Le Préjugé de la « Vie de Bohème » et les mœurs de l’
artiste
actuel Il y a un an, Paris a vu la reprise de
Cette triple cérémonie a donc mis en vedette et en honneur la vie des
artistes
pauvres. Le souvenir de Paul Verlaine, errant d’h
tions d’idées artistiques y font pleurer par leur insignifiance ; ces
artistes
parlent comme des coiffeurs et ne produiront jama
achiavélisme : je crois qu’il prenait de bonne foi ses héros pour des
artistes
, sur nature et dans son livre, et qu’il pensait l
te flatterie d’amour-propre qu’elle pût recevoir. Il lui a montré les
artistes
, ces êtres qu’elle enviait et haïssait, dont elle
leur expliquer qu’ils viennent de voir des pantins, des caricatures d’
artistes
, de faux créateurs, le rebut de l’art vrai, toute
nt, ils seront de bonne foi en restant convaincus qu’ils ont vu « les
artistes
» en ces quatre ratés. Le livre de Murger a enrac
Murger a enraciné dans toute la classe bourgeoise l’idée tenace que l’
artiste
est sale, vêtu de feutres mous, de pantalons à ca
nt lui par un imprudent auteur, et il ne voudrait pas accepter de « l’
artiste
» détesté, une autre image. Celle-ci sert trop bi
er impudemment sur les tréteaux la prétention de représenter la vie d’
artiste
; il nous peine de voir ces rires cinglant le rid
ux phraseur. Nous souffrons de cet étalage impudique des misères de l’
artiste
devant son ennemi éternel. Mais nous ne pourrions
montrer que précisément le bohème est la déconsidération vivante de l’
artiste
sans fortune, ce qu’est le faux mendiant au pauvr
, de par elle, un préjugé indélébile sur la moralité et la tenue de l’
artiste
, et une partie même des artistes de talent semble
bile sur la moralité et la tenue de l’artiste, et une partie même des
artistes
de talent semblent en subir la fatalité, se cramp
ement la valeur exacte des gens et des idées, puisque d’autre part, l’
artiste
, jusqu’ici écarté et résigné à être une non-valeu
ité de « la bohème », qui séduisent et égarent encore certains jeunes
artistes
, autant qu’ils font le jeu de la médiocratie cont
ire sans plus attendre : la bohème n’a aucun rapport avec la vie de l’
artiste
pauvre. La bohème est une tare d’esprit et une dé
renoncement et de désintéressement artistique. Presque tous les vrais
artistes
ont été pauvres au début de leur carrière ; mais
uise et mesure à son aune. En réalité, le bohème est le parasite de l’
artiste
pauvre. Il le compromet aux yeux du public, pasti
de la pitié mêlées d’une certaine faiblesse qui entraînent souvent l’
artiste
vrai à se laisser « rouler » dans la vie tout en
de la bohème est un de ceux qui ont fait le plus de tort au renom des
artistes
. Car cette région de liberté, et même de licence,
récisément la gaucherie ni la timidité, mais ce qu’on appelle « l’air
artiste
» qui donne toujours l’appréhension vague de quel
-ce simplement l’habitude du songe ? Il y a de tout cela dans « l’air
artiste
». Il y a tous les enfantillages de l’intellectue
t surtout, très au fond, une timidité spéciale, qui vient de ce que l’
artiste
est en marge de la société et ne sait jamais s’il
qu’il n’écrit pas en prose, car le journalisme et le roman forcent l’
artiste
à l’usage du monde : s’il est franc, il conviendr
dans cette remarque psychologique. Il est très rare aujourd’hui qu’un
artiste
porte son titre avec fanfaronnade. C’était bon à
à l’époque de « l’inspiration » et du sentimentalisme à la Musset. L’
artiste
aujourd’hui est attentif, sérieux et soucieux. Si
e, aux yeux des « mondains » ébahis de sa vraie aristocratie. « L’air
artiste
» n’a rien d’indélébile. C’est une faiblesse que
lesse que d’y tenir : il dessert et ne rehausse pas. Il siérait que l’
artiste
, déjà honni et disqualifié par les médiocres tant
en loin de nous. Il semble qu’ils aient cru à l’esprit corporatif des
artistes
nécessitant une tenue particulière, un uniforme.
un uniforme. Nous concevons aujourd’hui tout autrement notre rôle ; l’
artiste
, parmi la dislocation des castes, des partis et d
doit être, aux yeux du monde, le dernier mot extérieur d’une misère d’
artiste
, c’est un certain sourire détaché et suprême qui
tain que nous allons toucher à une conception nouvelle des mœurs de l’
artiste
, et nous délivrer enfin, avec un peu plus de ferm
trop sot de continuer à la traîner. Cette malheureuse corporation des
artistes
, qui détient l’intelligence authentique et devrai
if. La force de cohésion de la médiocratie a toujours fait défaut aux
artistes
; leur nervosité et leur maladif désir de perfect
aux critiques cinglantes de la bourgeoisie. Un divorce, un adultère d’
artistes
inspirent à cette caste une joie haineuse que les
de la beauté, de la gloire et de l’indépendance représentées par les
artistes
. La bourgeoisie cache ses plaies, elle les dérobe
isie cache ses plaies, elle les dérobe à la publicité, tandis que les
artistes
manquent de cette prudente hypocrisie. En outre,
ance de la presse, cette corvée de la vedette eût dû retenir bien des
artistes
dans le désordre de leur vie. Quelle honte ! Se l
dissimulée de cette dernière. L’immoralité foncière est rare chez les
artistes
. Elle se résorbe en une perversité, imaginative l
e l’intérêt, ce qui lui ôte toute persévérance dangereuse. Très peu d’
artistes
sont mauvais, si beaucoup sont déréglés. En tous
être assez intelligent et assez ferme pour réorganiser les mœurs de l’
artiste
? La femme nouvelle, peut-être, qui, indulgente à
des formalités vitales qui permettent les songes. Tout s’achète, et l’
artiste
a toujours cru pouvoir entrer de plain-pied dans
emme sera peut-être l’intermédiaire nécessaire entre l’existence et l’
artiste
. Elle l’est déjà : nous en savons des exemples ad
type nouveau. Nous en voyons déjà des figures sérieuses et jeunes. L’
artiste
pauvre peut avoir de l’ordre, du soin, des heures
nt. Que si la noblesse de l’art engage encore certains braves et bons
artistes
à chercher sous leur cape le pommeau d’une dague
llement le devoir d’exempter ses sentiments de ceux du vulgaire, et l’
artiste
ici rejoint le photographe et le coiffeur, inutil
n sociale des créateurs eux-mêmes. Les Aphorismes sur la sagesse de l’
artiste
dans la vie attendent leur Schopenhauer bienfaisa
s de tous les siècles. Il aiderait énormément au rôle des compagnes d’
artistes
et les éclairerait même sur certaines nécessités
de l’arrivisme et de toutes les amours de tête du littérateur et de l’
artiste
parisiens. Il installera le créateur intellectuel
à travers les fluctuations de leurs formes. Et surtout nous verrons l’
artiste
se séparer définitivement du sentimentalisme, de
penser au lieu d’émouvoir simplement ses nerfs, avec l’avènement de l’
artiste
aux suprématies morales dans une époque où les hi
tre grimaçant de l’ancien bohème, outrageant la noblesse vivante de l’
artiste
, avec celui du névrosé, de l’égotiste et de l’arr
Première partie. La faculté maîtresse de l’
artiste
I. La vocation artistique De tout temps
iste I. La vocation artistique De tout temps la personne des
artistes
célèbres a excité un sentiment d’étrange curiosit
utres. Qu’y a-t-il donc en eux de particulier ? Ce qui caractérise un
artiste
, ce ne peut être le développement extraordinaire
t extraordinaire de toutes les facultés. J’admets que l’on fasse de l’
artiste
un être à part, un exemplaire aussi original que
e distinguent en quelque fonction déterminée de l’activité humaine, l’
artiste
possède à un degré éminent quelque faculté partic
ier ? » sans doute notre réponse serait toute prête. La fonction de l’
artiste
n’est-elle pas de reproduire le plus fidèlement p
e d’Henri Regnault. Dès le début, et pour nous montrer comme le jeune
artiste
était merveilleusement doué, voici ce que nous di
ntrer l’excellence de leur faculté de vision. Certes c’est là pour un
artiste
un don précieux. Mais je crois que l’on en exagèr
le ce qu’ils ont vu ? Car c’est en cela seulement qu’ils font œuvre d’
artistes
. C’est de cela surtout que nous cherchons l’expli
elle importance ? Dans tout cela je ne vois rien qui soit spécial à l’
artiste
et puisse par conséquent déterminer sa vocation.
; mais quelque chose d’essentiel lui manquera encore pour devenir un
artiste
. Donnons-lui par surcroît un goût très fin, l’amo
apprendra son métier à fond. Il imitera si bien tout ce que font les
artistes
, que peut-être réussira-t-il à leur faire illusio
d’énergies. Il faut qu’il y ait autre chose. II. Physionomie de l’
artiste
La question n’est donc pas résolue. Laissons
sayons de nous rendre compte des choses par nous-mêmes. Observons les
artistes
. Peut-être ce trait caractéristique que nous cher
urs allures. Avec le romantisme flamboyant les temps sont passés où l’
artiste
, pour se différencier du vulgaire, se croyait ten
ou le trait caractéristique qui permettrait de dire : celui-là est un
artiste
. En action, c’est autre chose. Une expression se
mpléter ces indications de la physionomie, notons comment parlent les
artistes
, surtout quand ils discutent de leur art. Rien d’
nt en spirale dans un cercle d’idées de plus en plus étroit. Pour les
artistes
, c’est tout le contraire. Rien de plus intéressan
nous faire entrevoir déjà ce qu’il y a de particulier dans une âme d’
artiste
. Pour en tirer la formule, j’avais déjà un mot su
autre voie nous est ouverte. Ce que nous avons essayé de faire sur l’
artiste
, faisons-le plutôt sur son œuvre. L’homme qui se
aires, comme ces galeries représentent une sélection de nos meilleurs
artistes
, il est impossible que ce caractère ne s’y trouve
flet d’eau mouvante caresse et indique les contours. Là visiblement l’
artiste
s’est proposé de dégager de la nature un idéal de
ffligeantes de la misère et de la décrépitude. Ici le parti pris de l’
artiste
est de reproduire, en l’accentuant encore, l’impr
tensité variable des facultés fort diverses ; et naturellement chaque
artiste
, selon que l’une ou l’autre sera plus développée
e en lui, aura une tendance à la regarder comme le don essentiel de l’
artiste
: il n’admettra que les formes d’art dans lesquel
rences. C’est donc que je me suis perdu dans le détail. Chacun de ces
artistes
a sans doute sa personnalité, qu’il affirmera en
qu’il affirmera en se faisant un style personnel. Mais tous sont des
artistes
. Tous, à un moment donné, ont éprouvé ce même irr
qu’elle nous représente, n’ont jamais existé que dans le cerveau de l’
artiste
: elles sont inventées. Si j’en excepte les natur
ustesse et de vraisemblance aux représentations ; dans tous les cas l’
artiste
l’a modifiée, remaniée pour la rendre plus confor
t pas des choses vues. Quels que soient les documents consultés par l’
artiste
, textes historiques, gravures, collections, bibel
es images aient été inventées de toutes pièces. Pour les concevoir, l’
artiste
s’inspirera volontiers de la poésie, de la légend
faire, un simple programme que nous devons remplir à nos frais. Qu’un
artiste
reprenne ce thème et le développe dans son œuvre,
de l’œuvre d’art devait d’autant plus être signalé, que justement les
artistes
s’appliquent souvent à nous en faire perdre consc
ractères de l’œuvre d’art, quelle doit être la faculté dominante de l’
artiste
? La réponse vient d’elle-même. Cette faculté ne
l’avions déjà soupçonné, quand nous avons observé la physionomie des
artistes
. En étudiant la physionomie de leurs œuvres, nous
ur elle que l’art est fait ; c’est elle, pourrait-on dire, qui fait l’
artiste
. Habitués à considérer l’œuvre d’art du dehors, a
ut donner au spectateur, les théoriciens se figurent volontiers que l’
artiste
lui-même, en composant son œuvre, n’a d’autre but
re sans l’exécuter matériellement. Nous verrons en effet que quelques
artistes
, ceux en qui la faculté de vision mentale a pris
pleine lumière, en pleine réalité. Dans cet essai de psychologie de l’
artiste
, on signalera peut-être une omission. J’ai beauco
lité, plus encore que l’imagination, qui caractérise l’âme des grands
artistes
? Quand on étudie leur vie ; quand on parcourt le
t plutôt des sensitifs que des imaginatifs. Il est clair que tous les
artistes
ne sont pas jetés dans le même moule. Leur art mê
re, et ceci n’est pas une critique, que cette extrême sensibilité des
artistes
est plutôt une sensibilité professionnelle qu’ils
à osciller au moindre choc. Au fond je crois que la sensibilité de l’
artiste
n’est encore qu’une forme de l’imagination : c’es
ssédait. » Ne pourrait-on en dire autant de tous les sentiments que l’
artiste
se suggère à lui-même dans le feu de la compositi
V. Questions à résoudre Voilà donc un premier résultat acquis : l’
artiste
est avant tout un imaginatif. Mais ce n’est là en
teur, ou tout simplement contemplatif. J’admets et je montrerai que l’
artiste
est un peu tout cela. Mais enfin il est spécialem
ai que l’artiste est un peu tout cela. Mais enfin il est spécialement
artiste
. Tout nous porte donc à penser que son imaginatio
eur meilleur emploi dans l’art. Qu’est-ce donc que l’imagination de l’
artiste
? Est-elle plutôt représentative, ou créatrice ?
-elle pour remanier ainsi la nature ? Ne risque-t-elle pas de mener l’
artiste
trop loin dans cette voie ? Est-elle particulière
és, nous en arrivions aux détails. Nous étudierons l’imagination de l’
artiste
dans sa double fonction : évocation des images de
manière sensible, on a ce que l’on appelle la mémoire pittoresque. L’
artiste
en est certainement doué. Il serait aussi diffici
se rappelle particulièrement les choses qui l’intéressent le plus. L’
artiste
s’intéressant plus que personne aux apparences vi
nétrer à fond. Cela peut même devenir une sorte d’obsession. Certains
artistes
arrivent à ne plus voir dans les choses qu’un tab
insi espérer qu’elle aura son moment de beauté. C’est ce moment que l’
artiste
voudrait fixer sur la toile. Mais que faire ? L’h
ncer à rendre, comme trop fugitifs, ces jeux de la lumière ? Quelques
artistes
s’y résignent. Ils se restreindront alors à ces e
urtant, puisque d’autres y ont réussi. Quel est donc le secret de ces
artistes
qui s’adonnent à cette tâche paradoxale, de trava
C’est toujours une chose très curieuse que de feuilleter ces albums d’
artistes
, pleins de croquis sténographiques, avec quelques
es signes cabalistiques ne seraient pour nous qu’un grimoire : pour l’
artiste
qui en a la clef, ce sont des souvenirs. Plus sa
era pas moins utile aux animaliers, aux peintres de genre, à tous les
artistes
qui dans leurs œuvres se proposent de rendre le m
vifs que fussent ses petits yeux bridés, si leste que fût sa main, l’
artiste
japonais n’a pu dessiner sur nature le balancemen
i ne peuvent avoir été reproduites qu’à main reposée, de souvenir. Un
artiste
doué de mémoire pittoresque aura donc à sa dispos
rra se retrouver dans une composition future. Sur quelque sujet que l’
artiste
exerce son imagination, il se trouvera documenté
pour cela que la personne en question n’a jamais su dessiner. Chez l’
artiste
au contraire, cette faculté devra être naturellem
ntage, et par conséquent seront portés à en recommander l’emploi. Les
artistes
qui en sont moins bien pourvus y verront plutôt u
le par cœur avant de toucher un crayon. Delacroix voulait aussi que l’
artiste
commençât par rester longtemps en tête à tête ave
d’un seul coup de pinceau ce que l’on a vu. Je citerai encore, comme
artiste
ayant pratiqué et conseillé cette méthode, un pei
cette méthode, un peintre éminemment imaginatif, Arnold Bœcklin. « L’
artiste
bâlois, qui peint toujours de mémoire, est un obs
Legros, Bonvin, Lhermitte, Fantin-Latour, Cazin. Bien plus, certains
artistes
sont comme gênés par la présence continue du modè
ne exécution franche et joyeuse sur le thème trouvé, sur l’idée que l’
artiste
s’est faite définitivement du modèle7. » C’est to
e méthode, appropriée à la même tournure d’imagination. Mais d’autres
artistes
protesteront. Ingres s’indignait contre ceux de s
on, et quelle intensité d’effet ! Longtemps portée dans l’esprit de l’
artiste
, abandonnée aux instincts profonds du génie esthé
aire, si l’on vise plutôt à l’effet esthétique ; si l’on estime que l’
artiste
n’est pas obligé de s’effacer absolument derrière
œuvres, d’exécution très personnelle, on serait tenté de croire que l’
artiste
, pour obtenir un effet plus puissant, a systémati
ces remaniements ont été faits. Il n’y a pourtant là aucun système. L’
artiste
n’a nullement songé à s’écarter de la nature ; il
un rôle considérable dans la contemplation esthétique, et que chez l’
artiste
même elle doit être exceptionnellement développée
fort pour nous donner une illusion et évoquer des images, parce que l’
artiste
a su rendre son œuvre clairement représentative ;
quelque chose. Quand nous sommes bien entrés dans les intentions de l’
artiste
, l’illusion se produit. Qu’est-ce, par exemple, q
retiendra indéfiniment, s’il nous suggère quelque rêverie. C’est à l’
artiste
maintenant que revient la tâche de nous faciliter
s ; sur cette broderie, considérée à son tour comme un simple fond, l’
artiste
a dessiné un réseau d’entrelacs ; et sur le tout
it sur l’imagination du spectateur. Plaçons-nous au point de vue de l’
artiste
qui l’exécute. Nous avons constaté que tout homme
nous donnera une idée de ce que doit être l’imagination visuelle de l’
artiste
. Est-il nécessaire en effet d’établir que s’il fa
core, pour le peindre ? Toutes les images que l’œuvre nous suggère, l’
artiste
les a conçues tout le premier ; il faut qu’il les
ur, l’imagination visuelle se laisse aller à des suggestions : chez l’
artiste
, elle travaille. Un dessin que l’on regarde, c’es
mple coup d’œil, l’imagination visuelle intervient. Car il regarde en
artiste
. Ce qu’il s’efforce de voir dans ce visage, c’est
y a plus qu’à préciser, à ajouter des détails. Qu’est-ce que cela ? L’
artiste
a sous les yeux une figure qu’il peut remplir à s
ût jamais été amenée à ce point. III. Avantages et danger Tout
artiste
doit donc être doué d’une forte imagination visue
e d’autres la sensation du relief. Considérons au contraire l’œuvre d’
artistes
qui aient une imagination visuelle exceptionnelle
oivent l’être, en relief, ces jambes ont leur développement normal. L’
artiste
doué à un degré éminent de la faculté de voir dan
t vers le spectateur. Il est très intéressant encore de voir comme un
artiste
imaginatif modèle une figure, la fait tourner, en
au hasard. Et pourtant l’effet est saisissant. C’est qu’évidemment l’
artiste
travaille dans une sorte d’hallucination, sur une
des figures planes un relief hallucinant. En sculpture, l’œuvre de l’
artiste
doué d’une forte imagination représentative se re
nuances semblent systématiquement faussées ; et l’on se demande si l’
artiste
ne le fait pas exprès, par bravade, par esprit de
isemblable écart entre le modèle et la copie. Mais représentez-vous l’
artiste
au travail ; en le supposant très imaginatif, vou
eur réelle différence. Sans aller jusqu’à cette extrême bizarrerie, l’
artiste
très imaginatif se contentera souvent dans ses œu
ffort, qui aurait pu vous être épargné. On s’explique fort bien qu’un
artiste
assez riche d’imagination pour opérer sans effort
portrait de Jules Ferry par Bonnat ! Je comprends qu’on ait supplié l’
artiste
de n’y plus toucher : car l’état dans lequel il a
ard. Mais il ne faudrait pas abuser de ce procédé. Figurez-vous que l’
artiste
se fasse une règle de ne jamais pousser plus avan
faite. Telle qu’elle est, elle répond pleinement à la conception de l’
artiste
; elle nous met sous les yeux, avec une surprenan
plique sans peine. Nous avons affaire, sans hésitation possible, à un
artiste
d’extrême puissance imaginative : ses dessins à l
e à des œuvres qui ne sont pas faites pour elle. Demanderons-nous à l’
artiste
de faire quelques concessions aux goûts du public
t. Il n’y a rien à faire. Mais cela montre à quel danger est exposé l’
artiste
qui dispose ainsi de facultés exceptionnelles. Il
ement un objet vulgaire. Mais si elle a été conçue et exécutée par un
artiste
qui avait à quelque degré le don de poésie, elle
et nous rendre mieux compte de ce qu’est l’imagination d’un véritable
artiste
. I. Décor Sans autre moyen d’expression que
renant de constater quelle somme d’impressions de nature un véritable
artiste
peut condenser dans un simple emblème. Il résoudr
ute prête à jaillir, si peu qu’on l’exprime. Ce sont ces images que l’
artiste
nous mettra sous les yeux de préférence s’il en a
us j’y pense, moins je puis admettre cette intransigeance de quelques
artistes
qui n’admettent que le paysage pur. Je trouve bie
se renversait sous les rayons de la lune. » Toutes ces images, que l’
artiste
a su réveiller en moi, entrent dans ma contemplat
es émotions comparables à celles de la plus haute poésie. C’est que l’
artiste
a su donner à ces personnages une vie intérieure.
i j’ai quelque compétence professionnelle, j’admirerai le métier de l’
artiste
: ici encore j’ai tout mon sang-froid. Quand j’au
ans l’œuvre tout ce qu’il faut y voir ? Ne l’aurai-je pas regardée en
artiste
? Dans l’appréciation des œuvres d’art, le public
es. Le charme opérera ; et l’œuvre nous apparaîtra enfin, telle que l’
artiste
a voulu nous la montrer. Il faut le bien comprend
ui l’ajoutons comme par grâce à l’œuvre du sculpteur ou du peintre. L’
artiste
entendait bien l’y mettre lui-même, il l’y a mise
n, je n’ai fait que retrouver dans cette œuvre les impressions dont l’
artiste
s’était pénétré en la composant. Devais-je écarte
ces suggestions, je me suis conformé au contraire aux intentions de l’
artiste
. J’ai vu ce qu’il voulait me faire voir. Si je m’
aux visions, aux réminiscences de la nature, aux rêveries même que l’
artiste
voulait vous suggérer, vous n’aurez pas vraiment
agination, où m’entraînera-t-elle ? Ne risquerai-je pas de prêter à l’
artiste
mille intentions qu’il n’a jamais eues, de voir d
n que vous mène votre imagination, elle ne dépassera pas le rêve de l’
artiste
. Reste à savoir si nous avons tort ou raison de t
u nom duquel on s’acharne à enfermer chacun dans sa spécialité. Que l’
artiste
au contraire cherche toujours à se mettre tout en
ourrait dire qu’il y a discordance entre ces aptitudes diverses, et l’
artiste
serait mis en demeure d’opter. Mais peut-on raiso
s sentiments forts qui trouvent le mieux l’expression juste. Jamais l’
artiste
ne se sentira plus lucide, plus maître de ses pro
eille des idées d’énigme et de mystère. Par quelle étrange alchimie l’
artiste
arrive-t-il à transmuer nos sensations, nous fais
ns plus volontiers à ce jeu, si nous y voyions un peu plus clair. Les
artistes
eux-mêmes, qui d’ordinaire ne s’inquiètent pas de
tte correspondance doit être naturelle, pour nous expliquer comment l’
artiste
peut nous faire spontanément passer de l’une à l’
er des équations assez compliquées. Avec quelle aisance cependant les
artistes
savent se reconnaître dans ces analogies, et nous
, quelques touches légères jetées comme en se jouant par la main de l’
artiste
doivent suffire, et seront mieux dans le sentimen
aud sans m’aviser d’y voir un son de clarinette. Il faudra donc que l’
artiste
donne avant tout l’éveil à mon imagination auditi
e trou vif et clair Que ferait en s’ouvrant une porte de l’air, et l’
artiste
qui voudrait le figurer tel que l’imagine le poèt
ans passer par son entendement. Il n’est même pas indispensable que l’
artiste
, pour manier ces symboles, en connaisse la théori
sous l’impression de froid qu’elles lui donnaient. Non seulement les
artistes
ne sauraient dire le plus souvent pourquoi ils on
nd nous saurons comment elles ont été obtenues. À plus forte raison l’
artiste
gagnerait-il à s’assimiler pleinement la théorie
e réalité, épris de l’imaginaire. Il serait invraisemblable qu’un tel
artiste
ne fût pas sensible aux correspondances de la cou
la genèse du symbolisme ; car telle est précisément la situation de l’
artiste
qui veut se servir de son art non plus simplement
ont là des choses qui ont forme et couleur, et dont par conséquent un
artiste
n’aura pas de peine à donner l’idée. Il est ici d
ncie nettement de la réalité. Il y a là une règle de convenance que l’
artiste
, s’il ne l’applique pas de propos délibéré, respe
ction que s’il est sincère. Je le répéterai encore, par aucune ruse l’
artiste
n’arrivera à nous donner des émotions qu’il n’aur
as vraiment symbolique, s’il pouvait la croire achevée. Interrogez un
artiste
qui ait le sens du symbole ; demandez-lui de vous
s nous appliquons à résoudre. Nous n’essayons pas de deviner ce que l’
artiste
a voulu dire : nous laissons se développer les im
fait des gestes éternels. Sans doute, c’est le paysan de France que l’
artiste
a voulu représenter, mais c’est aussi l’homme de
’avoir dans tous les cœurs, si l’œuvre en a été pénétrée elle-même. L’
artiste
n’est d’ailleurs pas voué aux redites. Il a le dr
’est-ce que cela ? Sur un haut piédestal nous placerons le buste de l’
artiste
. Une jeune femme, soulevée par un vieillard, tend
sera, si vous le voulez bien, le Temps élevant enfin la Renommée de l’
artiste
à la hauteur de son génie, aux applaudissements d
s ses bras une jeune femme, et cette idée abstraite que le renom d’un
artiste
grandit avec le temps, il y a des analogies sans
nous en trouvons dans le parler courant de bien plus bizarres, que l’
artiste
ne se risquerait même pas à traduire en images pl
aducée ou balance, dont elles sont marquées comme d’une estampille. L’
artiste
sans doute ne peut renoncer aux personnifications
ui, et nous comprenons qu’on l’ait adoré comme un Tout-Puissant. Si l’
artiste
a une imagination de poète, il pourra rajeunir le
anneau décoratif ayant pour sujet principal une figure allégorique, l’
artiste
introduira presque toujours, pour équilibrer sa c
vent le mieux évoquer le souvenir de la chose représentée. Au reste l’
artiste
n’a pas grand effort à faire pour les trouver, ca
cite ici que les symboles traditionnels ; mais il va sans dire que l’
artiste
ne s’en tiendra pas à ceux-là, qu’il les dédaigne
a proposition verbale. Cette harmonie s’explique : presque toujours l’
artiste
, en même temps qu’il compose ses figures symboliq
de voir ainsi figurer au milieu même de la composition. Ce vers que l’
artiste
a gravé sur le bois ou le cristal et qu’il a ento
e figuré et comprenant qu’il a une réelle valeur esthétique, certains
artistes
s’y enfoncent à plaisir. S’il est intéressant de
nt il a entendu exprimer dans ce même symbole. Nul doute que certains
artistes
ne mettent de semblables profondeurs dans le comm
st toujours obscure pour quelqu’un. Mais c’est aussi par la faute des
artistes
. Ils sont victimes d’une illusion : ayant bien pr
istes. Ont-elles été imaginées en rêve ? Ou bien faut-il croire que l’
artiste
n’avait pas toute sa lucidité au moment où il les
ndance à la bizarrerie et à l’obscurité ; non certes pour dissuader l’
artiste
de se lancer dans le symbolisme, autant vaudrait
e complète tolérance sur la nature des suggestions secondaires. Que l’
artiste
soit aussi profond, aussi métaphorique qu’il voud
s retrouver exactement dans l’œuvre les sentiments et les idées que l’
artiste
a voulu y mettre ? Qu’importe, nous en retrouvero
n est de même dans l’art symbolique. Devant une œuvre composée par un
artiste
qui a vraiment le sens du symbole, notre imaginat
otre imagination, une intensité particulière, un caractère spécial. L’
artiste
ne peut nous faire tous vibrer de la même manière
nt est de résistance. La logique proteste. Et cela nous avertit que l’
artiste
est allé un peu loin. Il ne nous est pas loisible
ection réaliste Nous n’avons pas eu trop de peine à établir que l’
artiste
devait être doué au plus haut degré de l’imaginat
les choses est à ce point indispensable à l’œuvre artistique, que nul
artiste
, même médiocre, ne peut en être dépourvu. Sans le
anquer de se fortifier encore par l’exercice ; en sorte que chez tout
artiste
elle doit acquérir un développement vraiment exce
nd nous venions affirmer que cette aptitude est le don essentiel de l’
artiste
, nous étions sûrs de n’inquiéter aucun amour-prop
a faculté d’invention n’est pas aussi libéralement répartie entre les
artistes
; dans certains genres, elle a peu d’occasions de
ins genres, elle a peu d’occasions de s’exercer. Il est clair que les
artistes
qui en seront jusqu’à un certain point dépourvus
été soutenus par des critiques éminents et dont se sont inspirés des
artistes
de grande valeur. Si vraiment le but suprême de l
avec le plus de justesse possible l’image des choses, non seulement l’
artiste
est dispensé de tout effort d’invention, mais l’i
s examen, que décidément la faculté d’invention est indispensable à l’
artiste
, il n’en sera pas moins utile d’avoir constaté qu
énient à tous ses caprices. Inventer, nous dira-t-on ? À quoi bon ? L’
artiste
manque-t-il de sujets ? Le monde réel est là, sou
tous les besoins de l’art ; mais sans même l’explorer tout entière, l’
artiste
aura toujours à sa portée, devant les yeux et pou
, des sujets excellents. On se met fort en peine pour en trouver. Les
artistes
s’en vont bien loin, leur boîte sur le dos, à la
us simples, les plus prochains sont les meilleurs. Ce sont ceux que l’
artiste
peut s’assimiler le plus profondément, et qui peu
r dans la nature. Qui dit réalisme ne dit pas trivialité. Si quelques
artistes
nouvellement convertis à la théorie l’ont comprom
’est vil dans la demeure de Jupiter. Autant en doit dire le véritable
artiste
. Dans la nature est toute beauté. En dehors d’ell
it sans tout gâter. Toutes les transformations que l’imagination d’un
artiste
peut faire subir à la forme des objets réels sont
es êtres de conventions comme nous le ferions à la réalité. Mais si l’
artiste
a su leur donner un accent de vérité suffisante,
une étude faite d’après le modèle, nous distinguerons encore ce que l’
artiste
a consciencieusement étudié sur le vif de ce qu’i
ueur notre règle de ne rien représenter que d’après nature, puisque l’
artiste
ne saurait s’en écarter sans inconvénient. Ne doi
cohérences. — Qu’on se garde surtout de les excuser en disant que les
artistes
ont bien le droit de nous apporter leur vision pe
éalité l’équivalent le plus approché. Quel que soit le procédé dont l’
artiste
dispose et la matière qu’il met en œuvre, toujour
est en droit de l’estimer très haut, comme la meilleure preuve que l’
artiste
est arrivé aux dernières limites de son art. — Ma
force se faire une place dans l’œuvre d’art ? Quel est ce besoin de l’
artiste
, de s’interposer entre la nature et moi, et de me
devrai reconnaître ses œuvres qu’à leur perfection. Pour décider les
artistes
à renoncer immédiatement à la méthode imaginative
t l’enfance de l’art. On estime donc qu’avant d’imaginer les choses l’
artiste
a dû commencer par les figurer telles qu’il les v
de sa propre banalité, l’art revient brusquement au vrai. De nouveaux
artistes
viennent, qui s’avisent de représenter les choses
ition la plus habile faite de pratique : on y sent l’effort naïf de l’
artiste
, libéré de toute convention, pour se mettre en co
un sûr critérium pour juger de la valeur des œuvres. Elle assigne aux
artistes
, comme terme de leur effort, un but bien défini,
igure la réalité et veut nous la faire voir à travers ses prismes ! L’
artiste
en somme est un témoin. Il nous doit la vérité su
e la porter jusqu’à l’exactitude absolue. Je ne comprends guère qu’un
artiste
s’attache pendant des mois à reproduire avec une
Il est utile, il est indispensable encore comme étude, pour obliger l’
artiste
à se rendre maître de son métier. L’imagination e
soit le seul art possible et recommandable. Courbet est un véritable
artiste
; mais tout l’art n’est pas dans Courbet. Pourquo
, nous ne ferons pas de monstres. Mais l’oublierait-on par hasard ? L’
artiste
imaginatif n’a jamais songé à rien faire de tel.
-on que je déforme la nature ? Je ne trouble qu’un reflet. Ainsi de l’
artiste
. Il ne déforme que son œuvre : qu’il en fasse don
ansformer l’image des choses réelles soit aventureux ; qu’il expose l’
artiste
à tomber dans le bizarre et l’incohérent, cela es
er à mon art ? Si médiocre que soit la valeur des images créées par l’
artiste
, au moins il a le mérite de les avoir créées. Et
mation des êtres dans le monde organique président dans l’esprit de l’
artiste
et du poète à la formation spontanée des images.
l de l’invention ? En fait, certaines lignes, tracées de la main d’un
artiste
, ont dans leur fantaisie une grâce incomparable ;
sont plus parfaites de forme que ne l’était le modèle consulté par l’
artiste
; certaines figures, imaginées par nos peintres,
se rapprochent davantage de l’art réaliste, c’est-à-dire celles que l’
artiste
aura le moins marquées de son empreinte personnel
e sujet, n’absorbent qu’une infime partie de l’activité artistique. L’
artiste
qui serait tout à fait dépourvu d’imagination inv
d’art possible. Alors même qu’il se trouvera en présence du modèle, l’
artiste
de peu d’imagination sera très circonspect. Son d
a rigueur, mais une faculté essentielle, sans laquelle il n’y a pas d’
artiste
complet. Chapitre III. L’invention technique
ment dit. Le procédé étant plus artificiel, il est plus difficile à l’
artiste
de trouver des équivalents aux effets qu’il veut
d’une couleur, le seul fait de s’être arrêté à ce parti déterminera l’
artiste
à adopter pour la couleur contrastante un parti i
dés d’expression15 ! Sans doute ils sont connus pour la plupart. Tout
artiste
les a en main, pour peu qu’il ait passé par un at
le domaine public. De même pour tous les procédés traditionnels que l’
artiste
s’assimile dans ses années d’apprentissage. Ils r
ratoire, conçues et exécutées suivant la méthode scientifique. Chaque
artiste
, dans sa période de vitalité intellectuelle, trav
e à renouveler constamment ses procédés d’expression. Admettons que l’
artiste
se soit arrêté, comme on dit, à une manière, c’es
sent d’être justes, on commence à parler pour ne rien dire. Dès que l’
artiste
sent que sa pensée s’en va de ce qu’il fait, il f
ent ce qu’on avait devant les yeux : œuvre de simple praticien, non d’
artiste
. Nous attribuons au contraire sa pleine valeur à
alistes, suppose donc déjà une certaine originalité d’esprit. Pour un
artiste
un peu imaginatif, cette nécessité de s’ingénier,
rre et fantastique. II. Procédés d’exécution L’ingéniosité de l’
artiste
pourra se manifester encore dans les procédés mat
toutes ensemble elles constituent, à vrai dire, le savoir-faire de l’
artiste
; elles contribuent à lui faire une originalité.
mplicité et la poésie des choses16 ! » Il fallut tout recommencer. Un
artiste
doué d’ingéniosité ne pourra se contenter des pro
Cela est très fâcheux certainement. Mais il faut bien qu’il y ait des
artistes
ingénieux qui s’efforcent de se faire une techniq
éritable fonction sociale. Elle est faite pour tenter les plus nobles
artistes
. La difficulté même de concilier l’utile avec le
emps s’imposer à la critique. Justice en est faite aujourd’hui. Que l’
artiste
se serve de la peinture à l’huile, de l’aquarelle
ans sa tête. Voilà donc un champ largement ouvert à l’ingéniosité des
artistes
. Ils manipuleront eux-mêmes les matières diverses
n fusion couler dans la rigole et emplir le moule. La vie de certains
artistes
est une vie d’inventeurs ; de ce qui se passe aut
eut-être à admettre que pour faire de telles découvertes techniques l’
artiste
ait besoin d’une grande fécondité d’imagination.
une supériorité quelconque. Une seule idée peut faire la gloire d’un
artiste
, pourvu qu’elle soit bonne ; et l’on n’est pas un
erche du procédé absorbe trop exclusivement peut-être l’attention des
artistes
? Manifestement l’art traverse de nos jours une p
ité artistique, coïncidant avec cette crise de stylisme et d’écriture
artiste
qui a sévi sur notre littérature. Des deux côtés
e ses procédés d’expression, à cela ne peut se borner l’ambition de l’
artiste
. Si originale qu’elle soit, l’exécution de l’œuvr
ail dans la composition de l’œuvre d’art. Il est évident que certains
artistes
ont de l’imagination dans le même sens et au même
téressant qu’il soit en lui-même, tout ce travail imaginatif auquel l’
artiste
, une fois son sujet arrêté, doit se livrer pour d
elle souffrance. Ce labeur et cette angoisse ne sont pas épargnés à l’
artiste
quand il combine le plan de son œuvre future. Mai
nation particulière. Il est une autre sorte d’invention, spéciale à l’
artiste
, et que nous devons étudier de très près : c’est
corative Prenons nos premiers exemples dans la flore décorative. L’
artiste
pourrait sans doute l’emprunter simplement à la n
nventer dans le sens de la nature et conformément à ses lois. Voici l’
artiste
imaginatif à l’œuvre, dans cette période délicieu
peler plutôt que celui qui procède par imitation littérale ? Ce que l’
artiste
nous met devant les yeux, ce ne sont pas des fleu
quelque chose de ces goûts d’enfant ne se retrouve pas dans l’art. L’
artiste
imaginatif fera plus volontiers qu’un autre entre
cette tendance à se faire animalier doit être surtout accusée chez l’
artiste
doué d’imagination plastique. Quelle joie de pétr
areil de la science plutôt que celui de l’art. Mais dans son esprit d’
artiste
, ces souvenirs ne sont pas restés à l’état distin
Telle est la méthode imaginative ; et c’est ainsi que doit procéder l’
artiste
; car ce qui se passe en chacun de nous peut nous
à détourner les yeux du modèle, que nous avons signalée chez certains
artistes
très personnels alors même qu’ils ne se proposent
n sera exactement le même. Comme toujours, il est indispensable que l’
artiste
ait commencé par se documenter d’innombrables obs
tants. — On dira qu’ici l’invention est moins nécessaire, parce que l’
artiste
peut se servir davantage du modèle. Sans doute il
imagination ses petits bonshommes avec une justesse suffisante, aucun
artiste
, si expérimenté qu’il soit, ne se risquerait à pe
s les ateliers. Non, répondrai-je, car ce n’est pas cette femme que l’
artiste
a voulu représenter. Ce qu’il a vu en elle, ce qu
re, par un effort inconscient pour conformer la réalité à son rêve. L’
artiste
n’a-t-il pas la faculté de voir dans les choses c
des statues ou des tableaux de maîtres, le modèle dont s’est servi l’
artiste
: on pourrait ainsi faire la comparaison, et sais
nts d’attitude et de point de vue, qui montrent les tâtonnements de l’
artiste
dans la recherche de la pose. Enfin les grands ca
tion mentale de la nature sera poussée plus ou moins loin selon que l’
artiste
aura plus ou moins d’audace et d’imagination. Dan
s tous les cas, nous le voyons, il y a eu modification de la forme. L’
artiste
a inventé encore en un autre sens. Trouver des at
éressante à ce point de vue. Elle nous montre ce qu’il en a coûté aux
artistes
primitifs pour élaborer leurs types sculpturaux.
abord une trouvaille que l’on éprouve le besoin d’attribuer à quelque
artiste
de génie. On pourrait faire des observations de m
sives faites à des siècles d’intervalle, ces efforts de générations d’
artistes
pour transformer peu à peu les types plastiques m
du modèle est impossible. Certaines attitudes, certains gestes que l’
artiste
peut avoir à rendre sont trop instables ou trop v
s mots de la représentation artistique de la figure humaine. Certains
artistes
ont une aptitude spéciale à imaginer des physiono
prend une importance exceptionnelle. Ce problème se pose souvent à l’
artiste
, de trouver une figure ayant un caractère, une ex
es. Entre les innombrables spécimens d’humanité réels ou possibles, l’
artiste
fait forcément un choix, puisqu’il ne peut en rep
. Pour toutes ces raisons l’on voit quelle importance doit attacher l’
artiste
à ce problème de l’expression. Mais il est singul
bien cela ! Et pourtant ces images sont de pure fantaisie. Comment un
artiste
qui n’a jamais pu se décider à copier le modèle v
icacement s’exercer ? Il est difficile d’indiquer une méthode. Chaque
artiste
a la sienne, qui correspond à son tempérament, à
u’ils reproduisent à satiété dans toutes leurs compositions. D’autres
artistes
inventeront plutôt, si j’ose dire, avec leurs mai
les deux procédés, et c’est ce que font, ce me semble, la plupart des
artistes
. Sur une première image assez vague qui s’est pré
donner ici de conseils. Tout dépend de la conformation psychique de l’
artiste
. Selon qu’il sera plutôt doué d’imagination visue
sition employé, point de doute sur les dispositions dans lesquelles l’
artiste
doit se trouver en composant, et ce que j’appelle
quelque chose de son âme. Cette aptitude est également nécessaire à l’
artiste
pour trouver l’expression. Elle doit exister à un
n tend réellement à se produire en moi. Il est manifeste que certains
artistes
font en eux-mêmes et sur eux-mêmes leurs études d
s du Christ, l’autre s’indigne, celui-là proteste de son innocence. L’
artiste
a donc dessiné ses personnages d’après une sorte
s. Le problème à résoudre serait donc absolument déconcertant pour un
artiste
du type intellectuel : trouver un je ne sais quoi
rsonnage. Il fait bien mieux. Grâce à ce don de mimétisme moral que l’
artiste
doit posséder au même degré que le romancier ou l
on, en un mot, se dissimule. Nous allons la voir s’affirmer. Certains
artistes
estiment que le but de la peinture et de la sculp
ont été jusqu’au bout de leurs concessions quand ils ont accordé à l’
artiste
le droit d’inventer, avec prudence, et en prenant
me aux intentions de la nature. Pour nous qui n’entendons imposer à l’
artiste
aucun veto, qui ne voulons l’enfermer dans aucune
rés comme des choses saintes. De nos jours il a parmi les plus nobles
artistes
des partisans fidèles et enthousiastes. Ses œuvre
elle, c’est ce qu’au fond nous voulions être. Dès lors, la tâche de l’
artiste
n’est-elle pas toute simple ? Etant donné que nou
écise que nous aurions dans l’esprit. Alors en effet il suffirait à l’
artiste
de reproduire cette vision intérieure ; il faudra
Nous insistons. Il n’en reste plus rien. Le problème qui se pose à l’
artiste
est donc beaucoup plus compliqué que nous ne l’av
une chose dont nous ne pouvons nous faire à priori aucune idée. Les
artistes
le font pourtant, nous dira-t-on. Ces formes parf
certaine idée qui lui venait à l’esprit ? Sans doute, au moment où l’
artiste
commence à exécuter matériellement son œuvre, il
? Pour parler ainsi, il faudrait ignorer les efforts antérieurs de l’
artiste
, ses années d’apprentissage, les longues et patie
dre compte, car nul ne peut s’en dispenser. Cherchons donc comment un
artiste
peut arriver à se faire un idéal de beauté physiq
e Tout d’abord une préparation est nécessaire. L’imagination de l’
artiste
n’a pas ici besoin de stimulants : nous devons le
lle ne fait rien de rien. Ses créations ne sont qu’une élaboration. L’
artiste
le plus génial aurait beau s’absorber dans une mé
nous risquons de le perdre, le sens de la réalité. L’imagination de l’
artiste
, trop longtemps abandonnée à elle-même, à force d
l’idéal féminin ont leur contrecoup dans l’art. Il importe donc que l’
artiste
, le plus souvent possible, revienne au point de d
ue spécimen de l’espèce humaine qui répondît à son idéal. Heureux les
artistes
qui vivent dans un pays où la race est belle ! À
nte ou horrible, de peur que son enfant n’en porte la marque, ainsi l’
artiste
se préservera de la contemplation trop prolongée
pouvant être qu’incohérente et disproportionnée. Oui sans doute, si l’
artiste
est à ce point dénué d’imagination plastique qu’i
rop blâmer cette pratique. Mais s’il ne s’agit que d’invention ; si l’
artiste
, au lieu de juxtaposer ces fragments, les refond
astique. Pour s’être trop longtemps servis d’un même modèle, certains
artistes
ont été manifestement hantés d’un certain type de
l’activité propre de l’esprit pourra s’exercer ; et par-dessus tout l’
artiste
, en étudiant ces élégantes variations du type hum
Des études ainsi conduites sembleraient devoir amplement suffire à l’
artiste
. Je crois pourtant qu’il ne peut s’en contenter.
e, il n’est pas toujours possible de les étudier comme on voudrait. L’
artiste
aura donc plutôt affaire à des modèles de beauté
tisfait, le goût ne sait plus ce qu’il veut. Il y a chance pour que l’
artiste
, mis uniquement à l’école de la nature, réduit à
mment négliger une source d’informations aussi précieuse ? Les grands
artistes
anciens et modernes qui ont eu le culte de la bea
nation pour l’art. Que de temps perdu en recommencements stériles ! L’
artiste
s’épargnera ces vains efforts en voyant ce que le
s-d’œuvre de l’art, telle est la double préparation indispensable à l’
artiste
pour se faire un idéal aussi vivant, aussi vrai,
d’émulation, brûlant d’enthousiasme à la vue de tels chefs-d’œuvre, l’
artiste
moderne se met à son tour au travail. Il veut cré
t d’autant plus semblables qu’ils seront plus parfaits. La tâche de l’
artiste
sera de retrouver ce type idéal et, l’ayant décou
a de jeter toutes ses statues dans le même moule. Un certain nombre d’
artistes
anciens et modernes se sont évertués à déterminer
n peut se demander comment l’idée lui en est venue. L’imagination des
artistes
est plutôt concrète et hantée des images du monde
s œuvres les plus importantes ont été exécutées « sur commande ». Les
artistes
y ont travaillé de bon cœur et de bonne foi, n’ét
les ne font que réaliser en visions concrètes des images poétiques. L’
artiste
n’a pas cru que le Dieu eût réellement cette form
rt chrétien. Pourquoi cette conception semble-t-elle particulière aux
artistes
du Nord ? Sont-ils plus réfléchis, plus intérieur
ie siècle en France, Émile Mâle nous montre comment au moyen âge les
artistes
et surtout les sculpteurs se trouvèrent aux prise
ance, voilà ce qu’on devait lire sur les visages… L’obligation où les
artistes
furent, pendant trois cents ans, de représenter d
st parfois gauche, maladroite : mais dans cette enveloppe grossière l’
artiste
a su mettre des âmes vraiment divines. Je rapport
ur profondeur d’expression. On en retrouverait quelque chose chez les
artistes
contemporains qui ont essayé, comme Uhde dans sa
le verrons tout à l’heure, les exigences du décor posent souvent à l’
artiste
de véritables problèmes d’invention, qu’il doit ê
ns C’est une convention reçue dans tous les arts d’imitation que l’
artiste
a le droit de représenter les choses à une échell
subsistera toujours. Elle est évidemment recherchée pour elle-même. L’
artiste
semble s’amuser à nous montrer la nature dans un
le qui est représentée en petit. Dans mainte composition décorative l’
artiste
figure en présence réelle, sur quelque objet repr
les détails accessoires pour n’insister que sur les essentiels. Tout
artiste
fait subir à la forme une opération de ce genre.
e qu’il sera rendu d’une manière plus conventionnelle. Tout véritable
artiste
le comprendra d’instinct. Il se fera une règle de
f qui pût être indéfiniment reproduit dans sa forme traditionnelle, l’
artiste
a réduit les indications au strict minimum, et a
ns au strict minimum, et a produit ainsi, sans songer à faire œuvre d’
artiste
, des figures schématiques d’une singulière beauté
ême : il est plus hardi, plus net, plus impérieux. On voit bien que l’
artiste
a coutume de composer mentalement ses figures ava
tificiel ; si l’œuvre la plus artistique est celle où le vouloir de l’
artiste
, loin de se dissimuler, appuie le plus fortement
nière notable le caractère de l’œuvre. En simplifiant les contours, l’
artiste
ne faisait qu’éliminer les détails accessoires po
dans un torse viril seront un prétexte à linéaments, que la main de l’
artiste
se plaira à accentuer d’un libre mouvement de pin
es, cette stylisation est parfois d’une extraordinaire ingéniosité. L’
artiste
moderne use largement de cette convention. De là
ent, en le dessinant d’un geste plus libre alors ce sera la main de l’
artiste
qui trouvera d’elle-même la courbe heureuse, qui
avec justesse et mesure. Mais les lignes principales ainsi posées, l’
artiste
s’est joué librement des autres. Était-il nécessa
à l’extrême, au point où l’image cessera d’être reconnaissable, que l’
artiste
nous donnera la sensation du merveilleux. Il s’ab
iale à inventer par la tache. Dans la chambre noire de son cerveau, l’
artiste
combinait des couleurs et des effets comme d’autr
xemple un pied de table qui offrira déjà l’apparence d’une griffe ; l’
artiste
partira sur ce thème, soulignant l’effet, complét
et ingénieuse, il se produit une curieuse illusion. On s’étonne que l’
artiste
ait si bien rencontré, et tellement à point, la m
ter des trouvailles, des détails d’une originalité surprenante, que l’
artiste
n’eût certainement pas imaginés à tête reposée, p
lle est souvent l’impression que produit le fantastique chinois. Où l’
artiste
a-t-il pris ces fleurs innommées, ces papillons i
s. Il donne à notre contemplation les libres allures de la rêverie. L’
artiste
est bien entendu le premier à s’amuser de ce jeu,
rai ici peut l’être là-bas. Ce qui n’est plus peut avoir été. Quand l’
artiste
du moyen âge sculptait ces démons cornus, ces gui
t justement pour réveiller en nous les tendances primitives ? Quand l’
artiste
moderne reprend ces vieux thèmes sur lesquels s’e
ine, un sens figuré. Dans l’esprit des anciens poètes et des premiers
artistes
, ils étaient destinés à personnifier quelque forc
croupes tortueuses qui se recourbent à volonté ! Quelle joie pour un
artiste
, de pétrir l’une sur l’autre ces formes diverses,
est un véritable tour de force pour l’imagination plastique. Quelques
artistes
y ont réussi. Hokousaï, par exemple, avec ses éto
comme des bouches sans dents, durant les sommeils oppressés, et que l’
artiste
, avec son habitude de tout tirer de lui, reprend
nus. Nous avons cherché d’abord à discerner la faculté maîtresse de l’
artiste
. En analysant un certain nombre d’exemples emprun
pture, à l’art décoratif, nous sommes arrivés à nous convaincre que l’
artiste
pouvait avoir une très riche organisation psychiq
ion artistique, qui est de représenter et de créer. Le pouvoir qu’a l’
artiste
de se représenter vivement les choses explique le
dans sa multiplicité apparente et son unité réelle, la fonction de l’
artiste
. N’est-elle pas bien belle, et faite pour tenter
ce n’est pas la théorie, mais bien plutôt le tempérament propre de l’
artiste
, qui détermine les diverses orientations de l’art
ssion qui me semble résulter de cette enquête sur la psychologie de l’
artiste
. Serait-il possible enfin de tirer de ces remarqu
ais cet enseignement technique n’est pas tout. Il ne suffit pas que l’
artiste
apprenne son métier, il faut bien qu’il apprenne
noble stimulant. Ceci n’est-il qu’une utopie ? Dans l’éducation d’un
artiste
, je voudrais que quelque chose fût fait pour exal
ait pour exalter l’imagination, pour la porter au mode lyrique. Que l’
artiste
ne se laisse pas absorber tout entier par son art
hautes et pures le rappelleront à l’idéal. 1. Charles Blanc, Les
Artistes
de mon temps, p. 348. 2. André Michel, Notes sur
rt par l’abus des conventions. L’auteur incline même à penser que les
artistes
, une fois emportés par le courant, ne sauraient d
rueghel I Un nom tout à fait populaire, non-seulement chez les
artistes
, mais aussi chez les gens du monde, un artiste de
on-seulement chez les artistes, mais aussi chez les gens du monde, un
artiste
des plus éminents en matière de comique, et qui r
’intelligence et l’embrouillent. D’ailleurs Hogarth a, comme tous les
artistes
très-chercheurs, des manières et des morceaux ass
rner à constater le caractère général qui domine les œuvres de chaque
artiste
important. Il serait injuste, en parlant de l’Ang
que le sentiment en art, ce je ne sais quoi qui distingue toujours un
artiste
d’un autre, quelque intime que soit en apparence
reprocher est d’être souvent plus homme d’esprit, plus crayonneur qu’
artiste
, enfin de ne pas toujours dessiner d’une manière
démènent comme elles peuvent. Enfin, tel qu’il est, Cruikshank est un
artiste
doué de riches facultés comiques, et qui restera
auxquels plusieurs de ces planches font allusion , un simple esprit d’
artiste
qui ne sache ce que c’est ni que Godoï, ni le roi
manière originale, de la plénitude et de la certitude des moyens de l’
artiste
, et aussi de cette atmosphère fantastique qui bai
gent régulièrement notre sommeil. C’est là ce qui marque le véritable
artiste
, toujours durable et vivace même dans ces œuvres
comique fugitif d’avec le comique éternel. Goya est toujours un grand
artiste
, souvent effrayant. Il unit à la gaieté, à la jov
, qui, suivant une habitude fréquente et un procédé inexplicable de l’
artiste
, tiennent le milieu entre l’homme et la bête. L’a
l’appui de cette loi singulière qui préside à la destinée des grands
artistes
, et qui veut que, la vie se gouvernant à l’invers
de Léonard de Vinci et dans les scènes de mœurs de Pinelli. Tous les
artistes
connaissent les caricatures de Léonard de Vinci,
elles manquent de comique ; pas d’expansion, pas d’abandon ; le grand
artiste
ne s’amusait pas en les dessinant, il les a faite
les limites de la fureur. Tout le monde a de l’esprit, chacun devient
artiste
comique ; Marseille et Bordeaux pourraient peut-ê
lla, comme Hoffmann a bien compris le caractère italien, et comme les
artistes
allemands qui boivent au café Greco en parlent dé
stes allemands qui boivent au café Greco en parlent délicatement. Les
artiste
italiens sont plutôt bouffons que comiques. Ils m
terie sent toujours la cuisine et le mauvais lieu. Au total, c’est un
artiste
français, c’est Callot qui, par la concentration
s que pour une quantité infinitésimale. Dans toutes les études de cet
artiste
nous trouvons une préoccupation constante de la l
ue dans ses ouvrages ; car il fut un des types les plus complets de l’
artiste
, tel que se le figurent les bons bourgeois, c’est
itudes violentes. Pinelli possédait tout le charlatanisme de certains
artistes
: ses deux énormes chiens qui le suivaient partou
métamorphosait en un dessin. On voit que Pinelli était de la race des
artistes
qui se promènent à travers la nature matérielle p
et seulement dans la nature, de ces sujets tout faits, qui, pour des
artistes
plus imaginatifs, n’ont qu’une valeur de notes. E
poncif dans l’allure et la conduite, qui s’introduit dans la vie des
artistes
comme dans leurs œuvres. D’ailleurs, je remarque
que le contraire se présente fréquemment dans l’histoire, et que les
artistes
les plus inventifs, les plus étonnants, les plus
emarqué souvent que rien ne ressemble plus au parfait bourgeois que l’
artiste
de génie concentré ? IV Les Flamands et les
ueghel le Drôle se montre toute la puissance de l’hallucination. Quel
artiste
pourrait composer des œuvres aussi monstrueusemen
de Grandville, surtout si l’on veut bien examiner les tendances que l’
artiste
français a manifestées dans les dernières années
fécond que j’ai pu l’être aux sallons précédents. Tout s’épuise. Les
artistes
diversifieront leurs compositions à l’infini : ma
i à les entretenir ; et je vous réponds d’un sallon tout nouveau. Les
artistes
des siècles passés mieux connus, je rapporterais
Une autre raison de la pauvreté de ce sallon-cy, c’est que plusieurs
artistes
de réputation ne sont plus, et que d’autres dont
à perdre à se laisser voir ; et cette lutte annuelle et publique des
artistes
venant à cesser, l’art s’acheminera rapidement à
ent raisonnent la plupart des hommes opulents qui occupent les grands
artistes
: la somme que je vais mettre en dessins de Bouch
intérêt. Je jouirai toute ma vie de la vue d’un excellent morceau. L’
artiste
mourra ; et mes enfants ou moi nous retirerons de
obtînt un ordre du roi qui enjoignît, sous peine d’être exclu, à tout
artiste
, d’envoyer au sallon deux morceaux au moins, au p
n quard’heure d’amusement, y laisse une somme de deux mille écus. Tel
artiste
médiocre s’annonce en un instant à toute la ville
onne ne l’avait regardée ; personne n’en avait senti le mérite ; et l’
artiste
était désolé. Mais, mon ami, ne nous refusons pas
n lui propose deux fois le prix de son tableau. Le baron va trouver l’
artiste
, et lui demande la permission de céder sa chienne
ssion de céder sa chienne à son profit. Non, monsieur, non, lui dit l’
artiste
. Je suis trop heureux que mon meilleur ouvrage ap
i ne leur coûtent rien ; qui s’interposent entre l’homme opulent et l’
artiste
indigent ; qui font payer au talent la protection
t sans cesse la modicité de fortune comme un aiguillon nécessaire à l’
artiste
et à l’homme de lettres, parce que, si la fortune
i vous parle, un de ces hommes, le dos appuyé contre la cheminée de l’
artiste
, le condamner impudemment, lui et tous ses sembla
propros les plus malhonnêtes, en promettant l’aumône aux enfants de l’
artiste
qui l’écoutoit. Je me tus et je me reprocherai to
que l’acharnement de ces amateurs va quelquefois jusqu’à procurer aux
artistes
médiocres le profit et l’honneur des ouvrages pub
qui permettent à leurs enfants de prendre le crayon. Nos plus grands
artistes
sont sortis des plus basses conditions. Il faut e
ui ne peut supporter que les ouvrages du vice, et qui condamnerait un
artiste
moderne à la mendicité, au milieu de cent chefs-d
ou ils vous riroient au nez ; et ces derniers seraient peut-être des
artistes
plus imbécilles que les premiers, en ce qu’ils n’
il faut que je le suive et que je me mette aux prises avec un de nos
artistes
les plus éclairés. Que cet artiste ironique hoche
e mette aux prises avec un de nos artistes les plus éclairés. Que cet
artiste
ironique hoche du nez, quand je me mêlerai du tec
art, il pourroit bien me donner ma revange. Je demanderai donc à cet
artiste
, si vous aviez choisi pour modèle la plus belle f
tableau ne serait alors qu’une copie de cette copie. Mais, me dira l’
artiste
qui réfléchit avant que de contredire, où est don
n seul point pareil à un autre point. Convenez qu’il parlait en grand
artiste
et en homme de sens, ce Vernet, lorsqu’il disait
als, des Falconnets ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie dont les
artistes
subalternes ne puisent que des notions incorrecte
valent au centième. Mais, me direz-vous, il est donc impossible à nos
artistes
d’égaler jamais les anciens. Je le pense, du moin
ou des bras, où le (…) et le (…) sont sentis par un si petit nombre d’
artistes
, ne tiennent pas le nom de belles de l’opinion po
tistes, ne tiennent pas le nom de belles de l’opinion populaire que l’
artiste
trouve établie en naissant et qui décide de son j
réduire ? Avancer un pareil paradoxe, n’est-ce pas prétendre que ces
artistes
avoient la connaissance la plus profonde de la be
des anciens me semblent faits pour attester à jamais la sublimité des
artistes
passés, et perpétuer à toute éternité la médiocri
des artistes passés, et perpétuer à toute éternité la médiocrité des
artistes
à venir. J’en suis fâché. Mais il faut que les lo
d’elle-même je passe au sallon ou aux différentes productions que nos
artistes
y ont exposées cette année. Je vous ai prévenu su
er à la nuée de mes ennemis, une nuée de surnuméraires. Dites que les
artistes
s’irritent facilement, (…). Dites que dans leur c
uvaises manières de peindre, les vices des grands que les défauts des
artistes
, les extravagances de la société que celles de l’
oi. Dieu ne demanderoit de nous que la sincérité avec nous-mêmes. Les
artistes
voudront bien n’être pas plus exigeants. On a bie
nément dans leurs essais et en vue de déterminer l’individualité d’un
artiste
, l’histoire de sa carrière, l’ethnologie, les not
les indications nécessaires pour étudier l’esprit de l’auteur ou de l’
artiste
qu’il veut connaître, et le problème qu’il devra
e problème qu’il devra poser est celui-ci : Etant donnée l’œuvre d’un
artiste
, résumée eu toutes ses particularités esthétiques
, n’importe, de faire une de ces œuvres. Cette détermination prise, l’
artiste
l’exécute d’une certaine manière. Il s’adonne à u
uppose tel ou tel ensemble de signes esthétiques. Mais la plupart des
artistes
ne se bornent pas à produire aveuglement, en suiv
priété d’œuvre d’art, conçue comme douée de toutes les qualités que l’
artiste
admire et qu’il cherche à réaliser. C’est là une
r une image — des facultés mêmes qui forment le fond de l’esprit de l’
artiste
, et qui le définissent. D’ailleurs, que l’on cons
sidérable, ils ont du former une grosse part de la vie psychique de l’
artiste
. Or on sait que l’esprit, le moi de tout homme, e
ns, par un certain cours de phénomènes mentaux10 cx. Or, l’œuvre d’un
artiste
nous donne directement une partie notable de ces
ituante. Que l’on extraie donc d’une série d’œuvres émanant d’un seul
artiste
toutes les particularités esthétiques qu’elles co
seront nombreuses et importantes ; elles pourront suffire à définir l’
artiste
, en permettant de connaître l’indice individuel d
des parties à celle de toute l’œuvre, permettra de penser que chez l’
artiste
qui la pratique, la cohésion des idées est étroit
la connaissance de ce que nous avons appelé les moyens internes de l’
artiste
, c’est-à-dire du contenu de son œuvre, de son suj
a des formes d’âmes qui correspondent à chacune des préférences que l’
artiste
marque en ces matières. On pourra même découvrir
il a voulu suggérer, ou même que l’on en ressente une. La plupart des
artistes
montrent, dès l’abord, par tout l’aspect extérieu
ces émotions sont celles-là mêmes qu’il importe de déterminer chez l’
artiste
qu’on étudie, et, de fait, la plupart des œuvres
x sens et à l’intelligence, pour provoquer par elle l’émotion que les
artistes
passionnés cherchent à produire directement, sach
difficulté plus apparente que réelle que semble présenter l’étude des
artistes
qui en imitent d’autres. Ils empruntent en effet
pouvoir fournir de renseignements que pour l’organisation mentale des
artistes
modèles, qui ont employé les premiers les moyens
ntellectuelle, à ses aptitudes, à ses tendances. Il y a donc, entre l’
artiste
imitateur et son maître, une similitude générale
ganisation intellectuelle. Cette organisation est plus marquée chez l’
artiste
original, puisqu’elle l’a poussé à inventer en de
ors de ce qui existait : elle est probablement moins accentuée chez l’
artiste
imitateur, chez qui elle s’est manifestée sans sp
ciens soucieux de plaire au public plus qu’à eux-mêmes, en un mot des
artistes
qui emploient certains moyens ou certains effets,
rmes de psychologie scientifique. Il ne sert à rien de savoir que tel
artiste
était ambitieux, amer et bas, que tel autre a une
de celles que donne la géométrie ou toute autre science. L’œuvre d’un
artiste
est le signe compréhensible de son esprit. Cet es
nous révéler le caractère essentiel et particulier de la nature de l’
artiste
étudié, l’élément même en excès ou en défaut11 pa
ou en défaut11 par lequel il est à part des autres hommes en tant qu’
artiste
, et des artistes en général, en tant que tel arti
par lequel il est à part des autres hommes en tant qu’artiste, et des
artistes
en général, en tant que tel artiste. Les exemples
ommes en tant qu’artiste, et des artistes en général, en tant que tel
artiste
. Les exemples d’analyse générale que nous avons d
ce considérable, une notion exacte, complète et définie de l’âme de l’
artiste
que l’on veut connaître, prise en pleine existenc
nt d’étayer l’hypothèse psychologique sur l’organisation mentale d’un
artiste
, par une hypothèse physiologique sur la conformat
David et de son école. L’admiration pour les ouvrages de cet illustre
artiste
a été si exclusive jusqu’au moment de sa mort, et
nom de l’homme politique se trouve si tristement inscrit, fut pour l’
artiste
une occasion de renouveler complétement son talen
principes fixes, mais si larges dans leurs applications, a formé des
artistes
dont les talents offrent une diversité remarquabl
s de la littérature, se ressentent toujours des événements auxquels l’
artiste
ou l’écrivain s’est trouvé mêlé, des erreurs, des
fidélité les impressions diverses et souvent contraires qu’a reçues l’
artiste
ont été reproduites dans les ouvrages qu’il a suc
des révolutions politiques et intellectuelles à travers lesquelles l’
artiste
a passé sa vie. La part accidentelle que David a
aire ressortir le génie propre de David et les principes que ce grand
artiste
a transmis à son école. Ils feront connaître prem
tte réforme, ainsi que la manière dont ils furent interprétés par les
artistes
français, et en particulier par David devenu chef
un homme qui a été l’élève de David, qui a connu particulièrement cet
artiste
pendant les vingt-cinq dernières années de sa vie
laquelle il n’est pas resté complétement étranger. Cet homme, demeuré
artiste
obscur, Étienne, que l’on ne verra figurer que qu
ce de son fils, c’est qu’il ne voulait le confier qu’à un homme, à un
artiste
qui pût, dès ses premiers pas, le mettre dans la
omité de sûreté générale, dont David était membre, les talents de cet
artiste
commandaient l’admiration de tous. On s’efforçait
cortège. Étienne ne fit qu’entrevoir David, mais l’apparition de cet
artiste
, dont tous les assistants rappelèrent, en cette o
tre cet homme, ne fut-il frappé, que de l’idée de voir le plus habile
artiste
de France menacé d’une mort prochaine. Mais il fa
t prochaine. Mais il faut tout dire : la faiblesse de la défense de l’
artiste
, la violence excessive de ses accusateurs et l’ét
gi généreusement, mais avec prudence, en sauvant la vie à un si grand
artiste
que sa niaiserie et sa bêtise (telles étaient les
e ce peintre. Mais les Horaces et le Brutus, les deux tableaux de cet
artiste
dont on parlât alors, lui appartenant encore, éta
avec plus d’instances que jamais de le mettre sous la direction d’un
artiste
de talent. Enfin un architecte, ami de la maison,
qu’il verrait à son gré les ouvrages de David, et qu’enfin ce célèbre
artiste
, ayant entendu parler d’Étienne, avait promis à s
de hautes espérances pour l’avenir de Charles Moreau ; toutefois cet
artiste
, dont le mérite particulier consistait en une cer
oli, étaient, ainsi que les autres parties du Louvre, habités par les
artistes
à qui on avait laissé maçonner intérieurement, qu
osées. Ce qu’il est difficile de comprendre, c’est que la plupart des
artistes
à cette époque, c’est que leurs femmes, leurs fil
leur inspirer. Mais cette tolérance s’explique par un seul fait : les
artistes
, leur famille et leurs élèves y étaient logés gra
s. Quoi qu’il en soit, ces idées n’étaient encore admises que par les
artistes
et le petit nombre de personnes qui les fréquenta
equel il vient d’immoler sa fille. Cette composition, dans laquelle l’
artiste
s’était efforcé de multiplier les preuves de son
sence du petit élève de Moreau, devait, quarante ans après, lorsque l’
artiste
le termina en 1827, passer à l’exposition du Louv
cette dernière occasion, ne lui eût pas paru bien recherchée pour un
artiste
qui allait se mettre à son chevalet. La politesse
u métier qu’à l’art de la peinture. Tout en recevant ces avis que les
artistes
transmettaient si rarement alors, Étienne poursui
’avançait rapidement vers son maître en lui tendant la main. Les deux
artistes
parlèrent assez longtemps au sujet du perfectionn
normes gouttes de sueur qui se détachaient de son front ; et enfin en
artiste
chef d’école, en homme plein de politesse et de b
corvée, qui lui fournissait l’occasion de lier connaissance avec les
artistes
voisins. Il se faisait journellement, entre les p
lontiers, et, par ce moyen, il arrivait à pénétrer dans l’atelier des
artistes
et à voir les ouvrages auxquels ils travaillaient
it garde d’épargner les louanges pour satisfaire sa curiosité, et les
artistes
, hommes faits et assez renommés alors, introduisa
le maître, et furent applaudies à tout rompre par les quarante jeunes
artistes
qui s’étaient étourdi le cerveau avec la piquette
ance et la jaserie devenaient plus entières et plus actives. La jeune
artiste
de l’atelier des Horaces arrivait chaque matin av
ec indulgence la conduite politique de David, mais que le talent de l’
artiste
la faisait passer, ainsi que beaucoup d’autres, p
ires, et l’on ne tardera pas à comprendre pourquoi la vue de la jeune
artiste
fit renaître tout à coup des images si funestes d
nnaire et qui, dans son amour pour la peinture, ne voyait qu’un grand
artiste
en David ; enfin, c’était David lui-même, dépouil
i aident mieux que quoi que ce soit à jeter du jour sur les mœurs des
artistes
et sur les différents modes d’enseignement de la
t rien de mieux pour rompre les chiens que de rappeler la dignité des
artistes
d’Athènes et de Rome. Alors les sifflets de se fa
nnaire, tutoyaient leur maître, usage qui ne cessa que quand ces deux
artistes
ne fréquentèrent plus l’école. Quoi qu’il en soit
ême. Donner une apparence, une forme parfaite à sa pensée, c’est être
artiste
; on ne l’est que par là… Enfin je fais de mon mi
sur un dessin même, et le vôtre en est la preuve, on s’aperçoit que l’
artiste
a de l’aptitude à ce genre de talent. Continuez ;
« Je ne suis qu’une terre vile, mais j’ai habité avec la rose. » «
Artiste
, jette un voile sur ton Apollon et sur ta Vénus.
