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1 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »
auvais voisin », ainsi qu’elle l’appelle, a tous les torts dans cette affaire de la succession bavaroise, qu’il se conduit en d
es violentes et précipitées de son fils ; elle sentait bien que cette affaire n’avait pas été assez liée ni concertée avec les
moment, qu’une altercation légère qui portait moins sur le fond de l’ affaire que sur la forme ou les moyens, tandis que la dis
e bien nette. (25 mars 1778.) » Novice qu’elle est dans ces sortes d’ affaires , elle ne démêle pas très distinctement les motifs
er de reine : « Après avoir causé avec Mercy sur le mauvais état des affaires , j’ai fait venir MM. de Maurepas et de Vergennes 
rler encore, peut-être même on présence du roi. Il est cruel dans une affaire aussi importante d’avoir affaire à des gens qui n
ésence du roi. Il est cruel dans une affaire aussi importante d’avoir affaire à des gens qui ne sont pas vrais. (19 avril 1778.
su. Il est inouï le talent qu’ont les ministres d’ici pour noyer les affaires dans un déluge de mots ! Néanmoins, d’après tout
réflexions que je ne puis m’empêcher de faire à chaque instant sur l’ affaire la plus importante de ma vie, je les ai tant pres
é celle qui est partie, il y a huit jours. Je n’entends pas assez les affaires pour en juger ; mais Mercy, qui ne me paraît pas
et en reine qui sent aussi le poids de sa couronne. Elle eût évoqué l’ affaire , s’en fût emparée par l’intelligence comme par le
! Cela ira toujours en augmentant. » C’est à ceux qui s’occupent des affaires présentes de l’Allemagne et du conflit persistant
se chercher chez les barbares. » Elle fait un léger mea culpa sur l’ affaire de la Pologne, sur ce partage où l’Autriche s’est
n avait pas eu autant. L’empereur son époux, qui n’osait se mêler des affaires du gouvernement, se jeta dans celles du négoce… »
rlant avec une sorte de sévérité de Joseph II pour sa conduite dans l’ affaire de la succession de Bavière, je dois dire que je
2 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »
ue, homme de finance, négociant, homme de lettres : égal à toutes les affaires par son esprit, à toutes les conditions par son i
argent comme il le gagnait. Ce maître intrigant, ce hardi brasseur d’ affaires , peu scrupuleux sur les moyens, fut mêlé dans bie
e Beaumarchais, que ses médiocres drames n’avaient pas fait percer. L’ affaire La Blache venait en appel devant le Parlement Mau
eçu les quinze louis. Beaumarchais se fâche ; le conseiller apprend l’ affaire , essaie de faire mettre le plaignant à la Bastill
n critique : il sort à peine du For-l’Évéque ; l’arrêt d’appel dans l’ affaire La Blache la condamné ; ce n’est pas la ruine, c’
ument déconsidérés. 3. « Le Barbier de Séville » Quand éclata l’ affaire Goëzman, Beaumarchais avait une pièce reçue à la
’effet. Beaumarchais garde toujours la lucidité d’esprit du faiseur d’ affaires  : il administre posément sa fantaisie, son exubér
, c’est lui : le mariage qu’il procure, c’est le sien ; et dans cette affaire , les subalternes, les comparses, ce sont ses maît
epuis la duègne ridée jusqu’à la petite niaise de Fanchon, la commune affaire de tous les personnages, c’est la chasse au plais
de secrétaire du roi (1761). Paris-Duverney l’intéresse dans quelques affaires , notamment dans une exploitation de forêts en Tou
ison de calomnie. Entre temps Beaumarchais s’est mis sur les bras une affaire avec le duc de Chaulnes, qui l’a insulté, assommé
For-l’Évêque. Il se fait un autre procès contre son rapporteur dans l’ affaire La Blache, contre le conseiller Goëzman (1773). C
e, et relâché de même. Il entre dans une Compagnie des eaux de Paris, affaire qui le met aux prises avec Mirabeau ; puis il se
prises avec Mirabeau ; puis il se lance en chevalier généreux dans l’ affaire Kornman, où il ne retrouve pas le succès des Mémo
3 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — III. (Fin.) » pp. 162-179
y, mais lui plus qu’aucun, avaient charge d’avoir l’œil à cette grave affaire , de s’entendre avec l’ambassadeur du roi d’Anglet
s esprits, le coup d’œil du seul biais par où on arriverait à mener l’ affaire à bien. En attendant, et pendant qu’on se prépara
cette occasion au secrétaire d’État M. de Villeroi : « Monsieur, les affaires ont des saisons, et sont quelquefois pleines de d
s de difficultés, puis tout à coup deviennent faciles. » Cependant l’ affaire générale de la paix n’avançait pas et la saison é
discours du président, est plus exact et plus conforme au détail des affaires . Tous deux s’accordent à reconnaître l’éloquence,
fection, et n’ont eu ensemble qu’un même avis en la conduite de cette affaire … La plus grande prudence aux affaires d’importanc
ême avis en la conduite de cette affaire… La plus grande prudence aux affaires d’importance est de se servir de l’opportunité, e
assisté à ses funérailles, mais nous étant ici sur la résolution des affaires pour lesquelles il a plu au roi de m’y envoyer, j
les finances, dont il eût le maniement en chef, soit dans toutes les affaires si compliquées de la régence et des premières ann
rités : « La médisance contre ceux qui sont employés au maniement des affaires publiques, écrivait-il à M. de Bouillon, est un d
tout entières par un seul trait de plume. Jamais il n’embrassa plus d’ affaires qu’il n’en pouvait expédier… Jamais il ne flatta
s étudié à servir qu’à plaire ; ne mêla jamais ses intérêts parmi les affaires publiques. Ce prud’homme était digne d’un siècle
t à son gendre détermina le vieillard à sa retraite de la Cour et des affaires  ; il avait plus de quatre-vingts ans. Il se prépa
4 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
ouverain depuis l’âge de quinze ans, initié dès lors aux plus grandes affaires , qui avait reçu coup sur coup en héritage des roy
t un jour à renoncer à tout cela en plein démêlé, en plein écheveau d’ affaires , à se démettre à l’âge de cinquante-cinq ans, à s
u patient, ne se hâtant pas de régner par lui-même, très appliqué aux affaires , mais écoutant les conseils de son ancien gouvern
e à entendre : Assez ! Après donc avoir donné ses soins à réparer ses affaires , à les régler une dernière fois et à les remettre
u’il sentit défaillir en soi la fermeté et la force pour conduire les affaires avec la gloire qu’il y avoit acquise : Solve sene
ge de Charles-Quint, les consultations à lui adressées sur toutes les affaires politiques de l’Europe et les réponses, on a un d
z clairement de cette lecture que Charles-Quint ne put s’abstenir des affaires aussi entièrement qu’il l’aurait désiré peut-être
et qu’il se l’était proposé en prenant le parti, de la solitude. Les affaires sont si accoutumées à lui qu’elles le cherchent p
na, gouvernante des royaumes d’Espagne en l’absence du roi : dans une affaire délicate qui se traitait avec le Portugal, il sub
r des fautes, des lenteurs préjudiciables dans la conduite de quelque affaire importante, il ne se contient plus et donne des a
ontient plus et donne des avis : il se montre surtout pressant dans l’ affaire des Luthériens qu’on a découverts et arrêtés dans
rdente et active. Peut-on s’étonner qu’il fut vite repris du goût des affaires  ? C’est le contraire qui eût été trop invraisembl
du dehors ; surtout il ne voulut jamais paraître se mêler en rien des affaires de l’intérieur du royaume ; et le solitaire, quoi
rit, si occupé d’autres choses encore que d’horloges, si attentif aux affaires du dehors et voué aux intérêts de sa race et de s
5 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
ant de l’y intéresser et de la tenter (27 décembre 1700) : La grande affaire dont je veux vous parler, madame, regarde le mari
c’est l’envie que j’ai de solliciter moi-même à la cour de Madrid des affaires considérables que j’ai dans le royaume de Naples.
es services. Je n’ai pas cru pouvoir vous engager à entrer dans cette affaire , madame, qu’en vous y faisant trouver un gros int
erez la seule personne sur qui j’appuierai toute la conduite de cette affaire . La maréchale de Noailles, en effet, n’avait pa
us habile que moi. M. le marquis de Torcy ne sait rien de toute cette affaire  ; il verra, quand vous prendrez la peine de lui e
ue j’attends de votre activité la meilleure partie du succès de cette affaire . J’ai cru devoir prévenir les Espagnols en ma fav
ne me suis hasardée de lui écrire que pour ne manquer à rien dans une affaire que j’ai si fort à cœur. La seule difficulté qui
aise de faire sa cour à la petite-fille de son roi et qui a aussi des affaires à Madrid. Ce que je vous dis là, madame, doit suf
es autres mesures prendre pour assurer davantage la réussite de cette affaire  : il ne me reste, ce me semble, qu’à supplier Mme
ectueux dans ma personne. En effet, Mme de Maintenon s’en mêle, et l’ affaire se consomme. Mme des Ursins, en recevant les ordr
ui suffit ; elle ne restera que juste autant qu’il le faudra pour ses affaires et autant que le roi le lui commandera : elle n’e
les (28 octobre 1709), à Mme de Maintenon (11 novembre 1709), sur les affaires publiques, sur les fautes commises, sur le précip
s : Mme des Ursins était née et ne vivait que pour brasser de grandes affaires et pour avoir la haute main dans de magnifiques t
6 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
tait au lit malade, arrêté comme si on ne savait pas à qui l’on avait affaire et comme s’il était un faux-monnayeur, traité ind
qui fait plaisir à ceux qui ne font que l’observer et qui n’ont point affaire à lui. » Maintenant, voici les Mémoires mêmes qu
lui paraît de plus important dans cette seconde version, ce sont les affaires ecclésiastiques, les luttes qu’il y soutient et l
ur où cette passion régnait fort : il se jeta tout à fait du côté des affaires . Ce signalement que nous donne Choisy de l’abbé
voyais un domestique fort inutile. Je n’avais aucune part ni dans les affaires publiques, ni dans les secrets de mon maître : ce
grand commerce et me donnait une grande facilité pour entrer dans ses affaires et dans ses secrets. Sitôt qu’il était seul avec
omestiques. Pour lui, Cosnac, qui y joint des idées de politique et d’ affaires un peu plus étendues, il trouve le moyen d’être u
asin : Pour moi, nous dit l’abbé, je ne cherchais à me mêler que des affaires du parti, non seulement dans la vue de me rendre
de Conti s’en remet sur ses domestiques du soin de mener à bien cette affaire  ; et en attendant qu’il épouse une nièce et devie
s, reste quelque temps encore attaché à sa maison comme chargé de ses affaires  ; il le sert et le mécontente à la fois par son t
Cela fit rire, et aux dépens de Villeroi. Un autre jour Cosnac avait affaire au secrétaire d’État Le Tellier qui ne l’aimait p
d’un homme qui n’avait pas encore plié sous le régime de Louis XIV. L’ affaire alla en Conseil par-devant le roi ; Cosnac fut ad
e et fit rire le roi, « et ce fut par là, dit Cosnac, que finit cette affaire  ». Je cherche à donner idée de l’esprit de Cosnac
son retour, il eut prouvé son habileté et son utilité réelle dans les affaires de son ordre, on ne lui demanda pas de supprimer
inal me donnait. Ce pronostic le trompait du tout au tout, et il eut affaire , dans Monsieur, à un jeune prince qui était infin
7 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « I » pp. 1-20
s choses telles qu’elles sont et les hommes tels qu’ils ont été est l’ affaire déjà d’une intelligence qui se désintéresse, et u
ivre avec vous à votre campagne, que je ne suis occupé du succès de l’ affaire que nous entreprenons. La grande affaire et la se
e suis occupé du succès de l’affaire que nous entreprenons. La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heu
ait autant de peine épargnée. Ce qui est très sûr, c’est que si notre affaire échoue, j’ai une consolation toute prête dans la
travaillant à ses tragédies, à son poème épique, Voltaire songe à ses affaires de fortune. Par un canal sûr qu’il a auprès du ré
ltaire est à Villars ; il s’y oublie un peu ; les gens intéressés à l’ affaire le pressent et lui font dire qu’il est urgent qu’
ue j’ai de vous faire ma cour, plus que par l’empressement de finir l’ affaire . Je ne l’ai pas négligée, quoique je sois resté à
e. Ces messieurs se moquent du monde de s’imaginer que le succès de l’ affaire dépende de me voir arriver à Paris le 15 plutôt q
-le-champ à Versailles, dont je ne partirai qu’après avoir consommé l’ affaire , ou l’avoir entièrement manquée. Vous me mandez q
