et bonnes. Aussi l’émotion artistique peut-elle ê
cependant immoraux ; donc, en admettant que tout ce qui est bon soit beau , tout ce qui est beau n’est pas bon. — Je réponds
donc, en admettant que tout ce qui est bon soit beau, tout ce qui est beau n’est pas bon. — Je réponds que, si vous prenez l
olonté tenace, violente même, ont toujours quelque chose de bon et de beau , même quand leur objet est mauvais et laid. Si to
en entendu, qu’une œuvre d’art d’intention morale soit nécessairement belle , ni que l’art se confonde avec la direction de la
aine mesure. Ici se réalise cette croyance platonicienne, que voir le beau , c’est tout ensemble devenir meilleur et s’embell
séparer avec elle, dans le domaine des sentiments comme ailleurs, le beau et le bien, le beau et le sérieux, nous croyons q
dans le domaine des sentiments comme ailleurs, le beau et le bien, le beau et le sérieux, nous croyons qu’ils s’y confondent
perficiel et sans but de l’activité. Au point de vue scientifique, un beau sentiment, un beau penchant, une belle résolution
ut de l’activité. Au point de vue scientifique, un beau sentiment, un beau penchant, une belle résolution, sont tels en tant
u point de vue scientifique, un beau sentiment, un beau penchant, une belle résolution, sont tels en tant qu’utiles au dévelo
utile. Les sensations esthétiques, en effet, par exemple la vue d’une belle couleur, d’un dessin, d’un feu d’artifice, semble
d’Ariane au milieu de la forêt. En somme, une forme est d’autant plus belle , dit avec raison M. Spencer, « qu’elle exerce eff
se nourrir vraiment de musique, la musique cesserait pour lui d’être belle . Le beau ne tiendrait ainsi à la vie que par un l
r vraiment de musique, la musique cesserait pour lui d’être belle. Le beau ne tiendrait ainsi à la vie que par un lien léger
tions de paysage. Ce n’est pas seulement la lumière du soleil qui est belle , c’est aussi sa vivifiante chaleur, qui n’est d’a
à soutenir que les sculpteurs aveugles n’avaient pas le sentiment du beau en touchant de leurs mains les statues13. Si la c
ntellectuel : elle n’en existe pas moins. — « A-t-on jamais dit : une belle odeur ? » demande V. Cousin. — Si on ne l’a pas d
ns14. Les sensations auxquelles s’applique le plus exactement le mot beau sont celles de la vue : Descartes définissait mêm
ent le mot beau sont celles de la vue : Descartes définissait même le beau ce qui est agréable aux yeux. Mais les poètes son
ens inférieurs, où la vie est plus profonde et plus intense. Les mots beau , joli, gracieux, tous ceux qui expriment l’idée d
t ; c’est un sens trop indifférent. En général, dire qu’une chose est belle , c’est la qualifier encore superficiellement ; po
ier, il faut chercher des termes moins objectifs et moins froids. Une belle voix touche moins qu’une voix douce, suave, chaud
imple affaire de degré, et il ne faut pas demander des définitions du beau trop étroites, contraires par cela même à la loi
loi de continuité qui régit la nature. Il faut dire aux adorateurs du beau ce que Diderot disait aux religions exclusives :
out dans ce timbre de la sensation que, selon nous, il faut placer le beau . Chapitre VII. Théorie générale du beau. — L’é
on nous, il faut placer le beau. Chapitre VII. Théorie générale du beau . — L’émotion artistique et la couleur dans les ar
leur dans les arts Le résultat auquel nous arrivons, c’est que le beau est renfermé en germe dans l’agréable, comme d’ai
e non entravée, c’est là aussi qu’on peut trouver le vrai principe du beau . Vivre d’une vie pleine et forte est déjà esthéti
actère esthétique n’est pas toujours immédiate ; le jugement Ceci est beau , doit en moyenne demander plus de temps que le ju
tion des expériences chez l’individu ou chez la race19. En somme, le beau , croyons-nous, peut se définir : une perception o
complète solidarité qui fait la vie : l’agréable est le fond même du beau . Il résulte de ce qui précède qu’en fait d’émotio
tentir jusqu’au fond même de l’être, ne mériterait vraiment le nom de beau . La théorie qui tend à identifier le plaisir du b
aiment le nom de beau. La théorie qui tend à identifier le plaisir du beau et le plaisir du jeu, malgré les éléments vrais q
elle ou telle bataille. Le véritable artiste se reconnaît à ce que le beau le touche, l’ébranle aussi profondément, plus peu
s. Résumons les principales. Selon M. Spencer et son école, l’idée du beau exclut : 1º ce qui est nécessaire à la vie ; 2º c
ercice, au simple jeu de notre activité. Selon nous, au contraire, le beau , se ramenant en somme à la pleine conscience de l
’est là ce qui fait la beauté élémentaire des sensations. De même, le beau , loin d’exclure ce qui est utile, présuppose l’id
r atteindre un but. De là résulte la beauté des mouvements. Pour être beau , un ensemble de mouvements a besoin qu’on lui rec
sion de la vie, ensuite d’une vie intelligente et consciente Enfin le beau , loin d’exclure l’idée du désirable, s’identifie
n d’exclure l’idée du désirable, s’identifie au fond avec cette idée. Beau et bon ne font qu’un, et cette unité, visible dan
, se laisse pressentir dans les mouvements ou dans les sensations. Le beau , au lieu de rester quelque chose d’extérieur à l’
e proposer une fin analogue. Puisque, croyons-nous, rien ne sépare le beau et l’agréable qu’une simple différence de degré e
it donc, comme terme idéal du progrès, un jour où tout plaisir serait beau , où toute action agréable serait artistique. Nous
puisse se propager et se multiplier ; dans l’animal, l’agréable et le beau ne se distinguent pas. Si l’homme introduit ensui
cquérir cette infinie variété que nous sommes habitués d’attribuer au beau . D’autre part, les plaisirs intellectuels eux-mêm
n cet individu. Alors se réalisera de nouveau l’identité primitive du beau et de l’agréable, mais ce sera l’agréable qui ren
e sera l’agréable qui rentrera et disparaîtra pour ainsi dire dans le beau . L’art ne fera plus qu’un avec l’existence ; nous
sa revanche ; « un jour la science, proclamée la meilleure et la plus belle , régnera en souveraine ». — « Il viendra un temps
eté de la forme, pour la proportion harmonieuse des membres, pour les belles nudités un amour poussé jusqu’à l’adoration ; la
out semble montrer d’ailleurs que la préoccupation trop exclusive des belles formes, et aussi des ornements, des parures, est
s l’expression et le mouvement. Pour un moderne, ce qu’il y a de plus beau dans l’homme, c’est encore le visage. Or le visag
des yeux, l’infini des pensées ». Le corps fût-il moins fort et moins beau que celui des athlètes de Polyclète ou des géants
es comme on en rencontre dans les symphonies de Beethoven et dans les belles pages de Wagner. Quoi qu’il en soit, la musique e
an, au dépérissement de la poésie elle-même. M. Taine, de son côté, a beau nous dire que les langues anciennes et méridional
jouissances de l’art et devenant aujourd’hui les véritables juges du beau , l’art même ne tendra-t-il pas à s’abaisser pour
baisser pour se mettre au niveau de la foule ? On ne vulgarise pas le beau . L’art, selon M. Renan, ne pouvant rester le part
es plus raffinées comme Le Misanthrope ; mais n’était-ce pas déjà une belle chose que de voir les habitants de Pézenas écoute
s cesser d’être encore accessible à ce que contenaient de grand ou de beau ses précédentes émotions. Or, c’est ce qui arrive
plus charmante, sous sa forme ailée. De même, un moulin à vent n’est beau qu’en mouvement et dans l’apparence de la vie : a
ue. La machine qui ressemblera le mieux à un être vivant sera la plus belle . Aussi la question de savoir si les progrès de l’
plutôt à la nature de l’espace qu’à la faute de l’industrie : la plus belle statue a encore besoin d’un socle, et il faut ten
is ce sont ces équivoques qui font le prix de la vie. La nature n’est belle que voilée, et il faut peut-être se représenter l
r l’art, comme l’amour même, avec un bandeau sur les yeux. Lorsque le beau nous aura révélé son nom, son histoire et tous se
let ne fait que poser un problème insoluble pour la science ; une des belles pièces des Contemplations sur le sort de notre gl
ce mystère qui suffira toujours à entretenir dans l’art, au-dessus du beau pur et simple, le sentiment du sublime. L’obscuri
r exemple, que cette justice chantée par Sophocle dans un de ses plus beaux vers, cette justice « qui s’étend aussi loin que
pût arriver par une voie régulière et méthodique. Si, par exemple, le beau était réalisé quelque part, ou si seulement c’éta
igé de marquer : c’est qu’il a besoin de découvrir son objet même, le beau , au lieu d’avoir simplement à analyser, à décompo
composer cet objet par le raisonnement. De ce qu’une œuvre donnée est belle , par exemple une tragédie de Racine, on ne peut j
ure qu’une autre œuvre, construite d’après une méthode analogue, sera belle , par exemple une tragédie de Voltaire : la premiè
ntérieure » dont parle Carlyle, insight , qui pressent le vrai ou le beau avant d’en avoir la parfaite connaissance. Entend
dhomme, ce poète malheureusement inégal, développe lui aussi dans ses belles pièces, comme les Chaînes, une conception origina
et de la pensée : « Le mirage du désert, a écrit M. Ruskin, est plus beau que ses sables. » Mais ce qui nous paraît infinim
oyage au déclin du mercure (le baromètre), c’est d’avoir parlé des «  beaux yeux de la vérité » dont le savant suit l’« amorc
semble qu’il n’y ait qu’à le toucher pour en tirer une mélodie. Cette belle résonance du vers, si puissante sur l’âme des anc
s pour rendre la surabondance et la mobilité de la pensée moderne. Un beau vers, un beau poème paraissait aux anciens et aux
la surabondance et la mobilité de la pensée moderne. Un beau vers, un beau poème paraissait aux anciens et aux classiques je
qu’exige la poésie. Les vers avaient leur dieu, et il semblait qu’un beau vers fût l’incarnation même d’Apollon. Encore de
l’inspiration, il faut du courage pour écrire en vers, « Trouver six beaux vers ! s’écrie spirituellement M. Taine (encore u
nce où les soldats tout seuls ont gagné la bataille. Mais trouver six beaux vers ! » Dès aujourd’hui, la prose est la langue
ant la dose d’attention requise pour saisir chaque syllabe36 ». — Les beaux vers sont souvent plus difficiles à comprendre qu
ossature et comme le squelette de toute construction mélodique ; on a beau changer les notes d’un thème, si l’on conserve in
s essayent de formuler les règles de leur art, et existe-t-il un seul beau vers de V. Hugo qui échappe aux lois du vers préc
n même temps il a introduit l’enjambement et l’a fait « patauger » au beau milieu du vers, « comme le sanglier dans l’herbe
pes, avec la césure après la cinquième ou après la sixième syllabe : Belle dont les yeux — doucement m’ont tué (Ronsard.) E
justifiable : Le chant de l’orgie — avec des cris au loin proclame Le beau Lysios, — le Dieu vermeil comme une flamme. (De B
me permettait de supputer mentalement la longueur du travail. « Quels beaux vers ! ils sont si cherchés ! » Par malheur, ce g
ais et sincères, ils se trouvent réduits à l’impuissance ; on voit de beaux talents pleins d’espérance s’épuiser, se tarir, e
contradiction avec les paroles précédemment citées par nous, qu’« un beau vers qui ne signifie rien est supérieur à un vers
qu’« un beau vers qui ne signifie rien est supérieur à un vers moins beau qui signifie quelque chose ». Si on prend au séri
e poétique, il ne reste plus qu’à disposer en vers à rimes riches les belles sonorités empruntées à la langue turque du Bourge
ne demande qu’à s’exprimer, à devenir sensible pour l’oreille. Cette belle jeune fille de la légende dont chaque parole fais
lui-même de quelle source lui vient l’idée maîtresse de sa théorie du beau  : « Il y a plusieurs années, dit-il, je rencontra
l a tenté d’expliquer par la « sélection sexuelle », où le plaisir du beau a un si grand rôle, le développement de nos sens
le désir a été un facteur essentiel dans l’évolution du sentiment du beau (Mind, oct. 1880) ; pour nous, nous croyons que c
urs. Pourquoi établir aujourd’hui une opposition si tranchée entre le beau , l’utile et l’agréable, lorsqu’on reconnaît qu’il
un caractère ; ils ont la bosse partout. À ce point de vue, il y a un beau bossu pour le sculpteur, comme il y a un beau cas
point de vue, il y a un beau bossu pour le sculpteur, comme il y a un beau cas de bosse pour le naturaliste qui admire la co
caractères. Cette beauté-là n’est, bien entendu, qu’une condition du beau plastique, mais elle est fort estimée des artiste
ra plutôt l’idée du grandiose, du vigoureux, du sublime, que celle du beau proprement dit. La position verticale a quelque c
ssineras alors l’os qui est placé entre les deux hanches, il est très beau . » 22. Rappelons brièvement quels sont, selon l
uche soit sous ma tête, et que sa main droite m’embrasse !… Que tu es belle , au milieu des délices ! Ta taille ressemble au p
rise de l’oreille. Et les coups furieux pleuvent ; son agonie... Ce beau vers est d’autant plus irréprochable que, malgré
eprésente composant ainsi un madrigal : « Qui vit jamais rien de si beau ... (Il me faudra choisir pour la rime flambeau) «
de si beau... (Il me faudra choisir pour la rime flambeau) « Que les beaux yeux de ma comtesse... (Je voudrais bien aussi m
it pas contenté à moins de prophétesse. « Qui vit jamais rien de si beau « Que les beaux yeux de ma comtesse ? « Je ne cro
à moins de prophétesse. « Qui vit jamais rien de si beau « Que les beaux yeux de ma comtesse ? « Je ne crois point qu’une
cateurs. Mais ne serait-il pas toujours aussi difficile d’en faire de beaux  ? Les poètes se plaisent parfois à se donner eux-
cherche jamais ; c’est elle qui « le prend au collet ». On a toujours beau jeu à comparer Boileau avec V. Hugo ; n’est-ce pa
24 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Ce que tout le monde sait sur l’expression, et quelque chose que tout le monde ne sait pas » pp. 39-53
e ou vous repousse. Supposez l’Antinoüs devant vous : Ses traits sont beaux et réguliers. Ses joues larges et pleines annonce
vais m’occuper seulement de la tête. Conservez tous les traits de ce beau visage comme ils sont, relevez seulement un des c
lèvres vermeilles bien bordées, une bouche entrouverte et riante, de belles dents blanches, une démarche libre, le regard ass
nches, une démarche libre, le regard assuré, une gorge découverte, de belles grandes joues larges, un nez retroussé me faisaie
nt, de l’image du vice, ou de l’image de la vertu, quelle est la plus belle  ? Belle demande ! aurais-je répondu ; c’est celle
’image du vice, ou de l’image de la vertu, quelle est la plus belle ? Belle demande ! aurais-je répondu ; c’est celle-ci. Pou
ce, moins encore avec l’expression. Que votre tête soit d’abord d’un beau caractère. Les passions se peignent plus facileme
d’un beau caractère. Les passions se peignent plus facilement sur un beau visage. Quand elles sont extrêmes, elles n’en dev
es n’en deviennent que plus terribles. Les Euménides des Anciens sont belles , et n’en sont que plus effrayantes. C’est quand o
lis de l’un et de l’autre côté : vous êtes tout à fait pittoresque et beau . On vous annonce M. le marquis de Castries ; et v
e quand il avait conçu l’image orthodoxe. Le poète avait consacré les beaux pieds de Thétis, et ces pieds étaient de foi ; la
vait été la mère du plaisir ; ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses beaux tétons, ses belles fesses qui eus
du plaisir ; ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses beaux tétons, ses belles fesses qui eussent attiré l’Es
ien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses beaux tétons, ses belles fesses qui eussent attiré l’Esprit Saint sur elle
ns le livre de son histoire ; si l’ange Gabriel y était vanté par ses belles épaules ; si la Magdelaine avait eu quelque avent
ller coucher avec la mère de votre dieu. Il faut avouer aussi que ces belles et grandes indolentes-là ne promettent pas beauco
is demandé pourquoi les temples ouverts et isolés des Anciens sont si beaux et font un si grand effet. C’est qu’on en décorai
u lieu de la scène. Ce serait ici le moment de traiter du choix de la belle nature. Mais il suffit de savoir que tous les cor
e tous les corps et tous les aspects d’un corps ne sont pas également beaux  : voilà pour les formes. Que tous les visages ne
25 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
oyen sur l’ épidémie des ardents ; et il est certain que ce sont deux beaux tableaux ; deux grandes machines. Je vais décrire
grande aube blanche, qui tombe en plis paralelles et droits, est très belle . Si elle montre moins le nu qu’on ne désireroit,
bras tendus vers le saint, est fortement coloriée ; la touche en est belle , et sa vigueur renvoye le saint à une grande dist
nce. La figure d’homme agenouillé derrière cette femme n’est ni moins belle , ni moins vigoureuse, ce qui l’amène bien en deva
ui manque à l’un de ces artistes, l’autre les a. Il règne ici la plus belle harmonie de couleur, une paix, un silence qui cha
actères des deux hommes. Vien est large, sage comme le dominiquin. De belles têtes, un dessein correct, de beaux piés, de bell
ge, sage comme le dominiquin. De belles têtes, un dessein correct, de beaux piés, de belles mains, des draperies bien jetées,
le dominiquin. De belles têtes, un dessein correct, de beaux piés, de belles mains, des draperies bien jetées, des expressions
recherché soit dans les détails soit dans l’ordonnance. C’est le plus beau repos. Plus on le regarde, plus on se plaît à le
niquin et de Le Sueur. Le grouppe de femmes qui est à gauche est très beau . Tous les caractères de têtes paroissent avoir ét
parties qui caractérisent un grand faiseur. Rien n’y est négligé. Un beau fond. C’est pour les jeunes gens une source de bo
iés de la religion pour aller couronner le saint, on ne scauroit plus beau . Il est d’une légèreté, d’une grâce, d’une élégan
elui de la prédication qu’il pousse en devant. D’ailleurs sa tête est belle . Il est bien drappé. Ses membres sont bien cadenc
es tableaux de Doyen et de Vien sont exposés. Celui de Vien a le plus bel effet. Celui de Doyen paroit un peu noir ; et je
leur conserver la vénération des peuples. Aujourdhuy, ce n’est pas la belle vierge des carmes déchaux qui fait des miracles ;
e bien singulière que le dieu qui fait des prodiges, n’est jamais une belle chose, l’ouvrage d’un habile homme ; mais toujour
en seroit de même à l’église, le jour de pâques ; à la promenade, une belle soirée d’été ; au spectacle, un jour de première
antiques ; pourquoi en avoir fait une d’imagination qui n’est pas si belle et qui, sans l’inscription, rendroit le sujet ini
l’or ? Ce vieillard n’est-il pas bien drappé ? Sa tête n’est-elle pas belle  ? Celle des soldats interposés, mieux encore ? Ce
t dans l’ordre… eh bien, gens de l’académie, c’est donc pour vous une belle chose que ce tableau ?… très belle ; et pour vous
académie, c’est donc pour vous une belle chose que ce tableau ?… très belle  ; et pour vous ?… pour moi, ce n’est rien. C’est
posez, mon ami, devant ce tableau un artiste, et un homme de goût. Le beau tableau, dira le peintre ! La pauvre chose, dira
technique et qui ne s’interroge pas sur le reste, peut être content… belle tête, belle pâte, beau dessein… bureau soutenu pa
t qui ne s’interroge pas sur le reste, peut être content… belle tête, belle pâte, beau dessein… bureau soutenu par un chérubi
nterroge pas sur le reste, peut être content… belle tête, belle pâte, beau dessein… bureau soutenu par un chérubin de bronze
ittérateur aura donc raison de dire la pauvre chose ; et l’artiste la belle chose que ce tableau ! Et ils auront donc raison
26 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
nt et possédaient des fragments de ce poëme. Ils ne sont pas les plus beaux , mais ils sont les plus mémorables de ces chants.
nnal après lui, tenant sa lance marquée de sang : le sein de neige du beau Crugal s’enfle et palpite : le fils de Favi a déj
, et qu’elles portent la mort parmi les nations. Morna ! toi, la plus belle des filles, ton sommeil est paisible dans le creu
de Tura, et adressa ces paroles à l’aimable Morna : « Morna, la plus belle des femmes, aimable fille de Cormac, pourquoi te
colonnes d’albâtre du palais de Fingal. « — D’où viens-tu, répond la belle  ; d’où viens-tu, Ducomar, le plus sombre des homm
yeux pleins de larmes. Il est donc tombé sur la colline, ce jeune et beau guerrier ! Il était toujours le premier à la tête
sein du guerrier : Ducomar en tourne la pointe sur elle et perce son beau sein. Elle tombe, et les boucles de sa belle chev
nte sur elle et perce son beau sein. Elle tombe, et les boucles de sa belle chevelure sont éparses sur la terre : son sang so
les arbres. « Pleure sur tes rochers, ô fille d’Inistore ! Fille plus belle que l’Esprit des collines, lorsque, sur un rayon
du soleil, il traverse les plaines silencieuses de Morven ; penche ta belle tête sur les flots. Il est tombé, ton jeune amant
nation ennemie. Caïrbar, le premier des mortels, et Grudar, jeune et beau guerrier, s’y trouvèrent ; ils avaient longtemps
Caïrbar vint aux vallons retentissants de Tura, où Brassolis, la plus belle de ses sœurs, triste et seule, soupirait des chan
ncore désespéré de son retour. Sa robe entr’ouverte laissait voir son beau sein, comme on voit la lune sortir à demi des nua
es. Ô barde ! prends ta harpe pour célébrer mes amours : chante cette belle solitaire, cet astre de Dunscar ; accompagne de t
ssée dans l’île des Brouillards : épouse du fils de Semo, lèves-tu ta belle tête au haut du rocher, pour découvrir les vaisse
À cette préférence, la Deugala s’alluma. « — Fils de Daman, dit cette belle , Cuchullin afflige mon âme. Je veux être témoin d
chullin, ou perce mon sein. « — Deugala, répondit le jeune homme à la belle chevelure, comment pourrais-je donner la mort au
unesse étaient sur son visage : son bras était la mort des héros. Une belle fut l’objet de son amour : elle était belle, la f
it la mort des héros. Une belle fut l’objet de son amour : elle était belle , la fille du puissant Comlo ; elle paraissait au
emble, et le bonheur était dans leurs entretiens secrets ; mais cette belle fut aimée du féroce Grumal. Cet ennemi de l’infor
n que la mer environne. Dis à Fingal, dis à ce roi du désert, le plus beau de tous les guerriers, que je lui donne ma fille,
s guerriers, que je lui donne ma fille, ma fille, la plus aimable des belles . Son sein a la blancheur de la neige, ses bras, c
sse. Les bardes chantent les combats des guerriers ou les charmes des belles . Le barde de Fingal, Ullin, cette voix mélodieuse
ille du roi des Neiges et la gloire de l’illustre héros de Morven. La belle Agandecca entendit ses accents ; elle quitta la r
s du Gormal. Ce fut alors que la fille de Starno vint le trouver, ses beaux yeux pleins de larmes, et, avec les accents de l’
nt… Fingal emporte et dépose dans son vaisseau le corps inanimé de la belle Agandecca. Sa tombe s’élève sur le sommet d’Arven
 ; car ils sont terribles dans le combat, les amis des morts ! » « Le beau Ryno vola comme l’éclair ; le noir Fillan, comme
les éclairs de mon épée. « Oscar, j’étais jeune comme toi lorsque la belle Fainasollis s’offrit à moi, ce rayon du soleil, c
les vents de l’Océan. Bientôt il s’approche, et nous aperçûmes cette belle . Son beau sein était agité et gonflé de soupirs.
de l’Océan. Bientôt il s’approche, et nous aperçûmes cette belle. Son beau sein était agité et gonflé de soupirs. Le vent jo
s’épanouit de joie. » « Je vis des larmes couler sur les joues de la belle . Je m’attendris sur son sort. « Bientôt, telle qu
r ma fête dans mon palais. Ma demeure est l’asile des étrangers. » La belle était tremblante à mes côtés : il décoche un trai
décoche un trait, elle tombe. « Ta main est sûre, Borbar ; mais cette belle était un faible ennemi. » Nous combattîmes, et ce
r tomba sur mes coups. Nous plaçâmes sous deux tombes de pierre cette belle infortunée et son cruel amant. « Tel je fus dans
s des mâts et des voiles de Loclin, viens me visiter dans mes songes. Belle qui me fus si chère, viens réjouir mon âme du dou
te comme l’arc pluvieux qui couronne la colline de Lena ? C’est cette belle dont la voix inspire l’amour ; c’est l’aimable fi
oreille à mes chants, plus d’une fois je vis couler les larmes de tes beaux yeux. Viens-tu pour être témoin de nos combats, o
t écoulées dans les batailles, et la douleur assiège ma vieillesse. «  Belle Malvina, je n’étais pas, comme aujourd’hui, aveug
chagrins ; je n’étais pas ainsi triste et dans l’abandon, lorsque la belle Evirallina m’aimait, Evirallina aux cheveux noirs
s d’Erin ; mais sois heureux, ô toi, fils de Fingal : heureuse est la belle qui t’est réservée ! Eussé-je douze beautés qui m
e enfant de la renommée. » À ces mots, il ouvrit la salle où était la belle Evirallina : à sa vue, la joie fit palpiter nos c
s tout l’éclat de sa beauté, et roulant dans ses pleurs l’azur de ses beaux yeux, elle m’apparut sur son nuage, et d’une voix
âme dans le silence de la nuit et du repos. « Fillan, Oscar, et toi, beau Ryno à la lance redoutable, marchez au combat ave
Morven, et cède-moi ta gloire. Si je péris ici, souviens-toi de cette belle solitaire, objet de mon amour, de la fille de Tos
ts, jusqu’à ce que la trace de mes pas s’efface sur la terre… Et toi, belle et tendre Bragela pleure la perte de ma renommée 
ta lance a données. Souvent Bragela, faisant éclater la joie dans ses beaux yeux bleus, alla au-devant de son héros lorsqu’il
res ; mais tes vœux, Orla, seront remplis. J’élèverai ta tombe, et ta belle épouse pleurera sur ton épée. » « Tous deux comba
mp de bataille ; ton père ne dirigera plus ton javelot : toi, le plus beau de mes enfants, mes yeux ne te voient plus, adieu
Ossian lui-même, n’est ni moins original, ni moins lugubre, ni moins beau . Parcourons-en encore les principaux passages. La
27 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
ta noduœ A M. DE LURDE. Sur un front de quinze ans la chevelure est belle , Elle est de l’arbre en fleur la grâce naturelle,
illage aucun nid n’est jaloux252. Or, puisque c’est l’attrait dans la belle jeunesse Que ce luxe ondoyant que le zéphir cares
us cerna dans la ville : C’est le lot trop fréquent de ces climats si beaux  ; On y rachète Éden par les humains fléaux. Le bl
r me dit d’un air joyeux : « Monsieur, la bonne affaire ! (et sur les beaux cheveux D’une enfant là présente et sur sa brune
je à cette mère empressée à conclure, Vous venez vendre ainsi la plus belle parure De votre enfant ; c’est mal. Le gain vous
re et moins mentir encor. Non, rien de tout cela, sinon qu’elle était belle , Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèl
oins mentir encor. Non, rien de tout cela, sinon qu’elle était belle, Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèle, Comm
, Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèle, Comme l’est tout beau fruit et tout rameau vermeil Prêt à demain éclore
en danger Éveilla dans son âme une aurore naissante : Elle se comprit belle , et fut reconnaissante. Pour le mieux témoigner,
renaît pure et nouvelle : Sur un front de quinze ans la chevelure est belle . » 15 avril 1843. FIN 252. Apulée l’a dit : « 
28 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
de ralliement pour toutes les oppositions, intelligentes ou non ; ces beaux temps sont passés. M. Delacroix restera toujours
es trois. 3° Une sibylle qui montre le rameau d’or C’est encore d’une belle et originale couleur. — La tête rappelle un peu l
. Horace Vernet Cette peinture africaine est plus froide qu’une belle journée d’hiver. — Tout y est d’une blancheur et
son petit mot pour rire — que l’auteur n’y prenne pas garde. — Il est beau d’avoir un succès à la Saint-Symphorien. Il y a d
de la peinture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux être belle , et belle comme je l’entends, et je sais que je n
nture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux être belle, et belle comme je l’entends, et je sais que je ne manquera
la fois — dans son aspect le plus subit et le plus inattendu. Le plus beau de tous est sans contredit le dernier — le Samson
s curieux derrière les barreaux d’une ouverture — la chose était déjà belle et assez belle. M. Decamps a donc fait une magnif
ère les barreaux d’une ouverture — la chose était déjà belle et assez belle . M. Decamps a donc fait une magnifique illustrati
t, à cause même des intentions nouvelles qui y brillent, une des plus belles surprises que nous ait faites cet artiste prodigi
celle de M. Delaroche. — Il faut que la volonté soit une faculté bien belle et toujours bien fructueuse, pour qu’elle suffise
qu’un millimètre ou qu’un milligramme de n’importe quoi pour être un beau génie. Granet a exposé Un Chapitre de l’ord
un talent très-roué et très-décoratif. Achille Devéria Voilà un beau nom, voilà un noble et vrai artiste à notre sens.
r de cette ruine. C’est bien, cela prouve que ces messieurs aiment le beau consciencieusement ; cela fait honneur à leur cœu
us voyons dans cette œuvre toutes sortes d’excellentes choses ; — une belle couleur, la recherche sincère de la vérité, et la
d’audacieux, et leur faire comprendre que l’allégorie est un des plus beaux genres de l’art ? Cette énorme composition est d
trouvons même la recherche de tons nouveaux ; de quelques-unes de ces belles femmes qui figurent les diverses nations, les att
innombrable de dessins et de gravures. — La composition est du reste belle et habile, et a quelques-unes des qualités tradit
si ce n’est amoureux. — Ces dessins nous ont attiré parce qu’ils sont beaux , nous plaisent parce qu’ils sont beaux ; — mais a
s ont attiré parce qu’ils sont beaux, nous plaisent parce qu’ils sont beaux  ; — mais au total, devant un si beau déploiement
nous plaisent parce qu’ils sont beaux ; — mais au total, devant un si beau déploiement des forces de l’esprit, nous regretto
eux. — Le dessin n’est pas très-original ; mais ses femmes sont d’une belle forme, grasse, résistante et solide. Laviron
r le reste. Mais nous n’avons pu y réussir. C’est certainement là une belle peinture. — Outre que le modèle est très-beau et
s’est fourvoyé dans la peinture sérieuse. Mlle Eugénie Gautier Beau coloris, — dessin ferme et élégant. — Cette femme
tite galerie, à une très-mauvaise place, un portrait de femme du plus bel effet. Il est difficile à trouver, et vraiment c’
ceau est petit, M. Flandrin l’a parfaitement réussi. Le modelé en est beau , et cette peinture a le mérite, rare chez ces mes
celle de Louis-Philippe. — La fatigue et le travail y ont imprimé de belles rides, que l’artiste ne connaît pas. — Nous regre
les de l’année passée. De la Foulhouze a peint un parc plein de belles dames et d’élégants messieurs, au temps jadis. C’
face, la tête de profil — fond de décoration romaine. L’attitude est belle et bien choisie. En somme, cela est bien fait. Ma
peintre — aussi est-ce plus facile à comprendre. — Le soir est d’une belle couleur. Paul Huet Un vieux château sur de
’il est excellent dans les deux genres. Troyon fait toujours de beaux et de verdoyants paysages, les fait en coloriste
Kiörboe Des tableaux de chasse, — à la bonne heure ! Voilà qui est beau , voilà qui est de la peinture et de la vraie pein
la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la couleur en est belle . — Ces tableaux ont une grande tournure commune a
ont nous venons de parler. Maréchal La Grappe est sans doute un beau pastel, et d’une bonne couleur ; mais nous reproc
i fasse vraiment des portraits. — Celui-ci est sans contredit le plus beau qu’il ait fait, sans en excepter le Cherubini. — 
is quoi ! n’ira-t-on jamais plus loin ? Ce jeune artiste a déjà eu de beaux salons — sa statue est évidemment destinée à un s
anches et de ses jambes. Garraud avait fait autrefois une assez belle bacchante dont on a gardé le souvenir — c’était d
et leur fait une espèce de panier avec ses deux bras. — La femme est belle , les enfants jolis — c’est surtout la composition
mberworth La Lesbie de Catulle pleurant sur le moineau C’est de la belle et bonne sculpture. — De belles lignes, de belles
le pleurant sur le moineau C’est de la belle et bonne sculpture. — De belles lignes, de belles draperies, — c’est un peu trop
moineau C’est de la belle et bonne sculpture. — De belles lignes, de belles draperies, — c’est un peu trop de l’antique, dont
e joie singulière de célébrer l’avénement du neuf ! 1. Citons une belle et honorable exception, M. Delécluze, dont nous n
29 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
tes. Là, tandis que les uns perdaient autour d’un tapis verd les plus belles heures du jour, les plus belles journées, leur ar
aient autour d’un tapis verd les plus belles heures du jour, les plus belles journées, leur argent et leur gaieté, que d’autre
é, leurs poumons, leur estomac et leur raison pour introduire le plus bel ordre possible dans toutes les branches de l’admi
e ses deux élèves, de mon bâton et de mes tablettes, visiter les plus beaux sites du monde. Mon projet est de vous les décrir
s aient le mouvement et la magie de celui que nous voyons. -vous avez beau dire Vernet, Vernet, je ne quitterai point la nat
ice, si j’avais à m’émerveiller, c’est que son œuvre ne soit pas plus belle et plus parfaite encore. C’est tout le contraire,
— Oui. — Avez-vous jamais rencontré dans la nature des figures aussi belles , aussi parfaites que celles-là ? — Non, je l’avou
eaux tels que ceux de Raphaël, ces tableaux continueraient-ils d’être beaux  ? — Non. — Et la machine, lorsqu’elle serait comm
— Et la machine, lorsqu’elle serait commune, elle ne serait pas plus belle que les tableaux. — Mais, d’après vos principes,
ient de modèles, et dites-moi ce que deviendrait votre admiration. Ce bel ordre qui vous enchante dans l’univers ne peut êt
’un et c’est celui que vous habitez ; vous le trouvez alternativement beau ou laid, selon que vous coexistez avec lui d’une
re agréable ou pénible ; il serait tout autre, qu’il serait également beau ou laid pour ceux qui coexisteraient d’une manièr
uvre de nature en une production de l’art, je m’écriai : que cela est beau , grand, varié, noble, sage, harmonieux, vigoureus
le ce lointain ! Que ces roches sont majestueuses ! Que ces eaux sont belles et vraies ! Comment l’artiste en a-t-il obscurci
rcez souvent à ces substitutions, vous aurez de la peine à trouver de beaux tableaux. — Cela se peut, mais convenez qu’après
rnoyer la tête et nous expose à mourir glacés. La nature est bonne et belle quand elle nous favorise, elle est laide et mécha
ser. M’adressant à mon conducteur, voilà, lui dis-je, encore un assez beau coup d’œil. -est-ce que vous ne reconnaissez pas
e notre première sortie ou promenade. J’étais las, mais j’avais vu de belles choses, respiré l’air le plus pur, et fait un exe
, nos artistes n’y entendent rien, puisque le spectacle de leurs plus belles productions ne m’a jamais fait éprouver le délire
es eaux qui rafraîchissent cette péninsule, en baignant sa rive, sont belles  ! Ami Vernet, prends tes crayons, et dépêche-toi
heureuse peut-être. Plus ta copie sera fidelle, plus ton tableau sera beau . Je me trompe. Tu donneras à ces femmes un peu pl
rche et qu’elle seule peut m’inspirer. Que fait le propriétaire de ce beau lieu ? Il dort. Je vous appellais, j’appellais mo
évotion rapporte tout à eux, je songe sans cesse à leur bonheur ; une belle ligne me frappe-t-elle, ils la sauront ; ai-je re
une belle ligne me frappe-t-elle, ils la sauront ; ai-je rencontré un beau trait, je me promets de leur en faire part ; ai-j
ur les charmes de la nature ; il avait répété cent fois l’épithète de beau , et je remarquais que cet éloge commun s’adressai
ous divers. L’abbé, lui dis-je, cette roche escarpée, vous l’appellez belle  ; la forêt sourcilleuse qui la couvre, vous l’app
appellez belle ; la forêt sourcilleuse qui la couvre, vous l’appellez belle  ; le torrent qui blanchit de son écume le rivage,
cume le rivage, et qui en fait frissonner le gravier, vous l’appellez beau  ; le nom de beau, vous l’accordez, à ce que je vo
t qui en fait frissonner le gravier, vous l’appellez beau ; le nom de beau , vous l’accordez, à ce que je vois, à l’homme, à
ent de l’étonnement ou de l’admiration sans faire plaisir ne sont pas beaux , et que ceux qui font plaisir sans causer de la s
es sensations composées, et c’est la raison pour laquelle il n’y a de beaux que les objets de la vue et de l’ouïe. écartez du
sion n’en passe ni à l’esprit ni au cœur, et elle n’aura plus rien de beau . Il y a encore une autre distinction, c’est l’obj
idée un côté vrai et moins affligeant pour l’espèce humaine ? Il est beau , il est doux de compatir aux malheureux, il est b
humaine ? Il est beau, il est doux de compatir aux malheureux, il est beau , il est doux de se sacrifier pour eux. C’est à le
au contraire, le méchant puni que l’homme de bien souffrant. C’est un beau spectacle que celui de la vertu sous les grandes
oit tomber avec joie dans la coulisse, mort d’un coup de poignard. Le bel éloge de l’espèce humaine que ce jugement imparti
mots les plus généraux, les plus saints, les plus usités : loi, goût, beau , bon, vrai, usages, mœurs, vice, vertu, instinct,
chose, mais non sur la valeur du mot. Il ne sait ce qui est vraiment beau ou laid, bon ou mauvais, vrai ou faux, mais il sa
i un chien. Quelle notion précise peut-on avoir du bien et du mal, du beau et du laid, du bon et du mauvais, du vrai et du f
s êtres poétiques. Je me rappellais la foule des grands hommes et des belles femmes dont la qualité qui les avait distingués d
ure, que tu es grande ! ô nature, que tu es imposante, majestueuse et belle  ! C’est tout ce que je disais au fond de mon âme,
jeune homme veut une femme, le sexe lui suffit ; le vieillard la veut belle . Une nation est vieille quand elle a du goût. -et
truire l’harmonie ? Est-ce l’effet total de cette nuit ? Est-ce cette belle masse de lumière qui colore les prééminences de c
ges auxquels elle se réunit ? On dit de ce tableau, que c’est le plus beau de Vernet, parce que c’est toujours le dernier ou
toujours le dernier ouvrage de ce grand maître qu’on appelle le plus beau  ; mais, encore une fois, il faut le voir. L’effet
e voyez que les rochers et l’esplanade de la gauche, et vous aurez un beau tableau. Séparez la partie de la mer et du ciel,
du ciel, d’où la lumière lunaire tombe sur les eaux, et vous aurez un beau tableau. Ne considérez sur la toile que le rocher
idérez sur la toile que le rocher de la gauche ; et vous aurez vu une belle chose. Contentez-vous de l’esplanade et de ce qui
’homme ne dort vraiment que quand il dort tout entier. Vous voyez une belle femme, sa beauté vous frappe ; vous êtes jeune, a
vous dormez, et cet organe indocile s’agite, aussitôt vous revoyez la belle femme et vous en jouissez plus voluptueusement pe
premiers mots sont : est-ce vous ? Je crois que les nègres sont moins beaux pour les nègres mêmes que les blancs pour les nèg
dit que les nègres sont plus touchés des ténèbres que de l’éclat d’un beau jour. Les idées de puissance ont aussi leur subli
ance qui menace émeut plus que celle qui protège. Le taureau est plus beau que le bœuf ; le taureau écorné qui mugit, plus b
taureau est plus beau que le bœuf ; le taureau écorné qui mugit, plus beau que le taureau qui se promène et qui paît ; le ch
rintemps ne convient point à une scène auguste. La magnificence n’est belle que dans le désordre. Entassez des vases précieux
és, renversés, d’étoffes aussi précieuses, l’artiste ne voit là qu’un beau groupe, de belles formes. Le philosophe remonte à
’étoffes aussi précieuses, l’artiste ne voit là qu’un beau groupe, de belles formes. Le philosophe remonte à un principe plus
dormant, soit en vous réveillant, et vous m’avouerez que le traité du beau dans les arts est à faire, après tout ce que j’en
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
nom d’une ville élégante : Atella, située entre Naples et Capoue, au beau milieu des délices romaines. — Poésies fescénienn
emblait, ce dieu Cornus, à Mercure et à Vénus ; on l’eût pris pour un beau jeune homme sous les habits d’une jeune femme. So
x-mêmes, le spectacle de ces désordres : Cùm resfuerint in tuto ! Le beau remède, en effet, aux fêtes de l’amour et aux cha
Tunc etiam per voluptatem facilius vitia surrepunt. » C’est encore du beau et bon Sénèque ; il conclut ainsi qu’il n’y a rie
langue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage y rassemblerait tous les beaux préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien,
et vous n’auriez pas perdu à changer de maestro, mais Henri, dans un bel accès d’indignation : — Qui ? moi ! s’écria-t-il,
posé sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la comédie. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet acajou m
à toutes les vieillesses du théâtre, demande quel est l’âge de cette belle enfant ? Alors on lui répond qu’elle a seize ans
on me gagnait de voir faire tant de bruit, à propos de cette calme et belle enfant. — Et c’est là tout ce que tu diras ? repr
i, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des femmes. Vous avez beau crier, une comédie dont Henriette d’Angleterre ac
en ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il
ns la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars
ne comédie en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle Mars ; une belle personne en sa fleur qui étale de son mieux sa ma
e âme honnête et jeune s’ouvrait facilement aux nobles impressions du beau et du bon. Mais je ne vous en veux pas de votre s
hasard, me dit-il, avez-vous vu sortir, des magasins d’Érard, quelque beau piano tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile
tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile facteur ? À l’aspect de ce bel instrument au repos, ne vous êtes-vous pas pris d
à tous ces avortements, ne vous êtes-vous pas pris à regretter que le bel instrument eût en effet quitté les magasins d’Éra
e nouvelle, il ne faudrait pas se trop lamenter sur la destinée de ce bel instrument. Mais à quoi bon cette question, et qu
s à l’aspect de cette ingénue, de cette jeune fille riante, et de ces beaux yeux qui brillent si doucement, je me mets inévit
oses ? La voilà qui a mis du fard à sa joue ! Qu’a-t-elle fait de ses belles épaules si bien cachées, qu’on les devinait à pei
est remplacé par une déclamation savante : ce geste d’enfant par les belles révérences. À cette heure, elle étudie même la na
que les chefs-d’œuvre ne portent jamais malheur à personne, et qu’une belle jeune fille n’est jamais perdue quand elle a, pou
e plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au théâtre, une belle jeune fille innocente, naïve, toute blanche, heur
moins de sa faveur. Il était — après madame de La Vallière — le plus bel ornement de ces fêtes brillantes qu’admirait l’Eu
ens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et l
oin : — Mais vous, vous savez la pièce, puisque vous l’avez faite. La belle raison ! Et sa femme ajoute : — Pourquoi vous cha
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles . Ainsi moquons-nous de cette chicane, où ils veul
servé leurs noms, leurs habits, leurs visages ; ils étaient jeunes et beaux alors ; ils marchaient à la suite de ce grand hom
nt recherchés par les plus grands seigneurs ; ces comédiennes étaient belles et galantes, on les aimait pour leur beauté, pour
ait toute la comédie de leur temps. On venait leur apporter, des plus beaux salons, toutes sortes de petits ridicules frais é
31 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
cipes, nos procédés, nos résultats. Sous ces trois chefs, le Vrai, le Beau , le Bien, nous embrassons la psychologie, placée
e : application des principes exposés aux trois problèmes du vrai, du beau et du bien. Il semble assez naturel qu’un sièc
e, dans tous les temps, roule sur les idées fondamentales du vrai, du beau et du bien. L’idée du vrai, philosophiquement dév
ique ; l’idée du bien, c’est la morale privée et publique ; l’idée du beau , c’est cette science qu’en Allemagne on appelle l
le, que, sans une impression agréable, jamais nous n’aurions conçu le beau , et que pourtant le beau n’est pas seulement l’ag
ion agréable, jamais nous n’aurions conçu le beau, et que pourtant le beau n’est pas seulement l’agréable ; que, grâce à Die
joug de la nature ; il n’en est qu’une partie plus admirable et plus belle . Mais, en même temps que je suis doué d’activité
commun des hommes jusqu’à sa source la plus haute, pour emprunter la belle expression de M. Royer-Collard25. Telle est, grâc
la vérité nécessaire, éternelle, infinie ; c’est là pour lui un assez beau privilège ; mais il n’est ni le principe qui la s
percevoir sans conclure qu’elle est la source de tout ce qu’il y a de beau et de bon ; que dans le monde visible elle produi
es considérations, gardons-nous bien de deux erreurs opposées dont de beaux génies n’ont pas toujours su se défendre : ou fai
elle revient au sens commun par un détour plus ou moins long ; elle a beau faire effort contre toutes les pentes de la natur
que l’homme est en rapport avec Dieu. Tout ce qu’il y a de grand, de beau , d’infini, d’éternel, c’est l’amour seul qui nous
igner toutes les beautés terrestres à qui l’a une fois entrevue77. Le beau , le bien absolu est trop éblouissant pour que l’œ
le verrons tout à l’heure, à la contemplation et à la reproduction du beau , surtout à la pratique du bien. Deuxième part
ction du beau, surtout à la pratique du bien. Deuxième partie. Du beau Sixième leçon. Du beau, dans l’esprit de l’h
pratique du bien. Deuxième partie. Du beau Sixième leçon. Du beau , dans l’esprit de l’homme Méthode qui doit pré
’esprit de l’homme Méthode qui doit présider aux recherches sur le beau et sur l’art : Ici, comme dans la recherche du vr
sychologie. — Des facultés de l’âme qui concourent à la perception du beau . — Les sens ne donnent que l’agréable, la raison
— Les sens ne donnent que l’agréable, la raison seule donne l’idée du beau . — Réfutation de l’empirisme, qui confond l’agréa
ée du beau. — Réfutation de l’empirisme, qui confond l’agréable et le beau . — Prééminence de la raison. — Du sentiment du be
l’agréable et le beau. — Prééminence de la raison. — Du sentiment du beau  ; différent de la sensation et du désir. — Distin
différent de la sensation et du désir. — Distinction du sentiment du beau et de celui du sublime. — De l’imagination. — Inf
llir de la première partie de ce cours. La seconde partie, l’étude du beau , nous donnera les mêmes résultats éclairés et agr
introduit, ou plutôt ramené dans la philosophie les recherches sur le beau et sur l’art, si familières à Platon et à Aristot
ondillac n’ont pas laissé un chapitre, ni même une seule page, sur le beau . Leurs successeurs ont traité la beauté avec le m
était digne de l’école écossaise89 et de Kant90 de faire une place au beau dans leur doctrine. Ils l’ont considéré dans l’âm
ils n’ont pas même abordé la difficile question de la reproduction du beau par le génie de l’homme. Nous tenterons d’embrass
lir la méthode qui doit présider à ces recherches. On peut étudier le beau de deux façons : ou hors de nous, en lui-même et
i notre point de départ, et l’étude de l’état de l’âme en présence du beau nous préparera à celle du beau considéré en lui-m
tude de l’état de l’âme en présence du beau nous préparera à celle du beau considéré en lui-même et dans ses objets. Interro
circonstances très diverses, nous portons ce jugement : Cet objet est beau . Cette affirmation n’est pas toujours explicite.
