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1 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »
e la foule que par le savoir prétentieux de quelque lettré : « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
ntieux de quelque lettré : « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! « Voici le printemps
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! « Voici le printemps nouveau, le
 ; demain Dioné donne des lois du haut de sa couche de reine. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
haut de sa couche de reine. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! « Alors, d’un effluve
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! « Alors, d’un effluve des cieux e
upes bleuâtres et des chevaux à deux pieds, fit sortir Dioné. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
ux pieds, fit sortir Dioné. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a aimé, qu’il aime encore demain !
ioné. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a aimé , qu’il aime encore demain ! « C’est elle qui de l
l aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a aimé, qu’il aime encore demain ! « C’est elle qui de l’éclat des f
le de la nuit, larmes radieuses dans leur chute tremblotante. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
ns leur chute tremblotante. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a aimé, qu’il aime encore demain !
ante. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a aimé , qu’il aime encore demain ! « La déesse elle-même
l aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a aimé, qu’il aime encore demain ! « La déesse elle-même a dit à ses
n arc, de sa flèche, de ses feux, il ne fasse nulle blessure. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
il ne fasse nulle blessure. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! Vénus, ô Diane ! envo
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! Vénus, ô Diane ! envoie vers toi
règne dans les forêts ! toi, déesse de Délos, cède la place ! « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
e de Délos, cède la place ! « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! « La déesse a prescri
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! « La déesse a prescrit de tenir s
ordonne aussi aux jeunes filles de ne croire en rien l’Amour. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
ne croire en rien l’Amour. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! « C’est Vénus qui a c
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! « C’est Vénus qui a conduit dans
ur postérité de Romulus, le père et la génération des Césars. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui
t la génération des Césars. « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé  ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore dem
« Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé , qu’il aime encore demain ! » À travers nos supp
e demain, celui qui n’a jamais aimé ! et celui qui a déjà aimé, qu’il aime encore demain ! » À travers nos suppressions, ce
2 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142
ce travail par Barère, le Barère de la Terreur, ni plus ni moins, qui aimait fort la littérature, comme on sait, et surtout ce
des autres et recevait si visiblement l’effet de leur esprit, qu’on l’ aimait pour le succès qu’on se sentait avoir près d’elle
à la simplicité ». Son goût littéraire était plus vif que sûr ; elle aimait , elle adorait Racine, comme le maître du cœur, ma
lle aimait, elle adorait Racine, comme le maître du cœur, mais elle n’ aimait pas pour cela le trop fini, elle aurait préféré l
doute un peu plus à l’origine, on peut dire que Mlle de Lespinasse n’ aima que deux fois dans sa vie : elle aima M. de Mora
t dire que Mlle de Lespinasse n’aima que deux fois dans sa vie : elle aima M. de Mora et M. de Guibert. C’est la lutte de ce
lle de Lespinasse que dans ses propres aveux et chez elle seule. Elle aimait M. de Mora depuis déjà cinq ou six ans quand elle
rs 1766 ; c’est alors que Mlle de Lespinasse l’avait connu et l’avait aimé . Il avait fait plusieurs absences dans l’interval
lus rude. Reconnaissons toutefois qu’un homme qui put être à ce point aimé de Mlle de Lespinasse, et qui, ensuite, eut le pr
était et par l’estimer à son taux sans pouvoir jamais s’empêcher de l’ aimer , avait commencé avec lui par l’admiration. « L’am
cat et sensible, ce véritable homme supérieur, quand elle s’engagea à aimer M. de Guibert, ce faux grand homme, mais qui étai
t-elle, je n’avais pas de sacrifice à lui faire ». Elle croit qu’elle aime encore M. de Mora, et qu’elle peut arrêter, immol
i, en partant, plus d’un regret. Il y a deux femmes, dont l’une qu’il aime , lui répond assez mal ; et dont l’autre, de qui i
une qu’il aime, lui répond assez mal ; et dont l’autre, de qui il est aimé , l’occupe peu. La pauvre Mlle de Lespinasse s’int
elle essaie de se glisser entre les deux. Que voulez-vous ? quand on aime tout de bon, on n’est pas fier, et elle se dit av
Réglons nos rangs, dit-elle, donnez-moi ma place ; mais, comme je n’ aime pas à en changer, donnez-la-moi un peu bonne. Je
vous verrez que je n’abuse point. Oh ! vous verrez comme je sais bien aimer  ! Je ne fais qu’aimer, je ne sais qu’aimer. Voil
buse point. Oh ! vous verrez comme je sais bien aimer ! Je ne fais qu’ aimer , je ne sais qu’aimer. Voilà l’éternelle note qui
verrez comme je sais bien aimer ! Je ne fais qu’aimer, je ne sais qu’ aimer . Voilà l’éternelle note qui commence, elle ne ce
qu’aimer. Voilà l’éternelle note qui commence, elle ne cessera plus. Aimer , c’est là son lot. Phèdre, Sapho ni Didon ne l’eu
femmes, ces femmes du monde qui « la plupart n’ont pas besoin d’être aimées , car elles veulent seulement être préférées ? » E
mées, car elles veulent seulement être préférées ? » Elle, c’est être aimée qu’elle veut, ou plutôt c’est aimer, dût-elle ne
re préférées ? » Elle, c’est être aimée qu’elle veut, ou plutôt c’est aimer , dût-elle ne pas être payée de retour : « Vous ne
nts ; que ne me laissiez-vous en repos ? Mon âme n’avait pas besoin d’ aimer  ; elle était remplie d’un sentiment tendre, profo
 Je vis, j’existe si fort, qu’il y a des moments où je me surprends à aimer à la folie jusqu’à mon malheur. » Tant que M. de
ce qui est partout à l’état de lave et de torrent : Mon ami, je vous aime comme il faut aimer, avec excès, avec folie, tran
à l’état de lave et de torrent : Mon ami, je vous aime comme il faut aimer , avec excès, avec folie, transport et désespoir…
cela, j’y ai ce qui ferait bénir le ciel, chérir la vie, si ce qu’on aime était animé du même mouvement. Oui, vous devriez
, si ce qu’on aime était animé du même mouvement. Oui, vous devriez m’ aimer à la folie ; je n’exige rien, je pardonne tout, e
jamais un mouvement d’humeur. Mon ami, je suis parfaite, car je vous aime en perfection. Savez-vous pourquoi je vous écris 
De tous les instants de ma vie (1774).   Mon ami, je souffre, je vous aime , et je vous attends. Il est très rare en France
la trouvait comparable qu’à une Péruvienne, à une fille du Soleil. «  Aimer et souffrir, s’écrie-t-elle en effet, le ciel ou
n lisant, de supplier le ciel de détourner de nous, et de ce que nous aimons , une telle fatalité invincible, un tel coup de to
. Avant le voyage de M. de Guibert en Allemagne, Mlle de Lespinasse l’ aime , mais n’a pas encore cédé. Elle l’admire, elle s’
dit cela, et Mlle de Lespinasse le justifie. Elle continue donc de l’ aimer tout en le jugeant. Elle souffre de plus en plus 
emplissez donc mon âme, ou ne la tourmentez plus ; faites que je vous aime toujours, ou que je ne vous aie jamais aimé ; enf
plus ; faites que je vous aime toujours, ou que je ne vous aie jamais aimé  ; enfin, faites l’impossible, calmez-moi, ou je m
ut dire : « Vous savez bien que quand je vous hais, c’est que je vous aime à un degré de passion qui égare ma raison. » Sa v
à un degré de passion qui égare ma raison. » Sa vie se passe ainsi à aimer , à haïr, à défaillir, à renaître, à mourir, c’est
si à aimer, à haïr, à défaillir, à renaître, à mourir, c’est-à-dire à aimer toujours. Tout finit chaque fois par un pardon, p
ités sociales et de ces barrières. Elle continue donc, malgré tout, à aimer M. de Guibert, sans plus rien lui demander que de
à aimer M. de Guibert, sans plus rien lui demander que de se laisser aimer . Après bien des luttes, tout est revenu le dernie
passion a-t-elle donc de l’avenir ? « Je ne me sens le besoin d’être aimée qu’aujourd’hui ; rayons de notre dictionnaire les
ts contraires sont vrais et s’expliquent par ces trois mots : Je vous aime . » Remarquez qu’à travers cette vie d’épuisement
faible et malheureuse créature que je suis, si j’avais à renaître, j’ aimerais mieux être le dernier membre de la Chambre des co
emps qu’il faisait ! l’air que je respirais me servait de calmant ; j’ aimais , je regrettais, je désirais ; mais tous ces senti
s de la passion ! Oui, je crois que je m’en dégoûte ; je ne veux plus aimer fort ; j’aimerai doucement… Et pourtant, au mêm
 ! Oui, je crois que je m’en dégoûte ; je ne veux plus aimer fort ; j’ aimerai doucement… Et pourtant, au même moment où elle
’aimerai doucement… Et pourtant, au même moment où elle dit qu’elle aimera doucement, elle ajoute : « mais jamais faiblement
3 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »
ment charmante ! C’est probablement la dernière goutte de ce breuvage aimé du xviiie  siècle, qui fut quelquefois un nectar 
comtesse de Sabran que voici n’était, eût dit le prince de Ligne, qui aimait ces échos, ni si Sabran, ni si sabrante. Regardez
tous les cotillons ! Elle ne fut point de ces jupes régnantes. Elle n’ aima pas impudemment deux hommes comme Mademoiselle de
mpudemment deux hommes comme Mademoiselle de Lespinasse, la femme qui aima le mieux d’un temps où chaque femme en aimait tre
Lespinasse, la femme qui aima le mieux d’un temps où chaque femme en aimait trente-six ! Elle n’en aima qu’un, avec une fidél
le mieux d’un temps où chaque femme en aimait trente-six ! Elle n’en aima qu’un, avec une fidélité dévorante. Toute sa vie,
e tous les hommes, de tous les mauvais sujets du xviiie  siècle, elle aima le plus exécrablement aimable ; car il en fut le
ma le plus exécrablement aimable ; car il en fut le plus léger ! Elle aima Boufflers, ce polisson de petit abbé à bénéfices
urnait les têtes aussi, et il tourna celle de Madame de Sabran ! Elle aima ce fou gai, avec une folie sérieuse qui devint bi
, avec une folie sérieuse qui devint bientôt une folie triste. Elle l’ aima comme Hermione aime Pyrrhus : Je t’aimais incons
ieuse qui devint bientôt une folie triste. Elle l’aima comme Hermione aime Pyrrhus : Je t’aimais inconstant, qu’eussé-je fa
tôt une folie triste. Elle l’aima comme Hermione aime Pyrrhus : Je t’ aimais inconstant, qu’eussé-je fait fidèle ?… Elle l’ai
Pyrrhus : Je t’aimais inconstant, qu’eussé-je fait fidèle ?… Elle l’ aima comme une femme aime un homme aimé des autres fem
s inconstant, qu’eussé-je fait fidèle ?… Elle l’aima comme une femme aime un homme aimé des autres femmes ; car pour être a
qu’eussé-je fait fidèle ?… Elle l’aima comme une femme aime un homme aimé des autres femmes ; car pour être aimé d’une, il
comme une femme aime un homme aimé des autres femmes ; car pour être aimé d’une, il faut être aimé de plusieurs ! Et il ne
homme aimé des autres femmes ; car pour être aimé d’une, il faut être aimé de plusieurs ! Et il ne se contenta pas de lui êt
Il lui fut infidèle pour la plus laide de toutes les diablesses qu’il aima , pour cette grande et maigre coquine d’ambition !
des lettres qui, bien entendu, restent à la poste… Elle continua de l’ aimer à travers le monde qu’elle voyait, ce terrible ri
u’elle voyait, ce terrible rival à plusieurs têtes. Bien plus, elle l’ aima à travers ses enfants qu’elle aimait, et qui ne f
plusieurs têtes. Bien plus, elle l’aima à travers ses enfants qu’elle aimait , et qui ne furent point pour lui des bourreaux co
eaux comme ils le sont presque toujours des cœurs assez insensés pour aimer des mères. Elle l’aima sans illusion, les yeux ou
resque toujours des cœurs assez insensés pour aimer des mères. Elle l’ aima sans illusion, les yeux ouverts, ces yeux qui ne
lui disant douloureusement sa vérité, mais ne pouvant s’empêcher de l’ aimer comme une folle tranquille, — une de ces folles q
t elle dut se débattre toute sa vie dans son sentiment pour cet homme aimé dont la grâce était la plus forte, comme dit Alce
Je crois, parce que cela est absurde », disait saint Augustin. Elle l’ aimait , elle, peut-être parce que c’était absurde de l’a
gustin. Elle l’aimait, elle, peut-être parce que c’était absurde de l’ aimer . La fatalité est impénétrable. Si on la comprenai
as, — lui écrit-elle, — ne va pas me haïr, mon enfant, parce que je t’ aime trop ! » Mot sublime ! C’était déjà une humilité
et bien admirée que le mot de Juliette à Roméo : « Pardonne-moi de t’ aimer , beau Montagu ! » mais le mot de Madame de Sabran
ilité divine et de tremblement… L’amour d’une pauvre petite femme qui aime dans l’obscurité a rencontré mieux que le génie d
La femme amoureuse est toujours un peu le caméléon de l’homme qu’elle aime . Elle se teint des rayons de son soleil. Bouffler
4 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
s beautés. Ces poètes que nous avons connus vivants et que nous avons aimés , ils ont souffert, ils ont eu leurs fautes, leurs
; Et toi, qui ne lis plus, sur ton livre accoudée, Plains-tu l’absent aimé qui ne pourra te voir ? Là-bas, pliant son aile
oignage dans le présent volume ; cette âme semble tout à fait vouée à aimer sans être aimée, sans trouver de juste réponse da
présent volume ; cette âme semble tout à fait vouée à aimer sans être aimée , sans trouver de juste réponse dans l’objet de so
victime, et la victime est toujours la partie aimante et vraie. Vous aimez , donc vous n’êtes pas aimé ; vous êtes aimé, donc
toujours la partie aimante et vraie. Vous aimez, donc vous n’êtes pas aimé  ; vous êtes aimé, donc vous n’aimez pas. Et voilà
e aimante et vraie. Vous aimez, donc vous n’êtes pas aimé ; vous êtes aimé , donc vous n’aimez pas. Et voilà l’éternelle hist
. Vous aimez, donc vous n’êtes pas aimé ; vous êtes aimé, donc vous n’ aimez pas. Et voilà l’éternelle histoire… » Non, cela n
i chère A dit ces mots qui m’atteignaient tout bas : « Vous qui savez aimer , ne m’aimez pas ! Ne m’aimez pas si vous êtes sen
t ces mots qui m’atteignaient tout bas : « Vous qui savez aimer, ne m’ aimez pas ! Ne m’aimez pas si vous êtes sensible ; Jama
atteignaient tout bas : « Vous qui savez aimer, ne m’aimez pas ! Ne m’ aimez pas si vous êtes sensible ; Jamais sur moi n’a pl
claire N’a-t-elle dit moins flatteuse et moins bas : « Vous qui savez aimer , ne m’aimez pas ! Ne m’aimez pas ; l’âme demande
-elle dit moins flatteuse et moins bas : « Vous qui savez aimer, ne m’ aimez pas ! Ne m’aimez pas ; l’âme demande l’âme ; L’in
latteuse et moins bas : « Vous qui savez aimer, ne m’aimez pas ! Ne m’ aimez pas ; l’âme demande l’âme ; L’insecte ardent bril
ntendre, Il dit trop tard, ou bien il dit trop bas : « Vous qui savez aimer , ne m’aimez pas ! » Mais voici le déchirement, l
dit trop tard, ou bien il dit trop bas : « Vous qui savez aimer, ne m’ aimez pas ! » Mais voici le déchirement, le réveil en
détriment, cette fatale vérité, qu’il n’y a point d’orgueil quand on aime  :     Fierté, pardonne-moi !     Fierté, je t’a
ierté, je t’ai trahie !…     Une fois dans ma vie, Fierté, j’ai mieux aimé mon pauvre cœur que toi :     Tue, ou pardonne-mo
ierté, je t’ai trahie !…     Une fois dans ma vie, Fierté, j’ai mieux aimé mon pauvre cœur que toi :     Tue, ou pardonne-mo
de talent aussi vrai qui ressemblât davantage à l’humilité même. Elle aimait les femmes poètes, celles qui sont dignes de ce n
Elle enivrait la foule… et les femmes tremblaient. Et charmante, elle aima comme elle était : sans feinte, Loyale avec la ha
. Ô beauté ! souveraine à travers tous les voiles ! Tant que les noms aimés retourneront aux cieux, Nous chercherons Delphine
t par cela seul qu’elle se croyait moins regardée et favorisée, moins aimée  ; devenue l’objet d’une sollicitude continuelle e
toi, toi la plus enfermée. Toi, la plus douloureuse, et non la moins aimée  ! Toi, rentrée en mon sein, je ne dis rien de toi
é sa sympathie qui m’a suivi à travers tous mes barreaux. Je l’aurais aimée comme une mère et à vous en rendre jaloux, si mon
ne mère et à vous en rendre jaloux, si mon âge ne m’avait permis de l’ aimer comme une sœur. Elle m’a écrit en vers, elle m’a
rsonne, tant elle craignait d’être la cause d’une affliction84. Nous aimons à finir sur un éloge si délicat. Pour nous, nous
5 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Arthur de Gravillon »
avillon36 I Arthur de Gravillon, parfaitement inconnu encore, aime et cultive les lettres, et il a du mérite à les c
l ne le fut jamais, il pouvait envoyer promener les lettres et ne les aimer qu’en sybarite délicat et nonchalant, comme on ai
ettres et ne les aimer qu’en sybarite délicat et nonchalant, comme on aime ce qui pare la vie. — les parfums, la musique et
vie. — les parfums, la musique et les fleurs. Eh bien, non ! Il les a aimées comme nous tous qui avons besoin d’elles, et qui,
de bruit — et encore quand nous le faisons ! — le remplace. Il les a aimées par la grande raison qu’il est fait pour elles, q
nant. Raffinant trop peut-être, même pour ceux qui ont la hardiesse d’ aimer cette dangereuse distinction dont il est épris et
t il en a parlé parce qu’il l’avait lu ; mais si l’auteur obscur de J’ aime les Morts, de l’Histoire du feu par une bûche, et
humouriste à l’heure qu’il est ! Henri Heine, que, pour mon compte j’ aime infiniment, quoique ce phalène des clairs de lune
de fumée de cigare sur la netteté de leur esprit. Gravillon, qui doit aimer Henri Heine, ne s’est pas regardé dans la glace p
nir de personne, mais l’espérance de tous, l’espérance de tout ce qui aime la littérature et lui souhaite l’aubaine d’origin
e Arthur de Gravillon a paru pour la première fois dans le livre de J’ aime les Morts. J’aime les Morts est un livre de cœur,
lon a paru pour la première fois dans le livre de J’aime les Morts. J’ aime les Morts est un livre de cœur, profond et bizarr
us noires obscurités de nos cœurs ! L’idée de ce livre fascinant de J’ aime les Morts a, au fond, même quand on ferme les yeu
l admirer les beautés de la mort, cette brune chastement voilée… On l’ aimerait trop, et la passion nuit au devoir ! Telle est la
et qu’il est allé jusqu’à la porte du sacerdoce. Dans son livre de J’ aime les Morts, on reconnaît, à plus d’un endroit, qu’
à louer dans le livre, et Arthur de Gravillon peut être sûr que son J’ aime les Morts sera très aimé des vivants. Ce n’est pa
Arthur de Gravillon peut être sûr que son J’aime les Morts sera très aimé des vivants. Ce n’est pas moi qui vous l’analyser
ile. Je suis sûr de cela, moi ! Tenez ! je ne mets pas au niveau du J’ aime les Morts l’Histoire du feu. Je n’aime pas beauco
je ne mets pas au niveau du J’aime les Morts l’Histoire du feu. Je n’ aime pas beaucoup l’idée de cette histoire, écrite par
ivre où le feu est regardé sous tous les aspects, comme l’auteur de J’ aime les Morts avait déjà regardé la tombe, il y a des
flets de l’élément dont il fait l’histoire, et, de plus, comme dans J’ aime les Morts, il y a cette autre poésie de la langue
différente, que la poésie de l’idée et des vers. Arthur de Gravillon aime la langue française à la fureur, et c’est comme c
ime la langue française à la fureur, et c’est comme cela qu’il faut l’ aimer , et il lui fera de fiers enfants, s’il ne s’amuse
le moins ! Vous allez entrer dans les Misérables littéraires. Mais j’ aime mieux ceux-là que les autres. 36. Les Dévotes
es. Mais j’aime mieux ceux-là que les autres. 36. Les Dévotes ; J’ aime tes morts ; Histoire du feu, écrite par une bûche
6 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
ulaire46. Lundi, 9 mai 1859. Voici une correspondance comme je les aime , qui nous initie à toutes les circonstances et au
dans la correspondance avec Walpole, telle que les plus bienveillants aimaient à la voir, « plus sensible qu’affectueuse, et plu
ir, « plus sensible qu’affectueuse, et plus découragée qu’incapable d’ aimer les autres ou soi-même ». Elle s’ennuie ; elle se
es autres et surtout d’elle-même ; elle ne croit pas possible qu’on l’ aime véritablement, elle admet tout au plus qu’on la s
s, dans ses pensées ; si attentive, et d’un si bon naturel ! Chacun l’ aime , excepté son mari, qui lui préfère sa propre sœur
ur, la duchesse de Grammont, une grande amazone, fière, hautaine, qui aime et qui hait selon ses caprices, et qui est détest
nd point de ne plus blesser l’amour-propre des gens dont on veut être aimé . » Elle eut fort à s’applaudir de l’exil de Chant
vous donner tant de peine pour m’en procurer ; jugez aussi si je vous aime pour pouvoir m’occuper de vous, et comme votre pa
auvre grand-maman est impatientée, tiraillée, harcelée ! Plaignez-la, aimez -la, et vous la consolerez de tout . Mais ceci n’
e tout . Mais ceci n’est que la grande dame en représentation : je l’ aime mieux les jours de tranquillité et d’active raiso
i Horace Walpole, dès qu’il le sut, se montra très contrarié : « Nous aimons tant la liberté de l’imprimerie, disait-il, que j
rié : « Nous aimons tant la liberté de l’imprimerie, disait-il, que j’ aimerais mieux en être maltraité que de la supprimer. » Fr
deux dames au sujet de La Bletterie qu’elles protégeaient et qu’il n’ aimait pas, Mme de Choiseul écrivait encore à sa vieille
ersion des gens de lettres me paraît la plus dangereuse des pestes. J’ aime les lettres, j’honore ceux qui les professent, ma
ous en carrosse, et appréciez les choses et les gens. Avec cela, vous aimerez peu, mais vous haïrez peu aussi ; vous n’aurez pa
ort plutôt que de se flatter. Toujours en doute et en défiance d’être aimée , elle a le désir de l’être. Dans un âge si avancé
it par son meilleur côté, du côté où elle se cramponne pour essayer d’ aimer . Il y a des moments où elle se flatte du moins qu
ssayer d’aimer. Il y a des moments où elle se flatte du moins qu’on l’ aime , et où elle s’écrie : « Je jouis d’un bonheur que
ours désiré et que j’ai été prête à croire une pure chimère ; je suis aimée  ! je le suis de vous et de mon Horace… » Mais ces
ilité : alors elle veut savoir ce qu’on pense d’elle au fond, si on l’ aime vraiment, et de quelle manière : « Vous savez que
si on l’aime vraiment, et de quelle manière : « Vous savez que vous m’ aimez , dit-elle à Mme de Choiseul, mais vous ne le sent
remède, que « connaître à fond, et tel qu’il est, un être humain et l’ aimer , c’est chose impossible ». Elle voudrait s’en ass
vous aller voir ; cette espérance fait mon bonheur, parce que je vous aime autant qu’on peut aimer, mais je crains de ne pas
espérance fait mon bonheur, parce que je vous aime autant qu’on peut aimer , mais je crains de ne pas vous paraître aimable”,
s paraître aimable”, on lui dirait : “Pourquoi doutez-vous qu’on vous aime , puisque vous ne voulez pas qu’on doute que vous
vous qu’on vous aime, puisque vous ne voulez pas qu’on doute que vous aimez  ? Ignorez-vous que la charité, suivant saint Paul
vre la multitude des péchés ? Ignorez-vous que saint Augustin a dit : Aimez , et tout vous sera pardonné ? Ignorez-vous qu’on
age de la nature. Voyez les enfants ; voyez avec quelle franchise ils aiment . S’ils ont des défauts, on les fouette ; mais aux
ni principes, ni conséquences, ni écarts ; c’est par l’instinct qu’on aime et qu’on est aimé véritablement. Fiez-vous à lui,
onséquences, ni écarts ; c’est par l’instinct qu’on aime et qu’on est aimé véritablement. Fiez-vous à lui, mes très chers fr
de et qui avait tant abusé et mésusé dans sa jeunesse de la faculté d’ aimer , qu’elle n’en avait plus la force ni la foi dans
essait) : Vous trouvez, dites-vous, mes lettres fort courtes. Vous n’ aimez pas que je vous parle de moi ; je vous ennuie, qu
7 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
leste, il a permis que dans quelques instants de sa jeunesse ; il put aimer avec passion, il put vivre dans un autre, il put
les qualités, les charmes, les jouissances, les intérêts de ce qu’on aime , n’ont de terme que dans notre imagination. Ah !
ns vécu contemporains ; une femme condamnée à mort avec celui qu’elle aimait , laissant bien loin d’elle le secours du courage,
ervalles, le sentiment seul enivre chaque instant, rien ne lasse de s’ aimer  ; rien ne fatigue dans cette inépuisable source d
ouissances de la personnalité, la gloire, que vaut-elle auprès d’être aimé  ? Qu’on se demande ce que l’on préférerait d’être
nies. Si l’on veut sentir le prix de la gloire, il faut voir ce qu’on aime honoré par son éclat ; si l’on veut apprendre ce
té seule avilit ; tout est bonté, tout est pitié dans l’être qui sait aimer , et l’inhumanité seule bannit toute moralité du c
et la nature, et la société séparent sans retour ceux qui se seraient aimés pendant tout le cours de leur vie, et les mêmes p
; et rien n’égale le désespoir que fait éprouver la certitude d’avoir aimé un objet indigne de soi. Ce funeste trait de lumi
ur ; poursuivi par l’ancienne opinion à laquelle il faut renoncer, on aime encore en mésestimant ; on se conduit comme si l’
it croire à sa propre folie, pour éviter de juger le cœur de ce qu’on aimait  ; le passé même ne reste plus pour faire vivre de
au contraire, il a existé dans la vie un heureux moment où l’on était aimé  ; si l’être qu’on avait choisi était sensible, ét
rés de l’amour, gravent en traits d’airain que vous avez cessé d’être aimé  ; alors, que comparant ensemble les lettres de la
les rendraient plus amers ; il faut errer dans les lieux où il vous a aimé , dans ces lieux dont l’immobilité est là, pour at
n’est pas amour dans la jalousie comme dans le regret de n’être plus aimé  ; la jalousie inspire le besoin de la vengeance,
dont la pensée n’ose approcher, c’est la perte sanglante de ce qu’on aime , c’est cette séparation terrible qui menace chaqu
moins redoutable de toutes : comment survivre à l’objet dont on était aimé , à l’objet qu’on avait choisi pour l’appui de sa
sûrs, parce que le besoin qu’elles ont de l’appui de l’homme qu’elles aiment , se compose de motifs indépendants de l’attrait m
veut former son bonheur, plus la nature l’a fait pour régner, plus il aime à trouver d’obstacles : les femmes, au contraire,
erait inférieur. Et comme les femmes ont besoin d’admirer ce qu’elles aiment , les hommes se plaisent à exercer sur leur maître
oit se changer en remord, en souvenir de honte, quand elle n’est plus aimée  ; et lorsque la douleur, qui d’abord n’a qu’une i
ouvenir des femmes ; l’imagination des hommes a tout conquis en étant aimé  ; le cœur des femmes est inépuisable en regrets,
ce sentiment est le seul bonheur des femmes. Les hommes, enfin, sont aimés parce qu’ils aiment ; les femmes doivent craindre
e seul bonheur des femmes. Les hommes, enfin, sont aimés parce qu’ils aiment  ; les femmes doivent craindre à chaque mouvement
ppuis indestructibles ; mais si vous vous abandonnez au besoin d’être aimée , les hommes sont maîtres de l’opinion ; les homme
tit pas, et qui a besoin de la constance pour jouir du vrai bonheur d’ aimer  ; celle qui serait l’unique amie d’un tel homme,
s espérances trompées ? À quel prix ne voudrait-on pas n’avoir jamais aimé , n’avoir jamais connu ce sentiment dévastateur qu
8 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Œuvres complètes de Molière »
quantité d’heureuses trouvailles ou de conjectures curieuses comme il aime à en faire sur nos grands auteurs69, etc, etc ; e
s de petit ménage » qui ne soient en argent. Parmi tous ces objets on aime à voir Marie Cressé conserver avec soin, dans un
est », il conclut, non sans quelque couleur de raison et selon qu’on aime à le croire avec lui : « C’est donc de Marie Cre
el et subrogé tuteur de Molière, Louis de Cressé, ce riche bourgeois, aimait , dit-on, la comédie avec passion et menait souven
es hommes de finesse, de rondeur et de sens, tels que Molière les eût aimés en son temps, et qui, en revanche, méditent et ru
étuellement, dans laquelle deux d’entre eux, les deux amoureux, qui s’ aiment , qui se cherchent, qui finiront par s’épouser, n’
s à Molière. C’est, à mon sens, comme un bienfait public que de faire aimer Molière à plus de gens. III. Aimer Molière, en ef
me un bienfait public que de faire aimer Molière à plus de gens. III. Aimer Molière, en effet, j’entends l’aimer sincèrement
mer Molière à plus de gens. III. Aimer Molière, en effet, j’entends l’ aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, savez-vou
ien des défauts, bien des travers et des vices d’esprit. C’est ne pas aimer d’abord tout ce qui est incompatible avec Molière
it contraire en son temps, ce qui lui eût été insupportable du nôtre. Aimer Molière, c’est être guéri à jamais, je ne parle p
aut. Gens éloquents et sublimes, vous l’êtes beaucoup trop pour moi ! Aimer Molière, c’est être également à l’abri et à mille
et molles qui, en présence du mal, ne savent ni s’indigner, ni haïr. Aimer Molière, c’est être assuré de ne pas aller donner
le on se replonge chaque fois avec lui par une hilarité bienfaisante. Aimer et chérir Molière, c’est être antipathique à tout
hés, au marivaudage en aucun genre, au style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux
style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux bel esprit ni la science pédante ; c’e
seulement change et dont le plumage se renouvelle sans cesse ; c’est aimer la santé et le droit sens de l’esprit chez les au
donner la note et le motif ; on peut continuer et varier sur ce ton. Aimer et préférer ouvertement Corneille, comme le font
: et pourtant n’est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’ aimer un peu la fausse gloire, d’aller jusqu’à ne pas d
r l’enflure et l’emphase, un air d’héroïsme à tout propos ? Celui qui aime passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’
passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance. Aimer , au contraire, et préférer Racine, ah ! c’est san
tance. Aimer, au contraire, et préférer Racine, ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce, le naturel et la
hères, de certaines délicatesses excessives, exclusives ? Enfin, tant aimer Racine, c’est risquer d’avoir trop de ce qu’on ap
r trop de ce qu’on appelle en France le goût et qui rend si dégoûtés. Aimer Boileau… mais non, on n’aime pas Boileau, on l’es
France le goût et qui rend si dégoûtés. Aimer Boileau… mais non, on n’ aime pas Boileau, on l’estime, on le respecte ; on adm
probité, sa raison, par instants sa verve, et, si l’on est tenté de l’ aimer , c’est uniquement pour cette équité souveraine qu
en particulier à celui qu’il proclame le premier de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer
de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’ aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature,
mer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature, la peinture naïve de
je les diviser ? La Fontaine et Molière, on ne les sépare pas, on les aime ensemble. 64. Garnier frères, 6, rue des Saints
9 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. (suite) »
ussitôt et qu’elle voudrait retirer : « pauvre femme qui veut qu’on l’ aime et que l’amour offense ! » Michel, l’artiste poè
toujours et qui fait querelle entre eux : « C’est parce que je vous aime , Marie, que je hais ce grand Ange imbécile que je
au plaisanter ; il a l’air de rire, mais il avance bien peu. Comme il aime véritablement et qu’il a de la délicatesse, il ne
essaye de l’amener insensiblement plus loin : « Vous ne pouvez pas m’ aimer encore, parce que vous êtes une femme, et que les
as m’aimer encore, parce que vous êtes une femme, et que les femmes n’ aiment pas ainsi pour un oui, pour un non. Il faut à leu
dresse une garantie, une consécration. Il leur faut le temps. Elles n’ aiment pas tout de suite ; elles aiment plus tard, — bea
tion. Il leur faut le temps. Elles n’aiment pas tout de suite ; elles aiment plus tard, — beaucoup, — trop peut-être. Vous ne
ite ; elles aiment plus tard, — beaucoup, — trop peut-être. Vous ne m’ aimez pas. Il n’y aura pas de bonheur pour vous dans ce
suis certain, du plaisir, le plaisir de me savoir heureux. Si vous m’ aimiez , le bonheur serait pour vous, le plaisir pour moi
l implore d’elle et qu’elle a épilogué sur les différentes manières d’ aimer et sur celle même qu’elle ne comprend pas, il lui
épondait-elle, celui qui paye leur entrée au bal est toujours le plus aimé . » Sur quoi Michel, un peu froissé, lui disait :
l’homme a de plus fier, la pensée. Chère orgueilleuse ! que j’aurais aimé à souffler sur ton front, entre deux baisers, cet
nt ; j’aurais voulu te faire regarder tout en face ; j’aurais surtout aimé à te voir sourire dédaigneusement au nez de tous
tes respect, vous entendez estime. On ne respecte pas une femme qu’on aime , on l’aime. L’amour est une démangeaison de manqu
, vous entendez estime. On ne respecte pas une femme qu’on aime, on l’ aime . L’amour est une démangeaison de manquer de respe
l’histoire, et vous doutez de la vie ! » Marie écrit beaucoup ; elle aime à écrire : « c’est la seule chose d’elle qu’elle
la seule chose d’elle qu’elle donne sans craindre trop. » Elle croit aimer  : « Vous dites que vous m’aimez, Marie. Vous aime
onne sans craindre trop. » Elle croit aimer : « Vous dites que vous m’ aimez , Marie. Vous aimez l’amour, — l’amour qui se lit
trop. » Elle croit aimer : « Vous dites que vous m’aimez, Marie. Vous aimez l’amour, — l’amour qui se lit dans les livres. »
ie a changé de ton ; elle met en avant les grands mots, « ce besoin d’ aimer qui ne peut être satisfait par rien » ; ou encore
out ce qui est grand, est triste. » Elle est femme à dire : « Je vous aime de toutes les puissances de mon cœur, et je ne ve
t pas vrai, car il suffit de le nier. Mais ce n’est pas le rire que j’ aime , c’est le sourire. Vous ne sauriez pas rire : je
ie semble s’être dissipé, où il lui échappe de dire qu’elle veut être aimée tout bonnement « pour tout ce que Mme Denis regre
méprise la parole et les phrases. L’esprit est une misère. Les sots s’ aiment mieux que les autres… J’ai souvent pensé que des
t ce qui est mâle en lui ; — et c’est pour cela, ajoute-t-il, qu’on n’ aime jamais bien une femme qu’on ne comprend pas, qu’o
e j’étais froid et que j’analysais, que parfois je croyais que vous m’ aimiez beaucoup et que je vous aimais peu. Vous m’auriez
ais, que parfois je croyais que vous m’aimiez beaucoup et que je vous aimais peu. Vous m’auriez fait croire, Marie, que je ne
je vous aimais peu. Vous m’auriez fait croire, Marie, que je ne vous aimais pas ! Votre orgueil est d’une éloquence étrange.
d’une éloquence étrange. N’écrivez jamais, Marie, à l’homme qui vous aimera  ! » Malheureuse Marie, belle, spirituelle, aimée
à l’homme qui vous aimera ! » Malheureuse Marie, belle, spirituelle, aimée , qui a eu trop d’esprit seulement, qui a trop cra
10 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 214-216
istere du Cardinal de Richelieu. Les saillies de son esprit le firent aimer du Cardinal de Retz, qui fut tirer parti, en fave
trop estimer Les plaisirs où l’amour engage, Qu’on est sot de ne pas aimer  ! Mais si l’on se sent enflammer D’un feu dont l’
extrême, Et qu’on n’ose pas l’exprimer, Qu’on est sot alors que l’on aime  ! Si dans la fleur de son bel âge, Fille qui po
tout charmer, Vous donne son cœur en partage, Qu’on est sot de ne pas aimer  ! Mais s’il faut toujours s’alarmer, Craindre, ro
blême, Aussi-tôt qu’on s’entend nommer, Qu’on est sot alors que l’on aime  ! Pour complaire au plus beau visage Qu’amour p
mais former, S’il ne faut qu’un doux langage, Qu’on est sot de ne pas aimer  ! Mais quand on se voit consumer, Si la Belle est
de même, Sans que rien ne puisse animer, Qu’on est sot alors que l’on aime  ! ENVOI. En amour, si rien n’est amer, Qu’on e
ime ! ENVOI. En amour, si rien n’est amer, Qu’on est sot de ne pas aimer  ! Si tout l’est au degré suprême, Qu’on est sot a
aimer ! Si tout l’est au degré suprême, Qu’on est sot alors que l’on aime  ! Ceux qui aiment tant à mettre au jour ce qu’on
l’est au degré suprême, Qu’on est sot alors que l’on aime ! Ceux qui aiment tant à mettre au jour ce qu’on appelle des Recuei
11 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
s présentes. C’était, je l’ai dit, le moment de la ruine complète. On aima mieux rester pauvre, à la garde de Dieu et de Not
t père cependant était devenu inspecteur des prisons à Douai, et elle aimait à lui être une auxiliaire bienfaisante, dans l’ex
t (c’est le vieux Raimond qui s’adresse à Némorin) : « Cependant vous aimez ma fille ; » et là-dessus elle se sauvait dans le
20, plus complète que celle de 1818, et où il n’y a que des vers48, j’ aime à considérer la première et pure forme de son tal
ce sont de doux éclairs du matin, de jolis rayons d’avril, les lilas aimés , le réséda dans sa senteur, et déjà s’exhalent po
l a refusé tes dons, il va lui-meme t’en offrir ; l’ingrat, s’il ne t’ aime pas, il va t’aimer à son tour, fusses-tu pour lui
s, il va lui-meme t’en offrir ; l’ingrat, s’il ne t’aime pas, il va t’ aimer à son tour, fusses-tu pour lui cruelle ! — Voilà
à ces chers défunts qu’on a connus : Vous qui ne pleurez plus, nous aimez -vous toujours ? — J’ai écrit encore sur Mme Desb
! plus nous aurons payé d’avance, plus il nous dédommagera de l’avoir aimé et cherché au milieu de toutes nos épreuves. J’ai
bonne volonté à la source de notre être et de tout ce que nous avons aimé au monde. Tous les biens se perdent et s’évanouis
e et tendre. Il nous rend tout ce que nous avons cru volé ou perdu. J’ aime beaucoup Dieu, ce qui fait que j’aime encore dava
nous avons cru volé ou perdu. J’aime beaucoup Dieu, ce qui fait que j’ aime encore davantage tous les liens qu’il a lui-même
sur un habit pauvre. Laisse faire le temps et Dieu, et ne cesse pas d’ aimer ta triste sœur. » « (8 mars 1847)… Tu vois, mon a
peu indulgente aux camarades et au prochain ; mais, pour ceux qu’elle aimait , elle était amie sûre, loyale, essentielle et pos
a vie. Je l’adorais dans son génie et dans sa grâce inimitable : je l’ aimais profondément comme amie fidèle que nos infortunes
savais quelle part profonde elle a prise à mon malheur de mère, tu l’ aimerais comme on aime un ange ; — et c’est comme telle qu
t profonde elle a prise à mon malheur de mère, tu l’aimerais comme on aime un ange ; — et c’est comme telle que je la pleure
tendre inquiétude sur elle. Hippolyte va bien à son devoir et se fait aimer partout. — C’est un brave enfant, et une intellig
leurs enfants, je les plains, nous aimant toujours comme ils nous ont aimés  ! Ce sont là des idées bien tristes ; bien consol
sante qui demande à Dieu du bonheur qui puisse s’envoyer à ceux que j’ aime . Pour le moment, Dieu qui nous a éprouvés jusqu’a
er Félix, c’est triste et beau de se ressouvenir. C’est véritablement aimer et espérer aussi. » Après soixante ans d’existe
is, après tant de douleurs, ce qui pouvait me toucher davantage. Je t’ aime bien, mon bon frère, et je l’ai beaucoup éprouvé
la rue Notre-Dame, l’ait oublié : oui, Félix, c’est impossible. Elle aime en toi le fils du père des pauvres, et te donne a
Juge donc si nous avons le bonheur de revoir ceux que nous avons tant aimés  ! C’est grand de penser que nous sommes les maîtr
ie un seul instant durant cette vie errante. Et ceci encore : « Je t’ aime bien et te remercie de planter ton nom, comme tu
es arbres, de la douce lumière, et la croyance profonde de revoir les aimés que l’on pleure… « En ce moment, je n’obtiendrais
i, je travaille comme un manœuvre, et je me repose pour pleurer, pour aimer et prier. » « (25 février 1850)… C’est une grande
les élans d’un pauvre cœur qui bat toujours si vite pour ceux qu’il a aimés et qu’il aimera toujours ! » Sa sœur Eugénie, qu
pauvre cœur qui bat toujours si vite pour ceux qu’il a aimés et qu’il aimera toujours ! » Sa sœur Eugénie, qui habite Rouen,
e morale en ce moment, et j’ai l’effroi d’écrire surtout à ceux que j’ aime  ; car, pour ne pas mentir, c’est bien triste à ra
s larmes que mon cœur lui donne, ma pauvre enfant, toi qu’elle a tant aimée  ! — Mais, Camille, si je la regrette avec amertum
ir des âmes qui se sont vraiment nouées sur cette terre. Je n’ai rien aimé de plus qu’elle et mon pauvre frère Félix, dont l
as ? Ne ris pas de mes offres dans nos misères. Le cœur est inventif. Aimes -tu rubans ? Ah ! ma bonne sœur, que je voudrais a
à donc sans frère ni sœurs, toute seule des chères âmes que j’ai tant aimées , sans la consolation de survivre pour accomplir l
noble châtelaine du Cayla, sous son beau ciel du Midi, dans des lieux aimés , dans une médiocrité ou une pauvreté rurale qui e
vous serait difficile de faire le portrait physique de ceux que vous aimez . « Jenny vous prie de vouloir bien lui donner gai
plus une jouissance bien incomplète, et je ne me sens pas l’énergie d’ aimer pour moi-même. Je ne peux, en vérité, mon bon Ric
ui tend la mémoire, et rend plus douloureuse la fuite des jours qu’on aimait parce qu’on y a beaucoup aimé. — Ne vous ai-je pa
douloureuse la fuite des jours qu’on aimait parce qu’on y a beaucoup aimé . — Ne vous ai-je pas dit que souvent je me lève p
12 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Marie Desylles » pp. 323-339
es d’amour, écrites à un homme qu’elle avait ardemment et cruellement aimé , n’ont été publiées qu’en 1809. On mit du temps à
s ma coupe littéraire. Je n’opère plus sur le cœur d’une personne qui aima , et le mien reste en paix, puisqu’il ne s’agit pl
qui ne s’y accomplit pas. À un certain moment de ces lettres, l’homme aimé de Réa Delcroix a la pensée de s’arracher des bra
s, et qu’on n’a pas pu retrouver celles de l’homme que Réa Delcroix a aimé  ! Que me fait même que cette Réa soit morte ! Ce
tout à la fois violente et tremblante, du très pauvre homme qu’elle a aimé , et qui, transfiguré par l’amour, est placé par e
a Transfiguration de Raphaël que toutes les femmes refont quand elles aiment , mademoiselle de Condé le refait, comme cette Réa
toutes les lettres de Réa Delcroix : — l’indignité de l’homme qu’elle aima et qu’elle ne voit pas, mais que nous voyons ! C’
i racontent l’amour et ses aveuglements funestes… Comme tout ce qui a aimé passionnément dans la vie, Réa Delcroix a aimé au
s… Comme tout ce qui a aimé passionnément dans la vie, Réa Delcroix a aimé au-dessous d’elle, mais qu’importe cela ! Elle a
Réa Delcroix a aimé au-dessous d’elle, mais qu’importe cela ! Elle a aimé , et c’est là l’honneur de son âme ! Ce n’est pas,
u’une femme, à une certaine hauteur d’éducation et de société, et qui aime , ne peut pas s’empêcher d’aimer avec toutes les f
teur d’éducation et de société, et qui aime, ne peut pas s’empêcher d’ aimer avec toutes les facultés qu’elle a, — et à traver
u’était Réa Delcroix avant de rencontrer l’homme qu’elle a éperdument aimé , nous ne le savons pas… mais certainement elle ét
vigoureux bon sens ! « As-tu remarqué — écrit-elle à l’homme qu’elle aime  — que les hommes ont la poésie de l’idéal et les
et brûlante Réa Delcroix n’a pas échappé à la destinée de tout ce qui aime . C’est madame de Staël qui a dit, je crois, au no
e Staël qui a dit, je crois, au nom de toutes les femmes, que l’homme aimé d’elles est toujours l’Ange exterminateur qui vie
rible pour Réa, cela pouvait être du moins grand pour l’homme qu’elle aimait s’il eût persisté stoïquement dans sa résolution.
ute et qui ne voit pas au fond d’elle, cette transparence ! « Je vous aime d’une façon grande, profonde, douloureuse, puéril
, très bon, très doux, très absurde. Avez-vous cette folie, toi que j’ aime  ? » Placé ainsi, est-il divin, ce « toi » ! Et c’
13 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — Post-scriptum » pp. 154-156
argutie chez une personne qui se pique d’ailleurs de libéralisme et d’ aimer la vérité. Je donnerai ici une partie de la répon
t-on un autre exemple : Voici le vrai texte : J’ai cherché d’où j’ aimais Don Quichotte et à le relire vingt fois dans ma v
ngt fois dans ma vie, ainsi que plusieurs autres romans : c’est que j’ aime les mœurs qu’ils dépeignent. Je vis avec de bonne
les mœurs et les idées des hôtels de Longueville et de Rambouillet. J’ aime beaucoup ce temps-là, j’aurais voulu y vivre ; j’
Rambouillet. J’aime beaucoup ce temps-là, j’aurais voulu y vivre ; j’ aime les alcôves et les balustrades ; je recherche les
est tel de nos vieux romans que je ne me lasserai point de relire. J’ aime les peintures de mœurs, dans les romans, comme da
e mœurs, dans les romans, comme dans les estampes celles des modes. J’ aime ces auteurs qui me décrivent les usages de leur t
de Rambouillet, lieux que j’affectionne et où j’aurais voulu vivre. J’ aime les alcôves et les balustrades. Je recherche les
Et comme le marquis d’Argenson dit en terminant : « Mon imagination aime les images, et le bonheur coule de là chez moi pa
arole expressive, l’éditeur de 1825 lui fait dire : « Mon imagination aime les images ; il me semble qu’à la lecture de nos
e n’est pas une reproduction, c’est une refonte. Là où d’Argenson qui aime le mot énergique, fût-il trivial, dit, en parlant
14 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »
t dans les feuilles ou de l’eau sur le sable, fort bien. Mais alors j’ aime mieux écouter l’onde ou le vent. L’un d’eux, pour
ante le poêle voudrait le site digne qui exhalât vaporeusement le mot aimer . « Or, en quête sous les ramures, il s’est lassé
mots. Par exemple, il nous dit qu’il rêve d’une femme inconnue, qui l’ aime , qui le comprend, qui pleure avec lui ; et il ajo
e : Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la vie exila. Son regard est pareil aux reg
s voix chères qui se sont tues. N’y regardez pas de trop près, « Les aimés que la vie exila », cela veut-il dire « ceux pour
par où commence un sonnet très tendre. Et ce sonnet est joli, et j’en aime les deux tercets : Mais dans ton cher cœur d’or
tu rompras demain, Et pleurons jusqu’au jour, ô petite fougueuse. J’ aime aussi la Chanson d’automne, quoique certains mots
noir d’orages et de fautes,   Abhorrait ta jeunesse….. Maintenant j’ aime Dieu dont l’amour et la foudre   M’ont fait une
chante la sainte Vierge dans un fort beau cantique : Je ne veux plus aimer que ma mère Marie, ……………………………………………………. Car, com
, seraient d’une extrême beauté. Dieu lui dit : « Mon fils, il faut m’ aimer . » Et le poète répond : «  Moi, vous aimer ! Je t
it : « Mon fils, il faut m’aimer. » Et le poète répond : «  Moi, vous aimer  ! Je tremble et n’ose. Je suis indigne. » Et Dieu
Je tremble et n’ose. Je suis indigne. » Et Dieu reprend : « Il faut m’ aimer . » Mais ici je ne puis me tenir de citer encore ;
vers les plus pénétrants et les plus religieux qu’on ait écrits : — Aime . Sors de ta nuit. Aime. C’est ma pensée De toute
ts et les plus religieux qu’on ait écrits : — Aime. Sors de ta nuit. Aime . C’est ma pensée De toute éternité, pauvre âme dé
st ma pensée De toute éternité, pauvre âme délaissée, Que tu dusses m’ aimer , moi seul qui suis resté. — Seigneur, j’ai peur.
ur. Mon âme en moi tressaille toute. Je vois, je sens qu’il faut vous aimer . Mais comment, Moi, ceci, me ferais-je, ô mon Die
nt Augustin ; « Mon Dieu ! vous si haut, si loin de moi, comment vous aimer  ? »    En réalité, ce qu’il traduit ainsi, ce n’e
   En réalité, ce qu’il traduit ainsi, ce n’est pas l’impossibilité d’ aimer Dieu, mais celle de le concevoir tel qu’il puisse
bilité d’aimer Dieu, mais celle de le concevoir tel qu’il puisse être aimé , ou (ce qui revient au même) l’impuissance à l’im
des choses, éternel, omnipotent, infini… Comment donc faire ? comment aimer d’amour ce qui n’a pas de limites ni de formes ?
et il faut qu’il soit fini pour communiquer avec nous. Au fond, on n’ aime Dieu que si on se le représente, sans s’en rendre
onde. Mais cette illusion est un grand bienfait. Car, en permettant d’ aimer Dieu déraisonnablement, comme on aime les créatur
bienfait. Car, en permettant d’aimer Dieu déraisonnablement, comme on aime les créatures, elle résout toutes les difficultés
à un Dieu que l’on concevrait rationnellement et que, par suite, on n’ aimerait point : on en remercie le Dieu que l’on conçoit t
: on en remercie le Dieu que l’on conçoit tout de travers, mais qu’on aime . Tout ce qu’il fait est bon, parce que nous le vo
out est bien, non parce qu’il est juste et bon, mais parce que nous l’ aimons et que notre amour le déclare juste et bon quoi q
e à l’amour de Dieu conviennent aussi à l’amour de la femme. Le dévot aime , sous le nom de Dieu, la beauté et la bonté des c
des choses finies d’où il a tiré son idéal  et le chevalier mystique aimait cet idéal à travers et par-delà la forme finie de
nt composé : c’est donc encore à nous-mêmes que nous nous sacrifions. Aimer Dieu, c’est aimer l’âme humaine agrandie avec la
donc encore à nous-mêmes que nous nous sacrifions. Aimer Dieu, c’est aimer l’âme humaine agrandie avec la joie de l’agrandir
es pensées Innocence ! avenir ! Sage et silencieux, Que je vais vous aimer , vous un instant pressées, Belles petites mains q
vers sont exquis. Longtemps je n’ai pu comprendre ce sonnet — et je l’ aimais pourtant. A force de le relire, voici ce que j’ai
ntenant, et dites si toute la pièce n’est pas admirable ! VIII Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Emprunte
arle : « J’étais en état de péché mortel quand tu m’as tué. Mais je t’ aime toujours. Damne-toi pour que nous ne soyons plus
e d’un homme qui est le diable. Il l’a ruinée et la maltraite. Elle l’ aime toujours. Elle lui dit : « Je sais qui tu es. Je
i qu’il fasse, et qu’il ne faut pas l’écouter, et qu’il ne faut pas l’ aimer , encore que cela soit bien tentant… Si les récits
sé. Aussi bien pourquoi | me mettrais-je à geindre ? (5,5) Vous ne m’ aimez pas |, l’affaire est conclue, Et, ne voulant pas 
15 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
généreux pour en adoucir toutes les peines ; seul immortel, et qu’on aimera toujours ; enfin le seul qu’on ne se repent jamai
aimera toujours ; enfin le seul qu’on ne se repent jamais que d’avoir aimé trop tard. » L’auteur de l’Imitation de Jésus-Ch
e toutes les créatures, il ne peut se reposer qu’en Dieu. « Celui qui aime est toujours dans la joie : il court, il vole, il
tout son cœur vers celui qui les lui donne. « Il n’y a que celui qui aime qui puisse comprendre les cris de l’amour, et ces
t à moi, et je suis toute à vous. « Étendez mon cœur, afin qu’il vous aime davantage, et que j’apprenne, par un goût intérie
enne, par un goût intérieur et spirituel, combien il est doux de vous aimer , de nager et de se perdre, pour ainsi dire, dans
e perdre, pour ainsi dire, dans cet océan de votre amour. « Celui qui aime généreusement, ajoute l’auteur de l’Imitation, de
rite il vous plut la former Pour ne vous pas connoître et ne vous pas aimer , Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sou
le temps ne m’en est pas connu. PAULINE. Quittez cette chimère, et m’ aimez . POLYEUCTE.                                      
EUCTE.                                                        Je vous aime , Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que
pouvait s’élever au dernier degré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme sa souveraine beauté, et le Ciel comme
ur et l’esprit, partagés entre une multitude de divinités, ne peuvent aimer fortement ni les unes ni les autres. Il ne peut,
 : la passion dominante de l’homme sera toujours la vérité ; quand il aime l’erreur, c’est que cette erreur, au moment qu’il
16 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »
Mademoiselle de Condé ne donna que Dieu pour rival à l’homme qu’elle aimait , mais elle emporta son amour pour cet homme jusqu
a vie, quand elle prit le parti héroïque de ne plus voir l’homme trop aimé qu’elle ne pouvait pas épouser, devint aussi héro
oire aussi absolument à l’amour qui n’est pas pour lui. Une femme qui aime réellement dans ce misérable monde est aussi rare
mme, c’est l’amour ! Mademoiselle de Condé fut une de ces raretés qui aiment , une de ces exceptions parmi les femmes, cette ra
aul Viollet, qui ne veut pas que cette ravissante Louise de Condé ait aimé au-dessous d’elle, comme si ce n’était pas la tri
si ce n’était pas la triste histoire de tous ceux qui ont immensément aimé , M. Paul Viollet fait tout ce qu’il peut pour nou
! Le plus grand mérite de La Gervaisais, en fin de compte, fut d’être aimé de Mademoiselle de Condé et de lui obéir quand el
vement à elle. Elle ne sait rien de rien, cette princesse ! mais elle aime pour la première fois, et c’est un enchantement i
prévu, inconnu et d’autant plus profond qu’il n’a pas d’ivresse. Elle aime et elle est heureuse par cet amour, dont elle n’é
baisers coupables. Dans les siennes, il y a l’immanence du bonheur d’ aimer , et puisqu’elle est céleste, le calme de son ciel
élices, et ce qu’elle veut toujours, c’est d’en noyer l’homme qu’elle aime , dût-elle pour cela sacrifier les siennes, dût-el
Shakespeare dans la bouche de Juliette à Roméo : « Pardonne-moi de t’ aimer , beau Montague ! » qu’admirait tant Madame de Sta
ans les veines, de ces terribles sangliers sauvages des Condé, et qui aime « son ami », comme elle dit simplement, avec la c
olume. Mademoiselle de Condé cessa de les écrire, mais cessa-t-elle d’ aimer La Gervaisais ?… Les bonheurs complets ne peuvent
ont pourtant la plus délicieuse des mélodies ! Le cri d’une femme qui aimait , comme elle, dans la splendeur d’une pureté et d’
ui est l’héroïsme contre soi… Elle arracha son cœur à l’homme qu’elle aimait comme on arrache son cœur à l’être qui l’a pris,
17 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
omme il fait calme ! tous les petits bruits du dehors me viennent ; j’ aime celui du ruisseau. Adieu, j’entends une horloge à
ut moi-même, hormis le cœur qui monte dessus et s’en va du côté qu’il aime . C’est tantôt ici, tantôt là, à Paris, à Alby où
mains aux fourneaux et dans les oulos. « Oh ! que j’aurais bien mieux aimé être ici, avec un livre ou une plume ! Je t’aurai
je suis, aux yeux de Dieu, petite et infiniment petite créature qu’il aime . « Tous les soirs je lis quelque Harmonie de Lama
orps. « Pour me distraire, j’ai feuilleté Lamartine, le cher poète. J’ aime l’hymne au rossignol et bien d’autres de ces Harm
’est triste, mais résignons-nous à tout ce que Dieu veut ou permet. J’ aime beaucoup la Providence qui mène si bien toutes ch
t plein d’eau, qui embellit cet enfoncement et attire les oiseaux qui aiment le frais pour chanter. « Notre Cayla est bien cha
ous avons Trilby malade, si malade que la pauvre bête en mourra. Je l’ aime , ma petite chienne, si gentille. Je me souviens a
l’aime, ma petite chienne, si gentille. Je me souviens aussi que tu l’ aimais et la caressais, l’appelant coquine. Tout plein d
d’une consolation surhumaine, qu’il faut Dieu pour ami quand ce qu’on aime fait souffrir. « Que s’est-il passé aujourd’hui p
arlerais du bon Dieu avec des mots d’amour ; je leur dirais qu’il les aime encore plus que moi, qu’il me donne tout ce que j
’étais avec mon grand-père, des oncles, des aïeux, une foule de morts aimés . Il n’y manquait que ma mère qui, hélas ! repose
voilà une sous mon front, qui m’embaume, la première du printemps. J’ aime à marquer le jour de cette belle venue. Qui sait
’ennuie ? Est-ce que je n’ai pas tout ce qu’il me faut, tout ce que j’ aime , hormis toi ? Quelquefois je pense que c’est la p
Quel instinct de notre immortalité dans ces paroles ! XXII Elle aime les fleurs et voudrait apprendre la botanique pou
ui m’intéressent parce qu’elles sont si jolies sur ces tapis verts. J’ aimerais de connaître leur famille, leurs goûts, quels pap
imerais de connaître leur famille, leurs goûts, quels papillons elles aiment , les gouttes de rosée qu’il leur faut, leurs prop
seaux. Au moins ne manquons-nous pas de concerts dans nos champs ; tu aimes ceux de Paris sans pouvoir y aller toujours, et m
acieuses œuvres de Dieu. » XXIV Et voyez maintenant comme elle aime les bêtes ! Insensé qui ne les comprend pas ! Lis
au christianisme son insensibilité pour les animaux, comme si ce qui aime tant n’avait point de cœur, comme si ce qui pense
que je le nourris, moitié sucre, moitié caresses. Hélas ! que sert d’ aimer  ? je ne le sauverai pas. Cela me ferait pleurer,
uve pas cette prière si étrange : tant le cœur change l’esprit ! Je n’ aimais pas Bijou alors ; ma conscience ne s’offusque pas
s créatures, et ne peut-on pas lui demander la vie de celles que nous aimons  ? Je suis portée à le croire et qu’on peut, excep
un être inaccessible, si loin, si loin de l’homme qu’on ne peut pas l’ aimer en l’adorant ? et le cœur, cependant, veut aimer
qu’on ne peut pas l’aimer en l’adorant ? et le cœur, cependant, veut aimer ce qu’il adore et adorer ce qu’il aime ; ce qui s
? et le cœur, cependant, veut aimer ce qu’il adore et adorer ce qu’il aime  ; ce qui s’est fait quand Dieu s’est fait chair,
s coqs et des cigales, fait quelque chose d’infiniment rustique que j’ aime  !… » Et plus loin… « En entrant dans ma chambre
qu’elle soit passée ; je l’appelle aussi l’étoile du sommeil, et je l’ aime . La pourrai-je voir à Paris ? Je pense que mes nu
rembert a voulu donner à ces jeunes filles que tout amuse. J’ai mieux aimé être ici à les voir faire et te le dire. Je les e
quel plaisir à voir, à s’y voir errant de chambre en chambre. Oh ! j’ aime les vieux châteaux, et je me complais depuis un j
à vitres du salon, et, dans ce salon, les grandes belles dames que j’ aimais tant à voir ; une à côté d’un capucin en méditati
donne de temps en temps des nouvelles de son frère et qu’elle semble aimer par reconnaissance. Mais la pitié, tout aimable q
ourir ! Xavier de Maistre est à Paris, je l’ai vu, je lui écris, je l’ aime . » Qui n’eût pas aimé le vieillard de quatre-ving
tre est à Paris, je l’ai vu, je lui écris, je l’aime. » Qui n’eût pas aimé le vieillard de quatre-vingt-cinq ans, dont l’âme
18 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
ayette32. Lundi 21 et mardi 22 avril 1862 De ce que j’ai beaucoup aimé autrefois la poésie, de ce que je l’ai aimée comm
De ce que j’ai beaucoup aimé autrefois la poésie, de ce que je l’ai aimée comme on doit l’aimer quand on s’en mêle, c’est-à
oup aimé autrefois la poésie, de ce que je l’ai aimée comme on doit l’ aimer quand on s’en mêle, c’est-à-dire trop, ce n’est p
nature altière et saturée, qui est arrivée à l’ironie tranquille. Il aime la mort, le repos éternel, l’extinction et le néa
les Épaves 34. On me dira que je fais la guerre aux titres, mais je n’ aime pas ce titre d’Épaves qui affiche le naufrage, Po
souffert, et toute sa poésie l’exprime ; il a la fibre vibrante. Il a aimé , il aime encore toutes les belles et grandes chos
et toute sa poésie l’exprime ; il a la fibre vibrante. Il a aimé, il aime encore toutes les belles et grandes choses, mais
l aime encore toutes les belles et grandes choses, mais il les a tant aimées qu’elles lui ont, en fuyant, laissé une déception
re chance, plus de fortune, une lutte moins étroite avec la vie. Je l’ aime mieux, je l’avoue, dans ses retours de douceur qu
de douceur que dans sa note la plus aiguë et la plus stridente ; je l’ aime mieux quand il se montre à nous ému, ou même saig
e M. Lacaussade qui m’amène à une comparaison curieuse. M. Lacaussade aime à s’inspirer des poètes étrangers (Burns, Cowper,
attrait. Or, Miçkiewicz, déjà vieux, sollicité un jour de se laisser aimer , refusa noblement par une fierté d’âme et une sus
conduire ; Même en tes yeux l’amour me sourirait trop tard. Fait pour aimer , mon cœur est trop haut pour séduire ! D’un bien
, quand je me laisserais aller à une folie, je ne serais pas sûr de t’ aimer demain. Je ne crois pas à moi. Je m’ignore. Je su
uis prêt à me poignarder ou à rire. Je t’adore, mais dans un moment j’ aimerai plus que toi le bruit du vent dans ces rochers, u
Dieu avec larmes, puis j’invoquerai le néant… « Si tu me dis que tu m’ aimeras comme un père, tu me feras horreur ; si tu préten
ue tu m’aimeras comme un père, tu me feras horreur ; si tu prétends m’ aimer comme une amante, je ne te croirai pas. Dans chaq
s qui ont l’air de sourire pour la jeunesse et la vie ? Que peut-elle aimer en moi ? une chimère… Et pourtant quand tu pencha
seulement des accents passionnés que je te fis entendre, et quand tu aimeras un jour un beau jeune homme, demande-toi s’il te
e, demande-toi s’il te parle comme je te parlais et si sa puissance d’ aimer approcha jamais de la mienne. Ah ! que t’importe 
nd Bettina, dès la première ou la seconde entrevue avec Gœthe qu’elle aimait depuis longtemps en imagination, se livrait auprè
emêlés d’imitations bien choisies de poëtes étrangers. Lui aussi il a aimé , il a souffert, et il chante. Je lis avec plaisir
son quand on sait s’y plier. Pour revenir à moi, je vous dirai que j’ aime Dans le champ du sonnet à me parquer moi-même, A
19 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
Le 4 août. « À pareil jour vint au monde un frère que je devais bien aimer , bien pleurer, hélas ! ce qui va souvent ensemble
ort nous sépare ! J’écris ceci à la chambrette, cette chambrette tant aimée où nous avons tant causé ensemble, rien que nous
il faisait dans les souffrances du corps : “Soulagez-moi, vous qui m’ aimez .” Oui, mon ami, par la prière. Je vais prier ; je
du purgatoire. « Sophie m’a écrit, cette Sophie, amie de Marie, qui m’ aime en elle et vient me consoler. Mais rien d’humain
isais : “Et la bague ? ” Oh ! qu’elle m’est triste à voir et que je l’ aime  ! Mon ami, tout m’est relique de toi. « La mort n
qui me revêt le cœur d’espérance, ce pauvre cœur dépouillé. « Comme j’ aime ses lettres, ces lettres qui ne viennent pas ! Mo
iez qu’il ne mourrait pas ? Faites qu’ils vivent toujours, ceux que j’ aime , qu’ils vivent de la vie éternelle ! Oh ! c’est p
t de la vie éternelle ! Oh ! c’est pour cela, pas pour ici que je les aime . À peine, hélas ! si l’on s’y voit. Je n’ai fait
nnant penseur. J’ai recueilli cette pensée sur l’amour de Dieu, qu’on aime sans le connaître : Le cœur a ses raisons que la
fait peur. L’âme qui vous est unie, qu’a-t-elle à craindre ? Ne vous aimerais -je pas, mon Dieu, unique et véritable et éternel
Dieu, unique et véritable et éternel amour ? Il me semble que je vous aime , comme disait le timide Pierre, mais pas comme Je
n aujourd’hui, ce saint qui pleurait si tendrement son ami et d’avoir aimé Dieu si tard. Que je n’aie pas ces deux regrets :
bon ce matin dans la vigne, cette vigne aux raisins chasselas que tu aimais  ! En m’y voyant, en mettant le pied où tu l’avais
ciel plus nuagé, des teintes de deuil qui commencent. Tout cela, je l’ aime , je m’en savoure l’œil, m’en pénètre jusqu’au cœu
la résignation au pied de la Croix, avec Marie et les femmes qui vous aimèrent . » Le 19 octobre. « Trois mois aujourd’hui de c
mettais mes larmes, mes souvenirs, mes regrets de ce que j’ai le plus aimé  ? C’est tout ce qui vous viendra, ô vous qui voul
otre intimité. » V Elle continue d’écrire à M. d’Aurevilly qu’ aimait son frère et dont elle a fait son frère d’adoptio
frère et dont elle a fait son frère d’adoption. Évidemment elle l’eût aimé , elle l’aima peut-être en mémoire de celui qu’ell
elle a fait son frère d’adoption. Évidemment elle l’eût aimé, elle l’ aima peut-être en mémoire de celui qu’elle avait perdu
C’est en ceci que la mort est désolante. Pour le retrouver, cet être aimé et tant uni au cœur, il faut plonger dans la tomb
la vôtre, presque aussi chère. Je ne puis pas dire à quel degré je l’ aimais , ni auquel je l’aime : c’est quelque chose qui mo
i chère. Je ne puis pas dire à quel degré je l’aimais, ni auquel je l’ aime  : c’est quelque chose qui monte vers l’infini, ve
ines : mon Dieu ! mon Dieu ! avoir perdu cela ! que voulez-vous que j’ aime à présent ? » Le 17 novembre. « Belle journée r
nse, ce que je souffre. J’ai l’intérêt de la vie future de ceux que j’ aime , et qui n’y croient pas, tant en croyance et tant
J’en ai besoin : nous avons un côté du cœur qui s’appuie sur ce qu’on aime  ; l’amitié, c’est quelque chose qui se tient bras
ils sont à peu de rapports avec le monde, mais à des relations qu’ils aiment et dont ils sont aimés ! Les vraies douleurs, com
ts avec le monde, mais à des relations qu’ils aiment et dont ils sont aimés  ! Les vraies douleurs, comme le vrai attachement,
tion si vraie puisqu’elle est désintéressée. Que leur revient-il de m’ aimer  ? Rien que d’être aimés à leur tour et de se fair
e est désintéressée. Que leur revient-il de m’aimer ? Rien que d’être aimés à leur tour et de se faire bénir devant Dieu. Oh 
toutes. C’était l’imagination de saint Jean qui ne savait qu’un mot, aimer  ! XVIII Et comme elle aimait ! D’abord sa m
saint Jean qui ne savait qu’un mot, aimer ! XVIII Et comme elle aimait  ! D’abord sa mère, puis son père, puis ce frère M
evaleresque paladin de style qui confond la plume avec l’épée, et qui aime le combat contre son siècle, parce que le siècle
s, l’un par la mort, l’autre par la mort du cœur dans lequel elle eût aimé à verser le sien. Fatale destinée de femme ! X
20 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
venu votre ami le plus quotidien dans vos angoisses, avec lequel vous aimez le mieux vivre, avec lequel vous aimez le mieux m
os angoisses, avec lequel vous aimez le mieux vivre, avec lequel vous aimez le mieux mourir. Les plus touchantes catastrophes
ille du premier plan. Le lecteur, indépendamment de ce qu’on lui dit, aime à être pris pour confident par l’ami qui chante o
es ouvrages de contemplation et le livre des livres pour les âmes qui aiment à s’entretenir avec Dieu, le livre qui s’appelle
eux, mon cher Maurice, je vais donc continuer ce petit journal que tu aimais tant ; mais, comme le papier me manque, je me ser
âme : des vertus qui nous font pleurer des hommes doivent nous faire aimer de Dieu ! » XIV Le 17 novembre. « Mimi1 m
nçait à revivre, le pauvre animal ; je voulais le priver, il m’aurait aimée , et voilà tout cela croqué par un chat ! Que de m
le : je ne rêvais que beauté, parce que, me disais-je, maman m’aurait aimée davantage. Grâce à Dieu, cet enfantillage a passé
mbler aux anges. Cela peut déplaire à Dieu : c’est aussi pour en être aimée davantage. « Que de choses me viennent, s’il ne f
itter ! Mais mon chapelet, il faut que je le dise, la nuit est là : j’ aime à finir le jour en prières. » Le 20 novembre.
est là : j’aime à finir le jour en prières. » Le 20 novembre. « J’ aime la neige : cette blanche vue a quelque chose de c
curie des moutons pour voir un agneau blanc qui venait de naître. « J’ aime à voir ces petites bêtes qui font remercier Dieu
« Trois jours de lacune, mon cher ami. C’est bien long pour moi, qui aime si peu le vide ; mais le temps m’a manqué pour m’
je ne suis pas transportée, ivre d’amitié. Dieu sait pourtant si je l’ aime . « Voilà ma journée jusqu’à la dernière heure. Il
à faire des bluettes ! C’était mon passe-temps tout à l’heure ; je l’ aime fort : les bluettes sont si jolies ! ce sont les
s fait jaser sur son pays d’à présent, sur ses enfants et sa femme. J’ aime fort ces conversations et ces revoirs. Ces figure
aillac, des uns, des autres, de mille choses de la petite ville. « J’ aime peu les nouvelles, mais celles des amis font touj
is d’abord des poupées, des joujoux, des oiseaux, des papillons que j’ aimais , belles et innocentes affections d’enfance. Puis
tôt l’un, tantôt l’autre ; cette variation me distrait. « Cependant j’ aimerais à lire toute la journée ; mais il me faut faire a
 » XXII Le 25 décembre. « Voilà Noël, belle fête, celle que j’ aime le plus, qui me porte autant de joie qu’aux berge
u sois heureux, pour papa, pour Mimi, pour Éran, pour tous ceux que j’ aime . C’est le jour des étrennes, je vais prendre les
ant de nous sans s’en aller jamais, comme une sorte d’éternité ! Je l’ aime , parce qu’elle a sonné toutes les heures de ma vi
lle-même, qui se voit vivre inutile, et qui se sent mourir sans avoir aimé  ! XXIII Mais continuons. Noël passe, le jou
ages, du froid, du sombre, l’hiver encore, le triste hiver. « Je ne l’ aime guère ; mais toute saison est bonne, puisque Dieu
ère chambrette ; papa m’emmène à Caylus. Ce voyage m’amuse peu ; je n’ aime pas à m’en aller, à changer de lieu, ni de ciel,
reverrai cet endroit, ma cousine, sa fille, et le bon chevalier qui m’ aimait tant ! On prétend qu’il m’aime encore. Je vais le
sa fille, et le bon chevalier qui m’aimait tant ! On prétend qu’il m’ aime encore. Je vais le savoir. C’est possible qu’il s
yage : j’appelle voyage une sortie de huit jours. Comme la colombe, j’ aime chaque soir revenir à mon nid. Nul endroit ne me
temps en temps pour rire ou pour jouer, car tout cela leur échappe. J’ aimerais à les voir faire et à écouter le merle qui chante
aussi, menant sa charrette, mais un air si insouciant, si mou, que j’ aime mieux le gazouillement du linot. « Quand je suis
on âme ce qu’elle a vu aujourd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé , car chaque jour elle aime quelque chose. « Ce ma
urd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé, car chaque jour elle aime quelque chose. « Ce matin j’ai vu un beau ciel, l
rire de ces inutilités ! » Cette âme aimante épie toute chose pour l’ aimer . Le 15, elle entend le premier rossignol. Le 15 a
a enlevé sa mère : « Le cœur apprend à s’affliger comme il apprend à aimer , en grandissant. » XXXIII Les plus minuti
chée de toutes ces espérances, sinon de tous ces désirs. Elle pouvait aimer  ; il paraît même que la préférence qui l’entraîna
ses enfants ; pour sa sœur Mimi une affection vraiment maternelle qui aimait à se tromper soi-même, en lui persuadant que cett
rement et me faisaient sentir si profond tout le bonheur d’être ainsi aimée  ! » Le 17, elle a repris sa vie découragée, mais
que l’ennui est le fond et le centre de mon âme aujourd’hui. Ce que j’ aime le plus est peu capable de me distraire. J’ai vou
ir de mai, font quelque chose de chiffonné, de triste, de riant que j’ aime . « Mais c’est l’Ascension aujourd’hui ; laissons
ui jamais ne finissent. « C’est un jour éternel pour papa surtout qui aime tant le dehors et ses distractions. Le voilà comm
s-ci. « Pauvre petite bête ! voilà des regrets qu’elle me donne. Je l’ aimais , elle était blanche, et chaque matin c’était la p
doit remplacer Lion au troupeau. Il est beau et fort caressant, je l’ aime  ; et je lui cherche un nom. Ce serait Polydore, e
nt comme au printemps, et un peu de soleil visite ma chambrette. Je l’ aime ainsi et m’y plais comme aux plus beaux endroits
, comme dans la naïve joie de la fleur qui vient d’éclore pour jouir, aimer , souffrir, et embaumer ce qui la foule aux pieds
21 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
t y avoir la place d’honneur, de Mme Récamier, il était censé ne plus aimer qu’elle et n’avoir jamais eu auparavant que des a
ses Mémoires, une femme du monde, qu’il avait dans un temps beaucoup aimée ou désirée, lui écrivit un mot pour qu’il eût à v
emandais des vents pour cingler plus vite, de la gloire pour me faire aimer . J’espérais en trouver à Sparte, à Sion, à Memphi
onfesse ici qu’il allait dans un autre but encore. Une personne qu’il aimait et poursuivait vivement alors, une enchanteresse
ites sans doute avec complaisance, et que M. de Chateaubriand a mieux aimé couvrir d’une vague et rougissante vapeur. Nous n
l’italien avec la charmante miss Ives ; comme Saint-Preux, il se fait aimer . Mais, au moment où tout va s’aplanir, où la jeun
ent distinguées qui l’ont successivement et quelquefois concurremment aimé , et qui se sont dévorées pour lui. L’ingrat ! dan
ime, il oublie tout d’abord Mme de Beaumont. Ô vous toutes qui l’avez aimé , et dont quelques-unes sont mortes en le nommant,
’égoïsme à un seul. Il tenait à troubler et à consumer bien plus qu’à aimer . On nous a assuré que, quand il voulait plaire, i
mière jeunesse ; ce malheur m’a fait tel que vous m’avez vu. J’ai été aimé , trop aimé… Céluta, il y a des existences si rude
sse ; ce malheur m’a fait tel que vous m’avez vu. J’ai été aimé, trop aimé … Céluta, il y a des existences si rudes, qu’elles
mortel, même malheureux, la vie peut se dire douce et chère, qui fait aimer , regretter à tous les êtres, une fois nés, la dou
d’intention et d’artifice. Il écrit à Céluta pour lui dire qu’il ne l’ aime pas, qu’il ne peut pas l’aimer, et, connaissant l
écrit à Céluta pour lui dire qu’il ne l’aime pas, qu’il ne peut pas l’ aimer , et, connaissant la nature du cœur des femmes, il
ion et de ruine du monde. En même temps qu’il dit à Céluta qu’il ne l’ aime pas, qu’il ne l’a jamais aimée et qu’elle ne l’a
ême temps qu’il dit à Céluta qu’il ne l’aime pas, qu’il ne l’a jamais aimée et qu’elle ne l’a jamais connu, il a la prétentio
ment le plus pur et le plus naturel ! René, pour paraître plus grand, aime mieux frapper l’imagination que le cœur ; il aime
araître plus grand, aime mieux frapper l’imagination que le cœur ; il aime mieux (même dans ce cas où il se suppose père) êt
suppose père) être rêvé de sa fille que d’en être connu, regretté et aimé . Il fait de tout, même du sentiment filial, matiè
orace, Pétrone, Salomon lui-même, qui était déjà de la décadence, ils aiment tous à mêler l’idée de la mort et du néant à cell
nité jusque dans l’amour ? Il semble que, même alors qu’il se pique d’ aimer , cet homme voudrait détruire le monde, l’absorber
la vie, auprès des femmes qu’il désirait et dont il voulait se faire aimer . Il ne se piqua jamais d’être fidèle : les dieux
gloire en me quittant (c’est-à-dire en ne venant pas) ; il fallait m’ aimer , ne fût-ce que par amour de votre talent et intér
22 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285
ystématique, et, par suite, roide et rude, ou même un peu farouche. J’ aimerais à voir la jeunesse s’apprivoiser et s’adoucir pet
à la longue, fatigue et choque toujours chez un critique. Le lecteur aime assez à se croire plus sévère que le critique ; j
femme à le seconder, que dis-je ? à le précéder dans cette voie. Elle aimait les sciences exactes et s’y sentait poussée par u
de ton et de passion ; on y sent, dès les premiers mots, la femme qui aime  : Je suis à cent cinquante lieues de votre ami,
lainte d’amante qui est dans son droit ; mais, au même moment, elle l’ aime  ; elle l’appelle « une créature si aimable de tou
nant feu, se donne encore le temps de choisir, écoutez un conseil : n’ aimez ni Voltaire, ni Jean-Jacques, ni Goethe, ni Chate
il vous arrive de rencontrer de tels grands hommes sur votre chemin. Aimez … qui donc ? Aimez qui bonnement et pleinement vou
rencontrer de tels grands hommes sur votre chemin. Aimez… qui donc ? Aimez qui bonnement et pleinement vous le rende, aimez
n. Aimez… qui donc ? Aimez qui bonnement et pleinement vous le rende, aimez qui ait à vous offrir tout un cœur, n’eût-il aucu
es de la vie ne se règlent pas en si parfaite mesure. Mme du Châtelet aime Voltaire, et, en se rendant compte de tout à elle
e tout à elle-même, elle passe outre, elle est entraînée. Au fond, il aime mieux (et elle le sait bien) donner jour à sa Mét
de lettres dans sa vérité de nature. Et elle-même qui se plaint, ne l’ aime-t -elle pas un peu pour tout cela, pour « ces laurie
le ne l’aurait peut-être pas choisi lui-même, et sans doute elle l’en aimerait moins. Laissons donc aller les choses, et content
put lui dire et lui redire ces vers charmants : Si vous voulez que j’ aime encore Rendez-moi l’âge des amours… Elle accepta
sensible et tendre est heureuse par le seul plaisir qu’elle trouve à aimer  ». Ici, elle pense évidemment à elle-même ; elle
ies ont diminué son goût, j’ai été longtemps sans m’en apercevoir : j’ aimais pour deux ; je passais ma vie entière avec lui, e
ère avec lui, et mon cœur, exempt de soupçons, jouissait du plaisir d’ aimer et de l’illusion de se croire aimé. Il est vrai q
soupçons, jouissait du plaisir d’aimer et de l’illusion de se croire aimé . Il est vrai que j’ai perdu cet état si heureux,
idée m’afflige indépendamment de toute inquiétude. Si vous ne devez m’ aimer que faiblement, si votre cœur n’est pas capable d
pable de se donner sans réserve, de s’occuper de moi uniquement, de m’ aimer enfin sans bornes et sans mesure, que ferez-vous
un sentiment tendre ; enfin, j’ai bien peur d’avoir tort de vous trop aimer . Je sens bien que je me contredis, et que c’est l
ats, tout ce que je sens, tout ce que je pense, me prouve que je vous aime plus que je ne dois. Ces lettres à Saint-Lambert
 Ma lettre qui est à Nancy vous plaira plus que celle-ci ; je ne vous aimais pas mieux, mais j’avais plus de force pour vous l
23 (1888) Impressions de théâtre. Première série
pas, le plus beau de ses drames ; j’ajoute bravement : le seul que j’ aime sans réserve et de tout mon cœur. La représentati
Chimène et lui déclare que, si elle ne lui pardonne pas, si elle ne l’ aime pas, si elle ne l’épouse pas, il se fait tuer par
’autre du drame et même tout de suite après la mort du comte, Chimène aime mieux son amant que son père (ce qui, au reste, n
ers sur l’honneur, sur le devoir : le fait est qu’ils ne cessent de s’ aimer éperdument, et que la mort du comte n’entame pas
et Chimène peuvent d’autant mieux bénéficier de l’exception qu’ils s’ aiment , eux, pour le bon motif et que non seulement chez
font du mal, plus ils s’admirent d’en avoir le courage et plus ils s’ aiment . Il est horrible, dites-vous, qu’une fille consen
pidité admirables. Chimène lui demandant la tête de Rodrigue : « Tu l’ aimes , ma fille, répond-il tranquillement : épouse-le. 
