uand il disait : « Le critique n’est qu’un homme qui sait lire et qui
apprend
à lire aux autres. » Mais en quoi cet art consist
ire très lentement, en notant plume en main tout ce que le livre nous
apprend
, tout ce qu’il contient d’inconnu pour nous — et
bon article, du moins un article qui se tienne. Seulement vous aurez
appris
à votre lecteur à lire en critique, et non pas à
uve ne soit faux : le critique ne sait pas lire pour son plaisir et n’
apprend
pas aux autres à lire pour le leur. Il apprend au
pour son plaisir et n’apprend pas aux autres à lire pour le leur. Il
apprend
au lecteur à lire en critique. Or lire en critiqu
is, le critique est un homme qui ne sait lire qu’en critique et qui n’
apprend
à lire qu’en critique, qui n’enseigne que la lect
s voulez-vous lire seulement pour jouir de vos lectures ? Voulez-vous
apprendre
à lire comme on apprend à jouer du violon, c’est-
nt pour jouir de vos lectures ? Voulez-vous apprendre à lire comme on
apprend
à jouer du violon, c’est-à-dire pour savoir en jo
Il est donné à peu d’hommes d’être géomètres ; il est donné à tous d’
apprendre
de l’arithmétique et de la géométrie. Il ne faut
’est bon à rien ; il faut le renvoyer. Je crois qu’il est plus aisé d’
apprendre
l’arithmétique et la géométrie élémentaire qu’à l
lles ne leur en feront verser comme signes algébriques. . Les enfants
apprennent
des jeux qui demandent plus de mémoire, de combin
re que celui de Pascal. Un peuple, est-il ignorant et superstitieux ?
apprenez
aux enfants de la géométrie et vous verrez avec l
Les études de cette classe sont purement géométriques. Les élèves ont
appris
tout ce qu’il faut pour s’y appliquer. Le temps q
nous récréent. C’est en étudiant l’histoire naturelle que les élèves
apprendront
à se servir de leurs sens, art sans lequel ils ig
, etc., peuvent-ils s’en passer ? S’il n’y avait que trois sciences à
apprendre
, et que le choix s’en fît pour nos besoins, ils p
la clef des autres, et il est prêt à étudier avec intelligence, et à
apprendre
avec rapidité, quelque langue particulière que ce
leur application à l’idiome qui nous est familier, et dont nous avons
appris
les éléments de nos parents, lorsqu’ils environna
nces que des mots grecs et latins ; qu’il faut autant de mémoire pour
apprendre
exactement la chronologie, la géographie et l’his
la préférence, à moins qu’on ne se proposât de les enseigner comme on
apprend
la langue maternelle, par usage, par un exercice
u’on en sait plus et mieux dans un an et demi, qu’un enfant n’en peut
apprendre
en six ou sept ans. Mais accordons qu’au sortir d
e sans lire un auteur latin, et oublient ce qu’ils ont si péniblement
appris
. Mais ce n’est pas tout : si les principes de la
t point ici de leur utilité, mais bien du temps où il convient de les
apprendre
: est-ce lorsqu’on est enfant et écolier, ou lors
teurs ? On étudierait donc à cinq ou six ans ce qu’on ne saurait bien
apprendre
, et ce qui ne. pourrait servir qu’à vingt-cinq ou
sur la manière de les étudier toutes. Demandez à Dumarsais comment on
apprend
le grec et le latin ; il vous répondra, traduire
prit en composant ? C’est de chercher, dans la langue étrangère qu’on
apprend
, des expressions correspondantes à celles de la l
cette dernière opération, ce n’est pas la langue qu’on sait, que l’on
apprend
; c’est donc celle qu’on ignore. Il ne l’est donc
à fixer dans la mémoire et la grammaire et le dictionnaire. Que nous
apprend
l’expérience journalière là-dessus ? Elle nous ap
aire. Que nous apprend l’expérience journalière là-dessus ? Elle nous
apprend
que le latin que les élèves ont étudié dans les é
, et comparer sa traduction avec le texte original. C’est ainsi qu’on
apprend
les mots, la syntaxe, et qu’on saisit l’esprit d’
nes. Qu’on m’amène un littérateur et sur-le-champ je devinerai s’il a
appris
le latin par la version seule ou par le thème et
que trop commun de savoir le latin et d’ignorer le grec. Celui qui a
appris
le latin, ne l’oublie guère67, et celui qui a su
is le latin, ne l’oublie guère67, et celui qui a su le grec qu’il n’a
appris
que par la version, l’a bientôt oublié s’il ne le
est aussi dur dans ses maximes que Plutarque dans son style. Qu’on l’
apprenne
par cœur, j’y consens, mais à l’âge de Marc-Aurèl
re de Jugurtha. Voici comment il fait parler Marius : « Je n’ai point
appris
les belles-lettres, je me suis peu soucié de les
Je n’ai point appris les belles-lettres, je me suis peu soucié de les
apprendre
; mais aux choses plus attenantes à la république
ée, l’harmonie ne se supplée jamais. L’harmonie qui flatte l’organe s’
apprend
; celle qui naît de la sensibilité ne s’apprend p
qui flatte l’organe s’apprend ; celle qui naît de la sensibilité ne s’
apprend
point : le génie la trouve et s’y assujettit sans
esprits droits », répondait l’abbé Terrasson à un qui l’avait faux et
apprenait
la géométrie pour apprendre à raisonner juste. »
l’abbé Terrasson à un qui l’avait faux et apprenait la géométrie pour
apprendre
à raisonner juste. » (Le même, Supplément à l’ouv
traduction. Paris, 1757, in-12. 67. Selon Diderot, parce qu’il l’a
appris
par le thème et la version. (Note de M. Guizot.)
3
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« I »
I
Apprend
-on à écrire ? — Les objections contre l’art d’écr
x-arts et qu’on licencie les professeurs. A la bonne heure ! « Si on
apprend
à écrire ? dit ironiquement M. de Gourmont. C’est
devenir Rabelais. » Pas du tout. On embrouille à plaisir la question.
Apprendre
à écrire ne signifie pas qu’on veuille enseigner
, de dégager laborieusement, efficacement, sa propre originalité. « J’
apprends
tous les jours à écrire », disait Buffon, qui sav
qu’il disait. On verra plus loin comment Taine raconte lui-même avoir
appris
le style descriptif. Parmi les nombreux critique
« A ceux qui lui demandent ironiquement : quel style allez-vous nous
apprendre
? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du mo
it-il, un style spécial que nous voulons vous proposer ; nous voulons
apprendre
à chacun à bien écrire dans son propre style3. »
« A ceux qui lui demandent ironiquement : quel style allez-vous nous
apprendre
? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du mo
it-il, un style spécial que nous voulons vous proposer ; nous voulons
apprendre
à chacun à bien écrire dans son propre style3. »
pas significatif que, non seulement personne ne se soit vanté d’avoir
appris
à écrire au bout de vingt leçons, mais que person
sonne ne nous ait reproché de lui avoir menti en promettant de le lui
apprendre
! Cette lecture, au contraire, leur a montré que
at ne prétend pas qu’on puisse en vingt séances, d’une heure ou deux,
apprendre
l’art d’écrire comme le patinage ou la valse à tr
up, convaincus qu’ils écrivent bien, ils proclament que le style ne s’
apprend
pas, et avec raison, car, s’il s’apprenait, s’il
proclament que le style ne s’apprend pas, et avec raison, car, s’il s’
apprenait
, s’il était vrai qu’on a besoin de travail pour a
art qui ne serait supérieur que parce qu’il est inexplicable. « On n’
apprend
pas à écrire », disent-ils. Ce qui signifie : « N
emplit ; tout le monde moral et physique trouve un accès en lui. Pour
apprendre
à écrire surtout, il faut lire : c’est ainsi qu’o
resse, et si l’on ne veut pas penser par soi-même pour se dispenser d’
apprendre
les pensées des autres. Mais, avant de découvrir,
t pages de M. Taine sur l’art grec, que si l’on a feuilleté, extrait,
appris
un manuel exact et complet, où il y a tout, mais
de regarder sans voir. Les œuvres fines, nuancées, complexes, où l’on
apprend
à corriger les vérités absolues par des vérités c
mémoire : on s’en nourrit, on s’en assimile ce qu’on peut ; on ne les
apprend
pas par cœur, on ne les découpe pas en formules,
s, c’est-à-dire ce qui n’a point été traduit. Car de prétendre qu’ils
apprennent
l’ancien français, c’est chimère, dans l’état act
chimère, dans l’état actuel de nos programmes. Quand les écoliers ont
appris
et répété les déclinaisons, les conjugaisons, la
vre de La Bruyère est inestimable par le fond comme par la forme : il
apprend
à penser autant qu’il apprend à écrire. Il y a là
ble par le fond comme par la forme : il apprend à penser autant qu’il
apprend
à écrire. Il y a là un trésor de notions sur l’ho
liers ? Voilà ce que peut suggérer Rousseau, l’ennemi de Molière : en
apprendrait
-on autant chez les enthousiastes, qui débordent d
penser autrement, et qui, pour échapper à des conclusions blessantes,
apprendra
à raisonner. S’il est excellent de se mesurer ave
ndu peut-êtreplus difficile sur la correction ; mais en retour il eût
appris
à Boileau un idéal de l’élégie et de l’idylle bie
choses belles, bonnes, excellentes, dignes d’admiration, qui ne nous
apprennent
pas nos devoirs : la science par exemple et les b
son idée précise, a-t-elle bien ce but ? est-il vrai que Racine nous
apprenne
à gouverner nos passions ? A porter la question s
oi donc tout juger au point de vue de la morale ? Montesquieu ne nous
apprend
pas à dompter nos passions ; mais ce n’est pas so
nd pas à dompter nos passions ; mais ce n’est pas son objet : il nous
apprend
autre chose. Enfin, si nous acceptions ce nouveau
rtu domestique elle-même vient à succomber. Eh bien, Montesquieu nous
apprend
la vertu civique. « Il ne nous apprend pas, dites
ber. Eh bien, Montesquieu nous apprend la vertu civique. « Il ne nous
apprend
pas, dites-vous, ce que nous aurions à faire de n
e pour que ses vœux fussent accomplis » ; mais si vraiment, il nous l’
apprend
. Qu’on lise et qu’on relise les admirables chapit
s qui attendent les citoyens le jour où ils veulent être libres. On y
apprendra
comment l’amour de l’égalité devient la ruine de
s, comme jeunes et comme vieux, comme sujets et comme magistrats ; on
apprendra
encore combien l’obéissance à la loi est nécessai
’amour de ce qui dure, rien de mieux. C’est le xviie siècle qui nous
apprendra
ces choses. Soyez l’interprète, l’avocat de cette
otre véritable origine. Maintenant, l’expérience et la réflexion nous
apprennent
que ce siècle ne se suffit pas à lui-même, qu’il
cependant pas empêcher que l’expérience ne nous l’enlève, et ne nous
apprenne
bien des choses avec lesquelles il faut compter.
