Chapitre I Querelle des
Anciens
et des Modernes Cause profonde du débat. — 1.
classique : c’est à cette crise que l’on donne le nom de querelle des
anciens
et des modernes 446. 1. Perrault et Boileau aux
les maximes essentielles allaient, dans tous les genres, à suivre les
anciens
et à reprendre les sujets déjà traités par eux, d
447, et ne se défendit pas sans donner plus d’une atteinte aux poètes
anciens
. Il tendit ainsi à généraliser la question, et à
raduction du Seau enlevé de Tassoni, où Pierre Perrault attaquait les
anciens
et malmenait Boileau à mots couverts (1678). C’ét
a le dernier en ligne, fut l’adversaire de Despréaux. La querelle des
anciens
et des modernes éclata par son poème du Siècle de
la démonstration : de 1688 à 1607 il fit paraître ses Parallèles clés
anciens
et des modernes, dialogues ingénieux et superfici
modernes contre un Président qu’il donne pour savant et idolâtre des
anciens
, et qu’il fait imbécile : l’abbé est soutenu d’un
arts, dans les sciences, nous faisons mieux, nous savons plus que les
anciens
; donc dans l’éloquence aussi, et dans la poésie,
uence aussi, et dans la poésie, nous devons leur être supérieurs. Les
anciens
étaient des enfants en tout : en tout, les modern
ns l’Iliade. » Il y a six causes qui font les modernes supérieurs aux
anciens
dans la littérature : le seul fait d’être venus l
tenelle, qui avait lancé son exquise et suggestive digression sur les
anciens
et les modernes 450, où la question était traitée
ant compte de toutes les conditions, il se peut qu’en fait les poètes
anciens
n’aient pas été dépassés ; s’ils ne l’ont pas été
es le poussaient à l’Académie, où sa réception était la confusion des
anciens
. Ceux-ci pourtant avaient leur revanche : après a
pître à Huet, où il faisait hommage de la perfection de son œuvre aux
anciens
, où il les proclamait ses maîtres, où il disait n
iècle de l’antiquité. Il évitait de mettre les modernes au-dessus des
anciens
dans tous les genres ; mais il montrait qu’il y a
ces du débat Ainsi se termina la première phase de la querelle des
anciens
et des modernes. Il est facile de voir, dans ce s
ce simple exposé, le sens et la portée du débat. Les adversaires des
anciens
, Perrault, Fontenelle, sont des cartésiens : ils
ent perfectible, ils déclarent les écrivains modernes supérieurs aux
anciens
. Il suffit de lire dans Malebranche451 les mordan
sse de la philosophie du xviiie siècle. Ainsi, dans le débat sur les
anciens
et les modernes, j’aperçois le xviiie siècle qui
ageant. 446. À consulter : H. Rigault, Histoire de la querelle des
anciens
et des modernes, Paris, 1859, in-8. F. Brunetière
2 vol. in-12. Ce dernier ouvrage pose très nettement la question des
anciens
et des modernes. 449. Le quatrième frère, Nicol
ses ouvrages postérieurs. Il mourut en 1703. Éditions :Parallèles des
anciens
et des modernes, 4 vol. in-12, 1688-1697 ; les Ho
point qu’il soit venu jusques à nous aucun tableau des peintres de l’
ancienne
Grece. Ceux qui nous restent des peintres de l’an
peintres de l’ancienne Grece. Ceux qui nous restent des peintres de l’
ancienne
Rome, sont en si petite quantité, et ils sont enc
Charles Barberin le fit graver en quatre grandes feüilles. L’ouvrier
ancien
s’est servi pour embellir sa carte de plusieurs e
ies et plusieurs points de l’histoire morale et naturelle de l’égypte
ancienne
. Le nom des choses qui y sont dépeintes, est écri
u temple celebre de la fortune Prenestine . Tout le monde sçait que l’
ancien
Prenesté est la même ville que Palestrine. Par bo
recueils. Mais pour plusieurs raisons on jugeroit mal du pinceau des
anciens
, si l’on vouloit en juger sur ces mosaïques. Les
mpossible d’imiter avec les pierres et les morceaux de verre dont les
anciens
se sont servi pour peindre en mosaïque toutes les
paysage. On voïoit encore en mil sept cens deux dans les ruines de l’
ancienne
Capouë, éloignée d’une lieuë de la ville moderne
antiquaires prétendent que c’est la destinée de toutes les peintures
anciennes
, qui durant un grand nombre d’années ont été ente
rt des peintres celebres de la Grece. Or il paroît par les écrits des
anciens
, que les peintres qui ont travaillé à Rome sous A
tent, aucun jugement certain concernant le dégré de perfection où les
anciens
pourroient avoir porté ce bel art. On ne sçauroit
s mêmes dont Pline a parlé. Ainsi nous sommes en état de juger si les
anciens
nous ont surpassez dans l’art de la sculpture. Po
cque et romaine aïent surpassé nos peintres, parce que les sculpteurs
anciens
ont surpassé les sculpteurs modernes. La peinture
nos tableaux ne font point ces effets prodigieux que les tableaux des
anciens
peintres ont fait quelquefois : suivant les appar
merveilleux qu’elle ne les a reçus. On trouve même dans les écrivains
anciens
des choses impossibles données pour vraïes, et de
et aussi disposez à se passionner que l’étoient les compatriotes des
anciens
peintres de la Grece, plusieurs tableaux de Rapha
; il compose comme l’autre. Or nous n’avons pas sur les ouvrages des
anciens
peintres de la Gréce, le sentiment de personne qu
Ces écrivains se sont contentez de ramasser les passages des auteurs
anciens
qui parlent de la peinture, et de les commenter e
, il faut avoüer que dans les monumens qui nous restent, les peintres
anciens
ne paroissent pas superieurs, ni même égaux à Rap
aël, à Rubens, à Paul Véronese ni à Monsieur Le Brun. Supposé que les
anciens
n’aïent fait rien de mieux dans ce genre que les
es modernes. Pour ne point parler des autres défauts des compositeurs
anciens
, leur perspective est ordinairement mauvaise. Mo
itus : da questa pittura… etc. . Quant à la composition poëtique, les
anciens
se piquoient beaucoup d’exceller dans ses inventi
s de facilité pour y réussir. Pour donner une idée du progrès que les
anciens
avoient fait dans cette partie de la peinture qui
le par ses récits que cette partie de l’art étoit en honneur chez les
anciens
, et qu’elle y étoit cultivée autant que dans l’éc
aussi correcte que celle du Laocoon, du rotateur, etc. Rendissent les
anciens
connoisseurs, et même difficiles sur l’expression
nt les anciens connoisseurs, et même difficiles sur l’expression. Les
anciens
qui outre les statuës que j’ai citées, avoient en
nd nombre de faits et plusieurs détails qui prouvent que les peintres
anciens
se piquoient d’exceller dans l’expression, du moi
se sont piquez d’y exceller. La plûpart des loüanges que les auteurs
anciens
donnent aux tableaux dont ils parlent, font l’élo
près avoir vû l’expression des figures du grouppe de Laocoon, que les
anciens
n’aïent excellé dans l’art qui sçait donner une a
plusieurs autres monumens de l’antiquité, pour être convaincu que les
anciens
sçavoient du moins aussi-bien que nous dessiner é
statuës antiques, ne doute point que les exercices en usage chez les
anciens
, ne donnassent aux corps une perfection à laquell
fait. Il semble que les recits de Pline et ceux de plusieurs auteurs
anciens
dussent nous persuader que les grecs et les romai
nous manquent. On ne sçauroit former un préjugé contre le coloris des
anciens
, de ce qu’ils ignoroient l’invention de détremper
stanciez et si vrai-semblables, qu’on ne sçauroit disconvenir que les
anciens
n’égalassent du moins dans cette partie de l’art,
e dans des livres. Il me paroît résulter de cette discussion, que les
anciens
avoient poussé la partie du dessein, du clair-obs
ent par leurs ouvrages, supposé que nous aïons les meilleurs, que les
anciens
n’ont pas réussi dans la composition pittoresque
viendra de ce qui a donné lieu à cette digression sur la capacité des
anciens
dans l’art de la peinture. Après avoir parlé de l
aisons pour lesquelles je ne comprenois pas les peintres grecs et les
anciens
peintres romains dans ma proposition. J’y reviens
ité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les
anciens
Mais ces grands hommes, dira-t-on, ne sont-ils
pas exposez eux-mêmes à être dégradez. La véneration qu’on a pour les
anciens
ne pourroit-elle pas en des temps plus éclairez q
découvrir les fautes échappées aux censeurs précedens. Les armes des
anciens
critiques n’étoient pas aussi acerées que celles
? Nous devons au temps tout l’avantage que nous pouvons avoir sur les
anciens
dans les sciences naturelles. Il a mis en éviden
es sciences naturelles. Il a mis en évidence plusieurs faits que les
anciens
ignoroient, et ausquels ils substituoient des opi
vais raisonnemens. Le même avantage que le temps nous a donné sur les
anciens
, il le donnera sur nous à nos arrieres neveux. Il
es de la théologie. Afin de prouver que nous raisonnons mieux que les
anciens
, il faudroit faire voir que c’est à la justesse d
écle. Mais soit que Jean Goya marinier de Melphi, ou qu’un autre plus
ancien
que lui en ait trouvé l’usage, cet inventeur aura
nt nous parlons. Les sources des connoissances naturelles cachées aux
anciens
, se sont ouvertes avant le temps où l’on prétend
fautes dans les géographes modernes que ceux-ci n’en reprochoient aux
anciens
, a montré que c’étoit les modernes qui se trompoi
que c’étoit les modernes qui se trompoient, quand ils reprenoient les
anciens
sur la distance que les anciens avoient établie e
trompoient, quand ils reprenoient les anciens sur la distance que les
anciens
avoient établie entre la Sicile et l’Afrique, com
up d’honneur. Je ne parlerai pas de quelques inventions inconnuës aux
anciens
, et desquelles on connoît les auteurs, comme est
connoissances que nous avons dans les sciences naturelles, et que les
anciens
n’avoient pas, que la verité qui est dans les rai
estinée que le dogme de la circulation du sang. Plusieurs philosophes
anciens
ont connu cette vérité, mais comme ces philosophe
uoit. En verité le sens, la pénetration et l’étenduë d’esprit que les
anciens
montrent dans leurs loix, dans leurs histoires, e
festées depuis deux siecles. Pour ne point sortir de notre sujet, les
anciens
n’ont-ils pas connus aussi-bien que nous que cett
s se souviennent encore, ils paroissent l’avoir oublié, de ce que les
anciens
ont dit sur l’étude de la geométrie, et que Quint
foi, conclure que notre raison soit d’une autre trempe que celle des
anciens
, assurer qu’elle est superieure à la leur, parce
écorce qui croît dans leur païs. Si nous sommes plus habiles que les
anciens
dans quelques sciences indépendantes des découver
conduite, et que la fortune leur ait été favorable également. Si les
anciens
n’avoient pas, pour ainsi dire, défriché la geomé
ps de la seconde guerre punique. On pourroit encore prétendre que les
anciens
eussent fait usage de l’algébre dans les problême
ue c’est souvent à tort que nous accusons d’ignorance les philosophes
anciens
. La plus grande partie de leurs connoissances s’e
plaçons. Les critiques n’intentent souvent des accusations contre les
anciens
que par ignorance. Notre siecle plus éclairé que
t aujourd’hui une science plus parfaite que ne l’étoit la logique des
anciens
, et il doit arriver par une consequence necessair
une science plus parfaite aujourd’hui qu’il ne l’étoit aux temps des
anciens
. La plûpart des regles qu’on regarde comme nouvel
qu’un autre, et les sciences où les modernes raisonnent mieux que les
anciens
, sont précisément celles où les modernes sçavent
précisément celles où les modernes sçavent beaucoup de choses que les
anciens
nez avant les découvertes fortuites dont j’ai par
a perfection de l’art de penser, nous ne raisonnons pas mieux que les
anciens
en histoire, en politique et dans la morale civil
and la logique n’étoit pas plus parfaite qu’elle l’étoit du temps des
anciens
, n’ont-ils pas écrit l’histoire aussi méthodiquem
hes seroient mieux d’accord entr’eux que ne l’étoient les philosophes
anciens
. Il n’est plus permis aujourd’hui, dit-on, de pos
lus qu’on dispute aujourd’hui. Nos sçavans, ainsi que les philosophes
anciens
, ne sont d’accord que sur les faits, et ils se re
faut regarder comme des gens qui ne sont point philosophes, comme des
anciens
, ceux qui ne sont pas encore de leur sentiment en
a verité. Si nous voïons une plus grande portion de la verité que les
anciens
, ce n’est donc pas que nous aïons la vûë meilleur
Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des
anciens
et des modernes La théorie de Boileau est l’ex
théorie. Je n’ai qu’à comparer ma connaissance avec les ouvrages des
anciens
, pour dégager la nature universelle qui est l’obj
croire que cet art devait être naturaliste ? Ce furent assurément les
anciens
. Aristote et Horace d’abord, et Quintilien et Lon
e quelques gaucheries d’expression, Boileau comprenait et sentait les
anciens
comme il faut. Car les poètes anciens sont bien e
ileau comprenait et sentait les anciens comme il faut. Car les poètes
anciens
sont bien en effet avant tout des naturalistes in
Lettre à l’Académie, où Fénelon traite de la poésie, aboutit là : les
anciens
respectent plus la nature et se font une plus hau
devoir plus à sa droiture d’instinct et de génie qu’à l’imitation des
anciens
: il les connaissait pourtant, il les étudiait, i
ue l’esprit humain était susceptible d’atteindre. Si c’était donc aux
anciens
que Boileau devait les parties les plus originale
te de la grande antiquité. Je n’ai pas à raconter ici la querelle des
anciens
et des modernes : on en trouvera le détail dans l
érature et du goût français. On sait comment s’ouvrit la querelle des
anciens
et des modernes, qui se greffa sur les discussion
toutes ses forces en ligne ; si La Fontaine vengeait négligemment les
anciens
dans son exquise Épître à Huet, Fontenelle apport
et détaché, dans son Discours sur l’Églogue et sa Digression sur les
anciens
et les modernes. L’Académie avait des séances ora
e triomphe pour les modernes, quand on recevait Fontenelle ; mais les
anciens
avaient leur revanche, quand ils faisaient entrer
sa théorie dans un ouvrage méthodique : ce furent les Parallèles des
anciens
et des modernes, dont le premier volume parut à l
ois personnages : un Président, savant homme, dit-il, et idolâtre des
anciens
, à qui il ne put prêter toutefois plus de science
s imitations modernes de l’antiquité pour preuve de l’infériorité des
anciens
. Mais le principal objet de Perrault, c’était la
prend pour établir qu’en matière de belles-lettres comme en tout, les
anciens
étaient des enfants, tandis que les modernes repr
son abbé, Perrault fit un bel abatis des gloires de l’antiquité. Les
anciens
sont inférieurs dans l’histoire : ils y mettent d
ence, et l’on en trouve dans les harangues de M. Le Maistre. Puis les
anciens
n’entendaient rien à la galanterie. En somme, il
L’éloge des modernes était la contrepartie obligée de l’exécution des
anciens
: avec une malice de bon goût, Despréaux était mi
r deux passages d’Élien et de Vitruve. Pour décider sur le mérite des
anciens
, apprenez que M. Perrault n’a jamais fait donner
es Réflexions sur Longin. L’idée générale du respect que méritent les
anciens
, s’y affirme violemment ; jamais Boileau n’essaye
que les érudits lui déniaient même le droit de se faire l’avocat des
anciens
, et qu’il se trouva pris à un moment entre deux f
et de raison. On n’échappe jamais à son temps, et nos défenseurs des
anciens
étaient au fond « modernes » jusqu’à la moelle. J
dictions brutales et sans preuves il était réduit, pour justifier les
anciens
et condamner Perrault sans réserve et sans nuance
n honneur de cette polémique. Il sentait bien qu’en dépit de tout les
anciens
étaient beaux : mais il s’obstinait à démontrer q
sait la pratique assidue des littératures antiques. Si, en effet, les
anciens
ont mené Boileau à définir l’art une imitation de
mme de sa race et de son temps, qu’il a substitué au naturel aisé des
anciens
son « naturalisme » rationnel et conscient. On ne
que les meilleures pages que Boileau ait écrites sur la Querelle des
anciens
et des modernes, soient celles où il entre dans l
rgement ce parallèle, donnant et reprenant l’avantage tour à tour aux
anciens
et aux modernes, avec un vif amour pour ceux-là,
rs les Benserade et les Scudéry que les Racine et les La Fontaine aux
anciens
. Boileau, judicieusement, remettait chacun à sa p
de génie, mais parce qu’il venait trop tôt. Au contraire, Marot, plus
ancien
que lui, a fixé, la langue s’y prêtant, « le vrai
is que Boileau, en les écrivant, croyait seulement défendre ses chers
anciens
, et avec eux tout son Art poétique, aussi éloigné
ec les espèces vivantes. — VIII. Du degré de développement des formes
anciennes
, comparé à celui des formes vivantes. — IX. De la
ques-unes des couches les plus récentes, bien que sans nul doute fort
anciennes
, si on mesure leur âge par années, une ou deux es
s’être modifiées au même degré. Dans les couches tertiaires les plus
anciennes
, on peut encore trouver quelques coquillages anal
ces qui font tout à coup invasion dans le milieu d’une formation plus
ancienne
, puis cèdent de nouveau la place aux anciennes fo
eu d’une formation plus ancienne, puis cèdent de nouveau la place aux
anciennes
formes. Mais Lyell me semble avoir donné une expl
la nouvelle forme ne pourrait jamais être parfaitement identique à l’
ancienne
, parce que l’une et l’autre auraient certainement
r naissance soit à des formes nouvelles et modifiées, soit aux formes
anciennes
perpétuées sans modifications. C’est ainsi, par e
des espèces du genre Lingule depuis les couches Siluriennes les plus
anciennes
jusqu’à nos jours142. Nous avons vu dans le derni
s. D’après la théorie de sélection naturelle, l’extinction des formes
anciennes
et la production des formes nouvelles et plus par
on des formes nouvelles et plus parfaites sont en connexion intime. L’
ancienne
hypothèse, selon laquelle tous les habitants de l
de nouvelles formes est en étroite connexion avec la disparition des
anciennes
. Il se peut qu’en certains groupes très prospères
nouvelles a causé l’extinction d’un nombre à peu près égal de formes
anciennes
. Ainsi que nous l’avons déjà établi, la concurren
érieure, arrivent à former un genre qui supplante un autre genre plus
ancien
appartenant à la même famille. Mais il peut aussi
causé une extermination correspondante et également brusque parmi les
anciens
habitants de cette région ; or, les formes ainsi
s diverses parties du monde ; nous manquons de documents suffisamment
anciens
pour juger si les productions des terres et des e
plus tard par les géologues avec des couches européennes un peu plus
anciennes
. Néanmoins, si l’on embrasse une longue série d’â
lles n’offriront aucune des formes propres aux dépôts inférieurs plus
anciens
. Cette transformation simultanée des formes de la
ariétés qui naissent douées de quelques avantages sur des formes plus
anciennes
, et ce sont les formes qui sont déjà dominantes,
groupes nouveaux et en voie de progrès se répandront dans le monde, d’
anciens
groupes disparaîtront de proche en proche ; de so
d’abord par le principe de filiation généalogique. Plus une forme est
ancienne
, plus, en règle générale, elle diffère des formes
n de l’autre par une douzaine de particularités caractéristiques, les
anciens
membres des mêmes groupes se distinguent par un n
u’aujourd’hui. C’est un fait admis maintenant que, plus une forme est
ancienne
, et plus elle tend à relier les uns aux autres pa
Cependant, si nous comparons les Reptiles et les Batraciens les plus
anciens
, de même que les plus anciens Poissons et les plu
les Reptiles et les Batraciens les plus anciens, de même que les plus
anciens
Poissons et les plus anciens Céphalopodes, ou enf
s les plus anciens, de même que les plus anciens Poissons et les plus
anciens
Céphalopodes, ou enfin les Mammifères éocènes, av
ront un ordre ; car tous auront hérité quelque chose en commun de cet
ancien
progéniteur. D’après le principe de continuelle d
us une forme est récente, plus elle doit généralement différer de son
ancien
progéniteur. Nous pouvons par là comprendre aisém
rogéniteur. Nous pouvons par là comprendre aisément pourquoi les plus
anciens
fossiles sont ceux qui diffèrent le plus des form
tres par une douzaine de particularités caractéristiques ; à l’époque
ancienne
indiquée par la ligne n° VI ces genres différaien
uverte de quelques-uns de leurs ancêtres dans les formations les plus
anciennes
; de sorte que les plus anciens membres de la sér
cêtres dans les formations les plus anciennes ; de sorte que les plus
anciens
membres de la série diffèrent moins les uns des a
ment. Les espèces les plus extrêmes en caractères ne sont ni les plus
anciennes
ni les plus récentes ; et celles qui sont intermé
pendant des temps égaux et exactement correspondants. Une forme très
ancienne
peut, de temps à autre, durer beaucoup plus longt
us le rapport de la longueur du bec, sont d’une origine beaucoup plus
ancienne
que les Culbutants à courte face, qui sont à l’ex
e des formes spécifiques. VIII. Du degré de développement des formes
anciennes
, comparé à celui des formes vivantes. — Nous avon
orie de sélection naturelle, doivent être plus élevées que les formes
anciennes
. En est-il ainsi ? La grande majorité des paléont
ique très peu nombreux, sont d’une organisation plus élevée que leurs
anciens
représentants. Il faut aussi considérer les nombr
r ce résultat144. M. Agassiz insiste fortement sur ce que les animaux
anciens
ressemblent jusqu’à un certain point à l’embryon
ainsi comme une sorte de portrait, conservé par la nature, de l’état
ancien
et moins modifié de chaque animal. Une pareille l
évidemment chacun à leur propre classe, bien que quelques-unes de ces
anciennes
formes soient en quelque chose moins distinctes l
es du vieux monde. Nous voyons la même loi dans ses Restaurations des
anciens
oiseaux gigantesques de la Nouvelle-Zélande. Nous
ouvons conclure qu’une espèce seulement de chacun des genres les plus
anciens
a laissé des descendants modifiés qui forment les
t les six nouveaux genres. Les sept autres espèces comprises dans les
anciens
genres ont dû périr sans laisser de postérité. Ma
able encore que deux ou trois espèces, de deux ou trois seulement des
anciens
genres, eussent servi de souche aux six genres no
férent ; les continents primitifs, formés de couches de sédiment plus
anciennes
que toutes celles que nous connaissons, peuvent ê
subissent des modifications plus ou moins profondes. L’extinction des
anciennes
formes est ainsi une conséquence presque inévitab
expliquent encore comment il se fait que toutes les formes de la vie,
anciennes
et récentes, forment un seul grand système ; car
continuelle des caractères nous explique pourquoi plus une forme est
ancienne
, plus, en général, elle diffère des formes vivant
ral, elle diffère des formes vivantes ; et pourquoi encore les formes
anciennes
et éteintes tendent souvent à remplir des lacunes
ochent seulement un peu plus près l’un de l’autre. Plus une forme est
ancienne
, plus souvent il arrive, au moins en apparence, q
ires entre des groupes aujourd’hui distincts ; car plus une forme est
ancienne
, plus elle doit être en étroite connexion, et, pa
a surface du monde. Si l’on pouvait arriver un jour à prouver que les
anciens
animaux ressemblent, jusqu’à un certain point, à
duites successivement par une génération régulière, et que les formes
anciennes
ont été supplantées par des formes vivantes nouve
in, que l’on doit envisager la philologie ou l’étude des littératures
anciennes
. Les considérer seulement comme un moyen de cultu
ur la littérature et l’éducation esthétique des nations modernes. Les
anciens
sont beaucoup plus pour lui des modèles et des ob
de toutes les études philologiques. Si on ne cultive les littératures
anciennes
que pour y chercher des modèles, à quoi bon culti
arce qu’elles nous sont imposées par l’histoire. Ce fait d’une langue
ancienne
, choisie pour servir de base à l’éducation et con
es transformations de la poussière de la première. Partout une langue
ancienne
a fait place à un idiome vulgaire, qui ne constit
un progrès d’analyse, plus clair, plus explicite, séparant ce que les
anciens
assemblaient, brisant les mécanismes de l’ancienn
séparant ce que les anciens assemblaient, brisant les mécanismes de l’
ancienne
langue pour donner à chaque idée et à chaque rela
modernes succèdent à l’arménien et au géorgien antiques. En Europe, l’
ancien
slavon, le tudesque, le gothique, le normannique
rmaniques, ont suivi une marche analogue. L’hébreu, leur type le plus
ancien
, disparaît à une époque reculée pour laisser domi
ient plusieurs phénomènes analogues dans la superposi-tion du chinois
ancien
et du chinois moderne, du tibétain ancien et du t
a superposi-tion du chinois ancien et du chinois moderne, du tibétain
ancien
et du tibétain moderne ; et les langues malaises,
n et du tibétain moderne ; et les langues malaises, dans cette langue
ancienne
à laquelle Marsden et Crawfurd ont donné le nom d
ue Balbi appelle le sanscrit de l’Océanie. Mais que devient la langue
ancienne
ainsi expulsée de l’usage vulgaire par le nouvel
rit. La langue moderne, en effet, étant toute composée de débris de l’
ancienne
, il est impossible de la posséder d’une manière s
t par conséquent de l’orthographe, étant tout entier dans le dialecte
ancien
, la raison logique des règles de la grammaire est
quelque vie aux lambeaux qu’elle essaie d’assimiler, sans revenir à l’
ancienne
synthèse pour y chercher le cachet qui doit impri
struire l’ensemble qu’elle a détruit si elle ne recourt pour cela à l’
ancien
système et ne puise dans le commerce avec l’antiq
er à son ennoblissement. L’utilité historique de l’étude de la langue
ancienne
ne le cède point à son utilité philologique et li
odernes, à cet égard, ne font et ne feront jamais que recommencer les
anciens
. Toutefois si la poésie d’images et de descriptio
’imagination poétique, et qui en augmente singulièrement l’effet. Les
anciens
avaient des hommes pour amis, et ne voyaient dans
uité n’ont le plus souvent peint dans l’amour que les sensations. Les
anciens
n’avaient de motif de préférence pour les femmes,
l’esprit des modernes, sont un genre presque entièrement inconnu aux
anciens
. Ils ont composé quelques pastorales, sous la for
ce des hommes, que les moralistes de l’antiquité. Quiconque, chez les
anciens
, ne pouvait atteindre à la renommée, n’avait aucu
ris à quelques égards une acception différente. Toutes les vertus des
anciens
étaient fondées sur l’amour de la patrie ; les fe
clusives. Le seul avantage des écrivains des derniers siècles sur les
anciens
, dans les ouvrages d’imagination, c’est le talent
nouveau dont l’effet est tout-puissant. Je ne pense pas que, chez les
anciens
, aucun livre, aucun orateur ait égalé, dans l’art
, et ramènent l’homme tout entier dans chaque intérêt de l’homme. Les
anciens
savaient animer les arguments nécessaires à chaqu
dans les régions immenses que le génie a parcourues. Les philosophes
anciens
, exerçant pour ainsi dire une magistrature d’inst
le. Il ne faut point comparer les vertus des modernes avec celles des
anciens
, comme hommes publics ; ce n’est que dans les pay
odernes contribuent beaucoup plus au bonheur particulier que ceux des
anciens
. Les devoirs imposés par nos moralistes se compos
e pitié, d’affection. L’obéissance filiale était sans bornes chez les
anciens
. L’amour paternel est plus vif chez les modernes
ur, soit en même temps celui dont la tendresse est la plus forte. Les
anciens
ne peuvent être surpassés dans leur amour de la j
eule exclure de l’estime des hommes l’être insensible au malheur. Les
anciens
ne demandaient aux autres que de s’abstenir de le
’a plus légalement aucun droit arbitraire sur son semblable. Chez les
anciens
peuples du Nord, des leçons de prudence et d’habi
me, n’inspire plus cette sorte d’indifférence politique, que quelques
anciens
croyaient pouvoir réunir à de véritables vertus.
s n’aïons jamais fait prendre le masque à tous nos acteurs, comme les
anciens
, néanmoins il n’y a pas encore long-temps qu’on s
ne l’est pas encore entierement de nos comédies. Tous les acteurs des
anciens
joüoient masquez, et chaque genre de poësie drama
orme qu’il le vouloit au caractere qu’il devoit soutenir. Les acteurs
anciens
, tant ceux qui joüoient la tragédie, que ceux qui
ssoient faits pour avoir de la cervelle. On peut le voir en ouvrant l’
ancien
manuscrit de Térence qui est à la biblioteque du
es défier, devoit avoir un oeil bleu et l’autre noir. Les masques des
anciens
mettoient encore beaucoup de vraisemblance dans c
e consistât dans un pareil embarras. Ces masques donnoient encore aux
anciens
la commodité de pouvoir faire joüer à des hommes
mmé Polus qui joüoit le personnage d’Electre, nous apprennent que les
anciens
distribuoient souvent à des hommes des rôlles de
i composa son ouvrage pour l’empereur Commode, nous assure que dans l’
ancienne
comédie grecque, qui se donnoit la liberté de car
par le moïen de son geste et par la voix. Cependant les comédiens des
anciens
ne pouvoient pas rendre sensibles sur leur visage
font une si grande impression sur nous. Mais le masque des comédiens
anciens
cachoit encore l’altération des traits que le rou
rs passages de Ciceron et de Quintilien, font foi que les acteurs des
anciens
marquoient parfaitement tous les signes des passi
des passions dont l’autre ne sçauroit s’aider. Je crois donc que les
anciens
qui avoient tant de goût pour la représentation d
ui de Boéce qui écrivoient ce qu’ils voïoient tous les jours, que les
anciens
ne se servissent des masques pour augmenter le so
ornet. On voit par les figures des masques antiques qui sont dans les
anciens
manuscrits, dans les médailles, dans les ruines d
ante qui faisoit peur aux petits enfans. Suivant les apparences, les
anciens
n’auroient pas souffert ce désagrément dans les m
ligence d’un passage de Pline mal entendu jusques ici ; c’est que les
anciens
après s’être servi d’airain pour incruster les ma
l’emploïe avec discrétion. Nous pouvons juger de l’attention que les
anciens
avoient pour tout ce qu’ils jugeoient capable de
echaea et le cornet du masque. On peut juger par l’attention que les
anciens
faisoient sur toutes ces choses, s’ils avoient né
qui éclairoit les contemporains s’est éteint. Par exemple, comme les
anciens
ne nous ont pas laissé la description de l’interi
de l’ouvrage que le P. Boulanger jesuite a composé sur le théatre des
anciens
. Mais nous en sçavons encore assez pour concevoir
des anciens. Mais nous en sçavons encore assez pour concevoir que les
anciens
tiroient un grand service des masques qui mettoie
ises. Je repeterai encore une observation : c’est que les acteurs des
anciens
ne joüoient pas comme les nôtres à la clarté des
ons donc raison de faire joüer nos acteurs à visage découvert, et les
anciens
n’avoient pas tort de faire porter des masques au
L’
ancien
Régime et la Révolution28 I Il faut être
sprit sur des époques aussi complexes et aussi discutées encore que l’
ancien
Régime et la Révolution française, il faut se cro
est-il le Machiavel ou le Montesquieu de notre siècle ? Son livre : L’
ancien
Régime et la Révolution 29, justifie-t-il les pré
e et la Révolution 29, justifie-t-il les prétentions qu’il accuse ? L’
ancien
Régime et la Révolution sont-ils enfin jugés souv
de telles circonstances, pour faire un livre qu’on puisse lire sur l’
ancien
Régime et la Révolution française, il est nécessa
s la Révolution française, le livre de Tocqueville se distingue par l’
ancienne
manière de l’auteur : le manque de netteté, de pr
qu’elle peut avoir avec le régime qui l’a précédée et qu’on appelle l’
ancien
Régime. Or, dans la pensée de Tocqueville, ces fi
du sépulcre, mais il n’a pas pénétré dans sa profondeur. Il a pris l’
ancien
Régime à sa dernière heure, dans son expression l
e et dans son millésime le plus flottant, sans dire où, pour lui, cet
ancien
Régime commençait, et il n’a pas su en déterminer
la centralisation administrative existait en un certain degré sous l’
ancienne
monarchie, il s’est imaginé que cette centralisat
il s’est imaginé que cette centralisation était une institution de l’
ancien
Régime, et non plus l’œuvre de la Révolution et d
uer à cette heure, et il a tout attribué de l’ordre administratif à l’
ancien
Régime : la justice, la tutelle, et jusqu’à la ga
r la séparation des classes, « qui a causé toutes les maladies dont l’
ancien
Régime est mort » ; un autre sur l’irréligion, «
n est pas moins, dans sa propre estime, la centralisation imputée à l’
ancien
Régime, cette centralisation que la Révolution n’
t la liberté politique, si chère à son cœur, il ne nous donne que les
anciennes
vues de détail de l’école philosophique et physio
igre de raisons et enflé, ou plutôt soufflé de phrases, l’auteur de l’
ancien
Régime et la Révolution n’a su porter un ferme re
ons. Ce sont eux, — puisqu’il faut interroger le tombeau de la France
ancienne
, comme dit Tocqueville, et le tombeau de la Franc
, est-il, oui ou non, pour la Révolution française, dont il dit : « L’
ancien
Régime lui a « fourni plusieurs de ses formes. El
et à l’Empereur Napoléon, qui l’organisa, est-il, oui ou non, pour l’
ancien
Régime ?… Il est impossible de le savoir. Les vue
avec une affectation d’impartialité qui ressemble à une hypocrisie, l’
ancien
Régime et la Révolution ? Ne serait-il pas plutôt
ar-dessus tout cela, il est ennuyeux. 28. Alexis de Tocqueville. L’
ancien
Régime et la Révolution (Pays, 29 juillet 1856).
