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1 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
rassembla tous les secours de l’art ; il périt, ainsi qu’il s’y était attendu , beaucoup plus des soignés que des abandonnés. Ce
me qui a donné naissance à la médecine et elle n’a de vrais progrès à attendre que de l’empirisme. Un malade incurable au centre
n’est plus bon à rien et ne prise l’enfant que par le fruit qu’il en attend  ; il n’y a qu’une vie précieuse pour lui, celle d
arçons, et celles-ci, mal faites, ne produisent plus l’effet qu’on en attend et tombent en désuétude. Il se charge lui-même, o
t presque au-dessus des forces de l’homme, et il ne faut pas trop s’y attendre . Comme il serait difficile que pendant la durée d
2 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVII » pp. 109-112
, de ses assurances contre les événements ; nous ne sommes rien. — On attend la reine d’Angleterre pour aujourd’hui samedi au
reine d’Angleterre est arrivée au Tréport et à Eu samedi, comme on l’ attendait (voyez les Débats et le récit de M. Cuvillier-Fle
on la décidera, et si on la pressera beaucoup. On n’a pas l’air de l’ attendre ici. — Suivez cela dans les Débats. C'est le gran
3 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De la tendresse filiale, paternelle et conjugale. »
t, quelles jouissances de sentiment, les pères et les enfants peuvent attendre les uns des autres. Le même principe, fécond en c
r jeunesse, beaucoup des avantages et des inconvénients des rois ; on attend d’eux beaucoup moins qu’on ne leur donne ; on est
est jamais d’après ce qu’on désire, mais d’après ce qu’on a coutume d’ attendre , qu’on apprécie leur conduite avec vous ; et il e
e les succès mêmes qu’ils ne doivent qu’à eux, soit que tout ce qu’on attend des enfants alors, étant en espérance, on possède
4 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
des ; elles ne l’étonnent pas à la première vue autant qu’il l’aurait attendu de ces masses de pierre. On a besoin pour les adm
eux entendu, un pressureur de peuple plus habile : « Les gens qui en attendent des progrès comme civilisation se trompent lourde
de natation. De onze heures du soir à six heures du matin, il a fallu attendre . Heureusement que nous étions à côté du cimetière
le résultat est le même pour eux. Voilà tout ce qu’il leur faut pour attendre avec patience un nouvel ordre de choses. Cette co
és ponctuellement sans que les victimes se doutassent du sort qui les attendait . » * Tout cela est finement senti, et, sa pensée
i-même voulait nous enlever d’ici pour me porter près de vous, tant j’ attends avec impatience le moment de vous serrer contre m
quelque procédé administratif moins agréable qu’il n’avait droit de l’ attendre , se décida à partir pour Saint-Pétersbourg. C’éta
s-Philippe de certaines paroles amicales et très-conciliantes qu’il n’ attendait que l’occasion pour placer. Cette occasion tarda,
5 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
i ont fleuri et séché après eux, où sont-ils, et dans quel monde nous attendent -ils ? II J’avais laissé ce monde obscur et
tristesse, et laisse les autres jouir du bruit qu’ils font ; ce qui t’ attend ce soir vaut mieux que ce vain tumulte. » IV
manteau ; je me glisserai sans bruit le long des murailles et j’irai attendre , sur le quai du Louvre, qu’une lumière solitaire
rapidement vers le pavillon du milieu d’un hôtel monumental où l’on m’ attendait . Quelquefois j’arrivais un peu trop tôt, et je tr
sortir ; ma respiration était tout intérieure ; je passais le jour à attendre le soir. Quand la distance du matin au soir me pa
, égorgé, qui ne savait plus que croire, que sentir, que dire, et qui attendait une voix d’en haut pour reprendre haleine ? Jamai
ir à la monarchie ; l’armée, enorgueillie de ses victoires et lasse d’ attendre , allait transférer l’empire à un de ses chefs. La
x dieux de la patrie ; soyez le grand prêtre du passé ; le monde vous attend et l’esprit nouveau se tournera vers vous comme l
6 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
es secours intérieurs pour s’acheminer dans la voie du retour : Je n’ attendrai donc pas, ô mon Dieu ! à sortir de mon dangereux
71), et je ne trouve nul secours dans les personnes dont j’en pouvais attendre  : il faut que j’aie la mortification d’importuner
Saint-Jacques, où une grande foule de peuple rangée sur son passage l’ attendait . En entrant, elle se jeta aux genoux de la supéri
usage de ma volonté, que je viens la remettre entre vos mains. » Sans attendre la fin de son noviciat, et le jour même de son en
s ceux qui ont parlé de sa personne ». L’arbre charmant ne voulut pas attendre le terme de la saison sacrée, et il avait hâte de
un peu, je l’avoue, l’impression de Mme de Sévigné, on se dit qu’on s’ attendait à autre chose. Tant pis pour ceux qui s’y attenda
on se dit qu’on s’attendait à autre chose. Tant pis pour ceux qui s’y attendaient et pour nous-même ! Bossuet, avant d’être un orat
les carrosses de Sa Majesté qui étaient dans la cour de l’Ovale, nous attendîmes près d’une heure, et enfin nous vîmes le roi mont
7 (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »
i ! Je ne veux pas retarder, par un long discours, le moment que vous attendez avec un si légitime empressement. La parole aujou
t on considère comme des années sacrifiées. Des devoirs austères vous attendent , et nous manquerions de sincérité si nous ne vous
us comme un pays inconnu et sans limites, je l’ai parcourue ; je n’en attends plus grand chose d’imprévu ; ce terme, que vous c
devons y abandonner. Vous trouverez l’existence savoureuse, si vous n’ attendez pas d’elle ce qu’elle ne saurait donner. Quand on
8 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre premier. De la louange et de l’amour de la gloire. »
s communes. Ou il n’existe pas, ou il occupe l’âme tout entière. Ne l’ attendez pas d’un peuple chez qui domine l’intérêt : la gl
tats, mais la gloire ne représente rien où l’or représente tout. Ne l’ attendez pas d’un peuple voluptueux ; ce peuple n’a que de
r à rien, il ne sait pas perdre un jour pour gagner des siècles. Ne l’ attendez pas d’un peuple esclave ; la gloire est fière et
vitude, n’a pas assez de vertu pour lever les yeux jusqu’à elle. Ne l’ attendez pas d’un peuple pauvre, je ne dis pas celui qui,
9 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
vivre à ses anciens amis : Pauvre grand-père !… Et quand j’allais l’ attendre , Il me donnait toujours le morceau le plus tendre
mise, un morceau de mouton, qui achève de cuire, va y être servi : qu’ attend -on ? Mais, au récit de Jasmin, la consternation e
ourtant une idée vient à la pauvre mère, et, sortant, elle leur dit d’ attendre un moment et d’espérer. Elle rentre en effet bien
devait l’épouser, il le lui a promis, et elle y croit encore ; elle l’ attend . Mais, après une absence, il revient, et, cédant
uerite, qui veut s’assurer de son malheur, dissimule ; elle a l’air d’ attendre encore Baptiste. La vieille lui dit : « Ma fille,
sante, arrivant lentement, Trouve dans deux maisons deux filles qui l’ attendent  ; Combien différemment ! Le poëte passe tour à t
béni, et Baptiste le tient ; mais, avant de le mettre au doigt qui l’ attend , il faut qu’il prononce une parole… Elle est dite
10 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
Le Monde attend son Évangile. À propos de « Fécondité1 » Cert
s il est plus beau et plus pur mille fois parce qu’il a compris ce qu’ attend le monde. Lui aussi il eut le désir d’écrire une
t Vénus la bénissent. Cette première page d’un évangile que tous nous attendons constamment et sans cesse, je la trouve tout à fa
ayé de donner aux peuples les paroles de foi qu’ils demandent, qu’ils attendent , qu’ils espèrent, qu’ils sollicitent sans cesse.
11 (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132
ns la main du ministère, qui est lui-même dans la main de la chambre. Attendez , nous marchons de déductions en déductions, et no
commission, ou le pied de grue dans le corridor des Beaux-Arts, pour attendre que quelque chef de bureau sortit de son cabinet
es bureaux de M. le directeur des Beaux-Arts. C’était cette visite qu’ attendait M. le directeur des Beaux-Arts, et c’est dans cet
témoins de l’insulte qui m’avait été faite, dire à M. Buloz que je l’ attendais quelque part. M. Buloz me fit répondre que je dev
tions écrites  ; de prendre au sérieux un romancier aux abois , et d’ attendre une œuvre complète du grand écrivain qui n’a jam
’il porte en lui ses vengeances trop sûres, Tout gonflé de poison, il attend les morsures. Comme ces vers n’étaient adressés
haut que leur chapeau. » Suivent trois colonnes et demie d’injures. Attendez , Eugène Sue, attendez, mon ami, car vous n’êtes p
. » Suivent trois colonnes et demie d’injures. Attendez, Eugène Sue, attendez , mon ami, car vous n’êtes pas au bout de la colèr
ait à mon tour d’être attaqué par elle. L’attaque ne s’était pas fait attendre  : comme les Saxons, qui, pendant la bataille de L
’ajoutai que la demande qu’il me faisait pour sa femme était inutile, attendu que, malgré la promesse faite, on ne laisserait j
de votre agent. À cette lettre-là veut-on que j’en ajoute une autre. Attendez , nous ne sommes pas au bout. Je ne vais pas les c
c le bon et aimable Taylor. « Votre dévoué confrère, L. Belmontet. » Attendez , attendez, mon ami, nous ne sommes pas au bout. M
t aimable Taylor. « Votre dévoué confrère, L. Belmontet. » Attendez, attendez , mon ami, nous ne sommes pas au bout. M. Buloz ve
mmes éminents dans la littérature, a mauvaise grâce à dire qu’il ne s’ attendait pas à ce qui arrive en ce moment à M. Buloz ; mai
ne justice. M. Buloz, contre toute probabilité, pouvait donc ne pas s’ attendre à ce qui lui arrive, et il fallait lui laisser le
ais même de la lire. Passons à la question des primes. C’est là que m’ attend M. Buloz. Moi, depuis sa réponse à M. Jules Lefèv
depuis sa réponse à M. Jules Lefèvre et à M. Émile Deschamps, je ne l’ attends plus nulle part : malheureusement, je le trouve u
12 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — I. » pp. 455-475
n qu’elles puissent germer à temps et porter les fruits qu’on en peut attendre . » C’est à ce même moment enfin qu’il écrivait au
utes les considérations. Il parle en style figuré de ces sommes qu’il attendait pour payer ses créanciers ; il les désigne comme
Vie du prince Eugène : Je suis à la fin de toutes mes lectures, et j’ attends avec grande impatience la Vie du prince Eugène. Q
roissante, il ne pouvait plus aller que peu de temps ; chaque jour on attendait sa mort, et les regards, les ambitions se tournai
te occasion-ci. Je regarde avec des yeux d’indifférence tout ce qui m’ attend , sans désirer la fortune ni la craindre, plein de
ire à M. de Suhm : « Il ne dépend plus que de vous d’être à moi, et j’ attends votre résolution pour savoir comment et sur quel
nce, rencontrer une dernière lettre de Frédéric roi ; elle manque. Il attendait son ami ; il comptait sur lui chaque jour ; il ap
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bornier, Henri de (1825-1901) »
n’est pas un reproche au moins ; l’esprit souffle où il veut, et nous attendons encore, vous et moi, qu’il souffle sur nous. Mais
s honorable. Mais ce vrai triomphe de mardi soir, non, nous ne nous y attendions point. Il est très mérité, il va à une belle œuvr
e Il y avait, en effet, près de trente ans que M. Henri de Bornier attendait son heure, trente ans qu’il avait publié son prem
14 (1774) Correspondance générale
rendre dans les expressions les plus fortes. Moins j’avais lieu de m’ attendre à une grâce de sa part, plus j’en dois être pénét
on service ; il est honnête homme, on le sait ; il n’a qu’à dire : on attend sa réponse. » Cette réponse attendue, la voici :
on le sait ; il n’a qu’à dire : on attend sa réponse. » Cette réponse attendue , la voici : « Je saurai bien me tirer de ma quere
ous êtes toujours aussi pressé de secours que vous le dites, pourquoi attendez -vous à la dernière extrémité pour les appeler ? V
connais mal le fond de votre âme. Je vous salue, je vous embrasse, j’ attends votre réponse pour vous aller prendre à Saint-Den
sur le rempart vingt pauvres qui mouraient de faim et de froid et qui attendaient le liard que vous leur donniez. C’est un échantil
ous m’en disiez, je n’en ai guère recueilli que de l’embarras et n’en attends que du chagrin. Adieu, à samedi18. XIV. Au mêm
à vous de venir et j’étais si convaincu que vous arriviez que je vous attendis tout le jour. Il n’est pas difficile de deviner p
a chimie. Faites-moi signe quand vous voudrez et j’accourrai ; mais j’ attendrai que vous fassiez signe. M. d’Holbach vous prie de
it au-dessus de mes forces, je n’y ai pas tout à fait renoncé, mais j’ attendrai . C’est par ce morceau que je voudrais prendre con
ouvrage. On m’a dit qu’il s’y montrait religieux : si cela est, je l’ attends au dernier moment22. XIX À Grimm, à Genève.