chez la plupart des hommes, provoquent le plus souvent le jugement du beau , ils n’ont pas seuls cet avantage : le domaine de
a sensation, pour être fidèle à elle-même, a dû essayer de réduire le beau à l’agréable. Sans doute la beauté est presque to
ou du moins elle ne doit pas les blesser. La plupart de nos idées du beau nous viennent par la vue et par l’ouïe, et tous l
à l’âme par le corps. Un objet qui nous fait souffrir, fut-il le plus beau du monde, bien rarement nous paraît tel. La beaut
douleur. Mais si une sensation agréable accompagne souvent l’idée du beau , il n’en faut pas conclure que l’une soit l’autre
rience atteste que toutes les choses agréables ne nous paraissent pas belles , et que, parmi les choses agréables, celles qui l
es choses agréables, celles qui le sont le plus, ne sont pas les plus belles , marque assurée que l’agréable n’est pas le beau 
sont pas les plus belles, marque assurée que l’agréable n’est pas le beau  ; car si l’un est identique à l’autre, ils ne doi
d’éveiller en nous l’idée de la beauté. A-t-on jamais dit : Voilà une belle saveur, voilà une belle odeur ? Cependant on le d
e de la beauté. A-t-on jamais dit : Voilà une belle saveur, voilà une belle odeur ? Cependant on le devrait dire, si le beau
e saveur, voilà une belle odeur ? Cependant on le devrait dire, si le beau est l’agréable. D’un autre côté, il est certains
nt pas toujours les plus vives qui excitent le plus en nous l’idée du beau . Des tableaux d’un coloris médiocre ne nous émeuv
e ? Je dis plus ; non seulement la sensation ne produit pas l’idée du beau , mais quelquefois elle l’étouffe. Qu’un artiste s
e chaste et pure de la beauté. L’agréable n’est donc pas la mesure du beau , puisque en certains cas il l’efface et le fait o
en certains cas il l’efface et le fait oublier ; il n’est donc pas le beau , puisqu’il se trouve, et au plus haut degré, où l
t donc pas le beau, puisqu’il se trouve, et au plus haut degré, où le beau n’est pas. Ceci nous conduit au fondement essenti
ci nous conduit au fondement essentiel de la distinction de l’idée du beau et de la sensation de l’agréable, à savoir, la di
ne vous est pas seulement agréable, mais lorsque vous jugez qu’il est beau  ? Vous prononcez, par exemple, que cette figure e
est beau ? Vous prononcez, par exemple, que cette figure est noble et belle , que ce lever ou ce coucher de soleil est beau, q
e figure est noble et belle, que ce lever ou ce coucher de soleil est beau , que le désintéressement et le dévouement sont be
her de soleil est beau, que le désintéressement et le dévouement sont beaux , que la vertu est belle ; si l’on vous conteste l
que le désintéressement et le dévouement sont beaux, que la vertu est belle  ; si l’on vous conteste la vérité de ces jugement
poser arbitrairement ; et quand nous disons : Cela est vrai, cela est beau , ce n’est plus l’impression particulière et varia
les hommes. Confondez la raison et la sensibilité, réduisez l’idée du beau à la sensation de l’agréable, et le goût n’a plus
ession ; mais si cette personne conclut de là que l’Apollon n’est pas beau , je la contredis hautement, et je prononce qu’ell
mauvais goût ; mais que signifie cette distinction, si le jugement du beau se résout dans une sensation ? Vous me dites que
i sentent comme moi ? Mais le nombre des voix n’est pour rien ici. Le beau étant défini ce qui produit sur les sens une impr
humain tout entier, doit être cependant et très légitimement appelée belle par celui qui en reçoit une impression agréable,
tions, qui ne puisse plaire à quelqu’un, il n’y aura rien qui ne soit beau  ; ou, pour mieux parler, il n’y aura ni beau ni l
’y aura rien qui ne soit beau ; ou, pour mieux parler, il n’y aura ni beau ni laid, et la Vénus Hottentote égalera la Vénus
, c’est de répudier le principe, et de reconnaître que le jugement du beau est un jugement absolu, et, comme tel, entièremen
ée d’une beauté supérieure, que Platon appelle excellemment l’Idée du beau , et que, d’après lui, tous les hommes d’un goût d
e idée de la beauté absolue enveloppée dans tous nos jugements sur le beau , comment cette beauté idéale qu’il nous est impos
ophie qui tire toutes nos idées des sens échoue donc devant l’idée du beau . Reste à savoir si on explique mieux cette idée a
l’ont souvent pris pour elle et en ont fait le principe de l’idée du beau comme de celle du bien. C’est déjà un progrès, sa
objet. N’est-il pas certain qu’en même temps que vous jugez qu’il est beau , vous sentez aussi sa beauté, c’est-à-dire que vo
aversion accompagne le jugement du laid, comme l’amour le jugement du beau . Et ce sentiment ne s’éveille pas seulement en pr
ure : tous les objets, quels qu’ils soient, que nous jugeons laids ou beaux , ont le pouvoir d’exciter en nous ce sentiment. V
rconstances, transportez-moi devant un admirable édifice ou devant un beau paysage, représentez à mon esprit les grandes déc
vous fassiez, toutes les fois que vous faites naître en moi l’idée du beau , vous me procurez une jouissance intérieure et ex
d’un sentiment d’amour pour l’objet qui l’a causée. Plus l’objet est beau , plus la jouissance qu’il donne à l’âme est vive
a philosophie de la sensation n’explique le sentiment comme l’idée du beau qu’en le dénaturant. Elle le confond avec la sens
défaut, et jusqu’à un certain point, une souffrance. Le sentiment du beau est sa propre satisfaction à lui-même. Le désir e
i-même. Le désir est enflammé, impétueux, douloureux. Le sentiment du beau , libre de tout désir et en même temps de toute cr
aire connaître les troubles de la passion L’artiste n’aperçoit que le beau là où l’homme sensuel ne voit que l’attrayant ou
, l’artiste s’évanouit, il ne reste plus que l’homme. Le sentiment du beau est si peu le désir que l’un et l’autre s’excluen
ux, le désir de la jouissance s’éveille, mais non pas le sentiment du beau . Je suppose qu’au lieu de songer aux plaisirs que
et disposées sur la table et l’ordonnance du festin, le sentiment du beau pourra naître en quelque degré : mais assurément
ammer le désir, mais de l’épurer et de l’ennoblir. Plus une femme est belle , non pas de cette beauté commune et grossière que
ent en vous des désirs sensuels, vous n’êtes pas faits pour sentir le beau . De même, le vrai artiste s’adresse moins aux sen
thousiasme, il a obtenu le dernier triomphe de l’art. Le sentiment du beau est donc un sentiment spécial, comme l’idée du be
. Le sentiment du beau est donc un sentiment spécial, comme l’idée du beau est une idée simple. Mais ce sentiment, un en lui
sont parfaitement déterminées, et l’ensemble facile à embrasser, une belle fleur, une belle statue, un temple antique d’une
t déterminées, et l’ensemble facile à embrasser, une belle fleur, une belle statue, un temple antique d’une médiocre grandeur
contraire, un objet aux formes vagues et indéfinies, et qui soit très beau pourtant : l’impression que nous éprouvons est sa
son pure, et, même à part le vrai et le faux, au seul point de vue du beau , comparez vos impressions. Voilà donc deux sentim
différents ; l’un a été appelé plus particulièrement le sentiment du beau , l’autre celui du sublime96. Pour achever l’étude
il faut que quelque autre chose s’y ajoute, à savoir le sentiment du beau en tout genre. C’est à ce foyer que s’entretient
biner heureusement ? Il lui fallait en outre le sentiment, l’amour du beau , surtout du beau moral ; il lui fallait ce grand
t ? Il lui fallait en outre le sentiment, l’amour du beau, surtout du beau moral ; il lui fallait ce grand cœur d’où est sor
e distinctif est d’ébranler fortement l’âme en présence de tout objet beau , ou à son seul souvenir, ou même à la seule idée
rencontrer que dans un homme d’imagination. En effet, le sentiment du beau peut s’éveiller en chacun de nous devant tout bel
t, le sentiment du beau peut s’éveiller en chacun de nous devant tout bel objet ; mais, quand cet objet a disparu, si son i
airement limité dans toutes les théories. Si, après avoir entendu une belle œuvre poétique ou musicale, admiré une statue, un
he, qu’il l’appelle. Comprendre et démontrer qu’une chose n’est point belle , plaisir médiocre, tâche ingrate ; mais discerner
est point belle, plaisir médiocre, tâche ingrate ; mais discerner une belle chose, s’en pénétrer, la mettre en évidence et fa
eur et un honneur. C’est un bonheur de sentir profondément ce qui est beau  ; c’est un honneur de savoir le reconnaître. L’ad
bientôt et l’art et le génie qui l’accompagne. Septième leçon. Du beau dans les objets Réfutation de diverses théorie
u dans les objets Réfutation de diverses théories sur la nature du beau  : que le beau ne peut pas se ramener à ce qui est
ets Réfutation de diverses théories sur la nature du beau : que le beau ne peut pas se ramener à ce qui est utile. — Ni à
 Ni à la convenance. — Ni à la proportion. — Caractères essentiels du beau . — Différentes espères de beautés. Du beau et du
— Caractères essentiels du beau. — Différentes espères de beautés. Du beau et du sublime. Beauté physique. Beauté intellectu
e : qu’elle est surtout la beauté morale. — Dieu, premier principe du beau . — Théorie de Platon. Nous avons fait connaîtr
rincipe du beau. — Théorie de Platon. Nous avons fait connaître le beau en nous-mêmes, dans les facultés qui le perçoiven
dre déterminé par la méthode, à d’autres questions : Qu’est-ce que le beau dans les objets ? Qu’est-ce que le beau, pris en
questions : Qu’est-ce que le beau dans les objets ? Qu’est-ce que le beau , pris en lui-même ? Quels sont ses caractères et
toire de la philosophie nous offre bien des théories sur la nature du beau  : nous ne voulons ni les énumérer ni les discuter
les plus importantes97. Il en est une bien grossière qui définit le beau ce qui plaît aux sens, ce qui leur procure une im
ffisamment réfutée en faisant voir qu’il est impossible de réduire le beau à l’agréable. Un sensualisme un peu plus savant m
lace de l’agréable, c’est-à-dire change la forme du même principe. Le beau n’est plus l’objet qui nous procure dans le momen
é n’a rien à voir avec la beauté. Ce qui est utile n’est pas toujours beau , ce qui est beau n’est pas toujours utile, et ce
avec la beauté. Ce qui est utile n’est pas toujours beau, ce qui est beau n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois
i est beau n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois utile et beau est beau par un autre endroit que son utilité. Vo
u n’est pas toujours utile, et ce qui est à la fois utile et beau est beau par un autre endroit que son utilité. Voyez un le
de plus utile. Cependant vous n’êtes pas tenté de dire que cela soit beau . Avez-vous découvert un vase antique admirablemen
se antique admirablement travaillé ; vous vous écriez que ce vase est beau , sans vous aviser de rechercher à quoi il vous se
à quoi il vous servira. Enfin la symétrie et l’ordre sont des choses belles , et en même temps ce sont des choses utiles, soit
sage, bien qu’il en ait un. L’utile est donc entièrement différent du beau , loin d’en être le fondement. Une théorie célèbre
e fondement. Une théorie célèbre et bien ancienne98 fait consister le beau dans la parfaite convenance des moyens relativeme
ans la parfaite convenance des moyens relativement à leur fin. Ici le beau n’est plus l’utile, c’est le convenable : ces deu
juge qu’il y a là convenance. Déjà nous nous rapprochons de l’idée du beau  ; car nous ne considérons plus ce qui est utile,
s objets très bien disposés pour leur fin, et que nous n’appelons pas beaux . Un siège sans ornement et sans élégance, pourvu
e des moyens avec la fin : on ne dira pas pour cela que ce meuble est beau . Toutefois il y a ici cette différence entre la c
te différence entre la convenance et l’utilité, qu’un objet pour être beau n’a pas besoin d’être utile, mais qu’il n’est pas
bjet pour être beau n’a pas besoin d’être utile, mais qu’il n’est pas beau s’il ne possède de la convenance, s’il y a en lui
y a en lui désaccord entre la fin et les moyens. On a cru trouver le beau dans la proportion, et c’est bien là, en effet, u
qu’une. Il est bien certain qu’un objet mal proportionné ne peut être beau . Il y a dans tous les objets beaux, quelque éloig
objet mal proportionné ne peut être beau. Il y a dans tous les objets beaux , quelque éloignés qu’ils soient de la forme géomé
sont au fond qu’une seule et même théorie qui voit avant tout dans le beau l’unité. Et assurément l’unité est belle ; elle e
e qui voit avant tout dans le beau l’unité. Et assurément l’unité est belle  ; elle est une partie considérable de la beauté,
le n’est pas la beauté tout entière. La plus vraisemblable théorie du beau est encore celle qui le compose de deux éléments
contraires et également nécessaires, l’unité et la variété. Voyez une belle fleur. Sans doute l’unité, l’ordre, la proportion
chesses dans les moindres détails ! Même en mathématiques, ce qui est beau ce n’est pas un principe abstrait, c’est ce princ
arcourons rapidement ces ordres différents. Il y a d’abord les objets beaux à proprement parler et les objets sublimes. Un ob
les objets beaux à proprement parler et les objets sublimes. Un objet beau , nous l’avons vu, est quelque chose d’achevé, de
, les mouvements, sont capables de produire l’idée et le sentiment du beau . Toutes ces beautés se rangent sous le genre de b
ie qui crée, dans l’artiste, le poète ou le philosophe, tout cela est beau , comme la nature même : voilà ce qu’on nomme la b
lions pas non plus d’appliquer à toutes ces beautés la distinction du beau et du sublime. Il y a donc du beau et du sublime
utes ces beautés la distinction du beau et du sublime. Il y a donc du beau et du sublime à la fois dans la nature, dans les
ances, des degrés ou des dégradations ? Plotin dans son traité sur le Beau 99 s’était déjà proposé cette question. Il se dem
s’était déjà proposé cette question. Il se demande : Qu’est-ce que le beau en soi ? Je vois bien que telle ou telle forme es
est-ce que le beau en soi ? Je vois bien que telle ou telle forme est belle , que telle ou telle action l’est aussi : mais pou
 : mais pourquoi et comment ces deux objets si dissemblables sont-ils beaux  ? Quelle est la qualité commune qui, se rencontra
e rencontrant dans ces deux objets, les range sous l’idée générale du beau  ? Il faut résoudre cette question, sans quoi la t
transporter dans ses ouvrages. Nous ne retirons ni la distinction du beau et du sublime, ni les autres distinctions tout à
tère de divinité empreint dans la jeunesse immortelle répandue sur ce beau corps, dans la taille un peu au-dessus de la tail
vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraîtra belle . C’est qu’elle exprime la beauté de son âme. Peut
l’éternité. Considérez la figure de l’homme en repos : elle est plus belle que celle de l’animal, et la figure de l’animal e
t plus belle que celle de l’animal, et la figure de l’animal est plus belle que la forme de tout objet inanimé. C’est que la
orceau de matière qui n’exprime rien, qui ne signifie rien, l’idée du beau ne s’y applique plus. Mais tout ce qui existe est
. Nous avons dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est belle par l’expression. Mais, quand vous êtes sur les h
ue nous venons d’énumérer et de réduire composent ce qu’on appelle le beau réel. Mais au-dessus de la beauté réelle est une
tinct. Pour qui l’a une fois conçu, toutes les figures naturelles, si belles qu’elles puissent être, ne sont que des simulacre
s d’une beauté supérieure qu’elles ne réalisent point. Donnez-moi une belle action, j’en imaginerai une encore plus belle, L’
t point. Donnez-moi une belle action, j’en imaginerai une encore plus belle , L’Apollon lui-même admet plus d’une critique. L’
ons plus tard104, deux éléments distincts, également mais diversement beaux , la justice et la charité, le respect des hommes
exprime dans sa conduite la justice et la charité, accomplit la plus belle de toutes les œuvres ; l’homme de bien est à sa m
stice et le foyer inépuisable de l’amour ? Si notre nature morale est belle , quelle ne doit pas être la beauté de son auteur 
ale. C’est encore en lui que se réunissent les deux grandes formes du beau répandues dans chacun de ces trois ordres, à savo
ormes du beau répandues dans chacun de ces trois ordres, à savoir, le beau et le sublime. Dieu est le beau par excellence :
cun de ces trois ordres, à savoir, le beau et le sublime. Dieu est le beau par excellence : car quel objet satisfait mieux à
te, au cœur un objet souverainement aimable. Il est donc parfaitement beau  : mais n’est-il pas sublime aussi par d’autres en
user et apaiser, parce que, lui seul, il est l’unité du sublime et du beau . Ainsi l’être absolu, qui est tout ensemble l’abs
rissable, exempte de décadence comme d’accroissement, qui n’est point belle dans telle partie et laide dans telle autre, bell
t, qui n’est point belle dans telle partie et laide dans telle autre, belle seulement en tel temps, en tel lieu, dans tel rap
e autre, belle seulement en tel temps, en tel lieu, dans tel rapport, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là, beauté qui n’a
n passant pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, d’un seul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beau
’échelle, d’un seul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments
eul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux belles conna
de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux belles connaissances, jusqu’à ce q
utres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux belles connaissances, jusqu’à ce que de connaissances en
arrive à la connaissance par excellence, qui n’a d’autre objet que le beau lui-même, et qu’on finisse par le connaître tel q
it pas la destinée d’un mortel à qui il serait donné de contempler le beau sans mélange, dans sa pureté et sa simplicité, no
t propre et direct de l’art est de produire l’idée et le sentiment du beau  ; cette idée et ce sentiment épurent et élèvent l
cette idée et ce sentiment épurent et élèvent l’âme par l’affinité du beau et du bien, et par le rapport de la beauté idéale
l’art. L’homme n’est pas fait seulement pour connaître et aimer le beau dans les œuvres de la nature, il est doué du pouv
. Quelles sont les facultés qui servent à cette libre reproduction du beau  ? Les mêmes qui servent à le reconnaître et à le
ne pas vouloir l’imiter trop scrupuleusement. Tout objet naturel, si beau qu’il soit, est défectueux par quelque côté. Tout
ent ainsi à ne jamais sacrifier aucun des deux éléments essentiels du beau , aucune des deux conditions impérieuses de l’art.
d’unité sans variété, de genre sans individus ; mais enfin le fond du beau , c’est l’idée ; ce qui fait l’art, c’est avant to
émoires108, combattit la doctrine du lauréat, et défendit la cause du beau idéal. Il est impossible de démontrer plus péremp
ure, ni sur un modèle particulier ni sur plusieurs, le modèle le plus beau étant toujours très imparfait, et plusieurs modèl
evenu depuis membre de l’Institut, ait prétendu que cette locution de beau idéal, si elle eût été connue des Grecs, aurait v
on de beau idéal, si elle eût été connue des Grecs, aurait voulu dire beau visible, parce que idéal vient de εἶδος, qui sign
’œil fixé sur ce qui passe, avec ce modèle périssable ne fera rien de beau . » « Phidias110, ce grand artiste, quand il faisa
oir lui-même suivi pour la Galatée111 ? « Comme je manque, dit-il, de beaux modèles, je me sers d’un certain idéal que je me
: c’est celle qui fait de l’illusion le but de l’art. À ce compte, le beau idéal de la peinture est un trompe-l’œil, et son
qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’est belle qu’à la condition d’être vivante, et par exemple
l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages sont plus beaux , où même la laideur n’est point admise, et tout c
nous retenir sur le rivage ; cette émotion, c’est le pur sentiment du beau et du sublime, excité et entretenu par la grandeu
r en nous, ils doivent toujours être tempérés et dominés par celui du beau . Produit-il seulement la pitié ou la terreur au-d
je ne puis accepter une autre théorie qui, confondant le sentiment du beau avec le sentiment moral et religieux, met l’art a
cherche les effets et les causes sait quel est le dernier principe du beau , et ses effets certains, bien qu’éloignés. Mais l
rtiste est avant tout un artiste ; ce qui l’anime est le sentiment du beau  ; ce qu’il veut faire passer dans l’âme du specta
omère et Dédale, sont-ils étrangers à ce changement ? Et dans la plus belle époque de l’art, Eschyle et Phidias ne portèrent-
anifeste à nous par l’idée du vrai, par l’idée du bien, par l’idée du beau . Ces trois idées sont égales entre elles et fille
te ou grande, figurée, chantée ou parlée, toute œuvre d’art, vraiment belle ou sublime, jette l’âme dans une rêverie gracieus
s de l’imagination comme de la raison, par le chemin du sublime et du beau , comme par celui du vrai et du bien. L’émotion qu
du beau, comme par celui du vrai et du bien. L’émotion que produit le beau tourne l’âme de ce côté ; c’est cette émotion bie
de l’art, de son but et de sa loi. L’art est la reproduction libre du beau , non pas de la seule beauté naturelle, mais de la
humaine la conçoit à l’aide des données que lui fournit la nature. Le beau idéal enveloppe l’infini : le but de l’art est do
 ; et tous les arts ne sont tels que par leur rapport au sentiment du beau et de l’infini qu’ils éveillent dans l’âme, à l’a
êmes ils ne peuvent le produire. Le goût juge de l’agréable et non du beau . Nul sens ne s’allie moins à l’âme et n’est plus
l’estomac. Si l’odorat semble quelquefois participer au sentiment du beau , c’est que l’odeur s’exhale d’un objet qui est dé
sentiment du beau, c’est que l’odeur s’exhale d’un objet qui est déjà beau par lui-même, et qui est beau par un autre endroi
’odeur s’exhale d’un objet qui est déjà beau par lui-même, et qui est beau par un autre endroit. Ainsi la rose est belle par
par lui-même, et qui est beau par un autre endroit. Ainsi la rose est belle par ses contours gracieux, par l’éclat varié de s
’éclat varié de ses couleurs ; son odeur est agréable, elle n’est pas belle . Enfin ce n’est pas le toucher seul qui juge de l
de reconnaît le privilège d’exciter en nous l’idée et le sentiment du beau . Ils semblent plus particulièrement au service de
e idée, peu importe. Heureux l’orateur s’il fait dire : Cela est bien beau  ! noble hommage rendu à son talent ; malheureux s
eligion ; tandis qu’au fond Phidias et Raphaël travaillent à faire de belles choses. Hâtons-nous aussi de le dire ; les noms d
tat et les précepteurs du genre humain. Le seul objet de l’art est le beau . L’art s’abandonne lui-même, dès qu’il s’en écart
ntative ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur : c’est un assez bel avantage. Le domaine de la musique est le sentime
fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on, à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le sublime, le mesuré ou l’infini. Lessing a p
pas une de ces écoles qui ne représente à sa manière quelque côté du beau , et nous sommes bien d’avis de les embrasser tout
te exposant son plan de campagne à ses fils est un morceau de la plus belle rhétorique, qui ne peut entrer en parallèle avec
lettres pour dire en face à l’impérieux monarque : « Votre Majesté a beau chercher M. Arnauld, elle est trop heureuse pour
e la vérité et de la justice ; il porte jusqu’à la passion le goût du beau et de l’honnête ; il est poète à force d’âme et d
qui ont élevé la prose jusqu’à la poésie. La Grèce seule, en ses plus beaux jours, offre peut-être une telle variété de prosa
ction serait-il resté médiocre dans les autres arts ? Le sentiment du beau manquait-il donc à cette société si polie, à cett
e commencent à paraître, qui pendant un siècle entier portent d’assez beaux fruits. L’art suit le mouvement général : d’éléga
usiasme ; là ce vieillard agenouillé et les mains jointes. Toutes ces belles têtes et aussi ces draperies ne sont-elles pas di
t divine. Que ces deux jeunes vierges, un peu longues peut-être, sont belles et pures ! que ces contours sont suaves ! que ces
eaux il y a de l’éclat et du coloris ; le paysage y est éclairé d’une belle lumière, comme si le Poussin avait guidé la main
cueillir, et le serpent qui a perdu l’homme s’élance triomphant. On a beau relever dans Le Déluge quelques signes d’une main
aïf se peint sur la figure du jeune pâtre qui regarde avec bonheur sa belle compagne. Pour celle-ci, son adorable visage n’es
Claude ? Et saisissez bien son vrai caractère. Regardez ces vastes et belles solitudes, éclairées par les premiers ou les dern
pective : elle vous conduit à travers des campagnes florissantes, une belle rivière, des ruines, des montagnes qui dominent c
lus suave harmonie. Une Danse au soleil couchant exprime la fin d’une belle journée. On y voit, on y sent l’apaisement des fe
u xviie  siècle que ces quatre grands artistes, il faudrait faire une belle place à l’école française ; mais elle compte bien
ui détruit, mais dont il nous reste une traduction magnifique dans la belle estampe de Gérard Audran. Quelle expression profo
la nature, avec la passion peut-être immodérée de la gloire, celle du beau en tout genre et un talent d’une flexibilité admi
te que d’ordinaire notre sculpture est un peu insignifiante pour être belle , ou maniérée pour être expressive. Depuis l’antiq
es monuments français, recueillies par la piété d’un ami des arts, de belles parties du superbe mausolée élevé à la mémoire de
le bâton de maréchal de France, déposé sur sa tombe ; le voilà jeune, beau , hardi, comme ses camarades moissonnés aussi à la
ut par les grâces de sa personne, sut gagner le cœur et la main de la belle Marguerite, la fille du grand duc de Rohan. Le no
aient réciproquement. Un seul homme en Europe a laissé un nom dans le bel art qui entoure un château ou un palais de jardin
re bâtarde, à la lois lourde et maniérée, se substitue peu à peu à la belle architecture du siècle précédent et efface partou
tait rassemblée l’élite de la plus grande société qui fut jamais. Ces beaux jardins avaient vu se promener Corneille et madam
ns cet édifice profane qui a changé tant de fois de destination. On a beau l’appeler aujourd’hui de nouveau Sainte-Geneviève
le n’a pas mieux traité la Madeleine que Sainte-Geneviève. En vain la belle pécheresse a-t-elle voulu renoncer aux joies du m
-elles aussi inspirer à quelqu’un de vous l’idée de se livrer à de si belles études, d’y consacrer sa vie et d’y attacher son
ments comprend la psychologie, la logique, la métaphysique. L’idée du beau engendre ce qu’on appelle l’esthétique. L’idée du
bien va jusque-là, il faut l’y suivre, comme tout à l’heure l’idée du beau nous a introduits dans le domaine de l’art. La ph
oie de raisonnement, la théorie morale qui dérive de notre théorie du beau et de notre théorie du vrai. Nous le pourrions pe
lon. Mais il est immortel, comme la distinction du bien et du mal, du beau et du laid, de ce qui convient et de ce qui ne co
les âmes, avec quelques erreurs innocentes, le goût sacré du vrai, du beau et du bien ! Mais les systèmes philosophiques sui
n’est pas vrai que les hommes aient le droit d’être également riches, beaux , robustes, de jouir également, en un mot, d’être
n possède également en soi, et le jeune et le vieux, et le laid et le beau , et le riche et le pauvre, et l’homme de génie et
leur fin. Si je suis né le premier des hommes, le plus riche, le plus beau , le plus puissant, etc., je ferai tout pour conse
s souffrances d’un ennemi. Qu’un homme fasse une noble action, elle a beau contrarier nos intérêts, il s’élève en nous une c
quelle qu’elle soit, d’instituer le bien, pas plus que le vrai ni le beau . Je n’ai nulle idée de la volonté de Dieu sinon p
mais toujours, non pas dans telle circonstance mais dans toutes. J’ai beau me dire que la personne à laquelle je dois remett
ême de la nature humaine, comme le jugement du vrai et le jugement du beau . Ainsi que ces deux jugements211, celui du bien e
isir particulier, analogue à celui qui est attaché à la perception du beau  ; et nous ne pouvons être témoins d’une mauvaise
tance. Par ses profondes ressemblances avec le jugement du vrai et du beau , le jugement du bien nous a montré les affinités
ppelant à son aide l’intelligence elle-même ; car, plus bu connaît le beau et le bien, et plus on l’aime. Le sentiment ne fa
le démérite. Voilà les fondements de toute société vraie, digne de ce beau nom de société humaine, c’est-à-dire formée d’êtr
ent la conçoive, mais qui la constitue. De même que toutes les choses belles et toutes les choses vraies se rapportent, celles
êtres absolus, et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui qui est le principe
bsolu ? L’idée même de l’absolu implique l’absolue unité. Le vrai, le beau et le bien ne sont pas trois essences distinctes 
il qu’une seule, il la faudrait expliquer. Je suppose un homme jeune, beau , riche, aimable et aimé, qui, placé entre l’échaf
rd’hui elle est entièrement développée ; on ne la peut concevoir plus belle en son genre ; elle a atteint sa perfection. La m
ne se propose pas l’avantage de la personne aimée : on aime un objet beau ou bon, parce qu’il est tel, sans regarder d’abor
u christianisme ! Combien Platon, si visiblement embarrassé entre ses belles doctrines et la religion de son temps, qui garde
e la connaissance humaine ; il n’y a qu’un malheur, c’est que tout ce bel édifice est dépourvu de réalité. Dogmatique dans
faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai, la faculté du beau , la faculté du bien, nous sommes persuadé que la
contingentes259. Dans l’esthétique, tout en distinguant sévèrement le beau de l’agréable, nous avons fait voir que l’agréabl
nous avons fait voir que l’agréable est l’accompagnement constant du beau , et que si l’art a pour loi suprême d’exprimer l’
, l’idéalisme compte dans son sein, même parmi les modernes, les plus belles renommées. Il parle à l’homme au nom de ce qu’il
id et Kant, nous reconnaissons la raison comme la faculté du vrai, du beau et du bien. C’est à sa vertu propre que nous rapp
oi. Le même esprit transporté dans l’esthétique nous a fait saisir le beau à côté de l’agréable, et au-dessus des beautés di
le mal ; que l’idée du bien est une idée absolue tout comme l’idée du beau et celle du vrai ; que le bien est une vérité uni
le droit, et ce qui nous révèle ces trois idées absolues du vrai, du beau et du bien, c’est la raison. Le fond de notre doc
subtil que le raisonnement. N’est-ce pas le cœur en effet qui sent le beau et le bien, n’est-ce pas lui qui, dans toutes les
exquis attaché à la contemplation de la vérité, à la reproduction du beau , à la pratique du bien ; il y a en nous un amour
rincipe des grands travaux comme des grandes actions. Sans l’amour du beau , l’artiste ne produira que des œuvres régulières
déjà bien hautes des principes universels et nécessaires du vrai, du beau et du bien, sans aller au-delà, sans remonter jus
de le connaître. Ainsi, après vous avoir entretenus de la vérité, du beau et du bien, nous n’avons pas craint de vous parle
n’y a pas d’attributs sans sujet. Et comme ici il s’agit du vrai, du beau et du bien absolus, leur substance ne peut être q
ue se résument les deux grandes formes de la beauté en tout genre, le beau et le sublime, puisqu’il satisfait toutes nos fac
t dernier de toute vérité, de toute beauté, de tout bien. Le vrai, le beau et le bien ne sont que les manifestations diverse
t à une substance intelligente, de la beauté à un être souverainement beau , et d’une loi morale composée à la fois de justic
ieu et au-dessus des embarras de sa métaphysique, à savoir le goût du beau et du bien en toutes choses, la passion de l’honn
qu’on veuille bien comparer le sixième carton, évidemment un des plus beaux , représentant la prédication de saint Paul à Éphè
autre, le personnage principal, saint Paul. Ici, il vous présente les beaux et longs plis de la grande robe qui enveloppe et
s’égarer jusqu’à Saint-Pétersbourg, avec plusieurs Poussin, les plus beaux Claude (voyez ci-dessous, p. 475), des Mignard, d
ens, où les galeries particulières envoient successivement leurs pins belles pièces ; en sorte que dans un certain nombre d’an
la fois une marine et un paysage. M. Waagen déclare que c’est le plus beau morceau de ce genre qu’il connaisse et que le Lor
étude. M. Waagen n’hésite point à dire que ce tableau est un des plus beaux du Poussin. Il admire la vérité et la variété des
is-Royal, 2 volumes in-folio ; 2º Recueil d’estampes d’après les plus beaux tableaux et dessins qui sont en France dans le ca
La Galerie du Palais-Royal ; trois Bourguignon, quatre Gaspre, quatre beaux Claude, que M. Waagen s’est complu à décrire, tom
? Nul doute que Raphaël n’élève l’âme, comme tout ce qui est vraiment beau  ; il la touche même, mais à la surface, circum p
ord Ellesmere. Remarquez qu’ici, comme dans les autres tableaux de la belle époque du Poussin, le paysage est admirablement u
sorte que nous en sommes presque réduits à la gravure de Pesne et au beau dessin conservé au musée du Louvre285. Chose dépl
le Moïse frappant le rocher de sa baguette, incomparablement le plus beau de tous les Frappements du rocher sortis de sa ma
f magnifiques Mantegna représentant le triomphe de César, et des plus beaux portraits d’Albert Durer et d’Holbein, l’art fran
Satyres découvrant une Nymphe. Le corps transparent et lumineux de la belle Nymphe est tout le tableau. C’est une étude de de
on charmante et d’un ton lumineux. — Un paysage, nº 260. Paysages aux belles lignes, où respire un sentiment profond de la nat
 série de nos ouvrages : Premiers essais de philosophie ; Du vrai, du beau et du bien ; Philosophie sensualiste ; Philosophi
miers essais, Programme du cours de 1817, p. 203, et le fragment : Du beau réel et du beau idéal, p. 272. 19. Sur M. de Bir
ogramme du cours de 1817, p. 203, et le fragment : Du beau réel et du beau idéal, p. 272. 19. Sur M. de Biran, voyez notre
mine toutes les autres. Voyez plus bas, IIe partie, Dieu, principe du beau , et IIIe partie, Dieu, principe du bien, et la de
e ceux qui n’admettent pas les rapports des nombres, la différence du beau et du laid, du juste et de l’injuste. Pourquoi ?
aint Augustin et Bossuet en sont pleins. 63. Voyez la IIe partie, Du Beau , leçon vi, et la IIIe partie, Du Bien, leçon xvii
77. Banquet, discours de Diotime, t. VI, et plus bas, IIe partie, du Beau , leçon vii. 78. République, ibid. 79. Sur le
ule contrepèse le scepticisme. 87. Exceptez l’estimable Essai sur le Beau du P. André, disciple de Malebranche, qui a prolo
la Critique du jugement et dans les Observations sur le sentiment du beau et du sublime. Voyez l’excellente traduction qu’e
développée qui se trouve dans les Premiers essais, cours de 1817, Du beau réel et du beau idéal, surtout p. 272. 92. Sur H
se trouve dans les Premiers essais, cours de 1817, Du beau réel et du beau idéal, surtout p. 272. 92. Sur Hutcheson et Smit
 114. 95. Voyez la leçon x et l’appendice. 96. Premiers essais, Du beau réel et du beau idéal, p. 267. 97. Si on veut fa
la leçon x et l’appendice. 96. Premiers essais, Du beau réel et du beau idéal, p. 267. 97. Si on veut faire connaissance
divinité. Le savant artiste, qui se proposait de représenter le plus beau des dieux, a placé la colère dans le nez, qui en
ans les champs fortunés de l’Élysée, revêt d’une aimable jeunesse son beau corps et brille avec douceur sur la fière structu
respirait la volupté. Semblable aux tendres sarments de la vigne, sa belle chevelure flotte autour de sa tête, comme si elle
lla pittura, t. I, p. 83. « Essendo carestia e de’ buoni giudici e di belle donne, io mi servo di certa idea che mi viene all
ur impression a pénétré jusqu’au fond de l’âme. » Nous avons cité ce beau morceau, et nous aurions pu en citer beaucoup d’a
, dans une lettre à Brossette, dit avec raison que « ce sont les plus beaux vers que M. Despréaux ait jamais faits ». 127.
é et l’abondance ; elle n’a d’égale que la prose grecque, en ses plus beaux jours, d’Hérodote à Démosthène. Nous ne préférons
is voyez la gravure de Morin ; voyez aussi celle de Daret, d’après le beau dessin de Demonstier qui appartient aujourd’hui à
original différent, attribué au neveu de Champagne, qu’a été faite la belle gravure d’Édelinck. 146. L’original est au châte
aisies vivantes par le Titien. » C’est bien là l’effet que produit la belle gravure de Van Schupen. 147. Au musée. — Nous av
gne, etc. Aujourd’hui, faute de soin et d’un entretien nécessaire, la belle fresque est dégradée et les figures supérieures à
ontispice à des livres. J’appelle volontiers l’attention sur les deux beaux frontispices du Nouveau Testament grec et de l’In
id., p. 97 ; il est maintenant à Versailles. Il faut rapprocher de ce bel ouvrage le mausolée de Jacques de Souvré, grand p
Quincy, ibid., p. 256 : « La coupole de cet édifice est une des plus belles qu’il y ait en Europe. » 176. Nous ne parlons p
té à la Faculté des lettres, pour être reçu docteur, une thèse sur le Beau . Voyez Premiers essais de philosophie, Appendice,
nos leçons, nul n’était plus fait pour embrasser le domaine entier du beau et de l’art que l’auteur des grands articles sur
, Du mysticisme, p. 113, et IIe partie, leçon vi, sur le sentiment du beau , p. 141, etc. Voyez aussi, Ire série, t. Ier, Pre
horreur qu’il nous inspire. C’est un fait qu’à la contemplation d’une belle action ou d’un noble caractère, en même temps que
la religion du devoir ? Ce ne sont peut-être que des mouvements d’une belle nature placée en d’heureuses circonstances. Ôtez
t le tableau sera environ de la grandeur de votre Manne, mais de plus belle proportion. » Félibien, un des amis et des confid
z lord Radnor. 288. Mentionnons aussi dans la galerie Groswenor deux beaux Gaspre, un joli Lenain, Paysage avec des musicien
32 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
presque rien aujourd’hui, parce que ce que ce poème contient de plus beau , de plus brillant et de plus charmant, j’ai eu l’
s me disait : « Il n’y a pas un poème de La Fontaine qui ne soit très beau  ! » Se reprenant un peu, car il hésitait sur ses
l n’y a pas un poème de La Fontaine qui ne contienne au moins de très beaux vers. » Je lui répondis : « Mais pourtant, pour c
qui est du Quinquina, je crois qu’il serait difficile d’y trouver de beaux vers   Je vous assure, me répondit-il, qu’il y a
ver de beaux vers   Je vous assure, me répondit-il, qu’il y a de très beaux vers dans le poème du Quinquina. » Je me promis,
quoi il ne croyait pas beaucoup, Moréas avait raison : il y a de très beaux vers dans le Quinquina, et je vous les lirai dans
me du Quinquina, en général, mais j’attirerai votre attention sur les beaux vers qu’il contient. Le début est tout à fait épi
manière des poèmes épiques anciens. D’où vient la maladie ? Voilà une belle question, une belle question d’histoire universel
piques anciens. D’où vient la maladie ? Voilà une belle question, une belle question d’histoire universelle. D’où vient la ma
ls Esculape, comme vous savez. Voilà les vers qui sont parmi les plus beaux de ceux de La Fontaine, qui ont un souffle épique
souvenir. Il y en a d’autres qui sont plus intéressants, non pas plus beaux , mais qui sont plus intéressants au point de vue
gent presque immortelle : La vie, après cent ans, chez eux, est encor belle . Ils lavent leurs enfants aux ruisseaux les plus
e couplet charmant où se trouve le vers délicieux : Ni la grâce plus belle encor que la beauté… C’est l’introduction au poè
es, mortels, le devez ménager, Consacrant à l’Amour la saison la plus belle . Souvent, pour divertir leur ardeur mutuelle, Ils
ois la lune a leurs pas éclairés… Suit la description, qui est moins belle dans ce qui suit que dans ce que je vous ai lu. V
es, mais au moins elle répondrait à ce que La Fontaine a fait de plus beau , de plus charmant, de plus exquis. Je n’ai jamai
d’une des filles de Minée, sur l’amour considéré comme producteur de belles actions, sur l’amour considéré comme ferment ou l
hologique, c’est Tantale ; et en même temps cela nous fait songer aux beaux vers de Musset sur le bonheur : Et le peu de bon
et si bien, à sa nature et à son genre. Que le pouvoir est grand du bel art de flatter ! Qu’on voit d’honnêtes gens par c
» « Quel petit esprit ! » se dit Gnaton, et comme celui-ci ignore le bel air des choses ! Il faut que je le mette au coura
cheval ; c’est le diable ! En montant le matin dans ma cour, bien et beau , Je m’étais dextrement aidé d’un escabeau ; Mais,
queton toujours embarrassé : N’y souffrant rien, il a gambadé de plus belle Et m’a fait un pivot du pommeau de la selle. M’ét
facile à s’engouer. La pièce que j’expose à vos doctes génies Est un beau composé de ces rares saillies, De ce bon goût nou
ègles, Qui, venant sur nos mœurs fondre comme des aigles. Pensent, en beau discours nous peignant la vertu, Nous donner de l
ts ; Voilà, Messieurs, aussi le chemin que j’ai pris. Le couplet est beau  ; ce couplet de satire est fort intéressant en lu
-à-dire des pièces à machines de Corneille, qui sont d’ailleurs d’une belle tenue littéraire. A qui en veut donc La Fontaine 
mal infini de son tuteur. Pendant ce temps, le tuteur, qui reçoit ces belles confidences en plein visage, enrage de tout son c
ousie, surtout sur la stupidité de sa jalousie. Et il y a là les plus beaux vers de conte — je ne dis pas de fable — les plus
a là les plus beaux vers de conte — je ne dis pas de fable — les plus beaux vers dans la manière des Contes, que La Fontaine
ils ! Ceci est absolument étonnant. Ces vers comptent parmi les plus beaux vers comiques de tout le dix-septième siècle, et
teurs de théâtre de second ordre, à cette époque, ont ces qualités de belle ordonnance, de politesse, de tenue et de correcti
33 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
uverneur de la ville richement vêtu, chamarré de cordons, sa femme en beau satin blanc, je ne pourrai m’empêcher de vous dir
nd. Ce malade donc et les deux figures qui groupent avec lui font une belle masse, bien sévère, bien vigoureuse. La tête du m
in dont elle est vêtue forme une grande tache lumineuse, vous avez eu beau l’éteindre après coup, elle n’en est pas restée m
le-ci qui aide la première dans ses fonctions, bien sur son plan, est belle , tout à fait belle de caractère et d’expression,
remière dans ses fonctions, bien sur son plan, est belle, tout à fait belle de caractère et d’expression, mais il faut la res
our l’expression. Sa tête et son action font frémir, mais sa tête est belle , c’est une douleur terrible, mais qui n’a rien de
avec son chapelet autour du bras, plus je la vois, plus je la trouve belle . ô la belle, la grande, l’intéressante figure !