traiter ici de la structure des instrumens à vent ou à corde dont les
anciens
se servoient. La matiere a été comme épuisée, soi
me à propos de remettre ce que j’ai à dire concernant l’usage que les
anciens
faisoient de leurs instrumens pour soustenir par
les plus convainquantes que je doive apporter pour faire voir que les
anciens
composoient et qu’ils écrivoient en notes la simp
me bornerai donc à dire quelque chose des compositions musicales des
anciens
, qui n’étoient point faites sur des paroles, et q
aroles, et qui ne devoient être executées que par des instrumens. Les
anciens
avoient la même idée que nous sur la perfection d
e. Aristides Quintilianus, en parlant de plusieurs divisions que les
anciens
faisoient de la musique considerée sous differens
à celui qu’ils sonnent, quand il faut aller à la charge. " comme les
anciens
n’avoient point d’armes à feu dont le bruit empêc
our leur faire connoître le commandement, et pour les encourager, les
anciens
faisoient sur cette partie de l’art de la guerre,
semblé propre à fermer la bouche à ceux qui voudroient douter que les
anciens
songeassent à tirer de la musique toutes les expr
qu’en avoit Lulli. Puisqu’on ne sçauroit produire les symphonies des
anciens
, perduës par l’injure des temps, nous ne sçaurion
ons, comme on ordonne les purgations et la saignée. Aussi les auteurs
anciens
qui parlent des guerisons operées par la vertu de
est quelquefois arrivé de nos jours des miracles de cette espece, les
anciens
sont pleinement à couvert du soupçon d’avoir cru,
ns Athenée, dans Martianus Capella et dans plusieurs autres écrivains
anciens
, des recits surprenans de tous les effets prodigi
uvrages. On peut donc lire à ce sujet le recueil de plusieurs auteurs
anciens
qui ont écrit sur la musique, publié et commenté
nous connoissons aujourd’hui deux peuples à qui le caractere que les
anciens
écrivains donnent à leurs dévanciers, ne convient
s présentement. Les romains ne ressemblent plus, continuera-t-on, aux
anciens
romains si fameux par leurs vertus militaires et
auteur que j’ai cité, s’il les avoit mieux connus. Les bataves et les
anciens
frisons, objectera-t-on encore, étoient deux peup
lande, laquelle comprend l’isle des Bataves et une partie du païs des
anciens
Frisons, sont portez au commerce et aux arts. Ils
uccès, et cette hauteur dans le danger qui faisoient le caractere des
anciens
romains, si leurs maîtres n’étoient pas d’une pro
nt comblé les vallées subjacentes, de maniere que dans ces vallées, l’
ancien
rez-de-chaussée est souvent enterré de quarante p
art des égoûts par lesquels les eaux de pluïe et les eaux de ceux des
anciens
aqueducs qui subsistent encore tombent dans les c
me pleines de neiges et de glaces. Nous serions mieux informez si les
anciens
avoient eu des thermométres, mais leurs écrivains
ils n’habitent pas sur la même terre qu’habitoient les bataves et les
anciens
frisons, bien qu’ils demeurent dans le même païs.
n païs bas, mais il étoit couvert de bois. Pour la partie du païs des
anciens
frisons qui fait aujourd’hui la plus grande porti
ande, sçavoir celle qui est comprise entre l’ocean, le Zuiderzée et l’
ancien
lit du Rhin qui passe à Leyde, elle étoit alors s
partie de la province de Hollande qui a fait une portion du païs des
anciens
frisons, on trouve souvent en faisant les fondati
itans à se sustenter avec ces alimens flegmatiques, au lieu que leurs
anciens
prédecesseurs se nourrissoient de la chair de leu
habitans se nourrissent en pêcheurs et en jardiniers, au lieu que les
anciens
habitans se nourrissoient en chasseurs, de pareil
e que j’ay déja dit concernant la melopée et la melodie tragiques des
anciens
, que de montrer qu’en suivant mon sentiment, on c
que doit avoir le langage préparé pour plaire. On sçait bien que les
anciens
n’avoient point de pieces dramatiques en prose :
regler le mouvement. Personne n’ignore qu’en plusieurs occasions les
anciens
emploïoient dans leurs pieces dramatiques des ver
t par conséquent celle du rithme. Quant à l’harmonie, les acteurs des
anciens
étoient, ainsi que nous le verrons tantôt, accomp
suposé que la musique et la danse dont il est parlé dans les auteurs
anciens
, comme d’agrémens absolument nécessaires, dans la
dans son livre de la tragedie antique, une description du théatre des
anciens
, à laquelle on ne comprend rien. Il est vrai qu’A
sique fait par M. Brossard, l’explication des modes de la musique des
anciens
. On ne sçauroit dire plus positivement que le dit
ti à une mélodie composée, et qu’il n’étoit pas libre aux acteurs des
anciens
, comme aux nôtres, de débiter les vers de leurs r
ave qu’on puisse citer sur cette matiere. Il dit positivement que les
anciens
vers des saliens avoient un carmen. Voici ses par
se chantoient pas, dont la déclamation étoit arbitraire, et dont les
anciens
appelloient la recitation une lecture, parce que
é, et faute d’en avoir eu l’intelligence, ils n’ont pas connu que les
anciens
avoient une déclamation composée, et qui s’écrivo
erreur qui leur a fait croire que le chant des pieces dramatiques des
anciens
étoit un chant proprement dit, parce que les aute
ques des anciens étoit un chant proprement dit, parce que les auteurs
anciens
se servent ordinairement des termes de chant et d
a maniere dont la déclamation composée s’executoit sur le théatre des
anciens
, je crois qu’il est à propos de faire voir que le
ue par conséquent on ne doit pas inferer de ce qu’il est dit dans les
anciens
auteurs, que les acteurs chantoient ; que ces act
troduction. De la nécessité d’étudier les plus vieilles croyances des
anciens
pour connaître leurs institutions. On se propo
s radicales et essentielles qui distinguent à tout jamais ces peuples
anciens
des sociétés modernes. Notre système d’éducation,
oup d’erreurs. Nous ne manquons guère de nous tromper sur ces peuples
anciens
quand nous les regardons à travers les opinions e
é nos générations. Pour avoir mal observé les institutions de la cité
ancienne
, on a imaginé de les faire revivre chez nous. On
ire revivre chez nous. On s’est fait illusion sur la liberté chez les
anciens
et pour cela seul la liberté chez les modernes a
et romaine devant les yeux. Pour connaître la vérité sur ces peuples
anciens
, il est sage de les étudier sans songer à nous, c
désintéressement et l’esprit aussi libre que nous étudierions l’Inde
ancienne
on l’Arabie. Ainsi observées, la Grèce et Rome se
e humaine et l’état social d’un peuple. Regardez les institutions des
anciens
sans penser à leurs croyances, vous les trouvez o
ntraires à la nature ? Comment expliquer ces bizarreries iniques de l’
ancien
droit privé : à Corinthe, à Thèbes, défense de ve
lle sont venues toutes les institutions comme tout le droit privé des
anciens
. C’est d’elle que la cité a tenu ses principes, s
iment plus vieilles que Romulus et Homère. C’est dans une époque plus
ancienne
, dans une antiquité sans date, que les croyances
ui sont d’une époque extrêmement reculée. Mais où sont les hymnes des
anciens
Hellènes ? Ils avaient, comme les Italiens, des c
ain de Cicéron se sert d’une langue dont les radicaux sont infiniment
anciens
; cette langue, en exprimant les pensées des vieu
e en siècle. Le sens intime d’un radical peut quelquefois révéler une
ancienne
opinion ou un ancien usage ; les idées se sont tr
time d’un radical peut quelquefois révéler une ancienne opinion ou un
ancien
usage ; les idées se sont transformées et les sou
pensé qu’après cette courte vie tout fût fini pour l’homme. Les plus
anciennes
générations, bien avant qu’il y eût des philosoph
ts des populations gréco-italiennes ; elle n’est pas non plus la plus
ancienne
opinion des Aryas de l’Orient, puisque les hymnes
vers de Pindare nous a conservé un curieux vestige de ces pensées des
anciennes
générations. Phryxos avait été contraint de quitt
x. Et de même qu’il y avait des formules qui avaient cette vertu, les
anciens
en possédaient d’autres qui avaient la vertu cont
ire sortir momentanément du sépulcre. On peut voir dans les écrivains
anciens
combien l’homme était tourmenté par la craintequ’
en vêtements de deuil et avaient réclamé vengeance14. Dans les cités
anciennes
la loi frappait les grands coupables d’un châtime
upplice presque éternel. Il faut observer qu’il s’est établi chez les
anciens
une autre opinion sur le séjour des morts. Ils se
iétés, et que la plupart des institutions domestiques et sociales des
anciens
sont venues de cette source. Chapitre II. Le c
he du christianisme. Les morts passaient pour des êtres sacrés27. Les
anciens
leur donnaient les épithètes les plus respectueus
t mention. Le livre des Lois de Manou parle de ce culte comme du plus
ancien
que les hommes aient eu. Déjà l’on voit dans ce l
terre, sois-moi propice41 . » On peut juger de la puissance que les
anciens
attribuaient aux morts par cette prière qu’Électr
les appelons Lares47. » Cette religion des morts paraît être la plus
ancienne
qu’il y ait eu dans cette race d’hommes. Avant de
elle53. Ces différentes règles prouvent assez que, dans l’opinion des
anciens
, il ne s’agissait pas seulement de produire ou de
: mais elles ont gardé des vestiges et des restes d’une religion plus
ancienne
, celle du foyer, que le culte de Brahma avait rel
me antiquité. Ils étaient associés si étroitement que la croyance des
anciens
n’en faisait qu’une religion. Foyer, Démons, Héro
énates des dieux Lares76. Nous lisons dans Servius : « Par foyers les
anciens
entendaientles dieux Lares ; aussi Virgile a-t-il
Pénates, Lares et Vesta78. Nous avons vu d’ailleurs que ceux que les
anciens
appelaient Lares ou Héros n’étaient autres que le
es preuves nous manquent. Mais ce qui est certain, c’est que les plus
anciennes
générations, dans la race d’où sont sortis les Gr
e religion a exercée sur les institutions domestiques et sociales des
anciens
. Elle a été conçue et établie dans cette époque l
allait apaiser le mort et se purifier soi-même. Le mot par lequel les
anciens
désignaient le culte des morts est significatif ;
ille, au milieu de l’habitation, non loin de la porte, « afin, dit un
ancien
, que les fils, en entrant ou en sortant de leur d
es qu’il l’eût été à eux d’imaginer les nôtres. Mais songeons que les
anciens
n’avaient pas l’idée de la création ; dès lors le
les sociétés humaines ; on le trouve chez les Chinois comme chez les
anciens
Gètes et les Scythes, chez les peuplades de l’Afr
itre premier. La religion a été le principe constitutif de la famille
ancienne
. Si nous nous transportons par la pensée au m
ncienne. Si nous nous transportons par la pensée au milieu de ces
anciennes
générations d’hommes, nous trouvons dans chaque m
rait eue, si les sentiments naturels avaient été seuls à la fonder. L’
ancienne
langue grecque avait un mot bien significatif pou
nt par cela seul le caractère essentiel de l’union conjugale chez les
anciens
. Deux familles vivent à côté l’une de l’autre, ma
deux foyers ni deux séries d’ancêtres. « À partir du mariage, dit un
ancien
, la femme n’a plus rien de commun avec la religio
la partager avec lui. Ainsi, quand on pénètre dans les pensées de ces
anciens
hommes, on voit de quelle importance était pour e
ollux, qui vivait au temps des Antonins, mais qui possédait toute une
ancienne
littérature que nous n’avons plus, dit que dans l
oute une ancienne littérature que nous n’avons plus, dit que dans les
anciens
temps, au lieu de désigner le mariage par son nom
e cérémonie sacrée106 ; comme si le mariage avait été, dans ces temps
anciens
, la cérémonie sacrée par excellence. Or la religi
un flambeau nuptial précède le cortège119. On chante autour d’elle un
ancien
hymne religieux. Les paroles de cet hymne changèr
ives aux morts et le culte qui leur était dû ont constitué la famille
ancienne
et lui ont donné la plupart de ses règles. On a v
bait au rang de démon malheureux et malfaisant. Car à l’époque où ces
anciennes
générations avaient commencé à se représenter la
te opinion a été le principe fondamental du droit domestique chez les
anciens
. Il en a découlé d’abord cette règle que chaque f
se, qui avait compulsé les vieilles annales de Rome, dit avoir vu une
ancienne
loi qui obligeait les jeunes gens à se marier133.
ité qui reproduit presque toujours, sous une forme philosophique, les
anciennes
lois de Rome, en contient une qui interdit le cél
tait stérile. Le divorce dans ce cas a toujours été un droit chez les
anciens
; il est même possible qu’il ait été une obligati
du mari, et continuait son culte. Telles étaient les règles chez les
anciens
Hindous ; nous les retrouvons dans les lois d’Ath
passait avant tous les autres ! À plus forte raison, les législations
anciennes
prescrivaient le mariage de la veuve, quand elle
e purifier l’enfant147, c’est-à-dire de lui ôter la souillure que les
anciens
supposaient qu’il avait contractée par le seul fa
er le culte domestique a été le principe du droit d’adoption chez les
anciens
. La même religion qui obligeait l’homme à se mari
a preuve151. Aucun texte précis ne prouve qu’il en fût de même dans l’
ancien
droit romain, et nous savons qu’au temps de Gaïus
culte l’emportait156. L’homme devenait si complètement étranger à son
ancienne
famille que, s’il venait à mourir, son père natur
conduire son convoi. Le fils adopté ne pouvait plus rentrer dans son
ancienne
famille ; tout au plus la loi le lui permettait-e
nouvelle famille, il fallait nécessairement qu’il eût pu sortir de l’
ancienne
, c’est-à-dire qu’il eût été affranchi de sa relig
ait pas être parent par les femmes. Dans l’opinion de ces générations
anciennes
, la femme ne transmettait ni l’existence ni le cu
e de mâle en mâle, de même il est attesté par tous les jurisconsultes
anciens
que deux hommes ne pouvaient être agnats entre eu
. Chapitre VI. Le droit de propriété. Voici une institution des
anciens
dont il ne faut pas nous faire une idée d’après c
as nous faire une idée d’après ce que nous voyons autour de nous. Les
anciens
ont fondé le droit de propriété sur des principes
troupeaux, et ne le comprennent plus quand il s’agit du sol. Chez les
anciens
Germains, suivant quelques auteurs, la terre n’ap
dre inverse qu’on a suivi. Il y a trois choses que, dès l’âge le plus
ancien
, on trouve fondées et solidement établies dans ce
s étaient sa propriété. Or, entre ces dieux et le sol, les hommes des
anciens
âges voyaient un rapport mystérieux. Prenons d’ab
t venir l’un après l’autre naître et mourir là. Suivons les idées des
anciens
. Deux foyers représentent des divinités distincte
religieuses que la vie en communauté n’a jamais pu s’établir chez les
anciens
. Le phalanstère n’y a jamais été connu. Pythagore
ommes résistait. On ne trouve non plus, à aucune époque de la vie des
anciens
, rien qui ressemble à cette promiscuité du villag
achaient. Le tombeau avait une grande importance dans la religion des
anciens
; car d’une part on devait un culte aux ancêtres,
droit de les déposséder du sol qu’ils occupent ; un tombeau, chez les
anciens
, ne peut jamais être détruit ni déplacé176 ; les
erser le champ pour aller accomplir les cérémonies de son culte177. L’
ancien
usage était d’enterrer les morts, non pas dans de
on achetait un domaine dans l’Attique, on y trouvait la sépulture des
anciens
propriétaires179. Pour l’Italie, cette même coutu
sur une partie du sol181. Il y a eu quelque chose d’analogue chez les
anciennes
populations gréco-italiennes. Il est vrai que ce
pénétrée par la religion du foyer et des ancêtres. Ainsi l’homme des
anciens
âges fut dispensé de résoudre de trop difficiles
aisait que rappeler une vieille loi. Tout porte à croire que dans les
anciens
temps la propriété était inaliénable. Il est asse
e nous apprend d’une manière générale que dans beaucoup de villes les
anciennes
législations interdisaient la vente des terres197
L’expropriation pour cause d’utilité publique était inconnue chez les
anciens
. La confiscation n’était pratiquée que comme cons
propriation pour dettes ne se rencontre jamais non plus dans le droit
ancien
des cités201. La loi des Douze Tables ne ménage a
uccession. 1° Nature et principe du droit de succession chez les
anciens
. Le droit de propriété ayant été établi pour l
ses sont liées étroitement dans les croyances comme dans les lois des
anciens
, le culte d’une famille et la propriété de cette
rincipe sont venues toutes les règles du droit de succession chez les
anciens
. La première est que, la religion domestique étan
s existimatur207. Pour se faire une idée vraie de l’hérédité chez les
anciens
, il ne faut pas se figurer une fortune qui passe
omaine. 2° Le fils hérite, non la fille. C’est ici que les lois
anciennes
, à première vue, semblent bizarres et injustes. O
us sont très imparfaitement connues. Nous ne possédons de ces époques
anciennes
aucun texte de loi qui soit relatif au droit de s
ou de ses agnats, qu’elle y restait toute sa vie, que la tutelle de l’
ancien
Droit était établie dans l’intérêt des biens, non
itière. Plus nous remontons de l’époque de Justinien vers les époques
anciennes
, plus nous nous rapprochons d’une règle qui inter
fin un siècle et demi avant Cicéron, Caton, voulant faire revivre les
anciennes
mœurs, avait fait porter la loi Voconia qui défen
du patrimoine214. La loi Voconia ne fit que renouveler des lois plus
anciennes
, car on ne peut pas supposer qu’elle eût été acce
. Si le père d’une fille unique mourait sans avoir adopté ni testé, l’
ancien
droit voulait que son plus proche parent fût son
agnat. Or, nous avons vu qu’on n’était jamais agnat par les femmes. L’
ancien
droit romain spécifiait encore que le neveu hérit
sin germain, mais à Scipion Asiaticus, qui était suivant le droit des
anciens
son parent le plus proche. Au temps de Justinien,
nde l’initiait à la religion d’une autre famille. Ici encore le droit
ancien
se conformait aux règles religieuses. Le fils qui
ontinuait le culte et héritait des biens. Dans l’un et l’autre cas, l’
ancien
droit tenait plus de compte du lien religieux que
mais en vertu de règles supérieures que la religion avait établies. L’
ancien
droit hindou ne connaissait pas le testament. Le
nue d’abord comme un droit naturel ; le principe constant des époques
anciennes
fut que toute propriété devait rester dans la fam
aire sur les lois athéniennes, explique très clairement la pensée des
anciens
législateurs. Il suppose qu’un homme, à son lit d
à ta famille, c’est-à-dire à tes ancêtres et à ta postérité236. » L’
ancien
droit de Rome est pour nous très obscur ; il l’ét
sous l’empire de la vieille religion. Dans les croyances de ces âges
anciens
, l’homme vivant n’était que le représentant pour
ne différence entre le fils aîné et le cadet : « L’aîné, disaient les
anciens
Aryas, a été engendré pour l’accomplissement du d
et le cadet n’avait aucune part. Il en était de même dans beaucoup d’
anciennes
législations qu’Aristote avait étudiées ; il nous
t immuable, ce qui excluait certainement le partage entre frères. Une
ancienne
loi de Corinthe voulait aussi que le nombre des f
ncore au point de vue religieux, car la maison paternelle contenait l’
ancien
foyer de la famille. Tandis que le cadet, au temp
gion était toute-puissante, était corrigée par plusieurs coutumes des
anciens
. Tantôt le cadet était adopté dans une autre fami
ceux-ci à leur tour le respectent comme un père. » Dans la pensée des
anciens
âges, le droit d’aînesse impliquait toujours la v
mille. 1° Principe et nature de la puissance paternelle chez les
anciens
. La famille n’a pas reçu ses lois de la cité.
nt pas faire autrement, et elle n’a osé le modifier qu’à la longue. L’
ancien
droit n’est pas l’œuvre d’un législateur ; il s’e
rquer la puissance du mari sur la femme, les Romains avaient une très
ancienne
expression que leurs jurisconsultes ont conservée
langue religieuse et dans celles de la langue juridique. Lorsque les
anciens
, en invoquant Jupiter, l’appelaientpater hominum
ngue en avait un autre qui désignait proprement le père et qui, aussi
ancien
que pater, se trouve, comme lui, dans les langues
La femme n’avait pas le droit de divorcer, du moins dans les époques
anciennes
. Même quand elle était veuve, elle ne pouvait ni
comme dit formellement Platon et comme disent implicitement tous les
anciens
législateurs, aux ancêtres et aux descendants. Ce
, qui était le père. Ce principe explique plusieurs dispositions de l’
ancien
droit. La propriété ne pouvant pas se partager et
ns. Un proverbe grec est resté comme un souvenir et un vestige de cet
ancien
isolement de l’homme dans la prière. Au temps de
est venu le caractère sérieux et sacré de l’union conjugale chez les
anciens
et la pureté que la famille a conservée longtemps
s mettaient de respect et d’affection réciproque dans la famille. Les
anciens
donnaient aux vertus domestiques le nom de piété
mpter l’amour de la maison parmi les vertus ; c’en était une chez les
anciens
. Ce sentiment était profond et puissant dans leur
l’univers et nous le trouvons partout. Il en était autrement chez les
anciens
; c’était dans l’intérieur de leur maison qu’ils
ipes, a revêtu le même caractère, et plusieurs traits singuliers de l’
ancienne
politique s’expliqueront par là284. Chapitre X
d’elle-même. Nous commencerons par analyser tout ce que les écrivains
anciens
nous disent de la gens, c’est-à-dire ce qui subsi
oir le véritable régime de la gens antique. 1° Ce que les écrivains
anciens
nous font connaître de la gens. Si l’on ouvre
ant toute vraisemblance, cette institution a été universelle chez ces
anciens
peuples. Chaquegens avait un culte spécial. En Gr
que lagens Claudia avait le sien sur la pente du mont Capitolin292. L’
ancien
droit de Rome considère les membres d’unegens com
droit d’hériter et la parenté masculine. Peut-on supposer que la loi
ancienne
se fût écartée de ce principe au point d’accorder
ela ne serait pas conforme à la netteté et à la précision des langues
anciennes
. Il est indubitable que les Grecs et les Romains
ée tout naturellement de la religion domestique et du droit privé des
anciens
âges. Que prescrit, en effet, cette religion prim
ces vieux âges ? En observant ce qu’était l’autorité dans la famille
ancienne
, nous avons vu que les fils ne se séparaient pas
religion lui commandait, et ayant atteint tout le développement que l’
ancien
droit privé lui permettait d’atteindre305. Cette
ettait d’atteindre305. Cette vérité admise, tout ce que les écrivains
anciens
nous disent de lagens devient clair. L’étroite so
ore en ce point. Chaque Grec, du moins s’il appartenait à une famille
ancienne
et régulièrement constituée, avait trois noms com
marque que l’histoire des noms a suivi une tout autre marche chez les
anciens
que dans les sociétés chrétiennes. Au moyen âge,
ms de terre ou comme surnoms. Ce fut exactement le contraire chez les
anciens
. Or cette différente se rattache, si l’on y prend
temps un obstacle au développement social. Alors aussi s’est établi l’
ancien
droit privé, qui plus tard s’est trouvé en désacc
t un État organisé, une société qui se suffit. Mais cette famille des
anciens
âges n’est pas réduite aux proportions de la fami
e en fils316. On voit par tout cela que la famille des temps les plus
anciens
, avec sa branche aînée et ses branches cadettes,
n des idées et des institutions que par celle des années. L’étude des
anciennes
règles du droit privé nous a fait entrevoir, par-
bre de l’association323. Ce qui explique ces pratiques, c’est que les
anciens
croyaient que toute nourriture préparée sur un au
elle de ces antiques populations. Quand nous avons recherché les plus
anciennes
croyances de ces peuples, nous avons trouvé une r
ormule de prière. C’est pour cela que l’on rencontre souvent chez les
anciens
des expressions comme celles-ci : les dieux qui s
demeure (ναός, de ναίω, habiter) fut d’ailleurs bâtie à l’image de l’
ancien
sanctuaire ; ce fut, comme auparavant, une cella
tés et n’a été modifié que fort tard. Ce mode d’enfantement des cités
anciennes
est attesté par des usages qui ont duré fort long
ribuée en tribus, en curies, en familles336, « de telle sorte, dit un
ancien
, que le guerrier ait pour voisin dans le combat c
té athénienne fut fondée ; religieusement, chaque canton conserva son
ancien
culte, mais tous adoptèrent un culte commun ; pol
oyances, hiérarchie d’associations. L’idée religieuse a été, chez les
anciens
, le souffle inspirateur et organisateur de la soc
yances des hommes. Tel a été le mode d’enfantement de l’État chez les
anciens
; cette étude était nécessaire pour nous rendre c
ons eut un autel, des sacrifices, des fêtes ; chacune imagina même un
ancien
héros qu’elle honora d’un culte, et duquel elle v
La ville. Cité et ville n’étaient pas des mots synonymes chez les
anciens
. La cité était l’association religieuse et politi
tuaire de cette association. Il ne faudrait pas nous faire des villes
anciennes
l’idée que nous donnent celles que nous voyons s’
ieu, par l’entourer d’un fossé et d’une muraille. Une ville, chez les
anciens
, ne se formait pas à la longue, par le lent accro
e elle-même, en dépit de la vogue d’incrédulité qui s’attache à cette
ancienne
histoire. On a bien souvent répété que Romulus ét
asard quelques cabanes pour y enfermer leur butin. Mais les écrivains
anciens
nous présentent les faits d’une tout autre façon
ouve dans Denys d’Halicarnasse, qui les puisait chez des auteurs plus
anciens
que lui ; on en trouve dans Plutarque, dans les F
n tel nombre de témoignages. Il n’est pas rare de rencontrer chez les
anciens
des faits qui nous étonnent : est-ce un motif pou
beaucoup des idées modernes, s’accordent parfaitement avec celles des
anciens
? Nous avons vu dans leur vie privée une religion
ur l’acte qui va s’accomplir, il faut que le peuple soit pur : or les
anciens
croyaient se purifier de toute tache physique ou
u de terre s’appelaitmundus ; or ce mot désignait spécialement dans l’
ancienne
langue religieuse la région des mânes358. De cett
oyons-nous pas encore dans cette tradition la véritable pensée de ces
anciens
hommes ? En déposant dans la fosse une motte de t
anciens hommes ? En déposant dans la fosse une motte de terre de leur
ancienne
patrie, ils avaient cru y enfermer aussi les âmes
aucune construction365. Telle a été, suivant une foule de témoignages
anciens
, la cérémonie de la fondation de Rome. Que si l’o
tre en circulation un oracle prédisant à ce peuple le retour dans son
ancienne
patrie. Des apparitions miraculeuses attestèrent
gissait de savoir où la ville serait bâtie, car d’aller réoccuper les
anciennes
villes du pays, il n’y fallait pas songer : elles
es. On ne manqua pas de croire que l’urne avait été déposée là par un
ancien
roi des Messéniens avant la conquête du pays. Dès
commença. Les prêtres offrirent d’abord un sacrifice ; on invoqua les
anciens
dieux de la Messénie, les Dioscures, le Jupiter d
iens dieux de la Messénie, les Dioscures, le Jupiter de l’Ithôme, les
anciens
héros, les ancêtres connus et vénérés. Tous ces p
teurs du pays l’avaient apparemment quitté, suivant les croyances des
anciens
, le jour où l’ennemi s’en était rendu maître ; on
mnes religieux. On est surpris d’abord quand on voit dans les auteurs
anciens
qu’il n’y avait aucune ville, si antique qu’elle
les deux peuples eussent trouvé ces villes toutes bâties et déjà fort
anciennes
. Ces usages nous disent clairement ce que c’était
nous disent clairement ce que c’était qu’une ville dans la pensée des
anciens
. Entourée d’une enceinte sacrée, ets’étendant aut
hymne sur l’acte sacré qui lui avait donné naissance. Parmi tous ces
anciens
poèmes, qui avaient pour objet la fondation saint
Les dieux de la cité. Il ne faut pas perdre de vue que, dans les,
anciens
âges, ce qui faisait le lien de toute société, c’
a vaincre que de détruire son foyer. Nous voyons là les croyances des
anciens
; le foyer publié était le sanctuaire de la cité
ême divinité qui figurait dans les deux armées ? Non certes ; car les
anciens
n’attribuaient pas à leurs dieux le don d’ubiquit
dans la petite ville de Lanuvium410. Il faut bien reconnaître que les
anciens
, si nous exceptons quelques rares intelligences d
tains peuples et dans de certaines classes. C’était la règle chez les
anciens
. Chaque cité avait soncorps de prêtres qui ne dép
on trouvait d’autres dieux, d’autres dogmes, d’autres cérémonies. Les
anciens
avaient des livres liturgiques, mais ceux d’une v
igion était toute locale, toute civile, à prendre ce mot dans le sens
ancien
, c’est-à-dire spéciale à chaque cité411. En génér
adoration d’esprit, n’est pas très vieille dans l’humanité. Aux âges
anciens
, le culte consistait à nourrir le dieu, à lui don
i vous sont offerts415. » Cette pensée est exprimée cent fois par les
anciens
; Théognis dit qu’Apollon a sauvé Mégare de l’att
. Si tu fais ainsi, je fonderai un temple en ton honneur424. » Or les
anciens
étaient convaincus qu’il y avait des formules tel
ne serait jamais prise430. On voit par là quelle singulière idée les
anciens
se faisaient des dieux. Ils furent très longtemps
t vêtus de robes blanches : le blanc était la couleur sacrée chez les
anciens
, celle qui plaisait aux dieux442. Le repas commen
nne une guerre, les hommes se souviendront, suivant l’expression d’un
ancien
, « qu’il ne faut pas quitter son compagnon de ran
Chaque ville avait été fondée avec des rites qui, dans la pensée des
anciens
, avaient eu pour effet de fixer dans son enceinte
t, cette religion si compliquée était une source de terreurs pour les
anciens
; comme la foi et la pureté des intentions étaien
vec la même exactitude et les mêmes rites que dans les temps les plus
anciens
. Les pontifes la regardaient encore comme un acte
sacrifice et ouvrait solennellement le temple de la divinité la plus
ancienne
et la plus vénérée de l’Italie, le temple de Janu
bien fausse de la nature humaine que de croire que cette religion des
anciens
était une imposture et pour ainsi dire une comédi
it jamais eu un corps de prêtres qui ait imposé sa domination. L’État
ancien
n’obéissait pas à un sacerdoce, c’était à sa reli
ituels et les annales. Le caractère et la vertu de la religion des
anciens
n’était pas d’élever l’intelligence humaine à la
s mystères qui sont en nous et autour de nous ; ce même mot, chez les
anciens
, signifiait rites, cérémonies, actes de culte ext
u’Athènes était sévère pour le prêtre qui changeait quelque chose aux
anciens
rites484 ; c’est pour cela que le sénat de Rome d
rendre connaissance. Dans la pensée de ces peuples, tout ce qui était
ancien
était respectable et sacré. Quand un Romain voula
ns que tout leur culte reposait. Aussi l’histoire avait-elle pour les
anciens
beaucoup plus d’importance qu’elle n’en a pour no
ur à cette date n’intéressait en rien la cité ; et c’est pourquoi les
anciens
ont si complètement ignoré les origines de leur r
ce qu’elles nous apprendraient sur les croyances et la vie intime des
anciens
. Ces inappréciables documents, qui paraissent avo
é des vieilles annales, nous montre au moins le respect pieux que les
anciens
avaient pour leur histoire. Nous savons que dans
Flaccus, jusqu’à Aulu-Gelle et Macrobe. La lumière se fit sur toute l’
ancienne
histoire. On corrigea quelques erreurs qui s’étai
nce la prière, il préside aux repas religieux. Il est visible que les
anciens
rois de l’Italie et de la Grèce étaient prêtres a
otal de la royauté primitive est clairement indiqué par les écrivains
