Section 1, idée generale de la musique des anciens et des
arts
musicaux subordonnez à cette science On peut re
soit des auteurs latins. Aristides Quintilianus définit la musique un
art
, mais un art qui démontre les principes sur lesqu
urs latins. Aristides Quintilianus définit la musique un art, mais un
art
qui démontre les principes sur lesquels il opere,
anciens, afin de passer plûtôt à ce que j’ai à dire concernant leurs
arts
musicaux, qui sont l’objet principal de ma disser
it un sujet aussi vaste, il étoit naturel qu’elle renfermât plusieurs
arts
dont chacun eût son objet particulier. Ainsi voïo
ier. Ainsi voïons-nous qu’Aristides Quintilianus compte jusques à six
arts
subordonnez à la musique. De ces six arts il y en
lianus compte jusques à six arts subordonnez à la musique. De ces six
arts
il y en avoit trois qui enseignoient toute sorte
tion. Ainsi la musique par rapport à la composition, se partageoit en
art
de composer la melopée, ou les chants, en art rit
ition, se partageoit en art de composer la melopée, ou les chants, en
art
rithmique et en art poëtique. Par rapport à l’exe
en art de composer la melopée, ou les chants, en art rithmique et en
art
poëtique. Par rapport à l’execution, la musique s
art poëtique. Par rapport à l’execution, la musique se partageoit en
art
de joüer des instrumens, en art du chant et en ar
xecution, la musique se partageoit en art de joüer des instrumens, en
art
du chant et en art hypocritique ou en art du gest
e se partageoit en art de joüer des instrumens, en art du chant et en
art
hypocritique ou en art du geste. La melopée ou l’
de joüer des instrumens, en art du chant et en art hypocritique ou en
art
du geste. La melopée ou l’art de composer la mélo
t du chant et en art hypocritique ou en art du geste. La melopée ou l’
art
de composer la mélodie étoit l’art de composer et
u en art du geste. La melopée ou l’art de composer la mélodie étoit l’
art
de composer et d’écrire en notes toute sorte de c
ement dit ; mais aussi toute sorte de recitation ou de déclamation. L’
art
rithmique donnoit des regles pour assujettir à un
es temps, et les battre du mouvement convenable et propre au sujet. L’
art
poetique enseignoit la mécanique de la poesie, et
e voir que par rapport à l’exécution, la musique se divisoit en trois
arts
, l’art de jouer des instrumens, l’art du chant et
ue par rapport à l’exécution, la musique se divisoit en trois arts, l’
art
de jouer des instrumens, l’art du chant et l’art
a musique se divisoit en trois arts, l’art de jouer des instrumens, l’
art
du chant et l’art du geste. On devine bien quelle
oit en trois arts, l’art de jouer des instrumens, l’art du chant et l’
art
du geste. On devine bien quelles leçons pouvoient
qui enseignoit à jouer des instrumens, et la musique qui se nommoit l’
art
du chant. Quant à la musique hypocritique ou cont
pelloient communement hypocrites ou contrefaiseurs, elle enseignoit l’
art
du geste, et montroit ainsi à exécuter suivant le
e aidée et soutenue de quelques observations. Les grecs nommoient cet
art
musical orchesis, et les romains saltatio. Porph
laissé un commentaire sur les harmoniques de Ptolomée, ne partage les
arts
musicaux, qu’en cinq arts differens, sçavoir, l’a
les harmoniques de Ptolomée, ne partage les arts musicaux, qu’en cinq
arts
differens, sçavoir, l’art metrique, l’art rithmiq
, ne partage les arts musicaux, qu’en cinq arts differens, sçavoir, l’
art
metrique, l’art rithmique, l’art organique, l’art
arts musicaux, qu’en cinq arts differens, sçavoir, l’art metrique, l’
art
rithmique, l’art organique, l’art poetique, pris
u’en cinq arts differens, sçavoir, l’art metrique, l’art rithmique, l’
art
organique, l’art poetique, pris dans toute son ét
fferens, sçavoir, l’art metrique, l’art rithmique, l’art organique, l’
art
poetique, pris dans toute son étendue et l’art hy
ue, l’art organique, l’art poetique, pris dans toute son étendue et l’
art
hypocritique. On trouve même en comparant la divi
division d’Aristides avec celle de Porphyre, que Porphyre compte deux
arts
de moins qu’Aristides. Ces deux arts sont l’art d
rphyre, que Porphyre compte deux arts de moins qu’Aristides. Ces deux
arts
sont l’art de composer la melopée et l’art du cha
Porphyre compte deux arts de moins qu’Aristides. Ces deux arts sont l’
art
de composer la melopée et l’art du chant. Si nono
ns qu’Aristides. Ces deux arts sont l’art de composer la melopée et l’
art
du chant. Si nonobstant la suppression de ces deu
a melopée et l’art du chant. Si nonobstant la suppression de ces deux
arts
, Porphyre ne laisse pas de compter cinq arts musi
suppression de ces deux arts, Porphyre ne laisse pas de compter cinq
arts
musicaux, au lieu qu’il ne devroit plus après ce
ranchement n’en compter que quatre ; c’est qu’il met au nombre de ces
arts
, l’art metrique dont il n’est pas fait mention da
nt n’en compter que quatre ; c’est qu’il met au nombre de ces arts, l’
art
metrique dont il n’est pas fait mention dans Aris
mention dans Aristides. Mais cette difference dans l’énumeration des
arts
musicaux n’empêche pas que nos deux auteurs ne di
ons d’expliquer la difficulté. Dès que Porphyre a dit qu’il prenoit l’
art
poetique dans sa plus grande étendue comme il pre
prend soin de le dire, il a dû ne point parler de la melopée, ou de l’
art
de composer la melopée comme d’un art musical par
t parler de la melopée, ou de l’art de composer la melopée comme d’un
art
musical particulier, parce que ce dernier art éto
r la melopée comme d’un art musical particulier, parce que ce dernier
art
étoit renfermé dans l’art poetique, pris dans tou
t musical particulier, parce que ce dernier art étoit renfermé dans l’
art
poetique, pris dans toute son étendue. En effet,
, pris dans toute son étendue. En effet, suivant l’usage des grecs, l’
art
de composer la melopée faisoit une partie de l’ar
usage des grecs, l’art de composer la melopée faisoit une partie de l’
art
poetique. On verra cy-dessous que les poetes grec
êmes la melopée de leurs pieces. Si au contraire, Aristides fait de l’
art
poetique et de l’art de composer la melopée deux
urs pieces. Si au contraire, Aristides fait de l’art poetique et de l’
art
de composer la melopée deux arts distincts, c’est
stides fait de l’art poetique et de l’art de composer la melopée deux
arts
distincts, c’est qu’il a eu égard à l’usage des r
r la même raison que Porphyre n’a point ainsi qu’Aristides, fait de l’
art
du chant un art musical particulier. Ceux qui en
que Porphyre n’a point ainsi qu’Aristides, fait de l’art du chant un
art
musical particulier. Ceux qui enseignoient en Gr
u chant un art musical particulier. Ceux qui enseignoient en Grece l’
art
poetique dans toute son étendue, enseignoient aus
art poetique dans toute son étendue, enseignoient aussi apparemment l’
art
de bien executer toute sorte de chant ou de décla
te sorte de chant ou de déclamation. Si Porphyre fait à son tour deux
arts
distincts de l’art rithmique, dont Aristides ne f
de déclamation. Si Porphyre fait à son tour deux arts distincts de l’
art
rithmique, dont Aristides ne fait qu’un seul et m
stincts de l’art rithmique, dont Aristides ne fait qu’un seul et même
art
, si Porphyre divise en art metrique et en art rit
dont Aristides ne fait qu’un seul et même art, si Porphyre divise en
art
metrique et en art rithmique proprement dit, l’ar
fait qu’un seul et même art, si Porphyre divise en art metrique et en
art
rithmique proprement dit, l’art dont Aristides ne
Porphyre divise en art metrique et en art rithmique proprement dit, l’
art
dont Aristides ne fait qu’un seul art qu’il appel
art rithmique proprement dit, l’art dont Aristides ne fait qu’un seul
art
qu’il appelle (…), cela vient vraisemblablement d
ent vraisemblablement de la cause que je vais dire. Les progrez que l’
art
des pantomimes né sous le regne d’Auguste, aura f
temps de Porphyre, avoient engagé les gens de théatre à subdiviser l’
art
rithmique, et par consequent à en faire deux arts
éatre à subdiviser l’art rithmique, et par consequent à en faire deux
arts
differens. L’un de ces arts qui étoit le metrique
hmique, et par consequent à en faire deux arts differens. L’un de ces
arts
qui étoit le metrique ou le mesureur, enseignoit
s, qui pouvoient être assujetis à suivre les temps d’une mesure, et l’
art
rithmique n’enseignoit plus qu’à bien battre cett
de plus important dans l’exécution de la musique, et l’invention de l’
art
du pantomime les aura encore engagez à faire une
faire une étude plus profonde de tout ce qui pouvoit perfectionner l’
art
du mouvement. Il est certain que depuis le regne
conclus donc que la difference qui se trouve entre l’énumeration des
arts
musicaux que fait Aristides Quintilianus et celle
e doit plus être surpris que les grecs et les romains l’aïent crue un
art
necessaire et qu’ils lui aïent donné tant d’éloge
s s’étonner qu’Aristides Quintilianus ait dit que la musique étoit un
art
necessaire à tous les âges de la vie, puisqu’il e
ts des anciens font foi, que la musique passoit de leur temps pour un
art
necessaire aux personnes polies, et qu’on regardo
t lire, les personnes qui ne sçavoient pas la musique. Je reviens aux
arts
musicaux. Malheureusement pour nous, il ne nous e
resté aucune des methodes composées pour enseigner la pratique de ces
arts
, dont il y avoit tant de professeurs dans la Grec
s ouvrages nous sont demeurez, ont très-peu parlé de la mécanique des
arts
subordonnez à la science de la musique qu’ils ont
raisonne et qui fait des speculations sur les principes generaux d’un
art
dont la pratique est sçue de tous ses contemporai
r qui veut que son livre puisse sans aucun autre secours, enseigner l’
art
dont il traite. Cependant j’espere qu’en m’aidant
acontez par les écrivains anciens qui par occasion ont parlé de leurs
arts
musicaux, je pourrai venir à bout de donner une n
otion ; si non pleine et entiere, du moins claire et distincte de ces
arts
, et d’expliquer comment les pieces dramatiques ét
s anciens. Nous venons de voir qu’Aristides Quintilianus comptoit six
arts
musicaux, sçavoir, l’art rithmique, l’art de comp
voir qu’Aristides Quintilianus comptoit six arts musicaux, sçavoir, l’
art
rithmique, l’art de composer la melopée, l’art po
Quintilianus comptoit six arts musicaux, sçavoir, l’art rithmique, l’
art
de composer la melopée, l’art poetique, l’art de
s musicaux, sçavoir, l’art rithmique, l’art de composer la melopée, l’
art
poetique, l’art de jouer des instrumens, l’art du
oir, l’art rithmique, l’art de composer la melopée, l’art poetique, l’
art
de jouer des instrumens, l’art du chant et l’art
composer la melopée, l’art poetique, l’art de jouer des instrumens, l’
art
du chant et l’art du geste ; mais nous reduirons
e, l’art poetique, l’art de jouer des instrumens, l’art du chant et l’
art
du geste ; mais nous reduirons ici ces six arts à
s, l’art du chant et l’art du geste ; mais nous reduirons ici ces six
arts
à quatre, en ne comptant l’art poetique, l’art de
ste ; mais nous reduirons ici ces six arts à quatre, en ne comptant l’
art
poetique, l’art de composer la melopée et l’art d
reduirons ici ces six arts à quatre, en ne comptant l’art poetique, l’
art
de composer la melopée et l’art du chant que pour
tre, en ne comptant l’art poetique, l’art de composer la melopée et l’
art
du chant que pour un seul et même art. On a déja
ée et l’art du chant que pour un seul et même art. On a déja vû que l’
art
poetique, l’art de composer la melopée et l’art d
hant que pour un seul et même art. On a déja vû que l’art poetique, l’
art
de composer la melopée et l’art du chant avoient
t. On a déja vû que l’art poetique, l’art de composer la melopée et l’
art
du chant avoient tant d’affinité, que Porphyre ne
voient tant d’affinité, que Porphyre ne les comptoit que pour un seul
art
, qu’il nomme l’art poetique pris dans toute son é
ité, que Porphyre ne les comptoit que pour un seul art, qu’il nomme l’
art
poetique pris dans toute son étendue.
t-il de faire aux facteurs sociaux et aux facteurs individuels dans l’
art
et dans l’émotion esthétique ? Dans quelle mesure
ur embrasser la question dans toute son étendue, nous considérerons l’
art
successivement dans ses origines et dans son évol
umière de préférence les facteurs sociaux et les aspects sociaux de l’
art
; l’autre individualiste qui attribue plus d’impo
la part qui revient à la société et à l’individu dans la genèse de l’
art
? La part de l’un n’est-elle pas en raison invers
l’un, l’autre ne le perd-il pas ? D’après la thèse individualiste, l’
art
aurait son origine dans l’inspiration personnelle
rimer plus fortement leurs émotions. D’après la thèse sociologique, l’
art
est chose essentiellement sociale ; il a son orig
tte dernière théorie est exacte en grande partie en ce qui concerne l’
art
primitif. Un esthéticien, M. Gunmere40, voit dans
sion sociale perd de sa force et l’individualisme fait des progrès. L’
art
cesse d’être uniquement un facteur coopérant à la
us par la suite. Plus nous allons, plus s’atténue le côté social de l’
art
; plus s’accentue l’individualisme esthétique, co
ntellectuel et sentimental dont il est une conséquence. Sans doute un
art
rigoureusement individuel est inconcevable. L’iso
mple les synesthésies sensorielles qui jouent un si grand rôle dans l’
art
symboliste et décadent). Enfin on peut signaler l
s œuvres d’art non conformistes, comme cela avait lieu aux temps où l’
art
avait une fonction religieuse et sociale. La cens
le cas d’atteinte directe à la morale (pornographie). Aujourd’hui, l’
art
est, comme la religion, chose privée et par suite
les manifestations esthétiques, c’est sans doute que les questions d’
art
n’intéressent pas directement le grand public ; c
ciale ni aux intérêts matériels du grand nombre. Beaucoup regardent l’
art
comme un divertissement et un passe-temps et adme
de réglementation, de répression et de limitation de la liberté de l’
art
ne s’expriment chez nous avec une certaine âpreté
s dire que l’originalité esthétique en soit facilitée. Il en est de l’
art
comme de la science et de la philosophie. La part
ation. Il est difficile de trouver du nouveau. Les nouvelles formes d’
art
sont vite usées et confessent bientôt leur épuise
en vain que beaucoup s’ingénient à renouveler les anciennes formes d’
art
, à secouer les routines ; ils font rarement œuvre
e à esthétiser le spectacle du monde ni à favoriser l’originalité. En
art
comme ailleurs jamais on n’a tant aspiré à l’orig
stilité des moralistes. C’est à propos de la question de l’objet de l’
art
que s’accuse le conflit entre la morale qui repré
n des considérations sociales et morales. En ce sens, la théorie de l’
art
pour l’art est une forme de l’individualisme esth
dérations sociales et morales. En ce sens, la théorie de l’art pour l’
art
est une forme de l’individualisme esthétique. En
ne forme de l’individualisme esthétique. En effet, pour l’adepte de l’
art
pour l’art, pour l’esthète pur, le but de l’art n
l’individualisme esthétique. En effet, pour l’adepte de l’art pour l’
art
, pour l’esthète pur, le but de l’art ne peut être
t, pour l’adepte de l’art pour l’art, pour l’esthète pur, le but de l’
art
ne peut être que la représentation de la beauté.
es. C’est pourquoi ces derniers ont toujours tenté de l’éliminer de l’
art
ou du moins de la subordonner à des idées étrangè
la consolation de la couronne de fleurs dont la gratifiait Platon. L’
art
est complètement dissocié de la beauté et Tolstoï
ure étonnante pour un esthéticien et un artiste, de vouloir définir l’
art
« abstraction faite de cette conception de la Bea
t la beauté en suspicion ; il l’élimine ou du moins ne lui accorde en
art
qu’une place subordonnée. L’esthéticien individua
ins dans leur façon d’entendre la fonction de l’art. D’après Guyau, l’
art
est le grand trait d’union des âmes ; il est une
sager de paix, le musagète de la fraternité humaine. Selon Tolstoï, l’
art
consiste à « faire passer les conceptions religie
ns religieuses du domaine de la raison dans celui du sentiment50 ». L’
art
doit être le grand adversaire de la personnalité
Le mal, c’est l’individuation, le bien c’est la dépersonnalisation. L’
art
doit travailler à la dépersonnalisation des âmes.
hommes de la même façon ? Les âmes sont trop différenciées pour que l’
art
qui est précisément le domaine où s’affirme le mi
sentiments souhaitée par Tolstoï. — Quant à Guyau, il oublie que si l’
art
est, en un sens, un élément de sympathie humaine,
oi l’esthéticien individualiste sépare les genres51 et n’attribue à l’
art
aucune fonction sociale ni morale. Loin de demand
mmes de la même façon, il considère que la fonction et l’intérêt de l’
art
eût d’exprimer l’originalité sentimentale de l’ar
elle doit correspondre nécessairement une traduction, c’est-à-dire un
art
personnel. Nietzsche nous paraît avoir tiré de so
uissance, il prononce la condamnation d’un certain nombre de formes d’
art
qui correspondent selon lui à une vitalité amoind
formes d’art qui correspondent selon lui à une vitalité amoindrie : l’
art
réaliste, l’art pessimiste, l’art décadent, l’art
correspondent selon lui à une vitalité amoindrie : l’art réaliste, l’
art
pessimiste, l’art décadent, l’art impressionniste
on lui à une vitalité amoindrie : l’art réaliste, l’art pessimiste, l’
art
décadent, l’art impressionniste. Nietzsche condam
alité amoindrie : l’art réaliste, l’art pessimiste, l’art décadent, l’
art
impressionniste. Nietzsche condamne dans le réali
imisme est antiesthétique en ce qu’il nie la vie. Le dilettantisme, l’
art
décadent, l’impressionnisme sont enveloppés, dans
es formes et des degrés de beauté. Sunt multae mansiones in domo… L’
art
réaliste, l’art impassible à la Flaubert, l’art d
degrés de beauté. Sunt multae mansiones in domo… L’art réaliste, l’
art
impassible à la Flaubert, l’art décadent sont des
mansiones in domo… L’art réaliste, l’art impassible à la Flaubert, l’
art
décadent sont des formes d’art peut-être moins pu
ste, l’art impassible à la Flaubert, l’art décadent sont des formes d’
art
peut-être moins puissantes que l’art classique ad
l’art décadent sont des formes d’art peut-être moins puissantes que l’
art
classique admiré par Nietzsche ; mais cet art est
moins puissantes que l’art classique admiré par Nietzsche ; mais cet
art
est le seul capable de captiver certaines natures
er certains artistes. Il est impossible de méconnaître la beauté de l’
art
pessimiste d’un Baudelaire, d’un Heine, d’un Leop
que M. Brunetière déprécie sous le nom de littérature personnelle ; l’
art
subjectif, symboliste ou décadent, toutes ces for
nnelle ; l’art subjectif, symboliste ou décadent, toutes ces formes d’
art
ont leur intérêt, leur beauté et leur droit à l’e
te s’impose en ce qui louche les rapports de ces différentes formes d’
art
avec la sociologie et la morale. — C’est que l’ar
fférentes formes d’art avec la sociologie et la morale. — C’est que l’
art
classique n’a pas la même signification sociale e
l’art classique n’a pas la même signification sociale et morale que l’
art
romantique ou que l’art décadent. L’art classique
la même signification sociale et morale que l’art romantique ou que l’
art
décadent. L’art classique représente la règle, l’
ation sociale et morale que l’art romantique ou que l’art décadent. L’
art
classique représente la règle, l’ordre, la discip
e du gouvernement en art. Et certes, la règle, l’ordre, l’autorité en
art
ne sont pas la même chose que la règle, l’ordre,
a pas aisément un esprit de révolte et d’individualisme antisocial. L’
art
classique est un art où l’originalité de l’artist
rit de révolte et d’individualisme antisocial. L’art classique est un
art
où l’originalité de l’artiste se subordonne volon
e établi, d’adaptation et de subordination de l’individu au milieu. L’
art
romantique est au contraire un appel aux idées d’
par contrecoup dans l’ordre social53. — Le caractère antisocial de l’
art
décadent est encore plus fortement marqué. L’art
tère antisocial de l’art décadent est encore plus fortement marqué. L’
art
décadent exprime, comme l’a montré M. P. Bourget
ussi bien le fait que les moralistes convient les artistes à mettre l’
art
au service de la sociabilité indique assez que l’
ies ennemies de notre nature : personnalité, sociabilité. L’appel à l’
art
social prouve que l’art est et reste en grande pa
ture : personnalité, sociabilité. L’appel à l’art social prouve que l’
art
est et reste en grande partie individualiste et q
me le représentant le plus net de la conception sociale de l’art. « L’
art
, d’après Guyau, est social à trois points de vue
r son but ; enfin par son essence même ou sa loi interne. » (Guyau, L’
Art
au point de vue sociologique (F. Alcan), introduc
née sociologique, 1903, p. 560 (F. Alcan). 42. Ibid. 43. Guyau, L’
Art
au point de vue sociologique, p. 36 (F. Alcan).
il est un être dissemblable des êtres qui lui ressemblent le plus. L’
art
, que je considère ici comme une des facultés de l
l, illogique et incompréhensible. » (R. de Gourmont, L’Idéalisme, « L’
Art
libre et l’esthétique individuelle ».) 45. Voir
Nietzsche et l’immoralisme (F. Alcan). 49. Tolstoï, Qu’est-ce que l’
art
? 50. Tolstoï, Qu’est-ce que l’art ? 51. Schope
n). 49. Tolstoï, Qu’est-ce que l’art ? 50. Tolstoï, Qu’est-ce que l’
art
? 51. Schopenhauer a marqué finement l’oppositio
-ce que l’art ? 51. Schopenhauer a marqué finement l’opposition de l’
art
et de la morale. « La bonne volonté est tout en m
de la morale. « La bonne volonté est tout en morale, dit-il : dans l’
art
, elle n’est rien. Ici, comme l’indique le nom mêm
: dans l’art, elle n’est rien. Ici, comme l’indique le nom même de l’
art
(Kunst), ce qui compte, c’est le pouvoir. » La bo
té se conformant à la loi, à la discipline commune. On comprend qu’en
art
cette volonté de conformisme soit sans valeur. Ca
prend qu’en art cette volonté de conformisme soit sans valeur. Car en
art
il ne s’agit pas de se conformer à une norme ; il
. » (Volonté de puissance, § 359.) 53. Il en est tout autrement de l’
art
réaliste à la Zola qui semble plutôt l’expression
venait d’écrire deux nouvelles œuvres de grande portée : l’une sur l’
Art
au point de vue sociologique, l’autre sur l’Éduca
onde, en cours d’impression, paraîtra bientôt. I. — Ce travail sur l’
art
est la suite naturelle du livre universellement a
Guyau a voulu faire voir qu’elle se retrouve aussi au fond même de l’
art
; que l’émotion esthétique la plus complète et la
plète et la plus élevée est une émotion d’un caractère social ; que l’
art
, tout en conservant son indépendance, se trouve a
ergie sociale, produire la sympathie sociale : c’est le rôle du grand
art
, de l’art considéré au point de vue sociologique.
ale, produire la sympathie sociale : c’est le rôle du grand art, de l’
art
considéré au point de vue sociologique. Les sensa
incohérent et discordant des sensations et sentiments individuels, l’
art
dégage un ensemble de sensations et de sentiments
essentielle « solidarité ». Comme la métaphysique, comme la morale, l’
art
enlève donc l’individu à sa vie propre pour le fa
sympathiquement comme vibrent des instruments ou des voix. Aussi tout
art
est-il un moyen de concorde sociale, et plus prof
nous faire sentir tous de la même manière, et voilà le prodige que l’
art
accomplit. II. — D’après, ces principes, l’art es
voilà le prodige que l’art accomplit. II. — D’après, ces principes, l’
art
est d’autant plus grand, selon Guyau, qu’il réali
nts. En premier lieu, il faut que les sensations et sentiments dont l’
art
produit l’identité dans tout un groupe d’individu
et des sentiments supérieurs, c’est-à-dire la sympathie sociale que l’
art
produit, doit s’étendre au groupe d’hommes le plu
t, doit s’étendre au groupe d’hommes le plus vaste possible. Le grand
art
n’est point celui qui se confine dans un petit ce
our fournir substance aux réflexions d’une élite. En un mot, le grand
art
se fait admirer à la fois de tout un peuple (même
ommes assez compétents pour y découvrir un sens plus intime. Le grand
art
est donc, comme la grande nature : chacun y lit c
nde Dans la goutte d’eau boit un monde : Immensités ! immensités ! L’
art
de l’homme, comme celui de la nature, consiste à
percevront dans la goutte d’eau les immensités. III. — La nature de l’
art
nous éclaire sur celle du génie. Selon Guyau, le
t autour d’eux et qu’ils entraînent. Les génies de contemplation et d’
art
font de même, car la contemplation prétendue n’es
ntenue dans le domaine de la pensée et de l’imagination. Les génies d’
art
ne meuvent pas les corps, mais les âmes : ils mod
s idées. Aussi l’histoire nous montre-t-elle l’effet civilisateur des
arts
sur les sociétés, ou parfois, au contraire, leurs
illeur, par cela même, que celui des critiques de profession. IV. — L’
art
, ayant pour but d’établir un lien de société sens
is, et telle je suis, telle j’apparais7. » Ainsi sera refaite, dans l’
art
à tout le moins, une place et une large place aux
mpathise donc qu’avec ce qui est ou semble individuel ; de là, pour l’
art
, l’absolue nécessité, en même temps que la diffic
exprimerait rien de typique ne saurait produire un intérêt durable. L’
art
, qui cherche en définitive à nous faire sympathis
ordre, et qu’il appelle « les grandes individualités de la cité de l’
art
», sont à la fois profondément réels et cependant
elles et il y en a de conventionnelles. Selon Guyau, le moyen, pour l’
art
, d’échapper à ce qu’il y a de fugitif dans toute
’enfant. » VI. — Ce qui est aux yeux de Guyau la règle suprême . de l’
art
, c’est cette qualité morale et sociale par excell
; il en doit être de même dans l’œuvre du génie. Le formalisme dans l’
art
, au contraire, finit par faire de l’art une chose
u génie. Le formalisme dans l’art, au contraire, finit par faire de l’
art
une chose tout artificielle et conséquemment mort
ques auxquels se laisse aller celui qui vit trop exclusivement pour l’
art
et s’attache au culte des formes, c’est de ne plu
dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l’
art
, « ce qui peut immédiatement se transposer dans l
prit avec une précision merveilleuse : selon lui, vous êtes né pour l’
art
si les accidents du monde, dès qu’ils sont perçus
d à Flaubert qu’un être ainsi organisé échouerait au contraire dans l’
art
: « il faut croire en la vie pour la rendre dans
re avec un musée, de lui préférer même au besoin un musée. » Le grand
art
est celui qui traite la nature et la vie « non en
lités », et qui sent en elles le plus profondément « non pas ce que l’
art
humain peut le mieux rendre, mais ce qu’il peut a
nsposable en son domaine. Il faut comprendre combien la vie déborde l’
art
pour mettre dans l’art le plus de vie. » L’art po
e. Il faut comprendre combien la vie déborde l’art pour mettre dans l’
art
le plus de vie. » L’art pour l’art, la contemplat
mbien la vie déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de vie. » L’
art
pour l’art, la contemplation de la pure forme des
e déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de vie. » L’art pour l’
art
, la contemplation de la pure forme des choses fin
e Maya, d’un spectacle sans fin et sans but. En outre, elle fait de l’
art
quelque chose de concentré en soi et d’isolé, non
r jeu de formes. Selon Guyau, le moyen de renouveler et de rajeunir l’
art
, c’est d’introduire sous les sentiments mêmes les
ience et le sentiment philosophique peuvent, en s’introduisant dans l’
art
, le transformer sans cesse, car nous ne voyons ja
les sociétés modernes produira, selon Guyau, une transformation de l’
art
dans le sens d’un réalisme bien entendu et concil
sme. Le réalisme digne de ce nom n’est encore que la sincérité dans l’
art
, qui doit aller croissant avec le progrès scienti
orte de trouble passager apporté dans la vie, une mort partielle. » L’
art
doit donc avoir « la véracité de la lumière ». Ma
ompenser ce qu’il y a d’insuffisant dans la représentation du réel, l’
art
est obligé, dans une juste mesure, d’augmenter l’
moyen avec le but ; or le réalisme, trop souvent, donne pour but à l’
art
ce que Guyau appelle « un idéal quantitatif », l’
énorme remplaçant le correct et la beauté ordonnée. C’est là rendre l’
art
malsain « par un dérangement de l’équilibre natur
rel auquel il n’est déjà que trop porté de lui-même ». On a dit que l’
art
, en devenant plus réaliste, devait se matérialise
on directe », mais par l’éveil de « sentiments sympathiques ». Un tel
art
est sans doute moins abstrait et nous fait vibrer
isser une certaine place aux dissonances mêmes et aux laideurs dans l’
art
, c’est qu’elles sont la forme extérieure des misè
vec des maux sans nombre, exclut absolument le parfait et l’absolu. L’
art
moderne doit être fondé sur la notion de l’imparf
comme la métaphysique moderne sur celle du relatif. » Le progrès de l’
art
se mesure en partie, selon Guyau. à l’intérêt sym
’est une extension de la sociabilité esthétique. » Sous ce rapport, l’
art
suit nécessairement le développement de la scienc
se régler, — l’introduction du laid dans l’œuvre d’art réaliste. » L’
art
réaliste a pour conséquence d’étendre progressive
st ainsi que, peu à peu, en élargissant sans cesse ses relations, « l’
art
en est venu à nous mettre en société avec tels et
ociété avec tels et tels héros de Zola. » La cité aristocratique de L’
art
, au dix-huitième siècle, admettait à peine dans s
maux ; elle en excluait presque la nature, les montagnes, la mer. « L’
art
, de nos jours, est devenu de plus en plus démocra
blissement même du lien social et moral ». Un dernier danger auquel l’
art
est exposé par son évolution vers le réalisme, c’
ier le réel du trivial ; c’est pour cela qu’il constitue un côté de l’
art
si difficile : « il ne s’agit de rien moins que d
re à la nature entière ; de là cette part croissante que prend dans l’
art
moderne la description de la nature. Guyau montre
Voilà pourquoi le sentiment d’une mission sociale et religieuse de l’
art
a caractérisé tous les grands poètes de notre siè
du rythme et des images à la pensée émue. X. — Après l’évolution de l’
art
, Guyau en étudie la dissolution et recherche les
, la maladie est plus contagieuse que la santé ; dans le domaine de l’
art
, la reproduction puissante de la vie avec toutes
mportance10. C’est la première étude approfondie qu’on ait faite de l’
art
au point de vue sociologique, — nous ne disons pa
ement social, car ce n’est pas simplement l’influence réciproque de l’
art
et du milieu social que Guyau a étudiée : il a pr
proposé une conception proprement sociologique de l’essence même de l’
art
, et il a montré l’application de cette idée sous
santes à contenter notre besoin d’idéal, plus il est nécessaire que l’
art
les remplace en s’unissant à la philosophie, non
ussière répandue en quantité appréciable dans l’air printanier11. » L’
art
, étant ainsi presque synonyme de sympathie univer
xemple, fait tout naturellement « la science humaine avec sa vie ». L’
art
, figuration du réel, représentation de la vie, n’
e ces belles paroles, qu’on peut appliquer à son propre ouvrage sur l’
art
: « Le livre ami est comme un œil ouvert que la m
n. » Alfred Fouillée 1. Voir notre livre intitulé : La morale, l’
art
et la religion selon Guyau. 2. C’est le sujet
est le sujet du volume de Guyau sur l’Education et l’hérédité. 3. L’
Art
au point de vue sociologique, page 16. 4. Page 2
66. 7. Pages 66. 8. Page 68. 9. Page 167. 10. Voy. la Morale, l’
Art
et la Religion selon Guyau. 11. Pages 14, 15.
s philosophes ont rarement été heureux quand ils se sont occupés de l’
art
en général, et en particulier de l’art musical. I
quand ils se sont occupés de l’art en général, et en particulier de l’
art
musical. Ils ont ceci de commun avec les avocats
d’esthétique générale paru récemment sous ce titre : Qu’est-ce que l’
art
?1 Dans ce travail, tout n’est pas à rejeter. Un
rale de la musique. C’est le but de ce travail. I. Qu’est-ce que l’
Art
? Le comte Tolstoï et l’esthétique. — Nombreus
in russe. — De l’esthétique musicale. — Des facultés artistiques. — L’
Art
, une activité vitale. Définir l’Art n’est poin
Des facultés artistiques. — L’Art, une activité vitale. Définir l’
Art
n’est point chose aisée, soit que l’on considère
es, sociologues, théologiens, chacun a une conception différente de l’
art
, sans parler des artistes qui ont leurs vues part
célèbres, il détache les définitions qu’ils ont cherché à donner de l’
Art
et de la Beauté ; il montre combien peu elles son
t imprécises. Le morceau est enlevé de verve. Sa conclusion est que l’
Art
échappe à toute définition absolue, que l’idée de
t nécessairement n’avoir qu’une signification médiocre et donner de l’
Art
une idée inexacte ou insuffisante. Si l’on appliq
t en formulant lui-même une théorie esthétique et une définition de l’
Art
, après avoir déclaré que l’esthétique n’existe pa
de l’Art, après avoir déclaré que l’esthétique n’existe pas et que l’
Art
échappe à toute définition. La vérité est que l’A
iste pas et que l’Art échappe à toute définition. La vérité est que l’
Art
est une activité si complexe en ses manifestation
taliens, anglais ou allemands du xviiie siècle, pour qui le but de l’
Art
était la beauté et le plaisir que procure la cont
ujours vague et changeante. Seulement, de ce que les définitions de l’
Art
et du Beau se trouvent être insuffisantes, il ne
d’œuvres parce qu’elles nous plaisent, et à combiner une théorie de l’
Art
qui puisse s’adapter à ces œuvres-là ». Cette con
thétique. « Elle ne définit, dit-il, ni les qualités et les lois de l’
Art
, ni le Beau, ni la nature du Goût. » Cela est pa
ue certaines personnes ont sur la médecine. La médecine n’est point l’
art
de donner la santé, elle n’est pas la science de
la vie, elle est plutôt la science de la mort ; elle est simplement l’
art
d’arrêter le développement des maux de l’organism
édiaire de ses élus ; elle n’a pas davantage à formuler les lois de l’
Art
ou du Goût ; elle n’a pas d’autre objet que d’ana
, postérieure toujours à l’acte artistique. Elle ne peut ni prévoir l’
art
futur, ni lui imposer une direction. Elle constat
a, en effet, révélé de plus clair depuis que les manifestations de l’
Art
ont préoccupé les penseurs, c’est que, dans les œ
conception de l’esthétique devait nécessairement aboutir à faire de l’
Art
un simple exercice d’imitation, et elle a, en eff
culture du poncif, la toute-puissance de la formule, la contrefaçon d’
art
au sens le plus propre du mot. Aujourd’hui, l’est
t aux yeux des esthéticiens actuels de la musique, et la théorie de l’
art
musical s’en est profondément ressentie. Nous som
nt exactes, n’aura pas de peine à dégager la parfaite continuité de l’
art
des sons et de ses procédés, l’unité de ses tenda
nt toutes leurs observations et les déductions qu’ils en tiraient à l’
art
gréco-latin et à son succédané, l’art de la Renai
ductions qu’ils en tiraient à l’art gréco-latin et à son succédané, l’
art
de la Renaissance italienne. Il n’y avait point d
on succédané, l’art de la Renaissance italienne. Il n’y avait point d’
art
pour eux en dehors des modèles laissés par les ad
a vie et la reproduction des formes des choses. Toute la théorie de l’
Art
se trouvait ainsi réduite à un certain nombre de
trice. La rigueur de ces préceptes était, en réalité, une offense à l’
Art
. Les proclamer, c’était, au fond, méconnaître sa
inct, en dehors des facultés spéciales qui le font agir en artiste. L’
art
, en un mot, est une faculté ou, mieux encore, une
euse laisse se perdre ces énergies nécessaires. Toute l’histoire de l’
art
corrobore cette vérité. La productivité artistiqu
s esthétique ; où il n’y a pas d’énergie vitale, il ne peut y avoir d’
art
véritable. Je touche ici au point capital des que
pital des questions que soulève l’écrit du comte Tolstoï. Pour lui, l’
art
n’est pas une fonction vitale, il est une fonctio
juste ; seulement, elle ne fournit qu’une définition incomplète de l’
art
, une définition tout extérieure, qui ne touche pa
nce de la chose qui en est l’objet. Dans sa prétendue définition de l’
Art
, le comte Tolstoï ne tient aucun compte de ce phé
e tient aucun compte de ce phénomène primordial. Il écrit ceci : « L’
Art
n’est point, comme le déclarent les métaphysicien
création d’objets qui plaisent ; il n’est point surtout le plaisir. L’
Art
constitue un moyen de communion entre hommes s’un
sentiments de manière à les faire éprouver à d’autres, c’est rendre l’
art
actif et puissant. Autrement dit, l’Art est une a
er à d’autres, c’est rendre l’art actif et puissant. Autrement dit, l’
Art
est une activité qui permet à l’homme d’agir scie
s’être amusé à railler l’insuffisance de toutes les définitions de l’
Art
, le comte Tolstoï aboutit à en formuler une dont
blir une confusion entre l’objet et les conséquences qu’il produit. L’
Art
, selon lui, ne serait qu’un moyen de transmission
ole et le geste sont également des moyens de transmission. Sont-ils l’
Art
? S’il est une définition qui manque de netteté,
le phénomène qui l’occupe, il en donne une définition erronée. Non, l’
Art
n’est pas une fonction sociale. Il est d’abord et
rtiste isolé en face de la Nature, il restera artiste, il créera de l’
art
pour lui-même. II. La Fonction sociale de l’Ar
te, il créera de l’art pour lui-même. II. La Fonction sociale de l’
Art
Les idées de Tolstoï sur ce sujet ; confusions
Les idées de Tolstoï sur ce sujet ; confusions qu’il établit. — L’
Art
et la science du bien et du mal. — Idéalisme et r
n et du mal. — Idéalisme et réalisme. — La conscience religieuse et l’
Art
— Les idées de R. Wagner sur la portée sociale de
ligieuse et l’Art — Les idées de R. Wagner sur la portée sociale de l’
Art
. — D’où viennent les erreurs de Tolstoï. De ce
e sophismes qui ne résistent pas à l’examen. Sur son idée fausse de l’
Art
, le comte Tolstoï échafaude tout un système d’art
on idée fausse de l’Art, le comte Tolstoï échafaude tout un système d’
art
humanitaire, vaguement socialiste, qui nous ramèn
re, vaguement socialiste, qui nous ramène aux théories surannées de l’
art
utilitaire, de l’art tel que le comprenait Victor
ste, qui nous ramène aux théories surannées de l’art utilitaire, de l’
art
tel que le comprenait Victor Cousin, c’est-à-dire
e la vie sociale, Tolstoï conclut que « la propriété essentielle de l’
Art
est d’unir les hommes entre eux », que « son but
sentiments les plus hauts et les meilleurs de l’âme humaine », que l’
Art
est « un des instruments du progrès, c’est-à-dire
nité vers le bonheur ». Il en arrive ainsi d’une part à subordonner l’
Art
à la religion, de l’autre à ne considérer comme b
ophe russe. Ainsi, à propos de ce dernier point, il écrit ceci : « L’
Art
diffère des autres formes de l’activité mentale e
damment de leur état de développement et d’éducation. Et l’objet de l’
Art
est, par essence, de faire sentir et comprendre d
oint : ce n’est pas l’objet, le but, c’est un effet, un résultat de l’
art
de provoquer cette compréhension, et cela parce q
que cette portée est certaine, incontestable, faut-il conclure que l’
Art
doit avoir le but déterminé de la produire ? Je n
nacceptables : l’une, que la compréhension complète et immédiate de l’
Art
est en raison directe de sa valeur ; l’autre, que
par elle. De déduction en déduction, il en arrive ainsi à faire de l’
Art
un succédané de la religion. « L’estimation de l
l’Art un succédané de la religion. « L’estimation de la valeur de l’
Art
, c’est-à-dire de la valeur des sentiments qu’il t
la vie de certains chefs, s’applique de tout point non seulement à l’
Art
, mais à bien d’autres activités. Si l’artiste vér
st dans ce sens que Tolstoï l’appelle la science du Bien et du Mal. L’
Art
, lui, est une interprétation du monde dans ses ra
Le mot est intéressant ; par extension, il pourrait être appliqué à l’
Art
. Dans un certain sens, en effet, l’Art tout entie
il pourrait être appliqué à l’Art. Dans un certain sens, en effet, l’
Art
tout entier est une vision des choses qui supprim
pose la réalité, ce que Schopenhauer a traduit par cette pensée que l’
Art
était une objectivation de la Volonté, c’est-à-di
artistique, il y a diversité de procédés, mais non contradiction. Les
arts
plastiques, peinture, architecture, sculpture, so
s, peinture, architecture, sculpture, sont, dans un certain sens, des
arts
nécessairement matérialistes, puisqu’ils sont fon
distinctions, si nécessaires à la compréhension complète de l’idée d’
Art
, le comte Tolstoï ne se préoccupe guère ; uniquem
réoccupe guère ; uniquement épris de sa thèse sociale, ne voyant de l’
Art
que sa portée humanitaire, il n’en examine et n’e
ts. Aussi, à chaque ligne, il se contredit. Il pose en principe que l’
Art
doit répondre à la conscience religieuse de chaqu
religieuse de chaque époque ; le seul à ses yeux qui mérite le nom d’
Art
véritable est celui qui interprète le plus complè
religieuses de son époque ». Et cependant, il condamne et repousse l’
art
si pur des Grecs, l’art de la Renaissance, bien q
ue ». Et cependant, il condamne et repousse l’art si pur des Grecs, l’
art
de la Renaissance, bien qu’il reconnaisse que l’u
sens religieux qui décide de la valeur des sentiments exprimés par l’
Art
», on doit, avec Tolstoï, rejeter l’art qui corre
des sentiments exprimés par l’Art », on doit, avec Tolstoï, rejeter l’
art
qui correspond à une conception religieuse antéri
. Comme il est, lui, chrétien orthodoxe, il est logique en ravalant l’
art
hellénique au rang d’une manifestation primitive
ifestation primitive et grossière ; il est logique en demandant que l’
Art
se conforme aux Évangiles et n’exprime « que les
nétrantes. Lui aussi, dans Kunst und Revolution 2, il reconnaît que l’
art
est un produit social. « L’Art, disait-il, est la
t und Revolution 2, il reconnaît que l’art est un produit social. « L’
Art
, disait-il, est la plus haute activité de l’homme
urquoi, en cet écrit de sa période révolutionnaire, il proclamait « l’
Art
la seule force capable d’opposer une résistance e
mme ». Seulement, il n’allait pas, comme Tolstoï, jusqu’à imposer à l’
Art
la fonction de servir délibérément à cette action
libérément à cette action sociale ; il se bornait à reconnaître que l’
art
l’exerce par cela seul qu’il est de l’Art, c’est-
bornait à reconnaître que l’art l’exerce par cela seul qu’il est de l’
Art
, c’est-à-dire une activité qui s’appuie sur la na
le voit, très éloignée de celle de Tolstoï. Elle ne détourne point l’
Art
de son rôle propre ; elle fait de l’Art le véhicu
toï. Elle ne détourne point l’Art de son rôle propre ; elle fait de l’
Art
le véhicule qui ramène la société à la Nature, qu
a culture et la civilisation nous en éloignent. Si Wagner admet que l’
Art
et le mouvement social, — l’équivalent de la cons
s les identifier, de ne pas confondre leurs procédés. « Le rôle de l’
Art
est de faire reconnaître à l’instinct social sa n
r sa vraie direction. De son état de barbarie civilisée, le véritable
art
ne peut s’élever à sa dignité que sur les épaules
nature et sa fécondité pour le bien de tous. » En d’autres termes, l’
Art
et l’instinct social ont la même source, la Natur
e ; l’instinct social, la Raison de l’humanité, en dégage les lois, l’
Art
les représente, les montre, et c’est comme tel qu
de l’humanité. L’erreur de Tolstoï consiste en ceci qu’il assigne à l’
Art
, comme un but déterminé, ce qui est simplement la
és par l’artiste. C’est grâce à cette faculté de généralisation que l’
Art
a une action morale. Ni plus ni moins. Tolstoï af
ue l’Art a une action morale. Ni plus ni moins. Tolstoï affirme que l’
art
de l’avenir sera « celui qui exprimera des sentim
; cela va de soi. De tout temps, au fond, ç’a été l’essence même de l’
Art
. Il n’y a pas d’art véritable, il ne peut pas y e
tout temps, au fond, ç’a été l’essence même de l’Art. Il n’y a pas d’
art
véritable, il ne peut pas y en avoir sans appel à
gences douées d’une pénétration supérieure ! III. La Religion et l’
Art
Ce qui distingue leur domaine ; contradictions
contradictions fréquentes entre l’une et l’autre. — Supériorité de l’
Art
au point de vue du sens de la vie. — Erreurs de T
ions de Kant, Channing. Schiller, R. Wagner : Kunst und Religion. — L’
Art
révélateur de la conscience morale d’une époque.
ateur de la conscience morale d’une époque. Si le rôle social de l’
Art
et son action au point de vue du progrès ne sont
ît acceptable l’idée qu’il se fait des rapports de la Religion avec l’
Art
. Cette question a toujours préoccupé très vivemen
je le répète et j’y insiste, les dériver l’un de l’autre, faire de l’
Art
un succédané de la Religion, c’est confondre deux
s penseurs qui ont cherché à approfondir le mystère des rapports de l’
Art
avec la Religion ne s’est, à ma connaissance, pré
religions positives, avec les confessions et les cultes déterminés, l’
Art
ne peut avoir que des rapports artificiels, non n
onformer à des doctrines absolues et formelles. Nous aurions ainsi un
art
sectaire, qui chercherait à exprimer non pas la V
enaissance — pas toutes — rentrent dans cette espèce de contrefaçon d’
art
; elles ne sont véritablement belles que lorsque,
ieux, et au-dessus de lui, elles expriment le pur sentiment humain. L’
Art
véritable est même le plus souvent en contradicti
les analogues on pourrait citer à tous les moments de l’histoire de l’
Art
! Constamment, l’Art est en conflit avec les reli
rait citer à tous les moments de l’histoire de l’Art ! Constamment, l’
Art
est en conflit avec les religions ; j’irai jusqu’
ions ; j’irai jusqu’à dire que partout, et presque toujours, le grand
art
se présente vis-à-vis d’elles sous la forme d’une
e. Et cela se comprend. La Nature se soulève par l’intermédiaire de l’
Art
contre les aberrations qui troublent l’organisme
contre les aberrations qui troublent l’organisme social. C’est par l’
Art
qu’elle manifeste son désir d’un retour vers une
use des choses. C’est dans ce sens seulement qu’on pourrait dire de l’
Art
qu’il est une expression de la conscience morale
er bien au fond des choses, nous devrons finalement reconnaître que l’
Art
, en réalité, est cette conscience même dans sa pl
s reposent. Or, ce fonds d’humanité, est aussi la base de tout art. L’
Art
est même plus apte à l’exprimer que les religions
usqu’ici, que dans l’ordre des phénomènes psychiques ce n’est point l’
Art
qui dérive de la Religion ou des religions, mais
religions, mais plutôt la Religion ou les religions qui dérivent de l’
Art
. Ce « sens supérieur de la vie » dont parle Tols
éhension plus ou moins claire de la vie, interprétée et révélée par l’
Art
; elles se développent ensuite parallèlement à la
toute œuvre d’avancement. Elles sont nécessairement conservatrices. L’
Art
, au contraire, est essentiellement progressif, ca
nitaires et de sociologues, mais non des doctrines religieuses. Que l’
Art
s’en inspire, cela va de soi : ces rêveries sont
s’en inspire, cela va de soi : ces rêveries sont l’essence même de l’
Art
, Au fond, que sont les Évangiles, si ce n’est une
d’artiste était toute débordante et qui sont la sève fécondante de l’
art
, comme elles sont la base de toute morale dès que
e morale dès que l’humanité s’organise en société. C’est par là que l’
Art
et la Religion, — dans le sens général, non confe
, Wagner a sur ce point quelques mots d’une pénétrante justesse. « L’
Art
véritable, dit-il, ne peut prospérer que sur la b
ntraire, il établit avec une netteté admirable le domaine propre de l’
Art
et de la Religion ou des religions. « On pourrai
la Religion devient une chose artificielle, mission a été donnée à l’
Art
de sauver le cœur (Kern) de la Religion. Les symb
a Religion veut nous faire prendre au sens propre pour des vérités, l’
Art
les interprète suivant leur signification sensibl
dément différente leur façon d’envisager les mêmes phénomènes. Dans l’
Art
s’exprime et se révèle véritablement la conscienc
aptation pratique des relations exactes des choses représentées par l’
Art
. La Religion a un but déterminé, l’Art n’en a pas
des choses représentées par l’Art. La Religion a un but déterminé, l’
Art
n’en a pas ; il est une contemplation désintéress
êtres et du monde. Des deux modalités de la même activité mentale, l’
Art
est la plus pure, la plus profonde, la plus élevé
éal, parce qu’elles s’attachent à individualiser les sentiments que l’
Art
traduit en leur généralité. Ainsi, contrairement
it en leur généralité. Ainsi, contrairement à ce que pense Tolstoï, l’
Art
, loin d’être subordonné à la religion, en tant qu
de l’interprétation de la nature. IV. Simplicité et nouveauté L’
Art
accessible à tous ; simplicité et vérité dans l’A
et nouveauté L’Art accessible à tous ; simplicité et vérité dans l’
Art
: idées fausses de Tolstoï à ce sujet. — Ses opin
IXe Symphonie. — Gontcharoff. — L’appauvrissement de la matière de l’
Art
. — L’enseignement professionnel. — Mot de Tchen-K
hen-Ki Tong. — Anecdote sur le peintre Brulof : le coup de pouce. — L’
Art
et la Nature ; un mot de R. Wagner. — Idées fauss
oncerne la nouveauté des sujets et des sentiments. — Dans quel sens l’
Art
doit être accessible à tous. De la représentat
résentation inexacte que Tolstoï se fait des rapports véritables de l’
Art
et de la Religion, de l’Art et de la société, rés
stoï se fait des rapports véritables de l’Art et de la Religion, de l’
Art
et de la société, résultent tous les paradoxes où
ultent tous les paradoxes où il tombe. Il affirme, par exemple, que l’
art
de l’avenir doit être accessible à tous — ce qui
de l’avenir doit être accessible à tous — ce qui est une qualité de l’
art
véritable à toutes les époques ; puis, cherchant
que. Il n’a certainement pas tort lorsqu’il affirme la nécessité d’un
art
simple ; mais encore une fois, il établit à ce pr
vent être très aisées de compréhension ; inversement, des œuvres où l’
Art
réduit à un minimum la combinaison de ses artific
rendre et d’interpréter ; et c’est cela qu’on appelle la nouveauté en
art
, en philosophie, en sociologie, en matière de rel
mbat avec raison ses institutions et notamment son art. Il accuse cet
art
, surtout en ces derniers temps, de tomber dans la
bien claires. Ainsi, comme type de ce qu’il appelle la contrefaçon d’
art
, de ce qu’il considère comme l’art, compliqué, an
ce qu’il appelle la contrefaçon d’art, de ce qu’il considère comme l’
art
, compliqué, antisocial, anti-humain, non accessib
vent, en dépit d’une forme toujours artificielle (!), des œuvres d’un
art
véritable. Mais il devient sourd, ne peut plus ri
) ; je me demande alors si cette œuvre n’a pas une autre qualité de l’
art
bon, celle, par exemple, d’unir tous les hommes d
hommes dans un seul sentiment, et si par là elle ne rentre pas dans l’
art
chrétien, profane, universel ou national. La répo
s touchent profondément, cela n’est pas contestable. Mais s’il est un
art
nettement particulariste, essentiellement personn
ux grandes inspirations de Bach et de Beethoven, c’est certainement l’
art
de Chopin. Dans tous ces jugements, comme en géné
té de déduction, ni compréhension véritable du sujet. Son écrit sur l’
Art
n’est point une étude philosophique, c’est, au fo
s très justes qu’il formule. L’un des griefs fondés qu’il adresse à l’
art
contemporain, c’est d’être un art de facture, de
des griefs fondés qu’il adresse à l’art contemporain, c’est d’être un
art
de facture, de sentiment peu profond, quintessenc
idée générale ou d’un sentiment universel. Mais s’il est vrai que cet
art
ne peut émouvoir les classes populaires, s’il n’e
s accessible aux masses, il ne suit pas de là que tout ce qui, dans l’
art
du présent ou du passé, reste inaccessible à l’in
à l’intelligence des gens du peuple soit nécessairement de « mauvais
art
de l’art « particulariste », de « l’art de classe
lligence des gens du peuple soit nécessairement de « mauvais art de l’
art
« particulariste », de « l’art de classe », comme
t nécessairement de « mauvais art de l’art « particulariste », de « l’
art
de classe », comme Tolstoï l’affirme par exemple
son idée fixe, qu’après s’être élevé évidemment avec raison contre l’
art
particulariste, contre l’art exclusif, il dévelop
re élevé évidemment avec raison contre l’art particulariste, contre l’
art
exclusif, il développe le programme d’un art qu’i
particulariste, contre l’art exclusif, il développe le programme d’un
art
qu’il croit universel et qui serait en réalité to
rsel et qui serait en réalité tout aussi particulariste, tout aussi «
art
d’une classe » que celui qu’il condamne : celui d
iches, par cela seul qu’elle est une manifestation de la Vie. Mais un
art
qui ne s’inspirerait que de ces sujets-là ne sera
un art qui ne s’inspirerait que de ces sujets-là ne serait-il pas un
art
particulariste, un art de classe au suprême degré
erait que de ces sujets-là ne serait-il pas un art particulariste, un
art
de classe au suprême degré ? Nous en revenons tou
irer les conclusions rigoureusement exactes. Il ne comprend pas que l’
art
ne doit pas être jugé bon ou mauvais selon le suj
À ce propos, Tolstoï parle de « l’appauvrissement de la matière de l’
art
». Le mot est heureux. Oui, notre art actuel souf
auvrissement de la matière de l’art ». Le mot est heureux. Oui, notre
art
actuel souffre d’anémie, et ce n’est pas seulemen
que le cri naturel d’une âme qui souffre et qui est prise de pitié. L’
art
cesse, en effet, d’être de l’art le jour où ce ge
souffre et qui est prise de pitié. L’art cesse, en effet, d’être de l’
art
le jour où ce genre particulier d’activité devien
l’idée de lucre hante l’artiste, la plus précieuse des qualités de l’
art
, la sincérité, s’affaiblit et ne tarde pas à disp
tarde pas à disparaître complètement. À cette cause de décadence de l’
art
, Tolstoï en ajoute une autre : le développement q
stes eux-mêmes, qui trop souvent ne voient et ne comprennent que leur
art
personnel. À nos écoles professionnelles d’art, T
e comprennent que leur art personnel. À nos écoles professionnelles d’
art
, Tolstoï reproche de n’enseigner, d’une façon ext
nservatoires de musique. Ces écoles ont la prétention « d’enseigner l’
art
». Or, l’art étant une interprétation, une vision
de musique. Ces écoles ont la prétention « d’enseigner l’art ». Or, l’
art
étant une interprétation, une vision personnelle
s écoles professionnelles ; leur enseignement, loin de contribuer à l’
art
véritable, contribue au contraire à répandre les
rt véritable, contribue au contraire à répandre les contrefaçons de l’
art
, faisant ainsi plus que tout le reste pour détrui
blissements, on ne peut cependant pas oublier que toute maîtrise d’un
art
déterminé suppose une appropriation de la techniq
e d’un art déterminé suppose une appropriation de la technique de cet
art
; et celle-ci ne peut s’apprendre que par l’étude
ts. Seulement, on peut se demander si, dans l’enseignement public des
arts
, tel qu’il se fait, l’étude pratique des procédés
ls qui personnellement n’y ont pas réussi, se résignent à enseigner l’
art
d’écrire à la jeunesse. » N’est-ce pas ainsi, en
ds artistes qui ont été et sont encore de merveilleux « enseigneurs d’
art
» ; mais en ce qui concerne en particulier l’art
leux « enseigneurs d’art » ; mais en ce qui concerne en particulier l’
art
musical, il faut bien avouer, comme le fait remar
de pouce, et la voilà toute changée ! lui dit l’élève. — C’est que l’
art
commence où commence le coup de pouce », répondit
est très heureusement choisi, et Tolstoï ajoute avec raison qu’aucun
art
ne met aussi bien en relief que l’exécution music
petite nécessaire à la perfection. Et il en est de même dans tous les
arts
. Et un homme ne peut découvrir ces nuances que qu
gner ce qui est nécessaire pour produire quelque chose d’analogue à l’
art
, mais jamais ce qui est nécessaire pour produire
d’analogue à l’art, mais jamais ce qui est nécessaire pour produire l’
art
lui-même. L’enseignement des écoles s’arrête où c
commence l’art. Accoutumer les hommes à quelque chose d’analogue à l’
art
, c’est les déshabituer de la compréhension de l’a
se d’analogue à l’art, c’est les déshabituer de la compréhension de l’
art
véritable. » On ne saurait mieux dire, et Tolsto
l frappe vraiment au bon endroit. Les lacunes de notre enseignement d’
art
et les erreurs de la critique ne suffisent pas to
sent les économistes, résultant de l’extension prise par les écoles d’
art
, de là la profusion d’œuvres médiocres qui amène
que nous vivons, tout cela agit profondément sur les conditions de l’
art
et contribue à le rendre plus pauvre. Nous nous é
transitoire je veux l’espérer, de décadence physique et morale. Notre
art
est trop quintessencié ; il est trop subtil, il e
courant de la vie humaine un sentiment nouveau, grand ou petit. Or, l’
Art
s’est privé de la source d’où pouvaient découler
estants calvinistes. Lequel est le bon, lequel est le vrai ? Auquel l’
Art
doit-il se conformer ? Conçoit-on l’artiste oblig
n’a certainement pas de Dieu la même conception que le comte Tolstoï.
Art
et Religion, en somme, sont accessibles à tous da
es de R. Wagner. — Ce qu’a cherché et voulu R. Wagner : la synthèse d’
Art
et le rôle de la musique dans cette synthèse. — P
du de Siegfried. Wagner occupe tout un chapitre de Qu’est-ce que l’
Art
? Ce chapitre est intitulé de la façon suivante
s profond, une violente diatribe contre le prodigieux magicien dont l’
art
a si complètement bouleversé l’esthétique moderne
ment ait porté. Voyons comment Tolstoï s’y prend pour démontrer que l’
art
de Wagner n’est que de la contrefaçon d’art, comm
rend pour démontrer que l’art de Wagner n’est que de la contrefaçon d’
art
, comme il dit. D’abord, Tolstoï rattache Wagner à
héorie mystique de Schopenhauer et sur un système d’union de tous les
arts
». Il prétend ensuite discuter ce système, qu’il
jusqu’aux moindres nuances du poème. Ce principe est faux, car chaque
art
a son domaine bien défini, et si la manifestation
son œuvre théorique. Jamais Wagner n’a parlé de la subordination d’un
art
à l’autre, de la musique servant la poésie. Mais
ce que l’opéra avait d’absurde et de factice, Tolstoï continue : « L’
art
de la musique ne saurait se soumettre à l’art dra
Tolstoï continue : « L’art de la musique ne saurait se soumettre à l’
art
dramatique sans perdre sa signification propre, c
spéciale ; de telle sorte que vouloir qu’une production d’un certain
art
fasse corps avec une production d’un autre art, c
roduction d’un certain art fasse corps avec une production d’un autre
art
, c’est demander l’impossible. » En effet ! Aussi
oulu de semblable. Il ne s’agit pas de contraindre deux expressions d’
art
différentes à faire corps l’une avec l’autre. Il
’emploi simultané de ces deux modes. C’est tout autre chose. Dans les
arts
plastiques, ne voyons-nous pas constamment se pro
se produire le même phénomène ? Par exemple, le dessin est en soi un
art
parfaitement distinct de l’art du peintre. Pendan
? Par exemple, le dessin est en soi un art parfaitement distinct de l’
art
du peintre. Pendant des siècles, l’art du coloris
art parfaitement distinct de l’art du peintre. Pendant des siècles, l’
art
du coloriste ne fut que l’humble servant de l’art
dant des siècles, l’art du coloriste ne fut que l’humble servant de l’
art
du dessinateur. Les peintres dessinaient d’abord
is. C’est quelque chose d’analogue que nous voyons se produire dans l’
art
de Wagner. Le poème dramatique n’est plus une œuv
e inspiration, d’un même acte créateur, que toute séparation des deux
arts
est impossible. Le phénomène très exceptionnel qu
phénomène très exceptionnel que Wagner présente dans l’histoire de l’
art
, c’est que les deux procédés, ailleurs séparés, c
ès nette d’un opéra idéal, espéré, attendu, dans lequel la magie de l’
art
des sons serait si étroitement alliée au charme d
traduire avec une égale intensité. Schopenhauer, dans sa théorie de l’
art
, a jeté sur ce point la lumière la plus vive et f
les travestissements perfides qu’en ont donnés les adversaires de son
art
en Russie, n’ayant probablement jamais eu le lois
s mystérieux phénomènes dont je viens de parler, Tolstoï se fait de l’
art
de Wagner une représentation tout à fait erronée
voir dans les œuvres de Wagner qu’une adaptation artificielle de deux
arts
différents. « Une des conditions principales de
Or, la nécessité d’adapter une œuvre musicale à une œuvre d’un autre
art
est une contrainte qui anéantit toute faculté cré
réatrice. C’est pourquoi des adaptations de ce genre ne sont pas de l’
art
, mais simplement du simili-art, tout comme la mus
ans un de leurs plus fâcheux travers, celui de parler des choses de l’
art
malgré une préparation insuffisante, avec une ass
rait éliminer. C’est cette unité vivante qui est la grande force de l’
art
wagnérien, c’est elle qui explique la prodigieuse
est insupportable. Pas la moindre trace de musique, c’est-à-dire de l’
art
de communiquer à l’auditeur l’émotion de l’auteur
ques d’épilepsie. Il est clair, après cela, que Tolstoï est fermé à l’
art
musical comme un savetier à la philosophie. Mais
ner ! Qu’il raille l’état anormal des gens que cette « contrefaçon d’
art
» captive, qu’il dénonce le servilisme des hommes
rt » captive, qu’il dénonce le servilisme des hommes indifférents à l’
art
ou chez qui la capacité d’en être touché est perv
mauvais goût, d’incompréhension, il se permette encore de parler de l’
Art
en prophète, de faire la morale aux artistes cont
herches — combien superficielles ! — ont amené à nous révéler le seul
art
vrai, le seul art véritablement grand et digne de
superficielles ! — ont amené à nous révéler le seul art vrai, le seul
art
véritablement grand et digne de notre admiration,
oyait possible à l’infatuation d’un philosophe. VI. La Contagion d’
Art
Un mot juste de Tolstoï. — Schopenhauer et son
e Tolstoï. — Schopenhauer et son « objectivation de la Volonté ». — L’
Art
, élément libérateur ; R. Wagner et Bayreuth. — La
— L’Art, élément libérateur ; R. Wagner et Bayreuth. — La contagion d’
Art
et l’Art social de Tolstoï ; contradictions du ph
élément libérateur ; R. Wagner et Bayreuth. — La contagion d’Art et l’
Art
social de Tolstoï ; contradictions du philosophe
t et l’Art social de Tolstoï ; contradictions du philosophe russe ; l’
Art
pour l’Art. À côté de ces pages de critique pu
social de Tolstoï ; contradictions du philosophe russe ; l’Art pour l’
Art
. À côté de ces pages de critique puérile, le l
l’esthétique, et d’un regard pénétrant nous ouvre, sur l’essence de l’
art
, des vues intéressantes et originales. Aucun phil
lorsqu’en son langage extrêmement métaphysique, il nous montre dans l’
Art
l’objectivation de la Volonté, c’est-à-dire l’Idé
perception de l’Être. C’est dans ce sens que Wagner a pu voir dans l’
Art
un élément libérateur, c’est-à-dire un élément su
l’Idée de Platon, la Volonté de Schopenhauer.) Or, la merveille de l’
art
est précisément de nous faire sentir notre union
dions compte, l’unité de l’Être, l’identité de la substance vitale. L’
art
nous libère, nous délivre, en ce sens qu’il nous
mble que nous soyons transportés dans un autre monde. Sur ce point, l’
Art
se rencontre avec la Religion, quoique leurs voie
c’est le ravissement absolu de l’intuition. C’est là le triomphe de l’
Art
; quand il a produit ce résultat, il a atteint le
ns dont dépend, selon le philosophe russe, le degré de contagion de l’
Art
, à savoir : 1º la nouveauté des sentiments exprim
œuvre, je le demande, pourra-t-on encore considérer comme étant de l’
art
dans le sens élevé du mot, si l’on exclut Wagner
on intéressante idée de la « contagion artistique » dans le système d’
art
social en vue duquel il a écrit son livre. Tout d
e : « C’est, dit-il, le signe certain par lequel on peut distinguer l’
art
véritable de sa contrefaçon. » Ce principe est fa
moyens très divers, dont quelques-uns sont tout à fait en dehors de l’
art
ou n’ont avec lui qu’une relation lointaine. C’es
te émotion toute particulière : la joie de nous sentir en communion d’
art
avec l’auteur et avec les autres hommes. » Cela
issance de contagion qu’il faut uniquement juger les productions de l’
Art
, où irons-nous ? Il faudrait conclure de l’insucc
étrangers à la valeur propre de l’œuvre ? L’auteur de Qu’est-ce que l’
Art
? est lui-même un exemple frappant de ce phénomèn
ar l’incompréhension individuelle ou générale ne prouve rien contre l’
art
; elle ne prouve que l’insuffisance de l’individu
’individu ou du groupe d’individus en cause. La compréhension de tout
art
demande des facultés normales et une culture spéc
tique, est dépourvu complètement de toute sensibilité par rapport à l’
art
musical ou à la peinture : ses facultés sont limi
fond, comme une qualité intrinsèque, comme une puissance interne de l’
Art
. Cette puissance, l’œuvre de Bach, par exemple, l
intermédiaires. Tel est très spécialement le cas des productions de l’
art
musical et aussi de celles de l’art dramatique. L
ement le cas des productions de l’art musical et aussi de celles de l’
art
dramatique. La contagion peut même être double ;
e ; elle peut émaner directement de l’œuvre même, ou bien encore de l’
art
particulier de l’interprète. Celui-ci peut, par e
S’il admet que la contagion sert à mesurer le degré d’excellence de l’
Art
en tant qu’art, il ne consent pas cependant à sac
la contagion sert à mesurer le degré d’excellence de l’Art en tant qu’
art
, il ne consent pas cependant à sacrifier ce qu’il
ne consent pas cependant à sacrifier ce qu’il appelle le contenu de l’
Art
, c’est-à-dire la question de savoir « si l’œuvre
on, absolument vraie en soi, aboutit nécessairement à la théorie de l’
Art
pour l’Art, c’est-à-dire à reconnaître que l’Art
ent vraie en soi, aboutit nécessairement à la théorie de l’Art pour l’
Art
, c’est-à-dire à reconnaître que l’Art est son pro
nt à la théorie de l’Art pour l’Art, c’est-à-dire à reconnaître que l’
Art
est son propre but à lui-même, indépendamment de
avec l’idée qu’il a du but humanitaire, mi-social, mi-religieux, de l’
Art
. Voilà pourquoi il a dû ajouter un second critère
Par là, il nous ramène à sa thèse sur la concordance nécessaire de l’
Art
et de la Religion et sur la fonction sociale de l
nécessaire de l’Art et de la Religion et sur la fonction sociale de l’
Art
. Mauvais, l’art qui ne tend pas à prêcher la frat
Art et de la Religion et sur la fonction sociale de l’Art. Mauvais, l’
art
qui ne tend pas à prêcher la fraternité des homme
l’art qui ne tend pas à prêcher la fraternité des hommes ! Mauvais, l’
art
qui ne s’inspire pas de la conception religieuse
de la conception religieuse de son époque ! « On ne considérera comme
art
, dans l’avenir, dit-il, que celui qui exprimera d
n’a aucun sens ; car, s’il n’exprime que des sentiments universels, l’
art
qu’on nous fait entrevoir sera tout pareil à celu
on nous fait entrevoir sera tout pareil à celui du passé, j’entends l’
art
véritable, le grand art ; il ne nous révélera rie
era tout pareil à celui du passé, j’entends l’art véritable, le grand
art
; il ne nous révélera rien de nouveau ; et s’il s
rimer des sentiments d’union fraternelle entre les hommes, ce sera un
art
à thèses, un art à tendances, un art volontaire e
nts d’union fraternelle entre les hommes, ce sera un art à thèses, un
art
à tendances, un art volontaire et intellectuel, n
lle entre les hommes, ce sera un art à thèses, un art à tendances, un
art
volontaire et intellectuel, non de sentiment et d
art volontaire et intellectuel, non de sentiment et de sincérité, un
art
sectaire et prêcheur, le pire qui soit ! Tolstoï
e pire qui soit ! Tolstoï n’est pas le seul, je le sais, à rêver d’un
art
social ou plutôt socialiste. De divers côtés, en
ens et des avocats ont évoqué, à grand renfort de phrases creuses, un
art
qui serait immédiatement accessible au peuple, un
ses creuses, un art qui serait immédiatement accessible au peuple, un
art
fait pour le peuple, comme s’il existait un art d
essible au peuple, un art fait pour le peuple, comme s’il existait un
art
de classes ! Le livre de Tolstoï formule en quelq
s ; mais tout cela résulte d’un point de départ faux. Qu’est-ce que l’
Art
? est là pour nous prouver que, dans cette voie,
tir qu’à une esthétique erronée et qui ne saurait être que fatale à l’
Art
. Le respect dû à la sincérité du célèbre écrivain
e et sur l’incohérence de ses idées. Il a voulu nous convaincre que l’
Art
devait être désormais socialiste ; son étude aura
tude aura eu ceci de bon qu’elle aura démontré l’impossibilité de cet
art
; et elle confirmera dans leur conviction ceux qu
art ; et elle confirmera dans leur conviction ceux qui pensent que l’
Art
n’a pas à être autre chose que de l’Art sans adje
iction ceux qui pensent que l’Art n’a pas à être autre chose que de l’
Art
sans adjectif, ni bourgeois, ni aristocratique, n
lle, sa fonction civilisatrice consiste précisément à n’être que de l’
Art
, c’est-à-dire une vision concentrée des êtres et
choses, sincère et désintéressée, inconsciente et nécessaire. Quand l’
art
sera cela, il exercera par sa seule vertu une inf
d il parle de musique, c’est qu’il n’est pas absolument ignorant de l’
art
musical. Il avait fait de bonnes études, il jouai
it que Wagner, dans son œuvre d’art, en rétablissant l’union des deux
arts
, reconstituait la tragédie dans son essence origi
qu’il nous a fait entrevoir. C’est que la Musique, seule de tous les
arts
, n’est pas une image des représentations, autreme
l, le Tondrama, de Richard Wagner. « Le développement ultérieur de l’
Art
, dit-il, est lié à l’union de deux principes dist
les avaient personnifiés en Apollon et Dionysos, les deux dieux de l’
Art
». L’élément apollinien correspond à l’état de r
ion desquelles tout être humain est artiste, sont la prémisse de tout
art
plastique et aussi de toute poésie. Voilà pourquo
entations du rêve, le dieu divinateur, en même temps que le dieu de l’
Art
. Il est en quelque sorte l’incarnation divine du
grand principe de l’unité des êtres, grâce à la toute-puissance de l’
art
, trouve son entière satisfaction dans cet état d’
uffrance est bannie. Ces deux éléments sont les instincts créateurs d’
art
(Kunsttriebe). Avec Wagner, Nietzsche admet que l
cts créateurs d’art (Kunsttriebe). Avec Wagner, Nietzsche admet que l’
art
est une libération dont l’homme éprouve l’irrésis
Dans la tragédie d’Eschyle, la fusion des deux instincts créateurs d’
art
, l’apollinien et le dionysien, est complète. Avec
icale, car le cœur de la Nature est tout musique. » En général, tout
art
est toujours une vision directe et pénétrante ; m
eur essence, leur esprit intrinsèque. Aussi diffère-t-elle des autres
arts
, et particulièrement des arts plastiques, en ce q
nsèque. Aussi diffère-t-elle des autres arts, et particulièrement des
arts
plastiques, en ce qu’elle est dans un certain sen
à des principes esthétiques totalement différents de ceux des autres
arts
. Elle ne peut pas être évaluée suivant les catégo
ous l’influence des principes du Beau qui dominent nécessairement les
arts
plastiques et qui avaient été étendus par analogi
ur, car la Musique ne peut pas produire les mêmes impressions que les
arts
plastiques, c’est-à-dire cette jouissance singuli
un certain sens, analogue à celui que nous découvrons dans les autres
arts
; c’est le rapport qu’il y a entre la reproductio
sophe de Francfort va jusqu’à nous faire entrevoir en quelque sorte l’
art
de Richard Wagner, le Tondrama du maître de Bayre
ait en même temps ouvert le chemin à la véritable compréhension de l’
art
et du génie de Wagner. Qui n’a pas lu l’ouvrage d
er nous dit les doutes qui avaient assailli son esprit, les visions d’
art
qui le hantaient ; et son livre n’a d’autre but q
, dès le début, leur conscience troublée par l’impérieuse beauté de l’
art
wagnérien avait eu la compréhension absolue et co
rime l’essence des choses. Pour l’homme socratique, la musique est un
art
d’imitation ; il l’abaisse à n’être plus qu’une v
paroles ; elle veut reproduire tous les objets qu’imitent les autres
arts
; elle est un calcul de l’intelligence et de la r
e le veux bien, mais néanmoins très plausible, de l’état étrange de l’
art
musical au moyen âge. Alors que les premiers tem
s’arrêter presque complètement, au point que, pendant six siècles, l’
art
musical demeure exclusivement un art de combinais
oint que, pendant six siècles, l’art musical demeure exclusivement un
art
de combinaison, retravaillant avec une ingéniosit
varient guère ? C’est que le grand, on pourrait dire l’unique foyer d’
art
, pendant cette longue période, ce furent les couv
r erreur sans les en blâmer ; leur labeur, improductif au regard de l’
art
, n’aura pas été inutile, puisqu’il aura servi à c
harmonie et le contrepoint sur la base desquels s’est développé notre
art
symphonique, qui est la formule définitive et com
notre art symphonique, qui est la formule définitive et complète de l’
art
musical moderne. Je dirai même plus : que la musi
même plus : que la musique symphonique est, dans tout le domaine de l’
Art
, la seule apparition absolument nouvelle et origi
récents. Dans la littérature et la poésie, pour le théâtre, pour les
arts
plastiques, sculpture, peinture et architecture,
férent de la conception qu’ils avaient et qu’ils pouvaient avoir de l’
art
des sons que toute analogie est d’avance exclue.
plus haut, jusqu’à Palestrina et Roland de Lassus, par exemple ; leur
art
vous paraîtra plus loin de celui de Bach que celu
diteur. Ceci, a-t-on déjà dit, est le procédé exact de formation de l’
Art
lyrique ancien et de la Chanson populaire, qui, d
me moderne, à l’époque de la Renaissance, la musique instrumentale, l’
art
musical véritablement nouveau, en était encore à
de Wagner, notamment l’influence de son oncle, l’avaient éloigné de l’
art
des sons et poussé vers les lettres à un âge où l
ui ne sont point définitives) sur la musique dans la Physiologie de l’
art
qu’il méditait d’écrire. Cet ouvrage, regrettons-
rge dithyrambique » et avait uni en une prodigieuse synthèse tous les
arts
particuliers. Aux yeux de son enthousiaste panégy
e de penser simultanément dans toutes les branches particulières de l’
art
; Wagner lui apparaissait comme le médiateur réco
estaurait l’unité, l’intégralité de notre faculté artistique. « Si l’
art
, écrivait-il, est le pouvoir de communiquer aux a
es éléments avec une clarté parfaite. L’apparition de Wagner dans les
arts
ressemble à une éruption volcanique des puissance
été accoutumé à considérer comme une loi la séparation des différents
arts
. Et l’on hésite à lui donner un nom, à dire s’il
ises de la passion, les mouvements dramatiques de l’âme. Mais comme l’
art
de Beethoven avait à se dégager des lois et formu
s œuvres quelque chose d’obscur, de mal défini. Aussi Wagner, dans un
art
nouveau, avait-il, avant tout, à se soucier des m
de la musique, le même progrès qu’avait accompli dans l’histoire de l’
art
plastique le premier sculpteur qui osa renoncer a
e sent plus à l’aise. Jamais il ne s’essouffle en chemin. La vie et l’
art
lui pèsent lorsqu’il ne trouve pas à se jouer ave
solidement tout ce qu’il veut prendre. Comme Démosthène, il cache son
art
, en nous obligeant à ne penser qu’au sujet qu’il
Démosthène, il est la dernière et la plus haute manifestation de son
art
, après toute une série de prodigieux artistes. So
station de son art, après toute une série de prodigieux artistes. Son
art
prend la place de la nature ; il est la nature re
l est la nature retrouvée. Il ne nous fait penser ni à Wagner, ni à l’
art
, il nous donne simplement l’impression du nécessa
nt troublés. On s’est demandé souvent si la puissance d’action de cet
art
nouveau ne résultait pas de ce qu’il agit surtout
les quelques lignes que nous venons de citer. Non, la puissance de l’
art
de Wagner ne résulte pas d’un phénomène exclusive
, bien jouée, produit toujours sur les foules les moins sensibles à l’
art
symphonique, résulte certainement de la persistan
uïe, le poursuivant des sarcasmes les plus amers, dénonçant enfin son
art
comme le produit d’une décadence mentale et d’une
eurs, jamais Bizet n’aurait écrit la partition de Carmen, et tout son
art
tient si peu du Midi, qu’il découle très directem
, de Beethoven, voire de Schumann et de Mendelssohn, comme du reste l’
art
de son maître Gounod. Réserve faite de la part as
ait accroire, ce vieux sorcier ! La première chose que nous offre son
art
est une loupe ; on regarde au travers, on ne se f
reste sans portée, puisqu’elle fut précédée d’une prédilection pour l’
art
wagnérien infiniment mieux justifiée. Il tombe un
quelques-unes des pages saillantes, — tout cela de la miniature, de l’
art
où le détail domine, où manque la vitalité ! « Q
il est misérable, embarrassé, dilettantesque, continue Nietzsche, son
art
de développer, son effort pour combiner ce qui n’
oir même de leur contradiction ; car, après nous avoir expliqué que l’
art
de Wagner est une loupe grossissante, il nous le
Wagner est une loupe grossissante, il nous le représente ici comme un
art
de décadence, se perdant dans la minutie et la pr
gues que l’on connaisse en musique et que, dans toute l’histoire de l’
art
, il n’y a pas beaucoup d’exemples de mélodies de
, du cabotinisme, de tout ce qu’il y a de faux et d’artificiel dans l’
art
théâtral. Écoutez la suite : « Wagner n’était pa
’économie, comme des hôtes intelligents. Personne ne les égale dans l’
art
de présenter une table princièrement garnie à fra
, Mozart, Hændel. Haydn, Schubert, Mendelssohn, Chopin, Schumann. — L’
Art
du passé et l’âme moderne ; de l’interprétation m
mentalité dans la musique. — Le plaisir esthétique ; physiologie de l’
Art
; le dionysien et l’apollinien ; l’homme modèle d
ien et l’apollinien ; l’homme modèle de toute beauté ; le mélange des
arts
: l’Art et l’idée du surhomme : la musique, produ
apollinien ; l’homme modèle de toute beauté ; le mélange des arts : l’
Art
et l’idée du surhomme : la musique, produit tardi
oduit tardif de toute culture. — Idées de Nietzsche sur l’avenir de l’
art
musical. Ce qui nous frappe surtout dans les a
il commença à s’interdire absolument toute musique romantique, « cet
art
douteux, ampoulé et lourd, qui prive l’esprit de
ois l’ouverture des Maîtres Chanteurs de Richard Wagner : c’est là un
art
superbe, surchargé, lourd et tardif, qui a la fie
icité étonnée et heureuse avec les moyens qu’il emploie, des moyens d’
art
neuf, nouvellement acquis et d’une saveur inconnu
ossédait des notions très claires de la philosophie de l’Inde et de l’
art
des Grecs, qui n’ont pas grand-chose à voir avec
e lui donnent une physionomie bien à part et c’est ce qui sauvera son
art
de toute décadence. Nietzsche a raison d’ajouter
téresse davantage dans Choses humaines, lorsqu’il vient à parler de l’
art
du passé et de l’âme moderne. Il fait remarquer q
n certain malaise en face des œuvres plus anciennes, parce que chaque
art
augmentant sans cesse ses facultés d’exprimer des
e âpreté, la fraîcheur matinale, l’horreur du passionné comme si leur
art
en eût dû souffrir, — voilà ce qui constitue le s
virtuoses modernes aient raison de croire que la loi suprême de leur
art
est de donner le plus de relief possible à chaque
n, voilà le défaut non seulement de notre musique, mais de tout notre
art
moderne. Citons encore Nietzsche à ce propos : «
générale en ce moment, parmi les artistes et les dilettantes, vers un
art
plus simple, moins compliqué, plus direct, plus n
e, qui traduit le mieux sa pensée à cet égard, c’est « le Midi dans l’
Art
» dont il parle si souvent. Le « Midi » est, pour
ubir une préparation, avoir appris ; il n’y a pas d’effet direct de l’
art
, en dépit des belles choses que les philosophes o
ors les cordes de notre âme plus puissamment qu’aucune actualité de l’
art
, si riche et si sérieuse qu’elle puisse être. Ce
favorable à la musique italienne, que les gourmets expérimentés de l’
art
, les purs esthéticiens affectent d’ignorer. Au de
uver la musique à quiconque n’est pas en mesure de se délecter de cet
art
en artiste. » Si juste que soit la dernière obse
ge sa durée du double ou du triple. De l’imitation irraisonnée de cet
art
pourrait résulter un grand danger pour la musique
t plus grand qu’une pareille musique s’appuiera plus étroitement à un
art
du comédien, à un langage du geste plus naturalis
fférentes de satisfactions sont éveillées par les manifestations de l’
art
, par exemple chez les peuples sauvages, on rencon
, on rencontre d’abord la joie de comprendre ce qu’un autre pense ; l’
art
est ici une sorte de jeu de devinettes qui procur
éation comme de toute jouissance artistique. « Pour qu’il y ait de l’
art
, pour qu’il y ait une contemplation esthétique qu
’ivresse ait haussé l’irritabilité de toute la machine ; autrement, l’
art
est impossible. » Par ivresse, Nietzsche entend
on nécessaire, cette transformation en ce qui est parfait, c’est de l’
art
… Dans l’art, l’homme jouit de sa propre personne
e, cette transformation en ce qui est parfait, c’est de l’art… Dans l’
art
, l’homme jouit de sa propre personne en tant que
Nous en revenons ainsi à notre point de départ, à reconnaître que l’
art
est avant tout et surtout une activité vitale, di
ct compréhensif et divinatoire, comme il possède au plus haut degré l’
art
de communiquer aux autres. » Et il range dans la
é les quelques réflexions justes et pénétrantes que lui a inspirées l’
art
de Richard Wagner au temps où il le comprenait en
le contact de la scène après avoir été pénétré trop directement par l’
art
de Wagner, qu’il a perdu la notion exacte des cho
llement des idées radicalement fausses et absurdes sur le mélange des
arts
: « Le mélange des genres dans les arts atteste l
t absurdes sur le mélange des arts : « Le mélange des genres dans les
arts
atteste la méfiance qu’un auteur éprouve au sujet
ntimement parents : c’est l’Europe une dont l’âme se presse dans leur
art
multiple et impérieux, aspirant à s’extérioriser
érature, ayant été pour la plupart écrivains, poètes, rapprochant les
arts
et les sens, — en cela les premiers artistes d’un
us grands explorateurs dans les effets et dans l’exposition, dans les
arts
de l’étalage, ayant tous plus de talent que de gé
à leur siècle l’idée du surhomme ». Dans ce sens, il ne tenait pas l’
art
de Wagner pour un art purement allemand ; il voul
u surhomme ». Dans ce sens, il ne tenait pas l’art de Wagner pour un
art
purement allemand ; il voulait que l’on tînt comp
la musique est un produit tardif de toute civilisation. « De tous les
arts
qui se développent toujours dans un terrain déter
yen âge chrétien a rencontré son expression complète seulement dans l’
art
des musiciens néerlandais ; leur art d’échafauder
ession complète seulement dans l’art des musiciens néerlandais ; leur
art
d’échafauder des sons est la sœur posthume, mais
on. Mozart seulement a rendu en métal sonore l’époque de Louis XIV, l’
art
de Racine et de Claude Lorrain. Le xviiie siècle
s analogues, ne pourrait-on pas les poser à propos de tous les autres
arts
? Que dirait Eschyle, que dirait Sophocle d’un d
ous dit qu’un Terpandre, un Aristoxène n’eussent pas été éblouis de l’
art
de Beethoven, que Palestrina ne se retrouverait p
nnaître ! — le sentiment d’une génération disparue à l’égard de notre
art
actuel ? Que prouve le nôtre à l’égard de l’art d
ue à l’égard de notre art actuel ? Que prouve le nôtre à l’égard de l’
art
du passé ? Passe encore pour les arts arrivés trè
e prouve le nôtre à l’égard de l’art du passé ? Passe encore pour les
arts
arrivés très tôt au complet développement de leur
les œuvres d’époques et de civilisations différentes ; mais dans les
arts
qui, comme la peinture et la musique, ne se sont
i concerne spécialement la musique, il ne faut pas oublier que tout l’
art
antérieur à Bach et à Beethoven doit être considé
ut l’art antérieur à Bach et à Beethoven doit être considéré comme un
art
primitif, comme une production correspondant à un
itudes intellectuelles de la discussion théologique, les lettres, les
arts
, la critique, la philosophie se perdaient en une
, deux maîtres uniques, c’est que précisément ils s’émancipent de cet
art
laborieux et tout de combinaison ; que, loin de l
d’esthéticiens, — que la musique soit la dernière floraison parmi les
arts
d’une époque. Pour moi, je ne le pense pas ; je t
; je tiens cette idée pour un de ces lieux communs de l’histoire des
arts
dont les beaux esprits, les critiques littéraires
ternelle suivante qu’en veut faire Nietzsche. Le moyen âge a connu un
art
musical profondément expressif, de tout point adé
monodie italienne et les tendances nouvelles qu’elle introduit dans l’
art
des sons pourrait de même se comparer au développ
n. Ne vous semble-t-il pas que pour une floraison tardive, celle de l’
art
musical est singulièrement en accord avec les civ
ssairement des vues très sujettes à caution quant à l’avenir de notre
art
: « Peut-être, dit-il, notre plus récente musiqu
s jusqu’à leur extrême limite, qui résonnent une dernière fois dans l’
art
wagnérien. Les antiques légendes qu’il utilise, s
ent d’autres sons et même de contraires ? Si bien qu’un beau jour cet
art
merveilleux et superbe pourrait subitement deveni
que : Tolstoï. Schopenhauer, Herder. — Les éléments constitutifs de l’
art
musical : le son (mélodie), l’harmonie et le ryth
-il conclure ? Et que conclure de ces réflexions philosophiques sur l’
art
musical ? À première vue, il semblerait qu’il n’y
e pas comprendre la grandeur ; passons condamnation sur son rêve d’un
art
de l’avenir, socialiste, prêcheur de la fraternit
ou du commencement de celui-ci qui n’accordaient à la musique et à l’
art
musical qu’une place tout à fait secondaire, quan
de nous jeter ; que l’autre nous parle à ce propos de la contagion d’
art
établissant l’union entre les hommes, le fait imp
le fait important c’est que tous deux ils conviennent que de tous les
arts
, la musique est celui qui pénètre le plus profond
étaient tout autre chose que les symboles de la poésie et des autres
arts
, qu’ils étaient pour l’oreille la chose même qu’i
eprendre la définition de Herder : tandis que les symboles des autres
arts
ne sont que des images, les symboles de la musiqu
phénomène primordial. Pour passer de cet état primaire à la dignité d’
art
, le chant doit subir un développement analogue à
occupe dans l’ordre des phénomènes constitutifs de la musique. Notre
art
actuel souffre d’anémie, mais non, comme le pense
re musique est absolument parallèle. Dans ce sens, on peut dire que l’
art
musical est un produit tardif de chaque civilisat
antiques rentrent en scène, et, à leur suite, feront irruption dans l’
art
les modes de l’Orient dont la variété est immense
des terres australes, puissent jamais transformer ou renouveler notre
art
musical européen. Nos artistes y pourront puiser,
r les mêmes motifs, il n’y a rien à attendre au point de vue de notre
art
moderne d’une restauration de la musique de l’ant
ue les chants populaires tirent l’importance énorme qu’ils ont pour l’
art
musical. La musique populaire fournit les élément
sique allemande, de musique française, de musique italienne, — est un
art
dont le développement échappe à toute prévision.
cette formule éclaire admirablement tous les changements qu’a subis l’
art
musical : c’est-à-dire la tendance qu’il poursuit
e ; et, de nouveau, mouvement concentrique opéré par Wagner, tous les
arts
concourant au spectacle dramatique, fusionnés, ou
la symphonie : voilà, en quelques mots, l’histoire de huit siècles d’
art
musical. Incessante désagrégation des parties sui
uestion ! Problème puéril ! Une seule chose est certaine, c’est que l’
art
de l’avenir ne sera pas indépendant de celui du p
ina, cela est bien certain ! Et il est heureux qu’il en soit ainsi. L’
art
est un perpétuel acheminement vers des expression
compréhension de la vie, à une autre sensibilité de Taine humaine. L’
art
est comme ces souffles réguliers qui ne quittent
hèque des Temps nouveaux. Je ne saurais trop recommander la lecture d’
Art
et Révolution, qui est un des écrits les plus élo
e chez Fischbacher, Paris, 1884. 4. Religion und Kunst (Religion et
Art
), paru en 1880 dans les Bayreuther Blætter et rep
ai fait une si cruelle expérience en ce qui concerne cet homme et son
art
, — que ce fut une longue et complète Passion : je
L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. I. — L’
art
ne recherche pas seulement la sensation. — Il che
cience pour renouveler les sentiments mêmes. III. Le but dernier de l’
art
est de produire la sympathie pour des êtres vivan
dans la société et dans l’art. Moyens d’échapper au conventionnel. L’
art
poursuit deux buts distincts : il cherche à produ
les sentiments sociaux. Ces phénomènes d’induction sont ce qui rend l’
art
expressif de la vie. Toutes les fois que l’art a
ion sont ce qui rend l’art expressif de la vie. Toutes les fois que l’
art
a pour objet les sensations, il se trouve en prés
les se rattachent assurément à l’acoustique et à la physiologie. Si l’
art
était ramené à ce seul but, produire des sensatio
t scientifiques qu’il pas impossible de déterminer un jour. Si donc l’
art
en venait à n’avoir plus d’autre fin que de charm
lancer dans des directions calculées ses fusées multicolores. Mais un
art
qui ne nous procurerait ainsi que des sensations
e plus doux extrait de la fleur ne vaut pourtant pas la fleur. Un tel
art
aurait au plus haut point le défaut inhérent à to
r. Un tel art aurait au plus haut point le défaut inhérent à tous les
arts
, qui est de se montrer infiniment plus étroit que
a nature. Les règles de la sensation agréable sont des limites pour l’
art
; le rôle du génie dans l’art est précisément de
sation agréable sont des limites pour l’art ; le rôle du génie dans l’
art
est précisément de reculer sans cesse ces limites
s tourne, et ainsi il s’efforce d’élargir sans cesse le domaine que l’
art
s’ouvre dans la nature infinie. Le véritable obje
ine que l’art s’ouvre dans la nature infinie. Le véritable objet de l’
art
c’est l’expression de la vie. L’art, pour représe
infinie. Le véritable objet de l’art c’est l’expression de la vie. L’
art
, pour représenter la vie, doit observer deux ordr
forment une sorte de science de la perspective intérieure. Dans tout
art
, comme dans la peinture, il y a des effets de rac
ez être assez subtil pour être et purement simplement vrai. Ni dans l’
art
ni dans la vie réelle la beauté n’est une pure qu
une beauté relative, parce qu’elle crée la vie. Le formalisme dans l’
art
, au contraire, finit par faire de l’art une chose
la vie. Le formalisme dans l’art, au contraire, finit par faire de l’
art
une chose tout artificielle et conséquemment mort
en la recherche de la sensation choisie, qu’il croit être le but de l’
art
, mais qui n’en est qu’un des éléments. « Je me so
nstituer de très belles qualités, mais, si on en faisait le tout de l’
art
, littérature et poésie ne seraient plus que l’hab
fourrerais complètement le doigt dans l’œil, car, d’un autre côté, l’
art
doit être bonhomme. » Oui, et la formule est just
tre côté, l’art doit être bonhomme. » Oui, et la formule est juste, l’
art
doit être bonhomme, c’est-à-dire point gourmé, po
quels se laisse bientôt aller celui qui vit trop exclusivement pour l’
art
, c’est de ne plus voir et sentir avec force dans
dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l’
art
, ce qui peut immédiatement se transposer dans le
mmédiatement se transposer dans le domaine de la fiction. Peu à peu l’
art
prend pour lui le pas sur la vie réelle ; toutes
t ému, il rapporte son émotion à cette fin pratique, l’intérêt de son
art
; il ne sent plus pour sentir, mais pour utiliser
e l’acteur, par cette perpétuelle étude de soi au point de vue de son
art
, altère surtout ses gestes et son accent, tandis
prit avec une précision merveilleuse : selon lui, vous êtes né pour l’
art
si les accidents du monde, dès qu’ils sont perçus
té. Selon nous, un être ainsi organisé échouerait au contraire dans l’
art
, car il faut croire en la vie pour la rendre dans
e nous fait revoir un lavis à l’encre de Chine de Boilvin. » Le grand
art
est celui qui traite la nature et la vie non en i
réalités, et qui sent en elles le plus profondément non pas ce que l’
art
humain peut le mieux rendre, mais ce qu’il peut a
nsposable en son domaine. Il faut comprendre combien la vie déborde l’
art
pour mettre dans l’art le plus de vie. II. C
e. Il faut comprendre combien la vie déborde l’art pour mettre dans l’
art
le plus de vie. II. Ce fond vivant de l’art,
t pour mettre dans l’art le plus de vie. II. Ce fond vivant de l’
art
, qui doit toujours transparaître sous la forme, e
onner à nous-mêmes cette conviction que nous ne vivons pas en vain. L’
art
pour l’art, la contemplation de la pure forme des
s-mêmes cette conviction que nous ne vivons pas en vain. L’art pour l’
art
, la contemplation de la pure forme des choses fin
ience et le sentiment philosophique peuvent, en s’introduisant dans l’
art
, le transformer sans cesse, car nous ne voyons ja
otre imagination intelligente y trouve son compte. Outre les idées, l’
art
a pour objet principal l’expression des sentiment
tour, s’expriment dans les actes et dans tous les faits de la vie. L’
art
du savant, de l’historien, et aussi de l’artiste,
objectives ; dans l’histoire, des lois psychologiques et humaines. L’
art
repose sur moins de faits encore, et son but est
n une chambre de dix mètres carrés que, dans toute une vie humaine. L’
art
est ainsi une condensation de la réalité ; il nou
enter plus de vie encore qu’il n’y en a dans la vie vécue par nous. L’
art
, c’est de la vie concentrée, qui subit dans cette
concentration les différences du caractère des génies. Le monde de l’
art
est toujours de couleur plus éclatante que celui
ons orangés ou rouges ; ainsi font les poètes. III Toutefois, l’
art
n’est pas seulement un ensemble de faits signific
à ce qu’il ne dit pas, mais suggère, fait penser et sentir. Le grand
art
est l’art évocateur, qui agit par suggestion. L’o
l ne dit pas, mais suggère, fait penser et sentir. Le grand art est l’
art
évocateur, qui agit par suggestion. L’objet de l’
grand art est l’art évocateur, qui agit par suggestion. L’objet de l’
art
, en effet, est de produire des émotions sympathiq
entrer en société. Toutes les règles concernant ce nouvel objet de l’
art
aboutissent à déterminer dans quelles conditions
se produit l’émotion sympathique ou antipathique. Le but dernier de l’
art
est toujours de provoquer la sympathie ; l’antipa
ne sympathise qu’avec ce qui est ou semble individuel ; de là, pour l’
art
, l’absolue nécessité, en même temps que la diffic
exprimerait rien de typique ne saurait produire un intérêt durable. L’
art
, qui cherche en définitive à nous faire sympathis
et qu’on pourrait appeler les grandes individualités de la cité de l’
art
, sont à la fois profondément réels et cependant s
s règles fixes dans la critique d’art, c’est que l’objet suprême de l’
art
n’est pas fixe : la vie sociale est sans cesse en
u juste ce que sera demain l’humanité. Pour trouver le durable dans l’
art
, Nisard et Saint-Marc Girardin ont proposé cet ex
précisément le sentiment de la pure idée, qui n’est pas l’objet de l’
art
, c’est que, dans le sentiment, il y a toujours un
jours une part très grande d’individualité. Le concret, sans lequel l’
art
en somme ne peut exister, est aussi le particulie
deux espèces : 1° celles de la vie sociale elle-même ; 2° celles de l’
art
, qui sont souvent les conséquences mêmes de celle
exemple, les conventions et les abstractions sur lesquelles repose l’
art
classique du dix-septième siècle faisaient partie
ris quelque chose de général, de régulier et de froid, qui fait que l’
art
de cette époque, comme l’a fait voir Taine, repré
il semble nous montrer des marionnettes. Il faut, pour comprendre cet
art
, se transporter à cette époque, se réadapter à ce
it pas volontiers. De même, la crudité d’expression qui caractérise l’
art
contemporain répond à un certain état social cara
émocratie et des nouvelles « couches sociales » se fait sentir dans l’
art
, comme dans toutes les autres manifestations de l
recherches analogues à celles du savant déblayant des fossiles. Tout
art
s’appuie sur des habitudes : l’art factice, sur d
avant déblayant des fossiles. Tout art s’appuie sur des habitudes : l’
art
factice, sur des habitudes factices et transitoir
actice, sur des habitudes factices et transitoires, sur des modes ; l’
art
durable, sur des habitudes constitutives de l’êtr
constitutives de l’être. Loin de diminuer dans l’humanité et dans les
arts
, la part de la convention pourra bien augmenter t
laire surtout aux meilleurs parmi les êtres vivants. Le moyen, pour l’
art
, d’échapper à ce qu’il y a de fugitif dans le con
ce sens que va le progrès général de la pensée humaine et aussi de l’
art
humain. Ajoutons que le signe d’un sentiment spon
te salle anglaise me parut un indice de la décadence de cette école d’
art
à la renommée retentissante, dont il ne me parut
ones, qui synthétisait en quelque sorte la décadence inéluctable de l’
art
préraphaélite. Que signifiait donc cette double c
aphaélisme apparaisse sous son véritable jour, c’est-à-dire comme, un
art
d’anti-réalité. Il faut voir Rossetti, italien d’
e petit groupe. Le spectacle de ces artistes, rêvant de renouveler l’
art
anglais et l’engageant à cette fin dans la plus f
pleins d’ardeur, en révolte généreuse contre la plate médiocrité de l’
art
académique, ne se tournèrent-ils pas résolument,
de ses critiques27. Le sentiment intense et profondément juste qu’un
art
vivant et large, large comme la nature, et comme
juvénile ardeur et leur enthousiasme, malgré leur amour sincère de l’
art
et leur austère labeur, les peintres préraphaélit
de la nature qu’à l’expression de ses conceptions intellectuelles. L’
art
qui se rattache à la première de ces conceptions
elles. L’art qui se rattache à la première de ces conceptions est un
art
de vérité, celui qui se rattache à la seconde, un
ceptions est un art de vérité, celui qui se rattache à la seconde, un
art
d’illusion. II Ruskin est incontestablement
ent pour lui toute la beauté humaine. C’est pourquoi il se tourne, en
art
, vers les « Primitifs », vers les simples et les
la Renaissance, des Vinci et des Michel-Ange. Étrange souillure !… L’
art
n’a besoin que d’un cœur pur, que d’amour et de r
s, que ce principe dualiste qui, s’il était observé, empoisonnerait l’
art
entier. Ruskin ne semble pas comprendre qu’une fo
ur lui. Il a pris les Lois de Fiesole pour les règles éternelles de l’
art
, et celui qui a décrit l’atmosphère en des pages
vait bouleversée de fond en comble. Il n’a pas compris dès lors qu’un
art
nouveau était en train de naître ; et sa merveill
de tous ceux qui, de près ou de loin, se rattachent au mouvement de l’
art
mystique anglais. Je comprends que l’audace juvén
hrétien ou un idéal dérivé du christianisme l’a trop accaparée ; et l’
art
chrétien ne peut plus être autre chose qu’un anac
ais bien avec l’intention de lui faire exprimer des idées morales. Un
art
nouveau ne peut sortir de l’imitation des Quattro
avec notre cœur, avec notre œil et notre science d’hommes modernes. L’
art
n’est pas une résurrection, mais une évolution. L
mpossible de mieux caractériser qu’en cette affirmation la folie de l’
art
« intellectuel ». Exista-t-il jamais un grand art
tous ceux pour qui la terre n’est que l’antichambre du ciel. Le grand
art
vit de réalisme. Le mythe ne lui importe en rien,
nt. » Je suis d’accord avec vous, mais il s’agit alors de savoir si l’
art
a pour but le mensonge ou la vérité. S’il a pour
qu’une mauvaise toile du peintre ; cependant si nous l’appliquons à l’
art
de Burne-Jones, et au préraphaélisme entier, nous
peinture contemporaine, de celle que l’on peut hardiment qualifier d’
art
nouveau. Aux principes de cet art nouveau l’école
que l’on peut hardiment qualifier d’art nouveau. Aux principes de cet
art
nouveau l’école mystique anglaise resta toujours
on de la Renaissance et le retour au moyen âge, ne pouvait aboutir. L’
art
moderne a d’autres origines, et qualifier de ce n
aboutir. L’art moderne a d’autres origines, et qualifier de ce nom l’
art
préraphaélite ne peut être qu’une méprise d’un mo
nom l’art préraphaélite ne peut être qu’une méprise d’un moment. L’
art
moderne, en effet, tel qu’il se dégage des effort
ne perception confuse des nouvelles nécessités de la peinture, est un
art
de réalité criante et crue, sans autre doctrine q
mposition de l’œuvre ancienne, les parties en demeurent solitaires. L’
art
moderne a relié ce que l’art ancien avait isolé i
, les parties en demeurent solitaires. L’art moderne a relié ce que l’
art
ancien avait isolé imitant en cela la nature où i
lles baignent en rendant à l’atmosphère son rôle aussi capital dans l’
art
que dans la vie. Aux juxtapositions de blocs iner
circulation de l’atmosphère. En second lieu, la transformation de l’
art
s’est accomplie par l’entrée en scène de la lumiè
et simplement l’éclat véritable, considéré comme contraire à l’art. L’
art
d’aujourd’hui est une ré-intronisation des joies
rale valeur, à les prendre pour ce qu’elles sont. On le voit donc, l’
art
moderne a fait entrer la lumière et l’air dans le
rimer un autre sens que celui qu’elles possèdent réellement. C’est un
art
enfin qui trouve dans la réalité et dans la vie,
s de les créer. Voilà de quelle façon quelques artistes ont compris l’
art
moderne. Je nommerai tout d’abord le groupe glori
pays que mal connus au dehors, et qui sont cependant l’honneur de cet
art
nouveau. Ce qu’ils ont été pour l’art contemporai
sont cependant l’honneur de cet art nouveau. Ce qu’ils ont été pour l’
art
contemporain, on le comprendra plus tard, lorsque
du moins ce qu’elles renferment de plus saillant au point de vue de l’
art
nouveau, on voit dès lors de quelle inappréciable
de l’art nouveau, on voit dès lors de quelle inappréciable distance l’
art
préraphaélite s’éloigne de ce dernier ; de toute
r rendre plus frappante la singulière méprise qui a pu confondre deux
arts
de conception si opposée, nous pouvons dire que l
confondre deux arts de conception si opposée, nous pouvons dire que l’
art
moderne est d’inspiration panthéiste plus ou moin
e est d’inspiration panthéiste plus ou moins consciente, tandis que l’
art
préraphaélite est d’inspiration spiritualiste tou
anouissaient au grand air et à la lumière, refusant d’admettre pour l’
art
un soleil spécial, d’une autre nature que celui q
une atmosphère sans rapport avec celle qui nous nourrit, alors que l’
art
se replongeait à nouveau dans la vie, les néo-Pri
on seulement ils sont demeurés totalement étrangers au mouvement de l’
art
moderne, mais ils représentent un art essentielle
ent étrangers au mouvement de l’art moderne, mais ils représentent un
art
essentiellement rétrograde, un art de réaction, u
moderne, mais ils représentent un art essentiellement rétrograde, un
art
de réaction, un art sans avenir. Leur peinture de
eprésentent un art essentiellement rétrograde, un art de réaction, un
art
sans avenir. Leur peinture de rêve, privée de mus
vorée de langueur, ne s’adaptera jamais aux conditions de la terre. L’
art
préraphaélite est un art éminemment artificiel ;
daptera jamais aux conditions de la terre. L’art préraphaélite est un
art
éminemment artificiel ; et c’est pourquoi l’école
arler. « L’école sèche » disait Delacroix, c’est-à-dire contraire à l’
art
véritable, vivant, fécond et large. En nous ralli
fécond et large. En nous ralliant à cette pensée, nous dirons que cet
art
de spiritualisation doit disparaître à mesure que
réraphaélites « jetteraient en Angleterre les fondations de l’école d’
art
la plus noble qu’on ait vue depuis trois cents an
e les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des
arts
et des lettres Enfin, on ne sçauroit douter que
lles pas à la difference prodigieuse qui se remarque entre l’état des
arts
et des lettres dans deux siecles voisins ? Ne son
alitez, et qui par les merveilles qu’ils enfantent attirent sur leurs
arts
une attention que le monde n’y faisoit pas quand
t sur leurs arts une attention que le monde n’y faisoit pas quand ces
arts
étoient encore grossiers. Tacite remarque que les
. Ma premiere refléxion, c’est qu’il est des païs et des temps où les
arts
et les lettres ne fleurissent pas, quoique les ca
à leur avancement avec activité. La seconde refléxion, c’est que les
arts
et les lettres ne parviennent pas à leur perfecti
on apperçût cependant aucun fruit bien sensible de leur activité. Les
arts
et les lettres retombent encore quand les causes
s ouvrages. Il ne faut point alleguer que la raison pour laquelle les
arts
n’ont pas fleuri au-delà du cinquante-deuxiéme dé
s été transportez sous la zone ardente ni sous les zones glacées. Les
arts
naissent d’eux-mêmes sous les climats qui leur so
ent d’eux-mêmes sous les climats qui leur sont propres. Avant que les
arts
aïent pû être transportez, il faut que les arts a
ropres. Avant que les arts aïent pû être transportez, il faut que les
arts
aïent été nez. Il faut bien qu’ils aïent un berce
ïent un berceau, et des premiers inventeurs. Qui avoit transporté les
arts
en égypte ? Personne. Mais les égyptiens, favoris
, favorisez par le climat du païs, leur y donnerent la naissance. Les
arts
naîtroient d’eux-mêmes dans les païs qui leur ser
eu plus tard, mais ils y paroîtroient enfin. Les peuples chez qui les
arts
n’ont pas fleuri, sont les peuples qui habitent u
i, sont les peuples qui habitent un climat qui n’est point propre aux
arts
. Ils y seroient nez d’eux-mêmes sans cela, ou du
. Cependant les grecs eurent bien-tôt transplanté d’égypte en Grece l’
art
de la peinture, sans que ses souverains et ses re
te l’Europe le prix des ouvrages des grands maîtres. Les tresors de l’
art
devinrent des tresors réels dans le commerce. Jus
s I étoient des peintres étrangers qui apporterent dans cette isle un
art
que les naturels du païs ne sçurent point y fixer
t pas seulement dans les païs excessivement froids ou humides que les
arts
ne sçauroient fleurir. Il est des climats tempere
pour travailler à l’Escurial et ailleurs, des peintres étrangers. Les
arts
liberaux ne sont jamais sortis d’Europe que pour
de l’Europe, ont toujours été plus propres que les autres peuples aux
arts
, aux sciences et au gouvernement politique. Par t
dre à canon et l’imprimerie, nous avons si bien perfectionné ces deux
arts
dès qu’ils nous ont été connus, que nous autres e
que les astronomes europeans les sçavent prédire avec précision. Les
arts
paroissent même souffrir dès qu’on les éloigne tr
a même part que les grecs et que les italiens à la gloire de ces deux
arts
. Les sculptures qui sont constamment des égyptien
mauvais peintres. Il dit que les égyptiens avoient nui beaucoup à cet
art
, en inventant des regles propres à en rendre l’ap
elui du Mexique et celui du Perou. Depuis long-temps on y cultivoit l’
art
de la peinture. Les peuples d’une patience et d’
patience et d’une subtilité de main inconcevable, avoient même créé l’
art
de faire une espece de mosaïque avec les plumes d
s peintres intelligens. Les indiens qui ont si bien appris les autres
arts
que les espagnols leur ont enseignez, qu’ils sont
e. Les Viscomti et les Sforces avoient été les bienfaiteurs des beaux
arts
à Milan. Personne ne parut alors dont les ouvrage
ceux qui se sont faits dans la suite, et lorsque les sciences et les
arts
eurent été, pour ainsi dire, renouvellez. Il semb
nd roi françois est un des ardens protecteurs dont les lettres et les
arts
puissent se glorifier. On sçait quelle faveur, ou
aussi magnifiques que les romains les auroient pû faire en faveur des
arts
qui relevent du dessein. Afin de donner aux jeune
emie dans Rome. Il leur a établi un domicile dans la patrie des beaux
arts
. Les éleves qui jettent quelque lueur de génie, y
ce que nous avons vû arriver en France. Depuis le renouvellement des
arts
, on n’a jamais vû en quelque lieu que ce soit, le
ce sous le regne du feu roi. Les italiens, de qui nous avons appris l’
art
de la sculpture, sont réduits depuis long-temps à
raveurs sur métaux. L’orfévrerie en grand et en petit, enfin tous les
arts
qui relevent du dessein sont plus parfaits en Fra
ais comme la peinture ne dépend pas autant des causes morales que les
arts
dont je viens de parler, elle n’y a point fait de
u’elle a reçû depuis soixante et dix ans. seconde refléxion.que les
arts
parviennent à leur élevation par un progrès subit
portent en peu d’années jusqu’à un point de perfection surprenant les
arts
et les professions qu’ils cultivoient presque san
uoi l’on puisse attribuer un progrès si miraculeux. Au contraire, les
arts
et les sciences retombent quand les causes morale
ja quels faits je vais emploïer pour montrer que le progrès des beaux
arts
vers la perfection, devient subit tout-à-coup, et
beaux arts vers la perfection, devient subit tout-à-coup, et que ces
arts
franchissant en peu de temps un long espace, saut
he plus. En mil quatre cent quatre-vingt, la peinture étoit encore un
art
grossier en Italie, où depuis deux cens ans on ne
reconnoître l’action des causes physiques dans le renouvellement des
arts
. Toutes les écoles qui se formoient alors, alloie
seconde, encore plus efficace qu’elles, au progrès surprenant que les
arts
et les lettres font en certains siecles, c’est qu
t que les arts et les lettres font en certains siecles, c’est que les
arts
et les lettres retombent quand les causes morales
encore remplacez par des sujets moindres qu’eux. Enfin, le génie des
arts
et des sciences disparoît jusqu’à ce que la révol
la peinture, quoique ce grand homme fût aussi capable d’enseigner son
art
, qu’aucun maître qui jamais l’ait professé. Dans
es. Toutes les conjonctures qui décideroient de la destinée des beaux
arts
, s’il étoit vrai que cette destinée dépendît uniq
ennemies ou suspectes dans ses murailles, et cette capitale des beaux
arts
, fut saccagée par les armes de l’empereur Charles
ut précisément durant ces trente-quatre années que les lettres et les
arts
firent en Italie ces progrez qui semblent encore
nous remontons au siecle d’Auguste, nous verrons que les lettres, les
arts
, et principalement la poësie, tomberent en décade
nées de l’empire romain. Bien des gens pensent que les lettres et les
arts
perirent ensevelis sous les ruines de cette monar
s conquis les commoditez necessaires pour cultiver les lettres et les
arts
, et même l’envie de le faire. Les arts, dit-on, n
ur cultiver les lettres et les arts, et même l’envie de le faire. Les
arts
, dit-on, ne peuvent subsister en un païs dont les
acilement que les opinions fausses en philosophie. Les lettres et les
arts
étoient déja tombez en décadence, ils avoient déj
s avant la premiere prise de Rome par Alaric. Depuis cet empereur les
arts
allerent toujours en dégenerant. Les monumens qui
l’état où étoit la gravure sous chaque empereur, et la gravure est un
art
qui suit la sculpture pas à pas. Les observations
ant que les barbares prissent Rome, la sculpture y étoit redevenuë un
art
aussi grossier qu’elle pouvoit l’être au commence
peinture et la poësie, elle doit décheoir plus lentement que ces deux
arts
et même que l’éloquence. Aussi voïons-nous par ce
Aussi voïons-nous par ce que Petrone nous dit de la peinture, que cet
art
baissoit déja dès le temps de l’empereur Neron.
