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1 (1912) L’art de lire « Avant-propos »
uand il disait : « Le critique n’est qu’un homme qui sait lire et qui apprend à lire aux autres. » Mais en quoi cet art consist
ire très lentement, en notant plume en main tout ce que le livre nous apprend , tout ce qu’il contient d’inconnu pour nous — et
bon article, du moins un article qui se tienne. Seulement vous aurez appris à votre lecteur à lire en critique, et non pas à
uve ne soit faux : le critique ne sait pas lire pour son plaisir et n’ apprend pas aux autres à lire pour le leur. Il apprend au
pour son plaisir et n’apprend pas aux autres à lire pour le leur. Il apprend au lecteur à lire en critique. Or lire en critiqu
is, le critique est un homme qui ne sait lire qu’en critique et qui n’ apprend à lire qu’en critique, qui n’enseigne que la lect
s voulez-vous lire seulement pour jouir de vos lectures ? Voulez-vous apprendre à lire comme on apprend à jouer du violon, c’est-
nt pour jouir de vos lectures ? Voulez-vous apprendre à lire comme on apprend à jouer du violon, c’est-à-dire pour savoir en jo
2 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
Il est donné à peu d’hommes d’être géomètres ; il est donné à tous d’ apprendre de l’arithmétique et de la géométrie. Il ne faut
’est bon à rien ; il faut le renvoyer. Je crois qu’il est plus aisé d’ apprendre l’arithmétique et la géométrie élémentaire qu’à l
lles ne leur en feront verser comme signes algébriques. . Les enfants apprennent des jeux qui demandent plus de mémoire, de combin
re que celui de Pascal. Un peuple, est-il ignorant et superstitieux ? apprenez aux enfants de la géométrie et vous verrez avec l
Les études de cette classe sont purement géométriques. Les élèves ont appris tout ce qu’il faut pour s’y appliquer. Le temps q
nous récréent. C’est en étudiant l’histoire naturelle que les élèves apprendront à se servir de leurs sens, art sans lequel ils ig
, etc., peuvent-ils s’en passer ? S’il n’y avait que trois sciences à apprendre , et que le choix s’en fît pour nos besoins, ils p
la clef des autres, et il est prêt à étudier avec intelligence, et à apprendre avec rapidité, quelque langue particulière que ce
leur application à l’idiome qui nous est familier, et dont nous avons appris les éléments de nos parents, lorsqu’ils environna
nces que des mots grecs et latins ; qu’il faut autant de mémoire pour apprendre exactement la chronologie, la géographie et l’his
la préférence, à moins qu’on ne se proposât de les enseigner comme on apprend la langue maternelle, par usage, par un exercice
u’on en sait plus et mieux dans un an et demi, qu’un enfant n’en peut apprendre en six ou sept ans. Mais accordons qu’au sortir d
e sans lire un auteur latin, et oublient ce qu’ils ont si péniblement appris . Mais ce n’est pas tout : si les principes de la
t point ici de leur utilité, mais bien du temps où il convient de les apprendre  : est-ce lorsqu’on est enfant et écolier, ou lors
teurs ? On étudierait donc à cinq ou six ans ce qu’on ne saurait bien apprendre , et ce qui ne. pourrait servir qu’à vingt-cinq ou
sur la manière de les étudier toutes. Demandez à Dumarsais comment on apprend le grec et le latin ; il vous répondra, traduire
prit en composant ? C’est de chercher, dans la langue étrangère qu’on apprend , des expressions correspondantes à celles de la l
cette dernière opération, ce n’est pas la langue qu’on sait, que l’on apprend  ; c’est donc celle qu’on ignore. Il ne l’est donc
à fixer dans la mémoire et la grammaire et le dictionnaire. Que nous apprend l’expérience journalière là-dessus ? Elle nous ap
aire. Que nous apprend l’expérience journalière là-dessus ? Elle nous apprend que le latin que les élèves ont étudié dans les é
, et comparer sa traduction avec le texte original. C’est ainsi qu’on apprend les mots, la syntaxe, et qu’on saisit l’esprit d’
nes. Qu’on m’amène un littérateur et sur-le-champ je devinerai s’il a appris le latin par la version seule ou par le thème et
que trop commun de savoir le latin et d’ignorer le grec. Celui qui a appris le latin, ne l’oublie guère67, et celui qui a su
is le latin, ne l’oublie guère67, et celui qui a su le grec qu’il n’a appris que par la version, l’a bientôt oublié s’il ne le
est aussi dur dans ses maximes que Plutarque dans son style. Qu’on l’ apprenne par cœur, j’y consens, mais à l’âge de Marc-Aurèl
re de Jugurtha. Voici comment il fait parler Marius : « Je n’ai point appris les belles-lettres, je me suis peu soucié de les
Je n’ai point appris les belles-lettres, je me suis peu soucié de les apprendre  ; mais aux choses plus attenantes à la république
ée, l’harmonie ne se supplée jamais. L’harmonie qui flatte l’organe s’ apprend  ; celle qui naît de la sensibilité ne s’apprend p
qui flatte l’organe s’apprend ; celle qui naît de la sensibilité ne s’ apprend point : le génie la trouve et s’y assujettit sans
esprits droits », répondait l’abbé Terrasson à un qui l’avait faux et apprenait la géométrie pour apprendre à raisonner juste. »
l’abbé Terrasson à un qui l’avait faux et apprenait la géométrie pour apprendre à raisonner juste. » (Le même, Supplément à l’ouv
traduction. Paris, 1757, in-12. 67. Selon Diderot, parce qu’il l’a appris par le thème et la version. (Note de M. Guizot.)
3 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « I »
I Apprend -on à écrire ? — Les objections contre l’art d’écr
x-arts et qu’on licencie les professeurs. A la bonne heure !‌ « Si on apprend à écrire ? dit ironiquement M. de Gourmont. C’est
devenir Rabelais. » Pas du tout. On embrouille à plaisir la question. Apprendre à écrire ne signifie pas qu’on veuille enseigner
, de dégager laborieusement, efficacement, sa propre originalité. « J’ apprends tous les jours à écrire », disait Buffon, qui sav
qu’il disait. On verra plus loin comment Taine raconte lui-même avoir appris le style descriptif.‌ Parmi les nombreux critique
« A ceux qui lui demandent ironiquement : quel style allez-vous nous apprendre  ? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du mo
it-il, un style spécial que nous voulons vous proposer ; nous voulons apprendre à chacun à bien écrire dans son propre style3. »
« A ceux qui lui demandent ironiquement : quel style allez-vous nous apprendre  ? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du mo
it-il, un style spécial que nous voulons vous proposer ; nous voulons apprendre à chacun à bien écrire dans son propre style3. »
pas significatif que, non seulement personne ne se soit vanté d’avoir appris à écrire au bout de vingt leçons, mais que person
sonne ne nous ait reproché de lui avoir menti en promettant de le lui apprendre  ! Cette lecture, au contraire, leur a montré que
at ne prétend pas qu’on puisse en vingt séances, d’une heure ou deux, apprendre l’art d’écrire comme le patinage ou la valse à tr
up, convaincus qu’ils écrivent bien, ils proclament que le style ne s’ apprend pas, et avec raison, car, s’il s’apprenait, s’il
proclament que le style ne s’apprend pas, et avec raison, car, s’il s’ apprenait , s’il était vrai qu’on a besoin de travail pour a
art qui ne serait supérieur que parce qu’il est inexplicable. « On n’ apprend pas à écrire », disent-ils. Ce qui signifie : « N
4 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
emplit ; tout le monde moral et physique trouve un accès en lui. Pour apprendre à écrire surtout, il faut lire : c’est ainsi qu’o
resse, et si l’on ne veut pas penser par soi-même pour se dispenser d’ apprendre les pensées des autres. Mais, avant de découvrir,
t pages de M. Taine sur l’art grec, que si l’on a feuilleté, extrait, appris un manuel exact et complet, où il y a tout, mais
de regarder sans voir. Les œuvres fines, nuancées, complexes, où l’on apprend à corriger les vérités absolues par des vérités c
mémoire : on s’en nourrit, on s’en assimile ce qu’on peut ; on ne les apprend pas par cœur, on ne les découpe pas en formules,
s, c’est-à-dire ce qui n’a point été traduit. Car de prétendre qu’ils apprennent l’ancien français, c’est chimère, dans l’état act
chimère, dans l’état actuel de nos programmes. Quand les écoliers ont appris et répété les déclinaisons, les conjugaisons, la
vre de La Bruyère est inestimable par le fond comme par la forme : il apprend à penser autant qu’il apprend à écrire. Il y a là
ble par le fond comme par la forme : il apprend à penser autant qu’il apprend à écrire. Il y a là un trésor de notions sur l’ho
liers ? Voilà ce que peut suggérer Rousseau, l’ennemi de Molière : en apprendrait -on autant chez les enthousiastes, qui débordent d
penser autrement, et qui, pour échapper à des conclusions blessantes, apprendra à raisonner. S’il est excellent de se mesurer ave
5 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
ndu peut-êtreplus difficile sur la correction ; mais en retour il eût appris à Boileau un idéal de l’élégie et de l’idylle bie
choses belles, bonnes, excellentes, dignes d’admiration, qui ne nous apprennent pas nos devoirs : la science par exemple et les b
son idée précise, a-t-elle bien ce but ? est-il vrai que Racine nous apprenne à gouverner nos passions ? A porter la question s
oi donc tout juger au point de vue de la morale ? Montesquieu ne nous apprend pas à dompter nos passions ; mais ce n’est pas so
nd pas à dompter nos passions ; mais ce n’est pas son objet : il nous apprend autre chose. Enfin, si nous acceptions ce nouveau
rtu domestique elle-même vient à succomber. Eh bien, Montesquieu nous apprend la vertu civique. « Il ne nous apprend pas, dites
ber. Eh bien, Montesquieu nous apprend la vertu civique. « Il ne nous apprend pas, dites-vous, ce que nous aurions à faire de n
e pour que ses vœux fussent accomplis » ; mais si vraiment, il nous l’ apprend . Qu’on lise et qu’on relise les admirables chapit
s qui attendent les citoyens le jour où ils veulent être libres. On y apprendra comment l’amour de l’égalité devient la ruine de
s, comme jeunes et comme vieux, comme sujets et comme magistrats ; on apprendra encore combien l’obéissance à la loi est nécessai
’amour de ce qui dure, rien de mieux. C’est le xviie  siècle qui nous apprendra ces choses. Soyez l’interprète, l’avocat de cette
otre véritable origine. Maintenant, l’expérience et la réflexion nous apprennent que ce siècle ne se suffit pas à lui-même, qu’il
cependant pas empêcher que l’expérience ne nous l’enlève, et ne nous apprenne bien des choses avec lesquelles il faut compter.
