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1 (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »
IL y a une grande question. Faut-il lire, concurremment avec les bons auteurs , ceux qui ont parlé d’eux ou qui en parlent ? Fau
en parlant des autres, songe surtout à lui et qui, dans l’esprit des auteurs , ne trouve presque qu’une occasion de faire admir
souvent dit : un critique est un homme qui sert à vous faire lire un auteur à un certain point de vue et dans certaines dispo
il m’aura mis, c’est la sienne. De sorte que lire le critique avant l’ auteur , c’est m’empêcher de comprendre l’auteur moi-même
que lire le critique avant l’auteur, c’est m’empêcher de comprendre l’ auteur moi-même ; c’est me forcer à ne l’entendre que d’
oindre effort, je me contenterai bientôt de savoir ce que pensent des auteurs les critiques les plus autorisés, sans jamais lir
nt des auteurs les critiques les plus autorisés, sans jamais lire les auteurs eux-mêmes ; d’abord, parce que — si l’on sait cho
uillé la matière et me donnent, par les citations qu’ils font de leur auteur , le meilleur, évidemment, de cet auteur-là, ce qu
citations qu’ils font de leur auteur, le meilleur, évidemment, de cet auteur -là, ce qui peut me suffire ; ensuite et surtout p
t me suffire ; ensuite et surtout parce que, devant, quand je lirai l’ auteur après le critique, subir l’influence de celui-ci
et lire dans la disposition d’esprit où il m’aura mis ; si je dois, l’ auteur lu après le critique, avoir la même impression qu
nsi que Renan a très bien dit qu’un temps viendrait où la lecture des auteurs serait remplacé par celle des historiens littérai
assant, c’est bien pour cela que moi, très partisan de la lecture des auteurs eux-mêmes, j’ai souvent applaudi de tout mon cœur
e renseigner. Il n’a pas à dire quelle impression a faite sur lui tel auteur  ; il n’a à dire que celle qu’il a faite sur ses c
our cela que c’est intéressant, les influences qui ont pu agir sur un auteur  ; s’inquiéter de la formation de son esprit d’apr
éraire. A lui, ce qu’on demande, au contraire, c’est sa pensée sur un auteur ou sur un ouvrage, sa pensée, soit qu’elle soit f
tique et comme histoire littéraire n’existe pas, de telle sorte que l’ auteur n’a rien fait de ce qu’il devait faire et a fait
tique. S’il est historien littéraire, il faut le lire avant de lire l’ auteur , et s’il est critique, il ne faut jamais le lire
t dont quelques-uns vous sont indispensables sur le monde où vivait l’ auteur , sur les hommes pour qui il a parlé, sur tout ce
en. Il est donc prouvé qu’il faut lire l’historien littéraire avant l’ auteur à qui vous voulez vous attacher. L’introduction à
c’est très différent. Il est très vrai que, si vous le lisez avant l’ auteur avec qui vous désirez lier commerce, il vous nuir
s qu’il ne vous rendra des services. Vous ne pourrez pas, en lisant l’ auteur , ou vous pourrez difficilement, vous débarrasser
cevoir l’impression directe ; le critique sera comme un écran entre l’ auteur et vous. Vous désiriez savoir quel effet ferait s
e de pensées ; le critique est cause que le lecteur, après avoir lu l’ auteur tête-à-tête, le lit à trois ou à quatre ; il ne f
re indéfiniment ce cercle et comme multiplier l’auditoire autour de l’ auteur  ; mais il faut, au bon moment, rompre le tête-à-t
ais il faut, au bon moment, rompre le tête-à-tête. Car il durerait. L’ auteur que vous avez lu personnellement, si vous me perm
vous avez lu personnellement, si vous me permettez de parler ainsi, l’ auteur que vous avez lu personnellement, ce qu’il fallai
emière idée. Ils changent d’air. Donc ne jamais lire le critique d’un auteur avant l’auteur lui-même ; ne jamais relire un aut
s changent d’air. Donc ne jamais lire le critique d’un auteur avant l’ auteur lui-même ; ne jamais relire un auteur qu’après av
le critique d’un auteur avant l’auteur lui-même ; ne jamais relire un auteur qu’après avoir lu un ou plusieurs critiques de ce
s relire un auteur qu’après avoir lu un ou plusieurs critiques de cet auteur , voilà, je crois, la bonne méthode de lecture et
re et de relecture. D’autre part, lire l’historien littéraire avant l’ auteur est à peu près indispensable ; mais il ne l’est p
mais il ne l’est plus de lire l’historien littéraire après avoir lu l’ auteur  ; ce n’est plus qu’un peu utile, quelquefois, sel
que, par conséquent, si on les lit, comme on le doit, avant de lire l’ auteur , le mauvais effet que produit le critique lu avan
de lire l’auteur, le mauvais effet que produit le critique lu avant l’ auteur , ils le produisent. Il est vrai, l’inconvénient e
nouvel ordre, qui en font le moins — et les leur faire lire avant les auteurs  ; ou il faut faire aux écoliers un cours d’histoi
omme on leur fait un cours d’histoire et les prier de ne lire que les auteurs dont, dans ce cours d’histoire littéraire, il leu
ue le cours d’histoire littéraire invitera l’enfant à lire tel ou tel auteur dont le nom l’aura frappé dans le cours. Je parle
e. Quelques-uns seront, au contraire, incités par le cours à lire les auteurs dont il n’aura pas été parlé ou pas encore. Ma cu
’année suivante. Mais la majorité des écoliers lira naturellement les auteurs vers lesquels le cours d’histoire littéraire ou l
prends très vite pour leur dire : au moins pour ce qui est des grands auteurs dont vous avez le temps de lire les oeuvres princ
vous avez le temps de lire les oeuvres principales, lisez toujours l’ auteur d’abord et le critique seulement ensuite, seuleme
et le critique seulement ensuite, seulement après vous être fait de l’ auteur une idée, quelle qu’elle puisse être, qui soit à
xtes et les critiques, surtout celle de lire les critiques et non les auteurs , perdez-la totalement, perdez-la énergiquement, d
ans la première, lisez les critiques à peu près en même temps que les auteurs , encore avec les précautions que j’ai indiquées.
que j’ai indiquées. Dans la seconde, ne lisez jamais le critique d’un auteur que pour relire l’auteur lui-même ; autrement vou
la seconde, ne lisez jamais le critique d’un auteur que pour relire l’ auteur lui-même ; autrement vous n’entreriez jamais dans
2 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
xplications plus étendues peuvent consulter les dissertations du même auteur imprimées séparément de son Commentaire en trois
quoiqu’elle soit peut-être moins digne de l’être. Nous avons du même auteur l’Histoire de la guerre des Juifs & quelques
e des Juifs est regardée comme un chef-d’œuvre, qui a fait mettre son auteur au rang des Historiens excellens. Elle est agréab
du style, tout frappa les curieux dans cette singuliere production. L’ auteur seroit un des plus agréables historiens de la nat
vivement de ce larcin littéraire, qui avoit diminué les profits de l’ auteur sans perfectionner son ouvrage. C’est sans doute
iniques qu’une véritable histoire. Mais il auroit été difficile que l’ auteur eût composé quinze vol. s’il n’avoit voulu écrire
la doctrine jansénienne ; mais qu’il nous soit permis de dire avec un auteur que c’est insulter aux approbateurs de livres, qu
eux vol. Cet ouvrage, qui n’est pas commun, est estimable en ce que l’ auteur , dont le sçavoir est connu, y a inséré tout ce qu
-12. Le premier parut en 1690. & le dernier sur la fin de 1719. L’ auteur s’étant proposé de rapporter les faits certains q
rt au but principal de l’histoire. Il n’admet que les témoignages des auteurs contemporains & encore faut-il qu’il soit per
ui montrent également le bon goût, l’érudition & le jugement de l’ auteur . On voit dans celui qui est au huitiéme tome, l’é
ntielle à l’Eglise ; enfin au vingtiéme on trouve les réfléxions de l’ auteur sur l’état des divers Ordres Religieux qui subsis
at des divers Ordres Religieux qui subsistoient au XIVme. siécle. Cet auteur a réuni dans ces excellens discours les qualités
es continuer. Cette défense ne fit pas beaucoup de peine au public. L’ auteur écrivoit facilement, mais sans élégance & san
ane est si fort mêlée avec l’Ecclésiastique dans cette compilation. L’ auteur ne cherchoit qu’entasser volume sur volume pour a
rde proprement l’Histoire Ecclésiastique est beaucoup mieux traité. L’ auteur a l’art de fondre les faits & de les rapproch
lésiastique des six premiers siécles, justifiés par les citations des auteurs originaux avec une chronologie, où l’on fait un a
t. On sçait comment ce savant composa ce grand ouvrage. Il lisoit les Auteurs ecclésiastiques & profanes, anciens & mod
. Il rédigeoit ses recueils sous divers titres des Vies des Saints, d’ Auteurs , d’Empereurs, de persécutions, d’Hérésies & l
ns, d’Hérésies & les mettoit en ordre sans changer les termes des auteurs qu’il copioit. Sa narration n’est qu’un tissu des
uteurs qu’il copioit. Sa narration n’est qu’un tissu des passages des auteurs & des monumens qu’il a traduits en françois e
re contraires, soit pour servir de liaison aux différens passages des auteurs , soit pour instruire en peu de mots & édifier
vains modernes qui ont traité l’Histoire Ecclésiastique, on passe aux auteurs originaux. Ainsi les histoires d’Eusebe, de Socra
Personne ne les a exposé avec plus de netteté que M. l’Abbé Pluquet, auteur des Mémoires pour servir à l’histoire des égareme
; il prend la réforme dès son origine, & il en fait connoître les auteurs avec autant de vérité que d’éloquence. L’histoire
Cette histoire est enrichie de connoissances de l’antiquité, & l’ auteur entre dans des détails qui ne laissent rien à dés
Constitution Unigenitus, en trois vol. in-12. par M. de Villefore. L’ auteur avoit entrepris les deux premiers volumes à la pr
médecin, & il est encore plus passionné & plus partial que l’ auteur qu’il réfute. La vieillesse produisit en lui des
plus modérés & une vertu plus humaine. §. IV. Histoire des auteurs ecclesiastiques. SI les Hérésies déshonorent
l donna en 1686. le premier volume de sa Bibliothèque universelle des Auteurs Ecclésiastiques, contenant l’histoire de leur vie
le plan étoit excellent. Ce plan a été perfectionné par Dom Ceillier, auteur d’une Histoire générale des Auteurs sacrés &
été perfectionné par Dom Ceillier, auteur d’une Histoire générale des Auteurs sacrés & ecclésiastiques, qui contient leurs
& ne comprend point par conséquent l’histoire si intéressante des auteurs qui sont venus après. Les confreres de Dom Ceilli
thèque de M. du Pin : “Il ne se contente pas d’écrire l’histoire de l’ auteur dont il parle ; il fait voir encore le sujet qui
reté & d’agrémens. On y trouve beaucoup de latinisme, parce que l’ auteur avoit d’abord écrit en latin les trois premiers v
9. vol. in-8°. Cet ouvrage, le plus considérable de tous ceux de cet auteur & en même tems le plus intéressant, est fait
crivains ecclésiastiques ; on n’y en trouve qu’une trentaine, & l’ auteur finit à St. Bernard. Son livre n’est proprement q
venons de parler, a été exprimée dans le Dictionnaire historique des Auteurs ecclésiastiques, renfermant la vie des Peres &
des Orateurs sacrés ; des Liturgistes & généralement de tous les auteurs qui ont écrit sur les matieres ecclésiastiques ;
e, le caractère, la doctrine, la méthode & le style des différens Auteurs ecclésiastiques ; & l’indication des meilleur
en 4. petits volumes in-8°. à Lyon 1767. Ce titre vaut un analyse. L’ auteur du Journal encyclopédique en rendant compte de ce
s Ordres Religieux, des Ordres de Chevalerie, des Hérésies, &c. L’ auteur n’étoit qu’un misérable compilateur, qui a donné
térêts particuliers contre la Cour de Rome, avoient engagé le premier auteur à semer dans son histoire. L’emportement & le
es les négociations du Concile, ne peut manquer d’être exact ; mais l’ auteur est imbu des principes ultramontains. On en prépa
e est pésamment écrit ; mais les faits sont exacts & en général l’ auteur est plus modéré qu’on ne devoit s’y attendre. Le
, in-12. Paris 1685. deux vol. C’est un des meilleurs ouvrages de cet auteur , qui mêle à des anecdotes vraies des choses hazar
ise n’est pas bien élégante & donne une foible idée du style de l’ auteur italien. Cette histoire offre pourtant des choses
ui ne sont pas prévenus par l’esprit de parti auroient souhaité que l’ auteur en parlant d’un certain Corps qui ne subsiste plu
ut en 1714., & les sept derniers furent donnés après la mort de l’ auteur . Nous n’avons aucun ouvrage dans notre langue qui
attendre qu’un livre aussi considérable soit exempt de fautes, mais l’ auteur n’a rien oublié pour les éviter. Son style pourro
à Avignon 1762. en trois volumes in-4°. & en neuf vol. in-12. Cet auteur commence son histoire par St. Paul, le pere des H
ui de Malthe, par l’Abbé de Vertot, en sept vol. in-12. Paris 1724. L’ auteur avoit plus de soixante & dix ans, quand il ac
nnée 1700. en 12. gros volumes in-8°. & en trois vol. in-folio. L’ auteur ajouta ensuite à ces volumes, qui contenoient les
à tout le monde ? “La Vie des Saints d’Adrien Baillet est ; suivant l’ auteur du Dictionnaire des livres jansénistes, moins pro
e à édifier ou à instruire qu’à faire douter. Adulateur perpétuel des auteurs protestans, il copie leur ouvrages avec peu de di
iri, Minime, in-fol. Paris 1681. deux vol. & 1700. trois vol. Cet auteur est trop crédule pour son siécle ; mais il écrit
léxions morales, in-fol. deux vol. 1742. par le P. Croiset, Jésuite ; auteur connu par ses lumieres & sa vertu. On imprime
iécle, avec des réfléxions. Le succès de ces deux volumes détermina l’ auteur à donner la suite, & il publia successivement
Le mérite de cet ouvrage est assez connu. On a cependant reproché à l’ auteur d’être trop diffus & trop peu modéré dans les
plus souvent à copier Fleuri. Il a suivi quelquefois sans examen des auteurs peu exacts, & dont le récit méritoit des disc
iscussions. Son style n’est pas égal, & on voit qu’en copiant des auteurs différens, il n’a pas eu soin de rendre leur dict
expliquer ce qu’on n’entendoit pas. Ce projet étoit louable ; mais l’ auteur l’a mal exécuté : & en voulant en faire un li
égé de l’Histoire de l’Eglise, par du Pin, en quatre volumes in-12. L’ auteur avoit de l’esprit. Il écrivoit avec beaucoup de f
traitée. Elle n’est pas plus ménagée dans le corps de l’ouvrage où l’ auteur se livre à cette excessive liberté de penser qui
3 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
li. La Grammaire du premier parut à Paris en 1706. in-4 . Le nom de l’ auteur prévint en faveur de l’ouvrage : mais on ne tarda
de ce que, malgré sa longueur, il n’y étoit rien dit de la syntaxe. L’ auteur renvoyoit cette partie importante à un autre ouvr
t nullement à l’espérance que le public en avoit conçu. On critiqua l’ auteur , on déprécia son ouvrage, & il est aujourd’hu
éjà décidés pour la Grammaire de M. Restaut, Avocat au Parlement. Cet auteur étoit un homme judicieux, instruit du génie &
l. 1747. Le fond de l’ouvrage est bon, mais il n’est pas bien fait. L’ auteur subtilise trop sur la théorie du langage, & n
trop de la méthode & du langage ordinaires. M. l’Abbé de Wailli, auteur de la meilleure Grammaire françoise que nous conn
n des meilleurs Dictionnaires qu’on ait donné dans ce dernier tems. L’ auteur a le mérite d’avoir réduit toute la Grammaire en
italiques qui rendent les mots tels qu’on doit les prononcer. Comme l’ auteur (l’Abbé Feraud de Marseille) n’est pas né à Paris
fait en particulier beaucoup d’honneur à notre langue, sur laquelle l’ auteur fait des remarques aussi utiles que sensées, pour
l étoit digne d’un homme qui écrit aussi bien, d’apprendre aux jeunes auteurs comment on pourroit écrire avec justesse. §. I
mots, la conjugaison des verbes irréguliers, & les variations des auteurs , par Charles le Roi. On croiroit en lisant ce bon
Académiciens, que versé dans la lecture de nos meilleurs écrivains. L’ auteur cependant n’avoit point d’autre profession que ce
té à ceux qui voudront en profiter. On n’a pas moins d’obligation à l’ auteur des Principes généraux & raisonnés de l’Ortog
nçoise, avec des remarques sur la prononciation, Paris 1762. in-8°. L’ auteur (M. Douchet) Avocat en Parlement, successeur de M
t l’histoire de l’état actuel de la langue écrite qu’il y présente. L’ auteur s’éloigne quelquefois des sentimens de nos meille
que. Il faut donner la préférence aux dernieres éditions revues par l’ auteur . Dans toutes les langues, il se trouve plusieurs
ls un même mot peut être pris dans une même langue, par du Marsais. L’ auteur expose d’abord dans cet ouvrage, à peu-près comme
Célestin, puisqu’un Dictionnaire d’épithètes n’est proprement, dit l’ auteur des affiches de province, qu’un Dictionnaire de s
écrits en cette langue, mais d’indiquer l’usage des mots en usage, l’ auteur n’auroit pas dû le grossir inutilement de quantit
des arts & des sciences : le tout tiré de l’usage & des bons auteurs de la langue françoise. Outre les mots & les
ns auteurs de la langue françoise. Outre les mots & les choses, l’ auteur y a renfermé des remarques diverses sur notre lan
roit seulement qu’il eût montré plus de finesse en les distinguant. L’ auteur avoit beaucoup profité des lumieres de M. M. d’Ab
; mieux exécutés. On sçait que cet ouvrage procura des chagrins à son auteur . L’Académie françoise prétendit que Furetiere avo
sept volumes du même format. Quand ce Dictionnaire parut, disent les auteurs du Grand Vocabulaire, la nation l’accueillit, san
tres ; celui de Trévoux, plus occupé à copier les phrases de nos bons auteurs , qu’à recueillir & à exposer les principes &a
n’est pas un vice, est d’avoir accumulé une foule d’exemples tirés d’ auteurs connus ; mais ces exemples ainsi entassés, fatigu
juste étendue de sa signification, que des phrases tirées de nos bons auteurs , qui n’ont pas eu ordinairement de pareilles vues
les autres sont quelquefois négligées. On s’est plaint aussi que les auteurs pour rendre leur ouvrage volumineux, multiplioien
établissement, de ce Dictionnaire, & l’on peut dire qu’il a pour auteurs les Poëtes, les Orateurs & la plûpart des Ecr
ont on ne se sert plus, & qu’on ne trouve aujourdhui que dans les auteurs qui ont écrit avant la fin du XVIme. siécle. On a
éritent. Quand on considére une grande partie des difficultés que cet auteur avoit entrepris de résoudre, on n’en trouve guére
P. Bouhours y ait trouvé des défauts. Il avouoit, par exemple, que l’ auteur avoit approuvé plusieurs expressions qui avoient
tretiens avoient été extrêmement goûtés, malgré le style maniéré de l’ auteur  ; mais après la lecture de la critique, ceux qui
e qu’ils en avoient conçue. Tout le monde jugea avec le conseur que l’ auteur des Entretiens avoit eu beaucoup plus de soin des
Mais trop souvent encore, il fait des écarts pour attaquer différens auteurs , sans que ces attaques puissent être utiles à la
s’imaginer, que pour bien écrire, il falloit copier la langue de nos auteurs de ruelles ; ils ont même voulu les surpasser. De
ai qu’il seroit bon à établir & à recevoir ? Si ceux, dit le même auteur , qui dans la conversation & dans les livres,
in-12. imprimé à Paris en 1739., quoique le titre porte à Avignon. L’ auteur l’a adressé à l’Académie françoise, par une Epitr
a chicane, & d’autres où le critique prend autant le change que l’ auteur censuré. Il auroit dû aussi moins insister sur la
ce qui concerne les regles de la Grammaire, que les poëtes, comme les auteurs qui écrivent en prose, doivent également suivre a
urroit pas corriger, seroient au moins marquées. L’Europe qui lit ces auteurs , apprendroit par eux notre langue avec sûreté. Sa
ont l’éducation n’est point encore formée, à Toulouse, in-8°. 1766. L’ auteur de ce bon ouvrage ne se propose pas de composer u
enfin du tems de la ligue, l’on avoit applaudi au Président Fauchet, auteur d’un savant Recueil de l’origine de la langue, &a
angue françoise, par Gilles Ménage, nouvelle édition, augmentée par l’ auteur , & enrichie des origines françoises de Pierre
foibles, hazardées, & en quelques endroits visiblement fausses. L’ auteur étoit au désespoir d’avoir vu naître le mot broca
donner une idée du génie, des mœurs & de la tournure d’esprit des auteurs de chaque siécle ; & absolument nécessaire po
ées en françois depuis Guillaume le conquérant jusqu’à Edouard III. L’ auteur y a ajouté en 1767. un second volume, non moins u
. “On ne peut assez admirer, dit l’Abbé Goujet, la complaisance que l’ auteur a eu de s’humaniser avec le plus bas peuple, pour
4 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique »
Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs , compositeurs et éditeurs de musique82 21 jui
ositeurs de musique. On sait, messieurs, que les temps sont loin où l’ auteur dramatique était aux gages de la troupe et du dir
du directeur, et confectionnait une pièce de théâtre pour un écu. Les auteurs en ont appelé depuis : ils se sont émancipés ; il
t fait leur 89. C’est une loi de 1791 qui régit encore la matière. Un auteur d’une prodigieuse fécondité et en même temps de b
M. Scribe, a été de nos jours le promoteur et l’âme de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, s’entendant pour exe
quelconque. (L’Opéra et le Théâtre-Français seuls payent des droits d’ auteur fixés par un arrêté ministériel.) Après celle-ci
et à côté de celle-ci, une autre société s’est fondée, la Société des auteurs , compositeurs et éditeurs de musique. Les directe
º La révision de la loi du 13 janvier 1791, qui permet aux sociétés d’ auteurs de traduire en police correctionnelle tout direct
désaccord avec elles ; 2º La création d’un tarif pour les œuvres des auteurs , quelque minimes que soient ces œuvres, tarif qui
t court à bien des prétentions ; 3º Enfin que les contestations entre auteurs et directeurs, contestations qui sont essentielle
âtre public une pièce dramatique ou lyrique sans le consentement de l’ auteur (ou des auteurs). Si on ne peut jouer sans le con
pièce dramatique ou lyrique sans le consentement de l’auteur (ou des auteurs ). Si on ne peut jouer sans le consentement de l’a
uteur (ou des auteurs). Si on ne peut jouer sans le consentement de l’ auteur , il faut payer ce consentement au prix que l’aute
consentement de l’auteur, il faut payer ce consentement au prix que l’ auteur exige. Il y a là convention individuelle et libre
xige. Il y a là convention individuelle et libre. C’est le droit de l’ auteur de ne pas permettre de jouer la pièce ou de ne le
bunal civil ou commercial soit appelé à juger des contestations entre auteurs et directeurs. Cependant, en y réfléchissant, on
re, le juge n’a pas à le fixer ; et que si, sans le consentement de l’ auteur , l’entrepreneur joue, c’est là un fait matériel s
asion de la loi sur la Propriété littéraire, et a été recueilli par l’ auteur dans les Nouveaux Lundis, t. IX. Puis, sont venus
5 (1874) Premiers lundis. Tome II « Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’étranger. »
t que pour avoir passé six mois en Touraine, comme a fait peut-être l’ auteur de l’article. Je m’en remettrais encore très volo
l’inspiration d’abord vraie ; il faut discerner cela non-seulement d’ auteur à auteur, mais jusqu’au sein d’un même talent : d
ation d’abord vraie ; il faut discerner cela non-seulement d’auteur à auteur , mais jusqu’au sein d’un même talent : de loin, i
mis à l’index ; ce serait trop d’exigence à nous de nous plaindre. L’ auteur de cet article courroucé peut, et même doit être
in et que nous les avons compulsées soigneusement. La filiation que l’ auteur commence par établir entre les romanciers actuels
lon fils n’a jamais eu, au xviiie  siècle, l’influence régnante que l’ auteur lui attribue ; sa vogue ne fut jamais de la gloir
ta toujours très secondaire. En parlant des romans du siècle passé, l’ auteur oublie trop que, sur le pied dont il le prend, il
e Voltaire dans les honnêtes familles d’Angleterre, de Voltaire que l’ auteur oppose à Jean-Jacques, comme un homme de génie à
itique, et tendant à faire ressortir notre enfer actuel, qui, selon l’ auteur , en est venu. Sa manière de commencer le procès q
alent qu’il inculpe, et d’un sourire plus fin et plus malicieux que l’ auteur ne voudrait assurément, s’il savait sa méprise :
allons… Puis, tout d’un coup, à la troisième ou quatrième question, l’ auteur chéri qu’ils ont au fond du cœur échappe… « Et Pa
robablement ; mais qu’on ne sait pas au juste, qu’on ne l’a pas lu. L’ auteur anglais ne s’est donc pas heureusement orienté en
la Notre-Dame de Paris ne ressemble pas à un roman de Walter Scott. L’ auteur anglais s’est laissé prendre à une couple de scèn
de ce style. Mais style, qu’est-ce cela ? Nous n’expliquerons pas à l’ auteur anglais quel cas nous faisons de M. Hugo sous cet
qui ne le cède à aucun homme en talent, n’échappe pas à la prise de l’ auteur anglais. Il cherche ridiculement et en grammairie
ment leur prix et toute leur délicatesse, ou le sent, de la part d’un auteur qui vient nous prêcher le décorum. Les parties co
res les plus suaves et les plus chastes de sa plume ont passé, chez l’ auteur anglais qui nous lisait en masse, dans une même b
ortée d’un respectable scholar, comme nous aimons à supposer qu’est l’ auteur , c’est un peu, qu’il le sache bien, comme s’il av
talent si rare et si fin, à cette critique quelque peu cyclopéenne. L’ auteur anglais a fait du moins à M. de Balzac la grâce i
question des respects dus au mariage, et des atteintes qu’un illustre auteur y aurait portées par ses écrits, et des conséquen
anglais y rattache, c’est un point qui vient d’être traité, et par l’ auteur même inculpé, contre un adversaire français trop
c’est un plaisir de plus de la savoir là et de la retrouver. Que si l’ auteur de l’article ou autres de son bord me demandaient
6 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
tiona fidéle de son ouvrage. Quoiqu’il n’épargne pas les éloges à son auteur dans la préface, on prétend qu’il n’entreprit cet
Quand l’aurore du bon goût commença à éclairer l’Europe, il y eut des auteurs plus dignes de tracer le tableau des révolutions
c beaucoup de ménagement ; le fatalisme y triomphe. On y voit, dit un auteur , une liste magnifique de tous les scélérats, qui
endent un ouvrage agréable & utile. “Qu’on prenne la peine, dit l’ auteur , de comparer cette histoire toute prolixe qu’elle
rs, qui n’ont ni le tems, ni le moyen de se fournir de ces livres.” L’ auteur a tenu parole. Il seroit à souhaiter seulement qu
it susceptible ; mais il ne les a pas recherchés avec trop de soin. L’ auteur avoit beaucoup de discernement pour la critique,
e Chevreau, de Dupin, de Vallemont, &c. &c. La plûpart de ces auteurs ont manqué leur objet, en voulant trop embrasser,
six ou sept volumes ; & il a poussé son ouvrage jusqu’à treize. L’ auteur ne vouloit rien perdre de ses collections, &
d’attention ; il est bien fait, ainsi que les autres ouvrages du même auteur . M. Lacombe a beaucoup profité de l’Histoire des
 ; mais aujourd’hui on lui rend justice. Quand vous aurez lu tous ces auteurs , vous pourrez vous dispenser de lire ceux qui ont
rie, cinq livres sur les guerres civiles & quelques fragmens. Cet auteur paroît s’attacher principalement à la vérité de l
n-12. est faite avec plus d’exactitude que celle de Rollin ; mais les auteurs ne savent pas narrer. Ils chargent leur style d’o
ance & cette élégance qui est le caractère propre des écrits de l’ auteur . Il renferme d’ailleurs d’excellentes choses. On
grandeur de la décadence des Romains, Paris 1734., in-12. L’illustre auteur ne s’appesantit point sur les détails, & ne s
hes. C’est le jugement qu’en porte M. d’Alembert. M. l’Abbé de Mabli, auteur d’Observations très-judicieuses sur les Grecs, a
arc-Aurele jusqu’à Gordien III. Il y a fort peu d’écrivains à qui cet auteur doive céder pour la pureté du style, & pour l
qui vinrent après n’ont pas le même mérite. Zosime Procope, Agathias, auteurs grecs, se sentent de la décadence que le goût avo
nnes les plus illustres de leur tems, justifiée par les citations des auteurs originaux, avec des notes pour éclaircir les prin
 vol. in-4°. Cet ouvrage va jusques vers le milieu du VIme. siécle. L’ auteur , non moins éclairé dans le discernement des sourc
a République, par M. Linguet, Avocat au Parlement, deux vol. in-12. L’ auteur écrit certainement de génie ; il a de la force &a
ment Tacite & Suetone. Peut-être que cet ingénieux & éloquent auteur auroit mieux fait de rejetter ces discussions à l
vérité. Comme ce religieux Ecrivain est favorable au Christianisme, l’ auteur du Dictionnaire philosophique n’a pas manqué de t
Ces deux histoires sont écrires avec exactitude & avec sagesse. L’ auteur tient un milieu entre le fanatisme qui avoit dégr
. Paris 1672. huit vol. : collection importante qui renferme tous les auteurs originaux qui ont traité l’histoire byzantine. Au
révolutions de Constantinople, 1750. trois vol. in-12. M. de Burigni, auteur de cet ouvrage, l’a travaillé avec soin. Les dive
aux de l’histoire Byzantine ne forment pas un tout complet, & les auteurs en sont ou flatteurs ou passionnés. On a réuni le
u’en 1646. Paris 1648, 1650, 1654, 1663. six vol. in-fol. Quoique cet auteur écrive languissamment & d’une maniere diffuse
in-12. “C’est un des abrégés les plus exacts de notre histoire (dit l’ auteur du Nouveau Dictionnaire historique,) il est écrit
. & ne furent pas beaucoup recherchés. Ce fut moins la faute de l’ auteur que du sujet. Quand on auroit la plume & la l
; les sciences nous fournissent de découvertes utiles à la société. L’ auteur a rempli son plan. C’étoit un homme qui consultoi
ège Royal, est le second continuateur de cette histoire funeste à ses auteurs , & nous souhaitons qu’il puisse la conduire j
fait le plus grand mérite de ce livre & la principale gloire de l’ auteur , ce sont des portraits, des réfléxions, des remar
2. vol. in-12. Paris 1758. “Nos meilleurs historiens modernes, dit l’ auteur dans sa préface, m’ont fourni les faits, & me
sposition, au style. Si j’emprunte quelques pensées remarquables d’un auteur , je me fais un devoir de le citer. Toute autre ci
énistes & par la liberté qu’il prenoit de critiquer les meilleurs auteurs . Mais ces querelles personnelles ne doivent pas f
lles ne doivent pas fermer les yeux sur le mérite du livre & de l’ auteur , l’un des ornemens d’une illustre Congrégation.
es, il prévient en faveur de l’étendue & des connoissances de son auteur , qu’on ne peut qu’estimer beaucoup, même en rejet
mp; qui se trouve réimprimé à la tête de l’Histoire de France du même auteur . M. Poullin de Lumina, vient d’en donner un sous
par le Comte de Boulainvilliers, in-12. la Haye 1727. On sçait que l’ auteur ne pensoit pas toujours comme les autres ; mais c
amp; avec une simplicité qui s’attire la créance. Il est vrai que cet auteur est aujourd’hui peu intelligible à cause des chan
II. & Philippe le Bel, par Adrien Baillet, in-12. Paris 1717. Cet auteur glace l’esprit par la froideur de son style, mais
e simplicité, une narration pure, & en laquelle la bonne foi de l’ auteur reluit évidemment, exempte de vanité parlant de s
is XII. par M. l’Abbé Tailhié 1755. 3. vol. in-12. est exacte, mais l’ auteur a peu de ce coloris lumineux qui fait l’agrément
r M. Gaillard, de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres. L’ auteur a partagé toute la matiere de son ouvrage en plus
., vous avez l’histoire de l’illustre Président de Thou, écrite par l’ auteur en beau latin, & traduite en françois en seiz
l’Abbé Mallet en 3. vol. in-4°. seroit encore plus recherchée si son auteur donnoit moins de louanges à son héroïne Cathérine
satyriques qu’il contient, que par le motif qui les a fait écrire. L’ auteur étoit un apostat qui avoit quitté la France, &
de sécheresse. En beaucoup d’endroits elle ressemble à une Gazette. L’ auteur éloigné de la capitale, avoit composé sur des mém
mp; fait tant d’ennemis. L’histoire du Parlement de Paris par le même auteur , offre les mêmes défauts & de plus grands enc
ttre. Il faut croire que cette production est un brouillon dérobé à l’ auteur  ; & on peut la regarder comme un recueil de m
à Paris en 1570. in-8°. nous donnent tout le regne de François I. Cet auteur , quoique véridique, est presque toujours monté su
histoire fut un des hommes illustres du regne de François I. Le même auteur nous a donné la Vie du Connétable du Guesclin, en
n soin de distinguer ce qu’on avoit ajouté aux mémoires de l’Estoile, auteur de ce Journal intéressant & véridique. Chron
tome, & autres ouvrages, in-12. la Haye 1741. quinze volumes. Cet auteur qui avoit le génie de la Cour, s’est plus à peind
ude ; mais celles de la Religion se ressentent de l’enthousiasme de l’ auteur dont le style est violent & gigantesque. Mém
is XIII. composée par du Pleix. Son style est fort mauvais, quoique l’ auteur passât pour avoir beaucoup d’esprit ; mais ses mé
sieurs Princes ; mais il faut beaucoup se méfier de la maniere dont l’ auteur les rend. Il étoit payé pour écrire & il aimo
de Louis XIV. ; mais leur plus grand prix est dans la sincérité de l’ auteur , un des plus honnêtes hommes de la Cour, & qu
ivres aussi lus & aussi critiqués. La liberté que s’est permise l’ auteur de tout écrire, contribua au succès de cet ouvrag
riana, Jésuite, traduite en françois, augmentée des sommaires du même auteur , & des fastes jusqu’à nos jours, avec des not
d’un grand travail & d’une lecture immense ; mais on sçait que l’ auteur travailloit à la hâte & qu’on ne peut pas lou
peu pesant dans les traductions françoises que nous en avons. Jamais auteur ne s’est plus élevé au-dessus des préjugés des se
a Cour Romaine, tantôt sur les principes de la Monarchie françoise. L’ auteur avoit été prédicateur avant que d’être historien,
élégant qui nous a fourni les jugemens que nous avons portés sur les auteurs qui ont traité l’histoire des Anglois. Il a profi
ontre l’écueil des ornemens superflus qu’auroit dû se précautionner l’ auteur de l’histoire du Parlement d’Angleterre, homme de
rimée en 1727. en deux volumes in-12., est le meilleur ouvrage de cet auteur . Vous lirez encore avec plaisir l’histoire de Mar
ar l’Abbé Prevot, & dans celle de Marguerite d’Anjou, par le même auteur . Cette simplicité noble qui est le véritable orne
e l’Empire, par M. de V. en 2. vol. in-12. “Il est important, dit cet auteur , pour toutes les nations de l’Europe de s’instrui
is le détail en est immense ;” & c’est dans cette immensité que l’ auteur s’est perdu. Son ouvrage est très-fautif, & q
s genres, les vraies sources, les divers fondemens du droit public. L’ auteur ayant été employé dans les affaires les plus impo
ge n’est pas supérieurement écrit ; mais il y a de la clarté, & l’ auteur vous instruit suffisamment de tous les points imp
ault sur lequel on a modélé tant d’autres abrégés d’histoires. Mais l’ auteur traitant un sujet neuf, embrasse un champ bien pl
t & tombent successivement dans cette partie de l’Europe. Aussi l’ auteur n’a eu le tems de parcourir avant sa mort qu’envi
pour beaucoup celle d’Italie. Cette histoire seroit plus utile si son auteur étoit moins passionné. La variété & l’abondan
de citations qu’on lit aux marges, est un témoignage du travail de l’ auteur , & de son attention à compiler soigneusement
cène, sont représentés avec des couleurs simples & naturelles ; l’ auteur ne peint pas d’imagination. On ne lui reprochera
ent toutes les branches ; ce qui suppose bien des recherches. Aussi l’ auteur ne craint-il pas d’avancer que son histoire du No
es & postérieure à la précédente. Celle-ci est la plus estimée. L’ auteur remonte aux siécles les plus réculés, & répan
mpire l’histoire du Czar Pierre I. par M. de V. On s’est plaint que l’ auteur avoit employé dans cet ouvrage les principaux fai
zar Pierre, le Roi chapitré. Mais les agrémens que l’imagination de l’ auteur répand sur tout ce qu’il traite ont affoibli la p
i. Nous n’avons d’excellent sur l’histoire de la Suede que ce que cet auteur nous a donné sur l’histoire de Charles XII. C’est
lumes in-4°. dont un savant Allemand a surchargé la littérature. Si l’ auteur de cet ouvrage a eu pour but de faire connoître c
, déchiré par lambeaux & dispersé sous un monceau de décombres. L’ auteur de cette critique a bien voulu faire un extrait d
e & du choix des faits, ne soit pas achevé. Il faut espérer que l’ auteur ne frustera pas le public de la suite d’une histo
toire du Brandebourg & de la Prusse n’avoit été traitée par aucun auteur qui pût se faire lire. Fréderic, aujourd’hui regn
si bien écrit, que plusieurs personnes l’ont attribué à M. de V. Cet auteur s’en est défendu. “Je suis obligé de dire à la fa
aponois, des Indiens, des Persans, des Turcs, des Russiens, &c. L’ auteur de cet ouvrage a suivi la méthode observée par M.
vie privée, voilà, d’après M. Rollin, ce qu’a heureusement exécuté l’ auteur de l’histoire moderne. Il est malheureux que la m
e qui ait été faite dans aucune langue du vaste Empire de la Chine. L’ auteur s’étoit appliqué pendant 24. ans à coufronter tou
ions arrivées dans l’Empire & dans la religion, avec l’examen des auteurs qui ont écrit sur le même sujet, par le Pere Char
levoix, in-12. six vol. Cet ouvrage est estimé. Le principal but de l’ auteur est la religion, qu’il traite avec beaucoup de sa
n 1729. en deux vol. in-fol. avec quantité de figures. Kœmpfer, dit l’ auteur du Nouveau Dictionnaire historique, voit en savan
7 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
dicton, faire le diable à quatre. — Origine du prologue. — Principaux auteurs des mystères et des moralités pendant le quinzièm
n du goût en France. — Lazare Baïf et Jean de la Taille. — Principaux auteurs et principales compositions dramatiques, de 1548
ie des Esprits, représentée en 1576. — Les farces. — François Villon, auteur de celle de l’Avocat Pathelin. — Anecdote relativ
le commencement du seizième siècle, nous offre une nouveauté dont les auteurs modernes du boulevart abusent bien souvent : le p
s auteurs modernes du boulevart abusent bien souvent : le prologue. L’ auteur de la diablerie dont il est ici question, fait co
cquis, je ne m’en inquiète guère. Le diable, prétendait plaisamment l’ auteur , croyant n’être entendu de personne, découvrait à
tours de Satan. Ils pourront ainsi les prévenir et les éviter. » Aux auteurs des Mystères et des Moralités que nous avons cité
avoir fait représenter quelques pièces. Bonfons, le plus ancien des auteurs dramatiques français connus. Il fit jouer une piè
personnages et rimes, l’an 1395. Jean Bouchet, procureur à Poitiers, auteur d’une pièce à huit personnages, intitulée Sottie,
, divisait la France. Simon Bourgoin, valet de chambre de Louis XII, auteur d’une Moralité ayant pour titre : l’Homme juste e
s Moralités, ne manquaient pas d’originalité et d’esprit, et bien des auteurs y puisèrent, par la suite, une partie de leurs id
ées vers le théâtre des anciens. On pensa donc d’abord à traduire les auteurs grecs et romains, puis à les imiter, puis enfin,
de Rennes, lequel composa, vers 1583, quelques pastorales. Montreux, auteur de plusieurs tragédies, entre autres celle d’Isab
e Racine, dans Athalie, emprunta plus d’une pensée. Jacques de Boys, auteur de Comédie et Réjouissance de Paris, poëme dramat
s, de David combattant, David fugitif et David triomphant. Lebreton, auteur de plusieurs tragédies, entre autres Adonis, Doro
édies d’Esther, de Judith et de Suzanne, de 1570 à 1576. Trois autres auteurs méritent une étude toute particulière, car tous l
i parut alors un attentat à la religion. Ce fut à grand’peine que les auteurs de cette scène renouvelée des Grecs purent échapp
ëte qui vivait au commencement du seizième siècle et qui passe pour l’ auteur de l’Avocat Pathelin, se retira, dit-on, sur ses
de beaucoup sur tout ce qui a été composé dans ce genre. Le but de l’ auteur était de mettre en action ce vieux proverbe : A t
— Différents usages. — Entr’actes. — Chœurs. — Orchestre. — Droits d’ auteur . — L’art dramatique pendant les trente premières
ssigner. — L’Aminte du Tasse. — Les Amours d’Astrée. — Pierre Brinon, auteur de la Calomnie et de l’Éphésienne. — Beaux vers q
nous l’expliquerons plus loin, Molière forma une troisième troupe. L’ auteur qui occupe en première ligne la période théâtrale
souvent la vie d’un homme. Trente à quarante des compositions de cet auteur sont parvenues jusqu’à nous, les autres, ou n’ont
icences (dans le genre appelé de nos jours romantique) auxquelles cet auteur n’hésitait pas à se livrer. En 1612, il fit repré
au théâtre par Jodelle, ils furent scrupuleusement conservés par les auteurs dramatiques qui vinrent après lui, jusqu’à l’anné
urd’hui. A l’époque des Jodelle, des Garnier, des Hardy, les droits d’ auteur n’étaient pas fort élevés et ne pouvaient, comme
rd, les comédiens achetèrent les pièces en débattant le prix avec les auteurs  ; puis enfin, à la suite d’une circonstance assez
n raison des prélèvements, on peut juger de ce qui restait acquis aux auteurs n’ayant droit qu’aux neuvième et dix-huitième non
héâtrale et la nouvelle inaugurée par Pierre Corneille, produisit des auteurs dont les œuvres dramatiques se rapprochaient ou s
e. Le public transformait peu à peu son goût, soit qu’il dirigeât les auteurs , soit qu’il se laissât diriger par eux. De temps
me des éclaircies de beau temps à travers un ciel encore nuageux. Les auteurs qui remplissent cette période transitoire, aussi
inte du Tasse, se trouvent les vers suivants qui soulevèrent contre l’ auteur la colère de toutes les femmes… Le respect près
ne ; on en retrouve d’autres du même genre dans les pastorales de cet auteur dramatique. Comme on lui faisait observer que cet
gros volumes. Brinon (Pierre), conseiller au Parlement de Normandie, auteur vivant à la même époque que les deux précédents,
e premières parties et mourut, Baro son secrétaire le termina. Un des auteurs du dix-septième siècle qui composa le plus de pas
ue de cette pièce, vivait un cadet de famille, Cyrano, né à Bergerac, auteur à qui son esprit et son bouillant caractère, plus
au siège de Mouzon et à celui d’Arras, il quitta le service et se fit auteur . Il voyait habituellement l’acteur Montfleury, et
l’art dramatique et poser les bases du goût et de la convenance, les auteurs donnaient accès dans leurs pièces à des vers d’un
andale, les plus honnêtes femmes allaient voir cette comédie. Le même auteur dans sa Silvanire, jouée en 1625, nous offre un e
considérable ; mais alors c’était une innovation, que du reste aucun auteur ne voulut imiter. Un auteur dramatique dont la gr
’était une innovation, que du reste aucun auteur ne voulut imiter. Un auteur dramatique dont la grande fécondité n’était pas l
rée, a une préface trop singulière pour que nous n’en parlions pas. L’ auteur se donne pour un homme au poil et à la plume et d
laide qu’un démon, Il te ressouviendra du pauvre Ligdamon. Parmi les auteurs dramatiques de la même époque, nous citerons : Tr
e malheureux latin étranger Qui met mes fesses en danger. Mainfray, auteur d’Hercule, d’Astiage, de Cyrus triomphant, de la
noble au commencement d’Athalie. Nous terminerons cette étude sur les auteurs dramatiques des premières années du dix-septième
as même le plaisant de la farce. Nous n’avons cité que les principaux auteurs du commencement du dix-septième siècle. Le nombre
ent leur façon d’être, sous la salutaire influence de quelques grands auteurs  ; mais avant, qu’on nous permette un mot d’adieu
i aimait beaucoup le théâtre et que dévorait la manie d’être lui-même auteur dramatique, fut bien aise d’avoir un prétexte pou
héâtrales, par le récit suivant de l’une d’elles, récit emprunté à un auteur qui vivait au temps de Charles IX : « En l’an 15
Cosroës retouché par M. d’Ussé. — Emprunt fait à Rotrou par plusieurs auteurs dramatiques. — Transformations diverses subies pa
se pressait en foule aux représentations théâtrales, et le nombre des auteurs augmentait dans une proportion notable. Il résult
que dans cette dernière tragédie, les plus beaux vers sont du second auteur , comme, par exemple, ceux-ci dans une scène du qu
de ce grand homme, imagina une singulière façon de faire l’éloge de l’ auteur de Cinna. Dans sa tragédie de Saint-Genest, Diocl
discussions intestines, la pauvreté des ouvrages qu’ils acceptaient d’ auteurs médiocres, après les grandes et belles production
ions dramatiques de bon aloi, par des tragédies ou par des comédies d’ auteurs de mérite, de poëtes de talent, Dancourt imagina
us, pendant ce temps-là, nous grossissons nos dettes. Molière, et les auteurs qui l’ont suivi de près, De nos tables jadis ont
uons, quels sont nos spectateurs ? Trente contemporains de ces fameux auteurs … Ainsi donc, nous devons, sans tarder davantage,
mé en France, dit le préambule royal, par les talents des plus grands auteurs . Quarante articles réglaient tout ce qui avait ra
ieu tous les lundis à l’hôtel de la Comédie, et c’était alors que les auteurs présentaient leurs pièces, qui devaient être exam
liberté de la scène, si longtemps désirée, demandée, réclamée par les auteurs et les acteurs. On ne put l’obtenir qu’en 1760 ;
e Pierre Corneille, donnée en dot par Voltaire à la petite-nièce de l’ auteur du Cid. — Thomas Corneille. — Considérations sur
ièce de l’auteur du Cid. — Thomas Corneille. — Considérations sur cet auteur . — Impromptu à propos de son portrait. — Ses prin
Corneille. Ce grand poëte donna d’abord dans les travers communs aux auteurs de son époque. Il ne fut pas longtemps à s’aperce
es du même genre qui l’avaient précédée. Hardy était à cette époque l’ auteur le plus en renom au théâtre dont il avait depuis
eut, comme les précédentes, un succès qui fixa tous les regards sur l’ auteur d’œuvres si différentes de tout ce qu’on avait en
vers, la Place royale, qui lui valut la lettre suivante de Claveret, auteur d’une comédie non imprimée, donnée à Forges devan
utrement sages que n’était la tragi-comédie des siècles précédents. L’ auteur de Médée, cédant au conseil d’un vieux serviteur
on de Rotrou, tous les académiciens se liguèrent contre le Cid et son auteur , la pièce a survécu aux critiques, aux siècles, e
ntre le Cid et contre Corneille, avait souhaité d’abord passer pour l’ auteur de cette tragédie. Si le grand poëte eût voulu y
Or, on sait que d’après les statuts, il fallait ce consentement de l’ auteur pour que la pièce pût être jugée. Nous ne raconte
mé, je ne vous connais plus, de façon à bien indiquer la pensée de l’ auteur . Corneille l’en félicita et s’en montra fort sati
e dédiée au cardinal Mazarin ; mais quelqu’un ayant fait observer à l’ auteur que ce ministre, aussi avare que son prédécesseur
donnerais, disait-il un jour, mes deux meilleures pièces pour être l’ auteur de la comédie de Lopez. Public et acteurs firent
nspira à son grand poëte Rodogune (1646), composition pour laquelle l’ auteur eut toujours un faible et qu’il préférait à ses a
opies. L’abbé Pellegrin appelait cette pièce le désespoir de tous les auteurs tragiques, et Boileau disait d’elle : C’est un lo
ait allusion, lorsqu’il écrit dans son Art poétique : Je me ris d’un auteur qui, lent à s’exprimer, De ce qu’il veut d’abord
il l’eut composé, avoua n’y plus rien du tout comprendre. En 1650, l’ auteur du Cid fut sollicité pour faire une tragédie qui
, c’est-à-dire du galimatias que non-seulement le public, mais même l’ auteur ne comprend pas. Il avait raison, et la preuve re
il apportait toujours à se rendre compte des moindres intentions de l’ auteur  ; mais il trouva tellement d’obscurité dans les p
eune personne. La dot fut le prix d’une belle édition des œuvres de l’ auteur des Horaces, dont Voltaire voulut être lui-même l
ées à la scène, où elles sont encore de nos jours. C’est à tort que l’ auteur de l’Art poétique prétend que Thomas Corneille ne
. Un mauvais plaisant mit l’impromptu suivant sous le portrait de cet auteur dramatique : Voyant le portrait de Corneille, Ga
ille, et ce dernier, à son tour, a souvent dit qu’il eût voulu être l’ auteur de plusieurs des comédies de celui que Boileau dé
rneille de la mettre en vers, ce qu’il fit, et pour être agréable à l’ auteur de Tartuffe et pour que cette condescendance lui
et Thomas Corneille pour ceux du Palais-Royal. Le premier de ces deux auteurs y avait hasardé quelques traits un peu forts que
olet ; C’est aujordi dimanche. Bien longtemps après la mort des deux auteurs , le roi Louis XV, encore fort jeune, fit représen
les trois précédentes. A l’une des représentations de cette pièce, l’ auteur en expliquait le sujet à un grand seigneur qui pa
n’est bonne qu’à être jouée sur les lieux. » Ainsi que bien d’autres auteurs , Thomas Corneille fit son Achille. Un des acteurs
préfère le Cid à Europe. — Richelieu retire la pièce. — Le nombre des auteurs dramatiques tend à s’accroître au dix-septième si
auteurs dramatiques tend à s’accroître au dix-septième siècle. — Les auteurs , les spectateurs de cette époque et ceux de l’épo
Les journaux. — Jodelet. — Première pièce faite en vue d’un acteur. —  Auteurs contemporains de Corneille. — Bois-Robert. — Ses
ttres, à la création de l’Académie. En 1635, Richelieu, aidé des cinq auteurs qu’il faisait travailler à ses productions dramat
inence en avait arrangé lui-même toutes les scènes. Corneille, un des auteurs , plus docile à la muse poétique qu’aux volontés d
lui prêterait sa bourse en quelque autre occasion. En outre les cinq auteurs furent nommés avec éloge dans le prologue, ils eu
, fut le coup d’essai de Saint-Sorlin, et on peut dire qu’il en fut l’ auteur bien malgré lui ; voici comment : Richelieu lui a
ul capable de le traiter avec succès. Toutes les objections du pauvre auteur , tous ses faux-fuyants furent inutiles, il dut se
à faire réussir cette comédie, puisqu’il en était en grande partie l’ auteur . C’est lui qui en avait tracé les caractères et d
ses, qu’il est difficile de ne pas admettre qu’il en est réellement l’ auteur . Du reste, Mirame et Europe sont des pièces aussi
ux-arts, un pouvoir despotique. Au dix-septième siècle, le nombre des auteurs dramatiques s’était considérablement accru et ten
nom du poëte ne s’était pas encore fait connaître. Les grands et bons auteurs n’empêchaient nullement leurs jeunes confrères de
le théâtre ! N’a-t-on pas vu des directeurs commander des pièces à un auteur utile à ménager dans un but quelconque ? L’auteur
der des pièces à un auteur utile à ménager dans un but quelconque ? L’ auteur , ou les auteurs (car ces Messieurs se réunissent
à un auteur utile à ménager dans un but quelconque ? L’auteur, ou les auteurs (car ces Messieurs se réunissent quelquefois jusq
ore on n’avait songé à mettre en scène l’individualité d’un acteur. L’ auteur composait son œuvre sans se préoccuper de ceux qu
dix-septième siècle, au siècle de Richelieu et de Corneille. Quelques auteurs dramatiques contemporains du grand poëte, obtenai
Racine même, le plus grand fléau de Boyer, se déclara pour le nouvel auteur . Boyer s’écria du milieu du parterre : « Elle est
s rival de Corneille. — Ses productions dramatiques. — La Calprenède, auteur gascon. — Anecdote. — Ses tragédies de Mithridate
Sancho Pança. — La Mesnardière et La Serre. — Anecdotes sur ces deux auteurs . — Réflexions. — Tragédies en prose de La Serre.
re. — Pandoste. — Thomas Morus et le Sac de Carthage. — Anecdote. — L’ auteur du Parnasse Réformé. — Leclerc, de l’Académie Fra
(1660). — Quinault, considéré comme poëte tragique. — Notice sur cet auteur . — La Cour des Comptes. — Voltaire venge Quinault
s tragédies. — Les Rivales (1653). — Anecdote. — Origine des droits d’ auteur . — Cyrus (1656). — Agrippa (1661). — Astrate (166
ents, sous peine de chutes éclatantes. Aussi voyons-nous beaucoup des auteurs tragiques contemporains de Corneille que le génie
emières pièces jouées en 1644 et 1645, la dernière après la mort de l’ auteur en 1656, composent, avec les tragédies citées plu
ueils. Il n’a pas sacrifié au jargon galant et ennuyeux dont bien des auteurs de l’époque n’ont pas osé débarrasser leurs œuvre
considérée comme étant observée. Parmi les comédies qu’on doit à cet auteur , nous citerons celle de l’Écuyer ou les Faux Nobl
s, grâce à ces deux vers de Boileau : Tout est humeur gasconne en un auteur gascon, Calprenède et Juba parlent du même ton.
spectateurs l’amour de la bonne et saine littérature, et pour que les auteurs consentissent à abandonner les niaiseries sentime
l’extravagance qu’on est en droit de reprocher à la plupart des bons auteurs de cette époque. Nous avons dit à dessein une abs
on fut sur le point, au Théâtre-Français, de lui refuser ses droits d’ auteur . Guérin de Bouscail avait compris, sans les écrir
t beaucoup, fit recevoir La Mesnardière à l’Académie, en 1655, et cet auteur , qui rédigea une poétique fort bien pensée, ne pu
isait à répéter avec une sorte de cynisme, qu’il avait sur les autres auteurs un avantage immense, celui de tirer de mauvais ou
ec laquelle on meurt de faim. » Si La Serre vivait aujourd’hui, que d’ auteurs il trouverait pour le comprendre ! C’est à des éc
La Serre, Thomas Morus ou le Triomphe de la Foi et de la Constance. L’ auteur du Parnasse réformé, ou Apollon à l’École (jolie
s de Corneille, nous trouvons Michel Leclerc de l’Académie Française, auteur plein de feu et d’imagination qui, certainement,
ette charmante épigramme : Entre Leclerc et son ami Coras, Tous deux auteurs , rimant de compagnie, N’a pas longtemps sourdiren
e, intitulée Zénobie, ne réussit ni en vers, ni en prose. Son premier auteur l’avait composée, disait-il, comme modèle des pré
Danaïdes en 1646, si nous ne voulions rappeler ici que cet estimable auteur , homme d’esprit et de mérite, fut un des fondateu
Héraclides, joué la même année (1657), faillit être un revers pour l’ auteur , malgré le mérite de la pièce, parce qu’au dénoue
es ; Qu’il promette beaucoup et qu’il ne tienne rien. Gilbert, comme auteur dramatique, a des qualités et des défauts. Il sut
on prétend même avoir travaillé aux Plaideurs de ce dernier, était un auteur ayant de l’esprit et de la facilité. Avocat disti
e certaine célébrité, à parler de Madame de Villedieu et de Millotet, auteur de la tragédie de Sainte-Reine. Madame Desjardin
eine, priez pour nous. Mais ce qu’il y a de plus bizarre, c’est que l’ auteur a eu l’incroyable patience de faire en sorte que
difficulté de cette espèce. Peut-être a-t-il existé encore quelques auteurs tragiques contemporains de Pierre Corneille ; mai
t comique et le poëte lyrique, nous ne parlerons ici que du Quinault, auteur de plusieurs tragédies et d’un certain nombre de
ont il gratifia la scène de l’Opéra Français. Occupons-nous donc de l’ auteur de : la Mort de Cyrus, de Stratonice, d’Agrippine
suivante en quatre vers, d’un anonyme : Quinault, le plus grand des auteurs , Dans votre corps, Messieurs, à dessein de paraît
aits les plus acérés ; ces traits ont fini par faire plus de tort à l’ auteur de l’Art poétique qu’à Quinault. On connaît les v
. Le fait est qu’il a fallu du temps pour fixer la réputation de cet auteur . On ne s’est déterminé que fort tard à lui rendre
qu’à cette époque, il était d’usage que les comédiens achetassent des auteurs , à prix débattu, leurs compositions dramatiques e
et de mauvaises au-dessus de leur valeur. On payait enfin le nom de l’ auteur , ainsi que cela se pratique encore aujourd’hui pa
comédiens de se récrier et de diminuer de moitié les honoraires de l’ auteur . Tristan insiste sur la première évaluation et il
lérophon ; mais, comme nous l’avons dit en commençant à parler de cet auteur célèbre, c’est comme poëte lyrique qu’il faut l’e
s belles tragédies de Pierre Corneille, on était loin de penser qu’un auteur dramatique pût égaler le maître ; c’est cependant
e, l’esprit et le cœur, en l’écoutant, sont satisfaits. Aussi, jamais auteur n’eut un succès plus réel, plus soutenu et plus d
genre comique, n’entendaient rien à la tragédie. Elle tomba. Le jeune auteur se plaignit du mauvais conseil qu’on lui avait do
tre, vous ne voyez donc pas l’identité de ma position avec celle de l’ auteur d’Alexandre ? — Comment cela ? — C’est moi qui ai
eslé y fit ses débuts par le rôle d’Hermione, au grand désespoir de l’ auteur , qui fut bientôt rassuré en voyant le beau talent
à une comédie critique ou parodie. On l’intitula la Folle querelle. L’ auteur était Subligny ; mais on l’attribua à Molière, ce
très-affecté de la Folle querelle. Au lieu d’en rire, comme font les auteurs modernes, dont plusieurs sont les premiers à aide
et de tous les originaux du parquet et du barreau de cette époque. L’ auteur d’Alexandre avait un oncle, brave religieux, dont
ette pièce fût fort belle, elle tomba à la huitième représentation. L’ auteur était très-sensible à un revers ; il composa cont
èrement à son déclin ; car c’est à cette époque que le grand nom de l’ auteur du Cid ne put préserver Pulchérie d’une chute com
sa trois années d’intervalle entre elle et Iphigénie. On assure que l’ auteur de ce chef-d’œuvre fut singulièrement conduit à t
’on accorde à peine au vertueux Hippolyte. La Champmeslé avait prié l’ auteur de lui créer un rôle dans lequel seraient dévelop
plorable, de cette détestable tragédie, qui coulait à tout jamais son auteur , le reléguant au second rang ; puis, séance tenan
ez mal. Indignés, et ne faisant pas à Pradon l’honneur de le croire l’ auteur du sonnet, ils répondirent par un autre, composé
de Nevers. Tout le monde désigna Racine et Boileau comme en étant les auteurs . Or, comme il était des plus méchants, comme il a
Sa Phèdre fut comprise. On l’admira, on l’applaudit et on plaignit l’ auteur d’avoir été mis en parallèle avec un adversaire a
hèdre de Pradon et abandonner celle de Racine. » Malgré tout cela, l’ auteur de tant de chefs-d’œuvre ne voulut plus entendre
fut prise d’un tel désir d’avoir un rôle, que, pour la satisfaire, l’ auteur ajouta un prologue et le lui donna. Esther fut jo
e à Saint-Cyr, comme on le croit généralement. Vers la fin de 1690, l’ auteur se disposait à la faire jouer par la jolie troupe
e Racine, comme nous avons groupé autour de Corneille, les principaux auteurs tragiques dont les pièces furent mises au théâtre
d’Ajax, de 1681 à 1684. — Anecdotes. — Campistron, élève de Racine. —  Auteur fécond. — Son genre de talent. — Virginie (1683).