apelet autour du bras, plus je la vois, plus je la trouve belle. ô la belle , la grande, l’intéressante figure ! Comme elle e
t votre tableau, vous ne seriez pas un artiste commun. Elle est d’une belle pâte, d’une bonne couleur, mais sa draperie verte
ui est dans la demi-teinte penché sur elle. Ses cheveux hérissés sont beaux  ; il est bien dessiné, bien touché. Lorsque je di
hin, vous pouvez avoir raison, mais je ne vous entends pas. C’est une belle idée, bien poétique, que ces deux grands pieds nu
eds nus qui sortent de la caverne ou de l’égout ; d’ailleurs ils sont beaux , bien dessinés, bien coloriés, bien vrais. Mais l
ne saurais imaginer plein un lieu que je vois vide. C’est encore une belle idée, bien poétique, que cet homme dont la tête,
u vorace. Cet oiseau cruel battant les ailes de joie est horriblement beau . Quel doit donc être l’effet de l’ensemble d’un p
te : rapport dont on retrouve des vestiges même dans les morts. Cette belle femme qui vient d’expirer au pied du massif a exp
ouge mêlé de teintes jaunes ; le manteau de la figure principale d’un beau jonquille, les ornements en sont d’or, il y a des
ec tout ce que je viens de reprendre dans le tableau de Doyen, il est beau et très-beau ; il est chaud, il est plein d’imagi
où je m’étais proposé de montrer qu’une nation ne pouvait avoir qu’un beau siècle, et que dans ce beau siècle un grand homme
trer qu’une nation ne pouvait avoir qu’un beau siècle, et que dans ce beau siècle un grand homme n’avait qu’un moment pour n
eau siècle un grand homme n’avait qu’un moment pour naître, que toute belle composition, tout véritable talent en peinture, e
ure. Le public paraît avoir regardé le tableau de Doyen comme le plus beau morceau du sallon, et je n’en suis pas surpris. U
e, dont les yeux sont égarés, sera mieux senti de la multitude qu’une belle femme nue qui sommeille tranquillement et qui vou
pointe du pinceau. ma come… etc., le bas de son tableau sera toujours beau , la couleur en sera toujours chaude, vigoureuse e
34 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406
de ce cadre indispensable dont il faut entourer toute figure de femme belle et spirituelle, n’entreront point du tout, ou du
Delphine Gay, qui devait être de bonne heure célèbre, est née au plus beau matin du soleil de l’Empire, à Aix-la-Chapelle, o
, comme dirait notre vieux Brantôme, à la tête de l’escadron des plus belles femmes de son temps. La jeune fille, aussi blonde
jeune fille, aussi blonde que sa mère était brune, n’était pas moins belle , de cette beauté qui apparaît d’abord et qu’on ne
ns vite que si elle se dit fière et orgueilleuse, que si elle se sait belle , et que si elle se regardait souvent, elle restai
imable et des plus spirituels de ce moment, oui, elle était à la fois belle , simple, inspirée comme la Muse, rieuse et bonne
Madeleine, ou son élégie (tant de fois refaite) sur Le Bonheur d’être belle , et dites s’il n’y avait pas de quoi rendre les a
éral Foy, le sacre de Charles X, l’insurrection de la Grèce, tous les beaux thèmes du moment. On la vit un jour, au haut de l
rée, et surtout quand le poète est là brillant lui-même, spirituel et beau , et qui paie de sa présence. Il est remarquable c
elphine Gay, et en est comme l’inspiration directe et déclarée. Cette belle jeune fille ne sait pas, en général, dégager son
éral, dégager son imagination des types convenus (chevalier français, beau Dunois, muse de la patrie) ; elle se prend à ces
Clorinde, son escrime habile, aisée et large de jeu, ses poussées de beaux vers dans la tirade, et comme ses éclairs dans la
, cet homme de tant d’esprit qui s’intitule le vicomte de Launay aura beau faire, il y aura toujours en Mme de Girardin un c
l’Endymion de la guerre civile ! Singulière injure, de la part d’une belle femme, que d’appeler un homme Endymion. C’était a
sait, et je suis tout à fait de son avis quand je lis nos écrivains à belles phrases quand j’entends nos orateurs à beaux disc
je lis nos écrivains à belles phrases quand j’entends nos orateurs à beaux discours, ou quand je lis nos poètes à beaux vers
j’entends nos orateurs à beaux discours, ou quand je lis nos poètes à beaux vers : « Je déteste, disait-il, ce qui n’a que l’
té… » Et j’ajoute, en continuant sa pensée : Je déteste la soi-disant belle poésie qui n’a que forme et son, de peur qu’on ne
uissant, du bal de l’ambassade, et au milieu de tout cela le guerrier beau , jeune, pâle, blessé, intéressant, un Alfred quel
he que personne n’avait le mauvais goût de contester. L’actrice était belle et dans son rôle ; il y avait des scènes à effet,
rtu. C’est l’air de bravoure, et qui est un motif à déployer quelques beaux accents. L’auteur, dans l’ensemble du style, a ch
 » Elle entendit et comprit le génie du temps ; elle se figura que le beau Dunois lui-même, de nos jours, n’irait plus en Sy
la police des salons. Le vicomte de Launay est, à mes yeux, comme un beau chevalier de Malte qui combat les corsaires tout
(voyez-vous la curiosité de l’expression ?) est allée tomber dans le bel étang de Mortfontaine ; elle a choisi le site le
35 (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244
’il se tournait plus souvent vers le divin ? L’insensé doctrinaire du Beau déraisonnerait, sans doute ; enfermé dans l’aveug
t cette fatigue est un cruel châtiment. Et toujours mon système était beau , vaste, spacieux, commode, propre et lisse surtou
cience enfantine et vieillotte, fille déplorable de l’utopie. J’avais beau déplacer ou étendre le criterium, il était toujou
jours en retard sur l’homme universel, et courait sans cesse après le beau multiforme et versicolore, qui se meut dans les s
le monde conçoit sans peine que, si les hommes chargés d’exprimer le beau se conformaient aux règles des professeurs-jurés,
exprimer le beau se conformaient aux règles des professeurs-jurés, le beau lui-même disparaîtrait de la terre, puisque tous
ile à exprimer que soit mon idée, je ne désespère pas d’y réussir. Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il s
e, et que c’est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau . C’est son immatriculation, sa caractéristique. R
caractéristique. Renversez la proposition, et tâchez de concevoir un beau banal ! Or, comment cette bizarrerie, nécessaire,
i constitue et définit l’individualité, sans laquelle il n’y a pas de beau , joue dans l’art (que l’exactitude de cette compa
la langue. Je m’appliquerai donc, dans la glorieuse analyse de cette belle Exposition, si variée dans ses éléments, si inqui
i se rapportent à ce grand génie ?), se trouvant un jour en face d’un beau tableau, un tableau d’hiver, tout mélancolique et
une maisonnette d’où montait une maigre fumée, s’écria : « Que c’est beau  ! Mais que font-ils dans cette cabane ? à quoi pe
lité, dégagé la volonté de tous les liens que lui imposait l’amour du beau  : et les races amoindries, si cette navrante foli
L’Exposition des peintres anglais est très-belle, très-singulièrement belle , et digne d’une longue et patiente étude. Je voul
e terreur religieuse tous ces grands flandrins hétéroclites, tous ces beaux hommes minces et solennels, toutes ces femmes bég
oïque que M. Ingres fait en l’honneur de la tradition et de l’idée du beau raphaélesque, M. Courbet l’accomplit au profit de
les modèles les plus propres à faire valoir son genre de talent. Les belles femmes, les natures riches, les santés calmes et
mineux, si aéré, si rempli de tumulte et de pompe ! L’empereur est si beau , la foule, tortillée autour des colonnes ou circu
e renversée, au sourire bizarre et mystérieux, et si surnaturellement belle qu’on ne sait si elle est auréolée par la mort, o
o le partageait, à ce qu’on m’a dit. Il déplorait, — c’était dans les beaux temps du Romantisme, — que celui à qui l’opinion
oses, autant qu’il m’en souvient du moins. Sardanapale lui-même était beau comme une femme. Généralement les femmes de Delac
nes, faciles à comprendre, souvent mythologiques, sont nécessairement belles (la Nymphe couchée et vue de dos, dans le plafond
couleur (que ce mot soit pris dans le bon sens). Jamais couleurs plus belles , plus intenses, ne pénétrèrent jusqu’à l’âme par
es ? Eh bien, la peinture de Delacroix me paraît la traduction de ces beaux jours de l’esprit. Elle est revêtue d’intensité e
haîne historique. 30. Charles Baudelaire rappelle ici une des plus belles pièces des Fleurs du Mal, la VIe, les Phares.(NdE
36 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
sprit et au cœur, et non aux sens : ce sont ces œuvres que l’on nomme belles , et elles le sont plus ou moins, suivant qu’elles
pontanéité dans les œuvres d’art. La critique doit reconnaître que le beau , tout absolu qu’il est en lui-même, a nécessairem
t changeantes, que la vérité idéale, pour devenir vivante et vraiment belle , doit se teindre et s’empreindre de l’individuali
ité des écrivains, que, si une certaine raison est le fond des œuvres belles , l’imagination avec ses mille couleurs en est l’i
omme nous-mêmes, l’âme au corps et la raison aux sens ; elle place le beau dans l’expression de la vérité et du sentiment, n
ts ; nous pensons que c’est l’initiative individuelle qui a trouvé le beau , que l’idéal n’est passé dans la réalité et n’est
rai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines vérités générale
i touche éternellement, ce qui est vrai partout et toujours, voilà le beau . Encore aujourd’hui, les adieux d’Andromaque et d
re dans un temps donné, mais n’est pas universellement, éternellement beau . D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de
rit d’un temps, imitation factice, que tous ces éléments étrangers au beau , qui l’imitent ou qui le masquent, doivent être é
rve dans ses admirations que ce qui est solidement vrai et solidement beau . De là le prix qu’il faut attacher à la tradition
raisons pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du beau littéraire, dont je néglige tous les développemen
tiques aussi bien que les beautés classiques. Qu’y a-t-il en effet de beau dans le Faust de Goethe par exemple ? C’est cette
est tout entière dans ce célèbre hémistiche de Boileau : Rien n’est beau que le vrai. Mais bientôt à cette théorie s’en a
bstitution insensible de termes, la raison, loi suprême du vrai et du beau , devient peu à peu, pour M. Nisard, la discipline
37 (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts
s copies ou des imitations plus ou moins lointaines et douteuses. Les belles statues de nos musées sont ordinairement de l’épo
it aussi que Cypris, la déesse, a puisé des vagues dans l’Ilissus aux belles ondes et qu’elle les a répandues dans le pays sou
érable et pour soutenir les ouvrages de toute vertu6. » Ce sont là de beaux mots de poëte, mais à travers l’ode on aperçoit l
’orge, un peu de blé, voilà tout ce qu’il fournit à l’homme. Dans ces belles îles de marbre qui constellent l’azur de la mer E
verdures élégantes, des vignes éparses sur les coteaux rocailleux, de beaux fruits dans les jardins, quelques petites moisson
chètent une tranche de pastèque ou un gros concombre qu’ils mordent à belles dents comme une pomme. » Point d’ivrognes : ils s
ge, s’en servent pour vivre aux dépens d’autrui. — Revenons vers leur belle époque et considérons leur grande œuvre, celle qu
hommes si fort épris des idées ne pouvaient manquer d’aimer les plus belles de toutes, les idées d’ensemble. Pendant onze siè
nt à l’image de leur esprit. C’est un ordre, Kosmos, une harmonie, un bel arrangement régulier de choses qui subsistent et
marchaient conduits par Arès et Athénè, tous deux en or, vêtus d’or, beaux et grands comme il convient à des dieux ; car les
Ulysse ou Télémaque rencontrent à l’improviste un personnage grand et beau , ils lui demandent s’il est un dieu. Des dieux si
une agora, un théâtre, un gymnase, quelques milliers d’hommes sobres, beaux , braves et libres, occupés « de philosophie ou d’
à rendre ce corps le plus alerte, le plus fort, le plus sain, le plus beau qu’il se pourra, à déployer cette pensée et cette
ière fois le pays et recueillir notre impression d’ensemble. C’est un beau pays qui tourne l’âme vers la joie et pousse l’ho
; il n’a qu’à regarder autour de lui ; la nature les lui fournit plus beaux que ne ferait son art. À Hyères, en janvier, je v
acrifice… fais abonder toutes les bonnes choses sur notre marché, les belles têtes d’ail, les concombres précoces, les pommes,
t. Les courtisanes sont arrivées, et avec elles pâtisseries, gâteaux, belles danseuses, toutes les délices. » Je coupe court à
r et mangent l’ambroisie, pendant que les muses « chantent avec leurs belles voix ». Un festin éternel en pleine lumière, voil
rnel en pleine lumière, voilà le ciel pour le Grec ; partant, la plus belle vie est celle qui ressemble le plus à cette vie d
u’il faut prendre part à leur joie, leur donner le spectacle des plus beaux corps nus, parer pour eux la cité, élever l’homme
s frais des chœurs, des acteurs, des représentations et tous les plus beaux spectacles. Si pauvre qu’il soit, il a ses bains,
renflées et des perpendiculaires convergentes qui donnent à leur plus beau temple sa suprême beauté. Nous sommes devant eux
as obstiné et trapu ; il se développe, se déploie, se dresse comme un beau corps d’athlète en qui la vigueur s’accorde avec
oûter la fraîcheur en suivant des yeux des arabesques délicates et de belles harmonies de couleurs ; le climat ne réclame rien
belles harmonies de couleurs ; le climat ne réclame rien de plus. Aux beaux siècles de la Grèce, le ménage est bien plus rédu
s de Périclès ; un lit avec quelques couvertures, un coffre, quelques beaux vases peints, des armes suspendues, une lampe de
temps pontife de sa phratrie ou de sa tribu ; car sa religion est un beau conte de nourrice, et la cérémonie qu’il accompli
cause. Un méridional, un Grec, est naturellement vif d’esprit, bon et beau parleur ; les lois ne se sont pas encore multipli
t Tellus d’Athènes ; car, sa cité étant prospère, il a eu des enfants beaux et bons qui ont eu tous des enfants et conservé l
terprète de l’opinion populaire, dit de même : « Ce qu’il y a de plus beau en tout temps, pour tout homme et en tout lieu, c
n, espagnol, français, anglais, sont des patois, restes déformés d’un bel idiome qu’une longue décadence avait gâté et que
e l’a pas fait et qu’il veuille raisonner sur le droit, le devoir, le beau , l’État, et tous les grands intérêts de l’homme,
tent encore, et, en Italie comme en Flandre, vous voyez dans les plus belles œuvres le contraste choquant des figures et du su
struments de pénitence et de passion, gardent la vigoureuse santé, la belle carnation, la fière attitude qui conviendrait pou
itantes et débordantes à travers la forme et le dehors ; s’il aime la belle forme sculpturale, c’est par éducation, après une
e. Aristophane promet au jeune homme qui suivra ses bons conseils, la belle santé et la beauté gymnastique : « Tu auras toujo
la peau blanche, les épaules larges, les jambes grandes…….. Tu vivras beau et florissant dans les palestres ; tu iras » à l’
ar la bonne odeur du smilax et du peuplier bourgeonnant, jouissant du beau printemps, quand le platane murmure auprès de l’o
cheval de race, et Platon, quelque part, compare les jeunes gens à de beaux coursiers consacrés aux dieux et qu’on laisse err
toutes les actions viriles et gymnastiques, une femme ou un homme de belle pousse et de noble race, une figure sereine en pl
d’amour. Concevons dans un climat semblable, sous un ciel encore plus beau , en de petites cités où chacun connaît tous les a
Il faut avoir entendu une langue musicale, la mélopée continue d’une belle voix italienne qui récite une stance du Tasse, po
les exercices du corps, voulut le soir du festin faire étalage de sa belle éducation36. Ayant ordonné à la joueuse de flûte
e et les vers. Ceux qui représentaient leurs poésies étaient les plus beaux jeunes gens qu’on eût pu trouver, Bathylle qui jo
athylle qui jouait de la flûte et chantait à l’ionienne, Cléobule aux beaux yeux de vierge, Simalos, qui dans le chœur maniai
renait pendant de longues années la musique, la récitation, l’art des belles poses ; on raillait les ignorantes, « les petites
e par ses plaisirs, contribuait à faire de l’homme, mais dans le plus beau sens du mot et avec une dignité parfaite, ce que
prix un plus grand morceau de viande. Certainement le spectacle était beau lorsque ces grands jeunes gens, les plus forts et
ce. — Admirés par les hommes, aimés par les femmes, — ils sont encore beaux s’ils tombent au premier rang… — Ce qui est laid
la victoire de Salamine, lorsque Sophocle, âgé de quinze ans, le plus bel adolescent d’Athènes, se mit nu selon le rite et
spectacle que l’on pût donner aux dieux était celui que présentent de beaux corps florissants, développés dans toutes les att
plus noble qu’il soit donné à l’homme d’éprouver, celui de se sentir beau et glorieux, élevé au-dessus de la vie vulgaire,
n engendrer. Il y a chance pour que de tels parents aient des enfants beaux et forts ; c’est le système des haras, et on le s
t les plus sains de tous les Grecs, et l’on trouve parmi eux les plus beaux hommes et les plus belles femmes de la Grèce. » I
les Grecs, et l’on trouve parmi eux les plus beaux hommes et les plus belles femmes de la Grèce. » Ils subjuguèrent les Messén
as de marbrures et de chair de poule ; elle était un tissu sain, d’un beau ton, qui annonçait la vie libre et maie. Agésilas
épaule contre une colonne, et, dans toutes ces attitudes, être aussi beau qu’une statue ; de même un gentilhomme, avant la
hènes deux maisons dont l’alliance puisse engendrer quelqu’un de plus beau et de meilleur que celles dont tu es issu. En eff
de même celle de la mère. Car personne, à ce qu’on dit, ne parut plus beau et plus grand que ton oncle Pyrilampe toutes les
tatue d’un dieu ». Et Chéréphon renchérissant : « Son visage est bien beau , n’est-ce pas, Socrate ? Eh bien ! s’il voulait s
épouiller, le visage ne paraîtrait plus rien, tant toute sa forme est belle . » Dans cette petite scène qui nous reporte bien
e scène qui nous reporte bien plus haut que sa date et jusqu’aux plus beaux temps du corps nu, tout est significatif et préci
on du sang, l’effet de l’éducation, le goût populaire et universel du beau , toutes les origines de la parfaite sculpture. Ho
parfaite sculpture. Homère avait cité Achille et Nérée comme les plus beaux des Grecs assemblés contre Troie ; Hérodote nomme
s contre Troie ; Hérodote nomme Callicrate le Spartiate comme le plus beau des Grecs armés contre Mardonius. Toutes les fête
cérémonies, amenaient un concours de beauté. On choisissait les plus beaux vieillards à Athènes pour porter les rameaux aux
vieillards à Athènes pour porter les rameaux aux Panathénées les plus beaux hommes à Elis pour porter les offrandes à la dées
te réfugié chez eux, Philippe, vainqueur aux jeux Olympiques, le plus beau des Grecs de son temps, et, du vivant d’Hérodote,
onnait pour but la formation de la beauté. Certainement la race était belle , mais elle s’était embellie par système ; la volo
lture, On voit tout d’un coup l’art passer de l’imitation exacte à la belle invention. Aristoclès, les sculpteurs d’Égine, On
t de Raphaël. III Ce ne sont pas seulement des hommes, les plus beaux de tous, qu’a faits la statuaire grecque. Elle a
ine à démêler le fond naturel d’où sortent les personnes divines. Aux beaux siècles de la statuaire, cet arrière-fond perçait
après avoir nagé deux jours, arrive « à l’embouchure d’un fleuve aux belles eaux, et dit au fleuve : Entends-moi, ô roi, qui
, et le glaïeul et le cyprès qui abondaient tous autour du fleuve aux belles eaux ; et les anguilles et les poissons nageaient
fils de la Pauvreté, maigre, malpropre, sans chaussure, couchant à la belle étoile, mais avide du beau, et, partant, hardi, a
malpropre, sans chaussure, couchant à la belle étoile, mais avide du beau , et, partant, hardi, actif, industrieux, persévér
s figures humaines, disaient-ils, c’est qu’il n’y a pas de forme plus belle . » Mais, par-delà la forme expressive, ils voyaie
; en tête étaient les pontifes, des vieillards choisis parmi les plus beaux , des vierges de famille noble, les députations de
vers ses trois filles qui humectent le sol maigre, vers Callirhoë la belle source, et l’Ilissos le petit fleuve ombragé ; le
murailles par lesquelles la ville venait de rejoindre la mer, dans la belle cité elle-même qui, de ses temples, de ses gymnas
iroir de sa propre vie, presque partout ailleurs niais et factice. La belle humeur, la joie de vivre, sont les choses grecque
te que souvent les conducteurs de chevaux et les guides cueillent une belle plante, la portent délicatement à la main toute l
George Sand a retrouvé en grande partie la simplicité, le naturel, la belle logique du style grec. Cela fait un singulier con
38 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Joséphin Soulary »
oup mieux que Sutor. « Grands Dieux ! dit-elle, qu’Alexandre est donc beau  ! »… Et, pour abréger, Alexandre, vexé de l’indif
e ne sais quoi », qui en effet n’est pas aisé à définir, M. Soulary a beau s’en moquer : il lui manque absolument. Je n’igno
ulier que ce soit M. Soulary qui ait écrit ce vers : Le sentiment du beau , c’est l’horreur du joli. Eh ! qu’entend-il par
Au reste, il a bien tort de creuser un tel abîme entre le joli et le beau  ; car le joli n’est déjà pas si laid, et c’est pe
t le beau ; car le joli n’est déjà pas si laid, et c’est peut-être le beau dans le tout petit, à moins que ce ne soit la coq
ut petit, à moins que ce ne soit la coquetterie du tout petit dans le beau . Toute chose, en passant par les mains de M. José
a pièce intitulée Émotions nocturnes : la première partie en est fort belle . Un homme, longeant un bois, la nuit, éprouve le
e chez sa maîtresse. Ô chute ! l’eau-forte aboutit à la vignette, les beaux vers pittoresques aux petits vers. « Nigaud, lui
st-ce que gentil. La Gypsie est encore une pièce qui commence par de beaux vers sonores et colorés et qui se termine par une
jeux de mots, dit à sa petite femme : Ave, Maïa. Et elle l’appelle «  bel ange » et « époux enjoué ». Ailleurs, La terre e
ur. Dans ce genre de poésie, l’Amour, le terrible Amour d’Hésiode, le bel adolescent d’Anacréon, s’appelle « Bébé » (les Je
ez M. Joséphin Soulary. Il y en a de gracieuses, de singulières et de belles . Mais souvent aussi une allégorie qui pouvait êtr
belles. Mais souvent aussi une allégorie qui pouvait être simplement belle tourne au jeu d’esprit, à la bluette difficile à
ir. Et voici le mot de l’allégorie : … Sans retard volons à Dieu, ma belle  ! L’aiglon qui marche à terre est un oiseau, moin
uez en passant qu’il n’y a que M. Soulary pour appeler une femme « ma belle  » au moment où il lui dit solennellement : « Volo
pour cela. Et rien de tel que les loisirs du bureau pour se faire une belle main et pour apprendre l’écriture ornée avec des
amoureuse, Aux morts, A une jeune fille poète, Si l’on me disait…, Ce beau printemps. Il se pourrait bien que M. Soulary fût
39 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310
lui apporter. Le poète de Namouna et de Rolla lui disait donc en fort beaux vers qu’après avoir cru douter, après avoir nié e
i, a presque un air d’injustice ; car M. de Musset n’est plus, il y a beau jour, sur ce pied de débutant en poésie où l’a vo
Musset semble le croire : Byron, dans ses Mémoires, ne parle de cette belle épître sur L’Homme, des premières Méditations, qu
vous de se créer des amis fidèles, sincères, qui vous aiment pour vos belles qualités, non pour vos défauts ; qui ne vous admi
n éditeur Murray : « Vous dites qu’il y a une moitié du Don Juan très belle  : vous vous trompez, car s’il était vrai, ce sera
rès belle : vous vous trompez, car s’il était vrai, ce serait le plus beau poème qui existât. Où est la poésie dont une moit
a et de Namouna une bonne moitié qui ne répond pas à l’autre. La très belle partie de Namouna, celle où le poète se déclare a
es de Milton peignant son couple heureux dans Éden. Il nous le montre beau , à vingt ans, assis au bord d’une prairie, à côté
ormie, et protégeant, comme l’ange, son sommeil : Le voilà, jeune et beau , sous le ciel de la France… Portant sur la nature
lus charmant, de mieux trouvé et de mieux enlevé. Pourtant le poète a beau faire, il a beau vouloir nous composer un don Jua
mieux trouvé et de mieux enlevé. Pourtant le poète a beau faire, il a beau vouloir nous composer un don Juan unique, contrad
Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante enfant, belle Ève aux blonds cheveux ?… Je parle de la jeuness
Ne déplaçons point de leur sphère les noms augustes. Tout ce qui est beau de Milton est hors de pair ; on y sent l’habitude
ranchise. On ferait un piquant chapitre de mœurs sur les personnes de bel air, les enthousiastes à la suite, qui l’ont adop
s, Ces sauvages amis dont l’antique murmure               A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeune
me un essaim d’oiseaux, chante au bruit de mes pas ; Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse,               Ne m’
yez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu
gence. Le goût de M. de Musset est arrivé à la maturité, et il serait beau à son talent de servir désormais son goût et de n
40 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
he voisin un certain Étienne Granaci, qui avait plusieurs filles fort belles . Il plut à Dieu de le rendre amoureux d’Élisabeth
une fille, après avoir nettoyé l’enfant, et l’avoir enveloppé dans du beau linge bien blanc, alla tout doucement trouver mon
e conduisit à sa maison, où il vivait honnêtement avec une femme fort belle et ses enfants. Songeant au chagrin que ma fuite
s’appelait maître Olivier della Chiostra ; que nous faisions de fort belles pièces d’orfèvrerie ; qu’il fût bien tranquille,
ue je restai avec lui, mes progrès furent si rapides, et je fis de si beaux ouvrages, que je voulus me mettre en état d’en fa
x ouvrages, que je voulus me mettre en état d’en faire encore de plus beaux . Cependant mon père m’écrivait des lettres à me f
t mon absence, et me conjurant de continuer, de ne pas négliger un si beau talent. Quand je fus guéri, j’allai travailler ch
’a commandés, et votre fortune sera bientôt faite. Cet homme était de belle taille, fort avantageux ; il avait plus l’air d’u
et qui, au cri d’alerte, couraient aux armes, à demi nus, avec de si beaux gestes et de si belles postures, que ni les ancie
te, couraient aux armes, à demi nus, avec de si beaux gestes et de si belles postures, que ni les anciens, ni les modernes n’a
ne nous quittions jamais ni nuit ni jour. Sa maison était remplie de belles études faites par son père, et de plusieurs livre
ue tu dis être en état de faire ; et en même temps il me chargea d’un bel ouvrage d’argent, commandé par un cardinal. C’éta
porphyre qui est devant la porte de la Rotonde : je l’enrichis de si belles figures que mon maître le vantait partout comme u
lissait les murailles. « La femme de Sigismond Chigi, qui était fort belle et fort aimable, me voyant souvent dans sa maison
fis d’autant mieux, que je prenais plaisir à m’entretenir avec une si belle et si aimable personne. « Comme je l’achevais, su
e si belle et si aimable personne. « Comme je l’achevais, survint une belle Romaine, qui lui demanda ce qu’elle faisait. Je m
higi, à regarder dessiner ce jeune homme, qui est aussi bon qu’il est beau . « Ces paroles me firent un peu rougir, mais me d
e Mme Porcie, c’était son nom, que j’allai bientôt lui faire voir. La belle Romaine était avec elle ; elles furent toutes deu
ornements dont je l’entourai, les brillants parurent infiniment plus beaux . « Pendant que j’y travaillais, Lucagnolo, dont j
oquait de moi, et me disait que je gagnerais beaucoup plus à faire de beaux vases d’argent ; je lui soutenais le contraire. H
figures et de feuillages, parfaitement travaillés, et c’était le plus beau que j’eusse encore vu. « Hé bien, me dit alors Lu
e moi se mirent à crier : Lucagnolo, la monnaie de Benvenuto est plus belle que la tienne ! Je crus que celui-ci en mourrait
. Il était fils d’un Romain qui vivait de ses rentes. C’était le plus beau et le plus honnête enfant que l’on pût voir. Pour
acontent de leurs divinités. Il avait une sœur nommée Faustine, aussi belle que lui. Leur père, qui, je crois, aurait voulu m
ix qui lui plurent tellement qu’il avoua n’avoir jamais entendu de si belle musique. Il demanda à J. Jacomo où il avait trouv
gnolo le prit par la main, le regarda beaucoup, et lui répondit : Mon bel enfant, dis à ton maître qu’il est un fort habile
ent à merveille. J’ornai son cou, ses oreilles et ses doigts des plus beaux joyaux que j’eusse dans mes armoires ; et, le tir
un grand miroir. Diego, il se nommait ainsi, s’écria en se voyant si beau  : Oh Dieu ! est-ce bien moi que je vois ? Toi-mêm
asse tous masculins, il est aussi, vous le voyez, des anges femelles. Belle Angeline ! sauve-moi, bénis-moi ! Quand il eut ac
geline ! sauve-moi, bénis-moi ! Quand il eut achevé ses folies, cette belle créature leva la main, et lui donna une bénédicti
uns après les autres, et sa manière de les lire les fit paraître plus beaux . Il se passa encore d’autres particularités sur l
de corneille est bien appliqué à ces dames, quoiqu’elles soient moins belles que le beau paon qui se déploie devant elles. La
st bien appliqué à ces dames, quoiqu’elles soient moins belles que le beau paon qui se déploie devant elles. La table étant
s femmes. Pendant qu’il chantait, deux d’entre elles, voisines de mon beau jeune homme, ne cessaient de babiller : l’une lui
ef : tu emploieras du mieux possible ce superbe diamant avec d’autres belles pierreries. Caradosso l’a commencée, et ne la fin
l de prendre garde à ses ennemis. « J’ouvris alors une boutique fort belle aux Banchi, vis-à-vis celle de Raphaël. Le pape m
demandais seulement leurs bons offices pour bander ma blessure. Cette belle dame m’offrit aussitôt son mouchoir brodé d’or ;
auvre animal, il a peur, et à peine ose-t-il montrer sa tête ! — Il a beau se cacher, répondis-je ; si je prenais mon arqueb
res ; on me donna la Bible vulgaire et la Chronique de Villani. J’eus beau en demander quelques autres, on me répondit que j
montrant des morceaux de couvertures. La peur s’empara de lui de plus belle , il ne cessait de crier au batelier de démarrer ;
pour lâche, mais, sous prétexte d’un rendez-vous secret donné par une belle dame de Florence, dont il savait Alexandre épris,
Que Votre Excellence soit tranquille, je lui ferai une médaille plus belle que celle du pape Clément, parce que la sienne ét
serviteurs, qui me dit, de la part de Laurent, qu’il me préparait un beau revers pour mon retour. » Quelques jours après s
que moi. À leur première entrevue, ce prince fit présent au pape d’un beau diamant qui avait coûté douze mille écus, et que
41 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83
dans son enseignement. Il était connu jusqu’ici par un traité Sur le Beau , agréable, élégant, mais qui n’a rien de supérieu
sais quoi qui est parfois le simulacre du bien, qui a un faux air de beau . Sa poésie a un assez beau busc, ou buste, si vou
le simulacre du bien, qui a un faux air de beau. Sa poésie a un assez beau busc, ou buste, si vous voulez. C'est comme la da
ste, si vous voulez. C'est comme la dame elle-même. — La trouvez-vous belle  ? me disait-on un jour. — Oui, ai-je répondu, ell
lle ? me disait-on un jour. — Oui, ai-je répondu, elle a l’air d’être belle . — Voilà ce qu’il faut à l’Académie française pri
sous pour le temps de le lire. Quand l’auteur retarde d’un jour, les belles dames et les femmes de chambre sont en émoi, et M
ussitôt sur la philanthropie si à la mode aujourd’hui. Il y aurait de belles et profondes considérations à faire sur ce sujet 
cette épigraphe édifiante : J'ai fait un peu de bien, c’est mon plus bel ouvrage ! Si j’étais de l’Académie, je le propos
ix de vertu ? Donc qu’il l’obtienne ! Les provinces mordent surtout à belles dents et avec un sureroît de candeur. Les procure
trement immoral. Mais comment s’accoutumer à entendre une élève de ce beau siècle et de ce beau lieu dire de ces mots comme
comment s’accoutumer à entendre une élève de ce beau siècle et de ce beau lieu dire de ces mots comme impressionner, animat
42 (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains
s qu’en effet l’historien de ces époques choisies peut écrire un très beau livre dans lequel le commencement, le milieu et l
égances venues de toutes les parties du monde ! Il n’y a rien de trop beau pour elle ! Ainsi pour la Restauration, au compte
jamin Constant dont notre historien ne s’amuse à parer son livre ! La belle affaire aussi et la bonne conquête, lorsque M. Al
ac tout entier, ce grand Balzac qui les a fait revivre et parler, ces belles dames de la Restauration, et qui les a mieux vues
s ; mais est-ce une raison pour ne pas reconnaître que nous devons de beaux livres aux romanciers modernes ? Quel beau livre,
naître que nous devons de beaux livres aux romanciers modernes ? Quel beau livre, Notre-Dame de Paris ! quel grand style ! N
er. N’avez-vous pas trouvé aussi que M. Frédéric Soulié avait fait un beau et noble roman cette année, les deux Cadavres ? D
in d’un ton dolent : « Monsieur de Balzac, faites-nous donc un de ces beaux contes que vous faisiez si bien, s’il vous plaît 
urquoi donc voulez-vous que notre siècle soit moins indulgent pour le beau sexe (je dis beau sexe pour vous faire enrager qu
-vous que notre siècle soit moins indulgent pour le beau sexe (je dis beau sexe pour vous faire enrager quelque peu), et pou
désespérez de leur avenir ? Victor Hugo tout le premier. Il a fait de belles odes, vous en convenez ; il est un grand écrivain
r y mener une vie sérieuse ; à la porte du couvent, elle rencontre un beau jeune homme : adieu la vie sérieuse ! Vive Dieu !
 : adieu la vie sérieuse ! Vive Dieu ! Manon, vous vous jetez dans de beaux désordres ; et que dira votre grand-père ? Mais m
Mais mademoiselle Manon ne pense pas à son grand-père, elle pense aux beaux jeunes seigneurs qui la trouvent belle ; elle pen
son grand-père, elle pense aux beaux jeunes seigneurs qui la trouvent belle  ; elle pense aux folles joies de la nuit, aux mys
cile littérature. Laissez-la vivre de sa vie, laissez-la mourir de sa belle mort et laissez-la renaître demain ; après-demain
style, plus d’idées, plus de talent, qu’on n’en a jamais usé dans les beaux temps de la littérature difficile, quand on ne sa
ienne espagnole ; celui-là, fantasque jeune homme, jette au public un beau livre tout parfumé de moyen âge, les Mauvais Garç
; entre qui veut ! Quant à l’autre reproche, produire trop, vous avez beau dire que les libraires ne veulent plus acheter de
le à un libraire, vous verrez si le libraire vous refusera. Vous avez beau dire que la prose est à vil prix : demandez à Gos
erci donc ! puisque vous me laissez la province, mon lot est noble et beau , et convenez que j’ai bien à faire et terriblemen
rai plus rien dans le cœur ni dans l’esprit, quand j’aurai oublié mes belles études des langues que j’ai refaites, et que je r
t pas temps encore. Ma terre de Biron est bien pauvre, elle n’est que belle . Mon voisin le Rhône m’en enlève chaque année une
graphie générale de la lanterne magique, et l’on a eu grand tort. Ces beaux livres, écrits avec soin, nous auraient conduits
cesse renfermée dans son cachot par une toile d’araignée ? Elle avait beau arracher la toile d’araignée, la pauvre enfant :
 : « Rentrez dans votre prison de cristal ! » — Vous avez, madame, un beau mouchoir d’une fine batiste ; une merveilleuse de
livre, et que, nonobstant toutes ces préparations, cela est resté du bel et bon esprit. À peine si l’on voit les jointures
premier venu, dans quelque recoin du café Procope, pour cent écus de bel et bon esprit, rien qu’à le payer au prix de M. M
le prodigue jette d’abord son moindre diamant pour finir par les plus beaux , tout au rebours des grands dépensiers d’esprit e
but ramassé sur quelque chemin communal. — Ainsi ont fait, depuis les beaux jours du café Procope, tant de beaux esprits qui
, dorées au procédé Ruolz, tant ; — talents déchiquetés et déchirés à belles dents, tant. — Mêlez, broyez, écrasez, concassez
a ramasser soi-même chaque matin ! Par exemple, vous vous rappelez ce beau jour du mois de septembre 1836, quand fut inventé
avantages de cette façon d’être vif, animé, railleur, et de mordre à belles dents. — Seulement, pour que le mordu n’eût pas à
nt sur votre chemin tant d’autres balafrés comme vous. Était-ce là du bel et bon esprit ? Certes, pas toujours, mais quelqu
és, et des renseignements si précieux sur l’histoire des salons et du beau monde ! » On a tant dit cela et on l’a tant répét
st une charité qui nous était due — qui vous frappe ; c’est une femme belle et coquette qui vous tire les oreilles, sauf à vo
d’enfermer dans une cage de fer ce charmant ver luisant qui, dans une belle nuit d’été, jetait son petit phosphore au pied du
apote de satin. Une capote de satin au mois de septembre par une très belle journée digne du mois d’août, voilà bien de quoi
, juste ciel ! à ce compte, voilà bien des jeunes femmes, et des plus belles , qui portent perruque sans le savoir ! Vous saure
nt à force d’audace poétique, l’abonné de vingt ans finissait par une belle et bonne déclaration : Belle de tes seize ans, q
l’abonné de vingt ans finissait par une belle et bonne déclaration : Belle de tes seize ans, quand aurais-je une amie Pour g
épartement de la Loire-Inférieure d’envoyer à mademoiselle Mercœur un beau diplôme de membre correspondant ! Voilà où cela v
lodies, vos lamentations, vos préludes, vos printemps ! Et vous voilà bel et bien, et dans toute l’acception du mot, une fe
lui-même qui l’a dit, c’est M. de Lamartine qui l’a écrit de sa plus belle écriture. « Or, ne sont-ils pas les juges suprême
s pas trompé de route ; persévérons ! » On persévère, on rime de plus belle . Bientôt on se trouve à l’étroit dans sa petite v
trangère de quoi ne pas mourir de faim tout à fait. Ce que voyant, la belle société parisienne, qui n’est jamais plus heureus
uchantes élégies. Pas de bonne fête sans mademoiselle Mercœur, pas un beau salon où elle ne fût invitée, pas une causerie, v
: « Avez-vous froid ? avez-vous faim ? » il lui fallait sourire, être belle , être heureuse ; chanter de sa plus douce voix se
plaisir ; cela pourtant n’est que de l’histoire : l’histoire des plus beaux rêves, des extases divines, des espérances infini
destinée a-t-elle été si différente ? L’une et l’autre, elles étaient belles également : celle-ci avait d’épais cheveux noirs,
aire les vers à merveille, elles n’ignoraient aucun des secrets de la belle et de la bonne prose. Pourtant voici celle-là qui
rt en roi et en chrétien dans son dernier exil, a dicté à l’auteur de belles pages. — Ici se retrouve toute l’inspiration du p
een. — Le soldat de la caserne, voyant à la fenêtre de sa chambre une belle personne élégante, parée, jolie, s’est écrié dans
liberté du bal masqué, mettront à l’index vos heureuses amours. — Le beau plaisir d’aller dire aux gens tout bas, à l’oreil
duc d’Orléans n’a la vue basse que dans un salon . — Cependant, mes belles dames, dites adieu à messieurs vos chapeaux de ve
e ; qui donc sera le plus ridicule sera le mieux venu, nous en ferons bel et bien une victime. D’ailleurs, n’est pas qui ve
et le torrent qui bondit au milieu du bruit et de l’écume ; voilà une belle chose : ravin, bruyères, cascades, tourelles, vie
à leurs moindres actions. Le monde s’en soucie comme de ça. Une très belle et très admirable comédie, la Métromanie, n’a pas
quoi l’émeute pourrait répondre : « Halte-là ! je comprends bien, mes belles dames, que vous alliez à pied et que vous vous pa
d’or ; et les femmes qui prévoient de si grandes catastrophes ont de belles robes toutes garnies de point d’Angleterre, et fo
nnête, pauvre et bien malheureuse d’être forcée de se montrer dans ce beau monde… Vous me croirez sans peine, ces petites éc
çà et là son esprit un peu au hasard, comme c’est la vocation de ces beaux diseurs de salon qui représentent la grâce, la ca
’épigrammes, de petites cruautés, c’est sûrement la destinée des plus belles choses que tu as pu écrire, que tu as écrites ave
et du bon mot, toi, lourdaud, sûr de rester en chemin, pendant que la belle Atalante franchit d’un bond tout l’espace que tu
d tout l’espace que tu parcours avec tant de peine et de sueurs ? Tes belles périodes ! tes livres ! tes critiques ! tes louan
riodes ! tes livres ! tes critiques ! tes louanges ! tes colères ! la belle œuvre, et que tu dois en être fier, quand, tout d
qu’il s’estime le plus heureux des hommes d’avoir pu ramasser tant de belles fleurs à la bouche du volcan, et qu’il n’échanger
le mieux et non pas celui qu’il applaudit le plus. Être applaudi, la belle affaire ! Rien n’est plus facile, pour peu que l’
la rue Saint-Denis, qui est restée et qui restera comme une des plus belles pages du Journal des Débats. C’était la première
hirées, de vos chevelures en désordre, d’abord parce que ça n’est pas beau , et ensuite parce que c’est toujours la même écum
us étiez au théâtre, vous êtes tombés dans le cirque. Non, vous aurez beau exalter la douleur physique, elle ne remplacera j
osophe Plotin (c’est Bayle qui le raconte, et nous recommandons cette belle et bonne parole à M. Saint-Marc Girardin), comme
portez une livrée ; à la bonne heure ! ou bien, par hasard, vous êtes belle  : tant mieux pour nos yeux, car nous ne verrons p
ndonnaient aux horribles contorsions du désespoir, quand soudain deux belles jeunes filles de vingt ans, deux sœurs, portant l
le Dieu de Jacob nous est une haute retraite ! » Eh bien, quelle plus belle image, quelle preuve plus éloquente ? Ces insensé
lui venir ; car, plus la jeune fille sera loin de la tombe, plus son beau corps, déposé sur le gazon, sera couvert de fleur
Superasque evadere ad auras ! C’est que la vie, dans ce qu’elle a de beau , d’éclatant, de lumineux, est le véritable fond d
de l’Évangile moins la consolation d’ici-bas et le pardon de là-haut. Beau sujet d’élégies et de drames vraiment ! Aussi, qu
a foule romaine, à l’ombre de ces autels où le prêtre immole ses plus belles victimes, dans ces places publiques où l’on dress
ute la science et la force de la pensée, l’abondance et l’ornement du beau langage ; et quelle grâce infinie ! Il sait tout
raissent de cette journée illustre et terrible ! Oui, la soirée était belle et le ciel était limpide ; rien ne disait, dans c
et en même temps il nous prouvera par d’heureux exemples, comment la belle et heureuse place en toute révolution, c’est la p
r ce vers d’Homère, où il est dit : « Je n’ai jamais vu de troupes si belles et si bien réglées ! » Cela s’achève par le derni
le sort de tes livres ! » La justice et le bon sens, que soutient un beau langage, tels sont les premiers mérites de l’hist
ns : et Clarté ; car, s’il aspire à la louange sincère des amis de la belle langue, il s’attache surtout à satisfaire la curi
ieuse d’un vaste esprit qui ne s’est jamais reposé, cette passion des belles choses qu’un philosophe appelait si bien « la sci
ires, je me dis en moi-même : Voilà une âme incapable d’aucune action belle et généreuse ! » Oh ! les nobles paroles pleines
llait qu’il s’ingéniât pour sauver de la milice une couple ou deux de beaux garçons robustes et fleuris, que Dieu semblait av
es, pour le moins, que le consul Régulus lorsqu’il s’en va passer les beaux jours à sa maison de Tarente. « Quant aux autres,
urie un bien national. Ainsi furent déchirés aux criées publiques les beaux biens de la famille des Guiscards, les terres nob
tiées par leur lâcheté même : elles suffiraient à déshonorer les plus beaux caractères ; elles brisent les oppositions les pl
e la terreur fut à l’ordre du jour, la réquisition requérait les plus beaux chevaux de la contrée ; peu à peu le requérant n’
, cher à Léon X, protégé du grand Doria, et ce Bandinelli eût été une belle alliance pour les Monteil, un vaste sujet de décl
re M. de Tourouvre, évêque de Rhodez ; elle fit même au prélat une si belle révérence, qu’il lui dit avec un beau geste : « B
elle fit même au prélat une si belle révérence, qu’il lui dit avec un beau geste : « Bonjour, petite ! » — Autre aventure :
us tard (elle était encore toute jeunette, mais on l’appelait déjà la belle Marie), le ruisseau de la rue avait subitement gr
belle Marie), le ruisseau de la rue avait subitement grossi, comme la belle Marie revenait de l’église ; elle hésitait à fran
nchir l’onde noire, lorsque M. le juge-mage, en grande tenue, prit la belle enfant sous les deux bras et la porta de l’autre
ue jamais on ne put lui persuader de venir danser aux violons dans le beau salon du père de Jean Monteil. Et pourtant, ce Je
eille-là ; ce que voyant, et qu’elle était la plus sage comme la plus belle de toutes les filles à marier, Jean Monteil, qui
et d’un rang plus élevé, se décida à demander en mariage l’ingénue et belle Marie Mazel. Ainsi, la voilà mariée… On la voyait
in la pauvre femme prie et supplie, il faut obéir. Donc, elle se fait belle , elle prend ses jupes, son visage des dimanches ;
de la famille avaient grand-peine à se combiner, à s’arranger à leur belle aise. Le dîner même ressemblait à l’accomplisseme
son cœur, et soudain lui apparaissent en leur déshabillé charmant les belles heures de son enfance, — en pleine santé, en plei
leine santé, en pleine abondance, en pleine sécurité de l’âme et d’un beau jour. De Rhodez même, on allait aux vignes en gra
ute est longue, plus le charme est grand, lorsque, tout à coup, à ces beaux regards impatients viennent s’ouvrir ces vallons
ate, une bonne et douce créature qui ne voyait qu’une fois par an ces belles choses : l’espace, la verdure et le soleil ! Il y
eil ! Il y venait aussi la jeune femme d’un vieux procureur, puis une belle artisane, monteuse de coiffes, qui parlait des mo
elle retroussait sa robe comme à l’église, et elle dessinait ses plus belles révérences. « C’est le magistrat, dit-elle, il le
er, lequel père était accompagné d’un certain M. de Montfol qui était bel et bien seigneur d’un fief, et le conseil de notr
i, répond l’exilé, je les condamne à y rester. » Il y avait encore un beau mot à emprunter à l’histoire de ces républiques t
iégeant la porte de Crémille Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort. Maître Fontenille
ses juges, Salicetti et Robespierre le jeune. Il se défendit comme un beau diable ; on lui fit grâce, on le renvoya dans ses
ire est la même en toute famille, à cette époque. Au départ, tout est beau et charmant ; on n’entend que le doux concert de
. À cette limite fatale, s’arrêtent les grâces et les mignardises des belles passions de la vie ; ici s’envole le charme, et,
échapper des rayons, des étoiles, des mondes, des fièvres. Il est si beau , si vaste et coloré de tant de feux plus brillant
rer ses chevaux, il eut la chance heureuse de tirer d’affaire un très beau cheval ; le cheval appartenait à un colonel, et l
a fille aînée à M. le marquis de Lusignan, et il faisait, certes, une belle parenté à la petite Rivié : d’un côté, la fée Mél
r avoir vu mourir et s’éteindre dans ses bras une innocente créature, belle comme les anges. Sœur Marthe avait à peine vingt-
au moment où, par une échappée à la muraille, elle tendait la main au beau chanteur. Alors, pour la châtier par une grande p
tais sûr de trouver Annette, qui déjà avait mis notre couvert dans ce beau salon tout rempli de l’or des genêts fleuris et d
ut entendre ! Elle devisait si bien de toutes choses ; elle voyait si beau l’avenir, elle supportait si gentiment notre humb
e. Hélas ! je la vois, je l’entends encore, à l’ombre heureuse de ces beaux arbres, m’apprenant qu’elle était mère. Une larme
x arbres, m’apprenant qu’elle était mère. Une larme brillait dans ses beaux yeux, bleus comme le ciel. » Vous pensez que cet
as de nous, revenons à notre canton. » Ils y revinrent à pied par les beaux jours du mois de mai, qui semblait les reconnaîtr
avons semé ne lèvera que sur nos tombeaux ! » Ils ont vécu (c’est un beau mot) d’espérance et d’eau fraîche. Il avait pour
ne famille à jamais sauvée. Certes, l’empereur et roi a manqué là une belle occasion de réconcilier tout au moins madame Mont
s ces biens, et l’empereur les acheta au prix de cinq mille francs en bel or des contributions de tous les États de l’Europ
protecteur de la Confédération du Rhin… » Tout ce passage rappelle ce beau mouvement des Mémoires de M. de Chateaubriand, la
ndeurs. La maison vendue, Annette voulut revoir une dernière fois ces beaux lieux qu’elle avait tant aimés, et la voiture qui
ait Annette, son frais chapeau à la main, et montrant à l’aquilon ses belles joues que frappaient les giboulées de mars : il f
lité, elle ne comprenait rien, l’infortunée, à cette vie orageuse des belles lettres, impuissantes à donner à son mari et à so
ais et charmant, visions décevantes. La mort planait au-dessus de ces beaux rêves qu’elle emportait un à un. En même temps s’
e autre fois, en vue du pont Royal, la musique passait, suivie de ces beaux gardes du corps. Annette me dit : “Je n’y vois pl
it imposée. Si bien que les faiseurs de mémoires d’outre-tombe auront beau expliquer, à force d’esprit et d’éloquence, les é
monde avec son fils Alexis, un noble enfant qui donnait déjà les plus belles espérances ; et cet enfant, devenu un savant jeun
cs qui les faisaient vivre, et cherchant dans la campagne un logis en belle exposition, avec un jardin, le tout pour deux cen
cès de la veille annonçait le succès du lendemain, ils trouvèrent, un beau jour, au fond d’un vieux coffre, une suite de pet
ndus à leur chartrier et quelles lacunes ils ont remplies ! Ce fut le beau moment de ce père vieillissant et de ce fils qui
utée de sa tendresse et des vastes projets du père et du fils. Quelle belle maison ils ont bâtie en pleine Espagne à cette fi
ils cultivaient le petit enclos de cette habitation, éclairée par ses beaux yeux ! Que fallait-il, en effet, pour acheter, pr
âme, toutes ses espérances, et l’enfant n’était plus. Adieu donc aux beaux rêves, aux vastes pensées, aux transports des noc
ne distraction, une fête, un plaisir, une soirée, un désir d’ami, une belle voix qui chante au piano, une réunion de beaux es
it comme ces grands collectionneurs qui, après avoir ramassé les plus belles estampes des premières écoles, finissent par recu
iculièrement l’Histoire de Cély, un livre qui eût été certes son plus beau livre, et dont il ramassait les divers matériaux
e ; il s’endormait au dernier chant de l’oiseau célébrant la fin d’un beau jour. Les villageois le saluaient comme un bonhom
qui aura desséché une mare du village, celui qui aura planté les plus belles treilles autour de sa maison ; il donne une médai
ui se prononcent du haut de la tribune. Si cette forme, en effet, est belle et grande, si cette parole est sonore et nettemen
rlait guère que des passions qui nous étaient communes, à savoir : de belle prose et surtout de vers, des drames qui le faisa
loisir, le plus aimable et le plus charmant des hommes. Il aimait la belle forme avec une passion qui se retrouve dans toute
ois de Boulogne ou le Champ de Mars ? Alors sa tête s’animait de plus belle  ; l’homme politique disparaissait ; vous n’aviez
e cet homme. Grande pitié, en effet, et grand dommage de voir tant de belles et nobles qualités de l’esprit et du cœur, un tal
prit et du cœur, un talent si rare, une éloquence si naturelle, un si beau style, une intelligence si vaste, un historien qu
un peu d’huile. Ainsi, ce vieux Bourbon, qui était le maître des plus beaux domaines de ce monde, n’a pas conservé de quoi en
r, le visage tout animé de cette conviction puissante qui produit les belles passions et les beaux ouvrages, n’est-ce pas que
de cette conviction puissante qui produit les belles passions et les beaux ouvrages, n’est-ce pas que cela est étrange dans
be traînante, ces larges souliers ; il portait, au contraire, la plus belle culotte de son siècle, et il avait sans cesse la
, une autre attitude ; et, comme, d’ailleurs, il avait les mains très belles , le visage à la fois inspiré et pensif, le cou tr
mains très belles, le visage à la fois inspiré et pensif, le cou très beau , le geste très hardi, le sculpteur, en homme habi
que nous avons tous vu, connu et aimé, le même homme si simple et si beau , si calme même dans ses plus grands moments d’élo
tudiée avec un soin admirable ; seulement, nous aurions voulu, sur ce beau visage, quelque peu de cette tristesse si touchan
r ces pauvres cœurs qui saignaient, — ramener un peu de sommeil à ces beaux yeux qui suivaient, mais en vain, les jeunes capi
e ver qui ronge ; bref, on finissait soi-même par s’endormir dans ces beaux songes qu’on avait achetés dix francs. Cela durai
ient le médecin. La maison de la devineresse est située dans une très belle rue de Paris ; rien ne l’indique au dehors, sinon
elle apprit — jugez de son étonnement et de son effroi ! — que cette belle personne, si naïve et si pure, était sur le point
quelques explications. Ce parti royaliste, dont les prémisses sont si belles , si grandes, si glorieuses, mais dont les conclus
s doctrines que le xviie  siècle a léguées à la France comme son plus bel héritage, devait, lui aussi, partager à son tour
ux en ceci que la maison de Bourbon, — le Printemps d’un Proscrit, ce beau poème si calme, si recueilli, d’une poésie si pur
ons sanglantes du triumvirat, Cicéron met la dernière main à son plus bel ouvrage. Sénèque meurt en corrigeant, dans son ba
dans un bain d’eau chaude et de sang. André Chénier a dicté ses plus beaux vers à la Conciergerie, une heure avant l’échafau
ondorcet avait consenti, enfin, à mettre une carmagnole, à couvrir sa belle tête d’un bonnet rouge, à s’affubler d’une horrib
à fouiller dans les guenilles dont il était couvert, et il en tira un beau petit livre dans lequel il se mit à lire cette be
et il en tira un beau petit livre dans lequel il se mit à lire cette belle ode du poète latin à sa république :           
cture, quand ces terroristes de cabaret lui arrachèrent des mains son beau livre, et le jetèrent dans un cachot, où il fut t
ration poétique qui s’éveillait en lui. Son poème ne serait pas un si beau livre, que ce serait encore l’œuvre d’un grand co
cette âme si innocente et si jeune, elle a pénétré cependant sous ces beaux ombrages, au bord de ces flots limpides, dans ces
du mérite de ce vers net, rapide et bien pensé, le grand succès de ce beau poème ; cette fois, la douleur était sans emphase
e comme une consolation inespérée ; elle s’est reposée, en lisant ces beaux vers, des vociférations de la tribune ; elle a tr
es privilèges ; il ne faut pas refuser à la tombe d’un poète, sa plus belle oraison funèbre. Écoutez donc le proscrit chantan
ison funèbre. Écoutez donc le proscrit chantant tout bas les premiers beaux jours de l’année ; car, il faut le dire à la hont
sa majesté, dans tout son éclat. Le sujet, qui était vaste et le plus beau qu’un historien pût choisir, avait été singulière
e était inépuisable comme son esprit ; il aimait avec enthousiasme la belle littérature du siècle d’Auguste, et, dans ses tra
e tous, a été rendue bien facile par la présence d’une femme jeune et belle qui eût pu être sa petite-fille, et qui l’a entou
vocat ! Il me semble que je vois briller encore en toutes lettres, au beau milieu d’une immense enseigne, en plein Palais-Ro
bienfait. Avec quel charme infini nous nous bercions, enfants, de ces beaux vers qui sortaient de la source vive ! À les lire
tenait une heure ou deux sur le pas de sa porte ; il voyait passer un beau jeune homme, assez mal vêtu, l’air radieux, et te
ns de sa marchandise, il avait grand soin de couper lui-même, avec un beau couteau d’ivoire, cinq ou six exemplaires de ses
siècle. Il avait le geste impérieux et le sourire charmant. Il était beau , ou plutôt, à travers ce monceau de miracles nouv
tôt, à travers ce monceau de miracles nouveaux, il nous semblait plus beau que le jour. À travers sa boutique, on le voyait
je revenais dans mon grenier, rêvant et songeant, et me répétant les beaux vers que j’avais appris par cœur : Qu’une coupe
à vous-même, non ! il n’y a pas de majesté si grande ou de beauté si belle qui vous puisse donner un frisson pareil d’orguei
s’appelait l’Imprimeur sans caractère. Le jeune libraire y jouait le beau rôle. Il alla donc se voir passer dans sa gloire.
t vendre, il en vendait, des livres à ce prix-là. Il a édité les plus beaux livres et les plus considérables de ce temps-ci ;
n quinze tomes in-8º, intitulé le Livre des Cent et Un. L’offre était belle et rare ; elle fut faite avec bonne grâce, elle f
été la grâce, la fête et l’esprit des chefs-d’œuvre d’autrefois, des belles œuvres de ce temps-ci. Son père était un peintre
s avec le zèle ingénieux de l’artiste de naissance. Il comprenait les belles lignes, les fins détails, les douces images, les
l’œil plein d’envie et le sourire plein d’avarice, il vous les jetait bel et bien, d’un seul trait impitoyable, sur un papi
n ne vous racontera jamais assez ! On ne vous racontera jamais assez, beaux jours de pauvreté, de talent timide et d’espéranc
ans l’intervalle, Granville s’était marié, à Nancy, avec une jeune et belle cousine, intelligente et calme, esprit droit, hon
pour que chacun fût enfin à sa place, et alors M. Victor Hugo, de sa belle voix, aidée de son beau geste, et dans l’attitude
n à sa place, et alors M. Victor Hugo, de sa belle voix, aidée de son beau geste, et dans l’attitude d’un homme qui sait com
rême à ce noble cœur, à cette âme généreuse, à cet esprit grave, à ce beau et loyal talent qui se nommait Frédéric Soulié. D
pensée ; elles sont libres dans le tombeau ! » Certes, ce sont là de belles paroles, et M. Frédéric Soulié ne pouvait pas esp
belles paroles, et M. Frédéric Soulié ne pouvait pas espérer une plus belle oraison funèbre. M. Hugo l’a bien jugé, il l’a bi
une voix très nette, avec la vie et l’accent qui conviennent aux plus beaux vers. Puis il ajoutait : « Je crois bien que Ross
nnaissance et de bonté ! Hélas ! à peine elle lui eut donné ses trois beaux enfants, si vite orphelins, la jeune femme était
es par des écrivains qui ne savaient pas une note de musique. Ils ont beau faire, et s’appeler Grimm, Diderot, Marmontel, La
n autant, et je vous reconnaîtrai pour mon confrère », disait-il. Les beaux jours, et l’homme heureux que c’était là ! Cepend
là ! Cependant il avait gagné bien de la renommée ; il avait fait une belle fortune, il avait dignement marié ses deux jeunes
la fin, par une insigne faveur, l’art de bien écrire et le talent du beau langage. Jusqu’à la fin, il a montré cet accord m
s qui ne passaient pas un seul jour sans lui rendre visite ; pour les belles heures du printemps, de l’été, de l’automne, à ce
ures du printemps, de l’été, de l’automne, à cent pas de la ville, au beau milieu d’une vigne qu’il avait plantée, il s’étai
la maison de Socrate ! Aussi avec quelle impatience il attendait les beaux jours ! « Quand donc viendra le mois de mai, qui
lument ; il aimait, avant toute autre gloire, les belles-lettres, les beaux poèmes, les renommées pacifiques, les triomphes q
la liste horrible de ses déportations et de ses vengeances… Quelques belles âmes se rencontrèrent qui prirent en pitié tant d
le charme de ses derniers jours après avoir été la consolation de ses belles années. C’était bien le même homme qui, partant p
une fête de voir ces jeunesses, parées des élégances et des grâces du bel âge, qui venaient tendre leurs fronts ingénus à c
-être une consolation pour madame de Lacretelle : c’était par le plus beau jour d’une saison délicieuse ; madame de Lacretel
and humaniste, les passages qu’il aimait le plus : par exemple, cette belle page où il est parlé de la vigne, « dont le fruit
s étiez de ses amis, et que vous eussiez quelque chance de devenir un beau spécimen de son savoir-faire, il vous gratifiait
ait de préférence les hommes les plus célèbres et les femmes les plus belles . Il était semblable en cela à cet impertinent don
uvement naturel, en vain les roses de ces lèvres seront fanées et ces belles joues livides comme la cendre, je viendrai à bout
’heure ordinaire de ton réveil, parée, dans ton cercueil, de tes plus beaux atours, la couronne au front et les fleurs à la m
nglais comme notre ami John Lemoinne, se mit à déclamer en anglais ce beau passage : « Attachez vos branches de romarin sur
n anglais ce beau passage : « Attachez vos branches de romarin sur ce beau cadavre, et, suivant l’usage, portez-le à l’églis
u cadavre, et, suivant l’usage, portez-le à l’église paré de ses plus beaux atours ! Bien que les tendres faiblesses de la na
pauvre Destainville, un des nôtres, qui s’est promené toute sa vie au beau milieu du plus stérile des jardins de ce bas mond
e vœu même de sa mère. —  C’est elle encore pourtant ! Voici bien ses beaux cheveux, ses blanches mains, son doux sourire amo
nches mains, son doux sourire amoureux ! Je l’aimais… Si jeune et si beau  ! Ô mes lèvres, il faut se taire ; Son nom, voilà
, à travers tant de vœux et de louanges, les charmantes odeurs de ces beaux noms de la toute-puissance, de la beauté, de la f
s. Le premier de tous a succombé Édouard Boitard, jeune homme d’un si beau génie ; il est mort en vingt-quatre heures, à la
d’étude et de loisir, et qui prenait à son aise un peu de toutes ces belles et bonnes choses, l’étude et l’amour, le style et
dre… Un brin de muguet suffit à la conserver dans tout l’éclat de ses belles couleurs ! Quant à la comédie, c’est fait… » Véri
jour le jour, acceptant avec reconnaissance, avec amour, chacune des belles heures de la jeunesse, tombées du sein de Dieu. I
rgile, comme on raconte ses visions dans la nuit, comme on raconte un beau songe d’été, il allait tout droit à Shakspeare, à
é, il allait tout droit à Shakspeare, à Goethe surtout, si bien qu’un beau matin, en se frottant les yeux, il découvrit qu’i
me, plus que lui, n’a été facile à se lier avec ce qui était jeune et beau et poétique ; l’amitié lui poussait comme à d’aut
es terres d’autrui, mais il abandonnait à qui les voulait prendre les beaux faisans dorés qu’il avait tués ! Il avait toujour
eval ou en voiture, attirant toute l’attention et tout le sourire des belles dames du chemin, pendant que notre épagneul allai
remarquait l’épagneul, ni son petit jappement plein de gaieté, ni son bel œil fin et railleur, ni sa légèreté de chamois. E
t puis il demandait si peu ! Bon. Il part ; il arrive à Vienne par un beau jour pour la science : par le carnaval officiel e
ésent, ni les inquiétudes du lendemain ! une ville où les femmes sont belles sans art, où les philosophes parlent comme des po
se plaça dans un angle obscur, regardant toutes choses et surtout les belles dames ; il prêta l’oreille sans mot dire à l’élég
se, qu’il avait partagée. C’est de ce voyage que résulta un drame, un beau drame sérieux, solennel, Léo Burckart. Oui, tout
parterre plus tard. Il se passionne pour l’héroïne, qu’il a faite si belle et si touchante ; il prend en main la défense de
uffrir tout bas ; seulement, il se rappela le nom de deux amis de ses beaux jours et il eut encore assez de présence d’esprit
u ces misères pour savoir quel est le serpent venimeux caché sous ces belles fleurs. Pauvre public, on ne vous dit pas tout ce
ères cachées, ni les tristes coups de foudre ; vous n’en avez que les beaux et splendides produits. Quand l’un tombe, les aut
se révèle ; Nous rendons les bons meilleurs, Tu rends la beauté plus belle . Sur son bras ou sur son cou, Tu fais de tes rêv
où la lumière accomplit tous ses miracles, cette parure éclatante des belles mains, des beaux visages, des longues chevelures,
mplit tous ses miracles, cette parure éclatante des belles mains, des beaux visages, des longues chevelures, ce mélange presq
lice composés par Froment Meurice, et son bouclier, « où l’on voit ce beau Neptune d’argent en ronde bosse conduisant les ch
aient aller, sans tomber dans l’excès et dans le Bas-Empire. Ah ! les beaux Génies, les jeunes Amours, l’Abondance, l’Harmoni
dans ce monde affreux du moyen âge, et déjà l’on ne comptait plus les belles choses de ses diverses expositions. Quoi de plus
les choses de ses diverses expositions. Quoi de plus riche et de plus beau cependant, et qui éclatait davantage, il y a troi
er du côté de la renommée et de la fortune, achète un château dans un bel endroit qui lui plaît ; la maison était vieille,
, cette blessure de Vénus. Sans doute, comme elle amenait à Troie une belle Grecque richement vêtue, elle aura heurté sa main
i bien la plaisanterie, avec tant de bonne grâce ! il aimait tant les beaux poèmes, les belles-lettres et les poètes ! il éta
sse ici-bas, pour le représenter dignement, ses dernières et ses plus belles œuvres de la prochaine Exposition, et son fils aî
oët ? Il était la joie du monde créé. Il a produit à lui seul plus de beaux vers, plus de grandes actions, plus de nobles ouv
quand il était seul, il s’agenouillait devant sa mère, et baisait ses belles mains. Cette image de sa mère, il l’a reproduite
ui le ciel toute remplie des inspirations divines. Que cette mère est belle et touchante ! et que d’inspiration dans son rega
u’il eût touché à la gloire. Déjà, cependant, on admirait beaucoup la belle salle du conseil d’État, où Charlemagne présente
e, d’Henri Martin l’historien, du jeune Ratisbonne, un poète, un très beau portrait du général Cavaignac, qui lui avait pard
laborieux, ce cœur agité, cette âme inquiète. Il laisse aussi un très beau portrait de M. Villemain, récemment gravé par M. 