6 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
s été beaucoup plus lente ? Et d’abord, c’est l’Astronomie qui nous a appris qu’il y a des lois. Les Chaldéens qui, les premie
s leur fissent crédit. Ce n’est pas tout : l’Astronomie ne nous a pas appris seulement qu’il y a des lois, mais que ces lois s
s apparaît toujours comme en lutte avec d’autres forces ? Elle nous a appris que les lois sont infiniment précises, et que si
sans doute erré bien longtemps. C’est elle aussi qui nous a le mieux appris à nous défier des apparences. Le jour où Copernic
aces infinis de l’Univers stellaire. En même temps, l’Astronomie nous apprenait à ne pas nous effrayer des grands nombres, et cel
la Nature ; je ne dis pas : la Science est utile, parce qu’elle nous apprend à construire des machines ; je dis : les machines
lors aussi, on croyait tout savoir, et on avait encore presque tout à apprendre . Les astres sont des laboratoires grandioses, des
es et pourtant si différentes de nous. Peut-être même les astres nous apprendront -ils un jour quelque chose sur la vie ; cela sembl
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’impression sur nous que les mots d’une langue étrangere » pp. 347-350
cependant qu’un signe institué arbitrairement. Ainsi quand nous avons appris dès l’enfance la signification du mot aimer, quan
a premiere place dans notre memoire. Il arrive même que lorsque nous apprenons une langue étrangere après que nous sommes parven
naturelle, qui sont associés avec ces idées là. Ainsi un françois qui apprend l’anglois ne lie point immediatement au mot anglo
t moins de plaisir que les vers latins, quoique la pluspart ils aïent appris le françois avant que d’apprendre le latin. Les f
latins, quoique la pluspart ils aïent appris le françois avant que d’ apprendre le latin. Les françois mêmes qui sçavent assez bi
8 (1761) Apologie de l’étude
ruit ils ont tiré de leurs veilles ? Leur réponse peu consolante nous apprendra que pour connaître les inconvénients secrets d’un
nom d’auteur, que les lettres ne guérissent de rien, qu’elles ne nous apprennent point à vivre, mais à disputer ; que la raison es
plus belles années à épuiser cette vaste collection ; que m’a-t-elle appris  ? L’histoire ne m’a offert qu’incertitude ; la ph
i plus d’une fois à consoler mon ignorance, aucun livre n’aurait pu m’ apprendre ce que je suis, d’où je viens et où je dois aller
is lus, et qui ne valaient pas mieux ; j’ai vu qu’il n’y avait rien à apprendre dans la lecture des journaux, sinon que le journa
les en fans, qu’on ne la met point au monde sans douleur. Ayant ainsi appris à mes dépens qu’il ne faut montrer aux hommes, ni
s autres, vous auriez senti qu’en métaphysique ce qu’on ne peut pas s’ apprendre par ses propres réflexions, ne s’apprend point pa
que ce qu’on ne peut pas s’apprendre par ses propres réflexions, ne s’ apprend point par la lecture ; et que ce qui ne peut pas
ourir après les raisonnements ; devez-vous être étonné d’avoir si peu appris  ? En suivant une route contraire, cette étude aur
nt de votre solitude de les trouver tels qu’ils sont ; et vous auriez appris à en aimer quelques-uns, à fuir le reste, et à le
9 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
progrès de l’organe vocal s’opère comme celui des membres ; l’enfant apprend à émettre tel ou tel son, comme il apprend à tour
lui des membres ; l’enfant apprend à émettre tel ou tel son, comme il apprend à tourner la tête ou les yeux, c’est-à-dire par t
connu, elle le laisse, il n’est plus nouveau, elle n’a plus rien à en apprendre , il ne l’intéresse plus. Curiosité pure ; le beso
nt à la maison et qui aboie souvent ; c’est sur lui qu’elle a d’abord appris le mot oua-oua. Elle l’a très vite appliqué et av
d ou le regard d’autrui. En ce cas, c’est un geste vocal naturel, non appris , à la fois impératif et démonstratif, puisqu’il e
ion177. … Du quinzième au dix-septième mois. — Grands progrès. Elle a appris à marcher et même à courir, elle est ferme sur se
d le front et dit d’une voix câline : papa, ou maman. — Mais elle n’a appris ou inventé que très peu de mots nouveaux. Les pri
lle ; l’originalité, l’invention est si vive chez l’enfant, que, s’il apprend de nous notre langue, nous apprenons de lui la si
t si vive chez l’enfant, que, s’il apprend de nous notre langue, nous apprenons de lui la sienne. Oua-oua. — Ce n’est guère que
par un autre. La cause en est sans doute que nous n’avons pas voulu l’ apprendre  ; il ne correspondait à aucune de nos idées, parc
mots inventés par lui sont des gestes vocaux naturels. — Au total, il apprend la langue faite, comme un vrai musicien apprend l
urels. — Au total, il apprend la langue faite, comme un vrai musicien apprend le contre-point, comme un vrai poète apprend la p
, comme un vrai musicien apprend le contre-point, comme un vrai poète apprend la prosodie ; c’est un génie original qui s’adapt
et le contact du sein présenté par la nourrice. Quant aux mouvements appris , les progrès se sont faits dans l’ordre suivant :
ns plus tardif que sa sœur. Du treizième au dix-septième mois, il n’a appris que des noms individuels, et encore lentement : p
ontanément ce mot, comme avait fait sa sœur ; mais, comme nous avions appris à le comprendre, nous l’avons employé tout de sui
éveloppée, et en effet, pendant ce mois (le vingt et unième mois), il apprend , comprend, répète et même associe tout d’un coup
, et d’autres animaux aussi, les chats, les moutons, même les enfants apprennent à le comprendre. Un chat qui a été effrayé ou mor
10 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
arfaitement lire, on l’envoie à l’école à écrire et à compter. On n’y apprend que les règles de l’arithmétique ; mais suffisamm
calculs nécessaires dans le courant de la vie, et soit même en état d’ apprendre les calculs plus compliqués des marchands et négo
stabilité des gouvernements, ne sont pas, peut-être, calculables. On apprend aussi dans ces écoles son catéchisme, c’est-àdire
l’on fait d’une pierre deux coups en se servant de ces livres pour y apprendre à lire. Il serait à désirer qu’on eût aussi des c
admis dans une classe supérieure que lorsqu’ils savent tout ce qu’on apprend dans la classe précédente. On reste dans ces clas
e c’est sur elle que repose la durée de sa gloire6. VI. Mais qu’ apprend -on proprement dans ces écoles illustres ? Pas aut
e. A mesure qu’on monte, on lit les meilleurs auteurs, on compose, on apprend les éléments de la versification latine, on fait
premières études regardent pourtant principalement la philosophie. Il apprend donc la logique, la métaphysique. On perd trop de
ique. On perd trop de temps avec ces fadaises, et c’est souvent avoir appris à déraisonner méthodiquement. Au lieu de donner s
la langue d’un peuple pour ses anciennes richesses, tandis qu’il faut apprendre celle d’un autre pour ses richesses actuelles. In
11 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »
visèrent que le cette était une langue sans utilité commerciale ; ils apprirent le latin très volontiers. Ceux qui résistèrent à
uge ainsi que du temps perdu les années passées au collège à « ne pas apprendre le latin »  ; mais il ne s’agit pas d’apprendre l
au collège à « ne pas apprendre le latin »  ; mais il ne s’agit pas d’ apprendre le latin : il s’agit de ne pas désapprendre le fr
parfaitement aucune. Je résumerai en un mot ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples étrangers n’a
le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples étrangers n’ apprennent plus sa langue. Mais ces considérations, sans êtr
12 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
he, la danse, à dessiner, à peindre, à travailler de l’aiguille, elle apprit tout, nous dit Conrart, et elle devinait d’elle-m
t faire de curieux et tout ce qu’elle entendait dire de louable, elle apprit d’elle-même les choses qui dépendent de l’agricul
se tourner particulièrement du côté des occupations de l’esprit. Elle apprit en perfection l’italien, l’espagnol, et son princ
raît avoir eu beaucoup de Mme de Genlis, en y joignant la vertu. Tout apprendre , tout savoir, depuis les propriétés des simples e
e ce soit des inclinations plus nobles, ni une facilité plus grande à apprendre tout ce qu’elle a voulu savoir. Et abordant cou
s ne peut être compris de personne, et elle a une telle disposition à apprendre facilement tout ce qu’elle veut savoir, que, sans
ir, que, sans que l’on ait presque jamais ouï dire que Sapho ait rien appris , elle sait pourtant toutes choses. Suit alors l’
plus beau sourire, j’ai des amies qui en ont eu pour moi et qui m’ont appris à en parler. » Voilà de l’esprit pourtant, et Mll
peut croire qu’une personne de grand esprit pourrait dire sans avoir appris tout ce qu’elle sait. Ce n’est pas que les gens q
t qu’elles soient coquettes ni galantes, et on leur permet pourtant d’ apprendre soigneusement tout ce qui est propre à la galante
c bienséance que cinq ou six ans de sa vie, en emploie dix ou douze à apprendre , continuellement ce qu’elle ne doit faire que cin
sques à la mort, et de parler jusques à son dernier soupir, on ne lui apprend rien du tout qui puisse ni la faire parler plus a
13 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
èle… C’est dans Taine et dans les écrivains qui lui ressemblent qu’on apprendra le style qu’on peut apprendre. »‌ Nous avons natu
les écrivains qui lui ressemblent qu’on apprendra le style qu’on peut apprendre . »‌ Nous avons naturellement cité ce passage, si
e de peindre ce qu’il voyait. Qui niera cette belle découverte ? Pour apprendre à écrire, nous l’avons toujours dit, il faut évid
rte de moi-même, que je change toutes les allures de ma pensée, que j’ apprenne le style descriptif23. »‌ La question est donc tr
d’hui je vais faire les descriptions, mais point le dialogue. Comment apprendre le dialogue ? Tel l’a su : La Fontaine, Molière,
14 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
« Le samedi 14, il arriva à Fontainebleau à sept heures du soir. — On apprit à Chambord la mort du bonhomme Corneille, fameux
-ce bien le bonhomme Corneille. Deux jours après, à Fontainebleau, on apprend la mort de M. de Cordemoy, qui laisse une seconde
n. Des pièces de Racine qui sont de sa première manière, Dangeau nous apprend laquelle Louis XIV préférait : « Le soir (dimanch
our aider aux conversions : « Samedi, 11 août 1685, à Versailles. — J’ appris qu’Asfeld, brigadier des dragons, était allé en P
s. » — Tout cela vient ex aequo. Mercredi 22 août, à Versailles. — J’ appris que Saint-Ruth allait commander les troupes qu’on
dîna au bois de Fougère, et l’on vint coucher à Châteaudun. — Le roi apprit qu’il y avait eu plus de cinquante mille huguenot
de Castres s’était convertie. » — « Vendredi 5, à Fontainebleau. — On apprit que Montpellier et tout son diocèse s’étaient con
s’était converti, entre autres Châtellerault, Thouars et Loudun. On a appris aussi qu’à Grenoble tous les huguenots avaient ab
s les huguenots avaient abjuré. » — « Mardi 16, à Fontainebleau. — On apprit que tous les huguenots de la ville de Lyon s’étai
version entière de la ville de Castres. — « Dimanche, 17 février. — J’ appris que le roi donnait à Foran 1500 francs de pension
15 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
’une laitière. À celle-ci, une enfant de dix ans, elle voudra un jour apprendre la harpe ; mais la harpe est trop lourde, et, au
urgien de l’endroit son ostéologie (elle savait déjà l’ostéologie), d’ apprendre de plus à saigner. Elle pratique dans le village
squ’ils travaillaient, le menuisier, le tisserand, le vannier, etc. J’ apprenais à jouer au billard et quelques jeux de cartes, le
t délicate, presque à l’égal des autres pudeurs. Mais tout ce qu’elle apprenait là en ce moment, remarquez-le bien, elle le rendr
lle le rendra tout à l’heure à d’autres ; car, si elle a la passion d’ apprendre , elle a surtout la verve d’enseigner. À propos de
omenade, un pharmacien botaniste suivait les jeunes princes pour leur apprendre les plantes. Un Polonais, dessinateur habile, ava
uliers de plomb ; elle put se féliciter plus tard à bon droit d’avoir appris à son principal élève « à se servir seul, à mépri
en accord avec le bon sens et avec la science pratique de la vie. Il apprend tout, il retient tout, il raisonnera bien de tout
de ce genre qu’on lui aurait offert à considérer. Elle lui avait fait apprendre , en effet, et manipuler dès l’enfance tant de cho
s les plus perçants et les plus acérés : J’arrive d’Altona pour vous apprendre à lire ; et tout ce qui suit. C’est toutefois pa
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
fance à de vils métiers, vieillissent donc sans avoir eu l’occasion d’ apprendre ce qu’il étoit necessaire qu’ils sçussent, afin q
comme les hommes vulgaires, et qu’ils meurent sans laisser un nom qui apprenne à la posterité qu’ils ont été. Leurs talens reste
oit asservi l’homme de génie à une profession abjecte avant qu’il eut appris à lire, voilà ce qu’on peut supposer de plus odie
x contre la fortune, son génie ne laisseroit pas de se manifester. Il apprendra à lire à vingt ans, pour joüir indépendemment de
génie poëtique, que la nature lui donna en naissant, qui les lui fait apprendre , en le forçant de chercher les moïens d’acquerir
17 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »
rit jamais mal et l’on est tout près de bien écrire. L’art d’écrire s’ apprend donc en même temps qu’on apprend la littérature,
rès de bien écrire. L’art d’écrire s’apprend donc en même temps qu’on apprend la littérature, l’histoire, les sciences, par cel
end la littérature, l’histoire, les sciences, par cela même qu’on les apprend , en même temps qu’on avance dans la vie, par cela
ce sont les vraies sources de l’invention et du style. Si l’on a bien appris , si l’on a bien vécu, c’est-à-dire comme un être
18 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
ion spontanée et la représentation volontaire. En général, quand nous apprenons une leçon par cœur ou quand nous cherchons à fixe
upe d’impressions, notre unique objet est de bien retenir ce que nous apprenons . Nous ne nous soucions guère de ce que nous auron
nous aurons à faire plus tard pour nous remémorer ce que nous aurons appris . Le mécanisme du rappel nous est indifférent ; l’
utefois, des cas exceptionnels se présentent où nous nous proposons d’ apprendre une leçon compliquée en vue d’un rappel instantan
chinal. D’un autre côté, il y a des cas où nous savons que la leçon à apprendre n’aura jamais à être rappelée tout d’un coup, mai
de nous a pu faire cette observation sur lui-même. Une pièce de vers apprise au collège nous est-elle restée dans la mémoire ?