s esprits à la fin de son traité du sublime. Il ne restoit plus que l’
art
oratoire. Les orateurs avoient disparu. La décade
atoire. Les orateurs avoient disparu. La décadence des lettres et des
arts
étoit déja un objet sensible. Il frappoit assez l
soient cette observation. On remarquera encore que les lettres et les
arts
commencerent à décheoir sous des empereurs magnif
, Marc-Aurele et Alexandre Severe sçavoient peindre. Croit-on que les
arts
fussent sans consideration sous leur regne ? Enfi
spectacles, les engageoit à procurer l’avancement des lettres et des
arts
. Quant à ces guerres civiles dont on parle tant,
mois, ne purent certainement pas préjudicier aux lettres et aux beaux
arts
autant que les guerres civiles du grand Pompée et
t Auguste eurent part, n’arrêterent pas le progrès des lettres et des
arts
. La mort de Domitien fut l’ouvrage d’un complot d
sans être suivies de ces accidens qui peuvent retarder le progrès des
arts
et des sciences. Neron fut déposé dans Rome sans
ien des désordres, mais ils ne sont pas tels qu’ils ensevelissent les
arts
et les sciences. Toutes les guerres n’empêchent p
uerres ordinaires. De pareilles guerres anéantissent certainement les
arts
et les sciences dans les païs qu’elles désolent.
e chrétien plûtôt qu’à un autre, ne peuvent tout au plus anéantir les
arts
et les sciences que dans une ville qui seroit ass
roît même qu’elle ne le fait pas. Je ne sçais par quelle fatalité les
arts
et les sciences ne fleurissent jamais mieux qu’au
mpire romain sous Cesar et sous Auguste que les sciences et les beaux
arts
firent à Rome de si grands progrez. Depuis mil qu
’Anvers fleurit. N’est-ce pas durant la guerre que les lettres et les
arts
ont fait en France leurs progrez les plus grands
i sont capables de faire tomber en décadence les lettres et les beaux
arts
. Ce ne fut que sous Gallien que les barbares comm
évastations n’étoient pas capables de faire tomber les lettres et les
arts
dans la décadence où ils tomberent. Le séjour des
lettres et les arts dans la décadence où ils tomberent. Le séjour des
arts
dans un état contigu, ce fut toujours la capitale
me qu’on puisse alleguer comme une des causes de l’anéantissement des
arts
et des lettres. Or, la ville de Rome jusqu’à sa p
qu’il ne s’y trouvât un peuple entier d’artisans médiocres. Quand les
arts
sont assez cultivez pour former un grand nombre d
venus qu’après le sac de Rome par Alaric. Pourquoi les lettres et les
arts
ne se sont-ils pas soûtenus dans la Grece au même
ouvoient l’avoir été deux cens ans avant Philippe. Les lettres et les
arts
sont tombez sensiblement dans la Grece depuis le
ere et sous Gordien Pie, mais on ne compare pas ces historiens pour l’
art
d’écrire avec force comme avec dignité, pour l’ar
historiens pour l’art d’écrire avec force comme avec dignité, pour l’
art
de peindre les grands évenemens à Thucidide et à
’usage qu’on pouvoit faire des médailles pour connoître l’état où les
arts
se trouvoient dans le temps qu’elles furent frapp
pables de faire oublier durant des siecles entiers les lettres et les
arts
. Le tumulte que causa l’irruption des gaulois dan
andre ne dura point long-temps. Mais supposons que les lettres et les
arts
aïent pû souffrir par les guerres qui se firent e
tre deux rois de Macedoine et contre les étoliens, les lettres et les
arts
auroient dû remonter vers la perfection, dès que
s d’inquietudes à diverses provinces. Au plus tard les lettres et les
arts
auroient dû se relever sous le regne d’Auguste qu
s la Grece. Cependant ces premieres guerres n’avoient pas empêché les
arts
et les sciences d’y faire ces progrez qui font en
se, lesquelles donnerent à quelques citoïens romains un goût pour les
arts
, qui devint bien-tôt à Rome un goût universel, et
de Constantinople ils étoient moins habiles, principalement dans les
arts
, qu’ils ne l’avoient été aux temps d’Amintas roi
es lettres s’y sont même soûtenuës long-tems après la chute des beaux
arts
, parce que generalement parlant, les grecs dans t
les causes morales n’y faisoient rien d’extraordinaire en faveur des
arts
. Si c’étoit l’état florissant des villes et des r
t des villes et des roïaumes, qui seul amenât la perfection des beaux
arts
, la peinture devoit être en sa splendeur dans Anv
t confiné. Après tout ce que je viens d’exposer, il est clair que les
arts
et les lettres arrivent au plus haut point de leu
ne sçauroit attribuer aux causes morales, et il paroît encore que les
arts
et les lettres retombent quand ces causes font le
s contemporains des grands poëtes leur compatriotes. Les temps où les
arts
ont fleuri, se sont encore trouvez feconds en gra
rofessions dégenererent en Grece en même-temps que les lettres et les
arts
. Tite-Live appelle Philopemen, un des préteurs de
édailles romaines commencerent à devenir belles, et la gravure est un
art
qui suit ordinairement la sculpture dans toutes s
que capitaine fameux par ses exploits et par son intelligence dans l’
art
militaire. Tite-Live le premier des romains dans
ligence dans l’art militaire. Tite-Live le premier des romains dans l’
art
d’écrire l’histoire, Salluste l’historien, que Pa
rut en même-temps des graveurs excellens dans tous les genres que cet
art
renferme. L’art naissant des estampes, se perfect
s des graveurs excellens dans tous les genres que cet art renferme. L’
art
naissant des estampes, se perfectionna entre leur
le grand, Machiavel et Guichardin l’historien ? Mais à mesure que les
arts
sont déchus en Italie, les places et les professi
e, si célebre pour avoir perfectionné et même créé en quelque façon l’
art
des jardins, en usage aujourd’hui dans la plus gr
er : cela n’importe), la question est celle-ci : Ont-ils un souci d’
art
commun ? Dans un sermon de Bossuet, Racine assu
es savaient que poème ou roman, discours ou tragédie, cela était de l’
art
, et du même art, le seul, celui que tous ils prat
poème ou roman, discours ou tragédie, cela était de l’art, et du même
art
, le seul, celui que tous ils pratiquaient, librem
Et ils oublient qu’avant le drame, et le roman et le poème, il y a l’
art
, je le répète, l’art qui est unique ; et que si l
vant le drame, et le roman et le poème, il y a l’art, je le répète, l’
art
qui est unique ; et que si le même souci d’art ne
l’art, je le répète, l’art qui est unique ; et que si le même souci d’
art
ne les dirige pas, tous tant qu’ils sont, c’est q
rompent. Ah ! discerner l’erreur ! et la comprendre ! — rétablir de l’
art
littéraire une notion plus universelle et plus ju
; il faut les croire ; — ΠΟΙΗΤΗΣ — dans ce simple mot tient tout son
art
et toute sa fonction. C’est en vain qu’on altérer
t de son chant n’est pas l’acte, mais son chant même. Il représente l’
art
dans sa conception la plus haute, la plus pure, l
ement une œuvre : dans cette œuvre des hommes ; — et non plus selon l’
art
alors, selon la vie. Dès l’origine, entre le poèt
irer plus que tout simplement reproduire. Le danger permanent de leur
art
est ici : qu’ils préfèrent la vivante matière de
nent de leur art est ici : qu’ils préfèrent la vivante matière de cet
art
à cet art même !… Ce n’est pas tout. Issue des
ur art est ici : qu’ils préfèrent la vivante matière de cet art à cet
art
même !… Ce n’est pas tout. Issue des hommes, au
de la vérité ! Là, la nature, ici la thèse primeront, supprimeront l’
art
; — le pire sera qu’« eux » ne s’en aperçoivent.
rs de lui. Il les considère objectivement, sans en saisir la raison d’
art
cachée ; la forme à ce moment quitte l’esprit, s’
ici, Parnasse. Ici rien que la forme ; là, toute la matière. On vit l’
art
humain, l’art complet, dissocié, scindé en deux t
Ici rien que la forme ; là, toute la matière. On vit l’art humain, l’
art
complet, dissocié, scindé en deux tronçons distin
rt complet, dissocié, scindé en deux tronçons distincts, se croyant l’
art
chacun, chacun insoucieux de l’autre. Mais tandis
ne, de la plus riche, de la plus organique, — et on l’eût pris pour l’
Art
, s’il n’eut été si près de la Science, et si semb
iseaux. Si hâtivement qu’il créât pourtant, il créait ; il avait de l’
art
une conception instinctive qu’on retrouve à l’ori
’instants, une sorte de cinématographe littéraire, et dont le souci d’
art
réel resta extérieur, à fleur de peau, tout pitto
lheur, ne fut pas l’idée de beauté antérieure à toute production de l’
art
, mais une idée d’ordre scientifique, mais une vér
société, il préféra faussement illustrer une théorie. — Qu’y gagna l’
Art
? qu’y gagna la Science ? — Au lieu d’une œuvre i
ntes qui s’élevèrent non point au nom d’une esthétique spéciale, d’un
art
à eux, sans passé et sans lendemain, mais au nom
ciale, d’un art à eux, sans passé et sans lendemain, mais au nom de l’
art
créateur et de l’art humain, au nom de l’art tota
, sans passé et sans lendemain, mais au nom de l’art créateur et de l’
art
humain, au nom de l’art total, et contre le formi
demain, mais au nom de l’art créateur et de l’art humain, au nom de l’
art
total, et contre le formisme et contre l’empirism
de l’Empirisme jetaient ces derniers mots, soudain, comme un défi. L’
Art
ouvre ses bras tout grands à la vie, mais pour l’
à la vie, mais pour l’étreindre, la faire sienne, pour la réduire à l’
Art
. En lui, vont se joindre, se fondre, se compléter
influences lyriques eux et leurs plus jeunes émules durent un souci d’
art
nouveau. Le malheur fut qu’ils le placèrent dans
ement appliquer au roman la simple loi du classicisme, la loi de tout
art
objectif, humain, qui tient dans cette brève form
une vaste carrière sûre s’ouvre encore devant lui : la carrière de l’
Art
. Et à ceux qui cherchent un guide, un maître, je
s deux n’est préoccupé avant tout de ce qui fait pour moi le but de l’
Art
, à savoir : la beauté. Je me souviens d’avoir res
tous se seront soumis ensemble à l’idée unique, à l’idée suprême de l’
Art
et de la Beauté. Henri Ghéon. 1. Conférence
VI Paris, le 15 août 1887. Considérations sur l’
art
wagnérien — 1 — I Par toute la terre
tithèse, et, comme à un nouveau drame, je fus ému… Etait-ce donc de l’
art
, la réalité de cette nature, autant que la fictio
tte nature, autant que la fiction de ce drame ? qu’est-ce alors que l’
art
, et qu’est-ce que la réalité ? comment, dans l’un
et qu’est-ce que la réalité ? comment, dans l’unité qui est la vie, l’
art
est-il né, à côté de la réalité ? et à côté de la
é, à côté de la réalité ? et à côté de la réalité quel a pu devenir l’
art
, quel doit-il être ? De ce principe que les chose
nt il fallait diminuer la part de réalité ; et ce premier effort de l’
art
produisit le théâtre. Le théâtre est un spectacle
le spectacle de la vie réelle ; le théâtre est le premier degré de l’
art
parmi la vie… Après dix ans de luttes et de souff
surgissait, véhémente plus que d’aucune réalité, terrifiante et sûre,
art
, dans les âmes spectatrices. L’art théâtral isola
cune réalité, terrifiante et sûre, art, dans les âmes spectatrices. L’
art
théâtral isolait dans la vie une vie plus intense
es enfin, ne pourront-elles quelque chose ? Ce serait l’édification d’
arts
nouveaux, art de vision, art de mots, art de musi
urront-elles quelque chose ? Ce serait l’édification d’arts nouveaux,
art
de vision, art de mots, art de musique, chacuns p
elque chose ? Ce serait l’édification d’arts nouveaux, art de vision,
art
de mots, art de musique, chacuns plus puissants e
Ce serait l’édification d’arts nouveaux, art de vision, art de mots,
art
de musique, chacuns plus puissants en leur spécia
ute la force de l’être humain. Et pareillement l’on rêverait d’autres
arts
possibles, qui useraient, l’un des parfums, l’aut
a atteint le second degré du fictif dans la vie, le second degré de l’
art
, après la primitive élimination des sensations ét
la restriction des sensations à un seul ordre sensitif ; et, après l’
art
théâtral, les arts séparés de la peinture, de la
s sensations à un seul ordre sensitif ; et, après l’art théâtral, les
arts
séparés de la peinture, de la littérature et de l
usique seront acquis, quand sera démontré le pouvoir de chacun de ces
arts
de donner à lui seul l’impression d’une chose viv
à lui seul l’impression d’une chose vivante. III L’origine de l’
art
pictural est en la représentation des formes. Sim
n la représentation des formes. Simple encore apparaît l’origine de l’
art
littéraire, si l’on consent à se rappeler ce qu’e
ler ce qu’est fondamentalement le mot. Un mot est une abstraction ; l’
art
littéraire ne peut être que l’art des abstraction
mot. Un mot est une abstraction ; l’art littéraire ne peut être que l’
art
des abstractions ; un mot ne représente pas un ob
précision des visions. Or, qu’est la musique ? le plus mystérieux des
arts
! quel est, nous demandons-nous, le rapport des s
monter aux invraisemblables et nécessaires origines naturelles de cet
art
excellemment fictif. Car il est évident que dans
alités ; ce fut l’époque du moyen-âge finissant où s’épanouissait cet
art
nouveau si riche de promesses, de promesses hélas
us hautaines expressions musicales, et qui, superbe et patricien de l’
art
, nous laissa l’épouvante de ses musiques vierges
dentes ; et des définitions de l’origine et de la nature de ces trois
arts
spéciaux de la peinture, de la littérature et de
, de la littérature et de la musique ; et de ce que la peinture est l’
art
des visions par l’instrument des lignes et des co
visions par l’instrument des lignes et des couleurs, la littérature l’
art
des idées abstraites par l’instrument des mots, l
tes par l’instrument des mots, la musique par l’instrument des sons l’
art
des sentimalités, c’est-à-dire des émotions si mu
s’expriment ni en lignes ni en mots ; et de ce que le premier de ces
arts
est l’agent des sensations tactiles, le second de
er, contrairement à la théorie citérieure, la nécessaire union de ces
arts
afin de susciter en l’âme les sensations d’une vi
ons d’une vie complète ; si, dès le début, le développement de chaque
art
n’avait suivi cette loi essentielle : la majorati
: la majoration, en chaque artiste, des sensations de l’ordre de son
art
, et la diminution des autresac. Un littérateur es
transposition de la sensation ; certes, une infirmité, mais qu’est l’
art
, sinon un monstrueux dévoîment de la réalité habi
upérieurement musicien. Ne sera-ce point le sommet du fictif, et de l’
art
— cette vie plus intense que la vie réelle créée
tiste spécial, pensant et disant ses sensations en son mode spécial d’
art
, ce ne sera pourtant pas le littérateur dégénéres
s musiques, pour les sentimentalités imprécisées ; et, s’il existe un
art
définissable des noms de « décadence » et « déliq
ssantes et des fortes institutions spirituelles, le chef-d’œuvre d’un
art
très affiné en sa spécialité, voici : une peintur
les, des irreprésentables sensations qui sont l’objet de la musique ;
arts
spéciaux, et spéciaux strictement en leurs langag
oire dont le cours très vaste imagine lointainement une histoire de l’
art
, par des recherches longuement suivies et une ard
écriture correcte et tapageuse ; le bourgeoisisme du romantisme. De l’
art
des suprêmes sentimentalités, les musiciens allem
art des suprêmes sentimentalités, les musiciens allemands font, ou un
art
de scolasticités comme Mendelsohn, ou un art de c
ns allemands font, ou un art de scolasticités comme Mendelsohn, ou un
art
de circonspects sentimentalismes à la façon des W
cette éclosion, je ne le chercherai pas dans une étude consacrée à un
art
, non à un artiste ; je reproduirai seulement quel
s éclate la génératrice de toute vitalité… » Richard Wagner comprit l’
art
, ayant compris enfin la musique. Disciple de Webe
et à Weimar, ailleurs encore, Wagner avait eu la musique une forme d’
art
bonne à susciter en nous de puissantes impression
ie d’âme ; et c’est comme auxiliaires ; eux à leur tour, que d’autres
arts
viendront » au près, à la musique, de leurs force
sont aucunement, on l’a jugé dès le début, une étude théorique sur l’
art
wagnérien ; j’ai négligé la suite méthodique et q
ner. Ayant et avouant d’autres ambitions, j’ai de longtemps renoncé l’
art
des théories et des critiques ; ces notes ne sont
atures, de musiques et de cette très grossière et primitive forme des
arts
plastiques, le trompe-l’œil des décors et de pers
quelconque d’une fable (époque initiée au Beethoven af et accomplie à
Art
et Religion). C’est ce développement qui m’appara
et de la Grâce. Mais échauffé des plus nobles chimères, il a rêvé un
art
complexe de toutes les puissances de l’art ; j’ai
les chimères, il a rêvé un art complexe de toutes les puissances de l’
art
; j’ai dit que c’était l’époque de l’Œuvre d’art
les puissances de l’art ; j’ai dit que c’était l’époque de l’Œuvre d’
art
de l’avenir, de Drame et Opéra ; le jeune artiste
asard d’un chœur concluant la neuvième symphonie le commencement d’un
art
nouveau ; il a calculé, le jeune artiste, que l’é
es théâtres d’opéra ; et voilà qu’il restitue, lui-même l’affirme, un
art
correspondant à l’art antique, et il oublie qu’an
et voilà qu’il restitue, lui-même l’affirme, un art correspondant à l’
art
antique, et il oublie qu’antique signifie antique
tique, et il oublie qu’antique signifie antique, et il appelle cela l’
art
de l’avenir. Donc il va entasser tous ces procédé
pelle cela l’art de l’avenir. Donc il va entasser tous ces procédés d’
art
, musique, poésie, décoration paysagique et mimiqu
l. Et dans le drame voyez toutes les splendeurs possibles de tous les
arts
! Un fait évident et caractéristique : en nulle œ
rions de conservatoires. Ainsi rêvait le jeune artiste à instaurer un
art
collectif ; les traditions du Rheingold se suivai
venir. Hélas, hélas, que les voilà — mais exprimées, exprimées en un
art
et véritablement devenues elles — que les voilà m
Après l’envolée du Tristan, ce fut quelque retour aux tentatives d’
art
complexe de la Tétralogie. Mais ici nommerai-je l
musicalité exclusive de Gœtterdæmmerung, contrairement à l’amalgame d’
art
des trois drames précédents de la Tétralogie. «
Lohengrin, comme Fidelio, comme Alceste, un drame lyrique, un drame d’
art
complexe, un drame où des actions soient effectué
e seulement de se refuser par logiques de système à d’entiers côtés d’
art
— cherchait en le Parsifal et n’y pouvait trouver
émotions palpitent de l’immortelle symphonie ; fauteurs obstinés de l’
art
complexe, si votre chimère vous tient, soyez à vo
tie de ces notes j’ai exposé une interprétation du développement de l’
art
; dans la seconde, j’ai pris un exemple de ce dév
eure des sensations par le moyen de la musique ; car je définirai : l’
art
wagnérien est — non pas l’évocation d’une vie par
gnérien est — non pas l’évocation d’une vie par le moyen-de plusieurs
arts
— mais l’évocation de la vie par le moyen d’un ar
oyen-de plusieurs arts — mais l’évocation de la vie par le moyen d’un
art
infiniment développé et qui est la musique. Richa
q ans de cette vie, exemple des vingt-cinq siècles de l’histoire de l’
art
), la musique, mais une musique riche de toutes le
e décorations architecturales et chorégraphiques, — cet instrument, l’
art
de la musique, étayé de divers artifices de litté
la philosophie sera bonne qui sera théologie catholique ; et tous les
arts
seront bons, qui seront les orthodoxes instrument
t instituer à côté du dogme une explication, à côté de la religion un
art
; et dans son œuvre d’indépendance — blasphème aj
tacite mélancolie, laissons que nous occupent les choses vaines, et l’
art
; et bénissons encore si une œuvre vaut à élever
templons, d’une tristesse placide, cette magnitude d’effort humain, l’
art
créé par un Wagner. Qu’elle est belle et qu’elle
git d’un des plus importants textes théoriques de Wagner. Religion et
art
, est un essai de 1880. C’est le dernier grand écr
’art. Wagner y considère que, la religion déclinant, « il échoit à l’
art
de sauver le cœur même de la religion ». Voir l’
a religion ». Voir l’article de Jean-François Candoni : Religion et
art
du Dictionnaire encyclopédique Richard Wagner (p.
fois, est cet accord de doute et de tristesse que vous attribuez à l’
art
, ce besoin d’une régénération sociale, d’une reli
te à observer, à peindre, s’abreuvent à ces deux grandes sources de l’
art
, la nature et l’histoire, tandis que les plus rêv
prophéties d’avenir, se déshéritent sans façon du passé, parlent de l’
art
de notre époque avec un mépris qui fait rire, et
s les objections, il est nécessaire que nous dissertions un peu sur l’
art
et sur la loi de son développement : sans cela no
ette question : À quelle condition le drame et le roman sont-ils de l’
art
? Ou bien, si je parle, par exemple, de l’art du
le roman sont-ils de l’art ? Ou bien, si je parle, par exemple, de l’
art
du Moyen-Âge et du Christianisme, et que l’on m’o
. Ainsi on est toujours ramené à ces deux questions : Qu’est-ce que l’
art
en lui-même, et comment se développe-t-il dans le
loppement général de l’Humanité ? Parlons donc un instant de l’art. L’
art
! c’est un grand mot, que beaucoup célèbrent avec
enthousiasme, sans en avoir toujours une idée bien nette. II. De l’
art
L’homme a été placé sur la face de la terre po
vie, que de beauté sans cesse renaissante dans le moindre horizon ! L’
art
est virtuellement dans toute la nature ; la plant
sur la terre, sa beauté n’en aurait pas moins contenu virtuellement l’
art
, qui devait se produire quand, par la série du pr
e en mémoire. C’est ainsi que le monde tout entier, en y comprenant l’
art
, qui en fait partie au même titre que les monumen
ature ce qu’on peut appeler beau qui est la source et la semence de l’
art
? Non : c’est aussi le laid, l’horrible, le diffo
n, c’est la vie universelle. Or, comment la vie du monde devient-elle
art
en passant par l’homme ? Voilà la grande question
assant par l’homme ? Voilà la grande question sur cette question de l’
art
; voilà ce qui n’a guère été compris, ce nous sem
de l’esthétique disent que l’industrie a pour principe l’utile, et l’
art
pour principe le beau. Qu’est-ce que l’utile ? qu
! Il y a toujours eu une véritable guerre entre ceux qui sentaient l’
art
et ceux qui ne le sentaient pas ; jamais cette gu
proposé. — Au moins, répondent aux artistes ceux qui ne sentent pas l’
art
, soyez donc fidèles à la règle du beau. Pourquoi
i croient sérieusement que l’avenir délaissera tous les produits de l’
art
antérieur, de même que, lorsqu’on a inventé une n
u on la brise. Il faut avouer que ceux qui n’ont aucun sentiment de l’
art
sont très excusables de s’égarer aussi singulière
ette, qui, en nous faisant pénétrer dans le sens profond de ces mots,
art
et industrie, dissiperait tout d’un coup les nuag
ie qui est en dehors de nous et que nous ne sentons pas, tandis que l’
art
est l’expression de la vie qui est en nous. C’est
ssion de la vie qui est en nous. C’est dire qu’entre l’industrie et l’
art
il y a l’homme tout entier. Dans l’industrie, d’o
oit, l’homme ne fait que diriger une vie qui n’est pas en lui. Mais l’
art
est l’expression de sa propre vie, ou, mieux enco
er dans ce qui existe déjà. De là il soit que le principe unique de l’
art
est le symbole. De l’homme à l’homme, il n’y a en
une région se communique à une autre région, et que le privilège de l’
art
est de sentir et d’exprimer ces rapports, profond
et cet accord c’est la vie ; et quand cet accord est exprimé, c’est l’
art
; or, cet accord exprimé, c’est le symbole ; et l
’est le rythmeb, qui participe lui-même du symbole : voilà pourquoi l’
art
est l’expression de la vie, le retentissement de
un accord, comme la musique, comme la peinture, comme tous les autres
arts
: en sorte que le principe fondamental de tout ar
e tous les autres arts : en sorte que le principe fondamental de tout
art
est le même, et que tous les arts se confondent d
que le principe fondamental de tout art est le même, et que tous les
arts
se confondent dans l’art, toutes les poésies dans
al de tout art est le même, et que tous les arts se confondent dans l’
art
, toutes les poésies dans la poésie1. L’art n’est
arts se confondent dans l’art, toutes les poésies dans la poésie1. L’
art
n’est donc ni la reproduction, ni l’imitation de
au, ne méritent pas qu’on s’y arrête. Allons plus loin. De même que l’
art
n’est pas l’imitation de la nature — car à quoi b
tre qui nous tromperait par son identité avec la nature), — de même l’
art
n’est pas la reproduction de l’art, car ce serait
ntité avec la nature), — de même l’art n’est pas la reproduction de l’
art
, car ce serait encore le même tort que pour l’imi
re le même tort que pour l’imitation de la nature. Mais de même que l’
art
, c’est le développement de la nature sous un de s
ses aspects, à travers l’homme, une chose nouvelle et différente de l’
art
qui est dans la nature, de même, à une époque don
ente de l’art qui est dans la nature, de même, à une époque donnée, l’
art
est l’art de cette époque, faisant suite à l’art
art qui est dans la nature, de même, à une époque donnée, l’art est l’
art
de cette époque, faisant suite à l’art des époque
une époque donnée, l’art est l’art de cette époque, faisant suite à l’
art
des époques antérieures. L’art croît de génératio
art de cette époque, faisant suite à l’art des époques antérieures. L’
art
croît de génération en génération, comme un grand
t imiter, c’est traduire, c’est manquer son époque ; c’est faire de l’
art
intermédiaire, de l’art qui n’a pas sa place marq
, c’est manquer son époque ; c’est faire de l’art intermédiaire, de l’
art
qui n’a pas sa place marquée dans la vie de l’art
ec refait les tragiques grecs ; j’aime mieux les tragiques grecs. Cet
art
intermédiaire ou d’imitation est à l’art vrai, c’
eux les tragiques grecs. Cet art intermédiaire ou d’imitation est à l’
art
vrai, c’est-à-dire à l’art inspiré par une époque
t art intermédiaire ou d’imitation est à l’art vrai, c’est-à-dire à l’
art
inspiré par une époque, ce que nous disions tout
que nous disions tout à l’heure que l’industrie était par rapport à l’
art
lui-même. De même que dans l’industrie l’homme ne
ller, greffer, déplacer, ou grouper ce qui est déjà ; ainsi, dans cet
art
intermédiaire, il ne fait que modifier l’art qui
t déjà ; ainsi, dans cet art intermédiaire, il ne fait que modifier l’
art
qui existe déjà, en tailler des débris, en déplac
a forme. Quelle est la conclusion à tirer de ces considérations sur l’
art
, que nous aurions voulu supprimer, mais que renda
s-uns l’imaginent. Quel sera mon criterium pour juger un produit de l’
art
, un tableau, une statue, un poèmed ? Certes, je n
morale : non, mais j’écouterai l’impression qu’il fera sur ma vie. L’
art
, c’est la vie qui s’adresse à la vie. Je dirai do
poque antérieure à laquelle vous vous reportez. Ou si, oubliant que l’
art
c’est la vie, vous faites de l’art uniquement pou
us reportez. Ou si, oubliant que l’art c’est la vie, vous faites de l’
art
uniquement pour en faire, souffrez que je ne voie
mps. Je regarde donc Scott et Cooper comme des produits naturels de l’
art
de notre époque ; leurs œuvres rentrent tout à fa
’est la France. C’est en ce sens que Scott et Cooper font partie de l’
art
de notre époque ; ils tiennent au mouvement génér
tera peut-être de la postérité de donner son nom à cette période de l’
art
: en tout cas, ses contemporains ont déjà commenc
nées ; mais Goethe, dans une vie plus calme, se fit une religion de l’
art
, et l’auteur de Werther et de Faust, devenu un de
veauté du Christianisme. Pour tous, c’est bien plutôt la matière de l’
art
que l’art lui-même ; ce n’est pas leur vie franch
Christianisme. Pour tous, c’est bien plutôt la matière de l’art que l’
art
lui-même ; ce n’est pas leur vie franchement dévo
urraient faire autrement, ou ils seraient obligés de se taire ; car l’
art
c’est la vie du poète qui s’exprime telle qu’elle
L’autre fit comme Goethe avait fait après Werther et Faust, il prit l’
art
au point de vue absolu. Plus jeune, d’ailleurs, é
le symbole et le rythme étant les formes essentielles et uniques de l’
art
, ces deux grands poètes ne diffèrent que dans l’e
ne lui paraîtront jamais trop fortes, les lignes trop arrêtées. De l’
art
, de l’art, toujours de l’art ! Ainsi ils arrivent
raîtront jamais trop fortes, les lignes trop arrêtées. De l’art, de l’
art
, toujours de l’art ! Ainsi ils arrivent tous deux
p fortes, les lignes trop arrêtées. De l’art, de l’art, toujours de l’
art
! Ainsi ils arrivent tous deux au même vide et au
, et finit par n’avoir pas d’autre religion sociale que le culte de l’
art
, la religion de l’art ! » Oui, grand poète, tu s
pas d’autre religion sociale que le culte de l’art, la religion de l’
art
! » Oui, grand poète, tu sais dire la superstiti
plus horrible tempête, par une admirable combinaison d’harmonie que l’
art
n’avait pas su encore atteindre. Mais quand tu la
e sont les vrais représentants de leur époque ; et ceux qui font de l’
art
uniquement pour faire de l’art sont comme des étr
de leur époque ; et ceux qui font de l’art uniquement pour faire de l’
art
sont comme des étrangers qui, venus on ne sait d’
dans le principe que nous avons émis sur la loi du développement de l’
art
; car toutes deux sont l’expression de l’époque,
seaux, qu’on voit les montagnes ? Au surplus les considérations sur l’
art
, renfermées dans ce Discours, auraient besoin d’ê
Section 13, de la saltation ou de l’
art
du geste, appellé par quelques auteurs la musique
le passage où Suetone dit que Caligula aimoit avec tant de passion l’
art
du chant et l’art de la danse, que même dans les
tone dit que Caligula aimoit avec tant de passion l’art du chant et l’
art
de la danse, que même dans les spectacles publics
pece le nom du genre. Comme nous l’avons dit déja, chez les anciens l’
art
du geste étoit une des especes dans lesquelles l’
ez les anciens l’art du geste étoit une des especes dans lesquelles l’
art
de la danse se divisoit. Notre danse n’étoit qu’u
de la danse se divisoit. Notre danse n’étoit qu’une des especes de l’
art
que les grecs appelloient orchesis, et les romain
s fausses. Voïons ce qu’on peut sçavoir à ce sujet. Platon dit que l’
art
que les grecs nomment orchesis, consiste dans l’i
u nom d’un arcadien appellé Salius, qui le premier avoit enseigné cet
art
aux romains. Le témoignage de Varron ne sçauroit
que cet empereur dansoit. Il convient donc de se faire une idée de l’
art
appellé saltatio, comme d’un art qui comprenoit n
vient donc de se faire une idée de l’art appellé saltatio, comme d’un
art
qui comprenoit non-seulement l’art de notre danse
l’art appellé saltatio, comme d’un art qui comprenoit non-seulement l’
art
de notre danse, mais aussi l’art du geste, ou cet
n art qui comprenoit non-seulement l’art de notre danse, mais aussi l’
art
du geste, ou cette danse dans laquelle on ne dans
t sans pas élevez, et laquelle nous appellerons ici le plus souvent l’
art
du geste. Nous ne ferons en cela que lui donner l
et ce mot traduit litteralement signifie la regle de la main. Comme l’
art
du geste se subdivisoit encore en plusieurs espec
ant l’ordre alphabetique, un dictionnaire entier. C’étoit de tous les
arts
musicaux, celui que les anciens aimoient le plus,
et par consequent celui qu’ils avoient cultivé davantage : ainsi cet
art
qui enseignoit à l’histrion ce qu’il devoit faire
comédiens. Le lecteur voit déja par le peu que j’ai dit touchant cet
art
que les gestes dont il enseignoit la significatio
a necessité d’envoïer les enfans dans les écoles où l’on enseignoit l’
art
de la saltation, suffiroit seul pour persuader qu
enseignoit l’art de la saltation, suffiroit seul pour persuader que l’
art
du geste en étoit la principale partie. Il ne fau
obligé de faire un jour. D’ailleurs, ajoute-t-il, la chironomie ou l’
art
du geste est un art connu dès les temps heroïques
jour. D’ailleurs, ajoute-t-il, la chironomie ou l’art du geste est un
art
connu dès les temps heroïques. Les plus grands ho
ns qu’il n’étoit pas facile d’écarter des écoles où l’on enseignoit l’
art
du geste. Nos jeunes gens, dit Scipion, vont dans
ns, des filles de condition fréquentent les écoles où l’on enseigne l’
art
de la saltation. En quelle compagnie s’y trouvent
. Voici, suivant les apparences, une de ses raisons. Les gestes que l’
art
appellé saltatio enseignoit, n’étoient point touj
héatre la parole avec le geste dans les representations ordinaires, l’
art
du geste étoit néanmoins enseigné dans les écoles
res, l’art du geste étoit néanmoins enseigné dans les écoles comme un
art
qui montroit à s’exprimer, même sans parler. Ains
qui leur arrive quelquefois. On trouve une description curieuse de l’
art
du geste dans une lettre que Cassiodore écrivit à
e. Nos ancêtres, dit Cassiodore, ont appellé musique muette celui des
arts
musicaux, qui montre à parler sans ouvrir la bouc
eur et faiseur de gestes, parce que la saltation étoit le genre, et l’
art
du geste l’espece. L’orateur Hortensius, le conte
robe en parlant de Ciceron et de Roscius. En voilà suffisamment sur l’
art
de la saltation consideré dans toute son étenduë.
soin de frapper fort et vite ; elle ne comporte pas la concision et l’
art
savant d’un livre, qui doit forcer l’attention et
a critique et de la morale. Ce sont des questions de littérature et d’
art
presque toujours rattachées à l’analyse de la con
’agit pour nous, à tout propos, de défendre le spiritualisme dans les
arts
, dans l’éducation, dans les mœurs et dans l’histo
des théories, des préceptes, de l’instruction technique en matière d’
art
, nous aimons à tout subordonner à l’initiative pe
sée et l’inspiration originale sont aujourd’hui primées dans tous les
arts
par les moyens d’exécution ? Tout est donné à l’a
aire ne passera plus pour du génie. Ce qui tue l’originalité dans les
arts
, c’est tout ce qui vulgarise les procédés techniq
ous mille mensonges. On s’y heurte à chaque pas dans l’état, dans les
arts
, jusque dans la vie religieuse. C’est la forme la
s vivons et la nature des travers qui menacent le plus la dignité des
arts
comme celle des caractères. Voit-on poindre quelq
iratrice, voilà ce que nous plaidons à travers toutes les questions d’
art
et de méthode, de division et de dignité des genr
pleinement tout ce qu’on a pensé. Prolégomènes d’une histoire des
arts
. Unité de l’art. Division et limites des genres
aut enseignement littéraire. Par la poésie, la littérature touche aux
arts
et se range avec eux sous une même loi. Pour juge
. Ce n’est que par des observations simultanément faites sur tous les
arts
que nous arrivons à la connaissance des préceptes
es principes communs à tous les beaux-arts et les règles propres à un
art
distinct se prêtent une mutuelle lumière. On ne c
ne mutuelle lumière. On ne connaît bien les ressources légitimes d’un
art
qu’en se faisant une idée exacte des rapports qui
e définit à lui-même d’une manière complète et précise la notion de l’
art
en général, c’est-à-dire qu’il connaît les source
on de l’art en général, c’est-à-dire qu’il connaît les sources dont l’
art
découle et le but qu’il doit atteindre. Quoique l
sources dont l’art découle et le but qu’il doit atteindre. Quoique l’
art
ait son existence indépendante, il n’est point da
e rôle qu’il joue comme agent du perfectionnement moral. L’action des
arts
sur notre intelligence et notre volonté, les moye
poésie, recherches qui constituent ce qu’on nomme la Philosophie de l’
art
ou l’Esthétique. La philosophie elle-même, dans s
it indigne de la noble intelligence de l’homme de n’apporter dans les
arts
qu’un aveugle instinct et une jouissance toute pa
toute analyse, et que la préoccupation d’une théorie, portée dans les
arts
, gâte quelquefois les naïves impressions, il est
philosophie du beau a pour base le rapprochement critique de tous les
arts
. Si distincte que soit la poésie des autres arts,
critique de tous les arts. Si distincte que soit la poésie des autres
arts
, et notamment des arts plastiques, elle ne rentre
ts. Si distincte que soit la poésie des autres arts, et notamment des
arts
plastiques, elle ne rentre pas moins, par ses plu
littérature. II Les rapports qui unissent la littérature et les
arts
n’avaient jamais été étudiés par les écrivains fr
est guère que de Diderot que date en France la critique appliquée aux
arts
. Les poètes et les penseurs les plus éminents du
Louis XIV étaient restés profondément étrangers à la connaissance des
arts
plastiques. Molière et Boileau mettaient sans faç
sentiment exagéré de la supériorité de la poésie sur la peinture. Les
arts
de la parole régnaient alors si souverainement et
naient alors si souverainement et éclipsaient d’une telle lumière les
arts
du dessin, que personne n’aurait eu l’idée que le
me siècle, le jugement un peu dédaigneux des littérateurs relégua les
arts
plastiques dans une sphère tout à fait à part et
ultivés, et serait relevée de l’espèce de mépris que témoignaient aux
arts
les gens de lettres. Deux grands écrivains furent
hilosophie et au beau langage. Ce mouvement de réaction en faveur des
arts
se sentait un peu de l’esprit matérialiste de l’é
le vit naître. Les théories des écrivains de ce temps sont, en fait d’
art
comme en fait de morale, fausses et superficielle
Mengs, Winckelmann, fondèrent la critique philosophique appliquée aux
arts
. L’origine sensualiste de cette faveur qui entour
qui naissait de l’isolement et de l’ignorance où s’étaient tenus les
arts
vis-à-vis les uns des autres, tendit dès lors à s
rs, participe de la couleur, du dessin et du mouvement, en un mot des
arts
plastiques ; quoique, d’autre part, les lois musi
iorité par les écrivains des deux derniers siècles. De nos jours, les
arts
ont poussé jusqu’à l’exagération les emprunts qu’
la réalité brutale de la sensation, voilà ce qu’engendre au sein des
arts
l’ignorance de leurs rapports véritables et de le
tre époque du sentiment encore trop irréfléchi de l’unité de tous les
arts
dans la notion d’art en général. Au milieu de tou
t encore trop irréfléchi de l’unité de tous les arts dans la notion d’
art
en général. Au milieu de tous les excès de l’anal
juste idée d’une communauté générale de but et de principe entre les
arts
comporte celle de la diversité de leurs moyens. E
nt. III Essayer d’établir l’unité d’origine et la filiation des
arts
, chercher pour eux tous une base commune dans la
ercher pour eux tous une base commune dans la notion rationnelle de l’
art
en général, travailler à leur rapprochement dans
de deux causes opposées : le sentiment encore aveugle de l’unité des
arts
; le morcellement excessif des genres au milieu d
a peinture, de l’architecture, de la musique, en montrant comment les
arts
ont été unis autrefois dans un même faisceau et c
xpliquera la loi de formation de chacune des branches distinctes de l’
art
, et prouvera sa légitimité, c’est-à-dire son droi
ter sur les rameaux légitimes. Circonscrire nettement les limites des
arts
, en les ramenant tous à un même centre, tel est p
du beau. Ce n’est pas en prenant pour base la situation actuelle des
arts
qu’on peut s’élever à de légitimes théories. Les
données de l’observation. Pour bien connaître les lois générales des
arts
, leurs rapports légitimes et leurs limites nature
ormations de l’idée rationnelle du beau et de la notion générale de l’
art
qui en dérive. L’histoire comparée de la poésie e
rs époques différentes, l’existence réelle de cette union de tous les
arts
sur un tronc commun, union que nous avons déjà pr
’histoire qu’à un certain moment de la vie de toutes les sociétés les
arts
divers étaient subordonnés au même but, tout en r
e l’idée générale de l’être, nous a révélé déjà cette loi commune des
arts
, ces théories fondamentales de l’esthétique, dont
abord ces principes qui nous sont donnés sur la nature et le but de l’
art
, indépendamment de toute connaissance historique.
le but de l’art, indépendamment de toute connaissance historique. L’
art
est un. Les arts particuliers, démembrés de cet a
, indépendamment de toute connaissance historique. L’art est un. Les
arts
particuliers, démembrés de cet art général, ont e
ce historique. L’art est un. Les arts particuliers, démembrés de cet
art
général, ont entre eux le même principe, le même
que lui. Comment se posent dans notre raison l’origine et la fin de l’
art
? La notion de l’être, d’une réalité existante pa
nitive à cette idée absolue de l’être ; toutes nos sciences, tous nos
arts
, en dérivent ; l’art et la science ne peuvent avo
solue de l’être ; toutes nos sciences, tous nos arts, en dérivent ; l’
art
et la science ne peuvent avoir un but étranger à
nifestation qui sont au pouvoir de la pensée humaine. La science et l’
art
, chacun suivant ses lois particulières, ont donc
tion de Dieu, le sentiment de l’infini, tel est donc le principe de l’
art
comme de la science. Mais la science peut rester
e. Mais la science peut rester tout intérieure, c’est l’idée pure ; l’
art
en diffère en ce qu’il est essentiellement une ma
fère en ce qu’il est essentiellement une manifestation extérieure ; l’
art
, c’est l’idée exprimée, revêtue d’une forme, en u
néralité, le but de l’art. C’est donc la réalité par excellence que l’
art
cherche à représenter ; mais une réalité tout int
xtérieures ne sont que les ombres grossières. La vraie réalité pour l’
art
, le type de ses représentations, c’est donc l’idé
est dans ce qui échappe aux sens, c’est dans le monde invisible que l’
art
trouve le modèle qu’il doit s’attacher à peindre.
ttacher à peindre. Nous voici, dès l’abord, en face d’une notion de l’
art
radicalement opposée à la plupart des théories qu
ment opposée à la plupart des théories qui ont cours. On répète que l’
art
est une imitation de la nature, une reproduction
découlent toutes les théories vicieuses en fait d’art. L’essence de l’
art
n’est pas de représenter la forme matérielle, les
ualistes, nous pouvons donc hardiment poser en ces termes la loi de l’
art
: l’objet de l’art est la représentation de l’inv
ons donc hardiment poser en ces termes la loi de l’art : l’objet de l’
art
est la représentation de l’invisible. IV Ap
ésentation de l’invisible. IV Appliquons ce principe à l’un des
arts
qui semblent s’inspirer le plus directement de la
que du visage qui est la ressemblance. Tous ceux qui connaissent leur
art
vous répondront : qu’en face d’une tête à représe
oyez, à plus forte raison, si nous avons pu légitimement assigner à l’
art
en général, comme sa condition essentielle et sa
solu, l’infini en tant que beau, tel est le principe de l’art. Mais l’
art
ne peut s’exercer qu’à travers des moyens matérie
travers des moyens matériels et finis ; c’est la forme sensible que l’
art
emploie pour manifester l’invisible ; dans ses cr
ent, une révélation de l’idée, une image de l’invisible. La nature, l’
art
divin, est donc comme les arts humains une manife
une image de l’invisible. La nature, l’art divin, est donc comme les
arts
humains une manifestation de l’idée infinie à l’a
infinie à l’aide d’une forme finie. Voilà donc le sens dans lequel l’
art
doit imiter la nature. Il n’a pas à la reproduire
t toujours identique à elle-même, elle ne change pas. Le modèle que l’
art
humain a sous les yeux est invariable, comme l’in
sité des impressions de l’homme, en face de la nature comme type de l’
art
, est donc un fait aussi nécessaire et aussi const
, comme représentation de l’invisible dont il émane. La division de l’
art
en diverses branches, les variations qu’il subit
ême que l’on doit chercher le principe et la règle de la division des
arts
. C’est toujours aux impressions faites par l’univ
des différents artistes qu’il faut ramener les causes qui scindent l’
art
en un plus ou moins grand nombre de branches dist
i variées selon les lieux, selon les individus. En d’autres termes, l’
art
, en tant qu’astreint à l’emploi des formes sensib
odifications, toutes les révolutions essentielles dans l’histoire des
arts
. L’histoire de l’art est donc l’histoire du senti
es révolutions essentielles dans l’histoire des arts. L’histoire de l’
art
est donc l’histoire du sentiment de la nature.
drer le panthéisme oriental fut le sentiment primitif de la nature. L’
art
primitif fut l’expression de ce sentiment. Il réu
i devaient plus tard exister par elles-mêmes, et constituer ainsi les
arts
divers. Image de la nature qui supporte et renfer
sans nombre émanés du mouvement et de la vie, l’architecture fut cet
art
primitif et générateur, au-dedans duquel tous les
ce d’une autre vérité de la plus haute importance dans l’histoire des
arts
, c’est que l’art primitif et le culte furent iden
ité de la plus haute importance dans l’histoire des arts, c’est que l’
art
primitif et le culte furent identiques. Le culte,
é dans la vaste enceinte architecturale, au sein de laquelle tous les
arts
existaient ainsi à l’état rudimentaire. Mais, ava
existaient ainsi à l’état rudimentaire. Mais, avant l’architecture, l’
art
primitif par excellence, car il correspond au pre
umière, il exprime cette révélation par la parole. Au commencement, l’
art
souverain est nécessairement la parole, la parole
la parole religieuse primitive, c’est-à-dire la parole poétique. Les
arts
figuratifs ne se développeront que plus tard. À l
ichesses matérielles et de procédés techniques pour exceller dans les
arts
de la forme, et ils ont trop peu la faculté d’abs
sion moins spontanée, moins prompte, moins immédiate que la parole. L’
art
des temps primitifs, c’est donc, bien avant toute
art des temps primitifs, c’est donc, bien avant toute architecture, l’
art
d’édifier par la parole, c’est-à-dire la poésie.
religieux, l’hymne, est la forme primordiale de toute poésie, de tout
art
dans l’humanité, la seconde forme de l’art en gén
e de toute poésie, de tout art dans l’humanité, la seconde forme de l’
art
en général, forme qui n’est elle-même que la réal
e renfermait aussi la musique, autre type de l’architecture. Les deux
arts
que l’architecture engendre en se démembrant, ceu
n’est, en effet, qu’à des époques relativement modernes que ces deux
arts
se sont détachés de l’architecture, et ont commen
t la terre et les êtres vivants qui fourmillent à sa surface. Quand l’
art
qui produisait les figures se distingua de l’œuvr
ne l’avait cru jusqu’aux récents travaux archéologiques. La peinture,
art
qui suppose un plus grand raffinement de l’abstra
e. VI Un autre grand schisme s’était accompli dans le sein de l’
art
et du culte primitif, bien avant que l’architectu
ois rameaux distincts. Une première division s’était opérée entre les
arts
qui représentent la nature inerte ou purement ani
a manifestent à la fois comme animée et comme intelligente. Des trois
arts
plastiques, restés mêlés au sein de l’architectur
itecture, s’étaient séparés, en abandonnant l’enceinte du temple, les
arts
qui peignent le mouvement et la vie intérieure, e
e, les arts qui peignent le mouvement et la vie intérieure, et dont l’
art
supérieur qui nécessite la parole humaine s’était
le, avait pris possession d’un royaume indépendant dans le monde de l’
art
, emportant avec elle, et se tenant étroitement in
Deux groupes rivaux se posaient vis-à-vis l’un de l’autre, celui de l’
art
plastique, architecture, sculpture, peinture, sym
re l’univers et la force créatrice, entre la matière et l’esprit. Les
arts
plastiques restèrent plus particulièrement voués
ent voués à l’expression de la nature extérieure, l’âme eut enfin son
art
à elle dans la poésie. Désormais la poésie, issue
me matérielle, de l’homme sur la nature, restera le centre des autres
arts
et le type de l’art en général, comme l’architect
omme sur la nature, restera le centre des autres arts et le type de l’
art
en général, comme l’architecture l’a été dans la
nte que celle de l’architecture, comme une réunion de tous les autres
arts
; elle obtient leurs effets divers, elle applique
tion née du christianisme, à ces diverses phases du développement des
arts
; à partir de la synthèse primitive de toutes leu
la synthèse primitive de toutes leurs formes dans le sanctuaire de l’
art
religieux identique au culte. Chaque nation a vu
. Chaque nation a vu s’opérer chez elle le démembrement successif des
arts
, dans les limites que comporte l’âge de l’humanit
lus antique et la plus primitive qui nous soit connue, dans l’Inde, l’
art
, né sous sa forme la plus synthétique et la plus
hypogées qui servaient de temple au panthéisme de l’extrême Orient, l’
art
se divisa pendant la suite des siècles jusqu’à pr
e. Un exemple, précieux pour nos théories, de cette union de tous les
arts
dans un seul et au sein de la religion, union qui
et les satrapes, n’a jamais vu se modifier chez elle les rapports des
arts
entre eux, ni s’altérer la loi de l’art primitif,
r chez elle les rapports des arts entre eux, ni s’altérer la loi de l’
art
primitif, né au sein de sa religion immobile sur
atique et de l’humanisme occidental. L’architecture reste en Égypte l’
art
dominateur ; elle règne solitairement, et garde t
l’art dominateur ; elle règne solitairement, et garde tous les autres
arts
enveloppés dans la synthèse génératrice ; la scul
de poésie. Jamais la poésie n’a constitué chez elle une fonction, un
art
indépendant du ministère sacerdotal. Ce pays n’a
sophie même, l’architecture absorbe tout, elle tient lieu de tous les
arts
. C’est l’état primitif de l’art subsistant dans s
be tout, elle tient lieu de tous les arts. C’est l’état primitif de l’
art
subsistant dans son inviolable sévérité. En Grèce
ividualité, signale-t-il l’avènement de la Grèce. Aussi chez elle les
arts
de la parole, réunis sous le nom de musique, ont-
e musique, ont-ils dès l’abord une existence distincte et séparée des
arts
plastiques, qui restent adhérents à l’architectur
la musique ou poésie primitive et l’architecture se démembrer, et les
arts
divers qui dérivent de ces deux synthèses conquér
e unie à la musique et à la danse. Pendant la période culminante de l’
art
grec par excellence, de la statuaire, sous Phidia
la Grèce ait, pour ainsi dire, créé la statuaire et la peinture comme
arts
distincts entre eux et séparés de l’architecture,
subissait un démembrement pareil à celui qui s’accomplissait dans les
arts
plastiques. C’est encore la Grèce qui nous fourni
dies, inaugurait une ère nouvelle dans l’histoire de la parole et des
arts
. À l’époque même où l’épopée existait déjà sous f
airement deux choses, la prière et le sacrifice réel ou symbolique. L’
art
, en s’émancipant du sanctuaire, en cessant d’être
ire, en cessant d’être divin, et en se démembrant pour constituer des
arts
divers, modela d’abord le type de chacun de ces a
r constituer des arts divers, modela d’abord le type de chacun de ces
arts
sur un des éléments constitutifs de cette premièr
n sein ces diverses phases. Toutefois, comme il était arrivé pour les
arts
plastiques dérivant de l’architecture, c’est surt
époque hellénique, dont la période latine n’est, sous le rapport de l’
art
, qu’une dernière phase, voit disparaître tout à f
pport de l’art, qu’une dernière phase, voit disparaître tout à fait l’
art
primitif, et se constituer la division des arts t
paraître tout à fait l’art primitif, et se constituer la division des
arts
telle qu’elle nous a été transmise : architecture
littérature analytique. Arrêtons ici le tableau du morcellement de l’
art
, et, en nous tenant à ses grandes divisions norma
ation sont signalés par le développement plus particulier de l’un des
arts
. La succession des arts se fait dans un ordre rat
le développement plus particulier de l’un des arts. La succession des
arts
se fait dans un ordre rationnel et fatal ; exposo
e dans l’ordre économique et industriel. X L’architecture est l’
art
religieux par excellence ; elle caractérise les é
ines de sève et de jeunesse, ont devant elles un long avenir. C’est l’
art
de l’Égypte sacerdotale, du moyen âge théocratiqu
re, a, dans son roman de Corinne, développé cette idée : qu’entre les
arts
plastiques la peinture est l’art chrétien et mode
développé cette idée : qu’entre les arts plastiques la peinture est l’
art
chrétien et moderne, tandis que la statuaire rest
inture est l’art chrétien et moderne, tandis que la statuaire reste l’
art
de l’antiquité. Cette idée est juste, et méritait
alogies. La peinture est, en effet, la forme appropriée au génie de l’
art
moderne. Ce n’est pas, comme le dit madame de Sta
de Staël, qu’elle soit plus spiritualiste que la statuaire. Tous les
arts
sont spiritualistes. Qu’il émane de la pierre ou
mpliquée. La peinture groupe les sentiments et les figures ; c’est un
art
à la fois plus analytique et plus collectif. C’es
e genre dramatique est dans la poésie ce qu’est la peinture entre les
arts
plastiques, le plus approprié à l’analyse des sen
us actif de la dissolution des sociétés. XI Au commencement, un
art
unique réunissant les arts plastiques, la musique
des sociétés. XI Au commencement, un art unique réunissant les
arts
plastiques, la musique, la poésie, dans un même b
t le culte. L’architecture reste le corps, la forme extérieure de cet
art
, dont l’esprit intime est la prière. Un premier m
’architecture laisse échapper de sa dépendance la statuaire. Enfin, l’
art
, devenu ainsi tout humain, mais héroïque, de divi
ns maintenant prendre la peinture et le drame à leur naissance, comme
arts
distincts, et les suivre depuis le moment où ils
oment où ils tenaient encore par la racine à l’ensemble religieux des
arts
; nous les verrions subir à leur tour une série d
aisons ici qu’un sommaire. Au milieu de cette évolution générale de l’
art
qui emporte dans un mouvement parallèle les arts
olution générale de l’art qui emporte dans un mouvement parallèle les
arts
plastiques et les arts de la parole, les destinée
rt qui emporte dans un mouvement parallèle les arts plastiques et les
arts
de la parole, les destinées de la poésie, considé
mne, à l’épopée, au drame, certains moments dans les révolutions de l’
art
et dans la vie des peuples ; mais on peut se dema
ne splendeur particulière, et fait sentir sa prépondérance aux autres
arts
. L’histoire nous montre, en effet, des périodes l
riodes littéraires par excellence, où, malgré l’éclat que jettent les
arts
plastiques, la gloire des arts de la parole, et s
ce, où, malgré l’éclat que jettent les arts plastiques, la gloire des
arts
de la parole, et surtout de la poésie, qui en est
et surtout de la poésie, qui en est le type, éclipse tous les autres
arts
de sa lumière, ou plutôt leur communique les rayo
e Léon X, celui de Louis XIV ont tous été grands, sans doute, par les
arts
de la forme ; deux surtout, ceux qui sont les aîn
te, Platon, ce ne sont pas seulement, comme Phidias, les maîtres d’un
art
particulier, ce sont comme les fondateurs de l’in
es temps modernes. Sous Auguste et sous Louis XIV, la prééminence des
arts
littéraires est incontestable ; cependant les scu
s Virgile. Poussin, Lesueur et Pugeta soutiennent dignement, dans les
arts
, la comparaison avec Racine et Corneille. XII
lacés à égale distance des époques où l’unité religieuse pèse sur les
arts
comme sur la société, et des temps où la libre di
ini l’esprit humain. Dans ces siècles de grandeur intellectuelle, les
arts
ont déjà conquis chacun leur essence distincte et
nspiration, en un mot, qui engendrent seuls la vraie poésie ; que cet
art
appartient de plein droit aux seules époques héro
uet, de Fénelon et de Racine. Dans ces époques, l’unité primitive des
arts
n’a pas été divisée au-delà des limites légitimes
fondamentaux subsistent dans leur distinction normale, et chacun des
arts
défend à la fois son indépendance contre le joug
ntre eux faire abandon de ses propres ressources pour empiéter sur un
art
étranger ; ainsi l’on ne voit pas la poésie cherc
e philosophie, comme nous l’avons signalé pour notre époque. Tous les
arts
sont alors distincts, indépendants, mais graviten
s arts sont alors distincts, indépendants, mais gravitent autour de l’
art
central de ces époques, autour de la poésie. Tel
encore que mentionner la musique dans ce tableau de la généalogie des
arts
et de leur croissance. C’est que la musique est u
énéalogie des arts et de leur croissance. C’est que la musique est un
art
relativement nouveau ; elle n’a conquis son indép
a musique appartient surtout à l’avenir. Comme il arrive à chacun des
arts
, une fois libre, elle vise à la domination. Elle
la première place dans les plaisirs de la société moderne, pour qui l’
art
est surtout une affaire de plaisir. Quoi qu’on ai
perdue, tout ce que nous savons de la musique des anciens atteste un
art
encore dans l’enfance, si on le compare à celui d
ropres à la musique tendent à prévaloir autour d’elle dans les autres
arts
et que l’état des âmes favorise singulièrement ce
dus, les tempéraments et les âges, la musique est appelée à devenir l’
art
central, comme l’architecture le fut au début de
l’art central, comme l’architecture le fut au début de l’histoire des
arts
, aux époques pleinement, exclusivement religieuse
de la parole, un accessoire de la poésie. La pensée, à l’origine des
arts
et du langage, emportait avec elle la mélodie de
l’esprit, à la volonté un objet fixe, une détermination précise. Cet
art
si vague est pourtant le plus sensuel de tous ; i
ignification positive. La musique est le moins enseignant de tous les
arts
; c’est celui qui s’adresse le plus exclusivement
gtemps l’homme et le génie de l’ère nouvelle. À de pareils esprits, l’
art
se présente comme un délassement, comme une simpl
is ergoteuses et rêveuses, dans ces sociétés mobiles, la musique, cet
art
mobile entre tous, remplacera l’art solide immuab
sociétés mobiles, la musique, cet art mobile entre tous, remplacera l’
art
solide immuable par excellence, l’interprète des
l’architecture. N’est-ce pas une chose frappante dans l’histoire de l’
art
, que l’incapacité de notre temps, si occupé de bâ
herche à me représenter, dans la société qui nous menace, le culte, l’
art
, l’enseignement, les plus hautes fonctions de l’â
ion, était représenté, raconté, célébré, commenté par tous les autres
arts
sous la suprême direction de l’art enseignant et
bré, commenté par tous les autres arts sous la suprême direction de l’
art
enseignant et moral de la parole, de la poésie. D
lle perd toute signification dès qu’elle prétend se passer des autres
arts
plus clairs, plus révélateurs, plus propres à l’e
son ancien rôle subordonné, vous élevez la musique à cette dignité d’
art
central et souverain, vous intronisez le vague, l
dis l’esprit d’enseignement et l’autorité religieuse. La révolte d’un
art
qui s’adresse surtout aux sens est un fait danger
e, destinée essentiellement à servir, ne saurait commander aux autres
arts
sans les bouleverser et les amoindrir. Elle a san
’insinuent dans la peinture et dans la poésie, elle fait perdre à ces
arts
leur valeur et leur sens propre et leur communiqu
loin dans le monde conjectural. Résumons ce tableau de l’histoire des
arts
en quelques idées générales. XIV Entre l’ép
Entre l’époque d’unité confuse où dans la synthèse primitive de l’
art
et du culte, tous les arts étaient mêlés à l’état
confuse où dans la synthèse primitive de l’art et du culte, tous les
arts
étaient mêlés à l’état embryonnaire au sein de l’
itecture panthéiste de l’Orient, jusqu’à ce morcellement exagéré de l’
art
, à cette subdivision infinie des genres, à cette
première dans les emprunts et les empiétements contre nature que les
arts
commettent les uns sur les autres, entre ces deux
nne les moyens de fixer la limite où doit s’arrêter la séparation des
arts
et des genres, en nous montrant à quel moment de
à quel moment de cette évolution et dans quelles circonstances chaque
art
s’est élevé à son plus haut degré de perfection.
ut degré de perfection. Nous apprendrons par là jusqu’à quel point un
art
doit rompre avec la synthèse primitive pour conqu
son existence propre, et à quel point il commence à se détruire comme
art
, c’est-à-dire comme manifestation du beau, en per
des méthodes, lorsqu’au-delà du paysage et de la peinture de genre l’
art
de manier le pinceau s’applique à rendre la forme
orte, d’un fruit, d’un légume, d’un pot cassé, constitue au sein de l’
art
des arts spéciaux qui ont la prétention de marche
un fruit, d’un légume, d’un pot cassé, constitue au sein de l’art des
arts
spéciaux qui ont la prétention de marcher à part
zième siècle comme l’époque de perfection de la peinture. L’état de l’
art
à cette époque sera donc pour nous son état norma
e remonter plus avant que cette époque vers les temps où pèse sur les
arts
plastiques le joug absolu de l’architecture et du
culte, rétrograde du côté de l’enfance. Tout ce qui pense enrichir l’
art
en permettant à la fantaisie individuelle de crée
y a de classes d’objets matériels à imiter dans la nature précipite l’
art
vers la décrépitude. À ce moment classique qui po
de genre est inconnue, le paysage lui-même n’existe pas encore comme
art
distinct. La fresque et le tableau coexistent et
soumettre son propre génie aux mêmes lois générales, circonscrire son
art
dans les mêmes limites, parce que ces lois et ces
t éternelles. Aux époques où, en l’absence de toute grande pensée, un
art
se fractionne en genres aussi étroits et aussi mu
lement poussé à sortir de ses limites. Alors se manifestent entre les
arts
ces unions adultères, cette promiscuité, symptôme
s résultats funestes, l’histoire aide la théorie à consacrer dans les
arts
l’unité du but et la diversité des moyens. Ce n’e
la nôtre, pousse les artistes à franchir les bornes légitimes de leur
art
, c’est, au contraire, un oubli complet du but de
itimes de leur art, c’est, au contraire, un oubli complet du but de l’
art
en général, et le désir de stimuler les sens blas
se perdent pas à la recherche de moyens nouveaux et étrangers à leur
art
; pour trouver ces moyens, il faut se détourner d
ui n’a qu’une notion confuse du but. Comment pourraient suivre dans l’
art
une voie droite ceux qui ne savent pas bien si l’
nt suivre dans l’art une voie droite ceux qui ne savent pas bien si l’
art
s’adresse aux sens ou à l’âme ; ceux qui hésitent
e aux sens ou à l’âme ; ceux qui hésitent entre ces deux théories : l’
art
est une contrefaçon de la nature, une imitation d
est une contrefaçon de la nature, une imitation du monde matériel ; l’
art
est la manifestation du beau invisible, l’express
rt est la manifestation du beau invisible, l’expression de l’idéal. L’
art
matérialiste ne cherche qu’à produire des sensati
ntraire, celui des lois fixes, des règles immuables, de l’harmonie. L’
art
spiritualiste, pour se conformer à ces règles, n’
rateur que rayonne, c’est vers lui que converge l’idée de l’unité des
arts
; en dehors de ce centre, la diversité règne parc
ui jamais ne sera pleinement aperçue en ce monde, c’est elle dont les
arts
sont appelés à nous manifester chaque jour une fa
face, une perfection nouvelle. Celui-là est le but commun de tous les
arts
, qui est lui-même l’éternel artiste. À lui seul a
réation tous les éléments du beau, de confondre sous sa main tous les
arts
dans un art général ; de mêler dans une œuvre la
les éléments du beau, de confondre sous sa main tous les arts dans un
art
général ; de mêler dans une œuvre la couleur et l
a mélodie, parce que lui seul dispense le don mystérieux de la vie. L’
art
peut tout imiter dans la nature, il peut reprodui
trompe, et je mets des bornes trop étroites à la noble puissance de l’
art
; il est vrai que l’art de saurait douer de la vi
ornes trop étroites à la noble puissance de l’art ; il est vrai que l’
art
de saurait douer de la vie sensible les œuvres de
l’esprit, l’étendue et la finesse des conceptions. Dans le monde de l’
art
et de la philosophie, il y a aussi de ces phénomè
e du Sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les
arts
. Placée en regard des ouvrages de sa maturité, ce
e des faces de la vérité ? Ne rencontrons-nous pas dans le monde de l’
art
certains noms qui semblent marcher deux à deux co
exactement la diversité de sentiment sur l’antiquité, ses mœurs, ses
arts
, sa poésie, qui divise notre littérature renouvel
is, leur dit-il, à saluer de loin la noble patrie de la gloire et des
arts
. Écoutez cette vérité inexorable qui dit : Sitôt
es révolutions, ses doctrines anciennes et nouvelles, ses monuments d’
art
, de science et de poésie. X Un livre déjà c
ectuelle de notre époque, c’est la réaction qui s’est opérée dans les
arts
, dans la poésie, dans la philosophie surtout, dan
a qu’une pour découvrir ; c’est la même dans la science que dans les
arts
et dans la poésie : l’Inspiration. Quelle que soi
l’initiation suprême de la tombe. III. Des préceptes en matière d’
art
et des facultés de l’artiste I La vie poé
la production du bien et du beau. Ce qui leur paraît essentiel dans l’
art
, c’est le respect de la règle plutôt que l’inspir
œuvre, c’est accorder au champ parcouru les honneurs de la vitesse. L’
art
poétique est au poète ce que les rails sont à la
euvent égarer un poète aussi bien que le guider. L’imitation dans les
arts
est essentiellement improductive, même l’imitatio
s est essentiellement improductive, même l’imitation de la nature : l’
art
n’est pas une copie, c’est une création. Toutes l
r son talent et de développer sa facilité ; c’est un malheur dans les
arts
que la facilité et le talent puissent être acquis
ce qu’elle a d’immuablement vrai, mais d’actuellement saisissant. Les
arts
et les lettres sont perdus quand les habiles gens
un homme de génie. Tout ce qui n’est qu’incomplètement vrai dans les
arts
est un mensonge et conduit à de pires faussetés ;
à une sphère bornée. Dans les ordres inférieurs de la science ou des
arts
mécaniques, le génie ne suppose pas d’autres apti
s d’autres aptitudes plus élevées. Le génie de telle fonction, de tel
art
spécial, est souvent exclusif d’une certaine éten
ance qu’on attache aux préceptes en littérature, aux rhétoriques, aux
arts
poétiques de tout genre, est subordonnée à l’idée
e qui a éclaté au dix-huitième siècle ; avec le matérialisme dans les
arts
, le respect grandissait pour les codes et les for
sie. Entre la grande et la fausse poésie, entre le vrai beau dans les
arts
et l’agréable, entre le génie et la facilité, la
je ne sais quoi que la raison toute seule n’atteindra jamais. Si les
arts
et la poésie sont produits par le sens commun, co
é la gloire de créer le vaudeville, a bien mérité d’être défini : « l’
art
de trouver entre les choses des rapports qui n’ex
tée ; mais il est évident qu’au point de vue de la littérature et des
arts
, après Corneille, Molière, Racine et La Fontaine,
a négation la plus absolue des idées du dix-huitième siècle en fait d’
art
? Ce siècle fut pourtant par excellence le siècle
dre éternelle. Ce qu’il faut, d’ailleurs, sauver à tout prix dans les
arts
, c’est l’originalité, c’est la force de création,
un vif sentiment des analogues du monde physique et du monde moral. L’
art
ne reproduit pas seulement la beauté et la vérité
et absolue, c’est l’idéal : à cette condition seulement, le but de l’
art
est atteint. Toute peinture qui n’a d’autre mérit
semblance triviale et la vérité vulgaire n’est pas une œuvre d’art. L’
art
est autre chose qu’un procès-verbal exact, qu’un
Jamais une œuvre saine et durable n’a été improvisée ; il n’y a pas d’
art
sans méditation. Gardons-nous de croire, cependan
du philosophe, il produit une œuvre précisément opposée à celle de l’
art
, quant à la forme sous laquelle l’idée nous appar
doit prendre la matière de ses créations ; puisque autre chose est l’
art
, autre chose est la philosophie. Si donc le poète
on est capable de sentir. Que devient donc ce solennel adage du vieil
art
poétique : imiter les modèles, s’il n’est plus in
ose à dire pour parler ce noble idiome de l’art. Non, les formes de l’
art
ne sont pas une monnaie courante qu’un maître a f
ne et que ses successeurs se contentent d’échanger avec le public ; l’
art
n’est point le fastidieux commerce d’une vieille
c ; l’art n’est point le fastidieux commerce d’une vieille denrée ; l’
art
est une incessante création. Placé entre le monde
fange devient une œuvre d’art, une création. Glorieux privilège de l’
art
qui fait participer la faiblesse de l’homme au pl
ion et sa lumière infaillible, ne pénètrent jamais dans le monde de l’
art
, livré ainsi tout entier au bon sens vulgaire. La
ience des rhéteurs et le goût de la multitude, voilà le fond du vieil
art
poétique. Nous avons une plus noble idée des fonc
ent. La Grèce, initiatrice de Rome, la Grèce où la philosophie et les
arts
ont commencé à vivre de leur vie propre en se sép
commencement de nos traditions nationales. Cette glorieuse patrie des
arts
et de la liberté, il ne m’a pas été donné de la v
tiques de Dodone. Depuis que ce monde enchanté de l’histoire et de l’
art
grecs a été ouvert à l’esprit des nations moderne
iquité classique. Or l’antiquité, en ce qu’elle a d’original dans les
arts
et dans la philosophie, c’est la Grèce elle-même.
ennemi du christianisme n’est pas derrière nous et dans le passé de l’
art
antique, il est en face et dans l’avenir de la sc
intelligence humaine au culte du Verbe ; il est dans ce monde privé d’
art
, de philosophie et de religion qui se développe à
isme est si bien propre à la race athénienne, que l’invasion même des
arts
, de la poésie, de la langue, de la civilisation g
l’imagination que celui qui la ramène à ce berceau de la raison, des
arts
et de la liberté. En revenant d’adorer sur le Cal
du moins de leur flétrissure les chastes et sereines productions de l’
art
grec. Peut-on équitablement englober dans la même
omme la cruauté, trouva chez les Grecs des limites dans le culte de l’
art
et dans un respect de l’humanité, une sociabilité
le et même à sa propre vie. Du moment où nous abordons la sphère de l’
art
, le domaine du beau, la Grèce n’a plus à soutenir
éternellement, entre les diverses périodes humaines, la période de l’
art
, le règne de la beauté. Tout chez elle, religion,
de de l’art, le règne de la beauté. Tout chez elle, religion, morale,
arts
mécaniques, législation, héroïsme, philosophie, t
u regere imperio populos, Romane, memento : Hæ tibi erunt artes… Cet
art
romain, c’est aux ambitieux à l’étudier et à le p
ent durable de la Grèce. IV Sur le terrain de la poésie et de l’
art
, discuter la prééminence du génie grec, c’est déj
plus aimable2. » Ainsi en est-il du droit des Grecs à la royauté de l’
art
; c’est le plus manifeste comme le plus aimable d
tion du beau qui dérive de sa manière de comprendre et de pratiquer l’
art
; mais il se trouve que cette définition qu’elle
he du divin Platon renferme à la fois le caractère et la règle dont l’
art
grec ne s’est jamais écarté, et la vérité de tous
c ne s’est jamais écarté, et la vérité de tous les temps en matière d’
art
, la loi éternelle du beau. Cette formule, le beau
toutes les œuvres des artistes et des poètes grecs. Le caractère de l’
art
grec est cette beauté universelle, immuable, rati
s l’acception divine du mot, les garantissait des fascinations de cet
art
extatique et convulsionnaire, dernière ressource
nnaire, dernière ressource de la vieillesse des nations. Sans doute l’
art
grec a fouillé moins profondément dans la nature
ésenté dans les conditions du beau, mais rien que cela. Tout ce que l’
art
a prétendu conquérir depuis, tout ce qu’il a ajou
ici-bas à se placer perpétuellement dans le sentiment de l’infini. L’
art
moderne, on l’a dit avant nous, se distingue de l
de l’infini. L’art moderne, on l’a dit avant nous, se distingue de l’
art
ancien par la fréquence du sublime et par l’expre
combat entre des principes contraires, du désordre en un mot. Aussi l’
art
moderne manque-t-il de ce calme, de cette harmoni
irréprochables, de cet ensemble rationnel qui constituent le beau. L’
art
moderne cherche le plus souvent ses effets dans l
lus de détails, il analyse davantage. En réalité, depuis les Grecs, l’
art
ne s’est enrichi que de nuances, de dissonances,
il faut user sobrement, sous peine de la ruine et de la décadence. L’
art
moderne a plus d’expression et de pathétique poig
ce. L’art moderne a plus d’expression et de pathétique poignant que l’
art
ancien, nous l’admettons. La tête de l’homme mûr,
s ans ont creusés sur la figure et dans le cœur humains. En résumé, l’
art
moderne, et j’entends par là celui du moyen âge e
i je cherche d’où pourrait me venir ma prédilection rétrograde pour l’
art
grec, d’autre part que du développement normal de
s de la foudre. C’est pourquoi, quand je cherche dans l’histoire de l’
art
un monument dont les œuvres puissent servir de ty
demandez à l’étude des monuments de la poésie, de l’éloquence et des
arts
dans le passé, non plus seulement les modèles et
d’un homme raisonnable. En matière d’enseignement comme en matière d’
art
, nous que la muse romantique a nourri, nous ne ce
rine du progrès, osons un suprême et dernier sacrilège en faveur de l’
art
grec. S’il est une question aujourd’hui jugée, c’
tissent pas ; sans prétendre à rien de gigantesque et de surhumain, l’
art
fait naître en vous le sentiment de l’éternel et
ance et de mélancolie qui accompagne en nous l’aspect des œuvres de l’
art
moderne, est exclu de la contemplation de la beau
ne joie calme et profonde ; et c’est alors, et alors seulement, que l’
art
nous arrache à la terre et nous transporte au sei
et de calme, dont parle ici Platon, c’est la beauté qui caractérise l’
art
grec ; et c’est à cause de cette simplicité, de c
e formule pour y déposer à l’adresse du poète le suprême conseil de l’
art
, comme M. Cousin y a déposé pour tous les hommes
ntiment propres aux temps modernes ; vous, mesurez vos progrès dans l’
art
à l’intelligente admiration que vous ressentirez
allie encore avec la liberté naissante de l’esprit. Or il n’y a pas d’
art
sans liberté, pas plus que sans traditions. Ce n’
; c’est aux époques de croyance raisonnée, de liberté respectueuse. L’
art
a une vie et des lois qui lui sont propres ; il n
es sentiments, ces idées du caractère de la beauté et des formes de l’
art
, c’est aux artistes grecs qu’il faudra demander l
us serez pareils aux Grecs, et plus facilement vous accepterez dans l’
art
les lois qu’ils ont observées. Sur des pensers n
e à votre siècle et aux âges futurs dans les conditions durables de l’
art
et de la poésie, il faut les condenser en une sub
il faut les condenser en une substance arrêtée dans ses contours. Cet
art
de tracer les contours, vous ne l’apprendrez jama
ir, à l’abri des agitations de la vie et des émotions fiévreuses de l’
art
mélancolique et tourmenté de nos époques modernes
reste à faire après celle des littératures, de la philosophie et des
arts
, merveilleuse histoire et vraiment universelle ;
qu’il y a là deux régions de l’âme, deux mondes différents. Tous les
arts
sont des langages, quelle que soit la substance q
mploient. Le langage proprement dit est le plus excellent de tous les
arts
; il se fait d’une substance immatérielle, la par
comme la ligne et la couleur se distinguent de la matière. En tant qu’
art
et système de signes, le langage a donc son histo
que à la poésie, c’était un mélange de la poésie avec tous les autres
arts
. Le langage primitif, c’est la poésie primitive,
or le culte, à cette époque, est une synthèse indivisible de tous les
arts
. La poésie, inséparable de la musique et de la da
ts. La poésie, inséparable de la musique et de la danse, s’aidait des
arts
plastiques ; elle se manifestait au milieu de la
ulpture et de la peinture dans le temple dont elle était la voix. Les
arts
, le culte et l’enseignement ne font qu’un à l’épo
t ne font qu’un à l’époque primitive. La poésie tient tous les autres
arts
à son service, elle s’empare de l’âme et des sens
s, par les mouvements, par les idées pures. Cette unité primitive des
arts
, qui rendait leur action si merveilleusement puis
e que la nôtre, et qui peut nous aider à préjuger de l’existence d’un
art
plus voisin du commencement de l’homme et plus sy
ture ; et, dans ses représentations, auxquelles concouraient tous les
arts
, elle avait pour but de reproduire l’aspect et le
t de reproduire l’aspect et le sens intime de la création. Chacun des
arts
exprimait une des faces de la nature. Il est reco
mitive ; elle nous offre quelque chose de l’antique union de tous les
arts
dans un seul langage concret et universel. En Égy
proportion mélodique était prédominant, la désignation générique des
arts
fut le nom de musique. C’est au sein de la musiqu
fut le nom de musique. C’est au sein de la musique, celui de tous les
arts
qui est le plus analogue à l’architecture, que to
és qui président aux diverses formes de la musique, c’est-à-dire de l’
art
en général. Or, l’art primitif était identique à
iverses formes de la musique, c’est-à-dire de l’art en général. Or, l’
art
primitif était identique à la science primitive ;
la science tout entière, elle resta longtemps encore unie aux autres
arts
, ou plutôt elle continua à renfermer tous les aut
aux autres arts, ou plutôt elle continua à renfermer tous les autres
arts
dans son sein. La musique et la danse n’en étaien
s le langage, s’était assimilé le plus possible les vertus des autres
arts
. La poésie avait, comme l’architecture et la musi
gnements, non seulement sur la religion, mais sur la science, sur les
arts
mécaniques ; enseignements qui touchent à la fois
elle-même. La poésie, c’est-à-dire la parole, fut donc le premier des
arts
et il renferma d’abord tous les autres arts dans
, fut donc le premier des arts et il renferma d’abord tous les autres
arts
dans son sein ; il les garda longtemps indissolub
cial. Peu à peu, dans un certain ordre et suivant certaines lois, les
arts
et les sciences s’en détachèrent. La littérature
s preuves de l’universalité de cette union de la poésie et des autres
arts
dans les époques reculées. Si austère que fut le
nimé, en un mot dans la nature. IV La poésie, isolée des autres
arts
, après la période religieuse, et réduite à la par
ois communes à tout ce qui a vie et beauté. En se séparant des autres
arts
, la poésie a conservé leurs qualités principales
es arts, la poésie a conservé leurs qualités principales ; elle est l’
art
en qui tous les autres se résument, ou plutôt cel
lus haute puissance ; et la parole est le premier, le plus ancien des
arts
. Que la parole soit d’invention humaine ou de rév
ntion humaine ou de révélation divine, l’homme n’a possédé les autres
arts
qu’après avoir acquis la parole ; il a réglé tous
res arts qu’après avoir acquis la parole ; il a réglé tous les autres
arts
d’après ce qu’il possédait de la parole. Chez tou
u’il possédait de la parole. Chez tous les peuples, la perfection des
arts
a été subordonnée à celle de la langue. Le plus p
des arts a été subordonnée à celle de la langue. Le plus parfait des
arts
après celui de la parole, après l’art qui bâtit l
la langue. Le plus parfait des arts après celui de la parole, après l’
art
qui bâtit l’édifice des idées, c’est celui qui (à
lligence humaine s’est appropriée de cet infini. L’architecture est l’
art
des âges primitifs et religieux ; un étonnant par
; un étonnant parallélisme règne entre elle et la musique ; ces deux
arts
sont encore plus directement que les autres soumi
r des symboles. Le type du langage poétique et du langage de tous les
arts
, c’est la création, qui est elle-même un langage.
s du langage par excellence, c’est-à-dire de la nature. Chacun de nos
arts
est un langage ; mais, dans l’impossibilité où se
l’homme de posséder un idiome aussi complet que la nature, chacun des
arts
ne reproduit qu’un petit nombre des qualités de c
t qu’un petit nombre des qualités de ce langage divin. Entre tous les
arts
, la parole est l’art essentiellement créateur : l
es qualités de ce langage divin. Entre tous les arts, la parole est l’
art
essentiellement créateur : la poésie est ce qu’il
des formules au lieu d’être manifestée par des existences ? Puisque l’
art
humain ne peut pas créer la vie, qu’il crée au mo
ans les objets extérieurs, et enfin deux classes dans les œuvres de l’
art
et du langage qui nous mettent en rapport avec ce
mathématique sont étroitement unies aux connaissances appliquées aux
arts
industriels et constituent cet ordre intellectuel
éer qui soit entièrement neuf ; même dans l’ordre de la poésie et des
arts
, où se manifeste sa plus grande puissance créatri
âme jouent donc un grand rôle dans la poésie, aussi bien que dans les
arts
plastiques L’art, en général, admet donc comme un
grand rôle dans la poésie, aussi bien que dans les arts plastiques L’
art
, en général, admet donc comme un de ses éléments
u de cette splendeur qui s’appelle le beau, est exclu du domaine de l’
art
; il est peut-être d’une grande utilité matériell
’elle est sortie des mains du Créateur, il est bien peu de faits où l’
art
ne trouve pas un élément de beauté à reproduire.
’empreinte de l’homme, parmi les faits dont l’homme est acteur, que l’
art
doit exercer le plus souvent son droit d’exclusio
les représenter autrement que la prose, pour en faire une poésie ? L’
art
n’imite point, ne copie point servilement ; il ap
il y découvre quelque chose de plus que l’âme seule peut discerner. L’
art
ne fait pas comme la prose la nomenclature, le pr
qu’ils communiquent eux-mêmes à une autre âme, à une idée. Pour que l’
art
soit ce qu’il doit être, une parole adressée à no
ui a besoin d’un symbole : ce symbole est la beauté. C’est pourquoi l’
art
est chargé d’exprimer seulement la beauté des cho
a nature rentraient dans la poésie par cela seul qu’ils sont réels, l’
art
n’existerait pas. Le but de l’art n’est pas de re
par cela seul qu’ils sont réels, l’art n’existerait pas. Le but de l’
art
n’est pas de remplacer la réalité ; il faut que s
Dieu et destiné à s’unir à lui. Il est dans l’intelligence et dans l’
art
une région où s’agitent d’autres sentiments que l
s. Il est certain que cette révolution aura son couronnement dans les
arts
et dans le langage. En France déjà depuis nombre
de la nature, toutes les classes sociales, tous les métiers, tous les
arts
, ont une égale dignité. Cette religion du chaos a
t de ce temps, c’est de vouloir déplacer toutes les limites. Tous les
arts
, par exemple, empiètent les uns sur les autres. O
ent ne va rien moins qu’à détruire toute culture intellectuelle, tout
art
, toute poésie. Ce n’est pas l’orgueil de quelques
? On l’a soutenu de nos jours et l’on a cherché les beaux temps de l’
art
dans les âges de simplicité et de crédulité absol
S’il est peu historique et peu rationnel de placer la perfection des
arts
dans l’enfance des sociétés, et de la rendre soli
, et de bercer la maturité des peuples sceptiques de l’espérance d’un
art
rajeuni ? Entre le règne de l’innocente foi et ce
gination commence à subir le frein de la critique et du goût ; chaque
art
a conquis son existence et ses lois séparées ; le
inir en un mot l’état moral dont témoignent alors la politique et les
arts
, le respect succède en toute chose à l’aveugle su
tation des types consacrés par la religion, première institutrice des
arts
, dédaignant l’imitation matérielle de la nature,
itique, aux problèmes sociaux, nous rencontrons, à propos de style, d’
art
et de poésie, les mêmes questions morales, mais d
i par les conditions de forme et de langage, et dans les détails de l’
art
qui semblent de prime abord les plus étrangers au
e la vie sociale jusque par les accidents et les caprices du style. L’
art
est la physionomie d’une époque, c’est son âme de
s donc pas d’amoindrir les questions en nous occupant uniquement de l’
art
et du style, dans une époque qui doit sa célébrit
itadine, la jeunesse ou la vieillesse de la langue, l’état des autres
arts
, la nature du gouvernement et des hiérarchies soc
térature du dix-huitième siècle du haut des lois de la poésie et de l’
art
, tant elle est étrangère à tout ce qui n’est pas
de l’âme de l’écrivain. Le style est une condition commune à tous les
arts
, peinture, statuaire, architecture, musique ; mai
rts, peinture, statuaire, architecture, musique ; mais c’est dans les
arts
du langage qu’il émane le plus directement du car
e et la valeur du fond ; on entend, au contraire, par style, dans les
arts
, certaines conditions universelles de dessin tout
style. Le mot de style est donc employé à propos de la poésie et des
arts
dans deux acceptions qui semblent opposées ; l’un
de richesse et de personnalité dans le style ! Les grandes lois de l’
art
n’ont jamais été mieux observées que par les écri
de l’œuvre écrite, de tout ce qui aspire à durer comme œuvre d’art. L’
art
ne doit pas se sentir dans le style, mais il est
dre, à l’imitation de l’homme dont il a fait son Dieu. La gloire de l’
art
, celle de la poésie et du style, ne sont pas les
cause de l’influence qu’il a eue et qu’il aura sur les lettres et les
arts
, nous avons dû constater son apparition comme le
légitime ; la philosophie est le soutien naturel de la poésie et des
arts
, elle connaît leur rôle dans l’âme et dans l’hist
oire ; elle se glorifie de faire partie des lettres. La poésie et les
arts
grandissent toutes les fois qu’ils se rapprochent
ie les lois éternelles avec lesquelles on doit juger la poésie et les
arts
, depuis Homère, Sophocle et Phidias jusqu’à Corne
on sera obligé de confesser que le dix-huitième siècle est dépourvu d’
art
et de poésie. Mais la poésie devait jeter encore
ouvrir des taches dans la perfection même ; nous initier d’avance à l’
art
suprême d’étouffer la pensée d’une œuvre en faisa
ieuse, aux gardiens de ce haut spiritualisme, source vive de tous les
arts
, il eut appartenu de prendre l’initiative de quel
portance des sciences dans l’opinion du siècle. Si les lettres et les
arts
correspondaient mieux aux goûts patriciens, les s
la forme du beau ? En comparant les sciences qui démontrent avec les
arts
qui nous présentent le beau, on peut dire que la
e comme la plus aimable. Nous ne ferons pas ici un titre exclusif aux
arts
, à la poésie, d’éveiller dans l’âme le sentiment
t démêlerait les plus monstrueuses absurdités. La sagesse pratique, l’
art
de juger sainement dans les choses usuelles, cett
ches imaginations. Tout ce qui provient du génie des anciens, langue,
art
, poésie, est plus spontané, plus naturel, et par
omplique et devient tourmenté, les sentiments, les physionomies, et l’
art
qui les reproduit. L’art antique, pour modèle des
enté, les sentiments, les physionomies, et l’art qui les reproduit. L’
art
antique, pour modèle des types qu’il nous a trans
au se rencontrent : c’est-à-dire où la civilisation a déjà produit un
art
libre, une pensée indépendante qui commence à se
t encore assez jeune, assez primitive, assez puissante pour dominer l’
art
et l’inspirer avec une simplicité souveraine. La
ires de l’héroïsme s’effaceront et plus doivent resplendir celles des
arts
de la pensée. Un peuple découronné de toute auréo
l’on déclare surannés, tant que l’on pourra juger encore la poésie, l’
art
, la philosophie moderne à la lueur d’Athènes et d
ux nous voyons combien il fut étranger, dans la politique et dans les
arts
, aux aberrations dont les plagiats modernes ont v
se mélanger d’idéal. D’ailleurs le symbolisme était une des lois de l’
art
à cette époque ; en s’imposant à la satire comme
créera le grotesque, bien différent du comique de l’antiquité ; et l’
art
moderne mélangera dans la même œuvre le grotesque
grotesque au sublime, innovation foncièrement opposée à l’esprit de l’
art
grec. À mesure que périt le moyen âge, que l’art
osée à l’esprit de l’art grec. À mesure que périt le moyen âge, que l’
art
symbolique est abandonné pour un art plus simple
re que périt le moyen âge, que l’art symbolique est abandonné pour un
art
plus simple imité de l’antiquité, l’ironie se dép
II La peinture des difformités et du mal n’est admissible dans l’
art
qu’en proportion de son efficacité à produire les
s de la foi, de l’admiration, de l’amour, des sentiments poétiques. L’
art
peut critiquer, il peut nier, mais à la condition
l ennemi que l’esprit de négation et de sceptique ironie. V Les
arts
et la poésie, dans leurs peintures les plus subli
s plus monstrueuses, ont toujours pour point de départ une réalité. L’
art
en général ne peut rien imaginer de si excellent
corresponde à un germe contenu dans le nature. L’ironie existe dans l’
art
, parce que dans la nature existent la douleur, la
té physique et morale, le mal en un mot. Avant de s’exprimer dans les
arts
, et comme tout ce que les arts expriment, l’ironi
n un mot. Avant de s’exprimer dans les arts, et comme tout ce que les
arts
expriment, l’ironie est un sentiment de notre cœu
cident, le sphinx est un animal monstrueux, grotesque, ironique, et l’
art
du moyen âge traitera comme telles les figures is
e de l’aspect du mal. C’est comme telle qu’elle est admissible dans l’
art
; quoique moralement, chez les âmes ironiques, la
Le mal et le difforme sont par eux-mêmes en dehors de la sphère de l’
art
; comment le poète peut-il les y faire rentrer ?
es sous une de ces trois formes, le rire, la colère, la mélancolie. L’
art
reproduit ces divers sentiments dans la poésie co
ux de la nature humaine ; mais elle en parle avec tristesse. Dans cet
art
moderne, la peinture des difformités occupe sans
se, est d’origine chrétienne. C’est le christianisme qui a permis à l’
art
de faire un plus grand usage de la peinture du ma
omwell, M. Victor Hugo affirme que le christianisme a engendré dans l’
art
le comique, le grotesque, en un mot les divers ge
ée que les artistes de l’antiquité, elle n’en occupe pas moins dans l’
art
une place très apparente et très considérable dès
e que l’on devine à travers leurs douleurs. L’ironie byronienne est l’
art
par excellence de donner à la beauté plus de reli
u génie grec ; c’est l’esprit analytique des Grecs qui a opéré dans l’
art
la division des genres, comme il opérait la divis
me, de l’ironie et de l’amour, que le christianisme a ramenées dans l’
art
, mais sous des proportions et dans un sentiment d
s proportions et dans un sentiment différents. Le vrai caractère de l’
art
grec, et la préface de Cromwell l’admet comme nou
chez les anciens, les peintures physiques des peintures morales, les
arts
plastiques de la poésie. Dans les arts de la form
ues des peintures morales, les arts plastiques de la poésie. Dans les
arts
de la forme, dans tout ce qui représente le corps
ues, aux monstres imaginés par les artistes chrétiens du moyen âge. L’
art
grec, éminemment destiné à peindre la beauté exté
ue. Mais si la difformité matérielle ne joue qu’un faible rôle dans l’
art
antique, les Grecs ont les premiers introduit dan
érêt sympathique et engendrer un autre sentiment que celui du rire. L’
art
ancien, et d’après lui l’art classique, n’employa
un autre sentiment que celui du rire. L’art ancien, et d’après lui l’
art
classique, n’employait que des types tous comique
re, dont les productions sont toujours mélangées de bien et de mal. L’
art
est sans doute dans son droit quand il supprime l
ocablement condamnée. Voilà, au fond, quelle est la portée du rire. L’
art
et la pensée du moyen âge, tous les temps chrétie
édie, il l’embrasse dans sa vaste architecture ; comme au moyen âge l’
art
religieux ne laissait pas en dehors de lui un art
omme au moyen âge l’art religieux ne laissait pas en dehors de lui un
art
comique indépendant, mais englobait dans l’immens
’elles représentent comique et risible, mais terrible et haïssable. L’
art
classique, au contraire, se jouait en sceptique d
est absolu, ni en bien, ni en mal. Ainsi les types grotesques dans l’
art
moderne sont : ou tellement monstrueux et terribl
comique des anciens ne dépasse jamais cette région. Le grotesque de l’
art
chrétien n’a qu’un pied dans la sphère du rire ;
r avec l’infini, ce sont deux sentiments religieux ; voilà pourquoi l’
art
religieux du moyen âge admettait le grotesque. En
Ces œuvres sont nées de l’imitation des anciens, elles dérivent de l’
art
classique. Chez tous les poètes inspirés du moyen
génie d’un peuple produit ses mœurs, ses institutions politiques, ses
arts
, sa littérature, et leur donne le caractère et la
s’agit d’une société détruite. La religion, l’organisation sociale, l’
art
même d’un peuple éteint, ne subsistent plus que d
te encore Homère, Platon et Virgile. Les œuvres les plus durables des
arts
subissent elles-mêmes l’action du temps ; encore
e ils recherchent, plus encore peut-être que les théories générales d’
art
et de gouvernement, une conscience bien distincte
onseils profitables, il ne suffit pas de posséder la philosophie de l’
art
en soi, la poétique abstraite et générale ; il fa
ugés et les limites de ses forces. C’est surtout dans la pratique des
arts
et de la littérature qu’en dépit des systèmes, le
it français n’est spécialement ni l’esprit religieux, ni l’esprit des
arts
, ni l’esprit poétique, ni l’esprit utilitaire ; c
ur la domination de la nature, toutes les trois d’origine humaine : l’
art
, la philosophie, la liberté, voilà ces trois dons
eux qu’elle devient la seconde patrie de tout homme qui pense. Dans l’
art
, tel que les Grecs l’ont fondé, l’homme se prend
lus toutes faites d’un législateur divin. Rome emprunta de la Grèce l’
art
et la philosophie sans y rien ajouter ; mais elle
t dans tous les genres de développements de l’humanité. Il y a dans l’
art
l’idée et la forme ; il y a dans la parole la pen
nce, réside dans l’inexprimable du sentiment, comme elle est aussi un
art
, dans la plus large acception de ce mot, c’est-à-
’une réalité incomplète et comme le simple squelette de la vérité. L’
art
de la poésie est plus parfait ; sa langue procède
type dans l’infinie variété de la nature, la Grèce ramène tout dans l’
art
à des dimensions mieux en harmonie avec les propo
re adhésion à la plupart des idées nouvelles sur la poésie et sur les
arts
, ne cessons pas d’étudier les œuvres qui charmaie
qui l’a adoptée comme la sienne. X. La poésie et l’industrie. — L’
art
devant le suffrage universel — L’industrie s’
ale, d’une religion nouvelles. La transformation complète de tous les
arts
est le plus modeste des miracles qu’on nous annon
tériels et quand tout subit l’omnipotence de l’industrie, comment les
arts
prétendraient-ils conserver une vie indépendante,
an de l’utile qui doit absorber le monde sacré du bien et du vrai ? L’
art
, en effet, ne sera plus qu’une forme de l’univers
d’ajouter les délices du superflu aux satisfactions du nécessaire. L’
art
apporte à l’édifice de la jouissance et du luxe c
lui des sanctuaires de l’Égypte et de l’Inde, avant la naissance de l’
art
libre et l’avènement du beau. La confusion de l’u
L’industrie, avec ses prétentions actuelles, ne saurait embrasser les
arts
que pour les étouffer. Appelez, si vous voulez, c
jouissance matérielle, que l’industrie essaye de transformer ainsi l’
art
, la science et jusqu’à la religion. Si nous en cr
es subordonner entre eux suivant leur nécessité et leur dignité. Si l’
art
a droit de tout admettre dans son œuvre immense o
ur tous les détails secondaires. À chacune de ces diverses époques, l’
art
s’est inspiré plus particulièrement à l’une ou à
s non moins immenses du cœur humain. Mais jamais une poésie, jamais l’
art
d’une époque sérieuse, et même une simple école d
ve du bien-être physique, et cette importance souveraine accordée à l’
art
de se vêtir et de se meubler confortablement ; ma
u passé et de l’immobilité éternelle, et nous croyons si bien que les
arts
ont pu se renouveler, que nous saluons encore ave
s de mieux comprendre, d’admirer avec plus de ferveur les poètes et l’
art
grec, ces grandes choses jugées avec tant d’ignor
ats merveilleux qu’elle nous promet, arrivera peut-être à supprimer l’
art
et la poésie, à les remplacer dans les jouissance
us impropre à figurer dans les peintures soumises aux conditions de l’
art
, plus impropre à servir la vie morale, à développ
dustrie deviennent chaque jour plus difficiles à représenter dans les
arts
plastiques, qu’ils se refusent chaque jour davant
à nous ne reconnaissons pas le droit d’avoir une opinion en matière d’
art
et de beauté. Ceci posé, nous allons énoncer quel
le dans la scène que l’artiste représente, sont inconciliables avec l’
art
en général et les lois nécessaires du beau. Il ne
lle et la force de l’homme, constituent une mesure commune à tous les
arts
et à tous les produits humains qui doivent s’ordo
ns du corps humain ne peut être facilement apprécié est contraire à l’
art
et exclusif de la beauté. L’infiniment grand et l
té. L’infiniment grand et l’infiniment petit sont hors du domaine des
arts
plastiques. Une figurine à mettre dans une coquil
barbare. D’où vient l’incontestable supériorité de la Grèce dans les
arts
de la forme et de la pensée ? C’est que l’art tou
é de la Grèce dans les arts de la forme et de la pensée ? C’est que l’
art
tout entier, statuaire, peinture, architecture, p
sophie, industrie, est calculé sur les proportions de l’homme ; que l’
art
grec n’a jamais eu l’ambition de dépasser ce qui
u corps humain, ne peut pas devenir l’objet d’une représentation de l’
art
, être chargé d’un rôle poétique ; il faut, comme
a victoire de l’homme sur la chose ait quelque chance en sa faveur. L’
art
peut me représenter un homme combattant un lion,
us examinerons à propos de la poésie proprement dite ; mais, dans les
arts
plastiques, ce n’est pas l’infini, c’est le beau
ur première loi la beauté de la forme, et il n’y a de beauté dans les
arts
de la forme que là où il y a proportion comparabl
anière absolue, ne pouvant créer des mondes vivants, construit dans l’
art
un monde qui a ses lois particulières, et sa règl
ment une qualité poétique, et surtout une qualité au point de vue des
arts
de la forme. 5º Les caractères de la solidité, de
nt essentiels à l’œuvre d’art, aux objets, aux situations mêmes que l’
art
représente. Le beau dans la forme suppose une cer
t obstacle à la beauté de la forme. À toutes les grandes époques de l’
art
, la figure humaine a été représentée de préférenc
e préférence dans l’état de calme et de sérénité. Plusieurs âges de l’
art
et plusieurs degrés de beauté séparent le Jupiter
tain point, échappent tout à fait aux moyens de représentation dont l’
art
peut disposer. Ainsi un artiste peut traduire sur
ion directe et le bras de l’homme, pouvaient être représentés par les
arts
, et ils avaient leur beauté dérivant de la beauté
itions du beau plastique ; on peut ajouter qu’elle est subversive des
arts
qui veulent s’unir à elle et concourir à un même
ement et se détruisent les uns les autres, sera obligée de devenir un
art
mobile, fragile, capricieux comme le monde indust
lition plus ou moins prochaine. Or, dans cette donnée, il n’y a pas d’
art
possible, parce que le beau dans l’art suppose et
s cette donnée, il n’y a pas d’art possible, parce que le beau dans l’
art
suppose et engendre l’idée de la permanence. Voye
est en question, plus spécialement que sa valeur au point de vue des
arts
plastiques. La poésie est sans doute, un autre or
ts plastiques. La poésie est sans doute, un autre ordre que celui des
arts
; mais bien des principes leur sont communs, et c
l’occasion, dans les divers thèmes nouveaux qu’elle peut fournir aux
arts
de la forme, elle réside sans doute dans le senti
refois chaque métier pouvait s’emparer de l’imagination et devenir un
art
; aujourd’hui tout métier tend à devenir une fonc
eurs à la poésie. V Des aberrations du même genre, en matière d’
art
et de morale, ont suscité dans quelques esprits a
tion quotidienne. C’est là se faire une noble idée de la dignité de l’
art
et de son autonomie ! Ainsi, depuis l’Inde, l’Égy
conditions de la poésie. Mais, dans ces projets d’envahissement de l’
art
par des éléments qui lui sont étrangers et qui lu
urs, et les poètes tout les premiers, ont donc humilié la majesté des
arts
libéraux devant la force matérielle des arts serv
c humilié la majesté des arts libéraux devant la force matérielle des
arts
serviles, par amour de la popularité et par cette
coudes de fonte. Mais tout cela ne change rien aux vrais rapports des
arts
mécaniques avec les arts de la pensée ; c’est une
t cela ne change rien aux vrais rapports des arts mécaniques avec les
arts
de la pensée ; c’est une révolte heureuse, un cou
it se passer entre la poésie, c’est-à-dire la personne morale, et les
arts
mécaniques, c’est-à-dire les serviteurs de la gar
vaincre. Dociles à d’autres lois qu’à celles de l’imagination et de l’
art
pur, ils s’inspirent de l’opinion plus souvent pe
l’heure où le moyen âge atteignait le plus près de son idéal, dans l’
art
par sa merveilleuse architecture, dans l’héroïsme
utons pas, à cause de leurs visées au genre héroïque et sérieux. Leur
art
savant et dédaigneux de toute vulgarité les laiss
ue. L’imagination elle-même est alors si fortement disciplinée, que l’
art
poétique d’Aristote ne rencontre pas un sérieux d
r le spiritualisme dans la philosophie, dans la politique et dans les
arts
, des disciples, nombreux encore, peuvent recevoir
e et de présomption peut-être, s’agitaient les grandes questions de l’
art
; mille problèmes nobles et délicats passionnaien
argi son domaine ; elle était devenue elle-même une des branches de l’
art
les plus originales et les plus fertiles. La poli
oire ; elle apportait des richesses à l’éloquence. Ce n’était plus un
art
silencieux qui se laisse confondre avec le hasard
oétique retrouvait le luxe nécessaire des couleurs et des images. Cet
art
de rendre l’idée visible, pour ainsi dire, de con
le des formes exclusivement propres à frapper les sens. Dans tous les
arts
on prônait déjà l’excès des couleurs, la réalité
ne à chaque imperfection le charme séduisant d’une promesse. Malgré l’
art
, quelquefois très recherché, de son style, c’est
nc comique et d’observation profonde, une scène de Molière semée avec
art
des grâces de Marivaux, va s’illuminer tout à l’h
ai pas perdu ma peine ni mon temps. Henri Ghéon I. Conditions de l’
art
dramatique J’entreprends d’exposer ici mes id
consiste à écrire des pièces et à les faire jouer. Tout entier à mon
art
, j’ai réfléchi longuement sur mon art et je rasse
faire jouer. Tout entier à mon art, j’ai réfléchi longuement sur mon
art
et je rassemble ici mes réflexions partiales. Au
complèteront, si, d’aventure, ils ne s’opposent. * * * Quel est l’
art
dramatique tel que les maîtres nous l’ont fait. Q
utes les activités de l’homme et très spécialement les lettres et les
arts
. Si nous tenons en main une vérité que pour cent
au départ entre plusieurs vérités équivoques. Le théâtre étant dit un
art
, rappelons en deux mots que l’art peut être envis
équivoques. Le théâtre étant dit un art, rappelons en deux mots que l’
art
peut être envisagé sous deux aspects, du reste in
ier théorique ou, si l’on aime mieux, intellectuel est essentiel : un
art
qui ne tend pas vers l’absolu se nie. C’est que l
essentiel : un art qui ne tend pas vers l’absolu se nie. C’est que l’
art
naît, ne peut naître que dans l’esprit : l’idée,
t profond que tout artiste « conscient » devrait garder à son chevet,
Art
et Scolastique, de Jacques Maritain. Elles ont ce
iècles et ce que l’on appelle tout simplement le sens commun. « Tout
art
est gratuit… désintéressé comme tel… Dans la prod
ésintéressé comme tel… Dans la production même de l’œuvre, la vertu d’
art
ne vise qu’une chose : le bien de l’œuvre à faire
s lois propres, indépendamment de tout le reste. » Mais, ceci dit, un
art
théoriquement pur va rencontrer quelque chose d’é
ranger à lui, peut-être d’opposé à lui, un instrument, une matière. L’
art
est dans l’artiste, l’artiste est dans l’homme. «
umaine, et, par conséquent, relative, il serait permis de classer les
arts
suivant le degré d’absolu qu’ils semblent capable
e ils sont grevés. À quel degré de cette hiérarchie placerions-nous l’
art
dramatique ? On s’est accoutumé, depuis Richard
où devraient s’opérer la rencontre, le mariage, la fusion de tous les
arts
. Ce n’est pas moi qui contesterai à ce point de v
ximum dont le théâtre, et seul le théâtre, est capable. Mais tous les
arts
unis font-ils un plus grand art ? S’ils sont vrai
théâtre, est capable. Mais tous les arts unis font-ils un plus grand
art
? S’ils sont vraiment unis, sans doute. Font-ils
un plus grand art ? S’ils sont vraiment unis, sans doute. Font-ils un
art
plus pur ? Sûrement non. Chaque art participant à
ent unis, sans doute. Font-ils un art plus pur ? Sûrement non. Chaque
art
participant à cette idéale synthèse pourra, sous
demander soutien, point d’élan, accroissement, exaltation aux autres
arts
. Le geste accentuera le mot. La musique prolonger
portion des moyens augmenteront les servitudes. Il en résulte que « l’
art
dramatique total », en raison même de ses ressour
ses ressources, serait le plus mêlé et le plus contingent de tous les
arts
, celui qui traîne après lui le plus lourd passif,
nt jusqu’à remarquer que chez leur émule Wagner l’équilibre entre les
arts
a été rompu au profit d’un seul : la musique a no
odifier les termes de notre problème ? Aucunement. Car il n’est pas d’
art
théâtral, si écrit, si abstrait, si intellectuel
si abstrait, si intellectuel qu’il soit, qui ne participe des autres
arts
, qui ne s’adresse à l’esprit et au cœur sans pass
e texte suffit n’ait pas mis dans son texte ce qu’exigeait de lui son
art
, n’ait pas chargé les mots de ce potentiel dramat
se haïssent, vivent et meurent, selon son bon plaisir. Il doit à son
art
, il se doit de tracer un rêve réalisable, viable,
l’écrivain seul qui subsiste, puisque les conditions matérielles de l’
art
dramatique varient sans cesse avec l’époque. Mais
bon auteur ; je veux. pourtant qu’il se résigne à épouser ce que son
art
comporte de plus transitoire, les seuls moyens à
qu’à changer de métier. Pour apprendre l’humilité, rien de tel que l’
art
dramatique. L’auteur y est essentiellement dépend
prètes. Il faudrait pouvoir insister ici sur le dommage que subit son
art
quand la difficile harmonie entre les moyens est
en n’est fait encore ; il faudra compter avec le public. III L’
art
dramatique ce n’est ni un auteur qui écrit dans u
e encore pour fixer ses idées, son rêve, mais n’imprimerait pas. Tout
art
est social par essence. Mais, je l’ai dit aussi,
, la matière verbale, la matière technique et la matière humaine, son
art
, sa troupe et son public, la rectitude de son « a
l ne parle pas lui-même une autre langue que celle du public. Ainsi l’
art
dramatique suppose, en principe et en fait, des m
ne société, et, au plus noble sens du mot, un peuple. Ce n’est pas un
art
fermé, ni un art à longue échéance, mais un art o
u plus noble sens du mot, un peuple. Ce n’est pas un art fermé, ni un
art
à longue échéance, mais un art ouvert, immédiat.
uple. Ce n’est pas un art fermé, ni un art à longue échéance, mais un
art
ouvert, immédiat. Plaignons l’auteur qui sent en
isposant d’un jeu plus complexe et plus vaste, saura joindre dans son
art
même des beautés que la poésie et le roman ne reç
er des contingences du théâtre et de la société ; le caractère de son
art
est essentiellement social. Ce point acquis, nous
J’ai exposé dans ma précédente causerie les raisons qui font de l’
art
dramatique un genre tout à fait à part parmi les
vi, le plus grand, le moins pur. Il n’a qu’un pied dans l’absolu de l’
art
; pour se réaliser, il quitte la littérature. Il
d’un tableau ou d’une statue par rapport à la statue et au tableau. L’
art
dramatique est un art d’échange ; l’art dramatiqu
statue par rapport à la statue et au tableau. L’art dramatique est un
art
d’échange ; l’art dramatique est un art social. I
à la statue et au tableau. L’art dramatique est un art d’échange ; l’
art
dramatique est un art social. Il l’est si bien, d
leau. L’art dramatique est un art d’échange ; l’art dramatique est un
art
social. Il l’est si bien, de par ses origines, qu
médie, comme Euripide dans celui de la tragédie, tendent déjà vers un
art
plus fermé, plus spécialement destiné aux délicat
tré dans la littérature et ne l’enrichit pas beaucoup. La courbe de l’
art
dramatique, du haut Moyen-Âge à nos jours, n’est
s où les baladins n’entraient pas. Est-ce à dire que, théâtre type et
art
dramatique total, le Mystère du Moyen-Âge, des pr
leur proposant des exemples, des lois, rien ne s’opposait à ce qu’un
art
encore dans l’enfance, mais élevé dans les plus s
r cette matière, notre xviie siècle se chargea. Surtout, l’idée de l’
art
, en mûrissant, remplit d’amour-propre l’artiste d
tter que ce bouleversement religieux et social ait arrêté l’élan d’un
art
dramatique proprement français qui n’avait plus q
e est Louis des Masures, donnèrent l’esquisse éloquente d’une forme d’
art
issue du mystère : ce fut la tragédie biblique ;
vers l’ordre, un ordre qu’il réalise presque toujours. Transposez son
art
en langage et en esprit français, voici sans dout
sa terre et de sa foi. III À quel point s’en distinguera notre
art
dramatique classique, dans les cas même où il s’i
lui, dans le Cid, dans le Menteur, dans le Don Juan de Molière ! Cet
art
, si cher à notre cœur, allons-nous l’opposer à to
al, ni religieux, ni même simplement humain. C’est sur la rareté de l’
art
qui leur sera proposé en ce lieu qu’ils ont l’int
r par ses tours. Ne dites pas qu’ici les conditions sine qua non d’un
art
proprement dramatique ne seront pas réalisées ! L
ssiques et qu’avant tout, il s’agissait pour eux de donner forme à un
art
encore indécis : ils s’attaquaient à sa substance
des maîtres français. Grâce à elles pourtant, ceux-ci auront porté l’
art
dramatique à un point de rigueur, d’intensité et
l’élite, dans les conditions spéciales où se posait le problème de l’
art
tragique environ 1650, pour enfanter les quelques
lui fit bien voir. Mais la preuve la plus frappante de la crise de l’
art
dramatique classique au lendemain de son épanouis
e bien gardé de faire : il n’écrivit plus que pour lui. ? Notez que l’
art
de Marivaux m’enchante, sur le plan littéraire, s
revoltes du tréteau, et c’est par quoi il tient encore par un fil à l’
art
dramatique. Mais la machine tourne à vide, elle n
mer par son nom. Pas un Rodrigue et pas une Monime. Un pas de plus, l’
art
dramatique est au tombeau. Du moins, on ne jouera
et qui ne tend aucunement à se fermer se perdrait-elle au moment où l’
art
dramatique atteint à la perfection ? Non, un homm
Non, un homme l’a maintenue, et si fortement, et si rudement que son
art
aujourd’hui touche encore le plus bas peuple, tou
sa porte il faudrait être aveugle et sourd. C’est ce qui fait que cet
art
de « farceur » est, par essence, populaire, d’aut
comme disent les thomistes, ne gauchira. Il s’est fait une idée de l’
art
qui compose avec la matière. En lui collaborent s
ions. Ne vaudrait-il pas mieux les séparer ? La société se défait ; l’
art
dramatique la suivra dans son mouvement de déliqu
matique la suivra dans son mouvement de déliquescence. Pour refaire l’
art
dramatique, faudra-t-il refaire la société ?