anciens
. Dans Eschyle, les filles de Danaüs s’adressent a
nction d’un roi était donc d’accomplir les cérémonies religieuses. Un
ancien
roi de Sicyone fut déposé, parce que, sa main aya
sans cesse de cérémonies sacrées. Nous savons par Démosthène que les
anciens
rois de l’Attique faisaient eux-mêmes tous les sa
roit de s’assurer d’abord que ce roi était accepté par les dieux. Les
anciens
ne nous renseignent pas sur la manière dont les r
donc héréditaire, et le pouvoir avec lui507. Un trait bien connu de l’
ancienne
histoire de la Grèce prouve d’une manière frappan
s. Ce ne fut donc pas la force qui fit les chefs et les rois dans ces
anciennes
cités. Il ne serait pas vrai de dire que le premi
nce de la part des sujets. Nous ne voyons pas à l’origine des peuples
anciens
les fluctuations et les luttes qui marquent le pé
s à toute organisation sociale. Un tel spectacle ne se voit ni dans l’
ancienne
Grèce ni dans l’ancienne Italie ; leur histoire n
ciale. Un tel spectacle ne se voit ni dans l’ancienne Grèce ni dans l’
ancienne
Italie ; leur histoire ne commence pas par des co
on examine avec un peu d’attention le caractère du magistrat chez les
anciens
, on voit combien il ressemble peu aux chefs d’éta
rat qui n’eût à accomplir quelque acte sacré ; car dans la pensée des
anciens
toute autorité devait être religieuse par quelque
rat se montre surtout dans la manière dont il était élu. Aux yeux des
anciens
, il ne semblait pas que les suffrages des hommes
ienne ; et pour cela il est nécessaire de pénétrer dans la pensée des
anciens
. Pour eux le sort n’était pas le hasard ; le sort
e en faisant sortir son nom de l’urne. Platon exprimait la pensée des
anciens
quand il disait : « L’homme que le sort a désigné
e chez les Hindous, la loi fut d’abord une partie de la religion. Les
anciens
codes des cités étaient un ensemble de rites, de
à la sépulture et au culte des morts. Ce qui nous est resté des plus
anciennes
lois de Rome, qu’on appelait lois royales, s’appl
maginaire. Pour le fond comme pour la forme de son code, il imite les
anciens
législateurs. Or, voici les premières lois qu’il
des Lares et des Mânes ; mais il traçait un code à l’image des codes
anciens
, et il se croyait tenu d’y insérer les règles du
élits qui atteignaient la religion541. Le mode de génération des lois
anciennes
apparaît clairement. Ce n’est pas un homme qui le
i l’impose aux autres hommes, ce législateur n’exista jamais chez les
anciens
. La loi antique ne sortit pas non plus des votes
observé combien ces lois correspondaientexactement aux croyances des
anciennes
générations. Si l’on met ces loisen présence de l
la religion même s’appliquant aux relations des hommes entre eux. Les
anciens
disaient que leurs lois leur étaient venues des d
it sous la dictée d’une des divinités les plus puissantes de l’Italie
ancienne
, la déesse Égérie. Les Étrusques avaient reçu leu
du vrai dans toutes ces traditions. Le véritable législateur chez les
anciens
, ce ne fut pas l’homme, ce fut la croyance religi
i543 ? » On conçoit d’après cela le respect et l’attachement que les
anciens
ont gardé longtemps pour leurs lois. En elles ils
te que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. » La loi chez les
anciens
fut toujours sainte ; au temps de la royauté elle
n’abrogeait les lois. On pouvait bien en faire de nouvelles, mais les
anciennes
subsistaient toujours, quelque contradiction qu’i
cause principale de la grande confusion qui se remarque dans le droit
ancien
. Des lois opposées et de différentes époques s’y
raires et également sacrées. C’est ainsi que le Code de Manou garde l’
ancienne
loi qui établit le droit d’aînesse, et en écrit u
rituels, au milieu des prières et des cérémonies. Varron cite une loi
ancienne
de la ville de Tusculum et il ajoute qu’il l’a lu
rme. Sa force est dans les paroles sacrées qui la composent. Chez les
anciens
et surtout à Rome, l’idée du droit était insépara
a formule n’était pas, le droit n’était pas. Les formes bizarres de l’
ancienne
procédure romaine ne nous surprendront pas, si no
ivil. Mais il importe de distinguer le sens que ce mot avait chez les
anciens
. Quand ils disaient que le droit était civil, jus
reconnaissant pas de contrat valable pour lui. Ces dispositions de l’
ancien
droit étaient d’une logique parfaite. Le droit n’
s leur bienveillance et leur intérêt même ne pouvaient pas abolir les
anciennes
lois que la religion avait établies. Cette religi
fices du droit civil et la protection des lois lui était acquise. Les
anciennes
cités punissaient la plupart des fautes commises
Chapitre XIII. Le patriotisme ; L’exil. Le mot patrie chez les
anciens
signifiait la terre des pères, terrapatria. La pa
oyances puissantes sur l’âme. On s’explique par là le patriotisme des
anciens
, sentiment énergique qui était pour eux la vertu
détruits, son culte effacé. L’amour de la patrie, c’est la piété des
anciens
. Il fallait que la possession de la patrie fût bi
l fallait que la possession de la patrie fût bien précieuse ; car les
anciens
n’imaginaient guère de châtiment plus cruel que d
t déshérité de sa part de religion. Il faut bien songer que, peur les
anciens
, Dieu n’était pas partout. S’ils avaient quelque
était devenu un étranger. Il n’est pas surprenant que les républiques
anciennes
aient presque toujours permis au coupable d’échap
tre XIV. De l’esprit municipal. Ce que nous avons vu jusqu’ici des
anciennes
institutions et surtout des anciennes croyances a
que nous avons vu jusqu’ici des anciennes institutions et surtout des
anciennes
croyances a pu nous donner une idée de la distinc
tés poliades de haïr et de combattre l’étranger595. Pour ce motif les
anciens
n’ont pu établir ni même concevoir aucune autre o
er sous un même gouvernement, c’est ce qui ne se voit jamais chez les
anciens
, à une seule exception près dont nous parlerons p
s pour la gouverner ? Il était absolument contraire aux principes des
anciens
qu’une cité fût gouvernée par un homme qui n’en f
et alors elle n’existait plus. Cette indépendance absolue de la cité
ancienne
n’a pu cesser que quand les croyances sur lesquel
ie pas que ce soit là une simple fiction poétique. Il y a eu chez les
anciens
une croyance très arrêtée et très vivace en vertu
patrie, il est beau de la faire. » Voilà le droit des gens des cités
anciennes
. Un autre roi de Sparte, Cléomène, disait que tou
ttait un acte de mauvaise foi. C’était une opinion constante chez les
anciens
que chaque homme n’avait d’obligations qu’envers
s619. Ces coutumes bizarres répondaient parfaitement à l’idée que les
anciens
se faisaient des dieux. Comme chaque cité avait l
tait la guerre ou la paix entre deux religions. Le droit des gens des
anciens
fut longtemps fondé sur ce principe. Quand les di
ait pas d’amphictyonie ou de fédération sans un culte ; « car, dit un
ancien
, la même pensée qui a présidé à la fondation des
nsacrée à la divinité636. Des institutions analogues régnèrent dans l’
ancienne
Italie. Les villes du Latium avaient les féries l
amais fonder une ville et n’avait pas le droit, suivant les idées des
anciens
, de s’organiser en cité. Il y avait des règles au
et envoyait des victimes à Lavinium « où étaient ses pénates649 ». L’
ancien
usage des Grecs était même que la colonie reçût d
s jusqu’au ve siècle avant notre ère. Quant à un lien politique, les
anciens
furent bien longtemps sans penser à en établir651
. Un jour il figure dans une procession en dansant suivant un rhythme
ancien
au son de la flûte sacrée. Un autre jour il condu
age favorable679. Chapitre XVIII. De l’omnipotence de l’État ; les
anciens
n’ont pas connu la liberté individuelle. La ci
ait un tel enfant, de le faire mourir. Cette loi se trouvait dans les
anciens
codes de Sparte et de Rome687. Nous ne savons pas
l’égard de la religion de la cité était absolument inconnue chez les
anciens
. Il fallait se conformer à toutes les règles du c
i s’abstenaient de célébrer religieusement une fête nationale694. Les
anciens
ne connaissaient donc ni la liberté de la vie pri
entre toutes les erreurs humaines que d’avoir cru que dans les cités
anciennes
l’homme jouissait de la liberté. Il n’en avait pa
la liberté ; mais l’homme n’en était pas moins asservi à l’État. Les
anciens
, et surtout les Grecs, s’exagérèrent toujours l’i
vait rien imaginer de plus solidement constitué que cette famille des
anciens
âges qui contenait en elle ses dieux, son culte,
droit romain des époques postérieures a conservé un vestige de cette
ancienne
règle dans ce qu’on appelait jus applicationis698
uissance, non la propriété. Rappelons-nous que, d’après les idées des
anciennes
générations, le droit d’avoir un dieu et de prier
être citoyens. On peut voir encore un vestige de cette règle dans une
ancienne
loi d’Athènes qui disait que pour être citoyen il
intérêts généraux de la cité, n’était aussi composée, dans ces temps
anciens
, que des chefs de famille, des patres. Il est per
ffection paternelle qu’ils avaient pour le peuple. Les membres de cet
ancien
Sénat portaient naturellement ce titre parce qu’i
suite de leurs patrons. Il ne faut pas se représenter la cité de ces
anciens
âges comme une agglomération d’hommes vivant pêle
firme à l’origine, acquit insensiblement assez de force pour briser l’
ancienne
organisation sociale. Cette classe, qui devint pl
e qu’elle a joué dans l’histoire de la cité et de la famille chez les
anciens
. Les plébéiens n’étaient pas les clients ; les hi
plèbe était en dehors. Sur la formation première de cette plèbe, les
anciens
nous donnent peu de lumières. Nous avons bien le
ons bien le droit de supposer qu’elle se composa, en grande partie, d’
anciennes
populations conquises et assujetties. Nous sommes
de Tite-Live comprenaient à peine, devait remonter à une époque très
ancienne
et nous reporte aux premiers temps de la cité. On
me antique. On trouve cette classe à côté de presque toutes les cités
anciennes
, mais séparée par une ligne de démarcation. Une v
aire du patron ; pour le plébéien ce droit n’existe pas. Un historien
ancien
dit formellement que le sixième roi de Rome fit l
n’avait pour sujets que quelques puissants vassaux, ce roi de la cité
ancienne
ne commandait qu’aux chefs des tribus et des gent
sa puissance, elle ne fut plus qu’un sacerdoce. « Dans les temps très
anciens
, dit Aristote, les rois avaient un pouvoir absolu
Thespies, des familles qui conservaient le titre et les insignes de l’
ancienne
royauté et avaient encore la présidence des cérém
18. Rien n’est plus obscur que l’histoire de Lycurgue ; son biographe
ancien
commence par ces mots : « On ne peut rien dire de
la regrettèrent. Du moins retinrent-ils tout ce qu’ils purent de leur
ancienne
autorité. Chacun d’eux resta le chef tout-puissan
nérations. Ils avaient le titre d’archonte, mais il y a des documents
anciens
qui leur donnent aussi celui de roi728, et nous a
acerdotale que pendant dix ans. Du reste, on continua de croire que l’
ancienne
famille royale était seule apte à remplir les fon
et un autre magistrat nommé roi se partagèrent les attributions de l’
ancienne
royauté religieuse. La charge de veiller à la per
spécial. Ce point ressort clairement de ce que Cicéron nous dit de l’
ancienne
constitution737. Ainsi le sacerdoce et lapuissanc
cle pour le convaincre de la science des augures. Il est l’ennemi des
anciennes
familles ; il crée des patriciens ; il altère aut
sacrées. Ces familles gardaient autant qu’il leur était possible les
anciennes
formes du régime patriarcal. Elles ne vivaient pa
onné qu’ayant gardé le souvenir de beaucoup d’événements du temps des
anciens
rois, elle n’en ait enregistré presque aucun du t
appelait les Chevaliers746. On peut remarquer à ce sujet que chez les
anciens
, comme au moyen âge, c’était un privilège de comb
u’elle ; mais dès que les hommes sont réunis en cité, le pouvoir de l’
ancien
chef est forcément amoindri ; car, en même temps
Les choses se passèrent peut-être en Grèce et en Italie comme dans l’
ancienne
société hindoue, où la loi religieuse, après avoi
ertain, c’est que le droit d’aînesse et l’indivision ont été la règle
ancienne
et qu’ensuite ils ont disparu. Ce changement ne s
sforme et finit par disparaître. Immense changement que les écrivains
anciens
ne nous racontent pas. C’est ainsi que, dans le m
sa rançon753 ? Mais il n’y a pas tant de sentiment dans les lois des
anciens
peuples. L’affection désintéressée et le dévoueme
ues, faisant partie de la manus de chaque chef756. Il a existé dans l’
ancienne
gens hellénique aussi bien que dans la gens itali
ut à la fois plus libre et plus fière. « Les chefs de famille, dit un
ancien
, assignaient des portions de terre à leurs inféri
du travail, la borne sacrée qui en faisait à jamais la propriété de l’
ancien
maître. On voit clairement qu’en Grèce les client
un eupatride et pour sujets la foule des clients ou serviteurs que l’
ancienne
langue appelait thètes759. Ce régime paraît avoir
sion ni l’indépendance qui en résultait. On voit dans Plutarque que l’
ancien
patron pouvait ressaisir son ancien serviteur ; s
ait. On voit dans Plutarque que l’ancien patron pouvait ressaisir son
ancien
serviteur ; si la redevance annuelle n’était pas
n peut deviner tout ce qu’il y eut d’efforts de la part du laboureur,
ancien
client, de résistance de la part du propriétaire,
u laboureur, ancien client, de résistance de la part du propriétaire,
ancien
patron. Ce ne fut pas une guerre civile ; aussi l
s yeux ; aussi lespédiéens se montrèrent-ils généralement fidèles à l’
ancien
régime. Mais ceux qui labouraient péniblement le
e du possible. Il y a une partie de l’œuvre de ce législateur que les
anciens
ne nous font connaître que très imparfaitement, m
té763. Dans ces débiteurs dont Plutarque nous parle, il faut voir les
anciens
serviteurs ; dans leurs dettes, la redevance annu
s ; dans leurs dettes, la redevance annuelle qu’ils doivent payer aux
anciens
maîtres ; dans la servitude où ils tombent, s’ils
ns maîtres ; dans la servitude où ils tombent, s’ils ne payent pas, l’
ancienne
clientèle qui les ressaisit. Solon supprima peut-
ferait pas retomber l’homme en servitude. Il fit plus. Avant lui, ces
anciens
clients, devenus possesseurs du sol, ne pouvaient
ur leur champ se dressait toujours la borne sacrée et inviolable de l’
ancien
patron. Pour l’affranchissement de la terre et du
on avait accompli une révolution considérable. Il avait mis de côté l’
ancienne
religion de la propriété qui, au nom du dieu Term
annales des pontifes et les documents analogues où avaient puisé les
anciens
historiens que Tite-Live compulsait ne devaient p
r avoir droit à la sportule. Il y a quelqu’un qui ressemble mieux à l’
ancien
client, c’est l’affranchi765. Pas plus à la fin d
nt, reste attaché à la famille ; il en porte le nom, aussi bien que l’
ancien
client. Il dépend de son patron ; il lui doit non
pour délit d’ingratitude766. L’affranchi rappelle donc tout à fait l’
ancien
client. Entre eux il n’y a qu’une différence : on
, moyennant qu’il contribue à toutes les dépenses qui incombent à son
ancien
maître. Les dispositions si dures de la vieille l
ibunat, en assurant aux clients échappés des protecteurs contre leurs
anciens
patrons, et en rendant la situation des plébéiens
ennemi773. » Dès lors nous ne voyons plus dans l’histoire de Rome ces
anciens
clients, ces hommes héréditairement attachés à la
té. Pendant plusieurs siècles, la gens Claudia parut avoir oublié ses
anciens
droits sur eux. Un jour pourtant, au temps de Cic
lié et que le tribunal put bien donner gain de cause aux Marcellus. L’
ancienne
clientèle n’existait plus. Chapitre VII. Troi
e la famille en amenèrent d’autres dans la constitution de la cité. L’
ancienne
famille aristocratique et sacerdotale se trouvait
ait à l’aristocratie de naissance. À la vérité, elle n’avait plus ses
anciens
sujets, et sa force matérielle était tombée ; mai
Dans les villes où la classe populaire était déjà formée au temps des
anciens
rois, elle les soutint de toute la force dont ell
uvoir d’origine et de nature tout humaine, cela avait été inconnu aux
anciens
eupatrides, et cela ne fut conçu que le jour où l
t les chefs des gentes pouvaient seuls être propriétaires, et voici d’
anciens
clients ou des plébéiens qui sont riches et qui é
cheval ; le fantassin, peu utile au combat, était peu estimé. Aussi l’
ancienne
aristocratie s’était-elle réservé partout le droi
rs romains des premiers siècles étaient tous des patriciens. Chez les
anciens
la cavalerie fut toujours l’arme noble. Mais peu
la classe inférieure. Cette classe, le poète nous décrit sa condition
ancienne
: « elle ne connaissait autrefois ni les tribunau
si, c’est par une sorte de devoir pieux, c’est parce qu’il a reçu des
anciens
« la tradition sainte », et qu’il doit la perpétu
es d’Athènes n’existaient plus que dans leurs tombeaux. Ainsi la cité
ancienne
s’était transformée par degrés. À l’origine, elle
se et pour le luxe, par son amour du plaisir, il est fort éloigné des
anciens
eupatrides et il appartient à la nouvelle Athènes
; il paraît même que les archontes purent être nommés en dehors de l’
ancienne
caste sacerdotale. Ces grandes innovations renver
ne caste sacerdotale. Ces grandes innovations renversaient toutes les
anciennes
règles de la cité. Suffrages, magistratures, sace
dans l’Attique pour faire cesser la domination de cette famille789. L’
ancienne
aristocratie eut un moment l’espoir de profiter d
ns, les usages, les règles, les distinctions qui avaient régné dans l’
ancien
état social, se perpétuaient. Ces cadres avaient
maine de la religion. Clisthènes l’accomplit en remplaçant les quatre
anciennes
tribus religieuses par dix tribus nouvelles qui é
e de dèmes791. Ces tribus et ces dèmes ressemblèrent en apparence aux
anciennes
tribus et auxgentes. Dans chacune de ces circonsc
ur les intérêts communs792. Mais les groupes nouveaux différèrent des
anciens
en deux points essentiels. D’abord, tous les homm
hommes libres d’Athènes, même ceux qui n’avaient pas fait partie des
anciennes
tribus et desgentes, furent répartis dans les cad
ibu ou le dème se réunissait, n’était plus le culte héréditaire d’une
ancienne
famille ; on ne s’assemblait plus autour du foyer
s’assemblait plus autour du foyer d’un eupatride. Ce n’était plus un
ancien
eupatride que la tribu ou le dème vénérait comme
d’autres cités grecques795. De tous les moyens propres à affaiblir l’
ancienne
aristocratie, Aristote n’en voyait pas de plus ef
cette réforme est accomplie dans toutes les cités, on peut dire que l’
ancien
moule de la société est brisé et qu’il se forme u
se forme un nouveau corps social. Ce changement dans les cadres que l’
ancienne
religion héréditaire avait établis et qu’elle déc
i établit une division nouvelle dans la cité. Sans détruire les trois
anciennes
tribus, où les familles patriciennes et les clien
s ; ils furent les mêmes à Rome. La plèbe, qui n’entrait pas dans les
anciennes
tribus, fut admise dans les tribus nouvelles799.
ent fait d’après certaines règles qui n’avaient rien de commun avec l’
ancienne
religion, et que le besoin ou l’intérêt public av
ortir de leur infériorité, c’était de s’éloigner de Rome. L’historien
ancien
rend bien leur pensée quand il leur attribue ce l
onne de feuillage, ni aucun de ces insignes qui dans toutes les cités
anciennes
désignaient à la vénération des hommes les magist
ustransporter, autant qu’il est possible, au milieu des croyances des
anciens
. Jusque-là les hommes n’avaient compris l’autorit
us désignait quelque chose detrèsprécis dans la langue religieuse des
anciens
. Il s’appliquait aux objets qui étaient voués aux
sur le mont Sacré. On ne connaît pas assez complètement les idées des
anciens
pour dire si ce caractère sacrosaint rendait la p
vieux principes sur lesquels la cité romaine, comme toutes les cités
anciennes
, était fondée, avaient disparu. De cette antique
de ses institutions, de ses mœurs et de ses croyances. Les hommes des
anciens
âges avaient été assujettis à une religion d’auta
comprenait rien ni aux vieilles règles du droit de propriété, ni à l’
ancien
droit de succession, ni à l’autorité absolue du p
majeur. Pour ce qui est des successions, elle garde aussi les règles
anciennes
; l’héritage passe aux agnats, et à défaut d’agna
put étendre son action et ses bienfaits aux classes inférieures. Les
anciennes
règles et les anciennes formalités n’avaient pu e
et ses bienfaits aux classes inférieures. Les anciennes règles et les
anciennes
formalités n’avaient pu et ne pouvaient encore co
ccomplie836. Nous ne saurions affirmer que ce procédé ne fût pas plus
ancien
que les Douze Tables. Il est du moins certain que
ans la voie que les Douze Tables ont ouverte, tracera à côté du droit
ancien
un droit absolument nouveau, que la religion n’au
e législation, nous voyons qu’elle ne faisait que reproduire le droit
ancien
. Elle avait la dureté et la raideur de la vieille
e plus proche agnat qui a la succession. Encela Solon se conforme à l’
ancien
droit ; du moins il réussit à donner à la fille l
ait à concevoir autrement le droit de propriété ; la dissolution de l’
ancien
γένος avait fait de chaque domaine le bien propre
es idées sur la famille et combien on commençait à la distinguer de l’
ancien
γένος. La religion primitive avait donné au père
de la classe sacerdotale et éleva la classe inférieure au niveau des
anciens
chefs des gentes, marqua le commencement d’une pé
républicain subsista ; les magistrats gardèrent presque partout leurs
anciens
noms ; Athènes eut encore ses archontes et Rome s
ns cette nouvelle période ce qu’ils avaient été dans la précédente. L’
ancien
régime disparut, entraînant avec lui les règles r
nder aux formes de gouvernement et aux lois qu’un mérite relatif. Les
anciennes
constitutions, fondées sur les règles du culte, s
e des magistratures nouvelles furent créées, ou tout au moins que les
anciennes
prirent un caractère nouveau. C’est ce qu’on peut
e tribunat militaire, que le Sénat institua en 443, et sur lequel les
anciens
nous donnent trop peu de renseignements, fut peut
galité dût être absolue. Ainsi, Solon ne crut pouvoir faire oublier l’
ancienne
distinction fondée sur la religion héréditaire, q
lisation. La classe riche ne garda pas l’empire aussi longtemps que l’
ancienne
noblesse héréditaire l’avait gardé. Ses titres à
taient pas de même valeur. Elle n’avait pas ce caractère sacré dont l’
ancien
eupatride était revêtu ; elle ne régnait pas en v
temps. La nouvelle aristocratie fut donc attaquée comme l’avait été l’
ancienne
; les pauvres voulurent être citoyens et firent e
que les révolutions suivaient leur cours et que l’on s’éloignait de l’
ancien
régime, le gouvernement des hommes devenait plus
voit, par cette liste, qu’Athènes restait fidèle aux traditions de l’
ancien
temps ; tant de révolutions n’avaient pas encore
étaient respectés et obéis. Il y a toujours eu dans le caractère des
anciens
, même des Athéniens, une grande facilité à se pli
cinq orateurs qui devaient avoir pour mission spéciale de défendre l’
ancienne
loi et de faire ressortir les inconvénients de l’
veau, et écoutait d’abord les orateurs chargés de la défense des lois
anciennes
, puis ceux qui appuyaient les nouvelles. Les disc
s dans ces déplorables luttes. À mesure que l’on s’était éloigné de l’
ancien
régime, il s’était formé une classe pauvre. Aupar
artagea leurs terres881. Les classes élevées n’ont jamais eu chez les
anciens
assez d’intelligence ni assez d’habileté pour tou
pour les droits individuels, se change facilement en despotisme. Les
anciens
avaient donné un tel pouvoir à l’État, que le jou
araît certain, c’est qu’à ce moment de l’existence du peuple dorien l’
ancien
régime de la gens avait déjà disparu. On ne disti
tyrannie fut changée en aristocratie889. Lesdéclamations de quelques
anciens
et de beaucoup de modernes sur la sagesse des ins
l’une à l’autre. Ce sont d’abord lesNéodamodes, qui paraissent être d’
anciens
esclaves affranchis891 ; puis les Épeunactes, qui
artiate fut encore une fois abattue, et les Macédoniens rétablirent l’
ancien
gouvernement (222 ans avant Jésus-Christ). Mais l
s’empara d’Argos. Il forma une marine, ce qui était bien éloigné des
anciennes
traditions de l’aristocratie spartiate ; avec sa
s le laissa régner en Laconie, soit que l’impossibilité de rétablir l’
ancien
gouvernement fût trop évidente, soit qu’il fût co
nus après lui, et Rome elle-même se refusa à remettre Sparte dans son
ancienne
situation. Livre V. Le régime municipal disp
ce qui précède comment le régime municipal s’était constitué chez les
anciens
. Une religion très antique avait fondé d’abord la
ntinuaient à être accomplis aux jours marqués, il leur semblait que l’
ancienne
religion était sauve ; les idées pouvaient change
ur tous les hommes et sur tous les êtres. En s’écartant des croyances
anciennes
, il s’éloigna aussi de l’ancienne politique. Comm
êtres. En s’écartant des croyances anciennes, il s’éloigna aussi de l’
ancienne
politique. Comme il ne croyait pas aux dieux du p
te, mais une nouvelle justice, moins étroite et moins exclusive que l’
ancienne
, plus humaine, plus rationnelle, et dégagée des f
et à la coutume, c’était s’attaquer au fondement même de la politique
ancienne
. En vain les Athéniens chassèrent Protagoras et b
eligion ; avant lui, on ne concevait le devoir que comme un arrêt des
anciens
dieux ; il montra que le principe du devoir est d
contenir que 5000 membres. Le gouvernement y est encore réglé par les
anciens
principes, la liberté y est inconnue ; le but que
éloignés de la vieille politique municipale. Voici en quels termes un
ancien
nous renseigne sur les doctrines que contenaient
s civiques. L’âme s’attache à d’autres objets qu’à la patrie. La cité
ancienne
avait été si puissante et si tyrannique, que l’ho
, fondement de la cité, s’éteignit ; le régime municipal, tel que les
anciens
l’avaient conçu, dut tomber avec elle. On se déta
s, un mot grec ; il y a des raisons de le croire latin, mais quelques
anciens
le croyaient étrusque. Les noms des familles roma
bien invraisemblable, si l’on songe à la sainteté du mariage chez les
anciens
. Mais nous avons vu plus haut que la religion mun
age. Aussi l’historien Denys, qui consultait les textes et les hymnes
anciens
, assure-t-il que les Sabines furent mariées suiva
la eût été absolument contraire à leurs idées et à celles de tous les
anciens
. Rome conquérait les dieux des vaincus, et ne leu
r gouvernement municipal, mais encore à tout ce qui y tenait chez les
anciens
, c’est-à-dire à leur religion et à leur droit pri
eurs juges938. Or, telle était la nature du régime municipal chez les
anciens
qu’il lui fallait une indépendance complète ou qu
si avait-elle vis-à-vis d’eux ce pouvoir irrégulier et illimité que l’
ancien
droit municipal laissait au citoyen à l’égard de
pre, son affaire personnelle ; c’était le sens du motprovincia dans l’
ancienne
langue. En même temps, elle conférait à ce citoye
e dernier acte de la longue histoire de la transformation sociale des
anciens
. Pour observer ce grand événement dans toutes ses
son Genius, sa divinité poliade, à l’image de ce qu’il y avait dans l’
ancienne
Grèce et l’ancienne Italie. Or ce régime municipa
ité poliade, à l’image de ce qu’il y avait dans l’ancienne Grèce et l’
ancienne
Italie. Or ce régime municipal qu’on établissait
de la politique furent alors changés, il suffit de se rappeler que l’
ancienne
société avait été constituée par une vieille reli
s divers. Nous avons cherché à mettre en lumière ce régime social des
anciens
, où la religion était maîtresse absolue dans la v
liens. Seulement, cette espèce de divorce venait de l’effacement de l’
ancienne
religion ; si le droit et la politique commençaie
hez qui elle avait pris naissance. Ces disciples pensaient, comme les
anciens
Juifs, que le Dieu des Juifs ne voulait pas être
re adoré par des étrangers ; comme les Romains et les Grecs des temps
anciens
, ils croyaient que chaque race avait son dieu, qu
la politique fut définitivement affranchie des règles strictes que l’
ancienne
religion lui avait tracées. On put gouverner les
pelle ce qui a été dit plus haut sur l’omnipotence de l’État chez les
anciens
, si l’on songe à quel point la cité, au nom de so
oncitoyen. Le droit a aussi changé de nature. Chez toutes les nations
anciennes
, le droit avait été assujetti à la religion et av
rs. Notre étude doit s’arrêter à cette limite qui sépare la politique
ancienne
de la politique moderne. Nous avons fait l’histoi
37, 638 ; Oreste, 1416-1418. Virgile, Én., VI, 221 ; XI, 191-196. — L’
ancien
usage d’apporter des dons aux morts est attesté p
pide, Phén., 1627-1632. — cf. Lysias, Epitaph., 7-9. Toutes les cités
anciennes
ajoutaient au supplice des grands criminels la pr
en Nonius Marcellus dit que le sépulcre s’appelait un temple chez les
anciens
, et en effet Virgile emploie le mot templum pour
qui est celle du vulgaire, et qui est en même temps celle où le sens
ancien
des mots persiste le plus, emploie quelquefois ἣρ
139. 102. Il est bien entendu que nous parlons ici du droit le plus
ancien
. Nous verrons dans la suite que ces vieilles lois
ar un sacrifice (Varron, De re rust., II, 4). — Mêmes usages chez les
anciens
Hindous (Lois de Manou, III, 27-30, 172 ; V, 152
ous suffise de dire ici que le mariage sacré nous paraît être le plus
ancien
; car il correspond aux plus anciennes croyances,
ge sacré nous paraît être le plus ancien ; car il correspond aux plus
anciennes
croyances, et il n’a disparu qu’à mesure qu’elles
. 168. Ἕρκος ἱερόν. Sophocle, Trachin., 606. 169. A l’époque où cet
ancien
culte fut presque effacé par la religion plus bri
terre : Aristote, Polit., VII, 2. L’hypothèque était inconnue dans l’
ancien
droit de Rome. Ce qu’on dit de l’hypothèque sans
céron (De orat., I, 53). 239. Lois de Manou, IX, 105-101, 126. Cette
ancienne
règle a été modifiée à mesure que la vieille reli
b., II, 1. Pro domo, 41. 283. De là la sainteté du domicile, que les
anciens
réputèrent toujours inviolable ; Démosthène. In A
d’avertir que nous avons essayé, dans ce chapitre, de saisir la plus
ancienne
morale des peuples qui sont devenus les Grecs et
roit romain. Aussi nous est-il resté fort peu de renseignements sur l’
ancienne
condition de ces classes d’hommes ; voir pourtant
. Il en résulte que l’affranchi avait toujours des devoirs envers son
ancien
maître. 311. Clientèle chez les Sabins (Tite-Liv
, à titre de chef de la gens Claudia, prétendaient, en vertu du droit
ancien
, que les Marcellus étaient leurs clients : en vai
; Pollux, III, 67 ; Démosthène, In Bœot., de nom., 7. Sur les quatre
anciennes
tribus d’Athènes et sur leurs rapports avec les p
109-111, et Harpocration, v° Τριττύς, d’après Aristote. L’existence d’
anciennes
tribus, au nombre de trois ou quatre, est un fait
infiniment antérieurs à Ion, et leur nom est peut-être beaucoup plus
ancien
que celui d’Hellènes. On a tort de faire descendr
ne population vaincue. Cette opinion ne s’appuie sur aucun témoignage
ancien
. 351. Hérodote, IV, 161. Cf. Platon, Lois, V, 73
t même plus à la langue grecque ; voyez Hésychius, au mot Ἐφεσία. Les
anciens
croyaient qu’ils pouvaient obliger les dieux et l
. lat., VI, 93. Plutarque, Cato major, 16. 463. Sur cette pensée des
anciens
, voyez Cassius Hémina dans Macrobe, I, 16. 464.