tude. D’une manchette en toile unie et toute simple, sortent les deux belles mains de la reine ; elle tient un livre d’Heures
e 16 juin 1858, plein de vie encore et de force ; on voyait que cette belle intelligence avait peine à quitter ce monde, où l
ndresse, j’étais son seul enfant blond ; or, ma mère était blonde, et belle comme une Vierge ; on espérait que je lui ressemb
Elle aimait les horizons modestes, les voix cachées, les soirs, les beaux soirs  ; elle obtint ce grand honneur (cet honneu
aimée, il faut compter Frédéric Soulié, qui savait par cœur les plus beaux vers de madame Desbordes-Valmore ; il faut compte
43 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Belle » p. 127
Belle l’archange Michel, vainqueur des anges rebell
u n’y était pas, et tant mieux pour l’artiste et pour nous. L’artiste Belle n’était pas bastant pour une composition de cette
i demande de la verve, de la chaleur, de l’imagination, de la poésie. Belle , peintre de batailles célestes, rival de Milton !
tiste ou le comité académique en excluant du sallon la composition de Belle a fait sagement, il y avait déjà un assez bon nom
aux sans celui-là. Ceux qui ont été assez bêtes pour aller demander à Belle un morceau de cette importance seront vraisemblab
x, ils sont heureux, peut-être plus heureux devant le barbouillage de Belle , que vous et moi devant le chef-d’œuvre du Guide
faut en rire… en rire, et pourquoi ? Ma Cléopâtre est vraiment fort belle , et je pense bien que le comte de Creutz en dit a
44 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
 ? du Cicéron dans Rubens ? du Tibulle dans Prud’hon ? Est-ce que les belles marines ou les grasses bergeries flamandes ne vou
 ? où est le choix ? où est l’âme ? où est l’enthousiasme créateur du beau  ? où est le beau ? Dans le cristal peut-être, mai
x ? où est l’âme ? où est l’enthousiasme créateur du beau ? où est le beau  ? Dans le cristal peut-être, mais à coup sûr pas
, ou Rubens n’obtiendront pas de l’instrument du photographe une plus belle épreuve que le manipulateur de la rue. Laissons d
st un homme, l’autre est une machine. Ne comparons plus. VII Le beau est donc l’objet poursuivi par le peintre, soit d
intre, soit dans la figure, soit dans le paysage. Or qu’est-ce que le beau  ? Nous vous l’avons dit vingt fois dans ce Cours
ture écrite ; il faut le redire à propos de la littérature peinte. Le beau , c’est la partie divine de la création ; le beau,
ttérature peinte. Le beau, c’est la partie divine de la création ; le beau , c’est, dans les formes, dans les expressions, da
fection et en une vérité idéale supérieure à la vérité matérielle. Le beau , en un mot, c’est le rêve de l’artiste achevant p
par l’imagination l’œuvre de Dieu. Tout art véritable a pour objet le beau  ; celui qui en approche le plus dans les actes es
pour l’art, qui prétend le réduire à un calque servile de la nature, belle ou laide, sans préférence et sans choix, qui trou
te école ment à la morale autant qu’elle ment à l’art ; elle place le beau en bas au lieu de le placer en haut : c’est un so
le beau en bas au lieu de le placer en haut : c’est un sophisme ; le beau monte et le laid descend ; l’art véritable est le
formes, est le plus véritablement artiste entre tous les artistes. Le beau est la vertu dans l’art. Mais à quoi bon raisonne
n ! Pourquoi ? Parce que la partie divine de la nature, l’idéal ou le beau , éclate davantage dans l’œuvre de l’artiste, et q
le marbre, mais celui qui exprime le plus de cette essence divine, le beau , dans ses ouvrages. VIII Nous savons peu de
sédons ou que nous retrouvons tous les jours dans les deux patries du beau , l’Asie et la Grèce, sont des exemplaires de perf
in que grec, n’a pas emporté son marteau ; de jeunes émules rêvent le beau moderne sur sa tombe, et le rêve dans l’art précè
é rudement le ciseau et le pinceau aux mains des suprêmes ouvriers du beau . Ce n’était pas en Asie, ce n’était pas en Égypte
t tout en déjeunant je m’informai négligemment, auprès de la jeune et belle hôtelière au costume bernois et aux longues tress
ou six enfants échelonnés de taille comme d’âge, à commencer par une belle jeune fille de seize ans, à finir par deux petite
e et à écrire aux enfants quand ils seraient d’âge. La mère était une belle figure des montagnes, usée par ces précoces mater
aine, dont la Suisse et dont sa propre famille lui offraient les plus beaux types, l’expression des sentiments simples sur le
rt quelconque, passion pensive, quoique pathétique, passion qui reste belle dans le supplice, et qui, en se possédant et en s
e tableau que nous avons tous vu suspendu dans l’humble chambre de la belle madame Récamier, au-dessus du fauteuil sacré où s
rile du siècle, M. de Chateaubriand. Ce tableau de Gérard, en face du beau visage flétri de madame Récamier, au-dessus de la
bruzzes, était peuplée presque tout entière de cette race héroïque et belle de brigands romains. Gasparone, leur chef, que no
fallut démolir Sonnino et exporter en masse hommes, femmes, jusqu’aux belles jeunes filles et aux enfants, la population en ma
uissaient d’une demi-liberté dans ces dépôts de Rome. C’était la plus belle et la plus pittoresque population de tout âge et
les attitudes, les costumes de ce que la terre d’Italie porte de plus beau dans la femme et de plus mâle dans l’homme. Jamai
obert y prit ce caractère de grandiose, de force, de sévérité dans le beau qui s’attacha depuis cette époque à son pinceau c
Mais, si son imagination s’y dessina, s’y modela, s’y colora sur ces beaux types de femmes apennines des Abruzzes, son cour
t un sauf-conduit parmi ces montagnards. Thérésina, plus jeune, aussi belle , mais autrement belle que Maria Grazia, n’avait a
i ces montagnards. Thérésina, plus jeune, aussi belle, mais autrement belle que Maria Grazia, n’avait alors que seize ou dix-
I De quoi se compose-t-il, ce groupe ? Du poète populaire d’abord, belle tête homérique aux traits pensifs et aux yeux rêv
frotter du doigt la tarentelle de son île. En face du chanteur, deux belles jeunes filles de Procida ou de Mycènes sont debou
ssemblèrent exactement à l’irréprochable culte de Michel-Ange pour la belle et vertueuse Vittoria Colonna, la poétique et fid
attachement intime et mutuel du peintre Fabre de Montpellier et de la belle comtesse d’Albany, veuve du dernier des Stuarts,
45 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LOUISE LABÉ. » pp. 1-38
pourrions faire comme lui et nous égayer sans peine aux dépens de la belle Louise ; nous croyons même savoir une petite épig
, a, je ne sais pourquoi, négligée. La voici : N’admirez tant que la belle Cordière D’Amour en elle ait conçu tout le feu :
avant son mariage avec le cordier Ennemond Perrin, s’être appelée la Belle Cordière, prit rang de bonne heure, et, dès l’âge
ublée, Le regardant sans cesse et ne respirant pas. Il était jeune et beau  ; sa prunelle azurée Se voilait fréquemment par s
u plaidoyer d’Apollon est comme un traité de la bonne compagnie et du bel usage. Retraçant avec complaisance les artifices
imable, de galant et d’industrieux dans la société ; il est l’âme des beaux entretiens : « Brief, le plus grand plaisir qui s
à bien le jugement d’une femme, mais d’une femme délicate, éprise des beaux sentiments, non d’une Ninon. En un mot, dans tout
d’aisance légère en faveur de sa cliente : « Ne laissez perdre cette belle Dame, qui vous a donné tant de contentement avec
qu’ailleurs n’en auras une telle, Je ne dis pas qu’elle ne soit plus belle , Mais que jamais femme ne t’aimera Ne plus que mo
Et à me plaire et servir prests se rendent ; Joûtes et jeux, maintes belles devises, En ma faveur sont par eux entreprises ;
abri des mésalliances, Jupiter, un jour, l’enflamme elle-même pour le beau pasteur Anchise, qui fait paître ses bœufs sur l’
son sonnet xiii, qui commence par ces mots : Oh ! si j’estois en ce beau sein ravie… ! et qui finit par ces vers : Bien
ines rumeurs courantes, et donna signal à la longue injustice. Il eut beau faire, lui et ceux qui le copièrent : malgré l’in
qui voulurent transformer sa vie en une sorte de fabliau grivois, la belle Cordière resta populaire dans le public lyonnais 
e Guillaume Tell, avec cette devise : Tu prédis nos destins, Charly, belle Cordière, Car pour briser nos fers tu volas la pr
ut l’Amour se venge d’être esclave Fièvre des jeunes cœurs, orage des beaux jours, Qui consume la vie et la promet toujours ;
es concerts ! Et tu chantas l’Amour ! ce fut ta destinée. Femme ! et belle , et naïve, et du monde étonnée ! De la foule qui
(Dans la Notice sur Louise Labé placée par M. Monfalcon en tête de la belle et rare édition des Œuvres de la belle Cordière (
par M. Monfalcon en tête de la belle et rare édition des Œuvres de la belle Cordière (1853), il est dit à l’occasion d’une de
er de Magny (1550) adressée à sire Aymon (ou Ennemond), le mari de la belle Cordière ; elle a été réimprimée par M. reghot du
tirer, pour son mariage, de la description que fait certain poëte du beau jardin voisin du Rhône qu’on dit être celui de so
et fontaines, Antres, forêts, herbes et prez, Voisins du séjour de la belle , Et vous petits jardins secrets, Je me meurs pou
ste du signalement semble indiquer la même dame au doux chant et à la belle voix αύδἠεσσϰ, comme a dit Homère de Circé. 7.
longtemps répété ce vers de Mlle Delphine Gay, dans le Bonheur d’être belle  : Comme, en me regardant, il sera beau ce soir !
Gay, dans le Bonheur d’être belle : Comme, en me regardant, il sera beau ce soir ! On en souriait bien un peu, pourtant o
urment. Alors de fard et eau continuelle Elle essayoit se faire venir belle …, etc. 11. Anthologie de Stobée, titre lxiii.
reuse, je laisse glisser le fruit savoureux : Oh ! si j’estois en ce beau sein ravie De celui-là pour lequel vais mourant ;
44 ; mais de telles malignités, ainsi exprimées, ne prouvent rien. La belle Cordière eut des ennemis et des brocardeurs jusqu
46 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
e et que moderne, n’avait rien produit encore de grand et de vraiment beau  ; je parle de ce beau et de ce nouveau qui est pr
ait rien produit encore de grand et de vraiment beau ; je parle de ce beau et de ce nouveau qui est propre à chaque époque e
e de ne pas confondre le triomphe du Cid avec le leur et avec le plus beau moment de leur gloire. C’était l’heure précisémen
fait contemporain de son sujet. Le Cid est une pièce de jeunesse, un beau commencement, — le commencement d’un homme, le re
lève en un rang qui n’était dû qu’à moi… » Enfin vous l’emportez !… beau début. Le Cid est tout ainsi en beaux débuts : Ro
oi… » Enfin vous l’emportez !… beau début. Le Cid est tout ainsi en beaux débuts : Rodrigue, as-tu du cœur ?… A moi, comte,
, et, s’adressant à cette épée devenue inutile, il la rejette par ces beaux vers que chacun sait : « Et toi, de mes exploits
u’on lave un tel affront ; Meurs ou tue………. » Le mot est d’une assez belle rudesse, la seule qu’une oreille française pût su
r D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle… » Les paroles ont beau être déliées et subtiles, elles sont insuffisante
armes. Il s’était, comme Joseph, dérobé pour pleurer. Privilège d’une belle âme pure restée jeune ! II. La première scène de
tte scène pourtant, Chimène soutient le dialogue ; elle dit encore de belles choses, et qui sont bien dans le sens de sa passi
able, c’est que le flot du sentiment monte toujours, et le bon sens a beau faire ses réserves, le bon goût a beau trouver à
nte toujours, et le bon sens a beau faire ses réserves, le bon goût a beau trouver à redire çà et là, le cœur se prend. On n
l vient de tuer, dans l’appartement de Chimène. Nous approchons d’une belle scène, de l’entrevue de Rodrigue avec cette maîtr
: « La moitié de ma vie a mis l’autre au tombeau ! » On arrive à la belle scène pathétique à travers les pointes et le mauv
e la brusque, sans quoi elle ne pourrait se détacher. Telle est cette belle scène qui ne sera surpassée que par une seconde d
xécution ne se soutient pas également dans toute la durée ; mais quel beau motif, quel belle musique, quel bel air, si les p
utient pas également dans toute la durée ; mais quel beau motif, quel belle musique, quel bel air, si les paroles manquent qu
dans toute la durée ; mais quel beau motif, quel belle musique, quel bel air, si les paroles manquent quelquefois ! Nous a
i les paroles manquent quelquefois ! Nous avons là, au reste, le plus beau de Corneille. Corneille n’exécutera jamais mieux
il y a trop de compartiments, de contradictions subtiles ; mais c’est beau , d’un beau qui suppose le chevaleresque et le poi
de compartiments, de contradictions subtiles ; mais c’est beau, d’un beau qui suppose le chevaleresque et le point d’honneu
47 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Patru. Éloge d’Olivier Patru, par M. P. Péronne, avocat. (1851.) » pp. 275-293
bord le trop de mollesse. Sa mère le gâtait. C’était, dit-on, le plus bel enfant qu’on pût voir, et, plus tard, on ne l’app
’on pût voir, et, plus tard, on ne l’appelait dans sa jeunesse que le beau Patru. « De l’esprit, des manières, du penchant à
quelqu’un de ce temps-ci l’a appelé, mais l’aimable Patru, bien doué, beau parleur, ayant un bon jugement dans ce qu’il trai
uit mois après environ, trouvât d’Urfé mort, et la clef de toutes ces belles aventures romanesques fut à jamais perdue pour no
et tandis qu’il lisait Cicéron et s’étudiait à sa forme oratoire, le beau Patru ne laissait pas de faire des ravages aux en
t bien fourni matière à des contes de La Fontaine, La Cambrai est une belle marchande, femme d’un orfèvre qui logeait vers le
r une chanson assez libre. » On peut voir le reste dans Tallemant. Le beau Patru, sur sa bonne mine, faisait ainsi des conqu
également inconnues aux courtisans et au peuple ; plein surtout d’un beau feu pour l’éloquence, se met tant aux champs dès
et des harangues, à qui l’on s’adressait quand on avait besoin d’une belle épître dédicatoire, d’une belle préface, d’une be
adressait quand on avait besoin d’une belle épître dédicatoire, d’une belle préface, d’une belle inscription laudative, d’un
ait besoin d’une belle épître dédicatoire, d’une belle préface, d’une belle inscription laudative, d’un placet à la reine ; o
Patru comme on irait à un écrivain public, à un calligraphe qui a une belle main : il avait une belle langue. Puis, à côté de
écrivain public, à un calligraphe qui a une belle main : il avait une belle langue. Puis, à côté de ce Patru cicéronien et so
e Suède. Cette reine savante, qui ne parut pas comprendre que le plus bel et le plus haut usage qu’on peut faire de l’espri
u’elle ne blessât enfin les yeux d’Amarante ; c’est comme je nomme la belle qui maintenant tient mon cœur. Nous avons là Pat
mon éloquence, vrai ou faux, dit-il, a formé cette galanterie ; et ce beau fruit de mes veilles, à te dire vrai, me charme u
e, et nous le retrouvons dans sa nature véritable. Dans la salle fort belle où l’on reçut la princesse, on n’avait oublié qu’
1640. Il avait fait, en y entrant, un Remerciement qui avait paru si beau et si flatteur, qu’on en voulut encore, et qu’on
e faux honneurs ou de fausses infamies. » Patru avait aisément de ces belles expressions antiques, et qui expriment la probité
48 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
re et de la sculpture de tirer parti de ce système de mesquinerie. La belle chose en marbre ou en bronze qu’un Français avec
enfant, et je reconnaîtrai la Population. Est-ce que ce n’est pas une belle chose qu’un taureau abattu ? Est-ce que ce n’est
as une belle chose qu’un taureau abattu ? Est-ce que ce n’est pas une belle chose qu’un paysan nu qui se repose ? Est-ce que
lle chose qu’un paysan nu qui se repose ? Est-ce que ce n’est pas une belle chose qu’une paysanne à grands traits et grandes
des culs et des tétons ; mais pour les honnêtes gens et moi, on aura beau t’exposer à la grande lumière du Salon, nous t’y
urs là son pinceau, et qu’on pervertisse le but des arts. Un des plus beaux vers de Virgile et un des plus beaux principes de
sse le but des arts. Un des plus beaux vers de Virgile et un des plus beaux principes de l’art imitatif, c’est celui-ci : Su
su, sur la sellette. Ils le jugent, ils l’interpellent lui-même. Il a beau s’embarrasser, pâlir, balbutier, il faut qu’il so
à toi qu’il appartient aussi de célébrer, d’éterniser les grandes et belles actions, d’honorer la vertu malheureuse et flétri
il eût fait autrement, je me serais écrié comme si j’avais entendu un beau parleur qui déraisonne : tu dis très bien, mais t
oo en a fait. C’est sans contredit le sujet le plus simple et la plus belle de ses esquisses. On a prétendu que l’ordonnance
age de se vêtir, ne nous offensent point. C’est que la chair est plus belle que la plus belle draperie. C’est que le corps de
e nous offensent point. C’est que la chair est plus belle que la plus belle draperie. C’est que le corps de l’homme, sa poitr
aules, c’est que les pieds, les mains, la gorge d’une femme sont plus beaux que toute la richesse des étoffes dont on les cou
qu’elle fait ne fasse bien ce qu’elle fait, et par conséquent ne soit belle de tous côtés. La vouloir également belle de tous
, et par conséquent ne soit belle de tous côtés. La vouloir également belle de tous côtés, c’est une sottise. Chercher entre
s de vue subordonnés ; c’est le mieux. Quel groupe plus simple, plus beau que celui du Laocoon et de ses enfants ? Quel gro
rojeté sur l’autre ? Cependant le Laocoon est jusqu’à présent le plus beau morceau de sculpture connu.
49 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
en peu d’esprits prêts à admettre que ce que nous nommons communément beau , n’est qu’une part infime de la beauté répandue d
angement étroite et conventionnelle en effet, est notre conception du beau , incroyable même, pour les siècles postérieurs. N
sors d’énergie qu’elle recèle ? Si nous l’interrogions sur le sens du beau tel que le possédèrent les âges successifs l’enqu
toute la souveraineté de son génie. Ce qui nous apparaît suprêmement beau de nos jours, notre sens de la beauté s’étant dém
les peuples enfants, n’est attribué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une belle arme, un beau bijou, — tend inva
nts, n’est attribué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une belle arme, un beau bijou, — tend invariablement à s’un
ibué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une belle arme, un beau bijou, — tend invariablement à s’universaliser, j
e ces quelques exemples pour illustrer cette vérité que le domaine du beau s’élargit insensiblement, que le nombre des chose
uglés que nous sommes par un sentiment conventionnel et arbitraire du beau , apparaîtra demain sous son véritable jour de bea
a elle. De cette erreur est sorti le jugement qui reconnaissait comme beaux un nombre très restreint d’objets, et comme laids
écréta qu’il y avait des choses nobles et des choses ignobles, que le beau ne pouvait, sans s’avilir, s’étendre au-delà de l
e domaine où il demeurait enclos. Quelle raison peut nous faire juger beau le costume enrubanné du courtisan d’ancien régime
tre, le joyeux paradoxe de Théophile Gautier : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui es
gens, qui ne sont en rien des barbares, de trouver infiniment plus : beau le gracieux et silencieux tramway électrique, à l
ate de lui. En tous cas, il a, dès à présent, fait preuve d’une assez belle vigueur pour que nous le supposions capable d’un
50 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207
& d’effort impuissans, Elle dit qu’Uranie est seule aimable & belle , Et m’y rengage plus que ne font tous mes sens.
serade sur celui de Voiture. « Le sonnet d’Uranie, dit-il, fut trouvé beau dès le jour de sa naissance. J’en parle comme aya
jour de sa naissance. J’en parle comme ayant été la sage-femme de ce bel enfant, & l’ayant reçu en venant au monde. Ur
un peu modéré la violence de mon amour. J’ai trouvé le sonnet encore beau , mais non pas si beau qu’auparavant. » Si tous l
ence de mon amour. J’ai trouvé le sonnet encore beau, mais non pas si beau qu’auparavant. » Si tous les Uranistes étoient r
ortable. Le roi donna dix mille livres pour le faire imprimer avec de belles planches. L’auteur, envoyant un exemplaire de sa
n’a pas eu l’art de plaire : Mais, quant à moi, j’en trouve tout fort beau , Papier, dorure, images, caractère, Hormis les ve
é de soixante-dix-huit ans. Que, de son nom chanté par la bouche des belles , Benserade, en tous lieux, enchante les ruelles.
Avec Voiture a disparu. *. Une demoiselle, dont la voix étoit fort belle & l’haleine un peu forte, venoit de chanter e
ui demande ce qu’il pense. Il répond : Les paroles sont parfaitement belles , mais l’air n’en vaut rien. Ayant une dispute vi
51 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
n d’un chevalier moins fou que Roland, plus héroïque que Renaud, plus beau qu’Ariodant : Roger, l’ancêtre des ducs de Ferrar
ros de ses chants. Ce paladin aime Bradamante, aussi guerrière, aussi belle , mais plus chaste et plus fidèle qu’Angélique. Ro
se la Hollande ; il y accomplit des exploits fabuleux en faveur de la belle Olympe, à laquelle il rend un trône. Instruit qu’
rer. La description de la chaste nudité d’Angélique rappelle les plus belles statues de Vénus, vêtues de leur seule pudeur, et
Ses larmes seules, dit le poète, baignant les roses et les lis de son beau corps, attestaient qu’elle était animée. » Roger,
ur !… Je vivais heureuse de mon sort, aimée, jeune, riche, honnête et belle  ; je suis maintenant avilie, misérable, malheureu
al placé mon cœur, mais que je l’avais donné au plus digne et au plus beau des paladins qui soit sur la terre. » Elle racon
gea à m’enlever, en abordant, au moyen d’un navire, sur la plage d’un beau jardin que mon père avait au bord de la mer. » C
la fin, Médor est vaincu. Médor, blessé, est relevé de terre par ses beaux cheveux blonds. Zerbin le couche sur l’herbe, en
ons à ce chant, si malheureusement interrompu par notre voyage, où le beau Médor, ce jeune Sarrasin, si tendre et si courage
maître mort, est blessé par les féroces Écossais de Zerbin, et où la belle Angélique, touchée de sa jeunesse et de sa beauté
n fraîche et chaste de la jeunesse. Ces perspectives du cœur sont les beaux rêves de la vie : rêver beau, c’est le bonheur. —
esse. Ces perspectives du cœur sont les beaux rêves de la vie : rêver beau , c’est le bonheur. — Et c’est aussi la vertu, dit
ne flamme amoureuse. « L’habitation du berger, assez commode et assez belle pour une chaumière, était située dans un petit va
se referme et se rassainit, plus l’autre s’élargit et s’envenime. Le beau jeune homme se remet à vue d’œil ; elle, au contr
ou si elle s’éloignait de la cabane, le jour, la nuit, elle avait le beau jeune homme à ses côtés, le matin et le soir ; ta
u vallon naguère habité par Angélique et Médor, sans se douter que ce beau lieu a été le théâtre de son infortune amoureuse.
cette source étaient un des sites que j’ai décrits plus haut, que la belle reine du Cathay avec son cher Médor fréquentaient
rive à l’endroit où les deux collines, en se recourbant, enclosent la belle fontaine… Là les noms plus nombreux encore sur le
ans le commencement des aventures de Roger, arrivent ensemble dans le beau lieu où Roland a perdu le sens et jeté ses armes.
vu quelquefois, dit le poète, qui revient en esprit au souvenir de la belle veuve florentine qu’il adore ; ainsi j’ai vu une
rentine qu’il adore ; ainsi j’ai vu une ligne de pourpre partager une belle toile d’argent sous cette blanche main qui déchir
aigne dans la source où elle a jeté les herbes. Puis elle présente sa belle tête, ce front pur, ce cou d’ivoire au glaive de
les murs d’Arles, que les Sarrasins et les chrétiens se disputent. La belle guerrière Marphise, sœur de Roger, mais que Roger
a danse et de la beauté de ce petit animal parvint bientôt jusqu’à la belle Argie : elle fit appeler le pèlerin dans sa cour,
urrice en la tirant à part. Il pria l’épagneul de faire présent d’une belle pièce d’or à cette bonne dame. Le petit chien ne
ême, il me fournit tout ce que je veux. Vous pouvez donc dire à votre belle maîtresse que mon chien peut passer en sa puissan
roi des chrétiens va livrer Bradamante à Léon. Elle déclare que cette belle héroïne est déjà l’épouse de son frère Roger. On
çant de provoquer un sourire de mes lèvres par un demi-sourire de son beau visage. — Moi, dis-je, je n’y pense déjà plus ; m
ilà pourquoi, malgré tout le plaisir que j’ai éprouvé en écoutant les belles histoires de Ginevra et d’Isabelle, je ne l’aime
ésenchantement de tout et de soi-même ? Croyez-vous que ce soit là un bel état de l’âme ? — C’est de l’égoïsme aussi, maman
sina, le chanoine et le professeur, que pour me rappeler en hiver ces belles soirées d’été auxquelles j’ai eu le bonheur d’êtr
uminait de jour la ville et les collines. Hélas ! je laissais dans ce beau lieu une partie de la mienne, mais je ne désirais
ais dans le songe ou dans la réalité. « Adieu ! m’écriai-je tout bas, belle halte de ma jeunesse, où j’ai fait plus de rêves
pour la première fois l’Arioste. Depuis ce séjour dans la villa de la belle veuve de Venise, je le relis presque tous les ans
52 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
fond de la vallée ; l’aubergiste ajouta que la plus jeune et la plus belle des deux voyageuses était, d’après le récit de le
rès avoir lentement mesuré la cascade, de reporter mes regards sur la belle jeune fille qui s’enivrait du tonnerre, du vertig
elle aurait été trop éblouissante. La teinte du marbre sied seule aux belles statues vivantes comme aux statues mortes. Il fau
n’avait, à mon goût, qu’une imperfection, elle riait trop ; hélas !… beau défaut de la jeunesse qui ignore la destinée ; à
llien, madame de Beauharnais, madame Récamier, madame Gay, étaient de belles idoles grecques qui firent un moment, sous le Dir
rd, ce geste qui transforment la poésie en magie sur les lèvres d’une belle jeune fille, et qui confondent l’admiration avec
ait elle-même. Une des meilleures preuves de l’incorruptibilité de sa belle nature, c’est qu’elle en fut heureuse, mais point
rima admirablement ce sentiment dans une poésie sur le bonheur d’être belle . XVII Ce fut dans ces heureuses années qu’e
           Tout ce qui fait aimer ! Ainsi, quand je te vis, jeune et belle victime Qu’un génie éclatant choisit pour ton mal
des jours de sa maturité. L’admiration qu’il avait témoignée pour la belle inspirée devant ses courtisans fut prise par eux
our l’un ou l’autre de ces rôles : Diane de Poitiers n’était pas plus belle , madame de Maintenon pas plus supérieure ; mais l
eusement fidèle à ce serment. Il évita même de revoir trop souvent la belle personne pour laquelle on lui avait prêté d’autre
en ! malgré cette médiocrité d’existence de ces deux femmes, les plus beaux noms de France et d’Europe se pressaient dans cet
sur Delphine ; il lui parlait bas ; elle détournait négligemment son beau visage pour lui répondre, ou pour lui sourire par
consacrée ; Dussé-je être pour elle immolée à mon tour, Fière d’un si beau sort, dussé-je voir un jour Contre mes vers pieux
s vallons où serpente l’Isère ! Pourtant je les ai vus ces rivages si beaux , Où le Tibre immortel coule entre des tombeaux !
eune reine, un royaume funèbre… On vante ses palais, ses monuments si beaux  ; Mais les plus merveilleux ne sont que des tombe
jour aux pages de l’histoire ! La gloire, c’était là mon rêve le plus beau , La gloire qui fait vivre au-delà du tombeau. Êtr
bruyères de Saint-Point. Elle écrivait alors avec une verve virile sa belle tragédie de Cléopâtre, dont le style a la solidit
et quelques gazouillements de linottes importunes sur les arbres. Ses beaux vers faisaient taire en nous tous ces bruits du d
ion vers la Restauration. On est toujours du gouvernement où l’on fut belle . Elle avait été belle, heureuse, aimée, encensée,
on. On est toujours du gouvernement où l’on fut belle. Elle avait été belle , heureuse, aimée, encensée, sous le gouvernement
ait été belle, heureuse, aimée, encensée, sous le gouvernement de ses beaux jours ; elle ne s’était jamais attachée au gouver
e la couronne. Le fond de l’opinion de madame de Girardin, c’était le beau  ; elle était du parti du beau en toute chose. Rie
inion de madame de Girardin, c’était le beau ; elle était du parti du beau en toute chose. Rien ne pouvait être plus beau à
elle était du parti du beau en toute chose. Rien ne pouvait être plus beau à ses yeux qu’un gouvernement de Périclès en Fran
er. Ses cheveux étaient aussi touffus et aussi blonds, ses bras aussi beaux , ses traits aussi fins, le regard aussi resplendi
e mourante, oublier leurs talents et ne sentir que leur âme. C’est le beau moment des fortes natures. Quand la vie disparaît
 » Hélas ! La prière arrive trop tard pour être exaucée ; la sève des beaux vers tarit avec le printemps, comme celle des ros
53 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »
ront le pain de seigle de la chaumière. Regardez les bras demi-nus de belles jeunes demoiselles à moitié vêtues, écartant d’un
un geste encore endormi les volets de leur chambre haute pour voir le beau matin du jour qui se lève et pour écouter la cloc
ngue chaîne de montagnes du Forez et du Vivarais qui serpente sous un beau ciel bleu vers le midi, chassant sur ses flancs,
vivais à quinze ans entre un père militaire, une mère jeune encore et belle comme la mémoire mal voilée de son matin, et cinq
el que la nature épurée par le goût. Ne faisons pas de théorie sur le beau , laissons le temps porter et reporter ses arrêts,
uis la célèbre Héloïse, amante d’Abeilard, d’interrègne complet de la belle littérature en France. La langue seule était flot
rdèche. Elle y était entourée d’un groupe de jeunes amies lettrées et belles parmi lesquelles on remarquait une jeune Italienn
lle accueillit dans son château, et auxquelles elle fit parcourir les beaux sites du Lyonnais, du Forez et du Vivarais, elle
tante, gloire de ma famille, et d’une aïeule de mon époux ; non, j’ai beau me hâter, la publication de cet unique essai ne d
uelques regrets à la mort prématurée qui m’enlève au sein de mes plus beaux jours… » VIII Cette merveilleuse relique de
y, sur le seyn de ta mere, Tien doulx œillet par le somme oppressé ! Bel amy, cher petiot, que ta pupille tendre Gouste un
gage de ma flamme, N’y puyzeroiz au gré de mon dezir ! Cher petiot, bel amy, tendre fils que j’adore ! Cher enfançon, mon
uant te voyra cestuy dont az receu la vie, Mon jeune espoulx, le plus beau des humains ? Oui, desjà cuyde voir ta mère aux c
viendra ! En la paix dont jouys, c’est possible, ah ! demeure ! À tes beaux jours mesme il n’en souviendra. Ô cher enfantelet
enfants, mais aucuns, pas même ceux de Reboul, à Nîmes, malgré leurs belles et touchantes images, n’égalent cette naïveté de
la roze Plustost cherroit sans vie et sans odeur. Non creigne, à tes beaux yeulx, oncques cesser de plaire ! Assez m’ont dic
uchante et héroïque invocation au héros qu’elle aime, elle écrit à la belle Rocca sa douce amie une lettre en vers pleine des
ent à la gesse ; Ugne vertu par défaut de pouvoir Se pare en vain du beau nom de sagesse. Suyvons l’amour, tel en soit le
violettes pourprées, Respondre encore à vos faillantes voix !… Maiz, bel amy, dont le penser m’enflamme, Se de ta bousche
L’emporte Ismene ; n’y prétens ; Se, pour le bonheur, luy contends : Beau certes avoir l’accolade ! Ainz plus me duict mon
 : non, tel ne se monstra Gaston le Béarnois, que Phœbus on surnomme, Bel Adon, quand Vénus aux champs le rencontra, Ny Pâr
estoit véritable) Fist m’apparoir dame à tant mireulx traicts, Que du beau gars qui sert les dieulx à table, Et de Cyprine a
z voids à mes costés, De cheveulx blonds ugne espaisse ondelette À si beau chief tout freschement ostés, Et qui loyoient ung
ce : Sentis le cœur jà que m’alloit fendant. Ores, entour, querroy la belle amye Qu’avoit ouvert mon jeune aage aux plaizirs
ne laissa discerner : Ciel ! que veist Colamor ? diadesme adorner Le beau front dont retient part de la chevelure ! Toutes
long-temps vescu pour tant quierre la mort » : Se doibz le confesser, belles n’estoient ny bonnes. Clotilde ainsi chantait en
des sentiments. Or, les poésies de Clotilde de Surville sont les plus belles et les plus naïves poésies et sentiment de toute
54 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
e renfermer dans cette épigraphe de Lamartine : Ce qu’on appelle nos beaux jours N’est qu’un éclair serein dans une nuit d’o
ire en la saison des roses ! Doux Zéphirs, qui régniez alors dans ces beaux lieux, N’en portâtes-vous rien aux oreilles des D
u temps l’homme aime à revenir. Il manque au jour présent de la plus belle vie L’espérance et le souvenir. C’était dans la
saient l’histoire d’une passion, alors encore brûlante : il y en a de belles , et d’admirables surtout au début, — comme un cri
dérobait encore comme sous un léger rideau de saules, au bord de son beau fleuve normand : « L’avouerai-je pourtant ? je n
veux placer ici : STANCES. « Par ce soleil d’automne, au bord de ce beau fleuve, Dont l’eau baigne les bois que ma main a
s encor, les âmes s’y prendront. Mais que pour cette fois ce soit une belle âme, Tendre et douce à l’amour, et légère à guide
’Empire, écrite par un ex-garde d’honneur, où les personnages sont de beaux colonels et des généraux de vingt-neuf ans, de je
ont de beaux colonels et des généraux de vingt-neuf ans, de jeunes et belles comtesses de vingt-cinq ; où la scène se passe da
œur. Ces pages-là, si vraies de couleur et de sentiment, sont surtout belles par la philosophie élevée ou elles aboutissent :
ronne ; lorsqu’il nous raconte un des derniers jours d’octobre, ou sa belle cathédrale de Rouen, ou le salut de la Sainte-Cat
e suis arrivé à goûter une indicible joie, rien qu’à voir rayonner ce beau et doux soleil sur un arbre que j’ai planté, et à
onfiance infinie aux bontés de Dieu ! Les jours les plus riants de la belle saison, tout splendides qu’ils sont de fleurs ou
e chose de saint, d’attendrissant, qui ne saurait se rendre. Dans les beaux jours, tout est bien ; mais on oublie souvent com
beau temps, air doux et pur qu’on n’espérait plus ; herbe verte et si belle sous ces rayons qui ne la brûlent plus et qu’elle
ls sentiments pleins d’émotion qui se forment de tout ce qu’il y a de beau , de bon, de noble dans la créature déchue, mais p
ont-ce des Anges ou des Dieux ? Et toi ! duquel es-tu venue ? Du plus beau , je n’en doute pas ! De quelque éclat que Dieu l’
elant berceau, De peur qu’une voix dans la nue Ne rappelle un Ange si beau . Ta carrière n’est point remplie ; Mon sort est t
Qui des plus chers désirs de mon âme amoureuse Enferme les derniers ; Beaux lieux dont je n’ai vu que l’enceinte, bordée De m
é ; Je l’imagine émue, en flottante ceinture, En blonds cheveux, plus belle au sein de la nature, O Reine, ô ma Beauté ! Oh !
née Qui l’uniront à lui ! » Vœu sacré ! — Mais au moins, pour demain, belle Élise, N’est-il pas, n’est-il pas, vers cette heu
55 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Casanove » pp. 192-197
es enfants caressaient son visage et agitaient sa longue barbe… ô les belles mœurs ! ô la belle poésie ! Il faut avoir vu, soi
nt son visage et agitaient sa longue barbe… ô les belles mœurs ! ô la belle poésie ! Il faut avoir vu, soit qu’on peigne, soi
nt une bataille, il faut la voir. une bataille. pendant du précédent. Belle et grande masse au centre ; sur le devant, un com
nnant à la scène de l’étendue et de la vigueur à la masse principale. Beau ciel, bien chaud, bien terrible, bien épais, bien
ais, bien enflâmé d’une lumière rougeâtre. Grande variété d’incidens, beau et effrayant désordre avec harmonie. C’est tout c
cienne mode. du même. Très-beau petit tableau, je me trompe, grand et beau tableau, belle composition, bien simple, mais que
u même. Très-beau petit tableau, je me trompe, grand et beau tableau, belle composition, bien simple, mais quel goût il faut
ité qui manque à celui-ci me fit suspecter mon erreur. Ce paysage est beau , bien ordonné, bien vrai, d’un bel effet. deux pe
pecter mon erreur. Ce paysage est beau, bien ordonné, bien vrai, d’un bel effet. deux petits tableaux, dont l’un représente
moi et tout autre s’y trompât, l’artiste n’aurait-il pas exécuté une belle chose ? Il me semble qu’un littérateur serait ass
ue les épithètes générales et communes, telles que grand, magnifique, beau , terrible, intéressant, hideux, captivant moins l
56 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Pensées, essais, maximes, et correspondance de M. Joubert. (2 vol.) » pp. 159-178
fs, désintéressés et prenant intérêt à tout, le véritable amateur des belles choses. « Converser et connaître, c’était en cela
r élève, un élève épuré, finalement platonicien et chrétien, épris du beau idéal et du saint, étudiant et adorant la piété,
e, et qu’il fallait caresser longtemps pour la disposer à écouter les belles choses. De là ce style oratoire qu’on trouve même
up de choix et de netteté dans les pensées ; des paroles assorties et belles de leur propre harmonie ; enfin la sobriété néces
1800, dès le retour de celui-ci de Londres. M. de Chateaubriand, à ce beau moment de sa vie (ce beau moment, pour moi, est l
ui-ci de Londres. M. de Chateaubriand, à ce beau moment de sa vie (ce beau moment, pour moi, est le moment littéraire, et s’
le. Il avait, comme il le dit, l’esprit frileux ; il aimait qu’il fît beau et tiède autour de lui ; il trouvait auprès d’ell
se qu’un seul, très réduit, dans lequel on n’admettra que les pensées belles , simples, acceptables, rejetant toutes celles qui
urd’hui, mais aussi (ce qui serait si facile avec du choix) un de ces beaux petits livres comme il les aimait, et qui justifi
d’y retourner. En fait d’expression, il préfère encore le sincère au beau et la vérité au simulacre : La vérité dans le st
iasme, en ce sens, pourrait se définir une sorte de paix exaltée. Les beaux ouvrages, selon lui, n’enivrent pas, mais ils enc
qu’il distingue du lumineux, ne le séduit pas : « Il est bon, il est beau que les pensées rayonnent, mais il ne faut pas qu
t nécessaire pour l’agrément et que la simplicité seule ne serait pas belle  ». S’il veut le naturel, ce n’est pas le naturel
cesse de leur œuvre par des perspectives immenses et les lointains du beau céleste dont ils voudraient mettre partout quelqu
ntrent aisément dans les esprits ; elles n’ont pas même besoin d’être belles pour plaire, il leur suffit d’être finies. La sit
nt, exécutent ce qu’ils conçoivent, et atteignent le grand et le vrai beau  ; une rare élite entre les mortels ! Les seconds,
culté toutes les parties de ce vaste domaine qui ne sont pas vraiment belles ni susceptibles d’être sérieusement défendues, et
t à fait supérieures et durables. Ces portions que j’appelle vraiment belles et inexpugnables, ce sera René, quelques scènes d
es d’Atala, le récit d’Eudore, la peinture de la campagne romaine, de beaux tableaux dans l’Itinéraire ; des pages politiques
57 (1767) Salon de 1767 « De la manière » pp. 336-339
sprit que je n’ai pas. Depuis la perte de notre ami commun, mon âme a beau s’agiter, elle reste enveloppée de ténèbres, au m
ie, l’harmonie, l’antiquité. Ceux qui sentent, qui sont frappés d’une belle image, qui ont une oreille fine et délicate, crie
ont plus ou moins voisines du modèle idéal. La Vénus de Médicis est belle . La statue du Pygmalion est belle. Il semble se
idéal. La Vénus de Médicis est belle. La statue du Pygmalion est belle . Il semble seulement que ce soient deux espèces d
est belle. Il semble seulement que ce soient deux espèces diverses de belle femme. J’aime mieux la belle femme des anciens qu
t que ce soient deux espèces diverses de belle femme. J’aime mieux la belle femme des anciens que la belle femme des modernes
verses de belle femme. J’aime mieux la belle femme des anciens que la belle femme des modernes, parce qu’elle est plus femme.
dont il est difficile de se départir. On est tenté de prendre pour la belle nature celle qu’on a toujours vue : cependant le
se désole et qui cadence ses bras, un homme qui marche et qui fait la belle jambe, est faux et maniéré. J’ai dit quelque part
l’imitation de nature, soit exagérée, soit embellie, que sortiront le beau et le vrai, le maniéré et le faux ; parce qu’alor
58 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
ément, le sentiment de la beauté. — C’est un très grand orateur et sa belle langue, fluide et souple, est un merveilleux vête
ace noble, longtemps affinée de générations en générations ; il était beau , à ce qu’on assure ; il était artiste. Il avait r
La voici, à mon avis. C’est lorsque, tout en jugeant qu’une chose est belle ou bonne, au lieu de l’aimer on l’a en aversion,
trompée quand elle les élut. À la vérité, ce gouvernement se donne un beau titre : il se flatte d’être le gouvernement des L
re : il se flatte d’être le gouvernement des Lois ; et il se donne un beau mérite : il affirme que sous son régime ce n’est
respect dû aux Lois et sur l’obéissance absolue due à la Loi, un très beau langage ; mais cela ne l’a pas empêché de se moqu
’une petite bourgeoisie de maîtres artisans et boutiquiers, eux-mêmes beaux parleurs et fins appréciateurs de poésie dramatiq
ers qui montrent leur art comme une routine ; qui sont professeurs de beau langage comme on est coiffeur ou cuisinier ; qui
peu qu’il se combattait lui-même. Il était sophiste par son amour du beau style, de la forme, de tous les beaux vêtements,
était sophiste par son amour du beau style, de la forme, de tous les beaux vêtements, de toutes les parures, de tous les orn
u paradoxe, de l’argument qui étonne, de la gageure dialectique et du beau triomphe qu’il y a à la gagner ; il était sophist
sme semblable à celui des prophètes et des devins, qui disent de fort belles choses sans rien comprendre à ce qu’ils disent. L
ns » : « Étrangers, nous sommes nous-mêmes occupés à composer la plus belle et la plus parfaite tragédie : tout notre plan de
lan de gouvernement n’est qu’une imitation de ce que la vie a de plus beau et de plus excellent, et nous regardons à juste t
la place publique et introduire sur la scène des acteurs doués d’une belle voix qui parleront plus haut que nous ; ni que no
turne, Saturne à Uranus et Saturne à Jupiter et Jupiter à Saturne. Le bel exemple à proposer aux enfants que des pères touj
t Hésiode racontant la guerre des dieux les uns contre les autres. Le beau modèle à proposer à des citoyens, et comment veut
rche des artistes habiles, capables de suivre à la trace la nature du beau et du gracieux, afin que nos jeunes gens, élevés
que dès l’enfance tout les porte insensiblement à imiter, à aimer le beau , et à établir entre lui et eux un parfait accord.
e, s’il le faut, par la rigueur des lois, à exprimer dans des paroles belles et dignes de louange, ainsi que dans ses mesures,
devrait être étroitement et sévèrement subordonné à la morale, et le beau n’est pas, comme on l’a fait dire à Platon, et co
ait presque le contraire de sa pensée, la splendeur du vrai ; mais le beau est la splendeur du bien ; et c’est, pour parler
dieux et les hommes feront-ils dans l’âme d’un jeune homme doué d’un beau naturel et d’un esprit capable de tirer les consé
lan suivi de gouvernement, aucune idée directrice, même fausse. Cette belle ville est une trière à la dérive. On se relève de
ses poètes et artistes. Ce sont gens qui ont un certain sentiment du beau , mais qui croient fermement que cela suffit à l’h
en de rester enfant éternellement. L’enfant a raison de s’attacher au beau et de s’en pénétrer en quelque sorte, et, si je f
qui en partie ne croit à rien, en partie ne croit qu’à la divinité du beau , en partie croit secrètement, et avec des allures
eux-mêmes, puisqu’ils continueront à avoir de l’esprit et à faire de belles statues, seule vocation qui soit la leur, et qu’i
tiques et que les Athéniens auront moins d’esprit, et feront moins de belles statues et de belles tragédies quand ils seront p
éniens auront moins d’esprit, et feront moins de belles statues et de belles tragédies quand ils seront province de quelque va
indique, et ce n’est pas dans la vertu et l’humilité que je trouve le beau . » Et c’est ce que Nietzsche a répété toute sa vi
’à la contemplation des idées éternelles, d’abord parce qu’elles sont belles et parce que c’est une de nos missions de les ret
ent plaisirs des choses en vérité fort délicates, fort nobles et fort belles , ce qu’il faut convenir qui leur fait honneur. Ma
ou ce serait bien abuser des termes que de le dire) de ne pas voir de belles choses ; mais nous jouissons, et singulièrement,
belles choses ; mais nous jouissons, et singulièrement, d’en voir de belles . Et voilà un cas, qui se multiplie, Dieu merci, e
i il a quelque chose de complet et de plein. Le plaisir d’admirer une belle chose ou le plaisir de faire le bien ne naît pas
ur parler en langage platonicien, c’est la dialectique. C’est la plus belle des sciences, la plus noble ; c’est la science su
bien, le but de la vie est l’harmonie. — Mais alors le bien, c’est le beau . — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas san
, c’est le beau. — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas sans le beau , ni le beau sans l’harmonie. » — Donc la morale
eau. — J’allais vous le dire. « Le bien ne va pas sans le beau, ni le beau sans l’harmonie. » — Donc la morale est une esth
e. C’est une esthétique souveraine et suprême qui dépasse les lois du beau en ce qu’elle les invente, qui est invention non
quelque chose selon l’art, mais de l’art lui-même, qui va chercher le beau dans l’idée du beau elle-même et comme au sein de
l’art, mais de l’art lui-même, qui va chercher le beau dans l’idée du beau elle-même et comme au sein de Dieu. Car réaliser
ée du beau elle-même et comme au sein de Dieu. Car réaliser une chose belle , c’est entendre la voix du Dieu de l’esthétique,
eu de l’esthétique, de Phoibos, si l’on veut ; mais réaliser soi-même beau , se réaliser en beauté, ce n’est plus entendre ce
en tout cas il peut bien se dire : il y a mieux encore que faire une belle statue ou d’inventer une belle harmonie, c’est de
re : il y a mieux encore que faire une belle statue ou d’inventer une belle harmonie, c’est de faire de soi-même la « statue
e qu’ils le sont. Les arts sont des illusions de l’art et ombre, très belle , du reste, qu’on peut prendre pour proie. Les art
t l’on n’a, ce qui est essentiellement platonicien et ce qui est très beau , qu’à se tourner incessamment du côté de son âme.
enviable que celui de ses meurtriers ? Car c’est quelque chose qu’une belle mort et c’est chose triste qu’une vie souillée pa
e perversité, mala gaudia mentis . Exemple : un homme qui démolit un beau temple ou brise une belle statue. Mais, outre que
a mentis . Exemple : un homme qui démolit un beau temple ou brise une belle statue. Mais, outre que déjà ces plaisirs-là sont
rée. Il est l’homme qui en détruisant une statue la redresserait plus belle . Personne au monde n’est plus dupe que lui. Or ce
t, adhésion, gratitude et reconnaissance. « Tout ce qui est juste est beau et le châtiment fait partie de la justice. » Le c
au et le châtiment fait partie de la justice. » Le châtiment est donc beau . Il fait partie de la justice et il fait partie d
s’aveugle sur ce qu’il aime ; il juge mal de ce qui est juste, bon et beau , quand il croit devoir toujours préférer ses inté
rendormira plus. L’amant aime la beauté de l’objet désiré, il l’aime beau et il le veut beau, il se veut beau lui-même et i
’amant aime la beauté de l’objet désiré, il l’aime beau et il le veut beau , il se veut beau lui-même et il le devient. Cet a
auté de l’objet désiré, il l’aime beau et il le veut beau, il se veut beau lui-même et il le devient. Cet amour du beau rest
le veut beau, il se veut beau lui-même et il le devient. Cet amour du beau restera en lui, de ce premier ébranlement et de c
ecousse. Ne remarque-t-on pas que les enfants ont très peu le sens du beau et que ce qu’ils en ont, assez faible, peut être
, peut être attribué très vraisemblablement à l’hérédité ? Le sens du beau vient aux hommes, au moins en très grande partie,
le goût de la beauté et il appliquera ce goût à tout ce qu’il y a de beau dans le monde. Il deviendra artiste peut-être ; i
iste peut-être ; il deviendra philosophe, quand il s’apercevra que le beau le plus beau qui puisse être c’est le beau moral,
e ; il deviendra philosophe, quand il s’apercevra que le beau le plus beau qui puisse être c’est le beau moral, c’est-à-dire
uand il s’apercevra que le beau le plus beau qui puisse être c’est le beau moral, c’est-à-dire le bien. C’est un singulier c
Comprenez bien que l’amour, à la fois vient d’une aspiration vers le beau et s’épure par cette inspiration. S’il n’a été d’
ouvi et d’un désir toujours plus pur, tous les degrés de l’échelle du beau  : art, philosophie, morale, science de Dieu. L’am
helle du beau : art, philosophie, morale, science de Dieu. L’amour du beau sera devenu amour du parfait : « Celui qui dans l
mmes, après avoir parcouru dans l’ordre convenable tous les degrés du beau , parvenu enfin au terme de l’initiation, apercevr
sable, exempte d’accroissement et de diminution, beauté qui n’est pas belle en partie et laide en telle autre, belle pour ceu
nution, beauté qui n’est pas belle en partie et laide en telle autre, belle pour ceux-ci et laide pour ceux-là ; beauté qui n
ême, en passant pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, des beaux corps aux belles occupations, des belles occupati
pour ainsi dire par tous les degrés de l’échelle, des beaux corps aux belles occupations, des belles occupations aux belles sc
les degrés de l’échelle, des beaux corps aux belles occupations, des belles occupations aux belles sciences, jusqu’à ce que d
e, des beaux corps aux belles occupations, des belles occupations aux belles sciences, jusqu’à ce que de science en science on
ce on s’élève à la science par excellence qui n’est que la science du beau lui-même. Si quelque chose donne du prix à cette
ière, de celle qui considère l’amour comme une initiation au culte du beau en général et enfin du beau en soi, a infiniment
l’amour comme une initiation au culte du beau en général et enfin du beau en soi, a infiniment séduit les poètes et elle a
à supposer que cela soit et qu’on aime une personne parce qu’elle est belle , ce n’est pas du tout une raison pour qu’on aime
y a aucune raison, et plutôt au contraire, pour que l’amour d’un être beau nous mène à l’admiration des autres objets beaux
que l’amour d’un être beau nous mène à l’admiration des autres objets beaux que contient la nature, en d’autres termes pour q
é par degré », à l’amour des beautés intellectuelles, à « l’amour des belles sciences ». Que le savant passionné sorte de l’ar
e cette chose, laquelle idée réside dans le sein de Dieu. « Une chose belle  » d’ici-bas n’est donc qu’une manifestation de l’
cela. Autrement elle ne serait pas. L’homme donc, qui voit une chose belle et qui éprouve le désir de s’unir à elle, n’est d
contre donne des ailes pour s’élever de nouveau à la contemplation du Beau éternel. Ceci est la théorie de l’amour dans Plat
’ils adorent dans l’objet aimé « l’auteur de la nature » et « le plus beau des portraits où lui-même s’est peint ». Présenté
nous ne pouvons rencontrer un objet particulier et déterminé qui est beau sans rêver de toute la beauté répandue sur la ter
i sur tous nos amours plane éternellement ? La théorie est donc très belle et a un certain fond de vérité ; mais elle reste
uperflu d’y insister longuement. En premier lieu et avant tout, si le beau est une harmonie, si le bien est une harmonie, l’
mes avec une autre partie de nous-mêmes : « Le bien ne va pas sans le beau , ni le beau sans l’harmonie : d’où il suit qu’un
autre partie de nous-mêmes : « Le bien ne va pas sans le beau, ni le beau sans l’harmonie : d’où il suit qu’un animal ne pe
as contraire, il est à celui qui sait l’observer le spectacle le plus beau et le plus aimable… Si l’âme plus puissante que l
la philosophie : par là seulement il méritera d’être appelé à la fois beau et bon. » Il n’y a pas contradiction à dire ce
s plaisirs du corps, croyez-vous qu’il les recherche, par exemple les beaux habits, les belles chaussures et les autres ornem
s, croyez-vous qu’il les recherche, par exemple les beaux habits, les belles chaussures et les autres ornements de la chair ?