s été beaucoup plus lente ? Et d’abord, c’est l’Astronomie qui nous a
appris
qu’il y a des lois. Les Chaldéens qui, les premie
s leur fissent crédit. Ce n’est pas tout : l’Astronomie ne nous a pas
appris
seulement qu’il y a des lois, mais que ces lois s
s apparaît toujours comme en lutte avec d’autres forces ? Elle nous a
appris
que les lois sont infiniment précises, et que si
sans doute erré bien longtemps. C’est elle aussi qui nous a le mieux
appris
à nous défier des apparences. Le jour où Copernic
aces infinis de l’Univers stellaire. En même temps, l’Astronomie nous
apprenait
à ne pas nous effrayer des grands nombres, et cel
la Nature ; je ne dis pas : la Science est utile, parce qu’elle nous
apprend
à construire des machines ; je dis : les machines
lors aussi, on croyait tout savoir, et on avait encore presque tout à
apprendre
. Les astres sont des laboratoires grandioses, des
es et pourtant si différentes de nous. Peut-être même les astres nous
apprendront
-ils un jour quelque chose sur la vie ; cela sembl
cependant qu’un signe institué arbitrairement. Ainsi quand nous avons
appris
dès l’enfance la signification du mot aimer, quan
a premiere place dans notre memoire. Il arrive même que lorsque nous
apprenons
une langue étrangere après que nous sommes parven
naturelle, qui sont associés avec ces idées là. Ainsi un françois qui
apprend
l’anglois ne lie point immediatement au mot anglo
t moins de plaisir que les vers latins, quoique la pluspart ils aïent
appris
le françois avant que d’apprendre le latin. Les f
latins, quoique la pluspart ils aïent appris le françois avant que d’
apprendre
le latin. Les françois mêmes qui sçavent assez bi
ruit ils ont tiré de leurs veilles ? Leur réponse peu consolante nous
apprendra
que pour connaître les inconvénients secrets d’un
nom d’auteur, que les lettres ne guérissent de rien, qu’elles ne nous
apprennent
point à vivre, mais à disputer ; que la raison es
plus belles années à épuiser cette vaste collection ; que m’a-t-elle
appris
? L’histoire ne m’a offert qu’incertitude ; la ph
i plus d’une fois à consoler mon ignorance, aucun livre n’aurait pu m’
apprendre
ce que je suis, d’où je viens et où je dois aller
is lus, et qui ne valaient pas mieux ; j’ai vu qu’il n’y avait rien à
apprendre
dans la lecture des journaux, sinon que le journa
les en fans, qu’on ne la met point au monde sans douleur. Ayant ainsi
appris
à mes dépens qu’il ne faut montrer aux hommes, ni
s autres, vous auriez senti qu’en métaphysique ce qu’on ne peut pas s’
apprendre
par ses propres réflexions, ne s’apprend point pa
que ce qu’on ne peut pas s’apprendre par ses propres réflexions, ne s’
apprend
point par la lecture ; et que ce qui ne peut pas
ourir après les raisonnements ; devez-vous être étonné d’avoir si peu
appris
? En suivant une route contraire, cette étude aur
nt de votre solitude de les trouver tels qu’ils sont ; et vous auriez
appris
à en aimer quelques-uns, à fuir le reste, et à le
progrès de l’organe vocal s’opère comme celui des membres ; l’enfant
apprend
à émettre tel ou tel son, comme il apprend à tour
lui des membres ; l’enfant apprend à émettre tel ou tel son, comme il
apprend
à tourner la tête ou les yeux, c’est-à-dire par t
connu, elle le laisse, il n’est plus nouveau, elle n’a plus rien à en
apprendre
, il ne l’intéresse plus. Curiosité pure ; le beso
nt à la maison et qui aboie souvent ; c’est sur lui qu’elle a d’abord
appris
le mot oua-oua. Elle l’a très vite appliqué et av
d ou le regard d’autrui. En ce cas, c’est un geste vocal naturel, non
appris
, à la fois impératif et démonstratif, puisqu’il e
ion177. … Du quinzième au dix-septième mois. — Grands progrès. Elle a
appris
à marcher et même à courir, elle est ferme sur se
d le front et dit d’une voix câline : papa, ou maman. — Mais elle n’a
appris
ou inventé que très peu de mots nouveaux. Les pri
lle ; l’originalité, l’invention est si vive chez l’enfant, que, s’il
apprend
de nous notre langue, nous apprenons de lui la si
t si vive chez l’enfant, que, s’il apprend de nous notre langue, nous
apprenons
de lui la sienne. Oua-oua. — Ce n’est guère que
par un autre. La cause en est sans doute que nous n’avons pas voulu l’
apprendre
; il ne correspondait à aucune de nos idées, parc
mots inventés par lui sont des gestes vocaux naturels. — Au total, il
apprend
la langue faite, comme un vrai musicien apprend l
urels. — Au total, il apprend la langue faite, comme un vrai musicien
apprend
le contre-point, comme un vrai poète apprend la p
, comme un vrai musicien apprend le contre-point, comme un vrai poète
apprend
la prosodie ; c’est un génie original qui s’adapt
et le contact du sein présenté par la nourrice. Quant aux mouvements
appris
, les progrès se sont faits dans l’ordre suivant :
ns plus tardif que sa sœur. Du treizième au dix-septième mois, il n’a
appris
que des noms individuels, et encore lentement : p
ontanément ce mot, comme avait fait sa sœur ; mais, comme nous avions
appris
à le comprendre, nous l’avons employé tout de sui
éveloppée, et en effet, pendant ce mois (le vingt et unième mois), il
apprend
, comprend, répète et même associe tout d’un coup
, et d’autres animaux aussi, les chats, les moutons, même les enfants
apprennent
à le comprendre. Un chat qui a été effrayé ou mor
arfaitement lire, on l’envoie à l’école à écrire et à compter. On n’y
apprend
que les règles de l’arithmétique ; mais suffisamm
calculs nécessaires dans le courant de la vie, et soit même en état d’
apprendre
les calculs plus compliqués des marchands et négo
stabilité des gouvernements, ne sont pas, peut-être, calculables. On
apprend
aussi dans ces écoles son catéchisme, c’est-àdire
l’on fait d’une pierre deux coups en se servant de ces livres pour y
apprendre
à lire. Il serait à désirer qu’on eût aussi des c
admis dans une classe supérieure que lorsqu’ils savent tout ce qu’on
apprend
dans la classe précédente. On reste dans ces clas
e c’est sur elle que repose la durée de sa gloire6. VI. Mais qu’
apprend
-on proprement dans ces écoles illustres ? Pas aut
e. A mesure qu’on monte, on lit les meilleurs auteurs, on compose, on
apprend
les éléments de la versification latine, on fait
premières études regardent pourtant principalement la philosophie. Il
apprend
donc la logique, la métaphysique. On perd trop de
ique. On perd trop de temps avec ces fadaises, et c’est souvent avoir
appris
à déraisonner méthodiquement. Au lieu de donner s
la langue d’un peuple pour ses anciennes richesses, tandis qu’il faut
apprendre
celle d’un autre pour ses richesses actuelles. In
visèrent que le cette était une langue sans utilité commerciale ; ils
apprirent
le latin très volontiers. Ceux qui résistèrent à
uge ainsi que du temps perdu les années passées au collège à « ne pas
apprendre
le latin » ; mais il ne s’agit pas d’apprendre l
au collège à « ne pas apprendre le latin » ; mais il ne s’agit pas d’
apprendre
le latin : il s’agit de ne pas désapprendre le fr
parfaitement aucune. Je résumerai en un mot ma pensée : le peuple qui
apprend
les langues étrangères, les peuples étrangers n’a
le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples étrangers n’
apprennent
plus sa langue. Mais ces considérations, sans êtr
he, la danse, à dessiner, à peindre, à travailler de l’aiguille, elle
apprit
tout, nous dit Conrart, et elle devinait d’elle-m
t faire de curieux et tout ce qu’elle entendait dire de louable, elle
apprit
d’elle-même les choses qui dépendent de l’agricul
se tourner particulièrement du côté des occupations de l’esprit. Elle
apprit
en perfection l’italien, l’espagnol, et son princ
raît avoir eu beaucoup de Mme de Genlis, en y joignant la vertu. Tout
apprendre
, tout savoir, depuis les propriétés des simples e
e ce soit des inclinations plus nobles, ni une facilité plus grande à
apprendre
tout ce qu’elle a voulu savoir. Et abordant cou
s ne peut être compris de personne, et elle a une telle disposition à
apprendre
facilement tout ce qu’elle veut savoir, que, sans
ir, que, sans que l’on ait presque jamais ouï dire que Sapho ait rien
appris
, elle sait pourtant toutes choses. Suit alors l’
plus beau sourire, j’ai des amies qui en ont eu pour moi et qui m’ont
appris
à en parler. » Voilà de l’esprit pourtant, et Mll
peut croire qu’une personne de grand esprit pourrait dire sans avoir
appris
tout ce qu’elle sait. Ce n’est pas que les gens q
t qu’elles soient coquettes ni galantes, et on leur permet pourtant d’
apprendre
soigneusement tout ce qui est propre à la galante
c bienséance que cinq ou six ans de sa vie, en emploie dix ou douze à
apprendre
, continuellement ce qu’elle ne doit faire que cin
sques à la mort, et de parler jusques à son dernier soupir, on ne lui
apprend
rien du tout qui puisse ni la faire parler plus a
13
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VI »
èle… C’est dans Taine et dans les écrivains qui lui ressemblent qu’on
apprendra
le style qu’on peut apprendre. » Nous avons natu
les écrivains qui lui ressemblent qu’on apprendra le style qu’on peut
apprendre
. » Nous avons naturellement cité ce passage, si
e de peindre ce qu’il voyait. Qui niera cette belle découverte ? Pour
apprendre
à écrire, nous l’avons toujours dit, il faut évid
rte de moi-même, que je change toutes les allures de ma pensée, que j’
apprenne
le style descriptif23. » La question est donc tr
d’hui je vais faire les descriptions, mais point le dialogue. Comment
apprendre
le dialogue ? Tel l’a su : La Fontaine, Molière,
« Le samedi 14, il arriva à Fontainebleau à sept heures du soir. — On
apprit
à Chambord la mort du bonhomme Corneille, fameux
-ce bien le bonhomme Corneille. Deux jours après, à Fontainebleau, on
apprend
la mort de M. de Cordemoy, qui laisse une seconde
n. Des pièces de Racine qui sont de sa première manière, Dangeau nous
apprend
laquelle Louis XIV préférait : « Le soir (dimanch
our aider aux conversions : « Samedi, 11 août 1685, à Versailles. — J’
appris
qu’Asfeld, brigadier des dragons, était allé en P
s. » — Tout cela vient ex aequo. Mercredi 22 août, à Versailles. — J’
appris
que Saint-Ruth allait commander les troupes qu’on
dîna au bois de Fougère, et l’on vint coucher à Châteaudun. — Le roi
apprit
qu’il y avait eu plus de cinquante mille huguenot
de Castres s’était convertie. » — « Vendredi 5, à Fontainebleau. — On
apprit
que Montpellier et tout son diocèse s’étaient con
s’était converti, entre autres Châtellerault, Thouars et Loudun. On a
appris
aussi qu’à Grenoble tous les huguenots avaient ab
s les huguenots avaient abjuré. » — « Mardi 16, à Fontainebleau. — On
apprit
que tous les huguenots de la ville de Lyon s’étai
version entière de la ville de Castres. — « Dimanche, 17 février. — J’
appris
que le roi donnait à Foran 1500 francs de pension
’une laitière. À celle-ci, une enfant de dix ans, elle voudra un jour
apprendre
la harpe ; mais la harpe est trop lourde, et, au
urgien de l’endroit son ostéologie (elle savait déjà l’ostéologie), d’
apprendre
de plus à saigner. Elle pratique dans le village
squ’ils travaillaient, le menuisier, le tisserand, le vannier, etc. J’
apprenais
à jouer au billard et quelques jeux de cartes, le
t délicate, presque à l’égal des autres pudeurs. Mais tout ce qu’elle
apprenait
là en ce moment, remarquez-le bien, elle le rendr
lle le rendra tout à l’heure à d’autres ; car, si elle a la passion d’
apprendre
, elle a surtout la verve d’enseigner. À propos de
omenade, un pharmacien botaniste suivait les jeunes princes pour leur
apprendre
les plantes. Un Polonais, dessinateur habile, ava
uliers de plomb ; elle put se féliciter plus tard à bon droit d’avoir
appris
à son principal élève « à se servir seul, à mépri
en accord avec le bon sens et avec la science pratique de la vie. Il
apprend
tout, il retient tout, il raisonnera bien de tout
de ce genre qu’on lui aurait offert à considérer. Elle lui avait fait
apprendre
, en effet, et manipuler dès l’enfance tant de cho
s les plus perçants et les plus acérés : J’arrive d’Altona pour vous
apprendre
à lire ; et tout ce qui suit. C’est toutefois pa
fance à de vils métiers, vieillissent donc sans avoir eu l’occasion d’
apprendre
ce qu’il étoit necessaire qu’ils sçussent, afin q
comme les hommes vulgaires, et qu’ils meurent sans laisser un nom qui
apprenne
à la posterité qu’ils ont été. Leurs talens reste
oit asservi l’homme de génie à une profession abjecte avant qu’il eut
appris
à lire, voilà ce qu’on peut supposer de plus odie
x contre la fortune, son génie ne laisseroit pas de se manifester. Il
apprendra
à lire à vingt ans, pour joüir indépendemment de
génie poëtique, que la nature lui donna en naissant, qui les lui fait
apprendre
, en le forçant de chercher les moïens d’acquerir
rit jamais mal et l’on est tout près de bien écrire. L’art d’écrire s’
apprend
donc en même temps qu’on apprend la littérature,
rès de bien écrire. L’art d’écrire s’apprend donc en même temps qu’on
apprend
la littérature, l’histoire, les sciences, par cel
end la littérature, l’histoire, les sciences, par cela même qu’on les
apprend
, en même temps qu’on avance dans la vie, par cela
ce sont les vraies sources de l’invention et du style. Si l’on a bien
appris
, si l’on a bien vécu, c’est-à-dire comme un être
ion spontanée et la représentation volontaire. En général, quand nous
apprenons
une leçon par cœur ou quand nous cherchons à fixe
upe d’impressions, notre unique objet est de bien retenir ce que nous
apprenons
. Nous ne nous soucions guère de ce que nous auron
nous aurons à faire plus tard pour nous remémorer ce que nous aurons
appris
. Le mécanisme du rappel nous est indifférent ; l’
utefois, des cas exceptionnels se présentent où nous nous proposons d’
apprendre
une leçon compliquée en vue d’un rappel instantan
chinal. D’un autre côté, il y a des cas où nous savons que la leçon à
apprendre
n’aura jamais à être rappelée tout d’un coup, mai
de nous a pu faire cette observation sur lui-même. Une pièce de vers
apprise
au collège nous est-elle restée dans la mémoire ?