: Στέφανον ἔθος ἦν τοῖς λέγουσι στεφα-νοῦσθαι πρῶτον. C’était l’usage
ancien
. —. Cicéron, In Vatinium, 10 : In Rostris, in ill
in illo augurato templo. — Servius, ad Æn., XI, 301, dit que chez les
anciens
tout discours commençait par une prière, et il ci
r que les villes grecques étaient attentives à conserver les rhythmes
anciens
, antiquum vocum servare modum. Platon, Lois, VII,
m vocum servare modum. Platon, Lois, VII, p. 799-800, se conforme aux
anciennes
règles, quand il prescrit que le chants et les rh
curieux dans Plutarque, Quest. grecq.,, 26, 31, 35, 36, 58. La pensée
ancienne
est bien exprimée par Isocrate, Aréopagitique, 29
ἱεοῶν καὶ τῶν πατρίων. On sait que l’une des significations les plus
anciennes
du mot νόμος est celle de rite on règle religieus
s annales secrètes de Rome (XI, 62). — En Grèce, dès une époque assez
ancienne
, il y eut des logographes qui consultèrent et cop
ppliantes, 369 (357). On sait quel rapport étroit il y avait chez les
anciens
entre le théâtre et la religion. Une représentati
7 : II, 38. Voyez les vers d’Ennius, dans Cic., De div., I, 48. — Les
anciens
ne représentaient pas Romulus en vêtement de guer
, représentent le tirage au sort, κλῆρος, τῷ κυαμῷ λαχεῖν, comme très
ancien
. Plutarque, qui écrivait la vie de Périclès d’apr
gle d’élection ait jamais existé. Le tirage au sort paraît être aussi
ancien
que l’archontat lui-même ; au moins devons-nous l
, 3. Plutarque, Marcellus, 5. Tite-Live, IV, 7. 528. Ces règles de l’
ancien
droit public de Rome, qui tombèrent en désuétude
ἄλλῳ δὲ μή. 563. Hérodote, IX, 33-35. Toutefois Aristote dit que les
anciens
rois de Sparte avaient accordé assez volontiers l
ait interpolé et l’a retranché de son édition. Il est assurément d’un
ancien
et très probablement de Strabon. La même pensée d
, 51 ; VIII, 22. 643. Cette pensée est maintes fois exprimée par les
anciens
. Polybe, XII, 10 ; Denys, III, 7 ; Tite-Live, XXV
historien ne dit pas que ce fût là un prétexte. Nous devons juger les
anciens
d’après leurs idées et non d’après les nôtres. 6
ncipe qui exige que les sacrifices soient faits suivant les rites des
anciens
sans qu’il y ait rien d’omis ni rien d’innové (In
ε θέμις ψῆφον ἐναντίαν φέρειν. 704. Thucydide, II, 15-16, décrit ces
anciennes
mœurs qui avaient subsisté en Attique jusqu’à son
qui portait : Prætor qui jus populo plebique dabit. Que les écrivains
anciens
n’aient pas toujours tenu compte de cette dictinc
et dans l’Odyssée, IV, 644. Denys d’Halicarnasse, II, 9, assimile les
anciens
thètes d’Athènes aux clients de Rome. 760. Pluta
te, V, 2, 6. 779. Aristote a fait cette remarque que dans toutes les
anciennes
cités où la cavalerie avait été l’arme dominante
1, 10. Schotiaste d’Eschine, édit. Didot, p. 511. 794. Les phratries
anciennes
et les γένη ne furent pas supprimés ; ils subsist
s classes. — Notons d’ailleurs que le mot classis n’avait pas, dans l’
ancienne
langue, un sens analogue à celui de notre mot cla
s siècles : Macrobe, I, 5 ; Festus, v° Depontani. Ajoutons que dans l’
ancienne
langue le mot classis signifiait corps de troupe
Hist. nat., III, 68. 915. Des trois noms des tribus primitives, les
anciens
ont toujours cru que l’un était un nom latin, l’a
evinssent pas aussitôt citoyens romains, mais passassent par tous les
anciens
échelons qui séparaient la servitude du droit de
mouvement. On verra par ce que nous allons dire sur ce sujet, que les
anciens
faisoient un très-grand cas de cet art. Saint Aug
tion musicale. Nous aurons besoin plus d’une fois de supposer que les
anciens
se soient permis cette espece d’inexactitude. Qu
le terme de modulation. Je pourrois encore citer plusieurs passages d’
anciens
auteurs latins qui ont emploïé les termes de modi
ithmique ou à la modulation proprement dite. Nous sçavons comment les
anciens
mesuroient leur musique vocale ou leur musique co
t dans notre musique durer autant qu’une blanche, dans la musique des
anciens
deux sillabes breves duroient ni plus ni moins qu
idoit de la valeur de la note placée sur cette sillabe. Peut-être les
anciens
ne mesuroient-ils pas les chants de cette espece
l temps écrivons-nous la mesure de notre musique ? Voila pourquoi les
anciens
mettoient la poësie au nombre des arts musicaux.
u discours. Que ceux qui seront curieux de connoître à quel point les
anciens
avoient approfondi cette matiere, lisent ce qu’en
lianus, et nous voyons par ce qu’en ont dit d’autres auteurs, que les
anciens
avoient un rithme dans lequel chaque pied de vers
oissance profonde de cette science, une grande érudition. Comment les
anciens
marquoient-ils la valeur des notes de leur musiqu
erons fort au long de ces semeia, quand nous expliquerons comment les
anciens
écrivoient en notes le chant musical, ou le chant
ns toute sorte de mouvemens du corps. Comment, dira-t-on d’abord, les
anciens
écrivoient-ils en notes les gestes ? Comment s’y
si l’on veut, les dictionnaires des gestes (car nous verrons que les
anciens
avoient de ces dictionnaires là, s’il est permis
t que tout le monde sçavoit de son temps. Si les passages des auteurs
anciens
que nous rapporterons ci-dessous, prouvent que l’
quoit le temps que le geste devoit durer. Quant au mouvement dont les
anciens
faisoient autant de cas que M. de Lulli et nos bo
scuter la possibilité de ce projet, je me contenterai de dire que les
anciens
ne pouvoient pas même l’imaginer, parce que leur
cadrans au soleil, des sables et des clepsidres. Nous sçavons que les
anciens
battoient la mesure sur leurs théatres, et qu’ils
Avant-propos La musique des
anciens
étoit une science bien plus étenduë que ne l’est
e de l’art du geste, étoient appellez musiciens. Enfin la musique des
anciens
enseignoit à composer comme à écrire en notes la
se trouve embarassé quand l’on veut expliquer tout ce que les auteurs
anciens
ont dit de leur musique et de l’usage qui s’en fa
iere dont les pieces dramatiques étoient exécutées sur le théatre des
anciens
. J’ose entreprendre d’expliquer intelligiblement
peculative et des arts musicaux, c’est-à-dire, des arts qui parmi les
anciens
étoient subordonnez à la science de la musique. S
Burette et d’autres écrivains modernes ont fait des ouvrages que les
anciens
ont composez sur l’harmonie, et qui nous sont dem
nie, et qui nous sont demeurez. Je ferai voir en second lieu que les
anciens
composoient et qu’ils écrivoient en notes leur dé
utenus par un accompagnement. Je montrerai en troisiéme lieu, que les
anciens
avoient si-bien réduit l’art du geste ou la salta
antages et sur les inconveniens qui pouvoient resulter de l’usage des
anciens
.
ue des mots canticum et diverbium. Nous la trouvons dans Diomede. Cet
ancien
grammairien après avoir dit que les pieces de thé
er. On fera refléxion que ces endroits d’une piece dramatique que les
anciens
appelloient des cantiques, sont ordinairement les
avons déja cité quand nous avons voulu prouver que la déclamation des
anciens
n’étoit pas un chant musical tel que les nôtres,
, je crois à propos de rapporter encore quelques passages des auteurs
anciens
, qui disent la même chose que Tite-Live. Valere
l’écrit qu’il a composé sur l’art de la danse, tel que l’avoient les
anciens
, dit en parlant des personnages tragiques, qu’on
citoient sans se remuer, faisoient aussi les gestes en récitant sur l’
ancien
théatre. Tous ces récits sont encore appuïez du t
e, qui du moins a pû voir des gens qui eussent vû représenter sur les
anciens
théatres de Rome, fait mention de ce partage de l
apportée dans Tite-Live, et par plusieurs autres passages des auteurs
anciens
, que les poëtes chantoient souvent dans leurs pie
penser ici le lecteur à trois choses. L’une est que les théatres des
anciens
étoient bien plus vastes que les nôtres, et qu’il
s théatrales en jettent sur la scéne des théatres modernes. Ainsi les
anciens
ne voïoient pas leurs acteurs d’aussi près ni aus
tement que nous voïons les nôtres. La seconde est que les acteurs des
anciens
joüoient masquez, et par consequent on ne pouvoit
s forces, M. Rigault s’est donné un plus ample sujet, la querelle des
anciens
et des modernes, qui occupa tant les esprits dans
a pas à s’effrayer ni à se plaindre. Ce sujet même de la querelle des
anciens
et des modernes, dès le premier moment où il s’es
pace : il en est résulté des vues certaines que les plus éclairés des
anciens
n’avaient que par divination et par lueurs. Un gr
à la légère. Il s’est flatté même en tous les points de surpasser les
anciens
; il a voulu par le raisonnement réformer l’imagi
te insurrection qui constitue proprement l’épisode de la querelle des
anciens
et des modernes. De même qu’au xvie siècle les
n accès, de même, au xviie , ces guerres littéraires. La querelle des
anciens
et des modernes est, à sa manière, non pas une gu
l’âge présent et au détriment de l’Antiquité (1687). Le Parallèle des
anciens
et des modernes suivit de près ; Boileau intervie
énéralité. Le côté littéraire de la question de prééminence entre les
anciens
et les modernes n’est en effet qu’un cas particul
ntiquité, y eut-il chez les Grecs et chez les Latins une querelle des
anciens
et des modernes ? Là commence proprement le sujet
s plus belles paroles qui aient été prononcées sur cette question des
anciens
et des modernes, c’est peut-être encore ce grand
lque chose de nouveau. Mais quand même tout aurait été trouvé par les
anciens
, il y aura toujours cette nouveauté, à savoir, l’
arche, il se fait cette objection : « Est-ce que je ne suis point les
anciens
? — Je les suis, se répond-il, mais je m’accorde
ue s’il avait cru en composant écrire quelque chose qui surpassât les
anciens
ou les devanciers, il se serait retenu, de peur d
la lecturei. Classique à tant d’égards et si au courant de l’art des
anciens
, l’auteur n’a pas assez profité de l'avantage ina
t sur quel ton : Parmi les adversaires déclarés de Mme Dacier et des
anciens
, il faut distinguer les élèves de La Motte, conte
philosophique ; et s’il s’est trompé sur la question d’Homère et des
anciens
, il s’est trompé en homme de pensée et avec beauc
Section 1, idée generale de la musique des
anciens
et des arts musicaux subordonnez à cette science
t dans son livre que nous prendrons l’idée generale de la musique des
anciens
. D’ailleurs la musique des romains étoit la même
ervir également pour expliquer l’étendue et l’usage de la musique des
anciens
, soit des auteurs grecs, soit des auteurs latins.
duire la theorie en science et la pratique en méthode. La musique des
anciens
avoit assujetti à une mesure reglée tous les mouv
ois ainsi qu’ils se nomment à present : de la musique absolument, les
anciens
divisoient la musique prise dans le sens que nous
e la progression du chant se pouvoit faire par des quarts de ton. Les
anciens
divisoient encore leurs compositions musicales en
oïer aux modernes qui ont traité à fonds de la musique harmonique des
anciens
, afin de passer plûtôt à ce que j’ai à dire conce
ble. Nous verrons cy-dessous que le mouvement étoit, au sentiment des
anciens
, ce qu’il y avoit de plus important dans l’exécut
m’interomprai ici pour faire une observation. Dès que la musique des
anciens
donnoit des leçons methodiques sur tant de choses
r être recitez avec un accompagnement. En un mot, tous les écrits des
anciens
font foi, que la musique passoit de leur temps po
ofesseurs dans la Grece et dans l’Italie. D’ailleurs ceux des auteurs
anciens
qui ont écrit sur la musique et dont les ouvrages
ependant j’espere qu’en m’aidant des faits racontez par les écrivains
anciens
qui par occasion ont parlé de leurs arts musicaux
omment les pieces dramatiques étoient representées sur le théatre des
anciens
. Nous venons de voir qu’Aristides Quintilianus co
rire en notes On ne sçauroit douter que la déclamation tragique des
anciens
ne fut plus grave et plus harmonieuse que leur dé
rmonieuse que leur déclamation comique. Or la déclamation comique des
anciens
étoit déja plus variée et plus chantante que la p
s vers qui contiennent le recit de ses travaux. La définition que les
anciens
faisoient de la tragedie et de la comedie, et que
de l’antiquité qui parlent en passant de la déclamation tragique des
anciens
, se servent d’expressions qui marquent qu’elle ét
e nous appellons chantante. C’est par où l’attaquent ceux des auteurs
anciens
qui pour differentes raisons ne l’aimoient pas. J
aite de grande clameur. L’auteur de l’écrit contre les spectacles des
anciens
qui a passé pour être de saint Cyprien, l’appelle
un comedien. Je vais encore rapporter plusieurs passages des auteurs
anciens
que je crois propres à prouver mes opinions. Du m
u’ils se prêtent reciproquement. Ceux qui ont quelque habitude avec l’
ancienne
Grece n’auront pas été surpris de lire que les po
déclamation de leurs pieces. musici… etc., dit Ciceron en parlant des
anciens
poëtes grecs qui avoient trouvé le chant et la fi
le et son amant dans un péril extrême. Pour entendre les passages des
anciens
, qui parlent de leurs représentations théatrales,
les arts lesquels ont du moins quelque rapport avec les arts que les
anciens
avoient, mais dont la pratique est perduë. Tels é
iquité se servoient. On n’aura point de peine à concevoir comment les
anciens
venoient à bout de composer la déclamation, même
voici un passage de Tite-Live qui suffiroit seul pour prouver que les
anciens
composoient la déclamation des pieces de théatre,
t assez d’accens pour l’écrire en notes avec les accens ainsi que les
anciens
l’écrivoient. Ces musiciens m’ont répondu que la
est une fois au fait du partage de la déclamation sur le théatre des
anciens
, on en rencontre des preuves dans bien des livres
ner à l’espece le nom du genre. Comme nous l’avons dit déja, chez les
anciens
l’art du geste étoit une des especes dans lesquel
n sault. On conçoit bien donc que celles des danses artificielles des
anciens
, où l’on imitoit, par exemple, les saults et les
nos danses, en un mot qu’on y tripudioit. Mais les autres danses des
anciens
, où l’on imitoit l’action des gens qui ne sautent
rons en cela que lui donner le même nom que lui donnoient souvent les
anciens
. Ils l’appelloient souvent chironomie, et ce mot
rs especes, on ne doit pas être surpris qu’il se soit trouvé chez les
anciens
un nombre de danses differentes, assez grand pour
dictionnaire entier. C’étoit de tous les arts musicaux, celui que les
anciens
aimoient le plus, et par consequent celui qu’ils
aux personnes les plus graves. Tous ceux qui ont lû les ouvrages des
anciens
dans les langues où ils ont été écrits, peuvent s
uïerai personne en rapportant beaucoup de choses qui prouvent que les
anciens
avoient plusieurs saltations où l’on ne dansoit p
dansoit pas. Les auteurs qui ont donné la division de la musique des
anciens
, font présider à leur danse la musique hypocritiq
ux, il dit qu’elle ne dansoit que des yeux. Aussi voïons-nous que les
anciens
ne vantent presque jamais les jambes et les pieds
sont les bras, ce sont principalement les mains des danseurs que les
anciens
loüent. Une épigramme de l’anthologie grecque rép
omme qui danse à notre maniere. Or nous voïons que les saltatores des
anciens
étoient souvent vétus de long. Suetone dit en par
réce, et Socrate même l’ont approuvé. Ne voïons-nous pas encore par l’
ancienne
institution des danses des prêtres saliens, que n
encore dans les parties occidentales de l’Europe. Nous voïons que les
anciens
appelloient indistinctement la même personne, dan
toute son étenduë. On voit bien par ce que nous en avons dit, que les
anciens
mettoient en pratique ses leçons dans les céremon
lles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’
ancien
droit politique des romains se renouvela dans le
quium, qui dans le principe dut avoir le même sens en latin. Chez les
anciens
Romains, l’obsequium était inséparable de ce qu’i
s terres des patriciens. Nous avons déjà remarqué que dans l’histoire
ancienne
, le mot clientela ne peut mieux se traduire que p
rent appelés barons dans le sens où les Grecs prenaient héros, et les
anciens
Latins viri ; les Espagnols disent encore baron p
féminin. Les barons furent appelés seigneurs, du latin seniores. Les
anciens
parlements du moyen âge durent se composer des se
les matins faire leur cour aux grands. Ils les saluaient du titre des
anciens
héros, ave rex, les menaient au forum, et les ram
, et les ramenaient le soir à la maison. Les grands, conformément à l’
ancien
titre héroïque de pasteurs des peuples, leur donn
umis à cette sorte de vasselage personnel, furent sans doute chez les
anciens
Romains les premiers vades, nom qui resta à ceux
de son seigneur. Cette forme de serment est analogue à celle que les
anciens
vassaux germains prêtaient à leur chef, au rappor
e qui était la même chose. Avec les stipulations revint ce qui dans l’
ancienne
jurisprudence romaine avait été appelé proprement
irect et utile, qui répondent au domaine quiritaire, et bonitaire des
anciens
Romains. On y retrouve aussi les biens ex jure op
s avons faites dans ce chapitre sur tant d’expressions élégantes de l’
ancienne
jurisprudence romaine, au moyen desquelles les fe
remier volume nous avons discouru fort au long sur les regles que les
anciens
suivoient dans la construction de leurs vers, nou
’appelloit la basse, l’autre la moïenne et la troisiéme la haute. Les
anciens
ne divisoient point comme nous par octaves le sis
verons invinciblement ci-dessous que le chant des pieces comiques des
anciens
, bien qu’il s’écrivit en notes, et que l’acteur q
plus. J’espere de faire voir que la melodie des pieces tragiques des
anciens
, n’étoit pas un chant musical, mais une simple dé
uent composée. Il ne seroit pas impossible de trouver encore dans les
anciens
auteurs des faits qui supposent l’usage dont parl
rouver bon que je transcrive encore ici quelques endroits de ceux des
anciens
auteurs qui ont traité de leur musique dogmatique
on latine de ce commentaire. On voit en le lisant, que la musique des
anciens
divisoit d’abord en deux genres toutes les operat
nt musical. à en juger même par la maniere dont Boéce s’explique, les
anciens
avoient trouvé l’art d’écrire en notes la simple
otes, des caracteres mêmes qui servoient à marquer ces accens. Or les
anciens
avoient huit ou dix accens, et autant de caracter
accens, et autant de caracteres differents pour les marquer. Sergius
ancien
grammairien latin compte huit accens, qu’il défin
a mécanique de la composition et de l’execution de la declamation des
anciens
, et saint Augustin aura eu raison de dire qu’il n
general, ou, comme l’appelle Boéce, la constitution de la musique des
anciens
étoit divisée, suivant Martianus Capella, en dix-
elui de ses livres dont nous avons déja parlé, plusieurs ouvrages des
anciens
où l’on peut voir comment de leur temps les chant
parle encore de cette matiere en differens endroits de son recueil d’
anciens
auteurs qui ont écrit sur la musique, et principa
la note moderne. On s’est même servi des caracteres inventez par les
anciens
, pour écrire les chants musicaux jusques dans le
endent indubitable, en montrant que bien que la melodie théatrale des
anciens
se composât et s’écrivît en notes ; elle n’étoit
gesticulation, que les commentateurs ont si mal expliqué les auteurs
anciens
qui parlent de leur théatre. Ainsi je ne puis app
et Illustration de la langue française. — 2. Introduction des genres
anciens
. Restauration de l’alexandrin. — 3. Élargissement
amis, Antoine de Baïf, il travaille le grec et pratique les écrivains
anciens
sous la direction de l’hélléniste Daurat ; il rêv
es qui font rire. Voilà comment, dans quel esprit, sur les traces des
anciens
et des Italiens, la Pléiade a jeté brusquement la
des Italiens, la Pléiade a jeté brusquement la poésie hors des voies
anciennes
et populaires ; avec un mélange unique de nobless
humanistes. Contre ceux-ci, ils soutiennent qu’on ne peut égaler les
anciens
en leurs langues : il faut voir de quelle verve i
niseurs » qui ont appris « en l’école à coups de verges » les langues
anciennes
, et croient avoir fait merveille d’« avoir recous
; que la nature toute seule ne fait pas des chefs-d’œuvre, et que les
anciens
seuls nous enseignent la façon des chefs-d’œuvre.
. Partout, on le voit, les Italiens sont mis sur le même pied que les
anciens
: tant il est vrai, comme on ne le redira jamais
tre Renaissance. Au reste, c’est une substitution générale des genres
anciens
et italiens aux genres du xve siècle que la Pléi
le mot de Burckhardt, précieux condensateur de l’émotion lyrique. Les
anciens
ne pouvaient donner à Ronsard les modèles de sa v
fâcheux et rude geôlier, et inconnu des autres vulgaires ». Mais les
anciens
leur apprirent du moins la valeur de la technique
repos à l’hémistiche, et ne pardonne à l’enjambement qu’en faveur des
anciens
qui usaient des rejets. Sur l’élision de l’e muet
e est bien français ; mais s’il n’eût subi la fascination des langues
anciennes
, il se fût aperçu que notre langue ne compose ain
lle du xviie siècle, et de Boileau, de fonder en raison le culte des
anciens
. Ronsard n’a pas vu nettement que les anciens son
en raison le culte des anciens. Ronsard n’a pas vu nettement que les
anciens
sont les modèles, parce que la nature est fidèlem
qui peuvent être » : voilà qui va bien, mais il ajoute : « ou que les
anciens
ont estimées comme véritables ». Et cela gâte tou
i de la mythologie, je sens là une erreur générale : Ronsard pose les
anciens
à côté de la nature, non comme offrant déjà la na
us regarder la nature, sans entrer non plus en contact avec l’âme des
anciens
, on leur arrache ce qu’ils ont d’extérieur, de re
ur. Bartholin le fils qui composa à Rome son livre sur les flutes des
anciens
, met dans ce livre une planche gravée d’après un
r l’usage qu’on en vouloit faire. Il s’appelloit pecten en latin. Les
anciens
ajouterent dans la suite tant de cordes à la lyre
rin, avec lequel on unit et on prolonge aisément les sons, ce que les
anciens
ne pouvoient point faire avec leur archet. Mais j
iens ne pouvoient point faire avec leur archet. Mais je crois que les
anciens
n’ont pas connu les instrumens de musique à corde
s cordes placées à vuide. Voila, suivant les apparences, pourquoi les
anciens
se servoient moins volontiers dans l’accompagneme
s aïons des violes et des violons de plusieurs especes. Cependant les
anciens
ne laissoient pas d’emploïer quelquefois leurs in
recitoient des tragedies. Nous voïons qu’ils le faisoient, et par les
anciennes
scholies sur les poëtes tragiques grecs, et par l
ts. Donat nous apprend qu’on se servoit de l’espece de flutes que les
anciens
appelloient tibiae dextrae, et dont le ton étoit
rieux de la comedie. On se servoit des deux especes de flutes que les
anciens
appelloient flutes gauches et flutes tyriennes ou
ent la raison. Mais, me dira-t-on, vous semblez louer les acteurs des
anciens
, d’une chose qui passe pour un défaut. En disant
istoriens et des orateurs excellens. Par exemple, ceux des livres des
anciens
qui sont écrits sur des sciences dont le mérite c
aussi peu surpris qu’un homme qui auroit pris son idée du mérite des
anciens
sur leurs ouvrages de physique, de botanique, de
étude de ces sciences, n’admire point l’étendue des connoissances des
anciens
, que je suis peu surpris de voir l’homme qui a fo
e suis peu surpris de voir l’homme qui a formé son idée du mérite des
anciens
, sur leurs ouvrages d’histoire, d’éloquence et de
istoire, d’éloquence et de poesie, rempli de véneration pour eux. Les
anciens
ignoroient dans les sciences que j’ai citées bien
d’un poëme, et de donner aux personnages des moeurs décentes que les
anciens
ne sçussent pas, ils n’auront pas laissé de nous
ue les leurs, mais nos artisans seront moins habiles. c’est parmi les
anciens
, dit un des grands poëtes d’Angleterre, et princi
glois que nous venons de citer, nous pouvons être plus exacts que les
anciens
, mais nous ne sçaurions être aussi sublimes. Je n
es grands poëtes des nations modernes s’accordent à mettre ce que les
anciens
ont composé si fort au-dessus de ce qu’ils compos
êmes. C’est même avoüer qu’on est incapable d’écrire dans le goût des
anciens
, que de tâcher de les rabaisser. Quintilien dit q
ue erreur à croire que l’Académie française d’aujourd’hui est la plus
ancienne
des institutions subsistantes, que seule, comme o
urnagé par miracle comme l’Arche et n’a pas fait le grand naufrage. L’
ancienne
Académie française, née sous Richelieu, a péri be
ois de reculer et de recouvrir, comme si elle avait besoin d’une plus
ancienne
noblesse et plus vraie que celle du talent et du
ancienne noblesse et plus vraie que celle du talent et du mérite ! L’
ancienne
Académie française étant morte, ayant été détruit
ution. Le premier Consul n’eut garde de se prêter à ce coup de tête d’
ancien
régime, et ce ne fut que trois ans plus tard qu’a
davantage. La troisième classe fut celle d’Histoire et de Littérature
anciennes
. Les Beaux-Arts formèrent la quatrième et dernièr
me et dernière. On avait beau dire, on revenait très sensiblement à l’
ancien
régime. Derrière ces dénominations de classes, en
, se dessinaient de nouveau et reparaissaient assez reconnaissables l’
ancienne
Académie des Sciences, l’ancienne Académie frança
araissaient assez reconnaissables l’ancienne Académie des Sciences, l’
ancienne
Académie française, l’ancienne Académie des Inscr
es l’ancienne Académie des Sciences, l’ancienne Académie française, l’
ancienne
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, les
rançaise, l’ancienne Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, les
anciennes
Académies de Peinture, de Sculpture ; on rentrait
ussi. C’était bien le moins sous un Consul à vie, bientôt Empereur. L’
ancienne
Académie, fille adoptive de Richelieu et bientôt
ecrétaire perpétuel, sous Louis XVI, Marmontel. M. Suard, membre de l’
ancienne
Académie française, fut le premier secrétaire per
que je viens d’énumérer : M. Suard a eu tout le tact d’un homme de l’
ancien
monde, influent avec politesse et non sans dignit
téraire177. C’est ainsi qu’au moment où l’Académie reprenait avec son
ancienne
dénomination ses anciennes prérogatives, M. Suard
’au moment où l’Académie reprenait avec son ancienne dénomination ses
anciennes
prérogatives, M. Suard donnait la main à deux siè
ries absolues, étroites, toujours sur le qui-vive et la défensive : l’
ancien
goût est satisfait par de justes réserves, mais l
e qui s’est dit, ce qui a surgi à l’improviste en mainte séance, déjà
ancienne
, et je dois ajouter que nul ne l’a fait. Il y a u
ne de Louis-Philippe, la quantité d’hommes politiques antagonistes, d’
anciens
ministres rivaux, qui se rencontraient les jours
animée un tableau fidèle, il est à regretter que, suivant en cela un
ancien
usage, il ait évité, à chaque discours ou opinion
, qu’avant peu d’années il se fera un vide immense dans tout le fonds
ancien
de l’Académie, dont nous-mêmes, plus que sexagéna
nous nous trouvons les plus jeunes. J’ai ouï dire à quelqu’un de nos
anciens
confrères, un peu trop attristé et de trop sinist
t partagent l’opinion publique littéraire. Je sais que l’examen que l’
ancienne
Académie a fait du Cid et celui que la nouvelle a
ules Favre et M. Rouher. La question de l’Église est plus délicate. L’
ancienne
Académie appelait volontiers à elle les orateurs
se rattachant sans doute aux gloires séculaires et à l’Académie de l’
ancien
régime, elle sache bien qu’elle n’en est pas la d
ar une coopération qui aurait aussi pour effet direct de stimuler les
anciens
?… Je m’arrête dans cette suite de pourquoi qu’il
cque traduite pour la première fois en français et de la question des
anciens
et des modernes (suite et fin.) Lundi 11 janvi
vouloir le défendre, le mot qui m’a été amicalement reproché : « Les
Anciens
, je le crains, perdront tôt ou tard une partie de
tie de la bataille. » I. La difficulté de faire admirer et goûter les
Anciens
à ceux qui n’en veulent pas et qui les sentent pe
upe, a suffi pour aiguiser le breuvage. Eh bien ! les adversaires des
Anciens
peuvent s’en emparer demain pour vous dire : « Qu
par l’enthousiasme ou la vénération des siècles. Ce sont surtout les
Anciens
qui sont l’objet de cette idolâtrie ; et l’on ne
ci à l’appui ; je les ai lus, et j’ai compris votre sentiment sur les
Anciens
. Après de tels vers12, vous êtes à jamais hors de
Véron pour son livre de la Supériorité des Arts modernes sur les Arts
anciens
13. Celui-ci est un vrai philosophe ; il connaît
e : c’est la méthode historique qu’il oppose sans hésiter à celle des
anciens
rhéteurs et des humanistes. Ceux-ci, en effet, ad
s anciens rhéteurs et des humanistes. Ceux-ci, en effet, admirent les
Anciens
d’abord et ensuite, en tout et partout, et tels q
out à fait à l’idée proverbiale et grandiose qu’en avaient conçue les
Anciens
; c’est le sort et le malheur des plus excellents
ù nous vivons. C’est dans la jeunesse qu’il faut apprendre à lire les
Anciens
. Alors la page de l’esprit est toute blanche, et
teur Arnold que je veux soumettre à la réflexion. Elle s’applique aux
Anciens
et à tous ceux des grands poètes qui sont déjà, à
qui sont déjà, à quelques égards, ou qui seront un jour eux-mêmes des
Anciens
, à tous ceux qui ne sont plus nos contemporains e
is quoi de leur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les
Anciens
, les Grecs, se sauvent le plus aisément aujourd’h
ternel passé qu’on déclare inimitable, veuillez y songer un peu : les
Anciens
, si vantés qu’ils soient, ne doivent pas nous ins
tours limités. Que l’admiration de nous à eux, des modernes aux vrais
Anciens
, à ceux qui ont le mieux connu le beau, s’entreti
es avocats ? » 11. Thèses supplémentaires de Métrique et de Musique
anciennes
, de Grammaire et de Littérature, par M. B. Jullie
llectuel dans l’Humanité ; Supériorité des Arts modernes sur les Arts
anciens
: — Poésie, — Sculpture, — Peinture, — Musique —
res (un vol, in-8°, Firmin Didot, 1860) 18. Mémoires de littérature
ancienne
, par M. Egger (un vol. in-8°, librairie de Durand
Révolution avait supprimé de fondamental et de vital en détruisant l’
ancien
régime, désirait un retour en arrière, et qui, la
r des moyens d’autorité directe, tout ce qu’on pouvait ramener de cet
ancien
régime à moitié ressuscité. Appartenant à la viei
it-il, où le droit de primogéniture, respecté dans les temps les plus
anciens
et des peuples les plus sages, a été aboli, il a
ne produit à la fin qu’une égalité de misère. » Il trace un idéal d’
ancienne
famille stable et puissante, qui rappelle un âge
i fort le tour d’esprit et les hardiesses : c’était un défenseur de l’
ancien
régime, mais un défenseur si absolu, si pur et si
es. Il faisait remonter très-haut la déchéance et la dégradation de l’
ancien
ordre social ; il voyait déjà Louis XI rendant de
i et d’aheurtement du côté de l’avenir. Sa préconisation absolue de l’
ancien
régime, en ce qui est de l’état des populations r
ger et de s’arrêter à temps. Lui aussi, il rend justice au passé, à l’
ancien
ordre social disparu : il croit que ce sont les d
iers règnes seulement et les vices de Cour, avant tout, qui ont tué l’
ancienne
monarchie ; il regrette que les passions, excitée
au dernier paroxysme par les abus et les scandales dont la tête de l’
ancien
régime donnait l’exemple, aient amené l’explosion
nt amené l’explosion finale et rendu la rupture aussi complète avec l’
ancienne
tradition, avec l’ancienne nationalité française.
et rendu la rupture aussi complète avec l’ancienne tradition, avec l’
ancienne
nationalité française. Les historiens de nos jour
endue et juste. Afin de mieux se rendre compte des restes de l’esprit
ancien
, subsistant au cœur d’anciennes provinces, il est
se rendre compte des restes de l’esprit ancien, subsistant au cœur d’
anciennes
provinces, il est allé jusqu’à acheter successive
otre maître, mot terrible et décisif s’il était réversible sur tout l’
ancien
régime de la France, lui a paru un cri particulie
ir des chances de se relever : tous les champions, d’ailleurs, de cet
ancien
régime, tous « ces demeurants d’un autre âge » so
y a, entre les deux époques, cette différence essentielle que, dans l’
ancien
régime, chaque patron allait au combat soutenu pa
aux désordres des règnes antérieurs et, du même coup, à tout l’ordre
ancien
, a dû faire appel à la passion plus encore qu’à l
nous la statue du Respect. IV. S’il se rapproche des publicistes de l’
ancienne
école et des admirateurs de la vieille société pa
celui qui étoit à la propre récitation des pieces dramatiques que les
anciens
appelloient des satyres. Les personnages qui réci
pres à la comédie, le sicinis avec le cordax. Comment, dira-t-on, les
anciens
avoient-ils pû venir à bout de rediger ces méthod
ndi cette matiere, et par consequent divisé les objets autant que les
anciens
l’avoient fait, nous ne laissons pas de sentir qu
uidez par l’instinct, nous font sentir les principes sur lesquels les
anciens
avoient fondé la division de l’art du geste théat
à l’art du geste, on ne sçauroit gueres douter que les comediens des
anciens
n’excellassent dans cette partie de la déclamatio
de saltatio, ils n’auroient pas trouvé si bizarre que les choeurs des
anciens
dansassent, même dans les endroits les plus trist
uparavant, quand on ne veut pas qu’elles dégenerent en une foule, les
anciens
avoient prescrit certaines regles aux démarches d
e auquel ils ne sont point accoutumez. Mais les choeurs des tragédies
anciennes
étoient executez par de bons acteurs bien exercez
du choeur ne déclamassent point. Je m’étonne que cette imitation des
anciens
, qu’on me permette un jeu de mots, n’ait point eu
rendre comment la mesure pouvoit regler le geste sur les théatres des
anciens
. L’homme de génie dont je viens de parler avoit c
ne pense pas que cette idée lui fut venuë par le moïen des écrits des
anciens
, dont les passages qui regardent la danse des cho
lerai du poëme épique en lui-même, de l’Iliade, ou de la querelle des
anciens
& des modernes, de l’Énéide & des romans.
