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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
grand poids à ce raisonnement. La même terre envoïe-t-elle toutes les années dans l’air la même quantité de ces exhalaisons qu
l est des païs plus sujets au tonnerre que d’autres, il est aussi des années où il tonne dix fois plus souvent dans le même pa
l’été de 1717. La même chose est vraïe des tremblemens de terre. Les années sont-elles également pluvieuses dans le même païs
ouve entre la quantité de pluïe qui tombe à Paris dans le cours d’une année , et la quantité qui en tombe dans une autre année
dans le cours d’une année, et la quantité qui en tombe dans une autre année . Cette difference va quelquefois à près des deux
sçait que ces montagnes redoutables jettent plus de feu en certaines années que dans d’autres, et qu’elles sont quelquefois u
lles sont quelquefois un temps considerable sans en vomir. Toutes les années sont-elles enfin également saines et également pl
de la terre décident en France, comme ailleurs, de la temperature des années , et l’on n’y sçauroit faire intervenir aucune aut
fference immense qui s’observe en France entre la temperature de deux années à la variation survenuë dans les émanations de la
n du soleil ne varie point. Il monte et il descend à Paris toutes les années à une même hauteur. S’il y a quelque difference d
es, et elle ne pourroit mettre d’autre difference entre l’été de deux années que celle qui se trouve entre un été de Senlis et
revient à la hauteur que le soleil peut avoir de plus à Paris en une année que dans une autre année. La difference qui est e
le soleil peut avoir de plus à Paris en une année que dans une autre année . La difference qui est entre la temperature des a
dans une autre année. La difference qui est entre la temperature des années est bien une autre variation. Il est à Paris des
es l’hyver se passe sans trois jours de gelée consécutive. Il est des années durant lesquelles il tombe à Paris vingt-deux pou
de pluïe. En d’autres années il n’en tombe pas huit. Il est aussi des années où les vents sont plus fréquens et plus furieux q
tres. On peut dire la même chose de tous les païs. La temperature des années y varie toujours. Il est seulement vrai que dans
use qu’en France. Mais, dira-t-on, quoique le soleil monte toutes les années à la même hauteur, ne peut-il point arriver quelq
cle, comme seroit une macule, qui rallentisse son action en certaines années , plus que dans d’autres années. Il auroit ainsi l
ui rallentisse son action en certaines années, plus que dans d’autres années . Il auroit ainsi la plus grande part aux variatio
urs du dégré de chaleur, quelle que fut cette chaleur en une certaine année . Le même été plus chaud à Paris qu’à l’ordinaire,
s froid que le jour de l’équinoxe. La variation de la temperature des années est telle qu’on ne sçauroit l’attribuer au soleil
dans les émanations de la terre. C’est elle qui rend encore certaines années plus sujettes aux maladies que d’autres. Il est d
2 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Art français » pp. 243-257
originale (1855) Le livre a été commencé par deux frères, en des années de jeunesse et de bonne santé, avec la confiance
e santé, avec la confiance de le mener à sa fin. Tout un mois, chaque année , au sortir des noires et mélancoliques études de
eur livre préféré, le livre qui leur avait donné le plus de mal. Deux années encore, et l’histoire de l’art français du xviiie
utes ses manifestations véritablement françaises, était terminée. Une année allait paraître l’École de Watteau, contenant les
dant tout le siècle. À cet avant-dernier fascicule devait succéder, l’ année suivante, un travail général sur la sculpture du
la sculpture rococo, la petite figure du sculpteur Clodion. Ces deux années n’ont pas été données à la collaboration des deux
admiré Gavarni. Nous avons beaucoup vécu avec lui. Pendant de longues années , nous avons été presque la seule intimité du misa
s sensations, de ses aventures psychologiques, et, sauf les dernières années de sa vieillesse, où le philosophe ne formule plu
il se retourna. Elle en avait fait des papillotes… Et c’étaient deux années de la vie de Gavarni. * * * Donc il y a des année
Et c’étaient deux années de la vie de Gavarni. * * * Donc il y a des années dans la vie de Gavarni dont les femmes ont fait d
de Gavarni dont les femmes ont fait des papillotes, il y a encore des années égarées et perdues ; mais, malgré ces petits malh
855. Brochurette tirée à 42 exemplaires. 51. Édition publiée chaque année par fascicules contenant quatre eaux-fortes gravé
3 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510
de procédure civile et criminelle. Le cours des études sera de quatre années , et chaque année les étudiants prendront les leço
e et criminelle. Le cours des études sera de quatre années, et chaque année les étudiants prendront les leçons de deux profes
ée les étudiants prendront les leçons de deux professeurs. Première année d’études. Ils suivront le professeur de droit
L’ouvrage d’Hoffman a le même titre97 et le même objet. Deuxième année d’études. Les étudiants prendront les leçons d
n’y a point de nation policée qui ne doive les adopter. Troisième année d’etudes. Les étudiants écouteront le professe
matières qui entrent dans leur enseignement forment un cours de deux années , en sorte que l’un commençant la première année d
ent un cours de deux années, en sorte que l’un commençant la première année de son cours, l’autre fasse la seconde année du s
n commençant la première année de son cours, l’autre fasse la seconde année du sien. De cette manière, il y aura toujours un
ière, il y aura toujours un cours du droit civil ouvert. Quatrième année d’études. Les étudiants reviendront sur leurs
era celles de procédure civile et criminelle. Celles-ci partageront l’ année en deux semestres : le premier de procédure civil
r séparément. A la fin d’une première, d’une seconde, d’une troisième année d’études, les élèves ne seront point admis à l’an
d’une troisième année d’études, les élèves ne seront point admis à l’ année suivante sans en être jugés dignes par des épreuv
ucun égard à l’ancienneté. Tout professeur qui aurait persisté quinze années consécutives dans sa chaire, sans aucun reproche,
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
me, et les arbres qui sont dans leur force, ne donnent pas toutes les années un fruit également parfait dans les païs où ils s
ent pas dans tous les temps des hommes également parfaits ? Certaines années ne peuvent-elles pas être plus favorables à l’édu
s être plus favorables à l’éducation physique des enfans que d’autres années , ainsi qu’il est des années plus favorables que d
ducation physique des enfans que d’autres années, ainsi qu’il est des années plus favorables que d’autres années à la végetati
utres années, ainsi qu’il est des années plus favorables que d’autres années à la végetation des arbres et des plantes ? En ef
ifferens, ou bien quand elles sont semées dans le même terroir en des années differentes : ainsi deux enfans qui seront nez av
fferens, bien qu’élevez dans le même païs, s’ils y sont élevez en des années dont la température soit differente. Durant la vi
du même païs arrivera par l’action de la même cause qui fait que les années n’y sont pas également temperées, et que les frui
haleur irrite et qu’elle rend presque furieux. Si dans le cours d’une année il se commet à Rome vingt mauvaises actions, il s
e de soixante personnes qui se défont elles-mêmes dans le cours d’une année , cinquante se sont portées à cet excès de fureur
re observation qui prouve la même chose. Ils remarquent qu’il est des années bien plus fertiles en grands crimes que d’autres,
crimes que d’autres, sans qu’on puisse attribuer la malignité de ces années à une disette extraordinaire, à une reforme dans
i-même au public l’histoire d’un prince mort depuis un petit nombre d’ années , et dont il avoit approché avec familiarité. dès
onnes dans une ville où il ne meurt que deux mille personnes dans les années communes. Une autre preuve sensible du pouvoir q
5 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
us troisième dans les compositions hebdomadaires. J’eus à la fin de l’ année le premier prix d’histoire au concours. Je restai
concours. Je restai élève du collège Charlemagne jusqu’à la première année de rhétorique inclusivement. Nous avions comme pr
rique inclusivement. Nous avions comme professeur dans cette première année M. Dubois, depuis rédacteur et fondateur du Globe
bois, depuis rédacteur et fondateur du Globe, mais qui n’acheva pas l’ année , ayant été destitué. Sur ces entrefaites la pensi
r et alla s’installer rue Blanche ; je la suivis et je fis ma seconde année de rhétorique au collège Bourbon, sous MM. Pierro
, dont le côté historique si faux m’avait choqué. C’est en cette même année 1827 que je laissai l’étude de la médecine. J’ava
ur la Poésie française au xvie  siècle qui furent publiés en volume l’ année suivante (1828) ; et j’y ajoutai un second volume
personne, et il m’en a toujours su gré jusqu’à la fin. En cette même année 1831, un biographe veut bien dire que M. Buloz m’
omplètes sans doute, mais neuves et sincères. C’est à la fin de cette année 1837 que, méditant depuis bien du temps déjà un l
ir ; les cinq volumes qui en résultèrent ne furent pas moins de vingt années à paraître12. En 1840, sous le ministère de MM. T
octobre 1848 professer à l’université de Liège, où je fus pendant une année en qualité de professeur ordinaire. Tout cela est
alors seulement que je passai au Moniteur, où je suis resté plusieurs années . Nommé par M. Fortoul en 1854 professeur de Poési
École normale par M. Rouland, en 1857, j’y ai professé pendant quatre années . En septembre 1861 je suis rentré au Constitution
; une Notice sur tous les professeurs qui y avaient enseigné depuis l’ année de sa fondation (1817) devait y trouver place, et
enablement, surtout dans l’état de santé où je suis depuis plus d’une année . « Si vous le voulez bien cependant, je vous enve
ur de l’octroi de Boulogne, s’était marié et était mort en cette même année 1804, avant la naissance de son fils. Sa mère, fi
sses du collège Charlemagne à partir de la troisième. Dès la première année , au concours général de 1819, il obtint le premie
en 1827, c’est-à-dire pendant près de quatre ans. Il fit, pendant une année , le service d’externe à l’hôpital Saint-Louis, et
édical, anatomique et physiologique, à cette date. « Cependant, dès l’ année 1824, à l’automne, s’était fondé un nouveau journ
s premiers articles littéraires qu’il y donna depuis 1824 et dans les années suivantes n’ont point encore été recueillis. Ils
tte relation devint bientôt une intimité. Elle dura pendant plusieurs années et hâta le développement poétique de M. Sainte-Be
ableau de la Poésie française l’avait classé parmi les critiques. « L’ année suivante, au mois de mars 1830, il publiait le re
collabora plus activement au Globe par des articles non signés ; et l’ année suivante, il se rattachait même au journal le Nat
éimprimée avec de légères variantes depuis 1844 jusqu’à ces dernières années . Il serait superflu d’en énumérer les diverses éd
Sainte-Beuve, voyageant en Suisse, fut invité à donner un cours d’une année comme professeur extraordinaire à l’Académie de L
usanne sur le sujet de Port-Royal, dont il s’occupait depuis quelques années déjà. Il fit ce cours en 81 leçons dans l’année s
pait depuis quelques années déjà. Il fit ce cours en 81 leçons dans l’ année scolaire 1837-1838, et il bâtit ainsi l’ouvrage q
à l’enseignement. Les souvenirs que M. Sainte-Beuve a gardés de cette année d’étude et d’Université lui sont demeurés précieu
ège sa destinée et qu’il n’y plantât sa tente, au moins pour quelques années , ainsi que l’eût désiré le ministre de l’intérieu
sous le titre de Causeries du Lundi, et elle se continua pendant les années suivantes au point de former en définitive quinze
esprit, du bon sens et beaucoup de tact », me disait, il y a quelques années , M. Paulin Limayrac, qui l’avait souvent visitée2
alogie ; il ne se croyait pas noble, et s’il a voulu, il y a quelques années , s’assurer de la particule paternelle, qui a été
s de celle de son maître : « Sainte-Beuve, 1er mai 1818 » ; c’était l’ année de son départ pour Paris ; — « Sainte-Beuve. 19 j
bien près de quitter ayant définitivement l’école et le collège cette année -là. — Un autre Horace de 1760, en deux volumes et
Sainte Beuve. » — M. Sainte-Beuve a écrit depuis, dans ces dernières années (mais pour lui seul), un début d’article plus lon
ais sortie de sa bibliothèque, et qui y est encore à la même place. L’ année suivante, il eut un prix de semestre, consistant
attaché ce souvenir particulier, en tête du premier volume : « 1820. Année de la naissance de M. le duc de Bordeaux. La vill
nce de M. le duc de Bordeaux. La ville de Paris décerna un prix cette année -là. Je l’obtins surtout pour avoir fait une pièce
core, paraît-il, à Charlemagne, un nouveau prix de semestre, offert l’ année d’après par la ville de Paris, et cette fois à l’
e-Beuve obtint le premier prix d’excellence en rhétorique de première année (30 avril 1821). L’ouvrage qu’on lui donna et qui
redire ces beaux vers, qui avaient fait battre son cœur aux premières années d’adolescence. — « Ah ! quand les Méditations par
quer et de se graver profondément, il est impossible d’oublier, à des années de distance, ce qu’on a vu quand on y a été témoi
lors les partis à en commettre. — Et en venant, un jour des dernières années , à parler de la plus récente de ces commotions po
6 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
mmission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques, nommée cette année conjointement par M. le ministre d’État et de la
t est un accord entre la saine morale et la littérature dramatique. L’ année dernière, quarante ouvrages avaient été envoyés p
quarante ouvrages avaient été envoyés pour concourir au prix ; cette année , quatorze seulement ont paru à leurs auteurs être
du moins que la Commission n’a point pris le change et n’a fait cette année que s’affermir de plus en plus dans le sens et l’
es, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’ année sur le Théâtre-Français, et qui sera jugé avoir l
s ou en prose, également représenté avec succès pendant le cours de l’ année sur le Théâtre-Français, et qui, dans des proport
it jugé avoir rempli au plus haut degré les mêmes conditions ». Cette année , il n’y a lieu de donner ni l’une ni l’autre de c
uteurs qui ont fait jouer des pièces sur le Théâtre-Français durant l’ année 1853 n’ayant envoyé d’ouvrage au concours. Ce rés
roire, mais il exige pourtant quelque explication. La Commission de l’ année dernière pas plus que celle de cette année ne se
cation. La Commission de l’année dernière pas plus que celle de cette année ne se l’était dissimulé : la grande difficulté li
actes, en vers ou en prose, représenté à Paris, pendant le cours de l’ année , sur tout autre théâtre que le Théâtre-Français,
es, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’ année , à Paris ou dans les départements, sur quelque th
satisferait d’ailleurs aux conditions morales du concours. Or, cette année , il s’est trouvé que l’ouvrage de ce genre qui, a
egret. La Commission a dû s’arrêter là dans les propositions de cette année  : elle eût trouvé, sans doute, parmi les producti
7 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
ses duretés, a parfois d’aimables surprises, mais au bout de bien des années . Cet hiver, je recevais cette lettre du Japon :
la signature qu’il avait reçue d’elle. C’est seulement à la dixième année de l’ère Kwanseï (1789) que le public, pour la pr
le gros public, tant il était une nouveauté particulière. Durant les années de l’ère Kwanseï (1789-1800) Hokousaï écrit de no
aux. « Après avoir étudié, dit-il quelque part, pendant de longues années , la peinture des diverses écoles, j’ai pénétré le
tions furent même très recherchées par les étrangers, et il y eut une année où l’on exporta ses dessins et ses gravures par c
portation fut défendue par le gouvernement de Tokougawa. Durant les années de l’ère Témpô (1830-1843), Hokousaï publia, en n
is dans le même endroit. Hokousaï mourut le 13 avril de la deuxième année de Kayei (1849)4, à l’âge de 90 ans. Il fut enter
n’existe cette œuvre, je crois, que chez Hayashi qui, depuis nombre d’ années , collectionne son peintre favori. C’est donc sur
Hokousaï11 est né le dix-huitième jour du premier mois de la dixième année de Hôréki, le 5 mars 1760. Il est né à Yédo, dans
une homme le goût, la passion du dessin, et nous le trouvons vers les années 1773, 1774, travaillant chez un graveur sur bois,
re de Katsoukawo Shunrô ou simplement Shunrô. Les compositions de ces années d’Hokousaï, ainsi que les premières compositions
nifiant : « Est-ce cela ? » le refrain d’une chansonnette du temps. L’ année suivante, en 1782, Hokousaï publie les Courriers
, — sa mère à la torture de « l’enfumage ». Il publie encore, la même année , un roman en deux volumes : Shiténnô Daïtsou jita
saï qui est bien de lui, ainsi que les dessins signés : Shunrô. Cette année ou la suivante, il publie un autre livre jaune qu
re que jusqu’en 1804, où il n’est plus que peintre. IV En cette année 1789, où le jeune peintre a vingt-six ans, une ci
ontentant de lui faire perdre sa qualité de guerrier. Peut-être cette année , ou les années qui suivent, paraît Seirô niwaka z
ui faire perdre sa qualité de guerrier. Peut-être cette année, ou les années qui suivent, paraît Seirô niwaka zénseï asobi, Fê
s, jouant de petites scènes dramatiques, représentant des revues de l’ année . En 1795 Hokousaï, alors dit Shunrô, change enco
pier jaune, avec coloration des sujets en violet et en vert. En cette année qui, dans l’almanach japonais, est une année sous
let et en vert. En cette année qui, dans l’almanach japonais, est une année sous le signe du serpent, un joli petit sourimono
rachant une lettre. Et, dans ces grands sourimonos de femmes de cette année et des années qui vont suivre, Hokousaï échappe à
ettre. Et, dans ces grands sourimonos de femmes de cette année et des années qui vont suivre, Hokousaï échappe à la grâce mign
chappe à la grâce mignarde, poupine, conventionnelle de ses premières années  ; il arrive dans des créatures plus amples, plus
Sôji et, avec le nom d’Hokousaï, il prend le prénom de Tokimasa. Et l’ année suivante, en 1800, il signe dans les premiers moi
s mois, « Hokousaï fou de dessin, en japonais, gwa-kiojin Hokousaï. L’ année 1799 est une année où le mouton du zodiaque est r
fou de dessin, en japonais, gwa-kiojin Hokousaï. L’année 1799 est une année où le mouton du zodiaque est revenu dans le calen
ué par le vent au-dessus de la laveuse. Une série des douze mois de l’ année , représentés par des femmes, où est un gracieux d
devant un singe sur lequel elle a jeté sa robe ; le singe étant cette année le dénominateur de l’année et revenant dans un ce
elle a jeté sa robe ; le singe étant cette année le dénominateur de l’ année et revenant dans un certain nombre de planches. U
aisant pleuvoir des pièces d’or sur une femme puisant de l’eau. Cette année , commencent à paraître des sourimonos de natures
de cerisier en fleurs. 1804 Une série intitulée : Les Douze Mois de l’ année . Rappelons une fois pour toutes que, sous tous ce
apprêts de la toilette des acteurs, les essais des instruments. Cette année , étant sous le signe zodiacal du rat, un sourimon
un peintre peint l’oeil dans un attroupement d’hommes et de femmes. L’ année 1804 est l’année où Hokousaï a publié un nombre d
l’oeil dans un attroupement d’hommes et de femmes. L’année 1804 est l’ année où Hokousaï a publié un nombre de sourimonos tel
 Hokousaï Sôri ». VII Mais revenons en arrière ; revenons à ces années où, en même temps que Hokousaï publie de nombreux
oleil se couche, et qui se retourne une main devant les yeux. La même année paraît : Yanaghi-no-ito, Cordelettes du saule ple
e qui a le doux coloriage et le joli gaufrage d’un sourimono. La même année paraît Shunkiô-jô, Distractions du printemps , un
sous peine, s’il ne peut l’improviser, de boire trois coupes. La même année paraît encore Sandara Kasoumi, La Brume de la cam
le marron comme couleur dominante dans les robes des femmes. La même année Hokousaï publie, sous la signature Kakô, l’ Histo
n de l’autre qu’ils semblaient ne faire qu’un oiseau. IX En ces années , en cette fin du xviiie  siècle, le talent d’Hoko
est Yédo), un volume en noir, republié en trois volumes en couleur, l’ année 1802. Des intérieurs de ville et des paysages vil
guer les planches publiées séparément par l’artiste pendant ces vingt années . D’abord, dans ces planches publiées séparément,
d’une harmonie un peu triste. Et parmi les rarissimes estampes de ces années , il y a un Kintoki entre un singe et un chien por
e corps à corps de deux lutteurs aux anatomies éléphantines. Dans les années suivantes, un bateau de bonheur sur lequel l’Olym
hiba Kôkan, qui la tenait des Hollandais, et cette étude amène, cette année , la publication d’une suite de douze paysages qui
e maître Bakin. Or, si j’ai la chance d’avoir le moindre succès cette année , je travaillerai mieux l’année prochaine. Mainte
chance d’avoir le moindre succès cette année, je travaillerai mieux l’ année prochaine. Maintenant si l’on veut avoir une idé
s pour des Japonais, est intraduisible en français. XIV La même année , en 1800, Hokousaï illustre les trois volumes de
des deux rives de la Soumida, Hokousaï le commence au printemps d’une année et l’achève à la fin de cette année. XV En
aï le commence au printemps d’une année et l’achève à la fin de cette année . XV En 1801 Hokousaï, qui quitte la signatu
e le représente écrivant les Mémoires de sa vie sur la terre. La même année paraît le Onna Sanjû rokkasén, Les Trente-six Poé
um, une promenade de personnages de la cour dans la campagne. La même année paraît encore Hitori Hokkou, Chacun une pensée ,
petits bâtons blancs traversés de papier portant des prières. La même année Hokousaï publie le Yéhon Tchûshin goura, Magasin
iné un grand nombre de scènes de cette dramatique histoire13. La même année , sous le titre de Itakoboushi, le nom d’une chans
eureux et accablé de la femme que vient de quitter son amant. La même année paraît encore un volume de poésies, sans titre, i
ent oxydé d’une pleine lune. XVII En 1803, au commencement de l’ année , c’est encore un petit livre jaune que publie Hok
fois et l’illustration et le texte et la préface, que voici : Cette année , vous avez bien voulu me commander un livre, mais
lcool qui brûle, jusqu’au mirin qui est doux comme du muscat. La même année Hokousaï publie sous la signature de Tokitarô Kak
continuant dans la même proportion, on arrive à la fin de la seconde année , au chiffre colossal de 27.682.574.402. Enfin, la
seconde année, au chiffre colossal de 27.682.574.402. Enfin, la même année , Hokousaï illustre encore Ada-déhon Tsoushin-moud
type de femme élégant, fluet, gentillet, mais un peu mièvre. La même année Hokousaï illustre encore Misoka Tsouzoura, Le Pan
ut bonnement antipathique. Onoyé Baïkô, un grand acteur des premières années du siècle, reconnaissant le talent tout particuli
le noir des lettrés de son pays, et c’est ce qui explique les longues années où une partie de son talent appartint à l’illustr
a suite de quoi le valeureux frère est fait samouraï par un daïmio. L’ année suivante, en 1806, Hokousaï illustre un autre rom
enfer bouddhique avec un luxe de supplices inimaginable.   Dans cette année 1807 Hokousaï illustre Sou mida gawa Baïriû Shins
mort, dans une robe lumineuse éclairant le paysage.   Dans cette même année 1807 Hokousaï illustre Kataki-outi Ourami Kouzou-
’homme qui a assassiné sa mère — et que l’enfant tue. Dans cette même année 1807 Hokousaï illustre : Sono-no-Yuki, La Neige d
stration, supérieure à l’illustration des autres romans publiés cette année , pourrait faire supposer que les dessins d’Hokous
okousaï, qui ont été gravés en 1807, sont, quelques-uns, de plusieurs années antérieurs à cette année et que ces dessins atten
s en 1807, sont, quelques-uns, de plusieurs années antérieurs à cette année et que ces dessins attendaient un éditeur. L’illu
de l’île de Lieou-Khieou seraient des descendants. Toujours en cette année 1807, Hokousaï publie l’illustration des cinq pre
me n’ont vu le jour, après un intervalle de trente ans, qu’en 1838 et années suivantes ; — ces neuf séries composant un roman
’une éruption de volcan, toutes les dissensions et les guerres de ces années . En même temps que le roman est une glorification
nches vous montre une femme s’exerçant au maniement du sabre. La même année 1808 Hokousaï illustre Kataki-onti Miyorino Miôgô
d’un serpent, et qui est tué dans une image par Yozimasa ?   La même année 1808 Hokousaï publie Yuriwaka Nozouyé no Taka, Le
s en amitié, au père de la princesse qui en fait son vassal. Quelques années se passent, au bout desquelles, après de nouvelle
siette rose » à se marier avec le Japonais camus. En 1845, après des années d’interruption dans l’illustration des livres, Ho
le nom de Bakin. C’est dans cette disposition d’esprit qu’à quelques années de là, prit naissance la Mangwa, dans des circons
tastiques qui mangent les mauvais rêves. Le troisième volume paraît l’ année suivante, en 1815, avec une préface de Shokousan
empes, et c’est un charmant frontispice. Le quatrième volume paraît l’ année suivante, en 1816, avec une préface d’Hôzan. Ce v
de la femme au balai. Le cinquième volume paraît, l’été de cette même année 1816, avec une préface de Rokoujuyén. Un volume q
ont l’image se rencontre dans les plus pauvres intérieurs. En la même année 1816 paraît encore le sixième volume qui a pour f
une note, précise la date de leur introduction au Japon, qui est de l’ année 1542. En 1816, paraît encore le septième volume d
ce sont encore des représentations de musiciennes japonaises ; d’une année de bonne récolte, avec la joie et l’engraissement
, on ne sait pourquoi, le portrait d’un astronome hollandais. La même année 1819 paraît le dixième volume avec une préface va
nt, selon la méthode de là-bas, tomber son peigne à terre. En la même année 1834 paraît le douzième volume. Un volume très p
automne 1849, après la mort d’Hokousaï, arrivée au printemps de cette année . Dans le treizième volume : deux beaux dessins, l
alais, entre deux hommes que trois autres ne peuvent séparer. La même année Hokousaï publie l’illustration de Hokou-yétsou Ki
abuleuse, enfin de choses réelles et de choses surnaturelles. La même année Hokousaï publie encore l’illustration de Tawara-T
La femme qui était la reine du lac Biwa lui répondait que, depuis des années ses enfants étaient mangés par un scolopendre géa
onné la mignonnesse un peu petite, un peu miniaturée de ses premières années  ; et, tout en leur laissant leur première grâce,
etite femme de ses débuts. Dans l’œuvre d’Hokousaï, les femmes de ces années ont une parenté avec les femmes de Hokouba. En 18
i bien que le gouvernement a frappé ces animaux, il y a une dizaine d’ années , de l’imposition d’un dollar. La peinture les rep
s charmes, les coquetteries de la douleur féminine théâtrale. La même année paraît Odori hitori keiko, Leçons de danse par so
lui déjà peint en 1804. Ce fut le cinquième jour du dixième mois de l’ année que cette peinture eut lieu devant le temple de N
n, il y a un homme de Yédo, appelé Hokousaï, adonné depuis de longues années à la peinture, et qui remplit ces trois condition
ndustrielle, un autre jour une estampe de l’art le plus pur. Dans les années qui suivent 1800, ce sont deux séries de petites
sons tirés en bleu, contenant une dizaine de planches. Dans les mêmes années , paraît la représentation d’une « Maison Verte »
e la manière la plus heureuse, l’hémicycle de l’éventail. Enfin, en l’ année 1823, l’année où Hokousaï va publier ses plus bel
a plus heureuse, l’hémicycle de l’éventail. Enfin, en l’année 1823, l’ année où Hokousaï va publier ses plus belles feuilles s
es-uns sont à cache, et ont été sans doute publiés vers les dernières années du xviiie  siècle, et dans lesquels, au milieu de
sentoir autour duquel s’enroule un serpent. XXXVI En cette même année 1830, ou dans des années qui la touchent de très
enroule un serpent. XXXVI En cette même année 1830, ou dans des années qui la touchent de très près, paraît Shika Shashi
sur le blanc de la terre, sur le bleu pâle du ciel. XXXVII Ces années , c’est le temps des plus belles, des plus colorée
e deux planches (H. 50, L. 28), et qui semble une série des Mois de l’ année , à deux planches, que j’ai rencontrées seulement
t ordinaire des séries de femmes, et du faire le plus raffiné. Cette année étant l’année du bœuf, des représentations de tou
s séries de femmes, et du faire le plus raffiné. Cette année étant l’ année du bœuf, des représentations de toute sorte de ce
estampe vous montre : le Royaume des Femmes, où un certain jour de l’ année , sous l’influence d’un vent d’Ouest, les femmes d
— et toutes sont tournées vers le souffle de ce vent. Et, comme cette année 1806 est l’année du tigre, il y a des femmes qui
tournées vers le souffle de ce vent. Et, comme cette année 1806 est l’ année du tigre, il y a des femmes qui portent des robes
s femmes habillées d’étoffes à damier le damier étant à la mode cette année . Une dame de la noblesse, accompagnée d’une suiva
breux sourimonos dont la production était devenue assez rare dans les années précédentes, et sourimonos où, chose curieuse, ap
lesquelles un dessin de corbeau d’un grand caractère. Et comme cette année où au bout de dix ans est revenu le cheval dans l
! Or, cette impression en couleur est faite pour le Jour de l’An de l’ année qui a suivi celle où l’on verra que Hokousaï est
n’est pas tant une représentation des ascensions qui ont lieu, chaque année , pendant les grandes chaleurs, que cent fois la m
par Hokousaï furent une des causes de sa misère pendant ses dernières années . Même peut-être, par suite d’engagements pris par
essée à l’éditeur Kobayashi, et qui serait datée du dixième mois de l’ année 1835 : Je suis resté sans vous demander de vos n
dessins. Une dernière lettre d’Hokousaï, écrite au commencement de l’ année 1836, et adressée à l’éditeur Kobayashi d’Ouraga.