D’Hernani au Théâtre Libre Le génie de Molière a du moins sauvé l’
art
comique de la réclusion où l’art tragique allait
génie de Molière a du moins sauvé l’art comique de la réclusion où l’
art
tragique allait périr. Il poursuivra sa carrière
ais oui, Labiche) Courteline et Georges Feydeau. Mais que deviendra l’
art
tragique ? I La tragédie racinienne est mor
vit chez Voltaire. Elle donne un chef-d’œuvre, l’Iphigénie de Goethe,
art
de cabinet, et sans ouverture, à la mesure du pet
c les écoles vraiment classiques qui perpétuaient en Chardin le vieil
art
français, en Watteau, le grand art flamand. Ses m
i perpétuaient en Chardin le vieil art français, en Watteau, le grand
art
flamand. Ses médiocres émules au théâtre rompront
roit qu’en idéalisant, à l’exemple incompris des Grecs, on obtient un
art
plus lisible et plus frappant : on le dessèche. O
sortira seul vainqueur ; c’est l’héritier présomptif et médiocre d’un
art
qu’il nie par sa médiocrité et dont il chassera p
sauces les plus émollientes. On exige des actes et du mouvement. Cet
art
direct qui est celui de Molière sur le plan comiq
ots. À y bien réfléchir, pouvait-on espérer du romantisme poétique un
art
dramatique quelconque, quand l’orientation du poè
res pièces dormiront dans le livre : on les découvrira après sa mort.
Art
trop fermé ? Non pas ; il est à la portée de tout
bitudes du théâtre sa fantaisie irréfrénée. Nous ne savons pas si son
art
y aurait perdu ou gagné ; l’absence de contrainte
posent un jalon sur la piste nouvelle que suivra peut-être demain un
art
dramatique vraiment français. Art comique et trag
elle que suivra peut-être demain un art dramatique vraiment français.
Art
comique et tragique librement mêlé, glissant d’un
es sans doute, mais de moindre valeur. Réussites exceptionnelles d’un
art
qui ne transpose pas et qui ne peut pas transpose
vingt théâtres, a pu faire et fait encore au goût public, partant à l’
art
dramatique, renonçons à le mesurer. Multiplicatio
mum. Qu’irait faire dans cette galère l’auteur qui considère encore l’
art
dramatique comme un art ? À quel peuple unanime s
cette galère l’auteur qui considère encore l’art dramatique comme un
art
? À quel peuple unanime s’adressera-t-il ? il n’y
ue je plaçais dans l’exposé de mes principes, à la base même de notre
art
et qui est, selon moi, nécessaire dans les deux c
evenir concession. En ces cinquante dernières années, l’histoire de l’
art
dramatique se réduit essentiellement à la lutte d
polariser un certain monde qui donnera le ton et qu’on suivra. À cet
art
dégradé il faudra bien une esthétique de façade.
me, il aurait pu susciter chez le dramaturge un retour humain sur son
art
et la recherche depuis longtemps abandonnée d’un
mée. Par quelle porte rentrera le style, partant la poésie, partant l’
art
dramatique de toujours ? C’est ce que nous verron
être à aucune époque passée, même les plus fécondes, on ne fit dans l’
art
dramatique, comme d’ailleurs dans tous les arts,
ndes, on ne fit dans l’art dramatique, comme d’ailleurs dans tous les
arts
, une aussi grande dépense de talent. Non, les œuv
es sauvera, j’en réponds — ne désignera pas comme représentatifs de l’
art
dramatique de leur époque, encore que celle-ci le
sens, le titre principal de l’Œuvre à la reconnaissance des amis de l’
art
dramatique ? La représentation d’Ubu Roi, dans un
me musicale, lorsque Pelléas se confie au génie de Claude Debussy. Un
art
dramatique parlé, le seul qui présentement nous o
e de Bataille est proprement l’ennemie du dessin, par conséquent de l’
art
des maîtres. Le drame se fond dans une vapeur. C
ant, la lutte continue. Jusqu’à nouvel ordre, le grand Claudel dont l’
art
est fait pour d’immenses espaces, étouffera dans
nacle, à demi clos. Notre temps lui a refusé les moyens d’exercer son
art
; son long exil ne lui a pas permis de le pétrir
sme » ne semble pas devoir fleurir sur la scène d’ici longtemps. D’un
art
qui n’appartient qu’à son auteur, nous pourrons p
praticables peut-il sembler. Une seule, une bonne, vaudrait mieux. L’
art
dramatique qui se cherche est condamné à la dispe
ieux, voire au tragique, Bernstein et Bataille sont toujours rois. Un
art
se renouvelle généralement par sa technique. Or,
llemagne, les recherches décoratives de Jacques Rouché au Théâtre des
Arts
, les Ballets Russes de Serge de Diaghilev et, sur
e dit, je crois, Calderon ; définition essentielle et suffisante de l’
art
scénique qu’a prise à son compte Copeau. On aimer
a importe peu. Fiction pour fiction, la scène doit en choisir une : l’
art
dramatique feint toujours. Quelle sera la feinte,
ation dramatique. Il me paraît tout spécialement propre à susciter un
art
en opposition complète avec le réalisme inférieur
nférieur qui depuis un siècle environ accapare la scène française. Un
art
libre mais concerté, véridique mais stylisé, soli
ic moyen et divers se mêle à l’élite dans les théâtres où s’élabore l’
art
dramatique de demain. Mais, de nouveau, la questi
armi eux des écrivains à vocation dramatique qui n’imaginent pas leur
art
complètement séparé de leur foi. Je leur propose
e terrain de la « fidélité » qui leur est commun à eux et à lui. Si l’
art
est la plus haute expression de l’homme, de quel
es résultats, c’est dans l’intérêt de ceux qui suivront et aussi de l’
art
dramatique. Je m’abuse peut-être, mais si utopie
ont j’avais déserté de bonne heure les rangs, j’ai songé à mettre mon
art
en accord avec ma croyance. Ou plutôt non : cela
t je viens d’établir devant vous tout l’édifice d’une dramaturgie : l’
art
dramatique ne peut vivre dans sa pureté et sa plé
la foi, cela va sans dire. Bienfait pour la culture. Bienfait pour l’
art
dramatique lui-même qui cesse d’être le privilège
tel devant Sophocle comme devant Gréban. Il n’est pas particulier à l’
art
dramatique chrétien : c’est le problème de l’art
pas particulier à l’art dramatique chrétien : c’est le problème de l’
art
dramatique tout court, à un certain degré d’ample
a. Sa foi et son plaisir l’amèneront à son insu à une conception de l’
art
moins triviale et moins sommaire. Il va de soi qu
les passions de l’amour ne sont pas les seules bonnes à peindre… Et l’
art
vit de contraintes. On saura s’en accommoder, pui
peut donc venir — et il n’est pas si lointain qu’on le pense — où un
art
fleurira d’accord avec son milieu, à l’occasion d
e l’espoir d’une prochaine ou lointaine unité, on essaie d’établir un
art
dramatique profane sur un vaste plan de communion
nuancée d’esprit ; le Corsaire nous avait un peu raccommodés avec son
art
; il en est à Adam, comédie de mœurs spéciales. T
le poésie !… Il reste, au premier plan, André Obey. Voici vraiment un
art
tragique, fait pour la scène et de grand ton, obj
éerie et dans la comédie3. Un an après avoir établi le bilan de notre
art
dramatique pour le « peuple fidèle » dans ma « qu
’amateurs, et aux critiques, et au grand public. « Pour la foi, par l’
art
dramatique. Pour l’art dramatique en esprit de fo
ques, et au grand public. « Pour la foi, par l’art dramatique. Pour l’
art
dramatique en esprit de foi. » Telle fut leur dev
gnit à la perfection4. Or, dépassant le cadre du théâtre clos, notre
art
fut invité à se déployer en plein air, devant des
coudes et qui travaille avec nous patiemment au renouveau d’un grand
art
dramatique, expression de la chrétienté. Je m’en
nts s’en inspirer ! Ceci pour insister sur la diversité possible de l’
art
dramatique chrétien tel que nous le rêvons, non e
ons », aussi vaste en un mot, dans le développement des formes, que l’
art
dramatique tout court entendu poétiquement. Tout
11 octobre 1830. A chaque grande révolution politique et sociale, l’
art
, qui est un des côtés principaux de chaque sociét
es inspirations auxquelles il puise. La révolution de 1830 a trouvé l’
art
en France à un certain état de développement qu’e
is cette perturbation ne peut être que passagère : les destinées de l’
art
ne sont pas un accident qu’un autre accident supp
fique et plus fertile. Seulement bien des questions se présentent : l’
art
aura-t-il gagné à ce changement de toutes choses,
montrer dans quel sens nous concevons le changement inévitable que l’
art
va subir et pour lequel il est mûr. On saisira en
pour l’artiste aussi bien que pour le critique. Au xviiie siècle, l’
art
était tombé, comme on sait, dans une fâcheuse déc
était tombé, comme on sait, dans une fâcheuse décadence, ou plutôt l’
art
n’existait plus en soi et d’une vie indépendante
eignait plus d’une fois dans ses méditations au principe éternel de l’
art
; mais il échouait trop souvent dans l’exécution.
sociale. Pendant tout le cours violent de la Révolution française, l’
art
se tut ; il existait moins que jamais à part ; sa
ensait son surcroît d’énergie par des victoires, la révolution dans l’
art
se préparait au dedans, peu comprise, inaperçue o
qualités et ces vues de madame de Staël, en passant dans les livres d’
art
qu’elle composa, leur donnèrent un tour unique, u
sentimentale qui était en vogue alors dans tout un certain monde ; l’
art
n’entrait presque pour rien dans leur gloire ; à
bien autrement artiste que madame de Staël, voulait s’enfermer dans l’
art
pur, il composait son poème des Martyrs, qui ress
it sous l’empire, n’était pas capable d’accueillir la révolution de l’
art
, et l’art pur n’avait rien de mieux à faire que d
empire, n’était pas capable d’accueillir la révolution de l’art, et l’
art
pur n’avait rien de mieux à faire que de se tenir
ibéral qui soufflait alentour, ils s’enfermèrent de préférence dans l’
art
désintéressé : pour eux une nouvelle période comm
pe, ne resta pas stérile dans ses résultats. Ils s’enfermèrent dans l’
art
, croyant que l’heure d’accomplir sa révolution ét
vaient davantage. Grâce à eux, à leurs théories et à leurs travaux, l’
art
, qui ne se mêla pas encore au mouvement général d
ients dans cette manière un peu absolue d’envisager et de pratiquer l’
art
, de l’isoler du monde, des passions politiques et
il serait injuste de contester, c’est le développement mémorable de l’
art
durant ces dernières années, son affranchissement
ont marcher ensemble, une période nouvelle s’ouvre pour la poésie ; l’
art
est désormais sur le pied commun, dans l’arène av
y a place pour sa royauté, même au sein des nations républicaines. L’
art
se souvient du passé qu’il a aimé, qu’il a compri
l’agite, l’émancipation absolue à laquelle elle aspire, tout invite l’
art
à s’unir étroitement à elle, à la charmer durant
hétique de ses sombres et douteuses pensées. La mission, l’œuvre de l’
art
aujourd’hui, c’est vraiment l’épopée humaine ; c’
n’a vu depuis, nous tâchions, dès les premiers moments, de remettre l’
art
en accord avec les destinées nouvelles que nous s
dysseril36 Richard Wagner nous apparaît un Précurseur à l’Œuvre d’
Art
de l’avenir : en ses ouvrages poétiques et ses th
ouvrages poétiques et ses théoriques, il eut cette intelligence de l’
Art
complexe et unifié, où (après plusieurs siècles !
mpris, et il a osé ; il nous a montré la définition et l’exemple de l’
Art
totalbp, parfait, vers lequel, isolément et obscu
es époques si distantes, que Wagner est, plutôt que le Précurseur à l’
Art
de l’avenir, son Prophète. Mais, si les temps auj
siècles doivent se passer avant que le Successeur reprenne l’Œuvre d’
art
complet, nous profiterons, cependant, nous, de la
de nouveau et décisivement, prendra toutes les puissances de tous les
arts
, — oui, maintenant, pourtant, peintres, musiciens
i, maintenant, pourtant, peintres, musiciens, poètes, chacuns en leur
art
encore séparé, feront des œuvres d’art Wagnérien,
nt des œuvres d’art Wagnérien, puisqu’ils y accompliront, — dans leur
art
, séparément, — cette idée essentielle de la doctr
essionne par tous nos sens, en toutes nos capacités d’émotions ; et l’
art
qui la voudrait complètement exprimer, la dirait
ve, — moins simple, moins précise, moins large, moins grandiose que l’
art
de Wagner, — plus hermétique ! Telles, les pensée
e sauraient exister concurremment au flux de banalité charrié par les
arts
dans un faux-semblant de civilisation. — Cérémoni
être précisément la résultante par lui tirée du concours de tous les
arts
suscitant le miracle, autrement inerte et nul, de
y êtes ! Le Moderne dédaigne d’imaginer ; mais expert à se servir des
arts
, il attend que chacun l’entraîne jusqu’où éclata
représentation populaire, la foule y voulant, selon la suggestion des
arts
, être maîtresse de sa créance. Une simple adjonct
-il, quoique le Musicien et même le proche confident du secret de son
Art
, en simplifier l’attribution jusqu’à cette visée
plaisir disparates. Maintenant, en effet, une musique qui n’a de cet
art
que l’observance des lois très complexes qu’il se
un éclat, ce ne sera pas ainsi : il répugne, en cela d’accord avec l’
Art
dans son intégrité, qui est inventeur, à toute Lé
es correspondant au fonctionnement de l’existence nationale, évoque l’
Art
, pour le mirer en tous. Type sans dénomination pr
out afin de trouver le salut définitif, vont droit à l’édifice de ton
Art
, pour eux le terme du chemin. Il ouvre, cet incon
le grand-duc de Mecklembourg-Schwerin — plus soucieux des choses de l’
art
que la cour de Berlin — faisait monter la Walkyri
es comme des baguettes enchantées, pour toutes les révélations de son
art
souverain, — pour les grandioses souvenirs qu’il
n Theories Wagneriennesbs Richard Wagner avait voulu ; rénovant l’
Art
, faire une Œuvre, en son Théâtre, pour son Public
t doit être complète et vraie, c’est à dire le drame, mais un drame d’
art
complet, non de musique seule, et un drame d’acti
aux jours, très rares, de la sérénité ; enfin, il avait compris que l’
art
, demeurant complet et vrai, doit, aussi, donner à
istique et une novation philosophique ; et il apporta, en une Œuvre d’
art
nouveau, un nouvellement moral. Donc, il conçut,
nc, il conçut, l’artiste, la théorie d’Œuvres, où toutes les formes d’
art
, affinées en leurs suprêmes essences, étaient uni
de musique et de paroles, nous avons besoin, pour connaître l’Œuvre d’
art
, du théâtre matériel. Donc, ce sera le théâtre av
iée par tous ses points essentiels avec les principales théories de l’
art
que l’Allemagne a produites depuis le siècle dern
sicien ordinaire qui met orgueilleusement la Poésie au service de son
art
, descendait de ses hauteurs, il s’appliquerait, a
partie, M. Edouard Rod, partant de ce principe de Wagner que « chaque
art
tend à une extension indéfinie de sa puissance, q
» accuse une école poétique contemporaine d’avoir voulu confondre des
arts
différents : mais la question serait si les poète
tes de cette école ont franchi ou seulement atteint la limite de leur
art
, ou, pour mieux dire, quelle est, justement, cett
ncore le passage suivant : « L’Idéalisme transcendantal appliqué à l’
art
est encore une revendication de Hegel pour qui l’
tal appliqué à l’art est encore une revendication de Hegel pour qui l’
art
, c’est « l’idée pénétrant et transformant la mati
e pénétrant et transformant la matière » : en sorte que, selon lui, l’
art
grec, où l’idée, sacrifiée à la beauté plastique,
stique, ne se dégage pas de la forme extérieure, serait inférieur à l’
art
oriental, dont le symbolisme révèle une profonde
egel et Wagner sont tous deux extrêmement préoccupés de l’action de l’
art
dramatique sur le public : le premier, dans le pa
fait l’objet principal » du drame moderne ; ailleurs, il assigne à l’
art
, une mission nationale. Or, le but avoué de Wagne
n nationale. Or, le but avoué de Wagner a été de donner à son pays un
art
national, qui soit pour l’Allemagne ce que la tra
ne Herren, haet Ihr eine Kunst : — À présent, messieurs, vous avez un
art
! » Tout le paragraphe relatif à la religion et
ous avez un art ! » Tout le paragraphe relatif à la religion et à l’
art
, est également clair, précis et exact en deux pag
gique seulement, une admirable exploitation du sens de l’espace par l’
art
Wagnérien. Presque constamment, dans le cours d’u
aucun point d’appui qui nous permette de le décider. Wagner, avec l’
art
de l’avenir, n’a d’ailleurs pas fait autre chose
les pionniers de la science et remplissent bien le véritable but de l’
art
, qui est de contrôler les facultés humaines pour
tu, Siegfried ! bp. Nous trouvons bien ici l’idée que chaque forme d’
art
particulier peut, à sa manière, trouver l’union d
haque forme d’art particulier peut, à sa manière, trouver l’union des
arts
. Le peintre peut rechercher la dimension musicale
a musique sur certains de ses textes a finalement cherché l’union des
arts
dans la littérature. De la même façon, plus tard,
idées de Schopenhauer qui présente en particulier la musique comme un
art
sacré. Mallarmé retient également de la pensée wa
ont vues comme l’aboutissement d’une longue réflexion théorique sur l’
art
en Allemagne. [NdE]
tes revenus quand je vous ai parlé de la musique. Est-ce que tous les
arts
ne sont pas des expressions du sentiment ou de la
essions du sentiment ou de la pensée de l’homme ? Est-ce que tous les
arts
ne sont pas des moyens de communiquer cette pensé
ée ou ce sentiment d’un homme aux autres hommes ? Est-ce que tous les
arts
ne sont pas des langues ? Est-ce que les sons, le
Aristophane ? Cela n’est pas douteux : un homme rappelle l’autre ; un
art
traduit l’autre ; la pensée passe par le marbre,
s ces impressions spontanées que la nature, sans l’assistance d’aucun
art
, produit sur l’âme, les arts, c’est-à-dire cette
que la nature, sans l’assistance d’aucun art, produit sur l’âme, les
arts
, c’est-à-dire cette multiplication des effets de
ire cette multiplication des effets de la nature sur les sens (car un
art
n’est que cela), les arts, disons-nous, multiplie
des effets de la nature sur les sens (car un art n’est que cela), les
arts
, disons-nous, multiplient à l’infini ces impressi
ts, disons-nous, multiplient à l’infini ces impressions de l’âme. Les
arts
mêmes ne paraissent avoir été accordés à l’homme
, employer ici un terme de médecine, je dirais que dans ma pensée les
arts
ne sont que les excitants, les grands et énergiqu
diaux de l’intelligence et du sentiment par les sens. Il y a autant d’
arts
qu’il y a de sens pour l’homme ; chaque sens a le
rganes qui mettent l’âme en rapport avec le monde extérieur ; aussi l’
art
de l’éloquence ou de la poésie est-il le premier
ur ; aussi l’art de l’éloquence ou de la poésie est-il le premier des
arts
, celui qui exerce le plus d’empire sur nous-mêmes
ui exerce le plus d’empire sur nous-mêmes ou sur les autres hommes, l’
art
de modifier l’âme elle-même par la parole écoutée
hommes, l’art de modifier l’âme elle-même par la parole écoutée, ou l’
art
de modifier l’âme des autres hommes par la parole
des autres hommes par la parole proférée. Aussi remarquez que c’est l’
art
où la matière a le moins de part, l’art pour ains
. Aussi remarquez que c’est l’art où la matière a le moins de part, l’
art
pour ainsi dire tout spiritualiste, l’art frontiè
tière a le moins de part, l’art pour ainsi dire tout spiritualiste, l’
art
frontière entre l’âme évoquée et les sens évanoui
nes hiéroglyphiques que la matière fait à l’esprit. V Après cet
art
suprême de la parole parlée ou écrite, qui est l’
V Après cet art suprême de la parole parlée ou écrite, qui est l’
art
de la langue, l’art des lèvres, l’art de ce sens
suprême de la parole parlée ou écrite, qui est l’art de la langue, l’
art
des lèvres, l’art de ce sens appelé la bouche, OS
ole parlée ou écrite, qui est l’art de la langue, l’art des lèvres, l’
art
de ce sens appelé la bouche, OS, l’art de l’éloqu
la langue, l’art des lèvres, l’art de ce sens appelé la bouche, OS, l’
art
de l’éloquence, viennent les arts de l’oreille et
t de ce sens appelé la bouche, OS, l’art de l’éloquence, viennent les
arts
de l’oreille et des yeux : la musique et la peint
arts de l’oreille et des yeux : la musique et la peinture. L’un est l’
art
de multiplier les impressions de l’âme par les so
t de multiplier les impressions de l’âme par les sons ; l’autre est l’
art
de multiplier les impressions de l’âme par la vue
yeux. Il me serait difficile d’assigner la prééminence entre ces deux
arts
de la musique ou de la peinture ; cette prééminen
cevoir plus de formes et plus de couleurs dans la nature visible. Tel
art
, tel organe ; la vocation n’est qu’un organisme p
ais peut-être encore de plus motivées dans l’essence même de ces deux
arts
. Ainsi je dirais que la musique est de tous les a
même de ces deux arts. Ainsi je dirais que la musique est de tous les
arts
celui qui se rapproche le plus de la parole, l’ar
e est de tous les arts celui qui se rapproche le plus de la parole, l’
art
suprême ; que la musique est presque la parole, e
ue dire. Ne déterminons donc pas la prééminence entre ces deux grands
arts
; cette prééminence est en nous et non dans l’art
re ces deux grands arts ; cette prééminence est en nous et non dans l’
art
lui-même : à chacun son goût, à chacun son art. Q
rofondément mépriser cette invention du hasard, qui ne sera jamais un
art
, mais un plagiat de la nature par l’optique. Est-
jamais un art, mais un plagiat de la nature par l’optique. Est-ce un
art
que la réverbération d’un verre sur un papier ? N
ssons donc la photographie, qui ne vaudra jamais dans le domaine de l’
art
le coup de crayon inspiré et magistral que Michel
le rêve de l’artiste achevant par l’imagination l’œuvre de Dieu. Tout
art
véritable a pour objet le beau ; celui qui en app
le plus grand sculpteur. L’école matérialiste moderne, qui parle de l’
art
pour l’art, qui prétend le réduire à un calque se
nd sculpteur. L’école matérialiste moderne, qui parle de l’art pour l’
art
, qui prétend le réduire à un calque servile de la
e, belle ou laide, sans préférence et sans choix, qui trouve autant d’
art
dans l’imitation d’un crapaud que dans la transfi
s qu’un Raphaël, cette école ment à la morale autant qu’elle ment à l’
art
; elle place le beau en bas au lieu de le placer
er en haut : c’est un sophisme ; le beau monte et le laid descend ; l’
art
véritable est le Sursum corda des sens de l’homme
la Grèce, sont des exemplaires de perfection devant lesquels pâlit l’
art
moderne. L’œil et l’esprit s’abîment d’admiration
porté dans les musées de Londres par lord Elgin, ce missionnaire de l’
art
indignement calomnié, fait mesurer à l’esprit des
jeunes émules rêvent le beau moderne sur sa tombe, et le rêve dans l’
art
précède toujours le réveil. Nous allons en parler
thènes, de Rome ou de Paris ; seulement, comme il est certain que les
arts
ainsi que les idées ont ordinairement leur équili
r du vieux monde périt avec les édifices sacrés publics ou privés ; l’
art
de la peinture périt tout entier dans cette métam
ans cette seconde enfance. C’est toujours une religion qui enfante un
art
; il n’y a que ces grands mouvements de l’esprit
sons de plus : il n’y a qu’une religion qui soit capable de rendre un
art
universel et populaire. X La peinture moder
’enfance. On peut dire qu’elle ne devint véritablement digne du nom d’
art
que quand le christianisme, parvenu lui-même à so
e réaction contraire vers la philosophie, l’éloquence, la poésie, les
arts
d’Athènes, et à y chercher de l’émulation et des
s sur le danger de sensualiser la doctrine, appela hardiment tous les
arts
antiques à l’ornement et au prestige du culte nou
re avec Michel-Ange, de la peinture avec Raphaël et avec son école. L’
art
entra dans le ciel chrétien avec eux ; il se répa
es bourgeois qui, pour une bourgeoisie riche et sédentaire, font de l’
art
un mobilier de la méditation ; Enfin mobile et ca
l’Amérique ; magnifique époque où la liberté, conquise au moins par l’
art
, fait ce que n’a pu faire l’autorité ; république
r le pinceau d’un berger du Jura. XI Mais si l’homme est dans l’
art
, l’art aussi est dans l’homme ; nous ne sépareron
nceau d’un berger du Jura. XI Mais si l’homme est dans l’art, l’
art
aussi est dans l’homme ; nous ne séparerons donc
s l’art, l’art aussi est dans l’homme ; nous ne séparerons donc pas l’
art
de l’artiste, ni l’artiste de l’art dans l’analys
e ; nous ne séparerons donc pas l’art de l’artiste, ni l’artiste de l’
art
dans l’analyse de ce grand poète de la toile qui
a appelé de notre temps Léopold Robert. Voici sa vie ; sa vie et son
art
c’est toujours lui. Le lieu de sa naissance se re
ces ; il employa ces années d’incertitude et d’impasse à se créer son
art
à lui seul par des méditations solitaires et par
nt l’âme jusqu’au désespoir, mais aussi jusqu’au génie. Dans tous les
arts
, tous les suprêmes artistes sont fils d’eux-mêmes
old Robert son amitié et le subside nécessaire pour aller étudier son
art
dans la patrie de l’art. Le jeune artiste accepta
ussi fervent qu’un Médicis pour l’illustration de sa capitale par les
arts
, il laissait administrer sous lui son ministre et
actère à Fénelon ; il faisait de Rome, à cette époque, la Salente des
arts
. Le reflux d’étrangers longtemps privés par la gu
s cendres de Rome. L’enthousiasme de l’antiquité, de l’histoire, de l’
art
, des statues, des tableaux, de là musique, de la
transfiguration de l’homme en pure intelligence par la divinité de l’
art
; on ne respirait que de la gloire ; on avait le
tait dans son âme ; il était tout passion, mais comme il convient à l’
art
quelconque, passion pensive, quoique pathétique,
es traces de cette main divine. Honneur à l’or quand il se dévoue à l’
art
! Il se transforme en se répandant. Raphaël et Lé
mps, qui a illustré souvent le Journal des Débats de ses études sur l’
art
, a droit de partager cet honneur. Il avait connu
ue de 1819 et 1820 où Léopold étudiait avec une solitaire passion son
art
dans un faubourg de Rome, des actes de brigandage
Ces pages furent publiées dans la Revue d’
art
dramatique, à Paris, et dans la Revue blanche, à
M. Laroche et l’excentricité de Mlle Desclauzas… Ah ! vous voyez de l’
art
au théâtre, mon ami ? » — Certes, j’en vois : dan
s Le Mariage de Figaro, dans La Belle Hélène… Et parce que j’admire l’
art
dans ces pièces d’il y a trente siècles ou d’il y
la beauté d’une œuvre dramatique ? Quel est, au vrai, le domaine de l’
art
dans le théâtre ? Telle esthétique définition d
tes qui se gonflent, cherchons la raison, le secret et le prix de cet
art
étrange, qui provoque, pour quelque argent, l’exc
. Les soucis esthétiques sont superflus ; ce métier ne touche pas à l’
art
: la conclusion négative est nécessaire, — si la
e à distraire. L’analyse de ce principe n’avait révélé aucune trace d’
art
; mais puisqu’il était ruineux, ne nous étonnons
lque temps en d’autres genres ; on s’était décidé à reconnaître que l’
art
d’agrément n’est pas synonyme de grand art ; on a
décidé à reconnaître que l’art d’agrément n’est pas synonyme de grand
art
; on avait concédé que le roman littéraire n’est
es jeunes demoiselles en chemin de fer ». Non plus donc, le théâtre d’
art
n’est pas fait pour la récréation des commis voya
dition de l’œuvre d’art, ensuite à distinguer le cas particulier de l’
art
dramatique ; en termes de l’école : à définir par
va nous suggérer une solution. Sa répartition, extensible aux autres
arts
, séparait : 1º les artistes créateurs (il eut pu
s une cause suffisante, il est un élément nécessaire. Le domaine de l’
art
est fait du domaine des sens, qui n’est autre que
e des sens, qui n’est autre que le milieu. En dehors de tout milieu l’
art
est inconcevable. Il faut à l’artiste un champ de
st toute l’œuvre d’art. Car l’idée comprend et le choix de la forme d’
art
adéquate : statue, drame, symphonie, et l’ouvrage
lui soit propre. L’artiste a précédé, imposé, dirigé le praticien. L’
art
a fait le métier (qui le lui rend bien depuis, he
depuis, hein, Barbedienne ?). Ce n’est pas un imagier qui a inventé l’
art
de la peinture, un scribe l’art de l’écriture ; c
n’est pas un imagier qui a inventé l’art de la peinture, un scribe l’
art
de l’écriture ; c’est l’artiste qui a été forcé d
pres vibrations. À chaque ordre de sensations esthétiques répondit un
art
résonateur. Par là encore, le milieu, qui déjà fo
ation, commande indirectement l’instrument qui seul la peut rendre, l’
art
qui lui est adéquat. Préparé par ces lemmes, no
, sur une scène, par des comédiens, devant un public. Ceci définit un
art
très complexe, donc très difficile et spécial : D
ial — car son extension est en raison inverse de sa compréhension. Un
art
est d’un emploi d’autant plus restreint qu’il est
plexes. Il est donc a priori probable que le champ d’application d’un
art
aussi multiple que le théâtre est très étroitemen
à l’égal des comédiens, un des éléments dont se constitue la forme d’
art
théâtrale. On ne conçoit pas des auteurs produisa
en même temps que mourait sa vie nationale, l’image de cette vie — l’
art
de son théâtre s’évanouissait. Même parallélisme,
société, est aussi celui où vit le jour et atteignit la perfection l’
art
qui l’exprime ; complètement : le théâtre. Avant,
ndent à merveille l’artificiel de la vie ambiante. La convention de l’
art
exprime le convenu de la vie. L’une et l’autre, d
nclusion de notre raisonnement : en fait comme en droit, le théâtre d’
art
fut l’expression des sensations perçues par les a
temps nous conserve le théâtre, si le goût du spectacle nous sauve un
art
? Mais le spectacle n’est pas le théâtre, et le p
s arrière-héritiers de Fiorentino et de Saint-Victor, pour savourer l’
art
avec lequel ils rendront compte, en leurs cinq ce
leurs cinq cents lignes hebdomadaires, des productions véreuses d’un
art
enterré... … Cependant que se meurt notre théât
îtrise de leur style, Les Résignés ne sont pas un simple essai de cet
art
nouveau, ils en sont le premier, l’incontestable
et pour qui seuls elles sont écrites, n’appartiennent pas plus à cet
art
populaire et en plein air du théâtre, que les Dia
saurait plus être artistique, et ces œuvres sont des œuvres d’art, d’
art
littéraire, bien que de forme dramatique. Ainsi l
érile et au spectacle vulgaire, qui veulent se réfugier en un asile d’
art
, quittent en même temps le domaine du théâtre.
ique irrémédiable. Ceux qui, résistant à l’évidence, crieraient qu’un
art
ne meurt pas, un illustre membre de la Société de
« Le progrès de l’humanité n’est en aucune façon esthétique… Le grand
art
même disparaîtra. Le temps viendra où l’art sera
açon esthétique… Le grand art même disparaîtra. Le temps viendra où l’
art
sera une chose du passé, une création faite une f
out en reconnaissant qu’il n’y a plus à en faire. » C’est le cas de l’
art
du théâtre, comme il ressort du présent examen, p
éories en cette matière me semblent des superfluités fort oiseuses. L’
art
doit, à mon avis, se démontrer par des œuvres, de
comme du sein du brouillard qui pèse sur notre temps relativement à l’
art
aussi bien qu’à tant d’autres choses, les rumeurs
ette guerre de mots a cependant ses périls. À force de discuter sur l’
art
, ou plutôt sur la direction à lui donner, on en v
e pour ainsi dire de vue cette question préalable : — Qu’est-ce que l’
art
? inadvertance qui explique peut-être bien un peu
t-être bien un peu la confusion qui règne toujours dans le débat. — L’
art
, c’est l’idéalisation de la nature ! prétendent l
mal ni du laid pour eux-mêmes, mais simplement la constatation qu’en
art
le mal et le laid, ainsi que le grotesque, etc.,
de ses habitudes, mais qui, pris isolément, ne constituent pas plus l’
art
, qu’un chapeau à lui seul ne constitue une toilet
sentiment et de connaissance. À laquelle de ces trois attributions l’
art
correspond-il ? Au sentiment, c’est évident. C’es
? Au sentiment, c’est évident. C’est là spécialement le domaine de l’
art
; mais la sensation et la connaissance y intervie
ut discuter, prétend le proverbe ; ce qui revient à dire qu’en fait d’
art
, chaque artiste n’a à puiser ses ressources et se
ilà donc ramenés à notre question de tout à l’heure : Qu’est-ce que l’
art
? — C’est le travail de l’imagination, répondra-t
vigueur que dix pages d’imagination n’eussent jamais atteinte. — « L’
art
, c’est la tricherie de la réalité pure, — lisais-
idéal. » Il y avait si longtemps que j’attendais une définition de l’
art
et de l’idéal que je me suis empressé de saisir c
is je suis obligé d’avouer que j’ai été singulièrement déçu. Quoi ! l’
art
une tricherie de la vérité pure, qui devient l’id
pas très clair. Cette naïveté amphigourique a beau résumer en fait d’
art
la loi et les prophètes pour beaucoup de personne
r m’en tenir, provisoirement à ma définition pratique que voici : — L’
art
est l’exposition des sentiments d’un artiste au m
fiévreuse. Mais il ne faut pas plus confondre une œuvre d’art avec l’
art
qu’une poire avec un poirier. L’art existe dans l
confondre une œuvre d’art avec l’art qu’une poire avec un poirier. L’
art
existe dans le cœur de l’artiste, et par contreco
d de tout ce sur quoi elle reposait jusqu’ici, comment admettre que l’
art
, cette manifestation la plus subtile de sa vie, n
urs que je mets aux prises. Voyons d’abord quelle est la mission de l’
art
, — puis, quelle tradition esthétique nos devancie
— À quelle tendance philosophique de notre époque correspond dans les
arts
le réalisme ? — Quelles sont à peu près les tenda
e lumière ! Ce ne sera pas de luxe. II. Quelle est la mission de l’
art
? [Texte de P.-J. Proudhon] L’art et la religi
II. Quelle est la mission de l’art ? [Texte de P.-J. Proudhon] L’
art
et la religion ont pour objet de nous faire trava
entrer dans quelques explications. C’est surtout au point de vue de l’
art
que le socialisme est accusé de barbarisme et le
bjection que je dissimule d’autant moins, qu’à mon propre jugement, l’
art
, abstraction faite de la période d’apprentissage,
est le but indiqué à l’homme par la morale ; … se perfectionner par l’
art
ou, si j’ose me servir de cette expression famili
ême but ? — C’est partir de bas, direz-vous, que de faire commencer l’
art
au bain de propreté, à la coupe des ongles et des
ur bestial ? Il s’agit à présent de savoir comment cette théorie de l’
art
a été entendue et pratiquée, et comment il convie
et qu’il nomme Dieu. À ce moment, la religion, la morale, le culte, l’
art
, le merveilleux, tout est confondu, et l’on peut
de la divinité, finit par n’avoir plus rien de l’homme. Le culte et l’
art
s’identifièrent au point que, pendant un temps, o
les temples, cela eût été d’une indigne inconvenance. La théorie de l’
art
chez les Grecs découla donc tout entière de la re
r principe de religion, tout le monde, en matière de littérature et d’
art
, était compétent. La religion imprimant aux espri
t tandis que parmi nous la littérature, la musique et tous les autres
arts
sont un objet perpétuel de contradiction, chez le
’ensuit-il que les Grecs et leurs imitateurs aient rempli le but de l’
art
, au point que, désespérant de les égaler, il ne n
pes célestes et leurs physionomies homériques, tout était fini pour l’
art
grec : il ne pourrait que se répéter. Il avait id
a mer ne saurait le figurer, dit l’Hébreu Moïse. Au point de vue de l’
art
, l’unité de Dieu est la destruction du beau et de
uction du beau et de l’idéal, c’est l’athéisme. Ainsi la théorie de l’
art
, telle que la conçurent les Grecs, mène, d’idéali
ique, la politique, la philosophie, la musique (c’est-à-dire tous les
arts
), et surtout, chose dont tu ne parais guère le do
plus ou moins de fidélité et de perfection par la nature et l’art. L’
art
, c’est l’humanité. Son but, c’est de travailler à
quer et le suivre. Et c’est pour avoir méconnu cette destination de l’
art
, pour l’avoir réduit à n’être que l’expression d’
a l’intelligence des choses et le sceptre des idées…. Il n’y a pour l’
art
, et il ne peut y avoir réellement que deux époque
siècle d’Auguste ne fut qu’une continuation de celui de Périclès : l’
art
passant du service des dieux à celui des conquéra
n nom l’indique, qu’un pastiche. Il n’y a point, il n’y a jamais eu d’
art
chrétien. L’antiquité ayant été tout à coup exhum
t de Léon X n’eurent pas d’autre inspiration. Aussi ce mouvement d’un
art
factice, à contre-poil de la tradition et sans in
tenir : affaire de luxe et de curiosité, … aussi ce carnaval passé, l’
art
se retrouva-t-il en plein vide, sans principe, sa
t au-dessous de sa réputation. À présent, le monde des lettres et des
arts
est, comme le monde politique, livré à la dissolu
ue. Que peuvent être, à côté de cette anarchie, la littérature et les
arts
?… Je voudrais, pour notre plus prompte régénérat
et son plus glorieux ancêtre. Cette révolution opérée, la langue de l’
art
trouvée et fixée, — et c’est là incontestablement
le type, représentation de l’homme vrai. En un mot, il fallait que l’
art
, de lyrique, se fît réaliste. Penser davantage et
s de la faiblesse et de l’inconséquence de la littérature actuelle. L’
art
est pour nous comme un habit que nous varions au
ent littéraire en France depuis 1830, et conclu à l’insuffisance de l’
art
actuel, à son impuissance, à son inconséquence. E
mais sans être pour cela de l’avis de M. Du Camp quand il dit : « L’
art
est arrivé à une époque de décadence manifeste. U
rogrès, applaudissons au résultat, mais ne chantons pas les engins. L’
art
vraiment nouveau sera celui qui, alliant la puret
À quelle tendance philosophique de notre époque correspond, dans les
arts
, le réalisme ? [Texte d’Hippolyte Castille] I
uniquement parler d’une tendance nouvelle imprimée aux lettres et aux
arts
par un petit nombre d’hommes dont le public comme
e qu’on pourrait nommer la loi du dix-neuvième siècle ? Sans doute, l’
art
ne va point chercher dans la philosophie ses inst
À défaut de platoniciens et de péripatéticiens, vous trouvez dans les
arts
et dans les lettres deux classes d’esprits profon
aire permanent, implacable du maniérisme dans les lettres et dans les
arts
. C’est lui que nous voyons à la Renaissance, avec
re Pétrarque et le goût italien, la réhabilitation de la chair dans l’
art
et la littérature, se reproduisait sous les espèc
’ai étudié, en dehors de tout esprit de système et sans parti pris, l’
art
des anciens et l’art des modernes. Je n’ai pas pl
de tout esprit de système et sans parti pris, l’art des anciens et l’
art
des modernes. Je n’ai pas plus voulu imiter les u
autres ; ma pensée n’a pas été davantage d’arriver au but oiseux de l’
art
pour l’art. Non ! j’ai voulu tout simplement puis
l’aspect de mon époque, selon mon appréciation, en un mot, faire de l’
art
vivant, tel est mon but. C’est par erreur que, da
ous n’avons pas le courage, c’est-à-dire une conviction profonde de l’
art
, nous succombons, tant pis ; il n’y a rien à dire
us ne sommes pas des victimes, nous n’étions pas dignes de faire de l’
art
, et nous sommes entrés par erreur dans ce beau et
des faits, de peindre des objets réels, et là est la difficulté de l’
art
moderne. En fait d’inventions merveilleuses, les
re qu’il a une malheureuse faiblesse de regard, ou qu’il entre dans l’
art
avec une certaine charlatanerie, en s’inquiétant
s, qui renverse les plans des endormeurs et qui ne voit le salut de l’
art
que dans l’anarchie littéraire. La vie habituelle
lutter avec la peinture, et se ravale en étudiant les procédés de cet
art
inférieur. Un portrait peint montre visiblement s
t pour les yeux, mais pour le cerveau ; il en est de même de tous les
arts
: La peinture qui ne s’adresse qu’aux yeux, la mu
la pensée… La langue est à celui qui sait la faire obéir. * * * L’
art
vrai qu’on pourchasse aujourd’hui sous le nom de
de l’envahissement de l’assemblée à crier : À mort le communisme ! l’
art
simple, qui consiste à rendre ses idées sans les
ans les faire danser sur la phrase, comme disait Jean-Paul Richter, l’
art
qui se fait modeste, l’art qui dédaigne les vains
phrase, comme disait Jean-Paul Richter, l’art qui se fait modeste, l’
art
qui dédaigne les vains ornements du style, l’art
i se fait modeste, l’art qui dédaigne les vains ornements du style, l’
art
qui creuse et qui cherche la nature comme les ouv
re comme les ouvriers qui cherchent l’eau dans un puits artésien, cet
art
qui est une utile réaction contre les faiseurs de
nsardisme (ajoutez de ponsardisme), de gongorisme (connais pas !) cet
art
trouve partout dans les gazettes, les revues, par
liberté, disent les uns. C’est in scandale, c’est l’anarchie, c’est l’
art
traîné dans la boue, ce sont les tréteaux de la f
prend corps de jour en jour et qui a ses représentants dans tous les
arts
. Un musicien allemand, M. Wagner, dont on ne conn
de l’art. » Toute figure, belle ou laide, peut remplir le but de l’
art
! Et le philosophe continue : « Que le peuple, se
momentanément avec eux, en expliquant ma pensée. Dans le domaine des
arts
, il est d’habitude d’assommer les vivants avec le
lui dénier que la chaleur au soleil. Il marche d’un pas assuré dans l’
art
, il montre avec orgueil d’où il est parti, où il
iome précédent : toute figure belle ou laide peut remplir le but de l’
art
), serait traité de séditieux, chassé du concours,
ou moins puérils, et qui, en somme n’a rien à voir avec l’art. Que l’
art
et la poésie soient incompatibles, cela est, ce m
a peinture n’est, en résumé, que le cadavre d’un homme (oh ! oh !). L’
art
ainsi entendu est un miroir grossier, et l’image
ent être qu’individuels. Or ces deux éléments sont indispensables à l’
art
, car ils suppléent à ce manque de vie, dont nous
t d’être plus vraie que la vérité. C’est ce qu’on nommé l’idéal. Si l’
art
pouvait exister sans le concours de l’idéal, ce n
les plus belles. Quant à la laideur, elle ne peut exister, en fait d’
art
, qu’à condition de n’être, sous un certain point
aux, j’en conclus que M. Courbet pense qu’il a déjà assez fait pour l’
art
et que son but est en grande partie rempli. Je pr
me au monde qui puisse prendre ces bouffonneries grotesques pour de l’
art
véritable. Qui trompe-t-on ici ? Voyez ces fameus
Proudhon, que « toute figure belle ou laide peut remplir le but de l’
art
» ; je vous l’accorde, mais distinguons. Cela ne
le but de l’art. Ce serait un contresens stupide. Si vous faites de l’
art
, tâchez d’éclairer votre lanterne. Faites, avant
entiment de notre dignité. Qu’un casseur de pierres vaille, en fait d’
art
, un prince ou tout autre individu, c’est ce que p
ot de niaiseries me paraît, soit dit en passant, choisi avec un grand
art
diplomatique : il me rappelle l’ingénuité de ce g
e tragédie qui renaîtra toujours de ses cendres. S’il entend par là l’
art
idéal, je suis fort de son avis, mais avec moins
is une trentaine d’années. » — Qui, nous ? Il n’est pas question de l’
art
, je présume. S’il est question du réalisme, ses p
es calomnies, — Qu’un peintre, peu soucieux des nobles destinées de l’
art
, renonce de plein gré à toutes les conquêtes de s
et, est bien plutôt le premier coup de pied donné par le réalisme à l’
art
, à la nature et même à la réalité. Cette toile es
mieux qu’il persévère dans cette voie ? C’est un enfant perdu pour l’
art
, mais son exemple ne sera pas perdu. Il servira b
issée dans les mêmes erreurs. Ceux qui auront conservé la pudeur de l’
art
rougiront de croupir dans les mêmes ornières, et
y croirai jamais, pour ma part, car alors il faudrait désespérer de l’
art
et de ses destinées. Charles Perrier. M. Cha
n n’est qu’un musicien amateur, c’est vrai ; un amant platonique de l’
art
qu’il aime, mais il est une de ces individualités
ique, le tableau qui plaisent à ces cent experts non assermentés de l’
art
, inconnus du public, mais bien connus des artiste
çaise prise sur le fait, avec ce que son ignorance de tout ce qui est
art
a de féroce et de naïf en même temps. Cet adorabl
xte de Louis Goudall] Il faut, disions-nous tout à l’heure, que l’
art
, de lyrique, devienne réaliste. Cette nouvelle pé
ont tout homme intelligent se trouve pourvu, on arriverait à créer un
art
nouveau et à rajeunir le roman. M. Champfleury, —
saient leur entrée, celui-ci dans la littérature et celui-là dans les
arts
, en qualité de pères jumeaux de la nouvelle école
plus rien à faire ici. Depuis que le monde est monde, l’histoire des
arts
et de la littérature se partage en quatre grandes
sé de faire la parure de nos dames. Autres temps, autres mœurs, autre
art
, autre littérature. Le siècle marche si vite que
une succession si embarrassée. Comment en eût-il été autrement pour l’
art
, à une époque où il avait pour corollaires une ph
t la Vérité. En politique, en économie, dans les sciences et dans les
arts
, elle s’accoutume peu à peu à appeler les choses
, et nous entreverrons bientôt clairement la voie qui peut conduire l’
art
moderne à sa régénération. Cette méthode si simpl
une forte dose de démence, de vanité ou de désespoir. Tel homme, tel
art
— tel art, tel homme, impossible de sortir de là,
dose de démence, de vanité ou de désespoir. Tel homme, tel art — tel
art
, tel homme, impossible de sortir de là, ce qui re
à dire que la première condition pour un artiste de transfigurer son
art
, pourrait bien être la transfiguration préalable
ir que ces figures de papier mâché qui jouent un si grand rôle dans l’
art
idéaliste, et notre époque ne surabonde pas telle
on Dieu luit pour tout le monde. Là-dessus revenons à notre thèse. L’
art
était encore à peu près exclusivement, il y a deu
, et au théâtre, les applaudissements du public l’ont assez prouvé. L’
art
, comme on le voit, a décidément la vie dure, et s
a même manière toutes les classes subalternes de la société, dont les
arts
ne s’étaient pas plus occupés jusqu’à ce jour des
e artistique du monde moderne. De même pour le grand monde. Quoique l’
art
se soit presque exclusivement préoccupé de lui ju
qui vient bien à l’appui de mon affirmation de tout à l’heure, que l’
art
a son siège dans le cœur de l’artiste, bien plus
coup plus que de la raison. Considéré à ce point de vue, le rôle de l’
art
perd une importance énorme. Ce n’est pas en vain
et littéraire dans notre pauvre France. Comment amener et retenir à l’
art
ces oubliés pour qui je réclame ? Supposez-vous q
passion, les deux seules excuses que la nudité puisse avoir dans les
arts
, aussi bien que dans la vie ; au régime de ces ra
ites, qui avaient été repoussées jusqu’ici comme indignes ; partout l’
art
descend, ce qui, remarquez-le bien, ne veut pas d
cend, ce qui, remarquez-le bien, ne veut pas dire qu’il s’abaisse ; l’
art
descend au niveau de nos préoccupations journaliè
et de l’idée. Partout enfin, dans la mesure du talent des artistes, l’
art
aspire à vivre de notre vie réelle, à revêtir nos
u oublier. Pourquoi Béranger n’a-t-il pas fait de même ? En matière d’
art
, la compétence d’un homme éclairé me semble toujo
ration du passé et la certitude de l’avenir. Si vous voulez que votre
art
morde sur le peuple, faites-en un miroir dans leq
hommes sans peur et sans reproche ; c’est là le premier principe de l’
art
, aussi bien que de la sagesse. Vous aurez beau vo
us tard, du reste, toutes les manifestations de l’activité humaine, l’
art
ne peut devenir l’humanité qu’en se faisant posit
nt pour elle d’une précision mathématique, elle ait encore, en fait d’
art
, à vous suivre dans les régions imaginaires, c’es
al à qui il avait appartenu. Il en est de même avec les produits de l’
art
réaliste ; ce n’est pas seulement sur l’œuvre qu’
dans la rue sans se démantibuler aussitôt sur toutes les coutures. L’
art
est comme l’amour, comme le vin, comme la lumière
ent notre bagage, en se servant les unes aux autres de corollaires, l’
art
est un niveau rigoureux sous lequel nous devenons
pas ! Maintenant, pour moi du moins, la question est élucidée. Que l’
art
donc assouplisse sans regret ses allures ; ce qu’
el que lui aura valu le Travail, l’humanité pourra ajouter, grâce à l’
Art
, l’éclat toujours plus vif de la noblesse, de l’i
car, en morale, comme en politique, dans les sciences, comme dans les
arts
, sans système préconçu et sans parti pris d’aucun
éfinitive que la revendication de la liberté et de la personnalité en
art
, je ne le suis pas du tout de la suffisance ou de
ait à réunir en faisceau les fragments relatifs à l’émancipation de l’
art
que l’on rencontre dans tous les grands écrivains
éler à personne la manière mécanique d’enfanter les chefs-d’œuvre. En
art
, la netteté des idées théoriques ne supplée pas p
suivre, ne remplace les jambes ou la chaise de poste. Admettre que l’
art
doit rester libre et personnel, c’est-à-dire prim
nt lui. Je voudrais bien que l’on m’énumérât les chefs-d’œuvre dont l’
Art
poétique de Boileau et la Préface de Cromwell ont
e porterait-elle point par hasard dans ses flancs tout le secret de l’
art
de l’avenir ? M. B. 12. Depuis quand est-ce que
M. Laroche et l’excentricité de Mlle Desclauzas… Ah ! vous voyez de l’
art
au théâtre, mon ami ? » — Certes, j’en vois : dan
s Le Mariage de Figaro, dans La Belle Hélène… Et parce que j’admire l’
art
dans ces pièces d’il y a trente siècles ou d’il y
la beauté d’une œuvre dramatique ? Quel est, au vrai, le domaine de l’
art
dans le théâtre ? Telle esthétique définition du
tes qui se gonflent, cherchons la raison, le secret et le prix de cet
art
étrange, qui provoque, pour quelque argent, l’exc
. Les soucis esthétiques sont superflus ; ce métier ne touche pas à l’
art
; la conclusion négative est nécessaire, — si la
e à distraire. L’analyse de ce principe n’avait révélé aucune trace d’
art
; mais, puisqu’il était ruineux, ne nous étonnons
lque temps en d’autres genres ; on s’était décidé à reconnaître que l’
art
d’agrément n’est pas synonyme de grand art ; on a
décidé à reconnaître que l’art d’agrément n’est pas synonyme de grand
art
; on avait concédé que le roman littéraire n’est
es jeunes demoiselles en chemin de fer ». Non plus donc, le théâtre d’
art
n’est pas fait pour la récréation des commis voya
dition de l’œuvre d’art, ensuite à distinguer le cas particulier de l’
art
dramatique ; en termes de l’école : à définir par
va nous suggérer une solution. Sa répartition, extensible aux autres
arts
, séparait : 1º les artistes créateurs (il eût pu
s une cause suffisante, il est un élément nécessaire. Le domaine de l’
art
est fait du domaine des sens, qui n’est autre que
des sens, qui n’est autre que le milieu. En dehors de tout milieu, l’
art
est inconcevable. Il faut à l’artiste un champ de
st toute l’œuvre d’art. Car l’idée comprend et le choix de la forme d’
art
adéquate : statue, drame, symphonie, et l’ouvrage
lui soit propre. L’artiste a précédé, imposé, dirigé le praticien. L’
art
a fait le métier (qui le lui rend bien depuis, he
depuis, hein, Barbedienne) ? Ce n’est pas un imagier qui a inventé l’
art
de la peinture, un scribe l’art de l’écriture ; c
n’est pas un imagier qui a inventé l’art de la peinture, un scribe l’
art
de l’écriture ; c’est l’artiste qui a été forcé d
pres vibrations. À chaque ordre de sensations esthétiques répondit un
art
résonnateur. Par là encore, le milieu, qui déjà f
ation, commande indirectement l’instrument qui seul la peut rendre, l’
art
qui lui est adéquat. III Préparé par ces l
, sur une scène, par des comédiens, devant un public. Ceci définit un
art
très complexe, donc très difficile et spécial : D
ial — car son extension est en raison inverse de sa compréhension. Un
art
est d’un emploi d’autant plus restreint qu’il est
plexes. Il est donc a priori probable que le champ d’application d’un
art
aussi multiple que le théâtre est très étroitemen
à l’égal des comédiens, un des éléments dont se constitue la forme d’
art
théâtrale. On ne conçoit pas des auteurs produisa
en même temps que mourait sa vie nationale, l’image de cette vie — l’
art
de son théâtre s’évanouissait. Même parallélisme,
société, est aussi celui où vit le jour et atteignit la perfection l’
art
qui l’exprime complètement : le théâtre. Avant, r
ndent à merveille l’artificiel de la vie ambiante. La convention de l’
art
exprime le convenu de la vie. L’une et l’autre, d
nclusion de notre raisonnement : en fait comme en droit, le théâtre d’
art
fut l’expression des sensations perçues par les a
temps nous conserve le théâtre, si le goût du spectacle nous sauve un
art
? Mais le spectacle n’est pas le théâtre, et le p
s arrière-héritiers de Fiorentino et de Saint-Victor, pour savourer l’
art
avec lequel ils rendront compte, en leurs cinq ce
leurs cinq cents lignes hebdomadaires, des productions véreuses d’un
art
enterré… VI … Cependant que se meurt notre
îtrise de leur style, les Résignés ne sont pas un simple essai de cet
art
nouveau, ils en sont le premier, l’incontestable
, et pour qui seuls elles sont écrites n’appartiennent pas plus à cet
art
populaire et en plein air du théâtre, que les Dia
e saurait plus être artistique et ces œuvres sont des œuvres d’art, d’
art
littéraire, bien que de forme dramatique. Ainsi l
érile et au spectacle vulgaire, qui veulent se réfugier en un asile d’
art
, quittent en même temps le domaine du théâtre. Pa
ique irrémédiable. Ceux qui, résistant à l’évidence, crieraient qu’un
art
ne meurt pas, un illustre membre de la société de
« Le progrès de l’humanité n’est en aucune façon esthétique… Le grand
art
même disparaîtra. Le temps viendra où l’art sera
açon esthétique… Le grand art même disparaîtra. Le temps viendra où l’
art
sera une chose du passé, une création faite une f
out en reconnaissant qu’il n’y a plus à en faire. » C’est le cas de l’
art
du théâtre, comme il ressort du présent examen, p
à cette prédominance croissante de l’idée sociale. La conception de l’
art
, comme toutes les autres, doit faire une part de
viduelle et la vie collective tendent à se foudre. Comme la morale, l’
art
a pour dernier résultat d’enlever l’individu à lu
us paraît essentielle à l’art. Mais, pour distinguer la religion de l’
art
même, il importe de comprendre que la religion a
action projetée dans un temps à venir ou dans l’éternité. Le but de l’
art
, au contraire, est la réalisation immédiate en pe
e, accompagnée de sentiments de crainte ou d’espérance ; la cité de l’
art
est l’objet d’une représentation intellectuelle,
action effective pour détourner un mal ou conquérir un bien désiré. L’
art
est donc vraiment une réalisation immédiate par l
niverselle. Nous espérons mettre en lumière ce côté sociologique de l’
art
, qui en fait l’importance morale en même temps qu
s, une unité profonde entre tous ces termes : vie, moralité, société,
art
, religion. Le grand art, l’art sérieux est celui
tre tous ces termes : vie, moralité, société, art, religion. Le grand
art
, l’art sérieux est celui où se maintient et se ma
s ces termes : vie, moralité, société, art, religion. Le grand art, l’
art
sérieux est celui où se maintient et se manifeste
art sérieux est celui où se maintient et se manifeste cette unité ; l’
art
des « décadents « et des « déséquilibrés », dont
nation et de style, du culte exclusif de la forme. Nous verrons que l’
art
maladif des décadents a pour caractéristique la d
dissolution des sentiments sociaux et le retour à l’insociabilité. L’
art
véritable, au contraire, sans poursuivre extérieu
et sa profonde sociabilité, qui seule fait sa santé et sa vitalité. L’
art
, en un mot, c’est encore la vie, et l’art supérie
sa santé et sa vitalité. L’art, en un mot, c’est encore la vie, et l’
art
supérieur, c’est la vie supérieure ; toute œuvre
ole de Spencer, un simple « jeu de nos facultés « représentative », l’
art
est la prise au sérieux de nos facultés sympathiq
e Maître, en ses livres — appelle la fusion de toutes les formes de l’
art
, dans une intention commune. Aux admirateurs de s
e son génie, Wagner a imposé le devoir de protéger la rénovation de l’
art
; il leur a montré par quels moyens, et pour quel
de l’art ; il leur a montré par quels moyens, et pour quelles fins, l’
art
, en toutes ses formes, devait être rénové. Aussi
ner — leurs curiosités : ils espèrent et recherchent les progrès de l’
art
wagnérien dans les œuvres des littérateurs, des p
malheur, ce n’est pas au Salon de Peinture qu’ils peuvent chercher l’
art
wagnérien ni même un art d’aucune sorte : par un
Salon de Peinture qu’ils peuvent chercher l’art wagnérien ni même un
art
d’aucune sorte : par un malheur, certes, mais qui
es d’une lutte pour vivre, les peintres ont dû renoncer le souci de l’
art
, ils ont obéi, comme tous ont fait, à la loi comm
ur besoin, ils ne peuvent offrir des créations artistiques, puisque l’
art
n’est point ce que demande une société démocratiq
es respectant fort, les colères des critiques qui jugent, au nom de l’
art
, ces estimables denrées. La plus décente façon d’
i je n’étais pas engagé, par le souvenir de Wagner, à parler ici de l’
art
seul, je voudrais esquisser cette critique, enfin
sante boutique où elles sont. I La peinture étant une forme de l’
Art
, doit se rattacher à la destination totale de l’A
nt une forme de l’Art, doit se rattacher à la destination totale de l’
Art
. L’Art, nous dit Wagner, doit créer la vie. Pourq
forme de l’Art, doit se rattacher à la destination totale de l’Art. L’
Art
, nous dit Wagner, doit créer la vie. Pourquoi ? P
ujours perçu la vie. Ainsi s’explique la nécessité du Réalisme dans l’
art
: mais non point d’un réalisme transcrivant, sans
ense, leur imposera cette vie supérieure, les recréera devant nous. L’
Art
doit donc recréer, dans une pleine conscience, et
de la Notion et de l’Émotion, est toute la vie de notre âme. Aussi l’
Art
, récréation volontaire et désintéressée de la vie
s trois modes vitaux. La sensation est le mode initial : les premiers
arts
eurent donc pour objet la sensation. Mais les sen
es saveurs, et les résistances. Fallait-il à chacun de ces groupes un
art
spécial ? Un seul, l’art plastique, a suffi pour
ances. Fallait-il à chacun de ces groupes un art spécial ? Un seul, l’
art
plastique, a suffi pour tous. Car, longtemps avan
plastique, a suffi pour tous. Car, longtemps avant la naissance de l’
art
, les diverses sensations s’étaient associées : no
ur a été, pour cette fin, de faire naître les sensations visuelles. L’
art
des sensations a, dès le début, été l’art plastiq
les sensations visuelles. L’art des sensations a, dès le début, été l’
art
plastique de la Vue. Je ne puis même, ici, ébauch
plastique de la Vue. Je ne puis même, ici, ébaucher l’histoire de cet
art
plastique, montrer comment, toujours, il fut réal
uoi ? Parce que la vue devenait, déplus en plus, le sens spécial de l’
art
plastique, et son instrument, les lumières ; mais
plastique, et son instrument, les lumières ; mais surtout parce que l’
art
, à mesure que les esprits s’affinent, exige sans
vons le besoin, toujours plus vif, pour conserver les sentiments de l’
art
, que les impressions de la vie nous soient donnée
ge, glorieusement elle apparut, demeura, comme jadis la Sculpture, un
art
pleinement réaliste.10 Les admirables maîtres pri
: des signes nouveaux créèrent les sensations nouvelles. Cependant l’
art
des notions s’était constitué, la Littérature, et
’art des notions s’était constitué, la Littérature, et ce fut enfin l’
art
des émotions, la Musique. Wagner, après Beethoven
e. Mais il comprit que désormais la musique aussi bien que les autres
arts
, n’avait plus, à leur tour, la possibilité d’exis
, pour la production d’une vie totale, les trois formes séparées de l’
Art
. II La peinture, la littérature, la musique
e ses trois modes. Aux peintres bientôt, comme aux littérateurs, leur
art
dut paraître insuffisant pour créer toute la vie
Aussi voulurent-ils, dès longtemps, élargir les attributions de leur
art
, l’employer à reconstituer des formes différentes
musicales, et aussi les rythmes de la phrase. Alors ils tentèrent un
art
nouveau, la poésie. Ils usèrent les mots non plus
ces harmoniques. Le même besoin de traduire, par les procédés de leur
art
, la vie de l’émotion, ce besoin a, très tôt, pris
descriptive, a-t-elle un droit légitime à exister, et la valeur d’un
art
également précieux. Elle est seulement plus récen
’un art également précieux. Elle est seulement plus récente, étant un
art
d’émotions affinées ; et elle a produit des œuvre
s. Ils ont compris, seulement, que ces deux tendances exigeaient deux
arts
différents, et qu’ils devaient choisir, sans comp
ils devaient choisir, sans compromission, l’un ou l’autre de ces deux
arts
. Aujourd’hui la nécessité d’un choix s’impose enc
anguides, l’émotion calme et parfumée du tableau ! C’est assurément l’
art
affiné d’un poète, et, comme on l’a dit, « le cha
; mais je leur dois une émotion vivante, et la très sainte joie de l’
Art
. M. Whistler est, expressément, un symphoniste da
peinture française. Nous savons heureusement, que les maîtres de cet
art
poursuivent, au loin du Salon, leurs hautes créat
ions plus complexes. M. Gustave Moreau, qui, naguère avait promis à l’
art
quelque moderne Vinci, se plaît à l’ordonnance ha
tistes, dans l’égalité des besoins, renonceront les vains soucis d’un
art
désormais sans clients. Les jours arrivent où dom
désormais sans clients. Les jours arrivent où dominera seul, enfin, l’
art
du Suffrage Universel. Teodor de Wyzewa. Le
fou qui bouleversait la mélodie et violentait toutes les règles de l’
art
; qu’il avait écrit une brochure scandaleuse cont
es de mélodies. Quel en est le résultat ? Quelle est la position de l’
art
Wagnérien en Angleterre ? Le premier résultat est
, et surtout avec de l’argent, deviendra de la première importance. L’
art
Wagnérien hors le théâtre n’est qu’une chose inco
les musées de Dresde, d’Anvers, de Londres. [NdA] 12. J. de Biez (L’
art
et les Yeux, Lévy, éditeur) qui, seul, a tenté un
, Lévy, éditeur) qui, seul, a tenté une explication sérieuse de cet «
art
consolateur ». [NdA] 13. La sculpture, impuissan
, impuissante désormais à recréer la vie plastique, pouvait devenir l’
art
symphonique, comme au dernier siècle, des gracieu
hétique du compositeur sur ce que Wyzewa appelle « la rénovation de l’
art
» et ce, dans tous les domaines, et pas seulement
dans tous les domaines, et pas seulement dans celui de la musique. L’
art
véritable doit créer la vie en dehors des modes e
rcantiles du monde moderne. Il reprend cette idée wagnérienne que les
arts
, pris isolément, ne peuvent exprimer la totalité
pris isolément, ne peuvent exprimer la totalité de la vie. Chacun des
arts
, peinture, musique et littérature ne saisissent q
chaque forme essaie de s’élargir aux domaines particuliers des autres
arts
comme la poésie étend le domaine de la littératur
ment ? ou bien à l’un et à l’autre, mais à l’un plus qu’à l’autre ? L’
Art
poétique nous fournit d’abord une réponse à ces q
l a fait neuf satires et sept épîtres, quatre chants du Lutrin et son
Art
poétique, que le roi donne 2 000 livres « au Sr D
nt des services administratifs de divers genres dans la direction des
arts
et des sciences. Mais ce qui est significatif, c’
ature polie et au bel esprit moderne. Le grand, l’immense succès de l’
Art
poétique n’empêche point qu’il n’y ait un désacco
ges des Français. On ne pensait point aller contre les préceptes de l’
Art
poétique : l’entêtement de Boileau pour les Grecs
al, en Allemagne, en Angleterre, et jusqu’en Danemark ou en Russie, l’
Art
poétique fut plus ou moins en honneur, pendant le
bel esprit. En Italie, où, quand on est las du cavalier Marin, on a l’
art
encore si fin du Tasse ou de Pétrarque et le gran
Marin, on a l’art encore si fin du Tasse ou de Pétrarque et le grand
art
de Dante, l’influence de l’Art poétique s’exerce
n du Tasse ou de Pétrarque et le grand art de Dante, l’influence de l’
Art
poétique s’exerce surtout sur le poème dramatique
matiques, ses vers passés en proverbes ou reconnus pour les lois de l’
art
d’écrire, persuadent à des gens de lettres par to
octrines de Boileau, c’était le goût français, qu’on cherchait dans l’
Art
poétique : au temps où Voltaire était le plus gra
in, Fontenelle, Lamotte ; et le même Ignacio de Luzan qui promulgue l’
Art
poétique en Espagne, y importe le Préjugé à la Mo
plaudi le Misanthrope et Britannicus, et qui savaient les Fables et l’
Art
poétique par cœur, élevés un moment au-dessus de
e et couleur des préjugés impérieux du siècle. Cette société reçut l’
Art
poétique comme le code officiel et pour ainsi dir
xprimait, avec le génie même de l’auteur, la spéciale beauté du grand
art
classique. Par suite, il n’en demeura que la part
la diction, ils élèvent moins le goût moderne qu’ils n’y rabaissent l’
art
ancien. Rhétoriciens excellents — mais purs rhéto
rt un trésor de pensées belles à citer dans leur forme parfaite, et l’
art
d’étendre lui-même des lieux communs ou de les co
a réalité vivante et l’esprit français, que les formes nouvelles de l’
art
conçues théoriquement en vue d’une vérité plus gr
s règles, et ces règles sont, dans le particulier, celles que donne l’
Art
poétique : mais qu’est-ce que ces règles, séparée
ent sens et vertu, abstraction faite du naturalisme et de la notion d’
art
? Au lieu de les employer comme moyens d’où résul
peut encore concéder qu’on y renonce pour mieux atteindre au but de l’
art
: mais aujourd’hui que le but, c’est précisément
s en strophes, qui n’ont même pas le « beau désordre » dont parlait l’
Art
poétique — ni même les satiriques auteurs de comé
r classique au grand et beau sens du mot, selon l’esprit profond de l’
Art
poétique, un artiste capable de sentir la nature
ous sommes tentés d’en faire un révolutionnaire et le précurseur d’un
art
nouveau. Si l’on a été si longtemps embarrassé de
ué de ses contemporains que parce qu’il retourne aux sources du grand
art
classique. Ce pur poète, qui lit Virgile, Homère
s de rythme et d’harmonie, voilà justement l’écrivain qui entendait l’
Art
poétique comme l’avaient entendu Racine et La Fon
isme à rendre sa doctrine responsable des misérables productions de l’
art
pseudo-classique. Il semble qu’en notre siècle, i
s les audaces et toutes les nouveautés. Enfin la liberté règne dans l’
art
: toutes les barrières, tous les freins sont ôtés
et lyrique par essence, le romantisme est assurément irréductible à l’
art
classique, objectif, et oratoire, ou dramatique :
stes, le naturalisme est de très près, en son principe, apparenté à l’
art
classique. On pourrait se demander si, à l’heure
es comprendre, qui ne soit un démenti donné au naturalisme, comme à l’
Art
poétique, à tous les préceptes tendant à l’expres
re du temps, ce sont les parties conformes au fond à la doctrine de l’
Art
poétique : et les vices intimes ou les difformité
ment, de clarté, de précision. Nous ferions bon marché peut-être de l’
art
, du caractère esthétique, mais non pas de la rhét
royaume de Saxe, écrit en 1849, jusque le traité sur la Religion et l’
Art
, publié dans le journal de Bayreuth, en 1880, peu
même en son théâtre, comprendre pleinement son œuvre. Il a régénéré l’
art
, puis le théâtre ; il doit régénérer encore la na
gique entre ces volumes ; et le même effort constant à renouveler cet
art
qu’il veut rendre enfin raisonnable, se manifeste
saxe, il montre, à côté de ces critiques, l’essence qu’il conçoit à l’
art
musical. D’abord, il faut que la musique soit tra
et les fonde dans une complète unité artistique. Dans le traité sur l’
art
et la Révolution (Leipzig, 1849), Wagner revient
t et la Révolution (Leipzig, 1849), Wagner revient à la critique de l’
art
moderne ; mais déjà ses reproches reposent sur la
moderne ; mais déjà ses reproches reposent sur la claire voyance de l’
art
futur. Seuls les Grecs ont connu l’art véritable,
ent sur la claire voyance de l’art futur. Seuls les Grecs ont connu l’
art
véritable, interprète scrupuleux de la conscience
véritable, interprète scrupuleux de la conscience publique ; aussi l’
art
grec était il conservateur. L’art en notre temps
de la conscience publique ; aussi l’art grec était il conservateur. L’
art
en notre temps doit être révolutionnaire, parce q
ique et parce qu’il doit la réformer. Cette réforme doit porter sur l’
art
lui même : c’est le sujet de L’œuvre d’art de l’a
blique des émotions, et pour moyen l’union entière et libre des trois
arts
aujourd’hui séparés. L’artiste qui la réalisera s
à chercher ce qui caractérise cette dissolution si regrettée du grand
art
grec, et cet examen me tint plus longtemps. Je fu
ulier, c’est la séparation, l’isolement des différentes branches de l’
art
réunies autrefois dans le drame complet. Associés
ociés successivement, appelés à coopérer tous à un même résultat, les
arts
avaient fourni, par leur concours, le moyen de re
fonds de l’humanité ; puis les différentes parties constituantes de l’
art
s’étaient séparées, et désormais, au lieu d’être
au lieu d’être l’instituteur et l’inspirateur de la voix publique, l’
art
n’était, plus que l’agréable passe-temps de l’ama
pour moi, je crus ne pouvoir m’empêcher de reconnaître que les divers
arts
isolés, séparés, cultivés à part, ne pouvaient, à
e et se corrompre fatalement, de remplacer d’une façon quelconque cet
art
d’une portée sans limite qui résultait précisémen
sie, je me crus en possession d’un résultat solide : c’est que chaque
art
tend à une extension indéfinie de sa puissance, q
arre et l’absurde. Arrivé là, il me semble voir clairement que chaque
art
demande, dès qu’il est aux limites de sa puissanc
ande, dès qu’il est aux limites de sa puissance, à donner la main à l’
art
voisin ; et en vue de son idéal, je trouvai un vi
idéal, je trouvai un vif intérêt à suivre cette tendance dans chaque
art
particulier ; il me parut que je pouvais la démon
hais ainsi à me représenter l’œuvre d’art qui doit embrasser tous les
arts
particuliers et les faire coopérer à la réalisati
à une réalisation complète, je le désignai donc sous le nom d’Œuvre d’
art
de l’avenir. » (Lettre sur la musique Toutes le
téristique du wagnérisme : c’est une erreur, prendre pour fin, dans l’
art
, la musique, qui n’est qu’un moyen de l’expressio
sté le même, nul. L’opéra n’est que musique, et la musique est dans l’
art
un élément féminin, qui doit être fécondé par le
ient aux vraies sources : les traditions populaires, dans Goetz, et l’
art
grec, dans Iphigénie ; et, de nouveau, avec Faust
t se réunir dans le drame complet. Pour exprimer pleinement la vie, l’
art
doit montrer l’action, et le dialogue vivant, fon
onne plus sommairement la même doctrine dès lors pleinement conçue. L’
art
doit produire l’impression complète de la vie. Ce
emiers traités, la préoccupation de Wagner reste la même ; réformer l’
art
au moyen du drame musical, poétique et plastique.
osition avait conduit Wagner à considérer ces détails techniques de l’
art
, fut enfin achevé. En même temps que ce poème, pa
ieurs, et les observations générales sur l’histoire et l’essence de l’
art
s’y trouvent, nombreuses. L’école de musique n’au
pleine valeur que si la musique y est enseignée comme une partie de l’
art
complet, non comme un tout séparé. Elle comprendr
e, Wagner insistera sur ces questions de détail. Dans un traité sur l’
art
de diriger le drame (1869) il posera l’idéal du c
, dès lors, les deux formes parallèles de la morale wagnérienne. Dans
Art
Allemand et Politique allemande (Leipzig, 1868),
arce que, reposant sur la conscience du peuple, elle se fondera par l’
art
allemand, que le peuple comprendra. Après cet ouv
de ce dont l’opéra est une mauvaise traduction. L’utilité morale de l’
art
, son utilité religieuse, son utilité politique, s
nstante de Wagner. Cette utilité peut se résumer dans le principe : l’
art
doit arracher les Allemands et tous les hommes à
es initier aux vérités religieuses. L’Allemagne est le seul pays où l’
art
puisse s’adresser à son véritable destinataire, l
il créa la musique allemande de Sébastien Bach, le Gœtz de Goethe, l’
art
allemand qui, à son tour, refera la nation allema
, sur la Musique dans le Drame (1877), il proclame le rôle sacré de l’
art
, et condamne les finesses harmoniques et modulant
mme son testament intellectuel. C’est l’étude publiée sous le titre :
Art
et Religion (Bayreuth, 1880). Cette étude se divi
ayreuth, 1880). Cette étude se divise en trois parties : le rôle de l’
art
dans la religion ; — l’essence de la religion ; —
de l’art dans la religion ; — l’essence de la religion ; — comment l’
art
lui pourra servir. 1° La Religion se compose de m
s, mais qui doivent être interprétées à tous par le moyen de l’art. L’
art
est donc cette forme de religion qui élève le peu
les, aux pauvres d’esprit. Il a pris pour symboles les miracles que l’
art
chrétien doit interpréter : Incarnation et Immacu
s guerres, la décadence où nous sommes parvenus et l’impuissance de l’
art
à remplir pour nous sa tâche religieuse. 3° Le sa
ommes dans le monde idéal et réel de l’Unité. Alors la Musique sera l’
art
divin : les dernières symphonies de Beethoven, au
comprises, manifestation suprême de la Pensée religieuse chrétienne.
Art
et Religion est le dernier ouvrage théorique de R
ême époque, les deux contiennent la dernière expression de son idée :
Art
et Religion explique la foi nouvelle que symbolis
sprit créateur fut mené, d’abord, à renouveler toutes les formes de l’
art
, puis, à concevoir, au dessus du drame artistique
on d’expliquer cette anomalie. La musique, ainsi que toute forme de l’
art
, doit faire, seulement, ce qu’elle est seule à po
t-Saëns ; une plaisanterie à la mode. Il cite les grands maîtres de l’
art
, Haydn, Beethoven, Weber, Mendelssohn, qui, tous,
sable que soit aujourd’hui cette intervention de la machinerie dans l’
art
, nous ne pouvons nous empêcher, wagnéristes, de l
re aux connaisseurs désintéressés, c’est aussi hâter l’avènement d’un
art
de sincérité, de liberté, d’émotion et de logique
cette essentielle réforme, les poètes ont fort à faire. C’est de leur
art
que tout doit partir. Aussi, faut-il conseiller à
elconque, mais de l’adoption, par un public de langue française, d’un
art
absolument nouveau, qu’on discutait sans le conna
e monde pourra comprendre, avec un peu d’étude et de bonne foi. Cet
art
créé, tout d’une pièce par le génie de Richard Wa
illeurs que j’aie emportés de Bruxelles ; il raffermit ma foi dans un
art
que j’aime avec passion, et me donne la certitude
Maîtres Chanteurs et sur la théorie wagnérienne : Il s’agit là d’un
art
absolument nouveau, créé de toutes pièces par Ric
duellement à mesure que l’esprit s’habituera à cette nouvelle forme d’
art
, comme il s’est habitué à l’ancien opéra.., La
, la plus formidable et, peut-être, la plus caractéristique du nouvel
art
allemand. L’Indépendance belge (9 mars) : X… (M.
ressantes de l’œuvre ; grande admiration ; observations curieuses. L’
Art
moderne (15 mars) : M. Octave Mans. Article hardi
rticle hardi, très agressif aux ennemis ou demi-ennemis de Wagner ; l’
Art
moderne est à l’avant-garde du mouvement wagnérie
eethoven, devait se manifester dans toute sa plénitude, et produire l’
art
nouveau : le drame musical. Brayer Paul Lindau
Wagner bien qu’il mentionne le titre de son pamphlet : La juiverie en
art
et qu’il relaye les attaques de Wagner contre « l
rait à étudier. Dujardin dresse un portrait de Wagner théoricien de l’
art
, qui sert le symbolisme. Il cite un autre texte i
rienne semble être tendue vers le caractère sublime et religieux de l’
art
dont la réalisation suprême est Parsifal. Dujardi
rze lithographies originales par Fantin-Latour, Paris, Librairie de l’
Art
, L. Allison et Cie, 1886. Ami du peintre, il lui
ècle en siècle, car ce serait une étrange et absurde erreur, le grand
art
étant, comme l’a défini l’auteur de William Shake
réhension du monde va s’élargissant. Si nous passons des lettres aux
arts
, nous découvrons le même phénomène La peinture, p
squinerie de notre esthétique provient de cette étrange opinion que l’
art
est une chose de luxe, alors que l’art est essent
de cette étrange opinion que l’art est une chose de luxe, alors que l’
art
est essentiellement vital, nécessaire à la vie, i
es. Il est bien entendu d’ailleurs qu’ignorant de la technique de cet
art
, je ne ferai qu’exposer, sans prétention aucune,
bien avouer, d’autre part, que nous leur devons quelques sensations d’
art
véritable. Parmi ces très rares originaux, il y a
débarrasser entièrement de la tradition, à renouveler totalement leur
art
, à créer en un mot un style moderne. L’ensemble c
sentiellement nouvelle, qu’elle ne répond pas à notre conception de l’
art
d’aujourd’hui. L’architecture moderne, en un mot
tecture moderne, en un mot, nous est apparue jusqu’à présent comme un
art
sans vie et sans beauté, en complète infériorité
sans vie et sans beauté, en complète infériorité vis à vis des autres
arts
, qu’un sentiment nouveau a déjà orientés dans une
tamment en Angleterre, en vue de régénérer l’architecture ainsi que l’
art
de la décoration et du meuble, qui lui sont conne
mpérament propre de l’artiste. On comprend immédiatement qu’entre cet
art
et l’art courant, même le moins banal, il y a un
propre de l’artiste. On comprend immédiatement qu’entre cet art et l’
art
courant, même le moins banal, il y a un abîme ; i
e de Horta et devient elle-même un élément de beauté. La science et l’
art
se combinent, de sorte que l’élément nécessaire à
, au lien d’être ajouté à l’édifice. Il n’y a aucun artifice dans cet
art
de sincérité. Une des principales raisons qui me
e qui en dépend : décoration, ameublement, vitraux, étoiles, objets d’
art
, etc. Tel édifice exige, selon lui, des objets co
musical, entendait réformer, suivant son tempérament propre, tous les
arts
qui s’y rattachent, animés du même souffle que l’
la souplesse des conceptions de cet artiste : de telles expressions d’
art
ne peuvent être rendues que par elles-mêmes. La f
ent être rendues que par elles-mêmes. La façon dont Horta a compris l’
art
décoratif lui crée une place bien à part dans l’e
lui-même. Les motifs de ses vitraux, de ses étoffes, de ses objets d’
art
, de ses meubles, de tel lustre électrique, de tel
onc le spectacle d’une originalité, d’une vitalité incomparables. Son
art
puissamment organique marque une révolution en ar
losophique et de m’autoriser d’une simple analogie, je dirais que son
art
est à la fois moniste et panthéiste, et qu’il se
lles, qu’achève en ce moment Horta, sera de nature à montrer ce que l’
art
moderne peut attendre de lui ; car si son œuvre n
le développement de sa personnalité. Dans les futures histoires de l’
art
, je pressens la page qui lui sera consacrée, où o
ueur pour que nous le supposions capable d’un tel enfantement. 39.
Art
et Décoration, janvier 1897. (NdA) 40. Id. (Nd
le contraire. Nul ne conteste aujourd’hui une influence sociale aux
arts
. Même les partisans les plus absolus de l’art pou
influence sociale aux arts. Même les partisans les plus absolus de l’
art
pour l’art, l’ont reconnue, sans y rien consacrer
sociale aux arts. Même les partisans les plus absolus de l’art pour l’
art
, l’ont reconnue, sans y rien consacrer il est vra
l est vrai, pour la réduire de tout leur pouvoir. Cette relation de l’
art
aux citoyens, ce minimum de participation aux aff
ation de leur principe sacré. Ils eussent eu complètement raison si l’
art
n’avait aucune action hors de lui-même, s’il pouv
’on n’a pas tout à fait raison, on a tout à fait tort. Ils ont fait l’
art
ce qu’ils l’ont voulu, mais ils l’ont tué en la p
deux écoles ont, à leurs dépens, prouvé la fausseté du principe de l’
art
pour l’art par la preuve la plus formelle : par l
s ont, à leurs dépens, prouvé la fausseté du principe de l’art pour l’
art
par la preuve la plus formelle : par l’absurde. R
table de l’art. Le minimum d’influence sociale, c’est la plaie dont l’
art
mourut. Rendons à ce plus petit rôle la place qu’
ques lustres aux historiens et aux critiques de définir en lui-même l’
art
qui demain ne peut pas ne pas apparaître. Nous ne
n maître sur l’inspiration. La singularité semble le dernier mot de l’
art
et se voit consacrée du prix de Goncourt1. Les id
à des principes stérilise le talent. Le génie est sa propre règle. L’
art
, ce kaléidoscope, ne supporte pas de discipline.
ge. Il n’est pas besoin d’avoir beaucoup approfondi les procédés de l’
art
pour apercevoir combien est fausse la recherche d
gulier pour le général. C’est l’ordre des choses renversé. Toujours l’
art
des grandes époques, procédant par synthèse, élim
ment élaboré — non celui dont on parle — cet individualisme porte à l’
art
pur, à la jouissance particulière, au dilettantis
our nous qui avons autre chose à faire qu’à nous amuser et pour qui l’
art
n’a pas encore exprimé toutes les vérités du mond
s confirme. Nul n’en ignore les preuves. Il n’est point d’époque où l’
art
se développa magnifique et fécond, où les artiste
rents aspects. On en acheva la tâche. Les idées s’épuisèrent. Alors l’
art
si florissant auparavant dégénéra. C’est ce qui s
ertitude et d’étendue déjà, devant elles-mêmes, qu’elles engendrent l’
art
qui les exprime selon leur sens et les porte jusq
régénération et de richesse nouvelle. Telle est l’histoire même de l’
art
jusqu’à nos jours. Or, nous sommes persuadé qu’il
elles ne se conformaient pas aux enseignements de la philosophie de l’
art
, suivaient l’abstraction plutôt que la réalité et
té et enfin, surtout, elles conservaient jalousement le principe de l’
art
pour l’art. Les premières de ces causes ne sont q
ories ne se conformaient pas aux enseignements de la philosophie de l’
art
, suivaient l’abstraction plutôt que la réalité et
té et enfin, surtout, elles conservaient jalousement le principe de l’
art
pour l’art. À dire vrai, la dernière raison conti
’est celle-là que nous allons étudier. Constatons-le. La théorie de l’
art
pour l’art ne pouvait pas se croire si proche de
là que nous allons étudier. Constatons-le. La théorie de l’art pour l’
art
ne pouvait pas se croire si proche de sa fin. Le
ndividuellement, amenés à la combattre dans les premiers essais d’un “
art
social” indiqué par les derniers représentants du
ttaquer à un principe si fortement enraciné une théorie complète de l’
art
tel qu’il doit être — théorie qui n’a point encor
tre pas tout à fait aperçue — mais qui sera comprise. La théorie de l’
art
pour l’art a fait son temps. Elle doit maintenant
t à fait aperçue — mais qui sera comprise. La théorie de l’art pour l’
art
a fait son temps. Elle doit maintenant céder la p
fait son temps. Elle doit maintenant céder la place à la théorie de l’
art
pour la Vie. On sait ce qu’exige de ses adeptes l
l’art pour la Vie. On sait ce qu’exige de ses adeptes la théorie de l’
art
pour l’art. Les parnassiens et les symbolistes en
hétisent le mieux dans l’espace et la durée la matière émouvante de l’
art
: l’Homme et la Vie. Maintenant voyons à quoi abo
: l’Homme et la Vie. Maintenant voyons à quoi aboutit la théorie de l’
art
pour l’art : au parnassisme et au symbolisme. Le
t la Vie. Maintenant voyons à quoi aboutit la théorie de l’art pour l’
art
: au parnassisme et au symbolisme. Le parnassisme
choit le triste honneur. Il en est l’absurde et en effet, avec lui, l’
art
devient incompréhensible. Non pas, croyons-le bie
écieuses de l’hôtel de Rambouillet. On voit où a mené la théorie de l’
art
pour l’art. Il ne pouvait pas en être autrement.
eut dû paraître fausse cette théorie issue de la spécialisation de l’
art
qui, méconnaissant les causes dont il naît, les r
réformer ses origines, d’oublier la part de mission qu’il y a dans l’
art
, de bonté envers les humbles. L’art pour l’art ré
part de mission qu’il y a dans l’art, de bonté envers les humbles. L’
art
pour l’art réclamant toute liberté et l’obtenant
ssion qu’il y a dans l’art, de bonté envers les humbles. L’art pour l’
art
réclamant toute liberté et l’obtenant sans peine
la notion du bien et du mal n’existe pas. Nous affirmons nous, que l’
art
toutes les fois qu’il n’est pas moral — nous ne d
t naturel des hommes, existe toujours. Peut-être objectera-t-on que l’
art
par ses licences entre en lutte avec des préjugés
ant de fausseté et les forfaits dont il est coupable le principe de l’
art
pour l’art triompha et ne fut point combattu même
seté et les forfaits dont il est coupable le principe de l’art pour l’
art
triompha et ne fut point combattu même par les ph
es philosophies qui y parviennent, par l’esprit. Et c’est pourquoi un
art
qui ne procède pas de l’esprit, qui est immoral,
sme formel. Toutes les volontés s’y consacrent, et il est juste que l’
art
répudie un principe opposé à cette universelle fa
e en concordance avec les idées consenties par tous, le principe de l’
art
pour la Vie. II. L’Activité de l’Art L’art
es par tous, le principe de l’art pour la Vie. II. L’Activité de l’
Art
L’art ne se démontre point en effet, une activ
us, le principe de l’art pour la Vie. II. L’Activité de l’Art L’
art
ne se démontre point en effet, une activité d’un
t toutefois des actes qu’on accomplit sans profit, par pur amour de l’
art
, bien minime est leur nombre, et nous ne les voyo
voir besoin de tant l’approfondir. Il y a parmi tous le principe de l’
art
pour l’art, et c’est peut-être le plus dangereux.
de tant l’approfondir. Il y a parmi tous le principe de l’art pour l’
art
, et c’est peut-être le plus dangereux. Il est si
ie-le pour celui qui émane de ta nature, même, de ta constitution : l’
art
pour la vie. III. De l’Esprit à la Littérature
ux spéculations des essayistes, des fondateurs de la philosophie de l’
art
, qu’à l’observation directe des faits ou plutôt d
faut constater ce défaut de concordance.) Certes la philosophie de l’
art
nous a enseigné ceci que toute théorie littéraire
que ne l’a-t-on vu plutôt, lui interdit formellement le principe de l’
art
pour l’art). Mais il s’agit précisément de savoir
t-on vu plutôt, lui interdit formellement le principe de l’art pour l’
art
). Mais il s’agit précisément de savoir si ces cau
du passé nous a permis de dégager cette grande loi que toute forme d’
art
est le produit direct de son époque — et cette lo
ur que celle d’une méthode à employer pour éviter les égarements de l’
art
pour l’art et ce n’est pas selon elle qu’on juger
e d’une méthode à employer pour éviter les égarements de l’art pour l’
art
et ce n’est pas selon elle qu’on jugera les œuvre
ement conformés à la loi de la création artistique. Ils ont fait de l’
art
avec ce qu’ils avaient sous la main. Ils incarnai
de place au monde. Le symbolisme n’a-t-il pas tué la littérature de l’
art
pour l’art ! Deuxième partie V. La Litté
monde. Le symbolisme n’a-t-il pas tué la littérature de l’art pour l’
art
! Deuxième partie V. La Littérature proc
lité et de la loi humaine rend désormais impossible une littérature d’
art
seul. Le long essai de celle-ci a fait faillite.
en effet, la littérature vit essentiellement d’idées. Tandis que les
arts
plastiques se contentent de la représentation du
oisisse et dispose. La peinture, la sculpture peuvent être uniquement
arts
de sensations et nous présenter grand intérêt. La
on a vu ce qu’il est. La Littérature est ce que demande l’esprit. Un
art
de logique et de fonction. Le rôle de la Littérat
guerre de la dernière école littéraire, en même temps que des autres
arts
autour d’elle, fut celui-ci : la réalité. La réal
ce que, ne l’oublions pas, la littérature ne voulait alors être qu’un
art
, sans attache avec l’extérieur. Mais elle anime à
. Ils y collaborent dans la latitude que leur laisse le principe de l’
art
pour l’art. Sans en avoir conscience, parce qu’en
t spéciales à son temps, s’y appliquera avec conscience. La formule d’
art
se façonnera sur ces cas, selon la tournure des e
le premier se forme, se pensionne par un apprentissage technique de l’
art
, la seconde ne peut se développer que par le trav
professeurs, les traités spéciaux existent pour cela. Ce n’est pas l’
art
, ce Livre merveilleux, le Livre par excellence, q
rès la vérité et d’en convaincre par les meilleurs arguments, par son
art
de s’adresser à ce qui dans l’homme est le plus e
ir compte, lorsqu’il y a une dizaine d’années on commença de parler d’
art
social. Elle n’est donc pas absolument nouvelle p
vérité et au bien. Le naturalisme, en effet, a semblé se résoudre en
art
social. Le mot fut prononcé. Les dernières œuvres
envers les humbles et il médite pour eux, par l’intermédiaire de son
art
, un relèvement de leur infortune. Leur sort le to
les littérateurs dont beaucoup n’avaient pas adhéré au principe de l’
art
social. La conséquence de la nouvelle doctrine ét
ent celle-ci. S’adressant au peuple peu instruit, peu compréhensif, l’
art
doit devenir populaire et ne plus conserver une f
et de beauté. C’est ici qu’intervinrent les partisans farouches de l’
art
pour l’art. Quoi, commettre l’art à un vil contac
inrent les partisans farouches de l’art pour l’art. Quoi, commettre l’
art
à un vil contact, le dépouiller de sa gloire imma
semble bien que ceux-ci aient eu raison. On parle moins aujourd’hui d’
art
social. L’expression, qui n’en était pas encore t
ons tout de suite que la question était mal posée. Les partisans de l’
art
pour l’art avaient raison dans leurs interdiction
suite que la question était mal posée. Les partisans de l’art pour l’
art
avaient raison dans leurs interdictions : l’art n
isans de l’art pour l’art avaient raison dans leurs interdictions : l’
art
ne doit point s’abaisser et les néophytes de l’ar
interdictions : l’art ne doit point s’abaisser et les néophytes de l’
art
social avaient également raison : il faut écrire
vers une incarnation unique du type humain. Cela, les partisans de l’
art
social ne le comprirent pas et c’est pourquoi ils
On a mal compris la question sociale. Nous tenions à le démontrer. L’
art
social s’est trop hâté, il n’a examiné en rien la
pour n’avoir pas médité ces raisons que les initiateurs de l’essai d’
art
social le concevaient faussement, égaraient la li
a l’organe. Et la philosophie de la nature, comme la philosophie de l’
art
, certifient qu’elle n’y faillira pas. Aussi bien,
isons du monde idéologique. Le génie Attique si habile pourtant à cet
art
, finit par le considérer comme un jeu et ne s’y l
artistes ? Non ! Ceux seulement qui croient encore à la théorie de l’
art
pour l’art. Celle-ci ruinée, le didactisme perd d
par la résonnance qu’ils créeront en nous, qu’ils nous modifieront. L’
art
ne fera que les hiérarchiser à notre égard selon
e rarement l’exemple. L’originalité, l’exception, s’oppose à l’art. L’
art
vit de synthèse, de généralité. Où il se dirige,
notre condition, cause de notre supériorité, organe de nous-mêmes. L’
art
mourant et qui depuis plusieurs siècles se recomm
t mourant et qui depuis plusieurs siècles se recommence sans cesse, l’
art
mourant en sera fécondé. Plus rien n’est à tirer
t mourant en sera fécondé. Plus rien n’est à tirer de la théorie de l’
art
pour l’art. Cette théorie l’a desséché, l’a condu
e sont murés dans leurs tombeaux. L’humanité les y a laissés périr. L’
art
qui ne veut avoir pour but que soi y a péri avec
art qui ne veut avoir pour but que soi y a péri avec eux. Qu’un autre
art
, s’élève jeune et plein de force, radieux et puis
rmer sans cesse elle-même, entraînant dans ses transformations tout l’
art
humain ? Aussi y a-t-il plus d’une religion, plus
re à ramener à l’unité les deux esthétiques, idéaliste et réaliste. L’
art
véritable est, selon nous, celui qui nous donne l
place également marquée sur l’édifice, dans cette société des êtres d’
art
qui n’est que l’image de nos sociétés humaines :
d’un triangle ou d’un hexagone. Le matérialisme trop exclusif dans l’
art
peut être un signe d’impuissance, mais un idéalis
e direction, un contresens, une véritable trahison à la beauté ! Tout
art
est un effort pour reproduire en perfectionnant.
beauté ! Tout art est un effort pour reproduire en perfectionnant. L’
art
primitif essayait d’embellir la réalité ; il la f
primitif essayait d’embellir la réalité ; il la faussait souvent ; l’
art
moderne essaie de l’approfondir. Tandis que les a
moraliste, tenir compte de cette parole. L’idéal ne vaut même, dans l’
art
, qu’autant qu’il est déjà réel, qu’il devient et
vent de monter au ciel, voilà bien les deux conceptions opposées de l’
art
et de la vie ; mais cette opposition est aussi co
par-delà et en deçà, ce qui m’introduit dans sa vie propre. Le grand
art
consiste à saisir et à rendre l’esprit des choses
de lumière. Au contraire, une âme vulgaire aura un œil vulgaire et un
art
banal. Chaque observateur emporte ainsi avec lui
et systématique, s’il n’a rien enfin d’un « microcosme » complet, son
art
pourra étonner le beau, c’est l’étonnant, disait
ourra étonner le beau, c’est l’étonnant, disait Baudelaire), mais cet
art
passera vite. Car l’étonnant ne reste longtemps t
ur ; savoir étonner les autres et les déconcerter un moment, c’est un
art
de saltimbanque. Ce qui charme en étonnant, ce qu
nature à demi-mot ; ou plutôt c’est elle-même qui s’entend en lui. L’
art
exprime ce que la nature ne fait que bégayer ; «
e ou telle partie et rentrer telles autres dans l’ombre. Ainsi agit l’
art
vis-à-vis de la réalité. S’il était possible de s
sible de superposer un objet et la représentation que nous en donne l’
art
, pour voir s’ils sont parfaitement moulés l’un su
et sa représentation étaient identiques mathématiquement conformes, l’
art
n’existerait pas Si d’autre part, ils étaient abs
nt dissemblables et impossibles à faire coïncider d’aucune manière, l’
art
aurait ment échoué. Il faut également que les deu
Nous ne nions pas pour cela que la recherche de l’intensité n’ait en
art
quelque chose de légitime. Dans l’art, en effet,
cherche de l’intensité n’ait en art quelque chose de légitime. Dans l’
art
, en effet, la vérité des images serait peu de cho
ntradiction ouverte avec le possible. Si le faux doit être exclu de l’
art
, c’est, entre autres raisons, parce qu’il nous es
avec toutes les images réelles jusqu’alors connues de nous. C’est un
art
d’hallucination, très propre à plaire aux enfants
ondéré le raisonnement reprend aussitôt ses droits, il s’ensuit que l’
art
moderne, pour produire la conviction durable, qui
, de les organiser comme il les voit organisées dans la vie. Tous les
arts
qui, comme l’éloquence, ont pour but dernier de p
plus haute. Le vrai réalisme ou, pour mieux dire, la sincérité dans l’
art
, doit donc aller croissant à mesure qu’augmente c
cohérence et l’enchaînement des images fournies. La sincérité dans l’
art
croîtra ainsi nécessairement avec le progrès de l
e confondons pas un moyen avec un but, et ne donnons pas pour but à l’
art
un idéal quantitatif. Ce serait le rendre malsain
le rendre malsain par un dérangement de l’équilibre naturel auquel l’
art
n’est déjà que trop porté de lui-même. Dans le do
est déjà que trop porté de lui-même. Dans le domaine de la qualité, l’
art
est partagé entre deux tendances. : la première p
ux oreilles ; la seconde le pousse à transporter dans le domaine de l’
art
la vie sous tous ses aspects, avec ses qualités o
ns cesse, et c’est même ce qui fait que, sous l’impulsion du génie, l’
art
fait des progrès incessants. Ces progrès consiste
it des progrès incessants. Ces progrès consistent à introduire dans l’
art
une quantité de vraie réalité toujours plus grand
rs plus grande, par conséquent de vie plus intense. Sous ce rapport l’
art
devient de plus en plus réaliste au grand sens du
tenté jusqu’ici d’expliquer le rôle des dissonances et du laid dans l’
art
par la loi des contrastes, par la nécessité de se
compte ainsi de toute l’importance du laid, de l’horrible même dans l’
art
; on n’expliquera pas davantage la nécessaire évo
ns l’art ; on n’expliquera pas davantage la nécessaire évolution de l’
art
vers le réalisme bien compris, qui porte l’artist
s passions. Pour juger du rôle des dissonances et des laideurs dans l’
art
, il ne faut pas les considérer en tant que pures
mesure de peine et de dissonance entre comme élément essentiel dans l’
art
, par cette raison même que l’effort est un élémen
vec des maux sans nombre, exclut absolument le parfait et l’absolu. L’
art
moderne doit être fondé sur la notion de l’imparf
, comme la métaphysique moderne sur celle du relatif. Le progrès de l’
art
se mesure en partie à l’intérêt sympathique qu’il
C’est une extension de la sociabilité esthétique. Sous ce rapport, l’
art
suit nécessairement le développement de la scienc
ttérature que cette introduction se supporte le mieux. Supposez qu’un
art
fût assez puissant pour éveiller des sensations o
clusivement agréables ; ainsi en est-il, à un moindre degré, pour les
arts
qui provoquent des sensations visuelles intenses
iation une foule de sensations olfactives, tactiles, etc. ; aussi ces
arts
sont-ils forcés d’être beaucoup plus réservés dan
rend le demitalent absolument intolérable. On a souvent répété que l’
art
, en devenant plus réaliste, devait se matérialise
de réalités, l’une physique et l’autre mentale. Toutefois, dans tout
art
littéraire, qui agit directement sur sans l’inter
de lui. Le choix des symptômes de l’émotion est ce qui caractérise l’
art
de l’écrivain ; et ces symptômes peuvent s’emprun
mpathiquement et qu’il rend avec plus de force. Chacun a ainsi dans l’
art
son terrain préféré : « Cultivons notre jardin »,
er de lui-même. Il y a, et il y aura toujours du conventionnel dans l’
art
, qu’il faut savoir accepter. Le peintre, par exem
evant l’inimitable modèle sans s’apercevoir qu’il y a une limite où l’
art
devient de la divagation. C’est ce qui a lieu tou
t devient de la divagation. C’est ce qui a lieu toutes les fois que l’
art
s’obstine à la reproduction littérale de la réali
ier le réel du trivial ; c’est pour cela qu’il constitue un côté de l’
art
si difficile ; il ne s’agit de rien moins que de
iennes, qui nous empêche de voir les objets tels qu’ils sont. Aussi l’
art
réaliste est-il plus difficile que celui qui cher
athie avec soi-même, la sympathie du moi présent pour le moi passé. L’
art
doit imiter le souvenir ; son but doit être d’exe
gination en est un commencement, une ébauche. Au fond, la poésie de l’
art
se ramène en partie à ce qu’on appelle la « poési
tions la plus facile, celle qui économise le plus de force ; le grand
art
du poète ou du romancier, c’est de réveiller en n
s ou des événements, ce qui lui donne encore une valeur esthétique. L’
art
naît avec la réflexion ; comme la Psyché de la fa
vie du souvenir est une composition ou systématisation spontanée, un
art
naturel. Nous pouvons conclure de tout ce qui pré
partout. » Ces petits objets, c’était précisément l’essentiel dans l’
art
; c’était ce qui fait la vie, la tendresse et la
ainsi qu’indirectement la folie de Rousseau a servi la vérité dans l’
art
, et que son insociabilité maladive a conduit les
profonds et plus simples tout ensemble, enfin une nouvelle cité de l’
art
, avec des lois plus conformes aux règles éternell
nous avons dit plus haut sur la différence de la littérature avec les
arts
plus représentatifs ; dans ces derniers, on est t
es siennes propres ; de plus, elles varieront avec chaque individu. L’
art
de l’écrivain est de circonscrire assez entièreme
fard sans le visage. Le momentané, l’exceptionnel ne devient objet d’
art
qu’à la condition d’être aperçu d’un point de vue
es hébreux, des Isaïe et des Ezéchiel. Le sentiment de la nature et l’
art
de la décrire devaient se modifier sous l’influen
blâmable : c’est qu’ils ne font point des distinctions nécessaires. L’
art
de la description consiste surtout à faire coïnci
outes les vérités objectives ne s’équivalent pas au point de vue de l’
art
: il faut donc choisir dans la masse des choses v
eux plus présent, plus vivant que nous-mêmes. Flaubert excelle dans l’
art
de trouver ainsi le détail caractéristique, celui
montrer toutes choses à la fois, c’est ne rien faire voir du tout. L’
art
de décrire est celui de mêler le particulier au g
sensations entièrement nouvelles et étrangères. On pourrait définir l’
art
de la description comme Michelet définissait l’hi
nt de vue même de la passion, et non d’un autre. Tandis que, dans les
arts
plastiques, les objets représentés gardent une be
tirent en réalité la prétendue couleur de leurs descriptions que de l’
art
avec lequel ils savent éveiller par association d
fortes (le plus souvent très différentes des sensations visuelles). L’
art
de l’écrivain consiste à faire penser ou à faire
aits, du moins trop faits : il nous fâche que l’auteur ait mis tant d’
art
et de complaisance à nous plaire, et nous avons p
s solidement édifiées sur le fond humain qui ne change pas, si jamais
art
ne fut plus sincère, plus probe et plus sûr, si j
hématique : tout cela est bien conforme à l’esprit de Descartes, et l’
Art
poétique fait l’effet de n’être qu’une transposit
sition des idées cartésiennes. Il ne faut pas oublier cependant que l’
Art
poétique est le terme d’une évolution commencée a
traire Racine, Molière, La Fontaine ont tous dans l’esprit un idéal d’
art
, un type formel où la nature s’exprime dans son é
héorie originale et féconde ? Qui lui enseigna que la poésie était un
art
, non pas au sens où la rhétorique aussi est un ar
la poésie était un art, non pas au sens où la rhétorique aussi est un
art
, ni comme les arts mécaniques, mais un des beaux-
art, non pas au sens où la rhétorique aussi est un art, ni comme les
arts
mécaniques, mais un des beaux-arts ? Et qui lui f
ts mécaniques, mais un des beaux-arts ? Et qui lui fit croire que cet
art
devait être naturaliste ? Ce furent assurément le
i, en grec ou en latin, avaient donné les règles de la poésie ou de l’
art
d’écrire : Boileau les avait lus, médités, s’en é
e du poète dramatique : mais surtout il lui avait fait concevoir quel
art
délicat, assortissant toutes les pièces d’une tra
grand principe de l’imitation de la nature, base commune de tous les
arts
, qui ne diffèrent que par le choix des objets, de
l est vrai que, ce principe posé, Aristote exposait surtout comment l’
art
transforme la nature, en vue de nous procurer le
, et ce sont non moins essentiellement des artistes scrupuleux dont l’
art
n’est jamais vulgaire ni la facture lâchée. Toute
anciens respectent plus la nature et se font une plus haute idée de l’
art
que les modernes. Ils ont la vérité et la beauté
nelle après Balzac, l’étude de l’antiquité, retardant l’éclosion de l’
art
mièvre tout prêt à succéder à l’art pompeux, fit
iquité, retardant l’éclosion de l’art mièvre tout prêt à succéder à l’
art
pompeux, fit fleurir des poètes capables de la pe
l recevait aussi, comme La Fontaine et comme Racine, l’influence de l’
art
antique par la conversation et la critique de son
ges et la beauté du latin et du français. En ce temps-là avait paru l’
Art
poétique, direct et rude coup pour les contempteu
finances et le médecin, fort appliqués comme lui aux sciences et aux
arts
, et fort répandus aussi dans le monde. Charles Pe
à la littérature, il donna son Saint Paulin, orné d’une Préface où l’
Art
poétique était saisi par son côté faible, je veux
a poésie, c’était hardi pour un homme qui prétendait se connaître aux
arts
. Non moins habilement, Perrault choisit la forme
commune à tous. Il annonçait l’intention de passer en revue tous les
arts
, toutes les sciences et tous les genres littérair
dant que la technique, il ne s’apercevait pas que ni l’évolution d’un
art
ne coïncide toujours avec le progrès de la techni
la colonnade du Louvre comme plus belle que le Panthéon ; ignorant l’
art
gothique, il ne voyait guère hors de la France ni
al objet de Perrault, c’était la littérature ; et les sciences et les
arts
lui servaient surtout à fonder cette induction as
nder cette induction assez téméraire : puisqu’il y a progrès dans les
arts
« dont les secrets se peuvent calculer et mesurer
ures antiques. Si, en effet, les anciens ont mené Boileau à définir l’
art
une imitation de la nature, on sent à chaque mome
in, avec toute la vénération possible pour l’antiquité, l’auteur de l’
Art
poétique et des Réflexions sur Longin confessait
la doctrine de l’évolution. Mais si l’on songe que jusque-là, dans l’
Art
poétique et ailleurs, Boileau n’avait jamais rega
s, à vrai dire, toute son œuvre était à refaire : il y avait un autre
Art
poétique à écrire. Boileau ne le fit pas, et n’al
t, croyait seulement défendre ses chers anciens, et avec eux tout son
Art
poétique, aussi éloigné de soupçonner qu’il était
étudie plus aujourd’hui une partie de ces choses là, soit parce que l’
art
qui enseigne les autres n’est point reputé faire
plus le nom de musicien à celui qui le professe. Dans l’antiquité, l’
art
poetique étoit un des arts subordonnés à la musiq
celui qui le professe. Dans l’antiquité, l’art poetique étoit un des
arts
subordonnés à la musique ; et par consequent c’ét
la musique qui enseignoit la construction des vers de toute figure. L’
art
de la saltation, ou l’art du geste étoit aussi l’
la construction des vers de toute figure. L’art de la saltation, ou l’
art
du geste étoit aussi l’un des arts musicaux. Ains
figure. L’art de la saltation, ou l’art du geste étoit aussi l’un des
arts
musicaux. Ainsi ceux qui enseignoient les pas et
nse, ou de la danse proprement dite, laquelle faisoit une partie de l’
art
du geste, étoient appellez musiciens. Enfin la mu
part des auteurs qui l’avoient précedé, définissoient la musique : un
art
qui enseigne à se servir de la voix et à faire to
r lieu je donnerai une idée generale de la musique speculative et des
arts
musicaux, c’est-à-dire, des arts qui parmi les an
ale de la musique speculative et des arts musicaux, c’est-à-dire, des
arts
qui parmi les anciens étoient subordonnez à la sc
montrerai en troisiéme lieu, que les anciens avoient si-bien réduit l’
art
du geste ou la saltation, qui étoit un des arts s
oient si-bien réduit l’art du geste ou la saltation, qui étoit un des
arts
subordonnez à la science de la musique, en method
29
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« I »
I Apprend-on à écrire ? — Les objections contre l’
art
d’écrire. — Le but de notre enseignement. — Ceux
ne réfutation sommaire qui fût une dernière et définitive leçon sur l’
art
d’écrire. Qu’on ne s’attende donc point ici à une
rait, à les entendre, que nous sommes les premiers à avoir enseigné l’
art
d’écrire. Il existe pourtant une trentaine de Man
? C’est un point qu’on n’a pas encore éclairci. « On n’enseigne pas l’
art
d’écrire ! » Ceux qui crient cela ne sont pas dup
méthode pour faire un grand écrivain. Mais qu’il n’y ait pas, dans l’
art
d’écrire, des procédés, des démonstrations, des c
garde plus. Notre rôle s’arrête là. Pourquoi, d’ailleurs, limiter à l’
art
d’écrire cette impossibilité d’enseignement dont
mènent si grand bruit ? Soyez logique, dites qu’on n’enseigne pas l’
art
, quel qu’il soit, peinture, sculpture, architectu
ivait, à écrire selon le maximum de talent qu’il peut donner. C’est l’
art
, en un mot, de dégager laborieusement, efficaceme
mais par des exemples, il ne s’attarde pas à exposer la synthèse de l’
art
, il se livre à l’analyse anatomique des œuvres4.