x-septième siècle. — Autres ouvrages de Boursault. — Jugement sur cet auteur . — Fontenelle. — Mérite de ses œuvres. — Sa tragé
ec lui. Aujourd’hui que deux siècles, en passant sur les cendres de l’ auteur de Phèdre et d’Athalie, ont enlevé jusqu’aux moin
e coude de Pradon en lui disant que la tragédie est fort belle, que l’ auteur est bien en cour et qu’il l’engage à se taire. Pr
’épée à la main, lui fait deux estafilades sur la joue. Le malheureux auteur , sifflé, battu, blessé pour l’amour de lui-même,
Pradon. » En sortant du théâtre, le prince de Conti fit observer à l’ auteur qu’il avait transporté en Europe une ville qui es
les plus spirituelles épigrammes ; il est vrai de dire que le pauvre auteur de la Phèdre, rivale de celle de Racine, s’était
e manteau de Régulus sur le juste-au-corps de Tamerlan. » Un jour, l’ auteur de tant de tragédies sifflées, le plastron de Rac
tre Racine et n’avait été l’âme de la cabale à la suite de laquelle l’ auteur de Phèdre renonça à la scène. Elle parlait plusie
et la laisse. Et sur le tout le sujet est traité Dieu sait comment ! Auteur de qualité, Vous vous cachez en donnant cet ouvra
ses pas dans la carrière des lettres, Campistron. Ce poëte fut un des auteurs les plus féconds de la fin du dix-septième siècle
e fallut rien moins que le crédit de Madame la Dauphine pour sauver l’ auteur et faire cesser les représentations. Phocion, jou
ique, ni succès littéraire. Campistron, voyant au doigt de Péchantré, auteur de plusieurs pièces de théâtre, une bague dont ce
et je m’en accommoderai. » A quelques jours de là, Péchantré trouve l’ auteur de Phocion derrière un pilier des troisièmes loge
des commandements. Du reste, le choix était bon. On ne reprochait à l’ auteur d’Acis et Galathée qu’une négligence un peu forte
à faire sa correspondance. » Le succès de l’opéra d’Acis engagea son auteur à cultiver ce genre de littérature dramatique. En
vous de vos idylles Et retournez à vos moutons. Comme la plupart des auteurs de mérite Campistron eut des admirateurs outrés e
ëtes. D’abord, l’acteur Baron, qui avait la monomanie de vouloir être auteur , et qui, de ce que plusieurs poëtes ont mis leurs
s sa première tragédie. Que de Péchantré en ce moment à Paris ! Que d’ auteurs à vingt pistoles, dont les pièces, sous d’autres
Sa troisième, jouée en 1703, et intitulée Mort de Néron, coûta à son auteur juste autant d’années qu’il faut de mois à une fe
rs de ses poésies ont longtemps passé pour avoir été l’œuvre d’autres auteurs . Cet abbé Abeille eut une assez singulière destin
jusqu’après sa mort, car on le rappela dans son épitaphe : Ci-gît un auteur peu fêté, Qui veut aller tout droit à l’immortali
e : « Quand je crus avoir mis la dernière main à ma tragédie, dit l’ auteur , je me hasardai de la présenter à madame la princ
ns une lettre que Lagrange-Chancel crut être de Le Noble ; aussitôt l’ auteur courroucé lança les vers suivants qui sont du der
vers suivants qui sont du dernier sanglant : Esprit bas et rampant, auteur du dernier ordre, Mauvais plaisant, fade Pasquin,
ifia jusqu’à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Lagrange-Chancel, un des auteurs les plus féconds de la fin du dix-septième et du
ne, eut du succès, grâce à la protection de la Cour, protection que l’ auteur sut s’attirer par une allusion aux grandes qualit
és dans le plan et dans la versification. Longepierre, comme les deux auteurs dont nous venons de parler et avec eux, peut être
Ces trois tragédies sont dans le genre de Sophocle et Euripide, que l’ auteur connaissait à fond et étudiait sans cesse. Malheu
occupe pas dans la littérature dramatique une place meilleure que les auteurs précédents. Ses tragédies d’Annibal, de Valeria,
ursault, qui vécut de 1638 à 1701, ne doit pas être confondu avec les auteurs précédents, bien qu’il soit un poëte comique plus
ension de 2, 000 livres. Louis XIV et la Cour s’en amusaient ; mais l’ auteur s’étant laissé entraîner à quelques traits satiri
tre achevée. Marie Stuart, moins applaudie, fut plus profitable à son auteur , ce dernier ayant eu la pensée de la dédier au du
ult, nous citerons Ésope à la Cour, jouée en 1701, après la mort de l’ auteur , dont on retrancha maladroitement, dans la craint
bord de la scène, et s’adressant au public, lui dit hardiment : Que l’ auteur a cru devoir faire parler Ésope par apologues, qu
se. Le mauvais accueil que reçut d’abord Ésope à la Ville inspira à l’ auteur la fable du Dogue et du Bœuf, dont voici le quatr
c un talent, un entrain qui ne contribuèrent pas peu au succès. Visé, auteur du Mercure, se plaignit à la Cour de la comédie d
lt ne vive pas de nos jours, il eût pu facilement doubler sa pièce. L’ auteur de ces œuvres dramatiques et comiques ne se borna
érie de lettres pleines d’esprit, sous le nom de Lettres à Babet. Cet auteur , dont l’heureuse facilité se pliait à tous les ge
s le grand poëte, comme il donna plusieurs pièces pendant la vie de l’ auteur de Rodogune, et comme ce dernier fit même quelque
défauts nombreux qui l’empêchent de prendre place au premier rang des auteurs de cette époque, cependant ses ouvrages n’en sont
uparavant. A cette même reprise, les directeurs de l’Opéra prièrent l’ auteur de juger une difficulté, à savoir si les prêtres
l la revendiqua avec raison comme de lui, par une lettre adressée aux auteurs du Journal des Savants. Quinault était protégé pa
ours à vous instruire. » Cette réponse mit les convives du parti de l’ auteur de l’Art poétique, et en sortant, Racine s’écria 
dernier poëte dramatique, quelques années se passèrent sans qu’aucun auteur d’un mérite transcendant vînt occuper la scène tr
ouvons que Château-Brun. Il est clair que nous ne parlons ici que des auteurs du théâtre français ayant marqué dans la littérat
eule fois, ayant été désigné dans une satire sanglante, il envoya à l’ auteur une pièce de vers non moins sanglante et plus spi
touchants. Ce poëte dramatique mérite une place distinguée parmi les auteurs du second rang. En 1700, il donna la tragédie-opé
rand et très-légitime succès, mais qui faillit coûter fort cher à son auteur . Lorsqu’on joua cette pièce, Danchet était précep
a tragédie-opéra de Achille et Deidamie (1735). L’âge avancé des deux auteurs fit dire à Voltaire : « Peste, ce ne sont pas là
ésentées à Paris en 1706, 1712, 1714, longtemps après la mort de leur auteur , arrivée en 1702. Il fit aussi plusieurs opéras q
17, Avec une plume féconde, N’avoir ni dit, ni fait de mal, Tel fut l’ auteur du Nouveau-Monde. Ses tragédies sont Polidor, en
opéra-ballet, représentée en 1728, donna lieu à un fort joli mot. Un auteur de beaucoup d’esprit, Autreau, avait fait, sur un
liments. Un ami d’Autreau lui dit : « Voilà Monsieur qui se prétend l’ auteur de tels couplets. — Eh bien ! répondit Autreau av
monde en disant : « Je me suis trompé, le public m’a éclairé. » Cet auteur tragique avait une mémoire prodigieuse ; aussi sa
on. Elle réussit ; mais le cinquième acte n’ayant pas été approuvé, l’ auteur en fit un autre qui fut composé et appris en cinq
oique fort malade, se fit porter au théâtre. A la fin du spectacle, l’ auteur vint le voir, Prieur l’embrassa en lui disant : —
vit les premières pièces de Crébillon en 1711. Nous avons dit que cet auteur composait toujours de tête et sans écrire. Afin d
le génie de Crébillon. Le succès de Rhadamiste eut sur la vie de son auteur une influence fâcheuse. A partir de ce moment, il
r toujours ses compositions dramatiques dans le répertoire des autres auteurs . Piron se rendit l’interprète de ce sentiment pub
e de mordre à la pomme ; Et c’est ici un bien autre travers. Du grand auteur de la nature humaine, Il eût voulu refaire l’univ
em abutere patientia nostra, Catilina. C’est à soixante-dix ans que l’ auteur mit la dernière main à sa tragédie, dont il avait
e Crébillon, des œuvres complètes du poëte par l’imprimerie royale. L’ auteur de Catilina, en reconnaissance de tant de bienfai
s grands poëtes tragiques du dix-huitième siècle, parut Chateau-Brun, auteur des deux tragédies de Mahomet II et des Troyennes
— Oreste (1750). — Mérope (1743). — Anecdotes. — Usage de demander l’ auteur . — Un Anglais. — Parodie de Mérope au théâtre des
ant celle de Racine, naquit à Paris Arouet de Voltaire, l’écrivain, l’ auteur , le poëte qui devait résumer en lui seul tout le
à leur perfection, manquait au théâtre. Il pouvait seul assurer à son auteur une gloire immortelle. Avant de raconter les nomb
ne tendance fâcheuse à s’emparer des sujets déjà traités par d’autres auteurs . Ainsi : il tenta de refaire l’Electre, la Sémira
ations, aussi Fontenelle disait-il : « Ce monsieur de Voltaire est un auteur bien singulier ; il compose ses pièces pendant le
r un importun. Quand son cauchemar venait, il était toujours sorti. L’ auteur ne se rebutait pas, il montait et introduisait pa
ut émue de la tragédie d’Œdipe. — « Voici deux beaux yeux, dit-il à l’ auteur , auxquels vous avez fait répandre des larmes. » —
éjà, à cette époque, il fallait un nom pour être admis sans peine. Un auteur de mérite, contemporain de Voltaire, et dont nous
d’Arouet, Artémise (1720), ne répondit pas à ce qu’on attendait de l’ auteur d’Œdipe. Il s’empressa de la retirer et la remit
s d’avoir été si bon prophète. Artémise, sous la plume habile de son auteur , s’était changée en Marianne, puis en Hérode et M
lus tard ! Un succès éclatant devait venger, cette même année 1732, l’ auteur fécond alors encore à l’aurore de sa vie littérai
la pension qu’il faisait à trois d’entre eux. Il semblait écrit que l’ auteur de Zaïre ne pourrait avoir deux succès coup sur c
et eut un autre sort ; acclamée par le public, elle fut retirée par l’ auteur au bout de trois représentations, parce qu’il fut
ui toutes eurent une grande vogue et établirent la réputation de leur auteur de la façon la plus solide. En effet, il y avait
reste, ce sujet avait déjà été traité plus de quatre fois par divers auteurs et à différentes époques. C’est de Mérope, dit-on
entes époques. C’est de Mérope, dit-on, que date l’usage de crier : l’ auteur  ! Depuis, à chaque pièce nouvelle, le parterre le
nt introduire cet usage chez eux ; mais il tomba presque de suite. Un auteur ayant cru devoir paraître pour faire cesser le tu
acle, d’autant plus qu’il y a quelque différence entre l’ouvrage et l’ auteur . La destination de l’un pourrait être de vous amu
il lâche une pétarade au parterre. Immédiatement on entend crier : l’ auteur , l’auteur ! Un bel-esprit, après avoir entendu M
ne pétarade au parterre. Immédiatement on entend crier : l’auteur, l’ auteur  ! Un bel-esprit, après avoir entendu Mérope, ent
s sifflé. — Peut-on siffler quand on bâille ? On voit que les grands auteurs de cette époque ne se rendaient pas toujours just
n très-grand succès aux premières représentations. Le 10 mars 1749, l’ auteur la fit reprendre avec des corrections, et elle en
un véritable écueil, si le public ne se fût souvenu qu’il devait à l’ auteur une foule de belles et bonnes pièces. Il en fut d
à la corriger. Ces défaites, coup sur coup, rendirent plus sage leur auteur . Il abandonna à peu près le théâtre. Il avait alo
que. — Œdipe (1726). Genre de talent de Lamotte. — La Noue, acteur et auteur de mérite. — Son histoire. — Zélisca. — La Coquet
théâtres de la Foire ; aujourd’hui nous n’avons à apprécier que Piron auteur tragique, Piron, poëte grave et sérieux. En 1730,
faillit nuire à la pièce de Piron. Trois ans plus tard, en 1733, cet auteur , qui prenait goût aux œuvres tragiques, fit repré
arut trop longue aux comédiens. Ils députèrent l’un d’eux auprès de l’ auteur , pour le prier de faire des coupures. L’envoyé, m
’il fallait soutenir, et non pas moi », lui dit moitié sérieusement l’ auteur , mécontent de son public. Nous reviendrons sur ce
parut singulière et plaisante, mais qui furent unanimes pour dire à l’ auteur que, malheureusement la mise en scène dépasserait
l’amour-propre et du ridicule ; on voulut connaître, voir, toucher l’ auteur de cette superbe tragédie. Chacun vint dans sa bo
ons rien du président Dupuis qui, à proprement parler, n’est point un auteur , si à son nom ne se rattachait une tragédie de Ti
re jouer Tibère sous son nom. Une difficulté se présente cependant, l’ auteur véritable, destinant son œuvre à un collège, n’y
re représentation, sept à huit jeunes gens qui ne connaissaient pas l’ auteur , qui n’avaient nul intérêt à siffler cette pièce,
, malgré les ennemis assez nombreux de Morand, fut bien accueillie. L’ auteur descendait même déjà des troisièmes loges pour ve
na matière à bien des questions qui firent connaître l’intention de l’ auteur . Tout allait bien ; mais à la fin du spectacle, q
u divorce, un plaisant cria du parterre : — « Avec le compliment de l’ auteur  ! » Morand, furieux, se croyant insulté, jeta son
peau au milieu des spectateurs, en disant : — « Celui qui veut voir l’ auteur , n’a qu’à lui rapporter son chapeau. » — « Bah !
r, n’a qu’à lui rapporter son chapeau. » — « Bah ! reprit un autre, l’ auteur ayant perdu la tête, n’a plus besoin de chapeau. 
uelques jours après on la redemanda, on fit des démarches auprès de l’ auteur , et elle fut reprise avec le plus grand succès. S
anc de Pompignan, ancien président de la Cour des aides de Montauban, auteur de mérite auquel on doit plusieurs jolies comédie
qui, pendant le règne de Crébillon, le poëte noir, prétendaient que l’ auteur d’Athalie n’eût pas eu de succès au milieu du dix
rivé. Zoraïde, également de M. Le Franc, ne fut pas représentée. Cet auteur donna une jolie comédie, les Adieux de Mars, et p
nner la foudre. Ces vers ne furent ni déclamés ni imprimés. L’un des auteurs tragiques les plus singuliers parmi les contempor
en 1721. Né à Paris, en 1674, fils d’un riche marchand chapelier, cet auteur essaya de la carrière du barreau ; puis, entraîné
ées, en 1721, qui fut assez remarquable pour être imputée à Racine. L’ auteur ayant gardé l’incognito, on prétendit pendant que
r une comédie avec son Romulus, et l’exemple fut suivi par les autres auteurs dramatiques. On fit plusieurs parodies de Romulus
1723, fut fabriquée, dit-on, d’une façon singulière. On prétend que l’ auteur commença par faire une composition dans laquelle
le laid, Fût-on cent fois plus idolâtre Des ornements ambitieux. Tout auteur qui s’en sert pour fasciner les yeux, N’entendit
quatre. Œdipe, quatrième tragédie de Lamotte, fut composée par son auteur d’abord en vers, et jouée en 1726, sans succès, p
dies, dont une, le Magnifique, est longtemps restée à la scène. Comme auteur lyrique, Quinault est le seul qui le surpassa. Au
aquit à Meaux un homme qui marqua au théâtre et comme acteur et comme auteur , Jean Sauvé, plus connu sous le nom de La Noue. I
épertoire de cette époque. Les comédiens italiens désiraient que son auteur entrât parmi eux ; le duc de la Trémouille l’en p
mbre des pièces qui restèrent longtemps au théâtre. En couronnant son auteur , le public de Paris eût voulu jouir de tous ses a
plaisir universel, le Roi lui-même fit connaître sa satisfaction à l’ auteur  ; il le lui dit de sa propre bouche. Il y avait a
vers. C’est la Coquette corrigée. Ce fut la dernière production de l’ auteur , du moins la dernière qu’il mit au théâtre. Il so
sujet qu’il traitait et de l’aptitude à écrire pour tous les genres. Auteur et acteur il avait du mérite. Dans l’exercice de
oue un acteur Qui fait très-bien son personnage ; A le lire, c’est un auteur Qui fait encor mieux un ouvrage. Lorsque La Noue
es moraux ont fourni depuis des sujets de pièces à tous les théâtres. Auteur dramatique de mérite, Marmontel a donné à la scèn
oque de siffler au théâtre, un coup de cet instrument, la terreur des auteurs et des comédiens, partit du milieu de la salle. A
es considérables. Au milieu du dix-huitième siècle, vivait à Paris un auteur qui a donné plusieurs comédies en collaboration a
qui firent beaucoup de bruit avant leur apparition sur la scène. Cet auteur est Portelance, dont la tragédie d’Antipater, lue
quelque chose de beau, d’incomparable. Pour un peu, on eût porté son auteur en triomphe dans les rues de la capitale en crian
a du premier coup au Théâtre-Français et jamais ne se releva. Le même auteur prétendit avoir part à la spirituelle comédie des
l aurait faite en collaboration avec M. Patu. Dorat, ami du précédent auteur et dont le nom a acquis une certaine célébrité, f
ïde de Hongrie. Zulica fut d’abord fort mal accueillie du public ; l’ auteur s’empressa d’y faire d’importantes modifications,
rée des pieds à la tête D’ornements pris par-ci, par-là. Et quoique l’ auteur se fatigue Pour se défendre là-dessus, Il appert
ec acharnement ; mais il ne voulut pas paraître. Cette exhibition des auteurs était devenue une corvée des plus désobligeantes,
ue cette spirituelle épigramme fit rire Dorat. Lemierre, un des bons auteurs des règnes de Louis XV et Louis XVI, fit représen
un Y. La célèbre Clairon se plaignit de cette faute et s’en prit à l’ auteur , qui rejeta le crime sur l’imprimeur. Ce dernier,
’argent. Voyez plutôt ? » Jusqu’au moment où parut M. de Belloy, les auteurs tragiques s’étaient cru obligés de ne choisir leu
usiasme. Le roi et la famille royale l’avaient vue plusieurs fois ; l’ auteur leur avait été présenté, et le vieux et brave mar
gé de Calais, les spectateurs demandèrent à grands cris : Monsieur l’ auteur  ! De Belloy parut, et aussitôt sa présence fut ac
En conséquence, des lettres de citoyen de Calais furent envoyées à l’ auteur de la tragédie, dans une boîte en or sur laquelle
ée : Pour inspirer aux nouveaux soldats les sentiments des anciens. L’ auteur de cette belle et noble pièce reçut des lettres d
ns. Mais il reparut avec un tel éclat, que le public demanda encore l’ auteur , chose sans exemple à une reprise. Après la dixiè
uait les expressions énergiques d’amour, de zèle et de fidélité que l’ auteur a mises dans la bouche des héros de Calais ; et l
ppent la bienfaisance et leur attachement pour le roi et la nation. L’ auteur eut l’honneur de leur être présenté après la repr
lais, ou plutôt Pont-Allais, contemporain et camarade de Gringoire, l’ auteur de la Sottie intitulée : Le Jeu du Prince des sot
généralement la farce de l’Avocat Pathelin à Villon, il est quelques auteurs qui prétendent qu’elle fut faite par Pierre Blanc
Causeur, rends ce mouchoir, ou de tant de malices Je saurai châtier l’ auteur et les complices. — Pourquoi les caches-tu ? — P
ets commença à se généraliser parmi les spectateurs du parterre. 13. Auteur distingué auquel on doit la première tragédie de
8 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
eint pour lequel, un peu aussi par habitude, on continue d’écrire. Un auteur , de nos jours, est un moine qui écrit pour son co
uis devant personne. Je l’excuse : je n’en demande pas davantage à un auteur  ; je le plains même d’avoir écouté de belles chos
de jouir en lisant. Ces sentiments sont tout naturels de la part d’un auteur , et il est, en effet, bien « excusable », Cet écr
être, de l’orgueil proprement dit. Il est très vrai que, quand on est auteur et bon auteur, on doit nécessairement et sans van
ueil proprement dit. Il est très vrai que, quand on est auteur et bon auteur , on doit nécessairement et sans vanité n’être sat
nt, de par la nature différente des esprits, la chose impossible. Les auteurs ont toutes sortes de motifs de ne pas admirer, ni
jusqu’à dire qu’il est le plus faible. — Mais nous qui ne sommes pas auteurs , nous n’avons aucun amour-propre qui nous empêche
de lire de la bonne façon. — Si bien ! Vous n’avez pas remarqué qu’un auteur est un ennemi ? Il l’est toujours. Il l’est toujo
es lecteurs regimbe contre Octave Feuillet et dit en grondant : « Cet auteur se donne bien du mal pour me faire entendre qu’il
fort ; après tout, moi je le suis et je ne suis pas si ridicule. Cet auteur écrit avec correction ; mais il est un peu impert
ur-propre s’est éveillé et il est en garde. Et, dans tous les cas, un auteur blesse ce sentiment profond d’égalité que nous av
a toujours à vaincre cette première impression. Autant en a à faire l’ auteur , quel qu’il soit du reste. Au fond, bien des lect
victoire de l’ennui sur l’amour-propre. Du moment qu’elle est cela, l’ auteur est toujours un peu un ennemi et lui-même a à rem
pre est un ennemi de la lecture, terrible quand il est amour-propre d’ auteur , notable encore quand il est amour-propre de n’im
 : « Ceux qui par leur condition se trouvent exempts de la jalousie d’ auteur ont, ou des passions, ou des besoins qui les dist
nterdire qu’on soit liseur, on comprend que La Bruyère, ou tout autre auteur , soit effrayé des obstacles qu’il a à vaincre et
u public se soit prononcé. Non seulement pour un livre ; mais pour un auteur  ; et beaucoup ne lisent un ou plusieurs ouvrages
arer une série de déceptions ; c’est se réserver de lire toujours les auteurs dans un certain refroidissement de la température
i consiste la thérapeutique qui est surtout une suggestion. Lisez cet auteur pendant qu’il est bon, dirai-je ; plus tard il de
t Diderot et entre Diderot et Helvétius. Il ne fait pas, dans le même auteur , de grandes différences entre un ouvrage et un au
ve d’hostile, de choquant, de faux, même de l’oublier, si bien qu’à l’ auteur d’un livre, par exemple, on donne la plus grande
de ce mot. La contre-épreuve de ceci, c’est l’esprit critique chez l’ auteur lui-même. L’auteur doit avoir l’esprit critique,
re-épreuve de ceci, c’est l’esprit critique chez l’auteur lui-même. L’ auteur doit avoir l’esprit critique, et il doit l’exerce
it s’abandonner d’abord à une sympathie instinctive ou voulue, pour l’ auteur  ; le poète doit s’abandonner d’abord à son inspir
t ensuite se faire critique, raisonner, comparer, juger, discuter ; l’ auteur doit ensuite se faire critique, réveiller le crit
a comme passé successivement par sa sympathie et par sa critique ; l’ auteur doit enfin approuver et même admirer, s’il y a li
e créer, qu’il faut que le lecteur soit critique puisqu’il faut que l’ auteur le soit, et qu’il faut que le poète le soit puisq
il faut que le poète le soit puisque le lecteur doit l’être ? Et si l’ auteur doit l’être lui-même, ce que Nietzsche lui-même a
é dans ses pièges, de même le pococurante considère les artistes, les auteurs , les poètes et les jolies femmes comme des thauma
, et qu’on est pénétré jusqu’au fond et possédé par le sujet et par l’ auteur . Encore l’on sait fort bien que les esprits « for
up moins que pleurer signe que l’on est conquis et en possession de l’ auteur . Tout de même, ou à peu près tout de même, admire
asciné, étourdi par le talent, l’habileté, l’adresse, la rouerie d’un auteur . On n’aime pas beaucoup avouer cela. Voilà au moi
9 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
t homme de lettres a de défendre le théâtre national et la gloire des auteurs qui l’ont illustré pendant près de deux siècles,
. Le but de ma lettre sera de faire connaître vos outrages envers les auteurs classiques, vos moyens de succès et le résultat q
ues, il était de mon devoir, de mon intérêt, comme le plus fécond des auteurs de la scène française, de défendre ce bel art dra
révolution littéraire, je n’ai voulu que faire connaître ses premiers auteurs . Cette idée répandue tout à coup que le théâtre a
us avez épargné Corneille et Molière, les plus classiques de tous nos auteurs , c’est que, par pitié pour la France, vous n’avez
voulu détruire ces grands monuments littéraires auxquels nous autres auteurs de l’empire avions enchaîné notre gloire et notre
re gloire, Monsieur, parce qu’il est bien convenu entre nous que tout auteur a de la gloire. Vous avez la vôtre, et moi j’ai l
bien ordonné en vous couvrant de gloire est devenu pour nous, pauvres auteurs du temps de l’empire, un arrêt de proscription. T
vres auteurs du temps de l’empire, un arrêt de proscription. Tous les auteurs vivants qui avaient illustré la scène se sont vus
arre ? Ne savaient-ils donc pas, ces insensés, que la réputation d’un auteur n’est pas bornée à l’enceinte de Paris ? que le p
théâtre, composé selon le plus ou moins d’adresse et d’activité de l’ auteur ou du directeur, n’a aucune influence hors de leu
ffertes, en mêlant leur voix injurieuse aux détracteurs des immortels auteurs qui avaient fait de leur théâtre le premier de l’
sur les torts que pouvaient avoir les comédiens français envers leurs auteurs classiques. Quoique très blessé de leur conduite
il n’est pas étonnant que dans mon intérêt, qui est celui de tous les auteurs et des comédiens, je vous adresse paternellement
ègles. Mais en supposant qu’un peu de vanité puisse être permise à un auteur presque toujours heureux, aujourd’hui j’aurais le
passé qui me fut honorable ; puisqu’il est également convenu que tout auteur a de l’amour-propre, je ne craindrai pas de vous
mon récit tous les comédiens qui jouaient dans mes pièces et tous les auteurs mes confrères, qui n’agissaient pas autrement que
la critique injuste d’un journal, dont la vénalité était connue11, l’ auteur pouvait jouir de son triomphe, car il l’avait obt
e vous et vos partisans avez plus d’une fois critiqué tous nos grands auteurs et jeté le plus grand mépris sur ce que vous appe
lques mots de vous donner une idée de la poétique suivie par tous les auteurs de mon temps jusqu’au moment où il vous a plu de
révolution. Après le choix du sujet, le premier but que se propose l’ auteur est d’en tirer une conséquence morale ; le second
poignard pour terminer leurs pièces, ainsi qu’on reproche encore aux auteurs comiques de finir les leurs par un mariage. Le re
inguer ce qui est beau, et que malgré votre colère contre les anciens auteurs , vous savez très bien leur prendre ce qui vous co
elques-unes de vos erreurs romantiques et de rappeler tous nos jeunes auteurs à des idées plus saines sur notre littérature dra
sujet. La correspondance qui s’est établie entre les comédiens et les auteurs , pendant la lutte classique et romantique, nous r
e dois vous remercier d’abord du service que vous venez de rendre aux auteurs en forçant les comédiens à venir s’excuser de ne
cquis là un beau privilège, et je vous en remercie au nom de tous les auteurs . Reste à savoir si ce privilège ne vous est pas e
l beaucoup d’humeur, et dès le soir même il proscrivit l’ouvrage et l’ auteur . Tout innocent que j’étais je fus donc obligé de
ite dans une province que j’appris que mon vieil ami Emmanuel Dupaty, auteur d’un opéra-comique qui était encore moins séditie
réclamer l’assistance des tribunaux. C’est un grand avantage pour un auteur de pouvoir faire beaucoup parler de soi, en se me
if toute l’étendue de son patriotisme. Selon moi le vrai civisme de l’ auteur dramatique qui ne s’est point lancé dans la carri
, a toujours cru que c’était le public qui formait les acteurs et les auteurs . En effet, je les ai vus tous se conformer à son
us en félicite ; pour peu que l’on vous imite, et pour peu que chaque auteur se croie assez de talent pour faire l’éducation d
eut-être une utopie, que je crois devoir soumettre à vous, à tous les auteurs , à tous les amateurs du théâtre, et surtout au go
ts honnêtes, pourrait alors manifester franchement son opinion ; et l’ auteur , dès la première représentation, saurait à quoi s
figurer quel fut l’embarras, le dépit, la colère de notre adolescent auteur . Il sortit furieux du palais, s’enferma dans sa c
billets donnés et de tous ces publics portant la livrée de tel ou tel auteur , enfin, Monsieur, si je retrouvais le théâtre ce
peut-être encore rentrer dans la lice, et me mesurer avec nos jeunes auteurs . Et si à votre tour, en faisant des pas rétrograd
eau, nous inspire ces grands et généreux ouvrages qui conduisent leur auteur à la gloire et à l’estime publique. 1. M. Alf
de actrice a porté la peine du genre de l’ouvrage. Aussi pourquoi les auteurs romantiques n’imitent-ils pas les saint-simoniens
it pas, on fit paraître un pamphlet dans lequel on prétendait que les auteurs (perruques) s’entendaient avec la police pour fai
e homme ne pût avoir une loge pour son argent sans la permission de l’ auteur . 14. Injure romantique en usage dans la conversa
avait pas fait dix bons vers dans sa vie. Un autre romantique, piètre auteur d’une tragédie oubliée, s’écriait dans son orguei
que leurs prédécesseurs pendant quarante ans. Aussi, les honoraires d’ auteur payés, que· leur reste-t-il ? Rien. Le Théâtre-Fr
homme ! 18. Maintenant, à une première représentation, on donne à l’ auteur tout le parterre, une partie de l’orchestre, les
s louées et de quelques stalles. Enfin, on s’arrange si bien, que les auteurs doivent payer leurs places s’ils veulent voir une
ait un succès ! De mon temps on donnait une soixantaine de places à l’ auteur , dont le plus souvent il ne savait que faire (1).
10 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
inistre de l’Intérieur de désigner les ouvrages dramatiques, dont les auteurs lui paraîtraient dignes des primes instituées par
concourir au prix ; cette année, quatorze seulement ont paru à leurs auteurs être de nature à satisfaire aux conditions du con
plus ou moins vives et hasardées, empruntées à un monde équivoque, l’ auteur se ravisant ajoute après coup je ne sais quelle i
à personne ; le public n’y donne jamais, et ce serait de la part des auteurs attribuer par trop de simplicité aux juges d’un c
s croire capables de se prendre à cette morale du lendemain. Quelques auteurs pourtant peuvent se tromper avec une sorte de sin
’est aimer à rester en chemin. Le mieux donc et le plus sûr pour tout auteur qui se préoccupe du noble but qu’a en vue l’insti
de l’arrêté ministériel propose une prime de cinq mille francs « à l’ auteur d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes,
article du même arrêté propose une prime de trois mille francs « à l’ auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou
’y a lieu de donner ni l’une ni l’autre de ces récompenses, aucun des auteurs qui ont fait jouer des pièces sur le Théâtre-Fran
se produit pour la seconde fois, bien qu’à la première plusieurs des auteurs de pièces représentées sur la scène française eus
urs et de bonne compagnie. La Commission n’a pas eu à examiner si les auteurs qui ont eu des ouvrages représentés en 1853 sur l
ge déjà connu de tous et d’un but moral avoué. C’était moins encore l’ auteur de la comédie L’Honneur et l’Argent, qui envoyait
re qu’il méritait en lui-même, et que la réputation déjà établie de l’ auteur appelle désormais sur toutes ses œuvres. Le résum
assurément la critique littéraire la plus complète de la pièce, et l’ auteur n’aurait pas à s’en plaindre puisque son ouvrage
plus spécialement aux conditions du concours. Il a été remarqué que l’ auteur , en se proposant et en professant hautement un bu
ation avait toujours été concédée aux moralistes, aux satiriques, aux auteurs de comédies ; que c’est un peu la condition de la
M. Ponsard la prime que l’article quatrième de l’arrêté « réserve à l’ auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou
ait plus à décerner qu’une prime de trois mille francs destinée « à l’ auteur de l’ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou
Honneur de la maison, représenté à la Porte-Saint-Martin, et dont les auteurs sont MM. Battu et Desvignes. MM. les ministres, c
populaire où elle a été donnée, ni encore moins faire peine à MM. les auteurs , en consignant ici l’expression, toute flatteuse
11 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
Chapitre VI.Les écrivains obscurs Il y a une catégorie d’ auteurs qu’au point de vue de l’art de lire il faut consi
onsidérer très attentivement : ce sont, comme on les a appelés, « les auteurs difficiles », c’est-à-dire ceux qu’on ne comprend
i même du second, les Lycophron, les Maurice Scève, les Mallarmé. Ces auteurs jouissent toujours d’une très grande réputation.
r. Il y a donc quelque chose de juste dans le principe des amateurs d’ auteurs difficiles. Mais ils l’exagèrent, premièrement en
d’un examen prolongé et l’exigeant. Mais, c’est ce que les amateurs d’ auteurs difficiles n’admettent point. Ils veulent que la
ceci qui est exagéré et qui est une manie intellectuelle. Je vois tel auteur , de qui, en m’appliquant, je ne comprends littéra
ne comprend pas. Il y a du ragoût. Ainsi se forme, autour de certains auteurs , des élites qui se savent gré de le pénétrer et l
us instruire et surtout à jouir de nos lectures, devons-nous lire les auteurs difficiles, c’est-à-dire les auteurs auxquels, à
s lectures, devons-nous lire les auteurs difficiles, c’est-à-dire les auteurs auxquels, à une première lecture, nous prévoyons
qui vraiment sera dommage. Il faut donc s’exercer les dents sur les auteurs difficiles. A ne pas le faire, on risque déchéanc
Bérangers faut-il s’être exclusivement nourri ? Mais comment lire les auteurs difficiles ? Tous ne sont pas lisibles par des ge
et de propos fait, pour s’acquérir la gloire délicate et précieuse d’ auteurs obscurs, et voici comment ils ont procédé. Ils on
ment leur texte. Ils ont fait exactement l’inverse de ce que font les auteurs « qui n’écrivent que pour être entendus ». Ceux-c
e incompréhensible ; peut-être cela faisait-il partie du dessein de l’ auteur de ne pas être entendu de n’importe qui. Tout esp
s sont parents par l’oreille. » A la vérité, ce travail de Protée des auteurs difficiles, ce noli me tangere, noli me intellige
, s’il en a un ; par une lecture attentive, pénétrez-vous de ce que l’ auteur a sans doute voulu dire et, ainsi éclairés, si la
ve un style nubileux et douteux en si fréquent et ancien usage. Que l’ auteur puisse gagner cela d’attirer et embesogner à soi
st juste le travail contraire qu’il convient que vous fassiez sur les auteurs difficiles. Ils se sont couverts d’ajustements co
pprouver et les goûter ainsi devenus. — Mais de même qu’en lisant un auteur simple on prend assez facilement l’habitude, par
qu’il n’a pensées qu’en puissance ; tout de même, en simplifiant les auteurs compliqués, ne leur fait-on pas le tort de leur ô
12 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface d’avril 1823 »
rie nationale, Librairie Ollendorff, 1910, p. 7-13. On a affirmé à l’ auteur de cet ouvrage qu’il était absolument nécessaire
cette mystérieuse ivresse de la composition, instant bien court, où l’ auteur , croyant saisir une idéale perfection qu’il n’att
ante de la susdite dissertation future. À ce terrible avis, le pauvre auteur Obstupuit ; steteruntque comæ ; et vox faucibus
outes les douceurs qui chatouillent si voluptueusement l’oreille d’un auteur  ; il lui en présenta même plusieurs modèles empru
u discret conseiller, ne fussent pas sans quelque vertu tentatrice, l’ auteur de ce livre ne se sentit pas assez d’humilité et
tre les nonnes, les capucins, et autres monstres de l’ordre social. L’ auteur n’eût pas mieux demandé ; mais depuis qu’on a pla
x du Japon, et peut-être de quelque autre pays. Il a donc fallu que l’ auteur renonçât pour cause d’incapacité à ce genre d’aim
euse poésie des arabes, une préface intéressante pour les lecteurs, l’ auteur de ceci s’est déterminé à ne leur offrir qu’un ré
congruités typographiques par un imprimeur barbare, que le déplorable auteur , en parcourant sa méconnaissable production, étai
ssait leur barque sur des briques. Pour ne pas fatiguer le lecteur, l’ auteur passe sous silence tout ce que sa mémoire ulcérée
té revues les épreuves de cette nouvelle publication, et maintenant l’ auteur ose croire, ainsi qu’un ou deux amis intimes, que
tre jugé par hasard Han d’Islande. On pense avec quelle indignation l’ auteur a reçu cet insidieux avis. Il a instamment prié l
si l’ouvrage qu’il revêt, loin d’être le seul monument du génie de l’ auteur , n’était que l’une des colonnes du temple imposan
iompher de cette tentation nouvelle, toute la crainte qu’a éprouvée l’ auteur de ne pouvoir percer la foule de ces noircisseurs
t-on, ont bien voulu se faire d’après son livre un certain idéal de l’ auteur de Han d’Islande ; il est infiniment flatté qu’el
t fixés lorsque sa renommée sera montée jusqu’au niveau de celles des auteurs de Lolotte et Fanfan ou de Monsieur Botte, hommes
r son propre ouvrage, ajoutant, pour dissiper tous les scrupules de l’ auteur , que son écriture ne serait pas compromise, et qu
aire ; comme, d’ailleurs, cette dernière tentation est assez forte, l’ auteur croit, dans le cas où il y succomberait, devoir p
13 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »
ts, ni même la distribution des scènes ou l’invention des épisodes, l’ auteur donne au public, au mois d’août 1831, sa pièce te
n’est ce travail d’ajustement qu’exige toujours la représentation. L’ auteur s’est borné à cela, c’est-à-dire à faire sur les
et 1829 à juillet 1830, le public les connaît : elle a été forcée ; l’ auteur a été empêché. Il y a eu, et l’auteur écrira peut
connaît : elle a été forcée ; l’auteur a été empêché. Il y a eu, et l’ auteur écrira peut-être un jour cette petite histoire de
es Martignac et Polignac, volonté formelle du roi Charles X. (Et si l’ auteur vient de prononcer ici ce mot de censure sans y j
de 1830 à 1831, la suspension de Marion de Lorme a été volontaire. L’ auteur s’est abstenu. Et, depuis cette époque, plusieurs
ore quelques nouveaux obstacles à la représentation de cet ouvrage, l’ auteur , en les remerciant d’avoir bien voulu s’intéresse
Lorme. Quelques personnes influentes de ce théâtre vinrent trouver l’ auteur  ; elles le pressèrent de laisser jouer son ouvrag
Charles X, leur semblait promis à un succès de réaction politique. L’ auteur doit le dire ici franchement, comme il le déclara
s c’est précisément quand il n’y a plus de censure qu’il faut que les auteurs se censurent eux-mêmes, honnêtement, consciencieu
déserte ; aujourd’hui que Charles X est plus oublié que Louis XIII, l’ auteur a donné sa pièce au public ; et le public l’a pri
l’auteur a donné sa pièce au public ; et le public l’a prise comme l’ auteur la lui a donnée, naïvement, sans arrière-pensée,
ière-pensée, comme chose d’art, bonne ou mauvaise, mais voilà tout. L’ auteur s’en félicite et en félicite le public. C’est que
ittéraire soit prise littérairement. Pour en finir sur cette pièce, l’ auteur fera remarquer ici que, sous la branche aînée des
e pensée si haute, que soutient une foi si légitime en elles-mêmes. L’ auteur de ce drame, qui est bien fier de leur appartenir
is son nom dans leur bouche, quoiqu’il soit le moindre d’entre eux, l’ auteur de ce drame espère tout de ses jeunes contemporai
ans séparent de cette première représentation la reprise actuelle. L’ auteur était jeune, il est vieux ; il était présent, il
e qui prépare l’âme à cette grande ombre et à cette grande lumière. L’ auteur sent le besoin d’expliquer son absence à ceux qui
14 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
iéce échappée du naufrage de plusieurs autres livres que cet illustre auteur avoit composés. Il ne faut pas en négliger la lec
e, fidélité, élégance, on y trouve tout ce qu’on devoit attendre d’un auteur familier avec les Orateurs anciens & modernes
s n’est pas toujours rendu. Mais il est vrai que Ciceron n’est pas un auteur facile à manier, & c’est beaucoup d’en approc
composition variée, des comparaisons justes. Par-tout on discerne un auteur sage, judicieux, mais trop fleuri & trop port
ge que M. Gibert a publié sous ce titre : Jugement des Savans sur les auteurs qui ont traité de la Rhétorique, avec un précis d
qui ont traité de la Rhétorique, avec un précis de la Doctrine de ces auteurs . Ce livre est d’autant plus utile, qu’on peut le
profiter dans l’examen qu’il fait des sentimens de tant de différens auteurs , sur un art aussi beau & aussi utile que celu
oquence, Paris 1730. in-12. Cet ouvrage est divisé en trois Livres. L’ auteur traite dans le premier de l’invention oratoire, c
substituer de plus intelligibles. Ce que je pardonne encore moins à l’ auteur si estimable par son sçavoir & par sa probité
laircis, mais il s’en trouve quelques-uns d’un très-mauvais goût.” L’ auteur du Traité des Etudes excelle dans les parties qui
certain nombre de pages tout vous échappe ; on sçait seulement que l’ auteur a dit des choses ingénieuses, & a souvent par
imprimées à Paris 1672. in-12., méritent quelque attention. Ce que l’ auteur dit en particulier sur les causes de la chûte de
eurs un autre défaut : c’est que sur un grand nombre d’exemples que l’ auteur rapporte, il se contente de dire qu’ils plaisent,
peut-être n’est-ce pas là faire l’éloge d’un ouvrage d’instruction. L’ auteur avoit voulu en faire en même tems une Rhétorique
oxes dans cet écrit ; mais il y a aussi des réfléxions très-justes. L’ auteur regarde tous les traités des anciens sur la Rhéto
à-peu-près la définition qu’en a donné ensuite M. d’Alembert. Selon l’ auteur Jésuite, cette éloquence, la seule qu’il admette
res d’Eloquence, méritent d’être lues. Il observe, entr’autres, que l’ auteur s’attache à décrier ce qu’il a fait briller par-t
olidité qui est le partage du nôtre. Les exemples sont tous tirés des Auteurs françois, & ils sont à la portée de tous les
r le P. Papon de l’Oratoire, n’a point été destiné aux Demoiselles. L’ auteur l’annonce comme un ouvrage classique ; mais, quoi
’est peut-être la plus éloignée de la route ordinaire des Rhéteurs. L’ auteur ayant réfléchi sur un défaut essentiel des Rhétor
rtant pour ceux qui se consacrent à ce genre d’éloquence, de lire les auteurs qui en ont donné les regles. Le P. Rapin a laissé
s plusieurs critiques. “L’on voit bien (dit Gueret dans sa Guerre des Auteurs anciens & modernes) que l’auteur n’a fait son
(dit Gueret dans sa Guerre des Auteurs anciens & modernes) que l’ auteur n’a fait son livre que pour décharger son chagrin
panégyrique des Casuistes modernes fort ennuyeux & fort long. Cet auteur n’avoit pas le talent de la précision. Voici un a
li d’idées fausses & écrit d’un style encortillé. Le dessein de l’ auteur est d’expliquer ce qui est de bon ou de mauvais g
il est mal exécuté. Le Jésuite blâme les Prédicateurs qui citent les auteurs payens, parce que, dit-il, c’est donner une pierr
e discernement, tout ce qui sert à bien connoître l’art de prêcher. L’ auteur a recueilli avec soin les préceptes les plus impo
e trompoit, & le célébre Orateur déclara qu’il n’en étoit point l’ auteur , en marquant en même tems toute l’estime qu’il en
amp;c. : & si l’on examine les endroits qui lui plaisent dans les auteurs , tous ces ornemens s’y rencontrent. Il fait un si
ulieres que l’on trouve rêpandues dans cet écrit, on est étonné que l’ auteur y soutienne celle-ci, que les Chrétiens sages &am
de prêcher., petit Poëme en quatre chants, par l’Abbé de Villiers. L’ auteur allie l’instruction avec l’enjouement. Il donne l
M. Biarnoi de Merville, Avocat au Parlement de Paris, 1740. in-12. L’ auteur entre dans le détail de tout ce qui doit composer
e la fleur de la plus pure antiquité, on feroit un ouvrage exquis.” L’ auteur a rempli ce dessein par rapport à l’objet qu’il t
s chapitres qui roulent uniquement sur l’action de l’Orateur sacré. L’ auteur traite diverses questions qui y sont relatives, &
15 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
rce qu’il n’est pas clair, au front d’un livre qui est tout clarté, l’ auteur a parlé, d’ailleurs, comme tant de mystiques, une
ce soir ou de la morale pour demain ? Enfin une fatuité quelconque d’ auteur qui se croit un prophète ? Eh bien ! non ! ce n’e
du bonheur. » Pour nous, c’est bien pis ; c’est une indécence. Mais l’ auteur des Horizons prochains a eu la délicatesse du mys
avons dit qu’à ses qualités autant qu’à son voile, on reconnaissait l’ auteur des Horizons prochains pour une femme. À ses défa
veux dire de force constructive et de grande originalité. En ceci, l’ auteur des Horizons prochains n’est pas plus littéraire
éverbération de quelque chose, l’écho et le reflet de quelqu’un, et l’ auteur des Horizons prochains n’a pas échappé à cette de
ntendue. C’est la voix de cette autre femme qu’on appelle Michelet. L’ auteur des Horizons prochains a en effet, dans le talent
dans le talent, la parenté la plus extraordinaire avec le talent de l’ auteur de l’Amour. Cette parenté est-elle adoptive par l
raire constate à chaque pas. Sans exagération, cela est prodigieux. L’ auteur des Horizons prochains a tout de Michelet. Elle e
nt il est réussi ! Cependant, ne nous y trompons pas. C’est ici que l’ auteur des Horizons prochains va gagner en s’élevant une
eté de la chrétienne, c’est par l’âme enfin, l’âme de la femme, que l’ auteur des Horizons prochains remporte sur l’homme qu’in
sa gloire, à elle, et que Michelet, le chrétien tombé, avait perdu. L’ auteur des Horizons prochains, cet esprit d’ange, et jam
que notre pensée, fût-elle du génie. C’est cette ombre de Dieu que l’ auteur des Horizons a portée sur la sienne dans un livré
us à la nature alpestre du Jura, probablement longtemps habité, que l’ auteur des Horizons prochains a placé la scène de ces ro
nous dessiner la vignette. Talent d’expression, non de composition, l’ auteur des Horizons prochains est un conteur de la plus
nges invisibles ! La sentimentalité est le sensualisme de l’âme, et l’ auteur des Horizons prochains ne veut d’aucun sensualism
our le service de Dieu encore ! pour en faire un attrait vers lui ! L’ auteur des Horizons prochains est évidemment une âme act
ce petit livre, offert aux imaginations désoccupées dans un but que l’ auteur est trop habile pour ne pas cacher ! Oui, le pros
dénoûment est d’une réalité si profonde, et où vous trouvez ce que l’ auteur ne cesse de mettre partout dans ses récits, du re
es littéraires, car le charme en vient de la femme et de la nature. L’ auteur , nous l’avons vu plus fort, plus peintre, plus sa
euf mois à peu près que nous parvinrent ces Horizons prochains dont l’ auteur , qui est une femme connue par d’autres écrits, a
rmantes) du chef-d’œuvre et la beauté pure de la main. Aujourd’hui, l’ auteur des Horizons prochains vient de nous donner des H
ns la lumière, et l’originalité a jailli, nette, du fond lumineux ! L’ auteur des Horizons célestes n’est plus que lui seul. Da
n péché et un triste péché, le péché des faibles en littérature. Or l’ auteur des Horizons célestes est devenu fort, en ces neu
éprisé par la raison. Dans les Horizons prochains, le mysticisme de l’ auteur des Horizons célestes n’était qu’une douce lueur
se, et ici, qu’on le sache bien, cette intention n’existe pas. Dans l’ auteur des Horizons prochains et des Horizons célestes,
raisonnable et immortelle devant le mur de son tombeau ! C’est que l’ auteur des Horizons célestes a peut-être plus senti la v
i s’appelle le moi, dans sa plénitude impérieuse ! Ce qui distingue l’ auteur des Horizons célestes de tous les grands inventeu
é incomparable. C’est là ce que la Critique est tenue de constater. L’ auteur des Horizons célestes, en transbordant la vie de
vie de la terre et de la mémoire dans les délices du sein de Dieu, l’ auteur des Horizons célestes nous a donné un livre de la
n livre, toutes les deux ! Tel est réellement le céleste pouvoir de l’ auteur des Horizons célestes. Elle fait du bien à l’âme.
ent complet dans son cœur ? 8. Les Horizons prochains (Sans nom d’ auteur ).[I à V : article original paru dans Le Pays, 7 f
al paru dans Le Pays, 7 février 1859.] — Les Horizons célestes, par l’ auteur des Horizons prochains. [VI à X : article origina
16 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215
s Druides ; digressions très-inutiles & assez insipides. Ce que l’ auteur dit ensuite des troubadours, n’est ni assez reche
volumes de la Bibliothèque Françoise ne trouverent pas d’acheteurs. L’ auteur laissa son ouvrage à Scarron. S’il l’avoit condui
essivement 15. vol. sous le titre d’Histoire du Théatre François. Ces auteurs méritent sans doute des louanges pour avoir culti
e des Piéces dramatiques. Ce livre orné de diverses anecdotes sur les auteurs , fut bien reçu malgré les bevues de l’auteur qui
erses anecdotes sur les auteurs, fut bien reçu malgré les bevues de l’ auteur qui sont assez fréquentes. Les Recherches sur les
peuvent être très-utiles à ceux qui aiment ce genre de littérature. L’ auteur écrit agréablement, & il seme ses anecdotes d
es plus curieuses & les traits les plus intéressans de la vie des auteurs & des acteurs. Il est écrit avec liberté, ave
erté, avec gaieté, mais avec trop de prolixité & de négligence. L’ auteur est certainement un homme d’esprit, qui ne manque
69. en deux vol. in-12. est de la même main que la précédente. Mais l’ auteur s’étant plus resserré, a traité son sujet avec pl
portent des médaillons représentant divers Poëtes & Musiciens. L’ auteur de ce monument en a donné une description in-foli
e a paru sous le titre de Parnasse François à Paris en 1732., & l’ auteur a publié ensuite divers supplémens, qui n’ont pas
con ? Quoi qu’il en soit, en blâmant, à quelques égards, le goût de l’ auteur , on ne peut que louer sa belle ame. La postérité
. A l’égard du style, dit l’Abbé des Fontaines, il faut espérer que l’ auteur ne sera pas dans la suite indifférent pour les tr
 ; mais son pinceau inégal & raboteux défigure tous les objets. L’ auteur avoit de l’imagination ; mais lorsqu’elle l’inspi
s de Boileau. L’Alaris de Scuderi est aussi sottement empoulé que son auteur . Le Jonas inconnu séche dans la poussiére. La Lou
Ses portraits, quoique très-brillans, se ressemblent presque tous ; l’ auteur a puisé toutes ses couleurs dans l’antithèse ; il
tant de saillie qu’ils enlaidissent leurs voisins. On voudroit que l’ auteur se fût livré plus souvent à son talent dominant,
mauvais Poëme épique. C’est ce qu’a prouvé M. Privat de Fontanilles, auteur de la Malthiade ou l’Isle-Adam. Le plan en est be
Mais les vers sont durs, le style est incorrect & sans coloris. L’ auteur ayant toujours vêcu loin de Paris, n’a pas assez
crits en prose poétique. Télémaque est le premier de tous. L’illustre auteur de cet ouvrage y trace les devoirs des Souverains
qu’inutile. Mais ces observations critiques ayant été faites par des auteurs qui avoient intérêt de décrier les Poëmes en pros
moral, roman politique, écrit d’une maniere languissante, & où l’ auteur étale plus d’érudition que de génie. C’est ce mêl
. Ce Poëme fut siflé par le public & condamné par le Parlement. L’ auteur s’étoit permis des fictions indécentes ; & il
ste, de Cinna, De Pompee & de Cornelie, &c. Ce Poëte, dit un auteur moderne, a d’assez grandes qualités, pour qu’on p
fut le rival de Corneille, auquel plusieurs Ecrivains le préférent. L’ auteur du Cid est venu le premier, à la vérité. Il a tra
ouvent ; si les plans de certaines piéces ne sont pas copiés chez nos Auteurs ou chez les Ecrivains étrangers ; si certains ver
n caractère plus marqué ; mais qu’il risquoit d’aller au-delà, si les auteurs ne s’arrêtoient à propos…. Bientôt sur la tragiq
chiniste d’Opéra. Bientôt une ivresse indiscrette Séduira cent jeunes auteurs . Je vois pour un seul vrai Poëte Vingt futiles dé
décorateurs. Bientôt vos tristes pantomimes Devront tout au jeu de l’ auteur . Je vois dans ces froides maximes Un froid &
tion. On y reconnoît en général le talent singulier & rare de cet auteur à la légéreté du style, à la vivacité du dialogue
tes ; on auroit dû les appeller des piéces de sentiment. L’objet de l’ auteur est d’inspirer la vertu, en déclarant la guerre a
il n’a puisées que dans son imagination. Notre nation est si riche en auteurs comiques, que nous avons oublié quelques piéces q
un grand nombre de Poëtes comiques qu’il suffit de nommer. Boursault, auteur du Mercure galant ; Dancourt qui réussissoit dans
n, &c. &c. &c. mais ne confondons point avec ces derniers auteurs l’aimable, l’ingénieux auteur de Sidnei & du
ne confondons point avec ces derniers auteurs l’aimable, l’ingénieux auteur de Sidnei & du Méchant. Que de beautés de dét
s doute à la représentation le succès qu’elles ont eu à la lecture. L’ auteur a accompagné ses piéces d’observations critiques,
mée. Tous les Journalistes se sont accordés à louer l’ouvrage & l’ auteur . §. V. Des poëtes d’opéra. C’Est au Ma
t chez lui est vif, concis, touchant, naturel & harmonieux. Aucun auteur n’a plus de précision que lui, & jamais cette
oncrif & quelques autres, parmi lesquels il ne faut pas oublier l’ auteur de Castor & Pollux, M. Bernard, ont travaillé
la délicatesse & du sentiment. On peut donner les mêmes avis aux auteurs des Opéra comiques : genre d’ouvrage dont nous di
x qui ont le goût délicat. §. VI. Poëtes bucoliques. T Rois auteurs ont couru la carriere de l’Eglogue françoise, Seg
qui ne sont guéres à leur portée, mais qui couloient de source chez l’ auteur qui les fait parler. Les Idilles françoises peuve
sions sont vives & énergiques ; mais sa Muse n’est pas décente. L’ auteur , quoique Ecclésiastique, fréquentoit les réduits
donnera au public. Que dirons-nous de la Dunciade qui a irrité tant d’ auteurs  ? La louer ce seroit nous attirer le blâme de tou
ivain qui en a beaucoup. Nous nous tairons & nous exhorterons les auteurs à n’être pas le jouet de ce public, dont ils devr
s Rousseau, aucun Poëte n’avoit touché la lyre avec plus de succès. L’ auteur réunit la sagesse des plans & la chaleur de l
p; quoique M. de V. l’ait trouvé trop peu varié, il faut avouer que l’ auteur a tiré tout le parti possible de son sujet. Il en
n plus exacte, une poésie plus harmonieuse. Il y a une Epître du même auteur qui renferme plus de venin encore que son écrit s
eurs langues, respire le génie, même dans les endroits, où l’illustre auteur a négligé de donner à sa versification, cette dou
lier de Bouillon enchérissoient sur eux tous ; on accabloit le pauvre auteur  : Je leur dis, ajoute M. de V., Messieurs, vous a
s Richer plusieurs autres fabulistes & entr’autres, M. Pesselier, auteur d’un corps de fables écrites d’un style net, &
été. C’Est sous ce nom, que nous tracerons l’esquisse de tous les auteurs de Poésies fugitives qui depuis Abailard ont inon
çois ont produit tant de poésies légeres qu’une plus longue liste des auteurs de ce genre pourroit ennuyer. L’Abbé Regnier des
17 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
n des parties et du fond même, j’entends de l’impression totale que l’ auteur a voulu produire sur nous et de la question s’il
bles pour les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre ; que leurs auteurs s’entendaient eux-mêmes et qu’avec toute l’attent
les quatrièmes sont celles que les acteurs font, dont les véritables auteurs sont les comédiens ; et elles sont les plus nombr
ont les comédiens ; et elles sont les plus nombreuses de toutes. Tout auteur qui écrit une pièce en vue d’une étoile, en vue d
la verrait sur un théâtre. Cela est indispensable. Comme le véritable auteur dramatique écrit sa pièce en la voyant jouer, en
des descriptions de sa personne, de ses attitudes et de ses gestes. L’ auteur , en effet, en pleine possession non seulement de
que tu ne la vois pas avec mes yeux, lui dit un autre. — Es-tu donc l’ auteur  ? — Plût à Dieu ! mais j’ai quelquefois comme une
on que je le suis. » C’est une grande jouissance encore en lisant les auteurs dramatiques et qu’on éprouve plus en lisant les a
en lisant les auteurs dramatiques et qu’on éprouve plus en lisant les auteurs dramatiques que tous les autres, que d’observer l
d’observer les différences de style entre les divers personnages. Les auteurs dramatiques — un peu aussi les romanciers, mais m
avoir autant de styles qu’ils ont de personnages. On reprochait à un auteur dramatique de ne pas avoir de style. Il répondit
oir de style. Il répondit spirituellement : « Ne savez-vous pas qu’un auteur dramatique ne doit pas avoir de style ? » Comme p
elle-ci n’est juste que prise d’un certain biais. La vérité est qu’un auteur dramatique doit avoir un style, plus cent autres
nt pas les mêmes choses, mais ils n’ont pas le même tour de style. Un auteur disait : « Mon Guillaume le Taciturne m’embarrass
ître en ce genre, maître incomparable, du moins à considérer tous les auteurs français, et pour les autres je sens mon incompét
nces d’âge, le style même vous avertit. Il est à remarquer même que l’ auteur dramatique varie naturellement son style selon le
qu’on résout, Vint au moins partager un cœur que l’on veut tout. Un auteur dramatique ne doit se servir de son style à lui e
amais complètement, qu’elle n’aboutira jamais qu’à peu près. Jamais l’ auteur n’est responsable totalement de l’un quelconque d
ple, qui raille le personnage ridicule représente approximativement l’ auteur , et il n’y a pas à douter beaucoup que ce que dit
peut être considéré comme exprimant, à très peu près, la pensée de l’ auteur . Thouvenin dans Denise est bien évidemment Dumas
écouter… . La, la, la, lare, la, la, la », etc. Toutes les fois que l’ auteur montre le personnage B réduit à quia c’est qu’il
lare et qu’il proclame que celui qui a parlé par la bouche de A est l’ auteur lui-même. C’est pour cela que, de son temps, on a
légères exceptions circonstancielles, on démêlera dans l’ouvrage d’un auteur dramatique ce qu’il pense lui-même en voyant à qu
arque : puisqu’à tout raisonnement on en peut opposer un autre, que l’ auteur , qui assurément pouvait faire répliquer Paul, lui
omme ayant raison. Et, enfin, on distingue la pensée personnelle de l’ auteur dramatique surtout à l’accent avec lequel un pers
, et c’est cela que précisément il faut comprendre, qu’il y a pour un auteur et qu’il y a réellement, plusieurs vérités, vérit
. Mais, retenons ceci : c’est l’accent qui est révélateur de ce qu’un auteur dramatique met de lui-même dans un ouvrage dramat
t. Quand un personnage touche au lyrisme, doutez peu que ce ne soit l’ auteur qui parle. Le lyrisme n’est pas tout entier litté
18 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
Chapitre XIV. L’ auteur de Robert Emmet 15 I L’auteur de Robert
Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet 15 I L’ auteur de Robert Emmet !… Mon Dieu ! qui cela pourrait-i
et que le talent ait l’éclat de l’or, dans son ombre. Le talent de l’ auteur de Robert Emmet a-t-il cet éclat ? Voilà la quest
ur l’Irlande qui le laissa tuer, une femme (car c’est une femme que l’ auteur de Robert Emmet) a eu la fantaisie de l’écrire ;
e-t-elle à signer tout ce qu’elle écrira désormais comme d’un titre l’ auteur de Robert Emmet… ? Vanité d’auteur qui se met coq
crira désormais comme d’un titre l’auteur de Robert Emmet… ? Vanité d’ auteur qui se met coquettement, pour être mieux remarqué
en. Ils sont percés à jour. S’il me plaisait de vous dire le nom de l’ auteur de Robert Emmet, je vous le dirais : mais il ne m
t n’y a-t-il pas, du reste, une femme comme cela dans la famille de l’ auteur de Robert Emmet ? Cette glorieuse descendance a e
n l’inventant, il est vrai, plus qu’en la voyant telle qu’elle fut, l’ auteur de Robert Emmet, qui n’a pas une pareille envergu
çon charmant et une admiration presque impertinente de familiarité, l’ auteur de Robert Emmet met sa petite main blanche sur ce
sur ce génie, déjà légendaire ; ôtez enfin tout ce qui n’est pas de l’ auteur de Robert Emmet, et il ne restera rien et ce sera
e, de la copie Ampère, dit l’Aimable ! Mais l’aimable, c’est encore l’ auteur qui cite tout ce monde pour se faire un livre. Ai
, de même qu’elles se perdent par leurs amitiés, nous pouvons juger l’ auteur de Robert Emmet par les siennes. Elle adore Ville
ns plus de largeur et de longueur ! Je ne saurais pas qui elle est, l’ auteur de Robert Emmet, et elle n’aimerait que Villemain
écrivant à Almaviva, — une vraie occupation de femme ! — tandis que l’ auteur de Robert Emmet s’est barbouillée en écrivant des
ertainement une, en conduite, quand elle les jetait par la fenêtre, l’ auteur de Robert Emmet n’en fait ni dans ses livres, ni
ique, cette vertueuse et prude femme en littérature, qui a étudié ses auteurs jusqu’en leurs virgules et leurs points. Et par e
double point de vue de la gloire de Byron et de la réputation de leur auteur . Elle peut continuer de s’appeler l’auteur de Rob
t de la réputation de leur auteur. Elle peut continuer de s’appeler l’ auteur de Robert Emmet tant qu’il lui plaira ! On ne sou
fidèles où son spectre décomposé oscille toujours ! Il est vrai que l’ auteur d’Emmet a dit que, pour elle, le dernier mot de B
a Jeunesse de Lord Byron. — Les Dernières Années de lord Byron. Par l’ auteur de Robert Emmet. — ChezLévy. [Article original pa
19 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VIII. Des romans. » pp. 244-264
es que d’hommes. Nous ne nommerons dans la foule que Madame d’Aulnoi, auteur d’Hypolite, Comte de Douglas ; Madame de Gomés do
rappent & qui attachent le lecteur dans les livres à aventures. L’ auteur du Nouveau Dictionnaire historique lui a assigné
le sujet ; elles paroissent quelquefois d’autant plus déplacées que l’ auteur les fait à la suite de quelque intrigue, qui a no
des choses ridicules, qu’il excelle à exprimer le sentiment. Le Sage, auteur de plusieurs Romans estimables, connoissoit mieux
ns Gilblas, sont reproduites quelquefois dans ses autres ouvrages. Au auteur vraiment original dans sa façon de traiter le rom
. Marianne ne fait pas rire ; mais elle intéresse jusqu’aux larmes. L’ auteur peint l’amour avec des couleurs si fines & si
es foiblesses est plus propre à inspirer le vice, qu’à le corriger. L’ auteur a beaucoup de feu & d’esprit ; il connoît le
récision & une délicatesse inimitables. Nous avons encore du même auteur la Baronne de Luz, Acajou & les Mémoires pour
rs du XVIIIme. siécle. Ce Roman a un buc plus moral que les autres. L’ auteur ne l’a même entrepris, que pour pouvoir y placer
e moule, & en critiquant les mœurs & les travers du siécle, l’ auteur emploie non-seulement les mêmes idées, mais les m
, les Lettres d’Adelaide Dammartin, Comtesse de Sancerre, ont placé l’ auteur au rang des femmes célébres du siécle ; il y a po
beaucoup au touchant & au pathétique. On a reproché à ce célébre auteur de donner dans les longs détails, d’épuiser le se