d’un effort, c’est que l’esprit se meut d’un plan à un autre. Comment
apprendre
par cœur, quand ce n’est pas en vue d’un rappel i
ns doute plus de temps pour se rappeler, mais il en faudra moins pour
apprendre
. Le perfectionnement de la mémoire, comme on l’a
prédicateur cité par W. James mettait d’abord trois ou quatre jours à
apprendre
un sermon par cœur. Plus tard, il n’en fallait pl
le nom d’Arbogaste : ce dernier nom, qui m’était resté du temps où j’
apprenais
l’histoire romaine, évoquait dans ma mémoire de v
rticulièrement, s’il s’agit d’un exercice du corps, nous ne pouvons l’
apprendre
qu’en utilisant ou en modifiant certains mouvemen
ne s’éclaireraient pas ici l’un l’autre. Comment procédons-nous pour
apprendre
tout seuls un exercice complexe, tel que la danse
alse quand on ne sait pas valser. Or il est bien évident que si, pour
apprendre
cette danse, il faut commencer par la voir exécut
pieds, pour pivoter sur nous-mêmes, sont ceux que nous utilisons pour
apprendre
à valser. Mais nous ne les utilisons pas tels que
acile de voir que les choses se passent de même dans tout effort pour
apprendre
et pour comprendre, c’est-à-dire, en somme, dans
es qui ont dominé quelque temps les esprits : & que nous a-t-elle
appris
? Que leur avoit-elle appris à eux-mêmes ? Ils se
ps les esprits : & que nous a-t-elle appris ? Que leur avoit-elle
appris
à eux-mêmes ? Ils se sont épuisés en recherches,
mir ses opérations ; elle le remercie des grandes vérités qu’il lui a
apprises
, comme s’il eût voulu la dédommager du joug qu’il
à elle seule. N’est-il pas plus sage, plus digne de sa destination, d’
apprendre
de la Divinité même ce qu’elle doit croire, ce qu
e Dieu. En matiere de Religion & de Culte, la Divinité seule peut
apprendre
aux Hommes ce qu’elle en exige & ce qui leur
evant l’Homme ? Ce n’est qu’à l’école d’un Dieu qu’un Homme sage peut
apprendre
l’usage de sa raison ; c’est de Dieu seul qu’il p
d’être Chrétiens. Qu’on lise les relations de tous nos Voyageurs : on
apprendra
par elles, que tous les Peuples policés, ceux où
les préceptes. Ce qu’ils enseignent d’utile, la Religion nous l’avoit
appris
avant eux, & d’une maniere plus modeste &
t procurer ce ressort & son efficacité. Son principal objet est d’
apprendre
aux Hommes de tour rang & de tout âge, que le
ance des Magistrats, les enhardit à les commettre. Mais s’ils avoient
appris
, & s’ils étoient fermement persuadés qu’ils o
rigueurs d’un partage si cruel à la Nature, sans une lumiere qui lui
apprît
à supporter les amertumes de son sort ; sans un c
e, dans ses détours, dans ses frénésies, & l’œil le moins perçant
apprend
bientôt à la connoître & à la détester. En su
ar l’explication, un professeur de lycée ou d’université se propose d’
apprendre
à lire à ses élèves. L’instituteur apprend à lire
’université se propose d’apprendre à lire à ses élèves. L’instituteur
apprend
à lire l’alphabet, et le professeur de lycée ou d
apprend à lire l’alphabet, et le professeur de lycée ou d’université
apprend
à lire la littérature. Le fait qui fonde et justi
its qui s’y appliquent, il ne suffît pas, pour les bien lire, d’avoir
appris
à lire à l’école. Trop de gens — même parmi ceux
ctor Hugo, ce qui est en moi, de ce qui est en eux. Il faut que j’aie
appris
à distinguer le sens du livre de l’usage que j’en
t de même, auront profit à ne pas les ignorer ; c’est une chose qui s’
apprend
; et c’est la chose qu’on apprend par l’exercice
les ignorer ; c’est une chose qui s’apprend ; et c’est la chose qu’on
apprend
par l’exercice de l’explication de textes. II.
s élèves n’en retiraient rien que l’habitude d’appliquer des formules
apprises
par cœur à des ouvrages qu’ils n’avaient pas lus
amener cet opiniâtre optimisme, il n’y a qu’un moyen : se connaître.
Apprendre
quelle est sa situation exacte vis-à-vis de l’ens
ir gravé en lettres énormes au fronton de tous les édifices français,
appris
par cœur dans toutes les écoles, inscrit en épigr
à la vérité, qu’une nation telle que la nation française peut ou doit
apprendre
à se laisser dire. Mais il lui faut pour cela des
Nous considérons avant tout comme notre véritable ami celui qui nous
apprend
à nous garder de ce que nous craignons le plus au
s du dehors et par ceux du dedans, si l’on veut réussir, il est bon d’
apprendre
les langues étrangères. On apprend les langues ét
l’on veut réussir, il est bon d’apprendre les langues étrangères. On
apprend
les langues étrangères pour apprendre les peuples
rendre les langues étrangères. On apprend les langues étrangères pour
apprendre
les peuples étrangers. Le temps des grandes naïve
causes de la grandeur et de la faiblesse des autres peuples ; il faut
apprendre
aussi à connaître les dessous des choses ». Tant
e conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous
apprennent
positivement remarques à ce sujet sur quelques
nger, sans une grande necessité, à ce que l’histoire et la fable nous
apprennent
des évenemens, des moeurs, des coûtumes et des us
ssible. Enfin ce fait est détruit par tout ce que les historiens nous
apprennent
de la vie de Junia Calvina. Je ne pense pas aussi
plus illustres, pour en faire un des acteurs de sa piece. Tacite nous
apprend
que dès les premiers jours du regne de Neron, Agr
roi de Commagene sous l’empire de Titus, quoique les historiens nous
apprennent
que le pere de ce prince infortuné ait été le der
I. Les deux formes de la mémoire. J’étudie une leçon, et pour l’
apprendre
par cœur je la lis d’abord en scandant chaque ver
mprimée dans ma mémoire. Je cherche maintenant comment la leçon a été
apprise
, et je me représente les phases par lesquelles j’
S’agit-il bien de la même chose ? Le souvenir de la leçon, en tant qu’
apprise
par cœur, a tous les caractères d’une habitude. C
ar chaque lecture se recouvrent entre elles, et que la leçon une fois
apprise
n’est que l’image composite résultant de la super
lecture toujours renouvelée et non comme une leçon de mieux en mieux
apprise
, se suffit absolument à elle-même, subsiste telle
un coup, comme dans un tableau. Au contraire, le souvenir de la leçon
apprise
, même quand je me borne à répéter cette leçon int
une représentation, c’est une action. Et, de fait, la leçon une fois
apprise
ne porte aucune marque sur elle qui trahisse ses
tant de représentations, les lectures successives qui m’ont servi à l’
apprendre
. Ces représentations en sont donc indépendantes,
se poursuit à tous les moments de la durée. Mais comme les souvenirs
appris
sont les plus utiles, on les remarque davantage.
que ce même phénomène à l’état naissant, le commencement d’une leçon
apprise
par cœur. Mais comment ne pas reconnaître que la
ervera pour la mémoire sa place et sa date. Au contraire, le souvenir
appris
sortira du temps à mesure que la leçon sera mieux
ire plutôt que la mémoire même. Il est vrai que l’exemple d’une leçon
apprise
par cœur est assez artificiel. Toutefois notre ex
savoir réellement une chose, pour la tenir à notre disposition, de l’
apprendre
par cœur, c’est-à-dire de substituer à l’image sp
tion des idées. Bornons-nous à montrer, en ce qui concerne les choses
apprises
, comment les deux mémoires vont ici côte à côte e
e-t-il pendant que nous les construisons ? Quand nous nous exerçons à
apprendre
une leçon, par exemple, l’image visuelle ou audit
tuellement le tout, comme il arrive lorsque chaque note d’une mélodie
apprise
, par exemple, reste penchée sur la suivante pour
aison 29. Fr. Müller insiste sur ce fait que, tandis que des aveugles
apprennent
très vite à retrouver leur chemin, un sujet attei
s de l’oreille, ce serait perfectionner l’accompagnement moteur. Pour
apprendre
un exercice physique, nous commençons par imiter
qui en marquent la structure intérieure. En ce sens, un mouvement est
appris
dès que le corps l’a compris. C’est ainsi qu’un a
res nous ont enseigné à l’abstraire. Ce ne sont pas des mots que nous
apprenons
d’abord à prononcer, mais des phrases. Un mot s’a
mots, certains chiffres, ou même, souvent, tous les mots d’une langue
apprise
. Dans la seconde, les mots suivent, pour disparaî
par le même auteur 63, le sujet avait oublié des langues qu’il avait
apprises
et aussi des poèmes qu’il avait écrits. S’étant r
24
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XI »
des auteurs du grand siècle. Racine, Boileau, Bossuet et Fénelon nous
apprendront
à corriger, à limer, à arrondir nos phrases… Leur
. Pélissier nous sert l’éternelle objection. Le travail, selon lui, n’
apprend
pas à écrire, parce qu’il y a de grands génies qu
avons publié uniquement pour prouver ce qu’il a la prétention de nous
apprendre
, et aussi parce que cet ouvrage était la confirma
éditer cette facétie : « M. Albalat, dit-il, est convaincu qu’on peut
apprendre
à écrire comme on apprend à compter !!! » (NdA)
Albalat, dit-il, est convaincu qu’on peut apprendre à écrire comme on
apprend
à compter !!! » (NdA)
e de l’antiquité. Alcuin, entre autres, des lettres duquel nous avons
appris
ces particularités, prit celui de Flaccus, qui ét
ue mal, les auteurs de l’antiquité les plus faciles à entendre ; on y
apprend
aussi, tant bien que mal, à composer en latin ; j
oit de latin en français, soit de français en latin. En rhétorique on
apprend
d’abord à étendre une pensée, à circonduire et al
maîtrise ès arts. Philosophie. Après avoir passé sept ou huit ans à
apprendre
des mots, ou à parler sans rien dire, on commence
lèges, est à peu près celle que le maître de philosophie se propose d’
apprendre
au bourgeois gentilhomme ; on y enseigne à bien c
es écoles sont encore pleines. Parmi les différentes inutilités qu’on
apprend
aux enfants dans les collèges, j’ai négligé de fa
une autre forme à l’éducation des collèges. Pourquoi passer six ans à
apprendre
, tant bien que mal, une langue morte ? Je suis bi
ser en latin est un temps perdu. Ce temps serait bien mieux employé à
apprendre
par principes sa propre langue, qu’on ignore touj
stoire, c’est peut-être l’enfance qui est le temps le plus propre à l’
apprendre
. L’histoire, assez inutile au commun des hommes,
i bons ni mauvais. Ce n’est pas à trente ans qu’il faut commencer à l’
apprendre
, à moins que ce ne soit pour la simple curiosité
faire précéder la rhétorique par la philosophie ; car enfin, il faut
apprendre
à penser avant que d’écrire. Dans la philosophie,
mmunément ; j’en appelle à l’expérience : et si, par exemple, on leur
apprenait
de bonne heure la géométrie, je ne doute point qu
ntentant de lire et de relire assidûment les livres dont je parle, on
apprendra
le sens d’un grand nombre d’autres mots : car le
dée donnera le sens propre et primitif. Il est certain qu’on pourrait
apprendre
ainsi beaucoup de mots dans une langue en assez p
s. En effet, il n’est point de langue étrangère que nous ne puissions
apprendre
, comme nous avons appris la nôtre ; et il est évi
de langue étrangère que nous ne puissions apprendre, comme nous avons
appris
la nôtre ; et il est évident qu’en apprenant notr
parler ; je le crois encore au-dessus de celui qu’il faut faire pour
apprendre
à lire : celui-ci est purement de mémoire et mach
et très important dans un dictionnaire de langue. L’expérience nous a
appris
qu’il n’y a pas dans notre langue deux mots qui s
e, la seconde à Londres ; par ce moyen, les étrangers et les Français
apprendraient
plus aisément la prononciation de leurs langues r
stance et au cas dont il est question dans l’auteur ; les enfants qui
apprennent
à parler, et qui le savent à l’âge de trois ou qu
y conformer dans les autres ; une langue étrangère en serait plus tôt
apprise
, et plus exactement sue. Dans les dictionnaires d
ns quelques autres. Un lecteur, doué d’une mémoire heureuse, pourrait
apprendre
de suite ces racines, et par ce moyen avancerait
r à cette signification, parce que le latin étant une langue que l’on
apprend
ordinairement dès l’enfance, on y est pour l’ordi
l’ordinaire plus versé que dans une langue étrangère vivante que l’on
apprend
plus tard et plus imparfaitement, et qu’ainsi un
et à l’égard des autres, ils ne serviraient, si on s’y bornait, qu’à
apprendre
très imparfaitement la langue : l’étude des bons
véritables et solides progrès. Mais, en général, le meilleur moyen d’
apprendre
promptement une langue quelconque, c’est de se me
qu’il est possible : avec cette provision et beaucoup de lecture, on
apprendra
la syntaxe par le seul usage, surtout celle de pl
, il est presque toujours facile de trouver le sens. Voulez-vous donc
apprendre
promptement une langue, et avez-vous de la mémoir
s donc apprendre promptement une langue, et avez-vous de la mémoire ?
apprenez
un dictionnaire, si vous pouvez, et lisez beaucou
lèges : on la fait consister à amplifier et à étendre une pensée ; on
apprend
aux jeunes gens à délayer leurs idées dans un dél
yer leurs idées dans un déluge de périodes insipides, au lieu de leur
apprendre
à les resserrer sans obscurité. Ceux qui douteron
plus haut et à laquelle Riemann a donné le nom d’Analysis Situs, nous
apprend
à faire des distinctions parmi les continus d’un
-je certain que S″ corrige également β ? L’expérience peut seule nous
apprendre
si cette loi se vérifie. Si elle ne se vérifiait
tré qu’une certaine loi se vérifie approximativement. Elle ne m’a pas
appris
comment est l’espace et qu’il satisfait à la cond
qu’il ne sera pas, je ne puis pas dire non plus que l’expérience m’a
appris
que la géométrie est possible ; je vois bien que
possible puisqu’elle n’implique pas contradiction ; l’expérience m’a
appris
seulement que la géométrie est utile. § 6. — L
t de la rétine affecté. Je n’y aurais jamais songé, si je n’avais pas
appris
d’avance, par le moyen que nous venons de voir, à
plus d’une dimension. Mais il arrive justement que l’expérience nous
apprend
que, quand deux sensations visuelles sont accompa
otal en a trois. Mais en serait-il de même si l’expérience nous avait
appris
le contraire et si une certaine sensation de conv
en aurait quatre. Va-t-on dire alors que c’est l’expérience qui nous
apprend
que l’espace a trois dimensions, puisque c’est en
ment non, tout ce que nous pouvons dire c’est que l’expérience nous a
appris
qu’il est commode d’attribuer à l’espace trois di
crits d’un style de laquais ? Mais où le soi-disant Théologien a-t-il
appris
que j’aye été chassé de chez M. Helvétius, dont l
losophe Géometre, dont il est le très-humble serviteur, il lui auroit
appris
qu’il me rencontra chez M. Helvétius l’avant-veil
goutte qui l’enleva aux Lettres & à la Société ; il auroit pu lui
apprendre
encore, que…… Admirez, je vous prie, Monsieur, l’
t à des injures calomnieuses : il me donne des avis admirables ; il m’
apprend
des anecdotes impies sur quelques Auteurs ; il fa
rois ans que je n’aurais pas eu cette délicatesse ; mais depuis, j’ai
appris
bien des choses qui me la prescrivent comme un de
nte comme elle à d’ignobles bâtards ? Et les choses qu’elle dit avoir
apprises
depuis trois ans sur le compte de madame de Monte
voir le roi, elle voulait recevoir sa mission de la bouche du roi, et
apprendre
, dans une nouvelle entrevue, le prix qu’elle pouv
ntérêts de la gloire qu’il s’était acquise. Au reste, La Bruyère nous
apprend
ce que c’était dans ce temps-là qu’un directeur,
ecteur, et la correspondance de madame de Maintenon avec le sien nous
apprend
ce que c’était que Gobelin. Un directeur était un
leur nombre fut double. Le 11e entretien de madame de Maintenon nous
apprend
que pour cacher l’existence des premiers enfants
hât pas l’emploi du temps qu’elle aurait dérobé à ses amis. Elle nous
apprend
qu’elle travailla à meubler elle-même au moins un
n pays où l’on fait fortune par la conversation, et où tant de gens n’
apprennent
guère que de quoi causer. Bouhours est un causeur
rs qualités, et pour peu qu’il vienne à broncher, un demi-désaveu lui
apprend
qu’entre eux et lui l’amitié n’est que de pure ci
ait bien mieux quand il disait aux poètes : Avant donc que d’écrire,
apprenez
à penser. Tel est l’ordre du travail. Apprendre
nt donc que d’écrire, apprenez à penser. Tel est l’ordre du travail.