chose, d’après quelques traductions. Il analysa les beautés des plus
anciens
poëmes, & défia qu’on pût y rien trouver qui
ir voulu établir, dans le poëme épique, une règle de moralité que les
anciens
n’avoient point connue. Il traita de rêverie tout
es décisions sur ce point devoient être autant d’oracles. Il cita les
anciens
rhéteurs, & fit, autant qu’il put, montre d’é
ue & compter sur les inspirations de Calliope. La querelle des
anciens
et des modernes. Les objets d’étrange mesure
par le poëte Théophile ; &, si l’on en eût fait l’application aux
anciens
& aux modernes, dans le temps de cette fameus
urent être peints dans les proportions convenables. Les partisans des
anciens
outrèrent surtout les choses. C’est un reproche q
mains, ni de donner à nos écrivains du second ordre la palme sur les
anciens
. Les modernes, qu’on eût pu leur opposer avec rai
er alors ce qui se passa à Rome sous Auguste ; car cette querelle des
anciens
est très-ancienne elle-même. Les Latins se sont d
our se faire acheter & lire, travestissent leurs noms en des noms
anciens
, ou du moins étrangers, Allemands, Espagnols, Ang
, un livre qu’on assuroit avoir été trouvé dans les ruines de quelque
ancienne
ville, & qui ne l’avoit été que dans le cerve
emporté, le plus cynique & le plus ridiculement enthousiaste des
anciens
. Le puriste & l’élégant Muret lui envoya ces
ria qu’ils étoient admirables, qu’ils ne pouvoient appartenir qu’à un
ancien
, & prétendit qu’ils étoient d’un vieux comiqu
rts ne suffisoient pas pour faire revenir le public sur le compte des
anciens
. Leurs partisans se consoloient de quelques morti
coup de circonspection. Il ne falloit pas renverser les autels de ces
anciennes
divinités ; il suffisoit qu’on déterminât les hom
raire. L’élite des écrivains du siècle de Louis-le Grand fut pour les
anciens
. Les modernes n’eurent en général, pour eux, que
premier, en France, qui osa entrer en lice, disputer ouvertement aux
anciens
leur gloire & leur mérite, prétendre que les
ses mauvais succès à la grande admiration qu’on avoit alors pour les
anciens
, & leur déclara la guerre. Les dépouillant l’
écria d’abord la principale. Homère fut le plus maltraité de tous les
anciens
. Boisrobert le compara à ces chanteurs de carref
pour ses amis, & par une franchise singulière. Son parallèle des
anciens
& des modernes, en ce qui regarde les arts &a
utus. Le satyrique se réveilla enfin. Il prit vivement le parti des
anciens
, auxquels il étoit si redevable. Ses réflexions s
e, y parloit & y écrivoit contre l’injustice de n’estimer que les
anciens
. A la prière de cette duchesse de Mazarin, si cél
errault venoient à y prévaloir. Ils regardoient l’admiration pour les
anciens
comme la plus sûre marque de l’élévation, ou de l
équité ; qu’il connoissoit aussi peu les beautés que les défauts des
anciens
; qu’il avoit multiplié le nombre des derniers bi
rangement. Ils n’ouvroient les yeux que sur les beautés de détail des
anciens
, & les fermoient sur l’ensemble. Les défenseu
re, si l’on avoit comparé ouvrage à ouvrage ; un sujet traité par les
anciens
à un sujet traité par les modernes ; l’Amphitrion
s’appercevroit du progrès des arts : on en laisseroit l’invention aux
anciens
; & encore ont-ils connu celle de l’imprimeri
ire naturelle. Tout a été perfectionné, & les ouvrages, pour être
anciens
, n’en ont pas moins de défauts. La première machi
re machine à rouage & à ressort n’a pas été la meilleure. Le plus
ancien
poëme connu n’est pas aussi le plus beau. Les poë
l croyoit parvenir adroitement à faire pancher la balance du côté des
anciens
, lorsqu’il auroit fait connoître une traduction e
lettres furent encore partagés. Ceux qui avoient déjà écrit pour les
anciens
écrivirent, de nouveau, pour Homère. Boivin, homm
ici les principales. La première regarde la supériorité des deux plus
anciens
poëmes connus. Les Latins eux-mêmes n’étoient pas
tribuée à l’archevêque Turpin, prouve encore que les romans sont fort
anciens
. Le sçavant abbé Fleuri veut qu’on n’ait commencé
e saint Maur, fixe leur origine au dixième siècle. Il dit que le plus
anciens
de tous fut celui qui parut au milieu de ce siècl
parce qu’ils étoient écrits en langue romance, remarquons combien les
anciens
différent de ceux de nos jours. Les premiers roma
i, y paroissent sans ordre, sans liaison, sans art. Ce sont ces mêmes
anciens
& pitoyables romans, que Cervantes, dans celu
uil, & lisant à ses enfans les morceaux les plus merveilleux de l’
ancienne
chevalerie, sont d’une vérité frappante, & l’
ront jamais parfaitement équivalentes. Quand il s’agit de littérature
ancienne
, la critique et l’érudition rentrent de droit dan
science, comme en une bibliothèque vivante, tous les traits du monde
ancien
70, ne me semblent pas en avoir compris toute la
ammaticales, recueillir des gloses, comparer les variantes de quelque
ancien
auteur, qui n’est souvent remarquable que par sa
suffit à elle seule pour occuper une laborieuse existence. Une langue
ancienne
et souvent inconnue, une paléographie à part, une
ésent. Mais, outre que nos créations sont plus vivaces que celles des
anciens
et que chaque nation moderne peut fournir de la s
un mot. Si le Moyen Âge, par exemple, a si mal compris la philosophie
ancienne
, est-ce faute de l’avoir suffisamment étudiée ? Q
ires sur Aristote presque autant de renseignements sur la philosophie
ancienne
que nous en possédons nous-mêmes. Que manqua-t-il
supériorités que les modernes peuvent à bon droit revendiquer sur les
anciens
. L’antiquité n’offre aucun beau type de philologu
du reste facile à expliquer. Les moyens de comparaison manquaient aux
anciens
; partout où ils ont eu sous la main des matériau
es. Par la minutie des détails et la patience des rapprochements, les
anciens
ont égalé les plus absorbés des philologues moder
a priori et n’en appelle presque jamais à l’autorité des exemplaires
anciens
. Aristarque, dit Cicéron, rejetait comme interpol
beaucoup d’incertitude sur l’exégèse des textes archaïques. La langue
ancienne
en était venue, aux époques philologiques, à form
se permettent de censurer parfois les interprétations des philologues
anciens
; car ils n’étaient guère plus compétents que nou
ontestablement des moyens herméneutiques qu’ils n’avaient pas 77. Les
anciens
en effet ne savaient guère que leur propre langue
uvent de mémoire, c’est-à-dire d’une manière très inexacte Enfin les
anciens
n’avaient pas l’expérience d’un assez grand nombr
tre supériorité en ce genre ne date guère que de quelques années. Les
anciens
sous ce rapport étaient exactement au niveau de n
e tableau le plus complet de tout ce que devait savoir le grammairien
ancien
se trouve dans l’éloge que Stace fait de son père
a troisième partie de l’Opus majus à l’utilité de l’étude des langues
anciennes
(grec, arabe, hébreu) et porte en ce sujet délica
enter de les regarder, puisque Sergius est absent et que Barlaam, mon
ancien
maître, m’a été enlevé par la mort. Tantôt je me
p. 998, 999). 75. Pour bien comprendre le caractère de la critique
ancienne
, voir l’excellent article de M. Egger sur Aristar
e les hébraïsants modernes corrigent plusieurs explications de textes
anciens
donnés dans les livres hébreux d’une composition
niques ou Paralipomènes par exemple, et relèvent même dans les livres
anciens
des étymologies plus que hasardées. Nul de nos ph
es ports en Arcadie (lettres à Atticus, liv. IV, 2). 80. Jamais les
anciens
ne sont bien nettement sortis du point de vue étr
s tout ce qui précède j’ai pris le mot de philologie dans le sens des
anciens
, comme synonyme de polymathie : [en grec] (Platon
t arrivé. 85. Les visions pseudo-daniéliques sont à mes yeux le plus
ancien
essai de philosophie de l’histoire, et restent fo
atteignit les limites que nous lui voyons aujourd’hui. Les géographes
anciens
s’accordent à reconnaître une vérité dont ils n’o
naître une vérité dont ils n’ont point su faire usage : c’est que les
anciennes
nations, émigrant dans des contrées étrangères et
s contrées étrangères et lointaines, donnèrent des noms tirés de leur
ancienne
patrie, aux cités, aux montagnes et aux fleuves,
phie poétique peuvent résoudre de grandes difficultés dans l’Histoire
ancienne
de l’Orient, où l’on éloigne beaucoup vers le nor
si vains que les Grecs, disaient que leur Jupiter Ammon était le plus
ancien
des Jupiter, et que les Hercules des autres natio
ouvèrent leurs Curètes répandus dans la Saturnie, c’est-à-dire dans l’
ancienne
Italie, dans la Crète et dans l’Asie. Mais comme
s apprend que les lettres latines furent d’abord semblables aux plus
anciennes
des Grecs, ce qui est une forte preuve que les L
us, et alors ils se seraient servis des plus modernes, et non pas des
anciennes
. Les noms d’Hercule, d’Évandre et d’Énée passèren
ervait de limites à l’empire carthaginois et à la Cyrénaïque. Toute l’
ancienne
géographie est pleine de semblables aræ ; et pour
emières aræ dont nous avons parlé. Le mot hara dut signifier chez les
anciens
Latins, non pas le lieu où l’on élève les troupea
en général que les asiles furent le moyen employé d’ordinaire par les
anciens
fondateurs des villes, vetus urbes condentium co
consilium , il nous indique la raison pour laquelle on trouve dans l’
ancienne
géographie tant de cités avec le nom d’Aræ. Nous
rits dans un siècle, à un âge de l’esprit humain. Ainsi la poésie des
anciens
est la seule vraie poésie. Il y a deux sortes de
nature ; l’autre, puisée hors de soi, produit l’imitation des modèles
anciens
. L’imitation de la nature consiste à faire éprouv
es à la poésie. L’autre imitation, qui est celle que nous faisons des
anciens
, devrait consister non point à les copier, non po
ar l’impression reçue. Ainsi donc, moins on imiterait servilement les
anciens
, plus on leur ressemblerait. Le sentiment moral,
t les raisons générales des lois qui régissent toute littérature tant
ancienne
que moderne. La puissance des souvenirs, le charm
on plus ou moins parfaite, mais une traduction seulement de la poésie
ancienne
, qui est la véritable poésie. La littérature de t
rançais ont voulu marier leur littérature native à la littérature des
anciens
. De là ce quelque chose de factice et d’artificie
i même de Chapelain, dont l’oreille était trop façonnée à l’hexamètre
ancien
, n’est-il pas évident que nos grands auteurs du s
qu’à cause de la connaissance intime qu’ils avaient des deux langues
anciennes
? Corneille n’a jamais pu entrer parfaitement dan
gner les croyances de la multitude. Une idée sublime, appartenant à d’
anciennes
traditions répandues dans le monde, quoiqu’elles
eloppements pour que je puisse m’y livrer. Le Camoens introduisit les
anciens
ressorts épiques dans un sujet moderne, exemple s
d’imiter. Je n’ai pas besoin de le dire : la seule manière d’user des
anciennes
divinités païennes, c’était de les transformer, c
le est la vraie lorsqu’elle existe ; c’est là, sans doute, ce que les
anciens
appelèrent le cycle épique. Les poètes tragiques,
reur était bien facile, parce que les véritables sujets tragiques des
anciens
, transportés sur nos théâtres, ne pouvaient être
hommage rendu à la vérité du sentiment qui avait dicté les préceptes
anciens
. Mais il est remarquable que nous essayâmes bien
ment le labeur de la versification. Dans le soin que les législateurs
anciens
apportèrent à régler la musique, il faut reconnaî
le sens universel de l’ensemble des choses humaines. Les législateurs
anciens
, en prescrivant de ne point écrire les lois, voul
és. Nos ancêtres imitèrent, autant qu’il était en eux, la sagesse des
anciens
. Ils n’écrivaient point les lois dans la langue v
emploie la traduction de M. de Maistre, explique toute la sagesse des
anciens
. Cette immobilité de la parole écrite, ce silence
is plairont moins à la lecture. » Le même écrivain dit encore : « Les
anciens
historiens ont plus songé à plaire à la lecture,
lieu desquelles ils vivent dispersés. Moïse, le seul des législateurs
anciens
qui ait écrit ses lois, avait prévu tous les déta
t sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des
anciens
Deux raisons me font croire qu’il y avoit plus
on, et que c’étoit l’experience, laquelle avoit fait preferer par les
anciens
la déclamation composée à la declamation arbitrai
mation composée à la declamation arbitraire. Premierement l’usage des
anciens
épargnoit aux comediens tous les contre-sens que
ne sçauroit être naturel, et du moins il doit devenir froid. L’usage
ancien
mettoit le comedien excellent au niveau du comedi
à suivre une déclamation notée dans laquelle étoient les acteurs des
anciens
, n’empêchoit pas ces acteurs de se mettre à la pl
quelle je réponds, nous sçavons très certainement que les acteurs des
anciens
se touchoient autant quoiqu’ils fussent astreints
faisoient pleurer comme les nôtres. D’ailleurs quelle difference les
anciens
ne mettoient-ils pas entre leurs acteurs ? Cette
lieu que l’experience met au fait dans l’instant. Enfin pourquoi les
anciens
qui connoissoient le merite de la déclamation arb
apparemment tout ce qui vient d’être exposé concernant la musique des
anciens
, faisoit quelque chose d’approchant de ce que fai
s anciens, faisoit quelque chose d’approchant de ce que faisoient les
anciens
, et qu’il avoit imaginé des notes pour marquer le
autres regles que l’instinct et la routine désaprouveront l’usage des
anciens
par un premier mouvement, il ne s’ensuit pas que
e prononçait si vivement en faveur des traductions en vers des poètes
anciens
, qui eut dit qu’à un siècle de là le point de vue
ierait l’avantage qu’il peut y avoir à posséder chez soi les tableaux
anciens
dans des copies harmonieuses, élégantes, suffisam
demment à la Jérusalem délivrée. C’était à qui, dans les littératures
anciennes
ou modernes, trouverait un poète non traduit enco
premier son drapeau, en disant : Il est à moi 80. Pour la littérature
ancienne
et latine particulièrement, une traduction en ver
à toute heure. Et ce n’est qu’ainsi qu’on peut bien goûter les poètes
anciens
; il ne suffit pas de les comprendre, de les lire
n effet, n’est pas indulgente. Cette partie honnête et nombreuse de l’
ancien
public, qui vous était bonnement reconnaissante d
e de tout, il n’y a plus de distance. Or, les traducteurs en vers des
Anciens
supposent qu’il y a une distance, qu’il y a même
bien autrement importants, il n’est que vrai d’appliquer ce mot d’un
ancien
sage que je trouve heureusement cité, à savoir qu
dèles. Honneur avant tous les autres au poète Barthélémy, à celui des
anciens
jours, celui de la Nèmèsis et de tant de poèmes d
it. I. Le marquis de Belloy est un de ces hommes d’esprit qui, dans l’
ancienne
société et au xviiie siècle, aurait été poète et
qui a emporté tant d’antiques trésors, est un des cinq ou six poëtes
anciens
qui, sauvés comme par miracle, nous donnent l’idé
dans l’ordre de l’esprit et du talent, et de ne pas trop chicaner un
ancien
qui nous est arrivé par exception et par un singu
és en débris, nous dire : « Pour l’amour de moi, aimez Térence. » Les
Anciens
eux-mêmes, en les comparant, restaient parfois da
aime à savoir que Térence a été père. On sait si peu de chose de ces
Anciens
! attachons-nous à leurs œuvres. M. de Belloy est
’il ait dû obéir aux nécessités d’une librairie courante qui, comme l’
ancienne
malle-poste, ne permet que le moins de bagage pos
choses dès l’origine. » Et ici commence tout un récit fort admiré des
Anciens
, proposé comme un modèle de narration aux orateur
que les latins étoient grands et robustes. Cependant le Latium et l’
ancien
territoire de Rome étoient des païs de petite éte
toujours devenus semblables après un certain nombre de generation aux
anciens
habitans du païs où ils se sont établis. Les nati
principales de l’Europe ont aujourd’hui le caractere particulier aux
anciens
peuples qui habitoient la terre qu’elles habitent
es habitent aujourd’hui, quoique ces nations ne descendent pas de ces
anciens
peuples. Je m’explique par des exemples. Les cata
temps des Scipions. Il est vrai que ces peuples étrangers ont aboli l’
ancienne
langue. Elle a fait place à une langue composée
inclinations des catalans du temps des Scipions. Tite-Live a dit des
anciens
catalans, qu’il étoit aussi facile de les détruir
connoît encore en nous la plûpart des traits que Cesar, Florus et les
anciens
historiens leur attribuent. Un talent particulier
la proposition étoit de nature à n’être faite qu’avec précaution à d’
anciens
alliez. Aussi, dit Tite-Live, se fit-il dans l’as
es. Tacite écrit qu’Agricola ne trouva rien de mieux pour engager les
anciens
bretons à faire apprendre à leurs enfans le latin
it remplie de villes, au lieu qu’il n’y avoit que des villages dans l’
ancienne
Germanie, quoique les marais et la plûpart des fo
lemands, on reconnoît néanmoins le génie et le caractere d’esprit des
anciens
germains dans les allemands d’aujourd’hui. Les fe
s il ne les concluent que de sang froid. On trouve de même par tout l’
ancien
peuple dans le nouveau, quoiqu’il professe une au
n peuple dans le nouveau, quoiqu’il professe une autre religion que l’
ancien
, et bien qu’il soit gouverné par d’autres maximes
plus subit et plus sensible dans les nouvelles colonies que dans les
anciennes
. Les francs qui s’établirent dans la terre sainte
um, discours qui précède quelque chose. L’objet du prologue, chez les
anciens
et originairement, était d’apprendre aux spectate
ièce ; l’usage du prologue est, sur le théâtre anglais, beaucoup plus
ancien
que celui de l’épilogue. Les Français ont presque
e sujet de ce prologue est la célébration des jeux séculaires. Dans l’
ancien
théâtre, on appelait prologue l’acteur qui récita
ues ont pensé que c’était une exception à la règle générale. Chez les
anciens
, la pièce commençait dès le prologue : chez les A
, la toile ne se lève qu’après le prologue, au lieu qu’au théâtre des
anciens
; elle devait se lever auparavant. Chez les Angla
ensé adresser la parole aux spectateurs : au contraire, celui que les
anciens
nommaient prologue, était censé parler à des pers
me, et avait, au moins pour le prologue, un caractère dramatique. Les
anciens
distinguaient trois sortes de prologues : l’un, d
s les autres, et qu’il appelle, par cette raison, prologue mixte. Les
anciens
distinguaient encore les prologues en deux espèce
. On trouve de l’une et de l’autre dans Plaute. Protase. Dans l’
ancienne
poésie dramatique, c’était la première partie d’u
et, par là que s’ouvrait le drame. Selon quelques-uns, la protase des
anciens
revient à nos deux premiers actes ; mais ceci a b
ou dans une comédie, et nullement à cause de son étendue. Ce que les
anciens
entendaient par protase, nous l’appelons préparat
enti explicatur, pars reticetur ad populi expectationem tenendam. Les
anciens
connaissaient peu cet art : au moins les Latins s
essemblent bien moins à une partie de l’action qu’à des prologues des
anciens
, où un comédien venait mettre le spectateur au fa
lors le nœud et prépare le dénouement. C’est le comble de l’art. Les
anciens
ont connu ces expositions en tableaux. Voyez cell
, qui ne sont que des déclamations partagées en plusieurs points. Les
anciens
ne connaissaient point les pièces épisodiques ; m
selon quelques-uns, la troisième partie du poème dramatique chez les
anciens
, dans laquelle les intrigues, nouées dans l’épita
la dernière fois. Dans la poésie dramatique, il signifiait, chez les
anciens
, ce qu’un des principaux acteurs adressait aux sp
les modernes, ce nom et ce rôle sont inconnus ; mais à l’épilogue des
anciens
, ils ont substitué l’usage des petites pièces ou
u exciter. L’épilogue n’a pas toujours été d’usage sur le théâtre des
anciens
; et il n’est pas, à beaucoup près, de l’antiquit
gédie. La première partie du récit de Théramène répond à ceux que les
anciens
ont faits de la mort d’Hippolyte. Racine en avait
core que je n’aie point trouvé le terme de monologue chez les auteurs
anciens
qui nous ont parlé du théâtre, ni même dans le gr
re, en avertissant d’abord qu’on ne doit pas confondre la monodie des
anciens
avec ce qu’aucuns appellent maintenant monologues
é. J’estime donc que, de nos jours, on a nommé monologues, ce que les
anciens
appelaient en grec récit d’un seul personnage, pa
as toujours bien facile de le lui faire faire avec vraisemblance. Les
anciens
tragiques ne pouvaient faire ces monologues, à ca
t une scène hors d’œuvre, qui, à la vérité, fait bien partie du poème
ancien
, mais non pas de l’action théâtrale ; c’est un di
, l’on pourra juger quels sont les bons et les mauvais, tant chez les
anciens
que chez les modernes. Premièrement, il ne faut j
ique et l’antiquité chrétienne. — § I. Les trois campagnes contre les
anciens
. — Desmarest de Saint-Sorlin. — § II. Charles Per
ype du spécieux. — § IV. Rôle de Fontenelle dans la guerre contre les
anciens
. Le bon et le mauvais Fontenelle. — § V. Guerre c
nt pas les yeux sur les pertes. § I. Les trois campagnes contre les
anciens
. — Desmarets de Saint-Sorlin. La guerre aux de
nouveau-venus, et il se fâcha. Toute la cause de sa guerre contre les
anciens
est sa vanité blessée. Clovis n’est pas lu ; voil
; voilà le vrai tort d’Homère. Les critiques de Desmarets contre les
anciens
méritent un regard de l’histoire, à titre de préj
à une époque, et de travers d’esprit intermittents. Ce qui manque aux
anciens
, selon Desmarets, notamment à Homère et à Virgile
artons… Tous les amis de Desmarets n’étaient pas de son avis sur les
anciens
. Huet, qui le qualifie d’esprit merveilleusement
versaire de l’antiquité classique est un homme d’esprit qui parle des
anciens
sans les connaître, et s’ignore lui-même ; un poè
§ II. Charles Perrault. Le second champion des modernes contre les
anciens
élève la querelle par les principes dont il s’aut
ncipes dont il s’autorise, par le choix des modernes qu’il oppose aux
anciens
, enfin par le mérite de ses écrits. C’est Charles
ntouré de glorieux modernes, derrière lesquels il aurait pu faire aux
anciens
une guerre spécieuse, Desmarets se garde bien de
parmi eux. Il la rend plus spécieuse en contestant la supériorité des
anciens
, non pas au nom de son goût particulier, mais par
n’est pas étonnant, selon lui, que les modernes soient les égaux des
anciens
: ils doivent les surpasser. Le monde ne va-t-il
attribuer à l’un et à l’autre la même vertu, c’est une illusion plus
ancienne
que Perrault et qui lui a survécu. Rien de plus d
u’un homme. Il n’y a pas d’apparence que, se trompant si fort sur les
anciens
, Perrault fut un bon juge des modernes. Il met au
laisanterie y domine. La Fontaine plaisante plus agréablement que les
anciens
. Voilà son lot. Qu’il a dû se trouver bien partag
d’un homme qui a l’air de s’y mirer ? Ainsi le second adversaire des
anciens
n’est, comme le premier, qu’un bel esprit qui les
x encore plus qu’il ne les servait, Fontenelle, faisait la guerre aux
anciens
, à sa manière, par des réflexions aiguisées et d’
e jugeant, Fontenelle, à petit bruit, sans prendre à partie aucun des
anciens
ni aucun de leurs défenseurs, chicanant plutôt qu
mps ? Quoique plus habile que ses complices, le nouvel adversaire des
anciens
est, au fond, poussé par les mêmes motifs. Comme
ses critiques qui la trahira. Un second motif d’hostilité contre les
anciens
lui est commun avec Desmarets, Perrault et Lamott
les trois autres qui ne le sont guère. On le savait dans le camp des
anciens
, et on le disait. L’épigramme de Racine contre l’
Fontenelle était bien forcé de prendre sa part. Il se vengea sur les
anciens
des dédains de leurs admirateurs. Eschyle taxé de
r motif, propre au seul Fontenelle, explique son peu de goût pour les
anciens
. Il n’a pas le sens de l’admiration. Admirer n’es
é de Desmarets, de Perrault et de Lamotte dans leur guerre contre les
anciens
, n’est qu’une variété du même type. Pour lui, com
n’est qu’une variété du même type. Pour lui, comme pour ses amis, les
anciens
ne sont coupables que de ce qu’il les connaît mal
certainement plus servi l’esprit français que le mauvais n’a nui aux
anciens
. Le bon Fontenelle Le bon Fontenelle perce e
rce en plus d’un endroit sous le mauvais, dans le petit écrit sur les
anciens
et les modernes. La Fontaine avait dit : On peut
ignez celle des savants ; ils veulent que ce qu’ils savent soit aussi
ancien
que le monde. Le mot de Diodore détruit tout ce q
sages nationaux des temps où se formèrent les langues. 18. Une langue
ancienne
qui est restée en usage, doit, considérée avant s
cherchées dans la langue allemande qui partage cette propriété avec l’
ancienne
langue romaine. 19. Si les lois des douze tables
eusement par leur jurisprudence, ces lois sont un grand monument de l’
ancien
droit naturel des peuples du Latium. 20. Si les p
s poèmes d’Homère peuvent être considérés comme l’histoire civile des
anciennes
coutumes grecques, ils sont pour nous deux grands
fet indiqué. Romulus fonda Rome au milieu d’autres cités latines plus
anciennes
; il la fonda en ouvrant un asile, moyen, dit Ti
sse vulgaire, sont entendues dans le même sens par toutes les nations
anciennes
et modernes, quoique dans l’expression elles aien
. 23-114. Axiomes particuliers 23-28. Division des peuples
anciens
en Hébreux et Gentils. — Déluge universel. — Géan
tils. — Déluge universel. — Géants 23. L’histoire sacrée est plus
ancienne
que toutes les histoires profanes qui nous sont p
e de la société chez toutes les nations païennes. Aussi tout le monde
ancien
fut-il divisé en Hébreux et Gentils. 25. Nous dém
sar et Tacite ont remarquées en parlant de la stature gigantesque des
anciens
Germains. Nous rapportons ces causes à l’éducatio
. 29. Homère parle dans cinq passages de ses poèmes d’une langue plus
ancienne
que l’héroïque dont il se servait, et il l’appell
t en même temps deux coups mortels pertes au préjugé qui attribue aux
anciens
une sagesse impossible à égaler (innarrivabile).
lexibles, commencent toujours ainsi. 61. Le vers héroïque est le plus
ancien
de tous. Le vers spondaïque est le plus lent, et
ique fut conservé par la loi des douze tables dans tous les âges de l’
ancienne
Rome : Patri familias jus vitæ et necis in liber
latin avec élégance par le mot beneficia. 82. Chez toutes les nations
anciennes
nous ne trouvons partout que clientèles et client
ouveraine puissance dans les républiques aristocratiques. 84-96.
Ancienne
histoire romaine 84. Dans un passage remarqu
ique. 85. Autre passage remarquable de la Politique d’Aristote : Les
anciennes
républiques n’avaient point de lois pour punir le
. 86. Troisième passage non moins précieux du même livre : Dans les
anciennes
républiques, les nobles juraient aux plébéiens un
ine voisine de la mer, et qui l’appela Ilion. 99. Selon une tradition
ancienne
, Tyr, fondée d’abord dans les terres, fut ensuite
aça le berceau dans la Mésopotamie, contrée la plus méditerranée de l’
ancien
monde habitable. Là aussi se fonda la première mo
enne, laquelle avait produit les premiers sages, et Zoroastre le plus
ancien
de tous. 100. Pour que les hommes se décident à a
ance. 101. Les Phéniciens furent les premiers navigateurs du monde
ancien
. 102. Les nations encore barbares sont impénétrab
Les lettres latines, comme l’observe Tacite, étaient semblables aux
anciennes
lettres grecques ; et pourtant Tite-Live pense q
du vrai Dieu, et c’est le principe de la division de tous les peuples
anciens
en Hébreux et Gentils. Les philosophes par leurs
ue les Latins appelèrent gentes majores, c’est-à-dire, maisons nobles
anciennes
, comme celle des Pères dont Romulus composa le sé
De la comédie chez les
Anciens
. La comédie, qu’on peut définir l’art de faire
vir la malignité humaine à la correction des mœurs, est presque aussi
ancienne
que la tragédie ; et ses commencements ne sont pa
que, dont on distingue trois époques remarquables, qui la divisent en
ancienne
, moyenne et nouvelle. La comédie parut d’abord un
odieuses et les charges les plus ridicules. Telle fut la comédie dite
ancienne
, dont le trop fameux Aristophane, poète grec, viv
die doit offrir à la société chez une nation policée. Dans la comédie
ancienne
, il y avait un chœur, que l’on nommait grex. Ce n
ivement deux, puis trois, enfin tant de personnages, que ces comédies
anciennes
n’étaient presque qu’un chœur perpétuel, qui fais
enre, que les magistrats supprimèrent les chœurs dans la comédie dite
ancienne
, et on n’en trouve point dans la comédie dite nou
Section 10, continuation des preuves qui montrent que les
anciens
écrivoient en notes la déclamation des changem
sous Louis XIV . retournons aux preuves de fait, qui montrent que les
anciens
écrivoient en notes la déclamation de leurs piece
oeurs des habitans. Nous avons déja vû que le geste des comédiens des
anciens
étoit aussi assujetti à la mesure que la récitati
ntribué à étouffer le peu de courage viril qui nous restoit. Tous les
anciens
étoient persuadez que le caractere de la musique
, quand nous n’avons qu’une connoissance imparfaite de la musique des
anciens
? J’en appellerois à la philosophie dont notre si
a difference qu’il y avoit entre la nouvelle maniere de réciter, et l’
ancienne
. Autrefois, dit Horace, on ne se servoit point po
ne se servoit pas autrefois, ce qui a fait perdre à la récitation son
ancienne
gravité. On a encore donné, continuë Horace, aux
vi, les modes appellez plagaux. Ainsi les quinze cordes de la musique
ancienne
entrerent dans le chant gregorien, et tout le mon
mode venuë d’ailleurs. Jugeons, fait dire cet auteur à Crassus, de l’
ancienne
prononciation, par la maniere dont quelques femme
force de vouloir le rendre élegant. Les personnes qui tiennent pour l’
ancien
goût alleguent ordinairement les excez où tombent
ur semble un progrès subit. Je reviens à la déclamation théatrale des
anciens
. Ce que je vais dire sur la maniere dont elle s’e
dée cosmopolite. — VI. Bovarysme de l’ancêtre. — La crainte du modèle
ancien
: Ibsen et les revenants — Un exemple emprunté à
Grecs et les Romains régis par des lois faites en vue d’une croyance
ancienne
et disparue, la croyance en une vie posthume et s
sous son jour le plus néfaste la menace que comporte pour une société
ancienne
et déjà constituée la fascination du modèle étran
ceptation d’une idée générale façonnée par un autre groupe. Ce groupe
ancien
, par le fait même qu’il est parvenu à se constitu
l’intérêt de la collectivité. Que va-t-il donc se passer si ce groupe
ancien
adopte, sous couleur d’idée générale, les freins
ar un groupe étranger ? Le principe de modération qui, émanant de ses
anciens
impératifs, a pénétré dans sa physiologie et l’a
. Il a semblé qu’il était désormais impossible d’accorder la croyance
ancienne
avec les conceptions nouvelles. Le lien qui ratta
les hommes à mesure que les temps nouveaux, s’éloignant des périodes
anciennes
, en différaient insensiblement. Il a semblé tout
blé qu’il le fallût briser. C’est cette crainte du passé et du modèle
ancien
qu’Ibsen a mise en scène dans Les Revenants et qu
une croyance disparue. Parvient-on, par une induction dont les textes
anciens
confirmeront bientôt la valeur positive, à recons
e suite de lentes transformations, il arrive toujours que la croyance
ancienne
s’efface et disparaisse, on constate que la colle
tutions sociales et voici les premiers actes par lesquels la croyance
ancienne
, retirée du terreau physiologique où elle avait g
droit un lien de parenté, en sorte que la famille reconnue par la loi
ancienne
différa de la famille telle que l’établissent les
ogme et, dans la loi, n’étaient pour les hommes animés de la croyance
ancienne
, que des attitudes d’utilité raisonnées, Mais leu
ns dominés sur les deux points que l’on vient de dire par la croyance
ancienne
, alors que cette croyance n’est plus pour eux qu’
ois de Solon lèvent les défenses antérieures, le caractère sacré de l’
ancienne
prohibition montre encore le pouvoir qu’il exerce
. Si le père d’une fille unique mourait sans avoir adopté ni testé, l’
ancien
droit voulait que son plus proche parent fût son
portance jusque-là sacrifiée. Substituant une nouvelle évaluation à l’
ancienne
, elle allait bientôt décréter à son tour certaine
inte de se méconnaître par l’ascendant qu’exerçait encore la croyance
ancienne
, elle ne parvenait à faire accepter quelques-unes
t de fictions qui étaient encore un hommage rendu à l’ordre de choses
ancien
. On voit donc par ces deux exemples, à côté desqu
, sous une apparence sacrée, n’exprimait rien de plus que des besoins
anciens
. C’est cette lutte dont Fustel de Coulanges a mag
êter ou en recevoir des lumières. Il en a toujours été ainsi chez les
anciens
, au moins dans les beaux jours et jusqu’au moment
incipes des unes et des autres. L’école royaliste défend en général l’
ancien
régime contre le nouveau, les institutions monarc
r, inflexible et étroit, ne comprend rien d’autre que la société de l’
ancien
régime : pour lui c’est la société absolue. Le po
é la singularité de leurs pensées. De Maistre est aussi partisan de l’
ancien
régime que M. de Bonald ; mais comme il a plus d’
, il voit un peu plus clair : il accorde que c’est la corruption de l’
ancien
régime, du clergé et de la noblesse qui a amené l
me on l’a dit récemment, un libéral, il aime à faire remarquer dans l’
ancienne
constitution de la France les éléments de résista
ussi ennemi que personne du pouvoir absolu ; il veut que l’on fonde l’
ancienne
société avec la nouvelle ; il accuse de folie tou
our toutes ces raisons, ils sont du côté de la révolution et contre l’
ancien
régime. « M. Royer-Gollard, dit Tocqueville qui l
lle qui l’a beaucoup connu, a voulu passionnément la destruction de l’
ancien
régime, et a toujours eu horreur de son retour. I
uche. Ce que j’ai jamais entendu dire de plus amer sur les vices de l’
ancien
régime, sur les folies et les ridicules des émigr
ndustrie et le progrès des lumières. Mais ce n’est que substituer à l’
ancien
joug des corporations un joug nouveau, le joug de
du joug de Rousseau et du Contrat social, s’attaquer aux républiques
anciennes
, comme à des sociétés barbares, contraires à la n
M. Fustel de Coulanges Histoire des institutions politiques de l’
ancienne
France. [Le Constitutionnel, 20 juillet 1875.]