d’un effort, c’est que l’esprit se meut d’un plan à un autre. Comment apprendre par cœur, quand ce n’est pas en vue d’un rappel i
ns doute plus de temps pour se rappeler, mais il en faudra moins pour apprendre . Le perfectionnement de la mémoire, comme on l’a
prédicateur cité par W. James mettait d’abord trois ou quatre jours à apprendre un sermon par cœur. Plus tard, il n’en fallait pl
le nom d’Arbogaste : ce dernier nom, qui m’était resté du temps où j’ apprenais l’histoire romaine, évoquait dans ma mémoire de v
rticulièrement, s’il s’agit d’un exercice du corps, nous ne pouvons l’ apprendre qu’en utilisant ou en modifiant certains mouvemen
ne s’éclaireraient pas ici l’un l’autre. Comment procédons-nous pour apprendre tout seuls un exercice complexe, tel que la danse
alse quand on ne sait pas valser. Or il est bien évident que si, pour apprendre cette danse, il faut commencer par la voir exécut
pieds, pour pivoter sur nous-mêmes, sont ceux que nous utilisons pour apprendre à valser. Mais nous ne les utilisons pas tels que
acile de voir que les choses se passent de même dans tout effort pour apprendre et pour comprendre, c’est-à-dire, en somme, dans
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
es qui ont dominé quelque temps les esprits : & que nous a-t-elle appris  ? Que leur avoit-elle appris à eux-mêmes ? Ils se
ps les esprits : & que nous a-t-elle appris ? Que leur avoit-elle appris à eux-mêmes ? Ils se sont épuisés en recherches,
mir ses opérations ; elle le remercie des grandes vérités qu’il lui a apprises , comme s’il eût voulu la dédommager du joug qu’il
à elle seule. N’est-il pas plus sage, plus digne de sa destination, d’ apprendre de la Divinité même ce qu’elle doit croire, ce qu
e Dieu. En matiere de Religion & de Culte, la Divinité seule peut apprendre aux Hommes ce qu’elle en exige & ce qui leur
evant l’Homme ? Ce n’est qu’à l’école d’un Dieu qu’un Homme sage peut apprendre l’usage de sa raison ; c’est de Dieu seul qu’il p
d’être Chrétiens. Qu’on lise les relations de tous nos Voyageurs : on apprendra par elles, que tous les Peuples policés, ceux où
les préceptes. Ce qu’ils enseignent d’utile, la Religion nous l’avoit appris avant eux, & d’une maniere plus modeste &
t procurer ce ressort & son efficacité. Son principal objet est d’ apprendre aux Hommes de tour rang & de tout âge, que le
ance des Magistrats, les enhardit à les commettre. Mais s’ils avoient appris , & s’ils étoient fermement persuadés qu’ils o
rigueurs d’un partage si cruel à la Nature, sans une lumiere qui lui apprît à supporter les amertumes de son sort ; sans un c
e, dans ses détours, dans ses frénésies, & l’œil le moins perçant apprend bientôt à la connoître & à la détester. En su
20 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
ar l’explication, un professeur de lycée ou d’université se propose d’ apprendre à lire à ses élèves. L’instituteur apprend à lire
’université se propose d’apprendre à lire à ses élèves. L’instituteur apprend à lire l’alphabet, et le professeur de lycée ou d
apprend à lire l’alphabet, et le professeur de lycée ou d’université apprend à lire la littérature. Le fait qui fonde et justi
its qui s’y appliquent, il ne suffît pas, pour les bien lire, d’avoir appris à lire à l’école. Trop de gens — même parmi ceux
ctor Hugo, ce qui est en moi, de ce qui est en eux. Il faut que j’aie appris à distinguer le sens du livre de l’usage que j’en
t de même, auront profit à ne pas les ignorer ; c’est une chose qui s’ apprend  ; et c’est la chose qu’on apprend par l’exercice
les ignorer ; c’est une chose qui s’apprend ; et c’est la chose qu’on apprend par l’exercice de l’explication de textes. II.
s élèves n’en retiraient rien que l’habitude d’appliquer des formules apprises par cœur à des ouvrages qu’ils n’avaient pas lus 
21 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
amener cet opiniâtre optimisme, il n’y a qu’un moyen : se connaître. Apprendre quelle est sa situation exacte vis-à-vis de l’ens
ir gravé en lettres énormes au fronton de tous les édifices français, appris par cœur dans toutes les écoles, inscrit en épigr
à la vérité, qu’une nation telle que la nation française peut ou doit apprendre à se laisser dire. Mais il lui faut pour cela des
Nous considérons avant tout comme notre véritable ami celui qui nous apprend à nous garder de ce que nous craignons le plus au
s du dehors et par ceux du dedans, si l’on veut réussir, il est bon d’ apprendre les langues étrangères. On apprend les langues ét
l’on veut réussir, il est bon d’apprendre les langues étrangères. On apprend les langues étrangères pour apprendre les peuples
rendre les langues étrangères. On apprend les langues étrangères pour apprendre les peuples étrangers. Le temps des grandes naïve
causes de la grandeur et de la faiblesse des autres peuples ; il faut apprendre aussi à connaître les dessous des choses ».‌ Tant
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 29, si les poëtes tragiques sont obligez de se conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous apprennent positivement » pp. 243-254
e conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous apprennent positivement remarques à ce sujet sur quelques
nger, sans une grande necessité, à ce que l’histoire et la fable nous apprennent des évenemens, des moeurs, des coûtumes et des us
ssible. Enfin ce fait est détruit par tout ce que les historiens nous apprennent de la vie de Junia Calvina. Je ne pense pas aussi
plus illustres, pour en faire un des acteurs de sa piece. Tacite nous apprend que dès les premiers jours du regne de Neron, Agr
roi de Commagene sous l’empire de Titus, quoique les historiens nous apprennent que le pere de ce prince infortuné ait été le der
23 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
I. Les deux formes de la mémoire. J’étudie une leçon, et pour l’ apprendre par cœur je la lis d’abord en scandant chaque ver
mprimée dans ma mémoire. Je cherche maintenant comment la leçon a été apprise , et je me représente les phases par lesquelles j’
S’agit-il bien de la même chose ? Le souvenir de la leçon, en tant qu’ apprise par cœur, a tous les caractères d’une habitude. C
ar chaque lecture se recouvrent entre elles, et que la leçon une fois apprise n’est que l’image composite résultant de la super
lecture toujours renouvelée et non comme une leçon de mieux en mieux apprise , se suffit absolument à elle-même, subsiste telle
un coup, comme dans un tableau. Au contraire, le souvenir de la leçon apprise , même quand je me borne à répéter cette leçon int
une représentation, c’est une action. Et, de fait, la leçon une fois apprise ne porte aucune marque sur elle qui trahisse ses
tant de représentations, les lectures successives qui m’ont servi à l’ apprendre . Ces représentations en sont donc indépendantes,
se poursuit à tous les moments de la durée. Mais comme les souvenirs appris sont les plus utiles, on les remarque davantage.
que ce même phénomène à l’état naissant, le commencement d’une leçon apprise par cœur. Mais comment ne pas reconnaître que la
ervera pour la mémoire sa place et sa date. Au contraire, le souvenir appris sortira du temps à mesure que la leçon sera mieux
ire plutôt que la mémoire même. Il est vrai que l’exemple d’une leçon apprise par cœur est assez artificiel. Toutefois notre ex
savoir réellement une chose, pour la tenir à notre disposition, de l’ apprendre par cœur, c’est-à-dire de substituer à l’image sp
tion des idées. Bornons-nous à montrer, en ce qui concerne les choses apprises , comment les deux mémoires vont ici côte à côte e
e-t-il pendant que nous les construisons ? Quand nous nous exerçons à apprendre une leçon, par exemple, l’image visuelle ou audit
tuellement le tout, comme il arrive lorsque chaque note d’une mélodie apprise , par exemple, reste penchée sur la suivante pour
aison 29. Fr. Müller insiste sur ce fait que, tandis que des aveugles apprennent très vite à retrouver leur chemin, un sujet attei
s de l’oreille, ce serait perfectionner l’accompagnement moteur. Pour apprendre un exercice physique, nous commençons par imiter
qui en marquent la structure intérieure. En ce sens, un mouvement est appris dès que le corps l’a compris. C’est ainsi qu’un a
res nous ont enseigné à l’abstraire. Ce ne sont pas des mots que nous apprenons d’abord à prononcer, mais des phrases. Un mot s’a
mots, certains chiffres, ou même, souvent, tous les mots d’une langue apprise . Dans la seconde, les mots suivent, pour disparaî
par le même auteur 63, le sujet avait oublié des langues qu’il avait apprises et aussi des poèmes qu’il avait écrits. S’étant r
24 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »
des auteurs du grand siècle. Racine, Boileau, Bossuet et Fénelon nous apprendront à corriger, à limer, à arrondir nos phrases… Leur
. Pélissier nous sert l’éternelle objection. Le travail, selon lui, n’ apprend pas à écrire, parce qu’il y a de grands génies qu
avons publié uniquement pour prouver ce qu’il a la prétention de nous apprendre , et aussi parce que cet ouvrage était la confirma
éditer cette facétie : « M. Albalat, dit-il, est convaincu qu’on peut apprendre à écrire comme on apprend à compter !!! » (NdA)
Albalat, dit-il, est convaincu qu’on peut apprendre à écrire comme on apprend à compter !!! » (NdA)
25 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
e de l’antiquité. Alcuin, entre autres, des lettres duquel nous avons appris ces particularités, prit celui de Flaccus, qui ét
ue mal, les auteurs de l’antiquité les plus faciles à entendre ; on y apprend aussi, tant bien que mal, à composer en latin ; j
oit de latin en français, soit de français en latin. En rhétorique on apprend d’abord à étendre une pensée, à circonduire et al
maîtrise ès arts. Philosophie. Après avoir passé sept ou huit ans à apprendre des mots, ou à parler sans rien dire, on commence
lèges, est à peu près celle que le maître de philosophie se propose d’ apprendre au bourgeois gentilhomme ; on y enseigne à bien c
es écoles sont encore pleines. Parmi les différentes inutilités qu’on apprend aux enfants dans les collèges, j’ai négligé de fa
une autre forme à l’éducation des collèges. Pourquoi passer six ans à apprendre , tant bien que mal, une langue morte ? Je suis bi
ser en latin est un temps perdu. Ce temps serait bien mieux employé à apprendre par principes sa propre langue, qu’on ignore touj
stoire, c’est peut-être l’enfance qui est le temps le plus propre à l’ apprendre . L’histoire, assez inutile au commun des hommes,
i bons ni mauvais. Ce n’est pas à trente ans qu’il faut commencer à l’ apprendre , à moins que ce ne soit pour la simple curiosité 
faire précéder la rhétorique par la philosophie ; car enfin, il faut apprendre à penser avant que d’écrire. Dans la philosophie,
mmunément ; j’en appelle à l’expérience : et si, par exemple, on leur apprenait de bonne heure la géométrie, je ne doute point qu
ntentant de lire et de relire assidûment les livres dont je parle, on apprendra le sens d’un grand nombre d’autres mots : car le
dée donnera le sens propre et primitif. Il est certain qu’on pourrait apprendre ainsi beaucoup de mots dans une langue en assez p
s. En effet, il n’est point de langue étrangère que nous ne puissions apprendre , comme nous avons appris la nôtre ; et il est évi
de langue étrangère que nous ne puissions apprendre, comme nous avons appris la nôtre ; et il est évident qu’en apprenant notr
parler ; je le crois encore au-dessus de celui qu’il faut faire pour apprendre à lire : celui-ci est purement de mémoire et mach
et très important dans un dictionnaire de langue. L’expérience nous a appris qu’il n’y a pas dans notre langue deux mots qui s
e, la seconde à Londres ; par ce moyen, les étrangers et les Français apprendraient plus aisément la prononciation de leurs langues r
stance et au cas dont il est question dans l’auteur ; les enfants qui apprennent à parler, et qui le savent à l’âge de trois ou qu
y conformer dans les autres ; une langue étrangère en serait plus tôt apprise , et plus exactement sue. Dans les dictionnaires d
ns quelques autres. Un lecteur, doué d’une mémoire heureuse, pourrait apprendre de suite ces racines, et par ce moyen avancerait
r à cette signification, parce que le latin étant une langue que l’on apprend ordinairement dès l’enfance, on y est pour l’ordi
l’ordinaire plus versé que dans une langue étrangère vivante que l’on apprend plus tard et plus imparfaitement, et qu’ainsi un
et à l’égard des autres, ils ne serviraient, si on s’y bornait, qu’à apprendre très imparfaitement la langue : l’étude des bons
véritables et solides progrès. Mais, en général, le meilleur moyen d’ apprendre promptement une langue quelconque, c’est de se me
qu’il est possible : avec cette provision et beaucoup de lecture, on apprendra la syntaxe par le seul usage, surtout celle de pl
, il est presque toujours facile de trouver le sens. Voulez-vous donc apprendre promptement une langue, et avez-vous de la mémoir
s donc apprendre promptement une langue, et avez-vous de la mémoire ? apprenez un dictionnaire, si vous pouvez, et lisez beaucou
lèges : on la fait consister à amplifier et à étendre une pensée ; on apprend aux jeunes gens à délayer leurs idées dans un dél
yer leurs idées dans un déluge de périodes insipides, au lieu de leur apprendre à les resserrer sans obscurité. Ceux qui douteron
26 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
plus haut et à laquelle Riemann a donné le nom d’Analysis Situs, nous apprend à faire des distinctions parmi les continus d’un
-je certain que S″ corrige également β ? L’expérience peut seule nous apprendre si cette loi se vérifie. Si elle ne se vérifiait
tré qu’une certaine loi se vérifie approximativement. Elle ne m’a pas appris comment est l’espace et qu’il satisfait à la cond
qu’il ne sera pas, je ne puis pas dire non plus que l’expérience m’a appris que la géométrie est possible ; je vois bien que
possible puisqu’elle n’implique pas contradiction ; l’expérience m’a appris seulement que la géométrie est utile. § 6. — L
t de la rétine affecté. Je n’y aurais jamais songé, si je n’avais pas appris d’avance, par le moyen que nous venons de voir, à
plus d’une dimension. Mais il arrive justement que l’expérience nous apprend que, quand deux sensations visuelles sont accompa
otal en a trois. Mais en serait-il de même si l’expérience nous avait appris le contraire et si une certaine sensation de conv
en aurait quatre. Va-t-on dire alors que c’est l’expérience qui nous apprend que l’espace a trois dimensions, puisque c’est en
ment non, tout ce que nous pouvons dire c’est que l’expérience nous a appris qu’il est commode d’attribuer à l’espace trois di
27 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32
crits d’un style de laquais ? Mais où le soi-disant Théologien a-t-il appris que j’aye été chassé de chez M. Helvétius, dont l
losophe Géometre, dont il est le très-humble serviteur, il lui auroit appris qu’il me rencontra chez M. Helvétius l’avant-veil
goutte qui l’enleva aux Lettres & à la Société ; il auroit pu lui apprendre encore, que…… Admirez, je vous prie, Monsieur, l’
t à des injures calomnieuses : il me donne des avis admirables ; il m’ apprend des anecdotes impies sur quelques Auteurs ; il fa
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
rois ans que je n’aurais pas eu cette délicatesse ; mais depuis, j’ai appris bien des choses qui me la prescrivent comme un de
nte comme elle à d’ignobles bâtards ? Et les choses qu’elle dit avoir apprises depuis trois ans sur le compte de madame de Monte