Apprendre
à penser, chercher le vrai, même chose sons des m
ouhours détruit l’ordre de Boileau ; ce qu’il nous conseille, c’est d’
apprendre
à écrire avant que de penser, comme si le premier
lait, en ce temps-là, tour à tour, « une bibliothèque vivante où l’on
apprend
tout sans peine et sans étude ; une salle de musi
onviennent également aux Maîtres & aux Disciples ; les derniers y
apprennent
les élémens du langage, & les premiers la man
p; le Didactique grammatical, & la Métaphysique du discours. On y
apprend
à connoître ce qui constitue le style figuré ; à
e de Logique, de justesse & de netteté. La Méthode raisonnée pour
apprendre
la Langue Latine, pour n’être pas aussi estimable
humain, ce qu’il a vu des mœurs parisiennes, ce que l’histoire lui a
appris
du caractère français jusque dans les Gaulois du
iétés ont le leur, et c’est Montesquieu qui le leur découvre. Il leur
apprend
à marcher vers ce but mystérieux où, dussent-elle
es, se vérifier par des faits la justesse de ses pressentiments, elle
apprit
aux lettrés qu’ils pouvaient ne pas lui marchande
de l’esprit humain posé la borne heureuse… ce qui veut dire : qui a
appris
à l’esprit humain à ne pas nier que la matière so
cartes veut connaître, c’est sa propre nature ; et nul ne peut lui en
apprendre
des choses plus certaines que sa pensée. Pour Buf
des animaux, de l’homme dans son commerce avec la nature. Elles nous
apprennent
à être les spectateurs intelligents et reconnaiss
nos passions on qui rend ridicules celles qu’il nous laisse, qui nous
apprend
notre mesure par nos disgrâces, qui nous classe e
lle peut donner matière à certaines vertus, ne craignez pas de la lui
apprendre
. Dans l’éducation païenne, c’est en s’instruisant
’est en s’instruisant à devenir citoyen que, chemin faisant, l’enfant
apprend
à être homme ; dans l’éducation chrétienne, c’est
ître soi-même pour savoir sa propre mesure, pour se subordonner, pour
apprendre
l’obéissance raisonnable, pour respecter ceux à q
rance, du moins, le latin passe pour nécessaire, et la maxime qu’on n’
apprend
finement le français qu’à l’aide du latin, n’est
éloquents par sa façon de leur enseigner l’éloquence. » Le maître qui
apprenait
à son élève à ne baisser les yeux devant personne
forme des élèves, non pour atteindre une vertu impossible, mais pour
apprendre
, par le bon emploi de leur jeunesse, à bien user
entif et tendre comme les meilleurs pères par la nature, semble avoir
appris
des enfants eux-mêmes l’art de les élever. Il con
es de culture incompatibles, et comme deux influences ennemies, que n’
apprend
-on dans Rollin comment elles sont inséparables ?
ne se maria point et ne connut la paternité que par la charité, nous
apprend
à aimer nos enfants pour eux-mêmes, et par quelle
usieurs autres écrivains qui les voïoient tous les jours. Lucien nous
apprend
même qu’on leur matelassoit le corps afin que cet
seulement au jeune homme qui veut faire du progrès dans l’éloquence d’
apprendre
l’art du geste ; mais il consent encore qu’il pre
Mithridate. Racine aussi grand declamateur que grand poëte, lui avoit
appris
à baisser la voix en prononçant les vers suivants
u : d’abord on récitoit des vers faits sur le champ, mais bien-tôt on
apprit
, continuë Tite-Live, à faire des pieces suivies,
ces paroles sur une note qu’on n’a pas étudiée. Cependant l’exercice
apprend
même à des femmes à faire ces trois operations en
pe est souvent un modèle si parfait. Maintenant cette critique nous a
appris
tout ce qu’elle pouvait nous apprendre. Il s’agit
Maintenant cette critique nous a appris tout ce qu’elle pouvait nous
apprendre
. Il s’agit de pénétrer le sens intime de tant de
nos âges fabuleux ; et les tombeaux de nos ancêtres ne nous ont rien
appris
. Mais il faudra bien que la poésie, depuis si lon
d’une littérature d’imitation. La langue latine n’a plus rien à nous
apprendre
: tous les sentiments moraux qu’elle devait nous
’homme est courte ; il faut lui abréger, le plus possible, le temps d’
apprendre
. Je le répète, le latin est épuisé, le grec le se
de besoins matériels. Il est impossible de prévoir ce que nous devons
apprendre
de langues dont les unes sont faites pour l’ouïe,
teront aussi nos larmes ; et déjà la Bible et l’Évangile nous avaient
appris
à compatir à tous. Les Allemands nous ont donné l
façonner l’esprit au bon langage et à la politesse du monde, elle lui
apprenait
encore mieux à idolâtrer sa petite personne : Ma
, ne soyez point glorieux, et songez que vous n’êtes qu’un bourgeois…
Apprenez
de moi qu’en France on ne reconnaît de noblesse q
ur le convertir au christianisme, lui et ses sujets. L’abbé de Choisy
apprit
, au séminaire où il était alors, ce projet d’une
ens : il en profite pour s’instruire. À peine remis du mal de mer, il
apprend
le portugais, l’astronomie ; il parle marine, il
philes : J’explique du portugais avec le père Visdelou ; M. Basset m’
apprend
ce que c’est que les ordres sacrés ; je regarde d
il arrive, pense-t-il, j’aurai toujours fait un beau voyage ; j’aurai
appris
bien de petites choses ; je n’aurai guère offensé
r mot : « Grâce à Dieu, mon Histoire est faite, je vais me mettre à l’
apprendre
. » De ses nombreux écrits que je ne songe même p
le fondement solide. Une application infinie et un désir insatiable d’
apprendre
lui tenaient lieu de science ; plus il était igno
nt, citant quelquefois hors de propos des passages latins qu’il avait
appris
par cœur, et que ses docteurs à gages lui avaient
reçus mon éducation dans un petit collège d’excellents prêtres, qui m’
apprirent
le latin à l’ancienne manière (c’était la bonne),
taires détestables, sans méthode, presque sans grammaire, comme l’ont
appris
, aux xve et xvie siècles, Ërasme et les humanis
hait pas qu’ils n’eussent sur tout le reste des idées fort claires. J’
appris
plus tard des choses qui me firent renoncer aux c
infiniment mieux que la critique ou la sagacité philosophique : ils m’
apprirent
l’amour de la vérité, le respect de la raison, le
livre ne partirent point. Ma mère, qui était chargée de l’expédition,
apprit
la mort de Mlle Guyon et garda la lettre. Quelque
e maîtresse une vieille ursuline qui l’aimait beaucoup et lui faisait
apprendre
par cœur les psaumes qu’on chante à l’église. Apr
vint consciencieusement trouver ma mère : « Je ne peux plus lui rien
apprendre
, dit-elle ; elle sait tout ce que je sais mieux q
iennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre. Mes maîtres m’avaient
appris
le mépris du laïque et inculqué cette idée que l’
e je réussissais dans mes classes était un indice. À quoi bon si bien
apprendre
le latin, sinon pour l’Église ? Un paysan, voyant
uand on doit être prêtre ? » Effectivement, au collège, tous ceux qui
apprenaient
quelque chose se destinaient à l’état ecclésiasti
nt, mais ignorant autant qu’on peut l’être. J’eus tout à découvrir. J’
appris
avec étonnement qu’il y avait des laïques sérieux
ument opposée à celle de Saint-Nicolas du Chardonnet. Saint-Sulpice m’
apprit
d’abord à considérer comme enfantillage tout ce q
bord à considérer comme enfantillage tout ce que M. Dupanloup m’avait
appris
à estimer le plus. Quoi de plus simple ? Si le ch
eux-mêmes abondamment) : — À quoi bon ces exhumations ? Elles ne nous
apprennent
rien que de futile ou d’affligeant. Voilà bien l’
s morts n’ont pas de secrets et n’en sauraient avoir. Quoi qu’on nous
apprenne
d’eux, il n’y a pas de quoi nous étonner, puisqu’
nner, puisqu’ils furent des hommes et des femmes, et qu’on ne nous en
apprendra
jamais rien qui ne soit humain, hélas ! Absolvons
int des grands écrivains, ni des autres ; et dès lors le bien qu’on m’
apprendra
d’eux me causera un plaisir mêlé d’un peu d’étonn
37
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XVI »
ves et l’on brave la contradiction quand on affirme à priori : « On n’
apprend
pas à écrire ; le style est un don ; on a du tale
rbe ; mais je ne suis guère disposé à croire avec lui que l’on puisse
apprendre
à créer des images ; à les recomposer, à les arra
us insisté sur la nécessité de voir et sur les moyens à employer pour
apprendre
à voir. Mais M. Lebesgue exige des conditions com
du Manuel Rorel ; et peut-on dire, comme ajoute M. Lebesgue, « que j’
apprends
à voler avec des ailes de papier mâché » ? J’ai
qu’avec le secours de l’expérience, que les génies les plus heureux,
apprennent
d’elles comment il faut appliquer dans la pratiqu
e qu’ils sçavent de leur profession, n’est qu’une routine qui se peut
apprendre
comme on apprend les autres métiers. Les esprits
leur profession, n’est qu’une routine qui se peut apprendre comme on
apprend
les autres métiers. Les esprits les plus communs,
çauroient faire que très-mal, même en prenant beaucoup de peine. Nous
apprenons
à faire les choses pour lesquelles nous avons du
es âges, et de toutes les conditions. Dix ans ne sont point trop pour
apprendre
tant de choses. Il est naturel que les grands gén
ins, l’interieur s’évertuë de lui-même, et l’esprit devient actif. Il
apprend
à raisonner et à décider lui-même comme on appren
devient actif. Il apprend à raisonner et à décider lui-même comme on
apprend
les autres choses. Il parvient enfin à bien raiso
ont, si l’on veut, apprentifs durant un plus long-temps, parce qu’ils
apprennent
encore à un âge où les artisans ordinaires sçaven
ion du grand problème qui me préoccupe à si juste titre. Je n’ai rien
appris
, sinon l’énormité du sacrifice que Dieu allait ex
je ne l’avais touché de plus près que dans ces moments-là. Le cœur n’
apprend
que par la souffrance, et je crois, comme Kant, q
apprend que par la souffrance, et je crois, comme Kant, que Dieu ne s’
apprend
que par le cœur. Alors aussi j’étais chrétien et
re question en arrivant à Saint-Sulpice fut pour vous demander afin d’
apprendre
la cause de ce silence, et plus encore afin de m’
n de m’entretenir avec vous. Jugez de la peine que j’éprouvai quand j’
appris
qu’une maladie grave avait été la cause qui avait
malgré moi, mes pas un peu lents. À mon arrivée à Saint-Sulpice, on m’
apprend
que je ne fais plus partie du séminaire, mais bie
e mon embarras. Il redouble encore quand, quelques heures après, on m’
apprend
que l’archevêque est venu lui-même au séminaire e
res positions où elle m’a placé, lesquelles m’ont fourni l’occasion d’
apprendre
une foule de choses. Il me fut facile, en sortant
t un esprit décidément supérieur ; ce n’est que de ce moment que j’ai
appris
à le connaître. Nous ne nous abordâmes point de f
e éclate dans les dernières scènes du prologue. Charles Sternay vient
apprendre
a Clara Vignot qu’un désastre de fortune l’oblige
eu du pas de la fuite et de l’abandon. Quelques instants après, Clara
apprend
qu’il va se marier. Il mentait donc, le misérable
qui est son parrain et l’ami dévoué de sa mère, est bien forcé de lui
apprendre
qu’il est enfant naturel ; il lui révèle, en même
que romanesque qui l’a fait héritier d’un demi-million. Quand Jacques
apprend
sa vraie situation, et que la force des choses la
averser, à pas lents, le prologue, comme le malade de Millevoye. Nous
apprenons
, à l’acte suivant, que Clara Vignot doit ses cinq
lbertine, qui guettait, depuis longtemps, cette noble proie. Alors il
apprend
qu’André a ordonné à son notaire de lui fermer sa
enue Mme Paul Delaroche et morte à la fleur de l’âge, elle devait lui
apprendre
ce que c’est que la première grande douleur. Tant
ais remis depuis. Ce qu’il a le mieux su, c’est l’anglais qu’il avait
appris
de bonne heure et qu’il lisait couramment. À cet
r à temps pour assister à quelque petite fusillade. Mais à Toulon, il
apprend
que tout vient de finir ; aller à Constantine n’e
tigue. Si j’avais le temps de lui donner une petite éducation, je lui
apprendrais
à chanter Rabadablabadabla-blabla, pour que sur m
er Rabadablabadabla-blabla, pour que sur ma terre d’Afrique il puisse
apprendre
à ses semblables ce délicieux refrain, et peut-êt
ème plus gai que Miçkiewicz. Je crois pouvoir dire de Vernet que j’ai
appris
quelque chose de lui, et que tout le monde peut-ê
que chose de lui, et que tout le monde peut-être a quelque chose à en
apprendre
. Il produit avec une facilité et une aisance inou
ue. Lors même que l’on sent que cette fécondité n’est pas chose qui s’
apprenne
, le principe n’en est pas moins admirable, et rie
kheim, la division du travail est une enseigneuse de solidarité. Elle
apprend
à l’individu son insuffisance et sa dépendance. I
ire l’individu au rôle d’organe docile du mécanisme social. « Il faut
apprendre
à l’individu, dit M. Durkheim, à jouer son rôle d
: pour cela, il faut l’armer des vertus de la machine ; il faut qu’il
apprenne
à considérer les conditions où il travaille d’une
l’ennui, l’uniformité qu’apporte avec elle toute activité mécanique.