dait, ainsi que la pensée heureuse qu’il eut de découvrir à de jeunes
artistes
une source de beautés nouvelles au moins pour eux
air timide, mais où perçait un sourire plein de joie, ces deux jeunes
artistes
remercièrent leur généreux camarade de manière à
nit à l’atelier. Tout ce qui caractérise aujourd’hui le talent de cet
artiste
, la finesse du contour, le sentiment vrai et prof
de leur art acheva de rendre incurables. De toute cette génération d’
artistes
avec lesquels Étienne entra dans la carrière, tro
e reproduisait dans la tournure de ses idées et dans son talent comme
artiste
. Les opinions énoncées par Maurice et la lecture
uccès assez éclatant, préparé plutôt, il est vrai, par la coterie des
artistes
révolutionnaires que justifié par son mérite Lull
enthousiasme d’espérances, d’énergie et de faiblesse, dont ces jeunes
artistes
ont fourni tant d’exemples, suffiront pour caract
application par l’exercice de son talent ? Et enfin dans quel but cet
artiste
et ses nombreux élèves ont-ils cherché à établir
aussi un portrait de Mlle Guimard, dont la générosité envers le jeune
artiste
fut aussi noble que délicate, procédé pour lequel
ersuadé que le mérite des peintres italiens pût même égaler celui des
artistes
de notre pays. Il paraît que les premiers ouvrage
es précédentes études, fut donc un événement grave dans la vie de cet
artiste
. Après cet effort qui n’était cependant qu’un tra
y obtint des applaudissements unanimes et valut particulièrement à l’
artiste
les louanges du vieux Pompeo Battoni9, alors le p
e, largement peint, fortement coloré relativement à l’époque, et où l’
artiste
a rendu surtout les expressions de l’âme avec for
a fermeté du dessin et du pinceau, il est facile de reconnaître que l’
artiste
avait rassemblé tout ce qu’il possédait de connai
st en effet depuis l’adoption de cette mesure que les productions des
artistes
, multipliées à l’excès, sont devenues beaucoup pl
en quelque sorte l’engagement d’entretenir à leurs frais une foule d’
artistes
dont le nombre s’accroît toujours en proportion d
u de cette mesure que l’on commanda à David le Serment des Horaces. L’
artiste
en conçut la composition à Paris, et partit pour
quelques personnes, est supérieure, fut beaucoup plus goûtée par les
artistes
que par la masse du public ; et le Brutus, inféri
que lui fit M. de Trudaine d’un autre tableau qui devait fournir à l’
artiste
l’occasion de développer son talent sous un aspec
age de peindre ses personnages sans aucun vêtement, selon l’usage des
artistes
grecs. En 1789, quelque temps après que la grande
été complétement épuisées, et en fin de compte, Watteau était resté l’
artiste
éminent de cette époque de décadence ; aussi les
surtout ses élèves, ont contribué à faire rabaisser le mérite de cet
artiste
par les étrangers. Les hommes doués du génie le p
particulier de David, et ce qui lui assure un nom illustre parmi les
artistes
célèbres, c’est d’avoir été le premier Français q
s progrès et les tentatives intelligentes faites successivement par l’
artiste
, on reconnaît une énergie, un amour du vrai et un
s les découvertes que les hommes de pure intelligence signalaient aux
artistes
. David n’était pas immédiatement en contact avec
availler d’après la nature, et se distingua réellement parmi ceux des
artistes
français qui s’efforçaient de faire passer la réf
s que l’on exigea de lui en pareille occasion. En 1799, époque où cet
artiste
avait formé à Paris une collection fort nombreuse
és d’après les antiques, dans son appartement, espèce de musée où les
artistes
et les amateurs étaient admis à travailler, il ra
quité, et l’espèce de culte qu’on leur rendait. Giraud était l’un des
artistes
fixés à Rome à qui leur fortune permettait de sat
18, depuis 1746 jusqu’en 1789, il sera facile de comprendre comment l’
artiste
qui alors eût été le moins disposé à rechercher l
des amitiés de David pendant ses deux séjours à Rome, on voit que cet
artiste
a obéi à un grand mouvement intellectuel, mais qu
veloppées, pendant ces six années, dans les idées et le talent de cet
artiste
. Il semblerait que, dominé par l’importance des é
aux cités plus haut sont évidemment la transition qui a fait passer l’
artiste
du système pittoresque qu’il avait suivi depuis l
pris la parole que pour traiter des matières relatives aux arts, aux
artistes
et aux grandes fêtes républicaines, dont le dessi
’exaltation excessive d’une partie de la nation et surtout celle de l’
artiste
devenu, dans ces occasions, son interprète, sont
ait l’objet, il suffit de rappeler que parmi les sujets commandés aux
artistes
, en 1789, par M. d’Angivillierse, d’après les ord
inte du goût renaissant de l’antiquité, mais les gens de lettres, les
artistes
, les musiciens, les acteurs et les actrices qui m
mpire ne doivent-elles pas exercer sur les yeux et l’imagination d’un
artiste
, qui naturellement s’en exagère toujours l’import
position et de pinceau, il se trouva en quelque sorte désigné comme l’
artiste
dont le talent pourrait le plus puissamment conco
s ses auspices, un tableau représentant le Serment du Jeu de Paume. L’
artiste
se mit aussitôt en devoir d’en préparer la compos
’a jamais été achevé, mais dont le trait a été arrêté et sur lequel l’
artiste
a peint quelques têtes, il portait plus de trente
décret du 15 janvier (1792), aux soins de M. David. Le 7 février, cet
artiste
a adressé à l’Assemblée nationale la lettre suiva
tout. Signé DAVID. » Mais l’une des premières occasions graves où l’
artiste
prit une part active aux événements publics fut l
ables, mais nous ont encore instruits du progrès de leurs arts. « Nos
artistes
fiançais ont été des premiers à se livrer aux éla
e pour le jugement de Louis XVI, à la séance du 11 novembre 1792, des
artistes
dessinateurs vinrent demander à la Convention la
aient particulièrement en butte aux attaques les plus vives. Quelques
artistes
surtout, intéressés dans cette question, les sign
vement la pétition, bien qu’elle fût adressée à la Convention par des
artistes
obscurs et peu recommandables. Cette requête n’eu
autour de Suvée, royaliste et attaché aux anciennes institutions, les
artistes
académiciens qui partageaient plus ou moins vivem
sembler extraordinairement, pour choisir, à la pluralité des voix, un
artiste
peintre d’histoire, en remplacement du directeur
ait ouvert le drame de la révolution, le 14 juillet 1789, une foule d’
artistes
sans nom coururent s’emparer de tout le local occ
ya pas moins, dans la séance du 11 novembre suivant, une pétition des
artistes
libres demandant la suppression des académies. Ce
eurs qui arrivèrent cependant quelques jours plus tard. Au nombre des
artistes
français qui étudiaient alors en Italie se trouva
élève de David. À la suite des mesures prises par le pape contre les
artistes
français à Rome, Topino avait quitté cette ville
clamations auprès de la cour de Rome, afin que l’on relâchât ces deux
artistes
, ce qui eut lieu en effet. Cependant, la destruct
il fut impitoyablement massacré. Une partie des pensionnaires et des
artistes
français furent sur le point d’éprouver le même s
us est présenté. Il est très-bien fait et parfaitement ressemblant. L’
artiste
est un jeune homme nommé Fleuriot. Je demande pou
avid faisait alors partie, absorbassent presque tous les moments de l’
artiste
, cependant il trouva le temps de faire le tableau
a David d’une voix émue. Le 20 vendémiaire an II (11 octobre 1793), l’
artiste
annonça à la Convention que son tableau représent
es membres de ce colosse lourd et trapu décelaient l’impuissance de l’
artiste
, qui n’avait su faire qu’une ignoble caricature d
ssions de la gloire, de dévouement pour sa patrie. Il faut donc que l’
artiste
ait étudié tous les ressorts du cœur humain, il f
terminant ce discours, David proposa une liste composée de savants, d’
artistes
en tous les genres, et de magistrats, pour former
r être d’abord soumise au jugement du public. Quelques jours après, l’
artiste
, représentant du peuple, demanda à l’Assemblée la
premier fait d’armes où se soit fait remarquer Napoléon Bonaparte. L’
artiste
eut l’idée de saisir cette occasion pour célébrer
id de préparer le plan et les détails de cette fête. « Ce sont, dit l’
artiste
en cette occasion, de telles actions que j’aime à
re distinction que celle des talents et de la vertu, à encourager les
artistes
qui consacrent leurs travaux à perpétuer le souve
fait mention honorable, dans votre procès-verbal, de l’ouvrage de ces
artistes
. Je demande aussi que la Convention approuve le c
t été faits, et pour en préparer de meilleurs je vous ai présenté des
artistes
, la plupart victimes de l’orgueil académique, qui
en a été imprimée et le public a été à même de les juger. S’il est un
artiste
, s’il est un homme à talent qui pense avoir à se
on nom inscrit sur cette liste, nous lui dirons : « Mon ami, tu es un
artiste
, nous n’avons pas eu pensée de te fermer la carri
s pourront faire juger jusqu’à quel degré d’aveuglement ce malheureux
artiste
avait été poussé. « Les hommes, disait-il, ne so
rnier que David ait prononcé à la tribune, et celui sans doute où cet
artiste
a donné le plus librement cours aux incroyables i
David fut épargnée ; mais, ainsi que beaucoup d’hommes de ce parti, l’
artiste
représentant du peuple devint l’objet de dénoncia
ible pour lui, car il le blessa à la fois comme représentant et comme
artiste
. Le 20 pluviôse an III (8 février 1795), la Conve
l’invention et du faire sont toujours plus frappantes à mesure que l’
artiste
, plus occupé de l’importance politique des sujets
manière dont ils sont peints, ils diffèrent entièrement de ce que cet
artiste
avait fait avant et de ce qu’il fit après. On pou
t une audace infinie aux espérances des savants, des écrivains et des
artistes
de ce temps, c’est la marche victorieuse de nos a
vêtus ; ce fut en réfléchissant au parti que les anciens Grecs et les
artistes
de la renaissance avaient pris de traiter le nu e
, travaillait alors à sa Psyché. Quoique extrêmement pauvre, ce jeune
artiste
, fort de son mérite, doué d’une belle figure et d
t-elle, de celui des deux qui avait fait le plus de progrès. Le jeune
artiste
connaissait à peine la nouvelle société qui s’éta
n, car toutes deux, aussitôt que Mme de Noailles eut indiqué le jeune
artiste
comme élève de David, vinrent vers Étienne et, se
mais l’Hersilie restait encore inachevée. Il n’était bruit parmi les
artistes
et même dans le monde, qui s’intéressait alors tr
es de Bellegarde furent précisément admises à voir l’ouvrage du grand
artiste
au moment où cette difficulté l’arrêtait. La bell
frappé. On ne s’occupait plus de la vie révolutionnaire de David ; l’
artiste
faisait le tableau des Sabines, il avait rendu se
ec lesquelles elle lui avait été faite. Comme, malgré les efforts des
artistes
italiens et français, il n’y avait encore ni une
par politesse qu’avec l’intention de la tenir ; cependant il dit à l’
artiste
qu’il pouvait compter sur lui pour le lendemain,
id avec Alexandre et Étienne, et dit : Voilà le général Bonaparte ! L’
artiste
alla au-devant du héros, qui, après avoir monté r
une réserve singulière. Après les premières civilités entre lui et l’
artiste
, celui-ci s’entendit avec les deux officiers sur
désignations, on avait ajouté encore des vers en l’honneur des grands
artistes
et de l’armée française. Enfin, sur des chars plu
aux quatre divisions, près desquels se groupaient les savants et les
artistes
, derrière lesquels marchaient encore les acteurs
lus sincère. Il fut grand surtout, comme on peut le croire, parmi les
artistes
et chez tous ceux qui, regardant la France comme
nterprétées d’une manière désavantageuse, et les détracteurs du grand
artiste
ne manquèrent pas de dire qu’il ne tenait ce lang
chefs-d’œuvre formera peut-être des savants, des Winkelmann, mais des
artistes
, non. » Ce discours fut loin de porter la convic
es chefs-d’œuvre antiques et modernes en France n’a pas formé un seul
artiste
remarquable dans l’intervalle de 1800 à 1815. Le
derniers soins qu’il donna à cet ouvrage si longtemps attendu par les
artistes
et le public, et l’on ne s’en préoccupa de nouvea
e, et admirèrent également l’ouvrage et l’intention présumée du jeune
artiste
. Non-seulement le tableau fut constamment environ
justifier la bonne opinion que l’on avait de lui44. Naturellement les
artistes
qui n’aimaient point David et son école ne virent
en plus extraordinaire que l’idée de présenter ses personnages nus. L’
artiste
, ayant entendu parler des exhibitions telles qu’e
pporta vingt mille francs, on le blâma généralement, et depuis, aucun
artiste
n’a osé y recourir de nouveau. Voici les motifs q
s trois mille francs chacun, et si l’on excepte quelques portraits, l’
artiste
n’avait tiré aucun profit de son pinceau45. Le te
mulus, que l’on trouva roide et froid, il ne fut remarqué que par les
artistes
, ainsi que les deux écuyers des principaux person
ersonnages. C’était cependant sur ces figures et sur l’Hersilie que l’
artiste
avait cherché à donner l’empreinte la plus forte
oût qu’il avait puisé dans les ouvrages de l’antiquité. En effet, les
artistes
lui surent gré des efforts qu’il avait tentés dan
ffrages. Les critiques ne furent point épargnées à David par ceux des
artistes
qui, en raison de leur âge, de leurs opinions pol
au-delà des limites du Louvre, où demeuraient alors presque tous les
artistes
. Et bien qu’ils trouvassent quelques échos dans l
airement la représentation du nu comme une prétention pédantesque des
artistes
, et plus souvent encore comme le résultat d’un li
imagination. Sans doute, ces motifs ont déterminé plus d’une fois des
artistes
ordinaires ; mais ce serait une grave erreur que
ières. Ce besoin si impérieux, si constant, qu’ont éprouvé les grands
artistes
de tous les temps de représenter l’homme dégagé d
té et de la justice, et l’on verra que, dans ce temps, Phidias et les
artistes
ses contemporains, étudiant de leur côté l’homme
térieurs à Raphaël, il lui est arrivé de reconnaître que ces premiers
artistes
devaient aux sujets qu’ils ont traités une bonne
x et l’âme, au lieu de s’attaquer aux passions. Comme tous les grands
artistes
, David avait donc le désir instinctif de diriger
odestie et l’envie constante de bien faire qui distinguaient ce grand
artiste
de tous les peintres de son temps. « Mon ami, lui
ait mieux faire apprécier les intentions sincères avec lesquelles cet
artiste
se rendait compte de son art à lui-même, et dicta
dernes ont donné le titre de peinture d’expression. À l’imitation des
artistes
de l’antiquité, qui ne manquaient jamais de chois
de lui-même, il égorge les troupeaux en croyant immoler les Grecs : l’
artiste
l’a montré dans un moment où, reprenant passagère
un projet vague, tant qu’au moyen d’une exécution sûre et savante, l’
artiste
n’a pu lui donner un corps et la rendre à la fois
des portraits, était réellement un plus grand peintre, un plus grand
artiste
, qu’une foule de compositeurs à la toise, comme V
la près des idées, comme on l’entend de nos jours, les Grecs et leurs
artistes
en particulier étaient bien pénétrés de cette vér
vous verrez que le nombre en est assez restreint. Cependant, tous les
artistes
grecs se conformant à ces mêmes types, à ces même
aucune des oscillations qui agitaient continuellement l’esprit de cet
artiste
, il faut dire que dans la solitude de son atelier
lui faisait deviner l’emploi qu’il pourrait faire des talents de cet
artiste
, Bonaparte lui témoigna toujours de la bienveilla
ationales d’après la nouvelle constitution, Bonaparte dit un jour à l’
artiste
: « qu’il avait mieux aimé le laisser à ses pince
qui revint sur le tableau du Passage des Thermopyles et dit enfin à l’
artiste
: « Voyez-vous, mon cher, il n’aime que les sujet
trouva dans l’atelier où David avait commencé le Léonidas, lorsque l’
artiste
, cédant aux observations du vainqueur de Marengo
n, prouve encore que l’idée d’avoir la haute main sur les arts et les
artistes
préoccupa David au moins quelque temps à cette ép
consul. Topino, natif de Marseille, avait pris, ainsi que beaucoup d’
artistes
, une part très-active à la révolution de 1789. So
faire obstacle à ses vues. À ce travers il joignait celui de quelques
artistes
de son temps, qui, ne rêvant que la Grèce, que Ro
ration de David, elle porta entièrement sur le mérite de Topino comme
artiste
, et il n’y fut rien dit touchant les opinions et
des opinions contraires qui ont traversé en tout sens l’esprit de cet
artiste
. Ainsi que ceux qui désiraient alors voir le prem
ville. Cet ordre de l’empereur remplit de joie le cœur de David, et l’
artiste
était si impatient d’obéir à son nouveau maître,
s de l’histoire moderne ayant été remis en vogue, un certain nombre d’
artistes
abandonnèrent le musée des Antiques du Louvre pou
la Rochefoucauld, président de ce comité, désigna des savants et des
artistes
pour procéder au choix des monuments et des livre
e de l’exécution de ce décret, nomma aussi d’autres savants, d’autres
artistes
pour les adjoindre aux premiers. Ainsi réunis, ce
succès, si la mort ne l’eût pas arrêté au milieu de sa carrière. Ces
artistes
, et d’autres encore, allaient s’inspirer au musée
ardeur et de sincérité que David. Contre l’habitude de la plupart des
artistes
, dont le talent une fois formé reste invariableme
eau sur les hautes combinaisons de l’art, puisque en cette occasion l’
artiste
se proposa particulièrement l’imitation simple de
e pas l’Empereur qui a le plus puissamment fécondé l’imagination de l’
artiste
. Lorsque, en 1797, David, traçant le profil de Bo
t les arts ; ils ont poussé Michel-Ange et Raphaël. Enfin, ajoutait l’
artiste
, entraîné par le souvenir de ces grands protecteu
nfin frappé par la petite vérole. Les souvenirs qu’a laissés ce jeune
artiste
sont touchants. Adoré de sa famille, né avec de l
ndant cette qualité, qui avait quelque chose d’excessif chez ce jeune
artiste
, n’est pas toujours d’un favorable augure. Si dan
n de la salle des Maréchaux, aux Tuileries. La gravité extrême de cet
artiste
était rachetée par les qualités solides de son es
ibliothèque d’Alfieri, que ce poëte avait léguée en grande partie à l’
artiste
son ami. Bien que toutes ces curiosités eussent u
in du massacre de Basseville à Rome. Les lettres écrites par le jeune
artiste
à cette époque sont doublement intéressantes, car
a ensuite à Paris, il s’écoula quatorze années pendant lesquelles cet
artiste
ne produisit que des tableaux, tels que deux pays
se qu’il envoya pour toute réponse à Mme Simon Candeille. Jusque-là l’
artiste
était dans son droit, et on aurait pu lui passer
r le devant de la scène un énorme coq d’Inde, dans le profil duquel l’
artiste
avait trouvé moyen de confondre les traits de l’h
osité maligne du public, si elle donna la mesure des ressources que l’
artiste
pouvait trouver dans son esprit, elle fit prendre
Aussi, dans les actions ordinaires de la vie comme dans sa carrière d’
artiste
, ne put-il jamais supporter une contradiction. Le
t était resté au même point dans les souvenirs du public, et même des
artistes
; son Ossian porta quelque atteinte à sa réputati
campagne du premier consul, et ce n’était pas sans impatience que les
artistes
surtout attendaient l’apparition de cette œuvre m
e simple, vrai et fort bien motivé de l’habileté extraordinaire que l’
artiste
avait déployée dans l’exécution difficile de l’ou
de succès auprès des habitants de la Malmaison que dans le public. L’
artiste
le sentit intérieurement, et la meilleure preuve
umes de Girodet s’est abstenu d’y insérer la seule pièce de vers où l’
artiste
ait laissé couler librement sa verve, à l’occasio
bien moins correct, il faut l’avouer, que celui de son poëme ; mais l’
artiste
de talent, l’artiste spirituel et piqué au vif, s
l faut l’avouer, que celui de son poëme ; mais l’artiste de talent, l’
artiste
spirituel et piqué au vif, s’y est laissé aller a
fragments ; elles sont vraiment intéressantes, parce que l’homme et l’
artiste
y parlent avec abandon et naïveté. Trois choses o
prétendue faveur spéciale, il admettait la haute société et quelques
artistes
dans son atelier. Girodet n’était pas homme à mon
après les longues journées de travail de l’atelier. » La mort de cet
artiste
fut douloureuse. Depuis son retour d’Italie, sa c
e, le plus extraordinaire fut celui de son condisciple Gros. Tous les
artistes
, les plus célèbres et les plus humbles, assistère
l passa alors quelques mauvaises années. Entraîné comme tant d’autres
artistes
, par les passions de son maître, dans le tourbill
érard jouirent d’une célébrité égale, et on vit naître entre ces deux
artistes
, d’abord de l’émulation, puis de la rivalité, et
e tant de gens autour d’eux manquaient encore du nécessaire. Le jeune
artiste
n’aurait peut-être pas même exécuté son tableau d
illeures de Gérard. Trois portraits peints dans le même temps par cet
artiste
sont peut-être plus remarquables encore, et donne
i de Gérard, M. Isabey, avait montré la noblesse d’âme d’un véritable
artiste
, en employant un détour délicat pour venir au sec
rouages accessoires de son gouvernement, Gérard, ainsi que les autres
artistes
, eut fort peu d’occasions d’exercer son talent. C
tre tout ce qu’il y avait de distingué, d’éminent même, dans ce jeune
artiste
écoutant avec tant de respect et d’attention les
uelle et flatteuse. Ces qualités précieuses, mais accessoires pour un
artiste
, exercèrent des influences diverses sur son talen
sans chaussures. Cette dernière circonstance était une fantaisie de l’
artiste
, fort innocente alors, mais qui sans doute blessa
rs au pinceau de Gérard, déjà désigné dans l’opinion publique comme l’
artiste
dont le talent gracieux rendait avec le plus de b
ortrait : « Madame, lui dit David, les dames ont leurs caprices ; les
artistes
en ont aussi. Permettez que je satisfasse le mien
ante et très-spirituelle de traiter tous les sujets, faisaient de cet
artiste
, si habile d’ailleurs dans son art, un homme du m
credi soir de chaque semaine. Ce furent d’abord de simples réunions d’
artistes
, de camarades. Mais à ce noyau d’amis, qui lui re
Mais la réputation de peintre de portraits a pesé fatalement sur cet
artiste
pendant les plus belles années de sa vie. Son ate
en 1817, et ce fut la dernière satisfaction que Gérard éprouva comme
artiste
et comme homme. Sa Corinne, en 1822 ; son Philipp
ément après avoir terminé sa Galatée, œuvre qui indiquait aussi que l’
artiste
déclinait. Ce rapport entre l’âge et le déclin de
n d’honneur la veille de sa mort. La vie retirée et singulière de cet
artiste
peut expliquer à ceux qui connaissent le monde po
plus de succès, et poursuivi par l’idée qu’une génération nouvelle d’
artistes
était là toute prête à prendre la place de celle
ie en 1790, il alla continuer ses études à Rome. Mais, comme tous les
artistes
et pensionnaires français, qui, depuis l’affaire
ment, qu’un objet de curiosité pour la multitude. Cependant, quelques
artistes
furent frappés d’une certaine liberté dans l’atti
innovation qui fit quelque fortune, et donna le désir de voir de cet
artiste
, alors nouveau pour la France, quelque production
qui nous occupe, il suffit de jeter un coup d’œil sur la carrière des
artistes
de notre temps, pour reconnaître la vérité de cet
ette proposition. En effet, quelle a été la vie de David ? Celle d’un
artiste
très-heureusement doué pour exercer, et même perf
non moins naturellement peintre que ses rivaux, sacrifie sa gloire d’
artiste
au titre d’homme du monde, et meurt d’ennui et de
d’avantage à mourir conseiller d’État ou pair de France, que premier
artiste
de son époque. Enfin, Gros, dont le caractère éta
satin blanc, ne laissa pas de tourner la tête du public et des jeunes
artistes
. David lui-même ne craignit pas de dire en plein
’est réellement, après avoir été le but des études particulières de l’
artiste
dans son atelier, était encore au Salon l’objet d
ppé entièrement toute sa science et son talent. Heureusement pour cet
artiste
que Bonaparte, qui, comme on l’a vu, n’était pas
de sa facilité et de peindre de verve. Il y eut un bel élan chez les
artistes
à l’exposition de 1806, lorsque Gros y produisit
pte était encore fraîche dans tous les esprits, et la gloire du jeune
artiste
, qui consacrait le souvenir d’un événement de cet
qui a exercé le plus d’influence sur les doctrines et la pratique des
artistes
ses contemporains. L’indépendance de ses idées ai
occasion si solennelle, qu’il est bon que l’on sache comment ce grand
artiste
se reprochait à lui-même d’avoir porté atteinte a
e Girodet, au moment où les membres de l’Institut et les plus habiles
artistes
étaient réunis dans la chambre du défunt, dont on
rade, regrettant que Girodet ne fût plus là pour maintenir les jeunes
artistes
par son exemple. « Que ne le remplacez-vous, Géra
ef-d’œuvre ombragé par l’immense palme qu’y placèrent unanimement les
artistes
. En 1808, l’empereur Napoléon, après avoir consid
e du peintre et les critiques déjà amères d’une nouvelle génération d’
artistes
tout prêts à danser sur la tombe de leurs prédéce
ituel, mais sans instruction et peu disposé à en acquérir, Gros était
artiste
, peintre par instinct. Il composait au bout du pi
1), il exerça de suite une double influence, sur le public et sur les
artistes
. L’exposition de son portrait de Bonaparte à Arco
ravailler devant témoins et presque en jouant, après avoir étonné les
artistes
, finit par modifier leur manière d’être, leurs ha
vendus pendant la révolution étaient devenus le refuge ordinaire des
artistes
. De tous ces anciens édifices, celui du couvent d
etits ateliers, servait d’antichambre et de salon de conversation aux
artistes
habitant les cellules. L’aile droite du bâtiment
ès d’eux était M. Bergeret, admirateur et ami de M. Ingres. Ces trois
artistes
, qui dirigeaient alors les efforts de leurs étude
ui dirigeaient alors les efforts de leurs études sur les ouvrages des
artistes
italiens de la renaissance, formaient une espèce
t des petits tableaux d’amateurs. Le plus connu de ceux de cet habile
artiste
que la gravure ait reproduits, représente les Hon
complétement. En sa qualité de peintre de l’armée d’Italie, le jeune
artiste
recevait sans cesse des visites d’officiers supér
ns dans les écoles de Paris, parurent tout à coup à un grand nombre d’
artistes
celles qui devaient être préférées et dont les ré
que par les ouvrages qu’ils produisirent. Tous deux étaient d’habiles
artistes
, praticiens consommés, mais à qui il manquait cet
né en 1765, âgé de vingt-cinq ans en 1790, pendant que la plupart des
artistes
s’efforçaient d’imiter les ouvrages de l’antiquit
s gracieuses et tendres, peu variées quant au fond, mais auxquelles l’
artiste
trouvait moyen de donner des formes nouvelles et
eux qui avaient adopté les doctrines de l’art antique, qu’ils fussent
artistes
ou amateurs, il passait pour un peintre de mauva
, il passait pour un peintre de mauvais goût, que l’on comparait aux
artistes
des temps de décadence. Lorsqu’il considérait l’a
rudhon pour peindre, qui ne fussent contraires à ceux dont les autres
artistes
faisaient généralement usage. Depuis l’exécution
, et à former seul un talent que l’exemple ou les conseils des autres
artistes
ne pouvaient l’aider à perfectionner. Malgré sa p
dans sa pénible carrière, eût des goûts aussi vulgaires que le pauvre
artiste
avait l’âme tendre et délicate. Chargé de famille
par son dévouement et son attachement inviolable, l’ange sauveur de l’
artiste
et de ses enfants. Jeunes encore, ceux-ci réclama
nt. Il y avait mis toute sa douleur ; depuis il ne fit plus rien. Cet
artiste
avait acquis sa célébrité peu à peu, et par le dé
uit de Troie. La vogue extraordinaire de plusieurs productions de cet
artiste
fut de courte durée, et il survécut au moins de s
ouronnement, de donner une idée précise du talent et du caractère des
artistes
que la voix publique et que lui-même reconnaissai
s meilleurs ouvrages faits pendant les dix années précédentes par les
artistes
en renom, y compris le chef de l’école. Ce décret
on connût d’abord les droits plus ou moins bien fondés des principaux
artistes
dont les ouvrages furent mis en concurrence avec
uvent chez lui pour savoir à quel point en était l’ouvrage. Lorsque l’
artiste
crut avoir épuisé toutes les ressources de son ta
Il est assez difficile de comprendre comment les gens de cour et les
artistes
de ce temps ont pu s’imaginer que David eût pris
peintre, qui se sentit ému, je reçois votre salut au nom de tous les
artistes
, heureux d’être celui auquel vous daignez l’adres
auguste et de candide qui forme un ensemble d’expression élevée que l’
artiste
n’avait jamais eu l’occasion de rendre aussi heur
le baron de Talleyrand, pour qu’il fût forcé de ralentir ses études d’
artiste
, afin de se livrer entièrement à la correspondanc
ssion commune paraît avoir été un lien sacré entre eux ; et lorsque l’
artiste
diplomate attaché à la cour fut sur le point d’êt
rte, et fit partie de l’expédition d’Égypte en qualité de savant et d’
artiste
. De retour en France, il publia, en 1802, son Voy
d’entrevues, exécutés pendant le cours de dix années par une foule d’
artistes
médiocres, et offerts à la multitude comme une es
fait représenté captivait toute l’attention, sans que le travail des
artistes
en réclamât la moindre part, est une des circonst
apprendre depuis longtemps, à ceux qui gouvernent les États, que les
artistes
, tout aussi bien que les poëtes et les écrivains,
solument quel était le meilleur. Les savants, les littérateurs et les
artistes
de l’Institut, dont plusieurs se trouvaient être
ent promptement le souvenir. Si les travaux donnés arbitrairement aux
artistes
par M. de Marigny ont porté un coup fatal à ce qu
les arts a été senti et signalé par tous les bons esprits. Parmi les
artistes
, David est celui que son instinct a porté à faire
aux productions de l’art. Malgré la mobilité extrême des idées de cet
artiste
, pour qui tous les régimes et tous les personnage
plus rapidement que beaucoup d’autres, combien la voie suivie par les
artistes
était vague et même fausse. Mais au lieu de médit
t les rêves même étaient en quelque sorte réalisés par le pinceau des
artistes
, et il sera facile de comprendre l’effet que prod
efus d’un jugement définitif sur leur mérite, tirent naître entre les
artistes
des jalousies plus vives qu’elles ne l’avaient ja
riez continuèrent à se fréquenter, tout en exerçant leur profession d’
artistes
; mais Étienne, lancé dans une autre direction, n
ienne, un dernier adieu. Cependant David avait senti ses entrailles d’
artiste
émues de nouveau par le tableau des Thermopyles,
r les ouvrages antiques s’était affaiblie parmi le public et chez les
artistes
. David lui-même, en achevant le Couronnement et l
in des figures peintes vers 1802, et le laisser-aller de celles que l’
artiste
n’exécuta que douze années après. Cette disparate
ucoup d’autres, à David, ne portait aucune atteinte à sa conscience d’
artiste
; il allait même jusqu’à prétendre que les emprun
mption et même de témérité, parce que rien n’est si dangereux pour un
artiste
, disait-il, que de s’emparer d’un type consacré,
ou de ses successeurs ; mais j’ai cru remarquer que les ouvrages des
artistes
de notre temps qui en ont agi ainsi sont toujours
replacé dans le monde ; pour le chef d’école dont l’influence sur les
artistes
était une sorte de magistrature ; pour celui dont
euf ou dix heures, à l’instant de son déjeuner, que ses élèves et les
artistes
des autres écoles étaient reçus par lui. Ordinair
e son séjour en France, non-seulement ses élèves, mais la plupart des
artistes
réclamaient et obtenaient de lui cette faveur, et
d’autres masques qui avaient été faits par la main des sculpteurs, l’
artiste
ne put s’empêcher de faire plusieurs réflexions p
re vainqueur ne se fît un malin plaisir de reprocher brutalement à l’
artiste
son dévouement à Napoléon, ou même ses idées répu
ement heureux que le sort les eût conduits chez un de ses plus grands
artistes
, pour lequel ils avaient dans toutes les circonst
ois auparavant. David en fournira un exemple. Les personnes à qui cet
artiste
témoignait de l’affection avaient l’habitude d’al
trangers de marque venus à Paris, qui ne voyaient en lui que le grand
artiste
, le chef d’une école célèbre. L’année 1815 ne lui
nt sur la disposition de la scène telle que David l’avait composée. L’
artiste
toujours plein de sa première pensée, expliqua al
ns le malheur faite au peintre rappelait celle dont il avait honoré l’
artiste
dans tout l’éclat de sa puissance ; cela seul eût
sa puissance ; cela seul eût engagé David. Bientôt le fils aîné de l’
artiste
fut nommé préfet, et le plus jeune obtint le grad
itaire s’enivrait d’avance de la victoire sur laquelle il comptait, l’
artiste
faisait partie du grand nombre de ceux qui regard
l ne finirait pas ses jours dans son pays. Les derniers temps que cet
artiste
passa en France furent pour lui pleins de tristes
ute la France ; mais, dès le lendemain de son départ pour l’exil, les
artistes
, à peu d’exceptions près, se sentant affranchis d
uvelle. — 1816-1825. Rien n’est plus dangereux pour la gloire d’un
artiste
que les louanges qui lui sont indiscrètement prod
n croire les écrivains et les critiques qui exaltèrent le mérite de l’
artiste
, David était dans toute la force de son talent ;
ées, soutenues avec passion ; et pendant tout le temps de l’exil de l’
artiste
, à chaque production nouvelle qu’il acheva sur la
e, me charge de vous faire savoir que Sa Majesté, charmée de fixer un
artiste
aussi distingué que vous, aimerait que vous vinss
France, unit ses instances à celles du comte de Gortz pour engager l’
artiste
proscrit à se rendre aux offres du roi de Prusse.
qui avaient déjà été faites par son souverain, et il se rendit chez l’
artiste
, qui était absent de chez lui. Le lendemain David
« Libre, indépendant, honoré et dans l’aisance, pourquoi, dit-il à l’
artiste
, renonceriez-vous à ces avantages ? » Cet avis p
avid tint bon et refusa. Enfin, le frère du roi de Prusse vint chez l’
artiste
sous le nom du prince de Mansfeld, et lui dit qu’
toile, ma main s’y refuse. » Cet affaiblissement de la main, dont l’
artiste
ne dut naturellement s’apercevoir que quand il fu
er de ceux de David qui ont eu de l’influence sur l’esprit des jeunes
artistes
qui en ce moment s’apprêtaient à faire une révolu
es antiques et demandaient du naturel à tout prix surent gré au vieil
artiste
exilé de se rajeunir en quelque sorte à la fin de
et flamands. Cet effort tenté à l’âge de soixante-huit ans, et par un
artiste
qui avait affermi sa réputation en Europe en trav
hoisie. Cette position était vraiment honorable, et, en s’y tenant, l’
artiste
usa du seul moyen qu’il eût de rester Français ma
mais montrées auparavant. Relativement à sa satisfaction intérieure d’
artiste
, peut-être n’a-t-il jamais exercé la peinture ave
quelque passage faisait allusion ou au talent ou aux infortunes d’un
artiste
, il arriva qu’on lui en fît l’application en lui
tait même au théâtre que se rendaient les étrangers curieux de voir l’
artiste
célèbre, mais qui n’avaient pu avoir accès chez l
t l’exil de David changé en une espèce de triomphe. On prétend que, l’
artiste
exilé étant à l’orchestre du théâtre de Bruxelles
n rappel ; et la gloire, la conduite, les sentiments de ces illustres
artistes
, leur donnent à cet égard les droits les plus tou
e racheter de l’exil, mais tout indique qu’elles furent telles, que l’
artiste
eut raison de ne pas les accepter. Le témoignage
evêché de Bruxelles. Là il faisait l’inspection de tous ses meubles d’
artiste
, prenait un crayon et traçait quelques croquis su
us à Bruxelles sont encore des preuves de l’immense célébrité que cet
artiste
avait acquise même depuis son exil. Après l’autop
n d’honneur. Ce cortège s’était encore grossi des amis du défunt, des
artistes
de Bruxelles portant des flambeaux ou des couronn
emain de l’exil de David on avait vu apparaître une secte nouvelle, d’
artistes
qui, par leurs discours d’abord, puis bientôt par
sous lesquels Étienne a vécu, il a vu se succéder deux générations d’
artistes
, et de tous les spectacles pénibles dont il a ét
det, Gérard et leurs contemporains, Étienne a connu la plupart de ces
artistes
lorsque, jeunes encore, ils étaient dans l’ivress
sèrent, non sans quelque raison, la patience de la jeune génération d’
artistes
à qui la présence du maître imposait encore, mais
nt quarante ans, disaient-ils, avait imposé son goût au public et aux
artistes
; à les entendre, ses ouvrages n’étaient que la c
l serait à propos de substituer à celui que l’on rejetait, ces jeunes
artistes
, fiers de leur indépendance et impatients de l’au
atteurs et entouré si soigneusement d’une atmosphère de louanges, cet
artiste
a dû penser que sa gloire et celle de son école é
annique reprochée à ce chef d’école. Si l’autorité qu’a pu prendre un
artiste
sur l’esprit de ses contemporains par des études
utre comme une lâche complaisance de la part de quinze ou seize cents
artistes
qui se sont fait un honneur de les suivre, certes
t avait empruntés aux peintres de l’école des Carraches et à quelques
artistes
français, à Jouvenet entre autres. Sans entrer da
ne fois que l’on connaît et que l’on a adopté le point de départ de l’
artiste
, ainsi que le but qu’il se proposait, on ne peut
Bourbons distribuait ses faveurs, et la réaction violente des jeunes
artistes
qui voulaient détrôner David et renverser son éco
levée de boucliers contre le peintre exilé. De ce moment, les jeunes
artistes
se ruèrent dans la carrière avec l’impétuosité de
ion des formes humaines à celle des vêtements et des accessoires. Cet
artiste
si regretté, et si regrettable en effet, fit une
ttachent aux idées et aux goûts des nations septentrionales, devint l’
artiste
de prédilection de la jeune école française, qui,
poëte anglais. Comme son modèle, mais plus souvent que lui, le jeune
artiste
français se permit des productions bizarres. On c
ésordre profond qui régnait dans l’esprit de la plupart de ces jeunes
artistes
. Mais le public, malgré son amour des nouveautés,
ne scène humble, mais qui a été ennoblie et élevée par le talent de l’
artiste
. Aucun des disciples de David n’a mieux mis en pr
thologiques qu’en assaisonnant leurs discours de sarcasmes contre les
artistes
qui s’occupaient encore de ces rêveries surannées
evint en France pour le faire connaître. Le mérite particulier de cet
artiste
consiste dans l’énergie et la finesse avec lesque
it choisir dès sa jeunesse. Cette constance dans les résolutions d’un
artiste
et le noble courage avec lequel il en a supporté
ouvrage. Frappé de la beauté de la Vierge, Étienne pressa vivement l’
artiste
de mettre la dernière main à un tableau qui devai
ncevoir comment elle put trouver grâce auprès de cet essaim de jeunes
artistes
livrés alors à tout le dévergondage de leur imagi
t fait justice de ce que plusieurs des derniers élèves formés par cet
artiste
avaient introduit de faible et de conventionnel d
la plus parfaite peut-être que David ait conçue. Dans cet ouvrage, l’
artiste
se montre plus original par l’étude heureusement
terrible comme une œuvre d’art. En se renouvelant, le talent du grand
artiste
avait mûri ; il semble même que le malheur ait mo
l reste à indiquer la place que ce peintre mérite d’occuper parmi les
artistes
ses contemporains, puis à déterminer la valeur de
s qui en dérivent étaient compris et accueillis de tout le monde. Les
artistes
, trouvant une théorie et une poétique consacrées
ngtemps. Or, rien n’est plus favorable au développement du talent des
artistes
que la permanence du goût fondé sur des croyances
trois siècles, ont cessé presque tout à coup d’échauffer le génie des
artistes
et de satisfaire aux goûts des amateurs. Entre la
tendit qu’à la faveur de la liberté du choix des sujets, le génie des
artistes
, dégagé de toute entrave, prendrait un essor plus
nie était porté vers les beaux-arts, ce qui a si puissamment aidé les
artistes
des xive , xve et xvie siècles en Italie : un p
ion. Sans cet élément, sans ce lien, sans ce langage commun entre les
artistes
et les populations, il est impossible, quelle que
ndu jusque-là l’exercice d’une des facultés les plus importantes d’un
artiste
, celle d’imprimer dans l’imagination des hommes l
il faut tenir compte. Au temps de la Renaissance, les savants et les
artistes
, loin de faire entre les ouvrages de l’antiquité
ation ; de telle sorte que les compositions, celles même des premiers
artistes
, furent des espèces de macédoines, plus souvent p
s de cette origine. Un enthousiasme souvent désordonné entraînait les
artistes
de la Renaissance ; le calcul domine toujours dan
Après tout, si puissant que soient le génie et la volonté de certains
artistes
, comme les autres hommes, ils sont toujours telle
et d’imaginer la direction qu’aurait prise le génie de David, si cet
artiste
, accoutumé dès l’enfance à respecter les institut
avait fait contracter. Poussin s’abstint de regarder les ouvrages des
artistes
modernes, ne fixa son attention que sur ceux des
Poussin et E. Le Sueur, fut aussi forcé de rompre en visière avec les
artistes
de son temps, de remonter peu à peu de l’étude de
vie et la pensée, au lieu de suivre le système opposé, adopté par les
artistes
modernes, et qui consiste à rendre l’idée sans tr
nnaissance des vases grecs, dits étrusques, devint plus familière aux
artistes
; et c’est de cette époque que date précisément l
es goûts littéraires étaient tout aussi exclusifs que ses doctrines d’
artiste
. De même que dans l’art antique grec, il n’estima
que je ne conte pas ici une histoire faite à plaisir ! Cette secte d’
artistes
penseurs, primitifs, a été la partie la plus aigu
es barques jusqu’aux grands navires sur lesquels nos écrivains et nos
artistes
se confient à l’océan poétique. L’impulsion donné
retourner pour reprendre la véritable route que les écrivains et les
artistes
de la prétendue renaissance sous François Ier, et
n Russie, et sous celui de Paul Ier, qui fut toujours favorable à cet
artiste
. L’ouvrage le plus connu et le plus important de
e des Petits-Champs jusqu’aux boulevards. Outre une grande quantité d’
artistes
qui y logeaient alors, il y avait de petits spect
ont en effet été gravés par Denon. 67. Voici les noms des principaux
artistes
qui ont exposé au Louvre cette année : peintres,
titre bizarre : Chien-Caillou ? C’est l’histoire d’un pauvre diable d’
artiste
qui nourrit de son travail un lapin qu’il aime be
passe pour être une copie dont Rodolphe Bresdin — le très remarquable
artiste
que je veux vous présenter — serait l’original. M
tion pour ce grand talent ignoré. L’homme raconté, nous passerons à l’
artiste
. Un jour de 1849 (il avait alors vingt-trois ou v
sublime, Rodolphe avait la bonhomie de penser qu’il est indigne d’un
artiste
d’ameuter le public au bruit de la grosse caisse,
te lieues : ils étaient à Toulouse. Ce climat bienveillant invitait l’
artiste
, cette splendide végétation méridionale le tentai
odolphe le rassura, et une causerie amicale s’établit bientôt entre l’
artiste
et le paysan. Un quart d’heure n’était pas écoulé
ncs, à quelque brocanteur, un de ses admirables dessins à la plume, l’
artiste
pouvait gagner un napoléon par mois, — la vie de
e trente-cinq à quarante francs par mois. Qui donc a prétendu que les
artistes
mouraient de faim ? Loué soit Dieu ! Le propriéta
uelques branches mortes ramassées dans le verger ! — L’ordinaire de l’
artiste
est demeuré ce qu’il était lorsque Rodolphe habit
e les comprend même pas. Un dernier mot sur l’homme — et j’arrive à l’
artiste
. Doux et bienveillant, Rodolphe cause volontiers
lui a jamais rien refusé : il ne lui a jamais rien demandé. II. L’
artiste
. La reproduction matérielle de la nature, si e
erfectionné ! il faut davantage, il faut une intelligence, il faut un
artiste
! l’artiste, qui, mêlant son âme à l’âme des bois
! il faut davantage, il faut une intelligence, il faut un artiste ! l’
artiste
, qui, mêlant son âme à l’âme des bois et des fleu
li — évoquer sur la toile leurs poésies intimes. C’est la gloire de l’
artiste
de ne pas reproduire seulement, mais d’interpréte
émotion joyeuse. L’interprétation sera diverse. Qu’importe ? Les deux
artistes
(la nature, comme l’homme, a plus d’un aspect int
oupe sacré, on s’en aperçoit facilement, n’a pourtant pas préoccupé l’
artiste
; ce n’est pas ce groupe qui attachera votre atte
e me semble ici qu’une enseigne : par elle le public est averti que l’
artiste
veut le frapper d’une impression mystique. Puisqu
un devoir pour le premier qu’un hasard amène sur le seuil désert de l’
artiste
d’ouvrir sa porte toute grande aux admirations pu
e d’ouvrir sa porte toute grande aux admirations publiques ? Et, si l’
artiste
reste inconnu par sa faute, s’il se cache de part
la ville. Le bruit de cette petite apothéose vient aux oreilles de l’
artiste
. Vite Rodolphe passe un paletot, prend sa canne e
jamais être cela, je dirai qu’il peut l’être plus ou moins. C’est un
artiste
de circonstance et un patriote exclusif, deux emp
, au-delà du Rhin et des Pyrénées. Tout à l’heure nous parlerons de l’
artiste
, c’est-à-dire du talent, de l’exécution, du dessi
’est pas un homme libre, c’est un esclave : ne cherchez pas en lui un
artiste
désintéressé. Un dessin de Charlet est rarement u
tivement au calotin, c’est le même sentiment qui dirige notre partial
artiste
. Il ne s’agit pas de peindre, de dessiner d’une m
e le feu ; là, la servilité qui corrompt l’art. Comparez maintenant l’
artiste
avec le courtisan : ici de superbes dessins, là u
de aucune des qualités qu’on a attribuées plus tard gratuitement à un
artiste
aussi incomplet dans le comique. Si j’avais suivi
sent souvent, les ingrats ! sans regarder le nom. Jusqu’à présent les
artistes
seuls ont compris tout ce qu’il y a de sérieux là
qu’on appelait la Caricature, grandes archives comiques, où tous les
artistes
de quelque valeur apportèrent leur contingent. C’
able massacre de la rue Transnonain, Daumier se montra vraiment grand
artiste
; le dessin est devenu assez rare, car il fut sai
je crois, est postérieure et ne contenait que des pairs de France. L’
artiste
y révéla une intelligence merveilleuse du portrai
dessiné et accentué largement. Daumier fut à la fois souple comme un
artiste
et exact comme Lavater. Du reste, celles de ses œ
ergents de ville. Ils n’osent pas venir s’y frotter. Mais notre grand
artiste
a fait des choses bien diverses. Je vais décrire
en n’y manque. Nul comme celui-là n’a connu et aimé (à la manière des
artistes
) le bourgeois, ce dernier vestige du moyen âge, c
. Pour l’apprécier dignement, il faut l’analyser au point de vue de l’
artiste
et au point de vue moral. — Comme artiste, ce qui
alyser au point de vue de l’artiste et au point de vue moral. — Comme
artiste
, ce qui distingue Daumier, c’est la certitude. Il
lement s’en passer. Son comique est, pour ainsi dire, involontaire. L’
artiste
ne cherche pas, on dirait plutôt que l’idée lui é
t. Ce qui complète le caractère remarquable de Daumier, et en fait un
artiste
spécial appartenant à l’illustre famille des maît
mme la pensée ; or c’est le signe d’un art supérieur, et que tous les
artistes
intelligents ont clairement vu dans ses ouvrages.