éparait et qui précursait l’Histoire des institutions politiques de l’
ancienne
France que M. Fustel de Coulanges nous a donnée d
plongé plus avant dans la notion de cette religion domestique dont l’
ancien
monde était sorti, et c’était là une découverte m
elle y tient par son rayon. L’auteur des Institutions politiques de l’
ancienne
France établira-t-il la vérité complète, absolue,
d’une unité grandiose, que l’auteur des Institutions politiques de l’
ancienne
France fait planer sur son histoire, et qui en co
t, bien loin d’être une décadence pour Rome et une dégradation de son
ancienne
République, l’Empire réalisa l’idée romaine par e
ont bourrées ! La bêtise moderne est de croire à la liberté chez les
Anciens
. Rome, en particulier, nous a valu les imbécilité
Empire Romain, retrouvé partout par l’historien des Institutions de l’
ancienne
France, et même jusque dans les invasions contre
à Rome, on leur en donna, et ils les labourèrent. Ils justifièrent l’
ancien
mot de la fierté romaine : « Nous faisons semer p
n sujet. Il va nous faire l’Histoire des institutions politiques de l’
ancienne
France, et il commence par les arracher à ce Germ
uteur, sans doute, dégagera de ce qu’il appelle les Institutions de l’
ancienne
France, l’immense part de cette influence qui les
e supérieur, qui engage superbement la question des Institutions de l’
ancienne
France. Nous allons donc les voir jugées par un h
re le nombre. Ce qui contribue à nous donner une idée prodigieuse des
anciens
, ce sont les grands effets produits par leurs ouv
antique, pour donner la force de soulever de si grands obstacles. Les
anciens
philosophes ont obtenu, dans leur temps, une répu
taphysique, la morale et les sciences, sont infiniment supérieurs aux
anciens
. Les philosophes de l’antiquité ont combattu quel
ilosophiques des Grecs, quel que soit le charme de leur langage. Les
anciens
sont plus forts en morale qu’en métaphysique ; l’
est moins arrêté, rien n’a moins d’ensemble que le code de morale des
anciens
. Pythagore paraît attacher la même importance à d
eurs familles, et le bonheur n’y a pas perdu ; mais tout excitait les
anciens
à suivre la carrière politique, et leur morale av
il semble que l’on serait invinciblement armé contre les hommes. Les
anciens
prenaient souvent leur point d’appui dans les err
pements, qui ne seraient pas maintenant tolérés. On doit recourir aux
anciens
pour le goût simple et pur des beaux-arts ; on do
rit de découverte sur le passé, tandis que le présent le réclame. Les
anciens
, et surtout Aristote, ont été presque aussi forts
Grecs eussent le même défaut que leur littérature, l’uniformité. Les
anciens
, pour la plupart, n’ont pas une grande variété de
superstition ni de culte : bien que M. Étienne ait été l’honneur de l’
ancien
Constitutionnel, nous parlerons de lui ici sans s
us divers n’ont point changé. Paris, de tout temps, qu’on vive sous l’
Ancien
Régime, ou sous une époque impériale, ou sous un
Le président Hénault, l’un des hommes qui connaissaient le mieux son
ancienne
France et son ancien Paris, disait en notant cett
l’un des hommes qui connaissaient le mieux son ancienne France et son
ancien
Paris, disait en notant cette brusque alternative
e ne sais où. » Les rivaux jaloux, les vaudevillistes dépassés par un
ancien
confrère, les auteurs critiqués dans le Journal d
ientôt qu’il existait à la Bibliothèque impériale un exemplaire d’une
ancienne
comédie en vers, provenant de la bibliothèque du
e nouvelle. Le sujet des Deux Gendres est pris dans une anecdote très
ancienne
; c’est celui qu’a traité Piron (dans Les Fils in
isait Onaxa, marquait assez qu’il n’avait nulle connaissance de cette
ancienne
pièce, ou du moins du manuscrit ainsi intitulé, e
ou même quelques vers paraissaient établir des ressemblances entre l’
ancien
et le nouvel ouvrage. Ces vers qui s’étaient for
médiocrement honorable pour lui-même, mais nullement agréable pour l’
ancien
ami devenu son adversaire. M. Étienne, qui venait
s’était empressé depuis de retirer et de supprimer, avait dit de son
ancien
collaborateur qu’il en avait reçu « un projet de
pièce de Conaxa, prise d’un sujet venu du xvie siècle, et même plus
ancien
peut-être59, est dans la forme une pièce de collè
en moins la verve ou la gaieté que l’épigramme. Il avait gardé de son
ancien
passage au pouvoir une sorte de modération de plu
ns sa parole des élégances et des traits qui soutenaient du moins son
ancienne
réputation. Il eut cela de piquant dans sa vie d’
é que le fond de l’histoire des Deux Gendres se trouvait dans un très
ancien
fabliau, et remontait au moins au xiiie siècle.
remier volume de l’Histoire de l’astronomie, traitant de l’astronomie
ancienne
depuis son origine jusqu’à l’établissement de l’é
it Buffon, à l’excellent ouvrage que M. Bailly vient de publier sur l’
ancienne
astronomie, dans lequel il discute à fond tout ce
e par un aperçu rapide, et comme par intervalles, sa supposition d’un
ancien
peuple qu’on ne nommait pas, premier inventeur na
et égaré le reste de la terre. Or il y a longtemps que j’ai regardé l’
ancienne
dynastie des brachmanes comme cette nation primit
manes, qu’il tenait pour plus d’une raison à opposer à d’autres sages
anciens
; il faisait semblant de croire que c’était là l’
de la science primitive originale, pour en doter un autre peuple plus
ancien
et sans nom. Bailly s’en expliqua par lettre aupr
ce sujet dans de nouvelles Lettres sur l’Atlantide de Platon et sur l’
ancienne
histoire de l’Asie, qui ne parurent qu’en 1779, a
ment et vraisemblance une opinion qui lui avait souri en étudiant les
anciens
peuples, à tirer tout le parti possible d’un jeu
et de son propre esprit. Il commence par bien insister sur ce que les
anciens
peuples indiens, chaldéens, chinois, conservent c
ste, en vertu de laquelle il juge très défavorablement de ces peuples
anciens
et les déclare incapables des inventions scientif
de : des regrets supposent nécessairement une perte un changement, un
ancien
état détruit. » Il analyse ce qui pour chacun en
trouve ont été transplantées ; ce sont des colonies d’une nation plus
ancienne
. » Tout ceci est ingénieux, sinon évident ; et Ba
uvrages. Après avoir plus ou moins établi qu’il se rencontre chez les
anciens
peuples connus de l’Asie des ressemblances d’idée
’un de ces trois moyens : ou une communication libre et facile de ces
anciens
peuples entre eux ; ou une invention spontanée et
t dans l’Occident : il serait précieux de découvrir quelques-unes des
anciennes
traductions faites par des chrétiens ou des juifs
édits que les Arabes eux-mêmes auraient traduits des Grecs. Parmi les
anciens
poètes provençaux, plusieurs s’occupèrent de math
s. Ce furent les premiers essais de la science française. En tête des
anciens
romans bretons, dans les généalogies qui figurent
ceux qui sont venus du Nord en particulier. On noterait dans les plus
anciens
manuscrits l’emploi des chiffres dits arabes, et
des manuels, des formulaires et compendium, servant aux élèves de ces
anciennes
écoles, s’il s’en rencontrait. On serait attentif
ècle : en sera-t-il fait mention quelque part auparavant ? Y a-t-il d’
anciens
voyages inédits appartenant au xvie siècle, et s
Écritures, des Psautiers, et en général toute traduction des auteurs
anciens
; vous attacheriez un prix tout particulier aux g
positions, à la langue dans laquelle elles parurent d’abord, etc. Les
anciens
livres d’offices en latin peuvent offrir la premi
e mots français, d’expressions françaises, plus ou moins altérés de l’
ancien
latin, ayant contracté cette altération dans leur
ertaines contrées à part, surtout en Bretagne et vers les Pyrénées, d’
anciennes
traditions poétiques, des récits superstitieux, d
e. Les souvenirs la blessent ; elle semble craindre que des principes
anciens
ou vieillis ne soient entachés de féodalité. Elle
e ressources qu’on n’en a eu jamais pour étudier le génie des peuples
anciens
. Nous avons signalé déjà quelques-uns des travaux
dans le genre humain. On a beaucoup comparé entre eux les historiens
anciens
et les historiens modernes, sous le rapport du bu
de la direction des idées, de l’intérêt. On a dit que les historiens
anciens
étaient les historiens des peuples, et que les hi
ligieuse, la pensée poétique. Les historiens donc ont voulu, chez les
anciens
comme chez les modernes, faire briller leurs tale
nous montrer de nouveaux trésors à exploiter, ou plutôt des richesses
anciennes
, que nous avions négligées jusqu’à présent, et qu
vrai poète que ce que la toile est pour le peintre habile. Les sujets
anciens
et les sujets modernes sont indifférents ; car la
n même temps, qui fasse concevoir ce que fut le cycle épique chez les
anciens
, ce sont les poèmes qui ont été destinés à célébr
aient pas nous offrir des systèmes de composition originale. Un sujet
ancien
transporté dans nos conceptions modernes doit cha
t dans le monde littéraire : Les images des dieux s’en vont. Un sujet
ancien
doit, sans doute, admettre les croyances du temps
, nous avons toujours été, en cela même, trop serviles imitateurs des
anciens
; c’est-à-dire que trop souvent ces agents surnat
, elle doit revenir à ce qu’elle fut à l’origine. N’imitons point les
anciens
, mais faisons comme eux. Souvenons-nous que cette
de Quincy vient d’agrandir pour nous l’horizon même des arts chez les
anciens
. Par la restitution spéculative du Jupiter Olympi
de dextérité d’esprit, ressentant entièrement cette forme de composer
ancienne
, remplie de toute naïveté et gaillardise. » Dans
ndant le français, n’était suspect de n’estimer pas assez les langues
anciennes
. Pour les poètes, il disait des chevaleresques ou
s formes qui égalent ces grandes pensées ? L’étude et l’imitation des
anciens
. « Sans l’imitation des Grecz et des Romains, dit
s et latins. » Mais dans quelle mesure le poëte devra-t-il imiter les
anciens
? Une préface des poésies de Du Bellay en donne l
et dans l’expression des vérités générales, de se rencontrer avec les
anciens
qui y ont excellé. L’imitation n’est pas seulemen
qu’elle apparaît dans la critique française. On imite impunément les
anciens
parce qu’à la distance où ils sont de nous, c’est
nt aucune part dans ce commerce. En effet, la partie des littératures
anciennes
qui a ce caractère, et qui est ou particulière à
e nous ne sommes pas même sûrs d’entendre. Nous ne pouvons imiter des
anciens
que les vérités générales, qu’on n’imite pas, mai
toujours dangereuse, parce que, tout au contraire de l’imitation des
anciens
, c’est par l’imagination et le caprice que nous s
aigne d’un sens si juste, ne le trouve guère éloigné de la perfection
ancienne
, « aux parties en quoy il excelle87. » Exemple éc
présenter subjet dont il n’aust remarqué quelque excellent trait des
anciens
. » C’est ainsi que se préparait Ronsard, dans le
agédie et dans la comédie. Il n’y avait pas de genre si haut chez les
anciens
dont l’école de Ronsard ne voulût doter notre poé
er leurs temples des dépouilles de Rome et d’Athènes. L’imitation des
anciens
dans Ronsard, c’est, en effet, une véritable pris
ui reprochaient de préférer trop souvent ses conceptions à celles des
anciens
. Il eut à se défendre de l’accusation d’originali
tions était son plus beau trait. Telle était la superstition pour les
anciens
, qu’il suffisait, pour que des vers fussent trouv
s se les faisaient traduire par leur savant familier. L’imitation des
anciens
, dans Ronsard et son école, n’est le plus souvent
s parlant grec et latin », dont se moque Boileau. Ronsard imitait les
anciens
en les traduisant, et les traduisait en les franc
le patron de l’Enéide, il voulut calquer notre langue sur les langues
anciennes
et particulièrement sur la langue grecque. Prenan
ticulièrement sur la langue grecque. Prenant en outre les patois de l’
ancienne
France pour des dialectes, il conseilla d’y faire
Pasquier, s’échauffant à prouver l’égalité du français et des langues
anciennes
. De quoi loue-t-il les nouveaux poëtes ? De certa
es ? De certains défis descriptifs qu’ils ont engagés avec les poëtes
anciens
, et où ils n’ont été, à son avis, inférieurs ni p
amp; des Dictionnaires géographiques. LA Géographie se divise en
ancienne
& en moderne. La premiere est nécessaire pour
enne & en moderne. La premiere est nécessaire pour la lecture des
anciens
historiens Grecs & Latins. Nous n’avons rien
amp; Latins. Nous n’avons rien de mieux en ce genre que la Géographie
ancienne
abrégée 1768. trois vol. in-12. par M. d’Anville,
de la France. On a encore un Dictionnaire classique de la Géographie
ancienne
, imprimé chez Lacombe, in-8°. 1769. ; les grands
phie moderne a été traitée par un plus grand nombre d’écrivains que l’
ancienne
; mais la plûpart n’étant que de compilateurs qui
ve quelquefois en lisant le Voyageur françois ou la connoissance de l’
ancien
& du nouveau monde, à Paris chez Vincent 1765
on d’un voyage du Levant, fait par ordre du Roi, contenant l’histoire
ancienne
& moderne de plusieurs isles de l’Archipel, d
a Botanique. Après avoir reconnu dans la Grèce toutes les plantes des
anciens
, il en rapporta près de quatorze cens qui avoient
lusieurs remarques qui prouvent une grande connoissance de l’histoire
ancienne
& moderne & une vaste érudition. Son voya
onde n’est pas aussi connue qu’elle devroit l’être ; & ce que les
anciens
voyageurs ont écrit de mieux se trouve rassemblé
Tout ce qui peut intéresser la curiosité s’y trouve rassemblé ; mœurs
anciennes
& modernes, monumens, coutumes, religions, go
Sauvages de l’Amérique, sur-tout de ceux du Canada. Le parallèle des
anciens
peuples avec les Amériquains suppose une grande c
lettres, un véritable schisme. Quelques-uns ont cru devoir changer l’
ancienne
, par la même raison qu’on a réformé nos vieilles
e l’un & de l’autre. Mais ceux qui tenoient, avec chaleur, pour l’
ancienne
manière d’orthographier, allèrent plus loin. Ils
aint-Pierre a été plus hardi : ne voyant que fautes & abus dans l’
ancienne
orthographe, comme il en voyoit dans le gouvernem
ait d’orthographe, fut vivement réfuté par ceux qui lui préféroient l’
ancienne
. M. l’abbé d’Olivet combattit pour l’usage. L’abb
ter qu’il étoit de la dernière importance de laisser les choses sur l’
ancien
pied ; qu’il y alloit de la police des lettres, &
logie des mots ; de faire porter à notre langue, dérivée de celle des
anciens
Romains, les glorieuses marques de son origine ;
en état de suivre une conversation angloise. Les vengeurs zélés de l’
ancienne
orthographe, traitoient leurs raisons de démonstr
. Dans ceux de Furetière, de Trévoux & de l’académie Françoise, l’
ancienne
orthographe est communément employée. On n’a rien
er dictionnaire, en parlant de la contestation sur l’orthographe. « L’
ancienne
nous échappe tous les jours ; &, comme il ne
règne de Charlemagne est marqué par Bossuet comme la fin des siècles
anciens
. L’ère de Charlemagne, à son tour, vient de finir
itutionnel, par le système représentatif, enfant lui-même de nos plus
anciennes
traditions, de nos traditions que l’on pourrait a
udité, du moins sera déshérité de toute gloire. Le duel, reste de nos
anciennes
mœurs gauloises et de nos mœurs chevaleresques, q
a société que par l’ordre social lui-même. Un grand ressort des temps
anciens
, qui fut nécessaire à l’organisation primitive de
: il ne faut pas non plus que les peuples se suffisent à eux-mêmes. L’
ancienne
jurisprudence donnait droit de vie et de mort aux
aux pères sur leurs enfants ; et, comme tout marche en même temps, l’
ancien
droit public donnait la même latitude de pouvoir
tables pour qu’il parvienne à fonder un empire en Italie. Les poètes
anciens
sont pleins de ces sortes de présages. Le vol des
sée est visible surtout dans Sénèque. Lorsque nous avons emprunté aux
anciens
leurs sujets tragiques, nous n’avons pas hésité d
générale des peuples. Bacon le premier a aperçu, dans la Némésis des
anciens
, l’empreinte du dogme de la Providence. Herder a
et les annales de Bourgogne remarquent en général que dans les actes
anciens
les princes de France prenaient souvent les titre
placent sur leurs couronnes un globe surmonté d’une croix. — Chez les
anciens
, le héraut qui déclarait la guerre, invitait les
ecclésiastiques. Faute de caractères vulgaires, les hiéroglyphes des
anciens
reparurent dans les emblèmes, dans les armoiries.
torisés par les canons. On revit aussi les brigandages héroïques. Les
anciens
héros avaient tenu à honneur d’être appelés briga
es fidèles élevaient autour leurs habitations. Les monuments les plus
anciens
qui nous restent du moyen âge, sont des chapelles
aurent de Capoue. Dans la Campanie, le Samnium, l’Apulie115 et dans l’
ancienne
Calabre, du Vulture au golfe de Tarente, elle gou
ossibles. Il n’est guère de climat ou de conditions physiques, dans l’
Ancien
Monde, qui ne trouvent leurs semblables dans le N
e vie toutes particulières. Ainsi l’on pourrait bien indiquer, dans l’
Ancien
Monde, quelques régions plus brûlantes qu’aucune
des dissemblances des productions terrestres du Nouveau Monde et de l’
Ancien
, excepté dans les contrées boréales, où les terre
giques d’origine terrestre ou marine, c’est-à-dire qui ont peuplé les
anciens
continents et les anciennes mers de cette partie
ou marine, c’est-à-dire qui ont peuplé les anciens continents et les
anciennes
mers de cette partie du monde. On ne peut se refu
qu’il attribue cette coïncidence à ce que la nouvelle forme naît de l’
ancienne
par voie de génération modifiée. V. Les espèces
ers êtres organisés, nous pourrons spéculer avec plus de sûreté sur l’
ancienne
extension des terres. Mais je ne pense pas qu’on
autres sommets montagneux, de granit, de schistes métamorphiques et d’
anciennes
roches fossilifères ou autres analogues, au lieu
, dans le nord de l’Italie, des moraines gigantesques, laissées par d’
anciens
glaciers, sont aujourd’hui couvertes de vignes et
us favorable aux formes arctiques, et de moins en moins propice à ses
anciens
habitants. Ces derniers devront être peu à peu su
omplétement. Les montagnes se couvriront de neige et de glace, et les
anciennes
espèces alpines descendront dans les plaines. Lor
semble en grandes masses sur les basses terres du vieux monde et de l’
ancien
, après avoir été exterminées partout jusqu’à une
les ont dû sans doute aussi se mélanger avec des espèces alpines plus
anciennes
qui doivent avoir existé sur les mêmes montagnes
ement de la période glaciaire. Aujourd’hui ces formes, tempérées de l’
ancien
monde et du nouveau, sont séparées par l’océan At
ne uniformité entre les productions septentrionales subarctiques de l’
Ancien
Monde et du Nouveau150. Cette opinion a été adopt
s précédentes, et à supposer que, pendant quelque période encore plus
ancienne
et plus chaude, telle que l’ancien pliocène, un g
dant quelque période encore plus ancienne et plus chaude, telle que l’
ancien
pliocène, un grand nombre de plantes et d’animaux
s qui environnent le pôle ; et que ces plantes et ces animaux, dans l’
Ancien
Monde comme dans le Nouveau, commencèrent à émigr
; car, durant les chaudes périodes, les parties septentrionales de l’
Ancien
Monde et du Nouveau auraient été presque continue
uropéennes ; de sorte qu’une vive concurrence dut s’établir entre les
anciens
habitants de ces deux grandes régions et les nouv
pare les êtres vivants des régions tempérées du Nouveau Monde et de l’
Ancien
, l’on trouve très peu d’espèces identiques, bien
es contrées de l’Amérique du Sud avec les continents méridionaux de l’
Ancien
Monde, l’on voit des contrées absolument semblabl
servations de MM. Haast et Hector, que, dans la Nouvelle-Zélande, les
anciens
glaciers sont autrefois descendus beaucoup au-des
atigable géologue, il paraîtrait qu’il y a des traces évidentes d’une
ancienne
action glaciaire sur les montagnes du sud-est de
quateur revinrent sur leurs pas, soit au nord, soit au sud, vers leur
ancienne
patrie ; mais les formes, en majeure partie d’ori
indique peut-être l’existence d’une période glaciaire, beaucoup plus
ancienne
, d’accord avec les spéculations récentes de quelq
x, et donner lieu à des variétés et à des espèces convergentes vers l’
ancien
type de la race. De sorte que les différences gén
robable, puisque les formes procédant d’une même souche plus ou moins
ancienne
peuvent aussi bien avoir convergé que divergé, se
es phénomènes de variations convergentes, par suite de réversions à d’
anciens
caractères, ou de variations analogues entre deux
dition anglaise : « Nous avons aussi quelques raisons de croire à une
ancienne
action glaciaire dans la Nouvelle-Zélande, et les
ie sud-est de l’Australie. » 152. Dans cette question du niveau des
anciens
glaciers, toujours relative au niveau de la monta
décidée par la comparaison des mesures modernes avec les observations
anciennes
qui manquent de l’exactitude nécessaire. Laplace
Angleterre les traces de plusieurs périodes glaciaires beaucoup plus
anciennes
, et de même, en Suisse, on a constaté deux époque
en Suisse, on a constaté deux époques distinctes d’accroissement des
anciens
glaciers, séparés par une époque où ils durent di
ragraphes Contenus dans ce premier Volume. Chapitre I. Des Poëtes
anciens
. §. I. Des Poetes Grecs & des versions qu’on
pag. 1 Des Poetes dramatiques grecs, 10 §. II. Des Poetes latins
anciens
, 20 §. III. Des traductions de Juvenal, 68 §. I
sur divers autres genres de littérature, 216 Chap. V. Des Orateurs
anciens
& modernes. §. I. Des Orateurs anciens, 222
16 Chap. V. Des Orateurs anciens & modernes. §. I. Des Orateurs
anciens
, 222 §. II. Des Prédicateurs françois & prem
VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. §. I. Des ouvrages des
anciens
sur la Rhétorique &, des traductions qui en o
y condamne l’emploi de la Fable. Surtout il ne s’embarrasse guère des
anciens
, qu’il a lus légèrement. Il immole Théophraste à
al était le naturel affiné, « le vrai orné », et qui enfin louait les
anciens
, mais non jusqu’à les préférer aux modernes. Il n
ntemporains. Tout cela nous explique le tour que prit la querelle des
anciens
et des modernes, et pourquoi en somme Boileau y f
n 1687, elle compte bien six ou sept partisans hautement déclarés des
anciens
: vous n’en trouvez pas plus de trois ou quatre,
audir à l’esprit, de quelque côté qu’il fût, était assez détachée des
anciens
pour les entendre censurer sans scandale et sans
de Perrault, et de plus en plus concevait qu’on pouvait se passer des
anciens
et trouver la perfection dans les ouvrages des Fr
ntiquité : et s’il vante avec sa pétulance accoutumée trois ou quatre
anciens
, s’il célèbre la richesse et l’harmonie des langu
iction, ils élèvent moins le goût moderne qu’ils n’y rabaissent l’art
ancien
. Rhétoriciens excellents — mais purs rhétoriciens
iciens excellents — mais purs rhétoriciens, — ils font apparaître les
anciens
, et même Homère, Comme d’incomparables maîtres de
e que celles qu’excite un temple ou une statue. Au fond, le culte des
anciens
n’est plus qu’un formalisme frivole : l’éducation
térature : c’est même pour cela qu’il arrive si peu à bien goûter les
anciens
. Mais, pour la même raison, il ne peut se donner
. Sous ce respect de convention, on le suit à peu près autant que les
anciens
. J’ai beau me tourner de tous les côtés, j’ai pei
nfondent les genres — ni enfin les anglomanes, qui, se détournant des
anciens
, vont chercher des modèles en Angleterre comme le
ps le combat a cessé, et qu’il ne reste plus même que le souvenir des
anciens
partis, nous ne sommes point encore revenus des p
et comme magistrat à ces dignes races des De Thou, des Pithou et des
anciens
parlementaires, il est le conseiller d’État modèl
formes modernes dans une certaine mesure ; il ne pensait pas que les
anciens
eussent d’avance tout trouvé. Portalis était de c
imidités mêmes, et aussi dans son fonds de solidité et de doctrine. L’
Ancien
Régime était à bout ; l’esprit s’était retiré de
ovence. Il expose, dans sa remontrance et dans l’examen qui suivit, l’
ancienne
doctrine française parlementaire, l’utilité des v
er mot, et il l’emploiera même dans un de ses rapports au Conseil des
Anciens
, en parlant de la division du pouvoir législatif
itre d’héritier des comtes souverains du pays. Dans ce statu quo de l’
Ancien
Régime, Portalis va jusqu’à penser qu’une législa
cence sociale, et il excellait à infuser quelque chose de la moralité
ancienne
dans le fait nouveau. Je n’insiste pas davantage
gislatrices entremêlées dans l’esprit de corps, et où la doctrine des
anciens
parlements se retrouve dans toute sa plénitude et
ses atroces, la plume de Portalis n’est pas tout à fait le burin d’un
ancien
; on a pu dire de quelques autres publicistes d’a
slatif en 95, il fut appelé par son âge à faire partie du Conseil des
Anciens
, et il appartient désormais à toute la France. Qu
celui dans lequel il défendait les pauvres prêtres restés fidèles à l’
ancienne
orthodoxie ; on était prêt à renouveler contre eu
déjà votée, et que l’éloquence de Portalis fit échouer au Conseil des
Anciens
. Le discours qu’il prononça en cette occasion fut
tique, il est impossible de ne pas appliquer « à une religion connue,
ancienne
, longtemps dominante et même exclusivement autori
s par l’un ou par l’autre de ces courants profonds et contraires. Les
anciens
Conventionnels n’avaient décidément confiance qu’
t-là. La premiere erreur est d’égaler trop tost un ouvrage à ceux des
anciens
. La seconde est de le supposer plus éloigné de la
nde est de le supposer plus éloigné de la perfection des ouvrages des
anciens
qu’il ne l’est en effet. Je dis donc en premier l
in à leur disposition que celui qu’ils déroboient dans les écrits des
anciens
. Ronsard, l’astre le plus brillant de cette pley
, qu’on ne retrouve dans les auteurs grecs et latins. Admirateur des
anciens
sans entousiasme, leur lecture l’échauffoit et lu
ucunes poesies qu’ils pussent lire avec plaisir. Le commerce avec les
anciens
, que le renouvellement des lettres et l’invention
contemporains plus éloignez qu’ils ne le sont de la perfection où les
anciens
ont atteint. Le public lorsqu’il a entre les main
z de nos jours et de ceux de nos peres, la destinée d’être égalez aux
anciens
par la posterité. Un augure favorable pour un de
etrouver l’unité dans la monarchie civile. § II. Corollaire. Que l’
ancien
droit romain à son premier âge fut un poème série
ue l’ancien droit romain à son premier âge fut un poème sérieux, et l’
ancienne
jurisprudence une poésie sévère, dans laquelle on
ti lingua nuncupassit ita jus esto . C’est la grande source de tout l’
ancien
droit romain, et ceux qui ont rapproché les lois
dateurs du droit, conduits par la nature, avaient dans des temps plus
anciens
, porté sur le forum les personnes (personas) et l
té de la loi, et appliquer le droit au fait. Toutes les fictions de l’
ancienne
jurisprudence furent donc des vérités sous le mas
s auxquelles on ne pouvait ni ajouter, ni retrancher111. Ainsi tout l’
ancien
droit romain fut un poème sérieux que les Romains
ut un poème sérieux que les Romains représentaient sur le forum, et l’
ancienne
jurisprudence fut une poésie sévère. Dans l’intro
les tourner en ridicule, mais il doit avoir emprunté ce mot à quelque
ancien
jurisconsulte qui aura compris ce que nous exposo
on, que la garantie du contrat conserva le nom de cause pris dans son
ancienne
acception. Ceci jette un nouveau jour sur les pri
leur apparition soudaine, même dans les strates fossilifères les plus
anciennes
. — X. Résumé. I. De l’absence actuelle de varié
, ce sont des formes intermédiaires entre les espèces actuelles et un
ancien
progéniteur commun peut-être inconnu, qui aura gé
n général, a été à son tour en connexion avec des espèces encore plus
anciennes
; et ainsi de suite, selon une régression continu
r sans entraves. J’ai la conviction que presque toutes nos formations
anciennes
, qui dans la plus grande partie de leur épaisseur
bon de réfléchir mûrement aux nombreuses migrations bien prouvées des
anciens
habitants de l’Europe pendant l’époque glaciaire
es carbonifères d’une épaisseur de quatorze cents pieds, renfermant d’
anciennes
racines qui portaient la trace de strates et qui
qu’une troisième espèce, A, se trouve dans une couche inférieure plus
ancienne
, lors même que A serait exactement intermédiaire
arées par des mers larges et peu profondes, représente probablement l’
ancien
état de l’Europe, à l’époque où la plupart de nos
lanter leur souche mère. Or, quand ces variétés reviendront dans leur
ancienne
patrie, comme elles différeront de leur état prim
utre part et s’y être lentement multipliés, avant d’immigrer dans les
anciens
archipels de l’Europe et des États-Unis. Nous n’e
e de nombreuses espèces fossiles, qui ont dû vivre à une époque aussi
ancienne
que celle des terrains miocènes. Sans les traces
at de conservation des spécimens dans les couches tertiaires les plus
anciennes
; vu la facilité avec laquelle on peut reconnaîtr
sté pendant la période secondaire ; et il se pouvait dès lors que ces
anciennes
espèces eussent été les ancêtres de nos nombreuse
e plus souvent, c’est celui des poissons Téléostéens, dans les étages
anciens
de l’époque de la Craie. Ce groupe comprend la ma
quelques paléontologistes croient que quelques poissons beaucoup plus
anciens
, dont les affinités sont encore imparfaitement co
s n’avons pas davantage le droit de supposer que toutes les mers de l’
ancien
monde ont toujours été ouvertes et libres du sud
upes entiers d’espèces alliées dans les strates fossilifères les plus
anciennes
. — Il y a une autre difficulté en connexion avec
ire soudainement leur apparition dans les roches fossilières les plus
anciennes
que l’on connaisse encore. Cependant la plupart d
éniteur commun s’appliquent avec une égale force aux espèces les plus
anciennes
. Je ne puis douter, par exemple, que tous les Tri
tous les animaux connus. Quelques-uns des fossiles siluriens les plus
anciens
, tels que le Nautile, la Lingule, etc., ne diffèr
ces vivantes ; et, d’après ma théorie, on ne saurait supposer que ces
anciennes
espèces aient été les ancêtres de toutes les espè
s avant l’époque Silurienne, est, je l’avoue, des plus graves. Si ces
anciennes
couches primitives avaient été complétement détru
n’appuient aucunement cette supposition que plus une formation serait
ancienne
, plus aussi elle aurait nécessairement souffert d
nverti en continent, il offrirait à nos observations des couches plus
anciennes
que les terrains Siluriens, supposant même qu’ell
n sens contraire, non seulement la formation récente, mais encore les
anciennes
, sont dégradées et détruites. Il en est de même d
les formations côtières, qui peuvent être plus ou moins dures que les
anciennes
Mais il est probable que pendant qu’une formation
uatre embranchements principaux du règne animal, ne sont pas les plus
anciennes
couches fossilifères qui aient existé ; car nous
ppelle en rien le caractère général de l’antiquité. Ce qui manque aux
anciens
dans la peinture de l’amour, est précisément ce q
les progrès de l’esprit humain. Néanmoins on se demande pourquoi les
anciens
, et surtout les Romains, ont possédé des historie
résenter ici quelques réflexions sur les causes de la supériorité des
anciens
dans le genre de l’histoire, et je crois que ces
contrastes du vice et de la vertu ; mais on ne trouve dans l’histoire
ancienne
, ni l’analyse philosophique des impressions moral
tre eux : l’historien doit prononcer fortement leurs différences. Les
anciens
, qui se complaisaient dans l’admiration, qui ne c
n. Peut-on oublier d’ailleurs quel avantage prodigieux les historiens
anciens
ont sur les historiens modernes par la nature mêm