voir le roi, elle voulait recevoir sa mission de la bouche du roi, et apprendre , dans une nouvelle entrevue, le prix qu’elle pouv
ntérêts de la gloire qu’il s’était acquise. Au reste, La Bruyère nous apprend ce que c’était dans ce temps-là qu’un directeur,
ecteur, et la correspondance de madame de Maintenon avec le sien nous apprend ce que c’était que Gobelin. Un directeur était un
leur nombre fut double. Le 11e entretien de madame de Maintenon nous apprend que pour cacher l’existence des premiers enfants
hât pas l’emploi du temps qu’elle aurait dérobé à ses amis. Elle nous apprend qu’elle travailla à meubler elle-même au moins un
29 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre deuxième »
n pays où l’on fait fortune par la conversation, et où tant de gens n’ apprennent guère que de quoi causer. Bouhours est un causeur
rs qualités, et pour peu qu’il vienne à broncher, un demi-désaveu lui apprend qu’entre eux et lui l’amitié n’est que de pure ci
ait bien mieux quand il disait aux poètes : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. Tel est l’ordre du travail. Apprendre
nt donc que d’écrire, apprenez à penser. Tel est l’ordre du travail. Apprendre à penser, chercher le vrai, même chose sons des m
ouhours détruit l’ordre de Boileau ; ce qu’il nous conseille, c’est d’ apprendre à écrire avant que de penser, comme si le premier
lait, en ce temps-là, tour à tour, « une bibliothèque vivante où l’on apprend tout sans peine et sans étude ; une salle de musi
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 235-237
onviennent également aux Maîtres & aux Disciples ; les derniers y apprennent les élémens du langage, & les premiers la man
p; le Didactique grammatical, & la Métaphysique du discours. On y apprend à connoître ce qui constitue le style figuré ; à
e de Logique, de justesse & de netteté. La Méthode raisonnée pour apprendre la Langue Latine, pour n’être pas aussi estimable
31 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
humain, ce qu’il a vu des mœurs parisiennes, ce que l’histoire lui a appris du caractère français jusque dans les Gaulois du
iétés ont le leur, et c’est Montesquieu qui le leur découvre. Il leur apprend à marcher vers ce but mystérieux où, dussent-elle
es, se vérifier par des faits la justesse de ses pressentiments, elle apprit aux lettrés qu’ils pouvaient ne pas lui marchande
de l’esprit humain posé la borne heureuse… ce qui veut dire : qui a appris à l’esprit humain à ne pas nier que la matière so
cartes veut connaître, c’est sa propre nature ; et nul ne peut lui en apprendre des choses plus certaines que sa pensée. Pour Buf
des animaux, de l’homme dans son commerce avec la nature. Elles nous apprennent à être les spectateurs intelligents et reconnaiss
nos passions on qui rend ridicules celles qu’il nous laisse, qui nous apprend notre mesure par nos disgrâces, qui nous classe e
lle peut donner matière à certaines vertus, ne craignez pas de la lui apprendre . Dans l’éducation païenne, c’est en s’instruisant
’est en s’instruisant à devenir citoyen que, chemin faisant, l’enfant apprend à être homme ; dans l’éducation chrétienne, c’est
ître soi-même pour savoir sa propre mesure, pour se subordonner, pour apprendre l’obéissance raisonnable, pour respecter ceux à q
rance, du moins, le latin passe pour nécessaire, et la maxime qu’on n’ apprend finement le français qu’à l’aide du latin, n’est
éloquents par sa façon de leur enseigner l’éloquence. » Le maître qui apprenait à son élève à ne baisser les yeux devant personne
forme des élèves, non pour atteindre une vertu impossible, mais pour apprendre , par le bon emploi de leur jeunesse, à bien user
entif et tendre comme les meilleurs pères par la nature, semble avoir appris des enfants eux-mêmes l’art de les élever. Il con
es de culture incompatibles, et comme deux influences ennemies, que n’ apprend -on dans Rollin comment elles sont inséparables ?
ne se maria point et ne connut la paternité que par la charité, nous apprend à aimer nos enfants pour eux-mêmes, et par quelle
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153
usieurs autres écrivains qui les voïoient tous les jours. Lucien nous apprend même qu’on leur matelassoit le corps afin que cet
seulement au jeune homme qui veut faire du progrès dans l’éloquence d’ apprendre l’art du geste ; mais il consent encore qu’il pre
Mithridate. Racine aussi grand declamateur que grand poëte, lui avoit appris à baisser la voix en prononçant les vers suivants
u : d’abord on récitoit des vers faits sur le champ, mais bien-tôt on apprit , continuë Tite-Live, à faire des pieces suivies,
ces paroles sur une note qu’on n’a pas étudiée. Cependant l’exercice apprend même à des femmes à faire ces trois operations en
33 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
pe est souvent un modèle si parfait. Maintenant cette critique nous a appris tout ce qu’elle pouvait nous apprendre. Il s’agit
Maintenant cette critique nous a appris tout ce qu’elle pouvait nous apprendre . Il s’agit de pénétrer le sens intime de tant de
nos âges fabuleux ; et les tombeaux de nos ancêtres ne nous ont rien appris . Mais il faudra bien que la poésie, depuis si lon
d’une littérature d’imitation. La langue latine n’a plus rien à nous apprendre  : tous les sentiments moraux qu’elle devait nous
’homme est courte ; il faut lui abréger, le plus possible, le temps d’ apprendre . Je le répète, le latin est épuisé, le grec le se
de besoins matériels. Il est impossible de prévoir ce que nous devons apprendre de langues dont les unes sont faites pour l’ouïe,
teront aussi nos larmes ; et déjà la Bible et l’Évangile nous avaient appris à compatir à tous. Les Allemands nous ont donné l
34 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450
façonner l’esprit au bon langage et à la politesse du monde, elle lui apprenait encore mieux à idolâtrer sa petite personne : Ma
, ne soyez point glorieux, et songez que vous n’êtes qu’un bourgeois… Apprenez de moi qu’en France on ne reconnaît de noblesse q
ur le convertir au christianisme, lui et ses sujets. L’abbé de Choisy apprit , au séminaire où il était alors, ce projet d’une
ens : il en profite pour s’instruire. À peine remis du mal de mer, il apprend le portugais, l’astronomie ; il parle marine, il
philes : J’explique du portugais avec le père Visdelou ; M. Basset m’ apprend ce que c’est que les ordres sacrés ; je regarde d
il arrive, pense-t-il, j’aurai toujours fait un beau voyage ; j’aurai appris bien de petites choses ; je n’aurai guère offensé
r mot : « Grâce à Dieu, mon Histoire est faite, je vais me mettre à l’ apprendre . » De ses nombreux écrits que je ne songe même p
le fondement solide. Une application infinie et un désir insatiable d’ apprendre lui tenaient lieu de science ; plus il était igno
nt, citant quelquefois hors de propos des passages latins qu’il avait appris par cœur, et que ses docteurs à gages lui avaient
35 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »
reçus mon éducation dans un petit collège d’excellents prêtres, qui m’ apprirent le latin à l’ancienne manière (c’était la bonne),
taires détestables, sans méthode, presque sans grammaire, comme l’ont appris , aux xve et xvie  siècles, Ërasme et les humanis
hait pas qu’ils n’eussent sur tout le reste des idées fort claires. J’ appris plus tard des choses qui me firent renoncer aux c
infiniment mieux que la critique ou la sagacité philosophique : ils m’ apprirent l’amour de la vérité, le respect de la raison, le
livre ne partirent point. Ma mère, qui était chargée de l’expédition, apprit la mort de Mlle Guyon et garda la lettre. Quelque
e maîtresse une vieille ursuline qui l’aimait beaucoup et lui faisait apprendre par cœur les psaumes qu’on chante à l’église. Apr
vint consciencieusement trouver ma mère : « Je ne peux plus lui rien apprendre , dit-elle ; elle sait tout ce que je sais mieux q
iennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre. Mes maîtres m’avaient appris le mépris du laïque et inculqué cette idée que l’
e je réussissais dans mes classes était un indice. À quoi bon si bien apprendre le latin, sinon pour l’Église ? Un paysan, voyant
uand on doit être prêtre ? » Effectivement, au collège, tous ceux qui apprenaient quelque chose se destinaient à l’état ecclésiasti
nt, mais ignorant autant qu’on peut l’être. J’eus tout à découvrir. J’ appris avec étonnement qu’il y avait des laïques sérieux
ument opposée à celle de Saint-Nicolas du Chardonnet. Saint-Sulpice m’ apprit d’abord à considérer comme enfantillage tout ce q
bord à considérer comme enfantillage tout ce que M. Dupanloup m’avait appris à estimer le plus. Quoi de plus simple ? Si le ch
36 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199
eux-mêmes abondamment) : — À quoi bon ces exhumations ? Elles ne nous apprennent rien que de futile ou d’affligeant. Voilà bien l’
s morts n’ont pas de secrets et n’en sauraient avoir. Quoi qu’on nous apprenne d’eux, il n’y a pas de quoi nous étonner, puisqu’
nner, puisqu’ils furent des hommes et des femmes, et qu’on ne nous en apprendra jamais rien qui ne soit humain, hélas ! Absolvons
int des grands écrivains, ni des autres ; et dès lors le bien qu’on m’ apprendra d’eux me causera un plaisir mêlé d’un peu d’étonn
37 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »
ves et l’on brave la contradiction quand on affirme à priori : « On n’ apprend pas à écrire ; le style est un don ; on a du tale
rbe ; mais je ne suis guère disposé à croire avec lui que l’on puisse apprendre à créer des images ; à les recomposer, à les arra
us insisté sur la nécessité de voir et sur les moyens à employer pour apprendre à voir. Mais M. Lebesgue exige des conditions com
du Manuel Rorel ; et peut-on dire, comme ajoute M. Lebesgue, « que j’ apprends à voler avec des ailes de papier mâché » ?‌ J’ai
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 1, du génie en general » pp. 1-13
qu’avec le secours de l’expérience, que les génies les plus heureux, apprennent d’elles comment il faut appliquer dans la pratiqu
e qu’ils sçavent de leur profession, n’est qu’une routine qui se peut apprendre comme on apprend les autres métiers. Les esprits
leur profession, n’est qu’une routine qui se peut apprendre comme on apprend les autres métiers. Les esprits les plus communs,
çauroient faire que très-mal, même en prenant beaucoup de peine. Nous apprenons à faire les choses pour lesquelles nous avons du
39 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
es âges, et de toutes les conditions. Dix ans ne sont point trop pour apprendre tant de choses. Il est naturel que les grands gén
ins, l’interieur s’évertuë de lui-même, et l’esprit devient actif. Il apprend à raisonner et à décider lui-même comme on appren
devient actif. Il apprend à raisonner et à décider lui-même comme on apprend les autres choses. Il parvient enfin à bien raiso
ont, si l’on veut, apprentifs durant un plus long-temps, parce qu’ils apprennent encore à un âge où les artisans ordinaires sçaven
40 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
ion du grand problème qui me préoccupe à si juste titre. Je n’ai rien appris , sinon l’énormité du sacrifice que Dieu allait ex
je ne l’avais touché de plus près que dans ces moments-là. Le cœur n’ apprend que par la souffrance, et je crois, comme Kant, q
apprend que par la souffrance, et je crois, comme Kant, que Dieu ne s’ apprend que par le cœur. Alors aussi j’étais chrétien et
re question en arrivant à Saint-Sulpice fut pour vous demander afin d’ apprendre la cause de ce silence, et plus encore afin de m’
n de m’entretenir avec vous. Jugez de la peine que j’éprouvai quand j’ appris qu’une maladie grave avait été la cause qui avait
malgré moi, mes pas un peu lents. À mon arrivée à Saint-Sulpice, on m’ apprend que je ne fais plus partie du séminaire, mais bie
e mon embarras. Il redouble encore quand, quelques heures après, on m’ apprend que l’archevêque est venu lui-même au séminaire e
res positions où elle m’a placé, lesquelles m’ont fourni l’occasion d’ apprendre une foule de choses. Il me fut facile, en sortant
t un esprit décidément supérieur ; ce n’est que de ce moment que j’ai appris à le connaître. Nous ne nous abordâmes point de f
41 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
e éclate dans les dernières scènes du prologue. Charles Sternay vient apprendre a Clara Vignot qu’un désastre de fortune l’oblige
eu du pas de la fuite et de l’abandon. Quelques instants après, Clara apprend qu’il va se marier. Il mentait donc, le misérable
qui est son parrain et l’ami dévoué de sa mère, est bien forcé de lui apprendre qu’il est enfant naturel ; il lui révèle, en même
que romanesque qui l’a fait héritier d’un demi-million. Quand Jacques apprend sa vraie situation, et que la force des choses la
averser, à pas lents, le prologue, comme le malade de Millevoye. Nous apprenons , à l’acte suivant, que Clara Vignot doit ses cinq
lbertine, qui guettait, depuis longtemps, cette noble proie. Alors il apprend qu’André a ordonné à son notaire de lui fermer sa
42 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
enue Mme Paul Delaroche et morte à la fleur de l’âge, elle devait lui apprendre ce que c’est que la première grande douleur. Tant
ais remis depuis. Ce qu’il a le mieux su, c’est l’anglais qu’il avait appris de bonne heure et qu’il lisait couramment. À cet
r à temps pour assister à quelque petite fusillade. Mais à Toulon, il apprend que tout vient de finir ; aller à Constantine n’e
tigue. Si j’avais le temps de lui donner une petite éducation, je lui apprendrais à chanter Rabadablabadabla-blabla, pour que sur m
er Rabadablabadabla-blabla, pour que sur ma terre d’Afrique il puisse apprendre à ses semblables ce délicieux refrain, et peut-êt
ème plus gai que Miçkiewicz. Je crois pouvoir dire de Vernet que j’ai appris quelque chose de lui, et que tout le monde peut-ê
que chose de lui, et que tout le monde peut-être a quelque chose à en apprendre . Il produit avec une facilité et une aisance inou
ue. Lors même que l’on sent que cette fécondité n’est pas chose qui s’ apprenne , le principe n’en est pas moins admirable, et rie
43 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
kheim, la division du travail est une enseigneuse de solidarité. Elle apprend à l’individu son insuffisance et sa dépendance. I
ire l’individu au rôle d’organe docile du mécanisme social. « Il faut apprendre à l’individu, dit M. Durkheim, à jouer son rôle d
: pour cela, il faut l’armer des vertus de la machine ; il faut qu’il apprenne à considérer les conditions où il travaille d’une
l’ennui, l’uniformité qu’apporte avec elle toute activité mécanique. Apprendre à supporter l’ennui — et non seulement à le suppo
e. Apprendre à supporter l’ennui — et non seulement à le supporter, — apprendre à le voir entouré d’un charme supérieur ; c’est c
ce qui fut jusqu’à présent la tâche de toute instruction supérieure. Apprendre quelque chose qui ne nous regarde en rien et sent
ue le “devoir” consiste précisément dans cette activité “objective” ; apprendre à évaluer séparément le plaisir et le devoir, voi
notonie s’élevant jusqu’au grandiose ; sous son égide, le jeune homme apprend à bûcher : première condition pour remplir plus t
44 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
sique des romains étoit la même que celle des grecs, dont ils avoient appris cette science. Elle avoit chez les uns et chez le
s de la vie, puisqu’il enseignoit également ce que les enfans doivent apprendre et ce que les personnes faites doivent sçavoir.