vos prêts fréquents. Je pense qu’au commencement du second mois de l’ année je serai épuisé de papier, de couleurs, de pincea
ne dernière et plus grosse faute. Toutefois, au commencement de cette année , j’ai dû le faire prendre par son père Yanagawa S
à me nourrir tant bien que mal, ne voyant mon vrai nouvel an de cette année qu’au milieu de son second mois. Au deuxième mois
de cette année qu’au milieu de son second mois. Au deuxième mois de l’ année dernière, quand Yeiboun est venu me voir, j’avais
en 1807), mais je n’ai pu avancer davantage. En somme, j’ai perdu une année tout entière grâce à mon coquin de petit-fils, et
ière grâce à mon coquin de petit-fils, et je regrette cette précieuse année perdue. Je garde longtemps votre Soga Monogatari,
okousaï, je crois bien, à la force qu’il dépense dans ses dessins. L’ année suivante, en 1836, un jour de printemps… mais éco
e :« Pendant que je profitais d’un beau jour de printemps, dans cette année de tranquillité, pour me chauffer au soleil, j’eu
n guerrier sous un tronc d’arbre. Une suite des Héros paraît, la même année , 1836, sous le titre de : Yéhon Mousashi Aboumi ;
XLVII À la suite de trois mauvaises récoltes du riz, pendant les années 1836, 1837, 1838, l’année 1839 fut une année de d
ois mauvaises récoltes du riz, pendant les années 1836, 1837, 1838, l’ année 1839 fut une année de disette pendant laquelle le
tes du riz, pendant les années 1836, 1837, 1838, l’année 1839 fut une année de disette pendant laquelle les Japonais restreig
albums au bout de son pinceau, et il trouva à vivre à peu près cette année de la vente de ces dessins originaux vendus sans
lard fou de dessin à l’âge de 80 ans). XLVIII En cette mauvaise année pour l’art, Hokousaï a cependant la chance de tro
nt Hokousaï, mais certifiée par une lettre d’Hokousaï, datée de cette année , où il est question de la commande de cette série
de ses arbres en fleurs) aux environs de Kiôto. XLIX Oui, cette année 1839 où Hokousaï au bout de ces quatre ans d’exil
bout de ces quatre ans d’exil passés à Ouraga revient à Yédo, est une année vraiment malheureuse : une année fatale pour l’ar
sés à Ouraga revient à Yédo, est une année vraiment malheureuse : une année fatale pour l’artiste. A peine s’est-il logé, éta
œuvre le peintre n’emporte que son pinceau. L De 1840 à 1849, l’ année de sa mort, Hokousaï illustre Wakan Inshitsoudén,
om imprimé près de la représentation de cette action. Peut-être cette année ou une des années suivantes, Hokousaï illustre le
e la représentation de cette action. Peut-être cette année ou une des années suivantes, Hokousaï illustre le Yéhon Onna Imagaw
, le Livre illustré de l’éducation des femmes. Dans les environs de l’ année 1840, Hokousaï publie encore quatre estampes en h
de la mer une volée d’oiseaux se dirigeant vers son pays. Cette même année 1848, Hokousaï donne une grande planche en largeu
e est signée : Manji rôjin à l’âge de 89 ans. Au printemps de 1849, l’ année de la mort d’Hokousaï, c’est Yokou yeiyû hiakouni
cun, dans son travail, doit s’en tirer selon son inspiration. La même année , il publie un second volume portant le même titre
peintre de la peinture ancienne et de la peinture moderne. Depuis des années il a donné des albums pour servir aux élèves, mai
’âge de 90 ans, le dix-huitième jour du quatrième mois de la deuxième année de Kayéï (le 10 mai 1849). Un tombeau lui a été é
és et une sœur cadette, tous morts dans leur jeunesse. LIV En l’ année 1850, l’année qui suit la mort d’Hokousaï, paraît
cadette, tous morts dans leur jeunesse. LIV En l’année 1850, l’ année qui suit la mort d’Hokousaï, paraît Guirétsou hia
ion la plus puissante, et qui porte en haut cette curieuse note : « L’ année dernière, le 28 du 11e mois, l’oiseau était vu à
lection Bing.   Un vieillard, fait avec le lavage brutal des vieilles années du peintre. Signé : Hokousaï, — bien certainement
à des morceaux de mosaïque : peinture typique du faire des dernières années d’Hokousaï. Signé : Manji. H. 80. — L. 55. Collec
des beaux kakémonos que j’aie vus et qui, exécuté dans les dernières années de sa vie, a le doux enveloppement du beau temps
harmacie Jôsaï. Datée le 12e jour du 7e mois (probablement de la même année 1843). H. 78. — L. 23. Collection Haviland.   Ois
igueur et très expressive dans les figures : peinture exécutée dans l’ année où Hokousaï illustrait la sixième partie du Crois
ion de M. Gillot. La grande étude (H. 54. — L. 53) de l’aigle, pris l’ année 1848, et dont il y a un kakémono chez Hayashi, et
e caractère de ses dessins appliqués de la Soumida dans les dernières années du siècle dernier.   Dans la collection Edmond de
ent Shunrô. En 1785, il signe un des deux livres, qu’il publie dans l’ année  : Goummatei. En 1786, à la sortie de l’atelier Sh
plement Sôri. Mais, avant d’adopter le nom de Hokousaï pour plusieurs années , un grand diptyque en couleur représentant un déf
i ; 4º Hokousaï. C’est donc à partir peut-être des derniers mois de l’ année 1795, mais bien positivement à partir du Jour de
i. En 1798 il signe : 1º Sôri ; 2º Hokousaï Sôri ; 3º Hokousaï. Cette année , il donne son nom de Sôri à son élève Sôji, et il
ôjin Hokousaï (Hokousaï fou de dessin) pour la première fois. La même année il signe le Coup d’oeil sur les deux bords de la
1813, peut-être 1814 et 1815, il signe : Katsoushika Hokousaï. En ces années , quand il peint à Riôgokou un formidable Hotei, i
nom de Taïto, il signe : Hokousaï Taïto, dans les premiers mois de l’ année  : Taïto, précédemment Hokousaï. En 1818 et 1819 i
endant comme le public a l’habitude de son ancien nom, il signe cette année , les Héros de Souiko : le vieillard I-itsou de Ka
n 1819 ou 1820 qu’a eu lieu cette cession, car c’est à l’automne de l’ année 1820 que Hokousaï signe : I-itsou autrefois Hokou
ouvrage a été inventé, exécuté et vendu par Hokousaï, à la suite des années de famine. Albums et livres de dessins du prin
n dans la biographie générale de Firmin Didot, il y a une vingtaine d’ années … » Oh ! si courte, si incomplète, la mention, M.
t de bleu : chaque volume précédé d’un prêtre du culte Kami. 18. Les années non inscrites, sont des années où l’on ne connaît
dé d’un prêtre du culte Kami. 18. Les années non inscrites, sont des années où l’on ne connaît pas de sourimonos. 19. À la
l’on ne connaît pas de sourimonos. 19. À la date présumée de cette année , auraient paru en feuilles séparées : Une série d
8 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
e ce pain qu’ils ont semé. » — Ils en manquent pendant les vingt-cinq années suivantes, et meurent par troupeaux ; j’estime qu
e affreuse, sans lits, sans meubles ; la plupart même, la moitié de l’ année , manquent du pain d’orge et d’avoine qui fait leu
de leurs enfants pour payer les impositions. J’ai la douleur, chaque année , de voir ce triste spectacle devant mes yeux, dan
abandonne le lieu. J’ai plusieurs de mes paroisses où l’on doit trois années de taille ; mais, ce qui va toujours son train, c
ont les contraintes… Les receveurs des tailles et du fisc font chaque année des frais pour la moitié en sus des impositions…
it que cette paroisse devait être fort augmentée à la taille de cette année , qu’il y avait remarqué les paysans plus gras qu’
vient pas d’une aussi grande misère (même en 1709) que celle de cette année -ci… Des seigneurs de Touraine m’ont dit que voula
… Un homme instruit dans les finances m’a dit qu’il était sorti cette année plus de deux cents familles de Normandie, craigna
cent les greniers et prennent le blé au prix qu’ils veulent ; la même année , à Arles, deux mille paysans armés viennent deman
r. Parcourez les correspondances administratives des trente dernières années qui précèdent la Révolution : cent indices vous r
n’ont que de l’eau pour boisson. Là, en pays de vignobles622, chaque année « les vignerons sont en grande partie réduits à m
rait un glas funèbre qui s’interrompt pour reprendre ; même lorsque l’ année n’est pas désastreuse, on l’entend de toutes part
orsqu’ils ont eu recours à l’administration ? On a vu il y a quelques années un abandon de la communauté de Boisse combiné ent
oute une province ne sait plus comment faire pour subsister jusqu’à l’ année suivante ; en beaucoup d’endroits il suffit de l’
de se noyer. II. Condition du paysan pendant les trente dernières années de l’ancien régime. — Combien sa subsistance est
l’intendant est obligé d’en distribuer ; sans quoi, au désastre de l’ année courante s’ajouterait la stérilité de l’année sui
quoi, au désastre de l’année courante s’ajouterait la stérilité de l’ année suivante635. Aussi bien, en ce temps-là, toute ca
ute la récolte, à condition qu’ils ne lui demanderont rien de toute l’ année  ; « ces misérables » ont refusé ; livrés à eux se
la mixture, de menus grains, très peu de blé ; pendant la moitié de l’ année , ceux des montagnes vivent de châtaignes ; la pom
ventre gros comme une femme enceinte… Les seigles ont été gelés cette année , le jour de Pâques ; il y a peu de froment ; des
uissance que sa paresse et sa lenteur, d’espérance que dans une bonne année de châtaignes, et d’occupation volontaire que d’e
en Limousin ; dans tel village où, dix ans plus tard, on tuera chaque année vingt-cinq porcs, on n’en mange que deux ou trois
ur la terre. Il avait vécu de privations, épargné sou sur sou. Chaque année , quelques pièces blanches allaient rejoindre son
’une métairie dont les métayers besogneux et paresseux tombent chaque année à la charge du maître. Celui-ci peut se dire que
une âpreté nouvelle, ses mains restent aussi vides, et, au bout de l’ année , il découvre que son champ n’a rien produit pour
2) sur les conséquences de la gelée : « Les terres vont achever cette année de rester incultes, comme il y en a déjà beaucoup
9 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame Sand ; Octave Feuillet »
es posthumes qui ont aussi leur ancienneté. La revue littéraire d’une année ne doit contenir que ce qui provient de la germin
it contenir que ce qui provient de la germination intellectuelle de l’ année . Elle ne doit embrasser rien de plus. Eh bien, je
soit le succès, Ernest Renan est assurément le plus grand succès de l’ année  ; car le tapage qu’il a fait a couvert tous les a
uillet. II En baisse comme la littérature tout entière de cette année 1863, le roman de Sibylle est un des moins réussi
Quintinie de madame Sand sont donc les seules œuvres littéraires de l’ année qui aient marqué sur l’opinion ; à vrai dire, pou
à distance, pourront donner une idée du mouvement littéraire de cette année et de son intensité ! III Et il n’y en a pa
Et il n’y en a pas un quatrième ! Je vois bien là, au compte de cette année , le volume d’histoire de Michelet qu’il a intitul
garde qu’au talent, le livre qui en a le plus de tous les livres de l’ année . Que sont, en comparaison, et le dernier volume d
t le reste de la liste si vite épuisée des livres d’histoire de cette année  ? Et que sont, en comparaison, même les autres li
livres, à quelque catégorie de la pensée qu’ils appartiennent, d’une année qui, en fait d’œuvres en prose, n’a produit que l
el, je crois bien que vous êtes au bout du budget littéraire de cette année que je m’obstine à trouver inféconde, même en voy
10 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470
petite ville de Saint-Paul qui lui donna naissance ; depuis nombre d’ années , la famille des Parny a été connue à Bourbon pour
ortait également des études ; ils se lièrent étroitement, et dans ces années 1770-1773 on les trouve tous deux membres de cett
sur les temps et jouissons avec Parny de ces premières et indulgentes années . A ses débuts donc, on le trouve dans toute la vi
rime ainsi, notez-le bien, c’est plus ou moins tout le monde, c’est l’ Année littéraire 172, c’est Palissot, c’est Fontanes, c
échappât presque tout entier, et qu’en le refeuilletant après tant d’ années , nous eussions perdu le don de discerner en quoi
on, de l’une à l’autre. De retour en France après ces trois ou quatre années , comme il les appelle, d’inconstance et d’erreurs
tte, jusque-là si peu éprouvée : ce fut toute la punition du poëte. L’ année suivante, en 1778, paraissaient les Poésies éroti
ir d’autres pièces à elle adressées dans les Opuscules poétiques de l’ année suivante (1779), acheva de décider le choix du po
nt on se soit plus inquiété, avec une curiosité romanesque. Cinquante années n’étaient pas encore écoulées que lorsqu’on prono
les yeux, cet homme excellent, ce bienfaiteur véritable des dernières années de Parny, l’appelle ingénument le premier poëte c
ose, ni même qu’il en ait donné signe tout d’abord. Il y eut bien des années intermédiaires ; ces années-là sont difficiles à
nné signe tout d’abord. Il y eut bien des années intermédiaires ; ces années -là sont difficiles à passer. J’ai souvent pensé q
e des Dieux fut tel, que trois éditions authentiques parurent la même année , sans parler de deux ou trois contrefaçons. Les p
ule au courant d’une opinion, sous prétexte qu’elle est la leur182. L’ année même où parut la Guerre des Dieux, et qui fut cel
rages, et l’aimable Legouvé l’emporta sur lui. Ce ne fut que quelques années après, en 1803, que Parny eut le fauteuil, en rem
u’on retrouvait avec agrément dans la société et dans l’intimité, aux années du Consulat et de l’Empire, celui qui, n’ayant pl
cté, à la fin de 1802, un mariage qui le rendit, durant ses dernières années , aussi heureux qu’on peut l’être quand le grand e
e la famille commença au complet pour Parny. On raconte que, quelques années auparavant, celle qui avait été Éléonore, devenue
, et l’on se souvient d’elle encore à Quimper-Corentin. Les dernières années de Parny ne furent point oisives, et, dans sa ret
rassembla, un moment, tous les éloges. Comme on avait perdu Delille l’ année précédente, on remarquait que c’était ainsi que,
st un souvenir des Mémoires que j’ose placer là ; quoiqu’il y ait des années que j’ai entendu ce passage, je ne crois pas cite
de Dussault, tome IV, page 392, notice sur Parny. 171. Dorat. 172. Année 1778, tome II, page 261. 173. Paris, de l’imprim
sée à M. de P. du S. Parti de France à la fin de mai 1773, ces quatre années le conduiraient à 1777 comme date du retour ; mai
. Quoi qu’il en soit, dans les belles élégies qu’il ajouta durant ces années suivantes, et qui sont celles du quatrième livre,
angeaison D’entremêler une chanson Aux écrits pompeux du Mercure. L’ Année littéraire (année 1778, t. II), en rendant compte
êler une chanson Aux écrits pompeux du Mercure. L’Année littéraire ( année 1778, t. II), en rendant compte très-favorablemen
au bord du néant. La vie d’un soir était douce encore. « Hélas ! les années sont venues ; tu m’es apparu plus rarement, et to
Parny fut, en effet, publiquement chanté le décadi 10 germinal, même année , à la Fête de la Jeunesse (voir le Moniteur du 14
un certain dithyrambe sur le vaisseau le Vengeur (Almanach des Muses, année 1795) ; ce dithyrambe est certainement la chose l
pirés par les Grâces Et dictés par le sentiment. 190. La date de l’ année doit être 1804, c’est-à-dire l’année de la format
sentiment. 190. La date de l’année doit être 1804, c’est-à-dire l’ année de la formation des droits réunis. 191. Voici,
11 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »
parce qu’elle était trop facile à faire, — c’est que, placés à tant d’ années déjà du xviiie  siècle, nous n’avons pas encore s
ce ? Est-ce défiance de soi ? Pourquoi se parque-t-il dans ces quinze années  ? Il dit quelque part, il est vrai, que son proje
d’aller un jour jusqu’au règne de Louis XV. Alors, au lieu de quinze années , nous en aurions peut-être cinquante, mais il res
ndre dans son dessein le siècle tout entier dont on dit les premières années , c’est toujours, quelque parti qu’on prenne, frag
son terrain d’un pied sûr et le fouille avec intelligence. Les quinze années qu’il a choisies pour en raconter et en pénétrer
ies pour en raconter et en pénétrer les événements sont les dernières années du règne de Louis XIV. C’est l’histoire du plus l
on qu’il faudrait donner au choix fait par Moret des quinze dernières années du siècle de Louis XIV ? Nous ne le croyons point
iété de l’Exactitude, qui en est la sœur, ont mis l’auteur des Quinze années du règne de Louis XIV dans la voie qui lui conven
et rapide. Quoique son premier volume ne contienne guères que quatre années de ces quinze qu’il doit nous raconter plus tard,
ces quinze qu’il doit nous raconter plus tard, on sait si ces quatre années furent pleines de choses et d’événements ! Le xvi
volume, ne l’annonce. Avec le choix qu’il avait fait des plus tristes années d’un règne qui tenterait par les côtés les plus b
les imaginations vulgaires, nous pensions qu’il avait sur ces quinze années , jugées un peu trop par les hommes, ces valets de
12 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »
ayant deux sœurs et un frère. On sait peu de chose sur ses premières années , et on en est réduit à glaner quelques indication
tiques de lui qui ne se sont pas conservés se rapportent à cet âge. L’ année suivante ou cette année même, il s’attachait à la
sont pas conservés se rapportent à cet âge. L’année suivante ou cette année même, il s’attachait à la personne d’Aquaviva, bi
homme de guerre sans être un brave et un vaillant2. » Pendant quatre années (1571-1575), Cervantes fit un rude apprentissage
it encore deux campagnes navales, l’une dans l’Archipel en 1572, et l’ année suivante (1573) il fut à l’affaire de la Goulette
ar Calderon. Après être revenu en Italie et avoir séjourné plus d’une année à Naples, toujours sous les drapeaux, Cervantes p
e et conduit en captivité à Alger, où il ne demeura pas moins de cinq années . Certes, quand nous nous apitoyons sur ces premiè
s de cinq années. Certes, quand nous nous apitoyons sur ces premières années de campagnes comiques et de caravanes de Molière,
mé un tel de Saavedra, lequel fit des choses qui resteront de longues années dans la mémoire des gens de ce pays, et toutes po
si chèrement achetée, et il s’en ressouvenait sans doute après tant d’ années lorsqu’il faisait dire par Don Quichotte à Sancho
dont il était amoureux et même jaloux, la même qu’il épousa en cette année 1584. C’était une demoiselle de bonne famille, ma
période de sa vie littéraire, Cervantes se mit donc pendant quelques années à composer bravement des pièces de théâtre, et il
Cette poursuite ou menace de poursuite eut des reprises et traîna des années . M. Viardot est entré à ce sujet dans des détails
ou dans les autres. On suppose avec vraisemblance que c’est dans ces années de séjour à Séville qu’il commença à écrire quelq
dernier emprisonnement de Cervantes n’eut lieu qu’en juin de la même année , et vint faire encore une diversion fâcheuse à la
13 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »
ie. Ses Mémoires nous le peignent à ravir durant les quinze dernières années de l’ancienne monarchie jusqu’à l’heure où éclata
grandiose, mais bien flatteur encore : on avait là devant soi quinze années à courir d’une vive, éblouissante et fabuleuse je
douceurs de l’égalité plébéienne, nous voyions s’écouler ces courtes années de notre printemps dans un cercle d’illusions et
bienveillance. Mais ne devançons point les temps ; nous sommes à ces années d’avant la Révolution, lesquelles toutefois il ne
ient des ressources de son esprit et marquèrent pour lui l’entrée des années laborieuses. Ces années furent bien brillantes en
on esprit et marquèrent pour lui l’entrée des années laborieuses. Ces années furent bien brillantes encore durant tout le cour
du prince Potemkin, il parvint à signer, vers les premiers jours de l’ année 1787, avec les ministres russes, un traité de com
3. » Prête à s’éteindre ! ainsi pouvions-nous écrire il y a quelques années encore. Le temps depuis a fait un pas, et cette p
juria formæ 174. Lorsque M. de Ségur rentra dans sa patrie après cinq années d’absence, la Révolution de 89 venait d’éclater :
iers souvenirs de sa belle et vive jeunesse. Son rôle pourtant en ces années agitées ne fut pas inactif ; il suivit honorablem
de la guerre. Dans un intéressant ouvrage publié en 1801 sur les dix années de règne de Frédéric-Guillaume, M. de Ségur a tou
oltaire. Le volume intitulé Recueil de Famille nous le montre, en ces années de ruine, plein de sérénité et de philosophie, ad
e Napoléon. Une autre publication de M. de Ségur, qui date de la même année (1801), est sa Décade historique, ou son tableau
a même année (1801), est sa Décade historique, ou son tableau des dix années que comprend le règne du roi de Prusse Frédéric-G
État ont, bien plus tard, soulevé par l’autre côté. M. d’Hauterive, l’ année précédente, avait publié son ouvrage de l’État de
procédés qui n’était qu’à lui. Il aimait, en donnant, à rappeler ces années de détresse, ces journées d’humble et intime joui
onies. La seconde Restauration se vengea avec dureté, et durant trois années M. de Ségur, dépouillé de ses dignités, de ses pe
nt de violences contradictoires, M. de Ségur passa les onze dernières années de sa vie dans un loisir occupé, dans les travaux
laisser les lecteurs sur ce regret et d’en rester pour son compte aux années brillantes et sans mélange. Ce fut à coup sûr une
14 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »
nieuse et plus précise qu’on ne l’avait fait encore sur les dernières années de cette bonne et estimable princesse44. Depuis l
particulier qui se puisse voir. M. Feuillet de Conches a, depuis des années , réuni avec une ardeur, avec une passion qui n’a
ues. Il avait été autrefois conseiller au Parlement, et durant treize années . Treize années employées à une profession, même q
té autrefois conseiller au Parlement, et durant treize années. Treize années employées à une profession, même quand on ne s’y
ù la placer. Ce qui est plus certain, c’est qu’il avait passé les dix années qui avaient suivi sa sortie du Parlement, tantôt
on au spectacle qu’il y avait eu sous les yeux. Il obtint même en ces années le titre et la charge de gentilhomme ordinaire de
et avec raison, de cette charge de maire ; il y fut réélu après deux années , en 1583. Il la remplit donc étant âgé de 48 à 52
lle le fut à moi et ne l’avait été que deux fois auparavant, quelques années y avait, à M. de Lansac et fraîchement à M. de Bi
ur de la mairie de Montaigne) qu’il entra en fonction dès la fin de l’ année 1581, ce qui ferait expirer sa seconde mairie à l
e l’année 1581, ce qui ferait expirer sa seconde mairie à la fin de l’ année 1585. Le lieutenant général du roi en Guienne à c
d’un parfait concert entre eux. Tout s’était bien passé pendant trois années  ; Montaigne avait suffi aux affaires de la ville
à la satisfaction générale ; on était au commencement de la quatrième année (1585) : ce fut cette fin de magistrature qui dev
de Bordeaux, et toutes se rapportant aux cinq premiers mois de cette année 1585, avant et après l’acte de vigueur du mois d’
et datée de la nuit du 22 mai, est déjà connue depuis une quinzaine d’ années  ; elle a été amplement discutée et commentée par
déploiement de vigueur et de zèle pendant les six premiers mois de l’ année , Montaigne avait jeté son feu ; il avait donné so
rtiers de la ville s’en ressentaient périodiquement et presque chaque année . En 1585, la maladie fut d’une intensité extraord
la seconde mairie expirait précisément en ces mois-là, à cette fin d’ année ou de saison, — où est-il ? — Il est absent. Quel
15 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « L’Académie française »
M. Villemain a le charme public, l’éloquence. Tous deux, pendant des années , ont extrêmement influé sur l’Académie. Le gouver
r l’Académie. Le gouvernement de M. Suard ne dura pas moins de treize années (1803-1817). Les rapports de ce secrétaire perpét
qui ne sortaient point des cadres connus. Les sujets proposés en ces années par l’Académie française sont d’un ordre élevé et
rôle général de l’Académie pendant ces vingt ou vingt-cinq premières années du siècle. Son autorité n’est pas contestée : tou
euse et ouvertement hostile au mouvement nouveau qui, depuis quelques années , se dessinait sous le nom un peu vague et complex
’a dit, je suis un sectaire. » Ayant à recevoir M. Soumet cette même année (25 novembre), M. Auger redoublait ses anathèmes
tres préoccupations étaient venues à la traverse et absorbaient cette année -là l’attention publique ; d’autres trônes, dans l
, en appréciant certes le mérite des pages écrites dans les dernières années , je préfère encore ce beau talent dans sa manière
emier ministre, de la représenter en titre et en réalité. Pendant ses années de ministère ou ses absences obligées, il a été s
l’Académie française au xixe  siècle a tenu de plus en plus avec les années , et les circonstances y aidant, à se distinguer d
ensuite et comment il se fit que ces mêmes Entretiens, repoussés une année du concours, furent acceptés sans bruit ni contes
ussés une année du concours, furent acceptés sans bruit ni conteste l’ année suivante. M. de Tocqueville me faisait un jour re
eurs, dans les élections diverses qui se sont succédé depuis quelques années , semblent faits et ménagés de telle manière qu’il
chiffre des âges et d’après la loi fatale des choses, qu’avant peu d’ années il se fera un vide immense dans tout le fonds anc
ent, de récompenser annuellement le Français pauvre ayant fait dans l’ année l’action la plus vertueuse. Cette somme annuelle
prix fondé par M. de Maillé-La-Tour-Landry et qui se partage, de deux années l’une, entre l’Académie des Beaux-Arts et l’Acadé
ion Lambert en décidant simplement que ce prix serait affecté, chaque année , « à tout homme de lettres, ou veuve d’homme de l
en prose qui aura été jouée au Théâtre-Français dans le courant de l’ année . — M. Louis Langlois, qui se plaisait à traduire
r ou à servir le pays, qui se sera produite pendant les dix dernières années dans l’ordre spécial des travaux que représente c
dons généreux, de quelle somme considérable l’Académie dispose chaque année dans l’intérêt des Lettres sérieuses, et combien
constitution de la société a changé : l’Académie n’entend plus chaque année au mois d’août la messe de la Saint-Louis, et le
16 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
l’examen des commissaires de la faculté, sans avoir assisté plusieurs années et aux leçons de l’anatomie qui leur est propre e
rs complet des institutions de médecine, c’est-à-dire que la première année il enseignera la physiologie et l’hygiène ; la se
première année il enseignera la physiologie et l’hygiène ; la seconde année la pathologie, la phylactique93 et la thérapeutiq