œuvres qu’ils emploient pour l’empêcher de revenir ! Il ne faut pas s’ attendre qu’on fasse justice des brigands auxquels on nous
mme vous. Adieu, monsieur Le Breton ; c’est à un an d’ici que je vous attends , lorsque vos travailleurs connaîtront par eux-mêm
iable. Je n’insiste pas sur cette restitution qui est de droit : je n’ attends rien de juste ni d’honnête de vous. P. S. Vous
de mal qu’à moi, car cet homme me coupe l’herbe sous les pieds. » J’ attends à présent tous nos petits censeurs de la rue Roya
e ; je ne suis aucunement tyran des opinions, je dis mes raisons et j’ attends  ; j’ai remarqué plusieurs fois au bout d’un certa
as pourtant avec les coutumes, les mœurs, les usages du pays, on peut attendre du bon esprit de mon ami qu’il se prêtera à toute
ous les tuiles où il s’occupe à se rendre meilleur, que des bourreaux attendent le jour pour se saisir de lui, et le jeter dans u
ens n’ont qu’une patrie, et je sais qu’à ces deux titres on peut tout attendre de M. Garrick. Je vous envoie ma pièce sous l’env
t de porter les espérances d’une félicité future à cent peuples qui l’ attendent et dont vous suspendez les acclamations. Hâtez-vo
nnêteté, le talent et les mœurs que je vous en avais promis ; et je m’ attendais aux reproches obligeants que vous me faites sur M
ls ont déjà subi des condamnations infamantes. La peine capitales les attend . Ils sont gens à m’ôter la vie à moi ou à quelqu’
vec les associés. Cela pourrait les irriter et m’embarrasser. Ainsi j’ attends de vous cette marque d’estime que je saurai bien
. Cette réfutation nuira beaucoup à M. l’abbé Morellet, qui ne doit s’ attendre ni à l’indulgence du public, ni à celle de ses am
ans principes et sans probité. On la lui appliquera, et le sort qui l’ attend est le mépris et une demeure à côté de P...63. Je
oilà mon avis, monsieur, et le voilà avec toute la franchise que vous attendez de moi ; je crains que ces rimailleurs-là ne soie
ture et gibier dont j’ai mangé par parenthèse et que j’ai trouvé bon, attendre une déclaration, arranger une présentation au Lou
une femme sûre d’elle ; je n’entends rien de rien, ou cela signifie : Attendez . Il est vrai que j’ai mené mon écuyer à toutes ja
a pas de mal à cela. J’ai fait votre commission ; il fallait qu’on s’ attendît à quelque chose de votre part, puisque la belle-m
r sur mon compte, hé, pardieu, j’en déchanterai bien franchement ; et attendez -vous que je dirai comme l’abbé de La Porte : Je
ur en obtenir l’éloge du maître et du disciple. À ce début, vous vous attendez à quelque chose de grand, et c’est la montagne en
d du volcan ou des éclats de la tempête ; vous qui me faites toujours attendre avec effroi ce qui sortira des flancs de cette nu
de cette lourde et insipide farce qu’on appelle la vie, soit que j’en attende patiemment la conclusion, mettez-moi toujours, ma
tte croyance. J’ai eu l’honneur de voir le comte votre frère, et je l’ attends  ; nous avons à parler ensemble d’une de vos commi
je mets les fers au feu, et que je m’occupe de votre affaire, comme j’ attendrais de votre amitié qu’elle s’occupât de la mienne. J
té d’y suppléer. Je ratifie tout ce que vous leur direz de ma part. J’ attendrai , avec votre envoi, ou celui de M. le général, par
on sept cents lieues en vingt-deux jours. Le prince et la princesse m’ attendaient avec impatience et m’ont reçu avec les démonstrat
e ne sais pas encore à quoi m’en tenir sur les frais de mon retour. J’ attendrai , pour m’en expliquer avec mon conducteur, qu’il a
mais je ne saurais me persuader que ce soit tout ce que nous avons à attendre d’une souveraine qui est la générosité même ; pou
idité insatiable qui m’en ferait exiger davantage ; cependant il faut attendre , et même assez longtemps, avant que de rien prono
ut, à ses premières grâces. Elle m’en demanda la raison, comme je m’y attendais . « C’est, lui répondis-je, pour vos sujets et pou
-précieusement les leçons dont elles m’ont honoré avant mon départ. J’ attends des dessins que je puisse joindre à ces lettres.
a bienséance et à la sûreté, vous aurez fait tout ce qu’elle exige. J’ attendrai la décision de Sa Majesté Impériale pour la faire
fort ; il est plus sûr, il me semble, de le confier à Grimm, que nous attendons d’un jour à l’autre, que de le risquer par la pos
que. C’est style d’ancien welche. Peut-être n’y entendra-t-il rien. J’ attends mes malles et tous vos envois ; n’oubliez pas la
du vizir ? On dit en soupirant qu’il est toujours en faveur, et l’on attend . Et de son apologiste ? que c’est un lâche ou un
ne II ? Mais il n’est plus, ce Montesquieu, et son successeur se fera attendre longtemps. Que pensera donc de moi Votre Majesté
us désirez qu’on vous le fasse parvenir, vous l’aurez sur-le-champ. J’ attends tous les jours de votre bonté pour moi et de votr
ent ce qu’il dit dans celle-ci. Le 29 mars 1767, il le prévient qu’il attend sa réponse aux deux lettres qu’il lui a écrites e
15 (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312
de chacun d’eux pendant les années 1875, 1876, 1877 et 1878. Qu’on n’ attende pas ici la reproduction exacte des Revues bibliog
e certains détails. On était arrivé. M. de Villacourt et ses témoins attendaient sur la chaussée entre les deux étangs. La terre é
ia un témoin. Henri, effaré, se masquant le visage avec son pistolet, attendait . Il était pâle, avec un regard fier. Le coup part
tour ; le médecin a fait comprendre au malheureux père le sort qui l’ attend . Je prends encore au hasard quelques alinéas ; M.
vrée aux dogmes positivistes de M. Beuvron. Le résultat ne se fit pas attendre . Un autre savant, également positiviste, prouva e
tre chansons qu’elle sait par cœur… Peut-être ne me croyez-vous pas ? Attendez , je vais vous en chanter une. Loukéria reprit hal
beauté de son enfant, de la richesse de sa mise et du coupé qui vous attend à la porte, qu’elle ne pourrait pas dire à ses am
œurs, aiment mieux absoudre eux-mêmes ou condamner leurs coupables qu’ attendre le verdict de juges de passage. En deux mots, voi
vant tout inconnu, — un duel ou une partie de cartes, un condamné qui attend sa sentence ou un candidat qui attend son triomph
rtie de cartes, un condamné qui attend sa sentence ou un candidat qui attend son triomphe, — cette fébrile angoisse agitait le
de deux enfants, dont le mari Lantier n’est pas rentré de la nuit, l’ attend à la fenêtre et voit, au lever du jour, descendre
uer depuis la veille. Cependant les croque-morts s’étaient relevés et attendaient  ; le petit louche prit le couvercle pour inviter
tre aperçu dans l’atelier. LOLO. — Hé ! Titi, es-tu là ? TITI. — Oui, attends que l’bourgeois ait l’dos tourné. Les compagnons
a noce, moi LOLO. — Viens-tu ou je file mon nœud. TITI. — Non, tiens. Attends donc, me v’là. (Il saute dans la rue.) LOLO. — V
donc, me v’là. (Il saute dans la rue.) LOLO. — Viendras-tu ? TITI. —  Attends  ; je ne puis courir fort… Mon soulier prend l’eau
— Pas mal. Arrive-t-il quet’chose ? LOLO. — Je ne vois rien. Si, si… attends … oui, non, c’est moi qui s’trompe. Y a-t-il des f
Polyte, mon cousin. Il n’a fait qu’vous flatter son épaule. L’autre s’ attendait qu’il allait commencer, pas du tout : il était ma
ui, sans circonstances atténuantes », de ce « Oui » redouté, mais non attendu — du froid passe dans tous les dos, et le frisson
itait sa joie, et Félicité n’en comprenait pas le motif, — elle qui s’ attendait peut-être à voir jusqu’au portrait de son neveu,
fort. Zakhare entra et Oblomoff se replongea dans sa rêverie. Zakhare attendit à peu près deux minutes, mais d’un air peu bienve
ue tu ne peux rester là un moment debout ? Tu vois, j’ai des soucis ; attends donc… tu n’es pas encore las d’être couché là-ded
ne saisissait de sa personne que l’incommensurable favori d’où l’on s’ attendait à voir, comme, d’un buisson, s’envoler tout à cou
ici un bout. Vous êtes couché dessus et vous me le demandez ! Et sans attendre de réponse, il se dirigea vers la porte. Oblomoff
es ouvertes, prolongés dans la nuit sur un archet invisible, puis : —  Attendons encore… J’ai quelque chose à terminer… Il fit app
and son fils dormait ; elle lui souriait à son réveil, elle priait et attendait . Tous les jours, la fille au mirliton, disons Ca
e surprit Antoinette. — Entrez, lui dit-elle en lui donnant la clé. J’ attendrai . Antoinette entra, fit sa prière, rendit la clé à
silence, et regardant cet homme en face, comme il la regardait, elle attendit . Alors il continua, toujours sur le même ton : — 
ù ? — Chez moi, — Et vous demeurez ? Il donna son adresse. — Eh bien, attendez -moi à neuf heures. Qu’on lise la nouvelle entièr
un lit dans la chambre de la paysanne, y fit déposer la comtesse, et attendit les événements. Pensez ce que vous voudrez de la
quatre chaises de forme antique et recouvertes de housses décolorées attendaient les visiteurs derrière les petits tapis… Cependan
ns son grand fauteuil et ayant au bras son sac en soie violette, nous attendait . Ses deux mains maigres, perdues dans les plis de
est de ces derniers. Que ceux qui aiment la nature et qui ne sont pas attendus à heure fixe le suivent ! III. Octave Feuillet
e numéro. Je l’avais rejoint et arrêté en effet… J’allais repartir… J’ attendais seulement que mon cheval eût un peu soufflé… Nous
immondes papiers, Appelait par leurs noms, souvent estropiés, Ceux qu’ attendait dehors la fatale charrette. Mais l’âme de chacun
gez entre vous cette affaire Mais sans perdre de temps ; car Samson n’ attend pas. » Le jeune vint au vieux et lui parla tout
us. Prisonnier de Kurchid-Pacha et bientôt guéri de sa blessure, il s’ attendait à être empalé, quand, à sa grande joie, sa peine
j’eusse certainement réussi si le navire de Barbassou-Pacha ne l’eût attendu à Toulon.   Tu devines avec quelle joie je revins
 Vieux crocodile ! » Mais le crocodile lui criait d’un ton brutal : «  Attends  ! » Et se tournant vers le mur, entrouvrant sa bo
et éprouver des émotions ; c’est assez dire le nombre de lecteurs qui attendent les Amours de Philippe. Personne ne sera déçu, le
à son directeur et qu’elle était partie pour Saint-Pétersbourg, où l’ attendait un brillant engagement. Peu de temps après, M. d
s une promenade. Mlle de La Roche-Ermel se leva de son banc et parut attendre que la marquise passât devant elle et débarquât l
front… Rien de plus… Je vais me lever et marcher. — Non… pas encore… attendez … attendez… Mais, dites-moi, que s’est-il donc pas
en de plus… Je vais me lever et marcher. — Non… pas encore… attendez… attendez … Mais, dites-moi, que s’est-il donc passé ? Et se
« C’est moi, Raoul Rigault ! À bas les assassins ! » Le caporal, sans attendre l’ordre, lui appliqua son propre revolver sur la
rpris de l’érudition, plus grande et plus solide que je ne m’y serais attendu  ; je regrette toujours cependant qu’il n’ait pas
s des teints de pain d’épice et un faux air d’orang-outang. Nous nous attendions à voir des houris de Mahomet ! On suppose que Sa
général Pecklin où tous dînèrent la veille, on leur révéla tout et on attendit le lendemain.   ………………………………………………………………………………………
i répliqua le roi.   …………………………………………………………………………………………… Les conjurés attendaient le roi. — Ils s’étaient partagés en deux bandes,
tumulte, le pistolet devait partir. Anckarstroëm était à son poste et attendait avec ses deux amis. — Il était vêtu d’un large do
ment ; mais, lorsque je divague, je vais m’égayer au Père-Lachaise. J’ attends l’hiver pour travailler plus assidûment. Qu’on n
ons sur la vie américaine faite, avec l’humour et l’esprit qu’on doit attendre d’un Parisien tel qu’Offenbach. Notre traversée s
le ne fut donc pas ma surprise en entendant, au lieu des motifs que j’ attendais , quelque chose de bizarre qui avait à peine un ai
ulement a si sérieusement dissimulées. Après cette excentricité, je m’ attendais naturellement à un déluge d’injures dans les jour
« Celle qui ne se repose jamais » comme dit le romancier espagnol — l’ attendait dans quelques heures. Pépin, dans sa lettre avait
16 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »
es sont ici bien chez elles, dans leurs paysages familiers ; on les y attend , et l’on serait étonné de ne pas les y voir. [Rev