à ces diverses considérations qu’il faut attribuer la supériorité des
anciens
dans le genre de l’histoire : cette supériorité t
ur humain, ou des causes philosophiques des événements30. Comment les
anciens
auraient-ils pu la posséder, en effet, à l’égal d
e dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des
anciens
. De la passion que les grecs et les romains avoie
de blâmer décisivement le partage de la déclamation que faisoient les
anciens
. J’ai déja dit pourquoi l’on n’y sentoit pas le r
cours. C’est à quoi ceux qui traduisent ou qui commentent les auteurs
anciens
doivent avoir égard, aussi-bien qu’à évaluer la s
rt oratoire, de la peinture, de la sculpture et de l’architecture des
anciens
qui nous sont demeurez, font connoître que les an
chitecture des anciens qui nous sont demeurez, font connoître que les
anciens
étoient très-habiles dans tous ces arts, et qu’il
crits. Ne pouvons-nous pas même tirer de l’excellence des poëmes des
anciens
un préjugé sur le mérite de leurs acteurs ? Ne sç
eurs organes ne s’enroüillassent pas, pour ainsi dire. Les écrits des
anciens
sont remplis de faits qui prouvent que leur atten
me livre de Quintilien, que par rapport à tout genre d’éloquence, les
anciens
avoient fait de profondes refléxions sur la natur
est le plus Français de tous nos poètes. — § VI. Le plus inspiré des
anciens
. — § VII. Le poète qui a eu le plus de goût. — §
. Sous ces peaux de bêtes, je reconnais les scolastiques. Les modèles
anciens
, Esope et Phèdre, avaient plutôt indiqué qu’explo
78 . § VI. La Fontaine est de tous nos poètes le plus inspiré des
anciens
. Si La Fontaine est le plus français de nos po
ivre de piété ; galant et presque précieux, quand il lit Voiture ; un
ancien
, quand il lit les anciens. C’est au plus fort de
presque précieux, quand il lit Voiture ; un ancien, quand il lit les
anciens
. C’est au plus fort de son goût pour Voiture que
i, Tours ni portaulx, mais gentilles Galloises80, lui montrèrent les
anciens
. Il s’y fixa. Il couvre les marges d’un Platon de
cette façon qu’il est pris. On le fâche, si l’on touche à un seul des
anciens
, même à Quintilien. « Il ne s’agit pas de donner
r il se sentit blessé par les attaques de Charles Perrault contre les
anciens
, et ce fut au sortir de la séance de l’Académie f
e tout son chagrin en plaisanteries piquantes contre l’adversaire des
anciens
, et l’accable sous les excellentes Réflexions sur
traduits en français. Il est vrai que pour aucun des admirateurs des
anciens
la querelle n’était plus personnelle. Molière, Ra
elle n’était plus personnelle. Molière, Racine, Boileau, lisaient les
anciens
pour un objet particulier. Les deux premiers y ch
cie guère ; l’amusement est son objet. Nul ne donna plus de temps aux
anciens
. Molière avait les soins de son théâtre ; Racine
s écrivains du dix-septième siècle, la manière dont ils ont imité les
anciens
; ce qu’il dit de la sienne leur est commun à tou
r d’antiquité que conservent ses emprunts ; il se rend lui-même aussi
ancien
que ceux qu’il imite. En lisant l’Epître à Huet,
es pensées qui s’enchaînent : il se plaint de l’injure qu’on fait aux
anciens
; il les admire, il s’en veut de ne les avoir pas
il n’y a pas peu de mérite, quand on aime tout, à savoir choisir. Les
anciens
ne lui gâtaient pas les modernes : Je chéris l’A
amenait sous sa plume, c’était quelque impression encore vive de ses
anciennes
lectures ; au lieu d’une grâce qui lui fût propre
conte. 81. Œuvres diverses, ép. xxii. 82. Son admiration pour les
anciens
lui échappe d’une façon piquante dans une de ces
uivis de deux autres. De là il passa à la composition de son Histoire
ancienne
, dont il donna treize volumes en huit années. L’a
on de laquelle il l’avait entrepris. Après ce premier tribut payé à l’
ancienne
coutume, il parlait français et entrait dans cett
ntrer longuement toutes ces propositions, avec des exemples tirés des
anciennes
histoires ; c’est là le côté surabondant, et qui
e des généralités incontestables : pourtant il y mêle des pensées des
anciens
, et c’est ici que le mérite et l’utilité se font
r. Tant que Rollin n’écrivait qu’en latin, il imitait, il copiait les
anciens
, en répétait les centons, et presque dans les mêm
traducteur, un divulgateur, un colporteur de belles choses tirées des
anciens
, et qu’il tâche d’assortir avec choix, en les app
), si propre à faire sentir le vrai et le beau dans tous les ouvrages
anciens
et modernes. » Voltaire lui-même, qui fut sévère
Combien de fois n’avons-nous pas relu ce second volume de l’Histoire
ancienne
, où l’auteur s’est complu à nous retracer dans Cy
les méprises. Pendant qu’il écrivait le premier tome de son Histoire
ancienne
, il était consulté par un grand seigneur belge, l
gardant sur la dépense que Scipion. À tout moment, dans ses Histoires
anciennes
, Rollin a de ces retours naïfs et à courte vue su
e sa longue opposition, accepta la bulle, Rollin, à la tête de quatre
anciens
, et comme doyen de la nation de France, s’avança
, Rollin, qui aimait à marcher et à penser toujours sur la trace d’un
ancien
, se rappelait certainement cette parole de Pline
e plus chez lui, Rollin ne parle qu’à côté et avec la permission d’un
ancien
. Parmi les études qu’il conseille non pas dans so
distincte et marquée d’un caractère singulier qui la sépare des temps
anciens
et des temps à venir ! Elle ne transmettra point
quement toutes les époques du premier âge, et se sont assis parmi les
anciens
, qu’ils ont étonnés par une maturité précoce, mai
e que l’on faisait à Jupiter (les parties grasses des victimes). De l’
ancien
nom de ce dieu Jous, dérivèrent les génitifs Jovi
à ces terres que le mot domare, dompter, fut appliqué d’abord. Dans l’
ancien
droit romain, on les disait manucaptæ, d’où est r
que . Les Italiens considérèrent la chose sous le même aspect que les
anciens
Latins, lorsqu’ils appelèrent les terres poderi,
Picardie employés, au moyen âge, dans le nord de la France. Enfin les
anciens
Écossais (selon Boëce), les Mexicains et autres p
querons qu’Homère, dans cinq passages, fait mention d’une langue plus
ancienne
que la sienne, qui est l’héroïque ; il l’appelle
mier qui écrivit en langue vulgaire fut Arnauld Daniel Pacca, le plus
ancien
de tous les poètes provençaux ; il florissait au
par la tradition suivante : l’histoire ne nous présente rien de plus
ancien
que les oracles et les sibylles ; l’antiquité de
a passé en proverbe. Nous trouvons partout des Sibylles chez les plus
anciennes
nations : or, on assure qu’elles chantaient leurs
principalement, c’est que, selon saint Jérôme, le livre de Job, plus
ancien
que ceux de Moïse, serait écrit en vers héroïques
les Arabes, qui ne connaissaient point l’écriture, conservèrent leur
ancienne
langue, en retenant leurs poèmes nationaux jusqu’
rs vers, qui ont quelque chose du vers héroïque, et qui sont les plus
anciens
monuments de la langue latine. À Rome, les triomp
de conjecturer qu’il en a été de même de toutes les nations barbares,
anciennes
et modernes. La chose est hors de doute pour les
barbares, anciennes et modernes. La chose est hors de doute pour les
anciens
Perses et pour les Chinois. Au rapport de Festus,
vait écrit dans un poème héroïque appelé la Romanide, les annales des
anciens
Romains. Au moyen âge, les historiens latins fure
ceux qui attribuant, selon le préjugé vulgaire, une haute sagesse aux
anciens
, ont cru que Minos, Thésée, Lycurgue, Romulus et
s peuples des lois universelles. Telle est la forme des lois les plus
anciennes
, qu’elles semblent s’adresser à un seul homme ; d
Il est encore résulté de cette ignorance de l’écriture, que dans les
anciennes
maisons il n’y a guères de mur où l’on n’ait grav
où Tacite nous apprend que les lettres des Latins ressemblaient à l’
ancien
alphabet des Grecs . Ce qui le prouve, c’est que
tant d’obscurité dans la géographie et dans l’histoire naturelle des
anciens
. (Vico.) 59. Ce qui le prouve, ce sont les dipht
et voilà pourquoi Boileau mettait ce moderne-là au-dessus de tous les
anciens
. Et ces grands écrivains que Boileau groupait aut
douter de soi-même et de ses lumières. Il ne s’agit pas d’admirer les
anciens
par autorité, aveuglément. Mais Boileau veut qu’o
ons. Voilà justement pourquoi Boileau ne se lasse pas de proposer les
anciens
à l’imitation de ses contemporains. Ces deux équi
: si ni la raison ni la nature ne varient pour l’essentiel, et si les
anciens
valent parce qu’ils ont admirablement rendu la na
omme du xviie siècle, pourvu de la même raison, recherchera dans les
anciens
la même nature qu’il sent en lui, qu’il voit auto
me ce qu’il a en lui, lorsqu’il semble traduire ce qui était chez les
anciens
. Ce caractère est sensible dans la poésie de Raci
qu’un moyen de faire plus vrai ; et, quand il propose sans cesse les
anciens
pour modèles, il ne perd pas pour cela le droit d
un nouveau choix, et de nouvelles éliminations vont se faire. Si les
anciens
sont admirables pour avoir rendu la nature avec v
ose change dans la nature, et ce n’est pas à cela que l’imitation des
anciens
se rapporte. Ils ont exprimé ce qu’il y a dans la
, ni se décourager de n’en pas rencontrer. Il est tout simple que les
anciens
, avec la même raison, devant la même nature que n
’avise le premier de la formuler ; quoi de plus neuf, et quoi de plus
ancien
, que cette loi, contemporaine de l’univers, et qu
croire qu’on retrouve la nature toujours la même dans les œuvres des
anciens
et dans l’expérience actuelle, qu’elle s’offre pa
des apparences, il tâcha instinctivement d’y suppléer par l’étude des
anciens
. En imitant dans les anciens ce qu’on reconnaît ê
inctivement d’y suppléer par l’étude des anciens. En imitant dans les
anciens
ce qu’on reconnaît être naturel, et dans la natur
reconnaît être naturel, et dans la nature ce qu’on retrouve chez les
anciens
, on peut se tenir assuré de ne point s’égarer dan
t fort malaisé de dégager toujours sûrement le fond commun des œuvres
anciennes
et de l’expérience moderne, il devait tendre à fa
ire, nous apparaissent dans la Grèce sous le nom d’Héraclides, dans l’
ancienne
Italie, dans la Crète et dans l’Asie Mineure, sou
celui de Curètes. Leurs réunions furent les comices curiata, les plus
anciens
dont fasse mention l’histoire romaine. Sans doute
ues donne-t-on le nom d’optimates à tous ceux qui veulent maintenir l’
ancien
état des choses, (d’ops, secours, puissance, entr
du cens et du trésor public (ærarium, chez les Romains) Dans les
anciennes
républiques, le cens consistait en une redevance
Tite-Live, tout ignorant qu’il est de ce qui regarde la constitution
ancienne
de Rome, nous raconte que les nobles se plaignaie
osophes d’une nation si éclairée sont d’accord avec les barbares de l’
ancienne
Germanie, chez lesquels, au rapport de César, le
e barbarie à la côte d’Afrique opposée à l’Europe. Le principe de cet
ancien
droit de la guerre fut le caractère inhospitalier
ce que Tacite nous rapporte des Suèves, le peuple le plus fameux de l’
ancienne
Germanie. Un passage précieux de Thucydide prouve
les de continuelles hostilités77 78. Les guerres éternelles des cités
anciennes
, leur éloignement pour former des ligues et des c
philosophes, imbus de leurs préjugés sur la sagesse merveilleuse des
anciens
, et trompés par les philologues sur le sens de ce
eurs, ils ont cru que les rois et autres grands personnages des temps
anciens
s’étaient consacrés, eux, leurs familles, et tout
peuvent faire cesser cet étonnement, et nous expliquer l’héroïsme des
anciens
peuples, sont nécessairement les suivants : I. En
s, qu’ils contractaient coemptione et farre. Tacite en dit autant des
anciens
Germains, auxquels cette coutume était probableme
s. Telles sont les mœurs du nouveau monde et d’une grande partie de l’
ancien
. Au contraire, lorsque la femme apporte une dot,
ême pouvoir que les citoyens romains. Cette maxime des jurisconsultes
anciens
se rapporte aux nations vaincues par le peuple ro
Cicéron observe précisément à ce sujet que hostis était pris par les
anciens
latins dans le sens du peregrinus. (Vico.) 76. C
nt Corneille, ils analysaient Racine ; mais, dès qu’il s’agissait des
Anciens
, le temps manquait évidemment ; on courait, on tr
nes de Wolf, se redira avec M. oissonade cette fine parole du Comique
ancien
: « Non, tu ne me persuaderas pas, non, quand mêm
circulation auprès du public et du monde les noms et les exemples des
Anciens
dont ils s’étaient longtemps nourris. Mais nul ne
bouche des rhapsodes. C’est ce qu’attestent aussi les témoignages des
Anciens
, et c’est à quoi Pisistrate mit ordre par la révi
l’a-t-elle seulement retrouvé et restauré autant qu’elle l’a pu ? Les
Anciens
, qui, si dénués de critique qu’on veuille les fai
de toutes pièces ce qu’elle croyait seulement retrouver. En fait, les
Anciens
paraissent n’avoir jamais douté de la réalité d’u
en quelque sorte, la critique moderne dans les secrets de ménage des
Anciens
: rien n’est plus périlleux que les secrets incom
us loin que n’avaient cru pouvoir se le permettre les plus hardis des
Anciens
; on ne se borna pas à attribuer l’Iliade et l’Od
t purement au fait transmis, à l’opinion constamment exprimée par les
Anciens
, ils croiraient à Homère nonobstant les difficult
ils croiraient à Homère nonobstant les difficultés qu’après tout les
Anciens
aussi n’ont pas été sans se poser. Dugas-Montbel
r. Mais je ne conçois point ce choix arbitraire et raisonné, dans nos
anciennes
illusions : les unes sont impitoyablement condamn
te et féconde, placés tous les deux sur les derniers confins de notre
ancien
empire littéraire, et venant terminer d’une maniè
que, sont à la fois des monuments littéraires et des monuments de nos
anciennes
affections sociales. Mais je ne puis envisager qu
ssique celle qui est fondée sur l’étude et les traditions des langues
anciennes
, celle qui a puisé ses règles dans l’analyse des
’elle a produit seulement une imitation servile de la littérature des
anciens
âges de la Grèce, lorsqu’elle ne s’est pas bornée
re l’établissement d’une académie à Athènes, d’un collège grec dans l’
ancienne
Tauride, du mouvement imprimé aux îles Ioniennes,
e naguère, sans raison de leur existence, débris vénérables des temps
anciens
, qui viennent de disparaître du milieu de nous, s
? Ne faudrait-il pas même connaître la forme matérielle des théâtres
anciens
, les fonctions du chœur, enfin tout cet ensemble
pour nous, en quelque sorte, comme nous l’avons dit, une littérature
ancienne
, de l’archéologie. Voyons-nous à présent beaucoup
une partie de ses forces ; si j’interrogeais avec lui les oracles des
anciens
jours, afin de m’initier moi-même et d’initier mo
ité n’a pas été sans préjugés et sans prévention dans l’étude du grec
ancien
et à l’égard de la Grèce moderne. Les Grecs moder
tenir. La prononciation du grec telle qu’elle était en vigueur dans l’
ancienne
Université, et qu’elle l’est encore dans la nôtre
sonnablement pour l’écho fidèle de la plus harmonieuse des langues. L’
ancienne
Université y tenait pourtant par principes ; lors
lus naturel et de plus aisé que de ressaisir le sens et le génie de l’
ancienne
langue. Dans une foule de cas, ils n’ont qu’à se
ns ses moindres nuances, pour bien articuler dans ses accents le grec
ancien
, il n’est rien de tel encore que d’être Grec mode
de redevenir vivante. S’il s’agissait de bien entendre et de goûter l’
ancien
français de Villehardouin, dont je suppose qu’on
né à quelques explorations d’art ou au commentaire vivant d’un auteur
ancien
; la moindre promenade aurait son objet. Les chœu
ier, pareille à un insecte qui mue, elle subit une métamorphose.. Son
ancienne
organisation se dissout ; elle en déchire elle-mê
: par un sourd travail intérieur, un nouvel être s’est substitué à l’
ancien
. En 1808, tous ses grands traits sont arrêtés et
esque simultanée. Mais, sous cette forme nouvelle comme sous la forme
ancienne
, le faible est toujours la proie du fort. Malheur
ont toujours ramenés vers la crise terrible et féconde par laquelle l’
Ancien
Régime a produit la Révolution, et la Révolution
Régime a produit la Révolution, et la Révolution le Régime nouveau.
Ancien
Régime, Révolution, Régime nouveau, je vais tâche
les hommes eux-mêmes, leurs dehors et leur dedans. Les Français de l’
Ancien
Régime sont encore tout près de nos regards. Chac
oute espèce et de tout degré pendant les trente dernières années de l’
Ancien
Régime, les Rapports et Mémoires sur les diverses
ce poëte lyrique. — Son art imitateur et original. Son étude des plus
anciens
Grecs et son esprit nouveau. Grandeur des sujets.
même ardeur qu’il étudiait Homère, Archiloque, Platon, et la comédie
ancienne
et nouvelle. Lui-même, dans une ode admirable de
auteur de barbaries et d’iniquités dont il hérita seul. Le mépris des
anciennes
mœurs dans ce qu’elles avaient eu de simple et d’
on d’Auguste aux yeux du philosophe, et encore moins du partisan de l’
ancienne
république ; mais le poëte pouvait prendre cette
ignorance publique pour une excuse des louanges qu’il prodiguait à l’
ancien
prescripteur, dont lui-même n’avait éprouvé que l
ent des fêtes populaires, et que dans le meurtre et la spoliation des
anciennes
familles ils trouveraient aisément de quoi gratif
cessa des violences dont il eut porté seul le blâme ; et ses cruautés
anciennes
s’oublièrent, sous l’allégement du joug et l’abai
guste n’a pas craint ces grandes images, usurpées par l’empire avec l’
ancienne
gloire de Rome. « Comme un arbre s’accroît par l
unes des Tables d’Ancyre, que le même zèle n’ait réparé bien d’autres
anciens
monuments religieux de l’Italie, puisqu’on voit A
une prédiction trop vraie arrachée au poëte, comme à ce prophète de l’
ancienne
loi qui maudit en voulant bénir. Ce progrès en ma
our lui-même, parfois sans y prétendre. De là le jugement du critique
ancien
qui nous dit : « Des a poëtes lyriques, Horace es
a en 1817 à son ami Giordani. Un Essai sur les erreurs populaires des
Anciens
(Saggio sopra gli errori popolari degli Antichi),
précis qui témoignent d’une immense lecture, les divers préjugés des
Anciens
sur les Dieux, les oracles, la magie, les songes,
e natale et du fond du nid paternel, dévore, jour et nuit, les livres
anciens
, ne s’effraye d’aucune étude épineuse, s’attache,
s’étend sur les conditions diverses qu’exige la traduction des poëtes
anciens
. Ici se déclare le studieux et passionné disciple
oût philologique qu’il avait développé et aiguisé dans la lecture des
anciens
, Leopardi le portait aussi dans l’étude et l’usag
lques années plus tard (1826), Leopardi publiera une traduction d’une
ancienne
chronique sacrée grecque ou copte (Martyre des sa
ai encore une dissertation de lui sur la réputation d’Horace chez les
anciens
(décembre 1816). Le jeune critique s’autorise d’u
dée que plus tard. Il y aurait eu, du temps de Fronton, un retour aux
anciens
, aux plus anciens qu’Horace, et celui-ci en aurai
Il y aurait eu, du temps de Fronton, un retour aux anciens, aux plus
anciens
qu’Horace, et celui-ci en aurait souffert, comme,
t un poëte du même ordre et de la même variété que Simonide parmi les
anciens
. A côté des élans les plus enflammés de l’hymne e
le. Quant à ses vers, Leopardi se rattachait directement au style des
anciens
par Alfieri et Parini, et en remontant plus haut.
e fait bien l’effet de ces vases d’airain artistement placés chez les
anciens
dans leurs amphithéâtres sonores, et qui renvoyai
e son côté se repentait de la vertu146. Or, vertu et gloire, chez les
Anciens
, c’étaient deux noms divers pour désigner à peu p
la couvrir et à la dissimuler. Mais il n’en était pas ainsi chez les
Anciens
, accoutumés, selon l’enseignement de la nature, à
ent où va expirer l’âge de l’imagination. Brutus meurt le dernier des
Anciens
, et il crie au monde qu’il s’est trompé dans sa n
jugements et ses sentiments. Il considère Brutus comme le dernier des
Anciens
, mais c’est lui qui l’est. Il est triste comme un
dernier des Anciens, mais c’est lui qui l’est. Il est triste comme un
Ancien
venu trop tard. Il n’a pas voulu rendre son épée
épétons, ce trait distinctif qu’il était né pour être positivement un
Ancien
, un homme de la Grèce héroïque ou de Rome libre,
-même, sans s’en douter, il avait gardé du christianisme en lui ; les
anciens
n’aimaient pas, à ce degré de passion qu’on lui v
ropres maximes pratiques ; c’est là encore qu’on sent à chaque mot un
Ancien
né trop tard et dépaysé. Le tout se résume dans c
145. Les paroles de Brutus ne sont qu’une citation qu’il faisait d’un
ancien
tragique inconnu : ce sont deux vers, alors célèb
Études d’Histoire romaine de M. Mérimée, M. de Rémusat, vengeant les
anciens
Romains de quelques accusations trop promptes, a
trop promptes, a dit : « Auprès des vices de Rome, au déclin même des
anciennes
mœurs, que d’exemples de dignité, d’empire sur so
nt par un esclave. Il y a, dans la manière de penser et de sentir des
anciens
, de telles différences dès qu’on les compare à no
tance proportionnée à l’idée qu’il s’était formée de l’excellence des
anciens
. Dans la préface qu’il mit au discours de Gémiste
ce des littératures ; pour lui il pense, dit-il, que « les livres des
Anciens
, Grecs ou Latins, non-seulement sur toute autre m
ais en philosophie, en morale, et en de tels genres dans lesquels les
Anciens
sont réputés si inférieurs aux modernes, que ces
au génie français l’impulsion efficace et définitive. Nous avions les
anciens
, nous les lisions, nous les admirions : nous ne s
’antiquité : elle avait compris la vérité, senti la beauté des œuvres
anciennes
. Le christianisme poussait toujours hors de la na
es ou splendides qui la ravissaient dans l’éloquence et la poésie des
anciens
. Elle se mettait à aimer la vie : elle rêvait la
nnée ; tous les germes qui dormaient épars dans la décomposition de l’
ancienne
France commencèrent d’évoluer. Il fallut une ving
t, comme Budé ou Rabelais, pour épeler ces langues si nouvelles et si
anciennes
, les langues fondamentales de la science et de la
ifique, plus rigoureusement définie quelle ne l’a jamais été chez les
anciens
, parce quelle emprunte le caractère d’absolue rig
ieu commun et de l’image, dans les moules rythmiques et poétiques des
anciens
, il essaie de s’élever au grand art. Lui-même et
. Lui-même et son école remettent en usage les formes littéraires des
anciens
, les genres, ode, épopée, satire, élégie, tragédi
e funestes leçons à nos artistes, surtout en peinture, où les modèles
anciens
manquaient pour balancer et corriger cette influe
la souveraineté du peuple, enté sur le système représentatif, système
ancien
dans nos habitudes nationales, mais rétabli dans
in des peuples, ne peuvent, en aucune manière, tenir aux institutions
anciennes
. L’ignorance et l’incertitude où l’on s’est trouv
nce des hommes qui ont agi depuis un demi-siècle, tout a disparu de l’
ancien
édifice social : les ruines mêmes ont péri. C’est
pitale du monde chrétien, comme elle avait été la ville des destinées
anciennes
, la capitale du monde païen. Ce n’était point san
qui attendent encore le dernier regard du maître. Ainsi les artistes
anciens
mettaient sur tous leurs ouvrages, à la suite de
chevalerie et de la féodalité ; il faut qu’ils disparaissent ; et les
anciens
propriétaires eux-mêmes, au défaut de la bande no
de la reconnaissance, à nous, qui avons surtout horreur des services
anciens
. Les costumes et les règles de ces ordres rappela
sonnement, que les libertés de l’Angleterre étaient un héritage aussi
ancien
que la monarchie, et non point une conquête récen
’ils redoutent encore, par-dessus tout, la superstition des souvenirs
anciens
. Ils devraient cependant être bien rassurés à pré
e notre attention. Remarquons d’abord que dans tous les gouvernements
anciens
les institutions politiques ont toujours été fond
la mission devait se borner désormais à être le gardien des promesses
anciennes
, et à entretenir des témoins désintéressés et imp
qui ne pouvait se consoler parce que ses enfants n’étaient plus. Les
anciens
philosophes formaient des écoles, qui étaient com
leur grande erreur a été de se croire appelés, connue les philosophes
anciens
, à renverser des superstitions ; ils n’ont pas fa
rien dire à son cœur. Le seul avantage que conservèrent les religions
anciennes
, ce fut de perpétuer le sentiment religieux chez
’est le sentiment religieux, toujours si respecté par les philosophes
anciens
, que les philosophes modernes ont tenté d’ébranle
r. Ils faisaient le sac de Troie, et ne songeaient point à en tirer l’
ancien
palladium, les vieux pénates, pour leur chercher,
’esprit militaire fut la proie d’un homme nouveau qui voulut abolir l’
ancienne
patrie : celle-là prend aussi successivement sa p
onscience, et afin que les sages en fassent leur profit. Les sociétés
anciennes
n’auraient pu subsister, sans l’esclavage, parce
r le lecteur instruit de goûter le nouveau, tout en y reconnaissant d’
anciennes
traces. La Renaissance avait été d’abord exclusiv
uration ; on avait porté dans la découverte et la mise en lumière des
anciens
manuscrits une passion sans partage. Puis, quand
plus permis aujourd’hui. Être humaniste, c’était se borner à lire les
Anciens
, et, entre les modernes, ceux qui paraissaient di
nes, ceux qui paraissaient dignes, par endroits, de s’appareiller aux
Anciens
; c’était les comprendre, s’en pénétrer, les poss
le procédé de l’assimilation. Il nous conseille, à nous, d’imiter les
Anciens
, comme Cicéron et Virgile ont fait les Grecs. Cic
ilà comment Du Bellay, qui avait repoussé les traducteurs en vers des
Anciens
, devint lui-même, à certain jour, un traducteur e
imable manie, que de se mettre ainsi à côté et sous l’invocation d’un
Ancien
, et, sous prétexte de lutter avec un maître et en
as l’aller mettre en lieu trop bas, trop prochain ou trop facile. Aux
Anciens
l’invention, soit : ç’a été leur lot et leur gloi
sprits des Modernes soient de moindre essence et qualité que ceux des
Anciens
; son intelligence courageuse répugne à l’idée d’
à croire qu’à la bien manier et appliquer, on peut, sinon égaler les
Anciens
, du moins leur succéder dignement. Que s’il y a r
s, il est loin (tant s’en faut !) de détourner de l’étude des langues
anciennes
; mais il est pour l’abréviation de cette étude e
style. L’histoire qu’il essaye, à cette occasion, de tracer de notre
ancienne
poésie française est courte et défectueuse, comme
106. » À chaque pas, avec Du Bellay, on a affaire à des citations des
Anciens
, directes et manifestes ; mais il y a aussi, à to
du secret des chambres et doctes études » : à ces mots, tout ami des
Anciens
sent les réminiscences venir de toutes parts et s
ême de Boileau devaient lui faire éviter. Séduit outre mesure par les
anciens
, il a loué dans l’églogue précisément le manque d
eau trouve le moyen de fonder en raison l’admiration, l’imitation des
anciens
. Ils sont grands, parce qu’ils sont vrais : ils o
tivement la doctrine qui voulait régler la poésie moderne sur l’idéal
ancien
, sur les modèles anciens. Il n’y parvient qu’en l
voulait régler la poésie moderne sur l’idéal ancien, sur les modèles
anciens
. Il n’y parvient qu’en la réduisant au rationalis
e) on reçoive pour vraie nature ce qui n’existera pas hors des œuvres
anciennes
; mais il arrivera bien plus communément qu’on tr
mais il arrivera bien plus communément qu’on trouvera dans les œuvres
anciennes
la nature contemporaine, crue éternelle ; et si e
l’y trouvera cependant. En d’autres termes, le xviie siècle fera les
anciens
à son image, plus encore qu’il ne se fera à l’ima
a les anciens à son image, plus encore qu’il ne se fera à l’image des
anciens
, et — son absence de sens historique venant en ai
tation. De là vient qu’on peut reprendre sans scrupule les sujets des
anciens
: une fable de Phèdre, une tragédie d’Euripide, u
ividus si différents de mœurs et de goût l’y ont vue. L’imitation des
anciens
fournit à Boileau le moyen de transformer en form
justesse, il la réduit à un système d’abstractions. Grâce aux modèles
anciens
, qu’il eut le mérite de comprendre et de sentir c
e, en sa manière, par les règles du genre que l’auteur élit. Chez les
anciens
, les genres se distinguaient par la forme, par le
ssance et le xviie siècle, par conséquent Boileau, mêlent la théorie
ancienne
et l’idée moderne. Boileau définit un certain nom
’il n’y remarqua que ce qui était adéquat à son goût. La querelle des
anciens
et des modernes, dont nous parlerons en son temps
t guere parmi nous. Ce terme est consacré en françois, comme chez les
anciens
Romains, à la Sculpture, à la Peinture, à l’Eloqu
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations
anciennes
& modernes ; & le reste du discours n’est
histoire semble obtenir grace pour cette hardiesse approuvée chez les
anciens
; il est égal à eux pour le moins dans cet endroi
, Mais il aimoit une brune comme elle. En voici encore un autre fort
ancien
; il est de Bertaud évêque de Sées, & paroît
heureuse habitude de composer. C’est en ce sens qu’un personnage de l’
ancienne
comédie, qu’on nomme italienne, dit à un autre :
squels un collateur peut donner un bénéfice simple au gradué le moins
ancien
, sont des mois de faveur & de grace. Cette ex
mparer un favori à une piece d’or, qui vaut ce que veut le prince. Un
ancien
a dit : qui doit être le favori d’un rei ? c’est
: l’Eglise figurée par la jeune épouse du cantique des cantiques : l’
ancienne
Rome figurée par Babylone : style figuré par les
s exprime élégamment, mais sans faste. Presque toutes les maximes des
anciens
Orientaux & des Grecs, sont dans un style fig
qu’on le prenne ; mot venu des Francs, qui étoient libres : il est si
ancien
, que lorsque le Cid assiégea & prit Tolede da
que les Romains appelloient Gallia, la nation se trouva composés des
anciens
Celtes ou Gaulois subjugués par César, des famill
e fond de la nation est de familles gauloises, & le caractere des
anciens
Gaulois a toûjours subsisté. En effet, chaque peu
e noeud qui explique comment les peuples ont perdu une partie de leur
ancien
caractere, & ont conserve l’autre. Un peuple
ble aujourd’hui sous un gouvernement sacerdotal : mais le fond de son
ancienne
grandeur d’ame subsiste encore, quoique caché sou
& qui n’ont rien de commun avec le latin ou l’allemand, sont de l’
ancien
gaulois ou celte ; comme tête, jambe, sabre, poin
pas pris encore une consistance réguliere. François premier abolit l’
ancien
usage de plaider, de juger, de contracter en lati
é en g tous les doubles v, des termes que nous avons conservés de ces
anciens
langages. Warant signifie encore chez la plûpart
ur l’ame du roi. L’usage de garantir les états d’un tiers, étoit très
ancien
, sous un nom different. Les Romains garantirent a
protégées. On doit regarder comme une garantie réciproque, l’alliance
ancienne
de la France & de la Castille de roi à roi, d
la teneur des arrêts du conseil de France qui s’expriment suivant les
anciennes
formules, ont cru que ces formules étoient confor
de l’Histoire est cent fois plus immense qu’elle ne l’étoit pour les
anciens
; & l’Histoire naturelle s’est accrûe à propo
fut gouté des François avant que Boileau parut : & si des auteurs
anciens
qui bronchent à chaque page, ont pourtant conserv
ment ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait. C’est pourquoi les
anciens
avoient imaginé que la déesse de la beaute ne dev
t quelquefois dans les tombeaux, ou erroit autour d’eux. La théologie
ancienne
est toûjours celle des Poëtes, parce que c’est ce
est peut-être inutile de dire que ces vers sont le commencement de l’
ancien
conte du berceau, traité depuis par la Fontaine.