re. Ils trouvent beaucoup de lecteurs & ne coûtent guéres à leurs auteurs . Aussi tout a donné dans ce genre jusqu’aux Abbés
la frivolité de ces productions. Je pourrois citer un grand nombre d’ auteurs modernes qui voyagent dans le pays de romancie ;
a quelquefois répandu sur son style. Les entretiens que Cervantes, l’ auteur de ce Roman, suppose entre Sancho & Don Quich
n 1761. en deux vol. in-12. Ils ont été réimprimés depuis en trois. L’ auteur les intitula Moraux, non qu’ils enseignent la mor
ls enseignent la morale, mais parce qu’ils peignent nos mœurs, dont l’ auteur a saisi les nuances les plus fines. Ils sont en g
nt d’opéras comiques sur le Parnasse. Il auroit été à souhaiter que l’ auteur qui a fourni des sujets à tant de petits drames,
il a réussi. On a mis à la suite de ses contes moraux Belisaire, où l’ auteur s’éleve jusqu’à la plus sublime politique. Si l’i
e M. Marmontel. Si ceux-ci sont moraux, les autres sont antimoraux. L’ auteur a ressuscité un mort pour remplir les vivans de s
ontre la religion. Cet ouvrage est un phénomène de la vieillesse de l’ auteur  ; il respire toute la gaieté du premier âge. Il y
20 (1912) L’art de lire « Chapitre VII. Les mauvais auteurs »
Chapitre VII.Les mauvais auteurs De même il est bon de lire quelquefois les mauv
mauvais auteurs De même il est bon de lire quelquefois les mauvais auteurs . Ceci est très dangereux ; mais, si l’on y met de
que la grande partie de sa vie que Boileau a passée à lire de mauvais auteurs pour se moquer d’eux, et je vois là une grande pe
ier qu’a fait Boileau ne se justifie que quand il s’agit d’un mauvais auteur qui jouit de la faveur générale, et par conséquen
cours ordinaire de la vie ; Racine, criblant d’épigrammes les mauvais auteurs , demeurait d’humeur maligne dans son domestique,
e en passant, qu’il faut toujours, au lycée, amener l’élève jusqu’aux auteurs presque contemporains, pour que, entre les grands
sque contemporains, pour que, entre les grands classiques et les bons auteurs de leur siècle, il n’y ait pas une grande lacune
ait pas une grande lacune qui les ferait désorientés en face des bons auteurs de leur siècle et qui les empêcherait de les goût
par où ils seraient de ces humanistes qui ne peuvent entendre que les auteurs très éloignés de nous, gens respectables et peut-
ds avec une faculté renouvelée d’admiration. Chateaubriand parle d’un auteur de son temps qui, chaque année, allait faire sa r
e ; un homme sage doit aller faire de temps en temps chez les mauvais auteurs la remonte de ses facultés d’admiration. Il n’est
ge Racine. Cette pensée est consolante. On peut envisager les mauvais auteurs comme fonction de la gloire des grands. Un bon au
er les mauvais auteurs comme fonction de la gloire des grands. Un bon auteur peut dire des mauvais : « Que serais-je sans eux 
auvais : « Que serais-je sans eux ? Je semblerais petit. » Un mauvais auteur peut dire d’un bon qui le méprise : « Ingrat ! Se
à rebours qui donnait une idée de l’absolu. Lisons un peu les mauvais auteurs  ; à la condition que ce ne soit pas par malignité
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452
poetes françois. Ils ont composé dans le même goût que ceux des bons auteurs de l’antiquité. Ils les ont imitez, non pas comme
te et dix ans à son point de perfection. Au temps de D’Ablancourt, un auteur imprimé depuis soixante ans paroissoit un écrivai
Pour bien écrire, il faudra toujours s’assujettir aux regles que cet auteur et ses premiers successeurs ont suivies. Tout cha
ntaxe. Or, des mots vieillis ne font point abandonner la lecture d’un auteur qui a construit ses phrases regulierement, ou qui
isir Amiot ? Je le dirai ici en passant, ce n’est point parce que les auteurs latins du second siecle et ceux des siecles suiva
tellement inferieur à celui de Tite-Live et de ses contemporains. Les auteurs du second siecle et ceux des siecles suivans, ont
évêque, paroissent faites du temps des premiers Cesars, parce que les auteurs de ces loix astreints par la dignité de leur ouvr
buse de la langue, on ne laisse point d’admirer toujours le stile des auteurs qui ont écrit quand elle étoit dans sa force et d
gue vivante, et les écrivains qui ont composé cinq cens ans après ces auteurs , et dans les tems où le stile latin étoit déja co
loge qu’on n’en avoit fait du temps d’Auguste. La veneration pour les auteurs du siecle de Platon a toujours subsisté dans la G
ns la Grece, malgré la décadence des ouvriers. On admiroit encore ces auteurs comme de grands modeles, deux mille ans après qu’
es expliquer après la prise de Constantinople par les turcs. Les bons auteurs du siecle de Leon X comme Machiavel et Guichardin
dès le seiziéme siecle. Ainsi, soit que le stile dans lequel nos bons auteurs du temps de Louis XIV ont écrit, demeure toujours
une comédie italienne intitulée, Don Piloné , que Monsieur Gigli son auteur dit avoir tirée de la piece du Tartuffe de Molier
voit fait que l’accommoder à notre théatre, on peut bien en douter. L’ auteur de ces mémoires l’a peut-être entendu dire. Les i
usieurs tragédies à l’imitation de celles des anciens. Si, comme cet auteur le prétend, ses compatriotes ajoûtent de faux bri
ois M. Dryden, au jugement même de ses compatriotes, a-t-il copié les auteurs françois dans des ouvrages qu’il donnoit pour êtr
es sçavantes qu’il introduisoit dans ses vers. L’examinateur, c’est l’ auteur d’un écrit qui se publioit il y a vingt ans à Lon
e point faire de mauvaises remarques sur des poesies dont a connu les auteurs , et qui parlent des choses que nous avons vûes, o
ant il a plu à quelques critiques d’interpreter ce vers comme si leur auteur avoit voulu opposer le systême de Copernic, qui f
22 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre V. Histoire littéraire. » pp. 212-219
ales actions & les traits les plus marqués du caractère de chaque auteur ou de chaque artiste, tel est le but de l’Histoir
r le P. Niceron, Barnabite. Cet ouvrage est trop volumineux ; & l’ auteur n’auroit pas compilé près de cinquante volumes, s
nt été bien-tôt épuisés. Il le sentoit, & il a associé aux grands auteurs des écrivains médiocres & presque inconnus. I
vec une liste de ses ouvrages & des éditions qu’on en a faites. L’ auteur s’y montre un homme dégagé des préjugés de parti
dans tout l’ouvrage. Peut-être eût-il été à souhaiter que les savans auteurs n’eussent pas fait entrer dans leur livre les vie
s, 1767. quatre vol. in-12., qui seront suivis de plusieurs autres. L’ auteur a profité des recherches des Bénédictins ; mais i
alogue de leurs ouvrages. Ce titre étoit le seul convenable ; & l’ auteur n’auroit pas dû mettre à son livre un frontispice
in-8°., Lyon, 1757. Ce livre est une preuve des connoissances de son auteur  ; mais il n’est pas propre peut-être à tirer le c
e plus au long & avec plus de profondeur, connoître tous les bons auteurs sur chaque matiere ; en porter des jugemens réflé
est un précis assez bien fait. Il y a des vues & du style. Mais l’ auteur a trop indisposé M. de Voltaire contre lui, en fa
ois vol. in-4°. 1758., ne laisse rien à désirer sur cet objet. Mais l’ auteur n’a conduit son ouvrage que jusqu’à Cyrus. S’il a
à Paris & dans les différentes villes du Royaume, & celle des auteurs vivans & des écrivains morts depuis 1751. inc
exactes ; mais ce n’est pas toujours la faute du rédacteur. Plusieurs auteurs n’ont pas voulu fournir leur article ; de-là des
23 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — Préface (1859) »
restres brisera probablement avant qu’il ait la dimension rêvée par l’ auteur ― cette grande figure une et multiple, lugubre et
te, mais ils contiennent une lueur de l’œuvre entière. Le poëme que l’ auteur a dans l’esprit, n’est ici qu’entr’ouvert. Quant
est ici qu’entr’ouvert. Quant à ces deux volumes pris en eux-mêmes, l’ auteur n’a qu’un mot à en dire : le genre humain, consid
igne ― disons-le en passant ― qu’il puisse entrer dans la pensée de l’ auteur d’amoindrir la haute valeur de l’enseignement his
rs du génie humain, ne dépasse celle du grand historien philosophe. L’ auteur , seulement, sans diminuer la portée de l’histoire
personnes auxquelles l’étude du passé est familière, reconnaîtront, l’ auteur n’en doute pas, l’accent réel et sincère de tout
ces poëmes (Première rencontre du Christ avec le tombeau) est tiré, l’ auteur pourrait dire traduit, de l’Évangile. Deux autres
mode de formation de plusieurs des autres poëmes dans la pensée de l’ auteur , on pourra s’en faire une idée en lisant les quel
gnes d’où est sortie la pièce intitulée : les Raisons du Momotombo. L’ auteur en convient, un rudiment imperceptible, perdu dan
e, et mêlent tant de crimes à la complication des investitures, que l’ auteur a cru devoir les présenter sous leurs trois princ
ce qu’ils ne sont pas fréquents dans l’histoire. Comme on le verra, l’ auteur , en racontant le genre humain, ne l’isole pas de
ales dans l’équilibre vertigineux de la création. Tel est ce livre. L’ auteur l’offre au public sans rien se dissimuler de sa p
uront été publiées, on apercevra le lien qui, dans la conception de l’ auteur , rattache la Légende des Siècles à deux autres po
le dénouement, l’autre le couronnement : la Fin de Satan, et Dieu. L’ auteur , du reste, pour compléter ce qu’il a dit plus hau
24 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
gent habituellement son avis, comme il aurait plu ou déplu à certains auteurs respectables, en vertu d’une hypothèse confirmée
tte sorte de critique passe pour un genre littéraire pratiqué par des auteurs qui sont seulement des littérateurs. Elle suppose
ments critiques, des considérations sur la biographie et l’esprit des auteurs qu’ils étudiaient, sur les mœurs de leur temps. L
’exercice de dons innés. Ceux-ci concédés, il faut, pour connaître un auteur , qu’on se renseigne sur sa patrie immédiate, sur
ambiguïté du début, et dit tout d’une haleine : « Chaque ouvrage d’un auteur , vu, examiné de la sorte, à son point, après qu’o
imée dans ce second membre de phrase, et conseille, pour apprécier un auteur , de le comparer à ses antagonistes et à ses disci
ches que Sainte-Beuve confond et prescrit. D’une part il veut juger l’ auteur et faire cette sorte de critique proprement dite
acteurs qui ont pu influer sur le développement intellectuel de leurs auteurs , c’est-à-dire le milieu physique, les antécédents
’il envisage à propos de livres et d’artistes : celui du rapport de l’ auteur avec son œuvre, et celui du rapport des auteurs a
celui du rapport de l’auteur avec son œuvre, et celui du rapport des auteurs avec l’ensemble social dont ils font partie, ques
peut procurer, il l’envisage comme un moyen de connaître l’âme de son auteur , puis l’âme de ceux dont cet homme a été le conte
ue ces essais contiennent des vues scientifiques originales, ni que l’ auteur tienne à défendre les thèses qu’il énonce. Les éc
pas à justifier l’assertion principale de ses préfaces, celle que les auteurs d’une époque déterminent les caractères de l’époq
uire l’existence d’une certaine constitution psychologique chez leurs auteurs et chez ceux dont, pour certaines raisons, ces au
que chez leurs auteurs et chez ceux dont, pour certaines raisons, ces auteurs pouvaient être considérés comme les types. C’est
ularités esthétiques permettant de conclure à l’existence, chez leurs auteurs et ses similaires, d’une série parallèle de parti
el. Comme critique, outre ses travaux sur le théâtre grec, il reste l’ auteur d’une Physiologie des écrivains et des artistes o
y sont analysés qu’autant qu’ils sont des signes, la personnalité des auteurs n’y est qu’à peine indiquée (« Avant-Propos » (18
on de la critique. (NdE) cf. Jules Lemaître (1853-1914) : Normalien, auteur d’une thèse de Doctorat, professeur, puis univers
qu’il réunit dans les huit volumes de sa Vie artistique (1892-1903). Auteur de nombreuses monographies consacrées à des artis
rk, présentée comme un « radicalisme aristocratique », il fut aussi l’ auteur d’un texte sur le romantisme, rapidement traduit
une grande influence sur la pensée d’Oscar Wilde. Il est également l’ auteur d’un « roman philosophique », Marius l’Épicurien
25 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
ur, qui est le plaisir de penser. J’ai parlé d’idées générales dont l’ auteur est parti et qui ont fait naître des idées partic
remarquerez toujours que, quand il s’agit d’une idée générale d’où l’ auteur est parti, cette idée est un sentiment. Pour Plat
ie, c’est le culte de Socrate. Mais j’ai parlé d’idées générales où l’ auteur est arrivé, peu à peu en ramassant un grand nombr
est bien ; mais, à nous en tenir là, nous sommes encore loin de notre auteur , nous nous tenons à distance de lui, nous n’entro
es bornes. Eh bien ! traçons-les et, en délimitant la pensée de notre auteur , nous l’aurons mieux compris ; nous l’aurons comp
il l’est. C’est en somme un assez bon homme. » Maître du procédé d’un auteur , vous pouvez toujours le retourner contre lui. Et
jouissance ; mais ce n’est pas seulement un jeu ; c’est posséder son auteur jusqu’en son fond, c’est saisir comme sa racine,
érité, elle aussi, nous fuit d’une fuite éternelle ; probablement les auteurs sont inépuisables en raison de ce qu’ils ont et e
er, et ce plaisir nous l’aurons goûté en suivant toute la pensée de l’ auteur et la nôtre mêlée à la sienne et la sienne excita
ir et il y a des plaisirs d’infidélité et l’infidélité à l’égard d’un auteur est un innocent libertinage. Encore, en lisant un
forme en réflexion, la féconde infiniment. Je ne souhaite pas que les auteurs abondent en contradictions ; mais je souhaite que
e là logique, tantôt se défendre, ne vouloir pas être dupe, opposer l’ auteur à l’auteur pour le battre à l’aide d’un auxiliair
e, tantôt se défendre, ne vouloir pas être dupe, opposer l’auteur à l’ auteur pour le battre à l’aide d’un auxiliaire qui est l
et que jamais le sophisme ne s’y mêle. Pour résumer, la lecture d’un auteur qui est philosophe est une discussion continuelle
ais la prier de ne pas éclater et d’attendre le moment où peut-être l’ auteur se la sera faite lui-même, et le plaisir est très
d’abord nous sommes sûrs d’être bien en commerce intellectuel avec l’ auteur , puisque nous l’avons prévenu, c’est-à-dire compr
parce que nous avons trouvé contre un raisonnement un peu faible de l’ auteur un raisonnement assez fort, croire toujours avoir
e des acquisitions. Certaines préférences à rebours sont à noter. Tel auteur est préféré par un lecteur, non pas parce que ce
roire toujours avoir raison contre lui, par suite de quoi c’est à cet auteur que ce lecteur revient constamment. En entrant da
t. En entrant dans sa bibliothèque, ce lecteur-là va tout droit à cet auteur -là et s’assied en se disant, de façon plus ou moi
l’esprit juste ! » Je conseillerais un peu à ce lecteur de changer d’ auteur favori. J’ai connu deux hommes qui ne conversaien
26 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »
turellement, lorsqu’on vient de lire une notice exacte de la vie de l’ auteur , ne laisse guère de difficulté dans l’esprit. Cer
chargent la fin des volumes, et qui produisent de si belles listes d’ auteurs cités. L’ouvrage n’étant qu’une attaque à fond, u
ans une période sonore, et par le cours naturel d’un récit amusant, l’ auteur peigne ce que son imagination conçoit et qu’il fa
fait une mince besogne. » L’objet et le but étant ainsi indiqués, l’ auteur entame son récit et nous déroule son histoire. Y
x ni de si profond. Nulle part ce premier et principal dessein qu’a l’ auteur de railler les livres de chevalerie, de les décri
peu, nous rappelle pourtant, par bien des endroits, qu’il est du même auteur . Cervantes, en effet, n’y perd pas une occasion d
tionne à eux tout d’abord, indépendamment de la moralité finale que l’ auteur prétend tirer de leurs actions. On n’a pas besoin
êtise qui ne feront que s’accroître et se solidifier en avançant, — l’ auteur , par des stations ménagées à propos, sait si natu
de détail qu’on a relevés et qui sont échappés à la plume rapide de l’ auteur  ; je ne parle que de l’ensemble des caractères et
roman, qui parut en 1605, semble d’abord avoir dû être définitive ; l’ auteur pouvait s’y tenir sans la continuer. Le succès fu
nier volume de Gil Blas. Cette seconde partie de Don Quichotte, que l’ auteur publia en 1615, à l’âge de soixante-huit ans, ava
raducteur est admis, je le sais, à faire valoir les bons côtés de son auteur  ; mais il y a lieu de s’étonner que l’écrivain fr
vertissant de Don Quichotte, du moment qu’on entre dans les vues de l’ auteur et dans l’esprit qui l’animait pendant sa composi
urait dû pleurer à chaudes larmes ; mais il était trop du siècle de l’ auteur pour avoir de ces idées d’après coup. J’ai sous l
s d’après coup. J’ai sous les yeux une ingénieuse brochure sans nom d’ auteur , imprimée à Porto en 1858, écrite en français et
r Don Quichotte : « Le caractère de Gœtz de Berlichingen, nous dit l’ auteur , a été évidemment inspiré par celui de Don Quicho
rés des annales humaines se sont rendus coupables envers lui… » Et l’ auteur de la brochure s’attache à dégager l’amertume que
tum… » C’est étrangement rabaisser Cervantes (toujours d’après notre auteur ), que de soutenir qu’il a employé la fleur de son
logues ou contraires, on peut y reconnaître autre chose et plus que l’ auteur tout le premier n’était tenté d’y voir, et plus,
n soit le fond. Elle ne doit point surtout être imputée et prêtée à l’ auteur primitif par une confusion de vues et une project
ent. Sachons que nous y ajoutons, de notre chef, des intentions que l’ auteur n’a jamais eues, comme par compensation de toutes
rimitif et sincère, tel qu’il est sorti des mains et de l’esprit de l’ auteur . J’ai beau y revenir après eux, le relire et l’ou
ns Candide, ni même de cette ironie fine et diffuse de Le Sage, car l’ auteur de Turcaret perce parfois dans Gil Blas. Il n’est
as. Il n’est pas jusqu’aux censures littéraires sur les livres et les auteurs qu’il condamne qui ne soient très-adoucies chez C
ré en divers sens les mérites de Cervantes. Une partie du bonheur des auteurs heureux, c’est qu’on leur prête encore plus d’hab
27 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
ainsi isolées de tout le travail qui s’était fait dans l’esprit de l’ auteur pendant son exploration du Rhin ? N’y aurait-il p
ures, et par conséquent diminuer la confiance ? Ceci sembla grave à l’ auteur . Diminuer la confiance à l’heure même où on la ré
conclusions du livre, à coup sûr ils croiraient aux convictions de l’ auteur . — Ceci déjà serait un grand pas ; l’avenir se ch
sont les motifs impérieux, à ce qu’il lui semble, qui ont déterminé l’ auteur à mettre au jour ces lettres et à donner au publi
au public deux volumes sur le Rhin au lieu de deux cents pages. Si l’ auteur avait publié cette correspondance de voyageur dan
endie d’auberge, etc., ait été changé ou non. L’essentiel, pour que l’ auteur puisse dire, lui aussi : Ceci est un livre de bon
. S’il était possible d’avoir une prétention pour ces deux volumes, l’ auteur n’en aurait pas d’autre que celle-là. Qu’on n’y c
plus les aventures dramatiques et les incidents pittoresques. Comme l’ auteur l’explique dès les premières pages de ce livre, i
. Ces précautions, qui assurent au voyageur le bénéfice de l’ombre, l’ auteur les a prises durant son excursion aux bords du Rh
çà et là dans ces lettres, et maintenus par scrupule de sincérité ; l’ auteur proteste énergiquement contre toute intention d’i
les penseurs. S’il n’était pas français, il voudrait être allemand. L’ auteur ne croit pas devoir achever cette note préliminai
cation directe à deux lignes du paragraphe XV de la Conclusion. Or, l’ auteur ayant toujours eu plutôt pour but de calmer que d
que, s’il y avait à cette époque-là quelque chose dans l’esprit de l’ auteur , c’était peut-être une prévision, ce n’était pas,
ution de juillet. Pour ce qui est de ces deux volumes en eux-mêmes, l’ auteur n’a plus rien à en dire. S’ils ne se dérobaient p
ur peu de valeur à l’honneur des assimilations et des comparaisons, l’ auteur ne pourrait s’empêcher de faire remarquer que cet
ond océan du présent et du passé, la politique et l’histoire. 14. L’ auteur , à cet égard, a poussé fort loin le scrupule. Ces
ait défaut quelquefois Ainsi, par exemple, dans la Lettre neuvième, l’ auteur dit que Barberousse voulut se croiser pour la sec
septième il parle des nombreuses croisades de Frédéric Barberousse. L’ auteur oublie dans cette double occasion que Frédéric Ie
II ; la seconde étant empereur, en 1189. Dans la Lettre quatorzième l’ auteur a écrit l’hérésiarque Doucet où il eût fallu écri
Rien n’était plus facile à corriger que ces erreurs ; il a semblé à l’ auteur que, puisqu’elles étaient dans ces lettres, elles
28 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
nce, mais c’est tout un ordre de questions qui, résolues au sens de l’ auteur , entraîneraient du coup la ruine de toutes les ph
tournantes) qui ont éclaté parmi nous comme une véritable épidémie. L’ auteur du livre ou du mémoire que nous annonçons l’avait
osité publique sera suivi d’un second non moins considérable, — car l’ auteur est un de ces esprits vigoureux et persistants, u
initiale qu’un prénom et un titre rendent plus transparent encore, l’ auteur jettera son dernier masque lorsqu’il le faudra, s
s la transcrivons tout entière : « Il peut y avoir vingt ans, — dit l’ auteur , — dans l’église Saint-Étienne-du-Mont, un vieux
grâce, ou du moins de compromettre un succès. Pour nous, — continue l’ auteur du mémoire, — nous réfléchîmes beaucoup à l’excla
s affaires de ce bas-monde. » Et ce fut à dater de cette époque que l’ auteur des Esprits et de leurs manifestations fluidiques
l’antique Foi qui doit les donner ! Telle est, en bloc, la thèse de l’ auteur des Esprits. N’avons-nous pas eu raison de dire q
fféremment la risée. Rassurons-nous pourtant. La thèse orthodoxe de l’ auteur des Esprits est trop savante, trop étoffée, trop
auteur des Esprits est trop savante, trop étoffée, trop imposante ; l’ auteur est trop au courant des sciences naturelles et mé
er : la science, et, ajoutons-y encore, la loyauté dans la méthode. L’ auteur s’est oublié lui-même pour ne penser qu’à ses adv
« hypothèses malheureuses pour remplacer un vieux dogme oublié » ? L’ auteur des Esprits oppose la science à elle-même dans se
ntroversés, ou, pour mieux dire, les plus calomniés de l’Histoire : l’ auteur des Esprits attaque l’hypothèse après avoir ruiné
cette seconde partie est aussi animé que l’intérêt de la première. L’ auteur y examine d’abord l’influence des lieux fatidique
s, comme ceux, par exemple, du presbytère de Cideville en 1851, que l’ auteur rapporte avec les détails d’un témoin qui les a l
t n’avait paru encore (et nous l’avons regretté) qui révélât dans son auteur une conception supérieure et donnât le signal d’u
ttement et carrément posées. D’aujourd’hui seulement elles le sont. L’ auteur des Esprits et de leurs manifestations fluidiques
u’il en puisse être à cet égard, nous, qui sommes de la religion de l’ auteur du mémoire, nous constatons du moins pour le cath
29 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
aussi estimables par leur érudition que par leur politesse. Quand un auteur s’est trompé, on le reprend honnêtement ; & l
t lus avec une avidité inconcevable. Les occupations multipliées de l’ auteur , & quelques maladies l’ayant obligé de discon
lengre, Van-effen, St. Hyacinthe, y travaillerent successivement. Les auteurs lisoient les ouvrages avec réfléxion ; leurs juge
dhui entre les mains de M. l’Abbé Aubert & de M. Castillon : deux auteurs qui savent rendre justice au mérite, & qui éc
t surtout une adresse cruelle & singuliére à donner le change aux auteurs mêmes qu’il critiquoit ; & tel écrivain a été
ont souvent conduit sa plume. La mordante ironie n’a pas épargné les auteurs les plus illustres. Peut-être n’agissoit-il ainsi
e qu’on entend par belles-lettres & beaux arts. La liberté qu’a l’ auteur de dire naturellement ce qu’il pense des ouvrages
du bel esprit de nos jours, qui démasqué & vivement censuré par l’ auteur des feuilles, a cru lui imposer silence en l’acca
es plus répandues de toutes les feuilles. M. de Querlon, qui en est l’ auteur , juge avec tant d’impartialité, discerne les beau
t. M. Rousseau de Toulouse & ses parens M. M. Castillon, sont les auteurs de cet ouvrage, auquel on fait en France, comme d
r le Clergé séculier & régulier. M. l’Abbé Dinouart, qui en est l’ auteur , le remplit des instructions les plus solides. Le
re imprimée à Bouillon, sont deux Journaux qui ont le même objet. Les auteurs le remplissent avec succès. Il y a encore le Jour
du Commerce, la Gazette du Commerce, la Gazette Comestible, dont les auteurs s’occupent à donner les connoissances relatives à
ion étoit consacré à l’instruction des instituteurs de la jeunesse. L’ auteur s’occupoit de tout ce qu’on fait dans les différe
du siécle. Les deux premiers volumes qui paroissent annoncent que les auteurs ne sont point au-dessous de leur entreprise. Enfi
30 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
un homme et la lecture de plusieurs ; c’est à remonter du livre à son auteur , à ses admirateurs, que consiste proprement la cr
aire et s’est appliqué dans ses études, soit par la biographie de ses auteurs , soit par des indications induites de leurs écrit
te devra tirer les indications nécessaires pour étudier l’esprit de l’ auteur ou de l’artiste qu’il veut connaître, et le probl
articularité esthétique d’une œuvre à une particularité morale de son auteur , est fort simple. L’emploi d’une forme de style,
ivre, la toile, la partition dont il s’agit, un acte physique de leur auteur , poussé par quelque besoin de gloire, d’argent, p
a. De même, si certaines propriétés d’une œuvre d’art existent, si un auteur a pu les produire, c’est qu’il possède le mode d’
signeront la mesure dans laquelle il faudra porter ce jugement. Si un auteur , comme Flaubert, par exemple, compose parfaitemen
ondérance artificielle, d’une forme de phrase type, dans laquelle cet auteur peinait de plus en plus à forcer le désarroi de s
uvrir à l’examen d’une œuvre quelle est la qualité des choses que son auteur s’assimile et se rappelle. Si la plupart des pein
signification psychologique, et l’ensemble de ces déductions pour un auteur présentera de son esprit un tableau déjà poussé,
ours quand, par impassibilité, par ironie ou par toute autre cause, l’ auteur semble s’efforcer d’empêcher que l’on aperçoive q
omper. Ces émotions ont été ou voulues consciemment et nourries par l’ auteur , parce qu’elles lui paraissaient belles à connaît
on idéal et son tempérament, ou ressenties inconsciemment parce que l’ auteur les éprouvait en écrivant et qu’elles se sont exp
deux cas on peut conclure directement à l’existence permanente chez l’ auteur des émotions de l’œuvre, et déduire de celle-ci l
es relations entre les sentiments de l’œuvre et la nature morale de l’ auteur demande plus de soins. Il faudra un examen attent
idées générales, quelles sont les sympathies et les antipathies de l’ auteur . D’autre part, celui-ci réalise nécessairement da
tif de sa volonté et de son humeur. En somme l’analyse émotionnelle d’ auteurs de cette sorte est aussi fructueuse que de ceux d
en est d’autres encore, tels que celui des écrivains mercantiles, des auteurs de contes pour les enfants, des feuilletonistes é
propriétés caractéristiques, de la constitution psychologique de son auteur . Cette connaissance sera d’autant plus précise qu
de la forme, du contenu, des émotions qui caractérisent l’œuvre d’un auteur , en assignant, à chacun de ces ordres de données,
et des effets des psychotropes sur le système nerveux. Il est ainsi l’ auteur du livre fameux exploité par Baudelaire dans ses
cence » (Dégénérescence est précédé d’une lettre-préface adressée à l’ auteur de L’Homme criminel), héritées des travaux du méd
ession » (« loi de Ribot ») qu’il a cherché à établir. Il est ainsi l’ auteur d’une série d’études de « psychologie pathologiqu
31 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
acte ministériel inouï. Le lendemain de la première représentation, l’ auteur reçut de M. Jouslin de Lassalle, directeur de la
e la part du ministre. « Ce 23 novembre. » Le premier mouvement de l’ auteur fut de douter. L’acte était arbitraire au point d
onfiscation, c’est une propriété violemment dérobée au théâtre et à l’ auteur . Enfin, pour que tout soit net et clair, pour que
out notre droit public se révolte contre une pareille voie de fait. L’ auteur , ne pouvant croire à tant d’insolence et de folie
rfs et sujets, taillables et corvéables à merci, eunuques et muets. L’ auteur demeura et dut demeurer étranger à ces démarches
Devant l’opinion publique, le procès est déjà jugé et gagné. Et ici l’ auteur doit remercier hautement toutes les personnes gra
n, les passions littéraires soulevées depuis si longtemps autour de l’ auteur . Il avait cru les haines littéraires plus tenaces
Son acte brutal a révolté les hommes honnêtes dans tous les camps. L’ auteur a vu se rallier a lui, pour faire face a l’arbitr
oir. Tout ce qu’il y a d’honorable et de loyal parmi les ennemis de l’ auteur est venu lui tendre la main, quitte à recommencer
ûr c’est la une idée morale. Au fond de l’un des autres ouvrages de l’ auteur , il y a la fatalité. Au fond de celui-ci, il y a
t, Shakespeare, qui est le théâtre romantique, l’a fait ; eh bien ! l’ auteur de ce drame ne l’a pas fait. Il sait tout ce qu’o
st pas un lieu obscène. Restent donc les détails du style. Lisez11. L’ auteur accepte pour juges de la sévérité austère de son
t rétablie, est allé de sa personne, en compagnie de plusieurs autres auteurs dramatiques, avertir le ministre qu’il eût à se g
, c’est précisément quand il n’y a plus de censure qu’il faut que les auteurs se censurent eux-mêmes, honnêtement, consciencieu
ous demande un peu, moi, une allusion !) à laquelle ni le public ni l’ auteur n’avaient songe jusque-là, mais qui, une fois dén
censoriale dont il s’agit cause encore plus de dommage peut-être à l’ auteur de ce drame qu’à tout autre. En effet, depuis qua
s’amuse n’aura eu qu’une représentation. Assurément le tort fait à l’ auteur est grand. Qui lui rendra intacte et au point où
te, si l’on ne considère que le peu d’importance de l’ouvrage et de l’ auteur dont il est ici question, la mesure ministérielle
la question. Ce sont la de hauts et sérieux intérêts ; et, quoique l’ auteur soit obligé d’entamer cette importante affaire pa
10. Le mot est souligné dans le billet écrit. 11. La confiance de l’ auteur dans le résultat de la lecture est telle, qu’il c
32 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »
t quand nous avons ouvert le livre d’Yvan Tourgueneff, intitulé par l’ auteur russe, qui savait probablement ce qu’il voulait d
Charrière l’injure de penser qu’il n’a compris que le mot à mot de l’ auteur russe qu’il vient de traduire et que le sens et l
un homme d’esprit, et d’ailleurs il a trop vécu en tête à tête de son auteur dans le vis-à-vis d’une traduction, pour ne pas s
qui s’en dégageait et qu’on vit s’y manifester la pensée intime de l’ auteur ou plutôt l’inspiration sociale à laquelle il ava
actère, malgré le genre de talent, la fonction, l’idée et le but de l’ auteur , exprimés clairement dans un autre titre appropri
es fumets du gibier et de l’odeur de cuir du carnier au fond duquel l’ auteur a l’habitude de le porter. C’est de l’observation
vée par de la fantaisie, et avec ces deux mots-là, vous avez tout ! L’ auteur du Journal d’un chasseur n’est point un flâneur a
e est pêcheur, — oui ! un Alphonse Karr au front moins soucieux que l’ auteur des Guêpes, dont les cheveux ne sont pas coupés à
hez si les enluminures rapides, échappées à la verve insouciante de l’ auteur , sont des catégories sociales ou des portraits in
a prendre dans le milieu où Dieu l’a placé. Voir plus que cela dans l’ auteur des Mémoires d’un chasseur, peintre de nature plu
s le marché, les contradictions : « S’il est un trait distinctif de l’ auteur de ces Mémoires, — dit M. Charrière, — c’est de n
rit primitivement en français, tant on y sent bien l’originalité de l’ auteur . À ce point de vue, M. Charrière mérite certainem
nt souple et fort, et dont la plume est un burin qui fait gravure à l’ auteur traduit. Étrange dualité de vigueur et de faibles
de vigueur et de faiblesse ! Il comprend et rend merveilleusement son auteur , et il ne sait pas le juger. La meilleure preuve
comme nous avons essayé de le faire, la manière et les procédés de l’ auteur . 13. Mémoires d’un seigneur russe, ou Tableau
33 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
ion, eu égard au génie des langues, ensuite relativement au génie des auteurs , enfin par rapport aux principes qu’on peut se fa
n’est plus ; tant il est vrai qu’en fait de langues, comme en fait d’ auteurs , tout ce qui est mort a grand droit à nos hommage
l’effet de ces difficultés ? de nous faire estimer davantage nos bons auteurs , puisqu’elles n’ont pas le pouvoir de nous délivr
plus défectueux par les choses qui n’y sont pas, que par celles que l’ auteur y a mises. Il est d’autant plus difficile de repr
froid et la sécheresse. Cependant un traducteur, pour ressembler à l’ auteur dont nous parlons, se contentera d’être concis ;
e de la pensée, et par conséquent au moins la moitié de l’esprit de l’ auteur  ; dans le second cas, s’il ne rend pas la diction
ne rend pas la diction, il ne rend rien. Dans cette dernière classe d’ auteurs , plus ingrats pour la traduction que toutes les a
mes, c’est de se borner à être les copistes plutôt que les rivaux des auteurs qu’ils traduisent. Superstitieusement attachés à
éfauts. Le traducteur, trop souvent forcé de rester au-dessous de son auteur , ne doit-il pas se mettre au-dessus quand il le p
rre qu’une hardiesse heureuse. Mais quand on aura lieu de juger que l’ auteur aura hasardé dans sa langue une expression de gén
e goût ; il n’y a que le goût ancien qui puisse former parmi nous des auteurs et des connaisseurs ; et de bonnes traductions do
es traducteurs ont subie, c’est la contrainte ridicule de traduire un auteur d’un bout à l’autre. Par là le traducteur, usé et
de beautés pour faire la fortune de plusieurs écrivains, et dont les auteurs , s’ils avaient eu autant de goût que d’esprit, ef
rs des études, à mettre entre les mains des enfants un petit nombre d’ auteurs , et même à ne leur en montrer pour l’ordinaire qu
ent plus avantageux de choisir dans les différents ouvrages de chaque auteur ce qu’ils contiennent de plus excellent, et de ne
re les différents genres de beautés dont on trouve le modèle dans cet auteur incomparable, qui a peint les hommes avec tant d’
s les endroits où il ne m’a pas été possible d’être aussi serré que l’ auteur , j’ai coupé le style pour le rendre plus vif, et
p de paroles, à des lecteurs ordinaires, toute l’étendue du sens de l’ auteur , j’ai mieux aimé en laisser entrevoir la finesse
ans une critique raisonnée les défauts qu’on y aperçoit ; parce que l’ auteur était le maître de son plan, de ce qu’il devait d
ment ; en vain prétendra-t-on qu’il n’a pas rendu toute l’idée de son auteur , si on ne lui prouve qu’il le pouvait sans rendre
une autre plus naturelle et aussi énergique. Corriger les taches d’un auteur est un mérite dans le critique ordinaire ; c’est
34 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
ement annulées, à cause de cette simple circonstance matérielle que l’ auteur ne connaissait pas de documents par lesquels ceux
ctions particulières étaient souvent liquidées après la mort de leurs auteurs , elles, au contraire, n’ont pas cessé de s’accroî
t à celui qui se consacre à des compositions historiques… ». Tous les auteurs qui ont essayé, comme Daunou, d’énumérer les conn
ent. Il faut se représenter toute la chaîne des actes effectués par l’ auteur du document à partir du fait observé par lui jusq
psychologie générale, à se représenter les états psychologiques que l’ auteur du document a traversés. Sachant ce que l’auteur
psychologiques que l’auteur du document a traversés. Sachant ce que l’ auteur du document a dit, on se demande : 1° qu’est-ce q
document, dans d’excellentes conditions matérielles. Quel que soit l’ auteur , et quels qu’aient été ses sentiments ou ses inte
u texte qu’il a écrit. — Il faut dire « à peu près exacte », car si l’ auteur a mal corrigé ses épreuves, ou si les typographes
n s’en aperçoive trop tard. S’agit-il de reproduire un ouvrage dont l’ auteur est mort, et dont il est impossible d’envoyer à l
preuves) est, ou doit être, collationnée par quelqu’un (à défaut de l’ auteur disparu) avec la première copie, ou, mieux encore
iver que l’original soit difficile à déchiffrer pour tout autre que l’ auteur . Le texte des Mémoires et des Correspondances pos
crits67. Si nos livres imprimés, après les révisions successives de l’ auteur et du prote, sont des reproductions imparfaites,
c’est-à-dire aussi conforme que possible au manuscrit autographe de l’ auteur  ; et lorsque le texte est mauvais », l’améliorer.
-à-dire un texte corrompu par la tradition, on risque d’attribuer à l’ auteur ce qui est du fait des copistes. Des théories ont
s simple est celui où l’on possède l’original, l’autographe même de l’ auteur . Il n’y a qu’à en reproduire le texte avec une ex
nd on est en présence d’un document : « D’où vient-il ? quel en est l’ auteur  ? quelle en est la date ? » — Un document dont l’
quel en est l’auteur ? quelle en est la date ? » — Un document dont l’ auteur , la date, le lieu d’origine, la provenance, en un
couverture et dans la préface des Châtiments, Victor Hugo s’en dit l’ auteur  : c’est donc que Victor Hugo est l’auteur des Châ
nts, Victor Hugo s’en dit l’auteur : c’est donc que Victor Hugo est l’ auteur des Châtiments. Voici, dans un musée, un tableau
à John Hoveden, tantôt à John Peckham, n’est peut-être d’aucun de ces auteurs , et il n’est certainement pas du premier. D’insig
nom de Léonard. D’autre part, il est très vrai que Victor Hugo est l’ auteur des Châtiments . —  Concluons que les indications
faite en vue d’y relever tous les indices propres à renseigner sur l’ auteur , sur le temps et sur le pays où il a vécu. On exa
te en est approximativement fixée entre le fait le plus récent dont l’ auteur a eu connaissance et le fait le plus voisin de ce
onstituer par conjecture la condition, le milieu et le caractère de l’ auteur . L’analyse interne d’un document, pourvu qu’elle
même époque ou plus récents : citations, détails biographiques sur l’ auteur , etc. Il est quelquefois significatif qu’il n’exi
cas le plus simple, où le document considéré est l’ouvrage d’un seul auteur . Mais de nombreux documents ont reçu, à différent
mporte de distinguer du texte primitif, afin de ne pas attribuer à X, auteur du texte, ce qui est d’Y ou de Z, ses collaborate
volontairement que quelqu’un a ajouté (ou substitué) aux phrases de l’ auteur des phrases de son cru, avec le dessein de complé
ivement, dans le temps et dans l’espace, et que l’on sait enfin sur l’ auteur ou les auteurs tout ce que l’on peut savoir86. Vo
le temps et dans l’espace, et que l’on sait enfin sur l’auteur ou les auteurs tout ce que l’on peut savoir86. Voici un livre :
it en 1850. Pour les parties empruntées, ce n’est pas un tel, c’est l’ auteur de 1850 qui, seul, est responsable et garant. Or,
e discerner, autant que possible, les sources dont se sont servis les auteurs de documents. Le problème a résoudre ici n’est pa
le plus coupable. — De même, soient deux documents anciens : quand l’ auteur de l’un à copié l’autre sans intermédiaire, il es
s le plus simple, celui du paragraphe précédent. Mais supposons que l’ auteur de C ait combiné A et B ; que d’ailleurs A ait ét
lques documents ont perdu accidentellement leurs dates ; ces dates, l’ auteur du regeste est tenu de les restituer, ou d’essaye
 Celui qui, avec des besoins intellectuels plus excités [que ceux des auteurs de ces travaux], ferait maintenant un tel acte d’
tung. « Les parties les plus hautes de la science historique, dit cet auteur dans ses Geschichtsbetrachtungen121, sont dédaign
est-ce que l’on ne voit pas paraître des œuvres historiques dont les auteurs ont péché plus ou moins gravement contre les règl
les auteurs ont péché plus ou moins gravement contre les règles ? Ces auteurs n’en sont-ils pas moins estimés ? Est-ce que ce s
n’est que le résultat dernier d’une longue série d’opérations dont l’ auteur ne nous fait pas connaître le détail. Observer ou
même correction. Il faut donc analyser le produit de ce travail de l’ auteur pour distinguer quelles opérations ont été incorr
t complète l’analyse devrait reconstituer toutes les opérations que l’ auteur a dû faire et les examiner une à une, afin de che
s actes successifs qui ont produit le document, depuis le moment où l’ auteur a vu le fait qui est l’objet du document jusqu’au
que positive d’interprétation, nécessaires pour s’assurer de ce que l’ auteur a voulu dire ; 2° l’analyse des conditions où le
it et la critique négative, nécessaires pour contrôler les dires de l’ auteur . Encore ce dédoublement du travail critique n’est
des renseignements, sans penser à se représenter exactement ce que l’ auteur a eu dans l’esprit133. Cette pratique est excusab
devient dangereuse dès que les habitudes de langage ou de pensée de l’ auteur s’écartent de celles de l’historien qui le lit ou
yse du contenu sans autre but que de déterminer la pensée réelle de l’ auteur . Cette analyse est une opération préalable, sépar
ral du texte, mais, autant que possible, le but et la conception de l’ auteur . On fera bien de reproduire textuellement les exp
ent les expressions qui sembleront caractéristiques de la pensée de l’ auteur . Il peut suffire parfois d’avoir analysé le texte
document, c’est discerner et isoler toutes les idées exprimées par l’ auteur . L’analyse se ramène ainsi à la critique d’interp
jours la même, à quelque endroit qu’elle soit placée, quel que soit l’ auteur qui l’emploie. Mais la langue vulgaire, dans laqu
lusieurs choses différentes ; il prend un sens différent dans un même auteur suivant les autres mots qui l’entourent ; il chan
teur suivant les autres mots qui l’entourent ; il change de sens d’un auteur à un autre et dans le cours du temps. Vel signifi
l des phrases où le mot se rencontre, accompagnées d’une indication d’ auteur qui fixe l’époque. Quand la langue était déjà mor
n d’auteur qui fixe l’époque. Quand la langue était déjà morte pour l’ auteur du document et qu’il l’a apprise dans des écrits,
it, c’est-à-dire les sens particuliers usités dans le pays. 3° Chaque auteur a une façon personnelle d’écrire, on doit donc ét
a une façon personnelle d’écrire, on doit donc étudier la langue de l’ auteur , le sens particulier qu’il donnait aux mots139. C
nait aux mots139. C’est à quoi servent les lexiques de la langue d’un auteur , tels que le Lexicon Caesarianum de Meusel, où so
une opération spéciale le sens dans la langue du temps, du pays, de l’ auteur et dans le contexte ! C’est le travail qu’exige u
lement sujets à changer de sens ; la plupart conservent chez tous les auteurs et à toutes les époques un sens à peu près unifor
on n’est pas certain encore d’avoir atteint la véritable pensée de l’ auteur . Il se peut qu’il ait pris quelques expressions d
il faut, à travers le sens littéral, percer jusqu’au sens réel que l’ auteur a dissimulé volontairement sous une forme inexact
ent la plaisanterie. Dans la pratique on est moralement certain qu’un auteur n’emploie pas le sens détourné quand il tient sur
ittéral. On doit au contraire s’attendre à des sens détournés quand l’ auteur a eu d’autres préoccupations que d’être compris,
ritique d’interprétation), et dans l’exégèse des textes sacrés et des auteurs classiques. Les différentes façons d’introduire u
ttéral est absurde, incohérent ou obscur, ou contraire aux idées de l’ auteur ou aux faits connus de lui, on doit présumer un s
éterminer ce sens, on doit procéder comme pour établir la langue d’un auteur  : on compare les passages où se trouvent les morc
est terminée. Le résultat est de faire connaître les conceptions de l’ auteur , les images qu’il avait dans l’esprit, les notion
d’interprétation n’atteignent que le travail d’esprit intérieur de l’ auteur du document et ne font connaître que ses idées. E
n’apprennent directement rien sur les faits extérieurs. Même quand l’ auteur a pu les observer, son texte indique seulement co
éellement vus, et encore moins ce qu’ils ont réellement été. Ce qu’un auteur exprime n’est pas forcément ce qu’il croyait, car
contenue dans un document, ce qui est admettre implicitement qu’aucun auteur n’a menti ou ne s’est trompé ; et il faut que cet
gie précise de la critique de sources. Ils se bornent à examiner si l’ auteur a été en général contemporain des faits, s’il en
odique. L’historien doit a priori se défier de toute affirmation d’un auteur , car il ignore si elle n’est pas mensongère ou er
douter. Il doit n’oublier jamais la distance entre l’affirmation d’un auteur , quel qu’il soit, et une vérité scientifiquement
ble. Le mouvement naturel est de faire en bloc la critique de tout un auteur ou au moins de tout un document, de classer en de
x catégories, à droite les brebis, à gauche les boucs ; d’un côté les auteurs dignes de foi ou les bons documents, de l’autre l
côté les auteurs dignes de foi ou les bons documents, de l’autre les auteurs suspects ou les mauvais documents. Après quoi, ay
ns du « bon document ». On consent à se défier de Suidas ou d’Aimoin, auteurs suspects, mais on affirme comme vérité établie to
e tout ce qu’a dit Thucydide ou Grégoire de Tours148. On applique aux auteurs la procédure judiciaire qui classe les témoins en
raisons spéciales d’en douter. Instinctivement on prend parti pour l’ auteur qu’on a déclaré recommandable et on en vient, com
écrasantes avant de « s’inscrire en faux » contre le témoignage de l’ auteur  : les historiens eux-mêmes emploient cette expres
ésister méthodiquement. Un document (à plus forte raison l’œuvre d’un auteur ) ne forme pas un bloc ; il se compose d’un très g
isons spéciales de la croire vraie. Il se peut que l’affirmation d’un auteur soit, dans certains cas, une raison suffisante ;
itive ; il manque la donnée essentielle, qui serait la manière dont l’ auteur a opéré. La critique s’arrête donc à des solution
ons d’après leur forme. On s’imagine reconnaître à première vue si un auteur est sincère ou si un récit est exact. C’est ce qu
titude des faits151 ; elles ne renseignent que sur l’imagination de l’ auteur quand il est sincère ou sur son impudence quand i
dispense donc d’en faire la critique. La valeur de l’affirmation d’un auteur dépend uniquement des conditions où il a opéré. L
econstituer toutes, il suffit de répondre à une seule question : si l’ auteur a opéré correctement ou non ? — La question peut
t souvent par la critique de provenance les conditions générales où l’ auteur a opéré. Il est probable que quelques-unes ont ag
oit donc commencer par étudier les renseignements qu’on possède sur l’ auteur et sur la composition du document, avec la préocc
her dans les habitudes, les sentiments, la situation personnelle de l’ auteur , ou dans les circonstances de la composition, tou
ocuments. Les renseignements que ne fournit pas l’étude générale de l’ auteur , on peut les chercher dans la connaissance des pr
titué. La critique d’interprétation fait connaître seulement ce que l’ auteur a voulu dire ; il reste à déterminer : 1° ce qu’i
donc distinguer une critique de sincérité destinée à déterminer si l’ auteur du document n’a pas menti, et une critique d’exac
. Dans la pratique on a très rarement besoin de savoir ce qu’a cru un auteur  ; à moins qu’on ne fasse une étude spéciale de so
uteur ; à moins qu’on ne fasse une étude spéciale de son caractère, l’ auteur n’intéresse pas directement, il n’est qu’un inter
ieurs rapportés par lui. Le but de la critique est de déterminer si l’ auteur a représenté ces faits exactement. S’il a donné d
tif de se défier de la sincérité de l’affirmation. On se demande si l’ auteur a été dans une des conditions qui normalement inc
mensonge, petit ou grand, a pour cause l’intention particulière de l’ auteur de produire sur son lecteur une impression partic
ramené à une liste des intentions qui en général peuvent entraîner un auteur à mentir. Voici les cas les plus importants. 1er
ner un auteur à mentir. Voici les cas les plus importants. 1er cas. L’ auteur cherche à se procurer un avantage pratique ; il v
urner ; il donne sciemment un renseignement faux : on dit alors que l’ auteur a un intérêt à mentir. C’est le cas de la plupart
ffirmations suspectes, il faut se demander quel a pu être le but de l’ auteur en général en écrivant l’ensemble du document, en
ux tendances naturelles. — L’une est de chercher quel intérêt avait l’ auteur à mentir, ce qui revient à chercher l’intérêt que
e tendance est de tenir compte seulement de l’intérêt individuel de l’ auteur  ; il faut prévoir au contraire que l’auteur a pu
l’intérêt individuel de l’auteur ; il faut prévoir au contraire que l’ auteur a pu donner de faux renseignements dans un intérê
ns un intérêt collectif. C’est une des difficultés de la critique. Un auteur est membre à la fois de plusieurs groupes, famill
il s’intéressait le plus et pour lequel il aura travaillé. 2e cas. L’ auteur a été placé dans une situation qui le forçait à m
ellement présent à l’heure où l’acte mentionne sa présence. 3e cas. L’ auteur a eu une sympathie ou une antipathie pour un grou
dispositions générales qui agissent sur toutes les affirmations d’un auteur  ; aussi sont-elles très apparentes, au point que
toriens de protester qu’ils avaient évité l’un et l’autre. 4e cas . L’ auteur a été entraîné par la vanité individuelle ou coll
uelque motif de vanité. Mais il ne faut pas se figurer la vanité de l’ auteur d’après la nôtre ou celle de nos contemporains. L
nité n’a pas partout les mêmes objets, il faut donc chercher à quoi l’ auteur mettait sa vanité ; il se peut qu’il mente pour s
t. Il faut donc toujours se défier d’une affirmation qui attribue à l’ auteur ou à son groupe une place considérable dans le mo
r ou à son groupe une place considérable dans le monde152. 5e cas. L’ auteur a voulu plaire au public ou du moins a voulu évit
ions de convenance il faut deux études d’ensemble : l’une porte sur l’ auteur pour savoir à quel public il s’adressait, car dan
blic pour établir en quoi consistait sa morale ou sa mode. 6e cas. L’ auteur a essayé de plaire au public par des artifices li
uivant sa conception de la beauté. Il faut donc chercher l’idéal de l’ auteur ou de son temps pour se défier des passages défor
— La déformation lyrique exagère les sentiments et les émotions de l’ auteur et de ses amis, pour les faire paraître plus inte
er s’il y a un motif de se défier de l’exactitude de l’affirmation. L’ auteur s’est-il trouvé dans une des conditions qui entra
ience qui nous montre les cas les plus habituels d’erreur. 1er cas. L’ auteur a été placé de façon à observer le fait et s’est
déterminer lequel de ces motifs a agi ; il suffit de reconnaître si l’ auteur a été porté à mal observer. — Il n’est guère poss
rendre, soit par des renseignements, soit par des comparaisons, qu’un auteur a une propension générale à ces genres d’erreur.
été le produit d’un préjugé. On trouve dans la vie ou les œuvres de l’ auteur la trace de ses préjugés dominants ; on doit pour
culière se demander si elle ne provient pas d’une idée préconçue de l’ auteur sur une espèce d’hommes ou une espèce de faits. C
posées pour reconnaître la sincérité. Mais il en faut ajouter une. L’ auteur , en formulant une affirmation n’a-t-il pas été am
fait naître dans l’esprit de celui qui a eu à y répondre. 2e cas . L’ auteur a été mal placé pour observer. La pratique des sc
ns les sciences d’observation, ne sont jamais toutes remplies par les auteurs de documents. Il serait donc inutile de se demand
urs années après les faits, souvent même à la fin de la carrière de l’ auteur , ont introduit dans l’histoire des erreurs innomb
main, malgré leur apparence de témoignages contemporains. 3e cas . L’ auteur affirme des faits qu’il aurait pu observer, mais
en qu’on n’y pense guère, peut être soupçonnée dans tous les cas où l’ auteur a été obligé pour remplir un cadre de se procurer
ement. — Ce sont là des sommes ou des conséquences d’observations : l’ auteur n’a pu les atteindre qu’indirectement, en partant
éralisation, raisonnement, calcul. Il faut donc ici deux questions. L’ auteur semble-t-il avoir opéré sur des données insuffisa
incorrectement sur ses données ? Sur les incorrections probables d’un auteur on peut avoir des renseignements généraux ; on pe
particulier : on doit se représenter les conditions où se trouvait l’ auteur et se demander s’il a pu se procurer les données
tes les descriptions des usages d’un peuple ; car il y a chance que l’ auteur ait obtenu son chiffre par un procédé conjectural
incérité et l’exactitude des affirmations du document supposent que l’ auteur a observé lui-même le fait. C’est la condition co
récit, même d’un contemporain, on verra que les faits observés par l’ auteur ne forment jamais qu’une partie de l’ensemble. Da
e plus grand nombre des affirmations ne viennent pas directement de l’ auteur , elles reproduisent les affirmations d’un autre.
econde main, il ne suffit plus d’examiner les conditions où opérait l’ auteur du document : cet auteur n’est plus qu’un instrum
plus d’examiner les conditions où opérait l’auteur du document : cet auteur n’est plus qu’un instrument de transmission ; le
cet auteur n’est plus qu’un instrument de transmission ; le véritable auteur de l’affirmation, c’est celui qui lui a fourni le
ent. Il faut donc changer le terrain de la critique, se demander si l’ auteur du renseignement a opéré correctement ; et si cel
ent des « documents anonymes » dont la rédaction d’ensemble a eu pour auteur un inconnu ; la question se pose même sur un aute
nsemble a eu pour auteur un inconnu ; la question se pose même sur un auteur connu pour chacune des affirmations dont la sourc
. La critique opère en se représentant les conditions de travail de l’ auteur  ; sur une affirmation anonyme elle n’a presque pl
êmes préjugés ou mêmes passions : en ce cas la tradition suivie par l’ auteur est « colorée » ; la tradition d’Hérodote a une c
les préjugés du groupe. — On peut se demander, sans même considérer l’ auteur , s’il y a eu quelque motif de déformation ou au c
n. Il est rare qu’on soit renseigné directement d’une façon sûre, les auteurs qui puisent dans la tradition orale ne le disent
ssion écrite, il serait certain alors que le fait n’a pu parvenir à l’ auteur que par tradition orale. On doit donc se demander
écarté aussi. En cas de transmission écrite il reste à chercher si l’ auteur a reproduit sa source sans l’altérer. Cette reche
ique interne reste seule possible. — Il faut se demander d’abord si l’ auteur a pu avoir des informations exactes, sinon son af
mensongère inutile ou tout mensonge inefficace. Pour reconnaître si l’ auteur s’est trouvé dans ce cas on a plusieurs questions
. 1° Le fait affirmé va-t-il évidemment à l’encontre de l’effet que l’ auteur voulait produire ? est-il contraire à l’intérêt,
à l’intérêt, à la vanité, aux sentiments, aux goûts littéraires de l’ auteur ou de son groupe ? ou à l’opinion qu’il cherchait
al des Athéniens, un protestant qui accuse d’autres protestants. Or l’ auteur peut avoir eu de son intérêt ou de son honneur un
estreindre ce critérium aux cas où l’on sait exactement l’effet que l’ auteur a cru utile de produire et le groupe auquel il s’
essé. 2° Le fait affirmé était-il si évidemment connu du public que l’ auteur , même tenté de mentir, aurait été arrêté par la c
frein intermittent, contrarié par l’intérêt sur tous les points où l’ auteur a un motif de tromper ; elle agit inégalement sur
Il faut donc restreindre ce critérium aux cas où l’on sait comment l’ auteur s’est représenté son public et s’il a eu le sang-
-froid d’en tenir compte. 3° Le fait affirmé était-il indifférent à l’ auteur , au point qu’il n’ait eu aucune tentation de le d
des faits généraux, usages, institutions, objets, personnages, que l’ auteur mentionne incidemment. Un récit, même mensonger,
ême mensonger, ne peut pas se composer exclusivement de mensonges ; l’ auteur , pour localiser ses faits, a besoin de les entour
naissait. Mais pour nous ils sont instructifs et ils sont sûrs, car l’ auteur n’a pas cherché à nous tromper. 2e cas. Le fait e
contradiction avec les autres notions qui garnissaient l’esprit de l’ auteur , si c’est un phénomène d’une espèce inconnue à l’
l’esprit de l’auteur, si c’est un phénomène d’une espèce inconnue à l’ auteur , un acte ou un usage qui lui paraît inintelligibl
il faut se tenir en garde contre la tendance à juger les notions de l’ auteur d’après les nôtres : quand des hommes habitués à
mence par réunir les renseignements généraux sur le document et sur l’ auteur , avec la préoccupation de chercher les conditions
d’information, la culture, les facultés ou les défauts d’esprit de l’ auteur , — la nature et la forme de la transmission des f
lit, on analyse mentalement, détruisant toutes les combinaisons de l’ auteur , écartant toutes ses formes littéraires, pour arr
nchit par là du respect artistique et de la soumission aux idées de l’ auteur , qui rendraient la critique impossible. Le docume
ument ainsi analysé se résout en une longue suite de conceptions de l’ auteur et d’affirmations sur les faits. Sur chacune des
Si la conception est exprimée c’est qu’elle a été conçue (sinon par l’ auteur qui peut-être reproduit une formule sans la compr
t chargée de localiser ces faits, en déterminant l’époque, le pays, l’ auteur de chaque conception. — La durée, l’étendue géogr
de faits imaginaires sont construites avec les faits extérieurs que l’ auteur a vus autour de lui. On peut chercher à dégager c
esthétique d’un document exprime tout au plus l’idéal personnel de l’ auteur  ; on n’a pas le droit d’en conclure la morale ou
ue de son temps. Il faut au moins attendre d’avoir comparé différents auteurs du même temps. 2° La description même de faits ma
on même de faits matériels peut être une combinaison personnelle de l’ auteur créée dans son imagination, les éléments seuls en
argent. Il faut donc descendre dans l’analyse jusqu’à l’élément que l’ auteur a forcément pris dans l’expérience des objets, le
par ce procédé ne sont localisés ni dans le temps ni dans le lieu : l’ auteur peut les avoir pris dans un autre temps et un aut
er d’une œuvre littéraire un renseignement sur la société où a vécu l’ auteur , se demander ce que vaudrait pour la connaissance
conceptions les faits extérieurs indifférents et très grossiers que l’ auteur a exprimés presque sans y penser. On n’a pas logi
r ou de Tacite. Ces faits si faciles à constater ont dû s’imposer aux auteurs de descriptions comme les réalités s’imposent aux
es espèces de résultats une seule est définitive : l’affirmation d’un auteur qui n’a pas pu être renseigné sur le fait qu’il a
on nouvelle, et quand même une observation serait reproduite par cent auteurs différents, ces cent copies ne représenteraient e
La même affirmation rédigée dans plusieurs documents séparés, par des auteurs différents, donne l’illusion de plusieurs affirma
documents écrits, elle s’arrête après avoir établi quels passages un auteur a empruntés à d’autres auteurs. Les passages empr
te après avoir établi quels passages un auteur a empruntés à d’autres auteurs . Les passages empruntés sont à écarter sans discu
ts : 1er cas. Les observations différentes ont été faites par le même auteur , qui les a consignées, soit dans un même document
différents ; il faut alors des raisons spéciales pour admettre que l’ auteur a vraiment refait les observations et ne s’est pa
que les observations contenues dans des documents différents, issus d’ auteurs différents, appartenant à des groupes différents,
iences documentaires reçoivent les faits tout observés de la main des auteurs de documents qui les leur livrent en désordre. Po
jets fabriqués. Tous ces faits ont été des phénomènes matériels que l’ auteur du document a perçus matériellement. Mais pour no
hénomènes intellectuels, des faits vus « à travers l’imagination de l’ auteur  », ou, pour parler exactement, des images représe
ur parler exactement, des images représentatives des impressions de l’ auteur , des images que nous formons par analogie avec se
trefois qui ont été aussi des faits matériels vus et entendus par les auteurs , mais qui ne sont plus pour nous que les souvenir
ar les auteurs, mais qui ne sont plus pour nous que les souvenirs des auteurs , représentés seulement par des images subjectives
ents nous en montrent de trois espèces : 1° motifs et conceptions des auteurs qui les ont exprimés ; 2° motifs et idées que les
eptions des auteurs qui les ont exprimés ; 2° motifs et idées que les auteurs ont attribués à leurs contemporains dont ils ont
es faits disparus (objets, actes, motifs), observés autrefois par les auteurs de documents, étaient semblables aux faits contem
fragments de documents, bref les matériaux. On refera le travail de l’ auteur , mais on le fera beaucoup plus vite, car ce qui p
’un document ; quand on se permet d’introduire dans le texte ce que l’ auteur n’y a pas mis expressément, on en arrive à le com
ment négatif se trouve ainsi limité à des cas nettement définis. 1° L’ auteur du document où le fait n’est pas mentionné voulai
alors.) 2° Le fait, s’il eût existé, s’imposait à l’imagination de l’ auteur de façon à entrer forcément dans ses conceptions.