be, Pulchérie, Bérénice, Camille dans Othon, Eurydice dans Suréna, qu’ aiment -elles et quelle gloire leur faut-il, sinon de pro
e ce surprenant Alidor de la Place Royale quittant sa maîtresse qu’il aime , sans but, sans raison, pour le plaisir d’éprouve
ît, en maint endroit de ses Préfaces et de ses Examens, que Corneille aimait assez à étonner, à surprendre, même à scandaliser
e jovial, le leno, le miles gloriosus et les belles esclaves grecques aimées des fils de famille ? Ainsi le rideau nous eût ra
nait le Cid, la plus vieille de nos tragédies, et la plus jeune. Je n’ aime qu’à demi la façon dont elle est jouée. Je voudra
comme par une détente nerveuse… Car, il n’y a pas à dire, cette fille aime mieux son amant que son père, et elle serait fort
avons vu, s’est montré fort déplaisant ; parce que, si peut-être elle aimait tendrement son père, nulle scène antérieure ne no
soit de se déclarer leur amour, soit de se montrer plus dignes d’être aimés  : et enfin, du moment qu’ils se revoient après le
ce saint ! Que trouve-t-il à dire à sa pauvre femme, qui essaye de l’ aimer , qui veut le sauver et qui se traîne à ses genoux
ossièreté de sentiments chez ce héros de la foi ! Il sait que Pauline aime Sévère, mais qu’elle lutte contre cet amour, et q
es d’un marguillier. Puis, nous le jugeons fort intéressant et nous l’ aimons tel qu’il est : il n’inquiète plus notre religion
« Voilà pourtant, disait-on au xviie  siècle, une honnête femme qui n’ aime pas son mari. » C’est là une impression un peu tr
p superficielle. Relisez la pièce : vous verrez que Pauline finit par aimer Polyeucte, parce qu’elle veut l’aimer ; et elle l
us verrez que Pauline finit par aimer Polyeucte, parce qu’elle veut l’ aimer  ; et elle le veut, parce qu’elle se seul menacée
minin dans la transformation des sentiments de Pauline. Elle se met à aimer son mari, non seulement parce qu’il est en danger
sagesse de Sévère lui paraît un peu plate auprès de cette folie. Elle aime son mari par devoir, soit ; mais aussi par pitié,
’héroïque » qu’il y a dans sa « sincérité ». Pourquoi cela ? Pourquoi aimons -nous Alceste au point de ne plus vouloir qu’il so
ncipalement dans la scène où ce sauvage est si faible devant la femme aimée . Mais, s’il a pitié de ce fou, c’est bien Philint
n causait comme on officie. Cela est étrange et glacial, et cela fait aimer la conversation d’aujourd’hui, modeste de ton, à
eillir. » Ainsi Éliante n’hésiterait point à épouser Alceste qui ne l’ aime pas, ni Philinte à épouser Éliante dont il n’est
te qui ne l’aime pas, ni Philinte à épouser Éliante dont il n’est pas aimé  ; et ils se le disent comme cela, tranquillement,
e un peu longuement dans la scène des portraits. Elle est coquette et aime à s’amuser des hommes ; mais elle n’est ni perver
mis dans ses lettres) ne sont guère que des gamineries. Au fond, elle aime réellement Alceste, autant que cette tête légère
fond, elle aime réellement Alceste, autant que cette tête légère peut aimer  ; elle le lui laisse entendre assez clairement, e
passion ridicule pour quelque malotru. Mais l’Amour lui-même se met à aimer Psyché, et voici ce qu’il imagine pour en jouir c
de leur méchanceté… Tout cela ne console point la pauvre petite, qui aime toujours son ancien amant… Elle a tant pleuré, qu
ais qu’un feu mal allumé, Et l’on ne peut vouloir, du moment que l’on aime ,             Que ce que veut l’objet aimé. Et un
vouloir, du moment que l’on aime,             Que ce que veut l’objet aimé . Et un peu plus loin, quand elle demande à Cléom
celui de Musset : l’homme dont la vocation et la fonction est d’être aimé de toutes les femmes, et de croire qu’il les aime
fonction est d’être aimé de toutes les femmes, et de croire qu’il les aime , celui qu’étudie M. Armand Hayem dans un livre di
ice néronien de contempteur des hommes, le pauvre ayant répondu qu’il aimait mieux mourir de faim que de jurer : « Va, va, fai
ns dont nous sommes sûrs d’avance de n’avoir jamais le dernier mot. J’ aime Molière tel qu’il est, et même quel qu’il soit. J
instincts et souvent en proie au hasard et à l’aventure. Homme, je l’ aime pour sa faiblesse, et je l’aime poète, pour le do
u hasard et à l’aventure. Homme, je l’aime pour sa faiblesse, et je l’ aime poète, pour le don prodigieux qu’il avait de crée
fait, un homme excellent. On a donc bien raison de l’admirer et de l’ aimer . Mais le culte de « latrie » serait peut-être de
, dans ce drame, qui est la vraie et la plus déplorable victime. On l’ aime , on l’adore, on la plaint, on la tient parfaiteme
urc avec intensité, et de la tête aux pieds. Je ne sais si la façon d’ aimer de Roxane est exclusivement orientale et, à vrai
e qu’elle trouve de mieux pour persuader et attendrir l’homme qu’elle aime , c’est de lui dire : « Prends garde ! ta vie est
de lui dire : « Prends garde ! ta vie est entre mes mains. Si tu ne m’ aimes , je te tue ! » Ne désespérez point une amante en
elle l’épargne. Quand elle ne peut plus douter, quand elle sait qu’il aime Atalide et que tous deux la trompaient, elle lui
trangler ma rivale sous tes yeux. Au reste, je ne te demande pas de m’ aimer tout de suite. Viens m’engager ta foi : le temps
le langage amoureux du dix-septième siècle. Telle qu’elle est, nous l’ aimons . Il serait aisé de faire son apologie. Elle tue ;
ettes menaces de mort. Sa situation est telle que, si l’homme qu’elle aime la repousse, elle est perdue. Et notez qu’elle es
sans hésitation (quitte à la faire coudre après dans un sac), et il n’ aimerait pas Atalide de cet amour chaste, délicat, profond
té le plus héroïque. Le type devient ainsi très général. Tous ceux-là aimeront et comprendront Bajazet qui ont été obligés de me
son amant avec tant d’énergie et qui, enfin, le perd parce qu’elle l’ aime trop, a pourtant des grâces réservées et chastes
nt qu’elle prît, sans trop se l’avouer, un obscur plaisir à se sentir aimée du fils d’Achille. Cette idée, qui révolte Mlle H
t induire, à la rigueur et avec de la mauvaise volonté, qu’Andromaque aime Pyrrhus à son insu. Et je ne sais, mais si Cornei
ermione et Oreste, les possédés de l’amour, les grands passionnés qui aiment comme on est malade, qui aiment jusqu’au crime et
de l’amour, les grands passionnés qui aiment comme on est malade, qui aiment jusqu’au crime et jusqu’à la mort. Avec eux, on p
ns déréglées portent leur peine avec soi ?… Si ces fillettes allaient aimer Hermione ? Et, pour ces petites curieuses, aimer
s fillettes allaient aimer Hermione ? Et, pour ces petites curieuses, aimer Hermione, ce serait vouloir être comme elle ; ce
plu, par sa franchise, sa sincérité et sa décision, et parce qu’elle aime son père malgré ses ridicules et sa dureté. La sc
e : celui du prince Démétrius avec la princesse Hermia. Mais Hermia n’ aime pas Démétrius : elle aime d’un amour partagé le p
ius avec la princesse Hermia. Mais Hermia n’aime pas Démétrius : elle aime d’un amour partagé le prince Lysandre. Et Démétri
s : elle aime d’un amour partagé le prince Lysandre. Et Démétrius est aimé de la princesse Hélène, qu’il n’aime pas. C’est l
rince Lysandre. Et Démétrius est aimé de la princesse Hélène, qu’il n’ aime pas. C’est l’éternelle chanson de Carmen : Si tu
, qu’il n’aime pas. C’est l’éternelle chanson de Carmen : Si tu ne n’ aimes pas, je t’aime ; et c’est la plainte de Sully Pr
as. C’est l’éternelle chanson de Carmen : Si tu ne n’aimes pas, je t’ aime  ; et c’est la plainte de Sully Prudhomme dans le
e ; et c’est la plainte de Sully Prudhomme dans les Épreuves : Nous aimons  ; et de là les douleurs infinies. Car Dieu, qui f
vec désespoir et douceur, et répond à toutes ses brusqueries : « Je t’ aime . » Tous ces amants ont une façon étrange et délic
passés. Il y a bien des choses, dans la poésie d’autrefois, que nous aimons , non seulement parce qu’elles sont belles, gracie
’elles sont caractéristiques d’un temps différent du nôtre ; nous les aimons donc deux fois plus que ne les ont aimées les con
fférent du nôtre ; nous les aimons donc deux fois plus que ne les ont aimées les contemporains. Dans le Beau Léandre, de M. Th
e divin Puck, un rêve qui a de l’esprit, un petit être chimérique qui aime philosopher en chevauchant un rayon de lune. Puck
Puck connaît l’histoire d’Hermia et de Lysandre, et de Démétrius qui aime Hermia, et d’Hélène qui n’est aimée de personne.
t de Lysandre, et de Démétrius qui aime Hermia, et d’Hélène qui n’est aimée de personne. Alors, pour se divertir un brin, il
ius le suc d’une fleur magique dont la vertu est telle qu’ils devront aimer , à leur réveil, la première personne qui leur app
ique, subtile raillerie de l’amour. Car, je vous le demande, pourquoi aime-t -on ? Je veux dire : pourquoi aime-t-on celle-là e
Car, je vous le demande, pourquoi aime-t-on ? Je veux dire : pourquoi aime-t -on celle-là et non pas une autre ? Hélène n’est p
ie qu’Hermia, et elle est plus tendre. Pourquoi Lysandre et Démétrius aiment -ils Hermia et non pas Hélène ? Ils n’en savent ri
Hermia et non pas Hélène ? Ils n’en savent rien. Et pourquoi ensuite aiment -ils Hélène et délaissent-ils Hermia ? Ils ne le s
même bleu, exactement le même, était dans d’autres prunelles, je ne l’ aimerais peut-être pas. Pourquoi ? Non seulement l’amour n
ensible, est parfois absurde et aveugle. Il n’est pas très rare qu’il aime dans des prunelles un bleu qui n’y est pas. C’est
dore. Que ta voix est douce et que tes yeux sont tendres ! Ah ! que j’ aime tes chères oreilles ! » Bottom brait et demande d
Bottom dit, du ton d’un brave homme qui n’est pas romanesque et qui n’ aime pas la poésie : « Allons, bon ! des fées ! Sales
c’est égal, quel adorable Hamlet il nous a montré ! Ce pauvre enfant aimait son père, il lui a gardé un culte passionné ; et
laisserait seulement entendre à Ophélie qu’il n’a plus le droit de l’ aimer , qu’il appartient tout entier à un grand devoir.
rité consolante ou même le rêve tout pur. Pour moi, j’admets tout ; j’ aime tout selon les heures, tour à tour ou même à la f
, George Sand autant que Émile Zola, Bourget autant que Maupassant… J’ aime tout, parce que tout est vrai, même les songes. Q
lle comptait à ce moment-là sur l’héritage d’une tante riche. Et elle aimait Denis, et c’est par amour qu’elle lui a cédé trop
dit un mot, elle refuse cette réparation inespérée parce qu’elle ne l’ aime ni ne l’estime plus. Cela est invraisemblable ? P
re, une espèce de sage agreste, qui, « est pour elle le bon Dieu… » J’ aime Sylvain, ce garçon sérieux, un peu austère et « c
. Dix fois sur cent, elle est jolie. Si elle est jolie et si elle est aimée du fils de la maison, neuf fois sur dix, elle ser
sée, parfaitement vertueuse et parfaitement intelligente. Et elle est aimée à la fois des deux fils de la maison. Elle se tro
ure, à la fois inhumaine et bienfaisante), quand on a perdu une femme aimée , je ne dis pas qu’on soit consolé trois ans après
encore moins si votre première aventure a été tragique, si vous avez aimé une femme mariée, si vous avez eu d’elle un enfan
a dû entamer quelque peu votre jeunesse de cœur et votre puissance d’ aimer . — D’autre part, si vous avez un frère dont les d
ne serez pas un monstre non plus. Or, le marquis Urbain de Villemer a aimé une femme qui est morte depuis trois ans, — et il
pe : vingt ans de débauche lui ont fait un cœur d’enfant. Il se met à aimer la jeune institutrice de l’amour le plus respectu
le plus pur. Et ce n’est pas tout : quand il s’aperçoit que son frère aime aussi la jeune fille, il se sacrifie, il s’immole
e ne sais quelle cordialité et quelle douceur ; le plaisir de pouvoir aimer tous les personnages : la confiance qu’il ne leur
 ; c’est un homme qui fait le mal sans être méchant, qui souffre, qui aime , qui ne comprend rien au monde, qui doute de la b
monde, qui doute de la bonté de la vie, et qui persiste à vivre pour aimer . — Camille aussi est profondément vraie. Pourquoi
lle qui ne croyait pas à l’amour, dès qu’elle se voit dédaignée, elle aime , elle souffre, et la jalousie lui vient, et le dé
uvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime , et, quand on est sur le bord de sa tombe, on se
dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé . C’est moi qui a vécu, et non pas un être factice
égers tableaux rappellent les albums de Gavarni. On a plus de peine à aimer la partie tragique de l’ouvrage, celle où Mimi, m
métier et marchandise, qui sans doute n’étaient point fidèles et qui aimaient plus d’une fois, mais qui aimaient enfin et qui g
ute n’étaient point fidèles et qui aimaient plus d’une fois, mais qui aimaient enfin et qui gardaient, dans leurs moins pardonna
décence ? Hélas ! les étudiants d’aujourd’hui ne savent plus rire ni aimer  ! Sauf les jours d’orgie grossière et réglée, ils
omique froid et macabre ; et, comme ce sont nos contemporains, je les aime mieux que les hurluberlus d’Henry Murger. Quant a
te d’autrefois ? Je vois qu’elle est gaie, toujours en train, qu’elle aime la toilette et les parties de campagne, qu’elle r
ur se prêter aux applications les plus variées. Ou plutôt Perrichon n’ aime pas Armand « pour les services qu’il lui rend » (
? Il en est un qui vous vient tout de suite à la pensée : Jean Baudry aimera la même jeune fille qu’Olivier ; naturellement, i
a l’amour d’Olivier que lorsqu’il sera lui-même fiancé à celle qu’ils aiment tous deux. — Voilà qui est dur : M. Vacquerie a t
ourquoi et de quoi il souffre. Car Olivier ne souffre pas seulement d’ aimer , étant pauvre, une fille riche : il souffre du vo
voit maintenant pourquoi beaucoup subissent ce drame plus qu’ils ne l’ aiment . Baudry paraît d’une bonté plus qu’humaine, prend
er. Qu’importe ? Et pourquoi n’accepterait-on pas cette combinaison ? Aimeriez -vous mieux que Baudry ne fût qu’un brave homme, q
au parc, près de Florence. C’est un pays où la seule occupation est d’ aimer . Un jour, Beppo, mis à la porte par la marquise F
une autre femme sous la main : il en faudrait une jolie, et qu’on pût aimer . — Fais comme moi, dit Troppa ; et montrant une m
i. La ruse était jolie. Mais voilà qu’elle tourne contre vous ; Beppo aime vraiment Lydia : ce n’est, plus un mystère pour p
e. Alors Beppo : … C’est toi qui l’as voulu : j’ai résisté. Merci. J’ aime Lydie, oui, c’est la vérité. Sans le mot que tu v
o. Voici ma main. Mais Beppo la refuse ; c’est décidément Lydia qu’il aime , et Lydia y consent : Oui, j’étais le filet ; ma
la psychologie amoureuse : à savoir que le meilleur moyen de se faire aimer d’une femme qui vous repousse, c’est d’en courtis
néralement acceptée, à savoir que très souvent, en faisant semblant d’ aimer , on finit par aimer pour de bon. Je ne trouve don
à savoir que très souvent, en faisant semblant d’aimer, on finit par aimer pour de bon. Je ne trouve donc rien à reprendre a
L’amour est enfant de Bohème. Il n’a jamais connu de loi. Si tu ne m’ aimes pas, je t’aime. Il y a dans cette petite chanson
ant de Bohème. Il n’a jamais connu de loi. Si tu ne m’aimes pas, je t’ aime . Il y a dans cette petite chanson une contradict
s seulement de ce qui aurait pu arriver. 1º Beppo, tout en feignant d’ aimer Lydia, ne cesserait point d’aimer Fideline, et qu
river. 1º Beppo, tout en feignant d’aimer Lydia, ne cesserait point d’ aimer Fideline, et quand Fideline s’avouerait vaincue,
Mais Lydia, ayant cru aux belles paroles de Beppo et s’étant mise à l’ aimer , mourrait de lui avoir servi de jouet. Et ce sera
serait pourtant aussi vrai que le contraire. Et, de son côté, Lydia n’ aimerait point Beppo, ou se trouverait trop blessée dans s
gue. 4º Ou bien Troppa, après avoir cédé Lydia, s’apercevrait qu’il l’ aime éperdument. Il voudrait la reprendre, mais n’oser
Ou bien, tandis que Beppo fait sa cour à Lydia, Troppa se mettrait à aimer Fideline, et Fideline se laisserait faire, et c’e
ie, il ressemble au plus impérieux et au plus torturant des égoïsmes. Aimer d’amour, c’est sans doute préférer un être à tous
tous les autres, mais c’est aussi vouloir être préféré par lui. On n’ aime que pour être aimé et pour en jouir. Aussi dit-on
ais c’est aussi vouloir être préféré par lui. On n’aime que pour être aimé et pour en jouir. Aussi dit-on communément que c’
révèle l’amour. Voyez Fideline ; à quoi reconnaît-elle enfin qu’elle aime Beppo ? À ceci, qu’elle ne peut supporter qu’une
ure essentielle, celle qui l’occupe et l’impressionne le plus. Elle l’ aime , c’est-à-dire qu’elle veut tenir plus de place en
dire qu’elle veut tenir plus de place en lui que le reste du monde. —  Aimer avec passion, c’est vouloir la même chose, mais c
e il est tout pour vous. Reprenons la chanson de Carmen : Si tu ne m’ aimes pas, je t’aime, Si je t’aime, prends garde à toi 
ur vous. Reprenons la chanson de Carmen : Si tu ne m’aimes pas, je t’ aime , Si je t’aime, prends garde à toi ! c’est-à-dire
nons la chanson de Carmen : Si tu ne m’aimes pas, je t’aime, Si je t’ aime , prends garde à toi ! c’est-à-dire : « Je suis à
toi ! c’est-à-dire : « Je suis à toi, mais, si tu n’es pas à moi, j’ aime mieux que tu disparaisses. J’aime mieux te tuer q
toi, mais, si tu n’es pas à moi, j’aime mieux que tu disparaisses. J’ aime mieux te tuer que de n’être pas pour toi l’univer
e vœu, secret ou déclaré, de l’amour-passion : absorber en soi l’être aimé . La Bruyère a dit : « L’on veut faire tout le bon
ut le bonheur, ou, si cela se peut ainsi, tout le malheur de ce qu’on aime . » Si l’on n’aimait pas pour soi, la jalousie n’a
si cela se peut ainsi, tout le malheur de ce qu’on aime. » Si l’on n’ aimait pas pour soi, la jalousie n’aurait pas de sens. —
arivaux rimé, c’est-à-dire un peu à du Racine non tragique ? Beppo l’ aimerait -il ? Que m’importe ! Il me semble Que je souffre…
Et maintenant !… — Qu’il donne à qui lui plaît son âme ! Non, je ne l’ aime pas. Mais je hais cette femme. Elle est jolie, eh
dia ; car lui, certes, il peut changer. Tant mieux ; je lui permets d’ aimer toutes les femmes, Excepté celle-là. — Nous, nous
ions infâmes Pour un amant ; ils ont des maîtresses, c’est bien. —  L’ aime-t -il ? ou n’est-elle, en effet, qu’un moyen De me r
et qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Regarde-moi bien. Je t’ aime passionnément ; j’adore l’enfant né de cet amour,
meux, un brave garçon un peu grisonnant déjà, mais très gentil et qui aime bien sa maman, épousera la très fine et bonne pet
Lucien est vraiment un homme trop médiocre pour être aussi éperdument aimé par cette adorable créature. » Je vous laisse le
et perdue dans l’esprit de l’homme qui la fait souffrir, mais qu’elle aime malgré tout. Non, décidément, que Franchie, que c
ts souvenirs ? Mais le temps efface bien des choses. Et pourquoi ne s’ aimeraient -ils pas enfin, par cela seul qu’ils ont beaucoup
ent à s’argenter, la Belle Hélène, c’est leur jeunesse ; et ce qu’ils aiment dans cette musique endiablée d’Offenbach, c’est l
iniature, d’une petite île de l’Archipel, pleine de fêtes et de jeux, aimée du soleil, consacrée à Vénus, habitée par une bel
proclamé vainqueur, Hélène embrasse son mari pour marquer sa joie, j’ aime ce mouvement si naturel. II. Gymnase : Froufr
qui n’a guère que de la curiosité. Froufrou a encore en elle de quoi aimer et de quoi souffrir. Mais, en attendant qu’elle m
ans l’impossibilité de les saisir, de les fixer, de les tenir. On les aime désespérément… « Fragilité, fugacité, caprice, vo
la folle et l’évaporée qu’il choisit, ne se doutant pas que Louise l’ aime , et que Louise, ce serait le bonheur… Dès lors, v
dant, ce qui devait arriver arrive : Froufrou est tentée ; elle croit aimer M. de Valréas ; elle est prise de peur ; elle veu
Froufrou vieille, j’ai même beaucoup de peine à voir Froufrou mûre. J’ aime mieux qu’elle s’en aille. Et la morale de la pièc
xcellent garçon : sa seule faute est d’épouser Froufrou parce qu’il l’ aime , et de l’aimer trop ; cette poupée de Froufrou a
n : sa seule faute est d’épouser Froufrou parce qu’il l’aime, et de l’ aimer trop ; cette poupée de Froufrou a un fond de loya
, si j’avais de la fortune, je la déposerais aux pieds de celui que j’ aime . » Comme les mauvaises pensées s’engendrent l’une
t de Gotte inspire au bon Courtebec un projet atroce. Puisque Gotte l’ aime , s’il divorçait pour l’épouser ? C’est ce qu’il e
il compare, et il tire des conclusions. « Il est impossible qu’elle m’ aime et il est impossible qu’elle ne me trompe pas… Mo
, lui dit Courtebec, pourquoi l’as-tu épousée ? — Eh ! parce que je l’ aimais . On est si bête quand on aime ! Je me sentais tou
as-tu épousée ? — Eh ! parce que je l’aimais. On est si bête quand on aime  ! Je me sentais tout rajeuni… jusqu’au moment où,
e bon jaloux. Et Marceline est charmante. C’est une honnête femme qui aime tranquillement son mari, parce qu’il est son mari
pportable. Mon mari l’est, mais pas encore assez. 3º Si l’homme qui l’ aime est irrésistible. Êtes-vous irrésistible ? — Et q
chanteau est un Parisien d’une certaine espèce. C’est un Parisien qui aime Paris et qui l’avoue, et cela lui a fait tort. Il
sparu, je vous assure. Maintenant il est possible que ceux-là surtout aiment chèrement Paris qui sont venus de leur province e
croient l’avoir découvert. Vous vous rappelez que le Gascon Montaigne aimait la grande ville jusque dans ses verrues. Brichant
ritiques, on dirait qu’un Parisien est essentiellement un homme qui n’ aime pas Paris et que les déménagements amusent. C’est
er le plus un Parisien de l’espèce de Brichanteau. Ce que Brichanteau aime dans Paris, c’est la liberté complète, une sorte
sujet de la pièce. C’est la vieille histoire du tuteur qui finit par aimer sa pupille. La donnée n’est pas neuve, mais elle
n son cœur, et à quels signes une jeune fille reconnaît celui qu’elle aime , il découvre tout à coup qu’il aime, lui, la peti
une fille reconnaît celui qu’elle aime, il découvre tout à coup qu’il aime , lui, la petite orpheline. Je l’avoue ingénument 
action pourrait se développer plus simplement et plus largement. Et j’ aimerais , par exemple, que, en même temps que Brichanteau
L’observation rapide s’y relève d’un aimable caprice d’imagination. J’ aime Brichanteau, je le connais, je l’ai rencontré, et
, où elle attend la mort. Elle y rencontre le marquis d’Arcy, qui l’a aimée autrefois, et à qui elle s’est refusée, par digni
le frère de l’ancienne abbesse de Jouarre. Il accepte tout, car il l’ aime toujours. Le frère de Julie intervient. « Chère s
ssant, un principe excellent, l’anoblissement par la victoire… Vous l’ aimez … Épousez-le. » Julie, revenue au respect des form
remières croyances. Mais, à mesure qu’il avançait en âge, il semblait aimer beaucoup les femmes, et il parlait d’elles, sans
dit avec une grande tristesse : — Je voudrais avoir vingt ans et être aimé d’une enfant pareille à celle-ci. Or, voilà ce qu
oint : « Vois-tu, ma petite baie, le petit… tu sais toi-même comme il aime les petites babas… Et puis, il est beau, il n’y a
vieil Akim : « Tu sais bien toi-même, dit-elle à Nikita, que je n’ai aimé personne que toi. Que tu m’épouses ou non, je ne
voudrai pas… Je n’ai jamais eu aucun tort envers toi : pourquoi ne m’ aimes -tu plus ? pourquoi ?… Ce qui me peine, ce n’est p
peine, ce n’est pas que tu m’aies promis le mariage, mais que tu ne m’ aimes plus… Tu m’as reniée ; tu m’as tuée ; mais je n’a
rena, pendant que Nikita s’assied sur la planche : « Ho ! Ho-o-o ! On aimerait mieux ne pas pécher, mais que faire ? » Et quand
efois : elle a épousé un vieux veuf qu’elle soigne bien, et dont elle aime les enfants. Elle essaye de consoler Nikita : « O
s en eux de quoi connaître Dieu et lui revenir, — surtout si les bons aiment et plaignent les méchants. » Cela me rappelle ces
a la redemander aux royaumes infernaux. Pluton consent à lui rendre l’ aimée à la condition qu’il marchera devant elle et qu’i
tournera, n’en doutez point. S’il ne se retournait pas, c’est qu’il l’ aimerait faiblement. Il faut qu’il la perde de nouveau, pu
xible que l’esprit s’y meut à l’aise : les récits où les âmes simples aiment à voir des réalités, les sages sont libres de les
de l’antiquité grecque ; car ces dieux sont un peu les nôtres ; nous aimons à regarder les Grecs comme nos ancêtres intellect
nt pas et qu’on peut se permettre bien des choses avec les gens qu’on aime , et qui le savent. Nous ne commettons pas un si g
ent ce mélange de fantaisie imprévue et d’observation exacte que nous aimons tant dans les meilleures pages de Meilhac et d’Ha
ndise », ils peuvent être admirés, acclamés, enviés, ils peuvent être aimés des femmes, ils peuvent exciter une curiosité inf
ille d’où je suis me prendront pour un grand homme. Enfin, les femmes aiment cela. Une femme est fière, dirait Labiche, de s’a
e d’une énergie presque sauvage et d’un charme voluptueux. J’ai moins aimé Djemmah que la Folie parisienne. Sans doute il n’
ne légèreté incomparable. Si ce genre littéraire florissait encore, j’ aimerais à esquisser le parallèle de Cornalba et de Carmen
ur des dieux que lorsque tu auras trouvé sur la terre une femme qui t’ aime d’un amour pur et désintéressé. » Ce prologue a q
e énorme valeur comique. Voilà donc Brahma en quête de la femme qui l’ aimera pour lui-même. Il la cherche dans le monde entier
pagnole et constaté avec douleur que ces deux aimables créatures ne l’ aiment pas pour lui-même, l’infortuné Brahma découvre en
ux, la tête des Achantis à celle de la plupart des Parisiens ; mais j’ aime mieux celle d’un tigre ou d’un buffle que celle d
24 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
, que des préférences personnelles immobilisées. On juge bon ce qu’on aime , voilà tout (je ne parle pas ici de ceux qui croi
on ce qu’on aime, voilà tout (je ne parle pas ici de ceux qui croient aimer ce qu’on leur a dit être bon) ; seulement les uns
x qui croient aimer ce qu’on leur a dit être bon) ; seulement les uns aiment toujours les mêmes choses et les estiment aimable
eure. Puisqu’il en est ainsi et puisque, au surplus, tout est vanité, aimons les livres qui nous plaisent sans nous soucier de
nt, Déjà surpris de vivre et de regarder vivre, de bonne heure il a aimé les images, et les livres avant de les avoir ouve
ens, il a senti la beauté antique, il a connu la magie des mots, il a aimé des phrases pour l’harmonie des sons enchaînés et
tard la foi vous quitte, on demeure capable de la comprendre et de l’ aimer chez les autres, on est plus équitable et plus in
 ; et pourtant elle subit encore l’attrait mystérieux du Dieu « qui n’ aime pas les noces » : Christ Jésus doit un jour ress
la vie est brève et l’amour infini. Mais M. Anatole France a surtout aimé les belles pécheresses du premier et du second si
l’âme en quête d’inconnu, demandaient à l’Orient des dieux tristes à aimer , des cultes caressants et tragiques : Les femmes
mes D’adorer un enfant et de pleurer un dieu… Et nous aussi nous les aimons , ces femmes, et, parce qu’elle les a consolées et
je ne sais quel charme profond, mystique et vaguement sensuel. Nous l’ aimons pour l’histoire de la Samaritaine, de Marie de Ma
plaisir d’entendre ce livre singulier d’une façon hétérodoxe. Nous l’ aimons enfin, la religion de nos mères, parce qu’elle es
t de M. Bonnard a soixante-dix ans, son cœur est resté jeune, il sait aimer . Et puis c’est l’homme d’un siècle où l’on est vi
nous racontera-t-il des histoires fort simples. Un pauvre garçon qui aime une actrice et qui, après quelques années de vie
remarqué une jeune fille dans la maison d’en face, s’aperçoit qu’il l’ aime le jour où elle quitte Paris, s’élance en pantouf
là la Bûche  Notre vieux savant s’intéresse à une orpheline dont il a aimé la mère, l’enlève de sa pension, où elle est malh
es si simples sont faites pour enchanter les esprits malheureux qui n’ aiment pas les romans compliqués. Si la fable est en gén
sculpteur Labanne, et combien d’autres ! Et Sylvestre Bonnard devait aimer aussi les créatures qui sont douces, bonnes, vert
est vanité. Et tous les êtres qui n’y songent point, même ceux qu’on aime , vous font sourire par quelque endroit, fût-ce le
illonna jadis pour vous, et dites s’il ne se ranime pas à la pensée d’ aimer ce qui reste de vous sur la terre. Tout passe pui
vous avez passé ; mais la vie est immortelle : c’est elle qu’il faut aimer dans ses figures sans cesse renouvelées. Le reste
vil et à démériter. Un petit enfant, c’est aussi la créature la plus aimée d’autres êtres, dont il est la raison de vivre, p
’enfant l’histoire de la dame en blanc dont le mari voyage et qui est aimée d’un autre monsieur. Voyez surtout comment tourne
aits. Je crois les comprendre et les sentir entièrement ; mais je les aime tant que je n’ai pu les analyser sans un peu de t
25 (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146
l’Éternelle Beauté doit sa plus radiante parure : Victor Hugo ! Je l’ aime d’abord à cause de sa pieuse sympathie pour les d
Henri Aimé. — Je n’ai pas la vanité d’avoir mon Poète ; j’en aime plusieurs parce que j’ai parfois l’heureuse illus
Avril. — Sans doute a-t-on voulu dire : Quel est le poète que vous aimez  ? S’il s’agissait d’admiration plusieurs noms me
guéri ou consolé. Ce poète, c’est Verlaine. Que si j’ouvre Hugo que j’ aime cependant pour sa puissance et sa virtuosité inco
s’impose à l’admiration. Partant, ils sont nombreux ceux dont il faut aimer feuilleter et relire les livres. C’est un réel ex
éférences et des antipathies. Les vrais poètes, je confesse les avoir aimés chaque et tous, selon l’heure et les états d’âme.
les faits, les faits de conscience, aux divagations abstraites, et j’ aime mieux dire ceci : quand j’ai la sensation d’une b
e poète devient tour à tour le poète. Chaque femme, au moment où on l’ aime , peut faire croire qu’elle révèle tout l’amour, c
le reste de la vie : c’est ainsi que chaque poète détache celui qu’il aime du reste des choses ; il dissipe le souvenir des
es autres poètes en font autant, tour à tour, à mesure qu’ils se font aimer . Quant au « cas Hugo », n’en parlons pas aujourd’
ou mieux encore, sans presque se soucier d’eux, il faudra continuer d’ aimer Hugo et de se livrer à lui en toute simplicité de
le monument de Baudelaire ? Henry de Braisne. — Certes, je les aime tous d’un amour chargé de gratitude, ceux qui de
liste intensément humain. Hippolyte Buffenoir. — J’admire et j’ aime profondément Victor Hugo, Lamartine et Alfred de
à ma vie, à ma jeunesse, à mes amours, à mes cris de liberté que je l’ aime comme moi-même, et que je ne puis remonter le cou
es, il dit sa foi ingénue, son amour inquiet, sa saignante douleur. J’ aime son âme ardente et tourmentée, son génie si humai
douleur. J’aime son âme ardente et tourmentée, son génie si humain. J’ aime son chuchotement mystique, sa grâce d’enfant éton
ute la pensée du xixe  siècle. » Il est de ceux que j’admire sans les aimer  : j’admire moins et je hais Baudelaire (que je pu
aimer : j’admire moins et je hais Baudelaire (que je puis relire) ; j’ aime et admire Sagesse, la Bonne Chanson, Jadis et Nag
set. — Vous me demandez « quel est mon poète ? » Poète moi-même, j’ aime l’un ou l’autre des grands poètes selon la pensée
iré — Hugo, et aux violons si câlinement tendres ou pervers du Fils —  aimé  — Verlaine. Henri Degron. — Diablement dif
ui qui, en poésie, a créé la Musique, l’Harmonie, et qui a su si bien Aimer  ! J’ai dit : Lamartine ! Et puis, j’ai tant aimé
et qui a su si bien Aimer ! J’ai dit : Lamartine ! Et puis, j’ai tant aimé mon maître, Paul Verlaine, je l’aime tant encore
: Lamartine ! Et puis, j’ai tant aimé mon maître, Paul Verlaine, je l’ aime tant encore que… je ne sais plus ; et Verlaine, c
rêve les mêmes rêveries, qu’impressionne le pareil fait extérieur. J’ aime les nuances vagues, la sourdine, le silence surto
ch. Emmanuel Delbousquet. — Plus que Baudelaire et Mallarmé, j’ aime , entre tous les poètes du siècle, Vigny. L’homme
r sur moi toute la gravité de la vie et les noirs nuages du destin, j’ aime Vigny religieusement. « Mon poète » serait une sy
us demandez à chacun De nous quel est son poète ! Quoi ? Dois-je n’en aimer qu’un ! Prétention cacoëthe ! Et puis, il faut
nsondable problème. Flûtiste, il a bien flûté. Et voilà pourquoi je l’ aime  ! Édouard Ducoté. — Grâce à Lamartine, Ba
poètes du xixe  siècle ? Pas plus que tous ceux des autres siècles. J’ aime trop la nature pour cela, et c’est à peine si j’a
et magnanime n’empêche pas que j’admire toujours à ses côtés et que j’ aime autant que lui, selon la nuance des heures et tou
quel est parmi eux, non celui que j’admire le plus, mais celui que j’ aime le mieux. Tout en sachant bien qu’il y a des musi
t Victor Hugo voulut être l’aboutissement. Et il me paraît qu’on doit aimer de Vigny, pour cette dignité prudente du cœur, ce
il est difficile, je crois, d’obtenir d’une génération de poètes qui aima surtout la poésie, qu’elle fasse un choix parmi l
ère est par avance devinée et ainsi sans enseignement. J’eusse plutôt aimé la question à rebours : « Quel n’est pas votre po
harles Le Goffic. — J’ai raffolé de Musset à quinze ans, puis j’ai aimé tour à tour ou en même temps Lamartine, Hugo, Vig
lut celle pour Vigny, pour Laforgue ou bien Mallarmé ? Et cependant j’ aime aussi Verlaine et Leconte de Lisle ! Mais en véri
t, moins stupide, celui-ci aura peut-être la sagesse de chercher et d’ aimer , dans l’art, beauté des formes et du geste, des c
s sont mes poètes, je serais moins embarrassé. Je vous répondrais : J’ aime Vigny, Hugo, Lamartine, Musset, Baudelaire, Banvi
 siècle, parmi les morts, nos poètes, ceux qui me font comprendre et aimer le plus possible de la vie. On pourrait opposer,
iècle, cette poésie essentielle, dont tous les autres poètes que nous aimons ne semblent avoir reflété, à divers degrés, que d
la plus haute cime une murmurante forêt. F. T. Marinetti. — J’ aime entre tous, le poète Stéphane Mallarmé parce qu
éloquence du poète de « la Fin de Satan », à telles autres heures, il aimera saigner avec Baudelaire, gronder avec Vigny, sour
Shelley, et le grand poète en prose, Villiers de l’Isle-Adam, je les aime tous et je les ai tous, parfois, préférés. De l’a
omme d’ailleurs de toutes les enquêtes de ce genre — m’échappe. Que j’ aime celui-ci ou celui-là, que je pense telle ou telle
oi, je n’ai nul souci d’apprendre ce que les autres peuvent penser ou aimer en-général, et, en particulier, de connaître quel
rands génies. Et je suis aussi, avec confusion et piété, mon poète. J’ aime Vigny et j’adore Wagner ; Tolstoï — sa résignatio
e et de son siècle, de la popularité et du cabotinisme. Catholique, j’ aime mieux cet Athée indépendant que certains apostats
s une mansarde). Et les lettrés comme la foule ont raison. Mais je l’ aime surtout parce que, comme l’a très bien dit de Gou
à telle ou telle nation, mais à l’Humanité toute entière : si donc j’ aime et j’admire passionnément lord Byron, Lamartine e
de Vigny. Marc Varenne. — Je n’ai pas de poète préféré, je les aime tous. Savoir prendre l’ouvrage qui s’harmonise bi
sable, la joie — la Joie — de ceux des esprits contemporains que nous aimons . Et cette parité ne nous est-elle une raison nouv
u le sens de la métrique et connu la valeur des mots. Mais ceux que j’ aime sont un peu démodés : André Chénier… Jean Racine…
26 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66
en 1858, parce que la France « était malade », qu’on n’y savait plus aimer , et que les statistiques des mariages et des nais
monde, parce que vous attendez d’elle des sensations uniques. Vous l’ aimez comme une proie, avec l’éternelle terreur de la p
soi, d’agréables secousses nerveuses… quoi de commun entre cela — et aimer  ? L’amour de Michelet est, très simplement, l’amo
la — et aimer ? L’amour de Michelet est, très simplement, l’amour qui aime . Et c’est pourquoi, dans tout son livre, il ne me
, dans tout son livre, il ne mentionne même pas la jalousie des sens. Aimer , c’est se donner plus que vouloir prendre ou rete
orale de l’homme sur la femme, et inversement : « création de l’objet aimé (c’est-à-dire création de l’épouse par le mari) ;
ants du second mari ressemblent au premier mari. Le premier homme qui aime une femme met en elle sa marque pour toujours. — 
e recevaient encore la plupart des jeunes Françaises de son temps. Il aimerait peu la jeune fille anglaise ou américaine, qui a
elle aurait eu un malheur, une faiblesse même, vous êtes sûr qu’elle aimera celui qui l’adopte, bien plus que le cruel, l’ing
que cela lui rend l’aveu moins difficile. Celui qu’elle est tentée d’ aimer , c’est un jeune homme que son mari aime, un commi
. Celui qu’elle est tentée d’aimer, c’est un jeune homme que son mari aime , un commis de la maison ou un jeune cousin. Donc
ivie des mêmes supplications : « Conduisez-moi ; ayez pitié de moi et aimez -moi encore si vous pouvez ! » Or, M. de Clèves me
e la débauche : mais ils ne désiraient pas posséder les femmes qu’ils aimaient , et ils ne tenaient pas du tout à aimer celles qu
posséder les femmes qu’ils aimaient, et ils ne tenaient pas du tout à aimer celles qu’ils possédaient. Ils étaient de forcer
rmes est favorable à l’expression de la bonté. — Une génération qui n’ aimerait que la première jeunesse et ne serait pas policée
olicée par le commerce des dames resterait grossière. — Une femme qui aime et qui est bonne peut, à tout âge, donner le bonh
t de tous les temps, — que la vérité, c’est de se marier jeunes, de n’ aimer qu’une femme et de l’aimer toute sa vie. Il est t
la vérité, c’est de se marier jeunes, de n’aimer qu’une femme et de l’ aimer toute sa vie. Il est très bon de leur persuader q
27 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Maurice et Eugénie de Guérin. Frère et sœur »
plusieurs années à pleurer, à vouloir rejoindre, et dont elle aurait aimé cependant, avant de partir, à dresser elle-même d
donnera jamais trente sous du plus magnifique tableau de paysage. Il aime la nature comme l’enfant aime sa nourrice, moins
plus magnifique tableau de paysage. Il aime la nature comme l’enfant aime sa nourrice, moins occupé de ses charmes, dont le
ent ne lui est pas étranger cependant, que de sa fécondité… Le paysan aime la nature pour ses puissantes mamelles, pour la v
fet sur mon estomac que de me donner le soir un formidable appétit. L’ aime Nature ne fait mal à ceux qui lui appartiennent…
hies et des haines secrètes dont la civilisation, ôte le sentiment. J’ aimais mes vaches, mais d’une, affection inégale ; j’ava
it du cœur, s’en vont droit vers les plus petits » ; et elle se mit à aimer passionnément ce jeune frère. « Maman, lui disait
tout lorsqu’un peu plus tard tu me citais Virgile, ces Églogues que j’ aimais tant et qui semblaient faites pour tout ce qui ét
nt par la suite à admirer, mais elle ne put jamais prendre sur elle d’ aimer et de goûter ces autres génies incontestables, ma
elle prie pour lui, elle écrit à son intention ce petit Journal qu’il aime pour en avoir vu les premiers cahiers, et qu’il l
mienne ce qu’elle a vu aujourd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé , car chaque jour elle aime quelque chose. Ce mati
urd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé, car chaque jour elle aime quelque chose. Ce matin.j’ai vu un beau ciel, le
à à se consumer uniquement du côté de son frère et de Dieu. À la voir aimer ses enfants, on sent qu’il manque cette nature ai
vieille et de mendiante sur son grabat). Je la quittai sans regret, j’ aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de c
ers d’enfant / il me semble qu’un lis s’est posé sur ma joue. » Elle aime à instruire les enfants et à leur faire le catéch
instruire les enfants et à leur faire le catéchisme. Elle a besoin d’ aimer , elle n’ose dire d’être aimée. Si elle lit un jou
ur faire le catéchisme. Elle a besoin d’aimer, elle n’ose dire d’être aimée . Si elle lit un jour le bon vieux saint de ses am
emarque-t-elle, le cœur cherche toujours sa pâture. Moi, je vivrais d’ aimer  : soit père, frères, sœur, il me faut quelque cho
ir de mai font quelque chose de chiffonné, de triste, de riant, que j’ aime … » Ne reconnaissez-vous pas le paysagiste d’inst
« Le 7 février. — Grand vent d’autan, grand orchestre à ma fenêtre. J’ aime assez cette harmonie qui sortait de tous les carr
percent les oreilles les plus dures. Drôle de musique du Cayla, que j’ aime , ai-je dit, parce que je n’en ai pas d’autre. Qui
ondaines, déjà atteint du mal mortel : « Ô frères, frères, nous vous aimons tant ! Si vous le saviez, si vous compreniez ce q
28 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Henry Rabusson »
on 52 M. Henry Rabusson nous dit de celui de ses personnages qu’il aime peut-être le plus et où je pense qu’il a mis le p
gens du peuple ou de la bourgeoisie — pas plus, mais autant. Et nous aimons beaucoup les marquis et les comtes de M. Rabusson
eignent les « gens du monde ». C’est d’abord qu’il y a tant de romans aimés des simples (et je ne parle pas seulement des rom
d’esprit et de mœurs, n’excédant, pas les limites de la tenue ; il n’ aime pas le vice parce que le vice est salissant ; mai
est le plus simplement et le plus rapidement du monde que la duchesse aime l’officier : … Elle se redressa avec un mouvemen
, et pourquoi elle lui pardonne, et surtout rappelez-vous pourquoi il aime mieux, cette fois, les ténèbres des rideaux fermé
che de Servières a été léguée par son père à Marc de Bréan, qu’elle n’ aime pas. Un héros de roman ferait le généreux, délier
lâcherai pas comme cela ; attendons. » — Dans l’Amie, Germaine April, aimée de Maxime Rivols, raconte tout à sa femme, et cel
oit à chaque instant ses propres mouvements et ceux de la femme qu’il aime ou qu’il se figure aimer. La réalité, même celle
propres mouvements et ceux de la femme qu’il aime ou qu’il se figure aimer . La réalité, même celle où il est engagé le plus
xime et de Germaine, Maxime les prépare, les pressent, les étudie. Il aime sans aimer, il aime exprès : et c’est pourquoi il
Germaine, Maxime les prépare, les pressent, les étudie. Il aime sans aimer , il aime exprès : et c’est pourquoi il cesse d’ai
Maxime les prépare, les pressent, les étudie. Il aime sans aimer, il aime exprès : et c’est pourquoi il cesse d’aimer dès q
ie. Il aime sans aimer, il aime exprès : et c’est pourquoi il cesse d’ aimer dès qu’arrive l’heure des résolutions suprêmes, d
t trop parfaite, trop concertée. Rien d’irréfléchi, d’involontaire. L’ aime-t -il ? Il la désire assurément ; mais son plus gran
se d’assez semblable et, dans l’amour même, une certaine incapacité d’ aimer absolument. D’abord il n’y a pas une seule ingénu
s une. Quant aux jeunes filles émancipées et aux jeunes femmes, elles aiment avec trop d’esprit. Ce qu’elles voient, ce qu’ell
ous importe que ces fausses honnêtes femmes soient sauvées ? Nous les aimerions peut-être mieux si elles se perdaient. Nous avons
ir, cousine ; puisse Célio vous oublier ! Chose bizarre, celle qu’on aime le mieux, de toutes les femmes de M. Rabusson, c’
un mari, et à qui le petit Gilbert échappe, justement parce qu’elle l’ aimait peut-être, celui-là, et qu’elle n’a pas été sa ma
ile en se montrant plus faible. Elle se fût attaché cet enfant, qui l’ aimait , cet enfant assez homme déjà pour ne pouvoir lui
d’auteur, qu’il n’y a pas de système qui vaille une caresse de femme aimée , ni de traité de morale que l’on puisse mettre en
29 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
e jeune femme, lancée dans le monde comme elle l’était, avait droit d’ aimer à cette époque et à cet âge, il en était une que
……………………………………………      Quoi ! ces bosquets, ces prés fleuris, Dont j’ aimais tant la fraîcheur, le silence,      Ces chants d’
gés tous deux plus qu’ils ne pensent : Alfred me plaisait, je crus l’ aimer , dit Léonie. Que de femmes sont tombées dans la m
cette émotion, elles prennent le plaisir de plaire pour le bonheur d’ aimer . J’omets divers accidents qui engagent de plus e
ais elle lui laisse à peine le temps de lui expliquer ce désir ; elle aime Alfred, elle n’aime que lui : Jamais d’autre ! c’
à peine le temps de lui expliquer ce désir ; elle aime Alfred, elle n’ aime que lui : Jamais d’autre ! c’est sa devise. Bref,
ont peu à peu le défaire, et leur montrer à eux-mêmes qu’en croyant s’ aimer , ils s’abusent. Et tout d’abord Alfred, à peine a
ensible aux charmes de toutes les jolies femmes, tandis que celle qui aime ne voit que son amant. Ce n’est là qu’un commenc
rque-t-elle, de découvrir une preuve de médiocrité dans l’objet qu’on aime , qu’il y a plus de honte que de regret dans le ch
i au bonheur de son ami ! s’il lui enviait tout bas la douceur d’être aimé  ! Mais rien, nous dit Léonie, ne pouvait m’en do
ssance de son infirmité. Quand elle le sait, il est trop tard, elle l’ aime  ; mais, comme bien peu de personnes ont le secret
e, toujours dans la langue des sourds-muets, vient lui dire : Je vous aime . C’est à étudier cette langue de l’abbé Sicard et
: « Lorsque j’ai senti, dit-elle, que rien ne pouvait m’empêcher de l’ aimer , j’ai voulu apprendre à le lui dire. » Cette pre
e. Avec le Consulat et l’Empire, la femme militaire paraît, celle qui aime franchement la gloire, qui l’admire et qui s’hono
, naturel et pas trop compliqué. Comme la société pourtant et le cœur aiment les contrastes, il se mêlera, à cet amour avoué d
elles ont lu les Méditations de Lamartine, et elles soupirent ; elles aiment l’esprit, et elles s’en vantent ; elles s’éprenne
820). Mme Gay jouait elle-même très bien la comédie en société ; elle aimait à la diriger ; elle était un régisseur excellent.
ui lui est dû. Elle était femme en ce point, et des plus femmes. Elle aimait ses amis et les défendait, et brisait des lances
fendait, et brisait des lances pour eux à l’aventure. Quand elle vous aimait , me dit l’un de ceux qui l’ont connue le mieux, e
ous trouvait des vertus inattendues ; de même, que quand elle ne vous aimait pas, elle vous aurait nié des mérites incontestab
t toujours prête à élargir le cercle plutôt qu’à le restreindre. Elle aimait la gaieté, la jeunesse, les gens d’esprit et ceux
fut confié par toi-même ; Je le vois t’adorer presque autant que je t’ aime , Et ce que j’ai rêvé, tu viens de l’accomplir.
30 (1903) Propos de théâtre. Première série
e roman, étude philosophique et littéraire, par M. Lucien Arréat. J’ aime beaucoup entendre les philosophes parler théâtre.
était pas de lui qu’on se moquait, c’était de ses chefs, de ses chefs aimés , soutenus et acclamés, mais enfin de ses chefs, e
vouement réservé, l’admiration contenue, une dévotion pour ceux qu’il aime très particulière, où n’entre pas à haute dose le
leures choses que j’aie jamais lues. Voilà l’érudition telle que je l’ aime , et telle que le public l’aimera toujours en Fran
lues. Voilà l’érudition telle que je l’aime, et telle que le public l’ aimera toujours en France. C’est la vieille, vous savez,
regret dans ces épithètes, que je prie de prendre en tout leur sens), aime beaucoup un jeu pour lequel moi-même j’ai grande
coup de force ou de ruse. Mais en même temps il a des scrupules. Il n’ aime pas mentir, il n’aime pas tromper ; il n’aime pas
se. Mais en même temps il a des scrupules. Il n’aime pas mentir, il n’ aime pas tromper ; il n’aime pas la ruse, qui est arme
l a des scrupules. Il n’aime pas mentir, il n’aime pas tromper ; il n’ aime pas la ruse, qui est arme d’esclaves ; il n’aime
e pas tromper ; il n’aime pas la ruse, qui est arme d’esclaves ; il n’ aime pas le machiavélisme ; il n’aime pas non plus, en
ruse, qui est arme d’esclaves ; il n’aime pas le machiavélisme ; il n’ aime pas non plus, encore qu’il se serve peu de ces te
re, je ne déteste pas cela. Je deviens peut-être un peu Allemand et j’ aime , des fois, à avoir quelque chose à deviner. Après
rame sanscrit n’est autre chose qu’un divertissement de cour), le roi aime une captive qui a été prise au sac de la forteres
Il ne peut l’épouser ; un roi n’épouse pas une captive ; il ne peut l’ aimer en captive, parce qu’elle est fière et chaste, et
captive, parce qu’elle est fière et chaste, et que, d’ailleurs, il l’ aime trop pour l’aimer de cette façon-là, etc., etc.,
u’elle est fière et chaste, et que, d’ailleurs, il l’aime trop pour l’ aimer de cette façon-là, etc., etc., au bout desquels o
u relatif, je n’y suis plus du tout. Tous ces gens-là me paraissent s’ aimer , quand ils s’aiment, de la même façon, et se haïr
uis plus du tout. Tous ces gens-là me paraissent s’aimer, quand ils s’ aiment , de la même façon, et se haïr, quand ils se haïss
t-ce que cela signifierait ? Et c’est plaisir aussi de voir comme ils aiment , comme leurs sens parlent éloquemment. Nous somme
c sa vigueur accoutumée. Mais surtout Voltaire était de son avis et n’ aimait pas, ni qu’on fût d’un autre, ni qu’on fût du sie
a pour réactionnaire. Il était tout simplement resté le même, et il n’ aimait pas ceux qui le dépassaient. De même, pour Shaksp
de Broglie sur les « Cahiers du président Bouhier ». Le Blanc, qui n’ aime pas Voltaire, accuse formellement celui-ci d’avoi
te pièce, où, dans un moment de vivacité, un homme tue la femme qu’il aime , était imitée d’Othello. Voltaire ne s’est pas va
. La Tragédie française, ne vous y trompez pas, est très féroce, Elle aime et elle prodigue les meurtres, les empoisonnement
lle, je ne me gendarmerais pas bien vivement. Dieu sait pourtant si j’ aime , je ne dirai pas le comique de Shakspeare, mais S
ire qu’il était inutile de souper quand on n’a pas déjeuné et qu’on s’ aime bien ; il lui a fait dire, entre une heure et deu
onne à cette « farce » je ne sais quel air de « moralité ». Combien j’ aimerais mieux que la victoire de Petruchio fût tournée au
ertorius ou des Martian un regret mélancolique de Corneille capable d’ aimer encore après qu’il a dépassé l’âge d’aimer [d’êtr
que de Corneille capable d’aimer encore après qu’il a dépassé l’âge d’ aimer [d’être aimé, vous voulez dire. L’âge d’aimer, on
le capable d’aimer encore après qu’il a dépassé l’âge d’aimer [d’être aimé , vous voulez dire. L’âge d’aimer, on l’a toujours
qu’il a dépassé l’âge d’aimer [d’être aimé, vous voulez dire. L’âge d’ aimer , on l’a toujours] et triste d’avoir le cœur jeune
devait trouver naturel de mettre son génie au service d’une foi qu’il aimait , et de faire entrer ou rentrer la religion dans l
ur le poème dramatique sont pour prouver le contraire, mais qu’il les aimait . Ils rentraient dans son goût et de l’extraordina
par Sévère, chevalier romain, officier des armées impériales, et l’a aimé . Trop pauvre, le prétendant a été repoussé. Félix
ce et envers l’État ? Rien ne vaut devant Dieu. — Mais Pauline, qui l’ aime , qui le lui dit avec des larmes ? — Il l’aime aus
. — Mais Pauline, qui l’aime, qui le lui dit avec des larmes ? — Il l’ aime aussi, mais moins que Dieu, et il espère, par le
it dans le drame que la grande figure de Polyeucte, c’est que Pauline aime encore Sévère et aime déjà Polyeucte au commencem
a grande figure de Polyeucte, c’est que Pauline aime encore Sévère et aime déjà Polyeucte au commencement du drame, et qu’el
re Sévère et aime déjà Polyeucte au commencement du drame, et qu’elle aime ardemment Polyeucte à la fin ; c’est que du senti
me de Sévigné : « Voilà pourtant la plus honnête femme du monde qui n’ aime pas son mari. » Si ! Pauline aime Polyeucte, et d
a plus honnête femme du monde qui n’aime pas son mari. » Si ! Pauline aime Polyeucte, et dès lors il y a bien deux évolution
au dix-huitième siècle on avait de Pauline cette impression qu’elle n’ aime pas son mari et que c’est la Grâce qui fait d’ell
éralement de Pauline cette idée qu’au commencement de la pièce elle n’ aime que Sévère, et que peu à peu, passant de la curio
n, de l’admiration à l’amour et de l’amour à l’extase, elle finit par aimer Polyeucte jusqu’à vouloir partager son martyre. C
sur Pauline. Le premier mot que Pauline lui dit, c’est : « Oui, je l’ aime … », et c’est de quoi nous sommes parfaitement per
ille qui se marie est une petite veuve et que cela ne l’empêche pas d’ aimer très profondément son mari. Et ensuite Pauline a
ment ; elle a pour lui ce petit sentiment tendre qu’une femme qui fut aimée a toujours pour celui qui l’a aimée le premier :
iment tendre qu’une femme qui fut aimée a toujours pour celui qui l’a aimée le premier : « Le pauvre garçon… Il m’aimait chèr
ujours pour celui qui l’a aimée le premier : « Le pauvre garçon… Il m’ aimait chèrement… Les circonstances nous ont séparés… Il
z-vous. — Je sais bien, je sais bien. Tout de même, dans mon temps, j’ aimais mieux qu’on me retînt, que non pas qu’on me dît d
’effet d’un gêneur, qu’on ménage, qu’on caresse, qu’on console, qu’on aime bien, du reste… mais qu’on n’aime pas. Voyez-vous
qu’on caresse, qu’on console, qu’on aime bien, du reste… mais qu’on n’ aime pas. Voyez-vous, il y a un point, qui ne laisse p
ans le second vont, du reste, à indiquer très nettement que Pauline a aimé Sévère et qu’elle s’en souvient, mais qu’elle aim
ment que Pauline a aimé Sévère et qu’elle s’en souvient, mais qu’elle aime Polyeucte. Elle parle bien du « devoir ». Elle di
ratonice répond, notez-le : Elle fait assez voir à quel point vous l’ aimez . Remarquez encore que dans son premier entretien
de son amour pour Polyeucte. Non seulement elle dit le : « Oui, je l’ aime  », du commencement, qui peut être discuté ; mais
même je l’aurais haï — » Ce qui veut dire probablement : « Mais je l’ aimais . » Et, enfin, pesez bien tous les mots de Pauline
mot aurait suffi sans ce torrent d’injures. » Et, plus loin : « Je l’ aimais par devoir ; ce devoir dure encore. » Quand une f
au moment où ce crime n’a encore rien d’héroïque), enfin donc : Je l’ aimerais encor quand il m’aurait trahie. ……………………………………………
imerais encor quand il m’aurait trahie. ……………………………………………… Quoi, s’il aimait ailleurs, serais-je dispensée À suivre, à son exe
………………………………………… Je chéris sa personne et je hais son erreur. « Je l’ aimerais s’il m’était infidèle ; je hais ses opinions et j
mme qui dit tout cela, et dans ces circonstances, c’est une femme qui aime  ! Ainsi m’est apparue Pauline à la représentation
tation de mardi. Je crois qu’il faut dire tout simplement que Pauline aime passionnément son mari depuis le premier vers de
lution de caractère ? Oh ! pourquoi ? Il restera toujours que Pauline aime Polyeucte d’une façon au commencement et d’une fa
l’acteur met dans les vers qu’il dit, on voudrait que tous ceux qu’on aime fussent là pour être ravis, et que tous ceux qui
tous ceux qu’on aime fussent là pour être ravis, et que tous ceux qui aiment l’art fussent là pour comprendre, pour s’instruir
nions parfaitement contradictoires. Les uns soutiennent que Pauline n’ aime point son mari, n’est attachée à lui que par l’id
ée à lui que par l’idée du devoir, très puissante du reste chez elle, aime , d’ailleurs, Sévère, qui eut ses premiers feux, p
es croient s’apercevoir que, dès le commencement de la pièce, Pauline aime son mari passionnément, qu’elle n’a plus le moind
ligée de le ménager ; — ce qui n’empêche point, d’ailleurs, qu’elle n’ aime son mari beaucoup plus à la fin de la pièce qu’au
s à la fin de la pièce qu’au commencement, comme toute femme au monde aimera plus son mari héroïque et malheureux qu’elle ne l
e au monde aimera plus son mari héroïque et malheureux qu’elle ne l’a aimé bourgeois paisible et tranquille, à la condition
ois paisible et tranquille, à la condition qu’elle ait commencé par l’ aimer . Voilà les deux opinions. J’ai assez marqué que j
onditions de la vie telles qu’elles sont au temps où elle vit. Elle a aimé Sévère ; mais elle n’a jamais songé à l’épouser.
ndait d’un père », et trouvait tout naturel qu’elle en dépendît. On s’ aimait , on soupirait, on pleurait ; mais on se disait tr
nd, Pauline, à Rome, il y a deux ans, disait à Sévère : « Si, je vous aime  ! Seulement, vous êtes sans fortune. La fille de
aut être raisonnable. » — La raison même. Autrement dit, elle n’a pas aimé Sévère ! Eh ! non ! non ! Elle n’a pas aimé Sévèr
trement dit, elle n’a pas aimé Sévère ! Eh ! non ! non ! Elle n’a pas aimé Sévère ! Elle a eu, — Sainte-Beuve a bien trouvé
Il lui plaisait. Elle flirtait avec lui. Elle aurait voulu pouvoir l’ aimer , ce qui est aimer déjà ; mais ce qui encore est n
Elle flirtait avec lui. Elle aurait voulu pouvoir l’aimer, ce qui est aimer déjà ; mais ce qui encore est n’aimer point. Et j
ulu pouvoir l’aimer, ce qui est aimer déjà ; mais ce qui encore est n’ aimer point. Et je crois que je me fais suffisamment co
, c’est pour plus tard. Cela n’empêche pas d’avoir du cœur. Pauline a aimé Sévère d’une bonne petite affection qui n’est pas
ffacer jamais complètement. Mathilde à de Charzay : « Cependant, je t’ aime  ! — Comme toutes les petites cousines aiment leur
harzay : « Cependant, je t’aime ! — Comme toutes les petites cousines aiment leur petit cousin. Mais ça passe. Ce sont les lil
e pas absolument. Il en reste le parfum. Les lilas tombent ; mais « j’ aimerai toujours le temps des cerises ». Je suis sûr, quo
ce et que c’est justement pour cela que la « petite veuve » de Sévère aime Polyeucte ! Et ne voyez-vous pas, — salut à toi,
oses d’amour ! Toujours est-il qu’au commencement de la pièce Pauline aime Polyeucte profondément. Elle l’aime comme une épo
commencement de la pièce Pauline aime Polyeucte profondément. Elle l’ aime comme une épouse de quinze jours aime un époux de
Polyeucte profondément. Elle l’aime comme une épouse de quinze jours aime un époux de quinze jours, s’il vous plaît, n’oubl
rneille insiste, en restant discret, mais sur quoi il insiste. Elle l’ aime d’une passion jalouse et inquiète, puisque, pour
louse, puisqu’elle lui reproche d’avoir des secrets pour elle. Elle l’ aime comme on aime quand on aime, c’est-à-dire jusqu’à
elle lui reproche d’avoir des secrets pour elle. Elle l’aime comme on aime quand on aime, c’est-à-dire jusqu’à commencer à ê
che d’avoir des secrets pour elle. Elle l’aime comme on aime quand on aime , c’est-à-dire jusqu’à commencer à être insupporta
i à sa servante. Ah ! si ce n’est pas là de l’amour ! Seulement, elle aime aussi Sévère, un peu, si peu que vous voudrez ; m
elle aime aussi Sévère, un peu, si peu que vous voudrez ; mais elle l’ aime encore un peu. Cela n’est pas douteux. Le parfum
Cela n’est pas douteux. Le parfum des lilas n’est pas évanoui. Elle l’ aime un peu, car elle pense à lui. Elle y pense sans s
ette pénombre du fond de l’âme où nous ne descendons point et où nous aimons peu à descendre, le souvenir de Sévère circule en
à l’exact état d’âme de Pauline au commencement de la pièce. Elle les aime tous deux, il faut d’abord le dire crûment, quitt
ut d’abord le dire crûment, quitte à atténuer ensuite. Seulement elle aime l’un beaucoup plus que l’autre, et c’est Polyeuct
elle aime l’un beaucoup plus que l’autre, et c’est Polyeucte qu’elle aime ainsi. Elle aime Polyeucte d’amitié, d’estime et
eaucoup plus que l’autre, et c’est Polyeucte qu’elle aime ainsi. Elle aime Polyeucte d’amitié, d’estime et d’amour, très viv
ucte d’amitié, d’estime et d’amour, très vivement et ardemment ; elle aime Sévère de pitié mélancolique et de regret triste.
nt ; elle aime Sévère de pitié mélancolique et de regret triste. Elle aime Polyeucte d’amour ; elle aime Sévère de souvenir
mélancolique et de regret triste. Elle aime Polyeucte d’amour ; elle aime Sévère de souvenir attendri ; elle aime Polyeucte
aime Polyeucte d’amour ; elle aime Sévère de souvenir attendri ; elle aime Polyeucte, et vaguement elle regrette de n’avoir
endri ; elle aime Polyeucte, et vaguement elle regrette de n’avoir pu aimer Sévère. « Une femme d’honneur peut avouer sans ho
, non ! » Voyez-vous bien ! Son premier sentiment est de joie. Elle l’ aime encore. Elle est heureuse qu’il vive. Son second
de crainte. Elle redoute de le voir. Elle le redoute parce qu’elle l’ aime , et elle le redoute parce qu’elle aime Polyeucte.
lle le redoute parce qu’elle l’aime, et elle le redoute parce qu’elle aime Polyeucte. Son sentiment confus est celui-ci : « 
er. Que va-t-il résulter de là ? Et ce qu’il y a de pire, c’est que j’ aime un peu Sévère. Je ne pourrai pas le revoir sans t
même que je le lui montre. C’est à devenir folle… » À ce moment, elle aime et déteste Sévère, exactement. Elle l’aime, parce
folle… » À ce moment, elle aime et déteste Sévère, exactement. Elle l’ aime , parce qu’elle l’a aimé et n’a rien à lui reproch
le aime et déteste Sévère, exactement. Elle l’aime, parce qu’elle l’a aimé et n’a rien à lui reprocher ; elle le déteste, pa
e avait cru pouvoir s’abandonner en conscience et en sécurité. Elle l’ aime et le déteste, et certainement elle le déteste un
le déteste, et certainement elle le déteste un peu plus qu’elle ne l’ aime . Au diable le gêneur, trop aimable du reste ! En
En style classique : « Mais puisqu’il faut combattre un ennemi que j’ aime … » Voilà la formule précise. Elle l’a bien trouvé
ormule précise. Elle l’a bien trouvée ; car elle a l’esprit net. Elle aime Sévère ; mais il est l’ennemi. Il est l’ennemi de
e. Il est charmant. Il est impossible de plus détester un homme qu’on aime et de plus aimer un homme qu’on déteste. Et le se
nt. Il est impossible de plus détester un homme qu’on aime et de plus aimer un homme qu’on déteste. Et le sentiment qui surna
rte un tel bouleversement dans la vie d’une femme peut être à la fois aimé et détesté ; mais il est surtout détesté. On lui
sez quelle est la hiérarchie des sentiments de Pauline. Polyeucte est aimé  ; Sévère est importun, redouté, fâcheux, onéreux
olyeucte est aimé ; Sévère est importun, redouté, fâcheux, onéreux et aimé encore, malgré tout, comme du reste il le mérite.
r Sévère et de le désarmer. Pour le repousser, il faut lui dire que j’ aime Polyeucte, ce qui est du reste la vérité. Il faud
mais dit assez tôt. Pour le désarmer, il ne faudra pas lui dire que j’ aime Polyeucte de passion. Cela l’irriterait. Il faudr
ime Polyeucte de passion. Cela l’irriterait. Il faudra lui dire que j’ aime en Polyeucte le devoir, que j’aime en Polyeucte m
riterait. Il faudra lui dire que j’aime en Polyeucte le devoir, que j’ aime en Polyeucte ma vertu et mon honneur, ce qui, du
amour-propre de ce pauvre Sévère et lui permettra de croire qu’il est aimé encore, en quoi, d’ailleurs, il ne se trompera pa
aimé encore, en quoi, d’ailleurs, il ne se trompera pas absolument. J’ aime Polyeucte ; je l’aime par devoir : il ne faut pas
d’ailleurs, il ne se trompera pas absolument. J’aime Polyeucte ; je l’ aime par devoir : il ne faut pas sortir de là. » Voilà
rie : « Oh ! la raison même ! Comme il est bien certain que vous ne m’ aimez plus, et comme il est certain aussi que vous ne m
m’aimez plus, et comme il est certain aussi que vous ne m’avez jamais aimé  ! » À ces mots, Pauline oublie sa leçon préparée,
elle peut la perdre, et retrouve son cœur. Dame ! tout de même ! Elle aime bien Polyeucte, mais elle a aimé Sévère, et elle
son cœur. Dame ! tout de même ! Elle aime bien Polyeucte, mais elle a aimé Sévère, et elle le revoit, et elle le voit enviro
doutant de son ancien amour. Ah ! cela non ! Qu’il dise : « Vous ne m’ aimez plus ! » soit ; mais qu’il dise : « Vous ne m’ave
ne m’aimez plus ! » soit ; mais qu’il dise : « Vous ne m’avez jamais aimé  ! » ; c’est trop. Elle se trouble ; tout le passé
que le mari. Elle soupire, elle pleure, elle dit presque : « Je vous aime  », puisqu’elle dit : « Un je ne sais quel charme
le revoir… » — Il répond aux sentiments passionnels de Pauline : « J’ aime Polyeucte ; mais, à voir Sévère, je regrette un p
; mais, à voir Sévère, je regrette un peu, un peu trop, de ne pouvoir aimer Sévère. Le meilleur est que je ne voie plus celui
! Dans toute la scène entre Sévère et Pauline, il y a une femme qui a aimé et qui s’en souvient ; il n’y a pas une femme qui
ne femme qui a aimé et qui s’en souvient ; il n’y a pas une femme qui aime . Et comme cela se voit à la scène suivante ! Sévè
able de générosité, oui, oui, mais les hommes ! Il est puissant, il m’ aime , et vient pour m’épouser. Non, je ne suis pas enc
eux, le trouble-fête, je veux dire le trouble-amour. Allons ! Pauline aime Polyeucte par-dessus tout. Elle plaint Sévère, ce
-dessus tout. Elle plaint Sévère, ce qui, certes, veut dire qu’elle l’ aime  ; car les femmes ne plaignent que ce qu’elles aim
eut dire qu’elle l’aime ; car les femmes ne plaignent que ce qu’elles aiment encore ; mais c’est bien le mot, elle l’aime enco
ignent que ce qu’elles aiment encore ; mais c’est bien le mot, elle l’ aime encore. Ce n’est pas tout à fait aimer. Quand vou
mais c’est bien le mot, elle l’aime encore. Ce n’est pas tout à fait aimer . Quand vous verrez, à ne pas vous y tromper, qu’u
aimer. Quand vous verrez, à ne pas vous y tromper, qu’une femme vous aime encore, félicitez-vous-en, certes ; mais prenez v
tion d’âme de Pauline dans les deux premiers actes de Polyeucte. Elle aime deux hommes, l’un de souvenir attendri et d’un lé
renouvelées des cours d’amour, et leur discussion pour savoir lequel aime le mieux ou le plus, de l’amoureux jaloux ou de l
tations de platonisme du temps du célèbre hôtel. Elle souffre qu’on l’ aime  ; « mais sans rien prétendre, il faut brûler pour
e affectation de bel esprit, partie hypocrisie de cœur. Elle a un peu aimé Clitandre, l’a fatigué par ses rigueurs imitées d
orts ou vivants, le souvenir le plus cordial et le plus touchant ; il aime sa fille Henriette de tout son cœur, et a pour sa
la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante : Et j’ aime que souvent aux questions qu’on fait Elle sache i
sailles. À tout prendre, Clitandre n’est pas très sympathique. Il est aimé d’Henriette, et il n’est pas aimable, ce qui est
t il n’est pas aimable, ce qui est presque défendu à un homme qui est aimé . Il a toujours raison et il est véhément, ce qui
es mensonges, et ensuite sont des gênes :                          J’ aime à vivre aisément… Il se faut trop peiner pour avo
er un prétendant. Henriette va tranquillement sur un chemin uni. Elle aime Clitandre, et le lui dit. Elle n’aime pas Trissot
llement sur un chemin uni. Elle aime Clitandre, et le lui dit. Elle n’ aime pas Trissotin, et le lui dit. Elle va, en ce cas,
hoses comme elles sont. Elle ne s’offense nullement que Clitandre ait aimé sa sœur avant elle. On peut se tromper. Le cœur e
andre au contraire offre toute sa fortune à la famille de celle qu’il aime . — C’est alors qu’Ariste déclare que les lettres
ie de toutes nos œuvres classiques au théâtre. Il suffit qu’un acteur aimé du public ait inventé un jour un jeu de scène, un
les choses ont bien tourné ; et maintenant, écoutez-moi bien. Je vous aime  ! Vlan !… Ouf ! » — Voilà, fidèlement résumés, le
, qu’il exprime dans ce vers : On est bien aisément dupé parce qu’on aime . Il n’est pas en effet nécessaire qu’Elmire soit
est loin de ces chemins périlleux et de ces tentations mauvaises. Il aime Racine ; et il dit qu’il aime Racine. Il admire R
leux et de ces tentations mauvaises. Il aime Racine ; et il dit qu’il aime Racine. Il admire Racine, et il dit qu’il admire
ment sa libre et capricieuse imagination de poète. Racine, lui, a peu aimé l’histoire et a adoré la mythologie, à quoi il y
 : Lui qui me fut si cher, lui qui m’a pu trahir ! Ah ! je l’ai trop aimé pour ne point le haïr. Ce qui veut dire : « Je l
mé pour ne point le haïr. Ce qui veut dire : « Je le hais de l’avoir aimé et de l’aimer encore », et ce n’est plus cornélie
int le haïr. Ce qui veut dire : « Je le hais de l’avoir aimé et de l’ aimer encore », et ce n’est plus cornélien du tout ; c’
voit rien de plus malheureux que d’être indigne de la personne qu’on aime ) : « Je connais mal Junie ou de tels sentiments n
ait disputer son cœur ! » Traduisez : « Quel maroufle ! Pour se faire aimer d’une femme, il la fourre en prison, elle, d’un c
il la fourre en prison, elle, d’un côté, et de l’autre celui qu’elle aime  ! Voilà un homme qui n’a point fréquenté en l’hôt
ne le sait pas et il vient faire des reproches à Junie : « Vous ne m’ aimez plus ! Vous aimez Néron ! Volage ! Infidèle ! » J
il vient faire des reproches à Junie : « Vous ne m’aimez plus ! Vous aimez Néron ! Volage ! Infidèle ! » Junie lui répond :
qui est une des plus piquantes qui soient au théâtre. Antiochus, qui aime Bérénice, est chargé par Titus d’annoncer à Bérén
partons du moins assurés de sa vie. Il ne songe qu’à elle, qui ne l’ aime point. Il est tout entier avec une douleur qui vi
Achille (III, vi) : Faites donc attention. Vous dites que je ne vous aime pas. Faites donc attention ! Quand il s’agit de m
mme une pièce de gazon dans un parterre. Aricie nous explique qu’elle aime Hippolyte à la Corneille, avec les raisons cornél
lève d’Émilie qui récite sa leçon. Qu’est-ce que ça nous fait qu’elle aime de cette manière-là ? Elle aime son cousin qui es
n. Qu’est-ce que ça nous fait qu’elle aime de cette manière-là ? Elle aime son cousin qui est très aimable, dans le vrai sen
s du mot, et cela nous suffit très bien. Nous lui en voulons plutôt d’ aimer si froidement et par raison démonstrative, ou d’a
oulons plutôt d’aimer si froidement et par raison démonstrative, ou d’ aimer à se figurer (ce qui est le vrai) qu’elle aime ai
n démonstrative, ou d’aimer à se figurer (ce qui est le vrai) qu’elle aime ainsi. Cela en fait presque une cousine d’Armande
pas daté de 1640 : Non que par les yeux seuls lâchement enchantée, J’ aime en lui sa beauté, sa grâce tant vantée, Présents
e, Présents dont la nature a voulu l’honorer. Fi donc ! Est-ce qu’on aime les gens pour cela ! Fi donc ! Bon pour une grise
e qu’on aime les gens pour cela ! Fi donc ! Bon pour une grisette. J’ aime , je l’avouerai, cet orgueil généreux Qui jamais n
e plus me voir, m’éviter, répond Monime ; le roi est vivant ; je vous aime  ; mais je ne vous connais plus. » Mithridate, dan
s ce refus, s’écrie Mithridate ; tu repousses cet hymen, parce que tu aimes la reine. — Regardez plutôt à côté de vous, répon
la reine. — Regardez plutôt à côté de vous, répond Pharnace, Xipharès aime la reine et en est aimé. » « Que croire ? et qui
tôt à côté de vous, répond Pharnace, Xipharès aime la reine et en est aimé . » « Que croire ? et qui croire ? se dit le roi.
le piège est digne d’eux. » — Monime est amenée : « Madame, vous ne m’ aimez pas. Je renonce à m’unir à vous. Je vous propose
irable du reste de haute beauté morale et d’inaltérable dignité. Elle aime , et elle est esclave de celui qu’elle n’aime pas.
naltérable dignité. Elle aime, et elle est esclave de celui qu’elle n’ aime pas. Elle lui garde une fidélité absolue tant qu’
de qui n’est pas digne d’elle, mais libre, non pour s’unir à qui elle aime , ce serait répondre au traître par une trahison,
pouse la fille du roi des Parthes pour me seconder. — Non ! — Donc tu aimes Monime : voilà où je voulais t’amener » ; auquel
ntrigue est moins que rien dans Les Plaideurs. Léandre, fils de juge, aime Isabelle, fille de plaideur. Le plaideur c’est Ch
de la marche d’une passion dans sa direction et vers son but. Phèdre aime , elle rêve, elle désire, elle lutte, elle espère,
ans le drame sombre, et, à tout prendre, atroce. Tous ces personnages aiment le pouvoir, ou leur parti, ou leur autel. Josabet
personnages aiment le pouvoir, ou leur parti, ou leur autel. Josabeth aime l’enfant qu’elle a sauvé. Je le pris tout sangla
solus, qui peut-être n’existent pas. Les hommes qui l’ont ne sont pas aimés et obtiennent plus que d’autres n’obtiennent par
es mois plus tard4. Le succès semble avoir été faible. Mlle de Caylus aimait peu son rôle ; Louis XIV ne paraît pas avoir marq
nue pendant un assez long temps. 1865, à propos de Bérénice : « Titus aime Bérénice. Que ne l’épouse-t-il ? La raison d’État
ifié à qui Bérénice, avec cette implacable sérénité Je la femme qui n’ aime point, vient parler sans cesse de sa tendresse po
et empereur avec ses faisceaux, ce César empêtré de sa toge, qui ne t’ aime pas, à dire le vrai, et fais donc attention à cet
à dire le vrai, et fais donc attention à cet aimable Antiochus qui t’ aime de tout son cœur, et qui te rendra parfaitement h
dommage que l’amour se trompe toujours et qu’on s’obstine toujours à aimer qui ne vous aime guère et à dédaigner qui vous ai
ur se trompe toujours et qu’on s’obstine toujours à aimer qui ne vous aime guère et à dédaigner qui vous aime profondément !
stine toujours à aimer qui ne vous aime guère et à dédaigner qui vous aime profondément !… » — Eh bien, mais le voilà le tra
aventure de trois braves gens qui ne savent ni les uns ni les autres aimer où il faut, et il en sera ainsi tant qu’il y aura
pportable. — Saint-Évremond la trouve ennuyeuse et rien de plus. Il n’ aime pas les veuves au théâtre : « Introduisez, dit-il
nement de Sarcey. Un homme tient dans sa main le sort d’un enfant. Il aime , du reste, la mère. La mère ne l’aime point. Il l
sa main le sort d’un enfant. Il aime, du reste, la mère. La mère ne l’ aime point. Il la menace de perdre son fils si elle ne
nd cœur qu’Achille lui-même ? Elle ment, cela est certain. Car elle n’ aime point Pyrrhus, et les femmes sont merveilleusemen
erveilleusement injustes pour les gens qui les pressent et qu’elles n’ aiment point. Elle le dit tout de même. Qu’est-ce que c’
les larmes embellissent… Pyrrhus le dit lui-même à son confident : J’ aimais jusqu’à ces pleurs que je faisais couler… Quelque
Pyrrhus lui répond : « Je ne le livrerai pas du tout si vous voulez m’ aimer un peu ». Elle réplique : « Si vous étiez généreu
fâcheuses. Elle fait pleuvoir les gaffes. Elle lui dit : « Vous qui m’ aimiez  ! Vos serments m’ont jadis juré tant d’amitié !
t pas très fort. Pyrrhus pourrait répondre : « Parbleu ! oui, je vous aimais  ; mais c’est vous qui ne m’aimiez pas. » Et c’est
répondre : « Parbleu ! oui, je vous aimais ; mais c’est vous qui ne m’ aimiez pas. » Et c’est à peu près ce qu’il dit : Sa grâ
doxes dans Geoffroy. Andromaque est, avant tout, une amoureuse ; elle aime Hector comme s’il vivait : Pardonne, cher Hector
u de la tragédie, où elle se promène comme en rêvant. — Et, par suite aimer Hector, c’est haïr Pyrrhus : “Vous me haïssez plu
à être coquette envers lui ; 2º il est inadmissible que la femme qui aime Hector comme s’il était vivant, et peut-être plus
picace. Quand une femme est amoureuse, les hommes, sauf celui qu’elle aime , « sont tous devant ses yeux comme s’ils n’étaien
ise à Andromaque en vers élégants : « Eh ! pardieu ! faites-vous donc aimer  ! Laissez-vous donc aimer ! » c’est tout naturel,
légants : « Eh ! pardieu ! faites-vous donc aimer ! Laissez-vous donc aimer  ! » c’est tout naturel, et comme le dit M. Dester
Pyrrhus et cela choque M. Faguet qui veut une Andromaque sincère et l’ aime mieux sotte que menteuse. « Mais si Andromaque n’
me, sentiment bien moderne pour être d’Andromaque. « Car Andromaque n’ aime plus réellement Hector, d’abord parce que, comme
uhaitez point le destin de Pyrrhus, Je vous haïrais trop. — Vous m’en aimeriez plus. Vous me voulez aimer et je ne puis vous pla
rhus, Je vous haïrais trop. — Vous m’en aimeriez plus. Vous me voulez aimer et je ne puis vous plaire… Vous m’aimeriez. Madam
aimeriez plus. Vous me voulez aimer et je ne puis vous plaire… Vous m’ aimeriez . Madame, en me voulant haïr… Car enfin il vous ha
en fourmille.] « Plus loin, M. Durand-Duval affirme qu’Andromaque “n’ aime pas réellement Hector”, et c’est encore sur un co
aurait-elle le sentiment qui justifierait votre qualificatif ? Elle n’ aime point Pyrrhus, que, cependant, elle consentira à
es désordonnées, du fantasque de Malherbe ! Eh ! Cet homme assurément aime la musique ; mais il ne donne pas dans l’imaginat
31 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90
sentimental Coppée lui-même l’assimile aux soldats bourreaux qu’elle aime parce qu’ils font aussi couler le sang des cœurs.