e. Ces deux professeurs s’arrangeront entre eux de manière que chaque année l’un fasse son cours de physiologie, l’autre son
e la préférence qu’on leur donne dans la pratique. A la fin de chaque année , le même professeur donnera un cours de pharmacie
A cet effet, ils partageront leur cours de médecine pratique en deux années  : la première, ils traiteront des maladies aiguës
es et aux enfants. Us se partageront la besogne de manière que chaque année l’un des deux professeurs traite des maladies aig
il serait difficile que pendant la durée d’un cours d’une ou de deux années il se présentât à l’art des exemples de maladies
des études de la médecine. Le cours des études sera donc de sept années . Les deux premières, les étudiants suivront les l
17 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
elle-même27. Lundi 31 mars 1862. Il s’est imprimé depuis quelques années à Londres une série d’ouvrages originaux et confi
oires authentiques où l’Impératrice Catherine a raconté les premières années de sa jeunesse et de sa vie si contrainte et si i
é pour son héritier. Ses Mémoires, écrits en français, commencent à l’ année qui précéda son mariage (1744), et la copie qu’on
secrètes et confidentielles, pour se rendre compte à elle-même de ses années de jeunesse, de souffrance et de plaisir, pour re
que préluder. Cet être puéril et grossier ne cessa ainsi, durant des années , d’entretenir cette jeune fille, belle, fière, su
re : Portrait du philosophe de quinze ans ; l’ayant retrouvé bien des années après, elle ne put s’empêcher de s’étonner de la
s, il joue aux poupées. Un jour, avant les noces et au printemps de l’ année 1745, comme il habite au palais d’été avec l’Impé
les misères, l’esclavage et les affronts sont pour elle, pendant des années , tout à côté de la grandeur, et d’une grandeur en
le tant pleurer, n’était pas un roi. » Elle nous dit que, cette même année , à l’entrée du grand carême, elle se sentait des
la revanche sera de la bonne sorte. Il paraît bien cependant que des années se passèrent (sept ans environ), avant que cette
s qu’elle a un moment à elle, elle en profite. Elle écrivait bien des années après à Voltaire : « Je peux vous assurer que dep
n pur compliment, et qu’elle ne lui disait que la vérité. La première année de son mariage, elle n’avait lu que des romans, e
tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os. Et quelques années auparavant, pendant un pèlerinage de l’Impératric
cette petite société, s’en retournant chaque nuit. « Une vingtaine d’ années plus tard il me prit fantaisie, nous dit Catherin
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 19, qu’il faut attribuer aux variations de l’air dans le même païs la difference qui s’y remarque entre le génie de ses habitans en des siecles differens » pp. 305-312
urs quoique leur bonté ne soit pas toujours égale, et qu’en certaines années ils soient meilleurs sans comparaison que dans d’
taines années ils soient meilleurs sans comparaison que dans d’autres années . Voilà pourquoi, par exemple, les italiens seront
ans le même païs les arbres et les plantes n’y donnent pas toutes les années des fruits également bons. On pourroit dire des a
pas toutes les années des fruits également bons. On pourroit dire des années ce que Virgile a dit des regions quand il écrit :
aussi differente qu’on la voit en differens païs comme en differentes années  ? La temperature du climat ne nuit-elle pas beauc
Pourquoi ne veut-on pas que les enfans élevez en France en certaines années , dont la temperature aura été heureuse, aïent le
rveau mieux disposé que ceux qui auront été élevez durant une suite d’ années dont la temperature aura été mauvaise. Tout le mo
19 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal de Dangeau. tomes III, IV et V » pp. 316-332
temps pour s’en débarrasser. Le tome III s’ouvre au 1er octobre de l’ année 1689, quand la France est engagée dans une grande
leau la Cour, et Dangeau qui ne le quitte pas rentre dans ses eaux. L’ année suivante se passe mieux. Louis XIV part le 17 mar
dit pas encore de quelle place : sera-ce Mons ? sera-ce Namur ? Cette année , ce sera Mons. Le roi le déclare le mercredi 14 à
nt de braves gens dans le péril. » Le roi, à ce siège de Mons comme l’ année suivante à celui de Namur, s’offre bien à nous da
i, son siège fait et son coup de foudre lancé, revient à temps, cette année 1691, pour entendre la messe le dimanche de Pâque
oment. Eh bien même à travers cette guerre immense et laborieuse, les années 1691, 1692, 1693, sont encore fort belles, et con
ont point cessé. Ils ne cesseront sensiblement que dans les dernières années de cette guerre. Et par cela seul que Dangeau écr
u neuf heures. Cela se soutient et se régularise de plus en plus les années suivantes, et Dangeau, par des résumés de fin d’a
us en plus les années suivantes, et Dangeau, par des résumés de fin d’ année , prend soin de constater cette réforme de plus en
 XIV, en un mot, à cette époque où il allait dater de la cinquantième année de son règne (14 mai 1692), se mettait à l’ouvrag
r la nation. Il nous en coûte quelques vaisseaux ; cela sera réparé l’ année qui vient, et sûrement nous battrons les ennemis.
, dont les jugements varient selon le bon ou le mauvais succès. Cette année 1692 nous offre aussi le très beau combat de Stei
1692 fut la dernière de Louis XIV qui mérite ce nom ; car celle de l’ année suivante ne parut qu’un voyage brusquement interr
20 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
as fait remarquer. Voilà près d’un demi-siècle, voilà quarante-quatre années du moins que M. de Chateaubriand a inauguré notre
re à la mémoire de l’abbé Séguin, vieux prêtre, son directeur, mort l’ année dernière à l’âge de quatre-vingt-quinze ans : « C
me tout se répandit en lumière et en encens.  Le revoilà après tant d’ années qui, semblable au fond, le cœur insoumis par la v
omme un livre fort propre et bien relié ; que dans les deux premières années de sa retraite, avant d’être religieux, il avoit
du second ordre à l’Assemblée générale du Clergé qui se tint dans les années 1655-1657 ; il y eut un rôle assez actif et même
ur où il prit l’habit religieux et entra au noviciat (juin 1633), six années s’écoulèrent, durant lesquelles son dessein grand
nt pour lui que la pauvre abbaye de la Trappe ; en un mot, il mit six années à s’acheminer vers le cloître. Il s’y sentait bie
Perseigne, de l’étroite observance de Cîteaux, le 13 juin 1663, et l’ année suivante, le 13 juillet, il est béni abbé dans l’
est âgé de trente-huit ans et demi, et Dieu lui accordera trente-six années de vie encore, l’espace des plus longs desseins.
tte vie si nouvelle conserver et aguerrir son austérité des dernières années , tout en retrouvant ses grâces polies et quelques
’en dire beaucoup plus à lui-même.  L’histoire de la Trappe, dans les années suivantes, serait celle des progrès insensibles,
it à des fables nouvelles quelques contes assez bienséants. C’était l’ année des Femmes savantes, avant la dernière heure de M
ion de la Foi, se vouait à l’éducation du Dauphin. Port-Royal, en ces années sincères de la paix de l’Église, refleurissait et
consoler de la perte d’un trône, revenait l’entretenir de Dieu chaque année  ; la duchesse de Guise (fille de Gaston d’Orléans
ne parle jamais du pénitent rigoureux qu’avec tendresse.  Sentant les années de plus en plus pesantes. Rancé désira se démettr
échissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années . Voyez défiler la procession des morts : Chaulieu
, les amours aux amours. « L’illustre vieillard, s’enfonçant dans ses années , cesse d’être en rapport, excepté par la gloire,
nos amours et change nos cœurs, comme elle change nos cheveux et nos années . Cependant il est une exception à cette infirmité
21 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »
derniers mois du Consulat ; il avait été composé en Suisse durant les années 1802 et 1803. Quand M. de Sénancour écrivait Ober
ain sur sa poitrine : Je sens en moi l’infini ; et qui, durant quinze années encore, entraînant le jeune siècle à sa suite, al
tiques qui devaient triompher de l’Empire et régner durant les quinze années qui succédèrent ; il y avait Corinne et René, Mai
ssi, sans qu’on le sût, ni durant tout l’Empire, ni durant les quinze années suivantes, il y eut un autre type, non moins prof
pas, il ne finit pas ; il se prolonge et se traîne vers ses dernières années , plus calme, plus résigné, mais sans péripétie ni
elle à vous tous, qui l’avez déterré solitairement, depuis ces trente années , dans la poussière où il gisait, qui l’avez conqu
elet, qui est mort de sa main ; bien peu se souviennent encore de ces années , ou du moins s’y reportent avec regret et amour,
voudrais me brûler la cervelle pour terminer mes doutes. Si, dans une année ou deux, la vie ne me paraît pas claire, j’y mett
igieuse indépendamment de tout dogme téméraire ; il ne vit depuis des années que dans ce haut espoir.)
22 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
as plus de projet que d’espérance. Il dut prendre la prêtrise vers l’ année  1760 ; il avait quarante-cinq ans. Sa maladie de
t éprouvé de l’embarras et de l’ennui à le revoir sitôt. Cinq longues années se passèrent de la sorte, fort adoucies sans dout
faire dans le Midi chez les personnes de sa famille, mais enfin cinq années d’exil et d’éloignement obligé du monde. Ce ne fu
’a été dans ses premières faveurs. Nommé archevêque d’Albi cette même année (mai 1764), Bernis eut à s’occuper de son diocèse
ût. C’était trop d’avoir à pratiquer une seconde fois, pendant tant d’ années , ce mot de sa jeunesse : J’attendrai ! Il avait b
fut nommé ambassadeur, et sa grande carrière recommence. Pendant ses années d’exil et de résidence dans son diocèse, et même
ment dont il parle, et que ce soit chez lui l’état fondamental en ces années d’inaction et d’exil, je n’oserais en répondre :
, et lui-même s’excusant de ne trouver rien de mieux pour tromper les années que de faire des tragédies, lui disait : Mais qu
donnait, aurait dû être le but idéal suprême du grand écrivain en ces années de sa vieillesse : Riez de tout cela et faites-n
r votre âme autant qu’on admire votre esprit. Voilà mes vœux de cette année  ; ils ne sont pas au-dessus de vos forces, et vou
En expliquant pourquoi il regrette moins le séjour de Paris dans les années de son exil, Bernis revient plus d’une fois sur c
vels modernes. Bernis ne revint plus jamais vivre à Paris depuis ces années . Qu’aurait-il dit aux approches de 89 ? Qu’aurait
érale sur la ligne de conduite de Bernis à Rome pendant les premières années , et dans cette fameuse négociation de la suppress
arler de lui ne font qu’un écho. Mme de Genlis qui visita Rome en ces années , et qui accompagnait Mme la duchesse de Chartres,
omatique. Il mourut à Rome en novembre 1794, dans sa quatre-vingtième année . Il subsistait, depuis la suppression de ses trai
pelle les principaux services politiques du cardinal de Bernis en ces années du pontificat de Pie VI ; cette notice a été rédi
23 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238
nations, toutes composées d’agriculteurs, commencèrent à compter les années par les récoltes de froment. C’est en effet la se
a principale chose dont la production occupe les agriculteurs toute l’ année . Usant d’abord du langage muet, ils montrèrent au
nt autant de fois le geste de moissonner, qu’ils voulaient indiquer d’ années … Dans la chronologie ordinaire, on peut remarquer
arer d’Ostie. — L’âge héroïque qui vient ensuite, comprend deux cents années pendant lesquelles nous voyons d’abord les course
temps, ou Saturne, ainsi appelé a satis, parce que l’on comptait les années par les récoltes ; d’Uranie, la muse qui contempl
t même où commence le sujet qui lui est propre. Ils commencent avec l’ année astronomique, laquelle n’a pu être connue qu’au b
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
e mot de siecle pris dans son sens précis, signifie une durée de cent années , et quelquefois je l’emploïerai pour signifier un
e est arbitraire essentiellement, et qu’on est convenu de donner cent années à chaque siecle uniquement pour faciliter en chro
il se fait une révolution physique dans la nature dans le terme d’une année , qui est cette révolution du soleil qu’on nomme a
françois, qui auroit pris son essort au commencement des trente-cinq années de guerre qui désolerent la France jusqu’à la pai
cette attention generale aux plaisirs, suppose une suite de plusieurs années exemptes des inquiétudes et des craintes qu’amene
s ne sont point parvenus dans les autres, sont celui qui commença dix années avant le regne de Philippe pere d’Alexandre le gr
ureux empire qui fut jamais. Rome tranquille goûtoit, après plusieurs années de troubles et de guerres civiles, les douceurs d
les traitez, de maniere que la paix ne peut recommencer que plusieurs années après que la guerre est finie, n’étoit pas encore
donc des progrès merveilleux. La peinture se perfectionna dans peu d’ années , cum expeteretur… etc. . Le regne du feu roi, fut
25 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. de Falloux » pp. 311-316
lui et pour les siens la détresse et la misère ; il racontait, de ces années laborieuses, de précis et de touchants détails qu
pu dire aussi, c’était l’impression vive et incomparable qu’après des années de labeur, de dégoût et de souffrance, il avait t
Molé demanda un répit et s’imposa un retard : il avait besoin de deux années encore, de deux ou trois années de voyage et d’ét
a un retard : il avait besoin de deux années encore, de deux ou trois années de voyage et d’études, pour n’entrer dans la lice
use, mais trop tôt déjouée, du duc de Richelieu pendant les premières années de la Restauration. Il a cru devoir à ses propres
histoire comme le moment le plus serein et le plus calme des dix-huit années  ; et lorsqu’on vient à se rappeler à combien d’at
a France entière était sur un radeau ; elle avait besoin, après trois années d’expédients et de misères, de se retrouver vogua
26 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80
aler ici, c’est le témoignage de leurs sentiments mutuels pendant ces années de séparation et d’exil. « Au commencement de l’h
e l’Europe. Gustave III, dès son arrivée à Rome, au commencement de l’ année 1784, eut des conférences, à ce sujet, avec la co
’est là qu’il écrira ses deux Brutus et la première de ses Satires. L’ année suivante, en effet, aux premiers beaux jours de l
ourtant un épisode essentiel de cette histoire, ce sont les dernières années de Charles-Édouard, ces années d’abandon et de ma
cette histoire, ce sont les dernières années de Charles-Édouard, ces années d’abandon et de malheur pendant lesquelles le tri
titres de prétendant à la couronne des Stuarts. IV Pendant ces années d’agitation stérile pour un trône imaginaire, la
ond de son âme, l’humiliante leçon que lui infligeaient les dernières années de Charles-Édouard. » V Alfieri continuait
rs œuvres, par de menteuses dédicaces. » VI Les deux dernières années de cette séparation furent adoucies subrepticemen
puis y songer sans fondre en larmes, aujourd’hui encore après tant d’ années . Mais je ne reviendrai pas sur ces larmes ; aussi
connaissait aussi et elle aimait tendrement ce cher François Gori. L’ année d’avant, après m’avoir, comme je l’ai dit, accomp
ison de deuil que je n’ai plus jamais revue. À mon retour de Milan, l’ année précédente, j’avais de grand cœur accepté de mon
jouter quatre fois autant pour le moins. Au mois de mai de cette même année , je me donnai à Pise le divertissement du jeu du
le revint en Alsace, dans la même villa où nous nous étions réunis, l’ année précédente. Je laisse à juger avec quelle joie, q
’Agis. Je l’avais commencé à Pise, dès le mois de décembre de l’autre année , puis, las et dégoûté de ce travail (ce qui jamai
ai les trois autres qui, composés par fragments, dans l’espace de dix années , avaient, ce qu’ils ont peut-être encore, je ne s
je suis à peu près sûr de ne plus le violer. J’en ai pour garants les années qui vont s’amassant sur ma tête, et tout ce qui m
à leur maison de campagne, en Alsace, passer les mois inoccupés de l’ année dans l’intimité d’une union paisible. « Une seul
dre un dénouement qui ne peut tourner à bien. « Voilà donc plus d’une année que je regarde en silence et que j’observe le pro
ni aucun de ces esclaves qui la reçoivent. « Au mois de mars de cette année , je reçus des lettres de ma mère, et ce furent le
ttre ordre à mes affaires et me tenir prêt à tous événements. Déjà, l’ année précédente, j’avais, dans un accès d’ennui, aband
nait plus à mon âge ni à mes desseins. J’entrais dans ma cinquantième année  ; c’était le moment de mettre un dernier frein au
, et je n’y pensai plus. « Quant à mes traductions, j’avais, les deux années précédentes, recopié et corrigé le Virgile tout e
ages de ma façon une toute petite brochure politique, écrite quelques années auparavant sous le titre de : Avis aux puissances
breuses. « Je n’avais pas eu la même force, au mois de septembre de l’ année précédente, pour résister à une nouvelle impulsio
03, rend compte ainsi de sa mort : « Il expira le 3 octobre de cette année . Ce jour-là, s’étant levé en apparence mieux port
son esprit. Il se rappelait alors ses études et ses travaux de trente années , et, ce qui l’étonnait davantage, un bon nombre d
fut enlevé, ayant à peine dépassé la moitié de la cinquante-cinquième année de son âge. « Il a été enseveli où le furent avan
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
théâtre, mais il ne persista pas comme lui dans sa résolution. Dès l’ année suivante, il rassembla une nouvelle troupe qui s’
a dit que ce fut cette pièce qui inspira à Milton, voyageant quelques années plus tard en Italie, la première idée du Paradis
s demeurèrent en France jusqu’à la fin du carnaval de 1623. Pendant l’ année 1622, Giovanni-Battista Andreini fit représenter
, les Comici Fedeli revinrent en France et y représentèrent pendant l’ année  1624 et le commencement de l’année 1625. Giovanni
ance et y représentèrent pendant l’année 1624 et le commencement de l’ année  1625. Giovanni-Battista Andreini perdit son père
eini perdit son père vers cette époque. Il publia, dans le cours de l’ année  1624, un opuscule intitulé Il Teatro celeste, en
ra, comme on sait, dans les conseils du roi, au mois d’avril de cette année  1624. On voit quels sentiments édifiants animaien
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
Chapitre XXII Année 1667 (suite de la septième période). — Madame de
 Insulte à madame de Montausier. Au milieu des fêtes mémorables de l’ année 1666, c’était toujours madame de La Vallière que
ait comme l’heureuse maîtresse du maître. Ce fut néanmoins dans cette année qu’elle cessa d’être l’unique objet de ses désirs
proximativement l’époque du changement du roi. Voltaire l’indique à l’ année C’est plus de deux ans trop tard, « Dès l’an 1669
liaison du roi avec madame de Montespan n’avait commencé qu’en cette année , deux événements principaux de la période que nou
itif, que depuis le mois de mai 1667, jusqu’au mois d’août de la même année , Mademoiselle reconnut et suivit l’intrigue des d
espan ; mais, né seulement en 1673, il n’en a parlé que plus de vingt années après, et sur des traditions fort suspectes ; l’o
et insolente pour ce mari jaloux. Ce serait donc vers le milieu de l’ année  1667, que Montespan se serait laissé aller à la f
âge de 64 ans. La nouvelle de cette mort, arrivée à la suite de trois années de retraite et de maladie, se perdit dans le mouv
29 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161
deviner et à le découvrir dans ce qu’il a laissé. Dans ces dernières années et depuis quelque temps, La Boétie a trouvé des i
a donné en 1845 une Étude sur la vie et les ouvrages de La Boétie ; l’ année suivante il publiait les Œuvres complètes de La B
ais à apercevoir cette grande âme, avec la perspective de trois cents années . Ses œuvres d’ailleurs n’étaient point tellement
et les fervents, mais les simples curieux et les touristes qui chaque année s’en vont en foule même à Jérusalem ? Aujourd’hui
des devoirs et de la pratique assidue de sa profession, a, depuis des années , concentré sa pensée la plus chère sur Montaigne,
vrai dire qu’une déclamation classique et un chef-d’œuvre de seconde année de rhétorique, mais qui annonce bien de la fermet
l’instant se lièrent. Cette intimité occupa les cinq ou six dernières années de la vie de La Boétie, car il mourut le 18 août 
e fin de remuer et renverser l’État. En 89, et plus récemment, en des années rapprochées de nous, on a remis en lumière ce tra
âges, et ne croirait-on pas entendre en 1793 ou en 1795, et dans les années suivantes, un Volney, un Dupont de Nemours ou que
uves : mais nous, l’amitié qui nous lie n’est que d’un peu plus d’une année , et elle est arrivée à son comble ; elle n’a rien
ge, et si leurs âmes s’étaient prises, ne fût-ce que pendant quelques années , par un tel lien ? Je ne dis pas que le libertina
de services et de complaisance dans les amis, pour faire en plusieurs années bien moins que ne fait quelquefois en un moment u
mmes qui savent le leur pardonner, mais qui, près d’elles et avec les années , y retrouvent leur compte : « Quand elles n’ont p
à son ami et d’en parler, Montaigne redeviendra ce qu’il était en ces années où il le connut et où ils s’unirent. L’image de L
ux de voir aujourd’hui sur une couronne le bonnet rouge de Marat. » L’ année suivante (1836), on réimprimait le même traité de
30 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103
nitien Naugerius qui, dans son adoration pour Catulle, brûlait chaque année quelques exemplaires de Martial en son honneur. E
e, s’était choisi pour patron saint Félix, et il lui adressait chaque année un panégyrique en vers. Il y a telle dévotion lit
voir ce zèle dont se trouvent tout d’un coup saisis, après de longues années , certains critiques et biographes pour l’auteur q
xviiie  siècle ; ce n’est que dans la seconde moitié, et après 1747, année du Méchant, que ce siècle produisit les mémorable
haulnes par suite de ses relations de province, prodigua, pendant les années suivantes, une foule de vers légers, agréables en
llon. Je ne prétends pas dire que Gresset n’ait pas eu là d’heureuses années embellies de succès légitimes ; des idées riantes
rai conclure des récits mêmes de son biographe que, durant ces quinze années qu’il passa dans le monde de Paris, depuis sa sor
quer que les jouissances de cœur ne manquèrent pas à Gresset dans ces années mondaines ; mais la discrétion du poëte n’a rien
deux ou trois occasions obligées ; il y passa les vingt-six dernières années de sa vie. A de telles déterminations, qui tienne
ter. Il ne tiendrait pas à M. de Cayrol que nous ne vissions dans ces années de retraite de Gresset l’époque la plus remplie l
ris en 1774. Il eut là le plus vif succès de ses vingt-cinq dernières années . Mesdames Royales, filles de Louise XV, ne se sen
ce petit succès à huis clos, Gresset ne donna signe de vie durant ces années que pour essuyer de légers échecs qu’un manque de
cours, Louis XV, qui le crut esprit-fort, lui tourna le dos. Quelques années après, en 1757, ce fut Gresset qui, lors de l’att
à Voltaire de s’écrier dans le Pauvre Diable, qui est justement de l’ année suivante : …………. Gresset dévot, longtemps petit
31 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307
le prétexte. Oui, mort il y a dix ans, il aurait pu attendre quelques années encore à être célébré par M. Mignet, si l’on n’av
es prix que l’Académie proposait et de ceux qu’elle distribuait cette année même ; il n’a point paru, à la façon dont il s’ex
la foi chrétienne et qu’il avait perdus. Tout l’effort de ses actives années porta sur ce point, et il crut un moment, dans so
séparable de toute croyance ou tentative de religion nouvelle. En ces années 1824-1827, Jouffroy eut une ardeur de polémique q
ets qu’il traite. C’est ainsi que, parlant de Cabanis il y a quelques années , il lui a presque supprimé son matérialisme ; auj
et, si nous n’y prenons garde, c’est le nôtre. Parlant des premières années de la Restauration, de cette époque où lui-même i
ui parlent si bien aujourd’hui étaient les premiers à se plaindre des années mauvaises, des mauvais jours, comme on les appela
après elle. Aussi la jeunesse qui est survenue depuis, et qui, chaque année , se versait des écoles dans la société, n’a plus
singulièrement touchant et qui nous montre le Jouffroy des dernières années , déjà languissant, abattu et à demi brisé, mais d
vait le caractère faible, ou du moins il l’eut tel dans les dernières années . Il y aurait eu, si l’on avait voulu être entière
dans le vide42. Il s’était fort séparé de M. Cousin depuis quelques années  ; il avait la prétention d’avoir organisé avec ex
, — clarté littéraire, obscurité philosophique. » Depuis, après vingt années d’enseignement, et quand l’auteur de tant de mémo
32 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »
ueillis de ce côté quelques injures127. Aujourd’hui vingt-huit autres années se sont écoulées, et tout à coup il arrive que da
ngeresses allaient déjà le ravir aux Lettres. Loyson lui-même, en ces années de fin d’Empire et au début de la Restauration, é
ran, son autorité qui a singulièrement grandi en ces toutes dernières années dans l’école philosophique universitaire, représe
Lamartine préparait ses premières Méditations, qui ne parurent que l’ année suivante (1820). On dirait véritablement que l’hi
ocente traduction de Tibulle, qu’il s’était permise en ses plus vives années . La prose tenait une grande place dans le talent
des Misérables. Dans ce roman, il y a en effet un chapitre intitulé l’ Année 1817, qui est tout rempli de contrastes et de sin
ce, curieusement et froidement élaborée, nous occupe encore après des années et s’éternise ? Delatouche, l’homme de ces malice
digne de Brunnet sur son nom. Quant au chapitre de Victor Hugo sur l’ année 1847 et que je ne me charge pas de justifier dans
iant de l’envoi de son volume : « Moi aussi, lui ai-je dit, j’ai vu l’ année 1817, et je m’en souviens. Mettez si vous voulez
lieu certainement, en choisissant bien ses points, à exécuter pour l’ année 1817 une variation analogue sur le canevas et le
ire de l’âme, n’a pas attendu pour se produire « ces toutes dernières années  » ; je n’ai garde d’oublier les Jouffroy, les Dam
suspecté de philosophie avancée ; il était le porte-drapeau. 132. L’ année 1819 fut une des plus actives pour Loyson politiq
33 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Pronostics pour l’année 1887. »
Pronostics pour l’ année 1887. On ne m’y reprendra plus, à dresser des i