ur un très grand mal.   Développer chez une élite le goût du bien, du beau , du juste et une tendance générale vers la perfec
un peu cette idée un peu vague, on voit que ce bien suprême, c’est le beau , le beau résultant d’une harmonie que le sage réu
tte idée un peu vague, on voit que ce bien suprême, c’est le beau, le beau résultant d’une harmonie que le sage réussit à en
l’appliquer aux choses pratiques, on voit que ce souverain bien et ce beau suprême considérés humainement, c’est la justice.
a rien de plus sot que de se croire heureux pour une jolie femme, un beau discours, un bon dîner ou une grande autorité dan
ans ce petit canton lumineux de la Grèce, une philosophie du bien, du beau et du juste qui s’est souciée de l’harmonie intér
ennent. Je le veux fort, énergique, patient, persévérant, amoureux du beau , du grand et de l’éternel. Par bien des points, t
très sage personne, de poursuivre, en je ne sais quelles rêveries, ce beau et ce bien qui nous sont chers à tous deux. Je vo
dangereux des Athéniens ; et à ce peuple trop artiste et pour qui une belle œuvre d’art avait toujours raison et était une va
servent à faire de la beauté. Il demande : À quoi sert-il de faire du beau  ? Ils ne répondent point, tant, à eux, la questio
semblable à celui des prophètes et des devins qui disent tous de fort belles choses sans rien comprendre à ce qu’ils disent. L
n et bien persuadé que je les trouverais très capables en beaucoup de belles choses et je ne me trompais point. Ils savaient b
ppose la cosmétique, art faux. La gymnastique fait des corps qui sont beaux  ; la cosmétique donne aux corps une fausse beauté
beauté. Or la beauté vraie importe à la morale qui préfère le bien au beau , mais qui croit, comme on l’a vu ailleurs, que l’
t ne passent pas leur vie sur la place publique ; d’autre part que de beaux monuments éveillent ce goût du beau que nous avon
e publique ; d’autre part que de beaux monuments éveillent ce goût du beau que nous avons dit qui conduit au bien. Mais il e
Il y a une sculpture vraie, qui, cherchant à réaliser l’eurythmie des belles formes, conduit, nous le répétons toujours, au go
t dévoués, et non au succès, mènent les âmes au bien par le chemin du beau . Telle est la classification ou, si l’on préfère,
en connaissent, à mettre de l’harmonie entre eux et de l’ordre et une belle cohérence, cela seulement pour se faire accepter
e, s’il le faut, par la rigueur des lois, à exprimer dans des paroles belles et dignes de louange, ainsi que dans ses figures,
ent sévère et, d’autre part, quand il s’agit de prouver leur thèse du beau se confondant avec le bien, les Cousin s’écrient 
écisément dans la force morale. Quand la foule demande au tragique de belles suggestions morales, elle est donc très loin d’av
au tragique le moral, non parce qu’il est moral, mais parce qu’il est beau . En ce faisant, elle exige seulement que l’artist
ème sérieux, le public exige de lui la beauté morale. Il veut que les beaux rôles y soient réservés à des personnages qui exc
Il veut même que de l’ensemble de l’œuvre se dégage et se démêle une belle conception morale, au moins une belle vision mora
uvre se dégage et se démêle une belle conception morale, au moins une belle vision morale. En certain temps il a été jusqu’à
t, dans la théorie de l’art pour l’art, c’est-à-dire de l’art pour le beau . Elle ne demande, en somme, aux artistes, que le
e l’art pour le beau. Elle ne demande, en somme, aux artistes, que le beau . Elle ne demande à l’art que le beau. Seulement,
, en somme, aux artistes, que le beau. Elle ne demande à l’art que le beau . Seulement, et il n’y a rien de plus raisonnable
de plus conforme à la théorie elle-même, elle demande à chaque art le beau dont il est susceptible, dont il est capable, et
’imiter la nature, la nature n’ayant aucune moralité, elle demande le beau , mais nullement le beau moral : peinture, sculptu
ture n’ayant aucune moralité, elle demande le beau, mais nullement le beau moral : peinture, sculpture, architecture. À un a
é qu’elle demande et non autre chose, et c’est toujours l’art pour le beau qu’elle veut. Seulement elle sait mettre ici des
, plaisant, railleur, ironique ou satirique, il vise tout de suite au beau moral et prenne plaisir à le mettre en lumière ;
eurs humaines on sente ou l’on puisse sentir une sourde aspiration au beau humain, c’est-à-dire au beau moral. Et c’est pour
n puisse sentir une sourde aspiration au beau humain, c’est-à-dire au beau moral. Et c’est pour cette dernière considération
immoraux : et c’est très juste ; car cette sourde aspiration vers le beau moral que la foule veut qu’on sente ou qu’on puis
le : d’un bout à l’autre de l’art l’homme n’exige de l’artiste que le beau  ; mais il demande à chaque art le genre de beauté
on art et qui peut être funeste à l’art. — Il y aurait les arts où le beau moral peut entrer pour quelque chose, pour plus o
s arts où la matière étant l’homme et l’homme traité sérieusement, le beau moral est l’élément essentiel de l’œuvre : comédi
s’en tenir à la doctrine, naturelle et de bon sens, de l’art pour le beau . C’est là qu’est le vrai et en même temps je voud
et stériliser ; c’est ensuite ne pas voir où il est très vrai que le beau rejoint le bien, à savoir dans les arts qui peign
is aussi parce qu’il est d’extrême conséquence. En effet, dire que le beau et le bien ne se rejoignent et ne se touchent jus
dée, puisqu’elle est la morale elle-même. La théorie de l’art pour le beau , avec, non pas cette correction, mais cette obser
e beau, avec, non pas cette correction, mais cette observation que le beau , quand il s’applique à l’homme, que le beau, quan
cette observation que le beau, quand il s’applique à l’homme, que le beau , quand on le cherche dans l’homme, mais seulement
avec le bien et est le bien lui-même, cette théorie de l’art pour le beau , quand elle est complète, quand on n’en omet rien
à ce qui vous distingue de la nature et alors, en ne cherchant que le beau , on trouve le bien et on ne peut pas ne pas le tr
e pas le trouver. Votre essence même est donc le bien, et vous n’êtes beaux que dans le bien. C’est votre façon d’être matièr
votre façon d’être matière d’art. C’est votre manière de rayonner. Le beau naturel, c’est le beau. Le beau humain, c’est le
ère d’art. C’est votre manière de rayonner. Le beau naturel, c’est le beau . Le beau humain, c’est le bien. Le beau dans l’ho
. C’est votre manière de rayonner. Le beau naturel, c’est le beau. Le beau humain, c’est le bien. Le beau dans l’homme, c’es
er. Le beau naturel, c’est le beau. Le beau humain, c’est le bien. Le beau dans l’homme, c’est la splendeur du bien. Il me s
de moraliser est aussi funeste à l’artiste, qui n’a qu’à chercher le beau , que le souci de chercher le beau est funeste au
l’artiste, qui n’a qu’à chercher le beau, que le souci de chercher le beau est funeste au moraliste et au prédicateur. Le so
u est funeste au moraliste et au prédicateur. Le souci de chercher le beau rend frivole le prédicateur et le souci de morali
s prêche, nous le voulons bien ; qu’on s’adresse à notre sentiment du beau , nous le voulons bien ; mais non pas qu’on nous p
ition juste de l’art lui-même. L’art doit être défini la recherche du beau . La morale de l’art consistera à ne pas apporter
pporter dans l’art une autre préoccupation que la recherche unique du beau . Et voilà toute la morale de l’artiste en tant qu
loppe toute la morale de l’art. L’artiste doit chercher à réaliser le beau et non pas à plaire, puisque celui à qui il s’agi
uisque celui à qui il s’agit de plaire peut très bien ne pas aimer le beau et aimer de fausses beautés. Donc l’artiste ne do
but de l’art n’est pas de plaire ; le but de l’art est de chercher le beau  ; par conséquent, la morale de l’artiste lui comm
de chercher uniquement à se plaire. Se contenter dans la recherche du beau et ne pas chercher autre chose que se contenter d
plus épouvantables désastres ; et, pour une bonne chose peut-être et belle , que le désir des honneurs et de la gloire a fait
voudrais savoir, après qu’il aura mis dans sa manière de concevoir le beau la manière dont la foule le conçoit, et encore ap
e après qu’il aura mis successivement dans sa manière de concevoir le beau les façons successives et contradictoires dont la
ce que tu l’aimais avant de la faire. » « Voilà, mon cher amoureux du beau , ton seul devoir en tant qu’artiste. Aimer le bea
n cher amoureux du beau, ton seul devoir en tant qu’artiste. Aimer le beau de toute ton âme et n’aimer que cela. C’est ce qu
rès bien ensemble, c’est qu’ils aiment les uns le bien, les autres le beau d’une manière désintéressée, et que les uns et le
es à des jouissances désintéressées. Il n’y a pas entre le bien et le beau les rapports que beaucoup y voient ou veulent y v
entendre qu’il faut s’en tenir à l’égalité et qu’en cela consiste le beau et le juste. Mais j’imagine que s’il paraissait u
oi que ce soit ? Je vais te dire en toute liberté ce que c’est que le beau et le juste dans l’ordre de la nature. Pour mener
ne leur manque rien, voilà la vertu et le bonheur. Toutes ces autres belles idées, ces conventions contraires à la nature, ne
tion, pour la générosité et pour la vengeance. Ils sont de grandes et belles forces. C’est de ces grandes et belles forces et
geance. Ils sont de grandes et belles forces. C’est de ces grandes et belles forces et de leur déchaînement, sans frein de pus
gée de faiblesse pour que dans la pratique il s’ensuive de grandes et belles choses. Et enfin, de cette morale fausse et de ce
ait si ce qui vous semble la vie n’est pas la mort même ? Cet homme à belles passions et à beaux caprices me fait l’effet à mo
mble la vie n’est pas la mort même ? Cet homme à belles passions et à beaux caprices me fait l’effet à moi, comme à un poète
enée au sentiment qui l’inspire, et c’est précisément ce qu’il y a de beau dans tout Platon qu’il a parfaitement compris cel
lois écrites et non écrites, c’est de cette forme de gouvernement si belle et si charmante que naît infailliblement le gouve
celui qui en dresse le plan y fasse entrer tout ce qu’il y a de plus beau et de plus vrai et que, s’il rencontre ensuite da
esthétique. Le bien est bien parce qu’il est sain et parce qu’il est beau . Le juste est bien parce que l’injuste est incohé
es autres ; que c’était dans la morale qu’était la beauté, puisque le beau est le déploiement complet, plein et satisfait d’
aux dieux. Mais l’idée de l’adoration de la morale, parce qu’elle est belle et parce qu’elle est le fond de la nature humaine
étisant, parce que le fond de la nature humaine est la réalisation du beau  ; cette idée, qui devait naître dans un peuple ar
n, Aristophane rêvait une cité pacifiée, assainie, très forte et très belle , nettoyée de ses scories, et où les jeunes gens,
, nettoyée de ses scories, et où les jeunes gens, moraux par amour du beau , eussent été, formule littéralement platonicienne
par sa vieillesse, en montrant toujours que chacun de ses âges était beau en ceci qu’il contenait un successeur plus beau q
cun de ses âges était beau en ceci qu’il contenait un successeur plus beau que lui. Et cette idée est éminemment platonicien
crifier l’appétit à l’idée. C’est tout Platon. L’idée pour lui est si belle que c’est être un sot que de ne pas jeter à ses p
ce qui est trop, et ce qui risque de paralyser et de glacer les plus belles facultés humaines, lesquelles, laissées plus libr
59 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « La reine Marguerite. Ses mémoires et ses lettres. » pp. 182-200
résista toujours. Son frère d’Anjou, qui fut depuis Henri III, avait beau lui jeter au feu ses Heures pour lui donner en pl
ize ans alors. Le duc d’Anjou, depuis Henri III, âgé de dix-huit ans, beau , brave, et annonçant, à cet âge, une vertu et une
heure, il n’est plus temps de vivre en enfance. Et il lui expose les belles et grandes charges où Dieu l’a appelé, où la rein
r à la chasse, n’ayant même la curiosité de m’habiller ni de paraître belle , pour n’être encore en l’âge de telle ambition. »
it point, car elle n’en avait pas moins un teint d’un vif éclat, « un beau visage blanc qui ressemblait un ciel en sa plus g
i ressemblait un ciel en sa plus grande et blanche sérénité », — « un beau front d’ivoire blanchissant », disent les contemp
rir la couronne au duc d’Anjou, et où Ronsard présent confessa que la belle déesse Aurore elle-même était vaincue ; et mieux
Constantinople, qui eût par son poids écrasé toute autre, mais que sa belle , riche et forte taille soutenait si bien ; tenant
d’une grâce moitié altière et moitié douce ». Voilà la Marguerite des belles années avant les disgrâces et les fuites, avant l
rait des perruques blondes « plus ou moins gentiment façonnées ». Son beau visage aimait à paraître « tout diapré et fardé »
cié. On l’appelait volontiers chez elle Vénus-Uranie. Elle aimait les beaux discours sur des sujets relevés de philosophie ou
qu’elle rend à ravir : à Mons, par exemple, à ce festin de gala où la belle comtesse de Lalain (née Marguerite de Ligne), don
lamand, mais non plus gracieux comme celui du festin de Mons et de la belle comtesse nourrice : c’est une scène d’ivrognerie
de Nérac, soit dans les rochers d’Usson, soit même finalement dans ce beau jardin le long de la Seine où est aujourd’hui la
s regret l’enchantement ; elle eût arrangé volontiers la vie comme ce beau jardin de Nérac dont elle nous parle encore « qui
pur phébus presque inintelligible et des plus ridicules. « Adieu, mon beau soleil ! adieu, mon bel ange ! beau miracle de la
lligible et des plus ridicules. « Adieu, mon beau soleil ! adieu, mon bel ange ! beau miracle de la nature ! » ce sont là l
des plus ridicules. « Adieu, mon beau soleil ! adieu, mon bel ange ! beau miracle de la nature ! » ce sont là les expressio
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Guillaume Favre de Genève ou l’étude pour l’étude » pp. 231-248
vrier 1851 à quatre-vingts ans passés, était un de ces Genevois de la belle époque, qui avaient trente ans en 1800 ; qui, apr
son rôle particulier au milieu de tous ces hommes d’élite et dans ce beau quart de siècle de Genève : il fut proprement l’é
bonheur d’une étude libre, ornée, active et oisive, ayant à elle une belle galerie bâtie tout exprès, remplie de livres, déc
vivacité plus méridionale encore que genevoise, gai, riche, élégant, beau danseur, fort recherché dans le monde, même dans
La Chevelure de Bérénice, laquelle chevelure, coupée des mains de la belle reine en manière d’ex-voto pour son époux, était
cience à laquelle il ne se fût attaché durant quelque temps, point de bel art qu’il ne connût. On le voyait faire toute sor
e sous Jean Chrysoloras dont il épousa la fille, eût été un bien plus beau sujet ; mais il avait déjà été traité par Lancelo
point de motif. Cette érudition était étendue et profonde, comme son beau lac, mais un peu stagnante ; il y manquait au mil
ux Évangiles, Guillaume Favre le détourna de le publier, et, dans une belle lettre adressée à l’auteur, il exposa ses motifs,
e aux Eaux-Vives, sur la rive du lac ; il y avait fait transporter le beau groupe de Canova, Vénus et Adonis, qu’il venait d
est honnête, qu’il est plus noble en quelque sorte que tous les plus beaux emplois ! Ô lac, ô rivage, véritable et secret ca
t un metteur en œuvre ; il ne se bornait pas à l’étude, il voulait de belles pensées et se donner le plaisir de les exprimer e
brillants et qui se vissent de loin. Elles lui venaient le long de ce beau rivage ; il les saluait avec la joie d’un poète q
u, si l’on veut, de l’ancien Balzac qui ne lisait que pour trouver de belles sentences et de belles expressions à recueillir e
ncien Balzac qui ne lisait que pour trouver de belles sentences et de belles expressions à recueillir et à enchâsser, il y a,
pendant près de trente années encore. Un des poètes qui ont visité ce beau lac du Léman et qui, sur les traces de Jean-Jacqu
promené de jeunes rêves, s’est écrié : « Que vient-on me dire de ces beaux lieux que j’ai visités autrefois, de ces villas d
61 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre premier. Musique. — De l’influence du Christianisme dans la musique. »
jet que le plaisir, mais celle qui contient en soi la ressemblance du beau . » En effet, la musique, considérée comme art, e
mitation de la nature ; sa perfection est donc de représenter la plus belle nature possible. Or le plaisir est une chose d’op
rie selon les temps, les mœurs et les peuples, et qui ne peut être le beau , puisque le beau est un, et existe absolument. De
ps, les mœurs et les peuples, et qui ne peut être le beau, puisque le beau est un, et existe absolument. De là toute institu
faire naître la vertu, est, par cette qualité même, propice à la plus belle musique, ou à l’imitation la plus parfaite du bea
propice à la plus belle musique, ou à l’imitation la plus parfaite du beau . Mais si cette institution est en outre de nature
elle possède alors les deux conditions essentielles à l’harmonie, le beau et le mystérieux. Le chant nous vient des anges,
62 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »
ctor (1863). — Poésies nouvelles (1863). — Loin de Paris (1864). — La belle Jenny (1864). — Quand on voyage (1865). — La Peau
(1847).] Charles Baudelaire Gautier, c’est l’amour exclusif du Beau , avec toutes ses subdivisions, exprimé dans le la
ons, exprimé dans le langage le mieux approprié… Or, par son amour du Beau , amour immense, fécond, sans cesse rajeuni (mette
e. Pour parler dignement de l’outil qui sert si bien cette passion du Beau , je veux dire de son style, il ne faudrait jouir
âme ingénue et émue dans cet homme voué, disait-il, au procédé ! Il a beau écrire Diamant du cœur, pour dire une larme et vo
forme directe. Il nous a donné toute sa poétique dans une de ses plus belles pièces, le Triomphe de Pétrarque, où il s’adresse
seuil sévère du tombeau. Va chercher le vrai, toi qui sus trouver le beau . Monte l’âpre escalier. Du haut des sombres march
tulipe superbe, altière, droite et grande, Plus hautaine qu’un lis, —  belle mais sans odeur. Fière, et se blasonnant, or ave
’Avril et couleur du ciel. Eux, ils répétaient : Ces fleurs sont trop belles , Tout cela doit être artificiel. Et poussant bie
ertés muettes, Voilait discrètement, hormis pour notre chœur, Le plus beau , le plus pur des diamants, son cœur ! [Tombeau de
Gautier (1873).] Catulle Mendès Jeunes vierges, versez, avec de belles poses, Versez des fleurs ! Celui qui dort dans ce
les lèvres sont closes Paissait les rythmes d’or sur les hauteurs du Beau . Sur ce front éclairé, vivant, d’apothéoses, All
e jour d’où le trépas t’exile, Faisais des Voluptés les prêtresses du Beau  ! Ah ! les dieux (si les dieux y peuvent quelque
able rival, contre le Théophile Gautier prosateur, qui, vêtu des plus belles étoffes de l’Orient, savait construire les palais
on esprit jusqu’au dernier jour, et son culte n’a jamais faibli. « Sa belle main pâle ne laissa tomber l’encensoir que glacée
63 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
lui répondais ensuite sur tout ce qu’il me demandait de mon pauvre et beau Hyeronimo, le vrai portrait en force de sa cousin
Livourne, déchargeant des felouques, mais je n’en ai point vu d’aussi beau , d’aussi fort, quoique aussi délicat ; c’est tout
tagne et disaient : « Le ciel vous a bien bénis ! il n’y a rien de si beau qu’eux à la ville. » LXX Mais nous eûmes b
s. Ils se faisaient entre eux des gestes d’admiration en regardant la belle enfant. — En voilà une de Madone ! s’écria un des
la messe des Camaldules avec son cousin Hyeronimo, revêtu de ses plus beaux habits. Les derniers sons de la cloche d’argent d
qui semblait jouer d’elle-même, comme si elle avait eu l’âme des deux beaux enfants dans son outre de peau. LXXVI Fior
nnée et toute triste de ne plus pouvoir continuer la danse, par un si beau matin d’automne. LXXVIII De ce jour-là, mo
automne. LXXVIII De ce jour-là, monsieur, il n’y a plus eu une belle matinée pour nous. Mais, excusez-moi, le reste es
e disait : Ils ne nous prendront pas cela. Fior d’Aliza prenait de la belle eau du bassin dans sa main, s’en lavait le visage
omme si elle avait dit adieu à la source. Hyeronimo, en regardant ses belles tiges de maïs et en mesurant sa taille à leur hau
est garçon, il est riche, il voudra se marier un jour ; vous avez une belle enfant qui pourra lui plaire. Eh, eh, eh ! ajouta
randi, mûri et embelli, la petite chevrette du châtaignier ! C’est un bel avocat que vous avez là en herbe ; cet avocat-là
apitaine n’a que d’honnêtes intentions ; n’aimeriez-vous pas bien, ma belle enfant, à changer cette robe de bure brune et ces
des fruits rapportent bien, bon ou mal an, pour eux soixante sacs de belles châtaignes : ils auraient ruiné leur propre domai
tait défendu de troubler l’eau du bassin en y lavant les toisons ; le beau bassin d’eau claire, où Fior d’Aliza se plaisait
ait plus les brassées embaumées à l’étable des bêtes ; Antonio, à ses belles quenouilles de maïs barbues et dorées qui allaien
ompris les bêtes et le chien ; nous allâmes reconnaître de l’œil, aux beaux premiers rayons du soleil d’été rasant les montag
pûmes nous empêcher de nous pleurer nous tous : Fior d’Aliza, sur son beau pré vert et sur les bords fleuris de son bassin a
s tiges presque mûres de maïs, dont il embrassait des lèvres les plus belles quenouilles en leur disant adieu dans sa pensée ;
d’une fille des châtaigniers. XCIV — Notre malheur, s’écria la belle sposa, en se jetant d’un bond sur le berceau de s
nt d’un bond sur le berceau de son enfant, en l’élevant dans ses deux beaux bras nus jusqu’au-dessus de sa tête, et en collan
e, morte pour toujours ; morte comme si elle n’avait jamais vécu. Ces belles larges feuilles qui étaient bien à nous, puisque
de Fior d’Aliza, où elles se glissaient par les fentes du volet ; ces beaux sarments serpentant qui faisaient notre ombre l’é
morts non pas pour tout le monde, monsieur, mais morts pour nous. Une belle nuit, sans que nous nous en fussions doutés, le f
le papier ; il ne parle pas pour s’expliquer ; d’ailleurs, il aurait beau s’expliquer, le mal est fait ; il ne ferait pas r
commissionnaire du couvent des Camaldules de San Stefano ; c’était un beau vieillard à grande barbe blanche ; une couronne d
ites de cet homme puissant pour épouser, par ruse ou par violence, la belle enfant qui l’avait, par malheur, ébloui comme un
ces cimes où la mal’aria n’ose pas monter. Hyeronimo devenait le plus bel adolescent de toute la plaine de Lucques ; quant
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
ables : parents, amis, concitoyens, etc. ; 3° Les objets qualifiés de beaux et de sublimes. On pourrait appeler, comme on le
sirs ou de peines. De là une affection imparfaite. Les objets appelés beaux ou sublimes et leurs contraires sont pour nous un
ènent encore à une association. « Considérés en gros, le sentiment du beau et le sentiment du sublime paraissent parfaitemen
s une seule. » Un son, une couleur, un objet quelconque sont appelés beaux ou sublimes, selon les idées qu’ils éveillent en
on de l’orgue. Des sons d’une autre nature produisent le sentiment du beau  : une chute d’eau, le murmure d’un ruisseau, la c
lanc est la couleur du deuil, et conséquemment est loin d’être réputé beau . En Espagne, le noir plaît parce que c’est la cou
aucune idée agréable avec des sons ou des couleurs ne sentent pas le beau . « Les enfants attendent longtemps avant de montr
e totalement indifférent à un grand nombre de sons, que nous appelons Beaux . Pour le paysan, le couvre-feu marque simplement
que la richesse, le pouvoir, les dignités, nos semblables, les objets beaux et sublimes qui, comme nous l’avons vu, sont deve
hénomènes affectifs, celle des plaisirs et peines que nous causent le beau et le laid, le bien et le mal. Ils considèrent ai
tique et la Morale dans leur fondement psychologique. Le sentiment du Beau et le sentiment du Bien donnant lieu à des manife
pas en quoi consistent les associations qui éveillent le sentiment du Beau . Les exemples donnés paraissent plutôt rentrer da
orie de l’association. Suivant l’esthéticien anglais, « nous appelons beaux ou sublimes les objets qui expriment une idée de
une fin. » N’est-ce pas dire que les choses qui excitent l’émotion du Beau et du Sublime sont celles qui ont une association
65 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
Je ne balance pas à prononcer que Le Mariage de la Vierge est la plus belle composition qu’il y ait au Salon, comme elle est
e. À côté de la sainte Anne, derrière la Vierge est une grande fille, belle , simple, innocente, un voile jeté négligemment su
. L’un tient des fleurs, l’autre s’appuie sur un flambeau. Ô les deux belles figures ! Il y a des gens difficiles qui convenan
-être que vraie. Le peintre n’a rien fait encore à mon sens, ni de si beau , ni de si hardi. Je n’en excepte ni son Saint Ben
jalouse. Sans contredit, j’aime mieux voir la croupe, la gorge et les beaux bras de Venus que le triangle mystérieux ; mais o
as, pas une ligne de son histoire qui ne soit ensanglantée. C’est une belle chose que le crime, et dans l’histoire et dans la
Elle est couchée sur le ventre, et elle arrête par le bras le sot et bel esclave pour lequel elle a pris du goût. On voit
uel elle a pris du goût. On voit sa gorge et ses épaules. Qu’elle est belle , cette gorge ! Qu’elles sont belles, ces épaules 
gorge et ses épaules. Qu’elle est belle, cette gorge ! Qu’elles sont belles , ces épaules ! L’amour et le dépit, mais plus enc
its rouges, fasse un bon effet dans un tableau ; et un espace du plus beau bleu, percé de petits trous lumineux, sera tout a
rît une aune ou deux de firmament, je veux dire, d’une étoffe du plus beau bleu et parsemée de points brillants, je doute fo
toute la manière de celle-là est du Poussin ; celle-ci est aussi fort belle . Les apôtres s’entretiennent, à quelque distance,
ous de moi, si j’osais vous dire que toutes ces têtes de ressuscités, belles sans doute et de grand effet, sont fausses ? Pat
66 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »
(1886). — Un-miracle de Notre-Dame, conte de Noël (1886). — Pour les belles personnes, nouvelles (1886). — Richard Wagner (18
bain, contes (1888). — Le Souper des pleureuses, contes (1888). — Les Belles du monde : Gitanas, Javanaises, Égyptiennes, Séné
ers qu’il nous ait été donné de lire… La muse de M. Mendès cherche le beau et la lumière, et tombe dans le mal et dans la nu
agonisait. Mais cet amour était quand même de l’amour, et rien n’est beau comme d’aimer les lettres, de se réfugier même so
qu’elle doit fuir, le laisser expirer seul ; mais n’a-t-elle pas trop beau jeu à lui dire : Toi !… tu n’as pas le cœur d’un
Mendès lui-même a su rendre visibles, par la magie des mots, dans son beau poème d’Hespérus. [Le National (1877).] Alphon
inées pour dépasser la rampe, toute la pièce est écrite dans une très belle langue pleine de pensées et d’images. Nous avons
s 1877).] Julia A. Daudet M. Catulle Mendès vient de publier un beau volume in-8º, contenant toutes ses œuvres, depuis
la forme des mots, leur arrangement, tout ce qui fait le dessin d’un beau vers avant que la musique en soit intelligible. [
incomplet (Les Mères ennemies), incohérent, où éclatent deux ou trois belles scènes d’opéra, à travers des inexpériences et de
à, Catulle Mendès est grandiose dans le mysticisme ; ailleurs, il est beau de mâle énergie. Ses lieders sont d’un charme fél
complètes et je sors de les relire. Je connaissais la plupart de ces beaux vers, quelques-uns depuis presque mon enfance, ca
t de France et de toute littérature, je les ai dévorés et redévorés à belles et bonnes dents : aussi, ce régal ! J’aime Philom
gnes Délicatesses, tu la signes. Et que tu dises Eleutho, Ou quelque belle de Watteau, Ou Jeanne, du dernier bateau ; Que t
battant l’enclume de diamant de la pensée romantique, il continue la belle tradition du poème-légende, et, peut-être, pour c
ile. Dans le Roi vierge, il faut choisir, pour lui rendre justice, le beau personnage de Gloriane et l’agile silhouette de B
mans de Mendès. Il y a, au travers des histoires du Clown Papiol, une belle symphonie de Paris ; de jolis contes dans les Fol
ible, et, au dénouement, grandiose. Plusieurs scènes en sont vraiment belles  : la scène, entre autres, où, à contempler le sab
’œuvre absolus en leur perfection a daigné confier la préface du très beau livre que voici, et si je m’étonne modérément, à
nt de l’aréopage, leur nudité délicate et scabreuse. L’article fit un beau tapage, tombé dans la mare aux grenouilles de la
ivie de tant d’autres : livre extraordinairement nouveau, tout à fait beau , je le répète, débordant de bonne foi, ce qui est
ernelles transportées dans le monde de la légende, s’exprimant en une belle langue, dramatique et lyrique à la fois, interpré
! que j’applaudis M. Mendès qu’il n’y ait point en sa Médée trop de «  beaux vers », vous savez des alexandrins lapidaires (et
écrire bien. La pièce de M. Catulle Mendès est souvent écrite en très beaux vers. Il y en a de vraiment tragiques, de ces ver
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « De la tradition en littérature et dans quel sens il la faut entendre. Leçon d’ouverture à l’École normale » pp. 356-382
’adoption de la race latine, cette race initiée elle-même au culte du beau par les Grecs, nous avons à embrasser, à comprend
pensée. M. de Chateaubriand, se souvenant de quelques chapitres très beaux de L’Esprit des lois, terminait le Génie du chris
’elles eussent été touchées par le souffle hellénique ? » — Grande et belle question, et de celles qui font le plus penser et
ne de ses généraux et de ses chefs illustres, pour être touchée de ce beau feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Co
nération, ce groupe de génies, de talents accomplis, qui composent le bel âge d’Auguste. Soit directement, soit dorénavant
y mêle à la grâce, ne nous en séparons pas. Le sentiment d’un certain beau conforme à notre race, à notre éducation, à notre
e fête secouaient loin de l’esprit la tristesse72 ; où l’on aimait le beau avec simplicité et la philosophie sans mollesse,
mbent point dans la dureté et dans la brutale offense, de même qu’aux beaux talents qui inclinent à être trop doux, je demand
es transformations, ses pérégrinations à la poursuite des variétés du beau , n’auraient plus de fin. Mais il revient, mais il
sait le point de vue d’où l’univers contemplé apparaît dans son plus beau jour ; et lui-même, toutes les fois que nous voul
e soi, plus forte que soi, une époque protectrice et juge, qu’on a un beau champ à une carrière, à un développement honnête
er sa patrie, son temps, de ne voir rien de plus désirable ni de plus beau  ; il en a le légitime orgueil. L’activité dans l’
d’Auguste comme du règne de Louis XIV. Écoutons-les parler, sous leur beau ciel et comme sous leur coupole l’azur, les grand
tisme : — la maladie pour la maladie. Oh ! que si un jour, dans notre belle patrie, dans notre cité principale de plus en plu
dans un temps, dans un régime social qui permet ou favorise tous les beaux mouvements de l’humanité75 ; — si elles ne se con
s ou moins lisiblement écrits (et ces papiers Conrart sont d’une très belle écriture), sont devenus une mine de gloire. On di
honoré, considéré pour cela, et bien plus, que si l’on avait tenté un beau roman, un beau poème, les chemins de la vraie inv
ré pour cela, et bien plus, que si l’on avait tenté un beau roman, un beau poème, les chemins de la vraie invention, les rou
ieux à ma pensée. Thucydide, vous le savez, pour la composition de sa belle et sévère histoire, avait, pendant vingt ans, ama
meilleure manière, non seulement de sentir, mais de faire valoir les belles œuvres, c’est de ne point avoir de parti pris, de
ecrète, n’est pas devenu, dans l’intervalle, moins digne d’admirer le Beau , toutes ou presque toutes gagneront et s’accroîtr
outes gagneront et s’accroîtront à cette revue sincère : les vraiment belles choses paraissent de plus en plus telles en avanç
68 (1860) Cours familier de littérature. IX « Le entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier (2e partie) » pp. 81-159
I Mathieu et Adrien de Montmorency éprouvaient en silence pour la belle Juliette un sentiment moins déclamatoire, mais pl
ité que le temps donne même à la tendresse des souvenirs. C’était une belle âme, ce n’était pas un grand esprit ; mais il ava
s du cœur et de l’âme de l’extérieur d’un héros de roman sous le plus beau nom de France, vous comprendrez l’homme. Cet exté
ncolure de cheval arabe dans le port de la tête, des cheveux blonds à belles volutes de soie sur les tempes, des yeux grands,
eux pour être amant, cet apostolat d’un jeune homme auprès de la plus belle des jeunes femmes est un rôle ambigu, un pied dan
une sainte amitié ; il tournait franchement autour du flambeau de ces beaux yeux, ne demandant qu’à y brûler ses ailes. Son e
X Le duc de Laval parut conserver pendant toute sa vie pour la belle Juliette un sentiment tendre, mais désintéressé,
mps où elle était en fleur, au milieu d’une société républicaine. Une belle femme est toujours de la date de sa floraison. L’
grand dîner eut lieu, et nul, au milieu du luxe qui environnait cette belle et souriante personne, ne put deviner l’angoisse
dance de cœur et l’étendue d’idées dans cet ami de son amie. C’est un beau symptôme pour un homme d’État à son aurore que de
on cœur comme l’éclat était le besoin de son esprit. Elle n’était pas belle , elle aurait pu craindre qu’une femme si rayonnan
le d’Iéna. Le prince Auguste, neveu du grand Frédéric, était jeune et beau comme un héros de guerre et de roman. Sa raison é
ussi légère que son imagination était inflammable ; il conçut pour la belle étrangère une passion qui lui enleva toutes les a
orisé par la loi civile et par la loi religieuse, il se flatta que la belle Juliette consentirait à faire rompre le mariage q
out conspirait en faveur du prince Auguste ; les lieux eux-mêmes, ces belles rives du lac de Genève, toutes peuplées de fantôm
on rang. Une promesse fut échangée. La sorte de lien qui avait uni la belle Juliette à M. Récamier était de ceux que la relig
Juliette ; une correspondance suivie, fréquente, venait rappeler à la belle Française ses serments, et lui peignait dans un l
éresser complétement de lui-même, pourvu qu’on lui permît d’adorer le beau  : le beau dans les idées, le beau dans les sentim
mplétement de lui-même, pourvu qu’on lui permît d’adorer le beau : le beau dans les idées, le beau dans les sentiments, le b
pourvu qu’on lui permît d’adorer le beau : le beau dans les idées, le beau dans les sentiments, le beau dans l’âme, dans le
rer le beau : le beau dans les idées, le beau dans les sentiments, le beau dans l’âme, dans le talent, dans le visage. L’hom
uvait quelque grand dessein dans sa pensée ; il couvait, en effet, de beaux rêves, des rêves de Platon chrétien, rêves qui ne
le premier jour, une passion passive, mais absolue, pour une femme si belle , mais pour une femme cependant dont la séduction
vendit tout pour s’attacher comme une ombre aux pas et au sort de sa belle compatriote. Madame Récamier habita à Rome la mai
dinal, qui se nommait alors le prince de Léon, avait vu dans les plus belles femmes autre chose qu’une délectation du regard ;
n, le faisaient remarquer partout ; son esprit très cultivé aimait le beau dans les lettres et dans les arts comme dans la t
hieu dans la vie des saints, convenez que ce tête-à-tête avec la plus belle et la plus admirée femme de son temps sera un drô
ter un autre ; de là, sans doute, la recherche laborieuse de ses plus beaux écrits. Il était un de ces hommes qu’on ne pouvai
que ombrage à la recluse de l’Abbaye-aux-Bois. Nous avons connu cette belle personne, célèbre aussi par un talent européen ;
sais pourquoi. Je vois que les lieux ne font plus rien sur moi. Cette belle Italie ne me dit plus rien. Je regarde ces grande
voulions finir ici ce récit, nous ne le pouvons pas ; il y a trop de belles lettres de M. de Chateaubriand dans sa vieillesse
69 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »
l’on en dit, qu’elle est assez grande pour son âge, qu’elle a d’assez belles dents et une belle taille, un vilain nez, et, quo
est assez grande pour son âge, qu’elle a d’assez belles dents et une belle taille, un vilain nez, et, quoiqu’elle ne soit po
nts et une belle taille, un vilain nez, et, quoiqu’elle ne soit point belle , qu’elle a en tout une figure qui plaît. » On lu
en le français, elle le parle mal et avec peine. D’ailleurs elle a de beaux yeux et est fort bien faite ; elle est blanche, a
elle a de beaux yeux et est fort bien faite ; elle est blanche, a de beaux cheveux ; beaucoup de désir de plaire, remplie d’
e de ses yeux, il adoucit quelques traits et y ajoute en bien : « Un beau teint, assez blanche, de beaux yeux bleu foncé, u
ques traits et y ajoute en bien : « Un beau teint, assez blanche, de beaux yeux bleu foncé, un assez vilain nez, des dents q
, de beaux yeux bleu foncé, un assez vilain nez, des dents qui seront belles quand on y aura travaillé, la taille très jolie ;
ique qui s’entame, il a le bon esprit de sentir que ce serait le plus beau titre de sa maison aux yeux de la France, que sa
toriens à l’imagination la plus inquiète et la plus contournée ont eu beau faire et beau s’ingénier, ils n’ont pu lui trouve
agination la plus inquiète et la plus contournée ont eu beau faire et beau s’ingénier, ils n’ont pu lui trouver que des vert
int abouti ni même acheminé à une entente, la guerre continua de plus belle en Flandre, et le maréchal de Saxe dut se remettr
affaire fut le combat de Lawfeld (2 juillet 1747). Les victoires sont belles à considérer de loin et dans le raccourci de la p
lucide, il dit à Senac ce mot souvent cité : « Mon ami, J’ai fait un beau songe ! » (30 novembre.) Maurice de Saxe était un
aréchal de Saxe est le jugement le plus vrai : sa vie fut en effet un beau songe. Elle serait plus historique, je le répète,
sur la forme » ; mais il y avait autre chose encore. Une lettre fort belle et d’une noble franchise de Paris Du Verney au ma
 : Lorsqu’autrefois, au printemps de mes jours, Je fus quitté par ma belle maîtresse, Mon tendre cœur fut navré de tristesse
etc. ; tout le monde y restera quinze jours ; on dit à Paris que ces belles dames sont allées trouver des houlans, parce qu’i
sexe. — Ce régiment de houlans ne se contentait pas de houspiller les belles dames, il tourmentait et pillait un peu trop, dit
ontrées. Ce général, instruit, spirituel, vaillant, était un des plus beaux hommes de l’Europe. C’était l’idéal du dieu Mars,
70 (1694) Des ouvrages de l’esprit
a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l’on ne fait que glan
ue les anciens, quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils
ects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils font lire sa critique. Quelques habiles pr
emande pas davantage à un auteur, je le plains même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. Ceux qui par leur
plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touchés de très belles choses. Bien des gens vont jusques à sentir le mé
t que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus belles occasions de nous convaincre qu’ils ont de la cap
uger, trouver bon ce qui est bon, et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier
s’écrient, pourquoi supprimer cette pensée ? elle est neuve, elle est belle , et le tour en est admirable ; et ceux-là affirme
renne, ou un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du beau . Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage
vous quittent du bon et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage, et un ouvrage parfait ou régulier ! Je n
u théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’un des plus beaux poèmes que l’on puisse faire ; et l’une des meill
est bon, et fait de main d’ouvrier. Capys , qui s’érige en juge du beau style et qui croit écrire comme Bouhours et Rabut
i est imprimé chez Cramoisy en tel caractère, il est bien relié et en beau papier, il se vend tant » ; il doit savoir jusque
n style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple 
veuille dire, inexplicable ; c’est une chimère, c’est le visage d’une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou
es de constance, de vertu, de tendresse et de désintéressement, de si beaux et de si parfaits caractères, que quand une jeune
nstruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
en soient capables ? peut-il briller autre chose dans l’églogue qu’un beau naturel, et dans les lettres familières comme dan
ur être entendu ; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses : l’on doit avoir une diction pure, et use
priment des pensées nobles, vives, solides, et qui renferment un très beau sens ; c’est faire de la pureté et de la clarté d
71 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
cherche. Le genre de bataille est celui de l’expression. Celle-ci est belle , très-belle ; elle est fortement coloriée ; il y
plonger la sienne dans la gorge. L’étendart élevé et déployé fait un Bel effet, il marque un plan. Cependant le cavalier c
d’élément, mais c’est la même routine. D’ailleurs celui-ci est moins beau . Comme on y a plus encore affecté la vigueur, il
instruit, il aime les sciences, les lettres et les arts. Il a un très beau cabinet de peinture, des statues, des vases, des
rcelaines et des livres. Sa bibliothèque est double : l’une, des plus belles éditions qu’il respecte au point de ne les jamais
e grande vigueur. La fabrique à droite bien variée, bien imaginée, de Bel effet. Les figures, sur la langue de terre bien d
voyait ce morceau seul, on ne pourrait s’empêcher de s’écrier : ô la belle chose ! Mais on le compare malheureusement avec u
mais âpre et dur et d’une harmonie de nature ; d’un original et d’une belle imitation ; de Virgile et de Lucain. Le Loutherbo
squ’à vous qui êtes le dernier objet, le terme de la composition ! Le beau tout ! Le Bel ensemble ! C’est une seule et uniqu
êtes le dernier objet, le terme de la composition ! Le beau tout ! Le Bel ensemble ! C’est une seule et unique idée qui a e
ons parsemés autour de cette masse qui ferme la scène du côté gauche. Beau , très-beau tableau, très-vigoureusement et très-s
t ; plus vers la droite, dormant aussi, le pâtre le dos étendu sur de belle paille ; sous un râtelier, tout à fait à la droit
C’est un souffle, mais c’est le souffle de la nature et de la vérité. Beau dessin, crayon large, grands animaux, économie de
erbourg à qui certes on ne saurait refuser un grand talent. C’est une belle chose que son tableau d’animaux. Voyez cette vach
ir, six morceaux qui appartiennent au comte De Creutz, sont tous fort beaux et d’un Bel effet. Il y a des terrasses, des roch
ux qui appartiennent au comte De Creutz, sont tous fort beaux et d’un Bel effet. Il y a des terrasses, des roches, des arbr
einte d’un feu rougeâtre, est bien ; le cheval blanc dessiné à ravir, belle croupe, tête pleine de vie ; l’animal et le caval
de l’autre des soldats cuirassés. Ce tableau est plus soigné et moins beau . à la tempête, le local est trop noir, les vagues
é au rang d’académicien ; et c’est ma foi à bon titre ; c’est le plus beau , celui qui caractérise le mieux un grand maître.