mais par des exemples, il ne s’attarde pas à exposer la synthèse de l’
art
, il se livre à l’analyse anatomique des œuvres4.
thode, elle peut être singulièrement féconde. » Quand on enseigne l’
art
d’écrire, cela veut donc dire simplement qu’on en
c dire simplement qu’on enseigne à ceux qui en ont les dispositions l’
art
de développer leur talent, le moyen de l’exploite
blème et c’est pour les avoir négligées qu’on a fini par croire que l’
art
d’écrire ne s’enseignait pas. Certes, l’inspirati
euls. Je vois bien ce qui fâche nos adversaires ; c’est le titre : l’
Art
d’écrire enseigné en vingt leçons. Ce titre nous
e le lui apprendre ! Cette lecture, au contraire, leur a montré que l’
art
d’écrire était beaucoup plus difficile qu’ils ne
d pas qu’on puisse en vingt séances, d’une heure ou deux, apprendre l’
art
d’écrire comme le patinage ou la valse à trois te
il a voulu condenser en vingt chapitres les principes essentiels de l’
art
du style. Des mois et des années d’effort sont, b
méfiance, en me demandant s’il était vraiment possible d’enseigner l’
art
d’écrire, et surtout en vingt leçons… Mais quand
démonstration littéraire qu’il a d’abord intitulé fraternellement : l’
Art
de la prose en vingt-cinq leçons. Quoique M. Lans
ui aussi, après moi, la prétention d’enseigner en vingt-cinq leçons l’
art
de la prose. Qu’on réfute un ouvrage, rien de pl
A peine, dit entre autres M. Bertaut, M. Albalat fit-il paraître son
Art
d’écrire enseigné en vingt leçons que plus d’un s
e sur la tête de cet auteur assez imprudent pour parler de style et d’
art
en un temps où, comme chacun sait, tout être qui
de continuer la démonstration. Naturellement l’hostilité redoubla, L’
Art
d’écrire eut des ennemis de tout genre. Il y en a
e travail des surprises et des créations de mots ; qu’il y a enfin un
art
réfléchi de la perfection, un relief voulu des im
hant de quoi il s’agit, se fâchent de voir divulguer les secrets d’un
art
qui ne serait supérieur que parce qu’il est inexp
rédit ? Un diplôme universitaire donne-t-il plus de compétence dans l’
art
d’écrire ? Il serait étrange que ces messieurs eu
l écrire comme Bossuet pour comprendre Bossuet ? La production est un
art
, la critique en est un autre. A t-on exigé de Qui
ais pu ne rien produire, ne rien publier du tout, avant d’enseigner l’
Art
d’écrire. Qu’on n’ait point fait de livres, qu’on
ens de la chose artistique : il veut une forme parfaite, et, dans son
art
spécial d’interprète, étant directeur de musique,
ant … oui, toutes choses Avec toutes leurs œuvres reçurent de par son
art
magistral Un verbe pareil à celui des Forces dont
profondeurs de la Mer. traduit par Tola Dorian L’
art
aryen Récemment, voulant représenter Lohengrin
e par l’ordre de l’empereur Napoléon, détruite par le Jockey-Clubr. L’
art
de Wagner n’admet point de ces procédés arbitrair
L’art de Wagner n’admet point de ces procédés arbitraires. Il est un
art
plus qu’exclusivement allemand ; il est une néces
révolutionnaire moderne. Le monde politique de 1830 à 1880 faisait l’
art
à son image ou lui marquait sa place dans les bou
d’opérette ; le monde moderne cherchait son idéal ailleurs que dans l’
art
idéal : les poètes romantiques n’avaient aspiré q
tes romantiques n’avaient aspiré qu’à faire avant tout et librement l’
art
idéal vivant, mais la vie, devenue encore plus li
avenir. En lui nous trouvons, si nous le considérons attentivement, l’
art
idéal animé, sous une forme sévère et classique,
ème symphonie, et sur laquelle Wagner a érigé son drame de musique. L’
art
de Wagner marche vers ce désir, encore en maint l
la grande victoire de Parsifal et à la face du monde entier, comme l’
art
de l’avenir ; et il est l’art dont a besoin le pr
l et à la face du monde entier, comme l’art de l’avenir ; et il est l’
art
dont a besoin le présent pour se faire l’avenir,
sont parents ils peuvent devenir des hommes, ces hommes idéals que l’
art
seul peut maintenant réaliser ; et ces hommes idé
e la science. Dans une telle époque certes c’est par un miracle qu’un
art
peut encore exister ; l’art est le prophète d’une
époque certes c’est par un miracle qu’un art peut encore exister ; l’
art
est le prophète d’une humanité idéale, mais il re
nt à la pure expression de l’esprit chrétien que, aujourd’hui, dans l’
art
de l’Aryen Richard Wagner, dans cette grande œuvr
s cet amour n’aurait pu trouver son expression vraie et pleine dans l’
Art
sans la force de la musique ; sans elle l’Art ser
vraie et pleine dans l’Art sans la force de la musique ; sans elle l’
Art
serait devenu moralisateur et froid : car le gran
ut ce bruit ? Des Français ne reconnaissent pas leur propriété dans l’
art
qui de l’Allemagne vient en France. Ils ne savent
s l’art qui de l’Allemagne vient en France. Ils ne savent pas que cet
art
ne vient point du tout de l’Allemagne moderne, ma
naissance, enfin réveillée, de notre fraternité. Avec l’harmonie de l’
art
Wagnérien résonné l’harmonie de l’humanité idéale
c’est par le sang Aryen que fut rendu possible le plus haut élan de l’
Art
vers la représentation parfaite de l’homme idéal.
anisme. Nous avons reconnu combien il importe que maintenant cet
art
Chrétien et Aryen prenne la parole en France ; no
parole en France ; nous comprendrons aussi combien il importe que cet
art
soit correctement perçu. Car l’art le plus compré
s aussi combien il importe que cet art soit correctement perçu. Car l’
art
le plus compréhensible peut amener des malentendu
ns. Avant tout il faut que la musique exprime parfaitement l’âme de l’
art
de Wagner ; sans cela on n’entendra pas la vérité
ons donc au moins ce dont nous sommes capables, puisqu’un maître de l’
art
nous a donné la grande parole ; et rappelons-nous
espérance des nations » étrangères se tourne vers le déploiement de l’
art
allemand sur le terrain de la poésie et de la mus
plutôt conduit à contempler le déploiement original et spécial de cet
art
là où le Maître lui-même en a donné le modèle ach
lle des Francs, des Libres, des Idéalistes, de la tribu Aryenne, de l’
art
Aryen. Baron Hans de Wolzogen.t Revue de Bayr
souffrance de la nature humaine a été élevée à une manifestation de l’
art
idéal, mais dans Parsifal cette œuvre d’art idéal
ue ces deux mondes soient en harmonieuse contordance, il faut que cet
art
devienne en nous une vivante morale, il faut qu’e
en nous une vivante morale, il faut qu’en nous-mêmes nous vivions cet
art
, comme le Maître lui-même l’a vécu. Car voir et c
l’œuvre d’art, et la plus parfaite expression de la sympathie c’est l’
art
d’harmonie, la musique. Les deux œuvres, deux con
e, Parsifal. Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame populaire. I. L’
art
n’atteint son but que lorsqu’il est donné au publ
e se communiquer distingue le vrai artiste de celui qui ne pratique l’
art
que par des raisons inférieures. Le vrai artiste-
lutte pour l’existence et les besoins métaphysiques sont reliés par l’
art
qui ainsi a une signification pratique. De tous l
ar l’art qui ainsi a une signification pratique. De tous les genres d’
art
le drame a le plus d’influence, car il reflète la
core se développer, si l’on ne devait le désigner comme l’Homère de l’
art
chrétien ; car, comme lui, il représente la monda
déduisit avec Schopenhauer la philosophie esthétique et éthique de l’
art
et du christianisme, et il créa Tristan et Parsif
alien, le goût de la musique wagnérienne, ainsi que le sentiment de l’
art
classique, et auquel est dû un véritable réveil m
a question Lohengrin Articles des journaux à ajouter : La Revue d’
art
dramatique du 1er janvier : chronique de M. Alber
itt-Blatt du 31 : « Saint-Saëns aus Berlin », caricature. La Revue d’
art
dramatique du 1er février : chronique de M. Alber
Les anciens non contens d’avoir réduit la musique hypocritique ou l’
art
du geste en méthode, l’avoient tellement perfecti
imoient tout ce qu’ils vouloient dire avec les gestes qu’enseignoit l’
art
de la saltation. Est-ce une raison pour Venus de
antomime ait représenté Adonis en se servant des gestes qu’enseigne l’
art
de la danse ? C’étoit sans parler que les pantomi
de Mercure et le personnage de Sosie. Nous avons dit ci dessus que l’
art
du geste étoit composé de gestes naturels et de g
u’Hilas, l’éleve et le concurrent de Pylade, qui fut l’inventeur de l’
art
des pantomimes, comme nous l’allons dire, executo
mouvemens sont plus lascifs que ceux d’aucune courtisanne, et dont l’
art
consiste à prononcer avec son geste. Cependant, a
qui les auroit apprises. Nous apprenons de Zozime et de Suidas, que l’
art
des pantomimes naquit à Rome sous l’empire d’Augu
vû la danse que dans son berceau. Zozime compte même l’invention de l’
art
des pantomimes parmi les causes de la corruption
e cette espece de spectacle. Les deux premiers instituteurs du nouvel
art
furent donc Pylade et Batylle, qui ont rendu leur
ue les anciens appelloient satyres. Pylade avoit nommé l’ italique l’
art
du geste propre aux pantomimes. Ainsi depuis le t
ofesseur en belles lettres dans l’université de Padoüe, prétend que l’
art
des pantomimes fut plus ancien qu’Auguste, mais i
n qu’Auguste, mais il prouve mal son opinion. Cet auteur prend pour l’
art
des pantomimes, qui consistoit à réciter une piec
e sans parler, ce que Tite-Live appelle amitandorum carminum actum, l’
art
d’exprimer à son gré et arbitrairement en dansant
d’exprimer à son gré et arbitrairement en dansant, quelques passions,
art
qui étoit certainement plus ancien qu’Auguste. No
représentations des pantomimes comme à celles des autres comedies. L’
art
des pantomimes auroit eu plus de peine à réussir
auteur italien, Giovanni Bonifacio, intitulé, l’ arte de’ cenni ou l’
art
de s’expliquer par signes. On ne voit pas en lisa
soient les pantomimes. Lucien se déclare lui-même zelé partisan de l’
art
des pantomimes, et l’on sent qu’il avoit du plais
autres choses qu’un philosophe cinique traitoit de badinage puérile l’
art
de ces comediens muets, et qu’il le définissoit u
s de Mars et de Venus. Le cinique fut obligé de tomber d’accord que l’
art
du pantomime étoit un art réel. Lucien raconte en
cinique fut obligé de tomber d’accord que l’art du pantomime étoit un
art
réel. Lucien raconte encore qu’un roi des environ
s point. Nous sommes aussi peu capables de décider sur le mérite de l’
art
des pantomimes, que sur le mérite du partage de l
et qui a un grand goût pour les spectacles, voulut voir un essai de l’
art
des pantomimes anciens qui pût lui donner une idé
avoit conçue en lisant les auteurs. Faute d’acteurs instruits dans l’
art
dont nous parlons, elle choisit un danseur et une
-elles pas des scénes de pantomimes ? Ce qui est certain, c’est que l’
art
des pantomimes charma les romains dès sa naissanc
s des pantomimes à celles des autres comédiens. Nous avons vû que cet
art
avoit commencé sous Auguste. Il plaisoit beaucoup
terrompuë. La ville de Rome regorge de professeurs qui enseignent cet
art
et qui ne manquent pas de disciples. Ils trouvent
les illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des
arts
Tous les siecles ne sont pas également fertiles
ves ont fait plusieurs fois refléxion, qu’il étoit des siécles où les
arts
languissoient, comme il en étoit d’autres où les
siécles où les arts languissoient, comme il en étoit d’autres où les
arts
et les sciences donnoient des fleurs et des fruit
ions de la poësie dans le siécle d’Auguste et les productions du même
art
dans le siecle de Gallien ! La peinture étoit-ell
u même art dans le siecle de Gallien ! La peinture étoit-elle le même
art
, pour ainsi dire, dans les deux siecles qui préce
servir du mot de siecle, quand il parle de ces temps heureux, où les
arts
et les sciences ont fleuri extraordinairement. On
ecles. J’appelle ici causes morales, celles qui operent en faveur des
arts
, sans donner réellement plus d’esprit aux artisan
l’application. J’appelle donc des causes morales de la perfection des
arts
, la condition heureuse où se trouve la patrie des
’inclination de leur souverain et de leurs concitoïens pour les beaux
arts
; enfin, les excellens maîtres qui vivent de leur
e. Les compatriotes des grands artisans, peuvent-ils donner aux beaux
arts
cette attention qui les encourage avec tant de su
n de la societé, dont nous sommes des membres. Le goût pour les beaux
arts
, ne vint pas aux romains, tandis qu’ils faisoient
s méritée. On trouve que les causes morales ont beaucoup favorisé les
arts
dans les siecles où la poësie et la peinture ont
été admirées par tous les siecles suivans. Ces siecles heureux où les
arts
ont atteint une perfection à laquelle ils ne sont
et rien n’y annoblissoit plus que le titre d’homme illustre dans les
arts
et dans les sciences. Ce genre de mérite faisoit
ne cour. Si nous descendons au siecle de Leon X où les lettres et les
arts
qui avoient été ensevelis durant dix siecles, sor
fées, et comme ce fleau, elles ne ravagoient qu’une langue de païs. L’
art
d’épuiser les provinces pour faire subsister les
les provinces pour faire subsister les armées sur une frontiere ; cet
art
pernicieux qui éternise les querelles des souvera
favoriserent à l’envi les lettres et les sciences. Les lettres et les
arts
firent donc des progrès merveilleux. La peinture
etur… etc. . Le regne du feu roi, fut un temps de prosperité pour les
arts
et pour les lettres. Dès que ce prince eût commen
65 1. La poésie de Boileau : impressions d’un bourgeois de Paris.
Art
réaliste. Technique savante. — 2. La critique de
s Satires : leur portée et leur sens. Les victimes de Boileau. — 3. L’
Art
poétique : défauts et lacunes. Valeur de la doctr
définition du naturalisme classique. Alliance du rationalisme et de l’
art
: l’imitation de l’antiquité. Importance du métie
logue des héros du roman ; de 1668 à 1677, il écrit neuf épitres, son
Art
Poétique (1674), sa traduction de Longin, quatre
a satire X : et le vrai Boileau, le Boileau original et qui compte en
art
, est là. La rue grouillante et bruyante, un intér
ice. Il a fait, sans se douter qu’il en faisait, des transpositions d’
art
étonnantes pour le temps : il a rendu par des mot
ut y avoir une poésie vraiment, absolument réaliste ? Mais c’est de l’
art
à coup sûr, et du grand art, par la probité de la
nt, absolument réaliste ? Mais c’est de l’art à coup sûr, et du grand
art
, par la probité de la facture solide et serrée, p
aire : dans les Satires, il attaque la littérature à la mode ; dans l’
Art
poétique, il définit sa doctrine ; dans les Réfle
ittéraire, à peu près inconnue avant lui. On avait des Poétiques, des
Arts
, ou traités généraux et didactiques : et l’on ava
’est tirée loin de la nature : mais le burlesque aura son fait dans l’
Art
poétique. Cependant Boileau donnait nettement à e
ante de leur définition, il exposa les principes de son goût dans son
Art
poétique, auquel la neuvième Épître se joint néce
omplète, et nécessaire, et irrevocable exécution des Satires. 3. L’
Art
poétique L’Art poétique a ses défauts : une la
aire, et irrevocable exécution des Satires. 3. L’Art poétique L’
Art
poétique a ses défauts : une lacune de l’esprit d
de l’artiste. Si la vérité, la sincérité sont les lois suprêmes de l’
art
, il n’y a plus lieu, dès que l’artiste est honnêt
son de ses conseils moraux à ses règles esthétiques. Quant au fond, l’
Art
poétique préjuge une grande question : y a-t-il u
génie littéraire et les formes de son expression. Cela se sent dans l’
Art
poétique : il ignore tout ce qui n’est pas la lit
t religieux. Mais on a tort de lui reprocher des omissions : dans son
Art
poétique, il parle des genres poétiques, de ceux
s. La part marquée, aussi grande que possible, aux imperfections de l’
Art
poétique, il y reste une grande et forte doctrine
courants du cartésianisme et de l’humanisme. Le point de départ de l’
Art
poétique est celui du Discours de la méthode : la
eptible à tous les esprits : voilà la première idée fondamentale de l’
Art
poétique. Raison, vérité, nature, c’est tout un37
emblable : C’est un amant, un fils, un père véritable. Seulement, l’
art
ayant pour objet un plaisir, la ressemblance doit
tion des anciens fournit à Boileau le moyen de transformer en forme d’
art
l’observation de la nature. Elle l’aide à éviter
ndre et de sentir comme œuvres d’art, Boileau maintint la notion de l’
art
dans la littérature. À vrai dire, la transformati
comprimer, c’est armer le génie du peintre. Si on relit le début de l’
Art
poétique, on y trouvera sans peine que Boileau ex
tiste que dans son estime de la technique. Tout le premier chant de l’
Art
poétique n’est qu’une exposition des procédés ess
t du lecteur. Puis il passe aux genres : les genres, subdivisions des
arts
, sont comme eux des conventions qui font abstract
pte de l’une aussi bien que l’autre. C’est une chose curieuse que cet
art
du xviie siècle qu’on accuse de n’avoir connu qu
consiste la fidélité de l’imitation. De cette conception du but de l’
art
, résultent certaines particularités du langage de
accommodation de la nature à l’esprit, se rapportent à l’idée, que l’
art
ne saurait se passer de plaire. Sa fonction consi
pressive du langage. Voilà, dans ses grandes lignes, la doctrine de l’
Art
poétique. Le poème eut un très grand succès. Le s
on temps, montra que l’accord n’était pas parfait entre l’auteur de l’
Art
poétique et le monde qui l’admirait. Mais, au con
le groupe des grands écrivains qui ont illustré la fin du siècle : l’
art
naturaliste qu’il s’est appliqué à définir nous d
pes reçus de la morale ; — il n’est pas porté à respecter davantage l’
art
, ce dernier refuge du « sentimentalisme. » Les gr
tistes avaient cru de tout temps au caractère sérieux et profond de l’
art
; ils l’estimaient plus vrai et plus important qu
aient leur vie, se dépensaient pour lui sans compter. Ce respect de l’
art
, chez les plus mystiques d’entre eux, devenait un
ourd’hui de cet ordre d’idées, si l’on en juge par les théories sur l’
art
qui sont le plus en faveur auprès des savants, so
losophes. Une première théorie scientifique et philosophique ramène l’
art
, comme le beau même, à un simple jeu de nos facul
esthétique vient bientôt s’en ajouter une autre plus radicale : si l’
art
n’est que le jeu des hommes, il est infiniment au
maintenant il y a un certain nombre d’hommes positifs pour lesquels l’
art
est un véritable enfantillage : l’humanité future
e enfantillage : l’humanité future ne leur ressemblera-t-elle pas ? L’
art
en apparence le plus ennemi de l’esprit scientifi
er seuls. — Ainsi se pose un second problème, relatif à l’avenir de l’
art
et de la poésie. Enfin, les artistes eux-mêmes co
Enfin, les artistes eux-mêmes contribuent de nos jours à déprécier l’
art
en le réduisant à une pure question de forme, de
préoccupation générale ; et non seulement en théorie, mais en fait, l’
art
semble un simple jeu d’adresse, où c’est une preu
les oreilles. — De là un troisième problème, relatif à la forme de l’
art
et surtout de la poésie, l’art qui semble le plus
ième problème, relatif à la forme de l’art et surtout de la poésie, l’
art
qui semble le plus abaissé depuis un certain nomb
lité » à notre époque de science positive. Sans vouloir attribuer à l’
art
le caractère mystique qu’on lui a donné quelquefo
temporains, dans un jeu de couleurs ou de sonorités. Le principe de l’
art
, selon nous, est dans la vie même ; l’art a donc
sonorités. Le principe de l’art, selon nous, est dans la vie même ; l’
art
a donc le sérieux de la vie. L’objet de notre liv
de notre livre tout entier, c’est d’établir ce caractère sérieux de l’
art
et surtout de la poésie 1º dans son principe et s
ous parvenons à établir ces trois points, nous aurons ainsi défendu l’
art
et la poésie contre les philosophes et les savant
squ’à la vie même, demeure étranger au beau. Le but le plus haut de l’
art
, c’est encore, en somme, de faire battre le cœur
battre le cœur humain, et, le cœur étant le centre même de la vie, l’
art
doit se trouver mêlé à toute l’existence morale o
? Peu de chose peut-être. Mais, si on nous demande ce qui restera des
arts
, de la musique, de la peinture, et particulièreme
a des arts, de la musique, de la peinture, et particulièrement de cet
art
qui réunit en lui tous les autres et qui mérite d
fond et, encore une fois, de sérieux. Livre premier. Principe de l’
art
et de la poésie J’observais l’autre jour un t
r, formulant avec plus de clarté la même pensée, en vint à dire que l’
art
était par essence un jeu. L’artiste, au lieu de s
r à des réalités matérielles, cherche l’apparence et s’y complaît ; l’
art
suprême, c’est celui où le jeu atteint son maximu
jeu2. Enfin, en Allemagne, l’école de Schopenhauer considère aussi l’
art
comme une sorte de jeu supérieur, propre à nous c
complet que semble l’accord des écoles actuelles sur l’identité de l’
art
et du jeu, il est permis de se demander si la thé
laisir de la contemplation pure et du jeu, en voulant désintéresser l’
art
du vrai, du réel, de l’utile et du bien, en favor
point méconnu le caractère sérieux et pour ainsi dire vital du grand
art
? C’est là un premier et important problème, sur
urd’hui l’attention de tous ceux qui s’intéressent aux destinées de l’
art
en général et particulièrement de la poésie. Ch
donc, en continuant la pensée de M. Spencer, aller jusqu’à dire que l’
art
, cette espèce de jeu raffiné, a son origine ou du
iste du beau. Pour compléter cette théorie, nous ajouterons que, si l’
art
ne sert pas à la vie d’une façon directe et imméd
l’excès les fonctions, a besoin de compenser par les jeux variés de l’
art
l’inégalité de travail à laquelle elle contraint
l’art l’inégalité de travail à laquelle elle contraint nos organes. L’
art
a ainsi son rôle dans l’évolution humaine : son e
: quoi qu’on en puisse dire, il y a donc des raisons l’espérer que l’
art
jouera dans l’existence de l’homme au rôle de plu
l en aura toujours davantage en réserve ; or, nous le savons, c’est l’
art
qui doit employer le surplus de force non utilisé
doit employer le surplus de force non utilisé dans la vie courante. L’
art
ira ainsi doublant et triplant notre existence :
uelle revanche de nos facultés non employées. On peut concevoir que l’
art
, ce luxe de l’imagination, finisse par devenir un
ne nous semble pas à l’abri de sérieuses objections. D’abord, si tout
art
est un jeu et si tout jeu n’est pas de l’art, com
ctions. D’abord, si tout art est un jeu et si tout jeu n’est pas de l’
art
, comment distinguerons-nous l’un de l’autre ? Sel
ercice désintéressé des fonctions actives (course, chasse, etc.) », l’
art
, celui des fonctions réceptives (contemplation d’
tique qui est passif. Au contraire, dans les grandes jouissances de l’
art
, voir et faire tendent à se confondre ; le poète,
rine est plus conséquente, et elle est vraie. Le jeu, en effet, est l’
art
dramatique à son premier degré. Même quand il est
eu de nos organes ou de notre imagination, tout ce qui n’est pas de l’
art
pour l’art, serait dépourvu de beauté ; on peut s
rganes ou de notre imagination, tout ce qui n’est pas de l’art pour l’
art
, serait dépourvu de beauté ; on peut sans doute a
ne gare, etc. ; mais tout cela ne saurait être beau. L’industrie et l’
art
vont en sens contraire. En systématisant la pensé
nte. Si une statue nous rendait amoureux comme Pygmalion, le but de l’
art
serait manqué ; de même, toute la beauté d’un dra
La belle route ! » Par cette épithète, il désignera tout à la fois l’
art
savant avec lequel elle a été construite et la fa
n type de beauté trop nécessaire et trop raisonné. L’architecture, un
art
que M. Grant Allen oublie trop dans son Esthétiqu
hant sourd et doux : se sentir vivre, n’est-ce pas là le fond de tout
art
comme de tout plaisir ? — De même, il est doux et
-t-on qu’aimer une femme, c’est cesser de la trouver belle ? Certes l’
art
est pour une notable partie une transformation de
naître aujourd’hui, si ce n’est par hasard, tel ou tel chef-d’œuvre d’
art
que possèdent les riches amateurs ? Peut-il entre
œuvres d’art. Si de nos jours, sous l’influence de la civilisation, l’
art
tend, comme toute chose, à devenir généreux et à
ble de désirs tendant à se réaliser, l’action sort naturellement de l’
art
et de la contemplation du beau, et le sentiment e
eau, et le sentiment esthétique est alors plus complet que jamais ; l’
art
est action non moins que passion, par cela même q
ins que plaisir, besoin réel non moins que jeu et virtuosité. Aussi l’
art
tend-il à produire des actions de même nature que
op-plein de force nerveuse accumulée par l’émotion. C’est ainsi que l’
art
cesse d’être dangereux ; tout en nous portant à a
le de la Κάθαρσις d’Aristote, de la « purification des passions par l’
art
» ; l’art est un excitant des passions, mais cett
άθαρσις d’Aristote, de la « purification des passions par l’art » ; l’
art
est un excitant des passions, mais cette excitati
musique le rendit plus enamouré que jamais ; il crut d’abord que cet
art
avait sur l’amour une influence particulière. Mai
ions nécessaires du beau. Schiller et ses successeurs, en réduisant l’
art
à la fiction, prennent pour une qualité essentiel
la fiction, prennent pour une qualité essentielle un des défauts de l’
art
humain, qui est de ne pouvoir donner la vie et l’
d’êtres vivants. La fiction, loin d’être une condition du beau dans l’
art
, en est une limitation. La vie, la réalité, voilà
t, en est une limitation. La vie, la réalité, voilà la vraie fin de l’
art
; c’est par une sorte d’avortement qu’il n’arrive
avoir était la parole inscrite au bas par un poète : « Elle dort. » L’
art
est comme le sommeil de l’idéal humain, fixé dans
, qui n’implique pas une grandeur morale) n’est point essentielle à l’
art
; elle est, comme toute imitation et toute fictio
quence même d’une certaine impuissance. La recherche du laid dans les
arts
s’explique en général par ce fait que l’artiste v
le suppose entre tous les membres, une beauté profonde et vraie que l’
art
peut s’essayer à reproduire même au moyen de l’in
é, sous l’imitation la nature9. L’imitation du laid n’est donc pour l’
art
humain qu’un moyen nécessaire, un procédé ; ce n’
osité. La science a, de nos jours, fabriqué des corps nouveaux ; si l’
art
humain pouvait ainsi produire des êtres vivants a
imitant encore les types fournis par la nature, qu’à les embellir. L’
art
deviendrait ce qu’il aspire à être, une sorte d’é
l aspire à être, une sorte d’éducation de la nature. L’éducation, cet
art
supérieur qui agit sur des êtres vivants, n’a qu’
endre plus beau et rendre plus heureux, tel serait aussi l’objet de l’
art
, si ses fictions prenaient vie. Le fond même de t
l’objet de l’art, si ses fictions prenaient vie. Le fond même de tout
art
, c’est l’effort pour créer, c’est la poésie (ποίη
s ne s’intéressent pas à l’analyse des caractères. Pour goûter dans l’
art
le plaisir de l’horrible ou le plaisir du laid —
s la vie. C’est donc, en dernière analyse, la vie qui est le but de l’
art
, et l’artiste ne feint que pour nous faire croire
sidérée souvent comme une simple forme dérivée de l’émotion morale. L’
art
, qui a pour condition essentielle la part sympath
. — Mais, nous objectera M. Spencer, il est des sentiments auxquels l’
art
a toujours fait appel, la colère, la haine, la ve
ne œuvre d’art d’intention morale soit nécessairement belle, ni que l’
art
se confonde avec la direction de la vie. Les sent
à stimuler, comme l’amour sensuel ou la vengeance, pourra fournir à l’
art
, surtout à l’art populaire, des effets beaucoup p
l’amour sensuel ou la vengeance, pourra fournir à l’art, surtout à l’
art
populaire, des effets beaucoup plus fréquents. Da
identité du sentiment moral avec le plus haut sentiment esthétique, l’
art
est tout autre chose que la morale : il s’y produ
, il n’engendrait l’indignation, qui est encore un sentiment moral. L’
art
vit, en somme, par les sentiments mêmes dont vit
e dans l’éternel, il n’est pas bon de se placer dans l’immoralité. Un
art
qui évoque en nous des sentiments trop grossiers
ire : l’âme se porte à la hauteur de ce qu’elle admire. À ce point, l’
art
touche à la réalité, est la réalité même : dans l
en un caractère esthétique qu’elles ont donné naissance à une sorte d’
art
inférieur : l’art culinaire. Ce n’est pas seuleme
thétique qu’elles ont donné naissance à une sorte d’art inférieur : l’
art
culinaire. Ce n’est pas seulement par plaisanteri
l’arôme saisi par le goût. La parfumerie, elle aussi, est une sorte d’
art
, qui d’ailleurs reste bien au-dessous de la natur
es peintres ont toujours respectée. L’ouïe, qui a donné naissance aux
arts
les plus élevés (la poésie, la musique, l’éloquen
est dans le ton et l’accent ; c’est là aussi l’élément essentiel de l’
art
dramatique ; la douleur qui s’exprime par la voix
éorie générale du beau. — L’émotion artistique et la couleur dans les
arts
Le résultat auquel nous arrivons, c’est que l
nom de liberté : « Les Grecs, les interprètes les plus éminents de l’
art
, dit-il, transportaient dans l’Olympe ce qui deva
sage à la vie du temps. » Cette théorie est celle du quiétisme dans l’
art
; en voulant élever ainsi l’art au-dessus de la v
théorie est celle du quiétisme dans l’art ; en voulant élever ainsi l’
art
au-dessus de la vie, au-dessus de la sphère de l’
chinales : l’âme en eux se désintéresse et vague autre part ; alors l’
art
devient en vérité un jeu, un moyen d’exercer tel
s faire tressaillir la vie jusque dans son fond. Mais ce n’est plus l’
art
, c’est son contraire même. Les émotions vraiment
principes que nous venons d’établir la règle pratique suivante pour l’
art
et la poésie : l’émotion produite par l’artiste s
raux et les idées les plus élevées de l’esprit. En d’autres termes, l’
art
devra intéresser indistinctement à l’émotion tout
era la part la plus large aux sentiments et aux idées. Ce qui, dans l’
art
, est superficiel et blâmable, c’est le jeu de l’i
en idées et en sentiments. Une pure fiction n’est pardonnable dans l’
art
que si elle est un symbole intellectuel ou moral,
de commun avec ce que désignent ces mots quand ils s’appliquent à un
art
particulier, ayant pour fin la vue. Dans la poési
opération de tous nos sens et de toutes nos facultés. Dans les autres
arts
il n’en est pas ainsi. Cependant, remarquons auss
ltés les plus diverses de notre être. En général, tout chef-d’œuvre d’
art
n’est autre chose que l’expression dans le langag
sortir la pensée, tel est donc le double but de l’art. Tandis que l’
art
s’efforce ainsi de donner toujours l’amplitude la
’agréable qui rentrera et disparaîtra pour ainsi dire dans le beau. L’
art
ne fera plus qu’un avec l’existence ; nous en vie
ies aura le caractère sacré de la beauté. Livre II. L’avenir de l’
art
et de la poésie Il y a une quarantaine d’anné
gination et le sentiment ne sont point vivaces comme l’idée, et que l’
art
finira par céder la place à la science ? Il y a l
ses transformations dans l’avenir. Chapitre premier. L’avenir de l’
art
et de la beauté d’après la statistique et la phys
hysiologie Les savants qui nous prophétisent que la poésie et les
arts
disparaîtront par degrés s’appuient sur un certai
sciences naturelles et historiques nous apprennent sur le milieu où l’
art
peut vivre. L’art, pour arriver à son plein dével
s et historiques nous apprennent sur le milieu où l’art peut vivre. L’
art
, pour arriver à son plein développement, exige au
etrouve à la Renaissance, au moment de la grande éclosion de tous les
arts
en Italie : un membre, un muscle, une omoplate su
. La coquetterie, que M. Renan appelle « le plus charmant de tous les
arts
», subsiste sans doute et subsistera longtemps en
aujourd’hui en décadence ; de telle sorte que le principal objet des
arts
tendrait à disparaître. « La beauté, dit M. Renan
t les choses au pis ; même dans ce cas, l’avenir de la beauté et de l’
art
serait-il absolument compromis, comme l’affirme M
même de l’art.. Si c’est surtout par l’expression que peuvent vivre l’
art
moderne et la poésie, si la tête et la pensée pre
r y animer tout, comme chez les Michel-Ange, les Puget et les Rude, l’
art
, pour s’être transformé, sera-t-il détruit ? On p
terminologie, que les anciens ont connu surtout la « statique » de l’
art
; il reste à l’art moderne, avec le mouvement et
les anciens ont connu surtout la « statique » de l’art ; il reste à l’
art
moderne, avec le mouvement et l’expression, ce qu
rt. Suivant dans son progrès l’évolution même de la beauté humaine, l’
art
tend à remonter, en une certaine mesure, des memb
ure, des membres au front et au cerveau. Chapitre II. L’avenir des
arts
selon l’histoire. — L’art et la démocratie L’
t au cerveau. Chapitre II. L’avenir des arts selon l’histoire. — L’
art
et la démocratie L’histoire, comme la physiol
e L’histoire, comme la physiologie, a fourni contre l’avenir de l’
art
un certain nombre d’arguments spécieux. Le dévelo
n certain nombre d’arguments spécieux. Le développement de tel ou tel
art
semble le plus souvent attaché à certaines mœurs
s mœurs et à un certain état social. Selon M. Taine, il est plusieurs
arts
dès aujourd’hui languissants, « auxquels l’avenir
héroïsme individuel ; il n’y a pas d’épopée avec l’artillerie. Chaque
art
, excepté la musique, est ainsi attaché à un état
tat du passé ; la musique elle-même, qui peut être considérée comme l’
art
du dix-neuvième siècle, sera un jour faite et par
’art du dix-neuvième siècle, sera un jour faite et parachevée. » L’
art
le plus compromis dans les temps modernes est la
sculpture moderne » avec les mœurs de nos jours. En admettant que cet
art
se trouve à ce point en danger, les progrès de la
: les artistes anciens étaient plus savants dans la technique de leur
art
que nos artistes modernes. À la Renaissance, les
ui sera capable un jour de la rajeunir : rien de plus précieux pour l’
art
, par exemple, que les recherches commencées par d
égradations et sans nuances. Une dernière objection à l’avenir de l’
art
a été suggérée par l’histoire : c’est celle qu’on
e est témoin. Les masses étant appelées à toutes les jouissances de l’
art
et devenant aujourd’hui les véritables juges du b
nces de l’art et devenant aujourd’hui les véritables juges du beau, l’
art
même ne tendra-t-il pas à s’abaisser pour se mett
pour se mettre au niveau de la foule ? On ne vulgarise pas le beau. L’
art
, selon M. Renan, ne pouvant rester le partage d’u
élite aristocratique, ne sera pas. Même doctrine dans M. Scherer. « L’
art
est condamné, dit aussi M. de Hartmann, à n’être
n oublie trop que le peuple a eu de tout temps comme de nos jours son
art
inférieur à lui, ses « farces », ses contes qui l
aux refrains sautillants, ses romans de cour d’assises, on dit que l’
art
s’abaisse ; au contraire, de la farce au vaudevil
vail » se fait parmi les artistes comme parmi les savants ; il y a un
art
pratique et productif, une science usuelle et ter
une science usuelle et terre à terre, qui n’empêchent point le grand
art
désintéressé ni la haute spéculation scientifique
différence qu’entre un siècle et un autre siècle : chacun d’eux a son
art
, ses talents, ses réputations ; ces groupes ne pe
n sourde qui l’ont précédé et produit. Loin de blâmer l’existence des
arts
populaires, on peut s’en réjouir, car c’est préci
aires, on peut s’en réjouir, car c’est précisément ce qui permet à un
art
plus élevé de se maintenir au-dessus d’eux ; le p
d’autre part, elle y trouve une cause inévitable de décadence pour l’
art
et en général pour l’intelligence humaine. Le rai
e par l’abaissement des grands ; cette universelle médiocrité tuera l’
art
, qui ne peut vivre que par la supériorité du géni
upposant qu’elle compte les esprits les plus capables de comprendre l’
art
au point précis où il est arrivé à leur époque, e
e, elle ne compte pas toujours ceux qui peuvent le mieux comprendre l’
art
du lendemain. Au lieu de se plier au goût plus ou
violence de certains génies scientifiques. Un marbre sculpté avec un
art
infini ne peut faire tout de suite autant de brui
. Distinguons du reste entre les génies politiques et les génies de l’
art
: qui donc, parmi les démocrates les plus exaltés
Thiers. Reste un dernier argument, tiré des conditions morales que l’
art
a besoin de rencontrer pour éclore. L’art, nous d
es conditions morales que l’art a besoin de rencontrer pour éclore. L’
art
, nous dit-on, ne peut s’accommoder de cet amour d
t s’accommoder de cet amour du lucre qui nous envahit aujourd’hui ; l’
art
est le contraire de l’« américanisme » ; or c’est
s préoccupations trop pratiques de la vie et le désintéressement de l’
art
renferme une part de vérité. L’« américanisme »,
out industrielle et mercantile, n’est pas seulement l’adversaire de l’
art
, mais aussi de la vraie science : dans la science
s. Aussi l’américanisme finirait-il par faire oublier non seulement l’
art
, mais la science : c’est donc l’ennemi commun. Il
fin tout ensemble dans l’éducation la part de la science pure et de l’
art
, deux choses trop élevées pour se contredire. Qua
Grecs, ce peuple de marchands et de poètes, ont excellé dans tous les
arts
pratiques non moins que dans le grand art. De nos
éveloppement excessif des goûts mercantiles semble avoir tué le grand
art
, doivent être plaints sans doute, mais rien ne pe
aucune considération morale ou historique ne peut faire prévoir que l’
art
pour l’art ne puisse apparaître. En somme, l’hi
idération morale ou historique ne peut faire prévoir que l’art pour l’
art
ne puisse apparaître. En somme, l’histoire nous
t ne puisse apparaître. En somme, l’histoire nous montre bien que l’
art
varie et que ses variations correspondent à celle
rrive à l’homme moderne pour les émotions de l’art. Tout en goûtant l’
art
propre à notre époque et à notre milieu, nous res
, de toutes ces formes. » Progrès, ici, n’est pas destruction. Chaque
art
, dans un milieu nouveau, ne peut plus revivre com
i se sont dressées les premières. Chapitre III. L’antagonisme de l’
art
et de l’industrie moderne Suivant quelques es
mouvement ; or précisément la reproduction du mouvement échappe à nos
arts
représentatifs : ceux-ci doivent donc renoncer à
véritable haine aux railways ; le poète Tennyson lui a répondu que l’
art
peut, comme la nature, recouvrir de ses fleurs le
rit scientifique et l’imagination Des conditions extérieures de l’
art
passons à ses conditions intellectuelles et moral
ens que toute la poésie mystique de la nature, toute la religion de l’
art
est aussi une équivoque ; mais ce sont ces équivo
nature n’est belle que voilée, et il faut peut-être se représenter l’
art
, comme l’amour même, avec un bandeau sur les yeux
la réalité. C’est ce mystère qui suffira toujours à entretenir dans l’
art
, au-dessus du beau pur et simple, le sentiment du
our. La poésie est elle-même une sorte de science spontanée. Le grand
art
ne consiste pas dans des rêveries vides et à jama
x dans l’âge de la science. Faut-il le regretter au point de vue de l’
art
? — Oui, nous dit-on, car il était plus poétique
sme entre l’esprit scientifique et l’instinct spontané du génie L’
art
n’a pas seulement besoin que la science laisse à
on légitime domaine, celui de l’idéal, du mystère et même du rêve ; l’
art
ne peut réaliser au dehors ses conceptions sans l
dans la morale, la bonne volonté est tout, a dit Schopenhauer, dans l’
art
et surtout dans la poésie, elle n’est rien. Le ra
logie de l’instinct au génie poétique et affirmer avec M. Renan que l’
art
, ce produit spontané des premiers âges de l’espèc
er avec avantage 25. Maintenant la science et le raisonnement, dans l’
art
, peuvent-ils avec avantage remplacer l’instinct e
même œuvre avec moins de dépense ? Non. Pour cela, il faudrait que l’
art
eût, comme le calcul, un objet parfaitement déter
cution. Par malheur ou par bonheur, l’invention reste toujours dans l’
art
la chose essentielle. L’art se distingue de la sc
onheur, l’invention reste toujours dans l’art la chose essentielle. L’
art
se distingue de la science par un trait de premiè
’autres par-delà ; elle a changé les conditions mêmes de la beauté. L’
art
ne pourra donc jamais devenir une affaire de pure
d’avance ; or la science, en sa partie la plus haute, ne vit, comme l’
art
même, que par la découverte incessante. C’est la
elle pourrait faire si on changeait les conditions de son action ; l’
art
de l’un et de l’autre, c’est de placer les êtres
des milieux, a consacré presque tout son livre de la Philosophie de l’
art
à analyser les conditions dans lesquelles l’œuvre
e tue le sentiment. » À cette crise il ne trouva un remède que dans l’
art
le plus éloigné de l’analyse réfléchie et de la r
la réalité positive : la musique. Cette troisième opposition entre l’
art
et la science est-elle donc plus profonde que les
rer des idées scientifiques et philosophiques Nous avons vu que l’
art
tend aujourd’hui à s’inspirer de la science, des
porte donc de déterminer dans quelles limites et par quelle méthode l’
art
peut ainsi s’inspirer de la science ou de la phil
qui fait le génie, c’est elle qui donne à l’œuvre son prix éternel. L’
art
ne saurait donc se réduire, pas plus que la scien
uire la vie, ce ne sera pas seulement la vie matérielle et brutale. L’
art
, pour être vraiment naturaliste, devra procéder c
s’arrête pas là et nous fait ensuite penser. Nous croyons donc que l’
art
pourra être plus « scientifique » et plus philoso
le sentiment de la nature venait se mêler à la pure description d’un
art
et de ses procédés. En résumé, la science, pour
d’un art et de ses procédés. En résumé, la science, pour inspirer l’
art
, doit passer du domaine de la pensée abstraite da
ents. N’est-ce pas Virgile lui-même qui a formulé la critique de tout
art
purement imaginatif et sensitif le jour où, quelq
tude divine ; et cette jouissance que nous donne la science, le grand
art
doit aussi nous la fournir : « comprendre » et pé
purement mécanique est devenu à la longue une sorte d’organisme où l’
art
même du musicien s’est incarné ; il a pris l’habi
er cette musique de l’émotion, tel a été au début et tel est encore l’
art
du poète. On pourrait définir le vers idéal : la
t-ils pas eux-mêmes quand ils essayent de formuler les règles de leur
art
, et existe-t-il un seul beau vers de V. Hugo qui
ime, unique harmonie du vers ! » Pour Th. Gautier, la poésie « est un
art
qui s’apprend » ; le fond de cet art est la rime
Th. Gautier, la poésie « est un art qui s’apprend » ; le fond de cet
art
est la rime riche, et il avait coutume de dire au
ville, qu’approuve presque entièrement M. Legouvé, le « secret » de l’
art
des vers est le suivant : « on n’entend dans un v
Pas de vers sans chevilles ; car, si la rime est l’essentiel, tout l’
art
du poète ne consiste plus qu’à lier deux rimes en
lle sur ce point se montre moins logique que ce maître : selon lui, l’
art
de trouver la rime est un don surnaturel, divin (
quelques données à la musique. Un des effets les plus importants de l’
art
musical, ce sont les contre-temps et les syncopes
ont tous essayé de revenir. Presque toujours, dans les périodes où l’
art
vieillit, il se produit un retour vers l’enfance
pour se faire pardonner son habileté, et de toute la puissance de son
art
pour compenser les artifices où il se plaît trop
e et le vers En littérature et en poésie, comme en toute espèce d’
art
, il ne saurait y avoir de révolution dans la form
cune idée claire. Th. Gautier, doublement fier de son habileté dans l’
art
des mots et de sa force en gymnastique, aimait à
physiologique, a déduit de cette notion fondamentale une théorie de l’
art
; en même temps, il a tenté d’expliquer par la «
ant ouvrage sur la Sensation et l’Intuition, a également appliqué aux
arts
la théorie de l’évolution universelle. 2. Suivan
directe sur le vrai et sur l’utile ». Alors seulement la poésie et l’
art
en général « arrivera à son plein affranchissemen
s de réception. Plus tard, l’architecture (qui est comme le troisième
art
humain) s’est développée dans la construction des
ies de sons harmoniques dont elle se compose. 47. Μ. E. Legouvé, « L’
art
poétique d’autrefois et l’art poétique d’aujourd’
lle se compose. 47. Μ. E. Legouvé, « L’art poétique d’autrefois et l’
art
poétique d’aujourd’hui » (dans le Temps). 48. Vo
orains. M. Aicard par exemple, qui a tenté de faire la théorie de son
art
et défendu dans une préface la suppression de la
une poétique nouvelle, une prosodie nouvelle, c’est-à-dire un coup d’
art
, une révolution… Notre école, l’école vergalienne
est par elle-même choquante pour l’oreille. D’autres fois, à force d’
art
, le grand poète est parvenu presque à sauver ce q
ur l’art. Habileté de main, pratique de l’outil, technique de métier,
art
de la composition ; et le goût même, tout le rest
e de l’œil du sculpteur ; et cela est assez significatif. Si, dans un
art
aussi voisin, les qualités de vision sont chose s
ir. L’idée que je me faisais d’avance de la fonction essentielle de l’
art
a pu m’influencer à mon insu, et me faire mettre
ur en déduire par une minutieuse analyse la fonction essentielle de l’
art
, je risquerais d’attribuer une trop grande valeur
xembourg par exemple, et là, entouré des œuvres les plus variées de l’
art
contemporain, je m’interroge. Voilà des tableaux,
eurs, dans des œuvres qui certainement n’ont pas une moindre valeur d’
art
, je trouve au contraire un parfait dédain de la b
roduites par la peinture me prouve que j’ai certainement affaire à un
art
très riche et très complexe, qui peut mettre en j
comme le don essentiel de l’artiste : il n’admettra que les formes d’
art
dans lesquelles cette aptitude spéciale trouvera
s lesquelles cette aptitude spéciale trouvera à s’exercer. Pourquoi l’
art
? Pour l’idéale beauté, voudrait me dire la Vénus
ait dire la toile de Chaplin. Sans compter ceux qui me répondront : l’
art
pour l’art, c’est-à-dire, si je comprends bien ce
toile de Chaplin. Sans compter ceux qui me répondront : l’art pour l’
art
, c’est-à-dire, si je comprends bien cette formule
l’art pour l’art, c’est-à-dire, si je comprends bien cette formule, l’
art
pour la virtuosité. Ainsi chaque œuvre me parle e
avaient donné à leur création toutes les apparences de la nature.
Art
décoratif. Pour compléter cette enquête, étudi
e enquête, étudions des œuvres de style tout différent ; pensons à un
art
qui n’est représenté ici que par quelques spécime
s exquis, mais en nombre très restreint, et qui n’est vraiment pas un
art
de musée, ses œuvres faisant partie d’un ensemble
et ne produisant tout leur effet que sur place : je veux parler de l’
art
décoratif. C’est certainement par la décoration q
donner à leurs œuvres une valeur et un intérêt propre. En étudiant l’
art
décoratif, nul doute que nous ne voyions mis en p
is en pleine évidence les caractères de cette faculté spéciale dont l’
art
procède : nous remontons à la source. L’enfant qu
réfléchir. Pourquoi cette tendance à l’excentricité ? À coup sûr cet
art
n’est pas le produit de la raison pure, et s’il f
e. Jetons les yeux autour de nous, dans l’appartement moderne, où son
art
se donne librement carrière. Sur les tapis, sur l
and on y fait attention, l’impression peut devenir troublante. Si cet
art
ne nous donne pas le plaisir du beau proprement d
er, n’est-ce pas toute l’imagination ? Nous l’avons vue enfin, dans l’
art
décoratif, pleinement émancipée, se jouant dans l
lités, la marquant de ses défauts ; c’est par elle et pour elle que l’
art
est fait ; c’est elle, pourrait-on dire, qui fait
plation qu’un plaisir d’action. On parle trop, dans les théories de l’
art
et du beau, de la jouissance esthétique, qui est
ent pas. Mais il n’a pas besoin de les inventer. Dès notre enfance, l’
art
vient de lui-même à nous, sous forme de jeu. On n
ont puissamment, exceptionnellement développées, il sera porté vers l’
art
avec une puissance irrésistible. Il a besoin de s
s espoirs ou de leurs déceptions ; quand on les entend parler de leur
art
, on ne peut manquer d’être frappé de l’excitation
lair que tous les artistes ne sont pas jetés dans le même moule. Leur
art
même les invite à se différencier les uns des aut
sensibilité professionnelle qu’ils réservent pour les choses de leur
art
, qu’un développement général de la puissance d’ai
sédons cette faculté d’imagination visuelle. Nous allons voir que les
arts
du dessin lui font continuellement appel, qu’elle
st toujours la même chose. Et l’on referme l’album en se disant que l’
art
décoratif, ainsi conçu, est bien le moins suggest
, est bien le moins suggestif, le plus platement réaliste de tous les
arts
, puisque nous n’y pouvons rien voir que ce que no
t celle que nous suggèrent les dessins à double jeu, si usités dans l’
art
décoratif. Cet effet, très simple à comprendre su
mage, mais une image déjà élaborée conformément à la technique de son
art
; quand il jettera sur le papier son premier trai
emier ordre. Gustave Doré, un puissant imaginatif que les critiques d’
art
ne me semblent pas avoir mis à son rang, avait à
ègle de ne jamais pousser plus avant l’exécution de ses œuvres : quel
art
conventionnel cela donnerait ! Comme ces fatigant
Son œuvre est subjective en quelque sorte, et n’a sa pleine valeur d’
art
que pour lui. Chapitre III. La poésie Avo
re III. La poésie Avons-nous épuisé tout le contenu d’une œuvre d‘
art
quand nous avons constaté ce qu’elle représente ?
tte belle page la poésie qui se dégage, pour le contemplateur, de cet
art
charmant où d’abord on serait tenté de ne voir qu
ant à leur jeu, ces peintres intentionnistes, poètes fourvoyés dans l’
art
, qui lorsque nous leur demandons des tableaux dét
des tableaux détournent la conversation et nous parlent sentiment. L’
art
ne vit ni de beau langage, ni de hors-d’œuvre, ni
départ, et qui vont où les mène notre fantaisie. Les suggestions de l’
art
sont au contraire déterminées. L’effet qu’il prod
urais perdu de son œuvre tout ce qui en fait l’attrait et la valeur d’
art
, tout ce qui la distingue des sèches et froides r
Songez qu’un homme, autrement passionne que pour pour les choses de l’
art
, puisqu’il leur a donné sa vie, a conçu cette œuv
qualité suprême. Qu’on y pense un instant, on verra la différence. L’
art
de peindre est, comme l’art d’écrire, un moyen d’
nse un instant, on verra la différence. L’art de peindre est, comme l’
art
d’écrire, un moyen d’expression : ce n’est pas un
ple virtuosité, pourquoi la mettrions-nous au-dessus de tout dans les
arts
plastiques ? C’est en faire des arts purement for
-nous au-dessus de tout dans les arts plastiques ? C’est en faire des
arts
purement formels, et les discréditer singulièreme
ggérer. Le symbolisme, au sens le plus large du mot, est simplement l’
art
de représenter une chose par une autre. Quand le
lus le mot d’ordre d’une école particulière ; c’est un procédé dont l’
art
s’est de tout temps servi, d’abord par besoin qua
laissé dans Dominique la notation exquise. Il allait de la sorte d’un
art
à l’autre, prenant garde seulement, comme il disa
contemplation de la nature ou de leur chercher une expression dans un
art
étranger, le peintre s’efforcera de les exprimer
audelaire, de ces mystérieuses correspondances des sensations, dont l’
art
moderne a tiré des effets si originaux et parfois
uve de remarquables correspondances. À chaque instant les critiques d’
art
les rapprocheront dans leurs comparaisons. Pour n
e est précisément la situation de l’artiste qui veut se servir de son
art
non plus simplement comme procédé d’imitation, po
ée, comme un dessin ordinaire. Nous avons déjà signalé ce fait, que l’
art
symboliste a sa facture spéciale, ultra-conventio
nous être mises réellement sous les yeux. Les procédés usités dans l’
art
pour exprimer en images visibles les idées généra
symbole : ce serait trop commode en vérité. Ne l’oublions jamais : l’
art
n’a d’action que s’il est sincère. Je le répétera
; Novembre sème. C’est peu de chose en soi ; ces figurines sont d’un
art
un peu fruste et sommaire ; mais elles ont une va
rée, où l’oreille distingue toute une harmonie. Comme production de l’
art
moderne, je citerai le sombre et beau monument qu
ur ce thème que Dalou a composé son monument à Delacroix. La valeur d’
art
de ces figures est grande ; leur groupement fourn
l’expérience, on s’assurera que, dans ses symboles les plus hardis, l’
art
ne fait d’ordinaire que développer les images lat
surtout contre cette tendance au pur anthropomorphisme, à laquelle l’
art
hellénique lui-même n’a pas su résister, et qui n
c’est là une idée qui a pu être gracieuse au temps jadis, mais dont l’
art
a tellement usé qu’il semble bien difficile d’en
’infini son mode d’expression. Ce symbolisme par métaphore est dans l’
art
décoratif une véritable obligation. Le décorateur
les a trouvées prétentieuses et déplacées ; on a dit que ce mélange d’
art
et de littérature était de l’incohérence. C’est p
aute valeur esthétique de ce symbolisme par transposition. Il est à l’
art
ce que le style figuré est à la poésie. Par les c
as de trop mesquines raisons. Il faut y voir avant tout un principe d’
art
, exagération d’une idée juste. Sensibles à l’attr
tions, le mettre sur la voie, le guider sans en avoir l’air. C’est un
art
délicat. N’est pas symboliste qui veut. Si l’on m
signification emblématique, elles produiraient déjà une impression d’
art
et de beauté. Quand alors nous y découvrirons par
ple aussi, et vraisemblable autant que possible. Mais les droits de l’
art
ainsi réservés, nous pourrons être d’une complète
flottante. Ne l’oublions pas, nous ne parlons ici que du symbolisme d’
art
, de celui qui doit produire une impression esthét
nspiré : que pouvons-nous demander de plus ? Il en est de même dans l’
art
symbolique. Devant une œuvre composée par un arti
charmants de l’imagination symbolique à des formules trop précises. L’
art
ne peut-il s’affranchir dans une certaine mesure
On nous opposera des idées sincères, désintéressées, des principes d’
art
qui ont été soutenus par des critiques éminents e
spirés des artistes de grande valeur. Si vraiment le but suprême de l’
art
est de reproduire avec le plus de justesse possib
intarissable de beauté, qui doit amplement suffire aux exigences de l’
art
le plus fécond. Ornemanistes, vous vous tourmente
us n’ayez reproduit l’image à satiété et tiré toutes les sensations d’
art
qu’on en peut exprimer, alors, mais seulement alo
x ! Non seulement la réalité suffit amplement à tous les besoins de l’
art
; mais sans même l’explorer tout entière, l’artis
C’est donc dans la représentation des objets les plus familiers que l’
art
doit obtenir son maximum d’effet. Le premier obje
la terre aurait changé ». Ces images soi-disant perfectionnées que l’
art
idéaliste nous met devant les yeux comme type exe
lité, qui ont la prétention de tirer d’eux-mêmes la substance de leur
art
, retombent malgré eux dans les formules connues.
ais toute composition un peu sérieuse et qui a quelque prétention à l’
art
doit être faite d’après nature. Pas un instant on
ésence ? Qu’il me la fasse oublier, au contraire ; qu’il me cache son
art
, qu’il soit aussi objectif, aussi impersonnel que
iste a dû commencer par les figurer telles qu’il les voyait, et que l’
art
d’invention a dû succéder au réalisme comme un ra
ingulière méprise ! C’est le contraire qui est vrai. En tout pays les
arts
du dessin, à leur début, n’ont guère été qu’un je
leur importe, pourvu qu’il leur donne l’idée de la chose. Le souci d’
art
est nul encore. Il leur serait d’ailleurs trop di
vous répondra-t-il : c’est de la fantaisie. Telle est l’histoire de l’
art
imaginatif. Il invente par impuissance et par par
que l’on voulait faire. Le contrôle est impossible. Mais que vaut cet
art
de moindre effort ? Ce n’est qu’un jeu d’enfant.
isme à la convention, raffinement du sens esthétique fait évoluer les
arts
du dessin de la convention au réalisme. Ce progrè
tinue de l’élément conventionnel. Il est des époques stagnantes, où l’
art
n’avance plus, et se corrompt. Après s’être porté
tée les œuvres de progrès. La perfection des résultats obtenus voue l’
art
à sa décadence en lui faisant croire qu’il a trou
ines poses convenues, certaines figures d’un prétentieux symbolisme :
art
de mode et de snobisme, moins naturel encore que
, de leur excès même sort le remède. Dégoûté de sa propre banalité, l’
art
revient brusquement au vrai. De nouveaux artistes
à tous les points de vue et nous donnent bien plus la sensation de l’
art
que la composition la plus habile faite de pratiq
i, le monde réel. C’est une crise de réalisme, crise salutaire dont l’
art
sort rajeuni, retrempé aux sources fraîches de la
ux, l’image fidèle, intégrale, absolue. C’est à ce désir que répond l’
art
réaliste. Il est utile, il est indispensable enco
ont parfois nécessaires pour rompre avec des conventions fâcheuses. L’
art
s’en allait à la dérive, il faut qu’il reprenne p
reprenne pied dans la ferme réalité. Nous admettons donc pleinement l’
art
réaliste. Ce que nous ne saurions accorder à ses
e nous ne saurions accorder à ses partisans, c’est qu’il soit le seul
art
possible et recommandable. Courbet est un véritab
ible et recommandable. Courbet est un véritable artiste ; mais tout l’
art
n’est pas dans Courbet. Pourquoi notre seul souci
? Si j’ai de l’imagination inventive, que veut-on que j’en fasse ? L’
art
d’invention a les mêmes droits, la même raison d’
oits, la même raison d’être, il existe absolument au même titre que l’
art
d’imitation. On n’invente ni par pénurie de sujet
une raison pour que la pâquerette se décourage de fleurir ? Quand mon
art
n’égalerait pas en perfection plastique les œuvre
que les œuvres de la nature, serait-ce une raison pour renoncer à mon
art
? Si médiocre que soit la valeur des images créée
sons ne sont pas toujours heureuses. Tout n’est pas méprisable dans l’
art
humain. Pourquoi notre goût, qui est bon pour jug
rçue dans un visage humain. L’idée que la nature dépasse infiniment l’
art
humain repose sur un malentendu. On estime qu’ell
valeur d’art. Reste cette prééminence que l’on essaie d’attribuer à l’
art
réaliste. Ses partisans, tout en nous concédant q
aliste. Ses partisans, tout en nous concédant qu’il n’est pas le seul
art
possible, affirmeront encore qu’il est le comble
Qu’ils peuvent plus que les autres nous donner l’impression du grand
art
? Cela ne se soutient pas. Dans ces genres même,
stimerons-nous davantage les œuvres qui se rapprochent davantage de l’
art
réaliste, c’est-à-dire celles que l’artiste aura
existent pas, et qu’en dehors de l’imitation littérale il n’y a pas d’
art
possible. Alors même qu’il se trouvera en présenc
seraient irréprochables, elles comptent à peine dans l’histoire de l’
art
, puisqu’elles ne peuvent nous apporter aucun élém
nt nous apporter aucun élément nouveau. S’il fallait choisir entre un
art
absolument réaliste, où l’imagination inventive n
réaliste, où l’imagination inventive ne tiendrait aucune place, et un
art
absolument fantaisiste, qui ne s’inspirerait en a
, ou qui sont à tout le moins une réminiscence de la réalité. Ainsi l’
art
d’imagination peut concilier le réalisme avec l’i
nsée ? Je crois que le réalisme, loin de pouvoir être regardé comme l’
art
de l’avenir, est destiné à perdre de jour en jour
ement sa valeur, c’est sa très réelle difficulté. Avec les procédés d’
art
dont nous disposons, pour reproduire avec une suf
nnée, quand s’ouvrent nos Salons de peinture, écoutez nos critiques d’
art
; tous commencent par se lamenter : nous sommes d
re sans peine et infailliblement par le procédé industriel. Quant à l’
art
personnel, inventif, imaginatif, il n’a rien à cr
route. Maintenant étudions le rôle de l’imagination inventive dans l’
art
, non plus avec défiance, en essayant de nous en d
semble de procédés qui correspondent à sa conception personnelle de l’
art
: il ne faut pas croire qu’en lui la source d’inv
oujours se retrouver dans le détail. On a beau s’être assimilé de son
art
tout ce qui en est assimilable, s’être rompu par
int : elle exige un travail d’invention perpétuel. Il en est ici de l’
art
comme de la littérature. L’écrivain qui a fait se
sion, poussé à un degré extraordinaire, donnera l’impression du grand
art
, parce qu’il exige en effet une faculté d’inventi
sse simplement aller à ses goûts, ce qui est après tout un principe d’
art
aussi bon qu’un autre : son imagination s’émancip
d’atelier, et qui est une véritable invention artistique ? Dans les
arts
décoratifs, le réalisme serait d’ordinaire imposs
e la nature lui oppose pour ainsi dire de résistance. La pratique des
arts
du dessin achève de nous rendre assez indifférent
ainsi ce délicieux modelé des chairs, ce sfumato qui était pour lui l’
art
suprême. Mais le temps s’est vite attaqué à son œ
s’en trouve une qui soit pratique, elle demeure, et la technique de l’
art
progresse. Il ne faut d’ailleurs pas, quand on pa
ser trop exclusivement aux tableaux et aux statues. Il y a encore les
arts
décoratifs et ce que l’on appelle les industries
les industries d’art. Nous ne nous attarderons pas à démontrer que l’
art
n’abdique pas en s’appliquant à l’utile. Poursuiv
is. Qu’on se rassure, je ne viens pas enfoncer des portes ouvertes. L’
art
décoratif n’a plus besoin d’être réhabilité. Nous
’a plus besoin d’être réhabilité. Nous ne défendrons pas non plus les
arts
industriels du préjugé qui attribuait à certains
le procédé le plus capable de l’exprimer dans sa plénitude. Dans ces
arts
divers la technique a plus d’importance encore qu
esprit. Il faut qu’il se rende absolument maître des procédés de son
art
, pour arriver à l’exécution impeccable. Mais comm
esthétiques nouveaux. La tentation est irrésistible, surtout dans ces
arts
du feu, où l’imprévu tient tant de place, qui con
teur Delbet pour la céramique ; Gallé, Léveillé, Daum, Tiffany pour l’
art
du verre. Parfois la lutte contre la matière réti
terre opaque de son vernis translucide ! Heureux qui peut trouver un
art
nouveau ! On hésitera peut-être à admettre que po
e. — Sans doute c’est la qualité du travail imaginatif qui importe en
art
, non son intensité ou sa quantité. Mais on peut d
op exclusivement peut-être l’attention des artistes ? Manifestement l’
art
traverse de nos jours une période de crise ; il m
s d’innovation. On voit se former des écoles qui pour tout principe d’
art
apportent une nouvelle manière de peindre, un peu
la forme et du procédé. Après avoir montré quelle place tient dans l’
art
l’invention technique, il ne sera pas inutile, po
a pas inutile, pour terminer, de reconnaître qu’elle n’est pas tout l’
art
, et que s’il est indispensable de se rendre maîtr
. Cette faculté d’invention dramatique n’est nullement à dédaigner. L’
art
lui doit des œuvres émouvantes. Dans certains gen
’idéal, et que réduit aux seules ressources de l’imitation stricte, l’
art
décoratif ne s’élèverait jamais bien haut. Se fig
t, un certain nombre d’images coloriées : c’est ce que l’on appelle l’
art
de la décalcomanie. Le décorateur ne peut procéde
a surtout que travaille l’imagination du sculpteur. Aujourd’hui que l’
art
est en possession d’un nombre prodigieux de moyen
’imagination que requiert l’invention d’une attitude. L’histoire de l’
art
est bien intéressante à ce point de vue. Elle nou
l’avant-bras porté en avant, les mains tiendront un attribut. Voici l’
art
grec en possession d’un type nouveau qui atteint
oire de la sculpture18. Ainsi chacune de ces poses, si usitées dans l’
art
, a été d’abord une trouvaille que l’on éprouve le
iste de génie. On pourrait faire des observations de même ordre sur L’
art
égyptien primitif, sur l’art chrétien du moyen âg
ire des observations de même ordre sur L’art égyptien primitif, sur l’
art
chrétien du moyen âge. De nos jours ne voyons-nou
end à l’action. Nos exigences vont plus loin. Nous n’admettons pas en
art
les physionomies banales et inexpressives, comme
sur les mêmes types. Nous avons vu que les réalistes reprochaient à l’
art
de fantaisie sa tendance au poncif. Cette critiqu
t préconçue dans une formule précise, c’est le souci de la science. L’
art
et la poésie s’accordent plus de liberté. Cha
re VI. Vers l’idéal Dans les œuvres que nous venons d’analyser, l’
art
n’a pas encore rompu franchement avec le réalisme
t non pas à la réalité, mais au rêve. Pour eux le suprême effort de l’
art
sera la création de l’idéale beauté. Une telle co
l’art sera la création de l’idéale beauté. Une telle conception de l’
art
est-elle légitime ? Les théoriciens encore imbus
er en tous sens, nous ne saurions qu’applaudir à cette tentative de l’
art
pour s’élever au-dessus de la réalité. Toute la q
la question, ce me semble, est de savoir s’il y peut réussir. Mais l’
art
idéaliste existe. On ne peut le nier, il a fait d
petits esprits têtus, aux admirations étroites, qui n’admettent ni l’
art
antique, ni l’art chrétien, qui nient les œuvres
tus, aux admirations étroites, qui n’admettent ni l’art antique, ni l’
art
chrétien, qui nient les œuvres de perfection plas
ient les œuvres de perfection plastique ou de beauté morale, et que l’
art
trivial suffit à remplir tout entiers, que leur d
s à les convaincre. Laissons donc de côté les objections, et voyons l’
art
idéaliste au travail, transformant les objets rée
a surtout dans la représentation de la forme humaine. De tout temps l’
art
idéaliste s’y est complu, parce que c’est là qu’i
rieurs à l’humanité même. C’est à cette double tâche que s’est voué l’
art
idéaliste ; et c’est dans cette double fonction q
omme si la femme plus que l’homme était une créature d’agrément que l’
art
a le droit de transformer à sa guise. Tantôt, obé
rale est un mensonge. C’est mettre dans leurs premières conceptions d’
art
une empreinte vulgaire, un germe bâtard qui peut-
s quelles voies il ne doit pas s’engager. Ainsi se fera le progrès. L’
art
grec n’a pas procédé autrement. S’il est arrivé a
oisis dans la nature ; contemplation prolongée des chefs-d’œuvre de l’
art
, telle est la double préparation indispensable à
premier acte de vision mentale, synthèse de toutes ses observations d’
art
et de nature, ne pourra manquer d’avoir déjà une
humaine. Mais le problème en somme peut être regardé comme résolu. L’
art
antique nous a laissé des œuvres d’une telle perf
stique ? La période géniale est passée. Nous en sommes aux redites. L’
art
idéaliste poursuivait la perfection ; son malheur
maine, comme l’idéal de toute beauté, comme l’éternel modèle auquel l’
art
et la nature devront à tout jamais se conformer.
ements pour les fondre en je ne sais quel type bâtard et équivoque, l’
art
doit les accentuer au contraire. Non seulement il
us en mettre sous les yeux les types exemplaires, certes c’est pour l’
art
une noble tâche et dont il ne doit jamais se dési
a beauté. S’ils n’eussent été soumis à aucune influence étrangère à l’
art
, on peut supposer que jamais ils n’eussent été ch
’être élevés au-dessus de l’homme. Pour expliquer l’orientation que l’
art
a prise à certaines époques, il faut tenir compte
ndait de rendre. Mais il reste que dans leur œuvre la préoccupation d’
art
a été subordonnée à d’autres préoccupations. Ils
xpression poétique. Ont-ils gagné, ont-ils perdu à l’entreprendre ? L’
art
religieux, qui prétend représenter les choses du
end représenter les choses du ciel, est-il inférieur ou supérieur à l’
art
purement esthétique, qui s’en tient aux choses de
éel. Dans son dédain des apparences qui peuvent choquer les yeux, cet
art
est donc, on peut le dire, hautement idéaliste. N
que notre imagination d’hommes puisse prêter aux êtres supérieurs. L’
art
religieux est voué à l’anthropomorphisme. Sa tâch
image est prodigieuse. — D’autres œuvres, et cela est d’un plus grand
art
encore, donneront cette impression de la grandeur
beauté de l’image. De ce mode de représentation on trouverait dans l’
art
grec d’admirables exemples. En présence de ces st
ureuse que la nôtre, loin de nos misères et de nos vulgarités. Dans l’
art
moderne, tel semble bien avoir été l’idéal de Rap
ole de grâce féminine, dans un rayonnement de beauté. Il semble que l’
art
ne saurait aller beaucoup plus loin dans l’expres
en ne visant qu’à l’expression morale. C’est le véritable idéal de l’
art
chrétien. Pourquoi cette conception semble-t-elle
des exemples de ce sublime purement moral. Dans son beau livré sur l’
art
religieux du xiiie siècle en France, Émile Mâle
roposait toutes ces nuances exquises à l’art. Il en est résulté que l’
art
du moyen âge, qui n’a guère représenté que des sa
ue l’art du moyen âge, qui n’a guère représenté que des saints, est l’
art
idéaliste par excellence ; car on ne lui demandai
ts ans, de représenter des hommes supérieurs à l’humanité a donné à l’
art
du moyen âge son inimitable caractère19. » Les co
le représente un être en dehors de l’humanité. — Cette tradition de l’
art
d’expression pure n’a pas été perdue. Rembrandt l
génieusement naïves, et de nous donner malgré elles le sentiment de l’
art
, de l’esprit même, quand elles devraient laisser
transparaître avant tout le sentiment religieux. À ce point de vue, l’
art
chrétien primitif était mieux servi par son inexp
ondre à la question que nous nous étions posée. Conçue en dehors de l’
art
, la religion s’est après coup adressée et imposée
tout fétichisme, se soient interdit à elles-mêmes toute image. Mais l’
art
à coup sûr a gagné beaucoup à se mettre au servic
ligion. Il est sorti de lui-même. Il a renoncé aux jeux frivoles de l’
art
pour l’art. Il s’est assigné un but plus élevé qu
tion plastique ; et ce sera pour nous une détente. I. Tendance de l’
art
décoratif à la fantaisie Supposons un esprit d
e allure de l’imagination nous trouverons surtout des exemples dans l’
art
décoratif. La raison en est facile à comprendre.
xemples dans l’art décoratif. La raison en est facile à comprendre. L’
art
décoratif use plus que tout autre de conventions.
ieux. Tout cela suffirait déjà à expliquer la tendance manifeste de l’
art
décoratif à passer de la convention à la libre fa
sculpteur de premier ordre, il n’arrivera jamais à la maîtrise de son
art
, et même ne s’élèvera jamais au-dessus de la médi
Il ne me semble pas qu’on ait suffisamment dégagé ce qu’il y a dans l’
art
décoratif de profondément original, les aptitudes
s esthétiques que seul il nous donne, au moins à un tel degré. Chaque
art
a sa mission. Il est fait pour nous apporter son
ans la composition d’un tableau ou d’une statue ; autrement dit que l’
art
décoratif est un art comme un autre. Mieux vaudra
un tableau ou d’une statue ; autrement dit que l’art décoratif est un
art
comme un autre. Mieux vaudrait chercher à prouver
décor. On convie parfois les sculpteurs et les peintres à délaisser l’
art
pur, carrière trop encombrée, pour s’adonner à la
ne année ou deux de préparation technique. C’est une lourde erreur. L’
art
décoratif exige une vocation spéciale, qui suppos
éductions, amplifications C’est une convention reçue dans tous les
arts
d’imitation que l’artiste a le droit de représent
si juste en même temps, ou bien encore les emblèmes usités dans notre
art
héraldique aux beaux temps de sa floraison. Préoc
pourtant complète, dans cette nouvelle effigie. Si le sentiment de l’
art
ne va pas sans celui de l’artificiel ; si l’œuvre
fond, comme si c’était leur secret professionnel, le grand œuvre de l’
art
décoratif ? Elle peut être définie d’un mot. Styl
jeu de métamorphoses visuelles est un des plus curieux artifices de l’
art
décoratif. Il nous empêche de prendre trop au sér
c’est ce qui nous porte à croire qu’il ne faudrait pas abuser, dans l’
art
décoratif, de ces figures : au fond, elles sont p
onnaissance trop précise que nous avons des lois de la nature. Mais l’
art
n’est-il pas fait justement pour réveiller en nou
ue symbolique qu’ils lui posaient sur la face. Nous retrouvons dans l’
art
chrétien des métaphores de ce genre. La forme hor
dant. Même dans l’extrême fantaisie le goût doit garder ses droits. L’
art
décoratif nous met parfois devant les yeux des mo
reurs. C’est peut-être ici qu’éclate le mieux la différence entre les
arts
du dessin et la poésie. Le poète peut à son gré a
réussites en ce genre, que de lourdes et déplaisantes erreurs dans l’
art
décoratif ! Dans cette simple tendance à déconcer
ertain nombre d’exemples empruntés à la peinture, à la sculpture, à l’
art
décoratif, nous sommes arrivés à nous convaincre
s reconnu qu’il ne saurait au contraire parvenir à la maîtrise de son
art
, s’il n’est doué au plus haut degré de l’esprit d
par l’esprit. Qu’il s’agisse de la peinture, de la sculpture ou de l’
art
décoratif, l’art est fait par l’imagination et po
’il s’agisse de la peinture, de la sculpture ou de l’art décoratif, l’
art
est fait par l’imagination et pour l’imagination.
forts ! Faisons-nous un goût assez large pour comprendre les formes d’
art
les plus opposées : chacune d’elles représente l’
ventureux, à ces chercheurs qui ont voulu reculer les limites de leur
art
, augmenter sa force d’expression, lui faire dire
laudi à l’effort. Ils ont risqué de s’égarer, mais ils ont ouvert à l’
art
des voies nouvelles. Plus que les autres, ils don
l’artiste apprenne son métier, il faut bien qu’il apprenne aussi son
art
, qu’il fasse preuve d’initiative, en un mot qu’il
éducation artistique. On l’a compris, ce me semble, dans les écoles d’
art
décoratif récemment fondées : de là la vitalité d
lyrique. Que l’artiste ne se laisse pas absorber tout entier par son
art
! Qu’il entre dans le chœur des muses ! Qu’il éco
e son originalité, parce qu’elles sont d’un ordre différent. Ces deux
arts
, moins concrets que le sien, lui feront comprendr
anc, Les Artistes de mon temps, p. 348. 2. André Michel, Notes sur l’
art
moderne, Armand Colin, 1896, p. 17. 3. On trouve
des, 15 février 1896, p. 929. 5. William Ritter, « Arnold Bœcklin »,
Art
et décoration, 1897, t. II, p. 110. 6. Cité par
eu l’occasion de les analyser dans une étude sur La Suggestion dans l’
art
, p. 82-103. 9. Voir notre étude sur le « Symboli
ment sonore. Mais pourquoi cette jonchée de fleurs ? 11. Émile Mâle,
Art
religieux du xiiie siècle en France. Leroux, 189
Contemporains, 4e série. 14. Voir dans Georges Perrot, Histoire de l’
art
dansl’antiquité, et notamment t. I, p. 82, l’éloq
et notamment t. I, p. 82, l’éloquent exposé de cette dégradation de l’
art
par l’abus des conventions. L’auteur incline même
et religieux. 15. Pour plus de détails, voir notre Suggestion dans l’
art
, de la couleur dans le dessin, p. 150. 16. Cité
En publiant, sur de bienveillantes instances, ces deux discours d’
art
et de philosophie, je dois prier le public d’avoi
aliste, ou mystique — ainsi qu’il vous est loisible de choisir — de l’
Art
à toutes ses époques de vitalité vraie : d’où vou
e temps, à plus ou moins longuement ratiociner sur les secrets de son
art
, à confier à sa raison le soin de décider à quell
en mêle, c’est une profession qui tend à disparaître : car à propos d’
art
, et d’art littéraire surtout, chacun se réserve l
’est une profession qui tend à disparaître : car à propos d’art, et d’
art
littéraire surtout, chacun se réserve le droit de
pas le but immédiat, il est arrivé que plus d’un ait pris en dégoût l’
art
lui-même. Ce n’est pas tant de trop raisonner qu’
à merveille comment s’accomplit en effet l’équation essentielle de l’
art
et de la vie. La vie aussi a son armature intelle
t toute la vérité et qu’il faut inscrire dans toutes les mémoires : L’
ART
= LA VIE. Et pourtant il y faut ajouter cette obs
l y faut ajouter cette observation qui transforme et grandit tout : l’
art
s’élève au-dessus de la vie, car il échappe au te
le mot poésie je n’ai point fait de distinction entre les différents
arts
. En chacun d’eux, en effet, se vérifie la définit
sous-entendais une distinction qu’il faut maintenant préciser entre l’
art
général — que nous nommons poésie, et la techniqu
la musique, la peinture… Désormais toutefois, je me restreindrai à l’
art
écrit, à celui qu’on a pu par excellence désigner
-être comment il me serait possible de justifier de cet aspect dans l’
art
littéraire et comment, si par une douloureuse exc
ans l’art littéraire et comment, si par une douloureuse exception cet
art
doit rester limité au temps, il a pu mériter d’ac
ouement relie avec certitude à la première scène. On voit donc que l’
art
écrit, à la condition de se restreindre dans ses
e dans ses limites naturelles, ne ment certes pas plus que tout autre
art
aux obligations générales de la Poésie : et ce ti
as agiter une fois de plus le sempiternel débat du mérite comparé des
arts
entre eux. Vous seriez tentés de croire à un plai
ète, on l’épargne au peintre et au musicien. Pourquoi ? c’est le même
art
! et l’art écrit, peint ou noté, n’a qu’un devoir
pargne au peintre et au musicien. Pourquoi ? c’est le même art ! et l’
art
écrit, peint ou noté, n’a qu’un devoir, qui est a
erne a pris l’habitude d’exiger de la littérature plus que des autres
arts
, desquels il ne réclame, du moins d’abord, qu’une
faire ici d’opinion, de sentiment. Or : affaire de sentiment aussi, l’
art
! C’est pourquoi une œuvre philosophique comme Eu
nd des choses de l’infini. Comme elle dispose de la parole et que son
art
est plus précis qu’aucun autre, plus immédiatemen
a d’abord, puis l’idée, puis la pensée. La perpétuelle évolution de l’
art
échappe aux rigueurs de tout système. C’est une a
e œuvre commune, des rangs aux poètes qui furent les précurseurs de l’
art
futur ? Il est pourtant certain que pendant le co
sentirez ce souci presque exclusif de la pensée dans l’austérité d’un
art
qui se refuse les fleurs de charme et de grâce. C
orte, mais plus lointaine que chez Vigny, s’enveloppe aussi de plus d’
art
: à ce point qu’il est impossible de dire autreme
nsporte hors du temps et de l’espace. — Non pas hors de l’humanité, l’
art
égale la vie et il n’v a point d’art sans la vie.
— Non pas hors de l’humanité, l’art égale la vie et il n’v a point d’
art
sans la vie. Mais la vie ne consiste pas tout ent
e, à l’intelligence qu’au sentiment. Alors seulement nous égalerons l’
art
exquis des Poetæ Minores de la Perse ou de la Chi
onge la suggestion des symbolistes ? Suggérer tout l’homme par tout l’
art
, j’ai bien souvent écrit ou dit cette formule, je
ise et dont nul ne songerait à s’étonner dans une civilisation d’où l’
art
ne serait pas originellement et essentiellement p
? Heureuse condamnation ! Répondons hardiment : oui ! Le Progrès et l’
Art
sont deux notions qui s’excluent. J’ajoute que ce
luent. J’ajoute que cette constance invincible, cette immobilité de l’
Art
est la condition essentielle de tous les progrès.
efois un usage immémorial, celui de distinguer, dans les époques de l’
art
, ce qu’on nomme les grands siècles et les siècles
qu’ils signifient avec cette affirmation : Il n’y a pas de progrès en
art
? Nous pourrions, au préalable, discuter ce terme
térature contemporaine, qui professe une admiration passionnée pour l’
art
de ces instants crépusculaires où les civilisatio
se recommandent de très grands poètes, estiment qu’il y a beaucoup d’
art
et du meilleur dans l’expression de ces heures sé
rt. — Eh bien, nous dit-on, elle n’est donc pas immuable, la notion d’
art
et de beauté, puisqu’elle subit cette variation d
as comprendre que l’humanité, dans sa vie active et pensive hors de l’
art
, s’efforce de rejeter une à une ses douloureuses
tomber. Dans leur propre histoire, dans l’histoire des lettres et des
arts
, ils sont dès si longtemps habitués au spectacle
ions de la vie universelle, parce que telles sont les conditions de l’
art
universel. En vain leur dit-on : Pourtant ! vous-
La Beauté est le visage humain de la Vérité. De nature, d’essence, l’
Art
est religieux. Aussi naît-il à l’ombre des révéla
e leur mort en les quittant. Il semble que nous soyons à l’heure où l’
Art
déserte les religions. L’histoire de la religion
a doctrine et du rite. Mais admirez la merveilleuse indifférence de l’
art
qui, fondé sur un principe immuable, sert success
ndonne l’idéal religieux, c’est que celui-ci a cessé d’être vrai et l’
art
en le quittant lui dérobe ses plus précieux tréso
lendemain de la Renaissance. Alors, avec une orgueilleuse bravoure, l’
Art
s’affranchit du culte : non pas du souci de la Vé
oure, l’Art s’affranchit du culte : non pas du souci de la Vérité ! L’
Art
civil, dont nous trouverions peu de vestiges pers
omplie. La philosophie a pris à la religion chrétienne ses dogmes : l’
art
lui a pris ses rites. Deux noms, qui s’étonnent p
verts. Et telle est la vraie cause du grand mouvement actuel dans les
arts
, mouvement idéaliste ou mystique, tel qu’il nous
azur et les jardins mystérieux où fleurissent les étoiles. » Ainsi l’
art
et la science restent en présence et à eux deux s
encore ! parfois elle se sépare imprudemment de son allié naturel, l’
Art
, et affecte pour la Beauté un dangereux dédain. O
de produire à coup sûr des œuvres irréprochables. Autrefois, c’est l’
art
qui faisait intrusion dans l’empire scientifique
st dans l’harmonie des deux suprêmes forces du monde humain. Ce que l’
art
fut sous la forme asservie du rite pour les relig
egards s’adressent hors des apparences — sous la forme plus pure de l’
art
libre, à la seule condition que la science, cette
cette ligne évoluant autour de l’axe idéal du monde, respecte dans l’
art
le double pôle stable, invariable et constant des
onde dans un désarroi dont nous sommes les témoins et les victimes. L’
art
s’efforce de recréer un mysticisme sauveur en scr
tion de la consolation, qui fut le rôle du rite, ce sera le rôle de l’
art
par la dispensation de la joie. Il intéresse le s
écipiter le rêve de la perfection. Toutefois, l’accent religieux de l’
art
, tel que nous l’entendons, oblige le poète à des
surtout, surtout l’important sera de préparera cette conception de l’
art
souverain les générations dépravées par de longue
on, concourt mieux que tout autre à créer l’atmosphère désirable où l’
art
se produira librement et trouvera naturellement u
37
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« V »
V L’
art
et le métier. — Faut-il écrire simplement ? — Fau
ce que l’on sent, je le crois bien ! C’est la première condition de l’
art
d’écrire, et c’est de quoi tout le monde est à pe
’oublions pas aussi, ce que nous avons affirmé hautement, c’est que l’
art
et les procédés de cette recherche supposent une
e le métier et ils font une distinction capitale entre le métier et l’
art
véritable. Je ne nie pas la distinction. Pratique
e que nous enseignons, ce serait « la mise en œuvre des procédés de l’
art
d’écrire préalablement décomposés par un habile h
t d’écrire préalablement décomposés par un habile homme, tandis que l’
art
est l’exercice spontané et ingénu d’un talent nat
de Fénelon, de Renan ; vous concluez : « Voilà le vrai style. Voilà l’
art
spontané. » Qui vous l’a dit ? La page a peut-êtr
est de Montesquieu ou de Flaubert, direz-vous que ce n’est pas de « l’
art
spontané », qu’il n’y a pas de talent naturel, pa
re qu’une chose, c’est que la rhétorique n’y paraît pas et que tout l’
art
, en effet, consiste à faire disparaître le métier
t d’autres, qui sentent la rhétorique et le travail, ne sont pas de l’
art
; et il n’y aurait de vrais artistes que ceux qui
t à débattre pour Saint-Simon) ; mais il n’est pas du tout vrai que l’
art
naturel soit exclusivement le résultat de l’inspi
onté, travail, sont intimement mêlés dans ce mystérieux exercice de l’
art
d’écrire ; et rien n’est plus faux que de dire :
’art d’écrire ; et rien n’est plus faux que de dire : « Ceci est de l’
art
parce qu’on ne sent pas la rhétorique, et ceci n’
e l’art parce qu’on ne sent pas la rhétorique, et ceci n’est pas de l’
art
parce qu’on sent la rhétorique. » 17. Panégyriq
utile et nécessaire pour nous développer. Il nous fallait l’idée de l’
art
, idée à laquelle peut-être le fond de notre tempé
ttéraire, n’est en somme que l’histoire de l’introduction de l’idée d’
art
dans la littérature française, et de son adaptati
ce demi-italien, le prince Charles d’Orléans : l’Italie nous révéla l’
art
de l’antiquité. La Renaissance française est un p
de Sophocle, sont venues les plus hautes leçons de libre pensée et d’
art
créateur, et ils ont peut-être le principal mérit
tique, l’amour, la philosophie, la science, le besoin s’enveloppait d’
art
, et l’activité humaine, s’affranchissant des fins
. C’est l’élimination de la virtù ou, si l’on veut, de la notion de l’
art
pur appliqué à la forme de nos actes. L’art s’éli
n veut, de la notion de l’art pur appliqué à la forme de nos actes. L’
art
s’élimine aussi, par la tendance essentielle de l
la vie. Cependant un grand effort se fait pour élever à la forme de l’
art
, sinon toute la littérature, du moins celle de se
ser : la poésie. La poésie de Marot avait déjà un certain caractère d’
art
: mais c’était un art mondain, fait d’élégante ne
ésie de Marot avait déjà un certain caractère d’art : mais c’était un
art
mondain, fait d’élégante netteté et de distinctio
la Renaissance a été de ranimer chez nous la poésie aristocratique. L’
art
, la grâce, la beauté sont reçus d’abord comme cho
de son demi-échec, ses disciples et ses serviteurs laissent le grand
art
antique, se réduisent à l’alexandrin, au gréco-ro
réduisent à l’alexandrin, au gréco-romain, enfin, avec Desportes, à l’
art
italien, retour qui met en lumière la vraie origi
moins. De l’esprit et de la distinction, il semble que ce soit tout l’
art
où nous puissions atteindre : un art charmant et
on, il semble que ce soit tout l’art où nous puissions atteindre : un
art
charmant et petit, dont la principale affaire ser
de toutes les vérités. Restait qu’il acquit la notion et le sens de l’
art
: ce fut l’office de Malherbe de les lui adapter.
rt : ce fut l’office de Malherbe de les lui adapter. Malherbe sauva l’
art
du naufrage de Ronsard, et, tandis qu’avec Despor
é spirituelle, Malherbe fit d’une main un peu brutale la soudure de l’
art
antique et de la raison moderne. En proposant à l
la soudure de l’art antique et de la raison moderne. En proposant à l’
art
de manifester la raison, il trouva la formule qui
le même temps Hardy, si peu artiste, organisait la plus haute forme d’
art
qu’ait possédée notre littérature classique : il
alue leur empressement comme la preuve, et d’un zèle actif à servir l’
art
allemand, et d’une confiance générale en moi. R.
ns la Gœtterdaemmerung, un manque de cette unité entre les différents
arts
qui est une exigence initiale de la théorie Wagné
que, de pouvoir élever à une certitude absolue ce que tous les autres
arts
ne peuvent qu’indiquer ». Beethoven était et est
s peintures qui en ont été faites avec un égal mauvais goût, dans les
arts
les plus divers, l’Allégro de l’ouverture est exé
de la pièce. Transporter ainsi à l’aide de l’impérieux ascendant de l’
art
, l’esprit d’un public frivole, en dehors des born
, non moindre désaccord. Aujourd’hui l’honnête homme doit mépriser un
art
, lorsqu’il aime l’autre, condamner absolument les
ution, est-ce possible à qui admet Fichte ? ou tenir le roman pour un
art
, à qui reconnaît l’art des peintres ? La nécessit
à qui admet Fichte ? ou tenir le roman pour un art, à qui reconnaît l’
art
des peintres ? La nécessité d’un choix exclusif s
rce qu’ils sont naturalistes. Et le moyen, vraiment, qu’il y ait de l’
art
ailleurs, si l’art est ici ? Richard Wagner eut l
uralistes. Et le moyen, vraiment, qu’il y ait de l’art ailleurs, si l’
art
est ici ? Richard Wagner eut la gloire de se refu
une égale noblesse, les modes divers d’une tâche commune. Par lui, l’
Art
n’est plus dans la peinture, ni dans la littératu
e : que les peintres, sans cesser être artistes, et en gardant à leur
art
la même destination théorique, pouvaient continue
e roman psychologique, le roman dit idéaliste ou de pure fantaisie. L’
art
est-il seulement dans l’une de ces formes, ou bie
incipe esthétique wagnérien, serait-ce vraiment ridicule ? I L’
Art
, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la v
, ou la vie du cœur, mais l’entière vie humaine, qui est tout cela. L’
Art
doit encore être réaliste ; la vie qu’il créera s
, parce qu’on ne peut recréer, dans la vie supérieure et joyeuse de l’
Art
, que les modes déjà vécus dans cette réalité infé
Le premier aspect de ta vie est la Sensation : la première forme de l’
Art
fut la forme plastique, recréant les sensations.
c’est un mode nouveau de la vie, issu logiquement de la sensation. L’
Art
recrée la vie par le moyen de Signes, liés dans l
es, liés dans l’âme à d’autres idées, les y évoquant. Les signes de l’
art
plastique avaient été les sensations visuelles de
ensations visuelles de certaines lignes ou couleurs : la Littérature,
art
des notions, eut pour signes les mots, sensations
ulptures des Egyptiens, jusque les dessins modernes) les progrès de l’
art
plastique. Voici les plus graves de ces lois : C’
re recréer la vie ; l’âme requiert des notions plus précises. Ainsi l’
art
restitue, par degrés, une vie de notions plus dét
: les faits deviennent inconcevables, s’ils n’obéissent à ces lois. L’
art
, qui recrée-la vie des notions, perd ainsi le pou
19 Et comme le sens du réel et du possible va toujours s’affinant, l’
art
doit bientôt renoncer encore la création de faits
ntermédiaire. Nous avons le besoin, pour concevoir réelle la vie de l’
art
, de ce qu’entre elle et nous rien ne se place app
rés de l’évolution chronologique. A maintes âmes suffisent encore les
arts
primitifs, le récit, renonciation très générale d
mmaires. Il est des âmes plus complexes qui veulent avoir la vie de l’
art
recréée sur un théâtre, d’autres qui, impuissants
de Platon ils l’obtinrent, et nous avons gardé l’éblouissement de cet
art
divin. Qu’on les voie, au travers des dialogues,
évolutionniste de l’Apparent. Mais pour les artistes son œuvre — où l’
art
prend droit d’exister — est le roman exemplaire d
me chez ce peuple ? L’imitation grecque, ensuite, fit la comédie sans
art
et sans vie de Térence ou de Plaute. Puis Virgile
bord des légendes, puis des drames. Le Théâtre fut bien la forme de l’
art
littéraire pour les dernières époques du Moyen-Ag
ons, de faits matériels. Dans les drames de Shakespeare cet état de l’
art
trouva son expression la plus complète : nulle an
une forme littéraire nouvelle, la forme du roman : et l’histoire de l’
art
littéraire, depuis ce temps, se réduit à l’histoi
agédies de Racine furent des romans psychologiques, restituant dans l’
art
la vie rationnelle des passions ; aussi peu sembl
sent, mats non par quels motifs il le sent. III La littérature,
art
des notions, eut toujours, depuis les légendes pr
me destination, la destination reconnue par Wagner à toute forme de l’
Art
: elle voulut créer, nu dessus de la réalité habi
e, le drame, le roman : mais c’est trois formes successives d’un même
art
: chacune a répondu et peut encore répondre aux b
mplète la vie de la raison comme celle des sens. Mais la littérature,
art
des notions, comme la peinture, art des sensation
le des sens. Mais la littérature, art des notions, comme la peinture,
art
des sensations, ont, sous le développement et la
ions, ont, sous le développement et la liaison des idées, produit des
arts
nouveaux, spécialement émotionnels. La peinture a
l’agencement des couleurs et des ligues ; la littérature a produit un
art
symphonique, la Poésie, évoquant l’émotion par l’
romantique, évoquant les émotions seules de vies tout sensuelles. Son
art
conserva l’insuffisance d’une forme naissante : r
mots sont, ensemble, les signes de notions et d’émotions. C’est deux
arts
, ayant les mêmes moyens : deux littératures tout
es, mais également précieuses pour la destination commune de tous les
arts
. La littérature des notions, et la littérature mu
a même vie. Telle fut, — trop brièvement esquissée — l’évolution de l’
art
littéraire. Que serait, dans ces conditions, la l
-nous point la voix aimée du Maître, et qu’elle nous dit : « Tous les
arts
ont une fin commune : tous ne valent que s’ils y
s nouvelles ! J’ai tenté la création totale de la vie par l’union des
arts
: mais les arts n’étaient point prêts : vous les
ai tenté la création totale de la vie par l’union des arts : mais les
arts
n’étaient point prêts : vous les préparerez. Vous
la musique pourront ajouter leurs modes vitaux : les artistes amont l’
Art
: la vie complète sera créée, par l’alliance de t
a place à d’autres. Tolstoy, et plus encore Gontcharov, ont donné à l’
Art
les romans de la psychologie sans nul parti-pris
totale d’une âme ? Je crois entendre la voix de Wagner, adressant à l’
Art
de notre temps ces ingénieuses demandes. Un long
s la semaine où les âmes différentes, seules capables de créer un tel
art
et de le recevoir, où elles seront excitées à raf
rs. [NdA] 19. Les légendes et les mythes peuvent reparaître, dans un
art
pías parfait mais elles n’y sont plus que des sym
oven et Wagner, à ne pouvoir plus exister sans le concours des autres
arts
: comment, aussi, l’union ne peut être décisive,
arts : comment, aussi, l’union ne peut être décisive, les différents
arts
n’étant point parvenus au même degré de développe
te : la littérature wagnérienne. Wyzewa rappelle que depuis Wagner, l’
art
n’est pas dans la peinture, la musique ou la litt
einture, la musique ou la littérature mais dans l’union des genres. L’
art
est un et indivisible et les arts se mêlent dans
ture mais dans l’union des genres. L’art est un et indivisible et les
arts
se mêlent dans une divine trinité. Là est le cred
e cette organisation des concours, la plus grande question pratique d’
art
et d’État qui à cette heure puisse être agitée, e
gislation future. Il y a là, en effet, un amour de la justice et de l’
art
, une élévation, une connaissance, une maîtrise de
oraine, puisque, par le style, il y entre, et qu’il y confine par les
arts
. II J’ai dit que je voulais le faire connaî
mais la notoriété de ses travaux, très comptés dans les hauteurs de l’
art
et de la science, diminue quand il s’agit de ce p
ue le fondateur et le directeur de cette encyclopédie de science et d’
art
qui se publie, depuis plus de vingt ans, sous le
sensations. Conçue avec une rare grandeur et un dévouement absolu à l’
art
et à la science, les deux choses auxquelles il cr
et cependant elle est bien plus que cela. Elle est une histoire de l’
art
même, non pas seulement dans ses produits, mais d
s 1845 repoussant, avec un mépris mérité, cette théorie obstinée de l’
art
pour l’art, triomphante alors, et qui prétend enc
ussant, avec un mépris mérité, cette théorie obstinée de l’art pour l’
art
, triomphante alors, et qui prétend encore, à l’he
dre, le but plus difficile et plus spécial de dégager l’inconnue de l’
art
qui va naître, et de prédire, en étudiant profond
i sait l’y voir, en cet axiome, d’une concentration si profonde ; « L’
art
tout entier est symbolique de l’état matériel, mo
il y est), faire toujours paraître l’histoire à travers et derrière l’
art
, comme derrière un cristal qui la purifie et la r
ines sur le symbolisme, ou trouverait peut-être pour conclusion que l’
art
n’est, après tout, qu’il en soit fier ou modeste
: idéaliser un peu l’histoire ! Moi aussi, je pense comme Daly que l’
art
est un symbole, — l’expression symbolique des hau
Création à priori recélait ce symbole. Elle l’était pour elle-même. L’
art
s’y trouvait d’abord et s’y résumait de main divi
ans lequel les objets se déforment, s’interrompent et tremblent. Et l’
art
a été fragmenté comme elle. Il n’a plus attesté q
t au développement toujours plus grand et plus juste de l’histoire. L’
art
qui l’idéalise doit en suivre la destinée. Où l’i
hirée ? Un jour César Daly perdra-t-il, sur la toute-puissance de cet
art
qui est une véritable religion pour sa pensée, le
es professions où le succès dépend plus du génie que du secours que l’
art
peut donner, et d’autres où le succès dépend plus
nner, et d’autres où le succès dépend plus du secours qu’on tire de l’
art
que du génie. On ne doit pas inferer qu’un siecle
. Il lui suffit que la profession qu’il embrasse soit déja réduite en
art
, et que la pratique de cet art ait une méthode. I
on qu’il embrasse soit déja réduite en art, et que la pratique de cet
art
ait une méthode. Il pourroit lui-même inventer l’
pratique de cet art ait une méthode. Il pourroit lui-même inventer l’
art
et rediger la méthode. La force de son génie, qui
avantage sur les esprits ordinaires, qui professeront un jour le même
art
que lui, après que cet art aura été perfectionné,
dinaires, qui professeront un jour le même art que lui, après que cet
art
aura été perfectionné, que ces esprits n’en pourr
ils auront des nouvelles découvertes et des nouvelles lumieres dont l’
art
se trouvera enrichi lorsqu’ils viendront à le pro
professer à leur tour. Le secours que donne la perfection où l’un des
arts
dont nous parlons est arrivé, ne sçauroit mener l
le génie qui leur est propre, en quelque état qu’on puisse trouver l’
art
qui enseigne à les bien faire. Le mérite des ouvr
vient à la professer. Cependant quand on entre dans le détail de cet
art
, on trouve que ses operations sont encore plus dé
faire des usages dont peut-être nous ne nous avisons point. Quoique l’
art
de la peinture renferme aujourd’hui une infinité
aimable génie. Ainsi, supposé que nous sçachions quelque chose dans l’
art
de disposer le plan d’un poëme, et de donner aux
rateurs, il eut aussi des juges. La critique est la sœur jumelle de l’
art
: tous deux sont nés le même jour. C’est néanmoin
e nos jours elle est devenue non pas une science sans doute3, mais un
art
tour à tour savant et ingénieux, qui tantôt dérou
ron et de Quintilien, elle ne retraçait la marche et les progrès de l’
art
; jamais elle ne demandait à l’histoire politique
. Fénelona, dans deux immortels opuscules, établit les principes de l’
art
d’écrire sur des fondements aussi larges que soli
ais un peu différent. Législateur, comme Aristote et Horace, dans son
Art
poétique, il se montre, dans ses autres ouvrages,
apprit aux lettrés de notre âge à retrouver dans la société, dans les
arts
, dans toute la création, le sentiment religieux,
n d’être et le principe ? Les voici, si je ne me trompe. L’objet de l’
art
c’est la beauté. L’artiste s’élève sur l’aile du
ans la première. Ils ont le sentiment, le goût, la pratique même de l’
art
: ils écrivent la critique avec une verve entraîn
nds siècles étant généralement connus, et les époques stériles pour l’
art
présentant assez souvent des mœurs, des événement
elle, le couronnement de l’histoire littéraire, c’est une théorie des
arts
. Il fallait s’attendre qu’en élargissant ses obse
et l’autre. L’esthétique La science du Beau, source et règle des
arts
, avait déjà fixé l’attention des philosophes de l
de ses dialogues12, avait rattaché l’idée de la beauté et celle de l’
art
aux principes élevés de sa philosophie, et jeté a
neur de rétablir sur des principes spiritualistes une philosophie des
arts
. La profonde et méditative Allemagne devait prend
re était par lui-même fort significatif. La base de toute théorie des
arts
, la notion du beau allait être placée « au rang d
à Aristote et à toute la critique du xviiie siècle. La mission de l’
art
c’est de « reproduire dans l’âme l’émotion ineffa
’est de « reproduire dans l’âme l’émotion ineffable de la beauté ». L’
art
n’est plus le copiste mais le rival de la nature.
de vaines arguties d’école, indifférentes aux destinées réelles de l’
art
et de la poésie. Elles soulèvent, elles décident
que à l’égal d’une révolution. Par exemple, la bruyante querelle de l’
art
pour l’art, où les deux partis, défenseurs et ass
l d’une révolution. Par exemple, la bruyante querelle de l’art pour l’
art
, où les deux partis, défenseurs et assaillants, f
idée par M. Cousin, comme par Hegel, en faveur de l’indépendance de l’
art
, mais avec une lumineuse explication. Le philosop
is avec une lumineuse explication. Le philosophe refuse de mettre « l’
art
au service de la religion et de la morale. L’art
refuse de mettre « l’art au service de la religion et de la morale. L’
art
produit le perfectionnement de l’âme, mais il le
ifier la fameuse formule et non la détruire : il ne faut pas dire : l’
art
pour l’art, mais l’art pour le beau, l’art pour l
meuse formule et non la détruire : il ne faut pas dire : l’art pour l’
art
, mais l’art pour le beau, l’art pour le sublime20
e et non la détruire : il ne faut pas dire : l’art pour l’art, mais l’
art
pour le beau, l’art pour le sublime20. La jeune é
: il ne faut pas dire : l’art pour l’art, mais l’art pour le beau, l’
art
pour le sublime20. La jeune école littéraire deva
lmann et A. W. Schlegel, lui rappelle d’avance le but nécessaire de l’
art
, et assigne la beauté pour limite à l’émotion. Le
qu’à condition d’être vivante » ; mais la vie ne lui suffit pas. « L’
art
trop humain, trop réel reste en deçà de son but.
d’autres règles que les lois générales de la nature qui planent sur l’
art
tout entier, et les lois spéciales qui, pour chaq
possédait l’antiquité30. Mettons en relief cette vérité trop plate. L’
art
des anciens fut lyrique et épique ; l’art moderne
cette vérité trop plate. L’art des anciens fut lyrique et épique ; l’
art
moderne sera dramatique. Celui-là cultivait le be
coudoient dans le monde réel. Il fallait oser dire : Non, le but de l’
art
n’est pas de reproduire la nature ; car Daguerre
ua aux critiques de 1830, c’est la connaissance de la philosophie des
arts
. Jeunes et pleins de confiance, ils négligèrent l
un vrai critique doit être un philosophe ; Qu’on joignît l’étude des
arts
à celle des lettres ; la peinture, la sculpture,
orrompue, avide d’émotions et peu délicate dans le choix, acceptant l’
art
dans ce qu’il a d’enivrant et de grossier, se sou
ce terrain étrange, le journal a changé de manœuvre. À l’examen de l’
art
il a substitué l’esquisse informe de l’art ; au f
manœuvre. À l’examen de l’art il a substitué l’esquisse informe de l’
art
; au feuilleton de critique, le roman-feuilleton.
e leur goût usé a perdu la faculté de jouir. Rien de plus funeste aux
arts
que ces juges moroses, ternes d’idées, secs de la
téraire de notre patrie. Chez les nations vieillies, le mouvement des
arts
commence souvent par la critique. L’Allemagne, au
poésie un obstacle qu’un moyen. Si le monde est indifférent pour les
arts
, c’est à nous qu’est la faute, à nous artistes, à
ger : elle s’occupa de la faculté de produire. Elle transporta dans l’
art
le fameux principe de l’Identité et ouvrit à la f
’art. Non tantis culpandus virtutibus ! 20. « Si l’on accorde à l’
art
la haute mission de représenter le vrai dans une
a compris cette nécessité et essayé d’y satisfaire. Mais ses études d’
art
étaient trop superficielles, trop incomplètes : s
e Boileau. Ce qui le met au-dessus de Regnier. — § X. Perfection de l’
art
d’écrire en vers. — Ce qu’il faut penser du Lutri
doctrines de l’Académie française et de Port-Royal, avaient assuré l’
art
d’écrire en prose. Il n’en était pas de même de l
rt d’écrire en prose. Il n’en était pas de même de la poésie, ni de l’
art
d’écrire en vers, en quoi consiste la perfection
ter, à la gloire de Port-Royal, que ses leçons et ses exemples dans l’
art
d’écrire en prose donnèrent de grandes lumières à
de nos poètes qui a le mieux connu, et peut-être le mieux pratiqué, l’
art
d’écrire en vers. Depuis deux siècles, Boileau a
lui en veulent-ils si fort que pour n’avoir pas donné les règles d’un
art
inférieur à celui de ces grands hommes, ni ménagé
Il semblait qu’après Malherbe il n’y eût plus qu’à perfectionner l’
art
d’écrire en vers selon les règles qu’il avait tra
aussi qu’après les chefs-d’œuvre de Corneille, la fortune de ce grand
art
eût continué d’être douteuse, et que Corneille lu
onc, pas dupe de son intention ; mais ne l’était-il pas un peu de son
art
? Ne confondait-il pas encore par moments la poés
Perez sur Philippe II et sur sa cour ; il l’appelait un maître dans l’
art
de conter, maestro de cuentos. On criait dans les
ses philosophes et ses poètes, et conquis au goût des lettres et des
arts
, l’Italie du seizième siècle renvoyait en Espagne
istes. C’est qu’en effet le purisme le plus étroit est le fond de cet
art
, qui pourrait être défini l’art de versifier diff
sme le plus étroit est le fond de cet art, qui pourrait être défini l’
art
de versifier difficilement des bagatelles. On y t
ême à n’être point compris, et l’on pensait atteindre la hauteur de l’
art
en se rendant inaccessible aux lecteurs. Le chef
de manière droite pour caractériser cette espèce de dépravation de l’
art
, où il y a moins d’art que d’artifice, moins de c
caractériser cette espèce de dépravation de l’art, où il y a moins d’
art
que d’artifice, moins de choses que de figures, e
t fait sans rudesse : Car tout ouvrage fort a de la dureté, Si par un
art
soigneux il n’est pas ajusté. a Chacun admire en
ciel en auroit deux pareils. » La pièce finie, Chapelain se loue de l’
art
qu’il y a déployé : Je n’ai fait que vingt vers,
nés, Magnifiques, pompeux, justes et bien tournés. Par un secret de l’
art
, d’une grande déesse J’oppose les attraits à ceux
ormée de complaisance, de crédit, d’attentes prolongées, d’un certain
art
de se faire désirer et de forcer les gens, par de
s de leurs propres mœurs, et si Boileau avait seul le mérite du grand
art
et de la belle conduite qu’il y opposa, il n’y au
core des fidèles. « Rendons grâce à la Providence, écrivait, après l’
Art
poétique, le sieur de Lerac (anagramme de Carel)
s deux en n’acceptant pas dans toute sa rigueur la loi, imposée par l’
Art
poétique, de faire difficilement des vers faciles
du vers que pour la justesse du trait ; moins en poète charmé de son
art
qu’en homme sincère qui se peint tel qu’il est. J
on y croyait une législation nécessaire pour régler et pour assurer l’
art
d’écrire en vers ! Nul ne convenait mieux à cet e
-il pas sous l’empire de l’ancien préjugé qui faisait de la poésie un
art
agréable plutôt qu’utile ? Il lui est arrivé de d
ilosophie, le vrai par la raison ? Après avoir été dans notre pays un
art
frivole, dont les difficultés donnaient un prix d
. Il est juste d’y reconnaître l’influence de Descartes, le père de l’
art
de penser, qui n’est que l’art de choisir, parmi
l’influence de Descartes, le père de l’art de penser, qui n’est que l’
art
de choisir, parmi ses pensées, celles qui ont la
lois ? Le rondeau, la ballade, le madrigal n’existent plus que dans l’
Art
poétique 119. Aurait-il du moins exclu le roman ?
en, qui est sans doute trop humble pour exprimer les conceptions de l’
art
, mais de celui que je tiens pour bon et pour mien
s sont forcées, la faute en est au plan qui a été mal conçu. Vanter l’
art
des transitions, c’est donc conseiller, par le to
rt des transitions, c’est donc conseiller, par le tour le plus vif, l’
art
des plans ; et de même qu’en louant le soin donné
écisions en poète, non en philosophe, par de vives images tirées de l’
art
dont il trace les règles. Au temps où Boileau écr
re autre chose. Ni la subtilité d’Aristote, ni cette philosophie de l’
art
, où ce grand homme semble vouloir donner la raiso
prendra pour guide de sa propre vie ? Telles sont les doctrines de l’
Art
poétique, ce code si vainement attaqué depuis deu
tion en est commune à la prose et aux vers, mais elles s’étendent à l’
art
de concevoir et d’exprimer toutes choses. Il n’y
ouvrage en vers qui ait été fait de parti pris contre les règles de l’
Art
poétique. En peut-on citer un, même chez les nati
cine, Molière et La Fontaine, et de son influence sur ses amis. L’
Art
poétique est quelque chose de plus que l’ouvrage
tait déjà fait. Ils s’étaient entendus sur toutes les conditions de l’
art
, et comme engagés à la fois par l’émulation et pa
ses, Polyphile, disait : Je vois avec douleur ces routes méprisées :
Art
et guides, tout est dans les champs Élysées. Je l
ouvrages qu’il nous a appris lui-même à mettre au-dessus des siens. L’
Art
poétique a été discuté et convenu entre Molière e
taine et Boileau ; mais celui-là dut le mieux connaître les lois de l’
art
, qui eut la gloire de les exprimer si bien. §
e donner des lois à la poésie rentrée dans le devoir. Boileau écrit l’
Art
poétique. Il en entremêlait le travail de l’ingén
chants furent composés dans le même temps que les deux derniers de l’
Art
poétique. Si l’humeur satirique s’y fait voir enc
. C’est le temps de ses plus belles épîtres. Les grandes vérités de l’
art
, dont la principale, Rien n’est beau que le vrai,
défauts et des vices des hommes, et la prétention de les corriger ; l’
Art
poétique, et les épîtres, qui marquent, l’un, l’â
ion la plus haute de la raison et du vrai, il n’y reconnaissait que l’
art
et la science, c’est-à-dire le métier et l’érudit
ui ont disputée, c’est qu’il a, du même coup, porté à sa perfection l’
art
d’écrire en vers et donné des modèles dans tous l
ne des sots et de tout succès qui n’est point mérité163. Le vrai de l’
Art
poétique n’est pas d’une autre sorte que celui de
es ce qui lui est conforme. Mais ce serait méconnaître la portée de l’
Art
poétique, que d’en réduire l’application aux ouvr
t à toutes les manières de les exprimer, et, par analogie, à tous les
arts
dont l’idéal est le vrai. C’est ce qui m’explique
s genres dans notre pays sont d’accord sur Boileau, et comment chaque
art
y reconnaît en quelque sorte sa règle et sa moral
ve le secret des vers faits de génie, ni le statuaire et le peintre l’
art
de créer des figures qui vivent, ni le musicien c
onnant le goût du public, qui juge et qui inspire les productions des
arts
, ils élèvent les conditions auxquelles s’obtient
t corrompu, ils retardent le mal et sauvent l’espérance. Pourvu que l’
Art
poétique forme de bons juges des ouvrages de l’es
us apprend à les attendre avec patience en lisant leurs devanciers. L’
Art
poétique exprime l’instinct de l’esprit français
rime l’instinct de l’esprit français en ce qui touche les choses de l’
art
; il réduit tout à des principes généraux dont ch
t à raffiner ; il sent et il peint. Voilà ce qu’a fait Boileau dans l’
Art
poétique, et je ne puis trop m’étonner que d’Alem
t le monde d’être si sec », et qu’il n’ait pas vu aussi loin dans son
art
que Marmontel ? Certes, il a bien fait de laisser
ontel sont justes, remontez à leur source : vous les trouverez dans l’
Art
poétique, et vous pourriez les en tirer comme du
ssions attention aux motifs de nos jugements sur les productions de l’
art
, nous découvrons toujours à l’origine, et comme p
l’origine, et comme premier germe, quelque aphorisme proverbial de l’
Art
poétique, exprimant une loi éternelle de l’esprit
îtres est d’une autre sorte que celui des satires littéraires et de l’
Art
poétique. C’est le vrai dans la conduite de la vi
c l’inquiétude chrétienne de n’y pas réussir. § X. Perfection de l’
art
d’écrire en vers. — Le Lutrin. Le vrai commun
vrai commun à tous les ouvrages de Boileau, c’est la perfection de l’
art
d’écrire en vers. Ne regardons pas les fautes : o
soixante soient imités d’Horace169. S’il a été bon que Boileau fît l’
Art
poétique, devait-il en exclure, par la seule rais
psi tibi…170 , interdirez-vous à Boileau, donnant des règles du même
art
, dans la langue de son pays, de dire à son tour,
d’Horace, qu’égale au contraire la langue de Boileau. Mais pour que l’
art
d’écrire en vers, dont Boileau a donné les règles
s gardé, dans le Lutrin, cette juste proportion entre la matière et l’
art
, que ce poème, si riche en détails charmants, est
scriptions en sont vives, celles surtout qui sont du même temps que l’
Art
poétique 172. Mais ces beaux côtés du Lutrin ne m
le principal défaut, qui est la disproportion entre la richesse de l’
art
et la pauvreté de la matière. Boilean ne nous le
soit tiré à sa gloire, on aimerait mieux qu’il n’eût jamais abaissé l’
art
d’écrire en vers ; et s’il est une prescription e
ielle qui manque dans sa poétique, c’est celle de n’employer ce grand
art
qu’à de grands sujets. Tous les poètes d’ailleurs
: Et nos voisins, frustrés de ces tributs serviles Que payait à leur
art
le luxe de nos villes174 ; beaux vers assurément
u s’y est donnée. On regrette qu’un esprit si viril, qui a enseigné l’
art
de travailler lentement, s’épuise à peindre un lu
arrachés de la boutique de Barbin ; et l’on revient aux Satires, à l’
Art
poétique et aux Épîtres, « ces chefs-d’œuvre, dit
poésie n’est point la forme naturelle et directe du discours, mais un
art
de convention difficile et savant, l’écrivain qui
choses au-dessous de ce haut état, il fait ressembler la poésie à cet
art
qui donne à de viles matières le lustre de l’or,
ix.) Ce même M. de Montausier voulut faire refuser un privilège à l’
Art
poétique. 99. Mémoires de Fléchier sur les Gra
La Défense des beaux esprits de ce temps contre un satirique. 116.