fois, je choisirai la compagnie qui me plaira. On voit que dans les affaires comme dans la littérature, comme dans le monde, e
ire à vingt-quatre ans de faire des tragédies, un poème épique et des affaires  ! Il prévoyait, dit-on, qu'il fallait être riche
loin de lui ; il y prenait part, il y prenait feu ; il s’occupait des affaires des autres, et, pour peu que sa fibre en fût émue
commencé, nous l’avons vu, par dire à Mme de Bernières : « La grande affaire et la seule, c’est de vivre heureux » ; et, bon g
de 1726, et devait se rapporter au moment où Voltaire venait d’avoir affaire au chevalier de Rohan et se disposait à quitter l
8 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. »
ul étant en état, par ses talents, de porter le poids d’une si grosse affaire qu’il avait préparée et suscitée. Ce ne sont là q
cole, était si étendu ; qui était le centre de tant de choses ! Que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
se déclare charmé, tandis que tout esprit politique et qui a tâté des affaires humaines sent aussitôt que ce n’est pas ainsi que
aire d’État en survivance dès l’âge de quinze ans, nourri au sein des affaires , eut l’art, auprès de Louis XIV son aîné de bien
lieu, pour s’instruire de tout sans bruit, sans appareil, et comme d’ affaires de sa maison ; il voit de près et touche de ses m
n, et Colbert sur ce chapitre était inexorable. Louvois tira Vauban d’ affaire  ; il ne lui sauva pas seulement sa très-médiocre
lui aura semblé faute ; mais je loue Dieu de ce que lui et moi avons affaire à un ministre éclairé qui, en matière de fortific
re chemins : « Il est de la dernière conséquence d’approfondir cette affaire , tant à l’égard du préjudice que le service du ro
eur, et les preuves qu’ils offrent de vous donner. Que si vos grandes affaires vous occupent trop, commettez-y quelque honnête h
ncore une fois, il est de la dernière conséquence d’approfondir cette affaire . Ne craignez point d’abîmer Mongivrault et Voilan
Et sur cela, Monseigneur, je prendrai la liberté de vous dire que les affaires sont trop avancées pour en demeurer là ; car je s
mot, Monseigneur, vous jugez bien que, n’approfondissant point cette affaire , vous ne me sauriez rendre justice ; et ne me la
endre un compte exact de la marche et de la conduite suivie en chaque affaire . Pour eux tous M. Camille Rousset est juste et il
9 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 34-39
les enfans des Rois ; mais ne parler des Rois mêmes, qu’à propos des affaires , & ne relever aucune circonstance de leur vie
e, ou cette femme, qu’à ce que le Roi de leur temps a fait. Quand les affaires publiques font le fil de l’Histoire, il est toujo
c bien plus d’agrément, que lorsqu’on se met en tête de ne parler des affaires que selon qu’elles servent à relever ou diminuer
treprend d’écrire sa Vie en particulier ; alors on peut ne parler des affaires , que pour le faire paroître tel qu’il a été : mai
c’est de les instruire : & c’est une raison de rapporter tout aux affaires publiques, & de leur faire connoître qu’il n’
10 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de mademoiselle Bertin sur la reine Marie-Antoinette »
rtout l’auteur nous peint l’intérieur d’une cour dans un temps où les affaires publiques n’étaient guère que des affaires privée
cour dans un temps où les affaires publiques n’étaient guère que des affaires privées, s’il nous montre au naturel d’augustes p
on assiduité à la toilette, l’auteur n’y paraît que peu instruite des affaires de cour ; elle nous transmet çà et là des mots éc
seul : indè iræ ; on sent qu’un pareil temps est déjà loin de nous. L’ affaire du collier fait la partie principale du livre ; l
lomniée. Quoi qu’il en soit de tant d’opinions diverses, et sur cette affaire en particulier, et sur la vie entière de Marie-An
11 (1932) Les idées politiques de la France
e scrutin lui donnait la majorité relative. Le boulangisme, surtout l’ affaire Dreyfus, c’est-à-dire des manques graves de flair
indéfinissable sens spirituel. Le Vive la République ! du temps de l’ affaire Dreyfus en aura peut-être été l’expression la plu
ilitaire des instituteurs à partir de 1889, puis, à partir de 1898, l’ affaire Dreyfus, changèrent tout cela : la férule se dres
s en écrivains de droite et écrivains de gauche est courante depuis l’ affaire Dreyfus. Et, dans l’état actuel des lettres et du
qu’ayant livré une grande bataille, une bataille générale, celle de l’ affaire Dreyfus, il l’a perdue. L’affaire Dreyfus a vraim
, une bataille générale, celle de l’affaire Dreyfus, il l’a perdue. L’ affaire Dreyfus a vraiment ôté une direction à la réactio
ieur, à une opposition stérile, à une élégante démission politique. L’ affaire Dreyfus n’a pas diminué la situation littéraire d
u’il ait prise est celle d’une ligne de repli des catholiques après l’ affaire Dreyfus. En tant que parti il n’a guère survécu à
ès passionné, et il ne souhaite rien au monde, après le succès de ses affaires particulières, que le triomphe de son parti et l’
cents pages de son livre sans rappeler un instant qu’en ce temps de l’ Affaire , le libéralisme des bonapartistes, des royalistes
rner en France ces éléments libéraux, que Faguet y déclarait, après l’ Affaire , introuvables et impossibles ? Or voici une remar
lisme avait reçu de Spuller le nom d’« esprit nouveau », et jusqu’à l’ affaire Dreyfus le temps de Méline peut être compris sous
eille barbe. L’expérience libérale de l’esprit nouveau échoua, avec l’ affaire Dreyfus, non du fait de la République, mais du fa
endant Coppet et Faguet avaient raison. L’esprit nouveau, mort avec l’ affaire Dreyfus, est revenu avec la séparation, ou après
, celui de Carnot et celui de Loubet, après le boulangisme et après l’ affaire Dreyfus, ont pu être abondamment chansonnés par M
achat, les destinées promises par là à des rois de l’industrie et des affaires , succédant aux empires détruits, aux princes roma
r pied la législation ouvrière de la République radicale qui suivit l’ affaire Dreyfus. Très cultivé, très artiste, aussi famili
rtiste, aussi familier avec le monde des lettres qu’avec le monde des affaires , l’un des fondateurs, avec Desjardins, de l’Union
re de la République, et un néo-opportunisme, soutenu par le monde des affaires , comme l’ancien l’a été en France sous Grévy, et
a tradition révolutionnaire, la substitution d’un conseil municipal d’ affaires à ce conseil municipal politique, qui, en 1887, e
comme son produit direct, du cléricalisme militant qui va de 1815 à l’ affaire Dreyfus. Ce mouvement de démocratie interne modér
ité de sa plume. La seconde fois par Drumont, qui créa et entretint l’ affaire Dreyfus. Veuillot et Drumont, journalistes des pr
émoire tenace. Pour s’être laissé conduire par la Libre Parole dans l’ affaire Dreyfus, le clergé français a paru devant le pays
giste contre la République, la période qui s’étend du boulangisme à l’ affaire Dreyfus est celle de l’apaisement et de l’esprit
ent et de l’esprit nouveau. Puis l’Église, prise dans le courant de l’ affaire Dreyfus, entre dans des remous politiques qui rap
Luther, le sac de Rome avec Bourbon. Comme l’Église de France après l’ affaire Dreyfus, ses fautes l’avaient instruit. Il est mê
l’aristocratie, la bourgeoisie, les familles militaires, c’est dur. L’ affaire de l’Action française a mis en pleine lumière des
e l’Église, avec un libéralisme international, et, trente ans après l’ affaire Dreyfus, elle a, par un coup d’État spirituel, sé
raine, un de ceux qui expliquent le mieux l’extension et le rôle de l’ affaire Dreyfus. Mais précisément l’Affaire, ici comme ai
mieux l’extension et le rôle de l’affaire Dreyfus. Mais précisément l’ Affaire , ici comme ailleurs, a marqué, presqu’autant que
ocratie théorique de la doctrine, telles furent les conséquences de l’ Affaire , le début d’une évolution qui n’est pas achevée,
lle des idées de la Révolution contre l’anti-Révolution au temps de l’ affaire Dreyfus. Chef, enfin, le grand chef, au grand mom
oloniale a été, contre sa volonté, imposée par des groupes d’hommes d’ affaires intelligents et prévoyants. Les idées et les homm
lisme. On s’est étonné du contraste entre le Clemenceau militant de l’ affaire Dreyfus et le Clemenceau ministre du temps de gue
des procédés parfois analogues à ceux du 2e bureau, monta comme trois affaires Dreyfus les affaires Caillaux, Malvy, Judet. Nous
analogues à ceux du 2e bureau, monta comme trois affaires Dreyfus les affaires Caillaux, Malvy, Judet. Nous n’avons, pour compre
t la découverte du faux Henry, prolongea de deux ans l’agitation de l’ affaire Dreyfus parce qu’il n’osa prendre de décision san
au de Spuller fut pour elles un coup de foudre dans un ciel serein. L’ affaire Dreyfus eût été leur âge d’or, si elle ne s’était
out le monde en bas ! » et remonter le Cartel où, comme au temps de l’ affaire Dreyfus, sonnait l’heure de la République. Elle s
ur la faillite ou l’apothéose de la science, — sorte d’ouverture de l’ affaire Dreyfus, où l’on se disputa fort le jeune Françai
parti socialiste, dirigé par Jaurès, en faveur de Millerand pendant l’ affaire Dreyfus, et celle de Guesde, ministre sans portef
iré le faire pour le Félibrige, il l’a voulu, depuis la bataille de l’ affaire Dreyfus, présent partout. Il y a un esprit de Jau
arxistes allemands, il faudrait joindre cette remarque que, jusqu’à l’ Affaire Dreyfus, il y a eu un socialisme patriote françai
rien de son lotharingisme. Tout ce monde-là fut rejeté à droite par l’ affaire Dreyfus. Avant de revêtir la robe du pacifisme in
étienne, ou le christianisme populaire, ont retrouvé intacts, après l’ affaire Dreyfus et durant la génération que nous venons d
e l’un à l’autre ! » Tout le monde a vu ce fantôme d’acteur lors de l’ affaire Dreyfus. Des yeux perspicaces l’ont aperçu ailleu
industrialiste on entend à peu près, tout simplement, le système des affaires . On remarquera que système des affaires ne signif
ut simplement, le système des affaires. On remarquera que système des affaires ne signifie pas nécessairement système des hommes
tème des affaires ne signifie pas nécessairement système des hommes d’ affaires . Dans la Machine à Gloire de Villiers de l’Isle A
pour procurer un succès, c’est : À bas la claque ! Certain À bas les affaires et les affairistes ! se révélera toujours, pour u
ujours, pour un malin, d’un affairisme plus efficace qu’un Vivent les affaires  ! Le radicalisme est un parti d’idées ; de là vie
e électorale. C’est justement pourquoi il y a parfois plus d’hommes d’ affaires dans les cadres du parti radical (le parti social
ti socialiste n’est pas plus exempt) que dans les cadres du parti des affaires , de même que la marchandise « donnée » rapporte a
qui s’appelle le Radical appartient à un entrepreneur, et un avocat d’ affaires de gauche a plus de clients qu’un avocat d’affair
r, et un avocat d’affaires de gauche a plus de clients qu’un avocat d’ affaires de droite. Quel qu’il soit, tout parti politique
roite. Quel qu’il soit, tout parti politique risque de s’alourdir d’«  affaires  » dans la mesure où s’étendra sa puissance parlem
ure où s’étendra sa puissance parlementaire. C’est pourquoi parti des affaires ne veut pas dire parti des hommes d’affaires. Enc
C’est pourquoi parti des affaires ne veut pas dire parti des hommes d’ affaires . Encore moins parti d’idées ne signifie parti des
enons de nous servir, l’industrialisme, (ou si l’on veut le système d’ affaires ), ne vaut, ne porte fruit d’idées que s’il est gr
r les cartes murales et dans la carte morale, — greffe, en somme, des affaires sur le patriotisme. Quand les industriels de l’It
républicains radicaux. Quant à savoir si cela durera, c’est une autre affaire . Au spirituel, il est hors de doute que les idées
12 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
et ont couru tous trois la carrière de l’ambition pour rétablir leurs affaires . Quant à leur moralité, celle de l’un n’a pas été
que trop prouvé que dès lors le pli était pris. Le Directoire, par l’ affaire d’Amérique, mit ce côté véreux de Talleyrand dans
ns n’avaient rien de bien neuf ni de relevé : quand on voulait qu’une affaire réussît avec M. de Talleyrand, il fallait finance
r. Il est vrai qu’il ne se chargeait pas indifféremment de toutes les affaires , et il ne les traitait pas non plus directement.