1887. On ne m’y reprendra plus, à dresser des inventaires de fin d’ année . Pour deux ou trois mots de remerciements, j’ai r
de réclamations. Il paraît que j’ai commis d’énormes oublis, et que l’ année littéraire a été bien meilleure et plus fertile e
près avoir dit ce que nous a donné la littérature pendant la dernière année , chercher ce qu’elle nous donnera dans le cours d
a dernière année, chercher ce qu’elle nous donnera dans le cours de l’ année qui commence. Or cette entreprise est infiniment
huile. Et je me rappelais une petite danseuse que j’avais vue l’autre année à Yokohama. Et je songeais que la petite danseuse
rt appartenant au premier genre, il est évident que le roman de cette année réconciliera de nouveau la bourgeoisie et la nobl
34 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Maintenon. » pp. 369-388
, d’amuser ou de désennuyer au-dedans le cercle rétréci des dernières années de Louis XIV. C’est cette attitude et ce rôle uni
et les faire entendre. Mme de Maintenon a trouvé, dans ces dernières années , un historien à souhait et de famille, doué de gr
Elle eut une pension de la reine mère, et elle put, pendant quelques années , jouir d’une vie assez selon son goût. Logée dans
de Richelieu. Vieille et au comble des honneurs, elle parlait de ces années de jeunesse et de pauvreté comme des plus heureus
conserver tout à fait sans reproche et sans péché durant ces longues années de veuvage et de demi-mondanité ? Il s’est engagé
ait est, si l’on met toute malice à part, que Mme Scarron, durant ces années les plus périlleuses, paraît n’avoir jamais été t
vois pas de raison pour douter de cette parole, sauf accident. En ces années de jeunesse, le trait principal de son caractère
mer, et par un esprit d’amour-propre et de gloire : Dans mes tendres années , dit-elle, j’étais ce qu’on appelle un bon enfant
pale de la conduite de Mme de Maintenon pour l’ensemble des premières années  : active, obligeante, insinuante sans bassesse, e
est peinte admirablement dans la vie singulière qu’elle menait en ces années (1670-1672). Elle prit une grande maison solitair
seul instant. Mme de Maintenon fila cette liaison ambiguë durant des années . Le roi a trois maîtresses, lui disait Mme de Mo
ile de Pénélope à faire et à recommencer sans cesse dura environ onze années . Qu’on essaie d’imaginer ce que suppose d’habilet
rizon tracé. C’est ce qui fit que, cet horizon se resserrant avec les années , ce roi de bon sens fit tant de fautes que cette
35 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »
me de la renaissance de la société, sous le Consulat et aux premières années de l’Empire. C’est alors que le vicomte de Ségur
historiques qui pouvaient mettre sur la voie. Il résulte de ces neuf années de plus qu’elle a sans les paraître , que le tem
se maria enfin avec le baron de Staal que dans sa cinquante et unième année . De là, durant le cours de cette existence dont l
sédait cette vigueur-là. Fréron, rendant compte des Mémoires dans son Année littéraire 256, a très-bien remarqué qu’on peut l
te ; ce couvent de Saint-Louis à Rouen, où elle passa ses plus belles années , était « comme un petit État où elle régnoit souv
en fut pourtant assez profond pour remplir son âme durant ces jeunes années les plus exposées, et pour la préserver alors de
x détail ; mais elle l’avait trouvé aimable jusque dans les dernières années , et, malgré les erreurs de l’intervalle, elle n’a
le a souffert : beaucoup d’autres sont ainsi, mais elle a eu avec les années la satisfaction de la pensée et les jouissances r
al a bien fait de ne pas les prolonger et de ne pas s’étendre sur les années finissantes. Il est un degré d’expérience et de c
petit couvent de Saint-Louis à Rouen ; où elle avait passé ses seules années de bonheur. Elle y fît un petit voyage, mais s’en
n° 35, page 3. 255. Dans sa Notice sur Chaulieu. 256. Tome VI, de l’ année 1755, page 221. 257. Il faut voir sur M. de Sill
36 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Préface » pp. -
Renan) Monsieur Renan me faisait l’honneur de me dire, il y a des années , qu’une lettre fausse avait été publiée par Le Fi
’imprimé était tel, qu’il n’avait pas réclamé. Le monsieur Renan de l’ année dernière, est vraiment bien changé. À propos de v
pas emparé, pour lui faire la guerre. * * * Remontons à ces dernières années , aux années précédant la polémique qui s’est élev
pour lui faire la guerre. * * * Remontons à ces dernières années, aux années précédant la polémique qui s’est élevée entre M. 
t un secret pour personne que l’engouement, pendant les deux ou trois années qui ont précédé la guerre, que l’engouement de no
rançais pour l’Allemagne, et les dîneurs de Magny ont eu, pendant ces années , les oreilles rebattues de la supériorité de la s
37 (1929) Amiel ou la part du rêve
ographie aimable et abondante qu’a donnée la confidente des dernières années d’Amiel, Berthe Vadier, un livre considérable jus
ns de voyager en Italie, en France, et enfin d’étudier librement cinq années dans les Universités allemandes. Il revint à Genè
dant deux heures à Fanny Mercier des pages tirées de son journal de l’ année , à une heure où elle était accablée, elle sortit
r le oui ! D’après quelques indications, on peut ranger les premières années d’Amiel parmi ces enfances non positivement malhe
garçons un lot de sept filles, les deux sœurs passant une partie de l’ année en pension. Voyons peut-être dans ce genre de vie
rades bien féminin dans son aspect et ses manières. Il y a de longues années qu’il va au collège, tout proche de la rue Verdai
vre que je veux accomplir, et, de là, je construirai mes plans pour l’ année prochaine et les suivantes, dirigés tous vers ce
s’exerce, d’assez loin et d’assez haut (du haut de Genève), dans ces années d’étude, sur le jeune solitaire : c’est celle d’A
Méphisto. Le 8 octobre 1840, au moment où il va commencer sa deuxième année d’auditoire, c’est d’une vie à la Pictet qu’il se
eut ses vingt ans entre 1835 et 1848, et qui, née dans les premières années de la liberté et de l’union à la Suisse, n’avait
camarades de Zofingue, et aux amis de Genève. Il a terminé ses trois années d’auditorat, sa préparation aux cours universitai
rois années d’auditorat, sa préparation aux cours universitaires. Ses années proprement dites d’Université, il les fera en All
ofiter librement, et tout comme un jeune homme du haut, de ses belles années . Sa part d’héritage se monte à une soixantaine de
alons genevois, — les Mères ! Faust ? Wilhelm Meister aussi, dans ses années d’apprentissage : l’apprentissage d’Amiel devait
s Sainte-Beuve, la grande malle pleine de livres jansénistes, après l’ année de Port-Royal. Elle emmène aujourd’hui un Genevoi
rises, sur ce Rhin romantique d’où Victor Hugo revient à peine, cette année des Burgraves, — l’avenir de l’Europe en manuscri
es ordinaires de vacances — de sa vingt-troisième à sa vingt-septième année . * Berlin, après Genève, a fait Amiel, comme, sur
nt ce temps « était le souvenir brillant, radieux », que « les quatre années passées à Berlin avaient été ce qu’il appelait sa
ses collègues hégéliens ou autres. L’influence de Schelling, dans ces années quarante, était faible ; il ne faut pas plus la c
n. Notre Amiel à nous, c’est Amiel dans une chambre : le voici. Cette année 1847, en mai, il a décidé de tenir un journal rég
ne ; le premier dimanche du mois retour sur le mois, et à la fin de l’ année retour sur l’année. » Il rêve donc d’un journal a
anche du mois retour sur le mois, et à la fin de l’année retour sur l’ année . » Il rêve donc d’un journal actif, qui permettra
le calme et l’abondance intérieure de Berlin, cette Gründlichkeit des années quarante qui faisait surgir alors dans les vers d
ndant peu d’époques qui appellent moins à la vie intérieure que cette année 1848. Amiel lui-même sort de la sienne et roule,
, dans la Bibliothèque universelle de Genève, deux articles, écrits l’ année , précédente, sur Berlin avant les derniers événem
éographie métaphysique révèlent l’acquis d’Amiel dans l’Allemagne des années quarante. Elles sont accordées à son travail inté
ail intérieur, et à ces lignes du Journal écrites à Berlin cette même année 1848 : Juger notre époque au point de vue de l’h
mariage d’amour, mais comme à une résolution de la raison. Après les années d’Allemagne, il redoutait un milieu intellectuel
Suisse française et la Savoie. » C’est le programme qu’il développe l’ année suivante dans sa thèse de candidat Du mouvement l
tilités contre la créature des radicaux ne fondirent que lentement. L’ année de sa mort, les places d’ombre de sa vie gardaien
e, de 1815 à 1846, entre la libération et la révolution. Les quelques années qui suivent 1848 formeraient la partie la plus vi
tole France du cru, Victor Cherbuliez. Voyez-les, l’été de cette même année 1853, en visite chez Amiel, qui est à Lancy : « M
igne de réussite. Il était sénateur inamovible dans ce Luxembourg des années quatre-vingts, alors la plus riche assemblée de l
soi-même ? Quand un asthmatique noterait tous ses accès de toux de l’ année , à qui et à quoi cette puérilité servirait-elle ?
it le malheur, et on doublerait la moyenne de la vie humaine avec les années de ceux dont la famille a abrégé les jours !… La
l ?… L’âme féminine se donne à qui la féconde. » Avant sa quarantième année , l’aventure, nous dit-il, lui est déjà arrivée qu
ois, six pour le moins. On dirait une spécialité. Depuis ma vingtième année , et mon voyage en Italie, j’ai toujours été le co
moins qu’on ne finisse « par la passion vulgaire et jalouse ». Cette année 1859, nous n’en sommes guère qu’à la demi-douzain
ué de lui ? Non. Elle ne s’appelle pas Philine, mais, en souvenir des Années d’apprentissage, on l’appellera Philine. Elle a v
ingt-dix-neuf. Le 9 juillet, dernière leçon, pour le professeur, de l’ année académique. Amiel pense que peut-être ce pourrait
rs à être temps. Le 26 septembre 1860 Amiel entre dans sa quarantième année . Il s’est promené avec Philine. Malheureusement «
ritique circule, a ses repères. La première semaine de la quarantième année reçoit donc les visites du fameux diable. Le 5 oc
z-vous le Journal tenu à Paris Le tutu-panpan de Buisson ! Cette même année 1860 la même question se pose pour Mistral, après
a même question se pose pour Mistral, après le triomphe de Mireille l’ année précédente. Il l’a résolu avec bon sens. Le tutu-
vous reposerez. » Quant à lui, elle lui conseille de se marier dans l’ année . Sans la compter, il y a trois candidates possibl
soir. À minuit Amiel entrera dans le premier jour de sa cinquantième année . Le verrou tiré, la faiblesse vaincrait. L’échang
miel remarque quelque part que le 15 octobre est une grande date de l’ année  : c’est le jour où change l’horaire des bateaux e
le conseil d’aller porter cela au professeur Amiel. De même, quelques années plus tard, une lettre d’Amiel signale cet événeme
r figura une position de repli, et l’un des deux foyers des dernières années d’Amiel. Il les passa, ces années, rue Verdaine,
l’un des deux foyers des dernières années d’Amiel. Il les passa, ces années , rue Verdaine, comme pensionnaire de sa filleule
es et périls, une vraie femme, a passé. Amiel vivra ses dix dernières années entre deux ombres d’épouse : l’une de confort, d’
i préparaient le vin des souvenirs éternels. En janvier, il sut que l’ année 1881 serait la dernière, que le foulard blanc lég
s sans extrême tension, et comme celle de Heim, une fin stoïcienne. L’ année qui précède sa mort, il traduit en vers métriques
. Avec les Derniers Entretiens de Renouvier, les pages de la dernière année d’Amiel sont seules à nous apporter un de ces mon
es dogmes chrétiens, la théologie du Dieu personnel. Depuis bien des années , le Dieu immanent m’a été plus actuel que le Dieu
38 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
os grands confrères artistiques qui se sont évertués depuis plusieurs années à jeter l’anathème sur cet être inoffensif qui ne
a voie du bien — où il a toujours marché. M. Delacroix a envoyé cette année quatre tableaux : 1° La Madeleine dans le désert
tier s’est donné la peine d’expliquer dans un de ses feuilletons de l’ année dernière, à propos de M. Couture — car M. Th. Gau
un génie illustre, une gloire acceptée et accordée ; il a donné cette année quatre tableaux ; M. William Haussoullier hier ét
e surpris — on s’attend à du nouveau — M. Decamps nous a ménagé cette année une surprise qui dépasse toutes celles qu’il a tr
le vieillard qui s’avance les mains jointes. — C’est encore là, cette année , le tableau le plus original de M. Robert Fleury.
aveur de M. Achille Devéria ? Quelle ingratitude ! Pendant de longues années , M. Achille Devéria a puisé, pour notre plaisir,
possède les qualités d’un bon peintre, n’ait pas pu faire voir cette année un tableau allégorique représentant la Musique, l
trop peut-être, et d’une couleur moins variée que le tableau de cette année , mais elle a les mêmes qualités sérieuses de pein
ts décolletés ou plutôt déculottés et agréables à voir ; — mais cette année , M. Gleyre, voulant peindre des apôtres, — des ap
s anciens maîtres et leurs sérieuses allures — ses tableaux de chaque année se valent — c’est toujours le même mérite, froid,
ité avec le même bonheur. Dubufe M. Dubufe est depuis plusieurs années la victime de tous les feuilletonistes artistique
t la couleur magique surpasse les fantaisies du kaléidoscope. — Cette année , il a envoyé de petits portraits en pied. Un port
e l’enfant Jésus — sous une couronne de fleurs et de petits amours. L’ année passée nous avions déjà remarqué M. Tassaert. Il
on plus là M. Gigoux, que la faveur publique faisait, il y a quelques années , marcher de pair avec les plus sérieux novateurs.
éputation de peintre ? Rudolphe Lehmann Ses Italiennes de cette année nous font regretter celles de l’année passée.
mann Ses Italiennes de cette année nous font regretter celles de l’ année passée. De la Foulhouze a peint un parc ple
quoi donc ce doute perpétuel ? Tantôt Decamps, tantôt Salvator. Cette année , on dirait qu’il a colorié sur papyrus des motifs
nds maîtres. — Nous n’en voulons d’autre exemple que son tableau de l’ année dernière — dont l’impression était encore plus te
dace et une audace très-réussie. — M. Corot est tout aussi fort cette année que les précédentes ; — mais l’œil du public a ét
ternelles et grasses verdures qu’ils exprimaient si bien — mais cette année l’application ne serait pas juste, car nous ne cr
— Rien n’est embarrassant comme de rendre compte d’œuvres que chaque année ramène avec leurs mêmes désespérantes perfections
et nos bottes vernies. — Puissent les vrais chercheurs nous donner l’ année prochaine cette joie singulière de célébrer l’avé
39 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
ntretien de décembre, qui paraîtra le 29 novembre, clora la troisième année  ; il forme le complément du sixième volume de ce
eintre Léopold Robert, ce Werther du pinceau, commencera la quatrième année . C’est le moment de répondre aux bruits plus ou m
ur table est chargée de lettres écrites avec des larmes. Il y a telle année de ma vie où j’en ai reçu jusqu’à dix mille, de c
vous le visage aussi froid et le cœur aussi dur que votre métal ? Les années qui ont suivi immédiatement la révolution de 1848
la propriété, offraient généreusement leur sang pour elle ? Puis les années désastreuses pour les vignobles se sont succédé p
umière, à des hôtes sans nom, que d’être assiégés à chaque heure de l’ année , au seuil de ces demeures, par ces pèlerins impor
il, selon moi, qui est la vraie dignité), je vais, pendant toutes les années saines que Dieu me laisse, redoubler d’étude et d
ne se réveilla plus de ce dernier sommeil, dans la soixante-treizième année de son âge. Il mourait quatre cent soixante-dix-n
autre à celui qu’ils regrettaient, recula ce terme jusqu’à la sixième année entièrement révolue ; et pendant tout cet espace
à leur maître, et déterminèrent entre eux qu’au moins une fois chaque année ils viendraient s’acquitter des mêmes devoirs ; c
t le commentaire des premiers livres sacrés, écrit dans les dernières années de sa vie par Confucius. Écoutons ce qu’en disent
de la gazette du huitième de la dixième lune de la quarante-troisième année du règne de Kien-long (c’est-à-dire le 26 novembr
père me confirment dans cette résolution. « Mon père, dès la première année de son règne, pensa à me désigner moi-même pour s
à l’insu de tout le monde. Parvenu à la huitième lune de la treizième année de son règne, mon père mourut. Un peu avant sa mo
ui qui contenait mon nom avait été placé par mon père. Après quelques années , je perdis ce cher fils. Je retirai alors le bill
ts mâles était aussi fils de l’impératrice ; il ne vécut que quelques années . Je choisis, à part moi, le plus âgé de mes autre
la succession à l’empire ; je l’ai sans cesse présente à l’esprit. L’ année trente-huitième de Kien-long (1773), lorsqu’au so
téger et de m’accorder, si vous le voulez bien, de parvenir jusqu’à l’ année soixantième de mon règne. J’aurai atteint la quat
« Quoique j’aie déjà poussé ma carrière jusqu’à la soixante-huitième année de mon âge, je me sens encore aussi fort et aussi
ore, je serais ingrat envers le Ciel et envers mes ancêtres. Depuis l’ année courante (1778) jusqu’à l’année fin-mao (1795) il
Ciel et envers mes ancêtres. Depuis l’année courante (1778) jusqu’à l’ année fin-mao (1795) il doit s’en écouler dix-sept enco
t d’abord un titre d’honneur à Na-la-che ; ce que je fis. Après trois années , satisfait de la conduite de Na-la-che, je l’élev
tière satisfaction de mes sujets. « Je suis dans la soixante-huitième année de mon âge ; est-ce à cet âge que je dois me donn
s célestes ; puis viennent les livres qui concernent la division de l’ année en mois, jours, saisons ; puis ce qui concerne la
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
pprocher des personnes dont on avait pu le croire éloigné. Dans cette année , il publia son épître y à Guilleragues, secrétair
u peu après la mort de cette femme aimable, qui eut lieu dans la même année . En parlant d’une savante, l’auteur dit : D’où v
ne vengeance si peu méritée, pour la faire éclater précisément dans l’ année où mourut madame de La Sablière. Il est présumabl
e, qu’il soupçonnait d’avoir protégé Pradon contre Racine. Dans cette année 1677, il publia son épître à Racine ; là il marqu
aient longtemps empêché le roi d’approuver son élection. Dans la même année , il écrivait à madame de La Sablière :          
ssions des sages condamnées « Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années . » Il finit par s’exhorter, il est vrai, sans gr
peu de distance qui sépare un roi voluptueux d’un tyran. Dans la même année , il montra dans Titus la vertu triomphant d’une p
e France avec Boileau. Il leur avait donné au commencement de la même année , à chacun 3 000 fr. de pension. Depuis cette anné
ncement de la même année, à chacun 3 000 fr. de pension. Depuis cette année jusqu’en 1677, Racine ne publia aucun ouvrage, no
n épitre à Racine, qui, comme je l’ai dit, parut en 1677 dans la même année que Phèdre ; et sa satire contre les femmes, dont
’elle est la belle à qui Boileau en voulait ; dans un espace de seize années , il se rencontre bien des contemporaines entre le
, à mesure que le temps de ces amours s’éloignait. Et cependant seize années après elle en avait encore des souvenirs déplaisa
41 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
es qui mériteraient presque être traitées de minuties… » La fin de l’ année 1693 avait été signalée en France par une crise d
ien. Mais l’histoire de ce qui se passa en Piémont depuis la fin de l’ année 1693 jusqu’à la signature du traité, dans l’été d
rait peut-être pas tant de difficultés à en faire une offensive cette année  : ainsi, quoique je ne sois pas capable de vous d
t de la guerre de la Succession, en 1701. Ce qu’il fit dans ces trois années de repos ? on aimerait à le savoir ; les ombrages
de Savoie notre allié également, lorsque ce prince serait arrivé à l’ année . Louis XIV, en annonçant au prince de Vaudemont l
hamillart (28 août), je suis près d’entrer dans ma soixante-quatrième année . Les machines les mieux composées ont leur déclin
sé. Soyons seulement avertis que, dès ce moment et pour les dernières années du règne de Louis XIV, Catinat, sans le vouloir,
r et où elle s’en empare avidement, tout heureuse de l’exagérer. III. Années de retraite. — Simplicité. — Jugements et témoign
sède peu de détails originaux et de renseignements écrits sur ces dix années de sa fin : la tradition presque seule a parlé. I
la publication de Mémoires militaires sur la guerre de la Succession ( années 1707, 1708, 1709). Il ne faudrait donc pas se fig
-Denis, où il s’était retiré, d’où il ne sortait plus depuis quelques années , et où il ne voulait presque plus recevoir person
nt-Gratien a gardé le culte de Catinat. De nos jours, il y a quelques années , le 25 juin 1860, le corps du vertueux maréchal f
atriotisme, l’esprit de vérité, la droiture et les honnêtes gens. Les années n’ôteront rien à Catinat, et il est arrivé à la c
42 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Essai sur Amyot, par M. A. de Blignières. (1 vol. — 1851.) » pp. 450-470
angues grecque et latine à l’université de la ville. Les dix ou douze années qu’il passa à Bourges furent des années fécondes,
de la ville. Les dix ou douze années qu’il passa à Bourges furent des années fécondes, et dans lesquelles il posa les fondemen
t la traduction du roman de Théagène et Chariclée, qui fut imprimée l’ année même de sa mort (1547) ; il eut connaissance de q
eur à Venise, et il le suivit au-delà des monts63. Ces quatre ou cinq années environ qu’Amyot passa en Italie, à Venise et à R
, qu’il dédia à Henri II. Il est piquant de remarquer que, cette même année 1559, il publiait, sans y mettre son nom il est v
it tel, qu’il purifiait au premier moment tout ce qui en sortait. Les années suivantes ne furent pour Amyot que des années de
ce qui en sortait. Les années suivantes ne furent pour Amyot que des années de prospérité et d’honneur. Sur le meilleur pied
mis en vous une singulière bonté de nature… ». Amyot écrivait cela l’ année même de la Saint-Barthélemy. Sans prendre à la le
peu faible par le bon évêque Amyot. On nous le peint encore dans les années paisibles de son épiscopat, aimant la musique, fa
dit-il, en la France » (9 août 1589). — Pauvre Amyot ! ses dernières années furent tristes et amères. En procès avec son chap
spérer en lui. Il mourut le 16 février 1593, dans sa quatre-vingtième année , sans avoir entrevu le retour au mieux et le salu
, par M. de Méziriac, qui fut lu à l’Académie française à la fin de l’ année 1635, et dont Amyot fait tous les frais. Méziriac
deux mois après, à Lyon, le 1er octobre 1851, dans sa vingt-septième année . 63. Il reste quelque incertitude sur la date pr
43 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
e nourriture, il n’en est pas de même en toutes les saisons de chaque année . II. Le terme de concurrence vitale doit être em
aines périodes de son existence, en certaines saisons ou en certaines années  ; autrement, d’après la loi de progression géomét
es, venant à germer et à croître, en produisent chacune deux autres l’ année suivante, et ainsi de suite, en vingt années seul
ent chacune deux autres l’année suivante, et ainsi de suite, en vingt années seulement l’espèce possédera un million d’individ
n certaines îles où elles sont devenues très communes en moins de dix années . Plusieurs plantes, telles que le Cardon culinair
e, c’est que les plus lents reproducteurs auraient besoin de quelques années de plus pour peupler une contrée entière, si éten
nde principalement de la destruction de la vermine. Si, pendant vingt années , on n’abattait pas une seule pièce de gibier en A
e, qui couronnent les sommets des collines. Pendant ces dix dernières années , de vastes espaces ayant été enclos, des Pins s’y
’eux, marquant vingt-six anneaux de croissance, avait durant autant d’ années essayé d’élever sa cime au-dessus des tiges de Br
à différentes périodes de la vie, et qui, en différentes saisons de l’ année , jouent leur rôle tour à tour ; quelques-unes son
nent plus de graines, et conséquemment supplantent celles-ci en peu d’ années . Pour maintenir en masse un mélange de variétés,
ratus) de diverses couleurs, il est nécessaire de les récolter chaque année séparément et d’en mêler la semence en proportion
acun d’eux, à certaines périodes de la vie, en certaines saisons de l’ année , pendant le cours de chaque génération ou à inter
44 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »
res et à tromper éperdument les ennuis, il amassait le butin pour les années apaisées, pour la saison tardive du sage. Nous en
Il laisse la foule, si elle lui déplaît, et s’en va égarer ses belles années dans les sentiers. Les sujets qu’il choisit, et s
er fut toujours le même jusqu’à la fin, toujours le Nodier des jeunes années  ; nous devons faire remarquer pourtant que sa vie
tablir à Paris qu’au commencement de la Restauration, et, pendant ces années politiques ardentes, il n’aurait point fallu dema
ûr de sa plume toujours si flexible et si légère, qu’en ces dernières années et dans les morceaux mêmes dont il enrichissait n
rée Peu parée, Bercer encor ton ami Endormi. Nodier, depuis bien des années , et même sans qu’aucune maladie positive se décla
re aimé !… Ainsi pensait-il depuis que s’étaient enfuies les belles années dans lesquelles le poète s’accoutume trop à enfer
nous ; nous possédions Nodier encore une fois tout entier. Depuis des années , il avait si souvent parlé de la mort, et nous l’
45 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51
M. BALLANCHE. 1834 1814 fut une grande année , d’une influence décisive sur beaucoup d’activité
ait saisie d’une véritable ivresse ; et aujourd’hui, quand, après des années , on se raconte mutuellement ses impressions d’alo
l’esprit du sage. 1814 ou 1815 fut véritablement pour M. Ballanche l’ année décisive, la grande année climatérique de sa vie,
1815 fut véritablement pour M. Ballanche l’année décisive, la grande année climatérique de sa vie, le moment effectif de l’i
étudinaires et casanières. Vers l’âge de dix-huit ans, il resta trois années entières sans sortir ; il n’était pas seul pourta
iment qui furent publiées en 1801. Mais avant ce livre, et durant ses années les plus valétudinaires qui correspondent au temp
e pendant trois ans. Newton au milieu de l’âge ressentit, pendant des années , ce qu’il appelait son embrouillement de cerveau.