Art
poétique, chant III. 117. De cette passion la s
plus noble en son tour, Respire la douceur, la tendresse et l’amour. (
Art
poétique, chant ii.) 120. Dans un roman frivol
bre égayez votre ouvrage. (Ibid.) 123. Satire II, A Molière. 124.
Art
poétique, chant I. 125. Épître X, à ses vers.
re. 124. Art poétique, chant I. 125. Épître X, à ses vers. 126.
Art
poétique, chant II. 127. Daunou. Préface de l’éd
uvrage, dit-il, qui me tue par la multitude des transitions. » 129.
Art
poétique, chant iv. 130. Ibid. 131. « Acante
monstrueux, S’ils pensaient ce qu’un autre a pu penser comme eux. (
Art
poét., I.) 168. Préface de l’édition de 1701.
commun à Racine et à Boileau. 180. Les satires littéraires. 181. L’
Art
poétique. 182. Les Épitres. 183. Art poétique,
satires littéraires. 181. L’Art poétique. 182. Les Épitres. 183.
Art
poétique, III.
enfoncé dans des discussions souvent sèches & fatiguantes. Par l’
art
d’un travail caché, il nous a présenté certaines
u premier coup d’œil, que les découvertes, les inventions utiles, les
Arts
méchaniques, les meilleurs systèmes politiques dé
ore des Lettres dans une contrée barbare, pour lui donner bientôt les
Arts
solides & les inventions hardies. Cet enchaîn
est gracieuse & riante, & l’âge mûr est utile. Ainsi tous les
Arts
se montrent d’abord sous une superficie brillante
peindre la vertu la plus belle qui se puisse. Si le but principal des
Arts
doit résider dans l’élévation de l’âme, c’est-à-d
ceux qui s’efforcent de l’acquérir ; car il paroît que désormais les
Arts
, les Sciences & les Etats, suivront le sort d
ets les plus frappans de la Nature, dédaignant les miracles des beaux
Arts
& leur utilité ; agités par les plaisirs vulg
au génie. Il est encore un principe destructif des Sciences & des
Arts
, d’autant plus perfide & dangereux, que, loin
iences, l’homme seroit au-dessous de la brute. Sans la Minéralogie, l’
Art
de la Culture n’existeroit pas. L’homme, sur le g
ent régner entre les hommes sont intimement liées à la découverte des
Arts
; ce n’est que par eux qu’ils deviendront forts,
ue tout le monde se prosterne devant elles ; emploie l’énergie de ton
Art
, pour imprimer la majesté à tout ce que doit révé
lle : ils nous inspireroient les idées dont nous avons besoin ; car l’
Art
du grand Poète seroit de bien sentir l’époque où
ons directrices qui épureroient le code national. Le propre des beaux
arts
est de donner à nos idées une tournure noble, &am
aractere plus relevé ; le peuple cependant n’a point de spectacle ; l’
art
Dramatique semble fait en France pour amuser l’en
moment de leur orgueilleuse apathie, & la grande destination des
arts
de jour en jour s’efface & tombe dans l’oubli
ces peines pour la premiere représentation. J’aime mieux l’âme que l’
art
; l’éloquence que l’adresse ; le sentiment que l’
nséquence juste de l’impossibilité qu’il y auroit à lier ensemble les
arts
& les sciences. L’Esprit d’un seul s’épuise,
’y a plus d’écrivains, & conséquemment plus de sciences ni plus d’
arts
. Car leur liaison me semble démontrée ; & de
ut dire(15), remplacera la raison. Ainsi l’intolerance, appliquée à l’
art
d’écrire, ne l’anéantit pas (ce qui seroit plutôt
dis-je, où la profession des armes étoit la seule distinguée, où les
arts
qui font l’aisance, le repos, les commodités, la
eroit à désirer qu’il y eût en France, beaucoup plus avancée dans les
arts
que la Chine, de pareils livres pour la multitude
e, & plus concise. Veulent-ils écrire : ils manquent absolument d’
art
& de méthode, & ils prouvent, au grand ét
ion. C’est ainsi que la Nation Françoise jouit des chef-d’œuvres de l’
art
: comme elle jouit des monumens publics qui, quel
ue le prix en soit encore acquitté. Qu’on me montre dans l’univers un
art
qui apporte aux citoyens plus de jouissances fine
ligible, parce que, fait pour concilier étroitement la Nature & l’
Art
, il n’y a pas deux personnes qui voient également
& l’Art, il n’y a pas deux personnes qui voient également & l’
Art
& la Nature. Il faudroit avoir une idée profo
olicés appellent goût ce qu’ils imaginent être la perfection de leurs
Arts
; & les individus, ce qui forme la limite rée
prendra pas cette maniere, ne pourra jamais saisir la magie des beaux
arts
? Eh quoi ! ces artistes n’ont peint qu’une attit
eux hommes ; mais la variété infinie des caractères servira mieux les
arts
que la monotonie éternelle que l’œil myope voudro
nt avec le plus de force. Heureux donc qui sent l’enthousiasme de son
art
! qui, tandis que l’erreur a ses héros & ses
s préjugés que l’on croit très-funestes, on pardonnera à l’amour de l’
art
jusqu’aux blasphêmes contre les Poëmes les plus c
ur fera voir que ces Dieux prétendus n’ont point posé les bornes de l’
art
, & qu’ils peuvent conséquemment se dérober à
puériles ; que leur génie est à eux, libres qu’ils sont de modifier l’
art
à leur gré. On veut surtout leur apprendre à mépr
es beautés, mais sur l’impuissance réelle où ils sont d’appercevoir l’
art
dans toute son étendue & dans les nouveaux ef
ortant, puisqu’il tient de si près à l’instruction publique & à l’
art
de former les mœurs. On peut être rejeté, critiqu
ra combien la premiere direction qui lui fut donnée, a été fatale à l’
Art
dramatique, & ne pourra s’empêcher de regrett
les Tragédies Grecques leur avoient été inconnues, forcés de créer l’
Art
, ils se seroient repliés sur eux-mêmes & sur
n’ont pas sçu les distinguer, & qui ensuite ont cru ressusciter l’
Art
, en copiant le Théâtre des Grecs. Voleurs grossie
; des lieux, à la varieté infinie des caracteres, à la fécondité de l’
Art
, ils n’ont jamais soupçonné que le Théâtre dût êt
un langage hyperbolique qui leur est même étranger. Et voilà comme un
Art
simple & fécond, livré d’abord à des hommes q
eurs & pleins de vie qui ont présidé, en France, à l’origine de l’
Art
; ce sont des traducteurs timides qui ont pris çà
s à rentrer avant peu dans l’oubli. Cette erreur a consisté à tirer l’
art
d’un seul côté, d’un côté extrême, c’est-à-dire,
nt en maître, marchant seul, auroit sçu étendre la circonférence de l’
art
à tous les points où l’Humanité est intéressante
rt de bâse fondamentale à la peinture, elle en doit servir à tous les
arts
. Quand un Poëte, au-lieu de dessiner & peindr
trait vivant, naïf, s’éloignera d’autant plus ; le tableau aura de l’
art
, mais point de ressemblance. Voilà l’histoire de
a point de réalité dans ces Tragédies qui se ressemblent toutes. Cet
art
s’est donc brisé en France contre l’écueil de l’i
une imitation trop éxacte, ses successeurs ont achevé de dénaturer l’
art
; & l’art qui ne se renouvelle point, nécessa
trop éxacte, ses successeurs ont achevé de dénaturer l’art ; & l’
art
qui ne se renouvelle point, nécessairement se dét
; l’art qui ne se renouvelle point, nécessairement se détériore. Or l’
art
n’est point sorti du premier moule. Pour juger le
le. La nature ! la nature ! elle a été étouffée par nos Tragiques ; l’
Art
ne pourra renaître que quand on les aura parfaite
e même visage, & la même attitude. Mais ce qui a sur-tout perdu l’
Art
en France, c’est d’avoir suivi les unités de tems
d’une grande action. Il ne vit pas qu’il l’annuloit, & que, si l’
Art
consiste dans l’imitation, tous ces évènemens acc
rtir des entraves que leur maître avoit consacrées. Et voilà comme un
Art
ne franchit point ses limites primitives, lorsque
ètreroient son âme toute entière. Tant que l’on ne restituera pas à l’
Art
son étendue naturelle, on le verra, sous le joug,
c, & que le tems s’écoule, plutôt que la vérité manque. Puisque l’
Art
est une fiction, avertissez-moi plutôt que de vou
, &c. L’imitation parfaite & absolue est impossible dans cet
Art
comme en tout autre : mais les tableaux qui se su
inée, n’offrira qu’une figure sans caractère. Il faudroit laisser cet
Art
pénible à celui qui fait des Odes, ou un Poème Ép
u’il faut être tout entier au sentiment & à l’image. Au reste, un
Art
qui n’a encore parmi nous qu’une même forme &
la foule des esprits moutonniers s’irrite de tout changement fait à l’
Art
Dramatique. Les Poètes Tragiques ne seront pas le
obéir la foule à ses conceptions neuves & vigoureuses, laissera l’
Art
au même point où il l’aura pris, & ne lui aya
fectibilité de l’esprit humain ? & que ne peut-il pas ajouter à l’
Art
infini qui peint toutes les passions, toutes les
étuellement du dogme de la fatalité, & sont plutôt l’ébauche de l’
Art
, que l’Art aggrandi & perfectionné. Les Poète
du dogme de la fatalité, & sont plutôt l’ébauche de l’Art, que l’
Art
aggrandi & perfectionné. Les Poètes François,
nemens ; ce génie a totalement manqué à nos Poètes, qui ont cru que l’
Art
consistoit à faire de magnifiques tirades & à
e, il a gâté les Tragédies Grecques qu’il a copiées ; il a efféminé l’
Art
, il a mis des Madrigaux à la place de l’éloquence
souplesse particulières, une harmonie sans exemple ; mais il a tué l’
Art
, & s’il n’a point fait un pas depuis lui, c’e
s ou de dédain ces prétendus Législateurs qui n’ont jamais touché à l’
Art
, ces Ecrivains didactiques qui ont tracé une théo
mmes nouveaux ? Shakespear sera le Poète immortel, parce qu’il a vu l’
Art
dans ses dimensions véritables, & tous ces se
ue dans deux-cents ans il ne restera à Racine que de beaux vers. Ou l’
art
va s’anéantir totalement, ou il se régénerera d’u
xquels on n’a point répondu ; c’est qu’il faut en France recomposer l’
Art
, & ne plus citer Corneille, ni Racine ; il fa
& leurs hûrlemens tragiques ; ils auront beau dire que c’est-là l’
Art
, puisqu’ils ne sçavent point faire autrement ; on
d’opinions fausses, qui retardoient le progrès des Sciences & des
Arts
, établira sur notre théâtre une innovation saluta
près leur âme. Le reste, entiché de notions fausses, est perdu pour l’
Art
: & le signe de réprobation est déja empreint
eloppes grossières qui surchargent & défigurent le plus libre des
Arts
, & qui l’ont assujetti à une contrainte monot
les plus variés & les plus étonnans, & nous n’aurions pas un
Art
Dramatique à nous ! & nous ne pourrions compo
dées nouvelles & fécondes qui en résultent, nous n’aurions pas un
Art
Dramatique à nous ! Nous sommes environnés de tou
e à nous ! Nous sommes environnés de toutes les Sciences, de tous les
Arts
, miracles multipliés de l’industrie humaine ; nou
r le suffrage unanime de tous les grands-hommes, Juges compétens de l’
Art
& de ses effets ? C’est néanmoins ce qu’on a
des sentimens ; qu’elle ne se donne pas la peine de soupçonner que l’
Art
est susceptible d’une autre forme, & qu’en l’
èvera pas moins ; & qui sçait si nous ne dirons point alors que l’
Art
Dramatique a été parmi nous aussi peu connu que s
juger que par comparaison de la plus ou moins grande perfection de l’
Art
, nous ôserons dire que le François a été jusqu’ic
gré lui, que, faute de vouloir comparer, il a rétréci & atténué l’
Art
Dramatique, cet Art immense & toujours varié
de vouloir comparer, il a rétréci & atténué l’Art Dramatique, cet
Art
immense & toujours varié chez le Poète qu’il
lorsqu’elle expose les débats d’un peuple entier ; c’est manquer à l’
Art
, à la vérité, à l’intérêt ; c’est sacrifier les p
s eux-mêmes furent superstitieux, & pour avoir été créateurs de l’
Art
, ils ne l’ont pas asservi pour jamais à leurs dog
le, & qui ne pouvoit guère être adoptée que par les copistes d’un
Art
qu’ils n’ont point sçu modifier, serviles adorate
ur écarter l’ennui : on sentira aisément que, sous ce point de vue, l’
art
dramatique n’admet que des tableaux, & qu’on
des modèles recens, il lui est défendu de concilier l’intérêt de son
art
avec l’intérêt des mœurs ; il ne peut guere attaq
ui assujettir tous les autres ; est évidemment sans vérité & sans
art
; les autres personnages n’ont plus l’air que de
ens & à la profondeur de ses observations, il avoit sçu joindre l’
art
de perfectionner la science des mœurs(61), encore
réjugés les plus bizarres & qui s’opposent le plus au progrès des
Arts
: dans leur prévention sorte & enracinée. D’a
qu’un peuple est arrivé au point d’avoir goûté les Sciences & les
Arts
, il faut qu’il les pousse au plus haut degré de p
e profonde ; parce que leurs intérêts étant embrouillés, il faut de l’
art
pour les concilier & les rendre respectivemen
on neuve & sublime, qu’il va perfectionner les Sciences & les
Arts
& représenter les anciens peuples. Asyle de l
pentrionale & qui offriroit subitement à nos regards étonnés, des
arts
qu’il auroit découverts aussi de son côté : on no
opéens, qui nous croyons les plus avancés dans les Sciences & les
Arts
, si nous allions trouver des peuples civilisés qu
ter le trait suivant pour tous ces petits faiseurs de Pamphlets sur l’
Art
Dramatique. Un jeune homme vint prier Timothée, d
Médecins, des Jurisconsultes, des Chirurgiens, qui écrivent sur leur
Art
; je ne parle pas des Compilateurs, des Journalis
blier leur théorie, pour se borner à la pratique ; parce que dans les
Arts
de goût, il n’y a point de Théorie, & qu’un b
il ne parle que de figures, de mouvemens. C’est négliger le fond de l’
art
, pour s’attacher à la superficie ; & quiconqu
a dit quelqu’un, il faut avoir une connoissance commencée de tous les
Arts
& ne point confondre les idées & les term
ilence du cabinet, & il fait répandre de précieuses larmes. Beaux
Arts
, (a dit Voltaire) vous êtes des plaisirs. Emouvoi
le pénétrer, le remplir de sentimens vifs & profonds : tel est l’
Art
de l’Ecrivain. A chaque regard qu’il laisse tombe
n que l’autre à représenter ; ils sont également nobles aux yeux de l’
Art
: l’Art est indifférent à plus ou moins de dorure
autre à représenter ; ils sont également nobles aux yeux de l’Art : l’
Art
est indifférent à plus ou moins de dorure. Il doi
ain des Gens-de-Lettres. (59). Il ne faut jamais éloigner, dans les
Arts
, un objet de comparaison, quel qu’il soit, parce
: mais il paroît que ce sale comique sembloit alors inséparable de l’
Art
de la Comédie. Moliere lui-même est fréquemment o
s son propre sentiment devant des règles arbitraires, c’est avilir un
Art
utile & charmant, qui ne demande qu’à parler
paroît avoir constamment tourné le dos à la vérité. Les beautés de l’
Art
sont sublimes & variées, simples & toucha
e la combinaison, & les entraves de la routine qui ont enchaîné l’
Art
dans sa naissance. La source de cette universelle
rtoit aux anciens ; & l’on ne sut pas refléchir qu’une forme de l’
Art
n’étoit pas le principe de l’Art. Ne doit-il pas
sut pas refléchir qu’une forme de l’Art n’étoit pas le principe de l’
Art
. Ne doit-il pas se modifier & devenir aussi é
ière de voir & de sentir ? Nai-je pas pour but les progrès de cet
art
que je cultive, & qui offre tantôt les leçons
objet, en 1773, un livre intitulé : Du Théâtre, ou nouvel essai sur l’
Art
Dramatique, qui me valut alors, de la part des Jo
es comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’
art
de l’écrire en notes On ne sçauroit douter que
jeune homme qui veut faire du progrès dans l’éloquence d’apprendre l’
art
du geste ; mais il consent encore qu’il prenne du
çons d’un comedien, et qu’il étudie sous ce maître les principes de l’
art
de la prononciation. Dans un autre endroit Quinti
ens poëtes grecs qui avoient trouvé le chant et la figure des vers. L’
art
de composer la déclamation des pieces de théatre
sique par le poëte, mais par des hommes consommez dans la science des
arts
musicaux, et qui faisoient leur profession de fai
lamation élevoient, ils rabaissoient avec dessein, ils varioient avec
art
la recitation. Un endroit devoit quelquefois se p
atres modernes, et même de consulter les personnes qui professent les
arts
lesquels ont du moins quelque rapport avec les ar
ui professent les arts lesquels ont du moins quelque rapport avec les
arts
que les anciens avoient, mais dont la pratique es
les anciens avoient, mais dont la pratique est perduë. Tels étoient l’
art
du geste et l’art de composer et d’écrire en note
t, mais dont la pratique est perduë. Tels étoient l’art du geste et l’
art
de composer et d’écrire en notes la déclamation.
rès vraisemblable qu’elle se notoit avec les caracteres des accens. L’
art
d’écrire en notes les chants de toute espece, éto
nt d’instrumens à vent. C’est ce qui prouve, ajoûte cet auteur, que l’
art
de noter les tons des chants et la déclamation de
i consistoient en réprésentations de pieces de theatre, il ajoûte : l’
art
de ces réprésentations étoit alors nouveau à Rome
quelle nos comédiens fussent obligez d’assujettir leur action. Mais l’
art
des représentations théatrales où nos jeunes gens
es, et d’en mettre la méthode en pratique, qu’il l’étoit de trouver l’
art
d’écrire en notes les pas et les figures d’une en
e sont aujourd’hui. Cependant Feüillée est venu à bout de trouver cet
art
, et sa note enseigne même aux danseurs comment il
ntations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants L’
art
des pantomimes, celui des comédiens qui sçavoient
iens qui sçavoient executer la déclamation partagée en deux tâches, l’
art
des compositeurs de déclamation, en un mot, plusi
ches, l’art des compositeurs de déclamation, en un mot, plusieurs des
arts
subordonnez à la science de la musique seront pér
véritable époque de l’anéantissement presque total des lettres et des
arts
, que du moins on cultivoit toujours, quoique ce f
sparus depuis long-temps, mais ce ne fut que dans ce temps-là que les
arts
mêmes disparurent. Tous les nouveaux désastres qu
llin que le nombre des personnes qui de son temps vivoient à Rome des
arts
qui, pour ainsi dire, montoient sur le théatre, é
d’en faire sortir tous les étrangers, même ceux qui professoient les
arts
liberaux. Mais, ajoûte-t’il, tandis qu’on chassoi
t autant d’hommes qui joüoient dans les choeurs, ou de professeurs en
arts
musicaux. Qu’on juge par-là combien étoit prodigi
oit un si grand nombre de personnes qui faisoient leur profession des
arts
musicaux ; faut-il s’étonner que les anciens euss
pas. C’est la multitude des artisans qui font profession d’un certain
art
, qui lui donne de l’étenduë, et qui est cause qu’
donne de l’étenduë, et qui est cause qu’il se subdivise en plusieurs
arts
particuliers. La science de la musique subsista b
sta bien après la cloture des théatres, mais le plus grand nombre des
arts
musicaux périt donc pour toujours. Je ne sache pa
t la traduction du latin, que les danseurs osoient venir exercer leur
art
dans ce lieu si respectable, et jusques sur le to
oucissent et la modifient. Le rôle que le peuple romain a tenu dans l’
art
, l’esprit qu’il a porté dans ses bâtisses et ses
rtient de régir le monde et de gouverner les peuples : ce sont là tes
arts
, à toi… » Tel était aussi le Romain en architectu
es arts, à toi… » Tel était aussi le Romain en architecture, dans cet
art
qui faisait comme partie intégrante de son admini
le double étage de son orgueilleuse spirale, il déclare cette fois l’
art
grec vaincu, « sinon dans sa forme, au moins dans
rt grec vaincu, « sinon dans sa forme, au moins dans son esprit ». L’
art
romain, l’architecture qui s’impose avec la domin
le détail, à moins qu’on ne leur permette de rester plus fidèles à l’
art
grec dans quelques petits temples et monuments :
sa supériorité : dès lors, la Grèce byzantine va prendre la tête des
arts
, et mettre sa marque et comme sa signature à un s
et moyennant un système de matériaux homogènes, broyés et cimentés. L’
art
romain impérial, en émigrant à Byzance, retomba s
marche de l’architecture en ses moments principaux, nous dirons que l’
art
byzantin ne doit nullement être considéré comme «
e doit nullement être considéré comme « une suite de la décadence des
arts
romains » ; c’est un nouveau temps, c’est « l’art
e la décadence des arts romains » ; c’est un nouveau temps, c’est « l’
art
romain renouvelé par l’esprit grec, un art, non p
n nouveau temps, c’est « l’art romain renouvelé par l’esprit grec, un
art
, non point à son déclin, mais au contraire rajeun
e carrière et donner jour à des principes jusqu’alors inconnus ». Cet
art
byzantin fut inoculé par les Nestoriens fugitifs
riginalité un jour leur était née. Comment naît l’originalité dans un
art
et chez un peuple ? Comment le germe qui dormait
stante, et dont M. Viollet-Le-Duc a mieux que personne surpris tout l’
art
secret et complexe en la réparant et la sauvant d
explication dont la clef est dans la nature même des choses ; que cet
art
gothique s’était formé graduellement et avait été
nt donnés le climat, les mœurs de la France, les matériaux, le fond d’
art
préexistant, c’est-à-dire quelques traditions ven
faire. Ces architectes laïques, dans leur fièvre de construction et d’
art
, semblaient avoir pris pour devise et avoir inscr
r est postérieure de près de cinquante ans, « comme le prototype de l’
art
gothique ». Ainsi nous faisons sans cesse, toujou
ayant son goût propre et sa saveur à elle, entée de longue main sur l’
art
gothique, et non pas purement transplantée et cop
ierges, des lampesiers ou lustres, et qui regrette, lui aussi, le bel
art
du temps passé. Monteil avait ouvert la voie, dan
r très nettement. Autant, en effet, il a de respect et de goût pour l’
art
libre, original, ayant en soi sa raison d’être et
principe de développement, autant M. Viollet-Le-Duc est sévère pour l’
art
emprunté, copié, extérieur, fastueux, plus appare
emprunté, copié, extérieur, fastueux, plus apparent que réel, pour l’
art
massif qui s’impose et qui ne correspond ni à un
une habitude ou à une convenance de la société régnante et vivante. L’
art
de l’architecture sous Louis XIV lui est antipath
du début et celui de la fin. « Personne ne contestera, dit-il, que l’
art
de l’architecture était plus brillant au moment d
te, un maître de la pure Renaissance. Le goût de Louis XIV pesa sur l’
art
de son temps et contribua à l’appesantir. On le s
, il a puisé de bonne heure auprès de son oncle Delécluze le goût des
arts
. Celui-ci ne cessait de lui montrer de belles est
surtout dans la XIe, de libres et rapides réflexions sur l’état de l’
art
en France, mises dans la bouche d’un Berlinois.
erception de la douleur chez autrui peut-elle devenir agréable dans l’
art
? La pitié. — La vengeance. 5° Transmission indir
rale. III. L’émotion artistique et son caractère social. L’objet de l’
art
est d’imiter la vie pour nous faire sympathiser a
gne extérieur de la vie et moyen de l’art. — Le but le plus haut de l’
art
est de produire une émotion esthétique d’un carac
on esthétique d’un caractère social. Ressemblance et différences de l’
art
et de la religion. L’anthropomorphisme et le soci
d’émotion vive, peut constamment se faire jour. En d’autres termes, l’
art
de l’expression élargit dans des limites jusque-l
uelle manière définirons-nous l’émotion artistique, celle que cause l’
art
? L’art est un ensemble méthodique de moyens pour
nière définirons-nous l’émotion artistique, celle que cause l’art ? L’
art
est un ensemble méthodique de moyens pour produir
armonieuse de la vie consciente qui constitue le sentiment du beau. L’
art
peut, pour cela, se servir seulement des sensatio
oins ingénieuse, des saveurs, des odeurs, des couleurs. Tels sont les
arts
tout à fait élémentaires dont parle Platon dans l
ton dans le Gorgias, comme la parfumerie et aussi la polychromie. Ces
arts
ne cherchent pas à créer la vie ou à paraître la
oumettre à une réorganisation profonde. Ce sont pour ainsi : dire des
arts
inorganiques, aussi peu expressifs de la vie qu’i
te une goutte d’eau de l’Océan, une parcelle de la vie de la mer. Les
arts
vraiment dignes de ce nom procèdent d’une manière
et de la vie collective. Analysons le plaisir que nous cause, dans l’
art
, cet élément essentiel qui est l’imitation de la
es objets par la mémoire. Nous comparons l’image ; que nous fournit l’
art
avec celle que nous fournit le souvenir ; nous ap
ravivée au contact de l’image extérieure, et devant toute œuvre de l’
art
nous revivons une portion de notre vie. Nous retr
le plaisir, corrélatif de sentir et de critiquer ses défaillances. L’
art
est un des déploiements les plus remarquables de
aujourd’hui dans notre admiration était d’ailleurs plus grande pour l’
art
naissant. La première œuvre de l’art humain, en e
it d’ailleurs plus grande pour l’art naissant. La première œuvre de l’
art
humain, en effet, a été l’outil, hache ou couteau
à la réalisation d’une utilité. L’industrie, après avoir été ainsi l’
art
primitif des hommes, s’est subtilisée toujours da
thiser avec les êtres représentés par l’artiste. Il y a aussi, dans l’
art
, un élément de plaisir tiré d’une antipathie mêlé
ent peur devant celle d’autres animaux. Remarquons d’ailleurs que les
arts
primitifs, aussi bien la poésie que le dessin et
rez, et, dans la mesure du possible, vous-même vous aimerez. Tous les
arts
, en leur fond, ne sont autre chose que des manièr
se des émotions et des pensées. Par cette fiction dont se servent les
arts
, nous devenons accessibles non seulement à toutes
ité s’élargit de toute l’étendue du monde créé par la poésie. Aussi l’
art
joue-t-il un rôle considérable dans cette pénétra
plus le grand moyen de communication entre les êtres. Aussi tous les
arts
se résument-ils dans l’art de produire ou de simu
unication entre les êtres. Aussi tous les arts se résument-ils dans l’
art
de produire ou de simuler le mouvement et l’actio
sentiments, par conséquent des mouvements mêmes. L’architecture est l’
art
d’introduire le mouvement dans les choses inertes
é, lourd, ce qui est tout ensemble inorganisé et inerte. En résumé, l’
art
est une extension, par le sentiment, de la sociét
ndre avec une vie plus large et universelle. Le but le plus haut de l’
art
est de produire une émotion esthétique d’un carac
uelque peu ridicule. Nos aînés ont préconisé le culte de l’irréel, l’
art
du songe, la recherche du frisson nouveau. Ils on
ute la compagnie de nos Jules Bois, sont des amantes peu fécondes… en
art
surtout. Oui, comme cet art nous paraît suranné a
s Bois, sont des amantes peu fécondes… en art surtout. Oui, comme cet
art
nous paraît suranné alors que les plus jeunes hom
e. Nous recherchons l’émotion saine et divine. Nous nous moquons de l’
art
pour l’Art et de ces questions si vaines et stéri
herchons l’émotion saine et divine. Nous nous moquons de l’art pour l’
Art
et de ces questions si vaines et stériles. Certe
des jeunes hommes comme Saint-Georges de Bouhélier qui lutte pour un
art
national, qui a écrit de fort beaux livres où — a
ernier et définitif avatar est M. Mallarmé, et que cette conception d’
art
qui enrichit notre littérature de plusieurs et pu
ilité dédaigneuse, et aussi à la doctrine — si mal interprétée — de l’
art
pour l’Art, que les idées éternelles, les divines
gneuse, et aussi à la doctrine — si mal interprétée — de l’art pour l’
Art
, que les idées éternelles, les divines et rayonna
t fini des expertes combinaisons sentimentales ou lexicographiques. L’
Art
de demain se distinguera surtout par l’absence pr
s estimables — puisque, en réalité, elles dénoncent un effort vers un
art
d’harmonie, si elles n’avaient sacrifié aussi vol
en des atmosphères distinctes différentes et superposées : L’Œuvre d’
art
et la Vie. Cette différenciation de l’Artiste et
omme, que s’édifie — poème ou symphonie, presque ou statue— l’Œuvre d’
Art
? Elles en sont les essentiels matériaux, et tous
é s’est réduite et coquettement pervertie en un fragile sensualisme d’
art
, toute leur puissance émotionnelle, piteusement m
oète cessa d’être un sage et un Pontife pour devenir un dilettante, l’
art
d’être un sacerdoce pour être un jeu. Et l’on dif
e crise pathologique traversée par notre organisme intellectuel. Et l’
Art
continuera sa divine tradition, son évolution len
lente et majestueuse vers une doctrine plus simple et naïve, vers un
art
d’humanité que nous pourrons appeler — avec un je
Naturisme. Cependant s’il fallait caractériser d’un mot ce que sera l’
art
de demain, l’épithète plus disante de Panthéisme
e persuader de la justesse de cette expression. Panthéisme ! Tous les
arts
sont, en ce vocable, résumés. Naturisme et Mystic
e M. de Régnier. Dans les menus faits de la vie quotidienne, le grand
art
est de retrouver des émotions divines ; en de fru
mprévu de leur enseignement. Ces maîtres apprenaient aux idéologues l’
art
préparé des métaphores. Et les lettrés chérissaie
ctions esthétiques et il fut pour beaucoup dans l’actuel divorce de l’
Art
et de la Vie. S’il est, en ce moment, l’homme le
lieu, par là ils s’assimilèrent à des êtres peut-être infimes. Mais l’
art
n’est pas aristocratique. * * * J’ai, plus haut
ans notre civilisation occidentale, en complète évolution et dans les
arts
, les temps présents seront un âge héroïque. Il es
e guère que sous ces phrases, si bien dites, se déguise une hérésie d’
art
assez commune. Ainsi, selon M. Barrès, seuls, les
cupe uniquement de la façon dont sont émus les hommes, il restreint l’
art
à quelques personnalités d’élite. C’est ainsi que
Mythe, il s’agit de l’interpréter. Saint-Georges de Bouhélier. Les
arts
prochains créeront-ils de nouveaux mythes ? Ou bi
tua. Il substitua son propre triomphe aux fins de l’univers. Science,
art
, religion, il restreignit tout à soi-même : L’ins
nt artifice ! Et comme il faut admirer aussi l’exquise puissance de l’
art
! Par l’extrême grâce des attitudes, ces gens nou
ensives foudres aux mains de Zeus nous firent oublier les orages. Cet
art
, d’une extrême ingénuité, comme il nous paraîtrai
le expression du sacrifice. Malgré tout, il faut se persuader que cet
art
demeure incomplet car il se restreint à l’humanit
uader que cet art demeure incomplet car il se restreint à l’humanité.
Art
d’allégorie et d’emblème. Si certains poètes fire
ce de sa structure. Par la suite on se lassa de cette simplicité. L’
art
fut influencé par les modes décadentes, et devint
ure des origines esthétiques et philosophiques à la fois. La raison d’
art
qui la motiva est fort superficielle. Pendant la
s rhénanes. Mais la littérature archaïque devenait un genre périmé, l’
art
de reconstitution était passé de mode, semblait s
s où ils représentent leurs états mentaux. Telle fut l’exégèse de cet
art
chimérique, de cette fade littérature de songe et
quants étendards des chevaleries évanouies. Or, ce qui distinguera l’
art
futur, c’est précisément le renoncement du poète
s l’idylle panthéiste de l’abbé Mouret demeurent les précurseurs de l’
art
naturiste. L’objet s’interprète sans nul artifice
des épisodes et des sentiments qu’avaient autrefois réalisés, dans un
art
différent, les vieux Maîtres de Flandre. Assuréme
t des tableautins, d’un coloris vif, chaleureux, très ardent. Ainsi l’
art
du poète fut, au début, descriptif ; et, alors, s
sthétique rétrécissait, immobilisait la Nature, quand la mission de l’
art
est de la magnifier, de l’exprimer dans son ruiss
ce terme, un artiste romantique. Mais surtout, il aura consacré, en l’
art
poétique, des objets ordinairement méprisés. Ses
é d’abord comme d’un jeu et par fantaisie. Malgré tout, cette forme d’
art
triomphait. La Critique s’insurgeait. Les Parnass
. Car M. Retté sait bien que ces discussions de rhéteurs n’ont avec l’
art
qu’un rapport vague et incertain. Il ne pense pas
ue défend si magnifiquement ce jeune poète ? C’est plutôt une forme d’
art
supérieure, plus complète et dont il nous faudra,
té est de notre avis. On conçoit qu’avec une telle compréhension de l’
Art
Civique, M. Retté ne pouvait sympathiser étroitem
u la fonction de ces hommes frustes. Certes, comme nous préférons cet
art
à la pompe chimérique, et aux monotones mélopées,
plusieurs chefs-d’œuvre, mais surtout cette conception aura, dans les
arts
futurs, de grandes conséquences. M. Brunetière lu
èrement médit depuis. Certes, ces novateurs eurent tort de faire de l’
art
une occasion d’expérience, c’était en restreindre
périssable. Jusqu’à Zola, on avait toujours isolé, séparé, divisé les
arts
. Les rhéteurs nous apprenaient que l’art pouvait
s isolé, séparé, divisé les arts. Les rhéteurs nous apprenaient que l’
art
pouvait être tour à tour, descriptif ou sentiment
l il se détache, tout ce qui le circonstancie et lui sert de cadre. L’
art
nouveau est là : on n’étudie plus les hommes comm
expliquent. » Voilà des dires sublimes, et qui auront fait subir à l’
art
une évolution irrémédiable ! II Les théories
diable ! II Les théories éthiques du naturalisme, appliquées à l’
art
, n’aboutissent-elles pas à la négation de celui-c
e monographie de l’Éternité. Par-là, le naturisme se différencie de l’
art
pour l’Art qui est relatif aux sentiments du poèt
ie de l’Éternité. Par-là, le naturisme se différencie de l’art pour l’
Art
qui est relatif aux sentiments du poète, et de l’
de l’art pour l’Art qui est relatif aux sentiments du poète, et de l’
Art
Social qui est éphémère, asservi à l’esprit, aux
ient peut-être un destin. » Cette restriction est importante. À quel
art
nous conduirait l’étude psychologique, minutieuse
ystère dont ils expriment l’Éternité. Leur attitude les interprète. L’
art
sacré et réel — le Naturisme — ne s’occupera jama
seuls leurs rôles surent nous toucher ! » * * * La mission de l’
art
est de reconstruire des archétypes des paysages i
l’Art-Miroir, préconisée par Émile Zola, se trouve ici outrepassée. L’
art
n’est plus, comme l’a promulgué le chef du natura
mane ne peuvent s’en glorifier. C’est que ce furent là des cénacles d’
art
pur, et que le pauvre Lélian, qui demeurera étern
hétiques, il écrivit avec une douce ironie les quelques strophes de l’
art
poétique ; De la musique encore et toujours ! Qu
c Maurice Barrès, son insouciant dédain de la mode, aussi bien dans l’
art
que dans la vie, en constatant plaisamment à ce p
s rites, ni les magnificences des cathédrales, ni les splendeurs de l’
art
mystique. Il ne fut qu’un pécheur qui se repent,
aire, où semblent se complaire les jeunes hommes actuels. Pour lui, l’
Art
est inséparable de la religion, et il veut en fai
er l’éclat sacré. Il a su synthétiser ses impressions et aboutir à un
art
d’Éternité. « La mission éternelle de l’art, no
essions et aboutir à un art d’Éternité. « La mission éternelle de l’
art
, nous dit-il, est de ressusciter les dieux. — L’a
on éternelle de l’art, nous dit-il, est de ressusciter les dieux. — L’
art
solennise les épousailles des âmes et des paysage
une penseur de Flandre, M. Edgar Baes, ne s’écriait-il pas : « Notre
art
atavique, illuminé d’un simple rayon de cette viv
oethe a dit : “L’homme est un entretien de la nature avec Dieu.” Si l’
art
est l’expression parfaite, l’écho religieux de ce
oi Rome n’eut point de théâtre. — V. Influence du christianisme sur l’
art
dramatique. — Parenté de la tragédie moderne avec
’approfondirai donc l’essence du tragique. Mais, comme l’essence d’un
art
ne se révèle pleinement que dans l’ensemble de so
stoire générale de la tragédie forme, avec la théorie sommaire de cet
art
, l’introduction nécessaire et naturelle d’une étu
l’honneur, les plus personnelles des passions, à peine touchées par l’
art
antique, font dans notre monde chrétien l’intérêt
rie puisse être rendue sensible, le chef-d’œuvre le plus parfait de l’
art
tragique, c’est l’Antigone de Sophocle182. Étéocl
a vertu romaine, virtus romana, était contraire au développement de l’
art
dramatique, autant que la vertu grecque l’αρετή d
du changement survenu alors dans la conscience du monde, puis dans l’
art
dramatique, cette représentation idéale que l’Hum
dans le sanctuaire de la Déesse. VI Car c’est un sanctuaire. L’
Art
n’est pas plus un hochet amusant qu’un instrument
ole plus ou moins clair, plus ou moins magnifique de l’Idée divine, l’
Art
n’est jamais tombé, il ne peut pas tomber en cont
ique, de la Vérité morale, que la tragédie ; mais, puisqu’elle est un
art
et un art important, je puis affirmer a priori qu
a Vérité morale, que la tragédie ; mais, puisqu’elle est un art et un
art
important, je puis affirmer a priori qu’elle la r
e leurs desseins et de leurs actes est une condition essentielle de l’
art
qui n’est pas imposée par la morale seulement, ma
sence du chœur, la comédie manquerait de deux choses essentielles à l’
art
: de poésie et de moralité. Elle manquerait de po
théorie. VII L’Orient n’a rien produit du premier ordre dans l’
art
dramatique. Si la tragédie des Indiens est sans p
ous sommes introduits par Aristophane. Ce grand poète occupe dans son
art
le même rang que Sophocle dans le sien. Seul il a
pas non plus les idées éternelles de la morale, de la religion, de l’
art
et de la politique ; c’est le mensonge du Divin.
tte prosaïque dissolution de la beauté, de ce dualisme intérieur de l’
art
, qu’on appelle proprement la satire. C’est à Rome
violemment des mœurs et des idées de son temps, fut la mort de ce bel
art
classique, dont la beauté parfaite avait eu pour
ette espèce de sacrifice offert à leur divinité cachée. Au monde, à l’
art
classique succédèrent le monde et l’art romantiqu
ivinité cachée. Au monde, à l’art classique succédèrent le monde et l’
art
romantiques, le jour où la cité antique disparut,
que l’État avait jamais revêtue aux yeux d’un Romain ou d’un Grec. L’
art
dramatique accomplit alors la révolution que les
echoque et se détruit. L’humour, c’est la mort même de l’art218, si l’
art
a pour principe l’harmonie, l’intime pénétration
ale et plus philosophique, qui supprime dans les représentations de l’
art
le détail et l’accident, pour dégager et mettre e
chefs-d’œuvre classiques221, surtout si les conditions nouvelles d’un
art
romantique en dépit de lui-même n’avaient pas imp
rire, et elle se sert de l’écriture pour le tromper. Le Bon Sens et l’
Art
véritable sont également satisfaits de la mésaven
e lui, son théâtre sur ce terrain élevé et solide, qui est celui de l’
art
classique. La comédie est 2º : l’indifférence ab
la personne humaine contre leur majesté. Ici Molière est en défaut. L’
Art
, la Morale, l’Ordre social, la Religion, la Raiso
s exister une différence réelle entre ces deux grandes divisions de l’
art
dramatique, et je cherche où serait cette différe
princes conduisaient la charrue. Les princesses possédaient à fond l’
art
de traire les vaches, et allaient faire boire les
habituellement des princes sur la scène, c’est par une nécessité de l’
art
, c’est afin d’avoir des figures indépendantes ; e
qui est un brigand, et Schiller a péché contre la morale et contre l’
art
, en voulant faire un drame fort tragique de cette
et sa totalité . Introduction, p. 19. 177. Les grands motifs de l’
art
dramatique sont les principes éternels de la reli
État, l’Église, la gloire, l’amitié, etc., et particulièrement dans l’
art
romantique, l’honneur et l’amour . T. I, p. 203.
onneur et l’amour . T. I, p. 203. 178. Le genre lyrique est pour l’
art
romantique le type fondamental. L’accent lyrique
réelle et vraie. T. V, p. 153. 182. Parmi les chefs-d’œuvre de l’
art
dramatique ancien et moderne (et ils ne sont pas
ici le lieu de citer une belle phrase de Schelling (Discours sur les
arts
du dessin). « Winckelmann, dit-il, compare la bea
. C’est dans ce sens et non dans un autre que nous pouvons dire que l’
art
hellénique, dans ses plus hautes créations, s’est
ts. T. V, p. 170. 202. Expressions de Hegel, t. V, p. 221. 203. L’
art
est appelé à manifester la vérité sous la forme d
cette représentation et cette manifestation. T. I, p. 51. 204. L’
art
dégage la vérité des formes illusoires et mensong
oin d’être de simples apparences purement illusoires, les formes de l’
art
renferment plus de réalité et de vérité que les e
e vérité que les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’
art
est plus vrai que celui de la nature et de l’hist
Substantiel en soi, ni l’élément personnel subjectif En effet, comme
art
véritable, la comédie doit aussi se soumettre à l
p. 192 et suiv. 206. Nous pouvons négliger ces commencements de l’
art
dramatique que nous rencontrons en Orient. Le mod
peuple athénien, sur là traie philosophie, la vraie foi aux Dieux, l’
art
solide, qu’Aristophane se montre comique, mais su
ité en contraster avec ce que devraient être l’État, la religion et l’
art
. T. V, p. 161. 208. L’anthropomorphisme des D
finesse et l’accable des traits de sa mordante ironie. La forme de l’
art
qui entreprend de représenter cette lutte est la
eils à ses concitoyens, rembarre ses adversaires et ses rivaux dans l’
art
; quelquefois même il livre publiquement su propr
. 124. 218. Il y a pour Hegel deux principes destructeurs tours de l’
art
: l’humour, et l’imitation servile de la réalité.
. Voltaire dit : Je pleure, et Shakespeare pleure ; mais le rôle de l’
art
est précisément de dire et de paraître, et non pa
s sentiments avec un grand appareil déclamatoire, et déploient tout l’
art
de la rhétorique. Aussi ce genre de discours se r
t les jeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l’
art
des imposteurs. De même, des caractères parfait
ulière de l’ordre social, qui est accessible aux représentations de l’
art
, on n’a qu’à jeter un coup d’œil sur celle qui lu
ion politique, nous ne trouvons pas l’indépendance individuelle que l’
art
exige pour ses personnages. T. I, p. 161. 225.
ation commune de couvrir le corps ; mais le vêtement que représente l’
art
antique est une surface sans forme déterminée. Il
Les Brigands, acte Ier, scène ii. 232. Schelling, Discours sur les
arts
du dessin. 233. Cours d’esthétique. T. I, p. 16
t tous les siècles dans le plus difficile et le plus beau de tous les
arts
. ô Racine ! Il y a long-temps que ton éloge était
ie de la plus éminente supériorité, que celui qui aurait conçu tout l’
art
de la tragédie telle qu’elle parut dans les beaux
nés à l’humanité ; elle n’a pas des conceptions si vastes. Chacun des
arts
de l’esprit a été imaginé par degrés, et développ
a durée. L’invention du dialogue a sans doute été le premier pas de l’
art
dramatique. Celui qui imagina d’y joindre une act
et la pompe théâtrales. Le premier qui, de la combinaison de tous ces
arts
réunis, fit sortir de grands effets et des beauté
e ; mais Eschyle apprit à Euripide et à Sophocle à le surpasser, et l’
art
fut porté à sa perfection dans la Grèce. Cette pe
e Polymnie ; chez nous, elle est seule, et sans autre secours que son
art
, sans autres appuis que la terreur et la pitié. L
uses et magnifiques où se signalait la brillante rivalité de tous les
arts
, et où les sens, séduits de toutes les manières,
t nouvelles ; et de toutes ces considérations, on peut conclure que l’
art
des Corneille et des Racine devait être plus éten
es Racine devait être plus étendu, plus varié et plus difficile que l’
art
des Euripide et des Sophocle. Ces derniers avaien
iné par son génie, et n’empruntant aux anciens que les préceptes de l’
art
sans prendre leur manière pour modèle, fit de la
’héroïsme et de vertu. Racine, plus profond dans la connaissance de l’
art
, s’ouvrit une route nouvelle, et la tragédie fut
propre force. Le premier il connut le langage de la vraie grandeur, l’
art
de lier les scènes, l’art de l’exposition et du d
l connut le langage de la vraie grandeur, l’art de lier les scènes, l’
art
de l’exposition et du dialogue. Il purgea le théâ
it fait Corneille. Mais combien il restait encore à faire ! Combien l’
art
de la tragédie, qui doit être le résultat de tant
si claire et si distincte dans une intrigue qui semblait double, cet
art
d’entrelacer et de conduire ensemble les deux bra
convenons que Racine est le premier qui ait su assembler avec tant d’
art
les ressorts d’une intrigue tragique. Et cette au
e tragique. Et cette autre partie du drame non moins importante ; cet
art
des moeurs et des convenances, qui enseigne à fai
ppris à Racine ? Est-ce Corneille, qui pèche à tout moment contre cet
art
, même dans ses scènes les plus heureuses ; qui fa
ici la plus étonnante création de Racine. C’est ici le triomphe d’un
art
sublime et nouveau. Parlez, vous qui refusez à l’
vrit une source nouvelle et abondante pour la tragédie française. Cet
art
que Corneille avait établi sur l’étonnement et l’
détracteurs et les plus ardens enthousiastes de son rival. Il créa l’
art
du style tragique. Il en fut parmi nous le premie
pas les nuances, et c’est par les nuances qu’on excelle dans tous les
arts
d’imitation. Racine eut le premier la science du
réponse ne fut pas d’abord entendue. Britannicus , qui réunissait l’
art
de Tacite et celui de Virgile, était fait pour tr
pouvoir de la vertu. Telles sont les plus heureuses productions de l’
art
, celles qui par la force du sujet réussiraient mê
elle est cette première espèce de beautés dont tous les ouvrages de l’
art
ne sont pas également susceptibles. Les autres so
coup plus dépendantes du mérite de l’exécution, des combinaisons de l’
art
, et de la sagacité des juges : tels sont les ouvr
ne dans Andromaque ? Ah ! C’est ici qu’il faut reconnaître le grand
art
où excellait l’auteur, de saisir toutes les nuanc
Combien vous deviez chérir l’écrivain qui paraissait avoir étudié son
art
dans votre coeur, qui semblait être dans le secre
s. C’est là sans doute posséder la science des couleurs locales, et l’
art
de marquer tous les sujets d’une teinte particuli
ie politique sans affectation de politique ! Et dans Mithridate, quel
art
d’ennoblir les faiblesses d’une grande ame, et de
, attentive à ce grand spectacle, suspendue à tous les ressorts que l’
art
fait mouvoir sur la scène ; quand vous aurez ente
lus près. Vous vous écrierez alors dans votre juste admiration : quel
art
que celui qui me domine si impérieusement, que je
lité dont l’exercice est souvent si amer et si cruel ! Mais plus cet
art
a d’éclat et de supériorité, plus il doit avoir d
nt adopté ? Qui est-ce qui ne rend pas justice à ce grand effort de l’
art
dramatique ? Qui peut méconnaître cette création
; qu’après avoir décidé qu’un auteur a seul atteint les bornes de son
art
, il en coûte d’avouer qu’un autre les a reculées
e un autre sur lequel on n’a pas compté ; qu’en général dans tous les
arts
on adopte d’abord un maître, à qui l’on veut bien
ne donnent que plus de ressort aux talens et plus de mérite aux beaux
arts
, ne songent qu’à se délivrer eux-mêmes des règles
voir enfin à son rang ; Voltaire préside encore au goût et aux beaux
arts
. Qui en sera l’arbitre et la lumière après lui ?
ical, dit Aristides, regle aussi-bien le geste que la recitation. Cet
art
enseignoit donc le grand usage qu’on peut faire d
sure et le mouvement. C’étoit donc ces deux dernieres qu’enseignoit l’
art
rithmique qui, comme nous l’avons remarqué déja,
ue qui, comme nous l’avons remarqué déja, est partagé par Porphyre en
art
metrique, ou mesureur, et en art rithmique ou art
ué déja, est partagé par Porphyre en art metrique, ou mesureur, et en
art
rithmique ou art de mouvement. Platon pour dire
agé par Porphyre en art metrique, ou mesureur, et en art rithmique ou
art
de mouvement. Platon pour dire que le mouvement
destruction de l’empire romain. La modulation, dit cet auteur, est l’
art
de rendre la prononciation d’une récitation suivi
on notée des vers. Nous parlerons bien-tôt de ce carmen. Revenons à l’
art
rithmique ou à la modulation proprement dite. Nou
oient-ils à celui qui battoit la mesure en suivant les principes de l’
art
rithmique, la liberté de marquer la cadence après
usique ? Voila pourquoi les anciens mettoient la poësie au nombre des
arts
musicaux. Voila pourquoi la plûpart des auteurs g
nt chacun de ces mouvemens ? Je me contenterai de répondre ici, que l’
art
d’écrire les notes en geste, ou, si l’on veut, le
de la musique rithmique dont il s’agit presentement. Elle supposoit l’
art
d’écrire les gestes en notes, un art déja trouvé
t presentement. Elle supposoit l’art d’écrire les gestes en notes, un
art
déja trouvé et pratiqué. C’étoit la musique hypoc
re. Ainsi nous remettons à en parler, que nous traitions de celui des
arts
musicaux que les grecs nommoient orchesis et les
. Voila ce qui ne se fait point naturellement, et c’est même ce que l’
art
ne peut apprendre à bien pratiquer. Mais nos arti
de Quintilien, qui peut fournir quelque lumiere sur les regles que l’
art
rithmique donnoit pour mesurer les temps des gest
m’est pas possible d’expliquer pleinement la méthode enseignée par l’
art
rithmique, pour faire agir d’un concert si parfai
ttoit la mesure, à celui qui faisoit une profession particuliere de l’
art
rithmique. Il est vrai que quelques musiciens mod
s appellons en françois le traité de la danse et qui est l’éloge de l’
art
des pantomimes, qu’il y avoit auprès de l’acteur
ort et de cette naissance se révèle, hautement symbolique. Le moderne
Art
, — notre Art, — a été institué au dix-septième si
te naissance se révèle, hautement symbolique. Le moderne Art, — notre
Art
, — a été institué au dix-septième siècle. L’Art a
moderne Art, — notre Art, — a été institué au dix-septième siècle. L’
Art
antique, l’Art du moyen âge ne nous sont plus rie
notre Art, — a été institué au dix-septième siècle. L’Art antique, l’
Art
du moyen âge ne nous sont plus rien : pour les co
avant, en érudit : ils sont hors nous, pour une autre civilisation. L’
Art
moderne est né au jour où, la société moderne éta
eptième siècle l’époque, glorieuse, de l’accomplissement. — Depuis, l’
Art
moderne, comme toutes choses vivantes, a passé pa
synthèse. La thèse fut, au dix-septième siècle, l’époque classique. L’
Art
classique dérive de la philosophie cartésienne :
et, en peinture, Eugène Delacroix. C’est la démocratie envahissant l’
Art
, après l’Etat ; la pure Raison perd son pouvoir,
nt lui, un musicien, Beethoven, avait employé les faibles moyens d’un
art
non encore achevé, à ébaucher, prodigieusement, l
à jamais, indestructiblement, comprit, et proclama la loi intime de l’
Art
; puis, il fut l’artiste, l’accomplisseur de la t
e, l’accomplisseur de la tâche nécessaire ; il fit l’œuvre complète d’
art
complet, la synthétique révélation où Racine et B
ciaux efforts, leur vision, et leur voix, — où se viendra instruire l’
Art
, toujours. Donc, si nous vivions dans un temps mo
me, — vous êtes perdu pour la musique française. Dans le domaine de l’
art
, on n’égale qu’à la condition de différer, et, en
On voit que vous aimez à rire. Qui vous parle de restreindre tout un
art
admirable à une chanson de petite fille ? Mais, d
s par tous. L’auteur d’Opéra et Drame a découvert une Amérique dans l’
art
dramatique, et ce n’est pas imiter Christophe Col
t doit être complète et vraie, c’est à dire le drame, mais un drame d’
art
complet, non de musique seule, et un drame d’acti
aux jours, très rares, de la sérénité ; enfin, il avait compris que l’
art
, demeurant complet et vrai, doit, aussi, donner à
rsuit l’étude des prodigieux instincts qui ont, dans la vie et dans l’
art
, préservé Beethoven de la corruption environnante
s considéré et jugé déjà plus haut, apportant à la Musique, à ce seul
art
exercé en Autriche, une conformation et une tenda
comme nous avons vu Beethoven préservé contre cette tendance, dans l’
art
, par la puissante impulsion de sa nature, ainsi n
ier de Protestantisme allemand vivait en lui. Et si nous revenons à l’
Art
, Beethoven nous paraît aussi amené, par cet Espri
Esprit, dans la voie où il se devait rencontrer au seul Initié de son
Art
, au seul devant lequel il pût se pencher, respect
st en elle qu’il oublia et perdit, pleinement, le monde des sons, cet
art
extérieur qu’il ne devait plus comprendre, désorm
e si, (dans l’Allégro moderato qui suit), le Maître, conscient de son
art
, s’était mis, de suite, à son travail d’enchantem
l’instinctive tendance de sa vie s’est accordée à la tendance de son
art
vers l’émancipation. Lui même ne pouvait être, au
allée d’accord avec sa tendance instinctive à l’élargissement de son
art
? Nous en trouvons un indice, de la plus sublime
contenaient plus qu’une piquante étrangeté ; mais nullement un type d’
art
, valant pour tous les âges, purement humain, non
nommée, étrangement joyeuse, à la vue de ce paradis regagné. Jamais l’
art
le plus élevé n’a créé une chose plus simple que
lle signifie l’alliance, naturelle, nécessaire, des trois formes de l’
Art
, plastique, littéraire, musicale, dans la communi
a pure musique ; ils doivent étudier à toutes les œuvres, en tous les
arts
; et pour cette étude, encore, le Maître leur fou
eur, et que le Wagnériste trouve, toutes deux, sur la voie tracée à l’
Art
par le Maître vénéré. Un pastel nouveau de M. Deg
position, encore, il nous a donné deux modèles, insignes, de ces deux
arts
. D’abord, c’est une lithographie : les Filles du
nt, ainsi, pour tous, un enseignement, et pour les rares initiés de l’
Art
, une joie ; et, s’il les eût connues, Richard Wag
elles les impressions fortuites, de nature objective ou subjective. L’
Art
soulève ce voile ». Il faut bien saisir, cependan
hie de Schopenhauer l’Art acquiert une énorme importance, car c’est l’
Art
qui est la source de toute connaissance ; c’est l
apparent sont toujours tragiques. Schopenhauer, qui était parti de l’
Art
, se rencontre de nouveau, dans cette conclusion,
i, soit d’une spéculation. À Bayreuth, nous voyons « l’ideé même de l’
Art
, en sa réalisation idéale. » X : Le style de Bayr
rès cette période de célébration. Le texte présente une histoire de l’
art
en trois moments. La thèse correspond au XVIIe si
que les anciens grecs ont connu est celui du mythe et de l’union des
arts
. C’est le temps de la synthèse et de l’amour qui
choses et les êtres. Le second est celui de l’égoïsme, le moment où l’
Art
, un et indivisible, se trouve éclaté entre différ
temps de l’analyse. L’humanité à venir saura retrouver l’unité et un
art
synthétique. C’est là l’expression d’une utopie a
’agit d’admirer et non pas d’imiter Wagner, de trouver la pointe de l’
art
français comme il a su trouver la pointe de l’art
uver la pointe de l’art français comme il a su trouver la pointe de l’
art
allemand et de puiser dans les chansons de geste
qui suppose « l’alliance naturelle, nécessaire, des trois formes de l’
Art
, plastique, littéraire, musicale, dans la communi
e. » Ainsi, cette doctrine s’applique-t-elle à toutes les formes de l’
art
, et surtout pas à la seule musique. Wyzewa différ
Paris. Il se définit comme un « peintre symphoniste » et recherche un
art
de la suggestion. Le numéro 7 d’août 1885 de la r
qu’elle subit, sur la direction nouvelle qu’il faudrait souhaiter à l’
art
d’écrire et sur les pressentiments qu’on trouve d
guère de goût qu’aux spéculations des sciences, des philosophies, des
arts
et des littératures. Est-ce bien la peine, en eff
l, religieux, d’un grand oubli de la tristesse de vivre. Pour elle, l’
Art
était précisément ce qu’elle ignorait, elle vénér
euse diplomatie à quoi ont dû se résigner ceux qui apportaient dans l’
art
une Révélation quand ils en ont dû vivre, — tous
lence, — les force à s’enfermer dans les limites providentielles de l’
Art
et du Génie. Ce qu’il adviendra de cette banquero
es de l’Art et du Génie. Ce qu’il adviendra de cette banqueroute de l’
Art
et du Génie au monde, qu’importe ? Qu’importe : e
téraires semblent épuisées et connaître leur fin, tandis que dans les
arts
voisins un mouvement se produit, nouveau, envahis
s le médiocre. Je constate seulement l’envahissement du métier dans l’
Art
, monstrueux phénomène qui, pour n’être pas d’aujo
souci dont nous avons fait notre motif de vivre. Le livre, l’objet d’
art
, la phrase musicale, la pure pensée elle-même — j
ditions, Religions, Légendes sont les communes et seules sources de l’
Art
, de celui qui, selon le précepte de Pythagore et
la Raison et l’Histoire. L’histoire nous amènera aux conditions de l’
art
, dans le temps présent, c’est-à-dire au sujet mêm
ue trouve le génie dans sa communion avec la Nature. Ainsi entendu, l’
Art
n’est pas que le révélateur de l’Infini : il est
; — il sait ce que l’artiste ne sait pas. De nature donc, d’essence l’
Art
est religieux. Aussi naît-il à l’ombre des Révéla
en l’entrouvrant, nous voyons partout les Religions génératrices des
Arts
, celles-là puiser en ceux-ci les grâces du culte,
en Assyrie, chez les Hindous, chez les Chinois. — Le Polythéisme et l’
Art
(poésie, architecture et sculpture) grecs ne fais
e. Mais cette seconde enfance n’en est pas moins sénile, stérile et l’
art
l’abandonnerait : heureusement que la civilisatio
a de même à Rome où, toutefois, moins de sincérité qu’en Grèce unit l’
Art
à la Religion, à cause, sans doute, que la race,
en va pleinement de même au levant de la civilisation moderne. Tout l’
art
du Moyen-Âge est chrétien, des fresques des Primi
te à Palestrina. La Renaissance altère l’union de la Religion et de l’
Art
, menace de les séparer, — et c’est-à-dire que le
dominée, — pour l’autre — combattue : la Royauté et la Renaissance. L’
Art
, signe de sa vie, allait lui échapper : elle le r
sa dualité, ardemment mystique jusqu’en ses rêves païens. (Les autres
arts
, il est vrai, dormirent, sauf chez les peuples pr
mes encore rehaussées par la diabolique séduisance des prestiges de l’
Art
et de la Passion, comme d’une collective et simul
s le tableau synoptique des époques de l’humanité : le sentiment de l’
Art
galvanisant les religions au lieu de se fonder su
c’est par l’histoire, au commencement du siècle, que la Religion et l’
Art
, qui faisaient aux époques de vitalité latine une
oque romantique, malgré les très grands services qu’elle a rendus à l’
Art
, reste, pour avoir puérilement flotté d’une relig
rop longue revue des comportements réciproques de la Religion et de l’
Art
, j’affirmais que la Religion — avec l’apport comm
des Légendes, des Traditions et des Philosophies — est la source de l’
Art
, que par essence l’Art est religieux : or, après
tions et des Philosophies — est la source de l’Art, que par essence l’
Art
est religieux : or, après avoir assisté à un essa
ation, peut-être loyal, mais qui n’a pas duré, entre la Religion et l’
Art
, nous allons les voir se séparer par un divorce q
strie de lumière les ténèbres du monde ? D’où vient que le génie de l’
art
et le génie de la science aient déserté l’Évangil
ose est redoutable et je ne la fais qu’en tremblant. Je me répète : l’
Art
, par son intime union avec les Révélations, manif
ns cette union désirée de la Foi et de la Joie, de la Science et de l’
Art
. — Cette union que le xviiie siècle avait déclar
avait faite, peut-on dire, de vive et arbitraire force en réduisant l’
Art
en domesticité quand il ne peut vivre que dans l’
proportions de la matière prise en soi, seul objet, croyait-il, de l’
Art
et de la Pensée, — nous rêvons, cette union glori
yons jusqu’aux splendeurs de la circonférence les manifestations de l’
Art
Intégral. Mais notre soif d’absolu ne trouve pas
i, au Moyen-Âge, sauva dans son sanctuaire la littérature et tous les
arts
et toutes les philosophies ? — On est tenté de ré
célébrerons cette joie mystique par les Sacrifices et les Fêtes de l’
Art
. À quelques-uns cette joie viendra d’une intuitio
la Réalité des Fictions. Mais, pour les uns comme pour les autres, l’
Art
a cessé d’être la gaité secondaire qu’approuvaien
rer et quel tremblement la prend à l’aspect des modernes temples de l’
Art
, de ces théâtres dédiés à l’épanouissement suprêm
ples de l’Art, de ces théâtres dédiés à l’épanouissement suprême de l’
Art
Intégral, mais qui sont si mal préparés à tant d’
i nous ont devancés et des Œuvres où nous avons épelé l’alphabet de l’
Art
, une directe et unique préoccupation de l’idée de
rincipalement que l’épanouissement à la fois originel et suprême de l’
Art
est dans l’atmosphère de l’Absolu, par conséquent
vre les prend de rendre de leur Humanité un grand témoignage et que l’
Art
leur apparaît comme un moyen vénérable, et qu’il
usions de l’histoire, que cette loi des modifications apparentes de l’
Art
, au cours des modifications sociales, dans ses ha
ouge se soit perdu dans l’énorme masse cérulée. Les fluctuations de l’
art
selon les fluctuations sociales s’expliquent donc
origine des unes et des autres. Il y a plus. Cette fécondation de l’
Art
en conséquence des évolutions externes ri est peu
a par la bouche de son législateur cette affirmation étonnante : « En
art
, le beau et le laid se valent. » Les sorcières de
rval et Sénancour, par exemple, et pour ne pas quitter la France, — l’
Art
sauvegardait son principe intime qui ne change ja
tes théories qui donnaient au grotesque et au monstrueux accès dans l’
Art
? L’amour d’Éloa pour le Maudit n’est-ce pas cett
sion. C’est ainsi que le Naturalisme, — période, dans l’histoire de l’
Art
, de l’étude de la Sensation, — est né dans un tem
ps politiquement calme. Et aujourd’hui, cette direction nouvelle de l’
Art
et des arts vers un Idéal nouveau, ce mouvement d
ement calme. Et aujourd’hui, cette direction nouvelle de l’Art et des
arts
vers un Idéal nouveau, ce mouvement dont on discu
ont pour but de dégager de l’histoire proprement dite l’histoire de l’
Art
et en particulier de la Littérature, — de nous pe
e — de l’Histoire, désormais, seulement de l’expression du Beau par l’
Art
Écrit — et montrer comment l’esprit moderne, dans
ceci qu’il eut l’intuition très sûre des conditions essentielles de l’
Art
moderne, qui sont de saisir, à sa date contempora
un brasier. Je me trompe : il est limité encore par les bornes de son
art
, de cet art sans conscience, l’Art Dramatique qui
Je me trompe : il est limité encore par les bornes de son art, de cet
art
sans conscience, l’Art Dramatique qui fige la fic
imité encore par les bornes de son art, de cet art sans conscience, l’
Art
Dramatique qui fige la fiction centrale autour de
nous voyons donc Shakespeare et Racine toucher aux extrémités de leur
art
, en constater les insuffisances : Shakespeare sen
es maux proposera des remèdes. Ces points de vue, aussi étrangers à l’
art
(malgré l’adresse extraordinaire des bons faiseur
rincipauté poétique n’a pas de sens. Il n’y a ni premier ni second en
Art
, dès qu’on est on est seul puisqu’être consiste à
nt, se nuisent, se servent. Mérimée est, de cœur et d’esprit, pour un
art
de combinaisons et de complications scéniques. Pa
ou de Paul de Saint-Victor, à propos des ouvrages de littérature et d’
art
: c’est presque toujours leur imagination qui par
au titre historique, orientée au passé. Sur l’évolution actuelle de l’
Art
, sur le sens de ses tendances et l’expression qu’
nt rien. — Pour entendre quelqu’un nous balbutier la philosophie de l’
art
qui bout et bouillonne, à l’heure contemporaine,
n’est pas le Romantisme que M. de Banville vient de définir, c’est l’
Art
parfait, c’est Shakespeare. — Le Romantisme décou
le souci de la beauté des apparences, introduisit le mouvement dans l’
Art
et vit le sentiment où jusqu’à lui on n’avait vu
derniers mots n’ont que l’inconvénient de ne pouvoir être joints : en
art
, il n’y a pas de vérité externe. L’aspect photogr
serait la doubler, — inutile, puisqu’elle est et puisque l’utile, en
Art
, c’est le Nouveau : le plus loin, le plus intense
e, l’impression personnelle qu’il reçoit de l’universelle nature. — L’
Art
est donc essentiellement subjectif. L’aspect des
sprit du monde réel en le lui rendant trop horrible, le désastre de l’
Art
chrétien et classique ne l’a désespéré ni de Dieu
re de l’Art chrétien et classique ne l’a désespéré ni de Dieu ni de l’
Art
. Un peu pressé dans les bornes évangéliques, il e
u sous la rature : elle était de mauvaise encre. Dans ce domaine de l’
Art
, leur principal champ de bataille, le Mysticisme
e et vivante (qui est morte) un anachronisme dont elle s’épouvante. L’
art
chrétien est mort le jour où un Pape a fait peind
et démontent les plus secrets rouages de cette vie ; l’un enseigne l’
art
d’obtenir les triomphes qu’il n’a pas, l’autre fa
s un symbole d’Infini qui réponde à tous les désirs de leurs âmes : l’
Art
— la Beauté en soi — ne se suffît pas encore et v
endre exactement compte, contribue de toutes ses forces à dignifier l’
Art
de sa mission d’absolu. Stello constate l’atmosph
ies et à mes douleurs. » — À cette magnifique intuition d’œuvres où l’
art
se fonderait sur la métaphysique Nerval joint enc
rimordiale loi de la nature créante, que Balzac inaugure le véritable
Art
Moderne foncier, dont l’essence est de se reprend
oman doit « tendre vers le beau idéal », Balzac inaugure le véritable
Art
Moderne formel, dont l’essence est de lier par le
comme il la trouvait, l’âme humaine scindée entre une Religion et un
Art
qui dès alors commençaient à divorcer, l’âme en c
de n’avoir pas deviné, lui qui avait deviné tout, excepté cela, que l’
Art
ne s’adresse pas seulement à une part de l’âme, q
e à bien des hasards si, dans son œuvre d’art, et dans une œuvre d’un
art
qu’il renouvelle de fond en comble, il ne fait pa
sainte de Descartes. Au fond, la vraie Religion de Balzac, c’est son
Art
, et sa vraie Vérité, c’est celle qu’il aperçoit d
lé jusqu’à la fiction pure, il y eût exalté jusqu’à une Religion de l’
Art
son idéal de vérité humaine : dans des œuvres com
erme de cette voie, ne se dresse et rayonne le geste éblouissant de l’
Art
triomphant. On pense vain d’expliquer comment le
8, comment tous les moyens esthétiques requis par le Maître, musique,
art
scénique, poésie, concourent à l’Action : ce sont
le défaut. Évitons la sempiternelle discussion de la précellence des
arts
entre eux ; tranchons vite : que celui-là soit le
écessaire voile de la Beauté : mais si la Poésie s’adjoint les autres
arts
pour obtenir d’eux cet essentiel Vague sentimenta
effet. Et voyez : peut-être parce qu’il n’avait pas soumis les autres
arts
à la Poésie, Wagner a été conduit à supprimer cet
tte arbitraire ordonnance du Maître allemand ?) C’est le malheur de l’
Art
qui a voulu que Wagner fut plus musicien que poët
s qu’aucun autre accompli l’union fondamentale de la Religion et de l’
Art
par ce retour qui s’impose, inévitable ! à l’unit
: Wagner n’a pas vu le rôle divin de Religion Suprême qui incombe à l’
Art
Suprême. Il limite l’Art, dans ses tendances vers
le divin de Religion Suprême qui incombe à l’Art Suprême. Il limite l’
Art
, dans ses tendances vers la Vérité, à faciliter l
il pas compris, Wagner, que, puisque la religion ne peut vivre pour l’
art
qu’autant quelle voile son élément de vérité sous
adorable éloignement, d’accessibilité toujours future, reviennent à l’
Art
, non pas en conséquence et comme au serviteur de
t-il manifester cette conscience principalement, je veux dire en de l’
art
pur, que secondairement, en des pages où le plus
s de Poe à l’admiration éternelle. On demande comment la Science et l’
Art
feront le grand accord sur quoi compte l’avenir ?
? Pascal, Balzac, Edgar Poe, M. Villiers de l’Isle-Adam le savent. L’
Art
touchera du pied la Science pour prendre en elle
sa profonde pensée. Notre vie étant cette chose affreuse, tant que l’
Art
n’a pas eu les moyens d’une réalisation parfaite
age de de cette ombre. Mais Wagner a parlé, et la Science, adjuvant l’
Art
, lui offre de miraculeux moyens de réalisation :
motifs de tristesse. Il a, comme un prince des ténèbres, tracé dans l’
Art
un rayon de lumière noire, — « révélé la psycholo
qui est la symétrique contradiction du groupe romantique, a rendu à l’
Art
des services très grands. On dit qu’il y eut de l
es très grands. On dit qu’il y eut de l’excès dans leur doctrine de l’
Art
pour l’Art : je crois qu’il y eut un clairvoyant
nds. On dit qu’il y eut de l’excès dans leur doctrine de l’Art pour l’
Art
: je crois qu’il y eut un clairvoyant pressentime
si dépassait-elle la pensée des Parnassiens, cette grande formule : l’
art
pour l’art. Ils restreignaient l’Art à n’être guè
ssiens, cette grande formule : l’art pour l’art. Ils restreignaient l’
Art
à n’être guère que l’Expression et pour plus d’un
ons. — N’est-ce pas un spectacle significatif, celui que nous donne l’
Art
du xixe siècle au lendemain du Romantisme ? Pend
te rude et utile tâche de redresser et d’affiner les instruments de l’
Art
, la Prose et le Vers. — Mais outre cette tâche co
être qu’ils y pensent, la moitié du désir d’au-delà de leurs âmes : l’
Art
, par eux, fait un grand pas vers sa mission divin
; Salammbô est la prêtresse de Tanit. M. Leconte de Lisle interroge l’
Art
védhique et les religions de l’Antiquité grecque
e l’Art védhique et les religions de l’Antiquité grecque et latine. L’
Art
empruntant aux perfections de la Forme le frisson
, de paysages et d’animaux, et son impassibilité. J’ai déjà dit que l’
Art
est essentiellement et uniquement subjectif. L’im
entraîné et, sachant que la Mélancolie n’est pas le dernier but de l’
Art
, lui a ouvert le chemin vers cette aurore où tout
on en deçà, bien entendu, des bornes infranchissables, je crois que l’
Art
Intégral devra beaucoup au Maître qui, le premier
vent s’enrichir des conquêtes de l’Imagination et, ce double but de l’
Art
, réaliser le Rêve par la Vie, embellir la Vie par
ion jeune qui veut savoir là où les ancêtres ont douté. Il sait que l’
Art
se fonde désormais sur une métaphysique profonde
savant des artistes. Je ne crois pas qu’il ignore les destinées de l’
Art
: il sait toute la Forme et la Forme, qui sait to
ique intelligence de la Nature et de ses correspondances humaines, un
art
très harmonieux et d’un homme qui sent et pense.
y d’Aurevilly, qui, avec des principes différents, ont apporté dans l’
Art
les mêmes fécondes résultantes. Les vrais mérites
lot centenaire, le document humain l’initiation du public moderne à l’
Art
Japonais, — c’est la part la plus apparente, ce n
vain nous en avons fini avec les inspirateurs et les initiateurs de l’
Art
nouveau. Nous trouverons leurs influences concent
médiat de la pensée symbolisée toutes les ressources extérieures de l’
Art
, musique et plastique ; l’horreur de la honte vit
’un mystique Métaphysicien, — servant à la magnification de l’œuvre d’
Art
totale ; l’aristocratie royale de cet esprit et d
smans pour le traduire a dû s’élever jusqu’à l’intelligence de tout l’
Art
. C’est pourquoi, ayant débuté par des En ménage e
ts qui de Gœthe et de Chateaubriand à nous emportent dans leur flot l’
art
moderne tout entier. Parfois ces deux courants se
ement à cette belle fin. N’ayant que ses passions pour matière de son
art
, plus factice et plus luche il n’eût, comme la pl
nvolée… éparse au vent… sans rien qui pèse on qui pose… cette chose d’
art
où la forme, en effet, s’efface pour laisser trio
ence. Même pour les gens, cet homme qui n’imprimait pas de livres81 d’
art
personnel et que tous pourtant désignaient : « un
tel est bien, pour nous aussi les Poëtes, M. Mallarmé. Il est, dans l’
Art
, notre conscience vivante, le Maître difficile qu
ite82. Puis, par son silence, il a signifié que, dans cette voie d’un
art
illustré déjà par des prodiges, il ne s’estimait
ogues de ce Poëte, sur le sens général et la fonction religieuse de l’
Art
, sur les lois réelles de la Poésie et des Vers, s
la Poésie et des Vers, sur le Théâtre, fête suprême et synthèse de l’
Art
et de tous les Arts, et sur cette mêlée essentiel
ers, sur le Théâtre, fête suprême et synthèse de l’Art et de tous les
Arts
, et sur cette mêlée essentielle des Vers et de la
ces petites entreprises géographiques répugne à la vraie nature de l’
Art
, qui au propre n’a que deux patries : l’âme et l’
ues. Malheureusement, la foi manquant, tout risque de rester stérile,
Art
et Philosophie : les vers, savants et froids, ne
son heure, étaient des vérités. Il n’a pas foi en l’instrument de son
art
, en ce Vers qu’il précise trop, en cette Rime qui
rget n’avait pas les qualités de puissance nécessaires pour rejeter l’
art
, d’un chemin qu’il devait avoir parcouru mais où
hensives. En religion, en philosophie, c’est la mort et le néant ; en
art
c’est tout ensemble un grand danger et une grande
le beau poëme ? Évidemment M. France ne se donne pas à son œuvre et l’
Art
n’est guère pour lui qu’une distraction magnifiqu
ucide les mouvements antérieurs qui, logiquement, devaient conduire l’
Art
à ces conclusions suprêmes que nous pressentons.
ant heureux et fatal qui emporte notre âge à l’apothéose suprême de l’
Art
Intégral. Je respecte l’indubitable sincérité de
guë clairvoyance, un artiste épris de la vie avant tout, mais à qui l’
Art
— l’Art Plastique — se révèle comme la plus puiss
rvoyance, un artiste épris de la vie avant tout, mais à qui l’Art — l’
Art
Plastique — se révèle comme la plus puissante exp
plus puissante expression de vie qui soit, nous apporte au nom de cet
Art
un précieux témoignage. Si M. Jean Dolent n’est p
x qui regardent, plusieurs regardent et voient ». Mais cet Amoureux d’
art
, qui contemple la vie au miroir idéalisant des be
ychologie passionnelle et inventent la vérité humaine, — dignifient l’
Art
qui va devenir religieux, rendent sa majesté à l’
oi. — Les deux grands foyers du siècle, Balzac et Wagner — ramènent l’
Art
foncier à ses sources naturelles par la Science,
ent l’Art foncier à ses sources naturelles par la Science, dégagent l’
Art
formel en lui indiquant comme élément essentiel l
c par l’exemple même que la vraie poésie est l’Idéale ; instaurent en
art
la notion fondamentale de l’Exceptionnel ; trouve
erniers veilleurs de la vigile triste que suivra la fête joyeuse de l’
Art
maître de tous ses moyens. — Flaubert fixe la pro
, germe d’une religion esthétique. — M. Théodore de Banville rend à l’
Art
son véritable caractère, qui est la Joie, assigne
tous deux, étudient la Modernité dans la Physionomie, celui-ci par un
art
au service de la religion catholique, celui-là pa
i-ci par un art au service de la religion catholique, celui-là par un
art
étranger à toute religion. La Littérature de Tout
heure est synthétique : elle rêve de suggérer tout l’homme par tout l’
Art
. Or la Synthèse est plus qu’à demi réalisée par l
sme et de la Philosophie. Et la Science ! Autrefois les domaines de l’
Art
et de la Science étaient nettement tranchés et si
r grande rareté, un artiste comme Le Vinci était aussi un savant, son
Art
et sa Science ne se mêlaient point. Au cours de c
iiie siècle qui brouilla tout, les deux pôles se rapprochent, mais l’
Art
reste roi et considère la Science comme sa servan
énormes qu’il faut vaincre pour accomplir l’œuvre d’art définitif, l’
Art
a perdu sa morgue ancienne devant la Science et l
ntiers des conseils au Savant. La Science en a profité pour envahir l’
Art
et particulièrement la Littérature. La critique l
tinct réglé par sa conscience. Il y a quelque chose de pénible pour l’
Art
et d’humiliant dans cette pensée que, l’œuvre de
ues qui prétendent mesurer la beauté d’une œuvre d’art, parce que « l’
art
commence où commence la passion » et que c’est là
ment où la Littérature s’émeut d’un très manifeste mouvement dans les
arts
plastiques vers une synthèse de tous les arts en
este mouvement dans les arts plastiques vers une synthèse de tous les
arts
en chacun des arts. Pour ce rêve où elle reconnaî
les arts plastiques vers une synthèse de tous les arts en chacun des
arts
. Pour ce rêve où elle reconnaît le plus intime de
iques, épris de dire l’âme même, auraient préféré l’architecture, cet
art
noble et spirituel qui s’adresse aux sens aussi p
le sens intime des êtres et des choses, salueraient dans la musique l’
art
le plus voisin de leur idéal, et M. Brunetière ob
ire. D’abord, l’architecture, elle-même une miraculeuse synthèse de l’
Art
, est, selon les divers ordres, aussi volontiers s
rquer : les nouveaux poëtes, quoiqu’ils aiment, en effet, ardemment l’
art
des beaux sons, n’ont pas pour cela oublié l’art
n effet, ardemment l’art des beaux sons, n’ont pas pour cela oublié l’
art
des belles couleurs. Si M. Verlaine, en son art p
as pour cela oublié l’art des belles couleurs. Si M. Verlaine, en son
art
poétique, prescrit « de la musique avant toute ch
s : je ne fais point difficulté de convenir que la musique est bien l’
art
qui, après la poésie, donne à quelques poëtes de
e temps et c’est bien plus qu’une plainte : c’est la loi suprême de l’
Art
Suprême. Cet « en dehors du monde », c’est-à-dire
e époque où il est impérieusement appelé par tous ces lointains, si l’
Art
se mire avec plus de complaisance en cette part d
: elle sait évoquer par des sons un paysage dans un rêve. La poésie,
art
sonore elle aussi, elle aussi ne peut peindre qu’
n quelque sorte, flotté l’une autour de l’autre, ces deux formes de l’
Art
: le Vers, la Note ? Les Romantiques eux-mêmes, j
es peintres n’outrepasse les limites providentielles, n’assigne à son
art
un but situé hors de ses naturelles prises, tous
licité — la simplicité, ce signe de la certitude — qu’ils rénovent un
art
comme étreint entre les murailles sacrées que lui
ette fondamentale distinction : que leur mysticisme les conduisit à l’
Art
de la Religion et que le sien le mène à la Religi
i commune qui dirige, à cette heure, tous les efforts artistiques : l’
Art
remonte à ses origines et, comme au commencement
anité prise en de synthétiques moments psychologiques. — ramènent cet
art
vers la musique et vers la poésie, tandis que d’i
ychromie — Ni l’Architecture même, cette immémoriale mère de tous les
Arts
, cet art du commencement, n’oublie de se préparer
Ni l’Architecture même, cette immémoriale mère de tous les Arts, cet
art
du commencement, n’oublie de se préparer à dresse
luence d’aucune révélation que l’éclair de son propre génie et de son
art
compris et aimé par-delà et malgré les routines d
énorme lui est incombée… Plus près, comme je l’ai déjà dit, que tout
art
de la source de tous les arts, qui est la Pensée,
s près, comme je l’ai déjà dit, que tout art de la source de tous les
arts
, qui est la Pensée, la Poésie ne pourrait concour
artient au Poëte d’abord. — Mais comment oser parler du théâtre ! Cet
art
, malgré le talent dont l’honorent les écrivains d
ur futur, le Poëte se sent le devoir, d’accomplir en lui-même, en son
art
même une Synthèse comme symbolique de la Synthèse
c’est la rue du Sentier, en dernière analyse, qui est l’arbitre de l’
art
aussi bien que du commerce, depuis, en d’autres t
e l’art aussi bien que du commerce, depuis, en d’autres termes, que l’
art
est devenu un commerce. Qui paye veut être consid
ents brusques du caprice des Gens, et qui sont moins avoisinantes à l’
Art
qu’à telle industrie d’élégante inutilité : notan
nt, pour l’œuvre qui n’aurait point trop de toute nos minutes, pour l’
art
, comme on dit, si long quand la vie…, etc… — Et c
avorable qu’à la Médiocrité. Ne pas prendre pour un revirement vers l’
Art
vrai l’engoûment des chroniqueurs pour ce qu’ils
re, et qu’il le faut sans doute, pour s’opposer aux invasions, dans l’
Art
, des étrangers et des barbares, pour défendre con
seconde série de La Revue indépendante, magazine de littérature et d’
art
, est plus significative. Elle prétendait rester é
des qualités classiques. C’est un peintre chantant. Il appartient à l’
Art
nouveau par ses dons admirables de formiste, son
victoire et de fête et que j’y vais applaudir… Avec lui les points d’
art
formel importent surtout. Pour la langue, Moréas
et plus que partout ailleurs je reconnais ici un très sûr instinct d’
art
synthétique. Comme la littérature vers la musique
ible de son ami perdu, est un des artistes les mieux informés de leur
art
, en ce temps. Celui-là, essentiellement, pratique
rmés de leur art, en ce temps. Celui-là, essentiellement, pratique un
art
symbolique et d’aspirations synthétiques. Le titr
ns sévère, car il a fait tout ce qui était en lui pour compromettre l’
art
qu’il croyait servir. Il fut sincère, on n’en doi
er est un des artistes doués du sentiment le plus aristocratique de l’
art
que je sache. Dans une coupe de Thulé Où vient p
e une supposition telle ? Ou si c’est de voir un artiste digne de son
art
être, hélas ! absorbé par le journalisme, qui per
être effacé déjà dans le très pieux lévite, authentiquer sa foi par l’
art
inoublié, — ou en éteignant l’art et l’artiste. —
x lévite, authentiquer sa foi par l’art inoublié, — ou en éteignant l’
art
et l’artiste. — À titre donc au moins de souvenir
ux qui ruisselle au fond du calice, Se révéleront les splendeurs de l’
art
divin, Tu mourras lentement et d’un très long su
Laisse pleurer ton âme et vêts ton cœur de deuil120. À coup sûr, l’
art
de ces vers n’est pas encore maîtrisé : non moins
aits est un poëte et je salue avec joie cette allégorie ancienne de l’
Art
comparé à un temple, qui resterait une « allégori
ante et qui, parfois, se veut laisser croire lasse, tous les désirs d’
art
de ce temps, — les reflète sans tous expressément
et de choses simples qu’il a parlé jusqu’ici ? Sa belle prose, où son
art
se revanche des ordinaires choses du sujet, savan
s ses livres, semble la dommageable part d’un dessein arbitraire où l’
art
serait, en principe, étranger. — L’écriture est p
e la pensée humaine, de la première des conditions fondamentales de l’
art
moderne : l’alliance du sens religieux et du sens
l, qu’imparfaitement du moins, le réel vouloir esthétique du poëte. L’
art
qu’il voudrait de nuance et d’universalité tout à
straction de l’amour divin, puis s’exalte jusqu’à l’impossible en son
art
, puis tombe aux méfiances les plus grossières, à
synthétiques et mystiques ; étrangères aux accidents et retranchant l’
art
le plus près possible de la pensée, dans l’Âme mê
oir honte d’être un cœur. — Barrès a surtout le tort de soumettre cet
art
presque définitif aux entraînements inférieurs de
itre d’ailleurs faux, (mais il n’écrira pas Gomorrhe), flotte entre l’
art
, franchement symbolique et l’écriture documentée,
rges Doncieux132, Geffroy, Félix Fénéon, — un sens incontestable de l’
Art
vrai. Mais, malgré que je ne manque pas d’accorde
je ne pense pas devoir m’y arrêter davantage en un livre consacré à l’
Art
lui-même et aux Artistes, dont le Critique n’est
ur à l’originelle simplicité. Ce retour à la simplicité, c’est tout l’
Art
. Le Génie consiste — comme l’Amour et comme la Mo
pluriel décompose et nie. Les grandes époques artistiques disent : l’
Art
. Les époques médiocres disent : les arts. — Les g
poques artistiques disent : l’Art. Les époques médiocres disent : les
arts
. — Les grandes époques sont au commencement et à
poque nouvelle et dernière, et, comme l’analyse en avait détourné les
arts
, la synthèse va rendre l’Art à la primitive et ce
, comme l’analyse en avait détourné les arts, la synthèse va rendre l’
Art
à la primitive et centrale Unité. — Toujours faut
l’espace et avec le temps. L’espace et le temps scindent fatalement l’
Art
en deux groupes : le groupe arithmétique de la Po
regarde. — Synthèse dans la Pensée, dans l’Idée et dans l’Expression.
Art
métaphysique. Religion esthétique, — religion sup
ysique. Religion esthétique, — religion suprême. Cependant chacun des
Arts
doit rester lui-même, mirer par des moyens symbol
r par des moyens symboliques, en quelque sorte, les effets des autres
arts
. Ces moyens nous allons les étudier pour l’art li
les effets des autres arts. Ces moyens nous allons les étudier pour l’
art
littéraire ; pour les autres, il ne m’appartient
de précision et qui n’empruntait guère ses moyens qu’à l’exemple des
arts
géométriques, qui sont immobiles, l’œuvre des poë
es nouveaux est, essentiellement, de suggérer tout l’homme par tout l’
art
, en retenant sans doute les bienfaits des arts gé
tout l’homme par tout l’art, en retenant sans doute les bienfaits des
arts
géométriques, mais en leur ajoutant les moyens pr
, mais en leur ajoutant les moyens propres de la poésie et des autres
arts
arithmétiques, qui sont successifs, mobiles et on
ge, parce qu’elle entraîne l’oubli de la Vérité éternelle et oblige l’
Art
à lui substituer les vérités de détail temporaire
tail temporaire, enfin parce qu’elle est l’abdication des droits de l’
Art
sur la Beauté, des devoirs de l’Art envers la Bea
est l’abdication des droits de l’Art sur la Beauté, des devoirs de l’
Art
envers la Beauté. — La Synthèse rend à l’esprit s
La Synthèse rend à l’esprit sa patrie, réunit l’héritage, rappelle l’
Art
à la Vérité et aussi à la Beauté. La synthèse de
ge, rappelle l’Art à la Vérité et aussi à la Beauté. La synthèse de l’
Art
, c’est : le rêve joyeux de la vérité belle. (Aj
s sensualités elles-mêmes doivent être satisfaites par l’œuvre de ton
art
, nulle de tes actions ne pouvant avoir lieu que p
e et plus sûrement. Ne pas finir. Cette loi, en effet, suprême de l’
Art
, des meilleurs l’ont ignorée : Chateaubriand, Fla
ences occultes constituent un des principaux angles fondamentaux de l’
Art
. Tout vrai Poëte est, d’instinct, un initié. La l
ie est la matière première qui contient la possibilité esthétique : l’
Art
est la mise en œuvre de la Vie selon certaines in
que tout ton être vibre, tu as une émotion vraiment artistique ; — l’
Art
t’a parlé par ses signes propres, qui sont dans l
e en communion de joie avec le sens vital exprimé par les signes de l’
Art
. — De même, en littérature. Si tu n’es d’abord sé
’Illustration en peinture et le Récit en littérature ne relèvent de l’
Art
qu’à de très particulières et rigoureuses conditi
les baisers échangés. C’est pourtant le frisson de la Vie même que l’
Art
éternise, mais d’une vie concentrée tout à la foi
rée. La Vérité vitale reste ainsi le but, l’aliment et la gloire de l’
Art
; mais non pas la Vérité immédiate de la sincérit
ge, ou même d’une enquête passionnelle et psychologique. La Joie de l’
art
n’est pas la gaieté. La Joie est grave, s’harmoni
ne dans les conditions spirituelles de l’humanité. De la Femme dans l’
Art
! Elle en est l’objet et le but. Elle donne de l’
boit le philtre qui le console. S’il est dans l’universel musée de l’
Art
, Poëte, un poëme, peintre, un tableau… qui comble
rien à faire. L’artiste est celui pour qui toute grande œuvre de son
art
est une porte ouverte sur un inconnu, — non pas u
. I. Synthèse dans la pensée. Métaphysique Établir d’abord que l’
Art
est une reprise, par l’âme de ses propres profond
ue de lui-même, directement contemplé dans la déviation des Fables, l’
Art
à son tour reflètera la Religion du Beau, le cult
igion du Beau, le culte de la liberté spirituelle et de la Joie. Et l’
Art
, au Poëte admis à cette contemplation, apparaît c
me je viens de le résumer, dans le style narratif, ne serait pas de l’
art
, ne livrerait la pensée qu’à condition de la form
t — puissance et beauté — que l’énoncé abstrait de cette pensée : « L’
Art
est une délivrance. » Ce qu’il faut, c’est commun
ici une revue historique complète, et les décadences simultanées de l’
Art
et de la Foi ont paru d’une démonstration plus pr
térature est l’objet principal de ces études, on y néglige les autres
arts
. Ils ne contrediraient pourtant certes point la t
ifs à Léonard de Vinci, du Vinci à Véronèse, de Véronèse à Murillo, l’
Art
et la Foi vont ou s’en vont du même pas. 22. A.