té, il le revêt, puis s’en détache et court aux autres. Sincère, il n’ attend pas que l’analyse des critiques s’applique à ses
is que M. Signoret appliquera encore ailleurs ses dons éminents. Nous attendons beaucoup de ce jeune homme, et il serait témérair
17 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159
arge suprême de la république, le consulat. De graves circonstances l’ attendaient  : elles furent l’occasion de sa plus vive éloquen
a démagogie et du crime, qui couvait sous toutes les autres, et qui n’ attendait , pour les renverser et les submerger toutes dans
er ? Si personne, avant toi, n’essuya jamais un tel affront, pourquoi attendre que la voix du sénat prononce le flétrissant arrê
ge ! Il faut remonter à Vergniaud, parlant devant les assassins qui l’ attendent à la porte de la Convention, pour comparer quelqu
rit que les restes du parti de Catilina et les complices de Clodius l’ attendaient à Athènes pour lui demander compte, le poignard à
sa proposer ce rappel au peuple du haut de la tribune. Clodius, qui s’ attendait à cette tentative des amis de Cicéron, et qui ava
mée des triumvirs qui s’approchaient de Rome ; il semblait résolu à y attendre la mort sans se donner la peine ni de la fuir plu
toute hâte Cicéron dans sa maison de la côte de Gaëte, où il allait l’ attendre pour s’embarquer. Puis les deux proscrits, comme
s si souvent rêvé. C’est là que Cicéron descendit de sa galère pour y attendre l’heure du départ et le retour de son frère Quint
e et moins de zèle que les brutes : « Quoi ! se dirent-ils entre eux, attendrons -nous, les bras croisés, d’être les spectateurs de
ers détournés et ombragés, des jardins vers le rivage, où la galère l’ attendait à l’ancre. À peine avaient-ils fait quelques pas
de s’arrêter et de déposer la litière sur le sable. On lui obéit ; il attend sans pâlir ses assassins ; il appuie son coude su
18 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
ait vu la princesse Josèphe qu’encore trop enfant. Écrire à Dresde et attendre une réponse eût demandé bien des jours, des semai
i (??). La princesse Josèphe n’aura pas à s’ennuyer pendant qu’elle l’ attendra . Le roi beau-père est charmant ; il aime ses enfa
n au comte Vitzthum, mais j’en appelle à son esprit judicieux et je l’ attends à une seconde révision. Non, le maréchal de Saxe,
es ; mais vous ne serez pas fâché quand vous saurez que j’ai toujours attendu une réponse que le roi voulait faire à la lettre
Je suis sûr que toute la France en aura beaucoup aussi, et qu’on ne s’ attend pas à lui trouver tant de grâce et une figure aus
honorable, sans rien de bien éclatant, du moins sur terre21 . Il faut attendre , pour se relever hautement de Rosbach et des défa
19 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348
tre a bien voulu se promettre, et aujourd’hui le ménage Charpentier l’ attend sous les armes, la maîtresse de maison, moite d’u
iaz de lui faire un tableautin. Diaz lui écrivait que le tableautin l’ attendait , et il trouvait dans l’atelier un tableau beaucou
ouvait dans l’atelier un tableau beaucoup plus important qu’il ne s’y attendait , et dans un cadre d’au moins trente francs. Un pe
urd’hui, je ne puis tenir chez moi, je ne puis travailler, je ne puis attendre le soir, où j’ai l’espoir de voir, chez Charpenti
la vie. Et à chaque tête qui passe, à chaque lettre qu’on apporte, j’ attends toujours la terrible annonce : « Nous sommes sais
d’auteur, je vois un monsieur, qui, mon livre à la main, sans pouvoir attendre sa rentrée chez lui, le lit en pleine rue, sous u
u, à mon égard, la férocité de la critique. Il n’en est rien, et je m’ attends à ce que la dernière pelletée qu’on jettera sur m
spendues sur ma tête. Samedi 31 mars Un espèce d’ennui irrité d’ attendre , à toute heure, à tout coup de sonnette l’annonce
20 (1887) La Terre. À Émile Zola (manifeste du Figaro)
ourage. On espérait mieux que de coucher sur le champ de bataille, on attendait la suite de l’élan, on espérait de la belle vie i
milation possible aux aberrations du Maître. Volontiers nous eussions attendu encore, mais désormais le temps n’est plus à nous
rie de chutes, l’irrémédiable dépravation morbide d’un chaste. Nous n’ attendons pas de lendemain aux Rougon ; nous imaginons trop
21 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
ations n’est peut-être que la mise en fusion d’éléments nouveaux, qui attendent un grand poète pour être fixés en art. Il faut co
cratisme littéraire de Mme de Régnier. On pourrait dire que ce Messie attendu fera un enfant à ces femmes : leur poésie d’aille
vaisseau venir, qui l’emporterait vers ailleurs. Ce vaisseau, elle l’ attend toujours ; parfois même sa maison lui paraît un v
nspirer de réminiscences religieuses. Ces vers sont beaux : L’espace attend , les vents prosternés sont pieux ; La terre te dé
l mourir après l’avoir goûtée, Je ne me défends pas… je suis là… et j’ attends . L’homme orgueilleusement ramène tout à lui. Mai
té : c’est que les fleurs sont vraiment des bouches voluptueuses, qui attendent des baisers. Pour que nos sensations odorales pui
jeune espoir… Sans force et sans ardeur, je m’abandonne au soir. Je n’ attends plus le luth ni la musicienne Ni le jour glorieux
c’est toi qui joues de la harpe, Au fond du bois, le soir, quand tu m’ attends , cachée, Nulle compagne n’est plus douce et pitoy
 monter des lis » sur le sol où elle passe : Oh ! le Bien-Aimé qu’on attend dans l’ombre,           Ô soirs inconnus !… Le d
vouloir qui sombre            Entre des bras nus… Elle est triste d’ attendre , et nul amant n’est venu, pendant son sommeil, re
on épaule, avoir ma longue tresse       Telle qu’elle est ce soir. N’ attendez pas, ô mort, que j’aie assez de vivre       Pour
, traîner sur votre trace       Un fagot de bois mort. …………………………… N’ attendez pas, ô mort, que la vieillesse amère       Ait d
iser le seul désir vivant au cœur des jeunes filles : l’amour. Elle l’ attend  ; elle sait qu’il va venir, et c’est une peur dél
Jeanne Perdriel-Vaissière a mis en épigraphe à son livre : Celles qui attendent , cette phrase d’André Gide : « Une existence path
es yeux, Le soleil à mon front tissait des fils de cuivre, Mes lèvres attendaient ton souffle pour en vivre, Tu me soulevas vers ta
euil de son livre, Jeanne Perdriel-Vaissière nous montrait celles qui attendent , penchées « au balcon de leur longue espérance » 
bien-aimé qui n’est jamais revenu ; elles sont devenues celles qui n’ attendent plus rien : Celles qui n’attendaient plus rien É
elles sont devenues celles qui n’attendent plus rien : Celles qui n’ attendaient plus rien Étaient plus mortes que les mortes. Ma
ntasque, L’héréditaire instinct des oiseaux migrateurs ? Elle-même n’ attend plus qu’une plus parfaite compréhension de la nat
le ébauchera les maquettes fragiles de ses Amants littéraires. Elle l’ attend , le miracle d’amour inévitable, le grand remous d
comme des tombeaux ‒ mais espérance vaine, Gérôme lui échappe ; elle attendait qu’il lui dise : « Sabine, si vous m’aimez, venez
22 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
rse la pensée morte d’une nation démembrée et ensevelie, elle ne doit attendre la résurrection que d’elle-même. Elle a le droit
s coucherez à Chipilofka. C’est cela ! c’est cela ! ajouta-t-il, sans attendre une réponse. C’est arrangé. Eh ! qui est là ? Qu’
obuste paysan, aux cheveux roux et d’une taille gigantesque ; il nous attendait à cheval, chapeau bas, et portait un armiak 9 neu
rrés (on était cependant au cœur de l’été) et se levèrent comme s’ils attendaient des ordres. Arcadi Pavlitch leur accorda, en pass
ait près de la porte et tournait continuellement la tête comme s’il s’ attendait à quelque danger : il se préoccupait beaucoup aus
l’herbe naissante étincelle gaiement des reflets de l’émeraude… Vous attendez . Le jour commence à baisser rapidement ; les feux
— Le starosta tombe, bien entendu, à nos pieds ; il ne pouvait pas s’ attendre , vous comprenez, à un pareil bonheur. Quant à la
épais buisson. Courbé en deux et la tête enfoncée dans mon manteau, j’ attendais patiemment la fin de l’orage, lorsque à la lueur
à y voir dans le bois. Nous arrivâmes enfin à l’extrémité du ravin. — Attendez -moi ici, — me dit le forestier à demi-voix ; et r
n face sur le banc. — Quelle ondée ! — me dit le forestier. — Il faut attendre qu’elle passe. Ne voulez-vous pas vous reposer un
oi, Foma Kousmitch. Ne me perds pas. Chez vous, tu sais bien ce qui m’ attend . L’intendant me dévorera, vrai. Birouk se détourn
et appuya son front contre la table. La pluie continuait toujours ; j’ attendais impatiemment le dénouement de cette triste scène.
Autant crever comme ça ! Tu es un tueur d’âmes, une bête féroce… Mais attends … tu ne régneras plus longtemps… On te serrera le
. Personne n’ouvrit la bouche ; chacun restait immobile ; on semblait attendre qu’il reprît son chant ; mais il ouvrit les yeux,
re, une table couverte d’une nappe, une lumière ; c’est le souper qui attend . Un autre jour, vous faites atteler un drochki lé
23 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
r résultat de la critique littéraire, telle que je l’entends. Ne vous attendez donc pas à trouver dans ce qui suit un Catinat no
retirer chez eux, s’ils ne voulaient pas prendre parti. Sa Majesté s’ attend que vous satisferez au premier, en leur donnant v
rol sous un nom supposé, y rester caché comme un prisonnier d’État et attendre l’effet des engagements contractés par Mattioli.
qui ne se laisse pas jouer. Comme Catinat diffère, hésite, demande et attend de nouveaux ordres pour consommer cette petite in
der l’exécution. Cependant je vois avec beaucoup de surprise que vous attendiez les ordres de Sa Majesté, sur quoi vous êtes d’au
beaucoup à faire pour cette première partie de la vie de Catinat. Il attend son Floquet, comme Bossuet ; il le mérite. 78. C
24 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
evoirs, on le voit d’abord inexact au Parlement et léger de procédé ; attendu à une cérémonie de réception et n’y venant pas, i
grand murmure des princes du sang et des grands officiers exclus, qui attendaient dans une sorte d’antichambre, il prit sur lui d’e
battit de son côté comme par hasard, et y trouva un dîner servi qui l’ attendait et où tout s’oublia. L’anecdote doit probablement
e preuve de déférence, marquant bien que pour chaque observation il n’ attend pas de réponse. On ne saurait de prince plus atte
savez les ordres de M. le maréchal ; nous les avons remplis ; il faut attendre l’effet des attaques de la gauche. » — « Mais si
mte d’Estrées ne put donner son coup de collier que plus tard. On dut attendre l’effet de l’attaque du centre et de celle de gau
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 320-321
ans mourir ! Ah ! soyez jeune Iris, ou plus grande, ou moins belle ; Attendez , petite cruelle, Attendez, pour blesser, que vous
une Iris, ou plus grande, ou moins belle ; Attendez, petite cruelle, Attendez , pour blesser, que vous sachiez guérir. Boissa
26 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
pas moins constante et évidente ; les Juifs vivent sur cette foi : on attend l’accomplissement des dernières prophéties, des d
e plus superstitieux des peuples ! Il est vrai qu’à la fin la plupart attendent un Messie sous une tout autre forme que la vérita
aitement défini, au lieu de passer outre pour s’étendre, comme on s’y attend , sur les progrès de l’Église par saint Paul et ap
ces. » A un moment l’orateur impatient, le prédicateur se lève : « Qu’ attendons -nous donc à nous soumettre ? s’écrie-t-il. Attend
r se lève : « Qu’attendons-nous donc à nous soumettre ? s’écrie-t-il. Attendons -nous que Dieu fasse toujours de nouveaux miracles
27 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »
avons la preuve n’eut point de résultats : la veuve de M. de Surville attendit des temps plus sereins. IX Qu’on juge de l’
etit-fils, nous faisaient rêver à tous des destinées semblables. Nous attendions avec impatience que M. de Vandenborg, ayant achev
ction du passé. Un de mes oncles paternels qui demeurait à la ville l’ attendait de Paris. X Ces chefs-d’œuvre sont courts.