ateur ; mais qu’on ne sçauroit même être bon grammairien sans l’avoir apprise , puisqu’on ne pouvoit pas bien enseigner la gramm
e de son livre où il veut prouver que l’orateur est du moins obligé d’ apprendre quelque chose de la musique. " on ne me refusera
45 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56
t d’en connoître le mécanisme & toutes les finesses ! Comment ont appris leur Langue M. de Voltaire, le propagateur de ce
nage prononçoit l’Italien d’une maniere ridicule, parce qu’il l’avoit appris sans maître & qu’il n’avoit jamais été en Ita
t également. N’avons-nous pas une infinité de Gens de Lettres qui ont appris l’Anglois, l’Espagnol, l’Italien, l’Allemand, par
46 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »
tte furie imprudente, nous qui n’ignorons pas l’histoire et qui avons appris , en la lisant, que l’histrionolâtrie a souillé de
naux, par les petits Bachaumont de la chronique, que la province a pu apprendre depuis quelques jours que la société parisienne a
reille idée ne put effleurer ces cerveaux corrompus, mais qui avaient appris dans la loi romaine la majesté du père et du magi
la moralité de ces comédies de société où le comédien est mandé pour apprendre le rôle à monsieur, et la comédienne pour l’appre
est mandé pour apprendre le rôle à monsieur, et la comédienne pour l’ apprendre à madame et à mademoiselle, et où, dans le laisse
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
elle l’a été ; mais elle n’aime pas à demander, elle pense qu’il faut apprendre à se suffire. Quand il s’agit de transférer l’éta
eur fasse entendre ce qu’on leur dit et ce qu’on leur lit. Qu’on leur apprenne à parler français, mais simplement. Qu’elles écri
oint logé dans cette tête excellente un coin de roman. « Il faut leur apprendre à aimer raisonnablement, disait-elle de ses fille
r raisonnablement, disait-elle de ses filles adoptives, comme on leur apprend autre chose. » Et de plus, cette ancienne amie de
s hauts songes ? — As-tu porté, en ton sein gravée, la sainte prière apprise par l’enfant sous le toit paternel ? » Ainsi soup
de mon printemps. Et la sainte prière a fui de ma pensée, — la prière apprise sur les genoux de ma mère. Ce n’est qu’obscurci e
48 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
une grande simplesse, a dit Montaigne tout socratique en ce point, d’ apprendre à nos enfants “Quid moveant Pisces…”, la science
er l’esprit et à le remplir de notions vives et d’agréables lumières. Apprendre peu, mais bien, c’est la règle. Ne pas pousser ce
aux professeurs. Et pour la chimie, par exemple, telle que doivent l’ apprendre les élèves de la section littéraire, en seconde e
ez-en l’histoire ; rendez ainsi familière la logique des inventeurs ; apprenez à vos élèves à connaître et à vénérer les noms de
e temps en temps… Par quelques exercices de ce genre, les jeunes gens apprennent bientôt à calculer, à peser, à mesurer, et on leu
x écoles Polytechnique et militaires ? Du latin au xixe  siècle, pour apprendre à construire des navires de guerre ou des places
construire des navires de guerre ou des places fortes ! du latin pour apprendre à lancer des boulets, ou pour appliquer dans les
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
écrivent aussi, le public est informé de leurs découvertes, et on lui apprend bien-tôt à quel illustre il a l’obligation des mo
’est que les autres arts ne sont utiles qu’après qu’on les peut avoir appris , mais que l’étude seule de la geométrie est d’une
e, quand on sçait que tout notre mérite dans cette cure vient d’avoir appris des indiens du Perou, la vertu de cette écorce qu
doit arriver par une consequence necessaire, que les modernes qui ont appris cette logique et qui ont été formez par ses regle
ou posé, témeraire ou circonspect, que de la logique qu’il peut avoir apprise . Il est insensible dans la pratique, s’il a étudi
logique de Barbey ou celle de port-royal. La logique qu’il peut avoir apprise n’est peut-être pas à sa façon de raisonner, ce q
une once ôté ou ajouté à un quintal. Cette science sert plutôt à nous apprendre comment on raisonne naturellement, qu’elle n’infl
50 (1890) L’avenir de la science « XI »
le goût, offrent quelquefois plus d’intérêt philosophique et nous en apprennent plus sur l’histoire de l’esprit humain que les mo
même que l’éducation chez les Chinois et les Arabes ne sera jamais d’ apprendre l’arabe ou le chinois vulgaire, mais sera toujour
mais d’apprendre l’arabe ou le chinois vulgaire, mais sera toujours d’ apprendre l’arabe ou le chinois littéral ; de même que la G
ompre avec nos pères. L’éducation philologique ne saurait consister à apprendre la langue moderne, l’éducation morale et politiqu
51 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
rophe et le seul guide pour le poète est le rythme, non pas un rythme appris , garrotté par mille règles que d’autres inventère
doit être de Boileau, que : Pour savoir son métier, il faut l’avoir appris , lorsqu’ils vous engagent à piocher les auteurs,
, tu les rencontreras, les serres ! « Il y a l’École romane on l’on t’ apprendrait à tisser des tapisseries avec de vieilles laines
science quand ta raison t’aura démontré qu’elles sont justes. « Alors apprends ton métier, travaille, cherche ton rythme aux emp
52 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
fide qu’il faut que j’oublie. On n’étudie l’écorché, dit-on, que pour apprendre à regarder la nature ; mais il est d’expérience q
qu’au sortir de là, pour compléter l’absurdité, on envoyât les élèves apprendre la grâce chez Vestris ou Gardel, ou tel autre maî
éternelle étude du modèle de l’école. Ce n’est pas dans l’école qu’on apprend la conspiration générale des mouvements, conspira
un jour vous mettiez à la place de toutes les faussetés que vous avez apprises , la simplicité et la vérité de le Sueur ; et il l
53 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Avant-Propos. » pp. -
les unes plus graves, les autres moins sérieuses. On voudroit qu’ils apprissent à se respecter eux-mêmes, à craindre les écarts &
rts, en voyant les plus beaux génies, enviés, persécutés, malheureux, apprennent à connoître la carrière où ils entrent, & qu’
our commenter ces deux vers si connus d’Horace* : Non, je n’ai point appris à jurer par un maître. ……… Souvent Homère dort :
54 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442
enèse et leur histoire à travers les siècles. Elle se bornait à faire apprendre par cœur une quantité formidable de dogmes qu’il
ussait des arguments en barbaro, en baroco ou en baralipton. Bref, on apprenait aussi bien que possible à tirer une conclusion ju
e n’était certes pas un système propre à former des écrivains, à leur apprendre la sobriété, l’art de composer un ouvrage, de cho
is aux mains d’un « sophiste ès lettres latines », lequel lui faisait apprendre par cœur, puis redire à l’envers une grammaire et
e l’éducation du géant, fils de prince, et son nouveau précepteur lui apprend tant et de si belles choses que l’élève devient h
’art de composer des énigmes  », multiplier les exercices qui doivent apprendre à dire les choses en style agréable et raffiné, o
ble haine de la tyrannie. « Et ce n’est pas assez que les jeunes gens apprennent à vivre avec le vieux Caton, à mourir avec Socrat
x débats du Forum, pour les gloires retentissantes de la tribune. Ils apprennent à parler au peuple avec les orateurs antiques, et
subisse le châtiment ignominieux, il se souvient des discours qu’il a appris et composés, il rentre dans sa classe, adresse à
et regrettaient de n’avoir pas un professeur de conjuration qui leur apprit à l’affranchir. Ce dernier enseignement peut semb
ine en sept ou huit tragédies. Racine, élève de Port-Royal, où on lui apprend à remonter jusqu’aux originaux imités par les Rom
classes inférieures ; Port-Royal renonce à l’étrange coutume de faire apprendre à lire en latin et introduit des compositions fra
55 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
par β′ ; et que α′ puisse corriger soit α, soit β ; l’expérience nous apprend alors que β′ peut également corriger β. Dans ce c
lie sans que la première le soit. Supposons que l’expérience nous ait appris le contraire. Cela se pourrait, et cette hypothès
si l’œil était immobile. Ce sont les mouvements de l’œil qui nous ont appris qu’il y a la même relation entre la sensation de
pas altérées par ces mouvements. Cela, c’est l’expérience qui nous l’ apprend et elle seule qui pouvait nous l’apprendre. Si no
’est l’expérience qui nous l’apprend et elle seule qui pouvait nous l’ apprendre . Si nous avions distingué les séries de sensation
trique qui est un continu mathématique. Tout au plus pourrait-il nous apprendre qu’il est commode de donner à l’espace géométriqu
ent d’un solide invariable. — Oui, mais c’est l’expérience qui nous a appris les lois du mouvement d’un solide invariable ; ri
vent nous renseigner que sur les mouvements de la tête, elles ne nous apprennent rien sur les mouvements relatifs du tronc ou des
56 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de lord Chesterfield à son fils. Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) » pp. 226-246
s études furent des meilleures. Placé à l’université de Cambridge, il apprit tout ce qu’on y enseignait, le droit civil, la ph
eur, un pasteur français réfugié, M. Jouneau. Lord Chesterfield avait appris notre langue dans son enfance d’une femme de cham
ie, lui en fit l’observation, et lui demanda s’il n’avait pas d’abord appris notre langue d’une personne de cette province ; c
l disait à propos du Siècle de Louis XIV : « Lord Bolingbroke m’avait appris comment on doit lire l’histoire, Voltaire m’appre
olingbroke m’avait appris comment on doit lire l’histoire, Voltaire m’ apprend comment il faut l’écrire. » Mais en même temps, a
re âge, lui dit-il encore, j’aurais été honteux qu’un autre eût mieux appris sa leçon, l’eût emporté sur moi à aucun jeu, et j
ame-là, je vous l’abandonne ; mais, depuis son temps, l’histoire vous apprend que les hommes ont fait dans le monde beaucoup pl
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
u, lui répondit Villars, que Votre Majesté me pardonnerait de vouloir apprendre le métier, de l’infanterie, surtout quand la cava
nseils, lui donna du moins celui-ci, dont Villars profita : c’était d’ apprendre le métier de partisan, et d’aller souvent faire d
st plus propre à former un véritable homme de guerre qu’un métier qui apprend à attaquer hardiment, à se retirer avec ordre et
n sens hardi et adroit. Villars, tandis qu’il sert dans la cavalerie, apprend le métier d’éclaireur : aux sièges où il est, il
lle. » Le prince de Condé lui dit ; « Jeune homme, qui vous en a tant appris  ? » Et regardant ceux qui étaient auprès de lui :
Milan en 1734, la vivacité de son feu et de son allure. 6. [NdA] On apprendra avec plaisir qu’une nouvelle édition des Mémoires
58 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
rivée, elle se mit à se faire instruire dans la religion grecque et à apprendre le russe : les deux instruments essentiels pour r
ait la nuit sur son séant, et, tandis que tout le monde dormait, elle apprenait par cœur les cahiers que son maître lui laissait.