du crédit auprès de M. de Talleyrand, qui se servait de lui pour ses affaires d’argent avec les princes d’Allemagne. Ce fut par
ussi absolument qu’il l’a prétendu contre toute intervention dans les affaires d’Espagne : sans cela, l’empereur ne lui aurait p
t le même : reproches et récriminations sur le duc d’Enghien, sur les affaires d’Espagne, sur les vols et affaires d’argent, sur
ons sur le duc d’Enghien, sur les affaires d’Espagne, sur les vols et affaires d’argent, sur de sourdes intrigues en jeu27. Les
e rôle de marmiton dans toutes les cuisines politiques, eut vent de l’ affaire , et il me conta (c’est Berryer qui parle) l’anecd
tré chez moi, je décidai que le seul moyen de prendre pied dans cette affaire était d’y faire entrer un personnage politique im
la campagne d’Espagne) qu’il s’était mis à mes genoux pour empêcher l’ affaire d’Espagne, et il me tourmentait depuis deux ans p
nné vingt mémoires pour le prouver. C’est la même conduite que pour l’ affaire du duc d’Enghien ; moi, je ne le connaissais pas 
13 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126
ans sa relation avec le président de Brosses avec qui il est entré en affaires d’intérêts. La correspondance de tous deux, publi
ellissements qu’à chauffer la ville de Genève. » Cependant les gens d’ affaires qui sont sur les lieux, le notaire M. Girod (gran
inventaire et une reconnaissance de la terre. Au moment où les gens d’ affaires vont commencer cette reconnaissance, Voltaire cou
ney, et recevant les honneurs comme tel. Ces honneurs sont une grande affaire . Le jour où Voltaire a fait son entrée seigneuria
, le seigneur haut-justicier se trouve responsable des frais pour une affaire criminelle supportée par un des sujets dans un pe
n détail, et il faut bien en venir à la plus grosse et à la misérable affaire qui fit la rupture. Lorsque Voltaire prit possess
résident le lui devait ou le lui avait donné en cadeau. Cette chétive affaire , qui vint couronner les autres, prit des proporti
rché assez inutilement à mettre M. de Brosses en mouvement pour cette affaire qui flattait sa passion dominante et sa haine, Vo
piqué. Dans la lettre très sage que le président lui répondait sur l’ affaire du curé de Moëns et sur le mauvais effet, en pare
fera assigner, voilà tout : De vous à moi il n’y a rien, et, faute d’ affaires , point d’arbitrage. C’est le sentiment de M. le p
re sano 20. Pour en finir avec les impressions que fait naître cette affaire , je dirai que peut-être, à certains moments, le p
ils se mangent les uns les autres. » Le mot était jeté à propos d’une affaire très secondaire et comme en courant ; on n’a l’ai
résident du parlement de Bourgogne, de lui écrire au sujet de quelque affaire qu’il lui recommandait (novembre 1776) : « Pour m
14 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »
hapitre III I. La classe moyenne. — Ancien esprit du Tiers. — Les affaires publiques ne regardaient que le roi. — Limites de
choses d’État ; à peine s’il y coulait un regard furtif et rare ; les affaires publiques étaient « les affaires du roi ». — Poin
ulait un regard furtif et rare ; les affaires publiques étaient « les affaires du roi ». — Point de fronde alors, sauf dans le b
« Je crois qu’il faut faire son emploi avec honneur, sans se mêler d’ affaires d’État sur lesquelles on n’a ni pouvoir ni missio
it. — Il prête à l’État. — Danger de sa créance. — Il s’intéresse aux affaires publiques. Aussi bien, l’embrasement est tardi
emprunt de capitaux, il devient le débiteur universel ; dès lors les affaires publiques ne sont plus seulement les affaires du
niversel ; dès lors les affaires publiques ne sont plus seulement les affaires du roi. Ses créanciers s’inquiètent de ses dépens
et, du même coup, il devient mécontent  Car, on ne peut le nier, ces affaires où il est si fort intéressé sont mal conduites. U
olvable, tous les gens qui, de près ou de loin, sont engagés dans ses affaires , se consultent avec alarme, et ils sont innombrab
mêmes devenus des bourgeois, je veux dire des oisifs qui, retirés des affaires , causent et s’amusent. — Sans doute ils s’amusent
fère-t-elle de lui ? Quelle éducation supérieure, quelle habitude des affaires , quelle expérience du gouvernement, quelle instru
nt plus généralement dans le Tiers-état, dont l’esprit est exercé aux affaires  ». — Quant à la théorie, le roturier en sait auta
en démordre ; quant à savoir ce qu’il entend par là, c’est une autre affaire . Impossible de rien démêler dans ses explications
ourgeois, des praticiens, des avocats sans aucune instruction sur les affaires publiques, citant le Contrat Social, déclamant av
portées dans les boutiques, dans les magasins et dans les cabinets d’ affaires , elles y ont trouvé des matériaux combustibles, d
15 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
oire de La Marsaille ne parut guère rien changer à l’état général des affaires , l’effet moral fut produit. Cette bataille perdue
inat qu’à celle de Tessé : c’est sur ce dernier que le principal de l’ affaire semble rouler désormais, et la diplomatie prime l
en nombre, le roi ne nous fournira que les troisièmes. Or, nous avons affaire ici à tout ce que l’Empereur a de meilleures et d
6 : « L’échange des otages va se faire aujourd’hui… C’est une grande affaire que d’avoir l’épine de cette guerre ici hors du p
essan, déjoua partout Catinat et le rejeta derrière l’Oglio. Ce fut l’ affaire de deux mois. Ici tout change, tout a changé, et
s et neuves. Catinat a trouvé son maître ; c’est un bon général qui a affaire à un grand capitaine. La méthode qui veut être en
avais mandé, écrivait-il à cette même date à Catinat, que vous aviez affaire à un jeune prince entreprenant : il s’est engagé
désagrément amer, et n’a qu’un désir, contribuer encore au succès des affaires , à leur rétablissement, et payer de ses conseils
laquelle vous m’informez de tout ce qui se débite contre moi sur les affaires d’Italie. J’y ai fait de mon mieux ; les événemen
onjonctures, c’est que j’en connais les grandes conséquences pour les affaires générales de l’État ; la perte de mes biens me la
ntinua donc de servir, en évitant tout air de plainte. Il assista à l’ affaire de Chiari (1er septembre), où Villeroy fut battu
t un chevalier de Grammont sérieux, et qui s’est appliqué aux grandes affaires . — Je crois que M. le maréchal Randon avait en ef
16 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379
ui à M. d’Émery, contrôleur général des finances, au sujet de quelque affaire . Il en parla si bien que, peu de jours après, le
votre part. » Cela donne occasion à Gourville de faire ses premières affaires auprès de M. d’Émery, tout à l’avantage et au pro
ue cavaliers, de ceux-là mêmes que j’avais fait venir de Paris pour l’ affaire de M. le coadjuteur. On les fit partir, et ils ré
eté naturelle et de cet esprit de plaisanterie qui sert à couvrir les affaires sérieuses et qui les rend plus faciles. La paix c
u prince de Condé pour lui porter des paroles d’accommodement. Mais l’ affaire manque, et Gourville parvient au camp de M. de Tu
gociateur par excellence. Tout lui est une occasion d’observations, d’ affaires et de profits qu’il imagine pour les autres comme
ménageait de plus grands revers : on le choisit entre tous les gens d’ affaires de l’entourage de Fouquet pour servir d’exemple m
j’étais né avec la propriété de me faire aimer des gens à qui j’ai eu affaire , et que c’est cela proprement qui m’a fait jouer
habile serviteur s’était donné. Il s’était chargé de débrouiller les affaires de cette maison qui étaient dans un effroyable dé
était bien aise de s’entretenir avec un petit nombre de gens sur les affaires présentes ; et je ne me présentais jamais à la po
fît entrer ou ne me fît dire d’attendre un peu de temps pour finir l’ affaire qui l’occupait. Je ne sais si le plaisir que j’av
essus ; il y tient son coin original et distingué. La race des gens d’ affaires est immortelle : puisse-t-il s’en trouver beaucou
17 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
tiniani, évêque de Verceil, le désir d’entrer en négociation pour les affaires religieuses de France. Le cardinal Spina fut envo
es années de sa jeunesse, et dans lequel il était revenu discuter les affaires publiques sous le pontificat précédent, et où il
mier ministre, le comte de Cobenzel, y résidant actuellement pour les affaires d’Autriche ; qu’il fallait connaître comme il les
ts. Il conclut enfin en m’avouant que plus il réfléchissait sur cette affaire , plus il persistait dans son idée, et qu’il me su
. Cacault lui paraissaient raisonnables et fondés ; que toutefois, en affaires si délicates, il ne voulait pas agir sans demande
ai en déclarant que le choix de ma personne nuirait très sûrement à l’ affaire par les motifs déduits plus haut. « Aucun des car