? Quel effet ! Quelle touche ! Quel ragoût ! Quelle vérité ! Ah ! Les beaux dessins ! Berghem ne les désavouerait pas. Au re
72 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144
ille les dépasse du visage et de la tête ; et, bien que toutes soient belles , on distingue aisément la déesse. Ainsi la vierge
utre artifice pour réveiller Ulysse et lui montrer la jeune fille aux beaux yeux qui doit le conduire à la ville des Phéacien
s. Tel Ulysse, tout nu qu’il est, va au-devant des jeunes filles à la belle chevelure, car il le faut ; il leur apparaît tout
bère : ira-t-il en suppliant toucher les genoux de la jeune fille aux beaux yeux, ou la suppliera-t-il de loin, par des parol
et la puissance.” « Elle dit, et donne ses ordres à ses suivantes aux beaux cheveux : « “Arrêtez-vous, mes compagnes ; pourqu
ous, car j’ai honte de me dépouiller en présence de jeunes filles aux beaux cheveux.” « Celles-ci s’éloignent à ces paroles q
eauté. La jeune fille le contemple, et dit alors à ses suivantes à la belle chevelure : « “Ô mes compagnes, écoutez ce que je
é aux bras blancs s’occupe d’un autre soin ; après avoir placé sur le beau char les vêtements qu’elle a reployés, elle y att
ons près de la ville qu’entourent un mur élevé et, des deux côtés, un beau port, l’entrée devient étroite. Les navires à dou
r tous y ont une place marquée pour chacun. C’est là aussi, autour du bel autel de Neptune, qu’est la place publique, formé
rait rencontrés ne manquerait pas de dire : ‘Quel est donc ce fier et bel étranger qui suit Nausicaé ? Où l’a-t-elle trouvé
tout le plaisir que j’ai eu à reporter avec vous mes pensées vers ce bel Orient, où l’image et les œuvres prétendues du ch
origine que de l’union d’Apollon, le dieu des vers, avec la muse à la belle voix, Calliope ? « J’ai contemplé les grands roc
e sur le théâtre d’Athènes pour grandir les vainqueurs, termine cette belle étude sur la poésie des Grecs. C’est une véritabl
e des sœurs, qui garde la famille en l’absence du père et de la mère, belle quoique pâle et maigre sous ses haillons, regarde
er de bois qui ouvrait sur une antichambre propre, bien éclairée d’un beau rayon ; j’appelai, le silence me répondit ; j’ent
 ; il était sur son lit, au fond de la chambre. La pleine clarté d’un beau jour entrait dans sa chambre par la fenêtre ouver
l, et causons ! Et nous causâmes. Quand il était assis et causant, sa belle tête inspirée n’indiquait aucune fatigue ; sa voi
larmes de saint Augustin, ce fils converti par sa mère. Ah ! c’est un beau livre que celui-là ; Scheffer a fait un beau tabl
r sa mère. Ah ! c’est un beau livre que celui-là ; Scheffer a fait un beau tableau de ce fils qui écoute et qui voit le ciel
! l’homme, ajoutait-il en élevant ses deux longs bras au niveau de sa belle tête, c’est bien méchant, cela vit de meurtre ; m
ux petits pieds roses.         Eh ! d’où viens-tu, pour m’enchanter. Bel oiseau d’Orient, lui dis-je, et de l’Aurore ? Et
spoir. Elle est devant sa gloire et devant son image, Elle la trouve belle , elle lui rend hommage,         Mais elle garde s
ne,         Sonner douze heures de bonheur. Mais quel nom te donner, bel oiseau sans mélange, Pur comme les esprits, ailé
ux ramiers pétulants des amours éphémères :         Allez, allez, mes beaux ramiers, Outre l’oiseau perdu, je crains encore l
i l’aimes-tu ? Et notre Ève est partout, partout le mauvais ange, Un bel oiseau qui chante, un chien fou qui le mange,    
    Mais n’importe, je m’y soumets. Vingt fois depuis vingt ans, ô ma belle colombe ! J’aurai fermé les yeux pour adorer la t
presque contemporain, ami et tuteur de ce Mistral qui nous apporta un beau poème, le seul poème pastoral qui ait été comparé
er avec ces Mélibées de son cher pays. Il m’adressa une fois une très belle épître en français, et j’y répondis comme un écho
s essais, il s’éprit d’une jeune et grande actrice, interprète de ses beaux vers, écho de ses grands sentiments, et qu’il esp
ho de ses grands sentiments, et qu’il espéra l’épouser. Il était très beau , seulement, comme lord Byron son modèle, il n’ava
mour décida Dumas à subir, à tous risques, cette torture, afin d’être beau de la tête aux pieds aux yeux de celle qu’il aima
connu et aimé autant que nous. « Disons hardiment que c’était là une belle et douce nature, un esprit bienveillant, un vrai
les lassitudes de la route. Une idée fatale le saisit : « Le ciel est beau , la température tiède, l’été des tropiques doit a
73 (1890) L’avenir de la science « V »
conclure que la science ne va qu’à décolorer la vie, et à détruire de beaux rêves ? Reconnaissons d’abord que, s’il en est ai
tinctement ; il préfère la vérité à lui-même ; il y sacrifie ses plus beaux rêves. Croyez-vous donc qu’il ne nous serait pas
ions du naturaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du beau  : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau
turaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du beau : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau réel, cel
ler le sentiment du beau : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau réel, celui qui ne repose pas sur les fictions de
ième partie des splendeurs que l’observation a démontrées. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n’enfantons que des
raison, qu’un jour la science retrouvera une réalité mille fois plus belle et qu’ainsi la critique aura été un premier pas v
et que nous essayons de rendre par de mesquines images. Elle est plus belle , plus consolante mille fois que celle que j’ai pu
cience positive, on put dire un instant : « Adieu la poésie, adieu le beau  ! » et voilà que le beau a revécu plus illustre.
ire un instant : « Adieu la poésie, adieu le beau ! » et voilà que le beau a revécu plus illustre. De même, loin que le mond
monde devient pâle et triste. Or, il est indubitable que le monde est beau au-delà de toute expression. Il faut donc admettr
ltérieur de l’humanité, à être sceptiques et immoraux. Pour passer du beau monde poétique des peuples naïfs au grand Cosmos
rejeter son immoralité personnelle sur le compte de son siècle ; les belles âmes sont dans l’heureuse nécessité d’être vertue
, la vie entière sanctifiée et élevée à une valeur morale. Soigner sa belle humanité 57 sera alors la Loi et les Prophètes, e
te, en lisant ces curieuses compositions, ne les eussent pas trouvées belles , du moins au même degré que nous, initiés que nou
ion de Bazard, qui était bien certainement un philosophe dans la plus belle acception du mot, elle fût devenue la philosophie
ance du succès sur des moyens factices, sur d’obscures manœuvres. Les belles choses se font en plein jour. Je n’insulte pas ce
74 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
mande pas davantage à un auteur ; je le plains même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. » Ceci est l’amour
de supériorité. Si la petite lectrice naïve de romans se dit : « Quel beau caractère doit être ce monsieur Octave Feuillet »
plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touchés de très belles choses ». C’est précisément le contraire, répondr
vant ? Si Boileau a été « touché » plus « vivement » que personne des belles choses de Racine, c’est précisément parce qu’il é
parce qu’il était critique et parce qu’il jouissait d’autant plus des belles choses qu’il était plus horripilé des mauvaises.
des mauvaises. Qui a plus vivement, qui a plus passionnément joui des belles choses que Sainte-Beuve ? Et pourquoi ? Parce qu’
et au mauvais, grâce à quoi nous le sommes pareillement au vrai et au beau et infiniment plus que nous ne l’eussions été san
s quand il découvrira l’œuvre exquise. Ce ne sont donc pas les « très belles choses » dont il se prive, ce sont les très belle
onc pas les « très belles choses » dont il se prive, ce sont les très belles choses que d’avance il met à part en se mettant e
tifs à l’art qui ont formulé leurs expériences au sujet de ce qui est beau . Il y a là, comme l’indique ce qui précède, une e
à la pleine admiration, l’autre à la pleine réalisation du vrai ou du beau . Si tout cela est vrai, ne l’est-il pas que la cr
urs là quand il s’agit d’œuvre d’art, tant pour prendre possession du beau que pour le créer, qu’il faut que le lecteur soit
it qui est probable, La Bruyère a raison. Ce qui empêche de jouir des belles choses, c’est l’envie de les trouver mauvaises ;
ée, me désignait l’affiche du bout de sa canne et me disait : « C’est beau , cette pièce-là ! ». Cela voulait dire : « Je sui
 Je suis parfaitement sûr que tu es assez philistin pour trouver cela beau  ? » Or croyez-vous que cet homme ne jouissait pas
it ; car le pococurante ne s’empêche point d’avoir du plaisir ; il va bel et bien en chercher où il peut en trouver. Il se
, on en a aussi à l’admiration ou simplement au plaisir de goûter les belles choses, il vaut certainement mieux incliner de ce
75 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
mpe du soir de la vie : quand la nuit tombe autour de nous, quand les beaux soleils du printemps et de l’été se sont couchés
intemps par la poésie et l’agriculture, les automnes par des voyages, beaux coups d’aile vers l’Orient, vers les Pyrénées, ve
res reproches du paysage et de la maison qu’on va quitter, à ses plus beaux jours d’été, et l’on se dit avec une certaine hés
oure avec un certain remords intérieur, semblable à un reproche de la belle nature dans votre âme, les charmes d’un splendide
u souffle des bois, quelques charmantes têtes de jeunes filles, ou de beaux enfants qui regardent les pigeons fuyards ou les
t pour respirer la fraîcheur humide du bassin, et pour contempler les belles images renversées des frênes qui se peignent dans
des frênes qui se peignent dans son miroir noirâtre, et pour voir les beaux insectes ailés appelés dans le pays demoiselles d
tombés en gémissant, moins que mon cœur, de leur chute anticipée ; un beau nuage d’ombre a été balayé avec eux de ce mamelon
x flancs de la vallée. En 1848, j’en avais conservé soixante des plus beaux , comme une réserve de paix et d’obscurité pour le
rs ! » Et c’est vrai. Je n’ai rien à y redire. X Mais alors ces beaux arbres existaient encore ; et, quand le soleil de
sur la pelouse, rapportant de temps en temps à leurs jeunes mères les beaux insectes à cuirasse de bronze et de turquoise sur
Tout était serein dans mon horizon, comme dans le ciel d’été de cette belle vallée ; je ne prévoyais pas que j’en serais bien
e aurait pu écrire ses improvisations vagabondes, échevelées comme la belle tête blonde de l’Hoffmann de la musique. Mais ce
aillant la pensée en strophes, un sculpteur d’idées. C’était un assez beau partage dans un siècle où tant de poètes avaient
ction dans l’art, au lieu de la chercher dans son élément éternel, le beau  ! Il s’est bien animé depuis. XVIII Nous c
hasard d’un coup de vent du midi qui passait sur leurs feuilles. Les beaux cheveux du poète s’agitèrent comme deux ailes d’i
t les fleurs autour d’elle, Respire, et sent la vie, et voit la terre belle  ; Et, blanche, se dressant dans sa robe aux longs
sforme en épopée, et le Pétrarque moderne devient, dans deux ou trois belles ébauches héroïques, le Dante du Forez. Plus heure
e : il est le poète de l’honnêteté. Ce caractère de l’honnête dans le beau n’est pas seulement un signe de vertu dans l’homm
ent. XXVIII Enfin la poésie est l’expression de l’idéal ; or le beau idéal, c’est l’amour enthousiaste, la prière, la
nt-ils, comme Juvénal ou Gilbert, les suprêmes satiristes, passent du beau idéal au laid idéal, objet de leur satire, ils so
sentiment pénible, qui s’associe mal à cette mélodieuse ambroisie des beaux vers. Il en reste une amertume sur les lèvres, au
is, au besoin, mettre mon siècle en vers. Mais, reniant alors le vrai beau qui m’attire, Je devrais, après l’ode, épouser la
etrempent les jeunes âmes dans le goût de l’honnête, de l’antique, du beau moral, sans leur donner le vertige des illusions,
u’elle est sans règle, sans responsabilité et sans vengeur. Aussi ses beaux vers, que nous n’avons pu citer ici, sont-ils aus
76 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
beauté. L’or est de la dernière finesse, les diamants sont de la plus belle eau, vous n’en trouverez de pareils chez aucun or
mirer, de louer uniquement le dix-septième siècle. Il a dit partout : beau , parfait, sublime, et il n’a point décrit ni défi
que je ne la suis de votre hardiesse. Néanmoins vous avez fait de si belles réflexions sur la timidité, que j’ai sujet d’espé
ns des vers. Une troupe sans pair de jeunes demoiselles Vertueuses et belles A pour son entretien cent jeunes damoiseaux Sages
belles A pour son entretien cent jeunes damoiseaux Sages, adroits et beaux . On trouvait fort ingénieux et fort élégant ce p
aronne pleine de douceur, Êtes-vous mère, êtes-vous sœur, De ces deux belles si gentilles Qu’on dit vos filles28 ? Et M. Cous
igne la fierté, parfois la grandeur d’âme, toujours l’élégance et les belles manières ; avec la richesse elle donne la sécurit
Dans mon procès, disait-il, il s’agit de paille, de foin, de briques. Belle affaire pour un homme de ma qualité ? il n’y a pa
de l’histoire : c’est une certaine sorte de société, qui engendre de beaux sentiments en même temps que de laides passions ;
’imagination du peintre ne ressemble guère à celle de l’orateur. On a beau être éloquent, on n’a pas pour cela la faculté de
nèbres, enseignez la morale au public, établissez des théories sur le beau , rassemblez des documents inédits ; soyez orateur
s de la Sorbonne n’ont pas défendu M. Cousin contre les traits de ses beaux yeux. Il s’est épris si vivement qu’il a parlé de
ar une argumentation irréfragable, que Mme de Longueville fut la plus belle des femmes. En tout sujet, il y a deux sortes de
attraits qu’on prisait si fort au dix-huitième siècle, et qui avec de belles mains avait fait la réputation d’Anne d’Autriche.
nd vantard du monde. — Êtes-vous satisfait, lecteur sceptique ? Cette belle classification des témoignages, cette critique de
ant évêque de Grasse, les confirme… » Puis en note : « Mademoiselle a beau dire que Mme de Longueville resta marquée de peti
77 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »
ait fallu… On voit ici en plein ce qu’il y a d’un peu puéril parmi le beau génie naturel de M. Jean Richepin… C’est égal, un
Monsieur Scapin et quelques raccords, nous aurions un joli pendant au Beau Léandre de Banville, ce chef-d’œuvre. [Impression
ux d’une œuvre préférée. Enfin, nous l’avons, ce livre sur la Mer, ce beau livre autour duquel il se mène grand tapage, un p
mystérieux attraits. Il y avait donc quelque orgueil à prendre cette belle et adorée maîtresse à la crinière de ses algues ;
s chicaner sur notre plaisir ! Irons-nous dire : « Oui, les vers sont beaux  ; oui, tout l’accessoire est d’excellente qualité
88).] Émile Faguet Loin de moi la pensée de protester contre le beau succès que le public n’a point marchandé à M. Ric
t d’un drame, mais qui a le feu sacré, l’enthousiasme entêté pour les belles sonorités et les beaux rythmes, et qui manie la l
le feu sacré, l’enthousiasme entêté pour les belles sonorités et les beaux rythmes, et qui manie la langue poétique comme pe
voir aussi une petite amende honorable au public qui n’a pas fait aux beaux poèmes de la Mer, très mêlés, je sais bien, mais
ressé qu’ils le méritaient. M. Richepin, très jeune encore, a tout un beau passé poétique, et il est une magnifique espéranc
aison pour aller voir Par le glaive. — C’est ennuyeux, mais il y a de beaux vers. — Pardon, c’est ennuyeux, mais les vers ne
e la nature. Le Pilori est une parade vivement enlevée, et il y a une belle allure dans l’intermède philosophique intitulé :
78 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
e ans ; mais en peu de mois il se rétablit si bien, et devint d’un si bel embonpoint, qu’il passait pour le plus beau garço
si bien, et devint d’un si bel embonpoint, qu’il passait pour le plus beau garçon qu’il y eut à Rome. Il apprenait facilemen
en rendre grâces à son ancien maître, qui avait une jeune femme fort belle . Ascanio, lui disait-elle, qu’as-tu donc fait pou
t belle. Ascanio, lui disait-elle, qu’as-tu donc fait pour devenir si beau garçon ? C’est mon maître Benvenuto, répondit-il,
en de commun avec la mode d’alors. M. Alamanni dit à ce sujet de fort belles choses ; M. Cesano y en ajouta d’autres. Mgr le c
que je vous montrerai, Monseigneur, sera de mon invention. Ce qui est beau à dire n’est souvent pas beau à exécuter ; et, me
neur, sera de mon invention. Ce qui est beau à dire n’est souvent pas beau à exécuter ; et, me tournant vers ces messieurs :
, des choses gracieuses qui furent embellies par son éloquence et ses belles manières ; et M. Cesano, qui était fort laid, me
é par quatre chevaux marins ; l’autre, la Terre, sous la figure d’une belle femme, appuyée d’un bras sur un temple qui renfer
achever cet ouvrage pour celui qui doit l’avoir ; et je le ferai plus beau encore que le modèle ; j’espère vivre assez pour
dans Rome, et m’y préparer. Le jour du départ, il me fit présent d’un beau cheval appelé Tournon, parce que le cardinal de c
de sa maison ; l’autre, où se trouvait beaucoup plus de monde et une belle cavalerie, passa par Florence. Le cardinal voulai
x Pagolo ! m’écriai-je alors, tu ne la portais donc que pour faire le beau garçon dans Rome, et tu la quittais lorsqu’elle t
t qu’il ne croyait pas que les anciens eussent jamais rien fait de si beau , et qu’ils surpassaient tout ce qu’il avait vu de
cette maison l’appartement le plus commode, et de s’en saisir. J’eus beau lui représenter que le roi m’avait donné ce logem
e lui, il causa beaucoup avec moi, et me dit qu’il aurait envie d’une belle salière, cassette qui contenait le sel et les ser
ampes dit au roi que Sa Majesté devrait me commander quelque chose de beau pour ce magnifique palais. Vous avez raison, dit
e consulta sur-le-champ sur ce que nous pourrions imaginer pour cette belle fontaine. Je lui fis part de mes avis ; il y ajou
t-Germain ; que je lui fisse, pendant ce temps-là, un dessin, le plus beau que je pourrais imaginer, pour orner ce château,
je le vis avec une épée et un poignard à son côté, assis auprès de sa belle et de sa mère, et j’entendis qu’ils parlaient de
s ? Ah ! si on la voyait de jour, cette statue, elle ne serait pas si belle , et on lui a mis un voile pour cacher ses défauts
, par dépit, je le déchirai, et je fis voir mon Jupiter dans toute sa belle nudité. Mme d’Étampes s’imagina que je l’avais fa
tous mes vêtements, qui étaient de fourrures fines et d’étoffes fort belles , à mes compagnons de travail : chacun d’eux eut s
et qui est un ouvrage sans exemple. Sachez, Monseigneur, que tous les beaux ouvrages que j’ai faits pour le grand roi Françoi
France. Comment se peut-il, Benvenuto, me dit enfin le duc, que cette belle tête de Méduse, qui est là-haut dans la main de P
t que celui-ci, en le voyant, lui demanda quel était l’auteur d’un si bel ouvrage. Sachez, ajouta-t-il, que cette tête est
est la bonne, et que, si elle était mieux placée, elle ferait un plus bel effet. Ayant ensuite appris que c’était de mes ma
Bronzino, qui ne se contenta pas de compliments, et qui y joignit de beaux vers. J’ôtai ma statue des yeux du public, pour y
exemple le Christ et le saint Thomas de bronze d’André Verrochio ; le beau David du divin Michel-Ange, qui n’était parfait q
à la main ; ils me haranguèrent comme si j’eusse été un pape. J’avais beau m’humilier, leurs compliments ne finissaient pas 
les remerciai de leurs éloges, qui étaient le prix le plus digne des beaux ouvrages, et qui m’encourageraient à en composer
ne des beaux ouvrages, et qui m’encourageraient à en composer de plus beaux encore. Ces deux gentilshommes voulaient reprendr
ne manière qui vous étonnera, avant que deux jours soient passés. Ces belles promesses firent tourner vers Dieu toutes les fac
e, et peut-être jusqu’à Sertila, où je crois que l’on peut trouver de belles antiques ; ensuite je retournerai par Saint-Franç
loire de Dieu ; ce qui me délectait d’autant plus que la saison était belle , et le pays que je parcourais extrêmement agréabl
llence ; car j’aurais demeuré volontiers encore quelque temps dans ce beau pays. Il me conduisit dans un cabinet secret, et
entement ; j’ai reçu de vous les plus magnifiques éloges. Quelle plus belle récompense pouvez-vous m’accorder ? elle me suffi
79 (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105
. En tous cas, ce n’est pas très clair. Cette naïveté amphigourique a beau résumer en fait d’art la loi et les prophètes pou
nd, le génie humain s’appliquant à la représentation du sublime et du beau , s’est élevé à une telle hauteur, qu’il lui a été
Que si l’expression, et par conséquent la conception du sublime et du beau faiblit ou demeure stationnaire dans l’humanité,
l’art ou, si j’ose me servir de cette expression familière, se faire beau , en épurant sans cesse, à l’instar de notre âme,
idéal ; il le concrète, il le personnifie, en fait un être sublime et beau , dont il se dit l’image, et qu’il nomme Dieu. À c
la poésie chantée, c’est la religion qui l’inspira. Les dieux étaient beaux , d’une beauté achevée ; leurs images durent donc
x étaient beaux, d’une beauté achevée ; leurs images durent donc être belles , et tous les efforts de la sculpture tendirent à
rtiste, d’après cette théorie religieuse, recherchait en tout le plus beau , au risque de sortir de la nature et de manquer à
ujours tendue vers l’idéal les Grecs arrivèrent, dans l’expression du beau , à un point qu’on n’a jamais égalé, que peut-être
isation, supérieure sous tant de rapports. Même dans la production du beau , la tendance à l’Absolu conduit à l’exclusion, à
oïse. Au point de vue de l’art, l’unité de Dieu est la destruction du beau et de l’idéal, c’est l’athéisme. Ainsi la théorie
rêves n’existent pas. Il n’y a rien au monde de plus grand et de plus beau que l’homme. Mais l’homme, sortant des mains de l
mains de la nature, est misérable et laid ; il ne devient sublime et beau que par la gymnastique, la politique, la philosop
travail, réputé servile et ignoble chez les anciens. Qu’est-ce que le beau  ? tu l’as dit toi-même : C’est la forme pure, l’i
la poésie : suivant la leçon que l’artiste veut donner, toute figure, belle ou laide, peut remplir le but de l’art. Que le pe
de notre génération. Oui, c’est l’inaction qui les a tuées toutes ces belles imaginations dont la vie fut une contemplation co
au contraire, de la suivre pas à pas ; ils trouvent qu’elle est assez belle pour se passer de charmes imaginaires et suréroga
as dignes de faire de l’art, et nous sommes entrés par erreur dans ce beau et rude chemin qui mène à la popularité. On est d
ssidues sur la manière de rendre un portrait avec la plume… Mais on a beau faire, la littérature ne peut ici lutter avec la
art inférieur. Un portrait peint montre visiblement si une femme est belle ou laide, mais le romancier a des moyens bien sup
alzac, Hugo et Sue ; cependant ces trois romanciers ont cette rare et belle faculté, par des moyens tout différents, de savoi
demi, de tiers et de quart d’intelligence ; doit-on même profaner ce beau nom pour en habiller ces pauvres bavards, ces nia
u, les charmants enfants, le groupe des femmes, les pleureuses, aussi belles dans leur douleur que toutes les Antigones de l’a
la poésie : suivant la leçon que l’artiste veut donner, toute figure, belle ou laide, peut remplir le but de l’art. » Toute
gure, belle ou laide, peut remplir le but de l’art. » Toute figure, belle ou laide, peut remplir le but de l’art ! Et le ph
ait-il son sort en 1853. « Le public, disait-il, veut qu’on le fasse beau et qu’on le croie tel. « Un artiste qui, dans l
sthétique ici formulés (je rappelle l’axiome précédent : toute figure belle ou laide peut remplir le but de l’art), serait tr
de nous montrer la nature sous ses formes les plus nobles et les plus belles . Quant à la laideur, elle ne peut exister, en fai
s de Florian ou de Watteau, mais ils étaient vrais comme la nature et beaux comme elle, car ils savaient admirablement lui em
taquez pas à la race féminine ; ayez au moins de la pudeur. Vous avez beau me répéter, après Proudhon, que « toute figure be
pudeur. Vous avez beau me répéter, après Proudhon, que « toute figure belle ou laide peut remplir le but de l’art » ; je vous
ccorde, mais distinguons. Cela ne signifie nullement que toute figure belle ou laide soit le but de l’art. Ce serait un contr
ogue à pleines voiles, et c’est ce qui les désespère. L’ennemi a trop beau jeu, et, se sentant à bout d’arguments, ils tâche
s grand tort. Aussi quelle volée de bois vert ! « Doit-on profaner ce beau nom (l’intelligence) pour en habiller ces pauvres
à bout de ressources. M. Champfleury a sans doute voulu dire qu’on a beau s’agiter dans un cercle vicieux, comme un lion da
M. Courbet. Ce peintre a très bien compris, dès le principe, que les beaux débuts étaient rares et difficiles, et qu’à moins
our auquel la foule s’assemble ! Voilà le piédestal sur lequel il est beau de se hisser et de narguer les imbéciles qui ont
ui sait être complaisant pour ses amis, y a trouvé des femmes « aussi belles dans leur douleur que les Antigones de l’antiquit
s qu’elle répond assez bien à l’image que je m’en fais. Elle n’est ni belle ni laide ; la seule expression qu’on lise sur sa
ne faut pas passer sous silence, celui de présenter, chose rare, une belle tête aux regards du public. Que M. Courbet, jeune
se rare, une belle tête aux regards du public. Que M. Courbet, jeune, beau , bien fait, d’une physionomie spirituelle, s’obst
mpfleury, — le coryphée jusqu’ici de ce petit groupe, — s’est levé un beau matin en rêvant aux moyens de devenir un personna
Jusqu’à présent, le but de toute littérature a été la reproduction du beau , du vrai, du comique, voire même du grotesque ; s
entaine, dans la grande nécropole de l’histoire. La vanité poétique a beau être la plus vaine de toutes les vanités, comment
uicide, n’ayez pas peur, ce n’est que pour rire ; absolument comme le beau Goethe-Werther. Et tant d’autres que l’on pourrai
qu’on est convenu d’appeler les saines doctrines ; jamais le culte du beau , du rare, du prodigieux, de l’impossible, n’a eu
t. Vouloir, quand on n’est qu’homme, s’envoler dans ses airs comme le bel Icare, c’est s’exposer à dégringoler comme lui, e
s de leur village, tiraient leurs œuvres de leur propre fond. On aura beau dire et beau faire, il y a dans la vie des paysan
lage, tiraient leurs œuvres de leur propre fond. On aura beau dire et beau faire, il y a dans la vie des paysans, les plus r
ain qu’on laisse dormir en soi telle faculté qui pourrait y donner de beaux fruits. Les anciens Juifs n’abandonnaient le cult
che de ne porter et de ne rechercher que la mort. Partout au culte du beau langage, du grand style et du balancement de la p
s pas sous les yeux un symptôme analogue plus éloquent encore dans ce beau zèle dont le gouvernement s’est pris tout à coup
, c’est le poète Uhland qui a utilisé sa vieillesse à cette grande et belle tâche, parcourant, ainsi, à lui seul, son pays po
continuelle de ville en ville c’eut été qu’un pareil voyage, et quel beau titre de plus à la reconnaissance de la postérité
e premier principe de l’art, aussi bien que de la sagesse. Vous aurez beau vous en défendre ; bien qu’échappant dans la prat
l’autre. — L’idéalisme est une tricherie ! prétendez-vous, Messieurs. Belle recommandation en vérité pour nous, le faire aval
pin de M. Gautier, ou la statue de la Volupté de M. Clésingerf, cette belle idéaliste qui a l’attention de s’appliquer sa feu
eur femme avec toute sa boutique d’orfèvrerie… pour qu’elle soit plus belle  ; ou bien ce statuaire antique qui faisait une Vé
en universalité. Au lieu de se croire obligé de ne poursuivre que le Beau , toujours si relatif et si discutable, qu’il se c
un langage aussi différent, il est difficile de s’entendre. C’est une belle chose sans doute qu’un régiment bien archisé, ave
B. 1. Notre public n’est pas de cet avis ; il veut qu’on le fasse beau et qu’on le croie tel… 2. Erreur ! Erreur ! Le f
; mais la majorité se prononce en faveur du costume Louis treize. Les beaux feutres ! les belles plumes pendantes ! les beaux
e prononce en faveur du costume Louis treize. Les beaux feutres ! les belles plumes pendantes ! les beaux pourpoints à l’espag
e Louis treize. Les beaux feutres ! les belles plumes pendantes ! les beaux pourpoints à l’espagnole ! Beautés entrevues à l’
de Le Nain démontre suffisamment l’embarras des personnages dans ces beaux habits. 6. Les utopistes, les mystiques, ont l’h
Choisis, les Excentriques, les Bourgeois de Molinchart, les Premiers beaux jours, M. de Boisdhyver, les contes posthumes d’H
e compliment de son style, c’est comme si on faisait compliment à une belle dame de sa belle robe. Triste beauté que celle qu
on style, c’est comme si on faisait compliment à une belle dame de sa belle robe. Triste beauté que celle qui n’a que la puis
80 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
n a point de plus gigantesques, de plus frustes, et cependant de plus beaux , dans aucune langue, depuis le sanskrit, la langu
l’accompagnèrent, grâce au mouvement imprimé par l’amour divin à ces beaux luminaires. Il se livrait à la douce impression d
t l’impression est éternelle. Je me demande : Pourquoi cela est-il si beau  ? C’est que l’émotion, par tout ce qui constitue
la est-il si beau ? C’est que l’émotion, par tout ce qui constitue le beau dans l’expression, y est complète et pour ainsi d
l… Quoi de plus dans un récit d’amour ? La poésie ou l’émotion par le beau , n’est-elle pas produite ici par le poète en quel
tes images du commencement de ce récit, la poésie ou l’émotion par le beau ne peut aller plus loin. Quel beau ? me dira-t-on
cit, la poésie ou l’émotion par le beau ne peut aller plus loin. Quel beau  ? me dira-t-on. Le beau dans la douleur ; le path
ion par le beau ne peut aller plus loin. Quel beau ? me dira-t-on. Le beau dans la douleur ; le pathétique, le serrement de
t le faisant mourir ainsi quatre fois en eux avant sa propre mort. Le beau moral, le beau humain égale dans ce récit l’horre
urir ainsi quatre fois en eux avant sa propre mort. Le beau moral, le beau humain égale dans ce récit l’horreur pathétique.
ût ; vous n’aurez qu’un gibet au lieu d’un calvaire. Mais le père est beau quand il frémit au bruit de la clef, et qu’il pen
bruit de la clef, et qu’il pense non à lui, mais à ses fils ; Il est beau quand il interroge, le lendemain, leurs visages,
demain, leurs visages, pour y mesurer les progrès de la faim ; Il est beau quand il se tait, sous le remords et sous le dése
voir entraîné ses enfants innocents et adorés dans sa peine ; Il est beau quand il les voit, comme Niobé, former lentement
souvenir. Divine réticence de ces cinq cœurs ! Enfin les enfants sont beaux dans leur innocence, beaux dans leur ignorance de
de ces cinq cœurs ! Enfin les enfants sont beaux dans leur innocence, beaux dans leur ignorance de la signification du bruit
gnorance de la signification du bruit de la porte qu’on mure sur eux, beaux dans leur songe quand ils rêvent la nourriture, b
n mure sur eux, beaux dans leur songe quand ils rêvent la nourriture, beaux dans leur silence pour ne rien reprocher à leur m
eaux dans leur silence pour ne rien reprocher à leur malheureux père, beaux dans leur cri pour lui offrir leur propre corps,
ri pour lui offrir leur propre corps, qui lui appartient, à dévorer ; beaux dans leur délire quand, s’adressant encore à lui
ils lui demandent pourquoi il les laisse mourir ainsi sans secours ; beaux enfin dans ce dernier mouvement filial de leur ag
lui le second, jusqu’à une ouverture ronde par où nous aperçûmes les belles choses qu’enveloppe le ciel ! » Ainsi finit, par
, brille au-dessus. Sur les marches de l’oratoire, une femme jeune et belle encore est agenouillée entre deux petites filles
air mort qui m’avait si longtemps contristé les yeux et le cœur. « La belle planète qui invite à aimer faisait sourire l’Orie
le visite. « Il me sembla, dit-il, voir en songe une femme jeune et belle aller et venir dans une lande en cueillant des fl
demanderont mon nom sachent que je suis Lia, et j’égare çà et là mes belles mains dans l’herbe pour me faire une guirlande ;
e y reste assise ; — elle se complaît délicieusement à contempler ses beaux yeux, comme moi à m’embellir avec mes mains. Voir
les arbrisseaux que cette terre enfanta d’elle-même, — tandis que les beaux yeux (de Béatrice), dont les larmes m’attendriren
te. — Il tourna ses pas vers de fausses voies, fausses images du vrai beau , qui ne tiennent rien de ce qu’elles promettent.
enfers d’Homère, de Virgile, de Milton, de Fénelon, n’ont ni une plus belle scène, ni une rencontre plus pathétique, ni un pl
sans doute la grâce. Puis elle l’introduit dans la société de quatre belles femmes qui chantent : « Ici nous sommes nymphes,
t moi et m’offrait ses prodigieuses extases ! » XXIV Après ces belles strophes Dante retombe dans les plus singulières
maigreur, triomphe de la cruauté de ma patrie, qui me relègue hors du beau bercail où je dormis petit agneau, ennemi des lou
81 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90
ation, une âcreté cachée qui passe dans l’art, et que la sérénité des belles œuvres précédentes ne connaissait pas. Les œuvres
ntérieurs de souffrances, d’analyses, de pointillements, peuvent être belles encore, belles comme des filles engendrées et por
uffrances, d’analyses, de pointillements, peuvent être belles encore, belles comme des filles engendrées et portées dans les a
re, belles comme des filles engendrées et portées dans les angoisses, belles de la blancheur des marbres, de complexion bleuât
rrévocablement remplacé l’autre, nous essayerons de le suivre dans sa belle vie de poëte recouverte et compliquée, de le cond
. de Lamartine, intitulée la Retraite, ressemble assez bien à quelque belle épître de Voltaire ; Millevoye plus fort aurait é
e dans une organisation concentrée, fine et puissante. Les trois plus beaux poëmes de M. de Vigny, au jugement de M. Magnin23
utant de soucis et de pâleur que, dans ses efforts silencieux vers le beau , cette pudique et jalouse muse. En maint endroit,
Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend. Presque toutes les belles comparaisons, qui à chaque pas émaillent le poëme
début de sa muse ; elle fit ses premiers pas aussi péniblement que la belle Emma, portant son amant sur la neige : mais, dans
gaucherie évidentes. Il répara vite ce désaccord, j’oserai dire cette belle ignorance, plus regrettable, à mon sens, qu’on ne
t qu’en effet il y a toujours du métier, de l’orfévrerie dans la plus belle prose ; il n’y en avait pas dans Éloa. Cinq-Mars,
la grâce des personnages, par ses vives et curieuses couleurs, eut un beau succès, contre lequel les critiques minutieuses n
e retentissement, confirma en lui sa pensée de représailles. Son plus beau triomphe dans cette voie fut la soirée de Chatter
u milieu même des plus vrais et des plus étudiés tableaux. La scène a beau être disposée historiquement avec toute la scienc
est l’impression que cause, par exemple, dans le Capitaine Renaud, la belle scène du pape et de l’empereur ; on n’ose s’y con
lances accumulées composent une impossibilité énorme. Mais ce qui est beau sans mélange, c’est la prison, le réfectoire, c’e
atinat. Ce qu’il dit de la responsabilité, de l’abnégation, est d’une belle et sombre profondeur ; il a touché, en sceptique
28. « Je ne résiste pas à ce besoin que j’ai de vous parler de votre beau livre, et en vérité, comme je ne cesse de causer
lusieurs des pièces esquissées dans ses albums sont certainement plus belles à l’état de projet qu’elles ne l’eussent été aprè
s ; c’est peut-être une ruse pour avoir encore à lire des pages aussi belles que celles où vous définissiez le vers comme un p
’a mis la vue de mon Eloa passée comme en proverbe dans vos vers plus beaux qu’elle. Quand verrons-nous votre beau petit mort
n proverbe dans vos vers plus beaux qu’elle. Quand verrons-nous votre beau petit mort31 ? Il est bien heureux, celui-là ; no
eur et triple doute ! — Le Suicide ! les Rayons jaunes 32 ! que c’est beau  ! Il y a là plus qu’un grand talent, une âme bles
y a quelque temps deux heures avec vous sans vous rien dire de votre bel article sur Racine, et je venais d’en parler tout
re du jour de l’an. Je vous ferai porter, quand vous les voudrez, vos beaux vers qui sont miens, et j’ai le projet de vous ad
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « [Appendice] » pp. 417-422
traite des amants, Et j’en aperçus un grand nombre Qui poussoient les beaux sentiments. Les uns se faisoient des caresses, Le
s discrètes flammes, Alloient dans des lieux dérobés Cajoler quelques belles âmes. Parmi tant d’objets amoureux, Je vis une om
Montroient qu’elle étoit amoureuse ; Cependant elle paroissoit Aussi belle que malheureuse. Tout le monde disoit : « Voilà C
amoureuse, Et qui n’aime que des ingrats. Lorsque je vivois, j’étois belle , Mais rien ne pouvoit me toucher ; J’étois fière,
Rien ne me sauroit arrêter, Je n’ai plus ni pudeur ni honte. Et j’ai beau chercher qui m’en conte, Personne ne veut m’en co
Sur les doux plaisirs de la vie, Et tel autre lui sacrifie Toutes les belles de Poitiers. Tel, avec sa mine discrète, Plus dan
es soupirs qu’on pousse pour elle Sont autant de soupirs perdus. On a beau lui faire l’éloge De ceux qui l’aiment tendrement
entent pas seulement. » « — Que je plains, dit l’ombre étonnée, Cette belle au cœur endurci ! Nous la verrons un jour ici Sou
83 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »
son de flûte, grave et doux, sort seul des lèvres du pâtre. Il y a de belles Étoiles au ciel, l’Enfant baigne dans la source l
r 1895).] Paul Souchon Issu d’une tige rustique, instruit de la belle antiquité sous un climat facile et comparable à c
es divines de la Fontaine des Muses pour faire de cette œuvre le plus beau des monuments. À ceux qui comprennent l’importanc
ifestation divine. La place me fait défaut pour analyser dignement ce beau volume. Mais il ne faudrait le regretter que si l
u volume. Mais il ne faudrait le regretter que si l’œuvre était moins belle  : les éternels chefs-d’œuvre sont au-dessus de la
: les éternels chefs-d’œuvre sont au-dessus de la critique ; ils sont beaux parce qu’ils sont beaux. Ceux qui sentent la beau
uvre sont au-dessus de la critique ; ils sont beaux parce qu’ils sont beaux . Ceux qui sentent la beauté n’ont pas besoin qu’o
me un marbre antique couvert de feuillages et dont la pureté est plus belle que celle des feuilles et des fleurs. Ils sont d’
84 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
minait le soleil levant. Que c’était joli ! Jamais je n’ai vu de plus bel effet de lumière sur le papier, à travers des arb
s yeux, ce devait être vu par un peintre. Mais Dieu ne fait-il pas le beau pour tout le monde ? Tous nos oiseaux chantaient
sur quoi, mais j’écrirais. Je me sens la veine ouverte. Ce serait un beau moment de poésie, et je regrette de n’en avoir au
e dans la vie. Voyez : Sans date. « Le rossignol chante, le ciel est beau , choses toutes neuves dans ce printemps tardif. J
aient des ravissements, des extases ; j’avais seize ans : que c’était beau  ! Le temps change bien des choses. Le grand poète
distraire aujourd’hui. » Hélas, c’étaient les seize ans qui étaient beaux  ! IX Ailleurs, elle raconte l’ameublement
s, mais un Guido Reni avec l’énergie de Michel-Ange ! Les traits sont beaux comme l’homme qu’on a rêvé, mais jamais vu, — l’A
lus, l’air, le soleil et les fleurs ; qu’il a fait le ciel et tant de belles étoiles. Ces étoiles, je me souviens comme elles
les étoiles. Ces étoiles, je me souviens comme elles me donnaient une belle idée de Dieu, comme je me levais souvent quand on
lit, chez nos cousines, à Gaillac. On m’y surprit, et plus ne vis les beaux luminaires. La fenêtre fut clouée, car je l’ouvra
me jeter dans la rue. Cela prouve que les enfants ont le sentiment du beau , et que par les œuvres de Dieu il est facile de l
ueille en passant sur le bord du chemin. Lisez cette note d’un de ses beaux jours où elle se promène avec son père et son pet
in. Aussi ne mettrai-je pas grand-chose ici ; mais je veux marquer un beau jour, calme, doux et frais, une vraie matinée de
charmantes horloges des champs, horloges de fleurs qui marquent de si belles heures. Qui sait si les oiseaux les consultent, s
’embaume, la première du printemps. J’aime à marquer le jour de cette belle venue. Qui sait les printemps que je retrouve ain
tout l’air est embaumé comme s’il sortait d’une fleur. Oh ! c’est si beau  ! allons dehors. Non, je serais seule et la belle
fleur. Oh ! c’est si beau ! allons dehors. Non, je serais seule et la belle solitude ne vaut rien. Ève le fit voir dans Éden.
s, grosse caisse, rossignols, tourterelles, loriots, merles, pinsons, belle et grotesque symphonie du moment. C’est, en l’hon
ses choses qui se voient dans les champs et que je viens de voir ! Un beau champ de blé plein de moissonneurs et de gerbes,
, leurs larges fenêtres d’où l’on voit tout le ciel, les portraits de belles dames et de grands seigneurs, cela fait je ne sai
son puits, la porte à vitres du salon, et, dans ce salon, les grandes belles dames que j’aimais tant à voir ; une à côté d’un
es semaines en Nivernais chez une charmante amie digne d’elle, jeune, belle , lettrée, Mme de Maistre. Elle se lie d’amitié av
la Laponie chaude, verdoyante et peuplée, non de nains, mais d’hommes beaux et grands, de femmes s’en allant en promenade sur
es Cygnes, blanche de fleurs, et de leur duvet, oh ! que je la trouve belle  ! Et ses habitants, qui sont-ils ? que font-ils d
85 (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366
reurs qui les amusent eux-mêmes. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ! Quand la route est fleurie, ne demandez
ux s’élèvent plus touffus sous le ciel le plus riant. Le sentiment du beau me conduit. Qui donc est sûr d’avoir trouvé un me
si pitoyable et si vaine illusion. Je ne crois pas que les formes du beau soient épuisées et j’en attends de nouvelles. Si
u’ils font ; leur état de bienfaiteurs est plein d’innocence. On aura beau me dire que les critiques ne doivent pas être inn
de mystère que me causent les sublimités de la poésie et de l’art. Le beau rôle est parfois d’être dupe. La vie enseigne qu’
s âmes qui le conçoivent. Il y a quelques années, comme je passais la belle saison sous les sapins du Hohwald, j’étais émerve
s forces, la tâche du critique est de mettre avec amour des bancs aux beaux endroits, et de dire, à l’exemple d’Anyté de Tégé
nyté de Tégée : « — Qui que tu sois, viens t’asseoir à l’ombre de ce beau laurier, afin d’y célébrer les dieux immortels ! 
d, à la pension, ses camarades lui font honte de sa naissance. Il est beau , il est fort, il est intelligent et bon. Dès l’en
ifique Marie de Médicis, sa mère. Iza, cette enfant, est parfaitement belle . Mais ce n’est qu’une enfant. D’ailleurs elle n’a
ingrate et lascive. Pourtant elle aime Clémenceau, qui est robuste et beau . Mais elle le trahit, parce que trahir est sa fon
il la trouve charmante, amoureuse, car elle l’aime toujours. Elle est belle , elle est irrésistible. Que fait-il ? Il la possè
s il donne à entendre qu’il était un grand artiste et faisait de très belles figures ; et cela j’ai peine à le croire. Un gran
gage en amour qu’une impitoyable honnêteté. Non, il n’avait pas l’âme belle . Dans les belles âmes, une divine indulgence se m
’une impitoyable honnêteté. Non, il n’avait pas l’âme belle. Dans les belles âmes, une divine indulgence se mêle à la passion
des idées religieuses. Saint François d’Assise avait deviné, dans sa belle âme mystique, la piété des animaux. Il ne faut pa
Et son air ne mentait point. Il était cela, en rêve. Il me tendit sa belle main de chef et d’artiste, me dit quelques bonnes
conte de Lisle venait de faire jouer à l’Odéon. Ces vers étaient fort beaux en effet, et Flaubert avait bien raison de les lo
bonheur qu’il éprouva à réaliser son idéal littéraire en écrivant de beaux livres, parce qu’il ne m’est pas permis de décide
dit-on, un long et ardent amour à un éloquent philosophe. Elle était belle , blonde et discoureuse. Flaubert, quand il fut ch
gerez de son embarras à bien correspondre. Pourtant il fit d’abord de belles lettres ; il s’appliqua si bien qu’il atteignit a
es accents plus harmonieux. Je note l’épître du 14 décembre comme un beau modèle de mauvaise grâce. On m’a fait hier, y di
Chevalier : Je ferai des romans que j’ai dans la tête, qui sont : la Belle Andalouse, le Bal masqué, Cardenio, Dorothée, la
aucoup de foi, qui dépouilla par un travail obstiné et par le zèle du beau ce que son esprit avait naturellement de lourd et
nterai de dire que c’est du vrai français, ne sachant donner une plus belle louange. Le Bonheur 5 « Il n’y a plus de
as ! il est donc vrai, l’aventure de Faustus et de Stella n’est qu’un beau rêve. Ce rêve, le voici : Faustus et Stella, qui
chez nos luthiers. La planète innomée où nous ravit le poète est plus belle que la nôtre, et plus douce, mais elle ne contien
e néant divin ? Tel est le sujet ou plutôt le trop sec argument de ce beau poème, un des plus audacieux, à la fois et des pl
yait avoir la reine de la Chine (vous n’ignorez pas que c’est la plus belle princesse du monde) enfermée dans une bouteille.
depuis longtemps, depuis si longtemps que le monde n’y pense plus. Un beau matin, la femme se met en tête que ce qui a fait
lis ce titre, plus j’y trouve d’intérêt. C’est sans contredit la plus belle page qui soit sortie de la plume de M. Georges Oh
ke l’avantage qu’il avait perdu. Car enfin, il est clair que j’aurais beau vouloir, comme M. Ohnet, pousser mes ouvrages à s
re point de vue, et je meurs d’envie de vous dire incontinent quelque belle chanson du temps que Berthe filait. Mais puisque
penseur que le snobisme ait enfanté pour le malheur des êtres simple, beaux et purs. Il est snob premièrement dans son amour
ela est vain et faux à crier. Il n’y a pas d’aristocratie à aimer les belles étoffes. Ce qui fait ou, pour mieux dire, ce qui
é. Elle est sublime. Aimée par deux hommes dont l’un est « fatalement beau  », elle préfère l’autre, par générosité. — Allon
he, interrompit Thauziat. (Clément Thauziat, c’est l’homme fatalement beau .)… Voyons, n’oserez-vous pas avouer devant moi, q
un duel loyal, mais terrible. Après sa mort il est encore fatalement beau . « Il était tombé élégant et correct, ainsi qu’il
a tant de « cachet », M. Ohnet se plaît à évoquer une jeune Anglaise, belle et perfide, au cœur de marbre, lady Diana. « Ses
pas, il y aura des femmes, des femmes charmantes, qui trouveront cela beau et qui en pleureront. Eh bien, je ne leur en fera
n’eut jamais l’instinct qui fait les Groslier et les Double. Il aura beau dire qu’il aime les livres : nous ne le croirons
ureux. L’autre, vicaire d’une paroisse pauvre, était plus grand, plus beau , plus triste. Les fenêtres de sa chambre donnaien
ris. J’ai vu, j’ai vu M. le chanoine caresser d’une main amoureuse un bel exemplaire en veau granit des Vies des pères du d
père Malorey, et se réjouissait de lire cette phrase, imprimée en la belle italique des Aldes : Pulcher hymnis Dei homo immo
savants, ce sont les humbles et les candides. Et puis, si nobles, si beaux que soient les exemplaires dont le bibliophile se
ades. À cela près, je confesse que le goût des bonnes éditions et des belles reliures est un goût d’honnête homme. Je loue ceu
Le Louvre possède une bonne réplique du Génie funèbre et, devant ce bel immortel endormi dans la mort, je me suis plus d’
chez les Grecs. La mort fut de tout temps hideuse et cruelle. On aura beau dire qu’il ne faut pas la craindre et qu’être mor
rs, ils ornaient les jardins anglais et les parcs à la mode. Quand la belle et bonne madame de Sabran visita le tombeau de Je
dée païenne de la mort est bien marquée dans les stèles funéraires de beau style grec ; qui représentent les morts, assis, b
es funéraires de beau style grec ; qui représentent les morts, assis, beaux et paisibles. Parfois un ami vivant, une femme qu
ts de la beauté : il est l’éternel désir. C’est par lui que Vénus est belle . Les coroplastes de Myrina ont beaucoup de goût p
C’est le rêve des sens, mais c’est le rêve encore. Ces Éros, ces Atys beaux comme des vierges, ces Aphrodites nues, ces Sirèn
pas tomber dans cette méprise. Voilà de bien petites chicanes. Quelle belle chose aussi qu’une encyclopédie bien faite ! Et q
s et demi à nous parvenir. Les autres étoiles sont plus éloignées. La belle flamme rouge de Sirius emploie dix-sept ans à ven
ue nous envoie le ciel des nuits ne sont pas contemporaines. Tous ces beaux regards nous parlent de passés divers. Quelques-u
ne ce que ces Grecs pleins de sens avaient deviné quand ils firent de beaux contes sur les satyres et sur Héraclès, vainqueur
demandant quel était ce Saint-Cyr de Rayssac dont j’avais cité un si beau sonnet13. J’ai goûté alors, je vous assure, plus
s. C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de faire goûter, aimer quatorze beaux vers jusque-là inconnus et comme inédits. On m’a
iques. Au milieu de ces nobles richesses, Saint-Cyr sentit l’amour du beau gonfler son cœur adolescent. On dit qu’en même te
hanta. Il ne fit que passer, mais il emportait les ardentes images du beau . En quittant Florence, il lui laissa pour adieu u
ient s’attendrir une dernière fois dans cette salle où la Muse est si belle . Il s’écrie : Oh ! si ses bras chéris pouvaient
on esprit charmant. Son mari l’a peinte en deux vers : Française des beaux jours, héroïque et charmante, Avec la lèvre humid
Il dit ailleurs : « On loue votre taille et vos yeux. Rien n’est plus beau  ; mais ce qui me charme le plus en vous, c’est vo
rège, je l’aimerais de tout mon cœur : La voilà donc ; pieds nus, la belle pécheresse, Pieds nus, cheveux en pleurs, et la t
ience des faits sociaux exprimés par des termes numériques ». Plus de beaux récits, plus de narrations émouvantes, seulement
Thierry. M. Bourdeau sent lui-même qu’il est cruel. Il nous ôte nos belles histoires ; mais il nous les ôte à regret. « Puis
que la vérité même. J’oserai dire qu’il n’y a de vrai au monde que le beau . Le beau nous apporte la plus haute révélation du
rité même. J’oserai dire qu’il n’y a de vrai au monde que le beau. Le beau nous apporte la plus haute révélation du divin qu
re amusé par des contes. Ne lui ôtez pas l’histoire, qui est son plus bel amusement intellectuel. S’il faut des contes à l’
s. M. Bourdeau nous renvoie à l’Iliade et à Peau d’Ane. Ce sont là de beaux contes. Mais nous n’y croyons plus guère. Nous vo
j’apprenais beaucoup. En effet, c’est en se promenant qu’on fait les belles découvertes intellectuelles et morales. Au contra
rgie militaire qui souille de crimes monstrueux la terre classique du beau et du vrai. Démosthène et Hypéride sont morts. Ph
s redire, à ce sujet, ce qu’un disciple de Lamettrie dit un jour à la belle mistress Elliott, que les patriotes de Versailles
lui répondit-il, vous êtes jeune, vous êtes riche, vous êtes saine et belle , et vous perdez beaucoup en perdant la vie ; mais
tel sais charmer nos douleurs ! Permets que, par mes mains pieuses, ô bel arbre, Ton feuillage mystique effleure le parvis,
mes jours fatidiques Couler comme vous, chaste et pur ! Ô magie des beaux vers ! Nous voilà transportés par enchantement da
u vieux Parthénon que les guerres médiques devaient détruire. La plus belle des choses humaines, le génie attique, éclata sou
ses d’or et d’ivoire, la protectrice opulente des cités ioniennes, la belle rivale de Sparte, la patrie enfin dont les tragéd
ysique à cet autre amour bien préférable (disait-il) qu’inspirent les belles âmes et qui est une école de sagesse, de vertu. O
des choses, son âme n’est ternie d’aucun désir honteux. » Voilà, de belles et nobles maximes. Mais comme Prodicos, comme Ana
Comme j’aurais bien mieux fait de renvoyer simplement le lecteur à la belle introduction que M. Henri Weil a mise en tête d’u
grandes situations qui s’expriment par un petit nombre de gestes. Une belle marionnette comme vous y surpassera les actrices
ns la vieille Espagne, dans l’ardente patrie des Madones habillées de belles robes semblables à des abat-jour d’or et de perle
tymélé, nous nous sommes fait quelque idée du théâtre de Bacchus. La belle représentation ! Un des deux coryphées des oiseau
nèrent à la vie un goût fin qu’on n’y sentait point avant elles ; ces belles bourgeoises, ces aristocrates polies qui, nourrie
; il fait mieux ; il les aime. C’est pour être aimées qu’elles furent belles . Il a surpris, il nous a révélé tous les secrets
iède, de magnétique en toute la personne : elle n’a pas besoin d’être belle pour être adorable. Elle avait vingt-sept ans, di
ontra le chevalier de Boufflers, qui en avait trente-neuf. C’était un beau militaire, un joli poète, un fort honnête homme e
nt le regard et le sourire, et maintenant que vous m’avez peint cette belle Delphine, je crois l’avoir connue. Je la vois, co
belle Delphine, je crois l’avoir connue. Je la vois, couronnée de ses beaux cheveux blonds, errer avec une ardente mélancolie
la France. Je le pense aussi. Je pense qu’un pays où se forma la plus belle société, du monde est le plus beau des pays. Je m
se qu’un pays où se forma la plus belle société, du monde est le plus beau des pays. Je me disais, en lisant votre livre : t
ux larmes. » Il y a là un sentiment nouveau de la nature. Toutes ces belles dames étaient un peu filles de Jean-Jacques. La b
femme du peuple qui tenait un petit enfant contre sa poitrine. — Quel bel enfant vous avez, madame ! lui dit-elle. — Prenez
rie de la jeunesse la résignation des êtres qui ont beaucoup vécu. La belle victime vit Chateaubriand. Il était dans tout l’é
e est ouverte sur les jardins qui sont si frais, et je vois l’or d’un beau soleil levant qui s’annonce au-dessus du quartier
cemment achetée et dont le vieux château, égayé par le souvenir de la belle Gabrielle, possédait encore, disait-on, le lit de
sa seule chevelure de soie, me sourire de ses lèvres pâles et de ses belles dents, lorsqu’elle quittait Sécherons, près Genèv
; parfois des formes vaines les font cruellement souffrir. Nous avons beau découvrir le néant de la vie : une fleur suffira
des draps de lit, des femmes élégantes agitaient leurs mouchoirs. De beaux messieurs, portant des cocardes blanches, ravis d
ise, pâmés d’admiration, s’écriaient : « Que l’empereur Alexandre est beau  ! Comme il salue gracieusement ! » Arrivés aux C
e. J’ai vu, jeunes Français, ignobles libertines,        Nos femmes, belles d’impudeur, Aux regards d’un Cosaque étaler leurs
lecteurs le savent, que j’ai peu de goût à disputer sur la nature du beau . Je n’ai qu’une confiance médiocre dans les formu
Je crois que nous ne saurons jamais exactement pourquoi une chose est belle .  » Et je m’en console. J’aime mieux sentir que c
anson : « Sois la bienvenue, chère lune ! Nous avions le regret de ta belle lumière. Tu es une amie fidèle. Pour toi ce tendr
on me la traduit. Et MM. José-Maria de Hérédia et Catulle Mendès ont beau me traduire à l’envi des sonnets de la nouvelle é
as que tous les instincts trouvent en définitive leur compte dans les belles mœurs du monde. Mais on voudrait que le sentiment
t survivre ? Le xviiie  siècle n’en a pas laissé dix, et c’est un des beaux siècles de la fiction en prose. Nous avons trop d
était incomparable dans la nouvelle. Je voudrais qu’on fît encore la belle nouvelle française ; je voudrais qu’on fût élégan
rtant, il marque la décadence, l’irréparable et rapide décadence. Les belles époques de l’art ont été des époques d’harmonie e
nous non pas un homme, mais tout l’homme. Ne nous torturons pas : les belles choses naissent facilement. Oublions-nous : nous
d. Heureusement qu’ils sont bien inutiles à ceux qui naissent avec un beau génie. Ceux-là, dès le berceau, sont nos maîtres,
llectuels, du vicomte Eugène Melchior de Vogüé, il s’est écoulé vingt belles années de poésie et d’étude. Ces vingt années-là,
nous aussi, il est permis aujourd’hui d’admirer toutes les formes du beau . Les vieux préjugés d’école n’existent plus. On p
aires de M. Charles Morice. Plus je vis, plus je sens qu’il n’y a de beau que ce qui est facile. Je suis bien revenu de la
âges de simplicité dans lesquels on ne disputait pas sur la nature du beau  ; mais de tout temps on l’a pensé, car c’est la c
de la Tentation. Elles sont d’une couleur vive, d’un goût hardi, d’un bel effet et d’un grand sens. Je mets cela bien au-de
autre chose que des vraisemblances. Si j’y arrive, ce sera déjà fort beau . Saint Antoine se retira au désert vers l’an 271,
s de construction des dieux. Il y eut en elle des colonnes sculptées, belles comme le ciel, un bassin creusé qui communiquait
monument de typographie et d’art, orné de quinze dessins de Bida. Ce bel in-quarto contient une préface nouvelle du meille
fique de la science, in angello cum libello. Oui, je n’ai pu voir les beaux amis de Paulette faire des bulles de savon et ver
Voulez-vous que je boutonne mes bottines avec un peigne ? Et le plus beau jour de Fryleuse n’aura pas de lendemain. Gyp n’e
Pourtant donnez-leur une seule chose qui leur manque, ils deviendront beaux et touchants. Qu’ils aient la passion, que ce soi
une petite personne de quinze ans, les coudes sur la table, mordait à belles dents la chair d’une pêche et riait à grands yeux
d’or, de petites dents de chien dans une bouche trop grande. » Point belle , à peine jolie, mais expressive et mordante. Elle
s amertume, avec un naturel qui va parfois jusqu’à l’inconscience. Le beau monde qui se mire dans les fins portraits de Gyp,
ent sur cette terre antique de la politesse. Elle y a produit la plus belle société du monde. Maintenant la famille bourgeois
e où les ouvriers dépiquent le blé. Ils prennent de la peine, mais la belle lumière du jour les baigne et les pénètre. Attelé
sa vie il inclinait vers une sorte d’athéisme stoïque : on connaît le beau poème symbolique dans lequel il montre Jésus suan
i, comme le dit si bien un poète, M. André Lemoyne, « est un des plus beaux poèmes d’amour de tous les âges ». C’est aussi l’
atombe, Mon printemps n’entend pas vos adorations. Avant vous j’étais belle et toujours parfumée, J’abandonnais au vent mes c
travers des pins les cristaux d’un glacier. Son œil est amoureux ; sa belle tête blonde A pour coiffure un casque, orné de la
mais ils avaient de l’instinct : c’étaient des artistes. Un des plus beaux poèmes de cette période, Roland, est signé du nom
ans commentaire, me fiant en cette idée que souvent un fragment d’une belle œuvre d’art fait deviner la splendeur de l’ensemb
ient des sérénades. Pour eux leurs grands yeux noirs, pour eux, leurs beaux seins bruns, Pour eux, leurs longs baisers, leur
s longs baisers, leur bouche aux doux parfums,         Pour eux, leur belle joue ovale ; Et quand elles pleuraient, criant :
isparu avant l’heure, il laisse pourtant la pièce de maîtrise la plus belle et la plus complète de l’art de son temps. Tandis
pour le consoler de tous ses maux. Et M. Gaston Pâris conclut par ces belles paroles : « En somme, le grand intérêt de cette
ur tristesse ? Non, je quitte avec peine ces bois et ces vignes. J’ai beau me dire que je retrouverai à Paris la douce chale
ur leur grande utilité, mais aussi pour ce qu’ils ont en eux-mêmes de beau et de magnifique. Oui, de beau ! oui, de magnifiq
ssi pour ce qu’ils ont en eux-mêmes de beau et de magnifique. Oui, de beau  ! oui, de magnifique ! Voilà un dictionnaire fran
e descendit seule de sa tour et s’en alla contempler les morts, « ses beaux chers morts couchés dans l’herbe et la rosée ». E
eux maîtres brodeurs. Un jeune ouvrier verrier lui apparaît une fois, beau comme un saint Georges de vitrail. Elle reconnaît
mais elle avait la maturité de l’âge pour la prudence et le jugement. Belle de visage, plus belle de foi, comme elle revenait
urité de l’âge pour la prudence et le jugement. Belle de visage, plus belle de foi, comme elle revenait de l’école, le fils d
assez prouvée : Rien ne vaut l’amour pour être content. Ma mie est si belle , et je l’aime tant ! Partons, joli cœur, la lune
connaissait au temps d’Elisabeth. C’est aussi une féerie, et la plus belle des féeries ; c’est encore un traité de magie ou
x, mais il est robuste. Il a voulu épouser la fille de son prince, la belle Miranda ; il s’y est pris un peu trop vite et on
roman. — Mon ami, me dit-il, faites du roman d’aventures ; rien n’est beau que cela. Il venait de découvrir les Mousquetaire
upait d’épigraphie et de numismatique, et copiait des chartes par les belles nuits d’été. C’était un grand archéologue de ving
nt énergique, sincère et pensif. Quand il me serra la main dans cette belle baie de Somme, si je le reconnaissais sous le hâl
u des études, des notes, des souvenirs dont il a tiré depuis quelques beaux tableaux et un livre, un roman que j’ai reçu hier
style simple et grand. Le texte aussi a de la grandeur vraie et de la belle simplicité. On trouve parmi les débris attribués
vierges de la nature. Élise avait hâte de la revoir, cette mer, aussi belle dans ses colères que dans ses caresses, cette mer
s elle, je ferais pis encore. En ce moment, alors que je lis, dans le beau livre de M. Renan, les règnes de David et de Salo
très bien tenues. C’étaient des bœufs, des moutons, des lapins et un beau cheval brabançon, bien tondu, bien pansé, tout pr
encontre sa main, et il n’a à redouter que sa perfection même. Quelle belle galerie on ferait avec les portraits des principa
sont pas décrits dans les livres. Je me promène quelquefois, par les belles nuits d’été, sur les quais de Paris, à l’ombre de
montre cet extraordinaire Apulée sous les traits d’un habile rhéteur, beau « d’une insolente beauté méridionale », et même u
le est charmante, mais uniquement pour aimer avec plus de sécurité la belle princesse de Chagres. Le prince avait des soupçon
illet. Ce qui me charme profondément dans l’œuvre du maître, c’est ce bel équilibre, ce plan sage, cette heureuse ordonnanc
du vent et de la pluie, je roulais dans ma tête, et, me rappelant la belle inscription latine que je venais de lire, j’appli
avec les filles du pays, le dimanche des Fontaines, alors qu’il était beau comme un lis, au dire des laboureurs. Vous étiez
ne. Et il faut reconnaître que notre docteur en théologie se fait une belle idée du souverain. Louis XI, assurément, en fourn
e de la pauvre et sainte fille. On peut pressentir dès lors, en cette belle heure de gloire et d’espérance, les jours prochai
de Jeanne d’Arc, dans la pièce de M. Jules Barbier, ont fait un très bel effet à la Gaîté en 1873. Je voudrais que, cette
exemple, une épigramme de Malherbe : L’ennemy, tous droits violant, Belle amazone en vous bruslant Témoigna son âme perfide
ue j’en puis dire. Rien dans cette louche antithèse ne me rappelle la belle illuminée des champs, comme dit admirablement Lou
86 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
n, Corrège, Rubens, Rembrandt, qui ont laissé les modèles éternels du beau  ? Quant à la foule, son goût est franchement fant
’à l’assainir, car la vérité en est presque généralement absente ; le beau devrait donc se faire roux, noir et vert comme le
ce blanc fait mal, disent-ils, je ne sais pas ce que vous trouvez de beau là-dedans ; allez voir sainte Scholastique de Le 
s que les hommes précédents ? nos révolutions, nos guerres sont moins belles que ce qu’il y avait avant ? l’homme moral d’à pr
quins et étriqués, ils mentent ; qui a jamais songé, en regardant les beaux portraits de ce temps-ci à accuser le costume et
la cour de Louis XV, et vous voulez que là où un homme seul est très beau , quatre ou cinq réunis ne soient pas très beaux a
un homme seul est très beau, quatre ou cinq réunis ne soient pas très beaux aussi. Balzac a fait un livre curieux sur la déma
lheur de lire des vers, savent bien pourquoi). L’idée de la forme, du beau est inintelligente et païenne, il ne faut plus qu
forme, du beau est inintelligente et païenne, il ne faut plus que le beau ait toute la place mais seulement une place ; le
vêtement. Sous la grande harmonie de la lumière il n’y a rien que de beau et digne d’être contemplé. Dans la réalité rien n
s bourgeois dans leur étroitesse, tout a été peint ; être, c’est être beau , comme spectacle, comme objet de contemplation pu
e se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce beau livre. La pensée est profonde, très profonde… Ah 
a loi pour reconnaître les chefs-d’œuvre. Elle est jolie, sa loi ! Le beau , c’est le laid, a-t-il dit dans le temps, quand l
, toutes les fois que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau  ? — Dame, le beau, c’est… le beau », qu’il a paru
que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame, le beau , c’est… le beau », qu’il a paru drôle de dire le
it à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame, le beau, c’est… le beau  », qu’il a paru drôle de dire le contraire. Mais
tique cette ancienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau , c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou
 ! Eh bien ! Tartuffe, non plus, n’est pas Socrate ! » Voilà ! c’est beau , parce que c’est laid. Et c’est partout dans ce h
vous défigurerez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le vrai, et tout de suite, pour faire de l’ar
ous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau , parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le v
ainsi jusqu’à la fin. Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai beau chez ce peuple grotesque et romantique, de lancer
os, le style sur l’idée, immenses inconnus » qu’il a trouvé dans « le beau secrétaire chinois » de son patron, la nature ell
ercier de toutes les bontés que vous avez pour elle. Allez, vous avez beau la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu
que vous avez pour elle. Allez, vous avez beau la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu es ma sœur, tu as une âme,
Voilà donc à quelles extrémités vous a conduit votre passion pour le beau , et votre loi de la « solidarité de l’idéal et du
, dans l’Iliade, dans Eschyle, dans Shakespeare et que ça vous a paru beau , au théâtre, une longue forme blanche, et vous vo
pas venu après Notre-Dame de Paris. Les mots sonores ne font pas une belle pensée, ils déguisent à peine un enfantillage. Le
l est intimidé et se dit : ça ne ressemble à rien du tout, donc c’est beau . Ce sont ces mêmes hommes faibles qui voient joue
re sacré, qu’ils se disent mutuellement dans leurs vers : nous sommes beaux et sublimes, et que chacun d’eux possède une peti
uveaux par les anciens, et réciproquement ; et l’esprit de critique a beau jeu, il peut dérouler chaque jour son petit chape
’eau fraîche, m’ennuient, je veux la vérité avant tout, « Rien n’est beau que le vrai, etc. » dit Boileau, et c’est une de
les folles chimères, le style papillotant, l’art à facettes, voilà le beau  ! D’abord je ne sais pas ce qu’est l’idéal, le sa
mps n’est pas loin où poétique au lieu d’être le synonyme de grand et beau signifiera mauvais et laid) de prétendre faire pl
inquiéter du comment et du pourquoi, quand on lui dit : voilà qui est beau , il répète : voilà qui est beau. Pourquoi donc to
uoi, quand on lui dit : voilà qui est beau, il répète : voilà qui est beau . Pourquoi donc tout rapporter à l’antique ? Ne su
oir la foule avide d’entendre des acteurs aimés. Les théâtres font de belles recettes ; on a même, depuis quelque temps, trouv
ataillef, de M. Rolland ? Car vous achetez ou tout au moins lisez ces belles choses et je ne trouverais pas chez vous, même l’
brocher sur le tout ; l’acteur à recettes, l’acteur éminent, l’acteur beau , l’acteur irrésistible, et tout a été fini. Voilà
connaissons pas, disent les autres, par la raison que nous sommes au beau milieu et que nous ne pouvons nous rendre compte
est-ce parce qu’un génie supérieur trouve en tout matière à faire une belle tentative rythmique, suivant l’expression d’un fe
La liqueur rose s’en échappe Comme d’un immense pressoir. Dans notre beau pays de France, Cette liqueur débordera. Aux ruis
and sabre et un monde stupide !… Merci ma muse ! je te devrai la plus belle strophe qu’un cerveau humain ait jamais rédigée…
seras mon luth, ma lyre, ma harpe à jamais ! tu m’as fait voir une si belle comète dans les cieux inénarrables de la fantaisi
etit, ni petit ce qui est grand. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle , il faut qu’elle soit propre au sujet, qu’il n’y
estimées chez nous et que la vérité de couleur ne constituait pas le beau qui est la splendeur du vrai », et pour faire acc
nt de mauvais dans ce drame ; additionnez, et voyez ce qui reste : de beaux vers, inutiles à la pièce. Les derniers beaux ver
voyez ce qui reste : de beaux vers, inutiles à la pièce. Les derniers beaux vers ! (On est bien perfide envers M. Bouilhet.)