n ans, sa santé se raffermit…. Il ne lui resta plus, pendant quelques années , qu’un ébranlement de nerfs et une sensibilité tr
tc. » Dans ce portrait idéal, tracé à distance et au point de vue des années condensées, il ne faudrait pas chercher un rensei
t de la santé du véritable Hébal et son éclosion philosophique quinze années d’études, de rêveries, d’affections, une longue p
la limite et qui confine aux secondes perspectives. Durant ces quinze années , si on y porte son attention, plusieurs des idées
campagnes, les coteaux qui encadrent Lyon, Grigny où se passèrent les années cachées de la Terreur, lui sont aussi doux à la p
choisie et purifiée de Voltaire : la mort de La Harpe, qui survint l’ année suivante, coupa court à cette pensée. La Harpe av
pensée de M. Ballanche et retarder son essor. Plus d’une fois, en ces années , il se dirigea vers Montpellier à travers les Cév
e la fin d’Antigone, la scène des funérailles. Quand le poëme parut l’ année suivante, dans les pompes de la Restauration, un
e de M. Ballanche. La conduite de la Restauration, durant la première année , lui révéla tout un ordre historique dont il n’av
ation de la pensée. » Non, si M. de Maistre avait rencontré après des années M. Ballanche, il n’aurait pas ri avec lui de cett
ent les tenants de M. Coëssin contre moi. L’affaire traîna près d’une année  : à chaque changement de saison, par les grands c
sents mon cœur qui se souvient… Si, parmi mes lecteurs des dernières années , il en est qui se sont plu à relever chez moi des
rnier soupir. Depuis ce temps, il avait vécu sur son capital dix-sept années durant, sans prendre jamais souci du lendemain. I
quelques juges. La publication véritable ne date que de ces dernières années . 11. Date de l’avènement du ministère Polignac.
iennent finalement à dégoûter et à délier ceux qui furent pendant des années leurs plus sincères et dévoués zélateurs. 13. M.
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
des primes à décerner aux ouvrages dramatiques était composée, cette année , de MM. Lebrun, Mérimée, Scribe, Nisard, Camille
s dramatiques envoyés au concours et représentés dans le courant de l’ année  1855, ceux qui lui paraîtraient mériter les prime
sans contredit, la plus remarquable des pièces représentées pendant l’ année . Le Demi-Monde, de M. Alexandre Dumas fils, étai
i conçu : “Une prime de cinq mille francs pourra être accordée chaque année à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou en quatre acte
rs ou en prose, représenté avec succès à Paris, pendant le cours de l’ année , sur tout autre théâtre que le Théâtre-Français…,
ment en mérite d’autres drames de la même famille, déjà couronnés les années précédentes ; et quant à l’agréable petite comédi
r et sa franchise ? La commission, en terminant un travail qui, cette année comme la précédente, est resté sans fruit, ne se
47 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
Bauval les reprit à sa sollicitation au mois de Septembre de la même année . Il les publia sous le titre d’Histoire des ouvra
sur les écrits modernes. On les supprima encore en 1743. Cependant l’ année suivante il donna de nouvelles feuilles sous le t
trayante, ne furent continués que jusqu’en 1753. Au commencement de l’ année suivante, M. Freron publia son Journal sous le ti
ent de l’année suivante, M. Freron publia son Journal sous le titre d’ Année littéraire. Il en donne huit volumes chaque année
nal sous le titre d’Année littéraire. Il en donne huit volumes chaque année . Son ouvrage comprend la belle littérature, les p
rs essais en ce genre lui avoient acquise. On a vu, pendant plusieurs années , une foule de journaux s’élever à l’envi ; tous n
ur, le Rédacteur, ont à peine laissé l’idée de leur existence. Mais l’ Année littéraire s’est maintenue, malgré les clameurs d
48 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
e, dans le grave et majestueux tableau qu’il a consacré aux dernières années du vieil empereur. Quelles furent les causes qui
 Toutes ces questions, sur lesquelles on n’avait, avant ces dernières années , que des réponses incomplètes, insuffisantes, et
16 le roi catholique étant mort, il fut obligé de passer en Espagne l’ année suivante ; qu’en 1519 il perdit l’empereur, son a
traversé huit fois la Méditerranée et trois fois l’Océan… » Quarante années d’un semblable règne, de telles fatigues pour pou
écrire sur son bouclier cette devise : Nondum (pas encore) ! Quelques années après, devenu empereur, il avait changé de devise
avait eu ses fumées d’orgueil, ses rêves de toute-puissance. Mais les années venues et les difficultés s’accroissant, il avait
umes et pires de Sa Majesté. » Mais, patience ! il viendra, quelques années après, un sage appelé Montaigne qui remettra tout
qui ayant à développer cette idée, qu’un père sur l’âge, « atterré d’ années et de maux, privé par sa faiblesse et faute de sa
goutte, et ce mal ne cessa de le travailler de plus en plus avec les années . Son intempérance y aidait singulièrement. Il n’é
sa santé. Même dans l’état d’exténuation où il était réduit quelques années avant son abdication, et tel qu’un ambassadeur de
ui était de la dignité impériale. Il habitait, déjà depuis plus d’une année le cloître qu’il était encore de nom et de droit
’il répondit comme il put : “Que Votre Majesté vive durant de longues années , au plaisir de Dieu, comme nous le désirons, et q
49 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
quelques anecdotes altérées. L’incertitude planant sur les premières années d’un grand homme semblera peut-être à certaines g
entendait autour de lui, étaient pour l’ordre nouveau. Il passa cette année , non plus aux Feuillantines, mais rue Cherche-Mid
u’il avançait : son goût se fit plus vite que sa tragédie. Cette même année , il avait envoyé de sa pension, au concours de l’
ïse sur le Nil valut à Victor le grade de maître ès Jeux floraux. Les années 1819 et 1820 furent sans doute les plus remplies,
i le droit ici que d’indiquer, c’est la fièvre de son cœur durant ces années continentes et fécondes, ce sont les ruses, les p
ée que son mariage n’était plus désormais si impossible. Il passa une année dans une petite chambre rue Mézières, puis rue du
herchait à l’atteindre. Victor avait cessé de le voir depuis quelques années , à cause de la profonde division de leurs sentime
le qu’elle nous apparaît aujourd’hui ; elle n’a fait, depuis ces neuf années , que monter et s’élargir sur cette base première.
 ; Le Dernier Jour d’un Condamné, publié en janvier 1829 : cette même année , il fait Marion Delorme en juin, et Hernani en se
aque degré vers le temple a son autel, et quelquefois double ; chaque année dans ses domaines a plus d’une moisson. Sa course
Muse française et du Cénacle. Si l’on se reporte par la pensée vers l’ année 1823, à cette brillante ivresse du parti royalist
oulait déjà des veines populaires ; — si on consent à voir dans cette année , qu’on pourrait à meilleur droit appeler néfaste,
oussé à l’idée du Cénacle, en le célébrant. Quoi qu’il en soit, cette année amena pour Victor Hugo sa plus paisible et sa plu
50 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »
ace, ni vérifications de toute nature ; c’est quand il a, pendant des années , travaillé, affermi et assoupli son organe et sa
ice à tirer à de certains jours, mais de fruits à produire durant des années , le bonheur calme et pur est un meilleur conseill
fesseur de rhétorique au lycée de Metz. Il n’y resta pas moins de six années (1849-1855), interrompues seulement par un congé
t d’organe à l’association dont il était l’âme, et qui n’eut que deux années d’existence, ont été exposés et appréciés dans un
de M. Prost, membre de l’Académie de Metz. Il y eut évidemment en ces années un premier Gandar, plus actif, plus répandu, plus
3, n’était plus pourtant le voyageur intrépide et avide des premières années . C’est qu’il n’était pas essentiellement un voyag
à ceux des montagnes de l’Attique et aux palmiers de l’Orient. Quatre années ont laissé faire à cette oasis de verdure de gran
Munich. Rentré en France, il soutint ses thèses en 1854, fut nommé l’ année suivante professeur suppléant de littérature anci
ront le soir, et qui sauront peut-être à la seconde ou à la troisième année ce qu’ils ont commencé à enseigner dès la premièr
sans cesse et surabondamment pourvoir : soixante leçons au moins par année , et des leçons à pleins bords ! il faut y avoir p
 février 1858) : « Je me suis décidé à parler de Shakespeare toute l’ année (1857-1858). Il me semble que personne ne sera te
e, y reste très sensible. On a fort exalté depuis un certain nombre d’ années les génies supérieurs, austères, grandioses, jusq
otes qui lui servaient de point d’appui : ce ne fut qu’à la troisième année qu’il fit le grand pas, laissa de côté tous les p
’applaudissement public du professeur. Gandar, sur la fin de ses cinq années de Caen, le sentait bien ; si professeur qu’il fû
y. Je lis en ce moment un Essai sur les fresques de Raphaël, publié l’ année dernière, en attendant l’édition française de Pas
exercé qui a déjà beaucoup vu et qui s’y entend. Gandar, en ces mêmes années , crut devoir payer tribut à l’Académie de Caen pa
yant été nommé suppléant à la Faculté des lettres dès la fin de cette année  1861. Il se retrouva d’abord plus à l’aise dans u
laborieuses : son succès sur ce théâtre a été en grandissant. Chaque année , les amis qui venaient l’entendre en Sorbonne rem
èce contemporaine, sur Poussin, marque bien l’heureux progrès que les années de la maturité amenaient dans cette sérieuse, act
discours d’ouverture, imprimés aujourd’hui et qui comprennent ces six années de suppléance, depuis Pascal (janvier 1862) jusqu
vier 1862, avait été sur Pascal, dont il s’occupa jusqu’à la fin de l’ année . Il écrivait le 21 mars à M. Émile Michel : « De
e qui sont les grandes journées du professeur169. Ainsi encore pour l’ année suivante, 11 décembre 1864 : « Chaude semaine, m
es que lui imposait son cours : Bossuet avait fourni durant toute une année le thème principal de son enseignement, et de plu
néral de voir un homme de mon âge publier un livre qui lui a pris six années de sa vie. J’ai recueilli à ce sujet les marques
qu’elle peut pour me payer des peines qu’elle m’a données. J’ai cette année un auditoire très nombreux, très partagé d’opinio
e pour lui qu’un point de départ nouveau, après tant et de si longues années d’apprentissage, au moment où il entrait dans la
regretté M. Gandar ! le souvenir qui m’est resté de lui, quant à ces années , est celui d’un excellent élève, d’un très bon hu
51 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »
’il était de Florence, que n’apprit-il pas durant les vingt premières années du siècle qu’il passa sans presque rien produire
i ; mais il est certain qu’à sa sortie du collège, en cette mémorable année 1819 où Lamartine se révélait par ses premières M
ère époque, et qui planèrent sur sa jeunesse durant ces deux ou trois années passées entre le collège et le monde (1818-1820),
ence, bien douce également et plus modeste, menaçait pourtant, en ces années , de traverser la première : un doux astre se leva
c’est une seule voix que l’on entend. » Goethe revint souvent en ces années sur ces articles d’Ampère à son sujet ; il les tr
vec quelle justesse n’a-t-il pas remarqué que, dans les dix premières années de ma vie de ministre et d’homme de cour à Weimar
qui, dans le principe, l’avait si fort offusqué. Et plus tard, à des années de là, voyageant en Grèce, Ampère lui fit la gala
et l’harmonie régnaient dans les cœurs. Certainement Ampère, quelques années plus tôt, s’il avait visité lord Byron en Italie,
le morceau soigné, solennel, Varia di bravura. On me dit qu’en cette année 1827 (et ce ne put être que dans les tout dernier
ant-goût et le stimulant ; mais il eût été bon cependant que dans les années suivantes, un jour ou l’autre, il mît un terme à
de conscience. II. L’occasion était belle pour lui dans les premières années qui succédèrent à la révolution de 1830. Après un
tres (1832-1833), la mort d’Andrieux au mois de mai de cette dernière année laissa vacante au Collège de France la chaire de
rature française, et Ampère y fut nommé. Il lui fut donné pendant des années , et sauf quelques intervalles de congé et d’école
livre, œuvre combinée de bénédictin et d’écrivain, qui demandait des années de composition et dont les trois premiers tomes a
s leçons, je les ai suivies avec tout un fidèle auditoire pendant des années . Il n’aurait eu qu’à écrire ensuite, à recueillir
polémique. De polémique, il n’en a jamais fait que dans ses dernières années quand il s’avisa de déclarer la guerre à un gouve
ormes et des degrés de culture. Ampère, très-suivi dans les dernières années par des personnes des deux sexes, était vraiment
ympathie naturelle n’eut pas lieu de se prononcer. M. de Sacy, en ces années (1836-1848), était bien plus politique que littér
uantième pour recommencer la vie. Il avait contracté, depuis quelques années , avec Alexis de Tocqueville une de ces amitiés-pa
r d’avoir devant les yeux. La Correspondance de Tocqueville, depuis l’ année 1839 jusqu’à la fin en 1859, est remplie de témoi
m’ont fait plaisir, et dont le résumé est ceci : que depuis plusieurs années vous aviez singulièrement accru encore votre tale
t. Dans une des lettres de Tocqueville à Ampère, datée de la dernière année du règne de Louis-Philippe, je lis : « Paris, 18
stenu ; je le répète, ni sous la Restauration, ni durant les dix-huit années de Louis-Philippe, Ampère n’avait jamais imprimé
de l’esprit et profondément atteinte dans sa santé. Ampère, dans les années suivantes, eut l’occasion de se lier plus particu
l alla retrouver dès qu’il le put, mourait en septembre de cette même année (1859). Fidèle à sa mémoire, il continua de vivre
y avait fait, depuis 1824, bien des voyages, mais dans les dernières années la ville éternelle lui était devenue une patrie.
t un crime d’avoir été un politique profond et d’avoir donné quarante années de paix au monde. Ampère ne termine pas ce règne
t rencontré sans cesse sur son chemin et pendant ces quinze dernières années et dans celles qui suivront ; on aurait eu, en ch
n général, très-mesurée à cet égard et (je ne parle pas des dernières années ) remarquablement discrète. Il ne tenait pas à se
adame, que cette lettre vous arrivera tout juste le premier jour de l’ année où je vais vous revoir. Je ne suis pas, vous le s
automne et tout l’hiver de 1826 à Bonn, et il employa presque toute l’ année 1827 à voyager dans le Nord. C’est précisément en
stance personnelles le poussèrent vers l’Orient, où il vécut nombre d’ années . Il mourut à Bagdad pendant l’expédition scientif
artir de décembre 1855, il n’est plus remonté dans sa chaire. Ces dix années , de 45 à 55, ont été fort mêlées et entrecoupées 
aller assidûment à la messe ; il paraît même que, dans ses dernières années , il s’était rapproché du catholicisme. (Lettre de
52 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
y en avait d’autres tout profanes, que chaque circonstance et chaque année faisait naître. On n’en trouve guère avant la mor
un carrousel, et acheté cinq millions la ville de Dunkerque. En 1664, année où le pape envoya faire des excuses au roi, panég
 XIV est comparée à celle de Jules César, par un cordelier. Une autre année , panégyrique sur les jeux et les divertissements
que du roi en 1714, par un abbé de Bellegarde. On sait qu’il mourut l’ année suivante ; et tandis que le peuple, toujours extr
out à la fois et ses projets et ses moyens ; et de là, après quelques années d’éclat, le dépérissement, la ruine et le malheur
encouragent, principes découverts par Sully, employés dans les belles années de Henri IV, oubliés sous le ministère orageux et
faut qu’il soit encouragé au travail par le travail même ; que chaque année ajoute à l’aisance de l’année qui la précède ; qu
ravail par le travail même ; que chaque année ajoute à l’aisance de l’ année qui la précède ; qu’il soit permis d’espérer quan
 ; mais après cette époque tout change. Je ne parle pas des dernières années de ce prince ; je plains tant de grandeur suivie
mais où la vertu reste ; où les flatteries et les éloges de cinquante années se taisent pour laisser élever la voix de la cons
53 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54
e place, la plus grande, dans cette correspondance de Fénelon, en ces années , et c’est le côté aussi qui nous intéresse le plu
le duc de Bourgogne, et l’on ne saurait, en traversant les dernières années de Louis XIV, rencontrer cette figure originale,
ettres que Fénelon écrit de Cambrai au duc de Bourgogne, après quatre années d’interruption et de silence (1701), sont toutes
i-quarts d’heure et en public. Il ne le revit point jusqu’en mai de l’ année  1708, où, retournant pour commander l’armée de Fl
s choses qui paraissent des minuties ». Ce que Fénelon écrit en cette année  1708 au duc de Bourgogne, il ne cessera de le rép
t de le lui faire arriver par le canal du duc de Chevreuse durant les années suivantes ; il est affecté dans sa religion de ch
ge français de tous les temps, il arrivera que pendant la très courte année où le duc de Bourgogne, devenu Dauphin après la m
ance plus calme et nullement enthousiaste de Fénelon. Pendant toute l’ année  1710 et au commencement de 1711, quand il touche
tre dans cette correspondance suivie et dans les écrits des dernières années , n’est point précisément le Fénelon du xviiie  si
les causes de tristesse augmentent ; il perd tous ses amis. La courte année où le duc de Bourgogne ne brilla que pour s’étein
de Beauvilliers : Pour moi qui étais privé de le voir depuis tant d’ années , écrit-il à la duchesse sa veuve, je lui parle, j
54 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454
attendant son entrée dans la vie publique, Bonstetten passa quelques années de fin de jeunesse, très animées encore et très v
e histoire de la Suisse, à laquelle lui-même, convié il y avait peu d’ années , il ne s’était pas jugé suffisant. Et notez jusqu
il est élu membre du Grand Conseil ; il se marie ; il entre dans les années ternes. Il est pris dans l’engrenage de la machin
ence de Berne, et comme Son Excellence un tel, mourir d’ennui toute l’ année et subir mille mortifications ? alors encore notr
vait guère aperçu que les défauts. Trois fois, dans le cours de vingt années , il eut à quitter Berne pour administrer des pays
n’en était peut-être pas moins sage. Bonstetten ne passa guère qu’une année dans ce curieux pays primitif où son ami Muller l
yon (car ce fut le second gouvernement de Bonstetten) qui, aux belles années finissantes de Louis XVI et aux premières années
ten) qui, aux belles années finissantes de Louis XVI et aux premières années de la Révolution (1787-1792), eut l’occasion de r
nuis, Bonstetten avait la société et l’amitié. Il s’était fait en ces années un nouvel ami intime, moins héroïque et moins épi
Tout cela était au service de sa poésie. » Il l’y posséda durant deux années , et il ne parlait jamais de ce temps de réunion q
tifie qu’avec les meilleures intentions je n’ai pu, pendant les trois années de ma charge (1795, 1796, 1797), faire le bien de
55 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet »
ement en le faisant attacher au comte de Merle, nommé depuis quelques années ambassadeur en Portugal et qui partait seulement
s’en remit à lui de ses instructions et se le concilia. Pendant deux années que dura cette sorte d’inspection, il ne négligea
je ne me rappelle pas en avoir jamais changé. » Malouet, en ces deux années d’études originales, faites aux sources, avait ac
al d’Anvers, et du ministre de la marine. Il y a, dans la vie, de ces années primordiales et fécondes, de ces assises fondamen
u Cap, il se marie, il devient propriétaire ; il assiste pendant cinq années à l’exercice d’un système colonial dont il prévoi
res, attendu que je vous ai précédé dans le monde d’une quarantaine d’ années  ; je vous annonce donc nettement qu’avant deux an
 ; mais n’y a-t-il que le xviiie  siècle qui soit ainsi ? Après trois années environ de séjour en France (1773-1776), Malouet
si artificielles, quand la mode n’y sera plus. Dans les deux ou trois années passées à Paris depuis son retour de Saint-Doming
le récit de sa bouche ou de celle d’un tiers, à Londres, pendant les années d’émigration. Il n’est pas moins vrai qu’autant i
e l’arsenal, Malouet fut nommé intendant à Toulon et y passa les huit années qui précédèrent la Révolution (1781-1789), et qui
viste et s’en venait loger chez lui : il n’y resta pas moins de trois années  ! Mais nous réservons cet abbé Raynal pour un aut
56 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »
cé ; mais s’il fallait y mettre une date, nous le rapporterions à ces années de 1844-1846, où il fit la Smalah et la Bataille
r surtout pour un artiste aimé et accepté du public. Depuis plusieurs années , des artistes de réputation (Ingres, Delaroche) n
le déshabillé de la conversation. Horace Vernet, pendant toute cette année 1848, fut exclusivement militaire. Nommé colonel
lui faire prendre les eaux dont la cure lui avait fait tant de bien l’ année dernière, du moins courez au plus vite vers le so
sir son terrain. Que serions-nous, vous et moi, si, dès nos premières années , nous n’avions marché dans l’unique voie qui nous
rieux, un bon sens, un commencement de résignation qui montre que les années ont produit leur effet, leur action raisonnable :
bé est prématuré, que si les circonstances déplorables qui depuis une année ont changé mes rapports avec la société32 ne s’ét
te exemple vous serve d’avis, mon cher Delaroche ! vous avez bien des années de moins que moi, vous êtes dans la force de l’âg
ce devoir. C’est donc avec un profond regret que j’ai vu encore cette année le Salon veuf de vos ouvrages… » Et le reproche
rs et cinq gardes nationaux. C’est une baraque. » — « Je reviendrai l’ année prochaine, repartit Horace, et vous y serez encor
du mot, et puis l’ennui le tenait déjà ; il s’en revint en France. L’ année 1855 lui ménagea un beau et flatteur triomphe. La
ernet pourraient gagner à être observées à ce demi-jour des dernières années et du déclin ; mais le public, en général, demand
les suites déplorables qui ont hâté sa fin. Il avait depuis quelques années quitté Versailles, et il occupait un logement à l
nvie de le connaître… Eh bien, mademoiselle, regardez-moi. » Dans les années où il habitait Versailles, un matin, un cuirassie
omestiques et une séparation à l’amiable, mais bien pénible après des années d’union. 33. Ou triture. 34. Mme de Boisricheu
57 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Mémoires »
isent à embellir et à marquer, comme d’une fête singulière, toute une année de la vie. Nous en étions, et, après d’autres sur
it une croix. La religion, la poésie, la monarchie, durant ces trente années , dominèrent, chacune plus ou moins, selon les cir
squ’il n’y tient jamais qu’une seule chose à la fois. Depuis quelques années pourtant, l’unité de cette belle vie de M. de Cha
que beauté. Mais quoique la destinée de M. de Chateaubriand, depuis l’ année où elle apparaît avec le siècle sur l’horizon, se
revêtu devant tous de sa rêverie, il y a, avant cela, trente longues années d’études, de travaux, de secrètes douleurs, de vo
, de travaux, de secrètes douleurs, de voyages et de misères ; trente années essentielles et formatrices, dont les trente  sui
ion remonte à 1811 et s’achève en 1822, comprend les trente premières années de sa vie jusqu’en 1800. Le second ensemble, dont
les diverses relations avec la famille royale déchue, dans cette même année . L’illustre auteur s’occupe en ce moment, je pens
ette dernière partie de sa narration par l’histoire des deux ou trois années écoulées entre juillet 1830 et son premier départ
émité d’un même monument. Le corps intermédiaire du récit, les trente années de l’Empire et de la Restauration ne sont encore
des Juifs, dans une maison voisine de celle où devait naître quelques années plus tard M. de La Mennais ; il était le dernier
lie cuisante : « Allons-nous-en avant d’avoir vu fuir nos amis et ces années que le poëte trouvait seules dignes de la vie : v
énagées, qui disposent à l’émotion. À ce collége de Dol, la troisième année de séjour fut marquée par la révolution d’âme et
peint de génie à génie. La vie confuse, remuée, enthousiaste, de ces années -là, s’anime devant nous. On suit les trois belles
la porte d’un club, dans le phaéton du duc d’Orléans.  C’est en cette année pourtant que le jeune homme, assez indifférent à
58 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
ions, s’il est bien vrai que les hommes qui naissent durant certaines années , surpassent autant leurs ancêtres et leurs neveux
ndit sur toutes sortes de vertus durant un regne de près de cinquante années . Charles I qui vécut dans une grande abondance l
. Charles I qui vécut dans une grande abondance les quinze premieres années de son regne, porta l’amour de la peinture jusqu’