mes disaient entre elles ce qu’elles avaient sur le cœur, et par là j’ apprenais quantité de choses. » Elle sait qu’avant tout, à
et qu’elle pleura beaucoup. » Elle pleure de même son père dont elle apprend la mort (1746), jusqu’à ce qu’elle soit obligée,
elait de ses voeux ; et que détermina même son ordre ? Les Mémoires l’ apprennent assez clairement. Nous nous abstiendrons en ceci
. Je me souviens qu’un jour, à une de ces mascarades publiques, ayant appris que tout le monde se faisait faire des habits neu
59 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Légendes françaises. Rabelais par M. Eugène Noël. (1850.) » pp. 1-18
t qu’il n’en devenait que plus sot chaque jour ; il est fort étonné d’ apprendre d’un de ses confrères, vice-roi de je ne sais que
ffirait cependant de quelques soirées et d’un démonstrateur pour nous apprendre . Ponocrates aurait rougi que son élève restât dan
faisoit ». Après le repas viennent les cartes, mais c’est encore pour apprendre sous ce prétexte mille petites gentillesses et in
ns-nous bien que ces méthodes nouvelles, et, avant tout, agréables, d’ apprendre les sciences aux enfants, moyennant un précepteur
cques (Galiani), recommande deux points avant tout dans l’éducation : apprendre aux enfants à supporter l’injustice ; leur appren
ns l’éducation : apprendre aux enfants à supporter l’injustice ; leur apprendre à supporter l’ennui. Mais Rabelais ne voulait que
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
ée à un comédien nommé Polus qui joüoit le personnage d’Electre, nous apprennent que les anciens distribuoient souvent à des homme
u aux amans de faire des galanteries à leurs maîtresses. Suetone nous apprend que lorsque Neron montoit sur le théatre pour y r
e en lames fort minces. Ces masques qui étoient de bois, comme nous l’ apprenons dans les vers que prudence a fait contre Symmaque
on ampoulée. Solin qui a écrit quelque temps après Pline semble nous apprendre pourquoi l’usage de cette pierre étoit à préferer
beaucoup de choses que nous ignorons, s’ils ne nous avoient pas tout appris . On peut voir un catalogue de ces écrivains dont
61 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Marie Desylles » pp. 323-339
éloigné, je parlais d’un livre incomparable. J’avais la prétention d’ apprendre au monde, qui n’écoute jamais que ses propres ins
de la dernière princesse de Condé, la sœur du duc d’Enghien… Et je n’ appris rien à personne. C’est comme si j’avais parlé au
son âme, et ces lettres-là, je les ai, et, à elles seules, elles m’en apprennent plus que ces déchirures d’histoire qui ne sont pe
ces déchirures d’histoire qui ne sont peut-être qu’un conte. Elles m’ apprennent , en effet, le secret de la vie et du malheur de R
comme moi je l’écrirais : « Les femmes doivent tout ignorer pour tout apprendre , et tout sentir pour tout deviner. » Le bas-bleu
62 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre X. Des Romains ; de leurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. »
et la vie ; ce sont eux qui, étudiant la marche passionnée des idées, apprennent aux signes des idées à se passionner de même. Les
m pour du mérite, a été commune à tous les siècles. Cicéron, qui nous apprend tous ces détails, se plaignait même que ces éloge
cle poli, consentait à passer pour ignorant, et avouait qu’il n’avait appris qu’à combattre et à vaincre ; qui opposait ses tr
savons seulement que l’ouvrage eut le plus grand succès. Tacite nous apprend que Cicéron dans cet éloge élevait Caton jusqu’au
age de votre valeur. Tous ceux qui verront ce monument, ceux même qui apprendront que nous l’avons élevé, parleront de vous avec re
63 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »
le façon nos ouvrages ont fait réfléchir certaines gens, on va nous l’ apprendre . On n’a pas cherché le moins du monde à concilier
le façon nos ouvrages ont fait réfléchir certaines gens, on va nous l’ apprendre . On n’a pas cherché le moins du monde à concilier
M. Albalat affirme que, dans le style, il y a une partie de métier à apprendre , une partie de procédés à savoir, tout un côté po
es doutes, « parce que le doute est libérateur », et nie qu’on puisse apprendre quelque chose sans imiter, en ajoutant que « l’im
64 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »
se déverser les unes dans les autres, il faut, sous peine de ne rien apprendre et de ne pas intéresser, que les livres de voyage
cents pages19, fait l’effet d’une assez longue route, — le sien nous apprend -il sur l’Amérique des choses intimes et profondes
ses intimes et profondes jusque-là inaperçues ou mal observées ? Nous apprend -il enfin ce que nous ne savions pas, à nous autre
re sur le fond même de son livre. Il montre l’Amérique ; il ne nous l’ apprend pas. Il exhibe les curiosités de ce pays, et, qua
65 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
ir une femme, ne tâchât d’obtenir cette puissante reine. » « Sigemunt apprit cette nouvelle : ses fidèles en parlèrent et ains
ements garnis de fourrures grises et bigarrées. « Et sa mère Sigelint apprit aussi cette nouvelle. Elle commença de s’attendri
elung, beaucoup d’hommes hardis, qu’il ne connaissait pas, mais qu’il apprit à connaître alors. « Tout le trésor de Nibelung a
tranchée. « La jeune fille l’avait fait très-souvent. Le chevalier l’ apprit aux bords du Rhin ; il le savait fort bien et pou
promptement à me faire voir la reine et votre sœur, afin que je leur apprenne ce dont m’ont chargé Gunther et Brunhilt ; tous d
otif. Je l’ai laissé hors de tout péril, voilà ce que je voulais vous apprendre . Il m’a envoyé avec cette nouvelle vers vous deux
pleurer. Ils seront bientôt arrivés. » Depuis longtemps elle n’avait appris si douce nouvelle. « Avec une étoffe blanche comm
m’a été volé. Il y a longtemps déjà qu’on me l’a dérobé méchamment. J’ apprends à la fin qui me l’a enlevé. » Ces femmes étaient
d Brunhilt le vit, elle commença de pleurer. Il fallait que Gunther l’ apprît et tous ses hommes aussi. « La reine parla ainsi 
la parole : « Je suis vivement affligé. Ma femme Brunhilt vient de m’ apprendre la nouvelle que tu t’es vanté d’avoir été son pre
s braves et magnanimes se regardaient l’un l’autre. « On devrait bien apprendre aux femmes à laisser là toutes ces paroles insole
contre ses ennemis. « Son maître lui ordonna de dire ce qu’il avait appris . « Si vous pouvez empêcher l’expédition, nous iro
it : « Je le ramènerai moi-même au palais. Il m’est bien égal qu’elle apprenne la vérité, celle qui a affligé le cœur de Brunhil
’elle fera quand elle sera dans les larmes. » « Maintenant vous allez apprendre de moi l’indication exacte de la fontaine où Sîfr
n bouclier n’est pas lacéré par les épées ; tu as été assassiné. Si j’ apprends qui t’a frappé, je le poursuivrai jusqu’à la mort
. » « Les deux jeunes rois s’étaient aussi rendus là, car ils avaient appris l’arrivée des étrangers. Gîselhêr-l’enfant les vi
 » « Le roi Gunther prit la parole : « Après sept nuits passées, vous apprendrez la résolution que j’ai prise, de concert avec mes
vice qu’on lui faisait ; il en devint rouge de joie. « Quand la reine apprit que ses frères viendraient dans ce pays, elle en
se rendre en ce pays ? Dites-moi aussi ce qu’a dit Hagene, quand il a appris la nouvelle ? » « — Il vint au conseil un matin d
en superbe appareil. Quant à tous ceux qui les suivront, je n’ai pu l’ apprendre . Volkêr, le joueur de viole, a promis de les acco
66 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
mbition ne va pas jusqu’à les imiter, étudiez-les également. Ils vous apprendront mieux que tous les enseignements à discerner le b
balance où se pèsent les talents, c’est la pierre de touche qui nous apprend à ne pas confondre le clinquant avec l’or, l’ivra
s montrer. La description la plus détaillée de la Vénus de Médicis en apprend moins qu’un seul regard jeté sur la statue. Nous
r avant tout s’il est possible de l’enseigner, et s’il est utile de l’ apprendre . Ne semble-t-il pas, à l’indifférence qu’on attac
nversation, le débit oratoire et la déclamation dramatique, peut-on l’ apprendre  ? Peut-on l’enseigner ? Pour répondre à la premiè
s plus précieux bienfaits de la divinité, la parole ! Comment peut-on apprendre à bien parler ! En apprenant à bien lire. Aussi e
ridicule que de ne pas savoir lire ; et personne ne prend la peine d’ apprendre ce qu’il est agréable de savoir et ce qu’il est h
ur, on ne comprend l’avantage de bien lire qu’à l’âge où il répugne d’ apprendre , à l’âge où le temps manque pour l’étude, absorbé
il doit être le prix. « C’est qu’en tout, pour savoir, il faut avoir appris . « Bien lire est talent plus rare qu’on ne pense 
67 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »
rdinal de Bernis, qui, du moins, en dehors de la diplomatie, nous ont appris une chose qu’on ne savait pas : c’est que cette B
probablement tant mieux ! Que nous diraient-ils, en effet ? que nous apprendraient -ils, en restant dans leur diplomatie ?… En histoi
dans cette Correspondance de si peu d’intérêt par elle-même et qui n’ apprend rien à l’Histoire ! Mais ces mâles esprits faisai
ondance tronquée, dont Adhémar d’Antioche a publié les tronçons, nous apprend que, de 1836 à 1843, le comte Raczynski avait pub
68 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299
qu’il soit nul ou médiocre. Je ne le sais point et son livre ne me l’ apprend pas. Mais je dis que, tel qu’il soit au fond, s’i
aît cultivé à la surface, renseigné, orné de connaissances, fort bien appris dans les matières qu’il traite. Je ne dis pas sav
les matières qu’il traite. Je ne dis pas savant ni docte. Je dis bien appris , sachant, aux termes des règlements et des progra
ommes, car je ne vois dans ce livre (exécuté avec des choses purement apprises ) que ce que l’éducation y a créé et y a mis. La p
69 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VIII. »
tue des hommes ; c’est Thémis elle-même et la Justice. Il faut que tu apprennes à connaître toutes choses et le fond réel de la v
avait illustrées. Empédocle, en effet, né dans Agrigente, avait, nous apprend Aristote, rem porté le prix de la course équestre
l secours, disait-il91, peut écarter les maux et la vieillesse ? Tu l’ apprendras , puisque pour toi je garde en dépôt de tels secre
rs, vierge aux bras blancs, je sollicite de toi ce qu’il est permis d’ apprendre dans cette vie passagère. Envoie vers moi, sous l
isir par la pensée. Si tu le cherches avec ardeur, il te sera donné d’ apprendre jusqu’où peut s’élever la pensée mortelle. » Cett
70 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
ait encore activement en 1664, et il ne mourut qu’en 1685, comme on l’ apprend par hasard d’un mot échappé à la plume de Dangeau
er avoit quelque génie extraordinaire pour les mathématiques, et j’ai appris de M. des Billettes, ami de M. Pascal, excellent
le meilleur chemin. » « Comme la voix vient en chantant, et que l’on apprend à s’en bien servir quand on l’exerce sous un bon
les a pas comme on veut : « Le meilleur expédient, poursuit-il, pour apprendre une chose en peu de temps et sans maître, c’est d
e lendemain, je la cherchois partout ; et, comme je m’en informois, j’ appris qu’il y avoit peu de temps qu’elle étoit mariée,
ophes ; du reste, qu’il n’avoit pas besoin d’un autre que de moi pour apprendre à messieurs ses enfants à faire des armes ni à da
cepté le latin que j’étois bien aise de savoir, tout ce qu’on m’avoit appris m’étoit non-seulement inutile, mais encore nuisib
conter tout d’une suite, car je crois que vous seriez bien aise de l’ apprendre  ; mais, madame, outre que cela ne serait pas si t
nt savante : « Puisque vous êtes si curieuse, madame, que de vouloir apprendre tout ce qui se passa au rendez-vous d’avant-hier,
is ces observations, où je ne voulus pas insulter ; je me contentai d’ apprendre à ces dames que je n’étois pas chimérique et que
préceptes les plus essentiels, car il a dit : « Un jeune homme, pour apprendre à chanter, à danser, à monter à cheval, à voltige
e à cause que vous m’avez extrêmement négligé, lui disait-il, je vous apprends qu’entre vos merveilleuses qualités qui font tant
e se connaît bien que dans les Lettres de M. de Méré : c’est là qu’on apprend que cet épicurien insouciant avait écrit quelques
71 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
t des travaux de seconde main, les commentateurs scolastiques eussent appris le grec et lu dans leur texte Aristote, Platon, A
mes sous les plumes les plus exercées 79. Où en serions-nous, si pour apprendre l’histoire ou la géographie, nous en étions rédui
pas plus de valeur qu’une démonstration mathématique et ne peut rien apprendre sur la réalité existante. La philologie 83 est la
s, ce qui est d’un grand avantage pour l’originalité. Le XVIIe siècle apprenait mieux le latin dans les auteurs, ou même dans Des
latin dans les auteurs, ou même dans Despautères, que nous ne l’avons appris dans Lhomond et qu’on ne l’apprendra dans des gra
ns Despautères, que nous ne l’avons appris dans Lhomond et qu’on ne l’ apprendra dans des grammaires bien meilleures. Ici, comme e
d’un très grand intérêt. Strabon (Géographie, liv, VIII, Init.) nous apprend qu’Éphore et plusieurs autres firent de même. Sup
ent rarement dans la réalité. Il est certain que l’habitude de la vie apprend , autant que les livres, et constitue une culture
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
ture des Femmes savantes et Le Lutrin de Despréaux. Louis Racine nous apprend que ce même Despréaux fut sa satire sur Le Festin
Si on trouvait leurs lettres, on en tirerait de grands avantages… On apprendrait toute la politesse du style et la plus délicate m
e ses habitudes au comte de Rochefort dont il était l’ami : et « elle apprit , dit-elle, que Lauzun allait quelquefois chez une
ames de Sévigné, de La Fayette, Scarron, Coulanges. Louis Racine nous apprend qu’elle était chez le duc de Brancas quand Boilea
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
it de Huet, le célèbre évêque d’Avranches, et un autre de Patru, nous apprennent les principales de ces causes. Le marquis d’Urfé
ille ; et d’Urfé, désespéré, s’était fait chevalier de Malte. Mais il apprit bientôt que le mari de Diane ne fêtait et ne pouv
uaient par la politesse et par la beauté de l’esprit. » Rien ne nous apprend comment le Ier volume du roman du marquis d’Urfé
74 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
lles, Et sitôt que j’en vois quelqu’un s’imaginer Que ce qu’il veut m’ apprendre a de quoi m’étonner, Je le sers aussitôt d’un con
tous les tours de ses devanciers d’Italie, sans compter ceux qu’il a appris de Molière. L’intérêt de ces pièces, c’est l’inté
une, et en revêtit cet excellent français de Paris, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son père, et tel qu’on le parlait
Sganarelle. L’éducation d’Isabelle a porté ses fruits : la pupille a appris à tirer parti des travers du tuteur. Sganarelle e
gédie, selon Racine, c’est de faire quelque chose de rien. Il l’avait appris de Molière. Voici une comédie sans un seul des pr
flatteurs. Une lettre, de tous les incidents communs le plus commun, apprend aux galants qu’ils sont joués, à Alceste qu’on ne
ontre les autres, sans songer à en profiter pour lui. Arnolphe, mieux appris , tient le milieu entre l’esprit de Sganarelle et
répandre çà et là des lumières et des vérités d’expérience, qui nous apprennent à les juger et à lire en nous et chez les autres.