ne sut que répondre qu’il arrivait de la campagne, où il traitait des affaires d’Autriche avec le comte de Cobenzel ; qu’étant a
ns le grand repas de cette journée ou la signature ou la rupture de l’ affaire . « On imagine facilement dans quelle consternatio
que je vous dis que vous avez cherché à rompre, et que je considère l’ affaire comme terminée, et que Rome s’en apercevra et ver
y amener lui-même. Le comte de Cobenzel, qui traitait avec Joseph des affaires d’Autriche, en était fort bien vu. Il lui parla c
nt consacrées à la discussion de ce fatal article. Pour bien saisir l’ affaire , il est indispensable d’entrer (rien que sur ce p
à l’Église. Il envoya le cardinal Caprara à Paris et passa à d’autres affaires . Mais il était maître du pape par l’amitié, maîtr
aire portant à Paris le nouveau refus de Pie VII à propos des grandes affaires qui étaient l’objet des convoitises ambitieuses d
es civil et religieux. Ni les uns ni les autres ne parlèrent de cette affaire . « Tout le monde était pêle-mêle, attendant l’heu
désiraient, ainsi que du reste la politique le suggérait, arranger l’ affaire , ils avouèrent que si l’Empereur avait entendu ce
il importait de ne pas revenir sur la non-intervention du Pape dans l’ affaire , car cette non-intervention était ce qui irritait
ventualités ; que nous ne prétendions point nous ériger en juges de l’ affaire , mais que nous ne pouvions transiger en aucune fa
Ils parlèrent en pleine liberté de la manière dont ils appréciaient l’ affaire , et devinrent ainsi les principaux auteurs du rej
onsignerait au ministre des cultes, personnage le plus important de l’ affaire et chargé par l’Empereur de l’exécution de ses or
entretiens confidentiels ; que l’idée de voir le Pape exclu de cette affaire avait été la véritable cause de notre abstention 
ous les autres répondirent dans le même sens. « C’est ainsi que cette affaire a été conduite jusqu’à cette heure. Seule la Prov
18 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
e de l’obligation et du bienfait. Cependant Beaumarchais allait avoir affaire à des adversaires plus dangereux que le pouvoir m
is aimait (et assez sincèrement, je le crois) à recouvrir ses propres affaires et ses spéculations d’intérêt : Tels furent mes
une exagération, c’était une absurdité et une folie. Dans toute cette affaire , Beaumarchais avait surtout cédé à la manie du si
chez lui à tant de mécomptes, le fit s’engager en mars 1792 dans une affaire qui avait couleur de patriotisme et qui l’abreuva
quelques hommes dans les bureaux ayant intérêt, non à faire manquer l’ affaire , mais à la tirer des mains de Beaumarchais pour y
i ce moment-là. Je sortis. Il sort, mais il va suivre au ministère l’ affaire des fusils. Dans une discussion du Conseil à laqu
is, à tous les ministres qui se succèdent : Monsieur, finissez donc l’ affaire des armes qui sont en Hollande ! Un vertige s’est
ndres et de se remettre aux mains de la Convention pour plaider cette affaire , et avoir raison de la dénonciation de Lecointre,
le rigide tient peu de place, et qui, dans l’âge de l’activité et des affaires , se sert du oui ou du non, selon l’occasion, et s
qui m’a souvent consolé de l’injustice des hommes… Je me délasse des affaires avec les belles-lettres, la belle musique et quel
onnages : il portait plus de facilité que d’industrie dans toutes les affaires d’argent32. Il y était bien plus trompé que tromp
19 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
i et a été grand officier de la couronne ; j’ai étudié assidûment les affaires politiques depuis sept ans ; M. le cardinal le sa
ns, dit-il, et des méditations fort sérieuses que j’ai faites sur les affaires d’État, commencent à percer beaucoup dans le mond
se. Or, qui deviendrait chancelier de France avec des connaissances d’ affaires de l’État pourrait, dans l’âge et les circonstanc
de l’élocution, qui ne répond pas au reste ; et comme c’est en partie affaire d’habitude, il convient que lui et son frère s’en
cœur ne se mette de la partie, soit pour, soit contre, soit pour les affaires , soit pour les hommes ; je m’affectionne ou je m’
allèle secret entre son frère et lui : Qui prendra, dit-il, pour des affaires sérieuses son choix à la figure, aux airs importa
n air dans la dépense et dans le maintien, fera toujours une mauvaise affaire  ; ce n’est là que la superficie, et même la perfe
nson conseiller au conseil royal, à la condition qu’il quitterait les affaires du duc d’Orléans, car on ne peut servir deux maît
y en avait une germanique, une batave, une helvétique, la plus grande affaire qui se fût traitée en Europe depuis longtemps. »
it fait passer en dernier lieu près du roi pour « incapable de toutes affaires publiques (pour un utopiste comme nous dirions)19
il faut plaire pour réussir ; les hommes sont plus difficiles que les affaires 20 ». Son premier étonnement passé, il redevint
érité qu’il pèche ; le Caton était fort tempéré en lui, et on a moins affaire ici à un censeur qu’à un spectateur. Sorti du min
20 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
i tenue ; je n’en aurais pas d’autre si cela était à recommencer. Les affaires difficiles, et dont le succès a quelque chose ae
étrée. Il faut que ce soit des gens du métier et qui suivent bien une affaire . » Et dans le même temps : « Notre campagne n’e
r la campagne aussi loin qu’elle a été, sans exposer tout le gros des affaires . Il est vrai que les ennemis auraient pu faire de
lus faire subsister, et soutenir notre frontière avec l’infanterie. L’ affaire qui vient d’arriver à Suse est un bon témoignage.
ez tous les partis qui seront les plus avantageux pour le bien de mes affaires . Il vaut mieux hasarder que les ennemis fassent q
cevoir les honneurs. Vous en prêterez le serment quand le bien de mes affaires vous permettra de vous rendre auprès de moi. ».
ents qui m’ont procuré tant d’honneur, et toutes les raisons pour une affaire deviennent bien faibles contre me seule qui les f
fois pour toutes, le roi doit être informé que cette dame à part aux affaires et qu’elle est aimée. Elle est jeune et plus bell
ssus : je suis dans une douleur qui me perce le cœur, par rapport aux affaires du roi. J’ai été quatre ou cinq jours bourrelé et
ières et la tranquillité de son esprit, s’il était chargé en chef des affaires de ce pays-ci : je crois qu’il y serait pour le m
de tout ce qui se dit, mais bien de la dureté et de la difficulté des affaires dont je suis chargé. » La patience lui donna fin
du même jour, il n’était pas décidé encore si l’on en viendrait à une affaire décisive. » On en croira ce qu’on voudra, mais i
21 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522
truction des gens de guerre. J’ai eu part à tant de négociations et d’ affaires très secrètes de tous les États ennemis de la Fra
ent ce qui se passe dans le monde, qu’on le saura bien sans moi. Les affaires secrètes auxquelles il avait été initié depuis so
ère, on nous dit que le chevalier de Bonneval assista aux principales affaires maritimes, et qu’il s’y distingua. Mais une quere
, ce semble, de réaliser : puis tout à coup, à un certain moment, une affaire d’honneur, de vrai ou de faux point d’honneur, l’
ns les rangs opposés l’avait remarqué avec estime. C’est alors qu’une affaire de comptabilité vint à la traverse des espérances
Il importe assez peu aujourd’hui de savoir le détail et le fond de l’ affaire . Il y avait eu de la part de Bonneval une levée d
avec le secrétaire d’État de la Guerre Chamillart. Bonneval exposa l’ affaire à sa manière et ne put se tenir de dire en termin
du peuple et de la bourgeoisie, quand tout à coup éclata sa fâcheuse affaire avec le marquis de Prié, gouverneur. On ne saurai
bre). Cependant Bonneval adresse de tous côtés des relations de cette affaire , des facturas et lettres à l’Empereur, au Suprême
choses personnelles qui se sont passées entre Prié et moi dans cette affaire , s’il reste encore digne de ma colère, quand elle
ce démêlé et à l’éclat qu’il en a fait : Je dois songer à la grande affaire qui est de vaincre, écrivait-il à un ami de Bruxe
t après s’être un peu amusé à La Haye où il fit tout pour empirer ses affaires , se rendait à Vienne où il était mandé, quand il
22 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De l’état de la France sous Louis XV (1757-1758). » pp. 23-43
prononcer avec exactitude sur son degré d’insuffisance à la tête des affaires , et sur les motifs d’excuse qui sont à sa décharg
mon cher comte, lui écrit-il (20 septembre 1757), a un peu brusqué l’ affaire de la convention. Jamais acte n’a été ni moins ré
à cette date, de direction ni dans les armées ni dans le cabinet. Les affaires de la guerre se trouvent encore, par les subalter
e l’État, et à désirer que sa conservation et celle de vos amis ? Les affaires de Rome seront encore très bien entre vos mains.