ue, ils y trouverent deux grands empires fleurissans depuis plusieurs années , celui du Mexique et celui du Perou. Depuis long-
les avons vû même prévenir quelquefois le mérite. Cependant cinquante années de soin et de dépenses ont à peine produit trois
établissemens fussent faits. En mil six cens soixante et un, ce fut l’ année où le roi Louis XIV prit lui-même les rênes du go
premiere. C’est qu’il arrive des jours où les hommes portent en peu d’ années jusqu’à un point de perfection surprenant les art
n mil six cens soixante-cinq, elle se perfectionna plus en ces trente années -là qu’elle ne l’avoit fait dans les trois siecles
ces jours heureux commençassent. Personne n’ignore que les premieres années du siecle d’Auguste furent un siecle de fer et de
es dans les proscriptions et durant toutes les horreurs des premieres années du regne d’Auguste. Ciceron qui fut égorgé dans l
sevelisse pour plusieurs siecles, après s’être montré durant quelques années . Dans le même païs où la nature avoit produit lib
einture se maintint à Rome en splendeur durant un plus grand nombre d’ années . Au milieu du siecle dernier on y voïoit même enc
nt point de taillis à côté de ces grands chênes. Le Poussin en trente années de travail assidu dans un attellier placé au mili
e que l’étoient ses éleves, avoit formé dans le cours de dix ou douze années une école de cinq ou six peintres, dont les ouvra
e d’assaut par les turcs. Ce fut précisément durant ces trente-quatre années que les lettres et les arts firent en Italie ces
té pour l’Italie un temps de repos et d’abondance jusqu’à sa derniere année . Ce fut durant tous les temps dont j’ai parlé, qu
dépenses faites par précaution, un superflu dans le revenu de chaque année qu’on pouvoit épargner ; voilà le simptôme le plu
ôme le plus certain d’un état florissant. Néanmoins ce fut durant ces années de prosperité que les écoles de Rome, de Florence
ut conspiroit à les soûtenir. Ils dégenererent durant les plus belles années de l’empire romain. Bien des gens pensent que les
venement de Claudius à l’empire, ou de celui de Gordien Pie. Soixante années après Auguste, Quintilien écrivoit déja sur les c
furent terminées en deux campagnes. Elles n’ont pas troublé quarante années des trois cens années qu’on compte depuis Auguste
eux campagnes. Elles n’ont pas troublé quarante années des trois cens années qu’on compte depuis Auguste jusqu’à Gallien. La g
s répandent, peut tout au plus retarder leurs progrez durant quelques années , et il paroît même qu’elle ne le fait pas. Je ne
erte. Velleius Paterculus qui composa son histoire vers la quinziéme année de l’empire de Tibere, a fait sur la destinée des
59 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
e lui dis alors, comme pour expliquer mon amaigrissement : “Sire, les années s’accumulent. En voici dix écoulées depuis que j’
« Au nom de la très sainte Trinité, ce 1er jour du mois d’août de l’ année  1822 ; « Moi, Hercule Consalvi, cardinal de la sa
e la somme nécessaire à la célébration de : « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de ma mère, la marquise C
de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de la princesse Isabelle
de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de la duchesse de Ceri, C
de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de la marquise Porzia Pat
es jours !), avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de la duchesse Constance
de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme de D. Albert Parisani, à
de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messes chaque année , pour le repos de l’âme du célèbre maëstro Domini
ire de sa mort, avec l’aumône de trois paoli ; « Trente messes chaque année , pour le repos de l’âme de Philippe Monti, mon do
t, ne rien posséder qui, en vigueur du motu proprio du 6 juillet de l’ année 1816, ne soit parfaitement libre de toute charge
é de son esprit, et où la mort de son ami le tua. Je l’ai connu peu d’ années avant sa fin ; le portrait que je fais de ses ann
l’ai connu peu d’années avant sa fin ; le portrait que je fais de ses années pleines et mûres serait certainement le portrait
ore et je crois le revoir à vingt ans. L’âge des sens change avec les années , l’âge de la physionomie ne change pas ; c’est l’
e la jeunesse, la douceur, la sérénité, l’accueil souriant des belles années . Le pressentiment du repos définitif se faisait p
stinguerait de son amitié, elle avait distingué, il y avait plusieurs années , le cardinal, déjà connu d’elle en 1814 à Londres
60 (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43
pas plus qu’il ne se renfrogna, dans le délaissement de ses premières années . Il resta vigoureux et sain d’esprit, il garda to
datait sa vie du jour où il avait pu exercer librement sa raison. Ses années de collège, attristées un moment par la maladie (
de l’engager dans quelque étude pratique et profitable. Tonsuré dès l’ année 1647, et destiné à l’Église, Boileau fut mis à la
ette intelligence, qui ne voulait concevoir que l’universel. Bien des années plus tard, le Traité des lois civiles le ravit, p
tion. Ce poète de vingt et un ans, livré soudain à lui-même après des années de contrainte, se conduisit alors avec une raison
fermer l’Académie à Despréaux, et ce fut seulement à la fin de cette année , que ce brutal seigneur déposa sa rancune, en sou
ar le Lutrin ne fut commencé et la Première Épître corrigée que cette année -là. De plus, quel que fût le crédit de Chapelain,
, voilà tout le bilan de son activité poétique pendant plus de trente années qu’il lui restait à vivre. Nous ne savons ce qu’a
conter les actions du roi, il fallait accompagner le roi. La première année , tandis que le roi allait en Flandre, ils restère
agne que Sa Majesté à prendre les villes qu’elle assiégeait. » Mais l’ année suivante, il fallut partir ; et leur ignorance de
le d’être l’ennemi du lendemain. Nous connaissons mieux les dernières années de Boileau que sa jeunesse et sa maturité, grâce
posséda vingt ans. Il n’y passa plus l’hiver après 1687, mais chaque année , aux beaux jours, il s’y installait avec joie. Il
envers leur ville de bons intérêts qu’elle lui servait depuis tant d’ années qu’il y avait placé ses fonds. En 1698, il reçut
nnes. Mais il eut une affaire qui assombrit et inquiéta ses dernières années . Ce fut avec les jésuites, qui, janséniste ou non
les mains. Malgré toutes ces souffrances et ces tracas, les dernières années de Boileau furent moins moroses qu’on ne le dit c
même un peu trop philosophe sur les malheurs publics, dans la triste année 1709 : il laisse là bien vite « la joie et la mis
61 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80
. Mais en dépit du feuilleton de J. J., si en faveur encore dans ces années , et si lu pendant ce mois de décembre 1851, nous
rtée chez nous, et jetée sur le carreau d’une mansarde, deux ou trois années après, comme nous étions montés dans cette mansar
telle que l’éducation artistique et garçonnière des trente dernières années l’ont faite. Les auteurs se sont préoccupés, avan
emandé s’il y avait encore pour l’écrivain et pour le lecteur, en ces années d’égalité où nous sommes, des classes indignes, d
la crémière deux enfants, dont l’un a vécu six mois. Il y a quelques années , quand elle nous a dit qu’elle allait dans son pa
nt pour toujours la raison de la femme condamnée à un nombre limité d’ années de prison, ce régime américain et non français, c
reille à celle que la nouvelle école vient de faire, en ces dernières années , de la laideur. Mais pourquoi, me dira-t-on, ne l
açonne le caractère d’une toilette distinguée de femme, demandent des années pour qu’on les perce, pour qu’on les sache, pour
nes, du livre péniblement et douloureusement enfanté. Eh bien ! cette année , je me suis trouvé dans une de ces heures de la v
ps de la Restauration ou du règne de Louis-Philippe, — et plus en ces années , où le monde légitimiste n’appartient presque pas
a encore trop. S’il m’était donné de redevenir plus jeune de quelques années , je voudrais faire des romans sans plus de compli
u’ils emploient journellement, étaient d’abominables néologismes en l’ année 1750. Puis toujours, toujours, ce romancier écrir
e ans que je lutte, que je peine, que je combats, et pendant nombre d’ années , nous étions, mon frère et moi, tout seuls, sous
as s’attarder dans la littérature d’imagination, au-delà de certaines années , et qu’il est sage de prématurément choisir son h
de ce temps-là… — Et nos acquisitions de bronzes et de laques de ces années chez Mallinet et un peu plus tard chez Mme Desoye
(1876) Ce livre, publié à très petit nombre, et épuisé depuis des années , a paru portant sur sa couverture : Une voiture d
62 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
rait dans le cœur de bien des fils à la vue de ce qui ramène vers les années heureuses, mais on y reconnaît aussi ce qu’il y a
existait alors, on a cherché dans les circonstances de ses premières années à expliquer cette opinion qui s’accorde si bien d
Westminster, il entra dans une étude d’homme de loi, et y passa trois années  ; il dit n’y avoir jamais travaillé sérieusement
r utile et illustre emploi. Cowper se reprochait fort la perte de ces années décisives qu’il comparait, en langage des champs,
-il, est généralement telle que la font les trois ou quatre premières années dans lesquelles nous sommes nos maîtres. C’est bi
nt des productions de génie. Il avait perdu son père depuis plusieurs années , et il dissipait doucement son patrimoine, lorsqu
e Cowper. Un malheur vint à la traverse au commencement de la seconde année . Le chef de famille, M. Unwin, fit une chute de c
poursuivaient donc et dominaient encore sa pensée. Dans les premières années de ce séjour à Olney, M. Newton essaya d’occuper
int ébranler profondément cette vive et si pénétrante intelligence. L’ année 1773 fut presque aussi funeste pour Cowper que l’
car elle a une vie, et cette douce vie lui est chère. Durant les six années suivantes (1774-1780), l’esprit de Cowper et ses
ême la hardiesse de prendre eu main le crayon, et j’étudiai toute une année l’art du dessin. Bien des figures en sortirent, q
urs pareilles ni dans l’art ni dans la nature. Mais avant la fin de l’ année , j’eus occasion de m’émerveiller du progrès qu’on
63 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441
LQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. 1843 Il y a quelques années , il a été fait dans cette Revue une sorte d’appel
lus en plus mûr, ou, si l’on aime mieux, de moins en moins jeune. Les années à tout âge vont vite, mais surtout celles du mili
e son existence. A prendre en effet les trois derniers siècles à leur année 43, on n’aurait guère pu deviner, en littérature
e époque. Au xviie  siècle, en 1643, on avait Corneille, et c’était l’ année de Rocroy ; mais comment deviner alors, malgré de
s ; et Voltaire, déjà si brillant, n’était pas encore arrivé, par les années et par l’exil, à cette sorte de dictature univers
passé littérairement de saillant, de sensible à tous, depuis quelques années  ? Et quelle disette d’abord, ou du moins quelle s
ires, sont venus, l’un pas plus tard qu’hier, l’autre depuis quelques années déjà, fournir à l’attention avide un sujet, un al
ns raisonnable, ou n’a que celui-là. Depuis les cinq ou six dernières années , cette disposition est manifeste dans le monde, e
tion mixte, étaient très-persuadés qu’il allait y avoir pour bien des années dans le corps social une plénitude de séve, une p
une foule de germes aux saisons dernières de la Restauration, en ces années de combat et de culture. Vous tombiez satisfaits
émeute, c’est à qui dévorera son règne d’un moment. En quatre ou cinq années (terme moyen), ils ont usé une réputation qui a e
à ce second point de vue. L’espèce de halte qui dure depuis plusieurs années met naturellement un intervalle, une distance com
64 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362
mme respectable que j’ai beaucoup connu, que j’ai pratiqué durant des années , et aussi familièrement que ce mot peut convenir
fut convié une fois, où Le Sage est venu mourir98. Dans les dernières années , M. Daunou avait deux regrets qui seront partagés
nte ? A lire quelques-uns des écrits qu’il composa dans les premières années de la révolution (1789-1791), et dans lesquels il
e langage. Il est à conjecturer que la foi première persista quelques années en lui, favorisée par l’étude, par la pureté des
er qu’il croyait encore, lorsqu’il s’engagea définitivement, quelques années plus tard (1787), dans les voies irrévocables du
se du dedans. On a beaucoup parlé du relâchement de l’Oratoire en ces années finissantes ; je ne me permettrai pas de jugement
elant entre eux l’arrière-fond de leur vie et de leurs pensées en ces années de régularité extérieure. Le jeune Oratoire était
nement que tout l’Oratoire fût ainsi, et que cet Ordre, même dans les années voisines du terme, n’ait pas eu des portions inta
e à cette maison de Montmorency que le sujet proposé depuis plusieurs années par l’Académie de Nîmes le tenta et lui fournit l
n’était ni du couvent ni du collége. La Harpe, qui professait en ces années au Lycée avec un éclat et une vogue dont la lectu
ut point beaucoup de temps à M. Daunou pour le reconnaître. Ces mêmes années de Montmorency, qui lui semblaient peut-être un p
uppose avec lui. Pour revenir à ses travaux de la Convention en cette année 93, il dira, par exemple, en parlant du vaste bou
icien des Inscriptions, et dans ses travaux littéraires des dernières années , ont pu goûter ses meilleurs fruits et les mieux
Royal de Paris, qu’on appelait Port-Libre, il supporta cette terrible année avec la constance du sage, prompt à ressaisir des
i l’anarchie et la tyrannie ont rassemblé dans le cercle étroit d’une année plus de forfaits et de désastres que l’histoire d
est avec les honnêtes gens. » Retracer sa biographie complète en ces années , ce serait repasser toute l’histoire ; elle le mo
aient prédestiné Robespierre à de grands crimes. Ses succès de quatre années ,. surprenants sans doute au premier aspect, et lo
Institut qui venait à la barre rendre compte de ses travaux pendant l’ année  ; il exhortait l’illustre corps à la propagation
irconspect que nous avons connu ? N’y avait-il pas en lui, durant ces années , un homme jeune, énergique, espérant, dont le res
au mois de prairial an V et n’y devant rentrer que par une élection l’ année suivante, voyez-le dans l’intervalle : il se conf
e tirer de pareils traits d’originalité naïve, c’est que, même en ces années de familiarité et de liberté, où il jouait un gra
travaux de la Classe des sciences morales et politiques, lue la même année 1802 (séance du 15 germinal an X), contient une f
us d’autre ami intime ; ce cœur, une seule fois ouvert, se referma. L’ année même de cette mort, en août 1811, il était chargé
et doctrines politiques. Les événements contradictoires des premières années lui apportèrent bien des transes, des froissement
s manifestement avec l’âge, au pur savant et littérateur. Pendant des années , grâce à la constance inaltérable de son régime e
-il, le xviiie  siècle, sans tenir compte de ses vingt-deux dernières années (il s’arrêtait en 1778, à la date de la mort de V
’injustices, essuyé beaucoup de malheurs durant ces soixante-dix-huit années  ; mais ce sont encore celles, depuis le siècle de
si leur part. Il faut se borner127. — M. Daunou eut, en ses dernières années , de douces satisfactions puisées à l’estime publi
nt : M. Daunou, tel que je l’ai connu dans les vingt et une dernières années de sa vie, était ce qu’on peut appeler une nature
is de pareilles destitutions. Il s’agit d’employés qui ont 20, 30, 40 années de services, et qui, après avoir travaillé en div
87 101. Voir, dans le Cours de littérature, son article Boileau. — L’ Année littéraire de 1787 (tome VIII, page 97) contient,
ou ; on lui adresse quelques reproches fondés. Mais qu’était-ce que l’ Année littéraire comme autorité, à cette date, en compa
la république. » (Voir, sur l’opposition de Daunou au Consul dans les années du Tribunat, le Journal et Souvenirs de Stanislas
65 (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »
ncipes, une tragédie ou une comédie. Après y avoir consacré plusieurs années , grâce à ses anciens professeurs, ou à quelques a
 de l’Académie.) Le triomphe pouvait durer, dans les salons, quelques années  ; mais à la fin la représentation, venant confirm
salons, on eut les Déjeuners dominicaux : c’est là que, durant quinze années au moins, les convives littérateurs se faisaient
e jeunes. Quoi qu’il en soit, si l’on pouvait encore, il y a quelques années , se méprendre aux symptômes généraux d’ennui et d
ui demande davantage. Les Vêpres siciliennes, si on les donnait cette année pour la première fois, réussiraient peut-être tou
philosophiques de Voltaire ? Même après la Révolution, durant les dix années de l’empire, l’absence seule de liberté n’a-t-ell
isparate, Corneille excepté, auprès d’Austerlitz et d’Iéna ? Quelques années de liberté avant l’empire n’avaient-elles pas suf
quatre articles. — Enfin, avant de prendre définitivement congé de l’ année 1829, signalons une fausse date que M. Sainte-Beu
66 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
s, en vers ou en prose, représenté avec succès, pendant le cours de l’ année , sur le Théâtre-Français, et qui sera jugé avoir
lement de désigner lequel des ouvrages représentés dans le cours de l’ année au Théâtre-Français lui semblait le plus digne, l
n, monsieur le ministre, a donc le regret de n’avoir à désigner cette année aucun ouvrage dramatique en quatre ou cinq actes,
s, en vers ou en prose, représenté avec succès, pendant le cours de l’ année , sur le Théâtre-Français, et qui, dans des propor
rs ou en prose, représenté à Paris avec succès, pendant le cours de l’ année , sur tout autre théâtre que le Théâtre-Français,
n. Quant aux ouvrages en moins de quatre actes, représentés pendant l’ année sur d’autres théâtres que le premier Théâtre-Fran
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262
ur des matières théologiques ; il fut attaché à Bossuet à partir de l’ année 1684, et resta auprès de lui près de vingt ans, l
e 1684, et resta auprès de lui près de vingt ans, les vingt dernières années de la vie du grand prélat, en qualité de secrétai
rave du vrai docteur et du prélat. L’abbé Le Dieu, malgré les longues années qu’il resta auprès de Bossuet, n’entra donc jamai
onne heure ce rôle d’historiographe de Bossuet, et dans les dernières années il s’était fait purement et simplement son Dangea
dès qu’il eut jeté les yeux sur la Bible, ce qui lui arriva dans son année de seconde ou de rhétorique : ce moment où il ren
l jour, à ce qu’il semble, d’être dans son ordre et dans sa voie. Les années de retraite et d’étude à Metz, et le fruit dont e
ent faire des apparitions périodiques et assez fréquentes pendant ses années de résidence habituelle à Metz, sont peints avec
e de répéter le même discours ; il y en a qu’on lui redemandait d’une année à l’autre ; mais, dans ce cas encore, il est dout
ans le tableau de l’abbé Le Dieu, et tel il sera jusqu’à sa mort. Les années où il fut précepteur du dauphin, et où il se remi
68 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17
cafés, employés d’omnibus et de chemin de fer) ; dans ce Paris, où l’ année a commencé par l’exécution de Michel Eyraud et où
de Francis Jammes (six sonnets) et de Pierre Louÿs (Astarté). C’est l’ année où, tandis que Th. de Banville jette en suprême a
t si je ne devais m’en tenir aux poètes, je mentionnerais que c’est l’ année où Maurice Barrès donne Sous l’œil des barbares e
Rachilde, La Sanglante ironie ; Albert Autier, Vieux… 1891 ! c’est l’ année où Gabriel Mourey publie, pour la première fois,
ur la première fois, une traduction si réclamée de Swinburne. C’est l’ année où l’on réédite les Chants de Maldoror, Les Amour
lles, il y a aussi les Arts plastiques et le Théâtre. Dans cette même année , Antoine, qui n’a pas encore trouvé de scène fixe
lait toutes nos agitations du haut de Sirius. C’est le 3 février de l’ année  1891 qu’eut lieu à l’Hôtel des Sociétés Savantes
69 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
roportionnées aux sujets qu’il a choisis. Il tâcha dans ses premières années de s’établir à Paris avec plusieurs enfants de fa
it parfaitement à la gloire de l’Auteur, et au profit de la Troupe. L’ année suivante il fit Le Cocu imaginaire, qui eut un su
un succès pareil à celui des Précieuses. Au mois d’Octobre de la même année , la Salle du Petit Bourbon fut démolie pour ce gr
l’incommodait beaucoup, et à laquelle il était sujet depuis quelques années . Il s’était joué lui-même sur cette incommodité d
Reynie Lieutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année , ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les Coméd
es Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, qui depuis un si grand nombre d’ années portaient le titre de la seule Troupe Royale ont
c de Créquy Gouverneur de Paris, premier Gentilhomme de la Chambre en année , et confirmé par une Lettre de Cachet, en date du
70 (1739) Vie de Molière
u’on devait attendre de son empressement à y entrer. Il y étudia cinq années  ; il y suivit le cours des classes d’Armand de Bo
ontribue à la gloire d’un État, quand elle est perfectionnée. Avant l’ année 1625, il n’y avait point de comédiens fixes à Par
Corneille tira le théâtre de la barbarie et de l’avilissement, vers l’ année 1630. Ses premières comédies, qui étaient aussi b
le temps que durèrent les guerres civiles en France : il employa ces années à cultiver son talent, et à préparer quelques piè
ta au roi et à la reine mère. Sa troupe et lui représentèrent la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, su
les comédiens Italiens, qui en étaient en possession depuis quelques années . La troupe de Molière jouait sur le théâtre les m
la déclamation. Depuis l’an 1658 jusqu’à 1673, c’est-à-dire en quinze années de temps, il donna toutes ses pièces, qui sont au
  et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 Novembre de la même année 1661. Nicolas Fouquet, dernier surintendant des
vait donné naissance à la bonne comédie, fut abandonné la moitié de l’ année 1661, et toute l’année 1662, pour certaines farce
la bonne comédie, fut abandonné la moitié de l’année 1661, et toute l’ année 1662, pour certaines farces moitié italiennes, mo
e à Versailles le 14 octobre 1663 et à Paris le 4 Novembre de la même année . Molière fit ce petit ouvrage en partie pour se
t des circonstances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la comédie de la Mère coquette, du célèbre Quinau
janvier 1664, et au théâtre du Palais-Royal le 15 décembre de la même année . C’est une de ces petites farces de Molière, qu’i
Laye en 1667, et sur le théâtre du Palais-Royal le 10 juin de la même année . C’est la seule petite pièce en un acte, où il y
onséquent la cour le fut aussi. Il fut joué le 29 novembre de la même année à Rainsy, devant le grand Condé. Dès lors les riv
représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 novembre de la même année . Ce fut à la représentation de cette comédie, que
mois d’octobre 1670, et représentée à Paris le 23 novembre de la même année . Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureu
hines du palais des Tuileries, en janvier, et durant le carnaval de l’ année 1670, et donnée au public sur le théâtre du Palai
ue Athalie sans les chœurs et sans la musique. Ce ne fut que quelques années après, que Lulli et Quinault nous apprirent qu’on
2, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 8 juillet de la même année . C’est une farce, mais toute de caractères, qui e
71 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108
l prit mal son moment et son endroit. Il aurait dû tenir bon quelques années encore, rentrer en France en 1814 ou peu auparava
cette opinion. Il a manqué à la réputation de M. de Meilhan quelques années de plus de durée pour être fixée et enregistrée d
nt avoir une recette pour guérir le mal financier de la France en ces années critiques et pour régénérer la monarchie. Il para
atteint au cœur : la nature de son esprit s’en ressentit. Pendant des années , on n’aperçoit extérieurement en lui que l’admini
’avance et se croient nés pour arriver au pouvoir. Dans les dernières années de Louis XV, on prévoyait une crise, un changemen
de sut bientôt que l’intendant du Hainaut était l’élégant coupable. L’ année suivante, M. de Meilhan donna un ouvrage d’un tou
œurs, qui parurent aussi en 1787 ; l’auteur était en verve dans cette année , et son ambition semblait se jouer à tout, au ris
plus d’étendue, l’état moral de cette même société dans les dernières années de Louis XVI ; il refait le même portrait, mais à
eilhan dénonce cette facilité universelle, qui était le cachet de ces années (1780-1788) : Il est devenu facile d’écrire en t
encore complaisamment en 1787 un jeune magistrat, va devenir en peu d’ années un débris d’émigration, une antique, un monument.