Apprendre
à supporter l’ennui — et non seulement à le suppo
e. Apprendre à supporter l’ennui — et non seulement à le supporter, —
apprendre
à le voir entouré d’un charme supérieur ; c’est c
ce qui fut jusqu’à présent la tâche de toute instruction supérieure.
Apprendre
quelque chose qui ne nous regarde en rien et sent
ue le “devoir” consiste précisément dans cette activité “objective” ;
apprendre
à évaluer séparément le plaisir et le devoir, voi
notonie s’élevant jusqu’au grandiose ; sous son égide, le jeune homme
apprend
à bûcher : première condition pour remplir plus t
sique des romains étoit la même que celle des grecs, dont ils avoient
appris
cette science. Elle avoit chez les uns et chez le
s de la vie, puisqu’il enseignoit également ce que les enfans doivent
apprendre
et ce que les personnes faites doivent sçavoir.
ateur ; mais qu’on ne sçauroit même être bon grammairien sans l’avoir
apprise
, puisqu’on ne pouvoit pas bien enseigner la gramm
e de son livre où il veut prouver que l’orateur est du moins obligé d’
apprendre
quelque chose de la musique. " on ne me refusera
t d’en connoître le mécanisme & toutes les finesses ! Comment ont
appris
leur Langue M. de Voltaire, le propagateur de ce
nage prononçoit l’Italien d’une maniere ridicule, parce qu’il l’avoit
appris
sans maître & qu’il n’avoit jamais été en Ita
t également. N’avons-nous pas une infinité de Gens de Lettres qui ont
appris
l’Anglois, l’Espagnol, l’Italien, l’Allemand, par
tte furie imprudente, nous qui n’ignorons pas l’histoire et qui avons
appris
, en la lisant, que l’histrionolâtrie a souillé de
naux, par les petits Bachaumont de la chronique, que la province a pu
apprendre
depuis quelques jours que la société parisienne a
reille idée ne put effleurer ces cerveaux corrompus, mais qui avaient
appris
dans la loi romaine la majesté du père et du magi
la moralité de ces comédies de société où le comédien est mandé pour
apprendre
le rôle à monsieur, et la comédienne pour l’appre
est mandé pour apprendre le rôle à monsieur, et la comédienne pour l’
apprendre
à madame et à mademoiselle, et où, dans le laisse
elle l’a été ; mais elle n’aime pas à demander, elle pense qu’il faut
apprendre
à se suffire. Quand il s’agit de transférer l’éta
eur fasse entendre ce qu’on leur dit et ce qu’on leur lit. Qu’on leur
apprenne
à parler français, mais simplement. Qu’elles écri
oint logé dans cette tête excellente un coin de roman. « Il faut leur
apprendre
à aimer raisonnablement, disait-elle de ses fille
r raisonnablement, disait-elle de ses filles adoptives, comme on leur
apprend
autre chose. » Et de plus, cette ancienne amie de
s hauts songes ? — As-tu porté, en ton sein gravée, la sainte prière
apprise
par l’enfant sous le toit paternel ? » Ainsi soup
de mon printemps. Et la sainte prière a fui de ma pensée, — la prière
apprise
sur les genoux de ma mère. Ce n’est qu’obscurci e
une grande simplesse, a dit Montaigne tout socratique en ce point, d’
apprendre
à nos enfants “Quid moveant Pisces…”, la science
er l’esprit et à le remplir de notions vives et d’agréables lumières.
Apprendre
peu, mais bien, c’est la règle. Ne pas pousser ce
aux professeurs. Et pour la chimie, par exemple, telle que doivent l’
apprendre
les élèves de la section littéraire, en seconde e
ez-en l’histoire ; rendez ainsi familière la logique des inventeurs ;
apprenez
à vos élèves à connaître et à vénérer les noms de
e temps en temps… Par quelques exercices de ce genre, les jeunes gens
apprennent
bientôt à calculer, à peser, à mesurer, et on leu
x écoles Polytechnique et militaires ? Du latin au xixe siècle, pour
apprendre
à construire des navires de guerre ou des places
construire des navires de guerre ou des places fortes ! du latin pour
apprendre
à lancer des boulets, ou pour appliquer dans les
écrivent aussi, le public est informé de leurs découvertes, et on lui
apprend
bien-tôt à quel illustre il a l’obligation des mo
’est que les autres arts ne sont utiles qu’après qu’on les peut avoir
appris
, mais que l’étude seule de la geométrie est d’une
e, quand on sçait que tout notre mérite dans cette cure vient d’avoir
appris
des indiens du Perou, la vertu de cette écorce qu
doit arriver par une consequence necessaire, que les modernes qui ont
appris
cette logique et qui ont été formez par ses regle
ou posé, témeraire ou circonspect, que de la logique qu’il peut avoir
apprise
. Il est insensible dans la pratique, s’il a étudi
logique de Barbey ou celle de port-royal. La logique qu’il peut avoir
apprise
n’est peut-être pas à sa façon de raisonner, ce q
une once ôté ou ajouté à un quintal. Cette science sert plutôt à nous
apprendre
comment on raisonne naturellement, qu’elle n’infl
le goût, offrent quelquefois plus d’intérêt philosophique et nous en
apprennent
plus sur l’histoire de l’esprit humain que les mo
même que l’éducation chez les Chinois et les Arabes ne sera jamais d’
apprendre
l’arabe ou le chinois vulgaire, mais sera toujour
mais d’apprendre l’arabe ou le chinois vulgaire, mais sera toujours d’
apprendre
l’arabe ou le chinois littéral ; de même que la G
ompre avec nos pères. L’éducation philologique ne saurait consister à
apprendre
la langue moderne, l’éducation morale et politiqu
rophe et le seul guide pour le poète est le rythme, non pas un rythme
appris
, garrotté par mille règles que d’autres inventère
doit être de Boileau, que : Pour savoir son métier, il faut l’avoir
appris
, lorsqu’ils vous engagent à piocher les auteurs,
, tu les rencontreras, les serres ! « Il y a l’École romane on l’on t’
apprendrait
à tisser des tapisseries avec de vieilles laines
science quand ta raison t’aura démontré qu’elles sont justes. « Alors
apprends
ton métier, travaille, cherche ton rythme aux emp
fide qu’il faut que j’oublie. On n’étudie l’écorché, dit-on, que pour
apprendre
à regarder la nature ; mais il est d’expérience q
qu’au sortir de là, pour compléter l’absurdité, on envoyât les élèves
apprendre
la grâce chez Vestris ou Gardel, ou tel autre maî
éternelle étude du modèle de l’école. Ce n’est pas dans l’école qu’on
apprend
la conspiration générale des mouvements, conspira
un jour vous mettiez à la place de toutes les faussetés que vous avez
apprises
, la simplicité et la vérité de le Sueur ; et il l
les unes plus graves, les autres moins sérieuses. On voudroit qu’ils
apprissent
à se respecter eux-mêmes, à craindre les écarts &
rts, en voyant les plus beaux génies, enviés, persécutés, malheureux,
apprennent
à connoître la carrière où ils entrent, & qu’
our commenter ces deux vers si connus d’Horace* : Non, je n’ai point
appris
à jurer par un maître. ……… Souvent Homère dort :
enèse et leur histoire à travers les siècles. Elle se bornait à faire
apprendre
par cœur une quantité formidable de dogmes qu’il
ussait des arguments en barbaro, en baroco ou en baralipton. Bref, on
apprenait
aussi bien que possible à tirer une conclusion ju
e n’était certes pas un système propre à former des écrivains, à leur
apprendre
la sobriété, l’art de composer un ouvrage, de cho
is aux mains d’un « sophiste ès lettres latines », lequel lui faisait
apprendre
par cœur, puis redire à l’envers une grammaire et
e l’éducation du géant, fils de prince, et son nouveau précepteur lui
apprend
tant et de si belles choses que l’élève devient h
’art de composer des énigmes », multiplier les exercices qui doivent
apprendre
à dire les choses en style agréable et raffiné, o
ble haine de la tyrannie. « Et ce n’est pas assez que les jeunes gens
apprennent
à vivre avec le vieux Caton, à mourir avec Socrat
x débats du Forum, pour les gloires retentissantes de la tribune. Ils
apprennent
à parler au peuple avec les orateurs antiques, et
subisse le châtiment ignominieux, il se souvient des discours qu’il a
appris
et composés, il rentre dans sa classe, adresse à
et regrettaient de n’avoir pas un professeur de conjuration qui leur
apprit
à l’affranchir. Ce dernier enseignement peut semb
ine en sept ou huit tragédies. Racine, élève de Port-Royal, où on lui
apprend
à remonter jusqu’aux originaux imités par les Rom
classes inférieures ; Port-Royal renonce à l’étrange coutume de faire
apprendre
à lire en latin et introduit des compositions fra
par β′ ; et que α′ puisse corriger soit α, soit β ; l’expérience nous
apprend
alors que β′ peut également corriger β. Dans ce c
lie sans que la première le soit. Supposons que l’expérience nous ait
appris
le contraire. Cela se pourrait, et cette hypothès
si l’œil était immobile. Ce sont les mouvements de l’œil qui nous ont
appris
qu’il y a la même relation entre la sensation de
pas altérées par ces mouvements. Cela, c’est l’expérience qui nous l’
apprend
et elle seule qui pouvait nous l’apprendre. Si no
’est l’expérience qui nous l’apprend et elle seule qui pouvait nous l’
apprendre
. Si nous avions distingué les séries de sensation
trique qui est un continu mathématique. Tout au plus pourrait-il nous
apprendre
qu’il est commode de donner à l’espace géométriqu
ent d’un solide invariable. — Oui, mais c’est l’expérience qui nous a
appris
les lois du mouvement d’un solide invariable ; ri
vent nous renseigner que sur les mouvements de la tête, elles ne nous
apprennent
rien sur les mouvements relatifs du tronc ou des
s études furent des meilleures. Placé à l’université de Cambridge, il
apprit
tout ce qu’on y enseignait, le droit civil, la ph
eur, un pasteur français réfugié, M. Jouneau. Lord Chesterfield avait
appris
notre langue dans son enfance d’une femme de cham
ie, lui en fit l’observation, et lui demanda s’il n’avait pas d’abord
appris
notre langue d’une personne de cette province ; c
l disait à propos du Siècle de Louis XIV : « Lord Bolingbroke m’avait
appris
comment on doit lire l’histoire, Voltaire m’appre
olingbroke m’avait appris comment on doit lire l’histoire, Voltaire m’
apprend
comment il faut l’écrire. » Mais en même temps, a
re âge, lui dit-il encore, j’aurais été honteux qu’un autre eût mieux
appris
sa leçon, l’eût emporté sur moi à aucun jeu, et j
ame-là, je vous l’abandonne ; mais, depuis son temps, l’histoire vous
apprend
que les hommes ont fait dans le monde beaucoup pl
u, lui répondit Villars, que Votre Majesté me pardonnerait de vouloir
apprendre
le métier, de l’infanterie, surtout quand la cava
nseils, lui donna du moins celui-ci, dont Villars profita : c’était d’
apprendre
le métier de partisan, et d’aller souvent faire d
st plus propre à former un véritable homme de guerre qu’un métier qui
apprend
à attaquer hardiment, à se retirer avec ordre et
n sens hardi et adroit. Villars, tandis qu’il sert dans la cavalerie,
apprend
le métier d’éclaireur : aux sièges où il est, il
lle. » Le prince de Condé lui dit ; « Jeune homme, qui vous en a tant
appris
? » Et regardant ceux qui étaient auprès de lui :
Milan en 1734, la vivacité de son feu et de son allure. 6. [NdA] On
apprendra
avec plaisir qu’une nouvelle édition des Mémoires
rivée, elle se mit à se faire instruire dans la religion grecque et à
apprendre
le russe : les deux instruments essentiels pour r
ait la nuit sur son séant, et, tandis que tout le monde dormait, elle
apprenait
par cœur les cahiers que son maître lui laissait.