procédé naturel de l’histoire littéraire. Chaque trait de la vie d’un auteur fournit matière à des raisonnements ; on construi
éral en mutilant les détails caractéristiques ; c’est ce que font les auteurs d’abrégés. Mais le résultat serait de réduire tou
ire pour se faire comprendre des lecteurs, c’est une précaution que l’ auteur doit prendre avec lui-même. Pour atteindre des fa
que de rapprocher les actes d’une part avec les déclarations de leurs auteurs , d’autre part avec l’interprétation des gens qui
s les cas qui se produisent dans des conditions exceptionnelles ; les auteurs de documents tendent à noter de préférence ce qui
truire les périodes. C’est qu’ils connaissent les causes soit par les auteurs de documents qui ont observé les faits, soit par
du soulèvement du parti protestant. L’observation des causes par les auteurs de documents reste limitée à l’enchaînement des f
ographie ainsi conduite peut vieillir, mais elle ne pourrit pas, et l’ auteur n’a jamais lieu d’en rougir. 2° Les travaux d’un
ive, avec les preuves afférentes, sans aucun ornement littéraire. Les auteurs de ces « Manuels », dont les spécimens les plus n
nous est présentée, pour ainsi dire, que sous un déguisement, et où l’ auteur intercepte sans cesse… le spectacle qu’il prétend
es grands Manuels, en sections indépendantes, traitées chacune par un auteur différent : ce sont des combinaisons de librairie
du fait : voyez Mommsen, Droysen, Curtius et Lamprecht. C’est que ces auteurs , s’adressant au public, ont l’intention d’agir su
, l’œuvre préparatoire de l’érudition. — Il faut d’autre part que les auteurs de synthèses partielles (monographies) qui sont d
l le doublait mal, car il n’était pas intelligible pour un élève. Les auteurs de précis239, adoptant les procédés traditionnels
ie ? — Quel usage faire des récits et des descriptions ? Des textes d’ auteurs  ? Des romans historiques ? — Dans quelle mesure d
a longtemps cherché à composer ces livres avec des morceaux choisis d’ auteurs anciens ; on leur donnait la forme d’un recueil d
qui se bornerait à réciter des leçons de grammaire ou des morceaux d’ auteur sans faire ni version ni thème. Pour que l’enseig
Italiens de la Renaissance (Mylæus, Francesco Patrizi, etc.), et les auteurs des deux derniers siècles après eux, se demandent
ans la plupart des documents modernes, les fantaisies graphiques de l’ auteur n’ont pas d’intérêt philologique. Voir les Instru
-8). 84. Quand les modifications du texte primitif sont du fait de l’ auteur lui-même, ce sont des « remaniements ». L’analyse
l’on ait réussi ou que l’on n’ait pas réussi à découvrir le nom de l’ auteur . On lit cependant dans l’Histoire littéraire de l
n’ont vraiment pas d’importance pour l’histoire littéraire quand les auteurs n’en sont pas connus. » Quand les auteurs sont no
stoire littéraire quand les auteurs n’en sont pas connus. » Quand les auteurs sont nominativement connus, en ont-elles davantag
comme des documents et sur le même pied que des documents, ce que les auteurs modernes ont dit à propos des documents. Les novi
ents. Les novices ne distinguent pas assez, dans les affirmations des auteurs modernes, ce qui est ajouté aux sources originale
is cette critique se fait en bloc et d’un seul coup, elle porte sur l’ auteur , non sur ses travaux ; au contraire la critique h
composé en partie d’affirmations de seconde main sur des faits que l’ auteur n’a pas connus lui-même. On nomme « document de s
77 et suiv. 168. Voir ci-dessus, p. 135. 169. On dit souvent : « L’ auteur n’aurait pas osé écrire cela si ce n’était pas vr
dans chaque sens pour décider à la majorité ; l’affirmation d’un seul auteur , renseigné sur un fait, est évidemment supérieure
sible d’étudier ici les difficultés spéciales d’application : quand l’ auteur , cherchant à dissimuler son emprunt, a introduit
mprunt, a introduit des différences pour dérouter le public ; quand l’ auteur a combiné des détails provenant de deux observati
ployé autrefois en histoire religieuse, a beaucoup occupé les anciens auteurs qui ont écrit sur la méthodologie et tient encore
e conclusion scientifique. 213. C’est encore le système de plusieurs auteurs contemporains, le juriste belge Laurent dans ses
chaque point de l’analyse. Les débutants, en cela pareils aux anciens auteurs , n’observent pas, naturellement, toutes ces règle
ue je ne puis démontrer, sont exactes.  » De deux choses l’une : ou l’ auteur peut indiquer les motifs de son impression, et on
35 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
it que l’effleurer. Deux seuls ont essayé de la traiter à fond, notre auteur et M. Bain. L’étude de ce dernier, probablement l
res ; puis l’ordre d’évolution de celles qui nous sont propres. Notre auteur , exclusivement préoccupé du point de vue humain,
icité soient des qualités éminemment philosophiques, quand on voit un auteur répondre à une question complexe par une formule
urs les ont largement comblées. II On a longtemps divisé, dit l’ auteur , les phénomènes de la pensée en deux classes : fa
troisièmes, nous ne cherchons ni à les prolonger ni à les abréger. L’ auteur se borne à dire que les sensations indifférentes
us l’avons déjà vu, prochaines ou éloignées. Suivant la remarque de l’ auteur , les causes immédiates sont de beaucoup les moins
dée, elle est naturellement cent fois plus intéressante48. » Aussi l’ auteur s’est attaché presque uniquement à ces causes élo
plus haute importance possible pour la morale et la philosophie. » L’ auteur n’a point de peine à montrer que la richesse est
ti, Humanité : tels sont les six titres un peu confus sous lesquels l’ auteur les classe. Son analyse a pour objet de montrer q
c en dernière analyse par des associations. Au reste voyons comment l’ auteur rend compte d’un de nos sentiments les plus génér
tteindre (Fragm. on Mac-Kintosh, note 49). Motif signifie donc pour l’ auteur , but, fin, terme. Non-seulement les plaisirs et l
e, justice, bienfaisance, lesquels constituent la vertu parfaite. » L’ auteur s’efforce de montrer que si nous approuvons, soit
au lieu de la recommencer toujours. L’un des principaux mérites de l’ auteur de l’Analysis, c’est d’avoir vu la nécessité d’ét
tée ; mais ce qui est fondamental, c’est d’avoir aperçu la méthode. L’ auteur , sans être absolument muet sur la question du lib
aphysique. Un seul passage (ch. xxiv, p. 328) effleure la question. L’ auteur nous dit qu’une fausse conception de l’idée de ca
aient-ils pas en faire autant pour le sentiment religieux ? Or, notre auteur n’en parle pas. M. Bain, si complet d’ordinaire,
r Wundt, tome II, p. 218 à 311. 53. Tome II, ch. xxi, p. 250. 54. L’ auteur qui s’appuie ici sur les théories d’Alison, ne di
te étude sérieusement faite dans M. Bain. 60. Le philosophe auquel l’ auteur fait allusion, sans le nommer, est Thomas Brown,
36 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
de Morale, de Nicole font moins piquans, & plus instructifs. Si l’ auteur n’éblouit point, il éclaire ; il mene son lecteur
t épuré en se l’appropriant. Il est sans contredit un de nos premiers auteurs pour la prose ; notre langue paroît avoir dans se
n. C’est peut-être celui de nos écrivains modernes qui a lu ces vieux auteurs avec le plus de fruit. Il a pris toute la mâle vi
tems en tems louche, dur & négligé. On sait qu’il a échappé à cet auteur quelques propositions hardies, qui ont choqué les
rtement exprimées, qui donneroient une idée avantageuse du génie de l’ auteur . Les Hommes en deux vol. in-12., par M. l’Abbé de
tés de collège, rassemblées sans ordre & quelquefois sans goût. L’ auteur écrit durement & aime à faire parade de ce qu
ai sur la nécessité & les moyens de plaire : écrit excellent où l’ auteur n’enseigne que ce qu’il a pratiqué : écrit aussi
es Préjugés du public, par M. Denesse & les autres écrits du même auteur , sont les productions d’un philosophe & d’un
e du monde, ont fait le succès de ce livre. La morale indulgente de l’ auteur n’y a pas nui. L’Abbé Terrasson, connu par son Se
ce qu’il écrit l’élévation de son ame & la force de son génie. L’ auteur du Dictionnaire philosophique ou introduction à l
nnête homme uni au galant homme : portrait d’autant plus fidéle que l’ auteur en a puisé les couleurs dans lui-même. On a trouv
Lettres cabalistiques doivent en partie leur origine à cette idée. L’ auteur est sans contredit un homme d’esprit ; mais il s’
& la chaleur qu’elle montre est trop souvent factice. Le dernier auteur qui s’est distingué dans la carriere de la morale
gion, le gouvernement & divers particuliers. Le ton dominant de l’ auteur est l’épigramme & le sarcasme ; il abonde en
quel on trouve le germe de tout ce qu’il a dit ensuite. C’est par cet auteur que nous terminerons cette liste, qu’on pourroit
37 (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]
l m’a paru bien supérieur à tout ce que je connaissais jusqu’ici de l’ auteur . J’avais trouvé dans quelques-unes de ses product
dire que toutes les lettres sont du même ton, et que c’est toujours l’ auteur qui parle et non pas les personnages : je n’ai po
r, mais il est contre la décence qu’elle se permette de l’exprimer. L’ auteur a cru sans doute qu’une personne aussi honnête et
stique, sur les plaisirs de la campagne, sur l’éducation, etc., que l’ auteur a semés dans son ouvrage, me plaisent beaucoup en
e ; elle m’avait même un peu prévenu contre l’ouvrage : on voit que l’ auteur ne pense pas un mot de ce qu’il dit, et qu’il ser
ques pages de mauvais goût, et quelques jugements où l’on voit trop l’ auteur . Tout ce qu’il dit sur l’opéra et sur la musique
mier ordre, et en quelques-uns celui d’un enfant. La philosophie de l’ auteur est plus dans son âme que dans sa tête : quand il
peut-être plus d’estime. Il y a bien plus de talent à sonder, comme l’ auteur le fait en cent endroits, les profondeurs et les
à prendre un appartement au château de Montmorency. J’écris, comme l’ auteur , mes jugements sans beaucoup d’ordre, et à mesure
qu’il n’y a, pour ainsi dire, rien qui n’y tienne. Il est vrai que l’ auteur s’est épargné la peine des liaisons et de la font
espèce de sauvage très instruit et très éclairé, les réflexions de l’ auteur sur ce grand sujet renferment quantité de vues pr
ement les dévots de cries contre lui autant qu’ils l’auraient fait. L’ auteur , diront-ils pour se consoler, nous traite assez m
, pour une âme de votre trempe. Le dialogue n’est pas le talent de l’ auteur  : des quatre qu’il y a dans son livre, celui du j
inspiré et du raisonneur, moins bien qu’il n’aurait pu être. Ce que l’ auteur dit des voyages à la fin de son quatrième volume,
e, le plus égal. L’ouvrage est un magasin de diamants que peut-être l’ auteur aurait pu mieux mettre en œuvre ; mais le grand m
38 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
L’ auteur à l’éditeur. Je vous présente mes bien sincère
gligé de nous révéler quelques-uns de ces grands hommes. Le spirituel auteur de l’acte de vaudeville qui m’accompagnait, m’a f
se divise principalement en critiques, en poètes, en romanciers et en auteurs dramatiques. Il y a d’autres groupes formés des g
critique de théâtre, de romans, de peinture ou de musique, voici mon auteur d’un acte de vaudeville qui me signale les poètes
. Quinet comme deux jours plus tard il subira peut-être la grippe ; l’ auteur de Volupté est là comme s’il n’était pas le plus
e continuateur de la poésie du xvie  siècle et de Saint Augustin. Mon auteur d’un acte de vaudeville est infatigable, soyez-le
l’illustre voyageur avait un peu l’air de débarquer du guazacoalco. L’ auteur d’un acte de vaudeville qui m’expliquait toutes l
r. Quel œil noir, profond comme la mer ! nous en causâmes un peu, mon auteur de vaudeville et moi, lorsque j’eus bien tout reg
Dernière Fée ; le Centenaire. Parmi ces ouvrages de la jeunesse de l’ auteur , il en est un ayant pour titre l’Excommunié qui n
latante commence à Fœdora pour finir à Mme de Mortsauf. Un ami de mon auteur d’un acte de vaudeville, qui nous accosta, nous p
éditeur nommé Delloye. L’exploitation des ouvrages déjà publiés par l’ auteur , a été accordée à l’industriel pendant 15 ans, à
ut-être aussi quelques-unes de quarante-cinq, qui auraient prouvé à l’ auteur combien elles lui savaient gré de la réhabilitati
, vit avec sa mère. Dans le même groupe que celui où s’épanouissait l’ auteur de la Vieille Fille, je reconnus M. Roger de Beau
uefois l’esprit dans ses flots de paroles. L’ami de mon compatriote l’ auteur d’un acte de vaudeville, nous raconta un fait qui
nt assez bien apparemment l’humeur de M. de Beauvoir. Il paraît que l’ auteur de l’Écolier de Cluny (son premier et son meilleu
c le jeune écrivain. Voici en substance ce qui m’a été dit touchant l’ auteur d’un roman que nous avions tort de ne pas connaît
au foyer de l’Opéra, et guidé dans cet examen de gens célèbres, par l’ auteur d’un acte de vaudeville joué à l’Ambigu. Tout à v
utre chose à vous raconter que ces révélations que mon compatriote, l’ auteur d’un acte de vaudeville, a eu la bonté de me fair
e plus court, livre auquel le procès en séparation avec la femme de l’ auteur donne un caractère fort piquant. Ici on désapprou
quent le peu de succès qu’a obtenu jusqu’à ce jour dans notre pays un auteur fort en vogue par toute la France. M. Karr a dans
re que la sténographie de ce qui m’a été conté par mon compatriote, l’ auteur d’un acte de vaudeville, ne tombent sous les yeux
res ! Je vous avouerai, mon cher Monsieur, que j’examinai longtemps l’ auteur de Sous les Tilleuls et que j’eus quelque plaisir
s ses allures, quelques diagnostics de tout ce qu’on me révélait. Mon auteur d’un acte de vaudeville qui le connaissait un peu
islation actuelle, tombent les ouvrages dix ans après la mort de leur auteur . Mon ami, l’auteur d’un acte de vaudeville, me di
tombent les ouvrages dix ans après la mort de leur auteur. Mon ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville, me dit tout bas que M. K
t, dite George Sandb, entra au foyer, au bras de M. Charles Didier, l’ auteur nébuleux de Rome souterraine. À la vue de George
ment l’ensemble du visage de George Sand. Sans me prévenir, mon ami l’ auteur d’un acte de vaudeville, eut l’impudence d’aborde
re compatriote est fort lancé, comme vous voyez, mon cher Monsieur. L’ auteur de Leone Leoni l’accueillit bien. Elle lui parla
mais notez bien que nous sommes deux enfants de Bruxelles, mon ami l’ auteur , etc., et moi. Nous parler contrefaçon à nous, c’
s à M. Soulié. Je fus très fier, mon cher Monsieur, d’avoir reconnu l’ auteur des Deux Cadavres, et je m’en targuai d’autant mi
e M. Sue. M. Sue, dont je m’informai, n’était pas là, mais mon ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville, m’assura l’avoir aperçu
tirer une idée d’une paille que rafle le vent. Les romanciers ou les auteurs dramatiques qui sont accoutumés à prendre leurs c
asque de chevalier. C’était le chroniqueur de la Flandre française, l’ auteur de dix volumes de romans de mœurs, le rédacteur e
isait infiniment, un grand bruit se fit au-dessus de notre tête ; mon auteur d’un acte de vaudeville me dit que c’était la log
e Caillard, Laffitte-Caillard, des messageries si connues. À Paris, l’ auteur de Plick et Plock est meublé avec un luxe inouï d
cès littéraires, la camaraderie, les séides, ont quelque peu gonflé l’ auteur de la Salamandre, qui parfois veut oublier la con
sur-le-champ mon chapeau comme pour voiler mon incognito. Mon ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville, s’approcha de moi en ce
écrivain. Ce jugement est toujours celui de mon compatriote et ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville. Vous savez que M. Sue é
aissez-vous pas, tout en sachant qu’elle existe. Il paraît que pour l’ auteur aussi bien que pour l’éditeur, c’est une mauvaise
ines et la marine en journaux, je demandai des explications. Mais mon auteur d’un acte de vaudeville ne put rien me dire de po
ceux d’un homme d’esprit ; je vous en dirai un que mon compatriote l’ auteur d’un acte de vaudeville tenait d’un témoin auricu
e mutation dans les occupants des stalles voisines des nôtres, et mon auteur d’un acte de vaudeville me montra M. Méry, M. Mér
cheteur c’était Méry. Trois places plus loin que celle occupée par l’ auteur du Fils de l’Homme, on me montra M. Émile Souvest
homme de 38 à 40 ans, d’un extérieur fort simple. Hippolyte Lucas, l’ auteur des Caractères et Portraits de Femmes que nous co
quittâmes à 11 heures l’Opéra, pour nous rendre chez George Sand. L’ auteur d’André habite rue Laffitte. Vous avez vu dans le
famille de tous les Arago possibles ; M. Alphonse Royer, le spirituel auteur des Mauvais Garçons, que nous avons vu à Bruxelle
on a orné les œuvres complètes de George Sand, puis enfin, mon ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville, et… moi. George Sand ava
it le tabac et que mon compatriote (ce que c’est que d’être seulement auteur d’un petit acte de vaudeville !) tenait sur ses g
l’hôtel de la rue Laffitte, je quittai mon compatriote (vous savez, l’ auteur d’un acte de vaudeville) et je regagnai mon logis
assa près de nous pour aller causer avec son frère, M. Jules Lacroix, auteur de quelques romans invraisemblables, et mal écrit
ommerce d’éditeur. Il est marié à une femme d’esprit qui est un peu l’ auteur , dit-on, d’un des derniers ouvrages du bibliophil
mpatriote me raconta sur la liaison de M. Dumas avec cette actrice. L’ auteur d’Henri III venait de composer Teresa j. Mlle Ida
ale comme bien au-dessous de ses autres compositions du même genre. L’ auteur d’Antony est fils du général républicain Alexandr
e Dorval, vous la connaissez, mon cher Monsieur ! M. Alphonse Brot, l’ auteur de beaucoup de bons romans, parmi lesquels deux :
qui m’avait paru un livre remarquable, et je fus heureux d’en voir l’ auteur . Il me semble avoir entendu dire à Bruxelles que
ez singulière. Un petit Monsieur, qui est l’ami de mon compatriote, l’ auteur d’un acte de vaudeville, chez lequel je déjeunais
dire si nous pouvions reconnaître, au style, le Bruxellois qui est l’ auteur de ces lettres. Ce survenant qu’on nomme Paul Fou
s’est éveillée. Nous avons subi les quatre lettres, que nous a lues l’ auteur des Saynètes n, mais nous avons affirmé ne pouvoi
uteur des Saynètes n, mais nous avons affirmé ne pouvoir en deviner l’ auteur . M. Paul Foucher est parti, en nous disant qu’il
cette inspiration civique ; le manuscrit resté dans les papiers de l’ auteur n’était autre qu’une cantate en l’honneur des enr
reste que le roi Louis-Philippe affectionne beaucoup M. Delavigne. L’ auteur des Messéniennes avait reçu de Louis XVIII la cro
é. Je n’ose, en vérité, vous parler de Mme la duchesse d’Abrantès, l’ auteur de tant de mémoires. C’est une chose si délicate
est une chose si délicate qu’un grand nom passé aux mains d’une femme auteur , dont la vie est agitée par les continuelles vici
. Paul de Musset était le père de ce moyen de séduction économique. L’ auteur de Lauzun passe pour bon musicien ; il joue de l’
er Monsieur, a été raconté, devant moi, par un éditeur que mon ami, l’ auteur d’un acte de vaudeville, faisait causer, afin de
croyable, et qu’on ignore bien sûr, c’est que M. Lamothe-Langon est l’ auteur de plus de cent volumes, publiés, soit sous son n
insi, rien n’empêche un propre à rien, qui veut se donner des gants d’ auteur , d’aller trouver M. Lamothe-Langon, de lui impose
es ont été réimprimés chez nous ; mais ce que je sais, c’est que leur auteur jouit, en France, d’une haute réputation. M. de L
n’ai également que peu de chose à vous dire sur M. Ernest Desprez, l’ auteur d’un Enfant et des Femmes vengées. Ce nom de Desp
urds articles sous l’inspiration de son ministre. Quand M. Etienne (l’ auteur de Joconde, qui a longtemps parcouru le monde, et
de Joconde, qui a longtemps parcouru le monde, etc.), quand M. Jal (l’ auteur de quoi, mon cher Monsieur ?) quand toutes ces gr
une page. Si ce n’était pas accorder une trop large part relative à l’ auteur de Paris à Naples, que d’en parler plus longtemps
aphe de la marine, je passerai à M. Napoléon Landais, le très célèbre auteur du Dictionnaire général et grammatical et de la G
nais qu’une anecdote sur lui ; la voici : Il y a deux ou trois ans, l’ auteur de Thadéus était fort tourmenté par le directeur
ombinaisons obscures des adeptes des phalanges et des phalanstères. L’ auteur redemanda son manuscrit qu’on ne put reproduire.
écrivains français les plus en vogue, flottent entre 30 et 40 ans). L’ auteur de Volupté est né dans le nord de la France, cont
s que publie maintenant le petit journalisme parisien. M. Sandeau est auteur , en participation avec George Sand, d’un roman ay
pté, enveloppe le fauteuil féodal de quelque vieux suzerain, échu à l’ auteur de Notre-Dame de Paris. Lorsqu’il reçoit, M. Hugo
uivant les uns, soit apocryphe suivant les autres, je la rapporte : L’ auteur du Chevalier de Saint-Pons avait loué de moitié a
nouvelle religion qui n’a pas eu de sectaire, le Néochristianisme, l’ auteur du Manuscrit vert, de Résignée, des Ombrages, M. 
ui chez M. Alfred de Vigny où j’accompagnai mon ami et compatriote, l’ auteur d’un acte de vaudeville, dont je vous parle si pe
près. Mme la princesse de Craon devait se rendre à cette soirée de l’ auteur de Chatterton, mais elle n’y est pas venue. On a
r au premier. Peut-être est-ce un nouveau secrétaire moins fort que l’ auteur réel de Thomas Morus, qui a aidé Mme la princesse
s vous dire quelques lignes de madame Jenny Bastide (Camille Bodin) l’ auteur des Contes vrais, de El Abanico, de Savinie et au
’ai vu, il y a huit jours, chez M. Méry (où j’accompagnais mon ami, l’ auteur de l’acte de vaudeville déjà cité, qui portait un
lecteurs aussi. Peut-être en est-il ainsi de l’aventure de M. Muret ( auteur du Chevalier de Saint-Pons, que je n’ai pas lu),
’à Bruxelles, et par un grand journal sérieux : le temps. M. Muret (l’ auteur de Georges, ou un entre mille, que je n’ai pas lu
raison qui explique l’emportement que met à s’en défendre M. Muret (l’ auteur de Mlle de Montpensier, que je n’ai pas lu). Aprè
ue je n’ai pas lu). Après cela, je dirai que l’article de M. Muret (l’ auteur du Pruneau à l’Oseille, roman sous presse, que je
cela nous est honorablement arrivé ; pour les nôtres. Que M. Muret (l’ auteur du feuilleton de la Quotidienne contre moi, feuil
ue j’ai connus ; ceux qui se rangent dans la catégorie de M. Muret (l’ auteur de sept ou huit volumes que je n’ai pas lus, et d
des jérémiades qu’a écrites dans la Quotidienne M. Théophile Muret (l’ auteur d’une foule de roman et de distiquesal sous press
39 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
Rivard21 en a composé à l’usage de nos collèges. (L’algèbre.) Le même auteur a publié aussi des Eléments d’algèbre qu’on ensei
traité élémentaire sur ces objets particuliers, mais il n’y a guère d’ auteur de mécanique qui n’en ait fait les préliminaires
ie humaine) où la formule générale et les tables sont de moi, comme l’ auteur a eu l’honnêteté d’en convenir. Mon manuscrit s’e
trôleur général actuel41. L’Abrégé de l’Histoire naturelle fait par l’ auteur même, M. de Buffon, est encore trop long pour les
humaine, par Hobbes51, ouvrage court et profond, antérieur à tous les auteurs que j’ai cités, et qui ont délayé ses lignes subs
esprit. J’en dirais autant de la Grammaire française de Beauzée si l’ auteur avait eu plus de clarté dans le discours et plus
les satires plaisantes d’Horace, les ont à tel point dégoûtés de ces auteurs qu’ils ne les regardent plus qu’en frémissant : d
c’està-dire que les dix-neuf vingtièmes passent leur vie sans lire un auteur latin, et oublient ce qu’ils ont si péniblement a
Je renvoie sur ce point à l’endroit où j’esquisserai le caractère des auteurs grecs et latins. Je sais qu’on a recours à la glo
’une action, peine qu’il ne se donnera jamais. Si l’étude des anciens auteurs était réservée pour un temps où la tête fût mûre,
s autres connaissances essentielles à leur profession ? leurs anciens auteurs n’ont-ils pas été traduits et retraduits cent foi
’enseignement que nous leur avons assigné, en entendrait-on mieux les auteurs  ? On étudierait donc à cinq ou six ans ce qu’on n
on apprend le grec et le latin ; il vous répondra, traduire les bons auteurs . — Et quoi encore ? — Traduire, toujours trad
absolument je ne le veux pas ; nos premiers littérateurs, nos anciens auteurs de grammaires et de dictionnaires n’ont pas compo
— Il y a soixante ans qu’il s’en occupe. — Si vous lui présentez un auteur , un manuscrit latin… — Il l’ouvrira et l’interp
crit latin… — Il l’ouvrira et l’interprétera sur-le-champ. — Et l’ auteur et le manuscrit grec ? — Il hésitera, il vous r
comment cela ? — Par la méthode qui suit : 1° Traduire les bons auteurs , ou faire la version ; 2° Composer ou faire le t
ou faire la version ; 2° Composer ou faire le thème d’après les bons auteurs . Je m’explique : prendre une page traduite d’un b
les bons auteurs. Je m’explique : prendre une page traduite d’un bon auteur , ou dans sa langue, ou dans quelque autre langue
re langue qu’on sache. Rendre cette page traduite dans la langue de l’ auteur , et comparer sa traduction avec le texte original
omposer et traduire sur toutes sortes de matières et d’après tous les auteurs , sans quoi la connaissance de la langue restera t
ui n’exista peutêtre pas ou qui ne nous est pas parvenu, la perte des auteurs ayant consommé avec le progrès de nos connaissanc
ppris le latin par la version seule ou par le thème et la version. Auteurs classiques de la langue grecque et de la langue l
rages. Il serait important de se procurer les meilleures éditions des auteurs anciens et de les réimprimer dans l’empire ; une
cite. C’est d’après l’esquisse légère que je vais donner du style des auteurs grecs et latins, et des sujets qu’ils ont traités
r connaissance précoce convient peu à la jeunesse69. Caractère des auteurs grecs. Hérodote a écrit neuf livres de l’Histo
ue71. L’orateur Isocrate est élégant et disert ; ce serait vraiment l’ auteur des commençants, s’il fallait commencer par là. X
ius, Eutrope, Ammien-Marcellin et Jules Solin74. L’idiome de tous ces auteurs est très-difficile, et je demande si les choses q
re moyen. Comment est-il arrivé que ces deux poètes, les plus anciens auteurs de la Grèce, en soient les écrivains les plus pur
ni l’élégance des Hymnes de Callimaque ne sent rien. Caractère des auteurs latins. Après cette ébauche succincte des aute
Caractère des auteurs latins. Après cette ébauche succincte des auteurs grecs, j’achève plus rapidement encore celle des
uccincte des auteurs grecs, j’achève plus rapidement encore celle des auteurs latins, et je rentre dans mon sujet par l’exposit
nieux, élégant, mais quelquefois obscur et raboteux ; Valère Maxime,, auteur de mauvais goût, barbare et pointu, des dits et f
ande si l’on parle de bonne foi lorsqu’on assure que la langue de ces auteurs , difficiles pour le style, profonds pour les chos
châtié et bien ignorant, sans parler du dégoût qu’on a pris pour ces auteurs sublimes, et dont on revient rarement. Les étudia
de l’épigramme. Les meilleurs ouvrages dans tous ces genres sont les auteurs mêmes avec un professeur intelligent qui sache le
latins, il faut l’entendre des orateurs, des historiens, de tous les auteurs en tout genre et en quelque langue que ce soit, a
ou à la sortie de la faculté qu’on appelle des arts. Il y a nombre d’ auteurs grecs et latins dont je n’ai rien dit, mais la co
ica, etc. 1699, 1712 ou 1730. 3 vol. in-8°. 53. Court de Gebelin, l’ auteur du Monde primitif, qui est une grammaire universe
par Naigeon. 69. « Nous ne donnerons pas ici cette appréciation des auteurs grecs et latins, qui ne nous a paru ni assez appr
ranscrirons seulement les réflexions placées à la fin de l’examen des auteurs latins. » (Note de M. Guizot.) — Nous donnons cet
° ; et Amsterdam, 1753,7 v. in-4°. 73. Jules Capitolin et Vopiscus, auteurs do l’Histoire auguste, sont des Latins, et non de
40 (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860
de la sorte ? — Et remontant à l’origine du système que revendique l’ auteur , suivant l’altération des principes de Goethe che
ecours contre ses mauvais penchants ? Non, regardez-y de plus près, l’ auteur est impassible. Diderot, un des pères de cette li
tte lecture, en vérité, tout en condamnant le déplorable système de l’ auteur , on ne saurait dire qu’elle soit mauvaise. Si l’a
e système de l’auteur, on ne saurait dire qu’elle soit mauvaise. Si l’ auteur , dans son indifférence, n’avait pas retracé deux
he de Madame Bovary (on me dispensera de les nommer) infligeaient à l’ auteur la plus cruelle des punitions. Nous aimons donc à
, il choisit le sujet le plus ardu, et, se rappelant sans doute que l’ auteur des Martyrs avait devancé dans son œuvre quelques
ngentes . L’effort est louable, bien que singulier. Malheureusement l’ auteur ne changeait que de personnages et de théâtres, i
as de concessions aux bourgeois — encore un mot de Goethe, mais que l’ auteur de Faust appliquait en poète et dans un esprit to
tre, il n’y a qu’un système mal compris et audacieusement défiguré. L’ auteur a foi dans son œuvre, sa conviction d’artiste off
est magnifique chez ces grands hommes. » Voilà le sujet qui a tenté l’ auteur de Salammbô, et savez-vous ce qu’il a prétendu en
aille des défilés de la Hache où furent écrasés les rebelles. « Notre auteur , dit-il, passe un peu trop légèrement sur une si
rès importantes pour l’intelligence d’un événement si mémorable. Si l’ auteur manquait de mémoires, au moins aurait-il dû nous
ammbô, il aurait tout compris. Quelle précision ! quels scrupules ! L’ auteur sait les moindres détails de son sujet, il connaî
ien n’échappe. Parlons sérieusement : aux prises avec l’impossible, l’ auteur de Salammbô s’est senti arrêté à chaque pas, et,
au milieu de ce gigantesque amas de fictions ou d’erreurs ? Tantôt l’ auteur supprime les choses connues, tantôt il invente à
tous les personnages absurdes et tous les monuments impossibles que l’ auteur a entassés dans son œuvre. Alors même que M. Flau
description des peuples de la Libye ; la reconnaissez-vous lorsque l’ auteur de Salammbô met en scène « les Voraces qui emport
on ne sait plus ce qu’on voit, on ne sait plus ce qu’on entend, et l’ auteur , sentant qu’il a beau jeu, poursuit devant l’audi
e que je suis tout prêt à oublier les prétentions archéologiques de l’ auteur , s’il a su nous donner, même dans ce cadre imposs
t de douleur. Ce Mâtho est une nature de feu, un Hercule africain ; l’ auteur a placé auprès de lui un esclave récemment affran
’est que le vulgaire apaisement des sens chez une fille extatique ! L’ auteur a bien soin de nous apprendre en effet que, depui
reux qui l’a pressée dans ses bras, on peut répéter ces paroles que l’ auteur lui-même applique à un des tableaux de son livre 
re pourtant : la puissance qu’il déploie est stérile. Quand je vois l’ auteur de Salammbô, tantôt pour reconstruire Carthage, t
ècles sombres était le salut du genre humain. Cette belle idée, que l’ auteur aurait pu rendre plus sensible que jamais, il n’y
le analyse du peintre, c’est l’âne du suffète, sans doute parce que l’ auteur s’est rappelé les vers de Marie-Joseph Chénier :
ans être décrit4. L’âne a passé tranquille, félicitons le suffète. L’ auteur n’échappe pas cependant à l’ironie de Chénier ; r
école de Delille, vous verrez qu’ils tombent avec la même force sur l’ auteur de Salammbô. Le style le sauve, dira-t-on ; eh !
ot un instant, c’est pour montrer l’espèce d’emphase particulière à l’ auteur de Salammbô. Il ne suffit pas de signaler ici une
ui blesse la grammaire universelle, il faut voir l’usage qu’en fait l’ auteur , et dans quelle vue il provoque ainsi notre atten
 : la grande faute que la critique doit reprocher sans ménagement à l’ auteur de Salammbô, c’est l’inhumanité de ses peintures.
41 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
ission chargée par vous de désigner les ouvrages dramatiques dont les auteurs lui paraîtraient dignes des primes instituées par
e premier article de cet arrêté propose une prime de 5 000 francs à l’ auteur d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes,
e ou cinq actes, qui réunisse les conditions exigées pour mériter à l’ auteur la première prime. Elle n’a pas trouvé davantage
vé davantage à placer la seconde prime de 3 000 francs proposée « à l’ auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou
n sens et une portée morale qui, en vérité, eût étonné les spirituels auteurs eux-mêmes. La seconde partie de l’arrêté ministér
inistériel du 12 octobre 1851 propose une prime de 5 000 francs « à l’ auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou
dans toutes leurs paroles, semble couler naturellement de l’âme de l’ auteur  ; une versification nette, correcte, élégante, y
monde d’honnêtes gens, relèvent la douceur des tableaux. Sans doute l’ auteur a encore à faire pour arriver à égaler cette vein
et vastes où il se dépense souvent tant d’artifice et de talent, les auteurs ne visent point à cette reproduction entière et p
, la Commission a l’honneur, monsieur le ministre, de vous désigner l’ auteur de la comédie Les Familles, et les auteurs du dra
inistre, de vous désigner l’auteur de la comédie Les Familles, et les auteurs du drame La Mendiante, comme dignes à quelque deg
ais, bien qu’il y en ait de très agréables, et quelques-uns même où l’ auteur semblait se proposer un but utile, la Commission
42 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
t est tour à tour en jeu et court sur le tapis, selon le préjugé de l’ auteur qui le fait valoir, l’élément aristocratique et f
vise sans doute à ces questions de nos origines nationales. Quoique l’ auteur ait pris son sujet de beaucoup plus haut, et que,
d’une explication) que, pendant ces années de laborieuse absence où l’ auteur préparait son important travail, il nous aura cru
Ajoutez que, dans des considérations générales prises de si haut, l’ auteur est nécessairement forcé de courir, et que c’est
utour d’un sujet habilement choisi, contrasté, balancé, dans lequel l’ auteur tente et rencontre souvent des nouveautés très-pi
prête pas à un récit continu, il devient quelquefois un prétexte ; l’ auteur en profite pour se porter aux plus hautes questio
r chacun des points du livre qui tombent sous sa portée. Le spirituel auteur les a quelque peu bravés, ce me semble, en passan
luttes des deux mondes païen et chrétien ; ce qu’oppose sans doute l’ auteur des Récits mérovingiens à cette inégalité de rôle
ra absente, étrangère, haïe et repoussée bien plutôt que méprisée ; l’ auteur tient à établir ce dernier point. Au temps de l’e
l’instrument de cet intérêt domestique et de ces essais d’hérédité. L’ auteur cherche ainsi à introduire une sorte de pensée fi
e de la religion dynastique sur ce vieux tronc du patriciat romain. L’ auteur nous signale ainsi l’influence singulière de quat
ction à une royauté nouvelle. Le chapitre du livre III, dans lequel l’ auteur expose la transformation de l’ancien patriciat en
rent et y absorbèrent leur originalité ; le Sicambre résista mieux. L’ auteur nous a peint en traits énergiques et éloquents ce
me de discussion est de bonne guerre, de bonne et légitime méthode. L’ auteur va plus loin : il fait descendre sur cette race m
fait d’elle à Frédégonde, sa rivale accoutumée, semble-t-elle à notre auteur une injure. Le personnage sanglant de Frédégonde
quelque chose de la physionomie d’un Fénelon primitif. En général, l’ auteur affectionne les rapprochements avec le temps prés
t détermine singulièrement, même quand cela est poussé un peu loin. L’ auteur fait ainsi beau jeu aux contradicteurs, en leur o
erdotale, par conséquent toute romaine. C’est ainsi que, plus tard, l’ auteur contestera encore, et cette fois très-aisément, à
Enfin, et pour ramasser ici les principales contradictions que notre auteur élève contre les autorités célèbres, il ne pense
ces graves et toujours si difficiles problèmes occupent finalement l’ auteur , qui est forcé de subir, après Charlemagne, la lo
ins n’en altère le principe grandissant et n’en compromet l’avenir. L’ auteur , on le voit, s’est tracé un vaste cadre, et il a
surtout dans le cours de l’ouvrage, c’est la quantité d’esprit que l’ auteur y a versée, je veux dire la quantité de vues, d’a
mple, plus purement spirituelle, et avec l’habitude si française de l’ auteur . Au reste, ce qui est éclatant, noble et d’une él
s qui veut. » Je ne voudrais décidément rabattre dans la manière de l’ auteur que ce qui semblerait trahir le voisinage d’une f
e de la famille chrétienne. En croyant les faire païens, Longus, ou l’ auteur , quel qu’il soit, de Daphnis, faisait Dionysophan
43 (1694) Des ouvrages de l’esprit
, comme de faire une pendule ; il faut plus que de l’esprit pour être auteur . Un Magistrat allait par son mérite à la première
ibles pour les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre, que leurs auteurs s’entendaient eux-mêmes, et qu’avec toute l’atten
s faits qui louent, et la manière de les raconter. Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. Quand
us que l’on peut, on en renfle ses ouvrages ; et quand enfin l’on est auteur , et que l’on croit marcher tout seul, on s’élève
et forts d’un bon lait qu’ils ont sucé, qui battent leur nourrice. Un auteur moderne prouve ordinairement que les anciens nous
onseillé ni corrigé sur son ouvrage, est un pédantisme. Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur , et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’ex
devant personne : je l’excuse, et je n’en demande pas davantage à un auteur , je le plains même d’avoir écouté de belles chose
tes. Ceux qui par leur condition se trouvent exempts de la jalousie d’ auteur , ont ou des passions ou des besoins qui les distr
. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage, l’ auteur ne s’est pas encore fait un grand nom, il n’a rie
i accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs, qui ôtent ch
tous sont connaisseurs et passent pour tels. Quel autre parti pour un auteur , que d’oser pour lors être de l’avis de ceux qui
ur, que d’oser pour lors être de l’avis de ceux qui l’approuvent ? Un auteur sérieux n’est pas obligé de remplir son esprit de
iste à la voix du peuple, et dit tout seul que Damis n’est pas un bon auteur . Damis cède à la multitude, et dit ingénument ave
; s’il donne quelque tour à ses pensées, c’est moins par une vanité d’ auteur , que pour mettre une vérité qu’il a trouvée dans
i ne l’est point, et ne pas entendre ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvr
premier et nous, que la différence de quelques mots. Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne
ême à l’égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu’à rire dans un auteur . Rabelais surtout est incompréhensible : son livr
ont estimé en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtileme
deux poètes : Oreste, dans l’Andromaque de Racine, et Phèdre du même auteur , comme l’Œdipe et les Horaces de Corneille, en so
veau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique ; et se persuader ens
efois fades et communes, et d’être moins incertains de la pensée d’un auteur , qu’ennuyés de son ouvrage. Si l’on jette quelque
que Malherbe et Balzac avaient les premiers rencontré, et que tant d’ auteurs depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin d
aducteurs, compilateurs ; ils ne pensent point, ils disent ce que les auteurs ont pensé ; et comme le choix des pensées est inv
itres, elle corrompt et les lecteurs et l’écrivain. Je conseille à un auteur né copiste, et qui a l’extrême modestie de travai
44 (1892) Boileau « Chapitre III. La critique de Boileau. La polémique des « Satires » » pp. 73-88
timent sur les ouvrages nouveaux étaient les amis ou les ennemis de l’ auteur . C’étaient ou des libelles ou des apologies passi
ultante nomenclature, fait l’effet d’être le martyrologe des méchants auteurs et des mauvais écrits. Le public, d’abord étonné
ais, aussi, et d’une façon particulièrement significative, à quelques auteurs nouveaux, de mérite encore contesté ou obscur, et
ligé qui, n’étant plus jeune, n’avait pas fait grand’chose encore : l’ auteur de l’École des femmes, l’auteur d’Alexandre, et l
avait pas fait grand’chose encore : l’auteur de l’École des femmes, l’ auteur d’Alexandre, et l’auteur de Joconde. Les éloges é
e encore : l’auteur de l’École des femmes, l’auteur d’Alexandre, et l’ auteur de Joconde. Les éloges éclairant les attaques, le
nt pas la fin et le terme de la satire, que ce n’était pas tel ou tel auteur , mais toute une littérature, toute une doctrine e
t que des satiriques. Et de là vient que la satire n’avilit point son auteur  : au lieu qu’à l’ordinaire, dans les querelles de
er de recevoir chaque jour vingt-cinq personnes à sa table, traiter l’ auteur des Satires de « bouffon » et de « faussaire », o
du fin », le galant, le tendre, l’héroïque, tout ce qu’étalaient les auteurs à la mode, et tout ce dont raffolait le « grand m
squ’il dit de la description du Repas ridicule : « C’est le fort de l’ auteur , quand il a de ces peintures-là à faire. » Je n’a
rmer dans ses Préfaces qu’il avait usé de son droit en critiquant des auteurs comme auteurs ; que du reste on pouvait écrire co
Préfaces qu’il avait usé de son droit en critiquant des auteurs comme auteurs  ; que du reste on pouvait écrire contre ses œuvre
ntre Despréaux. Il allait droit aux effets : il dressait ses listes d’ auteurs à gratifier, qui sont exactement un catalogue de
il ne pouvait souffrir les mauvais ouvrages, il en voulait aussi aux auteurs qui jetaient du discrédit sur la littérature par
u’il dépêche ainsi sans autre forme de procès ; quand il rencontre un auteur de marque, un chef de file, type d’un genre, ou r
ques. La meilleure et peut-être la seule apologie de quelques-uns des auteurs ridiculisés par Despréaux, c’est de dire que sans
45 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
s des observations, mais même une idée dont j’aye fait usage. Que ces Auteurs , dont j’estime les talens, aient attaqué les Phil
spectus, que cette Edition se fait de l’aveu & par les soins de l’ Auteur , tandis qu’il n’y a pas la moindre part. Je vous
ure de mes intentions & sur l’équité que je me suis prescrite. Un Auteur que l’amour du bien public a dévoué, comme moi, à
ain qui m’étoit inconnu, moi qui me suis fait une loi de ne juger les Auteurs que sur leurs Ecrits, & qui l’ai inviolableme
mpêcher de marquer quelque étonnement sur l’admiration excessive de l’ Auteur de la Nouvelle Héloïse * pour cet Ecrivain : il e
pocalypse qu’ils conviennent avoir été désavoué avec repentir par son Auteur  ; que ses Explications de plusieurs passages de l
Dieu que je fusse dans le cas d'en faire autant à l'égard de tous les Auteurs irréligieux ! A propos du Journal Helvétique, per
l être regardé comme l'effet d'un repentir, sans exemple parmi tant d' Auteurs obscenes que nous avons aujourd'hui. Mais j'ai un
, imprima dans son premier Recueil, page 124, la Note suivante, que l' Auteur de la Lettre auroit pu connoître aussi bien que l
avertir nos Lecteurs, que M. l'Abbé Sabatier de Castres n'est point l' Auteur de deux Pieces de vers insérées sous son nom dans
dent que vous ne la connoissez que sur des rapports infideles. Tant d' Auteurs justement critiqués sont intéressés à répandre la
dicule répandu sur le Chevalier de S. Marc demeure sans partage à cet Auteur , & que la louange donnée à la Fête de Flore &
Fête de Flore & à Adele de Ponthieu, appartient toute entiere à l' Auteur de ces deux agréables Productions. Le doute, que
ls m’ont forcé, par leurs calomnies, de me déclarer pour être le seul Auteur des Trois Siecles, je crois devoir réfuter les im
le seule de ramener à la justice & à la vérité, les Esprits que l’ Auteur du prétendu Problême auroit pu tromper. « Il n’e
que, si M. l’Abbé Martin (mort il y a environ quatre ans) n’est pas l’ Auteur des Trois Siecles, il l’est au moins des meilleur
ans doute, que le Personnage dont il est question dans ma Note, est l’ Auteur de cette Production ténébreuse : il n’en est que
qui m'ont servi ou qui étoient destinées à composer les Articles des Auteurs qui en sont l'objet : 3°. que les Lettres (sans d
'une bienveillance particuliere dont je fais ma gloire, que j'étois l' Auteur d'une nouvelle Traduction, en dix volumes, des Co
lia pectora cœca noctis habent !…. Je ne trouve point étrange que les Auteurs  ; dont j'ai blâmé les défauts ou combattu les err
en approcher, & qui finit par les détruire. Lettre a MM. les auteurs du Journal de Paris. Versailles, 8 Juin 1779.
d'une Lettre que je viens de recevoir : Elle est de M. l'Abbé Liger, Auteur d'une Brochure qui a paru contre moi, dans le moi
is pour me persécuter. Les Personnes qui s'occupent des querelles des Auteurs , savent que j'ai répondu à ce Libelle par une Let
& les faits qui paroissoient favoriser cette absurde Calomnie. L' Auteur du prétendu Problême a gardé le silence sur cette
te de les rendre publiques : je me bornerai à citer les Morceaux où l' Auteur de la Lettre exprime le regret qu'il a de s'être
principes du goût, que pour ceux de la Morale & de la Religion. L' Auteur y parle d'avance le langage de la Postérité ; car
par les hommages que le Siecle présent a rendus & rend encore à l' Auteur de la Pucelle. De même que nous ne jugeons point
t toutes les fois que je les lis pour me délasser de mes travaux. Cet Auteur parle de tout avec esprit & avec grace. La Co
amp; vous savez que je suis versé dans cette partie. A cela près, cet Auteur est vraiment prodigieux. Jamais on ne se distingu
térations de faits….. Oh ! nous écrivons différemment l'Histoire. Nos Auteurs ne sacrifient jamais la vérité à la gentillesse.
nd Philosophe, de plus fin Critique, de Raisonneur plus agréable. Cet Auteur est charmant, charmant ! En un mot c'est un Génie
retour d’Amérique, & contre les Trois Siecles, & contre leur Auteur . En publiant cet Ouvrage, j’étois assuré qu’il ex
aiguës qu’interminables ? Je connoissois trop bien la sensibilité des Auteurs , pour m’être aveuglé sur les suites de mon entrep
x du Public ces monumens de démence ! Il y verroit l’amour-propre des Auteurs bien plus avili par les bassesses de son dépit, q
les Epigrammes, dont on m’assaillit & que je pardonnerois à leurs Auteurs , quand même ils y mettroient du sel. Celle-ci suf
rnai est frere de M. de Charrin, Commissaire Ordonnateur des Guerres, Auteur du Tableau du Ministere de Colbert, Ouvrage où pr
46 (1921) Esquisses critiques. Première série
patiemment attendus, agissaient déjà. Dans ce concert, remarquable, l’ auteur qui nous occupe se signalait par l’un de ses meil
omme préalable singularité celle d’avoir été publié le second par son auteur alors qu’il en est le premier — expose les aspect
En outre, les dédicaces qu’ils contiennent font voir à quel point l’ auteur se trouvait mêlé au mouvement mondain. Tout ce qu
une mesure qui sont exemplaires, il réduit à sa juste proportion cet auteur si vanté et fait apparaître la vanité de son œuvr
ne allure dégingandée desquels nous ne pensons pas faire un grief à l’ auteur , puisque ce sont eux qui font sentir jusqu’à l’év
entent d’eux-mêmes à toutes les mémoires. Courteline Les grands auteurs comiques jouissent d’un rare privilège : ils peuv
catégorie d’écrivains le ranger. On ne dirait pas avec justesse que l’ auteur du Train de 8 h. 47 ou de Messieurs les Ronds de
pendant, je crois bien que c’est un conteur que l’on doit voir en cet auteur . Oui, il conte. Tout ce qu’il écrit a le mouvemen
r la foule de ses auditeurs ? Par deux précieuses qualités, que peu d’ auteurs ont possédées au même degré que lui : une force c
sse rire ? car cet écrivain, à qui l’on applique l’épithète absurde d’ auteur gai, est profondément pessimiste et d’expérience
indre, car ce trait appuyé convient parfaitement au large dessin de l’ auteur . Et c’est peut-être ici que nous touchons ce qu’i
. Il nous semble cependant que ce soit plutôt la veine même des vieux auteurs de farces et des conteurs de fabliaux (dont Moliè
ève est bien surannée, et l’on a quelque surprise à constater chez un auteur moderne une pareille pauvreté de moyens, à voir q
ntoches traversés par un flux verbal intarissable. Ils ont comme leur auteur la passion des mots. Ce sont les mots qui leur se
prétendent à autre chose qu’à passer pour des fictions romanesques. L’ auteur , à l’époque où il ne se servait pas du roman pour
négliger dans une étude plus approfondie) à la première réussite de l’ auteur , et l’on ne pourrait affirmer qu’aujourd’hui enco
qu’en abordant des sujets d’une semblable élévation, la manière de l’ auteur s’épurât, qu’il renonçât à certains agréments ext
us voulons simplement dégager les raisons qui rendent l’habileté de l’ auteur nuisible, non pas au succès, mais à la qualité de
es chargés de toutes les tares et de toutes les faiblesses. À peine l’ auteur concède-t-il l’intelligence à quelques-uns d’entr
s où elles apparaissent, de qualifier d’infernale. Et l’habileté de l’ auteur consistant essentiellement à confondre ici la lib
camp symétriquement adverse sont disposées des créatures auxquelles l’ auteur n’a pas ménagé les splendeurs morales. Le lieuten
mier plan. Il faut le reconnaître, si l’on veut être juste envers cet auteur à l’endroit de qui bien des gens manquent à l’êtr
nous l’entendions. Cette œuvre démontre enfin une grande ambition. L’ auteur veut analyser l’âme, et tracer des règles de cond
n’auraient pas suffi pour soutenir durablement la réputation de leur auteur , supportent encore d’être lues. Elles sont pleine
peu près sans défauts. Mais il est inexplicable qu’il y ait si peu d’ auteurs capables d’exercer sur eux-mêmes un contrôle asse
x à eux-mêmes durant toute leur carrière. À côté d’eux quelques rares auteurs , les La Bruyère, les Baudelaire, les Mallarmé ont
es exceptions à qui l’on doit des œuvres sans reproche, la tourbe des auteurs de talent ont une éclatante saison entre une croi
ente de s’épancher. Elles n’éclairent sur les sentiments propres de l’ auteur qu’en indiquant qu’il se réserve et se retire de
sinon extérieur, le conduit à choisir, pour se l’assimiler, chez les auteurs susceptibles d’agir sur lui, plutôt ce qui fait l
armé s’est peu à peu substituée, chez M. de Régnier, celle d’un autre auteur , Heredia, qui vaut essentiellement par la forme.
ils peints sur le vif ou émanent-ils tout entiers de l’invention de l’ auteur , on ne le saurait dire et d’ailleurs il n’importe
un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme, Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
nt écrivain. Nous serons toujours enclins à voir en M. de Régnier un auteur divin, plutôt qu’un méchant écrivain, et ce n’est
d’examen que leur attire l’estime dans laquelle on continue à tenir l’ auteur . * *    * Car, il ne faut pas s’y méprendre, quel
formerait sur leur compte une idée fort éloignée de l’exactitude. Cet auteur , en qui l’on remarque un si grand nombre des trai
ur passionnée que leur inspirent les manifestations intellectuelles d’ auteurs à qui nous ne le trouvons cependant pas inégal. C
e dans les œuvres de M. Abel Hermant ? — Il s’en faut. * *    * Peu d’ auteurs tracèrent d’une main plus sûrement cruelle une te
*    * Certains esprits tenteraient d’expliquer ce dernier trait de l’ auteur par ses origines intellectuelles. Ils signaleraie
n orné d’une aquarelle de Forain : Croquis amusant, donnant au jeune auteur , avec ses moustaches relevées, ses cheveux ébouri
empreintes de tristesse et d’amertume, et n’est-il pas naturel qu’un auteur de cette race donne pour titre Les Mépris au recu
res points encore, en ses premiers livres, font prévoir ce que sera l’ auteur quand il aura atteint sa période classique. Il s’
s contiennent quelque chose d’involontaire et de subi, qui, lorsque l’ auteur s’en est dépouillé, fait mieux apercevoir la natu
estent dans ses premiers livres. Elles s’atténuent peu à peu, quand l’ auteur parvient à son expression définitive. À ce dernie
duisent à leur juste place en conservant toute leur intensité30, et l’ auteur de la Discorde ne permettrait plus, comme l’auteu
intensité30, et l’auteur de la Discorde ne permettrait plus, comme l’ auteur de M. Rabosson, à la description d’un rosier, fût
es bruyants qui s’y trouvent rapportés, puisqu’il n’a pas convenu à l’ auteur de les indiquer nommément, il ne nous appartient
as avouer cette lecture et faisaient peser une même réprobation sur l’ auteur , sur son héros et sur son livre. Moins hypocrite
alors qu’il en devrait frémir de honte et vociférer jusqu’à perdre l’ auteur de réputation. Bien plus, il se précipite sur cet
ersité ni son livre d’indécence. Il trouve tout cela si naturel que l’ auteur n’a nullement besoin de capituler avec lui-même e
elques-uns de ses éléments et notamment ce langage élégant dont use l’ auteur . Son style impertinent, ironique, spirituel, poss
le petit nombre chez qui on les remarque semblent exceptionnels. Les auteurs se font rares qui révèrent leurs lecteurs et s’ef
nous avons dit au début, elles correspondent fort bien au succès de l’ auteur . Tout au plus pourrait-on ajouter qu’il est regre
tres occupent 31. Que faudrait-il donc pour que le succès de ce rare auteur coïncidât avec sa juste valeur ? Que l’attention
n’annonçaient pas absolument que M. Sacha Guitry deviendrait jamais l’ auteur à grands succès qu’on le voit aujourd’hui. Pour t
On se souvient toutefois que la critique, qui jamais ne négligea cet auteur — alors même qu’elle lui donnait des mauvais poin
hui cet enfant gâté à qui l’on ne prête pas de conséquence ; c’est un auteur dramatique qui compte, richement doué, plein de q
ce fils de comédien ne se fit pas comédien, mais prétendit à devenir auteur , parut d’abord déconcertant. Cet écart dérangeait
’œuvre et l’œuvre même. On croit assister à un épisode de la vie de l’ auteur , impression qui se trouve accrue par le fait que
ire à son art, car — ceci est encore un des traits particuliers à cet auteur  — ceux qui ne le goûtent pas ne se manifestent pa
it, sans le fatiguer, ni le salir. Cela semble fait sans y toucher. L’ auteur prend plaisir à son travail (il le dit souvent — 
esse. Que l’on n’objecte pas que c’est par mépris de l’humanité que l’ auteur choisit de pareils types : il n’a rien d’un pessi
riva où nous dûmes enfin nous avouer que, dans l’œuvre entière de cet auteur abondant, nous ne goûtions que soixante lignes qu
théâtre, n’est pas le seul qui appelle la critique. Le réalisme de l’ auteur y prête encore par d’autres points. Par une curio
vre, qui pourraient avoir du goût et de la saveur, en manquent, car l’ auteur ne parvient pas à animer exactement ces croquis d
gation que l’on ne peut hasarder qu’avec beaucoup de prudence, car un auteur peut toujours répondre, quand on taxe ses personn
, et rien n’est moins explicable, malgré l’insistance avec laquelle l’ auteur tente de le justifier, que le persévérant amour q
des Femme Nue, des Vierge Folle ou des Phalène. Entre la nature de l’ auteur , entre son tempérament et l’objet de son étude, i
nt que c’est exprès qu’il agit ainsi, et par choix. * *    * Certains auteurs se mettent à l’abri de la critique par un tour qu
bsolument à la peinture que vous en donne ? — Il s’y trouve, répond l’ auteur outragé, et c’est vous qui ne l’y reconnaissez po
une de ces abstractions littéraires qui mettent à la disposition des auteurs la commodité d’une atmosphère sans résistance où
réalité, et si sa grâce fait douter de sa vraisemblance, c’est que l’ auteur se plaît à prendre pour modèles des êtres qui par
paraît plus encore, lorsqu’on le rencontre en analysant l’œuvre d’un auteur qui semblait essentiellement mondain, et qu’on lu
remiers ouvrages. Quand la Femme baroque parut, l’ambition des jeunes auteurs n’était pas précisément de se rattacher à la trad
amment. Mais un écrivain français se doit de le réussir, car depuis l’ auteur des Caractères jusqu’à celui des Illuminations, l
ils sont construits et combinés avec une habileté qui démontre que l’ auteur sait composer comme il sait écrire. Il expose son
e comme des dés ), dut toujours inquiéter et tenter l’esprit de notre auteur . Il semble que dans ses précédents ouvrages il en
gence limitée d’ailleurs(ce qui est singulier, car quel n’est point l’ auteur qui se plaise à douer ses créatures » pour le moi
e. On accorde la même indulgence aux chansonniers, la même encore aux auteurs dramatiques qui fournissent communément les petit
ture. Mais lorsque ce succès déplacé semble devoir conduire un de ces auteurs jusqu’à l’Académie elle-même, alors il y a lieu d
c sérieux des ouvrages qui en sont dépourvus, l’on doit consacrer aux auteurs que favorise cette fortune disproportionnée l’exa
ime, enfin, c’est le remède appliqué sur le sensible amour-propre des auteurs qui ne sont pas à la mesure de leur siècle. Si c’
ertains lieux. On ne saurait comprendre entièrement le caractère d’un auteur si l’on n’est éclairé sur la composition du publi
t de continuelles réminiscences l’importuneraient. Toute pièce de ces auteurs en rappelle d’autres, d’autres auteurs. Ils sembl
tuneraient. Toute pièce de ces auteurs en rappelle d’autres, d’autres auteurs . Ils semblent s’inspirer du succès d’autrui et s’
re en œuvre des thèmes qui ont précédemment servi. Les plus illustres auteurs l’ont fait. Par ailleurs, on affirme que le catal
imilitudes de titres et de noms propres, les reprocher gravement à un auteur , ce serait lui chercher une misérable chicane. No
aient pas détournés de ces inventions qu’ils faisaient en second : un auteur scrupuleux et riche par lui-même évite le bien d’
raisons.   On ne formulerait pas même ces fugitives réflexions si ces auteurs avaient les irrésistibles qualités qui font absou
a de théâtre, on y consentirait. Mais il n’est rien de tout cela. Ces auteurs , parfaitement adroits à couper un acte, à le meub
tte d’autant plus de le contester que l’on remarque fort bien que les auteurs ont la prétention d’en tracer. À propos d’un parv
, quelles que soient les possibilités qu’elles puissent contenir, nos auteurs ne sont jamais parvenus à en tirer un parti saisi
ennui à toujours penser, à propos de leurs œuvres, à celles d’autres auteurs , nous ferions sentir par un nouveau rapprochement
optimisme débordant et conventionnel. On comprend difficilement qu’un auteur puisse se méprendre pareillement sur la vraie nat
e aventure n’est admissible que d’un point de vue dramatique ; si les auteurs le soupçonnent, ils le dissimulent avec un art co
blable en présence de sujets dont la gravité semble insoupçonnée de l’ auteur qui les développe. Est-ce avec intention qu’ils p
portable ; — ils n’y prennent pas garde, ni d’ailleurs le public. Ces auteurs ne se soucient pas de peindre la vie ou les mœurs
4. * *    * En dépit de tant de traits qui appellent la critique, ces auteurs , nous l’avons dit dès l’abord, remportent des suc
s le genre tempéré, voire dans la haute comédie, se retrouve chez nos auteurs . Ils nous en offrent un abrégé, un compendium, un
façons de penser ou de sentir, celle d’écrire apparente entre eux les auteurs d’une même école. Il est vrai que le style montre
deux merveilleux instruments de l’intelligence un tel usage que tout auteur qui, dans une période postérieure, s’avise de les
J. Toulet s’y relie en effet fortement. Mais l’on s’attend bien qu’un auteur du xixe  siècle, s’il a reçu les leçons de ses an
n cache l’émotion, et se défendre des plaisirs que peut dispenser cet auteur — mais pareillement nombre de gens préfèrent à de
aient aussi ce style dense et compliqué, qui rend difficiles ces deux auteurs  — mais encore à cause de tant d’allusions qui ne
oit demeurer parfaitement indépendante de l’étude du caractère de son auteur , ou si toutes deux peuvent se combiner et dans qu
e fournir de documents sur lui. En sens inverse, se documenter sur un auteur contemporain ou non, c’est entrer en relation ave
sthétique de toutes ses remarques, et critique même avec vivacité les auteurs qui veulent, comme les Goncourt, placer toutes l
de l’art et de la littérature — aussi bien la vie et l’activité de l’ auteur leur sont-elles entièrement dévouées. En outre, q
ines heures, un besoin de conscience d’exprimer son sentiment sur tel auteur vanté ou méconnu. Il le fait alors avec la véhéme
u nombreuses : Mme Bovary, la Sanseverina. C’est dans cette famille d’ auteurs et non dans la première qu’il conviendrait de pla
est le cas dans les romans de Stendhal — ou bien pour revenir à notre auteur , comme c’est le cas dans la Belle Enfant. Un être
d’une seule voyelle faisant de deux en deux vers chavirer la rime, l’ auteur a tenté de représenter mécaniquement la claudicat
us savons que l’on doit n’attribuer qu’avec beaucoup de prudence à un auteur les propos de ses personnages. Toutefois nous cro
es de l’abbé Lartigue correspondant à peu de chose près à celles de l’ auteur . 19. Blés blondis, ample pli, lent et las, opale
onnait sa première floraison au moment où entrait dans la célébrité l’ auteur de Bérénice, si fort impressionné lui-même par l’
47 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174
ion parmi les gens du monde. La connoissance profonde qu’il avoit des auteurs Grecs & Latins, & l’usage qu’il en faisoi
it, plus que personne, dans ce cas, ainsi que la plupart de nos dames auteurs . Parmi ceux qui, dans leur jeunesse, avoient étud
prit des sots. On a beaucoup applaudi à l’ouvrage & à l’idée de l’ auteur  : mais on s’est décidé, & l’on se décide enco
ouvent enjoué ; qu’il joint enfin au raisonnable & au simple des auteurs du siècle d’Auguste, l’ingénieux & le piquant
ure de l’air, la source de la décadence où tendent tous les genres. L’ auteur de l’Esprit des loix veut que la différence des g
au talent, le faire sortir, & le créer en quelque sorte. Un autre auteur a moins gémi de la dégradation des esprits, &
ême le mépris des grands modèles ; 4°. la manie qu’ont les uns d’être auteurs , & les autres connoisseurs ; 5°. le défaut ca
mp; s’y renfermer ; 6°. l’imprudence d’applaudir trop tôt à de jeunes auteurs qu’on perd au lieu d’encourager ; 7°. la nécessit
de fixer une langue vivante comme les langues mortes. M. de Montcrif, auteur de plus d’un ouvrage en prose sur la morale &
elui de Despréaux, qui n’avoit rien tant à cœur que de voir ériger en auteurs classiques nos meilleurs écrivains, & qui vou
nnover*. Il semble prévoir avec douleur qu’il en sera tôt ou tard des auteurs du siècle de Louis XIV, comme de ceux du siècle d
faisantes. Quel inconvénient, en effet, peut-on trouver à établir des auteurs classiques ? Le génie n’en seroit ni resserré, ni
oit plus sur le François l’avantage d’être fixé : car l’Italien a ses auteurs qui font loi. Cette langue n’a presque point chan
attribué, & qui est l’ouvrage d’une société littéraire, suivant l’ auteur de la Vie de M. Fourmont l’aîné, imprimée à Paris
48 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
qu’un mauvais. Autre précaution oratoire : je parlerai du théâtre en auteur , en praticien. Le spirituel mis à part, mais non
dire Alfred de Musset. J’écarterai également le cas indéfendable de l’ auteur dramatique qui polit des phrases et les livre au
de. » Les mots sont, mais ne sont pas encore. Il est à craindre que l’ auteur qui lâche sa pièce aussitôt écrite et croit que l
prète d’achever, d’accomplir. Mais une telle prévision suppose chez l’ auteur la connaissance approfondie des moyens techniques
». Qui le serait, sinon celui qui la conçut ? Shakespeare ou Molière, auteur , régisseur et acteur, voilà l’auteur dramatique c
conçut ? Shakespeare ou Molière, auteur, régisseur et acteur, voilà l’ auteur dramatique complet. Ici, on me retourne mes propr
l’art dramatique varient sans cesse avec l’époque. Mais précisément l’ auteur dramatique n’écrit pas seulement pour la postérit
rd écrit pour son temps. Je ne le dispense pas du souci d’être un bon auteur  ; je veux. pourtant qu’il se résigne à épouser ce
étier. Pour apprendre l’humilité, rien de tel que l’art dramatique. L’ auteur y est essentiellement dépendant. Dépendant des po
ra compter avec le public. III L’art dramatique ce n’est ni un auteur qui écrit dans un coin sa pièce, ni même une comp
e sur la scène ; c’est aussi un public qui doit la recevoir. C’est un auteur , des acteurs, un public. En vain essaiera-ton de
and la chose arrive, c’est bien contre le gré des interprètes et de l’ auteur  : elle n’a pas sa fin en elle-même. Je remarquais
flatter ses préjugés et ses faiblesses n’est pas le bon moyen pour un auteur d’approfondir et de perfectionner son art. Mais a
empreinte, plus ou moins profonde, plus tôt ou plus tard. Certes, un auteur humain, comme étaient nos classiques, montrera en
èce triste. Laquelle est la vraie, dites-moi ? Celle qu’aura voulue l’ auteur  ? Dans ce cas, qu’il la garde ! C’est qu’il l’a m
, en même temps que lui et du même cœur que lui. » Oui, le jour où l’ auteur et le spectateur, j’ajouterai l’acteur, trait d’u
héâtre, une réalisation trop différée altère même la conception. Si l’ auteur n’a en main ou à portée de la main quand il crée,
n tréteau établi au milieu du peuple, un lieu d’échange perpétuel. Un auteur dramatique devra étudier pratiquement les conditi
i un art à longue échéance, mais un art ouvert, immédiat. Plaignons l’ auteur qui sent en lui tout ce qu’il faut pour créer l’œ
entanément, pour des raisons particulières, ont échoué du vivant de l’ auteur , bien qu’ils fussent d’accord avec leur temps sur
de l’art ; pour se réaliser, il quitte la littérature. Il lui faut un auteur , des acteurs, un public. Une pièce naît dans le t
e la vigueur de son existence présente. Étant par nature action, si l’ auteur n’a pas fait l’épreuve de ses vertus actives à la
tre l’ouvrage et le public sur certaines « valeurs » morales qu’aucun auteur ne se serait jamais permis de mettre sens dessus
solide, subsistant, comme chaque drame de la Trilogie. Il manqua aux auteurs dramatiques du Moyen-Âge, avec une langue plus mû
n de la France. Jamais si riche matière nationale ne s’offrit à aucun auteur . II À ce moment, la Réforme religieuse sci
e. En lui collaborent secrètement avant de collaborer en plein feu, l’ auteur , l’acteur et le public. * *    * Voici donc reno
diverses, sans grand éclat — Beaumarchais est une exception. Tous les auteurs comiques qui naîtront — ils seront rares — devron
cornélien. C’est la dramaturgie cornélienne, plus extérieure, que les auteurs tragiques de la Révolution et de l’Empire vont ra
s et les autres. L’ère démocratique commence et, comme le public, les auteurs tendent vers l’irréparable scission. Si les deux
se refuse à y entrer. Si bien que son théâtre ne comporte plus qu’un auteur  ; l’acteur devient son double, son instrument pas
Si l’on veut, mais dans le plus mauvais sens du mot ; un théâtre où l’ auteur ne collabore avec la foule qu’en la flattant, qu’
ant le centre du drame et sa valeur active qui est malgré tout dans l’ auteur en tant que créateur de personnages, elle le tran
sera pas même une de celles que j’ai citées : il faudra que le pauvre auteur , restreignant ses ambitions, compose une comédie
créer dans le vide. Quand il monte sur le théâtre, c’est en qualité d’ auteur de « proverbes » ; il n’a rempli qu’à demi son de
fournir au spectateur un minimum. Qu’irait faire dans cette galère l’ auteur qui considère encore l’art dramatique comme un ar
dir. Cet état de communion non assuré, non préétabli, il faudra que l’ auteur le crée de toutes pièces. Mais le problème est tr
de l’art dramatique se réduit essentiellement à la lutte de quelques auteurs résolus contre un public amorphe ; et le plus sou
blic amorphe ; et le plus souvent, au bout, la défaite. À moins que l’ auteur défaillant ne se rende, armes et bagages, et ne s
eront, ils le chatouilleront, ils l’accoutumeront à attendre de leurs auteurs cette caresse. La communion discrète ou cynique s
s sa puissance et son talent, et que, sous prétexte de vérité, tant d’ auteurs se sont spécialisés dans le genre aujourd’hui le
ièce bien faite » selon Scribe, puis selon Victorien Sardou. Tous les auteurs se soumettaient au mécanisme consacré, et faute d
s’en avisèrent. Voilà exactement l’apport d’Antoine, sans compter les auteurs nombreux qu’il aura suscités ou découverts. En ce
scités ou découverts. En ce temps, c’est-à-dire entre 1880 et 1890, l’ auteur et l’acteur avaient grand besoin d’être rappelés
ondeur, grâce à de véritables dramaturges. Il ne s’en trouva qu’un, l’ auteur des Corbeaux, mais peu fécond, doutant de soi, to
s la tragédie cornélienne et racinienne. Mais, généralement, tous les auteurs comiques ou tragiques contemporains, travaillent
lics devait nécessairement entraîner une multiplication illimitée des auteurs , des pièces, des genres. Si j’ai décrié notre tem
ai prévenu en commençant que je ne parlerais pas en critique mais en auteur , en producteur et même en entrepreneur de spectac
ièvement, où nous en étions quelques années avant la guerre. Chez les auteurs , l’hérésie du « naturalisme » a déjà porté tous s
ie romantique, elle est conçue pour le plaisir secret, égoïste de son auteur . À peine si elle admet quelques initiés. Elle cré
poème peut l’être. On y joua peu Maeterlinck, très tard Claudel ; les auteurs étrangers y occupaient presque toute la place ; j
urir sur la scène d’ici longtemps. D’un art qui n’appartient qu’à son auteur , nous pourrons prendre des leçons, non des exempl
compte. On le prit tour à tour pour un symboliste intégral et pour un auteur de pièces à thèse, alors qu’il est, tout simpleme
entielle de l’acteur, cheville ouvrière du drame, délégué vivant de l’ auteur , instrument et incarnation de son dessein. Tout p
’il sent qu’il l’est, il le paraîtra. Entre le personnage conçu par l’ auteur et celui que le comédien réalise, une identité co
lle. Rien de plus mais rien de moins que de servir la conception de l’ auteur , de la rendre lisible et intelligible sur le théâ
ne. Le Vieux-Colombier est notre père à tous. Quel instrument pour un auteur  ! Il peut servir aussi bien Musset que Molière, M
œuvre, en dévoilant ses préférences, nous indique, indique aux jeunes auteurs une nouvelle voie, la reprise possible d’une trad
rter de la scène les écrivains proprement dits, de la littérature les auteurs dramatiques. C’était une aberration. J’ai trop in
rt dramatique de demain. Mais, de nouveau, la question se pose : Si l’ auteur refuse de recourir et aux moyens sommaires qui fo
s me direz qu’on pourra s’entendre sur l’homme. Oui, en principe : un auteur touchera la foule à proportion de l’humanité de s
up sûr. Les débouchés ne seront pas assez nombreux pour permettre à l’ auteur qui a quelque chose dans le ventre de produire et
nnaissait d’une façon formelle qu’il ne suffit pas pour s’entendre, d’ auteur à spectateur, de partager la même conception de l
s sa pureté et sa plénitude, que par un accord prévu et voulu entre l’ auteur et le public. En somme, l’axiome futur de Copeau 
local que l’on appelle « patronage ». Quelle école d’humilité pour un auteur  ! Communion sur le fond et non pas sur la forme.