sort de notre amie. Son bonheur et sa sûreté dépendent de l’état des affaires  ; je ne vous en dirai pas davantage. Il revient
ner notre amie, pour la sauver de la rage de Paris, pour rétablir nos affaires sur un ton et un pied que je n’ai pu réussir à fa
our-là et celle de Rome sont les seules aujourd’hui où nous ayons des affaires épineuses. Ainsi supposez que je sois mort, et il
rôle que je joue tous les mardis vis-à-vis les ministres étrangers. L’ affaire du Danemark est affreuse. Je voudrais bien savoir
us affecté qu’il ne convient à un homme chargé de conduire de grandes affaires , et que la responsabilité ministérielle était dés
qui commence ainsi : « Je suis fâché, monsieur l’abbé-comte, que les affaires dont je vous charge affectent votre santé au poin
çant sa disgrâce à la cour de Rome ; il lui parle ensuite de quelques affaires particulières qu’il a à cœur, et pour lesquelles
23 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
’ambition et de conquête, il put vite s’apercevoir qu’il allait avoir affaire à des opposants d’un autre genre, et non pas les
jamais été absent de Paris avec de si mauvais pressentiments sur les affaires publiques. Sans prévoir rien de ce que l’on fera,
je ne saurai plus comment va le monde, surtout s’il y a censure. — L’ affaire Maubreuil, que je lis dans les journaux35, me par
orable pour l’Angleterre. Pendant vingt-quatre heures, il n’y a eu ni affaires , ni occupations, ni intérêts d’aucun genre. La ro
it en vain et que je n’aie plus à m’adresser qu’à ses mânes42 ! Cette affaire de Rome ne serait pas encore en suspens, s’il ava
e répond, ce sera par vous. — Figurez-vous que l’on m’écrit ici que l’ affaire de Rome est arrangée, et qu’on a accepté et à Rom
que sa fin était proche. Il voulut, comme on dit, mettre ordre à ses affaires  ; avec l’art et le calme qui le distinguaient, il
omtesse Mollien, à laquelle ces lettres étaient adressées. 35. Cette affaire Maubreuil, dont Talleyrand va parler si négligemm
age tout placide de la lettre de M. de Talleyrand, qu’il s’agît d’une affaire si récente et si chaude. 36. Je mettrai encore
aité signé par les trois puissances qui interviennent un peu dans les affaires de la Grèce. — C’est pour nous autres, vieux dipl
st générale dans cet inattaquable pays. Alors les Turcs auront plus d’ affaires qu’ils ne peuvent. — Voilà la petite politique de
24 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
re, M. Voisin : « … Connaître les hommes, j’avoue que ce n’est pas l’ affaire d’un jour. Moi qui vous parle, quoique je les étu
u’une seconde bataille comme celle de Malplaquet n’avancerait pas les affaires . Les suites étaient faites, comme il le disait, p
longueur, à intercepter des convois, et à se rattraper sur de petites affaires de détail où il avait le grappin sur l’ennemi. C’
r française. Aller en avant et à l’arme blanche est bien plutôt notre affaire . D’autres projets de défense, conçus par des offi
quelque chose : lui qui avait recommandé la prudence et d’éviter une affaire générale tant que la négociation se poursuivait a
dans ces conditions-là, c’est-à-dire dans un pays boisé où il aurait affaire à toute l’infanterie ennemie, appuyée à des ligne
e et décisif (ô fortune aléatoire de la guerre !) que tout à coup les affaires changèrent de face ; le projet de la Sambre fut a
ontesquiou, qui semblait avoir fait de cette opération sur Denain son affaire , insista pour continuer ; on arriva à l’Escaut à
nier y a joint un Appendice essentiel et toute une dissertation sur l’ affaire de Denain. 37. M. de Balzac. 38. Ces lettres ne
jugea point la plaine d’au-delà de la Sambre aussi défavorable à une affaire générale que le disait Villars. 40. Le récit du
25 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre »
es maximes et, ce qui était déjà à la mode, il trouvait, au sujet des affaires du Parlement et sur ces interminables conflits où
l est hasardeux de conjecturer au-delà. Ici, au contraire, nous avons affaire à un personnage des plus étudiés, des plus éclair
s choses de rien pour l’amusement, et de dérider et d’égayer même les affaires les plus sérieuses et les plus épineuses, sans qu
fassent une réputation d’application et de bons mots, on les charge d’ affaires , et on en fait les premiers personnages du théâtr
multiplicité des Conseils. Il ne travailla à débrouiller le chaos des affaires que par de nouveaux désordres. Il se fit des créa
t des créatures par le moyen de son crédit ; mais quant à ses propres affaires , il les a toujours plus mal gérées encore que cel
r ses boutades, par ses travers et ses ridicules : « Il ne répond aux affaires les plus sérieuses que par de mauvais proverbes,
ur en Angleterre, à Venise, à Constantinople. Nombre de ses lettres d’ affaires ont été publiées par M. Charrière, dans le recuei
age 338, des Mémoires du duc de Luynes, un Discours politique sur les affaires présentes, que les railleurs prêtaient au ministr
r les affaires présentes, que les railleurs prêtaient au ministre des Affaires extérieures et qui est censé tout composé de phra
26 (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — II »
douée d’un esprit supérieur et hardi, se jeter avec vigueur dans les affaires et ne pas s’y ménager. Sans mystère ni scrupule,
ociété, mais, en même temps, un obstacle à l’intelligence des grandes affaires . En s’approchant du trône, elle ne changea pas ;
ne suis qu’une particulière assez peu importante ; je ne sais pas les affaires , on ne veut point que je m’en mêle, et je ne veux
es autres. Il est vrai, ajoute-t-elle, que je n’aime pas à me mêler d’ affaires , que je suis naturellement timide, mais il est vr
moi qui ai désiré ardemment l’archevêché de Paris : quelles terribles affaires avons-nous contre un prélat (le cardinal de Noail
27 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
été besoin, la grandeur de son propre avenir. Maurice prit aussitôt l’ affaire à cœur. Il était bien avec Mme de Pompadour ; il
nne s’applaudit : « Enfin, Sire, que vous dirai-je ? Je trouve cette affaire avantageuse de tout point pour votre maison, et j
rieuses revanches, l’eussent grandi ! Au lieu de cela, n’ayant pas eu affaire à un adversaire de sa force, il n’a pas donné tou
ères Paris (Montmartel et Du Verney) l’ont fort aidé dans toute cette affaire , à la fois comme amis de la favorite et comme aya
N’oublions pas qu’il a vingt-cinq ans de moins que celui auquel aura affaire plus tard, à son tour, une nouvelle dauphine, Mar
iage : « Il ne tient donc plus qu’à vous, écrivait-il, de conclure l’ affaire qui est grande, belle et magnifique, et aura des
cher petit Bruhl ; je vous aimerai à la folie si vous finissez cette affaire . Jusque-là je me défierai toujours de vous, car v
sa besogne qui est immense : moyennant quoi, tout va au diable ; les affaires ne s’expédient pas ; il est noyé par les affaires
va au diable ; les affaires ne s’expédient pas ; il est noyé par les affaires et ne peut plus se mettre au courant ; il est haï
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. »
e de M. Bignon. Le roi de Saxe auprès de qui se traitaient toutes les affaires de Pologne, avait alors pour ministre des Affaire
ères, et auquel il accordait une confiance presque exclusive pour les affaires du duché, le comte de Senfft, personnage distingu
s du crédit auprès de M. de Talleyrand qui se servait de lui pour ses affaires d’argent avec les princes d’Allemagne. Ce fut par
ion opposée, et que son bon sens resta incorruptible dans les grandes affaires . Une vénalité tempérée par de la modération et de
e d’une tète froide qui ne se laisse point accabler sous le poids des affaires , et son âme n’était pas de la trempe qu’il aurait
stions d’étiquette trouvent moyen de se glisser au milieu des grandes affaires . M. de Senfft se plaint en deux endroits, soit du
onsistances de l’abbé de Pradt. Écoutons pourtant ; nous allons avoir affaire à l’abbé à Varsovie, où il remplacera M. Bignon,
écrit ne lui en sut aucun mauvais gré. Quelque temps après, ayant eu affaire , pour une sœur compromise du baron de Stein, à Fo
29 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
intimidé du premier coup de main, s’est rendu. Je m’étends sur cette affaire , parce qu’il n’y a rien de plus terrible. Panneti
une division, disait Bonaparte, sans avoir éprouvé, par deux ou trois affaires , le général qui doit la commander. » Joubert avai
aires, le général qui doit la commander. » Joubert avait eu ses trois affaires , et au-delà ; il était éprouvé, il était mûr. La
rmser plus que jamais bloqué et enfermé dans Mantoue, on allait avoir affaire aux débris de toutes ces armées, à l’armée d’Alvi
le centre et le noyau de Rivoli, qu’il a porté le premier poids de l’ affaire , qu’elle a roulé longtemps sur lui, qu’il avait c
nstant de séparer Joubert de Napoléon dans toute la conduite de cette affaire ni dans ses suites. C’est le plus admirable lieut
sur l’Adige et sans soldats : tel est en abrégé le résultat de cette affaire . Mais à la guerre rien n’est fait tant qu’il res
30 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538
de grands seigneurs, de dévots, de gens de lettres surtout, il avait affaire à tous ensemble ou à chacun tour à tour, et il en
aire sur la médecine. Presque tous ceux qui ont joué un rôle dans les affaires publiques n’aiment point à voir écrire sur la pol
mps de M. de Malesherbes et de le suivre dans quelques-unes des mille affaires contentieuses qu’il eut à démêler. On appréciera
sir d’être utile à l’humanité, autant qu’un écrivain peut l’être. » L’ affaire avait pris des proportions effrayantes. Le Parlem
Parlement s’en mêlait, et, sur le bruit public, prétendait évoquer l’ affaire , en s’arrogeant le droit de juger le livre, et en
prévalu sur toute autre considération ». L’éclat que produisit cette affaire du livre De l’esprit, la position fausse où elle
mit à rédiger ses intéressants Mémoires sur la librairie. Une seconde affaire où l’on trouve M. de Malesherbes en difficulté, n
avec le Parlement et avec le chancelier, mais avec les auteurs, est l’ affaire de L’Écossaise de Voltaire. Dans cette comédie, V
es choses à tout le monde. » L’Encyclopédie fut une des plus grosses affaires de l’administration de M. de Malesherbes. Dans le
tier serait d’intimider ceux qui seraient assez malheureux pour avoir affaire à moi. Je ne sais pas si j’aurais la vertu de cet
joignit une lettre à l’abbé Morellet, qui s’était entremis dans cette affaire , et il lui disait : Pour les gens de lettres, l’
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
us voïons les hommes s’embarasser de tant d’occupations frivoles et d’ affaires inutiles. Voilà ce qui les porte à courir avec ta
ites fâcheuses, même par leur propre experience. L’inquietude que les affaires causent, ni les mouvemens qu’elles demandent, ne
us l’ennui qui suit l’inaction, et ils trouvent dans le mouvement des affaires et dans l’yvresse des passions une émotion qui le
on, sitôt qu’ils ont comparé ce qu’ils souffroient par l’embarras des affaires et par l’inquietude des passions avec l’ennui de
32 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — II. (Fin.) » pp. 246-265
inistère, n’est pas cependant la moins fatigante. En effet, en chaque affaire , il nous expose au long ce qu’il a dit dans le Co
Gratz ; Louis XIII, par le conseil de Richelieu, veut évoquer à lui l’ affaire  ; et, comme la guerre de Piémont se prolonge malg
pour traiter avec l’ambassadeur d’Espagne qui y réside, jugeant que l’ affaire se réglera mieux auprès de sa personne ; il envoi
de délivrer le royaume d’un nouveau favori, ils ne songent qu’à leurs affaires particulières. Les voyant arriver à Angers, Riche
ont-de-Cé, c’est lui encore qui contribuait le plus à raccommoder les affaires , et à ménager une paix dans laquelle Luynes vainq
é par tes charges, qu’ils se sont plus tôt vus au-dessus que dans les affaires , et ont été maîtres des Conseils avant que d’y êt
connaissance particulière, de peur de le voir aussitôt à la tête des affaires  : « J’ai eu ce malheur, dit-il, que ceux qui ont
sprits, dit Richelieu, sont plus dangereux qu’utiles au maniement des affaires  ; s’ils n’ont beaucoup plus de plomb que de vif-a
eté de telles gens n’est pas moins dangereuse en l’administration des affaires publiques, que la malice de beaucoup d’autres. Il
33 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291
Alexandre Dumas fils L’ Affaire Clémenceau. [Le Nain jaune, 4 juillet 1866.] I
i aussi, j’ai ma présentation à faire. Il faut que je vous présente L’ Affaire Clémenceau 27. II Déjà les journaux en ont
c, c’était la commune ambition de moraliste et de législateur. Dans L’ Affaire Clémenceau, il y a tout un côté Girardin qui touc
égislation à la fille-mère, toutes ces questions sont touchées dans L’ Affaire Clémenceau avec une curiosité enfantino-frémissan
superbes de fausseté et de déclamation. Telle est l’histoire de cette Affaire Clémenceau. Comme tous les écrivains qui ne sont
34 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
e portaient les grands coups et que se jouait le sort du royaume. Les affaires d’ailleurs, au moment où il les prit en main, éta
ir la manière dont il présenta constamment, et de plus en plus, cette affaire , après tout sinistre, de Malplaquet. Il n’y a que
e pour la France, eût un terme. Villars, en 1712, n’allait plus avoir affaire du moins qu’au seul prince Eugène, et sa cour aus