37. La Chute d’un ange. 38. « La critique est la conscience de l’
Art
. » Ernest Hello. 39. La Critique scientifique.
us grands poëtes de ce siècle, reste étranger à toute influence sur l’
art
de l’avenir. Cas à déduire ailleurs et non pas en
t dire que, quand la religion devient artificielle, il appartient à l’
art
de sauver l’âme de la religion en rendant à leur
pour un fruit de son invention. Mais la religion ne peut vivre pour l’
art
qu’autant qu’elle enveloppe ses symboles dogmatiq
a senti, et c’est pourquoi elle a toujours recherché le concours de l’
art
qui n’a pas pu lui-même arriver à son plus haut d
ue j’oublie, dans la gratitude que lui doit quiconque a le culte de l’
Art
d’écrire, celui qui n’est plus. 74. « Enfermez-l
hilosophique. Y a-t-il donc d’autres Vérités que le Rêve lui-même, en
Art
, le rêve propre de chaque artiste ? Mais j’entend
didactique, à de successives études consacrées aux points divers où l’
Art
nouveau se distingue de l’Art accompli, le proces
tudes consacrées aux points divers où l’Art nouveau se distingue de l’
Art
accompli, le processus d’une critique largement e
e ces recherches, mais j’avoue que leur utilité dans la pratique de l’
Art
m’échappe absolument. Je ne vois guère un Poëte c
celle de la nature. 101. Si je ne m’étais pas absolument limité à l’
Art
français, certes devrais-je parler des Préraphaél
Journalisme, bien qu’ils emploient le même alphabet, constituent deux
Arts
absolument étrangers l’un à l’autre. Encore la vi
zac. Balzac et Wagner, les centres lumineux, dans le passé, de tout l’
Art
nouveau ! Aujourd’hui encore, dans un journal de
itième siècle. Histoire des pertes. — § I. Pertes dans la poésie et l’
art
d’écrire en vers. — Les Odes de Jean-Baptiste Rou
s sensibles que dans la prose. § I. Pertes dans la poésie et dans l’
art
d’écrire en vers. Les Odes de Jean-Baptiste Rouss
que des théories récentes l’ont idéalisée, inspiration distincte de l’
art
, d’écrire en vers, chant intérieur que le poète s
out cela ; mais elle est autre chose encore, et avant tout elle est l’
art
d’écrire en vers. Il n’y a pas plus de poète sans
ut elle est l’art d’écrire en vers. Il n’y a pas plus de poète sans l’
art
d’écrire en vers qu’il n’y a de peintre sans l’ex
re en vers qu’il n’y a de peintre sans l’exécution. Il est vrai que l’
art
des vers est fort différent de la versification ;
poète, comme ce sont les étoiles, dans Balzac, qui font l’orateur. L’
Art
poétique enseigne au poète les genres et leurs co
, la langue presque autant comme un épouvantail que comme une aide. L’
Art
poétique est surtout l’art d’écrire en vers. C’ét
comme un épouvantail que comme une aide. L’Art poétique est surtout l’
art
d’écrire en vers. C’était, en ce temps-là, l’obje
mps-là, l’objet pressant. Ce ne sera jamais un objet secondaire, et l’
Art
poétique ne cessera pas d’avoir son à-propos, soi
endre à goûter les vrais poètes. Mais le péril de toute théorie sur l’
art
d’écrire en vers, c’est qu’on la prenne trop à la
vers, c’est qu’on la prenne trop à la lettre, et que l’on confonde l’
art
avec le mécanisme. Boileau lui-même ne s’en voula
cine, un autre disciple de Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, outrant l’
art
, et du même coup l’abaissant, écrivait dans son Ê
c’est le fruit du génie. Comparer, même dans une pièce marotique, l’
art
des vers à un jeu n’est pas d’un poète. Boileau a
à un jeu n’est pas d’un poète. Boileau avait parlé de la hauteur de l’
art
des vers ; combien ce jeu d’échecs du disciple no
sives. Le choix des mots dans J.-B. Rousseau est loin d’être sûr. Son
art
n’est que la hardiesse d’un esprit timide et le f
s bonnes traditions, que ce fut assez de sa fidélité intelligente à l’
art
des maîtres, pour lui mener heureusement la main
comprend le dépit de Montesquieu insultant par la bouche d’Usbek à l’
art
des lyriques, qu’il traite « d’harmonieuse extrav
.-B. Rousseau. Depuis que l’ode a franchi les limites que lui trace l’
Art
poétique, et qu’elle nous est apparue non comme l
s » ; nous accordons à Marmontel que les personnages sont amenés avec
art
, soutenus avec sagesse, qu’ils ne se démentent pa
sa présence. Facilité, pétulance, esprit jaillissant et intarissable,
art
de plaire, flatteries qui ont l’air d’amitiés car
ui ont l’air d’amitiés caressantes, louanges qui demandent du retour,
art
d’occuper les autres de soi sans les en fatiguer,
us ces fades jeux d’esprit où achevait de s’énerver et de se perdre l’
art
des vers, une poésie jeune, fraîche, parfumée, qu
ature, l’amour de la beauté personnifiée dans une femme, l’amour de l’
art
, qui achève le poète. Tandis que la jeunesse d’An
égie à la mode. C’est à l’école des élégiaques anciens qu’il apprit l’
art
si difficile d’idéaliser la passion et de ne mont
ont aussi plus élevés : c’est Théocrite, d’un génie plus naïf et d’un
art
plus caché que les élégiaques latins ; c’est Virg
l’avantage d’intéresser plus vivement les modernes à des choses de l’
art
antique. Tout est neuf dans ces idylles, quoiqu’i
déal de l’élégie et de l’idylle bien autrement aimable que celui de l’
Art
poétique. Que dire de la Jeune Captive, et des be
dans un recueil périodique4, de caractériser d’une manière générale l’
art
de notre époque, et en particulier le genre de po
tera peut-être de la postérité de donner son nom à cette période de l’
art
: en tout cas, ses contemporains ont déjà commenc
nées ; mais Goethe, dans une vie plus calme, se fit une religion de l’
art
, et l’auteur de Werther et de Faust, devenu un de
peut plus être. Nous mettions au-dessus de ces vaines tentatives de l’
art
de renaissance et de l’art pour l’art, la poésie
ns au-dessus de ces vaines tentatives de l’art de renaissance et de l’
art
pour l’art, la poésie véritablement inspirée par
s de ces vaines tentatives de l’art de renaissance et de l’art pour l’
art
, la poésie véritablement inspirée par le sentimen
l’insu souvent les unes des autres, dans cette phase de la poésie. L’
art
, disions-nous, n’est pas plus la reproduction de
e la poésie. L’art, disions-nous, n’est pas plus la reproduction de l’
art
qu’il n’est la reproduction de la nature. L’art c
la reproduction de l’art qu’il n’est la reproduction de la nature. L’
art
croît de génération en génération. Les œuvres des
imiter, c’est traduire ; c’est manquer son époque ; c’est faire de l’
art
intermédiaire, de l’art qui n’a pas sa place marq
; c’est manquer son époque ; c’est faire de l’art intermédiaire, de l’
art
qui n’a pas sa place marquée dans la vie de l’art
a fois une confirmation de nos vues sur l’avenir de la société dans l’
art
actuel, et une explication de cet art même dans l
r l’avenir de la société dans l’art actuel, et une explication de cet
art
même dans l’état de la société. Quelques exceptio
eption, c’est la chanson de Béranger. Mais Béranger a continué dans l’
art
, comme avec un dessein prémédité, l’esprit du Dix
sa foi s’est montrée plus grande. Exemple unique à notre époque de l’
art
calme et contenu comme les époques les mieux orga
umé, tout nous paraissait s’accorder pour donner à notre formule de l’
art
contemporain la certitude d’une démonstration :
tent le désespoir. L’ordre social autrefois se peignait dans tous les
arts
; l’art était comme un grand lac qui n’est ni la
ésespoir. L’ordre social autrefois se peignait dans tous les arts ; l’
art
était comme un grand lac qui n’est ni la terre ni
e ciel, mais qui les réfléchit. Où pourrait s’alimenter aujourd’hui l’
art
calme et religieux ? L’art ne peut aujourd’hui qu
hit. Où pourrait s’alimenter aujourd’hui l’art calme et religieux ? L’
art
ne peut aujourd’hui que réfléchir la ruine du mon
e sont les vrais représentants de leur époque ; et ceux qui font de l’
art
uniquement pour faire de l’art sont comme des étr
de leur époque ; et ceux qui font de l’art uniquement pour faire de l’
art
sont comme des étrangers qui, venus on ne sait d’
rendrions de nouvelles armes. Les soutiens les plus remarquables de l’
art
restauré du Moyen-Âge nous en livreraient au beso
essais de reconstruction du passé et tous ces vains autels élevés à l’
Art
, comme si l’Art sans l’Humanité était quelque cho
truction du passé et tous ces vains autels élevés à l’Art, comme si l’
Art
sans l’Humanité était quelque chose, ont été renv
es hommes de foi, qu’il avait sous les yeux, il songeait à faire de l’
art
; il ne s’abandonnait pas à leurs idées, il voula
e se donner ce caractère d’un artiste qui s’attache exclusivement à l’
art
, faute d’une philosophie ; et qui, de dessein pré
é. Rousseau, l’initiateur de ce mouvement, Rousseau, qui fit sortir l’
art
des maisons et des palais pour l’introduire sur u
par l’amour individuel ou par cette espèce d’égoïsme qu’on appelle l’
art
pour l’art. On sent déjà, dans Goethe écrivant We
se sent puissant : mais où tourner cette puissance, que faire de son
art
, que créer ? Créer, c’est aimer ; l’amour univers
us porter au suicide, nous soutienne dans nos douleurs. Je sais que l’
art
a tourné aujourd’hui vers un plat servilisme, ver
at servilisme, vers un plat matérialisme ; mais j’aime encore mieux l’
art
douloureux de Goethe dans Werther et dans Faust q
e mieux l’art douloureux de Goethe dans Werther et dans Faust que cet
art
qui, pour les jouissances du présent, trahit tout
al et sans pareil » ; c’est une des plus émouvantes compositions de l’
art
moderne : son effet sur les imaginations jeunes s
ne œuvre de mémoire, pour ainsi dire, et d’érudition. Il tente donc l’
art
actuel : il se peint lui-même avec toute sa fougu
Livre III. L’
art
et la science I Force gens, de nos jours,
r deux lois ; l’unité de loi résulte de l’unité d’essence ; nature et
art
sont les deux versants d’un même fait. Et, en pri
ignifie harmonie aussi bien que mathématique. Le nombre se révèle à l’
art
par le rythme, qui est le battement du cœur de l’
font Quatre, et il monte jusqu’au lieu des foudres. Pourtant, entre l’
Art
et la Science, signalons une différence radicale.
ce, signalons une différence radicale. La science est perfectible ; l’
art
, non. Pourquoi ? III Parmi les choses humai
III Parmi les choses humaines, et en tant que chose humaine, l’
art
est dans une exception singulière. La beauté de t
urd’hui qu’hier ; c’est à la fois la gloire et la vie. La beauté de l’
art
, c’est de n’être pas susceptible de perfectionnem
ant fait oublier un savant ; un poëte ne fait pas oublier un poëte. L’
art
marche à sa manière ; il se déplace comme la scie
essent vite. L’espacement de l’illimité admet toutes les créations. L’
art
, en tant qu’art et pris en lui-même, ne va ni en
spacement de l’illimité admet toutes les créations. L’art, en tant qu’
art
et pris en lui-même, ne va ni en avant, ni en arr
eons certes point, et que nous examinerons attentivement plus tard. L’
art
n’est point susceptible de progrès intrinsèque. D
nie la grandeur irréductible. Cette quantité d’infini, qui est dans l’
art
, est extérieure au progrès. Elle peut avoir, et e
énérons cette servante magnifique. La science fait des découvertes, l’
art
fait des œuvres. La science est un acquêt de l’ho
ement monte lentement au niveau du vrai. Rien de pareil dans l’art. L’
art
n’est pas successif. Tout l’art est ensemble. Rés
du vrai. Rien de pareil dans l’art. L’art n’est pas successif. Tout l’
art
est ensemble. Résumons ces quelques pages. Hippoc
t aujourd’hui de baptistère à la Notre-Dame de Gaëte. Ô éternité de l’
art
! Un homme, un mort, une ombre, du fond du passé,
ettrés : décadence, renaissance, prouvent à quel point l’essence de l’
art
est ignorée. Les intelligences superficielles, ai
dées, tout le vaste mouvement de création et de pensée d’où résulte l’
art
universel. Ce mouvement est le travail même de l’
revient », — etc., etc. Oh ! le bizarre procédé de critique ! donc l’
art
n’est qu’une série de contrefaçons ! Thersite a u
t est là. Chaque grand artiste, nous l’avons dit ailleurs, refrappe l’
art
à son image. Hamlet, c’est Oreste à l’effigie de
nt il y a tradition. Tradition de gouffre à gouffre, c’est là, dans l’
art
comme dans le firmament, le mystère ; et les géni
ux Védas. De là ceci, d’où nous sommes partis et où nous revenons : l’
art
n’est point perfectible. Pas d’amoindrissement po
On perd son temps quand on dit : nescio quid majus nascitur Iliade. L’
art
n’est sujet ni à diminution ni à grossissement. L
citur Iliade. L’art n’est sujet ni à diminution ni à grossissement. L’
art
a ses saisons, ses nuages, ses éclipses, ses tach
tons tout ce qui peut déconcerter les audaces et casser les ailes ; l’
art
est un courage ; nier que les génies survenants p
e faites pas les dégoûtés quand il s’agit d’être efficaces et bons. L’
art
pour l’art peut être beau, mais l’art pour le pro
s les dégoûtés quand il s’agit d’être efficaces et bons. L’art pour l’
art
peut être beau, mais l’art pour le progrès est pl
git d’être efficaces et bons. L’art pour l’art peut être beau, mais l’
art
pour le progrès est plus beau encore. Rêver la rê
nuit, griffe à demi allongée vers les méchants. Parlez-lui donc de l’
art
pour l’art, à ce cénobite de l’idéal. Il a son bu
fe à demi allongée vers les méchants. Parlez-lui donc de l’art pour l’
art
, à ce cénobite de l’idéal. Il a son but et il y v
Les forces isolées s’annulent, l’idéal et le réel sont solidaires. L’
art
doit aider la science. Ces deux roues du progrès
s au bien, au vrai, au juste. Cela est bon. Quelques purs amants de l’
art
, émus d’une préoccupation qui du reste a sa digni
n qui du reste a sa dignité et sa noblesse, écartent cette formule, l’
art
pour le progrès, le Beau Utile, craignant que l’u
e verge auguste, la même, chasse du sanctuaire les vendeurs. Quoi ! l’
art
décroîtrait pour s’être élargi ! Non. Un service
des souliers pour les pieds nus, ce n’est pas l’affaire de l’azur. L’
art
, c’est l’azur. Oui, l’art, c’est l’azur ; mais l’
ds nus, ce n’est pas l’affaire de l’azur. L’art, c’est l’azur. Oui, l’
art
, c’est l’azur ; mais l’azur du haut duquel tombe
oute la caravane crie : Il y a là une source ! Que pense Eschyle de l’
art
pour l’art ? Certes, si jamais un poëte fut le po
avane crie : Il y a là une source ! Que pense Eschyle de l’art pour l’
art
? Certes, si jamais un poëte fut le poëte, c’est
-septième. Nous avons tout à l’heure rappelé un mot devenu fameux : l’
Art
pour l’Art. Expliquons-nous à ce propos une fois
Nous avons tout à l’heure rappelé un mot devenu fameux : l’Art pour l’
Art
. Expliquons-nous à ce propos une fois pour toutes
ale et très souvent répétée, de bonne foi, nous le pensons, ce mot, l’
Art
pour l’Art, aurait été écrit par l’auteur même de
souvent répétée, de bonne foi, nous le pensons, ce mot, l’Art pour l’
Art
, aurait été écrit par l’auteur même de ce livre.
mes qui vivent, ce sont des sentences qui parlent. Plutôt cent fois l’
Art
pour l’Art ! » Cette parole, détournée, involonta
ent, ce sont des sentences qui parlent. Plutôt cent fois l’Art pour l’
Art
! » Cette parole, détournée, involontairement san
la neige. III L’histoire entière constate la collaboration de l’
art
au progrès. Dictus ob hoc lenire tigres. Le rhyth
? ce devoir doit-il fermer les yeux ? et le moment est-il venu pour l’
art
de désarmer ? Moins que jamais. La caravane humai
1789, parvenue sur un haut plateau, et l’horizon étant plus vaste, l’
art
a plus à faire. Voilà tout. À tout élargissement
tinent, quelque empêchement. L’intelligence, la pensée, la science, l’
art
sévère, la philosophie, doivent veiller et prendr
, aimer n’étant pas moins sacré que penser. Rien de tout cela n’est l’
Art
pour l’Art. Le poëte arrive au milieu de ces alla
tant pas moins sacré que penser. Rien de tout cela n’est l’Art pour l’
Art
. Le poëte arrive au milieu de ces allants et vena
s sourire. Toutes ces grâces, tous ses charmes, tous ses prestiges, l’
art
utile les conserve et les augmente. En vérité, pa
pure, Semblent être puisés au sein de la nature. C’est ainsi qu’avec
art
dans les dépôts de Mars, Sont rangés les drapeaux
lui enseigner les principes des langues, des sciences & des beaux
arts
. Il prescrit la méthode qu’on doit garder pour cu
ettoit les pensées que la nature dicte pour courir après celles que l’
art
suggére. On vouloit dans un discours des pointes,
s soutenus, des portraits d’après nature, des contrastes menagés avec
art
, une composition variée, des comparaisons justes.
e du grand nombre de regles, de principes & de réfléxions sur cet
art
, dont il est rempli. C’est en même tems un bon re
’examen qu’il fait des sentimens de tant de différens auteurs, sur un
art
aussi beau & aussi utile que celui de l’Eloqu
mettre dans ce dernier genre toutes les Rhétoriques qui ont précédé l’
Art
de parler du Pere Lami de l’Oratoire, & on po
e premier de l’invention oratoire, c’est-à-dire, de cette partie de l’
art
de l’éloquence qui donne des préceptes pour aider
liqués, & qu’il y a de la dialectique dans ce qu’il a écrit sur l’
art
oratoire, où l’imagination a tant de part. Mais i
mais le genre didactique a ses graces particuliéres, j’en appelle à l’
Art
de penser. Je n’aime pas non plus les termes tech
u que celui-ci eût autant médité que son émule sur les fondemens de l’
art
oratoire ; l’un a plus de sçavoir, l’autre a plus
, selon lui, des tours si naturels à tous les discours humains, que l’
art
ne fait qu’y prêter des noms, pour faire souvenir
sous lesquelles le goût se perd, il faudroit plûtôt nous apprendre l’
art
d’être simple. Les Dialogues sur l’Eloquence, ou
mp; de la société, ne peuvent se dispenser de lire ce bon ouvrage. L’
Art
du Poëte & de l’Orateur, publié en 1766. in-1
il faut reconnoître des regles, & dès-lors, la Rhétorique est un
art
utile, puisqu’elle rend à faciliter l’énonciation
re à persuader, à convaincre, ou à se faire écouter agréablement.” L’
Art
Oratoire réduit en exemples, en 4. volumes in-12.
grands avantages sur l’Eloquence profane. Elle trouve plus aisément l’
art
d’intéresser le sentiment, l’art d’étonner l’imag
profane. Elle trouve plus aisément l’art d’intéresser le sentiment, l’
art
d’étonner l’imagination ; elle présente de plus g
hui on en exige trop peu. On trouvera l’apologie de ce Jésuite dans l’
Art
de prêcher la parole de Dieu publié à Paris en 16
nt de goût & de discernement, tout ce qui sert à bien connoître l’
art
de prêcher. L’auteur a recueilli avec soin les pr
e que pour les rendre plus vifs & plus aisés à retenir. Il y a un
art
admirable à avoir ainsi fondu ses idées, & à
tiques ignorans. Il y a plus de justesse & plus d’agrément dans l’
art
de prêcher., petit Poëme en quatre chants, par l’
as 1767 : in-12. , est d’un homme d’esprit qui a bien réfléchi sur un
art
qu’il cultive avec succès. Je pourrois faire conn
étiennement l’agréable & l’utile. S’il ne joint un beau geste à L’
art
de bien parler, Si dans tout son dehors il ne sai
s questions qui y sont relatives, & il couronne son ouvrage par l’
Art
de prêcher de l’Abbé de Villiers, & par le Po
cellent & rempli de réfléxions très-justes & très-fines sur l’
art
de la déclamation. On sçait que Ciceron avoit eu
emier de la Walkure : qu’ainsi le public entre en l’intelligence de l’
art
nouveau, et le temps sera venu du définitif et co
e n’est pas seulement l’œuvre spéciale de la propagation d’un spécial
art
, c’est, par la vivifiante infusion de lui, la rég
l art, c’est, par la vivifiante infusion de lui, la régénération de l’
Art
entier. Donc, que chacun tâche de ses moyens, en
r de sa philosophie. Mais ayant l’ambition singulière de faire de son
art
une religion et de son théâtre une sorte d’église
passe comme un souffle de Palestrina. Dans l’ensemble de l’œuvre, un
art
plus savant, plus cherché, avec moins de vigueur,
ons que son impossibilité psychique et physiologique. Les annales des
arts
occultes de tous les temps, qui étonneront un jou
octrine spencériennebz L’on disserte sur l’esthétique en termes d’
art
ou en termes de science. On peut en discuter d’un
ons de faire, — procéder pour l’examen d’une œuvre ou d’une théorie d’
art
, d’un ensemble de doctrines de philosophie ou de
ation. Elle érige en principe la nécessité de faire coopérer tous les
arts
à l’éclosion d’un genre suprême, le drame musical
affirmation, la poésie, la musique, la mimique, et cette partie de l’
art
pictural qui s’exerce dans la beauté des décors e
ndioses et neuves que sont contraints d’admirer tous ceux que le haut
art
enthousiasme. Herbert Spencer a promulgué dans la
éristique du wagnérisme : c’est une erreur de prendre pour fin dans l’
art
, la musique qui n’est qu’un moyen d’expression ar
œuvre plus hétérogène, dans laquelle les traits propres de ces trois
arts
, bien qu’harmonieusement fondus, multiplient les
ernance des saisons répond au balancement des houles, la science et l’
art
sont tantôt épars dans le fragmentaire des spécia
imple œuvre, qui est comme la contraction d’un immense rhythme dont l’
art
antérieur serait l’expansion. C’est le même point
entre la Négation et l’Affirmation : en général, on ne cherche dans l’
art
qu’une distraction, c’est-à-dire le contraire ou
euth, le drame peut même enseigner beaucoup de choses : avant tout, l’
art
, si peu connu, de la déclamation poétique. Beauco
as la perfection technique. 4° Karl Borinski : Diderot et l’Œuvre d’
art
complet. Recueil de citations prises dans les œuv
s, Diderot était très au courant de la théorie et de la pratique de l’
art
musical, et qu’il avait en quelque sorte prévu l’
aphies de réformateurs, de nombreux articles sur diverses questions d’
art
, sur la réforme du théâtre56, sur « la musique et
s questions d’art, sur la réforme du théâtre56, sur « la musique et l’
art
lyrique » ; on a aussi de lui un roman et un volu
e esquisse, en deux parties, d’un ouvrage projeté sur l’Exercice de l’
art
dans l’avenir. Cette esquisse fut rédigée de 1849
n politique, des idées communistes ; en esthétique, du Communisme des
Arts
, fondus dans l’œuvre idéale d’Art complet. Le pla
; en esthétique, du Communisme des Arts, fondus dans l’œuvre idéale d’
Art
complet. Le plan de l’écrit médité apparaît clair
Nécessité inconsciente sise au fond des choses, explique le rôle de l’
Art
dans la société de l’avenir. L’Art doit représent
des choses, explique le rôle de l’Art dans la société de l’avenir. L’
Art
doit représenter nettement et rendre consciente à
t saisir et exprimer la création inconsciente du Peuple. » (p. 22). L’
Art
, œuvre de Tous, est la fin suprême de l’Humanité
e suprême de l’Esprit humain ; mais la direction de cette force est l’
Art
» (p. 23). L’Art est à l’Humanité ce qu’est l’Hum
prit humain ; mais la direction de cette force est l’Art » (p. 23). L’
Art
est à l’Humanité ce qu’est l’Humanité à la Nature
26). L’esquisse s’achève par des notes sommaires sur l’histoire de l’
Art
et son avenir : Wagner devait développer dans Opé
férons citer les plus importants : D’abord, quelques réflexions sur l’
Art
: « Byron, voulant écrire un poëme épique, se pr
. » (p. 68). C’est encore quelques phrases sur le Merveilleux dans l’
Art
(p. 66), moyen indispensable, dit Wagner, pour re
rsonnelles. Citons cette superbe déclaration : « Mon écrit, L’Œuvre d’
Art
de l’Avenir, a été fait seulement pour ceux qui s
. 117, 119) ; des pensées sur le rôle, dans la Civilisation et dans l’
Art
, de l’Élément féminin (p. 126)59, sur la fin des
i !) avaient senti cette nécessité ; elle s’imposera, par Wagner, à l’
Art
de demain, et, par Wagner se complètera d’une int
, par Wagner se complètera d’une intuitive Philosophie, assignant à l’
Art
sa raison, la rédemption d’une Apparence ennuyeus
pour la musique instrumentale, qui seule en ce moment, parmi tous les
arts
, répond à ce grand, à cet indestructible désir. M
i dans l’unité de la nature humaine pour ne pas croire que les autres
arts
suivront un jour leur sœur dans sa lumineuse asce
titude. Nous marchons vers un concept plus sérieux et plus élevé de l’
art
, et nous l’affirmons avec d’autant plus d’énergie
usical, sa mission serait accomplie. » L’esthétique de demain : l’
Art
suggestif, article publié en français par M. Maur
de la vie. Et il les montre dirigés, — par l’influence, surtout, de l’
art
Wagnérien, — à une forme artistique meilleure, qu
ouver que le drame musical de Wagner est bien « le dernier terme de l’
art
», le point ultime de l’évolution esthétique. Il
issent moins, quel il est, et l’ordre d’idées qu’il représente dans l’
art
, dans l’histoire et l’érudition littéraire. Tout
tecture. Ce que demande de connaissances positives et accessoires cet
art
de premier ordre, qui en embrasse et en subordonn
ité, à les considérer avec amour, à trouver à toute chose un parfum d’
art
, une poésie enfin que nulle autre ville ne possèd
témoin et assistant, parfois comme pèlerin aussi de ces bons et vieux
arts
. C’était en effet une sorte de pèlerinage où se p
en 1835, du Comité historique de la langue, de la littérature et des
arts
près le ministère de l’Instruction publique, donn
ne dirai que ce que je sais. Le Comité historique de la langue et des
arts
était plutôt une chose de luxe et de surcroît, un
e antérieure, pour tout comprendre dans l’examen de cette époque de l’
art
et en développer l’ensemble, l’organisme véritabl
e Delécluze louer et recommander en toute rencontre les procédés de l’
art
et de l’architecture classique, il devait être te
ganisation très déliée et très vibrante aux diverses expressions de l’
art
, une faculté de transposition d’un art et d’un se
aux diverses expressions de l’art, une faculté de transposition d’un
art
et d’un sens à l’autre. III. Je vais exposer d’ap
ésenter M. Viollet-Le-Duc comme un adversaire et un ennemi, ont eu un
art
à part et, selon lui, incomparable, un talent uni
formules en tout ; dans nos jugements et dans nos raisonnements sur l’
art
, nous sommes latinistes. En architecture (puisque
t justifiera dans le détail cette manière de juger et de considérer l’
art
romain, nous offre, en maint endroit de ses Entre
onner à tout ce qu’elles conçoivent une forme émanée directement de l’
art
? Non. Il procède tout autrement. Si nous analyso
ait tirer parti de toute difficulté, de tout obstacle, au profit de l’
art
, jusque dans les moindres détails. L’analyse du m
aire, peu lui importe d’ailleurs s’il ne remplit pas les conditions d’
art
que recherche le Grec ! » Et encore, dans un Ent
pour la plupart des esprits, est devenue synonyme de l’idée même de l’
art
, M. Viollet-Le-Duc montre que les Grecs, plus sou
tranger, puisqu’il est nécessaire de lui expliquer les principes d’un
art
dans l’exercice duquel vous dépassez les autres p
e toit, etc. » Suivent les raisons solides, de haute convenance et d’
art
, subtilement déduites. Ce sont véritablement des
devise36. Il me reste pourtant, sans entrer dans le technique de l’
art
, à bien marquer le point vif sur lequel M. Violle
tes, quelque chose de ces mêmes principes et de ce libre génie dont l’
art
s’est inspiré et s’inspira toujours aux époques d
s misères qui font peu d’honneur à ce qu’on est convenu d’appeler les
Arts
libéraux. 34. J’eus également l’honneur, comme s
qui nous conduit aux origines plus rapprochées et plus visibles de l’
art
contemporain. Le mémoire passe en revue toutes le
la Renaissance, montrant comment la nouvelle religion fait servir son
art
devenu populaire à l’édification du peuple et don
’auteur du mémoire parcourt ensuite et juge toutes les formes que cet
art
a reçues chez nous, le naturalisme, l’art pour l’
e toutes les formes que cet art a reçues chez nous, le naturalisme, l’
art
pour l’art, le réalisme positiviste, et, étendant
s formes que cet art a reçues chez nous, le naturalisme, l’art pour l’
art
, le réalisme positiviste, et, étendant sa vue au-
ant d’être bien établis. Les écrivains contemporains, les critiques d’
art
surtout, en usent volontiers comme d’un éloge à l
arler des figures monstrueuses, ou même des simples caricatures que l’
art
a de tout temps inventées, aussi bien au Moyen-Âg
réalisme de doctrine, qui peut être contraire à la notion vraie de l’
art
sans être nécessairement funeste à la morale ; c’
elques observations préalables. II Dans la plupart des œuvres d’
art
on s’accorde à démêler deux éléments : l’un que l
ent à parler comme il suit. Le réalisme est un système qui astreint l’
art
à reproduire la réalité sensible telle que l’expé
iendrons pas toujours à les distinguer. Ils ont comme devise l’un « l’
art
pour l’art », l’autre « l’art pour l’enseignement
s toujours à les distinguer. Ils ont comme devise l’un « l’art pour l’
art
», l’autre « l’art pour l’enseignement ». Mais il
stinguer. Ils ont comme devise l’un « l’art pour l’art », l’autre « l’
art
pour l’enseignement ». Mais ils se servent des mê
e campagne et ne sente plus son génie resserré dans ces cloisons où l’
art
est circonscrit et atténué8. » Sans partager cett
paradoxe ingénieux, faire un livre sur le réalisme des classiques ? L’
art
et la poésie se prêteraient mieux encore dans l’a
re. À mesure que la vie humaine s’est éloignée de la simple nature, l’
art
et la poésie sont devenus plus réfléchis en parti
. Il fallut bien des révolutions, il fallut surtout l’émigration de l’
art
vers les pays du Nord pour consommer cette espèce
ture morale étant distinguées par un puissant effort d’abstraction, l’
art
se trouva mis en demeure à tout instant d’opter e
de des vases10. » On sait qu’il possède à fond toute la technique des
arts
naissants et qu’il parle tour à tour en pâtre, en
ophocle, chez Phidias, qui sont plus réfléchis et au service de qui l’
art
met des formes plus particulières et plus analyti
uoi nous voyons distinctement qu’avant ces hommes, comme après eux, l’
art
tend à reproduire la réalité. Première partie.
guments les plus solides pour établir la distinction du réalisme de l’
art
pour l’art ou naturalisme, et du réalisme didacti
plus solides pour établir la distinction du réalisme de l’art pour l’
art
ou naturalisme, et du réalisme didactique, l’anti
illages qui les ornent, font penser aux plats de Bernard Palissy18. L’
art
grec, au sortir de cette période initiale où, soi
ines de la constatation positive des faits. Dès le temps de Scopas, l’
art
grec se rapproche de la réalité. Sans abandonner
ntes et l’entretient dans le culte de la beauté idéale. Aussi quand l’
art
grec entre en service, c’est pour le compte de la
rait pas à conséquence. Mais aux mains de tout autre qu’Aristophane l’
art
se fût asservi en prêtant son concours aux querel
il le voulût ou non, l’auxiliaire d’Euripide, quand celui-ci ramena l’
art
dramatique de l’idéal au réel. C’est Euripide qui
le est artiste avant tout. Il n’aime mélanger ni les conceptions de l’
art
ni les théories de la science avec des considérat
oureurs ou soldats, qui condamnent sévèrement les nobles loisirs, les
arts
qui ne rapportent rien. La loi qu’ils cherchent l
eune est ravi d’avoir fait emplette d’une statue qui est l’œuvre d’un
art
scrupuleusement imitatif. « Je viens d’acheter un
ltivés au charme d’une imitation exacte. Aussi ils laissèrent périr l’
art
en préférant à la tragédie la pantomime, à la pan
ttéraires. Si l’on énumère tous ceux qui à Rome n’ont pas considéré l’
art
comme un simple délassement, mais l’ont voulu fai
uand elle veut classer à l’aide des formules modernes les œuvres de l’
art
antique. Deuxième partie. Moyen-Âge Liv
rbares. — Comment par leurs œuvres et par leur génie ils acheminent l’
art
vers le réalisme. L’art du Moyen-Âge est par
œuvres et par leur génie ils acheminent l’art vers le réalisme. L’
art
du Moyen-Âge est par excellence l’art chrétien. C
t l’art vers le réalisme. L’art du Moyen-Âge est par excellence l’
art
chrétien. C’est du christianisme qu’il a reçu sa
faces, les ombres et les rayons du nouvel esprit. La littérature et l’
art
du Moyen-Âge sont formés, ils ont pris enfin de l
uel est l’esprit qui souffle avec eux ? Porte-t-il les lettres et les
arts
vers le réel ou vers l’idéal ? Assurément on retr
peu plus en avant, entre ces fonds obscurs et les œuvres propres de l’
art
chrétien qui s’offrent au premier plan de l’histo
ils ont tous un thème principal, qui est de nature à faire pencher l’
art
vers le réalisme, à savoir la description crue de
les secrets de la peinture, de la sculpture et de la construction ; l’
art
perd ses instruments les plus fins, et cette pert
ublime. C’est ainsi que certaines nécessités naturelles engageaient l’
art
des pays du Nord dans une voie qui pouvait le men
primitif, résolu à lutter contre le relâchement des mœurs païennes, l’
art
est condamnable quand il vise à nous faire admire
principe. Parmi les premiers chrétiens plus d’un pensa que, puisque l’
art
était dangereux ou du moins inutile, puisqu’il s’
par la destruction, les papes la condamnèrent comme une hérésie, et l’
art
fut ranimé par l’Église, qui jugea, non sans rais
ses pratiques. Pendant cette période, si le christianisme défendit l’
art
, ce fut par des arguments purement théologiques,
intention des saints Pères qui l’ont établie37. » C’était faire de l’
art
un langage aussi abstrait que possible, une sorte
demande à la nature que de lui fournir des signes : c’est pourquoi l’
art
byzantin pendant toute sa durée, l’art roman de F
des signes : c’est pourquoi l’art byzantin pendant toute sa durée, l’
art
roman de France ou d’Italie, au moins dans ses co
out ; elle se mêle à tout ; elle enveloppe, entraîne et anime tout. L’
art
, son grand interprète, ne peut rester à l’écart d
assant, c’est le routier, c’est le robeur ; le passant, c’est aussi l’
art
qui court avec la poésie les rues et les grands c
vant les siècles : le goût du public et l’inspiration de l’artiste. L’
art
demande ses modèles au peuple et l’amuse de sa pr
dre dans la vie réelle et la vie réelle monter sur les tréteaux39. L’
art
, redevenant populaire, reprend sa spontanéité et
uccède à la période hiératique et symbolique. En devenant réaliste, l’
art
reste didactique pour un assez long temps, c’est-
tinct propres. Comment la religion chrétienne s’accommode-t-elle d’un
art
réaliste ? Comment le laisse-t-elle éclore et gra
cipes mêmes du christianisme. Si, au xiiie siècle, l’Église eût vu l’
art
passionner trop vivement les imaginations pour le
s’il ne faut pas préciser et modifier la formule traditionnelle de l’
art
gothique, à savoir « que le christianisme substit
utait aux ressources de la liturgie et de la prédication, celles de l’
art
sous toutes ses formes : celles de la musique, qu
prédit la gloire de l’Université de Paris et de ses étudiants41. Cet
art
primitif vit d’un immense et perpétuel anachronis
iété du xive et du xve siècle. L’on peut consulter indifféremment l’
art
et la poésie, et cela en France, en Flandre et en
t et la poésie, et cela en France, en Flandre et en Allemagne. Dans l’
art
même on peut s’adresser aussi bien à la miniature
s presque tout enragée. Villon ne décrit point ici pour l’amour de l’
art
: de ces peintures il tire une leçon : Ainsi en
rer les monuments religieux renoncent à la flore conventionnelle de l’
art
roman et copient les plantes qui vivent autour d’
cette opinion, c’est que la poésie du Moyen-Âge n’a pas, autant que l’
art
, la notion exacte de la réalité champêtre. Elle s
le, l’épopée féodale perd son prestige au profit de la poésie et de l’
art
populaires. Se souvient-on d’Aiol, le bon chevali
r solliciter la foi vive qui animait les premiers mystères. On voit l’
art
reprendre insensiblement ses licences et lui auss
triomphe, et méprisable, parce qu’il coïncide avec, l’abaissement des
arts
que l’inspiration ne renouvelle plus et qui péris
quence fatale de l’imitation servile. Livre IV. Les procédés de l’
art
réaliste et naturaliste au Moyen-Âge Chapitr
emier. Ce que sont ces procédés Telle est la matière qu’emploie l’
art
réaliste du Moyen-Âge. Comment la façonne-t-il ?
e qu’emploie l’art réaliste du Moyen-Âge. Comment la façonne-t-il ? L’
art
du Moyen-Âge est trop naïf et trop inconscient po
ier, des poètes systématiques comme Vigny, Dumas ou Hugo. Cependant l’
art
le plus primitif a son esthétique inconsciente qu
r, toutes réserves faites, de mettre en lumière. Incontestablement, l’
art
du Moyen-Âge a pour grand principe de copier le r
plein ce qu’il advient de la composition et de l’expression, quand l’
art
n’accepte pas d’autre principe que la nécessité d
e fût faite57 ». Il en est des simples détails comme des épisodes : l’
art
du Moyen-Âge les admet tous sans distinction. Le
e. C’est pourquoi la pénétration morale n’est guère l’instrument de l’
art
populaire. Aussi bien qu’en ferait-il ? La foule
d’intensité à cette vie imaginaire d’impressions et d’émotions que l’
art
suscite en nous, la laideur, parce qu’elle est un
et laissé les œuvres les plus caractéristiques. On les trouve dans l’
art
comme dans la poésie : d’où il apparaît qu’en tou
dans l’art comme dans la poésie : d’où il apparaît qu’en tout temps l’
art
et la poésie obéissent à une même philosophie gén
: ce qui va contre une théorie trop absolue qui ferait du réalisme l’
art
du Nord et de l’idéalisme l’art du Midi66. Ces h
trop absolue qui ferait du réalisme l’art du Nord et de l’idéalisme l’
art
du Midi66. Ces hommes ont des génies bien divers
t fougueux. Les voilà hors des bornes que pouvaient leur imposer et l’
art
idéaliste et la morale. Ils ne connaissent plus d
aux gueux de lettres, dont la vie a rencontré sa juste censure dans l’
Art
poétique de Boileau, et sa trop indulgente chroni
ces grimaces, ces difformités, ces vulgarités plates que prodigue un
art
indifférent à la beauté. Elle éclaire le jeune va
non pas de ces ardeurs contenues et de ces sentiments ennoblis qu’un
art
supérieur étudiera bientôt, mais de la passion pu
vait être ni durable, ni universelle. La Réforme mit impérieusement l’
art
sous le joug, et la Renaissance, au moins dans un
leterre, imitant Marivaux79, et la France, imitant Fielding, mêlent l’
art
de la Réforme et celui de la Renaissance. Ils ne
nisme en le l’amenant à ses premières origines. Sous son impulsion, l’
art
redevient ce qu’il avait été au Moyen-Âge, popula
elle-même, ait besoin pour être comprise du voisinage des autres : l’
art
véritable exige qu’un tableau forme un tout indép
est plus complexe que la Réforme. On voit bien qu’elle a mis fin à l’
art
du Moyen-Âge, soit qu’elle l’ait condamné à mouri
rieux et épanoui. Dante, prenant la main de Virgile, inaugura entre l’
art
moderne et l’art ancien une alliance que consacrè
Dante, prenant la main de Virgile, inaugura entre l’art moderne et l’
art
ancien une alliance que consacrèrent Raphaël et R
st plus qu’en vertu d’une tradition qui dure plus que la foi. Alors l’
art
ne vit plus que par la convention, mais il n’en p
vie. L’Encyclopédie fut une enquête philosophique et scientifique ; l’
art
, lui aussi, devint une enquête qui eut, comme l’a
pense surtout, comme au Moyen-Âge que Mercier commence à entrevoir, l’
art
doit, au lieu d’être aristocratique, s’adresser à
lieu d’être aristocratique, s’adresser à tout le peuple. Car, pour l’
art
établi, « tous les ordres de citoyens ne le goûte
nation89. » Ainsi, en 1773 le peuple est appelé à se prononcer sur l’
art
dramatique. Ce n’est pas la première fois qu’on l
i avait ouvert le sanctuaire de la peinture auparavant à demi clos. L’
art
, soumis à ces exigences nouvelles, risquera désor
la Renaissance n’est pas très favorable à l’expansion naturelle de l’
art
et de la poésie. Depuis Du Bellay et Ronsard jusq
ermettent de marquer avec plus de précision les étapes par où passe l’
art
de la Renaissance pour aboutir au réalisme de la
ysan perverti dans les divers milieux du temps. Au xviie siècle, les
arts
, unis par les mêmes principes généraux, avaient l
rtement contre l’idéalisme. IV. Comment il élargit la matière de l’
art
Ils n’ont pas laissé un manifeste commun ; ils
de les sujets, pourraient être, sans trop d’infidélité, ceux-ci : — L’
art
, auraient-ils dit, s’est égaré parce qu’il s’est
s Corneille les a recueillis, l’Encyclopédie les explique. Pourquoi l’
art
n’aurait-il pas la même curiosité ? « Quoi, on li
idéalisme. Pourquoi faire honneur de ces peintures au réalisme ou à l’
art
qui le prépare ? Elles sont d’une délicatesse mor
eant, quand le moment en sera venu, à l’égard de ses œuvres. VI. L’
art
affranchi des règles. — Conclusion Ainsi rappr
ité matérielle une connexion étroite et des influences réciproques. L’
art
classique français, comme tout art idéaliste, en
e et des influences réciproques. L’art classique français, comme tout
art
idéaliste, en use librement avec ces rapports et
, en un mot à des règles. De là le nombre croissant des règles dans l’
art
classique ; de là l’observation de plus en plus s
rts des novateurs se dispersent ; mais leurs griefs sont les mêmes. L’
art
leur paraît avoir fait fausse route en s’engagean
ailleurs, il lui arrive sans cesse de sacrifier les arrangements de l’
art
aux improvisations que suggère la nature ; il vis
e campagne et ne sente plus son génie resserré dans ces cloisons où l’
art
est circonscrit et atténué105. » L’art classique
sserré dans ces cloisons où l’art est circonscrit et atténué105. » L’
art
classique n’admettait guère le mélange du comique
esque toujours des questions d’esthétique générale. Voilà comment l’
art
reconquiert la liberté de mélanger à sa guise les
parlent-ils de leurs insomnies en parlant de leurs songes. Le nouvel
art
tend à priver l’âme des franchises que l’idéalism
dispersées qu’elles paraissent, ne sont en général que pour ramener l’
art
à la reproduction exacte de la nature et à la tra
nt nous venons de montrer la progression logique. Car du moment que l’
art
analyse la sensation en même temps que le sentime
portée de cette réflexion se voit assez. Elle indique la raison que l’
art
a invoquée pour renoncer aux abstractions de l’id
vite et si bien accueilli, qu’il crut être une doctrine originale. L’
art
fut, à certains égards, un éclectisme, lui aussi.
le conduit à faire la revue et comme le bilan des littératures et des
arts
antérieurs. Par le lyrisme, qui lui permet de rec
oètes de l’école parnassienne, les romanciers et les dramaturges de l’
art
pour l’art, les peintres de l’école impressionnis
école parnassienne, les romanciers et les dramaturges de l’art pour l’
art
, les peintres de l’école impressionniste, les mus
un isolé. Mérimée ne leur ressemble que par sa froideur affectée. Son
art
est celui des idéalistes. L’école dramatique, si
ettre dans la catégorie des peintres indifférents à tout, excepté à l’
art
, si nous ne connaissions un autre Courbet, le Cou
vons l’établir par des témoignages nombreux. Le principe en est que l’
art
n’a pas de philosophie, ni de religion, ni de mor
l’art n’a pas de philosophie, ni de religion, ni de morale. Il est l’
art
; c’est assez. Et cette qualité, il n’y a rien, a
prises au journal ou au pamphlet132. » Telle est la doctrine de « l’
Art
pour l’Art » dans sa dernière et sa plus rigoureu
journal ou au pamphlet132. » Telle est la doctrine de « l’Art pour l’
Art
» dans sa dernière et sa plus rigoureuse expressi
usqu’à ses prédécesseurs pour trouver des maîtres. Selon eux, quand l’
art
représente un événement contemporain, ce doit êtr
ite, elle a son habitat, son expression, son office particulier, et l’
art
le plus élevé est celui qui saisit ce caractère s
au romantisme. Il en dérive cependant aussi bien que le réalisme de l’
art
pour l’art. V. Hugo a tantôt des indifférences so
positivisme. La philosophie positive est la grande inspiratrice de l’
art
qui s’est développé chez nous depuis 1851 jusqu’à
ce immanente de moi139. » Son livre posthume ne fait qu’appliquer à l’
art
les doctrines de Comte, comme Le Roman expériment
mation. C’est ainsi que la peinture de Courbet « vise plus haut que l’
art
lui-même ; sa devise est l’inscription du temple
seur : Amendez-vous, si vous tenez à la vie et à l’honneur ». Ainsi l’
art
nous réforme « en nous présentant le miroir de no
ne un peu de le voir mêlé à tout ceci) est intéressé au triomphe de l’
art
positiviste : « C’est en appliquant la formule sc
’atelier. » Ce sera « de la musique réelle, réaliste, appliquée, de l’
art
en situation144 ». Ainsi, au sein de leurs travau
communes ; Condamnation de l’imagination créatrice. — Confusion de l’
art
et de la science. — Souveraineté de l’information
expérience. Depuis le temps des premiers Égyptiens jusqu’à Courbet, l’
art
a passé, nous dit Proudhon, par une série de phas
passant du domaine de la philosophie proprement dite dans celui de l’
art
et de la poésie. Renonçant irrévocablement à sort
hes et des écrivains ». La distinction si longtemps maintenue entre l’
art
et la science ne subsistant plus, la science s’ét
ne procèdent pas tous exactement de la même façon. Les réalistes de l’
art
pour l’art se distinguent nettement de ceux dont
t pas tous exactement de la même façon. Les réalistes de l’art pour l’
art
se distinguent nettement de ceux dont la prétenti
l’investigation méthodique et constamment active. Les réalistes de l’
art
pour l’art ont moins d’ambition et plus de désinv
ation méthodique et constamment active. Les réalistes de l’art pour l’
art
ont moins d’ambition et plus de désinvolture, moi
aboratoire, dans un amphithéâtre, que dans un salon. Le réaliste de l’
art
pour l’art est un raffiné ; il aime la recherche,
dans un amphithéâtre, que dans un salon. Le réaliste de l’art pour l’
art
est un raffiné ; il aime la recherche, soit qu’il
: son attribut, ce sont les besicles. Livre III. La matière de l’
art
réaliste Chapitre premier. La fiction écarté
rée. — Le passé, historique ou légendaire, admis par le réalisme de l’
art
pour l’art. — Les drames romantiques. — Salammbô.
une part ; de l’autre celui de la vie contemporaine. Le réalisme de l’
art
pour l’art ne se les interdit ni l’un ni l’autre.
de l’autre celui de la vie contemporaine. Le réalisme de l’art pour l’
art
ne se les interdit ni l’un ni l’autre. N’ayant pa
ion à la personnification surhumaine des forces naturelles, et dans l’
art
à l’expression d’une impassibilité sereine et béa
tement aux romantiques et aux classiques, qu’il accuse d’avoir gâté l’
art
en le forçant d’aller chercher ses sujets dans la
, est une fantasmagorie, et, au point de vue de la haute mission de l’
art
, un non-sens ». Si vous vous traînez ainsi à la s
s qui vont du général au particulier et de l’abstrait au concret. L’
art
idéaliste du xviie siècle n’ignore pas la nature
aire spécial. Le siècle de l’Encyclopédie fut plus indulgent pour les
arts
mécaniques, et la mode acheva de les réhabiliter,
intégrante de la description universelle, qui est l’objet unique de l’
art
réaliste. Nécessairement, la description étant ma
rincipe posé au xviiie siècle a fourni ses dernières conséquences. L’
art
classique se contentait de relever les traits les
sgrâces. Le but était de rendre avant tout la physionomie de l’âme. L’
art
, plus généreux que la réalité envers l’homme et l
toute sorte de menus : celui de la ménagère bourgeoise, savante en l’
art
d’accommoder les restes : Bovary mangeait « le re
sur l’exemple des frères de Goncourt, combat pour faire entrer dans l’
art
le japonisme, le bibelot et le chiffon. Chapit
de ces figures qui illustrent un livre récent, Les Démoniaques dans l’
art
? De la simple maladie nerveuse à la démence cara
croient au bout de leurs découvertes quand, comme les réalistes de l’
art
pour l’art, ils ont décrit les lignes, les surfac
bout de leurs découvertes quand, comme les réalistes de l’art pour l’
art
, ils ont décrit les lignes, les surfaces et les c
» Livre IV. Suppression des restrictions et des catégories. — L’
art
mis par le réalisme en possession de la réalité t
alisme en possession de la réalité tout entière C’est ainsi que l’
art
, contenu par les classiques dans le domaine de la
, le sentiment personnel et toutes les autres facultés littéraires, l’
art
n’ayant plus le devoir de choisir, le goût ne peu
in : il est révoqué de ses emplois, relevé de sa surveillance. Dans l’
art
comme dans la société, que tout tende à la suppre
olution. Ces événements, ces catastrophes accaparent l’attention de l’
art
idéaliste. Même privilège pour les beaux sentimen
dont les degrés vont du beau au laid et du vice à la vertu. Comment l’
art
, en ces dernières années, s’est laissé glisser ju
re de ce que le réalisme entend par la suppression des frontières des
arts
. Son domaine ne peut désormais s’élargir davantag
. Les procédés artistiques du réalisme didactique et du réalisme de l’
art
pour l’art Chapitre premier. La composition
dés artistiques du réalisme didactique et du réalisme de l’art pour l’
art
Chapitre premier. La composition I. Le
s procédés de composition et d’expression qu’il substitue à ceux de l’
art
classique. C’est le complément nécessaire d’un ex
? La revanche de l’homme sur la vie, l’amendement de la réalité par l’
art
, la protestation de l’esprit créateur et libre co
omme est et sera toujours au fond celui qui veut arrêter le soleil. L’
art
idéaliste fait pour lui ce miracle. Il saisit la
éter avec Musset : Sexe adorable, absurde, exécrable et charmant. L’
art
classique établit souvent une concordance assez r
ncomplet et de l’inachevé. Chapitre II. De la personnalité dans l’
art
I. L’impassibilité M. Leconte de Lisle te
ment depuis quelques années. Flaubert a parlé au nom du réalisme de l’
art
pour l’art. Il croit « que le grand art est scien
parlé au nom du réalisme de l’art pour l’art. Il croit « que le grand
art
est scientifique et impersonnel », et qu’« il fau
de colère et d’indignation rentrées. Mais dans l’idéal que j’ai de l’
art
, je crois qu’on ne doit rien montrer des siennes
ans L’Assommoir ? Il l’ignore, et c’est là justement le triomphe de l’
art
, n’en doutez point. II. L’objectivité Les r
» Mais, en second lieu, le réalisme didactique et le réalisme de l’
art
pour l’art tendent également, c’est leur plus gra
en second lieu, le réalisme didactique et le réalisme de l’art pour l’
art
tendent également, c’est leur plus grande ressemb
devrions dire, car des travaux de ce genre relèvent moins encore de l’
art
que de la science. Ils ont cependant passionné no
cle l’histoire de ce développement curieux, qui a mis au pouvoir de l’
art
des moyens d’expression pittoresque, musicale et
fait appel aux langues les plus spéciales, non seulement à celles des
arts
, ce qui, dans un temps d’analyse, est presque iné
ure ne répugne point à devenir polychrome. Même émulation de tous les
arts
pour ajouter des ressources nouvelles à celles qu
x, alouette divine216. Les réformes qui portent sur le matériel de l’
art
sont les plus aisées et les plus séduisantes. Ell
usiastes et patients qui se cantonnent chacun dans une partie de leur
art
et y font preuve d’une habileté minutieuse : comm
e Tombeau de Lamoricière, on n’avait devant soi que les produits d’un
art
devenu pour ainsi dire une industrie. Il en est d
omparaison d’une entreprise qui peut passer pour la plus hardie que l’
art
ait conçue et dont la responsabilité principale r
rusque retour en arrière, ils se sont reportés au temps primitif où l’
art
« initial et synthétique », poésie, musique et pe
sité des impressions qu’il subit. S’il y a des classifications dans l’
art
et dans la poésie, c’est, entre autres raisons, p
ord le réalisme en lui-même, c’est-à-dire comme celle des formes de l’
art
qui s’oppose à l’idéalisme ; en second lieu, dans
gage de la critique courante, nous traiterons d’abord la « question d’
art
», puis la « question morale ». Première parti
t », puis la « question morale ». Première partie. La « question d’
art
» Livre premier. Réfutation du réalisme par
emander si ce n’est pas le devoir de la charité plutôt que celui de l’
art
; ils leur ont donné comme une sorte de revanche
pas laisser subsister cette gradation naturelle dans les œuvres de l’
art
, surtout quand on veut en faire la reproduction m
que la valeur d’une réaction contre les conventions arbitraires de l’
art
classique dégénéré et de l’art romantique Le
ontre les conventions arbitraires de l’art classique dégénéré et de l’
art
romantique Le réalisme existe cependant de fa
ectées, les conventions nécessaires et naturelles, qui s’imposent à l’
art
et rendent impossible et d’ailleurs superflue la
, les autres, ce sont les plus inéluctables, dans la nature et dans l’
art
lui-même. Imaginez un public plus bénévole et plu
rs de santé et à quelques psychologues. Voilà qui s’appelle élargir l’
art
et l’ouvrir au grand public ! Confessez donc en t
re, lui change, et de l’œuvre d’art, qui demeure Alors même que l’
art
réaliste ne se heurterait pas à certaines barrièr
ement. Les réalistes essayeront de le nier. Sans doute, diront-ils, l’
art
est dans des conditions telles, qu’il ne peut êtr
Il ne sera pas en possession du vrai, mais il en sera plus proche. L’
art
classique glaçait ses personnages dans une sorte
ysionomie flottante, indécise et vague ; la réalité est successive, l’
art
doit tendre à l’être comme elle. Cette affirmatio
tionnés pour qu’il y ait une ressemblance parfaite entre l’œuvre de l’
art
et celle de la nature. Cette ressemblance dure-t-
qui marque, non pas l’immobilité, mais le mouvement qui se repose. L’
art
, par les moyens que nous venons de supposer, la s
amais : la copie reste. III. Conventions qui s’imposent aux divers
arts
à cause du petit nombre de procédés dont chacun d
a critique quand elle généralise. On a beau regretter le temps où les
arts
ne s’étaient pas encore émancipés d’un même art i
tter le temps où les arts ne s’étaient pas encore émancipés d’un même
art
initial et synthétique, il faut, — nos adversaire
plus que nous, — compter avec la réalité présente, où nous voyons des
arts
nettement séparés par leur objet comme par leurs
i laisse pendre ses pieds au fil de l’eau courante. Sans doute chaque
art
a des frontières assez indécises qui lui permette
r de me jouer sur le piano ce que vous venez de me dire là. » Chaque
art
est en effet un instrument particulier d’analyse,
nes formes de la réalité. IV. Dernière convention qui s’impose à l’
art
en général : barrière infranchissable qui le sépa
ourde ; faisons toutes les concessions possibles, réunissons tous les
arts
comme ils le furent, dit-on, à l’origine. Mettons
ains d’un nouveau Michel-Ange, cloué d’un génie universel, chacun des
arts
qui existent ou peuvent exister ; rendons-le maît
à leur vie pour exprimer la vie. La convention n’y perd rien. Car cet
art
qui veut résumer tous les autres, ne fait que leu
alaris, qui paraît s’être assez vivement préoccupé du réalisme dans l’
art
sculptural, fit brûler Pérille dans le taureau de
faciles comme ceux qu’ils réfutent, et remarquons seulement que si l’
art
peut se rapprocher de la réalité, il n’arrivera j
dès maintenant, l’on voit que la définition du réalisme est fausse. L’
art
reproduisant la nature, disons-le, toute révérenc
aites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on reçoit des œuvres de l’
art
». Elles ne commandent pas, elles conseillent le
lé vertigineux des choses nous donne un autre étourdissement. Quand l’
art
mesure pour la reproduire une portion de la réali
il fera remarquer que dans ces pièces si modernes les scrupules de l’
art
classique sont encore respectés. Car le comique e
uite à corps perdu au plus profond du tragique. Napoléon disait que l’
art
aime les genres tranchés. Il avait tort, s’il pré
fession : « Il faut éviter cette imitation absolue qui enlèverait à l’
art
ses ressources et sa couleur magique », et qui es
arbares anglais que par leurs mauvais côtés243. » Chapitre IV. L’
art
est une logique. — Le significatif. — L’idée dire
d’accord avec les réalistes eux-mêmes. Il peut affirmer, la loi de l’
art
étant, selon lui, de se rapprocher le plus possib
exactement la nature, mais ce doit être notre ambition constante : l’
art
qui se rapprochera le plus d’elle sera le plus pa
age, en se contentant de commenter le vieil Aristote. Admettons que l’
art
, comme la science, ait pour mission d’amasser des
s de cette parole échappée à l’auteur du Naturalisme au théâtre : « L’
art
, c’est la réalité mise au point nécessaire », et
le de la vie la formule simple du naturalisme248 » ? Chapitre V. L’
art
ne peut se confondre avec la science. De la conce
lectuelle qui va jusqu’à l’abnégation et jusqu’au sacrifice. Car si l’
art
est un badinage pour les Alexandrins de tous les
est que la forme. » Rien n’est plus vrai. Parmi les harmonies dont l’
art
et la poésie nous charment, il y a des sonorités
à l’idéalisme. En son âge héroïque, il avait proclamé bien haut que l’
art
devait reproduire exactement la réalité. Seulemen
et la plus didactique un abrégé des dépositions. Prétendez-vous que l’
art
doive reproduire la réalité telle qu’elle est ? «
as assez peu pratique pour exiger la copie textuelle de la réalité… L’
art
modifie la nature sans sortir de la nature. » — L
uvre d’art est la réalité mise au point. » — Ce qui veut dire « que l’
art
est une logique ». — L’idée directrice de cette l
e de Courbet : « Là où manque l’âme, la sensibilité, il n’y a point d’
art
, il n’y a que du métier254. » Cette confession s
es diverses puissances de l’âme, en faussant les justes rapports de l’
art
avec les autres manifestations de l’activité huma
ences255. N’est-ce pas lui, au contraire, qui, ne pouvant soutenir l’
art
à sa place légitime, compromet le progrès normal
considérer successivement le réalisme didactique et le réalisme de l’
art
pour l’art ou naturalisme. Si notre activité étai
successivement le réalisme didactique et le réalisme de l’art pour l’
art
ou naturalisme. Si notre activité était invariabl
positiviste lui dit : « Voici des romans, des drames, des tableaux. L’
art
va t’instruire, car l’art est l’instrument de la
ici des romans, des drames, des tableaux. L’art va t’instruire, car l’
art
est l’instrument de la science. » Maintenant ôton
ivres, des statues, des vitraux, des bas-reliefs : édifie-toi ! car l’
art
est l’instrument de la religion et de la morale.
n n’est qu’une mauvaise habitude, l’homme de demain l’aura perdue ; l’
art
, se confondant avec la science, lui assurera un p
on, accepter les moyens que nous offrent ce que Leibniz appelle les «
arts
d’embellissement », embellissement de la nature,
a science positive pourra se vanter d’avoir un genre de plus : mais l’
art
et la poésie n’en auront pas un de moins. Ils res
ts de « carabin en délire » et proclamera bien haut la déchéance de l’
art
ainsi asservi. S’il reste, cédant à l’attrait hor
factice et assez misérable, l’impression de paix et de sérénité que l’
art
antique, plus habile que le nôtre, ménageait touj
s, et cela, même au prix du meurtre ou du suicide. Le réalisme de l’
art
pour l’art a les mêmes conséquences funestes pour
même au prix du meurtre ou du suicide. Le réalisme de l’art pour l’
art
a les mêmes conséquences funestes pour la morale.
’État qu’un bon joueur de quilles, et celle de Proudhon qui donne à l’
art
une mission sociale, il est une doctrine interméd
ue sa modération et sa parfaite sagesse. Il faut le dire hautement, l’
art
et la poésie n’ont pas reçu de Dieu la mission d’
il détruit l’accord général de toutes nos puissances en faisant de l’
art
l’esclave ou l’oppresseur de la science et de la
cheveux épars et tombants, elle ne regarde plus les instruments de l’
art
et de la science qui sont à ses pieds ; sur son g
ternel. Il souffre parfois quelques atteintes ; c’est que la vie de l’
art
n’est pas, comme les positivistes le prétendent,
direction à tous les esprits, pour rendre, suivant son expression « l’
art
plus rationnel ». Or, l’art est plus que jamais d
, pour rendre, suivant son expression « l’art plus rationnel ». Or, l’
art
est plus que jamais dans la confusion. Les réalis
aujourd’hui que le plus jeune a disparu, qu’il était un réaliste de l’
art
pour l’art. M. Ed. de Goncourt, depuis qu’il est
re et d’un Racine ? Séparons cependant les destinées du réalisme de l’
art
pour l’art de celles du réalisme didactique. Il n
Racine ? Séparons cependant les destinées du réalisme de l’art pour l’
art
de celles du réalisme didactique. Il ne nous semb
e jeune dont il n’a pas encore la claire conscience. Le réalisme de l’
art
pour l’art, en effet, procède d’une dégénérescenc
t il n’a pas encore la claire conscience. Le réalisme de l’art pour l’
art
, en effet, procède d’une dégénérescence de l’espr
de se servir de leur adresse, ils s’en sont amusés. Le mécanisme de l’
art
les a enchantés, étourdis, fascinés. Les musicien
ucation devenait le privilège de quelques-uns, qu’adviendrait-il d’un
art
qui ne vivrait que pour eux ? Il achèverait de de
rrait rencontrer l’hypothèse, germe des vraies découvertes. Quant à l’
art
, elle ne peut que le desservir. On nous vante sa
e de l’équilibre et de la mesure, une vue plus nette du beau. Ainsi l’
art
serait renouvelé à la fois par l’ardeur et par la
up de bons esprits déclarent attendre : une sorte de Renaissance de l’
art
, devenu, grâce à la Russie, plus large et plus hu
yssée, XXII, Giguet, p. 629. 14. C. Martha, De la délicatesse dans l’
art
, p. 277. 15. Bougot, Étude sur l’Iliade d’Homère
Iliade, I, Giguet, p. 13. 17. Cf. Perrot et Chipiez, Histoire de l’
art
dans l’antiquité : Assyrie, p. 251. 18. Schliema
p. 251. 18. Schliemann, Mycènes, p. 260. 19. Bayet, Monuments de l’
art
antique, vol. I. 20. Cf. A. Croiset, Pindare
die grecque, t. I, chap. ii, p. 50-111. 22. O. Bayet, Monuments de l’
art
antique, vol. I. 23. Cf., pour ce qui précède e
s, Argonautiques, III, 760-766. 28. Perrot et Chipiez, Histoire de l’
art
dans l’antiquité : Égypte, p. 646 et 131-133. 29
y eut grand brasier ; Toutes cent ardent par moult grand encombrier.
Art
là Marsens la mère de Bernier. ………………………………………………
près l’édit. de P. Meyer.) 50. Cf. Renan, Discours sur l’état des
arts
au xive siècle. (Histoire littéraire de la Franc
ille, Les Mystères, t. I, p. 230, 237. 65. Cf. Müntz, Histoire de l’
art
pendant la Renaissance. 66. Pour se borner au n
talie au temps de la Renaissance. 85. Sébastien Mercier, Essai sur l’
art
dramatique, édit. van Harrevelt. Amsterdam, 1773,
aire. » (Essai, p. 296.) — « Écoutez un excellent auteur : il met son
art
par l’impulsion seule de la nature à faire dispar
ngère, Théâtre, t. VI. 130. M. Saint-Saëns a écrit : « Il y a dans l’
art
des sons quelque chose qui traverse l’oreille com
agrin. Cf. Poitou, Portraits, p. 91. 139. Proudhon, Du principe de l’
art
et de sa destination sociale, Œuvres posthumes, p
n sociale, Œuvres posthumes, p. 287. 140. Proudhon, Du principe de l’
art
, etc., p. 225, 228, 209-212. 141. Zola, Le Roman
ental, p. 99, 29, 85, 128, 105, 374. 142. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 248. 143. Zola, Le Roman expérimental, p. 10
Naturalisme au théâtre, p. 356 144. Cf. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 319, 333, 334. 145. Cf. Cherbuliez, La Voca
amp, Chants modernes. Préface, 5, 8. 166. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 112, 113, 202. 167. Ibid., 112. 168. E. de
éalistes et fantaisistes, p. 91-143. 174. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 215. 175. Tolstoï, La Guerre et la Paix, t.
e des deux mondes, 15 février 1863). 183. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 206. 184. Zola, Thérèse Raquin, Préface, 15
t la Paix, t. III, p. 222, 225, 227. 200. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 196, 236. 201. A. Sensier, Millet, p. 359.
. 239, 395, 398, 391, 314, 236, 239. 210. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 123. 211. Lettres de Flaubert à G. Sand, p.
vue des deux mondes, 15 mai 1874.) 253. A. Tonnellé, Fragments sur l’
art
et la philosophie, ch. ii. 254. Zola, Le Roman e
ralisme au théâtre, p. 237, 23, 21, etc. ; Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 21. 255. « À notre époque, il n’y a plus qu
mot expérience dans un sens métaphysique ; admettons qu’il y ait, en
art
, une sorte de méthode idéalement expérimentale. T
Zola, Le Roman expérimental, p. 267. 264. Proudhon, Du principe de l’
art
, p. 240. 265. Cf. Martha, De la délicatesse dan
rincipe de l’art, p. 240. 265. Cf. Martha, De la délicatesse dans l’
art
, chap. iii « De la moralité de l’art ». 266. Es
Martha, De la délicatesse dans l’art, chap. iii « De la moralité de l’
art
». 266. Est-il besoin de reprendre des argument
tent, il en est peut-être qui viennent chercher ici des notions sur l’
art
d’écrire, avec l’intention de s’y exercer elles-m
nt point à ces traités de rhétorique, à ces cours de littérature où l’
art
d’écrire est formulé en règles et en préceptes :
Bossuet fait mieux comprendre l’éloquence que tous les traités sur l’
art
oratoire. L’exemple est le plus utile des enseign
e germe des grands talents ; mais pour le faire éclore, il faut que l’
art
vienne en aide à la nature. Le terrain le plus fe
ure. Le terrain le plus fertile a besoin d’être cultivé. L’étude de l’
art
a donc son utilité ; et si elle ne donne pas le g
puissante des inspirations. Vous donc qui désirez vous essayer dans l’
art
d’écrire, étudiez les grands écrivains : c’est le
-vous de penser que par le mot critique nous comprenions uniquement l’
art
de trouver des défauts. Rien n’est plus funeste à
lle est gagnée, nous voulons encore connaître le vainqueur ; dans les
arts
, après avoir admiré l’œuvre, nous cherchons le no
ée avec l’intelligence, avec la vie : la parole est un don de Dieu. L’
art
de combiner ces sons, au moyen d’articulations di
re ? Ne convient-il pas, lorsque je me hasarde à vous entretenir de l’
art
de la parole, de chercher avant tout s’il est pos
il pas, à l’indifférence qu’on attache dans le monde à l’étude de cet
art
, que la nature doive seule faire les frais de son
on enfance de sa mère ou de sa nourrice. C’est là une grave erreur. L’
art
de parler est peut-être de tous les arts celui da
C’est là une grave erreur. L’art de parler est peut-être de tous les
arts
celui dans lequel les mauvaises habitudes sont le
ent. On a peine à comprendre la négligence qu’on met à s’occuper d’un
art
qui est la source des succès dans le monde, et sa
que perdues les plus nobles qualités du cœur et de l’esprit. Mais cet
art
de la parole, qui renferme la lecture à haute voi
ulté de notre esprit que l’étude ne développe et n’agrandisse pas ? L’
art
du débit oral est-il autre chose que l’applicatio
celui de chanter, de danser, de peindre ; en un mot, comme tout autre
art
, comme toute autre science ? Il est vrai que la n
ce par la lecture à haute voix que nous commencerons nos études sur l’
art
de la parole. Assurément, le talent de bien parle
sait pas. Si nous n’avons point destiné à l’enfance ces études sur l’
art
de lire et de parler, nous espérons cependant qu’
onnes qui ne dédaigneront pas de se joindre à nous dans l’examen d’un
art
si utile et si négligé. Nous entendons partout se
r les affaires ou les plaisirs. On finit alors par se persuader que l’
art
de la lecture à haute voix n’est si négligé que p
organe le plus ingrat la connaissance des principes qui constituent l’
art
de bien lire ! Nous en avons eu la preuve, il y a
de peur qu’un souffle étouffât ses paroles. C’était le triomphe de l’
art
sur la nature. Et jamais la nature seule n’aurait
gles, ces principes, nous les dirons. Sans doute, l’enseignement d’un
art
si indéterminé, si insaisissable, présente des di
des siècles, j’ai interrogé tous les hommes qui se sont occupés de l’
art
de la parole ; leurs recherches ont éclairé les m
airé les miennes, leur travail a guidé le mien. Plein d’amour pour un
art
dont l’abandon me paraît coupable, plein de confi
seront pas sans intérêt. Si je ne puis parvenir à vous faire aimer un
art
si digne d’occuper vos loisirs, ce sera ma faute,
t si digne d’occuper vos loisirs, ce sera ma faute, et non celle de l’
art
lui-même. Ce qui me rassure, c’est que vos lumièr
uvoir, et je vous ferais rire. « On ne met aujourd’hui de prix qu’à l’
art
d’écrire ; « Et parmi nos quarante, on a beau les
z belle ; « Il pense que le fard est un affront pour elle, « Et que l’
art
de bien lire est un amusement « Qui ne doit pas a
ur oser lire, avant de la connaître, « Une œuvre dramatique où tout l’
art
du lecteur « S’efforcerait en vain de contenter l
que de nom, « Être Tartuffe, Alceste, Achille, Agamemnon. « Le grand
art
du débit est toujours d’être juste, « Molière éta
it oratoire et de la déclamation dramatique. Il nous a semblé que cet
art
, si utile et si négligé de nos jours était un com
fait inscrire. Un salon d’attente, enrichi de livres et d’ouvrages d’
art
, est contigu à la salle des séances. S’adresser,
Chapitre XVIII. Des Livres sur l’
Art
Militaire & sur les sciences qui y ont rappor
me à la source tout ce qui concerne la théorie & la pratique de l’
Art
militaire. Le plus connu est le Polybe du Chevali
tant avec toutes les beautés typographiques le bel ouvrage intitulé l’
Art
de la Guerre, par M. le Maréchal de Puisegur. Il
inguer dans son genre, ne sauroit trop méditer cet ouvrage. Il y a un
art
de fortifier, d’attaquer & de défendre les pl
’usage des Officiers de son armée. On peut y joindre les Elémens de l’
art
militaire, par M. d’Hericourt, à Paris 1754., cin
is 1690 in-12. On a encore la Géométrie pratique de l’Ingénieur, ou l’
art
de mesurer, divisé en huit livres, Strasbourg, 17
Académie illustre. Traité des forces mouvantes pour la pratique des
arts
& métiers, par M. le Camus, à Paris 1472 in-1
msterdam 1696. in-8°. N’oublions pas l’Architecture hydraulique, ou l’
art
de conduire, d’élever & de ménager les eaux,
nd in-4°. Pour l’Architecture navale & la navigation, on estime l’
Art
de batir les vaisseaux avec les pavillons des dif
a été très-cultivée depuis Leon X. Ceux qui veulent connoître ce bel
art
, ne peuvent se dispenser d’acheter le Vitruve de
comme le suivant l’est pour la pratique. L’Architecture moderne, ou l’
art
de bien bâtir pour toutes sortes de personnes, ta
atriotes. Voilà les motifs qui font proscrire à Platon la partie de l’
art
poëtique qui consiste à peindre et à imiter ; car
imiter ; car il consent à garder dans sa république la partie de cet
art
qui enseigne la construction du vers et la compos
construction du vers et la composition du métre, c’est la partie de l’
art
qu’on nomme souvent versification, et que nous ap
la mecanique de la poësie. Platon vante même assez cette partie de l’
art
poëtique, laquelle sçait rendre un discours plus
ut de Platon est toujours de conserver dans son état les parties d’un
art
qui sont presqu’incapables de nuire, lorsqu’il pr
ssent pas devoir être pernicieux. On pourroit répondre à Platon qu’un
art
necessaire et même simplement utile dans la socie
ans la societé, n’en doit pas être banni, parce qu’il peut devenir un
art
nuisible entre les mains de ceux qui en abuseroie
de ceux qui en abuseroient. On ne doit proscrire dans un état que les
arts
superflus et dangereux en même tems, et se conten
me tems, et se contenter de prendre des précautions pour empêcher les
arts
utiles d’y faire du dommage : Platon lui-même ne
ion et des imitations de la poësie, montre assez qu’elle n’est pas un
art
inutile dans la societé. Comme il est aussi propr
re que la societé qui exclueroit de son sein tous les citoïens dont l’
art
pourroit être nuisible, deviendroit bientôt un se
ifique de 1750 à nos jours (1917), M.-A. Chaix, La Correspondance des
arts
dans la poésie contemporaine (1919)), mais il n’e
ionniste-instrumentiste », qui a su aimanter autour des Ecrits pour l’
art
b de nombreux poètes, et parmi eux d’anciens symb
Indépendante, de la Vogue, du Décadent, et surtout des Ecrits pour l’
Art
, qui formeront l’espace d’expression privilégié d
la revue d’Edouard Dujardin se rapproche peu à peu des Ecrits pour l’
art
au début des années 90, jusqu’à en attirer les ré
Mais quand je ne comprends rien du tout, comme en les « Ecrits pour l’
Art
» dont me parle M. René Ghil, je saurai maintenan
étique ne constitue plus que la seconde partie (intitulée « Manière d’
art
») de l’ouvrage dont l’essentiel repose à présent
lligence poétiques travailla et doua de complexités inattendues notre
Art
. Renouveau surgi de tant de luxuances de la sensi
es d’énergies de la Matière, en disant l’expression et la substance d’
art
valables seulement, si elles tâchaient — en sorte
aît point avertie, ni pressentir les voies. Le poème encore inédit, «
Art
poétique » de Paul Verlaine, vient d’être donné à
it ouverte à la Galerie Vivienne, en octobre 1883, une Exposition des
Arts
Incohérents, idée première peut être du Salon des
la sympathie que j’éprouve pour un de ceux de qui certainement. notre
Art
doit beaucoup attendre. Vous me verrez pénétré de
il avec une si simple modestie, assez de certitude encore en tout son
art
, pour se mettre à l’écriture du premier livre. Il
-ci. Nous regardions. Il me parut que le Maître déterminait ainsi son
art
propre — dont presque tout m’était encore inconnu
vers le même Vouloir, du moins en toute communion avec lui quant à un
art
de longue et irréductible tâche, au cours de laqu
ui elle oppose l’Imagination : idéalisme qui évoluera à une manière d’
art
spiritualiste, peut-on dire, plus qu’au concept p
te de délivrance leur venir de Verlaine. Un vers de son petit poème «
Art
poétique », un vers presque négligemment et gamin
ies diverses de l’idée génératrice, se présentât, de tous les modes d’
art
entrepénétrés, comme une expressive synthèse. Il
a thèse de Doctorat de Marie-Antoinette Chaix : La Correspondance des
arts
dans la poésie contemporaine, 1919, dont nous aur
lerait à eux-mêmes : de Régnier gardant davantage l’empreinte, mais l’
art
et l’enseignement Mallarméen devant singulièremen
bration de vie, ces premiers poèmes tenaient latent tout le devenir d’
art
lointainement évocateur du pur poète des Poèmes a
mentaire amusant, à grands gestes terribles soudain, de son poème : «
Art
Poétique », qu’il me parut comprendre lui-même, s
». Verlaine, le poète attendri, intense et gracile, conscient de son
art
, de cet art qui, en tous les désordres, demeurait
, le poète attendri, intense et gracile, conscient de son art, de cet
art
qui, en tous les désordres, demeurait cependant s
i souvent rappelé, où en quelques lignes il résumait sa pensée et son
art
du Symbole. Il avait tardé quelque peu, et ce n’e
ectiques, les décadents. Comme « chaque nouvelle phase évolutive de l’
art
correspond exactement à la décrépitude sénile, à
prit existence, à travers une prime emprise de Baudelaire sur lui, l’
Art
Symbolique alors que de poètes s’avérant de prem
seul vrai sous les apparences : il en est autrement. Nous avons là un
art
qui, suggérant et évoquant d’images de plus en pl
oir privée des analogies extérieures, car le caractère essentiel de l’
art
Symbolique consiste à ne pas aller à la conceptio
le. VI — (1887) Moreas et Baudelaire — La revue « ECRITS pour l’
Art
» : son fondateur, Gaston Dubedat — Un premier gr
de mon vouloir philosophique et poétique il créa les « Ecrits pour l’
Art
», n’a cessé de croire ardemment et indulgemment…
, cette seconde édition, qu’elle parût aux dépens des « Ecrits pour l’
Art
» qu’il publiait cette année depuis Janvier. J’ai
adopter mes vues. Il me répondait par la création des « Ecrits pour l’
Art
», cette Revue au titre hautain qu’il avait trouv
a mémoire de Gaston Dubedat, mort à vingt-six ans. » (« Ecrits pour l’
Art
», Mai 1890) … Je l’avais donc exposé, non seule
e Moréas et d’aucuns paraissaient innocemment découvrir tout à coup l’
art
du Symbole, nous mettrions pour une part la Revue
iers mois de l’année 1886, énonçait la Direction, par leur amour de l’
Art
et leurs visées exemptes d’imprudence et de puéri
l’auteur donnera sa philosophie et sa religion. » Les « Ecrits pour l’
Art
» paraissaient mensuellement, à seize pages seule
nnelle ! » Il se lassa par la suite, renonça. Il m’écrivait : « Votre
art
présente à mon intelligence des difficultés jusqu
ris plus qu’il le voulait dire alors c’est dans ses RÉFLEXIONS sur L’
ART
DES VERS, de 189242, de l’exacte reproduction de
e qu’il voulut instamment reproduit en un Article des « Ecrits pour l’
Art
». (Février 87). Je le rapporte donc ici, à sa
e consacra alors à ce volume Henri de Régnier, en les « Ecrits pour l’
Art
». Après avoir sur l’intention d’unité des poèmes
nera certainement une traduction qu’il peut seul ? » (« Ecrits pour l’
Art
», mars 87) Mais, c’est au second semestre de 188
donnait son adhésion et celle de George Knopff45 aux « Ecrits pour l’
Art
» : Je travaille à une œuvre longuement adornée d
n Finale, disait la Note qui relatait sa parution (« Ecrits pour de l’
Art
» de Mars), mais strictement liés par la montée d
n, à Stéphane Mallarmé. Et certes et trop, il était tributaire de son
art
de suggestion par le Verbe et au détriment de la
n’eussent point suffi à vous le faire concevoir, vous avez entrevu l’
art
qui sera. Je me figure que ce n’est qu’à travers
propos, mais d’avouer l’éternel tourment de Mallarmé vers un Absolu d’
art
qui recule à mesure des recherches. Elle nous dit
Universel ». Mais la plus grave et subtile vint d’Emile Verhaeren («
Art
Moderne », Bruxelles, 24 avril 87) où le poète qu
, et sait-on quoi de plus ! En Mai, par les soins des « Écrits pour l’
Art
» parut la seconde édition du Traité du Verbe. Le
précise entre les deux mouvements — Interruption des « Ecrits pour l’
art
» — La « Vallonie »Aux mardis de Mallarmé : Henri
lliers de l’isle Adam Autour de Mallarmé même, les « Ecrits pour l’
Art
» avaient suscité des irritations, puis des attaq
poète doit être un intuitif, il n’a confiance, pour ce qui est de son
art
, qu’en son oreille modulatrice et sa créatrice im
et sa créatrice imagination. » C’était là, évidemment, penser selon l’
art
Symboliste : en s’éloignant ils agissaient logiqu
nait de Donner L’Eve Future et Tribulat Bonhomet. Les « Ecrits pour l’
Art
» avaient publié de lui, avec des pages inédites
n ne peut se passer d’Eden, dit MallarmeLes nouveeaux « Ecrits pour l’
Art
» — La « Revue independante » de Gustave Kahn pas
n Synthèse — et en une langue adéquate, concentrant les expressions d’
art
avec prédominance musicale. D’où une œuvre « quoi
cette œuvre, le trait présentait deux parties : Méthode, et Manière d’
Art
. Je résumerai le principe, en quelques lignes… Le
velopper toute la matière en puissance. La seconde partie : Manière d’
Art
, traitait à nouveau de « l’Instrumentation verbal
, il était montré plus serrément comme l’Instrumentation (« manière d’
art
qui est elle-même mouvement ») se reliait adéquat
ous, l’Instrumentation verbale se présentait en valeur d’expression d’
art
apportant des modes d’art une complète et transpo
bale se présentait en valeur d’expression d’art apportant des modes d’
art
une complète et transposée Synthèse. Elle était P
entifiques, et allait au « Symbolisme », trouvant là une discipline d’
art
moins rigoureuse, une plus grande matière à varia
r un merveilleux rêve scientifique, servie par toutes les formes de l’
art
, la poésie de M. René Ghil a probablement ses déf
Mai, il est question de reprendre la publication des « Ecrits pour l’
Art
», Gaston Dubedat en restant le directeur, et un
étiser. En des œuvres de logique unité dont le plan dès l’entrée en l’
art
est pensé et assuré en l’esprit, notre poésie don
1888). Aux poètes qui en lui estimèrent présents la seule nécessité d’
art
et les vouloirs latents agités en eux-mêmes, et s
strumentiste dogmatiques et militants sont voués les « Ecrits pour l’
Art
». Par quel programme : car elles se perdent en l
s admettons, mode nouveau rationnellement synthétique de tous modes d’
art
, l’Instrumentation verbale. Les œuvres du Groupe
rmé, le plus avéré Symboliste (si l’on entend de là, comme de vrai, l’
art
subtil de l’allusion et des correspondances idéal
ciers comme les Rosny. » Mais, presqu’au temps où les « Ecrits pour l’
Art
» reparaissaient (Novembre 88), la « Revue Indépe
ice secrete — L’ellipse et le pacha La reprise des « Ecrits pour l’
Art
», la parution du nouveau Traité du verbedont, en
le sous la dénomination : Symbolisme, qu’il parle des « Ecrits pour l’
Art
» comme d’un livre de moi ! Naturellement la pres
i, les voies de la plus large publicité : car, si les « Ecrits pour l’
Art
» et les Revues amies étaient à ma disposition, i
s longue : c’est toute l’histoire de notre Revue, les « Ecrits pour l’
Art
». Autour des « Ecrits » mêmes, le tapage alarmé
on toutes les puissances, accrues de culture, qui étaient en moi, à l’
art
le plus complexe et le plus complet lié en la plu
’on soit averti d’autre part pour se reconnaître en tel désordre où l’
art
voisine avec l’arrivisme, et aussi le mercantilis
, tenait la Bannière littéraire » ! Rappelons que les « Ecrits pour l’
Art
» reparaissaient depuis novembre 88, leur existen
ires à la libre expression de la presse écrite. Solidaires, lorsque l’
art
est en cause, nous prions le Gouvernement de réfl
ie la nécessité d’entrer au domaine sociologique. Aux « Ecrits pour l’
art
» la tendance est d’une sociocratie améliorante p
. La « Revue Blanche » marquait de pareilles tendances tandis que « l’
Art
social » qui parut également en 1891, se dénonçai
parut également en 1891, se dénonçait socialiste, tendait à mettre l’
art
à la porte du peuple. De là partit peut-être l’id
), et tout récemment deux nouvelles causeries de Robert Bernier sur l’
Art
social. Prochainement MM. Tabarant, L. Xavier de
par un exemple précieux de quelle matière vibrante, de quelle vertu d’
art
, de quelle capacité de modestie et de dévouement
ent nombre de talents d’alors. Mais d’autre part, les « Ecrits pour l’
Art
» en apportaient une preuve émouvante, et continu
erre Quillard, Ferdinand Hérold, André Fontainas Fontainas issu de l’
art
Mallarméen qu’il paraphrasera ainsi : « L’homme e
uez, je vous prie — Peut-être ignorez-vous que ces jeunes seïdes de l’
art
dramatique out nourri et nourrissent encore le pr
nes Revues et qu’on l’interpellait pendant les entractes du Théâtre d’
Art
de Paul Fort, notre Oncle sans le vouloir paraîtr
que moi et mes amis représentions : « Les poètes des « Ecrits pour l’
Art
», parce qu’ils travaillent, eux, sont incapables
Mais quand je ne comprends rien du tout, comme en les « Ecrits pour l’
Art
» dont me parle M. René Ghil, je saurai maintenan
s qui avec Fétis et Félix Clément aient écrit le plus d’âneries sur l’
art
des sons, il y a une quarantaine d’années. Encore
ach : « Ame ouverte à toutes les impressions de lointain, artiste à l’
art
volontaire et sûr ». Il trouvera qu’en Adolphe Re
ce qui demeurera le caractère distinctif de son inspiration et de son
art
, se rue à travers tout, par-dessus tout, en un dé
l, La Poésie scientifique, et de Mlle A. Chaix, La Correspondance des
Arts
dans la poésie contemporaine. Il est vrai que si,
scientifique, Abel Pelletier qui donna à « l’Indépendante » et à « l’
Art
et la Vie » une série d’Etudes pénétrantes était
ion verbale, la montrant soudée à la théorie évolutive et des modes d’
art
une rationnelle synthèse. Ils terminaient par une
mment, et quelles trouver ! Puis, en béats gestes de prêtres du grand
art
, le seul, l’unique, « celui qui a précédé l’esthé
le processus intellectuel, la philosophie, l’esthétique, la manière d’
art
, ils allaient maintenant en reprendre les traits
ule signature Gaston Moreilhon (en la « Vie », en « les Ecrits pour l’
Art
» de nouvelle série 1905, direction Jean Royère
e non-pareille, qui sans cesse accrus de 88 à 93, aux « Ecrits pour l’
Art
», apportèrent passionnément à la Poésie scientif
II — (1892-1893) A la « Revue indépendante » et aux « Ecrits pour l’
Art
» — D’une « Ecole poétique ». Avec l’année 189
cipaux rédacteurs n’appartenant pas en même temps aux « Ecrits pour l’
Art
» : de J.-H. Rosny, Jean Jullien, Georges Lecomte
s, Charles Saunier. Aux « Jeudis » de la Rédaction, les discussions d’
art
s’énervaient donc d’approche d’orage souvent, les
ude, souriante de tenir pour vains tout impromptu, toute discussion d’
art
, et de rester à l’écart. Parti-pris de quasi muti
assassin des avions, ni le tir à longue portée… Les « Ecrits pour l’
Art
», eux, n’avaient point de Jour de rédaction. Int
ètes qui venaient d’isolée spontanéité se grouper aux « Ecrits pour l’
Art
», s’ils étaient séduits par la technique de musi
t d’expressions d’orgueilleuses volontés et d’humilité aussi devant l’
Art
le plus ardu et longuement poursuivi, nous les ta
ill qui m’écrit : « Tu peux te servir de mon nom dans la discussion d’
art
, car je répète ici formellement que j’adopte tes
ici écrits, tu peux t’en servir. Je ne refuse aucune responsabilité d’
art
, surtout en ces moments de schisme. » (Août 1889.
e l’Aude : « Les « Ecrits » m’apportent la même et apaisante fièvre d’
art
, avec la compagnie des charmants, sincères, ou ro
t celui-ci : écrire des vers assez beaux pour que les « Ecrits pour l’
Art
», la « Revue Indépendante » et le « Mercure de F
, un Jeune, mais qui ai du moins, à défaut de talent, la passion de l’
art
et une foi absolue en lui ! ») (Janvier 91) : ils
a Poésie scientifique. Quant à leur œuvre, il est aux « Ecrits pour l’
Art
» de Mai 1891 un exposé de leurs desseins unis qu
… Les devoirs de la vie, hélas ! Trop souvent à primer les desseins d’
art
,, requirent de même que son ami Abel Pelletier, G
lles, lui aussi, au nom du même idéal : notamment aux « Ecrits pour l’
Art
», nouvelle série (année 1905), où il exposait le
tale, alors que le Boddhisattva épouse Gopa… — Les « Ecrits pour l’
Art
», aidés ensuite par la « Revue Indépendante », p
olution générale et plus notamment l’évolution humaine, un principe d’
Art
disciplinant les vagues aspirations éparses, et n
nité » (Jean Philibert, « Ecrits », Août 91). — « On nous a dit qu’un
art
purement humain et positif est la négation de tou
us a dit qu’un art purement humain et positif est la négation de tout
Art
. Nous ne le pensons pas, trouvant preuve du contr
immense désir de sortir des ornières du passé ce principe posé que l’
Art
vit de transformations, devenant, comme la Matièr
ts » gardent intactes leurs préférences, leurs personnelles visions d’
art
et de choses. J’affirmerais toutefois, sans crain
er maintenant quelles séduisantes sanctions à leur dévouement à notre
art
, ceux qui parlaient ainsi s’entendaient promettre
et « Ecrits », décembre 92). Avec décembre 1892, les « Ecrits pour l’
Art
» cessèrent leur publication. Fondés pour notre l
onté collective, ou que la vie a pris en ses nécessités hostiles de l’
art
, ceux-là même ont gardé au secret de leur esprit
ucateur passionné ». Eux tous, qui m’apportèrent aussi leur passion d’
art
, leur élan si ardemment désintéressé, leur talent
on Moreilhon, et Abel Pelletier, une réapparition des « Ecrits pour l’
Art
» en mars 1905. J’en avais remis le titre sur sa
rant, d’un rythme étrangement musical et nouveau… Les « Ecrits pour l’
Art
» reparurent en mars 1905, et M. Jean Royère en r
qu’elle reprenait en l’élargissant sa tradition d’une poésie et d’un
art
fondés sur la science, expressifs de la vie, c’es
um d’effort pour la plus grande affirmation de l’être », et voulait l’
art
« en rapport avec l’évolution latente des choses
’un premier revirement d’opinion, avait écrit : « Les « Ecrits pour l’
Art
», revue de haut style, par des artistes de lettr
tique et l’artiste écrivain Charles-Henri Hirsch, les « Ecrits pour l’
Art
» reparaissent ! ». Maintenant le moment est ve
x poètes surtout, a été vaincue, alors qu’ils demeurent pourtant en l’
Art
Mallarméen, son inaptitude à une évolution dans l
aiment quelque chose comme le représentant suprêmement épiscopal d’un
Art
occulte qu’il devint, le regard pris en la contem
me un bétail pensif … Mallarmé se montre alors tout impressionné de l’
art
d’extériorisation de Baudelaire. Et n’est-ce poin
re. Et n’est-ce point extraordinaire encore, lorsque l’on considère l’
art
de méditation et de re-création intérieures auque
tion spontanée qui, d’une part, apparaît en rude valeur alors que son
art
n’a pas encore acquis sa complexité subtile et,
subtile et, d’autre part, s’exagère par le commerce passionné avec l’
art
de Baudelaire dont la commotion est en lui toute
ent, deviennent du domaine poétique. Le tout est de les produire avec
art
, et l’art de Baudelaire en tel sens est d’extraor
nnent du domaine poétique. Le tout est de les produire avec art, et l’
art
de Baudelaire en tel sens est d’extraordinaire et
mé est alors séduit. Mais, tout naturellement, il manque, lui, de cet
art
d’admirable équilibre, produit d’un long essai, d
e boucher le nez devant l’Azur !… Or, lorsque Mallarmé aura acquis l’
art
d’un Baudelaire, et un art d’une sûreté et d’une
zur !… Or, lorsque Mallarmé aura acquis l’art d’un Baudelaire, et un
art
d’une sûreté et d’une pureté plus constantes que
s, on le sait, sont de la dernière manière de Mallarmé. Ils sont d’un
art
« d’allusion » qui vraiment l’enchantait à laiss
roire que le Symbole, ce n’était que cela ! Ils ne sont même que de l’
art
et, oui encore, un Jeu poétique. Leur compréhensi
enons. Nous avons vu en Mallarmé une singulière aptitude d’esprit à l’
art
Baudelairien, encore que cette aptitude, naturell
es Fleurs du mal ses poèmes de dix années le prouvent, mais le mode d’
art
et de penser dont il poussera à l’extrême les pos
ul était alors apte à s’assimiler l’entière et l’intime pensée de cet
Art
qui, comme toute expression de pensée vraiment ne
s vers écrits au même temps, cette tendance qui est la dominante de l’
art
Mallarméen. Peut-on voir là une action venue des
gulier que la prose poétique de Mallarmé soit, à toute période de son
art
, plus abstraite grammaticalement et de concept et
à sa seconde manière, à sa seconde œuvre (mais sans que son concept d’
art
désormais acquis en soit dévié), il sied la voir
n’eut pas lieu, d’ailleurs) nul doute : Mallarmé est si séduit par l’
art
de son Aîné et son amitié attentive et dévouée, q
lui-même, nous ont dit un peu. A travers Banville donc, il arrive à l’
art
merveilleux de l’Après-midi d’un faune : il n’en
. C’est là, et rien d’autre, en somme, ce que Mallarmé entendit par l’
art
du Symbole : ce qu’il exprime encore lors de l’En
ra, heureusement pour un temps, à une qualité comme agglutinante. Cet
art
devenu superbement personnel de l’Après-midi d’un
me, mais cette similitude même marque la distance qui sépare les deux
arts
. Jamais peut-être plus pure sensation n’a été don
e, nous l’avons vu : l’Instrumentation verbale, précisément. Dans l’
Art
en silence 90, Mauclair insiste que « le procédé
comporte en résultante simple une vertu générale de « suggestion » :
art
d’évoquer supprimant désormais, tant il l’appliqu
, nous le répétons, en dehors du seul Symbolisme. Malheureusement cet
art
dévolu au Symbole le poète des dernières œuvres
ideau, vase ou guitare) sans la nommer ! Jeux, hélas ! ressuscitant l’
art
des Rhétoriqueurs… En même temps les analogies am
ouvement Symboliste est un mouvement de Forme, plutôt que d’idées ». (
Art
en silence.) Je sais oui, le tourment de vouloir
lu, quant à moi, que le Verbe exprimât la pensée par tous les modes d’
art
auxquels il doit et puisse suppléer, voulu qu’il
. Nous allons donc voir rapidement ce que pouvait comporter ce rêve d’
art
en rappelant aussi mes souvenirs personnels, et
Mallarmé n’avait pas encore assimilé quelques éléments de volontés d’
art
extérieures dont on retrouve traces en les Divaga
rincipe, puis, pour parvenir à plus de lui-même, à des réalisations d’
art
venues à lui de l’extérieur. Plus tard, nous avon
: instrumentation, en le sens littéraire qu’il prit de moi. Le mode d’
art
, et la pensée ou plutôt le mode de penser, qui co
uillée de tout signe, mais dont le simplisme souvent déconcerte si l’
art
qui l’évoque, qui la suggère, est d’une subtilité
tation sur lesquels pût s’exercer le travail personnel du lecteur (L’
art
en silence, 1901)… Si nous traduisons, et d’aille
e plan d’une œuvre voulue complexement philosophique, et la manière d’
art
stérilisée à ne plus contenir presque d’idée, où
animation d’hiéroglyphes… Si l’on examine de près ces propositions d’
art
scénique — scénique seulement, car d’idées généra
nce de nécessité Symbolique : l’évocation et la suggestion qui sont l’
art
propre de Mallarmé. De plus, et tout au principe
onsable du Divin, et opérant avec le Divin l’union de la Multitude. L’
art
scénique de Mallarmé rêvait de célébrer des Vêpre
davantage avec son esthétique qui, si elle est de suggestion et d’un
art
incomparable du Symbole, ne l’est qu’en subtilité
turellement pour la réaliser, du trop étroit, du trop précieux mode d’
art
Symboliste. Selon des vues modernes, Roinard a re
un hommage particulier, et sa vie littéraire passionnément vouée à un
art
sans concessions Si, contrairement à l’assertion
« guider le sens des images » qui pour lui importent davantage, est l’
art
même de Mallarmé et sa philosophie. Ainsi, comme
la Poésie d’un temps : de par la décisive maîtrise qu’il exerce en l’
art
d’évocation et de suggestion, et pour sa part en
mmentateurs nous avons serré de plus près encore les composantes de l’
art
Symboliste : co-existantes partout, mais qui de p
Première et dominante composante qui presque à elle seule détermine l’
art
et l’œuvre dernièrement personnelle de Mallarmé,
s — à créer une harmonie universelle : ce premier concept d’où sort l’
art
du Symbole, loin de contredire à cet état d’âme S
re n’en était qu’apparences et images magie des Formes, auxquelles l’
art
poétique devait s’évertuer à donner le sens spiri
’entendant que de ses sensibilités mystiques… De cette pensée, de cet
art
spiritualiste qui n’est d’« allusion » aux réalit
it « chrétien ») : Fernand Gregh, Paul Claudel, Francis Jammes… Or, l’
art
du Symbole — qui est, avons-nous dit, un mode de
ucuns se voudront attirer des mérites d’assagir et de restreindre cet
art
d’expression multi-sensible, et que d’autres pres
, dépouillés, verra-t-on que les thèmes sur lesquels s’était exercé l’
art
de suggestion Mallarméen, sont cependant les même
ens Symbolique, dépend-il de la conception spiritualiste et du mode d’
art
où s’exerce le Symbole. De cette époque de la ple
amené le poète à ne comprendre leçons que des Réalités, la volonté d’
art
à laquelle il arrive nouvellement de « délivrer l
uivre le poète en le développement serré de sa pensée, l’expression d’
art
où il est arrivé et de « réalisme Symbolique ». D
pression d’art où il est arrivé et de « réalisme Symbolique ». Dans l’
art
tel qu’il le conçoit désormais « tout est image,
esprit toutes les œuvres à leurs dates qui exprimèrent des volontés d’
art
personnelles c’est le lieu de rappeler qu’en le
a manière des prophètes, de ce dernier livre de poèmes conçus selon l’
art
où il est arrivé : Mari Magno, poèmes écrits de 1
supputer de la vie universelle des Significations : cependant que son
art
poétique, qu’il le veuille ou non, apparaîtra pos
ter sans examen l’influence de Mallarmé, poète et dialecticien, sur l’
art
de Vielé-Griffin… Certes, le démon des correspond
on. Il sied d’entendre des appréciations des plus récemment venus à l’
Art
, entendre ce qu’ils avèrent ou rétorquent des esp
! Or, souvent Verhaeren a été dit un « Barbare », de tempérament et d’
art
: Léon Bazalgette le répéta après que Francis Vie
aillé son verbe selon l’Instrumentation mais qu’il sentait que « son
art
demeurerait pourtant en dehors et à côté de sa co
irs, immensément, et, le rend en son verbe immédiatement vibrant. Son
art
, pour si, ample qu’il soit, n’est donc point à pr
utre, sensitivement et dans une générale tonalité sensitive. Mais son
art
, c’est avec cette ampleur, à, secousses d’éclair
poète Jean Royère. (Après avoir repris une année les « Ecrits pour l’
Art
», il avait, en 1906, créé cette Revue de haut éc
en 1906, créé cette Revue de haut éclectisme mais avec prédominance d’
art
Symboliste — où par tempérament, par sa philosoph
Le premier il comprit qu’à un univers nouveau devait correspondre un
art
nouveau. Tandis que les autres artistes s’attarda
nouveau. Tandis que les autres artistes s’attardaient encore dans un
art
conventionnel, à ne voir que laideur dans le spec
le poète de la vie, de l’énergie moderne. Il en fait le créateur d’un
art
tout nouveau, d’une poésie fondée sur la Science.
vie, sans calcul, car il est la vie. Unilatéral et sans nuances, son
art
, fatalement incomplet, loin des visions construct
D’autre part, Emile Verhaeren est-il donc tributaire aussi du mode d’
art
Symboliste ? On le peut dire par la trilogie des
mbolisme c’est surtout par les modes nouveaux qu’apporta ensuite à l’
art
et à l’inspiration de Verhaeren, la persuasion de
cun effort n’est perdu. » Du Désir aux destinées parut en 1902 Si l’
art
d’appeler les images pourrait être dit Symboliste
cre, terminions-nous. Je crois seulement que tout homme qui exerce un
art
a encouru des responsabilités. Je les viens toute
techniques modernes (sans appellations, comme en ses Réflexions sur l’
art
des vers et son Testament poétique), le voici qui
nt en une lettre écrite en 1892 à l’un des poètes des « Ecrits pour l’
Art
», lettre demeurée en mes mains. D’ailleurs d’une
sa propre rythmique : Paul Fort, qui a trouvé tout personnellement l’
art
d’un Trouvère moderne tout épars de souple et ten
crète : un poète de qui le nom sera retenu, d’une sensibilité et d’un
art
ainsi que de multiplicité tactilement émue, parmi
vre de Stéphane Mallarmé et en ramenant à lui, qui est le principe, l’
art
diversement sensible du Symbole, — que sa pensée,
dée », a été vitalement d’élever à la suprême et complexe puissance l’
art
de l’Evocation et de la Suggestion. Là est la car
rt de l’Evocation et de la Suggestion. Là est la caractéristique de l’
art
Mallarméen, mais, en lui donnant son unité, de to
ole symboliste. S’il est vrai que, au lieu de dire et de décrire, cet
art
d’évoquer et de suggérer qui tient et de la music
au Symbole l’on sait que nous nions toute prétention de pensée et d’
art
nouveaux sur une expression aussi ancienne que la
ave Kahn moins important pour moi que l’expansion totalisante de « l’
art
de suggestion », pourtant caractérise en même tem
crat. Londres, 1905 Une étude de Laurence Jérold aux « Ecrits pour l’
Art
», Janvier 1906)… … Mais André Fontainas écrit au
pportés à la conscience en images idéographiques), cette Expression d’
art
, représentative de l’université sensitive, émotiv
tive, émotive et idéique en même temps, constitue de tous les modes d’
art
en correspondance une expression Synthétique. C’e
ises, en le volume de Mlle M.-Antoinete Chaix : La Correspondance des
arts
dans la poésie contemporaine, Paris 1919). La Lit
e névrose, et tout le processus va avérer que « la correspondance des
arts
devait provenir d’une manière de penser, d’une co
de sa démonstration aux mêmes théories. « Dans la correspondance des
Arts
, érigée en procédé artistique par les poètes cont
usion, en trois groupes : 1° — « Ceux pour qui la Correspondance des
Arts
se réduit à un procédé nouveau, dû à des emprunts
des Arts se réduit à un procédé nouveau, dû à des emprunts divers aux
arts
voisins. Nous rangeons ici, à une extrémité, Gaut
Il s’agit là de systèmes artistiques englobant la correspondance des
Arts
. » — La somme des expressions d’art, la Synthès
nglobant la correspondance des Arts. » — La somme des expressions d’
art
, la Synthèse, est plus complète en M. René Ghil q
périodique de Liège dirigé par Arthur Pétronio (de qui les desseins d’
art
universaliste se parallélisent aux volontés de la
îtra sans doute aux poètes qui se soucient de réaliser en puissance l’
art
de leur époque, ainsi que le seul Précurseur où a
Mais, cet état chronique devient le point de départ de leur théorie d’
art
, et là est la nouveauté: « Fatigue éminemment pro
telle de la pensée !… … La théorie du Subconscient comme principe d’
art
ne mène naturellement pas à des œuvres constructi
nt est raison supérieure et à soi-même suffisante. Or, voici : de cet
art
poétique sont les Précurseurs Mallarmé et Rimbaud
sultat ont donc voulu voir en sa dernière manière l’initiation à leur
art
du Subconscient. Et d’autre part, pourquoi pas ?
on, loin de s’opposer, ont le même sens (Paul Claudel aussi, dans son
Art
poétique, s’entend à donner le même sens aux mots
endante » dans sa dernière période de 89 à 93, et les « Ecrits pour l’
Art
». Fondée en 1918, à l’heure où au sortir de la G
nturée parmi l’amorphe et l’incohérence par un homme passionné de son
art
qui trouvait ses volontés, la « Revue de l’Epoque
e, d’autre part, rend attentive la génération montante à l’œuvre et l’
art
si particuliers de Beauté, de Marcel Batilliat, l
roman d’expression symphonique Il de Paul-Emile Cadilhac112. Avec un
art
surprenant, de toute largeur ou de toutes délicat
t émoi à l’étude des sciences. Ainsi qu’une suite des « Ecrits pour l’
Art
» se présenterait la Revue « Rythme et Synthèse »
ence se confond avec la religion de la Beauté, et que pour nous, tout
art
était cultuel dès que d’essence panthéiste, il s’
ri avait tout premièrement insisté sur leur même constatation : que l’
Art
pictural le plus consciemment actuel se présente
e, vers une synthèse qui s’appuie sur la Vie la véritable Ecole de l’
Art
classique ! » Je ne veux m’appesantir, mais enco
synthèse cosmique… Nous voulons un art-synthèse des connaissances, un
art
qui soit scientifique — et religieux. Scientifiqu
n’en êtes pas moins des nôtres, vous appartenez au grand mouvement d’
art
cosmique dont M. René Ghil, poète scientifique, s
e leur antagonisme même. Mais, de la passion et de l’orgueil de notre
Art
, du don de nous tous au dieu dont nous spirituali
il s’agit du nom de plume de deux écrivains, historiens, critiques d’
art
et journalistes réunionnais, Georges Athénas et A
rudhomme publia deux essais esthétiques : L’Expression dans les beaux
arts
(1884) et Réflexions sur l’art des vers (1892) 4
étiques : L’Expression dans les beaux arts (1884) et Réflexions sur l’
art
des vers (1892) 43. Edouard Dujardin, Les Premie
lliat (1871-1941) : il fit partie des contributeurs aux Ecrits pour l’
art
dès la création de la revue. Proche des théories
lecture à haute voix. Le rythme, l’intonation, l’expression (1881), L’
Art
de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
nda d‘abord avec Gaston Moreilhon La Petite revue de littérature et d’
art
(1888) avant d’être secrétaire de la rédaction (j
n « Le Public moderne et la photographie », Salon de 1859, Critique d’
art
suivi de Critique musicale, Folio-Essais, 1992, p
mpagnée d’une musique de Jules Cressonnois. 90. Camille Mauclair, L’
Art
en silence : Edgar Poe, Mallarmé, Flaubert lyriqu
, en 1891, L’En dehors, puis s’en éloigna pour rejoindre Les Essais d’
art
libre. Il collabora aux Horizons de Strentz et Mi
s (1922)…), de pièces de théâtre, d’essais (Regards sur le destin des
arts
, 1947) 101. Maurice Magre (1877-1941) : poète (L
égénérescence » (1892). Cet essai polémique est une charge contre « l’
art
dit dégénéré », qu’il rapporte à l’influence de c
tes et de penseurs (Wilde, Ibsen, Wagner, Nietzsche), il montre que l’
art
est à la fois la cause et l’effet d’une « dégénér
tez Les hommes qui sont nez avec un génie déterminé pour un certain
art
, ou pour une certaine profession, sont les seuls
els y puissent réussir éminemment ; mais aussi ces professions et ces
arts
, sont les seuls où ils puissent réussir. Ils devi
ler le sang dans la chair de leurs figures ; mais ils n’ont pas sçû l’
art
des expressions aussi-bien que les ouvriers médio
bleaux. Mais ces peintres ont mal réussi dans les autres parties de l’
art
, qui ne sont pas les moins importantes. Sans inve
stinent, et de se borner au genre pour lequel ils sont nez propres. L’
art
ne sçauroit faire autre chose que de perfectionne
r l’aptitude ou le talent que nous avons apporté en naissant ; mais l’
art
ne sçauroit nous donner le talent que la nature n
’art ne sçauroit nous donner le talent que la nature nous a refusé. L’
art
ajoûte beaucoup aux talens naturels, mais c’est q
rt ajoûte beaucoup aux talens naturels, mais c’est quand on étudie un
art
pour lequel on est né. … etc., dit Quintilien. Te
le travail semble donner aux génies n’est qu’une étenduë apparente. L’
art
leur enseigne à cacher leurs bornes, mais il ne l
tres, que comme les voix et les visages peuvent devenir semblables. L’
art
n’augmente l’étenduë physique de notre voix, il n
génie qu’autant que l’exercice, dans lequel consiste la pratique de l’
art
, peut changer réellement quelque chose dans la co
rganes. Or ce qu’y peut changer cet exercice est bien peu de chose. L’
art
ne supprime pas plus les défauts d’organisation l
adressé d’avoir exercé un empire absolu sur ceux qui cultivaient les
arts
dans le même temps que lui, est-on forcé de recon
t pu être constituée et qui se maintienne encore. Les productions des
arts
, comme celles de la littérature, se ressentent to
France et en Europe une influence directe, forte et constante sur les
arts
qui dépendent de l’imagination, du goût et même d
. L’ensemble des événements qui se rapportent à ces vicissitudes de l’
art
se trouvant compris dans l’espace de quatre-vingt
ndre enfance, Étienne avait montré du goût et quelque aptitude pour l’
art
du dessin. Son père vit avec plaisir se développe
cessait de prier son père de lui donner un maître qui lui enseignât l’
art
du dessin. Dans cette circonstance, le père d’Éti
privés. Cependant, dans cette année terrible, on s’occupait parfois d’
art
; et malgré l’horreur qu’inspirait le comité de s
is ce jour il redoubla d’efforts pour perfectionner ses études dans l’
art
du dessin. Cependant le 9 thermidor vint et Robes
lui et instruits du changement de goût que David avait opéré dans les
arts
. Cependant le temps s’écoulait en pure perte. Éti
pris à Étienne à connaître et à apprécier les vrais chefs-d’œuvre des
arts
. Mais le temps s’écoulait et les progrès d’Étienn
agination ardente. La nature l’avait doué d’une certaine aptitude aux
arts
, dont il était facile de voir qu’il cherchait plu
uccès fort rare. Après avoir remporté le grand prix d’architecture, l’
art
qu’il avait étudié plus particulièrement, on lui
st vrai, mais dans lesquelles le goût nouvellement introduit dans les
arts
n’avait pas encore pénétré. Étienne avait bien eu
ère dans la maison de ses parents sur la marche qu’avaient suivie les
arts
depuis dix ans, et pressentit tout ce qu’il falla
du Louvre, sous les yeux du critique Étienne, appelé à écrire sur les
arts
dans le Journal des Débats. Mais revenons à l’élè
sinateur, tous les procédés qui se rapportent plutôt au métier qu’à l’
art
de la peinture. Tout en recevant ces avis que les
es lignes de la composition, sans qu’Étienne, si novice encore dans l’
art
, pût apprécier l’intention et la portée de ce qui
et Valenciennes, qui ramona le bon goût et les études sévères dans l’
art
du paysage. Mais le voisinage qui offrait le plus
les élèves, les parties de jeux formées, et des conversations sur les
arts
compensèrent la froideur du séjour de l’atelier d
s complaisances qu’elle mérite… Elle est plus avancée que vous dans l’
art
du dessin… ce sera un stimulant pour vous… ça ne
les comme d’une personne qui se distinguait par un vif amour pour les
arts
, même par des dispositions très-réelles à les cul
es objets et les ressources matérielles indispensables pour étudier l’
art
du dessin. Jusqu’à l’arrivée de cette dame, le pl
er ici que de celles qui se rattachent immédiatement à l’histoire des
arts
et des mœurs de ce temps. Un matin que Mme de Noa
Guénégaud pour rentrer dans le quartier du Palais-Royal. Le pont des
Arts
n’était pas encore construit, en sorte qu’ils pri
à l’atelier des Horaces. C’était le goût nouveau qui régnait dans les
arts
; c’était une jeune femme à la mode, dont le père
es principes. En résultat, David, qui à l’entrée dans la carrière des
arts
et pendant ses préoccupations politiques avait em
e idée, mais d’une manière plus convenable, et surtout plus utile aux
arts
, en faisant la guerre, non plus aux hommes, mais
nt qu’il avait servi aux armées, mais qu’un attrait invincible pour l’
art
de la peinture l’avait engagé à quitter sa premiè
aître des regrets chez tous ceux qui connaissaient son inaptitude aux
arts
. Il était facile d’établir quelques points de com
z aucune disposition et vous ne ferez aucun progrès ; ainsi quittez l’
art
de la peinture. » Après cette allocution, qui n’
de faire une chose toute nouvelle, leur disait-il ; je veux ramener l’
art
aux principes que l’on suivait chez les Grecs. En
pe, déjà reçus et employés. Ils mettaient tous leurs soins, tout leur
art
, à perfectionner une idée que l’on avait eue avan
avant eux. Ils pensaient, et ils avaient raison, que l’idée dans les
arts
est bien plus dans la manière dont on la rend, do
considérant le travail de Robin, qu’il n’y a rien de si traître que l’
art
de la peinture. Dans l’ouvrage se peint l’homme q
’élève Maurice Quai, quoique moins avancé alors dans la pratique de l’
art
, semblait avoir un avenir brillant et exerçait dé
as hautement les opinions singulières qu’il manifesta ensuite sur les
arts
et sur la manière dont il prétendait qu’on dût le
s de son projet relatif aux Sabines : « Peut-être ai-je trop montré l’
art
anatomique dans mon tableau des Horaces ; dans ce
adicalement les principes sur lesquels on s’appuyait pour exercer les
arts
; que tout ce qui avait été fait depuis Phidias é
er, ces indignes Italiens. Mais ces idées que Maurice se formait de l’
art
n’étaient que les corollaires d’autres idées plus
quelles il s’entretenait avec des hommes qui, sans être étrangers aux
arts
, ne les pratiquaient cependant pas. Charles Nodie
ta Vénus. Ne consume pas ton admiration stérile sur les efforts de l’
art
impuissant. Ici la Divinité a marqué sa plus nobl
de Maurice, dans le petit entresol, sur les questions de morale et d’
art
ne laissaient pas de produire de l’effet sur la m
étaient les dispositions réelles et brillantes qu’il montrait pour l’
art
de la peinture. C’était Granet, qui a produit tan
pprofondie de la peinture a fait devenir un protecteur si éclairé des
arts
; puis le marquis d’Hautpoul qui, après avoir étu
t de Montauban, sa ville natale, où, dès l’enfance, il avait étudié l’
art
de la peinture sous la direction de son père. Rel
proposé d’atteindre. IV. Les rapins. Chaque profession, chaque
art
a ses termes propres ; il en est même qu’aucune p
tique, on l’applique aux élèves déjà avancés dans la pratique de leur
art
, mais auxquels on ne reconnaît ni dispositions ni
’âge, ou succombèrent à des maladies de langueur, que l’étude de leur
art
acheva de rendre incurables. De toute cette génér
entra dans la carrière, trois seulement se sont fait un nom dans les
arts
, et encore l’un est-il devenu architecte et non p
ré quelques éclairs de succès, n’est arrivé, à se faire un nom dans l’
art
de la peinture. Et cependant, plus d’un a déployé
er étudiants à une époque où tous les principes sur lesquels repose l’
art
qu’ils désiraient apprendre furent remis en quest
ns que faisait David à ses élèves, de se guider sur les ouvrages de l’
art
grec, et particulièrement sur ceux du style antér
te levée ; que David avait commencé le grand œuvre de la réforme de l’
art
, il est vrai, mais que l’incertitude de son carac
s modèles de mauvais goût, tels que (p. 89) ceux qui proviennent de l’
art
italien, romain et même grec, en remontant jusqu’
Oui, mes amis, il est temps de donner un but pratique et sérieux à l’
art
et d’enfermer les grandes et éternelles vérités d
resse et par incapacité, prétendaient atteindre le plus haut but de l’
art
par l’effet seul d’une contemplation poétique des
vra, mais pour lui seul, au goût vif qu’il avait toujours eu pour les
arts
et pour les lettres. Son mérite l’avait fait adme
édé antique, qui, dans ses idées théoriques, était plus favorable à l’
art
que la peinture à l’huile. Grâce à ses longues et
ui pour peindre sur les murs des édifices. Outre ce service rendu aux
arts
, de Montabert travailla depuis 1799 jusqu’en 1829
st plein d’observations, de conseils et de principes excellents sur l’
art
, et de plus, renferme une suite bien ordonnée de
ligence de la langue grecque. Ces études, combinées avec celles que l’
art
de la peinture les conduisit à faire sur la statu
nthousiaste que Lullin fût de ce qui était emprunté aux usages et aux
arts
de la Grèce antique, cependant cette mascarade de
une tentative assez fortement soutenue pour faire réagir le système d’
art
des modernes contre celui de l’antiquité. Lullin
scussion sur la possibilité et l’opportunité de l’emploi du système d’
art
des anciens, par les modernes, plaidoyers où tout
ulement pour les appliquer à tout ce qui se rattache au matériel de l’
art
, en se conformant d’ailleurs aux croyances, aux m
rnes. De son côté, Lullin ne faisait aucune concession : selon lui, l’
art
chez les modernes était dans une voie absolument
l ne faut pas perdre de vue : les idées successives du maître sur son
art
, et la manière dont elles ont été suivies, interp
’il poursuivit avec le plus de ferveur et d’énergie la réforme de son
art
, rêve de toute sa vie. Or, l’époque de cette tent
e encore. D’où venaient originairement ces idées de régénération de l’
art
? Comment et sous quelles influences David a-t-il
on, fut mis au collège des Quatre-Nations, où ses dispositions pour l’
art
qui l’a rendu illustre et le peu de goût qu’il ma
and il était enfant, ce que l’on répète de tous ceux qui ont exercé l’
art
de la peinture avec éclat. Il couvrait, dit-on, s
xigeait des travaux scientifiques, témoigna de la répugnance pour cet
art
et plus d’amour que jamais pour la peinture. Cepe
e quelques dessins faits d’imagination. Frappé de l’intelligence de l’
art
qui y régnait déjà, Vien donna de grands encourag
de leur coloris. Le coloris est ce qu’il y a de plus matériel dans l’
art
; c’est ce qui s’empare d’abord des sens. Aussi,
emiers temps de mon séjour en Italie, je crus que tout le secret de l’
art
consistait à reproduire, comme l’ont fait quelque
naissances qu’il avait acquises dans la théorie et la pratique de son
art
, pendant l’exécution des croquis d’après l’antiqu
rouais. Depuis quelques années, on avait pris en France, au sujet des
arts
, fort négligés alors par le gouvernement, une rés
uites ont été, sont encore et seront sans doute longtemps fatales aux
arts
. Sous le règne de Louis XV, M. de Marigny ayant é
iments du roi eut l’idée, fort généreuse sans doute, pour relever les
arts
tombés en défaveur, de commander des tableaux aux
diqué, à l’exception toutefois de la clause la plus importante pour l’
art
, la destination des ouvrages. C’est en effet depu
s à l’excès, sont devenues beaucoup plus embarrassantes qu’utiles aux
arts
et à la gloire du pays ; c’est depuis cette époqu
lles que David exerça sur son propre ouvrage, lorsque ses idées sur l’
art
se furent modifiées. On a dit13 « que le groupe d
ssée plus d’une fois, convenait que si un poëte, par la nature de son
art
, a le moyen de présenter successivement, mais san
st sans contredit celui où David a le plus complétement réussi dans l’
art
de la composition. Cette fois il a satisfait de l
ter, le roi Louis XVI, ou au moins ceux qui dirigeaient les travaux d’
art
à cette époque, commandèrent à David un tableau s
que déjà commencée alors, mais celle qui s’était déjà opérée dans les
arts
contribua puissamment à faciliter ce changement d
rechercher d’abord quelle est l’origine du projet de réforme dans les
arts
auquel le peintre a obéi depuis 1775 jusqu’en 178
ance n’a pas manqué de peintres très-habiles dans la pratique de leur
art
depuis la mort de Louis XIV jusqu’à l’avènement d
que durant cette époque. Non-seulement les véritables doctrines de l’
art
avaient été complétement négligées, mais l’objet
trines de l’art avaient été complétement négligées, mais l’objet de l’
art
même était devenu tout à fait vain, comme le prou
rroquets au Jardin des Plantes. D’ailleurs les traditions de l’ancien
art
italien étaient perdues ; celles de l’école des C
lta que Heyne contrôla ses études philologiques sur les monuments des
arts
de l’antiquité, tandis que de son côté, Winckelma
rs sur tous les monuments de l’antiquité. Milizia, ardent amateur des
arts
et écrivain érudit, se faisait connaître à la mêm
r ce groupe de savants en continuant dans cette ville l’Histoire de l’
art
à partir du point où Winckelmann l’avait laissée.