elle que nous cherchons ; avec le temps, la seconde la doublera. Si l’ auteur parle une langue suffisamment claire, il ne peut
tout le monde n’entendra pas tout, mais tout le monde aura sa part. L’ auteur est tenu d’en combler le chacun, le plus raffiné,
ation du théâtre de collège et de patronage par un nombre suffisant d’ auteurs dramatiques sérieux, capables de se soumettre aux
de moi. Sachez qu’on commence à me suivre. Je citerai Henri Brochet, auteur de charmantes moralités. D’autres, même, m’ont pr
ent tous les moyens de se développer sur une scène. Il ne manque ni d’ auteurs , ni de metteurs en scène, ni d’interprètes, mais,
, ils firent quelques concessions au « grand public » et tel de leurs auteurs , parti pour rénover la poésie de scène, composa p
e reçut par eux sa forme la plus décisive ; ils s’étaient adjoints un auteur , André Obey qui en épousa l’exigence. Personne n’
ux ans, la Comédie-Française passait aux mains de M. Édouard Bourdet, auteur brillant de satires bourgeoises, et celui-ci conf
ur le dire. Elle a, du moins, ramené le public. Si nous recensons les auteurs dont les-ouvrages alimentent actuellement le répe
regretter ? — à l’éthique et à l’esthétique de ses romans. Ces trois auteurs sont capables, sans aucun doute, d’ennoblir et de
éussi à rendre à la « pièce en vers » son plein souffle. Paul Demasy, auteur de la Tragédie d’Alexandre et de Milmort. Raynal
r demain. Ce que j’avais prédit hier est arrivé. Il manque encore des auteurs  ; nous sommes peu nombreux5. Mais les moyens se t
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
it la science des accords. C’étoit la musique harmonique. Ainsi notre auteur a raison de dire que l’harmonie une des beautez d
de lire. Quelques lignes après l’endroit dont il est question, notre auteur écrit : quare omnis… etc. " il faut donc six chos
cause pour l’effet, en disant melopée au lieu de dire melodie. Notre auteur dit encore à la fin de ce chapitre, et après avoi
que le poëte, dans l’ordonnance de l’appareil de la scene. " ainsi l’ auteur étoit chargé comme crateur, d’inventer la fable o
es et de leur faire débiter de bonnes maximes. En qualité de poëte, l’ auteur étoit chargé de faire des vers bien mesurés, d’en
ains se déchargeoient de ce travail sur les artisans, qui, n’étant ni auteurs ni comediens, faisoient profession de mettre au t
heniens, suposé que la musique et la danse dont il est parlé dans les auteurs anciens, comme d’agrémens absolument nécessaires,
as moins essentielle que les moeurs, étoit un des arts musicaux. Cet auteur se demande encore à lui-même dans un autre ouvrag
l falloit faire en les recitant ; ce sera un passage de Quintilien, l’ auteur le plus grave qu’on puisse citer sur cette matier
Un autre mot mal interpreté a beaucoup encore contribué à cacher aux auteurs modernes l’existence de cette déclamation. J’ente
dramatiques des anciens étoit un chant proprement dit, parce que les auteurs anciens se servent ordinairement des termes de ch
onséquent on ne doit pas inferer de ce qu’il est dit dans les anciens auteurs , que les acteurs chantoient ; que ces acteurs cha
la signification que nous lui donnons communement. La réputation des auteurs modernes, que mon opinion contredit, exige de moi
50 (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »
te pièce qu’il sera question ici, mais de la Notice qui la précède. L’ auteur , en commençant, ne se dissimule pas quel courage
le goût du théâtre, qu’il y avait étudié, plein d’admiration pour ses auteurs anciens, et pour les chefs-d’œuvre des Racine, de
ssait par trouver un protecteur. Si l’ouvrage avait quelque mérite, l’ auteur en faisait une lecture chez un connaisseur en tit
devenait le sujet de toutes les conversations dans les soupers, et l’ auteur , promené, recherché dans Paris, subissait d’avanc
contrarier le jugement des amateurs, fixait pour jamais le sort de l’ auteur . « S’il ne réussissait pas, le jeune auteur, qui
pour jamais le sort de l’auteur. « S’il ne réussissait pas, le jeune auteur , qui avait été trop répandu pour ne s’être pas fa
pouvait le conduire à la fortune. « S’il réussissait, au contraire, l’ auteur , dès ce moment homme à la mode, prenait un rang d
dominicaux soit passé. La conversation sur les unités, que soutint l’ auteur avec une dame fort distinguée par son esprit et f
s se nier. Je ne recherche pas pour le moment à qui est la faute, aux auteurs , aux acteurs ou au public ; peut-être même n’y a-
atique. Les recettes parleraient plus haut que les raisonnements. Tel auteur tragique qui, vers 1821, se faisait quatre ou cin
c en marchant a laissé derrière lui ce qu’il avait soutenu d’abord. L’ auteur ne fait pas plus mal qu’à son début, mais on lui
: 1° notre constitution sociale, 2° le goût du public, 3° le manque d’ auteurs , 4° le régime des théâtres. Mais, 1° notre consti
au cabaret, et le public du xixe  siècle va au Gymnase. 3° Quant aux auteurs à venir, aux pontifes du temple, où les trouver ?
fendue avec une aigreur ridicule. Nous n’imputons point à l’estimable auteur les injures de son avocat. Toutes les fois que le
On comprend que nous n’ayons pas eu à répéter ici les articles que l’ auteur lui-même a recueillis, dès ce temps-là ; dans le
51 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
l’œuvre littéraire en tant que produit du tempérament personnel de l’ auteur (prédispositions héréditaires, genre de talent, e
e qu’il faut apprécier, en la regardant du point de vue même d’où son auteur l’a regardée. Tout le travail préparatoire entrep
e point de vue, à nous faire connaître les types vivants conçus par l’ auteur en analogie avec sa propre vie et sa propre natur
l’ont amenée ; mais sa composition ? son style ? le point de vue de l’ auteur  ? Jamais. Il faudrait pour cette critique-là une
un des moyens de prouver sa raison d’être, de s’affirmer en face d’un auteur , c’est précisément de critiquer, de voir surtout
re sa place au soleil, se voit souvent forcé de rudoyer le peuple des auteurs et artistes ; aussi une hostilité plus ou moins i
qui ne rencontrent pas trop de « bonnes choses » pour eux dans leurs auteurs  ! Un philosophe contemporain a affirmé que la plu
nt qu’il ne faut pas trop mépriser l’hominem unius libri. Il aime son auteur et, comme il l’aime, il y a grande chance pour qu
d’ami, un de ces « humanitaires » qui n’ont pas de patrie. D’après un auteur contemporain42, c’est dans les moments où le géni
de sa propre critique. Quant à espérer mieux comprendre le génie d’un auteur dans les moments où ce génie même ne se manifeste
lument retrouver dans cette œuvre ; nous refusons de nous adapter à l’ auteur , c’est l’auteur qui doit s’adapter à nous. Chacun
dans cette œuvre ; nous refusons de nous adapter à l’auteur, c’est l’ auteur qui doit s’adapter à nous. Chacun de nous a cette
t de notre sociabilité, au lieu de le restreindre. Pour comprendre un auteur , il faut « se mettre en rapport » avec lui, comme
étisme ; seulement on ne peut pas juger de la valeur intrinsèque d’un auteur par la facilité avec laquelle ce rapport s’établi
laquelle ce rapport s’établit. Il y a ici deux termes en présence, l’ auteur et le lecteur, qui peuvent se convenir l’un à l’a
52 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
’osa plus enjamber. Tout reconnut ses loix, & ce guide fidele Aux Auteurs de ce tems sert encor de modele. Marchez donc sur
able aux Arts qui en sont l’objet. Aucune piece composée par les cinq Auteurs ne fut digne de faire la réputation d’un seul ; m
n, qu’on peut, à bien des égards, mettre à côté de celle de Platon. L’ Auteur y joint à quelques maximes impraticables, des vue
vre est encore estimé de nos jours, c’est qu’on a reproché au célebre Auteur de l’Esprit de Loix d’y avoir utilement puisé. Dè
ublier la sienne. Elle intéresse, elle se fait lire. On y reconnaît l’ Auteur ancien, malgré la disproportion qu’il y avait ent
devancer cette cérémonie. Le Dieu des Arts se proposait de rendre nos Auteurs & nos Artistes plus modestes, plus pacifiques
cté les couleurs Qui paraient l’effigie antique De ces très-caduques Auteurs , Patriarches & Fondateurs De notre Parnasse g
us en évidence les médaillons de Rabelais, de Marot & de quelques Auteurs célebres dans leur tems ; mais aujourd’hui plus c
s chaque troupe eût voulu avoir le pas sur toutes les autres : chaque Auteur , chaque Artiste eût voulu l’obtenir sur tous ses
dernier siecle se mirent sur les rangs. J’apperçus, entr’autres, les Auteurs de la Pucelle, du Saint Louis, du Clovis & d’
f-d’œuvre Epique, Lancer leur venin satyrique, Je fus loué par vingt Auteurs . Des bienfaits d’un nouvel Auguste, Le cours fut
ça avec l’air d’un homme qui commande. Ma destinée est de vaincre cet Auteur , dit-il : Alaric fit oublier la Pucelle, & ce
rocher en rocher. Les huées qui s’éleverent dans ce moment contre l’ Auteur , auraient pu étouffer les cris de cette flotte no
que, le mien sera placé au rang des chefs-d’œuvres. Mais, reprenait l’ Auteur moderne, ignorez-vous que j’ai moi-même fait une
du fait. Je sais de quoi il s’agit, interrompit le Dieu des Arts ; l’ Auteur n’a rien fait sans me consulter : il a traité gai
égua le Poëme d’Alaric chez les Vandales qu’il célebre. Il plaignit l’ Auteur du Clovis d’avoir manqué de génie en traitant un
nt un sujet si digne par lui-même d’être bien traité. Il reprocha à l’ Auteur du Saint Louis, & la hardiesse bizarre de sa
vançait, d’un air timide, un rival digne de lui ; c’était le charmant Auteur du Ververt, autre badinage poëtique, égal au Lutr
nt bon à consulter & à lire. Il fit un accueil distingué au jeune Auteur du Poëme sur la Déclamation,(a) sujet agréable &a
est un éclair, ses yeux lancent la foudre(a). Arrêtez ! criait à cet Auteur un Ecrivain du dernier siecle, remportez cette ba
. A ces mots je reconnus l’Abbé de Villiers. Le tribunal décida que l’ Auteur n’avait point dû écrire en vers sur un Art qui ex
ur de quelques morceaux qu’on regretterait de voir écrits en prose. L’ Auteur du Poëme sur les Merveilles de la Nature (b), n’e
l que le Poëme de la Grace leur parût mauvais. Oui, disaient-ils, cet Auteur a frappé quelques-uns de ses vers au même coin qu
-ils, cet Auteur a frappé quelques-uns de ses vers au même coin que l’ Auteur d’Athalie ; mais il les a toujours battus à froid
de beautés réelles. Il ajouta que celles qu’on osait blâmer dans cet Auteur , étaient presque toutes le fruit de l’un & de
irait son moindre lustre de la pourpre Romaine(a). C’était l’éloquent Auteur de l’anti-Lucrece, ouvrage où Lucrece est si heur
Suspend son vol audacieux. Quelques cris se firent entendre. Divers Auteurs du dernier siecle reclamaient Rousseau comme leur
t trente ans digne de pitié. Ils y joignaient l’opinion d’un célebre Auteur moderne qui en avait jugé ainsi ; mais sa décisio
Le Dieu ne rejetta point son hommage ; il déclara seulement que si l’ Auteur n’eût écrit qu’en prose, cette Philosophie &
avec la même distinction, diverses productions lyriques de différens Auteurs  : telles que les Rois, l’Enthousiasme, le Jeu, &a
ellens ; mais qui parurent tels qu’ils étaient dans la bouche de leur Auteur . D’autres Poëtes moins connus encore que ces dern
Troupe des modernes avançait de son côté. Elle était conduite par les Auteurs de Rhadamiste & d’Œdipe. Nul de ceux qui les
hasard les offrit à mes yeux. Je distinguai parmi le nombre l’élégant Auteur de Didon : Piece que Racine eût facilement adopté
s ; mais qui sçut être intéressant dans Ino & Mélicerte ; & l’ Auteur de Gustave, Drame où les incidens sont un peu pro
s ; mais où chaque personnage ne dit que ce qu’il doit dire : & l’ Auteur de Philodete, Ouvrage où le Poëte ne sacrifie qu’
leurs chefs en avant. Corneille & Racine me parurent envisager l’ Auteur de Zaïre & celui de Radhamiste comme deux riv
eul qui en jugeât ainsi. A quoi bon vous compromettre ? disait-il à l’ Auteur de Rodogune ; laissez agir votre éleve. Il vous r
e encore à l’énergie de ses tableaux. On applaudit, à la fois, dans l’ Auteur d’Œdipe, de Zaïre, de Brutus, & de tant d’aut
que avait atteint le but ; mais qu’il risquait d’aller au-delà si les Auteurs ne s’arrêtaient à propos a-4. Alors, le Génie qui
iniste d’opéra. Bientôt une ivresse indiscrette Séduira cent jeunes Auteurs . Je vois, pour un seul vrai Poëte, Vingt futiles
rêter à sa maniere. Je vis alors s’avancer de part & d’autre, les Auteurs qui ont paru, avec plus ou moins d’éclat, sur la
ui se piquait encore plus d’être le héros de la Piece que d’en être l’ Auteur . Je crus apercevoir dans l’ombre un homme à robe
re qui lui glissait tacitement l’Andrienne. Là étaient aussi certains Auteurs tels que Poisson, le Grand, &c, dont il reste
aspirait au premier grade. A peine avait-on quelque déférence pour l’ Auteur du Glorieux & du Philosophe marié ; Comédies
levé, sans que le genre comique y perde rien de son vrai caractere. L’ Auteur du Préjugé à la mode n’osait presque parler de se
que. Il y joignit même les Fils ingrats qui le sont moins envers leur Auteur qu’envers leur Pere. Fagan montrait, sans rien d
ur la scene. Le mérite de ces deux ouvrages suppléait au silence de l’ Auteur . L’ingénieux Marivaux s’avançait avec la Surprise
plus délicates à saisir. Je distinguai, en particulier, le séduisant Auteur de l’Oracle, des Graces, du Sylphe, des Hommes, &
& sûre, Est le pinceau de la Nature, Et l’organe du sentiment. L’ Auteur du Complaisant & du Fat puni tenait d’une mai
parut outrée ; mais je ne craignis pas qu’elle devînt contagieuse. L’ Auteur du Méchant regrettait de n’avoir pas d’abord pris
aient vu leur offrande favorablement reçue. Je démêlai facilement les Auteurs de Démocrite prétendu fou, de Timon le Misantrope
vrages excellens, notre siecle avait vu naître un plus grand nombre d’ Auteurs ingénieux ; que les talens sont plus généralement
lie ne veut pas qu’on l’empêche trop souvent de rire. Il félicitait l’ Auteur de l’Oracle & des Graces d’avoir enrichi la s
Ce qui mit dans la balance un poids très-utile en faveur du nôtre. L’ Auteur de la Surprise de l’Amour obtenait à-peu-près le
rains que les fausses démarches de vos successeurs. Survint, alors, l’ Auteur du Pere de Famille & du Fils naturel. J’esper
ame tout moral, & où la morale ne nuit point à l’action. Quelques Auteurs comiques de nos jours se plaignoient & de la
les traits : Dirige ses chevaux, vante ses équipages ; Adopte un plat Auteur , siffle les bons ouvrages, Et trop souvent en pro
un jeune Poëte nouvellement couronné sur la scène comique. C’était l’ Auteur des Fausses Infidélités. Il servit à prouver que
ns Jephté ; Labruere, qui fut élégant & nerveux dans Dardanus : l’ Auteur de Castor & Pollux, chef-d’œuvre peut-être su
ëtes Lyriques en faveur de la coupe de ses opéras. Il fit accueil aux Auteurs de Zélindor & de Silvie, tant par la même rai
ceux-ci de meilleurs opéras que Quinaut. Ce fut particulierement à l’ Auteur de Castor & Pollux que notre siecle fut redev
ceux qui lui avaient fourni toutes les occasions de le déployer. Les Auteurs d’un genre, peut-être, d’abord trop accueilli &am
chait Panard qui donna plus de consistance à cette espece de Poëme. L’ Auteur de la Chercheuse d’Esprit, &c, fut loué pour
que d’autres les multipliassent. En même tems, il se tourna vers les Auteurs de Titon & l’Aurore, des Fêtes de Tempé, de S
die de l’opéra, en deviendra presque le modele. Mais tout a ses abus. Auteurs du grand théatre, descendez quelquefois au ton de
eurs du grand théatre, descendez quelquefois au ton de son diminutif. Auteurs de ce dernier, ambitionnez moins souvent celui de
e, lui-même, regretta de l’avoir si rarement prévenu. On trouva que l’ Auteur des nouvelles Fables (a), sans suivre toujours à
ais il passa promptement aux autres. Ce furent elles qui valurent à l’ Auteur le prix qu’il reclamait. Je vis mettre à l’écart
’ouvrages grossierement licencieux. Peignez la volupté, disait-il aux Auteurs  ; mais gardez-vous de peindre la débauche. Le co
faits pour nous. Je ne fus pas étonné de voir paraître encore ici l’ Auteur de la Henriade ; mais il me sembla que Chaulieu s
e n’avait presque rien à leur opposer, & le Génie en félicita nos Auteurs . Segrais s’avança avec ses Eglogues. On ne les co
irait toujours celles de Fontenelle, malgré leur élocution fleurie. L’ Auteur de l’Eglogue qui commence par ce vers : Sur la f
de Pope, l’élégant du Resnel, qui ne déguise aucune des beautés de l’ Auteur qu’il traduit & qui, le plus souvent, rectifi
urait pu croire ? Quoi ? leurs Emules ….. Pourquoi non ? Croyez-moi l’ Auteur d’un Sermon, Celui d’un Drame, ou d’une Histoire,
e bruit étaient. Ceux qui faisaient le plus de bruit étaient quelques Auteurs de controverse. Mais le Dieu leur imposa silence.
ovinciales que comme d’ingénieuses Satires, & les Pensées de leur Auteur , comme les délassemens d’un Misantrope sublime. I
lui-même n’eût pu le faire. Le tribunal admirait l’imagination de cet Auteur qui a si bien écrit contre l’imagination, qui a s
te la base de ses Pensées. Mais le Génie décida que la maniere dont l’ Auteur moderne s’était emparé de cette maxime, la lui re
runtés de personne. Cet éloge regardait en particulier la morale de l’ Auteur , absolument supérieure à sa Métaphysique. Un gran
eur, absolument supérieure à sa Métaphysique. Un grand homme, que cet Auteur avait attaqué sur un principe qui fait la base de
; profond, où le Génie remplace la méthode, où l’on trouve plus que l’ Auteur n’a paru y mettre ; ouvrage, enfin, qui force à p
uité de cette décision. D’autres écrits du même genre & de divers Auteurs , lui prouverent que chaque siecle, chaque esprit
antissait pas toujours de leurs approches. L’harmonieux, le séduisant Auteur du Télémaque, n’avoit pas cru devoir se mêler par
écrits bien moins étendus que le Télémaque. C’est de quoi ce modeste Auteur convenoit facilement. Il leur demanda si cette mo
à ce titre modeste. On trouva que les préceptes qu’il traçait, comme Auteur , étaient dignes des exemples qu’il avait donnés c
Houssaie trouva peu d’Emules parmi nos contemporains ; le respectable Auteur de l’Ami des Hommes trouvait encore moins de riva
qu’il en avait fait & qu’il en voulait faire. J’avoue, disait cet Auteur , que je puis avoir tort ; mais, au moins, ce tort
rent. Toutefois, comme il jugeait sans prévention, il décida que si l’ Auteur moderne étoit trop souvent copiste pour qu’on le
, &c. Les incidens qu’ils renferment prouverent qu’en effet leurs Auteurs ne manquaient pas d’imagination ; mais le nombre
ouble prétention. Il prouva, par son Gilblas, qu’elle était fondée. L’ Auteur de Cleveland offrait dans cet ouvrage, comme dans
ier siecle. On écoutait, avec toute l’attention nécessaire, le subtil Auteur de Marianne & du Paysan parvenu. Il développa
tribunal comme ils l’avaient été à celui du public. C’est dire que l’ Auteur ne pouvait souhaiter d’accueil plus favorable. I
de finir. Le Génie se plaignait de cette omission. Pour l’appaiser l’ Auteur lui offrit les Lettres de la Marquise de **. Il y
Marquis de Rozelle (b), Camedris (c) ; quelques autres productions d’ Auteurs du même sexe, offraient & toute la décence qu
, & toute la délicatesse qui lui est propre. J’entendis un de nos Auteurs qui disait d’un ton fier & dédaigneux : voici
la Philosophie. Mais, poursuivit-il, en s’adressant à quelques jeunes Auteurs , souvenez-vous que rien n’est plus facile que d’e
cher. Il faut qu’on la rencontre & non pas qu’elle se présente. L’ Auteur des Contes Moraux fut loué pour avoir souvent pra
venu où l’Historien écrivait & pouvait écrire en Philosophe. Les Auteurs de la nouvelle Histoire de France(a) parurent la
ingue l’histoire de Julien & celle de Jovien (c). On voyait que l’ Auteur était digne de luter avec ce même Tacite qu’il a
excuser. L’Histoire du Bas Empire n’attira pas le même reproche à son Auteur (a). Il s’y montre Historien élégant & Philoso
p; de la cupidité des hommes. C’est peu de rappeller les événemens, l’ Auteur remonte à leurs causes, apprécie leurs effets, ju
s l’Histoire générale du commerce des Anciens. On était surpris que l’ Auteur du Roman du Jour joignît à une si parfaite connoi
la volumineuse Histoire des Voyages ; mais, & la réputation de l’ Auteur , & ce que l’ouvrage offrait d’utile, firent t
e & sévere, Au crayon sûr, au flambeau redouté ; A l’Artiste, à l’ Auteur , offrant une clarté Trop certaine de leur déplair
rouvaient que l’occasion seule & non le génie, manquaient à leurs Auteurs . Cet art ne parut donc pas avoir dégénéré. Il par
& ne s’était perfectionné que de nos jours a-36. Quelques graves Auteurs , qui avaient toutes les prétentions que donne la
s plus de goût, plus d’harmonie, Plus d’élégance & de douceur, L’ Auteur de Phedre & d’Athalie Connut mieux la route d
aux Ecrivains de nos jours cette exhortation très-nécessaire. O vous Auteurs , & vous, dont l’heureuse imposture Aux presti
la vision que je publie n’aura pas l’honneur d’y rien changer. Chaque Auteur s’estimera toujours plus que tous ses contemporai
nne. L’Alaric de Scuderi parut quelque tems après la Pucelle, & l’ Auteur se vante qu’il la fit oublier. C’est ce même Scud
: production dont le titre seul dénote suffisamment par quel esprit l’ Auteur fut inspiré. L’Auteur du Saint Louis semble, à qu
itre seul dénote suffisamment par quel esprit l’Auteur fut inspiré. L’ Auteur du Saint Louis semble, à quelques égards, l’avoir
op égaré pour en dire du bien. Peut-être serait-il à desirer que cet Auteur eût écrit dans le sein du monde & quarante an
Les avantages se trouvent compensés des deux parts, & le célebre Auteur de la Henriade n’a négligé aucun des siens. Il ne
e lecteur : mais que ce repos est délicieux ! Qu’il est donné à peu d’ Auteurs de s’égarer aussi agréablement ! C’est Hercule qu
& l’harmonie des vers. C’est une maniere qui n’appartient qu’à l’ Auteur  ; mais cette maniere est grande & digne de l’
e encore plus poétique. La chose était possible, &, sans doute, l’ Auteur de la Henriade sentait comme lui cette possibilit
u de cet ouvrage ; tout annonce que Pierre le Grand trouvera dans cet Auteur un Chantre digne de lui. Son Poëme de Jumonville
nté de nos jours, a quelquefois l’enveloppe d’une langue étrangere. L’ Auteur de ce Poëme en est aussi le héros. C’est ce qui l
pourrait douter alors qui des deux a le mieux parlé Français, ou de l’ Auteur de la Pipe cassée, ou de celui de la Henriade. Au
vers en sont faciles & quelquefois élégans ; jamais énergiques. L’ Auteur (l’Abbé de Villiers) en faisait, dit-on, lui-même
ouvent aux traités les plus orthodoxes. Le Poëme de la Grace, du même auteur , est en général fort inférieur à celui de la Reli
ui pourrait être plus soutenue. Peut-être serait-il à souhaiter que l’ Auteur eût habité la Capitale. C’est-là, sur-tout, que l
arrivera toujours à tout ouvrage écrit dans une Langue morte. Jamais Auteur Latin eut-il la manie d’écrire en Grec, ni aucun
érement abandonné. Il pourrait même l’être sans que l’impuissance des Auteurs en fût la cause. Le ton de raisonnement qui s’est
tes, & qui seraient aujourd’hui citées avec enthousiasme si leurs Auteurs eussent été Grecs ou Latins ? Nous sommes si rich
; le style répond aux caracteres. Quelques autres pieces de différens Auteurs se montrent encore de tems à autre sur la scene ;
classe à part, comme à presque toutes les autres productions du même Auteur . Crébillon eut d’illustres devanciers ; mais il n
e pour guide. Venu trop tard, s’il n’eût été qu’un génie ordinaire, l’ Auteur d’Œdipe fit usage des ressources qui manquent rar
rend, en même tems, son départ & son triomphe. On peut dire que l’ Auteur partage lui-même ce triomphe dans un moment où la
outiennent par leur conduite plutôt que par leurs autres beautés. Cet Auteur combine bien, mais il écrit foiblement & n’a
ofondis, quoiqu’en général durement exprimés. Ne reprochons point à l’ Auteur son dénouement. Le sujet n’en comporte pas de mei
vait pas même l’idée du bon genre de la Comédie. Il nous reste de cet Auteur la Fille Capitaine, & la Femme Juge & Par
n Poëte comique. C’est en même tems, une ressource pour l’art quand l’ Auteur a du génie. Les mœurs de notre siecle ont fourni
du genre le plus noble, le plus théatral & le mieux soutenu. Cet Auteur estimable fut trop vivement critiqué durant sa vi
mp; intéressant. La Gouvernante a mérité son succès. Ajoutons que cet Auteur possede supérieurement l’art de filer une scene,
ayons sont toujours légers & rapides. Nul n’a mieux connu que cet Auteur l’art d’ajuster avec succès au théatre les ridicu
raient été plus onctueux s’ils eussent été moins abondans. Pourquoi l’ Auteur du Méchant est-il, au contraire, si économe des f
e, la Mere confidente, le Legs & plusieurs autres Comédies de cet Auteur resteront au théatre, & celles même qui n’y r
à sa mort on eût dit que cette carriere allait être abandonnée. Deux Auteurs seulement paraissaient encore vouloir y figurer.
changea de nom & prit une forme intéressante entre les mains de l’ Auteur de Turcaret. Il fit succéder aux farces bisarres
, ni arondir les scenes sans faire languir l’action. C’est pourquoi l’ Auteur ne saurait rentrer dans son sujet s’il en sort un
une recherche. Après le Sage, parurent sur la scene Lyri-Comique deux Auteurs qui l’ont encore surpassé. On reconnaîtra facilem
ue le Coq de Village, la Chercheuse d’Esprit, Acajou. Le style de cet Auteur est agréable, ses couplets sont ingénieux ; chaqu
. M. Sédaine est un des premiers qui ait tenté la nouvelle route. Cet Auteur dessine bien un plan, coupe nettement ses scenes,
du coloris à l’exactitude & à la précision du dessein. D’autres Auteurs ont également contribué à établir & à souteni
des plus propres à remplir cet objet. L’Ecole de la Jeunesse du même Auteur , est une Comédie du meilleur ton. Les Amours de B
ller sur la scene par les talens de l’actrice, elle y joint ceux de l’ Auteur . C’est à ce double titre qu’elle a recueilli les
rvé la sublime invocation des Prêtres du Destin, telle que le premier Auteur l’avait composée. On pourrait effectivement regar
vec indignation ces vers d’un grand Poëte, vers aussi peu dignes de l’ Auteur que du sujet. Distilateur d’accords barroques Do
arche sans embarras, il arrive sans aucune méprise. Les écrits de cet Auteur célebre manquent, souvent, il est vrai, de cette
goûté. Le génie, le talent & le goût ont présidé à cet ouvrage. L’ Auteur d’Ernelinde enchérit encore sur ce qu’on avait os
atteindre. Le succès d’Aline fait attendre de nouveaux efforts de son Auteur . Il ne s’est jamais démenti quant à l’attrait du
s le public & le particulier, que le sont aujourd’hui ceux de cet Auteur . C’est qu’ils sont faciles, sans être d’un genre
igne d’être conservée. Tout genre est bon, excepté l’ennuyeux, dit un Auteur célebre. Mais combien de fois on s’est ennuyé par
en résulta des chefs-d’œuvres. Ce double exemple peut être utile aux Auteurs qui demandent conseil, & aux amateurs qu’ils
u génie. Il faut qu’un Conte soit ingénu plutôt qu’ingénieux, a dit l’ Auteur du Spectacle des beaux Arts (a) ; ouvrage dont le
pas oublié celui du Conte. Ceux qu’il nous a donnés sous le nom d’un Auteur qu’un tel présent eût fort enrichi, indiquent eux
ent d’être citées se réduisent à un petit nombre. Le caractere de cet Auteur est l’aisance & le naturel dans l’expression.
saillies, a multiplié le nombre des Epigrammes. Il n’est aucun de nos Auteurs qui ne s’y soit plus ou moins exercé. On connaît
rel & toute la délicatesse de l’original. On attribue aussi à cet Auteur ce Quatrain adressé à Madame Scarron, si célebre
Ils prouvent que, pour l’ordinaire, quiconque a le plus a le moins. L’ Auteur s’y montre fort supérieur à tous ceux qui jusqu’a
même ton & de la même main, suffiraient seuls pour assurer à leur Auteur une très-grande réputation ; ils ne forment, tout
llon qui se joue avec la flûte de Pan tandis que sa lyre se repose. L’ Auteur du Ververt soutint la réputation que lui avait fa
leur prêtait l’à-propos de certaines allusions, & l’existence des Auteurs que Boileau y déchire. La malignité du lecteur n’
à venger le bon goût & à proscrire le mauvais. Il est rare que l’ Auteur y soit injuste. On peut lui reprocher seulement d
lquefois la sévérité. On lui reprochera, sur-tout, d’avoir confondu l’ Auteur d’Armide avec celui de Pyrame ; Quinaut avec Prad
n tems le plus grand succès, & se fait encore lire aujourd’hui. L’ Auteur y défend l’art des vers contre M. de la Mothe qui
ptre du Monde. Enfin, le sujet du prix est devenu arbitraire. Chaque Auteur peut traiter celui qui le frappe davantage. Rien
st joint aux images poétiques, & qui vient de mériter à son jeune Auteur (a) la palme de l’Académie dans un âge où il était
ibuer encore moins à l’indifférence de notre siecle qu’à celle de nos Auteurs . Celle de M. l’Abbé Mangenot est difficile à expl
gue qu’il ait produire, était une raison pour en produire d’autres. L’ Auteur y prouve qu’on peut en faire après Fontenelle, &a
s Fontenelle, & même y réussir sans se modéler sur les siennes. L’ Auteur du Spéctacle des beaux Arts, qui ne se borne pas
re attention est la Chasse aux Oiseaux. Elle a été si heureuse pour l’ Auteur qu’elle devait lui en faire entreprendre d’autres
être malheureux. On n’oubliera pas, sans doute, qu’il existe du même Auteur un Poëme d’Adonis rempli d’images voluptueuses &a
st, aujourd’hui un véritable succès. On s’y est peu exercé depuis cet Auteur . Mais ce genre a fait place à un autre, inconnu a
qu’ils traduisent. Dailleurs, il ne suffit pas de rendre le sens d’un Auteur , il faut, en quelque sorte, rendre jusqu’à sa man
prose. Celle que M. Marmontel en a faire en vers fut le début de cet Auteur , & donna de lui une idée qu’il a depuis soute
er le bon goût, & lutter en vers contre les meilleures scenes des Auteurs qu’il traduit ; telle est la loi que cet Ecrivain
aduit son Poëme en entier. M. Watelet s’occupe de ce grand travail. L’ Auteur du Poëme sur la Peinture, après avoir tracé à nos
& en particulier celle du Maréchal de Vilars, ont mérité à leurs Auteurs de justes & de nombreux éloges. La critique s
t cet ouvrage dans la classe des productions ordinaires. On jugeait l’ Auteur d’après sa grande réputation. Si l’on eût moins a
p; elles devenaient publiques par la voie de l’impression, sans que l’ Auteur eût lui-même songé à les publier. L’illustre Dagu
le caractere des autres Langues de l’Europe. Il parle de la nôtre en Auteur qui l’a enrichie & des autres en amateur qui
t ; si l’amour du paradoxe & de la singularité eût moins séduit l’ Auteur , qui parvint, lui-même, on ne sait comment, à séd
assions est plutôt un ouvrage d’Anatomie que de Métaphysique, & l’ Auteur y parle plutôt en Physicien qu’en Philosophe. Mal
iques. Certains détails de ce livre ont paru dangereux. Son estimable Auteur n’a point réclamé contre cette censure. Il s’est
l’amitiê : ouvrage qui, comme le dit M. de Voltaire, fait voir que l’ Auteur méritait d’avoir des amis. L’illustre la Rochefou
is on y reconnoît bientôt un systême neuf, soutenu & développé. L’ Auteur y fait de l’amour-propre la base & le mobile
l principe est difficile à combattre. C’est dans le cœur humain que l’ Auteur paraît l’avoir puisé. Il ne sort pas même de sa s
aque en fut le premier exemple & le meilleur modele. Son illustre Auteur le composa pour l’instruction d’un Prince qui dev
e trouve rempli à quelques égards. Il offre d’heureux détails. Mais l’ Auteur a plutôt consulté la raison que l’art d’intéresse
dinaire, avec justesse, & s’exprime avec dignité ; mais puisque l’ Auteur voulait donner à cet ouvrage la forme du Roman, n
on (a). La marche en est encore moins variée que celle de B….. mais l’ Auteur n’a point visé à la machine. Au surplus, tout ce
s’étend pas, du moins, jusques sur son goût actuel de littérature. L’ Auteur veut instruire : le lecteur veut être instruit. L
amp; délicatement exprimés. Chaque événement paraît moins amené par l’ Auteur que produit par le sujet même. Rien n’y surprend,
difficile est d’intéresser. La Princesse de Cleves, ouvrage du même Auteur , mérite, à peu près, les mêmes éloges que Zaïde,
e Madame de la Fayette, eurent une célébrité qui devint fatale à leur Auteur . Il joignait à beaucoup d’esprit un tour d’expres
sse & de grace qui décelent à la fois le sexe & le génie de l’ Auteur . L’un & l’autre se font encore mieux remarque
le Siege de Calais & le Comte de Cominges, deux productions d’un Auteur du même sexe. Beaucoup de finesse, d’élégance &am
eaux, les poignards levés ou sanglans, sont les images favorites de l’ Auteur . Son style est pur, mais toujours grave, même lor
oductions originales & dignes de leur succès. Il faut laisser à l’ Auteur sa maniere. Elle paraît lui être naturelle &
ale & de Philosophie. Candide, & d’autres productions du même Auteur , ont mis le dernier sceau à ces preuves. On est r
couleurs plus vives & plus vraies. Ce fut le premier ouvrage de l’ Auteur . Il était encore très-jeune. On s’en apperçoit &a
rillant succès il eut à son apparition. Il serait encore le même si l’ Auteur eût combiné comme il écrit, s’il eût mis plus d’i
elle doit offrir un intérêt dominant. Pour ce qui est de la scene, l’ Auteur peut l’étendre & la varier à son gré. Il lui
x où la morale est embellie par la gaieté & les graces légeres. L’ Auteur a paru les négliger dans d’autres Contes pour don
ans le joli Conte d’Aline, & l’on soupçonne à peine son ingénieux Auteur d’avoir prétendu moraliser. Cette intention perce
re a tracé lui-même son portrait, & le public lui en a su gré. Un Auteur ne jouit pas du même privilege. On lui dispute, s
le, on ne lui ravisse les moyens d’être agréable. Exhortons aussi les Auteurs de Romans à conserver ce juste équilibre. La bala
ccupé. Cependant, il a paru différentes Histoires de Louis XIV. Leurs Auteurs , qui n’étaient ni brevetés, ni pensionnés, ont en
ne, à tous égards, d’être bien connu. Il ne doit cet avantage qu’à un Auteur , la gloire de notre siecle, & qui eût encore
i. C’était l’ouvrage le plus considérable & le plus épineux qu’un Auteur Catholique pût entreprendre. M. de Fleuri s’en es
. Cet ouvrage est écrit d’un style éloquent & rapide. On accuse l’ Auteur d’être moins véridique depuis le regne de Henri V
elles de la République Romaine. L’Histoire de Malthe, ouvrage du même Auteur , n’offre pas la même élégance & n’est point a
s opinions les plus généralement reçues y sont rarement respectées. L’ Auteur fait, à son gré, d’un bon Prince un tyran, d’un t
quent que barbare. Cette Histoire est une éternelle contradiction des Auteurs contemporains, sans qu’il soit parlé d’un seul Au
tradiction des Auteurs contemporains, sans qu’il soit parlé d’un seul Auteur du même tems qui les contredise. Est-il aisé, apr
Chronologique de l’Histoire du Nord, deux autres productions du même Auteur . Ses remarques sur les mœurs, le génie & les
our tous les hommes, en général, ainsi que pour la postérité. Le même Auteur a écrit l’Histoire Romaine sur le même ton, &
t été qu’un fastidieux panégyrique d’actions qui tiennent du Roman. L’ Auteur moderne, sans rien dérober au merveilleux de ces
fut toujours si fatale, & la seconde si utile au genre humain. L’ Auteur suit leur marche pas à pas ; & ses réflexions
istoire, depuis qu’un de nos contemporains(a) a tiré de leurs propres Auteurs & mis en ordre les faits qui s’y trouvent épa
éresse pas moins la nôtre que celle d’Asie, & le soin qu’a pris l’ Auteur de puiser dans les meilleures sources ne la rend
éresse pas moins la nôtre que celle d’Asie, & le soin qu’a pris l’ Auteur de puiser dans les meilleures sources ne la rend
s plus secrettes, & rarement elle se dérobe à la pénétration de l’ Auteur . S’il s’arrête, c’est qu’il n’est pas donné à l’e
mettre à la portée de tous les Lecteurs Français les productions des Auteurs qui ont écrit dans une Langue étrangere à la nôtr
on moins Commentateur que Traducteur, s’est particulierement voué aux Auteurs Latins, comme Madame Dacier s’était vouée aux Ecr
ut commun à presque tous les Traducteurs, celui de trop idolâtrer les Auteurs qu’il traduisait. Il les croit fort supérieurs à
ome. Petis de la Croix & Antoine Galant nous firent connaître les Auteurs Orientaux. On a du premier l’Histoire de Gengiska
u premier l’Histoire de Gengiskan & de Tamerlan tirée des anciens Auteurs Arabes. Il traduisit aussi les Mille & un Jou
visagé. Ceux-ci crurent, avec raison, devoir donner la préférence aux Auteurs anciens. Il en est peu qu’ils n’aient traduit. Ce
il ne leur déroba rien de ce que la prose pouvait rendre. Une foule d’ Auteurs Anglais ont appris à parler notre Langue. Leurs o
ance, les recherches savantes & curieuses de M. l’Abbé Mabli. Cet Auteur joint à sa profonde érudition une maniere de voir
 ? Cet oubli tiendrait de l’ingratitude. Ils ont préparé à nos grands Auteurs l’instrument de leur triomphe. La Langue Français
ait la premiere qui, jusqu’alors, eût paru dans notre Langue, & l’ Auteur est encore aujourd’hui regardé comme un de ses Lé
e feu M. l’Abbé d’Olivet, est aussi un ouvrage dont nos Orateurs, nos Auteurs , &, sur-tout, nos Musiciens, peuvent tirer le
ut à établir. Son existence est un frein pour la témérité de certains Auteurs . Du reste. l’Académie, elle-même, a plus d’une fo
naire, que celui de Furetiere avait prévenu, en fit naître l’idée à l’ Auteur , supposé même qu’il ne lui en ait pas fourni la m
ant, c’est un des plus riches monumens littéraires du siecle passé. L’ Auteur cherche souvent moins à instruire qu’à faire dout
ature est aussi avare dans ses causes que prodigue dans ses effets. L’ Auteur en bannit presque entierement les calculs. Il rej
ient en eux une opération purement méchanique. C’est en ce sens que l’ Auteur prétend appliquer le méchanisme de l’électricité
stre : tous deux sont actilisés, ou ce qui est la même chose, selon l’ Auteur , tous deux sont électrisés l’un par l’autre : tou
z de bled dans les Indes pour completter ce calcul. Si on en croit un Auteur Arabe, il eût formé un tas de bled de six mille d
ite en France. Il en existait une en Angleterre auparavant ; mais son Auteur (M. Dollon) n’avait fait part de son secret à per
des progrès de l’esprit humain, & celle des Philosophes. Le même Auteur , ainsi que MM. Bouger, Bouguer pere & fils &a
ars composé avec de la limaille de fer par la dissolution du nitre. L’ Auteur fit présent de cette composition à l’Académie des
tteté qu’il mit dans ses ouvrages sur cette matiere. M. de Vieussens, Auteur de la Névrographie universelle, mit l’Anatomie du
paisseur de l’autre portion. Ce systême fut accueilli & valut à l’ Auteur une place à l’Académie des Sciences. Tant de déco
celui des Beaux Arts, est maintenant dirigé par M. l’Abbé Aubert. Un Auteur qui a fait lui-même de bons ouvrages, pourrait-il
its qu’il lance sont presque toujours des éclairs imprévus, & les Auteurs sur qui ils tombent s’en divertiraient eux-mêmes,
s Auteurs sur qui ils tombent s’en divertiraient eux-mêmes, si jamais Auteur attaqué pouvait entendre raillerie. M. l’Abbé de
’il fut dirigé successivement par du Fresni & de Visé. Ce dernier Auteur lui fit embrasser plus d’objets. On y fit encore
un caractere qui les distingue & qui rentre dans le génie de leur Auteur . Il joint le méchanisme de son Art à toute sa thé
Académiciens, & qui faisaient demander pourquoi les noms de leurs Auteurs ne figuraient pas parmi les fastes de l’Académie.
France, dès le siecle dernier, plus d’un Organiste renommé. Cambert, auteur de la musique du premier Opéra Français, fut Orga
le finesse dans les Valets ! & ce qui étonne encore plus chez cet Auteur , quelles entrailles, quel intérêt dans certains r
cene, &, ce qui prouve encore davantage, il n’en aima pas moins l’ Auteur de cette leçon. A ces grands ballets succéderent
loge complet. Mais j’ai moins prétendu apprécier les talens de chaque Auteur & de chaque Artiste en particulier, que le gé
orte. (b). Ce titre ne sera certainement pas disputé à M. de Buffon, Auteur de l’Histoire naturelle du Cabinet du Roi. (a).
53 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
s envisagé l’œuvre d’art dans ses rapports avec l’intelligence de son auteur  ; il nous faut maintenant établir ses relations p
d’art dépend de l’ensemble social dont elle est contemporaine et son auteur de l’ensemble national dont il faisait partie, es
et qu’ainsi, cette assertion admise, on peut remonter de l’œuvre à l’ auteur et de celui-ci à la société et la nation dans les
ir, entre une œuvre d’art donnée et un groupe d’hommes autres que son auteur . Chacune des forces dont M. Taine a voulu mesurer
tres principes qui permettent d’établir une relation directe entre un auteur , une œuvre et un groupe d’hommes, il faut renonce
ssique du XVIIe siècle y soient suffisamment expliqués, et sans que l’ auteur pousse jusqu’à la période contemporaine qui l’aur
in de Saint-Pierre, Danton, Robespierre Chateaubriand, Chénier, les auteurs de l’Empire Lamartine, Béranger, Vigny, Hugo, M
émonstration antérieure, l’expression de l’organisme intérieur de son auteur , on pourra de celui-ci passer à ceux-là, par l’in
xistence d’un ensemble de facultés, d’une âme analogue à celle de son auteur  ; en d’autres termes, il sera possible de définir
emple, la nature des héros, des lieux, de l’action, la manière dont l’ auteur présente ses acteurs et ses décors, devront agir,
tions d’un spectacle analogue, en un souvenir semblable à celui que l’ auteur s’efforce d’évoquer. Sinon, le lecteur est choqué
existe donc des lecteurs réalistes et idéalistes, comme il existe des auteurs et des livres appartenant à ces deux écoles. Nous
Or, nous avons vu que l’œuvre d’art est tout d’abord le signe de son auteur , que les caractères de l’une expriment ceux de l’
ivent posséder une organisation psychologique analogue à celle de son auteur , et l’âme de ce dernier étant connue par l’analys
aurait être absolument semblable mais seulement analogue à celle de l’ auteur qui lui plaît ; il est probable que la ressemblan
titudes, ne peuvent posséder la force qu’elles ont dans l’esprit de l’ auteur , puisque, chez celui-ci seul, elles ont abouti à
s entre les œuvres d’art et leurs admirateurs, entre ceux-ci et leurs auteurs . Ceux qui, lisant un livre, frémissent d’aise d’y
ste une ressemblance accusée entre le type moral des admirateurs d’un auteur et cet auteur même. Si l’on consulte ses souvenir
blance accusée entre le type moral des admirateurs d’un auteur et cet auteur même. Si l’on consulte ses souvenirs, on s’aperce
dont les livres qu’ils admirent sont l’expression approchée. Certains auteurs sont particuliers à certains âges et en présenten
de la jeunesse ; Horace est sénile et ne plaît qu’aux vieillards. Les auteurs préférés des femmes sont rarement rudes et grossi
et grossiers. Il existe une analogie extrême entre les facultés d’un auteur et la moyenne de celles de la classe dans laquell
la moyenne de celles de la classe dans laquelle il est populaire. Les auteurs bourgeois ont un talent bourgeois ; les auteurs a
il est populaire. Les auteurs bourgeois ont un talent bourgeois ; les auteurs aimés des artistes, ont eux-mêmes la grâce, la fi
œuvre d’art est le résultat d’une concordance entre les facultés de l’ auteur , les facultés exprimées dans l’œuvre, et celles d
les fluctuations et la fortune des genres, des styles, des arts, des auteurs , à travers le temps et l’espacedu. Il fallut deux
reprit possession d’elle-même littérairement et socialement. Certains auteurs ont trouvé leur patrie intellectuelle en d’autres
es phénomène montrent bien qu’il n’existe aucun rapport fixe entre un auteur et sa race ou son milieu, tandis qu’il en existe
s de M. Taine, le fait que, dans un même milieu et une même race, des auteurs et des artistes ont vécu, dont les œuvres ont des
n éliminer les œuvres dont le succès fut nul et d’y considérer chaque auteur dans la mesure de sa célébrité, présente la série
l’œuvre est considérée comme un document. Il faudra faire pour chaque auteur et artiste une enquête rétrospective auprès des c
mbre d’éditions pour les livres, les pensions, les droits alloués à l’ auteur  ; il faudra refaire ce travail tout le long de l’
brettiste d’Offenbach et de Bizet, père de Daniel Halévy, est aussi l’ auteur de comédies, des romans, et de contes. Il sera él
) dn. Henri Becque (1837-1899), dramaturge à succès, est notamment l’ auteur des Corbeaux (1882) et de La Parisienne (1885). E
82) et de La Parisienne (1885). En 1895, il publia ses Souvenirs d’un auteur dramatique. Sur l’œuvre dramatique de Becque, voi
ire de Mallarmé, le penseur scandinave Georg Brandès, cité plus haut, auteur de Le Grand Homme. Origine et fin de la civilisat
54 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
ivres de sentiment Il est permis de lire un peu moins lentement les auteurs qui ont pour matière les sentiments de l’âme huma
, je suis tout à fait d’avis qu’il faut commencer par s’abandonner. L’ auteur sentimental peint les sentiments du cœur moins po
e et dans les divers états d’âmes des personnages qu’on a créés. Si l’ auteur ne réussit point à cela, s’il ne touche pas du to
e termes de comparaison, nous nous trompons très fréquemment et que l’ auteur qui nous dit : « Ces personnages que vous trouvez
ervations personnelles, juger par comparaison des personnages que les auteurs nous présentent. Ce qui, dans la réalité, est à p
est à portée de nos regards est une moyenne de l’humanité. Ce que les auteurs mettent sous nos yeux, ce sont êtres qui, ou sont
s. Une fiction, c’est toujours une partie de nous qui, aux mains de l’ auteur , est devenue un personnage, une autre partie de n
’exception. Ce ne sont point des livres faits pour le plaisir, chez l’ auteur , de conter, chez le lecteur, d’entendre bien cont
urt, tel est le principal personnage du Horla de Maupassant, etc. Les auteurs qui ont ce goût nous diront volontiers que ce son
On voudrait le plus souvent que ces livres-ci fussent placés par les auteurs en terre étrangère et donnés comme des relations
critérium pour juger s’il est vrai ou faux. On voudrait encore que l’ auteur nous donnât sa parole d’honneur que le fait est v
comme purs et simples ouvrages d’imagination, et l’on ne sait gré à l’ auteur que de sa faculté d’imaginer, contre quoi précisé
ssant, ou s’il est une fantaisie, auquel cas il n’intéresse que sur l’ auteur , doué d’un tour d’imagination si particulier. Je
« l’exceptionnel du roman ne me renseigne que sur l’exceptionnel de l’ auteur , ce qui du reste est déjà de quelque valeur ». Be
eur de livres réalistes n’est pas très bon. Il trouve souvent que son auteur n’est pas assez noir, et il lui donnerait des con
’est pas ennuyé au collège, que ses professeurs n’ont pas dégoûté des auteurs classiques par la manière dont ils les enseignaie
rs actuels de l’enseignement secondaire n’enseignent plus du tout les auteurs classiques ; ils ne s’occupent que de sociologie
sure au contraire, parce que c’était la façon dont, généralement, les auteurs classiques nous étaient montrés, qui nous les fai
u contraire, à un professeur exceptionnel qui savait faire goûter les auteurs anciens, ont eu une influence très forte et très
t aperçu, son intelligence et sa sensibilité s’étant accrues, que ces auteurs sont d’excellents et d’exquis aliments de l’âme e
55 (1912) L’art de lire « Avant-propos »
les ; fiches relatives à la disposition, au plan, à la manière dont l’ auteur conduit ses idées ou conduit son récit, ou mêle s
langue ; fiches de discussion enfin, c’est-à-dire sur les idées de l’ auteur comparées aux vôtres, sur son goût comparé à celu
ces fiches, vous constituez l’idée générale que vous vous faites de l’ auteur et les idées particulières que vous avez sur lui
bandonner ; c’est réagir ; c’est lire en soi beaucoup plus que dans l’ auteur . » Il avait bien un peu raison. A quoi donc sert
ait bien un peu raison. A quoi donc sert le critique ? A faire lire l’ auteur à un certain point de vue. Son article est une so
un certain point de vue. Son article est une sorte d’introduction à l’ auteur dont il s’agit, introduction, qui, du reste, peut
peut être fort utile. Selon que le lecteur a lu déjà ou n’a pas lu l’ auteur , le critique l’invite à lire dans telle dispositi
e triade un médiateur, la lecture se compose de trois personnages : l’ auteur , le lecteur ; et le critique est le médiateur. Ma
56 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »
er au besoin en sérieux langage. Le sexe en masse ne deviendra jamais auteur , nous l’espérons bien ; mais beaucoup d’ignorance
hardie, la première de bien loin en talent, a été sans aucun doute l’ auteur d’Indiana, l’accusatrice de Raymon de Ramière. No
saisir la filiation étroite de cette œuvre avec les précédentes de l’ auteur , et d’apprécier cette Lélia au sein de marbre com
ésespoir d’une telle situation d’âme ayant été admirablement posés, l’ auteur n’a pas mené à bon port ses personnages ni ses le
regretter, malgré l’éclat prestigieux de cette forme nouvelle, que l’ auteur ne se fût pas renfermé dans les limites du roman
un roman-poëme, déconcerte un peu et nuit à la suite de l’émotion. L’ auteur a heurté à plusieurs reprises cet écueil, bien qu
age de lui-même, comme déploiement de sa force et de son talent, si l’ auteur n’avait visé qu’à cela, Lélia atteindrait certes
de la pensée qui ne se trahissent que par ces oublis de l’écrivain. L’ auteur de Lélia n’a point de ces oublis : il m’a semblé
e et la perd bientôt de vue en allant au delà. Il est nécessaire à un auteur , en ces sortes de compositions, de s’arrêter souv
illeurs, est un ouvrage une fois fait ; il n’est pas à craindre que l’ auteur continue cette manière et donne suite à ce genre.
ndre que l’auteur continue cette manière et donne suite à ce genre. L’ auteur , nous l’espérons, reviendra au roman de la vie ré
t qui attire tout lecteur : ce personnage est celui de Lavinia, que l’ auteur a peinte dans une Vieille Histoire. Si le souffle
l’accent de Lavinia se font sentir dans les productions futures de l’ auteur , au lieu de l’ironie et de l’invective éloquente
57 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
d’abord les Notes historiques sur la vie de Molière, par M. Bazin. L’ auteur , qui a sans doute très clairement rectifié un pet
très clairement rectifié un petit nombre de points de la vie de notre auteur , a entrepris une campagne contre tous les biograp
à la plus évidente réalité ; nous nous bornerons à rappeler avec son auteur le parti pris par M. Bazin, malgré les actes déco
e réserver que les hypothèses les plus difficiles à faire admettre. L’ auteur de La Jeunesse de Molière reprendra quelque jour
de la réalité. Il apporte dans l’histoire littéraire des habitudes d’ auteur dramatique ; et dans ses ingénieux récits presque
e savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur , fera jouer par exemple, à la première représenta
1837, donner à entendre que sans lui nous n’aurions rien su de notre auteur . « Au reste, disait-il doucereusement en terminan
présentation de L’École des femmes ; cabale contre cette pièce et son auteur . — 1663. Stances de Boileau à Molière. Pension ac
vation de l’état de santé de Molière. Le Malade imaginaire. Comment l’ auteur transforme une plaisanterie que le parterre avait
ent sans postérité. Prétendue convention entre Molière et l’Académie. Auteurs comiques qui, comme lui, ne firent pas partie de
at. Molière accusé de plagiat par les Italiens ; il a imité nos vieux auteurs . Critiques de Schlegel et de Boileau réfutées. Ré
es, reçut, comme externe, l’enfant qui devait être un jour l’immortel auteur du Tartuffe. On a aussi généralement attribué cet
ns peu d’occasions de nous occuper de nouveau de ce camarade de notre auteur , nous croyons devoir dire ici qu’ils se perdirent
x Jésuites, avec les intentions que Tallemant des Réaux prête à notre auteur . Mais comment Tallemant se trouve-t-il seul instr
its trop peu nombreux qui nous sont parvenus sur la jeunesse de notre auteur . Ce qu’il y a de constant, c’est qu’au commenceme
uvrages nouveaux, et il existe une tragédie intitulée Artaxerce, d’un auteur nommé Magnon, imprimée en 1645, dont le titre por
ter avec beaucoup d’art plusieurs morceaux sérieux et comiques. Notre auteur , charmé d’abord de l’aisance pleine de grâce du j
e de ces villes, ils représentèrent une Irène de Claude Basset, alors auteur de tragédies, depuis secrétaire de l’archevêché d
dit Chorier : « Jean-Baptiste Molière, acteur distingué et excellent auteur de comédies, était venu à Vienne. Boissat lui tém
ait dû faire naître entre eux, le caractère aimant et facile de notre auteur et l’âme peu cruelle de mademoiselle Béjart, dont
e du personnage soit demeurée dès ce jour-là dans la mémoire du futur auteur du Tartuffe. L’hiver de 1653 fut rendu fructueux
la proposition du prince, ne nous déplaçons jamais : je suis passable auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
par lequel ils allouèrent une gratification de cinq cents livres à l’ auteur , ils déclarèrent qu’à l’avenir ils n’accorderaien
jà pour elle ses deux premiers ouvrages, son nom comme artiste, comme auteur , était ignoré à Paris. Tallemant des Réaux, dont
pe qui joue ses pièces ; elles sont comiques. » Molière, on le voit, auteur , justement applaudi par la province, de L’Étourdi
comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la comédie, ne nomme ni auteur ni acteurs, et, quoiqu’il n’ait pas encore entret
en 1682, avec Vinot, la première édition complète des Œuvres de notre auteur . La troupe s’était trouvée, par ces mouvements, p
rotectrice des Cotin, d’illustres apôtres de la chaire de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comé
pour la tragédie, ils avaient dû accueillir les propositions de deux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrag
e des Théâtres, que les frères Parfait l’ont ignorée, comme aussi son auteur , et que Chappuzeau ne l’a point comprise dans la
écédent, on avait « retiré sur la chambrée 100 livres pour M. Magnon, auteur  ». Zénobie, jouée seule trois fois consécutives,
affaire en en usant avec lui comme on était résolu à en user avec les auteurs qui franchiraient le seuil du Petit-Bourbon. On c
bourgeois. Elle est nouvellement fourbie, On l’intitule Zénobie, Et l’ auteur est monsieur Magnon, Honnête homme, bon compagnon
lume féconde et hardie Écrit d’un style aussi savant Que pas un autre auteur vivant. Mais laissons Loret et revenons au Petit
mpressement du public précieuse, et son indifférence pour le nom de l’ auteur incomparable. À ce chorus d’applaudissements vinr
seurs de madrigaux à la Mascarille et les nombreuses Cathos que notre auteur avait joués ne crurent pas devoir élever la voix
s grand scrupule, et de la livrer aux lecteurs sans autorisation de l’ auteur  ; comme aussi, d’un autre côté, dès qu’une pièce
ibres de la jouer sans avoir de consentement à demander à personne. L’ auteur n’avait par conséquent pas d’intérêt à hâter le m
aient mieux encore. Mais quelle intention morale peut-on supposer à l’ auteur  ? Quel travers, quel défaut, quel vice a-t-il eu
vialité et de bonne plaisanterie, de verve et de grossièreté, que les auteurs qui précédèrent Molière avaient naturalisés sur n
uste mais malheureuse célébrité. Il se persuada que c’était lui que l’ auteur avait mis en scène sous le nom de Sganarelle, et
s les flibustiers déchaînés contre Molière et ses droits. Le nom de l’ auteur ne figure pas sur le titre de la pièce, mais Neuf
résolu de bâtir la colonnade du Louvre, admirable chef-d’œuvre dont l’ auteur , Claude Perrault, eut pendant quelque temps la cr
savantes, maris trompés, acteurs en vogue, tous conspiraient contre l’ auteur . Il eût fallu un chef-d’œuvre pour déjouer le com
Lorsqu’on vit ouvrir sa coquille :     Voici la mère d’Amour. Mais l’ auteur d’une pièce satirique contre Molière44 la traite
lie par de fréquentes marques d’approbation. L’esprit et l’art dont l’ auteur avait fait preuve firent accepter, ce genre, alor
ginal que vous n’avez point encore copié. » — « C’en fut assez, dit l’ auteur du Menagiana, qui rapporte ce fait ; cette scène
mérite de la discrétion », Boileau fut alors chargé par le véritable auteur de dire à Chapelle que, s’il ne démentait pas pro
qui décèle le poète philosophe. Molière, concevant les services que l’ auteur dramatique peut rendre à la société, seconda dans
ot équivoque, ou même de se charger de la vengeance d’un tiers. Notre auteur essaya de proscrire par le ridicule ce préjugé qu
nt envoyé pour embrasser l’état ecclésiastique. Il vint trouver notre auteur , et lui soumit une tragédie qu’il avait composée
nces suivantes, qui, si elles n’ajoutent rien à la réputation de leur auteur comme poète, lui assuraient dès lors celle de jug
on fit suivre chaque nom d’une note où était apprécié le talent de l’ auteur pensionné. L’appréciateur fut, dit-on, Chapelain,
t eu pour résultat d’apprendre enfin exactement à Loret le nom de son auteur , notre chroniqueur, tout en enregistrant le succè
ses amis s’était trouvé durant plus de six mois à la même table que l’ auteur de Cinna sans s’apercevoir que le Corneille son c
tition en se faisant attendre, en se disputant, en maugréant contre l’ auteur et contre le directeur, comme cela se fait quand
uls passages un peu plaisants que renferme cette comédie : l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir défendre L’École des
qui m’ont la nuit inquiétée », Répond Agnès. Voyez quelle adresse a l’ auteur  ! Comme il sait finement réveiller l’auditeur ! D
, faire confirmer par un de ses personnages le bruit calomnieux que l’ auteur de La Critique de l’École des femmes avait fait i
onteuse » la conduite de Molière : est-ce aveuglement de la part de l’ auteur de La Dunciade et des Philosophes ? est-ce humili
r de La Dunciade et des Philosophes ? est-ce humilité de la part de l’ auteur de L’Écossaise ? Ajoutons que Molière ne fit jama
e dernier prouva dans la suite qu’il était digne de l’estime de notre auteur . Attaqué à son tour par Boileau, il voulut se ven
diens, jouissant de grands privilèges et favorisés par la plupart des auteurs , entraver encore sa marche par des menées sourdes
c qu’il éprouva dans Dom Garcie de Navarre, et comme acteur, et comme auteur . Ils s’étaient mêlés avec un égal empressement au
mours de Calotin, comédie de Chevalier, acteur de ce théâtre ; mais l’ auteur n’avait pas cherché à rendre bien acérés ses trai
te cette longue lutte, des témoignages de sympathie pour son talent d’ auteur et pour le jeu de sa troupe continuaient à lui êt
senter, du 29 septembre au 5 octobre, presque tout le répertoire de l’ auteur . Vainement Boursault avait cru habile de dédier s
sans dépit leurs représentations plus suivies que les siennes et les auteurs tragiques leur confier de préférence leurs ouvrag
t ans après la naissance de sa fille. Néanmoins, les ennemis de notre auteur et ceux de sa femme n’eurent pas honte de renouve
une fois payée, à cette époque était récompensé par deux parts comme auteur , qui venaient s’ajouter à celle qu’il retirait co
i ait empêché cette pièce de porter atteinte à la réputation de notre auteur , est plein d’une intarissable gaieté. Toutefois,
journée des Plaisirs de l’Île enchantée, en parlant de Molière, Cet auteur ayant vent en poupe, ajoute dans sa lettre du 24
, implacable de la Gazette, on lit cette décision, qui, favorable à l’ auteur , était loin d’interdire aussi définitivement tout
ur l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’ auteur , il la défendit pourtant pour le public, et se pr
uffe occasionna, dès sa première apparition, de pénibles chagrins à l’ auteur , La Princesse d’Élide en attira de non moins vifs
ire mettre sous les armes, afin qu’on en pût reconnaître et punir les auteurs . Mais Molière, qui craignait qu’une mesure sévère
ng pour se la conserver ; qu’il fallait laisser ce petit avantage aux auteurs et aux personnes qui, n’ayant pas le moyen de dép
25 octobre. Racine, La Grange nous le fait voir, eut deux parts comme auteur dans le produit des recettes du public et dans le
sette nous apprend, dans son commentaire sur Boileau, qu’en 1664, cet auteur étant chez le comte Du Broussin, bien revenu alor
, jeta le reste au feu. Il nous paraît plus naturel de croire que cet auteur , attachant peu d’importance à un ouvrage de sa pr
elon le dire de Linières, fit paraître une traduction en vers du même auteur . On lisait dans sa Préface nouvelle : « Plusieurs
les points de doctrine et sur les raisonnements philosophiques de cet auteur , qui sont si difficiles ; mais il n’y a pas grand
ctures de son ouvrage, durent consoler un peu l’amour-propre de notre auteur  ; mais, si ce n’en était point assez pour le dédo
ne du pauvre, et proclamèrent si haut leur indignation factice, que l’ auteur fut forcé de la retrancher à la seconde représent
arder l’anonyme, tant la coterie était puissante et redoutée69. Notre auteur fut sans doute fondé à croire que certains courti
l’interdiction du Tartuffe, il s’empressa du moins d’en dédommager l’ auteur en attachant à sa personne, avec une pension de s
firma son jugement le 22. Dans son avis Au Lecteur sur cette pièce, l’ auteur manifeste la crainte qu’elle ne paraisse « insupp
es détails historiques suffisent pour expliquer les attaques de notre auteur contre ces quatre empiriques privilégiés que Loui
ur médecin, dans Le Malade imaginaire, plus d’un trait satirique de l’ auteur des Essais. Ses envieux ne lui ménagèrent pas les
le de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et les ennemis de l’ auteur du Tartuffe, qui, n’écoutant que leur haine, deme
compter de parents dans la Faculté, sans nourrir de rancune contre l’ auteur qui flétrit l’hypocrisie, regardent comme plus co
s arraché de douces larmes ; sans eux, Marmontel eût pu dire de notre auteur ce qu’il a dit du législateur du Parnasse : Jama
 Fontaine en demanda le sujet, et en rit avec eux. Si l’on en croit l’ auteur de la Galerie de l’ancienne cour, Molière était p
Pucelle devant Chapelain : « C’est bien à vous d’en juger, lui dit l’ auteur piqué, vous qui ne savez pas lire ! » — « Je ne s
ils en firent aussitôt l’épigramme que voici : Froid, sec, dur, rude auteur , digne objet de satire, De ne savoir pas lire ose
end s’ajuster, C’est par les beaux côtés qu’il la faut imiter. Notre auteur , qui « ignorait en écrivant le travail et la pein
e, et ce qu’il eût dû chercher à savoir plutôt que de condamner notre auteur , c’est que M. de Bouillon était mort sociétaire d
e avoir dégénéré en la plus cruelle injustice, si, comme le prétend l’ auteur du Bolæana, c’est lui qu’il voulut peindre dans c
mage originale et vraie l’engourdissement trop fréquent du génie de l’ auteur vieilli de Cinna. « Il a un lutin, disait-il, qui
rapporte ce fait comme le tenant de Molière lui-même, ajoute que cet auteur étant allé lui lire son Tartuffe, « elle lui fit
Fontaine la portait à rechercher la société des amis du fabuliste. Un auteur presque contemporain nous apprend que c’est en dî
eds le préjugé qui faisait peser une sorte d’anathème social contre l’ auteur . Le maréchal de Vivonne, connu par son attachemen
oua tout le premier ce joug ridicule, il voua une vive amitié à notre auteur , et, selon l’expression de Voltaire, vécut avec l
e quelques morceaux, elle soutint à son maître qu’il n’en était pas l’ auteur . Malherbe consultait sa servante, même sur ses ve
ette incrimination sans le moindre sentiment d’indignation contre son auteur  ! Ce n’est pas, selon lui, l’incorruptible honneu
e de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’ auteur audit M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir
nné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens. Lesdites parts d’ auteur furent partagées. » Ce n’était là du reste que le
du rôle qu’il avait joué, celui-ci essaya de redevenir juste envers l’ auteur , s’il s’était montré ingrat envers l’homme. Le le
de penser qu’on rencontre plus d’une page semblable dans la vie de l’ auteur d’Athalie. Sa conduite envers Chapelain, envers F
chefs-d’œuvre, Le Misanthrope. Tous les éditeurs de Molière, tous les auteurs sifflés ou peu applaudis, pour donner une preuve
ssuya dès la troisième représentation, et la nécessité où se trouva l’ auteur , pour la soutenir, de l’appuyer du Médecin malgré
quelque singulière qu’elle pût être, ne le parut pas encore assez à l’ auteur de la fable que nous venons de réfuter, parce qu’
rmit d’imprimer à la tête du Misanthrope, sans le consentement de son auteur , un éloge emprunté à la plume d’un écrivain qui l
blic, et la preuve en est qu’à partir de ce moment De Visé fut un des auteurs les plus habituels du Palais-Royal. Ce morceau cu
ans le sonnet d’Oronte ce qu’ils admiraient dans les poésies de leurs auteurs les plus à la mode, les antithèses et les traits
, et prenant encore en cette circonstance Philinte pour l’organe de l’ auteur , les spectateurs s’empressèrent d’applaudir comme
 ; jusque-là on doit être au moins dans l’incertitude sur l’avis de l’ auteur , puisque le sonnet est approuvé par l’homme modér
dée comme le portrait du duc de Montausier. Voici ce que Saint-Simon, auteur anonyme de quelques notes tracées sur le manuscri
s pur que son âme, ne porta jamais de faux jugements que contre notre auteur . Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française,
mal saisi qui a pu lui faire prendre le change. Mais l’intention de l’ auteur est trop manifeste pour qu’on ne sente pas au pre
ettre en scène. Pour les faire paraître dans tout leur jour, un autre auteur eût peut-être enlevé à ses personnages ce vernis
la vérité et une vertu trop rigoureuse. « Si jamais, a dit Chamfort, auteur comique a fait voir comment il avait conçu le sys
tance et servir aux divers usages de la société. Mais en même temps l’ auteur montre, par la supériorité constante d’Alceste su
lière, ne pouvant y atteindre, les ont proscrites. Le style d’un seul auteur , Beaumarchais, rappelle parfois celui de cette pi
eprésentation du Médecin malgré lui, le président, se trouvant avec l’ auteur applaudi chez le duc de Montausier, l’accusa au m
ami, après avoir joui un moment de son embarras, s’avoua enfin pour l’ auteur de la chanson improvisée. À la fin de cette même
observer avec raison que Le Sicilien a sur les ouvrages de ce dernier auteur le mérite de la vraisemblance et du naturel, ce q
rveilles De l’aîné des fameux Corneilles Est un poème sérieux, Où cet auteur si glorieux, Avecque son style énergique Des plus
este n’attira pas la foule, fut occasionné par une crise survenue à l’ auteur acteur, dont une toux invétérée avait délabré la
ient que préluder à la guerre contre Le Tartuffe. « J’espèreb, dit l’ auteur , que Molière recevra ces observations d’autant pl
nt français ; il traduit assez bien l’italien et ne copie pas mal les auteurs  ; car il ne se pique pas d’avoir le don de l’inve
églises après les anathèmes que les conciles ont fulminés contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les P
es de l’innocence et des attentats contre la souveraineté de Dieu. » Auteurs de nos jours, qui voyez vos ouvrages écartés de l
mbarras. « Quand celui qui se sert d’un tel prétexte, dit fort bien l’ auteur d’une réponse aux Observations, n’aurait pas rais
t à représenter la Reine, sa mère, comme révoltée de l’impiété de cet auteur , et comme sollicitant sans cesse, mais en vain, l
our essayer de justifier leurs hostilités acharnées, les ennemis de l’ auteur du Tartuffe firent paraître un infâme libelle qu’
umise au jugement du parterre, mais en y mettant pour condition que l’ auteur donnerait à son principal personnage un autre nom
in, que l’on ne pourrait être porté par aucun détail à supposer que l’ auteur eût eu l’intention de prendre son original parmi
c’est là ce qui augmenta encore la colère, la fureur des ennemis de l’ auteur . Les applaudissements du parterre ranimèrent leur
aris. « Par mondit seigneur, Petit. » Grimarest a prétendu que notre auteur , découragé par tant de persécutions, en avait con
et ce qui prouve d’ailleurs combien le censeur est demeuré loin de l’ auteur qu’il a osé critiquer, c’est que jamais aucun des
opre l’emportent chez elles sur leur respect pour les intentions de l’ auteur . Il est vrai que, s’il fallait les observer toute
’une manière satisfaisante certains personnages des comédies de notre auteur , notamment Thomas Diafoirus du Malade imaginaire.