trouva justifié : « Il ne faut qu’un moment pour changer la face des affaires peut-être du noir au blanc. » Villars, libre enfi
1. [NdA] On a publié, depuis, toutes les pièces qui se rapportent à l’ affaire de Denain, et d’où l’on peut déterminer, avec cer
ant d’un grand homme de guerre et qui, lui-même, avait dû causer de l’ affaire avec Villars et avec le prince Eugène : À l’affa
t dû causer de l’affaire avec Villars et avec le prince Eugène : À l’ affaire de Denain, le maréchal de Villars était perdu, si
a cavalerie qui était dans ce poste. — Les effets que produisit cette affaire sont inconcevables : elle fit une différence de p
réel pour la France. Or cette paix était, dit-il, fort antérieure à l’ affaire de Denain. Il ne s’est pas posé un seul instant c
35 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
tre mobile tout-puissant, surtout dans un pays nouveau où « la grande affaire est incontestablement d’accroître sa fortune. » E
pas oublier toutefois quelle légèreté M. de Choiseul apporta dans ces affaires mêmes des colonies, et d’après quel « plan insens
s gens résistèrent et ébruitèrent la proposition. C’est à cette laide affaire que sir Henry Bulwer fait allusion dans une note
e Talleyrand sans Montrond, ni de Montrond sans Talleyrand. Une telle affaire avérée, comme le mensonge dont je parlais l’autre
sser l’opinion publique, fort indisposée contre lui, surtout pour les affaires d’Amérique, Reinhard fut conservé dans les premie
ne raison pour que je me rende coupable d’une sottise23. » Quant à l’ affaire du Concordat et aux négociations qui l’amenèrent,
en usa, il fut désavoué et ne réussit qu’à demi. — Et à ce propos des affaires romaines, il avait une maxime qui résultait sans
l’avoir entendu de sa bouche. 23. Le rôle de Talleyrand dans cette affaire du duc d’Enghien mérite d’être examiné à part et
36 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le surintendant Fouquet. (Article Fouquet, dans l’Histoire de Colbert, par M. P. Clément.) 1846. » pp. 294-312
r vous dire que jusqu’à présent j’ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le cardinal, mais que dorénavant j’ent
fait avait utilement réussi. Il me chargea encore de quelques autres affaires  ; et, étant fort content de moi, cela me fit espé
dant) ; on achetait ces anciens billets pour rien, et, en faisant des affaires avec le roi, on obtenait de Fouquet, comme condit
es finances. On attendait un grand et infaillible secours de quelques affaires extraordinaires, rentes et augmentations de gages
des quittances et des contrats. Girardin, le plus hardi des hommes d’ affaires , avait promis deux millions d’avance, mais il éta
vaient les charges. Tout le monde alors dans les finances faisait des affaires  ; le tort de Fouquet fut d’en faire plus qu’un au
taient à charge. L’abondance paraissait en même temps chez les gens d’ affaires , qui d’un côté couvraient toutes leurs malversati
ncroyable. Il n’avait songé d’abord qu’à éloigner le surintendant des affaires  ; mais le voyant si plein de projets et d’humeur
37 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
out cela n’avait pour effet que d’associer Beaumarchais à des gains d’ affaires , à des intérêts dans les vivres, et de le rendre
ureux parfois et bien ennuyé s’il n’avait pas sur les bras toutes ces affaires , profite de cette occasion nouvelle2 pour donner
evienne la dupe du fourbe qu’il a démasqué et serré de si près. Cette affaire de famille terminée, et sorti des périls qu’elle
chais resta encore toute une année en Espagne, à essayer de faire des affaires et des entreprises importantes au nom d’une compa
e de l’à-propos pour tirer sur le temps, comme on dit, pour pousser l’ affaire des quinze mille livres devant le Parlement ; il
utrance, il est vaincu, écrasé ; il n’a plus pour ressource, dans une affaire désormais jugée et de nature déshonorante, qu’un
tilement de pénétrer jusqu’au conseiller Goëzman, rapporteur dans son affaire , et rapporteur prévenu et défavorable. C’est alor
i retourner l’opinion, n’oublions pas que ce Parlement à qui il avait affaire était celui que le chancelier Maupeou avait subst
38 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
ivait de si agréables romans, mais qui n’entendait pas moins bien les affaires positives, jugea que cette pupille était un bon p
t de son caractère, il nous dit : J’ai un défaut effroyable pour les affaires , qui gâte et qui détruit tout ce que je pourrais
quelqu’un qui lui déplaise, il grossit des bagatelles et en fait une affaire importante : cependant il est si faible et si lég
le, il s’imagine que c’est de lui et contre lui qu’on parle… Dans les affaires qu’il a, il se sert tantôt de discours captieux e
où il veut aller, croyant être bien fin… Jamais il ne va au bien de l’ affaire , soit qu’il soit question de l’État, de sa famill
mbien de verrous, avec quelqu’un de ses secrétaires ; et ceux qui ont affaire à lui, après avoir cherché longtemps, trouvent à
armée ou pour gouverner un État : il ne connaît ni les hommes ni les affaires , et n’en juge jamais par lui-même ; il n’a point
mplit les premières places. De plus, il est paresseux ; il craint les affaires , et il aime le plaisir ; peut-être que de grands
ués aux hommes, sans qu’il soit nécessaire qu’ils les aient. Dans les affaires , chacun pense et imagine pour eux, ils n’ont qu’à
ble à la campagne qu’ailleurs ; on lui trouve la tête débarrassée des affaires et des intrigues du monde ; il est affamé de conv
39 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — II » pp. 107-121
seulement dans l’exercice du pouvoir politique, c’est dans toutes les affaires de la vie qu’il faut accepter la lutte du bien co
roit bien ou vrai sans transaction, on ne ferait pas même ses propres affaires  ; il faudrait se renfermer dans l’inaction. Je su
us, et d’autant plus, permettez-moi de l’ajouter, que la pratique des affaires et des hommes pourra vous rapprocher de ces malhe
l, qu’on ait pris part à de si grandes choses, touché à de si grandes affaires et vécu en telle compagnie, et qu’on n’ait que ce
ne pouvait se résoudre à dire avec Montaigne, « La vertu assignée aux affaires du monde est une vertu à plusieurs plis, encoignu
ée, de ce que nous appelons nos grandes révolutions et de nos grandes affaires … Il faut travailler pourtant : car c’est la seule
re pour apprendre à supporter paisiblement le mouvement de toutes les affaires de ce monde. Mais à quel âge et par quels procédé
40 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
rsonne et dont je ne me laisserai plus détourner même par les grandes affaires et les controverses très vives où son nom se trou
lettres toutes seules ne lui suffisaient pas. Il était temps que les affaires et le monde revinssent occuper cette vive et bril
 Au moins celui-là sait lire et écrire. » Je les ai quittées pour les affaires , sans les avoir oubliées, et je les retrouve avec
hemin à titre de témoin et de confident diplomatique dans les grandes affaires de Rome. J’ai lu avec soin les principaux ouvrage
e, qui la rendent respectable et aimable. Je suis persuadé qu’après l’ affaire des Jésuites tout le monde en sera content. Elle
e départira plus. Quant au rôle que lui-même eut à remplir dans cette affaire de la suppression des Jésuites, qui dura quatre a
on aurait pu les bien gouverner sans les détruire. » Mais, une fois l’ affaire entamée, il estime qu’il est politique et presque
autre. » Le résumé de la conduite de Bernis en cette grande et longue affaire est dans cette parole. Il fut médiateur le plus q
ôt doux et reposé que brillant8. La conduite de Bernis dans quelques affaires délicates telles que le procès du cardinal de Roh
41 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
atins prendre ses ordres, et en même temps raisonner avec lui sur les affaires générales de l’Europe. Il croyait à la guerre pro
nécessité. L’aide de camp du jour n’entrait dans sa chambre que pour affaire de service, ou bien quand il était appelé, et c’é
te ensemble, et voyant à quelle nature d’homme comme il faut il avait affaire , Jomini ne lui fit pas mystère de sa mission. Il
ressions successives pendant les diverses péripéties de l’action. — L’ affaire s’était engagée vers 9 heures du matin. Soult ava
devant lui les brigades détachées de l’ennemi, et venant rétablir les affaires . Napoléon rentra dans la ville. Jomini, dès le ma
bridé. Le 8, à neuf heures du matin, l’Empereur monta à cheval, et l’ affaire s’engagea. Au premier coup de canon, le major gén
-major de ces troupes qui ont contribué à la défense de la Suisse aux affaires de Frauenfeld, Zurich, Dettingen ; au Grimsel, à
mp, a bien voulu le citer d’une manière honorable dans le rapport des affaires d’Ulm, qui a été adressé à S. Exc. le ministre de
ois que « s’il y avait de la ressemblance dans les résultats des deux affaires , il y avait une grande différence dans les dispos
42 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
tor-Amédée, duc de Savoie (suite et fin.) Lundi 25 janvier 1864. L’ affaire de Casai en Italie, la prise de possession de cet
Mantoue, et qu’on se flattait d’avoir gagné, promettait de conclure l’ affaire moyennant finance ; il y avait déjà production de
istre des trésors de rancune qui devaient sortir à leur moment. II. L’ affaire de Casai, sourdement menée jusqu’alors, qui passa
lé proposer. Et pourtant elle commençait à connaître à qui elle avait affaire désormais en la personne du jeune duc. Voici le p
nts fort élevés, et beaucoup d’inclination pour la guerre et pour les affaires . » Le duc de Savoie marchait sur ses dix-huit an
ractions ou même les liaisons déclarées. D’ailleurs il s’adonnait aux affaires et ne laissait personne lire dans ses pensées. Un
orénavant il voudrait, s’il lui était possible, négocier et traiter d’ affaires sous terre. » On ne savait jamais au juste, en ef
ner et à harceler Louis XIV par les variations de son humeur. Il fait affaire de tout ; il additionne grief sur grief pour en f
43 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Nouveaux documents sur Montaigne, recueillis et publiés par M. le docteur Payen. (1850.) » pp. 76-96
ment de Bordeaux, Montaigne se retira avant quarante ans du train des affaires et de l’ambition pour vivre chez lui, dans sa tou
et sans violence. » Il serait bien fâché, tout en prenant en main les affaires de la ville, de les prendre si à cœur qu’il l’a v
il dira encore que, s’il se laisse quelquefois pousser au maniement d’ affaires qui lui sont étrangères, il promet « de les prend
ien ; il ménageait le plus doucement qu’il pouvait les esprits et les affaires  ; il usait utilement pour tous de ce don d’ouvert
en pratique ? » Loin donc de désirer que le trouble et la maladie des affaires de la cité vînt rehausser et honorer son gouverne
période de sa vie publique. « Cette lettre (dit M. Payen) est toute d’ affaires . Montaigne est maire ; Bordeaux, naguère agité, s
ndra au courant de tout, et il le supplie de revenir aussitôt que les affaires le lui permettront : « Nous sommes après nos port
retourne en son manoir rural le plus souvent qu’il peut, et quand les affaires de sa charge, qui tire à sa fin, ne l’obligent po
44 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — I. » pp. 401-420
t vient le blé, et la tête leur tourne quand elles entendent parler d’ affaires . Les nôtres, au contraire, soit prudes, soit gala
ne coquette avec son galant, s’ils ne leur avaient parlé ce jour-là d’ affaires d’État ; elles veulent tout voir, tout connaître,
atisfaites, et je suis bien heureux de ce qu’elles ne se mêlent pas d’ affaires d’État, car elles gâteraient assurément tout en E
Jusque-là ses ambitions et ses intrigues s’étaient dispersées sur des affaires accessoires et secondaires. Elle sentit que le je
is. Il lui fallait passer par ces soins domestiques pour arriver aux affaires d’État et pour y conduire peu à peu ce jeune coup
avec elle aux séances de la Junte, et, sous prétexte de l’initier aux affaires , elle-même elle en pénétrait le secret. Elle sava
gnorais, et n’a songé qu’à contredire ceux qui ont été chargés de nos affaires . Si elle avait eu un fidèle attachement pour vous
il survient des choses heureuses qui changent absolument la face des affaires . — Je pense, dit-elle encore, que la fortune peut
45 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
ale ; on peut en entretenir les Anglais aussi longuement que de leurs affaires particulières ; et les auteurs, confiants dans ce
de perfection dont elle est susceptible. Ayant plus souvent servi aux affaires qu’à la littérature, elle manque encore d’un très
r aux affections personnelles. On applique en Angleterre l’esprit des affaires aux principes de la littérature ; et l’on interdi
us entraînant, plus dramatique que celui des Anglais ; l’habitude des affaires s’y montre moins, et le besoin des succès de l’es
5. L’orateur de l’opposition n’étant point chargé de la direction des affaires , doit montrer presque toujours plus d’éloquence q
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
rit et multipliez si adroitement les incidents et la procédure qu’une affaire blanchisse dans votre étude avant que d’être jugé
pos de banqueroute, tenez-vous que cela puisse rétablir les mauvaises affaires d’un homme ? Ce serait un beau secret. ARLEQUIN.