72 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — I » pp. 107-125
au nombre des ouvrages de toutes sortes qu’il laissait couler chaque année de sa plume facile, il eut la bonne idée, un jour
Marolles, le plus beau gendarme qui se pût voir, s’étonnait, bien des années après, de mourir dans son lit ; il en était presq
dre de Cîteaux, Baugerais près Loches. Il en eut les bulles de Rome l’ année suivante (1610). Le voilà donc à dix ans tonsuré
orale et champêtre dont on jouissait en Touraine durant les dernières années du règne de Henri IV, — toute une idylle. Ces pag
t, et il s’habitua à confondre le pédantisme et la discipline. En ces années , il nous tient très au courant de ses sorties et
l’est avoué à lui-même. Elle disposa souverainement de lui durant des années . Il était de sa cour et de sa suite. Il l’accompa
suggéré le désir ». Dans un autre voyage et séjour à Forges, bien des années après, on le voit conversant de toutes sortes de
n ne s’enchaîne dans sa tête. C’est le contraire du penseur. Depuis l’ année  1627, c’est-à-dire depuis l’âge de vingt-sept ans
à la fois sa double passion et de la personne et des images. Quelques années après, lors du second mariage de la reine avec le
érile ou sénile, comme on le voudra, qui ne fera que croître avec les années , qu’on a fort raillée en son temps, mais qui lui
73 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
ec : « Pourquoi portez-vous le bois à la forêt ? » Dans les dernières années de sa vie enfin, étant revenu habiter à Lausanne,
aire, et il évita ce qui eût pu enflammer. Témoin, dans les dernières années de sa vie, de la Révolution française, il se plai
si le dirigeait plutôt vers les sources. Aux approches de sa seizième année , la nature fit un effort en sa faveur et déploya
gard en arrière et en embrassant toute cette période de ses premières années , Gibbon tient à indiquer qu’il n’y laisse rien de
mpt parti, il résolut de dépayser son fils, et l’envoya pour quelques années sur le continent, à Lausanne, dans la maison d’un
à l’âge de dix-sept ans et huit mois. C’était exactement, à quelques années près, ce qu’avait fait Bayle dans sa jeunesse. Ch
guments dont on se soit jamais servi en faveur du papisme ». Avec les années , Gibbon devint grotesquement gras et replet ; mai
ltaire jouer de sa personne la tragédie à Lausanne où il était en ces années , et tout en convenant que sa déclamation était pl
à dire un adieu mélancolique à l’ouvrage qui lui a été, durant tant d’ années , un si bon et si agréable compagnon. Mais, dans t
mme de goût qui apprécie Xénophon. On a si souvent dans ces dernières années déclaré David Hume vaincu et surpassé, que je me
Gibbon. Ce n’est pas sans une secrète satisfaction qu’il rappelle ces années de service actif. Il n’est pas fâché quand cela c
74 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — II. (Suite.) » pp. 434-453
devint intendant général de la Grande Armée en octobre de cette même année . Il était depuis 1805 intendant général de la mai
s), l’administration des pays conquis, laquelle s’accroissait aussi d’ année en année. Ainsi, en 1806, par un décret daté du q
inistration des pays conquis, laquelle s’accroissait aussi d’année en année . Ainsi, en 1806, par un décret daté du quartier g
tier général de Berlin (30 octobre), il était nommé, non plus comme l’ année précédente, à Vienne, administrateur à côté d’un
7.) Ainsi des trois administrations dont M. Daru était investi en ces années , une seule, celle de l’intendance de la maison de
er ici dans des confidences prématurées : M. Daru, dans les dernières années , parlait sans doute volontiers des heures glorieu
en voir que le reflet dans la correspondance littéraire de M. Daru. L’ année 1806 fut le moment de l’élévation rapide de M. Da
me il fit plus tard pour plusieurs de ses discours académiques en ces années  : sa voiture et le chemin de Saint-Cloud lui avai
es grâces, et tout le monde s’est écrié : C’est bien lui ! Dans les années suivantes, les lettres de ses amis de l’Académie,
vé, que je me plais à observer et à poursuivre en M. Daru pendant ces années d’administration et de guerre ; et en réunissant
res d’Horace. Une production académique remarquable de M. Daru en ces années , fut le rapport qu’il rédigea en 1811 sur le Géni
75 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite.) »
x affaires et de son peu de goût d’y entrer était très véritable. Dix années , et plus de dix années, se passèrent en effet san
u de goût d’y entrer était très véritable. Dix années, et plus de dix années , se passèrent en effet sans qu’elle se mêlât dire
t et avait pour elle un faible bien naturel. Quand, dès les premières années du règne, d’infâmes chansons (comme c’était alors
ous sont vouées pour la vie. Jugez de là ce que je vous désire pour l’ année que nous venons de commencer. Les nouvelles que v
re… » C’est d’elle, c’est de cet enfant son premier-né, que quelques années après, Marie-Antoinette, dont on a déjà vu la jus
ns aimable qu’on n’aurait voulu. Durant les douze ou treize premières années de règne (1774-1787) les lettres qu’on a de Marie
uestion incidente qui s’y rattache. Il s’est élevé dans ces dernières années une assez bizarre et assez vive querelle à son su
sacrifier l’archevêque, qui avait fait ses tristes preuves depuis une année , pouvait témoigner de sa bonté ou même de sa « gr
t le dire, dès le lendemain des journées d’octobre et pendant toute l’ année suivante et au-delà, est de fuir et de sortir des
ur parler plus exactement, il existait encore, il y a une quinzaine d’ années , — à la Bibliothèque dite alors nationale, et dan
dans leurs choix. — Que si l’on se rejette à l’extrémité opposée, aux années de la captivité et du Temple, j’ai su de source c
76 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
faire ses études à Paris, au lycée Napoléon. Il était précédé de deux années par son frère Germain, dont le nom n’est pas sépa
le lia avec son autre lui-même, Picard, et insensiblement, bien peu d’ années après, Casimir Delavigne, encore très-jeune, étai
it aucun représentant plus irrépréhensible et plus pur, en ces jeunes années d’essai, que Casimir Delavigne : en sincérité, en
id pour la centième fois ! — Casimir Delavigne aurait pu, pendant des années , se borner à cette réponse envers ceux qui auraie
liez l’accueillir en votre sein. Le poëte eut là de pleines et belles années . Si quelque chose pouvait ajouter à leur éclat, c
re et de la mériter d’autant mieux, en s’y dérobant. En ces heureuses années , Casimir Delavigne fit le voyage d’Italie ; il s’
’Édouard, un des plus grands succès dramatiques de ces onze dernières années , ne sauraient être considérés que comme des victo
e, et ne vous semble-t-il pas également, Messieurs, qu’après quelques années peut-être, après des orages bien moindres sans do
émeute : il y fut de sa personne, constamment, et durant huit ou dix années ses œuvres ne furent jamais plus nombreuses, plus
e était fanée, Tu partais la première, et moi Avant toi je pars cette année  ; Mais reviendrai-je comme toi ? Cette voix sens
n venait d’applaudir la veille et qui florissait dans la maturité des années , fût déjà ravi. Il semblait qu’il était devenu po
77 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. » pp. 103-122
1790, et il le fit sur un ton qui nous montre assez son caractère. L’ Année littéraire avait appelé La Harpe un « enfant du h
et établie dans le pays de Vaud, remontant en ligne directe jusqu’à l’ année  1389, où l’un de mes ancêtres était gentilhomme d
is à Ferneyd, et dont l’autre était venu à Paris, il y avait quelques années , pour entrer au service de France : Sur ma recom
riage de laquelle (31 mars 1764) il se garda bien de signer. Quelques années après pourtant, La Harpe, converti et gardant bea
t sans effort, sans révolte. Dans son bon temps, durant les premières années de cet enseignement alors tout nouveau, et avant
ne action puissante et même un charme. Ce La Harpe du Lycée, dans les années 1786-87-88, et les services sans mélange qu’il re
ingt-sept ans, installé chez Voltaire à Ferney, où il passa toute une année (La Harpe y était avec sa femme, une assez jolie
rocité des amours propres, que le sien, du reste, ménageait si peu. L’ année 1778 fut la plus pénible de sa vie d’écrivain, et
ir arriver toujours l’oreille déchirée. » L’abbé Maury écrirait cette année même (9 décembre 1778), dans une lettre à Dureau
’un auditoire à cette date et encore durant les trente ou trente-cinq années suivantes. Mais, dans son Cours de littérature, e
te nous sembler faux dans un autre15 ». Il continua de vivre quelques années dans cette exaltation honorable, mais un peu mala
78 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498
es, liantes, patientes, assidues : ce fut son idéal dès ses premières années . Son père l’avait emmené en Guyenne en bas âge ;
il s’appliqua au jeu, et il en tira de grosses sommes. Cela dura des années . Bien longtemps après, quand Mme de Montespan, to
me fait que d’Antin joue ou qu’il ne joue pas ? » Il fallut bien des années à d’Antin pour vaincre cette indifférence glacial
l devint, en 1702, lieutenant général, et continua d’être employé les années suivantes. Au retour des campagnes, il ne bougeai
je redoublais de soins et d’assiduité à la Cour et à la guerre. Les années 1706 et 1707 amenèrent une crise dans la vie de d
énéraux désignés pour la campagne qui allait s’ouvrir. Sa conduite, l’ année précédente, à la désastreuse bataille de Ramillie
en avril 1707, jusqu’à ce retour bienveillant en septembre de la même année , il écrivait naïvement dans son Journal : « Jamai
Tous les succès de d’Antin à la Cour et la félicité où il nage en ces années 1709-1710 ne l’empêchent pas de revenir de loin e
vu culbuter mille et mille projets, les soins et les peines de vingt années , mille fortunes mêlées à cela ; la désolation de
e perd aucune occasion de se représenter dans les vicissitudes de ces années (1712-1715) la misère des espérances mortelles ;
es déguisements : Au bout de tout cela, j’entre dans ma cinquantième année (1714). La goutte, les rhumatismes, les fatigues
79 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
jeunes encore, qui ont débuté dans les lettres il y a une douzaine d’ années  ; qui se sont dès le premier jour jetés en pleine
ion, à celles qui règnent ou fleurissent pendant ces quinze premières années brillantes, et dont la duchesse de Lauzun est le
euf vers ce même temps. Elle l’avait pour amant déjà, depuis quelques années , et n’en faisait point mystère : on a des couplet
ns les intrigues de Cour ; nommée dame du palais de la reine quelques années après le mariage du roi, on la voit, dans les Mém
’entresol dans les attiques du château. En envoyant à la reine chaque année , selon son usage, son cadeau d’étrennes, Mme de B
 D’autres visites et voyages à Chanteloup se passent encore mieux les années suivantes : « La chatte rose est tout aussi douc
antes : « La chatte rose est tout aussi douce et aussi aimable cette année (mai 1772) que l’année passée. » Elle s’accorde
se est tout aussi douce et aussi aimable cette année (mai 1772) que l’ année passée. » Elle s’accorde avec tous. Mme du Deffa
res avant sa mort. Dans le joli portrait qu’elle avait tracé bien des années auparavant, du temps que la maréchale était encor
le-ci, de son côté, cédait sans doute un peu moins dans ses dernières années à l’impétuosité de son caractère, à son esprit d’
l’usage du monde, le censeur de la bonne compagnie durant les belles années de Louis XVI. Tous ceux qui ont parlé d’elle, les
ne fit sur le temps son oraison funèbre. Mme Geoffrin, morte quelques années auparavant, avait été célébrée sur tous les tons
80 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
sition de son Histoire ancienne, dont il donna treize volumes en huit années . L’ayant commencée vers l’âge de soixante-sept an
d’écrire huit volumes, avant de mourir dans sa quatre-vingt et unième année (septembre 1741). Rollin avait donc raison de dir
s moderne et plus conforme à la société d’alentour. Dès les premières années du règne de Louis XIV, Messieurs de Port-Royal av
vait de supérieur que l’inspiration morale. Pendant les quarante-cinq années qui remplissent la vie de Rollin depuis qu’il a t
n don. Il dut se retirer du collège de Beauvais après douze ou treize années de direction. Fixé sur la paroisse de Saint-Étien
est soutenu jusqu’à la fin, et qui a charmé le public durant bien des années . Notre enfance a vécu là-dessus et s’y est laissé
 ! Ces livres de Rollin, c’est proprement l’histoire à lire pendant l’ année de la première communion. Maintenant il est diffi
in aurait aimé à dater son Histoire. Rollin, dans ses vingt dernières années , passait souvent à Colombes d’heureuses saisons e
pu me retenir tout à fait sur ces petitesses de Rollin. Même dans ses années de retraite et d’étude, il eut à subir quelques m
uve-Saint-Étienne-du-Mont une petite maison où il passa ses dernières années , et à laquelle on croit que se rapporte le signal
M. Guéneau de Mussy. En 1805, on sortait de la Révolution, et quinze années d’interruption et de ruines avaient laissé le tem
la gravité de l’âge mûr. Sa vie entière se présente comme une de ces années orageuses et frappées de stérilité, où l’on dirai
81 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169
Année 1881 Samedi 1er Janvier 1881. — À mon âge, le
1 Samedi 1er Janvier 1881. — À mon âge, le réveil dans la nouvelle année est anxieux. On se demande : La vivrai-je jusqu’a
e frites. — Des pommes de terre frites ! a repris la mère, les autres années , il y avait un peu plus que cela… Ton père, lui,
notre dîner par Bardoux : « Celui qui n’a pas vécu, pendant les vingt années qui ont précédé la révolution, n’a pas connu la d
effet aujourd’hui de ces Babylones de l’antiquité, dans les dernières années de leur existence. Samedi 11 juin Ces dîner
e curieuses démonstrations du goût rococo et pictural du mobilier des années présentes, et ressemblent peu, j’en suis sûr, à l
r, un dramatique récit. Il était en vacance, à la fin de sa dernière année de médecine. Il fut appelé pour soigner un prêtre
prêtre de quatre-vingts ans, tombé en paralysie depuis une dizaine d’ années , et qui venait d’être pris d’une pneumonie aiguë.
llirent du mourant d’autres paroles, avouant qu’il avait eu, bien des années auparavant, un enfant avec sa servante, qu’il l’a
é avec lui… Mais enfin il a été mon compagnon de lettres, pendant des années , et il avait la séduction d’une haute intelligenc
de vieilles choses, et à l’heure, où c’était brave… qu’il viendra une année du xxe  siècle, où quelqu’un dira : « Mais ce son
n placard regardant la maison, où mon frère et moi avons passé tant d’ années , sans publicité, sans bruit, sans renommée. * * *
82 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
trevus, connus ou aimés dans ma vie pendant les trente ou trente-cinq années où j’avais été plus ou moins mêlé à la foule du s
ays et peut-être de l’Europe, s’était retiré et recueilli pendant dix années à Lausanne, pour y penser à l’abri de toute distr
re s’étaient établis pour quelques mois à Lausanne pendant la seconde année de leur mariage. Ils habitaient une de ces charma
d’esprit que nous avions conçues les uns pour les autres pendant nos années d’étude. Mes trois amis à peu près également cher
este le plus inconnu. C’est à lui que j’ai adressé, il y a beaucoup d’ années , ces vers où l’on sent si profondément le regret
dans ses préférences. Nous n’avons guère changé depuis. Le reste de l’ année , la fréquente correspondance entre nous n’était g
fut l’ami après avoir été le mien. Nous l’avons perdu il y a quelques années  ; il n’a rien laissé qu’une ou deux traces dans q
isse avoir en dehors du naturel, le génie des ignorants. XVII L’ année précédente j’avais satisfait presque aussi malheu
et le plus attrayant des hommes. Quoique si inégal à moi de rang et d’ années , il se fit mon ami pour avoir le droit d’être mon
e qui n’était bon pour moi qu’à lire ! XXII Ce fut dans la même année qu’une personne qui m’était bien chère me présent
ai vu ce spectacle deux fois dans ma jeunesse. Malgré la différence d’ années , ce grand homme se sentit incliné de cœur vers mo
était la sœur du duc de Richelieu, qui avait gouverné si sagement les années les plus ingrates de la Restauration ; grand seig
loire, l’esprit, le génie, l’éloquence en foule. Depuis ces heureuses années , la révolution dynastique de 1830, à laquelle je
elques nouveaux venus à la célébrité ou au génie pendant ces fertiles années de 1820 à 1830. Je n’oublierai jamais ma première
licuit populis parvum te Nile videre ! (Lucain.) XXX Quelques années après, sa renommée s’était agrandie avec son âge
Qui sait quelle métamorphose n’attend pas encore cet écrivain que les années transfigurent au lieu de le pétrifier ? Madame Ré
t le tapis, apparence d’un écolier en vacances qui a grandi pendant l’ année et dont la taille fait éclater les vêtements. Voi
rait pas le premier. XXXIV C’est dans le cours de ces dernières années de la restauration et de ces premières années du
cours de ces dernières années de la restauration et de ces premières années du règne illettré de 1830 que je fus ébloui ou at
gne comme Hésiode ; Lacretelle l’historien, qui devint poète avec les années sous les arbres de son jardin voisin du mien, com
arti, vertu de vieillesse à laquelle on arrive ordinairement avec les années , mais qu’il professait hautement avant l’âge par
parti, me le fit heureusement pour moi rencontrer dans ces dernières années avant la république. Je ne parlerai point de ses
s yeux, ses cheveux blancs qui battent ses joues, ses traits pétris d’ années , de pensées, de sensibilité sous ses fins sourire
heures avec un tel homme ! XXXVIII Dans les tristes dernières années de ce siècle, la littérature, presque sortie des
n recueil de tous les articles de revues ou de journaux de ces trente années serait sans contredit le plus beau livre du siècl
lus éclatant aux dénigreurs de notre âge que la tribune de ces trente années  ? Toute vanité de temps ou de nation à part, voye
ul exemple, à quel point le fond même de la nation avait été en peu d’ années policé, adouci et lettré par cette littérature un
83 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXI. Le littérateur chez les peintres » pp. 269-282
s catalogues. Ils peuvent servir, pour se remémorer la peinture d’une année , aux historiens de l’art dont le travail, pour êt
M. Alexandre, la verve littéraire de M. Geffroy, nous ont valu, cette année encore, d’excellents articles, excellents surtout
u public et qu’il n’est peut-être pas absurde de lui imposer quelques années , jusqu’à ce qu’il ait eu le loisir de les compren
n même temps l’effort réalisé d’un peintre durant un certain nombre d’ années est mis sous les yeux du curieux, qui peut suivre
nt soixante-trois jours. Quelques retouches conviendraient au décor l’ année suivante, pour donner aux mondains tout ensemble
Au Salon M. Faure reçu dans le port du Havre pourrait être, une autre année remplacé par Le général Dodds présidant son minis
ns, des Harrison et des Mesdag, qui nous prirent tant il y a quelques années , nous sommes saturés du plein air et de la pleine
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
Chapitre XXIII Années 1660 à 1670 (suite de la septième période). — Rev
ernier reste de la maison de Rambouillet, nous a fait anticiper d’une année sur la période de 1670 à 1680, il nous a fait ass
cessaire de revenir sur la société des femmes d’élite, durant les dix années que nous venons de parcourir, d’en reconnaître l’
entendre chez lui une comédie de Molière. Au mois de mars de la même année , c’est elle-même qui écrit à sa fille, qu’elle a
re, qui ne devint pas moins amoureux d’elle. Son amour dura plusieurs années avec une telle exaltation, que personne, dans sa
e Brancas quand Boileau y fit sa satire du Festin, en 1665. C’était l’ année de son mariage. Elle eut depuis, en 1674, un démê
lle une conversation qui eut lieu chez madame de Coulanges, plusieurs années avant son mariage, qui se fit en 1669. « On était
85 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
et par l’usage ; en troisième lieu, les avances qu’il a faites dans l’ année courante, semences, salaires des ouvriers, nourri
gumes, huile et laitage, pour 2 francs 10 sous de porc ; en tout, par année et par personne, 16 livres de viande et 36 francs
lture si minimes, le propriétaire trouve dans sa poche, à la fin de l’ année , 6 ou 8 sous par arpent, sur quoi, lorsqu’il est
des artisans, quoique mal nourris, mal vêtus, n’ont pas à la fin de l’ année un écu libre de dettes » ; la capitation et le re
ction de Champagne, quatre-vingt-quinze sont mis en prison, et chaque année il y en a deux cent mille en chemin. « Le collect
qu’ils craignent, s’ils devenaient plus exacts, d’être plus chargés l’ année d’ensuite. » En effet, le receveur, qui paye ses
, le fisc lui-même est impitoyable. Le même intendant écrit, en 1784, année de famine679 : « On a vu avec effroi, dans les ca
, la gabelle, les aides et les traites sont affermées, vendues chaque année à des adjudicataires qui, par métier, songent à t
sept livres par an ; à quatre personnes par famille, cela fait chaque année plus de dix-huit francs, dix-neuf journées de tra
oyer qu’une livre et demie de sel par baril. Ordre de détruire chaque année le sel naturel qui se forme en certains cantons d
a gabelle, de l’aveu d’un contrôleur général696, elle entraîne chaque année 4 000 saisies domiciliaires, 3 400 emprisonnement
a réponse n’est pas douteuse, et tant de communes qui plaident chaque année contre messieurs tels ou tels pour les soumettre
nts et tous les capitaux707 ». Même inégalité hors des villes. Chaque année , les élus et leurs collecteurs, munis d’un pouvoi
prendrait pour de vrais mendiants les collecteurs de Nevers de cette année et de l’année précédente ; il n’y a point de peti
r de vrais mendiants les collecteurs de Nevers de cette année et de l’ année précédente ; il n’y a point de petits villages do
86 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. »
in 1865. Je suis terriblement en arrière avec les poëtes ; il y a des années que je n’ai parlé d’eux. C’est qu’il est difficil
s fonctions n’ont pas arrachée à la poésie. Couronnée il y a quelques années par l’Académie pour son poëme la Sœur de charité,
je n’ai pas vécu ; plus d’un classement naturel m’échappe ; quelques années de plus ou de moins font entre eux des différence
quantité de nouveaux peintres et paysagistes qui se produisent chaque année n’arrivait pas aux yeux du public, s’ils restaien
grave et de découragement austère ; — toute une vie, enfin, de quinze années qui se reflète dans des vers inégaux, rudes parfo
r une de ses dédicaces, m’avertit qu’il y a eu dans ces dix dernières années tout un groupe de poëtes provinciaux rallié à l’a
ncée pour la poésie intérieure et morale. Il a donné, il y a quelques années , un récit cadencé, Héléna ; aujourd’hui, c’est Do
connaissant à un ancien et fidèle amateur, contemporain de nos jeunes années , M. E. de Montlaur, esprit élégant, cultivé, nour
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
’un de ses disciples au début de la carrière ecclésiastique. Dans les années où l’abbé Bossuet, lié avec les prêtres de la mis
s, il le visitait fréquemment à Meaux et à Germigny. Dans la dernière année et quand la maladie déjà mortelle retenait Bossue
nom : le roman de M. de Cambray. » Et le dimanche 14 mars de la même année  : Il paraît une nouvelle critique de Télémaque,
ur celui qui admirait le plus Bossuet, et qui sortait de passer vingt années auprès de lui. À la date où le journal de Le Dieu
t pousser le cri d’alarme et l’occupèrent durant toutes ses dernières années  : il travailla jusqu’au dernier moment à le réfut
ut, et dont il avait ressenti les premières atteintes depuis quelques années déjà, était la pierre : Le Dieu ne nous fait grâc
lles actions publiques. » Le jour de l’Assomption (15 août de la même année ), en voulant assister à une procession de la Cour
dans tout ce que nous lisons aujourd’hui à son sujet. Il y a bien des années , et avant qu’une critique investigatrice eût rass
rait désiré. Aujourd’hui qu’on est entré jour par jour pendant quatre années dans l’intérieur de Bossuet vieux, malade, labori
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »
rce d’âme, son aînée vigilante et tendre, et qu’elle fut pendant neuf années sa survivante douloureuse, son Antigone ou son Él
Test par la langue, dans une Genevoise qui a publié, depuis bien des années , quantité d’écrits remarquables, saisissants, élo
on de Vaud, dans le pays de Glaire d’Orbe, a publié, en ces dernières années surtout, une série d’esquisses, d’impressions mor
oût du saint Jérôme. Dans une des premières lettres qui remontent à l’ année 1832, on est au 2 janvier ; les lettres de Louise
is Eugénie pense à sa jeune amie et lui écrit dès le second jour de l’ année nouvelle : « Comme je me serais étrennée hier ma
i j’avais pu en me levant sauter à votre cou, vous souhaiter la bonne année , vous dire que je vous aime au commencement et à
ec ma famille… « Savez-vous que vous me faites tristement commencer l’ année par votre silence ; pas un mot, pas un signe de v
exemple, un jour qu’Eugénie de Guérin visite le Nivernais (à quelques années de là), pour rendre son impression, elle dira : «
lle peut en goûter sa part, surtout à Noël, « la plus douce fête de l’ année . » Les idées de vocation reviennent la tenter tou
89 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137
encore, mais il était aussi, à le prendre surtout dans les dernières années , un centre et un foyer littéraire. Ce genre de cr
et s’intéressant à tout, continua de réunir autour d’elle, jusqu’à l’ année  1678, où elle mourut, les noms les plus distingué
dût jamais y avoir de Roméo. Elle fut mariée à Paris dans sa seizième année (le 24 avril 1793) à Jacques-Rose Récamier, riche
de payer tout cela en bonté. Nous qui l’avons vue dans ses dernières années , et qui avons saisi au passage quelques rayons de
lquefois les appeler), Mme Récamier parlait souvent et volontiers des années anciennes et des personnes qu’elle avait connues.