le les privait à la scène et à la lecture. Cet examen raisonné, que l’ auteur anonyme donne comme écrit de mémoire après la rep
vers les plus saillants. Cette exactitude, l’adresse avec laquelle l’ auteur de la Lettre se constitue le défenseur de la pièc
qu’il se proposait qu’autant qu’on ne pourrait deviner qu’il en fût l’ auteur . Son plus sûr moyen était donc de chercher à dégu
n cette occasion. Mais quiconque aura étudié la manière d’écrire de l’ auteur du Tartuffe, retrouvera dans la Lettre sur l’Impo
mpreint, les boutades si comiques de Cléanthis, en prouvant dans leur auteur une entière liberté d’esprit, dévoilent suffisamm
Molière et sa noble philosophie. Ce contraste entre la situation de l’ auteur et la disposition de son esprit nous amène à en f
ée d’une dédicace au prince de Condé : c’était un hommage rendu par l’ auteur d’Amphitryon au protecteur zélé du Tartuffe. Le s
à nous d’encourir le reproche d’indécence en parlant d’une pièce où l’ auteur a su vaincre tant de difficultés pour respecter l
ous ce titre, une imitation de Plaute, très pâle et très indigne de l’ auteur des Lusiades ; mais tel était l’attrait de ce suj
ut dix-sept représentations consécutives. La Préface de son véritable auteur , Subligny, qui ne se fit pas tout d’abord connaît
Cette opinion a été adoptée avec chaleur par un de nos plus célèbres auteurs , qui a dit, dans une de ses trop fréquentes et tr
urprise n’est-elle pas plus grande encore, quand on songe que c’est l’ auteur de Julie, J.-J. Rousseau, qui l’a prononcé ! Oui,
ntrer l’injuste rigueur de celle-ci ; c’est parce que la mémoire de l’ auteur d’Émile mérite et obtient sans cesse de nouveaux
pris de justifier de ses accusations, par une simple récrimination, l’ auteur de George Dandin, qui est aussi celui du Tartuffe
que les plus sages leçons, leur danger n’accuse pas l’immoralité de l’ auteur qui les met en scène, mais des spectatrices qu’il
sa famille, non seulement décrier l’ouvrage, mais même se venger de l’ auteur . Molière chercha le moyen de parer ce coup, et le
tra le plus chaud prôneur : tant est vrai ce qu’a dit de la comédie l’ auteur de l’Art poétique : Chacun, peint avec art dans
nous dirons ensuite les causes de l’injustice des contemporains de l’ auteur . L’Avare est, ainsi que Les Femmes savantes, une
ix-huit ans avant Racine, et mort en 1673, il ne put écrire comme cet auteur ni comme Bossuet, qui mirent à profit tous les pr
qué, nous pouvons affirmer, sans crainte d’être démenti, qu’aucun des auteurs qui se sont présentés depuis sa mort jusqu’à ce j
e des vers de Molière, nous pouvons le répéter de sa prose. Celle des auteurs dramatiques que la fin du dix-septième siècle et
e la folie dont on s’est plu si gratuitement à faire soupçonner notre auteur . Les reproches que Rousseau adresse généralement
up plus graves que le style. C’est encore aux intentions morales de l’ auteur qu’il s’en prend à l’occasion de L’Avare : « C’es
as désavoués. Mais, du vivant même de notre premier comique, un autre auteur anglais, Shadwell, avait donné une imitation de L
une imitation de L’Avare qui eût pu passer pour une copie fidèle si l’ auteur ne se fût avisé d’y ajouter de ces grossièretés q
tune incertaine de L’Avare, n’avaient point fait perdre de vue à leur auteur le fruit trop longtemps proscrit de sa verve comi
ue de Paris ; mais ces consolants égards ne pouvaient suffire à notre auteur , et, à force de démarches nouvelles, il obtint en
ent la curiosité publique. En effet, le sujet de la pièce, fourni à l’ auteur par l’aventure romanesque du marquis de Fresne, q
était précédée d’une satire contre le même chef-d’œuvre, adressée à l’ auteur par un de ses amis. Les noms de ces deux pamphlét
plus scandaleuse les principales situations de la pièce de Molière, l’ auteur examine l’action sous le point de vue moral, et d
arce qu’il commence à nuire sur la scène, Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison Fait commander au Roi qu’on le mène e
Majesté, Il triomphe, bien loin d’en être inquiété. Qu’importe à cet auteur d’élever l’injustice. Pourvu qu’heureusement son
u’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pour ainsi dire à nos yeux, et qui r
la sorte, Il jure, il tempête, il s’emporte, Et veut faire ajourner l’ auteur En réparation d’honneur, Tant pour lui que pour s
rceaux ne laissent pas sans doute de témoigner pour le talent de leur auteur  ; mais en général le style en est lâche, et l’on
Si tu fais bien des vers, tu sais peu la peinture, dit-elle à notre auteur , dans sa lettre d’envoi, pour récuser son autorit
n 1700 on la comprit dans un volume de Mélanges, l’Anonymiana, dont l’ auteur nous apprend qu’elle « réjouit » beaucoup Colbert
t » beaucoup Colbert. C’est, nous le croyons, tout ce que demandait l’ auteur de cette réponse, qui eût obtenu plus difficileme
ce pamphlet dialogué, en rendaient la représentation impossible. Son auteur , Le Boulanger de Chalussay, fut obligé de s’en te
évitable ; ce succès de par le Roi ne fascina point les yeux de notre auteur , et ne put servir à lui déguiser la faiblesse de
nt, si l’on en croit un éditeur de Molière : c’était l’allusion que l’ auteur avait faite, selon lui, à la passion de Mademoise
Rien n’est plus douteux. Il est naturel de croire que le Roi dit à l’ auteur de faire une comédie où deux princes se disputera
omme de bien, un cœur généreux. Mériterait-il donc ces deux titres, l’ auteur qui, abusant de la protection d’un monarque, irai
t dans le genre de ceux du poète bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’ auteur , et ne mit que le prince dans sa confidence. Tous
s mécomptes, des malheurs particuliers : car on rencontre parfois des auteurs modestes, et d’ailleurs tout le monde n’est pas a
e parfois des auteurs modestes, et d’ailleurs tout le monde n’est pas auteur  ; on trouve, en cherchant bien, des maris heureux
aux comtes, qui n’avaient point oublié leurs anciens griefs contre l’ auteur , et auxquels le rôle de Dorante en fournissait mê
a chou ? Le pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber dans la farce i
e-France, titre qu’il ne manquait jamais d’ajouter à sa signature. Un auteur dramatique, quelquefois observateur fin et délica
ière avait à ce qu’on la jouât souvent, était restée au répertoire. L’ auteur du Tartuffe et du Misanthrope y remplissait le rô
, à l’intérêt même du sujet et à celui qu’inspiraient les noms de ses auteurs , joignait le prestige des arts, offrait aux yeux
. « Tant que mademoiselle Molière avait demeuré avec son mari, dit l’ auteur de La Fameuse Comédienne, elle avait haï Baron co
our. Cette sorte de dépendance, qui eût éteint la verve de tout autre auteur , ne semble pas avoir été préjudiciable à la sienn
uables. Les Fourberies de Scapin furent le premier ouvrage que notre auteur fit représenter après avoir acquitté l’impôt qu’i
puis plusieurs années dans des rapports familiers avec Molière. Notre auteur lui avait même prêté pour l’aider à se faire cons
dmirateur ; Car, sur l’un et l’autre hémisphère, Onc ne fut si gentil auteur … Aussi chacun le considère, Et qui n’est pas esti
demoiselle fit voir l’opuscule au nouvel arrivé, sans lui en nommer l’ auteur . Ménage dit ouvertement son avis, dont la juste s
. Sans doute Cotin avait eu envers lui les plus grands torts ; mais l’ auteur du Misanthrope devait laisser aux comiques grecs
s, c’est de donner de bons ouvrages ». Il est fâcheux toutefois que l’ auteur de cette remarque, qui, par la finesse de son esp
ne laissa pas apercevoir la moindre marque de mécontentement contre l’ auteur , et fut même des premiers à rendre justice au mér
ent aux lettres. L’Académie française offrait à ce prix une place à l’ auteur du Misanthrope et du Tartuffe. Boileau fut chargé
t quêter à Paris pendant le carême, et trouvaient chaque année chez l’ auteur du Tartuffe une touchante hospitalité. Livre q
ntrait modeste dans les éloges que la coutume veut que l’on donne à l’ auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit repr
vre, à l’aide des registres de dépense, aux repas donnés par elle aux auteurs après la réception de leurs pièces, au cabaret de
es de son théâtre : une pour sa femme, une comme acteur et deux comme auteur . Il en toucha même parfois cinq. On s’est général
ture scandaleusement romanesque. Nous abrégeons le récit qu’en fait l’ auteur de La Fameuse Comédienne, qui n’a rien négligé po
ent, le 17 octobre suivant. La Tourelle était parvenue à s’évader. Un auteur dont le nom ne nous est pas parvenu reproduisit t
ion de mille livres. Retirée dans son ménage, elle y mena, disent les auteurs de l’Histoire du Théâtre-Français, une conduite e
ais qu’il ne lui appartenait pas, à lui, de refaire et de continuer l’ auteur . Des trois enfants que Molière avait eus, un seul
l’acteur qui reçoit des coups de bâton et celui qui les donne. Un des auteurs de nos jours qui ont fait valoir le plus de droit
succession de Molière, Picard a dit dans une excellente notice sur l’ auteur du Joueur : « Regnard ne fut point de l’Académie.
l a prétendu qu’on ferait une Académie bien complète de tous les bons auteurs qui ne furent pas académiciens. Regnard y tiendra
Molière vivra toujours. En 1792, le champ du repos où les restes de l’ auteur du Misanthrope avaient été déposés, Saint-Joseph,
ue ses pièces, souvent traduites, étaient le reste du temps imitées d’ auteurs français et étrangers. Les Italiens surtout ont r
Mais qu’on prenne un seul instant la peine de rapprocher Molière des auteurs qu’il a mis à contribution, et l’on verra si imit
tionalité allemande. Mais ce n’est plus contre l’amour-propre rival d’ auteurs étrangers, ou contre les erreurs d’un censeur réc
ses productions, que nous devons chercher à le venger. Du vivant de l’ auteur du Misanthrope et du Tartuffe, Boileau ne parla g
é ; mais, comme le dit M. Daunou dans son Discours préliminaire sur l’ auteur de ce poème, « les huit vers qui le concernent mê
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. » Il nous serait doux de penser
ontairement le plus bel éloge en disant qu’il n’y reconnaissait pas l’ auteur du Misanthrope. Eût-il donc pu, notre immortel co
nèbre de M. Scarron, mais en le citant nous ignorions quel en était l’ auteur . M. Paul Lacroix vient de découvrir une sorte de
ls aussi sot que son père est une farce de Molière par laquelle notre auteur s’était préparé aux portraits des Diafoirus (p. l
Molière dans le Languedoc, par M. Raymond, pages 103-106. On doit à l’ auteur de cet ouvrage la découverte de quatre renseignem
mentionnerons tout à l’heure. Malheureusement, de ces quatre faits, l’ auteur a cru devoir faire un volume qu’il n’a pu remplir
rs modernes de Thomas Corneille ayant compris dans les Œuvres de leur auteur des lettres dont les originaux autographes sont a
français). Mais la Bibliothèque possède une lettre autographe de cet auteur à l’abbé de Pure, signée : de La Clairière. Quant
e de cet auteur à l’abbé de Pure, signée : de La Clairière. Quant à l’ auteur de La Pompe funèbre de Monsieur Scarron, il l’app
impériale, département des manuscrits), à la date du lendemain 20, l’ auteur de la pièce est nommé : le sieur de Molière. Mais
y et Claude Barbin, en firent paraître dans l’année 1660, le nom de l’ auteur n’est pas plus donné dans l’extrait du privilège
ge, et l’on en doit concevoir une assez haute attente. Comme tous les auteurs et tous les comédiens regardent Molière comme leu
sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. » Boursault prend durant trois p
cun des quatorze acteurs, pour sa part, en dehors des deux parts de l’ auteur , 1 030 livres 10 sous, rémunération considérable
é un seul trait contre les gens de finance. On dit que Molière et les auteurs comiques du temps eurent là-dessus les ordres de
58 (1739) Vie de Molière
édition de cette bagatelle. Nous la donnons malgré la répugnance de l’ auteur écrasé par La Serre. Vie de Molière avec de pe
i ont fait d’autant plus de réputation qu’il ne rechercha pas celle d’ auteur . L’Huillier, homme de fortune, prenait un soin s
uaient des pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pi
e, se résolut de s’y livrer tout entier, d’être à la fois comédien et auteur , et de tirer de ses talents de l’utilité et de la
nts de l’utilité et de la gloire. On sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces, et qu’ils n’é
ous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène. Le nouveau Molière fu
e petite pièce des Précieuses faite en province, prouve assez que son auteur n’avait eu en vue que les ridicules des provincia
mêmes spectateurs qui applaudissaient aux pièces médiocres des autres auteurs , relevaient les moindres défauts de Molière avec
e nous par l’attente qu’ils en ont conçue ; et le moindre défaut d’un auteur célèbre, joint avec les malignités du public, suf
pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leurs protecteurs et leurs cabales : il
tés. Il encourageait souvent par des présents considérables de jeunes auteurs qui marquaient du talent : c’est peut-être à Moli
cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères en
Molière que le comédien, et qui ignorait qu’il avait été un excellent auteur , un philosophe, un grand homme en son genre, s’at
langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur , des vices de construction, mais aussi plusieurs
ais aussi plusieurs mots impropres et surannés. Trois des plus grands auteurs du siècle de Louis XIV, Molière, La Fontaine, et
age. Il faut que ceux qui apprennent notre langue dans les écrits des auteurs célèbres, y discernent ces petites fautes, et qu’
ntière a marqué son bon goût, en méprisant cette affectation dans des auteurs que d’ailleurs elle estimait. LE COCU IMAGINAI
hèrent quelque temps. Don Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’ auteur . L’ÉCOLE DES MARIS, Comédie en vers et en t
n’aurait fait que ce seul ouvrage, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’École des maris était une
i de Molière, dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’ auteur Français égale presque la pureté de la diction de
moins de quinze jours. Il n’est pas vrai, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de Molière, que le roi lui eût alors fo
our, et plut beaucoup à Louis XIV. Mais celui qui donna la fête, et l’ auteur du prologue, furent tous deux mis en prison peu d
dans le même décri. On ignorait le théâtre du temps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés en tout, parce qu’ils ne connaissa
al de la comédie bizarre du Festin de Pierre, est de Triso de Molina, auteur espagnol. Il est intitulé : El Combinado de Piedr
ain de Molière, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de l’ auteur . Cette scène a été imprimée depuis. LE MISANTH
us ces caractères ont une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connues comme lui. Molière est le pr
t-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’ auteur  ; enfin dans le dénouement, qui, tout bien amené
dans la fête du Ballet des Muses. Le public n’a point regretté que l’ auteur ait négligé de finir cet ouvrage : il est dans un
n’y a pas une plaisanterie, pas un seul mot, que Molière doive à cet auteur grec. Tous les lecteurs exempts de préjugés saven
ficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’ auteur , que dans la versification, qui par la rime, la c
t admirable ouvrage essuya. On en voit le détail dans la préface de l’ auteur au devant du Tartuffe. Les trois premiers actes
tuffe au Palais-Royal ? Montfleuri, comédien de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La Femme juge et partie, se croyait égal à Mol
xaminer sévèrement cette farce, les gens de bon goût reprochèrent à l’ auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages fr
amen ; mais Molière leur répondait qu’il était comédien aussi bien qu’ auteur , qu’il fallait réjouir la cour et attirer le peup
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. On pourrait répondre à ce grand
que l’âge rendait sec et sévère, s’amollit pour plaire à Louis XIV. L’ auteur de Cinna fit à l’âge de 67 ans cette déclaration
ue, étaient de l’abbé Cottin même. S’ils avaient été bons, et si leur auteur avait valu quelque chose, la critique sanglante d
59 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
ontenir dans ses bornes. Homere. On a toujours regardé ce vieil Auteur comme le père & même comme le Dieu de la Poés
r s’amuser à défendre Homere contre les critiques superficielles de l’ Auteur du Parallele, il s’attacha uniquement à relever l
l. in-12. Cette version est aussi fidelle qu’élégante, & ce que l’ Auteur y ajoute pour éclaircir la Mythologie, ne peut qu
ux de mots, lesquelles sont ordinairement très-froides. Le style de l’ auteur n’est ni assez coulant, ni assez simple ; les mét
ans sa Préface. “Je n’ai, dit-il, pris de gêne que par le sens de mon Auteur  ; encore est-il vrai qu’il y a tels endroits où à
loignée de la naïveté, des graces & de la noble simplicité de son auteur . Affligée du mauvais succès de cet essai, & d
On peut juger du soin avec lequel elle est faite, & du style de l’ auteur , par la description de la peste, tirée du sixiéme
t plûtôt un Roman qu’une histoire, c’est un fruit de la jeunesse de l’ auteur  ; mais qu’il n’a pas cru indigne-d’être avoué dan
s fort négligée. Il ne faut pas confondre La Chapelle & Chapelle, auteur d’un voyage fort connu. L’Abbé de Chaulieu fit à
est pur & facile, & ses notes servent à l’intelligence de son auteur sans être trop longues. Il observe que la Bruyere
e construction de la fable ; mais uniquement du tems qui a manqué à l’ auteur pour finir son ouvrage. On peut dire même qu’il n
icieuses. La plûpart servent à étayer les sens faux qu’il donne à son auteur  ; elles sont moins faites pour le Poëte que pour
e le traducteur ne rend quelquefois que la moitié de la pensée de son Auteur , qu’une partie de ce qui forme dans l’original un
acte, que comme une imitation hardie des Eglogues de Virgile. Selon l’ auteur , l’exactitude classique & littérale, ne sert
celui de prouver au public qu’ils savent expliquer mot pour mot leur auteur . Pour lui, peu touché de ce mérite de Pédant &
que “le traducteur, dit l’Abbé Goujet, prend en gros les idées de son auteur & les rend en des termes qu’on lit toujours a
d’Horace en vers françois, avec le texte latin & des extraits des auteurs qui ont travaillé sur cet Auteur. Quelques uns de
texte latin & des extraits des auteurs qui ont travaillé sur cet Auteur . Quelques uns de ces essais font voir qu’avec du
qui détruit l’unité du Poëme ou en fait perdre le fil. M. Fontanelle, auteur d’une nouvelle traduction des Métamorphoses d’Ovi
hera du texte de notre Poëte, qu’on le trouvera peu reconnoissable, l’ auteur n’a pas mis la chaleur qu’un ame sensible, avec u
le Pere de Kervillars à Paris 1723. & 1726. en deux vol. in-12. L’ auteur dit qu’il a poussé l’ambition jusqu’à ôter à son
tique ; & le traducteur paroît trop souvent le paraphraste de son Auteur . L’Art d’aimer, la source, à ce qu’on prétend, de
L’infatigable Abbé de Marolles a encore traduit Tibulle, & quel auteur n’a-t’il pas mis en françois ? Il se fâche dans s
y trouve toutes les poésies de Tibulle, traduites en vers françois. L’ auteur dit qu’il s’est permis de supprimer, de transpose
s toujours facile de reconnoître le Poëte dans le traducteur. Le même Auteur , après nous avoir donné la vie de Tibulle, publia
en 1708. in-12. La versification est plus aisée qu’élégante ; mais l’ auteur a sçu assez bien conserver le tour simple de l’or
, la Valterie, Ecrivain foible, monotone & prosaïque ; Martignac, auteur de la même trempe, l’avoient traduit avant le Per
crits, est de main de maître. Il auroit peut-être été à désirer que l’ auteur eût pris un ton moins élevé ; mais il n’a pas vou
sme de Virgile ; presque personne n’a été de son avis. “Lucain, dit l’ auteur des Affiches de Province, n’a connu ni la nature
jeunes gens contre un ouvrage qui se ressent trop de la jeunesse de l’ auteur , & dont les vices sont séduisans.” L’Abbé de
énéque. Nous avons des Tragédies sous le nom de ce Philosophe. Les auteurs de ces piéces, quels qu’ils soient, montrent en b
s Petrone, & en vers ce qui est en vers. Nous avons encore de cet auteur un Poëme sur la guerre civile entre César & P
graces, toute l’élégance & la fidélité qu’on pouvoit désirer. Cet auteur est M. Mairault mort en 1746., deux ans après que
in-12. Le traducteur auroit beaucoup plus fait pour la gloire de son auteur , dit M. de Querlon, s’il n’eût traduit que les ou
leçons si sûres que les négliger, c’est s’égarer, voilà ce que dit l’ auteur de la Vie de Mignard, mais tous les critiques n’o
ictionnaire des termes de peinture. Quillet. Nous avons de cet auteur un Poëme latin intitulé, la Callipédie, ou la man
Sa latinité est plus romaine que ne l’est celle de la plûpart de nos Auteurs latins d’aujourd’hui. Le Pere Brumoi, pour ne pas
dans un jour avantageux, sur tout dans les deux derniers chants, où l’ auteur exprime aussi heureusement qu’il décrit savamment
vol. in-12. La réputation de ce Poëme est établie depuis long-tems. L’ auteur écrit en vers avec une facilité admirable. On sen
ne facilité admirable. On sent qu’il s’étoit nourri de la lecture des auteurs du siécle d’Auguste. Quelques critiques veulent q
s quelque chose qu’on dise, il faut toujours admirer l’aisance qu’a l’ auteur de s’exprimer en beaux vers sur tant de sujets di
r les lettres. Ainsi l’Anti-Lucréce est le fruit des disgraces de son auteur . Il a été mis en françois avec beaucoup d’éléganc
t a enlevé trop promptement à la république des lettres. (*). Cet Auteur ne traduisit que trois Comédies, & Martignac
60 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319
itoit pas le tribut d’estime que l’ignorance lui a long-tems payée. L’ auteur étoit très-savant, mais il ennuye par sa science
Augustin, Aristote, St. Jérôme, &c. copier ainsi les pensées des auteurs qui ont dit le pour & le contre, ce n’est pas
Puffendorff, in-4°. deux volumes. Cet écrivain est aussi savant que l’ auteur du Droit de la guerre & de la paix, & enc
M. Formei du latin de Wolff, in-4°. 1758. & in-12. trois vol. Les auteurs précédens abondent plus en passages qu’en réfléxi
de compiler ce que les anciens & les modernes ont pensé. C’est l’ auteur de l’Esprit des loix. Ce livre a amusé les lecteu
s été un vain étalage de paroles dans la bouche de Fréderic. Quelques auteurs ont pris un tour singulier pour instruire les Mon
rage n’est pas digne de lui. Celui d’Alberoni vaut beaucoup mieux ; l’ auteur étoit un éloquent bavard, qui avoit de grandes vu
légant ; telles sont les qualités qui distinguent cet ouvrage. Mais l’ auteur auroit pu se resserrer davantage ; & si l’Esp
61 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Bug-Jargal » (1826-1832) — Préface de 1826 »
ingue en 1791, a un air de circonstance qui eût suffi pour empêcher l’ auteur de le publier. Cependant une ébauche de cet opusc
a pris depuis un nouveau degré d’intérêt, ce n’est pas la faute de l’ auteur . Ce sont les événements qui se sont arrangés pour
le livre, et non le livre pour les événements. Quoi qu’il en soit, l’ auteur ne songeait pas à tirer cet ouvrage de l’espèce d
ue sorte refait, précaution qui épargne un ennui à son amour-propre d’ auteur , et au libraire susdit une mauvaise spéculation.
blication de cet épisode, ont bien voulu communiquer spontanément à l’ auteur des matériaux d’autant plus précieux qu’ils sont
matériaux d’autant plus précieux qu’ils sont presque tous inédits, l’ auteur leur en témoigne ici sa vive reconnaissance. Ces
ndu, qui devait être composé avec le titre de Contes sous la tente. L’ auteur suppose que, pendant les guerres de la révolution
62 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
ilosophes : au contraire, les Philosophes se glorifient d’en être les Auteurs . Et cependant ces prétendus Zélateurs de l’humani
minez, pesez, jugez : encore une fois, est-ce être partial contre les Auteurs charlatans ? Si se déclarer pour l’amour de l’ord
eur inquiete & obstinée qui tend à tout détruire ? Livres sacrés, Auteurs respectés dans tous les âges, Morale, Métaphysiqu
leur réputation ; depuis que le Fabricateur des Bijoux indiscrets, l’ Auteur de Bélisaire, le Compositeur de l’Essai sur les f
oue que si j’avois eu la témérité de décrier de tels Hommes & les Auteurs vivans qui ont marché sur leurs traces, je maudir
s calomnies invraisemblables. Ces Productions, qui font honte à leurs Auteurs , ne m’aideront jamais à perfectionner mon Ouvrage
reux de la Philosophie, & que j’ai montré le même zele contre les Auteurs médiocres ; ces derniers, ayant à venger leur amo
amour-propre blessé de mes jugemens, m’ont calomnié à leur maniere. L’ Auteur de la Dunciade, moins touché des éloges que je lu
érence que celle qu’exigeoit naturellement la diversité des sujets. L’ Auteur de la Lettre d’un Théologien, dont nous avons par
t je n’ai pu lire plus de vingt pages, assure très-sérieusement que l’ Auteur des Trois Siecles est un Vicaire de Paroisse avec
yme, auquel j’ai répondu dans ma Lettre à un Journaliste, & que l’ Auteur a désavoué depuis ma réponse. On avoit dit aupara
je me suis fait un plaisir de les faire connoître ; & ceux de nos Auteurs vivans qui ont ajouté par de nouveaux Ouvrages, s
ceux que j’ai trouvés répréhensibles, j’ai usé de la liberté que les Auteurs ont eux-mêmes donnée à tous leurs Lecteurs. On pe
r en plein Théatre, en le couvrant du masque d’un bas scélérat, que l’ Auteur du Drame savoit ne pas lui convenir, & dont p
ui n’ont pu qu’applaudir à sa destruction. Lettre d’un Théologien a l’ Auteur du Dictionnaire des Trois Siecles, pag. 87 &
s Philosophes du siecle parlent des Grands & des Gens en place. L’ Auteur du dernier Discours couronné à l’Académie Françoi
rs chere, je crois devoir déclarer que je ne le regarde point comme l’ Auteur de l’Ouvrage qui m’a fourni cette citation, &
ermettre de parler de sa Patrie avec le mépris qu’affecte pour elle l’ Auteur du Livre de l’Homme & de ses facultés. 5.° On
, qu’il y fit, tout le temps de sa vie, son séjour ordinaire, & l’ Auteur de l’Ouvrage posthume déclare n’y avoir séjourné
au dessous de celles de Voltaire, Lamothe à côté de J. B. Rousseau, l’ Auteur de Mélanie à côté de celui d’Athalie pour le styl
&c. *. Le reproche de partialité s’est également étendu sur les Auteurs que nous avons loués ; mais nous y avons répondu
espece de fortune. *. Je ne crois pas devoir dissimuler que le même Auteur & celui qui a emprunté le nom de mon Pere pou
que si M. l’Abbé Martin, mort il y a environ quatre ans, n’est pas l’ Auteur des Trois Siecles, [c’est le nom du Vicaire avec
on juste & louable. Voici ce que dit l’un de leurs Apologistes [l’ Auteur de la Lettre d’un Théologien], pour justifier les
63 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
s bonnes études en Europe ; on lui doit la conservation de beaucoup d’ auteurs qui seroient perdus, sans le soin qu’il prit de l
ires pour la vie de François Pétrarque, tirés de ses œuvres & des auteurs contemporains, avec des notes ou dissertations, &
i l’un a le mérite de l’invention, l’autre l’emporte pour le style. L’ auteur de Gilblas, l’ingénieux le Sage, donna en 1717. e
es & les enchantemens qui ne se peuvent changer, sans défigurer l’ auteur , il les a conservés, de même que les caractères.
ractères. Son style est pur, élégant, léger, & l’on y reconnoît l’ auteur du Diable boiteux. L’arioste. Le Roland Fu
rtie de ses graces, on ne peut s’empêcher d’admirer la fécondité de l’ auteur , & son art à faire des tableaux agréables. M.
e ravissement où il jette le lecteur, il oublie tous les défauts de l’ auteur  : ces enchantemens qui semblent appartenir à la f
son Berger fidéle. Cette Pastorale est son chef-d’œuvre. On y voit un auteur abondant dans ses expressions, presque toujours j
e passe presque la vraisemblance. Quoique la scène soit en Arcadie, l’ auteur fait ses personnages trop savans & trop instr
en elle m’a paru, dit l’Abbé Goujet, exacte à rendre les pensées de l’ auteur & même son goût, son génie, ses expressions a
mp; bien languissante. Marin. On loue beaucoup l’Adonis de cet auteur . C’est un Poëme héroïque, suivant ses admirateurs
n-12. le Théatre Espagnol, ou les meilleures Comédies des plus fameux Auteurs espagnols, traduits en françois. Ce titre est san
garder sans ôter le merveilleux, & sans tronquer les intrigues. L’ auteur nous avoit promis de pousser ce travail beaucoup
est le sujet. Les aventures se succédent les unes aux autres, & l’ auteur n’a d’autre art que celui de les bien conter. Mai
dis perdu de Milton, traduction nouvelle, avec des notes, la vie de l’ Auteur , un discours sur ces Poëmes, les remarques d’Addi
as ; elle n’est qu’un ouvrage très-médiocre. Mais à force d’esprit, l’ auteur d’Hudibras a trouvé le secret d’être fort au-dess
l’ordre & la clarté dans un ouvrage traduit, que de laisser à son auteur l’air étranger qui ne peut souvent lui être conse
e le détail, parce que ce recueil est fort commun. Glover. Cet auteur est connu par un Poëme intitulé Leonidas. L’actio
e peu de piéces, mais toutes excellentes ; le Chevalier Steele un des auteurs du spectateur ; Cibber moins connu en France, mai
gleterre, &c. &c. &c. On apprendra à mieux connoître ces auteurs & on lira même une partie de leurs ouvrages d
vrages poétiques de M. Haller ont paru en 1752. en un vol. in-8°. Cet auteur unit les talens de Lucrèce & d’Anacréon, Poët
d de M. Gessner, par M. Huber, in-12. 1760. Tout est admirable ici, l’ auteur & l’ouvrage. L’auteur est un Imprimeur de Zur
ber, in-12. 1760. Tout est admirable ici, l’auteur & l’ouvrage. L’ auteur est un Imprimeur de Zurich en Suisse, qui réunit
erme, ainsi que par la singularité du sujet, de la matiere & de l’ auteur . Les Chinois ont aussi des Tragédies ; mais elles
64 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Baudelaire  »
que celle du Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’ auteur des Fleurs du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni
tique. Il en a l’avenir. Son livre est un drame anonyme dont il est l’ auteur universel, et voilà pourquoi il ne chicane ni ave
ut laisser aucun doute, non seulement sur la manière de procéder de l’ auteur des Fleurs du mal, mais encore sur la notion qu’i
inaison avant tout. « Fidèle — dit-il — à son douloureux programme, l’ auteur des Fleurs du mal a dû, en parfait comédien, faço
amatique que lyrique aussi et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’ auteur des Fleurs du mal s’est fait scélérat, blasphémat
mêle à ces poésies, imparfaites par là au point de vue absolu de leur auteur , des cris d’âme chrétienne, malade d’infini, qui
es esprits les plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’ auteur des Fleurs du mal, — un grand poète qui ne se cro
ssez. C’est presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’ auteur des Fleurs du mal est un retors en littérature, e
ais le plus profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’ auteur des Fleurs du mal va, dans la sensation, jusqu’à
rs décomposés ! on se souvient d’Auguste Barbier… partout ailleurs l’ auteur des Fleurs du mal est lui-même et tranche fièreme
at et juste, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’ auteur des Fleurs du mal ; mais c’est du Dante d’une épo
qui ferait tout lire et presque tout pardonner. Il est évident que l’ auteur n’est pas dupe de cette drogue à laquelle il a go
. Moi, je demanderai la permission d’écarter le livre, et d’aller à l’ auteur , que j’aime ! Je sais bien qu’il se récriera. Je
éorie défend à la Critique honnête de pénétrer jusqu’à la pensée d’un auteur , de lui entrer dans la conscience. Mais si c’est
ir, si le désespoir n’était un mal de plus, et après lesquelles, si l’ auteur avait eu la logique de ses sensations, il n’y ava
et était mort sans avoir chanté l’horreur ? Il devait être, hélas ! l’ auteur des Fleurs du mal, et ne pouvait peut-être guères
it peut-être guères plus être autre chose. Mais ce n’est pas tout ; l’ auteur si particulier des Fleurs du mal, ce poète froid,
e que je dis là est à toute page ici, — en ces Paradis artificiels. L’ auteur , qui est poète, entend admirablement les mises en
vèlent à l’homme que l’homme, c’est-à-dire ce qu’il sait trop déjà, l’ auteur des Paradis a des passages qui emporteront les im
était tragique, mais un poète comique inattendu, voilà, de présent, l’ auteur des Paradis artificiels. Quoiqu’il soit sérieux d
65 (1854) Préface à Antoine Furetière, Le Roman bourgeois pp. 5-22
retière pendant sa vie s’est attachée après sa mort à ses écrits. Cet auteur , d’une incontestable originalité, d’un immense sa
de l’Académie française, le secrétaire perpétuel reproduire contre l’ auteur du Dictionnaire universel cette vieille accusatio
es pamphlets de Furetière, en raison de la supériorité du talent de l’ auteur , qui en a fait de véritables modèles en ce genre
 ; enfin, retournant une plaisanterie de Furetière contre lui-même, l’ auteur prétend que le Roman Bourgeois, — ce détestable o
tions des deux parties ne laisse pas de tourner à l’avantage de notre auteur , car, s’il est impossible de prouver aujourd’hui
utés aux originaux 6, n’est plus qu’un misérable écrivain licencieux, auteur de contes infâmes, un Crétin mitigé, tout plein d
secrétaire perpétuel de l’Académie française Et maintenant, comment l’ auteur d’un travail aussi important, comment cet homme a
jà comment, jusqu’à nos jours, l’Académie a persisté à ne voir dans l’ auteur du Dictionnaire universel qu’un misérable voleur 
roman d’observation qu’ait produit la littérature française. Les deux auteurs se rencontrent néanmoins dans une intention commu
e charade par laquelle débute le Roman comique. « — Je chante, dit l’ auteur du Roman bourgeois, les amours et les advantures
 ; lui et son acolyte Vadius sont des pédants en us, c’est-à-dire des auteurs écrivant pour leurs pareils, et point pour la cou
ache successivement à différents types, destinés, dans la pensée de l’ auteur , à attester la dépravation des sentiments et l’av
, et l’on sent parfaitement, à la façon dont ils se conduisent, que l’ auteur se préoccupe bien moins de leur faire jouer un rô
de la Comédie humaine. Néanmoins, bien qu’à la fin de chaque partie l’ auteur ait soin de nous en montrer les acteurs pourvus,
en donnons, collationnée avec soin sur celle imprimée du vivant de l’ auteur (Paris, Barbin et Billaine, 1666), n’offrira, nou
buant l’épître et la préface de son Dictionnaire, puisque j’en suis l’ auteur . Il serait à souhaiter que chaque académicien eût
66 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
pens, & n’a pas senti qu’on n’amusoit point par des niaiseries. L’ Auteur d’un Pamphlet, intitulé, Addition à l’Ouvrage des
ivies d’une Lettre, supposée écrite par un pere à son fils, faisant l’ Auteur & le Bel-esprit à Paris ; rapsodie où le Bon-
ndre digne des suffrages nationaux & étrangers. Un grand nombre d’ Auteurs nous étoient échappés dans la premiere édition ;
rouver du changement dans la maniere dont nous nous exprimons sur les Auteurs ridicules ou sur les Ecrivains dangereux. Nous vo
rcée cette partialité ? Toutes les fois qu’il s’est agi des différens Auteurs que nous censurons, n’avons-nous pas rendu justic
ns loués. On eût desiré, par exemple, voir dans notre Ouvrage moins d’ Auteurs Jésuites, & qu’on n’eût pas tant loué ceux qu
ion de louer ou de blâmer, nous n’avons considéré ni la célébrité des Auteurs , ni le nombre de leurs partisans, ni celui de leu
Ecrivains de tous les siecles, nous avons loué dans les Ouvrages des Auteurs Jésuites, comme dans ceux des autres, ce qui nous
rler de tout ? Le but de notre Ouvrage l’exigeoit-il ? Combien même d’ Auteurs médiocres que nous eussions peut-être mieux fait
rages de ceux dont nous parlons, & que nous ayons oublié certains Auteurs qu’il semble tendrement affectionner : nous répon
Bibliographie. Notre seul but a été de donner une idée des talens des Auteurs , & d’appuyer cette idée sur leurs Ouvrages le
ices, en sarcasmes, en dérisions de toute espece contre les meilleurs Auteurs & tous ceux qui leur ont déplu ; au lieu de n
mérite des articles les moins foibles, en les attribuant tantôt à des Auteurs connus & estimables, mais qui ne pensent pas
s-nous encore à une derniere imputation insérée dans le Mercure, où l’ Auteur du Phyrrhonisme de l’Histoire ne craint pas d’ass
ecles, ou Lettre critique à M. l’Abbé Sabatier de Castres, soi-disant Auteur de ce Dictionnaire. *. Comme on peut le voir par
67 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »
raves et de l’empereur pouvait s’offrir à l’imagination d’un poète. L’ auteur des pages qu’on va lire était déjà préoccupé de c
et fantasque promenade d’antiquaire et de rêveur. La vie que menait l’ auteur dans ces lieux peuplés de souvenirs, on se la fig
es géants, il a aujourd’hui des fantômes. Ces fantômes apparurent à l’ auteur . Des châteaux qui sont sur ces collines, sa médit
t ; la troisième de granit, c’était leur forteresse. Un jour, comme l’ auteur venait de visiter les citadelles écroulées qui hé
qui veut pardonner. Quand l’idée qu’on vient de dérouler apparut à l’ auteur , il songea sur-le-champ que cette double interven
e dans Eschyle, tout s’offrait à la fois à l’imagination éblouie de l’ auteur dans ce vaste tableau à peindre, et il se sentait
imuler d’ailleurs son infériorité, ébauché ce poëme dans sa pensée, l’ auteur se demanda quelle forme il lui donnerait. Selon l
ciales que lui donne logiquement l’idée qu’il renferme. Ici, ce que l’ auteur voulait placer et peindre, au point culminant de
. Ces trois sentiments donnaient à l’ouvrage sa division naturelle. L’ auteur résolut donc de composer son drame en trois parti
, la Paternité. La division et la forme du drame une fois arrêtées, l’ auteur résolut d’écrire sur le frontispice de l’œuvre, q
n trois chants, ou drame en trois actes. Seulement, en l’employant, l’ auteur voulait réveiller un grand souvenir, glorifier au
orneille et de Molière, vient chercher dans cet ouvrage, non ce que l’ auteur y a mis, mais ce qu’il a du moins tenté d’y mettr
ut-être beaucoup de personnes en leur disant que, dans la pensée de l’ auteur , il y a eu tout autre chose qu’un caprice de l’im
péens comme ils étaient Grecs. Ceci vaut la peine d’être développé. L’ auteur le fera peut-être quelque jour. Quand il l’aura f
68 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Edmond About » pp. 91-105
t-elle à les examiner un temps relativement plus long que celui que l’ auteur a mis à les faire ? Pourquoi mettrait-elle plus d
à ses facultés naturelles M. About joint des études bien faites, — l’ auteur de Germaine et de Maître Pierre a sauté déjà plus
e ont eu leur succès et l’ont encore, comme les autres œuvres de leur auteur , lequel, littérairement du moins, n’a pas de plus
du Don Juan. Depuis ce début sans façon, depuis ce petit livre dont l’ auteur se moquait en ayant l’air de dire : « Allez ! vou
uer l’esprit au lieu de le faire s’efforcer ; et, nous l’avons dit, l’ auteur de Germaine a une qualité dont il doit mourir, la
cle. Ses amis ont eu la bonté d’apprendre au monde que le talent de l’ auteur de Tolla faisait sortir de terre les testaments e
ermaine et Maître Pierre avaient été destinés, dans la pensée de leur auteur , à cette Bibliothèque des Chemins de fer qui se p
ouve ou aux conversations que l’on y fait. M. Edmond About est un des auteurs qui se vendent le mieux entre l’enregistrement d’
sur tant de volumes, vendus par le libraire, tant de petits sous à l’ auteur . Pour cela, on prend des livres généreux et puiss
ofonde, ni vice, ni vertu. Tout est charge, même les situations que l’ auteur n’invente pas, mais qu’il gâte. Par exemple, le c
-être du talent, si elle avait eu quelque poids ! Quant au style de l’ auteur de Germaine, c’est du strass monté dans du Ruolz.
é ! IV Mais nous avons mieux que Germaine. Maître Pierre, que l’ auteur a publié depuis, est un livre presque réussi. Maî
toir et au judas du marchand ! Voilà incontestablement le mérite de l’ auteur de Maître Pierre. Avec deux ou trois conseils, il
M. Nisard, il y a un siècle, mais qui est l’utile… du moins pour son auteur , car toute la question est là pour M. About, comm
69 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
civilisation ronge davantage, voilà les parentés intellectuelles de l’ auteur de Miréio, le poète, et du moraliste qui a écrit
as craint d’appeler épique, a donné la plus héroïque des tournures, l’ auteur du Marquis des Saffras ne s’est pas concentré dan
eur du Marquis des Saffras ne s’est pas concentré dans la sphère où l’ auteur de Miréio est resté, et ses paysans primitifs n’o
de ses plus formidables livres, en l’intitulant : Les Paysans. Lui, l’ auteur du Marquis des Saffras, — mot patois qui dit, mêm
l a consacré ses facultés d’observation et de peinture, — lui donc, l’ auteur du Marquis des Saffras, sait parfaitement qu’il n
é intitulé, par exemple : Les Paysans des environs de Paris, et que l’ auteur eût renoncé à ses paysages de Bourgogne ou les eû
sans l’étouffer. Son roman, qu’il aurait pu écrire peut-être comme l’ auteur de Miréio écrivit son poëme, dans le dialecte de
si pour être vrai il faut être calme, qui jamais fut plus calme que l’ auteur du Marquis des Saffras ? Si pour bien voir il fau
perfection dont l’idée est à l’état d’étoile fixe dans son esprit, l’ auteur du Marquis des Saffras est un artiste d’une sérén
vignon, de Marseille ou d’Arles, voilà la frêle bobine sur laquelle l’ auteur du Marquis des Saffras dévidera la plus belle éto
que le théâtre doit parler et de ses concisions sévères. Peut-être l’ auteur du Marquis des Saffras trouverait-il par là une g
mpleur d’observation ! Car c’est là qu’il est important de revenir. L’ auteur du Marquis des Saffras ne peint pas comme il pein
ssante et moins terrible ; et ce n’est pas la seule attestation que l’ auteur du Marquis des Saffras nous donne de sa haute apt
is cet amour n’est qu’une visée secondaire dans la préoccupation de l’ auteur , sous la main duquel le vaste cœur compliqué des
70 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »
re bien plus translucide, bien plus embrasé, bien plus enlevant que l’ auteur de limitation, quel qu’il ait été… On dit même, c
yante. Quelles que soient les raisons d’affirmer la personnalité de l’ auteur de l’Imitation, elles ne sont pas telles cependan
nte enfin, a un mouvement, une mollesse et des images que l’ascétique auteur de l’Imitation se serait peut-être interdites com
a pris le ton du genre pour une qualité individuelle du livre et de l’ auteur . Eh bien ! dans la langue de l’Internelle Consola
’écrivain de l’Internelle Consolacion, qui a partagé la destinée de l’ auteur de l’Imitation (l’anonyme convenant comme le sile
lle Consolation ne s’est point attaché à la glèbe du mot à mot de son auteur . Il n’en a pris que l’esprit même et l’a vêtu com
je crois, son génie, la meilleure, celle-là qui complète le mieux son auteur en le traduisant, est celle que MM. d’Héricault e
en n’avons-nous pas souffert de voir le génie éclatant et sombre de l’ auteur de l’Indifférence se débattre dans un genre de tr
ulu l’être : c’est Corneille. Il y a des choses cent fois dignes de l’ auteur de Polyeucte dans sa paraphrase, mais c’est préci
le déborde tout, et l’agrafe de son vers ne le retient pas même à son auteur , — évidemment cet homme-là n’est pas fait pour su
sommes, nous, très coulants sur ces sortes de questions : quel fut l’ auteur de l’Imitation ? quel fut l’auteur de l’Internell
s sortes de questions : quel fut l’auteur de l’Imitation ? quel fut l’ auteur de l’Internelle Consolacion, ces deux anonymes ?
e pourtant d’un invincible doute. Gerson, à notre estime, ne fut ni l’ auteur de l’Imitatio Christi, ni celui de l’Internelle C
71 (1925) Comment on devient écrivain
urent les mêmes joies, elles inspirent le même orgueil. Je connais un auteur qui n’a aucune espèce de talent, qui a déjà publi
ittéraire ; rien n’est plus rare que le talent. Parmi nos centaines d’ auteurs contemporains, à peine quelques noms originaux mé
és. La vie est si injuste ; le succès si incertain ; tant de méchants auteurs réussissent, que le mot raté ne devrait plus être
s doués qui montrent le plus d’ambition. Il y a une autre catégorie d’ auteurs , mais beaucoup plus rares. Ce sont les « modestes
n ? Il y aurait donc plusieurs espèces de publics ! Il semblerait. Un auteur applaudi cinquante fois à la Comédie-Française es
re très justement que les critiques sont des créateurs de valeur. Les auteurs les plus célèbres n’ont pas toujours conquis la g
n un jour, après l’Assommoir, il est vrai. Sans le procès intenté à l’ auteur , Madame Bovary eût-elle si bien réussi ? Le manus
jusqu’au bout ; on n’a jamais cessé de la lire.‌ Par contre, certains auteurs n’arrivent pas à prolonger leur vogue. Georges Oh
vous vous demanderez ce qui a bien pu causer un tel engouement.‌ Les auteurs peu lus s’indignent de voir le succès de certains
t raison de s’étonner. On n’arrivera jamais à comprendre pourquoi tel auteur se vend et pourquoi tel autre auteur no se vend p
jamais à comprendre pourquoi tel auteur se vend et pourquoi tel autre auteur no se vend pas. Je m’explique très bien la réputa
oup moins que les romans de Barracand soient si peu connus. Parmi les auteurs qui ne se vendent pas, beaucoup méritent leur sor
l achète le volume couronné, mais il ne se croit pas tenu de suivre l’ auteur . L’année d’après, c’est le nouveau prix qu’il ach
ur le plaisir de les lire, mais pour pouvoir dire qu’on les a lus. Un auteur couronné est oublié le lendemain ; les plus beaux
leur verdict entraîne une confusion regrettable entre le talent d’un auteur et la valeur commerciale de son livre. Je sais de
ucher l’argent qui en assure la vente. Les éditeurs s’en mêlent ; des auteurs riches se les font attribuer ; et, comme il n’y a
Zola ; et cependant tous les deux connurent les grands tirages. Peu d’ auteurs se résignent à n’être appréciés que d’une élite,
l, Richebourg, Paul de Kock, Alexis Bouvier, Ulbach, Champfleury… Les auteurs tombés dans le domaine public sont ramassés et re
llot, qui raconte le trait dans Çà et là, quelqu’un ayant demandé à l’ auteur du Père Goriot quel but il se proposait en écriva
ait Balzac d’avoir voulu gagner de l’argent pour payer ses dettes ? L’ auteur d’Eugénie Grandet rêva toute sa vie la fortune ;
patience. On n’écrit plus des livres ; on en fabrique. Je connais des auteurs qui refont chaque année l’ouvrage à la mode. Ils
’argent ravage la littérature. On ne parle plus que traités, droits d’ auteurs , tirages. Les commerçants ne sont pas plus âpreme
Discours sur le style. On connaît la facilité de Théophile Gautier. L’ auteur du Roman de la momie soutenait les deux théories,
ès liée avec Flaubert, George Sand s’ébahissait de voir le malheureux auteur de Madame Bovary suer sang et eau, crier jour et
tier17. »‌   Il est intéressant de constater cette inquiétude chez un auteur qui a publié près de cent volumes et dont la féco
t. Ainsi un jour nous nous trouvions ensemble chez Ferdinand Fabre. L’ auteur des Courbezon avait une crise de goutte qui le cl
chappé à des écrivains comme Malherbe, Boileau, Buffon et Flaubert. L’ auteur de Salammbô se méfiait de tout ce qui était trop
ans la Revue bleue du 25 février 1888, M. Henri Berr recommandait aux auteurs « de nous faire connaître par le menu le tempéram
dit-il, j’ai pensé combien serait intéressant un article écrit par un auteur qui voudrait, c’est-à-dire qui pourrait raconter
il me serait difficile de l’expliquer ; mais peut-être la vanité des auteurs a-t-elle été, pour cette lacune littéraire, plus
qu’on croit avoir du talent, même quand on n’en a pas. La sincérité d’ auteur n’a rien à voir avec la sincérité d’homme. L’athé
’à une certaine époque on s’évertuait à produire en imitant les vieux auteurs français, en supprimant les articles et en usant
eindre l’amour dans tous ses gestes, sous toutes ses formes. Quelques auteurs gardent bien encore le culte du mariage et des bo
qu’elle soit absente de pièces de théâtre comme Athalie et Mérope. Un auteur de talent, Gaston Chérau, consacre deux volumes à
parfaits amants ; en littérature ce sont presque toujours de mauvais auteurs .‌ Les femmes et les jeunes filles, quand elles se
succès ! Et non seulement tous les romans se ressemblent, mais chaque auteur recommence le même livre. Très peu éprouvent le b
ivre. Très peu éprouvent le besoin de se renouveler comme Flaubert. L’ auteur de Madame Bovary, qui semblait destiné à publier
ni toutes les situations du récit, ni toutes les préoccupations de l’ auteur . En France, un roman a toujours pour sujet l’idée
ontraire, vit d’honnêteté et tire des gens honnêtes l’intérêt que les auteurs français tirent d’un coquin ou d’une femme équivo
Pour un Courteline, qui s’est fait un nom dans le genre comique, cent auteurs grimacent et végètent. Rien ne vieillit comme l’e
pas à l’actualité. On me dispensera de citer les noms des malheureux auteurs qui s’évertuent à être amusants sans parvenir à d
Évitez avant tout ce genre d’esprit facile, qui fait dire à un jeune auteur , à propos de son chien et à la manière de Sterne 
pauvres. Ils ont simplement créé des personnages vivants.‌ Il est des auteurs qui surenchérissent, à qui la psychologie ne suff
l faut arriver à comprendre le réalisme comme le comprenait Balzac. L’ auteur du Père Goriot a peint des êtres bons et des être
chez George Sand notamment. A l’époque où ils se lièrent d’amitié, l’ auteur d’Indiana avait depuis longtemps dit adieu à la b
dore de Banville, peuvent seuls déconseiller l’étude de la réalité. L’ auteur des Odes funambulesques dit, à propos d’une coméd
uvrage n’est vivant qu’à la condition d’être vrai, d’être vécu par un auteur original… « On gagne, dit-il, l’immortalité en me
s qu’il n’y a guère que de l’ennui dans des livres comme Chérie, où l’ auteur se vantait de ne vouloir mettre à peu près rien.‌
ne se rappelait plus le lendemain ce qu’il avait écrit la veille. Les auteurs qui ont le travail facile n’ont pas le temps de s
sonnet comme dans une nouvelle, doit concourir au dénouement. Un bon auteur a déjà sa dernière ligne en vue quand il écrit la
été renouvelée de nos jours. Le Roman des quatre, on le sait, a pour auteurs Paul Bourget, Gérard d’Houville, Duvernois et Pie
son importance. Quel ton faut-il prendre quand on écrit un roman ? L’ auteur doit-il intervenir, juger ses personnages, commen
ence d’un historien qui enregistre des faits ? Flaubert voulait que l’ auteur fût absent de son œuvre, comme Dieu est absent de
alvaire, tout cela est raconté dans les Évangiles sans intervention d’ auteur , sans un mot de pitié pour la victime, sans un mo
ite Audoux, c’est que le public, n’étant plus en communication avec l’ auteur , reste froid comme lui et résiste à l’émotion qu’
ention jusqu’à l’analyse des moindres actes de son héros ; mais que l’ auteur soit juge, qu’il condamne, qu’il s’apitoie, qu’il
avantages pour le récit. On exagérait autrefois ces familiarités. Un auteur se croyait obligé d’accompagner son héros pour ai
ues de Paul apprenant le prochain départ de Virginie, avec quel art l’ auteur reprend le ton des détails domestiques : « Je n’y
elle et la plus illusionnante que nous ayons depuis l’Odyssée, Jamais auteur n’a si étonnamment disparu de son‌ œuvre. Don Qui
euse Marianne, de Marivaux. Nous n’en reparlerons pas. Mais il y a un auteur russe qu’il faut particulièrement recommander : c
relira toujours ; et le comble de l’art, c’est qu’avec un tel sujet l’ auteur ait fait une œuvre si chaste. Manon Lescaut n’est
’est supérieur aux grands créateurs du dix-neuvième siècle.‌ Quelques auteurs de notre temps nous ont apporté du nouveau et mér
Marivaux, Prévost, Bernardin, Constant, Balzac et Flaubert. Quant aux auteurs réalistes actuels, Hirsch, Chérau et leur école,
re à connaître Zola : ce sont ses deux grandes créations.‌ Il est des auteurs , comme Guy de Maupassant, qui résument à la fois
e lui eût donné le goût du roman.‌ Mais ce n’est pas tout de lire les auteurs , les vieux et les jeunes, ceux d’autrefois et ceu
Le roman rustique n’a jamais obtenu que des succès d’estime, et peu d’ auteurs y excellent, parce qu’il est très difficile de pe
és de compétence, comme on a nié qu’il existe une vocation spéciale d’ auteur dramatique. Flaubert avait tort de les contester.
e d’histoire proprement dite ; — toutes les facultés imaginables de l’ auteur concourant à ressusciter le milieu, les faits, le
r l’action ni être plaquée ou distribuée par morceaux.‌ Je connais un auteur qui s’est spécialisé dans l’évocation antique et
istoire de Byzance. Le bibliophile Jacob avait raison de dire « qu’un auteur de romans historiques doit être à la fois archéol
tion. La « nouvelle » exige de grandes qualités d’exécution. Certains auteurs de nouvelles, comme Paul Arène, sont incapables d
le public s’en aperçût. Leur facture est cependant très différente. L’ auteur des Lettres de mon moulin est bien plus parisien 
udet, et même celles de Mérimée. Très artiste malgré sa sécheresse, l’ auteur de Carmen emploie peut-être un peu trop souvent,
des vieux livres, commenté des choses insignifiantes, ressuscité des auteurs de cinquième ordre. Philarète Chasles signale ave
ation piquante, a mérité le titre de prédécesseur de Montesquieu. Ces auteurs n’ont pas eu besoin de documents nouveaux pour êt
e de la critique littéraire. Quand on dit : « Ce livre est stupide. L’ auteur n’a aucun talent », on fait de la critique littér
française que les jugements des Manuels et quelques vagues extraits d’ auteurs . « L’ignorance des gens de lettres est monstrueus
’humanité éternelle. Lamartine n’a jamais pu supporter La Fontaine. L’ auteur des Méditations n’avait pas tort, à la rigueur, d
ettait pas Rabelais. Ceci se conçoit mieux. Il est très naturel que l’ auteur du Lac et du Crucifix n’ait aimé ni l’énormité tr
sa raillerie colossale, sa verve qui bafoue tout ce que respectait l’ auteur des Méditations. Ces deux esprits n’avaient aucun
gence. Il aimait même Boileau et adorait les classiques. Il y a peu d’ auteurs qu’il n’ait pas compris.‌ Parmi ces derniers, cel
parmi les défenseurs de Baudelaire, lors du fameux procès intenté à l’ auteur des Fleurs du mal, sœurs bien authentiques des fl
ommée, une imagination débordante. Rompu avec la familiarité des bons auteurs , il faut bien reconnaître l’incomparable maîtrise
urriériste : « Dans ce roman de mœurs parisiennes et sentimentales, l’ auteur évoque de jolis croquis du Paris qui s’amuse, et
ants, parce qu’ils font double emploi et s’appliquent aussi bien à un auteur qu’à un autre. On peut tout aussi bien dire de Bo
contraire, tout différencier et ne dire que ce qui caractérise chaque auteur . Mme de Staël faisait également de la mauvaise cr
our avoir écrit Volupté et Joseph Delorme, et Gœthe fut à la fois bon auteur et bon critique.‌ Je crois qu’on peut être en mêm
lons, trois lignes à un tableau ou à une sculpture qui réclama de son auteur dix ans de travail désintéressé. On se croit obli
out. « Au surplus, si les critiques dramatiques sont tous peu ou prou auteurs dramatiques, les critiques littéraires font tous
icacé tombe entre les mains d’un confrère qui le prête ou le vende, l’ auteur le retrouve sur les quais, et le lendemain un éch
. Le lecteur se méfie. C’est à vous de gagner sa confiance.‌ Tous les auteurs n’aiment pas qu’on raconte à l’avance leur sujet.