ce une seule fois en sa vie n’est-il pas pour jamais au-dessus de ses affaires  ? Voilà comme je parlerais à mon frère si j’en av
? PERSILLET. Apparemment, messieurs, vous me croyez plus mal dans mes affaires que je ne suis. LE DOCTEUR. À Dieu ne plaise que
T touchant dans la main de La Ressource. N’en parlons plus, c’est une affaire faite. (Se tournant vers Scaramouche et le Docteu
E. C’est tout comme ici. Et les usuriers, seigneur, y font bien leurs affaires  ? ARLEQUIN. Fi, au diable ! je ne souffre point d
re à son service un petit laquais sans répondant ; et qu’on fasse une affaire de cette importance, où l’on voit tous les jours
47 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »
ire, mais se prenant lui-même pour sujet unique de son étude. C’est l’ affaire des Lettres et des Mémoires. Le dix-septième sièc
d’esprit qui n’y connaissent rien de plus important que leurs propres affaires , et qui mêlent Louis XIV, Turenne, Condé, les gue
bien d’aimables, s’ils n’eussent écrit qu’à ceux auxquels ils avaient affaire  ! Une des peines attachées à ces lettres sans suj
e. « Qu’écrire à une femme, lui dit-il, si on ne lui peut parler ni d’ affaires ni d’amour ? » Balzac, plus fait pour cet apparat
rmé, et d’un esprit qui n’a pas connu l’abandon. On y voit la femme d’ affaires , qui excelle à donner des conseils, à parler de l
vrai, ni l’indépendance, mais qui les accommodent à la nécessité des affaires , et qui n’ajoutent pas aux difficultés des choses
oses en offensant les personnes. Saint-Simon était pourtant capable d’ affaires  ; il savait les comprendre et les démêler. Aucune
lait recueillir des notes pour des Mémoires. Il est plus d’une petite affaire qu’il a prise pour une grande, surtout parmi cell
a fait le piquant de ses Mémoires. Il n’est pas, en effet, de petite affaire dans son récit, parce qu’il n’en est pas une qui
nce de ce règne futur, qui devait restaurer la noblesse et rendre les affaires aux évêques et aux ducs. Tous les deux secouent l
48 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La diplomatie au xviie  siècle »
ge où l’on est encore dans les Pages, Hugues de Lionne était dans les affaires . Il commençait déjà de glisser vers le pouvoir, l
grand seigneur, qui est peut-être un vice, un parti énorme ; car, en affaires , les hommes sont subjugués par l’aisance, la larg
de ses travaux et de ses passions, jeune encore, mais exténué par les affaires et par les plaisirs, ce robuste, taillé pour tous
Barberini, le duc de Parme, tous les hommes, enfin, à qui Lionne eut affaire , en ces deux négociations, dans lesquelles, il fa
finies, — et on se sent pris, pour ces petits travailleurs en grandes affaires , du mépris qu’avait pour la médiocrité des meneur
49 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475
e la fierté, de la force, de l’autorité, intervenir avec eux dans les affaires publiques. Voilà donc que peu à peu la nation ang
r à l’arc, aller aux assemblées, au jury, payer et raisonner pour les affaires communes ; l’homme important et estimé est celui
les hommes au-dessus de trente ans qui viennent à Londres pour leurs affaires  : les traits sont tirés, les visages pâles, les y
s les yeux à droite et à gauche, attendant qu’il se montre. La grande affaire est de le démêler, d’avoir le meilleur, de ne pas
s, ses fermiers, intéressé plus que personne par ses grands biens aux affaires de la commune, expert en des intérêts que sa fami
passer un jour à la campagne ; c’est qu’ils ont convocation pour les affaires de leur commune ou de leur Église ; il sont justi
me jusqu’au bout du monde, fidèlement attendu le soir, libre dans ses affaires qu’il ne communique pas. Il y en a dans la famill
ocessions, des ligues, ils ne démoliront pas l’État ; ils n’ont point affaire à un compartiment de fonctionnaires plaqué extéri
e, me disait un Anglais, c’est de cette façon-là que nous faisons nos affaires . Chez nous, quand un homme a une idée, il l’écrit
nfin apporte un projet au Parlement ; le Parlement refuse, ou remet l’ affaire  ; cependant le projet prend du poids ; la majorit
t que dans la science il y a deux parts. On peut la traiter comme une affaire , ramasser et vérifier des observations, combiner
ir des choses idéales et parfaites. Prenons le jour où le silence des affaires laisse aux aspirations désintéressées un libre ch
anton le guide des idées, comme son voisin le squire est le guide des affaires . S’il ne marche pas au même rang que les penseurs
50 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
ent le parti, en étaient maintenus et faisaient le plus souvent leurs affaires aux dépens de tous. Ce qui est certain, c’est que
a celle du cardinal de Richelieu, introduit par La Vieuville dans les affaires  ; voilà comme tous ces favoris se servent fidèlem
us en adversité ». Il le redira plus tard en vingt endroits : « Qui a affaire à un peuple qui ne trouve rien de difficile à ent
nt, venait si à contretemps au roi en cette saison où il avait tant d’ affaires au dehors, que la plupart de ceux de son conseil
ne action glorieuse au dehors » ; qu’il n’y a pas moyen de faire deux affaires considérables à la fois ; que le mal interne, fût
l, n’eût peut-être pas pris ce chemin qui, étant le meilleur pour les affaires , n’était pas le plus sûr pour ceux qui les traita
peut de faire ce qu’on veut », et sentant que les grandes et diverses affaires que le roi avait pour lors sur les bras ajournaie
occuper les troupes du roi par une suite d’escarmouches et de petites affaires , sentait bien que le fort de l’action se passait
51 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
he souterraine et quelquefois très-basse ; il emploie, pour faire ses affaires et avoir de l’argent, de petites intrigues dont u
ntroduire, il a écrit (c’est son expédient ordinaire dans les grandes affaires , quoique jusqu’ici il y ait assez mal réussi) ; s
es ces Correspondances princières divulguées font, en définitive, les affaires de l’opinion populaire et de la démocratie ? Le f
son époux, s’il lui demandait un avis et lui parlait amicalement des affaires . Les éloges se mêlent aux réprimandes, car on sen
de cet enthousiasme français pour la suite. Le peu que j’entends des affaires me fait voir qu’il y en a de fort difficiles et e
la discrétion et de l’influence, qu’elle ne s’ingérât point dans les affaires , mais qu’elle y entrât doucement et s’accoutumât
mais seul : on en est toujours, à quelque degré, complice. Sans cette affaire de bracelets et d’autres pareilles, on n’aurait p
pouse, compagne constante, amie fidèle, confidente sûre, entendue aux affaires , capable de raisonner de tout avec lui, et, au be
52 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
ue son peuple, sinon les gentilshommes1 ? — Sire, écoutez mes petites affaires . J’ai des créanciers, donnez-moi des lettres d’Ét
vèle2. Mes voitures me coûtent gros ; soulagez-moi en m’accordant une affaire . Le comte de Grammont a saisi un homme qui fuyait
toujours bon. — Et comme le roi, en véritable père, entrait dans les affaires privées de ses sujets, on ajoutait : Sire, ma fem
it seul comprendre. Le roi confère gravement, longuement, comme d’une affaire d’État, du rang des bâtards ; et pour établir ce
té violente est la moitié du génie ; pour arracher les hommes à leurs affaires , pour leur imposer ses douleurs et ses joies, il
t-Simon ne voulait pas donner des lettres d’État, essentielles pour l’ affaire . « Je l’interrompis et lui dis que c’était chose
sé de foudre contre les délinquants. Ainsi fut bâclée cette sanglante affaire , et immédiatement après signée, scellée, enregist
jour, au sortir d’un conseil où, après l’avoir forcé de rapporter une affaire que je savais qu’il affectionnait, et sur laquell
ix pas, et lui qui en place n’avait osé répondre un seul mot que de l’ affaire même avec l’air le plus embarrassé et le plus res
vie, puisque après avoir perdu tant d’années et nouvellement depuis l’ affaire d’Espagne, meule nouvelle qui l’avait nouvellemen
aint-Simon, toute histoire paraît décolorée et froide. Il n’est pas d’ affaire qu’il n’anime, ni d’objet qu’il ne rende visible.
sont que les effets de la passion ; voici la passion pure : Prenez l’ affaire la plus mince, une querelle de préséance, une pic
53 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
e souscrire la censure d’Arnauld en Sorbonne. Il se conduisait en ces affaires , même ecclésiastiques, à la manière d’un galant h
puté à Rome pour y soutenir les intérêts communs. Il s’agissait d’une affaire très-compliquée, d’un procès qui durait depuis dé
une question de  régularité et de discipline ; Rome était saisie de l’ affaire et paraissait, selon son usage, plus favorable à
es de ses adresses d’autrefois. À un certain moment, comme il jugea l’ affaire perdue, il se crut inutile, et, laissant le reste
’air d’amoindrir M, de La Mennais ; l’éloquent et agréable auteur des  Affaires de Rome sait trop bien la vie de Rancé pour ne pa
antes, avant la dernière heure de Molière. M. de Pomponne entrait aux affaires , et allait prêter à ce noble bon sens du monarque
’à trois discussions de ce genre dans lesquelles il eut plus ou moins affaire à des hommes de Port-Royal : la première avec M.