bourgeois. Comédien, il était exact et froid ; écrivain, vétilleux ;
artiste
, il avait trouvé le moyen de faire du chic d’aprè
e à chercher des idées, les trouvant quelquefois. Mais comme il était
artiste
par métier et homme de lettres par la tête, il n’
a fini par tomber dans le vide, n’étant tout à fait ni philosophe ni
artiste
. Grandville a roulé pendant une grande partie de
ls que Grandville divertit ; quant à moi, il m’effraye. Car c’est à l’
artiste
malheureusement que je m’intéresse et non à ses d
; mais il est souvent un comique sans le savoir. Voici maintenant un
artiste
, bizarre dans sa grâce, mais bien autrement impor
rès. Il n’est pas tout à fait un caricaturiste, ni même uniquement un
artiste
, il est aussi un littérateur. Il effleure, il fai
varni à Daumier, et cela n’a rien d’étonnant. Comme Gavarni est moins
artiste
, il est plus facile à comprendre pour eux. Daumie
lle tient maison ouverte. Elle n’a pas de maître ; elle fréquente les
artistes
et les journalistes. Elle fait ce qu’elle peut po
ent de ressembler aux gravures de mode. Tel qu’il est, Gavarni est un
artiste
plus qu’intéressant, dont il restera beaucoup. Il
t il résulte bien, il faut l’avouer, un peu de fouillis. Evidemment l’
artiste
avait été très-frappé par les œuvres de Cruikshan
aviès, lui aussi, fut une fortune malencontreuse. Selon moi, c’est un
artiste
éminent et qui ne fut pas dans son temps délicate
qui ne doublait vraiment pas l’intention comique. Jacque, l’excellent
artiste
, à l’intelligence multiple, a été aussi occasionn
ritiques, qui tous ont le front de nous entretenir chaque lundi des «
artistes
», comme si nous ne savions pas d’avance qu’ils a
qui amuse. » Alors, amuser un public, c’est là le rêve qui exalte un
artiste
dans l’enfantement de son drame ; toute l’esthéti
cles du mardi. Dans la phrase qu’on fit célèbre sans la comprendre, l’
artiste
épanchait son agacement contre cette médiocrité d
ndu. Deux systèmes. Les uns (M. Taine, Émile Hennequin) considèrent l’
artiste
comme un produit naturel de son milieu, pondant n
le milieu aient une décisive influence, et voient dans le génie de l’
artiste
, une raison suffisante de ses œuvres. De ces théo
acle ? Le sage classement qu’un critique proposait, un jour, pour les
artistes
de lettres, va nous suggérer une solution. Sa rép
lution. Sa répartition, extensible aux autres arts, séparait : 1º les
artistes
créateurs (il eut pu donner pour exemple, Flauber
artistes créateurs (il eut pu donner pour exemple, Flaubert) ; 2º les
artistes
adaptateurs (exemple, si vous voulez, M. de Maupa
). Or, il est trop clair, nous ne pouvons reconnaître de génie qu’aux
artistes
de la première de ces catégories ; l’étymologie e
à celui qui émet les inédites : il enrichit le bien commun. Tel est l’
artiste
. La matière de son œuvre est forcément prise au m
milieu. En dehors de tout milieu l’art est inconcevable. Il faut à l’
artiste
un champ de sensibilité. Cette sensibilité doit ê
ment, hélas, accompagne la première : il y a mille dilettanti pour un
artiste
. L’artiste sait transformer la sensation en idée
, accompagne la première : il y a mille dilettanti pour un artiste. L’
artiste
sait transformer la sensation en idée ; en d’autr
comment, cette transposition ? Puisque la sensibilité plus aiguë de l’
artiste
lui procure, dans la vie vécue ou vue, des admira
ou moins pâle de l’émotion déjà passée ? C’est que, cette émotion, l’
artiste
voudrait la ressusciter à sa volonté. Transporté
à le faire ; même c’est pour lui la plus douloureuse amertume. Mais l’
artiste
, par son intellectualité, qui n’est autre chose q
e : celle-ci crée d’elle-même le seul vêtement qui lui soit propre. L’
artiste
a précédé, imposé, dirigé le praticien. L’art a f
inventé l’art de la peinture, un scribe l’art de l’écriture ; c’est l’
artiste
qui a été forcé de trouver l’instrument capable d
me s’énonce : « Dans quel cas la forme dramatique s’impose-t-elle à l’
artiste
? » Cette forme consiste en la représentation par
ée et active… » Dans quel milieu dut être localisée la sensation de l’
artiste
, pour que son idéisation logique soit une imitati
intraduisibles en théâtre. La vie en société est le seul domaine où l’
artiste
puisse trouver des sensations dont l’expression n
des deux mouvements jaillisse l’émotion dramatique. La sensation de l’
artiste
n’est réalisée ni dans la mélopée des comédiens q
te soit l’émotion d’une foule devant un spectacle ? L’impression de l’
artiste
fut du même ordre : une impression de spectateur
d’actes. Donc le milieu doit être tel que la sensation qu’y reçoit l’
artiste
ait, elle déjà, une apparence théâtrale : nécessa
e d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtre national que celui où des
artistes
comme Eschyle, Sophocle, Aristophane, montraient,
n putride mais mousseuse fut symbolisée par des librettistes vraiment
artistes
, dans ces folies étourdissantes, dans cet Orphée,
oit, le théâtre d’art fut l’expression des sensations perçues par les
artistes
dans les milieux de vie publique et théâtrale. Os
x de Rome, au temps des récitations. Dans l’académie que je rêve, des
artistes
désintéressés, réfléchissant la conception de la
critiques, qui tous ont le front de nous entretenir chaque lundi des “
artistes
”, comme si nous ne savions pas d’avance qu’ils ap
qui amuse. » Alors, amuser un public, c’est là le rêve qui exalte un
artiste
dans l’enfantement de son drame ; toute l’esthéti
cles du mardi. Dans la phrase qu’on fit célèbre sans la comprendre, l’
artiste
épanchait son agacement contre cette médiocrité d
ndu. Deux systèmes. Les uns (M. Taine, Émile Hennequin) considèrent l’
artiste
comme un produit naturel de son milieu, pondant n
le milieu aient une décisive influence, et voient dans le génie de l’
artiste
, une raison suffisante de ses œuvres. De ces théo
acle ? Le sage classement qu’un critique proposait, un jour, pour les
artistes
de lettres, va nous suggérer une solution. Sa rép
lution. Sa répartition, extensible aux autres arts, séparait : 1º les
artistes
créateurs (il eût pu donner pour exemple Flaubert
artistes créateurs (il eût pu donner pour exemple Flaubert) ; 2º les
artistes
adaptateurs (exemple, si vous voulez, M. de Maupa
). Or, il est trop clair, nous ne pouvons reconnaître de génie qu’aux
artistes
de la première de ces catégories ; l’étymologie e
à celui qui émet les inédites : il enrichit le bien commun. Tel est l’
artiste
. La matière de son œuvre est forcément prise au m
milieu. En dehors de tout milieu, l’art est inconcevable. Il faut à l’
artiste
un champ de sensibilité. Cette sensibilité doit ê
ment, hélas, accompagne la première : il y a mille dilettanti pour un
artiste
. L’artiste sait transformer la sensation en idée
, accompagne la première : il y a mille dilettanti pour un artiste. L’
artiste
sait transformer la sensation en idée ; en d’autr
comment, cette transposition ? Puisque la sensibilité plus aiguë de l’
artiste
lui procure, dans la vie vécue ou vue, des admira
ou moins pâle de l’émotion déjà passée ? C’est que, cette émotion, l’
artiste
voudrait la ressusciter à sa volonté. Transporté
à le faire ; même c’est pour lui la plus douloureuse amertume. Mais l’
artiste
, par son intellectualité, qui n’est autre chose q
e : celle-ci crée d’elle-même le seul vêtement qui lui soit propre. L’
artiste
a précédé, imposé, dirigé le praticien. L’art a f
inventé l’art de la peinture, un scribe l’art de l’écriture ; c’est l’
artiste
qui a été forcé de trouver l’instrument capable d
me s’énonce : « Dans quel cas la forme dramatique s’impose-t-elle à l’
artiste
? » Cette forme consiste en la représentation par
ée et active… » Dans quel milieu dut être localisée la sensation de l’
artiste
, pour que son idéisation logique soit une imitati
intraduisibles en théâtre. La vie en société est le seul domaine où l’
artiste
puisse trouver des sensations dont l’expression n
des deux mouvements jaillisse l’émotion dramatique. La sensation de l’
artiste
n’est réalisée ni dans la mélopée des comédiens q
te soit l’émotion d’une foule devant un spectacle ? L’impression de l’
artiste
fut du même ordre : une impression de spectateur
d’actes. Donc le milieu doit être tel que la sensation qu’y reçoit l’
artiste
ait, elle déjà, une apparence théâtrale : nécessa
e d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtre national que celui où des
artistes
comme Eschyle, Sophocle, Aristophane, montraient,
n putride mais mousseuse fut symbolisée par des librettistes vraiment
artistes
, dans ces folies étourdissantes, dans cet Orphée,
oit, le théâtre d’art fut l’expression des sensations perçues par les
artistes
dans les milieux de vie publique et théâtrale. Os
x de Rome, au temps des récitations. Dans l’académie que je rêve, des
artistes
désintéressés, réfléchissant la conception de la
age aigri et diminué dont les superficiels s’étonnaient à la fin, « l’
artiste
divers, exquis, poignant, solide » que Régnier a
deux à part, non suspectes : l’une de M. Stéphane Mallarmé, trop haut
artiste
et trop autre pour qu’on puisse récuser la sincér
quait qu’à la transcription des êtres et des choses de force : il est
artiste
, parce qu’il choisit non ses milieux ou ses perso
nintelligible. Comment pourrait-on incriminer l’étendue d’une œuvre d’
artiste
, si elle était nécessitée par sa variété même ? À
ersonnellement, nous nous plaisons à fortifier comme première vertu d’
artiste
, cette sévérité jamais satisfaite, préservatrice
ait la vanité de la prétention, montrant chez la pluralité des grands
artistes
une débordante force créatrice. Elle opposerait,
est la haute vertu de la créature, et, pas moins que d’un autre, de l’
artiste
. Je suis donc assuré, poètes, mes amis, que vous
Contes à Ninon, et enfin les Rougon-Macquart, soutiendrez-vous que l’
artiste
n’ait point évolué, n’ait point lentement et mûre
ié des écrivains, je dis les meilleurs. Ç’a toujours été le droit des
artistes
, parvenus, tard ou tôt, à la plus conforme expres
p souvent chez le littérateur le penseur inquiet énerve la santé de l’
artiste
, le déroute par des subtilités, d’ailleurs scrupu
re. Voudrait-on que les divers chapitres fussent de ton disparate ? L’
artiste
qui eût entrepris la longue suite de fresques d’u
est certain que l’émotion qui crée cette œuvre ne fait pas broncher l’
artiste
fort qui la dit, mais à cela quel mal ? Quel mal
ésentant. Pendant un quart de siècle, quelques écrivains laborieux et
artistes
ont fait, pour le roman, pour le théâtre, pour la
à travers tous les âges de la littérature, un courant réaliste : des
artistes
plus épris de la réalité vivante que du rêve imag
s, peuvent être considérés comme les semblables et les analogues de l’
artiste
producteur. Comme nous l’avons dit plus haut, le
à démontrer, avec une admirable éloquence, que tout écrivain et tout
artiste
considérable porte dans son œuvre la trace des fa
dans le 2e chapitre de la Philosophie de l’art) qui s’opère entre les
artistes
et entre les facultés de l’artiste, grâce à sa pa
e de l’art) qui s’opère entre les artistes et entre les facultés de l’
artiste
, grâce à sa participation à toute la situation so
aine paraît admettre une certaine influence directe des lieux sur les
artistes
qui les habitent. Ces théories sont probables ; a
uence de l’habitat, par lesquelles M. Taine s’efforce d’assimiler les
artistes
à leurs contemporains et à leurs compatriotes, es
, Américains de vieille roche. Michel-Ange diffère de tous les autres
artistes
italiens, Victor Hugo de tous les poètes français
point ; il conviendra de reprendre alors le problème des rapports des
artistes
avec leurs ascendants et leur race. Jusque-là ces
ipe des sélections et des éliminations qu’opèrent dans l’ensemble des
artistes
d’une époque ou d’un lieu, les circonstances, la
n variable mais permanente. En général, la condition dans laquelle un
artiste
a vécu, les hasards auxquels il a été mêlé, la si
influence n’a rien de fixe ni de constant. Il est fort possible que l’
artiste
s’y soustraie, et se montre réfractaire. Assuréme
serait facile de multiplier ces exemples à un tel point que le cas d’
artistes
en opposition avec leur milieu social parût être
nne ne se trouve empêché de manifester son originalité et, comme tout
artiste
est orgueilleux de ses facultés, il n’en est que
du milieu social, du spectacle ambiant, des goûts contemporains sur l’
artiste
, est essentiellement variable, au point qu’il est
oisième relation de dépendance que M. Taine a tenté d’établir entre l’
artiste
et l’habitatdp soit de sa jeunesse et de sa famil
e ces trois causes ne peut donc servir à remonter d’une œuvre ou d’un
artiste
à un groupe étendu d’hommes ; on peut en user ave
l est impossible d’établir un rapport direct entre une société et les
artistes
qui l’illustrent, en considérant ceux-ci comme dé
x-ci comme dépendant de celle-là, ou en envisageant la société et les
artistes
comme dépendant de causes communes. Ces causes ne
l’analyse sociologique ; faits particuliers. — Étant donc admis qu’un
artiste
ne dépend pas essentiellement de son milieu, de s
esthétique des données sociologiques. Il faut s’adresser non plus à l’
artiste
, mais à son produit, considérer non plus son ento
personnages, de scènes et de péripéties, de sujets et d’images, que l’
artiste
s’efforce de représenter le plus exactement et le
s il n’est point d’autre différence entre l’organisation mentale d’un
artiste
et celle de ses admirateurs, qu’entre les faculté
nt d’abord écloses. On pourra, il est vrai, dire à cela qu’à part les
artistes
et les écrivains, la plupart des gens n’aiment pa
un désaccord accusé entre leurs délassements et leurs occupations Les
artistes
, qui généralement s’adonnent à leur carrière par
Les auteurs bourgeois ont un talent bourgeois ; les auteurs aimés des
artistes
, ont eux-mêmes la grâce, la finesse de sens et la
, ont eux-mêmes la grâce, la finesse de sens et la légèreté d’âme des
artistes
. Les goûts divers d’un lecteur ont généralement e
es des variations de la gloire, c’est-à-dire de la compréhension d’un
artiste
à travers les pays et les époques. Ceux que nous
e que dans une nation restée politiquement et socialement intacte, un
artiste
ou plusieurs en viennent à essayer d’imiter les p
artiste ou plusieurs en viennent à essayer d’imiter les productions d’
artistes
étrangers. Que l’on néglige les cas de la Renaiss
ou tout au plus indifférents à ces importations, n’ont pu pousser les
artistes
latins ou français à choisir à l’étranger des mod
elle ; ce fut au XVIIIe siècle et au nôtre, par un libre choix de nos
artistes
eux-mêmes, qui se jugèrent tout à coup constitués
enue ainsi indépendante, exerça une influence marquée, dit-on sur les
artistes
dépendant de son suffrage. Cependant serait-il té
le fait que, dans un même milieu et une même race, des auteurs et des
artistes
ont vécu, dont les œuvres ont des caractères abso
el, Gounod et Saint-Saens, Dumas et Labiche, etc. Or, évidemment, des
artistes
d’un talent aussi contraire ne peuvent représente
des milieux divers comme eux-mêmes, qu’il y a autant de milieux que d’
artistes
et qu’il naît autant des uns que des autres. En e
res. En effet, il est évident que ces milieux, loin d’avoir formé les
artistes
, puisqu’ils n’ont pas d’existence antérieure conn
ée autour du peintre, et a fait sa gloire. Et de même pour les autres
artistes
contemporains et pour les cas analogues de l’hist
stons ici à 1 éclosion d’un milieu. Nous voyons clairement comment un
artiste
libre des influences de la race, du goût et des m
rime ; elle existe parce qu’il a paru ; le centre de force est dans l’
artiste
et non dans la masse, ou plutôt le centre de forc
dans le caractère abstrait de ressemblance qui peut exister entre un
artiste
et ses contemporains. Plus il y a parmi ceux-ci d
ns. Plus il y a parmi ceux-ci d’âmes vaguement analogues à celle de l’
artiste
, plus la gloire de ce dernier sera étendue ; il n
subordonnant celles-ci à ceux-là, en considérant les peuples parleurs
artistes
, le public par ses idoles, la masse par ses chefs
t considérée comme un document. Il faudra faire pour chaque auteur et
artiste
une enquête rétrospective auprès des critiques, d
hologique, il s’intéresse en particulier aux familles de savants et d’
artistes
. Pour plus de précisions sur cet ouvrage, voir S.
ntifique » du magnétisme qu’il faut donc situer cette définition de l’
artiste
caractérisé comme « centre de force ». (NdE) dy.
Par là il en viendra nécessairement à considérer l’objet non plus en
artiste
qui l’admire, mais en savant qui l’examine : il s
il peut exister de grands poètes psychologues. C’est qu’en effet ces
artistes
sont à l’extrême limite du poétique. Ils ne s’y t
ciale terreur. En ce point, comme en tout le reste de ses écrits, cet
artiste
fut un penseur, dont nous avons tenté de démêler
évolution du jeu — nous ne lui concevons pas d’autre origine, — si l’
artiste
doit être considéré comme l’inventeur d’objets ou
à ses cerceaux pour que ceux-ci amusent des enfants, il semble qu’aux
artistes
que leurs œuvres ont émus, peuvent succéder des a
emble qu’aux artistes que leurs œuvres ont émus, peuvent succéder des
artistes
passionnants non passionnés, réfractaires à tout
s que nous avons étudiés après Poe n’y appartiennent pas. Ce sont des
artistes
fort peu artificieux et qui malgré la place que l
us ces écrits. Quant à Dickens, nous avons aperçu en lui le type de l’
artiste
qui implique sans cesse dans ses descriptions, se
calme, rassérène de cette lièvre. Nous avons noté la maîtrise de cet
artiste
à décrire tous les spectacles presque que peut pr
, on une aventure particulière arbitrairement élue. Enfin, en suprême
artiste
de la prose, Tolstoï suggère les puissantes émoti
; cependant on les considère comme appartenant ensemble au groupe des
artistes
réalistes, bien que plusieurs d’entre eux se dist
ou ôte à la réalité, par la marque qu’elle porte du tempérament de l’
artiste
, par le caractère qu’il exalte en elle de façon à
ée et une que ne le sont les faits vrais à l’état brut où l’homme non
artiste
les perçoit. Il faut donc que les réalistes et le
ysiologique qu’une douleur est toujours plus forte qu’un plaisir. Les
artistes
de cette école déforment donc la nature et les ho
’ailleurs cette exactitude relative en son apparence sont faciles à l’
artiste
réaliste puisque la misère et la bassesse qu’il t
humanité souffrante et ignoble s’éloigne presque autant du vrai que l’
artiste
idéaliste qui, en un paysage harmonieux, voit l’h
ascendant, la sensibilité détermine évidemment une infériorité chez l’
artiste
, en ce qu’elle l’empêche de bien voir et de pense
raire. Comme la rose et comme l’orchidée double, l’homme supérieur, l’
artiste
, l’homme de lettres, est un monstre, un être fact
me même les jouissances en sources de peine ; comment, en somme, tout
artiste
descriptif est exposé à ressentir dans sa vie plu
, qui ont écrit sur cette matière certaines pensées significatives. L’
artiste
descriptif, exercé à contempler minutieusement le
d’un élan de courage. Il suit de là que la sensibilité exagérée de l’
artiste
, ses longues introspections, son constant contrôl
ntérieures qui encombrent sa mémoire et diversifient son attention, l’
artiste
reste irrésolu, lassé de tendre une volonté faibl
nternes, qui proviennent des qualités mêmes qui font la grandeur de l’
artiste
, s’ajoutent d’autres causes de douleur, qu’impose
les provoquées par de réels incidents. Dans la déformation du vrai, l’
artiste
tendra à atténuer ce qu’il contient d’indifférent
rs idéalistes cachent les basses trivialités de la vie. D’instinct, l’
artiste
aperçoit qu’aucune de ses amplifications n’attein
ent dans une société hostile. Entre la place que celle-ci accorde à l’
artiste
et celle qu’il prétend occuper, il n’y a nulle an
’y a nulle analogie. Aux yeux des citoyens de la plupart des états, l’
artiste
est un ouvrier en articles de luxe qui fabrique d
dues à lire. Encore cette estime dépend-elle du soin que peut avoir l’
artiste
de ne choquer aucun des préjugés du public, en ne
t essayant de lui plaire par des moyens nouveaux ou excessifs. Pour l’
artiste
, cet homme qui vient de le juger est à la fois un
iteurs, des directeurs de journaux, des critiques et des échotiers, l’
artiste
, l’idéaliste de tout à l’heure est forcé à plus d
elle son principe de destruction. » Combien cela est vrai, pour les
artistes
, nous venons de le voir Par le développement exce
cés et admirables d’une humanité future. Toute la vie consciente de l’
artiste
, cette vie mêlée au monde, en laquelle se concent
te au génie. Par son inaction, la faiblesse actuelle de sa volonté, l’
artiste
correspond à une paix et une civilisation supérie
plus l’activité des unités humaines pourra être restreinte et lente L’
artiste
est en progrès dans cette évolution, où les sensa
ur par jour sous la taie de leurs yeux débiles. Plus haut encore, les
artistes
, en percevant les objets par leur côté frappant,
nt intellectuel. Que l’on joigne enfin à toutes ces supériorités de l’
artiste
, sa connaissance des douleurs humaines et sa comm
d à le démontrer. Et en fait, le nombre des écrivains optimistes, des
artistes
heureux et s’occupant de choses heureuses est ext
a corde vibrante de l’Aine et du cœur, faut-il un coin maladif dans l’
artiste
? » III. Conclusions sociales Les œuvres d
répandu parmi les lecteurs étrangers au monde des lettres ; parmi les
artistes
, au contraire, sa gloire est universellement reco
an de muettes ténèbres, ont pu mesurer avec quelle maîtrise, ce grand
artiste
domine le règne de l’horreur du mystère, de la pe
dmirateurs sont rares et M. Redon partage cette impopularité avec les
artistes
que nous avons nommés avant lui et auxquels il fa
t tenus en liante estime de ce qu’il y a à Paris de littérateurs et d’
artistes
éminents. Il faut donc croire que l’esthétique ar
conversations de gens étrangers aux lettres. D’autre part, parmi les
artistes
, elles suscitent des avis contraires ; tandis que
uction. Ils ont été également accueillis avec faveur parmi les jeunes
artistes
de ce temps, comme ceux de Dostoïewski, et nul do
des œuvres russes, leur caractère passionne et moral. La plupart des
artistes
percevaient vivement plutôt, l’intérêt extrême de
ns l’âme de leurs lecteurs puisqu’elle put être éveillée mais que les
artistes
antérieurs n’avaient pas su exprimer et dont les
830. Mais ceux-ci eurent aussi d’autres héritiers et quelques uns des
artistes
qui leur succédèrent, par certaines conditions de
intellectuel et qui jouit par contre d’une gloire discrète auprès des
artistes
stylistes. Henri Heine parut encore trop divisé a
on de 1859 Lettres à M. le directeur de la Revue française I. L’
artiste
moderne Mon cher M***, quand vous m’avez fait
déjà fait connaître au public parisien quelques-uns de ces charmants
artistes
qu’il avait trop longtemps ignorés. Je m’étais do
erais une immense jouissance à prendre le ton lyrique pour parler des
artistes
de mon pays ; mais malheureusement, dans un espri
s naturellement conduit par le cours de mes réflexions à considérer l’
artiste
dans le passé, et à le mettre en regard avec l’ar
à considérer l’artiste dans le passé, et à le mettre en regard avec l’
artiste
dans le présent ; et puis le terrible, l’éternel
us le prouverai tout à l’heure. Je me disais donc : Jadis, qu’était l’
artiste
(Lebrun ou David, par exemple) ? Lebrun, éruditio
sé, l’amour du grand uni à l’érudition ? Et aujourd’hui, qu’est-il, l’
artiste
, ce frère antique du poëte ? Pour bien répondre à
candaleux favoritisme appelle quelquefois une réaction équivalente. L’
artiste
, aujourd’hui et depuis de nombreuses années, est,
exemple, je ne puis pas m’empêcher d’éprouver de la sympathie pour un
artiste
tel que Chenavard, toujours aimable, aimable comm
de profession bizarre, un chasseur, un marin, un empailleur ; par un
artiste
, un enfant gâté, jamais. L’enfant gâté a hérité d
beau), pratique exclusive du métier, telles sont, je crois, quant à l’
artiste
, les raisons principales de son abaissement. Plus
imples que soient ces choses, elles sont au-dessus ou au-dessous de l’
artiste
moderne. Une fille de concierge se dit : « J’irai
che son âme, et il peint encore, jusqu’à ce qu’il ressemble enfin à l’
artiste
à la mode, et que par sa bêtise et son habileté i
r de sa profession avait élevé son imagination. Quel est celui de nos
artistes
à la mode qui serait digne d’exécuter ce portrait
e avec vous ? jusques à quand souffrirai-je ? » Cette race, en effet,
artistes
et public, a si peu foi dans la peinture, qu’elle
reurs comme une grâce spéciale attribuée à la race française. Que ses
artistes
lui en inoculent le goût, cela est vrai ; qu’elle
x qu’ils satisfassent à ce besoin, cela est non moins vrai ; car si l’
artiste
abêtit le public, celui-ci le lui rend bien. Ils
que je me figure), notre public ne cherche que le Vrai. Il n’est pas
artiste
, naturellement artiste ; philosophe peut-être, mo
re public ne cherche que le Vrai. Il n’est pas artiste, naturellement
artiste
; philosophe peut-être, moraliste, ingénieur, ama
necdotes instructives, tout ce qu’on voudra, mais jamais spontanément
artiste
. Il sent ou plutôt il juge successivement, analyt
uite, tout à la fois, synthétiquement. Je parlais tout à l’heure des
artistes
qui cherchent à étonner le public. Le désir d’éto
r ». Toute la question, si vous exigez que je vous confère le titre d’
artiste
ou d’amateur des beaux-arts, est donc de savoir p
ites âmes), veut être étonné par des moyens étrangers à l’art, et ses
artistes
obéissants se conforment à son goût ; ils veulent
venez d’expliquer est celle des imbéciles. Quel homme, digne du nom d’
artiste
, et quel amateur véritable a jamais confondu l’ar
à l’obéissance involontaire, forcée, de l’individu à la foule. Que l’
artiste
agisse sur le public, et que le public réagisse s
. Que l’artiste agisse sur le public, et que le public réagisse sur l’
artiste
, c’est une loi incontestable et irrésistible ; d’
oulait dire, je lui fais l’honneur de croire qu’elle voulait dire : L’
artiste
, le vrai artiste, le vrai poëte, ne doit peindre
ui fais l’honneur de croire qu’elle voulait dire : L’artiste, le vrai
artiste
, le vrai poëte, ne doit peindre que selon qu’il v
extraordinaire qui accompagnait la conception ; que l’attention de l’
artiste
se porte même sur la propreté matérielle des outi
te, elle n’est plus à faire, et quand toute la route est parcourue, l’
artiste
est délivré de son tableau. Tous ces préceptes so
s sont évidemment modifiés plus ou moins par le tempérament varié des
artistes
. Cependant je suis convaincu que c’est là la méth
rts et les ressemblances dans leurs méthodes !), l’immense classe des
artistes
, c’est-à-dire des hommes qui se sont voués à l’ex
le contraire, et si l’histoire de la peinture ne nous offrait pas des
artistes
impies et athées produisant d’excellentes œuvres
ue source d’inspiration religieuse est que le poëte, le comédien et l’
artiste
, au moment où ils exécutent l’ouvrage en question
ante pour l’objet en vue. Ils ont prouvé que, même au xixe siècle, l’
artiste
peut produire un bon tableau de religion, pourvu
e. » Et il ajoutait plus loin : « Je ne sais quel souvenir des grands
artistes
me saisit à l’aspect de ce tableau (Dante et Virg
ent développé dans une atmosphère et un terroir hostiles ? Les nobles
artistes
de la Renaissance eussent été bien coupables de n
eurs et de prélats, que dis-je ? par la multitude elle-même qui était
artiste
en ces âges d’or ! Mais l’artiste moderne qui s’e
ar la multitude elle-même qui était artiste en ces âges d’or ! Mais l’
artiste
moderne qui s’est élevé très-haut malgré son sièc
omposition compliquée, ardente et savante. « Elle devait , nous dit l’
artiste
qui connaît son monde, être exécutée dans de gra
ntes œuvres comme Delacroix seul sait les concevoir et les peindre. L’
artiste
qui a produit cela peut se dire un homme heureux,
x du passé et avide d’instruction), elle est la punition méritée d’un
artiste
qui substitue l’amusement d’une page érudite aux
uvernements modernes, supportent difficilement le pittoresque, et les
artistes
, à leurs heures belliqueuses, cherchent plutôt da
u regard des diplomates humbles et embarrassés ; et le texte louait l’
artiste
d’avoir su exprimer chez les uns la vigueur moral
tant aimé Watteau. Cette époque était si belle et si féconde, que les
artistes
en ce temps-là n’oubliaient aucun besoin de l’esp
faute de mieux, le défaut de tous les littératisants. Je désire qu’un
artiste
soit lettré, mais je souffre quand je le vois che
ture ne soit pas toujours suffisamment solide, est plus naturellement
artiste
. Dans ses ouvrages on devine les bonnes et amoure
r exprimer leur pensée. M. Fromentin a réussi comme écrivain et comme
artiste
, et ses œuvres écrites ou peintes sont si charman
pale. Il n’y en a pas une qui ne soit un excellent petit tableau. Les
artistes
modernes négligent beaucoup trop ces magnifiques
Vous voulez donc qu’il en change ? Je ne veux pas quitter cet aimable
artiste
, dont tous les tableaux, cette année, sont égalem
tre j’attirerai aussi vos yeux sur le tableau de M. Leighton, le seul
artiste
anglais, je présume, qui ait été exact au rendez-
n’oubliez pas d’examiner les peintures sur émail de M. Marc Baud. Cet
artiste
, dans un genre ingrat et mal apprécié, déploie de
à faire le gros de la besogne. Je suis le véritable fournisseur de l’
artiste
. Je suis, à moi tout seul, toute la matière. » Ma
te une immense intelligence. Il faut sans doute que l’obéissance de l’
artiste
y soit grande, mais sa divination doit être égale
égale. Quand je vois un bon portrait, je devine tous les efforts de l’
artiste
, qui a dû voir d’abord ce qui se faisait voir, ma
nds peintres, et d’excellents peintres, David, quand il n’était qu’un
artiste
du dix-huitième siècle et après qu’il fut devenu
énie. Enfin, quel que soit le moyen le plus visiblement employé par l’
artiste
, que cet artiste soit Holbein, David, Velasquez o
que soit le moyen le plus visiblement employé par l’artiste, que cet
artiste
soit Holbein, David, Velasquez ou Lawrence, un bo
vez-vous que ce défaut soit léger et ce reproche immérité ? Parmi les
artistes
qui se contentent du pittoresque naturel de l’ori
t les expositions, et qui savent à quelles œuvres antécédentes de cet
artiste
je fais allusion, en ont comme moi éprouvé du reg
suis pris à songer à toute la grâce et à toute l’application que les
artistes
du dix-huitième siècle mettaient dans les images
e public, qui aime passionnément sa propre image, n’aime pas à demi l’
artiste
auquel il donne plus volontiers commission de la
ériter le mieux, parce qu’il est toujours resté un franc et véritable
artiste
, est M. Ricard. On a vu quelquefois dans sa peint
est donc naturel que j’aie peu d’échantillons à citer. Bien d’autres
artistes
, madame O’Connell par exemple, savent peindre une
timent par un assemblage de matière végétale ou minérale n’est pas un
artiste
. Je sais bien que l’imagination humaine peut, par
lle pût inspirer, cette qualité serait comme si elle n’était pas. Les
artistes
qui veulent exprimer la nature, moins les sentime
blient qu’un site naturel n’a de valeur que le sentiment actuel que l’
artiste
y sait mettre. La plupart tombent dans le défaut
la spécialité du paysage sont MM. Rousseau et Corot. Avec de pareils
artistes
, il faut être plein de réserve et de respect. M.
oisis comme rendant approximativement la raison qui empêche ce savant
artiste
d’éblouir et d’étonner. Il étonne lentement, je l
étail, certes c’était lui. Nous avons entendu reprocher à cet éminent
artiste
sa couleur un peu trop douce et sa lumière presqu
et de fraîcheur. Il me paraît superflu de détailler les talents d’un
artiste
aussi élevé et qui a autant produit ; mais ce qui
. Cependant il m’est venu cette année un peu de consolation, par deux
artistes
de qui je ne l’aurais pas attendue. M. Jadin, qui
rquoi l’imagination fuit-elle l’atelier du paysagiste ? Peut-être les
artistes
qui cultivent ce genre se défient-ils beaucoup tr
tes de ce singulier officier, qui était devenu en un jour un puissant
artiste
, et qui avait dit adieu aux solennelles aventures
it féconder le plus humble morceau, je crois que le sujet fait pour l’
artiste
une partie du génie, et pour moi, barbare malgré
s, à proprement parler, un squelette. Je ne crois pas cependant que l’
artiste
ait voulu esquiver, comme on dit, la difficulté.
et vigoureuse tournure florentine (car M. Christophe n’est pas de ces
artistes
faibles en qui l’enseignement positif et minutieu
ns qui exécuteraient la plus aimable des danses de caractère. MM. les
artistes
, je parle des vrais artistes, de ceux-là qui pens
aimable des danses de caractère. MM. les artistes, je parle des vrais
artistes
, de ceux-là qui pensent comme moi que tout ce qui
ux ou trois d’excellentes (je suis moins sévère que La Bruyère) ; ces
artistes
-là, dis-je, toujours mécontents et non rassasiés,
nt que je n’en ai consciencieusement trouvé. Les nobles et excellents
artistes
que j’invoquais tout à l’heure diront comme moi :
espérances et la vie intime de ce petit groupe. Le spectacle de ces
artistes
, rêvant de renouveler l’art anglais et l’engagean
aux plus simples aspects du monde, l’éternelle beauté que méconnaît l’
artiste
vulgaire. L’univers entier est pour lui un motif
raient fournir, — et ce n’est pas lui non plus qui sera le plus grand
artiste
. » Ceci nous montre tout ce qui sépare la riche é
tiques. Ruskin avait dit, en 1843, au début de son œuvre : « Ils (les
artistes
) doivent aller à la nature en toute simplicité du
œuvre de Burne-Jones ou de Watts32 et voyez si l’un ou l’autre de ces
artistes
semble avoir, un seul instant, possédé la notion
de l’art mystique anglais. Je comprends que l’audace juvénile de ces
artistes
, la nouveauté de leurs moyens d’exécution, leur s
de la vérité — uncompromising truth — aboutit en réalité à un rêve d’
artiste
mystique conçu en dehors de toute réalité. L’idéa
re autre chose qu’un anachronisme. Malgré les études patientes de ces
artistes
devant la nature, leur esprit était faussé a prio
ation la folie de l’art « intellectuel ». Exista-t-il jamais un grand
artiste
pour qui l’être virant fut d’ordre secondaire et
riginal et âpre qu’il est réellement. Vous me direz : « L’office de l’
artiste
est de ne pas rendre servilement la réalité, mais
que la vérité courante, comme je le crois, il nous faut avouer que l’
artiste
doit, en ce cas particulier, céder le pas à l’hum
s, tend à déviriliser, c’est-à-dire à déshumaniser. Or, l’effort de l’
artiste
moderne tend de plus en plus à ré-humaniser. Comm
e tend de plus en plus à ré-humaniser. Comment peut-on admettre qu’un
artiste
donne à tous ses modèles des faces et des attitud
lusion au début de cette étude, et qui présente tous les défauts de l’
artiste
poussés à leur plus haute puissance, fut l’objet,
onner ici, en l’opposant aux louanges enthousiastes qui ont accablé l’
artiste
au cours de sa carrière : Hélas ! un plus malade
uxtapositions de blocs inertes succèdent les fluides contacts. Pour l’
artiste
moderne, digne de ce nom, l’œuvre picturale est u
onisation des joies de la lumière. Je n’entends pas dire par là qu’un
artiste
est moderne parce qu’il inonde sa toile des tons
de sujets nobles ou ignobles, dignes ou indignes, mais seulement des
artistes
dignes ou indignes de les créer. Voilà de quelle
istes dignes ou indignes de les créer. Voilà de quelle façon quelques
artistes
ont compris l’art moderne. Je nommerai tout d’abo
’art contemporain, on le comprendra plus tard, lorsque la mort de ces
artistes
amènera celle de quelques-uns des préjugés qui s’
e peintre de la joie ; c’est encore l’école de Worpswede, où quelques
artistes
travaillant en pleine nature, ont déjà produit de
rveilleuses. Je pourrai citer le norvégien Thaulow et quelques autres
artistes
de Hollande, de France ou de Belgique, qui malgré
spiritualiste toujours consciente. Alors qu’en divers pays, quelques
artistes
de génie en qui vibrait le souffle de l’esprit no
quettes de prédilection, attestant la sûreté et la divination du même
artiste
qui, à peu près seul en 1861, saluera Richard Wag
d’excellents articles, excellents surtout en ce qu’ils signalent des
artistes
indépendants, sans notoriété, déplaisants en géné
eurera Huysmans, qui, il y a douze et quinze ans, sonnait la gloire d’
artistes
qu’on croit trop, ici ou là, avoir découverts hie
el des mois de mai, juin, juillet ces expositions particulières où un
artiste
, un groupe d’artistes au plus, présente un ensemb
uin, juillet ces expositions particulières où un artiste, un groupe d’
artistes
au plus, présente un ensemble cohérent de product
s les yeux du curieux, qui peut suivre et comprendre l’évolution de l’
artiste
. Ces délicats sont excusables d’être rebutés par
aisonnement : il est louable de présenter gratuitement les œuvres des
artistes
au public à qui elles sont destinées. Les peintre
d’autres systèmes. Un grand seigneur suffisait à faire vivre quelques
artistes
. À cette heure de médiocrités dorées, le cas d’un
couramment, en 1896, de Renoir, de Degas, de Camille Pissarro comme d’
artistes
d’avant-garde. En vérité pour nous ils sont class
s. Je ne sens de peinture contemporaine à notre jeunesse que chez les
artistes
appelés symbolistes, du nom des littérateurs qui
puisqu’aussi bien plus que des amitiés les rapprochent. Ils sont très
artistes
, c’est-à-dire qu’ils ont une conception désintére
jeunes talents, a dépassé en hardiesse et en réussite le problème des
artistes
sincères : « Ne faire que ce qu’on voit. » Il n’y
ns. Meissonnier avait été novateur, par rapport au baron Gros. Si ces
artistes
n’avaient rien apporté de nouveau, ils n’auraient
s la seconde est plus juste. — Pourtant, il y a eu de l’art avant les
artistes
modernes, et depuis Delacroix. Mais est-ce chez c
urrait retirer aux maroquiniers de la rue de la Paix et confier à des
artistes
auxquels je recommanderais personnellement la pei
elle, favorise-t-elle ou au contraire détruit-elle l’inspiration de l’
artiste
et l’originalité esthétique ? Dans quelle mesure
t rigoureusement individuel est inconcevable. L’isolement absolu de l’
artiste
, le pur monologue poétique, l’attitude du musicie
le paradoxe esthétique. Mais on voit triompher de plus en plus chez l’
artiste
la tendance à exprimer ses sentiments personnels
ui a pour formule esthétique l’impressionnisme. Le monde apparaît à l’
artiste
impressionniste comme un flux et un reflux de sen
s n’en saisissons que d’illogiques et incompréhensibles apparences, l’
artiste
ne peut ambitionner de donner de la réalité qu’un
ourd’hui la législation n’intervient plus pour imposer des règles aux
artistes
ou pour sévir contre les œuvres d’art non conform
que chacun a le droit de prendre son plaisir où il le trouve, chaque
artiste
a le droit d’amuser et d’intéresser son public à
stiques et littéraires, les chapelles, les cénacles qui décernent aux
artistes
amis ou dissidents des brevets de talent ou de so
et sociales modernes ne favorisent pas beaucoup l’inspiration. Peu d’
artistes
partageraient aujourd’hui l’espoir un peu naïf de
oï en vient à tenir cette gageure étonnante pour un esthéticien et un
artiste
, de vouloir définir l’art « abstraction faite de
et l’intérêt de l’art eût d’exprimer l’originalité sentimentale de l’
artiste
, sa représentation du monde dans ce qu’elle a de
té soit forte ou faible, simple ou compliquée, que l’inspiration de l’
artiste
soit joyeuse ou triste, enthousiaste et exubérant
infinis. Il faut tous les admettre Si chaque homme et, en tous cas, l’
artiste
qui par définition est un être différencié se fai
le seul capable de captiver certaines natures et d’inspirer certains
artistes
. Il est impossible de méconnaître la beauté de l’
dualisme antisocial. L’art classique est un art où l’originalité de l’
artiste
se subordonne volontairement à des règles étroite
té de l’artiste se subordonne volontairement à des règles étroites. L’
artiste
classique croit, selon la pensée de Goethe, que «
olidarité sociale. Aussi bien le fait que les moralistes convient les
artistes
à mettre l’art au service de la sociabilité indiq
art il ne s’agit pas de se conformer à une norme ; il s’agit, pour l’
artiste
, d’exprimer d’une manière forte et neuve son orig
à son tour rivaliser de beauté avec l’attelage coutumier. Jamais les
artistes
ne se consoleront du pittoresque, défunt de la vi
styles à peine rehaussé de quelques détails, dus à l’imagination de l’
artiste
. Il n’y a point là création, il n’y a qu’arrangem
a qu’arrangement, habileté, érudition c’est-a-dire des qualités que l’
artiste
créateur répudié. Ce sont ensuite ces innombrable
marché ; et les quelques ornements seuls permis à la virtuosité de l’
artiste
, ne peuvent qu’accentuer la laideur de l’ensemble
’art véritable. Parmi ces très rares originaux, il y a évidemment des
artistes
. Toutefois, si sincère que soit leur désir du mie
, qui lui sont connexes. Le besoin de créations nouvelles suscita des
artistes
originaux, qui délaissèrent brusquement les formu
rme et le fond prennent leurs racines dans le tempérament propre de l’
artiste
. On comprend immédiatement qu’entre cet art et l’
ar son heureuse inspiration ou que tel fragment dénote, à vos yeux, l’
artiste
de race qui l’a conçu : je dis que de l’œuvre dan
aptation des formes à la matière employée frappent aussitôt. Pour cet
artiste
, libéré des traditions fossiles, il est évident q
té. Une des principales raisons qui me font considérer Horta comme un
artiste
de premier ordre, c’est qu’il conçoit lui-même en
rand et la cacophonie plus complète ».39 Ce qui fait la grandeur de l’
artiste
, c’est d’avoir coordonné les éléments épars, de l
la beauté de l’ensemble. Renouveler l’ensemble est la marque du grand
artiste
, et je ne puis m’empêcher ici de songer à Richard
L’architecte se double donc d’un psychologue. On avouera qu’entre un
artiste
doué, de tels soucis et l’architecte coutumier, q
image, la fantaisie, la richesse, la souplesse des conceptions de cet
artiste
: de telles expressions d’art ne peuvent être ren
que cette œuvre suscite, l’incompréhension et la routine auxquelles l’
artiste
se heurte le plus souvent, les difficultés énorme
es, ne nous étonnent pas, puisqu’il est impossible que le novateur, l’
artiste
original et révolutionnaire, celui qui ne tire so
poëte musical, et que j’embrasse d’un coup d’œil toute sa carrière d’
artiste
. Une grande et belle victoire (la Juive), beaucou
le rencontrer dans la société, je l’aurais cru des plus heureux comme
artiste
et tout à fait comblé : je sens aujourd’hui pourq
e paraît vrai et certain, c’est que dans ce genre de notices dont les
artistes
, peintres, sculpteurs, graveurs, etc., font les f
es endroits d’une belle et large critique ; les phases du talent de l’
artiste
y sont bien distinguées et déterminées ; tout cel
plus complètes. L’archéologue même, avec lui, empiétait un peu sur l’
artiste
et l’homme de goût. Halévy, l’habile compositeur
: — ainsi, dans la notice sur l’architecte Abel Blouët, la place de l’
artiste
au cœur modeste, à la voix discrète, comparée au
de Quincy de marquer plus expressément les degrés de mérite de chaque
artiste
dans son ordre ; il était lui-même trop artiste e
s de mérite de chaque artiste dans son ordre ; il était lui-même trop
artiste
et trop intéressé dans un art voisin, trop collat
a lui-même raconter sa vie : c’est la un cadre par trop riant pour un
artiste
aussi appliqué et aussi sévère que doit l’être un
ne ou la fausse élégance de l’expression ; l’analyse des travaux de l’
artiste
y occupe une juste place, et toute cette partie e
orieux. On raconte qu’un noble Génois, visitant Florence, disait à un
artiste
célèbre de cette ville qui lui servait de guide :
je n’étais Génois, je voudrais être Florentin.” — “Et moi, répondit l’
artiste
, si je n’étais pas Florentin…” — “Vous voudriez
. Halévy, dans une de ses Notices et sous le couvert d’un autre nom d’
artiste
, a laissé échapper quelque chose de sa douleur pe
et : « Il y a, dit-il à propos de l’organiste Frohberger, il y a des
artistes
d’un caractère heureux, pour qui le souvenir des
qu’il semble les poursuivre comme un remords. Frohberger était de ces
artistes
malheureux… » Adoucissons cependant les tons : H
si original, si profondément philosophe en toutes ses vues ; Berlioz,
artiste
et penseur élevé, mais solitaire et un peu sombre
on est d’un art particulier, tout en restant le confrère et l’ami des
artistes
, savoir s’élever cependant peu à peu jusqu’à deve
on Académie, la devancer quelquefois (ceci est plus délicat, mais les
artistes
arrivés aux honneurs académiques et au sommet de
e on est le mieux placé peut-être pour voir les choses en observateur
artiste
, c’est-à-dire d’en bas, dans la foule, dans la so
up ; on copiait avec exactitude ce qui nous semblait à nous un rêve d’
artiste
millionnaire ; on se meublait à la Balzac. Commen
n rêve d’artiste millionnaire ; on se meublait à la Balzac. Comment l’
artiste
serait-il resté insensible et sourd à ces mille é
n tout genre. M. de Balzac avait le corps d’un athlète et le feu d’un
artiste
épris de la gloire ; il ne lui fallut pas moins p
la plus vraie, celle qui domine et régit une œuvre, et qui fait que l’
artiste
y reste supérieur comme à sa création. On peut di
nt nuage ; mais lui, M. de Balzac, il voulait (et il l’a écrit) que l’
artiste
se précipitât dans son œuvre tête baissée, « comm
s vigoureux, publié dans ce journal même33, j’y trouve, à propos de l’
artiste
polonais Wenceslas Steinbock, les idées favorites
t tous ses secrets, s’il eut jamais des secrets. Pour lui, « un grand
artiste
aujourd’hui, c’est un prince qui n’est pas titré
de la vie ; car l’art, c’est la création idéalisée. Aussi les grands
artistes
, les poètes, n’attendent-ils ni les commandes, ni
là des bornes permises. M. de Balzac parle encore quelque part de ces
artistes
qui ont « un succès fou, un succès à écraser les
ui, par parenthèse, dit-il, arrive souvent ». En effet, il est pour l’
artiste
une épreuve plus redoutable encore que la grande
M. de Balzac a gagné en verve et en chaleur à l’enivrement même de l’
artiste
. Une exquise finesse trouvait moyen de se glisser
divinisées au passage, l’avait réalisé pour lui en bonheur. Tous les
artistes
du temps furent ses amis, et il les a presque tou
celles qui se peuvent modérer ni diriger. Il a dit quelque part d’un
artiste
sculpteur découragé et tombé dans la paresse : «
’un artiste sculpteur découragé et tombé dans la paresse : « Redevenu
artiste
in partibus, il avait beaucoup de succès dans les
ts qui mentent à leurs débuts. » Ce dernier trait peut être vrai d’un
artiste
sculpteur ou peintre qui, au lieu de se mettre à
élève l’âme, la réjouit noblement, et rien de plus. Le sentiment de l’
artiste
ne doit porter que là-dessus, tout le reste est f
onnête homme, comme on s’exprimait autrefois, a tenu de bonne heure l’
artiste
en échec. Mme Sand, est-il besoin de le rappeler
ts, à ses inspirations favorites, et s’y est livré de plus en plus en
artiste
qui ne transige pas. En fait de torrent, M. de Ba
et dès le premier pas qu’elle veut faire dans son premier chapitre. L’
artiste
reproche tout d’abord à la critique de ne pouvoir
c’est de ses entrailles que la critique est sortie. Et pourtant que d’
artistes
de ce temps-ci doivent à elle seule leur pauvre r
critique est sainte. » — « Qui dit cela ? » — « La critique ! » Si l’
artiste
joue si facilement le beau rôle, c’est que le cri
t de moyens et procédés tirés des ouvrages eux-mêmes4, le public et l’
artiste
n’ont rien à apprendre ici. Ces choses-là s’appre
empérament ; mais, — un beau tableau étant la nature réfléchie par un
artiste
, — celle qui sera ce tableau réfléchi par un espr
de vue plus large sera l’individualisme bien entendu : commander à l’
artiste
la naïveté et l’expression sincère de son tempéra
xpression la plus récente et la plus moderne de la beauté, — le grand
artiste
sera donc, — pour le critique raisonnable et pass
naître les aspects de la nature et les situations de l’homme, que les
artistes
du passé ont dédaignés ou n’ont pas connus. Qui d
l-Ange et la fécondité de Rubens. Je ne sais quel souvenir des grands
artistes
me saisit à l’aspect de ce tableau ; je retrouve
ses des résultats, de comparer attentivement les produits de ces deux
artistes
. M. Victor Hugo, dont je ne veux certainement pas
. — Rien n’est plus impertinent ni plus bête que de parler à un grand
artiste
, érudit et penseur comme Delacroix, des obligatio
tempérament : « En fait d’art, je suis surnaturaliste. Je crois que l’
artiste
ne peut trouver dans la nature tous ses types, ma
neur le vieux principe de l’imitation de la nature, et soutenir que l’
artiste
plastique devait trouver dans la nature tous ses
ncipe, qu’un tableau doit avant tout reproduire la pensée intime de l’
artiste
, qui domine le modèle, comme le créateur la créat
ole. Aussi lente, sérieuse, consciencieuse est la conception du grand
artiste
, aussi preste est son exécution. C’est du reste u
L’effet produit sur l’âme du spectateur est analogue aux moyens de l’
artiste
. Un tableau de Delacroix, Dante et Virgile, par e
est impossible et le mouvement difficile, n’a rien à démêler avec un
artiste
que préoccupent surtout le mouvement, la couleur
création est le privilège du génie11. La grande qualité du dessin des
artistes
suprêmes est la vérité du mouvement, et Delacroix
re la beauté et l’amour de tous les climats exprimés par les premiers
artistes
, depuis les folles, évaporées et merveilleuses cr
sujets de cette nature sont chose si importante, qu’il n’est point d’
artiste
, petit ou grand, qui ne s’y soit appliqué, secrèt
Delacroix ; néanmoins il a su garder une couleur originale. C’est un
artiste
éminent que les flâneurs seuls apprécient et que
tiquement la curiosité du public, et rien n’était plus légitime. Cet
artiste
, doué d’une merveilleuse faculté d’analyse, arriv
ait peut-être aux procédés singuliers et minutieux dont use souvent l’
artiste
, qui élucubre, dit-on, sa peinture avec la volont
urer de qui elle est fille, quel avait été le parrain de ce singulier
artiste
, et de quel atelier était sorti ce talent solitai
t de n’en avoir point fait d’autres ; je croyais que c’était un grand
artiste
plein de poésie et surtout d’invention, un portra
, l’idéal absolu est une bêtise. Le goût exclusif du simple conduit l’
artiste
nigaud à l’imitation du même type. Les poëtes, le
conduit l’artiste nigaud à l’imitation du même type. Les poëtes, les
artistes
et toute la race humaine seraient bien malheureux
ensemble, et constaté plusieurs erreurs de ce genre dans les anciens
artistes
, qui ont revêtu quelquefois des personnages relig
ls que d’individus, parce qu’un portrait est un modèle compliqué d’un
artiste
. Ainsi l’idéal n’est pas cette chose vague, ce r
c l’étude lente et sincère de son modèle. Il faut non seulement que l’
artiste
ait une intuition profonde du caractère du modèle
l’art pour se perfectionner revient vers son enfance. — Les premiers
artistes
aussi n’exprimaient pas les détails. Toute la dif
hoisir il faut posséder. Le dessin est une lutte entre la nature et l’
artiste
, où l’artiste triomphera d’autant plus facilement
posséder. Le dessin est une lutte entre la nature et l’artiste, où l’
artiste
triomphera d’autant plus facilement qu’il compren
gène sera un peu flegmatique. « D’après ses premières observations, l’
artiste
a fait l’Apollon du Belvédère. Mais se réduira-t-
t air magistral que les femmes, même les plus littéraires et les plus
artistes
, empruntent aux hommes moins facilement que leurs
le souffle hoffmannesque n’a point passé par là. L’ancienne façon des
artistes
allemands ne ressemble nullement à la façon de ce
actère bien plus moderne et bien plus romantique. C’est en vain que l’
artiste
, pour obvier à ce défaut capital, a choisi, parmi
rope, est certainement un bon peintre, doué d’une main ferme ; mais l’
artiste
qui fait le portrait d’un homme célèbre ne doit p
noire, comme chacun sait depuis longtemps. Mme de Mirbel est le seul
artiste
qui sache se tirer d’affaire dans ce difficile pr
mais que je suis obligé d’employer, parce qu’il est consacré par les
artistes
pour exprimer une monstruosité moderne, signifie
tôt une mémoire de la main qu’une mémoire du cerveau ; car il est des
artistes
doués d’une mémoire profonde des caractères et de
anales qu’on se fait de ces choses et de ces êtres : aussi les grands
artistes
en ont horreur. Tout ce qui est conventionnel et
nt les principes sévères qui conduisent dans la recherche du beau cet
artiste
éminemment national, dont les compositions décore
. Horace Vernet d’une manière claire, il est l’antithèse absolue de l’
artiste
; il substitue le chic au dessin, le charivari à
toujours un grand charme pour les tempéraments analogues à celui de l’
artiste
. L’œuvre d’un éclectique ne laisse pas de souveni
e pas de souvenir. Un éclectique ignore que la première affaire d’un
artiste
est de substituer l’homme à la nature et de prote
t. Un éclectique n’est donc pas un homme. Le doute a conduit certains
artistes
à implorer le secours de tous les autres arts. Le
le plus sûr moyen de ne pas la trouver. Elle doit venir à l’insu de l’
artiste
. Elle est le résultat de la peinture elle-même ;
onséquence de ces dernières lignes, il est à remarquer que les grands
artistes
, que leur instinct conduit toujours bien, n’ont p
ère de M. Ary Scheffer fut un hommage à la mémoire de Gœthe. Mais les
artistes
, même ceux qui n’ont qu’une originalité médiocre,
les grandes pluies. Une méthode simple pour connaître la portée d’un
artiste
est d’examiner son public. E. Delacroix a pour lu
religieuse23. * Les singes du sentiment sont, en général, de mauvais
artistes
. S’il en était autrement, ils feraient autre chos
M. Matout les mêmes reproches à l’endroit de la couleur. De plus, un
artiste
qui s’est présenté autrefois comme dessinateur, e
des mouvements de cou et de bras improbables. Si la nature le veut, l’
artiste
idéaliste, qui veut être fidèle à ses principes,
e fidèle à ses principes, n’y doit pas consentir. M. Chenavard est un
artiste
éminemment savant et piocheur, dont on a remarqué
s. Du reste elles sont faites avec la perfection particulière que cet
artiste
met dans toutes ces petites choses24. M. Flers n’
. À mesure que le public voit de la bonne peinture, il se détache des
artistes
les plus populaires, s’ils ne peuvent plus lui do
ts, excepté le bon, et il arrive souvent, ce qui est humiliant pour l’
artiste
, qu’un hasard de lumière, un effet de lampe, déco
d’atelier, qui a circulé dans le public, est une mauvaise excuse des
artistes
. Car ils étaient intéressés à représenter sans ce
e, inhérente à des passions nouvelles, je remarque que la plupart des
artistes
qui ont abordé les sujets modernes se sont conten
faire ; il ne peut pas comprendre ces choses-là ! » Il y a donc des
artistes
plus ou moins propres à comprendre la beauté mode
osphère ; mais nous ne le voyons pas. Le nu, cette chose si chère aux
artistes
, cet élément nécessaire de succès, est aussi fréq
ologue qui s’est taillé lui-même, un jour, dans le diamant d’un grand
artiste
. Pour mon compte particulier, à moi, je préférera
compte particulier, à moi, je préférerai, je crois, toujours le grand
artiste
taille par Dieu à l’archéologue qui s’est taillé
de penser que Mérimée devait prendre un intérêt très vif, soit comme
artiste
, soit comme archéologue, à cette passionnante que
menée à bonne fin avec un talent qui tient du miracle, et qui, comme
artiste
réalisant, l’a, du premier coup, très grandement
evue de l’Architecture qui est, elle aussi, un véritable monument ! L’
artiste
de l’esprit et de la main s’était vingt fois, cen
fait rester, à l’étonnement et à l’admiration éternelle des hommes l’
artiste
pratique, l’artiste réalisateur, n’avait pas enco
onnement et à l’admiration éternelle des hommes l’artiste pratique, l’
artiste
réalisateur, n’avait pas encore répondu à ceux-là
personnalité, cette personnalité toujours si vive dans les natures d’
artistes
, et entrer dans la pensée d’autrui avec assez de
on seulement la couleur, mais le sentiment. Dans cette organisation d’
artiste
qui transmue tout ce qu’elle reçoit, l’histoire,
olique, et l’achever de manière à satisfaire également l’exigence des
artistes
et l’âme des saints ! III Telle a été l’œuv
hronique des découvertes et des travaux contemporains rédigée par des
artistes
ou des savants dont il serait l’inspirateur et le
ici, ce me semble bien, que Nietzsche a erré. Il paraît croire que l’
artiste
ne doit pas du tout être critique de lui-même. «…
it pas du tout être critique de lui-même. «… c’est ce qui distingue l’
artiste
du profane qui est réceptif. Celui-ci atteint les
cun de ces états possède une optique contraire à l’autre. Exiger de l’
artiste
qu’il s’exerce à l’optique du spectateur, du crit
e cela comme de la différence des sexes ; il ne faut pas demander à l’
artiste
qui donne, de devenir femme, de recevoir. Notre e
là, comme l’indique ce qui précède, une erreur nécessaire. Celle de l’
artiste
, car l’artiste qui comprendrait se méprendrait, i
ique ce qui précède, une erreur nécessaire. Celle de l’artiste, car l’
artiste
qui comprendrait se méprendrait, il n’a pas à reg
l n’a pas à regarder du tout ; il doit donner. C’est à l’honneur de l’
artiste
qu’il soit incapable de critiquer. Autrement il n
ni poisson, il est moderne. » Par « modernes », Nietzsche entend ces
artistes
qui précisément, sont très intelligents, sont trè
veux ceci » — dont l’office est ensuite de surveiller le travail de l’
artiste
et de l’avertir qu’il ne fait pas ce qu’il veut e
e temps ? Point du tout, et c’est cela qui est impossible. Si, dans l’
artiste
le critique intervenait pendant que l’artiste tra
impossible. Si, dans l’artiste le critique intervenait pendant que l’
artiste
travaille, c’est alors que seraient absolument vr
st alors que seraient absolument vraies les paroles de Nietzsche, « l’
artiste
appauvrirait sa puissance créatrice », il la dess
écherait même et deviendrait incapable de rien produire. Non, quand l’
artiste
travaille il doit s’abandonner à sa faculté créat
ntervient et il juge, et il compare et il raisonne, et il contraint l’
artiste
à distinguer ce qu’il a fait de ce qu’il a voulu
à sa verve, à sa foi en lui, à sa sympathie pour lui-même en tant qu’
artiste
; — le lecteur doit ensuite se faire critique, ra
’être pas tombé dans ses pièges, de même le pococurante considère les
artistes
, les auteurs, les poètes et les jolies femmes com
rien. Il y a dans nos maisons royales, des tableaux d’animaux de cet
artiste
peints avec beaucoup de vigueur. Chardin. Le plu
. Guérin. Rien. Robert. Excellent peintre de ruines antiques. Grand
artiste
. Mme Therbouche. Excellente, si elle avait en ta
n. Brenet. Annullé par l’indigence. Loutherbourg. Grand, très-grand
artiste
presqu’en tout genre. Il a fait un chemin immense
premier de tous, s’il eût voulu. Deshays. Mauvais. Lépicié. Pauvre
artiste
. Fragonard. Il a fait un très-beau tableau ; en
re. Et M. le chevalier Pierre que j’avais oublié dans la liste de nos
artistes
. Vous allez croire, mon ami, que je vous l’avais
i a des ouvrages commandés pour plus de cent ans, le reste des grands
artistes
chomme. Nota Bene que dans la liste précédente
chomme. Nota Bene que dans la liste précédente quand je dis qu’un
artiste
est excellent, c’est relativement à ses contempor
x pigeons ne lui cède guère ; et puis l’harmonie générale du tout. L’
artiste
n’a rien fait de mieux ; et j’espère que ma souve
einture, si ces messieurs savaient la lui faire comprendre, et si les
artistes
la lui montraient plus souvent. Ce mot, qui sent
de qui l’on veut vivre. Et enfin, il y a tant de bourgeois parmi les
artistes
, qu’il vaut mieux, en somme, supprimer un mot qui
prit éclairé et libéralement paternel d’un roi à qui le public et les
artistes
doivent la jouissance de six musées (la galerie d
lles, le musée de Marine), un esprit juste verra toujours qu’un grand
artiste
n’y peut que gagner, vu sa fécondité naturelle, e
ité. Nous parlerons de tout ce qui attire les yeux de la foule et des
artistes
; — la conscience de notre métier nous y oblige.