t proposé en écrivant Paul et Virginie. La réponse générale fut que l’ auteur aurait voulu démontrer que la vie champêtre était
sence, attente du retour ; puis, le voyage, le naufrage et la mort. L’ auteur a atteint son but… Ce développement obtint de trè
laisir. Montesquieu en souffrait aussi. Pellisson raconte qu’un jeune auteur fut si malheureux de la façon dont on jugea sa pi
être utile, en terminant ce chapitre, d’indiquer les noms de quelques auteurs dont la lecture nous paraît indispensable pour la
t ; on les lit pour leur talent ; ils nous intéressent autant que les auteurs qu’ils expliquent. Nous ne sommes pas fâchés, par
e genre :‌ « Il est intéressant, très intéressant, de lire ces petits auteurs du dix-huitième siècle. Ils sont souvent prétenti
X…, livre original, touffu, ouvertement écrit en faveur des femmes. L’ auteur expose des arguments qui confirment ma thèse, et
ticulièrement son théâtre. Nisard est lui aussi un homme à connaître. Auteur d’une Histoire de la littérature française qui, m
eu chez nous qu’une seule école, et que depuis trois siècles tous nos auteurs se sont engendrés les uns les autres par une unit
rondio, dans le Journal étranger (t. VII, 1757). « Cet ouvrage, dit l’ auteur des Aménités littéraires, met sous les yeux des l
ra uniquement à sa facilité pour réussir n’ira pas loin93. » Quelques auteurs conseillent la demi-improvisation, c’est-à-dire l
mais séparé de moi, me baisa la bouche tout tremblant. Galeotti fut l’ auteur et le livre. Ce jour-là nous ne lûmes pas plus av
Welschinger, fait observer que, pour obtenir une résurrection de cet auteur original, il faudrait, entre le traducteur et lui
le français ne peut accepter à aucun prix. » C’était là, prétendait l’ auteur des Reisebilder, « un moyen de rajeunir notre lan
s littéraires. « J’eus des luttes à supporter, dit E. Grenier, avec l’ auteur pour cette traduction comme pour les autres. Il s
 Il sera toujours difficile de déterminer comment on doit traduire un auteur allemand en français. Doit-on modifier les images
C’est de telle manière que nous autres, Allemands, avons traduit les auteurs étrangers, et nous avons eu l’avantage d’acquérir
un Amyot rhétoricien et classique. Dieu sait tout ce qu’il devait à l’ auteur français des Œuvres morales de Plutarque et plus
sujet d’étude dans un petit livre qui contient de précieux extraits d’ auteurs .‌ La traduction est certainement le meilleur des
isait Gœthe à son secrétaire Eckermann, est un véritable prodige. Son auteur deviendra l’un des plus purs écrivains de la Fran
on sait la haute compétence, louait la fidélité de cette traduction. Auteur d’un des meilleurs livres que nous ayons sur cett
 ? Elle remonte à l’académicien Mériziac, écrivain obscur et lui-même auteur d’une traduction qui ne vit jamais le jour. Ce Mé
ent la naïveté d’un style qui n’est plus en usage à l’exactitude d’un auteur plus moderne ». Les vrais écrivains préféreront t
trouve pas seulement chez Amyot, mais dans Montaigne, Rabelais et les auteurs du seizième siècle. Sainte-Beuve fait observer (M
alité : « Bossuet, dit-il, cherche à rendre fidèlement la phrase de l’ auteur sacré, lors même qu’elle est obscure et hardie. L
nôtre jusqu’à l’exagération. Au temps de Louis XIV, on habillait les auteurs anciens à la française… De nos jours, on s’appliq
dans le journalisme ; mais des gens très arrivés, poètes, romanciers, auteurs dramatiques ou simples fonctionnaires, sont encha
u journalisme, comme dit à peu près Sainte-Beuve, causeur étincelant, auteur d’une sérieuse étude sur la langue française, Riv
la, qu’on se figure la déception de l’auditoire, lorsqu’on entendit l’ auteur de Monte-Cristo parler tranquillement de Jules Cé
pas ce sujet. Je vais écrire un livre là-dessus », disait un plaisant auteur . On est stupéfait de songer qu’il y a des jeunes
du sentiment et de l’esprit, et Pompéi n’a ni l’un ni l’autre. » Les auteurs , il faut bien l’avouer, n’ont pas l’habitude d’av
des personnes de confiance.‌ On sait l’histoire de Flaubert. Le futur auteur de Madame Bovary réunit un soir ses amis, Bouilhe
enterré ma conscience littéraire, mon cerveau et ma boussole120. »‌ L’ auteur de Maelenis n’a peut-être pas laissé la réputatio
assant, à ses débuts, soumettait à Flaubert tout ce qu’il écrivait. L’ auteur de Madame Bovary lui faisait un véritable cours d
fût tout à fait mûr. C’est en écoutant docilement ces conseils que l’ auteur de Boule-de-Suif se forma ce style d’une si admir
à Racine à faire de beaux vers et à rompre la banalité de Quinault. L’ auteur d’Andromaque ne publiait rien sans l’approbation
t de leur production et de leur gloire.‌ L’incommensurable vanité des auteurs empêche, la plupart du temps, cet échange de dire
c’est brutal, c’est faux ; on est consterné, on se dit : « Ah ! si l’ auteur avait consulté quelqu’un qui l’eût remis dans le
ns, eurent du talent et même du génie ; mais, en général, ce sont les auteurs les plus médiocres qui sont les plus orgueilleux.
grand que les grands hommes modestes122 ».‌ Le fameux d’Arlincourt, l’ auteur du Solitaire, a passé sa vie dans l’admiration de
is d’un confrère. Chacun croit avoir plus de talent que le voisin. Un auteur vint un jour me soumettre un manuscrit. Je me per
idement écrit et qu’une seconde rédaction me paraissait nécessaire. L’ auteur indigné sortit en faisant claquer la porte : « C’
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 439-450
Montenoy] de l’Académie de Nancy, sa patrie, né en 1730. Quoique cet Auteur ait déshonoré sa plume par le mensonge & par
le, pour ne pas convenir, après la lecture de ses Ouvrages, que peu d’ Auteurs parmi nous ont l’esprit aussi vigoureux, le goût
s ressemble un peu trop à celui des Femmes Savantes, pour laisser à l’ Auteur la gloire de l’invention, il a du moins su se pro
celle des Philosophes. Il ne manque au Poëme de la Dunciade, du même Auteur , qu’un peu de gaieté, pour être un chef-d’œuvre d
nt point à l’ame ; ils ne font tout au plus rire que l’imagination. L’ Auteur décele trop l’envie qu’il a de blesser ; ce qui i
umineuse ; il faut éviter un air de délectation qui prévient contre l’ Auteur , & amuse plus qu’il ne persuade. Si on pardon
plume, décrédité ses jugemens, &…. Le moyen d’estimer en effet un Auteur qui s’estime assez peu lui-même pour écrire indif
ui loue la Pucelle & fait l’apologie des Romans de Crébillon ; un Auteur qui s’éleve contre le charlatanisme philosophique
es Vers, tous les petits Billets où l’on dit quelque bien de lui ; un Auteur enfin qui mendie bassement des éloges, & qui
allez, trop crédules Lecteurs, Juger, par leurs Ecrits, de l’ame des Auteurs  ! *. Tel est le jugement que nous avions porté
73 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »
parlé d’un savant de Lyon, respectable et modeste, auquel l’illustre auteur du Pape avait accordé toute sa confiance sans l’a
gallicane, qui en formait primitivement la cinquième partie et que l’ auteur avait fini par en détacher. L’avant-propos prélim
essemblerait point du tout à ces fades avis d’éditeur fabriqués par l’ auteur même, et qui font mal au cœur. Le vôtre serait pi
iriez qu’une confiance illimitée a mis entre vos mains l’ouvrage d’un auteur que vous ne connaissez pas, ce qui est vrai. En é
d’œil sérieux de M. Déplace, et on voit qu’elle tourmentait un peu l’ auteur , qui craignait bien d’y avoir introduit une lueur
et que le livre du Pape produisit à Rome ; nous avions déjà dit que l’ auteur allait plus loin en bien des cas que certains Rom
Pétersbourg, à ce beau livre de philosophie élevée et variée duquel l’ auteur écrivait : « Les Soirées sont mon ouvrage chéri ;
etit hameau dans le département du Rhône, probablement le séjour de l’ auteur en été. Le titre de Soirées n’indique point d’ail
s n’indique point d’ailleurs ici de conversations ni d’entretiens ; l’ auteur est seul, il parle seul et ne soutient son tête-à
e Père Daniel à réfuter les Provinciales. Nous ne saurions rien, de l’ auteur anonyme des Soirées de Rothaval, sinon, qu’il nou
’il ne le domine du coup d’œil à aucun moment ; il suit pas à pas son auteur , et distribue à chaque propos les pièces diverses
’ermite de Rothaval : il a voulu ne rien perdre et tout employer. Les auteurs et les autorités les plus disparates se trouvent
e pardonne à toutes en faveur de quelques-unes. Si l’on demandait à l’ auteur des conclusions un peu générales, on les trouvera
74 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
. M. Bernard-Derosne, le traducteur de Lawrence, nous a donné sur son auteur une note que je trouve un peu sèche. Selon cette
man de Guy Livingstone, publié d’abord à la mode anglaise, sans nom d’ auteur , et dans lequel il a montré une vaillance de tale
les dandys sont peu en honneur… Dandy lui-même pour le compte de son auteur , M. Bernard-Derosne nous assure que Guy Livingsto
om puisse jamais exercer plus d’empire que celui-là sur l’esprit de l’ auteur de Guy Livingstone. Inspiration ou imitation, mai
on ou imitation, mais imitation qui par sa spontanéité vaut nature, l’ auteur de Guy Livingstone est un byronien incontestable,
t nous venons d’indiquer les parentés intellectuelles avec l’immortel auteur du Don Juan et du Childe Harold, n’a pas eu assez
icité, tout grandement ou profondément passionné qu’il puisse être, l’ auteur de Guy Livingstone porte au milieu de son talent
à pourquoi, ne fût-il que cela, il faudrait l’aimer et l’applaudir. L’ auteur de Guy Livingstone est idéal de sentiment et d’ex
camélias et des demi-mondes ! Au moins, si les caractères créés par l’ auteur de Guy Livingstone sont coupables, leurs fautes o
ourtant la simple donnée de ce roman de Guy Livingstone, mais que son auteur a poussée à outrance, comme le dit le second titr
on humaine, et qui mêlent leur destinée à celle de Guy Livingstone. L’ auteur ne s’est point épuisé dans le rendu prodigieux de
le qui presque toujours, dans sa lutte contre l’autre, doit mourir… L’ auteur de Guy Livingstone n’a pas inventé, en fait de fe
eux qu’anglaise, puisqu’elle est chrétienne. J’ai dit plus haut que l’ auteur de Guy Livingstone était, comme tous les grands é
75 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
. Bernard Derosne, le traducteur de M. Lawrence, nous a donné sur son auteur une note que je trouve un peu sèche… Selon cette
man de Guy Livingstone, publié d’abord à la mode anglaise, sans nom d’ auteur , et dans lequel il a montré une vaillance de tale
les dandys sont peu en honneur… Dandy lui-même pour le compte de son auteur , M. Bernard Derosne nous assure que Guy Livingsto
om puisse jamais exercer plus d’empire que celui-là sur l’esprit de l’ auteur de Guy Livingstone. Inspiration ou imitation, mai
on ou imitation, mais imitation qui par sa spontanéité vaut nature, l’ auteur de Guy Livingstone est un byronien incontestable,
t nous venons d’indiquer les parentés intellectuelles avec l’immortel auteur du Don Juan et du Childe-Harold n’a pas eu assez
icité, tout grandement ou profondément passionné qu’il puisse être, l’ auteur de Guy Livingstone porte au milieu de son talent
pourquoi, ne fût-il que cela, il faudrait l’aimer et l’applaudir ! L’ auteur de Guy Livingstone est idéal de sentiment et d’ex
camélias et des demi-mondes ! Au moins, si les caractères créés par l’ auteur de Guy Livingstone sont coupables, leurs fautes o
ourtant la simple donnée de ce roman de Guy Livingstone, mais que son auteur a poussée à outrance, comme le dit le second titr
on humaine, et qui mêlent leur destinée à celle de Guy Livingstone. L’ auteur ne s’est point épuisé dans le rendu prodigieux de
le qui presque toujours, dans sa lutte contre l’autre, doit mourir… L’ auteur de Guy Livingstone n’a pas inventé, en fait de fe
eux qu’anglaise, puisqu’elle est chrétienne. J’ai dit plus haut que l’ auteur de Guy Livingstone était, comme tous les grands é
76 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »
t revêtue que des idées fausses et des facultés décroissantes de leur auteur . Le roman-feuilleton est, en effet, la forme la p
is, après le succès fait par les portières de loge ou de salon, que l’ auteur nous donne comme des œuvres cette littérature de
ous êtes déjà passés. » II Et d’autant que les prétentions de l’ auteur de ces livres sont immenses. Feydeau est l’enfant
lumes, précisément, dit-il en capitales, « pour qu’on la passe ! », l’ auteur l’ayant mise là, nous dit-il, toujours en capital
raison, car c’est ce qu’il y a de meilleur dans les trois volumes, l’ auteur fait une passe d’armes, fastueuse et inutile, en
e, et qui n’est déjà plus la même, par exemple, dans Ernest Feydeau l’ auteur de Fanny, et Ernest Feydeau l’auteur de M. de Sai
r exemple, dans Ernest Feydeau l’auteur de Fanny, et Ernest Feydeau l’ auteur de M. de Saint-Bertrand, le roman-feuilleton ! C’
teur, les sujets de la danse, les protecteurs du corps du ballet, les auteurs , compositeurs, professeurs, maîtres de ballet, le
e exact, mais si, au lieu d’avoir cet unique souci de l’exactitude, l’ auteur avait su se servir des notions de cette dissertat
ydeau a distillé les infamies dans son roman, si, de temps à autre, l’ auteur n’eût montré une indignation honnête, et allongé,
grand, le capital reproche que la Critique est en droit de faire à l’ auteur de cette trilogie : Un début à l’Opéra, M. de Sai
yle dans lequel tout cela est écrit s’est desséché comme la tête de l’ auteur sous sa théorie de l’exactitude. Il y a encore un
deau… On nous a accusé, dans le temps, d’avoir été trop sévère pour l’ auteur de Fanny, de Daniel, de Catherine d’Overmeire, pa
77 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55
ous l’avons dit plus haut, sur les moyens d’expression employés par l’ auteur . Mais dès le début il y a une distinction très im
a une distinction très importante à faire. Il existe des œuvres où l’ auteur exprime directement ses émotions, ses idées, ses
mais, comme ces personnages sont ou bien créés de toutes pièces par l’ auteur ou en tout cas interprétés et en une certaine mes
sorte à exprimer la nature même et les conceptions particulières de l’ auteur , l’analyse est en ce sens-là externe. Appelons-la
te, et définissons-la en disant qu’elle consiste à chercher comment l’ auteur a représenté la vie. § 1. ― Passons en revue les
r sous toutes leurs faces ces êtres imaginaires que le romancier ou l’ auteur dramatique ajoute à l’humanité qui a vécu réellem
ée, vulgarisée. Cette analyse des moyens d’expression employés par un auteur portera d’abord sur la structure de l’œuvre. Elle
es aventures de Milord Edouard, tenant si peu au corps du récit que l’ auteur lui-même a fini par les rejeter en appendice. De
miliers, de rares ou d’usage courant, etc. On aura soin de noter si l’ auteur multiplie les verbes ou les adjectifs, s’il suppr
rection et la régularité uniformes de l’ordre grammatical ? Ou bien l’ auteur , emporté par la vivacité de sa pensée, se permet-
style est aussi une résultante. C’est la combinaison personnelle à l’ auteur de tous les moyens d’expression qu’il a trouvés à
le. Ainsi, l’on cherchera quels sont les procédés de description d’un auteur . Comment rend-il l’impression que fait sur lui un
78 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229
ses pieds. Ah ! croyez-le bien, il a tout fait pour ne pas réussir, l’ auteur des Deux Masques, cet écrivain de race, d’éducati
e la beauté sentie de ce livre, mais peut-être uniquement de ce que l’ auteur était, avant ce livre, en possession d’une réputa
 ! Cela ne pâlit point. Cela fut inextinguible. L’imagination, dans l’ auteur de tant d’éblouissants feuilletons écrits pendant
tions exorbitantes et de la poésie dans de ravissantes proportions. L’ auteur des Deux Masques, parmi tant d’autres facultés, n
vrage, tel est le demi-cercle, comme on dit en escrime, dans lequel l’ auteur des Deux Masques a vigoureusement ramassé tout l’
d’autant plus qu’il était fait pour elle, est Édelestand du Méril, l’ auteur d’une Histoire de la comédie chez tous les peuple
dition et de sagacité littéraire, et que malheureusement la mort de l’ auteur interrompit. Cet Édelestand du Méril, imbécilemen
à flots une vie nouvelle sur des chefs-d’œuvre immortels ! Quoique l’ auteur n’ait pas inventé le sujet de son livre, et que l
plume, est presque plastique… Comment donner ridée de cela ? Quand l’ auteur des Deux Masques va, par exemple, chercher l’Hist
on, qu’on peut comparer pour leurs manières de peindre et d’écrire. L’ auteur des Deux Masques n’a point le pinceau bondissant
crire. L’auteur des Deux Masques n’a point le pinceau bondissant de l’ auteur des derniers volumes de l’Histoire de France, — c
r entièrement de nature, pourrait devenir maintenant le talent de son auteur . Malheureusement, il vient de mourir !
79 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375
e nous ayons. Il importe assez peu pour la qualité de l’ouvrage que l’ auteur en ait pris ici ou là le canevas, qu’il y ait ins
n charmant génie, n’exagérons rien. Lesage procédait un peu comme les auteurs de ce temps-ci, comme les auteurs de presque tous
. Lesage procédait un peu comme les auteurs de ce temps-ci, comme les auteurs de presque tous les temps. Il écrivait au jour le
de protecteurs pour triompher de la cabale des commis offensés et des auteurs jaloux, Lesage tint ferme, et ne se laissa aller
ême ? Aussi me contenterai-je humblement de redire et de répéter23. L’ auteur , dans ce récit étendu, développé et facile, a vou
s inépuisable en eux, c’est encore leur bassesse et leur platitude. L’ auteur de Gil Blas le savait bien : son personnage, pour
d’ennuyeux certains épisodes, certaines nouvelles sentimentales que l’ auteur a insérées çà et là pour grossir ses volumes, et
tes sortes de classes et de conditions, voleurs, chanoines, médecins, auteurs , comédiens, laissaient Gil Blas intendant de don 
insensiblement mêlée à toutes les actions de la vie. L’amour-propre d’ auteur est peint chez le bon vieillard dans tout son rel
ui nous donne au juste le ton des contemporains sur Lesage : Lesage, auteur de Gil Blas, vient de donner (janvier 1733) la Vi
e Lesage ; mais il est aisé de s’apercevoir, par les matières que cet auteur traite depuis quelque temps, qu’il ne travaille q
ne les dépare point. On y trouve un aperçu des goûts littéraires de l’ auteur , quand il nous montre son personnage dans la bibl
surtout plaisir aux livres de morale enjouée, et choisissant pour ses auteurs favoris Horace, Lucien, Érasme. La théorie littér
a souvent infiniment plus d’esprit et de talent dépensé ailleurs. Les auteurs de tragédies et d’odes le lui ont rendu ; Jean-Ba
Rousseau a passé toutes les bornes quand il a écrit à Brossette : « L’ auteur du Diable boiteux ne pouvait mieux faire que de s
e Platon lui-même, M. Joubert, pensait à ce manque d’idéal chez notre auteur , quand il a laissé tomber ce jugement sévère : « 
du journal Le Temps (numéro du 29 décembre 1835), a donné, d’après un auteur anglais, quelques détails nouveaux sur Lesage. Je
détails nouveaux sur Lesage. Je traduirai ici le passage même de cet auteur anglais, Joseph Spence, qui avait visité Lesage d
dont le toit est supporté par de petites colonnes, de sorte que notre auteur peut aller de l’une à l’autre toujours à couvert
ge ait occupé durant trente ans la même maison. Si l’imagination de l’ auteur anglais n’a pas embelli les lieux, Lesage avait t
é un seul trait contre les gens de finance. On dit que Molière et les auteurs comiques du temps eurent là-dessus les ordres de
80 (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain
vrir une œuvre de mérite, et l’on n’a vu tant de gens se mêler d’être auteurs , quand il y en a si peu qui savent écrire. On pas
est une des formes du mal d’écrire, M. Brunetière s’est consacré aux auteurs classiques moins nombreux et plus concis. Quoi d’
e production, qui est en train de faire de chaque Français un mauvais auteur , a-t-elle dissipé l’ignorance du public, et corri
tre ; nos journaux et nos revues y ont des milliers d’abonnés, et nos auteurs contemporains y sont presque regardés comme des a
onnés, et nos auteurs contemporains y sont presque regardés comme des auteurs nationaux. Lisbonne seule compte trois librairies
multitude des écrivains, mais dans les qualités durables de quelques auteurs exquis. L’analyse raffinée ne sert qu’à étouffer
presque toujours incompétent en matière littéraire. Il recherche les auteurs plutôt que les œuvres et sa curiosité dépasse rar
 ; l’artiste déteste la critique ; la critique exaspère l’artiste ; l’ auteur dramatique dédaigne le romancier ; le romancier p
ce prodigieux génie qui confondait Gœthe d’étonnement, Molière est un auteur comique parfois si grave, que ses comédies déconc
ilisation moderne qui a créé le talent de Flaubert. Comme Rousseau, l’ auteur de Madame Bovary est demeuré jusqu’au bout isolé
rovince, dans les pays primitifs et sauvages ! Examinez la vie de nos auteurs contemporains : Labiche était maire de sa commune
et le lien n’a jamais été bien étroit entre l’« Enfant sublime » et l’ auteur du Génie du Christianisme. L’Abbaye au Bois et le
baptisé d’une appellation si glorieuse. Depuis lors la renommée de l’ auteur de René est allée s’affaiblissant comme un soleil
ie du style et de la valeur intrinsèque d’une œuvre. En présence d’un auteur , la critique devrait borner son rôle à se demande
cupe, M. Bourget aurait eu beaucoup moins de peine à découvrir chez l’ auteur de Madame Bovary la cause d’une esthétique et d’u
de Gustave Flaubert. On sait avec quelle passion Flaubert admirait l’ auteur de René. Il le citait partout, il s’en grisait, i
e prose incomparable, très justement exalté le merveilleux style de l’ auteur d’Atala. Ce qui se dégage de cette admiration, au
Chateaubriand n’a pas passé tout entière dans le style de Flaubert. L’ auteur de l’Éducation sentimentale a écourté son souffle
trouve aussi dans Chateaubriand le procédé descriptif plastique que l’ auteur de Salammbô est censé avoir inventé. Relisez l’It
et par Chateaubriand que Flaubert s’est formé. Son admiration pour l’ auteur du Génie du Christianisme suffirait à nous le pro
eurs en contradiction avec un Passage des Études et Portraits du même auteur , où il est dit que « Flaubert a emprunté à Théoph
ue Flaubert porte la marque de Chateaubriand bien plus que celle de l’ auteur des Emaux et Camées. Flaubert est donc le vrai fi
es mains convulsives. » De pareilles phrases sont du Flaubert pur ; l’ auteur de Salammbô les adoptera ; vous les retrouverez t
u tort de nous présenter comme un des traits les plus personnels de l’ auteur de Madame Bovary. Ces sortes de méprises ne sont
’on trouve à un degré plus décisif et en quantité plus intense chez l’ auteur du Génie du Christianisme, lequel ne fut pas épil
s de tous les temps. Leur lecture assidue, et surtout la lecture d’un auteur comme Chateaubriand, habitue l’esprit à constater
lui donne une portée supérieure à celui de Chateaubriand, c’est que l’ auteur de la Tentation et de Bouvard et Pécuchet l’a pou
un pessimisme qui s’explique par des raisons applicables à beaucoup d’ auteurs . Il a adapté à ce que j’appellerais ses aptitudes
tour assimilé ses propres idées. On a tort surtout de nous montrer l’ auteur de Madame Bovary malheureux par les affres du sty
t une conformité de plus avec Chateaubriand. Tout le monde sait que l’ auteur de l’Éducation sentimentale mettait en moyenne qu
alités qui ne peuvent résulter que d’une très longue patience. Mais l’ auteur d’Atala ne s’en est pas caché et, bien que peu pr
essaire à la mise en œuvre de leurs procédés communs ? Je doute que l’ auteur de Salammbô ait raturé plus souvent ses pages. Il
ubert et par suite le vrai père de l’école contemporaine fondée par l’ auteur de Madame Bovary. C’est dans Chateaubriand encore
passant et Loti, il n’y a peut-être pas une page, pas une phrase d’un auteur contemporain dont on ne constate la formule et le
auteur contemporain dont on ne constate la formule et le moule chez l’ auteur d’Atala. De l’avenir du roman contemporain
me de prouver que Flaubert sort directement de Chateaubriand et que l’ auteur des Mémoires d’Outre-tombe a été aussi plastique
ong engendrement et un renouvellement continuel. On ne trouve chez un auteur que ce qu’y ont laissé les auteurs précédents. Le
ent continuel. On ne trouve chez un auteur que ce qu’y ont laissé les auteurs précédents. Le mérite consiste moins à apporter d
s une préface dont on pardonne l’immodestie à l’âge et au talent de l’ auteur . M. E. de Goncourt a la prétention, lui et son fr
eccable, l’inflexible prosateur qui ressemble si peu en apparence aux auteurs de Renée Mauperin et de Manette Salomon. Ce reten
le plus sensiblement influencer notre mouvement littéraire. Comme les auteurs de Charles Demailly et de Madame Gervaisais, il a
ont il n’a pas le style et dont il a atténué et dispersé la vision, l’ auteur de la Faute de l’abbé Mouret, peintre romantique
d’écrire comme on fait de la maçonnerie. Chaque année, à jour fixe, l’ auteur des Rougon-Macquart recommence le même labeur et
ubliquement. On a bien le droit, après tout, de juger avec rigueur un auteur qui s’est montré impitoyable pour ses contemporai
rgi par M. Zola ses romans synthétiques comme le Bonheur des Dames. L’ auteur des Rougon-Macquart restera donc une grande force
deviendront classiques dans vingt ans Il risque de demeurer un de nos auteurs les plus français, parce que l’observation chez l
hétique diamétralement contraire et d’avoir possédé ce qui manque à l’ auteur de Germinal, M. Daudet aura prouvé qu’on peut fra
losion est plus laborieuse encore : c’est le cas de M. Pierre Loti. L’ auteur du Roman d’un enfant et du Voyage au Maroc a conq
isme en Ire assurément pour beaucoup dans la domination exercée par l’ auteur de Pécheur d’Islande sur les lecteurs ordinaires
eur de l’ancienne école, qui a fait à peu près les mêmes œuvres que l’ auteur des Fleurs d’ennui. M. Marmier a étudié comme lui
s de son talent. Loin d’être en effet un peintre d’exotisme simple, l’ auteur de Mon frère Yves a promené dans les contrées loi
grossièreté d’un paysan de la mer. La vérité de l’idylle a effrayé l’ auteur  ; et dans ce livre, par exemple, au lieu de nous
ès Une Vie, cet ouvrage néanmoins si débordant de sève personnelle, l’ auteur de Bel Ami a de jour en jour accentué la vigueur
l de parti pris. On n’a qu’à relire l’instructive correspondance de l’ auteur de Salammbô pour reconnaître que Flaubert n’a pas
e l’impersonnalité dans l’art, par exemple cette règle qui veut qu’un auteur soit absent de son œuvre comme Dieu de l’univers,
ert et les ouvrages, classiques, plus il apparaît que la méthode de l’ auteur de Trois Contes n’a pas dit son dernier mot et qu
il faut une irréprochable forme. On objecte l’exemple de Stendhal. L’ auteur de la Chartreuse de Parme ne saurait être mis en
le et d’Homère, une tradition ininterrompue d’historiens et d’anciens auteurs nous apprend que leur style faisait l’admiration
’est pas plus heureux lorsqu’il va chercher sa démonstration chez les auteurs français : « Si dans notre littérature nationale,
érenciation et de notoriété. On comprend difficilement aujourd’hui un auteur accumulant des livres sans style, comme Balzac, q
jamais lu plus avidement nos meilleures publications nationales. Si l’ auteur d’Anna Karénine et de la Guerre et la Paix n’a pa
ture française. C’est de Stendhal, en effet, que procède le magistral auteur d’Anna Karénine et du Siège de Sébastopol. Tolsto
ssions. On n’a qu’à comparer les passages les plus saillants des deux auteurs pour constater cette ressemblance et cette filiat
e goût d’assimilation. Peut-être alors verrions-nous mieux dans quels auteurs est contenu le grain d’où doit éclore notre proch
ançaises. A défaut de talent, le procès intenté à Flaubert imposait l’ auteur à l’attention. C’est peut-être pour cette unique
ité de talent qu’il est obligé de louer, il attaque les procédés de l’ auteur . Il ne paraît pas se douter que ces procédés sont
tique, la justesse des sentiments et des personnages. Il reproche à l’ auteur de faire saillir chaque objet au premier plan, co
étranger aux intimes secrets de l’art, on aurait tort de croire que l’ auteur des Lundis soit resté complètement insensible au
ins de deuxième et de-troisième ordre les louanges qu’il refusait à l’ auteur de Salammbô. Il a décerné, par exemple, à Ernest
peints en pleine pâte et éclairés en toute lumière. » Il trouve que l’ auteur a une forme, « un style à lui, une surabondance d
de l’école idéaliste. Le vieux fond d’idéalisme qui persistait chez l’ auteur des Consolations le rendait indulgent aux excès d
otage historique, l’anecdote, les petits papiers, devaient plaire à l’ auteur de Port-Royal. Parmi les vrais titres littéraires
de mœurs qui semble prise sur la réalité ». Il n’a pas deviné que les auteurs de Germinie Lacerteux allaient refondre et repétr
n article à propos d’art et de morale, à donner quelques conseils à l’ auteur des Fleurs du Mal. « Vous vous défiez trop de la
nation et de sûreté. Il est admirable de voir avec quelle confiance l’ auteur de la Chartreuse de Parme a inauguré une méthode
rain, MM. Tolstoï et Paul Bourget. Je ne crois pas devoir séparer les auteurs français des auteurs russes. Les productions russ
Paul Bourget. Je ne crois pas devoir séparer les auteurs français des auteurs russes. Les productions russes sont si bien connu
ge de Stendhal que Balzac publiait en 1840 embarrassait visiblement l’ auteur des Lundis qui s’efforça de suspecter cette admir
critique dans Sainte-Beuve romancier et poète. Disciple du cénacle, l’ auteur des Lundis avait débuté par quelques œuvres d’art
renommée s’établit souvent par des raisons inaperçues du vivant d’un auteur . C’est ce qui nous oblige à distinguer dans Saint
ue relative aux producteurs de son temps, et sa critique relative aux auteurs passés. On s’explique donc très bien que, malgré
lus éclatant démenti que le progrès de la littérature ait infligé à l’ auteur des Lundis. Quelques-uns de ses avis sont tout à
écessaire, pour apprécier une œuvre, de connaître d’abord la vie d’un auteur , ses malheurs, ses relations, son caractère, ses
n prises. Il mérite qu’on lui applique le mot qu’il a dit d’une femme auteur  : « Elle aimait à promener la vue plutôt qu’à l’a
mancier et que ses idées critiques sont la conséquence de ses idées d’ auteur . C’est bien ce que nous venons de dire ; mais il
e ? De quel autre livre procède-t-il ? Quelle est la filiation de cet auteur  ? Comment se décompose son talent ? Qu’a-t-il pri
oraliste exclusif de l’amour. On peut presque dire que le succès d’un auteur dramatique ou d’un romancier dépend de la façon d
tique ou d’un romancier dépend de la façon dont il a senti l’amour. L’ auteur de Pêcheur d’Islande a subjugué le public par le
sse en baiser d’adieu, c’est un pessimisme bien ; remarquable chez un auteur qui n’est pas sceptique en amour, car l’amour exi
n voudrait voir durer toujours déconcerte l’imagination ; et, comme l’ auteur accumule vers ce dénouement toutes les langueurs
es romans conçus d’après des sujets et des cadres ordinaires ; mais l’ auteur des Japoneries d’Automne a encore ajouté une idéa
aite. A l’exotisme de Bernardin de Saint-Pierre et de Chateaubriand l’ auteur de Rarahu a joint un élément nouveau : le rebours
e, ce qui la complète, ce qui l’anime, c’est que derrière ces pages l’ auteur raconte sa propre vie, son existence de marin, ce
déal et la beauté dans la recherche de forme parfaite qui a consumé l’ auteur de Madame Bovary, arrivante envisager le style co
ains épris de voyage. Le dédain de l’esthétique donne en tout cas à l’ auteur de Pécheur d’Islande une valeur de sincérité impr
si l’on possède ce don mystérieux dont parle avec tant de justesse l’ auteur de Notre-cœur et de la Vie errante. Cet artistism
de l’art à son insu. Ce système, tendant à nous faire vivre ce que l’ auteur a vécu, n’a rien de commun avec l’effort qui s’ad
ions : il consacre et transfigure, Voilà par quelles rares qualités l’ auteur de Mon frère Yves a imposé à notre admiration une
nécessité des ruptures, les mélancolies voyageuses, expliquent que l’ auteur du Maroc n’ait pu vaincre le désolant scepticisme
t conscience du néant des néants, de la poussière des poussières. » L’ auteur a beau dire, son âme est moins fermée qu’il ne cr
happe et qu’il est presque impossible de discerner par quels moyens l’ auteur agit si fortement sur vous. Seo peintures infime
urs œuvres et de leur talent suffirait à rendre piquant l’éloge que l’ auteur de Pêcheur d’Islande a prononcé ces jours dernier
ature grecque— on ne l’a pas assez remarqué — c’est qu’en général ses auteurs n’ont pas traité des sujets de fantaisie » des œu
. M. Jean Aicard a pris la langue poétique telle que nous l’a créée l’ auteur des Con templations  ; il en a vu les ressources,
er, mais pour raconter sans emphase ce qu’il sent et ce qu’il voit. L’ auteur des Poèmes de Provence n’a rien de commun avec l’
te les lecteurs de Miette et Noré. Ils ne sont pas habitués à voir un auteur se borner dans des sujets fertiles, tant il est d
ivre l’enfant que chez Hugo, Tolstoï et l’incomparable Eliot. Comme l’ auteur de l’Art d’être grand-père, mais bien supérieur à
. Le poète revendiquera leur part de bonheur dans la vie social, et l’ auteur de la Chanson sera le défenseur ému de leurs droi
ent par s’épouser, comme Hermann et Dorothée de Gœthe. C’est là que l’ auteur de la Chanson de l’Enfant a résumé d’un pinceau r
lles de la Camargue, les Saintes-Maries. Voilà le vaste thème d’où un auteur ordinaire eût tiré d’interminables peintures. M. 
tement dans Miette et Noré et le Roi de Camargue, parce qu’on sent un auteur qui a matériellement vécu ce qu’il décrit. Son in
ttantisme hautain, penseur fiévreux, remueur de problèmes, inquiétant auteur d’un Don Juan trop peu loué. Je ne sais pourquoi
a place dans l’œuvre de M. Aicard. Comme tous les grands écrivains, l’ auteur de Miette et Noré a été séduit par cette énigmati
n ton, œuvre d’un talent sûr de lui-même, tout à fait nouvelle chez l’ auteur familial de la Chanson de l’Enfant. Ce poème s’ac
st une poésie humaine, directe, active, simple, qui fait corps avec l’ auteur et le lecteur ; qui n’a d’autre but que d’interpr
l’a lue devant un auditoire, avec son talent d’incomparable diseur. L’ auteur des Poèmes de Provence a ainsi semé lui-même ses
ue peut-être, à notre époque de dilettantisme superficiel. Bien que l’ auteur de Don Juan soit surtout connu comme poète, il mé
evés qui étonnent et secouent comme un galop de cavales. Nulle part l’ auteur des Poèmes de Provence n’a déployé plus de ressou
 Zola. Un soulignement lyrique rappelle dans deux ou trois passages l’ auteur de Don Juan  ; mais M. Aicard ne perd jamais pied
rsqu’on parle de M. Aicard, qui n’est resté, pour trop de gens, que l’ auteur de la Chanson de l’Enfant comme M. Sully-Prudhomm
n lise ce livre sans avoir les larmes aux yeux. L’exquise nature de l’ auteur s’y transfuse à toutes les pages, car c’est presq
posés à force de solennité axiomatique et d’alinéas prudhommesques. L’ auteur n’est pas seulement un artiste, c’est un philosop
res qui ont discuté les problèmes passionnels permet trop souvent aux auteurs de proposer des solutions toutes faites et de sup
son œuvre. Une âme d’artiste ému se dégage de ces quatre romans, où l’ auteur explique ce qu’il pense, tout en décrivant ce qu’
lui un rêveur qui se complaît et un poète qui s’attarde, on le devine auteur dramatique et essentiellement homme de théâtre. M
hez des romanciers exclusivement descriptifs se comprend moins chez l’ auteur du Père Lebonnard, qui a précisément le dialogue,
cre la valeur d’une pièce. Pour M. Jean Aicard, comme pour beaucoup d’ auteurs de talent doués d’assimilation dramatique, la que
milation dramatique, la question du succès est au fond bien simple. L’ auteur de Smilis a effarouché le public, parce qu’il est
ter si haut, et tombe en route quand Il n’apprend pas à les suivre. L’ auteur de Smilis a clairement expliqué ses principes dra
mie littéraire de M. Jean Aicard, considéré comme poète, romancier et auteur dramatique. Son œuvre est si touffue, que nous av
aient ce que nous avons déjà dit sur la signification de son œuvre. L’ auteur des Poèmes de Provence, le liseur applaudi de tan
e et la production facile… Écrivain de haut vol, romancier de talent, auteur dramatique idéal, poète exquis et populaire, le n
euses Nous avons essayé de prouver, dans une première étude, que l’ auteur des Martyrs était le vrai père de notre école réa
ence. Parmi toutes ces gracieuses figures de femmes éprises du sombre auteur d’Atala, c’est elle la plus égarée et la plus cou
e de chercher cette explication dans les ouvrages de Chateaubriand. L’ auteur d’Atala était pourtant loin de méconnaître la val
me à qui l’affection de son fils ne suffisait plus. Elle reproche à l’ auteur d’Atala de démentir l’idéal qu’elle s’était fait
t avait fait à madame de Vintimille l’aveu de son amour pour le jeune auteur d’Atala. Elle lui avait dit, comme à une confiden
hambre du roi. Acceptant l’amour comme un hommage qui lui était dû, l’ auteur d’Atala était alors trop enivré de succès et trop
public n’a pas cessé de s’intéresser à un genre d’ouvrages où tant d’ auteurs exercent leur talent et leurs efforts et qui deme
artistes ; mais ou peut encore la considérer du côté du public. Si l’ auteur d’un livre est maître de ses principes, ce livre
éments d’appréciation sont nécessaires pour bien juger le problème. L’ auteur , qui ne songe qu’à l’exécution, veut produire un
s artiste, reçoit une impression passionnelle. Ce que voulait faire l’ auteur relève de la littérature ; ce qu’éprouve le lecte
re. Il semblait que l’exemple de M. Bourget allait décider nos jeunes auteurs à sortir de la physiologie pour aborder des crise
e que personne encore ne s’y est fait un nom. Beaucoup de nos récents auteurs , au lieu de continuer ce mouvement, se sont spéci
si souvent de l’amour ; et il n’y a pas de quoi s’étonner, si tant d’ auteurs cherchent à être lus en offrant ce qu’on cherche
es d’accord là-dessus ; mais autre chose est de dire que tels ou tels auteurs n’ont pas mis d’observation dans leurs sujets, ou
école, et non la vérité esthétique, qui pousse, par exemple, certains auteurs à ne nous peindre jamais que la chute là où l’int
nry Monnier. Est-ce là la rénovation féconde que devait nous donner l’ auteur de la Navette et de la Parisienne ? Chacun voit l
ains qui se soient fait une gloire de suivre une méthode contraire. L’ auteur de Lourdes a inauguré la littérature de pensum, l
ns de parti pris qui découragent le lecteur et entravent l’intérêt. L’ auteur des Rougon-Macquart, voulant suivre l’exemple de
nt indispensable à celui qui veut écrire. De l’effort personnel qu’un auteur mettra dans l’exercice de cette faculté dépendra
nt plus tard et que Saint-Victor et Gautier réaliseront le souhait. L’ auteur du Discours sur le style exige beaucoup de choses
ceau que lorsqu’il n’y a plus de rature. Il faudrait, pour dépayser l’ auteur , que l’œuvre fût recopiée par une main étrangère.
. C’est donc établir une distinction vaine que de vouloir classer les auteurs en écrivains d’effort et en écrivains d’inspirati
façon de sentir, de voir et de rendre. La preuve, c’est que là où nos auteurs contemporains sont supérieurs, ils le sont pour l
atrice de Bossuet, la finesse profonde de La Bruyère et tant d’autres auteurs si bien compris de notre époque. Pascal lui-même
ficulté et tout le secret de l’art. Voyez, le temps qu’il a fallu à l’ auteur d’Eugénie Grandet pour découvrir sa voie. Un des
ils contiennent précisément ce qui fait le succès et la valeur de nos auteurs contemporains. Il faut donc placer avant toutes l
l’avortement où la mauvaise direction du talent a conduit. M. Zola. L’ auteur de l’Assommoir et Une page d’amour avait tout ce
Il mourra vite, et ce sera sa faute s’il n’a pas su vivre. Parmi les auteurs dont la lecture peut être également recommandable
tages. C’est presque uniquement le don d’assimilation qui a fait de l’ auteur de Mademoiselle de Maupin un virtuose universel,
de Gautier en matière de critique d’art. Un caractère particulier à l’ auteur de Constantinople, c’est la tournure de style cla
! Bien que n’ayant aucune des qualités plastiques qui distinguent nos auteurs contemporains, on est étonné de voir combien ces
larait que le manque de style l’avait détourné de Balzac. C’est que l’ auteur de Madame Bovary avait une esthétique et Balzac n
coup d’écrivains qui soient dignes d’une étude particulière. Bien des auteurs se ressemblent et se confondent. Nous devrons nou
la même. La langue d’Octave Feuillet est bien toujours la langue de l’ auteur de la Dernière Aldini. Nos idéalistes les plus à
il faut remonter pour juger la forme du roman idéaliste en général. L’ auteur de Mauprat semble infliger un éclatant démenti au
La littérature date de plus loin que madame de Staël et Delphine. Les auteurs les plus éloignés de cette méthode sont certainem
mment Idées et Sensations et Sœur Philomène. Tels sont les principaux auteurs contemporains où celui qui se préoccupe du style
des Romains. Relisez attentivement l’ouvrage de Montesquieu, un autre auteur favori de Flaubert, vous serez frappé de son anal
ie de la poésie de Leconte de Lisle sont sorties d’Alfred de Vigny. L’ auteur de Samson et de Moïse est le grand modèle, le gra
81 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228
aires historiques, dit l’Abbé Desfontaines, il faut examiner si leurs auteurs ont choisi ce qui étoit intéressant, indiqué les
critique. Il y a des minuties puériles, des faits avancés d’après les auteurs les plus crédules, des fables rabbiniques indigne
donné son Dictionnaire historique en 1673. in-fol. Ce n’est pas que l’ auteur ne se fût donné beaucoup de peine pour compiler t
supplément, dont la plus grande partie est traduire de l’anglois. Cet auteur respecte la religion, & il différe en cela de
iscussions sur de très-petits objets de littérature. L’érudition de l’ auteur est immense ; mais son style est dur, amer, &
que littéraire & critique, en six gros vol. in-8°. 1759., 1760. L’ auteur , M. Barral, se proposoit de suppléer aux omission
mœurs des hommes célébres dans tous les genres. Il faut espérer que l’ auteur justifiera dans la nouvelle édition l’accueil que
lli les morceaux les plus agréables & les plus utiles de ces deux auteurs , ne renferme qu’un certain nombre d’articles choi
icles choisis, traités avec plus ou moins d’étendue, suivant ce que l’ auteur a trouvé à en dire de nouveau. C’est tantôt un su
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 31, que le jugement du public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours » pp. 422-431
arvenir de son vivant au point d’élevation où elle doit atteindre. Un auteur qui a trente ans quand il produit ses bons ouvrag
es ont entendus. Jusqu’à ce que le public ait placé les ouvrages d’un auteur moderne dans le rang dont j’ai parlé, sa réputati
t ce que signifie au pied de la lettre l’épigramme de Martial, où cet auteur a parlé poëtiquement, et que les poëtes qui ne ré
appelle posthumes, parce qu’ils ne sont publiez qu’après la mort de l’ auteur . Je distingue dans un poëme deux sortes de mérite
mérite de comparaison consiste à toucher autant ou plus que certains auteurs dont le rang est déja connu. Il consiste à plaire
e vulgairement des ouvrages consacrez, et que ses contemporains leurs auteurs , seront toujours les premiers poetes de leur lang
d’expression heureux ni de figures nobles, qu’on ne retrouve dans les auteurs grecs et latins. Admirateur des anciens sans ent
e durant un siecle, pour décider qu’il mérite d’être placé à côté des auteurs grecs et romains, dont on dit communément que les
mort. Il n’a point fait cet honneur à Renard, à Boursault ni aux deux auteurs du grondeur, non plus qu’à quelques poetes comédi
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — I » pp. 93-106
de La Démocratie en Amérique (1835), qui, d’emblée, obtinrent à leur auteur tous les suffrages non seulement en France, mais
use, le détail ingénieux et sévère. M. Royer-Collard, complimentant l’ auteur qu’il voyait pour la première fois, put lui dire
éclairer ce qui, au milieu de tous ses mérites, a manqué pourtant à l’ auteur . Montesquieu, en effet, auquel l’ouvrage de M. de
s près de dix ans qu’il l’a quittée, n’est plus qu’un prétexte pour l’ auteur  ; elle n’est qu’un prête-nom, et c’est aux sociét
’on se reporte à Montesquieu. À tout moment les exemples manquent à l’ auteur pour illustrer ou pour animer ses pages ; le cons
tonnant que le lecteur même attentif soit partagé quelquefois comme l’ auteur , et qu’il éprouve quelques-uns des embarras dont
de combat intérieur. Il ne serait pas juste de juger la pensée, de l’ auteur sur une première partie qui attendait son dévelop
Les faits qui sont rassemblés dans cet ouvrage sont moins neufs que l’ auteur ne le supposait d’après ses lectures assez récent
’annonce tome ii, (page 233). Dans son effroi de la centralisation, l’ auteur en vient à méconnaître de grands bienfaits d’équi
uvraient le sol, grands seigneurs ou hobereaux. La préoccupation de l’ auteur en faveur de la liberté de l’individu et de ses g
e par des mots. Le mot de visée revient volontiers sous la plume de l’ auteur  ; il se crée des nœuds au dedans : « Il y a, dit-
ndre qu’on ne se l’imagine se ferment devant elle3. La sincérité de l’ auteur en ressort d’autant mieux. S’il est ambitieux dan
ntradictions qu’il excite et des félicitations qui lui en arrivent, l’ auteur ne s’exagère en rien la portée d’influence qu’il
attirer longtemps, ni de la part du grand nombre, l’attention sur son auteur . Cependant comme, même chez les peuples qui lisen
84 (1886) Le naturalisme
hérents, d’une part M. Leopoldo Alas, de l’autre M. Barcia Caballero, auteur d’une réponse qui est une adhésion, la Cuestion p
offensât point leurs oreilles de gens de goût. Quand ils virent que l’ auteur prenait la liberté de dire mouchoir tout sec, ils
ire avec plaisir ses dernières œuvres, pas même avec patience, et les auteurs français dont la célébrité traverse les Pyrénées
ns ; à son tour la France imita notre théâtre, notre roman. Un de ses auteurs les plus célèbres, admiré par Walter-Scott, Le Sa
nquête du Saint-Graal, la guerre de Troie, la guerre de Thèbes ; pour auteurs , des trouvères ou des clercs. A l’état très rudim
onde, les livres de chevalerie devinrent un objet de curiosité. Leurs auteurs étaient contemporains de Herrera, de Mendoza, et
as le chercher tout exprès dans un manuel de littérature, le nom de l’ auteur du Don Cirongilio de Tracia ? Il ne m’est pas pos
qu’en ces temps de protestantisme militant on lisait fort la Bible. L’ auteur compare l’épopée burlesque de Gargantua et de Pan
e pittoresque. Rabelais ne forma pas une école de romanciers, comme l’ auteur de Don Quichotte. Gargantua, ni Pantagruel ne son
. A quoi donc l’histoire de Manon doit-elle son attrait singulier ? L’ auteur nous le révèle : « Ce n’est partout que peintures
assions, tout y est secondaire : il s’agit de démontrer tout ce que l’ auteur s’est proposé que le livre démontrât. Pénétré de
é, froncé, comme une noix rance, qui est l’éternelle infériorité de l’ auteur de Candide. Voltaire conte : il ne lui est pas po
que Mme de Staël se montra assez indifférente à la nature, muse de l’ auteur des Confessions, Chateaubriand se précipitait en
a beauté hors des voies de la vérité, partagent le sort de l’illustre auteur des Martyrs. L’indifférence générale met de côté
à gros coup de pinceau, qui, en dépit de l’esthétique idéaliste de l’ auteur , se fait jour ici ou là. Et je dis à gros coups d
ant d’écrivains corrupteurs. Étrange figure littéraire que celle de l’ auteur de Monte-Cristo ! Il a fourni de la besogne à qui
à qui se proposerait de lire toutes ses œuvres. Si l’immortalité d’un auteur se mesurait à la quantité de volumes qu’il a livr
rable non plus à celle que créent de grands écrivains avec lesquels l’ auteur des Mousquetaires ne peut se mesurer. Littérairem
a l’importance d’un fétu, où l’intérêt unique est de savoir comment l’ auteur terminera et comment il s’arrangera pour sauver t
compare à celles du poète de Mantoue, — sont la meilleure œuvre de l’ auteur de Mauprat. Qu’importe les théories philosophique
érable, c’est le style pur et majestueux, la fraîche imagination de l’ auteur . Dans toute la littérature idéaliste que nous pas
n considérait ses écrits comme on considère ceux d’un classique, d’un auteur qui appartient à un autre âge et ne vit plus dans
vres de Stendhal irritent Caro à ce point qu’il va jusqu’à injurier l’ auteur . Zola, en reconnaissant en lui le successeur de D
i font défaut, — Balzac ne les eut point, — par contre, le style de l’ auteur d’Eugénie Grandet possède ce qui ne s’apprend ni
Entre Balzac et Flaubert, il y a la distance d’un géant à un homme. L’ auteur de la Comédie humaine rendit épique la réalité; l
un homme. L’auteur de la Comédie humaine rendit épique la réalité; l’ auteur de Madame Bovary nous la présente sous une face c
, le sujet, le lieu de la scène, les personnages. Seul le talent de l’ auteur est extraordinaire. Emma Bovary est née dans les
i, dans Madame Bovary, malgré la scrupuleuse conscience réaliste de l’ auteur , chaque chose est toujours en sa place, et toujou
romans archéologiques qu’écrit Ebers. Eh bien ! nullement. Quoique l’ auteur de Salammbô nous conduise à Carthage et dans les
fricaine, son voyage aux côtes de Carthage, son ardeur à fouiller les auteurs grecs ou latins. Ebers le fait aussi, mieux et pl
des personnages et de la nature ne semble pas artificielle, et que l’ auteur en étant savant, demeure artiste. Il faut que dan
exalté, et se passionnait facilement. VIII Les de Goncourt. — L’ auteur est une dévote de leur autel byzantin. — Les deux
: l’œuvre commune. — L’œuvre d’Edmond de Goncourt. — Préférences de l’ auteur . — Les frères Zemganno. — Manette Salomon. Deux
e de juste, parce qu’ils m’inspirent une grande sympathie et sont mes auteurs de prédilection. Aussi je préfère déclarer, dès m
lacer d’une manière inaccoutumée, pourvu qu’ils exprimassent ce que l’ auteur désirait leur faire exprimer. Ils ne se bornèrent
et curieux, les fils si frêles qui tissent la réalité. Pour d’autres auteurs , la vie est une toile grossière ; pour les Goncou
pense que, sans aucun doute, nous devons placer parmi les réalistes l’ auteur de Numa Roumestan. En effet, les procédés d’Alpho
erreur que de croire que pour se conformer à la méthode réaliste, un auteur abdique ses libres facultés de création. Et voilà
Chose, est tissu des évènements de l’enfance et de l’adolescence de l’ auteur , et ses personnages sont des membres de la famill
s tendres, très pénétrantes, qui vont à l’âme, nous savons, quoique l’ auteur n’ait pas pris la peine de nous en avertir, qu’il
’intéresser à la littérature, pour la seule littérature, et que si un auteur devient célèbre d’un coup et vend éditions sur éd
détails de sa vie privée, beaucoup se scandalisèrent et traitèrent l’ auteur d’ingrat. Je me scandalise plus encore de ce que
atirique dans un des romans de Daudet, c’est dans les Rois en exil. L’ auteur s’est proposé de faire une démonstration. Je ne s
ui l’a inventé, qu’il ne l’impose à personne et qu’avant lui d’autres auteurs le suivirent. Il est clair qu’un homme seul, pour
ment des siens. Que de veilles, que d’heures de doute fébriles pour l’ auteur qui sent peser sur son âme l’obscurité de son nom
s d’entreprendre la publication d’une suite aussi vaste d’œuvres d’un auteur presque inconnu. Il obtint enfin que Lacroix se r
coin fertile et paisible. Tel est le terrible chef du naturalisme, l’ auteur diabolique dont le nom fait frémir les uns et met
ui ait prodiguées. Comme il arrive d’ordinaire, le public confondit l’ auteur avec l’œuvre : il lui attribua les grossièretés e
ois qui forment le corps des doctrines évolutionnistes prêchées par l’ auteur de l’Origine des espèces, ont leur application da
n’ai pas essayé de comprendre. Pour me borner à exposer le jugement d’ auteurs impartiaux, je dirai seulement que le darwinisme
ce que l’avenir reconnaîtra encore à Zola. Si Zola était uniquement l’ auteur pornographique qui arrête la foule, la fait s’att
rtance. Les romans de Zola sont des figues d’un autre panier ; et son auteur , en dépit de toutes les réserves, est un grand ar
e courage de le dire, puisque tous le pensent : il y a du beau chez l’ auteur de L’Assommoir. Quant à ses défauts, je dirais mi
erreurs de l’époque même qu’il interprète. Cette action mutuelle de l’ auteur sur le public et du public sur l’auteur favori, e
e. Cette action mutuelle de l’auteur sur le public et du public sur l’ auteur favori, explique assez les erreurs que commettent
splendissants papillons, caressés par le soleil de l’imagination de l’ auteur . Ils ont vu le jour dans l’enclos où Darwin crois
endant, se trouvent baignées et couvertes d’un vernis particulier à l’ auteur , si bien qu’il semble penser aux lieu et place du
indécence, lui lancent une accusation bien plus fondée, en l’appelant auteur quintessencié et léché. Le chef du Naturalisme ma
leur nom, sont le produit de calculs esthétiques que l’habileté de l’ auteur ne parvient pas toujours à dissimuler. Même la va
i, nous entendons la pensée du personnage formulée par la bouche de l’ auteur , sans qu’il soit besoin de ces sempiternels monol
eprésentent beaucoup plus qu’ils ne sont en réalité. Dans la Faute, l’ auteur ne cache pas ses intentions symboliques. Tout jus
e tout, n’est-ce pas un autre symbole ? Sur la blonde tête de Nana, l’ auteur accumula toutes les immondices sociales, déversa
L’Académie, l’École normale, tous les romanciers idéalistes, tous les auteurs dramatiques, la Revue des Deux-Mondes, Mme Edmond
ous on écrit aussi des livres anodins et douceâtres ; seulement leurs auteurs prétendent intéresser tous les âges, quand en réa
les livres hybrides qui aspirent à corriger en amusant. Comme chaque auteur entend la morale à sa manière, ils l’expliquent a
semblent seuls purs, droits, sains et parfaits. C’est dire que, si un auteur puise ses moralités dans Hégel, Krauss ou Spencer
échantillon qui n’ait une petite tache ou un petit défaut. Les grands auteurs ont leur tache ; ils ne cessent pas pour cela d’ê
rotique, comme si la loi divine se réduisait à un commandement. Que l’ auteur s’abstienne de peindre la passion amoureuse et il
t l’Héritier de Redcliffe. L’édition se vend bien. Avec le produit, l’ auteur achète un navire et en fait présent à un évêque m
qui a toujours des disciples. Les géographes, les paysagistes et les auteurs de marines qui suivent les traces de Fenimore Coo
de l’ennui. Cela apparaît nettement chez la piétiste Yonge, et chez l’ auteur d’Adam Bede, Eliot, qui est libre-penseur et phil
nt écouter tous les membres, la blonde Girl et l’imberbe Scholar. Les auteurs , qui satisfont ce besoin, le public anglais les p
s précieux dons, eût pu s’appeler, plutôt que le séide, le rival de l’ auteur d’Ivanhoë. Le talent de Fernandez y Gonzalez semb
lesquelles son nom s’appuie pour ne pas tomber en oubli. Peut-être, l’ auteur tendre et sympathique de la Gaviota posséda-t-il
e sais si aucun romancier contemporain ensorcellera le public comme l’ auteur du Scandale. Je ne sais si aucun sera, comme lui,
ent de leur prêter un roman d’Alarcon de préférence à ceux des autres auteurs . Le public d’Alarcon n’est pas celui qui dévore a
faut remonter à quelques passages de Fernan Caballero, et surtout aux auteurs des Scènes Madrilènes et de Hier, Aujourd’hui et
a un vaillant champion dans Pereda ; quand on lit quelques pages de l’ auteur des Scènes Montagnardes, il semble que nous voyio
s comme de vrais rustres. Ce sont là cependant les fils préférés de l’ auteur , visiblement séduit par la vie rurale, si saine,
ours une certaine harmonie mystérieuse entre le style, le talent d’un auteur , et les sujets dont il fait choix ; cette harmoni
eur, ni ces ovations enivrantes qui élèvent à vingt mètres du sol les auteurs dramatiques. Pour eux sont tous les avantages, pé
’écume du Champagne des toasts ! XVII Conclusions : Pourquoi l’ auteur ne parle pas du roman italien, russe et allemand.
e la philosophie qui copient, au fond, Platon et Aristote. Il y a des auteurs , réalistes qui plus est jusqu’à la moelle des os,
oit abonder dans son propre sens, et en fait, si nous inventorions un auteur , d’après ses traits généraux, nous le distinguons
nt, les écoles étaient plus tyranniques et le jeu des registres que l’ auteur pouvait toucher moins riche. Je me figure même qu
auteur pouvait toucher moins riche. Je me figure même que les anciens auteurs avaient beaucoup moins de scrupule à se copier le
ldos est évidemment de ceux-là. (Trad.) 3. Diego Hurtado de Mendoza, auteur de Lazarillo de Tormès et de la Guerre de Grenade
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
er de réflexions judicieuses, saines ou fines, les beaux endroits des auteurs qu’il étudie et dont il offrirait des exemples ch
si fort à la mode aujourd’hui, et qui consistent, à propos de chaque auteur , à ramasser tout ce qu’il y a de curieux, d’utile
ans la définition générale qu’il en donne, il ne flatte nullement les auteurs français en particulier ; et, tout au contraire,
pas. Que de pourquoi, en effet ; et de comment ! que de démêlés de l’ auteur avec son sujet, et, par suite, du lecteur avec l’
démêlés de l’auteur avec son sujet, et, par suite, du lecteur avec l’ auteur  ! que de oui et de non pressés, instructifs, et q
de l’esprit (ne serait-ce pas assez de dire, les choses du goût ?), l’ auteur , en arbitre et presque en syndic désigné, dresse
qui citent, et qui ne sont contents que quand ils ont découpé dans un auteur un bon morceau, un joli échantillon. Or voici un
es comme des convenances de l’esprit humain que jetées en travers des auteurs comme des barrières. Le goût n’est pas une doctri
’avoir beaucoup vu M. Nisard pour reconnaître ici plus et mieux qu’un auteur , pour sentir l’homme et son cœur tout entier dans
entier dans cette page. Le dernier chapitre, consacré aux principaux auteurs du xixe  siècle, et qui condense un si grand nomb
t, une fois de plus, s’il en était besoin, la parfaite sincérité de l’ auteur , sa bienveillance unie à ce fonds de sévérité qu’
le livre de M. Nisard, terminé ainsi qu’il a été conçu et sans que l’ auteur ait jamais dévié de sa ligne principale, peut êtr
je le loue. Il rend surtout témoignage du caractère et du talent de l’ auteur , — un caractère ami du bien et jaloux du mieux, u
86 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »
t plus vivant, et ce livre même n’est pas achevé. Il a été tué avec l’ auteur , mort sous les murs de Metz pendant la dernière g
re, et c’est par son frère qu’ont été publiés ces fragments qui, si l’ auteur avait vécu, auraient certainement fait un tout su
u’on devine ce que serait le côté qui n’est pas fini, si la mort de l’ auteur ne l’avait pas laissé pendant. Enfin, ces fragmen
es manœuvres on pourra gagner les batailles dans l’avenir ; mais là l’ auteur des Études sur le Combat se montre un historien e
rendre héroïque, de lâche qu’elle est ordinairement devant la mort. L’ auteur des Études sur le Combat excepte, il est vrai, un
haut point de perfection, — quelquefois par des moyens atroces. Et l’ auteur des Études sur le Combat, en faisant comme eux au
mondes possibles, comme dans le monde de la guerre ; et ce que dit l’ auteur des Études sur le Combat de la discipline des arm
de l’âme de l’homme, parce que c’est cette âme qui fait la guerre, l’ auteur des Études sur le Combat voit sûrement, comme tou
un jour de Maistre, embarrassé devant ce phénomène de la victoire. L’ auteur des Études sur le Combat dit plus simplement : « 
actique, de savant et d’indiscutable pour moi qui ne suis pas comme l’ auteur un érudit de manœuvres et de champs de bataille,
moral, qui est tout à la guerre pour en déterminer le succès, selon l’ auteur de ces Études sur le Combat, son livre l’a sur le
les, comme les appelait Souwarow, et qui ont détrôné la baïonnette… L’ auteur des Études sur le Combat aurait été partout un éc
u et funeste les nations vont-elles traverser ?… Il ne l’a pas dit, l’ auteur des Études sur le Combat. Mais la tristesse a dû
87 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
assée, mais son embarras ne vient point de ce que l’amour-propre de l’ auteur pourrait supposer. Nous le dirons, sans fatuité d
es, n’ait pas vis-à-vis d’elle-même la bonne foi de ses confusions. L’ auteur de Terre et Ciel, dont la prétention le plus en r
la contemplation intellectuelle, métaphysicien et presque mystique, l’ auteur de Terre et Ciel n’était point, par le fait de se
ue du livre de M. Jean Reynaud ; mais ce n’est pas tout au détail ! L’ auteur de Terre et Ciel a beau s’en défendre : il n’est
e… Parti du Cosmos, pour aller au Cosmos, en passant sur le Cosmos, l’ auteur s’agite, mais stérilement, pour organiser plus qu
estion du talent et de ses ressources, qui couvre l’amour-propre de l’ auteur . Eh bien ! nous le disons en toute vérité, et san
sciences qui se croisent et s’embrouillent sous la plume pesante de l’ auteur . Sa pensée ne domine pas tous ces divers langages
nant jamais l’action divine que comme il comprend l’action humaine, l’ auteur de Terre et Ciel se croit fondé à tirer une imper
es et successives de l’humanité et sous un panthéisme plus fort que l’ auteur , et qui le mène et le malmène, si ce traité brill
rt respectueusement toutes les bourdes, dirait Michel Montaigne, de l’ auteur de Terre et Ciel, absolument comme on laisse pass
la caricature de ces Soirées de Saint-Pétersbourg, dans lesquelles l’ auteur esquive aussi la difficulté d’une exposition méth
ar un ennui à nous déformer la figure, les embarras de la pensée de l’ auteur . Ah ! qu’on aimerait mieux un peu de passion fran
de son temps. Tout au plus donnera-t-il le bras à M. Pierre Leroux, l’ auteur de L’Humanité, avec lequel il a plus d’une analog
88 (1881) Le naturalisme au théatre
ralisme au théâtre n’est donc qu’une première série. La seconde : Nos auteurs dramatiques, paraîtra prochainement. E. Z. L
es chaleurs de l’été ne videront peut-être pas les salles, sans qu’un auteur dramatique de génie se soit révélé. Notre théâtre
pliant les esprits les plus grands à ses inexorables lois. Lorsqu’un auteur tentait de s’y soustraire, on le condamnait comme
fin à quelle effroyable sauce on y accommode nos annales. Dès que les auteurs de ces machines-là sont dans le passé, ils se cro
entimentalités de petite ouvrière ! Ce qui me stupéfie, c’est que nos auteurs dramatiques ne paraissent pas se douter un instan
ut et agissant. Voilà sans doute pourquoi le naturalisme terrifie les auteurs habitués à pêcher des grands hommes dans l’eau tr
ensongère, paraît-il, si pleine de grossières invraisemblances, que l’ auteur , qui est Russe, n’a pas même osé la faire représe
it la tragédie. Victor Hugo a fait le drame romantique. Où donc est l’ auteur encore inconnu qui doit faire le drame naturalist
du théâtre, dont il est si souvent question. On connaît la théorie. L’ auteur dramatique est un homme prédestiné qui naît avec
une douzaine au plus par génération. Cela fait sourire. Voyez-vous l’ auteur dramatique transformé en oint du Seigneur ! J’ign
sent sur les planches et se donnent en continuel spectacle. Voilà les auteurs dramatiques gagnés par cette fièvre. Ils veulent
e malfaiteur. Avant d’expliquer cette stupéfiante situation faite aux auteurs dramatiques, je veux poser deux points avec nette
t en avant la théorie que le théâtre est une synthèse, que le parfait auteur dramatique doit dire en un mot ce que le romancie
et poussif leur semblerait de la folie pure. De même que si un de nos auteurs s’avisait de reprendre l’ancienne formule, on le
s ce n’est pas tout : l’expérience de chaque jour nous prouve que les auteurs qui ont ce fameux don, n’en produisent pas moins,
par instants. Il est inutile de citer des exemples. Tout d’un coup, l’ auteur le plus adroit, le plus vigoureux, le plus respec
ses, c’est bien autre chose. Interrogez un directeur, un comédien, un auteur dramatique : ils vous répondront qu’ils n’entende
u’il y a un criterium commode pour la critique : une pièce réussit, l’ auteur a le don ; elle tombe, l’auteur n’a pas le don. V
ur la critique : une pièce réussit, l’auteur a le don ; elle tombe, l’ auteur n’a pas le don. Vraiment c’est là une façon de s’
ord ce qui se passe, lorsqu’un romancier publie un roman et lorsqu’un auteur dramatique fait jouer une pièce. Voilà le volume
ne tue pas un livre. Si le livre est fort, chaque jour il gagnera à l’ auteur des sympathies. Ce sera un prosélytisme lent, mai
haute place à laquelle il a droit. Au contraire, on joue la pièce. L’ auteur dramatique y a risqué, comme le romancier, des no
us vivrons quand même, nous sommes supérieurs aux colères d’en bas. L’ auteur dramatique frissonne ; il doit ménager chacun ; i
qui arrive avec une personnalité. Ce fameux don est le passe-port des auteurs dramatiques. Avez-vous le don ? Non. Alors, passe
Il faut qu’une figure ait un nez pour être une figure ; il faut qu’un auteur dramatique sache faire une pièce pour être un aut
 ; il faut qu’un auteur dramatique sache faire une pièce pour être un auteur dramatique, cela va de soi. Mais que de marge ens
nifie rien. Phèdre est tombée à la première représentation. Dès qu’un auteur apporte une nouvelle formule, il blesse le public
Remarquez qu’il ne s’agit pas du théâtre de fabrication. Ce sont nos auteurs contemporains les plus applaudis et les plus dign
e deux amoureux, dans les conditions requises, sont mis à la scène, l’ auteur dramatique emploie tout de suite la formule, comm
philosophique de Shakespeare à côté du catéchisme d’honnêteté que nos auteurs dramatiques les plus célèbres se piquent d’enseig
éâtre est monstrueux, parce qu’il est bâti en l’air. Dernièrement, un auteur dramatique mettait cinquante pages à me prouver t
s transforme en lui. Je veux dire que la convention est faite par les auteurs et que dès lors les auteurs peuvent la défaire. S
dire que la convention est faite par les auteurs et que dès lors les auteurs peuvent la défaire. Sans doute il ne s’agit pas d
s articles pour voir comment leur bile s’est épanchée. Ah ! le pauvre auteur , me dis-je en ouvrant les journaux, ils vont l’av
matelas. D’autres articles hasardent des objections, discutent avec l’ auteur , finissent par lui promettre un bel avenir. Enfin
cquises vient d’un sentiment conservateur. On plie l’échine devant un auteur arrivé, comme on la plie devant un ministre qui e
La camaraderie est bien forte, elle aussi. On a dîné la veille avec l’ auteur dans une maison charmante ; on doit déjeuner le l
mais je ne veux nommer personne. La critique, si débonnaire pour les auteurs arrivés, se montre tout d’un coup enragée contre
e négoce. Il est supérieur à l’engouement et aux caprices. On dit aux auteurs  : « Vous écrivez pour le public, il faut donc vou
re que les personnages entrent, causent et sortent. Et c’est tout ; l’ auteur reste ensuite le maître absolu de son œuvre. Pour
. Pour conclure, ce n’est pas le public qui doit imposer son goût aux auteurs , ce sont les auteurs qui ont charge de diriger le
’est pas le public qui doit imposer son goût aux auteurs, ce sont les auteurs qui ont charge de diriger le public. En littératu
l’Odéon, pour lui permettre de risquer des tentatives avec les jeunes auteurs dramatiques ; qu’on essaye même de créer un théât
part, tous les personnages devaient se rencontrer dans ce décor, les auteurs choisissaient fatalement les mêmes milieux neutre
teurs et les machinistes ont suffi pour une partie de la besogne, les auteurs dramatiques n’ont encore fait que tâtonner. Et le
e cela ne rend pas les œuvres meilleures. Mais, derrière ces manies d’ auteurs minutieux, il y a plus ou moins confusément la gr
as au peintre ses couleurs, au romancier son encre et son papier, à l’ auteur dramatique sa rampe et ses pendules qui ne marche
e jour si une pareille évolution n’est pas possible au théâtre, si un auteur ne saura pas tourner les conventions scéniques, d
ui s’y agite, à condition que l’homme reste le centre, le sujet que l’ auteur s’est proposé de peindre. C’est lui qui est la so
illeurs, ce dont M. Sarcey se plaint. Il accuse les directeurs et les auteurs de spéculer sur ce goût du public pour les décors
s leur sol naturel ; mais, ce sol n’est plus le nôtre, et je défie un auteur dramatique d’aujourd’hui de rien créer de vivant,
’étrangeté qu’à l’exactitude. Ce que je voudrais, ce serait, chez les auteurs dramatiques, un souci du décor vrai, uniquement l
t excessif des toilettes riches a ceci de désastreux qu’il pousse les auteurs dans la peinture d’un monde factice, d’une distin
lasses et des métiers. Ainsi, pour me faire entendre, j’imagine qu’un auteur place un acte dans le carré des Halles centrales,
tableaux. Puisque tout le monde se lamente sur la mort du drame, nos auteurs dramatiques devraient bien tenter ce genre du dra
Quand la phrase sort de l’ordinaire, il ne peut plus la prononcer, l’ auteur doit en chercher une autre. Voilà la condamnation
e. Il serait bien intéressant d’étudier la question du style chez les auteurs de talent comme MM. Augier, Dumas et Sardou ; j’a
de ces drames, quelle grossièreté de procédé ! On peut être sûr que l’ auteur ne se privera pas d’une ficelle, d’une situation,
ameuter le château. Rien de plus criard comme enluminure d’Epinal. L’ auteur italien, au contraire, ne paraît pas avoir songé
vini m’a transporté ; je m’en suis allé étranglé d’émotion. Certes, l’ auteur de ce dernier drame, M. Giacometti, ne doit pas a
Le public ne se doute pas de la difficulté qu’éprouve aujourd’hui un auteur dramatique pour trouver une interprète selon ses
e grave question de l’interprétation m’a préoccupé. Chaque fois qu’un auteur dramatique, ayant quelque souci de la vérité, a a
nelle, qu’on l’a accusée de signer des œuvres dont elle n’était pas l’ auteur . Nous sommes ainsi faits en France, nous n’admett
Sarah Bernhardt ; M. Perrin aurait préféré madame Croizette ; mais l’ auteur exigeait madame Sarah Bernhardt, dont le talent s
 moins universels et plus sérieux », encore un coup pourquoi diable l’ auteur a-t-il fait un si mauvais choix ? Je ne saurais m
médie humaine. Est-ce que j’ai jamais nié les grandes qualités de nos auteurs contemporains, la carrure solide et simple de M. 