oix perfides. Les poètes de l’heure sont enclins à la prudence et à n’ aimer qu’en imagination et en décor. « Ardente et déco
sourient de leur bouche de marbre. Voici Phryné, Aspasie, Cléopâtre. Aimons -les. Leur fantôme se pliera docile à ns caresses
……………………………………………… Laisse-moi t’endormir et tu m’endormiras. « Je t’ aime parce que tu dors », dit Charles Guérin à la dame
êmes. Ils savent déclencher l’extase automatiquement. L’IMPUISSANCE D’ AIMER  ! c’est le titre que Jean de Tinan donne au récit
tentante. Pourtant, il hésite à s’engager. Il a vingt ans à peine. Il aime aimer et il hésite : « Sitôt que je commence à ai
nte. Pourtant, il hésite à s’engager. Il a vingt ans à peine. Il aime aimer et il hésite : « Sitôt que je commence à aimer, j
t ans à peine. Il aime aimer et il hésite : « Sitôt que je commence à aimer , je n’ai de cesse avant d’avoir si bien retourné
r soit devenu impossible. » La définition de Tolstoï le décourage : «  Aimer , c’est préférer autrui à soi-même. » Il ne s’aveu
t de souvenirs. Il s’exalte alors dans la solitude de ses pensées. Il aime en images. Il revoit l’aimée assise au clavecin,
alors dans la solitude de ses pensées. Il aime en images. Il revoit l’ aimée assise au clavecin, découpée par la lampe, dans l
ouver du plaisir », et il conclut : « Tout cela est trop compliqué. J’ aime vraiment les gens qui aiment tout simplement. Nou
onclut : « Tout cela est trop compliqué. J’aime vraiment les gens qui aiment tout simplement. Nous avons lu trop de volumes à
aiment tout simplement. Nous avons lu trop de volumes à 7 fr. 50 pour aimer comme tout le monde. » « Nous paralysons le cœu
écrit : Toute chair à ma bouche a le goût du Péché. « Nous ne nous aimons pas, pense Jean de Tinan, mais serait-ce si diffé
ns pas, pense Jean de Tinan, mais serait-ce si différent si nous nous aimions  ? » Cela, à l’heure même où Remy de Gourmont conc
us aimions ? » Cela, à l’heure même où Remy de Gourmont concède : « J’ aime l’inaction, le différé, il n’y a pas grande diffé
tourne au délire mystique : « Si j’avais une sœur, comme je l’aurais aimée  ! » Il dit à son amie : « Je veux voir votre âme
n. Ils ont ce roidissement fanatique de l’Hérodiade de Mallarmé : « J’ aime l’horreur d’être vierge… » C’est déjà une noble a
de volonté suprême Nul n’est sage le jour s’il n’est chaste la nuit… Aimez la Chasteté, la plus douce victoire Que César voi
l en point de l’aventure, il se consolera avec le vers d’Ovide, qu’il aimait  : Nec vitiant artus ægræ contagia mentis. C’est
effort suprême De l’Art et de la Volupté Monstre charmant, comme je t’ aime , Avec ta multiple beauté ! C’est le monstre éclo
rnels, les éphèbes antiques Et Narcisse au grand cœur qui mourut de s’ aimer , Eux-mêmes ne s’expliquent guère cette obsessio
affreux de la vie » (Charles Guérin). 11. Nous ne les avons jamais aimées . Ces amusettes du dehors. Nous nous faisons à nou
s nous faisons à nous-mêmes nos décors’ Et nos impudeurs y dansent en aimées . (Camille Mauclair.) 12. Cf. Éphraïm Mikhaël :
à Mme Sabatier). Je ne sais pas ce que je veux (Jean de Tinan). Je t’ aime et ne sais pas ce que je voudrais (Francis Jammes
32 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »
ayki, cela aurait assez l’air d’un nom cosaque, mais l’auteur a mieux aimé celui de Robert Franz. Ce M. Robert Franz, qui n’
chent… Bien avant même que la dame cosaque existât, l’homme qu’elle a aimé avec tant de furie, dit-elle, avait été aimé par
istât, l’homme qu’elle a aimé avec tant de furie, dit-elle, avait été aimé par des femmes non moins furieuses, qui n’étaient
tombé dans les idées communes, même au théâtre ! Lola Montès, dont j’ aime à faire planer la mémoire sur ce chapitre, car c’
que, je suspecte jusqu’à l’amour ! Car voilà le grand mot ! l’amour ! Aime-t -on, a-t-on réellement aimé, dans ce livre de Souv
our ! Car voilà le grand mot ! l’amour ! Aime-t-on, a-t-on réellement aimé , dans ce livre de Souvenirs, qu’un critique, qui
ite, avec un homme moralement violé (drôle d’alliance de mots), qu’on aime nécessairement, sincèrement, ingénument cet homme
gesticuler ! La dame cosaque des Souvenirs peut très bien n’avoir pas aimé son Monsieur X…, mais au ton de son livre, puisqu
e n’ai pas l’honneur de la connaître, je ne crois point qu’elle l’ait aimé , et je vais aller bien plus loin, je vais désespé
e vais désespérer ses amoureux, je ne crois pas qu’elle puisse jamais aimer personne ! Ce qu’elle aime, c’est le bruit ! Par
ux, je ne crois pas qu’elle puisse jamais aimer personne ! Ce qu’elle aime , c’est le bruit ! Par Dieu, oui, elle est musicie
le à tous les chevaux qu’elle a montés, cette écuyère ! Et comme elle aime à la folie ce souffle qui est parfois le scandale
dents, coupé sa langue pour la cracher à la face de son ennemi ; elle aime mieux la garder pour parler contre lui et faire d
plus que de femme, ce qui n’est pas monstrueux du tout, quoique j’en aimasse mieux une autre… Une pareille âme a obéi à sa nat
lle a moins vécu avec cet homme qu’elle n’a paradé avec lui. Elle l’a aimé pour l’effet plus que pour lui-même, comme elle v
33 (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série
prototype du drame passionnel. Car notez que c’est bien parce qu’elle aime Égisthe que Clytemnestre tue son mari. Elle dit q
s le cri d’une mère vengée, mais l’explosion de haine d’une femme qui aime un autre homme : Enfin, j’ai réussi ! Je suis deb
st sans doute un homme à systèmes, mais qui n’est point un sot et qui aime profondément, soit ridicule et même odieux, d’un
envoient, liés et achevés, nos commencements d’idées. Et, si nous les aimons , c’est que, en même temps qu’ils nous donnent des
 Brunetière a promis de la donner. Ce jour-là, le vieux frère, dont j’ aimais tout à l’heure à me représenter l’allégresse, aur
 » la nature : « Mon Dieu ! mon frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître… Lorsqu’un médecin vous parle d’a
Gondinet est mort la semaine dernière. Je l’avais assez connu pour l’ aimer . Sa vie et son caractère pourraient être proposés
tant de chutes que de triomphes. Or, sa douceur resta inaltérable. Il aimait la campagne et y vivait beaucoup. Il cachait sa v
Dégommé ; car, qu’est-ce que cela fait maintenant à Gondinet ? Mais j’ aime à me rappeler que je n’ai été pour rien dans la m
me chose. Vous vous rappelez le sujet ? Lucidor, qui est gentilhomme, aime Angélique, une petite bourgeoise. Il sent bien qu
lhomme, aime Angélique, une petite bourgeoise. Il sent bien qu’elle l’ aime aussi ; mais, avant de lui demander sa main, il v
ue ce n’est pas surtout pour sa noblesse et pour sa fortune qu’elle l’ aime . Dans ce dessein, il lui propose pour mari un sie
me pour la circonstance. Si Angélique l’accepte, c’est donc qu’elle n’ aimait pas sincèrement Lucidor. Dès les premiers mots, A
il pense comme moi. angélique : Toujours de mieux en mieux. Que je l’ aimerai  ! lucidor : C’est un homme qui n’a ni ambition n
(riant) : Il l’aura, Monsieur Lucidor ; il l’aura, il l’a déjà ; je l’ aime autant que vous, ni plus ni moins. » Et le miséra
x, et la curiosité est impitoyable. Il ne lui suffit pas de se savoir aimé . Il faut qu’Angélique souffre et pleure à cause d
ng vierge empourpre son joli visage à la pensée qu’elle a pu paraître aimer un homme qui ne l’aimait pas ; il faut qu’elle ai
joli visage à la pensée qu’elle a pu paraître aimer un homme qui ne l’ aimait pas ; il faut qu’elle ait envie de battre Lisette
euve, pour le plaisir. C’est un spectacle qu’il se donne. Et il croit aimer  ! Comme si cet égoïste divertissement de psycholo
eds d’Angélique en lui disant : « Quand vous auriez pensé que je vous aimais , quand vous m’auriez cru pénétré de l’amour le pl
ait qu’Angélique lui répondît : « Eh bien donc, c’est moi qui ne vous aime plus à cette heure. Vous m’avez trop fait souffri
rait dire aussi du véritable amour : il crée l’égalité entre ceux qui aiment . Je ne suis qu’une humble petite fille ; mais si
ux qui aiment. Je ne suis qu’une humble petite fille ; mais si vous m’ aimiez bien, jamais vous ne m’auriez traitée ainsi. Votr
ou même votre trahison… Adieu, Monsieur Lucidor. Si par hasard vous m’ aimez un peu malgré tout, vous vous consolerez aisément
satisfaire les plus exigeants. Voici l’intrigue en deux mots : Gilles aime Catin ; mais Catin ne veut point de lui parce qu’
et pourtant je voudrai bien. Ou encore vous me demanderez si je vous aime  ; et moi je répondrai que je ne vous aime pas, ma
us me demanderez si je vous aime ; et moi je répondrai que je ne vous aime pas, mais ce ne sera pas vrai… Essayons ! » Et al
s, mais ce ne sera pas vrai… Essayons ! » Et alors Arlequin dit : « M’ aimez -vous ? » Et Silvia, tout en lui coulant en dessou
n autre côté, elle apprend à Arlequin que Silvia le trompe et qu’elle aime un berger. Puis, elle laisse ces deux pauvres enf
ilvia jouent la comédie de la rupture ; puis Arlequin fait semblant d’ aimer la fée ; et, comme elle est alors sans défiance,
is scènes. 1e La duchesse de Guise et le comte de Saint-Mégrin, qui s’ aiment sans se l’être dit, se rencontrent dans des condi
ion ! malédiction sur vous et sur lui !… sur lui surtout qui est tant aimé  ! Ecrivez. la duchesse : Malheur ! malheur à moi
» Il répond : « Eh bien, puisque je vais mourir, dites-moi que vous m’ aimez  ! » Elle le lui dit. Alors il saute par une fenêt
oman commet une abominable trahison parce qu’elle a la peau tendre. J’ aime assez ce rappel brutal, en plein mensonge, de la
lons d’Espagne ; etc… Je vous réponds que ces choses-là font rudement aimer la couleur locale de Britannicus ou de Bajazet.
au de notre vivant : nous y contribuons à force de l’attendre et de l’ aimer … Pour revenir à Dumas, Henri III est postérieur à
t le second acte sans rien enlever de nécessaire à l’action. J’aurais aimé le second et le quatrième acte de Henri III, quoi
fasse et quelle que soit sa générosité d’âme) à l’un des hommes que j’ aime et j’admire le plus, j’entends Dumas fils. Ju
point révélé à Hélène le secret de sa naissance et a même oublié de l’ aimer , ne s’occupant d’elle que de loin et avec un peu
enfant a souffert, et qu’elle la sent en danger, elle s’est mise à l’ aimer ardemment ; et elle est d’autant plus décidée à t
» Le souvenir de son enfance abandonnée lui revient : « … Vous m’avez aimée de si loin !… Dieu ! que j’ai été malheureuse dan
s journalistes et des hommes de lettres ; on prétend que nous ne nous aimons guère entre nous, que nous ne sommes ni tout à fa
survivre à la trentaine. Donc Arnolphe est souverainement ridicule d’ aimer Agnès, Arsinoé d’aimer Alceste et Bélise d’aimer
e. Donc Arnolphe est souverainement ridicule d’aimer Agnès, Arsinoé d’ aimer Alceste et Bélise d’aimer Clitandre. Je sais bien
rainement ridicule d’aimer Agnès, Arsinoé d’aimer Alceste et Bélise d’ aimer Clitandre. Je sais bien que Molière se mit lui-mê
ses bontés peut-être aurais-je part… » ………………………………………………………………………… J’ aimais quand j’étais jeune, et ne déplaisais guère ; Que
aindre, Redouble par l’effort qu’on se fait pour l’éteindre. Martian aime sans être ridicule, — mais sans être aimé… Le deu
t pour l’éteindre. Martian aime sans être ridicule, — mais sans être aimé … Le deuxième pas a été fait, si je ne me trompe,
’on nous montrait des « pupilles » au théâtre, ces frivoles créatures aimaient quelque jeune cavalier, détestaient leur tuteur e
ur temps à lui jouer de mauvais tours. La charmante et sérieuse Julie aime le sien, contre tout usage et toute tradition, et
vous empêche d’en convenir… Tout vous fait voir que c’est vous que j’ aime … Je vous suis déjà attachée par la reconnaissance
rend lui-même, il ne saurait être ridicule. Abraham fut-il ridicule d’ aimer Agar, et Booz d’aimer Ruth la Moabite ? Ainsi, c’
aurait être ridicule. Abraham fut-il ridicule d’aimer Agar, et Booz d’ aimer Ruth la Moabite ? Ainsi, c’est par un retour à la
s (en attendant mieux) que les hommes de cinquante ans ont le droit d’ aimer . La dernière comédie de M. Pailleron, la Souris,
ur de vous. Vous verrez qu’en général les jeunes gens se dispensent d’ aimer et se contentent, très philosophiquement, d’un pe
e les hommes se sont décidés à allonger, pour les femmes, la saison d’ aimer . (Je ne parle que de la littérature, car, dans la
où donc lui permettrons-nous d’être amoureuse ? — j’entends amoureuse aimée ..Vous sentez bien qu’il n’y a ici que des cas, ma
voyons d’abord Madeleine Blanchet traiter François comme son fils, l’ aimer comme tel. Ces relations supposent chez elle la d
hez l’un et l’autre, l’oubli absolu du sexe. Or, tout à coup François aime Madeleine comme on aime une femme, et elle l’aime
ubli absolu du sexe. Or, tout à coup François aime Madeleine comme on aime une femme, et elle l’aime comme on aime un homme.
out à coup François aime Madeleine comme on aime une femme, et elle l’ aime comme on aime un homme. C’est-à-dire que tout est
nçois aime Madeleine comme on aime une femme, et elle l’aime comme on aime un homme. C’est-à-dire que tout est renversé. Dès
ue, l’amour-maladie, l’amour-possession. Il connaît, lui, celle qu’il aime  ; du moins, il n’a sur elle que des illusions int
s ; et Armand s’étant permis cette remarque : « Ah ! c’est trop fort… Aimer ainsi mademoiselle Odette ! » — « Ah ! çà, répond
le plus ancien et le plus fidèle ami, et cela, non parce que l’objet aimé en est digne (il ne peut jamais en être digne), m
inique, je vous prie ? Et pourtant… Il est ridicule, il est injuste d’ aimer ainsi ? Mais aimer est doux. Les trois nigauds de
e ? Et pourtant… Il est ridicule, il est injuste d’aimer ainsi ? Mais aimer est doux. Les trois nigauds de Barrière sont dupé
rmettez-moi de vous remettre cette prodigieuse poésie sous les yeux. Aimes -tu, Marco, la belle, Dans les salons tout en fleu
tout en fleurs, La joyeuse ritournelle Qui fait bondir les danseurs ? Aimes -tu dans la nuit sombre, Le murmure frémissant Des
le vent ?                             Non, non, non, non ! Marco, qu’ aimes -tu donc ? Ni le chant de la fauvette ? Ni le murm
ette ? Ni la voix de Roméo ? (Bruit de pièces d’or.) Non, voilà ce qu’ aime Marco. Avouez que ce sont là des griefs un peu i
ont là des griefs un peu inattendus. Moi-même, si on me demandait : «  Aimez -vous le chuchotement des peupliers dans la nuit s
a nuit sombre ? » je répondrais : « Et vous ? » Et si on ajoutait : «  Aimez -vous le chant de la fauvette, le cri de l’alouett
ien répliquer et de très bonne foi : « Mais certainement, Monsieur, j’ aime le chant de la fauvette, le chuchotement des peup
toilette. » C’est une observation banale et courante, que les filles aiment la campagne, — de temps en temps, pas loin de Par
core… C’est bien un « caprice » qu’elle a eu pour ce dadais. Elle l’a aimé avec ses sens et — qui sait ? — un tout petit peu
même jusqu’à déclarer, devant ses amis revenus, qu’elle ne l’a jamais aimé . Mais quoi ! quand c’est fini, on ne se souvient
, et qu’il est pour le théâtre et le roman d’après-demain. Oh ! que j’ aime mieux le pédantisme innocent des régents et des p
nge-tout et qu’il sera bien aise de retrouver cela un jour. Dufouré n’ aime pas sa femme : c’est qu’en vérité Mme Dufouré n’a
mmeline et Eugénie. Car ils sont stupides. Et sottise pour sottise, j’ aime encore mieux celle de Péponet que la sottise trav
s d’une humanité idéale. Edgar se conduit certes fort honnêtement. Il aime Eugénie Péponet et n’ose le lui dire, d’abord par
sible en dehors de la peinture à l’huile que, lorsque l’homme qu’elle aimait quitte la peinture pour la finance, elle le mépri
le méprise instantanément et se considère comme indignement trahie. J’ aimerais encore mieux, quoiqu’un peu « sosotte », sa petit
théâtre), un irrésistible amour pour l’homme qu’elle devrait le moins aimer , et il a l’air de croire que, du moment qu’elle a
evrait le moins aimer, et il a l’air de croire que, du moment qu’elle aime , elle n’est plus une Péponette ; comme si de cher
lait mettre de braves gens, tout bonnement. Et alors nous les aurions aimés , et Péponet, Dufouré et Bassecourt nous eussent p
uis pourquoi ne haïrions-nous pas la sottise autant que le vice, et n’ aimerions -nous pas l’esprit autant que la vertu ? Il y en a
le, douce, honnête, un peu molle, très effacée Elle sait que son fils aime Mme Lecoutellier, et qu’une des raisons qui font
s pères, et deux fois les obligent à restituer. Donc, le colonel, qui aimait Francine Desroncerets, s’est détourné d’elle du j
père ; elle a pour lui renoncé au mariage et découragé l’homme qui l’ aimait . Notez qu’on ne sait pas trop si elle croit ou no
instant précis qu’elle nous touche, qu’elle nous enlève et que nous l’ aimons … — Enfin, me dira-t-on, que voulez-vous démontre
ffectueux pour ses enfants légitimes. Il est comme tout le monde : il aimerait mieux ne jamais faire souffrir les autres. Il est
Guichard à peu près ce que M. Alphonse fait avec elle. — Mais elle l’ aime , direz-vous, ce joli garçon. — Soit : Comment l’a
e. — Mais elle l’aime, direz-vous, ce joli garçon. — Soit : Comment l’ aime-t -elle ? Elle n’a aucune illusion sur lui, elle le
ait pas difficile et je te suis soumise comme un chien Ah ! ah ! je t’ aime trop ! » (Au fait, j’ai tort de citer cela, du mo
Ma loyauté me joue souvent de ces mauvais tours. ) Continuons. Ce qu’ aime Mme Guichard, ce sont donc les sensations que lui
donc les sensations que lui donne M. Alphonse, rien de plus, comme il aime et cherche, lui, les sensations que lui procurent
esse jouisseuse et les commodités matérielles de la vie. Mme Guichard aime comme une brute, avec une jalousie toute animale.
ge d’elle… Oui, de l’enfant d’une autre. Tu ne diras plus que je ne t’ aime pas ; du reste, c’est à prendre ou à laisser ; je
à coup, et par un revirement un peu brusque à la vérité, elle cesse d’ aimer M. Alphonse… ( « … Quand on pensé que j’allais ép
Jeune fille, elle s’est donnée à un homme. Oh ! je sais bien, elle l’ aimait  ; et puis…, le printemps, l’énervement des soirs
e, n’existe plus. Aussi bien le commandant, « du moment qu’il prétend aimer Raymonde, doit savoir d’avance à quoi l’engage im
nt qui ressemblent à des mots d’auteur. Vous vous rappelez ? « … Je t’ aimerai d’autant plus que je t’embrasserai moins… Mon pèr
t (il n’y a pas à aller là contre) nous méprisons M. Alphonse et nous aimons Mme de Montaiglin et Mme Guichard. Comment donc c
et déloyales, comme M. Alphonse, mais non pas de la même façon Elles aiment  ; ce n’est rien, et cela suffit pour qu’elles soi
ui. Mme Guichard porte le bel Alphonse dans ses moelles. Raymonde l’a aimé  ; Raymonde, en dépit de ses lâchetés et de sa tra
onde l’a aimé ; Raymonde, en dépit de ses lâchetés et de sa trahison, aime sa fille, et elle aime aussi son vieux mari. M.Al
e, en dépit de ses lâchetés et de sa trahison, aime sa fille, et elle aime aussi son vieux mari. M.Alphonse n’aime rien que
hison, aime sa fille, et elle aime aussi son vieux mari. M.Alphonse n’ aime rien que lui-même, il s’aime directement, sans ce
aime aussi son vieux mari. M.Alphonse n’aime rien que lui-même, il s’ aime directement, sans ce détour et cette espèce de cr
t avoir pour épigraphe : « Il sera beaucoup pardonné à qui a beaucoup aimé . » Nul drame d’une humanité plus vraie, ni où M. 
oup plus âgé que sa femme ; s’il l’a épousée par amour ; si elle ne l’ aime pas et ne l’a jamais aimé ; si elle se refuse à l
; s’il l’a épousée par amour ; si elle ne l’aime pas et ne l’a jamais aimé  ; si elle se refuse à lui ; si, par un arrangemen
rès modérément jaloux du mari, parce qu’il sait que le mari n’est pas aimé , et parce que les femmes qui ont un amant ont l’h
amant a quelque imagination, puisqu’il a pu se croire, lui, librement aimé . Il est plus dur, en effet, pour l’amour-propre d
les gens qui l’emploient. Le jaloux, au moment où il tue sa femme, l’ aime encore, l’aime furieusement, puisqu’il la déteste
’emploient. Le jaloux, au moment où il tue sa femme, l’aime encore, l’ aime furieusement, puisqu’il la déteste et l’adore à l
t et que vous vous la représentez possédée par lui. Autrement, vous l’ aimez (oh ! comme on aime quand on aime passionnément,
représentez possédée par lui. Autrement, vous l’aimez (oh ! comme on aime quand on aime passionnément, c’est-à-dire avec le
ossédée par lui. Autrement, vous l’aimez (oh ! comme on aime quand on aime passionnément, c’est-à-dire avec le plus entier e
j’ai dit les noms plus haut. Jorgan se vengera de Gérard, qu’il sait aimé de Marcelle, en le rendant jaloux de Philippe. Ma
plus. Pour moi, je le dis, parce que c’est la vérité : j’ai beaucoup aimé , en somme, la nouvelle œuvre de M. Vacquerie : pe
) Il va sans dire que le beau plébéien et la belle demoiselle noble s’ aimeront . Ils se le diront avant d’aller ensemble à la gui
uleurs et comme au seul moyen qu’elle ait d’être utile à ceux qu’elle aime . Elle manque à un devoir dont la violation n’atte
inte Thérèse disant à Dieu : « Que je sois damnée, pourvu que je vous aime toujours ; car ainsi vous verrez bien que je vous
vu que je vous aime toujours ; car ainsi vous verrez bien que je vous aime sans intérêt. » Mais au fond Sonia agit surtout p
s. Kabanova : C’est bien ! Assez, je te prie ! Peut-être bien que tu aimais ta mère avant ton mariage. Maintenant tu n’as plu
croirai. Kabanov : Je n’ai pas à donner l’une pour l’autre ; je les aime toutes les deux. Kabanova : Oui, oui, c’est cela
 ? Kabanov : Je n’ai pas à me faire craindre. Il me suffit qu’elle m’ aime . Kabanova : Comment ! tu n’as pas à te faire cra
Depuis quelque temps Boris tourne autour d’elle. Elle s’est mise à l’ aimer , car c’est le jeune homme le mieux élevé de la pe
ire au cabaret, Katerina raconte son enfance à Varvara ; combien elle aimait aller à l’église, qu’elle croyait voir des anges
tite Varvara continue à tenter sa belle-sœur : « Sais-tu, Katia, tu n’ aimes pas ton mari. — Pourquoi ne l’aimerais-je pas ? J
lle-sœur : « Sais-tu, Katia, tu n’aimes pas ton mari. — Pourquoi ne l’ aimerais -je pas ? Je le plains beaucoup. — Non, tu ne l’ai
Pourquoi ne l’aimerais-je pas ? Je le plains beaucoup. — Non, tu ne l’ aimes pas. Si tu le plains, c’est que tu ne l’aimes pas
eaucoup. — Non, tu ne l’aimes pas. Si tu le plains, c’est que tu ne l’ aimes pas. Et, à dire la vérité, il n’en vaut pas la pe
eux baissés… « Ah ! Katerina, dit Boris, si vous saviez comme je vous aime  ! » Mais elle, sans lever les yeux : « Ne me touc
qu’il faudrait l’enterrer toute vive pour son châtiment. Et moi, je t’ aime  ! Je l’ai battue un peu, et encore parce que mama
Voici le berger Saphir, en justaucorps de satin : « La bergère que j’ aime n’a pas encore paru… (Montrant la cabane de Fleur
a bergère poursuit le berger ; ils chantent des vers comme ceux-ci : Aimons -nous ! C’est si doux ! et parlent d’un « bosquet
xemplaire bouffon de l’absurdité et de l’inconscience féminines. Elle aime le berger Saphir, parce qu’il est pour elle « l’i
nconnu », parce qu’il a les mains blanches, et aussi parce qu’il ne l’ aime pas. Et elle le poursuit à coups de sabots, comme
ps de sabots, comme Didon poursuivait Enée à coups d’hexamètres. Elle aime à la fin Barbe-Bleue, parce qu’il est Barbe-Bleue
ervé, toi, que faisais-tu d’elles ? Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi, Toi ! croyant toujours voir surtes amours
’elles ont toutes sur nos cœurs, etc. » De même, Barbe-Bleue : « Je n’ aime pas une femme, j’aime toutes les femmes… C’est ge
nos cœurs, etc. » De même, Barbe-Bleue : « Je n’aime pas une femme, j’ aime toutes les femmes… C’est gentil, ça ! En m’attach
 Il n’y a rien de blessant dans ce que vous me dites… mais je ne vous aime pas. » Ainsi Bobèche au comte Oscar : « Je suis s
lui-même, et celui de Boulotte finissant (ô ténèbres du cœur ! ) par aimer Barbe-Bleue, pourraient devenir de superbes et my
dame qui croient se détester ou qui, du moins, ne savent pas qu’ils s’ aiment , les amener d’abord à reconnaître cet amour, puis
point qu’ils s’adorent. Survient « le chevalier. » La marquise croit aimer le chevalier, ou fait semblant. Le comte s’aperço
it semblant. Le comte s’aperçoit, à son dépit et à sa jalousie, qu’il aime la marquise ; il lui cherche une querelle et de c
s d’une quadruple erreur et qu’il s’agit d’en faire revenir. A et B s’ aiment sans le savoir ; C et D, pareillement. Mais A cro
. A et B s’aiment sans le savoir ; C et D, pareillement. Mais A croit aimer D, et reciproquement. Alors B, pour se venger, fa
aimer D, et reciproquement. Alors B, pour se venger, fait semblant d’ aimer C, qui s’y prête. Un malaise général avertit A, B
es deux couples artificiels se défont ; A reconnaît que c’est B qu’il aime , et D se jette dans les bras de C. C’est la formu
uil, venait souvent rendre visite à la jeune femme, Pepa s’est mise à aimer Jacques. Or, voilà que Jacques et Yvonne viennent
st vexé ; il s’est aperçu durant l’entretien, à son dépit même, qu’il aimait encore sa femme. Arrive Pepa, également furieuse.
composition qui peuvent paraître des défauts, mais que je m’obstine à aimer . Pepa, c’est une comédie de Marivaux dans un cad
s de la situation… Mais, avec tout cela, Chambreuil et Yvonne se sont aimés , et nous savons qu’ils s’aiment encore. Lorsqu’il
out cela, Chambreuil et Yvonne se sont aimés, et nous savons qu’ils s’ aiment encore. Lorsqu’il apprend que sa femme se remarie
même, après que nous avons deviné, au second acte, que Chambreuil va aimer sa femme, les auteurs ne perdent point leur temps
llait voir sa petite cousine Adèle. Pour se rapprocher de celle qu’il aime , il est entré chez les Dauberthier, sous le nom d
vous ai entendu dire à ma cousine… hercule. — Que c’était elle que j’ aimais … adèle. — Oui, et que vous iriez la retrouver da
quise, en effet, cette jeune Adèle, avec sa foudroyante promptitude à aimer , sa candide hardiesse et, s’il faut le dire, sa t
tendres ou délurées, point énigmatiques, dont toute la fonction est d’ aimer Clitandre et, la plupart du temps, de s’entendre
imon : « Beaucoup de péchés lui seront remis parce qu’elle a beaucoup aimé  ». Puis la femme s’en va sans rien dire. — Cette
se demandera pourquoi le divin Maître des âmes a voulu choisir pour l’ aimer de préférence une pauvre pécheresse, et nous la l
an divin de l’amitié. Il démontre que la créature que Jésus a le plus aimée , ce n’est point Lazare, ce n’est point Marthe, ce
c’est encore, au fond, la même chose. Ayant appris que celui qu’elle aime est en danger, Marie-Madeleine se glisse un soir
, ne point sauver les âmes, Que nous importe, à nous les femmes qui l’ aimons  !… Qu’il renonce au rachat des hommes, sa chimère
haut fonctionnaire au ministère des colonies… « Tu sais bien que je n’ aime que toi », dit-il à sa femme. Et il dit vrai ! Il
e dévouer à sa tâche, elle refuse sa main à un honnête garçon qu’elle aime et dont elle est aimée. Forcée par son père de re
elle refuse sa main à un honnête garçon qu’elle aime et dont elle est aimée . Forcée par son père de recevoir Mme Rixdal, qui
nation désespérée et à la sainte impiété de la fin. Et j’aurais aussi aimé que Montmorin ne fût point perdu, irrévocablement
e ; qu’elle a horreur d’être observée et définie ; que surtout elle n’ aime pas qu’on se vante de la connaître, quand elle se
fée à la chien ; car, d’analyser tant les femmes, cela ne porte guère aimer , cela même peut tarir la force d’aimer, et la nat
es femmes, cela ne porte guère aimer, cela même peut tarir la force d’ aimer , et la nature a besoin qu’on aime. Il se vengera
r, cela même peut tarir la force d’aimer, et la nature a besoin qu’on aime . Il se vengera de Loulou en la définissant, en la
ui éveille Larcher. Comment voulez-vous qu’ils s’entendent ? Loulou n’ aime pas les poètes décadents. Elle nous en montre un
s les haines de Loulou, voyons ses sympathies. Loulou, naturellement, aime M. Edouard Drumont. Elle lui prête des airs de pa
juger et pour que Loulou n’hésite point à lui donner son cœur… Loulou aime ensuite M. Henri Rochefort. Elle l’avoue en propr
haines populaires, — de loin, avec des pincettes et des gants. Loulou aime également M. Andrieux. Elle le trouve « chic ». E
s. Loulou aime également M. Andrieux. Elle le trouve « chic ». Elle l’ aime en vertu du même instinct qui lui fait haïr M. Fl
oisé. Très « ancien régime » au fond, Mlle Loulou. Et pourtant Loulou aime le peuple. Vous vous souvenez qu’un jour (voir la
lle le sait. Je reconnais, d’ailleurs, que Mlle Loulou peut fort bien aimer le peuple par simple bonté d’âme, par un sentimen
geois… Ô Loulou, que de complications dans vos enfantillages ! Loulou aime le général Boulanger. Elle le raille quelque peu,
ou aime le général Boulanger. Elle le raille quelque peu, mais elle l’ aime . Elle a quinze ans, ne l’oubliez pas. Elle doit g
doit être aussi odieuse à Loulou que la psychologie de Bourget. Elle aime le général… peut-être pour rien et tout uniment p
aime le général… peut-être pour rien et tout uniment parce qu’elle l’ aime  ; peut-être parce que les femmes, même en politiq
e l’aime ; peut-être parce que les femmes, même en politique, veulent aimer , et que c’est toujours « quelqu’un » qu’elles aim
olitique, veulent aimer, et que c’est toujours « quelqu’un » qu’elles aiment et que notre personnel d’hommes d’Etat (je parle
es sociétaires de la Comédie-Française. Et savez-vous pourquoi nous l’ aimions  ? C’est qu’en face de Paulus, en face de l’art am
lguée il y a quelques mois. L’entrevue eut lieu chez une personne qui aime M. Renan de tout son cœur et qui voulait amuser u
34 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153
Condamine, Condillac, etc. ; Voltaire y alla au printemps de 1750. Il aimait les conversations longues, suivies, sérieuses, bi
vies, sérieuses, bien qu’animées de bons et gaillards propos ; il les aimait non pour briller ni pour l’effet, mais pour se co
t ces raisonnements forts et fortement exprimés des Anglais, quand on aime la politique comme je fais depuis longtemps ! » I
pas eu de près les honneurs de son attitude et du rôle où l’histoire aime de loin à le présenter. Un autre aurait oublié se
e le montrer avec quelque ressemblance. Il était bon, bienfaisant, il aimait à donner, et il ne voyait là qu’une qualité et un
la nature et de Dieu : « Les hommes généreux craignent de dépenser et aiment à donner, ils se privent avec délices et se donne
achines à bienfaits ; ils obéissent à leur instinct. » Voyez comme il aime à matérialiser les choses dans l’expression ! Il
ité ; que le roi ne lui cédait pas trop, « et que, comme Henri IV, il aimait mieux les affaires de son État que celles de sa m
me ! quel grand homme ! s’écrie-t-il ; avec cela il est philosophe et aime l’humanité. » Il prend sans objection Le Philosop
onduite, et il a même à ce sujet des paroles parfois si crues qu’on n’ aime pas à s’en faire l’écho à cette distance. Et d’ai
esté à peu près comme il était ; il se trompe, il est fort dépéri. Il aime le luxe à cause qu’il idolâtre les arts, étant po
s remarquables. À propos de l’Histoire de Louis XI par Duclos, lequel aimait l’antithèse et le trait, et qui, en affectant la
aint-Évremond, il y a mieux, il a des raisons plus particulières de l’ aimer  : C’est mon auteur favori. C’est un philosophe d
t l’allure. Quand à son style, il l’a défini lui-même en disant qu’il aime un style qui soit entrant, « comme les marchands
sorte, d’une manière vive et qui se communique : J’ai cherché d’où j’ aimais Don Quichotte et à le relire vingt fois dans ma v
ngt fois dans ma vie, ainsi que plusieurs autres romans : c’est que j’ aime les mœurs qu’ils dépeignent. Je vis avec de bonne
les mœurs et les idées des hôtels de Longueville et de Rambouillet. J’ aime beaucoup ce temps-là, j’aurais voulu y vivre ; j’
Rambouillet. J’aime beaucoup ce temps-là, j’aurais voulu y vivre ; j’ aime les alcôves et les balustrades ; je recherche les
n temps, du temps raisonnable de l’Espagne… Ainsi dans les comédies j’ aime la peinture des mœurs, comme dans les estampes ce
Mon esprit a peu de curiosité d’autres esprits, mais mon imagination aime les images, et le bonheur coule de là chez moi pa
n’y a à plaindre que ceux qui manquent selon la nature. » D’Argenson aimait à la fois la royauté et le peuple ; il voulait le
la date de 1750, sous ce titre : Gradation pour vivre noblement : J’ aimerais à l’imitation des Anglais, à vivre ainsi graduell
. À la campagne, quatre mois. Dans mes terres, deux mois. D’Argenson aimait à faire ces sortes de plans ; il ne les faisait p
35 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
me, un idéal de beauté un peu fade et d’élégance un peu convenue ; il aimera les cavaliers bruns, les amazones blondes, les ru
s ta corbeille de jeune femme, mon enfant ; elles te feront peut-être aimer ta pauvre mère romanesque… Tu apprendras peut-êtr
utilé et une jambe rétractée. Charlotte et d’Eblis ne tardent pas à s’ aimer  ; mais Roger étant devenu de son côté amoureux de
ain à l’estropié. Hélas ! Cécile s’aperçoit bientôt que son mari ne l’ aime pas et, dans une heure de folie, se livre au prem
que sa jeune femme est morte digne de lui, morte de n’être pas assez aimée . Si bien que d’Eblis se croit obligé d’expier et
plus belle et plus noble, ce qui est un grand plaisir pour ceux qui n’ aiment pas la réalité ou qui ne savent pas la voir. Ce p
ien vivantes, d’un charme singulier et dangereux. On les voit, on les aime , on voudrait les étreindre, et on éprouve, à les
les jours d’orage. Quand elles ont rencontré l’homme qu’elles doivent aimer , elles passent, généralement par trois phases pri
ément à un autre (pourquoi ?) et s’en vient mourir chez celui qu’elle aime  Julia de Trécœur aime le second mari de sa mère.
uoi ?) et s’en vient mourir chez celui qu’elle aime  Julia de Trécœur aime le second mari de sa mère. Après avoir traversé l
be foudroyé du coup, reprend et garde son amant épouvanté et qui ne l’ aime plus, et tout cela sans l’ombre d’un remords  Cer
nt là, Bathilde, Julia et Charlotte, trois grandes amoureuses : elles aiment absolument, elles aiment furieusement. Mais quand
Charlotte, trois grandes amoureuses : elles aiment absolument, elles aiment furieusement. Mais quand on a dit cela, on a tout
t cela, on a tout dit. Il est remarquable que Julia qui a quinze ans, aime exactement de la même façon que Mme de Campvallon
, ne vous déplaise, la « Vénus à sa proie attachée ». Et, comme elles aiment , nous les aimons, même folles, même criminelles,
e, la « Vénus à sa proie attachée ». Et, comme elles aiment, nous les aimons , même folles, même criminelles, et cela est terri
ur, si poétique ! Une nuit, il se trouvait dans la chambre de la bien aimée , moins résigné que de coutume aux scrupules qu’on
te que celle de M. Zola. C’est étonnant comme certains salons me font aimer le coron de Germinal. Pour Dieu ! montrez-nous un
es croyances vulgaires comme des chimères ou des hypocrisies, ne rien aimer , ne rien craindre et ne rien respecter que l’honn
ent supérieur et le scepticisme transcendental auraient dû empêcher d’ aimer de cette façon et à ce degré. Avec toutes ses aff
nflige à son programme de vie de continuels et douloureux démentis, j’ aimerais beaucoup Monsieur de Camors. Mais nulle part la l
e. Au bout de six mois, elle déclare posément à son mari qu’elle ne l’ aime plus et qu’elle entend vivre à sa guise et avoir
s penser. Pour lui comme pour beaucoup de personnes de la caste qu’il aime , le naturalisme en littérature et la démocratie e
36 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »
derrière son masque de taches et de cicatrices ; elle le soulève pour aimer , pour prier, pour accomplir chacun des grands act
eorge Sand. Tout d’abord, et pour commencer par le commencement, je n’ aime pas ce nom de Philiberte donné à la beauté voilée
yeux et le tempérament de Chérubin : elle adorait Rosine, elle aurait aimé Marceline. « Pourquoi non ? — s’écrie le page ; —
les deux millions effarouchent sa fierté craintive. Philiberte aussi aime en secret ce beau ténébreux, mais elle désespère
te aussi aime en secret ce beau ténébreux, mais elle désespère d’être aimée  : Tiens, ne ranime pas cette espérance morte. Au
cette espérance morte. Aux désenchantements je ne veux pas m’offrir. Aimer sans la beauté, c’est chercher à souffrir. Il y
a quelque chose qui choque et qui offusque dans cette situation. On n’ aime pas à voir la vieillesse s’afficher ainsi devant
outteuse. Toute espérance d’ailleurs est perdue pour elle ; Raymond n’ aimait que sa fortune. Aussi, quand le jeune homme, enha
entend qu’une chose dans la proposition du chevalier : elle peut être aimée puisqu’on la désire. Raymond ne mentait donc pas 
le vient de se découvrir un attrait, un charme, la possibilité d’être aimée  ; puis les paroles du chevalier reviennent à sa m
de Philiberte l’ont frappé au cœur ; la blessure est incurable ; il n’ aime plus, il n’aimera jamais. La jeune fille se déses
ont frappé au cœur ; la blessure est incurable ; il n’aime plus, il n’ aimera jamais. La jeune fille se désespère et Julie lui
rêt, la plume en main. Mais Julie a lu la mort dans sa pâleur. « Il t’ aime , il va se tuer », crie-t-elle à sa sœur. Philiber
e tuer », crie-t-elle à sa sœur. Philiberte le supplie de vivre, de l’ aimer et de l’épouser. Il daigne y consentir ; le duc é
qu’il fiance lui-même à son ami, dès qu’il s’aperçoit qu’elle en est aimée . Le sacrifice est beau, il est trop beau, pour to
st dans la scène où les deux princes reconnaissent avec effroi qu’ils aiment également leur captive. Où nous vas-tu réduire,
ne objet a pu nous enflammer, Qui le cède est un lâche et ne sait pas aimer . Et il dit vrai : l’amour et l’amitié se rencont
il veut faire des loisirs dignes de son génie ! Cet homme assurément aimait fort la musique ! Vous voyez d’ici la stupeur et
« Comme ce gaillard-là bénit bien ! » Ce n’est pas tout : le baron n’ aime pas la musique, il n’entend pas que Frantz contin
e plus, la brave enfant, elle ne connaît plus ce misérable, elle ne l’ aime plus ; l’a-t-elle jamais aimé ? Celui qu’elle aim
ne connaît plus ce misérable, elle ne l’aime plus ; l’a-t-elle jamais aimé  ? Celui qu’elle aime, c’est Spiegel ; et l’artist
sérable, elle ne l’aime plus ; l’a-t-elle jamais aimé ? Celui qu’elle aime , c’est Spiegel ; et l’artiste, heureux et fier, s
és. A la place de cette pochade de rapin français, nous aurions mieux aimé voir quelque loyale et rêveuse figure d’étudiant
37 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « George Sand. »
ous redevenir chers et bienfaisants. Et pourquoi ne pas se remettre à aimer George Sand ? Elle est peut-être, avec Lamartine
z George Sand, avec une imagination ardente et une grande puissance d’ aimer , un tempérament robuste et sain et un fonds de bo
éminent, toutes les vertus de l’honnête homme ! On dit aussi qu’elle aimait comme un homme, sans plus de scrupules et de la m
d’une antique déesse, d’une faunesse habitante des bois sacrés. Elle aimait donc avec emportement. Mais chaque fois elle se s
ir de sa vocation littéraire ; et ces interruptions faisaient qu’elle aimait souvent et qu’elle ne paraissait pas aimer longte
uptions faisaient qu’elle aimait souvent et qu’elle ne paraissait pas aimer longtemps. Elle ne pouvait ni se garder de la pas
, et peut-être un appauvrissement du sang les ont rendus incapables d’ aimer et réduits à la recherche maladive des sensations
s témoins du romanesque d’une époque ; et même nous finissons par les aimer , parce qu’ils ont plu à nos pères. Pour l’autre r
it femme, elle a ajouté à son rêve celui de tous les hommes qu’elle a aimés . Cette partie de son œuvre, qui semblait caduque,
le roman rustique. La première, je crois, elle a vraiment compris et aimé le paysan, celui qui vit loin de Paris, dans les
laisse intimement pénétrer. Sans aucun doute, elle nous a appris à l’ aimer avec une tendresse plus abandonnée, la Nature bie
38 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre II. Des Orateurs. — Les Pères de l’Église. »
epos, vous soutenez, vous remplissez, vous conservez l’univers ; vous aimez sans passion, vous êtes jaloux sans trouble ; vou
pleins de pièges et de précipices. » Mais mon bonheur eût été d’être aimé aussi bien que d’aimer ; car on veut trouver la v
e précipices. » Mais mon bonheur eût été d’être aimé aussi bien que d’ aimer  ; car on veut trouver la vie dans ce qu’on aime…
imé aussi bien que d’aimer ; car on veut trouver la vie dans ce qu’on aime … Je tombai enfin dans les filets où je désirais d
… Je tombai enfin dans les filets où je désirais d’être pris : Je fus aimé , et je possédai ce que j’aimais. Mais, ô mon Dieu
ets où je désirais d’être pris : Je fus aimé, et je possédai ce que j’ aimais . Mais, ô mon Dieu ! vous me fîtes alors sentir vo
de sentiment plus délicat que celui-ci : « Mon bonheur eût été d’être aimé aussi bien que d’aimer, car on veut trouver la vi
cat que celui-ci : « Mon bonheur eût été d’être aimé aussi bien que d’ aimer , car on veut trouver la vie dans ce qu’on aime. »
aimé aussi bien que d’aimer, car on veut trouver la vie dans ce qu’on aime . » C’est encore saint Augustin qui a dit cette pa
e saint Augustin, il trouva son écueil dans les voluptés du monde. Il aime à peindre la nature et la solitude. Du fond de sa
res, et donne des règles pour les mœurs… Il voulait donner à ceux qui aiment la poésie et la musique des sujets utiles pour se
39 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
succès de cette publication à ses patrons: il ne s’était pas trompé. Aimé Martin analyse ainsi, et avec trop de faveur peut
le naturaliste romain a méconnue, mais il l’adore en nous la faisant aimer . Que Pline représente l’homme jeté nu sur la terr
raconte naïvement ce qu’il vient d’apprendre avec eux. On voit qu’il aime à surprendre le peuple au moment de son travail e
passer de leur estime. Il crut en Dieu sans y mettre sa confiance, il aima la vertu sans y croire, et la vérité en prêtant s
t un seul de ses adversaires à la vérité. Il dit: Étudiez la nature ! aimez les infortunés ! adorez la Providence ! soyez heu
crase. Sa parole est un ordre, il faut lui céder ou être haï. Il dit: Aimez -moi, honorez-moi, croyez en moi, je suis la vérit
leur coquetterie ; personne n’en a dit plus de mal et n’en a été plus aimé : il les traite de grands enfants, il se plaît à l
vertu: il ne voit que leur pureté, il ne peint que leurs grâces, il n’ aime que leur innocence. Rousseau consume notre âme pa
ne ternit cette fleur délicate, qui répand les parfums du ciel. Elle aime de l’amour des anges, et sa dernière action est s
aître celui de la charité. Les amants y accoururent pour y jurer de s’ aimer , et de s’aimer encore au-delà du tombeau: elle ne
la charité. Les amants y accoururent pour y jurer de s’aimer, et de s’ aimer encore au-delà du tombeau: elle ne donnait pas un
’il y ait en moi plusieurs étages où mon âme habite successivement. J’ aime naturellement le fond de la vallée, je m’y repose
t avec la même naïveté. « Je veux, écrivait-elle, avoir un mari qui n’ aime que moi et qui m’aime toujours. Il faut qu’il cro
. « Je veux, écrivait-elle, avoir un mari qui n’aime que moi et qui m’ aime toujours. Il faut qu’il croie en Dieu et qu’il le
Il terminait sa lettre par ces mots: « Je pense comme vous ; et, pour aimer , l’éternité ne me paraît pas trop longue. Mais av
elle frissonnait à ses paroles ; elle n’osait pas s’avouer qu’elle l’ aimait  ; mais il lui inspirait seul un attrait sérieux q
temps sur ce qui se passait en lui. Il ne pouvait se dissimuler qu’il aimait , et le silence, le frisson, la rougeur muette de
rougeur muette de mademoiselle de Pelleport lui disaient qu’il était aimé . Après quelques jours de recueillement, il prit l
la passion cette fois l’inspira mieux que la sagesse. Il fut le plus aimé et le plus heureux des maris. Ses enfants eurent
quelquefois le visiter dans sa retraite et lui servait de secrétaire. Aimé Martin, qui le respectait comme un sage et qui l’
nérait, et l’enfance heureuse folâtrait, ne sachant lequel il fallait aimer comme un père, comme un frère, comme une sœur ou
sur la tombe d’une autre mère ! Voilà les matinées d’Éragny. X Aimé Martin était un jeune homme de Lyon, fils unique
avait donné l’habitude et le goût de cette poésie païenne ; le jeune Aimé Martin lui donna, dans la même forme, plus de sér
onner une compagne et pour léguer à ses enfants, après lui, une mère. Aimé Martin la vit peu d’abord et ne lui plut que par
d il eut pleuré avec elle son maître disparu. Les deux enfants, qui l’ aimaient comme un père, furent le lien qui les rapprocha q
t de deux ans qu’ils se l’avouèrent l’un à l’autre à demi-voix, et qu’ Aimé Martin demanda mademoiselle de Pelleport en maria
donner à sa fille et à ses petits-enfants le plus honnête et le plus aimé des tuteurs dans le plus fidèle des amants, conse
é des tuteurs dans le plus fidèle des amants, consentit à leur union. Aimé Martin avait quelque fortune et mademoiselle de P
son disciple, devinrent le patrimoine de sa veuve et de ses enfants. Aimé Martin les compléta, les commenta, les orna de pr
ux orateur de ce parti, qui était alors le parti de la France, adopta Aimé Martin comme un des jeunes Français à la fois phi
le talent de la parole, aussi élégant, mais moins abondant. C’est par Aimé Martin et par sa femme, dont j’étais devenu l’ami
in et par sa femme, dont j’étais devenu l’ami, que je connus et que j’ aimai M. Lainé au-dessus de tous les hommes politiques
uvernement de Platon. Aucune utopie de Bernardin de Saint-Pierre ou d’ Aimé Martin ne pouvait égaler cette probité de vie pub
mmes impartiaux et retirés des affaires depuis la révolution de 1830. Aimé Martin et sa charmante femme formaient le fond de
mes vers et il récitait par cœur mes Harmonies à sa belle-sœur. Il m’ aimait comme un homme de même nature, je le vénérais com
aucun qui l’égala. Il ne fit aucun bruit en s’en allant. Sa famille, Aimé Martin, sa femme et moi nous nous aperçûmes seuls
ays des vérités éternelles. XII Je m’attachai de plus en plus à Aimé Martin et à l’aimable veuve de Bernardin de Saint
as d’en parler. XIII Peu de mois avant ces derniers événements, Aimé Martin était mort d’une lente maladie qui ne nous
s le patrimoine que l’auteur de tant de chefs-d’œuvre avait transmis. Aimé Martin et sa femme étaient dignes de la confiance
d’un atome de sa sensibilité et de son talent ? XIV En perdant Aimé Martin et sa femme, je perdis ces amis de toutes
able dans l’existence ; c’étaient deux amours dans le même cœur ; qui aimait l’un aimait l’autre. Je ne puis pas plus les sépa
existence ; c’étaient deux amours dans le même cœur ; qui aimait l’un aimait l’autre. Je ne puis pas plus les séparer dans mon
même au tombeau ; que Dieu nous réunisse sous les lataniers où l’on s’ aime éternellement. XV Voilà l’histoire vraie de
Saint-Pierre. Il croyait en Dieu au temps où l’on n’y croyait guère. Aimé Martin, qui y croyait comme toute eau croit à sa
des dispositions intéressantes, surtout pour un homme qui, comme moi, aime mieux rentrer en lui-même que s’étendre au dehors
ascade voisine, le papayer qu’elle avait planté, les pelouses où elle aimait à courir, les carrefours de la forêt où elle se p
s perdu. Mais l’âme d’un amant retrouve partout les traces de l’objet aimé . La nuit et le jour, le calme des solitudes et le
irez-vous, le bonheur, indépendant de la fortune, de protéger l’objet aimé qui s’attache à nous à proportion de sa faiblesse
is elle n’est plus ; et il vous reste ce qu’après vous elle a le plus aimé , sa mère et la vôtre, que votre douleur inconsola
es ; la fortune, par la perte de la santé ; le plaisir si rare d’être aimé , par des sacrifices continuels: et souvent, à la
ts ; j’ai renoncé aux richesses pour conserver ma foi ; et j’ai mieux aimé perdre la vie que de violer la pudeur. Le ciel a
s’intéressent encore à ce qui se passe sur la terre, sans doute elles aiment à errer sous les toits de chaume qu’habite la ver
40 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »
sie à lui seul que nous voulons signaler à l’attention de ceux-là qui aiment la poésie, et on ne peut l’aimer maintenant qu’av
gnaler à l’attention de ceux-là qui aiment la poésie, et on ne peut l’ aimer maintenant qu’avec désespoir. M. Joséphin Soulary
n ne peut l’aimer maintenant qu’avec désespoir. M. Joséphin Soulary l’ aime certainement pour elle-même. C’est un artiste qui
vec simplicité. II D’abord, c’est le choix du Sonnet que nous n’ aimons pas et qui nous est suspect dans ce poète, car M.
anté, à cause de la difficulté vaincue, chez un peuple qui a toujours aimé à vaincre la difficulté, n’est que l’amusette des
, tend sa hanche robuste, Et prête à contresens un bras luxuriant. J’ aime ces doux combats, et je suis patient : Dans l’étr
ors ? Rien de moins dans le cœur, rien de plus sur le corps ! Ainsi j’ aime la femme, — ainsi j’aime la Muse ! C’est évident
le cœur, rien de plus sur le corps ! Ainsi j’aime la femme, — ainsi j’ aime la Muse ! C’est évident qu’elle est entrée !
ulièrement taillés, dans lequel il la sert avarement aux lèvres qui l’ aiment et qui en voudraient beaucoup plus ! Eh bien ! no
udraient beaucoup plus ! Eh bien ! nous sommes de ceux-là, nous. Nous aimons mieux le vin que le verre, et nous trouvons le ve
verre étroit. Il est éblouissant, il flambe, il étincelle, mais nous aimons mieux la liqueur sombre et tranquille, et quoiqu’
isé, dans cette coupe d’arc-en-ciel où le poète l’a emprisonnée, nous aimerions mieux la voir jaillir et se répandre dans une for
se mêle à ses couleurs les plus fraîches et les plus brillantes. Il n’ aime pas la mort comme Leopardi, le seul vigoureux élé
la larme, quand elle est durcie, avec la pointe d’un couteau, et qui aime à tordre, comme il tord son vers, ce qu’il enfonc
41 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144
ons harmonieux, les oreilles inexpérimentées et sauvages encore ! « J’ aime à vous voir évoquer sous nos yeux la grande figur
ma jeunesse, et me guida dans l’Orient au vif éclat de sa lumière ; j’ aime également à retrouver dans son dernier historien
son Virgile, chargé en marges de notes pour la seule femme qu’il ait aimée , en lui recommandant ses amis, et en la recommand
ent de ce qui ferait pleurer les anges ? Voici comment. J’ai toujours aimé ceux qui aiment, ceux qui souffrent, ceux qui gém
ferait pleurer les anges ? Voici comment. J’ai toujours aimé ceux qui aiment , ceux qui souffrent, ceux qui gémissent et qui s’
mpressement et à la complaisance de l’enfant, qu’elle était connue et aimée dans le voisinage ; des blanchisseuses occupaient
n face de son petit feu de cendre, il me reste toujours du temps pour aimer ceux qui m’aiment, et des soucis pour oublier les
it feu de cendre, il me reste toujours du temps pour aimer ceux qui m’ aiment , et des soucis pour oublier les miens en pensant
t la conscience en pervertissant la liberté par un mauvais exemple. J’ aime mieux l’innocence que le pouvoir ; je me suis rep
ctueux et tendre d’un homme qui se réjouit d’emmener bientôt un frère aimé et glorieux sous son toit, à sa femme et à ses pe
oyez avec votre esprit, peu m’importe ! mais je sais bien ce que vous aimez avec votre âme ; et j’ai toujours prié Dieu pour
sacrées, toutes les consolations sont vraies pour qui les éprouve. J’ aimerais autant mépriser la main du pauvre enfant qui cond
voix, où vibrait la franchise de son cœur, les excitait. Les animaux aiment ce qui est fort et doux ; la franchise de l’accen
font ; ils comprennent plus vite que nous qui nous sommes et qui nous aimons  ! Car les animaux, Madame, dit-il à ma femme, c’e
i ; après ma mère, mes frères, ma sœur, mes amis, ce que j’ai le plus aimé , le plus regretté, le plus pleuré sur la terre, c
drissant, vous ne la reverrez plus ! Elle a péri, comme tout ce qui m’ aime , par la pierre d’un enfant méchant, d’un de ces e
le tendresse de l’âme n’est perdue, quelle que soit la chose qui vous aime . Ce n’est pas un badinage que de perdre cruelleme
ime. Ce n’est pas un badinage que de perdre cruellement ce qui vous a aimé  ! Ma colombe. Sa vie. Quand Flora reniait jusqu
regrettant le bocage,         Et qui meurt du mal du pays. Elle ne l’ aimait plus, c’était gênant pour elle, D’avoir à son ore
ers infidèles,         Mais en repousse les aveux. Elle sait que je l’ aime , et, pour ma récompense, Elle vient sur mon front
époser au milieu d’un poème, Sur les vers que je lis d’un poète que j’ aime ,         Et souvent ce sont les meilleurs. Son l
u désert, Dieu dans la solitude,         Leur nom ? C’est le besoin d’ aimer . À moins qu’un noir vautour, ou quelque oiseau d
Et passer de l’amour à la vie amoureuse         Jusqu’à ce qu’elle n’ aime plus, Je te garde, et je dis ce que disent tes m
ment ? je n’en sais rien, Dieu seul en sait la cause ; Sitôt que nous aimons quelqu’un ou quelque chose,         La Mort dit :
s aimons quelqu’un ou quelque chose,         La Mort dit : pourquoi l’ aimes -tu ? Et notre Ève est partout, partout le mauvai
u. Oh ! loi, cruelle loi, si tu n’étais pas sainte ! Faut-il ne rien aimer , ou n’aimer rien sans crainte ?         Pas même
, cruelle loi, si tu n’étais pas sainte ! Faut-il ne rien aimer, ou n’ aimer rien sans crainte ?         Pas même sa mère ou s
fermé les yeux pour adorer la tombe         Où j’ai mis tout ce que j’ aimais . À Paris, je dirai, car il faudra tout dire, Que
Elle est morte, dirai-je, un jour d’imprévoyance, Mais elle est morte aimée , elle est morte en Provence ;         Elle est mo
à cœur ouvert avec les esprits intimes de la terre. Ce sont, si vous aimez mieux, des oiseaux de nuit, des rossignols, qui n
orture, afin d’être beau de la tête aux pieds aux yeux de celle qu’il aimait . Il ne dit rien à ses amis, ni à sa fiancée ; il
es touchaient à la frénésie. L’actrice, qu’il espérait épouser, ne l’ aimait plus ; il avait affronté pour elle la mort et le
s le drapeau de la République conservatrice, et il ne cessa ni de les aimer , ni de les honorer dans ses regrets. Ce fut ainsi
ons ici les derniers mots de Jules Janin, qui paraît l’avoir connu et aimé autant que nous. « Disons hardiment que c’était
ans récompense et sans bruit, non loin de cette ville de Dieppe qu’il aimait , au pied d’une grande falaise, au bruit de l’Océa
is jours ; là, ils dorment ensemble dans une terre étrangère : mais j’ aimerais qu’une main charitable remportât ces deux enfants
enfants du Midi aux bords tièdes et poétiques de la Durance, comme j’ aimerais qu’on ramenât mes dépouilles mortelles près de ce
i t’attendait ; symbole de tendresse et d’inspiration, pour t’aider à aimer ton Dieu dans l’éternité, communion de ceux qui s
our t’aider à aimer ton Dieu dans l’éternité, communion de ceux qui s’ aimèrent dans la région des larmes !   Lamartine. 1.
42 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
igne pas, viens-t’en loger chez moi ; Tu n’y seras pas sans emploi. J’ aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville
écouteraient cette lecture avec moins de bruit et plus de plaisir. Il aimait extrêmement les jardins (Acante est probablement,
te est probablement, ce n’est pas sûr, c’est probablement Racine), il aimait extrêmement les jardins, les fleurs, les ombrages
s), Polyphile lui ressemblait en cela, mais on peut dire que celui-ci aimait toutes choses. Ces passions, qui leur remplissaie
la solitude. Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j’ aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et d
quelque sorte, qu’il veut suivre dans cette solitude si féconde qu’il aime tant. Du caractère épicurien — il faut l’étudier
e sa sensibilité. Remarquez les lacunes de sa sensibilité. Il n’a pas aimé la vie domestique. Je dis la vie domestique, et n
 ; j’entends cette sensibilité qui s’attache à la personne que l’on a aimée , oui, mais aussi à ceux qui vous ont mis au monde
s confidences, en le reconduisant, de la façon suivante : « Vous vous aimez , votre femme et vous, dans les enfants que vous a
Sablière, qui, je vous en avertis, est certainement la femme qu’il a aimée le plus. Il l’a aimée de cette charmante amitié a
s en avertis, est certainement la femme qu’il a aimée le plus. Il l’a aimée de cette charmante amitié amoureuse qui nous a do
amitié amoureuse qui nous a donné de si aimables ouvrages, et il l’a aimée , je crois, autant qu’il pouvait aimer ; bien ente
si aimables ouvrages, et il l’a aimée, je crois, autant qu’il pouvait aimer  ; bien entendu, c’est un peu pour cela que je vou
, Si de mes vœux j’eusse pu présumer. Mais en aimant qui ne veut être aimé  ? Par des transports n’espérant pas vous plaire,
le temps de vous parler dans la biographie de La Fontaine, a été très aimée de La Fontaine et elle l’a beaucoup aimé. C’était
de La Fontaine, a été très aimée de La Fontaine et elle l’a beaucoup aimé . C’était une toute jeune femme à cette époque, à
au seul nom, s’émeut et s’intéresse. On s’estime, on se cherche, on s’ aime en un moment : Tout ce qu’on s’entre-dit persuade
! l’autre me regardait Comme celui-ci me regarde. » S’il est ainsi, j’ aime bien mieux Ne dire mot, baisser les yeux, Et pren
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. J’ai quelquefois aimé . Je n’aurais pas alors Contre le Louvre et ses tr
! Ne sentirai-je plus de charme qui m’arrête ? Ai-je passé le temps d’ aimer  ? Cette fois, La Fontaine a été amoureux, et sav
ar suite, je crois, de son amour pour les petits et les humbles. Il a aimé l’amitié, il a été amoureux de l’amitié, comme on
e ; Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s’agit de ce qu’il aime . C’est de ce ton-là que La Fontaine a parlé cent
s grand éloge à faire d’un homme que de le comparer à Montaigne. Il a aimé les petits et les humbles. Je vous rappellerai la
be surtout. On m’a dit, il n’y a pas bien longtemps : « La Fontaine n’ aime pas les ânes, il leur donne souvent, presque touj
e porte tout entière sur ce pauvre animal opprimé. La Fontaine a donc aimé les humbles, les petits, les souffrants, les oppr
, à cause de sa passion pour les petits et les opprimés, qu’il a tant aimé les animaux, je le crois ; j’en suis sûr puisqu’i
43 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
nie au corps, elle auroit connu, mais il y a apparence qu’elle auroit aimé ce qu’elle auroit connu : à-présent nous n’aimons
arence qu’elle auroit aimé ce qu’elle auroit connu : à-présent nous n’ aimons presque que ce que nous ne connoissons pas. Notre
ine où chaque idée en précede une & en suit une autre, on ne peut aimer à voir une chose sans desirer d’en voir une autre
p; champêtre : c’est la même cause qui produit ces effets. Comme nous aimons à voir un grand nombre d’objets, nous voudrions é
secours, & nous découvre la nature qui se cache elle-même ; nous aimons l’art & nous l’aimons mieux que la nature, c’
vre la nature qui se cache elle-même ; nous aimons l’art & nous l’ aimons mieux que la nature, c’est-à-dire la nature dérob
’art se ressemble toûjours. C’est pour cela que dans la Peinture nous aimons mieux un paysage que le plan du plus beau jardin
’Annibal : « lorsqu’il pouvoit, dit-il, se servir de la victoire, il aima mieux en joüir  » ; cùm victoriâ posset uti, fr
s les plus heureuses & des points de vûe les plus charmans. L’ame aime la variété, mais elle ne l’aime, avons-nous dit,
oints de vûe les plus charmans. L’ame aime la variété, mais elle ne l’ aime , avons-nous dit, que parce qu’elle est faite pour
& ses obscurs. Des plaisirs de la symmétrie. J’ai dit que l’ame aime la variété ; cependant dans la plûpart des choses
que l’ame aime la variété ; cependant dans la plûpart des choses elle aime à voir une espece de symmétrie ; il semble que ce
rapportent toutes à l’objet principal ; c’est pour cela encore qu’on aime la symmétrie, elle fait un tout ensemble. Il est
u’il n’y ait point de partie imparfaite. C’est encore pour cela qu’on aime la symmétrie ; il faut une espece de pondération
orps avec un bras, ou avec un bras trop court. Des contrastes. L’ame aime la symmétrie, mais elle aime aussi les contrastes
bras trop court. Des contrastes. L’ame aime la symmétrie, mais elle aime aussi les contrastes ; ceci demande bien des expl
es différentes sortes de mouvement. Si la partie de l’ame qui connoît aime la variété, celle qui sent ne la cherche pas moin
en même tems. Voyez, je vous prie, la multiplicité des causes ; nous aimons mieux voir un jardin bien arrangé, qu’une confusi
p suspectes de fausseté. 3°. Parce qu’ils ne sont ni du sexe que nous aimons , ni de celui que nous estimons ; d’un autre côté
mp; le faire regarder comme une grace. La plûpart des femmes que nous aimons n’ont pour elles que la prévention sur leur naiss
lement, & Racine avec peine. Le bas est le sublime du peuple, qui aime à voir une chose faite pour lui & qui est à s
l’avoit découvert. Comme il s’agit de montrer des choses fines, l’ame aime mieux voir comparer une maniere à une maniere, un
44 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253
é en Belgique, le 12 mai 1735, de l’illustre famille qu’on sait, il n’ aime pas à dire au juste son âge ; il dit que son extr
s ou vicieux. Il a parlé singulièrement de son père : « Mon père ne m’ aimait pas, je ne sais pourquoi ; car nous ne nous conna
chaine, le fit fondre en larmes. Le prince de Ligne eut un fils qu’il aima tendrement, dont il fut le camarade et l’ami, qu’
ution, brisa son cœur33. Il avait plus de sentiments naturels qu’il n’ aime à en accuser. Si donc, dans la rigidité féodale e
 ; vous irez à un certain point, mais vous n’êtes point des artistes. Aimez ce métier au-dessus des autres à la passion ; oui
notre artillerie répondait fort mal à celle des Prussiens. Mais on n’ aime pas à donner un avis là-dessus. » Voulant faire e
n’aime pas à donner un avis là-dessus. » Voulant faire entendre qu’on aime mieux rester exposé à un péril, même inutile. — J
ierre-là fut notre pierre d’achoppement », dit le prince de Ligne qui aimait les jeux de mots, surtout si dans ces gaietés sur
flers le Grand. C’était une prétention. Il a écrit quelque part : « J’ aime mieux une chanson d’Anacréon que l’Iliade, et le
r de Boufflers que le Dictionnaire encyclopédique. » J’ai noté (car j’ aime jusque dans les gens aimables à saisir les côtés
ur déshabillé et leur pétulance, il a plus d’un propos sérieux : « Il aimait alors, dit-il de Voltaire, la Constitution anglai
tement jugé, eu des aventures, joué un rôle dans le monde ; si l’on a aimé , ou si on l’a été ; on est encore plus aimable.
. Boutin avait Tivoli, et M. Watelet Moulin-Joli. Belœil était, et, j’ aime à le croire, est encore un assemblage et un compo
er. Il est de l’avis de La Fontaine : « Les jardins parlent peu ». Il aime la nature, mais rarement toute seule. Il prend la
a fait un pas depuis dans le culte de la nature ; je ne dis pas qu’on aime beaucoup plus à être seul qu’autrefois, mais on a
s jardins qui diraient avec le prince de Ligne : « J’ai toujours tant aimé la société quelconque, que je me suis défait, il
ieu de les diminuer, ce qui est le grand signe en toutes choses qu’on aime  : « Je m’aperçois tous les jours de plus en plus,
in aveu d’inexpérience, et comme par un Hamilton qui en serait venu à aimer sincèrement les champs. Dans l’histoire du pittor
c le prince de Ligne, et ne pouvaient en cela mieux dire que lui : J’ aime dans les bois les quinconces et les percés, de be
arbre quand elles ressortent sur un taillis bien haut et bien vert. J’ aime l’air jardin aux forêts, et l’air forêt aux jardi
45 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
res des Cent-Jours, était Allemande de naissance. Rencontrée à Lintz, aimée et enlevée de son gré par M. M…, alors lieutenant
s-dînée, qui la laissait comme seule à sa tristesse. Christel n’avait aimé encore ni pensé à aimer que sa mère ; elle ne l’a
t comme seule à sa tristesse. Christel n’avait aimé encore ni pensé à aimer que sa mère ; elle ne l’avait jamais quittée que
ingulier intérêt s’y mêlait pour Christel : évidemment ce jeune homme aimait , il était aimé. Le comte Hervé n’avait pas vingt-
s’y mêlait pour Christel : évidemment ce jeune homme aimait, il était aimé . Le comte Hervé n’avait pas vingt-cinq ans ; il é
rougeur plus brûlante lui monta au front, elle pâlit aussitôt ; elle aimait . Amour, Amour, qui pourra sonder un seul de tes m
la tendresse a dit : Ah ! qu’il est bien peu vrai que ce qu’on doit aimer , Aussitôt qu’on le voit, prend droit de nous char
s rencontre, les accusera plus violents et plus amassés. Ainsi chacun aime d’un amour souverain et parfait, s’il aime vraime
plus amassés. Ainsi chacun aime d’un amour souverain et parfait, s’il aime vraiment. Mais de tous ces amours le plus parfait
sera toujours celui qui est né le plus sans cause. Pourquoi Christel aima-t -elle le comte Hervé ? Pourquoi du second jour l’a
est dans l’amour. Qu’a-t-il donc fait pour cela ? Comme si, pour être aimé , il était besoin de mériter ! Il est beau, jeune,
combien elle compterait fermement sur lui, si elle était celle qu’il aime . Ces lettres perpétuelles faisaient comme un feu
e se laissent pas effleurer impunément. Elle avait fait semblant de l’ aimer un peu, ou elle l’avait cru. Des obstacles surven
lle lui témoigna d’abord qu’elle lui en savait gré, eut l’air de l’en aimer mieux, et se multiplia à le lui dire. Mais peu à
ais en vain ; le ressort sous sa main ne répondait pas ; l’amour, qui aime à brouiller les drapeaux, se riait de ces factice
la source et le cours : On s’est toujours connu, du moment que l’on aime , a dit un poëte ; mais il est doux de se reconna
oirs de bonheur, sans rien presser, sans trop prévoir. Hervé, certes, aimait Christel : l’aimait-il de véritable amour, c’est-
s rien presser, sans trop prévoir. Hervé, certes, aimait Christel : l’ aimait -il de véritable amour, c’est-à-dire de ce qui n’e
s’en passerait. Je n’ose affirmer tout à fait pour Hervé : mais il l’ aimait avec tendresse, il la chérissait plus qu’une sœur
tres séculaires qu’avaient habité les fées de son enfance, et dont il aimait à vanter la royale beauté, il crut le moment prop
46 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Anatole France, le Lys rouge »
un avertissement pareil et un désir égal. Elle se donne à lui ; ils s’ aiment avec une sombre fureur. Le premier amant vient la
hanté d’une image qui le torture et l’affole, il repousse celle qu’il aime (puisque cela s’appelle aimer). En vain, elle se
ure et l’affole, il repousse celle qu’il aime (puisque cela s’appelle aimer ). En vain, elle se jette sur lui et « l’enveloppe
seront pardonnées, dit-il. Ou plutôt, on ne fait rien de mal quand on aime seulement. Mais l’amour sensuel est fait de haine
tements toute sa personne sociale ; elle redevient pour celui qu’elle aime ce qu’il redevient, lui aussi, pour elle : la cré
est presque les prévenir. D’un bout à l’autre du livre, il se regarde aimer , et être fou, et être malheureux, et être méchant
qui, vers la fin, semblent commenter Darwin. Il dit à Thérèse qu’il l’ aime « non avec de molles et vagues tendresses, mais d
une ardeur sèche et cruelle ». Il ajoute : « Si vous ne pouvez pas m’ aimer , laissez-moi partir ; j’irai je ne sais où, vous
Car je me sens pour vous un fond de haine et de colère. Oh ! je vous aime  ! » Et plus loin : «… Votre âme n’est pour moi qu
d’un homme primitif, vous les avez réveillés. Et je sens que je vous aime avec une simplicité sauvage. » Plus tard, après q
nes. » Et il lui dit encore : « Thérèse, on n’est jamais bon quand on aime  ». Et alors, je me pose une question : — Est-il p
urs, et je t’ignorerai toujours. Est-ce qu’on possède jamais ce qu’on aime  ? », etc. Pensez-vous qu’un amant, même très lett
ux aussi, mais sur terre et douloureusement, un infini de joie. Ils s’ aiment plus voracement sur la cendre des morts, plus har
’églises… Rien de surprenant dans ces prédilections. Un bon nihiliste aime naturellement les saints ; car la foi religieuse
47 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Le roi Stanislas Poniatowski et Madame Geoffrin »
amitié comme l’amour, ce fut la séduction de cet homme fait pour être aimé par les femmes et dont c’était la vraie destinée,
une illusion quelconque sur quoi que ce soit ; et si elle n’avait pas aimé les arts et les artistes (mais elle les aimait !)