e genre et paysages — sculpture — gravure et dessins, et à ranger les
artistes
suivant l’ordre et le grade que leur a assignés l
les cheveux épars. Nul, à moins de la voir, ne peut imaginer ce que l’
artiste
a mis de poésie intime, mystérieuse et romantique
a même œuvre, nous pourrions garantir la justice du public envers cet
artiste
. Du reste, sa peinture est assez osée pour bien
nchement — malgré tout le plaisir qu’on a à lire dans les œuvres d’un
artiste
les diverses transformations de son art et les pr
qui y brillent, une des plus belles surprises que nous ait faites cet
artiste
prodigieux, qui, sans doute, nous en prépare d’au
é tenace, infatigable et toujours en haleine, que les tableaux de cet
artiste
doivent leur charme presque sanguinaire. — Le spe
r l’emploi successif et patient de plusieurs moyens secondaires que l’
artiste
s’efforce d’obtenir l’effet grand et large du tab
qu’on a. Au total, M. Robert Fleury est toujours et sera longtemps un
artiste
éminent, distingué, chercheur, à qui il ne manque
nc là de si contradictoire ? Cela prouve tout simplement que c’est un
artiste
fort adroit et qui déploie une science très-appri
atif. Achille Devéria Voilà un beau nom, voilà un noble et vrai
artiste
à notre sens. Les critiques et les journalistes s
s) ; mais où diable a-t-il pris son brevet de peintre d’histoire et d’
artiste
inspiré ? est-ce dans les préfaces ou les odes de
t les bonshommes s’en vont à la débandade. M. Victor Robert est-il un
artiste
consommé ou un génie étourdi ? Il y a du pour et
t ce qui ressemble à de la peinture ; mais comment se fait-il que des
artistes
ne voient pas tout ce qu’il y a dans ce tableau,
pu triompher de sa propre peinture. Pilliard est évidemment un
artiste
érudit ; il vise à imiter les anciens maîtres et
ts — nous ne voulons pas parler ici du choix des sujets ; en ceci les
artistes
ne sont pas toujours libres, — mais de la manière
s-beau portrait de femme, dans le Salon carré. M. Léon Coignet est un
artiste
d’un rang très-élevé dans les régions moyennes du
ippe. — La fatigue et le travail y ont imprimé de belles rides, que l’
artiste
ne connaît pas. — Nous regrettons qu’il n’y ait p
l’originalité qui constituent le mérite de M. Corot. — Evidemment cet
artiste
aime sincèrement la nature, et sait la regarder a
’il fût célèbre et sa réputation ne dépassant pas encore le monde des
artistes
. M. Corot, du fond de sa modestie, a agi sur une
eaux, ait placé une seule Normandie. — M. Flers est toujours resté un
artiste
éminent. Wickemberg peint toujours très-bie
Calame et Diday Pendant longtemps on a cru que c’était le même
artiste
atteint de dualisme chronique ; mais depuis l’on
t avec une profonde naïveté — tandis que vous autres, vous êtes trop…
artistes
. — (Sic). VI. Dessins — Gravures Brillou
n dessinés. — Ils doivent être très-ressemblants ; car le dessin de l’
artiste
indique une volonté ferme et laborieuse ; mais au
s il nous a été réellement impossible de refuser notre admiration à l’
artiste
étranger. — Certes nos sculpteurs sont plus adroi
Encore un habile — mais quoi ! n’ira-t-on jamais plus loin ? Ce jeune
artiste
a déjà eu de beaux salons — sa statue est évidemm
n’est pas sans talens et celui qui a su faire le baptême russe est un
artiste
à regretter. Pourquoi sa couleur si chaude dans s
se produire ; mais point de peinture, point de magie ; il faut que l’
artiste
soit faible ou paresseux, et qu’il lui soit pénib
venture. du même. Tableau de 11 pieds de large, sur autant de haut. L’
artiste
dit qu’il y a en Russie des hordes de prétendus s
; il y règne un transparent un suave de couleur qui dépite contre un
artiste
qui se néglige. Cependant il est inférieur à celu
e un artiste qui se néglige. Cependant il est inférieur à celui que l’
artiste
exposa il y a deux ans et dont le sujet est préci
êtement est commun dans les campagnes de Russie. Si cela n’est pas, l’
artiste
est faux ; si cela est, il n’y a donc point de pa
l à ce gouvernement ? Rien. Et qu’importe qu’il n’y ait ni lettres ni
artistes
? Qu’importe qu’il soit ignorant et grossier ? Pl
at successif du tâtonnement et de plusieurs traits isolés ? Comment l’
artiste
juge-t-il, comment jugeons-nous nous-mêmes de leu
la chose ? Pourquoi nous étonnent-elles ? Qu’est-ce qui fait dire à l’
artiste
: c’est cela ? Entre tant de physionomies caracté
à gauche sur des carreaux, et on la voit de face, selon l’usage de l’
artiste
, parfaitement bien agencée, quoique extraordinair
t pas. Si un tartare, un cosaque, un russe voyait cela, il dirait à l’
artiste
: tu as pillé toutes nos garde-robes, mais tu n’a
cœur et les sens glacés ? J’avais entendu dire que non. Il faut que l’
artiste
soit encore plus malade cette année qu’il y a deu
t que ce morceau, à tout prendre, ne l’emporte sur les autres du même
artiste
; il est certainement plus soigné, mieux peint et
n du relief ? Est-ce que n’ayant plus la même nature sous les yeux, l’
artiste
n’a pu se servir de la nôtre pour suppléer les pa
sus de ces étoffes riches et vigoureuses vous blessent. Il faut que l’
artiste
éteigne ses étoffes ou fortifie ses têtes. S’il p
la fille qui remet une lettre à la vieille, et à son pendant. Si cet
artiste
n’eût pas pris ses sujets dans des mœurs et des c
t plus soutenus par des détails, des accessoires aussi favorables à l’
artiste
et à l’art. à la jolie petite femme du concert su
onner des plus dangereux préjugés. Je voudrais bien savoir ce que les
artistes
à venir dans quelques milliers d’années pourront
logiens, chacun a une conception différente de l’art, sans parler des
artistes
qui ont leurs vues particulières sur ce sujet. So
nnaissant la continuité des principes qui ont guidé de tout temps les
artistes
créateurs, peut-elle affirmer l’unité de l’idéal
plusieurs reprises, exercé une influence néfaste sur les facultés des
artistes
. C’est d’elle que devait naître fatalement la cul
point d’art pour eux en dehors des modèles laissés par les admirables
artistes
de la Grèce et par leurs disciples de la grande p
e qui est essentiellement un acte spontané du sentiment. L’œuvre de l’
artiste
est, après tout, une fonction naturelle et instin
après tout, une fonction naturelle et instinctive, pas autre chose. L’
artiste
produit de la musique, de la peinture, des vers,
s de l’instinct, en dehors des facultés spéciales qui le font agir en
artiste
. L’art, en un mot, est une faculté ou, mieux enco
péciale donnée seulement à quelques privilégiés. Tout être humain est
artiste
, nécessairement, naturellement. Bien entendu, nou
nécessairement, naturellement. Bien entendu, nous ne sommes pas tous
artistes
au même degré ; mais dans le plus humble artisan,
s légendes naïves du terroir ou les souvenirs familiaux, fait œuvre d’
artiste
au même titre que le poète, le musicien et le pei
re, qui ne touche pas le fait originaire, l’activité primordiale de l’
artiste
, l’acte de volition inconscient qui le fait œuvre
. Car voilà le point essentiel. L’acte esthétique est désintéressé. L’
artiste
crée par mouvements spontanés et réflexes, les sy
ne source, il n’est même pas un but. Supprimez la société, supposez l’
artiste
isolé en face de la Nature, il restera artiste, i
la société, supposez l’artiste isolé en face de la Nature, il restera
artiste
, il créera de l’art pour lui-même. II. La Fonc
nous révèle la nature et qui se synthétisent dans la conception de l’
artiste
, mais d’après sa conformité à la « science du bon
out point non seulement à l’Art, mais à bien d’autres activités. Si l’
artiste
véritable est toujours un homme qui a une compréh
ionnelle du sens de la vie sous ses aspects les plus divers. Sont-ils
artistes
pour cela ? Encore une fois, il n’y a dans l’obse
iale, religieuse ou militaire. D’autre part, s’il est vrai que chez l’
artiste
le sens supérieur de la vie concorde souvent avec
à-dire de l’idée vitale, l’idée même de l’Être. En d’autres termes, l’
artiste
surprend la vie dans ses manifestations les plus
idée que la religion nous donne du « sens de la vie » ; il veut que l’
artiste
« se trouve au niveau des plus hautes conceptions
i, « ces mots que répètent avec des majuscules les philosophes et les
artistes
, les poètes et les critiques, s’imaginant dire qu
s la chose concrète ou l’être concret particulièrement observés par l’
artiste
. C’est grâce à cette faculté de généralisation qu
e, créatrice incessante de symboles, sans effort et nécessairement, l’
artiste
rencontrera et révélera ces sentiments. Ainsi ont
ntrera et révélera ces sentiments. Ainsi ont fait toujours les grands
artistes
. Il suffit de percevoir et de comprendre les véri
c l’Art. Cette question a toujours préoccupé très vivement les grands
artistes
, les esthéticiens et les philosophes ; il y a évi
e l’Art. Ce « sens supérieur de la vie » dont parle Tolstoï, c’est l’
artiste
qui, de tout temps, l’a possédé au suprême degré.
que nous voulons, ce sont les rêveurs, les poètes, les penseurs, les
artistes
, hardis annonciateurs des transformations possibl
r Religion ces aspirations fondamentales de l’humanité dont son âme d’
artiste
était toute débordante et qui sont la sève fécond
e l’on tienne les allégories religieuses pour des vérités réelles ; l’
artiste
, tout au contraire, ne veut rien de semblable, il
fond du problème ; l’opposition des desseins chez le prêtre et chez l’
artiste
montre d’une façon saisissante combien est profon
érité ! Demandez aux martyrs chrétiens, aux grands saints, aux grands
artistes
, aux héros de l’humanité. La fonction des grands
pas. Et Gontcharoff avait la conviction que cette sphère offrait à l’
artiste
une variété de sujets infinie. « Combien de gens
roff, que la vie des gens qui travaillent est pauvre en sujets pour l’
artiste
et que notre vie à nous, oisifs, en est au contra
activité devient une profession. Aussitôt que l’idée de lucre hante l’
artiste
, la plus précieuse des qualités de l’art, la sinc
que, il reproche non sans raison d’avoir enfermé en quelque sorte les
artistes
dans un cercle étroit de formules consacrées d’où
ne leur permet pas de se dégager. Je doute cependant qu’un véritable
artiste
se laisse enchaîner si facilement ; encore serait
est beaucoup moins l’œuvre des critiques que des chefs d’écoles, des
artistes
eux-mêmes, qui trop souvent ne voient et ne compr
rnée, que certaines méthodes qui nous apprennent comment ont fait les
artistes
célèbres. Au fond, c’est bien là, en effet, à quo
igner, c’est le moyen d’exprimer des sentiments éprouvés par d’autres
artistes
, de la façon dont ces autres artistes les ont exp
entiments éprouvés par d’autres artistes, de la façon dont ces autres
artistes
les ont exprimés. Et c’est précisément là ce qu’e
t, l’enseignement n’est plus, comme autrefois, le monopole des grands
artistes
ou des pédagogues vraiment doués, mais, tout au c
s pays où il a un caractère officiel, aux plus médiocres esprits, aux
artistes
les plus incapables. À ce propos, je rappellerai
les exceptions, je ne l’ignore pas ; nous ne manquons point de grands
artistes
qui ont été et sont encore de merveilleux « ensei
issement de la matière artistique, comme il dit. La difficulté pour l’
artiste
de subsister sans flatter les goûts de l’élite qu
abaissement du goût public et la dépression morale dont souffrent les
artistes
vraiment originaux, étouffés par la concurrence ;
s « autres » ne voient pas, — voir et comprendre, voilà ce qui fait l’
artiste
, le véritable artiste ! Tolstoï observe très just
pas, — voir et comprendre, voilà ce qui fait l’artiste, le véritable
artiste
! Tolstoï observe très justement « qu’une œuvre d
lequel est le vrai ? Auquel l’Art doit-il se conformer ? Conçoit-on l’
artiste
obligé de faire un choix entre des confessions qu
uvre d’art, c’est-à-dire que pour nous intéresser et nous captiver, l’
artiste
doit nous soumettre une vision des choses, grande
apprécier ce point ? Comment savoir si les sentiments exprimés par l’
artiste
sont vraiment conformes à la Nature tout en parai
de Wagner, est tout uniment la réalisation d’un rêve caressé par les
artistes
et poursuivi par les plus hauts esprits depuis pl
principales de la création artistique est la pleine indépendance de l’
artiste
. Or, la nécessité d’adapter une œuvre musicale à
ermette encore de parler de l’Art en prophète, de faire la morale aux
artistes
contemporains, de toucher aux gloires les plus pu
t que l’homme qui la reçoit se trouve pour ainsi dire confondu avec l’
artiste
. Il lui semble que les sentiments qui lui sont tr
nent pas d’une autre personne, mais de lui-même, et que tout ce que l’
artiste
exprime, lui-même depuis longtemps rêvait de l’ex
toute séparation entre les hommes, dans cette union du public avec l’
artiste
que consiste la vertu principale de l’art. » Voi
nt, se formulant d’une façon sensible dans une création concrète. « L’
artiste
, disait le philosophe de Francfort, est lui-même
, est lui-même l’essence de la nature, de la Volonté s’objectivant… L’
artiste
complète la nature en s’ajoutant à elle ; il l’en
s sentions sans en avoir la conscience bien claire », disons-nous à l’
artiste
dont l’œuvre nous émeut ; « tu nous révèles ce qu
mêmes le sens de nos pensées et de nos sentiments ». Nous parlons à l’
artiste
comme Schopenhauer à la Nature. Ainsi que le dit
impression si particulière et si curieuse d’union, d’identité avec l’
artiste
; c’est pour cela que les distances semblent effa
donner à Tolstoï de l’avoir méconnu, que s’il est, dans ce siècle, un
artiste
dont l’œuvre possède la contagion artistique, c’e
la clarté dans l’expression de ces sentiments ; 3º la sincérité de l’
artiste
, c’est-à-dire l’intensité plus ou moins grande av
onscient à Brahms, à Richard Strauss, à Liszt, à bien d’autres grands
artistes
modernes, — cela ne peut s’expliquer que par l’in
parler d’œuvres d’art qu’il ne connaissait qu’approximativement et d’
artistes
tels que Beethoven et Wagner, sur les idées, sur
à l’état d’ivresse. C’est dans l’état de rêve que se présentaient à l’
artiste
grec les nobles formes des dieux : en rêve le scu
du monde des rêves, dans la création desquelles tout être humain est
artiste
, sont la prémisse de tout art plastique et aussi
entrevus dans l’état de rêve. En d’autres termes, l’homme n’est plus
artiste
, il est devenu lui-même l’œuvre d’art. Le grand p
er ou plutôt à le satisfaire. Sur ce point, tous les poètes, tous les
artistes
sont, au fond, d’accord avec la doctrine de Schop
e et le véritable sens des idées du maître. Lui, il parlait plutôt en
artiste
. Opéra et Drame est une sorte de confession, dans
agiques grecs. Ces spéculations paraîtront bien subtiles à beaucoup d’
artistes
et laisseront parfaitement indifférents les espri
dérer comme oiseuses et inutiles. Bien des erreurs où sont tombés les
artistes
contemporains auraient été évitées, si, dès le dé
urce. Car c’est la musique qui, des profondeurs de l’âme exaltée de l’
artiste
, s’efforce à revêtir d’une expression plastique e
le, dit-il9, la seule absolument indispensable pour comprendre Wagner
artiste
et saisir le sens de ses œuvres de théâtre, c’est
cien prendre le dessus et diriger en réalité toutes les facultés de l’
artiste
. C’est alors que, non sans avoir longtemps hésité
re spécifiquement musical du génie de Wagner. Serait-il le prodigieux
artiste
qu’il a été, s’il n’y avait eu en lui le musicien
s une œuvre de critique qu’un dithyrambe exalté en l’honneur du grand
artiste
jusqu’alors si profondément admiré par lui ; mais
égyriste, il était le génie dramatique arrivé à sa pleine maturité, l’
artiste
vraiment libre qui ne peut pas faire autrement qu
oblèmes les plus difficiles. Considéré dans l’ensemble de son génie d’
artiste
, Wagner, si l’on veut le rapprocher d’un type d’a
e son génie d’artiste, Wagner, si l’on veut le rapprocher d’un type d’
artiste
connu, rappelle un peu Démosthène ; il a le même
s haute manifestation de son art, après toute une série de prodigieux
artistes
. Son art prend la place de la nature ; il est la
chiller, ou encore par l’œuvre poétique de Dante, puis par les grands
artistes
de la Renaissance et même par les célèbres dramat
été le seul à subir les excès de cet orgueil morbide. Un autre grand
artiste
, Johannès Brahms, a eu pareillement à en pâtir et
yreuth doit être considéré comme le plus grand triomphe que jamais un
artiste
ait remporté », — il avait vaincu en lui le wagné
heur ancien et nouveau, y compris, pour une large part, la joie que l’
artiste
se cause à lui-même et dont il ne veut se cacher,
ue ; une certaine lourdeur même, qui est encore soulignée, comme si l’
artiste
voulait nous dire : “Elle fait partie de mes inte
ment appelé l’attention. De lui date, en réalité, l’émancipation de l’
artiste
; il fut le premier artiste émancipé. Jusqu’à lui
lui date, en réalité, l’émancipation de l’artiste ; il fut le premier
artiste
émancipé. Jusqu’à lui, les musiciens, même en Fra
’atteinte, même la plus légère, à sa dignité d’homme ou à sa fierté d’
artiste
. Ce trait le complète et accuse sa physionomie mo
a musique qui n’a pas de passé. » « Franz Schubert. — Franz Schubert,
artiste
de moindre envergure que les autres grands musici
? — L’a-t-il seulement voulu ? Il possédait une vertu, rare parmi les
artistes
, la reconnaissance, sans arrière-pensée : cette v
s conditions vitales ont un moment psychologique. Ce moment, les bons
artistes
savent le découvrir. On le retrouve même dans la
fantomal s’adressant à des fantômes. Ce n’est pas honorer les grands
artistes
du passé que de laisser craintivement chaque mot,
question de savoir sur qui l’effet a été ainsi produit, et sur qui un
artiste
éminent doit seul vouloir agir. Jamais sur le peu
zsche exprime ici l’aspiration assez générale en ce moment, parmi les
artistes
et les dilettantes, vers un art plus simple, moin
musique à quiconque n’est pas en mesure de se délecter de cet art en
artiste
. » Si juste que soit la dernière observation, la
agréable et nous éprouvons un agrément analogue, par exemple, quand l’
artiste
fait allusion à la chasse, à la victoire, au mari
autres traits disparaissent. » Ici Nietzsche parle véritablement en
artiste
et ce qu’il dit de l’acte créateur sera reconnu e
es. » Et il range dans la catégorie des dionysiens, les lyriques, les
artistes
dramatiques, le mime, le danseur et le musicien.
parmi les peintres, en tant que poète parmi les musiciens, en tant qu’
artiste
parmi les acteurs. » Ou bien encore, il énonce t
ins, poètes, rapprochant les arts et les sens, — en cela les premiers
artistes
d’une culture littéraire universelle ; tous fanat
plus émus et des formes plus expressives. Ils sont de tout point des
artistes
de la Renaissance, pour qui les connaît bien. Qua
l’esprit pieux et soumis de Racine et qui appartiennent bien plus aux
artistes
de la fin du xviiie siècle. Ce que Beethoven a d
sent jamais transformer ou renouveler notre art musical européen. Nos
artistes
y pourront puiser, peut-être, des effets nouveaux
faut, au contraire, les encourager, tout en reconnaissant que si nos
artistes
actuels ont renouvelé, dans un certain sens, la m
t il serait fâcheux qu’elles pussent troubler la conscience d’un seul
artiste
laborieux et sincère. Si ceux-ci n’aboutissent pa
qui parachèvera. Dans quel sens, vers quel horizon nous conduira cet
artiste
complet, ce génie ? Vaine question ! Problème pué
a une continuation de celles qui sont terminées. Gœthe disait que tel
artiste
venu dix ans plus tôt serait autre que s’il était
tistiques qui auraient différemment agi sur leurs impressions. » Nos
artistes
contemporains sont venus après Richard Wagner ; i
fait encore que précédemment ; les interprètes, toujours les premiers
artistes
d’Allemagne, sont tout à fait maîtres de leurs rô
se révèle aux assistants. De ce résultat il faut savoir gré tous les
artistes
universellement qui prennent part aux représentat
mfortas. Titurel est chanté par MM. Haiper et Schneider, Aux noms des
artistes
des rôles secondaires, ajoutons celui de M. Demut
lequel s’étaient inscrits environ 580 personnes. Un grand nombre des
artistes
du théâtre et d’étrangers ont été à la gare au de
la gare au devant du train ; un orchestre de cuivres réuni parmi des
artistes
de bonne volonté jouait la marche de Tannhaeuser
, au milieu de sa fille et de ses petits-enfants. Saluons le glorieux
artiste
dont la présence, tant de fois, a été un signe d’
acile aux conversations, dans Bayreuth, que la comparaison des divers
artistes
qui interprètent Tristan et Parsifal ; comme chaq
ue rôle ayant été réglés par Wagner et la tradition s’en imposant aux
artistes
, la comparaison ne peut plus être que sur des poi
des gens qui écoutent l’acteur, non la pièce ?… Aujourd’hui tous les
artistes
ont été entendus, et chacun presque dans leurs de
nage. Winkelmann, Gura, Plank, Scheidemantel, Wiegand. Siehr sont des
artistes
fort convenables à la manière allemande ; Reichma
ela est impossible … mes idées à ce sujet ne me sont venues que comme
artiste
créateur… » (X, 322). Mais, dans cette même broch
ie : meilleur par ce que nous le créons … » Il montre ensuite que « l’
artiste
ne peut prendre les éléments de cette vie supérie
e mon art, d’autre part à la ferme et cordiale volonté des excellents
artistes
eux-mêmes dont j’ai sollicité le concours ; car l
nsi, vous vous voyez — peut-être pour la première fois de votre vie d’
artistes
, — appelés à vouer vos forces à un but idéal d’ar
du machiniste et du décorateur, avec le concours, nécessairement, des
artistes
. Après ces préparatifs de l’année 1875, les mois
tes offriront un repos au public dans les environs du théâtre, et aux
artistes
dans des locaux arrangés près de leurs loges). Ma
sibilité de dédommagements ; et même grâce au dévouement de plusieurs
artistes
distingués, je suis en mesure d’empêcher qu’aucun
sieurs artistes distingués, je suis en mesure d’empêcher qu’aucun des
artistes
n’ait à me refuser à cause de difficultés matérie
teurs. — « Les Patrons ne doivent pas prendre en mauvaise part ni des
artistes
ni de l’auteur, si ceux-ci ne répondent pas aux a
ant la représentation ou pendant les entractes. » Paroles d’adieu aux
artistes
: « Je désire faire mes adieux à mes honorés amis
du Nibelung ; — énorme, car n’est-ce point sa commune fortune, que l’
artiste
souhaite employer à une œuvre universelle la loi
uelques vagues pêcheurs lointains aux quels Dieu eût donné l’âme d’un
artiste
, on peut rêver qu’en ces très légendaires jours c
nombrables véhémences du cœur poigné, qu’eût alors vécu le chant de l’
artiste
préhistorique. Ainsi, de son origine, la musique
ue, s’affolèrent en la joie de leurs technicités ; ils cessèrent être
artistes
et se firent virtuoses : les vains contre-points
ue art n’avait suivi cette loi essentielle : la majoration, en chaque
artiste
, des sensations de l’ordre de son art, et la dimi
s le reflet, l’écho, la correspondance de toute cette vie ; son âme d’
artiste
comprendra la complétude de la sensation, mais so
esprit de peintre et de littérateur, de littérateur et de musicien. L’
artiste
spécial, pensant et disant ses sensations en son
rtuose tombé à la suprême décadence des impossibilités essayées, ou l’
artiste
dévié de sa voie naturelle et malgré soi y retour
ie naturelle et malgré soi y retournant. Car ces deux faits sont : un
artiste
né peintre, fait littérateur par les circonstance
et torturant les mots pour leur exprimer des concrétions ; encore, un
artiste
charmé uniquement des difficiles technicités, et
ntimentalités obscurément senties et saisies en des mots. Car, altier
artiste
des littératures, le comte de Villiers de l’Isle-
us les rêves choses littéraires, et mots. Comment un génial parmi les
artistes
, en une histoire dont le cours très vaste imagine
ées et des misères fructueuses et de néfastes triomphes, — comment un
artiste
, des plus géniaux, ayant passé les ignorances sté
et traversé les folles ambitions, peu à peu est arrivé à se concevoir
artiste
et à l’être et à faire œuvre d’artiste, et à se r
peu est arrivé à se concevoir artiste et à l’être et à faire œuvre d’
artiste
, et à se reconnaître musicien et à le devenir et
, je ne le chercherai pas dans une étude consacrée à un art, non à un
artiste
; je reproduirai seulement quelques alinéas d’une
gold et à la Walküre, se conclure dans le Parsifal. Le Rheingold : l’
artiste
a été ému de ce fait moral, la lutte dans l’âme e
mauvais en l’attente dès lors de la rédemption dernière. Et le jeune
artiste
à peine issu des chansons et des marcias de Lohen
enseignés depuis Beethoven à traduire toutes musiques ? verrait-il, l’
artiste
poète et musicien, qu’à dire ces pensées exceller
t l’époque de l’Œuvre d’art de l’avenir, de Drame et Opéra ; le jeune
artiste
, avant de comprendre que l’œuvre de Beethoven rés
e symphonie le commencement d’un art nouveau ; il a calculé, le jeune
artiste
, que l’émotion de ses musiques se doublerait de l
imprésarios et les histrions de conservatoires. Ainsi rêvait le jeune
artiste
à instaurer un art collectif ; les traditions du
s ; car, si la création d’une œuvre d’ensemble est folie à tout jeune
artiste
, quelque grandiose soit-il, si le devoir à tout j
t jeune artiste, quelque grandiose soit-il, si le devoir à tout jeune
artiste
est de travailler en des études sensationnelles t
travailler en des études sensationnelles très restreintes, et si tout
artiste
, même expérimenté de science et de méditation, do
monde sensationnel selon sa loi. En philosophe ? non certes ; mais en
artiste
. Car, contemplant le spectacle de l’univers, il v
phant et Lamentable spectacle des efforts vers l’accomplissement ; et
artiste
, il souffrait ces activités, partout éparses. Il
contempler et à vivre le monde haletant après le mieux ! Et comment,
artiste
, sentait-il ces sensations ? en musicien ; c’étai
utes ces âmes humaines actives à leur perte. Voilà-t-il pas enfin les
artistes
, sages jadis à augmenter sous les disciplines épi
s de la lithurgie, maintenant curieux des chimères irréligieuses : un
artiste
veut instituer à côté du dogme une explication, à
rares. M. Zola s’y est peint en personne. A côté de Claude Lantier, l’
artiste
impuissant tué par son œuvre, il nous montre Sand
ier, l’artiste impuissant tué par son œuvre, il nous montre Sandoz, l’
artiste
triomphant qui vit d’elle parce qu’il a su la fai
té se trouve le plus profondément transformée par le tempérament de l’
artiste
. Son observation est souvent vision ; son réalism
ableau inachevé Le milieu où se déroule le drame, c’est le monde des
artistes
(peintres, sculpteurs, hommes de lettres) L’époq
les classes, toutes les conditions, toutes les professions. Après les
artistes
, il « fera » les paysans ; après les paysans, les
a jamais ; il mourra sans l’avouer. Pour en revenir à l’Œuvre, si les
artistes
qu’on nous y montre ont peut-être les allures et
econstitués. Ils sont dans leur genre, aussi éloignés de nous que les
artistes
chevelus et romantiques de 1830. Ils ont tous l’a
uvements de l’âme, l’odieuse psychologie. Pourtant la souffrance d’un
artiste
inégal à son rêve, la souffrance d’une femme inte
du détachement de Claude et du martyre de Christine. Cette lutte de l’
artiste
et de la femme, Edmond et Jules de Goncourt nous
ut se matérialise et s’exagère. Claude Lantier n’est pas seulement un
artiste
incomplet : c’est un malade, et qui a tout l’air
ns anciennes qui l’avait inquiété déjà ? » Au reste, presque tous les
artistes
et les littérateurs ont, dans ce livre, des attit
faisant des effets de muscles Claude Lantier n’est pas seulement un
artiste
contesté et poursuivi par la malchance : c’est un
e et sous un malheur absolu Et Claude Lantier n’est pas seulement un
artiste
amoureux de son art : c’est un possédé de la pein
vieilles bières pourries. Et la lamentation de Sandoz s’élève ; car l’
artiste
triomphant est aussi triste que l’artiste vaincu
n de Sandoz s’élève ; car l’artiste triomphant est aussi triste que l’
artiste
vaincu ; il doute de son œuvre, il doute de tout,
e de tout, et le livre finit par un chant de désespoir. Ce roman de l’
artiste
est aussi funèbre que le roman de la courtisane,
ort. Mon ami, transportez-vous dans un atelier, regardez travailler l’
artiste
. Si vous le voyez arranger bien symétriquement se
travail n’a pas confondu tout cet ordre, prononcez hardiment que cet
artiste
est froid, et qu’il ne fera rien qui vaille. C’es
re, et le raisin vert attaché au cep. Mais pourquoi y a-t-il si peu d’
artistes
qui sachent rendre la chose à laquelle tout le mo
x. L’explosion faite, il retombe dans son état naturel, le silence. L’
artiste
triste ou né avec un organe faible produira une f
ntre eux et lui une vapeur qui flétrira la nature et son imitation. L’
artiste
qui prend de la couleur sur sa palette, ne sait p
modifiée, affaiblie, rehaussée et change totalement d’effet. Alors l’
artiste
tâtonne, manie, remanie, tourmente sa couleur. Da
cette variété de jugements du dessin et de la couleur, même entre les
artistes
. L’un vous dira que le Poussin est sec, l’autre q
la peine. C’est que l’homme n’est pas Dieu ; c’est que l’atelier de l’
artiste
n’est pas la nature. Vous pourriez croire que, po
se flétrit d’un clin d’œil à l’autre. C’est que tandis que l’œil de l’
artiste
est attaché à la toile et que son pinceau s’occup
us voulez. Marque le repos, certainement. " mais cent fois le jour, l’
artiste
prend cette position, soit que la lassitude suspe
d’un assez bon effet " . Passons, passons ; mais n’oublions pas que l’
artiste
qui traite ces sortes de sujets s’en tient à l’im
sophe, vous me serez à jamais un témoignage prétieux de l’amitié d’un
artiste
, excellent artiste, plus excellent homme. Mais qu
z à jamais un témoignage prétieux de l’amitié d’un artiste, excellent
artiste
, plus excellent homme. Mais que diront mes petits
on de Greuze, je serais infiniment mieux. J’ai un masque qui trompe l’
artiste
, soit qu’il y ait trop de choses fondues ensemble
franc et courageux. Le buste en tombant en morceaux sous le coup de l’
artiste
, mit à découvert deux belles oreilles qui s’étoie
ame Geoffrin. Dieu merci, les voilà réconciliés, et ce Falconnet, cet
artiste
si peu jaloux de sa réputation dans l’avenir, ce
t les traces d’une peine d’âme secrète dont j’étois dévoré, lorsque l’
artiste
le fit. Le mot, (…), me rappelle un conte de l’ab
e haut, sur 2 piés 3 pouces de large. Michel Van Loo est vraiment un
artiste
: il entend la grande machine ; témoins quelques
a critique et l’histoire I Théorie générale de l’histoire ; l’
artiste
, le héros, la masse. — Le labeur qu’esquissent le
que, littéraire de cette sorte, accompli parfaitement pour l’art, les
artistes
et les admirateurs dans une époque, dans un peupl
ces procédés de synthèse, l’agrégation qu’ils opèrent entre le grand
artiste
et ses admirateurs, le but auquel ils tendent de
esprit, mais n’eussent pu la concevoir et l’exprimer. La gloire d’un
artiste
et la victoire d’un héros sont des phénomènes ana
faiblement ou fortement configurée de la même manière que celle de l’
artiste
et du héros, en vertu et dans la mesure de cette
iste et du héros, en vertu et dans la mesure de cette ressemblance. L’
artiste
et le héros sont à la fois les causes et les type
uent, le qualifient et l’orientent ; la foule le fait ; la foule et l’
artiste
, la foule et le héros le forment parce qu’ils par
, qui crée à mesure les types humains et, entre autres, les types des
artistes
et des héros, — et un principe de répétition qui
ce soit enfin, et le plus efficacement, parce que l’un, le héros et l’
artiste
, est le même que ce peuple qu’il s’agrège, est so
uvement un million de bras comme les siens propres ; l’âme d’un grand
artiste
est celle qui peut frémir en un million de sensib
le partage que d’un très petit nombre. L’Allemagne actuelle n’a pas d’
artistes
; l’Espagne des conquistadors n’en a pas eu non p
ant qu’on n’a souci que de la liberté et de l’orgueil nécessaires à l’
artiste
, — peut sembler absurde et dangereux quand on son
ssance complète de l’un des deux ordres des grands hommes, les grands
artistes
, et à la connaissance plus vague des vastes group
t nécessairement et pour ainsi dire automatiquement véridiques. Aucun
artiste
ne peut ne pas se mettre dans son œuvre ; aucun n
e les connaître. Considérant plus particulièrement les relations de l’
artiste
avec son groupe d’admirateurs, nous avons reconnu
ut cela, en faisant incarner « l’innovation » par la figure-type de l’
Artiste
ou du Chef. Au contraire, Tarde parlera plus volo
tre chose, en privilégiant les chefs politiques et militaires sur les
artistes
toutefois, dès lors que la théorie du grand homme
raste de celle de Doyen. Toutes les qualités qui manque à l’un de ces
artistes
, l’autre les a. Il règne ici la plus belle harmon
e, si j’avois été poëte, et celle que j’aurois peinte, si j’avois été
artiste
. Vien dessine bien, peint bien ; mais il ne pens
Vien d’être froide, et elle l’est. Mais ceux qui font ce reproche à l’
artiste
en ignorent certainement la raison. Je leur décla
ez pas trop de mouvement. Je prescrirois donc le principe suivant à l’
artiste
. Si vous prenez des natures énormes, votre scène
ture est réfutée par les mêmes sujets tout autrement exécutés par des
artistes
antérieurs ou même contemporains. Seroit-ce que c
ou trois figures seulement ; que dans le jugement de Salomon du même
artiste
, tout étoit par masse et qu’à l’exception du sold
nt exagérées. D’où je conclus que le véritable imitateur de nature, l’
artiste
sage étoit oeconome de groupes, et que celui qui,
cer au prince qui les a fait travailler. N’est-il pas vrai que si ces
artistes
sont bons, s’ils sont les premiers de l’académie,
a rien à attendre de grand. Ah, mon ami, qu’il est rare de trouver un
artiste
qui entre profondément dans l’esprit de son sujet
us fièrement, puisqu’elles sont au premier plan. Voilà les propos des
artistes
. Intarrissables sur le technique qu’on trouve par
ogner le nez contre, à ces maudits amateurs qui mettent le génie de l’
artiste
en brassière. On avoit demandé à Boucher la conti
vouloit cela, et cela encore ; en un mot on emmaillottoit si bien mon
artiste
qu’il a refusé de travailler. Il est excellent à
de saint-Louis à Versailles. Supposez, mon ami, devant ce tableau un
artiste
, et un homme de goût. Le beau tableau, dira le pe
et de bon goût. Tout le tableau bien colorié… " oui, aussi bien qu’un
artiste
qui ne connoit pas l’art des glacis. Une figure n
re. Si son morceau avoit ce mérite, ce seroit un chef-d’œuvre… " Mr l’
artiste
, laissons là Doyen. Nous en parlerons à son tour.
te ? " le littérateur aura donc raison de dire la pauvre chose ; et l’
artiste
la belle chose que ce tableau ! Et ils auront don
nc raison tous les deux. Le livret annonce d’autres tableaux du même
artiste
sous le même numéro 18. Cependant il n’y en a poi
rt, lorsqu’on est soi-même un si grand et si ondoyant et si troublant
artiste
. Ajoutez que le roman est bien réellement une for
s plus nerveux des écrivains. Ces deux frères siamois de l’« écriture
artiste
», nous les aimons parce qu’ils sont de leur temp
tez frémir vos passions et quelque chose de vous…, tout est là pour l’
artiste
… Un siècle qui a tant souffert, le grand siècle d
étude que s’est affinée d’abord leur curiosité, développé leur « sens
artiste
», et que leur goût s’est délicatement perverti.
sé font plus désintéressée, et que l’intelligence du critique et de l’
artiste
fait plus indulgente et plus délicate… La moderni
r succession capricieuse semble reproduire celle des impressions de l’
artiste
. Un tel livre a la vie et la variété d’un album d
uit ; quelques aperçus sur la cuisine russe ; une vente après décès d’
artiste
pauvre et malchanceux ; un atelier au crépuscule
sur Ingres et Delacroix, sur les primitifs, sur le bourgeoisisme des
artistes
.. voilà ce que je trouve (et j’en passe), rien q
ille, que MM. de Goncourt pour nous mettre sous les yeux le monde des
artistes
et celui des hommes de lettres ? Je sais bien qu’
elier n’était pas absolument indispensable à la peinture du monde des
artistes
. Mais, encore une fois, si ces fantaisies sont ch
peur de la femme, leur préjugé contre le mariage, et de montrer que l’
artiste
doit vivre seul pour être tout entier à son démon
à reprendre. Mais il ne nous déplaît point que MM. de Goncourt soient
artistes
avec jalousie, prévention et intolérance. Cela ca
revue et suivons le roman de la tendresse et des nerfs, du monde des
artistes
dans le monde des bourgeois. Mme Gervaisais, jeun
rin, « la jeune fille moderne », spirituelle, tapageuse, garçonnière,
artiste
, tendre, fière et charmante, adore son père, pleu
unique. Et puisque MM. de Goncourt voulaient nous peindre une folie d’
artiste
, d’homme de lettres, ils auraient pu observer que
sse, que ce sensuel lui sacrifie ses besoins de luxe délicat, que cet
artiste
passionné lui sacrifie l’art, et que, la haïssant
gulier contraste qu’il n’est pas rare de rencontrer dans le monde des
artistes
. Il se trouvait que ce farceur, ce paradoxeur, ce
faire ; la kyrielle variée des amis d’Anatole, depuis M. Alexandre, l’
artiste
qui joue au Cirque « le malheureux général Mêlas
de férocité. On y sent l’entrain d’une vengeance personnelle contre l’
artiste
philistin. De l’esprit, MM. de Goncourt en ont ta
voient trop ; mais il faut tout de suite ajouter qu’ils les voient en
artistes
, non en commissaires-priseurs ; qu’ils ne notent,
d’ailleurs que les descriptions sont des inventaires dressés par des
artistes
et des poètes, comme les inventaires sont des des
vent à se faire une langue, à inventer pour leur usage une « écriture
artiste
», comme dit M. Edmond de Goncourt. L’expression
toire de leur style, non leur style même, parce que l’impression de l’
artiste
se fait sentir plus immédiate et plus vive dans l
u’on ne croit. Je dirais presque que l’incorrection travaillée de ces
artistes
si savants fait songer à l’incorrection ingénue d
lsain s’explique si l’on considère que ce qui nous attache à un grand
artiste
, c’est ce qu’il a de particulier, ce sont ses qua
e d’elle en quelque sorte. » MM. de Goncourt semblent être, parmi les
artistes
de lettres, de ces esprits-là. Et, comme nous som
e Stendhal il faut se rappeler la musique. En amour une sensibilité d’
artiste
, une sensibilité de musicien ; en art, la sensibi
ssentiellement un cristallisateur, cela revient à le définir comme un
artiste
. La définition de l’œuvre d’art correspond trait
entées d’une certaine façon, et qui s’y donnent entières. Aucun grand
artiste
ne paraît avoir réalisé un de ces amours absolus
nt rares, toutes confirmeraient la règle ; passez en revue les grands
artistes
du XIXe siècle, dont on extrait pièce à pièce les
èle-t-elle pas un parallélisme avec la cristallisation artistique ? L’
artiste
vrai est celui dont les œuvres vivantes sont cris
l’on montrerait de même que la réalité vraie dans l’art ce n’est ni l’
artiste
, ni l’œuvre, c’est l’artiste et l’œuvre présents
a réalité vraie dans l’art ce n’est ni l’artiste, ni l’œuvre, c’est l’
artiste
et l’œuvre présents l’un dans l’autre et vivant l
ion de sa Magie de l’amour et d’une magie de l’art ) : " la caste des
artistes
est au monde la plus isolée avec celle des amants
e, une société quelque peu politique. Le malentendu, l’hostilité de l’
artiste
et de la société ne sont pas niables, mais le tem
rtiste et de la société ne sont pas niables, mais le tempérament de l’
artiste
fait sa partie dans ce malentendu, et il y aurait
u, et il y aurait peut-être quelque chose de pire qu’une société sans
artistes
, à savoir une société d’artistes. (M. Louis Fores
ue chose de pire qu’une société sans artistes, à savoir une société d’
artistes
. (M. Louis Forest écrivit autrefois, sur ce thème
entes étaient un discours sur l’amour ; ici, c’est l’amour même que l’
artiste
dans ces trois chapitres sur le sommeil dans l’am
d, la nymphe séduite, traînée par Junon. C’est une faute indigne d’un
artiste
aussi sage. Le peintre n’a qu’un instant, et il n
pas assez. Il faut encore qu’elle soit variée ; et elle le sera, si l’
artiste
est rigoureux observateur de la nature. Un homme
du repos ont cela de commun que chacun s’y montre ce qu’il est. Que l’
artiste
garde cette loi des énergies et des intérêts, et
que action a plusieurs instants ; mais je l’ai dit et je le répète, l’
artiste
n’en a qu’un dont la durée est celle d’un coup d’
composition en pittoresque et en expressive. Je me soucie bien que l’
artiste
ait disposé ses figures pour les effets les plus
est susceptible, elle est suffisamment pittoresque, et je félicite l’
artiste
de n’avoir pas immolé le sens commun au plaisir d
que tu dis. Il y a sans doute des sujets ingrats ; mais c’est pour l’
artiste
ordinaire qu’ils sont communs. Tout est ingrat po
alance rigoureuse, selon que l’enthousiasme ou la raison prédomine, l’
artiste
est extravagant ou froid. La principale idée bien
leurs orbes et les entraîne, agit en raison inverse de la distance. L’
artiste
veut-il savoir s’il ne reste rien d’équivoque et
ous obsède et qui vous suive. J’ose proposer au plus intrépide de nos
artistes
de nous effrayer autant par son pinceau que nous
ands maîtres, et vous y remarquerez en cent endroits l’indigence de l’
artiste
à côté de son talent ; parmi quelques vérités de
, nos maîtres dans tous les beaux-arts. Mais si nous avons permis à l’
artiste
de dépouiller ses figures, n’ayons pas la barbari
incidents qui sont tous d’imagination ; et dans le sujet entier que l’
artiste
n’a jamais vu hors de sa tête creuse ; et dans le
des honnêtes gens, la critique des professionnels et la critique des
artistes
. La critique des honnêtes gens, ou critique spont
les temps et de tous les lieux une espèce de société. La critique des
artistes
est faite par les écrivains eux-mêmes, lorsqu’ils
’office de la critique consistent uniquement à venir après les grands
artistes
, à suivre leurs traces lumineuses, à recueillir,
et parce qu’il réunissait à la lucidité du critique la maîtrise de l’
artiste
, a pu s’imposer là où Chapelain s’était effondré.
rs garennes propres, et que nous appelons critique parlée, critique d’
artiste
et critique professionnelle. Mais, pour Brunetièr
représente le côté de ceux qui parlent et qui jugent ; la critique d’
artiste
le camp de ceux qui créent et qui rayonnent ; la
taient, à Yonville-l’Abbaye, les imaginations d’Homais sur la vie des
artistes
et des journalistes eux-mêmes. Rive droite ou riv
ite souvent par des esprits agiles qui devinent, et que la critique d’
artiste
doit l’être par des esprits créateurs, qui recrée
cabinet et ont observé les recettes de la critique pour continuer, en
artistes
conscients et organisés, l’évolution de leur genr
la critique est mal venue à tracer aussi superbement leurs voies aux
artistes
, et qu’il n’est nul endroit où, mieux qu’en matiè
e Paris et les journaux. Les honnêtes gens, les journaux, surtout les
artistes
, ont imposé à la critique professionnelle Flauber
cienne, du Grand Être positiviste, ou de l’élan vital bergsonien. À l’
artiste
employé à créer une œuvre présente, au journalist
t réellement ce métier ne partagera l’opinion des journalistes et des
artistes
sur Brunetière. Un critique reconnaîtra en Brunet
rde avec le cœur même de la critique professionnelle. Les efforts des
artistes
et des journalistes pour exclure un Brunetière de
ôtre n’est rien. Entre la critique professionnelle et la critique d’
artiste
, l’état de lutte fait partie d’un rythme incorpor
blic, et ensuite d’élites choisies, spécialisées, devant l’œuvre de l’
artiste
. C’est l’art qui naît de la critique. Au commence
ration et celui de la préface de Cromwell. La critique par laquelle l’
artiste
interprète son œuvre une fois formée diffère beau
Goncourt entasse les témoignages comiques de l’antagonisme entre les
artistes
et la critique professorale, de la lutte entre le
Flaubert. Voilà donc les critiques professionnels en procès avec les
artistes
, de même que nous les avons vus en procès avec le
sympathie en laquelle on doit voir la substance même de la critique d’
artiste
, et qui comporte d’ailleurs, pour rançon et rever
itique qui se dégage et qui s’impose, à ces origines de la critique d’
artiste
, c’est celle, en Fénelon, du « critique des beaut
s Salons de Diderot. Vibrer avec l’Homère profond par une sympathie d’
artiste
, prolonger cette vibration en épousant l’élan vit
de la critique des beautés. L’exemple de Fénelon nous rappelle qu’un
artiste
, lorsqu’il fait de la critique, exprime ses antip
les haines inhérentes au métier littéraire, alimentent chez certains
artistes
un flot d’invectives et de bile auprès duquel la
ec Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Baudelaire, la critique des grands
artistes
, laissant les professionnels travailler durant le
ois des trois critiques qu’est le Port-Royal. Cherchons la critique d’
artiste
dans son œuvre la plus caractéristique, la plus e
les questions qui touchent à l’art se sont présentées à son esprit. »
Artiste
il s’est expliqué sur l’art. Homme de génie il s’
professionnelle devient vite de l’histoire littéraire, la critique d’
artiste
tourne bientôt à l’esthétique générale. La critiq
uel. Maintenant remplacez A + B par le chiffre spécial à chaque grand
artiste
et à chaque grand poète, et vous aurez dans sa ph
certain que les genres sont, vivent, meurent, se transforment, et les
artistes
, qui travaillent dans le laboratoire même des gen
a poussé l’hallucination du Livre. Et de l’œuvre critique de ce grand
artiste
qu’est Anatole France, de la Vie Littéraire, la n
avec lesquels on peut exécuter de beaux moulinets. Cette critique d’
artiste
, comme la critique professionnelle, nous l’avons
s et d’art, qui relient les divers groupes et les diverses familles d’
artistes
, au cours d’une même génération, impliquent bien
restreint par lequel nous avions désigné d’abord toute la critique d’
artiste
, celui de critique d’atelier. On ne songerait pas
en d’autres fort compliquées. Tout cela c’est la vie de la critique d’
artiste
. C’est même la vie de la critique tout court, pui
non, une Andromaque, une Symphonie héroïque, la précision apporte à l’
artiste
le levier avec lequel il soulève le monde tumultu
mphonie et dans l’habileté de ses exécutants. Le critique n’est pas l’
artiste
, mais il n’est pas non plus le simple amateur ; i
mouvement. Où le montrerons-nous, à l’état pur et sincère ? Chez les
artistes
? Pas précisément. L’artiste est fait pour créer,
ous, à l’état pur et sincère ? Chez les artistes ? Pas précisément. L’
artiste
est fait pour créer, et, encore une fois, le goût
créer, et, encore une fois, le goût à lui tout seul ne crée rien. Un
artiste
de trop de goût risquera même de ne pas oser asse
ice du goût peut conserver ce sel suprême : le désintéressement. Ni l’
artiste
ni le critique ne sauraient sinon parvenir ou du
existe, dans l’art, des Idées, des modèles intelligibles que le grand
artiste
copie. C’est le sens du texte célèbre de Cicéron
n soi, d’élégie en soi, de tragédie en soi, d’éloquence en soi, que l’
artiste
supérieur verrait et imiterait, que le critique s
rieur verrait sans pouvoir les imiter, et qu’il ferait mieux voir à l’
artiste
subalterne qui pourrait les imiter s’il les voyai
critique ; l’erreur consiste à voir en elle une idée inséparable de l’
artiste
. Rien, au contraire, de plus dangereux pour l’art
nséparable de l’artiste. Rien, au contraire, de plus dangereux pour l’
artiste
. La croyance à un genre épique, à des règles du g
ue la phrase de Cicéron. Il n’arrive jamais, absolument jamais, qu’un
artiste
de génie ait devant les yeux, avant d’avoir créé
épasser. Si l’art est l’homme ajouté à la nature, la création c’est l’
artiste
ajouté au genre. Le génie immanent de l’artiste,
, la création c’est l’artiste ajouté au genre. Le génie immanent de l’
artiste
, au lieu de diriger sa main à la ressemblance du
, la dirigerait plutôt à sa dissemblance. Le genre, il est derrière l’
artiste
; il n’est pas devant lui. Seulement le critique
’est pas devant lui. Seulement le critique ne se comporte pas comme l’
artiste
. Il n’a pas d’œuvre d’art à faire. Il ne voit pas
tain détachement professionnel. Il a chance de mieux se mouvoir que l’
artiste
dans ce monde des genres. L’artiste, quand il par
chance de mieux se mouvoir que l’artiste dans ce monde des genres. L’
artiste
, quand il parle de genres ou plutôt de son genre,
de critiques qui n’écrivent point. Les critiques à leur tour sont des
artistes
qui ne créent point, et, comme nous disions, des
e dit d’une île : Elle est à nous ! Cette chaîne a été vécue par les
artistes
au xviie siècle ; mais, lorsque le romantisme es
ution. Faire le tableau vivant d’une génération française, isoler en
artiste
cette génération dans le flot continu du temps, v
ans la réalité, mais qui n’y est pas donnée et que le génie à la fois
artiste
et savant du critique en fait sortir. Contre le t
n critique Il est généralement entendu, parmi les écrivains, que l’
artiste
est un créateur et que le critique, qui ne crée r
ât pour expliquer les œuvres d’art l’opération au moyen de laquelle l’
artiste
les crée. Il a cru modeler la création critique s
critique dit : « Moi aussi je fais des caractères, moi aussi je suis
artiste
. Voyez ! » Voyons donc. Les caractères de La Bruy
ritiques que des qualités d’observation et de création naturelles aux
artistes
. Taine est conduit à sa théorie à la fois par son
et aussi, comme le montre Freud, dans leur conscience. Cela chez les
artistes
plus encore que chez les autres hommes. Voyez le
mme dans Ruy-Blas, certaines exigences intérieures obligent souvent l’
artiste
à habiller chez lui le maître en valet, le valet
ent le génie de Taine, tout aussi bien que le génie de n’importe quel
artiste
ou de n’importe quel penseur, ce ne serait pas fa
du second et du troisième degré, que sont ces idées. Les œuvres d’un
artiste
sont pour lui tantôt une façon de s’exprimer, tan
la plus facile, la plus naturelle. Les petits faits, les anecdotes, l’
artiste
les a laissés là, derrière lui, en pleine lumière
hie, cette création sont capables de trois formes : sympathie avec un
artiste
, sympathie avec une œuvre, sympathie avec un cour
er pleinement ni même approximativement avec la nature intégrale d’un
artiste
, mais il n’y a pas de grand artiste qui ne donne
ent avec la nature intégrale d’un artiste, mais il n’y a pas de grand
artiste
qui ne donne lieu à des vues différentes dont la
ant que l’équation personnelle du critique vient dénaturer celle de l’
artiste
, exactes d’un certain biais parce que ces équatio
ions vivantes d’une création continuée. * * * Création continuée de l’
artiste
par la critique, mais aussi, sur un autre registr
s aussi, sur un autre registre, création continuée de l’œuvre par les
artistes
, où la critique dit son mot et fait son travail p
ndis que la création du critique exclut toute idée de ressemblance. L’
artiste
imite la nature, l’imitateur imite l’artiste ; le
idée de ressemblance. L’artiste imite la nature, l’imitateur imite l’
artiste
; le critique s’efforce d’imiter non la nature qu
’imiter non la nature qui crée les choses et les hommes, comme fait l’
artiste
, non l’artiste qui recrée une nature, comme fait
nature qui crée les choses et les hommes, comme fait l’artiste, non l’
artiste
qui recrée une nature, comme fait l’imitateur, ma
une nature, comme fait l’imitateur, mais bien la nature qui a créé l’
artiste
, c’est à dire la nature envisagée dans un moment
n employant la création au service de l’intelligence, et non, comme l’
artiste
, l’intelligence au service de la création. S’il
plutôt cet être des Génies. Formuler en critique technique, former en
artiste
intelligent (les deux opérations sont nécessaires
ous énumérions tout à l’heure, qui peuvent prédominer chez tel ou tel
artiste
, en raison de son tempérament, de son milieu soci
qu’un chapeau à lui seul ne constitue une toilette. On n’est vraiment
artiste
qu’à la condition de combiner ces divers éléments
L’homme ne peut se scinder dans aucun de ses éléments constitutifs. L’
artiste
est donc obligé de savoir à quoi il aspire. Il es
prétend le proverbe ; ce qui revient à dire qu’en fait d’art, chaque
artiste
n’a à puiser ses ressources et ses règles qu’on l
cherie de la réalité pure, — lisais-je dernièrement dans le journal l’
Artiste
. — Cette innocente tricherie a été mise en œuvre
. — Cette innocente tricherie a été mise en œuvre par les plus grands
artistes
, parce qu’elle a pour résultat d’être plus vraie
ion pratique que voici : — L’art est l’exposition des sentiments d’un
artiste
au moyen d’une œuvre. Ses sentiments étant nets e
, les autres d’un enterrement ; d’où je conclus que tout ce à quoi un
artiste
peut prétendre, c’est, non pas de nous faire voir
encore réalisés. À vrai dire, le livre, le tableau, la symphonie d’un
artiste
ne sont pour moi que des occasions de chefs-d’œuv
ec l’art qu’une poire avec un poirier. L’art existe dans le cœur de l’
artiste
, et par contrecoup dans le cœur du consommateur c
s ne sont pas des articles de commande. Or, quand l’organisation d’un
artiste
a reçu l’impression, je pourrais même dire l’empr
ligé de s’assimiler d’abord tous les détails matériels du métier. Les
artistes
de génie ne débutent pas autrement. La véritable
elle être pour la peinture et la statuaire ? Suffira-t-il de dire aux
artistes
qu’en vertu du progrès ils doivent, comme les mat
édire que tels auront été conçus les dieux, tels seront plus tard les
artistes
et les poètes. Chez les Grecs, les premières imag
Elle s’imposa à leurs successeurs ; elle a régné jusqu’à nos jours. L’
artiste
, d’après cette théorie religieuse, recherchait en
’est l’impossible. Le peuple partageait les idées et le sentiment des
artistes
: c’est ce qui explique comment dans cette sociét
gré à franchir : c’était que, par un dernier effort d’idéalisation, l’
artiste
ramenât ces divines effigies à une forme suprême,
n du domaine de la peinture que de la poésie : suivant la leçon que l’
artiste
veut donner, toute figure, belle ou laide, peut r
ive à la postérité sans autre blâme ni apologie que les œuvres de ses
artistes
. C’est ainsi que l’on doit participer au mouvemen
nguleuses et blêmes, pour les Jupiter, les Apollon et les Vénus : les
artistes
de Jules II et de Léon X n’eurent pas d’autre ins
bilier ancien et moderne, fussent jetés aux flammes, avec défense aux
artistes
, pendant cinquante ans, de s’occuper de leur art.
ompre une nature bien douée. Elle souffre ; mais trouvez-moi un grand
artiste
qui n’ait pas souffert. Il n’y a pas eu un homme
e l’humanité existe. * * * On ne sait pas assez quelle difficulté l’
artiste
trouve à donner de l’intérêt à des scènes de la v
nnent plus tard une tournure, une physionomie singulières. Ce que les
artistes
appellent costume, c’est-à-dire mille brimborions
traits, des animaux, de grandes scènes domestiques et une œuvre que l’
artiste
intitule : Allégorie réelle. D’un coup d’œil, il
n du domaine de la peinture que de la poésie : suivant la leçon que l’
artiste
veut donner, toute figure, belle ou laide, peut r
ive à la postérité sans autre blâme ni apologie que les œuvres de ses
artistes
. » Ces quelques mots ne font-ils pas oublier les
des amoureux, s’occupent chacun a sa manière pendant le travail de l’
artiste
. Voilà pour la réalité. À gauche, des mendiants,
st-à-dire que tous ces personnages des basses classes sont ceux que l’
artiste
aime à peindre, en s’inspirant de la misère des m
ndant les enterrements de toutes les petites villes. Le triomphe de l’
artiste
qui peint des individualités est de répondre aux
sans trop de contestations. Il en est toujours ainsi aux débuts d’un
artiste
. Puis vinrent les scandales successifs : 1er scan
it eu la paresse d’y rester, et il aurait grossi la population de ces
artistes
de talent, dont le succès est si grand aux vitres
ic, disait-il, veut qu’on le fasse beau et qu’on le croie tel. « Un
artiste
qui, dans la pratique de son atelier, suivrait le
te de Charles Perrier] Du Réalisme. Lettre à M. le directeur de l’
Artiste
. Vous ne pouvez imaginer, mon cher ami, combie
combien j’ai été surpris en lisant, dans un des derniers numéros de l’
Artiste
, la lettre de M. Champfleury sur le Réalisme. Jus
ime pour lui m’empêche de le nommer) qui regardât M. Courbet comme un
artiste
sérieux. Déjà à en faire l’apologie complète, il
ffit à elle-même. À les en croire, cette fine fleur de poésie que les
artistes
s’efforcent de lui imprimer dans la reproduction
e de vie, dont nous avons parlé, par une vie factice, la seule dont l’
artiste
dispose. Ce n’est qu’avec leur secours que l’imit
en conclure, sinon qu’il y a dans la nature autre chose que ce que l’
artiste
a copié, et que c’était justement là ce qu’il imp
re. Cette innocente tricherie a été mise en œuvre par les plus grands
artistes
, parce qu’elle a pour résultat d’être plus vraie
renoncerait de lui-même à avoir tant d’esprit et deviendrait enfin un
artiste
sérieux. Nul doute qu’alors on ne lui eût pas plu
ne lui a épargné le blâme. Mais décidément M. Courbet se trouve assez
artiste
tel qu’il est, et, loin de revenir sur ses pas, i
endre justice où j’en trouve l’occasion. Si je ne puis voir en lui un
artiste
, j’y vois du moins un ouvrier robuste et habile.