mes disaient entre elles ce qu’elles avaient sur le cœur, et par là j’
apprenais
quantité de choses. » Elle sait qu’avant tout, à
et qu’elle pleura beaucoup. » Elle pleure de même son père dont elle
apprend
la mort (1746), jusqu’à ce qu’elle soit obligée,
elait de ses voeux ; et que détermina même son ordre ? Les Mémoires l’
apprennent
assez clairement. Nous nous abstiendrons en ceci
. Je me souviens qu’un jour, à une de ces mascarades publiques, ayant
appris
que tout le monde se faisait faire des habits neu
t qu’il n’en devenait que plus sot chaque jour ; il est fort étonné d’
apprendre
d’un de ses confrères, vice-roi de je ne sais que
ffirait cependant de quelques soirées et d’un démonstrateur pour nous
apprendre
. Ponocrates aurait rougi que son élève restât dan
faisoit ». Après le repas viennent les cartes, mais c’est encore pour
apprendre
sous ce prétexte mille petites gentillesses et in
ns-nous bien que ces méthodes nouvelles, et, avant tout, agréables, d’
apprendre
les sciences aux enfants, moyennant un précepteur
cques (Galiani), recommande deux points avant tout dans l’éducation :
apprendre
aux enfants à supporter l’injustice ; leur appren
ns l’éducation : apprendre aux enfants à supporter l’injustice ; leur
apprendre
à supporter l’ennui. Mais Rabelais ne voulait que
ée à un comédien nommé Polus qui joüoit le personnage d’Electre, nous
apprennent
que les anciens distribuoient souvent à des homme
u aux amans de faire des galanteries à leurs maîtresses. Suetone nous
apprend
que lorsque Neron montoit sur le théatre pour y r
e en lames fort minces. Ces masques qui étoient de bois, comme nous l’
apprenons
dans les vers que prudence a fait contre Symmaque
on ampoulée. Solin qui a écrit quelque temps après Pline semble nous
apprendre
pourquoi l’usage de cette pierre étoit à préferer
beaucoup de choses que nous ignorons, s’ils ne nous avoient pas tout
appris
. On peut voir un catalogue de ces écrivains dont
éloigné, je parlais d’un livre incomparable. J’avais la prétention d’
apprendre
au monde, qui n’écoute jamais que ses propres ins
de la dernière princesse de Condé, la sœur du duc d’Enghien… Et je n’
appris
rien à personne. C’est comme si j’avais parlé au
son âme, et ces lettres-là, je les ai, et, à elles seules, elles m’en
apprennent
plus que ces déchirures d’histoire qui ne sont pe
ces déchirures d’histoire qui ne sont peut-être qu’un conte. Elles m’
apprennent
, en effet, le secret de la vie et du malheur de R
comme moi je l’écrirais : « Les femmes doivent tout ignorer pour tout
apprendre
, et tout sentir pour tout deviner. » Le bas-bleu
et la vie ; ce sont eux qui, étudiant la marche passionnée des idées,
apprennent
aux signes des idées à se passionner de même. Les
m pour du mérite, a été commune à tous les siècles. Cicéron, qui nous
apprend
tous ces détails, se plaignait même que ces éloge
cle poli, consentait à passer pour ignorant, et avouait qu’il n’avait
appris
qu’à combattre et à vaincre ; qui opposait ses tr
savons seulement que l’ouvrage eut le plus grand succès. Tacite nous
apprend
que Cicéron dans cet éloge élevait Caton jusqu’au
age de votre valeur. Tous ceux qui verront ce monument, ceux même qui
apprendront
que nous l’avons élevé, parleront de vous avec re
63
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« II »
le façon nos ouvrages ont fait réfléchir certaines gens, on va nous l’
apprendre
. On n’a pas cherché le moins du monde à concilier
le façon nos ouvrages ont fait réfléchir certaines gens, on va nous l’
apprendre
. On n’a pas cherché le moins du monde à concilier
M. Albalat affirme que, dans le style, il y a une partie de métier à
apprendre
, une partie de procédés à savoir, tout un côté po
es doutes, « parce que le doute est libérateur », et nie qu’on puisse
apprendre
quelque chose sans imiter, en ajoutant que « l’im
se déverser les unes dans les autres, il faut, sous peine de ne rien
apprendre
et de ne pas intéresser, que les livres de voyage
cents pages19, fait l’effet d’une assez longue route, — le sien nous
apprend
-il sur l’Amérique des choses intimes et profondes
ses intimes et profondes jusque-là inaperçues ou mal observées ? Nous
apprend
-il enfin ce que nous ne savions pas, à nous autre
re sur le fond même de son livre. Il montre l’Amérique ; il ne nous l’
apprend
pas. Il exhibe les curiosités de ce pays, et, qua
ir une femme, ne tâchât d’obtenir cette puissante reine. » « Sigemunt
apprit
cette nouvelle : ses fidèles en parlèrent et ains
ements garnis de fourrures grises et bigarrées. « Et sa mère Sigelint
apprit
aussi cette nouvelle. Elle commença de s’attendri
elung, beaucoup d’hommes hardis, qu’il ne connaissait pas, mais qu’il
apprit
à connaître alors. « Tout le trésor de Nibelung a
tranchée. « La jeune fille l’avait fait très-souvent. Le chevalier l’
apprit
aux bords du Rhin ; il le savait fort bien et pou
promptement à me faire voir la reine et votre sœur, afin que je leur
apprenne
ce dont m’ont chargé Gunther et Brunhilt ; tous d
otif. Je l’ai laissé hors de tout péril, voilà ce que je voulais vous
apprendre
. Il m’a envoyé avec cette nouvelle vers vous deux
pleurer. Ils seront bientôt arrivés. » Depuis longtemps elle n’avait
appris
si douce nouvelle. « Avec une étoffe blanche comm
m’a été volé. Il y a longtemps déjà qu’on me l’a dérobé méchamment. J’
apprends
à la fin qui me l’a enlevé. » Ces femmes étaient
d Brunhilt le vit, elle commença de pleurer. Il fallait que Gunther l’
apprît
et tous ses hommes aussi. « La reine parla ainsi
la parole : « Je suis vivement affligé. Ma femme Brunhilt vient de m’
apprendre
la nouvelle que tu t’es vanté d’avoir été son pre
s braves et magnanimes se regardaient l’un l’autre. « On devrait bien
apprendre
aux femmes à laisser là toutes ces paroles insole
contre ses ennemis. « Son maître lui ordonna de dire ce qu’il avait
appris
. « Si vous pouvez empêcher l’expédition, nous iro
it : « Je le ramènerai moi-même au palais. Il m’est bien égal qu’elle
apprenne
la vérité, celle qui a affligé le cœur de Brunhil
’elle fera quand elle sera dans les larmes. » « Maintenant vous allez
apprendre
de moi l’indication exacte de la fontaine où Sîfr
n bouclier n’est pas lacéré par les épées ; tu as été assassiné. Si j’
apprends
qui t’a frappé, je le poursuivrai jusqu’à la mort
. » « Les deux jeunes rois s’étaient aussi rendus là, car ils avaient
appris
l’arrivée des étrangers. Gîselhêr-l’enfant les vi
» « Le roi Gunther prit la parole : « Après sept nuits passées, vous
apprendrez
la résolution que j’ai prise, de concert avec mes
vice qu’on lui faisait ; il en devint rouge de joie. « Quand la reine
apprit
que ses frères viendraient dans ce pays, elle en
se rendre en ce pays ? Dites-moi aussi ce qu’a dit Hagene, quand il a
appris
la nouvelle ? » « — Il vint au conseil un matin d
en superbe appareil. Quant à tous ceux qui les suivront, je n’ai pu l’
apprendre
. Volkêr, le joueur de viole, a promis de les acco
mbition ne va pas jusqu’à les imiter, étudiez-les également. Ils vous
apprendront
mieux que tous les enseignements à discerner le b
balance où se pèsent les talents, c’est la pierre de touche qui nous
apprend
à ne pas confondre le clinquant avec l’or, l’ivra
s montrer. La description la plus détaillée de la Vénus de Médicis en
apprend
moins qu’un seul regard jeté sur la statue. Nous
r avant tout s’il est possible de l’enseigner, et s’il est utile de l’
apprendre
. Ne semble-t-il pas, à l’indifférence qu’on attac
nversation, le débit oratoire et la déclamation dramatique, peut-on l’
apprendre
? Peut-on l’enseigner ? Pour répondre à la premiè
s plus précieux bienfaits de la divinité, la parole ! Comment peut-on
apprendre
à bien parler ! En apprenant à bien lire. Aussi e
ridicule que de ne pas savoir lire ; et personne ne prend la peine d’
apprendre
ce qu’il est agréable de savoir et ce qu’il est h
ur, on ne comprend l’avantage de bien lire qu’à l’âge où il répugne d’
apprendre
, à l’âge où le temps manque pour l’étude, absorbé
il doit être le prix. « C’est qu’en tout, pour savoir, il faut avoir
appris
. « Bien lire est talent plus rare qu’on ne pense
rdinal de Bernis, qui, du moins, en dehors de la diplomatie, nous ont
appris
une chose qu’on ne savait pas : c’est que cette B
probablement tant mieux ! Que nous diraient-ils, en effet ? que nous
apprendraient
-ils, en restant dans leur diplomatie ?… En histoi
dans cette Correspondance de si peu d’intérêt par elle-même et qui n’
apprend
rien à l’Histoire ! Mais ces mâles esprits faisai
ondance tronquée, dont Adhémar d’Antioche a publié les tronçons, nous
apprend
que, de 1836 à 1843, le comte Raczynski avait pub
qu’il soit nul ou médiocre. Je ne le sais point et son livre ne me l’
apprend
pas. Mais je dis que, tel qu’il soit au fond, s’i
aît cultivé à la surface, renseigné, orné de connaissances, fort bien
appris
dans les matières qu’il traite. Je ne dis pas sav
les matières qu’il traite. Je ne dis pas savant ni docte. Je dis bien
appris
, sachant, aux termes des règlements et des progra
ommes, car je ne vois dans ce livre (exécuté avec des choses purement
apprises
) que ce que l’éducation y a créé et y a mis. La p
tue des hommes ; c’est Thémis elle-même et la Justice. Il faut que tu
apprennes
à connaître toutes choses et le fond réel de la v
avait illustrées. Empédocle, en effet, né dans Agrigente, avait, nous
apprend
Aristote, rem porté le prix de la course équestre
l secours, disait-il91, peut écarter les maux et la vieillesse ? Tu l’
apprendras
, puisque pour toi je garde en dépôt de tels secre
rs, vierge aux bras blancs, je sollicite de toi ce qu’il est permis d’
apprendre
dans cette vie passagère. Envoie vers moi, sous l
isir par la pensée. Si tu le cherches avec ardeur, il te sera donné d’
apprendre
jusqu’où peut s’élever la pensée mortelle. » Cett
ait encore activement en 1664, et il ne mourut qu’en 1685, comme on l’
apprend
par hasard d’un mot échappé à la plume de Dangeau
er avoit quelque génie extraordinaire pour les mathématiques, et j’ai
appris
de M. des Billettes, ami de M. Pascal, excellent
le meilleur chemin. » « Comme la voix vient en chantant, et que l’on
apprend
à s’en bien servir quand on l’exerce sous un bon
les a pas comme on veut : « Le meilleur expédient, poursuit-il, pour
apprendre
une chose en peu de temps et sans maître, c’est d
e lendemain, je la cherchois partout ; et, comme je m’en informois, j’
appris
qu’il y avoit peu de temps qu’elle étoit mariée,
ophes ; du reste, qu’il n’avoit pas besoin d’un autre que de moi pour
apprendre
à messieurs ses enfants à faire des armes ni à da
cepté le latin que j’étois bien aise de savoir, tout ce qu’on m’avoit
appris
m’étoit non-seulement inutile, mais encore nuisib
conter tout d’une suite, car je crois que vous seriez bien aise de l’
apprendre
; mais, madame, outre que cela ne serait pas si t
nt savante : « Puisque vous êtes si curieuse, madame, que de vouloir
apprendre
tout ce qui se passa au rendez-vous d’avant-hier,
is ces observations, où je ne voulus pas insulter ; je me contentai d’
apprendre
à ces dames que je n’étois pas chimérique et que
préceptes les plus essentiels, car il a dit : « Un jeune homme, pour
apprendre
à chanter, à danser, à monter à cheval, à voltige
e à cause que vous m’avez extrêmement négligé, lui disait-il, je vous
apprends
qu’entre vos merveilleuses qualités qui font tant
e se connaît bien que dans les Lettres de M. de Méré : c’est là qu’on
apprend
que cet épicurien insouciant avait écrit quelques
t des travaux de seconde main, les commentateurs scolastiques eussent
appris
le grec et lu dans leur texte Aristote, Platon, A
mes sous les plumes les plus exercées 79. Où en serions-nous, si pour
apprendre
l’histoire ou la géographie, nous en étions rédui
pas plus de valeur qu’une démonstration mathématique et ne peut rien
apprendre
sur la réalité existante. La philologie 83 est la
s, ce qui est d’un grand avantage pour l’originalité. Le XVIIe siècle
apprenait
mieux le latin dans les auteurs, ou même dans Des
latin dans les auteurs, ou même dans Despautères, que nous ne l’avons
appris
dans Lhomond et qu’on ne l’apprendra dans des gra
ns Despautères, que nous ne l’avons appris dans Lhomond et qu’on ne l’
apprendra
dans des grammaires bien meilleures. Ici, comme e
d’un très grand intérêt. Strabon (Géographie, liv, VIII, Init.) nous
apprend
qu’Éphore et plusieurs autres firent de même. Sup
ent rarement dans la réalité. Il est certain que l’habitude de la vie
apprend
, autant que les livres, et constitue une culture
ture des Femmes savantes et Le Lutrin de Despréaux. Louis Racine nous
apprend
que ce même Despréaux fut sa satire sur Le Festin
Si on trouvait leurs lettres, on en tirerait de grands avantages… On
apprendrait
toute la politesse du style et la plus délicate m
e ses habitudes au comte de Rochefort dont il était l’ami : et « elle
apprit
, dit-elle, que Lauzun allait quelquefois chez une
ames de Sévigné, de La Fayette, Scarron, Coulanges. Louis Racine nous
apprend
qu’elle était chez le duc de Brancas quand Boilea
it de Huet, le célèbre évêque d’Avranches, et un autre de Patru, nous
apprennent
les principales de ces causes. Le marquis d’Urfé
ille ; et d’Urfé, désespéré, s’était fait chevalier de Malte. Mais il
apprit
bientôt que le mari de Diane ne fêtait et ne pouv
uaient par la politesse et par la beauté de l’esprit. » Rien ne nous
apprend
comment le Ier volume du roman du marquis d’Urfé
lles, Et sitôt que j’en vois quelqu’un s’imaginer Que ce qu’il veut m’
apprendre
a de quoi m’étonner, Je le sers aussitôt d’un con
tous les tours de ses devanciers d’Italie, sans compter ceux qu’il a
appris
de Molière. L’intérêt de ces pièces, c’est l’inté
une, et en revêtit cet excellent français de Paris, tel qu’il l’avait
appris
au comptoir de son père, et tel qu’on le parlait
Sganarelle. L’éducation d’Isabelle a porté ses fruits : la pupille a
appris
à tirer parti des travers du tuteur. Sganarelle e
gédie, selon Racine, c’est de faire quelque chose de rien. Il l’avait
appris
de Molière. Voici une comédie sans un seul des pr
flatteurs. Une lettre, de tous les incidents communs le plus commun,
apprend
aux galants qu’ils sont joués, à Alceste qu’on ne
ontre les autres, sans songer à en profiter pour lui. Arnolphe, mieux
appris
, tient le milieu entre l’esprit de Sganarelle et
répandre çà et là des lumières et des vérités d’expérience, qui nous
apprennent
à les juger et à lire en nous et chez les autres.