cariâtre qu’elle ne l’était de nature ; à la romanesque Bélise, qui a appris la vie dans la Clélie de Mlle de Scudéry, et qui
donne plus de vérité et de sel. Dans le Phormion de Térence, Démophon apprend que son fils est marié sans son aveu. Il veut se
e par son confesseur de ne plus la fatiguer de ses poursuites, et lui apprend ainsi qu’il est aimé. Mais quel parti Molière n’a
75 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
nnaître la terre et les hommes. Il n’écrivit que ce qu’il avait vu ou appris de la bouche des plus érudits de ses contemporain
ulaires doivent de leur côté souhaiter plus ardemment, lorsqu’ils ont appris que vous étiez occupé à faire construire des vais
ant de pays divers est venue jusqu’à nous, j’ai le plus grand désir d’ apprendre de vous quel est l’homme que vous avez connu jusq
e dirai pas de vous ce que vous me demandez de dire, jusqu’à ce que j’ apprenne que votre vie a fini heureusement. Hélas ! l’homm
ement surpris du deuil que je voyais chez Harpagus. Mais bientôt j’ai appris tout d’un homme de la maison, qui m’a accompagné
t ce qui s’était passé, raconta de son côté à Harpagus ce qu’il avait appris du pâtre, et, après avoir tout répété, termina en
té dans une entière ignorance de ce qui le concernait, et qu’il avait appris seulement en route sa propre histoire ; qu’il se
vivez, les dieux seuls vous ont sauvé. Vous avez, je n’en doute pas, appris depuis longtemps ce qui s’est passé à votre égard
etiens que j’ai eus à Memphis avec ces mêmes prêtres de Vulcain, j’ai appris beaucoup d’autres particularités. Ensuite, je sui
pays ; mon intention n’est pas cependant de publier tout ce que j’ai appris sur la religion des Égyptiens, mais seulement de
comme des oiseaux, et de là leur vint le nom de colombes. Puis elles apprirent la langue de la Grèce, et fondèrent la langue amb
défenseurs, et s’en emparèrent facilement. Dès que l’armée péonienne apprit que les villes étaient au pouvoir de l’ennemi, el
venu le trouver, dans l’espoir d’en tirer une grande récompense, lui apprit qu’il existait dans la montagne un sentier qui co
t lui que j’accuse. « Xerxès, enchanté de ce qu’Épialte venait de lui apprendre , s’empressa de détacher Hydarne, qui, suivi de la
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 69-70
& du Latin. C’est à lui que nous devons la Nouvelle Méthode pour apprendre la Langue Latine, ainsi que l’Abrégé de ces deux
ts frivoles, les dispense de tout travail. Mais il est encore temps d’ apprendre aux jeunes gens, susceptibles d’être dirigés vers
77 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
e renouveler l’eau dans les cruches des prisonniers, comme on m’avait appris le matin qu’il fallait faire. — C’est bien, dis-j
n de nous deux seul pouvait jouer à l’autre, puisque nous ne l’avions appris à personne. CXCV Aussi, pour bien le confi
m’avait parlé. — Comment es-tu là, ma pauvre âme ? me dit-il. Qui t’a appris où j’étais moi-même ? Que veut dire cet habit d’h
ot, où il avait été jeté par les sbires ; comment le bargello m’avait appris mon service le matin et comment j’avais compris q
, résonnant comme un tremblement de l’air, sous les souterrains, nous apprit que trois heures s’étaient écoulées dans une minu
is : « Il m’entend, et ce délire est un langage à son oreille qui lui apprend ce que ma bouche n’a pas achevé de lui confesser.
ntre lui et moi. Ah ! si nous avions su écrire ! Mais où aurions-nous appris nos lettres ? nos pères, nos mères, nos oncles ne
fille ? ma Fior d’Aliza, s’écriait ma belle-sœur, n’en avez-vous donc appris aucune nouvelle par les chemins ou sur les places
et, sans vouloir interroger personne de la prison, dans la crainte d’ apprendre ainsi aux autres ce que je voulais savoir moi-mêm
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
pareilles incongruités. Que ne nous dit-il pas, au reste, que ne nous apprend -il pas, de ces choses qu’on n’aurait jamais l’idé
la dépense, souffrant des tourments réels et des supplices quand elle apprenait quelque calamité publique » ; une vraie mère des
adie du roi se déclara et vint effrayer et consterner la France. On l’ apprit à Versailles le soir du 9 août. Le roi était tomb
le reste de la campagne ; elle se risqua un soir à lui dire qu’ayant appris qu’il allait à Saverne et à Strasbourg elle espér
e à nous que la supériorité de son mérite : mais un fatal réveil nous apprendrait que cette Thémire si parfaite, si aimable, c’est
ait laissé en blanc. Elle l’interroge et le force de le lui nommer. «  Apprenez , Monsieur, lui dit-elle, que jamais ces sortes de
79 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »
busc. Évidemment elle est renseignée. C’est dans l’allemand qu’elle a appris le latin. Elle sait l’allemand, cette langue qui
tte langue qui dispense de toutes les autres et dans laquelle on peut apprendre jusqu’au sanscrit, comme la lourde Mme Dacier sav
qui veut plus que des sonnets, des ballades et de la grammaire. « On apprend , dit-elle, à bien penser, comme on apprend à coud
s et de la grammaire. « On apprend, dit-elle, à bien penser, comme on apprend à coudre. Et encore les hommes de ce pays-ci, s’é
ce n’était pas encore assez de savoir l’allemand et elle s’est mise à apprendre le hollandais pour faire le livre que voici. Ce b
sa prochaine publication, elle pourrait se jeter dans le chinois et l’ apprendre pour nous faire l’histoire de la Chine. Une seule
80 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Avertissement »
, d’entraver leurs esprits, encore gauches et lents à se mouvoir. Ils apprennent à marcher : contentons-nous de ce qu’ils marchent
’est sur les matières mêmes qu’ils auront traitées que le maître leur apprendra à féconder, à développer, à ordonner un sujet, c’
ns ce volume, d’une manière désintéressée, sans le vulgaire désir d’y apprendre des procédés rapides et mécaniques ; si l’on y pr
81 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Démosthéne, et Eschine. » pp. 42-52
rvint à délier sa langue, à se procurer une bonne prononciation. Il s’ apprit encore à bien placer ses épaules, en s’exerçant d
i tout l’odieux de cette accusation retomba sur Démosthène. Son rival apprit à le connoître, & médita des projets de venge
cusé, se trouve sans argent & sans aucun secours. Son vainqueur l’ apprend , vole à lui la bourse à la main, & met tant d
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
e lire est en quelque façon une peine. C’est une operation que l’oeil apprend à faire par le secours de l’art, et qui n’est pas
infiniment la voix à faire son impression. L’instinct naturel nous l’ apprend , en nous enseignant que ceux qui nous écoutent pa
cation qu’ils reçoivent les rende encore plus propres qu’elles à bien apprendre tout ce que l’art peut enseigner, on a vû néanmoi
83 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
n a professé cet art durant quelques années. Un éleve qui a du génie, apprend à bien faire en voïant son maître faire mal. La f
fiée. Combien d’hommes illustres en toutes sortes de professions, ont appris les premiers élemens des professions qui les ont
il. Il n’avoit eu besoin des enseignemens de Pierre Perugin, que pour apprendre comment il falloit étudier. Il en a été de même d
84 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
le. Un génie à qui la nature ne donna que des aîles de tourterelle, n’ apprendra jamais à s’élever d’un vol d’aigle. Comme le dit
leçons d’un maître de musique habile développent nos organes, et nous apprennent à chanter méthodiquement ; mais ces leçons ne peu
se. L’art ne supprime pas plus les défauts d’organisation lesquels il apprend à cacher, qu’il augmente l’étenduë naturelle des
85 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »
ndre ce Dieu perdu ?… L’éducation, la pédagogie, c’est la nécessité d’ apprendre à l’homme son malheur ; c’est le redressement de
r la moitié du ba, be, bi, bo, bu, et nous ne croyons pas qu’il l’eût apprise . Philosophie d’école buissonnière, bonne pour les
rible, puisque c’est le tout de notre destinée, on a moins le temps d’ apprendre comment se font les choses que le temps de les fa
de ce pays-ci ont adorés depuis quarante ans. M. Taine a parfaitement appris , à l’école d’où il est sorti, le défaut de l’armu
86 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
omme une machine. — Quel moyen faut-il employer pour cela ? — Il faut apprendre à l’homme à s’ennuyer. — Comment y arrive-t-on ?
voir. — Qui doit-on lui présenter comme modèle ? — Le philologue : il apprend à bûcher. — Quel est l’homme parfait ? — Le fonct
donner à l’instruction une valeur en soi. On étudie pour étudier. On apprend pour apprendre. On arrive ainsi à une sorte d’asc
nstruction une valeur en soi. On étudie pour étudier. On apprend pour apprendre . On arrive ainsi à une sorte d’ascétisme intellec
es. L’Église à laquelle l’école d’aujourd’hui se substitue et dont on apprend par cœur le catéchisme avant d’être admis à la co
87 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
erdre de tout ce qu’ils vouloient dire. En effet, saint Augustin nous apprend dans le même livre qui vient d’être cité, que lor
s à ceux qui ne l’avoient pas étudié par méthode, à peu près comme il apprend la signification de tous les mots d’une langue ét
ient representer. " ce Caramalus et ce Phabaton étoient, comme nous l’ apprend le pere Sirmond dans ses notes sur Sidonius, deux
les de faire mériter le nom d’homme de lettres à celui qui les auroit apprises . Nous apprenons de Zozime et de Suidas, que l’art
riter le nom d’homme de lettres à celui qui les auroit apprises. Nous apprenons de Zozime et de Suidas, que l’art des pantomimes
88 (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)
aut, ce sont tout simplement des gens de bonne foi et qui n’aient pas appris à bouder leur plaisir. Mais yen a-t-il encore dep
ues. — La critique est un métier, et c’est un métier difficile. Peu l’ apprennent , tous s’y croient capables. — Beaucoup d’écrivain
 ! Cela dit tout, n’est-ce pas ? Un critique qui n’est pas créateur n’ apprend rien aux créateurs, cela lui demeure interdit ; e
s sur le mouvement poétique des quinze dernières années n’auront qu’à apprendre l’espagnol, pour lire les articles impartiaux, in
u bourreur de crâne bolchévisant. » Sur quoi M. Mandin nous exhorte à apprendre l’espagnol pour lire, dans les magazines de l’Amé
enre ; il désire seulement « des gens de bonne foi et qui n’aient pas appris à bouder leur plaisir ». Peu importe le genre du
’avis de retirer le permis. « Un critique qui n’est pas un créateur n’ apprend rien aux Créateurs… » écrit Fagus, « et rien au p
89 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
es époques seront toujours la plus forte école où notre nation puisse apprendre à se continuer, en valant mieux. Si la pensée a e
e Rome fait à chacun de nous sa part personnelle et sa leçon. Il nous apprend par quelles qualités nous pouvons contribuer à la
r publique. Mais cette préférence ne me gâte ni le plaisir que j’ai à apprendre dans Montesquieu des choses si considérables avec
l tous ces grands peintres ont travaillé. Peindre l’homme pour nous l’ apprendre , et nous l’apprendre avec le conseil de nous y re
ntres ont travaillé. Peindre l’homme pour nous l’apprendre, et nous l’ apprendre avec le conseil de nous y reconnaître, tout va là
er trop au public. Montesquieu connaissait son lecteur ; il lui avait appris tout le premier à chercher dans les livres le pla
eu a eu le tort de défendre, ses belles idées sur la justice nous ont appris à le réfuter. Enfin, cette « joie secrète » qu’il
90 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
ui notre langage usuel a commencé par nous être étranger ; nous avons appris lentement notre langue maternelle ; et les pensée
e nous voulons nous assimiler nous est totalement inconnue, il faut l’ apprendre , c’est-à-dire apprendre à mettre sous ces mots in
miler nous est totalement inconnue, il faut l’apprendre, c’est-à-dire apprendre à mettre sous ces mots inconnus des idées d’abord
sée active, l’invention, la réflexion. Dans notre enfance, nous avons appris lentement à nous parler intérieurement, comme à p
; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins
ou, mieux encore, à l’élever d’un étage. Encore ce spectacle ne nous apprend -il pas comment s’établissent des fondations ; il
s ne savent pas nommer, et ils retiennent beaucoup de mots dont ils n’ apprennent le sens que par l’usage. » Bossuet, Logique, I, 3
91 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
nt et parlent de même, et par les mêmes raisons. La langue qu’ils ont apprise est toujours la plus belle, la plus riche, la plu
ne difficulté de plus que la langue française, pour pouvoir être bien apprise et bien parlée. Mais je veux bien même écarter ce
coup de phrases de Molière et se ferait moquer de lui ; faute d’avoir appris à distinguer dans les gallicismes, ceux qui sont
’est déjà un assez grand inconvénient pour nous, que d’être obligés d’ apprendre , bien ou mal, tant de langues différentes ; borno
n plus de regret qu’on ne les soutienne pas en français. D’abord on y apprendrait à parler sa propre langue, qu’on sait pour l’ordi
perdu pour l’étude des choses ; et nous avons tant de choses utiles à apprendre , tant de vérités à chercher, et si peu de temps à
s sciences profanes, parce que S. Thomas nous assure qu’il avait plus appris de théologie dans la prière que dans l’étude. 7°.