le qu’on préfère et qu’on trouve plus nets les gens qui disent que le beau est la splendeur du vrai, qu’il y a de l’idéal pa
blesse d’imagination et leur prétention à attirer l’attention sur ces belles idées. Lorsqu’on dit : « Le beau est la splendeur
tion à attirer l’attention sur ces belles idées. Lorsqu’on dit : « Le beau est la splendeur du vrai », voilà des mots agréab
tile vous semblent-ils représenter le bon et le mauvais, mieux que le beau et le laid par exemple ? Pourquoi ? Une chose bon
inctement utile ou inutile, vraie ou fausse, tandis qu’elle peut être belle ou laide, agréable ou désagréable, ce qui revient
belle ou laide, agréable ou désagréable, ce qui revient à dire que le beau , l’agréable sont des qualités inférieures au vrai
vrai et à l’utile, et que si vous basez une théorie artistique sur le beau ou sur l’agréable, vous aurez un art inférieur à
isés, j’irai plus loin encore. Par quoi jugeons-nous qu’une chose est belle  ? Par la raison, et alors tout, dans la nature, e
e chose est belle ? Par la raison, et alors tout, dans la nature, est beau parce que tout y a sa place et une raison d’être
agination et l’éducation, et alors il n’y a plus que certaines choses belles , et ces choses sont des conventions basées sur de
qui ne veulent qu’être agréables, à tous ceux qui ne cherchent que le beau . Et que ceux qui tiennent à trouver une chose bel
e cherchent que le beau. Et que ceux qui tiennent à trouver une chose belle , pour leur satisfaction personnelle et un reste d
oncession à leur éducation, remarquent que je ne nie pas la notion du beau , je ne fais que changer sa place ; au lieu de le
poète, ne l’est pas qui veut. (Ce ne l’est pas qui veut me semble une belle bouffonnerie.) « La réalité humaine est double,
int-Denis. Que d’études à faire ! Quelques preneurs de l’idéal et des belles formes accusent les réalistes de bassesse : les r
e se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce beau livre. La pensée est profonde, très profonde… Ah 
a loi pour reconnaître les chefs-d’œuvre. Elle est jolie, sa loi ! Le beau , c’est le laid, a-t-il dit dans le temps, quand l
, toutes les fois que l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau  ? — Dame ! le beau c’est… le beau », qu’il a paru
ue l’on demandait à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame ! le beau c’est… le beau », qu’il a paru drôle de dire le c
it à quelqu’un : « Qu’est-ce que le beau ? — Dame ! le beau c’est… le beau  », qu’il a paru drôle de dire le contraire. Mais
tique cette ancienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou
 ? Eh bien ! Tartuffe, non plus, n’est pas Socrate ! » Voilà ! c’est beau , parce que c’est laid. Et c’est partout dans ce h
ous défigurerez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le vrai  ; et tout de, suite, pour faire de f
ous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau , parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le v
ainsi jusqu’à la fin ? Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai beau chez ce peuple grotesque et romantique, de lancer
s, le style sur l’idée, immenses inconnus » qu’il a trouvés dans « le beau secrétaire chinois » de son patron, la nature ell
rcier de toutes les bontés que vous avez pour elle. Allez ! vous avez beau la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu
que vous avez pour elle. Allez ! vous avez beau la flatter, vous avez beau dire à la matière, tu es ma sœur, tu as une âme,
Voilà donc à quelles extrémités vous a conduit votre passion pour le beau , et votre loi de la « solidarité de l’idéal et du
dans l’Iliade, dans Eschyle, dans Shakespeare, et que ça vous a paru beau , au théâtre, une longue forme blanche, et vous vo
pas venu après Notre-Dame de Paris. Les mots sonores ne font pas une belle pensée, ils déguisent à peine un enfantillage. Le
iel, plein de clinquant, c’est la poésie. Vous l’avez tous avoué, les belles choses réputées en versification seraient insuppo
nt le baptême de la rime et entrent par cela seul dans la religion du beau et du bon, en vertu de cette prétendue musique qu
igny un hermaphrodite. Les hommes d’à présent songent trop à faire de beaux mots. Ceux qui échappent à la spontanéité du cœur
de beaux mots. Ceux qui échappent à la spontanéité du cœur sont plus beaux , plus cruels que ceux qu’ils trouvent en les seco
défend. Tous les personnages mondains de Balzac sont dépravés ; il a beau leur donner esprit, beauté, supériorité, il est j
celle des bourgeois, et que par suite l’histoire de leur âme est plus belle . Mais que Werther, René, Oberman marquent l’état
re qui vaut moins qu’Harpagon ». (Pourquoi cela ?) « Une jeune fille, belle et pure, mortifiée sous le joug de son père comme
comique et émouvant qu’on ne saurait assez louer, mais ce n’est qu’un beau tableau de genre. » Une œuvre qui se résume aussi
éconds, ressemble à une de ces collections où l’on voit deux ou trois belles choses au milieu de ferrailles, de coquilles, de
87 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
a peine vraiment, dans un si pauvre système, de se passionner pour le beau et le vrai, d’y sacrifier son repos et son bonheu
d’esthétique. En face d’une action, je me demande plutôt si elle est belle ou laide, que bonne ou mauvaise, et je crois avoi
es sur lesquels l’homme moral dirige sa conduite vers le bien. « Sois beau  97, et alors fais à chaque instant ce que t’inspi
lui seul pour révéler en toute occasion à l’homme ce qui est le plus beau . C’est vouloir suppléer par des instructions prép
le Râmâyana et le Mahâbhârata, les poèmes arabes antéislamiques sont beaux au même titre qu’Homère. Or, si nous analysons le
s créations les plus excentriques. Champollion était arrivé à trouver belles les têtes égyptiennes ; les juifs trouvent le Tal
temple de la Grèce anthropomorphique, et était certes mille fois plus beau que nos temples d’or et de marbre, élevés et admi
Hellènes représentaient les Grâces leur disait plus de choses que de belles statues allégoriques. Les choses ne valent que pa
es œuvres primitives, quelque parfaits qu’on les suppose, ne sont pas beaux , tandis que les œuvres sont sublimes. Une reprodu
’est à s’y tromper. Eh bien ! il faut dire que les vieux psaumes sont beaux , tandis que les modernes ne sont qu’ingénieux ; e
iècle, ils n’ont plus qu’une valeur très médiocre. Car ce qui fait le beau , c’est le souffle vrai de l’humanité, et non pas
ème absolument semblable au sien, écrit au XIXe siècle, ne serait pas beau  ? C’est que le poème homérique du XIXe siècle ne
érique du XIXe siècle ne serait pas vrai. Ce n’est pas Homère qui est beau , c’est la vie homérique, la phase de l’existence
ence de l’humanité décrite dans Homère. Ce n’est pas la Bible qui est belle  ; ce sont les mœurs bibliques, la forme de vie dé
e vie décrite dans la Bible. Ce n’est pas tel poème de l’Inde qui est beau , c’est la vie indienne. Qu’admirons-nous dans le
et notre sympathie, c’est précisément ce qu’il y a de moderne dans ce beau livre ; c’est le génie chrétien qui a dicté à Fén
posées des phrases de ce grand homme. Eh bien ! ces phrases, qui sont belles dans l’œuvre du XVIIe siècle, parce que là elles
e de sentir qu’une oraison funèbre calquée sur celles de Bossuet. Une belle copie d’un tableau de Raphaël est belle, car elle
ée sur celles de Bossuet. Une belle copie d’un tableau de Raphaël est belle , car elle n’a d’autre prétention que de représent
Raphaël. Mais une imitation de Bossuet faite au XIXe siècle n’est pas belle  ; car elle applique à faux des formes vraies jadi
e ris du romantique qui croit, en combinant ces mots, faire une œuvre belle . Là est l’erreur de Chateaubriand et la raison de
ectivement, et sans qu’aucun nom propre puisse s’y attacher. Les plus belles choses sont anonymes. Les critiques qui ne sont q
bleau de Murillo et de Ribéra. Mais il y a quelque chose de bien plus beau encore, c’est l’impression qui résulte de ces sal
de l’esprit humain. Le vulgaire et le savant admirent également une belle fleur ; mais ils n’y admirent pas les mêmes chose
jusqu’ici les chefs-d’œuvre des littératures, comme nous admirons les belles formes du corps humain. La critique de l’avenir l
contenterait de caresser et d’admirer les pétales de chaque fleur. La belle et grande critique, au contraire, ne craint pas d
science actuelle. 99. « Quand on a une fois trouvé le commode et le beau , dit Fleury, en ne devrait jamais changer. » Il y
sant sous ses yeux, n’offrirait-il pas un tableau comparable aux plus belles images grecques ? Les mathématiciens trouveraient
çons trop exclusivement littéraires et trop peu scientifiques. « On a beau faire, dit M. Sainte-Beuve, nous n’aimons en Fran
88 (1884) La légende du Parnasse contemporain
t le trouble est banni des âmes qu’elle hante ; Dès lors, nous eûmes beau pousser des cris et faire des gestes de réclamati
valeur intellectuelle. Nous prenions notre mal en patience, ayant de belles consolations. L’amour de notre art, d’abord, un a
ffréné, jamais ralenti ; la persuasion que nous faisions, sinon œuvre belle , du moins œuvre honnête ; et avec cela l’estime e
ne pas ignorer totalement la syntaxe française et d’aimer le son des belles rimes ? contre des enfants, parmi lesquels se tro
lusions juvéniles, ils pensaient qu’ils étaient revenus, les temps de belle folie où l’on jurait par sa bonne lame de Tolède,
public au respect de l’idéal et du travail persévérant, à l’amour des belles formes, des beaux vers et des belles rimes, à l’e
e l’idéal et du travail persévérant, à l’amour des belles formes, des beaux vers et des belles rimes, à l’enthousiasme pour l
avail persévérant, à l’amour des belles formes, des beaux vers et des belles rimes, à l’enthousiasme pour l’art sacré. En ce t
et les mauvaises habitudes qu’on lui donnait, un magnifique désir du beau poétique et des élévations intellectuelles. Les p
travailler avec acharnement, nous pouvons compter sur un avenir plus beau que le présent encore. Même nos ennemis de jadis
été vécues, c’est-à-dire un peu au hasard, mais avec enthousiasme et belle humeur, nos premières années ne laisseraient pas
e, le rire, il avait tout cela, ce jeune homme, ce jeune dieu. Et une belle éclosion vivace d’idées hardies et de rares image
orrect, mais il est sûr aussi qu’une faute de français annule le plus beau vers. Une autre raison me porte à craindre que l’
’est formé ce cénacle, si longtemps bafoué. * En ce temps-là, par une belle matinée de juin, — vous voyez, c’est le début d’u
, définitivement triomphant. Lui, Gautier, qui, les soirs de Hernani, beau , jeune, aux longs cheveux noirs, agaçait de son g
mais des riens, qui ne comptaient plus : des madrigaux, pour quelque belle dame de Versailles, des quatrains, en foule, qu’i
u qui passe dans le soir. Mais, autour de ces maîtres, qui faisait de beaux vers alors ? Auguste Vacquerie, en proie au drame
nous laissant un long regret. Par exemple, si personne ne faisait de beaux vers, on peut dire que tout le monde en faisait d
ns une page un peu folle et humoristique, mais toute charmante, et si belle parfois, de M. Henry Laujol ; vous me saurez gré
l en poésie n’est-il pas de ressentir une émotion vraie, et quel plus bel éloge pourrait-on faire d’un poète, que celui-là 
sachez-le, n’admire ces purs et mélancoliques poèmes semblables à de beaux lis au fond desquels tremble une goutte de rosée
e Paris et, à travers le concert des sanglots enroués, fît sonner les belles rimes avec un bruit joyeux de sequins entrechoqué
ait, tarit ses jambes dévoraient l’espace avec délices. La nuit était belle , toute pleine d’étoiles. L’idée le prit de s’en a
ient les misères d’alors. Mais Glatigny luttait contre elles dans une belle humeur inaltérée. Sans souci apparent, il arpenta
être de la suite de Diane, les nymphes de Thrace n’en sont pas moins belles . À l’époque où il fut publié, ce livre dépourvu d
luie, Je veux, rimeur aventureux, Lire encore, Muse inviolée, Quelque belle strophe étoilée Au rythme doux et savoureux ; Un
urriture. Muracciole, en même temps, me donne une carafe pleine d’une belle eau claire et limpide, en place de la sale cruche
en un paradis. Ces vers sont éclos pour la bien-aimée, Pour que ses beaux yeux, que ses yeux charmants Qu’emplit une aurore
 ! Tu me plais, ô sombre Endormeur des bois, puisque je peux voir Ses beaux cils baissés projeter leur ombre Sur la joue aimé
eux grâce auxquels son nom ne périra pas ; les Flèches d’or, son plus beau recueil, sont un livre dont s’honorera toujours l
. Je dois de me borner à de courtes citations. LA NORMANDE Elle est belle vraiment, la Normande robuste Avec son large col
on buste Que fait mouvoir sans cesse un lourd balancement ! Elle est belle , la fille aux épaules solides. Belle comme la For
un lourd balancement ! Elle est belle, la fille aux épaules solides. Belle comme la Force aveugle et sans effroi ! Il faut p
es de fer Et que, dans l’endroit, on jalouse Pour sa mine et pour son bel air. Elle sait, quand on la demande, Répondre ju
it un maintien pareil. Sa joue a des couleurs royales, Flambantes de belle vigueur ; Elle a des façons joviales Qui font épa
Que sur son compte on a tenus, Elle a, de l’argent de ses gages, Cinq beaux louis, tous bien venus. Et, quand une fille a so
ceux qui font des élégies sur leur mort prochaine ; il avait de plus belles fiertés. C’est à peine si je trouve une expressio
s Envers les méchantes gens. En attendant que rayonne L’aurore de ce beau jour, Dans la ville de Bayonne Je me renferme en
eurs livres de chevet. Ils savent tout ce qu’il y a de charmant et de beau dans ces poèmes autrefois dédaignés, et nous, nou
nt de faire placer à la première page de leur livre le portrait de la belle personne en l’honneur de laquelle ils avaient rim
pâles, à peine visibles, se tordait dans le pli d’un sourire amer, le beau front, sous le chapeau rejeté en arrière, le beau
un sourire amer, le beau front, sous le chapeau rejeté en arrière, le beau front vaste et pur, uni, entre des cheveux très d
s yeux, des yeux pareils à ceux d’un enfant ou d’une vierge, toute la belle candeur d’un rêve inviolé. Dès qu’il nous vit, Ri
r y et vingt anecdotes : histoires de sa vie politique à Dresde ; les belles chimères de son enfance, ses escapades, le soir,
Années d’apprentissage : Nous nous mîmes à l’œuvre incontinent. Tout beau  ! Dès la première ligne, que dis-je, à la premièr
ses andante, ses allegro, ses rugissements et ses soupirs ! On avait beau dire et beau faire, un vers cornélien serait touj
ses allegro, ses rugissements et ses soupirs ! On avait beau dire et beau faire, un vers cornélien serait toujours plus scu
s artistes excellents ne vaut pas, non ne vaut pas, leurs cruelles et belles alternatives de misère et d’opulence ! Jugé avec
sur laquelle nous lisons tous les jours, avec un nouveau plaisir, ces belles paroles : on restitue l’or de toute emplette qui
clairé, commencera ses importantes expériences. Les incrédules auront beau jeu d’ici là ! Comme du temps où M. de Lesseps pa
vec Coppée, le plus illustre d’entre nous, — a dû en grande partie sa belle renommée. Pour se faire distinguer parmi la foule
es angoisses de l’âme qui cherche l’amour, de l’esprit qui cherche le beau  ? — et souvent dans la chaîne harmonieuse de son
trompes, Nana. Pour être vraie, il ne suffit pas d’être malpropre. La belle créature nue qui sort d’un puits où se reflètent
les plus puissants du dix-neuvième siècle ? Résigne-toi donc, pauvre belle . Malgré l’opérette et le trottoir, tu es un être
reur, je ne sais quelle grandeur étrange, et le rouge du sang est une belle couleur ! Mais la bêtise, la laideur et la malpro
nceul de la lune, — Nana n’est pas autre chose qu’une chimère ! Tu as beau vivre ignoble, gueuse que tues, et mourir de la p
révélait du moins un très honnête et très fier amour de l’art et des belles formes, le soin de la langue et le souci du rythm
us la frondaison verte. Et moi, je me sentais jaloux du rossignol. «  Belle âme en fleur, lilas où s’abrite mon rêve, Disais-
anches, les porta vers le firmament noir. Elles prirent plaisir, les belles fiancées, À regarder la nuit d’étoiles s’iriser ;
ord. Comment ! Nous, si jeunes, nous n’avions pas été attirés vers le beau pays de la jeunesse et des espérances, et c’était
larmes Mais ces choses là n’ont qu’un jour. Sourire est bon. La vie belle . On se lasse d’être rebelle À la clémence de l’am
ine, s’ébauchent un instant, s’effacent. Il ne sera pas tenté par les belles violences des pleins midis, ni par l’intensité de
on teint reste vermeil De la carnation récente du sommeil. Car elle a beau poudrer sa joue ardente et fraîche, Où, dans la r
’entrer si brusquement dans mes propres idées. Il avait donc une bien belle chambre, lui ! Je faillis prendre en grippe ce je
le, j’observai sa mine éveillée qui me plut, et je lui ouvris de plus belles destinées en lui offrant d’être mon valet de cham
ardé le meilleur souvenir s’il n’avait jugé à propos de me quitter un beau matin, à l’improviste, en emportant, outre quelqu
enez-vous pas si bien de ses poèmes de jadis, déjà si charmants ou si beaux  ? Mon ami a eu cette rare chance, d’être, tout de
passé la nuit à chanter en gondole et à caresser les cheveux roux des belles filles, tout à coup prenaient un air réfléchi, pr
endant tant d’années, oui, pendant beaucoup d’années, furent nos plus belles heures. Avec quelle impatience, chaque semaine ac
te pour être une espèce de grand homme ; à cette époque-là c’était un beau spectacle que celui de ces quelques jeunes hommes
u, — car on était très sérieux, mais on était très gai, — ni toute la belle humeur presque enfantine de nos paisibles conscie
. Complété, sachant ce qu’il voulait et où il allait, obéissant à une belle discipline qui, je l’ai dit, n’a jamais eu la lib
nger curieux de visiter les environs de Paris, de se trouver, par une belle matinée de printemps, sur le bord de l’étang de V
r de lui des éphèbes vêtus de pourpre et des jeunes filles demi-nues, belles comme les Grâces, — seulement elles seront cent,
e Lemerre a gagné tout cet argent — avec toute cette gloire — par ses belles et parfaites rééditions des ouvrages anciens. Il
PARNASSE. Dans ce poétique entresol, Hugo règne à côté d’Homère. Les beaux vers émaillent le sol, Dans ce poétique entresol.
l’éloignement de leurs tristes laideurs. Au contraire tout ce qui est beau , tout ce qui est tendre et fier, la mélancolie ha
orot, quel délice vous éprouverez à la voir si chaste, si noble et si belle . D’ailleurs, Léon Dierx qui croit et qui a raison
construits, nets, aux contours robustes. Voici l’un de ces fermes et beaux morceaux : LAZARE À la voix de Jésus, Lazare s’é
grâce à votre zèle fervent, elle devienne, — selon la justice, — une belle et durable gloire. * Un poète tout différent de L
un rouge encensoir, La Bacchanale vit la Crétoise s’asseoir Auprès du beau Dompteur ivre du sang des vignes. Aujourd’hui, b
mbre et, sur l’épaule, éclate Le blason de Hizen ou de Tokungawa. Ce beau guerrier, vêtu de lames et de plaques, Sous le br
t en vain La vierge qui versait le lait pur et le vin Sur la terre au beau nom dont il marquâtes bornes. Aujourd’hui le hou
s, il nous faut des preuves. Oh ! Nous sommes très sérieux. Devant ce beau résultat, il y a des gens qui se frottent les mai
désir la mord, indocile aux retards, De vaincre le plus fort, le plus beau des Hellènes, Achille ! Et son cheval bondit, les
ourante, elle mordrait la sanglante poussière, En jetant au vainqueur beau comme une guerrière Un regard moins chargé de hai
s souffert du mal que tu m’as fait ? Est ce lui qui t’aima, jeune et belle , de sorte Qu’ayant livré la charge en or de trois
vue enfin livrer aux plaisirs d’un amant Et ta ceinture d’or, et ton beau vêtement, Et ton flanc découvert plus beau que le
t ta ceinture d’or, et ton beau vêtement, Et ton flanc découvert plus beau que les parures. C’est à moi que, féconde en des
s femmes indignées, Sous les pavés tombant drus comme des grêlons, Ta belle chair qui saigne et tes beaux cheveux longs, Aux
avés tombant drus comme des grêlons, Ta belle chair qui saigne et tes beaux cheveux longs, Aux mains de tes bourreaux, disper
us aimables recueils, intitulé le Harem, Ernest d’Hervilly évoque les belles femmes de tous les pays, et chacune nous apparaît
coup de casse-tête, et que je fais les lois ! Ma maîtresse est très belle , et vaut cher ! Ses oreilles Pendantes sur son co
es Pendantes sur son col ont des anneaux de fer ; Ses dents sont d’un beau jaune ; et ses lèvres, pareilles Au fruit du juju
t pas tout à fait abandonné le poète. Sous son regard persistant, les beaux jeunes hommes et les faciles jeunes femmes des pa
ler Les poils blancs et les os de sa maigre figure Aux fenêtres qu’un beau rayon clair veut hâler. Et sa bouche, fiévreuse
uiles, Son œil, à l’horizon de lumière gorgé, Voit des galères d’or, belle comme de » cygnes. Sur un fleuve de pourpre et de
avec une préface de George Sand. George Sand disait : « Voici de très beaux vers. Passant, arrête-toi, et cueille ces fruits
t les nuits, devant les aurores, en vain qu’il voudra se contenter du Beau inanimé ; malgré lui-même, ce qu’il cherchera dan
; Et du sang paternel, et de la chair des justes, Et de la chair des beaux , et de la chair des forts, Nourri, gorgé, tout pl
89 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
ir, et que l’amour des âmes a pour mobile et pour objet la passion du beau  ; aussi le premier n’inspire-t-il que des désirs
et que ce poète du pur amour. Cet amour des âmes ou cette passion du beau , sentiment qui se rapproche le plus du pieux enth
un rayon traverse l’albâtre pour s’élever jusqu’à la contemplation du beau infini, Dieu. II Jamais l’œuvre et l’écriva
rit, et que si l’homme n’existait pas le poète cesserait d’être. On a beau dire, ce sont là les premiers des poètes ; les au
que leur imagination, ceux-là écrivent leur âme. Or qu’est-ce que la belle imagination en comparaison de l’âme ? Les uns ne
e décence naturelle qui est la noblesse de l’esprit et par ce goût du beau dans les sentiments qui est le préservatif du vic
, fidèle et sûr pour ses amis, affable et libéral pour tous malgré le beau nom qu’il portait et les talents d’esprit qui le
arque entendaient ici par amour, n’était en réalité que la passion du beau , l’admiration, l’enthousiasme, le dévouement de l
vingt-cinquième sonnet) était le modèle incréé d’où la nature tira ce beau visage, dans lequel elle se complut à montrer la
Ô femme, quand je fus pris, et j’étais loin de m’en défendre, par ces beaux yeux qui m’enchaînèrent à jamais… l’amour me trou
ncomplètes tant de délices : Ô mon Seigneur, c’est ton absence de ces beaux lieux ! » X Cependant l’amour n’éteignait
ubli dans la vallée alors presque sauvage de Vaucluse. Un de ses plus beaux sonnets, Solo et pensoso, exprime plus mélancoliq
évoile aux vents, sont la vie et le charme, et comme la pensée de ces beaux sites. Quelques maisonnettes pauvres, précédées o
igne d’une femmelette : je suis fâché qu’il y ait quelque chose de si beau hors de l’Italie. De ces deux jardins l’un est om
is lui-même comme d’une superstition de l’amour qui l’attachait à ces beaux lieux. La crue des eaux de la fontaine correspond
temps des Scipions. Au lieu de penser, ils rêvèrent ; leur rêve était beau , mais il était posthume. XXI C’est le malhe
els ces natures romaines devaient vivre ; en sorte que cette noble et belle terre souffre doublement de rêver ce que fut l’It
guste. Une partie de l’Italie s’émut à sa voix et crut renaître à ses beaux siècles ; les Visconti de Milan, l’empereur, le r
rangers si fiers de leur noblesse, qu’ils vantent sans cesse, ils ont beau faire les maîtres dans vos places publiques, mont
aration. « Elle était assise, dit-il, au milieu des dames, comme une belle rose dans un jardin entourée de fleurs plus petit
il n’est jamais d’accord avec lui-même ; il court le monde, mais il a beau faire, il m’aimera toujours partout où il sera. J
it peur à tout le monde. C’est une chose bien singulière, qu’étant si belle elle fût si aimée des personnes même de son sexe.
e les fruits d’une vie innocente et pure. Son âme, prête à quitter sa belle demeure, rassemblant en elle-même toutes ses vert
’y voyait pas cette morne lividité qui annonce l’absence de vie ; ses beaux yeux n’étaient pas éteints, ils paraissaient seul
i se recueille pour prier. Enfin telle était la mort elle-même sur ce beau visage ! dit son amant. Elle savait, ajoute-t-il,
l’éternité. Dans ceux qui aiment de l’amour surnaturel, de l’amour du beau et non de l’amour des sens, comme nous l’avons di
plus insupportable le poids de mon existence ! « Oh ! qu’il eût fait beau mourir il y a aujourd’hui trois ans ! » Écoutez
le répétons, Laure ne fut pour Pétrarque que l’incarnation adorée du beau ici-bas, ou plutôt elle est remontée là-haut, et
ma Laure, par qui je vivais, s’est départie de moi ! « Et vivante et belle , et sans voile elle a fait son ascension vers le
les âmes qu’enserre le troisième cercle du firmament je la revis plus belle encore et moins sévère. « Elle me prit par la mai
d que toi pour être complète, et j’ai laissé là-bas sous mes pieds ce beau voile de mon corps que tu as tant aimé ! ” « Oh D
in de ce bas monde elle est montée à Dieu Sans voile, abandonnant son beau corps à la terre ! Ce sont les mêmes sentiments
90 (1894) Textes critiques
Hâte, Les Veaux et la presque verlainienne pièce de Novembre. De très belles intentions du reste, car l’a tenté le masque fina
tuels moutonnièrement flottent emportés dans la houleuse panique. Les beaux vers d’Albert Samain se perdent dans le piétineme
des danses entrevues. Et à l’horizon, il y a des arbres sédimentaires beaux comme un Willumsen. L’étude de nu de Gauguin, bie
tré.‌ La modestie de Filiger expose bien peu : une Face de trait très beau  ; pour son talent amusement puéril, et l’enluminu
euves coulés des mamelles, sans la chevelure de la Femme ligneusement belle , suite des torsades de la forêt, qui la diadème e
tout couverte de têtes d’épingle en pierres précieuses ; une des plus belles , le Moulin Brigand (Crozan), avec un arbre au fon
les feuilles, du « Jardin aux noyaux de diamants ». Première amie aux beaux yeux simples, un mot du livre, le nom peut-être d
nt des chevauchées de contes de fées sur le sommeil d’un monstre très beau , très meurtrier, sous les arbres comme une méduse
e rue, et dans le rapide acte imperçu de la foule est un symbole très beau . On nous annonce une féerie avec des vers beaux c
le est un symbole très beau. On nous annonce une féerie avec des vers beaux comme du De Régnier. A quand alors la véritable G
pendants émigrèrent des toiles des Néo-impressionnistes, dont le très beau portrait d’Erik Satie, par A. de la Rochefoucauld
Princesse nocturne ; un Hawkins. Grasset a exposé à la Plume ses très belles œuvres déjà connues, affiches, vitraux, illustrat
vit sur ma table le prit pour un traité de vélocipédie. Mais c’est un beau livre, décors et musique, points marquant les sil
utieuse et plus géométrique, l’Aérostat dirigeable de Boisset. Quatre beaux Maurice Denis : l’Annonciation, les Pèlerins d’Em
Maisons silhouettées sur les moulins de l’horizon. N’oublions pas un beau Toulouse-Lautrec, les pastels d’Hermann-Paul, les
une sainte Cécile avec un violon et trois anges, et que cela est très beau  ; parce qu’il nous plaît ainsi ; parce qu’enfin c
parti en différenciations rameuses et compliquées, jusqu’à ce que, le beau ressouvenu, il libre derechef en sa primordiale (
ic Forbes-Robertson. Cette attention donnée, tous les Hommes seraient beaux et quelques femmes.‌ L’animal, chrétiennement lai
’en exposons pas — ou plus — de l’art de Filiger. Disant que tout est beau dans la nature, il oublie que tout est beau pour
iger. Disant que tout est beau dans la nature, il oublie que tout est beau pour quelques-uns seuls qui savent voir ; et que
r quelques-uns seuls qui savent voir ; et que chacun du moins élit un beau spécial, le plus proche de soi ; et en cette natu
qui donc ne fanera pas ces lépidoptères (je les trouverais bien plus beaux crucifiés — et qui sait ? ils portent tous tout l
et de mer ou de crêpe, — disent : Ce que vous faites est encore plus beau . — (Tant pis pour qui ne sait d’Epinal que son cr
de nervures d’or. — Et des triptyques, des anges et des trinités plus belles et que l’on cèle. ‌ Mentionnons pourtant deux de
te autre pureté, le mal à la vie matérielle. Maldoror incarné un Dieu beau aussi sous le cuir sonore carton du rhinocéros. E
rendu ou description de ces peintures. Car 1° si ce n’était pas très beau , à les citer je ne prendrais aucun plaisir, donc
° si je pouvais bien expliquer point par point pourquoi cela est très beau , ce ne serait plus de la peinture, mais de la lit
ttérature (rien de la distinction des genres), et cela ne serait plus beau du tout ; — 3° que si je ne ’explique point par c
mit une amarante ». — La plus prostituée est la plus libre et la plus belle , dit le septième monstre. — Il y a deux sortes d’
hée crucifié dans la rosace bénit de ses yeux solaires. C’est un très beau livre qui laisse horrifié qui l’a fermé — avec le
s subsiste l’expression substantielle, et dans maintes scènes le plus beau est l’impassibilité du masque un, épandant les pa
oit s’avancer l’une vers l’autre les deux forces.‌ Et il y a une très belle scène, qui est la scène capitale de cette seconde
91 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre IV. Des Ecrits sur la Poétique & sur divers autres genres de Littérature. » pp. 216-222
eaucoup de choses relatives à la Poésie. Mais cet auteur, abondant en belles paroles, est stérile en réfléxions profondes. D’a
des Beaux-Arts réduits à un même principe, qui est l’imitation de la belle nature : principe simple, aisé à saisir, facile à
artiste qui travaille & l’amateur qui juge. Mais qu’est-ce que la belle nature ? C’est ce que M. l’Abbé Batteux n’a point
e rédacteur connu lui-même par un bon livre intitulé le Spectacle des beaux Arts & par son Dictionnaire des beaux Arts, p
e intitulé le Spectacle des beaux Arts & par son Dictionnaire des beaux Arts, peut être compté parmi les auteurs qui ont
pas les placer sur le rang que nos grands Ecrivains occupent. Il est beau de conseiller, il est plus beau d’exécuter. (*)
nos grands Ecrivains occupent. Il est beau de conseiller, il est plus beau d’exécuter. (*). Nous plaçons ce Chapitre imméd
92 (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376
!) vous fait entendre simplement, sans emphase et sans prétention, un beau et bon livre. Le feu pétille dans l’âtre. Le vent
r c’est la plus fraîche, la plus récente de nos lectures, et c’est un beau sujet pour entrer en matière. Il est rare que nou
’est peut-être aussi que vous avez le pas trop court, lui répondit la belle Julie, la fille enthousiaste et généreuse du vieu
e de Victor Hugo excellente. Ses rimes me paraissent merveilleusement belles la plupart du temps. Quant au bon ou mauvais goût
représenter dans un combat singulier contre ce Cid superbe ? Il a eu beau crier : Paraissez, Navarrois !… Personne n’a voul
voyez si ce n’est pas heureux qu’il ait eu foi en lui-même ? On a eu beau lui crier casse-cou, il n’a rien évité, rien tour
ces exaltés éloquents. Je leur passe quelques accès. Celui-ci a de si beaux éclairs de raison que je lui rends les armes à ch
S’il n’était pas sceptique à ses heures, nous n’aurions pas les plus beaux cris de scepticisme que ce siècle ait jetés vers
us signalez, évidents si je me place à votre point de vue ; mais j’ai beau chercher dans l’histoire des arts un ouvrage de p
aujourd’hui à nos yeux, et ce qui ne l’empêche pourtant pas d’être un beau génie, selon vous, selon moi aussi. D’où vient do
dé de Michel-Ange. Et, comme Théodore riait de l’indignation de notre belle amie, j’ajoutai : — J’ai fini mon plaidoyer, car
régimentiez dans une école. Je ne suis pas si pédant que vous croyez, belle anarchiste. Je n’ai jamais fait la guerre qu’à l’
uence à celle des passions du moment ; mais quand il fait rayonner le beau et le vrai, il l’étend à jamais à toutes les âmes
l’étend à jamais à toutes les âmes. Quand la sienne est foncièrement belle et magnanime, ses amertumes passent, Dieu les dis
ui dit Julie en riant, qu’il avait trouvé sa synthèse. Est-elle moins belle et moins vraie, parce qu’il a prédit la chute des
erdit la sortie de ce monde maudit, et j’avoue que son système, aussi beau , aussi ingénieux, aussi éloquemment exposé que le
nos cœurs sentent une bonté et une justice divines, et quand les plus belles intelligences de ce monde prennent leur plus magn
. Cet élément de certitude que nous donne le sentiment s’appelle d’un beau nom. — Lequel ? — Confiance même dans la pratique
ticipée par le sentiment, fait des prodiges. Ici Ernest nous cita une belle parole de Saint Paul : La foi est la réalité des
lle, lorsqu’il arriva. Il est certain que je ne l’avais jamais vue si belle et si vivante. Je trouvais dernièrement cette dat
e blancheur et le regard clair et pur de l’immortalité. C’est le plus beau et le plus durable souvenir d’elle qu’elle pût la
aternité. Elle les connaissait, elle les sentait dans les autres. Ses belles et saintes larmes avaient coulé par torrents sur
l’une qui avait le génie et l’autre le talent, toutes deux l’amour du beau et du vrai. Dans les commencements de nos relatio
de suave mélancolie. C’est à ce moment sans doute qu’elle composa ces beaux vers de la Nuit. Alors la douleur assouvie Vous
tence ; c’est comme la clef d’or du sentiment mystérieux qui dicta le beau et charmant poème de Napoline, Madame de Girardin
isqu’elle avait une double puissance. Elle devait doter son époque de beaux ouvrages, et, en même temps, elle devait à l’élit
e en m’adressant à la grand-mère : elle devait être ce qu’elle a été, belle , riche, libre de soins et de fatigues trop intens
igue et d’étouffement ; mais on y sent la force quand même, car cette belle nature se retrempait dans ses combats. Et l’on r
oit donc pour elle un parfum de fête et comme un remercîment de cette belle vie qu’elle nous a consacrée à tous, peut-être, h
Oiseau, par M. Michelet. On se réjouit d’avoir un ouvrage signé de ce beau nom à lire en famille, car les livres de pure sci
vos artistes dès qu’ils ont saisi la notion et trouvé l’expression du beau sous quelque aspect, dans quelque forme que ce so
ne immense indulgence pour ceux qui voient, sentent et manifestent le beau . Elle ne proscrit point la critique, leçon nécess
sont fait ici un peu la guerre. De là quelques contradictions dans ce beau livre. Une suave vision de la réconciliation de l
e nos habitudes sanguinaires. Ce rêve est bien permis ; il est bon et beau , mais il repose sur la réalisation de conditions
housiaste. Il faut admettre et accepter la délicatesse fragile de ces beaux édifices et laisser faire l’artiste. Notre logiqu
r infini de l’admiration pour le détail. Dans ce détail, je trouve le beau , c’est-à-dire de solides et touchantes vérités, r
pareille matière. Cette matière est l’esthétique ou la philosophie du beau . Le livre en question est de M. Adolphe Pictet, e
livre en question est de M. Adolphe Pictet, et porte pour titre : Du beau dans la nature, l’art et la poésie ; études esthé
de l’auteur lui-même, qui ne veut faire l’application du mot sacré de beau qu’à des œuvres d’art de la plus haute portée, qu
u qu’à des œuvres d’art de la plus haute portée, que son œuvre est un beau livre. L’élévation et la chaleur du sentiment ave
t d’être placées au premier rang. Ce livre a donc la haute valeur des beaux livres en même temps que leur profonde utilité, q
causant avec Théodore, et nous laisserons parler, sur le sentiment du beau , l’enthousiaste Julie et la sensible Louise, bien
. Aujourd’hui et demain, nous sommes à la recherche pure et simple du beau dans la nature, l’art et la poésie. Théodore, vou
ainsi : « L’auteur commence par rechercher l’origine et la source du beau . Il les trouve dans le procédé divin, dans ce qu’
tractions, et qu’il entend à peu près comme Platon, en ce sens que le beau est la révélation de l’idée par la forme, et que
ma manière, et je dis que Dieu, étant le foyer du sublime, a fait le beau nécessairement. Il l’a laissé tomber sur son œuvr
de nous dire d’abord, mon cher Théodore, ce que vous, entendez par le beau proprement dit ? Théodore. — Ah ! voilà une ques
e dans l’histoire de l’esthétique : « l’une, qui ne fait consister le beau que dans l’impression que nous en recevons, et qu
réalité en dehors de l’âme humaine ; l’autre, qui ne saisit, dans le beau , que le principe général et invariable, et néglig
is de la vérité et de l’erreur ». Il ne veut point que l’on enlève au beau sa réalité, « ce qui le livrerait sans défense au
ce qui le livrerait sans défense aux attaques du scepticisme. Sans le beau naturel, les facultés esthétiques de l’homme sera
raient demeurées inactives ; sans le regard admirateur de l’homme, le beau naturel serait resté sans but et comme perdu dans
aire point la lumière de la conscience… Dans le phénomène intuitif du beau , c’est l’esprit qui parle à l’esprit, c’est l’idé
u phénomène, si phénomène il y a, mais ne me définit pas l’essence du beau . Votre auteur semble n’en faire qu’une chose exté
— Je jurerais, du moins, que si elles sentent quelque chose, c’est le beau répandu comme un souffle de vie dans la nature, e
fle de vie dans la nature, et si vous me demandez ce que c’est que le beau , je vais vous répondre sans façon : le beau, c’es
andez ce que c’est que le beau, je vais vous répondre sans façon : le beau , c’est la vie de Dieu, comme le bien, c’est la vi
c’est la vie de Dieu, comme le bien, c’est la vie de l’homme. Hors du beau et du bien, il n’y a que le néant dans les cieux
n’y a que le néant dans les cieux et le délire sur la terre. Donc le beau existe indépendamment de toute notion et de toute
e par boutade. Je vois qu’elle est vivement pénétrée de la réalité du beau par lui-même, et qu’elle s’indigne contre ceux qu
homme. Si j’ai bien compris ce que votre auteur conclut, c’est que le beau est l’expression la plus élevée de la vie divine,
l’expression la plus élevée de la vie divine, et que le sentiment du beau est l’expression la plus élevée de la vie humaine
qu’aucune autre en ce monde, à celle de Dieu, dont elles émanent, le beau se compose de sa propre existence et de ce qui ré
sa propre existence et de ce qui répond en nous à cette existence du beau . — Vous y êtes, dit Théodore. — Oui, vous êtes su
es merveilles de la nature qu’il habite. Donc, ailleurs comme ici, le beau existe, mais à la condition d’être vu des yeux de
meures, la vie ne soit pas manifestée par des formes toutes également belles , quoique variées, revêtant des idées toutes égale
t. Théodore. — Ce sera comme vous voudrez, ma chère devineresse : le beau n’en sera pas moins un phénomène qui n’existera q
velle confirmation. Julie. — Mais pourtant toutes vos notions sur le beau et le laid tombent à plat dans le monde de mes rê
s rêveries. Ne voyez-vous pas d’ici que rien n’est laid, que tout est beau dans l’œuvre divine, et que cette notion du laid
e notion du laid dans la nature, posée comme une antithèse à celle du beau , est une pure fiction de notre pauvre cervelle ?