; et si elle n’avait pas aimé les arts et les artistes (mais elle les aimait  !), j’ajouterais encore : la moins apte à sentir
ux yeux, ne se trompa pas comme elle sur la valeur de l’homme qu’elle aimait . Mais pour M. de Mouy, l’essentiel n’est pas là.
ur M. de Mouy, l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est qu’elle n’ aimât point ; c’est qu’elle ne se permît pas l’indécenc
n’avoir pas à reconnaître, en Madame Geoffrin, de l’amour, M. de Mouy aime mieux l’accuser d’amour-propre. L’amitié d’un Roi
Madame Geoffrin, et une amoureuse désheurée, aimant à l’âge où l’on n’ aime plus, ce qui ne l’empêcha pas d’être la femme la
tout ce qu’elle était et ne s’affaiblit ni ne se faussa parce qu’elle aima  ; et même ce fut là une épreuve pour cette raison
s dans la conduite de sa vie, et la preuve de sa solidité. Oui ! elle aima , cela est certain et ressort et jaillit pour moi
à être aussi sage que sa tête, mais qui ne le fut pas toujours… Elle aima , tout l’atteste. Le voile de maternité dont elle
de cacher, il montrait… Ressource, du reste, de toutes les femmes qui aiment trop loin d’elles dans la vie ! Que j’en ai connu
lie ! et Madame Geoffrin s’en apercevait assez pour en souffrir. On n’ aime jamais qu’une femme entre toutes les femmes qu’on
’aime jamais qu’une femme entre toutes les femmes qu’on croit le plus aimer , et Catherine fut cette femme-là pour Poniatowski
parle à Stanislas-Auguste comme à Dieu, pour qu’on soit sûr qu’elle a aimé , Madame Geoffrin !… M. de Mouy n’en convient pas
48 (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série
essité historique de l’avènement du christianisme sans l’admirer ni l’ aimer , sans cesser d’aspirer à un troisième règne qu’il
en outre, que ce révolutionnaire a un fils dans la diplomatie, qu’il aime lui-même à orner sa sévère redingote d’une broche
ccroire. Je vois qu’au bout du compte ce que j’ai le plus sincèrement aimé en eux, c’est ce par quoi ils nous ressemblent… J
ore la parole à M. Harald Hansen, car son enthousiasme me plaît, et j’ aime les gens qui sont fiers de leur pays, quand ils n
nson, le Victor Hugo du Nord, est encore plus lu, joué, discuté, haï, aimé qu’Ibsen. « Autres renseignements : Savez-vous à
pour Nora, le moment de lui confesser son secret. Mais Helmer a beau aimer sa femme, c’est un homme d’un caractère un peu ra
et femme, nous causons sérieusement ensemble ?… Vous ne m’avez jamais aimée . Il vous a semblé amusant d’être en adoration dev
evient une femme. Elle confesse que, si elle s’en va, c’est qu’elle n’ aime plus son mari. Elle ne l’aime plus, parce qu’il n
e que, si elle s’en va, c’est qu’elle n’aime plus son mari. Elle ne l’ aime plus, parce qu’il n’a pas fait ce qu’elle attenda
jour….Mais il n’y a personne qui offre son honneur pour l’être qu’il aime . Nora. — Des milliers de femmes l’ont fait. Hel
lus énergiquement. Il est évident que, s’il avait su, il aurait mieux aimé mourir que d’être sauvé par un faux, lui qui, à t
que je fais ici son procès à Ibsen ? Non ; car, avec, tout cela, nous aimons Nora, — comme nous avons aimé Mme Alving. Ce qu’e
en ? Non ; car, avec, tout cela, nous aimons Nora, — comme nous avons aimé Mme Alving. Ce qu’elles font, l’une et l’autre, c
atesse. La femme scandinave est rigoureusement vertueuse ; son mari l’ aime et est le plus honnête du monde ; ses griefs cont
rquoi j’ai cru devoir m’arrêter si longtemps sur Maison de poupée. J’ aime davantage ce drame à mesure que j’y songe. Il y a
ses deux petits frères. Pour cela, elle a repoussé Krogstad, qu’elle aimait . Son, mari, qui avait une large aisance, a fait d
ad. Cependant, Mme Linde apprend la conduite de ce Krogstad qu’elle a aimé , et comment il terrorise la pauvre Nora. Elle app
, de la vie saine, jeune et joyeuse. Ou plutôt, tout simplement, il l’ aime . Et il a la malencontreuse idée de le dire « avan
de », que ne dit-elle simplement : « Je m’en vais parce que vous ne m’ aimez pas et que je ne vous aime plus ? » Nous n’aurion
ment : « Je m’en vais parce que vous ne m’aimez pas et que je ne vous aime plus ? » Nous n’aurions plus rien à reprendre au
oignera les enfants. » Et encore : « … Mais non, vous ne pouvez pas l’ aimer  ! c’est une enfant toute simple, sans éducation,
éduit à une trentaine de lignes le rôle de Damis, le brave garçon qui aime Benjamine et qui lui pardonne après que le marqui
a la simplicité des enfants de Dieu. Lorsque Avdotia lui dit qu’elle aime Vikhoref, il se retourne vers la fenêtre pour ple
se la jeune fille et lui dit : « Avdotia, souviens-toi comme Ivan t’a aimée . » Dans la grêle comédie de Dallainval, ce petit
nsieur, à cause de toutes ses grossièretés, ne mérite plus que vous l’ aimiez , je puis avoir un peu d’espoir ? » Et plus loin :
oir ? » Et plus loin : « Qu’est-ce que ça me fait qu’on parle mal ? J’ aime Avdotia, et ça m’est bien égal. » Notez qu’à ce m
rès tout, ce qui s’est passé entre elle et le bel officier. Mais il l’ aime . Et il y a encore autre chose : « Avdotia, vous c
eigneur » que songe la pauvre Avdotia : « Comment je me suis mise à l’ aimer , c’est une chose que je ne peux pas expliquer… Je
ésiste point. Elle s’évanouit quand son père lui refuse celui qu’elle aime  ; elle suit son vainqueur en pleurant et en sacha
âme, elle se reprend avec la même violence soudaine qu’elle a mise à aimer … Et cela, comme vous savez, est éminemment russe.
n cynisme tels qu’on se demande comment la petite Avdotia a bien pu l’ aimer . Il y a aussi une vieille fille, Arina, sœur de R
entichée de belles manières, qui n’est qu’une caricature facile. — J’ aime mieux le digne aubergiste Malomalsky. En France,
u désir de se conserver, de posséder, de dominer. Ou bien, ceux qui n’ aiment pas avant aiment après, et c’est pire. Si vous po
server, de posséder, de dominer. Ou bien, ceux qui n’aiment pas avant aiment après, et c’est pire. Si vous pouviez pénétrer et
ille au plus profond de notre sensibilité. Les chefs-d’œuvre les plus aimés , sinon les plus surprenants, sont encore des hist
te : « … Je me suis assez contrainte jusqu’ici… Sachez que moi-même j’ aime Mirovitch, et maintenant ordonnez. Il faut aller
Burgmayer, plus âgé qu’elle de vingt ans, l’a épousée par amour. Elle aime Mirovitch et résiste loyalement à cette passion.
ser ; après tout, je suis sa femme. » Elle demande à Mirovitch s’il l’ aime encore un peu, et souhaite qu’il lui réponde que
C’est là que je veux te l’arracher de la tête. » Le farouche Tamerlan aime la belle Zénocrate, une fille du soudan d’Égypte,
ce, ceux qui se soucient le moins de la souffrance des autres hommes, aimer , même avec idolâtrie, une créature en particulier
rent et ménagent en elle un instrument mystérieux de sensation. Néron aima Poppée éperdument. Vous connaissez, du reste, la
que la charité ! Je dirais presque : tant le besoin et la puissance d’ aimer passionnément une créature entre toutes est le co
marquer que les êtres les meilleurs, ceux qui sont le plus capables d’ aimer d’une manière effective et de servir l’humanité t
t : « Ah ! puissant Jupiter et saint Mahomet, pardonnez à celui que j’ aime  !… Et pardonnez-moi de n’avoir point été émue de
s. Tamerlan poignarde de sa propre main l’un des trois, parce qu’il n’ aime pas la guerre et qu’il professe une jolie petite
ui adore ce Placide et qui meurt de s’en voir dédaignée ; car Placide aime la princesse Théodore, descendante des anciens ro
ui supposerait Théodore touchée par le dévouement de Didyme jusqu’à l’ aimer , Didyme en fuite avec elle, un bon évêque (celui
plus guère que le poète de la volonté, vertueuse ou criminelle. Il l’ aime et la glorifie, indépendamment de l’objet qu’elle
ucte, combat l’autre amour. Elle nous dit bien, à un endroit, qu’elle aimerait Didyme si elle se laissait aller, mais nous n’y c
pouillé de tout reste de passion humaine. Car sans doute il dit qu’il aime Théodore, et il la sauve ; mais on sent qu’il en
et les vers aussi beaux que ceux de Cinna ou de Polyeucte, nous avons aimé quand même la chrétienne Théodore, cette martyre
ouver Argentine et lui raconte qu’Arlequin trompe sa confiance, qu’il aime une certaine Violette et que, pour donner à cette
us voir. » Mais Argentine se tait, et Scapin le nargue. « Or çà, je l’ aime , moi, dit Arlequin, et je n’aime pas qu’on l’aime
, et Scapin le nargue. « Or çà, je l’aime, moi, dit Arlequin, et je n’ aime pas qu’on l’aime. » Il demande à Argentine de cho
rgue. « Or çà, je l’aime, moi, dit Arlequin, et je n’aime pas qu’on l’ aime . » Il demande à Argentine de choisir entre ses de
andé. Argentine l’embrasse. — Mon cher ami, va, tu es innocent. Je t’ aimerai toute ma vie. Ce dernier trait me fait sentir ce
s enfants ; je ne pourrais jamais les embrasser sans vous pleurer ; j’ aime encore mieux renoncera les embrasser. Gardez tout
et un secrétaire, Cléante. Nisida refuse un riche parti parce qu’elle aime Cléante, et Cléante ne s’est fait le secrétaire d
te, et Cléante ne s’est fait le secrétaire d’Arlequin que parce qu’il aime Nisida… C’est donc une très vieille histoire, mai
ger. Oh ! un rien. En revanche, outre les vertus bourgeoises, il a su aimer et exalter le genre d’héroïsme le plus propre à n
le fils de la maison, se prend de passion pour elle, et elle se met à aimer Vladimir. Première faute ; je dirais presque prem
mtesse lui répond : « A ton aise, cela te regarde. » Finalement, Anna aime mieux épouser que mourir. Et certes nous ne lui e
le voir user de ses droits de mari. Elle se résigne néanmoins. Elle n’ aime pas assez Vladimir pour préférer la mort à la per
rer la mort à la perte de son amour et de son espoir : donc elle ne l’ aimait pas assez pour avoir le droit de confesser cet es
d’un bout à l’autre du drame, comme une brute déchaînée. Enfin, Osip aime Anna ; il l’aime depuis longtemps ; et, comme il
tre du drame, comme une brute déchaînée. Enfin, Osip aime Anna ; il l’ aime depuis longtemps ; et, comme il l’aime, lui, du s
. Enfin, Osip aime Anna ; il l’aime depuis longtemps ; et, comme il l’ aime , lui, du seul vrai, du seul grand amour, — de cel
her seulement du bout du doigt ; il veut la garder pour celui qu’elle aime . Quant à lui, il se trouve sans doute payé de son
tion d’Osip. Car, si elle la sentait, à partir de ce moment-là elle l’ aimerait forcément assez pour devenir sa femme, je ne dis
t vil des hiérarchies sociales. Je ne m’indigne point qu’une servante aime un seigneur, ni une bergère un roi. Au contraire
t puis tu iras à tes affaires !… » Je ne reproche donc point à Anna d’ aimer le comte. Je lui reproche de le vouloir pour mari
sagement un brave homme de sa condition qu’elle eût très franchement aimé , et si elle eût continué néanmoins (car ces chose
ôt le change en pure maladie. Ainsi, par la grossière façon dont elle aime , elle s’enlève à elle-même le droit d’aimer que j
grossière façon dont elle aime, elle s’enlève à elle-même le droit d’ aimer que j’étais tout prêt, sans cela, à lui reconnaît
as obéi aux mauvais conseils de votre amour-propre blessé ? Vous ne m’ aimez pas, soit ; mais on en veut toujours un peu à une
t ; mais on en veut toujours un peu à une personne dont on se croyait aimé , quand elle vous dit qu’elle ne vous aime plus. Q
personne dont on se croyait aimé, quand elle vous dit qu’elle ne vous aime plus. Quoi ! parce qu’il vous a plu de me faire l
vous, parce que je vous ai jugé un galant homme, parce que je vous ai aimé , peut-être, vous deviendrez un obstacle au bonheu
des gens qu’on doit s’en faire une arme contre eux. L’homme qui a été aimé , si peu que ce soit, d’une femme, du moment que c
amarade d’enfance ? Mais si, le connaissant depuis quinze jours, je l’ aime et l’estime autant que si je le connaissais depui
ue si je le connaissais depuis trente ans ? Ces choses arrivent. Je l’ aime assez, en tout cas, pour me sentir tenu de le sau
vous voulez ! Je prends cela sur moi… Dieu me jugera. Si vous m’aviez aimé d’amour, je ferais sans doute encore ce que je fa
age d’Olivier me séduit peu et, si je l’approuve, je n’arrive pas à l’ aimer . Pourquoi ? Ce sera mon second point, comme disen
regretter mortellement de les avoir proponcées : et c’est cela que j’ aimerais sentir dans ses démarches et dans ses propos. Je
on vient de reprendre à la Comédie française. J’aurais préféré (car j’ aime beaucoup M. Dumas) vous parler de l’Ami des femme
’y a pas à dire, le duc de Septmonts est, à un moment, sur le point d’ aimer sa femme. Il a continué d’avoir des maîtresses, t
comme le marquis de Presles. Mais, dès qu’il est averti que sa femme aime un autre homme, il fait une tentative de rapproch
ercepter un billet de la duchesse. C’est la preuve qu’il commence à l’ aimer . Jalousie ? Amour des sens ? Eh ! l’on commence c
en lieu sûr le billet où sa femme écrivait à l’ingénieur : « Je vous aime  », pour que ce billet, produit en temps utile, re
Catherine l’a appelé en face : « Misérable ! » et lui a crié qu’elle aimait l’autre « de toute son âme ». Ces choses sont dép
’autre). Ce n’est pas de l’avoir épousée sans amour, puisqu’elle ne l’ aimait pas non plus. Coïncidence singulière : elle croit
leil de son pays, a un rude empire sur elle-même. Un jour enfin, elle aime  ! (Ce n’était pas la peine, alors…) L’amour lui t
leton. Voilà les méchants ; passons aux bons. Mlle Catherine Moriceau aimait son camarade d’enfance, Gérard. Néanmoins, elle s
si son mari l’a épouvantée et dégoûtée à ce point, c’est qu’elle ne l’ aimait pas. A en juger par l’ardeur avec laquelle elle s
i vous font du mal, mais non de ceux qui ne vous en font pas, et je n’ aime pas beaucoup qu’on se venge d’une femme, même cou
nir pour « innocente » sa femme écrivant à un autre homme : « Je vous aime  ». Cela peut se soutenir, mais cela n’est pas acc
ébarrasse de Gérard, qui se sauvera en voyant enceinte la femme qu’il aime si platoniquement. Et, à ce propos, pourquoi un h
u’il aime si platoniquement. Et, à ce propos, pourquoi un homme qui a aimé une jeune fille, qui l’a estimée, qui a voulu fai
sa femme, pourquoi ne la respecterait-il pas, tout en continuant à l’ aimer , quand il la retrouve appartenant à un autre ? Ce
lhomme florentin, a épousé par amour la comédienne Célénia. Célénia n’ aimait pas le comte ; mais elle s’est laissé faire parce
rce qu’elle lui a jeté ses bras autour du cou en lui jurant qu’elle l’ aimerait . Au foyer des artistes, le jour de la répétition
a mère. Enfin, parce que je suis une comédienne ; je suis incapable d’ aimer un homme ; je ne l’aimais pas ; je ne vous ai pas
je suis une comédienne ; je suis incapable d’aimer un homme ; je ne l’ aimais pas ; je ne vous ai pas aimé. Mon seul amant, c’e
s incapable d’aimer un homme ; je ne l’aimais pas ; je ne vous ai pas aimé . Mon seul amant, c’est le public. Les comédiennes
elle adore son mari. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est mise en effet à l’ aimer , nous devons l’admettre ; mais aussi parce qu’ell
me telles, mais qu’il a trop multipliées dans son théâtre pour ne pas aimer du moins ce qu’elles représentent au fond : la vi
« ma bonne Jeanne » : Fêtons ma bonne Jeanne avec les fleurs qu’elle aime , Des résédas… Et cela, je l’avoue, me surprend u
us le vieux mouchoir, la jeune chevelure. Du jour qu’il n’a plus rien aimé , tout s’est flétri. La beauté de la femme est l’œ
la bonté naturelle de son cœur. Aussi sont-elles souvent exquises. J’ aime beaucoup les Pages intimes. La Petite Chanteuse e
’époque romantique. Il en est resté illuminé et réchauffé à jamais. J’ aime beaucoup sa Métella. C’est une femme romanesque e
et sans la consulter, elle reste seule, le cœur vide, n’ayant jamais aimé , inquiète et mélancolique à cause de cela. Sa lib
poète le fait remarquer, « quelle est la jeune fille qui n’a pas cru aimer un ange au commencement ? » — Ajoutez que Séméia
iendra-t-il ? Oh ! non, je n’en suis pas digne. Ah ! s’il suffisait d’ aimer et de croire ! Je pourrais espérer alors. S’il ve
fille ignorante, est incurablement anthropomorphique. Nous ne pouvons aimer que les formes de la vie terrestre, parce que nou
une façon, ou le conçoivent ainsi. Nous avons beau faire, ce que nous aimons si nous voulons « aimer » Dieu, ce sera toujours
nt ainsi. Nous avons beau faire, ce que nous aimons si nous voulons «  aimer  » Dieu, ce sera toujours un beau supplicié ou un
bien, si nous essayons de le « définir » philosophiquement, nous ne l’ aimerons plus. Car nous aurons le dieu impersonnel de l’hy
dieu dont les théorèmes de Spinoza expriment les « modes ». Or, on n’ aime pas une idée pure, pas plus qu’on n’aime un axiom
ment les « modes ». Or, on n’aime pas une idée pure, pas plus qu’on n’ aime un axiome de géométrie ; on aime une personne. Si
pas une idée pure, pas plus qu’on n’aime un axiome de géométrie ; on aime une personne. Si donc de très grands esprits ont
géométrie ; on aime une personne. Si donc de très grands esprits ont aimé Dieu-homme parce qu’il n’y a rien par-delà à quoi
-ange. C’est qu’il n’y a qu’un amour. Et voilà pourquoi Séméia, ayant aimé l’ange, aime l’homme sans qu’il y ait rien de cha
qu’il n’y a qu’un amour. Et voilà pourquoi Séméia, ayant aimé l’ange, aime l’homme sans qu’il y ait rien de changé dans son
hère Séméia… c’est un homme que tu as devant toi, mais un homme qui t’ aime , et plus que ne peut le faire un ange ; car, lui,
e, quand il ne dirait que des sottises, l’effet serait pareil. Elle l’ aimait ange ; homme, elle l’aime ; elle l’aimerait diabl
s sottises, l’effet serait pareil. Elle l’aimait ange ; homme, elle l’ aime  ; elle l’aimerait diable, et toujours de la même
effet serait pareil. Elle l’aimait ange ; homme, elle l’aime ; elle l’ aimerait diable, et toujours de la même façon. (La piété n
ses à la mousquetaire…, il est, hélas ! infiniment probable qu’elle l’ aimerait toujours et qu’elle le suivrait, épouvantée et so
e que j’aie vu sur Jeanne d’Arc. Il y a en chacun de nous (du moins j’ aime à le croire) un trésor secret d’instincts, de sen
. Mais il a si clairement vu, si profondément senti, si passionnément aimé ce qu’il avait entrepris de faire, que la pensée
jugé. » Et c’est pourquoi Berlhe dit franchement à Gérald : « Je vous aime  », et, lorsqu’elle sait que Gérald est le fils de
t sa parole et ne songe pas un moment à se détourner de celui qu’elle aime . C’est qu’elle respecte le serment ; c’est qu’ell
œuvre de Dieu, ont profondément conscience de leur solidarité morale, aiment ou tâchent d’aimer plus qu’eux-mêmes a les collec
rofondément conscience de leur solidarité morale, aiment ou tâchent d’ aimer plus qu’eux-mêmes a les collectivités » dont ils
du fils peuvent être comptées au père, du moment surtout que le père aime ces vertus et que c’est lui qui les a inculquées
ions tentés de dire qu’il ne l’avait pas. Les crimes de ceux que nous aimons ou à qui nous sommes unis par quelque lien nature
n’est pas vivante, notre vertu n’est rien si elle raisonne au lieu d’ aimer , si elle ne s’impose pas des sacrifices qu’on ne
rait l’effet d’un contresens dans le monde idéal évoqué par le poète. Aimer une femme de la façon exclusive et égoïste qui a
iété chrétienne. Les contemporains de Roland ne sacrifient à la femme aimée rien de ce qu’ils savent lui être supérieur. Ou p
aimée rien de ce qu’ils savent lui être supérieur. Ou plutôt ils ne l’ aiment qu’en tant que sa pensée leur est un encouragemen
ession d’une créature de chair. Ce sont donc encore ces objets qu’ils aiment en elle, et c’est pour cela qu’ils l’aiment surto
encore ces objets qu’ils aiment en elle, et c’est pour cela qu’ils l’ aiment surtout de loin. (Cf. les Chansons de la Table Ro
airs d’infinie béatitude de ces toreros que les Parisiennes ont tant aimés , de ces hommes étranges qui portent des chignons,
coup plus de nous-mêmes et, à cause de cela, nous les admirons et les aimons davantage. Voyez ce qui est arrivé pour Shakespea
iel, le prince Ferdinand rencontre Miranda, et les deux jeunes gens s’ aiment aussitôt. Prospero met d’abord à l’épreuve l’amou
eprochés tant de fois, nous a montré que ce qui fait que quelques-uns aiment Regnard est justement ce pour quoi d’autres le mé
, notre goût personnel qui prononce en dernier ressort, et que nous n’ aimons pas les œuvres de l’esprit parce qu’elles sont bo
ce qu’elles sont bonnes, mais qu’elles sont bonnes parce que nous les aimons . Vous ne sauriez croire jusqu’à quel excès M. Bru
ait, j’en suis certain, que cet argument vaut seulement pour ceux qui aiment les plaisanteries sur la mort et sur… enfin sur l
et sur… enfin sur l’autre chose ; mais qu’il y a des gens qui ne les aiment pas ; et qu’ainsi, dans la recherche des motifs q
e Witold, pièce en trois actes, de M. Stanislas Rzewuski. 1889. J’ aime beaucoup les étrangers qui nous aiment (surtout d
 Stanislas Rzewuski. 1889. J’aime beaucoup les étrangers qui nous aiment (surtout depuis que nous avons si peu de bonheur)
e. Tout ce que j’oserai reprocher à ce Slave indulgent, c’est de nous aimer tous un peu trop pêle-mêle ; je songe ici à certa
ir le trouble profond de son cœur que la jeune fille songe : « Elle l’ aime toujours… Quel homme est-ce donc ? » Enfin, le co
l’absence l’a torturée dix ans, la comtesse le hait autant qu’elle l’ aime . Autrement dit, elle est jalouse, effroyablement
mot le dégage : « Si tu me traites ainsi, malheureuse, c’est que tu m’ aimes encore ! Mais moi, vois-tu, j’aime l’autre, cette
insi, malheureuse, c’est que tu m’aimes encore ! Mais moi, vois-tu, j’ aime l’autre, cette femme de Paris. Oui, j’ai été lâch
elle veut le retenir ; il la repousse et sort en criant : « Oui, tu m’ aimes , mais j’aime l’autre, j’en suis possédé, je n’ai
etenir ; il la repousse et sort en criant : « Oui, tu m’aimes, mais j’ aime l’autre, j’en suis possédé, je n’ai plus qu’à mou
e a pu le dire avant, non après. Elle a pu dire avant : « — Ah ! je l’ aimerais mieux mort qu’amoureux d’une autre ! » Mais devan
e autrement que de le tuer. Maudit soit l’amour ! Ah ! que ma fille n’ aime jamais ! » Cela prouve surtout que mon ami Faguet
re depuis dix ans et qui a acquis la certitude qu’elle ne sera jamais aimée . Plus douloureusement encore que la princesse Geo
s son âme et dans sa chair le mystère absurde de l’odieux amour. Elle aime comme on hait, aimant ce qui ne veut pas être à e
ant ; et peut-être ne l’a-t-elle jamais fait, puisqu’il ne l’a jamais aimée . Comprenez-vous, maintenant, cet « enfin ! » et c
aît. Voici la chose en deux mots. Un garçon sans préjugés, le Merlan, aimait tendrement un confrère, qu’on appelle le Marin. C
s autres : c’est la Carcasse. Ce n’est point une mauvaise fille. Elle aimait follement son Marin (telle la comtesse Witold) ;
M. Catulle Mendès se tourne fatalement en originalité : car ce don d’ aimer les maîtres au point de les réfléchir si parfaite
exquise. Son vrai nom est Orlanda, et elle est reine de Bologne. Elle aime les arts, la poésie et la musique. Elle aime auss
t reine de Bologne. Elle aime les arts, la poésie et la musique. Elle aime aussi les beaux garçons. On ne s’ennuie pas dans
ous n’y êtes pas. Ce jeune moine refuse de tuer la reine, parce qu’il aime une femme qu’il a vue un jour à la fenêtre d’un c
une et l’autre à un tel degré de fureur, ne sont point incompatibles. Aimer Dieu jusqu’à l’assassinat, et aimer une femme jus
eur, ne sont point incompatibles. Aimer Dieu jusqu’à l’assassinat, et aimer une femme jusqu’à risquer la damnation, ce sont l
elle-là, qu’elle est follement et délicieusement femme ! Comme nous l’ aimons  ! Elle suffit à remplir le drame d’un parfum capi
ins, des nonnains de Boccace ou de la Fontaine. M. Catulle Mendès les aime , parce que toute réunion de jeunes femmes séparée
oble dame du nom d’Héléna. Notre Ravaillac la prend pour une vertu, l’ aime comme on aime une vierge, l’entoure d’adorations
om d’Héléna. Notre Ravaillac la prend pour une vertu, l’aime comme on aime une vierge, l’entoure d’adorations agenouillées ;
alice, avec tranquillité, dans la joie et la certitude absolue d’être aimée . Et cela, voyez-vous, c’est vraiment beau ! Faut-
e jolie femme, la suprême élégance. Elle si décide pourtant, car elle aime de plus en plus ce fou lugubre de Danielo, à mesu
définir, et ils ne le définissent point. La vérité, c’est que Bernaud aime Henriette et est aimé d’elle. Ils ne se le sont j
définissent point. La vérité, c’est que Bernaud aime Henriette et est aimé d’elle. Ils ne se le sont jamais dit. Ils se rési
porte assez mal. Je ne te laisserai pas un sou. Songe à l’avenir. Tu aimeras ton mari comme lu pourras. Je n’aimais pas le mie
un sou. Songe à l’avenir. Tu aimeras ton mari comme lu pourras. Je n’ aimais pas le mien quand on me le fit épouser ; j’ai pou
es et j’en suis encore réduit à me poser ces questions : — Charmeretz aime-t -il ou n’aime-t-il pas d’amour Henriette Lalurange
encore réduit à me poser ces questions : — Charmeretz aime-t-il ou n’ aime-t -il pas d’amour Henriette Lalurange ? Ou bien (ce
ange ? Ou bien (ce qui est possible) ignore-t-il de quelle façon il l’ aime  ? Il sait que Piétrequin est un misérable et qu’i
d’Henriette. Si cela est vrai, sa conduite est presque odieuse, et il aime bien faiblement la jeune fille. Mais, s’il ne l’a
e odieuse, et il aime bien faiblement la jeune fille. Mais, s’il ne l’ aime pas, pourquoi au second acte demande-t-il sa main
t : « Hé ! dit-elle à Bernaud, ne voyez-vous pas que c’est vous que j’ aime et que je vous ai toujours aimé ? » Et Bernaud, l
e voyez-vous pas que c’est vous que j’aime et que je vous ai toujours aimé  ? » Et Bernaud, le cœur déchiré : « Oh ! non ! pa
ppent. Elle, ne comprend pas très bien qu’il y ait « les femmes qu’on aime et les femmes où l’on aime ». La confidence de Be
s très bien qu’il y ait « les femmes qu’on aime et les femmes où l’on aime  ». La confidence de Bernaud l’a blessée au cœur.
yé. Et c’est pourquoi ils se donnent la main, car ils savent qu’ils s’ aiment et qu’ils ne peuvent faire autrement, et c’est po
de sentiments peut nous rendre inintelligibles aux créatures que nous aimons et parfois cruels sans nous en douter… tous ceux-
marade, ou du moins lui en conter les commencements. Sa femme, il l’a aimée  ; il l’aime encore parce qu’il lui est doux et co
moins lui en conter les commencements. Sa femme, il l’a aimée ; il l’ aime encore parce qu’il lui est doux et commode d’avoi
ain, une créature qui l’adore et qui lui est absolument dévouée… Il l’ aime aussi en artiste, parce qu’elle est mignonne, fra
aussi en artiste, parce qu’elle est mignonne, fragile et fine ; il l’ aime en observateur, pour le plaisir de la regarder vi
rompu de son amour inquiet, clairvoyant et résigné. Seulement il ne l’ aime pas assez pour se dispenser de la faire souffrir.
oise ne tarde pas à lui faire desconfidences, à lui dire combien elle aime son mari et de quelle douloureuse façon… Et devan
n sanglot, renonce à se battre avec Marcel : « Je ne peux pas… vous l’ aimez trop… » Marcel rentre ; Françoise lui dit tout ;
us, quand je veux être sincère avec moi-même, dans quelle mesure j’ai aimé , ni dans quelle mesure j’ai souffert. (Qu’on ne m
. Nous entendons conférer, par la foi, la vérité à nos rêves, et nous aimons vivre dans cette illusion, car elle est douce. Au
le a trouvé le moyen de danser simultanément la cordace, la danse des aimées , la bamboula, le tango et le cancan. Elle cumule,
s et que nous cherchions des joies semblables à celles des païens ! N’ aimons , de nous, que nos âmes, et aimons-les en Dieu. Si
semblables à celles des païens ! N’aimons, de nous, que nos âmes, et aimons -les en Dieu. Si vous m’en croyez, nous vivrons co
est elle », plus l’ignominie s’en atténue. Car alors, si le corps est aimé , c’est du moins à cause du visage, et par suite,
ous les autres et leur devient préférable. Si donc le païen Dulcitius aime indifféremment les trois sœurs, cela veut dire qu
ique, des troubles d’un amour plus puissant que la mort. » Callimaque aime avec violence Drusiana, la plus belle et la plus
menée devant le tribunal… C’est une bonne fille, toute simple, et qui aimait le roi. Elle ignore le crime. Lorsqu’elle l’appre
s serre à la gorge, vous secoue et vous tord. Allez voir cela si vous aimez les sensations violentes. Ce que Émile Moreau a l
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « [Appendice] » pp. 417-422
hélas Tu vois une ombre malheureuse, Furieusement amoureuse, Et qui n’ aime que des ingrats. Lorsque je vivois, j’étois belle
tenant les dieux me punissent : Je haïssois ceux qui m’aimoient, Et j’ aime ceux qui me haïssent. Rien ne me sauroit arrêter,
» « — Ombre, lui dis-je, ce présage Ne m’a pas beaucoup alarmé ; Je n’ aimerai pas davantage. Je n’ai déjà que trop aimé. Mais j
s beaucoup alarmé ; Je n’aimerai pas davantage. Je n’ai déjà que trop aimé . Mais je connais une insensible Dans le monde que
t autant de soupirs perdus. On a beau lui faire l’éloge De ceux qui l’ aiment tendrement, Cœurs françois, gascons, allobroges,
en informer, Dis-Iui qu’elle soit moins sévère, Et qu’elle se hâte d’ aimer . « Et puisque les destins terribles La forceront,
er. « Et puisque les destins terribles La forceront, avec le temps, D’ aimer quelques morts insensibles, Qu’elle aime quelque
forceront, avec le temps, D’aimer quelques morts insensibles, Qu’elle aime quelque bon vivant. » Après ces mots, cette pauvr
. Quittez l’erreur que vous suivez Craignez que le ciel ne s’irrite ; Aimez pendant que vous vivez, Et songez que je ressusci
50 (1893) Alfred de Musset
rendre sans effort. Aucun autre, dans notre siècle, n’avait été aussi aimé . Aucun n’avait éveillé dans les cœurs autant de c
e et fit de bonnes études. Il reçut quelquefois des coups de poing. J’ aime à croire qu’il en rendit. Il nous a dit le reste
aisent ou des vers qui m’ont frappé, il me répond : « Est-ce que tu n’ aimes pas mieux lire tout cela dans quelque bon histori
lonius ! — Et pourtant cet homme-là est bon ; il est vertueux, il est aimé de tout le monde ; il n’est pas de ces gens pour
mme ; j’ai besoin d’un joli pied et d’une taille fine ; j’ai besoin d’ aimer . — J’aimerais ma cousine, qui est vieille et lai
esoin d’un joli pied et d’une taille fine ; j’ai besoin d’aimer . — J’ aimerais ma cousine, qui est vieille et laide, si elle n’é
goût pour le xviiie  siècle, mais on passe à un échappé de collège d’ aimer Crébillon fils et Clarisse Harlowe. Quant à son a
utorisés pourtant. On se rappelle que la famille d’Alfred de Musset n’ aimait point la nouvelle école littéraire. Ces aimables
réflexions. Mais tu sais qu’elles ne vont pas encore jusqu’à me faire aimer Racine (janvier 1830). » En attendant que ses ré
sif, tant s’en faut, et qui faisait quelquefois peur aux femmes qu’il aimait , mais ayant de très grands côtés et rien de petit
yez la force de la conscience ! Le premier cri de M. de Musset, qui n’ aime pas les pommes cuites, c’est : Ne me jetez pas de
ir attiré cette disgrâce. Elle avait toujours blâmé son frère de trop aimer la littérature ; il voyait à présent où cela cond
omicide, et tranche le fil de ses jours”. Bagatelle pour bagatelle, j’ aimerais encore mieux recommencer Les Marrons du feu et Ma
dans les strophes étincelantes où il peint ce bel adolescent Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur, que la divinisa
nt à ces choses-là, je suis un réformé. Je n’ai plus de système, et j’ aime mieux mes aises ; Mais j’ai toujours trouvé honte
e : J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur : N’est-ce point assez d’ aimer sa maîtresse ? Et ne vois-tu pas que changer sans
eur ? Il m’a répondu : Ce n’est point assez, Ce n’est point assez d’ aimer sa maîtresse ; Et ne vois-tu pas que changer sans
heureuse. Nous arrivons à la grande crise de la vie de Musset. Il va aimer vraiment pour la première fois, et il ne trouvera
mes bras, et je lui faisais répéter cent fois, mille fois, qu’elle m’ aimait et qu’elle me pardonnait… Ces élans du cœur durai
il est fort triste de voir languir et souffrotter une personne qu’on aime et qui est ordinairement si bonne et si gaie. J’a
re de l’été suivant, combien tout cela leur avait paru simple. « Je l’ aimais comme un père, et tu étais notre enfant à tous de
sme où, malgré nous, tu joignis nos mains en nous disant : “Vous vous aimez , et vous m’aimez pourtant ; vous m’avez sauvé, âm
us, tu joignis nos mains en nous disant : “Vous vous aimez, et vous m’ aimez pourtant ; vous m’avez sauvé, âme et corps.” » Il
us sommes rien promis l’un à l’autre, sous ce rapport, mais nous nous aimerons toujours, et les plus doux moments de notre vie s
i donner le bonheur, et il est reconnaissant à ce brave garçon ; il l’ aime , il ne peut retenir ses larmes en pensant à lui.
t cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’ aime à présent, et c’est tout… » Elle se demande comm
et que nous nous sommes quittés. Mais je sais, je sens, que nous nous aimerons toute la vie… Le sentiment qui nous unit est ferm
un autre. Le monde n’y comprendra jamais rien. Tant mieux ! nous nous aimerons et nous nous moquerons de lui. » « … Je vis à p
, et je crois qu’il n’y comprendrait goutte… Pour la première fois, j’ aime sans passion (12 mai). » Pagello n’est ni soupçon
it connaître la future maîtresse de Musset ; elle lui apprendrait à l’ aimer et à le soigner. Mais cette maîtresse sera peut-ê
fuir jusqu’en Orient. Il s’accuse de nouveau de l’avoir méconnue, mal aimée  ; de nouveau il se traîne lui-même dans la boue e
brûlantes et folles. « (Baden, 1834, 1er septembre). Jamais homme n’a aimé comme je t’aime, je suis perdu, vois-tu, je suis
les. « (Baden, 1834, 1er septembre). Jamais homme n’a aimé comme je t’ aime , je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’a
ange, s’il marche, s’il respire, s’il parle ; il sait seulement qu’il aime , qu’il n’en peut plus, qu’il en meurt, et que c’e
enoux chanceler. Il ne peut ni se taire, ni dire autre chose : « Je t’ aime , ô ma chair et mes os et mon sang. Je meurs d’amo
mour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu. Tu es aimée , adorée ! idolâtrée, jusqu’à mourir. Non, je ne g
urir. Non, je ne guérirai pas, non, je n’essaierai pas de vivre, et j’ aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que
diront que tu as un autre amant, je le sais bien. J’en meurs, mais j’ aime , j’aime… Qu’ils m’empêchent d’aimer ! » Pourquoi
que tu as un autre amant, je le sais bien. J’en meurs, mais j’aime, j’ aime … Qu’ils m’empêchent d’aimer ! » Pourquoi se sépar
e le sais bien. J’en meurs, mais j’aime, j’aime… Qu’ils m’empêchent d’ aimer  ! » Pourquoi se séparer ? Qu’y a-t-il entre eux ?
tentais du moins… » À présent qu’il l’a revue, c’est impossible ; il aime mieux sa souffrance que la vie17. En même temps q
ne plus pouvoir, par sa nature, faire ombrage à personne ? Ah ! tu m’ aimes encore trop ; il ne faut plus nous voir. C’est de
le consoler ; me justifier, non ; le retenir, non… Et pourtant, je l’ aimais sincèrement et sérieusement, cet homme généreux,
us quittés si tristes ? Nous verrons-nous ce soir ? Pouvons-nous nous aimer  ? Tu as dit que oui et j’essaie de le croire. Mai
dignes contre moi comme contre un joug. Hélas ! mon enfant, nous nous aimons , voilà la seule chose sûre qu’il y ait entre nous
l’absence ne nous ont pas empêchés et ne nous empêcheront pas de nous aimer . Mais notre vie est-elle possible ensemble ? » El
 ; ce serait le plus sage à tous les égards : « Je sens que je vais t’ aimer encore comme autrefois, si je ne fuis pas. Je te
de parler comme vous faites d’Alf. N’en parlez pas du tout si vous m’ aimez et soyez sûr que c’est fini à jamais entre lui et
is si je me jetais à son cou, dans ses bras, si je lui disais : “Tu m’ aimes encore ; tu en souffres ; tu en rougis, mais tu m
; tu en souffres ; tu en rougis, mais tu me plains trop pour ne pas m’ aimer …” Quand tu sentiras ta sensibilité se lasser et t
ez punie ? « Vendredi… : J’appelle en vain la colère à mon secours. J’ aime , j’en mourrai, ou Dieu fera un miracle pour moi.
. Elle se traîne à ses pieds, mendiant des coups faute de mieux : « J’ aimerais mieux des coups que rien », et entremêlant ses su
e âme en peine, les yeux cernés, le désespoir sur la figure. Musset l’ aimait toujours. Il ne put résister. — Billet de George
dieu. Je ne veux pas te quitter, je ne veux pas te reprendre… Je ne t’ aime plus, mais je t’adore toujours… Reste, pars, seul
on point, comme le voulait George Sand, parce qu’ils avaient beaucoup aimé , mais parce qu’ils avaient beaucoup souffert.
squelles trois ou quatre ont été consacrées à réfléchir, à hésiter, à aimer et à s’en consoler. Dans les poésies de cette sec
s vers sacrilèges : Ô Muse ! que m’importe ou la mort ou la vie ? J’ aime , et je veux pâlir ; j’aime, et je veux souffrir ;
e ! que m’importe ou la mort ou la vie ? J’aime, et je veux pâlir ; j’ aime , et je veux souffrir ; J’aime, et pour un baiser
u la vie ? J’aime, et je veux pâlir ; j’aime, et je veux souffrir ; J’ aime , et pour un baiser je donne mon génie ; J’aime, e
t je veux souffrir ; J’aime, et pour un baiser je donne mon génie ; J’ aime , et je veux sentir sur ma joue amaigrie Ruisseler
tir sur ma joue amaigrie Ruisseler une source impossible à tarir. J’ aime , et je veux chanter la joie et la paresse, Ma fol
’orgueil qui te dévore, Cœur gonflé d’amertume et qui t’es cru fermé. Aime , et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore ; A
pour éclore ; Après avoir souffert, il faut souffrir encore ; Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé. Le voilà de nouve
fert, il faut souffrir encore ; Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé . Le voilà de nouveau parmi ceux dont parle Boss
t. Je me dis seulement : À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé , j’aimais, elle était belle. J’enfouis ce trésor
me dis seulement : À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j’ aimais , elle était belle. J’enfouis ce trésor dans mon â
it s’évanouir, j’épargnerais peut-être ce conducteur de bœufs. Mais j’ aime le vin, le jeu et les filles ; comprends-tu cela 
ent, et les soleils tomberaient en poussière, si l’un d’eux cessait d’ aimer . « Ah ! dit Cécile, toute la vie est là ! — Oui,
. « Vraiment ! Je croyais que votre refrain défendait de dire qui on aime . FORTUNIO. « Ah ! Jacqueline, ayez pitié de moi 
z le soir au piano, je savais par cœur vos romances. Tout ce que vous aimiez , je l’aimais ; je m’enivrais de ce qui avait pass
piano, je savais par cœur vos romances. Tout ce que vous aimiez, je l’ aimais  ; je m’enivrais de ce qui avait passé sur votre b
que vous souriez. Dieu sait que ma douleur est vraie, et que je vous aime à en mourir. » La Jacqueline de la réalité demeu
elle et blasphématoire, le meurtrier de son génie. « Je ne sais point aimer , dit Octave. Je ne suis qu’un débauché sans cœur 
pas, parce que son fiancé est un imbécile qu’il lui est impossible d’ aimer . Elle n’ignore pas que le sort des filles de roi
à qui Musset a prêté son âme. Fantasio s’ennuie — parce qu’il a trop aimé  ; il se croit désespéré, il voit la laideur et l’
désespéré, il voit la laideur et l’inutilité du monde — parce qu’il n’ aime plus. Il a, comme Musset, l’amour de l’amour, et,
gique et sans craindre de laisser vaguer son imagination. Les initiés aimaient à y chercher des sens symboliques. On se rappelle
ances qu’entraîne l’amour : …. Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé  ? « Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir
’amour : …. Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé ? « Je veux aimer , mais je ne veux pas souffrir », dit Camille, ins
uvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime , et quand on est sur le bord de sa tombe, on se r
dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé . C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factic
e, a été troublée par leur romanesque décent et sentimental. Cécile n’ aime pas les romans, ni le romantisme en action. Elle
ut seul, je le comprends ; mais à quoi bon le reste ? Est-ce que vous aimez les romans ? VALENTIN. « Quelquefois… CÉCILE.
Cécile donnera de bons bouillons à son mari, selon sa promesse, et l’ aimera de tout son brave petit cœur, parce qu’il est son
main amie, ce mot de cloître, que Cécile ne comprendrait pas : « Je n’ aime pas les attouchements ». Pauvre Camille ! Elle vi
lire, et tu es revenue t’asseoir sur l’herbe où nous voilà. » Camille aime , et ses yeux éblouis se sont rouverts à la vérité
ité même, qui est le propre de M. Alfred de Musset ». Il ajoute qu’on aime trop le faux, au moment où il écrit, pour support
rtout, sans hésitation ni réticences, le beau rôle à la femme qu’il a aimée , et qui n’avait pourtant pas été sans reproches.
s d’un article pour lequel il demandait certains renseignements : « J’ aime mieux faire une page médiocre, mais honnête, qu’u
que Musset pût écrire une page médiocre ; on lit dans le volume : « J’ aime mieux faire une page simple ». Sur Mlle Plessy da
Ce qui pourrait étonner, c’est cet engouement exclusif pour Musset… J’ aime peu comme art la solennité des châteaux de Louis 
l’engouement. Ce n’est pas seulement le distingué et le délicat qu’on aime en lui. Cette jeunesse dissolue adore chez Musset
a fait la confession de tout le monde. On ne l’a point admiré, on l’a aimé  ; c’était plus qu’un poète, c’était un homme. Cha
de la débauche et de la mort… » « Eh bien ! tel que le voilà, nous l’ aimons toujours : nous n’en pouvons écouter un autre ; t
t bien ainsi qu’il fallait dire ; c’est pour cela que nous avons tant aimé Musset, et qu’aucun autre ne peut le remplacer po
ésie, mais j’y veux puiser plus largement encore ». C’est ainsi qu’on aime à se représenter Musset sur la fin, sérieux, et é
rases. Il vit dans une crainte perpétuelle de se tromper lui-même… Il aime mieux se mépriser que se mentir à lui-même… » « 
e, celle qui grandit sur les ruines du naturalisme. Nos jeunes gens n’ aiment plus le naturel, ni dans la langue, ni dans la pe
51 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
z heureux pour sentir encore une fois en ma vie le plaisir charmant d’ aimer et d’être aimé49, et serait-ce à vous que je le d
sacrifiée ; peut-être que je vous déplais, et jamais je ne peux être aimé comme je l’ai été. Il désavoue toute autre passi
er de mon cœur le seul amour qu’il ait jamais senti avant que de vous aimer  ; il durerait encore si je ne vous avais point co
ses conquêtes nouvelles, et d’une manière d’ingrédient pour se faire aimer . Il se pose trop en homme qui a eu une belle doul
, et je me flattais de retrouver en vous cette personne que j’ai tant aimée , et qui, toute morte qu’elle est depuis longtemps
ait déjà dégoûtée de celui qu’elle semblait d’abord avoir sincèrement aimé , et avec qui elle eût voulu partager une chaumièr
tout pour l’en guérir : « Une honnête personne qui a tant fait que d’ aimer et de le dire, ne doit pas imaginer qu’elle puiss
er et de le dire, ne doit pas imaginer qu’elle puisse jamais cesser d’ aimer  ; vous ne m’aimez point assez, et, à mesure que m
ne doit pas imaginer qu’elle puisse jamais cesser d’aimer ; vous ne m’ aimez point assez, et, à mesure que mon goût augmente p
acle est levé, lui disait Lassay, vous en imaginerez d’autres… Vous n’ aimez qu’à penser et à imaginer… Notre plus grand ennem
ter ; je comptais de passer des jours heureux avec une personne qui m’ aimait , et que j’aimais plus que ma vie : vous me forcez
de passer des jours heureux avec une personne qui m’aimait, et que j’ aimais plus que ma vie : vous me forcez à perdre cette e
s je sais bien que vous trouvez moyen de faire que c’est un malheur d’ aimer et d’être aimé de la personne du monde la plus ai
ue vous trouvez moyen de faire que c’est un malheur d’aimer et d’être aimé de la personne du monde la plus aimable ; il y a
ouir de rien de tout cela et d’empêcher que personne n’en jouisse… Il aime mieux y vivre sans aucune considération que d’ass
as trompés : on peut même dire qu’il les embellit. Il ne sait ni bien aimer , ni bien haïr ; les ressorts de son âme sont si l
res places. De plus, il est paresseux ; il craint les affaires, et il aime le plaisir ; peut-être que de grands objets pourr
arlent de son absence d’humeur et de la douceur de son commerce. Il n’ aimait la campagne que comme temps de repos, pour se rem
e dire une dernière fois avec amertume : Je n’ai plus personne qui m’ aime par préférence à tout ce qu’il y a dans le monde
qui m’aime par préférence à tout ce qu’il y a dans le monde et que j’ aime de même, à qui je puisse dire tout ce que je pens
réunit dans une intercession commune les trois femmes qu’il a le plus aimées , en y comprenant même celle dont il eut tant à se
ereux et souvent inutile de le faire, et on sent aussi qu’ils ne vous aiment pas assez pour mériter qu’on hasarde de leur dépl
ents qui les entourent ordinairement. La supériorité blesse trop pour aimer à passer sa vie avec des gens qui en ont beaucoup
52 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352
avec une de ses admiratrices qui s’était éprise de lui jusqu’à oser l’ aimer . Mme de La Tour-Franqueville, après la lecture de
eune fille de dix-neuf ans, Bettina, qui se mit un jour brusquement à aimer le grand poète Goethe d’un amour idéal, et sans l
e fut trouvé. Goethe avait alors cinquante-huit ans ; il avait un peu aimé dans sa jeunesse la mère de Bettina. Il vivait de
de Goethe habitait Francfort ; Bettina se lia avec elle, et se mit à aimer , à étudier et à deviner le fils dans la personne
te, toute pleine de grandes paroles et de conversations mémorables, n’ aime rien tant que d’entendre parler de son fils ; ell
était déjà un beau jeune homme, le plus beau de ceux de son âge ; il aimait fort l’exercice du patin, et il engagea sa mère à
éussissait. Il faisait un beau soleil d’hiver. La mère de Goethe, qui aimait la magnificence, mit « une pelisse fourrée de vel
ue quand l’homme se fait sentir dans l’homme. » — On a dit que Goethe aimait peu sa mère, qu’il l’aimait froidement, que, pend
tir dans l’homme. » — On a dit que Goethe aimait peu sa mère, qu’il l’ aimait froidement, que, pendant de longues années, sépar
e souvent la qualité première subsistante. Une mère ne continue pas d’ aimer et de révérer à ce point un fils jusqu’à la derni
ils, et il ne nous appartient pas d’être plus sévère qu’elle. Ce fils aimait sa mère à sa manière, à la manière de tous deux,
s ses inspirations de jeunesse dans la figure de Goethe, et qu’elle l’ aimait avec transport comme le type vivant de tout ce qu
e me voir, du milieu du Rhin, assise dans une rose gothique ! » — « J’ aime mieux danser que marcher, dit-elle encore quelque
« J’aime mieux danser que marcher, dit-elle encore quelque part, et j’ aime mieux voler que danser. » Bettina, courant, joua
ux printemps ; et, comme Bettina l’interrompait pour lui dire qu’elle aimait peu Schiller, il se mit à lui expliquer cette nat
x énormités et deux monstruosités dans l’ordre de la nature. Goethe n’ aimait ni le sacrifice ni le tourment. Quand il voyait q
un rapide aperçu peut l’embrasser, l’homme que Bettina s’était mise à aimer , mais qu’elle aimait comme il leur seyait à tous
t l’embrasser, l’homme que Bettina s’était mise à aimer, mais qu’elle aimait comme il leur seyait à tous deux, c’est-à-dire d’
e, en ces moments, s’adressant au poète et se plaignant de n’être pas aimée comme elle aime, a raison de s’écrier : « Ne suis
, s’adressant au poète et se plaignant de n’être pas aimée comme elle aime , a raison de s’écrier : « Ne suis-je pas l’abeill
ifs. On se dit en lisant ces deux admirables lettres : Que n’a-t-elle aimé Beethoven au lieu de Goethe ! elle aurait trouvé
53 (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — II »
n peut parler ainsi, occupe et remplit les heures de l’absence ; on s’ aime , on se le dit encore, on ne sera jamais las de se
vent qui sur nos âmes passe, Souffle à l’aurore ou souffle tard ; Il aime à jouer avec grâce Dans des cheveux qu’un myrte e
paternel, amical : voilà les types uniques des vieillards qui peuvent aimer sans ridicule. Et encore on doit observer que ces
ieux, celui des jeunes filles et des jeunes gens qui n’ont pas encore aimé , est surtout pour l’amour jeune, adolescent, plei
dits adressée à un jeune homme qui se plaignait d’avoir passé l’âge d’ aimer  : Va, si tu veux aimer, tu n’as point passé l’âg
homme qui se plaignait d’avoir passé l’âge d’aimer : Va, si tu veux aimer , tu n’as point passé l’âge ; Si le calme te pèse,
bonne intelligence et aux projets des amants. Diderot, qui avait déjà aimé plus d’une fois et avec passion, mais qui avait f
raît plus. » C’est avec madame Legendre surtout que notre philosophe aime à marivauder, comme il dit, à l’égal de la fée Ta
ce, coquetterie, naïveté ? Cela intriguait fort notre philosophe, qui aimait beaucoup madame Legendre, et osait la railler de
ais voici son histoire : il croira vous estimer seulement, et il vous aimera . Il sera peut-être plus longtemps qu’un autre à d
tre conversation où il lui explique toute la valeur de ce mot je vous aime  ; c’est un petit chef-d’œuvre d’analyse morale ex
54 (1887) Études littéraires : dix-neuvième siècle
raliste si sagace. M. Montégut3. Enfin, s’il fallait qu’on choisît, j’ aimerais mieux qu’on ne lût point mon travail sur Hugo, et
n des remparts donnant sur la mer, « au bruit, des vagues », comme il aime à dire, le 4 septembre 1768. Elevé durement par u
avoir été assez niaise, et un père qui semble avoir été féroce, il n’ aima point ses parents, ce qui est un trait essentiel
r de l’avoir deviné dès le premier jour, toujours soutenu et toujours aimé . En 1790, car on ne choisit pas son moment, il dé
e de la vraie douleur. Aussi était-il courageux, et c’est alors qu’il aima la vie. Il voyait son meilleur ami se frapper5, e
dernière heure. » Il vit la chute du gouvernement de Juillet qu’il n’ aimait pas et l’avènement de la République qu’il n’aimai
de Juillet qu’il n’aimait pas et l’avènement de la République qu’il n’ aimait pas plus. Il s’éteignit à l’âge de 80 ans entre l
» — A quoi bon les affections ? Celui que le dégoût a saisi peut être aimé , il ne peut aimer : « Les passions sortent de lui
s affections ? Celui que le dégoût a saisi peut être aimé, il ne peut aimer  : « Les passions sortent de lui et n’y peuvent re
e quoi est-elle faite, en haut ou en bas, qui vaille la peine qu’on l’ aime  ? « Je m’ennuie de la vie. L’ennui m’a toujours d
s sensible et très chrétien : « Il n’y a guère d’autre raison de ne s’ aimer plus que de s’être trop aimés. Il devrait y avoir
« Il n’y a guère d’autre raison de ne s’aimer plus que de s’être trop aimés . Il devrait y avoir des sources inépuisables de d
l’on est ensuite si faible ou si léger que l’on se console. Cesser d’ aimer , preuve que l’homme est borné et que le cœur a se
, de quelle manière, nous le verrons ; mais sans oubli. Il a beaucoup aimé , surtout vers la fin, à se donner comme un homme
e. Il fait toujours une réserve pour « la religion. » Sans doute il l’ aime un peu comme un de ses ouvrages. Mais l’accent es
gneux, et qui a dans tout le xviiie  siècle un ennemi personnel. Il n’ aime pas la démocratie, « le pire des gouvernements »,
décadence d’Athènes, consommée, selon lui, depuis Ægos-Potamos. Il n’ aime pas la démocratie parce qu’elle est naturellement
t d’abstraction et de logique, qui a fait la Révolution française. Il aime peu la liberté politique. Une note de l’Itinérair
pratiqué à peu près toutes les manières de dédaigner les hommes et d’ aimer les belles choses, trouvant d’ailleurs dans son g
t d’ailleurs dans son goût pour le beau une raison très légitime de s’ aimer lui-même. §2. Ces idées sont très sincère
e que très chéri et très caressé, n’est pas profond. Il y croit, il l’ aime  ; il n’en est pas pénétré. Il n’en a pas fait le
bouleversé. Poursuivons, comme aussi bien il poursuit lui-même. S’il aime tant l’inspiration chrétienne, il va la chercher
ileau faisait, avec ses contemporains, entre l’homme qui sent, croit, aime certaines choses ; et ce même homme, la plume en
onnel, ni impersonnel absolument. Il y a des degrés Certains artistes aiment surtout à se livrer à nous ; mais encore c’est le
équent beaucoup d’autrui avec eux-mêmes qu’ils nous livrent. Certains aiment à dérober leur personne et le fond de leurs senti
ce que l’on croit, mais de la profondeur de passion avec laquelle on aime sa croyance ; ne pas prendre, comme il peut arriv
r objet que lui-même. Il est peu d’hommes qui aient plus séduit, plus aimé à séduire, et moins aimé. « L’enchanteur », comme
est peu d’hommes qui aient plus séduit, plus aimé à séduire, et moins aimé . « L’enchanteur », comme disait Joubert avec la s
t de l’ensorceler. Il raconte la mort des personnes qui l’ont le plus aimé avec une grandeur simple et sobre, qui impose, ma
n’est qu’une forme poétique et séductrice du désir. De tels hommes n’ aiment que leurs rêves et l’écho de leurs rêves dans le
e pour qu’on la leur rende, ce qui n’est qu’une manière raffinée de s’ aimer encore. De là même un certain goût pour les expan
connu, qui serait peut-être mal venu de paraître, parce que ce qu’ils aiment surtout, c’est le délice d’aimer, lequel serait i
nu de paraître, parce que ce qu’ils aiment surtout, c’est le délice d’ aimer , lequel serait incommodé par le souci d’aimer que
tout, c’est le délice d’aimer, lequel serait incommodé par le souci d’ aimer quelqu’un. Cela revient à dire qu’il est possible
dre sans l’avoir bon, et d’être profondément troublé par l’amour sans aimer . Tous les amours de Chateaubriand ont été de ce g
assions d’homme politique, et même de croyant, ont ce caractère. Il a aimé passionnément à être aimé de son pays, de son roi
et même de croyant, ont ce caractère. Il a aimé passionnément à être aimé de son pays, de son roi et de son Dieu. Il aurait
n, « l’homme fatal », comme on a dit plus tard d’après lui ; toujours aimé pourtant sans qu’on puisse bien s’expliquer pourq
chettes à deux rangs, un apologue qui commençait ainsi : Un épervier aimait une fauvette Et, ce dit-on, il en était aimé… « 
t ainsi : Un épervier aimait une fauvette Et, ce dit-on, il en était aimé … « Ce qui m’a toujours paru singulier pour un ép
serts d’Amérique que je vous ai goûtés à longs traits ! On se vante d’ aimer la liber tél… Lorsque, dans mes voyages, je quitt
la philosophie, ou la théologie, ou la romance ; il la voit, et il l’ aime . C’est pour cela qu’il n’a jamais décrit que ce q
à chacun son caractère, et se contentant de les comprendre et de les aimer . Par là encore il agrandissait l’art, et comme il
sortir. Comptez que le plus misanthrope des moralistes a commencé par aimer les hommes, ou tout au moins par aimer à se mêler
des moralistes a commencé par aimer les hommes, ou tout au moins par aimer à se mêler à eux, ce qui est une manière d’en êtr
plus mauvais moraliste qui ait été. — Le grand moraliste commence par aimer les hommes, au moins par curiosité ; puis il les
s la « folie de la croix » et dans les délices du supplice ceux qui l’ aiment et se donnent à lui : voilà le sujet des Martyrs
e œuvre d’art pur. Il a, d’abord, la composition symétrique, que nous aimons tant, le soin de bien distribuer et proportionner
e douces influences féminines. « Il est né parmi les pasteurs », il a aimé « à gravir dans les airs de rameaux en rameaux »,
x », à suivre « jusqu’au soir les agneaux égarés dans la plaine. » J’ aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le brui
littéraire par d’autres vanités. Il était heureux de se sentir beau, aimé , brillant cavalier, homme de belles attitudes et
e grâce. L’enfant choyé par des femmes et des prêtres, plus tard trop aimé soit à Sorrente, soit à Aix-les-Bains, aussi peu
ts, infiniment forts, mais vagues, qui veulent rester vagues et qui n’ aiment pas à s’exprimer, tels qu’ils emplissent et tourm
l’état d’esprit qu’il veut peindre : « J’ai trop vu, trop senti, trop aimé . » Voilà tout. — Eh bien ! vous êtes fatigué. — P
ssement et une stupeur de l’âme que la plupart des artistes ont mieux aimé exprimer la douleur en son moment, assez court, d
ient de donner au monde les confidences de son cœur. Lamartine, qui n’ aime pas La Fontaine, ne se doute guère qu’il traite l
ires . Un élégiaque, à moins de se répéter, ce que les sincères n’ aiment pas, ne peut écrire qu’un demi-volume. Nous avons
ns sur le champ des batailles ! ……………………………………………………….. Quoi donc ! n’ aimes -tu pas au moins celui qui t’aime ?… Mes yeux moin
………………………………………………….. Quoi donc ! n’aimes-tu pas au moins celui qui t’ aime  ?… Mes yeux moins tristement verraient ma dernièr
re attiédi ! Et alors viennent les adieux d’Harold à cette nature si aimée , si incapable d’aimer, qu’il aime à cause de cela
viennent les adieux d’Harold à cette nature si aimée, si incapable d’ aimer , qu’il aime à cause de cela d’une passion mêlée d
adieux d’Harold à cette nature si aimée, si incapable d’aimer, qu’il aime à cause de cela d’une passion mêlée de colère et
lus que tout à l’heure, mais d’une souffrance qu’elle veut et qu’elle aime  ; en expiant, sans même avoir péché ; en offrant
ces bras morts ! ………………………………………………………….. Vivent les nobles fils… J’ aime autant ne pas citer cette strophe-là, quoiqu’elle
. J’en adore un plus grand, qui ne te maudit pas ! La liberté que j’ aime est née avec notre âme, Le jour où le plus juste
ules, tout cela frémit et palpite. Il a en lui un feu éternel dont il aime à entretenir la douce chaleur : qu’un coup de ven
Il mourut d’amertume, hélas ! en m’adorant : Je ne lui pardonnai de m’ aimer qu’en mourant40. c’est-à-dire : qu’en le voyant
gros fracas, exprime tout plutôt que la chose qu’il veut exprimer. Il aime beaucoup les longs couplets en vers de cinq sylla
ient par cœur ceux-ci : Maintenant sous le ciel tout repose, ou tout aime  ; La vague en ondulant vient mourir sur le bord.
V. Tel est cet homme singulièrement aimable, ce grand poète, qui a aimé tout ce qui est beau et nous a appris à l’aimer,
ce grand poète, qui a aimé tout ce qui est beau et nous a appris à l’ aimer , dont les erreurs même sont venues de tout voir à
s c’est presque une distinction de ne pas l’avoir cherché. Il n’a pas aimé le métier de poète, l’art avisé et circonspect da
uelquefois. Il a eu sa récompense dulcis dulcem : il a été infiniment aimé des adolescents sérieux et des femmes distinguées
stinguées. Il l’est encore. C’est quelque chose d’être un poète qu’on aime un peu comme ses illusions, que l’on prend avec s
lui, ni si constamment II lui était également impossible et de ne pas aimer la gloire et l’amour, le bonheur, la religion, et
tre Dieu… Quand un contempteur de Dieu paraît, le monde l’adopte et l’ aime . » — « Dieu voit avec orgueil un jeune homme illu
aubriand ou Lamartine : « Mais la nature est là qui t’invite et qui t’ aime . » Plus logique dans son système de désespérance,
gique dans son système de désespérance, il sait qu’elle n’invite et n’ aime personne. Il « en a peur » et il « la hait » comm
ns avoir souri ; très estimé, très honoré, salué très bas, peu ou mal aimé , et en souffrant orgueilleusement (Colère de Sams
ncore, que le pessimiste peut faire, s’il n’est pas méchant ; qu’il n’ aime point à faire parce que, même s’il n’a point de m
singulièrement élevé, que ce n’est pas ce qui est éternel qu’il faut aimer , mais ce qui passe, parce que c’est ce qui passe
charmes : « Ailleurs tous vos regards, ailleurs toutes vos larmes ; Aimez ce que jamais on ne verra deux fois. » …………………………
sans cesse… Plus que tout votre règne et que ses splendeurs vaines, J’ aime la majesté des souffrances humaines ; Vous ne rec
de Vigny, le poème de la pitié, et de la pitié pour le mal ; le péché aimé par l’innocence, parce que pour l’innocence le pé
our l’innocence le péché n’est que le plus grand des malheurs ; Satan aimé par un ange, parce que pour un ange le plus grand
poétique et cette idée s’épanouit est plus belle encore. Cet ange qui aime Satan, ce n’est point un ange comme un autre un a
e ordinairement : Viens ! — M’exiler du ciel ? — Qu’importe, si tu m’ aimes  ? ……………………………………………………………….. — Je t’aime et je de
iel ? — Qu’importe, si tu m’aimes ? ……………………………………………………………….. — Je t’ aime et je descends. Mais que diront les cieux ? « Qu
hrist Eloa, ce n’est pas la Marguerite de Faust. Je veux bien qu’elle aime , mais son amour ne doit être que la forme extrême
être que la forme extrême, sublime et éperdue de la pitié. Elle doit aimer Satan (comme elle faisait au début), non pas quoi
tan (comme elle faisait au début), non pas quoique, mais parce que, l’ aimer comme les saintes folles du dévouement embrassent
preinte ? Comment avez-vous pu descendre du saint lieu ? Et comment m’ aimez -vous, si vous n’aimez pas Dieu ? Le charme mêlé
-vous pu descendre du saint lieu ? Et comment m’aimez-vous, si vous n’ aimez pas Dieu ? Le charme mêlé à la grandeur, et qui
ents, de la contemplation désolée des choses se reporte sur une femme aimée , et alors trouve, avec le plus heureux contraste,
nées de lui Même quand on l’admire, il prend soin qu’on se refuse à l’ aimer . Ses ennemis en profitent aisément. Ibo est un po
très bien que le respect de l’art consiste à ne jamais le quitter. J’ aime même son dédain pour l’amendement des œuvres anci
nsiste en une certaine verve de fantaisie débridée et aventureuse. Il aime les contrastes étranges et imprévus entre les idé
s habillées en style trivial, aux trivialités dites d’un ton noble II aime les contrastes imprévus et étranges entre les mot
en est que le poète peint des âmes et non plus des corps, et que les aimer et les faire aimer, les admirer bonnes ou les sou
e peint des âmes et non plus des corps, et que les aimer et les faire aimer , les admirer bonnes ou les souhaiter meilleures,
ssions de l’amour. On disait couramment de son temps : « Les femmes n’ aiment pas Victor Hugo. » C’est qu’il n’est pas du tout
d’un Catulle59, ou seulement d’un Tibulle, ou même d’un Racine, qui n’ aimait guère, mais qui aimait à être aimé, d’où vient qu
ement d’un Tibulle, ou même d’un Racine, qui n’aimait guère, mais qui aimait à être aimé, d’où vient qu’il a fait parler mal s
ulle, ou même d’un Racine, qui n’aimait guère, mais qui aimait à être aimé , d’où vient qu’il a fait parler mal ses amoureux
ans un vieux parc du temps de Louis XIII. Le poète montre celle qui l’ aime le vieux château, délaissé et triste, qui fut jad
ni contestable au point de vue de l’art pour être trop violente. Il a aimé ses enfants, et… mais remarquez déjà ceci. Il a a
p violente. Il a aimé ses enfants, et… mais remarquez déjà ceci. Il a aimé ses enfants. Nous en sommes tous là, direz-vous.
s artistes n’en sont pas tous là, il faut le savoir. Montaigne ne les aime point ; La fontaine non plus, ni Rousseau, ni tan
plus, ni Rousseau, ni tant d’autres aussi, qui se sont gardés de les aimer en s’abstenant d’en avoir. Hugo, par le tour de s
e, avec des sentiments francs et droits, et point trop raffinés. Il a aimé ses enfants, les a chantés en jolis verts (A des
e amer à s’en repaître : elle était jolie ; elle était douce ; elle m’ aimait , nous étions heureux ; puis, quand le cœur a épui
aimable et la douce raison, Lorsqu’on a reconnu que cet enfant qu’on aime Fait le jour dans notre âme et dans notre maison,
moins qu’il faut beaucoup de réserve et de scrupule en cela, et je n’ aime pas l’artiste qui, sachant qu’il réussit le senti
ue des idées. On voit très vite qu’il en a peu, et que même il ne les aime pas, ni les hommes qui en ont ; et en même temps
ture et philosophie mêlées » est un livre à peu près ridicule. — Il n’ aime pas les idées Dans les livres que je viens de cit
ux. Il la laisse tomber La moindre image fait mieux son affaire. Il n’ aime pas ceux qui ont des idées. Lui qui se plaît, en
ne plaisanterie vulgaire sur Darwin, et c’est tout65. En revanche, il aime les puérilités, cite l’opinion de Jérôme Cardan s
naturaliste que Victor Hugo. Celui-ci, très bien guidé par son génie, aime surtout une idée générale très simple, très clair
mais dans la forme) ; mais, en vérité, ne sont que des mots. Comme il aime les interminables nomenclatures des grands hommes
. Comme il aime les interminables nomenclatures des grands hommes, il aime aussi à entasser, dans des énumérations brillante
de l’optimisme. Il n’était pas chrétien depuis 1850 environ ; mais il aimait Jésus, comme une personnification de la bonté, et
et voyant vos miracles, Je reprends ma raison devant l’immensité… Il aimait à voir le monde comme la grande œuvre harmonieuse
dent, un événement politique, est un genre d’ouvrage qu’il a toujours aimé . Il était chroniqueur pour lui-même, au jour le j
e sont que des variations brillantes sur un lieu commun unique : tout aime , et il faut aimer. — Il a trouvé le moyen de fair
riations brillantes sur un lieu commun unique : tout aime, et il faut aimer . — Il a trouvé le moyen de faire entrer le lieu c
d’avoir traité des lieux communs. Je caractérise ; je ne blâme pas. J’ aime mieux, en général, qu’on ait quelque chose de nou
Delille flamboyant. » Il est plus, par l’ardeur et la passion dont il aime les choses. Il les aime tant qu’il leur prête, en
est plus, par l’ardeur et la passion dont il aime les choses. Il les aime tant qu’il leur prête, en véritable amoureux, les
s qu’il a en les contemplant, comme nous faisons, nous, aux personnes aimées . Que ses sentiments et ses pensées soient médiocr
imés, avez-vous donc une âme, Qui s’attache à notre âme et la force d’ aimer  ?). Elle a sa plénitude et une puissance étrange
ur naturel et à l’insondable, où, du même mouvement d’imagination, il aime à s’enfoncer, trop romanesque alors et artificiel
dans toute la littérature française, non pas même Malherbe, n’a plus aimé que Victor Hugo la composition exacte et bien ord
u premier regard. Il a le goût de la composition même matérielle : il aime la symétrie. Les premiers vers de son premier rec
va-t-on dire. Car il faut reconnaître qu’on a vu tout d’abord qu’Hugo aime l’antithèse. Mais ce qu’on n’a pas remarqué tout
esprit. C’est le goût de la symétrie dans l’exposition des idées. Il aime que les pensées se répondent l’une à l’autre, com
roit et il adore. C’est pour cela que Victor Hugo, quand il disserte, aime la formé du dialogue Le dialogue distribue de lui
au Papillon… » De grandes aussi : Zénith et Nadir (Quatre Vents). Il aime , ce qui est le même procédé, très agréablement ra
yriques, soit épiques. Après des débuts modestes et de ton mesuré, il aime à nous amener, comme par un degré, à des pérorais
on mouvement du reste : « Mais la nature est là qui t’invite et qui t’ aime , etc. » Mais si l’on supprimait la transition ? V
rps avec lui. Il répond au même besoin de l’esprit humain. Les hommes aiment qu’on dise ce qu’on leur a toujours dit, et de là
dise ce qu’on leur a toujours dit, et de là naît le lieu commun ; ils aiment pareillement qu’on leur répète ce qu’on vient de
. Un artisan des villes, une femme du peuple développe sans cesse, et aime entendre les gens qui savent développer. « Bien p
çais, et fidèle en cela à la tradition littéraire de notre pays, Hugo aime la composition non seulement très forte, mais trè
tions, très scrupuleusement, que Victor Hugo en a usé. Il a longtemps aimé , dans le dessein de rompre la monotonie des coupe
egard. Moi, je parlais tout bas. | C’est l’heure solennelle Où l’âme aime à chanter | son hymne le plus doux. Voyant la nui
ette même douceur de cœur, mais dans un souvenir mélancolique où l’on aime à bercer ses regrets pour les endormir, adopte le
nuits ? Vers ce grand ciel clément | où sont tous les dictâmes, Les aimés , les absents, | les êtres purs et doux ; Les bais
arce qu’il est, non pas un calcul, mais une passion, le besoin d’être aimé , et qui n’est pas antipathique, parce qu’il est n
athique, parce qu’il est naïf et confond de bonne foi le désir d’être aimé avec le goût d’aimer les autres ; irritable à l’e
est naïf et confond de bonne foi le désir d’être aimé avec le goût d’ aimer les autres ; irritable à l’excès, mais infiniment
onversation paradoxale et son infini besoin de plaire : il a été très aimé , très recherché, toujours moins et autrement qu’i
assionné pour le beau, devait avoir le goût du grand, bien sentir (il aime Dante) que la poésie digne de ce nom naît d’une f
as les mesures, qu’on sent bien qu’il ne faut pas creuser, mais qu’on aime , qu’on lit un peu plus que les autres, en admiran
eu près celles-ci : « L’amour est le seul bien d’ici-bas, et il faut aimer toujours. — Mais à toujours aimer le cœur devient
le seul bien d’ici-bas, et il faut aimer toujours. — Mais à toujours aimer le cœur devient incapable d’amour, parce que les
’amour devient libertinage, et que rien ne tue en nous la puissance d’ aimer comme la débauche. — Et cependant, sous le libert
gie très profonde d’un état de l’âme parfaitement malsain, mais qu’il aimait , et, au point de vue de l’art, renouvellement com
l l’a eu dès l’abord ; il l’apportait en lui, peut-être avant d’avoir aimé A vingt ans il écrivait, avec une singulière fine
sation est indépendante de l’objet qui la fait naître, que ceux qu’on aime peuvent être méprisables, mais non l’amour qu’ils
la Coupe et les lèvres : Doutez, si vous voulez, de l’être qui vous aime , D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour m
t effort pour croire que l’amour se suffit, indépendamment de l’objet aimé , Musset l’a cent fois répété, et dans Rolla, et d
non seulement se lasse, mais tarit sa source ; que l’impossibilité d’ aimer est la punition de celui qui s’est laissé séduire
ance de l’ennemi, il se fait son complaisant et son complice, se fait aimer de lui pour la dégradation qu’il simule. Mais, l’
antasio exprime son dégoût profond de toutes choses… tout à coup : «  Aimer quelqu’un… Qui ? je n’en sais rien… Quelque chose
lquefois leur lutte s’apaise et ils se sourient l’un à l’autre : Nous aimons , c’est assez ; chacun a sa façon… » (Idylle.) Que
ie de moi-même ; elle est remontée au ciel avec lui… Je ne sais point aimer  ; Cœlio seul le savait.. L’amour que j’inspire es
ors ce mot profond, le plus vrai que Musset ait trouvé : « Je ne vous aime pas, Marianne ; c’était Cœlio qui vous aimait ! »
ait trouvé : « Je ne vous aime pas, Marianne ; c’était Cœlio qui vous aimait  ! » Enfin il arrive que le poète se voit lui-même
qui rappellent La Fontaine : J’ai vu verdir les bois et j’ai tenté d’ aimer . Il excelle au petit croquis net et vif, enlevé
r du firmament, Et pour toute faveur la prier seulement De se laisser aimer d’une amour immortelle. La largeur du style (sin
légiaques comportant un certain élan, que l’on sait que Musset a tant aimées , et si souvent rencontrées, en prose aussi bien q
s la mollesse II a bien mérité de cette belle langue française, qu’il aime si fort, de ce langage ……… si doux qu’à le parle
Cette génération l’a porté trop haut, mais l’a bien compris. Elle l’a aimé pour sa sincérité, qualité qu’il a eue en effet p
z les poètes de 1830, avait fini par devenir un peu pénible. Elle l’a aimé pour sa grâce, son esprit quelquefois précieux, m
lités sans apothéose qui se soutiennent modestement et sûrement. Je n’ aime pas beaucoup ceux qui exaltent Lamartine et mépri
ent Lamartine et méprisent Musset. Je crains toujours un peu qu’ils n’ aiment Laprade. Oui, à ne prendre Lamartine et Musset qu
voudrais avoir montré qu’il ne l’est nullement. Et puis Henri Heine l’ aimait . Et puis il avait bien de l’esprit.. Théophil
e. Un homme dépourvu d’idées, de sensibilité, d’imagination, et qui n’ aime pas le lieu commun, se mêle d’écrire, et écrit to
uchemar. — D’ordinaire (Fortunio, la Toison d’or, etc.)ce que Gautier aime à peindre, c’est un jeune homme beau, insolent, u
n jeune homme beau, insolent, un peu bête, puérilement fantasque, qui aime mieux les statues que les femmes, et qui le procl
, je ne dis pas l’amour vrai, ni l’amour d’imagination, ni le désir d’ aimer , mais même la volupté tendre, comme chez les anci
détestait le banal ; il avait l’horreur du lieu commun jusqu’à ne pas aimer beaucoup le sens commun. Cet élève du Cénacle mép
dre garde, Sainte-Beuve indique peu à peu qu’à tout prendre Gautier n’ aimait guère dans toute la littérature française ; que T
dernier contraste assez étrange, que Gautier est un littérateur qui n’ aimait pas beaucoup la littérature. Et puisque, malgré c
au Luxembourg, et son petit déjeuner dans sa petite chambre. Il a …… aimé , sous les charmilles, Dans le parc Saint-Fargeau
s. Tout le long d’Albertus il prend soin de nous en prévenir, tant il aime à s’en entretenir lui-même. Il nous dit : « Ceci
et ensuite que même quand il voit ainsi, le miroir est plus vaste. Il aime les tableaux immenses, aux larges cadres, aux loi
vers des sensations d’art. Peindre ce qu’il voit est encore ce qu’il aime le mieux, et du reste ce qui est le plus franc da
ent un livre avec le secret désir d’en trouver encore. Les hommes qui aiment les idées ont à son endroit une espèce d’horreur1
ses, il répondit simplement : « Je me suis battu avec quelqu’un qui n’ aime pas ma manière décrire. » C’était jusqu’où il pou
nt être dupe et faisait la guerre à ses illusions. — Mais le besoin d’ aimer ne va pas sans illusions ; chez les candides il n
e peuvent faire pardonner la licence du sujet et de l’exécution. » Il aime à raconter des histoires de mystifications (Abbé
ons (Abbé Aubain — Chronique du règne de Charles IX, chap. xvi). — Il aime à en faire. Une de ses joies, c’est d’inventer un
l n’était pas très sensiblement autre chose II. Son art. « Je n’ aime pas le temps perdu », disait un grand orateur. — 
 « Cela doit bien vous gêner pour être éloquent », lui répondit-on. N’ aimer ni l’émotion, ni l’abandon, ni l’attendrissement,
assions. Voyez ses goûts pour vous mieux expliquer son art propre. Il aime les pays (ou les temps) qui ont de l’originalité,
talité naïve, les littératures qui n’ont pas encore de rhétorique. Il aime le xvie  siècle, la Corse ou plutôt le maquis, l’
, le premier, a rendu le grand service de la faire connaître. Mais qu’ aime-t -il dans les Russes ? Leur concision d’abord (ne s
tion, n’en écarte aucune et souvent les jette pêle-mêle. » — Ce qu’il aime dans Gogol, c’est le Revizor, les Ames mortes, c’
vraies sans doute, mais qui pourraient être abrégées » 161 ? Tels il aime les autres, tel il est lui-même. Il a l’imaginati
tif pour nous faire une monographie exacte de votre passion. Ce que j’ aime bien mieux, c’est que vous me montriez un homme a
ant lui à ce point depuis le xviie  siècle. Chose curieuse. Cet homme aime infiniment l’exotique et le merveilleux ; il ne s
le méprise, Vase Etrusque), s’est bien un peu dépeint deux fois. Il n’ aimait pas cela, et il se sentait plus à l’aise dans un
re et le tact dans le choix. C’est ce qui permet à Mérimée, à lui qui aime les histoires merveilleuses, de donner dans l’ext
aîner éternellement sur la nudité plate du réel. Et, d’autre part, il aime ardemment et curieusement le vrai. Que faire ? Il
parties. Ce qu’il faut pour ménager ce concert, c’est un artiste qui aime le vrai, et ce que le vrai transformé par quelqu’
i transformé par quelqu’un qui le connaît bien pourrait devenir. Nous aimons à voir dans un roman ce que nous voyons dans le m
ar le bon goût, mais sensible, et qui n’est pas toujours agréable. Il aime trop, et trop souvent, de son allure tranquille,
che de mélodie de style, et comme il en faut bien dans les vers, il n’ aime pas les vers165. Aucun souci d’expression éclatan
humour britannique, qui n’est point non plus pour nous déplaire. Nous aimons les Français qui, sans perdre leur fond parisien,
bon, il fut aimant ; il fut presque tout amour, d’une sensibilité qui aimait à se répandre, à s’épancher, qui cherchait des ob
plus que Virgile, et bien plus aussi la tendresse vraie, le besoin d’ aimer . Il faut remonter plus haut que la vieille Rome p
re pic de nos forêts, robuste ouvrier qui fend les chênes, il admire, aime et plaint « le travailleur calomnié et persécuté.
, ces papiers, ces pièces historiques qu’il a tant maniés, s’il les a aimés , c’est que pour lui il en sortait des voix et des
tion » 171. Son haut spiritualisme, invincible, vient de là. Pour qui aime , la mort n’existe pas. L’idée de l’immortalité es
si des autres, tous ces cœurs du présent, du passé, de l’avenir que j’ aime , que je veux pouvoir aimer. Il ne veut pas qu’on
urs du présent, du passé, de l’avenir que j’aime, que je veux pouvoir aimer . Il ne veut pas qu’on croie que l’histoire est le
lui, c’était moi qui avions souffert tout cela173… » Voilà ceux qu’il aime particulièrement, au milieu de son amour universe
rticulièrement, au milieu de son amour universel ; et parce qu’il les aime , voilà ceux qui sont vraiment grands, bons, juste
et prévenue que possible, débordait sur ce monde qu’elle ignorait, l’ aimait de toute la bonté qui était en elle, et pour l’ai
lle ignorait, l’aimait de toute la bonté qui était en elle, et pour l’ aimer mieux, le faisait bon. Nous aimons les êtres, et
bonté qui était en elle, et pour l’aimer mieux, le faisait bon. Nous aimons les êtres, et même les choses, pour toutes les qu
magination dans ce genre de sensibilité. Le mystique est un homme qui aime d’autant plus qu’il aime à travers son rêve, et s
de sensibilité. Le mystique est un homme qui aime d’autant plus qu’il aime à travers son rêve, et son rêve même. L’imaginati
e, attache, mais ne retient pas, et ne contient pas. Dans son désir d’ aimer , il fait le monde meilleur qu’il n’est pour l’aim
Dans son désir d’aimer, il fait le monde meilleur qu’il n’est pour l’ aimer mieux, et dans son désir de voir de grandes chose
lligence qui comprend tout, et comme il ne comprend bien que ce qu’il aime , si l’histoire tombe juste avec lui, s’accommode
st le plus son contraire, le pur artiste, très ardent aussi, et qui n’ aime point à capituler. Faut-il admirer la Renaissance
traçait, l’âme du moyen âge qu’il faisait revivre. Pour l’admirer, l’ aimer  ? Non pas ! On s’y est trompé. Ce qu’il aime au c
ivre. Pour l’admirer, l’aimer ? Non pas ! On s’y est trompé. Ce qu’il aime au contraire (maintenant) dans le moyen âge, ce n
s grand service qu’on lui puisse rendre, c’est sans doute de la faire aimer . V. Les œuvres d’imagination Il est probabl
épand en mille contemplations et intuitions ravissantes. Son besoin d’ aimer qui s’épanche ici sans obstacle, sans hésitation,
uissant, très riche, surtout très original. Il gêne les critiques qui aiment à faire des « rapprochements », à montrer un écri
sistons pas au honteux plaisir d’avouer que c’est encore sa passion à aimer et de plaindre qui nous émeut le plus fortement e
e, s’élève, devient meilleure et plus tendre. Il est de ceux qui font aimer et qui se font aimer. Ce n’était pas, à tout pren
eilleure et plus tendre. Il est de ceux qui font aimer et qui se font aimer . Ce n’était pas, à tout prendre, un très grand es
écoutant avec une ardeur infinie et d’autant plus facilement qu’elle aimait la causerie, et ne causait pas ; merveilleusement
ice Sand, sa belle-fille, et ses petites-filles qu’elle adorait, très aimée et vénérée elle-même, bienfaisante et ingénieuse
use, « calme, toujours plus calme », selon le mot de Schiller qu’elle aimait à répéter, très recherchée des représentants les
la verdure. » Elle songeait sans doute à un berceau du jardin où elle aimait à se reposer, peut-être à ces bois de la Marche,
e est passionnément bonne. Mais alors elle est la bouté même : elle a aimé Sainte-Beuve, elle a aimé Latouche. Elle a secour
Mais alors elle est la bouté même : elle a aimé Sainte-Beuve, elle a aimé Latouche. Elle a secouru toute sa vie de pauvres
très quémandeurs, qui auraient lassé toute autre sollicitude. Elle a aimé les êtres faibles et malades, pour leur maladie e
abolition de la tyrannie, de l’aristocratie et de la richesse. Elle n’ aime pas le Saint Simonisme, qui la trappe et la choqu
mporains, Béranger, Lamartine, Leroux, Cabet, Proudhon même qu’elle n’ aime pas, Ledru-Rollin même qu’elle aime trop, avec be
x, Cabet, Proudhon même qu’elle n’aime pas, Ledru-Rollin même qu’elle aime trop, avec beaucoup de justesse, avec « son bon s
re qui le consolerait mieux : « N’as-tu pas une femme que tu pourrais aimer , un enfant à adopter ?… » Voilà le roman. « Il y
Je crois qu’il te calmera… » Cela, c’est encore plus romanesque. Elle aime le faux, non point trop, ni d’une manière désobli
le faux, non point trop, ni d’une manière désobligeante ; mais elle l’ aime . La vie de théâtre la séduit, la fascine visiblem
onds labours. » Elle y était admirablement propre et préparée. Elle n’ aimait pas les compagnies, les conversations des villes,
e détail. Celle Mare au Diable est un chef-d’œuvre. Le jeune veuf qui aime , parce qu’il aime, mais aussi parce que Marie pla
re au Diable est un chef-d’œuvre. Le jeune veuf qui aime, parce qu’il aime , mais aussi parce que Marie plaît à son petit gar
juste, et aussi ne pas perdre un si bon laboureur ; qu’il dise qui il aime  : fût-ce la plus pauvre, on la lui donnera ; et,
inattendues, le tout mesuré juste et d’une réalité saisissante. Elle aime en général les types de femmes énergiques et d’ho
st très vrai que George Sand part de la réalité et sait la voir, et l’ aime fort, qu’on reconnaît ses amis dans tous les pers
s’embarrasse peu. Elle laisse vivre les personnages dans sa pensée, s’ aimer , se fuir, se retrouver, selon le cours naturel de
en faut certainement rabattre un peu. Aux yeux de la postérité, qui n’ aime que les écrivains concis, George Sand aura un gra
’aime que les écrivains concis, George Sand aura un grand tort : elle aime à parler. Madame de La Fayette, sans doute depuis
son « lactea ubertas. » Elle repose de Michelet, et Fénelon l’aurait aimée . Ce sont deux grands éloges, mêlés de deux légère
qu’il est très difficile de se défendre. Je conseille à ceux qui ne l’ aiment point de ne pas la lire : il y aurait péril pour
ne pas la lire : il y aurait péril pour eux. Il est des auteurs qu’on aime passionnément, et dont on revient ; il en est d’a
de gens s’avisent si tard, et d’aucuns jamais. Dans sa jeunesse elle aimait à porter le costume masculin. Plût à Dieu que ce
masculin. Plût à Dieu que ce n’eût été que matériellement ! Mais elle aimait aussi à s’affubler des idées des hommes de son te
oudrais bien le voir. — Pour savoir comment est tourné celui qui peut aimer une vieille chèvre ? — Ce doit être un monstre de
re ans que je le porte dans mon cœur… — Tu ne sais pas ce que c’est d’ aimer . Nous savons tous ce métier en naissant » (Cousin
ses soirées dans un parc à expliquer la vertu à un jeune homme qui l’ aime . Il me semble qu’elle ne perdrait rien de son hon
sa nature, comme on étudie l’effet dans sa cause. La vérité est qu’il aime les choses, dans tout le détail de leur physionom
dans les grandes masses mouvantes de la société qui l’entoure, qu’il aime à considérer et à suivre. De là, autant que de sa
alisme vrai. Le réalisme devient chez lui une forme du pessimisme. Il aimait à voir les choses et les hommes en laid. Il tempê
conversations particulières, contre « l’hypocrisie du Beau » 214. Il aime pousser à outrance, au-delà des limites du vrai,
ituations, la scélératesse, la perfidie ou la bassesse des hommes. Il aime le violent et le brutal. Ce n’est pas la brutalit
mme qui sait leur cuisiner des friandises. Souvent cette femme ne les aime pas du tout, les rudoie… Eh bien, nos farceurs ne
ssion de puissance que nous donnent les caractères ainsi formés. Nous aimons la force, d’instinct ; et la passion présentée ai
ondition d’avoir du génie, et Balzac en avait. Encore est-il que nous aimons bien de nos jours, après tant de peintures généra
sont pas sans le savoir, que nous ne sommes pas nombreux en France à aimer le réalisme vrai, la peinture sans passion et san
Mais nous avons un penchant honteux pour la littérature brutale. Nous aimons les violences, les audaces et les crudités dans n
e sur son déclin, et les derniers venus dans les lettres françaises n’ aiment plus guère ni Balzac ni même ses héritiers. Il ne
et Cie, 1892, Nouvelle édition). 58. M. Brunetière. 59. Comparez «  Aimons toujours ! aimons encore !… » (Contemplations, I,
velle édition). 58. M. Brunetière. 59. Comparez « Aimons toujours ! aimons encore !… » (Contemplations, I, 2, 22), à « Vivam
55 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »
tements toute sa personne sociale ; elle redevient pour celui qu’elle aime ce qu’il redevient, lui aussi, pour elle : la cré
sont ceux qui ne comprennent pas tout, qui ne sentent pas tout, qui n’ aiment pas tout, dont la science, l’intelligence et les
gnés de lettres classiques, ne peuvent pas le souffrir. Mais, qu’on l’ aime ou non, il faut avouer que son esprit est une des
ar l’âme moderne. Cette âme, M. Bourget se pique de l’embrasser, de l’ aimer tout entière, jusque dans ses manifestations les
mme du songe intérieur ! De même encore, il affecte de connaître et d’ aimer les derniers raffinements du luxe contemporain ;
ue chose aussi de la délicatesse un peu étroite d’un goût féminin. Il aime la « modernité », mais seulement aristocratique.
ouvelle expérience, ou de quel amour de pur adolescent Hubert Liauran aime Mme de Sauves, et comment, par un renversement dé
des conditions avilissantes ; au lieu que la femme romanesque, et qui aime , n’ayant connu le plaisir qu’associé à la plus no
fort galant homme a fait tuer mon père   étant donné que le meurtier, aimé de ma mère et follement épris d’elle, l’a épousée
grandi et enfin par l’abus de l’analyse, a pris Hélène sans pouvoir l’ aimer et sans croire à la pureté de la jeune femme. Hél
tres moins) dans Armand de Querne ! Qui n’a connu cette impuissance d’ aimer , d’aimer absolument et avec tout son être, d’aime
s) dans Armand de Querne ! Qui n’a connu cette impuissance d’aimer, d’ aimer absolument et avec tout son être, d’aimer autreme
ette impuissance d’aimer, d’aimer absolument et avec tout son être, d’ aimer autrement que par désir et curiosité ? Qui n’a co
incroyante, détachée et uniquement curieuse, et comme il serait bon d’ aimer , et comme on peut faire du mal en n’aimant pas ?