oup mieux que les conseils et les leçons à ramener ceux de nos jeunes
artistes
qui, sans lui, pourraient donner tête baissée dan
ts non assermentés de l’art, inconnus du public, mais bien connus des
artistes
, ont un avenir assuré. Ils devancent l’opinion, i
sortir de là, ce qui revient à dire que la première condition pour un
artiste
de transfigurer son art, pourrait bien être la tr
ffirmation de tout à l’heure, que l’art a son siège dans le cœur de l’
artiste
, bien plus que dans les objets dont, il s’occupe,
es classes en seraient susceptibles à certaines conditions, c’est aux
artistes
à se soumettre à ces conditions pour faciliter l’
lte du fait et de l’idée. Partout enfin, dans la mesure du talent des
artistes
, l’art aspire à vivre de notre vie réelle, à revê
n battant sa semelle, qu’au général qui remporte une victoire, et à l’
artiste
qui fait un chef-d’œuvre même idéaliste ; ce qui
osez-vous d’ailleurs, que le trait d’union entre l’âme invisible de l’
artiste
et l’âme non moins invisible de son public. Le je
onscience humaine. En principe, tout homme est susceptible de devenir
artiste
praticien plus ou moins habile. Si tous les homme
nt que tous ces idéals soient identiques, c’est là l’erreur. Quand l’
artiste
a sincèrement exposé ce qu’il a sincèrement senti
e et personnel, c’est-à-dire primesautier, c’est admettre aussi que l’
artiste
, comme je l’établissais en commençant, n’a à rech
isent : Amen ! C’est là tout leur métier. Dans un récent article de l’
Artiste
, M. H. Castille, qui appelait tout à l’heure avec
des par position sociale ou tradition de famille. Tant que chez eux l’
artiste
garde son libre essor, tout se passe à merveille,
d’ombre et de lumière, des questions de premier et de second plan. L’
artiste
dramatique, par exemple, est toujours forcé, pour
les plus infimes, à plus forte raison la vie mentale et morale que l’
artiste
s’efforce de nous rendre présente dans ses œuvres
plus haut degré qui est l’objet préféré du poète, du romancier, de l’
artiste
. La psychologie du caractère individuel, loin de
tes les choses de la vie et tous les êtres de la nature. Le véritable
artiste
ne doit pas voir et sentir les choses en artiste,
nature. Le véritable artiste ne doit pas voir et sentir les choses en
artiste
, mais en homme, en homme sociable et bienveillant
vue de son art, altère surtout ses gestes et son accent, tandis que l’
artiste
peut altérer jusqu’à son sentiment même et fausse
’à son sentiment même et fausser son propre cœur. Flaubert, qui était
artiste
dans la moelle des os et qui s’en piquait, a expr
rir son rêve devant ses regards : c’est la différence profonde du pur
artiste
et du savant. Le premier n’est qu’une machine à s
pas un jour cette usure de la sensibilité qu’on rencontre chez tant d’
artistes
, ce sentiment d’une vie passée tout entière à la
s les faits de la vie. L’art du savant, de l’historien, et aussi de l’
artiste
, c’est de découvrir les faits significatifs, expr
t pas dans l’œuvre d’art et exciter notre admiration alors même que l’
artiste
n’aurait pas bien su rendre la vie. Ainsi s’expli
de l’humanité, comme de l’animalité même, une diversité d’espèces, l’
artiste
les reproduit toutes ; mais, parmi ces espèces ;
té à un même point mouvant, qui est la vie. Après tout, le poète ou l’
artiste
qui a réussi à plaire un moment, fût-ce à une seu
longtemps dans le simple et le naturel que dans le sublime. Le grand
artiste
, simple jusqu’en ses profondeurs, est celui qui g
fraîche éclose. Recommencer toujours à vivre, tel serait l’idéal de l’
artiste
: il s’agit de retrouver, par la force de la pens
es et souffrantes, qui peuvent en général se comprendre sous le nom d’
artistes
: ce sont elles qui font le sujet le plus fréquen
te, n’a-t-il senti et expliqué à l’égal d’Hoffmann ce que c’est qu’un
artiste
. Il sait l’artiste à fond, sous toutes ses formes
et expliqué à l’égal d’Hoffmann ce que c’est qu’un artiste. Il sait l’
artiste
à fond, sous toutes ses formes, dans toutes ses a
sur un fond éternel. Zacharias Werner, Berthold, Kreisler, vous tous
artistes
de nos jours, au génie inquiet, à l’œil effaré, q
lle des âges passés. Aussi, dès qu’il se borne à peindre l’art et les
artistes
dans ce moyen âge, où il y avait du moins harmoni
présent ; depuis l’atelier de maître Martin le tonnelier, qui est un
artiste
, jusqu’à la cour du digne landgrave de Thuringe,
lit paisiblement ; s’il y a lutte encore par instants dans l’âme de l’
artiste
, le bon et pieux génie finit du moins par triomph
t passons à présent à Robert, si vous le voulez. Robert est un jeune
artiste
qui se montre pour la première fois. Il revient d
s revoir ce morceau hors du sallon. Je soupçonne les compositions des
artistes
de souffrir autant du côté du mérite par le voisi
de Pompée présentée à César était quelque chose sur le chevalet de l’
artiste
, rien sur la muraille du louvre. Nos yeux fatigué
e de cette ruine qui regarde le côté gauche, dans une grande niche, l’
artiste
a placé une statue. Du piédestal de cette statue
juste la cherche. Il est si bien avec lui-même ! Les productions des
artistes
sont regardées d’un œil bien différent et par cel
ue de la gauche est aussi dégradée et revêtue de plantes parasites. L’
artiste
a encore décoré son extrémité supérieure d’un aut
ui déterminerait la grandeur relative des images dans la tête de deux
artistes
ou dans la tête d’un même artiste en différents t
ve des images dans la tête de deux artistes ou dans la tête d’un même
artiste
en différents temps ; ce serait de leur ordonner
sonnages. Au bas d’une petite façade, en retour de cette colonnade, l’
artiste
a répandu à terre un passager, qui se repose parm
voudra. Mais vous, mon ami, convenez qu’à la manière dont je juge un
artiste
que j’aime, que j’estime et qui montre vraiment u
? Il manque encore bien des choses, et de technique et d’idéal à cet
artiste
pour être excellent ; mais il a de la couleur et
re des arcades les galeries tourner autour de la cour du palais que l’
artiste
a peinte inondée. Il n’y a ici ni figures ni acce
rge, sur 3 pieds 2 pouces de haut. C’est le morceau de réception de l’
artiste
et une belle chose ; c’est un Vernet pour le fair
é de la grève et du port, une façade de palais. Ce n’est pas tout ; l’
artiste
a élevé à chaque extrémité de l’esplanade deux gr
rête que le connaisseur ; si elle le fait rêver, c’est sur l’art et l’
artiste
, et non sur la chose, il reste toujours hors de l
tout à fait à gauche, sur le devant autour d’une paysane accroupie, l’
artiste
a dispersé des paniers, des cruches, une cage à p
ferme. Ce morceau est, ou je suis bien trompé, un des meilleurs de l’
artiste
. La lumière du grenier à foin est ménagée de mani
supérieure du grenier à foin teinte de feu, effet très-piquant, que l’
artiste
aurait certainement essayé d’imiter, s’il en avai
rler des choses modernes à l’antique. Pareillement, il est rare qu’un
artiste
excelle sans avoir vu l’Italie, et une observatio
ouleur en moins de trois ans. Peut-être faudrait-il exiger des jeunes
artistes
un plus long séjour à Rome, afin de donner le tem
’élégance, toute la délicatesse de la sienne. Précautionnons donc nos
artistes
par un long séjour, par une habitude si invétérée
st doux, facile, harmonieux, chaud et vigoureux dans ce tableau que l’
artiste
paraît avoir exécuté en se jouant. Il a supposé l
rien prononcer, d’être court et vague, d’après ce que j’ai dit vingt
artistes
feraient vingt tableaux où l’on trouverait les ob
ffet ; les deux figures mauvaises. Cela n’a pas coûté une matinée à l’
artiste
, car il fait vîte : il valait mieux y mettre plus
imagination fait le reste. Je suis inspiré par le souffle divin de l’
artiste
, agnosco veteris… etc. ; c’est un mot qui réveill
iellement nouveau dans le monde extérieur, tandis que le génie du pur
artiste
crée seulement pour lui et pour nous, cette diffé
érente à la nature et de la puissance de représentation inhérente à l’
artiste
. On ne peut jamais prévoir si un enfant naîtra vi
dans un désordre à peine moins grand que celui du rêve. Créer, pour l’
artiste
, c’est alors simplement rêver tout éveillé, jouer
de la réalisation du beau, mais en vue de l’amusement personnel de l’
artiste
ou, pour mieux dire, du joueur. L’œuvre d’art pro
nsi dire au cœur d’un autre être. De là le précepte bien connu, que l’
artiste
, le poète, le romancier doit vivre son personnage
On ne donne après tout la vie qu’en empruntant à son propre fonds ; l’
artiste
doué d’imagination puissante doit donc posséder u
ent voulu, il est vrai, mais qui peut arriver à être si complet que l’
artiste
devienne dupe du jeu de l’art. Témoin Weber qui,
’homme de lui-même pour le faire entrer dans autrui, peut faire que l’
artiste
se perde un jour lui-même, voie s’effacer la marq
s autant et plus que par son existence. Très, souvent, chez les vrais
artistes
, l’existence pratique est l’extérieur, le superfi
ciale, celle qui représente le plus complètement la société même où l’
artiste
a vécu, la société d’où il est descendu, la socié
ctère de la race persiste chez les individus, en particulier chez les
artistes
. Quant à l’hérédité dans les familles, elle est i
abstraite et idéaliste du Poussin29. Sur quoi d’ailleurs travaille l’
artiste
, le poète, le penseur ? Sur l’ensemble des idées
du penseur, à l’ensemble de sentiments et d’images, s’il s’agit de l’
artiste
; et l’artiste est un penseur à sa manière30. L’h
l’ensemble de sentiments et d’images, s’il s’agit de l’artiste ; et l’
artiste
est un penseur à sa manière30. L’histoire de la l
rdonnant les nations aux génies, en considérant les peuples par leurs
artistes
, le public par ses idoles, la masse par ses chefs
il fort difficile. De plus, M. Hennequin n’ignore point qu’à part les
artistes
et les écrivains, la plupart des hommes n’aiment
ajoute-t-il, de « multiplier ces exemples à un tel point que le cas d’
artistes
en opposition avec leur milieu social parut être
e ne se trouve empêché de manifester son originalité ; et, comme tout
artiste
est orgueilleux de ses facultés, il n’en est que
es prêtres antiques ? Enfin est-ce que vous n’avez pas, dans tous ces
artistes
de l’oreille, de l’œil ou de la main, des écrivai
uis le discours politique jusqu’à l’entretien familier, chacun de ces
artistes
de la main n’a pas son parallèle dans un des gran
n de ces artistes de la main n’a pas son parallèle dans un des grands
artistes
de l’esprit, auquel on le compare involontairemen
I Quels sont les procédés de la peinture sous la main des suprêmes
artistes
du pinceau ? Elle prend une toile chez le tissera
n copiste, c’est un créateur. De même qu’un musicien ne serait pas un
artiste
s’il se bornait à imiter, à l’aide d’un orchestre
rieure à la vérité matérielle. Le beau, en un mot, c’est le rêve de l’
artiste
achevant par l’imagination l’œuvre de Dieu. Tout
’homme comme la vertu est le Sursum corda de l’esprit et du cœur. L’
artiste
dont les œuvres expriment le plus de ce Sursum co
parole, les sons, les couleurs, les formes, est le plus véritablement
artiste
entre tous les artistes. Le beau est la vertu dan
ouleurs, les formes, est le plus véritablement artiste entre tous les
artistes
. Le beau est la vertu dans l’art. Mais à quoi bon
de la nature, l’idéal ou le beau, éclate davantage dans l’œuvre de l’
artiste
, et que vous sentez plus de Dieu dans la pensée e
qui a écrit, chanté, peint ou sculpté ce chef-d’œuvre. Le plus grand
artiste
en tout genre n’est donc pas celui qui manie avec
mille peintres d’intérieur, ou de paysage, ou de marine, hollandais ;
artistes
bourgeois qui, pour une bourgeoisie riche et séde
l’art aussi est dans l’homme ; nous ne séparerons donc pas l’art de l’
artiste
, ni l’artiste de l’art dans l’analyse de ce grand
t dans l’homme ; nous ne séparerons donc pas l’art de l’artiste, ni l’
artiste
de l’art dans l’analyse de ce grand poète de la t
nt les mœurs élégantes et simples font de ces montagnes une Arcadie d’
artistes
. C’est dans une de ces familles (peut-être dans c
e David, proscrit comme régicide en Belgique en 1816, ramena le jeune
artiste
, sans maître et sans patrie, dans la maison pater
oir, mais aussi jusqu’au génie. Dans tous les arts, tous les suprêmes
artistes
sont fils d’eux-mêmes. Que serait devenu Chateaub
cessaire pour aller étudier son art dans la patrie de l’art. Le jeune
artiste
accepta sans hésitation, des mains de l’amitié, c
s des différentes cours de l’Europe. On retrouvait là tous les jeunes
artistes
du matin, confondus, comme du temps de Léon X, av
ds de Dieu et des hommes. XXIII Cette transfiguration du jeune
artiste
français et suisse en peintre, en poète, en philo
grand tableau, sur lequel Léopold Robert fondait en idée sa fortune d’
artiste
et l’espérance de sa renommée, lui était commandé
ceaux, elle attendrissait son cœur comme tous les premiers amours des
artistes
sensibles, peintres ou poètes. Elle devait bientô
de Léopold Robert lui donna l’élan et la confiance de son talent. Les
artistes
ont bien le pressentiment de leur force, mais ils
c de Pescaire. Ce culte se manifesta jusqu’au dernier jour du sublime
artiste
par un redoublement d’œuvres incomparables et par
tre cet exemple d’un amour récompensé et d’un mariage secret entre un
artiste
et une reine découronnée ne fut-il pas sans une f
veloppé, dans ses ouvres. Jamais l’homme ne fut plus inséparable de l’
artiste
que dans ce Tasse de l’Helvétie transporté dans u
donnes pas à la religion, à la justice, à la vérité. Mais me répond l’
artiste
, vous ne scavez donc pas que ces vertus sont des
ent. Ma composition seroit pleine de vie, de variété et de ce que les
artistes
appellent ragoût. La sienne n’en a pas une miette
un vieillard. Sa tête est d’un Silène, petite, courte, enluminée. Les
artistes
diront bien peinte, mais laissez-les dire. La cou
Neptune qui ceint la terre que Jupiter someilloit. " le moment que l’
artiste
a choisi est donc celui où l’amour et le sommeil
upté. ô Vénus, c’est en vain que tu as prêté ta ceinture à Junon, cet
artiste
la lui a bien arrachée. Je vois une jouissance da
n rideau regarde d’un œil colère et jaloux le bonheur de sa sœur. Les
artistes
vous diront peut-être que les figures principales
ait assez mal, et n’imite pas trop l’étoffe de soye. Je ne scais où l’
artiste
a pris l’expression niaise d’Hersé ; elle n’est p
t modèles supérieurs j’avois dit de lui, (…), je me rétracte. Que les
artistes
se prosternent tant qu’ils voudront devant son ch
me l’amour et la jalousie, et divise toute une armée. Homme de glace,
artiste
de marbre, c’est entre tes mains que la magicienn
de son voile. Je ne scais si, depuis que j’ai vu cette composition, l’
artiste
n’a rien changé à l’action de cette figure. Caes
urprise mêlée de douleur. Dans l’autre barque, autour de l’esclave, l’
artiste
a placé des vases prétieux et d’autres présents.
demie-teinte, un compagnon de Ménodote, il est debout. Il écoute. L’
artiste
a tant consulté, si changé, si tourmenté sa compo
it qu’elle était plus grande que nature. Que voulez-vous obtenir d’un
artiste
qui croit qu’une tête grande, c’est une grosse tê
sées ; et La Grenée l’a bien secondé. Mr le duc, vous avez promis à l’
artiste
, combien ? Mille écus ? Donnez-en deux mille ; et
oque. J’en reviens toujours au Neptune de Virgile. Que le plus habile
artiste
, s’arrêtant strictement à l’image du poëte, nous
rminées. Chardin, La Grenée, Greuze et d’autres m’ont assuré, et les
artistes
ne flatent point les littérateurs, que j’étois pr
e vêtement de cette mère annonce aussi l’extrême indigence ; et que l’
artiste
, témoin de cette scène, attendri, touché, laisse
un beau tableau de la chose que le littérateur a conçu. Un troisième
artiste
me dit, donnez-moi un sujet d’histoire. Et je lui
ort ; et qu’il tombe de grosses larmes de ses yeux. C’est fait, dit l’
artiste
; qu’on me donne un crayon et que je jette bien v
portant mes mains vers une vieille lire suspendue à la muraille. Et l’
artiste
ami dit, je vois à peu près mon tableau. Et celui
deur que j’ose me flatter d’avoir senti le premier. Croyez-vous que l’
artiste
puisse rendre ce dais, cette couronne de globes e
an à l’exécuter. J’étois au salon. Je parcourois les ouvrages de cet
artiste
; lorsque j’aperçus Naigeon qui les examinoit de
ompte. Pour rompre ce silence, je lui jettai un mot sur le faire de l’
artiste
. Voyez comme ce genou de la Dauphine est bien dra
i soutienne les esprits et élève les âmes. C’est alors que les grands
artistes
ne naissent point ou sont obligés de s’avilir, so
nde composition, mille portraits pour un morceau d’histoire ; que les
artistes
médiocres pullulent et que la nation en regorge.
rêter aux barrières les productions des arts, au lieu d’engendrer des
artistes
. Ce n’est pas moi qui ai marché, c’est vous qui m
e monde. Son Port de Rochefort est très beau. Il fixe l’attention des
artistes
par l’ingratitude du sujet ; mais celui de La Roc
vue ! Et puis, la fécondité de génie et la vitesse d’exécution de cet
artiste
sont inconcevables. Il eût employé deux ans à pei
mais il est moins vrai. Cette réponse ne me parut pas juste. Les deux
artistes
comparés sont également vrais ; mais Le Lorrain a
verdâtres et nébuleuses ? Pour pallier l’ingratitude de son sujet, l’
artiste
s’est épuisé sur un grand arbre qui occupe toute
il s’agissait bien de cela ! c’est qu’il ne faut rien commander à un
artiste
, et quand on veut avoir un beau tableau de sa faç
milieu de tant de chefs-d’œuvre ne saurait nuire à la réputation d’un
artiste
, et la France peut se vanter de son Vernet à auss
ise, devait en être, dans la pensée première, le brillant Carnaval. L’
artiste
a complètement réussi dans la première moitié de
s leur caractère intime et leur génie natif, et groupés ensuite par l’
artiste
dans une composition longuement méditée et savamm
tre tableaux est bien positif : c’est là qu’il semble fixer son vœu d’
artiste
et borner le plus fort de sa tâche. Qu’il les ter
jours où la raison lui parle et où il semble plus enclin à l’écouter.
Artiste
supérieur en quelques parties, incomplet par d’au
Venise, en novembre 1830 : Il y a dans ce moment à Venise plusieurs
artistes
étrangers qui y sont venus pour étudier l’école v
adopter une autre, celle d’un idéal qu’on puise en soi-même et que l’
artiste
, pareil à Phidias, fait descendre comme d’un Olym
lles compositions. Je crois qu’il est plus facile de trouver chez les
artistes
des choses faites bien spirituellement et vite, q
; et, à mesure que le tableau avançait, il avait des satisfactions d’
artiste
. Il disait de la gravure des Moissonneurs, par Me
y voit avant tout, et nonobstant les divers prétextes, une maladie d’
artiste
arrivé au terme, inquiet de sa propre renommée, j
lui rendait plus nécessaire que cela n’arrive habituellement chez les
artistes
. Il lui aurait fallu une compagne de « ce caractè
oralité et de talent qui s’unissaient pour faire de Léopold Robert un
artiste
à part entre tous ceux de notre âge. Ceux qui vou
, choisissant avec goût, coupant à propos, donnant à connaître tout l’
artiste
, tout l’homme, et ne s’arrêtant qu’en deçà de ce
ture, et qui n’est que vaguement, confusément dans l’entendement de l’
artiste
. Il y a entre l’être de nature le plus parfait et
parfait et ce modèle primitif et vague une latitude sur laquelle les
artistes
se dispersent. De là les différentes manières pro
tudié l’écorché voit et rend toujours le dessous de la peau. Certains
artistes
stériles n’ont qu’un petit nombre de positions de
de jeter le reste de la composition dans l’ombre ? Il semble que ces
artistes
n’ont jamais rien vu que par un trou. D’autres ét
intre, celle du ciel ; la chair de la palette, la mienne ; l’œil d’un
artiste
, celui d’un autre ; comment n’y aurait-il point d
our former même un médiocre acteur ; et le plus insipide modèle qu’un
artiste
eût pu choisir, c’eût été son élève. Puisqu’il y
ortiront le beau et le vrai, le maniéré et le faux ; parce qu’alors l’
artiste
est abandonné à sa propre imagination : il reste
Deuxième discours. Aux
Artistes
. De la poésie de notre époque. Nous donnons ce
bre et de décembre. Le temps a manqué pour le compléter. Ce titre Aux
Artistes
indique assez qu’il aurait dû être question, dans
e poétique actuelle. On nous citera en foule des œuvres et des noms d’
artistes
qui paraissent détruire cette opinion. Que faites
inspiration. Loin donc que le siècle, quand on le considère dans ses
artistes
, paraisse dévoré de tristesse et de spleen, on le
e, d’une religion nouvelle, que vous lui supposez ? La plupart de nos
artistes
, suivant capricieusement la pente naturelle de le
eur demander après cette définition. Ils ne s’aperçoivent pas que les
artistes
peignent continuellement, et comme à plaisir, des
notre temps. Les partisans de la doctrine de l’utile veulent que les
artistes
ne fassent des poèmes, des statues, des tableaux
des poèmes, des statues, des tableaux que pour l’utilité sociale. Les
artistes
, de leur côté, réclament fièrement leur indépenda
mpte à personne du but qu’il s’est proposé. — Au moins, répondent aux
artistes
ceux qui ne sentent pas l’art, soyez donc fidèles
onge plus profondément sa racine dans la terre. Les œuvres des grands
artistes
, tous inspirés par leur époque, se succèdent, et
gondage d’idées qui règne aujourd’hui sur ces questions ? C’est que l’
artiste
est libre, mais non pas indépendant au point que
ma vie. L’art, c’est la vie qui s’adresse à la vie. Je dirai donc à l’
artiste
: Vous êtes libre ; exprimez la vie qui est en vo
oésie de notre temps seront facilement dissipées. Cooper est un grand
artiste
qui symbolise admirablement la nature. Walter Sco
iste qui symbolise admirablement la nature. Walter Scott est un grand
artiste
qui symbolise admirablement des époques historiqu
les peintres, par tout le monde, disparut pour laisser voir un grand
artiste
qui paraissait heureux, et qui, dans toute la plé
; et ils n’ont pas à en rougir. Ils en furent les soutiens comme des
artistes
, amants de la gloire et du beau, et par ce côté-l
tes et de toutes les merveilles de l’Italie ; et il rendra un culte d’
artiste
aux pyramides et à la colonne où Napoléon lui-mêm
’artiste aux pyramides et à la colonne où Napoléon lui-même, ce grand
artiste
, a imprimé son sceau. Et non seulement son style
ophes ont prononcé un anathème et un arrêt de mort ? » Ô malheur à l’
artiste
d’être ainsi en dehors de son temps ! ou plutôt m
l’artiste d’être ainsi en dehors de son temps ! ou plutôt malheur à l’
artiste
qui, voyant son époque indécise flotter entre le
t ce que savaient en effet sous un voile prophétique, tous les grands
artistes
du Moyen-Âge ; voilà ce que savaient ceux qui ont
t à quel signe la découvrir ; à la fois emblème de la souffrance de l’
artiste
et de celle du peuple ; et qui finit par prendre
la voie : si le divorce avait cessé, la séparation durait encore. Les
artistes
vivaient d’un côté, les lettrés d’un autre. Les g
depuis trente ans et plus, les nouvelles générations de lettrés et d’
artistes
, qui s’élèvent et se pressent à la file, se mêlen
ment l’idée m’est venue de rendre à ma manière cette physionomie d’un
artiste
qui en a tant exprimé dans sa vie et qui les comp
travestissements lithographies ; il le fit chercher à Montmartre où l’
artiste
habitait alors. Gavarni succéda, à la Mode, à un
varni n’avait que vingt-cinq ans ; lui aussi, il était de ce groupe d’
artistes
chercheurs, voués à la production féconde, à la r
ni, à ce qui est à demi littéraire. En quittant la Mode, il passa à l’
Artiste
, à la Silhouette (1832), il se répandit et dessin
nos neveux ce souvenir net, distinct, le plus à envier de tous pour l’
artiste
. La dignité des genres, comme la noblesse des con
ercher, à cette solution la plus essentielle dans la destinée de tout
artiste
et, je dirai, de tout homme, d’avoir fait ce que
entreprise qui ne réussit pas et ne. pouvait réussir, étant plus d’un
artiste
que d’un homme d’affaires, et qui, de si courte d
e Journal des Gens du monde, recueil hebdomadaire, dans le genre de l’
Artiste
, et dont il ne parut qu’une vingtaine de numéros.
ions contraires. Un peu de violence et de contrariété ne nuit pas à l’
artiste
, — je dis un peu et pas trop. II. Il dut donc sac
du, en 1830, et il se la reproche encore ; il voudrait l’effacer. Cet
artiste
, qui a tant contribué au succès des journaux poli
dans cette délicieuse position horizontale ou demi-horizontale que l’
artiste
aime à reproduire, et par laquelle il exprime à r
prirent la vie de leur temps, la vie moderne par tous les bouts. Les
Artistes
, les Actrices, les Lorettes ; Paris le matin, Par
spectacle d’incidens divers qui n’impliquent aucune contradiction ; l’
artiste
est donc obligé d’y montrer d’autant plus de poés
age. Arbres lourds, mauvais ciel, à l’ordinaire ; pauvre paysage. Cet
artiste
a communément le pinceau plus chaud… mais, me dir
exprès pour être comparé à celui-ci, et apprécier le mérite des deux
artistes
. Je voudrais que ces rencontres fussent plus fréq
rainte de n’être que le second n’excitât pas de l’émulation entre les
artistes
, et ne les portât pas à quelques efforts de plus
x pour celui qui choisissait après lui, si négligeant le jugement des
artistes
et du public, il s’en tenait à son goût particuli
-ils pas aussi nos vices et nos vertus ? Si au sublime du technique l’
artiste
flamand avait réuni le sublime de l’idéal, on lui
son pain à une vache blanche qui s’avance vers lui et sous laquelle l’
artiste
a accroupi une autre vache rousse ; celle-ci est
qui est forte. Le ciel est un des plus mauvais, des plus lourds de l’
artiste
; c’est un gros quartier de lapis-lazuli à couper
seraient isolés, hors de la toile, ce serait une scène réelle. Jeune
artiste
, étudiez donc les ciels. Vous voulez être vigoure
ferment la scène vers la droite. C’est encore un très-beau dessin. L’
artiste
semble s’être proposé à peu près le même local et
dre, ils ne sont pas plus faits dans leur genre que les tableaux de l’
artiste
; ici il n’y a rien à reprendre. autres dessins s
omme d’or égarée dans sa maison eût privé l’académie d’un aussi grand
artiste
, cependant peu s’en est fallu. Quand on éveille l
tant de compositions diverses ; mon jugement, parce que je ne suis ni
artiste
, ni même amateur. Je vous dis seulement ce que je
pée ou sa canne à pomme d’or. Madame Vassé et tant d’autres moitiés d’
artistes
que je nommerais bien ont aussi des lits, mais on
lus marqué comme écrivain et comme observateur de high life que comme
artiste
, nul n’avait effleuré de sa pensée le sujet que B
e conquête, j’oserais presque dire qu’elle ne lui appartient pas. Nul
artiste
, en effet, nul penseur, ne tire de sa tête, si ri
feux comme s’il avait été le musicien de la lumière. Un ami du grand
artiste
qui n’est plus, par admiration pour son génie, pa
itera, sans nul doute, à celle de ses œuvres que dans sa conscience d’
artiste
il estimait le plus. Nous sommes d’assez dociles
Boccace et de langage avec Rabelais ; mais il ne réussit que pour les
artistes
, les écrivains et les connaisseurs. Seulement, po
ntion, — prenez ceste œuvre comme ung grouppe ou statue, desquels ung
artiste
ne peut retraire certaines pourtraictures… » Et,
e sublime indulgence, le Conte drolatique, sorti de la fantaisie d’un
artiste
aux intentions pures, s’enlacer aux frises de ses
les lueurs de leur surprise ou les ombres de leur profondeur. Ici, l’
artiste
ne manque jamais cet accent ineffable qui fit mou
avenir restera marqué de l’influence première, et que le talent de l’
artiste
gardera toujours à son front la trace enflammée d
énie, qui aura reposé ou médité sur ses mains inspirées, lui si grand
artiste
qu’on ne pense qu’à son art lorsqu’il pétrit l’ar
ns sous les yeux. C’est à peine un dessinateur, et cependant c’est un
artiste
(on l’appellera comme on voudra) qui produit des
e kermesse. Il n’a pas l’idéale noblesse de Callot, le plus idéal des
artistes
, qui élève la caricature aussi haut qu’elle peut
’il s’efforce de l’éviter, il s’est rencontré que la manière du jeune
artiste
, de ce créateur, difficile à classer, qui se joue
plus comique que tragique encore, comme toujours ?… Doré, qui est un
artiste
vrai, a pensé, lui, à bien autre chose qu’à dague
es hennins comme une domination, comme une fatalité de la pensée de l’
artiste
, et qui nous fait nous demander si cette hantise
ans l’audace, c’est en réalité ce qui distingue le talent de ce jeune
artiste
. Doré a la confiance de la jeunesse, du succès, e
le jour qu’elle se contiendra, sera une force… Mais, comme beaucoup d’
artistes
plastiques, il se fie un peu trop à la matière, à
e énorme… Un tel symbolisme est grossier et parfaitement indigne de l’
artiste
qui, dans Le Frère d’armes, a trouvé les deux yeu
craindre un examen impartial et désintéressé. Je l’ai traité comme un
artiste
qui doit un jour compter ou décompter avec la Glo
dix-huitième siècles, — qui étaient cependant des savants et non des
artistes
, — ne songeaient dans leurs dessins qu’à un à peu
au-dessus du réel, qui, lui, a l’incomparable avantage d’exister. » L’
artiste
et le romancier doivent, comme le moraliste, teni
s témoins, faisant ma déposition sous serment. » — Oui, sans doute, l’
artiste
est un témoin de la nature, et la première obliga
t la première obligation d’un témoin, c’est la véracité. Seulement, l’
artiste
ne doit pas se contenter de voir et de raconter l
e ces vibrations, la chaleur et le principe intérieur du mouvement. L’
artiste
est d’autant plus grand qu’il nous fait deviner p
primé surtout, dans un réalisme exagéré. La première condition pour l’
artiste
, c’est de voir. — oui, mais ce n’est pas la seule
ntant nos yeux que dans la perspective introduite en ces images. Etre
artiste
, c’est voir selon une perspective, et conséquemme
d’idées.. Si ce tourbillon intérieur, qui n’est autre que le moi de l’
artiste
, se trouve assez puissant, assez ample et assez l
f my soul, as I of them ? Et Bacon : Ars est homo additus naturae. L’
artiste
entend la nature à demi-mot ; ou plutôt c’est ell
tous les points essentiels ; mais il faut que la représentation de l’
artiste
soit orientée différemment, éclairée d’une lumièr
é des images serait peu de chose sans leur intensité même. Pourquoi l’
artiste
doit-il tant se préoccuper de la conformité du mo
nous empêche de vibrer fortement sous l’influence des émotions que l’
artiste
veut nous donner ; l’invraisemblable nous rend pl
leur réalité ; voir assez fortement, c’est croire. Certains puissants
artistes
savent évoquer en nous des images assez fortes po
t, doit donc aller croissant à mesure qu’augmente chez le public de l’
artiste
la capacité de réfléchir, de raisonner, de vérifi
îtra ainsi nécessairement avec le progrès de l’esprit scientifique. L’
artiste
est sans doute libre de mentir, pourvu qu’on ne s
a vie, de mort partielle. Aussi, pour trouver la vie, l’écrivain et l’
artiste
doivent-ils avant tout être sincères, s’exprimer
ualité, l’art est partagé entre deux tendances. : la première porte l’
artiste
vers les harmonies, les consonances, tout ce qui
essaire évolution de l’art vers le réalisme bien compris, qui porte l’
artiste
à faire de plus en plus grande dans son œuvre la
e des imperfections et les tendances exclusivement réalistes chez les
artistes
, ne devraient pas oublier ce fait, que, sur un mi
ce du laid tue le simple talent. Tersite est peut-être au fond pour l’
artiste
un sujet d’étude valant Adonis ; mais. Tersite ma
lupart des tableaux ou des statues médiocres du même salon : tous ces
artistes
ont rêvé de singes, et non d’hommes, en composant
te idée profonde que le génie touche à la folie toutes les fois que l’
artiste
sent trop l’imperfection de son œuvre, et s’obsti
ture qu’en peinture ou en sculpture, et voici pourquoi. La tâche de l’
artiste
naturaliste, nous l’avons vu, est de tirer d’obje
oie rôtie, et alors, adieu peut-être le touchant ou le pathétique ; l’
artiste
, n’a pu accentuer tel ou tel côté de la réalité a
tique. Le temps agit le plus souvent sur les choses à la manière d’un
artiste
qui embellit tout en paraissant rester fidèle, pa
tout ce qui précède que le fond le plus solide sur lequel travaille l’
artiste
, c’est le souvenir : — le souvenir de ce qu’il a
— le souvenir de ce qu’il a ressenti ou vu comme homme, avant d’être
artiste
de profession. La sensation et le sentiment peuve
’est pas, garde toute sa fraîcheur, et c’est avec ces matériaux non l’
artiste
construit corruptibles que ses meilleures œuvres,
lus fort que le sentir. » Diderot a écrit quelque part : « Pour que l’
artiste
me fasse pleurer, il faut qu’il ne pleure pas ! »
t, génie ; invention, art. M. Griffin poète subjectif ; M. de Régnier
artiste
plus objectif. Spontanéité retrouvée aux sources
doit avoir à un égal degré talent et génie, qu’il doit être à la fois
artiste
et poète, subjectif puisqu’il est trouveur et con
réagirent contre l’immuable objectivité du Parnasse. Si le poète et l’
artiste
n’existaient pas en chacun d’eux, M. Griffin n’au
vent de gestes plus variés. M. de Régnier est surtout un droit et pur
artiste
; son vers a des lignes bien tracées, des couleur
u’un labeur patient achevât ce que les dons innés commencèrent, que l’
artiste
arrachât les quelques négligences laissées par le
éité ennemie des règles imposées31. Au contraire M. de Régnier, plus
artiste
, plus soucieux de formes sculpturales. Par les Od
mais chez lui la légende est un motif à beaux vers et à mélancolie d’
artiste
, une occasion d’attitudes enchantées auxquelles u
mysticisme des landes d’Armor ; pourtant l’on ne s’étonnera pas si l’
artiste
a gardé de son autre patrie une sorte de rude esp
entendu souvent des axiomes tels que ceux-ci : « la douleur est plus
artiste
que la joie ; la pureté n’offre guère d’intérêt n
de Régnier semble en avoir trop tôt réglé la bondissante énergie ; l’
artiste
est né précocement à côté du poète qu’il a voulu
old, celle de M. Fontainas et sans doute d’autres hommes, sincères et
artistes
, qui subirent d’abord l’influence du Parnasse et
Si l’on entend par personnalité l’originalité interne, foncière d’un
artiste
, laquelle se trahit en révélant une nuance de la
e force tout à coup surgie. Il porte la marque durement sigillée de l’
artiste
qui se profère par ses mille voix et de l’un à l’
eccable des formes, — leur objectivité, son aboutissement. Il est des
artistes
qui donnent à l’un de ces deux styles toute leur
noble, — il n’est pas de demi Beauté ; et qui d’entre nous, se disant
artiste
, aurait la lâcheté de ne pas dévouer tout son êtr
t bien au paysage ; ce sont le plus souvent des jeunes étudiants, des
artistes
, moitié railleurs, moitié romanesques, qui pleure
un beau portrait qui fut remarqué à l’exposition de l’association des
artistes
Tête blonde, œil inspiré, écharpe de gaze bleue,
être longue et qui s’est développée sur une triple voie : celle de l’
artiste
, celle de l’écrivain et celle de l’acteur. Henry
. C’était d’abord comme une sorte de légende de la caricature puis l’
artiste
réunissant plusieurs types en a formé des scènes
dence de lumière, un sentiment, une touche, qui trahissent l’âme de l’
artiste
. Henry Monnier ne choisit pas, n’atténue pas, n’e
ns et de toutes ces petites souffrances que les bourgeois causent aux
artistes
, souvent sans le vouloir Cette fois, seulement,
s les fois que Monnier joue, il attire au théâtre un public spécial d’
artistes
et de connaisseurs, mais son jeu est trop fin, tr
qu’à lui on regardait comme inférieur, il eut toujours souci, en vrai
artiste
, du rhythme et de la rime sans pourtant les faire
s sur le cœur, recevant d’un air affable les sommités politiques, les
artistes
et les littérateurs, étonnés de notre fortune mys
e, les tableaux de la Renaissance, qui s’interpose entre les yeux des
artistes
et la réalité. Il aima la femme de nos jours tell
La première partie de ce programme, que se tracent du reste tous les
artistes
, a été réalisée de point en point. La seconde a-t
s ; dans aucun de ses logis ne régna ce désordre pittoresque cher aux
artistes
. — Enfin, voilà le Théo ! s’écria-t-il en nous v
ie humaine. Mais Paris est-il peuplé exclusivement par des anges ? (L’
Artiste
, 1858.) Henry Murger Né en 1822 — Mort en
Murger avait quitté cette contrée qu’ont traversée les poëtes et les
artistes
au moins au début de la vie, quand la bourse pate
aporeux effacement. Lamartine n’est pas un de ces poëtes, merveilleux
artistes
, qui martèlent le vers comme une lame d’or sur un
ût volontiers prise, comme Pradon, pour un terme de chimie ; la fibre
artiste
était complètement absente chez lui. Ne voyez dan
ux qui marchaient derrière ce corbillard étaient des philosophes, des
artistes
, des écrivains faits à la douleur, habitués maîtr
l’or. Ils ont leur beauté propre, connue des seuls poètes et des fins
artistes
. Quand on parle d’un auteur, les noms de ses livr
re les branches pour laisser passer le chevreuil poursuivi. Souvent l’
artiste
, sa boîte au dos, s’engage au hasard dans la forê
t celui des Pêcheurs, qui me parurent parfaitement achevés, quoique l’
artiste
ne les regardât que comme des ébauches. Un grand
nquérir tout d’un coup son originalité. Son premier tableau, qu’aucun
artiste
, n’a oublié, parut à l’exposition de 1831 ; le su
de Laberge, et certes jamais plus noble désir n’a enflammé l’âme d’un
artiste
, était de faire des tableaux qui, à quelques pas,
es souvenirs les plus certains n’inspirent pas assez de confiance à l’
artiste
méticuleux auquel l’étude de la nature ne suffit
jour à Pise et un autre au retour dans le Bugey, occupent la vie de l’
artiste
de 1832 jusqu’à 1836, où il exposa le tableau de
s de Virieu entre autres, qui, par une disposition testamentaire de l’
artiste
, doit revenir au Musée après le décès de M. et de
urt en toute hâte au succès rapide, à la vogue du quart d’heure, où l’
artiste
se met lui-même en coupe réglée et fait fructifie
e trait de la plume demande un talent tout particulier. Il faut que l’
artiste
comprenne le poëte et soit pour ainsi dire un lit
it jamais fait de vignettes, peut être considéré comme le type de ces
artistes
littéraires dont le génie s’échauffe à la lecture
uit par Pierre Leroux et commenté par George Sand. Tony Johannot, cet
artiste
improvisateur, défraye, avec Gavarni, de dessins
oup à sa renommée, à moins qu’il ne se soit fait dans la manière de l’
artiste
une révolution complète. Depuis les Animaux peint
la révolution de juillet, vers 1833 à peu près, une petite colonie d’
artistes
, un campement de bohèmes pittoresques et littérai
s, ils seront remplacés par des peintures murales qu’on demandera aux
artistes
amis ; cette magnificence vaudra bien à coup sûr
originalité la plus naïve et la plus violente, attira l’attention des
artistes
et du public. On ne peut se faire aujourd’hui une
ures. » La Grèce et ses nobles sites obtiennent, on le voit, de notre
artiste
un légitime tribut d’admiration. Pourtant, dès qu
s de l’Hedjaz, les Turcs, les Maugrabins, posent tour à tour devant l’
artiste
. Autour de la ville, les cahutes basses en brique
uvent moins… puis tout est désert. Je ne te parle pas de tout cela en
artiste
; j’ai mal à la tête, et je ne vois pas les chose
Une dernière lettre que nous allons citer, outre les impressions de l’
artiste
, contient des détails curieux sur le voyage de l’
entant des restes de la puissance commerçante de Venise. Ma qualité d’
artiste
m’a fait recevoir du lord haut commissaire, gouve
ommissaire, gouverneur de l’île, ainsi que de lady N…, sa femme, qui,
artiste
qu’elle est, aime les arts, comme toutes les somm
arilhat et fus la cause indirecte de beaucoup de chefs-d’œuvre. Noire
artiste
, à qui M. Hugel avait proposé de faire le voyage
net, coloré, rapide ; ses descriptions, aidées par l’œil exercé de l’
artiste
, ont une précision caractéristique des plus rares
vient la seconde manière, celle du style historique, dans laquelle l’
artiste
, averti à temps, n’a fait heureusement que très-p
l toujours une grande quantité d’ouvrages en train. Pour nous, et les
artistes
seront de notre avis, nous préférons sa première
profonde tristesse : un autre tombeau avait le corps du pauvre grand
artiste
, mais là était enterrée son âme. Ce que nous avon
entions hardies, l’originalité de style et la grande manière du jeune
artiste
. Tableau à tableau, nous avons décrit tout son œu
Pompeï, ni la Défense des Gaules, toile héroïque, suprême effort de l’
artiste
. Les grandes peintures murales de Chassériau : la
reliques sacrées. Il dort maintenant à l’ombre du sépulcre, l’ardent
artiste
qui aimait tant le soleil, et que l’Afrique nous
et d’intelligence, faisaient croire chez lui à une de ces carrières d’
artiste
à la Titien, qui ont besoin de la peste pour ne p
hose à dire sur sa vie intime, mais nous l’avons beaucoup connu comme
artiste
, et de longues conversations, auxquelles il savai
a pensée. Les idées et les œuvres ne sont-elles pas la vraie vie de l’
artiste
? Les accidents plus ou moins bourgeois qui peuve
Daniel dans la fosse aux lions est un des plus heureux tableaux de l’
artiste
. Toutes ses qualités s’y trouvent, ses défauts n’
poque à peu près, il arriva à Ziegler une de ces fortunes rares qu’un
artiste
peut attendre en vain toute sa vie : il obtint l’
çonner de complaisance posthume Il s’agit de la Judith exposée par l’
artiste
: « L’instant choisi est celui où l’héroïne, tran
ies aurait sans doute dérangé la gamme sobre et l’effet austère que l’
artiste
avait choisis, car il excelle à peindre ces détai
uisses, fragments, études, toiles terminées, où l’esprit inquiet de l’
artiste
cherchait la perfection par les voies les plus di
inlieu Ziegler avait un cerveau encyclopédique, comme la plupart des
artistes
de la renaissance. Il touchait à tout dans les ch
océdé perdu, quelque invention chimique. Les fragments insérés dans l’
Artiste
montrent quelles recherches il apportait dans l’e
ck, qui eut la folie de chercher l’or ailleurs que sur sa palette. (L’
Artiste
, 1857.) Ingres Né en 1781 — Mort en 1867
Artiste, 1857.) Ingres Né en 1781 — Mort en 1867 La vie d’un
artiste
est dans son œuvre, aujourd’hui surtout que la ci
Titien. Il existe d’Ingres un portrait peint par lui-même en 1804. L’
artiste
s’est représenté debout devant son chevalet, un c
trou de leurs prunelles sombres. Nous aimons beaucoup les images des
artistes
illustres tracées au début de leur vie, quand la
, apportant la célébrité avec elles. Ce portrait promet tout ce que l’
artiste
a tenu. Foi ardente, courage inébranlable, persis
ainte, et porté les tables de la loi. Ordinairement les biographies d’
artistes
commencent par le récit des obstacles qu’élève la
raits à des prix dérisoires, et il n’en trouvait pas toujours. Jamais
artiste
ne poussa plus loin le dédain de l’argent et de l
figure, où nul autre que lui ne saurait reprendre un défaut. Mais un
artiste
de cette conscience et de cette force ne se conte
; mais ceux qui ont eu le bonheur de les voir, ne trouvent pas que l’
artiste
ait mis trop de temps à les faire, quoiqu’ils soi
enté enfant Jésus plus divin à l’adoration des anges et des hommes. L’
artiste
français avait pris place, par ce chef-d’œuvre, p
ne Devéria, et le Sardanapale d’E. Delacroix, consacra la gloire de l’
artiste
si longtemps méconnu. Il conquit dès lors dans un
le sullan des Turcs, tant les secrets du harem semblent familiers à l’
artiste
. Nul non plus n’a mieux exprimé la vie moderne, t
ait la teinte mate, sobre et forte des fresques des grands maîtres L’
artiste
, justement irrité, se retira dans la direction de
n revue tout l’œuvre du maître ; nous avons voulu plutôt considérer l’
artiste
en général. Malgré quelques bizarreries de détail
fraîcheur, fleur d’un printemps de Grèce éclose sous le pinceau de l’
artiste
à un âge où la palette tombe des mains les plus v
rtiste à un âge où la palette tombe des mains les plus vaillantes. (L’
Artiste
, 1857.) Paul Delaroche Né en 1797 — Mort en
nnu l’esprit ingénieux, la patiente étude, la ferme persévérance de l’
artiste
. Nous avons admiré, comme tout le monde et plus q
s, dessin rétrospectif qu’on croirait fait par un témoin oculaire. (L’
Artiste
, 1857.) [II] Bien que Paul Delaroche ait jo
nt ses œuvres anciennes. Nous aimons cette exhibition solennelle où l’
artiste
mort, avant d’entrer définitivement dans la posté
des gens du monde ; mais, à coup sûr, l’on surprendrait fort peu les
artistes
, très-convaincus d’avance de cette vérité. En Fra
sition du palais des Beaux-Arts, c’est le progrès non interrompu de l’
artiste
à mesure qu’il avance dans son œuvre : le mérite
ne partie de cartes de son lit, marquent déjà un grand progrès chez l’
artiste
: l’arrangement des deux tableaux est spirituel ;
accompli entre la mort d’Elisabeth et la Jane Gray. Ici, du moins, l’
artiste
fait ce qu’il veut ; il rend sa conception d’une
e tableau. La tête de la reine est fort belle et pleine de dignité. L’
artiste
a osé la peindre avec ses cheveux prématurément b
présenter Napoléon sur un mulet devait séduire et a séduit en effet l’
artiste
ingénieux à la recherche de l’incident, du détail
nt une chose excellente. Dans les proportions d’une toile de genre, l’
artiste
a su faire un vrai tableau d’histoire, sans empha
et vague, d’une touche suave, d’un effet attendri, et montrent que l’
artiste
arrêté par la mort entrait dans une sphère nouvel
grise, et les mains sont peut-être les plus étudiées qu’ait peintes l’
artiste
. En sortant de cette exposition, l’on entrait dan
décrire. La peinture murale a cet avantage d’agrandir la manière des
artistes
. Il semble qu’au contact de la pierre la peinture
enir ? il sera en peinture ce que Casimir Delavigne est en poésie. (L’
Artiste
, 1858.) Ary Scheffer Né en 1795 — Mort en 1
mblait à son idée, et il ne faisait pas dire de lui, comme beaucoup d’
artistes
qui n’en sont pas moins grands pour cela : « Je m
lecture des poëtes, pour ne pas avoir été compté comme un mérite à l’
artiste
qui réalisait ainsi des types chers à tous. Nous
me plus haute. Pour que cette crise ne soit pas fatale, il faut que l’
artiste
pris d’admiration pour un autre ne renonce pas à
nts déjà formés. Ary Scheffer, à notre avis, se préoccupa trop de cet
artiste
souverain. La Marguerite sortant de l’église, mon
ieuse, pouvait fournir de beaux motifs à la peinture. Mais chez notre
artiste
, la main trahissait souvent le cerveau, et ici l’
el ; mais ce n’est pas l’heure de discuter techniquement l’œuvre de l’
artiste
célèbre sur qui la tombe vient de se fermer. Ary
omme le Novalis de la peinture, et s’il n’eut pas le tempérament d’un
artiste
, il en eut l’âme ; sa vie, honorable entre toutes
d’après leurs conceptions, peut être devait-il chanter comme eux ! (L’
Artiste
, 1858.) Horace Vernet Né en 1789 — Mort en 1
nsposition, les maniérismes à la mode, éloignent presque toujours les
artistes
des sujets actuels, qu’ils n’acceptent que comme
tre peintre de batailles, il faut savoir faire les chevaux ; bien des
artistes
de talent y ont échoué ; le cheval est, après l’h
onnante ; mais ils sont irréprochables au point de vue hippique, et l’
artiste
les lance, les retient, les éperonne, les cabre,
aime, il adorait la guerre ; chez lui, il y avait du militaire dans l’
artiste
. Une de ses toiles résume assez bien ce caractère
ngue toile en forme de frise qui reste une des meilleures œuvres de l’
artiste
. L’Algérie a aussi inspiré à Horace quelques tabl
t au genre historique proprement dit, et les qualités originales de l’
artiste
ne trouvent pas à s’y déployer aussi librement qu
violence, et ouvrit cette lutte continuée à travers toute la vie de l’
artiste
. Le mouvement romantique se propageant de la poés
stée ces paroles remarquables : « Je ne sais quel souvenir des grands
artistes
me saisit à l’aspect de ce tableau ; j’y retrouve
ter de là, les jurés fermèrent souvent les portes de l’exposition à l’
artiste
novateur, mais Eugène Delacroix n’était pas homme
Sauvage ivre ». Et certes rien n’était mieux imaginé pour désigner un
artiste
nourri dans la familiarité des poêles antiques et
uperbe, de compositions si diverses, si pleines de feu et de génie. L’
artiste
reçut la grande médaille et fut nommé commandeur
hitecture et faisant corps avec elle. Jamais peut-être le dessin de l’
artiste
ne fut plus ferme et plus fier de style. Malheure
ion si parfaite, dont il suffit d’évoquer le souvenir ; l’infatigable
artiste
, sans songer qu’il épuisait sa vie à ce labeur, a
à les copier en marbre ? Les coiffures de bal n’offrent-elles pas à l’
artiste
intelligent toutes les ressources imaginables, pe
ien de pareil aux âges futurs ; la femme semble avoir fait peur à nos
artistes
, la crainte de retomber dans le faux idéal classi
ature, et seulement relevé de ce trait fin qui est l’esprit même de l’
artiste
, feuilletez l’œuvre de Gavarni. Il sera bientôt a
sente des tableaux, revit dans les historiques lithographies de notre
artiste
, avec son maniérisme coquet, sa grâce spirituelle
lumière embrumée des lustres, le tapage des voix et de l’orchestre, l’
artiste
a saisi chaque type, chaque allure, chaque physio
voulu seulement fixer, par ses traits principaux, cette physionomie d’
artiste
, si originale, si vivante, si moderne, que la cri
x, n’a pas étudiée avec l’attention qu’elle lui devait à coup sûr. (L’
Artiste
, 1855.) Ce nom que Gavarni a illustré n’était pas
d’Hetzel. Il avait plutôt l’air d’un dandy s’occupant d’art que d’un
artiste
, dans la signification un peu désordonnée qu’on a
ez-le aux peintres de high life. Humann l’admirait. Sous cet habit, l’
artiste
, en trois coups de crayon, savait mettre une arma
voulait. Chez cette nature d’une originalité si particulière, outre l’
artiste
, il y avait un philosophe, un écrivain qui, en de
Il paraît que cette collection d’arbres verts était sans rivale, et l’
artiste
horticulteur y attachait le plus grand prix. (Le
ux où l’on entend le mot ; c’était un décorateur de théâtre, un grand
artiste
à coup sûr. C’est à ce titre que nous lui consacr
uteur écrit en tête d’un acte : « La scène est à Byzance », et vite l’
artiste
bâtit un palais byzantin, avec pleins cintres, co
ce que nous avons écrit ces quelques phrases à propos de ce véritable
artiste
, qui serait à coup sûr célèbre s’il avait dépensé
pittoresques haillons aux plus aristocratiques toilettes. La vie des
artistes
modernes, dans notre civilisation si parfaite, d’
est exclu, ne saurait être aventureuse ni romanesque comme celle des
artistes
de la renaissance, et leur biographie, en dehors
aut qu’elle ait déjà été exprimée par l’art ou la poésie. De tous les
artistes
qui font depuis si longtemps le pèlerinage de Rom
uchée sur des joncs au bout du bateau ! Rare bonheur dans la vie d’un
artiste
, Hébert avait cette fois trouvé le sujet où se ré
igné de cette terre aimée, tombe dans une langueur nostalgique, notre
artiste
exposa successivement Crescenza, les Fienarolles,
une pose de Juliette sortant du tombeau, qui est le chef-d’œuvre de l’
artiste
. Honoré deux fois de la première médaille, Hébert
entendue, d’une facture énergique et solide, où la nature propre de l’
artiste
s’accentue et devient plus visible à chaque Salon
lle natale, l’honore et le regrette, car chez lui le citoyen valait l’
artiste
. (Le Moniteur, 1er avril 1867.) Dauzats Né
Élève et admirateur d’Orsel, il avait complété, après la mort de cet
artiste
délicat et pur comme un peintre de l’école ombrie
upposez que la voilure eût porté ce jour-là l’écriteau « complet », l’
artiste
continuait son chemin à pied et vivrait encore po
te par ce dur métier de la statuaire. Raconter maintenant la vie d’un
artiste
, ce n’est autre chose qu’analyser ses idées, marq
lus distrait par ces détails, le caractère, le sens et la portée de l’
artiste
. Ce qui distingue M. Simart dans cette époque de
compositions de l’Iliade et de l’Odyssée ; — déjà, comme plus tard, l’
artiste
se préoccupait plus de l’harmonie générale, du rh
i il fit des statues plutôt que des corps de marbre, comme beaucoup d’
artistes
que nous sommes loin d’ailleurs de blâmer. L’effe
pour Simart, et le louait en toute rencontre, et l’on sait combien l’
artiste
austère est sobre de pareils témoignages. Simart,
blance avec Phidias d’avoir principalement réussi cette figurine. « L’
artiste
, poursuivant sa restauration, a restitué sur le p
pour ce coûteux travail, c’est faire le plus bel éloge possible de l’
artiste
; s’il n’a pas réalisé complètement ce rêve, pers
amant : Viens ! vers nos anciens dieux nous volerons ensemble ! (L’
Artiste
, 1857.) David d’Angers Né en 1789 — Mort en
teurs. Mais les statues et les tableaux, nécessairement uniques, d’un
artiste
, se dispersent, vont décorer des monuments lointa
mais des idées l’agitaient, et il croyait qu’il était du devoir de l’
artiste
de les représenter, ou du moins d’en faire rayonn
artelé de plaques rouges, ainsi que celui des robustes divinités de l’
artiste
néerlandais. Elle se rapproche plus du type vénit
s les plus apparentes, il y a toujours dans une grande foule quelques
artistes
qui sous des touffes de rubans ou de dentelles vo
s, nous avons promis de la monotonie en commençant). Munich, la ville
artiste
et poétique par excellence, ne pouvait manquer de
désagréable comme une difficulté difficilement vaincue. (Galerie des
Artistes
dramatiques de Paris, 1841.) Mademoiselle Mars
s hommes d’âge : c’est là, en effet, l’inquiétude de ces existences d’
artistes
si fêtées, si heureuses, si splendides, et qui se
lle, la déclaration d’amour de Ruy Blas, daguerréotypées un soir où l’
artiste
était en verve Quel dommage pour Talma et Malibr
ie de Molière, sa place était au Théâtre-Français, cette académie des
artistes
dramatiques. Il se rattache lumineusement à cette
u balcon municipal, le : Très-bien ! très-bien ! si doux au cœur de l’
artiste
. C’était un homme, après tout, ce comique, qui av
s, en un mot ; — longtemps même elle passa pour laide, tandis que les
artistes
étudiaient avec amour et reproduisaient comme un
séductions qu’à la danse seule ; on voulait montrer qu’on respecte l’
artiste
qui sait se respecter lui-même. Si quelque chose
forme d’Elseneur, jetait son rayon pâle à l’autre, et cette teinte, l’
artiste
, avec son instinct de peintre, la maintenait dans
it et du corps, de mérites naturels et acquis pour produire un pareil
artiste
, ceux-là seuls le savent dont le théâtre est l’oc
ntrigant italien nourri de Machiavel, mi-diplomate, mi-coupe-jarrets,
artiste
en crimes, admirant une vengeance cuite à point,
jamais en Italie ; cette terre sainte, cette Mecque du chant dont les
artistes
lyriques se croient obligés de faire le pèlerinag
du soleil italien ? Henriette Sontag est née d’une honnête famille d’
artistes
, de fortune médiocre, à Coblentz, le 3 janvier 18
nésie, une furia dont on n’a pas d’idée. La grande beauté de la jeune
artiste
et sa réputation bien méritée de vertu exaltaient
de Sardaigne consentit à approuver le mariage du comte Rossi avec une
artiste
si éminente. Un noble sarde peut bien épouser une
poétique. A partir de ce moment la femme du monde succéda à la femme
artiste
; ce fut d’abord à la Haye que le comte Rossi pré
ça de faire consentir son mari à la laisser remonter sur la scène. Un
artiste
d’une réputation européenne, Thalberg, qui se tro
portante au mouvement artistique contemporain, aux efforts des jeunes
artistes
qui cherchent leur formule dans la voie ouverte p
N’est-ce pas une tâche suffisante que de faire connaître les essais d’
artistes
aussi curieux que MM. Chausson, d’Indy, Chabrier
vengeresse de M. Diaz, musicien français, et de M. Gustave Boulanger,
artiste
peintre. Pas un de ces doux résignés n’a eu la te
e : les âmes croyantes se complaisent en ses œuvres non moins que les
artistes
. L’année s’ouvre donc on ne peut mieux pour la mu
t Isolde Dire sous l’influence de quelles conditions l’œuvre d’un
artiste
a été conçue et exécutée, c’est contribuer à la f
ritiques qui semblent, avouons-le, connaître très imparfaitement et l’
artiste
et le philosophe. Ce qui est en effet écœurant, c
l’état, la religion, la société, etc. — Au point de vue exclusif de l’
artiste
, donnant ainsi une théorie complète du monde, non
ure humaine une explication dans laquelle je crus reconnaître l’homme
artiste
tel que je l’entendais moi-même » (III, 4). J’esp
brièvement que possible, on verra que l’influence du philosophe sur l’
artiste
a été tout autre qu’on ne le suppose vulgairement
en raffermissant sa foi dans la mission divine, toute puissante, de l’
artiste
. Jamais le maître ne créa tant et ne travailla au
tes, de Wagner. Listz dirigeait l’orchestre, et, lorsqu’il entra, les
artistes
lui remirent un bâton de mesure en argent ciselé,
ouvrage la forme d’un drame lyrique, plutôt que celle d’un opéra. Les
artistes
ont exécuté vaillamment cette partition difficile
uence du maître Richard Wagner sur l’art de notre temps. Mais un seul
artiste
a tenté de reprendre les sujets même de Wagner et
es clartés, Parsifal ; et voici l’étonnante sonate, chef-d’œuvre de l’
artiste
, suprême ravissement, les onduleux contours de ny
fut. Il fallait, pour accomplir ce travail, être l’habile et sérieux
artiste
et l’absolu wagnériste qu’est M. de Egusquiza. Le
e texte eut une influence considérable sur les penseurs comme sur les
artistes
(Nietzsche, Wagner mais aussi Freud ou Tolstoï).