92 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVIII » pp. 74-75
ginales, que garantissent la position et la probité de l’auteur. On y apprend à connaître de près le grand homme et même (ce qu
illustrés ? Il est assez bien fait, agréable à parcourir, et il vous apprendrait certaines choses. — C'est Dubochet qui le publie 
93 (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs
enseigner l’art d’écrire en soi ; il s’agit d’exposer comment on peut apprendre à écrire, en étudiant et en s’assimilant les proc
essayer de goûter ce que l’on n’aime pas. Ces conseils, d’ailleurs, n’ apprennent pas le métier d’écrire. Le principe qu’on doit ad
re avec fruit, le voici : Il faut lire les auteurs dont le style peut apprendre à écrire, et laisser de côté ceux dont le style n
tyle peut apprendre à écrire, et laisser de côté ceux dont le style n’ apprend pas à écrire. En d’autres termes, il y a des aute
unir des choses médiocres, qui peuvent meubler la mémoire, mais qui n’ apprendront pas à écrire. C’est l’herbier, où la plante morte
osition, les proportions, les développements, les détails. Aurez-vous appris à peindre ? En aucune façon. Le dilettante, le ph
sophe, le critique liront avec fruit de cette manière. Celui qui veut apprendre à écrire lira tout autrement. De quelque façon qu
r fausse opinion que d’avouer qu’ils n’ont pas le droit d’en avoir. «  Apprendre à lire, disait Gœthe dans les dernières années de
re à lire, disait Gœthe dans les dernières années de sa vie, en 1830, apprendre à lire est le plus difficile des arts… J’y ai con
rps de doctrines qui permette de juger les écrivains ordinaires. Pour apprendre l’art d’écrire par l’étude des modèles, il n’est
ez Cicéron. — Mais, reprit la personne qui le consultait, je voudrais apprendre à bien écrire en français. — En ce cas, répliqua
Le style est un effort d’expression qui se développe sans cesse. « J’ apprends tous les jours à écrire », a dit un grand prosate
pend de la continuité de la lecture. Je crois qu’il faut s’abstenir d’ apprendre par cœur. On retomberait dans les inconvénients d
ure est venue d’eux, et parce qu’enfin c’est le seul moyen pratique d’ apprendre à écrire. L’éducation classique qu’on donne au co
lle mesure on se les assimilera. La lecture comparée des auteurs nous apprendra que chaque style a sa saveur. On ne cherche pas d
rai, comme le dit Théophile Gautier, que « la poésie est un art qui s’ apprend  », il faut bien apprendre cet art quelque part. O
ile Gautier, que « la poésie est un art qui s’apprend », il faut bien apprendre cet art quelque part. On ne doit donc pas se moqu
’il n’ait pris aux anciens. Un autre livre de Becq de Fouquières nous apprend que Chénier collectionnait les images des anciens
re terrain. Si Homère, Théocrite, Virgile, Horace, n’avaient eu à lui apprendre la langue, la diction poétique, à l’initier à ce
ttoyiez la classe, vous enleviez les ordures ; moi j’étais écolier, j’ apprenais la science, je cultivais les lettres. Vous servie
er les affaires ou plaider les causes importantes. » Les Manuels nous apprennent , d’après Quinlilien, qu’on amplifie pour augmente
es prix à celui qui aurait resserré ses pensées, et qui par là aurait appris à parler avec plus d’énergie et de force : mais,
cet art de décrire et de peindre ; chez quels auteurs il faut aller l’ apprendre  ; quels sont les écrivains descriptifs qu’on doit
est la peinture animée des objets. Nous avons donné des conseils pour apprendre à voir les choses ; nous avons expliqué la tournu
ploitent des mines d’étain. Et puis il avait continué à voyager, pour apprendre . Dans les hypogées de l’Egypte, il avait cherché
eur front de glaces éternelles. On répétait tous les traits prévus et appris qui constituaient le lieu commun. On ornait cela
vre), peuvent être considérés comme des écrivains d’idées. Nous avons appris à imiter descriptivement. Il nous reste à apprend
d’idées. Nous avons appris à imiter descriptivement. Il nous reste à apprendre la façon abstraite d’écrire. En d’autres termes,
éternelle bâtie sur les confins de l’éternité. La vue d’un tombeau n’ apprend -elle donc rien ? Si elle enseigne quelque chose,
Je disais à madame du Châtelet : Vous vous empêchez de dormir pour apprendre la philosophie ; il faudrait, au contraire, étudi
philosophie ; il faudrait, au contraire, étudier la philosophie pour apprendre à dormir. (Montesquieu, Pensées diverses.) Il f
ts. On hésitera à faire de mauvaises antithèses, le jour où l’on aura appris comment on en fait de bonnes. Voici comment Taine
de conseiller aux lecteurs ordinaires l’étude des auteurs grecs pour apprendre les procédés d’antithèse. Nous nous en tiendrons
 ; si l’homme se méprise trop, tu sais relever son courage… et tu lui apprends ces deux vérités… qu’il est infiniment méprisable
lus l’art des maîtres que des disciples ; il faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour savoir demander ce qu’on ne sait p
our cela que Taine est un modèle ; car, puisque le style naturel ne s’ apprend pas, il reste que c’est dans Taine et dans les éc
e c’est dans Taine et dans les écrivains qui lui ressemblent que l’on apprendra le style qui se peut apprendre. » Sarcey, dans se
écrivains qui lui ressemblent que l’on apprendra le style qui se peut apprendre . » Sarcey, dans ses Souvenirs, nous avait déjà di
récriminations, marchez hardiment dans cette voie : l’expérience vous apprendra qu’elle est la bonne. Chapitre XIII — De quel
dit un critique, est une des branches de l’art qui ne se peuvent pas apprendre par spéculation seulement et qui exigent pour le
s aurait dit simplement : Ce fut une nuit affreuse, que celle où l’on apprit tout à coup que Madame se mourait, que Madame éta
uer, de les tenir entre elles. La lecture et l’étude des auteurs nous apprendront ce grand art par une constante observation d’espr
légant, ne vaudra rien du tout. Vos réflexions, mademoiselle, vous en apprendront cent fois plus que je ne pourrais vous en dire. V
oir lu ce livre, est celle-ci : « Le vrai style n’est pas celui qu’on apprend par le travail : c’est un don de facilité. Le vra
le. Mais Virgile n’a cessé d’imiter Théocrite et Homère. On peut donc apprendre beaucoup par l’imitation, et qui dit imitation di
usement assimilé le ton de M. Anatole France. « Le style naturel ne s’ apprend pas », dit M. Faguet. Je veux bien le croire, mai
fable. Ses manuscrits sont noirs de ratures. Celui-là a certainement appris le style naturel par le travail. Condillac a dit
Grimaces, p. 13. 63. Le reproche n’est pas nouveau. Montaigne nous apprend qu’on a critiqué aigrement la traduction d’Amyot,
94 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
sition sourde l’oblige à ajourner son projet. Et la fête commence. On apprend que M. Diaz, auteur de la Coupe du Roi de Thulé,
e la musique, nous ne savons rien, sinon ce que votre Revue nous en a appris . En revanche, nous connaissons assez bien en Russ
rts très suivis. Mais je pense qu’il vous paraîtra plus intéressant d’ apprendre que plusieurs de nos compositeurs russes, encoura
est seulement dans les œuvres des grands compositeurs que ces nations apprennent la signification émotionnelle des divers rythmes
x leur inutilité. En est-il de même chez vous ? Nos journaux nous ont appris que vous aviez une nombreuse et brillante école d
sage chez un maître d’école de village allemand, il aurait sans doute appris à le faire mieux ; mais il est bien à craindre qu
e Lohengrin le raconte dans sa Communication à mes amis (IV, 396), il apprenait cette mélodie-parlée, ce parlé-mélodique, en entr
mélodie, qui n’est pas celle de Bellini : musiciens ou non musiciens, apprenons ceci de Wagner, l’expression, et, là où elle manq
95 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154
auteur : Sire, dit-il au roi de Navarre à Meudon, au moment où l’on apprend que Henri III vient d’être assassiné à Saint-Clou
e, qui s’étaient aussi réveillés au bruit, étant sortis du logis pour apprendre ce que c’était, n’y rentrèrent point, et il n’a j
chasse (1576) : Rosny l’accompagne dans sa fuite, et bientôt se met à apprendre sous lui la guerre. Il commence à servir, comme l
à ceux qui l’en voulaient divertir, il répondait qu’il avait à cœur d’ apprendre le métier des armes dès ses premiers commencement
es trêves de ces guerres fatigantes, à Pau, à Auch, à Nérac, il avait appris le métier de courtisan avec application, absolume
t appris le métier de courtisan avec application, absolument comme on apprend un autre métier : en 1576, à Pau, on le voit étud
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
nge d’un moment qui me fera croire que tu es elle. Ma mère, lorsque j’ appris que tu étais morte, dis, est-ce que tu as eu cons
squ’à ce qu’enfin, tout mon fonds de douleur d’enfant étant épuisé, j’ appris à me soumettre à mon lot ; mais tout en te pleura
 ; des enfants, qui ne sont plus les tiens, ont foulé le parquet où j’ appris à marcher, et là où le long de cette rue, le jard
, que mon intime connaissance avec ces échantillons de l’espèce m’ait appris à avoir en horreur l’amusement du chasseur ; celu
enter à votre chanson ; car c’est la même puissance divine qui nous a appris , vous à chanter et moi à briller, afin que vous a
uper quelque part ailleurs. De ceci les sectaires querelleurs peuvent apprendre à démêler leur véritable intérêt : que le frère n
97 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVII. Romans d’histoire, d’aventures et de voyages : Gebhart, Lemaître, Radiot, Élémir Bourges, Loti » pp. 201-217
e personnages historiques. Aucun doute ne ternit la satisfaction d’en apprendre si long sur les dessous de personnages si élevés.
s à lui familières que ce que son érudition généreuse a bien voulu en apprendre au public. À quelle fade, légendaire et trouble m
scandaleux qui d’ailleurs ne me scandalise pas outre mesure. Que vous appreniez comment Hermann, prince régent d’Alfanie de par l
un radeau de naufragés, de définitives figures se mesurent à la vie, apprennent pour les avoir entiers sentis le désastre et le b
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
nce à qui il faut faire perdre l’habitude des plaisirs désordonnés et apprendre ceux de l’amitié. Reprenons les faits dans l’ordr
arité de condition, de vertu et d’honneur ? Madame de Sévigné va nous apprendre comment les choses se sont passées. Elle écrit à
upçonne point d’avoir révélé ma confession à l’abbé Testu ; mais il a appris par vous le dessein que j’ai de sortir de la cour
nce de Bossuet et sa profonde connaissance du cœur humain lui avaient appris que la douceur, la patience et les exhortations é
99 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
a écrit saint Augustin dans son livre sur la musique. D’ailleurs nous apprenons d’Aristides Quintilianus, et nous voyons par ce q
ce chant qui n’étoit qu’une déclamation. On sera bien plus curieux d’ apprendre une autre chose, je veux dire la maniere dont la
ui ne se fait point naturellement, et c’est même ce que l’art ne peut apprendre à bien pratiquer. Mais nos artisans ont cru qu’il
er autrement que de vive voix, la durée que devoit avoir un air, et d’ apprendre par consequent même à la posterité le mouvement d
100 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
t la principale partie. Il ne faut pas, dit cet auteur, avoir honte d’ apprendre ce qu’on doit être obligé de faire un jour. D’ail
geste. Nos jeunes gens, dit Scipion, vont dans l’école des comédiens apprendre à réciter, exercice que nos ancêtres regardoient
qu’on pût toujours le deviner sans interprete, lorsqu’on n’avoit pas appris le langage de la danse antique. Les orientaux ont
on tems sans se remuer dansoient autrefois en chantant. Juvenal nous apprend que l’écuïer tranchant qui coupoit la viande sur
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