à ton roy ! Et, pour te rendre à luy, quand faudroit d’ung prodige, L’ attends du ciel en ce commun desroy. De tant de maulx, am
rant à d’impuyssans desirs ! Folle que suis, hélaz ! m’est adviz de t’ attendre  ; Illusion me tient lieu de playzirs ! Lors nul n
eau nom de sagesse. Suyvons l’amour, tel en soit le danger ! Cy nous attend sur litz charmants de mousse : À des rigueurs… qu
ng affreux réveil De mon bonheur chasse encor la vaine ombre. Aussy n’ attends que du rare soleil Rays tremblottants esjouïssent
ne, Soustiennent de Milan le Dragon tortueulx. L’Eridan, de vos bras, attend sa délivrance ; Hastez-vous ! disputez ces passag
28 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80
a politique. Et cependant nous eûmes une surprise. Le monde politique attendait curieusement le feuilleton de Janin. On croyait à
ntures des libraires : ce qu’il va lire est sévère et pur. Qu’il ne s’ attende point à la photographie décolletée du Plaisir : l
va me dire, tout à l’heure, si notre vieille Rose vivra ou mourra. J’ attends son coup de sonnette, qui est pour moi celui d’un
e, et cette maison de santé lui représente la maison où l’on meurt. J’ attends Simon, qui doit lui apporter son billet d’entrée
rande salle, haute, froide, rigide et nette, où un brancard tout prêt attend au milieu. Je l’assieds dans un fauteuil de paill
t, sur son argent, des chaussons aux pommes dans nos promenades. Elle attendait Edmond jusqu’au matin pour lui ouvrir la porte de
tués de ce grand cirque : la société. On nous a fait, un long moment attendre , avant d’ouvrir une autre porte, et pendant ces m
, l’air d’une Mayeux, triste reste de toute cette famille poitrinaire attendue par la Mort et dès maintenant touchée par elle, —
29 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »
éjà ordonnée d’ailleurs par Wellington. Il gronda Ney sans colère, et attendit que son armée défilât par cette chaussée trop étr
forte position du Mont-Saint-Jean : il l’occupa, solidement et nous y attendit La nuit arrivée, Napoléon donna les ordres pour l
du Mont-Saint-Jean, était souvent dirigée vers la droite par où l’on attendait Grouchy. Une ondulation, une ombre mouvante se fi
, d’en finir à lui seul avec l’armée anglaise. Napoléon lui ordonne d’ attendre pour une dernière attaque, et lui envoie provisoi
30 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre II. Le lyrisme bourgeois »
disaient leur vie, ses joies et ses misères ; les pauvres diables qui attendaient leur subsistance de la libéralité des nobles patr
. On croirait à la lire être à la veille des événements qui se firent attendre les uns plus de trois siècles, et les autres près
qu’un temps, il faut l’entendre gronder à mots fort peu couverts : «  Attendez , attendez ! quand le roi ne sera plus là… ! » Le
ps, il faut l’entendre gronder à mots fort peu couverts : « Attendez, attendez  ! quand le roi ne sera plus là… ! » Le roi aussi
31 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
ées les unes aux autres. Si l’on s’attache seulement à celles dont on attend un résultat immédiat, les anneaux intermédiaires
er les secrets de la nature. Voilà les services que le physicien doit attendre de l’analyse, mais pour que cette science puisse
les méthodes anciennes. On sait que les vues a priori de Maxwell ont attendu vingt ans une confirmation expérimentale ; ou si
ureuse. En premier lieu, le physicien nous pose des problèmes dont il attend de nous la solution. Mais en nous les proposant,
32 (1760) Réflexions sur la poésie
le public assemblé cette impression de plaisir, qu’il est en droit d’ attendre d’un ouvrage couronné par le jugement d’une socié
re pour ce qui les concerne. Il en est même de plus mécontents, qui n’ attendent que le jour de leur arrêt pour lancer contre l’ac
uelques rimailleurs. Je n’en suis ni surpris ni offensé ; je devais m’ attendre à l’intérêt qu’ils marqueraient pour leurs mauvai
ant plus excusable, que personne ne le partage avec eux. Mais je ne m’ attendais pas, je l’avoue, à celui qu’ils prennent au latin
33 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
question de l’enseignement si grave, si pressante, si peu faite pour attendre , puisqu’elle implique l’avenir et le compromet, c
a porte du parlement et en mit la clef dans sa poche ; et la Critique attendait toujours le mot concluant et définitif qui devien
rès lequel il n’y a plus de combattants. Eh bien ! ce que la critique attendait , elle ne l’attend plus. Le mot dictatorial dont n
lus de combattants. Eh bien ! ce que la critique attendait, elle ne l’ attend plus. Le mot dictatorial dont nous parlons a été
34 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Hector de Saint-Maur »
renommée. Il savait qu’il avait le temps. Il savait qu’il pouvait « s’ attendre  » comme dit madame de Staël… et il s’est attendu
t qu’il pouvait « s’attendre » comme dit madame de Staël… et il s’est attendu patiemment, sans souffrir de cette longue attente
efrain s’est, je crois, mêlé aux vers de Saint-Maur : L’oiseau que j’ attends ne vient pas ! Ce qui fut vrai pour Hégésippe le
gésippe le sera-t-il pour le poète du Dernier Chant ?… L’oiseau qu’il attendait semblait arrivé. Mais c’est la mort qui est venue
35 (1899) Le préjugé de la vie de bohème (article de la Revue des Revues) pp. 459-469
l’idéal authentique et la vraie générosité. Il faut le dire sans plus attendre  : la bohème n’a aucun rapport avec la vie de l’ar
n que des biens au soleil, de bonnes rentes, la chasse et la vendange attendaient en quelque belle province, et qui s’entêtait jusq
a paresse, il la colore du prétexte de « l’inspiration » qu’il sied d’ attendre . Le travailleur lui fait horreur : il lui reproch
urs eux-mêmes. Les Aphorismes sur la sagesse de l’artiste dans la vie attendent leur Schopenhauer bienfaisant pour porter à cet ê
ne sommes encore qu’au seuil. Nous balbutions la préface de ce livre attendu . Il prononcera une fois pour toutes la vanité de
36 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 474-476
s contradictions, & susciter des ennemis à l’Auteur. Il s’y étoit attendu . Il savoit combien les illusions accréditées sont
nt on a attaqué ses idées & combattu ses raisonnemens. Il s’étoit attendu à des critiques du moins spécieuses, & on n’a
37 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XI. Le plus brave des trois. »
re. « Missa, dit-elle, voilà une panthère qui vient sur nous ». — «  Attends un peu, répondit-il. Je vais la tuer ». Il tire
en train de la dévorer. J’ai eu peur et je me suis enfui ». Kéléké n’ attend même pas que son camarade ait fini de parler. San
38 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — II » pp. 454-475
e qui ait du génie et de la valeur. Mais où le trouver ? jusque-là il attend . Nombre de remarques justes sur l’humeur de la na
amiliarisaient avec leurs maux… Aujourd’hui, stupides de terreur, ils attendent comme de vils animaux qu’on les conduise à la mor
ne et de Corneille ; nous aussi nous le croyons possible, mais nous l’ attendons toujours : Les tragédies de Corneille, de Racine
ns un cercle de plaisirs et d’émotions agréables, est décidé à ne pas attendre que la Révolution vienne le prendre au collet, et
presser de faire aux autres le bien que comportent ses facultés, sans attendre de reconnaissance, et sans mettre dans ses actes
l, et restreindre ses rapports avec les autres, parce qu’on n’en peut attendre que des marques du mépris inné dans le cœur de l’
39 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
de la Sardaigne, en face de Cagliari, et quelques jours se passent à attendre le vent et à regagner le chemin perdu. Que faire
t pas tous à reproduire ici. Le peintre aussi se réveille ; sans plus attendre , et à la vue de cette population africaine grouil
Charles, notre neveu12, est parti avec ce même nombre d’hommes pour m’ attendre à moitié chemin, et le gouverneur (le maréchal Va
tc. ; enfin un rêve des Mille et une Nuits. Certes, j’étais loin de m’ attendre à des sensations si différentes dans un si court
vigoureuse collection de sujets. Il y en a un surtout qui (je ne puis attendre pour te le raconter) a manqué te valoir une petit
justement parce qu’il n’y a pas de doute sur le malheureux sort qui l’ attend , que je voulais la prendre. Je n’aurais pas balan
40 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite et fin.) »
fait imprimer à l’avance, et toute l’édition, à l’abri de la saisie, attendait chez Malouet le moment de s’envoler ; les initiés
p les figures ; on se dresse, on se regarde, on s’indigne ; mais on s’ attend à des retours aux bienfaits, aux grands résultats
elle produira dans le public un effet tout contraire à celui qu’on en attend … » C’était dix fois juste. Il y eut un tollé gén
il y trouva la famille royale réunie et plus tranquille qu’il ne s’y attendait  ; mais l’émotion de la reine et de Madame Élisabe
contre ce découragement des émigrés, qui n’avaient pas la patience d’ attendre la contre-révolution. — « Quelle différence cepen
er de la ville couvert de maisons, ce spectacle auquel il aurait dû s’ attendre , l’exalta au point qu’il me fit des compliments r
41 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
nte et extrême qui a gravé son image dans les souvenirs. On ne doit s’ attendre à rencontrer dans cette étude aucune passion anci
tional, ce sont les articles de variétés et de littérature qu’on ne s’ attendrait pas à trouver sous sa plume : par exemple sur l’O
elle donc pas la plus grande et la plus neuve des originalités ? On n’ attend pas que je rentre ici dans des discussions épuisé
fait connaître hier pour directeur unique du National, et l’on doit s’ attendre qu’elles seraient relevées. » Voilà une pointe d
on la plus indispensable ; il sera réduit à tâtonner comme il fait, à attendre , à se tromper, à encourir le reproche d’incapacit
bien qu’il compte encore sur cette guerre inévitable, de laquelle il attend le triomphe de ses espérances et de ses instincts
42 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
jour, étendu nonchalamment sur un canapé dans une chambre obscure, à attendre que le soleil baissât pour me permettre d’aller r
à sa maîtresse, ainsi que son ami. Le domestique répondit qu’elle les attendait , et leur ouvrit la porte de la salle à manger, où
visite. « Où me conduisez-vous aujourd’hui ? demanda Boris, qui avait attendu cette seconde invitation avec une certaine impati
ussi Pélagie ; l’autre Émérance. Quelques jours se passèrent. Boris s’ attendait à être promptement invité à une autre excursion ;
romesses ? — Ne vous souvenez-vous plus que vous voulez me marier ? J’ attends . — Vous avez des prétentions trop difficiles à sa
fréquentes questions, non pas tant pour les réponses qu’il pouvait en attendre que pour voir ses lèvres s’entrouvrir. Après le d
user ? répéta lentement Boris. — Mais… en vérité… je ne sais… je ne m’ attendais pas…. » Et, dans la vivacité de son émotion, Viér
 ! braou ! dit tranquillement Étienne. — Un désir auquel vous ne vous attendez certainement pas. » Étienne ouvrit les yeux. « Pr
donc avez-vous eu cette explication avec elle ? — À l’instant même. — Attendez -moi », dit Étienne. Et il sortit. Boris resta dan
après tout, ce n’est pas une si grande chute. Je n’avais plus rien à attendre de la vie. » Pierre écoutait son ami en silence,
la cour de l’hôtel, regardant bouche béante les passants, comme s’il attendait d’eux l’explication de sa situation, qui était po
rassime résolut de lui demander la permission d’épouser Tatiana. Il n’ attendait pour se présenter devant sa maîtresse que le nouv
iste méconnu était prêt à partir, où le cocher prenait ses rênes et n’ attendait pour fouetter ses chevaux que le dernier mot d’or
Quand Guérassime allait porter du bois dans les appartements, elle l’ attendait à la porte, dressant l’oreille, penchant la tête,
t déposer son fardeau. Étienne, qui connaissait cette habitude et qui attendait ce moment, se précipita sur la chienne comme le v
elait pas que jamais la fidèle bête se fût écartée du seuil où elle l’ attendait . Aussitôt il avait couru de côté et d’autre à la
Moumou. Le lendemain, la baruinia ne s’éveilla que très tard. Gabriel attendait son réveil pour prendre des mesures énergiques co
mesures énergiques contre l’obstination de Guérassime, et lui-même s’ attendait à subir un orage. Mais l’orage n’éclata pas. La v
xé devant lui, il marchait précipitamment, comme si sa vieille mère l’ attendait à son foyer, comme si elle le rappelait près d’el
43 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface d’avril 1823 »
mière édition est réellement celui qui convient à cette réimpression, attendu que les quatre liasses inégales de papier grisâtr
, pour lui attribuer des pieds, ou, lorsque les pêcheurs norvégiens s’ attendaient à amarrer dans des criques, il poussait leur barq
e de Berghen, d’inviter messieurs les norvégiens à changer de langue, attendu que le vilain jargon dont ils ont la bizarrerie d
44 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
ence l’a conduit. C’est de la main de l’expérience que ces compagnies attendent un systême general. Que penser de ces systêmes de
xpérience. Pompée Targon ne fit rien de ce que sa réputation faisoit attendre . Aucune de ses machines ne réussit, et l’on fut o
t former. Roberval ne proposa rien qui fut praticable, et on l’envoïa attendre dans Metz que d’autres eussent pris la place. On
45 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
levés en haut pour voir de quel côté les cieux s’abaisseront ; ils n’ attendent point de législateur nouveau. Nous en avons déjà
ée religieuse ne peut être que la pensée chrétienne elle-même. Nous n’ attendons point de législateur nouveau, avons-nous dit, par
être liées les unes aux autres, et nous n’avons d’autre révolution à attendre que celle qui fera rentrer dans l’unité les commu
46 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
un dessein de bonté sur le pauvre prisonnier comme sur vous-mêmes, et attendons que le mystère s’explique avant d’y mêler nos ind
gardant du capuchon aux sandales, frère Hilario, est-ce que vous avez attendu vos quatre-vingts ans pour déserter la piété et l
s bois après mes chèvres, je revenais le soir plus tard que vous ne m’ attendiez sous le châtaignier. Quand nous nous fûmes bien e
l’oiseau, et je le laissai s’envoler vers la lucarne du cloître, où l’ attendait son ami le meurtrier ! CCXXXII Mais quand c
devant la grille ouverte du cachot d’Hyeronimo. CCXLIII Il nous attendait , le pauvre enfant ; il se jeta, quand il nous vit
tromper lui-même et lui faire croire qu’il doit partir le premier, t’ attendre ensuite au rendez-vous sous l’arche du pont, au p
ait prise d’obéir, sans lui rien dire qu’au moment où le prince qu’on attendait dans Lucques serait arrivé, et qu’il aurait ou ra
, que le prince venait d’écrire à son ministre qu’il ne fallait pas l’ attendre et qu’il était retenu en Bohême par les chasses.