) ce mot vient évidemment d’heur, dont heure est l’origine. De-là ces
anciennes
expressions, à la bonne heure, à la mal’heure, ca
avoient pour toute philosophie que quelques préjugés des nations plus
anciennes
, admettoient des heures favorables & funestes
eur n’étoit autrefois qu’une heure fortunée, faire plus d’honneur aux
anciens
qu’ils ne méritent, & conclure de-là qu’ils r
un malade dégoûté ne mange rien d’un grand festin préparé pour lui. L’
ancien
adage, on ne doit appeller personne heureux avant
chronogie égyptienne. On sait quel merveilleux ridicule regne dans l’
ancienne
histoire des Grecs. Les Romains, tout sérieux qu’
u village des Sabins ; qu’ensuite il soit devenu dieu : que Tarquin l’
ancien
ait coupé une pierre avec un rasoir ; & qu’un
s opinions. Pour connoître avec certitude quelque chose de l’histoire
ancienne
, il n’y a qu’un seul moyen, c’est de voir s’il re
angé depuis environ quatre mille ans. Cependant cette nation, la plus
ancienne
de tous les peuples qui subsistent aujourd’hui, c
es que nous ayons. Il n’est pas étonnant qu’on n’ait point d’histoire
ancienne
profane au-delà d’environ trois mille années. Les
s quel tems on les avoit élevés. Il est difficile de donner à la plus
ancienne
des pyramides moins de quatre mille ans d’antiqui
rodigieuses masses, nous n’en serons pas instruits de l’histoire de l’
ancienne
Egypte : la langue de ce peuple est perdue. Nous
e est perdue. Nous ne savons donc autre chose sinon qu’avant les plus
anciens
historiens, il y avoit de quoi faire une histoire
nt les plus anciens historiens, il y avoit de quoi faire une histoire
ancienne
. Celle que nous nommons ancienne, & qui est e
l y avoit de quoi faire une histoire ancienne. Celle que nous nommons
ancienne
, & qui est en effet récente, ne remonte guere
robabilités ; la chronique chinoise, & l’histoire d’Hérodote. Les
anciennes
chroniques chinoises ne regardent que cet empire
ire de Tours. Chaque nation dans l’Europe a bientôt ses historiens. L’
ancienne
indigence se tourne en superflu : il n’est point
faut le secours des archives, & on n’en a presque point. Quelques
anciens
couvens ont conservé des chartres, des diplomes,
, de tous les pays, celui qui a sans contredit, les archives les plus
anciennes
& les plus suivies. Ces actes recueillis par
rande utilité de l’histoire moderne, & l’avantage qu’elle a sur l’
ancienne
, est d’apprendre à tous les potentats, que depuis
trop prépondérante. Ce système d’équilibre a toujours été inconnu des
anciens
, & c’est la raison des succès du peuple romai
es sur de pareils contes, ainsi que les temples & les statues des
anciens
héros. C’étoient des monumens que la crédulité co
un poëme, devient à la rigueur mensonge dans un historien. Plusieurs
anciens
ont eu cette méthode ; cela ne prouve autre chose
nt eu cette méthode ; cela ne prouve autre chose, sinon que plusieurs
anciens
ont voulu faire parade de leur éloquence aux dépe
n lit avec plaisir dans le cardinal de Retz. Mais vouloir peindre les
anciens
, s’efforcer de développer leurs ames, regarder le
ns des bourgs d’Italie, pagorum incoloe pagani, qui conserverent leur
ancienne
religion : secondement, l’Indoustan est mahométan
point appeller idolâtres beaucoup de peuples de l’Inde qui sont de l’
ancienne
religion des Perses, ni certaines côtes qui n’ont
il est donc prouvé autant qu’un point d’histoire peut l’être, que les
anciens
ne croyoient pas qu’une statue fût une divinité,
rapporté à cette statue, à cette idole, & que par conséquent les
anciens
n’étoient point idolâtres. Une populace grossiere
sur la terre, s’ils n’étoient placés dans le ciel. Les apothéoses des
anciens
sont faites par la flatterie ; les nôtres par le
par la flatterie ; les nôtres par le respect pour la vertu. Mais ces
anciennes
apothéoses sont encore une preuve convaincante qu
hyéroglyphes sont de l’antiquité la plus haute ; l’autre que tous les
anciens
philosophes ont reconnu un premier principe. Quan
ésenter Dieu aux yeux du peuple. Les lettrés Chinois, les Perses, les
anciens
Egyptiens n’eurent point d’idoles ; mais bien-tôt
rticulier : on retrouve encore ces petites idoles dans les ruines des
anciennes
villes. Si personne ne sait quand les hommes comm
on ne peut remonter plus haut. Mais quelle notion précise avoient les
anciennes
nations de tous ces simulacres ? Quelle vertu, qu
n, la populace de la Chine, cent hordes de Tartares ont conservé leur
ancien
culte. Il n’y a plus en Europe que quelques lapon
a mémoire les retient, l’imagination les compose ; voilà pourquoi les
anciens
Grecs appellerent les Muses filles de Mémoire. Il
fit dans Bethléem & ses environs par les ordres cruels d’Hérode l’
ancien
, roi de Judée. Quoique cette autorité suffise pou
résout Joseph à se retiter à Nazareth en Galilée, & non dans son
ancienne
demeure, afin que les prophéties qui disoient que
avec la raison. On pouvait être un homme de beaucoup de mérite sous l’
ancien
régime, et cependant se rendre ridicule par une i
ée ne pouvait franchir qu’en frémissant. L’ordre social qui, chez les
anciens
, créait des esclaves, creusait encore plus avant
auté avait été souvent bannie, souvent détruite par les gouvernements
anciens
; mais de nos jours elle a été analysée, et c’est
nous enrichir. Si l’on voulait se servir encore de la mythologie des
anciens
, ce serait véritablement, retomber dans l’enfance
un sentiment. Il faut qu’ils recherchent dans leur mémoire ce que les
anciens
trouvaient dans leurs impressions habituelles. Ce
re à travers l’effet qu’elle a produit sur d’autres hommes. Quand les
anciens
personnifiaient l’amour et la beauté, loin d’affa
urs tableaux l’énergie, la nuance et la vérité. Dans les ouvrages des
anciens
même, combien ne préfère-t-on pas ce qu’on y trou
que la nature inspire à tous les cœurs ? Tout ce qui environnait les
anciens
leur rappelant sans cesse les dieux du paganisme,
s leurs impressions ; mais quand les modernes imitent à cet égard les
anciens
, on ne peut ignorer qu’ils puisent dans les livre
menter sans cesse les ouvrages modernes des idées et des fictions des
anciens
: l’invention qui se mêle à de semblables réminis
elles. À quelque perfection que l’on portât l’étude des ouvrages des
anciens
, on pourrait les imiter ; mais il serait impossib
ses rapports avec les sentiments qu’elle fait éprouver à l’homme. Les
anciens
, en personnifiant chaque fleur, chaque rivière, c
e contemple ; c’est avec une teinte forte que tout se peint. Chez les
anciens
, on était d’autant meilleur poète, que l’imaginat
pour découvrir celle du Roman. Le regne de la Fable n’est guere moins
ancien
que celui de la Vérité, ou, pour mieux dire, cett
fiction. De là, sans doute, le merveilleux qui regne dans toutes les
anciennes
histoires. La fable y masque sans cesse la vérité
es premiers Romains, presque aussi austeres dans leurs usages que les
anciens
Spartiates, furent comme eux gouvernés par leurs
out disputer. Un de ses Ecrivains les plus versés dans la littérature
ancienne
& moderne, Giraldi, avoue que l’Italie est re
é plus d’un diamant ; il a puisé la plupart de ses nouvelles dans nos
anciens
fabliaux, qui étoient eux-mêmes des especes de Ro
e à l’Italie ce que celui-ci avoit emprunté à la France. Mais le plus
ancien
de nos Romans proprement dits paroît être celui q
Grecs. Ce livre fut la source où puiserent, depuis, presque tous les
anciens
Poetes ou Romanciers qui prirent Charlemagne pour
ntés dont il est tant parlé dans ces mêmes Romanciers*.” Du temps des
anciens
Gaulois le Mont Saint Michel s’appelloit Mont Bel
tion. “Il y avoit sur ce Mont un college de neuf Druidesses ; la plus
ancienne
rendoit des oracles ; elles vendoient aussi aux M
crit en forme de lettres. Cette nouvelle Héloïse n’a de commun avec l’
ancienne
, que d’aimer comme elle son précepteur & d’en
décidera point laquelle des deux céda le plus promptement ; mais si l’
ancienne
fit aussi peu de résistance que la nouvelle, on p
le-même ? Passons. Voilà Julie séduite & bientôt après mariée : l’
ancienne
Héloïse ne se maria point, quoique son amant fût
temps après la conclusion. Il fait plus, il reçoit dans sa maison cet
ancien
amant de sa femme ; il s’absente même & les l
u la déguiser pour la rendre plus agréable. On a peint le Prothée des
anciens
occupé à prendre mille formes différentes pour éc
des Allemands. Ils ont eu leurs Romanciers comme d’autres. Leurs plus
anciens
Romans, qu’on peut même regarder comme très ancie
utres. Leurs plus anciens Romans, qu’on peut même regarder comme très
anciens
, sont Proserpine, Hercule & Herculisque, Octa
écédentes. Construis la personnalité future dans le prolongement de l’
ancienne
: que l’une puisse s’ajouter à l’autre, bout à bo
st, dans la mesure où cette conception nouvelle est assez proche de l’
ancienne
pour pouvoir s’y ajouter. De la sorte le Bovarysm
on ; la conception nouvelle qu’il réalise se doit pouvoir ajouter à l’
ancienne
, de façon à former avec elle une somme de forces
re, au lieu d’exiger une soustraction par où serait diminuée la somme
ancienne
. Or on peut présumer que ces deux circonstances h
voie figée à jamais dans une forme fixe, alors que des réalités très
anciennes
, et qui ont subi déjà un grand nombre de changeme
elle se manifeste parmi une société en formation ou parmi une société
ancienne
, pourvue par une longue hérédité historique d’org
thnicité de la langue et de l’habitat communs. Une société de ce type
ancien
peut bien, à vrai dire, évoluer encore, mais elle
mplacée par une autre. Non plus, la coutume morale issue de cette foi
ancienne
, accommodée au moyen de mille compromis ingénieux
n symptôme de décomposition et de mort, de la part d’un groupe social
ancien
et défini, le fait de se concevoir, au point de v
ent. Si l’apparition d’une conception bovaryque comporte en un groupe
ancien
les conséquences désastreuses que l’on vient d’én
’assujettissement des modes de la réalité imitée à ceux de la réalité
ancienne
. Entre ces deux mesures extrêmes, il y a place po
et où ils témoignent de leur foi en une vérité objective, celles des
anciens
Grecs qui crurent à la nécessité de recevoir des
ciologie, en religion, en philosophie, le conservateur de la doctrine
ancienne
et le révolutionnaire le plus acharné à détruire
ciale du moment en contradiction avec celle qui s’était modelée sur l’
ancienne
croyance et qui persistait encore dans les lois r
de penser que cette réalité présente, et qui entrait en guerre avec l’
ancienne
, fût par comparaison meilleure et plus proche de
. Concevons qu’elle est seulement différente. La ruine de la croyance
ancienne
nous fait, à la vérité, apparaître l’écart qui ex
emière croyance, continue de prendre son point d’appui sur la réalité
ancienne
: les fictions romaines sont un admirable exemple
métamorphose, elle ne manque pas de conserver avec son passé le plus
ancien
des communications secrètes et d’intimes analogie
Sue le jeune, [Pierre]
ancien
Prévôt du Collége de Chirurgie de Paris, ancien P
ue le jeune, [Pierre] ancien Prévôt du Collége de Chirurgie de Paris,
ancien
Professeur d'Anatomie & de Chirurgie à l'Ecol
ques, littéraires & critiques sur l'Art des Accouchemens chez les
Anciens
, une Lettre sur les Hôpitaux militaires, adressée
s Anecdotes sur plusieurs Médecins, Chirurgiens & Chimistes, tant
anciens
que modernes. Si le style de ces différentes Prod
es six ou sept lieues une communauté d’hommes ou de femmes. Voilà les
anciens
chefs et fondateurs de la France : à ce titre, il
t clair qu’on y trouve presque toutes les grandes fortunes de France,
anciennes
ou nouvelles, transmises par héritage, obtenues p
retiennent encore la main du fisc. Plus le propriétaire ressemble à l’
ancien
souverain indépendant, plus son immunité est larg
subsiste sur leur capitation et sur leurs vingtièmes des restes très
anciens
et beaucoup trop considérables ». Ainsi, n’ayant
rce qu’elle l’amoindrit ; elle est un signe de roture, c’est-à-dire d’
ancienne
servitude, et il résiste au fisc autant par orgue
ains endroits mieux abrités ou moins assaillis, elle a gardé tous ses
anciens
dehors. À Cahors, l’évêque-comte de la ville a le
nt aujourd’hui il n’est plus chargé. D’autres redevances sont aussi d’
anciens
impôts, en échange desquels il s’acquitte encore
il n’y a point ou très peu de terres où il ne reste des marques de l’
ancienne
servitude… On y trouve encore quantité de serfs p
ppropriât la portion publique. Reste l’assise primitive, la structure
ancienne
de la propriété, la terre enchaînée ou épuisée po
ible ou même inutile. En effet, le chef local qui ne remplit plus son
ancien
office peut remplir en échange un office nouveau.
charge. — Tel est le renouvellement que comporte le régime féodal. L’
ancien
chef peut encore autoriser sa prééminence par ses
sur la suppression des corvées, I, 559. 32. Comte de Tocqueville, l’
Ancien
Régime et la Révolution , 406. « Les habitants de
une sorte de tribun des idées nouvelles. S’il continuait de lire les
anciens
pêle-mêle et à la diable, il ne les respectait gu
duire les indifférents et de piquer les adversaires. Le Parallèle des
anciens
et des modernes de Perrault (quatre volumes) comm
Ses adversaires ne plaisantent pas, eux ; ils se fâchent rouge : les
anciens
orateurs ou poètes, c’est toujours un peu comme s
sa thèse à celle-ci : « En un mot, je suis très convaincu que, si les
anciens
sont excellents, comme on ne peut pas en disconve
assez que sur bien des points de mécanique, de chimie et autres, les
anciens
avaient trouvé par la pratique, par le tact et pa
es, causent entre elles de cette question nouvellement à la mode, des
anciens
et des modernes : un Président, savant, un peu en
a tout couramment : Homère et Mlle de Scudéry . Il prétendra que les
anciens
n’étaient que des brutaux en fait d’amour. Mais l
des mouvements et des symptômes qui ont échappé à la connaissance des
anciens
, la morale y a aussi trouvé des inclinations, des
inclinations, des aversions, des désirs et des dégoûts que les mêmes
anciens
n’ont jamais connus. Il ne manquerait à ces dist
s revenir, à propos de ces contes d’enfants, à la grosse querelle des
anciens
et des modernes, je dirais que Perrault a fourni
gination merveilleuse et enfantine appartient nécessairement à un âge
ancien
et très antérieur ; on n’inventerait plus aujourd
es partisans de Perrault, et que Ménage, en dehors de la question des
anciens
, estimait Perrault un de nos meilleurs poètes !
par la Renaissance, vient présider à la genèse de l’État moderne. Les
anciens
eux-mêmes l’avaient compris. La fonction de Rome
mêmes impôts, rapprochant par ses voies les points extrêmes du monde
ancien
, l’Empire romain est le plus puissant instrument
comme l’Empire allemand, mosaïque de royaumes et de principautés, les
anciens
pouvoirs locaux opposent au nouveau pouvoir centr
es sociétés européennes. En fait, dans le nouvel Empire allemand, les
anciens
pouvoirs locaux ne sont plus que des ombres ; en
être accordé. On sait la question qu’il se pose, dans son livre sur l’
Ancien
régime et la Révolution ; Pourquoi la France a-t-
s d’Europe, le plus unifié. Sous quel aspect se présente à nous notre
Ancien
régime ? « Un corps unique, et placé au centre du
supériorités mêmes qui subsistent ne seront plus entourées du respect
ancien
. Comparés au pouvoir souverain, tous les membres
éd., 1891, 1er chap. 201. Leroy-Beaulieu, op. cit., p. 19. 202. L’
Ancien
Régime et la Révolution, p. 85. 203. Hanotaux,
-Beaulieu, op. cit., II, p. 9, 57, 530. 213. Cité par Tocqueville, L’
Ancien
Régime, p. 11. 214. Transformations de la royau
Revue des Deux-Mondes, 1894, V, 343. 220. Flach, Les origines de l’
ancienne
France, I, 55. 221. Op. cit., I, p. 48. 222. V
ncipes de sociologie, tome III, passim. 225. Cité par Tocqueville, L’
Ancien
Régime, p. 240. 226. Op. cit., III, p. 816. 22
p. 240. 226. Op. cit., III, p. 816. 227. Ibid., p. 633. 218. L’
Ancien
Régime et la Révolution, p. 116, 205.
t qui n’était que l’organe le plus fidèle, le plus selon le cœur de l’
ancienne
race royale, prétendait forcer la main aux pouvoi
ore à Hartwell quand M. de Talleyrand lui envoyait un personnage de l’
ancienne
Cour, celui-là même qui avait répondu à Louis XVI
ultés, ne parvient pas à être reçu par le roi qui avait contre lui un
ancien
grief personnel ; il n’est reçu que par le favori
la sorte par l’eau de la Tamise, n’ait pu reverdir ! — Les chefs des
anciennes
maisons royales qui, dans les jours décisifs, son
’est la consolidation et la durée du pouvoir ainsi réintégré dans son
ancienne
existence. La raison en est simple : un hasard, u
me avait en grande partie passé en d’autres mains, et les débris de l’
Ancien
Régime étaient si complètement dispersés qu’un av
la formation de la Maison civile du roi et de la Maison militaire, l’
Ancien
Régime ressuscité s’étale et se pavane dans tout
ur s’empresse de rassurer ses amis plus impatients et qui réclament l’
Ancien
Régime tout pur : « Jouissons du présent, Messieu
ont il usait et abusait complaisamment, était M. Dumolard, membre des
anciennes
assemblées depuis 1791, et qui se dédommageait du
Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des
anciens
dans les originaux, s’en doivent former Quant à
voïe de raisonnement. Or, ces critiques qui disent que les poëmes des
anciens
ne font pas sur eux l’impression qu’ils font sur
nnes qui ont le vin en horreur. Ceux qui sont capables d’entendre les
anciens
et qui en sont dégoûtez, sont en aussi petit nomb
pas se laisser ébloüir aux discours artificieux des contempteurs des
anciens
, qui veulent associer à leurs dégoûts les sçavans
point vû et qui le soutiennent même impossible. Les contempteurs des
anciens
ne sont en droit de reclamer, comme des gens de l
des gens de leur secte, que ceux des critiques qui ont avancé que les
anciens
ne devoient qu’à de vieilles erreurs et à des pré
Ainsi les figures empruntées des armes et des machines de guerre des
anciens
, ne sçauroient faire sur nous la même impression
qui toutes ces images furent inventées. Virgile et les autres poëtes
anciens
auroient emploïé des figures d’un goût opposé, s’
urce vive. C’est la destinée de la plûpart des images dont les poëtes
anciens
se sont servies judicieusement pour interesser le
la première classe dont nous avons parlé sont plus attachés aux idées
anciennes
, la raison en est bien simple. Leur respect pour
nseignements que l’on peut tirer de l’étude approfondie des doctrines
anciennes
. Il est très probable que la seconde classe s’est
À peine pouvons-nous comprendre ce que fut la royauté dans les temps
anciens
. Tout pouvoir fut donné aux rois, chez les Juifs.
n’ont d’autre tort que celui d’être restés fidèles au code des idées
anciennes
, et ils n’y sont restés fidèles que parce que c’é
mme. Ceux qui, dans ce moment, professent, à cet égard, les doctrines
anciennes
, croient jeter dans la société une lumière nouvel
pas fait attention qu’ils présentaient comme nouvelle une vérité très
ancienne
, une vérité vieillie, vieillie, qui se retirait d
; ils prêtent tour à tour l’appui d’une haute métaphysique aux idées
anciennes
et aux idées nouvelles. Seulement ils sont sujets
és tout à fait aux idées nouvelles, ne comprennent pas même les idées
anciennes
. De là l’espèce de violence qu’ils mettent dans l
éophiles, dédain souverainement injuste ; car les partisans des idées
anciennes
sont loin de manquer de lumières et de talents, e
des notes par M. Ch. Marty-Laveaux99 Avril 1867. Les études sur l’
ancienne
poésie française ont fait de grands progrès depui
ne saurait en dire à beaucoup près autant de cette autre partie de l’
ancienne
poésie qui ne remonte pas au-delà du xvie siècle
ieux et les studieux pour se guider dans cette branche particulière d’
ancienne
poésie. Le Catalogue des livres composant la Bibl
st qu’en ces dernières années qu’on a vu des hommes très au fait de l’
ancienne
et première poésie du moyen âge, et dont ç’avait
mauvaise santé, où il avait été retenu dans sa chambre, pour lire les
anciens
poètes grecs et latins. Une noble idée d’émulatio
t pour la première fois de rehausser et d’enrichir des dépouilles des
Anciens
. Ce petit livre représente un moment de la langue
s… Ce sera ainsi d’un bout à l’autre avec Du Bellay. L’imitation des
Anciens
, même à cette heure d’émancipation, se marque à c
reste assujetti par l’autre. Une chose a été dite et bien dite par un
Ancien
; on l’a dans la mémoire, on la répète si l’on es
mme d’esprit ; tout homme qui a la tête meublée de ces beaux mots des
Anciens
, qui s’en souvient en pensant et en parlant, et q
qu’on ne peut faire un pas avec lui sans marcher sur une pensée d’un
Ancien
, il est bon d’avoir un éditeur qui ait son Antiqu
’ardeur et de foi, M. Léon Gautier, dans un livre intéressant sur les
anciennes
Épopées françaises, se plaçant à l’époque qu’il e
e son art. Les lettrés du xvie siècle furent plus ignorants de notre
ancienne
poésie, et, en particulier, de nos épopées nation
s et définies où il parut et que notre érudition bien récente sur les
anciennes
sources françaises, sur les regrettables épopées
tion 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler Les
anciens
non contens d’avoir réduit la musique hypocritiqu
que. Le commentateur de Sidonius rapporte même à ce sujet l’épigramme
ancienne
qu’on va lire, et dont on ne connoît point l’aute
personne des pantomimes. L’auteur du traité contre les spectacles des
anciens
que nous avons dans les oeuvres de saint Cyprien,
pour la tragédie, pour la comédie et pour ce poëme dramatique que les
anciens
appelloient satyres. Pylade avoit nommé l’ itali
ans l’université de Padoüe, prétend que l’art des pantomimes fut plus
ancien
qu’Auguste, mais il prouve mal son opinion. Cet a
rement en dansant, quelques passions, art qui étoit certainement plus
ancien
qu’Auguste. Nous rapporterons dans la suite un pa
eux pantomimes. Nous trouvons la même remarque dans un grand nombre d’
anciens
écrivains. Pour dire que les pantomimes joüoient
s en lisant cet ouvrage que son auteur ait sçu que les pantomimes des
anciens
se fissent entendre sans parler, cependant la cho
voit-il fait en comparaison de celui que faisoient les pantomimes des
anciens
? Roger sçavoit-il seulement qu’il y eut jamais
oût pour les spectacles, voulut voir un essai de l’art des pantomimes
anciens
qui pût lui donner une idée de leurs représentati
devoir être moins gênés sur cet article ; ce sont les traducteurs des
anciens
. Si les finesses de la diction leur échappent dan
. La superstition en faveur de l’antiquité nous fait supposer que les
anciens
se sont toujours exprimés de la manière la plus h
le fameux satirique du dernier siècle, admirateur aussi passionné des
anciens
, que juge sévère et quelquefois injuste des moder
1. « Les Français, disait-il, manquent de goût ; il n’y a que le goût
ancien
qui puisse former parmi nous des auteurs et des c
faute de modèles dans notre propre langue, qui ne cèdent en rien aux
anciens
. Pour ne comparer que des morts, qui osera mettre
idée commune ? Ce n’est pas pour nous faire connaître les défauts des
anciens
qu’on les met en notre langue, c’est pour enrichi
cteur sans l’ennuyer jamais. Ce qu’on propose ici, de ne traduire les
anciens
que par morceaux détachés, conduit à une autre ré
e plus excellent, et de ne présenter aux enfants, dans la lecture des
anciens
, que ce qui mérite davantage d’être retenu ? Par
e retenu ? Par ce moyen ils se rendraient propre, non tout ce que les
anciens
ont pensé, mais ce qu’ils ont pensé de mieux ; il
a réunion est assez rare, être profondément versé dans la lecture des
anciens
, et en même temps être dégagé de toute superstiti
rimer. Je me permettrai quelquefois d’évoquer l’esprit des traditions
anciennes
; mais je suis loin, en cela comme en tout le res
raindre les circonstances actuelles, chérir ou redouter les souvenirs
anciens
? Cependant, et il n’est pas inutile de le remarq
raisonnement : il est, sous ce rapport, le représentant des opinions
anciennes
et des opinions nouvelles. Les lecteurs superfici
n avis, plus de respect pour les nations : tout à fait dans les temps
anciens
les rois étaient de race divine ; dans les temps
et il n’est question ici que de cela, prouve en faveur des doctrines
anciennes
contre les doctrines nouvelles ; car l’utilité to
tombeaux que dédaigner l’esprit des ancêtres ; l’autre unit les temps
anciens
aux temps qui vont éclore, professe sans idolâtri
choses nouvelles, sans toutefois repousser dans l’opprobre les choses
anciennes
. Ce n’est pas sans dessein que j’éloigne des poin
st toujours sentie dès qu’elle existe. N’exigeons pas l’impossible. D’
anciens
souvenirs ne s’effacent pas de suite ; des tradit
ce que certains autres hommes, plus religieux dépositaires des mœurs
anciennes
, des vieilles habitudes, des illustrations consac
Saint-Denis ? Il est temps de confondre dans nos affections la France
ancienne
et la France nouvelle ; mais ne soyons point éton
t à dire, soit pour la constitution du texte, soit pour l’orthographe
ancienne
à rendre plus conforme aux meilleurs manuscrits,
nt d’ouvrir la marche et de l’inaugurer dignement par Virgile, est un
ancien
élève de l’École normale, hier encore simple prof
au lycée de Marseille, tout récemment chargé du Cours de littérature
ancienne
à la Faculté des lettres de Nancy en remplacement
lius par les marbres et les inscriptions, par les manuscrits les plus
anciens
et les plus authentiques, tant les manuscrits de
e meilleur parti serait, ce me semble, de se conformer aux règles des
Anciens
. » Ce n’est pas sans quelque chagrin que j’enregi
er, dont la perte prématurée est presque irréparable pour les Lettres
anciennes
, a eu le temps, avant de mourir, de rendre compte
quisquís amores Aut metuet dulces, aut experietur amaros. Je donne l’
ancien
texte, et je traduis de la sorte : « Il ne m’appa
voir trouvé le mot de l’énigme. Dans le doute, je préfère encore et l’
ancien
texte que confirment les manuscrits, et l’ancienn
préfère encore et l’ancien texte que confirment les manuscrits, et l’
ancienne
version qui ne me paraît pas si contraire au goût
uti à rien de plus satisfaisant que ce premier sens tout naturel de l’
ancienne
version, — une maxime en l’honneur des amoureux.
’aurais aimé, moi aussi, à élever mon autel. Je me suis plu, dans mon
ancienne
Étude, à donner dans des exemples déterminés le s
ir. J’aimerais, ai-je dit, que nos éditions françaises des classiques
anciens
gardassent, tout en se perfectionnant, un caractè
seau était à peine un ministre.55 Il y aurait à chercher si parmi nos
anciennes
et grandes figures parlementaires, L’Hôpital, Har
enne. 56. Je donne ce passage comme il est dans toutes les éditions
anciennes
; je résiste de toutes mes forces le ponctuer et
M. Ambroise Firmin Didot 1867 Lundi 2 mars 1868. En ma qualité d’
ancien
novateur et révolutionnaire romantique qui est de
Ceux qui ne le connaissent que par ses savantes éditions des auteurs
anciens
, par ses belles éditions des classiques modernes,
la manière du peuple et, comme cela s’est passé pour le premier fonds
ancien
de mots latins, par une usure lente et continuell
rthographe impertinente de Ramus, mais aussi de ne pas s’asservir à l’
ancienne
orthographe, « qui s’attache superstitieusement à
pris ses mots » ; il propose un juste milieu : ne pas revenir à cette
ancienne
orthographe surchargée de lettres qui ne se prono
beaucoup parce qu’en beaucoup de mots nous avons supprimé les S de l’
ancienne
orthographe, comme dans despescher, teste, masle,
ours et s’il est nécessaire, s’il peut être suppléé par un autre plus
ancien
, son parfait équivalent. Je prends vite un exempl
enoît, auteur d’un Discours couronné par l’Académie : « Si, dans nos
anciennes
causeries, ce sujet (de Chateaubriand) s’est renc
de s’arrêter. C’est au bon goût, et au bon sens à le reconnaître. Un
ancien
ministre et conseiller d’État d’un précédent régi
h ! pour le coup, on s’est insurgé et l’on a crié holà ! » Ce que cet
ancien
ministre, homme d’esprit, a observé là à l’occasi
int à déterminer n’est point fixe, ni donné par les livres ou par les
anciens
vocabulaires : il est mobile, et c’est à l’usage
que nous l’avons déjà remarqué, sont restées dans la sphère des idées
anciennes
; les opinions prennent leur source dans les idée
irai servira du moins à compléter le tableau de cette lutte des idées
anciennes
contre les idées nouvelles, et à me faire ainsi m
à en parler, le, soir, dans la chambre des dames, comme disaient nos
anciens
chevaliers sur le champ de bataille ou sur la brè
se ici conseiller existait, par le fait, dans la plupart des sociétés
anciennes
. La faute en fut aux institutions religieuses, qu
cesse, par une raison contraire à celle qui plaça, dans les sociétés
anciennes
, les mœurs et les opinions sur deux lignes différ
tes, et que la suite de cet écrit expliquera. Mais, dans les sociétés
anciennes
, les peuples différaient entre eux, et par les mœ
pussent s’élever eux-mêmes dans la hiérarchie, au lieu que dans notre
ancienne
monarchie c’étaient les familles. Quoi qu’on dise
tre le sujet qui nous occupe, nous verrions que le duel, reste de nos
anciennes
mœurs, s’est conservé intact dans nos mœurs nouve
analogues à celles qui existaient auparavant. Dans les gouvernements
anciens
, tous les hommes libres comptaient pour l’exercic
d’une autorité qui allait jusqu’au droit de lui donner un époux. Nos
anciennes
dames, lorsqu’elles devenaient veuves, apportaien
écédés, sur les tombeaux de tous nos ancêtres. Ainsi nos institutions
anciennes
furent à la fois le bienfait du christianisme et
digne d’éloge. Pour peu qu’on jette les yeux sur les ouvrages des
anciens
Ecrivains François, on voit quels obstacles ils e
l’histoire, pour les Actes & les Traités publics, le langage de l’
ancienne
Rome. Des Fables, des Romans, des Récits de faits
presqu’aussi meurtriers que la guerre, qui tiroient leur origine de l’
ancienne
Chevalerie, contribuèrent également à faire fleur
ls ou Jongleurs. Cette vie errante, qui ressembloit assez à celle des
anciens
Poëtes Grecs, n’avoit rien de deshonorant ; mais
pièces n’est pas supportable, non pas tant à cause de la rudesse de l’
ancien
langage ; mais parce qu’on n’y trouve ni sel, ni
’instruire & d’embellir l’Occident. On reprit donc l’étude des
Anciens
, l’amour des Sciences se ralluma, tous les genres
uelle il s’opéra, fut la suite de l’ardeur que l’on mit à étudier les
Anciens
. On se les rendit bientôt assez familiers, pour o
plus éclairée, discutant les faits, rétablissoit l’Histoire dans son
ancienne
splendeur ; la Poësie s’embellissoit des larcins
ns la leur. Une autre raison décisive pour faire usage de ces langues
anciennes
, c’est qu’il falloit s’instruire, & qu’il n’e
beaucoup plus lents. L’amour qu’ils avoient inspiré pour l’étude des
Anciens
, demeura dans toute sa vigueur ; mais il étoit bi
ils devoient exceller. Corneille avoit ressuscité la Tragédie des
Anciens
; & quoiqu’il eût tenté de faire revivre auss
art de la scène Comique, & de le porter fort au-delà de celui des
Anciens
. Il avoit été, depuis Térence jusqu’à lui, entièr
Pradon ne l’ait emporté sur Racine ! N’a-t-on pas vu le moment où les
Anciens
alloient être dégradés & bannis de la Républi
n doutât moins de ses talens, il voulut se signaler, en disputant aux
Anciens
leur supériorité sur les Modernes. Cette pensée n
juger quelle étoit la plus belle Ode de Malherbe, pour l’opposer aux
Anciens
. Comment ose-t-on décider des rangs, apprécier le
Si Corneille, par la fécondité de son génie sublime, a su égaler les
Anciens
; si nous retrouvons Euripide & Sophocle dans
e l’Italie ; en doit-on conclure que les Modernes l’emportent sur les
Anciens
? Tandis au contraire que, sans les Anciens, ces
ernes l’emportent sur les Anciens ? Tandis au contraire que, sans les
Anciens
, ces Modernes si célèbres aujourd’hui, si dignes
es les plus grandes & les plus frappantes. Ceux que nous appelons
Anciens
par rapport à nous, ont été précédés par des Peup
mble avoir pris plaisir à révéler ses secrets les plus cachés. Les
Anciens
seront toujours les maîtres & les modèles de
ssance & d’intérêt les beautés & les défauts des ouvrages des
Anciens
? A quoi songeoit donc le bel-esprit, de s’expose
ns un siècle, où les Sciences étoient si manifestement redevables aux
Anciens
de l’éclat qu’elles répandoient sur toute la Fran
t Séneque, qui ne cessa, pour soutenir sa réputation, de déprimer les
Anciens
, sentant bien que, si l’on s’attachoit une fois à
e n’étoit pas plus raisonnable que la guerre qu’il avoit déclarée aux
Anciens
; mais il étoit de son intérêt d’attaquer toujour
chaussée pour réussir. Ce genre hermaphrodite, absolument inconnu aux
Anciens
, auquel on a donné le nom de Comique larmoyant, n
à la bonne & saine Littérature, qui cherchent à nous ramener aux
Anciens
, & à réveiller notre goût pour eux. Homère, E
ce qui n’appartient pas à tout le monde. Il est plus sûr d’imiter les
Anciens
, dont le mérite n’est plus douteux. C’est pourquo
, illorum id nominibus exornent ». Id. Ibid. (*). Aucune langue des
anciens
peuples ne subsiste. Elles sont toutes ensevelies
t en ce langage. Les Samaritains seuls ont conservé le Pentateuque en
anciens
caractères Hébraïques. Quant à nous, les Saintes
Voy. Les excellens Mémoires de M. de la Curne de Sainte-Palaye sur l’
ancienne
Chevalerie. (*). Voy. Œuvres de Fontenelle, T. I
a l’original de la main de Perrault, dans laquelle cet adversaire des
Anciens
avoue qu’il ne les connoît pas. (*). M. le Comte
s Livres qui traitent de la Rhétorique. §. I. Des ouvrages des
Anciens
sur la Rhétorique, & des traductions qui en o
tout ce qu’on devoit attendre d’un auteur familier avec les Orateurs
anciens
& modernes, & couronné trois fois par l’A
rprêtes. Quintilien combattit ce mauvais goût. Il prit la défense des
Anciens
; il soutint qu’il étoit dangereux de vouloir avo
t revivre dans un travail moderne le feu & l’esprit de l’original
ancien
. On a attribué à Quintilien, mais peut-être sans
des modernes. L Es Modernes ont écrit sur la Rhétorique comme les
Anciens
; ils ont suivi leurs préceptes, mais ils les ont
cependant avoir épuisé son sujet, ni avoir parlé de tous les Rhéteurs
anciens
& modernes. En ceci, comme dans les autres sc
ssi des réfléxions très-justes. L’auteur regarde tous les traités des
anciens
sur la Rhétorique, plûtôt comme des ouvrages prop
. de Fénélon, parurent la même année que les Agrémens du langage. Les
anciens
& les modernes avoient traité de l’Eloquence
des Rhétoriques de Collège, qui est de ramener tout à l’imitation des
Anciens
, & de nous remplir des préceptes d’Aristote,
urs critiques. “L’on voit bien (dit Gueret dans sa Guerre des Auteurs
anciens
& modernes) que l’auteur n’a fait son livre q
le voudroit Fénélon, sera pour eux une raison décisive de conserver l’
ancienne
méthode. Une personne qui seroit en état d’étendr
ns un seul volume les maximes & les regles des meilleurs Orateurs
anciens
& modernes. Toute la matiere de ce bon Livre
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