t où Winckelmann l’avait laissée. Ces hommes pleins d’ardeur pour les
arts
, et qui ne reculaient devant aucun sacrifice pour
mateurs, moins savants qu’eux peut-être, mais tout aussi zélés pour l’
art
et qui, s’entretenant dans le monde des découvert
e et bientôt après dans toute l’Europe, les nouvelles doctrines sur l’
art
, sur le beau chez les anciens, ainsi que les livr
nouveautés étaient exposées. Un ouvrage curieux pour l’histoire de l’
art
à cette époque est le recueil des Idylles de Gess
emière fois, non-seulement l’idée de la réforme à introduire dans les
arts
était répandue dans cette dernière ville, mais qu
du vrai et un talent d’exécution dans les différentes parties de son
art
, qui lui appartiennent en propre. Quant à l’archa
orablement placés, qui, lisant les théories et exerçant eux-mêmes les
arts
, transmettaient ces idées à David dans un langage
dans l’opulence, et se lança de très-bonne heure dans la carrière des
arts
. Ayant préféré la statuaire presque aussitôt qu’i
t. Il partit de Paris pour Rome avec la ferme intention d’apprendre l’
art
, mais surtout de désapprendre (c’était son expres
qu’un statuaire riche comme l’était Giraud, et aussi amoureux de son
art
, pour faire les sacrifices que l’on exigea de lui
stions posées en tête de ce chapitre : Les idées de régénération de l’
art
, adoptées par David vers 1775-1779 ; ont été émis
par Mengs et Gessner, et enfin adoptées de nouveau et appliquées à l’
art
de la peinture en France par David. Quant à l’inf
us souvent pris la parole que pour traiter des matières relatives aux
arts
, aux artistes et aux grandes fêtes républicaines,
rattache encore à une idée de réformation dans les mœurs et dans les
arts
. Puisque ces habitudes extérieures ont tant de pu
le président, l’Assemblée m’a chargé d’enseigner les principes de mon
art
à deux jeunes enfants que la nature semble avoir
n cœur le sent vivement, mais il m’est impossible de l’exprimer : mon
art
ne consiste pas en paroles, mon art est tout en a
st impossible de l’exprimer : mon art ne consiste pas en paroles, mon
art
est tout en action. Donnez-moi le temps, et mes s
ques remarquables, mais nous ont encore instruits du progrès de leurs
arts
. « Nos artistes fiançais ont été des premiers à s
tout aussitôt ils prirent là le titre de Société révolutionnaire des
arts
. C’est ainsi que fut détruite, en 1791, cette aca
ouis XIV en 1648, et à compter de ce jour, David eut la dictature des
arts
en France. L’académie royale de peinture, menacée
t l’objet de ces mémoires, la recherche des opinions de David sur les
arts
. En deux occasions différentes, cependant, il a p
oque, celle-ci fut la plus détestable sans doute sous le rapport de l’
art
, et la plus hideuse à voir. L’exécution en était
du comité d’instruction publique, parla ainsi à la Convention sur les
arts
et la direction qu’il fallait leur imprimer : «
Citoyens, dit-il, votre comité d’instruction publique a considéré les
arts
sous tous les rapports qui doivent les faire cont
nt sur la terre le règne de la liberté, de l’égalité et des lois. Les
arts
doivent donc puissamment contribuer à l’instructi
qu’à la pensée, encouragé la licence des mœurs, étouffé le génie. Les
arts
sont l’imitation de la nature dans ce qu’elle a d
et. Ce n’est pas seulement en charmant les yeux que les monuments des
arts
ont atteint le but, c’est en pénétrant l’âme, c’e
de philosophie, sont autant de témoins qui prouvent que le génie des
arts
ne doit avoir d’autre guide que le flambeau de la
tous les genres, et de magistrats, pour former, le jury national des
arts
. La Convention, tout en adoptant cette liste, déc
, demanda à l’Assemblée la suppression d’une foule de commissions des
arts
, qui avaient détourné, pour achats d’objets inuti
oulins. À cette même séance du 24, David eut l’occasion de parler des
arts
, mais dans des termes qui se sentent des agitatio
admis à l’emploi honorable de garder les plus belles productions des
arts
, tu n’es point exclu de l’honneur d’en augmenter
e jeune Français sentira naître en lui la disposition pour le genre d’
art
ou de science auquel l’appelle la nature28. « Un
Une négligence coupable a porté des coups funestes aux monuments de l’
art
; des mains ignorantes, auxquelles ils étaient co
ait pas, citoyens, si je voulais vous parler ici de tous les objets d’
art
que la négligence a laissé détruire. « Dans les
c’est toujours de cette hauteur qu’il faut considérer le domaine des
arts
. C’est dans ce sublime mouvement que vous avez vo
mourir pour elle, c’est acquérir l’immortalité ; les sciences et les
arts
sont encouragés. Ils concourent à l’éducation et
té générale ? Souffrirez-vous que David, cet usurpateur, ce tyran des
arts
, aussi lâche qu’il est scélérat, souffrirez-vous,
mportance politique des sujets qu’il traite, paraît l’être moins de l’
art
lui-même. Évidemment, il y a eu chez David, à cet
r un morceau délicieux. Quant à la doctrine qu’il a professée sur les
arts
, et dont on peut chercher l’ensemble dans les div
iastiques ou sacerdotaux des temps modernes, ont cherché à établir. L’
art
, dans ce cas, n’est plus un but, mais un moyen, l
hé à établir. L’art, dans ce cas, n’est plus un but, mais un moyen, l’
art
ne doit être employé qu’au profit de certaines id
t faire triompher un système déterminé. Dans les discours de David, l’
art
n’est donc présenté que comme une des branches de
ce principe ; de là enfin, en morale, en politique et jusque dans les
arts
, des lois fixes, immuables, d’après lesquelles to
our arriver à cette unité d’action par les sciences, les lettres, les
arts
et la morale réunis. Mais, bien que la puissance
s en anatomie. Dans celui des Sabines, je traiterai cette partie de l’
art
avec plus d’adresse et de goût. Ce tableau sera p
eux de David et de quelques-uns de ses élèves, déjà célèbres dans les
arts
, étaient sans doute, avec les travaux des savants
qué dans les combles de la partie du Louvre qui fait face au pont des
Arts
, et l’on y montait par l’escalier du guichet de c
ur ses études classiques, et après lui avoir donné des conseils sur l’
art
d’écrire, elle lui prêta ses livres et plusieurs
e marche rétroactive des mœurs. Mme de Noailles, chez qui l’amour des
arts
s’était accru pendant qu’elle perfectionnait son
ù tout d’ailleurs indiquait le goût de la maîtresse du logis pour les
arts
, et ses habitudes élégantes. La première et la se
t une action louable, par cela seul qu’il s’agissait de l’intérêt des
arts
. Cependant la réaction ultra-républicaine suscité
é de faire faire une entrée triomphale dans Paris à tous les objets d’
art
recueillis et conquis en Italie à la suite des vi
sur le point de faire son entrée dans la ville du Caire. Les objets d’
art
et de sciences, livres, manuscrits, statues antiq
ectuelle, se félicitaient de voir arriver à Paris les chefs-d’œuvre d’
art
de la Grèce et de l’Italie. Un seul homme eut une
s réunis à l’atelier le regret qu’il éprouvait de ce que ces objets d’
arts
avaient été enlevés à l’Italie. Comme il ne s’éta
, mon cher Étienne, lui dit-il, que l’on n’aime pas naturellement les
arts
en France ; c’est un goût factice. Soyez certain,
isposition d’esprit jusque sur les questions relatives à l’avenir des
arts
, crut fermement que son maître se trompait. Mais
truite par la révolution, blâmaient de bonne foi ce nouveau mode de l’
art
de la peinture. Ils n’étaient pas fâchés de se ve
’architecture, à la sculpture, à la littérature théâtrale et même aux
arts
de l’industrie, un caractère de sévérité que l’on
lpture et en peinture est un accident trop grave dans l’histoire de l’
art
pour que l’on passe légèrement sur ce fait. On re
vid lui-même, qui, en reproduisant le nu, se sont efforcés d’élever l’
art
à sa plus haute puissance, n’auraient eu d’autre
justice restent inconnues, il est également vrai qu’il n’y a point d’
art
tant qu’on ne s’est pas appliqué à la recherche d
yles. Alors, comme on l’a déjà dit, les publications d’ouvrages sur l’
art
et les monuments de l’antiquité se succédaient av
accuser leur maître de ne pas oser porter une réforme complète dans l’
art
de la peinture. David ne resta pas tout à fait in
ant aussi rigoureusement qu’il lui serait possible aux principes de l’
art
grec : non-seulement il persista dans l’idée de p
fréquenté David ont pu seuls savoir à quel point cet homme aimait son
art
, en était préoccupé et cherchait sincèrement à s’
t de Léonidas, et que, livré tout entier à l’étude des principes de l’
art
grec, il nourrissait son esprit et ses yeux de ce
ques-uns de ses prédécesseurs, David conçut la pensée, pour ramener l’
art
de la composition à cette simplicité antique, d’i
moins comme ayant été adopté et suivi aux différentes époques où les
arts
, ayant toute leur importance, étaient traités par
es, David avait donc le désir instinctif de diriger les effets de son
art
de manière à obtenir beaucoup de simplicité et un
on de son temps, ne permirent pas que l’on appliquât à l’exercice des
arts
en 1800 un système qui s’était affaibli même sous
tine. Toutes les fois qu’il croyait trouver une occasion d’épurer son
art
, de perfectionner quelque partie de son talent, i
tre, vous composez assez bien pour connaître les convenances de notre
art
; ainsi, rendez-moi ce service, car je n’ose m’en
entions sincères avec lesquelles cet artiste se rendait compte de son
art
à lui-même, et dictait ses conseils à ses élèves,
s, s’adapte d’une manière merveilleuse aux convenances délicates de l’
art
… Mais j’aurai bien de la (p. 226) peine, ajouta D
s parvenez un jour à bien posséder tous les moyens pratiques de votre
art
, je vous laisse encore dans votre esquisse vingt
lables. Ainsi, mon cher Étienne, ne négligez pas la pratique de votre
art
, c’est le seul moyen de rendre vos idées profitab
ma place est dans mon atelier. J’ai toujours un grand amour pour mon
art
, je m’en occupe avec passion, je veux m’y livrer
nt ressemblants. Il suffit que leur génie y vive. — Vous m’apprenez l’
art
de peindre, dit David, après cette observation. —
onidas, tableau qui lui tenait au cœur, non-seulement comme ouvrage d’
art
, mais aussi comme expression des sentiments patri
loigné cependant d’accepter les fonctions de surintendant général des
arts
en France. Le bruit courut alors que, circonvenu
urieux qu’elle renferme sur cet élève de David, si passionné pour son
art
, si mal servi par ses dispositions et si modéré d
ar l’ambition, prouve encore que l’idée d’avoir la haute main sur les
arts
et les artistes préoccupa David au moins quelque
ination est insignifiante ; il aurait voulu être déclaré ministre des
arts
, premier peintre de France, surintendant des bâti
vrages, et qu’il ne se charge pas de gouverner même la république des
arts
. » Pendant l’exécution du portrait du premier co
tion habituelle et par l’assiduité avec laquelle il s’occupait de son
art
, éloignât le souvenir du temps où il avait pris p
vit Bassal, envoyé secret en Suisse, et là, tout en s’occupant de son
art
, il prit goût aux intrigailleries politiques. Sa
r ? telle était la question qu’il se posait à lui-même et qu’il eut l’
art
de faire agiter à chacun. Mais si l’on disputait
on comité d’aliénation de veiller à la conservation des monuments des
arts
recueillis dans les établissements religieux. M.
té, puis un intérêt très-vif, chez quelques hommes qui s’occupaient d’
art
, d’antiquité et d’histoire, et à l’époque du con
re de haut style. Toutefois David, qui possédait à un si haut degré l’
art
d’enseigner, loin de contrarier la prédilection q
’échappa pas entièrement au goût nouveau qui s’était introduit dans l’
art
, non pas tant encore par la vue des anciens monum
elle, et David, toujours impatient d’explorer toutes les voies de son
art
, mettant de côté la rigueur des principes grecs,
in et Lesueur, aucun peintre français célèbre n’a aimé et cultivé son
art
avec autant d’ardeur et de sincérité que David. C
tion n’apprendraient rien de nouveau sur les hautes combinaisons de l’
art
, puisque en cette occasion l’artiste se proposa p
dains. Il faut cependant leur rendre cette justice : ils aimaient les
arts
; ils ont poussé Michel-Ange et Raphaël. Enfin, a
V, tous ces gens-là ont été de grands princes et ont fait fleurir les
arts
… Je sais bien qu’on peut leur objecter la Grèce r
une espèce de dictateur… Hein ? N’est-ce pas ?… Mais Pie VII aime les
arts
; Sa Sainteté s’est mise à ma disposition pour qu
le parti de l’accompagner en Italie, autant par attachement pour mon
art
que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passe
ette émulation indispensable pour produire de grandes choses dans les
arts
. Très-fin connaisseur en tableaux, fort habile à
palais d’Odin. Ce tableau, où toutes les difficultés matérielles de l’
art
ont été surmontées par le peintre, avec une patie
ça ! il est fou, Girodet !… il est fou, ou je n’entends plus rien à l’
art
de la peinture. Ce sont des personnages de crista
content de soi ; ces gens-là vous font croire que la peinture est un
art
facile ; mais quand on voit ceux de Girodet, pein
dons de l’esprit. Les défauts, qui lui ont nui dans l’exercice de son
art
, venaient de la nature de son imagination, très-a
ssadeur de France, on l’envoya jeune encore à Paris, pour y étudier l’
art
de la peinture, vers lequel son penchant le porta
a aux soins de David, qui venait de donner une impulsion nouvelle aux
arts
. Ses condisciples Fabre et Girodet remportèrent l
tre en miniature, et très-répandu dans le monde par l’exercice de son
art
, M. Isabey proposa à son ami de lui servir de mod
e vue vrai, simple et nouveau, sous lequel Gérard envisageait alors l’
art
de la peinture ; ce sont ceux de Mlle Brongniart,
qu’à l’époque où Bonaparte premier consul commença à faire entrer les
arts
dans les rouages accessoires de son gouvernement,
ent. Ces longs et pénibles efforts tentés pour l’étude sincère de son
art
, ces succès si flatteurs obtenus du public, mais
s les sujets, faisaient de cet artiste, si habile d’ailleurs dans son
art
, un homme du monde des plus aimables. Depuis les
toine-Jean), issu d’une famille sans fortune, s’adonna tout jeune à l’
art
de la peinture. Ses progrès furent aussi brillant
eint par les passions politiques de son temps, et, tout occupé de son
art
et de ses plaisirs, il profita de son talent et d
e rapprocher de la manière sévère, pure et tant soit peu austère de l’
art
antique. Dans les ateliers de peinture, et parmi
aître, et s’accusait d’être cause du déclin des grands principes de l’
art
en France. Le jour de l’enterrement de Girodet, a
David, Regnault60 et Vincent61, exercèrent quelque influence sur les
arts
, mais bien plutôt par les élèves qu’ils formèrent
e peinture, mais ils n’exercèrent aucune influence sur la marche de l’
art
, à l’époque où ils parurent, c’est-à-dire vers 17
réellement pris part au mouvement qui s’est opéré dans l’exercice des
arts
, depuis 1800 jusqu’à nos jours ; ces deux élèves
ateurs et dans l’esprit de ceux qui avaient adopté les doctrines de l’
art
antique, qu’ils fussent artistes ou amateurs, il
omparait aux artistes des temps de décadence. Lorsqu’il considérait l’
art
dans son ensemble, David, toujours impartial, dis
on du tableau des Sabines surtout, David avait pratiqué et enseigné l’
art
de peindre en procédant par l’emploi de teintes f
s n’empêchaient cependant pas cette femme courageuse de se livrer à l’
art
de la peinture, qu’elle exerçait non sans talent.
des hommes qui devaient bientôt opérer une nouvelle révolution dans l’
art
, bouleverser les doctrines adoptées par David, pa
ue. Quoique ayant exercé de 1806 à 1818 une immense influence sur les
arts
, les ouvrages de David n’étaient plus exclusiveme
et impérial qui agita vivement la république des lettres et celle des
arts
, sans qu’il pût jamais recevoir d’exécution, fut
ttaquée, du talent de David, ainsi qu’à l’unité de doctrine en fait d’
art
que ce peintre avait établie en France et presque
France et presque dans toute l’Europe. Cet événement important pour l’
art
, mais provoqué par des intérêts politiques et pri
s motifs de cette espèce de retraite fut le mode d’administration des
arts
établi à cette époque. Comme on l’a vu dans la le
de Moriez, David, qui n’était pas sans prétendre au gouvernement des
arts
sous Bonaparte premier consul, sentit renaître ce
ité de chargé d’affaires. Dans cette ville, le goût de Denon pour les
arts
se réveilla plus vif que jamais, et c’est alors q
ur se livrer exclusivement à son goût particulier pour la culture des
arts
. Quoiqu’il y eût une forte dissidence d’opinions
des Musées. On peut dire que l’influence exercée par ce ministre des
arts
, car il l’était en effet, eut toujours un double
u’il agissait de lui-même, elle devenait absolue et peu favorable aux
arts
quand il était obligé de suivre les idées de l’em
précier le genre d’importance que ce souverain prêtait réellement aux
arts
, et particulièrement à la peinture. Denon veilla
ces qui, à cette époque, a été le plus nuisible au développement de l’
art
considéré sérieusement. C’est surtout à ce mode d
les ouvrages scientifiques, littéraires et toutes les productions des
arts
achevés depuis 1800 fussent présentés à des conco
une espèce de liberté en cette occasion. Pour ce qui appartenait aux
arts
, comme le fond des sujets traités par les peintre
en fit l’essai, restera comme une époque capitale dans l’histoire des
arts
en France, sous le règne de Napoléon67. Quand on
apoléon67. Quand on considère avec attention les meilleurs ouvrages d’
art
faits depuis 1800 jusqu’à 1810, décade pendant la
la plupart de ces productions, fort remarquables sous le rapport de l’
art
, mais qui distraient les esprits au lieu de les c
ent aux artistes par M. de Marigny ont porté un coup fatal à ce que l’
art
de la peinture peut avoir d’action dans l’instruc
la disposition d’esprit froide et impartiale d’un critique jugeant l’
art
, abstraction faite du sujet, on regarde tout avec
it le concours des prix décennaux, ce défaut d’élément moral dans les
arts
a été senti et signalé par tous les bons esprits.
ur historique et même morale dont ne peuvent se passer les ouvrages d’
art
les plus habilement travaillés. Aussi, malgré la
ar leur maître. Ces artisans de peinture étaient parvenus à réduire l’
art
à la perfection d’un dessin et d’un coloris purem
aire prendre un essor rapide à l’esprit, ces hommes, apprenaient leur
art
comme un métier, commençaient et terminaient une
un mode lyrique, s’il est permis d’appliquer cette qualification à l’
art
de la peinture. Mais, outre cette première incohé
r, au soin avec lequel il amenait constamment la conversation sur son
art
, il était facile de voir qu’il redoutait les entr
e complimenter l’auteur. Ses idées étaient toujours tournées vers son
art
chéri, et ordinairement pendant les visites du ma
enne. Pendant ces courses, l’entretien roulait habituellement sur les
arts
, quelquefois cependant sur la politique ; alors É
’éteindre dans un flambeau à branches. Considéré au point de vue de l’
art
, on peut reprocher à ce morceau de manquer de fer
en exil. Cependant cette année de la vie de David fut perdue pour son
art
, et la seule satisfaction qu’il ait éprouvée alor
èbre. L’année 1815 ne lui fut pas plus favorable sous le rapport de l’
art
; et lorsque Napoléon rentra à Paris, au 20 mars,
s’occupant à faire des études, des portraits et des compositions. Son
art
paraissait avoir un charme nouveau pour lui depui
le cours habituel de ses tristes pensées. Ils s’entretenaient sur les
arts
, sur les ouvrages de l’antiquité, vers lesquels D
mbassadeur près de la cour de France, lui fit offrir la direction des
arts
dans son royaume. « Monsieur, lui écrivait de Pa
a ; l’intention de Sa Majesté est de vous posséder comme ministre des
arts
. Vous jouirez de tous les avantages et des honneu
vie, et présenteront le roi de Prusse à la postérité comme l’ami des
arts
et le protecteur de David dans son exil. Veuillez
artistes qui en ce moment s’apprêtaient à faire une révolution dans l’
art
de la peinture. Les admirateurs exclusifs des anc
sme, dit à l’Anglais : « Vous êtes donc un amateur bien passionné des
arts
, monsieur, que vous veuillez les honorer ainsi en
is cet événement tient une place trop importante dans l’histoire de l’
art
à cette époque, et fait ressortir trop vivement l
nte quand il fut sur la route de Bruxelles. Cette révolution dans les
arts
fut aussi subite et aussi complète que l’est dans
e maître, tout cela n’était dans l’idée des jeunes restaurateurs de l’
art
qu’un matérialisme païen introduit dans la peintu
l’admission, la recherche même du laid, ce qui a fait admettre dans l’
art
l’imitation du naturel, quel qu’il soit et sous q
qui se sont fait un honneur de les suivre, certes David a gouverné l’
art
tyranniquement pendant l’espace de près de quaran
école qui pendant quarante ans a donné une forte impulsion à tous les
arts
et même à l’industrie. En somme, quarante années
après la mort du maître et au fort de l’anarchie qui régnait dans les
arts
en 1825, l’excellence des principes qu’ils avaien
l’effervescence de quelques novateurs imprudents et firent rentrer l’
art
dans ses véritables limites. Revenons d’abord sur
igé dans un sens rétrograde, et qu’il est loin d’avoir fait avancer l’
art
, comme on l’a cru pendant quelque temps. Mais enf
ment condamné. Si les Français sont avides d’innovations en matière d’
art
, il faut remarquer aussi qu’ils s’y montrent peu
la poésie en Allemagne, ne tarda pas, en s’insinuant dans les autres
arts
, à renouveler les formes de la peinture. C’est de
es de la Restauration, dans les œuvres littéraires ainsi que dans les
arts
. Mais cette impulsion fut double, avons-nous dit,
s complétement sont ceux qui se prêtaient le mieux à cette forme de l’
art
; aussi réussit-il particulièrement à peindre Fau
u, puisqu’enfin leur intention a été de substituer absolument, dans l’
art
de la peinture, le beau moral au beau visible. S’
orsque le peintre a mis en œuvre toutes les ressources réelles de son
art
pour lui donner de la vraisemblance et du charme
talent, prit la résolution de retourner en Italie et d’y exercer son
art
selon son goût, sans s’inquiéter des avantages qu
t à coup dans cette ville où il n’était bruit que des merveilles de l’
art
antique, ses yeux se dessillèrent, son goût s’épu
malheur ait modifié les idées gigantesques qu’il s’était faites de l’
art
à la tribune de la Convention. En prairial an III
tant directeur de l’école de France à Rome, et M. Ingres exerçant son
art
à Paris, ainsi que son habile élève, M. Flandrin,
car on ne peut donner ce nom aux systèmes purement imaginaires sur l’
art
qui lui furent soufflés et qu’il débita emphatiqu
donne le nom fastueux de musées. Telle était la direction donnée à l’
art
de la peinture, lorsque David exposa ses tableaux
ils sont encore. Ce défaut de destination précise pour les ouvrages d’
art
, cette espèce de loterie à laquelle les peintres
u’il a peint, et ce fut un trait de lumière qui lui fit envisager son
art
sous un point de vue tout nouveau. De cet essai,
esseurs de C. Le Brun, pour avoir pu porter toute son attention sur l’
art
de développer et de faire valoir une idée. Son gr
grand mérite consiste à avoir refait la grammaire et la syntaxe de l’
art
de peindre, que ses prédécesseurs avaient si étra
pas frivole : elle peut aider à faire l’appréciation comparative de l’
art
d’exprimer les formes, c’est-à-dire de l’art du d
ciation comparative de l’art d’exprimer les formes, c’est-à-dire de l’
art
du dessin et du modelé, comme l’ont traité de leu
ent le développement le plus complet. Dans ce dernier groupe, outre l’
art
du dessin qui y est si savamment traité, le peint
i conduisit Léonard de Vinci et Raphaël à continuer instinctivement l’
art
dans la voie ouverte par les anciens, succède une
e Italie possédant presque exclusivement alors toutes les richesses d’
art
, E. Le Sueur, guidé seulement par les copies grav
tombée quand David parut. D’après cet aperçu rapide de la marche de l’
art
en France de 1660 à 1775, on voit qu’à un peu plu
e l’étude des grands maîtres à celle de l’antiquité, et d’exercer son
art
d’après des principes nouveaux ; effort courageux
tellectuelle propre à chacun d’eux, et à chaque époque les ouvrages d’
art
en ont fidèlement conservé et transmis le reflet.
idées de son temps et par une étude plus exacte et plus profonde de l’
art
des anciens, à l’instar de l’école grecque, il mi
esprits, au moins des plus énergiques et des plus entreprenants. Les
arts
d’imitation, les théâtres, la littérature en géné
e des principes singuliers d’après lesquels ils entendaient exercer l’
art
de la peinture, il fut convenu entre eux que, pou
étais loin de partager ses doctrines exorbitantes sur la pratique des
arts
d’imitation. Je ne prenais même aucune précaution
malgré notre dissentiment d’opinion sur la nature et le but réel des
arts
dans nos sociétés modernes, j’ai pensé que l’étud
tout aussi exclusifs que ses doctrines d’artiste. De même que dans l’
art
antique grec, il n’estimait que les peintures de
t auprès des statues antiques, en se donnant l’air de réfléchir sur l’
art
, et qui, enfin, parlaient à tort et à travers de
toire cependant le Consulat. Depuis la fin de la terreur, le goût des
arts
antiques avait remplacé momentanément les sentime
que l’on vit les jeunes Parisiens qui s’occupaient des lettres et des
arts
commencer à laisser croître leurs moustaches, à s
e par leurs travaux, en 1772, pour remettre en honneur l’antiquité, l’
art
antique, et opposer une digue au goût dépravé qui
se confient à l’océan poétique. L’impulsion donnée aux lettres et aux
arts
par Byron, quoique excessivement puissante, n’aya
restaurer les mœurs, les croyances, les gouvernements, les goûts, les
arts
, et jusqu’aux habillements d’après de vieux types
e et leur costume d’Opéra. Mais tout ce qui se faisait alors dans les
arts
était théâtral. Rien n’était naturel, parce qu’on
e, et de donner une direction nouvelle et heureuse aux lettres et aux
arts
: cela indique tout simplement que l’on désire av
s, d’âmes soudaines et impatientes qui avaient traversé brusquement l’
art
et la poésie pour se réfugier dans la méditation
aient arrivés à la nature modèle, à la nature grande et sublime, et l’
art
ne leur offrit plus, à cette seconde époque d’une
e un reflet réel, quoique inaperçu à travers notre littérature et nos
arts
, il faudrait me suivre dans des développements do
erverti par celui qui régnait de son temps. Jamais les doctrines de l’
art
n’ont été plus faussées que pendant la vogue dont
uisse Bassal, envoyé secret en ce pays. Là, tout en s’occupant de son
art
, Topino prit un goût très-vif pour les intrigues
ance, et résolue par un ouvrage couronné, intitulé : Recherches sur l’
art
statuaire, considéré chez les anciens et chez les
es, M. Guizot, dans une brochure qu’il publia en 1810, sur l’état des
arts
, disait (prophétiquement) à propos de ce peintre
, un sommeil de la Poésie. Rarement on se désintéressa davantage de l’
art
des vers que pendant ce laps. Ne vous en étonnez
tes de 1875 manqua de réserve. Elle prétendit étendre son pouvoir à l’
Art
tout entier et remplacer la Poésie même. Elle nia
ture et furent plus, peut-être, des artisans que des artistes. Si, en
art
, le succès est une justification, l’extraordinair
iration, s’il est déçu, se change vite en rancune. Or il arriva que l’
Art
Parnassien, en 1885, ne répondait plus guère aux
trine hautaine contrastait avec la servitude matérielle, à laquelle l’
art
naturaliste obligeait ses partisans. Elle revendi
l Verlaine furent, pour les jeunes gens de 1885, les initiateurs d’un
art
nouveau. L’influence de Paul Verlaine fut, des de
Le style de décadence, dit Théophile Gautier, n’est autre chose que l’
art
arrivé à ce point de maturité extrême que détermi
ttait, nous semblait-il, toute liberté. N’était-elle pas désormais un
art
d’initiés, un art ésotérique, comme on disait alo
it-il, toute liberté. N’était-elle pas désormais un art d’initiés, un
art
ésotérique, comme on disait alors, et elle avait
uer trop strictement le si juste principe sur lequel doit s’appuyer l’
art
dans une époque démocratique et égalitaire comme
tent. D’ailleurs, vous savez aussi bien que moi qu’il se forma dans l’
art
, et même dans les arts, entre 1885 et 1800, un ét
savez aussi bien que moi qu’il se forma dans l’art, et même dans les
arts
, entre 1885 et 1800, un état d’esprit connu sous
ression poétique, fut certes une des caractéristiques apparentes de l’
art
nouveau, mais j’aimerais mieux vous parler d’autr
e, cela peut vouloir dire individualisme en littérature, liberté de l’
art
, abandon des formules enseignées, tendances vers
e symbolisme n’est que la transformation du vieil allégorisme ou de l’
art
de personnifier une idée dans un être humain, dan
ne idée dans un être humain, dans un paysage ou dans un récit. Un tel
art
est tout entier, et une littérature délivrée de c
sir de liberté et cette préoccupation d’idéalisme qui caractérisent l’
art
littéraire moderne. M. de Gourmont signale aussi
lle est entrée récemment, dans la littérature, nous dit-il, et dans l’
art
, et c’est une vérité toute métaphysique et vraime
Poésie à l’emploi d’un mode d’expression qui n’est pas unique dans l’
art
, mais dont elle renouvela l’usage : le Symbole. L
l’autre que l’est M. Vielé-Griffin de M. Émile Verhaeren. Rarement, l’
art
fut plus nettement individuel que chez ces poètes
technique, touche à la Poésie même, puisque, en Poésie comme en tout
art
, les moyens d’expression sont la condition même d
à l’affermir et à le régler, pensaient-ils, définitivement. Par eux l’
art
du vers est codifié pour rester immuable. Il y a
car le Symbolisme fut, durant ces quinze années, la seule tentative d’
art
intéressante et originale. C’est en vain que quel
s. Les Jean Rameau et les Maurice Bouchor ne comptent pas plus dans l’
art
d’un temps que les Viennet et les Ponsard dans l’
pas plus dans l’art d’un temps que les Viennet et les Ponsard dans l’
art
d’un autre. Ne vous méprenez pas, et ne pensez pa
nes destinées. Une nouvelle génération, qui vient, rêve à son tour un
art
à sa convenance et à l’empreinte de son esprit. S
at, commandeur des ordres du roi, &c. Monseigneur, Les Beaux
Arts
ne furent jamais ingrats envers leurs bienfaiteur
éliminaire Sur l’origine & les progrès des Sciences & des
Arts
, jusqu’au Regne de Louis XIV. LE plus grand s
l’Histoire n’ait fait mention, & presque tous les inventeurs des
arts
utiles sont oubliés. Quint-Curce nous apprend qu’
au rang des Sages & des bienfaiteurs de l’humanité. Ce sont les
arts
utiles qui ont lié les hommes, & les arts d’a
’humanité. Ce sont les arts utiles qui ont lié les hommes, & les
arts
d’agrément qui leur ont fait chérir cette union.
ssance en Europe jusqu’au siecle dernier. Mais, enfin, la famille des
Arts
& des Sciences m’a paru mériter une généalogi
son éclat. Elle donna naissance à la Géométrie, érigea la Médecine en
art
, égala les Chaldéens dans la connaissance des ast
général, c’est la Poésie qui paraît toujours avoir précédé les autres
arts
. Deux causes tendaient à la faire, sur-tout, fleu
is ce fut le siecle de Périclès & d’Alexandre qui devint pour les
Arts
& les Sciences un siecle de triomphes. La Pei
Empire après sa mort, n hériterent pas tous de son penchant pour les
Arts
. Ils ne trouverent d’asyle qu’à la Cour de Ptolom
es du tems. La mort d’Auguste entraîna, en quelque sorte la perte des
Arts
. Pour comble de malheur, Néron les aima, & de
l’y plonger entiérement. Ils détruisirent en Italie les monumens des
Arts
. Ils corrompirent jusqu’au langage des vaincus &a
’au langage des vaincus & y substituerent leur propre idiome. Les
Arts
, enfin, n’eurent plus d’asyle que dans Constantin
; mais il ne put faire fleurir, même en France, les Lettres & les
Arts
qu’il aimait. Un Alcuin, un Scot, un Erigene, les
. Après sa mort on retomba dans la premiere obscurité. La lumiere des
Arts
parut cependant se rallumer au sein de l’Asie. Le
e elle-même devint la Capitale de leurs Etats. Les faibles débris des
Arts
semblaient n’avoir plus d’asyle. Heureusement ils
duire. Il le trouva dans cette seule famille qui, pour le bonheur des
Arts
, occupait & le siege de Rome & le trône d
que les progrès répondirent aux encouragemens. Les Lettres & les
Arts
s’éleverent avec la même rapidité au point de la
mp; le Dante avaient déja commencé cette preuve. Un Monarque, ami des
Arts
& digne de leurs hommages, François I, les ap
& le malheur des tems s’opposait à ces tentatives. Cependant les
Arts
transplantés en France y laisserent un germe qui
ns maintenant quelles étaient alors nos richesses naturelles dans les
Arts
, quelles furent les branches étrangeres qu’il y j
dans tous les tems & tous les lieux, précéda toujours les autres
Arts
, & contribua souvent à les perfectionner. Dè
x : Villon sut le premier, dans ces siecles grossiers, Débrouiller l’
art
confus de nos vieux Romanciers. Villon écrivait
Sainte Genevieve de Paris en donna depuis un Traité qui a pour titre,
Art
de dicter Balades & Rondels. On voit que le R
es dans les vers Français du vieux Baïf. Le regne de François I vit l’
art
des vers porté beaucoup plus loin par Clément Mar
n’en avait fait que bien peu jusqu’alors dans la partie Dramatique. L’
art
du théatre eut parmi nous des commencemens aussi
ons dramatiques, fut la source d’une émulation toujours favorable aux
Arts
qui en sont l’objet. Aucune piece composée par le
jugué par celle de Saint Bernard. C’étaient les élans du génie dont l’
art
ne réglait point la marche, mais qui entraînait t
ravant. Je le répete encore ; la Poésie a toujours précédé les autres
Arts
, & servi d’aliment à l’éloquence. Il a toujou
cle dernier. Mais, comme l’a dit le judicieux Despréaux, d’Urfé eut l’
art
d’ériger ses Bergers en personnages intéressans,
e l’invention du pendule simple, & à son fils, Vincent Galilée, l’
art
d’appliquer ce pendule aux horloges. Le nouveau s
des Sciences. Ils ne nous furent pas moins supérieurs dans les beaux
Arts
, tels que la Peinture, la Sculpture, l’Architectu
x n’étaient pas des chefs d’œuvres, mais ils offraient des beautés. L’
Arts
se fortifiait de jour en jour. La mort de Françoi
il était le seul de son tems qu’ils pussent adopter pour Maître. Les
Arts
d’imitation se suivent dans leurs progrès. Nous n
e des Célestins. Ces deux hommes suffiraient seuls pour prouver que l’
Art
de la Sculpture a été perfectionné en France. On
Eh ! qui ne fait que la perfection des Lettres contribue à celle des
Arts
? La même cause qui avait fait retomber la Peintu
plutôt que de satisfaire le goût. Celui de François I pour les beaux
Arts
influa sur les progrès de l’Architecture. On vit
amp; dont les trésors n’existent pour personne. Il faut joindre à ces
Arts
connus des anciens un autre Art qu’ils ne connure
pour personne. Il faut joindre à ces Arts connus des anciens un autre
Art
qu’ils ne connurent jamais. Je parle de la Gravur
le. Ainsi l’Europe en est redevable aux Italiens. Ils apporterent cet
Art
en France sous le regne de François I ; mais ils
entiérement prévalu aujourd’hui. Il me reste à parler de la Musique,
Art
qui fut bien tardif à se renouveller en Europe. T
pe. Toutefois, dès le douzieme siecle, Gui Aretin créa la gamme, ou l’
art
d’écrire la Musique. Il y joignit le contrepoint,
accueillie sous le regne de François I, Prince à qui nulle partie des
Arts
n’était indifférente. Il paraît qu’on dansait à s
ce nouvelle ; & mériter, enfin, d’être placée au nombre des beaux
Arts
. Dès ce tems-là même on avait écrit sur sa théori
Plus de regrets, plus d’insomnie ; Mais d’un air doux, officieux, Des
arts
le séduisant Génie Soudain se présente à mes yeux
lité de notre siecle avait fait devancer cette cérémonie. Le Dieu des
Arts
se proposait de rendre nos Auteurs & nos Arti
e assemblée. C’étoit un vaste & magnifique Palais ; car les beaux
Arts
préferent aujourd’hui les rives du Pactole à cell
partis opposés formaient chacun autant de troupes différentes que les
Arts
, les Sciences & les Lettres offrent de genres
nce aux Poëtes, par la raison que la Poësie a précédé tous les autres
Arts
& toute espece de Science. Alors j’entendis l
ur exposé du fait. Je sais de quoi il s’agit, interrompit le Dieu des
Arts
; l’Auteur n’a rien fait sans me consulter : il a
ne, & vous savez quel en fut le succès. J’admire aussi beaucoup l’
art
avec lequel vous employez l’histoire de Judith. L
, Sur mes heureux tableaux régleront leurs desseins ; Y puiseront cet
art
de peindre avec justesse, De louer sans fadeur, d
moins toujours la même. Pour la justifier, il offrit à ses juges son
Art
Poétique, ce chef-d’œuvre de notre langue & d
ds hommes y supplééroient. Un de nos contemporains(a), qui a chanté l’
art
du Peintre comme Boileau a chanté l’art du Poëte,
temporains(a), qui a chanté l’art du Peintre comme Boileau a chanté l’
art
du Poëte, ne s’avançait à la rencontre d’un si re
redoutable rival qu’avec une modeste défiance. Il avouait que sans l’
Art
Poétique il n’eût peut-être jamais entrepris l’Ar
avouait que sans l’Art Poétique il n’eût peut-être jamais entrepris l’
Art
de peindre. Mais, disait-il à Despréaux, vous eût
à Despréaux, vous eûtes sur moi plus d’un avantage : vous chantiez un
Art
qui est le vôtre ; celui que j’ai chanté n’est pa
l’éclair du débit, Nuancer tous ses tons, varier sa figure, Rendre l’
art
naturel & parer la nature. Le Génie tragique
elle. Que m’importe vos vers sur la déclamation théatrale ? Voici mon
Art
de prêcher. C’est-là ce qui s’appelle un sujet he
e tribunal décida que l’Auteur n’avait point dû écrire en vers sur un
Art
qui exclut de ses productions & les vers &
ant d’autres l’exemple. Tous deux sont immortels, & le temple des
Arts
Semble être devenu leur temple. Corneille &
fets plus frappans, & un caractere plus décidé : en un mot, que l’
art
tragique avait atteint le but ; mais qu’il risqua
genre éleva la voix. Ce fut pour prédire la décadence prochaine d’un
art
qui ne fut jamais bien perfectionné que parmi nou
qui me parut un peu trop caustique. Bientôt sur la tragique scene L’
art
tragique s’éclipsera Je vois travestir Melpomene
rez-nous la peinture. Dans vos divers tableaux consultez la nature. L’
art
ne plaît que par elle à nos cœurs, à nos yeux. De
eau, sans déguiser aucun de ses traits. Facile, varié, maître dans l’
art
de plaire, Habile à réunir un double caractere, I
’être sourd aux clameurs des sots, des hypocrites : Il me fallut de l’
art
assigner les limites, Les créer, les étendre, &am
r les limites, Les créer, les étendre, & tirer du berceau Ce même
art
qui déja penche vers son tombeau. Peut-être, qu’e
image. Elle seule m’apprit à séduire, à toucher. Je n’eus recours à l’
art
que pour mieux le cacher, Et de mon cœur le reste
’autre (c’était Damis) aimait les faux brillans : Il voulait que de l’
art
empruntant l’imposture Lise, pour orner ses appas
amp; des couronnes de fleurs. Auprès de lui genti Bernard Chantait l’
art
d’aimer & de plaire ; Les Dieux du Pinde, &am
, Ces combats noblement décrits, Cette pompe sublime & vaine, Cet
art
d’étonner les esprits, De les former, de les inst
ts, De les former, de les instruire, Ne doit-il pas céder le prix A l’
art
, plus doux, de les séduire ? L’erreur est un bien
itiers fastueux qui, moins riches que ceux à qui ils succedent, ont l’
art
de le paraître davantage, & chez qui le luxe
Il leur demanda si cette morale était assaisonnée, s’ils avaient eu l’
art
d’intéresser en instruisant ? La plupart savaient
à sa pénétration, à la justesse, à la nouveauté de ses vues, dans un
art
qui s’est entiérement renouvellé depuis deux siec
ral. Le sage Puiségur ne parut point avoir dérogé à ce titre dans son
Art
de la Guerre. Il fut le premier Français qui rass
le premier Français qui rassembla en corps tous les préceptes de cet
art
destructeur, mais qu’il serait aussi difficile de
ouva que bien d’autres Sophistes avaient déclamé avant lui contre les
Arts
, les Sciences, les Lettres, la Société, l’Humanit
lleurs sujets. Un de nos contemporains(a) prouvait que tous les beaux
arts
n’avaient qu’un même objet & partaient d’un m
épandre dans un ouvrage devenu lui-même un traité général de tous les
arts
& de toutes les Sciences. Plus d’un moderne a
, ne la perdait jamais de vue, & n’y joignait les ressources de l’
art
que pour la faire valoir. Il étonnait par la fier
gards la nature moins comme elle est que comme elle devrait être. Son
art
va plus loin qu’elle : il nous fait desirer ce qu
tes à n’adopter aucune maniere donnée, aucun goût trop banal. C’est l’
art
, disait-il, qui doit tracer les principes, mais c
de-là étaient rassemblés ceux qui depuis deux siecles ont illustré l’
art
des Phidias & des Praxitelles. Sarrazin, qui
rt des Phidias & des Praxitelles. Sarrazin, qui renouvella ce bel
art
en France, le prouvait par les chefs-d’œuvres don
a de plus d’une espece. Il prétendait, avec raison, avoir donné à cet
art
un ton de grandeur & de majesté jusqu’alors i
e la reconnoissance des Français, & obtint les éloges du Dieu des
arts
. Enfin, plusieurs Architectes offraient dans tou
l’occasion seule & non le génie, manquaient à leurs Auteurs. Cet
art
ne parut donc pas avoir dégénéré. Il parut même q
plus d’un genre avait, depuis peu, acquis un caractere a-30. Un autre
art
, qui multiplie & répand au loin chaque produc
à son instinct sublime. Clairon déployait toutes les ressources de l’
art
& enchantait notre oreille par la beauté de s
quand elles eurent entendu l’étonnante Lemaure. On applaudissait à l’
art
de Pélissier & à l’organe enchanteur de Fel.
apides qui distinguent Larrivée, partageaient l’attention du Dieu des
arts
. Le Rossignol, animé au combat contre la flûte du
us impétueux. Beaumesnil mettait dans les siens tous les charmes d’un
art
qui sait se cacher : Arnoud, des graces nobles &a
nobles & touchantes, un intérêt qu’elle tenait encore moins de l’
art
que de la nature. D’autres Emules, qui avaient dr
nos yeux des Nymphes & des Graces. Tout, enfin, annonçait que cet
art
était arrivé à sa perfection, & ne s’était pe
horreurs du tombeau. La nature à vos yeux envain semble épuisée ; L’
art
qui la rajeunit, lui rend sa force usée. Voyez l’
ous Auteurs, & vous, dont l’heureuse imposture Aux prestiges de l’
art
asservit la nature, Voulez-vous obtenir, voulez-v
terrogé pourquoi il n’avait fait nulle mention du P. Lemoine dans son
Art
Poétique, répondit, en parodiant deux vers de Cor
Démons Miseme de sa part Ajoute un autre assaut de foudres faits par
art
, De longs brûlots roulans, dont la gorge fumante
squ’il intéresse un grand nombre de Nations ; sujet même conduit avec
art
; plutôt que la production d’un Poëte. Une héroïn
élis au Bain ; production légere où le sentiment est approfondi, où l’
art
paraît subordonné à la nature ; mais où la nature
, & par les ornemens dont il les décore. Toute science & tout
art
sont du ressort de ce Poëme. La Religion, l’Astro
n’eussent, peut-être, ni retenu, ni goûté, dans un autre langage. L’
Art
Poétique de Boileau fut le premier ouvrage de cet
uvait manquer d’imitateurs bons ou mauvais. On vit paraître en vers l’
Art
de Prêcher, sujet qui semblait mieux convenir à l
e infiniment moins modestes. A peu près dans le même tems que parut l’
Art
de Prêcher on vit éclore un Poême sur le le geste
es. Elles sont à celles de Despréaux ce qu’est son Poëme du Geste à l’
Art
Poétique. Notre siecle a vu appliquer ce genre à
ent de vie & de chaleur. Cette critique est outrée. Ils sentent l’
art
; mais cet art atteint quelquefois le but de la n
; de chaleur. Cette critique est outrée. Ils sentent l’art ; mais cet
art
atteint quelquefois le but de la nature. Le Poëme
s conseils que par celui des exemples. C’est l’émulation qui dans les
Arts
produit les plus grands effets. Il faut être pous
galerie ; l’Amour gardera soigneusement l’autre dans son cabinet. Un
art
qui a fait parmi nous les plus grands progrès, la
te, & se distingue, à la fois, dans le plus difficile de tous les
arts
. Il exprime avec agrément les détails les plus ép
’au précepte. En un mot, le but de son ouvrage est moins d’éclairer l’
art
dans ses procédés, que de soutenir le génie dans
r l’art dans ses procédés, que de soutenir le génie dans son essor. L’
art
de bien déclamer les vers était digne, sans doute
rendre. Son Poëme de la Déclamation ne fait pas moins d’honneur à cet
art
qu’aux heureux talens du Poëte. C’est un monument
sait difficile d’y joindre un chant sur la danse ; les détails de cet
art
avaient encore bien peu exercé nos Poëtes. M. Dor
ta plus loin l’énergie des caracteres & celle de l’expression ; l’
art
de varier ses plans & ses moyens ; l’art de p
elle de l’expression ; l’art de varier ses plans & ses moyens ; l’
art
de placer ses personnages dans une situation emba
situation embarrassante & de les en tirer avec facilité : enfin l’
art
d’étonner son auditoire par des raisonnemens impr
ais souvent un seul de ses vers fait situation. Nul ne connut mieux l’
art
de frapper à propos les coups décisifs. La dureté
es de Dédale & franchit la barriere qui s’oppose à son passage. L’
Art
tragique semblait donc avoir acquis toutes les fo
y joint un caractere qui lui est propre. Nul ne l’égala jamais dans l’
art
d’embellir la morale, de l’adapter au sentiment,
trop négligé par nos tragiques. C’est un des plus grands secrets de l’
art
, & c’est à son génie seul que ce grand Poëte
; approuvons l’usage. Du reste, ne négligeons aucun des ressorts de l’
art
pour atteindre à son but. Les mœurs simples des H
el est son état actuel. C’est dans l’espace de cent années que ce bel
art
est parvenu en France au plus haut degré de perfe
non moins nécessaires dans un Drame que dans un Tableau. Enfin, si l’
Art
tragique n’avait plus qu’un pas à faire pour atte
Dancourt a pour lui le naturel & la vivacité du dialogue, outre l’
art
d’ajuster ingénieusement au théatre les sujets qu
rs de génie & de talent ; mais l’obscurité semblait prochaine. Un
Art
qui ne trouve plus à s’élever n’est pas éloigné d
r devoir d’un Poëte comique. C’est en même tems, une ressource pour l’
art
quand l’Auteur a du génie. Les mœurs de notre sie
a mérité son succès. Ajoutons que cet Auteur possede supérieurement l’
art
de filer une scene, art difficile & peu commu
utons que cet Auteur possede supérieurement l’art de filer une scene,
art
difficile & peu commun. Disons plus, outres l
t toujours légers & rapides. Nul n’a mieux connu que cet Auteur l’
art
d’ajuster avec succès au théatre les ridicules du
supérieure. Bien choisir & bien rendre : voilà tout le secret des
arts
d’imitation. Ne cherchons point dans les producti
nce marquée dans la coupe de ses Opéra. Nul n’a mieux connu que lui l’
art
d’amener les Fêtes, les Ballets & les coups d
lle il n’y eut dans cette même Langue nulle autre sorte de Poésie ? L’
art
s’est étendu & voilà tout. Le chant est si na
érique, depuis le Masulipatan jusqu’au Monomotapa. Les principes de l’
art
ne sont ni développés, ni même connus chez la plû
usiciens nous prouvent que le génie est de tous les pays, & que l’
art
pour se perfectionner n’a besoin que des secours
sont jamais les coopérateurs subalternes qui retardent le progrès des
Arts
; il ne faut qu’un homme de génie pour le hâter &
ré de n’avoir pas osé davantage. En France, toute innovation dans les
Arts
est dangereuse pour celui qui ose la risquer. La
& trop souvent il décourage l’Artiste, il retarde le progrès des
Arts
. Il est un point, toutefois, sur lequel Rameau a
mes, les ont adoptés. Un détracteur de Rameau & de tous les beaux
Arts
, prétend que les Italiens n’empruntent nos airs d
phere de notre Musique, Rameau a développé les vrais principes de cet
Art
. Il a fait une science de ce qui n’était, auparav
volution dans notre Musique vocale. Rien ne borne plus le progrès des
Arts
qu’un respect outré pour d’anciennes pratiques. L
nnes pratiques. La nature n’arrive à ses fins que par degrés, & l’
art
est lui-même assujetti à cette marche. Lully aura
fon. Il en est de ces querelles qui divisent la Littérature & les
Arts
, comme de certaines guerres civiles qui tournent
sons à-peu-près semblables, voulut détourner Boileau d’entreprendre l’
Art
Poétique. Heureusement la Fontaine & Despréau
’excuser de n’avoir fait nulle mention de cet homme illustre dans son
Art
Poétique ; mais cette raison est illusoire. La Fo
oit ingénu plutôt qu’ingénieux, a dit l’Auteur du Spectacle des beaux
Arts
(a) ; ouvrage dont le commencement fait desirer l
ain qui, d’ailleurs, a du naturel & de la délicatesse. Il avait l’
art
d’ennoblir les sujets les plus communs. On en jug
se prend fin. Mais ce penser ne doit point nous abattre. Il faut, par
art
, échapper au chagrin, Quant par la force on ne pe
pres. On dirait qu’ils se multiplient sous la plume du Poëte. C’est l’
art
d’exprimer à la fois une même chose de toutes les
ité de morceaux où l’on distingue par-tout un naturel orné, joint à l’
art
de rendre féconds les sujets par eux-mêmes les pl
. Il a même acquis de nos jours ; mais craignons qu’il ne dégénere. L’
art
porté à l’excès a gâté nos jardins : la fureur de
nd succès, & se fait encore lire aujourd’hui. L’Auteur y défend l’
art
des vers contre M. de la Mothe qui ne cessa jamai
de aisément lorsqu’au talent d’instruire on joint à un pareil degré l’
art
de plaire. Un grand nombre de pieces couronnées p
s roseaux, Et les Nymphes, d’effroi, se cachent sous les eaux. Boil.
Art
. Poét. Le plus grand Poëte que Rome ait vu fleu
uts. Pourquoi donc ne s’est-il pas soutenu ? C’est qu’il lui manque l’
art
d’intéresser : c’est que le genre, lui-même, a pe
ssir sans se modéler sur les siennes. L’Auteur du Spéctacle des beaux
Arts
, qui ne se borne pas au simple rôle de spectateur
veux une beauté champêtre, Aimable sans penser à l’être, Et qui sans
art
sache charmer. Le vrai plaisir suit la nature : J
ocente autant que gentille : Il l’aima, qui n’aurait aimé ? Adieu les
Arts
, adieu la Ville ; Des Maîtres qui l’avaient formé
aprices heureux, C’est peu d’être Poëte il faut être amoureux. Boil.
Art
Poët. L’Elégie fut fort en usage au commencemen
atans ! Traductions en vers. n-15 A près le talent de créer, l’
art
le plus difficile est de traduire en vers. Cet ar
talent de créer, l’art le plus difficile est de traduire en vers. Cet
art
fut peu connu des Anciens. Ils imitaient, mais il
fertile, plus onctueux, moins châtié & devant beaucoup moins à l’
art
qu’à son génie. Tous deux rendirent à la Chaire l
oue lui faisait craindre ; en un mot un certain charme touchant que l’
art
ne peut jamais imiter, & que le génie même ne
urdaloue. Noblesse de pensée, élégance d’expression, science du cœur,
art
de le toucher, élévation sans enflure, naturel sa
les mêmes succès avaient puisé dans la même source, & qu’enfin, l’
art
de se faire écouter n’est autre chose que l’art d
ce, & qu’enfin, l’art de se faire écouter n’est autre chose que l’
art
de plaire à ceux qui nous écoutent. Le Barreau of
richesses dont elle s’est parée depuis ; mais dès-lors on possédait l’
art
de penser, joint à celui de donner de l’ordre &am
e qui lui assurent l’immortalité. Jamais Philosophe ne connut mieux l’
art
de la persuasion, & ne parut moins le recherc
r que les Princes, ou tout au plus les hommes d’Etat ; mais tel est l’
art
de l’Ecrivain qu’il intéresse & charme égalem
re d’heureux détails. Mais l’Auteur a plutôt consulté la raison que l’
art
d’intéresser en raisonnant. On est persuadé de ce
ons que le vieux Général de Justinien donne à ce vieil Empereur sur l’
art
de gouverner. Il raisonne, pour l’ordinaire, avec
constance du héros & du lecteur est également mise à l’épreuve. L’
art
gothique avec lequel on a construit ces édifices
par le sujet même. Rien n’y surprend, mais tout y intéresse, & l’
art
le plus difficile est d’intéresser. La Princesse
e malgré le vice des caracteres, & qui ne doit cet intérêt qu’à l’
art
de l’Ecrivain. L’étendue de ce Roman n’est que de
é Prevôt. Mais il faut l’avouer, jamais on ne posséda mieux que lui l’
art
d’être long sans paraître ennuyeux. Dans le même
t y séduit, tout y charme le lecteur. Jamais femme ne posséda mieux l’
art
d’écrire, & sur-tout, l’art d’intéresser en é
teur. Jamais femme ne posséda mieux l’art d’écrire, & sur-tout, l’
art
d’intéresser en écrivant. Les Lettres du Marquis
à visiter les Chalais. C’eût été mieux consulter les bienséances de l’
art
; elle s’est bornée à consulter la nature. Mais q
résente soient de nature à les intéresser : peu importe ensuite que l’
art
puisse, ou ne puisse pas, les retracer à nos yeux
ntielle. On y admira les charmantes fictions d’un Ecrivain(a) qui a l’
art
de tout embellir, & la modestie de se tenir p
on. Une morale nue apporte de l’ennui, a dit un grand Maître dans l’
art
d’instruire & de plaire. Un lecteur, sur-tout
entrepris une Histoire complette de notre Nation. Mézerai a plutôt l’
art
de rapprocher les faits que d’intéresser en les p
s. Les mœurs, les usages, le génie de la Nation, ses progrès dans les
arts
& dans les sciences, tout entre dans leur pla
oup d’œil sûr & perçant, une aptitude à rendre comme à saisir ; l’
art
d’intéresser dans les matieres les plus arides ;
e à saisir ; l’art d’intéresser dans les matieres les plus arides ; l’
art
plus rare encore de démontrer ce qu’avant lui tan
storique l’Abbé de Vertot, Ecrivain très-élégant, & dont le grand
art
est d’intéresser. On lui reproche d’être plus ing
la Peinture & la Musique, feront toujours autorité dans ces trois
arts
. Il ne fut ni Poëte, ni Musicien, ni Peintre ; ma
ulement par l’objet. Thomas Corneille mit au jour un Dictionnaire des
Arts
, & Moreri un d’Histoire. Tous deux étaient fo
l du Sçavant n’est pas ce qu’on admire le plus en lui. C’est le grand
art
de faire valoir ce qu’il fait, l’art du raisonnem
e le plus en lui. C’est le grand art de faire valoir ce qu’il fait, l’
art
du raisonnement bien supérieur aux autorités ; en
enre humain. L’on connaît le prix du riche monument qu’elle érige aux
Arts
Méchaniques ; partie que le monde sçavant a négli
hommes & des chevaux. Il appliqua la théorie de la Méchanique aux
Arts
. Amontons établit la théorie des frottemens. Pare
même moyen, étend encore ses expériences sur tous les objets que cet
art
peut embrasser. Les corsets, imaginés par M. l’Ab
efois, sa mort prématurée ne fit pas plus de tort à son systême sur l’
art
d’étendre la vie, que la pauvreté de certains Alc
de Chymie, ses Elémens de Pharmacie, ses articles du Dictionnaire des
Arts
& Métiers, ses Mémoires Académiques, le mette
pand la lumiere dans la Physique, dans l’Histoire naturelle, dans les
Arts
, dans les Manufactures, &c. Elle est à tous c
des progrès de la Chirurgie parmi nous. Rien de conjectural dans cet
Art
. Ses succès gissent en preuves, & ces preuves
ui confirmera nécessairement à quel point il réunit la théorie de son
Art
à la plus exacte pratique. M. Louis a déja multip
u coin d’une sagacité singuliere. Il a consigné toute la théorie de l’
Art
chirurgical dans un ouvrage qui les renferme tous
u Sculpteur ; d’autres qui se sont uniquement livrés à pratiquer leur
Art
, tels que MM. de la Martiniere, Andouillé, Pybrac
près, la même réussite. Le Journal de Trévoux, devenu celui des Beaux
Arts
, est maintenant dirigé par M. l’Abbé Aubert. Un A
eillissant. Il n’est aujourd’hui aucun objet dans la Littérature, les
Arts
, les Sciences, l’Industrie même, qui n’y entre, o
e fut, dit-on, l’Amour qui inventa le Dessein, & par conséquent l’
Art
de peindre. Une telle découverte dut lui être plu
us d’une fois utile. On vante beaucoup les progrès des Grecs dans cet
Art
; mais il ne nous en reste pas plus de monumens q
passent pour avoir été, sur ce point, très-inférieurs aux Grecs. Cet
Art
s’éteignit comme les autres en Italie ; il n’y re
ntainebleau ; travail qui caractérise un peu trop la renaissance de l’
Art
. Celui-ci languit parmi nous jusqu’au regne de Lo
I. Alors on vit paraître le Vouet qui, sans atteindre au sublime de l’
Art
, en indiqua souvent la route. Sa principale gloir
and Artiste sacrifie un peu trop le coloris aux autres parties de son
Art
. La couleur n’est pas moins nécessaire à la Peint
sage étude de la nature & de tour ce qu’exige la perfection de l’
Art
. Il est Poëte & Peintre. Les batailles d’Alex
ud. Ce dernier ouvrage est son chef-d’œuvre & en est même un de l’
Art
. Ce fut, en particulier, par la fraîcheur & l
e de Lemoine, le séduisant Boucher, allie aux grands principes de son
Art
, une finesse de pensée, un charme d’exécution sup
prend la nature dans une classe qui fournit peu aux exagérations de l’
Art
. Mais que l’expression qu’il lui donne est toucha
ui rentre dans le génie de leur Auteur. Il joint le méchanisme de son
Art
à toute sa théorie, à toute sa métaphysique. On d
ature sous l’aspect le plus intéressant qu’elle peut offrir, ou que l’
Art
peut lui prêter. Il se multiplie également dans s
trastes, l’heureux choix des sites, celui de l’heure du jour, & l’
art
avec lequel cette heure est indiquée, tout y frap
de leurs Auteurs ne figuraient pas parmi les fastes de l’Académie. L’
art
de peindre les animaux, porté très-loin par Despo
ingénieux Fontenai qui, vers la fin du dernier siecle, perfectionna l’
Art
de peindre les fleurs & les fruits. Cet Art n
iecle, perfectionna l’Art de peindre les fleurs & les fruits. Cet
Art
n’a point dérogé entre les mains de MM. Bellangé,
inture, nos Artistes se jouer, en quelque sorte, des difficultés de l’
Art
. Cet Art, en un mot, n’a rien perdu de son existe
os Artistes se jouer, en quelque sorte, des difficultés de l’Art. Cet
Art
, en un mot, n’a rien perdu de son existence &
ulle part de leurs portraits. On ne décidera point lequel de ces deux
Arts
est le moins difficile. Tous deux ont leurs secre
uleur. La Sculpture fut d’abord très-grossiere, comme tous les autres
Arts
dans leur origine. Il fallut bien des siecles pou
urs dans la carriere des armes, ne les égalerent point dans celle des
Arts
, & en particulier dans celui-ci. La Sculpture
lus de deux siecles. Le regne de Louis XIV, qui vit renaître tous les
Arts
, vit aussi la Sculpture sortir du tombeau où le t
avantage qu’il eut de commun avec Michel Ange, le restaurateur de cet
Art
en Italie, comme Sarasin le fut en France. Deux f
bas-reliefs qui ornent celle de Saint-Denis. Les chefs-d’œuvres de l’
Art
se multipliaient avec le nombre des grands Artist
st au-dessus de toute imitation. L’activité que Louis XIV donnait aux
Arts
, l’emploi qu’il faisait du talent des Artistes, e
oustou & des Coysevox, sont sortis des Artistes qui ont soutenu l’
Art
dans toute sa splendeur, si même ils ne l’ont pas
chardon, cette exactitude sévere qui annonce une étude réfléchie de l’
Art
& de ses vrais principes. Sa maniere est fort
n. Un des plus grands services qu’un habile Artiste puisse rendre aux
Arts
, c’est de transmettre à quelqu’un le dépôt de ses
autres Artistes qui entrent dans la carriere, nous annoncent que si l’
art
de la Sculpture est aujourd’hui entiérement perfe
premier qui se construisit une cabane fut le premier Architecte. Cet
Art
dérive de la nécessité ; mais il ne fut compté pa
et Art dérive de la nécessité ; mais il ne fut compté parmi les beaux
Arts
, que lorsqu’à l’utilité qui lui est propre, il ré
ur propre Architecture. Il ne nous en reste que trop de monumens. Cet
Art
fit quelques progrès sous le regne de François I,
ination féconde, élevée : il était pénétré des vrais principes de son
Art
, & se permettait peu de licences : privilege
perbe frontispice du Louvre est un de ces efforts du génie & de l’
art
que rien ne peut éclipser. Il annonce au premier
eut ensuite un moment de repos ; & l’on sçait que dans les beaux
Arts
l’inaction tend toujours au déclin. Mais l’Archit
même prouvé que nos Architectes ont fait des progrès sensibles dans l’
art
de la distribution intérieure d’un édifice ; part
n d’un ouvrage ; mais on traduisait longtems avant que de graver. Cet
Art
fut absolument inconnu aux Anciens. Il n’est même
s pouvaient être comparés à ceux de Dibutade & de sa fille dans l’
art
de peindre. En peu de tems, néanmoins, la gravure
Le fameux Gérard Audran parut être né pour étendre les limites de son
Art
. Il renta & mit à fin les plus grandes entrep
beau portrait de Louis XV, exécuté en tapisserie ; chef-d’œuvre de l’
Art
, qui aide à décorer les appartemens du Château de
les Dupuis ne laissent rien à desirer dans le plus grand genre de cet
Art
. On sait avec quelle ame, & quelle délicatess
, que, dans certains cas, le pinceau ne peut lui fournir. Au reste, l’
Art
de dessiner ne peut désormais que s’étendre &
le Roi(a). Elles ont pour objet particulier la perfection de certains
Arts
méchaniques ; mais les Eleves dont le génie voudr
mais les Graveurs seront employés. De tous les moyens de soutenir un
Art
, c’est, à coup sûr, le plus efficace. La Musi
isonné de M. Mondonville, à qui il ne manqua aucun des Lauriers que l’
Art
musical permet de cueillir. Un autre Virtuose Fra
& qui exige qu’on réunisse à la théorie & au méchanisme de l’
Art
, le génie que les regles seules ne peuvent donner
ux que le souvenir de leurs anciens succès. Un nom respecté dans les
Arts
n’a fait qu’encourager M. Couperin : lui-même aur
par d’heureuses innovations peuvent avoir contribué aux progrès de l’
Art
. N’attendons de progrès, dans quelque Art que ce
contribué aux progrès de l’Art. N’attendons de progrès, dans quelque
Art
que ce puisse être, que de la part de ceux qui ne
i ne le croyent pas arrivé à son terme. La Déclamation. n-33 L’
art
de déclamer fait partie de l’Art Dramatique ; il
terme. La Déclamation. n-33 L’art de déclamer fait partie de l’
Art
Dramatique ; il acheve l’ouvrage du Poëte. On a b
amation était un chant noté avec accompagnement : c’est aujourd’hui l’
art
de rendre avec noblesse, avec ame, des idées subl
dre avec noblesse, avec ame, des idées sublimes & touchantes. Cet
Art
n’admet dans le tragique ni l’extrême amphase, ni
faudrait se précipiter, & qui sacrifie à de fausses routines de l’
Art
l’exacte imitation de la nature. Peut-être l’Art
ausses routines de l’Art l’exacte imitation de la nature. Peut-être l’
Art
fut-il quelquefois trop négligé par Mlle Dumesnil
& en se rapprochant de la nature, elle atteignit le sublime de l’
Art
. De nouvelles Actrices se forment sous nos yeux
our intéresser, & il y joignit presque toutes les ressources de l’
Art
. Son jeu fut noble & animé. Il paraît, cepend
nsolés de sa perte. Jamais on ne posséda mieux le local du théatre, l’
art
de remplir la scène & d’attirer à soi l’atten
ique son silence & qui ajoute à ses discours ; mais, ce que votre
Art
ne saisira point, c’est la variété, c’est la véri
t, du ton de la Soubrette à celui de la Femme titrée ; en un mot, cet
Art
de paraître en effet tout ce qu’elle veut être pa
if, réuni aux circonstances, ont mis à portée de faire époque dans un
Art
si agréable, & non moins difficile. Tout nous
qu’auparavant tout contribuoit à la détruire. Le Chant. n-34 L’
Art
de chanter est à la Musique vocale ce qu’est la D
peuvent devoir beaucoup aux talens du Chanteur & de l’Acteur. Cet
Art
dut ses progrès en France à l’établissement de l’
urs. Au nom seul de Chassé on se représente un Acteur qui a porté son
Art
jusqu’aux dernieres limites. Les métamorphoses ne
célebre Jéliotte, surnommé le Chanteur Français par excellence. Quel
art
! quel goût ! quelle sensibilité ! Il commande à
d difficile à l’admettre. La Danse. n-36 L a Danse est-elle un
Art
? Cette question n’en devient pas une pour tous l
lques Ecrivains faire marcher la Danse de niveau avec tous les autres
Arts
. Elle a, du moins, comme eux, l’avantage d’exprim
sacrée des Grecs & des Romains ne contribuerent aux progrès de l’
Art
. Ce qui est sacré doit être immuable, & dégen
le, & dégenere toujours en routine. La Danse, enfin, ne devint un
Art
que quand on la vit passer du fond des Temples su
’action théatrale est nécessairement du ressort de la Danse. Tous les
Arts
s’affaiblirent insensiblement chez les Romains, &
on ; il lui manquait d’être animée. C’est à l’illustre Rameau que cet
Art
doit une partie de ses progrès. Il a causé dans l
le. Il devait beaucoup à la nature ; il y joignit les ressources de l’
Art
. Cependant, il faut l’avouer, on exige plus aujou
t-il trop sacrifié l’exactitude au pittoresque. Quoi qu’il en soit, l’
Art
lui devra toujours plusieurs de ses progrès. Le j
x colonnes. Conclusion. n-37 J uger ses contemporains dans les
Arts
, est une entreprise bien hasardeuse. Il est rare
ent, que nos grands Poëtes contemporains lui ont fait prendre ; que l’
Art
comique a perdu de sa gaieté parmi nous, mais en
Poésies morales sont devenues plus philosophiques ; en un mot que cet
Art
n’est pas encore déchu : que si l’Art oratoire pa
losophiques ; en un mot que cet Art n’est pas encore déchu : que si l’
Art
oratoire parait l’être à quelques égards, il s’es
res, sans avoir autant d’occasions de renouveller ses efforts ; que l’
Art
d’imiter les productions de ces trois derniers, l
& a multiplié ses moyens ; & qu’enfin presque tous les autres
Arts
de pur agrément, n’ont pu mériter que de nos jour
sont point oubliés. Tous les établissemens formés jadis en faveur des
Arts
subsistent de nos jours, & nous en avons vu c
contribuer à soutenir les lumieres. Sous le dernier regne, les beaux
Arts
furent accueillis par le Monarque, par son Minist
nerve aux lauriers de Bellonne. Plus d’un Souverain cultive ces mêmes
Arts
, qui ne semblerent long-tems faits que pour encen
age. (b). Vers tirés d’Alaric, ainsi que les suivans. (a). Boileau,
Art
Poët. (b). Vers tirés du St. Louis. (a). M. Wat
(a). M. l’Abbé le Batteux dans l’ouvrage qui a pour titre les Beaux
Arts
réduits à un même principe. (b). M. d’Alembert.
publier un volume de pauvres vers désintéressés. Folie ! pourquoi ? L’
art
, et l’auteur de ce livre n’a jamais varié dans ce
L’art, et l’auteur de ce livre n’a jamais varié dans cette pensée, l’
art
a sa loi qu’il suit, comme le reste a la sienne.
tournant, magnifique et éblouissant de perspectives sans nombre, de l’
art
gothique à l’art classique. Ce n’est partout, sur
que et éblouissant de perspectives sans nombre, de l’art gothique à l’
art
classique. Ce n’est partout, sur le sol de la vie
t et sonore avènement des nouveautés ; en même temps, ce n’est dans l’
art
que chefs-d’œuvre. On convoque la diète de Worms,
r aussi d’autres nouveautés surgissent dans ces décombres, pour que l’
art
, cette chose éternelle, ne continue pas de verdoy
onc tout simple, quel que soit le tumulte de la place publique, que l’
art
persiste, que l’art s’entête, que l’art se reste
l que soit le tumulte de la place publique, que l’art persiste, que l’
art
s’entête, que l’art se reste fidèle à lui-même, t
e de la place publique, que l’art persiste, que l’art s’entête, que l’
art
se reste fidèle à lui-même, tenax propositi. Car
era toujours la terre, il sera toujours le cœur humain ; la base de l’
art
, comme elle de la nature. Pour que l’art fût détr
e cœur humain ; la base de l’art, comme elle de la nature. Pour que l’
art
fût détruit, il faudrait donc commencer par détru
moment même le plus critique d’une crise politique, un pur ouvrage d’
art
peut apparaître à l’horizon ; mais toutes les pas
r. L’artiste, comme l’auteur le comprend, qui prouve la vitalité de l’
art
au milieu d’une révolution, le poëte qui fait act
Muse Française. V. Hugo : Préface de Cromwell. Dans l’histoire de l’
art
littéraire au xixe siècle, deux faits généraux d
deux choses que le romantisme laisse de côté. Psychologie et science,
art
de penser et art de raisonner, méthode exacte et
e romantisme laisse de côté. Psychologie et science, art de penser et
art
de raisonner, méthode exacte et logique serrée, c
uoiqu’il ait pu sembler d’abord faciliter l’invention aux dépens de l’
art
, il ramène l’art à la place du mécanisme. 2. O
embler d’abord faciliter l’invention aux dépens de l’art, il ramène l’
art
à la place du mécanisme. 2. Origines et influe
divers ; et ces rapports tendent à rendre aux écrivains le sens de l’
art
, leur rappellent qu’ils sont créateurs de formes
âge, où l’on se reprit à traiter des sujets grecs ou romains selon l’
art
romantique, la restauration des études universita
iginalités dans la vie mondaine, et dotés sur les petits secrets de l’
art
d’écrire de certaines ignorances favorables à la
vendique le nom de romantique, attaque l’imitation, et, demandant à l’
art
d’être avant tout inspiration, pose la formule de
t d’être avant tout inspiration, pose la formule de la liberté dans l’
art
724. En même temps, il publiait ses ballades, pou
peare. Il établissait que « tout ce qui est dans la nature est dans l’
art
» : ainsi le romantisme devenait un retour à la v
ncentration, de certaines conventions enfin, qui sont les moyens de l’
art
, et sans lesquelles l’art ne saurait subsister. C
conventions enfin, qui sont les moyens de l’art, et sans lesquelles l’
art
ne saurait subsister. Ces restrictions font honne
avid-Sauvageot, le Réalisme et le naturalisme dans la litt. et dans l’
art
, 1889, in-18.Il faut noter que les classiques et
et : les classiques du xixe siècle se croient les représentants de l’
art
de Racine, et les romantiques jugent nécessaire d
et : les classiques du xixe siècle se croient les représentants de l’
art
de Racine, et les romantiques jugent nécessaire d
t essentiel. 724. Hugo ne dit pas, comme les autres, la liberté de l’
art
, mais la liberté dans l’art, c’est-à-dire la libe
it pas, comme les autres, la liberté de l’art, mais la liberté dans l’
art
, c’est-à-dire la liberté et l’art, être libre, à
té de l’art, mais la liberté dans l’art, c’est-à-dire la liberté et l’
art
, être libre, à condition de respecter l’art : com
st-à-dire la liberté et l’art, être libre, à condition de respecter l’
art
: comme il dit la liberté dans l’ordre, pour l’un
Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’«
Art
poétique » L’Art poétique répondit aux doutes
critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » L’
Art
poétique répondit aux doutes de ceux qui avaient
osait toute sa doctrine, ramassée en un corps de préceptes. C’est cet
Art
poétique, bien entendu, qu’il faut prendre pour b
culier. Jamais écrit n’a été plus populaire et plus incompris que cet
Art
poétique, et il n’y a pas d’ouvrage doctrinal don
lièrement moins étroite et moins choquante qu’on ne croyait, et que l’
Art
poétique n’a pas été écrit précisément pour susci
: il nous a dit assez nettement sa pensée dans les premiers vers de l’
Art
poétique, dont on s’obstine toujours à ne pas ten
ique qui n’a pas l’élan lyrique, ni le sens épique. Sans la nature, l’
art
ne peut rien : il donne la façon, mais elle fourn
e naît pas avec la science du métier : en poésie, comme dans tous les
arts
, il faut apprendre la technique par où la nature
au est éminemment artiste, il faut sans cesse le redire : pour lui, l’
art
, sans lequel il n’y a pas de chefs-d’œuvre effect
t, sans lequel il n’y a pas de chefs-d’œuvre effectifs et complets, l’
art
implique et suppose tous les dons naturels qu’il
aux. Mais qu’est-ce qu’une pensée vraie, en poésie ? La poésie est un
art
, et la vérité n’y est pas d’un autre ordre qu’en
fait à la raison. On comprend maintenant la portée que prend, dans l’
Art
poétique, après la Satire II, l’éternel débat de
c’est chercher la beauté ailleurs que dans la vérité, c’est tourner l’
art
contre son but, qui est de créer dans la forme un
ature, c’est-à-dire se subordonner à la nature, n’avoir d’esprit et d’
art
que ce qu’elle en demande pour revivre dans une i
imite la conception poétique, et dans cette doctrine, comme dans tout
art
naturaliste, l’imagination n’est qu’une opération
la raison, dont l’objet est l’universel. Au contraire, la raison, en
art
, en poésie, ne fait qu’un avec la nature. Car la
vertugadins. Le principe de l’imitation de la nature introduit dans l’
art
un élément fixe et absolu, un principe d’unité et
il faut exprimer ? Tout ce qui est dans la nature peut-il être dans l’
art
? Il semble bien parfois que Boileau n’ait pas re
nature. Toute réalité dégage un charme naturel, qu’il ne tient qu’à l’
art
d’exprimer. L’horrible y a sa place, ainsi que le
ue le beau : Il n’est pas de serpent ni de monstre odieux Qui, par l’
art
imité, ne puisse plaire aux yeux. C’était une ob
d’un muscle. Boileau allait plus loin encore : il n’excluait pas de l’
art
la nature non plus horrible, mais simplement laid
dire l’homme intérieur et moral. On ne s’apercevrait guère, à lire l’
Art
poétique, qu’il a fait un Repas ridicule ou des E
ir repose cette défiance de la nouveauté, qu’on peut remarquer dans l’
Art
poétique, et qui va s’éclairer pour nous d’un jou
ui n’avait point trouvé encore d’intelligence pour la contempler ? En
art
, en poésie, comme en science, la création n’est q
lt, dans ses Parallèles, se donnera bien du mal pour réduire tous les
arts
à son système, et les faire marcher tous du même
ntendant peut-être pas grand’chose, mais concevant la poésie comme un
art
, et lui donnant pour but l’imitation de la nature
s’appliquent plus immédiatement, plus complètement, plus aisément aux
arts
plastiques qu’à la poésie : ils sont en eux-mêmes
e est un poème allégorique, et la mythologie est vraie, comme forme d’
art
exprimant l’abstrait par le concret, selon de cer
uverons qu’elles n’étoient pas l’ouvrage d’un seul, mais de plusieurs
arts
musicaux, et par consequent qu’il n’est pas si di
r mesures, si ce n’est que la mesure du vers qui étoit l’ouvrage de l’
art
poëtique, devoit servir de mesure dans la déclama
s ces mêmes vers, c’est-à-dire, suivant les principes qu’enseignoit l’
art
rithmique. Aristote a donc raison de dire que la
diction. La beauté resultante de la diction venoit des principes de l’
art
poëtique, comme de ceux de l’art metrique et de l
la diction venoit des principes de l’art poëtique, comme de ceux de l’
art
metrique et de l’art rithmique ; au-lieu que la b
principes de l’art poëtique, comme de ceux de l’art metrique et de l’
art
rithmique ; au-lieu que la beauté resultante de l
observé que c’étoit par cette raison là que Porphyre ne faisoit qu’un
art
de la composition des vers et de la composition d
on des vers et de la composition de la melodie, lequel il appelloit l’
art
poëtique pris dans toute son étenduë, parce qu’il
voit eu égard à l’usage des romains comptoit dans son énumeration des
arts
musicaux, l’art de composer les vers et l’art de
’usage des romains comptoit dans son énumeration des arts musicaux, l’
art
de composer les vers et l’art de composer la melo
ns son énumeration des arts musicaux, l’art de composer les vers et l’
art
de composer la melodie pour deux arts distincts.
l’art de composer les vers et l’art de composer la melodie pour deux
arts
distincts. Voici ce qu’a écrit, au sujet des endr
il de la representation, qui font tant de plaisir. " mais c’est que l’
art
de composer cette melodie, qui devoit regner dans
uisqu’elle n’étoit pas moins essentielle que les moeurs, étoit un des
arts
musicaux. Cet auteur se demande encore à lui-mêm
Thème à Variations (Notes sur un
art
futur) C’est une opinion surannée, où vivent d
ntiques ou des gavottes, — selon son cœur, ou selon l’heure. Le grand
art
demeure donc à quiconque obtient des gammes d’amo
x déclin — nous sommes sans doute les Primitifs d’une race future. L’
art
descriptif expire. — Poème ou peinture — les arti
ète et s’agenouille et prie pour l’offrande universelle au Seigneur.
Art
de vie métaphysique et lyrique ! art cérébral et
frande universelle au Seigneur. Art de vie métaphysique et lyrique !
art
cérébral et qui se résorbe en Dieu ! art d’un idé
ie métaphysique et lyrique ! art cérébral et qui se résorbe en Dieu !
art
d’un idéalisme aigu ! que prépara la séculaire mé
dirons notre âme et nous dirons Dieu, 1. Certains ont confondu l’
art
antique, dressant des symboles de sentiments, ren
nifiant la Volupté ; Éros : l’Amour, Pallas : la Sagesse ; … Mais cet
art
— que plagient les écrivains romans — était matér
s cet art — que plagient les écrivains romans — était matérialiste. L’
art
symboliste rend abstrait le concret : il est chré
res, en suivant, — les harangues, les récits et les descriptions, — l’
art
de Thucydide, et enfin, le fond de l’art et de l’
its et les descriptions, — l’art de Thucydide, et enfin, le fond de l’
art
et de l’artiste, son génie et son originalité. Dè
e leur a coûté leur archaïsme en ne concevant rien de plus beau que l’
art
et la civilisation des Grecs. Il ouvre son livre
e raison grecque, nous la connaissons. C’est cette raison qui, dans l’
art
littéraire des Grecs comme dans les autres arts,
tte raison qui, dans l’art littéraire des Grecs comme dans les autres
arts
, retranche, combine, mesure, équilibre, sacrifie
élégante, nue et souvent froide comme la statuaire (la statuaire ! l’
art
le plus réussi des Grecs et qui devait l’être !)
grec comme M. Girard et comme Thucydide, cette poétique ne crée qu’un
art
insuffisant aux besoins de pensée, de sentiment e
umur. Et, en effet, demandons-nous-le une bonne fois, qu’est-ce que l’
art
grec pour nous autres modernes, chez qui le Chris
sée ? Quelle peut être sur nous l’influence vivante et sincère de cet
art
, extérieur je le veux bien, mais dont la prétenti
tion est la simplification dans l’harmonie, alors que l’ambition de l’
art
, en ces derniers temps, est une concentration, au
pittoresque, comme dit M. Girard, du pittoresque, ce grand souci de l’
art
moderne, qui ne croit pas à la vie sans la couleu
ecs, est toujours la diminution ou l’extinction d’une réalité dont un
art
plus large et plus fort ne redouterait ni la gran
ans ces accointances grecques, conclut au nom de cette raison, dont l’
art
, pour lui, relève, que l’émotion, la plus noble é
ps de Périclès et de Phidias. C’est déjà quelque chose ! Mais comme l’
art
littéraire tel que les Grecs le concevaient n’éta
, comme en ce moment à Paris, d’y exiger plus d’un historien que de l’
art
, fût-il raffiné, que répondrait M. Girard à la cr
de saillies, sont entrés dans la littérature par la peinture, par les
arts
: ne l’oublions pas, et eux-mêmes, dans ce qu’ils
de l’oublier. De plus, ils sont entrés dans la littérature et dans l’
art
par le xviiie siècle d’abord, par le xviiie siè
endre à voir, ont-ils dit, est le plus long apprentissage de tous les
arts
. » Ils ont fait depuis longtemps cet apprentissag
n était un philanthrope, ou que Dubois était un saint homme ; mais en
art
et en littérature les opinions consacrées sont sa
tistes jusqu’à la moelle, ils voient le monde par ce côté unique de l’
art
; c’est par là qu’ils sont offensés, c’est par là
t ainsi, c’est pour leurs goûts et leurs préférences, c’est pour leur
art
favori, c’est pour leur maison qu’ils plaident :
ulent du trop ; ils s’en contentent quelquefois. Pour tout ce qui est
art
du xviiie siècle, je leur rends les armes : en c
ille à partir avec eux. Comme ils sont entrés dans cette époque par l’
art
et par les tableaux, les livres ne sont venus pou
actère sous la hauteur des mots et l’orgueil des idées. Le monde de l’
art
, au contraire, contient les nobles âmes, les aine
autre de leurs pensées est celle-ci : « Malheur aux productions de l’
art
dont toute la beauté n'est que pour les artistes
it toute une bataille en règle à livrer. D’Alembert, en demandant à l’
art
de sortir du cercle des initiés et des intimes, a
t consoler à côté le regard (témoin Germinie Lacerteux) ? Eh bien ! l’
art
, parce qu’il doit surtout satisfaire les artistes
é et d’humain, qui n’est sans doute pas l’essentiel et le propre de l’
art
, mais qui ne saurait non plus être incompatible a
ongles, on est d’un temps, d’une époque ; on exprime les choses avec
art
et talent, pour être, apparemment, en sympathie a
ble, la plus bourgeoisement hiératique, la mieux appropriée au goût d’
art
de la piété. La Vierge à la chaise sera toujours
démie de la divinité de la femme. » Je me sens peu juge en matière d’
art
, n’ayant pas eu dans ma vie assez d’occasions de
it aimer à MM. de Goncourt la Chine, le Japon, dont ils connaissent l’
art
travaillé, recherché et bizarre, avec ses merveil
ils font. Il y aurait bien à dire sur cet empiètement formidable d’un
art
sur l’autre, sur cette invasion à outrance de la
courager les imitateurs et les disciples. La peinture est tellement l’
art
par excellence pour MM. de Goncourt, que dans la
e salon : il y en a six, six profils de suite décrits par eux avec un
art
, un soin, une ciselure, une miniature des plus ac
êmes sous les yeux, ici la confusion des moyens d’expression entre un
art
et l’autre est sensible. Et cependant, c’est grâc
pour montrer où en vient l’imagination qui caresse en tout son rêve d’
art
; que le cadre domine, et que la manière enchante
, à leurs risques et périls, se tenant par goût aux avant-postes de l’
art
; ils tentent constamment, ils cherchent sans ces
ntesquiou. Jean Moréas. Pierre Quillard. Henri de Régnier. Ad. Retté.
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. Rimbaud. Rodenbach. Albert Samain. E. Signoret.
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Art
dramatique, L’Effort, Revue de Paris, L’Aurore, P
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Art
. Vivien (Renée), née en 1877. Œuvres. — Étude
de nos jugements non pas la longueur relative, mais cette partie de l’
art
de mesurer que nous avons dit qu’il faut toujours
iclès, ces gens qui, avec tout leur talent, ignoraient profondément l’
art
de rendre meilleurs leurs compatriotes, leurs con
èce. Croyant tout cela, nous décidons après délibération que ces deux
arts
ne pourront plus commander en maîtres ni aux escl
il se trouve quelqu’un qui, indépendamment des lois écrites, étudie l’
art
du pilote et la navigation, l’art de guérir et la
ndamment des lois écrites, étudie l’art du pilote et la navigation, l’
art
de guérir et la médecine et se livre à des recher
usera de corrompre les jeunes gens, en leur persuadant de pratiquer l’
art
du pilote et l’art du médecin sans se soucier des
les jeunes gens, en leur persuadant de pratiquer l’art du pilote et l’
art
du médecin sans se soucier des lois écrites et de
r personne ne doit ignorer ce qui concerne la médecine et la santé, l’
art
de conduire un vaisseau et de naviguer, attendu q
ité des choses humaines toujours en mouvement, ne permettent pas à un
art
, quel qu’il soit, d’établir une règle simple et u
e générale, en métaphysique, en psychologie, en science des mœurs, en
art
politique et en art oratoire. Ils étaient assez d
hysique, en psychologie, en science des mœurs, en art politique et en
art
oratoire. Ils étaient assez différents les uns de
ieux ni gênants, des maîtres amis, dans des hommes qui enseignaient l’
art
de persuader n’importe quoi et qui considéraient
seignaient l’art de persuader n’importe quoi et qui considéraient cet
art
comme l’art suprême ; et il y avait comme une sor
’art de persuader n’importe quoi et qui considéraient cet art comme l’
art
suprême ; et il y avait comme une sorte de parent
ou enfin ce sont de simples artisans et manouvriers qui montrent leur
art
comme une routine ; qui sont professeurs de beau
dira plus tard Pascal, quelle inanité et quelle insignifiance que cet
art
tout d’imitation, qui arrive au troisième degré p
ulement leur apparence. Voyez un peu. « En chaque chose il y a trois
arts
: l’art qui se sert de cette chose, l’art qui la
eur apparence. Voyez un peu. « En chaque chose il y a trois arts : l’
art
qui se sert de cette chose, l’art qui la fabrique
chaque chose il y a trois arts : l’art qui se sert de cette chose, l’
art
qui la fabrique, l’art qui l’imite. Par exemple s
ois arts : l’art qui se sert de cette chose, l’art qui la fabrique, l’
art
qui l’imite. Par exemple s’il est question de bri
’a qu’une connaissance très superficielle de ce qu’il imite ; que son
art
n’a rien de sérieux et n’est qu’un badinage d’enf
à ce que Platon pense, en résumé, de la République des lettres et des
arts
. Il la considère en général comme un État dans l’
e caractère d’une âme tempérante, forte et vertueuse. » En un mot, l’
art
, comme toute chose, devrait être étroitement et s
et l’ornement ensuite. Si l’on veut, ils ne sont pas corrompus par l’
art
; mais ils sont maintenus par leur amour excessif
mpus par l’art ; mais ils sont maintenus par leur amour excessif de l’
art
dans l’immoralité, dans l’indifférence morale qui
naissent directement des besoins : chasse, pêche, labourage, cuisine,
arts
des vêtements, etc., L’homme n’y trouve aucun pla
’elle les invente, qui est invention non pas de quelque chose selon l’
art
, mais de l’art lui-même, qui va chercher le beau
te, qui est invention non pas de quelque chose selon l’art, mais de l’
art
lui-même, qui va chercher le beau dans l’idée du
i dépasse l’esthétique et d’être une esthétique intérieure, donne à l’
art
moral une valeur supérieure à toute espèce d’art
ntérieure, donne à l’art moral une valeur supérieure à toute espèce d’
art
humain. On sent bien que les arts humains ordinai
e valeur supérieure à toute espèce d’art humain. On sent bien que les
arts
humains ordinaires, tous ceux que le commun appel
bien que les arts humains ordinaires, tous ceux que le commun appelle
arts
, sont des divertissements très distingués, mais r
ennui. D’abord, oui ; mais de plus divertissements précisément à cet
art
suprême, difficile et pénible qui consiste à nous
indre effort, nous ne nous soucions pas beaucoup de nous occuper. Les
arts
, donc, les arts proprement dits, et c’est pourquo
us ne nous soucions pas beaucoup de nous occuper. Les arts, donc, les
arts
proprement dits, et c’est pourquoi il ne faut ni
e d’artiste surtout à l’artiste lui-même. Il peut se contenter de ces
arts
proprement dits qui du reste sont bien ou des éba
ement dits qui du reste sont bien ou des ébauches ou des reflets de l’
art
véritable, et il peut s’en contenter précisément
able, et il peut s’en contenter précisément parce qu’ils le sont. Les
arts
sont des illusions de l’art et ombre, très belle,
er précisément parce qu’ils le sont. Les arts sont des illusions de l’
art
et ombre, très belle, du reste, qu’on peut prendr
rt et ombre, très belle, du reste, qu’on peut prendre pour proie. Les
arts
donc à la fois mènent à la morale et en distraien
est une beauté qui, relativement à l’homme, est la beauté suprême ; l’
art
vrai, supérieur à tous les autres et dont on pour
, si l’on voulait jouer, qu’il les renferme tous, c’est la morale ; l’
art
de la vie c’est de faire de la vie un objet d’art
à peu près, quand on a admis un raisonnement comme vrai sans avoir l’
art
de raisonner, il arrive plus tard qu’il paraît fa
e s’accuser soi-même de ces doutes, au lieu d’en accuser son manque d’
art
, on en rejette la faute sur la raison même et l’o
d’un désir toujours plus pur, tous les degrés de l’échelle du beau :
art
, philosophie, morale, science de Dieu. L’amour du
des ordres d’idées trop différents. Cette « échelle » de l’amour à l’
art
, de l’art à la science et de la science à la phil
s d’idées trop différents. Cette « échelle » de l’amour à l’art, de l’
art
à la science et de la science à la philosophie, t
ement il est grec, néanmoins, et s’il est très capable de médire de l’
art
, comme nous le verrons assez, il ne peut pas médi
l’une, tantôt à l’autre de ces tentations. Il dira par exemple que l’
art
est parfaitement méprisable et que l’homme ne doi
l’homme ne doit s’occuper que de philosophie ; et il dira aussi que l’
art
, pourvu qu’il tende à la morale comme à sa derniè
en germe ; mais elle y est et déjà poussée assez loin. L’amour est un
art
naturel qui, du reste, peut devenir un art humain
assez loin. L’amour est un art naturel qui, du reste, peut devenir un
art
humain, d’unir les contraires pour produire une h
ucation est excitatrice et n’est pas autre chose. La maïeutique est l’
art
d’accoucher les esprits après leur avoir donné le
nchaîné, en particulier, tout ce qui va suivre. X. Ses idées sur l’
art
S’il est une opinion sur laquelle Platon n’ai
esse jusqu’à ses derniers ouvrages, c’est certainement celle-ci que l’
art
ne doit être que le serviteur de la morale et qu’
rable avec toute autre valeur, dire avec fermeté et persistance que l’
art
est très vain et de nul prix en lui-même et ne va
et les vues sur le système du monde ? Oui, aux mêmes conditions. Et l’
art
? On vous en dit tout autant. La question est de
y en avait pas un qui, parce qu’il réussissait admirablement dans son
art
, ne se crût très capable et très instruit des plu
homme qui ne sait rien. Il ne sait rien, parce qu’il ne sait que son
art
et qu’il croit que cela suffit. Il ne sait rien,
suffit. Il ne sait rien, parce qu’il exerce, peut-être très bien, un
art
dont il ne sait pas à quoi il tend, à quoi il ser
s hommes ? Ce qu’il y a de remarquable et d’inquiétant, c’est que des
arts
qui sont très mêlés à la vie sociale, à la vie ac
iment humaine sont exactement, ou croient être dans le même cas que l’
art
du sculpteur ou du peintre. Je demande à Gorgias
u’est-ce que c’est que la rhétorique ? » Ils me répondent : « C’est l’
art
de persuader. » Sans doute, mais de persuader quo
qu’elle n’a pas début et par conséquent qu’elle est inutile, comme l’
art
de souffler des bulles d’eau savonneuse. C’est mê
dent, avec une certaine hésitation : « Considérée en elle-même, comme
art
et en tant qu’art, la rhétorique est bien l’art d
taine hésitation : « Considérée en elle-même, comme art et en tant qu’
art
, la rhétorique est bien l’art de persuader et n’e
e en elle-même, comme art et en tant qu’art, la rhétorique est bien l’
art
de persuader et n’est aucunement autre chose ; c’
dessein et pour atteindre ce but-là. En soi la rhétorique est donc l’
art
de persuader ; en son but elle est l’art de persu
soi la rhétorique est donc l’art de persuader ; en son but elle est l’
art
de persuader ce qu’il est utile que l’orateur per
S’il s’agit de ce qui est utile à l’orateur, votre rhétorique est un
art
analogue à la rouerie du flatteur, à l’astuce du
iges du charlatan ; et ce n’est pas ce qu’un honnête homme appelle un
art
ou du moins ce que moi j’appellerai de ce nom. —
s’il s’agit de ce qui est utile aux autres, en vérité ce n’est pas l’
art
de persuader que notre homme aurait dû apprendre
ours quelque chose qui n’est pas elle. Or si vous la considérez comme
art
de persuader ce qui est utile à l’orateur, je lui
art de persuader ce qui est utile à l’orateur, je lui dénie le nom d’
art
et je l’appelle simplement astuce ou fourberie, e
fourberie, et je ne m’en occupe plus ; et si vous la considérez comme
art
de persuader ce qui est utile aux hommes, je l’ap
udiciaires et aux affaires politiques. Et il en est ainsi de tous les
arts
. Tous, ou ils ne sont que des procédés qui n’ont
ommes ne peuvent être heureux que par le bien et, par conséquent, les
arts
rentrent dans la morale, et il n’y a qu’un art, l
, par conséquent, les arts rentrent dans la morale, et il n’y a qu’un
art
, la morale, se subdivisant en un certain nombre d
a qu’un art, la morale, se subdivisant en un certain nombre d’autres
arts
, selon ses aspects. Vous me criez que cela est un
lui-même, et sous lequel il ne faut voir que cette idée que tous les
arts
et du reste tout ce que fait l’homme, doivent ten
ne réalité et sont de pures illusions. L’erreur que l’on fait sur les
arts
, l’illusion dans laquelle on tombe à leur sujet,
on dans laquelle on tombe à leur sujet, vient toute de là. Il y a des
arts
vrais et il y a des arts faux. Considérez tous le
à leur sujet, vient toute de là. Il y a des arts vrais et il y a des
arts
faux. Considérez tous les arts à la lumière que j
à. Il y a des arts vrais et il y a des arts faux. Considérez tous les
arts
à la lumière que je viens de vous donner, vous ve
es arts à la lumière que je viens de vous donner, vous verrez que les
arts
vrais sont ceux qui tendent à la morale comme à l
e comme à leur dernière fin et même à leur fin prochaine ; et que les
arts
faux sont ceux qui n’y tendent pas ; et que toute
ux sont ceux qui n’y tendent pas ; et que toute la classification des
arts
est là et que toute autre serait artificielle et
serait artificielle et du reste inextricable. La cuisine est-elle un
art
? Personne, sauf un cuisinier, ne voudrait le dir
ses devoirs. Dans l’hygiène rentre la morale ; donc l’hygiène est un
art
sérieux, c’est un art. La cuisine elle-même en se
On pourrait faire ainsi et on doit faire toute une classification des
arts
selon leurs rapports avec la morale ou selon qu’i
s rapports avec la morale ou selon qu’ils n’en ont pas. D’un côté les
arts
vrais, de l’autre côté les arts faux. Différence
on qu’ils n’en ont pas. D’un côté les arts vrais, de l’autre côté les
arts
faux. Différence et pierre de touche de la différ
érence : la morale. Par exemple, nous venons de voir qu’à la cuisine,
art
faux, s’oppose l’hygiène, art vrai. De même, à la
e, nous venons de voir qu’à la cuisine, art faux, s’oppose l’hygiène,
art
vrai. De même, à la gymnastique, art vrai, s’oppo
e, art faux, s’oppose l’hygiène, art vrai. De même, à la gymnastique,
art
vrai, s’oppose la cosmétique, art faux. La gymnas
rt vrai. De même, à la gymnastique, art vrai, s’oppose la cosmétique,
art
faux. La gymnastique fait des corps qui sont beau
oraliste pratique. La législation rentre dans la morale ; elle est un
art
vrai. Le sophiste se donne pour office soit de co
opulaires des choses ou contraires ou indifférentes à la justice. Son
art
est un art funeste ou plus précisément c’est un a
es choses ou contraires ou indifférentes à la justice. Son art est un
art
funeste ou plus précisément c’est un art faux. Ce
à la justice. Son art est un art funeste ou plus précisément c’est un
art
faux. Ce n’est pas un art. C’est un procédé ou un
our un art. De même la politique et la rhétorique. La politique est l’
art
de chercher des constitutions d’état, des aménage
e ne doit plus s’appeler la politique, mais la rhétorique. Politique,
art
vrai ; rhétorique, art faux. L’architecture est u
r la politique, mais la rhétorique. Politique, art vrai ; rhétorique,
art
faux. L’architecture est un art vrai. Il importe
ue. Politique, art vrai ; rhétorique, art faux. L’architecture est un
art
vrai. Il importe à la morale, d’une part que les
. Telle est la classification ou, si l’on préfère, la répartition des
arts
. Les arts sont vrais en ceci qu’ils ressortissent
t la classification ou, si l’on préfère, la répartition des arts. Les
arts
sont vrais en ceci qu’ils ressortissent à la mora
as contraires ; et c’est une façon de dire, très précisément, que les
arts
ne sont que des aspects de la morale et que la mo
les arts ne sont que des aspects de la morale et que la morale est l’
art
suprême, ou encore l’art total. Ces arts faux, no
aspects de la morale et que la morale est l’art suprême, ou encore l’
art
total. Ces arts faux, nous avons tendance à les a
morale et que la morale est l’art suprême, ou encore l’art total. Ces
arts
faux, nous avons tendance à les appeler des « rou
dance à les appeler des « routines », d’abord pour les distinguer des
arts
vrais et pour ne pas leur donner ce nom honorable
me et pour ainsi dire d’accommodement. Oui, c’est un signe. Les faux
arts
se reconnaissent d’abord et surtout à ce qu’ils n
ère tout professionnel, et cela au moins doit mettre sur la voie. Les
arts
vrais sont des arts, les arts faux sont des métie
el, et cela au moins doit mettre sur la voie. Les arts vrais sont des
arts
, les arts faux sont des métiers. Si nous insiston
a au moins doit mettre sur la voie. Les arts vrais sont des arts, les
arts
faux sont des métiers. Si nous insistons un peu s
me vrai, quand il se borne à répéter des procédés, fait descendre son
art
dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais e
procédés, fait descendre son art dans la routine. Quoi qu’il en soit,
arts
vrais et arts faux. Les arts faux ne sont que des
descendre son art dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais et
arts
faux. Les arts faux ne sont que des routines mépr
art dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais et arts faux. Les
arts
faux ne sont que des routines méprisables. Les ar
et arts faux. Les arts faux ne sont que des routines méprisables. Les
arts
vrais sont ceux qui sont des acheminements à la m
t retenir. S’il en est ainsi, le principe, en ce qui regarde tous les
arts
, sera celui-ci. Il ne faut pas faire du bon — ce
dre, c’est l’harmonie d’une âme bien faite ou qui s’est bien faite. L’
art
doit tendre par l’agréable à l’ordre et à l’harmo
rmonie de l’âme, c’est-à-dire au bien de l’âme. Remarquez que quand l’
art
croit que son objet est l’agréable, il ne se trom
réable et plus agréable que l’agréable sans le bon. Par conséquent, l’
art
en tendant au bien tend à l’agréable en définitiv
nie réalisée, il a mis l’âme dans un état d’agrément et de bonheur. L’
art
, c’est de l’agrément, obtenu dans le bien, après
ès qu’on n’a cherché que le bien seul. C’est ainsi, notez-le, que les
arts
rentrent dans la philosophie, non seulement, comm
les côtés. Prenons la rhétorique par exemple. Si la rhétorique est l’
art
de persuader, par ce qu’elle a à persuader elle e
s ou « qui dissimulent l’exacte connaissance qu’ils en ont… Puisque l’
art
oratoire est l’art de conduire les âmes, il faut
ent l’exacte connaissance qu’ils en ont… Puisque l’art oratoire est l’
art
de conduire les âmes, il faut que celui qui veut
l’école lui aura appris, alors seulement il possédera complètement l’
art
de la parole ». La rhétorique est donc philosophi
la psychologie et elle aboutit à la morale. Cela est vrai de tous les
arts
. Cela est moins visible et évident des autres art
t vrai de tous les arts. Cela est moins visible et évident des autres
arts
; mais c’est aussi vrai des autres arts que de la
visible et évident des autres arts ; mais c’est aussi vrai des autres
arts
que de la rhétorique elle-même. Tous les arts son
t aussi vrai des autres arts que de la rhétorique elle-même. Tous les
arts
sont destinés à « faire pénétrer une persuasion d
ent, comme on voudra ; mais ce sera toujours une persuasion. Tous les
arts
sont donc comme contraints d’être philosophiques
’une de la vérité de l’autre et l’autre de la vérité de l’une. Si les
arts
sont comme contraints d’êtres pénétrés de psychol
ils la connaissent telle qu’elle est à l’état rudimentaire. Et si les
arts
aboutissent à la morale et doivent y aboutir, c’e
office et bien réussir, ne fût-ce que dans leur seul intérêt. Que les
arts
soient profondément psychologiques, c’est à la fo
a nécessité qu’ils le soient. Et, d’autre part, s’il est vrai que les
arts
doivent être serviteurs de la morale, il n’est pa
it même dire qu’elles ne sont qu’une seule et même vérité. Car si les
arts
sont psychologiques par un bout, en style familie
s songeriez à nous faire ; et s’il vous arrivait de nous dire : « les
arts
n’ont aucun rapport avec la morale », nous vous r
ort avec la morale », nous vous répondrions : « admettez-vous que les
arts
soient obligés d’être profondément psychologiques
les sont complètes l’une et l’autre, se confondent ». Voyons donc les
arts
comme ils sont au vrai. Ils sont si philosophique
et les voilà comme tout enveloppés de philosophie, et voilà tous les
arts
montrés comme n’étant qu’une branche, fleurie et
ie et éclatante, de la philosophie générale. Nous honorerons donc les
arts
pourvu qu’ils soient vrais et non pas faux, pourv
es, pourvu que l’artiste soit un philosophe exprimé par un poète et l’
art
une philosophie exprimée par une imagination. Nou
certains « enchantements ». — « L’éducation n’étant autre chose que l’
art
d’attirer les enfants et de les conduire vers ce
aginent être. Cette brillante théorie de Platon sur les rapports de l’
art
avec la morale a de la beauté, comme il n’est pas
ler ainsi, son plein et entier effet. La vérité sur les rapports de l’
art
avec la morale me paraît être dans une classifica
ts de l’art avec la morale me paraît être dans une classification des
arts
, qui tiendrait compte de l’objet particulier de c
e ! » D’où vient cette contradiction qui fait qu’à une extrémité de l’
art
on peut être amoral et qu’à l’autre extrémité il
particulièrement, — peint des âmes et non pas des fleurs. Le but de l’
art
est de faire plaisir ; il n’en a pas d’autre. Seu
C’est à mes risques et périls. Mais, en somme, ma loi, la loi de mon
art
, je la connais : la Comédie, par ce seul fait qu’
déjà être très pénétrée, en son fond, de moralité, parce que c’est un
art
qui prend des hommes pour sa matière. Il y a un a
ale. Elle est parfaitement, quoique confusément, dans la théorie de l’
art
pour l’art, c’est-à-dire de l’art pour le beau. E
st parfaitement, quoique confusément, dans la théorie de l’art pour l’
art
, c’est-à-dire de l’art pour le beau. Elle ne dema
e confusément, dans la théorie de l’art pour l’art, c’est-à-dire de l’
art
pour le beau. Elle ne demande, en somme, aux arti
ne demande, en somme, aux artistes, que le beau. Elle ne demande à l’
art
que le beau. Seulement, et il n’y a rien de plus
ble et de plus conforme à la théorie elle-même, elle demande à chaque
art
le beau dont il est susceptible, dont il est capa
il est susceptible, dont il est capable, et auquel il s’applique. Aux
arts
qui ne font qu’imiter la nature, la nature n’ayan
ais nullement le beau moral : peinture, sculpture, architecture. À un
art
qui n’imite pas la nature, mais qui est destiné à
rmonies et des mélodies, un peu inquiète déjà, cependant, puisque cet
art
remue, et profondément, la sensibilité, de la que
s ; mais voilà tout, et les préoccupations ne vont pas au-delà. — Aux
arts
enfin qui peignent non plus la nature, mais des h
urs la beauté qu’elle demande et non autre chose, et c’est toujours l’
art
pour le beau qu’elle veut. Seulement elle sait me
t même leur beauté particulière, elle admet parfaitement que certains
arts
littéraires, que certains arts humains ne peignen
, elle admet parfaitement que certains arts littéraires, que certains
arts
humains ne peignent pas la beauté morale et même
ale et même peignent son contraire, mais à la condition que dès que l’
art
devient sérieux, cesse d’être badin, plaisant, ra
aisir à le mettre en lumière ; à la condition aussi que même dans les
arts
qui représentent les laideurs humaines on sente o
e. Et j’en reviens à l’affaire essentielle : d’un bout à l’autre de l’
art
l’homme n’exige de l’artiste que le beau ; mais i
t l’homme n’exige de l’artiste que le beau ; mais il demande à chaque
art
le genre de beauté que, de par sa matière, il com
pas du tout une hiérarchie, car il ne s’agit nullement de mettre les
arts
les uns au-dessus des autres ; mais une répartiti
au-dessus des autres ; mais une répartition et une classification des
arts
selon leur matière et, à cause de leur matière, s
mmatériel qu’ils cherchent et aussi qu’ils procurent. Il y aurait les
arts
ou la beauté morale n’entre pour rien et où la re
de la beauté morale serait même si vaine qu’elle en serait ridicule :
arts
plastiques : peinture, sculpture, architecture. I
dans son œuvre un élément moral, a une préoccupation étrangère à son
art
et qui peut être funeste à l’art. — Il y aurait l
rangère à son art et qui peut être funeste à l’art. — Il y aurait les
arts
où le beau moral peut entrer pour quelque chose,
es et en les tenant pour étrangères au sujet. — Enfin il y aurait les
arts
où la matière étant l’homme et l’homme traité sér
oraliste se confondent. Le tort de Platon est donc d’avoir parlé de l’
art
en général sans y faire les distinctions nécessai
u’il n’en a dit. Il sent si bien lui-même qu’on ne peut pas dire de l’
art
tout entier ce qu’il en affirme, qu’il ne parle e
rt tout entier ce qu’il en affirme, qu’il ne parle en général que des
arts
littéraires pour assurer qu’ils doivent être des
ces de la morale. Il ne prend ses exemples, d’ordinaire, que dans les
arts
littéraires, et c’est moi qui lui ai fait dire, c
nt. Il a eu tort surtout d’affirmer, même en général, la théorie de l’
art
pour le bien et de ne pas s’en tenir à la doctrin
et de ne pas s’en tenir à la doctrine, naturelle et de bon sens, de l’
art
pour le beau. C’est là qu’est le vrai et en même
sacrifie tout et jette tout au pied de ses autels. Car subordonner l’
art
à la morale, c’est d’abord proscrire ou exciter l
e, c’est d’abord proscrire ou exciter les hommes à proscrire tous les
arts
qui n’ont, de soi, aucun rapport avec la morale ;
soi, aucun rapport avec la morale ; c’est ensuite imposer aux autres
arts
une gêne et une contrainte qui risque de les para
ir où il est très vrai que le beau rejoint le bien, à savoir dans les
arts
qui peignent la nature humaine considérée sérieus
que cette idée, puisqu’elle est la morale elle-même. La théorie de l’
art
pour le beau, avec, non pas cette correction, mai
, se confond avec le bien et est le bien lui-même, cette théorie de l’
art
pour le beau, quand elle est complète, quand on n
s, on la déclasse. Elle ne permet pas qu’à force de dire : « Tous les
arts
doivent être moraux », on s’habitue à considérer
est la splendeur du bien. Il me semble que c’est ici la théorie sur l’
art
qui contient le plus de moralité. Enfin, comme su
ention moralisantes, plus ou moins secrètes, plus ou moins avouées. L’
art
ne doit pas être une sophistique, et ce procédé e
te, cependant, de toute cette théorie de Platon sur les rapports de l’
art
avec la morale, quelque chose assurément, et quel
rale particulière de l’artiste, c’est sur la nature de la morale de l’
art
qu’il s’est trompé. La morale de l’art est déterm
ur la nature de la morale de l’art qu’il s’est trompé. La morale de l’
art
est déterminée par une définition juste de l’art
ompé. La morale de l’art est déterminée par une définition juste de l’
art
lui-même. L’art doit être défini la recherche du
de l’art est déterminée par une définition juste de l’art lui-même. L’
art
doit être défini la recherche du beau. La morale
lui-même. L’art doit être défini la recherche du beau. La morale de l’
art
consistera à ne pas apporter dans l’art une autre
erche du beau. La morale de l’art consistera à ne pas apporter dans l’
art
une autre préoccupation que la recherche unique d
oraliste autant qu’elle lui défend d’être immoraliste ; car si par un
art
voluptueux on peut viser à un succès très méprisa
r un art voluptueux on peut viser à un succès très méprisable, par un
art
à intentions morales, on peut viser à un autre ge
Quand les artistes littéraires de 1660 disaient tous : « le but de l’
art
est de plaire », ils avaient certainement raison
uvais mot d’ordre, parce que leur formule était inexacte. Le but de l’
art
n’est pas de plaire ; le but de l’art est de cher
ule était inexacte. Le but de l’art n’est pas de plaire ; le but de l’
art
est de chercher le beau ; par conséquent, la mora
vois aucune relation, aucun lien, encore moins aucune chaîne entre l’
art
et la morale ? — Non, en vérité. — Je proteste qu
tout à l’heure, concevant confusément, et je te prie d’appliquer ton
art
à accoucher un peu mon esprit avec ta dextérité h
ie. — Au fond donc, le but de l’artiste est de plaire, et la fin de l’
art
est de plaire, et l’œuvre d’art est faite pour pl
se plaire, de créer une œuvre dans laquelle il se plaise. Le but de l’
art
n’est pas de plaire ; il est de se plaire en se r
retenir, c’est qu’il a essayé de toutes ses forces de faire rentrer l’
art
dans la morale, comme il essayait d’y faire rentr
morale, comme il essayait d’y faire rentrer toute chose, d’asservir l’
art
à la morale, comme il essayait de lui asservir to
r l’art à la morale, comme il essayait de lui asservir tout, et que l’
art
qui ne se subordonnait pas à la morale, il le mép
vailler l’argile ni pour tisser ; et les Dieux ont voulu que ces deux
arts
pourvussent à nos besoins en ce genre afin que l’
est le contraire d’un gouvernement ; car gouverner est sans doute un
art
ou une science. Si c’est un art, il y faut de la
ent ; car gouverner est sans doute un art ou une science. Si c’est un
art
, il y faut de la compétence comme pour faire une
u gouvernement ceux qui peuvent avoir la science du gouvernement ou l’
art
de gouverner. La science ou l’art de gouverner es
oir la science du gouvernement ou l’art de gouverner. La science ou l’
art
de gouverner est nécessairement inconnu de la mul
rement inconnu de la multitude, qui ne connaît rien ; la science ou l’
art
de gouverner est même inconnu du « grand nombre »
que » proprement dite. On peut appeler, si l’on veut, « tyrannie » l’
art
« de gouverner un peuple par la violence » ; on p
peuple par la violence » ; on peut et l’on doit appeler « politique l’
art
de gouverner volontairement des animaux bipèdes q
lontairement des animaux bipèdes qui s’y prêtent volontiers ». Or cet
art
, nous venons de le voir, est tout simplement un a
ontiers ». Or cet art, nous venons de le voir, est tout simplement un
art
de « tisserand ». Il demande de l’adresse, du cou
toutes choses, aux ouvrages littéraires, aux ouvrages poétiques, aux
arts
, aux jeux, qui sont des arts populaires. Les inno
littéraires, aux ouvrages poétiques, aux arts, aux jeux, qui sont des
arts
populaires. Les innovations des poètes, des music
toutes les ressources intellectuelles des Athéniens. Il a combattu l’
art
et les artistes, parce qu’il les jugeait très dan
même, achetant des mercenaires et les payant mal ; ne songeant qu’aux
arts
, au théâtre et au bavardage ; « théâtrocratie »,
e fut barbare ; elle s’instruisit et devint florissante : lorsque les
arts
et les sciences s’en éloignèrent, que devint-elle
tres à peu près leurs contemporains d’études. De notre Faculté des
arts
. C’est dans les mêmes écoles qu’on étudie enco
ns sans les apprendre ; que, sous le nom de rhétorique, on enseigne l’
art
de parler avant l’art de penser, et celui de bien
; que, sous le nom de rhétorique, on enseigne l’art de parler avant l’
art
de penser, et celui de bien dire avant que d’avoi
rémité de cette longue et stérile avenue qu’on appelle la Faculté des
arts
, sur laquelle on s’est ennuyé et fatigué sans fru
Questions et réponses. Mais tous ceux qui ont suivi l’avenue des
arts
jusqu’au bout entrent-ils dans une de ces trois f
resseux, ignorants, trop âgés pouR commencer à s’instruire de quelque
art
mécanique, ils se font comédiens, soldats, filous
atique, et c’est un grand défaut ; combien de choses qui tiennent à l’
art
de guérir qu’on ne peut apprendre ni dans des liv
de mieux. L’Europe entière était barbare. Il n’y avait ni sciences ni
arts
. Tout ce qui en avait existé autrefois était rece
s qu’on en a tiré ce qu’ils contenaient de richesses ; depuis que les
arts
et les sciences ont fait des progrès immenses ; q
un autre exemple moins important : le poëte. Quel est l’objet dans l’
art
ou dans la nature qui ne soit pas de son ressort
oute science et à tout art. Dans toute science ainsi que dans tout
art
il y a trois parties très-distinctes : l’éruditio
faits sous la mémoire ; toutes les sciences sous la raison ; tous les
arts
d’imitation sous l’imagination ; tous les arts mé
s la raison ; tous les arts d’imitation sous l’imagination ; tous les
arts
mécaniques sous nos besoins ou sous nos plaisirs
l’enseignement d’une Université. Première faculté ou faculté des
arts
Premier cours d’études 1er classe. L’arithmé
, ou de l’emploi le plus avantageux de son temps et de ses talents. L’
art
de conduire sa maison et de conserver sa fortune.