47 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
-quatre heures, j’en reçois un de vous, messieurs, que je n’eusse pas attendu . Vos larmes sont-elles déjà-essuyées ? La mémoire
simples personnes, parce qu’ils ont su mourir ! Et de qui pouvez-vous attendre une telle mutation en la créance, que de celui qu
e compagnie à elle-même quand elle y aura pensé… Ceux qui ne pourront attendre une plus mûre délibération, je leur baille congé
qui réservent à pleurer leur roi mort quand ils l’auront vengé ; ils attendent avec impatience les commandements absolus du viva
48 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
la justice, à la vérité. C’en étoit assez pour que nous dussions nous attendre a trouver bien des Contradicteurs. Aussi, ne nous
é nos jugemens, & les moyens employés pour les décrier. Nous nous attendions à des critiques au moins spécieuses ou piquantes 
onsidérables, selon que nous les avons jugées nécessaires. Qu’on ne s’ attende cependant point à trouver du changement dans la m
abale seule & de ses partisans, qu’on peut exiger une solde & attendre un salaire ? Si nous avions voulu qu’on payât not
49 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
pas sur le livre qu’elles auraient laissé !… Quel jour inouï ne vous attendriez -vous pas à voir jaillir de ces deux cœurs sur ces
ces sensations retrouvées, je ne les ai pas dues à celle de qui j’en attendais de plus vives et de plus complètes. Il n’y a poin
uce, il est vrai, et peu appuyée… Elle glissa dans l’azur… Elle avait attendu . Les bas-bleus qui faisaient partie de la société
bles à l’univers, ont été livrés aux disputes des sages, — lord Byron attend toujours son historien complet, définitif, irrévo
50 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
e au numéro prochain, c’est-à-dire à un second volume qu’il nous faut attendre pour juger la valeur philosophique de M. Mitraud.
a valeur philosophique de M. Mitraud. Certes, pour notre compte, nous attendrons très volontiers. Mais M. l’abbé Mitraud aurait to
s très volontiers. Mais M. l’abbé Mitraud aurait tout aussi bien pu s’ attendre lui-même : car « c’est souvent une force que de s
u s’attendre lui-même : car « c’est souvent une force que de savoir s’ attendre  », — a dit Mme de Staël. L’auteur des Sociétés hu
51 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite.) »
auté plus aisée à sentir qu’à définir. Ne la cherchons pas, ne nous y attendons pas ici, dans notre xve  siècle, nous serions déç
ontait à la Création du monde ou du moins au lendemain de la Chute. J’ attends toujours qu’on me les montre. Et d’abord une Intr
. Une analyse détaillée pourrait seule en avoir raison ; mais qu’on n’ attende pas que je l’entreprenne : M. L. Paris, qui s’en
mente du Précurseur qui a proclamé la naissance du Messie. Ce Messie, attendu depuis si longtemps, est-il donc né ? les temps a
La scène la plus pathétique de toute la pièce, et qui se fera un peu attendre , est une de celles-là. On revoit saint Jean bapti
52 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
recours en grâce à l’Empereur, il serait le premier à l’appuyer. Nous attendions , ainsi que des gens menacés de la justice d’une c
-Dumoulin, désireux d’avoir une explication avec lui. On nous faisait attendre assez longtemps dans une antichambre, où un garço
lors, notre avocat se leva. Il fut complètement le défenseur que nous attendions . Il se garda bien de répéter ce qu’avait osé dire
de Goncourt, dans le numéro du journal Paris, du 11 décembre 1852 ; «  Attendu que si les passages incriminés de l’article prése
tes trop romanesque pour moi. * * * — X… me disait qu’à l’hôpital, il attendait avec impatience la mort de son voisin le nº 6, pa
53 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »
re, le comte de Puymaurin. D’autres hommes, plusieurs en soutane, les attendaient . Ils se dirigèrent vers un trou fait au milieu du
mais avec eux où vous en êtes. À tout moment, l’imprévu. Vous ne vous attendiez qu’à des hommes, ils ne peuvent pas entrer dans v
vent pas entrer dans votre chambre, ce sont des géants ; vous ne vous attendiez qu’à une idée, baissez la paupière, ils sont l’id
z qu’à une idée, baissez la paupière, ils sont l’idéal ; vous ne vous attendiez qu’à des aigles, ils ont six ailes, ce sont des s
évélation, et subitement, et sans crier gare, à l’instant où l’on s’y attend le moins, ils crèvent la nuée, font au zénith une
54 (1911) Études pp. 9-261
e fut jamais14. Comme une parole à l’oreille au moment où l’on ne s’y attendait pas, le poète soudain tout près de nous : « Te ra
e quelques instants, un doute sur leur profondeur. Mais il ne faut qu’ attendre . Dans mon souvenir peu après je les retrouve vibr
rête sitôt qu’elle quitte le corps, il lui laisse un peu de place, il attend son essor, puis tout de suite le contient, l’apai
train de durer. Ils sont tout penchés au long de leur journée ; ils n’ attendent rien ; ils se sont si bien pénétrés de l’uniforme
ents ; il néglige tout ce qu’un sujet a de commun avec les autres, il attend , pour intervenir, jusqu’au dernier moment, celui
se consentait à s’enfermer dans l’obligation des choses, s’il voulait attendre de sa soumission son originalité, peut-être l’obt
e de ces nus assis au milieu de sourds paysages éclatants conseille d’ attendre du peintre d’équivalentes beautés. Il éclairera d
être préméditée. Gauguin n’a pas la patience crédule de Cézanne. Il n’ attend pas d’obtenir des objets, à force de les copier,
se dénoue, n’est pas une intervention subite de l’extérieur : il est attendu et nécessité ; il est prévu par Marthe, annoncé p
à remplir, qu’une fonction très précise lui est assignée. Les choses attendent de lui la conscience ; elles exigent tacitement q
il met en marche des stabilités ; il fait passer à l’acte tout ce qui attend  : « Il est des choses l’image comprenante, et con
pions le crime du désaveu. Mais un châtiment plus profond encore nous attend après la mort : N’ayant plus que nous-mêmes pour
cette communion ce n’est plus un salaire qu’en retour de son travail attendra l’ouvrier, mais la satisfaction par les autres de
de spectacles et d’idées se pressent dans l’esprit du poète qu’ils n’ attendent pas de laisser la période se former exactement. U
u’une seule passion, que rien ne viendra l’inquiéter, qu’il ne faut m’ attendre qu’à sa croissance, qu’à son ascension dévorante.
. Tous les éléments en sont éblouissants de dureté. Peut-être faut-il attendre désormais de Claudel des œuvres qu’aucune souffra
ns le courant des ténèbres. Cependant je n’ai d’autre ressource que d’ attendre le jour. Il n’y a pas d’œuvre qui soit plus dépou
naïveté grave. Il ne cache rien parce qu’il ne songe pas à rien faire attendre . Aussi son orchestre sans repli se laisse-t-il ap
ous échappions de nos difficultés. Toute la semaine, au lycée, nous l’ attendions , nous parlions de lui. Avec quel amour et quel re
a, nous avons été surpris par une rectitude de la démarche que nous n’ attendions pas. Si le rythme reste multiple et brisé, ce n’e
e phrase que l’on n’a pu retenir. Elle n’a pas réfléchi. Elle n’a pas attendu de se comprendre. Aussi son impatience est-elle s
lisée dans la phrase, elle s’y conserve délicatement indomptée ; elle attend mon regard et, sitôt touchée par lui, elle se rep
paroles on aperçoit je ne sais quoi se débattre, c’est ainsi que nous attendrons son âme. Elle ne se remettra à nous que peu à peu
che de partir de plus haut en elle-même, elle veut au plaisir qu’elle attend une préparation plus élevée, plus exquise. De là
ie par devant l’aurore, appelant plus qu’annonçant le jour, dois-je n’ attendre pas le pâlissement de la nuit pour chanter238 ?