de toutes les époques ont fait preuve, en plaçant au premier rang les auteurs dramatiques contemporains ; mais où sont les aute
premier rang les auteurs dramatiques contemporains ; mais où sont les auteurs de premier ordre du siècle dernier et même du com
tes, il y a des différences, je ne puis faire ici une étude de chaque auteur dramatique et indiquer l’argile dans le monument
l a soufflé à Balzac son génie. J’attends qu’il souffle du génie à un auteur dramatique. Jusque-là, pour moi, la littérature d
pour la distribution des matériaux dans une œuvre. Il était à la fois auteur et acteur, il connaissait son « métier » mieux qu
l’on examine cette comédie à notre point de vue actuel. Aucun de nos auteurs dramatiques ne risquerait un pareil dénouement, n
. Chaque époque a son métier. Qu’il reconnaisse maintenant que chaque auteur a le sien et nous nous entendrons parfaitement. S
A d’autres ! On m’a sifflé, j’enrage et je me console en dévorant les auteurs plus heureux. Voilà qui est d’un critique de haut
tout ce qu’elle doit donner : ce serait de poser en face de Balzac un auteur dramatique de sa taille, ce serait de me nommer u
d’abord la crise que nous traversons, l’effarement où se trouvent nos auteurs dramatiques, en ne sachant quelles pièces ils doi
ntes, après avoir opposé l’idéalisme au naturalisme, a conclu que les auteurs dramatiques devaient tendre vers le grand art. Vr
le drame historique prendrait seulement de l’intérêt, le jour où les auteurs , renonçant aux pantins de fantaisie, s’aviseront
ssir une tragédie. Il est bon de remettre les choses en leur place. L’ auteur , en effet, a choisi un sujet fort connu. Seulemen
lame. Et je veux répondre aussi à la ridicule querelle qu’on fait à l’ auteur , en lui reprochant d’avoir pris pour nœud de son
it fort le domaine dramatique, si l’on refusait la foi comme moyen. L’ auteur est à Rome et non à Paris. Je trouve même fâcheux
e histoire qu’il est bon de conter pour en tirer des enseignements. L’ auteur , m’a-t-on dit, est un homme riche, bien apparenté
sont peut-être pas exacts ; mais il n’en est pas moins certain que l’ auteur paye les frais et présente son œuvre au public, d
lle tentative. J’ai entendu soutenir brillamment cette opinion, que l’ auteur devait avoir un théâtre à lui et jouer lui-même s
éâtre, et ne s’en sont pas mal trouvés. Seulement, cette trinité de l’ auteur , du directeur et de l’acteur réunis en une seule
rudesses de la critique, aux rires de la foule. Il est entendu qu’un auteur qui paye et qui tombe, est doublement ridicule. C
grande fantaisie. J’avoue que cela ne me fâche pas outre mesure. Les auteurs dramatiques ont toujours traité l’histoire avec t
t Séphare, le prêtre d’Isis. Pourquoi un prêtre d’Isis ? Sans doute l’ auteur avait mis là-dessous le sens philosophique de son
y reste en elle-même excellente, et qu’on ne saurait trop engager les auteurs riches à l’imiter. Mais le point sur lequel je ve
leur dernière planche de salut aux théâtres menacés de faillite. Les auteurs sont rares qui consentent à payer chèrement leurs
igneur, le bâtard, la serve, le manant ; et cela doit nous suffire, l’ auteur se dispense dès lors de leur donner un état civil
des remords, n’en a-t-elle pas ? Nous l’ignorons, faute immense de l’ auteur , car, si elle ne frissonne pas comme Garin, ou bi
i s’indigne au nom de l’Allemagne, comme après Sedan ! Quand donc les auteurs dramatiques comprendront-ils le profond ridicule
e. Je suis persuadé que la scène aurait produit un effet énorme, si l’ auteur l’avait présentée autrement, dans la réalité logi
lin serait sorti ou aurait chassé Pigalou. Les motifs pour lesquels l’ auteur le retient là, sont des ficelles dramatiques par
demption, peut-être cette thèse a-t-elle été dans les intentions de l’ auteur , mais je veux l’ignorer, pour ne pas retomber dan
sa femme et sa fille. Inutile d’ajouter que le traître meurt, quand l’ auteur n’a plus besoin de lui. N’est-ce pas que le besoi
ageante, car rien n’est plus attristant et malsain que le mensonge. L’ auteur a dû vouloir créer l’adultère sympathique, l’ange
dy. On ne peut imaginer les étranges phrases qui tombent là dedans. L’ auteur semble avoir ramassé avec soin toutes les tournur
dy a été le combat du cinquième acte. Si la poudre parle, c’est que l’ auteur n’a rien de mieux à dire. Et quel abus aussi des
èce. Coq-Hardy n’en a pas moins marché jusqu’à la fin, et le nom de l’ auteur a été acclamé. On en est arrivé à un grand mépris
, j’ai dit combien les vieilles formules sont délicates à employer. L’ auteur était là dans la pièce de cape et d’épée, chercha
l faut bien accepter un dénoûment quelconque. Mais on est fâché que l’ auteur n’ait pas trouvé quelque chose de neuf pour finir
odrames, n’est d’ordinaire pas là pour accomplir ce miracle. Quand un auteur a simplement de l’intelligence et de l’habileté,
g héroïsme. J’estime cependant que Ruskoé n’a pas donné tout ce que l’ auteur en attendait, et cela pour diverses raisons. La p
initive. Mais la principale raison est que Ruskoé n’agit pas assez. L’ auteur , en voulant le rendre intéressant à force de myst
l vit. Il patauge dans une formule morte, malgré sa réelle habileté d’ auteur dramatique ; il est gêné et raidi, comme les homm
écrier : « Enfin, voilà une œuvre, voici ce qu’il faut faire ; jeunes auteurs , étudiez et marchez ! » Quelle est donc cette rag
our l’amour de Dieu ! que le talent, la personnalité et l’audace de l’ auteur comptent aussi un peu dans l’affaire. Nous ne som
on, qu’elle avait affolé d’amour au point de le pousser au crime. Les auteurs , qui sont des gens de théâtre, ont eu peur de cet
me usant de la toute-puissance de son sexe. La madame de La Barre des auteurs devient sympathique. C’est là le triomphe du théâ
ine. Il y a simplement des abstractions qui se promènent, au gré de l’ auteur , dans des casiers étiquetés à l’avance. Qui dit t
suite à la merveille, vous semblez le proposer en modèle à nos jeunes auteurs dramatiques ! C’est du théâtre, criez-vous, et il
bien, vous ne dites pas du tout ce que vous pensez de Mirabeau, vous auteur dramatique, parce que le public se moque absolume
ir. Voilà ! Rien de plus amusant comme mécanique. Représentons-nous l’ auteur dramatique dans son cabinet ; il est entouré de d
Tacite, une page de tout autre historien, suffisait ; et là-dessus l’ auteur écrivait sa pièce, sans se soucier le moins du mo
ue les critiques pratiques qui donnent de pareils conseils aux jeunes auteurs , les égarent absolument. Il faut toujours se repo
ents, sur les essais, sur tout cet effort si méritoire que nos jeunes auteurs , et M. Jules Claretie le premier, font en ce mome
eul raisonnable. C’est jouer sur les mots que de poser en axiome : Un auteur dramatique doit s’en tenir à la convention histor
n nationale a tué par le ridicule le drame historique. En vérité, nos auteurs n’ont pas de chance avec l’histoire de notre Révo
s qu’ils entrent dans la France contemporaine, qui commence à 89, les auteurs perdent pied fatalement, parce que nous ne pouvon
it négoce plus ou moins louche ! Qu’importe l’œuvre ! Il suffit que l’ auteur jette des gâteaux de miel au public. Le public se
ue et dans l’amour du vrai. Voilà M. Paul Deroulède qui passe du coup auteur dramatique, en criant simplement, le plus fort qu
e vers français. Ceux-là ont à peine des succès d’estime. Je sais des auteurs dramatiques qui se mangent le cerveau pour trouve
mais un succès militaire, ce qu’il ne faut pas confondre. Qu’un jeune auteur ait la naïveté de s’autoriser de l’exemple, d’écr
ingt-deux ans pour écrire une œuvre pareille. Cela me consterne que l’ auteur n’ait que vingt-deux ans ; j’aurais compris qu’il
moment où il a donné pour elle jusqu’à sa vie. Je ne chicanerai pas l’ auteur sur ce mariage singulier. Il peut se faire qu’on
il tremblé devant une œuvre qui avait le vrai parfum du temps, et les auteurs ont ils dû publier la pièce, en renonçant à la fa
de ces succès où il est impossible de juger le véritable mérite d’un auteur . Je me sens donc, dès l’abord, très gêné devant l
de Bornier. Je sais des poètes qui se sont indignés. Ils refusent à l’ auteur des Noces d’Attila le don de poésie. Cela me touc
e alliance possible entre des maîtres de tempéraments différents. Les auteurs de juste milieu, ceux qui ont eu, comme Casimir D
n’avons pas le crâne fait de même. Il me paraît être la négation de l’ auteur dramatique tel que je le comprends ; et comme nou
au clocher. D’ailleurs, tout cela est le prétexte ; l’intention de l’ auteur est de présenter une suite de tableaux saisissant
que, pour arriver à ce tableau, et ensuite pour dénouer la pièce, les auteurs avaient entassé toute la friperie du mélodrame. M
Lafontaine et Richard viennent de donner au Gymnase. Sans accuser les auteurs de plagiat, quelques-uns ont admis certaines ress
mets d’insister, uniquement pour la curiosité du fait. Imaginez qu’un auteur dramatique veuille tirer un drame de l.Assommoir.
t encore d’un maniement presque impossible. Tout le problème, pour un auteur dramatique, serait donc d’accommoder Coupeau et L
pensée qu’un roman transporté au théâtre doit rester entier. Mais des auteurs qui ne seraient tenus à aucun respect envers l’As
n honnête ménage d’ouvriers tyrannisé et menacé par un sacripant. Les auteurs ont même chargé Lantier en noir ; ils en ont fait
aient pu y trouver. En outre, comme j’ai accordé de grand cœur à deux auteurs dramatiques l’autorisation de porter sur les plan
net sur cette comédie, j’ajouterai qu’elle me plaît médiocrement. Les auteurs ont dû la baser sur une situation fausse. Toute l
upeau. Seulement, comme je l’ai expliqué, si elle était sa femme, les auteurs retomberaient dans la situation embarrassante du
ffit. On comprend immédiatement quel est le personnage, le type que l’ auteur a voulu créer. Châteaufort n’est point l’aventuri
as, rit-on et se fâche-t-on au Gymnase ? C’est uniquement parce que l’ auteur a manqué de science et d’adresse. Il aurait pu no
droit devant elle sans crier gare. Il y a bien des hommes, parmi nos auteurs dramatiques, auxquels je souhaiterais l’énergie d
l doit être le but. Aussi ne me lasserai-je pas de répéter aux jeunes auteurs dramatiques qui grandissent : « Voyez les chutes
om. Dès lors, le mariage entre les jeunes gens paraît impossible. Les auteurs se sont tirés de toutes ces difficultés accumulée
aites. Ses réserves ont surtout porté sur l’impasse dans laquelle les auteurs se sont mis, en choisissant un de ces sujets dont
bstacle, et j’affirme que le seul regret de la critique a été que les auteurs n’eussent pas pu sortir plus brillamment du probl
ir et d’appuyer mon dire sur des arguments décisifs. Certes, les deux auteurs , en écrivant l’Obstacle, ont fait une œuvre très
st plus étrange que cette action qu’ils subissent. Il s’agit pour les auteurs de pousser leurs soldats de plomb, de les mettre
s, ce n’est ni dans le théâtre grec, ni dans le théâtre latin que nos auteurs habiles ont pris les règles du petit jeu de socié
lle, Molière, Racine sont les maîtres du théâtre à notre époque ? Les auteurs contemporains n’ont rien d’eux, je ne parle pas d
formule est née de l’ingéniosité et de l’habileté d’une génération d’ auteurs . Elle a récréé le public, car elle offre le gros
roman, ne se dégoûte pas tout à fait des enfantillages laborieux des auteurs dramatiques. D’ailleurs, de même que le théâtre a
er que cet excellent Montbrisson épouse une sœur de Rodolphe, que les auteurs ont mise là tout exprès ? Je n’ai pas parlé non p
exerce sur Mathilde. Comment se fait-il que cette Mathilde, dont les auteurs font une charmante créature, puisse quitter de la
si, dans le Nid des autres, la situation paraît fausse, c’est que les auteurs n’ont point osé la mettre au théâtre dans sa mons
les planches ; car ici, loin d’avoir reproduit la vérité exacte, les auteurs ont dû l’amputer violemment, la réduire à une fab
es d’Aristophane arrangées pour un public parisien. Et l’embarras des auteurs a été si évident, lorsqu’ils ont abordé cette ter
e l’actrice ? Je ne le crois pas aujourd’hui, je pense plutôt que les auteurs ont voulu indiquer ce qu’ils ne pouvaient dire. L
la réalité, les Désirée triomphent toujours. C’est que là encore les auteurs ont voulu plaire. Décidés à rire de l’aventure, i
de l’histoire dont tout Paris s’est occupé ! Et sait-on pourquoi les auteurs ont préféré une comédie aimable ? C’est à coup sû
et il faut pourtant qu’il la reprenne au dénoûment. D’autre part, les auteurs ont ajouté Montbrisson, pour compenser Désirée. N
se prononcer. Les pièces à thèse ont surtout ceci de fâcheux, que les auteurs peuvent et doivent les arranger pour leur faire s
un souffle. Ainsi, on ne s’imagine pas toutes les précautions que les auteurs ont dû prendre pour faire tenir leur drame debout
ffisait pas. Pour creuser l’abîme entre l’enfant et le vrai père, les auteurs ont dû inventer un viol de la mère : M. de Saint-
rai tout à l’heure. Alors, afin d’obtenir les situations voulues, les auteurs ont imaginé le premier acte suivant. Georges atte
père, pour venger sa mère. On voit quels événements peu naturels les auteurs ont dû employer pour arriver à justifier leur don
ire sauter la cervelle, parce que son père est mort. Je doute que les auteurs aient à citer un fait réel pour appuyer leur fabl
t, prendre un pistolet, c’est bien peu vraisemblable. Évidemment, les auteurs n’ont pas eu d’autre but que d’amener la confiden
Enfin Georges tient la bonne piste. Saint-André lui-même arrive. Les auteurs ont aussitôt accumulé les couleurs noires sur son
trer. Je crois inutile de rentrer dans la discussion de la thèse. Les auteurs ont voulu cela. Mais le premier venu peut vouloir
la, non pas parce que leur nature est de le faire, mais parce que les auteurs veulent qu’ils le fassent. Dès lors, nous avons d
nt, de mieux observé et de mieux rendu. Et voilà tout d’un coup que l’ auteur paraît avoir peur de cette belle simplicité ; il
égoïsme, il consentait par égoïsme. Son vice le punissait, sans que l’ auteur eût à le transformer. D’autre part, il faut songe
enfantines, imaginées en dehors de toute observation, ajoutées par l’ auteur dans le but d’occuper les planches. Je crois le c
ù paraît aller le succès et où se trouve évidemment son tempérament d’ auteur dramatique. VII La comédie en quatre actes
une sainte, qu’il n’aurait pas à remercier davantage la Providence. L’ auteur ne dit même pas aux dames légères de Paris : « Vo
tre Coralie et son fils, tout en faisant pourtant des réserves, car l’ auteur ici verse singulièrement dans la déclamation et d
bien qu’il contienne peut-être la pensée morale et philosophique de l’ auteur . En tout cas, je vois là une concession aux néces
pas toucher les spectateurs ; c’est grâce à la somme de vérité que l’ auteur a osé apporter dans les situations, comme j’ai tâ
l’idée heureuse de commander une pièce, une farce, dans laquelle les auteurs leur ménageraient une large part d’action. Il s’a
de respirer. De là l’utilité du cadre imposé à MM. Blum et Toché, les auteurs du Voyage en Suisse. Ils ont été chargés de prése
isie sombre de leurs exercices. Le gros reproche que j’adresserai aux auteurs , c’est d’avoir trop embourgeoisé cette fantaisie.
humain. Je ne parlerai donc pas de le pièce, qui est l’œuvre de deux auteurs spirituels. Eux-mêmes se sont effacés. Mon seul b
cer avec une exactitude scrupuleuse, si l’on veut ne rien casser. Les auteurs ont appelé leur œuvre comédie. Voilà un bien gran
es caractères, sans une peinture quelconque d’un milieu réel. Or, les auteurs ne sont en somme que d’aimables gens, bien décidé
l peut suffire au succès. On parlait du Procès Veauradieux, des mêmes auteurs , pendant la représentation. Les deux pièces, en e
trois actes. D’abord, j’ai constaté un peu de froideur. On voyait les auteurs venir avec leurs gros sabots, et l’on échangeait
se nouait, le charme opérait peu à peu. Je m’imaginais apercevoir les auteurs derrière une coulisse, tendant leur piège avec la
au dévidage adroit de cet écheveau dramatique si bien embrouillé. Les auteurs allaient-ils prendre le fil à gauche ou à droite 
lui recoud ses boutons, pleure au dénouement, quand on le marie. Les auteurs , en rendant la femme de chambre si aimable, aurai
-ils eu des intentions démocratiques ? Tout le sujet est là, mais les auteurs connaissent trop leur métier pour ne pas avoir co
la commence, il y en a encore moins pour que cela finisse. Enfin, les auteurs veulent bien aboutir à un mariage entre Gaston et
ns qu’ils sont chargés d’instruire. Faut-il voir une leçon donnée aux auteurs dans l’accueil relativement froid fait par le pub
t l’exige : soyons vivants, si nous voulons toucher de beaux droits d’ auteur . » Ce raisonnement serait excellent, et je voudra
nement serait excellent, et je voudrais l’entendre faire par tous les auteurs  ; d’autant plus qu’il est logique et exact. Quest
’Ambigu Robert Macaire, je songeais à la farce moderne, telle que des auteurs de talent et d’esprit pourraient l’écrire. Compar
ui sonnerait si vaillamment. Je sais bien qu’il faudrait accorder aux auteurs une grande liberté, leur ouvrir surtout le monde
vraiment fort ; mais ce mot nous suffit pour ajouter tout ce que les auteurs n’ont pas dit. Ce qui m’a frappé, c’est que peu d
s banal qu’un sujet de féerie. Il existe un plan accepté par tous les auteurs  : deux amoureux dont l’amour est contrarié, qui o
litent les combinaisons des fables les plus extravagantes. Jamais les auteurs ne se trouvent acculés par la vraisemblance et la
s ménagements infinis, sous peine de nous blesser. Le triomphe de nos auteurs a été de déguiser le plus possible leurs mensonge
peut se tromper. Rien de bâtard en elle, elle est toute fantaisie. L’ auteur y confesse qu’il entend rester dans l’impossible.
édie, et vous sentez immédiatement la convention devenir blessante. L’ auteur triche. Il marche, dès lors, sur le terrain du ré
nausées à toutes les personnes honnêtes. Le malheur est donc que nos auteurs , en quittant les féeries, en gardent la formule,
les contes de Perrault sont jugés d’une morale trop élastique que les auteurs du Chat botté n’ont pas suivi ce conte à la lettr
i de tomber sur une opérette supportable. La cause en est simple. Les auteurs , quand ils avaient une idée drôle, se contentaien
idée fournisse trois actes, quelquefois cinq. Alors, fatalement, les auteurs allongent les scènes, délayent le sujet, introdui
udre ! On peut le définir : la rencontre de la médiocrité facile d’un auteur avec la médiocrité complaisante d’un public. Les
stent des heures, pâles et découragés, en face du triomphe de quelque auteur médiocre ! Ils se sentent supérieurs, et ils ne p
sque. Pas une phrase du drame ne parle de lui, aucune indication de l’ auteur ne le rappelle. Au contraire, dans l’Ami Fritz, l
es sont fort belles en somme. Il n’y a pas aujourd’hui un seul de nos auteurs dramatiques qui pourrait composer un acte aussi l
te pas en complainte pour les petits et les grands enfants. Dès qu’un auteur dramatique se dégage des draperies de convention
ces d’échec, impersonnelles et taillées sur un patron convenu, dont l’ auteur usera à son gré ; combiner alors l’armée de ces p
d’une époque, je l’accorde volontiers. Mais que l’on dise aux jeunes auteurs  : « Faites-nous des Tour de Nesle », c’est ce que
quelques drames historiques qu’il a essayé de donner ont échoué. Les auteurs eux-mêmes me paraissent pris de peur ; ils senten
, je constate qu’il y règne un grand malaise, que les directeurs, les auteurs , le public lui-même sont inquiets et ne savent ce
. Mais quel étrange emploi d’un cadre aussi vaste ! Il semble que les auteurs n’aient profité de l’élargissement du cadre que p
arquez que le Charles IX du drame est un personnage sympathique ; les auteurs ne lui ont donné que cet accès de férocité, pour
ues qui ne savent comment emplir leurs articles, pour ressusciter cet auteur dramatique déjà couché dans le néant. La mort d’A
x derniers drames de Touroude ! On voit par lui à quoi sert de naître auteur dramatique, lorsqu’on ne naît pas en même temps é
autrement sérieux au fond que le théâtre bien charpenté ? Quel est l’ auteur qui n’aimerait pas mieux avoir écrit On ne badine
agédie, la philosophie et la rhétorique de l’œuvre, sans demander à l’ auteur s’il avait, oui ou non, Je don du théâtre. Est-il
même façon qu’on résout une règle de trois. Un code a été écrit, les auteurs dramatiques sont devenus des arrangeurs, se moqua
ène très puissante. Mais comme cela était gâté par la langue, comme l’ auteur tirait un pauvre parti de la situation, uniquemen
89 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
is seulement plus ou moins délicates, qui distinguent l’harmonie d’un auteur de celle d’un autre ? Je sais qu’il y a des auteu
nt l’harmonie d’un auteur de celle d’un autre ? Je sais qu’il y a des auteurs où nous sentons cette différence d’harmonie jusqu
semble, presque entièrement, quand nous comparons l’harmonie de deux auteurs qui ont écrit à peu près dans le même genre ; cel
ici que de l’harmonie ; je ne parle point du goût qui différencie ces auteurs , et qui étant du ressort de l’esprit seul, peut ê
poète. Je ne doute pas qu’Anacréon ne fût en effet pour les Grecs un auteur charmant : mais je ne doute pas non plus que pres
mploierait dans ses ouvrages que des phrases entières tirées des bons auteurs latins, n’écrivît bien en cette langue. Premièrem
it penser d’une pareille bigarrure ? Si le centon n’est que d’un seul auteur , ce qui est pour le moins fort difficile, j’avoue
galement correct, également pur, également élégant dans les meilleurs auteurs anciens ? Qui nous assurera donc que la phrase qu
e-Live, n’est pas une phrase patavinienne ? Enfin, n’y a-t-il pas des auteurs latins, reconnus d’ailleurs pour excellents, qu’o
tin employer des mots de Térence, sur ce fondement que Térence est un auteur de la bonne latinité, c’est à peu près comme si u
phrases de Molière par la raison que Molière est un de nos meilleurs auteurs  : « Messieurs, pourrait dire à son auditoire, ce
doit avoir soin de n’employer aucune expression, aucune phrase de cet auteur , qui ne soit autorisée par d’autres bons écrivain
re doive être le même que celui de la comédie ? Et serait-ce louer un auteur de lettres écrites en français, de dire qu’en le
et qu’on ne saurait trop citer ici, est plein de gallicismes ; aucun auteur n’est si riche en tours de phrases propres la lan
t affecté beaucoup de latinismes ? Ce n’est pas tout : croit-on qu’un auteur qui n’aurait absolument formé son style, que sur
angue ? Si nous savons que Cicéron a mieux parlé latin que les autres auteurs , c’est parce que toute l’antiquité l’a dit ; nous
sans vie. Il faut avouer qu’à cet égard elle est bien commode pour un auteur qui ne sait ni penser ni sentir ; et lui, et ceux
, de Corneille, de M. de Voltaire, en un mot de quelqu’un de nos bons auteurs . Je doute fort qu’il nous parût en avoir approché
chanoine de Rouen, qui n’ayant jamais été attaqué, ni même connu de l’ auteur de cet article, a jugé à propos de lui dire beauc
par cet homme de lettres à l’Encyclopédie 4. Ce chanoine de Rouen est auteur , par malheur pour lui, d’une élégie latine sur la
elle, dont on n’a pas fait, dans les collèges même, tout le cas que l’ auteur aurait désiré. Personne ne serait donc plus intér
s utiles. On l’avertira donc, 1°. de ne pas mettre sur le compte de l’ auteur qu’il attaque, des fautes de copiste ou d’impress
90 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
nier, loin de confirmer l’opinion aujourd’hui accréditée, assigne à l’ auteur de l’Aveugle et de la Jeune Captive un rang glori
que nous possédons forment tout au plus le tiers des manuscrits que l’ auteur avait achevés ; et peut-être le voyage en Suisse
amour sincère du bien public, il est impossible de ne pas voir que l’ auteur se fie trop à l’excellence de ses sentiments, et
de cette brochure, qui est loin d’égaler en correction les vers de l’ auteur  ; mais, à ne considérer que la pensée prise en el
é Chénier est à la fois un exemple et un conseil ; et lors même que l’ auteur de la Jeune Captive ne serait pas le précurseur d
première fois en 1819, c’est-à-dire vingt-six ans après la mort de l’ auteur , ne seraient pas la préface naturelle du mouvemen
du triomphe jusqu’à l’espérance d’un avenir pacifique et glorieux, l’ auteur avait à parcourir une route vivante et variée. Ma
les mains d’un poète habile, s’assouplir et se varier. Mais dès que l’ auteur tentait autre chose que le récit du serment, le s
tous. À travers les nombreuses ambages du rythme indéfinissable que l’ auteur a choisi, l’esprit trébuche à chaque pas et ne sa
trébuche à chaque pas et ne sait où finit, où commence la pensée de l’ auteur . Arrivé au deux centième vers, le lecteur n’est p
œuvre rien qui se puisse comparer aux idylles ou aux élégies du même auteur . Lors même, en effet, que ces pensées seraient cl
distinguent par une grande franchise, et témoignent clairement que l’ auteur maniait l’ïambe avec une entière liberté. Quoiqu’
lante qui termine cet ïambe eût-elle acquis une valeur nouvelle, si l’ auteur eût pris soin de prolonger pendant quelques vers
e pas à se compter, nous emportent bien loin des riantes images que l’ auteur a puisées dans la lecture des poètes païens, et q
nt véritablement visible ; puis, par une transition à peine sentie, l’ auteur se demande s’il n’est pas injuste envers ceux qu’
sur-le-champ ce qu’il y a de vague et d’incomplet dans la forme que l’ auteur a choisie ; et si cette ode n’est pas une œuvre a
enthousiasme qui n’a rien de factice. On sent à chaque strophe que l’ auteur , en écrivant, cède à l’irrésistible entraînement
es de cette pièce une tension voisine de l’emphase ; la jeunesse de l’ auteur explique suffisamment ce défaut, et je crois même
tière est empreinte d’une sensibilité vraie, et le thème choisi par l’ auteur pourra paraître nouveau à bien des lecteurs ; car
pendant une lecture pleine d’intérêt. Le sujet n’est pas neuf, mais l’ auteur a su le rajeunir, et c’est précisément ce rajeuni
cle inattendu. En quoi consiste la beauté de cette épître ? Comment l’ auteur a-t-il renouvelé une pensée qui a traversé toutes
té ; or, je ne crois pas qu’un seul poète de notre langue, pas même l’ auteur d’Athalie, connaisse les ruses et les ressources
as une de ces interruptions qui ne tourne au profit du lecteur, car l’ auteur descend des cimes de son ambitieuse espérance, pl
ros, tout en perdant notre estime, conserve encore notre sympathie. L’ auteur , en racontant cette crise, montre une réserve don
excellente, et qu’elle paraît cependant presque fortuite. L’art de l’ auteur est tellement voilé, que la prévoyance et la volo
e histoire, un naturel si parfait, une simplicité si touchante, que l’ auteur paraît transcrire ses souvenirs plutôt qu’invente
d’entraînement. Il est spontané, abondant, comme la pensée même de l’ auteur . Prévost sait rarement d’avance le parti qu’il po
passerait pour de la paresse, si chaque page ne démontrait pas que l’ auteur exprime de son mieux l’idée qu’il n’a pas pris le
se réduit l’idée génératrice qui anime et gouverne tout le récit ? L’ auteur a-t-il voulu célébrer ou flétrir la passion ? Cha
ulière puissance dans le maniement de la langue. Mais il semble que l’ auteur ait besoin d’une lutte acharnée pour exciter l’at
certes cette gloire incomplète n’est pas sans valeur. Lors même que l’ auteur des Orientales s’enfermerait obstinément dans le
les romans et les drames qui composent la collection de ses œuvres. L’ auteur , malgré sa jeunesse, appartient dès à présent à l
1824 et 1826, contient le germe évident de toutes les qualités que l’ auteur devait développer plus tard sous une forme si écl
et Ballades autre chose à étudier que les sentiments politiques de l’ auteur pendant une période de dix années. Le cinquième l
elles seraient depuis longtemps effacées de toutes les mémoires, si l’ auteur , en poursuivant sa course lyrique, n’eût reporté
u le néant de la pensée. Je n’hésite donc pas à placer les odes que l’ auteur appelle politiques fort au-dessous du cinquième l
er contre les préoccupations pittoresques ou musicales qui dominent l’ auteur . Entre la langue des Odes et Ballades et la langu
ientales qui émeuve ou qui instruise, pas une page qui témoigne que l’ auteur ait senti ou pensé, qu’il ait vécu de la vie comm
dent que dans les Orientales la strophe est tout et la pensée rien. L’ auteur bâtit des moules innombrables, et quand ces moule
geure, mais n’ont rien à démêler avec l’intelligence. On dirait que l’ auteur n’a d’autre dessein que d’étonner, et qu’il appel
é les Orientales à toutes les chances de la loterie, la doctrine de l’ auteur sur la valeur des images n’est pas non plus étran
de vêtement à aucune idée, elles sont d’une richesse éclatante, et l’ auteur ne leur donne jamais congé avant de les avoir pré
recueil supérieur à toutes les œuvres lyriques de M. Hugo. Quoique l’ auteur n’ait réalisé qu’à moitié le dessein qu’il avait
mande de louer son courage et son espérance. Le cercle parcouru par l’ auteur des Feuilles d’automne embrasse un immense horizo
ueils lyriques de M. Hugo. Ma préférence est facile à expliquer. Si l’ auteur , en effet, a été vaincu dans la lutte qu’il avait
de en leçons, et projette une vive lumière sur toutes les œuvres de l’ auteur . Après avoir étudié d’un œil attentif ce recueil
es drames de M. Hugo offrent des personnages si singuliers. Puisque l’ auteur des Feuilles d’automne a si mal réussi dans l’ana
les d’automne. L’unité manque absolument aux Chants du crépuscule ; l’ auteur avait annoncé un recueil de poésies politiques, c
de la liberté. Les regrets donnés à la dynastie exilée offraient à l’ auteur un point de départ naturel. M. Hugo, qui a chanté
s B. a été généralement admirée pour la richesse et l’abondance que l’ auteur a su y déployer. Sans m’inscrire contre le jugeme
r doute pourrait très bien s’appeler d’un autre nom. Les images que l’ auteur appelle à son aide pour éclairer sa pensée, manqu
rité, ne manquerait pas d’émouvoir. Mais la forme que leur a prêtée l’ auteur des Voix intérieures est tellement verbeuse, tell
ins riche en enseignements que l’analyse de ses œuvres lyriques. Si l’ auteur de Notre-Dame publiait aujourd’hui Han d’Islande,
en apparence, mérite d’être signalée dans un livre de M. Hugo ; car l’ auteur de Notre-Dame a commencé de bonne heure à poser s
été remanié et refait en grande partie huit ans plus tard, lorsque l’ auteur avait atteint vingt-quatre ans : à cet égard, la
c la condition désespérée du condamné, et nous devons regretter que l’ auteur n’ait puisé qu’une seule fois à cette source d’ém
drame qu’à la poésie proprement dite, et le talent incontestable de l’ auteur ne peut masquer la vulgarité de ces deux tableaux
t certainement une preuve de puissance ; mais la donnée choisie par l’ auteur promettait un poème que nous n’avons pas : nous e
e un plaidoyer contre la peine de mort. Si telle est l’intention de l’ auteur , c’est une intention traduite bien maladroitement
vingt-neuf ans, peut être considéré, sinon comme le dernier mot de l’ auteur , du moins comme l’expression d’une volonté longte
’y a pas de poésie possible. Gringoire, destiné, dans la pensée de l’ auteur , à personnifier les misères de la condition poéti
re d’écolier. Je n’ai rien à dire de Fleur-de-Lys Gondelaurier, car l’ auteur a dessiné avec une négligence très pardonnable ce
erre ; il remplit l’étoffe et sert à la montrer. Il est évident que l’ auteur s’accommoderait bien plus volontiers de la cathéd
contrôle, et dont les éléments ne se trouvent que dans la pensée de l’ auteur . Bornons-nous donc à énoncer le démenti donné par
au plus servir à transformer le talent lyrique de M. Hugo. Puisque l’ auteur de Notre-Dame de Paris et d’Hernani paraît décidé
’a aucun intérêt à résoudre cette question. Mais nous devons dire à l’ auteur d’Hernani que le mépris et l’ignorance sont égale
e à M. Hugo par ses disciples sera soumise à un contrôle sévère. Si l’ auteur d’Hernani veut emprunter à l’histoire le baptême
singulier que M. Hugo leur attribue. Les plus ignorants savent que l’ auteur de Notre-Dame de Paris se croit dispensé de l’étu
ition, ni prévoyance, ni logique ; sauf de très rares exceptions, les auteurs prennent en pitié de pareilles exigences. Ils s’a
mi eux, et au premier rang, il convient de placer M. Jules Sandeau. L’ auteur de Marianna ne s’est jamais adressé à la curiosit
i par M. Jules Sandeau est empreint d’une profonde tristesse ; mais l’ auteur l’a traité avec une vérité si attachante, il a dé
, ni à l’exécution de ce récit. On voit dès les premières pages que l’ auteur a thésaurisé avant de se mettre en dépense. Il a
atesse que nous sommes habitué à ne rencontrer que chez les femmes. L’ auteur explique et analyse, comme un souvenir de la veil
disparaître avec plaisir. Étant donné les habitudes militaires que l’ auteur lui prête, M. Valtone, pour provoquer George Buss
es qui ne permettent pas à l’attention de broncher un seul instant. L’ auteur a su associer habilement à l’analyse des sentimen
et Marianna, autrement encadrée, ne produirait pas la même émotion. L’ auteur a très bien rendu l’humilité fière de Marianna et
esse, distraient l’attention, et troubleraient l’unité du poème, si l’ auteur n’avait pris soin de placer les idylles en forme
récit, et paraissent entamer la réalité des personnages : en voyant l’ auteur se détourner pour chanter une idylle, s’arrêter p
ue celui de Marianna ou de Madeleine, mais dans aucun de ses livres l’ auteur ne s’est montré aussi maître de lui-même ; dans l
ent rien à désirer. On ne sent nulle part l’effort ou l’inquiétude. L’ auteur semble si convaincu de ce qu’il raconte, il croit
plus sérieuse attention. Catherine, la petite fée, comme l’appelle l’ auteur  ; Roger, qui s’éprend pour elle d’un amour sincèr
îner de monseigneur chez François Paty, que je ne veux pas chicaner l’ auteur sur la manière dont il a su m’attacher. Je ne sui
u bon sens de M. Sandeau. Outre les romans dont je viens de parler, l’ auteur de Marianna a écrit plusieurs nouvelles dont la l
part. Quant à Mademoiselle de Kérouare, je regrette sincèrement que l’ auteur n’ait pas développé dans de plus larges proportio
’enthousiasme excité par Lucrèce, il y a trois ans, a placé si haut l’ auteur d’Agnès de Méranie, que le public, justement exig
s faits consignés dans l’histoire et d’analyser la fable conçue par l’ auteur . Toutefois, avant d’aborder cette double tâche, j
i veut mettre en lambeaux et fouler aux pieds le nom de M. Ponsard. L’ auteur de Lucrèce, nous le reconnaissons, ne méritait pa
naissons, ne méritait pas tous les éloges qu’il a recueillis ; mais l’ auteur d’Agnès de Méranie ne mérite pas non plus tous le
r le spectateur. Voyons comment M. Ponsard a interprété l’histoire. L’ auteur d’Agnès de Méranie n’a pas accepté la donnée hist
. Il applaudissait de préférence les tirades politiques placées par l’ auteur dans la bouche de Philippe-Auguste ; or ces tirad
un ton intermédiaire que je renonce à baptiser. Par la périphrase, l’ auteur d’Agnès se rattacherait à l’école impériale : j’e
ne élégance, il n’a songé qu’à l’harmonie des vers et n’a gourmandé l’ auteur ni sur la monotonie de la composition, ni sur l’i
e n’est pas remis en question. Si, dans ses deux premiers ouvrages, l’ auteur n’a pas montré pour les combinaisons dramatiques
91 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252
t bassement jaloux de tout mérite littéraire supérieur au sien. Quels auteurs protégea-t-il ? Un Colletet* ; un Boisrobert, son
ue du plus haut point d’élévation de notre théâtre. C’est alors que l’ auteur parut réellement grand. La pièce fut donnée en 16
s protégés. Sa jalousie étoit au comble. Il voulut passer pour être l’ auteur du Cid. Mais l’auteur préféra la gloire à toutes
e étoit au comble. Il voulut passer pour être l’auteur du Cid. Mais l’ auteur préféra la gloire à toutes les richesses qui lui
des graces de la cour. Aussi s’attacha-t-il pour jamais Corneille. L’ auteur du Cid appelloit celui de Venceslas son père, le
compensoit en ministre équitable & libéral, & le déchiroit en auteur jaloux & caustique. Il eut la politique de me
lettre est celui d’un rodomont & d’un vrai capitan de comédie. L’ auteur s’y donne pour un homme de grande considération d
sera moins étonné de la proposition, lorsqu’on se rappellera que cet auteur avoit porté les armes, & qu’il avoit le gouve
Le duel n’eut point lieu. La bravoure n’est pas la vertu favorite des auteurs  ; ou plutôt Corneille méprisa de pareils ennemis.
er du haut du mont. Ce qui le blessa le plus, ce fut de voir un petit auteur fripon, nommé Claveret, qu’il avoit sauvé de la f
n battoit des mains. Quelque honorable que ce fait soit au talent, un auteur grave le contredit. Corneille aimoit la gloire ;
92 (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190
seizième siècle, pour faire naître l’idée de former, du nom seul des Auteurs & du titre de leurs Ecrits, un ouvrage non mo
mier monument élevé à la gloire de la Littérature Françoise. Ces deux Auteurs , sans se connoître, & sans s’être communiqué
ent leur savoir gré de leur travail, & nous avouerons que, si les Auteurs dont ils nous ont conservé les noms & indiqué
de toutes les Nations éclairées par la lumière de l’Evangile(*). Les Auteurs Grecs furent connus des Gaulois, presque en même
litesse & de l’érudition, comme l’ont judicieusement remarqué les Auteurs de l’Histoire Littéraire de la France(*).   Ce n
es, les Actes des Martyrs & des Saints. La dévotion inspiroit les Auteurs , animoit les Acteurs. Ces pièces étoient partagée
s choses les plus sacrées, a sans doute de quoi révolter. Mais si les Auteurs n’avoient d’autre dessein que de toucher & d’
ement & le Trône & l’Autel. Quel jugement porteroient-ils des Auteurs & des spectateurs ? Nos spectacles seroient d
rèrent avec rapidité les pertes des siècles précédens, & les bons Auteurs , multipliés par l’impression, trouvèrent bientôt
édé, mais a toujours suivi l’art de penser. Ce n’est pas que quelques Auteurs ne cherchassent les moyens d’enrichir la langue F
ue par un prodigieux étalage d’érudition. On citoit à tout propos les Auteurs Grecs ou Latins. Cette affectation nuisoit sans d
galement ignorant. Il avoit cependant à détruire, comme le remarque l’ auteur des Recherches sur les Théâtres, une prévention d
quit sous ces nouveaux maîtres, plus de douceur & d’harmonie. Les Auteurs qui travailloient alors pour le Théâtre, étoient
ie, il suffit de dire que le Cardinal de Richelieu se glorifia d’être Auteur , & malheureusement il n’en avoit que l’amour-
e étoit trop peu fondée pour durer toujours. Richelieu céda enfin à l’ Auteur du Cid la palme qu’il avoit osé lui disputer. Cor
s pièces de Théâtre renferment une Poëtique admirable, que nos jeunes Auteurs devroient bien consulter, non-seulement pour y pr
il donnoit à sentir à l’un, à penser & à comparer à l’autre. Les Auteurs qui l’avoient précédé, ceux qui couroient avec lu
reçu & applaudi((*)). Le moyen d’en faire goûter un nouveau, où l’ Auteur ne sortant jamais des bornes de la décence &
Tandis que la Scène Comique s’enrichissoit des chef-d’œuvres de cet Auteur inimitable, Corneille terminoit sa carrière, &
ain, qui parla si avantageusement à Colbert & de l’Ode & de l’ Auteur , que peu de temps après le Ministre lui accorda u
Ce n’étoit plus le père du Cid, des Horaces & de Cinna, c’étoit l’ Auteur de Pertharite & d’Attila. Les Auteurs n’ont q
es & de Cinna, c’étoit l’Auteur de Pertharite & d’Attila. Les Auteurs n’ont que trop imité depuis sa foiblesse ; malheu
les distinguent si essentiellement, & dont jusqu’à présent aucun Auteur Tragique n’a pu se flatter d’approcher. Tant que
les Sophocles, ni les Euripides ; elles ne donnoient point le ton aux Auteurs de la Grèce. Puisque nos mœurs plus douces &
elle ? Comment avoit-il pu la perdre au point de se déclarer contre l’ Auteur le plus tendre, & le plus digne de lui plaire
don de la Satire ; il l’employa toujours utilement contre les mauvais Auteurs , qu’il ne craignit jamais, parce qu’il étoit auss
-on pas qu’ils lisent déja leurs noms, à la place de ceux des mauvais Auteurs qui figurent si bien dans ses Satires ?   Rendon
rappoit sans cesse leurs sens, élevoit leur esprit jusqu’à leur divin Auteur , & leurs premiers ouvrages n’ont été que des
  Les Anciens seront toujours les maîtres & les modèles de tout Auteur , qui, jaloux de sa gloire, voudra que ses Ecrits
voloit à l’étude. Elle se faisoit un jeu de la lecture des meilleurs Auteurs de l’Antiquité Grecque & Latine ; elle s’en n
osé tenter, & vint, la coupe d’Atrée à la main, s’asseoir entre l’ Auteur du Cid & celui d’Athalie. L’envie voudroit en
ut constamment fermé à l’envie & à la basse jalousie. Heureux les Auteurs qui peuvent dire comme lui : « Aucun fiel n’a ja
’époque où les Lettres commencèrent à languir parmi nous. Cependant l’ Auteur de Rhadamiste règnoit encore sur la scène, &
entent la gloire & forment la couronne de ce célèbre & fécond Auteur , n’ont point empêché le mauvais goût de prévaloir
au Théâtre son jargon Métaphysique & ses Epigrammes, tandis que l’ Auteur du Glorieux, échappant aux vices à la mode, soute
ine des contradictions qu’il a essuyées dans sa naissance ; & les Auteurs médiocres ont bien abusé depuis de l’indulgence q
e à nous en corriger ; & ce n’étoit pas sans doute le but de de l’ Auteur de Mélanide. Cette pièce, une des meilleures prod
le plus d’honneur à notre siècle, & suffit pour immortaliser son Auteur . Le Peintre charmant de Ververt & de la Char
ous, nous imitons les Romains, lorsque nous demandons à grands cris l’ Auteur (souvent d’une mauvaise pièce) & que nous l’a
t les Préfaces de certains Drames ou Tragédies Bourgeoises, que leurs Auteurs excellent dans l’art de peindre les passions &
t un seul Drame, qui ne soit accompagné d’une Poëtique nouvelle, où l’ Auteur , eût-il été sifflé, ne fasse le plus grand éloge
it, ne se récuse ; chacun se croit en droit de tenir le Tribunal où l’ Auteur vient présenter sa pièce : elle y est infaillible
s chef-d’œuvres des Corneille, des Racine & des Molière ; & l’ Auteur , enivré de l’encens le plus grossier, par un trai
décide en faisant des nœuds ; c’est dans le silence du cabinet, qu’un Auteur , jaloux de sa renommée, doit chercher un Aristarq
ine la critique ose-t-elle élever la voix, qu’elle irrite la bile des Auteurs , arme la calomnie, produit les haines & les i
beau que le vrai. Mais puisque la critique est si redoutable pour nos Auteurs , la Postérité le sera-t-elle moins ? Que de couro
, de faux éloges désavoués, de réputations anéanties ! Quelle foule d’ Auteurs plongés dans un éternel oubli ! Combien d’autres,
mensonge & de l’orgueil, désavoués en naissant par leurs propres Auteurs à cause de leur honteuse origine. Si de pareils o
nouvelle Edition, 1769, Tom. 1, pag. 371, où M. Sablier, qui en est l’ Auteur , rapporte une lettre écrite à un de ses parens, &
93 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63
s’était pas douté qu’il devenait, durant ce temps-là, ici, un de nos auteurs les plus connus et les mieux aimés. A son arrivée
le travail du style fut pour lui peu de chose ; il avait lu nos bons auteurs , mais il ne songea guère aux difficultés de la si
ant et sensible jusqu’aux larmes comme dans la première fraîcheur, un auteur enfin qui ressemble d’autant plus à son livre qu’
ressemble d’autant plus à son livre qu’il n’a jamais songé à être un auteur . Il est né à Chambéry, en octobre 1763, d’une trè
plus. » En relisant cet agréable Voyage, on apprend à en connaître l’ auteur mieux que s’il se confessait à nous directement :
ches si rares du gracieux opuscule : redoublant sa dernière pensée, l’ auteur ajoute que, si l’on vous voit au bal ce soir-là a
x est donc véritable, comme l’est celle de la Jeune Sibérienne, que l’ auteur avait apprise en partie d’elle-même, et comme le
répand doucement. En France, nous avons très-peu de tels conteurs et auteurs de nouvelles proprement dites, sans romanesque et
les deux plus habiles, l’un à copier le vrai, l’autre à le figurer. L’ auteur du Lépreux, de la Jeune Sibérienne et des Prisonn
de couleur, de relief et de burin, bien moins d’art, en un mot, que l’ auteur de la Prise d’une redoute ou de Matteo Falcone, m
nt en peine qui ne parvient qu’à surcharger le naïf et le simple. Les auteurs du Lépreux corrigé ont méconnu l’une des plus pré
a demande de quelques amis, et en faveur d’une proche parente à qui l’ auteur en avait promis la propriété ; il les leur livra
ation fine et doucement malicieuse de la nature humaine, que le sobre auteur discerne encore même à travers une larme. Ici un
et profit à plus d’un de ses jugements naïfs et fins. Il a peu lu nos auteurs modernes ; en arrivant, il ne les connaissait guè
désirant qu’on les fit connaître en France. On aurait l’agrément de l’ auteur pour ôter çà et là deux ou trois taches, car il y
ingénieuse. On y retrouve le même genre d’application délicate que l’ auteur avait déjà donnée à la peinture, aux couleurs et
r l’universalité de la langue française, par M. Allou. 29. Parmi les auteurs français nés en Savoie, il faut compter aussi M.
s auteurs français nés en Savoie, il faut compter aussi M. Michaud, l’ auteur des Croisades et du Printemps d’un Proscrit. 30
, et on lui dut cette première édition à laquelle dans l’absence de l’ auteur il apporta tous ses soins. (Voir à ce propos les
me, il ne s’appliquerait pas mal à plus d’un soi-disant poëte, et tel auteur de grande épopée, comme Parseval, nous en pourrai
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
. Il est à mon sens le plus methodique de ces ouvrages ; et comme son auteur grec de nation frequentoit tous les jours les rom
ur expliquer l’étendue et l’usage de la musique des anciens, soit des auteurs grecs, soit des auteurs latins. Aristides Quintil
t l’usage de la musique des anciens, soit des auteurs grecs, soit des auteurs latins. Aristides Quintilianus définit la musique
faire avec grace tous les mouvemens dont le corps est capable. Notre auteur rapporte aussi quelques autres définitions de la
également que cette science avoit l’étendue que nous lui donnons. Les auteurs latins disent la même chose. La musique, c’est Qu
rence dans l’énumeration des arts musicaux n’empêche pas que nos deux auteurs ne disent au fond la même chose. Tâchons d’expliq
que fait Porphyre, n’est qu’une difference apparente, et que ces deux auteurs ne se contredisent point quant au fond des choses
nt de professeurs dans la Grece et dans l’Italie. D’ailleurs ceux des auteurs anciens qui ont écrit sur la musique et dont les
s communement par les hommes de théatre les plus mediocres. Ainsi les auteurs dont je parle, ont écrit plutôt en philosophe qui
art dont la pratique est sçue de tous ses contemporains, que comme un auteur qui veut que son livre puisse sans aucun autre se
95 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IV »
e tue le talent. Bien comprise, elle le crée et l’augmente. Imiter un auteur , c’est étudier ses procédés de style, l’originali
e des idées et des images, en quelque sorte la tournure d’esprit d’un auteur qui finissent par être assimilés : et c’est la co
mitation a été conseillée et pratiquée à peu près par tous les grands auteurs classiques. Depuis Virgile jusqu’à Chénier, tous
tout au moins, que l’imitation ne nuit pas à l’originalité. Les bons auteurs nous l’affirment — et nous le prouvent. Mais, qui
ion littéraire.‌ On concède qu’il peut y avoir du profit à imiter les auteurs étrangers ; mais imiter un auteur de la même lang
eut y avoir du profit à imiter les auteurs étrangers ; mais imiter un auteur de la même langue c’est, paraît-il, chose inadmis
ésentait pour Flaubert une « véritable littérature étrangère ». Notre auteur ne « spécifiant pas », comment un écrivain frança
’approprier  pour le traduire autrement, ce qu’il y a de beau dans un auteur , les conceptions et les développements d’autrui,
lement remarqué que, s’il y a deux genres de style, rien n’empêche un auteur de les mêler ; qu’en exposant des théories philos
quelques notations vivantes, des détails vus, des choses concrètes, l’ auteur de Candide et de l’Essai sur les mœurs n’en reste
96 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « ??? » pp. 175-182
, et le public vous laisse mourir dessous. Tel sera-t-il le sort de l’ auteur du Blessé de Novare 21 ? On dit que cet auteur n’
sera-t-il le sort de l’auteur du Blessé de Novare 21 ? On dit que cet auteur n’est pas un débutant timide. Il passe pour expér
s de ce petit livre un chef-d’œuvre qu’on lira toujours. Seulement, l’ auteur du Blessé de Novare, qui ne voulait pas recommenc
nt le comte Zélislas est une espèce de sarbacane à travers laquelle l’ auteur souffle au public ses propres idées, ses théories
ont chance de se heurter et finalement de se briser. Supposez dans l’ auteur du Blessé une intelligence plus mâle, un observat
ifficulté a pris des proportions qui semblent la rendre invincible. L’ auteur du Blessé de Novare, qui croit à son héros, qui l
t indubitable que de tous les détails de son livre celui sur lequel l’ auteur a le plus compté, c’est le grand épisode de l’Ind
hadée, du père Aubry. Chateaubriand a tatoué tellement le talent de l’ auteur du Blessé de Novare, qu’il ne lui est plus permis
de notre examen du Blessé de Novare ne peut manquer d’être sévère. L’ auteur a voulu garder l’anonyme. Son talent le gardera m
97 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. Suite et fin. » pp. 73-95
nalyse. Pour payer sa dette entière à l’archéologie, il manquait à l’ auteur un siège, je veux dire un siège en règle ; bon gr
ège en règle, monumental, classique, à ce siège modèle qu’a imaginé l’ auteur de Salammbô, afin de se donner l’occasion d’énumé
e scorpions, cinquante tollénones, douze béliers, etc. » Évidemment l’ auteur s’amuse. Rabelais aussi s’amusait dans ces sortes
osant que ces machines si compliquées sortent des villes tyriennes, l’ auteur croit parer à l’objection qui se présente naturel
e. Toutes ces machines semblent sortir de terre à point nommé. Mais l’ auteur , en poussant si fort ce siège, avait encore un au
ssion, pourquoi, dans ce ramas d’hommes de guerre et d’assiégeants, l’ auteur n’a-t-il pas eu l’idée de nous faire rencontrer u
présence de ces horreurs, nous aiderait peut-être à les supporter ? L’ auteur s’est refusé là un beau contraste et une lumière.
x ans. Hamilcar trouve moyen de lui substituer un enfant d’esclave. L’ auteur a voulu ici nous montrer un Hamilcar tout le cont
ire Moloch, peut avoir sa vérité, et a certainement son horreur. Si l’ auteur a voulu montrer en action une de ces religions in
nstruites, chacune séparément ; je ne vois nulle part l’architecte. L’ auteur ne se tient pas au-dessus de son ouvrage : il s’y
satisfait, même au point de vue archéologique, du système suivi par l’ auteur et de toutes ces éruditions rapportées qu’il a mi
ébris, est forcé de les exagérer. Le paysage du livre est vrai, car l’ auteur l’a vu de ses yeux et il est peintre ; les monume
ommes se sont comportés et que les choses se sont passées. Pourquoi l’ auteur si en quête des moindres bribes d’érudition, n’a-
présente de plus anciens que lui. Il y a dans ces chapitres des vieux auteurs un fonds de bon sens général et de raison publiqu
es bien innocents, mais indignes d’un pinceau sévère comme celui de l’ auteur de Salammbô, je ne sais qui l’on prétend mystifie
ur, je parle à l’artiste. Si ce ne sont pas là des plaisanteries de l’ auteur , le lecteur est sujet à les prendre pour telles,
bien mal fait comprendre si je n’avais marqué mon estime même pour l’ auteur , en le critiquant si longuement. Son entreprise a
98 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
uvais état des organes. Mais il est important de remarquer, que notre auteur a vu plus clair que l’École écossaise22, qui s’en
a sensation : la faculté générale d’avoir des idées est appelée par l’ auteur l’Idéation. Comme l’idée est la copie de la sensa
tiguïté dans le temps et l’espace, la ressemblance et la causalité. L’ auteur , qui n’admet que le premier principe, contiguïté
e exposition de doctrines bien dépassées depuis l’époque où écrivit l’ auteur , serait inutile ici. Quelques mots suffiront. Apr
re au dessein d’ajouter la copule dans l’affirmation. La méthode de l’ auteur , qui est celle du xviiie siècle, est inacceptabl
z l’homme d’État ; autres chez le soldat que chez le métaphysicien. L’ auteur fait ressortir ingénieusement le caractère par le
étudiée, est une faculté complexe32. En quoi la résout-on ? Suivant l’ auteur , elle ne contient que des idées et des associatio
qui remplissent l’intervalle entre ces deux points. Ainsi, suivant l’ auteur , nous parcourons rapidement par la pensée la séri
r encore longtemps les philosophes. Sans chercher si, comme le veut l’ auteur , nous répétons réellement dans la pensée, quoique
Abstraction. » Ce dernier procédé, considéré comme subsidiaire par l’ auteur , est défini par lui, comme par tout le monde : l’
int. IV Nous allons voir l’association des idées employée par l’ auteur de l’Analyse, pour expliquer divers états de cons
implique donc une théorie de la cause laquelle est très simple chez l’ auteur  : soit un fait B et un antécédent A ; si leur ass
futurs est le fond de ce procédé de l’esprit qu’on nomme induction. L’ auteur pense qu’on peut la résoudre aussi dans une simpl
er de l’explication qui va suivre, il faut du moins reconnaître que l’ auteur a très nettement vu qu’une théorie de l’induction
une idée d’idée. 25. Tome 1, ch. iii. 26. Dans les tribunaux, dit l’ auteur , on a remarqué que les témoins oculaires et auric
ivant les diverses formes de la croyance classées et expliquées par l’ auteur . 37. Tome I, p. 351. 38. Tome II, p. 100.
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 282-284
use vers l'an 1600, mort en 1666. Morbleu ! la Serre est un charmant Auteur  ! Boileau auroit pu se dispenser de s'égayer à
r à un plat Ecrivain de son temps, sans vous je serois le dernier des Auteurs . Une autre fois, ayant assisté aux Conférences qu
auvais, mais du moins ils m'ont enrichi ; avantage inconnu aux autres Auteurs . Du temps de la Serre, on ne s'étoit pas sans do
é qu'aujourd'hui dans les combinaisons typographiques. La plupart des Auteurs d'à présent ne sont plus si dupes ; ils savent da
rrer dans de petits articles. La Serre eut du moins le mérite d'être Auteur original, quoiqu'on puisse dire que ce fût dans l
u style épistolaire. Un tel exemple est bien propre à démontrer qu'un Auteur ne doit pas toujours citer, pour preuve de la bon
100 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Banville. Les Odes funambulesques. »
un livre d’exception, d’individualité, et, pour employer un mot que l’ auteur cite dans sa préface, de paroxisme poétique et cé
nsi dans l’œuvre singulière et tourmentée que M. Malassis publie ?… L’ auteur , — il ne s’est pas nommé, mais tout le monde l’a
jours, et qui n’est pas comme l’autre à la portée des faussaires, — l’ auteur est un de ces esprits qu’on peut repousser ou acc
’il est impossible de s’y tromper ! Or, tel est, disons-le d’abord, l’ auteur des Odes funambulesques. Il n’est pas que dans la
et même dans l’incompréhensible, mais il n’était pas dans le faux. L’ auteur des Odes funambulesques, au contraire (pour lui l
sque d’anonyme, comme son loup d’Arlequin et sa farine de Pierrot), l’ auteur des Odes funambulesques, poète saltimbanque, se j
Cette langue elle-même qui était naguères la gloire de la poésie de l’ auteur des Odes, cette langue arrachée au xvie  siècle p
t ; nous n’en parlerions plus ! Mais sous ce morceau de paillon que l’ auteur des Odes funambulesques attache à l’épaule de sa
uée et malheureusement comprise par beaucoup d’esprits de ce temps. L’ auteur des Odes funambulesques, … Ce barbouillé de blan
s, l’idéal de la vie et de l’art pour tant de folles imaginations ! L’ auteur des Odes funambulesques n’en est plus aux Ruy-Bla
déjà bien tracassé le moule de son vers pour n’y rien mettre, mais l’ auteur des Odes funambulesques arrive, dans le coulage o
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