gie. École politique ou des affaires publiques. École de génie ou
art
militaire. École de marine. École d’agricultu
usique, la danse, l’escrime, le manège ou l’équitation non plus que l’
art
de nager. Si ces talents qui distinguent le galan
ils achèvent leur apprentissage. Je supprime l’école de génie ou de l’
art
militaire, parce que S. M. Impériale a une école
et du commerce, les deux objets les plus importants de la société, l’
art
qui donne le pain, le vin, les aliments, qui four
. Plan réduit de l’enseignement d’une Université. Faculté des
arts
1er cours d’études 1er classe. L’arithmétiqu
cience économique ou de l’emploi de son temps et de ses talents, ou l’
art
de conduire sa maison ou de conserver et d’accroî
ective. De dessin et premiers principes d’architecture ou plutôt de l’
art
de bâtir. 2e Faculté De médecine. 3
e, je partage cette université en quatre facultés : 1° la faculté des
arts
; 2° la faculté de médecine ; 3° la faculté de ju
des professions particulières, c’est dans la première, la faculté des
arts
, que se trouve compris l’ensemble des études appl
oit plus d’égard aux jugemens des peintres qu’à ceux des poëtes. De l’
art
de reconnoître la main des peintres Le public é
peintre des plus illustres. Quoique l’expérience nous enseigne que l’
art
de deviner l’auteur d’un tableau en reconnoissant
u en reconnoissant la main du maître, soit le plus fautif de tous les
arts
après la médecine, il prévient trop néanmoins le
ra d’ailleurs par ceque je vais dire concernant l’infaillibilité de l’
art
de discerner la main des grands maîtres, quelles
aveur de tous les jugemens rendus par ceux qui font profession de cet
art
, et qui décident avec autant de confiance qu’un j
confiance qu’un jeune médecin ordonne des remedes. Les experts dans l’
art
de connoître la main des grands maîtres, ne sont
. L’interêt acheve de mettre de l’incertitude dans les décisions d’un
art
qui ne laisse pas de s’égarer, même quand il oper
ue nous devons apparemment la perfection où fut porté de leur temps l’
art
de graver les pierres qui servoient de cachets. C
ïens que nos experts peuvent avoir pour discerner nos écritures, leur
art
est encore si fautif, que les nations plus jalous
plûtôt comme un indice que comme une preuve parfaite. Que penser de l’
art
qui suppose hardiment qu’on ne puisse pas si bien
e dresser, précisément en 1850-1851, dans ses deux écrits : l’Œuvre d’
art
de l’avenir et Opéra et drame. Certes ce n’était
incipaux écrits théoriques que le maître nous ait laissés : l’Œuvre d’
art
de l’avenir (1849-1850), et Opéra et drame (1850-
ans ce beau livre, que Wagner nomme son Testament98, et que l’Œuvre d’
art
de l’avenir, écrit à un moment où le Ring est moi
), une Communication à mes amis (1851), Lettre sur la musique (1860),
Art
et religion (1864), l’Art allemand et la politiqu
amis (1851), Lettre sur la musique (1860), Art et religion (1864), l’
Art
allemand et la politique allemande (1868)bn. Il y
dre aux compatriotes du maître de quoi il s’agit dans la réforme de l’
art
qu’il avait rêvée. On n’entendra pas de sitôt à P
héâtres, de nos concerts, de tout ce qui s’affuble chez nous du nom d’
art
, de le voir devenir aujourd’hui la proie précisém
éplacée ; au lieu de rester ce qu’elle était, un combat que livrait l’
Art
à la vulgarité et au commerce, elle est devenue u
à son dernier jour. Cette question, la voici : voulons-nous un nouvel
Art
? ou n’en voulons-nous pas ? Si nous n’en voulons
n portent donc pas rancune ! Si, au contraire, nous voulons un nouvel
Art
, ainsi que Wagner l’a voulu, ne nous payons au mo
mbattre, ils approuvent ce qui est la négation de l’idéal wagnérien d’
art
, ils approuvent ce qui ne peut que défigurer chaq
éâtrales ; il nous a légué autre chose : une conception nouvelle de l’
Art
. C’est toute une théorie de la nature même de l’a
ion nouvelle de l’Art. C’est toute une théorie de la nature même de l’
art
, théorie intuitive par son origine, philosophique
émonstration de la suprême importance que pourrait et devrait avoir l’
art
dans la vie de l’homme et dans la vie de la socié
s drames du maître sont aussi une manifestation de sa conception de l’
art
; et je dirais même que ses œuvres artistiques so
otre théâtre moderne et de toutes les idées généralement reçues sur l’
art
dramatique, que les éléments nécessaires à leur r
re chose que ce que l’auteur y a mis ? Wagner a voulu créer un nouvel
art
: mais pour que cette idée théorique se réalise d
s forcés d’examiner, ainsi que lui-même a dû le faire, la nature de l’
art
, son histoire, etc. Wagner, qui avait l’intuition
ature de l’art, son histoire, etc. Wagner, qui avait l’intuition de l’
art
qu’il voulait créer, a dû cependant passer plusie
possible à Wagner de nous manifester à l’heure actuelle ce qu’est cet
art
, ce n’est qu’en le suivant, ce n’est qu’en étudia
erait si on croyait trouver à Bayreuth la manifestation parfaite de l’
art
qu’a rêvé le maître ; ce qu’on y trouve c’est l’i
tention. Wagner, après avoir démontré la nécessité d’une réforme de l’
art
, a bâti cette baraque en bois, laquelle, tant par
ion loin de toute grande ville, est jusqu’ici l’unique endroit où son
art
pourrait vivre ; et il nous a légué des œuvres qu
us à vouloir ! » Or, ce qui manque jusqu’ici, c’est ce « vouloir ». L’
art
que voulait Wagner ne pourrait vivre entièrement,
x choses à faire : répandre la connaissance des idées de Wagner sur l’
art
, et soutenir Bayreuth. Tout homme qui fait autre
briquer à leur intention. Tous les artistes et tous ceux qui aiment l’
art
devraient se liguer — quelles que soient leurs op
les esprits plongés dans la torpeur, c’est de redresser l’idéal de l’
art
aujourd’hui tombé si bas, c’est de créer le drame
ns. Voilà l’œuvre wagnérienne à faire en France ! Si on la faisait, l’
art
français pourrait encore, j’en suis convaincu, pr
emplacer les écrits qui forment la base de tout l’édifice wagnérien :
Art
et Révolution, l’Œuvre d’art de l’avenir et Opéra
nt la base de tout l’édifice wagnérien : Art et Révolution, l’Œuvre d’
art
de l’avenir et Opéra et drame, et elle ne peut re
te lorsqu’il traduisit un des derniers écrits du maître : Religion et
art
, et M. Camille Benoit a rendu à Wagner un fort ma
n adversaire du maître, le Père Jésuite Théodore Schmid : « l’Œuvre d’
art
de l’avenir et son maître Richard Wagner », dans
de l’homme il n’est point question, ni de l’idée fondamentale de son
art
, et c’est aussi un grand défaut que le point de v
ul point de vue artistique ; c’était tenter une théorie générale de l’
art
, — Je sais bien que le tort qu’ont eu mes deux am
», tandis que le point de vue spécial d’où ils partaient pour juger l’
art
, était l’exact antipode de celui d’où part Wagner
part Wagner : ils sont littérateurs, exclusivement littérateurs, tout
art
est pour eux une chose abstraite, un jeu de signe
— Wagner, lui. est l’ennemi de toute littérature, parce qu’elle tue l’
art
; la pensée, selon lui, ne doit pas commander aux
mple constatation est de mise : à force d’être nié, conspué, honni, l’
art
de Wagner en arrive à être admis de tout le monde
utre par ses capitaux, s’il a l’heur d’en avoir. Au point de vue de l’
Art
wagnérien, la période « héroïque » est close, adm
ai-je besoin de l’expliquer ? Par un cas unique dans l’histoire de l’
art
, on a, réunis, tous les documents qui peuvent ser
je le répète, d’une importance générale infinie pour Wagner et pour l’
art
tout entier. Tout cela peut se faire : il y faudr
e la revue. Elle se résume à la question : « voulons-nous un nouvel
art
? ». Wagner a légué autre chose qu’une œuvre :
a à traduire les principaux écrits que sont la Lettre sur la musique,
Art
et révolution, L’œuvre d’art de l’avenir, Opéra e
car, en y regardant bien, la mise en scène se confond presque avec l’
art
dramatique, et c’est dans le cerveau même du poèt
il y a là une ligne de partage assez nettement tracée : d’un côté, l’
art
dramatique, c’est-à-dire tout ce qui est l’œuvre
degré quelconque, concourent à la représentation. Sans doute ces deux
arts
se pénètrent réciproquement. Quand le poète se pr
isent pas nécessairement des caractères et des passions, il fait de l’
art
théâtral ; quand un comédien met en relief certai
vait pas tout d’abord accordé une importance suffisante, il fait de l’
art
dramatique. Cependant, comme il est nécessaire qu
imité, je maintiendrai la distinction au moins apparente qui sépare l’
art
dramatique de l’art théâtral. Cette étude commenc
ai la distinction au moins apparente qui sépare l’art dramatique de l’
art
théâtral. Cette étude commence donc au moment où
soires, puis les sciences de l’optique et de l’acoustique, et enfin l’
art
sans limites précises du comédien, etc. De tout c
de tous ceux qui, avant moi, ont étudié en artistes ou en critiques l’
art
de la mise en scène. Pour être accessible à un pa
iguration et à la merveilleuse précision des jeux de scène. C’est cet
art
exquis, joint au labeur consciencieux et à l’inco
mise en scène et le rôle important qu’elle est appelée à jouer dans l’
art
dramatique moderne. Par une rencontre piquante, c
heureusement sans fin, sans vainqueur ni vaincu, et dont après tout l’
art
fait son profit, car, à la lumière qui jaillit du
e la valeur intrinsèque d’une œuvre dramatique. — Les variations de l’
art
correspondent aux variations de l’esprit. J’exa
n pour s’abandonner sans réserve à ce jeu de l’esprit qu’on appelle l’
art
, qui se laisse tout entier attendrir et subjuguer
dramatique. — Le peu d’appareil des théâtres de province favorisait l’
art
dramatique. — L’excès de mise en scène lui est nu
e la figuration, ou même par les exhibitions les plus excentriques. L’
art
dramatique ramené ainsi à n’être que de l’art thé
es plus excentriques. L’art dramatique ramené ainsi à n’être que de l’
art
théâtral devient un art tout à fait inférieur. To
art dramatique ramené ainsi à n’être que de l’art théâtral devient un
art
tout à fait inférieur. Toutefois, si la première
’ils montaient. Ces théâtres étaient ainsi favorables au progrès de l’
art
dramatique. Aujourd’hui, un autre système a préva
éâtrales et que ces troupes de voyage sont contraires au progrès de l’
art
dramatique. Ici, je n’ai pas d’ailleurs à examine
l’excès de la mise en scène est donc ainsi contraire aux progrès de l’
art
dramatique. Chapitre V Recherche d’un princ
st tantôt une question de goût, tantôt une question d’habileté. Les
arts
(et pour plus de simplicité, je ne considérerai i
je ne considérerai ici que la poésie, la peinture et la musique), les
arts
, dis-je, n’ont d’autre but que de nous fournir de
ui des yeux et la musique celui de l’oreille. Tant qu’un de ces trois
arts
borne son ambition à nous procurer, dans toute so
ue notre imagination seule fait tous les frais de la mise en scène. L’
art
dramatique est donc sur une pente toujours danger
que l’abus et l’excès de la mise en scène tendent à la décadence de l’
art
dramatique. À un autre point de vue, il est juste
psychologique, aux propositions que nous avons émises précédemment. L’
art
dramatique ne peut se soustraire aux lois qui dom
eux douleurs, la plus forte éteint la plus faible. Il y a donc dans l’
art
théâtral une juste balance à tenir, un état d’équ
e. — Établissement théorique des frais généraux de mise en scène. — L’
art
dramatique exigerait des vues à longue portée.
uvre dramatique. En un mot, il faut contre-balancer, par l’emploi des
arts
accessoires, ce que l’effet direct de la poésie s
qui se plaignent, contribuent plus que tout autre à la décadence de l’
art
dramatique et à la ruine de ceux qui leur succéde
c’est, il faut l’avouer, au détriment de la direction future et de l’
art
dramatique lui-même. En général, les hommes se la
sité de plaire à la foule s’impose donc, mais impose du même coup à l’
art
un sacrifice pénible ; car l’idéal s’abaisse sens
usse et on purifie si peu que ce soit son idéal. Si donc la cime de l’
art
s’abaisse, la culture générale de l’esprit s’éten
cher. Mais, si nous pouvons nous consoler de l’abaissement fatal de l’
art
par la compensation que nous trouvons dans la cul
quelques directeurs privilégiés de maintenir, autant que possible, l’
art
dans toute son intégrité et de résister au désir
contre des pertes trop sensibles a pour devoir de ne pas sacrifier l’
art
à un désir de gain immodéré. Il doit s’appliquer
rateur et par le metteur en scène. Il peut être utile de comparer l’
art
de la peinture à l’art de la décoration théâtrale
r en scène. Il peut être utile de comparer l’art de la peinture à l’
art
de la décoration théâtrale, en se tenant à un poi
rti pris. Aussi la mise en scène, qui se rapproche un peu par là de l’
art
du bas-relief, doit autant que possible maintenir
ence ni de la direction, ni du metteur en scène ; ils rentrent dans l’
art
spécial du décorateur, exercé en général par des
re les personnages et les décors trop lointains. Toutefois, comme cet
art
présente des difficultés quelquefois insurmontabl
éniques qu’on doit considérer comme absolument mauvaises : c’est de l’
art
incohérent. De même sont les chevaux qui entrent
D’ailleurs, pour d’autres raisons qui tiennent à l’essence même de l’
art
dramatique, l’exhibition d’animaux quelconques su
n’admettent donc pas toutes les possibilités réelles ; comme tous les
arts
, c’est un art qui a ses limites. Souvent un théât
c pas toutes les possibilités réelles ; comme tous les arts, c’est un
art
qui a ses limites. Souvent un théâtre se met en g
ites. Souvent un théâtre se met en grands frais pour retomber dans un
art
absolument enfantin, où se coudoient le réel et l
is, pour peu qu’il ait conscience des conditions particulières de son
art
, il se gardera bien d’abuser de pareils effets. O
ique qui va de l’âme du spectateur à ceux des personnages du drame. L’
art
du metteur en scène demande beaucoup plus de préc
— Leur action différente sur l’esprit du spectateur. En peinture, l’
art
de la composition est en grande partie fondé sur
e loi, qui ouvre un champ fécond à l’imagination du peintre, domine l’
art
de la mise en scène. Sous aucun prétexte il n’est
tiques que d’autres. Il est inutile d’insister : il y a dans tous les
arts
des règles de détail qui ne relèvent que du bon s
sort dramatique, et la raison en est simple : le mot hasard et le mot
art
s’excluent mutuellement, le premier impliquant un
préalable. Si donc, par impossible, le hasard montait sur la scène, l’
art
en descendrait. Il n’y a pas là une question d’ap
posées puissent résoudre différemment. La signification exacte du mot
art
entraîne nécessairement l’idée que nous devons no
l’état de possibilité, et dans les dénouements, par exemple, le grand
art
consiste à surprendre le spectateur par un trait
ui le fréquente. Les principes que nous venons d’exposer dominent l’
art
de la mise en scène et ne sont pas impunément vio
atténuer la rigueur. Nous inclinons, à ce qu’il semble, à goûter les
arts
par leurs côtés sensualistes, et nous apportons a
ur ; ils doivent s’attacher à rester comédiens. Aux yeux de Scribe, l’
art
est destiné à nous procurer une délectation facil
ue nous le verrons plus loin, amènerait fatalement une déchéance de l’
art
, si elle n’était modifiée et retardée par une len
e dramatique elle-même. Malheureusement, elles seront nombreuses si l’
art
continue, comme la société, à croître en complexi
les légitimer, on ne peut jamais invoquer le caprice et le goût de l’
art
pour l’art. La mise en scène n’a pas sa fin en el
dans les conditions optiques qui conviennent au théâtre. C’est que l’
art
de la toilette à la ville obéit à de tout autres
que l’art de la toilette à la ville obéit à de tout autres lois que l’
art
de la toilette à la scène. La toilette de ville e
le plus sûr de soumettre les actrices aux conditions esthétiques de l’
art
de la mise en scène serait de ne pas leur faire s
uite de la révolution qui, vers la fin du siècle dernier, a modifié l’
art
des décorations et des costumes, la mise en scène
arce que déjà ces types ont été réalisés sur la scène et que d’autres
arts
, la peinture, la gravure et la sculpture, en ont
ue la société française vieillira. En résumé, la mise en scène est un
art
qui n’échappe pas aux conditions auxquelles sont
rt qui n’échappe pas aux conditions auxquelles sont soumis les autres
arts
. C’est une imitation visible et non déguisée de l
e français, ou mieux le point culminant qu’a pu atteindre en France l’
art
dramatique, sous sa forme la plus simple et la pl
humain créé et mis en scène par le poète, c’est-à-dire à mesure que l’
art
se manifeste et que le génie du poète, s’essayant
le texte poétique, il arrive un moment, une scène, une situation où l’
art
se manifeste sous sa plus parfaite expression, où
raînés vers des plaisirs grossiers ? C’est là qu’est la moralité de l’
art
et la raison de son influence sur la destinée hum
n. En pouvait-il être autrement ? C’est précisément le caractère de l’
art
d’être un jeu, et c’est par là qu’il mérite de ch
Ce qui nous trompe, et ce qui en cela fait le plus grand honneur à l’
art
, c’est la vérité et la puissance des passions aux
toute différente de celle que nous nous en formons, et avaient sur l’
art
tragique des idées très différentes des nôtres. M
sans doute s’en tenir à ceux dont se contente la statuaire, qui est l’
art
du nu par excellence, mais ne pas s’en écarter de
sion d’agiter plusieurs questions intéressantes et importantes pour l’
art
de la mise en scène. Je vais donc passer en revue
-dire l’harmonie générale. On peut dire toutefois qu’à notre époque l’
art
du costume a atteint un très haut degré de perfec
teurs. En se plaçant à ce point de vue, on s’aperçoit bien vite que l’
art
du costume tragique a encore un progrès nécessair
ions successives des plans qu’occupent les personnages constituent un
art
qui s’appuie sur la connaissance psychologique du
La mise en scène, considérée à ce point de vue, est non seulement un
art
, mais une science dont le fondement est pour ains
science dont le fondement est pour ainsi dire mathématique. Tous les
arts
se rejoignent et ont pour point de départ commun
âtre doivent donc posséder une connaissance étendue des principes des
arts
et surtout de leurs fondements scientifiques, car
et surtout de leurs fondements scientifiques, car ceux-ci sont dans l’
art
théâtral et particulièrement dans la mise en scèn
science de mise en scène. Élevée à ce degré, la mise en scène est un
art
qui n’a rien à envier à l’orchestrique des ancien
n simple, qu’à regarder les médailles antiques, qui sont des objets d’
art
, et comme tels en laissent apercevoir les procédé
ait important à constater, puisqu’il nous montre que les progrès de l’
art
dramatique sont loin d’exiger un luxe disproporti
ne action partielle qui pour leur esprit reste une et indissoluble. L’
art
pour eux n’est qu’un jeu de leur imagination ; et
théorie réaliste ? Ou bien y aurait-il un degré d’approximation que l’
art
ne doive pas franchir ? Nous touchons là à l’éter
s touchons là à l’éternelle question sur la nature et sur le but de l’
art
, question que je crois fort inutile de relever da
que à résoudre. L’acteur doit produire l’apparence de la mort, et son
art
consiste à atteindre un degré frappant de ressemb
eu de cet acteur est admirable de vérité, ce qui sera exact puisque l’
art
de l’acteur consiste précisément à objectiver dev
ouvelle création, leur mérite consiste, surtout pour l’acteur, dont l’
art
est plus fécond et plus personnel, à amener la re
t d’un comédien peut toujours progresser par l’observation ; c’est un
art
qui n’est jamais immobile, mais qui se renouvelle
ssant de côté tout ce qui touche à la déclamation. Il n’y a, dans les
arts
, qu’un petit nombre de principes ; nous ne devons
extraits de mémoires ou conservés dans les ouvrages qui concernent l’
art
dramatique. Je serais, quant à moi, absolument in
re de qualités très estimables, mais secondaires au point de vue de l’
art
et qui auraient pu trouver leur emploi dans toute
omplexité et hétérogénéité des rôles modernes, — Leur influence sur l’
art
dramatique et sur l’art théâtral. — Déformation d
té des rôles modernes, — Leur influence sur l’art dramatique et sur l’
art
théâtral. — Déformation du talent de l’acteur.
rogénéité des rôles qui tend et tendra à s’accuser de plus en plus. L’
art
dramatique suit en cela l’évolution de la vie mod
sser et remplacer le joujou dont on l’amuse. Cette hétérogénéité de l’
art
a pour conséquence une différenciation de plus en
Quelles sont maintenant les conséquences de cette hétérogénéité sur l’
art
théâtral. Produit de l’analyse, elle pousse les a
continuera à s’accentuer, et c’est là qu’est le danger croissant de l’
art
dramatique ; car, si l’on veut appliquer sa pensé
pensée à suivre celle progression ininterrompue, on verra peu à peu l’
art
descendre des hauteurs morales où règnent les idé
utres plus complaisants diront que ce sera la vie qui, en absorbant l’
art
, en recevra une beauté nouvelle. C’est bien loin
le. C’est bien loin pour décider. Mais d’ici là, quoi qu’il arrive, l’
art
dramatique aura ses jours d’épreuve. En ressortir
s encore réduite à l’état de poussière draina-tique. D’ailleurs, si l’
art
nouveau est plein de dangers, il n’est pas toujou
ères et qu’il est en proie à l’esprit d’analyse. Nous goûtons donc un
art
que nos pères n’auraient pas apprécié, et, en dép
caractéristiques de tous ces personnages nouveaux dans le monde de l’
art
et jusqu’à celles même des métiers les moins avou
ns gardent à perpétuité une souplesse d’acrobate. Dans l’intérêt de l’
art
moderne, dans l’intérêt même des plaisirs du spec
e d’élite les belles traditions et les principes les plus élevés de l’
art
dramatique, qu’elle agit à son tour sur les produ
lement ces subventions, il porterait du même vote un coup funeste à l’
art
français ; il assurerait à bref délai l’envahisse
retremper librement, y refaire leurs forces, s’y perfectionner dans l’
art
de bien dire ; et, après avoir trop longtemps jou
puissance musicale. — Le mélodrame. — Le vaudeville. — Évolution de l’
art
dramatique. — La musique devenue un personnage dr
musique dans les représentations théâtrales. La musique est en soi un
art
complet, absolu, comme la poésie et comme la pein
la poésie et comme la peinture, et ce n’est pas naturellement de cet
art
, considéré dans son ensemble, dont je puis avoir
nt je puis avoir à m’occuper ici, non plus que des productions de cet
art
qui sont fondées sur le plaisir propre de l’oreil
er, c’est que les races humaines, leurs idées, leurs langues et leurs
arts
obéissent comme tous les êtres, comme les plantes
onnelle. Et en effet, le vaudeville a disparu dans une évolution de l’
art
dramatique moderne, évolution qui a consisté en c
s l’âme du spectateur, mais dans l’âme même des personnages du drame.
Art
plus profond et plus élevé, puisque l’émotion que
t psychologique de son âme. Il y a sans doute à cette révolution de l’
art
une cause profonde, qui semble être la nécessité
fusion de toutes les forces physiques, intellectuelles et morales. L’
art
dramatique avait jusqu’alors soustrait ses person
us dur s’est creusé sous l’effort incessant des gouttes d’eau. Dans l’
art
, on ne peut suivre pas à pas les progrès d’une év
er et d’exalter les sentiments. Chapitre XXXVIII Décadence de l’
art
dramatique. — Des conventions dans l’art classiqu
re XXXVIII Décadence de l’art dramatique. — Des conventions dans l’
art
classique. — Grandeur de l’art idéal. — De l’évol
t dramatique. — Des conventions dans l’art classique. — Grandeur de l’
art
idéal. — De l’évolution démocratique. — Caractère
si j’ai pu faire comprendre le sens assez marqué de l’évolution de l’
art
dramatique et de l’art théâtral. Tous les arts mo
endre le sens assez marqué de l’évolution de l’art dramatique et de l’
art
théâtral. Tous les arts modernes, ainsi que toute
qué de l’évolution de l’art dramatique et de l’art théâtral. Tous les
arts
modernes, ainsi que toutes les sciences, ne cesse
l’ignorance absolue. Nous assistons donc à la décadence certaine de l’
art
, dans la forme du moins que nous avons été habitu
onnaître et sous laquelle nous l’avons aimé, respecté et cultivé. Cet
art
était le privilège d’une élite peu nombreuse qui,
oncevoir et se représenter. Aussi le point de départ essentiel de cet
art
transcendant était la convention. Ce qui, dans to
re que les générations exercent les unes sur les autres, à jouir d’un
art
qui s’est dégagé de la réalité, c’est-à-dire de c
es prennent souvent plaisir aux spectacles tragiques ou comiques de l’
art
classique, mais dans des conditions intellectuell
à part, obéit, mais aveuglément et sans conscience du but final de l’
art
, à l’esprit qui gouverne le monde moderne. La sci
venue l’analyse patiente ; et nous sommes à l’ère des sciences et des
arts
microscopiques, qui poursuivent la vie jusque dan
s les caractères particuliers qui de chacune font un être distinct. L’
art
réaliste vise donc l’individuel et partant l’exce
e généralisation. C’est pourquoi la nouvelle école voudrait ramener l’
art
à la présentation du réel, sans se rendre compte
nse mêlée à un mouvement vertigineux. Les limites superficielles de l’
art
se trouveront ainsi reculées ; et l’exploration m
ateur du public actuel. Aussi l’avenir immédiat semble appartenir à l’
art
nouveau. Il était d’ailleurs fatal que l’appariti
a méthode classique, toute psychologique, elle assurera le salut de l’
art
moderne, en lui infusant une vie nouvelle ; mais,
nné de l’idéal, elle usera ses forces à des besognes minuscules, et l’
art
désagrégé se dispersera en poussière. Jusqu’à pré
nce échoue, elle sera courte, mais laissera pendant assez longtemps l’
art
dans une très grande confusion ; si elle réussit,
tre, en agrandissant en quelque sorte la superficie dramatique ; et l’
art
, bien qu’abaissé en dignité puisque son idéal ser
culier est appelée à jouer la mise en scène dans cette évolution de l’
art
dramatique ? C’est un point qu’il me reste à exam
ion à nous intéresser à la vue des objets eux-mêmes. Ainsi compris, l’
art
de la mise en scène aurait sa fin en lui-même, ce
t, pour qui réfléchit, son anéantissement, car il deviendrait, ici, l’
art
du peintre, là, l’art de l’architecte, là, l’art
son anéantissement, car il deviendrait, ici, l’art du peintre, là, l’
art
de l’architecte, là, l’art du sculpteur, là, l’ar
deviendrait, ici, l’art du peintre, là, l’art de l’architecte, là, l’
art
du sculpteur, là, l’art du tapissier, etc., mais
du peintre, là, l’art de l’architecte, là, l’art du sculpteur, là, l’
art
du tapissier, etc., mais il ne serait plus un art
du sculpteur, là, l’art du tapissier, etc., mais il ne serait plus un
art
synthétique obéissant à ses lois propres. D’aille
in sur la nature, de l’intelligence sur la matière. Par conséquent, l’
art
de la mise en scène ne peut avoir la prétention d
la mise en scène ne peut avoir la prétention de prendre le pas sur l’
art
dramatique. Il ne le pourrait qu’en annihilant ce
en scène d’adapter les milieux aux types particuliers que recherche l’
art
moderne. C’est une des conditions actuelles de la
tement impressionné, recule, reste et est assassiné. Certes, c’est un
art
inférieur que celui qui met une évolution, qui ne
re touchante de Rébecca et d’Eliézer. Ici, c’est très justement que l’
art
théâtral s’associe activement à une situation vér
bstinément à ce qui lui offrira un intérêt immédiat, c’est-à-dire à l’
art
particulier de la mise en scène, aux procédés sci
a prétention d’exercer sur lui. Dans ce cas, c’est tout simplement un
art
d’ordre inférieur qui prend le pas sur un art d’o
’est tout simplement un art d’ordre inférieur qui prend le pas sur un
art
d’ordre supérieur. Chapitre XL L’école natu
nous avons dit plus haut que l’école agrandissait la superficie de l’
art
, en abaissant sensiblement l’idéal. On peut, en e
ociales s’anéantissent devant un fait pathologique purement humain. L’
art
, parti du particulier et du relatif, doit donc ab
s. C’est le transport du relatif au théâtre qui fait la richesse de l’
art
moderne ; mais c’est seulement en dégageant l’abs
énouement se profilait sur un décor de carton. L’idée de juxtaposer l’
art
et la réalité est contradictoire et constitue pou
haque jour davantage à des exhibitions de tableaux vivants et animés,
art
inférieur, sensualiste et matérialiste, mais surt
apitre, l’école réaliste pourra agrandir l’étendue superficielle de l’
art
théâtral, de même qu’elle pourra agrandir l’étend
héâtral, de même qu’elle pourra agrandir l’étendue superficielle de l’
art
dramatique en s’attachant à la peinture des trait
e, qui n’était pas inutile pour corriger les visibles déviations d’un
art
depuis trop longtemps traditionnel et conventionn
vinrent s’emparer des pays qu’il laissait déserts. Les monuments des
arts
étaient détruits. Ces édifices qu’avait élevés l’
avait vaincu, c’est-à-dire, qui avait égorgé et brûlé, dédaignait des
arts
inutiles pour les combats ; il les regardait comm
conquérant pendant trois siècles ; pendant les autres, on cultiva les
arts
, mais ce peuple ingénieux et brave eut des médeci
me, et réforma les cartes des cieux ; mais on n’en ignora pas moins l’
art
de parler et d’écrire avec éloquence sur la terre
exactes accompagnent quelquefois, mais ne supposent pas toujours ces
arts
brillants qui tiennent à l’imagination et au géni
ples la langue générale des lois, de la religion, des sciences et des
arts
. C’était un reste d’hommage que l’Europe, au bout
On remarque une conformité singulière entre toutes les époques où les
arts
ont fleuri. À Athènes et dans l’ancienne Rome, l’
celle des Romains, de Marius à Auguste. En Italie, la renaissance des
arts
fut précédée par les factions des Guelfes et des
pe que le pouvoir monarchique s’affermît, pour que les lettres et les
arts
pussent renaître. Le pouvoir des nobles, qui pend
ne s’occupa, chez tous les peuples, qu’à faire revivre les lois, les
arts
, les monuments et la langue du peuple-roi qui n’é
oire. Le génie des conquêtes a presque toujours réveillé le génie des
arts
. Gustave-Adolphe fut célébré par un grand nombre
e l’empire : on lui adressa plusieurs panégyriques sur cet objet. Les
arts
, d’ailleurs, qui jamais n’ont oublié ni leurs bie
s, qui jamais n’ont oublié ni leurs bienfaiteurs ni leurs tyrans, les
arts
lui devaient de la reconnaissance. Elle les préfé
ui trop souvent entourent les princes, on sait combien elle mettait l’
art
de s’éclairer, au-dessus des étiquettes et des cé
nd ce goût est arrivé, ils ont déjà assez de connaissances et assez d’
art
pour substituer des beautés grandes et correctes,
rontière, mais partout à la fois, les mouvements de la pensée et de l’
art
, cela paraît ambitieux et difficile... » Il a pu
ucoup discuté, ces dernières années, si la critique littéraire est un
art
ou une science. Le problème n’est point oiseux, c
le-ci : étant donné une littérature, une philosophie, une société, un
art
, telle classe d’arts, quel est l’état moral qui l
une littérature, une philosophie, une société, un art, telle classe d’
arts
, quel est l’état moral qui le produit ? et quelle
es formations et pour chacune de leurs branches ; il y en a un pour l’
art
en général et pour chaque sorte d’art ; pour l’ar
branches ; il y en a un pour l’art en général et pour chaque sorte d’
art
; pour l’architecture, pour la peinture, pour la
nt et dans ces pays, les conditions se sont trouvées remplies pour un
art
et non pour les autres, et une seule branche a bo
comment il a développé et élargi sa méthode dans sa Philosophie de l’
art
, comment il a osé aborder les problèmes les plus
thétique, ceux de la production de l’œuvre d’art et de l’idéal dans l’
art
, en « naturaliste », selon sa propre expression,
c’est ce que montrerait la comparaison la plus superficielle entre l’
art
et les lettres avant et depuis ce mouvement. Les
ns une source d’admiration. La Grèce avait tiré sa littérature et ses
arts
de ce sens spécial que les Grecs désignaient par
ue l’eurythmie et le civisme : la foi religieuse. S’il est vrai que l’
art
ait pour but de manifester les caractères saillan
fester les caractères saillants de ses objets, et que la qualité de l’
art
dépende de l’importance du caractère et de la con
actère et de la convergence des effets, il faut s’incliner devant ces
arts
et cette littérature qui — les cathédrales aux fi
jets comme Hamlet et Faust, ils ont dû inventer de nouvelles formes d’
art
, des moules plus vastes que tous ceux connus avan
uel cet admirable chef-d’œuvre, la cathédrale de Strasbourg, révèle l’
art
gothique ; c’est Chateaubriand qui découvre dans
d’Overbeck et celle de Rossetti, rêvent de reprendre la filière de l’
art
là où la Renaissance est venue l’interrompre, de
mpléter par l’examen attentif des relations de la littérature et de l’
art
avec les conditions d’existence des nations, grou
entrevoit le principe avec toutes conséquences : « Voilà, dit-il, l’
art
moderne tout personnel et manifestant un individu
nnel et manifestant un individu qui est l’artiste, par opposition à l’
art
antique qui est tout impersonnel et manifestant u
e Homère et Dante, entre Sophocle et Shakespeare ; de plus en plus, l’
art
devient une confidence, celle d’une âme individue
it s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs L’
art
du geste convenable à la déclamation théatrale ét
héatrale étoit partagé en trois méthodes. Il étoit subdivisé en trois
arts
differens. La premiere méthode enseignoit l’ emel
rès-bien le livre de Feuillée. Quoique le geste ne soit pas réduit en
art
parmi nous, quoique nous n’aïons pas approfondi c
les principes sur lesquels les anciens avoient fondé la division de l’
art
du geste théatral, et l’avoient partagé en trois
s les comédiens avoient des écoles particulieres où l’on enseignoit l’
art
du geste propre au théatre. Quintilien y détourn
Quelquefois il les cite comme de bons maîtres. Ceux qui enseignent l’
art
de la scéne, dit-il, dans un autre endroit du mêm
s et des professeurs à part. D’ailleurs il falloit qu’ils sçussent un
art
qui leur étoit particulier, je veux dire celui de
nt. La musique hypocritique s’aidoit de la musique rithmique, car les
arts
musicaux ne pouvoient point avoir chacun son dist
etrouvassent quelquefois dans la même leçon. Il falloit souvent qu’un
art
musical empruntât le secours d’un autre. Voilà dé
donné lieu au proverbe grec, faire un solecisme avec la main. comme l’
art
de la saltation est perdu, il seroit témeraire d’
nt un bon effet lorsqu’ils sont menagez avec art. Pour en revenir à l’
art
du geste, on ne sçauroit gueres douter que les co
oient leurs rolles, mais le poëte Eschile qui avoit beaucoup étudié l’
art
des représentations théatrales, entreprit de les
science. Il se bornera du reste à des considérations générales sur l’
art
, sans en faire le moins du monde un boulevard à s
it étudié la nature que sous une seule face, rejetant sans pitié de l’
art
presque tout ce qui, dans le monde soumis à son i
me à rectifier Dieu ; si une nature mutilée en sera plus belle ; si l’
art
a le droit de dédoubler, pour ainsi dire, l’homme
ractéristique, la différence fondamentale qui sépare, à notre avis, l’
art
moderne de l’art antique, la forme actuelle de la
différence fondamentale qui sépare, à notre avis, l’art moderne de l’
art
antique, la forme actuelle de la forme morte, ou,
vous faites du laid un type d’imitation, du grotesque un élément de l’
art
! Mais les grâces… mais le bon goût… Ne savez-vou
de l’art ! Mais les grâces… mais le bon goût… Ne savez-vous pas que l’
art
doit rectifier la nature ? qu’il faut l’anoblir ?
lène est un grotesque bouffon. Mais on sent ici que cette partie de l’
art
est encore dans l’enfance. L’épopée, qui, à cette
vis, un livre bien nouveau à faire sur l’emploi du grotesque dans les
arts
. On pourrait montrer quels puissants effets les m
e plus sublime enfin que le beau antique ; et cela doit être. Quand l’
art
est conséquent avec lui-même, il mène bien plus s
leuse architecture qui, dans le moyen-âge, tient la place de tous les
arts
. Il attache son stigmate au front des cathédrales
açade de pierre des châteaux, sur la façade de marbre des palais. Des
arts
il passe dans les mœurs ; et tandis qu’il fait ap
e aux farces populaires et aux banquets royaux. Enfin, admis dans les
arts
, dans les mœurs, dans les lois, il entre jusque d
i n’expliquent quelquefois avec un admirable instinct ce mystère de l’
art
moderne. L’antiquité n’aurait pas fait la Belle e
êlé aux deux admirables Jugements derniers dont s’enorgueilliront les
arts
, à cette scène de ravissement et d’horreur dont M
tiques des deux derniers siècles ont laborieusement bâtis autour de l’
art
, on est frappé de la promptitude avec laquelle la
e laid, le grotesque, ne doit jamais être un objet d’imitation pour l’
art
, on leur répond que le grotesque, c’est la comédi
ypes représente la bête humaine, le second l’âme. Ces deux tiges de l’
art
, si l’on empêche leurs rameaux de se mêler, si on
et cet éclair d’une âme de feu qui s’entr’ouvre illumine à la fois l’
art
et l’histoire, ce cri d’angoisse est le résumé du
roie Corneille, de par ce même Aristote « au chapitre vnziesme de son
Art
Poétique, dans lequel on voit la condamnation du
glante de Clytemnestre par des hurlements sans aucune articulation… L’
art
était dans son enfance du temps d’Eschyle comme à
! — Mà, nous objectera-t-on encore, à la manière dont vous concevez l’
art
, vous paraissez n’attendre que de grands poëtes,
n’attendre que de grands poëtes, toujours compter sur le génie ? — L’
art
ne compte pas sur la médiocrité. Il ne lui prescr
escrit rien, il ne la connaît point, elle n’existe point pour lui ; l’
art
donne des ailes et non des béquilles. Hélas ! d’A
les systèmes. Jetons bas ce vieux plâtrage qui masque la façade de l’
art
! Il n’y a ni règles, ni modèles ; ou plutôt il n
d’autres règles que les lois générales de la nature qui planent sur l’
art
tout entier, et les lois spéciales qui, pour chaq
nature et la vérité. — Et ici, afin de montrer que, loin de démolir l’
art
, les idées nouvelles ne veulent que le reconstrui
a limite infranchissable qui, à notre avis, sépare la réalité selon l’
art
de la réalité selon la nature. Il y a étourderie
le font quelques partisans peu avancés du romantisme. La vérité de l’
art
ne saurait jamais être, ainsi que l’ont dit plusi
ait jamais être, ainsi que l’ont dit plusieurs, la réalité absolue. L’
art
ne peut donner la chose même. Supposons en effet
omoteurs irréfléchis de la nature absolue, de la nature vue hors de l’
art
, à la représentation d’une pièce romantique, du C
n doit donc reconnaître, sous peine de l’absurde, que le domaine de l’
art
et celui de la nature sont parfaitement distincts
art et celui de la nature sont parfaitement distincts. La nature et l’
art
sont deux choses, sans quoi l’une ou l’autre n’ex
’art sont deux choses, sans quoi l’une ou l’autre n’existerait pas. L’
art
, outre sa partie idéale, a une partie terrestre e
doit et peut s’y réfléchir, mais sous la baguette magique de l’art. L’
art
feuillette les siècles, feuillette la nature, int
le poëte le premier, car le poëte est de bonne foi. Ainsi le but de l’
art
est presque divin : ressusciter, s’il fait de l’h
belle chose que de voir se déployer avec cette largeur un drame où l’
art
développe puissamment la nature ; un drame où l’a
un drame enfin où le poëte remplisse pleinement le but multiple de l’
art
, qui est d’ouvrir au spectateur un double horizon
labeur pour en venir là ; tant mieux. Il est bon que les avenues de l’
art
soient obstruées de ces ronces devant lesquelles
ncore aux hommes de bonne foi combien peu nous cherchons à déformer l’
art
, nous n’hésitons point à considérer le vers comme
d hasard qu’il en surnageât quelque débris dans ce cataclysme de faux
art
, de faux style, de fausse poésie. Voilà ce qui a
ages distingués comme ceux que ces derniers temps ont vus paraître, l’
art
serait bien vite encombré d’avortons et d’embryon
ution ; il n’y a qu’un poids qui puisse faire pencher la balance de l’
art
: c’est le génie. Au demeurant, prosateur ou vers
en rapportait, et des nouveaux aspects sous lesquels le domaine de l’
art
s’était offert à son esprit. On prendra sans dout
de ses forces. Ce qu’il a plaidé, au contraire, c’est la liberté de l’
art
contre le despotisme des systèmes, des codes et d
r de moule autant de fois que de composition. Le dogmatisme, dans les
arts
, est ce qu’il fuit avant tout. À Dieu ne plaise q
style, voici le moment de redescendre de ces sommités générales de l’
art
au cas particulier qui nous y a fait monter. Il n
Beaumarchais était digne de hasarder le premier pas vers ce but de l’
art
moderne, auquel il est impossible de faire, avec
e critique ou d’application, livres ou journaux, ont déjà mûri pour l’
art
, qu’il suive cette impulsion sans s’occuper si el
règles et les genres, choses qui sont hors de la nature et hors de l’
art
, mais d’après les principes immuables de cet art
nature et hors de l’art, mais d’après les principes immuables de cet
art
et les lois spéciales de leur organisation person
qu’il répugne à revenir après coup sur une chose faite. Il ignore cet
art
de souder une beauté à la place d’une tache, et i
« Si le poëte établit des choses impossibles selon les règles de son
art
, il commet une faute sans contredit ; mais elle c
r règle de ne point garder quelquefois de règles, est un mystère de l’
art
qu’il n’est pas aisé de faire entendre à des homm
littérature des fripons et des « gueux », a pastiché avec beaucoup d’
art
les chansons d’orgie des criminels ; voici un rem
qui loin de chercher à s’effacer derrière son œuvre, emploie tout son
art
à mettre en lumière les particularités de son car
u bien mince qui coule en frétillant sur l’herbe. La décadence dans l’
art
, c’est la substitution du talent au génie, c’est
charlatanerie que Baudelaire prétend permise au génie même311. Dans l’
art
, l’ignorance des procédés ou méthodes et la malad
quise et le sommeil dompté. Enfin Gautier, leur maître à tous dans l’
art
de versifier pour ne rien dire, avait écrit : « L
’art de versifier pour ne rien dire, avait écrit : « La poésie est un
art
qui s’apprend, qui a ses méthodes, ses formules,
science de l’harmonie diffère du génie musical. En faisant ainsi de l’
art
pour l’art, on enlève à la littérature la vie ; o
l’harmonie diffère du génie musical. En faisant ainsi de l’art pour l’
art
, on enlève à la littérature la vie ; on lui ôte t
qui est le caractère commun de la décadence dans la société et dans l’
art
: la littérature des décadents, comme celle des d
tive qu’on a le droit de la juger. III — Rôle moral et social de l’
art
On s’est souvent demandé si la littérature et
et social de l’art On s’est souvent demandé si la littérature et l’
art
étaient moraux ou immoraux. La question pourrait
on d’étendre cette qualité qui fait le fond de la littérature et de l’
art
: la sociabilité. Il y a, en effet, une certaine
’est ainsi que, peu à peu, en élargissant sans cesse ses relations, l’
art
en est venu à nous mettre en société avec tels et
société avec tels et tels héros de Zola. La cité aristocratique de l’
art
, au dix-huitième siècle, admettait à peine dans s
: « Il n’a écrit ni dans un genre assez noble ni assez noblement. » L’
art
, de nos jours, est devenu de plus en plus (démocr
référer la société des vicieux à celle des honnêtes gens. En outre, l’
art
met de plus en plus en jeu la passion ; or, il y
e l’imitation, une des lois fondamentales de la société et aussi de l’
art
, fait la puissance de l’art pour le mal comme pou
fondamentales de la société et aussi de l’art, fait la puissance de l’
art
pour le mal comme pour le bien. Même quand il s’a
ur le bien. Même quand il s’agit des passions nobles et généreuses, l’
art
offre encore le danger, tout en les rendant sympa
s vertus morales ou sociales. En tout cas, cet effet amollissant de l’
art
a été souvent constaté sur les peuples, qui, à tr
on et d’imagination, perdent parfois leurs facultés d’action. Enfin l’
art
, ayant besoin de produire une certaine intensité
ant besoin de produire une certaine intensité d’émotions, — surtout l’
art
réaliste, — tend à faire appel aux passions qui,
en résulte, comme l’ont remarqué les sociologistes, une tendance de l’
art
, surtout réaliste, à maintenir l’homme sous l’emp
e, vengeance, colère, jalousie, envie, sensualité, etc. Si bien que l’
art
est à la fois un moyen de hâter la civilisation e
tistique, aboutit à l’affaiblissement même du lien social et moral. L’
art
doit choisir sa société, et cela dans l’intérêt c
morale à soutenir, ou même un but moral à atteindre par le moyen de l’
art
; nous sommes loin de condamner « tout emploi du
sprit, qui sont, selon nous, le thème de la grande poésie et du grand
art
, nous nous les représentons comme intérieures à l
ndre avec son génie même. Il n’en est pas moins vrai que le fond de l’
art
n’est point indifférent, et que l’art immoral dem
pas moins vrai que le fond de l’art n’est point indifférent, et que l’
art
immoral demeure très inférieur, même au point de
préférés. Malheureusement, la passion de la vertu ne peut offrir à l’
art
qu’un domaine relativement restreint : elle n’est
une tête, il n’obtiendrait aucun succès. En plaçant ainsi la fin de l’
art
en dehors du fond même de l’art (nous ne disons p
succès. En plaçant ainsi la fin de l’art en dehors du fond même de l’
art
(nous ne disons pas seulement de sa forme), on le
térature n’est plus une sibylle, elle est une Egérie. Ce n’est plus l’
art
pour l’art, c’est l’art pour la législation. Beau
est plus une sibylle, elle est une Egérie. Ce n’est plus l’art pour l’
art
, c’est l’art pour la législation. Beau dessein, d
sibylle, elle est une Egérie. Ce n’est plus l’art pour l’art, c’est l’
art
pour la législation. Beau dessein, dont nous avon
aux savants de profession qu’ils doivent s’adresser. Pour conclure, l’
art
étant par excellence un phénomène de sociabilité,
représentée. En cela, pour le sociologiste, consiste la moralité de l’
art
, moralité tout intrinsèque et immanente, qui n’es
esprit de sociabilité vraie dont cette œuvre est empreinte ; et, si l’
art
est autre chose que la morale, c’est cependant un
rchant la rareté, recherchera souvent la surcharge d’ornements ; or l’
art
véritable est simple. Le luxe exagéré est donc, e
e. Le luxe exagéré est donc, en somme, un élément de décadence pour l’
art
, comme pour la société. 311. « Après tout, un n
ine. 329. M. Stapfer en exposant avec bienveillance nos idées sur l’
art
dans la Revue bleue nous a attribué cette opinion
y a une cité idéale de la religion, il y a aussi une cité idéale de l’
art
; mais la première est, pour le croyant, l’objet
imple objet, de contemplation et de rêve. La religion vise au réel, l’
art
se contente du possible ; il n’en superpose pas m
gination à la société où nous vivons réellement. Comme la religion, l’
art
est un anthropomorphisme et un « sociomorphisme17
nfant tend son dé, patiente, et le petit dé n’est pas encore plein. L’
art
n’a point cette patience : il improvise, il devan
aire un monde partiel. Faire une synthèse, créer, c’est toujours de l’
art
, et, sous ce rapport, le génie créateur dans les
rapport, le génie créateur dans les sciences se rattache lui-même à l’
art
; les inventions de la mécanique appliquée, la sy
s inventions de la mécanique appliquée, la synthèse chimique sont des
arts
. Si le savant peut parfois produire quelque chose
e là vie, à créer. Dans la composition des caractères, par exemple, l’
art
combine, comme les chimistes dans la synthèse des
rveau d’un poète ou d’un romancier produira un type viable, un être d’
art
capable de subsister par lui-même. On peut défini
ture ? Ajoutez la nature humaine à la nature universelle, vous avez l’
art
: ars homo additus natures. — D’autre part, qu’es
cette analogie finale de la réalité et du rêve, de la nature et de l’
art
, de la vie et de l’illusion universelle : « Nos d
e autre, et l’association des idées s’en ressent toujours21. » Dans l’
art
le plus primitif, l’invention se distingue à pein
lieu, sans que la réflexion vienne en rien entraver la spontanéité. L’
art
supérieur, l’art véritable ne commence qu’avec l’
réflexion vienne en rien entraver la spontanéité. L’art supérieur, l’
art
véritable ne commence qu’avec l’introduction du t
en vue d’un résultat extérieur ou intérieur à produire22. Du reste, l’
art
n’est pas le seul jeu qui, en se compliquant, dev
plus grands de l’homme. Aussi, « ce qui doit mériter la gloire dans l’
art
, et il faut comprendre sous ce mot toutes les cré
t superficiels. M. Taine a écrit d’admirables études d’ensemble sur l’
art
en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas ; mais vouloir
e indépendance des esprits qu’il faut expliquer, dans le domaine de l’
art
, la persistance de moins en moins longue des écol
s et leur multiplication, le caractère de moins en moins national des
arts
à mesure que la civilisation à laquelle ils appar
n par les caractères particuliers de leurs goûts. Une littérature, un
art
national, se composent d’une suite d’œuvres, sign
ique la plus passionnée. Evidemment tous ces gens ne cherchent dans l’
art
qu’un délassement, ce que Pascal appelait un dive
, tombe sous les mêmes lois. Dès lors, dans le monde particulier de l’
art
comme dans le monde social tout entier, il y a de
t autour d’eux et qu’ils entraînent. Les génies de contemplation et d’
art
font de même, car la contemplation prétendue n’es
ntenue dans le domaine de la pensée et de l’imagination. Les génies d’
art
ne meuvent pas les corps, mais les âmes : ils mod
s idées. Aussi l’histoire nous montre-t-elle l’effet civilisateur des
arts
sur les sociétés, ou parfois, au contraire, leurs
ie de l’inconscient, p. 513-314. 22. Sur la théorie qui identifie l’
art
et le jeu, voir nos Problèmes de l’esthétique con
tte. 24. M. Guyau a dit ailleurs, dans la piècede vers intitulée l’
Art
et le Monde : Je me sens pris d’amour pour tout
rt et le Monde : Je me sens pris d’amour pour tout ce que je vois, L’
art
, c’est de la tendresse. (Note de l’éditeur.) 2
qui devoient éclairer, quelques siècles après, les Sciences & les
Arts
. Mais leurs progrès furent insensibles sous les s
se, timide, grossière, embarrassée, n’osoit encore s’élever jusqu’aux
Arts
& aux Sciences ; elle étoit même obligée d’em
gnorance, & n’en a point du tout du savoir qui lui manque. Les
Arts
agréables sont les enfans de nos plaisirs ; les A
i manque. Les Arts agréables sont les enfans de nos plaisirs ; les
Arts
utiles sont le produit du hasard ou de la nécessi
iciens & les Egyptiens les connoissances qui leur manquoient, les
Arts
dont ils avoient besoin ; & ils ne tardèrent
te, énergique, harmonieuse & sonore, l’expression propre à chaque
Art
& à chaque Science : elle exprimoit, elle ani
avoir un culte & des autels dans Rome, leurs Sciences & leurs
Arts
y jeter de profondes racines, leurs loix servir d
oute les Romains un peuple illustre & redoutable ; mais c’est aux
Arts
& aux Sciences de la Grèce, dont ils firent u
n effet, par la longue habitude qu’ils avoient des sciences & des
Arts
; source de l’abondance & de la richesse de l
moin l’Atticisme & le Laconisme : l’un étoit le fruit de tous les
Arts
& de toutes les Sciences dont Athènes étoit l
ie, ressentit la première l’heureuse influence des sciences & des
arts
. Son Académie, tout-à-coup célèbre, devint bientô
p; des siècles ont à peine suffi pour réparer une perte si fatale aux
Arts
& aux Sciences. Malgré les ténèbres de l’i
oussière des Cloîtres. On n’eut pas seulement à alors la perte des
Arts
& des Lettres, on eut à gémir encore sur l’ou
ir facilement arrêter ses progrès. La Poésie est peut-être le seul
Art
auquel nous soyons redevables de la conservation
re pour nous. Au reste, en ne considérant les choses que du côté de l’
Art
, la naissance de la Tragédie chez nos Ayeux, fut
s possibles, au lieu que la vérité est inaltérable. Aujourd’hui que l’
art
est perfectionné, nous avons le même avantage que
Grecs. La Fable & l’Histoire nous fournissent des sujets, & l’
Art
seroit encore dans l’enfance, sans les ressources
s couvre. Le jour qui devoit la dissiper étoit loin encore, lorsque l’
Art
de l’Imprimerie fut inventé. Cet Art par excel
étoit loin encore, lorsque l’Art de l’Imprimerie fut inventé. Cet
Art
par excellence, qui peut seul, d’âge en âge, tran
excellence, qui peut seul, d’âge en âge, transmettre tous les autres
Arts
à la postérité la plus reculée, & qui, déposi
mprimerie, hâtoit celui qui devoit opérer la révolution favorable aux
Arts
& aux Sciences ; mais il étoit réservé à Fran
larcins qu’elle faisoit aux Muses Grecques & Latines ; & les
Arts
commençoient à briller sous une forme plus élégan
re du temps ; il falloit commencer par éclairer l’esprit, parce que l’
art
de s’exprimer n’a jamais précédé, mais a toujours
e que l’art de s’exprimer n’a jamais précédé, mais a toujours suivi l’
art
de penser. Ce n’est pas que quelques Auteurs ne c
servée, offroit un vaste champ aux méditations du Philosophe ; chaque
art
, & chaque science étoient mieux employés, plu
nspiroit. On cherchoit moins en effet à briller par les finesses de l’
Art
, que par un prodigieux étalage d’érudition. On ci
siècle. On n’étoit encore que savant, & l’on ne connoissoit ni l’
art
de l’Orateur, ni la manière d’écrire avec goût, n
eux un plan, à soutenir davantage les caractères ; mais on ignoroit l’
art
de joindre (*) à ces mêmes règles la majesté de l
it sublime. Son essai(**), quoiqu’imparfait, étonna. On vit éclore un
art
nouveau. Ce grand homme, rempli d’Aristote &
t bien consulter, non-seulement pour y prendre des instructions sur l’
Art
Dramatique, mais des leçons de modestie sur la vé
eur maître, & de l’imiter comme leur modèle ; loin d’étudier leur
art
dans ses chef-d’œuvres & dans ses excellens d
lme le plus heureux. Le Monarque jeta des regards bienfaisans sur les
Arts
& sur les Sciences ; & comme ils devoient
toutes les connoissances & de tous les talens nécessaires à leur
Art
. Abondante sans superfluité, riche sans faux bril
lle l’Apothéose des Héros ? Alors déployant toutes les richesses de l’
Art
, soutenue par une imagination vive & brillant
voient par la magnificence & pour la gloire du Monarque & des
Arts
; en un mot aucun genre ne pouvoit demeurer impar
rands hommes, sembloit ne leur dispenser que le génie propre à chaque
Art
dans lequel ils devoient exceller. Corneille a
appartenoit qu’à Molière seul d’avoir la gloire de créer de nouveau l’
art
de la scène Comique, & de le porter fort au-d
en appercevoir, est véritablement l’homme de génie, le créateur de l’
Art
, & Molière le fut. Il avoit le talent d’émouv
nt, il faut les protéger, les aider, les encourager. Colbert, ami des
Arts
& du bien public, qui répandoit sur les Savan
ns les campagnes ; les besoins alors ont fait naître l’industrie, les
Arts
ont dû leur découverte au hasard, le luxe les a m
cent d’ennui le lecteur le plus bénévole. Si l’on aime dans l’autre l’
art
d’orner & d’embellir le compas d’Uranie ; si
Cependant elles sont la clef de toutes les Sciences & de tous les
Arts
: elles sont utiles, dans tous les temps de la vi
i, on entroit dans le monde, non avec ces graces qui doivent tout à l’
art
, cette confiance hautaine, dont la présomption es
génie, du goût & de l’imagination ! Etrange Philosophie ! dont l’
art
est de détruire en nous toute sensibilité ! Funes
uand elle apprendra par nos propres ouvrages, que, loin de soutenir l’
art
admirable des Corneille, des Racine & des Mol
tre horriblement Tragiques ! N’allons point chercher des modèles de l’
Art
dans des mœurs aussi atroces ; rendons graces à l
que les nôtres sont douces & civilisées ; & périsse plutôt l’
Art
à jamais, que de devoir sa perfection & son e
génie à les employer. O Athéniens ! Peuple avide de gloire, dont les
Arts
annonçoient le goût, les Sciences le génie, &
rconstances qui l’en éloignèrent trop longtemps pour les progrès de l’
Art
. Une Protectrice(*) bienfaisante l’y rappela, lor
Tant que sa lumière riche, féconde & pure s’est répandue sur les
Arts
& sur les Sciences, elle les a non-seulement
emens affreux de la calomnie ! Le goût de la Littérature & des
Arts
éprouva la même révolution que les mœurs. Les con
amp; ne desirèrent plus que ses faveurs. La stupide opulence paya les
Arts
, gagea l’Artiste, & commanda au génie des Gro
ser le cœur, en nous peignant ses foiblesses. Il n’envisagea dans son
Art
, que la gloire de plaire au sexe le plus sensible
âtre, n’est pas supportable ; monstre, en un mot, qu’Horace, dans son
Art
Poëtique, auroit eu peine à décrire, pour en donn
pour traiter tous les sujets, pouvoit-il s’écarter des règles de son
Art
? Rien n’étoit plus capable d’arrêter, dès sa
de ses divins concerts. Avec quel respect, cet homme sublime dans son
art
, traita-t-il toujours Lulli ? Il le regardoit non
s Drames ou Tragédies Bourgeoises, que leurs Auteurs excellent dans l’
art
de peindre les passions & de les émouvoir ? N
de remarquer les défauts d’un ouvrage ? N’est-on jamais la dupe de l’
art
du déclamateur, dont l’intérêt est de glisser lég
efforts de Sir Charles Newton, auquel tous ceux qui s’intéressent à l’
art
classique doivent leur reconnaissance, quelques-u
era amplement la peine d’une visite, même pour ceux aux yeux de qui l’
art
est une pierre d’achoppement et un écueil de scan
le en main. Elles n’appartiennent point à la plus grande période de l’
Art
grec. Elles n’ont point le grand style du siècle
paration, en quittant ceux que nous aimons, est le motif central de l’
art
funéraire grec. Il est répété sous toutes les for
ssibles, et chaque pierre muette semble murmurer : χαιρε. (Salut.) L’
art
romain est différent. Il introduit le portrait vi
ite la pure vie de famille beaucoup plus fréquemment que ne le fait l’
art
grec. Ils sont fort laids, ces Romains, à la phys
nouvelle salle de Sculpture contient de très charmants spécimens de l’
art
décoratif romain sous les Empereurs. Le plus merv
nfants jouant d’instruments, aurait pu inspirer une bonne partie de l’
art
plastique florentin. A vrai dire, quand nous pass
sortit la Renaissance et à quoi nous devons les formes diverses de l’
art
de la Renaissance. La frise des Muses, dont chacu
un Empire hellénique fédéral. Lors même qu’il en vient à parler de l’
art
, il ne peut faire autrement que d’avouer que l’œu
aussi, à bien des points de vue, le tableau de la littérature et de l’
art
de cette période. Nous ne sommes pas d’accord ave
qu’on est dépourvu du sentiment de la différence essentielle entre l’
art
et la vie. Après tout, le Philistin seul aura l’i
Odysseus, peiné en son cœur, parla aussi à sa compagne habile dans l’
art
d’ouvrer : « Ô femme, tu dis une parole extrêmem
eunesse, qui puisse le porter sans effort ailleurs, car c’est avec un
art
puissant et merveilleux que ce lit a été construi
grieved at heart, Spake thus unto his bedmate well-skilled in gainful
art
: « O woman, thou sayest a word exceeding grievou
manière l’épopée donna naissance au drame dans le développement de l’
art
grec. Le plan tout entier du récit, le retour du
ontribution très estimable à la littérature des échos. L’unité des
arts
Conférence à un Five o’clock 13 Samedi der
illis, M. Selwyn Image a fait la première de quatre conférences sur l’
art
moderne, devant un auditoire select et distingué.
ncipal, sur lequel il s’est étendu, était l’Unité absolue de tous les
arts
, et dans le but d’exprimer cette idée, il a élabo
simplement un commissaire-priseur qui admirerait toutes les écoles d’
art
, dit un autre. Et un troisième soupirait sur ce
it, perfectionner le critique d’art ordinaire. La véritable unité des
arts
doit être découverte, non point dans la ressembla
té des arts doit être découverte, non point dans la ressemblance d’un
art
avec un autre, mais dans le fait que, pour une na
dans le fait que, pour une nature véritablement artistique, tous les
arts
ont la même chose à dire et tiennent le même lang
que incompétent, de même rien ne sera révélé au mauvais peintre. L’
art
chrétien primitif en Irlande15 L’absence d’un
de15 L’absence d’une bonne collection de manuels populaires sur l’
art
irlandais s’est fait longtemps sentir. Les ouvrag
il d’Éducation, de l’utile petit volume de Miss Margaret Stokes sur l’
art
chrétien primitif de son pays. Il n’y a certes ri
ce qu’il y a d’un peu lourd, d’un peu pédantesque dans le style. Cet
art
chrétien primitif de l’Irlande est plein d’attrai
merveilleusement bien illustré, et la moyenne des gens qui étudient l’
Art
sera en état d’en tirer quelques conclusions util
reproduction d’une forme implique nécessairement la renaissance de l’
art
qui a vivifié la forme, et qui ne veulent pas rec
fié la forme, et qui ne veulent pas reconnaître de différence entre l’
art
et les anachronismes. Miss Stokes propose une égl
and « le pays aura trouvé le repos ». Néanmoins, il est dans l’ancien
art
irlandais certains éléments de beauté que l’artis
n ne voit pas pourquoi il n’apporterait point sa contribution à notre
art
décoratif. Toutefois, ce résultat ne sera pas obt
’autorisera à décorer sa salle à manger d’un dais orné d’oghams. L’
art
aux Salons de Willis17 Déférant à une suggest
nde conférence en expliquant plus complètement ce qu’il entendait par
art
littéraire, et il a fait remarquer la différence
oriques, soit des souvenirs poétiques ; en fait, le contraste entre l’
art
qui donne des impressions, et l’art qui, en outre
s ; en fait, le contraste entre l’art qui donne des impressions, et l’
art
qui, en outre, sert à l’expression. Toutefois les
mais il n’est pas moins fatal de se borner à reproduire les faits. L’
art
, en un mot, ne doit point se borner à présenter t
. Néanmoins tout le monde fut extrêmement satisfait d’apprendre que l’
art
n’a plus désormais pour devoir de tenir le miroir
pas un mot de la façon charmante dont George Sand parle des choses d’
art
et de la vie des artistes. Et pourtant comme elle
istes. Et pourtant comme elle est exquise dans ses analyses de chaque
art
en particulier, et dans la manière dont elle nous
ace, de la profession d’écrivain ; dans le Château des désertes, de l’
art
de l’acteur ; de la Mosaïque, dans les Maîtres Mo
la vie privée de George Sand, qui est en relation si intime avec son
art
(car, comme Gœthe, il lui a fallu vivre ses roman
rence sur le tissage du tapis et de la tapisserie, à l’Exposition des
Arts
et Métiers qu’abrite actuellement la nouvelle Gal
a-t-il dit, nous devons faire choix entre eux ». La Sculpture aux
Arts
et Métiers22 Ce qu’il y eut de plus satisfais
taire et trop chargée de choses techniques. L’étudiant ordinaire de l’
art
, même le flâneur d’atelier, n’eussent pu y appren
qui réside dans chaque matière, sur le côté historique et humain de l’
art
, il n’a rien dit. Il a montré les divers outils e
uels. Il n’a pas une seule fois mis son sujet en relation soit avec l’
art
, soit avec la vie. Il a expliqué les formes du tr
on auditoire. Néanmoins le public, réuni hier soir à l’Exposition des
Arts
et Métiers, parut fort intéressé ; du moins il fu
à vrai dire nous sommes certains, — qu’il n’oubliera pas que c’est un
art
, ou plutôt que jadis c’était un art, et qu’on peu
qu’il n’oubliera pas que c’est un art, ou plutôt que jadis c’était un
art
, et qu’on peut en faire, de nouveau, un art. I
e M. Emery Walker sur le texte et l’illustration, faite hier soir aux
Arts
et Métiers. Une série de spécimens intéressants d
et la manière de les fabriquer. Il a montré des spécimens de l’ancien
art
d’imprimer par planches gravées qui a précédé le
ker a le subtil instinct artistique que donne la pratique réelle de l’
art
dont il parle. Ses remarques au sujet du caractèr
ences aussi bien fréquentées. Les Beautés de la Reliure24 « L’
art
commença, dit hier soir, M. Cobden-Sanderson dans
ée ou le sentiment qui est en lui. Et la reliure a sa place parmi les
arts
: « par elle un homme s’exprime lui-même ». Cet
out cela est fort bon, fort juste. Mais quand il traite la reliure en
art
imaginatif, expressif, humain, nous devons avouer
ordinairement fausse et capricieuse. Ces métiers-là ne sont point des
arts
avant tout expressifs : ils sont des arts impres
tiers-là ne sont point des arts avant tout expressifs : ils sont des
arts
impressifs. Si un homme a quelque chose à dire au
à des métiers le domaine et la raison d’être qui appartiennent à des
arts
, comme la poésie, la peinture et la sculpture. Ce
motif, ils ne le possèdent point. Leur but est tout autre. Entre les
arts
qui visent à réduire à rien leur matière et les a
autre. Entre les arts qui visent à réduire à rien leur matière et les
arts
qui tendent à la glorifier, il y a un abîme. Néan
Néanmoins M. Cobden Sanderson a eu parfaitement raison d’exalter son
art
, et bien qu’il ait paru confondre les modes expre
. Crane fera la dernière des conférences de cette admirable série des
Arts
et Métiers, et sans doute il aura bien des choses
tiste. Pour nous, nous ne pouvons faire autrement que de sentir que l’
art
de la reliure exprime, avant toute chose, non poi
opre beauté qu’il a en soi, ce qu’il a d’admirable. La Clôture des
Arts
et Métiers25 M. Walter Crane, Président de la
es Arts et Métiers25 M. Walter Crane, Président de la Société des
Arts
et Métiers, a été accueilli hier soir par une ass
té l’avocat des grandes causes impopulaires et donnait pour but à son
art
« la diffusion de la joie dans toute l’étendue du
pays ». M. Crane a commencé sa conférence en faisant remarquer que l’
Art
a deux domaines, l’aspect et l’adaptation, et que
t a procédé par plan géométrique, par ligne et couleurs abstraites. L’
art
pictural est isolé, et sans relation ; le cadre e
torsades de fibres. Nombre d’insuccès artistiques sont dus à ce qu’un
art
veut faire des emprunts à un autre. Nous avons de
de tableaux, des ornemanistes qui veulent faire de la Vie et non de l’
Art
, des imprimeurs sur coton qui « attachent des bou
nable et présentée fort posément. « Comment pouvons-nous avoir du bel
art
, alors que le travailleur est condamné à un labeu
age coloriée populaire se débat dans les mailles de l’antimacassar. L’
art
est dans la dépendance de la vie. Nous ne pouvons
and elles nous gouvernent. La presse à imprimer est une machine que l’
Art
apprécie, parce qu’elle lui obéit. L’art véritabl
primer est une machine que l’Art apprécie, parce qu’elle lui obéit. L’
art
véritable doit posséder l’énergie de la Vie elle-
la vie, doit suivre les anges de lumière ou les anges des ténèbres. L’
art
du passé ne doit point être copié avec un esprit
désaccord avec lui. De même que M. Morris, il déprécie complétement l’
art
du Japon et regarde les Japonais comme des artist
d’un ordre élevé. Il faudra que l’année prochaine quelqu’un fasse aux
Arts
et Métiers des conférences sur l’art japonais. En
e prochaine quelqu’un fasse aux Arts et Métiers des conférences sur l’
art
japonais. En attendant, nous félicitons M. Crane
es, aucune époque où les femmes de ce royaume n’aient cultivé sinon l’
art
, du moins l’habitude d’écrire en vers. Quelle fut
hétorique, en pure éloquence. Elle est, en un sens, celui de tous les
arts
qui possède la plus grande conscience de soi, en
aura certainement pour devoir de faire une série de conférences sur l’
art
aux antipodes devant les étudiants de Cambridge,
urs ont lu M. Swinburne, mais l’ensemble nous présente la Nature sans
art
sous sa forme la plus irritante. Naturellement l’
lle, d’un âge allant de douze à vingt-cinq ans, qui n’entend rien à l’
art
, ce qui lui est égal, et qui ne se préoccupe que
mulent aucune espèce de critique. Elles acceptent toutes les écoles d’
art
avec l’absolue impartialité d’un commissaire-pris
e ménage. Elles ont tout ce qu’il faut pour être immortalisées dans l’
art
, excepté la beauté des mains. Les mains du modèle
t de charmants costumes. Néanmoins, ils ont en très médiocre estime l’
art
anglais qu’ils regardent comme un compromis entre
gens qui ne le méritent pas. Peut-être le Bureau des Écoles de Beaux
Arts
apprendra-t-il au gamin de Londres sa valeur arti
nner au jeune peintre une infinité d’idées, car ils mettent dans leur
art
un élément de vitesse dans le mouvement, de chang
ontre combien il est convaincu de cette grande vérité que le but de l’
art
n’est point de faire paraître la personnalité, ma
n un mot, la peinture, d’après le modèle, peut être la condition de l’
art
, mais ne saurait en être le but. C’est simplement
e et de joliesse. Si donc on trouve un caractère aussi artificiel à l’
art
moderne, on en découvrira la raison secrète dans
son secrète dans cette pose constante de jolies personnes. Et quand l’
art
est artificiel, il devient monotone. En dehors du
s, de gens laborieux, et s’ils s’intéressent aux artistes plus qu’à l’
art
, une forte proportion du public est dans le même
s’il tient à y voir une œuvre littéraire, … ou s’il vise uniquement l’
art
et l’esthétique. Brins d’herbe… a été avant tout
prédécesseur, dans cette fonction, a également donné un évangile de l’
art
, mais cet évangile prenait d’ordinaire la forme d
inaire la forme d’une autobiographie. M. Whistler écrivait toujours l’
Art
, et si nous nous en souvenons bien, il l’écrit en
vraies, mais le président actuel ne dit jamais rien de neuf, et si l’
art
est une forêt hantée par les fées, ou bien une îl
des propos de M. Wyke Bayliss, il faut reconnaître que ses vues sur l’
art
sont au dernier point banales et vieillottes. A q
réellement la Nature est une question de métaphysique et non d’art. L’
art
s’occupe des apparences, et l’œil de l’homme qui
C’est de cette façon que M. Bayliss croit que nous pourrions avoir un
art
historique, et il propose, comme exemple de ce qu
e des meilleures intentions, mais, sans parler du danger de laisser l’
art
historique à la merci d’une majorité dans la Cham
si nous tenons à comprendre l’histoire d’une nation par le moyen de l’
art
, c’est aux arts de l’imagination et de l’idéal qu
à comprendre l’histoire d’une nation par le moyen de l’art, c’est aux
arts
de l’imagination et de l’idéal que nous devons re
s de l’imagination et de l’idéal que nous devons recourir, et non aux
arts
qui sont franchement imitatifs. L’aspect visible
r, et le Mariage du Prince de Galles par M. Frith sont des exemples d’
art
historique légitime, moins ils contiennent d’art,
sont des exemples d’art historique légitime, moins ils contiennent d’
art
, mieux cela vaut. Cependant M. Bayliss est plein
remier siècle, et de l’établissement par les Israélites d’une école d’
art
dans le désert, école qu’aurait dirigé un certain
agréable et pittoresque, mais il ne devrait point parler de l’art. L’
art
est pour lui un livre scellé. Une des Bibles d
le à flot des terres basses. » Tous les métiers, tous les travaux d’
art
sont écrits, comme dans Homère, avec un minutieux
s, construit son vaisseau avec enchantement, construit son bateau par
art
et magie. Avec la charpente que fournit le chêne,
cœurs qui, sans cet évangile nouveau, resteraient froids. Que gagne l’
Art
aux événements contemporains ? C’est toujours un
in par sa foi en l’avenir, un troisième, peut-être par son amour de l’
art
, ou par son culte ardent pour un passé mort et en
guide aux auteurs par M. Brander Matthews dans un amusant essai sur l’
art
d’écrire une préface et mettant sa théorie en pra
ient que le poker n’offre pas plus d’occasions pour l’exercice de cet
art
que le Whist ou l’Écarté, tout en admettant que l
C’est chose mauvaise pour un siècle que de regarder sans cesse dans l’
art
pour y trouver son image. Il est bon que de temps
el de ceux qui ne comprennent pas quelle chose compliquée c’est que l’
art
du gouvernement, voilà sa panacée posthume pour l
nd bruit derrière votre dos. » Pour des descriptions de paysage et d’
art
, nous les trouvons naturellement en grand nombre,
eaux Essais si suggestifs sur la Renaissance que je compris comment l’
art
d’écrire en prose anglaise est, ou comment on peu
l’art d’écrire en prose anglaise est, ou comment on peut en faire, un
art
merveilleux, et conscient de lui-même. L’orageuse
e tact, par son habileté dans l’économie des moyens, par son choix, l’
art
de se restreindre, et peut-être surtout par cette
inion trop définie et trop exclusive. En effet, au moins en matière d’
art
, la pensée est inévitablement colorée par l’émoti
rt souvent à nous le cacher. La présence d’un élément étranger dans l’
art
de Wordsworth est naturellement admise par M. Pat
vient à son gré, en sorte que l’antique fantaisie d’après laquelle l’
art
du poète est un enthousiasme, une forme de posses
ou une autre, le principe de toute moralité supérieure. En poésie, en
art
, si vous entrez réellement dans leur esprit vérit
t que la simple joie de contempler. Traiter la vie dans l’esprit de l’
art
, c’est faire de la vie une chose dans laquelle fi
courager cette attitude, telle est la vraie signification morale de l’
art
et de la poésie. Wordsworth et d’autres poètes, q
temps anciens ou plus récents, sont les maîtres, les experts dans cet
art
de la contemplation impassible. Leur œuvre ne ten
La différence entre l’esprit classique et l’esprit romantique dans l’
art
a été souvent discutée, et avec une grande exagér
s sont subtiles et certaines ! Si la prose imaginative est vraiment l’
art
spécial de ce siècle, M. Pater a droit à une plac
cela, non point par ce qu’il n’a point été imité, mais parce qu’en un
art
aussi fin que le sien, il y a quelque chose qui e
ble. Primavera58 Pendant le trimestre d’été, Oxford enseigne l’
art
exquis de la flânerie, une des choses les plus im
. 13. Pall Mall Gazette, 12 décembre 1887. 14. Je crois en un seul
art
en plusieurs parties, indivisible. 15. Pall Mal
Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’«
Art
poétique » (Fin) Quand on sait combien Boileau
essentielle du type humain, on ne s’attend guère à rencontrer dans l’
Art
poétique, au IIIe chant, à propos de la tragédie,
es reconnaître, et elles n’ont d’intérêt que si l’on brise la forme d’
art
, qui cache la vérité au lieu de la traduire. Étra
nt la vérité toute crue : où est le mérite de révolter le public ? Un
art
supérieur le domine ou l’apprivoise, lui insinue
ie particulier d’un homme. De là cette théorie de la tragédie, dans l’
Art
poétique, où tout est subordonné à la vraisemblan
le poète doit éviter de choquer directement. Non pas que le but de l’
art
soit d’exprimer les personnages historiques dans
vraie, vraisemblable, intéressante, doit s’exprimer dans une forme d’
art
précise et serrée. En autres termes, toutes les i
prise qui dans la beauté des ouvrages donnait tout au sujet, rien à l’
art
et à l’auteur. Il n’y a point, selon lui, de prop
la se fait-il par la vertu essentielle du sujet ? Ou cela est-il de l’
art
, et plus ou moins aisé à réaliser, selon qu’on a
pressive, la plus belle enfin qu’il se pourra. Dans cette partie de l’
art
, l’invention individuelle ne peut se passer de l’
plus sûrs et les plus puissants. De là l’importance attribuée dans l’
Art
poétique au métier, et l’abondance des préceptes
it sévère dans la pratique, et une bonne partie du premier chant de l’
Art
poétique est consacrée à formuler les lois princi
distinction des genres n’est pas moins fondée en raison que celle des
arts
, et s’explique, d’une part, par la complexité de
s que l’effervescence romantique s’est calmée, et que la liberté de l’
art
est assurée, nous ne trouvons plus grand intérêt
tourbillons de Descartes. De même qu’il se fait des transpositions d’
art
, et qu’on peut essayer de produire par des moyens
ar écrit, sous leur nom propre, toutes les particularités visibles. L’
art
est une simplification de la nature, et l’exprime
longue et douloureuse par laquelle la matière rebelle est soumise à l’
art
inexorable. Tout cela est banal, à force d’être v
as le droit de rejeter un seul instant. Cette société s’était fait un
art
conforme à son esprit : peinture, sculpture, arch
plus de gens qu’on faisait vrai, et qu’on s’attachait à la nature. L’
art
s’employait à donner un plaisir, non seulement pa
ai caractère des choses, qu’il ne consentait pas à dénaturer. Entre l’
art
coquet et l’art théâtral, il cherchait un chemin,
choses, qu’il ne consentait pas à dénaturer. Entre l’art coquet et l’
art
théâtral, il cherchait un chemin, tout près de la
et qu’il ne s’agit que de trouver le tour : le tour, ce triomphe de l’
art
d’autrefois, que nous ne connaissons plus guère.
ur la rhétorique et ses figures, et estime un peu trop ce qui, dans l’
art
, est d’institution humaine et représente en soi l
oin qu’il a de distinguer les faux ornements, l’incessant rappel de l’
art
à la nature, les préceptes incessamment réitérés
e par orner les choses, ce n’est que les exprimer par les moyens de l’
art
, et les couler dans la forme propre à chaque genr
ice ait l’air d’être mis seulement pour réjouir les yeux. En somme, l’
art
orne la nature, parce qu’il l’exprime dans des fo
’effet voulu et prévu par l’artiste. C’est ce point, au-delà duquel l’
art
ne peut rien, où notre intelligence croit prendre
t-il à le relever par des oppositions et des contrastes étudiés ? Cet
art
peut être employé quelquefois, mais c’est dans le
raît, l’illusion est détruite, et l’on ne voit plus que l’effort de l’
art
, qui, dans tous les genres, pour produire son eff
ie et déréglé, surtout l’homme policé par les lois, et civilisé par l’
art
de vivre en société. Il semble que vivement frapp
e ; mais aujourd’hui ils ne le sont pas. Fléchier possède bien plus l’
art
et le mécanisme de l’éloquence qu’il n’en a le gé
ral, l’éloquence de Fléchier paraît être formée de l’harmonie et de l’
art
d’Isocrate, de la tournure ingénieuse de Pline, d
être difficilement piquant. Il faut admirer l’orateur qui, à force d’
art
, d’esprit, de peinture de mœurs et de philosophie
tinct sublime ; l’autre dans son élévation même, paraît le fruit d’un
art
perfectionné par l’expérience et par l’étude. Ain
qui disent plus que vingt pages, et des faits qui sont au-dessus de l’
art
de tous les orateurs ; par exemple, le mot de Sai
d’où peut naître un jour le bonheur et la gloire d’une nation ; sur l’
art
d’y faire germer les passions utiles, d’y étouffe
même quand il est né, et d’en faire un instrument de grandeur ; sur l’
art
de créer une morale à un jeune prince et de lui a
éer une morale à un jeune prince et de lui apprendre à rougir ; sur l’
art
de graver dans son cœur ces trois mots, Dieu, l’u
lui servent de frein quand il aura le malheur de pouvoir tout ; sur l’
art
de faire disparaître l’intervalle qui est entre l
andis que l’orgueil fait effort pour le relever et l’agrandir ; sur l’
art
de le rendre compatissant au milieu de tout ce qu
sère et de la honte qui sont au-delà et qui se cachent ; enfin, sur l’
art
plus difficile encore de fortifier toutes ces leç
r les peuples, ou même épuisé pour l’homme ? L’Europe, où l’astre des
arts
, depuis cinq siècles, n’a jamais quitté l’horizon
llions d’intelligences éteintes à l’amour de la liberté civile et des
arts
? Faudrait-il supposer même que, métropole puissa
. Aimons donc à le dire : dans la religion, dans la science, dans les
arts
, dans la vertu politique enfin, ce dernier but de
es parts appelée, secondée par la force des armes, du commerce et des
arts
? Regardez d’abord votre Europe ; voyez comme, su
nt attardé, fraye une voie nouvelle au triomphe de la religion et des
arts
. L’œuvre commencée par l’insurrection des villes
rope chrétienne. Candie, cette terre admirable par le commerce et les
arts
, cette compensation dans un partage inévitable, n
ion active d’une race d’Europe, mais sous la puissance électrique des
arts
nouveaux et de la science moderne. C’était le rêv
renaissance d’un monde oriental annexé à l’Europe et gouverné par ses
arts
et son humanité. On le voit donc : loin que cette
des sciences et sous leurs auspices, les applications puissantes des
arts
, les vertus civiles et les notions généreuses qui
monuments, de ses capitales, de ses grands noms de tout genre, de ses
arts
, de quelques-unes de ses traditions antiques et d
lle grandeur plus gigantesque et plus libre dans ces applications des
arts
étendues, pour ainsi dire, sur l’échelle d’une na
rgueillie de sa force comme de la magnifique nature subjuguée par ses
arts
, la poésie de l’âme, nourrie par la religion, la
e et de Milton, au milieu de ces riches cités où fleurissent tous les
arts
, où s’élève déjà plus d’un penseur et d’un histor
aux Muses. Religion, liberté, patriotisme, culte des lois, amour des
arts
, où que vous soyez, il peut toujours, quand vous
ant ce cours littéraire d’une nouvelle espèce ? J’ai dit que tous les
arts
étaient littéraires, parce que l’objet de tous le
que tous les arts étaient littéraires, parce que l’objet de tous les
arts
était d’exprimer des pensées ou de communiquer de
e, et par cela même il est vraisemblable qu’elle a été le premier des
arts
inventés par l’espèce humaine. Regarder une figur
iquide pour perpétuer sa pensée palpable, et l’ébauche est devenue un
art
divin, le plus monumental de tous les arts après
et l’ébauche est devenue un art divin, le plus monumental de tous les
arts
après l’architecture. Les Phidias, les Michel-Ang
idias, Michel-Ange, Canova, n’expriment pas, à Dieu ne plaise, tout l’
art
dont ils sont les artistes souverains à trois épo
’aime à parler de statues. La sculpture est à mes yeux le premier des
arts
de la main : pourquoi ? parce que c’est le plus v
e qui est beau, mais ce qui passe, n’ait été le principal mobile de l’
art
de la sculpture. C’est une aspiration sublime et
a, à Rome, était le centre de la diplomatie, de la littérature et des
arts
. Le cardinal premier ministre, Consalvi, y venait
l’autre dans cette langue du beau qui est l’idiome connu de tous les
arts
de l’esprit ; langue sacrée que le génie parle en
beauté. Voilà pourquoi Phidias ne sera jamais égalé ; aussi tous les
arts
de la main sont païens, et la sculpture a son idé
e dilettante. XXV Écoutons ce qu’il écrit : « Il y a pour les
arts
des époques pour ainsi dire organiques. Ce sont,
ce mouvement naturel et spontané d’une société qui tend à faire de l’
art
la principale affaire de tout un peuple et la sup
et de Michel-Ange. XXVI « Pourquoi la sculpture a dû être l’
art
dominant dans la Grèce antique, on peut aisément
pement individuel est entravé par l’état social, l’architecture est l’
art
dominant. De même que la sculpture est l’art indi
al, l’architecture est l’art dominant. De même que la sculpture est l’
art
individuel et philosophique, l’architecture est u
culpture est l’art individuel et philosophique, l’architecture est un
art
social et religieux. Là où le peuple languit sous
on a exercé l’empire le plus tyrannique, l’architecture fleurit comme
art
religieux et national ; elle élève ces montagnes
et du commerce, l’empire de la religion est assez fort pour retenir l’
art
sous sa domination. Les temples sont vastes et or
atérielle de la civilisation véritable, et comme quoi le progrès de l’
art
se lie essentiellement à un développement religie
ment à un développement religieux ou philosophique. XXXI « L’
art
assyrien est celui qui approche le plus de la vie
ssyrien est celui qui approche le plus de la vie et de la beauté de l’
art
grec. Ce qui frappe dans les édifices de Babylone
mble avoir été inspirée aux artistes par le spectacle de la nature. L’
art
assyrien est libre dans son inexpérience ; il n’a
de proportion qui éclate comme la lumière dans toutes les œuvres de l’
art
grec, et qui donne à l’architecture un caractère
n’a qu’à lire sa description scientifique du Parthénon, ce Sinaï de l’
art
, qui occupe un de ses volumes. Veut-on mesurer la
occupe un de ses volumes. Veut-on mesurer la distance du sommet de l’
art
à l’abjection du métier dans la statuaire françai
eurs, parmi lesquels il y eut des amateurs passionnés des œuvres de l’
art
, il n’y avait pas encore moins de trois mille sta
ces cités républicaines, et spécialement dans la plus démocratique, l’
art
exerçait une sorte de magistrature ; les images e
résentaient et dont Pausanias attribue l’invention aux Athéniens. « L’
art
mêlait ses beautés à celles de la nature. Platon
taire, point ! Ce temple est trop petit ; c’est un sublime jouet de l’
art
! Ce n’est pas un monument pour les dieux, pour l
Démosthène, savaient leur langue, jugeaient leur législation et leurs
arts
. C’était un peuple d’hommes d’élite ; il avait le
iclès, décoré par Phidias ; type unique et exclusif du beau, dans les
arts
de l’architecture et de la sculpture ; espèce de
t, il perd la sève, la verve, le désintéressement nécessaire pour les
arts
. Les Propylées, le temple d’Érechthée ou celui de
lle admire qu’il ait été donné à l’homme de s’élever si haut dans les
arts
et dans une civilisation matérielle ; elle conçoi
maison, De cette science assassin de l’Oraison Et du Chant et de l’
Art
et de toute la Lyre, Et simplement et plein d’org
ille Saint-Saëns : la France du 23 mars 1885) La vie humaine, que l’
Art
Wagnérien doit recréer, est faite d’éléments en a
complexité croissante, les deux modes de la notion et de l’émotion. L’
art
plastique recrée les sensations ; l’art littérair
la notion et de l’émotion. L’art plastique recrée les sensations ; l’
art
littéraire recrée les notions : j’ai montré que l
téraire recrée les notions : j’ai montré que les procédés de ces deux
arts
pouvaient encore, par un détournement de leur des
plus subtiles et les plus profondes sont recréées, seulement, par un
art
spécial, incapable de toute autre destination, pa
uggérées par des rythmes et des sons différents. Comme le langage des
arts
plastiques, et comme celui des arts littéraires,
différents. Comme le langage des arts plastiques, et comme celui des
arts
littéraires, le langage de la Musique fut d’insti
nstitué, œuvre de hasards séculaires. II Toutes les formes de l’
art
poursuivent une fin commune, la création d’une vi
par un progrès continu, dont j’ai naguère noté les lois dominantes. L’
art
musical, recréant la vie des émotions, devait obé
historique de ses aspects et de ses caractères. La première loi de l’
art
est le réalisme : au monde de la réalité habituel
ituelle d’une vie plus intense, la transposer, volontairement, dans l’
Art
. Ainsi les musiciens, toujours, furent pleinement
l’habitude, poignaient leurs âmes. La seconde loi de la vie, et de l’
art
qui l’exprime, est le passage constant d’un état
’artiste, l’atténuation de tout intermédiaire. Les divers signes de l’
art
ne sont que des signes. Leur valeur propre doit ê
Mais un jour vient où, pour les âmes très délicates, les signes de l’
art
apparaissent trop sensibles, incapables désormais
ace le récit oral par le drame, et le drame par le roman. La musique,
art
postérieur, et plus constamment modifié dans ses
l’intermédiaire de la voix. Enfin la Musique, de même que les autres
arts
, reçut des formes diverses à mesure que s’accrut
nces des accents et des timbres. III Sous ces lois générales, l’
art
des émotions fut développé, depuis le jour où lés
ut-être que ne l’a fait depuis aucun peuple, la nature véritable de l’
art
musical. Ils aperçurent que les divers genres et
peu superflues toutes musiques ultérieures ; un être qui, seul dans l’
Art
, a connu tout le domaine de l’Art ; un musicien d
érieures ; un être qui, seul dans l’Art, a connu tout le domaine de l’
Art
; un musicien dans l’âme duquel ont vécu, précise
e et sa manière de sentir qu’elle ne violerait pas impunément. Mais l’
art
a cela de grand qu’il parle toutes les langues et
tre qu’il sait enfin donner l’attention nécessaire à une branche de l’
art
public si honteusement négligée, et même temps d’
es mais plutôt une musicalité dont il fixe lui-même les formes dans L’
art
poétique en 1874. On se reportera à l’article d’E
aire encyclopédique Richard Wagner. [NdE] ak. Le dernier volet sur l’
art
wagnérien est consacré à la musique wagnérienne a
s (voir la note n° 54). C’est l’occasion de retracer la naissance des
arts
et la définition de chacun de leurs domaines resp
de leurs domaines respectifs comme Wagner l’avait fait dans L’Œuvre d’
art
de l’avenir et Opéra et Drame. L’histoire de la m
u Bayreuth », en 1951. Cette symphonie de Beethoven était un modèle d’
art
complet, mêlant, dans le dernier mouvement le tex
par ceux-là mêmes qui sont, depuis, revenus aux méthodes sévères d’un
art
classique. Par réaction contre les pastiches, con
la passion ; les pouvoirs entre eux ; l’oppression avec la liberté, l’
art
avec la science ; la littérature avec la peinture
onstater d’une part : que le plus grand nom et le plus original que l’
art
du roman ait produit avec chance de durée, depuis
poussèrent, se condamnant ainsi à la perfection stérile ou la mort. L’
art
classique ce fut le tourment de l’Unité, l’art pa
stérile ou la mort. L’art classique ce fut le tourment de l’Unité, l’
art
parnassien ce fut l’absorbant souci du pittoresqu
les obscénités des sous-Zola, il a arrêté la pensée des élites sur un
art
souvent agaçant, souvent puéril, parfois condamna
la défaite : « Une nouvelle génération qui vient, rêve à son tour un
art
à sa convenance et à l’empreinte de son esprit. S
fut le théoricien. « Nos aînés ont préconisé le culte de l’irréel, l’
art
du songe, la recherche du frisson nouveau. Ils on
ute la compagnie de nos Jules Bois, sont des amantes peu fécondes… en
art
surtout. Oui, comme cet art nous paraît suranné a
s Bois, sont des amantes peu fécondes… en art surtout. Oui, comme cet
art
nous paraît suranné alors que les plus jeunes hom
e. Nous recherchons l’émotion saine et divine. Nous nous moquons de l’
art
pour l’Art et de ces questions si vaines et stéri
herchons l’émotion saine et divine. Nous nous moquons de l’art pour l’
Art
et de ces questions si vaines et stériles…” « Pag
ucieux d’une œuvre humaine, conforme à la nature6. « “La mission de l’
art
est de reconstruire des archétypes ; des paysages
l’Art-Miroir, préconisée par Émile Zola, se trouve ici outrepassée. L’
art
n’est plus, comme l’a promulgué le chef du natura
enir, précisément, parce que, les nouveaux poètes veulent réaliser un
art
humain. Il ne s’agit pas, comprenez-moi bien, de
e saine, quel sens infiniment averti de la mesure et des limites de l’
art
, il possédait. Un temps, M. Maurice Barrès agit d
ux semblent pourtant avoir entraîné un certain nombre d’énergies. L’
Art
social a vite dégénéré en un poncif social, c’est
devrait avoir un credo ; ce serait la dispersion de ses adeptes. L’
Art
social et le Régionalisme ne sont que, par accide
e et profonde, d’une tendance qui entraîne et divise les écrivains. L’
art
comme la vie a besoin de luttes pour s’exalter et
de tradition, d’élégance, de méthode… Elle a préparé la victoire d’un
art
aux lignes parfaitement délimitées… » Gardons-nou
devenus fonctionnaires. 11. Cf. l’Humanisme, par G. Casella. Œuvre d’
art
international, janvier 1903. 12. Bien qu’ils ré
on point celle de l’âge de Montchrétien ou de Bossuet. Adaptons notre
art
d’un naturalisme élargi et vivifié par l’idéalism
Section 4, de l’
art
ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y
écrivît en notes On a vû par l’énumeration et par la définition des
arts
musicaux, que la musique poëtique, prise dans tou
poëtique, prise dans toute son étenduë, ne faisoit qu’un seul et même
art
parmi les grecs, mais que parmi les romains elle
ême art parmi les grecs, mais que parmi les romains elle faisoit deux
arts
distincts, sçavoir l’art de composer des vers mét
ais que parmi les romains elle faisoit deux arts distincts, sçavoir l’
art
de composer des vers métriques de toute sorte de
poser des vers métriques de toute sorte de figure, et la mélopée ou l’
art
de composer la mélodie. Comme dans notre premier
onstruction de leurs vers, nous ne parlerons point ici du premier des
arts
compris sous le nom de musique poëtique, et nous
sique poëtique, et nous nous contenterons de traiter du second de ces
arts
, de celui qui enseignoit la composition de la mél
ce que la mélodie est le chant même écrit en notes ; et la mélopée, l’
art
de le composer. La mélopée peut se diviser par ra
es ou plus aigus que le ton qui les a precedez, et qui sont liez avec
art
entr’eux, il doit y avoir de la mélodie dans la s
trouvent les paroles qui viennent d’être citées. " la melopée est l’
art
de composer la modulation. Le melos est la liaiso
me par la maniere dont Boéce s’explique, les anciens avoient trouvé l’
art
d’écrire en notes la simple déclamation avant que
l’art d’écrire en notes la simple déclamation avant que de trouver l’
art
d’écrire en notes la musique. Le premier étoit, c
oir, plus facile que l’autre, et la raison porte à croire que de deux
arts
qui ont à peu près le même objet, celui dont la p
et qui ont été adoptées par les musiciens de toute l’Europe. Ainsi l’
art
d’écrire la musique, comme nous l’écrivons aujour
auteur la lui a donnée, naïvement, sans arrière-pensée, comme chose d’
art
, bonne ou mauvaise, mais voilà tout. L’auteur s’e
ic. C’est quelque chose, c’est beaucoup, c’est tout pour les hommes d’
art
, dans ce moment de préoccupations politiques, qu’
ecousse d’affranchissement et d’émancipation n’a pas été nuisible à l’
art
, mais qu’elle lui a été utile ; qu’elle ne lui a
i fardent tout, et par conséquent déguisent tout ; impitoyable pour l’
art
vrai, consciencieux, sincère. À peine y a-t-il eu
illeurs, en laissait la porte entrebâillée. Ainsi la censure tenait l’
art
en échec devant le théâtre. Vidocq bloquait Corne
nc que la révolution sociale se complétât pour que la révolution de l’
art
pût s’achever. Un jour, juillet 1830 ne sera pas
era pas moins une date littéraire qu’une date politique. Maintenant l’
art
est libre : c’est à lui de rester digne. Ajoutons
îme de 1830, comme gluckiste et picciniste dans le gouffre de 1789. L’
art
seul est resté. Pour l’artiste qui étudie le publ
nt sans relâche, accourir en foule aux premières transformations de l’
art
qui se renouvelle, lors même qu’elles sont aussi
rs. Autrefois, le peuple, c’était une épaisse muraille sur laquelle l’
art
ne peignait qu’une fresque. Il y a des esprits, e
s le nombre de fort élevés, qui disent que la poésie est morte, que l’
art
est impossible. Pourquoi ? tout est toujours poss
e. C’est une operation que l’oeil apprend à faire par le secours de l’
art
, et qui n’est pas accompagnée d’aucun sentiment a
e plaisir plus ou moins grand suivant le goût qu’on peut avoir pour l’
art
de l’imprimerie, est un plaisir à part, et qui n’
te comédie, comme il auroit fallu la faire copier de son temps, que l’
art
de l’impression n’étoit pas encore inventé ? Cepe
qui parle, jette un pathétique dans ses tons et dans ses gestes que l’
art
et l’étude n’y sçauroient mettre. On est prévenu
a contenance, décelent toûjours l’acteur indolent pour un homme que l’
art
seul fait mouvoir, et qui voudroit nous faire ple
quelque chose de celui d’imposteur. Tous ceux qui exercent un de ces
arts
dont le but est d’émouvoir les autres hommes, doi
ut exprimer. Quintilien qui avoit cru que sa profession d’enseigner l’
art
d’être éloquent, le mît dans l’obligation d’étudi
ent des personnes nées avec la sensibilité dont je viens de parler. L’
art
ne la donne point. Sans elle néanmoins le beau so
les rende encore plus propres qu’elles à bien apprendre tout ce que l’
art
peut enseigner, on a vû néanmoins depuis quarante
atre de l’opera est ouvert, on n’y a point vû d’homme exceller dans l’
art
de la déclamation propre pour accompagner une réc
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