s péripétie, il s’achève, il se trouve, il devient d’un coup ce qu’il attendait d’être. Le dénouement de La Porte Étroite, c’est
ain que non et qui sourit, sont l’essence même de l’âme de Gide. Elle attend , elle écoute, elle dénie en silence le présent, e
eux et qu’il ne lui reste rien pour vouloir : Ah ! qu’est-ce que j’ attends à présent pour me lever et pour agir301 ? Si par
m’attachais aux plus frustes natures, comme si, de leur obscurité, j’ attendais , pour m’éclairer, quelque lumière317. Mais il le
Jérôme, elle renonce au bienfait de son sacrifice ; elle veut ne rien attendre de la mort. C’est qu’ainsi doublement dépouillée,
ne peut naître toute seule ; nous sommes obligés de la demander et d’ attendre  ; elle ne commence qu’avec ce que l’on nous accor
ent pareillement s’est amplifiée ; plus que jamais ils me demandent d’ attendre  ; ils éloignent toute limite, ils s’effacent deva
(Paludes, p. 207. 284. « Avant d’expliquer aux autres mon livre, j’ attends que d’autres me l’expliquent. »« Et cela surtout
55 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
Toussaint de l’année 1500. La sage-femme, qui savait que mes parents attendaient une fille, après avoir nettoyé l’enfant, et l’avo
trouver mon père, et lui dit : Je vous apporte un présent que vous n’ attendez pas. Mon père, qui était philosophe, lui répondit
le ciel m’envoie ; et, ayant soulevé le linge, il vit un fils qu’il n’ attendait pas en effet. Ayant ensuite joint ses deux vieill
nts. Enfin, lorsque je fus sorti de Sienne, j’eus pitié de lui ; je l’ attendis et je le mis en croupe sur mon cheval, en lui dis
ucagnolo, Benvenuto vous envoie ce qu’il avait promis de faire, et il attend que vous lui montriez quelques-unes de ces bêtise
e faire estimer. Lucagnolo, qu’il consulta, surpassa les éloges que j’ attendais de lui ; et le prélat, en prenant le vase, dit à
e palais, c’était un jeudi saint ; et, comme il y était connu, et moi attendu , nous fûmes introduits dans la chambre du pape sa
u, et moi attendu, nous fûmes introduits dans la chambre du pape sans attendre l’audience. Il était un peu malade, et il avait à
s’y prendre, qui ne pouvait manquer de réussir ; et au moment où je l’ attendais il vint me dire que, pour mon avantage, il voulai
is mis en route. Il trouvait que j’étais mauvais compagnon de voyage, attendu que j’avais su me défendre ; et moi je le lui ren
les-Quint, fit venir Benvenuto, et lui commanda pour ce prince, qu’il attendait à Rome, une reliure en or massif entourée de diam
56 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
e faisait à sa demande. L’autre parla encore au guerrier impatient: «  Attends un moment, sire Hagene, tu es vraiment trop press
bre ; car ils se mirent à penser avec souci à cette dure mort qui les attendait en ce voyage de fête, et certes ce n’était pas sa
ur en arrive malheur ! « Je sais qu’ils sont assez braves pour ne pas attendre longtemps. C’est pourquoi faites aller les chevau
es frères très-chéris. » Dame Kriemhilt se tenait à une fenêtre. Elle attendait ses parents ; ainsi fait un ami pour ses amis. El
sa troupe bien armée, la Reine parla aux héros rapides: « Maintenant, attendez encore. Demeurez ici en paix. Je m’avancerai port
très-hardi, allait le recevoir rudement. Hagene, la bonne épée, ne l’ attendit pas. Il bondit en bas des degrés à sa rencontre,
ais le hardi ménestrel se tenait toujours debout devant le palais. Il attendait que quelqu’un osât encore venir l’attaquer. Le Ro
aine. Ainsi il vous en reviendra de l’honneur ! « Là le sort qui nous attend se décidera vite. Vous avez encore tant d’hommes
 » Le jeune Gîselher prit la parole: « Ô ma très-charmante sœur, je m’ attendais bien peu à une semblable extrémité, quand tu m’in
rencontre. La force de Gunther était vraiment digne de louange. Il n’ attendit pas plus longtemps ; il se précipita hors de la s
ntenant tout se tait en Germanie, comme par tout l’univers. On semble attendre je ne sais quoi dans le silence. La poésie, la ph
57 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
le nom de puissant guerrier ; mais une foule de guerriers puissants t’ attendent sous les murs tortueux de Tura. D’une voix sembla
t aimable guerrier sur la colline des Chevreuils ? La fille de Cormac attend ici le retour du fils de Torman. « — Et Morna l’a
ille de Cormac attend ici le retour du fils de Torman. « — Et Morna l’ attendra longtemps ; son sang est sur mon épée ; Morna l’a
— Et Morna l’attendra longtemps ; son sang est sur mon épée ; Morna l’ attendra longtemps ; il est tombé sur les rives de Branno 
autour du brillant acier de votre roi ; fermes comme nos rochers, qui attendent l’orage avec joie et opposent les noires forêts q
eçoit et brise ces milliers de flots : ainsi les guerriers d’Inisfail attendent et bravent l’armée de Swaran. La mort élève toute
cette forêt sont cachés ses guerriers. Garde-toi de cette forêt où t’ attend la mort : mais souviens-toi, jeune étranger, souv
cime du Cromla, les enfants de la mer13 montent le coteau. Calmar les attend de pied ferme, le feu du courage s’allume dans so
lle de votre père, lorsqu’il engage le combat et déploie sa valeur. J’ attends sur ce rivage le sombre, le puissant Swaran : qu’
Morven ? Entraîné par la peur, fuit-il sur les flots de l’Océan ? ou attend -il un nouveau combat ? Mais qu’ai-je besoin de le
squ’il roule et s’étend sur la colline, et que les plaines en silence attendent sa rosée. Swaran aperçoit le terrible roi de Morv
58 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
i ce qu’on va servir, je pourrai faire signe à Katel d’approcher ou d’ attendre  : c’est très-bien. Maintenant les verres : à droi
bien vous voir ; nous avons tous le temps long après vous, nous vous attendons tous les jours ; le père aurait bien des choses à
mais puisque tu es si gênée avec nous, va voir la vieille Katel qui t’ attend  ; elle te mettra un bon morceau de pâté dans ton
recevoir, des quittances à donner ; j’ai peut-être des lettres qui m’ attendent . Et puis, dans une quinzaine, je reviendrai poser
vecin : c’est lui qui rirait, s’il m’entendait chanter Rosette ! » Il attendit un instant, et, voyant que personne n’entrait, il
émerveillé. — Oui, monsieur Kobus, dit la petite : depuis longtemps j’ attends mademoiselle Katel dans la cuisine, et, comme ell
toujours triste. Je ne savais pas qui faisait cette belle musique. — Attends , dit Fritz, je vais te jouer quelque chose de gai
Katel entra ; il lui dit : « Ah ! c’est bon… Tiens… voilà Sûzel qui t’ attend depuis une heure. » X Sûzel s’en va toute
st-ce qui se passe ? — Le père Christel vient vous voir, monsieur. Il attend depuis une demi-heure. — Ah ! le père Christel es
à la recherche de leurs danseuses ; Iôsef, debout devant son pupitre, attendait  ; Bockel, sa contre-basse contre la jambe tendue,
n autre ne soient un obstacle invincible à la passion de Kobus. Kobus attend dehors pendant que David va sonder le fermier et
Hé ! hé ! hé ! fit-il tout bas, ça va bien… ça va bien… On t’accepte… Attends donc… écoute ! » Fritz ne l’écoutait plus : il co
ublications. À quoi bon faire languir ces braves enfants ? À quoi bon attendre davantage ? N’est-ce pas ce que tu penses, Kobus 
59 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Donnay, Maurice (1859-1945) »
y, Maurice (1859-1945) [Bibliographie] Eux ! (1891). — Savoir attendre (1891). — Ailleurs (1892). — Lysistrata, 4 actes
nsée. Ce début de l’auteur sur une grande scène parisienne était donc attendu avec curiosité, et nos meilleurs souhaits l’y acc
60 (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Falconet » pp. 250-251
sse ; mais crains que coupable du crime de Prométhée, un vautour ne t’ attende aussi. Toute belle que soit la figure du Pigmalio
he si le cœur bat ; cependant ses yeux attachés sur ceux de sa statue attendent qu’ils s’entrouvrent. Ce n’est plus alors la main
61 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
qu’il mange avec moi. — Nous venons à peine de nous mettre à table. —  Attends au moins que nous soyons au fromage. *** Un étra
invités de L. L… . Celui-ci apaise par un geste son trio d’affamés. —  Attendez seulement que j’obtienne un potage, — vous verrez
é périlleusement au sommet d’une perche d’un équilibre douteux : — J’ attends qu’il tombe, répondit-il. *** M… habite ordinair
mes, au moindre bruit, ils se dispersent en hurlant. Dernièrement, M… attendait un de ses amis pour chasser. L’ami vint au rendez
-tu ? demande L… — J’entre là pour acheter un parapluie, dit M. M… ; attends -moi. — Pendant que tu y seras, ajoute L…, achète
arbier, qui passe sa vie à courir après M. Carré qui passe sa vie à l’ attendre , s’informe à propos de lui chez son portier, c’es
tes-lui bien de ma part, Qu’à l’estaminet des Var- riétés — je vais l’ attendre , Afin de bien nous entendre, Sur un opéra nouveau
le l’emmena chez elle, où elle lui offrit de partager son dîner qui l’ attendait . Il y a eu du dessert. *** À l’un de ses duels, H
lphe demeure convaincu qu’il a été question de lui en haut lieu, et s’ attend à recevoir d’un jour à l’autre un message dans le
qué à travailler sur les fourneaux de Sa Majesté. — Pour ne pas faire attendre un seul moment, — il passe sa vie en habit noir,
e avant mon retour, — la personne qui sera restée adjudicataire ira m’ attendre chez moi, où des ordres sont donnés pour la recev
ans le corridor des premières loges. « Victor, je ne me serais jamais attendue à cela de la part d’un jeune homme qui paraissait
ère de quatre enfants, qui fassent honneur à votre signature. Je vous attends donc cette nuit au bal de l’Opéra, avec les mille
que voyant, les établissements de bains préparent leur ouverture. Ils attendent seulement que la rivière ait baissé et que l’eau
ntrariété ne troublait sa jouissance. — Il était sûr d’être désiré et attendu . Et il arrivait— ponctuellement, régulièrement, c
ût mettre les choses à leur place, et le visiteur n’étant pas homme à attendre seulement trois minutes, on l’introduisit quand m
ait tout naturel. — Mais, ô surprise ! il ne vainquit pas. Le prier d’ attendre , lui ! autant prier d’attendre le lait qui bout !
prise ! il ne vainquit pas. Le prier d’attendre, lui ! autant prier d’ attendre le lait qui bout ! Quand il était venu, le faire
dré Chénier parle dans l’une de ses plus voluptueuses élégies. — On l’ attendait . Mais, au même instant où l’heure du berger sonna
en ferons du meilleur. Venez donc causer de cela ce soir ; — je vous attendrai au théâtre de…, dans le foyer ; excusez-moi si je
sède le droit : De recevoir tous ses articles, et de ne pas les faire attendre sur le marbre. De n’y jamais faire de coupures, E
diqua fraternellement la commodité à un critique très-influent, qui n’ attend qu’une occasion de lui prouver sa reconnaissance,
itiative en matière de jugement sur les productions des confrères, et attendre que le son se soit fait entendre pour faire écho.
lles, mon cher ami, que le 22 juillet au soir, et au moment où je m’y attendais le moins, m’ayant rencontré sur le boulevard, tu
; une humble adresse est présentée à Nadar. — En apprenant qu’il fait attendre des dames, — il se lève spontanément, mû par le r
ténor ou sa prima donna. En conséquence, — un nombreux groupe d’amis—  attendait l’instant où le dernier artiste aurait achevé sa
heureusement trop certaine, n’était cependant pas aussi prochainement attendue , mademoiselle Rachel vient de mourir dans un peti
ympe, dont la chute triomphante fut la revanche complète et longtemps attendue du succès de Gabrielle. — Cette pièce n’était plu
critique vertueuse animaient les spectateurs. Ils ne voulurent point attendre l’œuvre qui résumait la question sociale, débattu
son fils sa fièvre d’ambition et de fortune, et alors il n’aurait pas attendu aussi longtemps pour suivre les penchants de son
62 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Schwob, Marcel (1867-1905) »
e femme de Barbe-Bleue, qui méchamment griffe les pavots verts et qui attend le glaive dans le pressentiment adorable et compl
de rêves, et Cice, la petite sœur de Cendrillon, Cice et son chat qui attendent le prince ; et Lily, puis Monelle qui revient… Je
63 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
t adorer de ses ennemis. » Le grand homme ! Comment a-t-il pu faire ? Attendez un peu ; le vrai texte change un mot : « commis »
du moyen âge, ni les grossières plaisanteries d’un régal d’étudiants. Attendez  ; voici un de ces soupers et un de leurs personna
véritable homme de cour. Rien de plus vide que cette vie. Vous devez attendre , suer et bâiller intérieurement, six ou huit heur
sur un tabouret, auprès de la porte, où je l’ai maintes fois vu ainsi attendre avec les courtisans que le roi vînt se coucher. »
ète qui conçoit un roman et sur-le-champ passe la nuit à l’écrire. Il attend le duc « d’un air allumé de crainte et d’espéranc
ompis et lui dis que c’était chose d’honneur, indispensable, promise, attendue sur-le-champ, et, sans attendre de réplique, pris
se d’honneur, indispensable, promise, attendue sur-le-champ, et, sans attendre de réplique, pris la clef du cabinet, puis les le
es coins, méditaient profondément aux suites d’un événement aussi peu attendu , et bien davantage sur eux-mêmes. » Le duc de Ber
64 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »
ut cela était accompli : que me restait-il à faire, sinon de ne point attendre qu’avec le solve senescentem d’Horace, quelqu’un
ses souvenirs. Nous parlerions aussi des jugements auxquels je dois m’ attendre de la part des générations qui suivront la nôtre.
ion et l’exhorter à ses derniers devoirs. Il avait sa pensée, mais il attendait toujours. Il est évident qu’il ne voulait pas s’e
Pas encore ! » Cependant le temps pressait, et l’on craignait qu’il n’ attendît trop et qu’il ne fût prévenu par la perte de conn
ieurs heures, et je me porte fort bien… » Que seront ces Mémoires si attendus , si désirés ? Aura-t-il menti tout à fait ? Non p
s ai données, elles suffisent à tout homme de bonne foi. Si vous vous attendez à trouver des reçus signés Talleyrand, vous êtes
udrait faire sur Talleyrand, — c’est tout un livre, un ouvrage, et on attendra , pour l’écrire, que ses Mémoires, base essentiell
65 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
es pas, Et lui dit : « Ma tombe est verte. Sur cette terre déserte Qu’ attends -tu ? Je n’y suis pas ! » C’est un ami de l’enfan
j’avais sous les pieds ; l’amitié, l’amour, le loisir, le bonheur, m’ attendaient au retour à la villa Ludovisi. Je ne rencontrais
e pays enchanté, chercher des points de vue et des paysages ; je ne m’ attendais certainement pas à rencontrer de point de vue sur
ais seule et je faisais participer mon nourrisson au bonheur qui nous attend ce soir. Je passais le temps qui sera si long auj
an prisonnier des Pisans, qui s’était sauvé de la tour de Pise, où il attendait la mort, avec la jeune fille du capitaine geôlier
uis nos malheurs, elle n’a plus le cœur à rien qu’à penser à lui, à l’ attendre , à le pleurer et à regarder son petit enfant pour
Maremmes de Toscane. Il avait fait bien chaud cette année-là ; nous l’ attendions tous les soirs du jour où les moissonneurs et les
66 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »
s gens de lettres, c’est dégoûtant et rarement amusant. Mais ceux qui attendent des prostitués leurs moyens d’existence, j’ai tro
qu’il existe des gens dénommés critiques dramatiques. Pour juger les attendus apparents des sentences de ces messieurs et pour
r, mouvement, vie ou personnalité. Du moins, on a encore la naïveté d’ attendre de lui quelque simplicité et quelque correction.
ne vertu et ceux-là trouveront le recommencement assez manifeste pour attendre un xviie  siècle historique. Michelet en serait l
uverait peut-être ces habiles fabricants de petites choses, mais nous attendons encore un choix bien fait des parnassiens de 1610
quel sujet et de le traiter précisément avec les grâces de langage qu’ attend son public. Il s’occupe volontiers des hommes et
France, sa menotte gesticule de petits bonjours à Eugène Montfort : «  Attends , semble dire la petite main gentille, ma bouche e
67 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
c, c’est tout au moins une déception à laquelle devaient, du reste, s’ attendre les lecteurs de la nouvelle de M. Jules Sandeau.