cariâtre qu’elle ne l’était de nature ; à la romanesque Bélise, qui a
appris
la vie dans la Clélie de Mlle de Scudéry, et qui
donne plus de vérité et de sel. Dans le Phormion de Térence, Démophon
apprend
que son fils est marié sans son aveu. Il veut se
e par son confesseur de ne plus la fatiguer de ses poursuites, et lui
apprend
ainsi qu’il est aimé. Mais quel parti Molière n’a
nnaître la terre et les hommes. Il n’écrivit que ce qu’il avait vu ou
appris
de la bouche des plus érudits de ses contemporain
ulaires doivent de leur côté souhaiter plus ardemment, lorsqu’ils ont
appris
que vous étiez occupé à faire construire des vais
ant de pays divers est venue jusqu’à nous, j’ai le plus grand désir d’
apprendre
de vous quel est l’homme que vous avez connu jusq
e dirai pas de vous ce que vous me demandez de dire, jusqu’à ce que j’
apprenne
que votre vie a fini heureusement. Hélas ! l’homm
ement surpris du deuil que je voyais chez Harpagus. Mais bientôt j’ai
appris
tout d’un homme de la maison, qui m’a accompagné
t ce qui s’était passé, raconta de son côté à Harpagus ce qu’il avait
appris
du pâtre, et, après avoir tout répété, termina en
té dans une entière ignorance de ce qui le concernait, et qu’il avait
appris
seulement en route sa propre histoire ; qu’il se
vivez, les dieux seuls vous ont sauvé. Vous avez, je n’en doute pas,
appris
depuis longtemps ce qui s’est passé à votre égard
etiens que j’ai eus à Memphis avec ces mêmes prêtres de Vulcain, j’ai
appris
beaucoup d’autres particularités. Ensuite, je sui
pays ; mon intention n’est pas cependant de publier tout ce que j’ai
appris
sur la religion des Égyptiens, mais seulement de
comme des oiseaux, et de là leur vint le nom de colombes. Puis elles
apprirent
la langue de la Grèce, et fondèrent la langue amb
défenseurs, et s’en emparèrent facilement. Dès que l’armée péonienne
apprit
que les villes étaient au pouvoir de l’ennemi, el
venu le trouver, dans l’espoir d’en tirer une grande récompense, lui
apprit
qu’il existait dans la montagne un sentier qui co
t lui que j’accuse. « Xerxès, enchanté de ce qu’Épialte venait de lui
apprendre
, s’empressa de détacher Hydarne, qui, suivi de la
& du Latin. C’est à lui que nous devons la Nouvelle Méthode pour
apprendre
la Langue Latine, ainsi que l’Abrégé de ces deux
ts frivoles, les dispense de tout travail. Mais il est encore temps d’
apprendre
aux jeunes gens, susceptibles d’être dirigés vers
e renouveler l’eau dans les cruches des prisonniers, comme on m’avait
appris
le matin qu’il fallait faire. — C’est bien, dis-j
n de nous deux seul pouvait jouer à l’autre, puisque nous ne l’avions
appris
à personne. CXCV Aussi, pour bien le confi
m’avait parlé. — Comment es-tu là, ma pauvre âme ? me dit-il. Qui t’a
appris
où j’étais moi-même ? Que veut dire cet habit d’h
ot, où il avait été jeté par les sbires ; comment le bargello m’avait
appris
mon service le matin et comment j’avais compris q
, résonnant comme un tremblement de l’air, sous les souterrains, nous
apprit
que trois heures s’étaient écoulées dans une minu
is : « Il m’entend, et ce délire est un langage à son oreille qui lui
apprend
ce que ma bouche n’a pas achevé de lui confesser.
ntre lui et moi. Ah ! si nous avions su écrire ! Mais où aurions-nous
appris
nos lettres ? nos pères, nos mères, nos oncles ne
fille ? ma Fior d’Aliza, s’écriait ma belle-sœur, n’en avez-vous donc
appris
aucune nouvelle par les chemins ou sur les places
et, sans vouloir interroger personne de la prison, dans la crainte d’
apprendre
ainsi aux autres ce que je voulais savoir moi-mêm
pareilles incongruités. Que ne nous dit-il pas, au reste, que ne nous
apprend
-il pas, de ces choses qu’on n’aurait jamais l’idé
la dépense, souffrant des tourments réels et des supplices quand elle
apprenait
quelque calamité publique » ; une vraie mère des
adie du roi se déclara et vint effrayer et consterner la France. On l’
apprit
à Versailles le soir du 9 août. Le roi était tomb
le reste de la campagne ; elle se risqua un soir à lui dire qu’ayant
appris
qu’il allait à Saverne et à Strasbourg elle espér
e à nous que la supériorité de son mérite : mais un fatal réveil nous
apprendrait
que cette Thémire si parfaite, si aimable, c’est
ait laissé en blanc. Elle l’interroge et le force de le lui nommer. «
Apprenez
, Monsieur, lui dit-elle, que jamais ces sortes de
busc. Évidemment elle est renseignée. C’est dans l’allemand qu’elle a
appris
le latin. Elle sait l’allemand, cette langue qui
tte langue qui dispense de toutes les autres et dans laquelle on peut
apprendre
jusqu’au sanscrit, comme la lourde Mme Dacier sav
qui veut plus que des sonnets, des ballades et de la grammaire. « On
apprend
, dit-elle, à bien penser, comme on apprend à coud
s et de la grammaire. « On apprend, dit-elle, à bien penser, comme on
apprend
à coudre. Et encore les hommes de ce pays-ci, s’é
ce n’était pas encore assez de savoir l’allemand et elle s’est mise à
apprendre
le hollandais pour faire le livre que voici. Ce b
sa prochaine publication, elle pourrait se jeter dans le chinois et l’
apprendre
pour nous faire l’histoire de la Chine. Une seule
, d’entraver leurs esprits, encore gauches et lents à se mouvoir. Ils
apprennent
à marcher : contentons-nous de ce qu’ils marchent
’est sur les matières mêmes qu’ils auront traitées que le maître leur
apprendra
à féconder, à développer, à ordonner un sujet, c’
ns ce volume, d’une manière désintéressée, sans le vulgaire désir d’y
apprendre
des procédés rapides et mécaniques ; si l’on y pr
rvint à délier sa langue, à se procurer une bonne prononciation. Il s’
apprit
encore à bien placer ses épaules, en s’exerçant d
i tout l’odieux de cette accusation retomba sur Démosthène. Son rival
apprit
à le connoître, & médita des projets de venge
cusé, se trouve sans argent & sans aucun secours. Son vainqueur l’
apprend
, vole à lui la bourse à la main, & met tant d
e lire est en quelque façon une peine. C’est une operation que l’oeil
apprend
à faire par le secours de l’art, et qui n’est pas
infiniment la voix à faire son impression. L’instinct naturel nous l’
apprend
, en nous enseignant que ceux qui nous écoutent pa
cation qu’ils reçoivent les rende encore plus propres qu’elles à bien
apprendre
tout ce que l’art peut enseigner, on a vû néanmoi
n a professé cet art durant quelques années. Un éleve qui a du génie,
apprend
à bien faire en voïant son maître faire mal. La f
fiée. Combien d’hommes illustres en toutes sortes de professions, ont
appris
les premiers élemens des professions qui les ont
il. Il n’avoit eu besoin des enseignemens de Pierre Perugin, que pour
apprendre
comment il falloit étudier. Il en a été de même d
le. Un génie à qui la nature ne donna que des aîles de tourterelle, n’
apprendra
jamais à s’élever d’un vol d’aigle. Comme le dit
leçons d’un maître de musique habile développent nos organes, et nous
apprennent
à chanter méthodiquement ; mais ces leçons ne peu
se. L’art ne supprime pas plus les défauts d’organisation lesquels il
apprend
à cacher, qu’il augmente l’étenduë naturelle des
ndre ce Dieu perdu ?… L’éducation, la pédagogie, c’est la nécessité d’
apprendre
à l’homme son malheur ; c’est le redressement de
r la moitié du ba, be, bi, bo, bu, et nous ne croyons pas qu’il l’eût
apprise
. Philosophie d’école buissonnière, bonne pour les
rible, puisque c’est le tout de notre destinée, on a moins le temps d’
apprendre
comment se font les choses que le temps de les fa
de ce pays-ci ont adorés depuis quarante ans. M. Taine a parfaitement
appris
, à l’école d’où il est sorti, le défaut de l’armu
omme une machine. — Quel moyen faut-il employer pour cela ? — Il faut
apprendre
à l’homme à s’ennuyer. — Comment y arrive-t-on ?
voir. — Qui doit-on lui présenter comme modèle ? — Le philologue : il
apprend
à bûcher. — Quel est l’homme parfait ? — Le fonct
donner à l’instruction une valeur en soi. On étudie pour étudier. On
apprend
pour apprendre. On arrive ainsi à une sorte d’asc
nstruction une valeur en soi. On étudie pour étudier. On apprend pour
apprendre
. On arrive ainsi à une sorte d’ascétisme intellec
es. L’Église à laquelle l’école d’aujourd’hui se substitue et dont on
apprend
par cœur le catéchisme avant d’être admis à la co
erdre de tout ce qu’ils vouloient dire. En effet, saint Augustin nous
apprend
dans le même livre qui vient d’être cité, que lor
s à ceux qui ne l’avoient pas étudié par méthode, à peu près comme il
apprend
la signification de tous les mots d’une langue ét
ient representer. " ce Caramalus et ce Phabaton étoient, comme nous l’
apprend
le pere Sirmond dans ses notes sur Sidonius, deux
les de faire mériter le nom d’homme de lettres à celui qui les auroit
apprises
. Nous apprenons de Zozime et de Suidas, que l’art
riter le nom d’homme de lettres à celui qui les auroit apprises. Nous
apprenons
de Zozime et de Suidas, que l’art des pantomimes
aut, ce sont tout simplement des gens de bonne foi et qui n’aient pas
appris
à bouder leur plaisir. Mais yen a-t-il encore dep
ues. — La critique est un métier, et c’est un métier difficile. Peu l’
apprennent
, tous s’y croient capables. — Beaucoup d’écrivain
! Cela dit tout, n’est-ce pas ? Un critique qui n’est pas créateur n’
apprend
rien aux créateurs, cela lui demeure interdit ; e
s sur le mouvement poétique des quinze dernières années n’auront qu’à
apprendre
l’espagnol, pour lire les articles impartiaux, in
u bourreur de crâne bolchévisant. » Sur quoi M. Mandin nous exhorte à
apprendre
l’espagnol pour lire, dans les magazines de l’Amé
enre ; il désire seulement « des gens de bonne foi et qui n’aient pas
appris
à bouder leur plaisir ». Peu importe le genre du
’avis de retirer le permis. « Un critique qui n’est pas un créateur n’
apprend
rien aux Créateurs… » écrit Fagus, « et rien au p
es époques seront toujours la plus forte école où notre nation puisse
apprendre
à se continuer, en valant mieux. Si la pensée a e
e Rome fait à chacun de nous sa part personnelle et sa leçon. Il nous
apprend
par quelles qualités nous pouvons contribuer à la
r publique. Mais cette préférence ne me gâte ni le plaisir que j’ai à
apprendre
dans Montesquieu des choses si considérables avec
l tous ces grands peintres ont travaillé. Peindre l’homme pour nous l’
apprendre
, et nous l’apprendre avec le conseil de nous y re
ntres ont travaillé. Peindre l’homme pour nous l’apprendre, et nous l’
apprendre
avec le conseil de nous y reconnaître, tout va là
er trop au public. Montesquieu connaissait son lecteur ; il lui avait
appris
tout le premier à chercher dans les livres le pla
eu a eu le tort de défendre, ses belles idées sur la justice nous ont
appris
à le réfuter. Enfin, cette « joie secrète » qu’il
ui notre langage usuel a commencé par nous être étranger ; nous avons
appris
lentement notre langue maternelle ; et les pensée
e nous voulons nous assimiler nous est totalement inconnue, il faut l’
apprendre
, c’est-à-dire apprendre à mettre sous ces mots in
miler nous est totalement inconnue, il faut l’apprendre, c’est-à-dire
apprendre
à mettre sous ces mots inconnus des idées d’abord
sée active, l’invention, la réflexion. Dans notre enfance, nous avons
appris
lentement à nous parler intérieurement, comme à p
; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire,
apprenez
à penser. Selon que notre idée est plus ou moins
ou, mieux encore, à l’élever d’un étage. Encore ce spectacle ne nous
apprend
-il pas comment s’établissent des fondations ; il
s ne savent pas nommer, et ils retiennent beaucoup de mots dont ils n’
apprennent
le sens que par l’usage. » Bossuet, Logique, I, 3
nt et parlent de même, et par les mêmes raisons. La langue qu’ils ont
apprise
est toujours la plus belle, la plus riche, la plu
ne difficulté de plus que la langue française, pour pouvoir être bien
apprise
et bien parlée. Mais je veux bien même écarter ce
coup de phrases de Molière et se ferait moquer de lui ; faute d’avoir
appris
à distinguer dans les gallicismes, ceux qui sont
’est déjà un assez grand inconvénient pour nous, que d’être obligés d’
apprendre
, bien ou mal, tant de langues différentes ; borno
n plus de regret qu’on ne les soutienne pas en français. D’abord on y
apprendrait
à parler sa propre langue, qu’on sait pour l’ordi
perdu pour l’étude des choses ; et nous avons tant de choses utiles à
apprendre
, tant de vérités à chercher, et si peu de temps à
s sciences profanes, parce que S. Thomas nous assure qu’il avait plus
appris
de théologie dans la prière que dans l’étude. 7°.