’est pas morte en nous. Que dis-je ? c’est le signe d’une puissance d’ aimer plus religieuse, plus largement humaine peut-être
En tout cas, c’est là ce qui distingue Armand de Querne de ceux qui n’ aimeront jamais, des débauchés sans cœur et des virtuoses
et c’est ce qui fait de lui notre frère. Puisqu’il souffre de ne pas aimer , c’est donc qu’il peut aimer encore ! La première
notre frère. Puisqu’il souffre de ne pas aimer, c’est donc qu’il peut aimer encore ! La première fois que j’ai lu Crime d’amo
uel faible roué que cet homme qui s’imagine être si fort ! Il ne peut aimer Hélène parce qu’il ne la croit pas quand elle lui
vrai ! Il devrait la croire et, même en la croyant, ne pouvoir pas l’ aimer — et n’en pas souffrir autrement  Mais je compren
56 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De la tendresse filiale, paternelle et conjugale. »
, soit que les enfants chérissent leurs parents plus qu’ils n’en sont aimés , soit que les parents éprouvent pour leurs enfant
ommençons par la première supposition. Les parents ont, pour se faire aimer de leurs enfants dans leur jeunesse, beaucoup des
nu, il s’afflige souvent de ce qui manque à la nature de l’homme pour aimer  ; comment supporterait-il d’être tenu volontairem
se, elle perd son caractère de soumission et de déférence : celui qui aime , ne croit plus rien devoir ; il place au-dessus d
nt toujours, parce qu’ils ne se l’avoueront jamais. Quand les parents aiment assez profondément leurs enfants pour vivre en eu
dant du devoir et de la nature, ne peut être anéanti ; mais dès qu’on aime ses enfants avec passion, on a besoin de toute au
e, germe destructeur du seul don céleste fait à l’homme, la faculté d’ aimer , cette exigence est plus funeste dans la relation
e son exigence l’idée d’un droit quelconque ; il semble que celui qui aime le plus, par ce titre seul, porte atteinte à l’in
ils ont de droits, plus ils doivent éviter de s’en appuyer pour être aimés , et cependant dès qu’une affection devient passio
inconséquent dans ses vœux, s’éloigne seulement, parce qu’il est trop aimé , et se voyant l’objet de tous les dévouements et
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
aussi, pour vous aller manger les mains. Bonjour, mon souverain bien. Aimez Petiot. 9e décembre (1585) » Petiot, c’est lui-mê
» La belle Corisandre, on le voit par les écrits satiriques du temps, aimait cet attirail et cet entourage de singes, de chien
n à envier même à la belle Gabrielle, au moins si l’on en juge, comme aime à le faire la postérité, au point de vue poétique
n paix, et sûrement en guerre. L’on s’y peut réjouir avec ce que l’on aime , et plaindre une absence. Ha ! qu’il y fait bon c
ère, où il fait si bon chanter, où l’on se peut réjouir avec ce qu’on aime , et plaindre une absence ? La Fontaine, ou Racan
re avoir à se plaindre. Henri, à cette distance et séparé de ce qu’il aimait , n’était pas homme à être longtemps ni exactement
re que j’avais perdue. Je lis tous les soirs votre lettre. Si je je l’ aime , que dois-je faire celle d’où elle vient ? Jamais
ou sur un tapis avec des enfants. Il y avait en lui du bon mari, qui aimait à ses heures le coin du feu. C’était bien celui q
ngea sérieusement, dit-on, à l’épouser, ou du moins il en parla comme aiment à faire les amoureux de l’objet qui les occupe. I
vent ; il a ses saisons, il fait ses écoles et ses apprentissages. On aime à voir, dans le politique consommé qu’il devint,
Je me porte très bien, Dieu merci ; vous jurant avec vérité que je n’ aime ni honore rien au monde comme vous ; et vous gard
te opinion. Vous avez tort, car je vous jure que jamais je ne vous ai aimée plus que je fais, et aimerais mieux mourir que de
car je vous jure que jamais je ne vous ai aimée plus que je fais, et aimerais mieux mourir que de manquer à rien que je vous ai
ons : « Elle se plaisait à le fâcher, dit Sully, pour ce que, l’ayant aimée , non seulement il ne l’aimait plus et en aimait d
fâcher, dit Sully, pour ce que, l’ayant aimée, non seulement il ne l’ aimait plus et en aimait d’autres, mais même encore avai
, pour ce que, l’ayant aimée, non seulement il ne l’aimait plus et en aimait d’autres, mais même encore avait honte, à cause d
, à cause de la laideur où elle était venue, que l’on dît qu’il l’eût aimée . » Une lettre sévère de Henri la rappela à son de
êle point le souvenir d’une faute, elle inspira un jour à celui qui l’ aimait la joie d’écrire cette page éclairée et durable s
58 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VI. Pour clientèle catholique »
ais il connaît d’autres procédés de développement. « Antoinette avait aimé . » Et Paul Bourget nous apporte à ce sujet des re
bien faut-il déclarer, en soulignant sévèrement les derniers mots : «  Aimer d’un même amour la mère et la fille, c’est un cri
un nom : c’est un inceste. » En une dispute alternée que les Muses n’ aimeront point, Malclerc et d’Audiguier, personnages sans
oir la virilité de dire tout et de marquer les fautes chez ceux que j’ aime aussi bien que les hasards heureux chez ceux que
Léon Bloy est faite de je ne sais quel fumier incrustant et tenace. J’ aime d’admiration Léon Bloy. (Peut-être va-t-il m’inte
d’admiration Léon Bloy. (Peut-être va-t-il m’interdire naïvement de l’ aimer et de l’admirer, moi qui ne suis pas catholique,
rer, moi qui ne suis pas catholique, et qui fais des réserves, et qui aime et admire autant des puissances et des beautés ég
ifférentes : mais mes sentiments ne dépendent ni de lui ni de moi). J’ aime d’admiration « le mendiant ingrat », énergie inva
ez étonnante pour dépasser la compréhension des gens de maintenant. J’ aime d’admiration l’écrivain paradoxal et vigoureux, l
vre. » À propos de certaines affirmations contenues dans ce livre, j’ aimerais pourtant causer avec Léon Bloy. Souvent j’arrive,
s tendances combattaient et hurlaient dans ces fournaises et ceux qui aimaient l’auteur, fermant les yeux aux raisons de craindr
se, je reviens au passé frémissant de Léon Daudet, à l’époque où je l’ aimais d’espérance. On est toujours obligé de reconnaîtr
clairs ou parfois à je ne sais quels vastes frémissements lumineux. J’ aimais Le voyage de Shakspeare, étude curieuse de la for
tude âpre de l’écrivain génial dans sa pleine et complexe maturité. J’ aimais aussi des pamphlets extérieurement hardis et géné
lleurs “abominable supériorité intellectuelle”. En son Shakspeare qui aime avec peu de sincérité et de loyauté ; qui, sous p
éon Daudet n’a pas compris la véritable faute de ses héros. Suzanne n’ aime pas Guillaume ; elle veut son père. Guillaume est
» Je n’aurai pas la cruauté de juger après sa chute un esprit dont j’ aimai le départ hésitant. Le Léon Daudet des Parlemente
font ce commerce sont des catholiques. D’ordinaire, un vulgarisateur aime et admire les connaissances qu’il répand. M. Goda
59 (1889) Impressions de théâtre. Troisième série
le pauvre Villon a été tout ce qu’on voudra, excepté un méchant. On l’ aime quoi qu’on fasse. Il a connu, cet ivrogne et ce s
, abattu, plus noir qu’un meuron, n’ayant argent, rente ni bien… J’ai aimé , et volontiers, j’aimerais encore. Mais mon cœur
un meuron, n’ayant argent, rente ni bien… J’ai aimé, et volontiers, j’ aimerais encore. Mais mon cœur triste et mon ventre affamé
r d’un garçon rusé à qui j’en iis grande largesse… Par mon âme ! je l’ aimais bien. Or, je n’avais de lui que mauvais traitemen
imais bien. Or, je n’avais de lui que mauvais traitements, et il ne m’ aimait que pour mes sous. Mais il avait beau me battre e
r mes sous. Mais il avait beau me battre et me fouler aux pieds, je l’ aimais quand même. Et, m’eût-il traînée par terre sur le
arc Legrand » : Pierrot et la lune. Le sujet est bien simple. Pierrot aime la lune ; il n’aime qu’elle ; il l’aime tant qu’i
rot et la lune. Le sujet est bien simple. Pierrot aime la lune ; il n’ aime qu’elle ; il l’aime tant qu’il résiste aux agacer
ujet est bien simple. Pierrot aime la lune ; il n’aime qu’elle ; il l’ aime tant qu’il résiste aux agaceries de Colombine, et
e une mouche. L’amoureux aux habits de neige, pour atteindre la fleur aimée , se met à grimper le long de sa tige épineuse. Hé
s soient, à première vue, très différents de nous. On dit qu’ils nous aiment et qu’ils cherchent à nous imiter. Les nobles Jap
eux meurtrier d’Aziyadé, de Rarahu et de Fatou-Gaye, n’a pu réussir à aimer Chrysanthème, à être troublé, fût-ce un instant,
ne le reverra jamais. Dix ou douze ans après, Ivashita, devenu grand, aime sa voisine Fleur de Roseau, qui demeure de l’autr
Roseau, qui demeure de l’autre côté de la clôture de bambous. (Il l’a aimée rien qu’à voir sa figure réfléchie dans le ruisse
e mon avis. Beaucoup de gens, qui se croient très forts, se piquent d’ aimer Shakespeare tout entier, de l’aimer tout nu, tout
croient très forts, se piquent d’aimer Shakespeare tout entier, de l’ aimer tout nu, tout cru et tout velu. Je n’ai point l’e
 ». Je dis les choses comme elles sont. Pourquoi ferais-je semblant d’ aimer chez lui ce qui m’y déplaît ? J’approuve donc que
’il est ; le vrai Shakespeare, en effet, c’est celui que nous pouvons aimer , l’autre ne compte point ; l’autre, c’est William
a douce, timide et silencieuse Héro. Et la jeune fille aussi se met à aimer Claudio. Et le bon roi don Pèdre en avertit le vi
avoir. Don Pèdre, Claudio et Leonato se content entre eux que Béatrix aime Bénédict et qu’elle n’en dort plus, et qu’elle a
n ami à la venger, à provoquer Claudio… Claudio, lui, se lamente ; il aime toujours Héro, puisqu’elle est morte ! Or, tandis
x petits fanfarons de scepticisme ramenés à s’estimer autant qu’ils s’ aiment et rapprochés par une circonstance heureusement f
logie de Shakespeare. Ma foi, tant pis ! j’en cours le risque. Oui, j’ aime mieux le Claudio de M. Legendre. Un drame, dont l
on aventure est tout humaine. Il est absurdement crédule, parce qu’il aime , et que le premier effet de l’amour est de troubl
er effet de l’amour est de troubler le jugement. Et c’est parce qu’il aime qu’il est ensuite brutal et odieux. Mais quand il
ure, ne pouvant plus nous tromper ; enfin, parce qu’au fond, quand on aime complètement, de toute son âme et de tout son cor
me complètement, de toute son âme et de tout son corps, on continue d’ aimer en dépit des trahisons et des impuretés, et l’on
trahisons et des impuretés, et l’on accorde, sans le dire, à l’objet aimé l’excuse des fatalités secrètes que l’on sent en
formes du courage ne sont pas également distinguées voilà tout ; et j’ aime mieux la souffrance silencieuse et pudique, ou fr
a repousse, puisqu’elle rit ; et c’est pourquoi elle me déconcerte. J’ aime qu’on souffre plus simplement, même plus lâchemen
int, il n’hésite pas à rapporter ce mot de son héroïne : « J’ai mieux aimé l’épouser qu’un couvent. » M. Paul Morillot, qui
les faits. Scarron n’était que son mari nominal, et elle ne pouvait l’ aimer d’amour. De plus, Scarron recevait et continua de
si constamment, avec tous ses mérites, dans le cas de ne pouvoir être aimée ni estimée en pleine sécurité. Corneille6
traité au théâtre. C’est, au fond, l’histoire d’un mari qui n’est pas aimé de sa femme et qui se fait aimer d’elle parce qu’
d, l’histoire d’un mari qui n’est pas aimé de sa femme et qui se fait aimer d’elle parce qu’il est plus fort qu’elle et qu’il
me, gros fonctionnaire. Il reçoit beaucoup. Sa fille Pauline se met à aimer un de ses valseurs, un nommé Sévère, un garçon pl
i Pauline lui rendait un amour égal au sien, ça irait. Mais Pauline l’ aime froidement ; elle l’aime par devoir ; elle l’aime
amour égal au sien, ça irait. Mais Pauline l’aime froidement ; elle l’ aime par devoir ; elle l’aime sans l’aimer ; et même e
ait. Mais Pauline l’aime froidement ; elle l’aime par devoir ; elle l’ aime sans l’aimer ; et même elle l’agace un peu en lui
uline l’aime froidement ; elle l’aime par devoir ; elle l’aime sans l’ aimer  ; et même elle l’agace un peu en lui répétant tou
natisme, et l’on sent qu’il ira jusqu’au bout de sa foi. Si Pauline l’ aimait , sans doute il se ferait chrétien tout de même ;
dans une salle de la préfecture. Il est ivre d’enthousiasme, mais il aime toujours sa femme, il le sent ; et, comme il sait
ave homme de professeur qui voulait descendre dans la rue… Sa femme l’ aimait , lui ! Elle n’alla pas chercher ses arguments bie
drame. Polyeucte se dit : « C’est fini ; plus rien à faire… Elle ne m’ aime pas, elle ne me suivra point. Mais assurons du mo
e me suivra point. Mais assurons du moins son bonheur terrestre. Elle aime Sévère, il est honnête homme ; qu’il la prenne !
pour échapper à la femme, à la tentatrice… Peut-être aussi (car il l’ aime toujours) éprouve-t-il une âpre joie à fouiller s
l’admirable revirement ! et combien féminin ! Pauline, jusqu’alors n’ aimait point son mari. A partir de ce moment, elle l’ado
n Polyeucte », c’est la première fois qu’elle l’appelle ainsi. Elle l’ aime parce qu’il l’a battue ; Sévère l’agace ; elle lu
ur le christianisme que tout à l’heure ; mais elle a vu celui qu’elle aimait mourir, et elle sait qu’elle ne peut plus avoir u
e l’amant transi. « Eh bien ! dit Eraste, voici mon arrêt : le jaloux aime plus, et l’autre aime bien mieux. » La scène est
bien ! dit Eraste, voici mon arrêt : le jaloux aime plus, et l’autre aime bien mieux. » La scène est jolie ; elle rappelle
oique ces inconséquences soient bien dans la nature, surtout quand on aime , j’étais un peu gêné tout de même de le voir étal
lui-là est dans le vrai, dans le bonheur autant que possible, qui n’a aimé qu’une seule femme et ne s’est donné qu’à elle. L
rs d’enfance et de jeunesse de Renan, je lis cette phrase : « Je n’ai aimé que quatre femmes dans ma vie : ma « mère, ma sœu
ons : « Alceste, continue M. Dumas, a-t-il eu des maîtresses avant d’ aimer Célimène ? Molière ne me le dit pas : il devrait
martyre ? Shakespeare et Corneille ne me le disent pas. Pourquoi ? J’ aimerais à le savoir. La vérité, c’est que ces maîtres met
rder. L’impossibilité où elle est aujourd’hui d’épouser celui qu’elle aime est le juste châtiment de son manquement à la pud
tion acceptée et bénie. Nous l’admirons, sacrifiée ; heureuse, nous l’ aimerions moins. Et qu’elle ne réclame pas ! Moi, l’irrépro
oire dans un couplet du deuxième acte ? Et le passé de Tartufe ? Nous aimerions à le connaître avec quelque précision, car tout l
a dit : « Remettez-vous ; restez un mois ici, et, alors, si vous ne m’ aimez pas, je vous rendrai à vos parents. » Or, Soliman
as, je vous rendrai à vos parents. » Or, Soliman craint de n’être pas aimé . Osmin le rassure. Et, en effet, Elmire, au momen
ndrit : ……………… Oui, c’est trop me contraindre. Qui peut dissimuler n’ aime que faiblement. Tout le temps que l’on perd à fei
rend que Roxelane a eu déjà des amants dans sa patrie : Et vous avez aimé  ? ROXELANE. Pourquoi non, je vous prie ? Croyez
leurs détails, des choses d’autrefois. Et nous ne savons si nous les aimons parce qu’elles sont, après tout, charmantes, ou s
es aimons parce qu’elles sont, après tout, charmantes, ou si nous les aimons parce qu’elles sont lointaines. Un peu de mélanco
ujours le cœur vide, l’esprit jamais oisif, nous avons successivement aimé la musique et les petits chiens, les magots et le
sophe, qui dit tout ce qu’il pense et se permet de tout penser », qui aime la campagne et qui doit lire Rousseau ; un poète
l dans ses affaires et va être saisi, et que la fille de l’aubergiste aime un garçon qu’elle ne peut épouser, parce qu’ils s
pensée de l’auteur, le personnage le plus intéressant ! Et comme il l’ aime , l’égoïste ! Molière prêtait son âme à Alceste ou
r a supprimée contenait une « thèse », analogue à celles que M. Dumas aime à développer. Marceline y fait son procès à la so
tés et ses audaces, son instinct qui va aux femmes, à toutes, avant d’ aimer une femme, — et aussi les sentiments délicieuseme
nie pas ; mais je ne les sens plus… Je me demande, en vérité, si je n’ aimerais pas mieux n’être qu’un homme de lettres pensionné
tombe sur ce verset, qu’elle lit à haute voix : « Prends celui que tu aimes ton unique sur la terre, et va me l’offrir en hol
essions toutes personnelles) — nous ne pouvons vraiment comprendre et aimer un drame ou un roman que dans la mesure où nous n
Est-il besoin de rappeler que Polyeucte a bien un cœur d’homme, qu’il aime sa femme, qu’il ne perd que lui-même ; que Joad e
ain, naïf et touchant : la confiance sans limites dans un homme qu’il aime et qu’il admire. Notez aussi que Joad et Séide ne
s je n’en goûte vraiment que quelques-unes, et, pour être franc, je n’ aime avec tout mon cœur que les beaux livres contempor
rains, ceux dont la matière est en nous ou proche de nous. Bref, je n’ aime que moi, soit en moi soit dans les autres. Cela v
ment parfait, qui viendra dans quelques siècles, comprendra tout et n’ aimera rien, — que la beauté extérieure de ces transcrip
p de plaisir. Il me semble que c’est une pièce originale, ou, si vous aimez mieux, très particulière. Non seulement c’est un
t tout à fait le sévère auteur des Maximes sur la comédie. M. Legouvé aime à la passion le théâtre, ses pompes et ses œuvres
s tout, Adrienne Lecourreur est la glorification de ce que M. Legouvé aime le plus au monde (après la famille) : le théâtre
est ici la vérité même. Oui, c’est bien ainsi qu’une comédienne doit aimer , souffrir, se dévouer et mourir. Jamais on n’a, j
certes, la plus involontaire et la plus vraie des amoureuses. Si elle aime et si elle se sacrifie, c’est bien dans toute la
er dans son âme, de souffrir avec lui, de nous intéresser à lui, de l’ aimer … Or, voyons ce qu’a fait Aubanel. Fanette, mariée
Malandran, s’ennuie parce qu’il ne s’occupe pas assez d’elle et qu’il aime trop la terre. Malandran paraît ; il dit à sa fem
lus ? Voyons, Fanette, parle. Fanette répond : « Je croyais d’abord t’ aimer  ; mais tu t’occupais trop peu de moi… Je rêvais l
ché. Edgar Poë a merveilleusement analysé ce sentiment qui consiste à aimer et à faire le mal pour lui-même, et avec une sort
comice agricole, qu’il traduit Horace en vers dans ses loisirs, qu’il aime la jeunesse, qu’il est lui-même éternellement jeu
l est furieux. Maintenant qu’elles ne doivent plus être à lui, il les aime . L’attrait du fruit défendu ! Et il accueille for
on prend feu là-dessus. Du moment que Jeanne ne peut être à lui, il l’ aime de tout son cœur, lui fait la cour et l’épouse av
admiration très docile et un plaisir très mitigé. Et quant à ceux qui aiment et connaissent Shakespeare, ils l’aimeront toujou
mitigé. Et quant à ceux qui aiment et connaissent Shakespeare, ils l’ aimeront toujours mieux dans le livre qu’à la scène. On no
perspectives. Un de mes amis me dit : « Je m’en console facilement. J’ aime mieux les romans, l’histoire et la poésie lyrique
mans, l’histoire et la poésie lyrique que les pièces de théâtre, et j’ aime mieux lire une pièce que de la voir jouer. Au fon
atique que des horribles inconvénients de la représentation. Ainsi, j’ aime beaucoup les tragédies de Racine et les comédies
ar l’amour, par la vaillance ou la subtilité des aventuriers généreux aimés des femmes, et par l’influence des grandes dames
elle a été vertueuse jusque-là, subitement déclare à Iacoub qu’elle l’ aime et lui commande le meurtre. Vous sentez comme cet
vie à Savoisy : cela, pour que le dévouement du Bédouin à celle qu’il aime paraisse plus aveugle et plus complet. Et le meur
ragédie de Voltaire et à un drame romantique. Les effets sont ceux qu’ aimait et que recherchait Voltaire (voyez Alzire, Zaire
la vie de son mari entre ses mains, et qui pardonne, — parce qu’elle aime … — Cette figure de femme a si fortement saisi l’i
e, il a des petits, les couve, il les allaite, il les protège, il les aime , et toi, créature de Dieu, pour laquelle un Dieu
à laisser tuer son mari. Si elle lui pardonne, c’est parce qu’elle l’ aime , et qu’elle ne peut s’empêcher de l’aimer, et qu’
donne, c’est parce qu’elle l’aime, et qu’elle ne peut s’empêcher de l’ aimer , et qu’elle veut encore de lui : ce n’est nulleme
on du mariage et en altère profondément l’esprit. En réalité Séverine aime le prince comme le ferait une maîtresse déchaînée
le prince comme le ferait une maîtresse déchaînée, et un peu comme il aime lui-même Sylvanie. Il y a, dans ses sentiments po
’est ce que nous demandons tous. » Et celui-ci de Clotilde : « Vous n’ aimez pas mon mari. — Mais si, je vous assure. — Mais n
. — Mais si, je vous assure. — Mais non ; je vous le garantis. Vous n’ aimez pas Adolphe. » Et tant d’autres, car la pièce en
ne pour qu’il s’en doute jamais. Et encore, le trompe-t-elle ? Elle l’ aime à sa façon. Seulement, comme elle se trouve avoir
et un sang-froid qui doivent donner beaucoup de sécurité à ceux qui l’ aimeront . La « guenon du pays de Nod » n’est pas toujours
ses mariages, ni dans les mariages de ses deux maris. « J’ai toujours aimé mes maris, ajoute-t-elle, et mes maris m’ont touj
i toujours aimé mes maris, ajoute-t-elle, et mes maris m’ont toujours aimée . » Clotilde, comtesse Woïska, est une femme de tr
r Marthe les sentiments d’une belle-mère. Seule ; Clotilde protège et aime la petite Marthe, qui lui rend une affection pass
aire affecte de traiter Marthe comme une petite fille. Décidément, il aime Clotilde, et Clotilde l’aime aussi : cela se devi
e comme une petite fille. Décidément, il aime Clotilde, et Clotilde l’ aime aussi : cela se devine au ton dont elle repousse
t de Max se trouve crayonné à toutes les pages, lui apprend qu’il est aimé , et depuis longtemps. Et il en est ravi ; et, qua
ui a faite comme d’une erreur sans importance. « D’ailleurs vous ne m’ aimiez pas, je le voyais bien. — Oui, mon ami. » Max déb
s bien. — Oui, mon ami. » Max déborde de joie : « Oui, cette enfant m’ aime , est-ce singulier ? Oh ! je sais bien que ce mari
ait fou, ce serait coupable. Il n’y faut pas songer… — Ah ! vous ne m’ aimez pas ! » dit Marthe. Et Max essaye de lui opposer
de la raison, « de la saine raison ». Ah ! reprend Marthe, vous ne m’ aimez pas ! » Et Max recommence, il s’embrouille, il mê
ui a passé la quarantaine. Il ne lui suffit pas que son beau Max soit aimé d’une veuve exquise et d’une couventine en bouton
et m’indispose malgré moi, presque à mon insu, contre cet homme trop aimé . Je fais sur moi un retour pénible, et bien humai
a chance ! Mais qu’est-ce qu’il a donc de si extraordinaire pour être aimé comme cela de toutes les femmes ? Et, malgré moi,
connaîtrons l’angoisse de sentir qu’on a peut-être passé l’âge d’être aimé , sans avoir passé celui d’aimer ; et nous savons
r qu’on a peut-être passé l’âge d’être aimé, sans avoir passé celui d’ aimer  ; et nous savons bien que, si, à ce moment-là, no
ncore de conscience dans son entrainement, jusqu’à ce que l’ivresse d’ aimer , d’être aimé, emporte ses derniers scrupules et s
ience dans son entrainement, jusqu’à ce que l’ivresse d’aimer, d’être aimé , emporte ses derniers scrupules et ses suprêmes p
plus vrai dans l’exquis ! Et comme elle a raison, la petite Marthe, d’ aimer un homme de quarante ans ! On sait que notre sièc
ècle a beaucoup reculé, pour les deux sexes, l’âge où il est permis d’ aimer et d’être aimé. Mais au reste, quarante ans, n’es
reculé, pour les deux sexes, l’âge où il est permis d’aimer et d’être aimé . Mais au reste, quarante ans, n’est-ce pas l’âge
être aimé. Mais au reste, quarante ans, n’est-ce pas l’âge où l’homme aime le mieux, avec le plus de profondeur, d’indulgenc
t… Et, une fois la toile tombée, ils auront le même âge, puisqu’ils s’ aiment . Mais si tu étais capable d’un mauvais sentiment,
ise que ce mariage. Attendez seulement dix années. Je consens que Max aime encore sa petite femme, quoi qu’à vrai dire le pa
e, quoi qu’à vrai dire le passé de ce beau gars qui n’a vécu que pour aimer , c’est-à-dire pour aimer le plus de femmes possib
passé de ce beau gars qui n’a vécu que pour aimer, c’est-à-dire pour aimer le plus de femmes possible, me rassure peu sur so
aison ! ) aux divines bêtises de l’amour : « Marthe, dis-moi que tu m’ aimes . » Et elle le lui dit. « Répète-le. » Et elle le
ète. Et j’entrevois un jour où Marthe dira à Max : « Dis-moi que tu m’ aimes . » Et il le dira peut-être, en prenant son temps.
n quadragénaire (surtout si c’est un homme à bonnes fortunes) ne peut aimer une couventine sans qu’il se mêle à son amour une
ger de surprises, bref, des pensées et des espoirs par où l’« objet » aimé se trouve comme souillé d’avance. Et c’est pourqu
e, lui arrache ce qu’il sait, s’aperçoit à sa propre angoisse qu’elle aime l’artilleur… (Tout cela, pendant une fête donnée
r ?… Plus tard, tu dis que tu ne t’es pas aperçu tout de suite que tu aimais la jeune Canadienne, que cela t’est venu sans y s
nous dis pas que ses millions te sont indifférents et que tu l’aurais aimée aussi vite et aussi fort sans eux ! J’allais dire
plus. Tu es trop beau, tu es trop pâle, et tu as trop de chance. Je n’ aime la vertu que malheureuse, moi. Il ne faut pas que
est devenu Géronte. Comme Géronte, il a une fille, Suzette, laquelle aime un joli garçon, musicien de son état, Florisel. E
t quatre. C’est bien comme si elle ne l’avait jamais vu ; mais elle l’ aime , elle est sa fiancée, elle l’attend avec une conf
toutes vos délicatesses vont être satisfaites. • La petite Janik, qui aimait son fiancé sans l’avoir vu, continue à l’aimer lo
La petite Janik, qui aimait son fiancé sans l’avoir vu, continue à l’ aimer lorsqu’elle croit l’avoir retrouvé. Elle y va de
retrouvé. Elle y va de confiance, cette enfant, et même, elle met à l’ aimer en chair et en os une certaine vivacité qu’elle n
s dit grand’chose pendant tout cela. Mais elle a senti que ce qu’elle aimait chez Jacquemin, ce n’était pas le cousin qu’elle
le lui dit tout bas : « Obéissez au grand-père. Mais c’est vous que j’ aime  ! » Ce mouvement n’est-il pas naturel et vrai ? T
u Mexique ? — C’en est à vingt journées. — A ce compte-là le bonhomme aime mieux rester à Saint-Malor C’est près de la mer q
temps-là, Jacquemin vient faire ses adieux à Janik ; car, puisqu’il l’ aime , son devoir est de partir. Pierre rentre alors et
t successivement deux découvertes : Il découvre d’abord que Jacquemin aime Janik et que c’est pour cela qu’il veut s’en alle
ans les bras de Jacquemin. Et Pierre voit que c’est Jacquemin qui est aimé  ; et c’est là sa seconde découverte. Et alors, sa
e, ce rêve aurait pris la sienne, et c’est assurément lui qui eût été aimé . C’est à lui que Janik aurait dit : « Je vous rec
e tout ! Ainsi, dans le Songe d’une nuit d’été, Lysandre et Démétrius aiment Hélène parce que c’est Hélène qu’ils voient en s’
où il faut pour que l’action se noue ; c’est à cause d’elle que Janik aime Jacquemin, croyant aimer Pierre ; c’est à cause d
tion se noue ; c’est à cause d’elle que Janik aime Jacquemin, croyant aimer Pierre ; c’est à cause d’elle que le vieux Legoëz
al, fils de l’usurier, se sont rencontrés par hasard et qu’ils vont s’ aimer , naturellement. ) Deuxième tableau. C’est fête à
dire : « Réduis les affections et tes désirs ; ne te marie point ; n’ aime point ; ne sois rien, pas même ministre ; arrange
ez toi. » Elle a le doigt rapproché de la bouche ; cela veut dire : «  Aime le silence. » Elle tient un joug dans sa main ; c
de peur. Pour conjurer le sort contraire, il épouse une femme qu’il n’ aime pas ; il se trouve que cette femme est charmante.
e mauvaise idée. Peut-être est-elle seulement un peu courte. J’aurais aimé , par exemple, que toutes ces petites manœuvres hy
tapage et cet appareil naïf nous ont fort amusés. Nous avons beaucoup aimé aussi la vieille cantinière russe, et les grognar
ble en somme (et de trois ! ). Le public lui fait bon accueil, car il aime assez les hommes tout d’une pièce, les hommes « à
ille à ce Maurio, malgré la résistance de la noble « damoiselle » qui aime le chevalier de Bonneville. Puis, assisté de son
is il est enclin, pour peu qu’ils s’y prêtent, à les admirer et à les aimer . On dirait que le peuple, dans les moments où il
de travail t’assure le pain de chaque jour et que tu te sentes un peu aimé de ceux qui sont au-dessus de toi et qui ne viven
st et personne ne prend son parti ; cela n’est guère naturel. Puis, j’ aimerais que Gerbert, au lieu d’être un bas coquin, fût un
n y mange des ignames et des goyaves, et l’on y épouse la femme qu’on aime … Et c’est pourquoi, à chaque dénégation de Bicoqu
s qu’elle apprend que Bicoquet a tué un homme, c’est Bicoquet qu’elle aime , c’est Bicoquet qui est lumineux ! Elle vient le
rie, snobisme, cabotinage. Il est certain que les femmes, en général, aiment les assassins ; que, du moins, elles éprouvent à
(et encore ! ) c’est que l’assassin puisse être soupçonné lui-même d’ aimer les femmes, et que son crime soit par quelque côt
’il y a dix mille ans, qui, tout en tremblant devant lui, admirait et aimait , pour sa force musculaire, pour sa violence et po
ient à bouche que veux-tu, — pour faire assavoir au public qu’elles s’ aimaient tendrement et qu’elles n’étaient point jalouses l
éraient vivre en secret avec Dieu… Nul ne se montre sans péril s’il n’ aime à demeurer caché… Nul ne parle avec mesure, s’il
tait volontiers… Nul n’est en sûreté dans les premières places s’il n’ aime les dernières… Il est louable de sortir rarement,
s’il n’aime les dernières… Il est louable de sortir rarement, et de n’ aimer ni à voir les hommes ni à être vu d’eux… Fermez s
laisir et de paraître ainsi le préférer à ce que je fais profession d’ aimer le plus. Comprenez-vous le ridicule de cette situ
ous dire que la pantomime est, pour moi, chose presque nouvelle. Je l’ aimais d’avance, sur la foi de M. de Banville. Mais vous
conforme, celle-là, à la tradition du genre. Voici. Le doux Arlequin aime la fille du commissaire, la piquante Colombine ;
dans Molière, dans Shakespeare et dans Eschyle. » — Et ainsi, il faut aimer la pantomime, mais seulement comme un intermède p
ent, et travaille par elle à une œuvre dont elle ne se doute point. J’ aimerais à finir sur cette réflexion pieuse et sur des par
tous ses voisins détestent et qui, dans sa détresse morale, se met à aimer , même sans les Connaître, ceux qui, du moins, ne
nnes figures sur les gradins, où sonnent des rires d’enfants… Il faut aimer ces spectacles. Outre qu’ils sont fort amusants p
60 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série
ue serait le « funambulesque » classique. Mais enfin, si d’autres ont aimé la rime, si d’autres l’ont rentée et lui ont appr
rejoint la plus élémentaire.) Ceux qui sentent profondément ce charme aimeront ces bijoux poétiques où un goût raffiné, une grâc
» de Racine avec ses rimes banales, effacées, aux sonorités modestes ( aimer , charmer, maîtresse, tristesse), mais où tous les
que cela. Cherchez un poète qui ait plus purement, plus exclusivement aimé et rendu le beau plastique, qui par conséquent ai
oi n’est-il plus possible de chanter le printemps ? — J’ai voulu tout aimer et je suis malheureux… Une petite blessure peut l
niers de notre race ; il les supplie de dire à cette étoile qu’il l’a aimée  ; et il donne à la pièce ce titre qui en fait un
t parvient à de telles profondeurs de tendresse, imagine des façons d’ aimer où il y a tant de tristesse, des façons de se pla
m’effleurer. Je sais comment sa main repousse, Mais pour ceux qu’elle aime elle est douce ; Ne la faites jamais pleurer !… »
faite. C’est qu’enfin une piété le pousse à parler des artistes qu’il aime  ; qu’à chercher les raisons de son admiration, il
larmes précédée et de larmes suivie, Pour une heure tu peux, tu dois aimer la vie : Quel homme, une heure au moins, n’est he
amour qui n’est pas mort ; la solitude de la laide « enfant qui sait aimer sans jamais être amante » ; l’espèce de malaise q
aiguillon. Demeure dans l’empire innommé du possible, Ô fils le plus aimé qui ne naîtras jamais ! Mieux sauvé que les morts
t économe. J’oubliais que j’ai tout reçu, Mon foyer et tout ce qui m’ aime , Mon pain et mon idéal même, Du peuple dont je su
d’abord à ne faire de tout le chaos que deux âmes en deux corps qui s’ aimeront et s’embrasseront éternellement. Cela ne le satis
x souhaits insensés ; L’Univers, sachez-le, qu’on l’exècre ou qu’on l’ aime , Cache un accord profond des Destins balancés. «
à l’action ; mais c’est un remède, non une réponse. Tel qu’il est, j’ aime ce poème. La forme est d’une symétrie compliquée.
lus chaud. Il n’est point de poète qu’on lise plus lentement ni qu’on aime avec plus de tendresse. C’est qu’il nous fait, pé
qui vient de la science ; un esprit capable d’embrasser le monde et d’ aimer chèrement une fleur ; toutes les délicatesses, to
vaines tendresses, Ô clairvoyant consolateur, Ceux à qui votre muse aimée A dit leur souffrance innommée Et révélé leur pro
de ses derniers lecteurs lui font tort. Quant à Lamartine, qui donc l’ aime encore et qui le connaît ? Peut-être, en province
tes de l’admirer. Et qui, parmi ce qu’on nomme aujourd’hui le public, aime et comprend cette merveille : les Emaux et Camées
ît à tout le monde : mais pensez-vous que la foule et les « habiles » aiment en lui exactement les mêmes choses ? Ce qui a fai
r trop de pensée. On examine curieusement « comment c’est fait » ; on aime à toucher du doigt et à retourner le joyau bien c
écise. Nous savons par lui qu’il est fils de ce Paris populaire qu’il aime et comprend si bien. Enfant nerveux et maladif, i
remière Intimité (déjà citée) : Il se mourra du mal des enfants trop aimés … Sur la terrasse14 : Près de moi, s’éloignant d
d’art et un peu comme un joli animal  et la faiblesse de l’enfant qui aime se plaindre pour se sentir caresser. Avec cela d’
rt de n’avoir point de mère, de trop rêver et de ne pas jouer, d’être aimé trop et d’être mal aimé, d’être trop baisé et d’ê
ère, de trop rêver et de ne pas jouer, d’être aimé trop et d’être mal aimé , d’être trop baisé et d’être baisé par des lèvres
le fleuve. Pas d’autre compagnon qu’un chien de Terre-Neuve, Qu’elle aimerait et dont je serais bien jaloux. Des faïences à fle
réfléchi son visage, charmés. Elle aurait effleuré tout de ses doigts aimés , Et ces bruits, ces reflets, ces parfums venant d
fini, son passé le ressaisit ; jamais il ne pourra s’en affranchir ni aimer une vierge comme il convient de l’aimer. C’est d
ne pourra s’en affranchir ni aimer une vierge comme il convient de l’ aimer . C’est donc vrai ! Le passé maudit subsiste enco
bien lui ! Impitoyable, il souille avec ce que j’abhorre   Ce que j’ aime aujourd’hui. C’est dit ! Le vieil enfer me pours
uzanne et se sauve à Paris… Il voudrait bien mourir, ne pouvant plus aimer . Je sais bien tout ce qu’on peut dire contre ce
son actrice le trouble si fort, c’est tout simplement qu’au fond il n’ aime pas tant que cela sa petite provinciale et qu’il
de quoi vouloir mourir. Ou bien, si vraiment il souffre de ne pouvoir aimer purement, c’est qu’il aime déjà ainsi, et l’on co
ien, si vraiment il souffre de ne pouvoir aimer purement, c’est qu’il aime déjà ainsi, et l’on conçoit peu que les ressouven
uragent si vite. Mais, à dire vrai, tout se passe dans sa tête : il n’ aime ni ne souffre autant qu’il le dit, il est dupe d’
est dupe d’une illusion de poète. Un homme comme Olivier ne peut plus aimer d’une certaine façon que littérairement et, s’il
teau, ce sont là de très aimables modèles d’un genre que Sainte-Beuve aimait et où M. Coppée a du premier coup excellé. Le cha
se trompait, le superbe Olivier qui « voulait mourir, ne pouvant plus aimer  ». Il aime encore ; mais aujourd’hui il appelle l
le superbe Olivier qui « voulait mourir, ne pouvant plus aimer ». Il aime encore ; mais aujourd’hui il appelle la bien-aimé
er,   J’y tiens pour la douceur de vous le pardonner.        Vous m’ aimerez un peu, moi qui vous aime tant ! Les plaintes re
eur de vous le pardonner.        Vous m’aimerez un peu, moi qui vous aime tant ! Les plaintes redoublent à la fin, et il s
elés. Puis il se résigne ; il est fier, « dût-il en mourir », d’avoir aimé une dernière fois. Consolation mélancolique. Mais
toute jeune, en plein quartier Bréda. A vrai dire, il l’avait presque aimée et garda Le dégoût d’avoir vu — chose bien nature
de son habileté à tout sauver, par coquetterie, par défi, affectant d’ aimer Paris surtout dans ses verrues et le petit monde
qu’on peut préférer cela à de gros livres et à de grandes machines. J’ aime à suivre le poète accueillant tous les rêves lége
de gageure vers la fin de ce dizain d’ailleurs joli ? C’est vrai, j’ aime Paris d’une amitié malsaine ; J’ai partout le reg
ailleur studieux, désintéressé, respectueux de son art. Il a beaucoup aimé ses maîtres, et apparemment ses maîtres l’ont aim
art. Il a beaucoup aimé ses maîtres, et apparemment ses maîtres l’ont aimé pour sa sincérité, pour son enthousiasme, parce q
être heureux. Et en même temps la préoccupation constante de l’œuvre aimée le retenait, quoi qu’il fît, dans les plus pures
a lancé Jésus gravissant le Golgotha, il a vu mourir tous ceux qu’il aimait , et il a cru enfin au Christ le jour où son fils
passe. La certitude de survivre à tous ceux et à toutes celles qu’il aime doit lui inspirer le dégoût et l’épouvante de l’a
er le dégoût et l’épouvante de l’amour et le rendre enfin incapable d’ aimer . Et quelle atroce solitude que celle d’un homme q
l, de mélancolie et de cette « couleur locale » un peu convenue qu’on aimait sous Louis-Philippe. C’est quelque chose de pur,
ie, l’ange de la Pologne, Lucifer et saint Michel. La Pologne, nous l’ aimons bien, car les Polonais nous ressemblent un peu. P
gie dans son pays natal pour s’y rajeunir et s’y retremper. Là il est aimé d’une bergère et se met à l’aimer. Mais, craignan
rajeunir et s’y retremper. Là il est aimé d’une bergère et se met à l’ aimer . Mais, craignant de faire le malheur de la pauvre
son d’un beau cousin, Francine voyage et s’arrête à Florence. Là elle aime un jeune homme étranger dont elle est aimée… Et t
arrête à Florence. Là elle aime un jeune homme étranger dont elle est aimée … Et tout à coup elle apprend que cet étranger est
ciel léger, la douceur épandue dans l’air et, non loin, dans ce pays aimé de nos anciens rois, quelque château ciselé comme
gne où je rêve, le boulevard où je cause ; ce sont les artistes que j’ aime , les beaux livres que j’ai lus. La patrie, je ne
au complet. Et je suis alors patriote à la façon de l’Athénien qui n’ aimait que sa ville et qui ne voulait pas qu’on y touchâ
ment complexe qu’il éprouve auprès d’une femme qu’il a connue enfant, aimée jeune fille, et qu’il retrouve mariée, etc. Voici
e Barbier, pour ne parler que des morts et de ceux que j’ai connus et aimés . Nous sommes bien loin de tout cela maintenant. P
r à tour, et nous vivons avec tous nos ancêtres humains. Surtout nous aimons vivre avec les Grecs et nous nous plaisons à dire
conte de Lisle, Sully-Prudhomme, Louis Ménard, France, Silvestre, les aiment d’amour. Des hommes politiques parlent de républi
surer l’intégrité de sa jeunesse, c’est de vivre dans la nature, de l’ aimer , de la comprendre, de communier avec elle. Un des
, défigurée par une maladie, se meurt d’être laide et de n’être point aimée d’amour par le beau peintre Guy Romain, son camar
s sentiments naturels, n’est qu’une sublime erreur, et il se décide à aimer la France dans la personne d’une Française46. Ce
er, mais dans ses moindres nouvelles. La nature y est partout plus qu’ aimée  adorée, et partout les divinités grecques y sont
ais il suffit que l’auteur écrive ainsi naturellement. Du reste, il n’ aime ni ne décrit guère que les paysages du Midi, les
ellénisme est plutôt chose acquise que fruit de nature. Il consiste à aimer et à admirer l’art, la littérature et la religion
grec ? Nous figurons-nous bien la vie grecque comme elle était ? N’y aimons -nous pas beaucoup de choses que nous y mettons ?
rt grec que de l’idée qu’ils s’en font. On peut dire d’abord qu’ils n’ aiment cet art que par un détour et un retour, parce qu’
on de quelque chose qui les dépasse. Je vais proférer un blasphème. J’ aime sans doute, dans les frises du Parthénon, la naïv
ne définition « faite exprès ». Et, encore une fois, ce qui nous fait aimer cet art si simple, ce sont des raisons qui ne le
d’amour, un abandon de soi, des hallucinations, une assurance d’être aimée et préférée de son dieu… De même, les personnages
s aux pavés du Pnyx ou de l’Agora. Quant à leurs poètes, quelques-uns aiment certes et décrivent la nature ; mais toujours leu
dables, qui nous ravissent et qui leur eussent franchement déplu. Ils aimaient les sites bornés, bien limités et bien construits
ndent à des sentiments mal définis et peu définissables ? En réalité, aimer la nature et la « comprendre », qu’est-ce que cel
re dans l’horreur de leur déploiement. Un peintre a d’autres motifs d’ aimer la nature : il y cherche des combinaisons de coul
niverselle ; nous savons ce que coûtent ces générosités ; nous devons aimer la patrie d’un amour étroit, exclusif, l’aimer à
érosités ; nous devons aimer la patrie d’un amour étroit, exclusif, l’ aimer à la façon des anciens. Le patriotisme de la Crét
nsi naturellement. Une chose nous distingue des autres peuples : nous aimerions mieux ne pas les haïr. Nous ne concevons la haine
Pour ne nous comparer qu’aux Grecs chers à Mme Juliette Lamber, on n’ aime pas un pays qui a fait la Révolution (œuvre bonne
nne, il est trop tard du reste pour en douter) de la même façon qu’on aime une petite cité où rien ne pallie le droit du plu
ort et qui compte l’esclavage parmi ses institutions. Ajoutez qu’on n’ aime pas non plus un pays de trente-cinq millions d’ho
ances physiques, des infirmités incurables, des morts d’enfants qu’on aime , une injustice monstrueuse dans la répartition de
u foyer qui « empourpre les rideaux cramoisis et, comme dans des yeux aimés , se rapetisse aux saillies des vieux cuivres ». E
charmante qu’on ne voit plus la taille déviée. La voilà amoureuse et aimée de Louis XIV, puis précipitée du haut de ses espé
V, puis précipitée du haut de ses espérances, mariée à un homme qui n’ aimait pas les femmes ; romanesque et trompant son propr
français tout enrubannés et les compare à un jardin qui marche. Elle aime Louis XIV comme une petite pensionnaire ; elle so
 ; mais vous les retrouverez, et tout aussi belles, dans les Sermons. Aimez -vous enfin les considérations sur le gouvernement
rvents comme en aurait un apôtre et un homme de doctrine. Et quand on aime les gens, on veut les voir. Les Parisiens excuser
les défauts ou les infirmités de ce que nos pères appelaient l’objet aimé et, comme on est peiné de ne le voir point parfai
tablement épris. Et ils y gagnent d’être mieux connus sans être moins aimés . II C’est, je crois, le cas pour M. Renan.
istoriques, de « ces pauvres petites sciences conjecturales ». Il les aime , quoi qu’il dise, et les trouve divertissantes. O
fortes. Mais ce philosophe a gardé l’imagination d’un catholique. Il aime toujours ce qu’il a renié. Il est resté prêtre ;
eux Académies ; il est administrateur du Collège de France ; il a été aimé , nous dit-il, des trois femmes dont l’affection l
croit pas au progrès. Il a la pensée triste et l’esprit plaisant. Il aime les sciences historiques et les dédaigne. Il est
si grande abondance qu’il envahira et altérera tous les autres. On t’ aimera  ; mais, comme on aura toujours peur de passer à t
ai donné quelques secousses électriques à des gens qui auraient mieux aimé dormir. Je n’ai pas manqué à la tradition des bon
la fois… Ferdinand Brunetière 79 M. Ferdinand Brunetière, qui aime peu, n’est point aimé passionnément. Les jeunes,
Brunetière 79 M. Ferdinand Brunetière, qui aime peu, n’est point aimé passionnément. Les jeunes, ceux de la nouvelle éc
point par simple curiosité, pour le seul plaisir de la recherche. Il aime juger. Il croit que les œuvres de l’esprit ont un
contraire, il est visible qu’il comprend toujours ; mais souvent il n’ aime pas. Il a beaucoup d’aveux comme celui-ci : « Ce
 idéaliste » estimé pourtant des bourgeois. Et même il admire Darwin, aime M. Renan et considère M. Taine, quoiqu’ils soient
eux, c’est leur peinture qui m’attachera. A plus forte raison puis-je aimer l’Éducation sentimentale, et, en effet, je l’aime
rte raison puis-je aimer l’Éducation sentimentale, et, en effet, je l’ aime beaucoup, mais beaucoup ! Et si le livre pèche pa
-ci : « Cet esprit, positif au milieu de ses enthousiasmes, qui avait aimé l’église pour ses fleurs, la musique pour les par
emblance et finesse : passion et remords chez Phèdre ; plaisir d’être aimée et peur d’aimer chez Mme de Clèves. C’est quelque
sse : passion et remords chez Phèdre ; plaisir d’être aimée et peur d’ aimer chez Mme de Clèves. C’est quelque chose à coup sû
l’individuel abondent dans les Rois en exil (et c’est pour cela que j’ aime tant ce livre), le général en est-il donc absent 
dans tous les temps. Il faut être d’un esprit bien austère pour tant aimer le « général », et d’un courage bien assuré pour
eurs, ce n’est qu’une feinte. Au fond, il leur passe tout, car il les aime  ; il les trouve meilleurs que nous et plus origin
de frémir d’aise, d’être pénétré de plaisir jusqu’aux moelles  tant j’ aime cette littérature de la seconde moitié du xixe  s
si inquiète, si folle, si morose, si détraquée, si subtile  tant je l’ aime jusque dans ses affectations, ses ridicules, ses
nte-Beuve, de Flaubert, de M. Renan ? Et est-ce ma faute, à moi, si j’ aime mieux relire un chapitre de M. Renan qu’un sermon
ent ni par quelque singularité superficielle et apprise. Mais il faut aimer pour bien comprendre et jusqu’au fond. Or il y a
vains de notre temps, même intéressants et rares, que M. Brunetière n’ aime pas, et justement parce qu’il ne trouve pas chez
ges qui sont belles : que ne parle-t-il un peu de celles-là ? Mais il aime mieux déduire de combien de façons les autres son
é, M. Brunetière est un juge excellent des classiques parce qu’il les aime . Ailleurs, je serais souvent tenté de le récuser,
e de dire à un critique qui vous semble inclément pour un livre qu’on aime  : « Faites-en donc autant, pour voir ! » Mais je
On arrive alors à s’identifier si complètement avec l’écrivain qu’on aime que, lorsqu’il commet de trop grosses fautes, cel
 ; c’est cet esprit même, pourvu qu’il soit hors de pair. Et ce qu’on aime en vous, madame, c’est vous-même. Ce que j’aime d
de pair. Et ce qu’on aime en vous, madame, c’est vous-même. Ce que j’ aime dans le livre le plus manqué de Flaubert, c’est e
ue particulière qui préside à leurs actions. Je l’avoue sans honte, j’ aime encore Lelia, j’adore Consuelo et je supporte jus
humain, l’animal particulier que ce type enveloppe. C’est cela qu’il aime à montrer, et c’est le reste qu’il élimine, au re
nté au fond de la mine d’une vision de prés et de soleil (car M. Zola aime les bêtes et leur donne pour le moins autant d’âm
u moins ces misérables ont pour se consoler la Vénus animale. Ils « s’ aiment  » comme des chiens, pêle-mêle, partout, à toute h
ng lourd, éreintés de travail, dans un pays pluvieux et froid. On « s’ aime  » au fond de la mine noyée, et c’est après dix jo
ès dix jours d’agonie qu’Étienne y devient l’amant de Catherine. Et j’ aimerais mieux qu’il ne le devint pas, la pudeur instincti
sque aussi vieux que notre littérature. C’est un goût de la race, qui aime les récits, mais qui est vive et légère et qui, s
elle les supporte longs, les préfère parfois courts, et, si elle les aime émouvants, ne les dédaigne pas gaillards. Le cont
usieurs de ses récits une saveur âpre à l’excès. Il est évident qu’il aime et recherche les manifestations les plus violente
e l’on croit… — Mais miss Harriet, monsieur ? Comment en vient-elle à aimer ce jeune peintre ? Quel mélange cet amour doit fa
ement Adolphe ? Assurément aussi il y a des choses qu’il est permis d’ aimer autant que les Contes de la Bécasse. On peut même
e Marroca tel artiste à la fois moins classique et moins brutal, et l’ aimer , je suppose, pour le raffinement même et la disti
onse loustic, puis le peintre impressionniste Cyprien Tibaille, qui l’ aime parce qu’elle est « peuple », tout en souffrant d
itte un beau jour pour revenir à Anatole  Désirée pendant ce temps-là aime un brave ouvrier un peu timide, Auguste. Mais ils
tés, M. Huysmans se rattache évidemment à l’auteur de l’Assommoir. Il aime , comme Zola, à exprimer la laideur de la vie et,
ièrement, absolument laid et plat, on est bien sûr alors que ce qu’on aime dans l’œuvre d’art, c’est l’art tout seul. L’art
lier, qu’il ait une espèce d’amour du laid, du plat, du bête, qu’il l’ aime pour le plaisir de le sentir bête, plat et laid.
é particulière des rues de Paris. Hé ! nous les connaissons, nous les aimons , nous savons qu’elles sont vivantes et pittoresqu
ent cette imagination haineuse qui donne à ses livres leur saveur. Il aime mépriser, il aime haïr, il aime surtout être dégo
ion haineuse qui donne à ses livres leur saveur. Il aime mépriser, il aime haïr, il aime surtout être dégoûté. A un moment i
ui donne à ses livres leur saveur. Il aime mépriser, il aime haïr, il aime surtout être dégoûté. A un moment il conduit Andr
vie entièrement artificielle. Cette vie, il l’a commencée déjà. Il a aimé une femme ventriloque pour le plaisir d’avoir peu
nt à ses livres. Balzac et « son art trop valide » le froissent. Il n’ aime plus les livres « dont les sujets délimités se re
sujets délimités se relèguent dans la vie moderne ». De Flaubert, il aime la Tentation ; d’Edmond de Goncourt, la Faustin ;
l y a du Pécuchet dans des Esseintes. Pécuchet et Bouvard, eux aussi, aiment l’artificiel : qu’on se rappelle leur jardin. Et
barbarismes. Et de même que les écrivains latins du ve  siècle, tant aimés de des Esseintes, hésitaient sur la syntaxe et mê
les uns et ravissent les autres, et l’on est bien sûr que ceux-ci les aiment à cause de ce qui est dedans. Tous les fidèles de
honse Daudet. Pensez-vous que les neuf dixièmes de leurs lecteurs les aiment pour eux-mêmes et les comprennent entièrement ? P
, c’est la vieille histoire, deux fois vieille, des jeunes gens qui s’ aiment malgré l’inimitié des parents et du beau plébéien
s gens qui s’aiment malgré l’inimitié des parents et du beau plébéien aimé de la belle aristocrate : c’est Mlle de la Seigli
comme en province, l’ont vu passer dans leurs songes, et peut-être l’ aiment -elles d’autant plus que c’est presque toujours au
aine, dédaigneuse. Elle commence régulièrement par haïr celui qu’elle aimera . Plus distinguée encore que le polytechnicien qui
ent fière et loyale : or, le jour où elle apprend que l’homme qu’elle aimait doit épouser une autre femme, subitement, dans un
vement de dépit vaniteux, elle offre sa main à un bourgeois qu’elle n’ aime pas, qu’elle a jusque-là, dédaigné et à qui elle
promis à la plus belle carrière. » — Nous sommes dans un pays où l’on aime instantanément, dès le premier regard : c’est le
car il n’a rien à lui refuser. Quand on n’est pas du grand monde, on aime bien savoir tout de même ce qui s’y passe. M. Ohn
ommes monter à cheval, et vous assisterez à des rally-papers.  — On n’ aime pas beaucoup les romans de M. Zola ni même ceux d
r fortement le lecteur. Pierre se rappelle qu’un jour, quand il était aimé de Micheline, il a failli être tué dans la rue pa
es de notre poète) prête à la parodie. Un de mes amis, qui d’ailleurs aime fort Coppée, s’amusait jadis à ce genre de plaisa
61 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
y gagna de voir la grande terre, les grands horizons et les paysages aimés de Virgile. Son goût dut s’y élargir. Un petit al
céleste asile où sont tous les amours, Vous qui ne pleurez plus, nous aimez -vous toujours ? Ondine avait été nommée en 1848,
! plus nous aurons payé d’avance, plus il nous dédommagera de l’avoir aimé et cherché au milieu de toutes nos épreuves. J’ai
bonne volonté à la source de notre être et de tout ce que nous avons aimé au monde. Tous les biens se perdent et s’évanouis
e et tendre. Il nous rend tout ce que nous avons cru volé ou perdu. J’ aime beaucoup Dieu, ce qui fait que j’aime encore dava
nous avons cru volé ou perdu. J’aime beaucoup Dieu, ce qui fait que j’ aime encore davantage tous les liens qu’il a lui-même
sur un habit pauvre. Laisse faire le temps et Dieu, et ne cesse pas d’ aimer ta triste sœur. » « (8 mars 1847)… Tu vois, mon a
peu indulgente aux camarades et au prochain ; mais, pour ceux qu’elle aimait , elle était amie sûre, loyale, essentielle et pos
a vie. Je l’adorais dans son génie et dans sa grâce inimitable : je l’ aimais profondément comme amie fidèle que nos infortunes
savais quelle part profonde elle a prise à mon malheur de mère, tu l’ aimerais comme on aime un ange ; — et c’est comme telle qu
t profonde elle a prise à mon malheur de mère, tu l’aimerais comme on aime un ange ; — et c’est comme telle que je la pleure
tendre inquiétude sur elle. Hippolyte va bien à son devoir et se fait aimer partout. C’est un brave enfant, et une intelligen
leurs enfants, je les plains, nous aimant toujours comme ils nous ont aimés  ! Ce sont là des idées bien tristes, — bien conso
sante qui demande à Dieu du bonheur qui puisse s’envoyer à ceux que j’ aime . Pour le moment, Dieu, qui nous a éprouvés jusqu’
er Félix, c’est triste et beau de se ressouvenir. C’est véritablement aimer et espérer aussi. » À côté de ces lettres si int
is, après tant de douleurs, ce qui pouvait me toucher davantage. Je t’ aime bien, mon bon frère, et je l’ai beaucoup éprouvé
la rue Notre-Dame, l’ait oublié : oui, Félix, c’est impossible, Elle aime en toi le fils du père des pauvres, et te donne a
Juge donc si nous avons le bonheur de revoir ceux que nous avons tant aimés  ! C’est grand de penser que nous sommes les maîtr
un seul instant durant cette vie errante. — Et ceci encore : « Je t’ aime bien et te remercie de planter ton nom, comme tu
avons sur la terre. Toi si bonne, si tendre, comment peux-tu ne pas l’ aimer  ? Crois-moi, chère amie, Charles X est digne de n
s édifiant encore que les plus belles figures de Port-Royal… Ceux qui aiment par-dessus tout ces révélations intimes, ce spect
9 avril 1869.) Monsieur, Mme Desbordes-Valmore, que vous nous faites aimer , a mérité par ses œuvres de constituer un genre n
62 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383
suite au collège de Clermont à Paris. De bonne heure il lut Ovide, il aima les vers. Le poète Racan était ami de son père et
Il se passait tout d’abord l’épigramme comme un homme d’esprit, et il aimait encore à en tenir registre comme un homme de lett
à remarquer que je ne pouvais plus souffrir ma maîtresse, tant elle m’ aimait . » — « Mon heure d’aimer fortement et longtemps n
ais plus souffrir ma maîtresse, tant elle m’aimait. » — « Mon heure d’ aimer fortement et longtemps n’était pas encore venue »
 : « M. de Bussy a fait des plaisanteries de quelques personnes que j’ aime . » C’est ce que M. de Turenne lui reprocha égalem
e des poètes latins, et mille beaux endroits des poètes français : il aimait assez les bons mots et s’y connaissait fort bien.
ris du bien. Jamais homme ne s’est si peu soucié d’argent que lui… Il aimait les femmes, mais sans s’y attacher ; il aimait as
é d’argent que lui… Il aimait les femmes, mais sans s’y attacher ; il aimait assez les plaisirs de la table, mais sans débauch
onnête (c’est-à-dire accueillant, affable) et bienfaisant ; il se fit aimer et estimer également des officiers et des soldats
t de la tendresse pour ses amis, et, comme il était persuadé que je l’ aimais fort, il m’honorait d’une affection très particul
nt la campagne de 1654 ; il s’accommodait très bien de ce général qui aimait la raillerie, et qui mêlait le badinage et le bel
il était, et à qui il ne fallait pas répéter deux fois qu’une femme l’ aimait , ni conseiller deux fois une témérité, résolut d’
grâce demi fine et demi naïve. Cette Mme de Montglat, qu’il a le plus aimée , est présentée avec une complaisance toute partic
xil, en se souvenant des femmes qu’il avait connues, disait : « Elles aimaient , de mon temps déjà, l’argent et les pierreries pl
st celui que Bussy conserve à l’égard de la femme qu’il avait le plus aimée (Mme de Montglat), et qui l’avait tout à coup lâc
trois ou quatre reprises : Cela soit dit en passant Pour celle que j’ aimais tant. Un bon juge me faisait remarquer qu’il y a
, parmi lesquels on voyait les diverses femmes qu’il avait connues et aimées . Il y avait fait mettre Mme de Montglat, et au ba
modestie toute cavalière, réussit fort. Les lettres, que Bussy avait aimées dès son enfance, lui furent fidèles : elles le lu
y a trouvé occasion de railler et s’est plu à y voir une gaucherie. J’ aime mieux y reconnaître, pour mon compte, une attenti
urs, ajoutait-il, Despréaux est un garçon d’esprit et de mérite que j’ aime fort. » Lié avec les Sarasin, les Benserade, et c
int à vos nouvelles du mois de janvier… Je vous dirai seulement que j’ aime autant M. de Turenne que je l’ai entendu haï ; ca
mple remarque résume les goûts littéraires un peu gâtés de Bussy : il aimait fort Ovide, il n’avait pas lu Horace, et il s’amu
63 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE PONTIVY » pp. 492-514
mbre des plus ardents et des plus compromis. Mme de Pontivy croyait l’ aimer , et elle l’aimait d’une première amour peut-être,
ents et des plus compromis. Mme de Pontivy croyait l’aimer, et elle l’ aimait d’une première amour peut-être, mais faible et de
e rapporter son peu de succès à la cliente qu’il voulait servir, il l’ aima , et ne put plus en douter un soir que son cœur, c
n geste, à son bond impétueux de cœur, M. de murçay avait senti qu’il aimait . Mme de Pontivy avait senti aussi s’agiter en ell
fant réveilla son effroi en lui disant : « Pourquoi est-ce que vous m’ aimez encore plus aujourd’hui ? » Elle se rassurait pou
d’un amant sensible qui fait les honneurs de l’hospitalité à ce qu’il aime . Quant à elle, la seule idée d’avoir dormi sous l
on parce qu’elle le partageait, mais parce qu’elle voulait ce qu’elle aimait pleinement heureux. Puis, quand les gênes de leur
placer Mme de Pontivy au milieu de quelque querelle, il aurait mieux aimé qu’elle fût dans celle-ci que dans l’autre. Une l
brûle. » Et il la rassurait, la conjurait de rester ainsi, et qu’il l’ aimait pour telle, et qu’il s’estimerait éternellement m
, je croyais qu’il n’y a rien d’impossible, de la part d’un homme qui aime , pour l’objet aimé. Mon ami, c’était une illusion
n’y a rien d’impossible, de la part d’un homme qui aime, pour l’objet aimé . Mon ami, c’était une illusion. Aujourd’hui j’ai
en moi ! Ne croyez pas, mon bien cher ami, que je puisse ne plus vous aimer  ; au fond et au-dessous vous êtes toujours l’être
tant se dissimuler un changement essentiel. Il se disait qu’elle ne l’ aimait plus autant, qu’elle ne l’aimait plus de la même
essentiel. Il se disait qu’elle ne l’aimait plus autant, qu’elle ne l’ aimait plus de la même manière qu’aux autres absences de
vide et désert au prix des précédentes douceurs. Je ne veux pas être aimé ainsi. Non, et si les obstacles qui séparent notr
ais pas des douceurs d’un commerce et d’une union continue. Non, être aimé comme devant, ou être malheureux toujours ! Le so
rai ; vous ne me reconnaîtrez plus, ce sera un autre que vous croirez aimer , et ce n’est qu’à la fin, en comparant, que vous
de vous adresser mes timides espérances, dites que vous tâcherez de m’ aimer et que vous me permettez de vouloir vous convainc
ita de lui ce mot : « En amour, il n’y a guère d’autre raison de ne s’ aimer plus que de s’être trop aimés. » M. de Murçay et
, il n’y a guère d’autre raison de ne s’aimer plus que de s’être trop aimés . » M. de Murçay et Mme de Pontivy se regardèrent
64 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Figurines »
Il est à la mode. Le citer est élégant. Est-ce que réellement nous l’ aimons  ? Et pourquoi l’aimons-nous ? Son idéal, qui se c
iter est élégant. Est-ce que réellement nous l’aimons ? Et pourquoi l’ aimons -nous ? Son idéal, qui se compose de chasteté, de
is il a beaucoup plus de rhétorique que le Christ sur la montagne. Il aime l’antithèse, le parallélisme dans les constructio
mortifiée, païenne, qui n’est pas cloîtrée, qui n’est pas chaste, qui aime la vie, et qui ne prie pas, sinon dans les vers d
ais rien de plus amoureux que ses entretiens avec Jésus. Or celui qui aime ainsi Dieu aime les hommes. Qu’importe que cet am
amoureux que ses entretiens avec Jésus. Or celui qui aime ainsi Dieu aime les hommes. Qu’importe que cet amour ne s’arrête
u’on a appelé, faute d’autres mots, la « catégorie de l’Idéal ». Nous aimons toujours, en quelque sorte, au-delà de ceux que n
l ». Nous aimons toujours, en quelque sorte, au-delà de ceux que nous aimons . Il avait bien un coeur d’homme, un doux et tendr
et tendre coeur, ce moine qui écrivait : « C’est faire beaucoup que d’ aimer beaucoup. C’est faire beaucoup que de bien faire
rmi les choses qu’elles réprouvent, il en est quelques-unes dont nous aimons qu’on se détache et dont il nous plaît de paraîtr
ne point souffrir des hommes. Racine Nous sommes en train de l’ aimer beaucoup. Sa vie est vraiment « humaine », toute
bre, je graverais en beaux caractères le mot de Mme de Sévigné : « Il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses » ; le mot de
n beaux caractères le mot de Mme de Sévigné : « Il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses » ; le mot de Mme de Maintenon : «
s d’une émotion vraie. Il continua, au témoignage de La Fontaine, « d’ aimer extrêmement les jardins, les fleurs, les ombrages
lus délicatement impressionnables et tendres, les plus « amoureuses d’ aimer  », sont celles qui répugnent le plus à ce qu’il y
propres sentiments lui deviennent « matière d’art ». Si Racine avait aimé comme l’Oreste d’Andromaque, jamais il n’aurait s
à l’Opéra et à la Comédie… Seulement, voilà ! il avait l’imprudence d’ aimer le roi. Les méchants ont raconté qu’il mourut d’a
nt peintre des plus démentes amours terrestres  continuant toujours d’ aimer , mais d’autre façon  paya sa dette à Dieu en lui
ernel devint vraiment l’occupation de toute sa vie : elle n’était pas aimée de sa fille  et elle ne la voyait presque jamais.
, écrivait-elle un jour à Mme de Grignan, que la pensée de n’être pas aimée de vous : croyez-m’en. » Et, tandis qu’elle se co
, tandis qu’elle se consumait pour cette pédante impitoyable qui ne l’ aimait pas, elle ne s’apercevait point que son fils Char
rcevait point que son fils Charles, dont elle ne se souciait guère, l’ aimait , lui, de tout son coeur, et que c’était un garçon
fruit de ses solitudes forcées de veuve. Autant que La Fontaine, elle aime la nature et sait en jouir ; mieux que lui peut-ê
Nous avons, entre plusieurs autres, une très sérieuse raison de l’ aimer . Plus purement qu’aucun de ses contemporains, il
le bonheur ou, si cela ne se peut ainsi, tout le malheur de ce qu’on aime . ») et les plus délicates (« Être avec les gens q
e ce qu’on aime. ») et les plus délicates (« Être avec les gens qu’on aime , cela suffit ; rêver, parler, ne leur parler poin
s indifférentes, mais auprès d’eux, tout est égal. ») — Il a senti et aimé la nature infiniment plus qu’il n’était ordinaire
a des lieux qu’on admire ; il y en a d’autres qui touchent et où l’on aimerait à vivre  Il me semble que l’on dépend des lieux p
ent, avec l’ancienne politesse, la religiosité la plus élégante. On y aimait , avec mille grâces, Dieu et Chateaubriand. Souven
it, avec mille grâces, Dieu et Chateaubriand. Souvent malade, Joubert aimait presque à l’être : il sentait que la maladie lui
u médiocres, sinon leur dédain pour cette humilité, et qu’enfin ils n’ aimaient pas les petites gens. M. Coppée les aime. Nul, si
ilité, et qu’enfin ils n’aimaient pas les petites gens. M. Coppée les aime . Nul, si ce n’est peut-être M. Theuriet, n’a expr
titi supérieur sonne dans son rire, dont il est impossible de ne pas aimer le joli timbre légèrement nasillard. Or, ce raill
son temps. Mais voici qui lui est plus particulier. Ce temps, il l’a aimé . Il en a connu l’âme souffrante ; et, comme il pr
rès loin, à l’œuvre par laquelle, surtout, il vaut. Il a commencé par aimer le type le plus contraire à celui de l’homme du m
nt en dehors des conventions (Diogène le chien). Puis il a compris et aimé les humbles héroïques (l’Alpe homicide) et hanté
dres, faibles et scrupuleux, de rôle passif, plus jeunes que la femme aimée , et beaucoup plus séduits que séducteurs … Il a d
moins d’être très bonne, très simple, très modeste, et aussi d’avoir aimé son défunt « pour lui-même », — ne croyez pas que
65 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41
n’a qu’à se montrer ; elle est la bienvenue : on la comprendra, on l’ aimera  ; tout inattendu qu’est son caractère, tout irrég
sible de l’être aujourd’hui, et, ce qui rachète tout d’ailleurs, elle aime comme il faut aimer. Mlle de Liron est une jeune
ourd’hui, et, ce qui rachète tout d’ailleurs, elle aime comme il faut aimer . Mlle de Liron est une jeune fille de vingt-trois
demandée en mariage. Or, Ernest est amoureux de sa cousine, laquelle aime sans doute son cousin, mais l’aime un peu comme u
t amoureux de sa cousine, laquelle aime sans doute son cousin, mais l’ aime un peu comme une mère et le traite volontiers com
tre ?) où tant d’officiers français périrent. Quoi ! l’héroïne a déjà aimé  ? Quoi ! Ernest ne sera pas le seul, l’unique ; i
yeux le plus vrai et le plus riant des paysages. Mlle de Liron a donc aimé déjà : ce qui fait qu’elle est femme, qu’elle est
ncer, et que si elle se livrait aveuglément à ce jeune homme, il ne l’ aimerait ni toujours, ni même longtemps. Elle ne se figure
ne pouvait lui accorder tout son cœur, et Cornélia n’a pas cessé de l’ aimer . Ce n’est pas un héros de roman qu’Ernest : nous
« O toi ! tu entends certainement ce langage ; toi, tu sais vraiment aimer  ! » Ernest est parfait, mais il n’est pas idéal ;
moyen, avec le temps, d’obéir à l’ordre de celle qui est revenue à l’ aimer comme une mère ; il finit par se marier et par êt
-t-il que de la joie. » Si Ernest eût vécu à une époque chrétienne, j’ aime à croire qu’il ne se fût pas marié après la perte
au sien ! Oui, ma vocation, l’objet de ma vie, était sans doute de t’ aimer , et ce qui me le fait croire, c’est que rien de c
formes à l’expérience un peu fine du cœur. Toute femme organisée pour aimer , toute femme non coquette et capable de passion (
et consacré en idée son Gustave, se prend un jour à M. de Guibert, l’ aime avec le remords de se sentir infidèle à son premi
hose pour nous qu’une charmante composition littéraire ; si nous ne l’ aimions pas comme une personne que nous aurions connue, a
t un jeune lord qui voyage avec un de ses parents pour gouverneur. Il aime Cécile, mais pas en homme fait ni avec de sérieux
Mais elle connut le jeune gentilhomme qui écrit ces lettres et elle l’ aima . On ne saurait rendre le charme, la pudeur de cet
ait permis alors, mais peu honorable, aux gens de sa robe, et qu’elle aima mieux rester sa maîtresse, afin d’avoir seule la
66 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
, en composant, il n’avait songé qu’à elles. C’est toujours soi qu’on aime , même dans ce qu’on admire. Il y avait deux année
 : « Vous saurez que Julie n’est point morte et qu’elle vit pour vous aimer  ; cette Julie n’est pas moi ; vous le voyez bien
m’est possible, et je n’y ajoute aucun ornement ; à la vérité, je les aime avec assez d’excès pour que cela dégénère en peti
st juste, et certes elle avait le cœur hautement placé. Mais quand on aime vraiment, d’une passion de cœur et non d’une pass
était pas sa tête seulement qui s’était montée pour Rousseau ; elle l’ aimait sincèrement, avec chaleur, avec déraison, avec ce
fois à l’insu de Claire ; elle fut ce qu’on est si aisément quand on aime , elle fut importune, obstinée, maladroite souvent
nvoi une importance bien naturelle chez une femme, chez une femme qui aime , qui voudrait être aimée sans qu’on l’ait encore
naturelle chez une femme, chez une femme qui aime, qui voudrait être aimée sans qu’on l’ait encore vue ; mais cette importan
a repose sur une illusion, sur cette idée qu’en aimant elle peut être aimée aussi. Mme de La Tour ne savait pas que depuis Mm
elle a de l’esprit, de la dignité, surtout un cœur généreux. Je ne l’ aime pas quand elle est en adoration devant son idole,
ans dédain, je vous les ai offerts sans orgueil ; c’est vous que vous aimez en moi ; moi, je n’aime en vous que vous-même, et
i offerts sans orgueil ; c’est vous que vous aimez en moi ; moi, je n’ aime en vous que vous-même, et nous avons raison tous
à Mme de La Tour ; tant mieux ! je ne puis souffrir les tièdes, et j’ aime mieux être haï de mille à outrance, et aimé de mê
souffrir les tièdes, et j’aime mieux être haï de mille à outrance, et aimé de même d’un seul. Quiconque ne se passionne pas
us se contenir ; la détente est lâchée ; il ajoute : « On peut ne pas aimer mes livres, et je ne trouve point cela mauvais ;
mes livres, et je ne trouve point cela mauvais ; mais quiconque ne m’ aime pas à cause de mes livres, est un fripon : jamais
sa postérité poétiquement, il nous sera toujours impossible de ne pas aimer Jean-Jacques, de ne pas lui pardonner beaucoup po
rouver jusqu’à la fin « qu’on est toujours de la religion de ce qu’on aime  ». Mais le trait principal qui la distingue, et q
ce fantôme seul, tiré de son sein, et formé d’un ardent nuage, qu’il aimait , qu’il embrassait sans cesse, à qui il donnait ch
67 (1892) Impressions de théâtre. Sixième série
donnait pour « misogyne », peut-être justement parce qu’il avait trop aimé les femmes… En clinê dé philogunos, dit un jour d
hommes. Puis, il se retira près du roi de Macédoine Archélaüs, qui l’ aimait beaucoup. Sa faveur souleva contre lui de telles
mon caractère. Apollon : Un bien vilain caractère, et qui ne te fait aimer ni des homme ni des dieux. Alors Apollon, très pe
es pas et se jette de nouveau sur le lit, et s’y jette encore… » Nous aimons , dans sa hardiesse, ce mouvement si naturel, et n
e… » Nous aimons, dans sa hardiesse, ce mouvement si naturel, et nous aimons les pleurs où se noie l’héroïsme d’Alceste. Ce qu
il accepte le sacrifice, et entrer dans ses raisons, et continuer à l’ aimer , et même l’aimer davantage à cause de cela, par u
rifice, et entrer dans ses raisons, et continuer à l’aimer, et même l’ aimer davantage à cause de cela, par une sorte de perri
’enivre, et s’abandonne à des propos bruyants de membre du Caveau : «  Aimons  ! buvons ! la vie est courte… » Au fait, la philo
sine est une ville étrange et surannée. Et Scapin ? Eh bien ! nous l’ aimons encore, quoique suranné lui aussi. Nous l’aimons
n ? Eh bien ! nous l’aimons encore, quoique suranné lui aussi. Nous l’ aimons pour tout ce qu’il nous rappelle : parce qu’il es
x-tu le supposer ? gina : Voilà pourquoi je n’ai rien osé dire. Je t’ aimais tant ! Tu le sais bien. Et je ne pouvais pourtant
. Ce canard, Werlé en a fait cadeau à la petite Edwige, et l’enfant l’ aime et le soigne avec passion. Mais Hialmar, depuis q
e n’était pas sa fille, il a dit à Grégers : « Non, cette enfant ne m’ aime pas. Serait-elle capable seulement de me sacrifie
orale qui pousse cette enfant, dès l’instant où elle ne se croit plus aimée , à s’évader de la vie, à s’en aller volontairemen
rangé, auteur d’un livre de philosophie sociale qui a fait sensation, aimé d’une autre femme, la blonde et douce Théa Elvste
é d’une autre femme, la blonde et douce Théa Elvsted, et paraissant l’ aimer lui-même. Nous connaissons encore cette situation
énial. Et elle se met à haïr Théa de toute son âme. Serait-ce qu’elle aime Eilert ? Elle croit l’avoir aimé un instant, autr
de toute son âme. Serait-ce qu’elle aime Eilert ? Elle croit l’avoir aimé un instant, autrefois, le jour où il a voulu lui
e, ami de Tesman. En le défiant, en doutant de lui devant celle qu’il aime , Hedda amène Eilert à boire coup sur coup deux ou
le bonheur et, si cela ne se peut ainsi, tout le malheur de ce qu’on aime  ». L’épreuve tourne mal pour Eilert. Tesman, rent
ait pas ce nom, peut-être que Hedda rendrait le cahier. Mais Eilert n’ aime pas Hedda ; il n’a eu vers elle qu’un bref retour
as Hedda ; il n’a eu vers elle qu’un bref retour sensuel. Celle qu’il aime , au fond, c’est sa petite muse, cette douce et fa
n. — Alors, quoi ?… Gabrielle ?… « Ô père de famille, ô poète, je t’ aime  ! » — Quelqu’un, après la conférence, me disait c
t poétique. » Il est d’autant moins étonnant que Sully-Prudhomme ait aimé ce livre, qu’il a pu y reconnaître, dans les meil
ent à défaillir enfin, c’est justement parce qu’il a été naguère trop aimé , trop choyé, trop abrité ; c’est par un ressouven
es, une terreur de la solitude, un besoin de se blottir. Mères, vous aimez trop ces pauvres petits hommes                   
                          Votre souffle calme frémir, Sans le parfum aimé d’une haleine connue                           Il
, et si finement et joliment traitée ! Voici : Orsino, duc d’Illyrie, aime la belle veuve Olivia. A vrai dire, il l’aime sur
Orsino, duc d’Illyrie, aime la belle veuve Olivia. A vrai dire, il l’ aime surtout parce qu’elle est dédaigneuse et qu’elle
me surtout parce qu’elle est dédaigneuse et qu’elle lui résiste. Il l’ aime pour le plaisir de lui donner des sérénades et de
aisir de lui donner des sérénades et de lui envoyer des sonnets. Il l’ aime pour l’orgueil d’être quelque jour son maître et
st ce que je n’ai pas à vous dire ici. Mais Viola-Silvio s’est mise à aimer le duc, — douloureusement et sans espoir, puisqu’
s assistons à un très subtil phénomène de suggestion amoureuse. Viola aime si ardemment son frivole seigneur ; elle l’entour
couplet. Orsino vient de dire de quelle façon fastueuse et galante il aime Olivia. Alors le petit page : Voilà donc ce que
roire. Qu’une autre femme un jour me pourra mieux charmer Et que je n’ aime pas autant qu’on peut aimer. Ainsi, le charme op
n jour me pourra mieux charmer Et que je n’aime pas autant qu’on peut aimer . Ainsi, le charme opère déjà. Un peu auparavant,
âme. Du reste, Monseigneur, n’en soyez point jaloux : Je n’ai jamais aimé de femme autant que vous. Mais le duc ne peut pa
de la circonstance : « Consolez-vous, dit-elle au duc, une autre vous aimera . — Ah ! fait le duc, je suis bien malheureux. — E
suis bien malheureux. — Eh ! non, vous n’avez que du dépit. Ceux qui aiment vraiment ont des pleurs. — Et comment sais-tu cel
sœur, que cette sœur vivait cachée auprès d’un beau cavalier qu’elle aimait d’un grand amour, et qu’elle en est morte, et que
si, en ce moment même, il n’y a pas, quelque part, une femme qui vous aime et qui vous appelle ? » Alors le duc, très pensif
nts d’émoi, Un amour inconnu flotter autour de moi. — Une femme qui m’ aime  ? — Oh ! s’il en était une, Quels que fussent son
e suite il ouvre ses bras à l’enfant tendre et fine qui a su se faire aimer parce qu’elle le voulait. — Tout cela, comme vous
lyrique. Joignez que, au théâtre, ces travestissements galants, très aimés de nos pères (les comédies et tragi-comédies du d
ue vous êtes comme moi. Ceux des grands artistes d’autrefois que vous aimez le plus, je suis sûr que vous les aimez avec une
artistes d’autrefois que vous aimez le plus, je suis sûr que vous les aimez avec une tendresse un peu naïve, que vous les aim
sûr que vous les aimez avec une tendresse un peu naïve, que vous les aimez jusque dans leur enveloppe mortelle, aujourd’hui
est-à-dire sur l’« éternel féminin » dans toute son horreur. Célimène aime-t -elle Alceste ? On ne sait pas. Molière lui-même n
dessus ! Elle n’attend peut-être que ça pour s’attendrir. » Car nous aimons Alceste. Dans la pièce même, Alceste est aimé de
attendrir. » Car nous aimons Alceste. Dans la pièce même, Alceste est aimé de tout le monde, comme tous ceux en qui l’on sen
un autre. Et il a été récompensé de son zèle dès ici-bas. Parce qu’il aimait Molière, il lui a été donné de vivre dans le temp
jets du culte et à feuilleter les archives du sanctuaire. Parce qu’il aimait Molière, il lui a été donné de ressembler de visa
es, et tant une flamme extatique brûle dans ses yeux. Et, parce qu’il aimait Molière, il lui a été donné d’avoir raison toutes
André, Louis, Jacques et Othon. « Jeanne avait infiniment d’esprit, aimait les sciences et les savants, était libérale et bi
leuette est restée, pour les Provençaux, la plus populaire et la plus aimée des princesses de légendes. M. Frédéric Mistral e
u’on ne veut pas le croire. Et on ne veut pas le croire parce qu’on l’ aime . Jeanne fut évidemment de ces rares créatures qui
r d’ensorceler les hommes, même après sa mort. Les chroniqueurs l’ont aimée . Ils lui ont cherché des excuses. Même, ils ont v
la liberté que lui assurait l’état de veuve. » Et nous aussi, nous l’ aimons , la reine Jeanne, comme l’aime Mistral, comme l’a
at de veuve. » Et nous aussi, nous l’aimons, la reine Jeanne, comme l’ aime Mistral, comme l’aiment tous les hommes bruns, br
aussi, nous l’aimons, la reine Jeanne, comme l’aime Mistral, comme l’ aiment tous les hommes bruns, bruyants et sympathiques,
semblerait impie ; ou plutôt nous aurions peur, même en doutant, de l’ aimer encore, et qui sait ? de trouver même du plaisir
ns du nôtre dans l’image que nous nous formons d’elle, et plus nous l’ aimons . Mistral doit bien aimer la reine Jeanne, car il
ue nous nous formons d’elle, et plus nous l’aimons. Mistral doit bien aimer la reine Jeanne, car il la voit comme il veut. Pe
us sommes de la race des lézards », c’est-à-dire, apparemment, « nous aimons nous chauffer au soleil, et la tragédie n’est pas
ièrent d’être nourrices, chose qu’on ne verra plus ; et l’on se mit à aimer et à gâter les enfants, ce qui était alors, ne vo
ge, le premier roman de passion, et toutes les femmes s’évertuèrent à aimer . Il parla de Dieu, et l’on se mit à « adorer l’Et
e cette âme ignorante et instinctive. Il m’est impossible de ne pas l’ aimer . Je sens qu’il fut bon, et que toutes ses fautes
urs, que ce formidable Balzac commence à être un de ces auteurs qu’on aime mieux admirer sur parole que d’y aller voir. (Me
remettent à leur date, et que leur conception de la vie, leur façon d’ aimer , leur méthode pour parvenir, la forme de leurs am
hante, de l’industrie, du journalisme et de l’argent ; mais, comme il aime la force plus que toute chose, il en prête à quel
ue ivrogne, qui a, — successivement, — deux pures amours. D’abord, il aime Eléna, comtesse de Kœfeld, femme de l’ambassadeur
e Eléna, comtesse de Kœfeld, femme de l’ambassadeur de Danemark. Il l’ aime , « comme nous aimons, nous autres artistes » (j’a
e Kœfeld, femme de l’ambassadeur de Danemark. Il l’aime, « comme nous aimons , nous autres artistes » (j’ai envie d’écrire « ar
planches, entre les bras de ses camarades. D’un autre côté, Kean est aimé d’une fort riche jeune fille de la bourgeoisie, A
engagement pour le théâtre de New-York. Kean s’aperçoit alors qu’il n’ aime plus la comtesse et qu’il aime Anna. Il la suivra
ew-York. Kean s’aperçoit alors qu’il n’aime plus la comtesse et qu’il aime Anna. Il la suivra en Amérique. C’est tout. Mais
mby l’idée d’épouser lord Melvil, il devine, le malin ! que Miss Anna aime un autre homme et il est excessivement fier de sa
se résout et se dissipe en gestes et en paroles convenues. — Il croit aimer Eléna, — bien qu’il traite lui-même cet amour d’«
» (mais ce n’est peut-être qu’une impropriété de terme), — il croit l’ aimer parce qu’il se doit à lui-même d’aimer une grande
priété de terme), — il croit l’aimer parce qu’il se doit à lui-même d’ aimer une grande dame. Mais, quand il a tiré de cet amo
phrases et toutes les attitudes qu’il comportait, en un clin d’œil il aime Miss Anna. — Il croit aimer Miss Anna, parce qu’i
udes qu’il comportait, en un clin d’œil il aime Miss Anna. — Il croit aimer Miss Anna, parce qu’il l’a sauvée et que, grâce à
uré de m’appliquer de toutes mes forces et de toute mon attention à n’ aimer que ce qui me plaît, et à aimer tout ce qui me pl
forces et de toute mon attention à n’aimer que ce qui me plaît, et à aimer tout ce qui me plaît : rêve plein de présomption
uel si lentement conquis. Or, en ce temps-là, je savais qu’il fallait aimer et admirer Labiche, et je ne faisais rien pour m’
e sent le style de la chronique claquante et caracolante, telle que l’ aimaient nos pères. Mais combien elle est vraie, avec tout
ot. Mme de Morancé veuve, honnête femme, qui n’a commis qu’une faute, aime encore, malgré elle, son ancien amant, Gaston de
end de guérir la délaissée. Il lui affirme que Cygneroi ne l’a jamais aimée que de la façon la plus grossière et la plus égoï
une horloge ? Cygneroi ne pourrait-il point avoir fort grossièrement aimé Mme de Morancé sans se laisser pour cela prendre
me de plaisir, quelque chose comme Mlle Castagnette, il s’est mis à m’ aimer , si l’on peut se servir de ce mot sacré pour expr
ris de l’homme. » (Entendez : la haine de la femme pour l’homme jadis aimé et le mépris de l’homme pour la femme. ) Vous voy
Mais, à cause de cela même, je doute qu’elle soit jamais parfaitement aimée du public. Car, ou le spectateur prendra au série
que possible. Il y a là une contradiction assez piquante. Et je n’en aime que mieux la Visite de noces. Victorien Sardo
oint de succomber, — car il est le plus fort et, tout au fond, elle l’ aime , — elle a eu une inspiration : « Mon ami, a-t-ell
u’il y a, pour Maurice, danger de mort à prononcer ce mot : « Je vous aime  », et où, ce mot ayant échappé à Maurice, elle le
qu’ait été d’ailleurs la pensée secrète de tous ces gens-là, que je n’ aime pas, — les noms de Danton et de Camille Desmoulin
tombe amoureux de sa cousine. Cette petite est assez singulière. Elle aime , au fond, le jeune duc son cousin. Si elle l’épou
me Valette, femme d’un garçon très sec, assez ordinaire, et qu’elle n’ aime pas. De l’autre, elle n’aura d’abord, à la vérité
e sacrifier neuf mille francs de rente et un petit boursier qu’elle n’ aime pas pour épouser un gentilhomme qu’elle aime, et
petit boursier qu’elle n’aime pas pour épouser un gentilhomme qu’elle aime , et comment elle en est récompensée par un hérita
beaucoup de délicatesse morale. Il avait un brave homme d’oncle qui l’ aimait comme un fils, mais dont il se souciait, lui, ass
’abord, n’est pas assez Job. Puis, le duc Job a tous les bonheurs. Il aime sa cousine, et il a la chance d’être aimé d’elle,
Job a tous les bonheurs. Il aime sa cousine, et il a la chance d’être aimé d’elle, et elle finit parle lui dire, après quelq
hance : cette cousine est très riche ; ce n’est pas pour cela qu’il l’ aime , mais pourtant elle l’est. Voyez-vous dans tout c
sous les yeux, et, pour préciser encore, nous faire convenir que nous aimerions mieux être le duc Job que le coulissier Valette.