de notre pauvre cervelle ? Vous me direz en vain que sans le laid le beau n’existerait pas, et réciproquement : je tiens po
e laid le beau n’existerait pas, et réciproquement : je tiens pour le beau absolu comme pour le bien absolu dans l’idée divi
n de son intelligence. Et, jusque-là, faites donc des théories sur le beau et sur le bien ; je ne demande pas mieux, si c’es
votre science me paraît bien peu de chose, et que votre antithèse du beau et du laid répond mal à ma religion intellectuell
s, puisque toutes répondent à des idées qui viennent de lui ; je vois belles , dans l’univers et même dans notre petit monde, t
hétique n’entraînent pas l’auteur au mépris des caprices apparents du beau naturel ? — C’est vrai, répondis-je. Il proclame
épondis-je. Il proclame que, « dans l’ensemble de la nature, c’est le beau qui domine victorieusement, et que la laideur n’e
lez que je dise toute ma pensée, je trouve des contradictions dans ce beau et bon livre ; et, pour me servir d’une de ses ex
Julie. J’admire et j’estime sincèrement la recherche des principes du beau , et je fais le plus grand cas de celle-ci ; mais,
indifférent de savoir que l’Apollon du Belvédère est le prototype du beau , parce que son angle facial dépasse 80 degrés. J’
vante qu’il venait sottement me faire des reproches et me montrer ses beaux bras et ses belles jambes académiques. Or, j’étai
sottement me faire des reproches et me montrer ses beaux bras et ses belles jambes académiques. Or, j’étais furieux de son in
, c’est qu’elle me charme et m’attendrit ; c’est qu’elle me fait voir beaux et grands ces coins de paysage et ces divins peti
enseignement, une notion plus étendue et peut-être plus équitable du beau dans la nature que celle de mon éducation positiv
un pur rayon, de l’intelligence suprême, l’idée de l’universalité du beau , dit M. Pictet, se révèle d’abord dans la nature 
ce cas-là, j’enverrais promener toute cette prétendue philosophie du beau , parce qu’elle condamnerait la grenouille à être
, et à dédaigner l’étude du vrai qui sert de base à tout sentiment du beau . On ne dira jamais rien de plus juste que ce viei
s rien de plus juste que ce vieil adage (de Platon, je crois), que le beau est la splendeur du vrai. Louise. — Moi, je suis
tation à devenir créateur à son tour, l’homme n’arrive à la notion du beau et du bien qu’en commençant par gâter souvent l’œ
dire la maigreur et l’étiolement. Et puis, en haut comme en bas de la belle échelle sociale inventée par lui, des excès de se
aire, elle est le partage d’un être vaniteux qui s’ignore et se croit beau , elle le condamne à un profond ridicule, et toute
urent, si la petite vérole a labouré de ses affreux stigmates tant de beaux visages, c’est la faute de nos sciences, qui ne m
. Tout être qui vit dans des conditions normales de son existence est beau dans son espèce ; et ce n’est que par analogie, c
ouvrage, c’est qu’un chardonneret qui vit en liberté n’est pas moins beau que tout autre chardonneret de son espèce, c’est
ui doit clore la discussion et te réconcilier avec lui : « L’idée du beau est éternelle, et ses manifestations s’étendent à
vie organique et intellectuelle. » Julie. — Certes, cette page est belle . Théodore. — Tout l’ouvrage est beau ; mais vous
ulie. — Certes, cette page est belle. Théodore. — Tout l’ouvrage est beau  ; mais vous ne faites grâce à l’auteur que parce
urrouce pas trop : je lui ai prouvé qu’en espérant parcourir tous ces beaux habitacles des cieux, je ne faisais qu’étendre le
acrymatoires, dont le verre est devenu, par reflet du temps, d’une si belle irisation, qu’il n’existe pas de pierres précieus
tente, comme elles le conduisent au lit définitif de la tombe. Quelle belle cérémonie à instituer que celle de son retour par
crits et d’excellents ou de charmants vers qui ne gênaient en rien la belle musique : entres autres, la Sapho de Gounod, dont
travers le suave organe et l’harmonieuse prononciation d’une des plus belles et des meilleures femmes de notre temps, madame A
, j’avais été attendri jusqu’aux larmes, et qu’elle-même essuyait ses beaux yeux à chaque strophe. C’était un prestige dont i
nous lut ces courts chefs-d’œuvre qu’on devrait apprendre à tous les beaux enfants intelligents, comme un catéchisme moral e
oie. Au fond, quand la grande et sereine notion du bon, du bien et du beau est au sommet du temple, nous n’avons point à cri
ne sais pas assez l’italien pour être juge d’une forme plus ou moins belle dans la langue moderne. Je comprends mieux le Dan
e ! Parcourez-le. Vous savez assez la langue pour voir que c’est très beau , comme sujet et comme pensée ; et, quant au dénou
e et le soutient : c’est l’amour inextinguible du vieux Satan pour la belle Ève. Condamné à avoir la tête écrasée par elle, l
s il est bien temps que l’homme soit guidé vers le bien par l’idée du beau , et que le laid périsse en prose comme en vers. —
uvoir affirmer qu’il n’a pas eu cent lecteurs français, et je sais de belles intelligences qui n’ont pas pu ou qui n’ont pas v
fondeurs de l’enfer, inspire une pitié douloureuse. » Ce passage est beau et bien senti. Goethe, tout disciple de Voltaire
osophe : cette définition est la seule que j’entende. Du sentiment du beau transmis à l’esprit par le témoignage des sens, a
beau transmis à l’esprit par le témoignage des sens, autrement dit du beau matériel, et du sentiment du beau conçu par les s
moignage des sens, autrement dit du beau matériel, et du sentiment du beau conçu par les seules facultés métaphysiques de l’
onçu par les seules facultés métaphysiques de l’âme, autrement dit du beau intellectuel, s’engendre la poésie, expression de
nous rejetons alors dans le soin de la nature éternellement jeune et belle , nous nous laissons bercer dans le vague des rêve
elle hors de la voie qu’elle nous a assignée. Nous sentons que cette belle nature n’est rien sans l’action de l’humanité, à
nos travaux d’esprit prennent une direction nouvelle. Ce sentiment du beau matériel, dont l’art était pour nous l’expression
que la Divinité parle ainsi, il faut avouer que l’esprit de malice a beau jeu contre elle, et qu’il n’a qu’à effleurer la t
éphistophélès. — Quoi ? Faust. — Méphisto, vois-tu une fille pâle et belle qui demeure dans l’éloignement ? Elle se retire l
gard. Qu’il est singulier, cet unique ruban rouge qui semble parer ce beau cou… pas plus large que le dos d’un couteau ! Mé
me sa douleur et sa colère contre le démon en un style digne des plus beaux élans de Shakespeare. Son âme s’élance vers la Di
. Nulle part je ne le vois enthousiasmé, entraîné par le sentiment du beau idéal dans le caractère humain. Esclave du sujet
veux le répéter) n’était pas seulement un grand écrivain, c’était un beau caractère, une noble nature, un cœur droit, désin
i du moins à nous faire aimer, désirer et chercher la perfection. Une belle forme dans l’art est encore un bienfait pour nos
de la laideur des vices humains, Manfred rencontre sur la montagne de beaux génies sur le front calme et pur desquels se refl
tinué à accorder sa lyre sur le même mode. Il nous a vanté en de très beaux vers l’excellence de ces sacrifices humains dont
on lui en faisait reproche et qu’il découvrit en vous l’hypocrisie du beau , comme il disait un jour devant moi, il ergotait
tait avec une verve et une force exubérantes pour vous prouver que le beau n’existe pas. Mais, devant une conviction attrist
t se croire solidaire, il était si impartial par nature, que les plus beaux personnages de ses livres se sont trouvés être de
l affichait gracieusement un grand scepticisme, et qu’il avait une si belle habitude de railler que ses meilleurs amis eux-mê
tout le reste n’est rien ou peu de chose. Béranger aimable, méchant, beau diseur de malices, coquet, d’humilité un peu fein
roissait les gens trop satisfaits d’eux-mêmes. Mais ce n’était pas le beau , le vrai Béranger de la poésie, de la France et d
au moi, où le moi s’absorbe et dépose le rôle actif pour savourer le beau et le vrai ; n’était-ce pas là la véritable pléni
u génie fatigué : je veux parler de la faculté de s’abstraire dans le beau impersonnel. Certes, il avait senti le beau en gr
té de s’abstraire dans le beau impersonnel. Certes, il avait senti le beau en grand artiste, il avait même compris la nature
upait d’abord de n’avoir ni des œufs assez frais, ni des fruits assez beaux pour vous faire déjeuner. Mais on courait avec lu
ent frappé de l’idée de la mort ; il disait là-dessus des choses fort belles mais fort tristes, car il semblait prendre à tâch
e parle, leur désespérance a pour point de départ l’amour du bien, du beau , du vrai. « Il est bon, m’écrivait M. de Latouch
t, en vérité (moi qui recevrais de vous une couronne), accepter votre beau volume in-quarto, avec ses ciselures dorées, avec
roirais que vous vous moquez. Certes, j’estime un bon cœur plus qu’un beau poème, et un noble caractère est plus pour moi qu
parler le mourant lui-même dans une de ses dernières poésies, la plus belle peut-être qui lui fût jamais inspirée par son cœu
rrez plus, le docte anachorète, Oubliant sa langueur pour sourire aux beaux jours. Nous ne l’entendrons plus, cette voix ado
isaient qu’on ne pouvait plus vivre ; et voyez comme il y a encore de belles et bonnes âmes qu’on ne connaît pas, et dont on n
e chez nous. Mais cette vérité de couleur, ne constitue pas encore le beau , qui est la splendeur du vrai et dont, comme les
cain Cooper sent le besoin. Ennemi naturel de ce que nous appelons le beau style, et de l’imitation byronienne dont il se mo
monuments, votre commerce, vos religions, vos prêtres. Tout cela est beau et bon sans doute ; mais ici, dans mon désert, j’
beau et bon sans doute ; mais ici, dans mon désert, j’habite un plus beau temple que vos églises ; je contemple de plus sub
assant, que le récit de cette mort du vieux trappeur est une des plus belles choses que notre siècle littéraire ait produites.
t élan d’admiration et de regret qu’il a dû l’inspiration de ses plus belles pages, et c’est par là qu’il a osé et vibré, à un
voyages en Europe, Cooper porte un vrai sentiment de compréhension du beau sous ses divers aspects, et un touchant élan de s
t les yeux la plus vaste église qui existe, il s’aperçoit qu’elle est belle , il s’échauffe et s’enthousiasme. Mais c’est enco
essions de l’extérieur. La conception de cet édifice est une des plus belles qui existent en architecture. Le trou circulaire
de son talent, la pureté de ses conceptions et la puissance de cette belle création de Nathaniel qui résume et le respect de
ant lui. Ce dernier avait un costume ecclésiastique ; sa figure était belle  ; ses yeux noirs et sombres communiquaient à tous
e de ces âmes froissées par la réalité commune, tendrement éprises du beau et du vrai, douloureusement indignées contre leur
ons entre les mains sont une monodie non moins touchante et non moins belle que les plus beaux poèmes psychologiques destinés
sont une monodie non moins touchante et non moins belle que les plus beaux poèmes psychologiques destinés et livrés à la pub
et qui détruit l’harmonie et la plastique de son style, d’ailleurs si beau , si large et si coloré d’originalité primitive. L
e ciel de ce soir est digne de la Grèce. Que faisons-nous pendant ces belles fêtes de l’air et de la lumière ? Je suis inquiet
de la perle dans l’huître au fond de l’Océan. Combien, et de la plus belle eau, qui ne seront jamais tirées à la lumière ! »
is je n’ai dans la tête que des sujets insensés !… Hélas ! rien n’est beau comme l’idéal ; mais aussi quoi de plus délicat e
es montagnes pour n’y plus remonter. Le roulement de mes pas est plus beau que les plaintes des bois et que les bruits de l’
appelant après elle dans le sein de Dieu. Tout cela est si neuf et si beau , qu’on se demande en y pensant si le succès est à
ouffrir, elle accepte le droit de ceux qui font souffrir. Lisez cette belle page où elle vous montre George, l’esclave blanc,
nt contre son cœur la femme et l’enfant qui sont enfin à lui ! Quelle belle page que celle-là, quelle large palpitation, quel
plongé dans un singulier abattement. Ce n’était pas l’impression d’un beau pays frappé de mort et condamné par le soleil à d
nt. Cette modestie n’est point affectée. On sent, à chaque page de ce beau livre, que l’auteur est un vrai poète qui a vécu
il a voyagé et vu en peintre. Il a fait, m’a-t-on dit, de la bonne et belle peinture. Je ne puis vous en parler, je n’ai enco
eint. Je reviens à celui qui écrit, et dont la forme est une des plus belles peintures que nous ayons jamais lues. Dans une ap
oyons que la question est déjà résolue pour M. Eugène Fromentin. Il a beau craindre d’échouer dans la grande entreprise et d
sante d’art et de goût : l’amour tranquille et la mort tragique de la belle Haoûa. Jamais aventura ne fut plus chastement voi
ou de marbre, n’importe ! elles ne vivent pas, mais elles sont une si belle expression de la vie, que les dédaigner serait un
èce de Bas-de-Cuir savant des savanes de feu de l’Afrique ; une aussi belle création, dans son genre, que celle d’Haoûa et de
ant pis pour la réalité. » Cette fois, nous ne citerons rien de cette belle étude ; ce serait la déflorer. L’Été au Sahara a
peut faire le tour du monde à son aise et en conscience ? Venez donc, beaux et bons livres de voyages, documents de science,
de Guglielmo Tello, pas plus que Meyerbeer pour nous avoir donné deux beaux opéras en paroles françaises. Ils savent fort bie
Mais voici une fille de dix-huit ans qui écrit de la musique vraiment belle et forte, et de qui des artistes très compétents
ux que des souvenirs et des regrets ; gloires qui s’effacent comme un beau rêve en disparaissant de la scène chargées de tro
ont assez vite. On a remarqué aussi que sa taille était admirablement belle  ; dans ses gestes faciles et naturellement gracie
roits s’il leur eût fallu tant de temps et de peine pour s’emparer du beau et du vrai ; outre que l’âge de Mathusalem n’eût
u de l’artiste ; à moins pourtant qu’il n’y eût là quelque voix aussi belle que les lèvres de la Joconde, ou quelque senatore
n’offrait-il aux regards le même mystère que le portrait ? Était-elle belle ou seulement agréable ? Pour certaines personnes
types et les paysages de Léonard nous ont toujours tourmenté. On aura beau me dire qu’il était grand ingénieur, qu’il avait
s déchiquetés de la Norvègeab et son ciel d’opale faits ainsi, que le beau soleil d’Italie et les riants paysages de l’Arno.
types de Léonard, les avis sont bien partagés. Ils paraissent le vrai beau à certains artistes ; à d’autres, ils semblent la
érêt et d’admiration, la Joconde de Léonard. Elle n’était pas du tout belle , cette Joconde. Vasari ne l’a jamais vue. C’était
ari. D’autres peuvent penser qu’elle était froide, tant il y a que le beau Léonard y perdit ses soupirs et ses brûlants rega
en croyant la surprendre dans l’âme de son modèle. En effet, on aura beau admirer avec Vasari le réalisme à faire trembler
tions tout à l’heure, a dit de cette tête : « La Méduse est à la fois belle et terrible… Le regard immobile et le sourire men
s et même la fabrique des mots ; il y eut excès. Pourtant des parties belles , délicates ou grandes furent senties par eux et r
le et insinuante qui pénètre et charme : c’est comme une brise de ces belles contrées qui court sur ses pages. Massillon aussi
étrange, peu grammaticale, peut-être ; mais je n’en vois pas de plus belle et de plus saisissante pour rendre le sentiment m
93 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
ent de là ; il a été depuis et constamment recruté par les grandes et belles races caucasiennes des Géorgiens, des Abases, qui
des Persans sur les bords de la mer Caspienne, et envoyant leurs plus belles femmes au harem d’Ispahan pour régénérer leurs gé
de ce mélange du sang caucasien avec le sang tartare ont créé la plus belle et la plus élégante nation qui soit sur le globe.
dans le reste du royaume, le sang persan est présentement devenu fort beau , par le mélange du sang géorgien et circassien, q
en, qui est assurément le peuple du monde où la nature forme les plus belles personnes, et un peuple brave et vaillant, de mêm
minin s’est embelli comme l’autre, et les Persanes sont devenues fort belles et fort bien faites, quoique ce ne soit pas au po
sont communément hauts, droits, vermeils, vigoureux, de bon air et de belle apparence. La bonne température de leur climat et
e et de noir fort désagréable. Pour l’esprit, les Persans l’ont aussi beau et aussi excellent que le corps. Leur imagination
considérables et des plus habiles, que les Persans embrasseraient la belle occasion de toutes ces grandes défaites des Turcs
jours. Il achète des esclaves de l’un et de l’autre sexe ; il loue de belles femmes ; il fait un bel équipage ; il se meuble o
es de l’un et de l’autre sexe ; il loue de belles femmes ; il fait un bel équipage ; il se meuble ou s’habille somptueuseme
65. Il passa agréablement son temps à la cour du roi Soleyman, fit de belles affaires pendant quelques mois de séjour à la cou
es femmes. Il y a de cette lâche noblesse qui mène elle-même ses plus belles filles au roi. La récompense qu’on leur donne est
nte qu’on a en Géorgie de semblables accidents oblige ceux qui ont de belles filles à les marier le plus tôt qu’ils peuvent, e
Il y en a de grands de l’autre côté de l’eau. On voit, en un des plus beaux qu’il y ait, le mausolée de Rustan-Kan, prince de
une des plus ordinaires promenades de la populace de Com. Il y a deux beaux quais le long du fleuve, aussi longs que la ville
du fleuve, aussi longs que la ville, et au bout, à l’orient, un fort beau pont. Il y a aussi de beaux et de grands bazars,
la ville, et au bout, à l’orient, un fort beau pont. Il y a aussi de beaux et de grands bazars, où se tiennent les marchés e
t furieusement chaud à Com et aux environs. Cette ville a quantité de beaux caravansérails et de belles mosquées. La plus bel
et aux environs. Cette ville a quantité de beaux caravansérails et de belles mosquées. La plus belle est celle où sont enterré
lle a quantité de beaux caravansérails et de belles mosquées. La plus belle est celle où sont enterrés les deux rois de Perse
entales, cela a sa beauté et ses grâces. La seconde cour n’est pas si belle que la première ; mais la troisième ne l’est pas
t pieds de profondeur, tout à fait magnifique. C’est un portail de ce beau marbre blanc dont on a parlé. Le haut, qui est au
du dôme est fait tout de même. Ce dôme est fort gros et admirablement beau , incrusté en dehors comme le portail. Au-dessus,
e était âgé de cinquante-cinq ans. Sa taille était bien prise et fort belle , et son visage aussi. Il avait la physionomie la
ais royal, à vingt pas de distance, il y avait douze chevaux des plus beaux de l’écurie du roi, six de chaque côté, couverts
i règne le long de la face du palais royal. On n’en peut voir de plus belle , soit qu’on considère la richesse de l’étoffe, so
re des plus grandes cuvettes rondes. C’est pour donner à manger à ces belles bêtes lorsqu’on les fait paraître en public. Il f
gés sous les armes. La salle préparée pour donner l’audience était ce beau et spacieux salon bâti sur le grand portail du pa
t spacieux salon bâti sur le grand portail du palais, qui est le plus beau salon de cette sorte que j’aie vu au monde. Il es
roche de la mer Caspienne. L’ambassadeur était un jeune seigneur fort beau et fort bien couvert. Il n’avait que deux cavalie
e Moscovie. Le présent de l’ambassadeur des Lesqui consistait en cinq beaux jeunes garçons, vêtus de brocart, en une chemise
Celui de l’envoyé de Basra était une autruche, un jeune lion et trois beaux chevaux arabes. Il pensa arriver alors une plaisa
reil détachement, et ainsi de suite tant que le jeu dure. Parmi cette belle noblesse, il y avait une quinzaine de jeunes Abys
joux qu’elle me fit cette faveur. Elle m’avait fait demander les plus beaux qui me restaient, et j’avais fort estimé un colli
remercier, et m’envoya son tour de perles. Je n’en ai jamais vu de si beau , ni de si gros. Il est de trente-huit perles orie
mants, avec des pendeloques de diamants. Il ne s’en peut voir de plus beaux pour la netteté et la vivacité des pierres. Les b
n interprète. La calate de l’ambassadeur de Moscovie consistait en un beau cheval, avec le harnais d’argent doré, la selle e
deurs mahométans, dans le grand salon qui est au bout du jardin de ce beau palais. Les salles en étaient fort propres. Les c
e connaissait dès ce temps-là, et m’avait montré aussi alors les plus beaux bijoux de la couronne, par ordre du roi. Ce rubis
Ce rubis est un cabochon, grand comme la moitié d’un œuf, de la plus belle et de la plus haute couleur que j’aie jamais vue.
ort à la hâte, que je n’avais pas le loisir de les regarder. Les plus beaux bijoux du roi consistent en perles: il y en a des
94 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
trophe aux Morts, à la paix desquels il aspire. C’est dur, mais c’est beau  : AUX MORTS. Après l’apothéose, après les gémon
dans le haut pays, mais une gorge riche de végétation et sous le plus beau des climats. LE BERNICA. Perdu sur la montagne,
ur de l’homme : on y peut oublier. La liane y suspend dans l’air ses belles cloches Où les frelons, gorgés de miel, dorment b
C’est magnifiquement dit. Voilà le naturalisme de M. de Lisle en ses belles heures et dans sa félicité tranquille. M. Lacauss
xprime ; il a la fibre vibrante. Il a aimé, il aime encore toutes les belles et grandes choses, mais il les a tant aimées qu’e
s dans le premier mouvement de leur désir vont généralement à la plus belle , les femmes, les jeunes filles, plus délicates ap
l ne peut rendre il ne veut point sa part. A toi mon dévouement ! ta belle âme en est digne ; Mais seul je veux porter le po
mienne est dans l’ombre. Fleuris dans ta lumière, âme aux espoirs si beaux  ! J’appartiens au passé : laisse le cyprès sombre
nts passionnés que je te fis entendre, et quand tu aimeras un jour un beau jeune homme, demande-toi s’il te parle comme je t
é par le Louvre, et s’y est un peu trop arrêté. C’est toutefois d’une belle forme sculpturale. On en jugera par la scène du b
amour qui l’inonde, Elle frémit ; son front a glissé de sa main. Son beau corps par degrés se rapproche du bain, Et déjà sa
ndeau, De l’autre saisissant sa voisine à l’épaule. Parfois tous ces beaux corps par les bras reliés De suaves rondeurs font
est l’univers, Léda l’humanité. Il faut lire toute la tirade. C’est beau , c’est alexandrin, c’est bien plaidé, dirai-je au
ion. Comme en tout ce qui est chrétien, le fond et le dedans est plus beau que le dehors : I Le soir rembrunissait ses tein
e Jouir du riche aspect et des gloires du lieu. Pourtant qu’il était beau , tout ce couchant en feu ! Là se dressaient pour
se, mortel, de tant t’humilier : Comme un rêve la nue est fugitive et belle  ; Qu’importe que son front éblouisse, étincelle,
95 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75
en est bien trouvée : « Elle crève de graisse, dit-il, et est la plus belle de nos enfants. » — Voici une lettre toute matern
t dans la réalité et dans la nature, pour ne laisser subsister que le beau qui lui sied et qu’il aime. Ce rat qu’Hamlet, dan
, même en peignant ses monstres, que les plus nobles formes, les plus belles expressions des passions humaines. II. C’est sur
demi dans la gloire, etc., etc. » Voilà l’idéal d’un Racine fils. De beaux passages du poème de la Religion, que l’on sait p
entôt s’attaquant au théâtre, le mauvais sujet conquérait d’emblée le beau monde par le succès d’Œdipe. Le bon sujet Racine,
ique, nullement propre aux jeux de société, donnant peu l’idée que de beaux vers pussent sortir de cette tête-là ; et de fait
fait, il était de sa personne sans aucun agrément. Son panégyriste Le Beau a raconté comme une gentillesse qu’à une ou deux
mais le désappointement fut extrême. Il ne répondit aux agaceries des belles Provençales qu’en rechignant et par monosyllabes 
ies de famille. Force nous est bien de les compléter. — « M. Racine a beau faire, son père sera toujours un grand homme. » C
absent, lorsqu’une intrigue l’obligea à prendre la vétérance. Un des beaux messieurs du monde de M. de Maurepas, et qui étai
qu’André Chénier, a été plus tard ? — Je me pose la question comme un beau rêve, comme un Tu Marcellus eris à ajouter à tant
Son malheur le détacha de tout, même de l’étude ; il avait, outre une belle collection d’estampes, un cabinet de livres assez
de se dire de bonne heure : tout ce qui est grand est fait ; tous les beaux vers sont faits ; tous les discours sublimes sont
l’un à l’autre pour la centième fois les mêmes citations de certains beaux passages, les mêmes allusions fines auxquelles on
ur eux, sur ce qu’ils ont dit ; on a dans la mémoire toutes sortes de belles ou jolies sentences, recueillies à loisir et qu’o
ssir et se figer en nous les huiles des rouages. Certaines idées sont belles , mais, si vous les répétez trop, elles deviennent
96 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403
e briques, de pierres dures ou de toutes deux, les chambres larges et belles , et les bâtiments de l’office plus éloignés des c
and tout est bien, c’est quand tout est mieux qu’ils voient la vie en beau et sont tentés d’en faire une fête. C’est pourquo
nature sur tous les coins de leur papier. Ils ont besoin de jouir du beau  ; ils veulent être heureux par les yeux ; ils sen
u’il faut. Il y a aussi toute sorte de musique et d’harmonie, avec de belles voix d’hommes et d’enfants. « Le roi vient un jou
anouissement, les hommes s’intéressent à eux-mêmes, trouvent leur vie belle , digne d’être représentée et mise en scène tout e
ec le chœur des divinités marines les louanges de la puissante, de la belle , de la chaste reine d’Angleterre. —  Vous voyez q
’ébahissent, font des grimaces, montent sur les bancs pour voir cette belle cérémonie. Après cela ils font des allées et venu
nération avec vingt ou quarante paires de bœufs, chaque bœuf ayant un beau bouquet de fleurs attaché à la pointe de ses corn
que de revoir l’olympe rayonnant de la Grèce ; ses dieux héroïques et beaux ravissent encore une fois le cœur des hommes ; il
et en vers avec l’urbanité de Cicéron et de Virgile, à considérer les belles conversations et les jouissances de l’esprit comm
le plus que des corps florissants, de nobles figures régulières et de beaux gestes aisés ; les noms sont chrétiens, mais il n
Raphaël dessine nues avant de leur mettre une robe265 ne sont que de belles filles, toutes terrestres, parentes de sa Fornari
martyre, comme celui de saint Laurent, est une noble cérémonie où un beau jeune homme sans vêtements se couche devant cinqu
et platoniques ; c’est l’amour pur que Surrey exprime, et sa dame, la belle Géraldine, comme Béatrix et Laure, est une madone
’émotion intime et douloureuse. Ce trait, qui tout à l’heure, au plus beau moment de la plus riche floraison, dans le magnif
ont de la peine à porter la vie et savent parler de la mort. Les plus beaux vers de Surrey témoignent déjà de ce naturel séri
talie, corrige et polit de petits morceaux, s’étudie à bien parler le beau langage. Parmi des demi-barbares, il porte conven
contentement dans le cliquetis des syllabes, dans le chatoiement des beaux mots colorés, dans le choc inattendu des images d
r le goût des formes harmonieuses et préfère la forte impression à la belle expression. Il faut choisir dans cette foule de p
yau de la cour », arbitre, comme d’Urfé, de la haute galanterie et du beau langage ; par-dessus tout chevaleresque de cœur e
vierges une prise si forte ; les moissons humaines ne sont jamais si belles que lorsque la culture ouvre un sol neuf. Passion
ent que les dehors, l’élégance et la politesse courante, le jargon du beau monde, bref, ce qu’il faut dire devant les dames 
suivie, la conversation abondante de gens tranquillement assis sur de beaux fauteuils ; dans l’Arcadie, l’imagination tourmen
uette et les menace de mort si elles refusent d’épouser son fils, une belle reine condamnée à périr par le feu si des chevali
e comme les excès de la singularité et de la verve inventive. Ils ont beau gâter à plaisir leurs plus belles idées ; sous le
ité et de la verve inventive. Ils ont beau gâter à plaisir leurs plus belles idées ; sous le fard perce la fraîcheur native286
sophe rebute, le poëte attire : « Chez lui vous voyagez comme dans un beau vignoble ; dès l’entrée, il vous donne une grappe
et sentez la grâce et le badinage sous l’apparente affectation299 : Beaux yeux, douces lèvres, cher cœur, ai-je pu,  Fou qu
st pris ici, le cœur et les sens. S’il trouve les yeux de Stella plus beaux que toute chose au monde, il trouve « son âme plu
Stella plus beaux que toute chose au monde, il trouve « son âme plus belle encore que son corps. » Il est platonicien, lorsq
le de brume dorée et apparaissent tout d’un coup timidement, comme de belles vierges. Là est la « fleur du coucou, qui pousse
ainsi se rassembler autour des dieux qui leur donnent un corps, et un beau corps. Dans la vie de chaque homme il y a des mom
des nations, et celui-ci en est un. Ils sont heureux de contempler de belles choses et souhaitent seulement qu’elles soient le
pler de belles choses et souhaitent seulement qu’elles soient le plus belles possible. Ils ne sont point préoccupés, comme nou
, comme ces nobles d’Italie qui en ce moment sont tellement épris des belles couleurs et des belles formes, qu’ils couvrent de
alie qui en ce moment sont tellement épris des belles couleurs et des belles formes, qu’ils couvrent de peintures non-seulemen
, chefs-d’œuvre et modèles de la force et de la grâce, voilà les plus beaux objets que l’homme puisse contempler, les plus ca
omme les peintres contemporains d’Italie, ils imaginent volontiers un bel enfant nu, traîné sur un char d’or, au milieu de
atteindre. Désespérée, elle prend une flèche qu’elle enfonce dans son beau corps. La voilà changée, elle s’arrête, elle sour
aissés, et la rougeur qui monte à des joues vermeilles312. Une de ces belles vient dire des vers en minaudant, et comme on voi
— ou pareilles à la pourpre de la fleur du narcisse. —  Ses yeux, ces beaux yeux, ressemblent aux pures clartés — qui animent
comme des lis épanouis plongés dans le vin,  — ou comme des grains de belles grenades trempés dans le lait,  — ou comme des fi
es313. » Je veux bien croire qu’alors les choses n’étaient point plus belles qu’aujourd’hui ; mais je suis sûr que les hommes
qu’aujourd’hui ; mais je suis sûr que les hommes les trouvaient plus belles . IX Quand la puissance d’embellir est si gr
e où les rois se font bergers et volontiers épousent des bergères. La belle Argentile317 est retenue à la cour de son oncle q
n, désespéré, s’en va vivre chez les pâtres. Il rencontre un jour une belle paysanne et l’aime ; peu à peu, en lui parlant, i
ime. Il lui promet fidélité et lui demande un baiser. Les joues de la belle promeneuse devinrent vermeilles comme la rose. « 
t harmonieux dont personne ne s’était encore avisé et qui est d’un si bel effet. J’entends que vous suiviez mes idées comme
et parée s’étalent autour du trône ; enfin à Kilcolman, au bord d’un beau lac, dans un château retiré d’où la vue embrasse
eur de l’amitié et de la justice. Il s’arrête, après avoir raconté un beau trait de chasteté, pour conseiller aux dames d’êt
s étincelantes — retourneront en poussière et perdront leur clarté si belle . —  Mais la divine lampe dont les célestes rayons
nt sur la terre323. » Il enferme en lui tout ce qu’il y a de bien, de beau et de noble. Il est la source première de la vie
sens se rencontrent, et où l’homme, cueillant des deux mains les plus belles fleurs des deux versants, se trouve à la fois paï
façon la plus naturelle, la plus instinctive, la plus soutenue. On a beau décrire cet état intérieur des grands artistes, i
t en lui, elles surabondent, elles s’entassent ; on se dit qu’il aura beau les prodiguer, elles regorgeront toujours, plus a
ndes épithètes d’ornement. On sent qu’il aperçoit les objets dans une belle lumière uniforme, avec un détail infini, qu’il ve
ne féerie orientale. S’il chante un épithalame327, il voit venir deux beaux cygnes, blancs comme la neige, qui glissent, aux
ui et devient bleue. Alors, au milieu d’elle paraît une étoile, aussi belle qu’étoile aux cieux, pareille à Stella dans ses p
t et avec un succès mince. Pour Cervantes, qui est un chevalier, il a beau aimer la chevalerie pour sa noblesse, il en sent
intentions d’érudit comme Gœthe, mais parce qu’elles sont toutes deux belles , et çà et là, au milieu des armures et des passes
, comme un ciel supérieur, accueille et concilie les deux mondes ; un beau songe païen y continue un beau songe chevaleresqu
eille et concilie les deux mondes ; un beau songe païen y continue un beau songe chevaleresque ; l’important, c’est qu’ils s
ntinue un beau songe chevaleresque ; l’important, c’est qu’ils soient beaux l’un et l’autre. À cette hauteur, le poëte a cess
à travers l’allée, voici venir une nymphe, la plus chaste et la plus belle qui soit au monde. Spenser la voit ; bien plus, d
la voit ; bien plus, devant elle il est à genoux. Son visage était si beau , qu’il ne semblait point de chair,  — mais peint
ciel, sans défaut, ni tache,  — avec un parfait mélange de toutes les belles couleurs ; — Et dans ses joues se montrait une ro
  — capables de guérir les malades et de ranimer les morts. Dans ses beaux yeux luisaient deux lampes vivantes,  — allumées
mbre de ses sourcils égaux,  — pour la pourvoir de doux regards et de beaux sourires,  — et chacune d’elles la douait d’une g
,  — avec la crainte de manquer d’art et d’outrager sa beauté ? Aussi belle , et mille et mille fois plus belle — elle parut q
rt et d’outrager sa beauté ? Aussi belle, et mille et mille fois plus belle — elle parut quand elle se montra aux regards. —
s leurs replis serrés ils se confondaient. Elles ressemblaient à deux beaux piliers de marbre — qui supportent un temple des
sogone endormie avait mis au monde, sans le savoir, deux filles aussi belles que le jour naissant. Diane prit l’une, et en fit
briser les flots rauques ; des palais étincelants d’or où des dames, belles comme des anges, nonchalamment penchées sur des c
issance ou un poëte ancien. Voici venir sur des nacelles d’écaille la belle Cymoent et ses nymphes traînées par des dauphins
eaux folâtres, « aussi gais que les oiseaux du joyeux printemps. » La belle Hellénore, qu’ils ont choisie pour reine de mai,
mme des rubis, riantes et doucement vermeilles ; — d’autres, comme de belles émeraudes encore vertes. Au milieu du jardin étai
nfini de courants incessamment sortaient — de cette fontaine, doux et beaux à voir. —  Ils tombaient dans un ample bassin — e
— comme de pures perles d’Orient tout le long de son corps ; — et ses beaux yeux, qui de volupté souriaient doucement encore,
fondeurs infernales, les clartés avec leur long ruissellement étaient belles , demi-noyées par les ténèbres, et le trône exhaus
fin les poëtes et les artistes paraissent et avec eux le sentiment du beau , c’est-à-dire la sensation de l’ensemble. Ils com
Comment l’agrément remplace l’énergie. —  Comment le joli remplace le beau . —  La mignardise. —  Carew. —  Suckling. —  Herr
lentit et diminue. Avec Carew, Suckling, Herrick, le joli remplace le beau . Ce qui les frappe, ce ne sont plus les traits gé
ur lit de mariage et leur temple de mariage345. À présent, dit-il, la belle et ses parents ont beau gronder, nous sommes unis
temple de mariage345. À présent, dit-il, la belle et ses parents ont beau gronder, nous sommes unis, et tous deux cloîtrés
res, philosophes, théologiens. —  Abondance des talents et rareté des beaux livres. —  Surabondance, recherche, pédanterie du
gieuses ; contre le crime, ils s’appuient sur l’honneur et l’amour du beau , non sur la piété et la crainte de Dieu. Si d’aut
ine, il la laisse intacte et libre, et ne fait que la tourner vers le beau . On ne connaît pas encore l’espèce de prison étro
ation, d’où se dégagent beaucoup de pensées, mais d’où sortent peu de beaux livres. La belle prose, telle qu’on l’a vue à la
gagent beaucoup de pensées, mais d’où sortent peu de beaux livres. La belle prose, telle qu’on l’a vue à la cour de Louis XIV
s du siècle, François Bacon ; ample et éclatant esprit, l’un des plus beaux de cette lignée poétique, et qui, comme ses devan
perçoit tous les détails de l’idée, comme une liqueur dans un vase de beau cristal. Jugez de son style par un seul exemple :
cientifique. Quand il en est ainsi, les écrivains et les penseurs ont beau se travailler, le genre avorte et la conception n
97 (1896) Le livre des masques
ra, s’asseyant un instant au pied des arbres les plus forts, les plus beaux ou les plus agréables. Quand elles le méritent pa
ssa en chemin pour se jeter au secours de la morale naufragée, est si belle et si souple qu’on la transpose sans en froisser
que d’esthétique. On donne encore dans des manuels une définition du beau  ; on va plus loin : on donne les formules par quo
 : on donne les formules par quoi un artiste arrive à l’expression du beau . Il y a des instituts où l’on enseigne ces formul
on : on ne s’embrasse pas deux fois sur le cœur de la mort… » A de si beaux soupirs toute objection devient muette ; on se ta
ingénuité, — et quand le récit est fait par M. Verhaeren, il est très beau . La beauté en art est un résultat relatif et qui
tout à fait maître de sa langue ; il est inégal ; il laisse ses plus belles pages s’alourdir d’épithètes inopportunes, et ses
es plus belles pages s’alourdir d’épithètes inopportunes, et ses plus beaux poèmes s’empêtrer dans ce qu’on appelait jadis le
sont pas nouvelles. M. Verhaeren préfère, aux plus justes et aux plus belles métaphores antérieures, celles qu’il crée lui-mêm
e sans admiration, que l’on suit la noble et droite chevauchée de ces belles strophes, haquenées blanches harnachées d’or qui
e, Le marbre tiède et clair comme de l’eau Et l’enfant qui vint était beau , Vêtu de pourpre et lauré d’or, Et longtemps on v
r, Une à une, saigner les pivoines leur sang De pétales au passage du bel Enfant. L’Enfant qui vint ce soir était nu, Il c
Elles sont au tombeau ; Elles sont plus heureuses Dans un séjour plus beau … Et presque aussi innocemment cruel que cette ro
olée : Ne sens-tu pas en toi l’opulence de n’être Que pour toi seule belle , ô Mer, et d’être toi ? puis il proclame sa fier
loyal, car, même fragmentée, la poésie de M. Mallarmé, quand elle est belle , le demeure incomparablement, et si en un livre r
 : Dans la lente douceur d’un soir des derniers jours… C’est pur et beau , autant que n’importe quel poème de langue frança
accentué, lui donne quelques-uns des caractères de la prose. Le plus beau vers reste bien, il me semble, le vers formé d’un
utant que ses jardins sont fleuris de lys. La blonde, la blanche, la belle Dame des Lys, il l’aima, mais que d’autres, que
remière à laquelle il ait pensé ; il lui donne sur le vitrail la plus belle place, heureux d’écrire une fois de plus ce mot d
i semblent étrangers à ses croyances : ses reines n’en sont pas moins belles , ni ses saintes moins pures. On trouvera ces pann
enades matinales dans la rosée, sur les pas de Ronsard ; il y eut une belle après-midi, quand soupirait la viole lasse de Thé
mais quand passent les jeunes femmes, il sourit et il s’alanguit. Une belle dame passa… et il dit : Dame des lys amoureux et
C’est le feu des mauvaises fontaines Et je brûle si je te touche. La belle dame passa, mais sans s’émouvoir de l’imprécation
e. Son talent est une greffe vivace entée sur un sauvageon fier et de belle viridité. Poète, M. Adolphe Retté n’a pas que le
nt pas en eux l’âme de tout ce que le monde peut leur montrer, auront beau le regarder : ils ne le reconnaîtront pas, toute
t beau le regarder : ils ne le reconnaîtront pas, toute chose n’étant belle que selon la pensée de celui qui la regarde et la
les plus inédits. Latin de race et de goûts, M. Tailhade a droit à ce beau nom de rhéteur dont se choque l’incapacité des cu
nominie du siècle exaspère le Latin épris de soleil et de parfums, de belles phrases et de beaux gestes et pour qui l’argent e
spère le Latin épris de soleil et de parfums, de belles phrases et de beaux gestes et pour qui l’argent est de la joie qu’on
satiristes, l’ennemi particulier devient l’ennemi public, mais quelle belle langue à la fois traditionnelle et neuve, et quel
mais quelle belle langue à la fois traditionnelle et neuve, et quelle belle insolence : Ce que j’écris n’est pas pour ces ch
ades de M. Tailhade ne sont pas davantage destinées à faire rêver les belles madames qui s’éventent avec des plumes de paon ;
vec M. Renard, je n’ai pas eu ce scrupule, j’ai voulu lui dessiner un beau feuillet de stud-book, mais le singulier animal s
re jamais. La Nébuleuse, que l’on vient de jouer, est un poème d’une belle et profonde perspective, où se voient symbolisées
’une analyse bien plus profonde et, enfin, s’ouvre largement comme un beau paysage transformé sans effort par le jeu des nué
ns effort par le jeu des nuées et les vagues lumineuses. Pareillement belle , quoique d’une beauté cruelle, la tragique histoi
a comme une auréole de lumière éblouissante autour de lui… Qu’il est beau … Tu dois être puissant, car tu as une figure plus
issant, car tu as une figure plus qu’humaine, triste comme l’univers, belle comme le suicide… Comment !… c’est toi, crapaud !
vrai, mais grâce à ton propre contact, ne prenant que ce qu’il y a de beau en toi, ma raison s’est agrandie et je puis te pa
s hommes à feindre une folie dont l’incohérence est plus sage et plus belle que la raison moyenne. Il y a la folie de l’orgue
e l’on pourrait ressentir devant un crapaud congrûment pustuleux, une belle syphilis ou le Château Rouge à onze heures du soi
re, il est ingénieux et original, érudit et délicat, révélateur d’une belle intelligence : cela semble la condensation de tou
est souvent que la faculté terrible de redire en phrases qui semblent belles les éternelles clameurs de la médiocre humanité ;
e Charles-Quint, il n’y avait pas de fêtes publiques sans théories de belles filles nues ; on craignait si peu le nu que les f
hommes sont assez souvent supérieures à l’homme, les œuvres les plus belles des femmes sont toujours inférieures à la valeur
lamboyant, prêt à construire des architectures infiniment diverses et belles , à élever très haut des ogives nouvelles et des d
s dont les dieux sylvains te font des armes. Là tu vas composant ces beaux livres, honneur Du langage français et de la nobl
s, une idée excellente et d’un symbolisme très raisonnable. Il y a de belles choses dans ce Pèlerin, il y en a de belles dans
ès raisonnable. Il y a de belles choses dans ce Pèlerin, il y en a de belles dans les Syrtes, il y en a d’admirables ou de dél
s. Phébé, ô Cynthia, dès sa saison première, Mon ami fut épris de ta belle lumière ; Dans leur cercle observant tes visages
sa piété honore Ce rocher de Latmos où tu fus amoureuse. M. Moréas a beau , comme sa Phébé, prendre des visages divers et mê
de bonheur. Le poète des Fastes dit, par le choix seul de ce mot, la belle franchise d’une âme riche et d’un talent généreux
tion d’images qui, si elles sont toutes nouvelles, ne sont pas toutes belles . On en dresserait un catalogue ou un dictionnaire
de Tables vives, dont le titre est obscur, mais dont les vers sont de belle clarté, malgré le son trop connu de quelques rime
et très amoureuse, dans un décor verlainen, — ô éternel Verlaine ! Ô bel avril épanoui. Qu’importe ta chanson franche, Tes
98 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
e, Chateaubriand, elle consume Phidias de la passion de reproduire le beau dans le marbre ; elle divinise Raphaël sous le re
rina, et elle le fait mourir, comme le phénix, dans la flamme de deux beaux yeux ; elle allume à douze ans dans le Dante un f
de la soirée, n’était pas une coquetterie de la jeune maîtresse de ce beau lieu, c’était un prétexte suscité par la mère et
euve alors du duc de ce nom, était elle-même naguère la femme la plus belle et maintenant la plus opulente, la plus lettrée e
ux duc mourut en se taisant encore ; le jeune duc, fils présumé de la belle Élisabeth, avait une délicatesse de conscience et
nquiet et politique, consacra sa vie à se grandir, l’autre à plaire ; belles toutes deux, l’une fut belle pour posséder les es
sa vie à se grandir, l’autre à plaire ; belles toutes deux, l’une fut belle pour posséder les esprits, l’autre pour entraîner
urbulente des femmes de Paris que j’en conclus sur-le-champ que cette belle personne était étrangère. La duchesse se leva po
le pied sur le seuil entre les deux portes. J’entrevoyais bien que la belle visiteuse, tout en ayant l’air de se retirer mode
sa foi, elle aurait donné tous les spectacles pour le spectacle de ce beau front d’où était sortie cette renaissance de la r
ntretien le goût très vif de madame Récamier. Deux de mes sœurs, très belles , qui avaient accompagné ma mère dans ce voyage et
de ma mère et de ma jeune sœur ; nous allions voir une Maintenon plus belle et moins solennelle que la première, la Maintenon
fille de madame de Staël. C’était une femme magnanime comme sa mère, belle comme Corinne, pieuse comme une prière incarnée.
jouaient à la popularité. XIX Il y avait enfin le salon de la belle madame de Sainte-Aulaire, amie de madame la duche
s de la Révolution et de l’Empire ; les amis de M. de Talleyrand ; la belle duchesse de Dino, sa nièce ; quelques Orléanistes
u lieu d’une religion : voilà, avec un grand nombre de femmes jeunes, belles , lettrées, et élégantes, ce qui composait ce salo
nguer l’espérance, même dans l’obscurité. « Ce que je connais de plus beau dans le monde, me disait-elle un jour en contempl
e madame Émile de Girardin. La mère, femme de cœur et d’esprit, jadis belle et rivale en beauté de madame Récamier, avait été
ment de sa maison était sa fille Delphine, poète comme l’inspiration, belle comme l’enthousiasme. Ce salon était tout littéra
bœuf de cette abbaye royale ; le mur à côté de la cheminée étalait le beau tableau glacé de Corinne improvisant au cap Misèn
e de madame de Staël, et qu’elle avait servi elle-même de modèle à la belle tête de Corinne dans ce tableau. XXII Au-de
tâtonnement du regard et avec hésitation de la voix. Les vers étaient beaux , raciniens, bibliques, dignes d’une main qui avai
qui avait façonné tant de prose en rythmes aussi sonores que les plus beaux vers ; l’originalité seule manquait : c’était un
qui baigne la ville, la langueur de la Saône, la douceur du ciel. De belles tailles, des pas nonchalants, des épaules statuai
euils éternels. XXXI La maison de madame Bernard, mère de cette belle enfant, était ouverte au luxe, aux plaisirs, aux
lébrité des attraits pour les compagnes de leur vie, soit qu’une très belle femme paraisse à leurs yeux un luxe naturel qui a
ce foyer vivant qu’on appelle une jeune femme. Ne fût-ce que comme la belle image d’un beau rêve, on aime à rêver. La France,
u’on appelle une jeune femme. Ne fût-ce que comme la belle image d’un beau rêve, on aime à rêver. La France, à peine échappé
taient empressés de trouver dans un salon de Paris, autour de la plus belle des femmes de l’époque, un terrain neutre, un Ély
tendu rôle de prince démocratique lui restait lourd sur le cœur. On a beau faire, quand on a du sang de Louis XIV dans les v
99 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133
e Pasquier est la plus notable), s’écrivaient en latin. Une grande et belle littérature latine épistolaire régnait depuis la
rocès à un président », tout cela, sous sa plume, devenait un texte à belles pensées et à beau langage, et ne lui fournissait
 », tout cela, sous sa plume, devenait un texte à belles pensées et à beau langage, et ne lui fournissait pas moins de quoi
vibre toujours et a de l’accent. On lit, en tête du recueil des Plus Belles Lettres françaises par Richelet, un jugement fort
que d’invention et de méthode : L’Histoire de Pline est un des plus beaux livres du monde : c’est pourquoi il a été nommé l
ar exemple, lui qui savait si bien le latin et qui avait une des plus belles bibliothèques de particulier, il avait peu étudié
umes dont se composait sa bibliothèque purent y être bien rangés « en belle place et en bel air ». Il a décrit sa nouvelle ét
sait sa bibliothèque purent y être bien rangés « en belle place et en bel air ». Il a décrit sa nouvelle étude avec orgueil
tude avec orgueil et avec amour : « Je vous puis assurer qu’elle est belle , écrit-il à Falconnet. J’ai fait mettre sur le ma
rit-il à Falconnet. J’ai fait mettre sur le manteau de la cheminée un beau tableau d’un crucifix qu’un peintre que j’avais f
mière par les croisées opposées ; si bien que je suis, Dieu merci, en belle et bonne compagnie avec belle clarté. On sent da
s ; si bien que je suis, Dieu merci, en belle et bonne compagnie avec belle clarté. On sent dans tout cela l’honnête homme,
à ses yeux ; ils ont toute sa tendresse ; il ne les voit que par leur beau côté : « Il y a ici des honnêtes gens qu’on appel
e et nullement averti. Il n’en veut qu’un peu plus au Mazarin pour sa belle maison des champs à Cormeilles près Argenteuil, q
font rire. Quand je parle de Juvénal, c’est toujours d’un Juvénal en belle humeur et qui a lu son Rabelais. Il a contre la C
tête, les chimistes et empiriques, médecins de cour et « enjôleurs de belles dames », avides de lucre à tout prix. Il prétend
représenté sans charge et tout à son avantage : « Il avait la taille belle , l’air hardi, le visage plein, l’œil vif, le nez
e qui s’assemblerait au moins une fois par semaine. Cette Académie de belle littérature se fonda en effet ; on s’y rendait to
me de bien, de grand jugement, et d’un esprit fort pénétrant, le plus beau sens commun qui ait jamais été dans le Palais, qu
prises dans son ancien procès : mais que j’aime cet éloge : « Le plus beau sens commun qui ait jamais été dans le Palais ! »
100 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Tallemant et Bussy ou le médisant bourgeois et le médisant de qualité » pp. 172-188
ayable et incomparable. Qui eût dit à Bussy, à ce bel esprit et cette belle plume de l’armée et de la Cour, qu’il avait en so
e de camp général de cavalerie légère, ayant vingt-six ans de bons et beaux services, aspirant au cordon bleu et à devenir ma
nement. On voit des restes de barbarie encore subsistante par la plus belle matinée déjà commencée de civilisation ; on se cr
n cachet particulier. Parlant tout d’abord de M. de Candale, l’un des beaux les plus à la mode en son moment, Bussy le défini
elle avait pris tant de soin de le dresser, et lui de plaire à cette belle , que l’art avait passé la nature, et qu’il était
rut qu’il ne manquait rien à sa réputation que d’être aimé de la plus belle femme du royaume ; il résolut donc à l’armée, tro
cé à ce propos, dans quelques vers qu’il a mis en tête du volume, les beaux noms de Grèce et d’Ionie, et qui a l’air de salue
ée, ils avaient la mesure des grandes choses et la vue nette des plus belles  ; ils avaient Virgile sous les yeux, et Homère à
airement à Bussy (à cette distance) de nous montrer en action tout ce beau monde, nobles gentilshommes et grandes dames, de
ulence et la jovialité bourgeoises, il nous a tenus au courant de ses belles passions de jeunesse, il a fait aussi son histoir
mi chez qui il loge, et emporte avec lui promesses et bracelets de la belle , une intention de tristesse ; il se croit un des
 Tout cela ne m’empêcha pas de me bien divertir en Italie, tant c’est belle chose que jeunesse. » Le père de Tallemant aurait
assez montré à nous dans ses Historiettes ; il y est à nu et dans son beau . Il acheva de les écrire vers 1657, dans les anné
va au samedi fort souvent26. Il a fait des traductions ; regardez le bel auteur qu’il a choisi : il a mis Perse en vers fr
est La Pucelle, par cela seulement qu’elle est de Chapelain. Il a une belle bibliothèque à Angoulême. Si ce n’est pas là un
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