à résoudre les deux problèmes qu’il envisage à propos de livres et d’
artistes
: celui du rapport de l’auteur avec son œuvre, et
la Philosophie de l’art, où il traite de l’influence qu’exerce sur l’
artiste
le milieu historique et social dans lequel il se
race, de son habitat. M. Taine expose ici comment la part que prend l’
artiste
à toute la situation de ses contemporains, son im
entilhomme féodal contraint à la vie des cours, ambitieux, passionné,
artiste
par tempérament et écrivain par nécessité ; Tite-
terminer d’une façon précise et individuelle, la nature de l’esprit d’
artiste
qu’elle veut connaître, elle est obligée de recou
; et s’appliquant à démêler les groupes naturels d’hommes auxquels un
artiste
peut servir de type, elle est contrainte de s’adr
héâtre grec, il reste l’auteur d’une Physiologie des écrivains et des
artistes
ou essai de critique naturelle (Hachette, 1864),
itique du déterminisme du « milieu », qui isole le cas singulier de l’
artiste
, posée ici pour la première fois, sera développée
tique (1892-1903). Auteur de nombreuses monographies consacrées à des
artistes
modernes (Guys, Monet, Moreau, Lalique), il fut é
lheureux public, — son œuvre, à lui, cet esprit si aristocratiquement
artiste
, se recommande d’une autre manière. Il se fait co
doit entrer, à très larges doses, dans la composition des plus grands
artistes
littéraires, — c’est-à-dire beaucoup d’âme et enc
ateurs, puis, au-dessous des législateurs, les grands penseurs et les
artistes
. En faisant cela, l’Histoire a bien fait. Pas de
et acéré. C’est un utilitaire féroce, mais qui avait des exigences d’
artiste
, non moins féroces… Léon Gozlan n’est rien de tou
lle dans ce pays-là simplement « l’esprit » ! V Car Gozlan, cet
artiste
raffiné, a plus d’esprit que d’art encore, et c’e
vivement passionné. De Balzac comme de Shakespeare, comme de tous les
artistes
plus grands qu’eux, s’il y en avait, rien un jour
ens superficiels, est déjà à moitié passé, pendant que Léon Gozlan, l’
artiste
solitaire apprécié seulement durant sa vie des co
a grâce amoureuse furieuse de la force. Homme d’esprit comme il était
artiste
, sans bonhomie, sans naïveté, sans abandon, mais
r en parler ?… C’est qu’il n’en parlait que pour obtenir des effets d’
artiste
. Esprit individuel toujours, et, je le veux bien,
milieu. C’est automatique. M. Taine, qui vit dans un petit milieu d’
artistes
, de penseurs, d’intellectuels, éprouve, à chaque
voici qui est particulier et par où le philosophe se distingue du pur
artiste
: si Taine considère que tous ces gens qu’il croi
brasseries de Montmartre, ont été éprouvées et exprimées par tous les
artistes
, par les plus minables et par les plus hauts, par
issue exactement de cette même sensibilité qui constitue le dédain «
artiste
» des cabarets de Montmartre pour les « ronds-de-
homme, dans l’imagination du philosophe, joue le même rôle que joue l’
artiste
dans l’imagination d’Emma Bovary, ou l’Oriental n
our d’eux l’Anglo-Saxon individualiste, l’Oriental noble et rêveur, l’
artiste
débauché et génial qui contenteraient leur concep
qu’on a fait courir dans les journaux, — manque d’argent, absence des
artistes
attendus, cessation des préparatifs, — sont autan
on terminera, vers la mi-septembre, par le Crépuscule des Dieux. Les
artistes
au théâtre de Dresde, Gudehus et Mlle Malten tien
ar le mythe « l’élément purement humain », c’est-à-dire sentimental ;
artiste
réaliste, voulant faire œuvre d’art réaliste, il
une des plus belles victoires dont il ait été donné aux poètes et aux
artistes
d’ambitionner la gloire ?… Franz Liszt. Note
endances opposées de la peinture : que les peintres, sans cesser être
artistes
, et en gardant à leur art la même destination thé
lution artistique, c’est l’atténuation progressive — entre l’âme de l’
artiste
créant la vie, et l’âme de ceux qui la recréent —
aite du Vrai à la science évolutionniste de l’Apparent. Mais pour les
artistes
son œuvre — où l’art prend droit d’exister — est
duit à l’histoire des modifications imprimées au roman par les divers
artistes
. Le promoteur véritable de la littérature moderne
ophie devait tuer le drame : elle le tua. Dès le début un merveilleux
artiste
, Racine, a créé la vie artistique sur les élément
ble Grimm, Helvétius, furent plutôt des philosophes que de véritables
artistes
. Je me prends à penser qu’ils furent destinés par
nser qu’ils furent destinés par la Providence à préparer l’exemplaire
artiste
que fut Stendhal. Celui-là est encore pénétré par
roman de vie complète, romantique et psychologique. En revanche, nos
artistes
ont perfectionné la forme du roman, l’ont belleme
’est vu obligé encore à conserver la forme fixe du poème : à d’autres
artistes
elle apparut une entrave : et ils essayèrent la b
, la peinture et la musique pourront ajouter leurs modes vitaux : les
artistes
amont l’Art : la vie complète sera créée, par l’a
, abîmé, sous l’afflux des perverses harmonies. V Chacun de ces
artistes
emploie des qualités précieuses sous des formes d
oie des qualités précieuses sous des formes diversesai. Quand donc un
artiste
viendra-t-il qui associera ces qualités et ces fo
euvent suggérer l’idée. Pour restituer une complète vie littéraire, l’
artiste
devra d’abord borner son effort à la création d’u
ation d’un seul personnage. Lorsqu’il y a deux rôles dans un roman, l’
artiste
doit, alternativement, les vivre l’un et l’autre
mes, à travers cette âme unique et précise, dont il vivra la vie27. L’
artiste
devra limiter la durée de la vie qu’il voudra con
vie où les émotions interrompent, par places, la série des notions. L’
artiste
devra mêler à la forme du récit, la forme musical
s sensations survenantes nous portent à des notions plus subtiles : l’
artiste
, recréant cette vie, devra désigner ces notions n
s la semaine, — la délicieuse semaine bien aimée — où l’État fera aux
artistes
un petit public très subtil ; dans la semaine où
n, demain matin ! — où un sage tyran comprendra que seule la joie des
artistes
a quelque raison d’être : où il écartera des arti
ule la joie des artistes a quelque raison d’être : où il écartera des
artistes
les vaines ombres meurtrières de l’humanité démoc
é des nombreux portraits de Wagner faits à l’étranger, celui-ci, d’un
artiste
français, doit tenir une des meilleures places.
le » se retrouve donc partout. Vie intense, en effet, sera celle de l’
artiste
, car « on ne donne après tout la vie qu’en emprun
fera reculer au rang d’accident la vie réelle. Au fond, l’œuvre de l’
artiste
sera la même que celle du savant ou encore de l’h
s par une ligne, former un dessin, une figure, un système. » Le grand
artiste
est évocateur de la vie sous toutes ses formes, é
facultés créatrices, constituerait le génie. Pour bien comprendre un
artiste
, dit Guyau, il faut se mettre « en rapport » avec
eux-mêmes. Le « public », m’ayant pas de personnalité qui résiste à l’
artiste
, entre plus facilement en société avec lui, et so
la première et la plus fondamentale, est que l’être représenté par l’
artiste
soit vivant : « la vie, fût-ce celle d’un être in
r aucun être vivant ». Pourvu que nous sentions dans la création de l’
artiste
la spontanéité et la sincérité d’expression que n
entiment individuel qui fournit ses inspirations au génie. « Le grand
artiste
, simple jusqu’en ses profondeurs, est celui qui g
fraîche éclose. Recommencer toujours à vivre, tel serait l’idéal de l’
artiste
: il s’agit de retrouver, par la force de la pens
nt se transposer dans le domaine de la fiction. » Flaubert, qui était
artiste
dans la mœlle des os et qui s’en piquait, a expri
. » Tout dépend donc, conclut Guyau, du type de société avec lequel l’
artiste
a choisi de nous faire sympathiser : « Il n’est n
ce prix, et la félicité. » Aussi, selon Guyau, les grands poètes, les
artistes
redeviendront un jour les initiateurs des masses,
it celle de l’art. Il s’est peint lui-même et il a peint le véritable
artiste
, en disant : « Pour comprendre un rayon de soleil
d’étonnant que son intransigeance esthétique ait parfois nié certains
artistes
de valeur ? Le moyen de se reconnaître au milieu
’au lieu de disparaître dans son œuvre comme Homère ou Shakespeare, l’
artiste
de notre époque, pour ne chercher à étudier que l
peut affirmer que dix fois sur douze on n’est vraiment dilettante ou
artiste
producteur qu’à condition de ne pas habiter Paris
oute leur gloire l’esprit superficiel, l’avidité frivole, le snobisme
artiste
, le goût factice, le clinquant vaniteux et sans a
xcluent. Le salon méprise l’écrivain ; l’écrivain raille le salon ; l’
artiste
déteste la critique ; la critique exaspère l’arti
lle le salon ; l’artiste déteste la critique ; la critique exaspère l’
artiste
; l’auteur dramatique dédaigne le romancier ; le
eur banal de romans vieux-neuf ; mais Paris ne fera jamais de vous un
artiste
. Paris c’est la diffusion des intelligences, mais
de musique continuait à faire interpréter l’ancien répertoire par des
artistes
inférieurs aux chanteurs des grandes villes d’Eur
ens des lois d’évolution extrêmement utiles à connaître. Car enfin un
artiste
ne se crée pas seul, il n’est pas exclusivement l
qu’il y a dans Chateaubriand un penseur qui n’est plus de mode, et un
artiste
qui reste de premier ordre. Ce Chateaubriand arti
s de mode, et un artiste qui reste de premier ordre. Ce Chateaubriand
artiste
aime la description, il la fait longue, complète
deux hommes que j’aime beaucoup et que je considère comme deux vrais
artistes
, Tourgueneff et Zola. Ce qui n’empêche pas qu’ils
les pures effluences de leur feuille et de leur calice. » L’écriture
artiste
des de Goncourt ne va pas plus loin ; Loti n’a pa
c’est la même œuvre, car Chateaubriand dans ses Martyrs fut bien plus
artiste
que théoricien religieux. Salammbô donne évidemme
n de sentiment dans Chateaubriand ; chez Flaubert il n’y a plus qu’un
artiste
. Comme Montaigne, Flaubert est indifférent à la m
sion. On peut contester ce point de vue, et n’y voir qu’une boutade d’
artiste
; mais c’est peut-être une forte idée, une synthè
dont s’apitoie la critique, prouve assurément une haute conscience d’
artiste
; mais je suis surpris qu’on y ajoute tant d’impo
remarque les répétitions évitées. Flaubert vous ravit parsa science d’
artiste
; Chateaubriand vous déconcerte par son absence d
tradition de l’école de Fromentin, ce peintre exquis et cet étonnant
artiste
de prose qui, dans ses Maîtres d’autrefois, a dis
i domine la fin de ce siècle, c’est incontestablement Flaubert. Aucun
artiste
n’a exercé une initiation plus imprévue et n’a bo
aut le dire à présent, malgré le respect qu’on doit à ces deux grands
artistes
: leur influence sera plus personnelle que fécond
’est pas produit par son procédé matériel plutôt que par son effort d’
artiste
. Quoi de surprenant que le public se révolte et c
e vivre, exagérateur plutôt qu’observateur, fougueux plus que fidèle,
artiste
ayant brossé d’immenses fresques qu’on regardera
e M. Zola l’inévitable débordement de ses défauts. Les tempéraments d’
artiste
ont parfois ainsi des évolutions à rebours. Il en
e grand mérite de M. Pierre Loti c’est d’être resté un écrivain et un
artiste
supérieur en désécrivant son style, en déconstrui
ierre Loti, tant le charme de l’exotisme peut agir en dehors du roman
artiste
, par l’attraction seule des perspectives et les r
i nous devons des nouvelles si robustes ; mais les jeunes gens et les
artistes
devinèrent un maître sous l’ampleur de cette auda
ordinairement aussi peu de véritable passion que de tragédie. Jamais
artiste
ne fut mieux né pour son sujet et n’a su rendre a
eu d’autres idées que celles qui découlent de la lecture assidue des
artistes
français ou anciens. C’est justement ce qui embar
is en cause parce que son vrai titre de gloire est d’être, non pas un
artiste
, mais le premier initiateur d’un changement d’art
a forme inimitable de ces maîtres, qui furent tous, au contraire, des
artistes
lumineux, des prosateurs de race, des stylistes i
s suffisante. Ce souci du métier, qui a tant tourmenté les véritables
artistes
, deviendra donc de jour en jour une obligation pl
i résulterait de l’observation de George Eliot traitée par la méthode
artiste
contemporaine. Pourquoi ne pas acclimater parmi n
derne habillée à l’antique. M. Taine, qui est un critique doublé d’un
artiste
, s’est montré plus perspicace lorsqu’il a écrit d
ute ce mot profond : « Il manque aux anciens d’être commentés par des
artistes
. Jusqu’à présent ils ne l’ont été que par des éru
rtainement une nouveauté. Les plus délicats reconnurent sa perfection
artiste
et son réalisme exquis. Sainte-Beuve ne daigna mê
ter tous ses fruits que beaucoup plus tard. Ils deviennent rares, les
artistes
d’avenir qui dépassent leur époque et prophétisen
u style, sa forme sans éclat, son sens de la femme et son scepticisme
artiste
. Signaler la portée d’un tel écrivain était un be
eu près indifférente. La comparaison du roman de Balzac avec le roman
artiste
de Flaubert ne lui fait pas conjecturer la distin
einte d’un goût très pur. Eh bien ! sa critique ressemble à son œuvre
artiste
. Otez-en l’érudition et l’anecdote, ses jugements
; mais je crois que son influence sur son milieu et sur le mouvement
artiste
doit être considérée comme à peu près nulle. Il n
en surveille l’exécution de si près, qu’on serait tenté de le croire
artiste
. Son aptitude littéraire fait illusion. On est ra
ion vivement débattue que celle de savoir si l’on peut être à la fois
artiste
et critique. « Dans ce cas, dit Sainte-Beuve, qui
art. » Cette thèse, à parler net, ne me semble pas démontrée. Etre un
artiste
n’empêche pas d’être un critique, pourvu qu’on so
. Etre un artiste n’empêche pas d’être un critique, pourvu qu’on soit
artiste
de talent. Au lieu d’être un producteur de second
un producteur de premier ordre, ses jugements se seraient modifiés. L’
artiste
de talent est peut-être l’idéal du vrai critique.
encore que ses écrits. Je ne vois vraiment pas en quoi l’incompétence
artiste
pourrait augmenter l’aptitude critique. Peut-on a
ient supérieures pour juger l’art à des théories d’expérience ? Si un
artiste
publie un ouvrage parfait, il y a bien des chance
ur lui l’élite des lettrés et les délicats amoureux du rare : femmes,
artistes
, jeunes gens, critiques, il a conquis tout le mon
nt, ni un mathématicien, ni un financier : elle a choisi un véritable
artiste
, un prosateur qui est un très grand poète, un lit
donneraient des pêcheurs, des ouvriers, des aréonautes, qui seraient
artistes
? Supposez un mineur ayant du talent et écrivant
angoisses. Il a été, comme Fromentin et Gautier, le type du voyageur
artiste
. Seulement Gautier et Fromentin se contentaient d
e que produit l’union étroite ; l’identification complète d’une âme d’
artiste
avec le paysage. Rappelez-vous l’inoubliable voya
res les plus évocatifs, qu’on peut admirer son prodigieux tempérament
artiste
dégagé de tout embellissement romanesque et de to
on n’existait pas avant lui en littérature. Il a mieux que l’écriture
artiste
recommandée par M. de Goncourt et qui aboutit au
urt et qui aboutit au byzantinisme savant de Chérie ; il a la pensée
artiste
; il est artiste en dedans avant de l’être en deh
t au byzantinisme savant de Chérie ; il a la pensée artiste ; il est
artiste
en dedans avant de l’être en dehors ; il l’est de
ois à Loti d’avoir peint la douleur en dilettante et de s’émouvoir en
artiste
plus qu’en homme. Non, Loti est sincère, et son a
ations d’esprit et son plus amer scepticisme, Il est difficile d’être
artiste
selon les idées du jour et d’avoir des croyances
se nous emporte dans des régions qui dépassent la terre. L’idéal de l’
artiste
est au contraire le monde matériel, le monde de l
olitiques, sociales ou religieuses, sont en général indifférentes aux
artistes
, pour qui il n’y a pas d’autre culte que l’art. O
l’indifférence à la négation il n’y a qu’un pas, et que l’observateur
artiste
conclut par sensation plutôt que par raisonnement
celui des Pères de l’Eglise et qu’on retrouve jusque dans la Bible. L’
artiste
incrédule arrive ainsi, par la seule connaissance
ce que la foi Illumine le pessimisme religieux, tandis que celui de l’
artiste
n’est qu’un désespoir déguisé. Sa destinée errant
es en mer. Le matérialisme a-t-il définitivement dépeuplé cette âme d’
artiste
toujours inapaisée et désirante, et faut-il accep
qui s’attendrit et se reprend, n’en doutez pas, c’est le vrai Loti, l’
artiste
souffrant que nous admirons, celui qui a mis dans
art ni de moins compliqué que leur inspiration. Presque tous sont des
artistes
spontanés qui ont écrit, non pour montrer du tale
artinienne ; Banville, c’est la fantaisie païenne et le dilettantisme
artiste
… M. Aicard, lui, a chanté beaucoup de choses ; ma
’or est illustré de croquis à la plume, dessinés par le mari, qui est
artiste
de talent. Il y a là des merveilles, comme dans t
vers ce que Spencer appelle l’Inconnaissable, cette soit qui fait les
artistes
, les savants et les mystiques. Voilà les idées qu
des tendances poétiques très embellisseuses. Parfois son imagination
artiste
se détend et sa puissance se concentre sur le pri
omatique et d’alinéas prudhommesques. L’auteur n’est pas seulement un
artiste
, c’est un philosophe apitoyé, un penseur qui a so
n. La thèse y est en effet ; mais ce qu’il y a surtout, c’est l’effet
artiste
, l’exécution littéraire, l’évocation directe, la
me on le voit, on retrouve l’enfant partout dans son œuvre. Une âme d’
artiste
ému se dégage de ces quatre romans, où l’auteur e
uable par la quantité d’idéal qu’elle résume. Il faut être infiniment
artiste
pour savoir qu’il existe en réalité des créatures
ndance. Essayons aujourd’hui d’analyser l’homme après avoir analysé l’
artiste
, et de dégager sa physionomie passionnelle comme
la raison d’un état d’âme qui semble à première vue inadmissible. Un
artiste
a beau se dérober dans son œuvre, on lit son cœur
s d’Outre-tombe semblent presque un livre contemporain. Sa vocation d’
artiste
et ses sentiments d’homme se sont donc créés à Co
iand qui soutiennent que l’histoire d’Amélie est une pure invention d’
artiste
. Chateaubriand dit, eu effet, dans une préface, q
el, je le serais sans remords. » Voilà l’horrible plaie de ce cœur d’
artiste
, le supplice qui harcèlera sans trêve cet adorate
regrette, désabusé de l’amour et non guéri du désir, talent réaliste,
artiste
idéal, gentilhomme romanesque, sorte de Byron chr
n’a pas d’entrailles ! C’est un égoïste ! » On n’a pu admettre qu’un
artiste
comme Chateaubriand ait connu des femmes de la va
! Il est là tout entier avec son attitude admirable, ses élévations d’
artiste
, ses élans éperdus qui lui faisaient souhaiter co
lle spirituellement un christianisme de surface, était une religion d’
artiste
plutôt qu’une persuasion de croyant. Sainte-Beuve
e sont plus des chrétiens de l’ancien régime, ce sont des catholiques
artistes
. Voilà pourquoi Chateaubriand n’a jamais été gêné
élégante, vive et coquette, parisienne et mondaine. Ce fut un amour d’
artiste
et de femme raffinée, un rapide éblouissement, un
ur Villeneuve et se mit à écrire ses Martyrs avec le détachement d’un
artiste
qui n’a jamais aimé que son art. On sait combien
ions sociales, ces femmes représentent le type exact des amoureuses d’
artistes
. Elles ont eu des goûts si délicats, tant de droi
ni penseur, ni libertin, ni homme du monde. Il fut un écrivain et un
artiste
. L’art le rendit égoïste, parce qu’il trouva dans
fut à plaindre, car il fut aussi malheureux que ses victimes ; comme
artiste
, il est et il restera un des plus grands parmi le
te, il a son influence. On peut considérer la littérature du côté des
artistes
; mais ou peut encore la considérer du côté du pu
l’exécution, veut produire un effet d’art ; le lecteur, qui n’est pas
artiste
, reçoit une impression passionnelle. Ce que voula
able socialement. Si donc la théorie de l’art pour l’art s’impose à l’
artiste
, la question de moralité s’impose également à l’o
e de l’art pour l’art ne serait plus discutée, s’il n’y avait que les
artistes
qui lisent ; malheureusement, c’est le contraire
lheureusement, c’est le contraire : ne lisant que ce qui est bon, les
artistes
lisent peu. Reste donc le grand public, et, en pr
té. Y a-t-il au monde un idéaliste plus exquis que de Tourguéneff, un
artiste
plus profond, un observateur plus impeccable, non
encent à passer pour rétrogrades. Menacés par la critique loyale, les
artistes
se sont révoltés au lieu de se recueillir. Person
ue cette théorie de l’incubation est applicable à peu près à tous les
artistes
. M. Alphonse Daudet me disait un jour que non seu
est-il qu’une évocation, et l’imagination seulement de la mémoire ? L’
artiste
, en un mot, doit-il se borner à écouter aux porte
re des choses qui ont de la couleur et du relief, sont obligés d’être
artistes
et d’avoir du style, tandis que Stendhal, qui ne
que cet homme qu’on nous dépeint comme manquant de sensibilité. Aucun
artiste
de notre époque n’a plus passionnément aimé la fo
ujours d’en étudier de près les modes d’exécution technique. Voyons l’
artiste
, la plume à la main, devant sa page blanche. Que
yens intellectuels de réaliser la perfection que l’on rêve. Les vrais
artistes
ne se rebutent jamais, et c’est précisément cette
it la part trop petite à Alfred de Vigny23. Le ton alerte, le souffle
artiste
, la vivacité d’évocation, qui font le charme de M
n discerne la raison de ses phrases ; on touche du doigt sa science d’
artiste
; si bien qu’on en arrive à s’emprisonner malgré
peut réaliser sans embellissements extérieurs, M. Pierre Loti est un
artiste
spontané. On peut faire de l’anatomie avec lui. C
e dogmatisme du siècle passé, il s’agit de s’assimiler le labeur de l’
artiste
et de combler l’abîme qui sépare le producteur et
rs laquelle convergea, issue de points si opposés, la vision des deux
artistes
? La pensée religieuse de l’Europe s’épanouit au
omique des pierres. L’écrivain met la Bible au-dessus de l’Univers, l’
artiste
met l’Univers au-dessus de toutes les Bibles et d
exégètes de la cathédrale se sont rencontrés en ceci : tous deux sont
artistes
et tous deux ont découvert de la vie, là où n’app
que ruine et décrépitude. Mais encore faut-il ajouter que l’un est un
artiste
catholique, l’autre un artiste, sans autre qualif
encore faut-il ajouter que l’un est un artiste catholique, l’autre un
artiste
, sans autre qualification ; que ce qui anime la p
homme qui consacre un roman à l’exaltation de l’Église. Et de même, l’
artiste
qui scrute et interprète la réalité sans intentio
efois assez clairs. Nous posons cette question : Est-il possible à un
artiste
de réaliser une œuvre forte avec des matériaux av
ntiments faux et des idées abolies. Je demande s’il est possible à un
artiste
moderne d’enfanter une œuvre vivante, alors que s
Hellène n’aurait pu tirer de l’âme égyptienne son inspiration, ni un
artiste
du moyen-âge de l’âme grecque, un moderne dont le
emple de cet héroïque mais absurde contemplateur de soi-même. Et si l’
artiste
véritable est celui dont les sens s’épanouissent
n’est pourtant pas sans mérite pour une femme ; les trois quarts des
artistes
de l’académie n’en feraient pas autant. Elle est
st la coquetterie ; il fallait s’extasier sur le mérite de nos grands
artistes
, prendre de leurs leçons, avoir des tétons et des
présente à l’académie un premier tableau de nuit assez vigoureux. Les
artistes
ne sont pas polis, on lui demande grossièrement s
cou, et le haut de mon vêtement le cachait, ce qui dépitait un peu l’
artiste
. Pour faire cesser ce dépit je passai derrière un
lui dis : comment demander, en dépit de ce qu’en pourront penser les
artistes
de ce pays qui à cet égard en vaut bien un autre,
che de la balance, appuie la demande : ce petit poids détermine ; les
artistes
crient ; on leur répond : que diable, la protecti
s grands, les petits, les indifférens, ses amis, et a fait gagner à l’
artiste
dissipatrice cinq à six cents louis, dont il ne r
éveloppements. Or, l’esprit critique n’est pas la part exclusive de l’
artiste
: il hante aujourd’hui et tyrannise quiconque pen
rocédés qui sont souples, subtils et changeants comme l’âme même de l’
artiste
et sa compréhension personnelle de la beauté. La
au contraire qu’une mélodie ou un poème évoque en nous une image de l’
artiste
, et, que nous croyions trouver dans le visage que
si elle est bonne, puisque l’œuvre exprime l’auteur, puisque tout bon
artiste
ne fait jamais que son propre portrait. Voilà pou
e ne le reconnaîtrez-vous pas aisément dans la vision des deux grands
artistes
. Voilà pourquoi La Fontaine imite tous les ancien
ourds. Il est dominé par des lois si sévères, si vitales aussi, que l’
artiste
les subit sans rien abdiquer de son indépendance,
ont choisi pour pages où s’inscrire le cœur et le cerveau mêmes de l’
artiste
. Elles ne pourraient le gêner, car elles lui sont
r rigueur, les penchants, elles satisfont les besoins personnels de l’
artiste
. Ces lois d’harmonie sont les sauvegardes qui lui
se révèle dans son exécution au premier regard : le regard même de l’
artiste
quand il s’empara de son objet à l’heure de l’émo
asses pensées. Mais hors de cette sorte de prédication par le fait, l’
artiste
doit, sans aucun souci d’application immédiate, s
du monde. Pourtant la poésie n’est point morte : le poète, en tant qu’
artiste
personnel, est peut-être le contemporain du criti
able avenir. Les temps de l’ignorance et de la naïveté sont passés. L’
artiste
est tenu de savoir, de réfléchir et de prévoir. D
lu, est si naturelle, si instinctive, si foncière chez tous les vrais
artistes
, qu’ils ont pour la plupart pris en disgrâce le m
ystères religieux ont soudainement acquis, aux yeux des poètes et des
artistes
dont je parle, un irrésistible charme ; les rites
istible charme ; les rites et les décors du culte les passionnent : l’
artiste
officie. Les peintres — la France de Puvis de Cha
panouissement chrétien une soudaine récurrence sensualiste ramena les
artistes
au culte et à l’imitation de l’antiquité païenne
avec nous un malheureux échange : ils nous ont donné leurs meilleurs
artistes
et pris les pires des nôtres. Ils ont perdu Hokus
Joconde est plus belle que la Vénus de Milo, si n’importe lequel des
artistes
modernes a fait plus beau que la Joconde. Voilà c
epuis qu’on l’a rapproché de nous. — Voyez en musique les plus grands
artistes
s’inspirer avec prédilection de cette figure tend
rocédés qui suppriment l’émotion et l’instinct et prétendent mettre l’
artiste
à même de produire à coup sûr des œuvres irréproc
e voudrait voir tout proche, c’est l’attitude grave des poètes et des
artistes
de l’heure présente. Ils pressentent quelle respo
sera de créer. C’est son devoir éternel. La tête de lumière qu’est un
artiste
n’a pas le droit des ténèbres. La gloire n’est pa
ïste : c’est la condition sans laquelle le génie resterait stérile. L’
artiste
n’a pas plus le droit de se refuser à la gloire q
ance, un noble savant, M. Élisée Reclus, ici-même, à Genève, un grand
artiste
, M. Barthélemy Menn, se sont rencontrés dans le d
nage unanime de tous ses contemporains, et non tel que l’ont fait les
artistes
ses amis, Michel Van Loo et Greuze, qui l’ont plu
toute chose, et donnant à tout son monde, tant lecteurs qu’auteurs ou
artistes
, non pas une leçon, mais une fête. Tel il se mont
t mourant et recevant le viatique, par Deshays, il fait voir que si l’
artiste
avait montré le saint un peu plus proche de sa fi
, et se proposer quelque effet, quelque impression… Il y a bien peu d’
artistes
qui aient des idées, et il n’y en a presque pas u
cette exécution à part et supérieure qui est le cachet de tout grand
artiste
, quand Diderot la rencontre chez l’un d’eux, il e
l a parlé de Vernet et de Greuze. Greuze est l’idéal de Diderot comme
artiste
; c’est un peintre sincère, affectueux, de famill
regard et la description avec complaisance, non pas en critique ou en
artiste
, non pas en libertin raffiné non plus (Diderot n’
nément un feu que le tableau n’a pas. C’est le moment de chaleur de l’
artiste
, la verve pure, sans aucun mélange de l’apprêt qu
e l’aile du Temps pour en enlever la poussière », et pour faire que l’
artiste
ne fût plus qu’un nom. Bien des années ont passé,
place, se remettant dans la situation et dans l’inspiration même de l’
artiste
qui les composait. Il y a dans un tel mode de cri
aujourd’hui29. Diderot ne fut pas moins secourable et profitable aux
artistes
qu’au public. On m’a raconté que David, le grand
comme adoucissement à ces (regrets mal étouffés de l’écrivain et de l’
artiste
, le philosophe en lui et l’homme moral répondait
ore pourquoi il n’y est plus ; mais il est certain que c’est un grand
artiste
. Le Portrait de l’auteur, accompagné de sa sœur e
turel et plus vrai que cette dernière figure. La robe de chambre de l’
artiste
fait la soie à merveille. Le bras pendant sur le
essemblance. Il s’est élevé ici une contestation singulière entre les
artistes
et les gens du monde. Ceux-ci ont prétendu que le
tendu que le mérite principal d’un portrait était de ressembler ; les
artistes
, que c’était d’être bien dessiné et bien peint. E
de Trajan, de Seneque ou de Ciceron ? Est-ce le mérite du ciseau de l’
artiste
ou l’admiration de l’homme ? D’où je conclus avec
entouré de ses enfants, des poëtes, des savants, des philosophes, des
artistes
les plus renommés de la république, prolongeait d
e du Saint-Esprit. Le prieur de ce monastère, pour faciliter au jeune
artiste
la représentation de la mort divine, prêta à Mich
s saintes femmes, œuvre que ne pensera jamais à rivaliser, dirent les
artistes
romains, aucun statuaire, en dessin, en grâce, en
on. L’époque lui réservait à égaler ou à vaincre tour à tour les deux
artistes
les plus inimitables et les plus invincibles des
groupes admirablement combinés pour faire éclater la supériorité de l’
artiste
dans cette partie de l’art. Aussi tous les hommes
naturelles confessèrent unanimement que jamais, ni de la main d’aucun
artiste
, ni de la main de Michel-Ange lui-même, rien n’av
e, devenue ainsi un objet d’étude et de reproduction éternel pour les
artistes
du dessin, fut transportée au palais des Médicis,
n haut, d’où il arriva que livré avec trop de confiance aux mains des
artistes
, on négligea de le surveiller pendant la maladie
resque achevé, jamais fini, fut l’œuvre capitale et favorite du grand
artiste
, le rêve, le réveil, l’espoir et le désespoir de
champ de bataille. Le pape se plaisait à voir le génie du plus grand
artiste
de l’Europe travailler à sa propre immortalité. P
orce faisait partie de la beauté, dans l’art comme dans la nature. En
artiste
souverain qu’il était lui-même, il ne conçut pour
es Médicis à San Lorenzo. Pendant le court pontificat d’Adrien VII, l’
artiste
découragé ne rentra pas à Rome. Il s’occupa silen
dès son enfance par les philosophes, les théologiens, les poëtes, les
artistes
familiers de l’opulente maison Colonna, avaient f
alais du connétable Colonna. Les deux amants, comme les appellent les
artistes
et les lettrés du temps dans leurs manuscrits, su
s œuvres, c’est la bouche que le lecteur veut connaître dans le grand
artiste
. L’amant, le poëte et le statuaire se révèlent en
modèles, les ébauches, les reliques sans prix de la main de ce grand
artiste
fussent conservés à sa famille et au monde, dans
on intelligence s’en affranchit, plus elle est intellectuelle. Mais l’
artiste
qui manie le bloc et qui taille le marbre partici
en poésie est personnel au poète, c’est-à-dire original. Exigeons des
artistes
la sincérité : que chacun s’interdise de dire aut
du plus grand nombre. On nous reprochera de constituer au profit des
artistes
et des penseurs une petite église, une caste dans
la multitude est jamais amenée au sentiment du beau, ce sera par des
artistes
qui refuseront de complaire à ses goûts. Pour éle
e l’écrivain. Quand cette fidélité froisse les instincts du public, l’
artiste
sincère n’hésite pas ; c’est dans sa conscience à
éthode, de division et de dignité des genres, de hiérarchie entre les
artistes
. L’âme se juge dans ses œuvres ; les œuvres doive
La pensée d’un enseignement réciproque entre les littérateurs et les
artistes
ne pouvait naître qu’à une époque où la peinture
’a vu éclater jusqu’aux plus ridicules aberrations. Les poètes et les
artistes
antérieurs à notre temps avaient trop ignoré qu’i
lles que l’École d’Athènes et la Dispute du saint Sacrement, quelques
artistes
se sont tellement attachés à faire prédominer l’e
p aux fantastiques aberrations des critiques qui ont amené celles des
artistes
. Par suite des mille exégèses aventureuses faites
issemblables, qui a gâté les fruits du noble effort des poètes et des
artistes
de notre temps ; c’est, au contraire, lutter cont
dèle invisible. À l’aide de ce modèle tout intérieur, de cet idéal, l’
artiste
corrige à chaque instant ce qu’il a sous les yeux
manent, et ce caractère permanent et constitutif d’une physionomie, l’
artiste
ne le voit pas dans la nature, il le voit dans l’
manifestation d’un idéal, d’un invisible, qui est le but suprême de l’
artiste
. Voyez, à plus forte raison, si nous avons pu lég
nvisible, d’idéal qu’ils renferment, si l’on peut s’exprimer ainsi. L’
artiste
ne peut donc nous montrer le beau qu’en ayant per
s par l’univers sur l’esprit des différents peuples et des différents
artistes
qu’il faut ramener les causes qui scindent l’art
toutes les conditions de la vie humaine ; il suppose, de la part de l’
artiste
, une observation plus minutieuse et en même temps
genres ; lorsque, à l’aide du raffinement des procédés techniques, l’
artiste
s’occupe à reproduire une mouche sur une feuille
t humain, n’est-ce pas en réalité l’agonie de la peinture ? Parmi les
artistes
qui triomphent ainsi de la nature, l’école flaman
plus qu’un faiseur de rébus n’est un poète. L’admiration unanime des
artistes
et du monde lettré consacre le commencement du se
raper les personnages ? Non certes, nous ne recommanderons jamais aux
artistes
de se faire copistes. Suivre la tradition des maî
lus vif de l’unité qui, à des époques telles que la nôtre, pousse les
artistes
à franchir les bornes légitimes de leur art, c’es
sir de stimuler les sens blasés faute de pouvoir parler au cœur. Les
artistes
qui visent au but véritable ne se perdent pas à l
ourner de sa route et les chercher dans les chemins de traverse. Or l’
artiste
qui obéit à une vocation puissante, qui subit l’a
lui-là est le but commun de tous les arts, qui est lui-même l’éternel
artiste
. À lui seul appartient d’unir dans une même créat
re de Ballanche — I Quand les pensées d’un philosophe ou d’un
artiste
sont à la fois si justes et si imprévues, qu’elle
ité dont l’essence est la vulgarité, et qui fait la condamnation d’un
artiste
; car, dans les conditions actuelles de l’opinion
on populaire, par la hauteur même des qualités qui honorent le plus l’
artiste
, par la nouveauté, par la profondeur de leurs con
temps, comme le succès de l’œuvre, devenu désormais le seul but de l’
artiste
, se complique souvent de la façon dont la personn
puissance et la promptitude de l’exécution, celles des qualités de l’
artiste
qui dépendent le plus de l’état des organes extér
de la forme, par un rare et louable désir d’être aussi complet comme
artiste
que comme philosophe. La pensée de Ballanche n’a
cun sacrifice ne lui coûta pour suivre ses investigations physiques ;
artiste
et poète soigneux de la forme, autant que philoso
a tombe. III. Des préceptes en matière d’art et des facultés de l’
artiste
I La vie poétique et la vie morale sont r
; l’agent poétique est indépendant de la volonté. Chacun de nous est
artiste
en morale ; l’homme est placé en ce monde pour éd
ous ; toute conscience humaine est libre d’y concourir. Le génie de l’
artiste
est un privilège ; il est accordé à quelques-uns,
lonté n’y concourt en rien. Aussi, à la différence de l’être moral, l’
artiste
n’a-t-il aucun mérite personnel dans ses création
règle, suffisent à faire l’homme de génie ou l’homme vertueux. Si tel
artiste
a été grand, si tel homme a été saint, c’est qu’i
rayé. Est-ce à la virtualité des préceptes que nous devons ces divins
artistes
de l’ordre moral : les saint Benoît, les saint Be
non avenue ; le mérite n’est pas dans l’agent, il est dans l’œuvre. L’
artiste
est souvent trompé dans la poursuite du beau ; le
de génie s’applique à toute activité supérieure, au savant comme à l’
artiste
, au capitaine comme au penseur. On l’emploie de m
il dépend toujours du goût personnel, du caprice et des passions de l’
artiste
; il peint toute chose non pas dans ce qu’elle a
ion dit réalité. Il ne sort rien que d’éminemment vrai des mains d’un
artiste
de génie ; les types qu’il dessine sont des types
istingue nettement ces deux sortes d’imaginations. L’imagination de l’
artiste
diffère essentiellement de la simple capacité de
es neuves ou débiles aux objets extérieurs et cet acte souverain de l’
artiste
qui contraint ces objets à exprimer sa propre pen
er la capacité, de sentir et non d’enchaîner la faculté de créer, les
artistes
, les poètes, les hommes d’intelligence créatrice,
eu contraire au droit sens, au lucide jugement est l’imagination de l’
artiste
, que la moindre œuvre d’art suppose les perceptio
es perceptions les plus justes, le discernement le plus délicat. Si l’
artiste
subit un instant l’empire de la sensation révolté
omes de la raison commune, mais voilés à l’universalité des hommes. L’
artiste
être inférieur en raison à la multitude, aux géom
ire est passive. La raison humaine devient un instant pareille chez l’
artiste
à ce qu’elle est dans le Créateur, dans cet espri
donne l’être à tout ce qu’il conçoit. Quel philosophe enseignera à l’
artiste
une loi de la raison que celui-ci n’ait déjà appl
un jet spontané de l’imagination. N’abaissez donc plus la raison de l’
artiste
devant celle du savant sous prétexte des erreurs
de cette imagination fébrile et désordonnée qui n’est pas celle de l’
artiste
, car elle s’épuise sans rien produire. Tout ce qu
e poète, d’avoir le sens commun et un peu d’esprit ; on se proclamait
artiste
, il y a vingt ans, parce qu’on avait très peu de
aître ni de sa raison, ni de son cœur, fut autorisé à porter le nom d’
artiste
. Un front échevelé, un cerveau de fantasque humeu
te perception de la laideur et du ridicule. En prenant le goût chez l’
artiste
dans son sens le plus légitime et le plus élevé,
t d’une pièce, un principe en soi tout à fait primitif. Le génie de l’
artiste
ne peut être scindé, démembré, analysé que par un
verbal exact, qu’un inventaire scrupuleux des réalités. L’esprit de l’
artiste
, malgré le sentiment très vif des plus minces par
. Gardons-nous de croire, cependant, que la vérité, fonds commun de l’
artiste
et du philosophe, doive être envisagée de la même
de l’Esthétique de Hegel : « La philosophie n’est pas nécessaire à l’
artiste
; et, s’il pense à la manière du philosophe, il p
viduelle. Par conséquent, tout ce qui vit et fermente dans son âme, l’
artiste
ne peut le représenter qu’à travers les images et
ner et à joindre ensemble l’élément rationnel et la forme sensible, l’
artiste
doit appeler à son aide, à la fois, une raison ac
te. Sans la réflexion qui sait distinguer, séparer, faire un choix, l’
artiste
est incapable de maîtriser le sujet qu’il veut me
veut mettre en œuvre ; il est ridicule de s’imaginer que le véritable
artiste
n’a pas conscience de ce qu’il fait. » Cette dern
philosophe et chez le poète, le second élément de l’imagination de l’
artiste
est un don particulier pour saisir la nature exté
ne mémoire qui conserve tout ce monde de représentations sensibles. L’
artiste
doit ressentir fortement toutes les impressions q
trésors de la nature vivante, et non pas dans le monde abstrait que l’
artiste
doit prendre la matière de ses créations ; puisqu
onde de la forme et de la couleur ne doit échapper à l’attention de l’
artiste
. Ce regard scrutateur que le poète jette sur la n
valeur morale de l’acte physique le plus insignifiant en apparence, l’
artiste
la puise pour une grande part dans la société, da
art poétique : imiter les modèles, s’il n’est plus indifférent pour l’
artiste
d’avoir vécu et pensé par lui-même, s’il ne suffi
Placé entre le monde des idées pures et celui des formes sensibles, l’
artiste
fréquente ce double domaine ; son regard plonge a
d’union, l’intime analogie, échappe à qui n’est pas doué du sens de l’
artiste
. Cherchons à toucher le point vital du génie poét
ique. D’autres pénètrent plus avant que le poète dans l’idée pure ; l’
artiste
n’est pas le métaphysicien ; d’autres âmes reçoiv
âmes reçoivent une impression plus profonde des objets sensibles ; l’
artiste
n’a pas l’ouïe plus fine et la vue plus perçante
erminations morales sont asservies à ces images devenues des idées. L’
artiste
reste souverain maître des formes qui se succèden
c l’idée son image naturelle se présente spontanément à l’esprit de l’
artiste
. Dans cette sorte d’impossibilité où se trouve le
poème de l’univers et de la nature créatrice. Contemplez l’œuvre de l’
Artiste
suprême, et vous chercherez en vain dans tout ce
a figure et la pensée. En modelant sous ses doigts l’informe limon, l’
artiste
, lui aussi, a le pouvoir de lui insuffler une âme
t impuissante à faire naître le génie. L’inspiration est accordée à l’
artiste
, comme le génie, par un don gratuit et imprévu. T
nté ne concourt-elle pas dans une certaine mesure à l’inspiration ? L’
artiste
n’a-t-il aucun moyen de provoquer le retour d’un
s plus la poésie que la promptitude de la langue n’est l’éloquence. L’
artiste
doit stimuler pourtant cet indispensable concours
e qu’instructive que celle des moyens employés par beaucoup de grands
artistes
pour exciter leur verve et seconder l’inspiration
opres à susciter dans son cerveau le tumulte des images, le véritable
artiste
fera le calme dans ses sens et tout autour de lui
, à la vigueur originelle de son idée, aux vertus de son sujet, que l’
artiste
demandera tout ce que la volonté peut obtenir des
l’idée mère, avec le sujet spontanément germé dans l’imagination de l’
artiste
. Mais la question se présente sous une autre form
inspiratrice ; et cette grâce peut être retirée aux conceptions que l’
artiste
a puisées dans le plus vif et le plus profond de
a croyance et de son émotion personnelles. Un sentiment qui possède l’
artiste
, une pensée qui le domine, une passion qui le tor
oncourt par sa volonté. Nous l’avons dit déjà : l’inspiration est à l’
artiste
ce que la grâce est à l’homme moral, avec cette d
enne et les aperçus de la critique littéraire. C’est un devoir pour l’
artiste
de se prendre lui-même au sérieux, et d’évoquer,
vieil art poétique. Nous avons une plus noble idée des fonctions de l’
artiste
; le nom de Dieu, prononcé sans périphrase dans l
ration, c’est Dieu lui-même. L’inspiration est donc impersonnelle à l’
artiste
et ne lui appartient pas ; pour l’avoir possédée
, comme le véritable saint devant la grâce. Mais, plus favorisé que l’
artiste
, l’homme vertueux a le don de forcer pour ainsi d
e force dépendrait plus du caprice et du hasard que l’inspiration ? L’
artiste
s’est préparé dès la veille à une matinée laborie
sont harmonieux et purs. L’œuvre est achevée en moins de temps que l’
artiste
n’en a mis, hier, pour tracer une de ces lignes i
mme ne concourt à la grâce, mais avec un effet certain, le génie de l’
artiste
peut concourir à l’inspiration. Ce que donne ce s
et le savoir, indispensables auxiliaires de l’inspiration. Dès que l’
artiste
a reconnu sa vocation, qu’il ne néglige donc rien
nations modernes, il est impossible d’en arracher les penseurs et les
artistes
; l’humanité y reviendra toujours comme on revien
iments religieux auraient bien vite imposé silence à nos sympathies d’
artiste
. Mais des voix saintes ont pris soin d’absoudre l
pourquoi la reconnaissance et la curiosité pieuse du philosophe, de l’
artiste
et du poète, s’attachent à ce pays comme au premi
c’est la poésie des Grecs. Il n’est pas possible à l’imagination de l’
artiste
d’entrer dans la région du vrai beau et de l’idéa
uilibre la beauté, la force et même le bonheur, à plus forte raison l’
artiste
et le poète peuvent-ils avouer hautement leur ent
fection de son propre génie ; lorsqu’elle eut produit ses poètes, ses
artistes
, ses philosophes, ses orateurs et ses capitaines,
e sous les murs de Troie, de livrer l’Orient au génie des poètes, des
artistes
et des philosophes, qui déborde des étroites limi
e, chaque homme définit le beau selon sa manière de le sentir, chaque
artiste
selon sa manière de l’exprimer. La Grèce aussi no
erche à extraire des faits la loi qui préside à toutes les œuvres des
artistes
et des poètes grecs. Le caractère de l’art grec e
ir autour d’elle les éléments inférieurs, doivent être répudiés par l’
artiste
qui veut donner à son œuvre le cachet de l’immort
nt les modèles et les conseils qui doivent aider l’inspiration de vos
artistes
, non plus seulement les jouissances et les consol
fallu, il y a soixante ans, un grand courage pour soutenir devant les
artistes
et les lettrés que l’architecture gothique n’étai
s œuvres de la Grèce doivent éternellement présider à l’éducation des
artistes
et des poètes. La Grèce et le christianisme, voil
e moral ne saurait exister en contradiction avec le christianisme ; l’
artiste
n’existe pas en contradiction avec les lois du be
vie et des lois qui lui sont propres ; il n’existe pas encore quand l’
artiste
ne fait qu’écrire sous la dictée du sacerdoce, co
ces idées du caractère de la beauté et des formes de l’art, c’est aux
artistes
grecs qu’il faudra demander le secret des créatio
uit siècles, il y a beaucoup à gagner pour l’homme moral comme pour l’
artiste
dans la compagnie des grands hommes d’Athènes et
suit la nature, nous avons le secret de quelques-uns. L’instinct des
artistes
en devine plusieurs, et le sentiment religieux re
e l’art doit exercer le plus souvent son droit d’exclusion. Comment l’
artiste
doit-il voir, comment doit-il représenter les phé
s nombre d’années, à travers bien des écoles et bien des fantaisies d’
artistes
dont l’imagination se croit fort indépendante de
l plus exact de signaler de libres penseurs et des ironiques dans les
artistes
des grandes époques, et de bercer la maturité des
n toute chose à l’aveugle superstition. À défaut de naïve croyance, l’
artiste
ne saurait donc s’exempter du respect. Tous les s
les arts du langage qu’il émane le plus directement du caractère de l’
artiste
. Qu’est-ce que le style ? C’est là sans doute une
de dessin tout à fait distinctes de la manière personnelle de chaque
artiste
, et rentrant dans les données générales d’une bea
ominer et rompre l’équilibre ; les qualités qui sont recommandées aux
artistes
et aux écrivains sous le nom de style, et qui ont
nt les deux termes sont moins contradictoires qu’ils ne paraissent. L’
artiste
qui obéit sans réserve à sa fantaisie et celui qu
otion absolue du beau, et qui constituent la loi générale de l’art. L’
artiste
qui n’aurait aucune notion du beau absolu, du sty
s, mais toujours combinées en certaines proportions chez le véritable
artiste
et le véritable écrivain. Lequel a dominé au dix-
ires de l’intelligence ; quand le dix-huitième siècle, qui n’a été ni
artiste
, ni poète, ne serait pas non plus un philosophe c
us le pensons comme eux. Les nobles facultés qui font les poètes, les
artistes
, les hommes d’enthousiasme se feront jour toutes
mille jugements divers que ce spectacle suggère au philosophe ou à l’
artiste
, moi, algébriste, je raisonne des propriétés du n
t, on même de son comptoir, dans le pays des chimères politiques ? Un
artiste
, un poète reviennent de ce pays-là, ne fût-ce que
littératures modernes l’aient en effet plus souvent employée que les
artistes
de l’antiquité, elle n’en occupe pas moins dans l
aration absolue des types sublimes et des types grotesques. Jamais un
artiste
grec n’aurait pu concevoir l’idée de produire l’a
on les compare aux figures grotesques, aux monstres imaginés par les
artistes
chrétiens du moyen âge. L’art grec, éminemment de
impie. Le rire en face du mal est le plus sacrilège des blasphèmes. L’
artiste
qui peint le mal avec un esprit railleur, l’homme
en littérature I Il est des moments où les peuples, comme les
artistes
, ceux-là surtout qui sont dans toute leur vigueur
comme dans l’ensemble de son histoire, peut être considérée comme un
artiste
ayant ses qualités et ses défauts particuliers. P
ste ayant ses qualités et ses défauts particuliers. Pour critiquer un
artiste
avec sagesse et lui donner des conseils profitabl
en soi, la poétique abstraite et générale ; il faut d’abord étudier l’
artiste
lui-même, connaître à fond ses tendances natives,
dépit des systèmes, le naturel finit toujours par l’emporter ; plus l’
artiste
a de sève et de vigueur, et plus il est rebelle à
s large essor. VII En France, philosophes et poètes, savants et
artistes
, tous ont une même faculté, le bon sens pratique,
idée, sa chimère qu’il glorifie et qu’il invoque par l’organe de ses
artistes
et de ses poètes. Ce sera une épopée amoureuse, c
s réalités, la nature, l’homme et Dieu, agissent à la fois sur chaque
artiste
, et que toute poésie, pour être complète, doit at
ister aux fêtes de son couronnement. Les philosophes, les poètes, les
artistes
, tous ceux qui représentent les royautés évanouie
er au possesseur du bien-être une pleine conscience de sa richesse. L’
artiste
, ainsi transformé en artisan de la fantaisie, obé
plus grande place et le rôle le plus considérable dans la scène que l’
artiste
représente, sont inconciliables avec l’art en gén
taillé en statue, quoiqu’on en ait prêté l’idée à Alexandre, le plus
artiste
de tous les hommes qui ont régné, n’eût été qu’un
fait aux moyens de représentation dont l’art peut disposer. Ainsi un
artiste
peut traduire sur la toile et même sur le marbre
es plus contraires à ces erreurs, les philosophes spiritualistes, les
artistes
, les hommes de gouvernement, les poètes ; — coupa
-t-il pas en lui-même de quoi remplacer les excitations du succès ? L’
artiste
appelé à faire une œuvre durable doit travailler,
utre peuple moderne ; et, pris un à un, nos grands poètes, nos grands
artistes
, nos grands philosophes, ne sauraient être jugés
influences du temps ? Si neufs dans tout ce qui relève du talent de l’
artiste
, ses premiers poèmes appartiennent trop, par le f
sous-sols des factieux. Et encore que l’accueil des conjurés pour les
artistes
visiteurs soit bienveillant, ceux-ci et ceux-là d
archique sollicitée soit de tout autre ordre, apolitique, social, les
artistes
, un peu myopes, s’y précipitent sans trop d’infor
rme moins foulée aux électorats à venir, ce socialisme est odieux à l’
artiste
qu’il enregimenterait, et plus seulement pour tro
me. C’est pour cette cause fondamentale que je me sens, et beaucoup d’
artistes
mes voisins, sur plus de points en accord avec Bé
nte même élargit la peine que nous enfermons au fond de notre cœur. L’
artiste
presse les choses qu’il veut représenter, jusqu’à
t qu’on me disait l’autre jour. De notre temps, tout le monde, sauf l’
artiste
, ressemble à un artiste. L’homme qui, créant sans
e jour. De notre temps, tout le monde, sauf l’artiste, ressemble à un
artiste
. L’homme qui, créant sans cesse, s’adonne tout en
romper sur nous-mêmes ! Savez-vous quel est le plus grand ennemi de l’
artiste
? Le talent, qu’il apporte en naissant. L’habilet
. » Nous étions groupés autour des petites figures, dans lesquelles l’
artiste
avait réalisé ses idées sur l’amour. C’était d’a
âne chauve et de la ligne du nez, que la fatalité n’a pu défigurer. L’
artiste
a bien le droit de dire une fois sa pensée tout e
accessoires, ils ont fondu leur propre type, pur de tout alliage. Un
artiste
ne peut pas mentir ; il donne ce qu’il a ; il mon
mieux en accord avec la vie environnante. On parlait de la femme. Un
artiste
comme Catulle Mendès, qui de plus est un homme du
e cette exactitude, parce que c’est elle qui forme la conscience de l’
artiste
. Cependant il y a une ombre au tableau d’un artis
a conscience de l’artiste. Cependant il y a une ombre au tableau d’un
artiste
aussi choyé des Muses. Le talent exclusif le plac
st une histoire arrivée qu’un de mes amis me racontait récemment. » L’
artiste
puisait-il dans sa fantaisie, ou nous disait-il u
eux rives de la Seine et était admise, ou presque, dans des cercles d’
artistes
, d’étudiants et d’acteurs. Jusqu’ici rien pour no
une maison meublée, refuge de la bohème des théâtres et du monde des
artistes
. Tous avaient spéculé sur sa compassion, et l’un
phe Salis, gentilhomme et aubergiste, impose à ses vassaux, poètes et
artistes
, la corvée d’amuser le Paris cosmopolite. La faço
d’autres qui avaient faim ; en un mot on y voyait un monde mêlé, des
artistes
peut-être en quête d’inspiration, et des dames qu
es : donnez-moi un peu de carton peint et quelques fils de fer, dit l’
artiste
, et je bouleverserai votre âme de fond en comble
nouissent avec le mouvement net et élégant que le langage choisi d’un
artiste
a su leur communiquer. Encore des ombres chinoise
à son jour et son heure ; la fortune est venue à lui et il est resté
artiste
sérieux ; voilà qui promet un succès durable. Mai
ces autres-là ! La concurrence est une excellente chose pour tenir l’
artiste
en haleine. Mais trop d’imitation gâte le marché,
important, je vous l’accorde, — mais elle corrompt aussi le goût de l’
artiste
même, ce qui est d’un tout autre intérêt. Toutefo
it laisser dans l’esprit des auditeurs. Je me trompe ; ce n’est pas l’
artiste
seul qui s’y décèle, c’est l’homme aussi avec sa
oleur par vous, Monsieur Bruant. » — « Tu n’as pas honte ? » reprit l’
artiste
offensé, mais sur un ton plus bas. — « Quand on n
dit le gamin, comme s’il ne redoutait pas l’explosion de colère de l’
artiste
. — « Bon, c’est fini : en avant, marche ! » dit B
son accusation contre l’existence. Lui, victime ? Avec son orgueil d’
artiste
et la conscience du pouvoir qu’il exerce sur son
ion originale de la strophe. Mais le mot turbiner ne contentait pas l’
artiste
; sa forme lui semblait trop faible et trop traîn
faculté de sortir tout à coup de leur isolement et de déborder. Et l’
artiste
emploie cette impétuosité qui l’anime à produire
c. Et je ne dis pas ceci pour soulever un doute sur la sincérité de l’
artiste
: au contraire, c’est sur cette qualité de caract
l complète les données isolées pour en faire un tout. Voilà comment l’
artiste
chez Bruant gagne là où l’intégrité de l’homme so
aits plus probants. Pour qui a jeté un coup d’œil dans l’atelier de l’
artiste
, — c’est-à-dire dans les brouillons de ses vers,
succès. Moréas d’ailleurs n’en a pas eu une vision nette. » « Il est
artiste
et rien qu’artiste », continua B… ; « jamais je n
illeurs n’en a pas eu une vision nette. » « Il est artiste et rien qu’
artiste
», continua B… ; « jamais je n’ai vu un aussi com
ète, épris des sons enfantins de la poésie populaire et en même temps
artiste
raffiné jusqu’à l’excès, entraîné par ses passion
un lit authentique me tente davantage. » Ernest Raynaud. Album d’
artiste
De la poésie, encore de la poésie ! Me voici o
ous font connaître une contrée étrangère. Nous parcourons cet album d’
artiste
, en méditant sur ce qu’il nous laisse voir, jusqu
t être une puissance, et cette puissance vient de l’âme. Tandis que l’
artiste
nous promène dans des décors de la vie, le poète
dernière question, en montrant son respect pour le grand talent de l’
artiste
, L… continua : — « Je crois que le fait est uniqu
it exprès », dit Verlaine en se reprenant avec l’ingénuité d’un grand
artiste
qui livre ses secrets. « J’ai voulu faire comme d
regardèrent fièrement à l’entour, les veines du front s’emplirent. L’
artiste
, qui condamnait la poésie à la mode de nos temps
rattache à l’existence du poète. Tout homme isolé, — et un véritable
artiste
ne marche jamais en bande, — a besoin de protecti
nt, grâce à l’incroyable pureté de son dessin, l’effet que tout grand
artiste
se propose : éveiller une émotion intense par les
nouvelle, définitive, celle-là, me permette de me ranger du côté de l’
artiste
qui, en créant des types éternels, résout les pro
s heures différentes du jour et aux différentes saisons de l’année. L’
artiste
, après avoir peint des paysages normands et l’agi
t. — « Vous avez raison », dit-il avec la belle franchise d’un grand
artiste
qui sait apprécier la sincérité des paroles qu’on
du même genre. Et cette analyse-là ne vaut que par la synthèse que l’
artiste
nous fait faire à nous-mêmes. Idée fertile, si je
t j’avais manqué l’occasion de faire la connaissance personnelle de l’
artiste
si célébré par les poètes, si négligé par le publ
. Mais en revanche j’y ai remarqué des choses, qui sont vraiment d’un
artiste
, et d’un grand artiste. Non, je crois que l’obscu
ai remarqué des choses, qui sont vraiment d’un artiste, et d’un grand
artiste
. Non, je crois que l’obscurité des phrases que l’
on de Richepin. Aussi, je ne vois pas ces choses-là du même œil que l’
artiste
qui sent le besoin d’une base solide pour y const
e le critique le considère, n’est pas exclusivement la propriété de l’
artiste
individuel : c’est l’œuvre d’ensemble d’une pério
ant : et l’art absolu, quelle que puisse être sa signification pour l’
artiste
et pour celui qui cherche des jouissances immédia
ur celui qui cherche des jouissances immédiates, ne vient qu’après. L’
artiste
ne peut négliger complètement ce principe de prog
ogrès sous peine de ne produire que de l’art mort. Aussi le véritable
artiste
, quelle que soit la doctrine qu’il soutienne, no
que nous remarquons l’influence des idées ambiantes sur l’esprit de l’
artiste
, — présente quelque analogie dans le sujet avec D
exacerbe la volupté. Sur son chemin elle rencontre l’amour vrai d’un
artiste
. Cependant l’amant ne peut la sauver de sa misère
lui vient en aide, la main d’une femme, qui a été la providence de l’
artiste
et qui veut être aussi la sienne. L’amie, ou plut
comme vous ou moi, est superflue et, de plus, indiscrète. Cependant l’
artiste
qu’est avant tout Catulle Mendès ne s’est pas con
ain d’évoluer et qui m’intéressent directement. Catulle Mendès est un
artiste
supérieur, qui sait donnera ses créations une for
a définition de son talent m’échappe encore. Sûrement ce n’est pas un
artiste
pur-sang. Il lui manque le don de faire marcher s
devrait pas être question de ces commérages à propos de l’œuvre d’un
artiste
; aussi lord Byron aurait percé sans cela ; pour
chose d’accidentel que je cite seulement pour souligner ma pensée. L’
artiste
s’empare du succès et de la gloire, grâce à la vi
intellectuel qu’il vient apporter. Mais, hélas ! moi, je ne suis pas
artiste
; je n’ai pas même ce sens exclusif de l’art, qui
exclusif de l’art, qui est la première condition d’existence pour un
artiste
. Je ne dirai pas non plus que je suis philosophe
elle est bannie, parce qu’elle sait y pénétrer avec ses baladins, ses
artistes
, ses filles et ses escrocs de haute marque. « N’e
amais à qui on parle et à quel niveau il faut se mettre, tandis que l’
artiste
n’a qu’à s’occuper de lui ? Je sais ce que vous a
auditeurs que de montrer dans ses productions le côté personnel de l’
artiste
, etc., etc. » — « Mais », dis-je après une second
er devant le tribunal de son esprit le chemin qu’il avait parcouru en
artiste
, ou plutôt il a éprouvé la nécessité morale de fa
n se croirait en présence d’un escamoteur et c’est bien vraiment d’un
artiste
qu’il s’agit, car il a observé le moment précis o
pricieux dans notre souvenir. Car on serait mal venu à croire que cet
artiste
n’a sculpté ses curieuses figurines que pour nous
u mal : avant tout, soyons sincères ! Jules Renard. Souffrances d’
Artiste
Quand Jules Renard nous eut lu sa nouvelle, qu
lomatique ne faut-il pas déployer ! » Jules Renard s’emporta. En tout
artiste
il y a un enfant gâté qui se plaint de ne pouvoir
elaient l’envie des classes officielles pour la génération nouvelle d’
artistes
, mais qui n’avaient nullement atteint la position
vre. Les gens du monde ne croient jamais à la sincérité complète de l’
artiste
, parce qu’ils la voient souvent accompagnée d’un
nt de Renard, qui ne veut ni ne peut combler la distance qui sépare l’
artiste
de la société ; l’effort curieux de Marcel Schwob
lle société à son point de départ. On croirait à un âge d’or pour les
artistes
, parce qu’avec l’abolition des vieilles formules
s les obstacles qui gênaient la liberté de l’art ont été enlevés, les
artistes
au lieu d’aller en avant, s’aperçoivent qu’il y a
ic. » — « Et à son tour le public a conscience de la distance que les
artistes
mettent entre eux et lui », me permis-je de suppl
paraison entre le peuple nerveux dont je suis et la race nerveuse des
artistes
qui leur ressemble sous quelques rapports. Ici, à
apports. Ici, à Paris, dans un grand centre de la civilisation où les
artistes
forment une nation à eux, cette ressemblance s’ac
un renoncement nerveux à toute communauté d’idées ou de sentiments. L’
artiste
qui est nerveux perd l’équilibré de son âme. Trop
motif c’est la pitié. Ne vous semble-t-il point que c’est là pour les
artistes
le moyen de se mettre en harmonie avec le nouvel
d’une autre origine, il vient du cœur, directement ; et le véritable
artiste
n’atteint son but qu’en marchant sur la grand’rou
erreur de croire que ce qui est à sa place dans un cercle restreint d’
artistes
peut être transporté devant le grand public, qui
pliqué à l’observer. « Il y a une action mutuelle entre le monde et l’
artiste
. Ces rapports sont entretenus de part et d’autre
ue sont transportées les marchandises les plus précieuses ? Au fond l’
artiste
et le monde ont le même idéal. Les uns et les aut
loppées dans leur esprit. Pour arriver à ce résultat, ils appellent l’
artiste
à leur aide. Pour l’artiste, le monde aussi est l
ur arriver à ce résultat, ils appellent l’artiste à leur aide. Pour l’
artiste
, le monde aussi est le champ de l’expérimentation
ue si l’on ne regarde qu’au résultat, je crois qu’à certains égards l’
artiste
est inférieur à l’homme de la société. En chaque
ins égards l’artiste est inférieur à l’homme de la société. En chaque
artiste
, il y a de l’ouvrier, et le métier n’ennoblit jam
veux qu’on m’entende bien. Tout art est une forme de l’existence et l’
artiste
est un représentant du peuple aux états généraux
exemple de deux forces différentes, il faut que l’individualisme de l’
artiste
fusionne avec le sens pratique des gens du monde
les classes supérieures de la société, le cercle du sport, celui des
artistes
et des dilettantes du high life y sont aussi pour
le high life qu’on ne le croit d’ordinaire, — pour ne pas parler des
artistes
en qui il y a toujours du gamin, et je le dis à l
mme de marcher sur un crucifix que sur les beautés de la tragédie. »
Artistes
jusqu’à la moelle, ils voient le monde par ce côt
qu’ils sont offensés, c’est par là qu’ils jouissent ; c’est à être un
artiste
indépendant, sincère, absolu et sans concession,
usqu’à Greuze et Fragonard ;-ils ont fait sur ces grands ou charmants
artistes
, et sur d’autres bien moindres dits les petits ma
heur aux productions de l’art dont toute la beauté n'est que pour les
artistes
!… » Voilà une des plus grandes sottises qu’on ai
Lacerteux) ? Eh bien ! l’art, parce qu’il doit surtout satisfaire les
artistes
, c’est-à-dire les connaisseurs, doit-il donc se c
is qui ne saurait non plus être incompatible avec lui. On a beau être
artiste
jusqu’au bout des ongles, on est d’un temps, d’un
salutaire ? Quelle lâcheté ou quelle sottise y a-t-il à désirer que l’
artiste
, supérieur aux autres par ses moyens d’expression
rlant de la sorte : je me classe parmi les lettrés plus que parmi les
artistes
. Voilà que je suis un éclectique aussi113. C’est
sans cesse interposés entre son objet et soi. Aussi voudrais-je que l’
artiste
ne s’en souvînt que de loin, pour lui-même et pou
s de la fin du xviiie siècle en cela ; mais ils sont tout à fait des
artistes
du xixe par les touches successives du tableau
omprendre, si l’on ne concluait avec moi que MM. de Goncourt sont des
artistes
aussi distingués que convaincus et sincères, un t
de même entre le talent et le génie. Et encore : entre la prose d’un
artiste
et les vers d’un poète, il n’y a aucune différenc
llusion des théoriciens ; elles sont violées sans cesse par les vrais
artistes
, et Brunetière a commis une lourde erreur en étud
ables. Il affirme de même, et toujours d’une façon péremptoire, que l’
artiste
n’a pas à se préoccuper de la technique, qu’il n’
de la technique, qu’il n’a pas à apprendre patiemment son métier ; l’
artiste
crée, par une espèce de divination : « Nel proces
clées trop vite, il y en a d’autres trop longuement mûries. Dès que l’
artiste
conçoit la première idée de son œuvre, il y a déj
crains qu’il n’ait pris trop au sérieux les affirmations de certains
artistes
, tels que Domenico Morelli et Gabriele D’Annunzio
l’autre le bronze. Ce rapport intime est-il toujours bien senti par l’
artiste
lui-même ? Les artistes et, avec eux, les critiqu
apport intime est-il toujours bien senti par l’artiste lui-même ? Les
artistes
et, avec eux, les critiques, les amateurs d’art,
e toujours des surprises à l’expérience de hier ; mais si, demain, un
artiste
invente une forme nouvelle et viable, qui contred
une forme nouvelle et viable, qui contredit à la théorie de hier, cet
artiste
aura simplement élargi le champ des possibilités,
ation morale) sera senti très différemment, selon le tempérament de l’
artiste
; et la forme d’expression devrait être adéquate
; mais M. Bédier n’a jamais prétendu rabaisser en quoi que ce soit l’
artiste
Chateaubriand. Il est sans doute le premier à dép
des caractères, voilà le tour de force qui, à lui seul, révèle le pur
artiste
. Le plus joli, c’est peut-être ceci : en réponse
ntant au-devant du soleil, de la joie. À cela je ne vois aucun mal. L’
artiste
D’Annunzio a le droit de refaire la Bible, pourvu
se renouveler ou mourir ». C’est ainsi (dit M. Croce) que D’Annunzio,
artiste
païen et purement sensitif ou sensuel, s’est cru
s la morale est une réalité en devenir constant. Et tout se tient : l’
artiste
qui réalise une œuvre de beauté, atteint par là m
années à écrire Madame Bovary ; ce fut toujours la méthode des grands
artistes
. Mais D’Annunzio est plus moderne ; il pond ses œ
hétorique, elles sont de l’art tout court, puisque leur auteur est un
artiste
. Puis, par un cercle vicieux amusant à constater,
Mais quand c’est le même sujet qui revient toujours, qui s’impose à l’
artiste
comme une idée fixe, qu’il s’insinue sous toutes
rnité si hardie, et c’est comme si on leur reprochait d’avoir été des
artistes
et non des archéologues. La réaction romantique c
aux goûts passagers ; mais l’auteur dramatique, s’il prétend être un
artiste
, n’en est pas moins tenu de respecter, sincèremen
nt dans leur œuvre qui tend consciemment à la durée et à l’universel.