gne, la suzeraineté des vieux âges s’est transformée en paternité. On attend le retour des deux plus jeunes fils du comte de T
deux fils du comte portant leur veste de simples soldats. Le père les attend au seuil du château ; il les embrasse avec une gr
la Maison-d’or, où il s’en va souper avec elle, tandis que sa mère l’ attend à la gare, en séchant sur pied. L’action, prise e
t faite sans bruit et sans craquement, et les applaudissements, qui n’ attendaient qu’un prétexte, sont parvenus souvent à la rompre
e la mère apprenant cette retraite de mauvais augure. Elle devait s’y attendre  : l’adultère ne peut être qu’un épouvantail pour
68 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
ncontestable. Ce n’est plus d’un grand seigneur, d’un monarque, qu’il attend sa considération et sa fortune, c’est du public,
n raisonnable ; mais il ne l’est pas à toute heure : il faut savoir l’ attendre , le pressentir et distinguer ses volontés de ses
la fois et plus dangereuses que les hommes de lettres du xixe  siècle attendent et reçoivent du public : c’est pour beaucoup le p
à la fois plus noble et plus indépendant, si celui qui l’exerce n’en attendait pas le salaire. N’écrivant que sous la pression d
ession d’une idée, son style serait toujours plein, vrai, naturel. Il attendrait , pour produire, ce que Buffon appelle « le point
n salaire. Plus il en obtiendra de pareils, moins il aura besoin d’en attendre , plus il approchera de la position indépendante q
69 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
nesse va penser que ces chers orages ne sont complets que pour elle : attendez  ! l’âge mûr en son retard, s’il les rencontre, le
uefois des ralentissements dans la correspondance. Hervé semblait s’y attendre en ne venant pas, ou par moments il venait en vai
a présence sans qu’il s’en doutât, elle lui remettait la missive tant attendue , à lui pâle et tremblant aussi, mais de ce qu’il
é ; c’était l’heure ordinaire de sa visite, et une lettre au bureau l’ attendait . Christel trembla ; elle pria, à ce moment, sa mè
r ; elle vit, en rouvrant les yeux, Hervé près d’elle, comme s’il eût attendu son retour à la vie, et elle répondit à ce premie
70 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Campagnes d’Égypte et de Syrie, mémoires dictés par Napoléon. (2 vol. in-8º avec Atlas. — 1847.) » pp. 179-198
pendant la première campagne d’Italie, et je la trouve là où l’on s’y attendrait le moins, dans les notes d’un poème (La Chute de
monte jusqu’au Caire ; mais l’inondation du Nil l’arrête. Il faudrait attendre quelques jours pour que les eaux, en se retirant,
missent de visiter de près les Pyramides. Il n’a pas cette patience d’ attendre . Et que lui importe ? « L’Égypte, dit Eudore dans
ie et donne l’assaut avec seulement une poignée de son monde, et sans attendre son canon : « C’est un principe de guerre, dit-il
ntôt les nouvelles de France lui montrèrent qu’un rôle tout nouveau l’ attendait  : « Tout lui annonçait, dit-il, que le moment dés
71 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — II. (Suite.) » pp. 147-161
aquelle elle fut réduite, avec une constance qu’on n’aurait jamais pu attendre d’une population qui faisait une émeute du temps
tres circonstances (on vient de le voir) où Villeroi, en temporisant, attendait de la part d’autrui des retours de raison et de s
merci des Espagnols et qui dépendait uniquement des secours qu’il en attendait  ; un soupçon qu’ils eussent pris de lui l’eût per
oyage, nous dit Saumaise, et me souviens que séjournant à Calais pour attendre le vent, et craignant que cette longueur ne lui f
72 (1890) L’avenir de la science « XXI »
juste : jamais on n’a vécu plus à l’aise que de 1830 à 1848, et nous attendrons longtemps peut-être un régime qui puisse permettr
ns moral, Jésus d’une part, de l’autre Hillel et Schammaï ? Il faut s’ attendre à tout dans ces grandes crises de l’esprit humain
l’art, de la philosophie. Ce qui est bon est toujours bon, et si nous attendons le calme, nous attendrons longtemps peut-être. Si
Ce qui est bon est toujours bon, et si nous attendons le calme, nous attendrons longtemps peut-être. Si nos pères eussent ainsi r
73 (1761) Apologie de l’étude
en effet coupables du désordre dont on les accuse, n’a-t-on pas dû s’ attendre qu’ils en soutiendraient tranquillement le reproc
ée. Voilà, pourrait-on dire aux jeunes littérateurs, le sort qui vous attend si vous ressemblez à ces grands hommes. Peut-être
vants. Malheureux dans vos lectures par votre faute, vous deviez vous attendre à l’être de même dans vos ouvrages. Vous avez vou
mis au jour ; mais le premier fruit de la philosophie doit être de s’ attendre à l’injustice, et de la pardonner d’avance, sans
74 (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »
ravalait au rang des forcenés assassins. S’étant enfui à Jersey, il y attendait le vent pour regagner la flotte anglaise. Comme i
compliquait ici d’un 18 brumaire. Georges, débarqué le 21 août 1803, attendit cinq mois entiers Pichegru et le dernier débarque
trouve au bois de Boulogne, son sabre et le mien en décideront ; je l’ attendrai . Ne manquez pas, Fouché, d’exécuter mon ordre. »
75 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les petites revues » pp. 48-62
qu’on leur refusait, trop pressés d’agir pour se mettre à la file et attendre que la vieillesse ou la mort leur eût ménagé des
s ce même numéro figurent des vers d’Édouard Dubus, et deux poèmes, l’ Attendue et le Rêve de la Reine, de Louis Le Cardonnel. Ce
eu ; Haut, le croissant émerge et s’argente en silence, L’Hippogriffe attendait dans le couchant de feu ; Et la Reine, égarant so
76 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
ouverte d’artistes, d’élèves et de citoyens de tous les ordres ; on y attend en silence la nomination de l’académie. Le prix d
à la pension. C’est une cérémonie d’usage qui me plaît. Cela fait, on attendit en silence la nomination du prix de sculpture. Il
s’en fallut que cela ne s’exécutât… cependant les académiciens qui s’ attendaient à être sifflés, honnis, bafoués, n’osaient se mon
77 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Roger de Beauvoir »
s persuadé que la douleur peut magnifiquement féconder un homme, je m’ attendais à voir sortir le grand poète, le poète définitif,
ée sur les grands chemins, en entrant dans toutes les auberges ; je m’ attendais à le voir clore cette vie qui n’a eu qu’un tort,
mais ce bras tout-puissant n’a rien fait jaillir de ce torrent que j’ attendais  ! Les yeux sur le Crucifix s’en sont détournés et
78 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »
é propices, à lui, par une exception aussi rare que douce. Il n’a pas attendu son succès. Il l’a eu tout de suite, dès son prem
où l’on parle enfin pour le compte de sa pensée. Ce moment-là, nous l’ attendions de M. Bouilhet. On annonçait un nouveau volume de
me de notre âge, mais la Critique, qui se fie à l’inépuisable Beauté, attend des poésies aux formes et aux inspirations nouvel
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
le même calme : « Vous m’avez condamné, je vous le pardonne ; je m’y attendais , et je suis même plus étonné qu’il y ait eu tant
nnera ce nom que je ne mérite pas ; au lieu que, si vous aviez encore attendu quelque temps, je mourais sans qu’Athènes se désh
illard et admire ce sommeil profond ; il craint de le troubler, et il attend . Socrate s’éveille, Criton lui annonce que c’est
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 521-526
e à l’élégance, Et défiois Lucrece, Empédocle, Aratus. Qui se seroit attendu que l’Auteur des Mélanges de Littérature, d’Histo
s principaux objets de cette Epître, objets qui forment, comme on s’y attend bien, une nomenclature pénible, capable d’intéres
81 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
signe de croix. La chaleur m’accablait ; je me plaignis de la soif. «  Attendez un peu, me dit-il, je connais une bonne source. »
age. Et avec cela, il est conseiller d’État ! D’ailleurs, que peut-on attendre du fils d’un prêtre ? — Qui donc est sans péché,
son goût ; tant qu’il fut chez la princesse Koubensky, elle pouvait s’ attendre à hériter de la moitié des biens paternels : son
de Diderot est de nouveau en scène ; c’est le moment de s’en servir ; attendez , je vais tous vous étonner. » Et aussitôt, d’une
étrovitch partit pour Pétersbourg le cœur joyeux. Un avenir inconnu l’ attendait  : la misère pouvait bien l’atteindre, mais il qui
Lavretzky pour lui baiser la main, et s’arrêta à la porte, comme pour attendre ses ordres. Il avait complètement oublié son nom 
es chiens aboyaient avec indifférence. Bientôt il eut faim, mais il n’ attendait ses serviteurs et son cuisinier que vers le soir 
niquer à voix basse ses doléances ; ni l’un ni l’autre n’avaient pu s’ attendre à voir le maître s’établir à Wassiliewskoé, lorsq
cette vie monotone et d’étouffer tous ses désirs ; il n’a plus rien à attendre , et pourtant, il ne peut se défendre d’attendre e
 ; il n’a plus rien à attendre, et pourtant, il ne peut se défendre d’ attendre encore. De toutes parts, le calme l’envahit. Le s
ssentait déjà la douceur enivrante de l’enfantement… Mais, hélas ! il attendit en vain. « Ni poète ni musicien ! » murmura-t-il.