us la préférions. Léon Laya ne s’est pas senti la force de nous faire aimer la vertu toute nue : soit. Il a laissé quelques r
oit. Il a laissé quelques rentes à son duc et l’a marié à celle qu’il aimait  : nous le voulons bien, quoique son héros, dans c
la menuiserie. (Pourquoi pas ? Louis XVI était bien serrurier. ) Elle aime un jeune ébéniste, Petit-Léon, et a juré de n’êtr
ent Alexandrivore, le plus adroit tireur de la contrée. Alexandrivore aime Dindonnette, une jeune fille de naissance mystéri
prend’ des Bastilles Et d’aligner des bataillons ; C’est en s’faisant aimer d’leurs filles Qu’on entrera dans leurs salons. …
se soit appliqué à lui enlever toute excuse. Car enfin elle pourrait aimer sa fille, à sa façon. Il y aurait alors, dans son
e M. François de Curel. 8 février 1892. L’Envers d’une sainte (j’ aimerais mieux un autre titre) me paraît être la pièce la
, Georges Pierrard, un excellent garçon et dont elle est profondément aimée , mais qui, avant de la connaître, a vécu comme pr
aux autres et d’avoir toute à elle la fille de l’homme qu’elle a tant aimé . Mais enfin, dans tout ceci, elle pourrait croire
. Yves aperçoit Jeanne-Marie derrière le rocher, et la rattrape… Il l’ aime toujours, le brave garçon ; il l’embrasse de tout
le a été prise de force, un soir de pardon. Yves la croit, — car il l’ aime  ; et il lui pardonne, — pour la même raison. C’es
son frère. C’est une brave femme, honnête, énergique et avisée et qui aime son chenapan de mari. Quand elle sait l’histoire,
arranger ? Ce qui est fait est fait… Epouse Jeanne-Marie puisque tu l’ aimes  ; viens demeurer chez nous avec elle et son enfan
ès de colère, se laisse-t-il apaiser si facilement ? Et comment, s’il aime Jeanne-Marie, peut-il accepter l’idée de vivre so
apable sinon de finesse morale, du moins de pitié et de justice. Elle aimait son frère, et voilà qu’elle semble ne plus l’aime
de justice. Elle aimait son frère, et voilà qu’elle semble ne plus l’ aimer . Elle est devenue extrêmement dure pour Jeanne-Ma
ne femme qui, tout en le gourmandant avec une affectueuse brusquerie, aime uniquement son ivrogne et son beau coq de mari. Q
é Renato, c’est-à-dire la vanité, l’artifice, et comme l’incapacité d’ aimer dans l’amour, et Vanina, c’est-à-dire l’amour tou
gne la filleule du doge, Thérèse d’Almeira. Yanina, je vous l’ai dit, aime Renato éperdument. Il le sait, il constate la cho
s de ton premier à ton dernier baiser. Elle est jalouse, puisqu’elle aime . Elle lui dit : « L’infante est belle et tu me tr
n cette fantaisie est riche de fond. Vanina sent déjà que Renato ne l’ aime plus. La preuve lui en est bientôt apportée par l
de douceur. L’excellent bohème affirme à la jeune femme que Renato l’ aime toujours, et, pour le lui démontrer, il lui récit
t, mais il n’a pas mon cœur. Même au lit, ce n’est pas à la maîtresse aimée Que pensent les rimeurs, c’est à la renommée. Vou
lier aux hommes de lettres, ou plutôt cette inaptitude à s’oublier, à aimer pleinement et naïvement ce qu’ils aiment, j’ai dé
tte inaptitude à s’oublier, à aimer pleinement et naïvement ce qu’ils aiment , j’ai déjà tenté maintes fois de la définir, tant
être clément pour toutes les créatures. Si l’artiste oublie un peu d’ aimer son amie pour la regarder vivre, il se sentira pa
il sera pour lui-même d’une extrême sévérité. Et alors il se mettra à aimer très réellement, à sa façon, d’un amour triste, t
on fait ce qu’on peut. Et le désir de sentir et de parler comme si on aimait n’est-il pas encore de l’amour ? Enfin l’amant do
nt dont je parle ne fera jamais de scène, ne haïra jamais après avoir aimé , et, trahi, s’en ira tranquillement (après les dé
s artistes et des gens de lettres fieffés oublier leur littérature et aimer naïvement, éperdument, douloureusement, comme de
égoïsme de la vanité, de la cupidité ou de l’ambition. Pour celui qui aime , l’être aimé est tout ; mais, en revanche, il veu
vanité, de la cupidité ou de l’ambition. Pour celui qui aime, l’être aimé est tout ; mais, en revanche, il veut être tout p
être aimé est tout ; mais, en revanche, il veut être tout pour l’être aimé , il ne se contente pas à moins. Possédé lui-même,
tout le bonheur, et, si cela ne se peut, tout le malheur de ce qu’on aime . » Dès lors, vous voyez à quelles conditions l’am
soit exactement tout pour l’autre. Bref, il faut que l’un et l’autre aiment également. On a vu quelquefois cet équilibre réal
. Mais, dès que cet équilibre est rompu, dès que l’un des deux amants aime moins que son compagnon de chaîne, cette chaîne s
était pour elle un commencement. Cette pure jeune fille s’est mise à aimer éperdument et goulûment son mari. Amoureuse ! ell
mais ce que l’amour a forcément de sensuel semble, à la personne qui aime , un effet plutôt qu’une cause, et c’est pourquoi
se que Germaine craindrait de se faire tort aux yeux de celui qu’elle aime en réclamant avec tant d’insistance ce qui n’est
mes qui font d’amour métier et marchandise justement parce qu’elles n’ aiment point, et d’en éveiller le souvenir dans l’esprit
ion par les confidences qu’il reçoit de la femme et du mari. Pascal a aimé Germaine avant son mariage. Il a d’ailleurs conti
ué. Fériaud, qui est le moins jaloux des hommes, moitié parce qu’il n’ aime guère sa sa femme, moitié parce que c’est un garç
victime de sa femme. Des mots irréparables sont prononcés. Non, il n’ aime pas Germaine, il ne l’a jamais aimée et, à son ma
arables sont prononcés. Non, il n’aime pas Germaine, il ne l’a jamais aimée et, à son malfaisant et égoïste amour, il préfére
pas été de l’adorer uniquement et absolument ? Et, s’il s’est cru mal aimé , ne pouvait-il le lui dire ? N’avait-il pas assez
se, — un peu tristement, — parce qu’elle se donnait, et parce qu’il l’ aime depuis si longtemps ! Mais comme ils sont malheur
cette idée qu’il la fait souffrir exprès, uniquement parce qu’elle l’ aimait trop ; il comprend que l’amour, à un certain degr
ue l’amour, à un certain degré, se crée son droit ; que ceux qui nous aiment absolument ont, en un sens, toujours raison contr
ront-ils, d’ailleurs, plus malheureux qu’auparavant ? Du moins, ils s’ aimeront un peu mieux parce qu’ils se sont fait du mal et
 : l’objection subsiste. On ne sait pas trop si la marquise de Grèges aime son mari, ni si elle aime le député Leveau, ni de
n ne sait pas trop si la marquise de Grèges aime son mari, ni si elle aime le député Leveau, ni de quelle façon et jusqu’où.
le façon et jusqu’où. Dans ma pensée, c’est très clair. La marquise n’ aime personne ; seulement, elle a de l’amitié pour son
 ; mais on aura beau faire, les cadres du vieil état social (que je n’ aime pas, quoique mon égoïsme de bourgeois et de lettr
part de mes amies sont mariées. Les autres, il y a des hommes qui les aiment , qui leur font la cour. On ne me l’a jamais faite
’a jamais faite, à moi. Je ne saurai donc pas ce que c’est que d’être aimée , d’être épouse, d’être mère… » Là-dessus Jacques
rquoi, après un moment de trouble et de résistance, voyant que Simone aime Jacques, que ce « mariage blanc » peut en effet l
été l’avis de Simone elle-même : « Pour qui donc viendrait-il ? Il t’ aime , j’en suis sûre. Au reste, je vais lui parler, et
onde est, avant tout, un spectacle ; c’est que… je ne sais plus, et j’ aime mieux emprunter au bon docteur Doliveux quelques-
rôle de Jacques, et de créer de pied en cap un autre personnage. Il a aimé ma pièce, il y a cru ; il l’a soutenue, à la prem
et osons nier leurs mauvaises actions, afin d’empêcher le peuple, qui aime ces hommes en bloc, de vénérer des crimes. A ces
dons-nous mutuellement. Il est même naturel, à présent, que nous nous aimions tous les uns les autres. Car la conviction où nou
plus belle et la plus émouvante de toutes, la doctrine chrétienne. On aime les vertus et les rêves qu’elle a suscités dans d
suscités dans des millions et des millions de têtes et de cœurs ; on aime les innombrables inconnus qui, dans le passé prof
religion, ce ne serait communier qu’avec une portion de l’humanité ; aimer les religions, c’est communier avec toute l’human
est toujours, au fond, de rédemption et de sacrifice qu’il s’agit, on aime , pour leur grandeur et pour l’émotion dont elles
ains, puisque, étant hommes, nous n’en pouvons concevoir d’autres. On aime aussi la poésie, la douceur et tour à tour l’allé
égresse espérante et les lamentations des chants liturgiques ; on les aime pour ce qu’ils ont d’éternellement vrai, l’humani
ont d’éternellement vrai, l’humanité étant l’éternelle suppliante. On aime enfin, dans un Mystère comme celui de la Nativité
oi chaldéen et le roi indien se désolent. Ils nous disent combien ils aimaient cette étoile et pourquoi ils l’ont suivie. Le roi
milient. Le Chaldéen exprime un scrupule charmant : il craint d’avoir aimé pour elle-même l’étoile bénie, l’étoile qui resse
68 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »
plantait point sur un pal pour que les rossignols de la musique, qui aiment le cadavre comme des corbeaux, pussent s’en régal
n l’a mis en chansons… mais avant d’être la proie des musiciens (il n’ aimait pas la musique, et peut-être était-ce là un press
sayer de clore le bec, que je veux m’inscrire en rappelant à ceux qui aiment le génie et même à ceux qui aiment l’opéra-comiqu
m’inscrire en rappelant à ceux qui aiment le génie et même à ceux qui aiment l’opéra-comique, quel fut le génie de Byron. Il y
om n’est pas le Lord Byron de la réalité, le Lord Byron de ceux qui l’ aiment et qui, à force de le regarder et de cohabiter av
faut pas toujours le croire, — Lord Byron n’est qu’un artiste, qui n’ aime que son art, et qui, quand il fait l’amour, pense
’ils avaient vraiment leur moralité offensée, les autres parce qu’ils aimaient Byron et que toujours Français, ils aimaient à le
les autres parce qu’ils aimaient Byron et que toujours Français, ils aimaient à le voir un peu mauvais sujet… Mais, malgré sa f
mique !), dans Lara, ce poème fait avec dix mystères, Kaled, le page, aime d’un amour sans sexe le maître de sa vie. C’est d
e sa vie. C’est de l’éther qui s’embrase à force d’être concentré… Il aime son maître comme on aime Dieu ! Non content des s
r qui s’embrase à force d’être concentré… Il aime son maître comme on aime Dieu ! Non content des sentiments ordinaires de l
usse, ce diable d’homme ! avait vraiment trois ou quatre âmes (pour l’ aimer , disait-il, le farceur !), je demande combien dev
69 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
plus singulier, c’est qu’en confessant mes péchés, j’en venais à les aimer  ; mes résolutions de devenir classique finissaien
insi font-ils tous… J’ai écrit, selon quelques-unes des règles que tu aimes , ô Théonoé, la vie du jeune dieu que servis dans
t pourquoi écrit-on la vie des dieux, ô ciel ! si ce n’est pour faire aimer le divin qui fut en eux, et pour montrer que ce d
e de l’ordre, image de la stabilité céleste, on était coupable pour t’ aimer , et, aujourd’hui qu’à force de consciencieux trav
Archégète, idéal que l’homme de génie incarne en ses chefs-d’œuvre, j’ aime mieux être le dernier dans ta maison que le premi
ficile ! pour toi, je me ferai, si je peux, intolérant, partial. Je n’ aimerai que toi. Je vais apprendre ta langue, désapprendr
donnas à Érechthée, je les exalterai, je les flatterai. J’essayerai d’ aimer jusqu’à leurs défauts, je me persuaderai, ô Hippi
e mon cœur toute fibre qui n’est pas raison et art pur. Je cesserai d’ aimer mes maladies, de me complaire en ma fièvre. Souti
nuances aussi indiscernables que celles du cou de la colombe. Ne rien aimer , ne rien haïr absolument, devient alors une sages
t-elle, comme les deux petits bras s’élancèrent ! » Dès lors, j’étais aimé des fées et je les aimais. Ne riez pas de nous au
etits bras s’élancèrent ! » Dès lors, j’étais aimé des fées et je les aimais . Ne riez pas de nous autres Celtes. Nous ne feron
çon qui impliquait qu’au fond tout cela n’était vrai qu’en idée. Elle aimait ces fables comme Bretonne, elle en riait comme Ga
oir, dit-il, qui est-ce qui va venir m’arracher cette cocarde. » On l’ aimait dans le quartier. « Personne, capitaine, personne
uci. Ô ciel ! — Parlez-moi de lui, dis-je ; je ne sais pourquoi, je l’ aime . -tu l’as vu un jour ; il nous rencontra près du
é un peu. — Ç’aurait été impossible ; tout le peuple l’eût suivi on l’ aimait trop. Si tu savais comme il avait de l’imaginatio
p. Si tu savais comme il avait de l’imagination. Pauvre Pierre ! je l’ aimais tout de même ; je l’ai vu parfois si charmant 1 I
elles, votre grand’mère était une personne bien recommandable, nous l’ aimions beaucoup ; soyez comme elle. » En effet, ma sœur
le, nous l’aimions beaucoup ; soyez comme elle. » En effet, ma sœur l’ aimait extrêmement et la prit pour exemple ; mais ma mèr
liens d’une profondeur dont nous n’avons plus l’idée. Ma bonne maman aimait les prêtres, leur courage, leur dévouement. Elle
trouver naturel qu’on ait combattu côte à côte sans se connaître ni s’ aimer . Ma mère, gaie, ouverte, curieuse, aimait plutôt
côte sans se connaître ni s’aimer. Ma mère, gaie, ouverte, curieuse, aimait plutôt la Révolution qu’elle ne la haïssait. À l’
J’ai pris d’elle un goût invincible de la Révolution, qui me la fait aimer malgré ma raison et malgré tout le mal que j’ai d
e, la raison intime des choses. Il ne souffrait pas qu’on le niât. Il aimait l’humanité comme représentant la raison, et haïss
en moi. Je les préférais de beaucoup aux petits garçons. Ceux-ci ne m’ aimaient pas ; mon air délicat les agaçait. Nous ne pouvio
gère pitié, l’idée qu’il fallait aider à une résignation si gentille, aimer leur retenue et la seconder. Je voyais bien ma su
ent de cœur… Certainement, sans l’étau fatal qui m’enserrait, j’eusse aimé Noémi deux ou trois ans après, mais j’étais voué
ement, comme si elle avait manqué sa destinée. J’allais avec la moins aimée plus qu’avec Noémie, car je la voyais triste. Je
expérience assez suivie m’avait montré, en effet, que la cause que j’ aimais échouait toujours et que ce qui me répugnait étai
rce des âmes est la plus grande et la seule réalité. Voilà pourquoi j’ aime à penser à ces bons prêtres qui furent mes premie
ces dépouilles matérielles, le laissent en repos, ainsi que ce qu’il aime . Les balances descendues du ciel sont la fatalité
70 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137
seule toujours qu’on ait à se faire en parlant d’une femme : A-t-elle aimé  ? et comment a-t-elle aimé ? Je poserai donc la q
se faire en parlant d’une femme : A-t-elle aimé ? et comment a-t-elle aimé  ? Je poserai donc la question, ou plutôt elle se
non encore mère), je répondrai hardiment : Non. Non, elle n’a jamais aimé , aimé de passion et de flamme ; mais cet immense
ncore mère), je répondrai hardiment : Non. Non, elle n’a jamais aimé, aimé de passion et de flamme ; mais cet immense besoin
jamais aimé, aimé de passion et de flamme ; mais cet immense besoin d’ aimer que porte en elle toute âme tendre se changeait p
se changeait pour elle en un infini besoin de plaire, ou mieux d’être aimée , et en une volonté active, en un fervent désir de
Consulat, nous la voyons aussitôt entourée, admirée et passionnément aimée . Lucien, le frère du consul, est le premier perso
ucien, le frère du consul, est le premier personnage historique qui l’ aime (car je ne puis compter Barère, qui l’avait connu
ne puis compter Barère, qui l’avait connue enfant autrefois). Lucien aime , il n’est pas repoussé, il ne sera jamais accueil
. Tous ses amis, à bien peu d’exceptions près, avaient commencé par l’ aimer d’amour. Elle en avait beaucoup, et elle les avai
er, à l’origine, comme dame d’honneur dans la maison impériale ; il n’ aimait pas la noblesse, et aurait désiré avoir là quelqu
tte occasion ; ce fut Bernadotte qui se chargea de tout. Bernadotte l’ aima donc, et fut un de ses chevaliers. Les Montmorenc
le fils d’Adrien, qui se trouvait ainsi le rival de son père, tous l’ aimaient de passion. Henri de Laval se rencontrait souvent
ions et à les agacer. Imprudente comme l’innocence, je l’ai dit, elle aimait le péril, le péril des autres, sinon le sien ; et
ympathie. Pas un talent, pas une vertu, pas une distinction qu’elle n’ aimât à connaître, à convier, à obliger, à mettre en lu
71 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens II) Henry Fouquier »
on directe sur les hommes, par la parole ou par le gouvernement, il l’ aime et il l’a recherchée. Il a été directeur de la pr
et de varier leurs aimables expériences. M. Fouquier est un homme qui aime la vie, et c’est justement à la mieux aimer, à ti
 Fouquier est un homme qui aime la vie, et c’est justement à la mieux aimer , à tirer d’elle tout ce qu’elle contient, que lui
ience plus consommée et un plus grand amour de son sujet. M. Fouquier aime l’amour. Cela n’est plus si commun à l’heure qu’i
er aux médecins ? Le don Juan honni est peut-être le seul homme qui n’ aime jamais sans amour, et, s’il ne se fait pas à lui-
suprême de ne pas mentir au pied de l’autel qu’il embrasse. Comment l’ aimerait -on sans cela ? Le matérialiste brutal ferait horr
ste qu’elles pardonnent leurs douleurs… Nous, sentons que, quand il n’ aime plus, c’est qu’il aime trop l’amour, dont la femm
leurs douleurs… Nous, sentons que, quand il n’aime plus, c’est qu’il aime trop l’amour, dont la femme délaissée n’a pas su
qui eu fait naître au moins l’idée et le désir à toutes celles qu’il aime … J’avoue que, pour ma part, je conçois don Juan
s beaux, yeux. Il se sent le complice élu de la Nature éternelle. Les aime-t -il, ces femmes ? Il le croit, il le voudrait. Il
eur de son propre pouvoir, et une obscure désespérance, de ne pouvoir aimer une femme, une seule, à jamais… Je reviens à M. F
aux actrices une vie à part, sur la marge de la société régulière. Il aime que tout soit à sa place. Il raille ces maris qui
le gouvernement des affaires publiques. Si les hommes savaient encore aimer les femmes, si les femmes connaissaient leur rôle
ment ces idées étaient en germe dans ce XVIIIe siècle que M. Fouquier aime tant, et dont il est. Je n’ai voulu vous remettre
72 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »
lus (il y a plus de vingt-cinq ans), Mme de Staël, qui avait beaucoup aimé d’hommes, a-t-on dit (mais pas elle, du moins !),
a vieillesse de femme, — cet antre vide, — se vanter plus que d’avoir aimé , se vanter d’avoir été aimée, et avec les noms à
antre vide, — se vanter plus que d’avoir aimé, se vanter d’avoir été aimée , et avec les noms à l’appui, — tout au long, — de
d’en faire, cela suffisait ! Chateaubriand ! Au milieu de ces hommes aimés à tous les titres, et dont chacun a sa spécialité
es titres, et dont chacun a sa spécialité d’amour, évidemment le plus aimé de la collection, le plus aimé avec le plus de fu
spécialité d’amour, évidemment le plus aimé de la collection, le plus aimé avec le plus de furie, avec le plus de passion vr
jà de cette amère comédie, on savait quelque chose. Sainte-Beuve, qui aimait à conduire ces eaux corrompues dans les détours s
t des envoûtements, c’est d’avoir fait avec l’homme qu’elle dit avoir aimé ce que les fils de Noé firent avec leur père ! Vo
s you like) dans le livre de sa maîtresse ? Aussi pourquoi s’aviser d’ aimer un bas-bleu, — une de ces Goules de vanité qui s’
té qui s’engraissent de l’honneur des hommes assez imbéciles pour les aimer  ?… Le livre de celle-ci est, à partie grand nom d
73 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
écrire, pour être restée dans la sienne… Si les femmes que nous avons aimées deviennent une part de nous-mêmes, c’était une pa
réveillé, inattendu et prodigieux ! Admettez un moment que Laure eût aimé Pétrarque, — et qui sait si elle ne l’aima pas ? 
ez un moment que Laure eût aimé Pétrarque, — et qui sait si elle ne l’ aima pas ? — ou que la Portinari ne fût pas morte à do
disais que quand il s’agit de Byron et qu’on eut l’honneur d’en être aimée , il fallait quelque chose de plus… Je m’étais per
femme qui doit tout savoir de l’homme dont elle parle, puisqu’elle l’ aima et en fut aimée, il n’y a pas même une vue, une p
tout savoir de l’homme dont elle parle, puisqu’elle l’aima et en fut aimée , il n’y a pas même une vue, une pensée, une obser
robe blanche et à esprit ingénu, que l’auteur de Childe-Harold avait aimée … Les années avaient pâli ses cheveux d’or… Dans d
nt-ils qu’elle se devait à elle-même de prouver au monde qu’une femme aimée de lord Byron, n’était pas simplement la rose et
ulu de leur lumière. Ici la femme s’ajoute au bas-bleu. Les albinos n’ aiment pas le jour. Ce qu’il faut à la femme, ce sont de
r Byron, que voilà manqué ! Il n’était pas facile, même pour la femme aimée , quand elle aurait eu l’âme que, d’abord, je lui
cette grange d’observations accumulées par les siècles, si les femmes aimées des plus grands hommes ont compris quelque chose
artir pour la Grèce, ce beau casque d’or, de forme homérique, dont il aimait à parer son front devant le miroir de la Guicciol
nature était toutes les natures, ceux qui l’ont haï et ceux qui l’ont aimé ont pu choisir en lui ce qu’ils ont voulu de ces
74 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
rre, qui s’élèvent, durent, et tombent en même temps. III. « Tu aimeras Dieu de toute ton âme et ton prochain comme toi-m
dre leurs prières stipendiées retentir sur les bières de ceux qu’il a aimés  ? Comme Young en terre étrangère, il est obligé d
ur cœur Jésus-Christ, qui commandait aux hommes, au nom de Dieu, de s’ aimer les uns les autres, et qui promettait un port aux
s n’existe même donc plus. L’inférieur autrefois pouvait respecter et aimer le supérieur, et nominalement le devait ; car cel
rouviez relié à la famille humaine, et vous aviez au moins le droit d’ aimer vos maîtres. À l’inférieur aujourd’hui on a enlev
ut de mon admiration, je donnais de l’amour, et je vivais ainsi ; car aimer , sous tous les aspects, c’est véritablement vivre
our épouse ; tu seras l’épouse du Christ. N’est-il pas vrai que si tu aimais sur la terre, tu saurais réellement aimer, que tu
’est-il pas vrai que si tu aimais sur la terre, tu saurais réellement aimer , que tu garderais ta foi, que tu subirais toutes
frir, ou mourir ; c’est-à-dire, souffrir sur la terre, ou mourir pour aimer dans le ciel ; c’est-à-dire encore, souffrir sur
encore, souffrir sur la terre, parce que souffrir sur la terre c’est aimer dans le ciel, c’est aimer même actuellement ; c’e
erre, parce que souffrir sur la terre c’est aimer dans le ciel, c’est aimer même actuellement ; c’est-à-dire encore, toujours
e ciel, c’est aimer même actuellement ; c’est-à-dire encore, toujours aimer , aimer actuellement en souffrant, ou aimer en tro
c’est aimer même actuellement ; c’est-à-dire encore, toujours aimer, aimer actuellement en souffrant, ou aimer en trouvant l
st-à-dire encore, toujours aimer, aimer actuellement en souffrant, ou aimer en trouvant le véritable objet de son amour : voi
it les tourments de l’enfer en disant de Satan : Le malheureux ! il n’ aime pas. En lui ôtant à elle-même Jésus-Christ à aime
e malheureux ! il n’aime pas. En lui ôtant à elle-même Jésus-Christ à aimer , n’est-il pas évident que vous la réduisez à l’en
non, dites-vous, nous lui laissons l’amour ; nous lui laissons Dieu à aimer , sa famille à aimer, son mari à aimer. Dieu ! où
s lui laissons l’amour ; nous lui laissons Dieu à aimer, sa famille à aimer , son mari à aimer. Dieu ! où voulez-vous qu’elle
mour ; nous lui laissons Dieu à aimer, sa famille à aimer, son mari à aimer . Dieu ! où voulez-vous qu’elle le trouve, quand v
e, ou Cabanis ! Encore une fois, où voulez-vous qu’elle trouve Dieu à aimer , quand votre athéisme social semble donner raison
social semble donner raison à l’athéisme ? Elle pouvait comprendre et aimer Dieu, lorsqu’elle pouvait avoir avec elle-même ce
la redoutait pas ; il lui disait : Souffre ; et elle-même, traduisant aimer par souffrir, s’écriait : Non seulement je consen
Ou bien elle-même pouvait dire : Je renonce à la terre, je renonce à aimer et à être aimée sur la terre ; j’aimerai le ciel
me pouvait dire : Je renonce à la terre, je renonce à aimer et à être aimée sur la terre ; j’aimerai le ciel sur la terre ; m
nonce à la terre, je renonce à aimer et à être aimée sur la terre ; j’ aimerai le ciel sur la terre ; mais je serai aimée dans l
e aimée sur la terre ; j’aimerai le ciel sur la terre ; mais je serai aimée dans le ciel. L’amour est une forme de l’égalité
lui-ci : « Je veux souffrir, parce que souffrir en vue du ciel, c’est aimer , et qu’aimer est ma loi. » Or, passez par-dessus
veux souffrir, parce que souffrir en vue du ciel, c’est aimer, et qu’ aimer est ma loi. » Or, passez par-dessus deux siècles,
i naturelle des êtres est de chercher à jouir, et non pas à souffrir. Aimer à souffrir, vouloir souffrir pour rien, c’est ins
e formule devient donc jouir ou mourir. Cela seul est raisonnable. On aimerait mieux, sans doute, jouir et ne jamais mourir. Mai
qui touche à l’arbre de la science avec une ardeur insensée ? L’homme aime la femme, et voici que la femme n’accepte plus la
isme de la fille du Régent. La loi sous le Christianisme était : « Tu aimeras Dieu de toute ton âme et ton prochain comme toi-m
z Dieu, quelle raison de conserver le prochain ? Donc il reste : Tu t’ aimeras toi-même : axiome de La Rochefoucauld. Alors vien
’égoïsme est le mobile de tout, et que pourtant je me sens faite pour aimer , je veux du plaisir ou le néant. Au fond, elle ne
lle ne dit pas autre chose que sainte Thérèse ; elle dit qu’elle veut aimer , et, même en professant l’égoïsme, elle proteste
proteste contre l’égoïsme ; car à La Rochefoucauld, qui lui dit de s’ aimer soi-même, elle répond : Non ; je ne peux point m’
i lui dit de s’aimer soi-même, elle répond : Non ; je ne peux point m’ aimer moi-même ; ma loi est amour, il faut un objet à l
si je ne peux atteindre cette ombre, je ne veux pas du supplice de m’ aimer , du supplice de l’égoïsme, je veux mourir : ma lo
e de m’aimer, du supplice de l’égoïsme, je veux mourir : ma loi est d’ aimer ou de mourir. XII. Un des grands traits de
rquoi Jésus pardonne-t-il à la Pécheresse ? Parce qu’elle a beaucoup aimé 5. Et pourquoi ne condamne-t-il pas la Femme adu
e-t-il pas la Femme adultère6 ? Parce que la nature de la femme est d’ aimer , et que la Femme adultère avait le droit d’adultè
t d’adultère devant une société adultère. La nature de la femme est d’ aimer  : donc ou la société pourra lui donner la règle d
t l’amour qui tôt ou tard doit la sauver : « Parce que tu as beaucoup aimé , tes péchés te seront remis. » La société aujourd
vante, dit encore aujourd’hui à la femme : « Parce que tu as beaucoup aimé , tes péchés te seront remis. » XV. Dans que
mi les hommes, et je vois de toutes parts la guerre et l’adversité. J’ aime la justice, et je ne trouve que le hasard. Par qu
rt, on inscrit son nom sur un registre. Oh ! quel est celui qui ayant aimé , et perdu l’objet de son amour, n’a pas senti sa
, n’a que des larmes, je n’avais que des doutes à donner à ceux que j’ aimais  ; et par eux ces doutes faisaient encore mon supp
Ah, malheureux ! je ne me suis attaché à rien d’éternel. Ce que j’ai aimé , je l’ai tiré du monde, et j’ai dit : « Là est to
l n’est athée que parce qu’il est de sa nature de croire en Dieu et d’ aimer Dieu : donc il quittera l’athéisme et reviendra à
it les hautes montagnes ; il respire, il sent, il a de la mémoire, il aime , il engendre. Considérez-le maintenant sous le sc
75 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »
. Dans sa colère, elle souhaite quelque pareil méchef à tous ceux qui aimeront . La plainte est portée par-devant Jupiter. Vénus,
ci ce portrait, cette sortie contre les gens non initiés au bel art d’ aimer , misanthropes ou loups-garous, d’une vie sordide,
Et qui est celui des hommes, s’écrie-t-il, qui ne prenne plaisir ou d’ aimer ou d’être aimé ? Je laisse ces misanthropes et ta
des hommes, s’écrie-t-il, qui ne prenne plaisir ou d’aimer ou d’être aimé  ? Je laisse ces misanthropes et taupes cachées so
urs bizarries, lesquels auront de par moi tout loisir de n’être point aimés , puisqu’il ne leur chaut d’aimer. S’il m’était li
par moi tout loisir de n’être point aimés, puisqu’il ne leur chaut d’ aimer . S’il m’était licite, je les vous dépeindrais, co
désire plaire, incessamment pense à son fait, mire et remire la chose aimée , suit les vertus qu’il voit lui être agréables, e
vient l’odeur et senteur qui plus lui est agréable. » En un mot, qui aime , s’applique et s’évertue. Amour est le précepteur
on donnait comme un modèle de simplicité passionnée : « Odi et amo… J’ aime et je hais à la fois, etc… » Mais ce que ce vigou
illant lui perce, Ni le savant amour du migrégeois64 Properce : Ils n’ aiment pas pour moi, je n’aime pas pour eux. Qui pourra
vant amour du migrégeois64 Properce : Ils n’aiment pas pour moi, je n’ aime pas pour eux. Qui pourra sur autrui ses douleurs
l’entendit. Je dis ce que mon cœur, ce que mon mal me dit. Que celui aime peu, qui aime à la mesure ! J’ai souligné exprès
e dis ce que mon cœur, ce que mon mal me dit. Que celui aime peu, qui aime à la mesure ! J’ai souligné exprès trois vers tr
« Il n’y a qu’un âge pour les femmes, c’est quand elles ne sont plus aimées . » Louise Labé, elle, aurait dit : « Il n’y a qu’
dit : « Il n’y a qu’un âge fatal pour les femmes, c’est quand elles n’ aiment plus. » Elle était de cette famille de poètes don
lir ? Un cœur calme et glacé que toute ivresse étonne, Qui ne saurait aimer et ne veut pas souffrir ? Ah ! qu’il ressemble p
’autres qui, en avançant dans la route, se sentent si lasses qu’elles aimeraient à dormir longtemps et toujours de l’inéveillable
, qui le matin, au lieu de s’éveiller et de se lever avec l’alouette, aimait mieux prolonger entre ses rideaux le songe ou le
lheureux. Le cadre qu’elle a choisi prête à l’effet ; nous l’eussions aimé peut-être moins emprunté et plus naturel. Quoi qu
76 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61
, et qui donnait le ton, aurait pu s’en choquer si elle n’avait mieux aimé en sourire. De Marly, le 22 novembre 1714, après
es souvenirs que par celui des mets et de la cuisine nationale : elle aimait la nature, la campagne, la vie libre, un peu sauv
ir. En Allemande des bords du Necker et du Rhin, Élisabeth-Charlotte aimait les sites pittoresques, les courses dans les forê
coins bourgeois et plantureux au milieu de l’encadrement sauvage : J’ aime mieux voir des arbres et des prairies que les plu
e mieux voir des arbres et des prairies que les plus beaux palais ; j’ aime mieux un jardin potager que des jardins ornés de
elles inspirent la fatigue et on ne s’en soucie plus. En France elle aimait particulièrement le séjour de Saint-Cloud, où ell
on malheureux pays et à sa résurrection après tant de désastres : « J’ aime ce prince, disait-elle de l’électeur d’une autre
de l’électeur d’une autre branche qui y régnait en 1718, parce qu’il aime le Palatinat. Je puis facilement imaginer combien
soi et pour les autres, sobre, sauvage et ayant ses fantaisies. Elle aimait les chiens et les chevaux, passionnément la chass
es virils le plus qu’elle pouvait, aux sauts les plus périlleux. Elle aimait mieux les épées et les fusils que les poupées. El
ant : « C’est, répondit-elle, parce que j’ai trop d’amour-propre pour aimer à me voir laide comme je suis. » Le beau portrait
et se ressemblent. Elle estima, elle honora, oserai-je le dire ? elle aima ce grand roi parce qu’elle était grande elle-même
? elle aima ce grand roi parce qu’elle était grande elle-même. Elle l’ aimait lorsqu’il était plus grand que sa fortune ; et el
. Elle l’aimait lorsqu’il était plus grand que sa fortune ; et elle l’ aimait encore davantage lorsqu’il était plus grand que s
gaietés, elle le faisait rire de bon cœur. Chose rare à la Cour, elle aimait la joie pour elle-même : « La joie est très bonne
lorsqu’elle a dit : « Quand le roi eût été mon père, je n’aurais pu l’ aimer plus que je ne l’ai aimé, et j’avais du plaisir à
d le roi eût été mon père, je n’aurais pu l’aimer plus que je ne l’ai aimé , et j’avais du plaisir à être avec lui. » Quand l
uvent au-delà qu’en deçà, et observant mal les mesures, ne devait pas aimer le procédé froid, prudent, discret, mystérieux, p
77 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE DURAS » pp. 62-80
, composaient en elle un fond de tableau ; elle y revenait souvent et aimait à les retracer. M. de Chateaubriand, dans ses Mém
n ferait le charme, comme le navigateur franchit les eaux d’une terre aimée du ciel qu’il n’a manquée que d’un horizon et d’u
souffrir bientôt et violemment, comme d’un objet qui échappe et qu’on aime . Sa société pourtant, grâce à ce séjour plus habi
s souffrances, elle s’appliqua à les subir, elle les voulut, elle les aima . Mais nous reviendrons tout à l’heure à cette bel
autres petits romans non publiés, mais qui le seront avant peu, nous aimons à le croire29. Elle s’efforçait ainsi de se distr
es, toujours la générosité triomphe. L’auteur de ces touchants récits aime à exprimer l’impossible et à y briser les cœurs q
t qui leur est incertain pour elles-mêmes ; qui aspirent au bonheur d’ aimer sans bornes et sans mesure ; en qui chaque douleu
use qu’elle, elle n’a pas la blancheur. Aussi, tandis que Mlle Aïssé, aimée du chevalier d’Aydie, refuse de l’épouser pour ne
l’admirant. S’il est quelques livres que les cœurs oisifs et cultivés aiment tous les ans à relire une fois, et qu’ils veulent
de M. de Kersaint : « Oh ! oui, mon pauvre père ! s’écria-t-elle, il aimait la liberté, il l’aimait comme il fallait ; il n’e
h ! oui, mon pauvre père ! s’écria-t-elle, il aimait la liberté, il l’ aimait comme il fallait ; il n’est pas allé trop loin da
contre quelquefois dans l’homme, c’est en Dieu que nous eussions dû l’ aimer  ! » Plus loin elle implore la crainte de Dieu com
omble au chagrin, c’est de trouver des torts sans excuse à ceux qu’on aime  ; là il y a une excuse : « Ils ne savent ce qu’il
l n’est qu’une justice ; mais ayez pitié de moi, et enseignez-moi à n’ aimer que vous, et donnez-moi le repos. Ainsi soit-il. 
justesse jusqu’à la rigueur, Mme de Boigne, disait : « Mme de Duras a aimé son mari, puis M. d’Angosse, puis M. de Chateaubr
. 28. Mme Roland juge sévèrement Kersaint dans ses Mémoires ; elle n’ aimait pas en lui certaines habitudes de mœurs du gentil
taines habitudes de mœurs du gentilhomme ; mais nous, postérité, nous aimons à marier leurs noms généreux, consacrés dans la m
78 (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366
e M. Stéphane Mallarmé. Je comprends que les adeptes de l’art nouveau aiment leur mal et même qu’ils s’en fassent gloire ; et,
as. Il serait de mauvais goût de leur reprocher d’être des malades. J’ aime mieux, me plaçant dans les plus hautes régions de
est devenu célèbre en peu d’années. Il l’attendait. Il l’épouse, il l’ aime . Il l’aime d’un amour à la fois idéal et esthétiq
célèbre en peu d’années. Il l’attendait. Il l’épouse, il l’aime. Il l’ aime d’un amour à la fois idéal et esthétique. Il l’ai
, il l’aime. Il l’aime d’un amour à la fois idéal et esthétique. Il l’ aime parce qu’elle est la forme parfaite et parce qu’e
naturellement impudique, menteuse, ingrate et lascive. Pourtant elle aime Clémenceau, qui est robuste et beau. Mais elle le
rce que trahir est sa fonction naturelle. Elle trompe l’homme qu’elle aime , pour des bijoux ou seulement pour le plaisir de
ore sa conduite. Il est désabusé, par hasard. Il la chasse. Mais il l’ aime encore. Comment s’en étonner ? Ce n’est pas parce
Comment s’en étonner ? Ce n’est pas parce qu’elle est indigne qu’il l’ aimerait moins. L’amour ne se donne pas comme un prix de v
hez elle, il la revoit, il la trouve charmante, amoureuse, car elle l’ aime toujours. Elle est belle, elle est irrésistible.
re elle. Si Clémenceau disait : « J’ai tué cette femme parce que je l’ aimais  », nous penserions : « C’est, après tout, une rai
ar elle porte en elle-même sa punition terrible. D’ailleurs, ceux qui aiment disent : Je la tuerai ! mais ils ne tuent pas. Ma
ulement son amour, il invoque la justice. C’est ce qui me fâche. Je n’ aime pas que ce mari violent, et qui devint un amant,
i violent, et qui devint un amant, prenne des airs de justicier. Je n’ aime pas qu’il brandisse comme l’instrument auguste de
rs ces flammes dans l’inconnu, adieu, va et sache bien que je ne t’en aimerai pas moins, mais qu’au contraire je t’en chérirai
les trahisons qui nous ont été faites par celles que nous avons trop aimées . Les jouets d’enfants, par M. Camille Lemonnie
ste, me dit quelques bonnes paroles, et, dès lors, j’eus la douceur d’ aimer l’homme que j’admirais. Gustave Flaubert était tr
e de don Quichotte, qu’il estimait tant. Si don Quichotte avait moins aimé la justice et senti moins d’amour pour la beauté,
de faire un tableau fort excitant de la personne humaine. Dire qu’on aime tout ça ! Encore qu’on s’aime soi-même et que moi
tant de la personne humaine. Dire qu’on aime tout ça ! Encore qu’on s’ aime soi-même et que moi, par exemple, j’ai l’aplomb d
e dont il faut le louer, c’est sa franchise. On veut qu’il promette d’ aimer toujours. Et il ne promet jamais rien. Là encore
t ? C’est pourtant ce que veut de moi un maître que j’admire et que j’ aime . Je sens que c’en est trop, en vérité, et qu’il n
Un inconnu, un client, entré par hasard dans le magasin, se prit à l’ aimer et le lui dit avec délicatesse. C’était un M. Mar
t. Devinant une âme tendre et prudente comme la sienne, madame Roland aima et se donna. Elle eut bientôt un second enfant, u
tits Roland. Sans doute, il ne pouvait, dans le fond de son cœur, les aimer tous deux également. Qu’il préférât son fils, rie
dération qu’ils étaient nés, l’un comme l’autre, de celle qui l’avait aimé  ? N’importe ! le testament de M. Maréchal est un
es élégies, que M. Sully-Prudhomme est connu de beaucoup et chèrement aimé . Son premier poème de longue haleine, la Justice,
t qu’un beau rêve. Ce rêve, le voici : Faustus et Stella, qui se sont aimés sur la terre sans pouvoir s’unir, se retrouvent,
» ; mais enfin il se flattait d’avoir eu deux amies. L’âge aidant, il aima les femmes d’une amitié spirituelle tout à fait c
les de pareilles maladies, entre autres celui de deux personnes qui s’ aimaient et qui sont mortes à huit jours d’intervalle. Ce
mme et une femme mariée à un autre mari. Ils avaient l’indignité de s’ aimer malgré leur position ; aussi ont-ils été bien pun
rité de cette confidence déguisée. Figurez-vous deux personnes qui s’ aiment très réellement, depuis longtemps, depuis si long
t celui d’un autre pendant dix ans est mal. « Séparons-nous ; je vous aime toujours, mais je ne veux plus vous voir. » Je ne
et homme fort ! ce contempteur de la tendresse et de la fidélité ! Il aime depuis dix ans et c’est dans une liaison douce, l
r. Je n’ai plus un ami au monde, je crois. J’ai perdu tous ceux que j’ aimais , qui sont morts ou changés. Si j’avais le moyen,
était en correspondance depuis plusieurs années : J’aurais beaucoup aimé à avoir une fille et à l’élever. J’ai beaucoup d’
banalité. Voilà donc ce qu’il voit, voilà donc ce qu’il sent ! Et il aime vivre ! C’est incompréhensible ! Ce qui m’émervei
inées. » Cela est vain et faux à crier. Il n’y a pas d’aristocratie à aimer les belles étoffes. Ce qui fait ou, pour mieux di
ement beau.)… Voyons, n’oserez-vous pas avouer devant moi, que vous l’ aimez  ? À ce défi, mademoiselle de Graville (Elle est p
oulez que je vous le dise ? Eh bien, soyez donc satisfait : oui, je l’ aime . — Qu’a-t-il fait pour cela ? s’écria Clément ave
sans quelque sensualité. On n’est heureux par les livres que si l’on aime à les caresser. Je reconnais du premier coup d’œi
instinct qui fait les Groslier et les Double. Il aura beau dire qu’il aime les livres : nous ne le croirons pas. Nous lui ré
les livres : nous ne le croirons pas. Nous lui répondrons : Vous les aimez pour leur utilité. Est-ce aimer, cela ? Aime-t-on
s pas. Nous lui répondrons : Vous les aimez pour leur utilité. Est-ce aimer , cela ? Aime-t-on quand on aime sans désintéresse
i répondrons : Vous les aimez pour leur utilité. Est-ce aimer, cela ? Aime-t -on quand on aime sans désintéressement ? Non ! vo
les aimez pour leur utilité. Est-ce aimer, cela ? Aime-t-on quand on aime sans désintéressement ? Non ! vous êtes sans flam
rains délicieux du maroquin. Il me souvient de deux vieux prêtres qui aimaient les livres et qui n’aimaient rien autre chose de
Il me souvient de deux vieux prêtres qui aimaient les livres et qui n’ aimaient rien autre chose de ce monde. L’un était chanoine
e celui des lis des champs, qui ne travaillent ni ne filent, mais qui aiment et que les papillons font tressaillir dans le mys
iëvsky. La mort et les petits dieux11 — Il est un poète que j’ aime d’autant plus chèrement que je suis seul à l’aime
est un poète que j’aime d’autant plus chèrement que je suis seul à l’ aimer . Dans sa vie, qui fut douce, obscure et courte, i
rsonne ne le nomme. L’Italie était la véritable patrie de son âme. Il aimait les jardins et les musées. Un jour, au sortir du
priment tout le sensualisme et tout l’énervement de l’Asie. L’artiste aime à marquer en lignes molles et douces l’incertitud
ixer. Enfin, des êtres intelligents y voient le jour. Ils ont soif d’ aimer et de connaître. Ils mesurent leur monde et l’imm
is dans les âmes. C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de faire goûter, aimer quatorze beaux vers jusque-là inconnus et comme i
ui-même, je dirai avec plaisir ce que je sais de lui et pourquoi je l’ aime . Saint-Cyr de Rayssac naquit à Castres en 1837. S
nte d’un jour que jamais on n’oublie, Qui, dès les premiers pas, fais aimer l’Italie, Son ciel et sa beauté, sa gloire et ses
te bénir en te disant adieu. Il resta plus longtemps à Rome, dont il aimait les splendeurs et les ruines. La désolation de la
donne, j’étais fous de tendresse ; Et je te vis sourire à force de t’ aimer  ! À son retour d’Italie, Saint-Cyr de Rayssac fr
gelico et peignaient la fresque pendant le sommeil du bon moine. Il l’ aima , l’épousa et l’aima encore. Tous ceux qui ont con
la fresque pendant le sommeil du bon moine. Il l’aima, l’épousa et l’ aima encore. Tous ceux qui ont connu Madame Saint-Cyr
nt sujettes. Elle souffrait cruellement à la pensée que celui qu’elle aimait avait donné jadis à d’autres qu’elle une part du
lui faisait des reproches. Il avait à se plaindre d’elle, puisqu’il l’ aimait . Madame de Rayssac était musicienne et peintre av
N’eût-il écrit que ces trois vers, sur la Madeleine du Corrège, je l’ aimerais de tout mon cœur : La voilà donc ; pieds nus, la
t dans mon cœur ouvert qu’ils enfonçaient le pieu ! Crois-tu que je t’ aimais , moi dont le manteau bleu, T’abrita quatorze ans
prestiges. Elle n’est qu’une suite d’images. C’est pour cela que je l’ aime  ; c’est pour cela qu’elle convient aux hommes. L’
qu’il a écrit, n’est que miel et que chant de sirènes. » Bien qu’il aimât à converser avec quelques amis, il se plaisait su
ripide ! C’est là que parlé la science. Mais à l’exemple des Grecs, j’ aime les contes et je me plais à tout ce que disent le
s d’esprit. Elle jetait innocente comme un poète, c’est pourquoi je l’ aime . Si j’obtiens jamais l’honneur d’être présenté à
les connaît et les comprend ! il les admire ; il fait mieux ; il les aime . C’est pour être aimées qu’elles furent belles. I
mprend ! il les admire ; il fait mieux ; il les aime. C’est pour être aimées qu’elles furent belles. Il a surpris, il nous a r
ieuse. Elle était alors dans tout l’éclat de sa blonde jeunesse. Elle aima , et celui qu’elle aima, c’est l’homme, que dis-je
dans tout l’éclat de sa blonde jeunesse. Elle aima, et celui qu’elle aima , c’est l’homme, que dis-je ! c’est le dieu qu’ado
. » C’est aussi au nom de l’amour qu’il faut prier madame de Sabran. Aimer fut, en ce monde, la grande affaire de sa vie, et
Madame de Sabran sans amour ne serait pas madame de Sabran. Elle n’ aima qu’une fois sur cette terre, mais ce fut pour la
tte. Une femme de cœur n’est pas coquette impunément. Celle-ci se fit aimer , mais elle aima davantage. Vingt-cinq ans plus ta
cœur n’est pas coquette impunément. Celle-ci se fit aimer, mais elle aima davantage. Vingt-cinq ans plus tard, la comtesse
marquise de Boufflers, écrivait ce quatrain : De plaire un jour sans aimer j’eus l’envie ; Je ne cherchais qu’un simple amus
ement devint un sentiment ; Ce sentiment, le bonheur de ma vie. Elle aima le chevalier de tout son cœur et pour la vie. « A
pour la vie. « Après dix ans de tendresse, elle lui écrivait : « Je t’ aime follement, malgré la Parque qui file mes jours le
et ton profond sommeil quand on veut causer avec toi, qui t’ont fait aimer à la folie. » Aussi l’on n’aime vraiment que lor
eut causer avec toi, qui t’ont fait aimer à la folie. » Aussi l’on n’ aime vraiment que lorsqu’on aime sans raisons. La pass
nt fait aimer à la folie. » Aussi l’on n’aime vraiment que lorsqu’on aime sans raisons. La passion qui lui vint dans l’épan
mieux que de s’écouter vivre. Le chevalier, quand elle commença de l’ aimer , était, disons-nous, un très mauvais sujet et un
sont des enfants éternels ; ils te ressemblent à toi qui charmeras et aimeras toujours. Ainsi ne nous attristons point ou, si n
i esprit. Pendant la traversée, il écrivait à madame de Sabran : « J’ aime , au milieu de mon inaction et de l’assoupissement
a même, et surtout toujours la même pour ce : pauvre vieux mari qui t’ aime si bien, qui t’aimera aussi longtemps qu’il aura
oujours la même pour ce : pauvre vieux mari qui t’aime si bien, qui t’ aimera aussi longtemps qu’il aura un cœur. » Il a horre
t du récit, la sûreté de la critique et la hauteur du sentiment. Vous aimez votre sujet, et vous nous le gardez aimable. Vous
nte mélancolie dans les allées de Fervacques, sous ces arbres qu’elle aimait tant et auxquels elle donnait les noms de ses ami
l’aimable tolérance. Vous pensez que vos livres n’en feront que mieux aimer la France. Je le pense aussi. Je pense qu’un pays
t être auprès de toi et qui m’y conduisît, qui s’y trouvât heureux et aimât mon fils comme le sien, un mari doux d’opinions c
dans tout l’éclat de sa jeune gloire et déjà dévoré d’ennuis. Elle l’ aima . Il se laissa aimer. Dans les premières heures il
de sa jeune gloire et déjà dévoré d’ennuis. Elle l’aima. Il se laissa aimer . Dans les premières heures il jeta quelque feu. L
Onze jours après, elle disait : Je suis plus folle que jamais ; je l’ aime plus que jamais, et je suis plus malheureuse que
e serai cette année ! J’ai pourtant pour moi l’assurance d’être mieux aimée  ; la preuve n’en est guère frappante.  …………………………
cut vingt ans. Elle eut le courage de rester l’amie de celui qui ne l’ aimait plus. Le monde qu’elle n’avait jamais goûté, lui
res laissent voir la limpidité de l’âme de Delphine. Elle écrit : J’ aime encore les arbres ! Le ciel a eu pitié de moi, en
guillon et qui donne son miel ! Je suis bien sûr que, si l’on pouvait aimer sans haïr, M. Jules Lemaître ne haïrait jamais. M
ux qui ne pardonne pas à la laideur d’attrister la fête de la vie. Il aime les hommes, il les veut heureux ; il croit qu’il
rcutent en moi, je vous assure, d’une façon tout à fait délicieuse. J’ aime infiniment le théâtre chaque fois qu’il m’en parl
ressources stratégiques qu’il a moins d’hommes à conduire. Son génie aime les petites armées. Dans la campagne de France, i
ais exactement pourquoi une chose est belle.  » Et je m’en console. J’ aime mieux sentir que comprendre. Peut-être y a-t-il l
du prochain avenir.  » Cet aveu me coûte Car rien n’est doux comme d’ aimer la jeunesse et d’en être aimé. C’est la récompens
u me coûte Car rien n’est doux comme d’aimer la jeunesse et d’en être aimé . C’est la récompense et la consolation suprême. L
gens vantent si sincèrement ceux qui les louent ! Ils admirent et ils aiment comme il faut qu’on admire et qu’on aime : trop.
uent ! Ils admirent et ils aiment comme il faut qu’on admire et qu’on aime  : trop. Il n’y a qu’eux pour jeter généreusement
endre ». Mais je crois plutôt que les hommes ne se lasseront jamais d’ aimer et qu’il leur faudra toujours des poètes pour leu
ues avec délices. J’ai estimé plusieurs de mes contemporains, j’en ai aimé et admiré quelques-uns ; je puis me dire heureux.
s formes du beau. Les vieux préjugés d’école n’existent plus. On peut aimer en même temps Racine et Shakespeare. J’ai travers
. J’ai passé l’âge heureux où l’on admire ce qu’on ne comprend pas. J’ aime la lumière. M. Charles Morice ne m’en promet pas
on, bien connue de La Fontaine : Adieu, cruelle Jeanne. Puisque tu n’ aimes , pas, Je remonte mon âne Pour galoper au trépas.
. Les poètes sont vains et tendres : ils ont besoin d’être admirés et aimés . Leur orgueil s’exaspère dans la solitude, et, qu
cette vieille Isis que la sainte Vierge avait chassée. Mais Antoine n’ aimait pas la terre ; il n’avait pas les goûts d’un pays
semé ; il a tout moissonné. C’est pour lui que l’abbé Barthélémy fit aimer la Grèce antique aux marquises poudrées et donna
l’en admire. Il eût fait du pastiche s’il n’eût fait du Louis XVI. Il aime , il comprend, il embrasse le xviiie  siècle. Il n
Goths, et déplorant le retour du fanatisme ? Tout ce que la jeunesse aimait alors, tout ce qu’exaltait l’art renaissant lui e
, elle nous fait comprendre qu’il est ardu et décevant de vouloir les aimer de trop près, et c’est là justement qu’elle se ré
s douces institutrices d’autrefois ne se contentaient pas de se faire aimer et qu’elles voulaient encore être respectées et m
us avons plus de tendresse et de bienveillance. Nous comprenons, nous aimons , nous doutons davantage. Ce qui nous manque, c’es
. La sainte Vierge, ayant pris le visage et le costume de celle qui l’ aimait jusque dans le péché, avait fait pour elle l’offi
rends jamais une poignée dans ta main sans penser qu’elle est sacrée. Aime tous ces vieux parents dont la poussière mêlée à
La campagne me plaît encore quand elle n’a plus de sourires. Je ne l’ aime pas pour sa joie seulement. Je l’aime parce que j
e n’a plus de sourires. Je ne l’aime pas pour sa joie seulement. Je l’ aime parce que je l’aime. Ceux que nous aimons nous so
es. Je ne l’aime pas pour sa joie seulement. Je l’aime parce que je l’ aime . Ceux que nous aimons nous sont-ils moins chers d
pour sa joie seulement. Je l’aime parce que je l’aime. Ceux que nous aimons nous sont-ils moins chers dans leur tristesse ? N
ur qui ne prend pas plaisir à lire les lexiques et les glossaires. Il aimait les mots et il en savait beaucoup. S’il fit compl
inventaires qui font honneur aux temps modernes. Je vous ai dit que j’ aimais les dictionnaires. Je les aime non seulement pour
temps modernes. Je vous ai dit que j’aimais les dictionnaires. Je les aime non seulement pour leur grande utilité, mais auss
e française, devant cette armée de termes humbles ou superbes. Je les aime tous, ou du moins tous m’intéressent et je presse
chaude et émue le petit livre qui les contient tous. Voilà pourquoi j’ aime surtout les dictionnaires français. Je vous disai
il. Elle reconnaît aussitôt celui qu’elle attendait, son rêve. Elle l’ aime , elle est aimée de lui. Elle sait par avance qu’i
aît aussitôt celui qu’elle attendait, son rêve. Elle l’aime, elle est aimée de lui. Elle sait par avance qu’il est un prince.
rompre un amour qui les effraye, disent à Félicien qu’Angélique ne l’ aime plus et à Angélique que Félicien épouse une noble
belle de foi, comme elle revenait de l’école, le fils du proconsul l’ aima et lui promit des pierres précieuses et des riche
, amorce de péché et aliment de félonie. Car il en est un autre que j’ aime . » Et alors elle commença à louer son amant et di
Rien ne vaut l’amour pour être content. Ma mie est si belle, et je l’ aime tant ! Partons, joli cœur, la lune est levée. Vo
cette version soit bonne. M. Bouchor est un poète, c’est un poète qui aime la poésie, disposition plus rare qu’on ne croit c
ultés aux gouvernants. Il gémit, il menace, il murmure sans cesse. Il aime à changer de maître, mais il sert toujours. Prosp
ssi la petite lumière qui brûle pendant la nuit ; et alors, moi, je t’ aimais et je te montrais toutes les ressources de l’île,
iers. Il veut des Mousquetaires, mais des Mousquetaires mystiques. Il aime les aventures, mais les aventures spirituelles. E
eur qui fît tant d’échafaudages. Ce n’est pas tout. Cet archéologue n’ aimait pas l’archéologie, et il ne tarda pas à la prendr
de l’Institut. C’est une question de savoir s’il s’y plairait, car il aime terriblement le grand air. Il a l’âme rustique. E
s’était fait semblable aux marins parmi lesquels il vivait et dont il aimait la simplicité grave et la grandeur naïve. Il ress
ds les corps, qui ne peuvent connaître le repos en dehors de la terre aimée …. — Père, je vous le jure, je ne prendrai de repo
sibles à l’éloquence. Il y a beaucoup de ces âmes-là en France ; nous aimerons toujours les mortels heureux dont les lèvres tend
ond du cœur le goût du merveilleux. Les plus réfléchis d’entre nous l’ aiment sans y croire, et ne l’en aiment pas moins. Oui,
x. Les plus réfléchis d’entre nous l’aiment sans y croire, et ne l’en aiment pas moins. Oui, nous les sages, nous aimons le me
sans y croire, et ne l’en aiment pas moins. Oui, nous les sages, nous aimons le merveilleux d’un amour désespéré. Nous savons
u merveilleux. Je vais tout vous dire : Apulée, c’est mon péché. Je l’ aime sans l’estimer, et je l’aime beaucoup. Il ment si
ous dire : Apulée, c’est mon péché. Je l’aime sans l’estimer, et je l’ aime beaucoup. Il ment si bien ! il vous met si bien l
e, ç’a été, non pas parce qu’elle est charmante, mais uniquement pour aimer avec plus de sécurité la belle princesse de Chagr
une fois marié, le prince n’eut plus de soupçons et la princesse put aimer M. d’Épinoy avec une parfaite tranquillité. Mais
e pas de tout. La princesse n’avait pas prévu que M. d’Épinoy pouvait aimer sa femme ; c’est pourtant ce qui arrive, ou peu s
eût compromis la princesse. Le coup est rude, la pauvre petite femme aime son mari de tout son cœur. Mais elle est courageu
et vous attend. Non, elle ne divorcera pas. Et tout s’arrangera. Elle aime  : elle pardonne. L’amour a des trésors infinis de
innocent qu’Hippolyte et moins excusable que Pyrrhus, mais enfin il n’ aime plus la princesse de Chagres et il aime Juliette,
que Pyrrhus, mais enfin il n’aime plus la princesse de Chagres et il aime Juliette, qui pardonne. Ce n’est pas là une conve
ne la reprocherais pas à M. Octave Feuillet. L’auteur de M. de Camors aime à couronner par l’expiation ou le repentir ces fa
sselin que les Anglais mirent à mort parce que ses chansons faisaient aimer la France. Il ne voudrait jamais quitter les deux
llet a perdu un fils, il a pu savoir combien il était universellement aimé  : les témoignages de sympathie et de respect affl
On peut dire de M. Ernest Prarond, poète et savant abbevillois, qu’il aime de tout son cœur sa ville et les lettres. Il a co
ourtant, la physionomie de M. Prarond est restée dans ma mémoire et j’ aime à me la rappeler. C’est celle d’un homme robuste,
oi de la reine ! Aie pitié des pauvres. Demande tout aux seules lois. Aime la paix et ne fais que des guerres justes. Protèg
ersification qui date de Ronsard, c’est ce qui choquera tous ceux qui aiment l’histoire avec délicatesse. Beaucoup de paroles
parmi lesquels on regrette de ne pas trouver ce duc d’Orléans qu’elle aima tant et à qui elle fit tant de bien sans l’avoir
s de rosée ; elle est la poésie vivante de cette douce France qu’elle aima d’un miraculeux amour. 1. Affaire Clémenceau
79 (1902) Propos littéraires. Première série
s. C’est un peu viande creuse. C’est une habitude un peu byzantine. J’ aimerais mieux qu’on lût davantage les auteurs eux-mêmes.
plus rapprochés aussi, sans les consulter, pour les lire, parce qu’il aime discuter littérature. Écoutez donc un peu autour
le beau, le critique sera indirectement agent de moralité en faisant aimer la beauté. Quelques restrictions que j’aie apport
ine trouver un très petit coin pour travailler ; de sa femme qui ne l’ aime point ; car les gloires scolaires ne rendent un h
l’étranger aussi imbécile que cela. Il y a là quelque exagération. J’ aime mieux dire tout simplement que ce livre est un li
d, Candide, Le Mannequin d’osier. Ce sont les livres optimistes que j’ aime peu. Ils me persuadent que je suis un brave garço
charsis. Ce n’est pas un éloge sans réserve que je fais, ce disant. J’ aime assez qu’on aille tout droit devant soi. Mais, ap
et d’historien psychologue. Un Hollandais dit à Shakespeare : « Nous aimons la Réforme par contradiction. Si les Espagnols ne
s Hollandais ne haïssent pas tant Rome que Madrid, et je crois qu’ils aimeraient mieux obéir à Alexandre VII qu’à Philippe IV. Cel
et de Philaminte. Mais, comme elle-même serait Cathos, et comme elle aime Cathos, elle suppose que Molière secrètement aima
thos, et comme elle aime Cathos, elle suppose que Molière secrètement aimait Cathos, que Cathos est le personnage sympathique
 », le citoyen est un « associé ». Le fidèle se perd dans son Dieu et aime à annihiler en lui sa personnalité ; l’associé es
n, mais toujours avec une pensée de derrière la tête : « J’en suis, j’ aime à en être ; je pourrais ne pas en être si je voul
e fera que plaisir ; mais ils n’y réussiront jamais entièrement. On n’ aimera jamais une abstraction comme une personne, ni un
nciens avait tout le caractère d’un dévouement personnel. C’est qu’on aime sa ville, son clocher, sa « petite patrie » exact
aime sa ville, son clocher, sa « petite patrie » exactement comme on aime une personne ; la grande patrie, non ; celle-là o
nt comme on aime une personne ; la grande patrie, non ; celle-là on l’ aime comme on aime une idée, et ce peut être beaucoup 
me une personne ; la grande patrie, non ; celle-là on l’aime comme on aime une idée, et ce peut être beaucoup ; ce n’est cep
erre de près, laisse dans une singulière incertitude ; il n’y a que «  Aimez -vous les uns les autres » qui vaille, et qui trac
Vevey, en contemplant les montagnes du Valais : « On dirait que vous aimez la Dent-Grise ? » lui demande-t-on en souriant. «
z la Dent-Grise ? » lui demande-t-on en souriant. « Hé ! comment ne l’ aimerais -je pas ? À Vevey, la fenêtre de ma chambre est or
lle n’a pas tout mon cœur. Il y a sa voisine, la Tour-aux-Fées, que j’ aime au moins autant. Regardez-la donc : elle est d’un
mois, et alors… alors peut-être… et alors pour quelques jours… » — On aime la montagne comme les marins aiment leurs femmes,
t alors pour quelques jours… » — On aime la montagne comme les marins aiment leurs femmes, quand ils sont amoureux d’elles. La
Leur histoire est assez curieuse. Figurez-vous deux jeunes gens qui s’ aiment et qu’aucun obstacle ne sépare. Mlle Vallée, orph
ir à elle ait un passé amoureux ; mais à la condition qu’il n’ait pas aimé . Vous vous rappelez le mot de La Visite de noces
eu une liaison d’amour ; mais à la condition, au contraire, qu’il ait aimé . Ah ! cela, c’est plus subtil encore. Ce qu’elle
me est morte à cause de vous ? « — Oui, Mademoiselle ; j’aurais mieux aimé … « — Si ! il faut que nous en parlions. « — Parlo
« — Oh oui !… Une seule question. Cette femme, cette pauvre femme… l’ aimiez -vous ? » Ah ! voilà ce que je craignais, doit se
s demande formellement de me dire si, cette pauvre femme, vous l’avez aimée  ? « — Moi…, point du tout ! » Pan ! Il s’est tro
as. Il fallait, dans les idées de Mlle Marcelle, répondre qu’il avait aimé . Dame ! que voulez-vous ? On ne peut pas savoir.
aussi élevés, aurait pu parfaitement s’écrier : « Vous ne l’avez pas aimée . Ah ! quel bonheur ! » — Sterny s’est trompé de c
e on s’habitue. Hélas ! si on n’avait jamais à reprocher à ceux qu’on aime rien de plus grave que de n’avoir pas aimé ! Tel
s à reprocher à ceux qu’on aime rien de plus grave que de n’avoir pas aimé  ! Tel est ce roman, qui est un de ceux que M. Édo
t qui est certainement parmi ses meilleurs. Il plaira à tous ceux qui aiment la montagne, et à quelques autres. Et c’en est as
, est l’amant de Mme Berthemy, trente ans, femme d’un banquier. Ils s’ aiment profondément. Tortures ordinaires et fatales de l
e Parisienne qui ne pouvait jamais quitter Paris, et qui ne pouvait m’ aimer qu’à Issoudun. Je dois à la vérité de reconnaître
à Issoudun. Je dois à la vérité de reconnaître qu’une fois-là, elle m’ aimait bien. » C’est dans ces conditions propices et agr
’aimait bien. » C’est dans ces conditions propices et agréables que s’ aiment M. Duguay, l’inventeur qui n’invente rien — et qu
c’est ce qui fait qu’il dure. Vos amants de Dumas fils, s’ils se sont aimés dix ans, c’est qu’ils se sont, vus deux fois. S’i
et de rompre toute relation avec la famille Berthemy. Il part. Elle l’ aime . Elle le rejoint. Ils se terrent où ils peuvent :
ragédie de la vie brisée commence. Mme Berthemy ne savait pas qu’elle aimait à ce point ce qu’elle a laissé : sa maison, ses r
et de tendresse, qui est peut-être la seule où ils se soient vraiment aimés . Il est très bien fait, ce roman, plein, solide e
on s’attend à ce que c’est de lui que viendra le « mauvais coup ». Il aime les femmes, il est amoureux libidineusement de Mm
savants ? Elles croient facilement aux exceptions, parce qu’elles les aiment , et, vous autres, vous avez peine à y croire, par
e qui existe beaucoup. Ce sont les bibliophiles du genre humain : ils aiment tous les livres, sans doute ; mais ils chérissent
quoique sans vertus, était une femme propre… Et, par parenthèse, je n’ aime pas beaucoup ces parenthèses dans la vie d’enfanc
parenthèses dans la vie d’enfance et de jeunesse de Jacquine. J’eusse aimé mieux, et je n’aurais pas trouvé trop invraisembl
se, dure et même méchante : l’habitude de voir le vice, quand on ne l’ aime pas, inspire une austérité un peu farouche, une m
résiste », dit cette petite personne qui sait sa valeur, c’est qu’il aime vraiment, profondément, Mme Sauvigny. S’il se lai
i que, au contraire… Et, en effet, il semble… » Voilà ce que j’aurais aimé à dire jusqu’à une scène finale qui aurait prouvé
is dans ce qui lui reste de Genève. Le dirai-je ? Et pourquoi non ? J’ aime les gens qui ont une religion ; je les aime beauc
-je ? Et pourquoi non ? J’aime les gens qui ont une religion ; je les aime beaucoup ; mais encore, tout en réprimant un peu
décalitre de charbon, selon qu’ils préféraient s’asphyxier ou qu’ils aimaient mieux se pendre. Mais cela n’empêche point qu’il
ntement d’où l’on ne revient pas. Une maîtresse très dévouée et qui l’ aime profondément — c’est une Viennoise, et il paraît
qui a encore devant les yeux celui dont elle est déjà veuve, et qui l’ aime encore profondément. Elle a commencé par lui prom
voulue et l’impossibilité sentie de vivre, supposé mort l’être qu’on aime . Mais peu à peu, inconsciemment, parce que la vie
mplement parce qu’elle était à lui. » Et, tout en même temps, elle l’ aime encore et ne peut détacher son cœur de celui qui
re et ne peut détacher son cœur de celui qui n’est plus celui qu’elle aime , mais qui l’a été ; et comme notre être moral se
peine, d’une angoisse pour lui qui la consumait. C’était de nouveau l’ aimé qu’elle voyait mourir, là, devant elle. D’un seul
u’elle sentira, là, dehors une tombe muette où repose celui qu’elle a aimé . — Et ses larmes coulèrent impétueusement… » Com
étaient aussi taquins l’un que l’autre, et comme en même temps ils s’ aimaient bien, c’était un grand spectacle. Ce n’était peut
r du firmament, Et pour toute faveur la prier seulement De se laisser aimer d’une amour immortelle. Mais je reconnais que ce
chez lui étaient des railleries amères et atroces contre celle qu’il aimait trop et contre lui-même. De là son ironie dans le
(en quoi il eut tort) pour que ce point soit hors de doute : mais il aima son pays ; il n’eut pas de patriotisme, mais il e
nu de nous (quatre salons, cinq ou six cafés et Mathilde), il ne nous aimait pas tant que cela : « Allemagne ! ô toi que j’aim
lde), il ne nous aimait pas tant que cela : « Allemagne ! ô toi que j’ aime et qui es si loin — quand je pense à loi, des lar
emblaient aussi jolis — Que les pommes d’Atalante. » Oh ! oui ! il a aimé son pays, ce prétendu cosmopolite, qui pouvait l’
usset et Henri Heine ! Mais « J’ai vu verdir les bois et j’ai tenté d’ aimer  » est absolument un vers de Heine ; mais Adieu !