Artistes
sincères, artistes avant tout, ils ont fait œuvre
qui tend consciemment à la durée et à l’universel. Artistes sincères,
artistes
avant tout, ils ont fait œuvre de beauté. Le dram
La poésie de Boileau Boileau est un petit poète doublé d’un grand
artiste
. Si nous cherchons la poésie dans son œuvre, nous
re étroite, l’intelligence exclusive, le préjugé tenace de l’écrivain
artiste
, pour qui rien n’existe hors de la littérature. I
u. Ce bourgeois positif et raisonnable a des sens et des sensations d’
artiste
: il s’intéresse aux choses extérieures, il a le
ales : il cherche à rimer richement, curieusement. Tout cela est d’un
artiste
. Mais surtout il a une rare délicatesse d’oreille
que Flaubert refusait d’en médire : il reconnaissait en Despréaux un
artiste
, un maître qui avait égalé son exécution à son in
ue des satires Mais le critique, pour nous, dépasse le poète, ou l’
artiste
: et la raison en est qu’ici Boileau ne représent
s éléments constitutifs de l’œuvre d’art : seulement, il l’exige de l’
artiste
. Si la vérité, la sincérité sont les lois suprême
cérité sont les lois suprêmes de l’art, il n’y a plus lieu, dès que l’
artiste
est honnête homme, d’exiger qu’il ait le dessein
st un très grand, très grand monsieur, le plus fort et le plus adroit
artiste
qu’on ait jamais vu. Ainsi s’explique la confianc
il n’y a pas de chef-d’œuvre sans métier ? Jamais Boileau ne fut plus
artiste
que dans son estime de la technique. Tout le prem
ous donne d’une tragédie psychologique et pathétique, composée par un
artiste
curieux et scrupuleux : c’est inutile ; cette tra
général, ces mots qui impliquent une intervention de la personne de l’
artiste
et une accommodation de la nature à l’esprit, se
musique, et le baron, qui se croit déjà légataire, vient acheter à l’
artiste
un Requiem. C’est un Philistin que ce baron ; il
r rien sa musique. Les propos s’aigrissent, le débat s’envenime, et l’
artiste
, après avoir livré son œuvre, jette au grand laqu
ndant où est la vraisemblance de ce baron qui entre dans un atelier d’
artiste
comme dans une boutique mal famée, et qui demande
, — quatre cent mille florins de revenu ! — à Frantz Wagner, le grand
artiste
qu’il a découvert et auquel il veut faire des loi
e partout où on les fourre. C’est ici que l’histoire se gâte et que l’
artiste
de génie du prologue va se terminer brusquement e
à ses noces les Sérénités et les Grâces de l’Almanach de Gotha. Et l’
artiste
dévore ces injures qui feraient bondir un laquais
s ; l’a-t-elle jamais aimé ? Celui qu’elle aime, c’est Spiegel ; et l’
artiste
, heureux et fier, sa maîtresse au bras, quitte ce
l’autre. Quoi ! cet homme était un rêveur, un mélancolique, un grand
artiste
, et, du jour au lendemain, la fortune va le trans
le crucifix pour entrer au Japon ; Vous ne trouverez jamais un grand
artiste
qui consente à fouler aux pieds sa lyre, sa plume
plutôt un sens à l’organisation humaine que d’extirper de l’âme d’un
artiste
le sentiment, le respect, l’idolâtrie de son art.
ne, le pays du son, de l’harmonie et des festivals, la terre des rois
artistes
et des princes dilettantes, le Saint-Empire de la
ésente comme un bohémien. Vraiment, à la façon dont on représente les
artistes
sur la scène, vous les prendriez pour des truands
s méprises de la Gloire. Le critique d’art est plus rare que le grand
artiste
. Comptez combien il y a de grands peintres, et en
vec quoi il faudra compter. Gustave Doré, qui ne le sait pas ? est un
artiste
d’une rare vaillance ; mais, si grande qu’elle so
de désabusement ou de mépris, par ne plus le voir ! le moyen pour un
artiste
, fût-il le plus grand et le plus sorcier des arti
le moyen pour un artiste, fût-il le plus grand et le plus sorcier des
artistes
, de lutter victorieusement contre cela, contre ce
l’incompréhensible tête de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour tous les
artistes
, et sur laquelle les plus grands n’ont eu que des
ble sublime : il ne s’agit que d’avoir l’électrique organisation de l’
artiste
, et cette colonne vertébrale le long de laquelle
figuration qu’il fallait. La Bible, pour lui, — comme pour tout autre
artiste
qui aurait eu l’idée de son œuvre, — devait être
les peintres, par tout le monde, disparut pour laisser voir un grand
artiste
qui paraissait heureux, et qui, dans toute la plé
montrions jusque chez les écrivains qui alors affectaient le calme d’
artistes
heureux, satisfaits du présent et des dons accord
ature. L’art croît de génération en génération. Les œuvres des grands
artistes
, tous inspirés par leur époque, se succèdent, et
u de mêler et de combiner ensemble ces deux aspirations. Alors on est
artiste
comme le fut Goethe. Quand Lavater et Basedow s’e
mage : il travaillait à son Mahomet 6. * Une telle résolution d’être
artiste
à tout prix a sa grandeur et sa misère. On le vit
tenait compagnie à Faust. Mais, avant de se donner ce caractère d’un
artiste
qui s’attache exclusivement à l’art, faute d’une
ètes dans un autre sens, dans un sens plus élevé. Ce qui a manqué aux
artistes
de notre époque, ce qui a manqué à Goethe, à Byro
n, la nature est un observatoire d’où il pense à l’Humanité. Des deux
artistes
, ses disciples à bien des égards, qui le suiviren
donc, encore une fois ? Werther sent la Nature, et par là il se sent
artiste
, il se sent puissant : mais où tourner cette puis
art, que créer ? Créer, c’est aimer ; l’amour universel est le grand
artiste
et le créateur du monde. Werther sent l’amour ; m
s choses d’ici-bas, il tombe sous l’empire exclusif de ce sentiment d’
artiste
qu’il a pour la Nature. Il devient, faut-il le di
leur noble caractère. L’Allemagne regarde Goethe comme le plus grand
artiste
de forme des temps modernes ; son style, particul
ch. xxviii. 4. Revue Encyclopédique, 1831. — Voyez le Discours aux
Artistes
, page 61 de ce Volume. 5. Faust ne parut pas pr
ne pas mourir avec son héros, Goethe se fait une résolution : il sera
artiste
avant tout. Décomposant alors son âme en deux, c’
, il eût fallu à Goethe une croyance ; il eût fallu qu’il fût plus qu’
artiste
, il eût fallu qu’il fût philosophe et religieux c
commencer, M. Rossetti commet la grave erreur de séparer l’homme de l’
artiste
. Les faits de la vie de Keats ne sont intéressant
s courantes, voilà ce qu’ils sont pour la plupart, œuvres non point d’
artistes
fameux, mais de simples artisans. Seulement elles
ndiquer l’époque de l’empereur Hadrien. C’est manifestement l’œuvre d’
artistes
grecs, et c’est un des plus beaux bas-reliefs de
our M. Morris, qui emploie ses archaïsmes avec le tact d’un véritable
artiste
, et à qui ils semblent venir d’une façon absolue,
l et entraînant de ses vers, à l’allure si vive, que Virgile était un
artiste
ayant conscience de lui-même, le poète-lauréat d’
le. Cet art chrétien primitif de l’Irlande est plein d’attrait pour l’
artiste
, l’archéologue et l’historien. Sous ses formes le
apprennent qu’elle fut ciselée, pour le roi Turlough, O’Connor par un
artiste
indigène, sous la direction de l’Évêque O’Duffy,
il est dans l’ancien art irlandais certains éléments de beauté que l’
artiste
moderne ferait bien d’étudier. Le mérite des enlu
sion de l’Eden, et la Beata Beatrix de Rossetti. En ce dernier cas, l’
artiste
traite la littérature, comme si elle était la vie
it comme « cette individualité maîtresse et enchaînée par laquelle un
artiste
se différencie d’un autre ». Pour les véritables
ais, en les définissant, il n’a point voulu les séparer. Le véritable
artiste
est un réaliste, car il reconnaît un monde extern
age, a du fini quand les moyens de forme et de couleur employés par l’
artiste
sont adéquats à l’expression de l’intention de l’
ployés par l’artiste sont adéquats à l’expression de l’intention de l’
artiste
. Sur cette définition et une péroraison en rappor
on charmante dont George Sand parle des choses d’art et de la vie des
artistes
. Et pourtant comme elle est exquise dans ses anal
er quelque chose de vraiment beau et décoratif. « A quoi bon mettre l’
artiste
dans un champ de douze acres et lui dire de dessi
e plaisir. « Là, a-t-il dit, nous trouvons une parfaite unité entre l’
artiste
doué d’imagination et l’ouvrier manuel. » Le prem
ne liberté excessive ; le second n’était point un esclave. L’œil de l’
artiste
voyait, son cerveau concevait, son imagination cr
sa péroraison, où il apprit à l’auditoire qu’« on ne saurait faire un
artiste
». Sans cet avertissement opportun, certaines gen
laisir », dit M. Sanderson, en parlant de la nécessité où se trouve l’
artiste
de faire tout son travail de ses propres mains. M
s à dire sur un sujet auquel il a consacré toute sa belle existence d’
artiste
. Pour nous, nous ne pouvons faire autrement que d
eau ». Trois choses différencient les dessins. D’abord l’esprit de l’
artiste
, ce mode, cette manière, qui sépare Dürer de Flax
éprécie complétement l’art du Japon et regarde les Japonais comme des
artistes
naturalistes et non point décoratifs. Il est vrai
eur instinct dans la place à donner aux objets, les Japonais sont des
artistes
décoratifs d’un ordre élevé. Il faudra que l’anné
iédestal trop élevé. Pour moi, elle est simplement une très charmante
artiste
en poésie. A vrai dire, c’est là chose si rare qu
ent possible ou lointain avec Sapho. Sapho était, sans contredit, une
artiste
plus impeccable, plus parfaite. Elle remua tout l
e avait en haine le lustrage facile et le poli artificiel. Elle était
artiste
, même quand elle écartait l’art. Elle entendait p
ent, et M. Lang, qui est le divin amateur, et M. Stevenson, qui est l’
artiste
humain, et M. Ruskin, dont le rythme, et la coule
i leur procédé ne connaît pas la contrainte que s’impose le véritable
artiste
, tous leurs efforts aboutissent à un bien mince r
même à Boston, un bon modèle est une telle rareté que la plupart des
artistes
sont réduits à peindre des Niagara et des million
dent une vivacité de sympathie intellectuelle, un don de comprendre l’
artiste
, qui est tout à fait remarquable. Ils ont aussi u
akespearien ? demanda le vétéran. — Va pour shakespearien, répondit l’
artiste
, en se demandant par quelle subtile nuance d’expr
er soit bien chauffé, que le lunch soit chaud, car tous nos charmants
artistes
paient le lunch à leurs modèles. Quant à ce qu’on
œur. Elles sont très accommodantes. — Que posez-vous ? dit un jeune
artiste
à une modèle qui lui avait envoyé sa carte. Tou
ys de Bohême. Cependant, quoiqu’elles soient incapables d’apprécier l’
artiste
, en tant qu’artiste, elles sont toutes disposées
ant, quoiqu’elles soient incapables d’apprécier l’artiste, en tant qu’
artiste
, elles sont toutes disposées à apprécier l’artist
rtiste, en tant qu’artiste, elles sont toutes disposées à apprécier l’
artiste
en tant qu’homme. Elles sont très sensibles aux b
« N’achetez jamais les glaces vertes ». Quand elles sont fatiguées, l’
artiste
avisé leur accorde du repos. Alors elles prennent
la demi-journée. Le tarif est un shelling par heure, auquel de grands
artistes
ajoutent les frais d’omnibus. Les deux meilleures
e. Généralement elles font de bons mariages. Parfois elles épousent l’
artiste
. Il est aussi terrible pour un artiste d’épouser
ages. Parfois elles épousent l’artiste. Il est aussi terrible pour un
artiste
d’épouser son modèle que pour un gourmet d’épouse
êtres très naïfs, très naturels, très accommodants. Les vertus, que l’
artiste
apprécie le plus en elles, sont la joliesse et l’
abille proprement. Naturellement la morte-saison, c’est l’été, où les
artistes
quittent la capitale. Mais depuis quelques années
artistes quittent la capitale. Mais depuis quelques années, certains
artistes
ont décidé leurs modèles à les suivre et la femme
ale, les modèles anglais attendent patiemment à Londres le retour des
artistes
. Presque toutes vivent chez leurs parents et aide
oir adressé de bonnes paroles d’encouragement, même à nos plus grands
artistes
. Quant au jeune Anglais du même âge, il ne pose p
e Royal, on l’appelle l’Enfance de Samuel. De temps à autre aussi, un
artiste
happe dans le ruisseau une paire de gamins et leu
irs pathétiques. En outre, ils sont sous l’impression constante que l’
artiste
se moque d’eux. C’est un fait fâcheux, mais un fa
eux qu’on décide, non sans peine, à poser, le font avec l’idée que l’
artiste
n’est pas autre chose qu’un philanthrope bienveil
oncée, et alors ils se dirigent au pas de course vers la demeure de l’
artiste
. Celui qui arrive le premier reçoit l’argent. Dan
nchir à la course, et ils apprennent avec mécontentement l’élection d’
artistes
qui habitent à Hampstead ou à Bedford-Park, car i
? Mais enfin, ils nous présentent des acrobates, et l’acrobate est un
artiste
. Le seul fait qu’il n’adresse jamais la parole au
u’elle soit absolument bonne. Certes, c’est un avantage pour un jeune
artiste
enfermé dans son atelier, que de pouvoir isoler «
oins, nous ne devons pas accuser les gens qui posent, des défauts des
artistes
. Les modèles anglais sont une classe de gens corr
lasse de gens corrects, de gens laborieux, et s’ils s’intéressent aux
artistes
plus qu’à l’art, une forte proportion du public e
i sera entièrement nouveau pour plus d’un. En effet, Walt Whitman est
artiste
presque dans son parti-pris d’écarter l’art. Il s
antée, M. Wyke Bayliss, le nouveau président de la Société Royale des
Artistes
Anglais a donné au monde son évangile de l’art. S
comme écrivain à M. Whistler qu’il lui est inférieur comme peintre et
artiste
. A vrai dire, il y a dans ce livre quelques passa
ureusement tournées, qu’il nous faut reconnaître que le Président des
Artistes
Anglais, ainsi qu’un président encore plus fameux
art sont au dernier point banales et vieillottes. A quoi bon dire aux
Artistes
qu’ils doivent s’efforcer de peindre la Nature te
l’homme qui contemple la Nature, et devons-nous dire, la vision de l’
artiste
, nous importe bien plus que l’objet sur lequel il
nt de l’histoire nationale et contemporaine et le faire connaître aux
artistes
qui désigneraient l’un d’entre eux pour en faire
s, les salles d’hôpital, et le reste, on fera bien de les laisser aux
artistes
des journaux illustrés qui s’en tirent admirablem
tre les vers courants de société et l’œuvre exquise d’un très-parfait
artiste
en poésie. Nous ne trouvons point mauvais que M.
e, et même nous ne pouvons ne pas l’aimer, tant il est un merveilleux
artiste
en musique. Mais qu’y a-t-il d’âme ? Pour l’âme,
t au lieu d’aller à reculons. Cette vue séduisit tellement un certain
artiste
du monde des étudiants, qu’il se hâta d’écrire un
t le moins réussi, parce que le sujet est trop abstrait. Un véritable
artiste
, tel que M. Pater, réussit surtout quand il a aff
eligio Médici. M. Pater saisit souvent la couleur et l’accent de tout
artiste
, de toute œuvre d’art dont il traite. L’essai sur
s d’un serpent. Venez ensuite chez moi voir la première pensée de ces
artistes
, c’est le laocoon, tel qu’il est, mais un des enf
; si, sans rien changer à l’ordonnance, à la position des figures, l’
artiste
avait su leur donner seulement ce contour mou et
e payement. Si ce n’est pas une mauvaise plaisanterie, Bounieu est un
artiste
sans tête et sans ressource. figures et fruits. o
ne guirlande de fleurs à laquelle un panier de fleurs est suspendu. L’
artiste
a répandu autour de sa statue un vase riche et do
u suivre l’autre ? Je me connais en tableaux presque aussi bien qu’un
artiste
en littérature. Que signifie cette femme de chamb
avais seulement en peinture les connaissances de Descamp, tout pauvre
artiste
qu’il est, ou que M. Descamp eût mon talent chéti
et raides ; et le tout si pâle, si pâle, si gris, qu’on dirait que l’
artiste
n’avait pas vingt-quatre sous dans sa poche pour
donnée par ses portraits multipliés à l’infini, portraits auxquels l’
artiste
est forcé de se conformer, celle du Christ est tr
st depuis longtemps passée, et que le niveau intellectuel général des
artistes
a singulièrement baissé ? Il serait sans doute in
lièrement baissé ? Il serait sans doute injuste de chercher parmi les
artistes
du jour des philosophes, des poëtes et des savant
de son métier, un homme d’éducation générale, au contraire des autres
artistes
modernes qui, pour la plupart, ne sont guère que
isait sans cesse : « Puisque je considère l’impression transmise à l’
artiste
par la nature comme la chose la plus importante à
s phénomènes ardents de la vie, ne sera confondu parmi cette tourbe d’
artistes
et de littérateurs vulgaires dont l’intelligence
extraordinaire qui accompagnait la conception ; que l’attention de l’
artiste
se porte même sur la propreté matérielle des outi
e, elle n’est plus à faire ; et quand toute la route est parcourue, l’
artiste
est délivré de son tableau. « Tous ces préceptes
s sont évidemment modifiés plus ou moins par le tempérament varié des
artistes
. Cependant je suis convaincu que c’est là la méth
rts et les ressemblances dans leurs méthodes !), l’immense classe des
artistes
, c’est-à-dire des hommes qui sont voués à l’expre
e primitif soigneusement cultivé. La nature extérieure ne fournit à l’
artiste
qu’une occasion sans cesse renaissante de cultive
ltiver ce germe ; elle n’est qu’un amas incohérent de matériaux que l’
artiste
est invité à associer et à mettre en ordre, un in
oussin, Prud’hon, Charlet, et les autres morceaux publiés soit dans l’
Artiste
, dont le propriétaire était alors M. Ricourt, soi
des Deux Mondes, ne font que confirmer ce caractère double des grands
artistes
, qui les pousse, comme critiques, à louer et à an
d’attaquer le papier avec la plume. Mais une fois la fascination de l’
artiste
opérée, il ne s’arrêtait plus que vaincu par la f
mme nous causions de cette question toujours si intéressante pour les
artistes
et les écrivains, à savoir, de l’hygiène du trava
dans les hasards de la vie, quelquefois à copier des dessins d’autres
artistes
dont le tempérament était le plus éloigné du sien
sait qu’en général ce n’est pas la qualité par laquelle brillent les
artistes
. Chenavard était donc pour Delacroix une rare res
Il a prouvé un grand nombre de fois son mépris de l’argent, quand des
artistes
pauvres laissaient voir le désir de posséder quel
et si vaillant, cet homme unique dans l’histoire de l’art européen, l’
artiste
maladif et frileux, qui rêvait sans cesse de couv
mode et le bonheur Il y a dans le monde, et même dans le monde des
artistes
, des gens qui vont au musée du Louvre, passent ra
tant aimer la beauté générale, qui est exprimée par les poëtes et les
artistes
classiques, on n’en a pas moins tort de négliger
es Saint-Aubin et bien d’autres, sont entrés dans le dictionnaire des
artistes
dignes d’être étudiés. Mais ceux-là représentent
est intéressant non seulement par la beauté qu’ont su en extraire les
artistes
pour qui il était le présent, mais aussi comme pa
la permission et sous la règle de la religion à laquelle appartient l’
artiste
. Dans l’œuvre la plus frivole d’un artiste raffin
on à laquelle appartient l’artiste. Dans l’œuvre la plus frivole d’un
artiste
raffiné appartenant à une de ces époques que nous
plus expéditif et le moins coûteux est évidemment le meilleur. Plus l’
artiste
y mettra de beauté, plus l’œuvre sera précieuse ;
rnalière des choses extérieures, un mouvement rapide qui commande à l’
artiste
une égale vélocité d’exécution. Les gravures à pl
dopter cette idée, laquelle est d’autant plus juste que le génie de l’
artiste
peintre de mœurs est un génie d’une nature mixte,
s voudrez ; mais vous serez certainement amené, pour caractériser cet
artiste
, à le gratifier d’une épithète que vous ne saurie
aviès, ces chroniqueurs de la pauvreté et de la petite vie. III. L’
artiste
, homme du monde, homme des foules et enfant Je
uvai, je vis tout d’abord que je n’avais pas affaire précisément à un
artiste
, mais plutôt à un homme du monde. Entendez ici, j
, mais plutôt à un homme du monde. Entendez ici, je vous prie, le mot
artiste
dans un sens très-restreint, et le mot homme du m
e monde et les raisons mystérieuses et légitimes de tous ses usages ;
artiste
, c’est-à-dire spécialiste, homme attaché à sa pal
é à sa palette comme le serf à la glèbe. M. G. n’aime pas être appelé
artiste
. N’a-t-il pas un peu raison ? Il s’intéresse au m
re, apprécier tout ce qui se passe à la surface de notre sphéroïde. L’
artiste
vit très peu, ou même pas du tout, dans le monde
deux ou trois exceptions qu’il est inutile de nommer, la plupart des
artistes
sont, il faut bien le dire, des brutes très-adroi
curiosité est devenue une passion fatale, irrésistible ! Supposez un
artiste
qui serait toujours, spirituellement, à l’état du
ie n’est émoussé. Je vous ai dit que je répugnais à l’appeler un pur
artiste
, et qu’il se défendait lui-même de ce titre avec
de tableaux modernes, nous sommes frappés de la tendance générale des
artistes
à habiller tous les sujets de costumes anciens. P
les voilures compliquées du xvie siècle ? Et que penseriez-vous d’un
artiste
que vous auriez chargé de faire le portrait d’un
rès minutieuses, il est vrai, mais de pures notes. Quand un véritable
artiste
en est venu à l’exécution définitive de son œuvre
ment la couleur générale et la silhouette, l’arabesque du contour. Un
artiste
ayant le sentiment parfait de la forme, mais acco
nte trivialité devient énorme ; mainte petitesse, usurpatrice. Plus l’
artiste
se penche avec impartialité vers le détail, plus
ite et saisie ; c’est cette terrible peur qui possède tous les grands
artistes
et qui leur fait désirer si ardemment de s’approp
crois, impuissante à créer. Pour tout dire en un mot, notre singulier
artiste
exprime à la fois le geste et l’attitude solennel
pagne ont été de grandes fêtes pour les yeux de M. G., ou plutôt de l’
artiste
imaginaire que nous sommes convenus d’appeler M.
, véritable gazetier plutôt que peintre essentiel, avec lequel M. G.,
artiste
plus délicat, a des rapports visibles, si on veut
disent, à leur manière, le trouble et le tumulte au milieu desquels l’
artiste
y déposait ses souvenirs de la journée. Vers le s
ux occupations les plus triviales de la vie, par cette main de soldat
artiste
, si ferme et si intelligente. VII. Pompes et s
nt militairement sur un petit cheval hérissé comme les poneys que les
artistes
anglais lancent volontiers dans leurs paysages ;
re Pour définir une fois de plus le genre de sujets préférés par l’
artiste
, nous dirons que c’est la pompe de la vie, telle
onsidérations et les rêveries morales qui surgissent des dessins d’un
artiste
sont, dans beaucoup de cas, la meilleure traducti
i se font et défont les fortunes ; pour qui, mais surtout par qui les
artistes
et les poëtes composent leurs plus délicats bijou
les plus fécondantes, la femme, en un mot, n’est pas seulement pour l’
artiste
en général, et pour M. G. en particulier, la feme
t ce qui sert à illustrer sa beauté, fait partie d’elle-même ; et les
artistes
qui se sont particulièrement appliqués à l’étude
et l’effet toujours irrésistible. C’est dans ces considérations que l’
artiste
philosophe trouvera facilement la légitimation de
qui me touche ; je me contenterai d’en appeler auprès des véritables
artistes
, ainsi que des femmes qui ont reçu en naissant un
irculaire d’une grande ville, et où la lumière jette des effets qu’un
artiste
vraiment romantique ne peut pas dédaigner. Un aut
et complexe très-difficile à sténographier. Le plaisir que l’œil de l’
artiste
en reçoit est tiré, ce semble, de la série de fig
des Carle Vernet, des Lami, des Devéria, des Gavarni, et de tous ces
artistes
exquis qui, pour n’avoir peint que le familier et
est bien à lui : il a rempli volontairement une fonction que d’autres
artistes
dédaignent et qu’il appartenait surtout à un homm
intéressé, absolu, de la peinture. Plus récemment encore, deux autres
artistes
, jeunes encore, se sont manifestés avec une vigue
les plus diverses, et qui exprime si bien le caractère personnel de l’
artiste
, n’a jamais joui d’une bien grande popularité par
longtemps une main familière. Existe-t-il aujourd’hui, même parmi les
artistes
, beaucoup de personnes qui connaissent les si spi
des efforts se font voir qui nous permettent de l’espérer. Les jeunes
artistes
dont je parlais tout à l’heure, ceux-là et plusie
première livraison, d’ailleurs, a déjà paru. Il était naturel que ces
artistes
se tournassent surtout vers un genre et une métho
eine réussite, la traduction la plus nette possible du caractère de l’
artiste
, — une méthode expéditive, d’ailleurs, et peu coû
être mené à perfection. Nous désirons croire que, grâce aux efforts d’
artistes
aussi intelligents que MM. Seymour-Haden, Manet,
sagère, qui serait plutôt de mauvais augure. Tout récemment, un jeune
artiste
américain, M. Whistler, exposait à la galerie Mar
s que sauront lire tous les amateurs habitués à déchiffrer l’âme d’un
artiste
dans ses plus rapides gribouillages. Gribouillage
, pour enchanter d’autres personnes que celles qui sont naturellement
artistes
, très amoureuses dès lors de toute personnalité v
vive. Non seulement l’eau-forte sert à glorifier l’individualité de l’
artiste
, mais il serait même difficile à l’artiste de ne
ifier l’individualité de l’artiste, mais il serait même difficile à l’
artiste
de ne pas décrire sur la planche sa personnalité
stive contenant à la fois l’objet et le sujet, le monde extérieur à l’
artiste
et l’artiste lui-même. Qu’est-ce que l’art philos
nt à la fois l’objet et le sujet, le monde extérieur à l’artiste et l’
artiste
lui-même. Qu’est-ce que l’art philosophique suiva
littérateurs, des moyens plastiques dans la littérature, et d’autres
artistes
, ceux dont nous avons à nous occuper aujourd’hui,
s aujourd’hui, comme premier échantillon de l’art philosophique, d’un
artiste
allemand beaucoup moins connu, mais qui, selon no
ent à la seringue, particulièrement. D’ailleurs, même à l’esprit d’un
artiste
philosophe, les accessoires s’offrent, non pas av
ons tout de suite que Chenavard a une énorme supériorité sur tous les
artistes
: s’il n’est pas assez animal, ils sont beaucoup
deux parties, dans l’une nous analyserons le mérite intrinsèque de l’
artiste
doué d’une habileté étonnante de composition et b
navard lui-même, c’est qu’il voulait embrigader sous sa direction les
artistes
comme des ouvriers pour exécuter en grand ses car
’objet d’un auguste dédain. Une explication en vers a été faite par l’
artiste
, qui n’a servi qu’à mieux montrer l’indécision de
violant la constitution naturelle de l’art. Quoique je considère les
artistes
philosophes comme des hérétiques, je suis arrivé
hroniqueurs. Je sais bien qu’il n’est pas un homme de lettres, pas un
artiste
un peu rêveur, dont la mémoire ne soit meublée et
rieux que bizarre, victime de l’impossibilité pour l’homme nerveux et
artiste
de porter, sans confident, le poids d’un immense
le beau hollandais et le beau anglais. Lorsque les œuvres de tous les
artistes
de l’Europe se rassemblèrent solennellement à l’a
ance, le public français, veux-je dire (si nous en exceptons quelques
artistes
et quelques écrivains), n’est pas artiste, nature
nous en exceptons quelques artistes et quelques écrivains), n’est pas
artiste
, naturellement artiste ; ce public-là est philoso
ues artistes et quelques écrivains), n’est pas artiste, naturellement
artiste
; ce public-là est philosophe, moraliste, ingénie
récits et d’anecdotes, tout ce qu’on voudra, mais jamais spontanément
artiste
. Il sent ou plutôt il juge successivement, analyt
nt existent pour nous tous. » Au philosophe, au savant, au poëte, à l’
artiste
, à tout ce qui est grand, à quiconque le remue et
du faire, ni dans la plus ou moins grande quantité de procédés que l’
artiste
a puisés dans le fonds commun du savoir humain ;
e de ces solennelles crises de l’art, une de ces mêlées où critiques,
artistes
et public ont coutume de jeter confusément toutes
tique. » En attendant, il restait avéré que, comme symphoniste, comme
artiste
traduisant par les mille combinaisons du son les
nsibles conçoivent des idées en rapport avec celles qui inspiraient l’
artiste
. Je prends tout de suite un exemple, la fameuse o
l’ouvre à la page où l’imagination de l’illustre pianiste (qui est un
artiste
et un philosophe) traduit à sa manière le même mo
ue tout autre. C’est de cette facilité à souffrir, commune à tous les
artistes
et d’autant plus grande que leur instinct du just
ur le même sujet : « J’avais trouvé dans quelques rares créations d’
artistes
une base réelle où asseoir mon idéal dramatique e
re momentanément abstraction de la partie systématique que tout grand
artiste
volontaire introduit fatalement dans toutes ses œ
ar quelle qualité propre, personnelle, il se distingue des autres. Un
artiste
, un homme vraiment digne de ce grand nom, doit po
r la grâce de quoi il est lui et non un autre. À ce point de vue, les
artistes
peuvent être comparés à des saveurs variées, et l
pas assez vaste pour fournir la définition approximative de tous les
artistes
connus et de tous les artistes possibles. Nous av
a définition approximative de tous les artistes connus et de tous les
artistes
possibles. Nous avons déjà, je crois, noté deux h
ans la partie voluptueuse et orgiaque de l’ouverture de Tannhäuser, l’
artiste
avait mis autant de force, développé autant d’éne
ement, je crois, sans être accusé de courtisanerie, a ameuté contre l’
artiste
beaucoup d’envieux et beaucoup de ces badauds qui
descendre de l’Olympe que d’être née de l’imagination chatoyante d’un
artiste
du moyen âge ; toutes les places livrées, pour de
sera pas. Je crois, je sais, je jure que parmi les littérateurs, les
artistes
et même parmi les gens du monde, il y a encore bo
Juillet ; cet ouvrage était, je crois, intitulé la Barricade, et des
artistes
, élèves de Gros, m’en ont parlé honorablement. Ro
création heureuse, singulière, et qui fit date dans la carrière de l’
artiste
. — Il marqua dans le Duc d’Albé et dans le Vieux
s à des intervalles souvent lointains, ne faisaient cependant pas à l’
artiste
une position solide et durable ; on eût dit que s
ru. Rouvière n’était pas toujours maître de lui ; maintenant c’est un
artiste
plein de certitude. Ce qui caractérise plus parti
stances chimiques, cette saveur qu’on appelle sui generis. De pareils
artistes
, si rares et si précieux, peuvent être quelquefoi
t bien là une touche précieuse, un trait caractéristique qui marque l’
artiste
, pour lequel il n’y a pas de petites choses. Je l
magique est terminée, le miracle de l’objectivité est accompli, et l’
artiste
peut prononcer son Eurêka. Type d’amour ou d’horr
ensité d’orgueil et d’égoïsme. Je me rappelle avoir entendu dire à un
artiste
farceur qui avait reçu une pièce de monnaie fauss
cteur. De cette triple impression résulte la morale des choses. Aucun
artiste
n’est plus universel que lui, plus apte à se mett
tous les hommes. Sitôt que vous voulez me donner l’idée d’un parfait
artiste
, mon esprit ne s’arrête pas à la perfection dans
, c’est-à-dire une gloire que nous croyons aussi solide que celle des
artistes
parfaits. Cette torche qu’elle agite à nos yeux p
le Gautier possédait, tout aussi bien que s’il n’était pas un parfait
artiste
, cette fameuse qualité que les badauds de la crit
s besoin du dévouement, s’il est vrai qu’il en eut jamais besoin. Des
artistes
nombreux, et quelques-uns des plus fins et des pl
veilleuses aquarelles sont connues et recherchées des amateurs et des
artistes
. On verra dès les premières pages suivantes pour
and peut-être que la mère des poètes ait connu. — C’est un très grand
artiste
et un des hommes qui ont eu le plus vivement, le
êtement, pour la pensée, élégante toujours et souvent forte. C’est un
artiste
, un poète et un orateur que Socrate, qui n’était
urieuse et originale. L’homme qui, parce qu’il était athénien, poète,
artiste
et orateur, était peu destiné à être moraliste, s
t et c’est mon avis, trois quarts conviction, quart gageure et tout d’
artiste
, c’est à la fois très sain et un peu pervers ; et
érations en générations ; il était beau, à ce qu’on assure ; il était
artiste
. Il avait reçu une éducation gymnastique et aussi
ès aristocratiques dans un certain sens du mot, de ces très brillants
artistes
de la parole. Il est probable encore, quoique je
oètes », Anytus, qui prend fait et cause « pour les politiques et les
artistes
», et Lycon, qui prend fait et cause « pour les o
en point faire du tout ». Mêmes choses à dire ; du reste, de tous les
artistes
, quoique ceux qui ne se servent point de la parol
t moins directement corrupteurs. Il faut empêcher en général tous les
artistes
« de nous donner soit en peinture, ou en architec
re active et non point seulement prohibitive, qui force le poète et l’
artiste
à se mettre au service de la vertu et à l’enseign
e à se mettre au service de la vertu et à l’enseigner. Le poète, ou l’
artiste
, doit être l’auxiliaire et même l’instrument du m
lui-ci poursuit sans cesse : « Il faut [que le magistrat] cherche des
artistes
habiles, capables de suivre à la trace la nature
u’il n’est pas très étonnant que Platon ait vu dans les poètes et les
artistes
grecs des gens qui lui échappaient, ce qui mène t
ait pas si loin d’être juste ; mais comme il est très passionné, très
artiste
et très féminin, il se trompe sur ce qu’il appell
s d’ambition cynique. Ce peuple est encore perverti par ses poètes et
artistes
. Ce sont gens qui ont un certain sentiment du bea
mie nationale est une fierté qui soutient même le particulier, même l’
artiste
, même le poète, même le philosophe, et qui lui do
ielles de Dieu créant, de Dieu ordonnant, de Dieu organisant, de Dieu
artiste
. Il n’y a rien donc de plus réel et de plus vivan
Idées sont donc des réalités éternelles vivant dans la pensée du Dieu
artiste
comme dans l’élément qui leur est propre. Dieu es
particulière et à elles toutes elles constituent Dieu considéré comme
artiste
; mais chacune est un être vivant, fécond, évolut
jet, puisque nous aussi, à un degré infiniment inférieur, nous sommes
artistes
, que faisons-nous ? Nous organisons la matière su
t une esthétique qui se ramène en soi au lieu de se répandre et que l’
artiste
applique sur lui-même au lieu de l’appliquer au d
consiste à réaliser soi-même cette harmonie et c’est le plaisir de l’
artiste
; et il y a un troisième degré qui est de réalise
sans effort, mais avec un effort dont il ne perd rien et où il est l’
artiste
, l’instrument et la matière. C’est une esthétique
e contenter de cette demi-satisfaction esthétique que donne l’œuvre d’
artiste
surtout à l’artiste lui-même. Il peut se contente
demi-satisfaction esthétique que donne l’œuvre d’artiste surtout à l’
artiste
lui-même. Il peut se contenter de ces arts propre
n connue, du moins sentie. L’homme rêve d’éternité comme homme, comme
artiste
, comme guerrier, comme homme d’État, comme citoye
quera ce goût à tout ce qu’il y a de beau dans le monde. Il deviendra
artiste
peut-être ; il deviendra philosophe, quand il s’a
reste une des habitudes de Platon de n’être jamais plus exquis comme
artiste
que quand il est médiocre comme philosophe. Au fo
e contient la nature, en d’autres termes pour que l’amoureux devienne
artiste
, pour que l’amour fasse des artistes. Et encore m
rmes pour que l’amoureux devienne artiste, pour que l’amour fasse des
artistes
. Et encore moins y a-t-il une raison pour que de
à « l’amour des belles sciences ». Que le savant passionné sorte de l’
artiste
, c’est aussi rare et c’est aussi irrationnel, tou
irrationnel, tout au moins c’est aussi peu nécessaire que ceci que l’
artiste
sorte de l’amoureux. Nous sommes ici, là et plus
jamais complètement départi, et certes de dire à des Athéniens que l’
artiste
était un personnage très inférieur au philosophe
les plus forts et assez dangereux des Athéniens ; et à ce peuple trop
artiste
et pour qui une belle œuvre d’art avait toujours
en rapports intimes avec elle. On n’aura jamais assez dit combien cet
artiste
, ce poète, ce romancier, ce mythologue et ce chim
mme violemment pratique que ce philosophe poète. Et donc, il fait aux
artistes
la question ordinaire : À quoi servez-vous ? Ils
e sens des passages de l’Apologie qui sont relatifs aux poètes et aux
artistes
: « J’allai aux poètes, tant à ceux qui font des
s, bien qu’ils n’y entendissent rien… » — « Enfin j’allai trouver les
artistes
. J’étais bien convaincu que je n’entendais rien à
oses, et cette seule extravagance ôtait du prix à leur habileté. » L’
artiste
est donc un homme qui ne sait rien. Il ne sait ri
aussi en rapportant son acte à un but qui est par-delà son acte. Les
artistes
seraient-ils des végétaux éclatants et non pas de
e une vraie, celle des philosophes et des moralistes, celle aussi des
artistes
littéraires qui, même en ne cherchant que la beau
inspiration. Ce n’est qu’un signe ; mais c’est un signe. Le véritable
artiste
n’imite pas, ne travaille pas par procédés. Il a
uis par méditation ; et cela lui est nécessaire et suffisant. Le faux
artiste
imite toujours, emprunte toujours. Il s’assimile
ut-être parce qu’une chose nous frappe chez les Grecs : c’est que les
artistes
, même les grands, sculpteurs, architectes, peintr
ion accordée au talent, ce n’est pas là une très bonne disposition. L’
artiste
doit être créateur. Il ne doit pas s’efforcer d’ê
ce qui est un moyen de ne pas l’être : mais il doit être créateur. L’
artiste
, même vrai, quand il se borne à répéter des procé
e qui leur est propre. L’âme se crée en se saisissant. Philosophes et
artistes
, nous l’aidons à se créer en l’excitant à se sais
; mais nous sommes au moins les démiurges de cette création-là. — Si
artistes
et philosophes sont quelquefois appelés divins, c
es et très affaiblies du grand accoucheur du Chaos. Mais pour que les
artistes
soient ce que nous venons de dire, il faut qu’ils
des créateurs d’âmes et non des désorganisateurs d’âmes, pourvu que l’
artiste
soit un philosophe exprimé par un poète et l’art
art une philosophie exprimée par une imagination. Nous honorerons les
artistes
quand ils réaliseront l’ordre dans les âmes, en c
e âme qui vive d’une façon ordonnée. Nous honorerons d’autre part les
artistes
qui aideront les philosophes à moraliser les homm
s conditions que nous tolérerons et que nous honorerons le poète et l’
artiste
dans la république, et c’est-à-dire que nous leur
pas pour nous le même genre d’attraits que les âmes ; et selon que l’
artiste
nous présente des formes, des sons ou des sentime
mais parce qu’il est beau. En ce faisant, elle exige seulement que l’
artiste
lui donne le genre de beauté qu’il détient ou qu’
ment raison et qu’elle est en cette question bien plutôt profondément
artiste
que profondément morale. Elle est parfaitement, q
t, c’est-à-dire de l’art pour le beau. Elle ne demande, en somme, aux
artistes
, que le beau. Elle ne demande à l’art que le beau
dire au beau moral. Et c’est pour cette dernière considération qu’aux
artistes
qui peignent l’homme bas ou l’homme médiocre, la
t les laideurs humaines pour leur matière, cette sourde aspiration, l’
artiste
permet qu’on la sente ou qu’on la suppose, pourvu
faire essentielle : d’un bout à l’autre de l’art l’homme n’exige de l’
artiste
que le beau ; mais il demande à chaque art le gen
rchitecture. Ici l’on démontrerait, ce qui serait assez facile, que l’
artiste
, quand il cherche à introduire dans son œuvre un
lème moral n’est pas autre chose que le fond même de l’œuvre et que l’
artiste
et le psychologue moraliste se confondent. Le tor
on me semble encore avoir eu tort en ceci. Il veut formellement que l’
artiste
en travaillant ait une intention morale ; il veut
omme cette préoccupation. Le souci de moraliser est aussi funeste à l’
artiste
, qui n’a qu’à chercher le beau, que le souci de c
ivole le prédicateur et le souci de moraliser refroidit et paralyse l’
artiste
. Il l’écarte et de la vérité et de la beauté. Il
ue chez celui qui l’emploie, soit peu de confiance dans ses talents d’
artiste
, puisqu’il a recours à d’autres ressources ; soit
re qu’elles ont fait plutôt du bien ; mais je n’ai pas visé à cela. L’
artiste
n’est tenu qu’à réaliser son rêve dans ses écritu
st à eux d’en extraire le bien et en rejeter le mal. Ce n’est pas à l’
artiste
de peser sur les consciences. Il n’a qu’à épanche
e très considérable. Au fond, ce que Platon veut surtout, c’est que l’
artiste
se prenne au sérieux, c’est que l’artiste ait une
n veut surtout, c’est que l’artiste se prenne au sérieux, c’est que l’
artiste
ait une morale et y tienne fort, et non seulement
non seulement une morale en tant qu’homme, mais une morale en tant qu’
artiste
. Or, c’est une idée très juste et très importante
tant qu’artiste. Or, c’est une idée très juste et très importante. L’
artiste
a certainement, doit certainement avoir une moral
, et honnête homme spécialement et d’une façon particulière à titre d’
artiste
et quand il s’applique à son art. Voilà ce dont i
iété. Seulement c’est sur la nature de cette morale particulière de l’
artiste
, c’est sur la nature de la morale de l’art qu’il
pation que la recherche unique du beau. Et voilà toute la morale de l’
artiste
en tant qu’artiste. Et elle est très sévère sans
rche unique du beau. Et voilà toute la morale de l’artiste en tant qu’
artiste
. Et elle est très sévère sans qu’il y paraisse a
éprisable, c’est la recherche même du succès. Cette morale défend à l’
artiste
, même et surtout, de chercher à plaire, et on pou
’est cette dernière formule qui enveloppe toute la morale de l’art. L’
artiste
doit chercher à réaliser le beau et non pas à pla
ut très bien ne pas aimer le beau et aimer de fausses beautés. Donc l’
artiste
ne doit chercher, ni par orgueil à déplaire, ni,
ne doit pas entrer un seul moment de tous dans son esprit. Quand les
artistes
littéraires de 1660 disaient tous : « le but de l
but de l’art est de chercher le beau ; par conséquent, la morale de l’
artiste
lui commande, non pas de chercher à plaire, mais
her autre chose que se contenter dans cette poursuite, la morale de l’
artiste
est là. Or ce n’est pas ce qu’a dit Platon, non ;
ce n’est pas ce qu’a dit Platon, non ; mais enfin, qu’il ait vu que l’
artiste
avait, devait avoir, une morale professionnelle,
ant ; et je suis donc forcé de te donner raison sur ce point ; mais l’
artiste
, quand il n’est pas en mauvais état de finance, t
uand tu me parles, donc, du désir des honneurs et de la gloire chez l’
artiste
, tu ne t’aperçois pas que tu le rabaisses… je t’é
la gloire et des donneurs est différent chez le politicien et chez l’
artiste
. — Pas autant que tu le crois ; car c’est aux mêm
ls les attendent, et si le désir de gloire est plus inoffensif chez l’
artiste
, il est aussi mauvais au fond, procédant des même
, et me voilà accouché. Je t’en remercie. — Au fond donc, le but de l’
artiste
est de plaire, et la fin de l’art est de plaire,
ès reconnaissant ami. — Comment donc ? — Mais ne vois-tu pas que si l’
artiste
songe à plaire, il ne s’inquiétera point de son g
s mêlé, a du bon et du mauvais ; comme aussi il est très variable ; l’
artiste
d’une part devra mettre du bon et du mauvais dans
ence personnelle de la beauté. « Ajoute ceci : la perte de temps. Cet
artiste
, il aura dû : étudier le goût public, en lui-même
continuellement de soi-même et se fuir soi-même continuellement. Or l’
artiste
n’a pas trop de toutes ses forces pour ranimer en
lui les réminiscences de beauté qui lui sont propres, et son devoir d’
artiste
est précisément de se ramener en soi au lieu de s
plaise à lui-même et non pas qu’il plaise aux autres. Le devoir de l’
artiste
est de se plaire, de créer une œuvre dans laquell
est de se plaire en se réalisant, sans aucune autre préoccupation. L’
artiste
est un amoureux qui tire de lui-même l’objet de s
ême l’objet de son amour et qui ne doit le tirer que de lui-même. À l’
artiste
qui était devenu amoureux de la statue sortie de
ire. » « Voilà, mon cher amoureux du beau, ton seul devoir en tant qu’
artiste
. Aimer le beau de toute ton âme et n’aimer que ce
, du reste, de tous les hommes. Si les vrais philosophes et les vrais
artistes
s’entendent très bien ensemble, c’est qu’ils aime
lusieurs sortes et d’une infinité de sortes. Il y a l’excellence de l’
artiste
. Un sculpteur ou un peintre est excellent, est ar
utôt, me répondez-vous. Pourquoi ? L’orateur est-il autre chose qu’un
artiste
littéraire, qu’un artiste en mots, en phrases, en
urquoi ? L’orateur est-il autre chose qu’un artiste littéraire, qu’un
artiste
en mots, en phrases, en périodes et en cadences ?
la réalisation du beau ; cette idée, qui devait naître dans un peuple
artiste
, avait, cependant, attendu Platon pour éclore. Pl
ressources intellectuelles des Athéniens. Il a combattu l’art et les
artistes
, parce qu’il les jugeait très dangereux contre le
il les jugeait très dangereux contre les mœurs, avec des ressources d’
artiste
littéraire incomparable, avec des anecdotes, des
ion plus facile. Ceci est donc purement un article de philosophe et d’
artiste
. Sans doute une histoire générale de la caricatur
nt mystérieux, durable, éternel, qui les recommande à l’attention des
artistes
. Chose curieuse et vraiment digne d’attention que
nfance, mais encore bien des choses qui servent au divertissement des
artistes
, n’ont rien à démêler avec l’esprit de Satan. Il
VI L’essence très-relevée du comique absolu en fait l’apanage des
artistes
supérieurs qui ont en eux la réceptibilité suffis
f ; la seconde est basée sur le genre de facultés spéciales de chaque
artiste
. Et, enfin, on peut aussi établir une classificat
ale nous enseigne à modifier le substantif par l’adjectif. Ainsi, tel
artiste
allemand ou anglais est plus ou moins propre au c
brièvement l’esprit comique propre à quelques nations principalement
artistes
, avant d’arriver à la partie où je veux discuter
’étaient les indulgents, pour expliquer l’insuccès, que c’étaient des
artistes
vulgaires et médiocres, des doublures ; mais ce n
upériorité et la joie de la supériorité de l’homme sur la nature. Les
artistes
créent le comique ; ayant étudié et rassemblé les
a condition d’ignorer sa nature ; de même que, par une loi inverse, l’
artiste
n’est artiste qu’à la condition d’être double et
ignorer sa nature ; de même que, par une loi inverse, l’artiste n’est
artiste
qu’à la condition d’être double et de n’ignorer a
osition est faite au profit de la caisse de secours de la société des
artistes
, c’est-à-dire en faveur d’une certaine classe de
position n’a d’abord obtenu qu’un succès de fou rire parmi nos jeunes
artistes
. La plupart de ces messieurs présomptueux, — nous
s, c’est Télémaque qui est le plus séduisant. Il est présumable que l’
artiste
s’est servi pour le dessiner d’un modèle féminin.
nsidère l’époque, un légitime sujet d’étonnement. — De longtemps, les
artistes
n’auront pas l’âme assez bien trempée pour attaqu
ême temps méchants envieux. Nous avons entendu maintes fois de jeunes
artistes
se plaindre du bourgeois, et le représenter comme
Il est une chose mille fois plus dangereuse que le bourgeois, c’est l’
artiste
bourgeois, qui a été créé pour s’interposer entre
., est le signe le plus important de l’individualité du poète ou de l’
artiste
; elle nous livre directement les premiers caract
les indications nécessaires pour étudier l’esprit de l’auteur ou de l’
artiste
qu’il veut connaître, et le problème qu’il devra
e problème qu’il devra poser est celui-ci : étant donnée l’œuvre d’un
artiste
, résumée en toutes ses particularités esthétiques
ociologique. L’hérédité, la sélection naturelle qui s’opère entre les
artistes
et les facultés de l’artiste, les lieux ou l’habi
lection naturelle qui s’opère entre les artistes et les facultés de l’
artiste
, les lieux ou l’habitat, ces trois facteurs, juge
er quelquefois d’une main ce qu’il a ruiné de l’autre. S’il nomme des
artistes
qui auraient été en opposition avec le milieu soc
qui crée à mesure les types humains, et, entre autres, les types des
artistes
et des héros, — et un principe de répétition qui
lomène et j’ai voulu être interne, et je suis médecin… La Maison d’un
Artiste
m’a fait venir au Japon. En un mot, comme cette é
je veux que cette étude biographique des Vasari japonais sur le grand
artiste
qui préoccupe si vivement le monde de l’art europ
Il entre d’abord comme élève chez Katsoukawa Shunshô et, pour nom d’
artiste
, il prend le nom de Katsoukawa Shunrô. Là, il pei
32 mètres) chaque fois que Hokousaï faisait l’ouverture de réunions d’
artistes
pour l’adoption de nouvelles signatures. À partir
ce fait particulier, il fallait être témoin soi-même du travail de l’
artiste
, sans quoi on eût pris ses peintures à l’ongle po
toujours du pseudonyme de Goummatei. Le plus grand honneur que cet
artiste
obtint, durant sa vie, fut que sa célébrité parvi
langue de l’Europe, la biographie inconnue d’Hokousaï, le plus grand
artiste
de l’Extrême-Orient. Pour la biographie de ce gra
nsidéré par ses contemporains comme un amuseur de la canaille, un bas
artiste
aux productions indignes d’être regardées par les
en première ligne9, nous avons révélé à la patrie d’Hokousaï le grand
artiste
qu’elle a perdu il y a un demi-siècle. Oui, ce qu
e a perdu il y a un demi-siècle. Oui, ce qui fait d’Hokousaï l’un des
artistes
les plus originaux de la terre : c’est cela qui l
ls de Kawamoura Itiroyémon qui, sous le nom de Bounsei, aurait été un
artiste
à la profession inconnue. Mais, vers l’âge de qua
la littérature du peintre a un autre mérite : l’esprit railleur de l’
artiste
en aurait fait un parodiste de la littérature de
eintre indépendant des écoles qui l’ont précédé et, en ce pays où les
artistes
semblent changer de noms presque autant que d’hab
ert, c’est la commémoration d’une fête en l’honneur d’un lettré, d’un
artiste
mort ou vivant. 1793 Le premier sourimono qu’on
ateurs Yékighi Tôrin, Yeishi, Shighémasa, Outamaro, Hokousaï : chaque
artiste
apportant le dessin d’une planche. Une impression
dessins pour l’illustration des livres — le revenu le plus clair de l’
artiste
, — sont misérablement rétribués par les éditeurs,
e, — sont misérablement rétribués par les éditeurs, et au moment où l’
artiste
jouit de toute sa célébrité. Je donnerai, comme p
dre son vieux corps de 76 ans contre le froid d’un hiver rigoureux, l’
artiste
a vécu, toute sa vie, dans une misère noire, par
ère noire, par suite des bas prix payés au Japon par les éditeurs aux
artistes
, et l’effet d’une indépendance d’esprit qui lui f
nuages rouges, couleur de soleil couchant, dissimulant tout ce que l’
artiste
ne trouve pas d’intérêt à dessiner, procédé qu’ab
toute nécessité de cataloguer les planches publiées séparément par l’
artiste
pendant ces vingt années. D’abord, dans ces planc
it capital, signé « Shunrô », et où s’annonce la maîtrise future de l’
artiste
. Un dessin, où Kintoki est représenté une main au
, de la littérature et des croquis de presque tous les lettrés et les
artistes
du temps. Hokousaï n’a qu’un croquis, mais un cro
ante poètes modernes , album en couleur signé Hokousaï Tokimasa, où l’
artiste
a donné à ces poètes modernes un caractère ancien
e de papier étendue sur l’inscription d’un monument commémoratif d’un
artiste
ou d’un lettré (sékihi), une épreuve de cette ins
de ces trois livres, c’est la femme très reconnaissable que dessine l’
artiste
vers ses quarante ans, la gracieuse petite femme
nt avec une souris blanche. XIX Fantasque comme tous les grands
artistes
, Hokousaï avait parfois l’humeur pas commode et t
amoureux du surnaturel, et ses romans sont pleins d’apparitions. Or l’
artiste
appelé là-bas le peintre des fantômes, le peintre
ur être habitées seulement par des femmes, et dont l’imagination de l’
artiste
a peut-être donné une habitante dans cette volupt
planches de l’illustration qui a une réputation au Japon, et dont les
artistes
s’entretiennent comme d’un tour de force, est la
tes s’entretiennent comme d’un tour de force, est la composition où l’
artiste
représente ce prêtre poursuivant un fonctionnaire
avec ses costumes, ses types, ses habitations, ses paysages, chez un
artiste
qui ne l’a pas vue et qui a eu à sa disposition d
dont le texte est de Bakin, roman publié en huit volumes et auquel l’
artiste
japonais a donné peut-être ses dessins les plus r
ser. À la fin de ce premier volume paru en 1812, Hokoutei Bokousén (l’
artiste
à la conversation qui a fait naître la Mangwa) et
i jette carrément à l’eau la vieille école et déclare que les anciens
artistes
, qui ont illustré les manuscrits de Quénji, doive
qui ont illustré les manuscrits de Quénji, doivent céder la place aux
artistes
des images rouges (les dessins de l’École vulgair
sure 90 centimètres de largeur sur 180 de hauteur, ce qui faisait à l’
artiste
un champ de peinture de 194 mètres. Et, pour que
nception des choses. Et généralement il est difficile de trouver un
artiste
qui possède une de ces conditions. Eh ! bien, il
t de se retirer. Une impression de la plus grande originalité et où l’
artiste
japonais eu la bravoure de rendre l’effet qu’il a
du général Fourneau ou de la cuisine au hasard. On n’aurait du grand
artiste
ni un portrait de sa jeunesse, ni un portrait de
Souzambô ayant commandé à Hokousaï l’illustration des Cent poètes, l’
artiste
, avant de commencer son travail, envoyait un spéc
e petits chefs-d’œuvre. Cette célébration par l’illustration du grand
artiste
de la montagne vénérée du Japon, de la montagne a
e là en la province Sagami, dans la ville d’Ouraga, cachant son nom d’
artiste
sous le nom vulgaire de Miouraya Hatiyémon, et mê
coquineries de son petit-fils, nous peignent le dénuement de ce grand
artiste
se plaignant, par un rude hiver de n’avoir qu’une
availle avec acharnement. Mon seul plaisir c’est de devenir un habile
artiste
. Ici, sa lettre finie, il la date du dix-septièm
5 volumes dont l’illustration est due à la collaboration de plusieurs
artistes
, Hokousaï publie deux paysages d’après la cascade
variables. Ainsi, si la mode exige que les peignes soient épais, les
artistes
devront augmenter le dessin pour couvrir l’épaiss
’a pas paru. En tête de ce volume, la préface de Tanéhiko dit : « Les
artistes
qui dessinent librement sont d’ordinaire maladroi
à Yédo, est une année vraiment malheureuse : une année fatale pour l’
artiste
. A peine s’est-il logé, établi à nouveau dans le
ardin des dessins d’Hokousaï . En 1847, deux ans avant la mort de l’
artiste
, paraît Rétsoujo Hiakouninshû, Cent pensées de ce
is dont les dix premières pages sont d’Hokousaï. Il semble qu’alors l’
artiste
, qui a 87 ans, redoute la responsabilité de l’ill
û hiakounin shû, Cent poésies de héros , illustration due à plusieurs
artistes
, et où Hokousaï a encore dix feuilles de dessins
nous méritent d’être étudiées à fond, et si j’arrive à persuader les
artistes
de cette vérité, j’aurai le premier traîné ma can
n infatigable que j’ai toujours admirée et qui a fait de lui le grand
artiste
indépendant et le maître unique. » Ainsi l’albu
s l’avons dit, la fin de la vie d’Hokousaï, avec son père. C’était un
artiste
, qui fit l’illustration de Onna tchôhôki : un liv
koninshu, Cent exemples de courage , une illustration due à plusieurs
artistes
, mais où une planche d’Hokousaï représentant une
de lanières volantes, comme si cette animation un peu exagérée, que l’
artiste
met dans les corps, il voulait la porter dans les
u ancestral. Croquis signés avec le Svastica, la marque adoptée par l’
artiste
en son vieil âge, — et des croquis n’ayant pas la
de la prostitution. À côté de ces albums de premières pensées de l’
artiste
, donnons l’indication d’un album de dessins termi
ousaï, parle de l’adresse de sa main, s’étend sur le virtuosisme de l’
artiste
, qualité appréciée au Japon où l’on tient compte
ce faire particulier, il fallait être témoin soi-même du travail de l’
artiste
, sans quoi on eût pris sa peinture à l’ongle pour
habile dessinateur qu’il était. On n’a aucun détail sur la vie de cet
artiste
qui aurait été un littérateur distingué. La date
11, nous ne saurions pas qu’il est né en 1780. Gakoutei, l’admirable
artiste
des sourimonos, le dessinateur de la femme de l’a
si les noms de Hokouteï, Quekkôteï, Hiakousaï, Tokôrô, etc. C’était l’
artiste
de Nagoya chez lequel descendit Hokousaï, quand i
, un fabricant de saké de la province de Shinano, en même temps qu’un
artiste
. Hukousaï resta chez lui plus d’un an. Yanagwa S
er, en mon nom et en d’autres noms, que, s’il s’agit de l’art ou d’un
artiste
, ce n’est, le cas échéant, ni à lui, qui n’est pa
rt ou d’un artiste, ce n’est, le cas échéant, ni à lui, qui n’est pas
artiste
, ni à son érudition que nous nous adresserons. Ce
ient les délices de mon cœur, de médire sur n’importe lequel de leurs
artistes
et surtout sur ce brave Hok’saï dont j’ai le prem
a réalisé l’idéal du grotesque. Hok’saï, d’ailleurs, n’est devenu un
artiste
hors ligne aux yeux de ses compatriotes que depui
onnistes ont enrichi leur technique de celle que nous apportèrent les
artistes
nippons, à commencer par Hokousaï. Je n’ai pas l’
erminée, — nul ne s’y morfondra une seconde, — on peut fréquenter les
artistes
du précieux empire, les anciens à l’aveuglette et
rnent-ils à nous imiter, à copier notre manière et notre plastique ?…
Artistes
nés au pays de Kôrin et de Sharakou, gardez-vous
Demeurer soi, ne demeurer que soi, pas d’idéal supérieur à cet idéal.