ginales, que garantissent la position et la probité de l’auteur. On y
apprend
à connaître de près le grand homme et même (ce qu
illustrés ? Il est assez bien fait, agréable à parcourir, et il vous
apprendrait
certaines choses. — C'est Dubochet qui le publie
enseigner l’art d’écrire en soi ; il s’agit d’exposer comment on peut
apprendre
à écrire, en étudiant et en s’assimilant les proc
essayer de goûter ce que l’on n’aime pas. Ces conseils, d’ailleurs, n’
apprennent
pas le métier d’écrire. Le principe qu’on doit ad
re avec fruit, le voici : Il faut lire les auteurs dont le style peut
apprendre
à écrire, et laisser de côté ceux dont le style n
tyle peut apprendre à écrire, et laisser de côté ceux dont le style n’
apprend
pas à écrire. En d’autres termes, il y a des aute
unir des choses médiocres, qui peuvent meubler la mémoire, mais qui n’
apprendront
pas à écrire. C’est l’herbier, où la plante morte
osition, les proportions, les développements, les détails. Aurez-vous
appris
à peindre ? En aucune façon. Le dilettante, le ph
sophe, le critique liront avec fruit de cette manière. Celui qui veut
apprendre
à écrire lira tout autrement. De quelque façon qu
r fausse opinion que d’avouer qu’ils n’ont pas le droit d’en avoir. «
Apprendre
à lire, disait Gœthe dans les dernières années de
re à lire, disait Gœthe dans les dernières années de sa vie, en 1830,
apprendre
à lire est le plus difficile des arts… J’y ai con
rps de doctrines qui permette de juger les écrivains ordinaires. Pour
apprendre
l’art d’écrire par l’étude des modèles, il n’est
ez Cicéron. — Mais, reprit la personne qui le consultait, je voudrais
apprendre
à bien écrire en français. — En ce cas, répliqua
Le style est un effort d’expression qui se développe sans cesse. « J’
apprends
tous les jours à écrire », a dit un grand prosate
pend de la continuité de la lecture. Je crois qu’il faut s’abstenir d’
apprendre
par cœur. On retomberait dans les inconvénients d
ure est venue d’eux, et parce qu’enfin c’est le seul moyen pratique d’
apprendre
à écrire. L’éducation classique qu’on donne au co
lle mesure on se les assimilera. La lecture comparée des auteurs nous
apprendra
que chaque style a sa saveur. On ne cherche pas d
rai, comme le dit Théophile Gautier, que « la poésie est un art qui s’
apprend
», il faut bien apprendre cet art quelque part. O
ile Gautier, que « la poésie est un art qui s’apprend », il faut bien
apprendre
cet art quelque part. On ne doit donc pas se moqu
’il n’ait pris aux anciens. Un autre livre de Becq de Fouquières nous
apprend
que Chénier collectionnait les images des anciens
re terrain. Si Homère, Théocrite, Virgile, Horace, n’avaient eu à lui
apprendre
la langue, la diction poétique, à l’initier à ce
ttoyiez la classe, vous enleviez les ordures ; moi j’étais écolier, j’
apprenais
la science, je cultivais les lettres. Vous servie
er les affaires ou plaider les causes importantes. » Les Manuels nous
apprennent
, d’après Quinlilien, qu’on amplifie pour augmente
es prix à celui qui aurait resserré ses pensées, et qui par là aurait
appris
à parler avec plus d’énergie et de force : mais,
cet art de décrire et de peindre ; chez quels auteurs il faut aller l’
apprendre
; quels sont les écrivains descriptifs qu’on doit
est la peinture animée des objets. Nous avons donné des conseils pour
apprendre
à voir les choses ; nous avons expliqué la tournu
ploitent des mines d’étain. Et puis il avait continué à voyager, pour
apprendre
. Dans les hypogées de l’Egypte, il avait cherché
eur front de glaces éternelles. On répétait tous les traits prévus et
appris
qui constituaient le lieu commun. On ornait cela
vre), peuvent être considérés comme des écrivains d’idées. Nous avons
appris
à imiter descriptivement. Il nous reste à apprend
d’idées. Nous avons appris à imiter descriptivement. Il nous reste à
apprendre
la façon abstraite d’écrire. En d’autres termes,
éternelle bâtie sur les confins de l’éternité. La vue d’un tombeau n’
apprend
-elle donc rien ? Si elle enseigne quelque chose,
Je disais à madame du Châtelet : Vous vous empêchez de dormir pour
apprendre
la philosophie ; il faudrait, au contraire, étudi
philosophie ; il faudrait, au contraire, étudier la philosophie pour
apprendre
à dormir. (Montesquieu, Pensées diverses.) Il f
ts. On hésitera à faire de mauvaises antithèses, le jour où l’on aura
appris
comment on en fait de bonnes. Voici comment Taine
de conseiller aux lecteurs ordinaires l’étude des auteurs grecs pour
apprendre
les procédés d’antithèse. Nous nous en tiendrons
; si l’homme se méprise trop, tu sais relever son courage… et tu lui
apprends
ces deux vérités… qu’il est infiniment méprisable
lus l’art des maîtres que des disciples ; il faut avoir déjà beaucoup
appris
de choses pour savoir demander ce qu’on ne sait p
our cela que Taine est un modèle ; car, puisque le style naturel ne s’
apprend
pas, il reste que c’est dans Taine et dans les éc
e c’est dans Taine et dans les écrivains qui lui ressemblent que l’on
apprendra
le style qui se peut apprendre. » Sarcey, dans se
écrivains qui lui ressemblent que l’on apprendra le style qui se peut
apprendre
. » Sarcey, dans ses Souvenirs, nous avait déjà di
récriminations, marchez hardiment dans cette voie : l’expérience vous
apprendra
qu’elle est la bonne. Chapitre XIII — De quel
dit un critique, est une des branches de l’art qui ne se peuvent pas
apprendre
par spéculation seulement et qui exigent pour le
s aurait dit simplement : Ce fut une nuit affreuse, que celle où l’on
apprit
tout à coup que Madame se mourait, que Madame éta
uer, de les tenir entre elles. La lecture et l’étude des auteurs nous
apprendront
ce grand art par une constante observation d’espr
légant, ne vaudra rien du tout. Vos réflexions, mademoiselle, vous en
apprendront
cent fois plus que je ne pourrais vous en dire. V
oir lu ce livre, est celle-ci : « Le vrai style n’est pas celui qu’on
apprend
par le travail : c’est un don de facilité. Le vra
le. Mais Virgile n’a cessé d’imiter Théocrite et Homère. On peut donc
apprendre
beaucoup par l’imitation, et qui dit imitation di
usement assimilé le ton de M. Anatole France. « Le style naturel ne s’
apprend
pas », dit M. Faguet. Je veux bien le croire, mai
fable. Ses manuscrits sont noirs de ratures. Celui-là a certainement
appris
le style naturel par le travail. Condillac a dit
Grimaces, p. 13. 63. Le reproche n’est pas nouveau. Montaigne nous
apprend
qu’on a critiqué aigrement la traduction d’Amyot,
sition sourde l’oblige à ajourner son projet. Et la fête commence. On
apprend
que M. Diaz, auteur de la Coupe du Roi de Thulé,
e la musique, nous ne savons rien, sinon ce que votre Revue nous en a
appris
. En revanche, nous connaissons assez bien en Russ
rts très suivis. Mais je pense qu’il vous paraîtra plus intéressant d’
apprendre
que plusieurs de nos compositeurs russes, encoura
est seulement dans les œuvres des grands compositeurs que ces nations
apprennent
la signification émotionnelle des divers rythmes
x leur inutilité. En est-il de même chez vous ? Nos journaux nous ont
appris
que vous aviez une nombreuse et brillante école d
sage chez un maître d’école de village allemand, il aurait sans doute
appris
à le faire mieux ; mais il est bien à craindre qu
e Lohengrin le raconte dans sa Communication à mes amis (IV, 396), il
apprenait
cette mélodie-parlée, ce parlé-mélodique, en entr
mélodie, qui n’est pas celle de Bellini : musiciens ou non musiciens,
apprenons
ceci de Wagner, l’expression, et, là où elle manq
auteur : Sire, dit-il au roi de Navarre à Meudon, au moment où l’on
apprend
que Henri III vient d’être assassiné à Saint-Clou
e, qui s’étaient aussi réveillés au bruit, étant sortis du logis pour
apprendre
ce que c’était, n’y rentrèrent point, et il n’a j
chasse (1576) : Rosny l’accompagne dans sa fuite, et bientôt se met à
apprendre
sous lui la guerre. Il commence à servir, comme l
à ceux qui l’en voulaient divertir, il répondait qu’il avait à cœur d’
apprendre
le métier des armes dès ses premiers commencement
es trêves de ces guerres fatigantes, à Pau, à Auch, à Nérac, il avait
appris
le métier de courtisan avec application, absolume
t appris le métier de courtisan avec application, absolument comme on
apprend
un autre métier : en 1576, à Pau, on le voit étud
nge d’un moment qui me fera croire que tu es elle. Ma mère, lorsque j’
appris
que tu étais morte, dis, est-ce que tu as eu cons
squ’à ce qu’enfin, tout mon fonds de douleur d’enfant étant épuisé, j’
appris
à me soumettre à mon lot ; mais tout en te pleura
; des enfants, qui ne sont plus les tiens, ont foulé le parquet où j’
appris
à marcher, et là où le long de cette rue, le jard
, que mon intime connaissance avec ces échantillons de l’espèce m’ait
appris
à avoir en horreur l’amusement du chasseur ; celu
enter à votre chanson ; car c’est la même puissance divine qui nous a
appris
, vous à chanter et moi à briller, afin que vous a
uper quelque part ailleurs. De ceci les sectaires querelleurs peuvent
apprendre
à démêler leur véritable intérêt : que le frère n
e personnages historiques. Aucun doute ne ternit la satisfaction d’en
apprendre
si long sur les dessous de personnages si élevés.
s à lui familières que ce que son érudition généreuse a bien voulu en
apprendre
au public. À quelle fade, légendaire et trouble m
scandaleux qui d’ailleurs ne me scandalise pas outre mesure. Que vous
appreniez
comment Hermann, prince régent d’Alfanie de par l
un radeau de naufragés, de définitives figures se mesurent à la vie,
apprennent
pour les avoir entiers sentis le désastre et le b
nce à qui il faut faire perdre l’habitude des plaisirs désordonnés et
apprendre
ceux de l’amitié. Reprenons les faits dans l’ordr
arité de condition, de vertu et d’honneur ? Madame de Sévigné va nous
apprendre
comment les choses se sont passées. Elle écrit à
upçonne point d’avoir révélé ma confession à l’abbé Testu ; mais il a
appris
par vous le dessein que j’ai de sortir de la cour
nce de Bossuet et sa profonde connaissance du cœur humain lui avaient
appris
que la douceur, la patience et les exhortations é
a écrit saint Augustin dans son livre sur la musique. D’ailleurs nous
apprenons
d’Aristides Quintilianus, et nous voyons par ce q
ce chant qui n’étoit qu’une déclamation. On sera bien plus curieux d’
apprendre
une autre chose, je veux dire la maniere dont la
ui ne se fait point naturellement, et c’est même ce que l’art ne peut
apprendre
à bien pratiquer. Mais nos artisans ont cru qu’il
er autrement que de vive voix, la durée que devoit avoir un air, et d’
apprendre
par consequent même à la posterité le mouvement d
t la principale partie. Il ne faut pas, dit cet auteur, avoir honte d’
apprendre
ce qu’on doit être obligé de faire un jour. D’ail
geste. Nos jeunes gens, dit Scipion, vont dans l’école des comédiens
apprendre
à réciter, exercice que nos ancêtres regardoient
qu’on pût toujours le deviner sans interprete, lorsqu’on n’avoit pas
appris
le langage de la danse antique. Les orientaux ont
on tems sans se remuer dansoient autrefois en chantant. Juvenal nous
apprend
que l’écuïer tranchant qui coupoit la viande sur
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