aisé sur les lèvres et la muse de la tragédie sur le cœur. » Quand on aime un homme à ce point, ce n’est pas, en général, qu
nimés, avez-vous donc une âme Qui s’attache à notre âme et la force d’ aimer  ? un mélancolique, un homme de regret ; un homme
Mme de Staël ne savait que parler. George Sand ne savait qu’écouter. Aimer la conversation jusqu’à l’écouter, tout en y pren
ne ; car autrefois Gyp peignait toujours des femmes que tout le monde aimait et qui n’aimaient personne, et maintenant elle pe
is Gyp peignait toujours des femmes que tout le monde aimait et qui n’ aimaient personne, et maintenant elle peint assez souvent
aient personne, et maintenant elle peint assez souvent des femmes qui aiment et qui sont peu ou mal aimées. L’observateur géné
elle peint assez souvent des femmes qui aiment et qui sont peu ou mal aimées . L’observateur généralisateur en conclurait certa
’égoïste la plus renforcée qui ait jamais existé sur la terre. Elle n’ aime absolument qu’elle. Arriver, arriver aussi haut q
’au bout l’ange du sacrifice : « Alors, j’ai pensé que comme je vous aimais plus que je n’avais encore aimé personne, et que,
Alors, j’ai pensé que comme je vous aimais plus que je n’avais encore aimé personne, et que, d’autre part, je ne me consoler
vraiment bonne, de cette bonté particulière qui est le besoin d’être aimée , de plaire à tous, de ne pas rencontrer un regard
e comédien froid et féroce de l’amour, soyez sûr qu’il a commencé par aimer les femmes. Il y a eu vocation. La vocation est d
rsonnel, parfaitement légitime, tout au contraire de M. Daudet, qui n’ aimait guère à étudier que des âmes bourgeoises à l’ordi
âmes bourgeoises à l’ordinaire, tout au contraire de M. Coppée, qui n’ aimait guère à étudier que des âmes populaires, tout au
r que des âmes populaires, tout au contraire de M. de Goncourt, qui n’ aimait guère à étudier que des âmes artistes, et tout au
e de Carlsberg vient de s’engouer follement de M. Hautefeuille, qui l’ aime avec frénésie ; et M. du Prat et M. Hautefeuille
sie dans l’amitié. Il n’a pas été fait très souvent, remarquez-vous ? Aimer profondément quelqu’un, ne pas pouvoir cesser de
rquez-vous ? Aimer profondément quelqu’un, ne pas pouvoir cesser de l’ aimer , s’apercevoir qu’il aime la femme que vous avez a
ément quelqu’un, ne pas pouvoir cesser de l’aimer, s’apercevoir qu’il aime la femme que vous avez aimée et que vous aimez en
oir cesser de l’aimer, s’apercevoir qu’il aime la femme que vous avez aimée et que vous aimez encore, et qu’il en est aimé, c
mer, s’apercevoir qu’il aime la femme que vous avez aimée et que vous aimez encore, et qu’il en est aimé, c’est une situation
a femme que vous avez aimée et que vous aimez encore, et qu’il en est aimé , c’est une situation très forte et qui ravit un p
ncent l’un l’autre en se combattant. Je déteste Paul, parce qu’il est aimé de Jeanne ; bien. Je déteste Jeanne, parce qu’ell
rce qu’il est aimé de Jeanne ; bien. Je déteste Jeanne, parce qu’elle aime Paul ; fort bien. Mais j’aime Jeanne d’aimer Paul
bien. Je déteste Jeanne, parce qu’elle aime Paul ; fort bien. Mais j’ aime Jeanne d’aimer Paul ; je m’aperçois qu’elle est u
ste Jeanne, parce qu’elle aime Paul ; fort bien. Mais j’aime Jeanne d’ aimer Paul ; je m’aperçois qu’elle est une femme bien s
de la perfection, qu’elle a remarqué, distingué, élu ; et voilà que j’ aime Jeanne davantage, et que je suis jaloux de Paul d
Jeanne davantage, et que je suis jaloux de Paul d’autant plus. — Et j’ aime Paul d’aimer Jeanne : il me justifie. Je n’étais
tage, et que je suis jaloux de Paul d’autant plus. — Et j’aime Paul d’ aimer Jeanne : il me justifie. Je n’étais pas sans un p
venture de jadis avec cette vague morganatique ; mais le divin Paul l’ aime aussi ; j’avais donc raison ; j’avais donc bien p
c’est une menteuse, une rouée et une coquine, et d’autre part, elle m’ aime encore, puisqu’elle me hait. Et Paul est furieux
tous les deux. Etc. Etc. C’est extrêmement amusant. C’est ce que nous aimons le plus, nous autres Français : c’est profond et
eur dirais, comme cela, en feuilletant : « Vous, mes petites, je vous aime , pour votre solitude, pour votre vie silencieuse
ssaire et sont remplacées par des descriptions de la nature, ce que j’ aime mieux, et ces « paysages » sobrement traités sont
urs peur de ces personnages, soit pour soi-même, soit pour ceux qu’on aime , tant on sait qu’ils sont nés pour faire souffrir
oici. Mariée avec un financier qui était un voleur, Mme de Velde, qui aimait Gérard, s’est laissé enlever par lui ; mais, au b
peut appeler en style diplomatique une cordiale neutralité. Et Claire aime Élie. Eh bien, qu’est-ce qu’elle fera ? C’est ici
oureux et de tragique. Ne pouvant donc vivre, ni avec celui qu’elle n’ aime plus, sans horreur, ni avec celui qu’elle aime, s
i avec celui qu’elle n’aime plus, sans horreur, ni avec celui qu’elle aime , sans mépris de soi, Claire se retire du monde, d
op tard ; mais qui ne s’en irait pas où elle s’en va, si elle ne vous aimait pas tant. » Le petit roman de Bourget, sauf la r
la réalité vraie dans tout cela, et qui est la préférée, de celle qui aime et qui le prouve, ou de celle qui est aimée et qu
la préférée, de celle qui aime et qui le prouve, ou de celle qui est aimée et qui ne permet pas qu’on lui en donne la preuve
— Moi, non plus, je ne l’ouvrirai pas. — Pourquoi ? — Parce que je n’ aime pas ces manières-là. — Je connais ce propos. C’es
r une autre raison. — Laquelle ? — C’est que c’est mon droit et que j’ aime à l’affirmer quand on le conteste. — Connu encore
je vous en avertis. — Eh bien ! voici. Puisqu’il le faut… Non, mais j’ aimerais mieux que vous vous tinssiez pour satisfait de l’
a lettre est pour moi ; — ou Alyette comprendra et est une héroïne et aime Bertrand, et pour le sauver, dira encore : Oui ;
e dit qu’elle comprend que c’était pour sauver Bertrand, et qu’elle l’ aime . All’s well that ends well. Et c’est moral ; atte
t, a horreur de cette peste d’Emmeline et la quitte, parce qu’il ne l’ aime plus ; tandis qu’Alyette, voyant clair dans son c
dans son cœur, mais vertueuse, s’éloigne de Bertrand, parce qu’elle l’ aime . Vous voyez la comédie. Mise à la scène par quelq
gestes, paroles et sentiments non exprimés de ses personnages. Il les aime , il vit avec eux, il vit par eux, pour eux, en eu
avec eux, il vit par eux, pour eux, en eux, et c’est parce qu’il les aime qu’il vil avec eux, et c’est parce qu’il vit avec
t ni meilleur ni plus mauvais que tant d’autres que nous avons vus. J’ aimais mieux même celui de Cosmopolis ; il était, quelqu
second défaut était celui de Stendhal. Je m’empresse d’ajouter que j’ aime infiniment mieux celui-ci. L’autre est celui de M
Boccanera, sa cousine. C’est un mélodrame violent. Stendhal l’aurait aimé , et aurait déclaré qu’il n’y avait qu’à Rome que
on qui s’impose — comme études de mœurs locales, Cosmopolis, que je n’ aime point du tout, du reste, me paraît meilleur, vu d
n soit, voici le mélodrame : Dario Boccanera et Benedetta Boccanera s’ aiment depuis la plus tendre enfance. Benedetta a été à
Benedetta a été à peu près forcée d’épouser le comte Prada, qu’elle n’ aimait point du tout ; mais elle s’est refusée à ses ard
cierge du palais Boccanera, il apprend que Benedetta, sa femme, qu’il aime toujours, et furieusement, a enfin obtenu l’annul
portraits qu’il fait des autres. Non, on n’accusera pas M. Zola, qui aime à se dire « latin », d’être ultramontain le moins
nt déjà dit. On ne trouve pas Léon XIII très original. J’aurais mieux aimé , comme il est arrivé à tant d’autres dans des cir
redevenu chrétien, à sa manière, mais chrétien exalté. Il a tellement aimé le christianisme qu’il a voulu le rajeunir, le re
hez Guillaume. C’est à mesure que l’abbé Froment se rend compte qu’il aime la jeune fille, que la foi s’éloigne décidément d
e, qu’on change, qu’on modifie l’aspect de la planète, chose que vous aimez beaucoup. Soit. Soyez savants. Mais si vous voule
Soit. Soyez savants. Mais si vous voulez être heureux, tâchez de vous aimer . Il n’y a que cela. Et cela s’appelle la Charité.
ils ne pourraient compter que comme guides et puisque les démocraties aiment peu à être guidées. La France d’après 1870, voilà
s, un homme (quel joli mot, peignant d’un trait tout un être !) « qui aime la solitude et la perfection », est une exception
ature. « Développez-vous selon votre loi, comme un bel arbre. » Taine aimait à dire cela, et cela flatte les passions ambitieu
ection de M. Worms à son propre système, ou du moins au système qu’il aime . L’homme est la cellule sociale ; soit ; mais c’e
use de netteté, de limpidité et de relief ; mais, merci de ma vie ! j’ aimerais mieux que tous mes biens, jusqu’à ma chemise, fus
d’autre chose, le culte du beau. L’erreur des hommes, ce n’est pas d’ aimer l’art, c’est d’aimer le beau et de croire que l’a
lte du beau. L’erreur des hommes, ce n’est pas d’aimer l’art, c’est d’ aimer le beau et de croire que l’art est destiné à prod
 contagion » qui a porté le nom de Racine, et je doute que M. Tolstoï aime beaucoup cet homme-là. Il y a eu une « contagion 
t élevé surtout par une mère passionnée d’affection pour lui et qu’il aima lui-même avec une piété infinie et une sollicitud
la vie, on trouve qu’elles vont toutes à le rendre plus digne d’être aimé et plus capable d’aimer lui-même. Cette grâce ext
lles vont toutes à le rendre plus digne d’être aimé et plus capable d’ aimer lui-même. Cette grâce extérieure dont il est revê
u contraire, et s’épuise, elle en vient à perdre la fois et ce goût d’ aimer et ce droit d’être aimé qui sont les marques de l
elle en vient à perdre la fois et ce goût d’aimer et ce droit d’être aimé qui sont les marques de la vraie jeunesse… C’est
ieux, fidèle à ses croyances et, s’il n’a plus à ses côtés ceux qui l’ aimaient , toujours fidèle aux souvenirs, il ne connaît pas
r vivre dans sa ville natale, et de rencontrer ses amis dans les rues aimées , quand tout à coup un heurt survint. Un journal,
tres portent comme elle des arbres ; mais nous ne connaissons, nous n’ aimons que les siens. Il n’y a pas que les habitants en
e libre et puissant esprit. À la vérité, Ruel était trop artiste pour aimer aucun métier, et au demeurant, comme disait La Br
au-dessous. Ils la subissent ou ils prétendent à la dominer. Ils ne l’ aiment pas. Ils ont comme un vague désir d’y échapper. M
us belle. De là son « réalisme ». « En définitive, dit Doudan, nous n’ aimons que deux choses : l’idéal et notre ressemblance. 
mme artiste, il n’y aura rien qui vous semble plus naturel. L’artiste aime la vérité, la vie et la beauté. L’héroïsme est pr
assez que je suis de cet avis ; mais je suis un peu ce mulâtre qui n’ aimait pas qu’on poussât la conviction jusqu’à être nègr
lus grands même qu’ils ne sont. « Ce n’est pas tant l’antiquité qu’il aime que la vertu… Est-ce du scepticisme, cela ? » — I
vergnes, ancien élève de l’École des Beaux-Arts, qui s’écrie : « Je l’ aimais tant, comme professeur d’abord et comme ami ensui
ation d’avoir, grâce à vous, une image de notre cher professeur, tant aimé , tant admiré. Je vous prie de croire que son souv
s, il me fait retrouver dans un ami tel que vous un frère que je puis aimer en même temps d’une affection paternelle… » — Et,
mme il fut chéri de tous ceux à qui il a permis de le connaître. On l’ aimait pleinement dans cette rédaction du Français qui é
le caressant, en très fin psychologue et en très doux ami : « Je vous aime bien ; je plains parfois vos petites faiblesses ;
comme en disait l’abbé Perreyve et surtout assurez-le bien que nous l’ aimons profondément. » M. Guillaume, en villégiature à
ole, comme la lui donnait à l’École normale M. de la Coulonche, qui l’ aimait tant, qui l’avait distingué tout de suite dès Cha
se du bien, de la vérité et de tout ce qui est grand et beau. Je vous aime et vous embrasse, comme votre enfant d’abord, don
tre âme : mais je veux aussi que vous songiez que cet enfant qui vous aime tant est capable de mériter quelque respect et qu
éducation que m’a donnée ma chère maman. Soyez tranquilles, on peut s’ aimer de loin aussi bien que de près. [La lettre suivan
ci était pieux mensonge.] Et même, lorsqu’on est séparé de ceux qu’on aime , alors l’affection devient plus grave, plus sévèr
, alors l’affection devient plus grave, plus sévère, plus profonde. J’ aime aussi de tout mon cœur, de loin comme de près, me
s, qui m’ont montré, par leurs bonnes grosses larmes, combien elles m’ aimaient , et aussi mon brave Henri [son frère], mon meille
le dire avec orgueil, je ne sais s’il est beaucoup de jeunes gens qui aiment le foyer de la maison comme je l’aime ! Je ne con
t beaucoup de jeunes gens qui aiment le foyer de la maison comme je l’ aime  ! Je ne connais ni n’ai envie de connaître le mon
, plus sûr de pouvoir tranquillement vivre toujours avec eux. Je vous aime , je vous aime, je vous aime, et je vous embrasse
pouvoir tranquillement vivre toujours avec eux. Je vous aime, je vous aime , je vous aime, et je vous embrasse mille fois. Cr
illement vivre toujours avec eux. Je vous aime, je vous aime, je vous aime , et je vous embrasse mille fois. Croyez-moi, la d
suis plus seul ; et vous, ne vous croyez plus séparés de moi. Je vous aime tant que je crois que je pourrai toujours me figu
revivre ! Savez-vous bien que je suis à moitié mort ici ! Personne à aimer . Mais je vais me retrouver en vous embrassant. Dé
as né voyageur, — ou bien il me faudrait voyager avec quelqu’un que j’ aimerais beaucoup. Que je suis content d’en avoir fini ave
en disant d’un ton bourru : “Pas de monnaie !” À Marseille, mon homme aime mieux se ficher de moi, poliment, avec obligeance
dit cependant qu’il ne voulait pas qu’on étalât ses muscles, qu’il n’ aimait pas les Hercules qui suent ; mais, enfin, qu’il f
Le triste honneur m’est revenu, aidé par M. Henri Ruel, le frère bien aimé de l’auteur, d’introduire ce livre auprès du publ
a douceur, et les attentions, et toutes les choses qui montrent qu’on aime . Mais la volonté, c’est ce qui doit se montrer d’
80 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »
de ? demande le catéchisme romain  J’ai été créé et mis au monde pour aimer Dieu, le servir et, par là, mériter la vie éterne
t depuis longtemps sa femme, qui est une petite amie d’enfance ; il l’ aime et il est aimé d’elle. Sans doute il se demande s
mps sa femme, qui est une petite amie d’enfance ; il l’aime et il est aimé d’elle. Sans doute il se demande si la vie en com
les veines !) Aux inquiétudes qu’il a senties le père reconnaît qu’il aime son enfant. (Ce n’est pas trop tôt !) Cependant i
r la vanité des autres. Que dis-je ? Il s’est aperçu ce jour-là qu’il aimait la vie, même douloureuse : «… Et, pour la premiè
istesses qu’elle m’a inspirés. On a beau la haïr et la mépriser, on l’ aime pourtant ; elle a, jusque dans ses pires cruautés
déjà chrétienne. La vie n’a de sens que pour ceux qui croient et qui aiment  : telle est sa conclusion. Son livre se rattache
réellement solidaires ; je crois aussi (ceci est de Pascal) que nous aimons les autres (ou d’autres que nous) aussi « naturel
s autres (ou d’autres que nous) aussi « naturellement » que nous nous aimons nous-même ; et que, de cette vérité sentie et de
oute une morale. Je crois que notre intérêt et notre plaisir, c’est d’ aimer autre chose que nous, de travailler pour ceux que
c’est d’aimer autre chose que nous, de travailler pour ceux que nous aimons et, par-delà, en vue de la communauté tout entièr
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491
fasse plus de plaisir que le vin d’Espagne, de changer de goût, et d’ aimer mieux le vin d’Espagne que l’autre. La prédilecti
onc point de notre raison, non plus que la prédilection qui nous fait aimer un genre de poësie preferablement aux autres. Cet
isent en nous ces sortes de changemens. Une passion triste, nous fait aimer durant un temps des livres assortis à notre humeu
ne, leur préfere à trente ans ces mêmes tragédies. Je dis préferer et aimer mieux, et non pas loüer et blâmer, car en préfera
celle des fables de La Fontaine, on ne laisse pas de loüer et même d’ aimer toûjours ces fables. L’homme dont je parle aimera
s de loüer et même d’aimer toûjours ces fables. L’homme dont je parle aimera mieux à soixante ans les comédies de Moliere, qui
refléxions sur ce qu’il aura observé dans le cours de sa vie, qu’il n’ aimera les tragédies de Racine, pour lesquelles il avoit
82 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « La reine Marguerite. Ses mémoires et ses lettres. » pp. 182-200
esse avaient plus de convenance, étant le naturel des vieilles gens d’ aimer les petits enfants, et de ceux qui sont en âge pa
nourriture que nous avons prise ensemble ne nous oblige moins à nous aimer que la proximité… Nous avons été jusques ici natu
et qui ne lui est point hostile, Dupleix, a dit d’elle : « Elle avait aimé Henri duc de Guise, qui fut tué à Blois, et avait
son cœur en ce prince qui avait des conditions attrayantes, qu’elle n’ aima jamais le roi de Navarre, depuis roi de France, d
ruques blondes « plus ou moins gentiment façonnées ». Son beau visage aimait à paraître « tout diapré et fardé ». Elle soignai
ure éloquemment et pertinemment sans s’aider d’aucun interprète. Elle aimait les vers et elle en faisait, et s’en faisait fair
quintessencié. On l’appelait volontiers chez elle Vénus-Uranie. Elle aimait les beaux discours sur des sujets relevés de phil
uerite, des ailes du désir et de l’affection maternelle ». Marguerite aime et affecte encore les comparaisons empruntées à u
i furent de tout temps le vœu de son imagination et de son cœur. Elle aimait avant tout ces sphères d’enchantement, ces îles F
mour qu’elle adressait à l’un de ceux qu’elle a dans un temps le plus aimés , Harlay de Champvallon. Ici ce n’est plus le styl
l semblerait, en vérité, à lire ces lettres, que Marguerite n’a point aimé de cœur, mais plutôt de tête et d’imagination ; q
ique, qui nous dit mieux le secret de sa vie : « Voulez-vous cesser d’ aimer  ? possédez la chose aimée. » C’était pour échappe
e secret de sa vie : « Voulez-vous cesser d’aimer ? possédez la chose aimée . » C’était pour échapper au moins en idée à ce pr
e eut encore ses aventures galantes et sanglantes : un écuyer qu’elle aimait fut tué près de son carrosse par un domestique ja
ent le bon sens qui présidait à sa vie. Au milieu de cela, elle était aimée  : « Le 27 du mois de mars (1615), dit un contempo
cardinal de Richelieu : « Elle était le refuge des hommes de lettres, aimait à les entendre parler ; sa table en était toujour
83 (1898) Impressions de théâtre. Dixième série
faire millionnaire au dénouement, comme s’ils étaient incapables de l’ aimer toute nue (le Duc Job est un témoignage presque i
l’autre, ni prendre le vice pour la vertu. Celle-ci se fait toujours aimer , quoique malheureuse ; et celui-là se fait toujou
atre ou cinq fois sur sept, ce qui est une jolie proportion. J’aurais aimé , pour ma part, qu’il prît encore moins au sérieux
ndide et tendre, — charmante, — c’est l’Allemagne que nous avons tant aimée . Don Carlos, tragédie allemande, est, dans ses pa
rivains, distingue très sûrement et très nettement le bien du mal, et aime à nous signifier fortement qu’il fait cette disti
ous aussi, si nous avions été accablés par les mêmes nécessités ; les aimer du moins pour leur résignation, eux qui sont le n
ir est la même pour tous ; ou, du moins, ce par quoi un corps se fait aimer d’un autre, se distingue pour lui de tous les aut
à la maison de santé. L’infidélité intangible et le partage d’une âme aimée , on en peut souffrir, mais non pas jusqu’au délir
l’obsession d’images qu’une foule assemblée n’aurait certainement pas aimé à rencontrer là. [Eschyle — Les Perses] L’O
fin, et surtout par leur amour. Remède infaillible. Car, puisqu’ils s’ aiment , ils veulent être l’un à l’autre, et, puisqu’ils
ilement émue de son étreinte ? Mais c’est peut-être parce qu’elle l’a aimé jadis : cela nous a été dit au premier acte. L’ém
tiquant, moins par imitation que par une naturelle fureur de rêver, d’ aimer , de souffrir, de vivre et de dévorer tous les fru
de mineure. Mais passons. Donc, ayant feint la débauche, Lorenzo l’a aimée  ; et, pour avoir vu la faiblesse de beaucoup de j
s, morte d’avoir pris pour vertu le songe de son orgueil et de s’être aimée uniquement elle-même quand elle croyait aimer le
on orgueil et de s’être aimée uniquement elle-même quand elle croyait aimer le devoir théâtral et fastueux que son caprice s’
ot à Pierre, et que ces deux amis du Monomotapa ont donc coutume de s’ aimer de très loin et vivent parfaitement l’un sans l’a
hristiania. Cette nomination dépendait de l’avocat Hinkel. Or, Hinkel aimait Ella Rentheim, laquelle adorait Borkman et lui ét
Entrons maintenant dans l’action. Ella, vieille, très malade, et qui aime tendrement Erhart, sans doute parce qu’elle a ado
Borkman, mais il ne lui en veut pas du tout. Ces deux visionnaires s’ aiment parce qu’ils sont tous deux des incompris. Ils ca
sse à Ella que, tout en la sacrifiant à son rêve de puissance, il l’a aimée , et que c’est pour cela qu’il n’a jamais touché à
ans cœur… Mais à présent je comprends tout ! Tu as trahi celle que tu aimais  ! moi, moi, moi !… Tu n’as pas craint de sacrifie
malade, dit Ella. Erhart, viens avec moi. » Il répond : « Tante, je t’ aime bien, mais tu me demandes un sacrifice que je ne
cte, Ella lui répète ; « Tu as tué la vie d’amour dans la femme qui t’ aimait et que tu aimais aussi. Et c’est pourquoi tu ne t
ète ; « Tu as tué la vie d’amour dans la femme qui t’aimait et que tu aimais aussi. Et c’est pourquoi tu ne toucheras jamais l
autres ni en soi. » Erhart : « Vivre, vivre, vivre ! » Mme Wilton : «  Aimer , aimer, aimer ! » Chacun ressasse les mêmes propo
ni en soi. » Erhart : « Vivre, vivre, vivre ! » Mme Wilton : « Aimer, aimer , aimer ! » Chacun ressasse les mêmes propos, et p
oi. » Erhart : « Vivre, vivre, vivre ! » Mme Wilton : « Aimer, aimer, aimer  ! » Chacun ressasse les mêmes propos, et presque
cela est très bien vu. Nous sommes très indulgents aux morts que nous aimons . Nous nous reprochons de ne pas les avoir assez a
morts que nous aimons. Nous nous reprochons de ne pas les avoir assez aimés pendant qu’ils étaient là. Ce que nous avons sent
nous plaignons les morts d’être morts, tout simplement parce que nous aimons la vie et que nous nous voyons à leur place ; et
, dans la voiture.) Et Philippe ne nie pas son trouble ; il dit : « J’ aime profondément Thérèse, mais je me connais, je suis
ons fort bien que Philippe et Hélène se reprendront. Les amants qui s’ aiment se reprennent presque toujours quand un seul des
pour une personne qui insistait beaucoup, — trahi une maîtresse qu’il aimait pourtant de tout son cœur. Et il nous est loisibl
, à cette nouveauté. J’ignore si, comme on le répète, on ne sait plus aimer dans la réalité ; mais on s’est certainement remi
sait plus aimer dans la réalité ; mais on s’est certainement remis à aimer sur les planches, d’un violent amour de chair, tr
re sourire l’auteur d’Amants si la Douloureuse était d’un autre. Et j’ aime , — sous tout cet esprit, sous toute cette observa
rejoint sa fille. L’enfant (elle a dix-sept ans) lui dit : « Maman, j’ aime un jeune homme, très bon et très gentil, et je ve
au fils de votre maîtresse ? — Pourquoi pas, répond-il, puisqu’ils s’ aiment  ? — Mais moi, je refuse mon consentement. — Le mi
mari qui désire qu’on ne parle pas de sa femme ; et c’est un père qui aime infiniment son fils. Et donc, il dicte cette ‘ se
eaucoup aux considérants : « Il faut marier ces enfants, puisqu’ils s’ aiment . Je vais garder ma femme. Vous, monsieur de Ragua
is de plus délié et de plus souple, et que j’aurais eu la faiblesse d’ aimer mieux, j’en ai peur. Àl’Odéon : Le Chemineau,
Toinet, le fils de Toinette et du chemineau, veut mourir parce qu’il aime sans espérance la fille de maître Pierre, un rich
quoi, il reprend son sac ; et en route ! et tant pis pour ceux qui l’ aiment  ! Il faut bien qu’il chemine, puisqu’il est le ch
ur un sou de méchanceté ; et si maître Pierre, le fermier avaricieux, aime un peu trop l’argent, il aime encore mieux sa fil
i maître Pierre, le fermier avaricieux, aime un peu trop l’argent, il aime encore mieux sa fille. Qu’est-ce à dire ? Le chem
st l’aventure d’un mari qui trouve ou commode ou de bon ton de ne pas aimer sa femme, sinon comme une camarade ou comme une a
ne associée, et qui, un beau jour, s’aperçoit, à sa jalousie, qu’il l’ aimait aussi autrement. C’est la donnée première du Préj
de second secrétaire, la démocratie française ; bien résolu à ne pas aimer sa femme, parce que cela serait de mauvais ton, e
rchiduc, et le rideau tombe. Toutefois, notre diplomate a beau ne pas aimer encore sa femme, il n’est pas content. Il s’adres
c dans un pavillon de chasse. Je n’ai aucune notion des cours. Mais j’ aimerais qu’on m’affirmât que le proxénétisme ne s’y prati
esse de toutes les ruptures, même de celles qui délient ceux qui ne s’ aiment plus. L’auteur de Poil de Carotte, de l’Écornifle
onc deux raisons de lui dire adieu. Mais ma vraie raison, c’est que j’ aimais et estimais singulièrement ce parfait honnête hom
ici, rapportés et commentés par une femme. Et je sens que je pourrais aimer tout à fait ce tableau-là, s’il était en mon pouv
. Il a même le mot pour rire. À l’ivrogne qui s’accuse de n’avoir pas aimé l’eau, il réplique : Je l’ai changée en vin aux
x noirs, cela ne manque pas de bravoure, cela veut dire : « Il faut m’ aimer comme je suis », et cela se peut admettre sans tr
les de sortir de soi. N’importe ; toujours semblables au fond, on les aime d’autant plus, quand on les aime. Enfin, nous ver
toujours semblables au fond, on les aime d’autant plus, quand on les aime . Enfin, nous verrons bien si Mme Duse saura, dans
tionnaire, restée à dix-huit ans orpheline et sans un sou, elle a été aimée d’un certain Perrin, paysan d’origine qui travail
mes en province). Elle est devenue la maîtresse de Perrin, car elle l’ aimait , et la mère du jeune homme s’opposait au mariage 
elle ne veut pas « servir » ; c’est son idée et c’est son droit. Elle aime mieux « faire des journées » quand elle en trouve
i se dessèche d’inquiétude et d’ennui. Il est timide et incertain. Il aime depuis longtemps Rosine. Quand elle a été quittée
jeu et de la chasse. Il tient donc à Rosine ce discours : « Nous nous aimons  ; venez avec moi ; nous serons malheureux ou nous
ct d’isolés et de naufragés qui, les conduisant à s’unir puisqu’ils s’ aiment , les fait se contenter de l’union libre, puisque
royance au libre arbitre, la science, et, finalement, la mort. — S’il aime , certes, la vertu, il ignore tout à fait quel en
mplateur de futilités et de fugitivités jolies qu’il jugeait et qu’il aimait , Çakya-Mouni de boulevard, au nirvâna égayé par d
ne n’est méchant. Sartorys n’a que le tort d’épouser Froufrou et de l’ aimer trop ; Froufrou a un fond de loyauté et de courag
de Musset, sont également fort loin de contenir tout l’univers moral. Aimons Meilhac comme il est, puisque nous l’aimons. Il a
nir tout l’univers moral. Aimons Meilhac comme il est, puisque nous l’ aimons . Il a une grâce infinie. Il a — combinaison rare 
chérissant sur les Amazones, elles se sont coupé les deux seins. Je n’ aime pas ce genre de pièces parce que je n’aime pas le
coupé les deux seins. Je n’aime pas ce genre de pièces parce que je n’ aime pas les pièces à thèse. Une pièce à thèse est un
 » Suit une explication, confuse et vraie, avec le mari : « Vous ne m’ aimez plus, dit-elle, puisque vous avez une maîtresse.
iniment de bien ou d’infiniment de mal. Renoncez à votre maîtresse et aimez -moi. — Trop tard. C’est vous qui n’avez pas voulu
dirige vers la porte. « Où allez-vous ? — Je vais, dit-il, où l’on m’ aime . — Et moi, dit-elle, je vais au mal. » Ici nous n
me. Quant à lui, il s’est aperçu, comme cela, tout d’un coup, qu’il n’ aimait plus Mme Gerboy. Peut-être vont-ils se réconcilie
ental, et peut-être charnel, entre deux époux qui ont, commencé par s’ aimer , on verrait ce que vaut l’histoire, ce qu’elle co
curable entre deux jeunes époux qui se sont, on nous le dit, beaucoup aimés et, par conséquent, désirés avant le mariage. Et
essera à quelque autre ? Cette femme m’écœure, simplement. Ne peut-on aimer en dehors de ce qu’elle cherche (sans le dire) av
des personnes chez qui bien des choses nous déplaisent, quand on les aime en somme et qu’on est aimé d’elles ; et l’on nous
n des choses nous déplaisent, quand on les aime en somme et qu’on est aimé d’elles ; et l’on nous dit que c’est le cas de Lo
e porté sur notre caractère, et se pardonne bien plus malaisément. On aimerait presque mieux être accusé d’un crime, et on aimer
malaisément. On aimerait presque mieux être accusé d’un crime, et on aimerait certainement mieux être accusé d’un péché. Et, po
t qu’elle l’est avec une courageuse uniformité, et que toutefois elle aime ses enfants comme il arrive presque toujours aux
, de susciter quelque combat dans cette âme partagée. Sa Frédégonde n’ aime pas son amant et ne se sert de lui que comme d’un
nt au romantisme et aux touchantes incertitudes du beau capitaine qui aime Mérovée et promet de le tuer ; qui veut le tuer,
s ont une très jolie et très subtile scène, où ils font semblant de s’ aimer quoiqu’ils se désirent à peine ; où chacun d’eux
rites, ayant d’ailleurs des cerveaux hors du commun, les ont beaucoup aimées , ces deux pièces ne sont point indifférentes ; et
tant la garde-malade très tendre du cadet dont elle est passionnément aimée . — Les deux frères ont une grand’mère, qui sait t
Il a la souffrance si inventive, si fertile en images, qu’il la doit aimer , bien qu’il en meure. La vie de l’usine proche es
e et son ivresse de sentir dans ses membres le sang de la femme qu’il aime (« l’on sang ! Je l’ai reçu les yeux fermés, dans
’effet est le même que si, dans un conte d’amour, le sang de la femme aimée avait été infusé à l’amant, sans l’aide d’aucune
e le drame de M. Henry Bataille vers le rêve : Marthe, la jeune fille aimée des deux frères, est aveugle. Cela, joint au don
cœur, et, quand l’aîné veut la reprendre, elle sent à quel point elle aime le cadet. Mais, en se refusant à Maxime, elle lui
suis née une espèce de servante… » Elle dit à un endroit : « Que tu m’ aimes ou non, je ne tiens pas à savoir… Si j’étais comm
t-il à Grand’mère. Mais quand je ne serai plus, tu lui diras que je l’ aimais encore. Il faut me le promettre. » Et, quand il e
oudrez. Je m’efforcerai de vous rendre heureuse : j’apprendrai à vous aimer . Je vous promets, quoi qu’il arrive, une grande b
’attendait sa niaiserie échauffée, pose à Henri ses conditions : il l’ aimera assez pour aliéner sa liberté ; il lui obéira ave
Jean qui intervient. Mais Jean, ferme sur son programme : « Henri, tu aimes ma femme, dit-il avec suavité. Henri, tu es libre
ochera jamais rien, mais qu’on s’efforcera de te consoler, que l’on t’ aimera davantage peut-être pour tes erreurs et tes faibl
ssent épargnées : elle est si peu faite pour souffrir ! Puisse-t-il t’ aimer comme le méritent ta grâce et ta fragilité ! Tout
Jean, dans sa solitude, n’a pu se passer de Germaine et s’est mis à l’ aimer d’amour. — Là-dessus son ami Henri vient lui dire
sonne, ni regretter ce qui est arrivé. Je ne serais pas sûre que tu m’ aimes sans cela… Nous n’avons rien à nous reprocher l’u
observations, répond « Je tâcherai », et conclut : « Enfin, nous nous aimons déjà, ce sera notre force : peut-être un jour nou
enri : « Alors, c’est ardemment, passionnément, absolument que vous m’ aimez , comme il faut que l’on aime, comme je veux que l
t, passionnément, absolument que vous m’aimez, comme il faut que l’on aime , comme je veux que l’on m’aime ?… Prenez garde !
e vous m’aimez, comme il faut que l’on aime, comme je veux que l’on m’ aime  ?… Prenez garde ! mon amour serait tyrannique : c
roublée au plus profond de moi. Ah ! comme je suis fière d’être enfin aimée ainsi, d’un amour capable de me préférer à tout a
lles l’exigent, et en ces termes ! Et alors voyez ce qui arrive. Nous aimons Jean, après tout, quoiqu’il ne soit exempt ni d’a
— Le don qu’il lui fait de toute sa vie ne se comprendrait que s’il l’ aimait d’amour : mais, dans ce cas, il ne se sacrifierai
de certaines conditions. Il se sacrifierait comme le font ceux qui «  aiment  », c’est-à-dire avec l’arrière-pensée de reprendr
ment », c’est-à-dire avec l’arrière-pensée de reprendre sa mise. S’il aimait Germaine d’amour, avec son cœur, mais avec sa cha
— Bref, l’abnégation de Jean paraît invraisemblable du moment qu’il n’ aime pas Germaine, et le paraîtrait plus encore s’il l
moment qu’il n’aime pas Germaine, et le paraîtrait plus encore s’il l’ aimait . Voilà mon objection. L’auteur répondrait probabl
naturel ; et il consent à épouser, pour être riche, une femme qu’il n’ aime pas, et une veuve, ce qui est d’un jeune homme bi
ssiques dont son enfance avait été nourrie chez les Jésuites et qu’il aimait un peu par coutume et docilité, il se mit, déjà v
l aimait un peu par coutume et docilité, il se mit, déjà vieux, à les aimer en pleine connaissance de cause et avec une très
comédiens et comédiennes à sa table et qui fréquente chez eux, et qui aime vivre dans ce monde-là, méprise en réalité le thé
ette exigence lui semblerait niaise et même absurde : mais comme il l’ aime pourtant ! De quelle passion grondeuse, bougonne,
ette plante britannique si amère et si sauvage », et il conclut : « J’ aime mieux Shakspeare tout nu que garrotté par Aristot
etc. Il comprend et il sent le théâtre grec. — Il a le tort de ne pas aimer l’Hippolyte d’Euripide, mais il ne le définit poi
voir cité cette phrase de la veuve d’Hector : « Ah ! mon cher mari, j’ aimais vos maîtresses pour l’amour de vous ; combien de
cela, nous qui nous piquons de si bien comprendre l’antiquité et de l’ aimer toute crue ? Seigneur ! qu’avons-nous donc invent
s prétexte d’un bal où elle doit aller le soir ; et Antonin, qui ne l’ aime pas, mais qui a du sang, est troublé par ces bras
tie de sa torpeur de jeune mariée, se rend nettement compte qu’elle n’ aime pas son mari, et qu’apparemment elle ne sera jama
prendre mutuellement et, par suite, de se pardonner et peut-être de s’ aimer , car tout cela s’enchaîne. D’autant plus qu’Anton
d’un secret changement moral, supplie sa femme de considérer qu’il l’ aime après tout, de la grossière façon qu’il peut, mai
et inventeur de son état, un vieux garçon bizarre que la pauvre fille aime en secret ; et voilà qu’elle apprend qu’il a un f
abîmes de désespoir ; que Caroline, durement déçue dans son besoin d’ aimer , renonce, à cause de cela même, à la seule consol
nt sa complice ; et, si elle avait le cœur mieux placé, elle voudrait aimer son mari, puisque c’est le seul moyen qu’elle ait
qui vous écrivîtes une si belle préface ? Vous le plaindriez ; vous l’ aimeriez toujours ; mais sans doute vous lui en voudriez u
’autre part, Tristan, époux d’Oriane, et Yseult, femme du roi Mark, s’ aiment invinciblement et que, malgré tout ce qui est ent
ses : mais au moins croit-il à l’existence des braves gens. Et il les aime . Ce dur observateur a mis de la cordialité dans l
de Sancy, quinze ans, impressionnable, ardent, généreux, passionné, n’ aime que son château, sa forêt et ses chasses. C’est u
Jean a longtemps rêvé d’être le héros d’une fête pareille. Ce qu’il a aimé dans le martyre, c’est la gloire du triomphe et c
arge, en attendant qu’il lui trouve un mari. Or il découvre qu’il est aimé de Mariette, passionnément aimé. Il lui dit : « D
uve un mari. Or il découvre qu’il est aimé de Mariette, passionnément aimé . Il lui dit : « D’un mot je puis changer ton amou
de sympathie un peu fraternelle pour ceux qu’il faisait profession d’ aimer . Il est étrange, dis-je, que le féodal ressuscité
mencé par vouloir aider fastueusement les hommes, il finirait par les aimer . En même temps, il serait purgé de son orgueil ar
. L’enfant qui, à quinze ans, rêvait le martyre à cause des palmes, l’ aimerait même sans palmes vingt ans après ; et, parce qu’i
sse. — Au fond, l’idéal de M. de Curel est encore aristocratique ; il aime Boussard, comme il aimait le chirurgien de la Nou
de M. de Curel est encore aristocratique ; il aime Boussard, comme il aimait le chirurgien de la Nouvelle Idole ; et je crois
e, de plus fier et de plus tendre. — La précieuse Roxane, secrètement aimée de son cousin Cyrano, lui a donné rendez-vous. Ce
i a donné rendez-vous. Ce qu’elle a à lui dire, hélas ! c’est qu’elle aime un beau garçon, Christian de Neuvillette, qui vie
à Dorante les vers que celui-ci envoie à Lucile sa maîtresse, Damis n’ aime point Lucile ; et ce n’est donc plus du tout la m
nt qu’après tout, c’est son cœur à lui et c’est son esprit qui seront aimés , sans qu’elle le sache, de celle qu’il adore. Voi
tian, abandonné à ses seules ressources, ne sait que dire : « Je vous aime  ! » et la précieuse juge que c’est un peu court.
oxane lui dit que maintenant, par la vertu de ses épîtres, ce qu’elle aime en lui, ce n’est plus la beauté de son visage, ma
c’est l’esprit et le cœur de Cyrano. « Ce n’est donc plus moi qu’elle aime  », se dit Christian. Et, ne pouvant se souffrir d
romantique selon Hugo ou Richepin ; — amoureux manqué, et qui n’a pu aimer que par procuration, et qui n’a pas été aimé ; po
x manqué, et qui n’a pu aimer que par procuration, et qui n’a pas été aimé  ; poète incomplet, et que Molière commence à pill
ppartient à l’auteur, excepté le grand et intelligent amour dont il a aimé ces visions passées ; excepté cette mélancolie vo
. Elle est profondément troublée et découvre avec épouvante qu’elle l’ aime encore. Toute la question est donc de savoir si e
s, de son côté, n’est point un petit jeune homme, — et, au fait, je l’ aime mieux pour elle, — il reste que cela fait tout de
Mais que nous veut cette enragée dont les cheveux grisonnent et qui n’ aime pas une minute avec son cœur ? Joignez un artific
e Aliette. Il ne la croit pas lépreuse, tout simplement parce qu’il l’ aime , et qu’elle est si jolie, et c’est en effet la me
bout de force qu’il me faut Encore un mois…. ……………………………………………… J’ai aimé dix-huit innocents, Je leur ai donné la lèpre à t
cher mal !… Venge-nous parce que je les hais Tous, excepté toi que j’ aime … Mais Aliette persiste dans sa pensée ; elle épo
ette persiste dans sa pensée ; elle épousera Ervoanik parce qu’elle l’ aime  ; et, parce qu’elle l’aime, elle lui refusera son
e ; elle épousera Ervoanik parce qu’elle l’aime ; et, parce qu’elle l’ aime , elle lui refusera son baiser. Alors la vieille s
elle Dieu m’a fait naître, Je vais entrer dans ma passion. … Mais il aime toujours Aliette, et encore plus, depuis que le s
ue l’amour des sens, c’est la haine, puisque, Aliette ayant jusque-là aimé Ervoanik avec son âme, c’est l’amour des sens, ré
écrété que la princesse Rose communiquerait sa beauté à celui qu’elle aimerait , et que le prince Biquet communiquerait son espri
avec Bottom… Eh ! oui, Riquet trouvera Rose spirituelle, puisqu’il l’ aimera  ; et, puisqu’elle l’aimera, elle le trouvera beau
uet trouvera Rose spirituelle, puisqu’il l’aimera ; et, puisqu’elle l’ aimera , elle le trouvera beau. Banville, après Perrault,
 ; puis, s’étant montré, il lui commandera de dire : « Je désire vous aimer . » Ainsi, il insinuera dans la cervelle molle de
uelle joie ! Nous rapprocher de cette espèce, lui obéir, la servir, l’ aimer , essayer de la comprendre, tel serait pour nous l
vre, autant qu’elles le peuvent, de notre vie ? Et comme elles savent aimer  ! L’amoureux bipède le plus passionné n’arrivera
84 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46
ie. Elle était follement sensible ; elle avait un grand besoin d’être aimée , — et elle faisait des vers. Elle eut le malheur
la malheureuse avait été lâchée, — puisque son petit garçon, qu’elle aimait avec une ardeur triste de fille-mère, mourut vers
oux. Cet ancien souvenir les rapprocha. Puis, Valmore s’aperçut qu’il aimait sa grande amie d’autrefois… C’était de ces comédi
eule au monde, avec un cœur meurtri, mais toujours un infini besoin d’ aimer et d’être aimée, un besoin surtout d’être bonne à
vec un cœur meurtri, mais toujours un infini besoin d’aimer et d’être aimée , un besoin surtout d’être bonne à quelqu’un, de s
t comme administrateur qu’il voudrait ce théâtre, et je t’avoue que j’ aimerais mieux présentement pour lui cette carrière que ce
sayer une direction théâtrale à Paris… » Ou encore : « Mon mari qui t’ aime de toujours incline jusqu’à tes genoux toutes ses
tonnant cabot-pontife de l’Éducation sentimentale ?) « Valmore, qui t’ aime bien à travers ses grincements de dents contre la
hes, et qu’elle avait alors vingt-trois ans, et non pas vingt. Elle l’ aime bien, son Valmore. Mais les rôles sont interverti
la Providence et à toi. » Et, le 7 décembre de la même année : « Je t’ aime  ! à tes pieds ou dans tes bras, je t’aime !… » El
e de la même année : « Je t’aime ! à tes pieds ou dans tes bras, je t’ aime  !… » Elle avait alors soixante ans ; et il est vr
les traiter toi-même avec indulgence et de ne rien haïr de ce qui t’a aimé … » Qu’est-ce à dire ? Au fond, cette absence de j
très profonde, et la plus candide admiration, mais qu’elle a toujours aimé « l’autre », le séducteur, l’ingrat, et qu’elle n
jours aimé « l’autre », le séducteur, l’ingrat, et qu’elle n’a jamais aimé que lui, au sens entier et redoutable du mot. Cel
urs et des plaintes de Pauline se sont produites dans ces vers que tu aimes , et dont elle est, en effet, le premier auteur. A
commençantes que, dans cette union bizarre, c’était le jeune mari qui aimait le plus ; et cela est assurément flatteur pour no
à ses accès de jalousie. Elle n’avait qu’une chose à dire : « Je ne l’ aime plus, et je le méprise. » Or, elle s’évertue dans
odigue à Pauline, délaissée par le petit père Auber !… Ah ! elle sait aimer et admirer, celle-là ! Tous les hommes et toutes
l leur eût sans doute été difficile d’être autrement : comment ne pas aimer , fût-ce en souriant un peu, cette passionnée tend
e faisaient si particulière et pittoresque à son insu ? Outre qu’elle aimait naturellement la beauté, le bonheur et le génie d
mait naturellement la beauté, le bonheur et le génie des autres, elle aimait encore, dans ses illustres amis, la bonté émue et
humanitaire !… Il a toute la grâce d’un enfant. Celui-là encore, tu l’ aimerais beaucoup, si pauvre, si curé de campagne, avec se
ur découvert… Il demeure attaché à l’idée de te ramener à Paris. Il t’ aime et t’honore, et fera tout dans des circonstances
te servir… » — « M. Sainte-Beuve est venu dîner tranquillement ; il t’ aime et te regrettait beaucoup. » — « M. Sainte-Beuve
fois adorables — et excessifs — à cette élève de Sainte-Beuve. Elle l’ aimait , elle la vénérait, mais se sentait incapable de «
85 (1908) Jean Racine pp. 1-325
ais ce parallèle, suggéré par un hasard, serait fort artificiel, et j’ aime mieux vous avouer qu’il y a peu de rapports, sino
de belles représentations de la vie humaine ! À cause de cela nous l’ aimons aujourd’hui, je pense, plus qu’on n’a jamais fait
i, je pense, plus qu’on n’a jamais fait. Et cependant on l’a beaucoup aimé déjà au xviie  siècle (aimé autant que haï). Il a
jamais fait. Et cependant on l’a beaucoup aimé déjà au xviie  siècle ( aimé autant que haï). Il a eu pour lui, tout de suite,
le. Aujourd’hui, je le répète, Racine est extrêmement en faveur. On l’ aime plus que jamais, un peu par réaction contre le me
la fin, il le trouve aussi malin que d’Ennery. Nous apportons aussi à aimer Racine un sentiment qui est une sorte de national
qui a pour lui l’amour le plus inquiet. Le janséniste est l’homme qui aime Dieu avec le plus de désintéressement, puisqu’il
défendre contre les rats, et où il l’appelle son fils et lui dit : «  Aimez toujours votre papa comme il vous aime. » Il fut
pelle son fils et lui dit : « Aimez toujours votre papa comme il vous aime . » Il fut spécialement le professeur de rhétoriq
e ses vêtements de pauvre qui le font moquer des gardes. Il dira : J’ aimais fort les sentences, ce qui est le caractère des m
ire. Voilà les quatre professeurs de Racine. Celui qu’il semble avoir aimé et vénéré le plus est justement ce bizarre et dél
fant Racine lisait l’histoire — assez brutale — d’un jeune homme trop aimé de sa belle-mère, c’est-à-dire, sous d’autres nom
ues années plus tard, La Fontaine, dans sa Psyché, dira de lui : « Il aimait extrêmement les jardins, les fleurs, les ombrages
eille. Ce Tristan et ce Théophile sont des poètes ingénieux — et qui aiment la nature, oh ! mon Dieu, peut-être autant que no
— et qui aiment la nature, oh ! mon Dieu, peut-être autant que nous l’ aimons . Seulement, c’est plus fort qu’eux, ils ne peuven
euxième : Je vois ce cloître vénérable, Ces beaux lieux du ciel bien aimés , Qui de cent temples animés Cachent la richesse a
s n’étaient pas parfaitement conséquents avec eux-mêmes, et je les en aime davantage. — Il est bien probable, d’ailleurs, qu
ttres seraient assez heureuses pour vous plaire, que me sert cela ? J’ aimerais mieux recevoir un soufflet ou un coup de poing de
lue à mademoiselle Roste, du Marais ; que mademoiselle Roste l’avait aimée , et aussi le comédien La Roque ; mais qu’ensuite
ein La Roque montre ce changement… J’ai bien peur que les comédiens n’ aiment à présent que le galimatias, pourvu qu’il vienne
sensibilité dont Racine, enfant scrupuleux et qui voulait pouvoir les aimer sans péché, a su trouver le germe dans l’antiquit
paganiser le christianisme, il christianise le paganisme. Car il les aimait tous les deux. La Bruyère dit fort bien : « Osera
le reste, témoigne de l’étendue de sa sensibilité, de sa puissance d’ aimer , de la richesse de son âme. Retenons aujourd’hui
t aimable, Je ne sentais en moi rien qui ne fût amour. Ainsi je fis d’ aimer l’aimable apprentissage ; Je m’y suis plu depuis,
je fis d’aimer l’aimable apprentissage ; Je m’y suis plu depuis, j’en aime la douceur ; J’ai toujours dans l’esprit tes yeux
s où Molière se confesse à Chapelle.) … La Béjart, raconte Grimarest, aimait mieux être l’amie de Molière que sa belle-mère ;
de nommer Chapelle. C’était un garçon fort gai, assez ivrogne, et qui aimait faire de grosses farces. Lui aussi, dans les vers
utume, de proposer une promenade en quelque lieu hors de la ville… Il aimait extrêmement les jardins, les fleurs et les ombrag
(La Fontaine) lui ressemblait en cela, mais on peut dire que celui-ci aimait toutes choses. Ces passions, qui leur remplissaie
en mon absence Et que, pensant à moi, vous penseriez aussi Qu’il faut aimer beaucoup pour obéir ainsi. Antigone Oui, je l’av
saurai si bien l’envenimer Qu’ils périront tous deux plutôt que de s’ aimer . Les autres ennemis n’ont que de courtes haines :
lant, le guerrier qui fait des prouesses pour plaire à la femme qu’il aime et pour l’honorer, cela est dans la tradition nat
ide, presque pareille à un ballet militaire un peu accentué. Racine l’ aime , ce jeune roi (Racine est déjà reçu à la cour), e
ssion ainsi que sa sœur Cléophile qui, déjà, connaît Alexandre et est aimée de lui. Le roi Porus et la reine Axiane sont pour
un peu la situation et les sentiments, c’est que la reine Axiane est aimée à la fois de Porus et de Taxile, si bien que Taxi
e offre. Sur quoi la reine Axiane avoue à Porus que c’est lui qu’elle aime . La bataille s’engage, — oh ! tout à fait à la ca
e Grand répond : « Que vous me connaissez mal ! Autrefois, oui, je n’ aimais que la gloire. Les beautés de la Perse à mes yeu
tout le monde se réconcilie ; et Axiane elle-même dit à Cléophile : Aimez et possédez l’avantage charmant De voir toute la
s de Racine devait lui paraître amoureux hors de propos. Mais Boileau aimait Racine. Et alors, dans sa satire du Repas ridicul
e juge des choses qui lui appartiennent. Plaignez-le si vous voulez d’ aimer des bagatelles et d’estimer ceux qui les font ; m
ccès par une adroite concession au goût du jour, célèbre, triomphant, aimé du roi, très goûté d’Henriette d’Angleterre et de
e nom de Cléomène, officier de fortune, il défend cette reine dont il aime la fille ; que la pièce à partir du troisième act
ut une face imprévue. (Précepte qui regarde le genre de pièces qu’on aimait avant Racine, mais très peu le théâtre de Racine
nt pour lui une religion, et une religion excitatrice de vertus. Il n’ aime que pour orner son âme, et nous le voyons tout le
t : car enfin il aura été pendant cinq minutes l’époux de celle qu’il aime  ; et qu’est-ce que la mort, je vous prie ? D’aill
, grand amateur d’ordre, et qui se souvenait que la Fronde avait fort aimé le romanesque en littérature. Et ainsi il est peu
re de l’Énéide, où il retrouve cette pure Andromaque qu’il avait déjà aimée dans l’Iliade (car déjà, écolier à Port-Royal, il
omaque, la veuve d’Hector, et son fils, l’enfant Astyanax. Et Pyrrhus aime la belle captive, et ne peut se décider à épouser
livrer le jeune Astyanax. Oreste est le cousin germain d’Hermione. Il aime la jeune fille depuis longtemps et avec passion.
vous donne ou que vous attendez d’elle des sensations uniques. Vous l’ aimez comme une proie, avec l’éternelle terreur de la p
d’Hector et pour la mère d’Astyanax. On ne croit point qu’elle doive aimer ni un autre mari ni un autre fils. Ainsi christ
riste, importune à moi-même, Pouvez-vous souhaiter qu’Andromaque vous aime  ? Quels charmes ont pour vous des yeux infortunés
u’aussitôt que Pyrrhus est mort à cause d’elle, Andromaque se met à l’ aimer . Je ne dis pas seulement qu’elle lui est reconnai
reconnaissante et qu’elle le pleure par convenance : je dis qu’elle l’ aime . Cela ressort (oh ! Racine n’est point timide) d’
t Phèdre. Elle est dans notre littérature la première jeune fille qui aime jusqu’au crime et au suicide. Et cette possédée d
ans sa petite cour où elle attend Pyrrhus et se consume de n’être pas aimée  ; d’ailleurs capable de tout pour sa passion (c’e
De même, Oreste est encore autre chose qu’un possédé de l’amour, qui aime comme l’on hait ; capable de tuer ; capable aupar
dit solennellement tous les dieux, c’est la vulgaire aventure d’avoir aimé sans être aimé ; et quant au crime d’avoir, par j
ent tous les dieux, c’est la vulgaire aventure d’avoir aimé sans être aimé  ; et quant au crime d’avoir, par jalousie, laissé
ts à la face. Le fond de ses discours à Andromaque, c’est : « Je vous aime , épousez-moi, ou je livre votre fils pour être ég
Racine, « honorée de ses larmes ». Le jeune roi, d’un si grand goût, aime et défend Andromaque, comme il défendra les Plaid
pièce, Si l’on en croit et d’Olonne et Créqui. Créqui dit que Pyrrhus aime trop sa maîtresse. D’Olonne qu’Andromaque aime tr
Créqui dit que Pyrrhus aime trop sa maîtresse. D’Olonne qu’Andromaque aime trop son mari ; rappelant ainsi que Créqui n’ai
nne qu’Andromaque aime trop son mari ; rappelant ainsi que Créqui n’ aimait pas les femmes, et que d’Olonne était immensément
t au travers des flambeaux et des armes, Belle, sans ornement… Etc. J’ aimais jusqu’à ces pleurs que je faisais couler… Galant
laude : Je fléchis mon orgueil, j’allai prier Pallas… Silanus, qui l’ aimait , s’en vit abandonné Et marqua de son sang ce jou
gardé, malgré tout, des crédulités ; elle est mère à sa façon ; elle aime Néron comme l’instrument de son pouvoir, mais tou
u surplus, n’a rien d’invraisemblable. Henriette, duchesse d’Orléans, aimait Racine, et elle était curieuse des choses de l’es
rt : primo qu’elle avait l’esprit romanesque et aventureux et qu’elle aimait le danger ; et secundo qu’elle était charmante, j
Henriette était morte quand fut jouée cette Bérénice qu’elle eût tant aimée  ; car Bérénice est tendre et délicate comme elle.
e offense a pu les animer ? Hélas ! et qu’ai-je fait que de vous trop aimer  ?… Qu’avaient donc ces échauffés de romantiques
e ! nous remarquons qu’il est le plus à plaindre des trois, puisqu’il aime , lui, sans être aimé ; et pourtant, comme il rest
u’il est le plus à plaindre des trois, puisqu’il aime, lui, sans être aimé  ; et pourtant, comme il reste au second plan, sa
rénice veut être douce, et elle est cruelle malgré soi, parce qu’elle aime l’autre et qu’elle croit toucher à son rêve… En v
navoué : mais il souffre, premièrement, de faire souffrir celle qu’il aime , et secondement, de savoir que, si elle souffre,
l aime, et secondement, de savoir que, si elle souffre, c’est qu’elle aime un autre que lui. Et quant à elle… Ah ! quelle an
roit. Elle est bien obligée de reconnaître à ce signe que son amant l’ aime toujours, et elle puise dans cette certitude le c
énice, si « femme », si inconsciemment cruelle pour l’homme qu’elle n’ aime pas, mais par ce doux et faible Antiochus, qui ré
du Bourget, et que Musset et Olympio reverront le paysage où ils ont aimé  : Lieux charmants où mon cœur vous avait adorée
tresse », au sens où nous l’entendons aujourd’hui, de l’homme qu’elle aime  ? Racine dit de Bérénice : Je ne l’ai point pous
ne. J’allais dire : « C’est peut-être pour cela que toutes ces femmes aiment si fort ? » Ou bien j’allais parler de la pudeur
suppose que Titus devait épouser Domitie, mais que, tandis que Titus aime Bérénice, Domitie de son côté aime Domitian. Il s
omitie, mais que, tandis que Titus aime Bérénice, Domitie de son côté aime Domitian. Il s’agit donc, pour Domitie et Domitia
travaillant secrètement le Sénat dans cette pensée, Domitian feint d’ aimer lui-même Bérénice, afin d’exciter la jalousie de
eil eunuque qui s’entremet entre Bajazet et la sultane mère. La femme aimée de Bajazet, ce n’est point la princesse Atalide,
rc avec intensité et de la tête aux pieds.   Je ne sais si la façon d’ aimer de Roxane est exclusivement orientale, et, à vrai
e qu’elle trouve de mieux pour persuader et attendrir l’homme qu’elle aime , c’est de lui dire : « Prends garde ! ta vie est
de lui dire : « Prends garde ! ta vie est entre mes mains. Si tu ne m’ aimes , je te tue ! » Mais elle espère encore, et c’est
elle l’épargne. Quand elle ne peut plus douter, quand elle sait qu’il aime Atalide et que tous deux la trompaient, elle lui
trangler ma rivale sous tes yeux. Au reste, je ne te demande pas de m’ aimer tout de suite : Viens m’engager ta foi : le temp
s hésitation, — quitte à la faire coudre après dans un sac, — et il n’ aimerait pas Atalide de cet amour chaste, délicat, profond
té le plus héroïque. Le type devient ainsi très général. Tous ceux-là aimeront et comprendront Bajazet, qui ont été obligés de m
son amant avec tant d’énergie et qui, enfin, le perd parce qu’elle l’ aime trop, a pourtant des grâces réservées et chastes
 ». — « Iphigénie ». — « Phèdre » On sait bien que Dans un objet aimé tout nous devient aimable. Je vous avoue que j’a
e Dans un objet aimé tout nous devient aimable. Je vous avoue que j’ aime Racine tout entier et que je ne voudrais rien per
ême Alexandre ni même cette Thébaïde, qui est l’exercice d’un écolier aimé des dieux. Et, d’autre part, si je me permettais
ésence d’une œuvre, et cette simple et irréductible déclaration : « j’ aime  » ou « je n’aime pas ». Mais, au surplus, je pour
e, et cette simple et irréductible déclaration : « j’aime » ou « je n’ aime pas ». Mais, au surplus, je pourrais ici donner d
ennes », si je puis dire. Aussi sont-ce les deux tragédies que le roi aima le mieux, et celles qui (Andromaque mise à part)
er son amertume ; Je veux, sans que la mort ose me secourir, Toujours aimer , toujours souffrir, toujours mourir. Il y a là q
délicieuses à la Marquise, où Corneille la somme impérieusement de l’ aimer malgré ses rides, parce qu’il a du génie. À parti
onisbe parce qu’il ne hait pas assez les Romains ; Sertorius, qui dit aimer Viriathe, veut néanmoins la marier à son lieutena
bien qu’il ne pourra satisfaire que médiocrement la jeune femme qu’il aime et risque même d’y échouer tout à fait : d’où une
il est consumé. Mithridate ne déclare point en face à Monime qu’il l’ aime  : il attend d’être tout seul pour dire avec un râ
ce qu’il veut, c’est précisément Xipharès, celui de ses fils qui est aimé de Monime. — Tout y est : la torture continuelle
ois ingrats à la fois… Sans distinguer entre eux qui je hais ou qui j’ aime , Allons, et commençons par Xipharès lui-même. Mai
e et de la « tenue » ; Monime, fine Grecque parmi ces demi-barbares ; aimée de Mithridate et son épouse de nom en attendant q
ttendant qu’il ait le loisir de célébrer et de consommer le mariage ; aimée en même temps des deux fils du vieux roi et aiman
après qu’elle a reçu de Mithridate le poison libérateur : … Si tu m’ aimais , Phédime, il me fallait pleurer Quand d’un titre
une très bonne presse ». Que va-t-il faire maintenant ?   Racine, qui aime tant les poètes grecs et qui les connaît si bien,
folle amour a trop déshonorés… Ou bien : Orgueilleuse rivale, on t’ aime , et tu murmures… Elle l’a vu pleurer et changer d
ne savent pas, ne se demandent pas si elles sont coupables. Nous les aimons parce qu’elles sont belles, vraies, et qu’elles s
on cloître d’une incurable et mystérieuse passion… on la plaint, on l’ aime , on l’absout. Boileau, qui était un cœur droit et
ce dans toute l’histoire de la littérature. Car songez ! Racine était aimé . Il avait la gloire ; il était dans toute la forc
eille n’excita jamais de haine. Racine était sans doute de ceux qu’on aime ou qu’on exècre. Il excitait l’envie bien plus na
inceste, mais aussi le drame. Lorsque Phèdre a découvert qu’Hippolyte aime Aricie, elle la fait arrêter et « garder dans son
h ! qu’il y a donc réussi ! Et que sa Phèdre est peu haïssable ! Il l’ aimait tant qu’il n’a pu voir qu’elle dans sa pièce, et
des âmes pures qui s’imaginent que ce n’est pas blesser la pureté, d’ aimer d’un amour qui leur semble si sage. Ainsi l’on s
our son beau-fils. Et sans doute Phèdre haïssait son mal, mais elle l’ aimait aussi ; secrètement elle espérait l’assouvissemen
é, la vie passionnelle de Racine nous est peu connue. Il semble avoir aimé beaucoup mademoiselle Du Parc ; ce fut probableme
bien faite et avait la voix la plus touchante. Je crois que Racine l’ aima surtout à cause de cette voix qui rendait si péné
use, une vie d’honnête homme, de père de famille et de chrétien.   Il aime sa bonne femme. Il a deux fils et cinq filles, qu
se constamment, avec tous ses mérites, dans le cas de ne pouvoir être aimée ni estimée en pleine sécurité. — Femme d’un infir
ose, de se répéter commodément.) Racine et Boileau se sont solidement aimés . Pourtant, après plus de trente ans d’intimité et
i que j’ai d’y être. Vous m’êtes plus nécessaire à Paris qu’ici, et j’ aime encore mieux ne vous point voir que de vous voir
us beaux que les miens, et cependant personne ne le regarde ; on ne l’ aime que dans la bouche de ses acteurs : au lieu que,
éplaire par ce scrupule. — Seulement, voilà ! il avait l’imprudence d’ aimer le roi !   Vous connaissez le récit de Louis Raci
innocence de Port-Royal. — Puis Racine adorait le roi et croyait être aimé de lui. Ils s’étaient connus, ne l’oublions pas,
entes passions, revenu des amours terrestres et continuant toujours d’ aimer , mais d’autre façon, après avoir payé sa dette à
de sœur Lalie » ; le mot, un peu risqué, de la joviale Sévigné : « Il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses » ; le mot de
e mot, un peu risqué, de la joviale Sévigné : « Il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses » ; le mot de Racine lui-même, rec
» et ce vers du premier de ses quatre Cantiques spirituels : Si je n’ aime , je ne suis rien. Cette vie si vraiment humaine,
e femme amoureuse de son beau-fils et le persécutant parce qu’il ne l’ aime pas (Phèdre), voilà des choses qui se voient, not
t un peintre et un psychologue sans peur. Et c’est fort heureux. Je l’ aime mieux ainsi qu’esprit fort et peintre timide (com
es ; L’honneur parle, il suffît ; ce sont là nos oracles… ou si vous aimez mieux : Ô toi qui me connais, te semblait-il cro
sie, à la fois si ordonnée et si émouvante, c’est nous-mêmes que nous aimons  ; c’est — comme chez La Fontaine et Molière, mais
86 (1893) Impressions de théâtre. Septième série
aine. Presque tous ceux de ses aînés ou de ses contemporains que nous aimons le plus ont été l’objet de ses venimeuses et inin
mme tu es tenu à l’étroit par ces hommes qui font toujours semblant d’ aimer le peuple, lorsqu’il serait si facile de l’enrich
ait fille d’honnêtes petits bourgeois, et il se peut bien qu’elle ait aimé ses parents. Cette vicieuse effrénée était capabl
lent que la science fût publiquement honorée ; mais il n’a pas dû les aimer . Qu’importe, d’ailleurs ? S’il ne nous a pas été
révolution capitale dans l’histoire de la pensée humaine. Renan, qui aimait le poète de la Légende des siècles pour ce qu’il
eligions, est aussi l’instigatrice de la science ; il nous a appris à aimer les vertus et les rêves que la religion de nos pè
a suscités dans des millions et des millions de têtes et de cœurs ; à aimer les innombrables inconnus qui, dans le passé prof
puissamment agi sur moi, et il n’en est pas un seul que j’aie autant aimé . J’aurais dû me contenter de dire cela une fois d
son mari de l’estime et de l’amitié, mais c’est tout. C’est qu’elle a aimé autrefois, et qu’elle a donné son cœur. Celui qu’
u’elle a aimé autrefois, et qu’elle a donné son cœur. Celui qu’elle a aimé est un marin, un pilote, un personnage mystérieux
en est plus question. Ce trait signifie sans doute que « l’étranger » aimé d’Ellida est supérieur aux codes et aux lois huma
ue Wangel a eue de son premier mariage, et qui souffre de ne pas être aimée de sa jeune belle-mère (rassurez-vous ; Ellida, s
bre retrouvé par sa responsabilité reconquise, se met tout de suite à aimer les enfants de son vieux mari) ; et la sœur de Hi
Polyeucte cette dernière supplication : Quittez cette chimère, et m’ aimez  ! « Je ne sais si je m’abuse. Mais je vois dans
st un critique créateur et tant il souffle de pensée aux œuvres qu’il aime  ! Ce qu’il souffle de pensée à Scribe, et surtout
que j’ai très présent à la mémoire, qu’on ne saurait d’ailleurs trop aimer , et sur lequel je me sens tout à fait d’accord av
 ; Enfin, j’en jure par toi-même, Je veux dire par tous mes dieux ; T’ aimer est le bonheur suprême… Etc. Le fond des Poésies
. Eh bien ! qu’importe encore ? Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé  ? Et cependant l’un de ces passages m’a fait son
e : Je suis mort au plaisir et mort à la tendresse. Hélas ! j’ai trop aimé  ; dans mon cœur épuisé Le sentiment ne peut renaî
ent ; Les maris savent vivre et sur rien ne contestent ; Les hommes s’ aiment tous ; les femmes se détestent Mieux que jamais ;
lourds et bien gros ; mais il se laisse prendre bien sottement, pour aimer trop à faire des confidences aux soubrettes.. Et,
’éblouissait, le mot n’est pas trop fort. Et, depuis, j’ai continué à aimer Boileau jusque dans ses gentillesses d’école, dan
crois bien que c’est surtout l’image de cette société que J.-J. Weiss aime en eux. On devine souvent chez lui cette arrière-
re d’Augier et de Dumas fils lui déplaît. Quand il fait effort pour l’ aimer , il y aime surtout ce qui n’y est pas, ou ce qui
et de Dumas fils lui déplaît. Quand il fait effort pour l’aimer, il y aime surtout ce qui n’y est pas, ou ce qui n’y est que
a vie à distiller d’affreuses obscénités. Et sans doute, ce que Weiss aime de Regnard, c’est le Légataire ou les Folies amou
me de Regnard, c’est le Légataire ou les Folies amoureuses ; ce qu’il aime de Piron, c’est la Métromanie ; et ce qu’il aime
moureuses ; ce qu’il aime de Piron, c’est la Métromanie ; et ce qu’il aime de Parny, ce sont les petites élégies à Eléonore.
action dans la vie correspond, dans l’art, le souci de l’idéal. Weiss aime le romanesque, l’héroïque, l’impossible. Il aime
ci de l’idéal. Weiss aime le romanesque, l’héroïque, l’impossible. Il aime aussi la grâce et l’esprit, qui est, de toutes le
s, celle dont on jouit le plus sûrement. Et c’est pourquoi, enfin, il aime les petits poètes si peu réalistes du siècle dern
de mes bons souvenirs. « Comment Pantagruel trouva Panurge, lequel il aima toute sa vie », dit tendrement Rabelais. C’est ch
la première fois, j’ai vu et entendu Sarcey, a lequel toute ma vie j’ aimerai  », pour sa gaieté bienfaisante, pour la simplicit
oints. M. Sarcey ressemble à ces hommes du dix-huitième siècle, qu’il aime tant. C’est un des charmes de son livre. Sa sincé
Louis Bouilhet, c’était pourtant un très brave homme, et que Flaubert aimait de tout son cœur. Il fut un bon et honnête lettré
ontent à l’esprit… On ne croit plus, pardon !… L’espoir s’en va… Je t’ aime  !… (Ecartant les cheveux de la comtesse et la con
uis un vaincu, un proscrit, un damné, mais ayez pitié de moi, je vous aime . » Elle répond, offensée : « Monsieur, j’ai un ma
sieur, j’ai un mari. » Il répond : « Je suis un malheureux, il faut m’ aimer . » Alors elle lui dit : « Venez à la cour : cela
Tout cela est fort joli, vraiment…. Et puis, comme j’ai dit, Flaubert aimait Bouilhet. Flaubert a écrit, pour les Dernières Ch
t le dernier : Quoi ! tu raillais vraiment, quand tu disais : « Je t’ aime  ! » Quoi ! tu mentais aussi, pauvre fille !… A qu
ma tendresse ; Que par aucun regret ton cœur ne soit mordu : Ce que j’ aimais en toi, c’était ma propre ivresse ; Ce que j’aima
mordu : Ce que j’aimais en toi, c’était ma propre ivresse ; Ce que j’ aimais en toi, je ne l’ai pas perdu… Tu n’as jamais été,
t repris l’Ami des femmes, comme il en a été question, j’aurais mieux aimé Un père prodigue. Cela signifie que je préfère le
ec une joie non dissimulée. « Ah ! dit le pauvre homme, mon fils ne m’ aime plus ! » — Et c’est le troisième acte. Mais ce n’
dère avec trop de complaisance, — se relève par un bon sentiment : il aime profondément son fils. Il l’aime à sa façon. C’es
 se relève par un bon sentiment : il aime profondément son fils. Il l’ aime à sa façon. C’est ainsi que, André ayant au momen
amie, une veuve excellente, et qui le guette depuis longtemps. … Si j’ aime la pièce ? — Oui, beaucoup… Seulement… Dans la br
et l’on me demande aux tables de whist. Après avoir été choyé, gâté, aimé toute ma vie, je ne puis me résoudre à ne plus l’
et nous avertir que « voyager en poste » est un anachronisme… Moi, j’ aimerais qu’on jouât les comédies du second empire dans le
La Petite Marquise… Ah ! la Petite Marquise !… Je vous avoue que j’ aimerais beaucoup pouvoir me contenter de cette exclamatio
droit de vous rendre votre liberté, votre mari ! » et : « Je vous ai aimée … en homme du monde », et le désenchantement indig
édecin Darcel est bien malheureux : il a une jolie petite femme qui l’ aime trop, sentimentale, nerveuse, d’une jalousie foll
prépare son divorce avec sérénité. Mais l’excellente Mme Rivière, qui aime sa liberté et ses aises (c’est d’ailleurs le cara
entent, n’accommode guère mieux ceux qui en sont l’objet. D’être trop aimé , ô mes veules contemporains, cela vous irrite d’a
à qui Musset a prêté son âme. Fantasio s’ennuie, — parce qu’il a trop aimé  ; il se croit désespéré, il voit la laideur et l’
ésespéré, il voit la laideur et l’inutilité du monde, — parce qu’il n’ aime plus. Il a, comme Musset, l’amour de l’amour, et,
tugaise. Elle ne m’est jamais venue à l’esprit sans me donner envie d’ aimer quelqu’un. — Qui, par exemple ? demande Spark. — 
n’en sais rien. » Ainsi, Fantasio peut bien être devenu incapable d’ aimer  ; car trop d’expériences amoureuses, cela finit p
t les soleils tomberaient en poussière, si l’un d’entre eux cessait d’ aimer . — Ah ! dit Cécile, toute la vie est là. — Oui, r
t mieux. Fantasio n’est point amoureux de la princesse ; seulement il aime encore l’amour, l’incorrigible qu’il est, et il n
ui a épargné le malheur de trahir l’amour en épousant celui qu’elle n’ aimait pas, il s’établira, entre la petite princesse et
ubitement dessillés, s’écrie, — ou à peu près : « Je vois, je sais, j’ aime . » On la croit malade et folle ; on la sépare de
es corps où nous sommes captifs : mais ces formes rêvées, nous ne les aimons pas, nous ne désirons même pas qu’elles existent.
u’elle n’a pas eu à se plaindre de lui bien sérieusement, qu’elle l’a aimé ou à peu près, que la gifle a été regrettée aussi
s des Chamouillet dans sa famille ou dans ses connaissances ? Il faut aimer , — surtout quand, ayant dîné, elle vaut un peu mi
. Meilhac ait écrites. Un jeune gentilhomme, beau garçon, très riche, aime une jeune fille de la petite bourgeoisie et est a
çon, très riche, aime une jeune fille de la petite bourgeoisie et est aimé d’elle. Il ne peut l’épouser ; mais, avec de gent
lle est, comme j’ai dit, très raisonnable et point romanesque, — elle aime de tout son cœur un ouvrier relieur qui travaille
n jour rencontré Cécile au Jardin des Plantes et l’ayant soudainement aimée , n’a trouvé d’autre moyen, pour se rapprocher d’e
petit comte avoue. Il avoue franchement, — et tendrement : « Je vous aime … et là ! pour de bon. Mais, entre la femme et la
tendresse et respect ; ils resteraient fidèles l’un à l’autre ; ils s’ aimeraient bien, et pour toujours. Ne serait-ce pas gentil ?