Artistes
japonais, je vous souhaite de rester vous-mêmes.
ons, le Shôgoun sur sa route prit plaisir à voir dessiner deux grands
artistes
du temps, Tani Bountchô et Hokousaï. Bountchô com
1841, Hokousaï annonce qu’il prépare un volume sur les poètes et les
artistes
célèbres, mais ce volume n’a pas paru. 24. Un au
age, son jury est le mélange le plus stupide qu’on puisse rêver ; les
artistes
qu’on a mis pour la façade, sont noyés par l’invi
qu’on supprime un genre de sport, qui est en train de discréditer les
artistes
et de déshonorer la littérature. Le principe de l
au sujet de l’Académie de Goncourt. Quand on repousse brutalement un
artiste
hors pair comme Charles-Louis Philippe, on s’offr
ille Mérimée souhaitait qu’on fondât un prix « pour décourager les
artistes
». Les Français, qui demeureront toujours persuad
me. Sans cette révélation, on aurait continué à les traiter comme des
artistes
! D’autre part, il peut arriver qu’un prix littér
ue pour faire rager les bourgeois qui soutiennent, par envie, que les
artistes
sont des inutiles et des malfaiteurs. Le prix Gon
ûtent rien : ne supprimons donc pas une institution qui peut aider un
artiste
, c’est-à-dire un homme qui aura presque toujours
stitué une prime nouvelle en faveur de la médiocrité. Les secours aux
artistes
, distribués de la façon qu’on sait, sont une auss
alors une nourriture empoisonnée et que nous en crevions — en tant qu’
artiste
véritable, j’entends. Quand on aura mieux compris
est pas à pareille école que se forment les bons écrivains. Quant à l’
artiste
désintéressé et qui répugne aux mœurs électorales
rales, me paraîtrait odieux, si ce n’était pas simplement ridicule. L’
artiste
n’a — heureusement — rien de commun avec le déput
a médiocrité, les convoitises et les platitudes, désespérer les vrais
artistes
, probes et fiers, consacrer l’injustice, étouffer
it du bon sens (Fernand Divoire). C’est un sport qui discrédite les
artistes
et déshonorent la littérature (Frantz Jourdain).
ni les prix, ni les honneurs ne sont un gage de mérite. Le véritable
artiste
est indépendant, et toutes les biographies de nos
. En Allemagne, de 1830 à 1880, se développait le génie de Wagner : d’
artiste
il devenait le maître de l’œuvre d’art de l’aveni
station de son être est beau, digne et plein d’amour, parce qu’il est
artiste
et parce que l’exprimer est l’objet même de toute
même parle aux Français, et non l’Opéra-Comique. Il faut donc que les
artistes
des théâtres français en ce qui regarde leurs rôl
, comme le Maître lui-même l’a vécu. Car voir et créer sont un dans l’
artiste
; Wagner a dit : « Le vrai poète produit ce qu’il
ire. I. L’art n’atteint son but que lorsqu’il est donné au public ; l’
artiste
a besoin de se communiquer, et de ce même désir n
ation de l’œuvre d’art, Ce besoin de se communiquer distingue le vrai
artiste
de celui qui ne pratique l’art que par des raison
Weber celui de l’élément national, réalisent pleinement leur besoin d’
artistes
de se communiquer. Wagner représente la parfaite
e communiquer. Wagner représente la parfaite conciliation de ces deux
artistes
; sa musique a aujourd’hui déjà une importance un
aujourd’hui déjà une importance universelle et en même temps il est l’
artiste
le plus national. A Bayreuth se manifeste son idé
i et Tannhaeuser, mais jusque dans l’âge avancé il est resté le grand
artiste
et l’admirateur de Wagner qui en 1867 écrivait :
ravaux accomplis, pendant les quatre derniers mois, par les vaillants
artistes
de la troupe allemande. Lohengrin a été représen
ecteur du Métropolitain, serait autorisé à signer avec les principaux
artistes
d’Autriche et d’Allemagne des contrats de trois a
d’une partie du Parsifal, sons la direction de M. Pinelli, rémittent
artiste
qui propage avec autant d’intelligence que de suc
t obtenir dans ce salon. Mais M. Pinelli, qui est une véritable âme d’
artiste
, remédiera à cet inconvénient en donnant les proc
cipales, tenir dans cette double définition : c’est le caractère d’un
artiste
et c’est le caractère d’un épicurien, et il n’y a
erez qu’il confond précisément ces deux choses, à savoir le caractère
artiste
et le caractère épicurien. Il fait une sorte d’ap
même, et c’est, vous le voyez déjà, un caractère et d’épicurien, et d’
artiste
. Son caractère d’artiste nous est montré par plus
oyez déjà, un caractère et d’épicurien, et d’artiste. Son caractère d’
artiste
nous est montré par plusieurs traits tout à fait
s réserves et convenances, tout d’abord… il était très paresseux. Les
artistes
ne sont pas tous paresseux, et je suis sûr qu’il
un, fort près de moi, qui me démentirait, si j’affirmais que tous les
artistes
sont paresseux ; mais il est très vrai que la plu
es artistes sont paresseux ; mais il est très vrai que la plupart des
artistes
— et je ne leur en fais nullement un reproche — o
tion peut admettre, en quelque sorte, chez lui, à certains moments, l’
artiste
et faire de très belles œuvres d’art ; mais il n’
i que la plupart de ses écrits seront des actes. Au contraire, le pur
artiste
, celui qui ne veut pas, qui ne songe pas à être u
e, a été un des traits de son caractère. Encore un trait du caractère
artiste
: le goût de la solitude. Le goût de la solitude
e le caractère de Rousseau comportait. Je trouverai encore un trait d’
artiste
, et très important, dans son inconstance et sa va
Encore un caractère assez fréquent, je crois, assez fréquent chez les
artistes
: la distraction. La distraction de La Fontaine e
monde ? Voilà par où je terminerai ce qui ressortit à son caractère d’
artiste
, car il avait précisément dans le monde ce caract
onnaître les objets par la mémoire ; 2° Plaisir de sympathiser avec l’
artiste
; 3° Plaisir de sympathiser avec les êtres représ
’artiste ; 3° Plaisir de sympathiser avec les êtres représentés par l’
artiste
. — Rôle de l’expression. — Rôle de la fiction : c
elle qui mérite le plus d’éveiller l’intérêt et la sympathie. Aussi l’
artiste
est-il rarement oublié : par nous dans la contemp
ossissement le phénomène habituel de sympathie ou d’antipathie pour l’
artiste
, inséparable de tout jugement sur l’art. Le trois
lément est le plaisir de sympathiser avec les êtres représentés par l’
artiste
. Il y a aussi, dans l’art, un élément de plaisir
éprouver une vie analogue à la nôtre et rapprochée de la nôtre par l’
artiste
: au plaisir direct des sensations agréables (sen
notre vie dans la société avec les êtres d’imagination évoqués par l’
artiste
. Voici un fil qu’il s’agit d’électriser, le physi
un de nous, c’est chacun des individus qui constituent le public de l’
artiste
. Le poète ou l’artiste ont pour tâche de stimuler
n des individus qui constituent le public de l’artiste. Le poète ou l’
artiste
ont pour tâche de stimuler la vie en la rapprocha
recte, par induction. Vous ne savez point ce que c’est que d’aimer, l’
artiste
vous forcera à éprouver toutes les émotions de l’
’art est la conséquence d’une association qui s’établit entre nous, l’
artiste
et les personnages de l’œuvre ; c’est une société
signée qui vous expliquera son œuvre. Il a été le Balzac du monde des
artistes
, — non pas le Balzac impassible de la Comédie hum
l’opinion de M. Saint-Marc. — Les autres préfèrent voir l’homme et l’
artiste
tout à la fois, et si l’âme de l’instrument se ré
la rêverie est un travail latent qui, pour s’accomplir à l’insu de l’
artiste
, n’en féconde pas moins son cerveau. Vienne la ré
rrain est gras et fumé, — elle n’a qu’à le labourer. Ce sont bien des
artistes
, ceux-là, ce sont bien des jeunes gens. Regardez-
aime riant, je les aime pleurant, je les aime naïfs et railleurs, ces
artistes
. Ils tiennent à la nature humaine par toutes ses
mprévu de l’esprit qui feront plus tard l’originalité de l’œuvre de l’
artiste
. — Le chef de bureau décoré qui économise sur les
donner sa demoiselle à cet être inutile et paresseux qu’on appelle un
artiste
? lequel offre au vagabond une chaise à la table
is ; car, avant la fin même du volume, il est rentré dans son monde d’
artistes
par une petite nouvelle de vingt pages intitulée
anne, madame Lepelletier, Mgr de Baveux… puis répondez-moi. — Et quel
artiste
, quel critique, quel écrivain que l’auteur des Se
nt à la fin de cette phrase… (Second soupir plein d’amertume.) Pauvre
artiste
, qui croyais avoir fait une belle toile !… mais t
Du Rameau Nous voilà arrivés à Du Rameau, qui certes n’est pas un
artiste
sans talent et sans espérance. Il pourra nous con
fiée par ce cercle verdâtre qu’elle tient de la main gauche et dont l’
artiste
a voulu faire une couronne. L’innocence avec son
oujours été ce qu’il doit être ? ô mon ami, la belle occasion que cet
artiste
a manquée, de montrer l’extravagante barbarie de
Cyr , ces deux esquisses froides, monotones et grises, soient du même
artiste
? Où avait-il ses yeux ce jour-là ? une sainte
lampe suspendue au-dessus de la table. D’abord je voudrais bien que l’
artiste
me dît pourquoi cette lampe suspendue au fond de
qu’il a beaucoup encore à acquérir, et qu’il est d’expérience que nos
artistes
transportés d’Italie, perdent d’année en année. M
orchés. Si cette esquisse m’appartenait, je ne permettrais jamais à l’
artiste
de l’achever. Le second est peint avec plus de vi
deux tours de cervelle, deux momens de génie tout à fait opposés. Les
artistes
préféreront le second et ils auront raison. Moi,
vant de détails ; contours bien sûrs, dessiné large, à ce que croit l’
artiste
, c’est plutôt dessiné gros, grosses formes. Cela
r ceux-là qui, plus épris du succès que fermes dans leur conscience d’
artistes
, renoncent à leur originalité, courbent leur tale
nt heureux, n’ait ressemblé en rien à celui, par exemple, du plus pur
artiste
qu’on ait vu depuis André Chénier, de cet Hégésip
e moitié du xixe siècle, devait, après Balzac, marcher à la tête des
artistes
, des observateurs et des écrivains. S’il y eut ja
Paulin Limayrac devait comprendre ce mélange de dandy, d’officier, d’
artiste
, d’homme du monde, de penseur original, d’humoris
d’un naturaliste de la pensée, on voudrait de Beyle, d’un si sérieux
artiste
, un portrait plus étudié et plus sévère. Il valai
t du talent, qu’il demandait des décorations et des crachats pour les
artistes
afin de les isoler de la foule et de préserver le
ne sang tout bouillant de génie et transfusait sa sève inspirée ; cet
artiste
désintéressé de tout, excepté de la Beauté possib
aint-Simon 1. Vie, humeur, idées. Composition des Mémoires. — 2. L’
artiste
. Un des contrastes les plus frappants que présen
ament, il est notre contemporain. Ce duc gothique est le plus moderne
artiste
de la littérature antérieure à la Révolution. Il
ïsme inintelligent aux convulsions d’une révolution violente. 2. L’
artiste
dans Saint-Simon La nature avait mis en ce pet
-Simon La nature avait mis en ce petit duc d’admirables facultés d’
artiste
, que son inaction forcée, ses passions rentrées o
d une vigueur plus perçante. Rien ne prouve mieux qu’il y a en lui un
artiste
: la réalité le saisit, en dépit de ses préventio
ont si vivants, si vrais, quoique souvent si injustes. Son instinct d’
artiste
trompe ses sympathies d’honnête homme et jusqu’à
« carrières libérales », prépara sa médecine. Mais il regarda trop en
artiste
les maladies, pour pouvoir les comprendre en sava
oratorio philosophique. L’ensemble est peu volumineux. Céard est un
artiste
si scrupuleux qu’en dehors des chroniques données
son sens, si la vie qui nous entoure est d’une flottante veulerie, l’
artiste
doit prendre le temps et la peine de la condenser
âce, l’élan chrétien, le baptême et la communion que ce consciencieux
artiste
a attaqués. Je dis attaqué et le mot n’est point
ne part, les faits idéologiques ou moraux lui apparaissent comme à un
artiste
d’instinct, doué seulement des sens extérieurs, e
ien Descaves Les Emmurés sont datés janvier 1890-décembre 1893. L’
artiste
a porté quatre ans son œuvre, avec amour, avec pe
ra, en pleine conscience, Tunique auteur de cet univers. Et ce sera l’
artiste
, « l’extraordinaire ménétrier qui retient et gouv
si Wagner, partant de Schopenhauer, s’élève, par sa seule réflexion d’
artiste
, à un optimisme philosophique radieux. Cette asce
peut-être se trouve-t-il, parmi ces marchandises, certaines œuvres d’
artistes
véritables, égarées là ; et je dois évoquer, deva
et savoir que nous la créons. C’est la tâche même de l’Art. Mais où l’
artiste
prendra-t-il les éléments de cette vie supérieure
tre vie habituelle, dans ce que nous appelons la Réalité. C’est que l’
artiste
, et ceux à qui il veut communiquer cette vie qu’i
le décor mobile de notre vision : et ils vivront seulement lorsque l’
artiste
, dans l’âme privilégiée duquel ils ont une réalit
aussi la température, et l’odeur, et le son des objets. Les premiers
artistes
n’ont donc pas eu besoin de recréer au moyen d’ar
s, aux yeux doués d’une sensibilité presque maladive, habituèrent les
artistes
à voir les choses dans l’air qui les baignait. Dè
industriels consciencieux et empressés ; et puis, parmi eux, quelques
artistes
, mais perdus dans une compromission fâcheuse : je
e marée de la démocratie atteindra leurs refuges ; et les fils de ces
artistes
, dans l’égalité des besoins, renonceront aux vain
dances opposées de la peinture ; que les peintres, sans cesser d’être
artistes
, et en gardant à leur art la même destination thé
lution artistique, c’est l’atténuation progressive — entre l’âme de l’
artiste
créant la vie et l’âme de ceux qui la recréent —
aite du Vrai à la science évolutionniste de l’Apparent. Mais pour les
artistes
son œuvre est surtout le roman exemplaire de l’âm
ophie devait tuer le drame : elle le tua. Dès le début un merveilleux
artiste
. Racine, a fondé la vie artistique sur les élémen
le, Grimm, Helvétius, furent plutôt des philosophes que de véritables
artistes
. Et Rousseau, le seul parmi eux qui fût un artist
que de véritables artistes. Et Rousseau, le seul parmi eux qui fût un
artiste
, c’est à la sensuelle musique de son style qu’il
e siècle que nous devons, dans notre siècle, un vrai, un exemplaire
artiste
, Henri Beyle de Stendhal. Celui-là est encore pén
nde vie complète, tout ensemble descriptif et psychologique. Mais nos
artistes
ont, en revanche, perfectionné la forme du roman,
rmé a cru devoir encore conserver la forme fixe du poème ; à d’autres
artistes
cette forme apparut une entrave, et qu’ils tentèr
, la peinture et la musique pourront ajouter leurs modes vitaux : les
artistes
auront l’art ; et la vie complète sera créée, par
u plus suggérer l’idée. Pour restituer une complète vie littéraire, l’
artiste
devra d’abord borner son effort à la création d’u
ation d’un seul personnage. Lorsqu’il y a deux rôles dans un roman, l’
artiste
doit, alternativement, les vivre l’un et l’autre
s âmes, à travers cette âme unique et précise dont il vivra la vie. L’
artiste
devra encore limiter à l’extrême la durée de la v
ensations survenantes nous portent à des notions plus subtiles ; et l’
artiste
recréant cette vie devra désigner ces notions nou
la semaine — la délicieuse semaine bien-aimée ! — où l’État fera aux
artistes
un petit public très subtil ; dans la semaine où
n, demain matin ! — où un sage tyran comprendra que seule la joie des
artistes
a quelque raison d’être ; où il écartera des arti
ule la joie des artistes a quelque raison d’être ; où il écartera des
artistes
les vaines ombres meurtrières de l’humanité démoc
tuelle que doivent être pris les éléments de la réalité artistique. L’
artiste
peut seulement imprégner cette réalité habituelle
se développent, elles requièrent davantage, entre elles et l’âme de l’
artiste
, l’atténuation de tout intermédiaire. Les divers
ire s’est dressé, non senti auparavant, entre ces âmes et l’arme de l’
artiste
créateur. Alors l’artiste doit employer des signe
i auparavant, entre ces âmes et l’arme de l’artiste créateur. Alors l’
artiste
doit employer des signes moins matériels, plus di
ifférents, par leur aspect sensible, des choses qu’ils signifient : l’
artiste
plasticien crée la peinture au lieu de la statuai
e, universelle, très simple et comprise par tout un peuple. Puis tels
artistes
créèrent des émotions qui devinrent incompréhensi
est l’absolue différence du langage musical employé par ces premiers
artistes
, et de notre langage moderne. La musique des Arab
meuvent délicieusement, comme les échos d’une élégante joie. Ces deux
artistes
admirables, et maints autres, le mièvre Reichardt
onfle, il se divise : oh ! combien toujours impitoyable ! Vainement l’
artiste
se ressaie aux discrètes joueries : le chagrin re
s arrêt, sous cette frénésie, la volonté créatrice ; impétueusement l’
artiste
projette loin du monde son ivresse tumultueuse, t
secret de la sensation. Mais un seul homme a été, qui vraiment fut un
artiste
: Beethoven, seul de tous, a constamment et dans
me musicale, l’opéra, née presque vers le même temps, occupait maints
artistes
mémorables. La différence des deux formes, à dire
e personne n’ignore, j’offrirais ces notes sur l’œuvre d’un très haut
artiste
, et entre tous vénérable. I M. Mallarmé a ét
e maudit des éternelles soifs idéales ; la création des fleurs pour l’
artiste
; le besoin de s’enfuir n’importe où, hors du mon
e et de l’orateur. M. Mallarmé a cependant renié, — comme il sied à l’
artiste
allé plus loin — ces premiers poèmes écrits dans
M. Verlaine. Mais M. Mallarmé se montre, ici déjà, un logicien et un
artiste
. Ses poèmes diffèrent de tous les autres en ce qu
ement voulu de ses harmonies ? Logicien, M. Mallarmé était encore un
artiste
. Nullement un ouvrier du vers, épris des fins art
nchantements d’une vie supérieure qu’ils évoquent d’instinct. Mais un
artiste
: il savait que l’art est un travail, différant d
es. Les sujets mêmes, pareils à ceux de Baudelaire, disent un choix d’
artiste
. M. Mallarmé voyait ce monde de nos réalités, et,
le monde supérieur désiré : l’évoquer par une intelligente volonté d’
artiste
logicien, non par métier, ni par une disposition
jà la vie entière considérée sous un double aspect, réel et fictif. L’
artiste
voit constamment, avec une égale sûreté, les deux
fructueux des romans et nouvelles en prose, M. Mallarmé, logicien et
artiste
, cherchait infatigablement la rénovation logique
ons dont il est lui-même plus intensément saisi. M. Mallarmé était un
artiste
: les sujets de ce genre, qui supposent une croya
il l’a résolu, comme on pouvait l’attendre de lui, en logicien et en
artiste
. D’abord il a admis cette proposition évidente, q
a la complète joie de l’art que s’il refait complètement l’œuvre de l’
artiste
. La Poésie ne doit donc pas être de lecture cursi
Parnassiens sont ici employées, mais logiquement et sagement, par un
artiste
maître d’elles, conscient de leur portée expressi
ècle passé ; puis cet article sur Wagner où, avec l’impartialité d’un
artiste
, il compare le drame musical du maître allemand à
rmes qu’il avait créées. Logicien, il a poursuivi ses recherches ; et
artiste
, il les a constamment tournées au progrès de son
aie, il s’imposera surtout à notre admiration parce qu’il aura été un
artiste
. C’est que seul parmi nous, ou du moins à un plus
haut degré que tout autre, M. Mallarmé, nous aura donné l’image d’un
artiste
véritable. Il a seul préféré toujours, à tous les
tive, sans la joie consciente de se connaître créateur. La folie de l’
artiste
est plus haute, elle est plus joyeuse. Elle lui p
angages, termes, sons, couleurs et lignes, symbolisant la pensée de l’
artiste
. Mais tout art, en ce sens, est nécessairement sy
t mieux, ainsi exprimée, partagent plus intimement la conception de l’
artiste
. Il est sûr du moins que l’école de nos jeunes po
les poèmes de M. Mallarmé. De subtiles peintures, et puis l’âme de l’
artiste
devant elles s’émouvant, évoquant un monde de pas
éditaire châtiment ! — à faire enfin surgir, sous le stérile vœu de l’
artiste
, surgir ce faite qui le devrait sacrer : une odor
opposait jadis aux railleries : faciles, mesquines railleries, aucun
artiste
peut-être n’en eut davantage à subir. C’est que M
parfumés des jeunes femmes, les flatteries familières et soumises des
artistes
. À mesure que le soin des affaires pratiques, de
era ses rêves volontairement, dans toute leur suite, il sera aussi un
artiste
. L’artiste est celui qui peut créer une vie. Cepe
es volontairement, dans toute leur suite, il sera aussi un artiste. L’
artiste
est celui qui peut créer une vie. Cependant le pr
nécessités cruelles le contraignent à écrire, ne deviendra jamais un
artiste
produisant, un écrivain. C’est que l’art, en même
e, tout l’aspect de la vie. Et ainsi lui fut donné d’être ensemble un
artiste
et un philosophe, comme jadis Platon. Il a pu viv
es motifs d’une altière supériorité. Et avec une exemplaire loyauté d’
artiste
, il restitue, dans ses récits, le seul univers qu
n de ces poètes qu’on a dénommé les Maudits. Tandis que d’exemplaires
artistes
, s’acharnant à produire pour un public idéal des
g suprême dans l’État. M. Renan (toujours, peut-être par son ironie d’
artiste
) sacrifie volontiers l’art à la science. Il ne vo
. Enfin, le dernier acte du drame nous fera voir la caste suprême des
Artistes
et des Sages. Ceux-là vivent dans l’ineffable joi
de grâce et de beauté, non une honteuse machine de parturition), aux
artistes
seuls est donnée la vue des femmes ; languides et
ur l’abrutissement. Mais, comme M. Renan est un penseur aimable et un
artiste
merveilleux, son livre fera pour nous, immédiate
juge arbitrairement, selon son goût et son caractère, à son idée, en
artiste
enfin. Un fait est quelque chose d’infiniment com
ne âme géniale : et je crois bien en effet que, parmi tous les jeunes
artistes
de sa génération, Laforgue seul a eu du génie. C’
ir, beaucoup de patience, et des convictions. Mais, tandis que maints
artistes
parviennent lentement, volontairement à se consti
On en est venu à croire sérieusement que c’était une nécessité pour l’
artiste
d’être original, c’est-à-dire de fournir au publi
aire sa clientèle, il doit lui fournir du sucre qui soit bon ; mais l’
artiste
d’aujourd’hui s’imagine que son seul devoir est d
n à l’étranger que chez nous. Il n’en allait pas de même autrefois. L’
artiste
d’autrefois n’avait pas la prétention d’être un p
a, depuis cinquante ans. À la place de l’artisan, on nous a inflige l’
artiste
. L’homme qui fabriquait des tableaux s’est cru d’
ute par surcroît à la beauté d’une fleur. Il en est résulté que tous,
artistes
et public, nous avons perdu depuis cinquante ans
ous permettait de produire et d’apprécier de belles œuvres d’art. Les
artistes
ont perdu le métier, chacun étant désormais oblig
itions de style, le désir de contenter leur clientèle, tandis que les
artistes
d’aujourd’hui ne chercheraient qu’à étonner la le
tion d’un modèle déterminé. Le choix d’un modèle ne coûtait guère aux
artistes
anciens : ils imitaient leurs maîtres, leurs préd
nt, tout le contraire de ce qu’il fait ? Comment, surtout, imiter des
artistes
qui prétendent s’être affranchis de toute imitati
e sentir et des façons de parler d’autrefois : et jamais leurs âmes d’
artistes
ne s’étaient laissé voir si pleinement, dans une
iment nouveau, et que l’unique salut des écrivains, comme de tous les
artistes
, sera désormais dans l’imitation des genres, des
t fini avec l’excentricité. Déjà même les plus intelligents parmi nos
artistes
, résolument, se sont résignés à la seule méthode
qui l’annoncent. Oh ! si pendant dix ans, voire pendant dix mois, les
artistes
et le public pouvaient revenir à leurs habitudes
œuvres intellectuelles, l’organisation physique de l’écrivain ou de l’
artiste
laisse, pour ainsi dire, ses empreintes, que la c
c’est le caractère et le tempérament et la passion de l’écrivain de l’
artiste
. Prenez le même sujet traité par trois écrivains
s et conçoit la beauté à sa façon ; et, dans chaque siècle, cinquante
artistes
ou poètes imaginent cent sortes de beautés divers
e ce que les hommes se méconnaissent et se détestent, la mission de l’
artiste
est de célébrer la douceur, la confiance, l’amiti
one, de Padoue, de Mantoue, disent l’abondance des productions de ces
artistes
. — Pour comprendre l’art d’un pays, il faut le re
œuvres de ses grands hommes, de ses grands écrivains et de ses grands
artistes
. Qui ne reconnaîtrait l’Angleterre dans Shakespea
é frivole, avides de foi et d’idéal, et cependant en proie au doute ;
artistes
et sceptiques, opiniâtres et inquiets, hauts comm
» Mais les exceptions confirment la règle. Ne dit-on pas pour chaque
artiste
: première, seconde, troisième manière ? — Nature
sucrés et les fruits du dessert. Il arrive parfois que le poète ou l’
artiste
met un sentiment vrai dans un genre faux, choisi
climat, le pays, la race, le sexe même et l’âge de l’écrivain ou de l’
artiste
, l’œuvre nous révèle encore et surtout sa complex
veux semble prédisposer ceux qui en sont doués à devenir écrivains ou
artistes
, — poètes, orateurs, philosophes, peintres, statu
es, molles. Bientôt, pauvres poètes, débiles écrivains, ou malheureux
artistes
, découragés, exténués, ils resteront à mi-chemin
x même qu’avec le pinceau ? Souvent, dans l’œuvre de l’écrivain, de l’
artiste
ou du philosophe, on découvre la profession, non
té dans la gangrène et dans la purulence. C’est vraiment en opérateur
artiste
qu’il fait couler le sang et la sanie, — avec imp
a famille se retrouvent souvent dans les œuvres de l’écrivain ou de l’
artiste
, et sont inséparables de son tempérament. Mais ce
er du bon côté chaque personne et chaque chose. Souvenons-nous de cet
artiste
grec qui, ayant à peindre un roi borgne, s’avisa
ut cela ne se marquerait-il pas dans les œuvres de l’écrivain ou de l’
artiste
? Chez Virgile, qui devait mourir d’une maladie d
nds philosophes, les grands politiques, les grands poètes, les grands
artistes
, étaient mélancoliques. Or, selon M. Moreau, « pa
Si l’on veut connaître avec précision la nature d’un écrivain ou d’un
artiste
, — il y a un élément qu’on ne doit pas négliger,
ouvert ou en secret ; à plus forte raison, les gens de lettres et les
artistes
, dont l’état nerveux héréditaire et inné est sure
i est, suivant lui, la maladie ordinaire des hommes de lettres et des
artistes
; gens faibles, délicats, irritables : genus imbe
urait-il pas aussi son influence sur les œuvres de l’écrivain ou de l’
artiste
? Ce point confine à celui du climat, et en est p
une sorte de tempérament acquis. Le régime des gens de lettres et des
artistes
est souvent très bizarre. Il ne serait pas imposs
le milieu, marquent plus ou moins leur empreinte dans les œuvres de l’
artiste
ou de l’écrivain. On disait que les discours de D
e nous laisse que le choix des carcans ! — là les diplomates, ici les
artistes
; dans ces deux genres rentreraient aisément tout
pas faire de même en critique, afin de bien connaître une œuvre et un
artiste
, et l’homme à fond ? J’entends les objections que
fient, ou qui sont vérifiées par elles. L’œuvre de l’écrivain ou de l’
artiste
étant l’œuvre de l’homme tout entier dans sa comp
re, sur les architectes et sur l’architecture, en un mot sur tous les
artistes
et sur tous les arts ; — d’autant plus que dans l
e peut être l’art musical aux États-Unis. Un de mes amis, musicien et
artiste
distingué, qui habite New-York depuis une quinzai
lles vont par instincts profonds, par flux et reflux, comme la mer. L’
artiste
, qu’il le sache ou non, qu’il le veuille ou non,
mi tout ce qui concourt ainsi à soulever ou à opprimer la pensée de l’
artiste
, reconnaissons que son genre de talent ou de géni
e dépend moins de la valeur particulière de chacune des qualités de l’
artiste
que de leur unité et de leur harmonie, est-ce que
ssions. On y retrouve la complexion, le caractère, les habitudes de l’
artiste
. Dans Haydn, quelles grâces naïves et touchantes,
thoven, comme Bellini. Organisations supra-nerveuses, tous ces grands
artistes
, excepté Beethoven, meurent prématurément, mais r
cœur fut brisé, mais ouvert… Ces malheurs, sa naissance populaire et
artiste
, cette organisation exceptionnelle et cette cultu
t un petit homme robuste, avec des yeux très vifs ; fort estimé comme
artiste
. Beethoven lui-même était de moyenne taille, osse
t-être avant qu’il en fît confidence à personne, tourmentait ce grand
artiste
, n’était pas la cause de ses inégalités de caract
ui-même ; mais ce n’est pas tout : le caractère et le tempérament des
artistes
changent aussi avec les climats, et ce changement
volontiers que vous dansez sur la phrase à ravir ; que vous êtes des
artistes
, des virtuoses, des rhétoriciens admirables, tout
à l’effet de la couleur, qui est toujours un effet des masses. Plus l’
artiste
purifie ses formes et idéalise ses lignes, plus i
immense de la nature à l’heure de la mort du Sauveur. Il semble que l’
artiste
ait ressenti lui-même la passion du Christ en la
e, George Sand, liée avec lui pendant trente ans : « Delacroix est un
artiste
complet. Il goûte et comprend la musique d’une ma
Avec une telle complexion, faut-il s’étonner qu’Eugène Delacroix fût
artiste
depuis la moelle jusqu’aux ongles, épris de musiq
notre âme. » Cette manière de sentir et de voir résulte, dans chaque
artiste
, de sa complexion et de son organisation. Autant
ans chaque artiste, de sa complexion et de son organisation. Autant d’
artistes
, autant de façons de voir et de sentir, autant de
mmes forts, simplifie et explique la nature48. » Le procédé de chaque
artiste
agit sur nous plus ou moins, selon qu’il est plus
e ton général soit choisi de sang-froid et adopté par délibération. L’
artiste
prend tel ton et n’en peut prendre un autre ; son
e trouve que moi qui aie toujours raison. » Naïveté ou malice, pas un
artiste
ni pas un critique, au fond, ne dit jamais autre
’on peut considérer comme faisant partie de la complexion native de l’
artiste
et comme étant héréditaires. M. Sainte-Beuve disa
prit, sa gaieté, sa libéralité, plaisaient à tous. Ame épicurienne et
artiste
, il fuyait toutes les choses laides ; il ne voula
nfluence du sang et des circonstances de la naissance, il y a, chez l’
artiste
comme chez l’écrivain, l’influence de la race et
oute vérité… Ce n’est pas seulement par l’exactitude physique que ces
artistes
triomphent, c’est encore par l’intensité du senti
oussée à la dernière extrémité ; l’école française, par la perception
artiste
et le sentiment… « J’ai voyagé avec des paysagist
ement et quelle couleur ! « L’Histoire des Variations, dit un célèbre
artiste
, n’est au fond qu’un traité de théologie ; voyez
piquante53. » L’esprit protestant est plus triste et en général moins
artiste
que l’esprit catholique. C’est encore ici l’oppos
op enclin à flatter les sens. Terpandre lui-même, Terpandre, le grand
artiste
si honoré à Lacédémone, fut mis un jour à l’amend
ore Ecprépès en coupa deux aussitôt. La même chose arriva à Timothée,
artiste
dédaigneux de la vieille musique et ami des nouve
sans vie de la Panagia fait place à un type plus national, lorsque l’
artiste
, sûr de son talent, renonce à copier ses maîtres,
e peut-il pas devenir un rédempteur par la puissance de son génie ? L’
artiste
trouve donc sa madone dans chaque mère, et il voi
te dans presque toutes les œuvres de la seconde moitié de la vie de l’
artiste
, comme celui de la fioraia dans les œuvres de la
aël, concilie les deux explications de la mort prématurée de ce grand
artiste
: « Il était, dit-il, d’une complexion très grêle
qui l’emporte, et tantôt la peinture protestante, selon le génie des
artistes
. Le Titien, dans le repas des Pèlerins d’Emmaüs,
e repas est fini, ou n’est pas encore commencé. Toujours est-il que l’
artiste
a choisi, avec un dessein évident, le moment préc
les les prêtres veillaient avec sévérité. C’est seulement lorsque les
artistes
, peu à peu, se furent affranchis de ces entraves,
palestres. Aux jeux olympiques, les athlètes combattaient nus, et les
artistes
les représentaient nus. Étudiant ainsi la beauté
r et d’un charme de lignes incomparables. Toute race hellénique était
artiste
; mais, par une riche harmonie, chacune, dans ce
e la Rome impériale ont beau se commander des statues de déesses. Les
artistes
, mal inspirés par des sujets si pauvres et une ép
atrices ou autres, veulent suivre la mode, même dans leurs statues, l’
artiste
obéissant sculpte pour leur image diverses perruq
statues d’Egypte, immobiles jusque dans la violence. — On sent que l’
artiste
a vécu au milieu des guerres civiles. L’inscripti
es ouvriers. Plus tard, dans ses conversations avec Va sari, le grand
artiste
reconnaissait les influences physiologiques de ce
t l’une à l’autre de puissants secours, et agrandissent le style de l’
artiste
qui les possède toutes deux à la fois. Léonard de
grandiose, même philosophie de la nature, même sérénité. Et, dans ces
artistes
de la Renaissance, que de physionomies diverses !
s qu’on a saisies au vol dans sa conversation pleine de figures : « L’
artiste
est celui qui voit plus grand, plus haut et plus
le dire, plus de richesse, et de force et d’orgueil, que de sentiment
artiste
et fin. La différence entre les temples anciens e
nce de cette architecture fataliste, ronde, énervée, un Français vif,
artiste
, s’impatiente. Écoutez Horace Vernet : « De la fe
ts yeux, toutes collées les unes aux autres, ne parlent point au sens
artiste
. Si l’habitation de l’homme est l’homme même, ces
e d’imprimer sa marque souveraine sur les œuvres des écrivains ou des
artistes
, puisqu’après tout et avant, tout c’est lui, l’es
âme et quelquefois deux, — par exemple, dans la peinture, l’âme de l’
artiste
et celle du modèle, — lesquelles, combinées ensem
lieu, et s’efforce de s’exprimer pour elle-même et pour les autres. L’
artiste
crée ce qu’il voit, parce qu’il s’y mêle : il le
re éveillera dans d’autres âmes le germe d’un nouvel idéal. Quant à l’
artiste
, à peine il l’a finie qu’il est déjà plus loin, p
C’est la beauté intérieure qui s’exprime au dehors dans l’œuvre de l’
artiste
. On disait, il y a deux mille ans, devant les œuv
n jamais vieillissante qui les entretînt en cette vigueur. » Le grand
artiste
est une âme généreuse, pleine d’aspirations et de
fois aussi c’est la pensée, la foi d’un peuple, qui allume l’âme de l’
artiste
. « L’artiste vraiment digne de ce nom, dit l’aute
est la pensée, la foi d’un peuple, qui allume l’âme de l’artiste. « L’
artiste
vraiment digne de ce nom, dit l’auteur de la Foi
universel qui répond à rame individuelle comme à l’âme de la foule… L’
artiste
, c’est l’homme inquiet par excellence. Il n’a pas
t il est vrai que l’art n’est que pressentiments, qu’aspirations !… L’
artiste
n’est jamais si artiste, c’est-à-dire homme si un
n’est que pressentiments, qu’aspirations !… L’artiste n’est jamais si
artiste
, c’est-à-dire homme si universel, que lorsqu’il d
re homme si universel, que lorsqu’il désire toujours plus… » Le grand
artiste
est donc, si l’on peut ainsi dire, celui qui est
n cœur généreux et d’un bon sens exquis, d’une haute raison : voilà l’
artiste
! Il agit principalement sur ses pairs, sur les â
it principalement sur ses pairs, sur les âmes dignes de la sienne. Un
artiste
en éveille un autre, un grand esprit s’aimante à
nt du Dante dans les peintures du Campo-Santo, qu’étudièrent tous les
artistes
du quinzième et du seizième siècles. Michel-Ange,
voix puissantes et harmonieuses… De même que l’homme, par sa nature d’
artiste
, tend à idéaliser son travail, c’est un besoin po
qu’il révolutionne toutes gens et toutes choses. Il est naturellement
artiste
, poète, transformateur et créateur : de là le pro
n tout genre. M. de Balzac avait le corps d’un athlète et le feu d’un
artiste
épris de la gloire ; il ne lui fallut pas moins p
1864. 46. Vent et brouillards au mois d’octobre. 47. Histoire des
Artistes
vivants, études d’après nature, par Théophile Sil
tre. 67. Théophile Silvestre. 68. Théophile Silvestre, Histoire des
Artistes
vivants. 69. Beulé, Études sur le Péloponèse.
mmédiat, électrique, d’autres l’ont eu, qui n’avaient pas sa valeur d’
artiste
. Aussi bien cette valeur y est étrangère. La foul
autour d’un livre ou d’une pièce, et qui les met à la mode, n’est pas
artiste
, au sens où les initiés entendent ce terme. Elle
épravante en regard de la beauté purifiante et saine. Au contraire, l’
Artiste
admet qu’il est des vertus inesthétiques et de sp
roit être la vérité n’est qu’un jeu de patience, indigne d’occuper un
artiste
sérieux. Il est revenu sur cette théorie à mainte
dont la puissance consiste surtout à se rendre insaisissable Pour les
artistes
purs, le charme suprême de l’être féminin réside
rfection lui paraissait un peu inutile et, pour tout dire, puérile. L’
artiste
était très grand chez Dumas, mais l’homme d’actio
umas, mais l’homme d’action était au moins égal, sinon supérieur, à l’
artiste
. Il n’était pas besoin de causer avec lui souvent
était atteint dans ses dernières aimées. S’il avait été uniquement un
artiste
, le triomphe définitif de son esthétique et de se
sépare aujourd’hui le goût du public en littérature et celui des purs
artistes
. Voici trente années que les Pointes antiques ont
rang qu’il occupe devant le public et la place que lui décernent les
artistes
. Son influence, pour être ainsi restreinte, n’en
éside-t-elle pas dans la partie nécessaire et inévitable, celle que l’
artiste
a composée, comme il respire, comme il marche, co
dont elle absorbe la sève. Donc, en se transcrivant dans son œuvre, l’
artiste
se trouve avoir du coup transcrit quelque chose d
udier un problème d’esthétique générale qui se pose devant beaucoup d’
artistes
de nos jours et les obsède d’une préoccupation in
d élément du problème, l’instrument de vision et d’analyse varie d’un
artiste
à l’autre : Il existe, par exemple, un groupe de
bolisme antique est le plus capable de se prêter à cette évocation, l’
artiste
sera, en remployant, aussi actuel, aussi contempo
t souvent que notre époque est scientifique, et beaucoup d’excellents
artistes
ont essayé en effet d’appliquer aux travaux de l’
cet être de délicatesse et d’ineffable douceur, c’est le songe de l’
artiste
ayant pris corps dans une vision à la fois réelle
Beauté spéciale ; il a de plus, et c’est bien ce qui le rend cher aux
artistes
, résolu avec un extrême bonheur un des problèmes
s, d’arriver à cette couleur de la vie, qui fut le privilège inné des
artistes
moins intellectuels que nous ne sommes, et surtou
rmes, et il provoque des actions en sens contraire Les uns, parmi les
artistes
, se tournent du côté de l’impression directe et b
es circonstances hostiles. Nous y reconnaissons le haut-le-coeur de l’
artiste
devant les déformations et les trivialités. L’âme
me chez l’autre elles sont voulues. Ils appartiennent à cette école d’
artistes
pour qui l’œuvre, une fois composée, doit exister
leau n’était pas peint d’un pinceau assez évocateur ; alors c’est à l’
artiste
de reprendre l’œuvre et de la pousser jusqu’à son
ntiers confraternelle dont sont infestées trop souvent les œuvres des
artistes
de l’autre école, ceux qui, ne sachant pas ou ne
igénies, l’Arabie et la Perse dans son Divan. Il semble que, pour ces
artistes
, les siècles les plus morts aient été les plus vi
celle des images dans notre intelligence, et sur ce point encore ces
artistes
ressemblent à des savants. Il est certain que l’é
ne foi l’imaginer d’après sa fantaisie. Cette fantaisie serait chez l’
artiste
moderne le plus condamnable manque de conscience.
nable manque de conscience. Veut-il s’occuper des siècles passés, cet
artiste
moderne doit le faire en archéologue ou en philol
s. Cette vertu d’achèvement est poussée chez lui à un degré que peu d’
artistes
en vers ont dépassé. Il n’est pas un mot d’un seu
e que cette fusion absolue de l’Art et de la Science. De même que les
artistes
les plus repliés et retournés sur eux-mêmes sont
blés par la grande incertitude du sort : Incerta rerum humanarum. Les
artistes
objectifs ne peuvent s’échapper à eux-mêmes. Leur
masques d’un or si pur. C’est une piété qui les a fait ciseler par l’
artiste
et c’est une piété qui demeure empreinte dans leu
ntage encore l’auteur du Nabab. A eux se rattache une lignée de rares
artistes
en style, qui va de M. Huysmans, ce morbide aquaf
entièrement abandonné leurs premières études. S’ils n’ont pas été des
artistes
proprement dits, l’œuvre d’art n’en a pas moins c
e mot n’est que juste. Dans les deux volumes intitulés la Maison d’un
artiste
, nous pouvons constater avec quel amour ils ont r
s, cette âme trouve en elle de quoi recréer l’état du cœur où vécut l’
artiste
. Elle arrive à sentir son œuvre par le dedans, co
omme détachée du coin spécial, comme déracinée du monde pour lequel l’
artiste
l’avait conçue et créée. Elle se trouve isolée, p
nos sens, s’affine et s’avive par cette habitude Dans la Maison d’un
artiste
, il est parlé « du charme qu’ont, dans la chambre
e vibrante de l’âme et du cœur, ne faut-il pas un coin maladif dans l’
artiste
? » Et la maladie saisit les deux romanciers, —
ominance de l’élément cérébral. Depuis Balzac, qui donna au monde des
artistes
l’exemple presque monstrueux de sa Comédie humain
De ce point de vue-là, ils peuvent être considérés comme le type des
artistes
opposés à Goethe. Nous allons voir que du moins l
mer vue d’un bateau quand les côtes ont disparu ? Pareils à tous les
artistes
de notre maladive époque, les deux Goncourt ont b
sque. La femme lui paraît une entrave dangereuse pour une existence d’
artiste
et il redoute l’amour comme le pire ennemi de sa
étaient une fin. Elles furent en effet celle du plus faible des deux
artistes
qui ne survécut pas à cette analyse suraiguë d’un
oque, à suivre par le détail l’existence de ses politiciens et de ses
artistes
, on demeure convaincu que la faculté de réagir a
le dira. III Questions de styles « Maintenant si, avec ce sens
artiste
, vous travaillez dans une forme artiste ; si, à l
« Maintenant si, avec ce sens artiste, vous travaillez dans une forme
artiste
; si, à l’idée de la forme vous ajoutez la forme
» Ainsi parle dans le bureau du Monde des arts, — lisez sans doute l’
Artiste
, — Masson, — lisez Théophile Gautier, — s’adressa
ls ont tant déplu depuis le premier jour à ceux qui n’ont pas ce sens
artiste
dont les louait Gautier. Ce terme d’artiste passe
eux qui n’ont pas ce sens artiste dont les louait Gautier. Ce terme d’
artiste
passe et repasse dans leurs préfaces, dans leurs
« Malheur aux productions de l’art dont la beauté n’est que pour les
artistes
… Voilà une des plus grandes sottises qu’on ait pu
ipoté d’objets d’art, et joui par eux ?… » Les Goncourt sont donc des
artistes
éperdument amoureux du pittoresque, et par suite,
de l’histoire littéraire, la complication appelle la complication, l’
artiste
qui pratique de tels procédés devient de plus en
e écrivain, est traité par M. Edmond de Goncourt, dans la Maison d’un
artiste
, de « pauvre styliste… ». Cette rhétorique, issue
’est qu’il met autour des personnages un décor regardé par des yeux d’
artiste
. Théophile Gautier disait, et le propos est rappo
s au procédé de style adopté par les frères de Goncourt. Mais que des
artistes
de leur conscience aient hardiment employé cette
angue parlée et la langue écrite, c’est-à-dire entre le public et les
artistes
. En dépit de quelques énormes succès de vente, du
ntemporaine et celle du XVIIe siècle réside peut-être dans ce point L’
artiste
de nos jours, se sentant seul et emprisonné dans
avoir sur un peuple qu’il considère comme inintelligent et brutal. Un
artiste
comme Racine, au contraire, avait devant lui, en
ent qui fait de la femme la Possédée d’un rôle, puis, quand la grande
artiste
descend des planches dans la vie, retrouver l’inf
moins possible de raconter cette expansion elle-même et de montrer l’
artiste
en train de créer son œuvre. C’est ainsi qu’un na
ble trésor de notules spéciales sur la vie cérébrale et sensuelle des
artistes
du XIXème siècle. De petits chapitres posés l’un
e pour mettre en lumière ce qu’il y a de volonté virile dans la femme
artiste
qui conquiert son talent à force d’énergie consta
aisait parlants, causants, spirituels… » Le malheur est que la nature
artiste
constitue une exception et que par suite les livr
n’ont pu montrer l’Ecrivain, ou dans Manette Salomon le Peintre. Tout
artiste
puissant est « créé comme un monde ». Ce mot sais
e faut jamais oublier quand on examine le développement d’un esprit d’
artiste
, les faits d’esthétique sont toujours des faits d
se, que la minutie réaliste remplace l’invention opulente, et que les
artistes
préfèrent la laideur significative aux mensonges
avec beaucoup de soin, et, ce qu’il copie ensuite, c’est sa vision d’
artiste
. Or, il n’est rien de plus différent que cette vi
espond une hypothèse sur le monde. Par la nuance de ses sentiments, l’
artiste
se rattache toujours à une métaphysique. Il le sa
ique. Il le sait ou il l’ignore. C’est la grande différence entre les
artistes
critiques et les autres. Il est aisé de comprendr
e uniquement et dans le but de la servir. Tourguéniev ne fut jamais l’
artiste
pur, celui au regard duquel la belle phrase est l
venons de faire, comment se montre-t-elle à nous, cette âme du grand
artiste
? Nous l’avons vue à l’extrémité de toutes ses id
. La raison de cette anomalie me paraît résider dans l’influence d’un
artiste
très exceptionnel, Balzac. Pareil à tous les géni
e, l’œuvre de l’écrivain le plus résolument analytique à l’œuvre de l’
artiste
le plus intransigeant d’entre ceux qui oui suivi
s, dont le plus remarquable est l’adhésion à cette formule d’un grand
artiste
, le plus remarquable qui ait paru depuis MM. Zola
philistins, — les êtres qui, n’étant pas de la même race morale que l’
artiste
très raffiné, constituent cependant la société da
iste très raffiné, constituent cependant la société dans laquelle cet
artiste
doit se développer. Ces barbares font des mœurs q
lle cet artiste doit se développer. Ces barbares font des mœurs que l’
artiste
doit subir, ils élaborent une opinion publique à
it être un lettré de vingt-cinq ans, en 1888, à Paris. Cette erreur d’
artiste
est, à mon sens, d’autant plus regrettable que la
eu à peu le contentement, la clarté, l’instruction. C’est ainsi que l’
artiste
qui s’attache fidèlement à la nature, tout en tra
ne connaissance de cause ? Aussi, le meilleur parti à prendre pour un
artiste
est-il de tenir comme non avenues les critiques f
ire intellectuelle d’un écrivain qui fut justement un ami de deux des
artistes
analysés dans ces Essais : de Gustave Flaubert et
s les autres, dans la chaleur de l’enthousiasme, et que le génie de l’
artiste
est comme toutes les grandes choses du monde : un
orie aussi spécieuse qu’elle est décevante ! Car il semble bien que l’
artiste
doive être d’autant plus inspiré, d’autant plus f
nces, l’épisode qui marqua cette vocation définitive de sa destinée d’
artiste
. Ne vous attendez pas au récit d’un événement sol
a profonde unité vivante de ces activités si diverses saisit en lui l’
artiste
. C’en est fait. L’œuvre de son âge mûr venait de
teur, sa plume brillante sait résumer et figurer avec une précision d’
artiste
bien des observations et des études que d’autres
je deviens vieux, plus je pense que c’est la meilleure chose pour un
artiste
qui aime véritablement son art. » — En octobre 18
me en oubliant pour des heures son pinceau. Léopold Robert est de ces
artistes
qui avancent et mûrissent avec les années. Malgré
e rapprochait assez naturellement, qu’il admirait comme le modèle des
artistes
, comme l’artiste de ce siècle le plus classique,
z naturellement, qu’il admirait comme le modèle des artistes, comme l’
artiste
de ce siècle le plus classique, et à qui il ne se
araison dont parle Léopold Robert a pu froisser un instant l’illustre
artiste
qui avait le sentiment de sa valeur, de sa force,
roissement, en faveur de l’hommage qui lui est ici rendu par un noble
artiste
près de tomber au milieu de sa course, et qui, mê
cœur qu’aux yeux. Il croit que la morale dans la vie est bonne pour l’
artiste
. S’étant laissé aller un jour, comme il aimait à
ur ses pensées et ses maximes de conduite et d’art, quand il était un
artiste
plein de courage, d’application, de mélancolie dé
e utile : car j’ai trouvé, entre ces marchandises, certaines œuvres d’
artistes
véritables, égarés là ; et je les dois considérer
et savoir que nous le créons. C’est la tâche même de l’art. Mais où l’
artiste
prendra-t-il les éléments de cette vie supérieure
tre vie inférieure, dans ce que nous appelons la Réalité. C’est que l’
artiste
, et ceux à qui il veut communiquer cette vie qu’i
ant le décor mobile de notre vision : ils vivront seulement lorsque l’
artiste
, dans l’âme privilégiée duquel elles ont une réal
et aussi la température et l’odeur et le son des objets. Les premiers
artistes
n’ont donc pas eu besoin de recréer, au moyen d’a
es admirables, aux yeux doués d’une rare sensibilité, habituèrent les
artistes
à voir les choses dans l’air qui les baignait. Dè
II Des fabricants de tableaux commerciaux, et, parmi eux, quelques
artistes
, niais égarés dans une compromission funeste : je
suggère, pourtant, une vie réelle et neuve. La scène a été vue par un
artiste
qui l’a voulu recréer franchement : elle nous con
sincère. J’ai déploré, encore, les heures jadis perdues à espérer un
artiste
chez M. Rafaëlli. Il avait apporté une vision ori
ures, de l’émotion passionnelle. Nul n’est respectable autant que cet
artiste
, pour la constante sincérité des ambitions et des
plus spirituelles et plus vivantes, que ces fantaisies d’un délicieux
artiste
. Leurs sujets ? Quelques filles un peu folles, vo
loin du Salon, leurs hautes créations. Achevant l’œuvre des sincères
artistes
Manet et Cézanne, M. Monet, avec une merveilleuse
e marée de la démocratie atteindra leurs refuges : et les fils de ces
artistes
, dans l’égalité des besoins, renonceront les vain
ses membres (parmi lesquels j’ai déjà autrefois signalé nos meilleurs
artistes
) de constituer une troupe modèle, et de donner de
te, mais dans le cours de la partition entière, qui demande un habile
artiste
pour accomplir les passages compliqués qui lui so
e. Cependant, malgré cette erreur et un chevrotement trop prononcé, l’
artiste
tient le rôle avec courage et mérite. Quant à M.
eur le plus grand. Elle montre, une fois de plus, quels résultats nos
artistes
pourront donner du jour où ils s’appliqueront à d
ère. L’acte s’achève. Toutes les mains applaudissent, on rappelle les
artistes
, on rappelle M. Lamoureux, car c’est à lui, à son
e, risquer cette attitude. Quant à l’opinion des impartiaux parmi les
artistes
, qui modifiera-t-elle ? Personne. Un artiste, dan
es impartiaux parmi les artistes, qui modifiera-t-elle ? Personne. Un
artiste
, dans sa critique aussi bien que dans ses œuvres,
municable. De plus, j’estime que l’on ne doit pas juger le génie de l’
artiste
à travers ses répugnances pour l’homme. La gloire
pas plus contre ses oreilles que contre son ventre, et Wagner est un
artiste
assez considérable pour qu’on puisse juger son œu
visite à Francfort, le maître entra dans la boutique d’un coiffeur. L’
artiste
en cheveux se trouvait être un mélomane fort au c
t à faire à un musicien allemand une apothéose. Oui, samedi, quelques
artistes
unis à toute la colonie cosmopolite, acclameront
i l’orchestre, les chœurs et tout le personnel dans l’avant-foyer des
artistes
: « Vous savez, leur a-t-il dit, les motifs qui m
ur que je m’abstiens, avec la conscience d’avoir agi exclusivement en
artiste
, et avec la certitude d’être approuvé par tous le
formateur philosophique ou religieux. Mais son infaillible instinct d’
artiste
et de poète lui a fait comprendre que la question
X : Le drame musical français. Influence de l’œuvre de Wagner sur les
artistes
français ; retour à la vérité humaine, dans le dr
e, qui a mené triomphalement le succès de la Valkyrie. La plupart des
artistes
créateurs nous restent, il est malheureusement à
inger ; Elsa, Mlle Leroux ; Ortrude, Mme Boidin-Puisais. Chœurs de 80
artistes
; orchestre de 90 instrumentistes. Décors de MM.
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