e était de ne plus y prétendre. À une femme qui la revoyait après des années , et qui lui faisait compliment sur son visage : «
remière fois au début de l’Empire, la seconde fois dans les premières années de la Restauration. C’est alors que Mme Récamier
it même sembler unique. M. de Chateaubriand, dans les vingt dernières années , fut le grand centre de son monde, le grand intér
ever de mourir. Elle expira le 11 mai 1819, dans sa soixante-douzième année . Cette personne unique, et dont la mémoire vivra
90 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
e d’honneur. Il ne faut pas trop chercher à approfondir ses premières années ni tout ce qui précède sa relation avec Henri IV6
avec Henri IV69. Ce prince la connut en Picardie vers 1591, dans ces années où il guerroyait aux environs de Rouen et de Pari
rvée des deux parts. Henri IV était donc ouvertement veuf pendant ces années  ; il n’y manquait que la déclaration authentique
gnait toujours ; le roi s’attachait à elle par l’habitude et avec les années  ; à chaque nouvel enfant qu’elle lui donnait, ell
t autre aspect par le peuple et les habitants de Paris. Les premières années qui suivirent l’entrée de Henri IV dans sa capita
dans les provinces même voisines de Paris. Dès la fin de la première année (1594), la tentative d’assassinat de Châtel prouv
t rien de lascif », a pu vivre plutôt en reine qu’en maîtresse tant d’ années et avec si peu d’ennemis. Ce fut l’art et le char
ris d’un autre amour pour Henriette d’Entragues, et avant la fin de l’ année il lui avait fait une promesse de mariage (1er oc
itiers, et devenus joyaux de la Couronne, furent donnés en présent, l’ année suivante, à la jeune reine Marie de Médicis. Les
histoire de France ». 70. [NdA] Bibliothèque de l’École des chartes, année  1841, article de M. de Fréville. 71. [NdA] On a
91 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — III. Franklin à Passy. (Fin.) » pp. 167-185
écembre 1776, et que son voyage, qui allait devenir un séjour de huit années et demie, faisait à l’instant le sujet de tous le
qu’autrefois, aussi fort et aussi vigoureux, seulement avec quelques années de plus ; mis très simplement, portant les cheveu
etites plaisanteries diminuent, la légère ironie cesse, et, après une année ou deux passées en France, il est tout à fait con
d’un voisinage aimable, Franklin, d’ordinaire, et dans les premières années du moins, avant que sa santé se fût affaiblie, dî
lin dans l’ordinaire de la vie. La correspondance de Franklin, en ces années , est d’une lecture des plus agréables et des plus
et le mena au port du Havre, où il s’embarqua. Il vécut près de cinq années encore à Philadelphie, et ne mourut que le 17 avr
es plus complètes que l’on puisse imaginer. Sa correspondance, en ces années , ne cesse pas d’être intéressante et vive, et ell
tournent à bon port. Sur la mort, il n’avait jamais varié depuis des années , et son espérance devint plus vive et plus sensib
phères. En le retirant à cette date et en lui épargnant deux ou trois années de plus sur la terre, la Providence lui sauva l’h
s secrets dits de Bachaumont, à la date du 19 septembre de cette même année  : « M. Franklin, ce physicien mémorable pour les
92 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422
exhumées de Fronton à Marc-Aurèle. Elles parurent à Milan en 1815 ; l’ année suivante, Leopardi les traduisait. Le docte édite
Leopardi un des plus éloquents poëtes du désespoir ; il fut quelques années encore avant d’en venir à cette transformation, à
en reportant la grande conversion philosophique de Léopardi entre les années 1820-1823. Jusqu’ici donc nous n’avons affaire qu
t qui marquent sa collaboration au Spectateur 135 de Milan durant les années 1816-1817, on trouverait bon nombre de morceaux d
d, sortire pour uscire, est italien aussi, mais de bas aloi. Quelques années plus tard (1826), Leopardi publiera une traductio
plus. Un beau réveil pourtant s’opérait sur toute la péninsule en ces années  ; Leopardi, l’un des précurseurs, le présageait,
magination chérie ; notre esprit se retire de toi pour toujours ; les années viennent nous soustraire à ton premier pouvoir si
anlait alentour. L’Anthologie de Florence allait s’ouvrir pendant des années à d’honorables et ingénieuses tentatives139. Plus
i croiraient encore qu’il a dédaigné la rime. C’est aux environs de l’ année 1820, et probablement avant son premier voyage à
de ce jour-là, l’humanité dépouilla sa robe virile et entra dans les années de deuil et de triste expérience. Les sages, écla
de ; Tu chantes seulement : ainsi fuit le meilleur, Le plus beau de l’ année et de ta vie en fleur. Combien, hélas ! combien
érieux de ce noble cœur. Leopardi partagea entre Milan et Bologne les années 1825-1826. Obligé, par la sévérité de son père, d
ire pas à conséquence, que c’est la première célébration de la grande année mathématique qui s’accomplit en ce moment, et que
t-être ma fortune va m’en priver encore, en me forçant à consumer les années qui me restent, sevré des douceurs de la société,
ourvoyant en toute occasion à la gloire de son ami156. Durant les six années qui suivirent (1831-1837), une correspondance aus
gues savantes ? je vous le laisse à penser. Il ne se trouve pas cette année à Rome de philologues étrangers de réputation. Je
es, Leopardi n’a plus qu’à mourir. Il traînait à Naples ses dernières années , séquestré du monde et de toute communication act
primé par un décret du grand-duc au commencement de 1833, après douze années environ d’existence. 140. Ce point de vue, où l’
i était mort en février 1821, et la vengeance de Leopardi remonte à l’ année 1817 et se rattache à une polémique littéraire da
cane et des autres bibliothèques, qui sont en vacances la moitié de l’ année , et qui, le reste du temps, profitent de toutes l
149. L’Allemagne, toujours si au courant, possède, depuis plusieurs années , des traductions en vers du poëte. M. Bothe (le s
manach allemand rédigé à Rome par des Allemands qui vivent en Italie, année 1840), et des articles de la Gazette d’Augsbourg
93 (1856) Jonathan Swift, sa vie et ses œuvres pp. 5-62
s. Le respect de la nation pour la loi avait soutenu Jacques II trois années malgré lui-même, et l’Angleterre, poussée à bout,
lementaire. C’est aux destinées de ce parti qui, maître des dernières années de la reine Anne, se jetant entre l’Europe et la
davantage, et qui prit l’amère habitude de relire, chaque fois que l’ année ramenait le jour de sa naissance, le chapitre de
à Dublin, et après deux ans de mariage, y mourut au mois d’avril de l’ année  1667. Le 30 novembre de la même année, sa veuve,
, y mourut au mois d’avril de l’année 1667. Le 30 novembre de la même année , sa veuve, déjà mère d’une fille, mit au monde Jo
et l’abandon. Il ne parla jamais qu’avec ressentiment de ces longues années de collège et des épreuves qu’y subit son orgueil
utent trop gravement le nombre et l’importance. Il passa encore trois années au collège, de plus en plus inquiet de l’avenir,
se consolider la révolution de 1688. Temple avait traversé les pires années de la restauration, toujours prudent et toujours
Kilroot dans le diocèse de Connor. Swift ne put supporter plus d’une année la médiocrité de cette vie, et surtout cet isolem
Irlande, habitant sa maison pendant les voyages qu’il faisait chaque année en Angleterre, elle le voyait sans cesse, mais to
lla pour sa femme ? Pourquoi de 1722 à 1728, laissa-t-il six cruelles années s’écouler, et conduire pas à pas Stella vers la m
pour l’esquisse de ce Conte du Tonneau 3 qui devait éclater quelques années plus tard et tenir une si grande place dans sa vi
au parti qu’il devait abandonner plus tard. Au commencement de cette année , 1701, qui fut la dernière et la plus agitée du r
ès de détourner l’opinion publique d’une guerre qui durait depuis dix années , et qu’il déclarait infructueuse. L’empereur et s
ctoire, eût prématurément alarmé la nation et ébranlé le ministère. L’ année  1714 vit éclater ces divisions, et la partie extr
résident du conseil, etc… Voilà le langage que, pendant les dernières années , les sujets tenaient à leur prince… Cette façon d
(25,000). La séparation d’Oxford et de Bolingbroke ne l’empêcha pas l’ année suivante de rester fidèle à ses deux amis. Il pri
e longtemps ces injustes et inutiles reproches. Avant la fin de cette année même, Vanessa, qui avait perdu sa sœur et qui éta
de Vanessa. L’accablement où Swift avait langui pendant les premières années de son exil en Irlande, ne pouvait durer toujours
, lui paya une indemnité considérable. Swift avait fait reculer de 13  années l’émission indispensable d’une monnaie de cuivre
lie et assombrit encore à ses yeux l’aspect des choses humaines. Deux années après, il écrivait ces petits poèmes de la Toilet
l’indigne époux de Stella, ni quels fantômes l’ont hanté pendant dix années de folie. C’est de plus haut qu’il faut juger de
94 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « L’abbé de Bernis. » pp. 1-22
qu’il fit plus d’une fois avec lui, à six sous par tête3. Pendant des années , Bernis supporta avec insouciance et gaieté cette
belle physionomie, de votre esprit », lui écrivait Voltaire après des années . Duclos, son ami, l’un de ceux qui ont le mieux p
aire, qui lui a donné ce joli et malin sobriquet, est le premier, des années après, à le caresser sur ses vers, à lui en repar
l’Académie française qui la commença. Il y fut nommé dès la fin de l’ année 1744, c’est-à-dire à l’âge de vingt-neuf ans. Il
Votre génie a paru jusqu’ici tourner du côté de la poésie. » Dans les années qui suivirent sa réception, Bernis figure plus d’
honnêtes gens. On a sa correspondance avec Pâris-Duverney pendant ces années  ; elle est tout à son honneur, et commence à nous
niques secrètes, il sut dès ce temps-là l’obtenir. Cependant les deux années et demie que Bernis eut à passer à Venise lui par
beaucoup Bernis ; il n’avait rien que ses appointements. La première année , il dépensa vingt-trois mille francs au-delà ; c’
ident de Bernis, nous a très bien rendu l’emploi de sa vie durant ces années qui vont être si occupées. Ce fut le moment où l’
ettres et billets qu’il continue d’adresser à Duverney. Pendant cette année si occupée, durant laquelle il met la main aux gr
7, nommé secrétaire d’État aux Affaires étrangères en juin de la même année , promu à la dignité de cardinal en octobre 1758,
95 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433
évrier 1854. Cette nouvelle édition de l’Histoire de Venise a paru l’ année dernière, précédée d’une notice sur M. Daru par M
ié du père Lefebvre pour le jeune Daru avait commencé à Tournon dès l’ année  1776, quand celui-ci n’avait que neuf ans ; elle
sans se nommer (1788). L’ouvrage fut fort sévèrement critiqué dans L’ Année littéraire. Le critique, qui n’est autre peut-êtr
M. Daru, dans une longue lettre motivée qu’il adressa à l’auteur de L’ Année littéraire, et qui, je crois, n’a pas été publiée
s considérables qu’il a laissés, et qui se rapportent à ces premières années , je trouve un Essai sur le théâtre espagnol, dans
nales, son Épître à mon sans-culotte, qui ne fut publiée que quelques années après, et qui était, à son heure, une preuve de c
mérite, s’appliqua à tenir une comptabilité régulière, et, après une année d’exercice, il soumit le tableau complet de ses o
cteur d’Horace, des Odes, des Épîtres et de l’Art poétique, publiés l’ année précédente (1798)93. Dans l’espèce de pompe triom
cissant, l’a traité comme eût fait Andrieux, et il a réussi. Bien des années après, un ami de Daru, un ancien oratorien, grand
il y a du bon Boileau dans ces vers-là. Mais l’honneur de Daru en ces années est d’avoir traduit tout Horace (les Satires qui
rnasse. Vous n’aurez point ce malheur à craindre si, pendant quelques années encore, vous ne faites des vers que pour vos amis
96 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres, publiées par M. de Falloux. »
acile sa résidence à Pétersbourg, elle vint en France dès la fin de l’ année 1816 ; elle avait trente-quatre ans. Accueillie d
e Swetchine se renouvela souvent, et, dans les dix ou douze dernières années notamment, il fît d’intéressantes recrues, il acq
une affectueuse déférence. Elle avait perdu sa mère depuis plusieurs années . Ce qui la séduisit surtout dans cette union fut
globe : j’ai été détachée, comme lui, d’un soleil ardent ; depuis des années je suis occupée à me refroidir ; je ne suis pas a
rien comparer de ce que j’ai éprouvé à sa vivacité. Pendant plusieurs années , la Religion eut pour moi ce caractère ; et le cr
t douée d’une autorité précoce qui s’accrut considérablement avec les années , m’inspira, lorsque j’eus l’honneur de la connaît
rellement à l’esprit. Ces deux dames se connaissaient depuis nombre d’ années . Voyageant en Italie en 1824, Mme Swetchine avait
ec ce qu’il avait pu être auparavant. Ce fut en 1848 et dans les deux années qui suivirent. J’ai dit que son salon s’était ren
nous ont transmis d’elle, que sa manière de sentir et de juger en ces années -là. Elle se montrait plus vraie et plus franche d
raît auniveau ou plutôt au-dessus de tous les éloges, c’est, bien des années auparavant (1834), lorsqu’elle reçutbrusquement l
xcessive. Mme Swetchine, après tout, et si l’on excepte cette pénible année 1834-1835, a mené, au sein de Paris, une existenc
97 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
, l’avait trouvée au contraire plus Française qu’Allemande ; mais les années avaient pu développer et faire ressortir, au moin
pèce de société, beaucoup de cohues… Comme ils passent neuf mois de l’ année en famille où avec très peu de personnes, ils veu
de l’industrie humaine. » Dans son séjour à Paris, pendant plusieurs années (1787-1792), elle avait connu la haute société, d
ue vécut encore Alfieri ; et de 1803 jusqu’en 1824, pendant les vingt années qu’elle lui survécut. II. Les dix années qu’elle
u’en 1824, pendant les vingt années qu’elle lui survécut. II. Les dix années qu’elle passa avec son ami furent tout entières c
es directs de sa vie, à elle, par des lettres qu’elle écrivait en ces années , et dont MM. de Goncourt ont donné des extraits96
e de David, avait été présenté à elle et à Alfieri dans les dernières années  : Fabre de Montpellier (c’était son nom), grand p
e Naples98. C’est pendant cette dernière partie de sa vie et dans les années de l’arrière-saison, que la comtesse d’Albany, qu
inte il y avait beau jour. Puisque le temps continuait d’aller et les années de courir, elle avait dû y pourvoir en personne s
nts et par sa haute raison : elle eût près d’elle, dans les dernières années de sa maturité et jusque dans son extrême vieille
ques détails sur Fabre et Mme d’Albany dans les Souvenirs de soixante années de M. Delécluze (p. 163-168), et qui sont à ajout
98 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVIII » pp. 220-226
pays de France. — Cette loi, au reste, ne pourra être discutée cette année à la Chambre des députés et tout porte à croire q
ents. Sans doute de tout temps il y a eu des regrets sur la fuite des années légères : Voltaire en cela ne faisait que suivre
urs qui a commencé d’être atteint de ce regret public de la fuite des années le jour où il a eu trente ans, et même on commenc
e, d’une piquante contre-vérité. Mais quand arrivent pour le coup les années sérieuses, quand l’irréparable outrage pèse et se
le frère de ce jeune époux de la fille de Victor Hugo, qui a péri, l’ année dernière, en voulant sauver sa jeune femme.
99 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 31, que le jugement du public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours » pp. 422-431
trente ans quand il produit ses bons ouvrages, ne sçauroit vivre les années dont le public a besoin pour juger, non-seulement
’ai parlé, sa réputation peut toujours augmenter. Ainsi deux ou trois années suffisent bien au public pour connoître si le poë
favorable pour un de ces ouvrages, c’est que sa réputation croisse d’ année en année. C’est ce qui arrive toujours quand son
e pour un de ces ouvrages, c’est que sa réputation croisse d’année en année . C’est ce qui arrive toujours quand son artisan n
ui sont gascons, ne s’égalerent jamais sérieusement à Moliere. Chaque année qui se passera sans donner un successeur au Teren
100 (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312
si, dans les écrivains naturalistes et matérialistes de ces dernières années des disciples dont les hommages étaient pour lui
is enfants. Ernest Renan, loin de garder rancune à la destinée de ces années misérables, lui resta reconnaissant de lui avoir
lus que modeste qu’il avait conservés en Bretagne. Dans les dernières années de sa vie, il aimait à les aller revoir, comme il
intellectuelles et à la science déjà considérable acquise pendant ses années de séminaire, Renan put rapidement se créer une s
te confondu en voyant ce qu’il sut faire et produire pendant les cinq années qui suivirent sa sortie de Saint-Sulpice, de la f
on de philosophie, où il fut reçu premier en 1848. Il obtint, la même année , de l’Académie des inscriptions, le prix Volney,
lus, avec la même sympathie respectueuse et indépendante. IV L’ année 1870 marque une date importante dans la vie d’Ern
que une date importante dans la vie d’Ernest Renan. Ce fut encore une année de crise. L’Allemagne, qui avait été, au moment o
chefs-d’œuvre d’érudition sûre et minutieuse, tout en dressant chaque année , pour la Société asiatique, le bilan des travaux
ns de professeur. Cet homme en apparence si gai avait depuis bien des années à supporter des crises de maux physiques très pén
hitecture arabe. Il se félicitait d’avoir atteint sa soixante-dixième année , la vie normale de l’homme suivant l’Écriture. Un
ltat même ne sera pas sans importance9. I. — La vie de Taine. — Les années d’apprentissage Hippolyte Taine naquit à Vouz
pour ne plus cesser jusqu’au mariage de Taine, sauf pendant ses trois années d’École normale et les deux qui suivirent, cette
es études personnelles à côté de ses occupations de collégien. Chaque année , au moment du concours général, il fallait lui me
s instances, à entrer à l’École normale, et qui fut pendant plusieurs années l’intime confident de sa pensée ; Planat, le futu
de ce que fut l’École normale sous la seconde République, pendant ces années d’agitation tumultueuse où l’enseignement des pro
métier. Je me suis fait un grand plan d’étude et je destine mes trois années d’École à le remplir en partie ; plus tard, je le
hie fussent dispensés de suivre les conférences d’histoire en seconde année , Taine non seulement les suivait, mais encore app
nt mis Taine hors de pair. Ses professeurs de seconde et de troisième année , MM. Deschanel, Géruzez, Berger, Havet, Filon, Sa
hilosophes français le portrait de M. Paul, le jugeait dès la seconde année avec une clairvoyance vraiment prophétique, dans
un esprit qui se déclarait lui-même « desséché et durci par plusieurs années d’abstractions et de syllogismes », parut impropr
ais il n’en est pas moins vrai que l’Université, pendant cette triste année 1851-1852, ressembla quelque peu à un bagne et qu
fut accordé avec empressement dès le 9 octobre et qui fut renouvelé d’ année en année jusqu’à la fin de son engagement décenna
dé avec empressement dès le 9 octobre et qui fut renouvelé d’année en année jusqu’à la fin de son engagement décennal. Pendan
nnée jusqu’à la fin de son engagement décennal. Pendant cette pénible année , Taine n’eut d’autre refuge, d’autre consolation
s vers latins et des thèmes grecs : « Desséché et durci par plusieurs années d’abstractions et de syllogismes, où retrouverai-
er à l’agrégation, mais fait compter le doctorat ès-lettres pour deux années de service. Sans perdre une minute il se remet à
n arsenal de connaissances précises, patiemment accumulées depuis des années  ; ayant déjà dans l’esprit, sinon la formule, du
Sa vie de savant et d’homme de lettres allait commencer. II. — Les années de maîtrise À peine ses thèses déposées à la
e l’Académie. Après de vives discussions, le concours fut prorogé à l’ année 1855. Taine corrigea les passages incriminés, sup
lant des observations sur la campagne et les paysans. Dans cette même année 1854 on l’envoya pour sa santé aux eaux des Pyrén
parut en 1855 avec de charmantes illustrations de Gustave Doré. Cette année 1854 est une date importante dans la vie de Taine
Sa méthode d’exposition philosophique s’était modifiée pendant cette année d’observation de la vie réelle. Au lieu du procéd
1 de philologie et de mathématiques. Ceux qui l’ont connu pendant les années 1855-1856 nous le représentent comme plein de ver
maison de la rue d’Ulm, se détendre après les heures de travail. Ces années 1855-1856 furent des années d’activité féconde et
détendre après les heures de travail. Ces années 1855-1856 furent des années d’activité féconde et joyeuse où Taine sentait so
. À aucun moment elle ne fut plus marquée que dans les dix dernières années du second Empire. Taine était devenu presque un c
de Loménie lui fut préféré, il s’en fallut de peu qu’il ne réussît. L’ année suivante, en mars 1863, sur la présentation de M.
t d’allemand) au concours d’admission à Saint-Cyr. Le 26 octobre de l’ année suivante, il remplaçait Viollet-le-Duc comme prof
tte compagnie à laquelle il avait inspiré une si longue défiance. Les années 1864 à 1870 forment une période nouvelle et parti
la vie de Taine. Ce n’est plus le travail solitaire et claustral des années 1852 à 1854 ; ce n’est plus l’exubérance un peu b
nnées 1852 à 1854 ; ce n’est plus l’exubérance un peu batailleuse des années 1855 à 1864 ; c’est une activité calme, régulière
Grèce, l’Italie et les Pays-Bas. L’Italie occupait à elle seule trois années , une année était donnée aux Pays-Bas et une à la
lie et les Pays-Bas. L’Italie occupait à elle seule trois années, une année était donnée aux Pays-Bas et une à la Grèce. Il c
tendu. Il y fit plusieurs voyages et, par une heureuse coïncidence, l’ année même où il fut nommé à l’École des beaux-arts, il
lui sans brouillon sous les yeux et presque sans rature. Pendant ces années , un grand changement était survenu dans la vie de
, il est vrai, que dans les applications de détail il avait, avec les années , gagné en largeur de compréhension et en chaleur
ieillie par une autre rhétorique qui avait pris des rides en quelques années  ; elle était tombée, elle aussi, dans le vague, l
érations qui sont arrivées à l’âge adulte vers 1850 et dans les vingt années qui ont suivi, tout en acceptant dans une large m
n lui par l’existence laborieuse, solitaire, économe de ses premières années  ; les injustices dont il a été victime lui ont fa
pour raconter la vie de Michelet ; c’est celle qui pendant de longues années a vécu à côté de lui, associée à tous ses travaux
Mon journal, nous ont appris ce que furent les vingt-quatre premières années de Michelet, et nous ont permis de retrouver dans
enfance et l’adolescence se sont écoulées pendant les douze premières années du second empire se rappelleront toujours la froi
, sa première éducation et les impressions ineffaçables de ses jeunes années . Nous y retrouvons le germe de tout ce qu’il deva
’arche sainte55 ? ». Il y avait là un présage d’avenir. Les premières années de sa vie furent tristes et pénibles. Il grandit
e lutte constante entre la fatalité et la liberté. Le souvenir de ces années pénibles et parfois amères ne s’est jamais effacé
ait mariée en 1843 ; son fils vivait loin de lui. L’agitation des dix années qui suivirent la mort de sa femme lui avait un pe
ncontra celle qui devint sa compagne pendant les vingt-cinq dernières années de sa vie. Par elle il retrouva tout ce qui était
més. Qu’il reçoive mon âme reconnaissante de tant de biens, de tant d’ années laborieuses, de tant d’œuvres, de tant d’amitiés 
nd amour qui a fait l’harmonie et le bonheur des vingt-cinq dernières années de sa vie ; mais sans parler de cette inspiration
s et n’y trouvaient plus personne à désaltérer. » Dans les dernières années de sa vie, Michelet, entraîné inconsciemment par
resta toujours jeune de cœur, d’esprit et d’imagination, en dépit des années , en dépit des hommes. Lorsqu’on embrasse dans son
n cauchemar qui s’ajoutait aux tristesses et aux hontes des premières années du second empire pour remplir son cœur d’amertume
nfin un prix infini quand elles remontent à la première jeunesse, aux années où l’on cherche encore sa voie, où l’avenir s’ouv
e l’enfance et de l’adolescence de Michelet jusqu’à sa vingt-deuxième année  ; en 1888, elle nous a fait connaître le Journal
age, entre ses derniers devoirs d’écolier et ses premiers livres. Ces années 1820 à 1822 sont pour Michelet ce que sont pour W
ont pour Michelet ce que sont pour Wilhelm Meister ses Lehrjahre, ses années d’apprentissage, apprentissage de la vie, apprent
de la vie, apprentissage de la pensée et du style. C’est pendant ces années -là que Michelet a reçu les impressions qui ont do
toutes celles qui germeront plus tard. Il y a deux périodes dans ces années d’apprentissage. La première est remplie par l’am
tueux où il cherche à démontrer que Taine revenait dans ses dernières années aux idées conservatrices et catholiques. 10. On
e. On a été jusqu’à attribuer sa mauvaise santé aux privations de ses années d’étude. Rien de plus inexact. Taine a toujours é
cette note de M. J. Simon, note du dernier trimestre de la troisième année  : « M. Taine est un esprit distingué qui, tôt ou
École par des publications d’un ordre sérieux. Son travail de toute l’ année a été opiniâtre. Je l’ai trouvé, au commencement,
m’aiment, ont demandé au recteur de me conserver jusqu’à la fin de l’ année , et auraient voulu rosser l’Escobar au maillot. M
2 juin et du 1er août 1852. 22. « Plus d’agrégation pour moi cette année . Donc je fais mes thèses. J’ai écrit tout le plan
qui les méconnaît. Elle a décidé qu’on ne donnerait pas le prix cette année  ». 43. Il fit quelques leçons en 1871, avant et
rt français. 44. Ils furent réunis en deux volumes in-8, cette même année 1866. 45. Nous en avons la preuve dans une lett
dates 1820-1823 sont inexactes. Le journal intime ne comprend que les années 1820-1822 ; le journal des idées s’étend de 1818
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