vait que faire, qu’elle ne savait pas si elle avait le droit de faire attendre Panchine. « Pourquoi ? lui demanda Lavretzky. — P
rasses. Il salua froidement Lise, il lui gardait rancune de lui faire attendre sa réponse, et s’éloigna ; Lavretzky le suivit. I
d’ouvrir ; la porte céda en grinçant légèrement, comme si elle n’eût attendu que la pression de sa main. — Lavretzky se trouva
les répéta en cadence sur sa planche. Lavretzky ne pensait à rien, n’ attendait rien, il jouissait de l’idée de se sentir si près
82 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
ns l’ensemble. Pauvre humanité, que tu as souffert ! que d’épreuves t’ attendent encore ! Puisse l’esprit de sagesse te guider pou
matie et la guerre par des moyens & une simplicité enfantine. » — Attendons , Messieurs ; laissons passer le règne des transce
83 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »
bilité littéraire des plus rares et qui n’a peut-être pas longtemps à attendre pour devenir exquise, et une justesse de sens trè
tre un misanthrope à trente ans ; mais le romancier, je ne veux pas l’ attendre  ! Il nous faut un roman pour cet hiver ! Le roman
84 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408
nièce chérie j’y serais seul ; ma mère, ma femme, mes deux enfants, m’ attendent au bout du jardin dans le cimetière de la paroiss
us suivis pas. Une république de fantaisie me paraissait coupable ; j’ attendis l’heure d’une république de nécessité. Je m’y jet
ivres littéraires de haute critique de la France. On n’a pas besoin d’ attendre le retour d’Allemagne, et l’impression en recueil
x m’effleure Et plus longtemps sur moi demeure, Je suis heureux… et j’ attendrai . J’attendrai comme un de ces Anges Aux filles de
t plus longtemps sur moi demeure, Je suis heureux… et j’attendrai. J’ attendrai comme un de ces Anges Aux filles des hommes liés
ches de Djioû, où elle me dit : « Je ne sais pas au juste ce qui vous attend à votre retour en Europe, mais quelque chose de g
s attend à votre retour en Europe, mais quelque chose de grand vous y attend  ; vous y retournerez, vous y jouerez un rôle élev
-même, vous avez un ami plus malheureux que vous, consolez-le, mais n’ attendez pas de lui consolation à votre tour ; car, lorsqu
e qu’il n’y a plus rien à faire qu’à s’envelopper de son manteau et à attendre les événements. Lorsque, comme nous, on déplore l
ous amendez de si bonne grâce et de vous-même, qu’il ne faut que vous attendre à un troisième volume. C’est ce que je vais faire
; je dirai plus : je doute qu’on vous y suive. Une gloire unique vous attend donc ; peut-être l’avez-vous déjà complètement mé
85 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22
out les prétendus Philosophes de notre siecle. Ne doivent-ils pas s’y attendre , pour peu qu’ils soient capables de se rendre jus
plus respectables leur empire & leurs avantages ? Que pourroit-on attendre d’un Philosophe formé à une pareille école ? Aban
ent leurs Ouvrages & blessent leur amour propre, pour ne pas nous attendre à leur ressentiment. Il seroit inutile de leur di
86 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
avec notre Wolfgang, et nous les suivîmes jusqu’à la table. « Vous n’ attendez sans doute pas de moi que je vous décrive Versail
à quatre heures et demie. L’empereur vint dans l’antichambre, où nous attendions que le café fût pris, et nous fit entrer lui-même
au père ; « mais les calomniateurs n’eurent pas le triomphe qu’ils en attendaient , dit le père. Je fis ouvrir au hasard, devant le
e et emmène son fils à Paris ; ils y passent deux ans à chercher et à attendre en vain une destinée digne du génie croissant de
de mes enfants, de songer au salut de mon âme sans autre souci, et d’ attendre paisiblement la mort. Mais la Providence et la vo
tre malheur, ma vie ou ma mort prochaine. Si je te connais, je n’ai à attendre de toi que de la joie, et c’est ce qui me console
à revenir au bout de huit jours ; je n’y manque pas, et j’accours. J’ attends d’abord une demi-heure dans une pièce énorme, san
qui étaient réunis en cercle autour d’une table. Là j’eus l’honneur d’ attendre encore pendant toute une heure. Portes et fenêtre
as de cesse que je ne consentisse à rester encore une demi-heure pour attendre son mari. « Celui-ci, à son arrivée, s’assit près
e lui écris par ce même courrier qu’elle est dangereusement malade. J’ attends sa réponse pour savoir comment j’aurai à lui écri
87 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
ulut me faire mettre à table avec lui, mais je le priai de m’excuser, attendu que, vivant de peu depuis ma maladie, je craignai
pas tenir de pareils discours, parce qu’ils pourraient me nuire, et d’ attendre tranquillement ce que le ciel voudrait faire en m
sous celle de la Mer, les poissons qu’elle nourrit. « Ensuite, ayant attendu la visite du cardinal et de ces deux messieurs, j
our obtenir la grâce de Dieu en ma faveur. » Une tragique aventure l’ attendait à Sienne. « Je sortis du couvent de Viterbe avec
occupé à les choisir, et il le faisait si lentement, qu’il me fallut attendre nuit close avant qu’ils me fussent livrés. Soupço
vé, je le quittai, et j’allai recevoir assez d’argent, auquel je ne m’ attendais pas, ce qui me mit en état de finir mon Persée. »
us au palais. Je rencontrai en chemin le duc, qui me dit : Je ne vous attendais pas si tôt ! — Monseigneur, lui répondis-je, je s
trop, et que je ne me serais pas arrêté à Florence, si je ne m’étais attendu qu’à ce prix. Le Guidi me répondit par des parole
en fait de parler ainsi ; mais il en résulta le contraire de ce que j’ attendais , parce que la duchesse, quoiqu’un peu fâchée cont
e puis la payer ? Je la payerai plus qu’elle ne vaut. — Je ne m’étais attendu , pour le prix de mes peines, lui dis-je alors, qu
88 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
créés pour les cavernes soit d’Amérique, soit d’Europe, on devrait s’ attendre à trouver entre eux d’étroites affinités et de gr
écité. Mais, nonobstant de semblables modifications, nous devons nous attendre à trouver chez les habitants des cavernes d’Améri
nt accumulées seulement au profit des petits ou des larves, il faut s’ attendre à ce qu’elles affectent aussi la structure de l’a
générations, la sélection finit par l’emporter, et l’on ne saurait s’ attendre à ce qu’un oiseau tel qu’un Culbutant commun nais
longtemps que l’action sélective va se continuant, on peut toujours s’ attendre à voir se produire des variations fréquentes dans
inuée pendant longtemps à une période relativement récente, on peut s’ attendre , en règle générale, à trouver encore actuellement
ivement récentes et extraordinairement grandes, que nous pouvons nous attendre à trouver ce qu’on pourrait appeler la variabilit
riétés mieux marquées et plus fixes, nous pouvons avec certitude nous attendre à voir souvent continuer de varier les parties de
espèces du même genre descendent d’un parent commun, il faut aussi s’ attendre à les voir souvent varier d’une manière analogue 
oduction de nouvelles formes spécifiques a été très active, on peut s’ attendre à trouver, dans ce même district et parmi ces esp
89 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
opre de la vraie philosophie est de ne forcer aucune barrière, mais d’ attendre que les barrières s’ouvrent devant elle, ou de se
précédente le talent se montrait encore, mais qu’il n’y a plus rien à attendre d’un esprit usé. Un moyen assez efficace de rendr
publique, ne point s’empresser à lui dicter ce qu’elle doit dire, et attendre , si l’on peut parler ainsi, que la renommée vienn
ériorité ne peut entièrement étouffer la voix de l’envie ; et il faut attendre qu’on ne soit plus, pour recevoir sa récompense d
st le propre des grands talents de faire des fanatiques, et il faut s’ attendre à en rencontrer dans un siècle ou c’est une espèc
ce d’héroïsme que de célébrer les génies supérieurs ; comme on doit s’ attendre à faire naître des enthousiastes, des flagellants
disposée à l’accorder. Il en est de même des ouvrages annoncés qu’on attend depuis longtemps ; le public ne vit pas d’espéran
expérience ne prouve que trop que les talents persécutés n’ont rien à attendre de ce côté-là, et que les ennemis chassent bientô
t d’ailleurs dans l’estime de leur nation un prix assez flatteur pour attendre patiemment d’autres récompenses, ou pour faire ro
première fois, a été absolument contraire à celui que j’aurais dû en attendre . Quelques grands seigneurs l’ont honoré de leurs
90 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433
e genres et de sujets, mais de ne s’y point livrer trop rapidement, d’ attendre avant de publier : « L’âge est le meilleur des Ar
Daru à l’un de ses amis, et où se trouvaient ces mots ironiques : « J’ attends ici nos amis les Anglais qui, dit-on, vont débarq
ion amicale et courageuse de M. Petiet, dirigé sur Orléans, où il dut attendre la chute de Robespierre. Pendant ce loisir forcé,
 ; Et qui, le soir venu, plus vigilant encore, Pour guetter une rime, attends souvent l’aurore ! Non, non, tu n’es point libre,
llait chercher si loin. On le guette, on l’aborde au moment où il s’y attend le moins ; on lui demande avec douceur, et, s’il
91 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « I » pp. 1-20
it, elle n’y ajoute rien d’imprévu ; avec Voltaire, il ne faut plus s’ attendre depuis longtemps à des révélations ; il a tout di
Voici la lettre : À Mme de Bernières. J’ai été à l’extrémité ; je n’ attends que ma convalescence pour abandonner à jamais ce
l et de Londres. Je suis très bien recommandé en ce pays-là et on m’y attend avec assez de bonté ; mais je ne puis pas vous ré
vail ? Rien que des ennemis. C’est là presque tout le prix qu’il faut attendre de la culture des belles-lettres ; beaucoup de mé
à Paris un triomphe des plus flatteurs, et qui présageait celui qui l’ attendait aux mêmes lieux trente-cinq ans plus tard : Merc
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303
prise de trouver ces mémoires plus beaux et mieux écrits qu’on ne s’y attendait . Les plus vifs disaient que c’était un trésor ; q
et fait un ouvrage utile et plus agréable qu’on n’était en droit de l’ attendre de lui. Son mobile d’ailleurs n’est pas plus élev
ce même était très grand dès les antichambres, où les pauvres prêtres attendaient , le chapeau sous le bras, les cheveux fon courts
it que les imprimeurs pressaient, parce que le livre était demandé et attendu avec impatience par le public… Je me retirai sans
eva et m’invita à venir prendre place à sa table. Tous les convives l’ attendaient à la salle à manger, et personne n’était venu à s
93 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »
dans les deux camps. Les troupes françaises, concentrées à Pignerol, attendaient elles-mêmes le signal de donner, avec impatience.
ition ne saurait se dépeindre : les Vaudois demandaient du secours, s’ attendaient à la lutte, espéraient la victoire, et avant même
ille bouches. On observe toutes vos démarches ; les troupes réglées n’ attendent que le signal du massacre. Comment pourrez-vous r
e 8 février (1687) à pied, couvert de son manteau sans que personne l’ attendît , pour éviter toutes les cérémonies qui n’étaient
e duc céda en effet à la tentation, à l’impatience de combattre, sans attendre l’arrivée de ses secours d’Allemagne. Il en résul
94 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491
i-même daigna sourire, et passa outre pour se rendre à la messe qui l’ attendait . L’inconstante fortune a voulu qu’un peu plus de
deux postes de Gênes. Ayant pris terre sur cette côte et me lassant d’ attendre que le vent redevînt favorable pour reprendre la
je me rendis à Sarzana, où je trouvai mes chevaux, et où il me fallut attendre la felouque plus de huit jours. Bien que j’eusse
de ma narration. Enfin arriva à Lerici cette felouque si impatiemment attendue  ; je m’emparai de ma garde-robe et je partis immé
çaises, la baïonnette au bout du fusil, et des cavaliers du guet, qui attendaient la voiture place des Victoires, l’enveloppèrent a
munis d’instructions et de notes ; Charles-Édouard ne paraît pas. Ils attendent , ils attendent encore, espérant qu’il va venir d’
tions et de notes ; Charles-Édouard ne paraît pas. Ils attendent, ils attendent encore, espérant qu’il va venir d’un instant à l’
er la porte au nez ! ” Charles-Édouard s’avançait d’un pas traînant. “ Attendez , dit-il, je saurai bien me faire ouvrir.” Il mont
tions du cardinal étaient complètement approuvées, et qu’un asile sûr attendait la royale fugitive dans le couvent des Ursulines.
95 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
e mordre à son tour ; voit-il un autre animal grincer des dents, il s’ attend à être mordu et grince des dents à son tour : voi
ière subite font comme tomber l’animal en arrêt : il est attentif, il attend  : « Que va-t-il arriver ? » La succession des phé
n isolé ne peut se produire. De là notre tendance constitutionnelle à attendre toujours une succession de changements antérieurs
eule différence de temps qui s’est montrée de fait indifférente, nous attendrons logiquement les mêmes effets, comme si le temps é
uoi ne nous en tenons-nous pas à ce principe hypothétique et pourquoi attendons -nous, en fait, des phénomènes semblables dans la
lus aux quantités, comme quand le contact de la même flamme nous fait attendre la même brûlure. C’est ici, prétend-on, que rien
existe est une raison pour qu’elle continue d’exister, et nous devons attendre cette continuation jusqu’à preuve du contraire. C
la différence. Non seulement donc, si les causes sont les mêmes, nous attendons logiquement et mathématiquement les mêmes effets 
ttendons logiquement et mathématiquement les mêmes effets ; mais nous attendons aussi logiquement jusqu’à nouvel ordre, et sans a
96 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
trouvent, par surcroît, la gloire. Nous nous acharnons en ce moment à attendre des légions de grands hommes par l’instruction ob
ttendre des légions de grands hommes par l’instruction obligatoire. J’ attends plutôt les grands hommes par nécessité. Ce n’est
lle dépassa même la portée du réel. La vraie immortalité a le temps d’ attendre , elle est éternelle. Hugo en fait plus qu’un homm
dy Macbeth, les seigneurs, les dames, etc.) Holà, un mot : ces hommes attendent -ils nos ordres ? UN DOMESTIQUE. Oui, mon seigneur
rois ! Les enfants de Banquo rois ! Plutôt qu’il en soit ainsi, je t’ attends dans l’arène, Destin ; viens m’y combattre à outr
ur gagner l’auberge située à la fin de sa journée ; et celui que nous attendons ici en approche de bien près. TROISIÈME ASSASSIN.
areil meurtre. LADY MACBETH. Mon digne seigneur, vos nobles amis vous attendent . MACBETH. Ah ! j’oubliais… Ne prenez pas garde à
 ; mais nous vivons sous une loi plus patiente et qui nous commande d’ attendre avec résignation la justice des hommes et le pard
97 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »
ui prêtent l’oreille aux moindres bruits, elle était imminente ; on l’ attendait de jour en jour ; elle vient d’éclater : ne vous
du texte Sévigné, et l’aimable homme dormait tranquille là-dessus, il attendait patiemment et ne prévenait personne du danger : o
our la première fois dans le nouveau texte ? Non : on ne doit point s’ attendre précisément à de telles conquêtes. On trouvera, d
fond ; elle lui fait sauter l’épée des mains, au moment où il ne s’y attend pas, elle le force à demander merci à genoux. Il
98 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
mmbô par M. Gustave Flaubert8. Lundi 8 décembre 1862. Ce livre si attendu , et qui a occupé M. Flaubert depuis plusieurs ann
œuvre nouvelle de M. Flaubert ; mais, celle-ci manquant et se faisant attendre , la critique et le public excités se jetèrent, à
ue inaccessible ; l’impossible, et pas autre chose, le tentait : on l’ attendait sur le pré chez nous, quelque part en Touraine, e
rmée ; on l’alla assiéger dans Tunis, et pour l’avertir du sort qui l’ attendait , on mit en croix Spendius et les autres chefs cap
99 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Note »
x mille livres de rente, assez faible portion du revenu que je devais attendre  ; s’il m’en était même resté la moitié ou que ces
aux hommes quelle loi il fallait suivre ; quelle félicité on pouvait attendre au milieu d’eux, et à quelle perfection les avaie
l y a dix-sept ans, je voulais m’endormir à jamais ; depuis ce jour j’ attends , et peut-être il se trouvera enfin que j’eusse bi
ne trouvait l’empreinte de la passion : « Je n’ai jamais, disait-il, attendu des temps de trouble aucun avantage personnel… Ce
100 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 139-145
mp; qui choquent dans les productions d’un pinceau, dont on a droit d’ attendre autant de correction & de réserve, qu’il a d’
gré ses défauts, les qualités qui caractérisent le génie, auroit dû s’ attendre , à cause de ces qualités mêmes, à plus d’égards d
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