Toutefois elle croit découvrir, un peu après, que c’est parce qu’elle aime son bonhomme de père. Enfin ! c’est du moins une
lors Marthe démasquée se redresse et siffle : « Tu as raison, je ne t’ aime pas, je ne t’ai jamais aimé… je t’ai épousé parce
resse et siffle : « Tu as raison, je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé … je t’ai épousé parce que ça m’amusait, le mariag
était à la fois un peu sot et un peu pervers, et qu’il l’a épousée et aimée justement parce qu’elle était comédienne et que l
comédiens, en écrivains décadents et en névropathes. Il leur arrive d’ aimer la France autant que nous l’aimons ; et alors ils
et en névropathes. Il leur arrive d’aimer la France autant que nous l’ aimons  ; et alors ils sont français comme nous, tout com
est un brave homme ; il a sans doute l’égoïsme des malades : mais il aime sa femme, son vieil ami Bourdier, sa fille Genevi
rvation psychologique, qu’une femme peut avoir un amant sans cesser d’ aimer son mari. M. Guinon s’est presque abstenu, en tra
uinon de ne nous avoir pas dit assez expressément : elle s’est mise à aimer son mari plus qu’elle n’aurait jamais fait si ell
de son mari, Mme Ledoux répond timidement : « Je t’assure que nous t’ aimions bien », nous voyons là autre chose qu’une « légen
r : « Nous étions si heureux tous les trois », et : « Nous avons trop aimé Auguste pour que le bon Dieu ne nous pardonne pas
onde et sur la vie… « — Et moi, s’écrie-t-il, qui croyais que je ne t’ aimais plus ! « — Et pourquoi croyais-tu ça ? « — Ne me
et les coutumes héritées et la docilité au passé. Et, pareillement, j’ aimerais que Fauchureur ne fût pas seulement un bon élève
ui fait tout trembler dans sa maison. Or, sa petite-fille, Thermette, aime Jean Fauchureur, un beau gars qui revient du régi
explique enfin qu’elle le supporte par obéissance, mais qu’elle ne l’ aime pas et qu’elle ne l’épousera jamais. Et alors, le
oi de ne pas faire souffrir Thermette et de la marier à celui qu’elle aime . » Le bonhomme résiste encore, et Toine meurt dés
sairement mêlés. Que si votre « état d’âme » vous permet de voir et d’ aimer dans Athalie quelque chose de plus que l’exemplai
 » Mais Antibel ne veut rien entendre. — Il pèche ensuite en ce qu’il aime une fille trop jeune pour lui, et en ce qu’il l’a
uite en ce qu’il aime une fille trop jeune pour lui, et en ce qu’il l’ aime à cause de cela et que c’est fort heureux pour lu
Jane soit honnête fille, car, fût-elle, en effet, « une catin », il l’ aimerait tout comme. Elle voit clair encore sur ce point,
sans prononcer un mot. Et la pauvre Mette croit que c’est elle qu’il aime , et qu’il est seulement un peu timide. Mais la vi
que nous nous sommes rencontrés ensemble. Comment en suis-je venu à l’ aimer  ? C’est la maladie qui m’a perdu : la fièvre a tu
rencontre avec la sagesse des plus anciens poètes. Pourquoi un homme aime-t -il une femme, j’entends telle femme à l’exclusion
r son public. Il n’est pas exposé à jouer le rôle déplorable de moine aimé des belles oisives et à prendre à son insu des al
traste, l’attitude glaciale et un peu dédaigneuse du prédicateur trop aimé et trop beau, — tout cela est indiqué avec justes
s deux municipaux. En vain le président du jury, un franc-maçon qui n’ aime pas les frocards, se permet quelques objections s
La pauvre créature ne se révolte qu’à peine. Pourquoi ? Parce qu’elle aime le Père, — oh ! de l’amour le plus pur et le plus
ncienne vie ? Elle me fait maintenant horreur. Et quant à celui que j’ aime , et à travers qui j’aime Dieu, je ne puis pas le
t maintenant horreur. Et quant à celui que j’aime, et à travers qui j’ aime Dieu, je ne puis pas le lui dire, et je n’y songe
r, à cause de lui, par la souffrance, ce sera ma manière, à moi, de l’ aimer . Vous voyez bien, Madame, qu’il faut laisser les
membre de la conférence Molé. Mais on peut être grave et sensible. Il aima sincèrement la demoiselle de compagnie de sa mère
é une fille, Béatrice ; Pauline Loindet lui a donné un fils, Paul. Il aime également ces deux enfants. Il partage entre sa m
« C’est inutile, j’ai fait mon choix ; vous l’approuverez sûrement. J’ aime Paul, nous nous aimons, et nous nous sommes promi
fait mon choix ; vous l’approuverez sûrement. J’aime Paul, nous nous aimons , et nous nous sommes promis l’un à l’autre. » Vou
era pas sacrifier et qu’elle épousera, coûte que coûte, celui qu’elle aime . « Mais tu ne peux pas l’épouser, répète Réboval…
bleaux, de M. Léon Gandillot. 24 Octobre 1892. M. Léon Gandillot, aimé de Sarcey, est assurément, avec Georges Courtelin
roie d’Ernestin. Il faut dire que ces jeunes gens se mariaient sans s’ aimer et presque sans se connaître. C’est ce qu’ils se
happent, laissant un mot à leurs familles : « Mes chers parents, je n’ aime pas Mlle Lucette, et c’est pourquoi je pars avec
chose de caché et de recuit) ; qu’il est de la dernière imprudence d’ aimer un comédien ou une comédienne et aussi qu’il est
anevas, et de tout repos, aux arabesques du filleul de Sarcey. Nous n’ aimons bien que les farces sensées, ô Boileau ! Gasto
connaît la formule et en prévoit le développement. Bref, le voilà qui aime le néovaudeville par la même passivité d’esprit q
’a épousée parce qu’il a d’elle un enfant et que la maman Privât, qui aime cet enfant, et qui est pieuse, lui a conseillé ce
peu auparavant, Jacques a revu une cousine, Delphine Louvet, qu’il a aimée jadis, qu’il n’a pu épouser à cause de sa liaison
une régulière. Mais que ces avantages sont mêlés et douteux ! Elle n’ aime pas son mari, et son mari la méprise et la hait Q
pas un petit mérite à l’auteur. Deux observations seulement. J’eusse aimé que le drame se passât dans un milieu social moin
om survive. Epouse Hélène. » Robert répond : « J’y pensais… mais je l’ aime … et quand je l’aurai épousée, je veux qu’elle res
i voyageait alors en Palestine. Robert de retour, elle s’est mise à l’ aimer , très sincèrement et très profondément ; et, pend
ans, sa vie a été abominable, entre le père et le fils. Parce qu’elle aime Robert et que Robert croit qu’elle n’a appartenu
n odieux mensonge, — lui fait horreur ¿out d’abord : « En me laissant aimer par lui, je n’avilissais que moi-même. En l’accep
e tient fort bien ; elle adore son mari et est en train de s’en faire aimer . Ils ont des conversations, — un peu lentes, mais
ice… J’ai le pressentiment que l’heure est proche. » En somme, il est aimé , il aime ; il pense avec plus de liberté qu’autre
le pressentiment que l’heure est proche. » En somme, il est aimé, il aime  ; il pense avec plus de liberté qu’autrefois ; il
e le « postulat » moral en soit si dur ! La comtesse Anna de Grécourt aimait passionnément son mari, le bel Hubert. Après quat
chose qui était presque tout elle-même, l’illusion et la puissance d’ aimer . Soit ; mais, enfin, elle avait le cœur droit, et
de santé, en Autriche. Cependant, il n’est point méchant homme, et il aime ses filles. Comment n’a-t-il pas vu le mal que le
omettre ma paix intérieure si chèrement achetée !… Et pourquoi ? Je n’ aime plus mon mari, oh ! certes non !… Qu’est-ce alors
grotesque, Hubert, le brillant Hubert, l’homme qu’elle a si follement aimé et par qui elle a tant souffert seize ans auparav
rs sentiments. Pourtant la pièce est bonne, puisque nous l’avons tant aimée . L’Invitée est un éminent exemple de ce que le th
un ouvrier mécanicien, honnête, intelligent, « franc comme l’or ». Il aime depuis longtemps Mlle Louise, et il a essayé plus
tendu qu’il n’a pas le sou. Nous savons aussi, il est vrai, qu’elle n’ aimait pas Jean Darlot, mais on ne nous a point dit qu’e
sque légers ses autres devoirs. J’admettrais fort bien qu’elle ne pût aimer Darlot, pas même d’une affection paisiblement con
même d’une affection paisiblement conjugale, si ce qui l’empêche de l’ aimer nous eût été rendu sensible. J’aurais compris que
u’elle me paraît banale comme un mauvais roman. Et elle ne peut pas l’ aimer , — j’entends l’aimer assez pour accepter franchem
le comme un mauvais roman. Et elle ne peut pas l’aimer, — j’entends l’ aimer assez pour accepter franchement son sort et ne po
second crime. Car cette démarche est, proprement, abominable. Elle n’ aime pas son mari, c’est entendu. Elle le récompense d
é ignominieusement aux règles de la loyauté en épousant Darlot sans l’ aimer , même un peu, et surtout sans avoir pris la résol
même un peu, et surtout sans avoir pris la résolution d’essayer de l’ aimer  ? Ne recule-t-elle donc devant le mensonge que lo
d… Le pauvre homme rugit de douleur et de colère. Et puis, comme il l’ aime immensément, il est lâche… et, à certains mots qu
nt plusieurs mois ; qui s’efforçait d’être douce avec Charles et de l’ aimer chaque fois qu’elle le trompait, et qui s’empoiso
de Mlle de Vesles. Car Nohan, ayant mieux connu Régine, s’est mis à l’ aimer . Amour douloureux ! Il voudrait s’en défendre ; i
de l’épouser. Il s’en avise assez vite. Pourvu, du moins, qu’il soit aimé d’elle ! Il l’est, rassurez-vous. Le commencement
s conséquences en seront très réellement abolies, et qu’enfin je vous aime et vous vénère de toute mon âme. » Et Régine, le
de l’épouser in extremis : après quoi il mourra, puisqu’il n’est plus aimé d’elle. Régine arrive ; il lui fait connaître ses
fait connaître ses intentions, et ne tarde pas à apprendre qu’elle l’ aime toujours. Elle vient de lui en donner une preuve
s de la troisième. Ceux-ci sont pour les œuvres que j’admire ou que j’ aime , ou que je trouve sérieusement intéressantes par
ceptique », dont on ne sait jamais quelle est la vraie pensée, et qui aime mieux « exécuter des variations » sur les nouveau
reuve passagère (le Songe de Khèyam). Ce philosophe s’était juré de n’ aimer que deux choses la bonne Cruche pleine de vin, — 
he et à la Rose. La cruche vidée avec transport et la rose chastement aimée , voilà désormais, pour lui, le dernier mot de la
87 (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série
neveu, Jehan, et une petite voisine, Andrée. Andrée et Jehan se sont aimés en lisant Racine ensemble ; ils convertissent l’o
lisant Racine ensemble ; ils convertissent l’oncle, qui les marie… J’ aime ces vers de la petite Andrée rappelant à son ami
Nous inviter à suivre un exemple charmant. Il nous apprend comment on aimait et comment Parlaient au prince aimé les belles am
ant. Il nous apprend comment on aimait et comment Parlaient au prince aimé les belles amoureuses, Et timides encor, mais déj
amoureuses, Et timides encor, mais déjà moins peureuses, En regardant aimer les autres, nous aimons. Singulière destinée de
encor, mais déjà moins peureuses, En regardant aimer les autres, nous aimons . Singulière destinée de l’auteur d’Andromaque et
t par les échauffés de 1830 ; et nul, je crois, n’est plus tendrement aimé aujourd’hui. On l’accusait, j’imagine, de fausse
ois dans des démarches que lui ont amèrement reprochées ceux qui ne l’ aiment point. Mais avez-vous fait attention que sa vie r
de souffrance et d’héroïsme. Racine avait trente-sept ans ; il était aimé  ; il avait eu pour maîtresses la Duparc, la Champ
matique. Quant à l’homme, je ne reprocherai point à M. Deschanel de l’ aimer tel qu’il est, car je n’aurai jamais le courage d
plaire et de séduire. La vérité, c’est que tous ses amis ont beaucoup aimé ce paquet de nerfs. Puis, il a été prodigieusemen
s articles du Dictionnaire philosophique, et c’est tout. Et encore on aime mieux autre chose. Il y a chez lui une certaine s
es habitants poudrés de la Cythère de Watteau ne savent jamais qu’ils aiment  ; et alors ils trahissent le fond de leur cœur pa
e rompre. Puis Arlequin, à qui l’esprit est venu tout à fait, feint d’ aimer la fée et lui enlève sa baguette, ce qui la met e
ine a su le secret de la naissance du jeune prince dépossédé ; elle l’ aime et veut lui rendre le trône en se faisant aimer p
nce dépossédé ; elle l’aime et veut lui rendre le trône en se faisant aimer par lui. Donc, elle se déguise en garçon et s’int
décidé, le plus approchant du réalisme tel que nous l’entendons et l’ aimons aujourd’hui. Je laisse de côté Marianne et la bou
r, celle qui prend le menton à Bel-Ami, grosse femme sans gêne, « qui aime tout le monde et n’a d’amitié pour personne… qui
ble, il s’est laissé emmener par deux amis ; il a revu la femme qu’il aimait , il a découvert qu’elle n’était qu’une coquette e
uprès d’elle, c’est pour lui servir de chandelier. » C’est fini, il n’ aimera plus ! Pendant son absence, la petite Louise, une
Je dois ajouter qu’il n’y a pas deux façons de le caractériser. On l’ aime , on l’admire, on le sent charmant et grand ; et,
rte plus qu’un cadavre ambulant… Je trouvais tout cela merveilleux. J’ aimais la tête de chèvre du poète des Nuits, ses yeux lo
des Nuits, ses yeux longs, ses cheveux bouclés. Outre le plaisir de l’ aimer , j’avais celui de le plaindre, de m’attendrir sur
les bons prêtres le croient sur parole, et le plaignent. Les prêtres aiment Musset ; ils le citent dans leurs sermons ; c’est
d ; j’alléguais que cette femme excellente était faite, au fond, pour aimer les « collectivités », non les individus ; que se
Caprice. J’avoue que, au lieu de ces deux dernières pièces, j’aurais aimé qu’on nous donnât un acte ou deux de La Coupe et
sens méprisé, voilà de tes revanches ! C’est que le bon sens, nous l’ aimons , malgré tout, horriblement, nous autres bourgeois
nel ; cela ravit toujours le public, que les enfants du peuple soient aimés par lès belles aristocrates. Et M. de Maupas est
d’impertinence et d’héroïsme… Ainsi tous sont charmants, et nous les aimons tous, révolutionnaires et royalistes, et nous vou
et, si je puis dire, magnanimisée ; et c’est cette image que la foule aime qu’on lui présente, et on a parfaitement raison d
la Révolution, de le « mettre au point », pour que le peuple puisse l’ aimer sans scrupule et sans danger. L’honnête Ponsard a
s l’autre ni prendre le vice pour la vertu. Celle-ci se fait toujours aimer , quoique malheureuse, et celui-là se fait toujour
ne le connaissent point encore. C’est un devoir de conscience, dont j’ aimerais à me dispenser et que je remplirai pourtant de mo
e homme : que Fernand et Denise, qui ont été élevés ensemble, se sont aimés d’un amour innocent, qu’ils devaient s’épouser, q
veut et savoir maintenant comment et jusqu’où Fernand Denise se sont aimés . Thouvenin lui conseille de le demander à Denise
siennes (et vous verrez au troisième acte à quoi cela servira). Elle aime son Don Juan, cette petite conventine entêtée. So
Alors, vous voulez bien être ma femme ? — Non ! je suis de celles qui aiment , non de celles qu’on épouse. » Le comte insiste,
upées : c’est qu’il s’agit de sauver Marthe, la sœur de celui qu’elle aime et du bienfaiteur de ses parents. Et alors elle d
placable, la mère meurtrie et miséricordieuse. « Que veux-tu ? Elle l’ aimait . — Est-ce que nous ne nous aimions pas, nous ? Di
ricordieuse. « Que veux-tu ? Elle l’aimait. — Est-ce que nous ne nous aimions pas, nous ? Dis donc pour l’excuser que tu aurais
tu aurais été ma maîtresse si je te l’avais demandé ? — Puisque je t’ aimais , j’aurais fait comme elle ! » (Il m’a paru que ce
rnand ? — Cela vous fournit une jolie scène, j’en conviens. Mais on n’ aime pas le voir donner sa sœur pour femme au fils de
héroïque ; elle devrait donc faire entendre à Bardannes qu’elle ne l’ aime pas. — Puis, quand il lui dit que Fernand nie avo
précise et accentue trop des choses sur lesquelles notre imagination aimerait mieux glisser. Mais surtout, Seigneur Dieu ! pour
t travailler, il faut nourrir sa mère, il faut être chaste, il faut n’ aimer qu’une femme, etc. Hé ! nous le savons bien ! Hé 
. — On dira encore : Cette fille si intelligente, comment a-t-elle pu aimer ce vulgaire Don Juan ? — Mais c’est toujours comm
e laissait faire, sacrifiant à une convention la vie de sa fille. — J’ aime aussi beaucoup le rôle de Marthe. C’est ce qu’on
elle voulait, elle marierait sa fille au prince Serge Woïnoff, qui l’ aime éperdument ; malheureusement, le père de Serge s’
 aussi nue que le permettent, au théâtre, les mœurs d’à présent. Elle aime cela, et lui aussi. Elle est son unique modèle ;
l’affole et qui l’épuise… En somme, et sauf le degré de cet amour, il aime Iza à peu près de la même façon qu’il est aimé d’
degré de cet amour, il aime Iza à peu près de la même façon qu’il est aimé d’elle. Car Iza aime son mari, nous n’en doutons
l aime Iza à peu près de la même façon qu’il est aimé d’elle. Car Iza aime son mari, nous n’en doutons point. Seulement, ell
lée dans un palais. Elle a un roi pour amant. Cela ne l’empêche pas d’ aimer toujours son mari. Le corps, j’allais dire le cœu
Pierre voyage en Italie : elle l’a fait surveiller, elle sait qu’il l’ aime toujours, lui aussi. Et, dès son retour à Paris,
lle, et il vient : « Oui, je suis une misérable ; mais va ! nous nous aimons . Je ne puis vivre avec toi, tu n’es pas assez ric
un imbécile ; mais, dans le livre, le connaissant plus à fond, nous l’ aimons davantage. La lutte est, par suite, plus intéress
te devenue duchesse authentique. Paula pourra épouser l’homme qu’elle aimera . Nous sommes mis au courant de toute cette histoi
La comtesse de Chabreuil a un fils, officier de marine, Gontran, qui aime Paula, qui est aimé d’elle et qui veut l’épouser.
reuil a un fils, officier de marine, Gontran, qui aime Paula, qui est aimé d’elle et qui veut l’épouser. Il s’en ouvre à sa
e. Au troisième acte, lady Carlington apprend à la fois que Paula est aimée de Gontran, que Chabreuil a dû tout dire, et ce q
console, lui dit combien sa mère a été malheureuse, combien elle l’a aimée et qu’elle n’a pas craint, en l’élevant comme ell
ccueillir, par coquetterie, les avances de Gontran, mais qu’elle ne l’ aime pas assez pour être sa femme. Elle fait sa déclar
lemment et abondamment. Mais dès lors qu’il le discute, il doit, s’il aime vraiment, ou passer outre, ou ne céder qu’à la pr
nt tout fait pour vaincre le sort et les lois contraires, et qu’ils s’ aimeraient bien… Or, voulez-vous savoir pourquoi enfin Gontr
pourquoi enfin Gontran et Paula se séparent ? C’est parce qu’ils ne s’ aiment pas assez. S’ils s’aimaient pour de bon, — puisqu
Paula se séparent ? C’est parce qu’ils ne s’aiment pas assez. S’ils s’ aimaient pour de bon, — puisque la comtesse leur accorde s
illou, et c’est devant ce caillou qu’ils reculent. Non, non, ils ne s’ aiment pas ! Gontran ne peut pas aimer, puisqu’il n’est
qu’ils reculent. Non, non, ils ne s’aiment pas ! Gontran ne peut pas aimer , puisqu’il n’est pas vivant : nous le sentons bie
e jeune homme qui nous a été à peine présenté. Et quant à Paula, elle aimait peut-être d’abord ; mais on peut bien dire que, a
que, après l’horrible crise quelle traverse au troisième acte, elle n’ aime plus ; et la preuve en est dans la facilité avec
ilité avec laquelle elle cède son fiancé à la petite Aurore. Ils ne s’ aiment plus, vous dis-je, on le sent, on en est sûr, et
consolée par son vieil ami, et pardonne à sa mère, et sent qu’elle l’ aime d’autant plus… Tout cela est excellent, simple, r
Tu m’as pris une femme ; rends-moi une patrie ! » Assurément, Rysoor aimerait mieux avoir trois fils dans la petite armée des c
et à cause même de Ce qu’il y a de paternité dans sa tendresse. Elle aime Karloo de toute son âme et de tout son corps de p
ime Karloo de toute son âme et de tout son corps de possédée ; elle l’ aime jusqu’au crime et, pour sauver son amant, elle dé
éditation, sans orgueil, sans désir de gloire, simplement parce qu’il aime sa ville, son pays, sa terre, et qu’il ne pourrai
nées et nos âmes à celles de nos frères plus humbles, et il nous fait aimer ces liens ; il nous donne envie de demander pardo
s supérieures. Les habitués de la place de la Roquette, tous ceux qui aiment à voir guillotiner, se payeront les hurlements et
livre Cesare. Et, si vous voulez toute ma pensée, puisque cette femme aime éperdument, elle devait parler plus tôt, elle dev
lle se roule à ses pieds. Là encore, que voulez-vous qu’elle dise ? J’ aimerais mieux qu’elle ne dise rien du tout (on comprendra
aille ! » Et, un instant après, il l’appelle Sarah tout court. « Je t’ aime , tu m’aimes, nous nous aimons ! » Et elle se jett
t, un instant après, il l’appelle Sarah tout court. « Je t’aime, tu m’ aimes , nous nous aimons ! » Et elle se jette dans ses b
ès, il l’appelle Sarah tout court. « Je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons  ! » Et elle se jette dans ses bras, et elle pose
tit notaire Frossard. Et Blanche… sentez-vous venir le coup ? Blanche aime Sévérac et en est aimée. Car l’honnête Sévérac en
t Blanche… sentez-vous venir le coup ? Blanche aime Sévérac et en est aimée . Car l’honnête Sévérac en a eu bientôt assez de s
Même la comtesse devra décider Blanche à suivre son mari. « Mais il l’ aime  ! — Faites néanmoins ce que j’ai dit. Et jurez-mo
isées que j’avais raison et m’ont assuré qu’elles ne l’avaient jamais aimé et alors j’ai été obligé de le défendre, ce qui e
asi matériel. Il est l’âme damnée de la phrase exquise, trop exquise, aimée pour elle-même… Écrivain, son habileté a quelque
, c’est quelque chose, c’est même tout dans la vie. M. Catulle Mendès aime les lettres en voluptueux jamais rassasié, et, je
Mendès est un si grand lettré, que j’ai beaucoup de peine à ne pas l’ aimer comme il est. Je ne ferai qu’un léger reproche à
ment est une concession que nous ne demandions point à M. Bergerat. J’ aime encore mieux la solution du roman où le vieux méd
ossiers et bien faux. Un homme qui a le cœur un peu bien situé et qui aime avec un peu de noblesse prendra plutôt son parti
n seul baiser accordé par elle à son amant. Et, pour parler cru, il l’ aimera mieux violée qu’adultère. » — En êtes-vous bien s
peut-être reviendra-t-il à Gilberte le jour où il croira qu’elle ne l’ aime plus. C’est à cela que M. Bergerat s’est arrêté,
ombinaison ratait ? Il se pourrait fort bien que le mari, après avoir aimé mieux sa femme adultère que violée, l’aimât mieux
n que le mari, après avoir aimé mieux sa femme adultère que violée, l’ aimât mieux violée qu’adultère et que ce sentiment durâ
ffreux. Au quatrième acte, Gaussin est au Castelet, où il s’est mis à aimer la petite Irène. Sapho vient l’y relancer. Elle c
r de main. Mais elle a revu Flamant ; elle ira le retrouver, car il l’ aime , celui-là, et « elle a besoin d’être aimée à son
ira le retrouver, car il l’aime, celui-là, et « elle a besoin d’être aimée à son tour ». Et, tandis que Gaussin dort de fati
s, la connaissance de Gerfaut, le romancier à la mode, le psychologue aimé des femmes. Cet homme « troublant » l’a troublée.
retourné Suzanne comme un gant, et qu’elle s’est mise tout de suite à aimer son mari. Un incident achève de ruiner dans son e
se traînait à genoux, ce monsieur prenait des notes ? Ah ! comme elle aime maintenant son centaure illettré de mari ! Mais q
monde avait sur les lèvres le nom d’un jeune romancier connu et très aimé , je ne dis pas seulement des femmes, et je trouva
d, qui sait quelles découvertes vous y feriez ! Il y a plus : on peut aimer éperdument sans jamais perdre complètement la têt
perfection nette de ce qui se passe en vous et dans l’âme de la femme aimée , est parfois mortelle à l’amour, il arrive aussi
il arrive aussi qu’en voyant plus clair on découvre plus de motifs d’ aimer , qu’on pardonne aux imperfections et aux faibless
mieux aussi ce qui plaît à la femme et de quelle façon elle veut être aimée  ; on devine, dans chaque circonstance, quels sent
nts elle désire qu’on ait, et bientôt on les éprouve réellement. On l’ aime pour toute la peine qu’on prend afin de l’aimer m
rouve réellement. On l’aime pour toute la peine qu’on prend afin de l’ aimer mieux. On l’aime avec plus de clairvoyance, de te
On l’aime pour toute la peine qu’on prend afin de l’aimer mieux. On l’ aime avec plus de clairvoyance, de tendresse, de pitié
vec plus de clairvoyance, de tendresse, de pitié, de mélancolie. Mais aime-t -on moins pour cela ? Un artiste, un romancier, un
ance la tête basse, d’un pas hésitant. « N… de D… ! grogne-t-il, je n’ aime pas qu’on m’entortille ! » Il s’approche du coupl
e, mais ôtez-en la corde sanglante… » — « Bien à plaindre celui qui n’ aime pas, et bien à plaindre celui qui aime ; mais le
 « Bien à plaindre celui qui n’aime pas, et bien à plaindre celui qui aime  ; mais le plus à plaindre, c’est celui qui aime s
à plaindre celui qui aime ; mais le plus à plaindre, c’est celui qui aime sans être aimé… » — « La terre brune boit l’eau d
ui qui aime ; mais le plus à plaindre, c’est celui qui aime sans être aimé … » — « La terre brune boit l’eau du ciel, les arb
en avoir le charmant abandon ni la simplicité. » Et ailleurs : « On aime à voir dans les festins des anciens se mêler aux
» et l’épicurisme banal qui leur fait ajouter : « À nous les belles ! Aimons et buvons, car la vie est courte », toute cette f
pé tout le jour aux exercices du corps, comme on comprend et comme on aime cette vision souriante, superficielle et légère d
e le veux bien, il y a encore, dans le mystère, des mystères. Qui n’a aimé  ? Qui n’a eu des pressentiments ? Qui n’a eu des
nt du tout, se prépare à faire étrangler par jalousie l’homme qu’elle aime . Ce bon garçon en habit noir, l’air encore enfant
assez pure : le public l’exige ainsi, parce que les hommes rassemblés aiment généralement la vertu. Tout comédien est spiritua
) sont vraiment bien ennuyeux ou bien insignifiants ! Est-ce que vous aimez beaucoup les Folies amoureuses ? Je n’ose en dire
river ainsi que le plus sot fasse bonne figure un jour de concours. J’ aimerais que le jury indiquât à chaque élève une scène qui
’exalter un troisième esprit qu’ils admirent, je crois, mais qu’ils n’ aiment ni l’un ni l’autre. Je dis les choses comme elles
es. L’un n’est sensible qu’à la beauté plastique ; il ne connaît et n’ aime que les apparences pittoresques de la nature et d
e de son discours, c’est un profond étonnement. Évidemment M. Dumas n’ aime pas les vers. Vous entendez bien ce que je veux d
mas n’aime pas les vers. Vous entendez bien ce que je veux dire. Il n’ aime que ceux qui contiennent autant de sens que de la
 Mon Dieu ! monsieur, moi, je trouve que Boileau a toujours raison. J’ aime les vers qui s’en vont deux par deux, comme les b
nement. Ce poète aspire à la mort et au néant. Allons donc ! M. Dumas aime bien trop la vie, la trouve trop amusante à vivre
ans ce beau livre, qu’il voulait reposer auprès de ceux qui l’avaient aimé . » Et d’autres phrases jaillissent, qui jugent l’
eux esprits, qui ne s’entendaient pas, sur un homme de génie qu’ils n’ aiment guère. Tout créateur n’aime et ne comprend bien q
ent pas, sur un homme de génie qu’ils n’aiment guère. Tout créateur n’ aime et ne comprend bien que son œuvre propre. Je féli
ns de l’Odéon sont un excellent moyen de faire comprendre, admirer et aimer aux élèves de nos lycées, les chefs-d’œuvre de no
adore au point de la jeter dans les bras de Sévère, sachant qu’elle l’ aime encore : “Tu l’aimes ? Eh bien ! tiens ! je te la
jeter dans les bras de Sévère, sachant qu’elle l’aime encore : “Tu l’ aimes  ? Eh bien ! tiens ! je te la donne ! Moi, je meur
ois ? et pourquoi ai-je vécu ? Et l’on ne trouve point. Est-ce pour «  aimer Dieu, le servir et par là mériter la vie éternell
ivilèges. Que voulez-vous que j’y fasse ? C’est le goût du public. Il aime le genre Paulus que j’ai créé, monsieur, et il n’
our, l’horizon est en feu… Toute femme, ce soir, doit désirer qu’on l’ aime . Sur l’Occident splendide et rouge se dresse et
on disait autrefois que c’étaient des odes plutôt que des chansons. J’ aime mieux, pour ma part, qu’une chanson ne soit pas «
ct de la conservation, s’agite et se débat désespérément, je pense, j’ aime à croire qu’« on n’y est plus », que la pensée es
moi-même Les secrets que nous apprenons, J’irais seul aux êtres que j’ aime Et je leur donnerais des noms… Si pour nous il e
ctéristiques de ce temps de délicieuse décadence. Bouvard et Pécuchet aimeraient à y venir « humer le piot » et lamper la cervoise
ie. Et voici le clan des peintres et des dessinateurs : Steinlein qui aime les chats, Caran d’Ache qui aime les soldats, Riv
et des dessinateurs : Steinlein qui aime les chats, Caran d’Ache qui aime les soldats, Rivière qui aime la rue. Il faut met
in qui aime les chats, Caran d’Ache qui aime les soldats, Rivière qui aime la rue. Il faut mettre à part, avec Caran d’Ache,
t un Watteau de Montmartre, qui n’achève pas ses dessins, parce qu’il aime trop rêver… Willette est le grand ami de Pierrot
passions comme un homme, irresponsable et blanc comme un lis… Pierrot aime une femme. Elle est là, en costume de danseuse, i
ifs. La conduite de la jolie poupée est pourtant bien naturelle. Il l’ aime  : est-ce une raison pour être aimé ? Il lui chant
est pourtant bien naturelle. Il l’aime : est-ce une raison pour être aimé  ? Il lui chante des vers : et si elle ne les aime
ne raison pour être aimé ? Il lui chante des vers : et si elle ne les aime pas, la pauvre petite ? Il se fait peintre : et s
ne les aime pas, la pauvre petite ? Il se fait peintre : et si elle n’ aime pas la peinture ? Et pourquoi les peintres et les
rrait-elle t’offrir de plus que la fleur de sa bouche, même si elle t’ aimait  ? Si elle t’aimait… hélas ! pauvre Pierrot, c’est
de plus que la fleur de sa bouche, même si elle t’aimait ? Si elle t’ aimait … hélas ! pauvre Pierrot, c’est alors que je comme
as philosophe. Mais c’est à cause de cela que tu nous touches, rêveur aimé de la lune.   Le Fils de l’eunuque ! J’ai goûté c
titre d’une tranquille audace. Nous sommes dans le harem du Sultan. L’ aimée favorite brûle d’un amour criminel pour le jeune
aisse lire tranquillement, avec le droit de m’arrêter en chemin. Je n’ aime pas beaucoup qu’on me les récite : jugez si on me
rphée s’avance ; il entame l’éloge du roi, énumérant les choses qu’il aime  : la guerre, les tueries, les débauches énormes.
ment recommençantes, n’ont pas tort non plus ; car, si chaque homme n’ aimait qu’une femme et si les vivants ne songeaient qu’a
ntomimes la mythologie grecque. Néron goûtait fort ces spectacles. Il aimait à voir d’habiles artistes lui traduire dans un gr
Cette conclusion fera plaisir aux pessimistes, que j’estime et que j’ aime . Éden-Théâtre et cirques Éden-Théâtre
l de chameau, ressemble à une casquette triplement pontée ; puis deux aimées subalternes, de race douteuse, et un bon nègre, q
88 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »
uf ou plutôt qui avait divorcé deux fois, s’efforça sérieusement de l’ aimer et de trouver en lui le héros de roman qu’elle s’
ses rêves. C’était dans les premiers temps un parti pris chez elle d’ aimer , d’admirer son mari : « On ne sait d’abord, écriv
r, d’admirer son mari : « On ne sait d’abord, écrivait-elle, ce qu’on aime le plus en lui, ou de sa figure noble et élevée,
t le savoir en lui n’a pas émoussé la sensibilité. Jouir de son cœur, aimer et faire du bonheur des autres le sien propre, vo
amour ; elle cherchait à le ressentir, surtout à l’inspirer ; elle en aimait la montre et le jeu. Je suis très-frappé, en lisa
tion au moment même. Le cœur des personnes romanesques, de celles qui aiment le raffinement et l’amalgame, est capable de plus
rai pourtant, lui écrivit-il, c’est que je l’adore parce qu’elle vous aime . Dès l’instant où vous lui seriez moins cher, ell
ne serait plus pour moi qu’une femme ordinaire, et je cesserais de l’ aimer . » M. de Krüdner, touché de cette lettre comme un
sse. L’avouerai-je ? en le lisant, j’ai senti la Mme de Krüdner que j’ aimais perdre quelque chose de son attrait et de son mys
faible, ce n’est pas précisément la sainte que je m’étais accoutumé à aimer dans Mme de Krüdner : la sainte, chez elle, je ne
r de suivre le torrent, je me réserve le sourire. Ce que décidément j’ aimais dans Mme de Krüdner, c’est l’auteur et le personn
aires, il ne sera jamais humiliant pour un homme, même vieux, d’avoir aimé , d’avoir été aimé, fût-ce dans un moment d’erreur
jamais humiliant pour un homme, même vieux, d’avoir aimé, d’avoir été aimé , fût-ce dans un moment d’erreur. On pouvait hésit
tous ses repentirs, qu’on vînt dire que l’homme qu’elle avait un jour aimé pût être humilié à ce souvenir. Et puisque j’en s
ce qu’ils diraient, ce serait utile à Sidonie. Vous savez comme je l’ aime  ! » Et elle ajoute, avec une crudité dont je ne l
de mêler Dieu à toutes choses, à celles même auxquelles sans doute il aime le moins à être mêlé. Parcourant dernièrement les
butée, elle trouve enfin accès par sa persévérance. « Les âmes fortes aiment , les âmes faibles désirent. « La vie ressemble à
le : sous une forme inattendue, ce besoin allait être satisfait. Elle aimait à parler d’amour ; ce mot chéri allait déborder p
89 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »
et qui veut qu’on sache, la bonne nièce ! comment, dans le temps, on aimait sa tante. Si l’amour qu’elles inspirent est la gl
nt le ton de ces lettres écrites par le plus maltraité des hommes qui aiment , — par le plus patito des patiti qui aient jamais
était si dur de ne pas comprendre. Aussi, en désespoir de cause, ils aimèrent mieux, sans aucune expérimentation possible, fair
de clé. II Elle sera toujours un mystère historique. Pourquoi n’ aima-t -elle pas, cette grande Aimée de tout son siècle ?
et des roses, mais c’était assez pour que Madame de Staël, son amie, aimât à le respirer et en embaumât son génie ! Elle ava
ien dévorer et qui tombe sur des débris fumants et noirs… Après avoir aimé Madame Récamier comme il l’avait aimée, Benjamin
s fumants et noirs… Après avoir aimé Madame Récamier comme il l’avait aimée , Benjamin Constant retourna à la vie ordinaire de
Benjamin Constant, né en 1767, n’était plus un jeune homme. Il avait aimé , disait-on, Madame de Staël, et les imbéciles ava
nt soixante et une lettres. L’homme résista, mais la force qui sert à aimer avec cette exclusion sublime, la force du cœur, e
oit dans l’un ou dans l’autre, laissons ce problème d’une femme qui n’ aime point, et qui, par ce côté, ressemble au Démon :
oint, et qui, par ce côté, ressemble au Démon : « le malheureux qui n’ aime pas ! » disait sainte Thérèse.
90 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
n’est donc pas rechercher exclusivement l’art pour sa forme ; c’est l’ aimer aussi pour le fond qu’il enveloppe. « La poésie,
qu’il a besoin d’oublier. Un grand homme de l’antiquité disait qu’il aimerait mieux la science d’oublier que celle de se souven
ui vous croyiez un pur savant, un chercheur désabusé ; voilà que vous aimez et que vous avez pleuré comme un enfant ; et votr
t la voix retentit en vous. C’est tout ce que vous avez pensé, senti, aimé . Le vrai poète est celui qui réveille ces voix. L
tre Dieu… Quand un contempteur de Dieu paraît, le monde l’adopte et l’ aime . » — « Dieu voyait avec orgueil un jeune homme il
nt indifférent : c’est que ce n’est pas ce qui est éternel qu’il faut aimer , mais ce qui passe, parce que c’est ce qui passe
grande Nature insoucieuse, au lieu de chérir ce qui ne sent pas et n’ aime pas, c’est l’homme à qui il faut réserver nos ten
s charmes : « Ailleurs tous vos regards, ailleurs toutes vos larmes ; Aimez ce que jamais on ne verra deux fois ! » . . . . .
sans cesse… Plus que tout votre règne et que ses splendeurs vaines, J’ aime la majesté des souffrances humaines ; Vous ne rec
prouver leur divinité : descendre pour partager nos souffrances, nous aimer pour ces souffrances et même pour nos fautes. Le
souffrances et même pour nos fautes. Le sujet d’Eloa, c’est le péché aimé par l’innocence, parce que, pour l’innocence », l
est survivre à soi-même. L’âme remonte au ciel quand on perd ce qu’on aime . Il ne reste de nous qu’un cadavre vivant ; Le dé
ui existe entre lui et « cet âge » qu’il nous confesse avoir toujours aimé « à la folie ». — « C’est mon opinion de gâter le
trouve place dans toutes les mémoires, même les plus moroses. Nous l’ aimons pour ses saillies si spirituelles et si gaies ; n
Nous l’aimons pour ses saillies si spirituelles et si gaies ; nous l’ aimons pour sa tristesse, échappée de son rire même. La
est de s’étourdir toujours, mais il ne le peut : Je voudrais vivre, aimer , m’accoutumer aux hommes . . . . . . . . . . . .
extrême. — C’est que tout en est vrai, — c’est qu’on trompe et qu’on aime  ; C’est qu’on pleure en riant ; — c’est qu’on e
, se mesure à la douleur même que l’amour produit et laisse en nous : aimer , c’est souffrir ; mais souffrir, c’est savoir. O
r. Oui, oui, tu le savais et que dans cette vie Rien n’est bon que d’ aimer , n’est vrai que de souffrir. . . . . . . . . . .
. . . . . Ce que l’homme ici-bas appelle le génie, C’est le besoin d’ aimer  ; hors de là tout est vain. Et, puisque tôt ou ta
l faut soi-même            La recevoir, Et l’on songe à tout ce qu’on aime            Sans le savoir 105. L’Espoir en Die
91 (1905) Propos littéraires. Troisième série
i-favoris, ses amis de second degré, ceux qu’on admire moins et qu’on aime un peu plus, ceux pour qui l’on a une complaisanc
e tort d’être assez peu le disciple de l’un et aussi peu que possible aimé de l’autre. Il est une matière à réhabilitation ;
temps de Marot, du temps de Boileau, du temps de Musset ? Marot l’eût aimé , Boileau le salue, et Musset non seulement le sal
, le mot étant bien solennel, mais beaucoup de sens national. Ronsard aime les anciens, et il aime aussi, fort bien, les vie
nnel, mais beaucoup de sens national. Ronsard aime les anciens, et il aime aussi, fort bien, les vieux auteurs français ; ma
et il aime aussi, fort bien, les vieux auteurs français ; mais Marot aime les anciens, et il aime les vieux auteurs françai
bien, les vieux auteurs français ; mais Marot aime les anciens, et il aime les vieux auteurs français davantage. La différen
prit humain se plaît à toutes les démarches de l’esprit humain, et il aime les aventuriers, et il aime aussi ceux qui savent
s les démarches de l’esprit humain, et il aime les aventuriers, et il aime aussi ceux qui savent où ils vont et y marchent d
on dépasse ce qu’on remplace. Malherbe a eu cette coquetterie. « Je n’ aime pas Ronsard. — Ils sont trop verts ! — Ce n’est p
ucrée pour dire qu’une telle est accouchée d’un bel enfançon et qu’il aime bien son petit frérot et sa petite sœurette ? » —
dort sous ce gazon, en guise de salut fraternel je sonne l’air qu’il aimait . » Et il lança sur le cimetière une fanfare si jo
nsées de Nicolas Lenau. Il est difficile de trouver quelqu’un qui ait aimé la mort d’une passion aussi sincère et aussi fort
efaire le Faust de Goethe. Évidemment. Il l’a refait parce qu’il ne l’ aimait pas. Il le trouvait beaucoup trop gai. Il avait r
; peu d’amis. Il a perdu Schiller, le seul homme, je crois, qu’il ait aimé . Il en est maintenant à causer de longues heures
the jusque vers le milieu de sa vie et même un peu au-delà. Quoi ? Il aime Charlotte, il la quitte, semble s’en consoler fac
énue les torts qu’on pouvait avoir à la quitter, je vous assure. Elle aima Goethe assez vivement, plus vivement, je crois, q
ez vivement, plus vivement, je crois, que Charlotte. Goethe se laissa aimer , fut gracieux ; à l’âge qu’il avait alors, il ne
mme, n’est nullement la trahir. C’est… c’est vieillir, c’est cesser d’ aimer à sortir et cesser d’aimer le genre épistolaire ;
hir. C’est… c’est vieillir, c’est cesser d’aimer à sortir et cesser d’ aimer le genre épistolaire ; ce n’est rien du tout. Et
etracer tout cela sans donner trop mauvaise figure à son héros, qu’il aime beaucoup, c’est ce que M. Tiersot a su faire à fo
us net qu’il n’est dans les habitudes de Lamartine : « J’ai toujours aimé beaucoup M. Thiers, malgré nos opinions souvent o
emble sur Balzac : « Les derniers venus dans les lettres françaises n’ aiment plus guère Balzac ni même ses héritiers… Nos jeun
n romantique ou, pour parler beaucoup plus juste, un romanesque. Il a aimé , lui, si réaliste, et si réel ailleurs, il a aimé
un romanesque. Il a aimé, lui, si réaliste, et si réel ailleurs, il a aimé , nonobstant, de brusques écarts et des bonds subi
ulement les Mille et une Nuits sont le rêve d’un peuple paresseux qui aimerait trouver des mines de diamant en se promenant ; et
e a une passion unique pour les nécessités de leur métier ; ce qu’ils aiment le plus, à quoi ils tendent constamment, c’est cr
s, ayant des passions multiples et même contradictoires, parce qu’ils aiment avant tout la vérité et parce que c’est cela qui
raire suivante, qui est bien curieuse. Un très grand penseur qui nous aimait extrêmement, reprochait sans cesse aux Français l
ritable daltonisme psychologique. Pour tout dire brutalement, comme j’ aime à faire, avec un très grand talent littéraire c’é
ussi, avec son goût, dominant, qui fut le goût des passions fortes il aime à nous montrer, non sans quelque indifférence il
ont des professeurs de phébus. La troisième est qu’il est vulgaire et aime le bas. Tant s’en faut qu’il y séjourne toujours 
tention de l’historien littéraire. On y voit que Stendhal, vers 1800, aime beaucoup Racine. Il le recommande sans cesse. Nul
r. Quelques traces, je veux bien. Voyons, c’est un jeu de société. Qu’ aimait Stendhal ? On ouvre les petits papiers. On trouve
?… Rien. Bulletins blancs… On oublie quelque chose. Le Dauphiné. Il l’ aimait de cœur. Quelques demi-pages vraiment senties sur
ntiers qui ne sont pas sans mérite. Sans y mettre de superstition, il aime bien que les mots ne soient pas répétés à trop pe
ère les esprits superficiels, c’est-à-dire le plus grand nombre. Il n’ aimait pas à affirmer, et il aimait à trouver quelque ch
c’est-à-dire le plus grand nombre. Il n’aimait pas à affirmer, et il aimait à trouver quelque chose de juste dans l’opinion q
oit qu’il l’ait ébranlé, soit qu’il l’ait soutenu, il l’a respecté et aimé très profondément. — Cette philosophie chrétienne
vient de publier M. Berthelot le prouve à merveille. À vrai dire, il aimait autant autre chose, et peut-être plus : « Je veux
s affections plus que les anciennes. Pourtant je suis assurée qu’il m’ aime , et en présence du chagrin que vos regrets lui on
l’amitié qu’il vous porte. Il semble qu’il peut tout pour ceux qui l’ aiment , excepté leur consacrer quelques instants. Je vou
C’a été pour moi une grande joie de revoir cette belle route qu’elle aimait tant et où chaque pas, à la lettre, me rappelait
vrir la porte du suprasensible. Il ne l’en n’aurait pas détournée. Il aimait l’effort ; il aimait même l’audace. Il aurait dit
asensible. Il ne l’en n’aurait pas détournée. Il aimait l’effort ; il aimait même l’audace. Il aurait dit, il a dû dire : « Es
’est qu’il sentait bien des analogies entre eux et lui. Comme lui ils aimaient le précieux, le délicat, le rare et l’inattendu.
— Je n’en sais rien. Mon but est de peindre la vie. — Mais au moins, aimez -vous l’idée du sujet traité ? — Je n’en sais rien
haute culture qui peint la vie sans en comprendre le sens et sans en aimer ni en détester les manifestations ! » Cette stup
t a commencé par être un très bon petit garçon, vertueux et sage, qui aimait la vertu et qui était du côté des gens vertueux ;
ssez vite, trop vite, hélas ! il a pris parti pour les coquins, les a aimés , les a admirés, a tout à fait passé dans leur cam
ant d’une femme du monde, qui, après avoir rompu avec elle, se laisse aimer par une petite bonne, et qui ensuite revient à sa
outume. Je ne trouvai pas autre chose dans La Sonate à Kreutzer. Si j’ aimais à conclure après avoir lu un roman, je dirais : «
et, même s’il en contient une, elle ne peut être que si confuse que j’ aime mieux faire mes études sociologiques ailleurs. De
tout particuliers qu’il a reçus. Gautier aurait été enchanté, lui qui aimait tant les « transpositions d’art », de ce poète, r
suffisamment démontrée. Il en reste à Shakespeare et à Molière. Il n’ aime que les amours des jeunes gens. Il veut des époux
c’est ce pauvre fantoche de cinquante-neuf ans que Clotilde arrive à aimer d’un amour extatique et criminel ! — Pourquoi non
idicule, et c’est bien heureux, car si elles l’avaient, elles ne nous aimeraient point. Sans doute ; mais, telle qu’il nous la don
a vu deux ou trois fois de suite dans sa longue vie les êtres qu’elle aimait le plus frappés de morts tragiques, l’éclaboussem
ur peindre, même pour comprendre, les sentiments qui font qu’un homme aime une femme et est aimé d’elle. La vie intérieure l
comprendre, les sentiments qui font qu’un homme aime une femme et est aimé d’elle. La vie intérieure lui est aussi fermée qu
ore une âme, mais déjà une physionomie assez précise et surtout qu’il aimait à regarder et qu’il s’essayait à rendre. Du reste
qu’il y avait quelque chose de tout cela dans le cas d’Émile Zola, n’ aiment que leur métier proprement dit et n’aiment rien d
ans le cas d’Émile Zola, n’aiment que leur métier proprement dit et n’ aiment rien de ce qui y prépare et y rend propre : n’aim
prement dit et n’aiment rien de ce qui y prépare et y rend propre : n’ aiment qu’à peindre, qu’à sculpter ou à écrire, et n’aim
rend propre : n’aiment qu’à peindre, qu’à sculpter ou à écrire, et n’ aiment ni à regarder longtemps avant de peindre, ni à ét
icle de 1884, s’attacha surtout à « comprendre » ce que du reste il n’ aimait pas et à faire comprendre ce que du reste il étai
imait pas et à faire comprendre ce que du reste il était étonné qu’on aimât . Il définit l’œuvre de Zola « une épopée pessimis
té étalée fut une des causes aussi du succès de ces livres. Le public aime les ouvrages où un certain talent sert de passepo
adorée par deux ferventes, serait décidément un peu grotesque ; s’il aimait l’une seulement des deux fanatiques, ah ! c’est c
des deux fanatiques, ah ! c’est chose connue, celle qui ne serait pas aimée aurait tort aux yeux du lecteur, et tout intérêt
e devoir de céder devant l’autre. Il fallait donc que le beau Maurice aimât ses deux pâles victimes. C’était le mieux. Il n’e
pouvons pas souffrir, ni au théâtre ni dans le roman, les hommes trop aimés . Il aurait peut-être fallu donner moins de place
vrage à M. Maurice. Le présenter, dire qu’il est beau, dire qu’il est aimé de la jeune Claire et de la moins jeune Mme Surgè
uer. On sent que Claire n’a pas autre chose à faire dans la vie que d’ aimer Maurice, et qu’un moment viendra où, de le sentir
chose, d’une autre façon. Elle a quarante ans ; mais elle n’a jamais aimé  ; elle vit depuis vingt années auprès d’un mari d
déjà frémi à ces mots redoutables. Elle n’a jamais eu d’enfants. Elle aime le jeune Maurice d’abord d’un amour de mère, ensu
ion nous jette, Mme Surgères s’aperçoit que Maurice, sans cesser de l’ aimer , n’aime point qu’elle seule ; et c’est cela qui e
jette, Mme Surgères s’aperçoit que Maurice, sans cesser de l’aimer, n’ aime point qu’elle seule ; et c’est cela qui est terri
vec désespoir ; mais on y renonce. Mais Mme Surgères se sent toujours aimée , et elle ne peut prendre sur elle de briser un bo
e temps-là, Claire agonise lentement et sûrement. Et Mme Surgères qui aime Claire, à toutes les minutes de sa vie, à toutes
ment n’est pas gai. C’est très amusant, tout cela, pour les êtres qui aiment à voir souffrir, et vous savez que tous les lecte
mon avis, ôte un peu de sa grandeur tragique à son œuvre. Il a mieux aimé qu’une des deux femmes se sacrifiât, se résignât.
de après l’avoir perdue. Songez aussi que Mme Surgères a commencé par aimer Maurice d’un amour maternel. Après une terrible c
favoris qu’on glisse dans sa poche quand on va se promener, dont on n’ aime pas à se séparer et qu’en effet on retrouve toujo
e tirer mes petites conclusions, si je suis en humeur de les tirer. J’ aime bien cela. Je crois que M. France, qui a tâté bea
égère, et cette manière, qui est tout le Voltaire des bons moments, d’ aimer les idées en les méprisant un peu. Il aime les id
taire des bons moments, d’aimer les idées en les méprisant un peu. Il aime les idées comme un gentilhomme du xviiie  siècle
sant un peu. Il aime les idées comme un gentilhomme du xviiie  siècle aimait les filles. Il les aime, il les méprise, il les f
dées comme un gentilhomme du xviiie  siècle aimait les filles. Il les aime , il les méprise, il les fait danser et il les ren
ns ses humeurs. Depuis qu’il s’est révélé au monde, le monde, qui l’a aimé tout de suite, s’est demandé : « Sera-t-il Sterne
M. Bergeret a eu tort de haïr jadis et qu’il a peut-être tort de trop aimer maintenant. Bon critique même en cela, signalant
s (oh ! que ceci est bien observé !) il rend bons, un peu, ceux qu’il aime . C’est avec lui que M. Bergeret se rassérène, s’a
rera. Mlle Scilly rencontrera la petite Raffraye quelque part. Elle l’ aime déjà ; elle en raffolera. La science de la vie et
homme qui va sur l’eau. La vérité sur cette affaire, c’est que Loti n’ aime pas à conter. La narration l’ennuie. Ce n’est pas
er. La narration l’ennuie. Ce n’est pas le fait isolé, détaché, qu’il aime à nous montrer, c’est la continuité unie et égale
s montrer, c’est la continuité unie et égale d’une vie uniforme qu’il aime à se représenter et à représenter à nos yeux. Il
, et les plaines des déserts d’eau ; et c’est cette ligne-là que Loti aime à suivre d’un long regardât à peindre d’un grand
Carmen Sylva, cette reine-poète, que Loti a beaucoup connue, beaucoup aimée , et qu’il se plaît à nous montrer, si tristement
ne résiste guère à une jeune fille charmante qui lui dit : « Je vous aime  », et qui dit vrai ; — à moins qu’il n’ait un bon
père, que perdu un père sans gagner rien. Embarras conjugaux. Jane a aimé M. Naudié, quand elle le voyait monter dans sa ch
e comme le sentiment d’en avoir fait une irréparable. Donc, elle ne l’ aime plus. Elle l’aimerait encore et profondément, et
nt d’en avoir fait une irréparable. Donc, elle ne l’aime plus. Elle l’ aimerait encore et profondément, et pour un peu plus que t
vie, si le sentiment religieux en elle avait été vrai. Car si l’on n’ aime jamais un être pour-lui-même, mais pour tout ce q
ce qu’on met autour, ce qui est, je crois, une vérité élémentaire, on aime aussi, assez souvent, quelqu’un pour ce qui est a
our ce qui est autour de lui, même quand ou ne l’y a pas mis. On peut aimer quelqu’un par goût de l’art qu’il exerce, du méti
s’est donnée. Je ne doute pas qu’il n’y ait des hommes qui aient été aimés par goût pour la photographie… C’est suranné et p
oute point qu’il n’y ait, à l’heure où nous sommes, des gens qui sont aimés par goût de la bicyclette ou de l’automobilisme ;
pouser un savant. Il ne faut voir les choses de près que quand on les aime passionnément, d’instinct inné et profond. Oh ! a
Oh ! alors, plus on y pénètre, plus on s’y attache. Mais si on ne les aime que médiocrement, ou violemment, mais par entraîn
itique. Je les cherche, tenant à mériter le reproche qu’on m’a fait d’ aimer âme contredire, et étant très satisfait de ce mie
par la façon dont elle s’affiche avec Henri, ce pauvre Naudié, qui l’ aime encore et plus que jamais. Il la menace ; elle le
e riche. Quarante-cinq ans épousant une vingtième année qui croit les aimer , c’est un sujet de roman suffisant par lui-même.
mme qui épouse une jeune femme se crée un devoir, qui est de se faire aimer d’elle. On croit que cela va de soi. Il n’en est
is il n’en était que plus accusé pour cela et plus souligné, comme il aime à dire. Eh bien, il a eu beau faire : la générati
sez simple, et elle est agréable, pour lui. C’est un gaillard. Il est aimé , parce qu’il a été mis en prison pour un article,
Que voulez-vous ? Il est logique. Point de lois sociales. Ceux qui s’ aiment sont époux, voilà la loi naturelle. Eh bien, je s
eux qui s’aiment sont époux, voilà la loi naturelle. Eh bien, je suis aimé de deux femmes, j’en prends deux. Si j’étais aimé
e. Eh bien, je suis aimé de deux femmes, j’en prends deux. Si j’étais aimé de dix… parfaitement ; il n’y a que la logique qu
suis sûr qu’il se félicite. Je lui reprocherai aussi un peu de ne pas aimer Lassalle. Lassalle, simple ténor romantique, simp
c’est vu au verre noir. Lassalle, avec ses airs romantiques, que je n’ aime guère non plus, me semble bien avoir été un grand
a représenter. Cela contrarie des théories très séduisantes et dont j’ aime et vénère les auteurs, mais je crois bien, en le
eul est artiste, très délicatement et très sensiblement artiste. « Il aime (ah ! le joli mot ! si tout le livre était écrit
ime (ah ! le joli mot ! si tout le livre était écrit comme cela !) il aime la solitude et la perfection. » Il aime même l’am
était écrit comme cela !) il aime la solitude et la perfection. » Il aime même l’amour. Et encore non pas extrêmement. Il a
perfection. » Il aime même l’amour. Et encore non pas extrêmement. Il aime plutôt à être aimé. Enfin, c’est une façon d’être
me même l’amour. Et encore non pas extrêmement. Il aime plutôt à être aimé . Enfin, c’est une façon d’être amoureux. Mais il
me si elle n’était pas. Ils respectent donc les religions et même les aiment  ; mais leur sympathie n’est point une adhésion. I
as croire d’après ce qui précède que Le Mauvais Désir soit un « art d’ aimer  ». C’est plutôt un art de la jalousie. C’est un t
lange d’aucun affluent. C’est, en effet, la jalousie d’un homme qui n’ aime pas. M. Cauzel n’aime pas Mme Aubert, jeune divor
. C’est, en effet, la jalousie d’un homme qui n’aime pas. M. Cauzel n’ aime pas Mme Aubert, jeune divorcée qui l’adore absolu
 Aubert, jeune divorcée qui l’adore absolument et exclusivement. Il n’ aime pas Mme Aubert. Il est sensuel, extrêmement, et a
nces un peu inusitées qui étonneront un peu les Parisiens ; mais il n’ aime pas. Entre quatre heures et demie et cinq heures,
ords, ni regrets, ni inquiétude, ni absolument quoi que ce soit. Il n’ aime pas. M. Cauzel est éloigné par ses fonctions, pou
nt ce temps-là ; mais sa première sensation a été de délivrance. Il n’ aime pas. Il est même de ceux qui n’aimeront jamais, e
nsation a été de délivrance. Il n’aime pas. Il est même de ceux qui n’ aimeront jamais, et qui ne sauront même pas ce que c’est ;
-il possible ? » Rien n’est plus réel, et rien n’est plus naturel. On aime parce qu’on aime et l’on est jaloux parce qu’on s
Rien n’est plus réel, et rien n’est plus naturel. On aime parce qu’on aime et l’on est jaloux parce qu’on s’aime soi-même. O
us naturel. On aime parce qu’on aime et l’on est jaloux parce qu’on s’ aime soi-même. On aime par amour et l’on est jaloux pa
e parce qu’on aime et l’on est jaloux parce qu’on s’aime soi-même. On aime par amour et l’on est jaloux par amour-propre. « 
e c’est elle qui souffre. Donc il est tout naturel d’être jaloux sans aimer . Mais il y a plus. C’est la jalousie sans amour q
n’est accompagnée de rien qui la console. Celui qui est jaloux et qui aime est consolé de sa jalousie par son amour. Comme «
olé de sa jalousie par son amour. Comme « le plaisir de l’amour est d’ aimer  » et non autre, quand on est jaloux étant amoureu
dit encore l’inépuisable moraliste, que « l’on pardonne tant que l’on aime  ». On pardonne tant que l’on aime, parce que la j
, que « l’on pardonne tant que l’on aime ». On pardonne tant que l’on aime , parce que la jalousie, qui est une souffrance, e
la jalousie, sur cette vision matérielle de l’infidélité de la femme aimée . Or M. Cauzel a-t-il la vision ? ou M. Cauzel ne
matière, quelque dévoué, dans le sens complet du mot, que soit l’être aimé . Personne au monde ne vous appartient complètemen
plus fou des non-sens. Voilà pourquoi il arrive si souvent à ceux qui aiment , et ils en sont assommants, par parenthèse, de vo
reprocher de n’être pas jaloux : « Vous n’êtes pas jaloux, vous ne m’ aimez pas. » Traduisez : « Vous n’êtes pas insupportabl
incomplet. Cela équivaut presque à ne pas désirer posséder. Vous ne m’ aimez pas, puisque vous ne m’aimez pas plus qu’il ne fa
que à ne pas désirer posséder. Vous ne m’aimez pas, puisque vous ne m’ aimez pas plus qu’il ne faut. » C’est vrai. Un propriét
vous ! Celui qui ne désire pas tout ce qu’il n’a point, c’est qu’il n’ aime pas ce qu’il a. C’est un faux propriétaire. Moi,
loux, Psyché, de toute la nature. » Ceci a été dit par tout homme qui aimait et encore plus par tout homme qui, sans aimer, ét
dit par tout homme qui aimait et encore plus par tout homme qui, sans aimer , était jaloux ; parce que celui qui aime prend un
us par tout homme qui, sans aimer, était jaloux ; parce que celui qui aime prend un certain plaisir au sacrifice, pourvu qu’
r au sacrifice, pourvu qu’il ne soit pas gros, tandis que celui qui n’ aime pas est incapable de tout esprit de sacrifice, et
ù l’amour fût absent et où fût étalée l’immense tristesse de ceux qui aiment sans amour. C’est infiniment intéressant ; mais i
té, la familiarité, le « bon-garçonnisme », le « bourgeoisisme » ; il aimait tout ce qui était distingué, délicat, raffiné, él
sont sur la tragédie grecque et sont un rêve « apollinien », comme il aime à dire. Des intellectuels artistes, beaux eux-mêm
92 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sismondi, Bonstetten, Mme de Staël et Mme de Souza »
publie des Correspondances inédites et trompeuses sous des noms qu’on aime et auxquels la plus sympathique curiosité s’attac
tte agréable Revue, Saint-René Taillandier nous apprend, à nous qui n’ aimons , hélas ! que trop à rire, qu’il a découvert une d
t pour la Revue des Deux-Mondes, cet érudit, ce Génevois, ce Sismondi aimait les femmes (oh ! innocemment, bien entendu !). Il
Sismondi aimait les femmes (oh ! innocemment, bien entendu !). Il les aimait comme ce monstre camard de Gibbon, qui n’avait pa
Montmorency, de Chabot. Il y rencontra cette Madame de Vintimille si aimée de Joubert, de Joubert, un érudit aussi, mais don
sciencieusement, et j’avoue que je n’y ai trouvé que ce que l’on peut aimer à la Revue des Deux-Mondes, c’est-à-dire, sous la
encore que leurs écrits, et qui, pour cette raison, nous les feraient aimer et admirer davantage. Oui ! il est impossible qu’
uis parfaitement sûr qu’il y en a. Seulement, il fallait les trouver. Aimer beaucoup les huîtres n’est pas une raison pour se
a et de Staël savaient en écrire à ceux qui avaient le bonheur d’être aimés d’elles ou de leur plaire, — car on n’écrit bien
e laurier qu’elle roulait incessamment dans ses doigts ! Un homme qui aimerait autant que moi Madame de Staël n’aurait jamais, p
93 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199
t hospitalier de George, sa prodigieuse facilité à croire, quand elle aimait , qu’elle aimait uniquement avec son âme (et cela,
George, sa prodigieuse facilité à croire, quand elle aimait, qu’elle aimait uniquement avec son âme (et cela, au fort des dém
concrètes) et à se figurer qu’elle souffrait le martyre quand elle n’ aimait plus. Nous y voyons (et cela est neuf) que la mul
es qu’elle n’eût voulu… Nous y découvrons aussi qu’elle ne commença à aimer Musset « pour de bon » qu’à partir du jour où, l’
« blaguait » et qu’il lui demandait des choses !… Elle écrit : « Je n’ aimerai donc plus », et, deux mois plus tard, elle était
l. Elle écrit : « L’amour me fait peur » et, dans la même année, elle aime Sandeau, Mérimée, Musset et Pagello, tout en deme
re des hommes. Or, il s’agit ici de types éminents de notre espèce. N’ aimeriez vous pas connaître dans le détail la vie passionn
divulgations, dussent-elles les rabaisser un peu. Je serai franc : j’ aime de tout mon cœur les œuvres des écrivains illustr
94 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »
d’éloquence déjà prophétiques, à l’heure où cette Restauration qu’il aimait , mais qu’il avertissait, fit pour jamais fausse r
ce qu’il fut dans la vie publique et pour le montrer dans l’intimité, aimé , goûté, presque adoré de femmes supérieures ou ch
ne pouvons nous figurer et ressaisir qu’en le devinant en partie. Il aimait certes la liberté, ce fut son aspiration première
us ? Non, des bataillons entiers. — Ils étaient abusés, direz-vous. J’ aime à le croire ; mais enfin des hommes qui furent ab
auvre d’esprit, S’était senti toujours du goût pour Jésus-Christ : Il aimait du vieux temps les sottises prospères, Et réclama
adressait de Coppet : « En écrivant à Camille Jordan, dites-lui que j’ aime quelqu’un à Genève, seulement de ce qu’il lui res
du moins le ton, on prendra une juste idée de l’homme qu’admira et qu’ aima Mme de Staël : « Et moi aussi, homme indépendant
a distingue, et il est naturel, ce mouvement d’un peuple généreux qui aime à prolonger l’autorité qui l’a sauvé, et cherche
elle n’offre pas la nouveauté, l’imprévu, l’éclat, la finesse, qu’on aime à distinguer chez un écrivain proprement dit, les
ors dans cet autre sens sous une impulsion différente ? Le philosophe aime à rêver et à méditer sur ces problèmes. Le possib
Mandez-moi ce que vous en pensez et ce qu’on en dit. — Adieu, je vous aime à présent bien plus que vous ne m’aimez. » Voici
qu’on en dit. — Adieu, je vous aime à présent bien plus que vous ne m’ aimez . » Voici encore une autre lettre du même temps e
r tout ce qui m’oppresse pendant six mois, l’oublier avec vous, que j’ aime profondément, sous ce beau ciel d’Italie, — admir
ir les divers effets de l’ouvrage. » « P. S. Dites à Malouet que je l’ aime . Mon père lui a écrit. » Ce projet de voyage en
quet à Iris ; c’est gracieux à regarder ; mais il me semble que, pour aimer , il faut peut-être ce visage, mais sûrement un au
 Hulot. Si je me trompe, dites-le-moi ; je l’étudierai mieux, et je l’ aime d’avance, si elle est digne d’être aimée de vous.
je l’étudierai mieux, et je l’aime d’avance, si elle est digne d’être aimée de vous. Benj, (Benjamin) sera peut-être retenu p
terres, à peu près au taux des assignats ; mais enfin mon père, qui n’ aime point à se déplacer, le fait quand il s’agit de l
coup entendu la langue de ma patrie après dix ans d’exil. Je vous ai aimé d’un sentiment nouveau qui avait plus de vie, plu
tthieu, que ce n’est pas une compensation, parce que personne ne vous aime comme moi et parce que votre oncle a le bonheur d
serait arrivé quelque chose de bien extraordinaire. Je vous prie de l’ aimer du bien qu’il me fait, ou plutôt du mal dont il m
s que je vais à Francfort. Adieu, cher Matthieu, ne vous lassez pas d’ aimer votre pauvre amie. (Que dit-on) à Paris de mon hi
coup plus de bienveillance que je n’en inspire. Une personne que vous aimez n’a qu’une chose à faire pour me plaire : c’est d
ose à faire pour me plaire : c’est de me montrer de l’intérêt. — Je n’ aime pas trop, j’en conviens, que mes amis se marient 
siré de la connaître. Je vous enverrai Johnson 131 au premier jour. J’ aime qu’on soit enthousiaste de la distinction de l’es
udrais profiter ; mais il est peut-être vrai seulement que, si vous m’ aimiez davantage, vous seriez moins rude. — Adieu. » « M
ez écrit à Matthieu que je vous boudais. C’était un peu vrai. Je vous aimais plus que vous ne m’aimiez. De ce désaccord est né
vous boudais. C’était un peu vrai. Je vous aimais plus que vous ne m’ aimiez . De ce désaccord est né de la peine pour moi. — I
ée, et je n’ai conservé de rancune que contre vous, parce que je vous aime . N’est-ce pas juste ? Je vais vous envoyer Corinn
on. — Quand je vous crois heureux, je pense quelquefois que vous ne m’ aimez guère ; mais, quand je me figure que vous souffre
, quand je me figure que vous souffrez, je sens seulement que je vous aime encore beaucoup. » « Ce 19 avril (1812 ?). « Vous
t très bien que je mourusse avant la traversée. Tout cela est égal. J’ aime mieux cette situation que ce qu’on m’offre pour e
çue à Rome. Peut-on écrire sans froideur à quelqu’un qu’on a vraiment aimé  ? Enfin le grand fleuve passera sur tout cela, j’
ela, j’espère. Mais vous, mais vous, ne m’oubliez jamais, car je vous aime jusqu’au fond de l’âme, et c’est de moi dont je d
pas de vous, si vous étiez mal pour moi. — Tout ce qui m’entoure vous aime et vous admire. Apportez ce morceau sur Klopstock
peur d’être traitée par lui comme un pauvre. — Il sait cependant vous aimer et vous admirer ; mais je vous aime encore plus.
pauvre. — Il sait cependant vous aimer et vous admirer ; mais je vous aime encore plus. — Vous m’avez écrit que vous me souh
le sait, mais je reste ce que je suis. — C’est vous dire que je vous aimerai et vous estimerai toujours. » Durant l’absence d
e semblait mettre une barrière éternelle entre moi et tous ceux que j’ aime , et j’étais si souffrante en arrivant à Turin que
ns les administrations se rencontrent sans cesse à la cour et ne s’en aiment pas davantage. Les vanités du rang et de la puiss
moi. — Le général Miollis paraît le meilleur homme du monde ; il est aimé . Je lui ai parlé de Corinne ; il ne savait pas ce
us bien que M. Ballanche est, après vous, la personne avec laquelle j’ aimerais le mieux voyager ! Mais j’avoue que c’est après v
ù serez-vous ? nous donnez-vous l’hiver ? Enfin il est triste de vous aimer et de ne pas causer avec vous. — Vingt fois je me
terme ; elle l’eût de plus en plus admiré. Mme Récamier continua de l’ aimer comme aux jours d’autrefois, comme aux années de
prix de l’Académie des sciences de Berlin, 1802. 125. Mme de Staël n’ aimait pas voir ses amis se marier ; elle le disait naïv
passage : « Camille Jordan m’a écrit une lettre qui l’a fait beaucoup aimer de mon père. Pour moi, c’est décidé depuis longte
95 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381
véritablement grands, régnaient, qu’ils étaient évincés, en un mot. J’ aime à croire que cette sorte de découragement et de d
t point tant de mystère ; Rompons, Iris ; j’en suis d’accord. Je vous aimois , vous m’aimiez fort ; Cela n’est plus, sortons d’
mystère ; Rompons, Iris ; j’en suis d’accord. Je vous aimois, vous m’ aimiez fort ; Cela n’est plus, sortons d’affaire. Un vie
en détail près de chaque poëte de cette famille, de cette coterie. On aime à retrouver tout un monde dans un fraisier ; mais
e Mme de La Sablière, repris depuis par Figaro : « Eh quoi ! toujours aimer , recommencer sans cesse ? les bêtes du moins n’on
loin de cette idée en ses idylles : ses petits moutons sont aussitôt aimés qu’amoureux. Petits oiseaux qui me charmez, Vou
sitôt aimés qu’amoureux. Petits oiseaux qui me charmez, Voulez-vous aimer  ? vous aimez. Mlle de Lenclos, sur le luth, deva
u’amoureux. Petits oiseaux qui me charmez, Voulez-vous aimer ? vous aimez . Mlle de Lenclos, sur le luth, devait chanter se
arrive comme à travers un son de vieux luth ou de clavecin. Nos pères aimaient cette émotion suffisante, vive, non prolongée ; B
Fontanes, la détourna des graves poëmes et lui indiqua son sentier : Aimer , toujours aimer, voilà ton énergie. Chez elle, d
ourna des graves poëmes et lui indiqua son sentier : Aimer, toujours aimer , voilà ton énergie. Chez elle, dans ses élégies,
s Muses de 1790, la pièce qui a pour titre le Pouvoir d’un Amant : J’ aime tout dans celui qui règne sur mon cœur, etc., on
goût, en quelque sorte, se transposent. Un rapport entre elles, qu’on aime mieux signaler, est dans les traits de passion, é
e en action de ce mot de La Rochefoucauld : On pardonne tant que l’on aime . Il semble que cette inspiration d’un amour sans
et à laquelle elles devraient mourir, c’est quand elles ne sont plus aimées . » Mais je touche à l’élégie moderne, et je n’y v
comme une sotte : Vous ne serez jamais dévote, Vous ne pourrez jamais aimer . Mais voici peut-être l’épigramme en ce genre la
me d’honneur Me refuser le point suprême : Vous marchandez à qui vous aime L’entier abandon du bonheur. Mais allez, vous ave
urer d’avoir de l’amitié pour une personne de qui vous êtes chèrement aimé . — Brûlez ma lettre : il est important pour moi. 
re l’amour voulez-vous vous défendre ?… 191. Pour les dilettanti qui aiment les rapprochements et les contrastes, lire en reg
96 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
désormais un pareil langage, et nous voulûmes que ceux qui l’avaient aimé pussent en juger. Ils devaient retrouver le génie
t là-dessous. Nous avons tous une beauté divine, la seule qu’on doive aimer , la seule qu’on doive conserver pure et fraîche p
er, la seule qu’on doive conserver pure et fraîche pour Dieu qui nous aime . » Simple et profonde manière de se voir et de s’
des devoirs. L’homme atteindra bientôt toute sa hauteur. Eugénie qui aimait les oiseaux avec cette tendresse de la jeune fill
tifs par les cris et les larmes, se reconnaître pourtant en lui, et l’ aimer comme si elle était sa jumelle. Ils étaient jumea
nt les deux yeux d’un même front ! » Fille de gentilhomme pauvre qui aimait son Cayla comme un grand terrien dépossédé aime l
tilhomme pauvre qui aimait son Cayla comme un grand terrien dépossédé aime le champ qu’il a sauvé des terres paternelles, et
s’occupait soit à lire, soit à écrire, soit à travailler, ce qu’elle aimait beaucoup (fée par les mains comme elle l’était pa
iseau quand il a de ces mouvements d’ailes ! I En l’âge d’enfance, J’ aimais à m’asseoir        Pour voir Dans le ciel immense
a douce abondance Des pleurs qu’au désert        On perd ! III Elle aimait mes rêves Et j’aimais les siens        Divins ; E
pleurs qu’au désert        On perd ! III Elle aimait mes rêves Et j’ aimais les siens        Divins ; Et nos heures brèves Pa
pas plus pâle et il était toujours aussi doux. De ce moment Maurice l’ aima comme on aime les êtres déjà chers avec qui l’on
et il était toujours aussi doux. De ce moment Maurice l’aima comme on aime les êtres déjà chers avec qui l’on a eu des torts
tre chose. La mort n’est pas la plus cruelle des choses que les êtres aimés puissent nous donner. III Dans la correspon
dans les encharmements de son langage, et nous ne citons que ce qu’il aime  ! « Mettons la croix entre nous deux comme un app
vit, elle, de ces yeux tristement prophètes, qui voient tout quand on aime  ! Elle cacha la tache de sa joie ; mais cette pêc
Y ajouter un mot nous semblerait une profanation. Quoique nous ayons aimé Guérin autant qu’âme d’homme puisse aimer âme d’h
fanation. Quoique nous ayons aimé Guérin autant qu’âme d’homme puisse aimer âme d’homme, nous ne sommes pas digne de mêler no
rnité. Semblable, par la marque divine, au Maurice qu’elle avait tant aimé , elle lui fut semblable encore par la maladie. El
97 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
avec le sacrifice que réclame la patrie. Écoutons ces petits soldats, aimés de leurs camarades, ignorés des chefs, confondus
lus de lumière pour les âmes ; si la vérité en sort plus claire, plus aimée … Il ne faut pas perdre de vue que nous allons nou
e bruit effrayant des 75 qui claquaient derrière nous.‌ D’autres ont aimé la nature autant que l’aime cet enfant, et Mauric
claquaient derrière nous.‌ D’autres ont aimé la nature autant que l’ aime cet enfant, et Maurice de Guérin, quand il venait
mmes, leur vie, de tout mon cœur. La plupart sont si bons ! Et puis j’ aime cette solitude un peu amère, ces mortifications p
forces consacrées qui était en moi puisse rejaillir sur ceux que j’ai aimés et qui m’ont aimé, sur tous mes compagnons d’idéa
ui était en moi puisse rejaillir sur ceux que j’ai aimés et qui m’ont aimé , sur tous mes compagnons d’idéal et de labeur.‌
oment, je ne m’étais senti aussi près des miens et de tous ceux que j’ aime  ; jamais je n’aurais cru que, malgré les distance
Alfred Cazalis, Latil, comme tous ses petits compagnons de guerre, il aime la vie. Au milieu du péril, ces jeunes êtres font
tation :‌ Je sens en moi une telle intensité de vie, un tel besoin d’ aimer et d’être aimé, de me répandre, d’admirer, de res
ns en moi une telle intensité de vie, un tel besoin d’aimer et d’être aimé , de me répandre, d’admirer, de respirer en plein
e calme. Pourquoi aussi me dire toujours mon « pauvre » Jean ? Nous n’ aimons pas à être plaints comme cela ! Dites-moi « mon c
cependant assez de temps pour te dire que je vais très bien, que je t’ aime , et que je suis très heureux. Joyeuses Pâques !‌
un outil solide. S’il est lui-même un bon ouvrier, c’est-à-dire s’il aime passionnément sa profession et son pays, soyez pe
ites-lui que quand on va de l’avant on ne peut écrire à ceux que l’on aime  ; on se contente de songer à eux. Et si le temps
ire, mon Dieu, que votre volonté soit faite !‌ Pour faire connaître, aimer cette jeune nature si tendre et si forte, j’aurai
nneur) confie à l’ami qui l’accompagne au bureau de recrutement : « J’ aime tellement la vie que si je n’avais pas une foi en
i de quelques minutes de repos, ma pensée s’envolera vers vous, qui m’ aimez tant et que j’aime plus encore. Quand la nuit vie
s de repos, ma pensée s’envolera vers vous, qui m’aimez tant et que j’ aime plus encore. Quand la nuit viendra, nous unirons
98 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — II. (Fin.) » pp. 62-79
plus qu’elle, égard à ceux qui l’entouraient et la servaient ; « elle aimait mieux quelquefois se passer des assiduités nécess
de votre maison ; la vie en dépend. » À quoi Madame répliqua : « Je n’ aime pas les impostures. » Et elle n’eut pas le moindr
ravaux ; la comédie est donc à encourager plutôt qu’à défendre. Elle aimait à rire, et Le Malade imaginaire la divertissait a
« Le Malade imaginaire n’est pas celle des comédies de Molière que j’ aime le mieux, disait-elle ; Tartuffe me plaît davanta
ite La Mort de Pompée ; je ne sais si elle goûta Esther : elle aurait aimé Shakespeare : « J’ai souvent entendu Son Altesse
aveur ; la Maintenon ne peut me souffrir ; la duchesse de Bourgogne n’ aime que ce que cette dame aime. » Elle s’était donc f
t me souffrir ; la duchesse de Bourgogne n’aime que ce que cette dame aime . » Elle s’était donc faite absolument ermite au m
rsations de pure politesse, où l’on parle sans avoir rien à dire : J’ aime bien mieux être seule qu’avoir à me donner le tou
icilement sa protection. Elle parlait beaucoup et parlait bien : elle aimait surtout à parler sa langue naturelle que près de
péra. » Ici nous venons de la surprendre dormant même dans ce qu’elle aime le mieux après la comédie, dans sa correspondance
u, à cette résidence plus assidue à la ville et au Palais-Royal : « J’ aime les Parisiens, disait-elle, mais je n’aime pas à
e et au Palais-Royal : « J’aime les Parisiens, disait-elle, mais je n’ aime pas à résider dans leur ville. » Elle s’était acc
s Patriarches21. Combien de fois, a dit un de ses panégyristes que j’ aime à citer, combien de fois condamna-t-elle ces négl
il lui rappelait feu Monsieur, avec une plus belle taille. Bref, elle aimait fort ce jeune homme, qu’elle appelait son abbé de
13 février suivant (1723). Massillon, qu’elle avait connu et qu’elle aimait , eut à y prononcer l’oraison funèbre, qui fut tro
99 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457
n même et de ce premier mystère de notre étude avec eux, que nous les aimons , et qu’il s’en répand un reflet de nous à eux, un
s a conduit, et auquel une connaissance suivie nous a attaché. Horace aime à poser sa Vénus près des lacs d’Albane, en marbr
ne les suit pas, tant pis pour lui ! Je crois qu’il serait heureux d’ aimer tout le monde comme noire prochain, et de n’avoir
ez de soin de ceux qui nous environnent, et Dieu a voulu que nous les aimassions , afin que nous pussions trouver un plaisir réel à
res romaines. Ma mère, qui a tant de goût pour les anciens bâtiments, aimerait bien mieux l’église de Windsor avec les bannières
e, à Hambourg, nous décèlent sa distinction naturelle et nous le font aimer . Il commence par juger assez sévèrement Neuchâtel
eu tort, lui répondis-je ; mais il était trop tard, et j’aurais mieux aimé à ne point venir ici, quelque envie que j’en euss
anchise de cœur ; comme l’abbesse de Castro, comme Juliette, elle ose aimer et se le dire ; elle sait regarder en face l’écla
« Quoi qu’il puisse m’arriver d’ailleurs, il me semble que, si on m’ aime beaucoup et que j’aime beaucoup, je ne saurais êt
’arriver d’ailleurs, il me semble que, si on m’aime beaucoup et que j’ aime beaucoup, je ne saurais être malheureuse. Ma mère
gracieuses finesses : Tous tes détails, à toi, sont charmants : tu n’ aimeras , tu n’aimeras jamais l’homme qu’on te destine, c’
esses : Tous tes détails, à toi, sont charmants : tu n’aimeras, tu n’ aimeras jamais l’homme qu’on te destine, c’est-à-dire tu
s, tu n’aimeras jamais l’homme qu’on te destine, c’est-à-dire tu ne l’ aimeras jamais beaucoup. Si tu ne l’épouses pas, tu pourr
te, et tout sera bien. Tu feras plus pour lui que pour moi, mais tu m’ aimeras plus que lui. Nous nous entendrons mieux ; nous n
rtagé le sentiment de quelque héroïne ? Sache aussi si ton époux ne t’ aime pas autrement que tu ne l’aimes. Dis-lui, par exe
éroïne ? Sache aussi si ton époux ne t’aime pas autrement que tu ne l’ aimes . Dis-lui, par exemple, que tu as une amie qui t’a
ent que tu ne l’aimes. Dis-lui, par exemple, que tu as une amie qui t’ aime chèrement, et que tu n’aimes personne autant qu’e
ui, par exemple, que tu as une amie qui t’aime chèrement, et que tu n’ aimes personne autant qu’elle. Vois alors s’il rougit,
use un homme riche et très-maussade, tandis qu’elle est passionnément aimée d’un étranger sans fortune, mais plein de mérite
e-t-elle ? a dit quelqu’un. On a dit que oui, autant qu’elle en était aimée . — En ce cas-là elle a grand tort, a dit M. de La
! — Non, non ; elle n’est pas folle : elle a raison, a dit le père. J’ aime cela, moi ! c’est ce que j’avais dans le cœur qua
ttre d’elle, à son amie Eugénie, achève de nous ouvrir son cœur. Elle aime  ; la crise passée, elle est heureuse ; elle s’est
e pour vivre ensemble, c’est ce que je ne puis savoir, mais pour nous aimer … Adieu, chère Eugénie, je ne te le céderais plus.
la confidence qu’il fait à la mère de Cécile qu’apparaît Caliste. Il aimait dans son pays, il aime toujours Caliste, et celle
à la mère de Cécile qu’apparaît Caliste. Il aimait dans son pays, il aime toujours Caliste, et celle-ci, créature adorable,
son pays, il aime toujours Caliste, et celle-ci, créature adorable, l’ aimait également : mais elle avait monté sur le théâtre,
écuter le Messiah de Haendel et le Stabat de Pergolèse. Celui qu’elle aimait reçoit la nouvelle funeste pendant qu’il est enco
que de méconnaître et de perdre le bien inestimable d’être uniquement aimé  ? Ainsi va le monde, illusion et sophisme, dans u
vit Mme de Charrière et s’attacha quelque temps à elle, qui surtout l’ aima . Le souvenir s’en est conservé. On raconte que, l
Émilie, elle la sert et la nourrit, elle s’est dévouée à elle, elle n’ aime qu’elle. C’est au milieu des sentiments d’une aff
t, si ennemi de tous les galimatias, respectera toujours celui-ci ; j’ aimerai toujours voir l’extrême délicatesse se soumettre
« On ne veut pas seulement que quelqu’un s’imagine qu’il pouvait être aimé et heureux, nécessaire et suffisant à un seul de
e décourage pas. Qu’il y a de choses bonnes à côté de celles que nous aimons  ! Il faut faire place en nous pour un certain con
100 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »
l’une des deux est indispensable. Vivre sans patrie et sans femme, j’ aime autant vivre sans chemise et sans argent, comme j
d’un broken gentleman, ce qui me nuit on ne peut pas plus. Le peuple aime ses égaux, mais il hait la pauvreté et il hait le
ellings par jour. Ce qui augmente beaucoup ma dépense, c’est que je n’ aime pas assez le peuple pour vouloir coucher avec lui
el. Tous ces gens qui voulaient parler à ma place m’impatientaient. J’ aime à parler moi-même, surtout quand vous m’écoutez.
avec lui. Vous trouveriez, dit-il, une famille toute disposée à vous aimer , à vous admirer, et, ce qui vaut mieux, le plus b
t mettre en poussière dans le même temps qu’on réussissait à se faire aimer . Mme de Charrière écrivait alors ses lettres poli
mme le petit livre d’Adolphe se résume en cet autre mot : Je voudrais aimer 125. Quant à la conjecture sur l’esprit originel
our Rétif, je serai toujours rétif à l’admirer. Ma délicate sagesse n’ aime pas cette indécence ex professo, et je me dis : «
j’ai une retraite à Colombier. « Que fait mistriss ? Est-ce que je l’ aime encore ? Vous savez que ce n’est que pour vous, e
ce n’est que pour vous, en vous, par vous et à cause de vous que je l’ aime . Je lui sais gré d’avoir su vous faire passer que
ais gré d’avoir su vous faire passer quelques moments agréables, je l’ aime d’être une ressource pour vous à Colombier ; mais
J’ai voulu conserver à ce père l’ombre d’un fils qu’il pourrait 137 aimer . Vous avez vu, madame, ce qu’on m’écrivait. Je sa
e ma tristesse. Adieu, mille fois bonne, mille fois chère, mille fois aimée . » La moquerie pourtant et le sentiment du ridic
iller à son Éloge140… « Je vous écrirai de Brunswick ; adieu, je vous aime bien, vous le savez. » Mme de Charrière a lieu d
ous le savez. » Mme de Charrière a lieu de croire, en effet, qu’il l’ aime  ; si sceptique qu’elle soit de son côté, il doit
, de Bruxelles. J’ai longtemps hésité, mais enfin cédé. Cette femme m’ aimait vraiment, m’aimait vivement, et c’est la seule fe
i longtemps hésité, mais enfin cédé. Cette femme m’aimait vraiment, m’ aimait vivement, et c’est la seule femme qui ne m’ait pa
ui ne m’ait pas fait acheter ses faveurs par bien des peines. Je ne l’ aime plus, mais je lui en saurai éternellement bon gré
e Altesse sérénissime a beaucoup « dansé. — Votre Altesse sérénissime aime beaucoup la danse. — Votre Altesse sérénissime da
otre lettre. Je la copie sans commentaire. Si c’est une naïveté, je l’ aime  ; si c’est une raillerie, je la comprends. Vous i
os lettres et j’y réponds article par article. « Vous savez combien j’ aime les détails, même des indifférents, et vous me de
c lui sur le pied décent et poli qui convient entre des gens qui ne s’ aiment qu’à leur corps défendant, pour ne pas être ou ne
vous êtes, dis-je, comme mon oncle. Il ne veut jamais croire que je l’ aime  : j’ai eu beau, pendant deux grands mois, le lui
vous n’êtes point obligé de nous la rendre ; tout de même, nous vous aimerons parce que vous êtes aimable ; tout de même, nous
et un canevas sur lequel broder. Passe encore. Mon oncle et moi nous aimerions assez à nous aimer, et, comme nous ne le pouvons
el broder. Passe encore. Mon oncle et moi nous aimerions assez à nous aimer , et, comme nous ne le pouvons pas tout simplement
ous voulons au moins avoir l’air de nous quereller comme si nous nous aimions  : Nous suppléons à la tendresse par les bouderies
es nôtres ne le sont pas, mais ils pourraient l’être ; donc nous nous aimons très-tendrement. « Mais vous, madame, qui n’avez
e nom, mais que je n’avais que l’idée vague d’une personne avec qui j’ aimais à Être, et avec laquelle je me dédommagerais de l
yer jamais de traîneau en prendre ici. Adieu, madame. Barbet, le plus aimé qui fut jamais au monde, adieu. » Le moment où B
lieu de mon amitié. Barbet, Barbet, vous êtes bien aimable et je vous aime bien tendrement ; mais vous raisonnez bien mal, e
e me justifier m’afflige. J’ai un grand plaisir à vous dire : Je vous aime , mais j’ai encore plus de peine à imaginer que vo
je les regarderai comme blanches, et je me dirai : Mme de Charrière m’ aime encore assez pour me faire savoir qu’elle ne m’a
iste, languissant, fané170… » Il lui dit encore : « Adieu, vous que j’ aime autant que je vous aimais, mais qui avez détruit
70… » Il lui dit encore : « Adieu, vous que j’aime autant que je vous aimais , mais qui avez détruit la douceur que je trouvais
vous aimais, mais qui avez détruit la douceur que je trouvais à vous aimer , et qui m’avez arraché les pauvres restes de bonh
Virginibus puerisque canto. » Qu’il lui répète, après cela, qu’il l’ aime , elle sait ce que ce mot veut dire ; c’est pour d
yiez comme Minna me console, me supporte, me plaint, me calme, vous l’ aimeriez . Vous l’aimez déjà, n’est-ce pas ? Il y aura bien
me console, me supporte, me plaint, me calme, vous l’aimeriez. Vous l’ aimez déjà, n’est-ce pas ? Il y aura bientôt un an que
« On ne veut pas seulement que quelqu’un s’imagine qu’il pouvait être aimé et heureux, nécessaire et suffisant à un seul de
 : « Votre manière mystérieuse d’écrire m’ennuie et me fatigue ; je n’ aime pas les sibylles. Il faut parler clair ou se tair
comme vous qu’on ne voit au fond que la fourbe et la fureur ; mais j’ aime mieux la fourbe et la fureur qui renversent les c
mes pas du même avis sur les livres, et nous différons de principe. J’ aimerais l’insertion pour la raison même pour laquelle vou
e. J’aimerais l’insertion pour la raison même pour laquelle vous ne l’ aimez pas. Croyez-moi, nos doutes, notre vacillation, t
es avec autant de plaisir que le sien ; elle fait valoir ceux qu’elle aime avec une attention ingénieuse et constante, qui p
, l’autre constitutionnel, un autre jacobin, dix autres rien, alors j’ aimerais à voir Constant écouté de tous à Colombier et goû
 ; nous sommes trop dans le secret pour ne pas en trouver avec lui. J’ aime mieux y noter une sorte de sincérité relative, un
e est belle, ou jolie, ou passable ? Je ne sais ; c’est selon qu’on l’ aime , ou qu’elle veut se faire aimer. Elle a la gorge
ble ? Je ne sais ; c’est selon qu’on l’aime, ou qu’elle veut se faire aimer . Elle a la gorge belle, elle le sait et s’en pare
; je croyais que vous ne vous souveniez plus de moi, et que vous ne m’ aimiez plus. Votre lettre si bonne est venue très à prop
els, capitaines, etc., et moi je ne suis rien encore : cependant je l’ aime et la chéris autant qu’eux. Vous voyez, ma chère
e devienne aimable, savant, faites-moi écrire quelquefois, et surtout aimez -moi malgré mes défauts ; vous me donnerez du cour
envie pas les plaisirs du grand monde. Ils ont tous l’air de ne pas s’ aimer beaucoup. Cependant le jeu et l’or que je vois ro
Je n’ai d’autre bénédiction à demander à Dieu que votre conservation. Aimez -moi toujours et faites-m’en donner l’assurance. »
le intitulé : Voltaire à Lausanne, par M. J. Olivier (1842). 130. On aimerait mieux lire : très-indécents 131. C’est ainsi qu
ur tâcher de rattraper les plaisirs passés. C’est tout comme vous : j’ aime à vous ressembler, je me trouve moins seul : auss
Benjamin Constant a bien de la peine à persuader à ses amis qu’il les aime  ; ceux-ci pressentent qu’il lui sera impossible d
t le premier à l’attester : « Je veux faire rougir une personne que j’ aime de sa disposition à prendre ma plus simple, ma pl
abandonne leurs poëtes tragiques, comiques, lyriques, parce que je n’ aime la poésie dans aucune langue ; mais, pour la phil
première classe. » Mais ce qui est plus vrai que tout, c’est qu’il n’ aime la poésie en aucune langue. 182. Ce sont exactem
n jour tristement : « Benjamin, vous faites votre toilette, vous ne m’ aimez plus ! » 188. Elle faisait fort bien les silhou
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