e dureté. Ce n’est pas ici le lieu d’exposer à fond et de démêler ces affaires auxquelles il faudrait apporter un grand détail p
démission forcée ; il fut lui-même trop employé à la Cour dans cette affaire pour qu’on puisse douter des circonstances qu’il
54 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
ps de nos pères, dans la retraite ou dans un demi-loisir, faisant aux affaires , aux inévitables ennuis leur part, et se réservan
uelquefois l’égarent. Sans mettre officiellement la main au timon des affaires , ils sont en réalité les maîtres et les rois. Com
sions peu nombreuses, mais éclairées, qui se chargent d’instruire les affaires . Toutes les opinions se font jour dans leur sein 
bandonne la sphère des idées, où il trouvait sa force, pour celle des affaires , où il l’épuisé. Il n’écrit plus ; il gouverne. D
conseils, les audiences, les devoirs de toute sorte, les soucis, les affaires , les plaisirs qui sont des affaires, suffisent et
s de toute sorte, les soucis, les affaires, les plaisirs qui sont des affaires , suffisent et au-delà pour absorber tous ses inst
les autres. Il résulte même un bien de ce contact des lettres et des affaires  : le corps entier des auteurs reçoit de proche en
D’ailleurs, le talent qui ne s’anéantit pas dans la vie orageuse des affaires s’y fortifie et s’y renouvelle. Si parfois, par u
temps d’avoir du talent. Ne les entraînez pas dans le tourbillon des affaires  : laissez-les flotter tranquillement au bord ; ma
55 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
ésigner au sacrifice. Connaissez-vous Licidas ? il a vieilli dans les affaires sans y prendre une idée, sans atteindre à un résu
cle à bien voir que l’esprit, les gens d’esprit n’entendent point les affaires . Licidas, il est vrai que vous n’avez pas d’espri
rivains célèbres ne mettre de prix qu’à leurs faibles succès dans les affaires publiques ; des guerriers, des ministres courageu
-mêmes pour but de leurs efforts. Quand la part qu’elles ont dans les affaires naît de leur attachement pour celui qui les dirig
a salle des délibérations a suffi seule pour changer la direction des affaires en France. D’abord on n’accordait aux applaudisse
enfante la vanité, dégoûtera pour jamais l’ambition des places et des affaires  ; on ne s’en approchera plus que par amour pour l
56 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »
II. Subordination des autres intérêts et devoirs. — Indifférence aux affaires publiques. — Elles ne sont qu’une matière à bons
ques. — Elles ne sont qu’une matière à bons mots. Négligence dans les affaires privées. — Désordre du ménage et abus de l’argent
re chose, même pour les choses qui touchent l’homme de plus près, les affaires publiques, le ménage, la famille. — J’ai déjà dit
ce compte, on peut prévoir qu’ils seront aussi insouciants dans leurs affaires privées que dans les affaires publiques. Ménage,
ils seront aussi insouciants dans leurs affaires privées que dans les affaires publiques. Ménage, administration des biens, écon
omestique, à leurs yeux tout cela est bourgeois, et de plus insipide, affaire d’intendant et de maître d’hôtel. À quoi bon des
i délicat ? Pour les hommes et les femmes ce sera plus tard la grande affaire  ; c’est pourquoi c’est déjà la grande affaire pou
era plus tard la grande affaire ; c’est pourquoi c’est déjà la grande affaire pour les enfants. Avec les grâces de l’attitude e
C’est le dernier trait du régime qui, après avoir dérobé l’homme aux affaires publiques, à ses affaires propres, au mariage, à
régime qui, après avoir dérobé l’homme aux affaires publiques, à ses affaires propres, au mariage, à la famille, le prend avec
souffrir par bonne éducation. On n’avait pas de ces préoccupations d’ affaires qui gâtent l’intérieur et rendent l’esprit épais.
. « C’est à des amours-propres faciles à s’irriter qu’elle a toujours affaire , en sorte que le plus léger défaut de mesure sera
ier, et ce qu’on fera demain ; on s’occupe du dîner-souper comme de l’ affaire la plus importante de la vie, et l’on ne se plain
lles étaient familiarisées d’une manière étonnante avec la marche des affaires  ; elles savaient par cœur le caractère et les hab
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
rs facultés, de leurs ressources ; s’imaginant que c’était une grande affaire qu’ils entreprenaient, et préoccupés de leur effo
ien écrire. » Les autres, les hommes d’action, qui traitent de leurs affaires , ne sont écrivains que d’occasion et par nécessit
qui se succèdent fréquemment en ces années, sont moins d’amour que d’ affaires  ; elles se terminent par quelques galanteries emp
u passage de la Garonne, à son retour du Béarn, où il était allé pour affaires et aussi par amour. Il s’en tira en habile chasse
rs, montrent à quel point il commence à s’occuper sérieusement de ses affaires , et, à cet âge de trente-trois ans où il est arri
ssa jamais entraîner au point d’y sacrifier l’intérêt pressant de ses affaires . Dès 1587, nous voyons Henri se plaindre à la com
est également attesté par les contemporains : si elle était capable d’ affaires et de dévouement utile, elle l’était aussi de ran
58 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
de la France. Il n’échappa pourtant à cette tentation qu’à demi. Son affaire principale, dans le moment présent, était de tire
nous rassurer, et il estime que de ce côté, qui est la plus glorieuse affaire consommée alors par Louvois, l’utilité n’était po
qui veut que chaque chose arrive en son lieu et à son heure. Dans les affaires humaines, cette loi est plus absolue encore ; ell
mandé en retour de compensation d’aucune sorte ni d’équivalent. Cette affaire de Strasbourg dont il fit la sienne fut conduite
de Chamilly se mêle de son domestique et de rien autre chose sur les affaires de cette nature. Les soins de Mme de Chamilly son
s, quand il n’était pas traversé de cupidités étrangères, et dans les affaires de son service direct, était suprême. N’oublions
l’œil à tout, qui se plaint de tout, et qui fait de toutes choses une affaire d’État. » Strasbourg, en maintenant sa communion
59 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres inédites de l’abbé de Chaulieu, précédées d’une notice par M. le marquis de Bérenger. (1850.) » pp. 453-472
but et ses mécomptes. Il avait espéré être nommé résident ou chargé d’ affaires de Pologne à Paris ; M. de Béthune l’appuyait aup
de la reine ; mais celle-ci protégeait un M. Letrens qui faisait les affaires de Pologne à Paris sans le titre et sans les qual
n’avoir jugé de l’âme des hommes que par ce que je sentais. Voilà une affaire manquée ; c’est la troisième depuis six mois. Il
et une fierté qui vous paraîtra extraordinaire pour un homme dont les affaires ne sont pas en meilleur état que les miennes. » C
pas à donner, et qu’on ne puise que dans le maniement d’une première affaire , même lorsqu’on n’y a pas réussi. Être épicurien,
sinue si bien par son esprit, qu’il devient le maître absolu de leurs affaires , l’intendant et l’arbitre de leurs plaisirs. Ces
rtant par un coin essentiel : Noyé dans les plaisirs, mais capable d’ affaires , dit-il. Ceci nous ramène à sa position chez les
60 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. »
ainsi l’exposé de la bataille de Pultava, ainsi un curieux récit de l’ affaire de Denain au point de vue du prince Eugène11 ; ai
iers petits-maîtres à cette date, a dit : « C’est donc le besoin des affaires qui nous a réduits à nous servir d’étrangers : le
’Argenson qui n’a l’air de le désapprouver qu’à demi et qui, ayant eu affaire au comte de Saxe, précisément dans une négociatio
i que d’en inventer ou d’en rechercher un autre. Aussi n’est-ce pas l’ affaire de tous les hommes ; mais c’est un malheur pour l
n’inspire que de la méfiance, ce qui nuit plus que chose du monde aux affaires . Poniatowski et Fritsch étaient les vraies gens p
crire à Votre Majesté que la France voulait terminer rapidement cette affaire , et je crois qu’elle lui rendra un service agréab
et dernier effort, savait mieux apparemment à quoi s’en tenir sur ses affaires que MM. Guizot, Topin et Villemain. (Voir sur cet
n’y a qu’à savoir le renouveler par d’habiles dispositions : c’est l’ affaire du général… » — Dans une lettre au roi de Prusse,
61 (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — I »
la voit, pendant les dix années qui suivent, au premier rang dans les affaires . Jusque-là, son pouvoir avait été précaire et con
érité, qu’elle voudrait être une de vos élèves. » Berwick répara les affaires , et par la victoire d’Almanza rendit quelque sécu
’est au milieu de ces adoucissements de toutes sortes que les grandes affaires arrivent à l’oreille délicate et craintive de la
pond discrètement qu’en France on n’aime pas que les femmes parlent d’ affaires , « tant mieux alors, s’écrie-t-elle avec l’orguei
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ntchevreuil de former de ce qu’il y avait à vendre. Voyez-le… point d’ affaire plus importante pour mon repos. Si vous voyez mad
et l’indifférence de madame de Montespan sur tout ce qui regarde mes affaires essentielles. » Une lettre, datée de Versailles,
respire le contentement, et la confiance dans la faveur du roi. « Vos affaires , lui dit-elle, ne vont pas si bien que les mienne
lle le remercie plus bas, dans une lettre, du soin qu’il prend de ses affaires et de l’exactitude de ses comptes. « Je vous reme
ctitude de ses comptes. « Je vous remercie de tous vos soins pour nos affaires et de l’exactitude de vos comptes. Il y en a enco
63 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320
r lequel il est fréquemment consulté sur la conduite à tenir dans les affaires publiques. Cet homme, j’allais oublier de vous di
ec bien du plaisir que vous ne vous occupiez plus qu’à votre aise des affaires d’État. Continuez à prendre ce parti, car quiconq
r. Quand ce moment sera venu, vous pourrez reprendre un peu place aux affaires publiques, veiller un peu plus à ce qui se passe
en que les quinze années passées par moi au service, au maniement des affaires de la république, je ne les ai employées ni au je
un Bossuet pour illuminer la politique et fixer la grande langue des affaires . La littérature politique, illustrée en Grèce par
nt des chefs-d’œuvre de sagacité, de clarté, de style, appropriés aux affaires . Nous ne vous donnerons ici ni le récit de ces ci
ême temps de cette cour militaire de César Borgia tellement rompu aux affaires politiques et aux intrigues d’ambition que nul ne
er des politiques de son temps, des conseils pour le gouvernement des affaires d’Italie. Il l’appela même à sa cour. Machiavel,
ce Périclès des papes. Il y eût été libre, heureux, puissant sur les affaires . Il craignit un piège où il n’y avait de la part
re composé, est le commentaire de l’histoire romaine par le génie des affaires . Machiavel y suit Tite-Live événement par événeme
e et toute naturelle. Les Italiens, poursuit-il, n’entendent rien aux affaires de guerre, et les Français rien aux affaires d’Ét
il, n’entendent rien aux affaires de guerre, et les Français rien aux affaires d’État ! » XV Dans un chapitre qui semble
64 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVIII » pp. 188-192
XLVIII Ce 4 mars 1844 affaire d’otaïti. — intrigues parlementaires. — talent él
lait si assis et si sur de lui au commencement de la session ? Dans l’ affaire d’Otaïti pourtant, il y a eu quelque maladresse o
rsaires est déjouée, et c’est partie remise jusqu’à quelque prochaine affaire imprévue.  — Le spectacle de ces manœuvres parlem
65 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
était de son côté, et que Jansénius l’avait mal compris. Il eut fort affaire pour se tirer de cette position très aventurée ;
nd, captateur habile, endormeur ou enjôleur d’un adversaire, il avait affaire à quelqu’un qu’il avait tout intérêt à concilier
e suivre avec son panégyriste durant ce premier épiscopat. Il eut des affaires fort délicates, une entre autres où il se mit au
de mœurs, de discipline, de liturgie. En même temps qu’il savait les affaires et qu’il était en mesure de parler et de répondre
on ; sa faveur et sa capacité le faisaient aspirer au ministère ; les affaires du Clergé, d’une part, et du roi, de l’autre, ave
hevêque de Paris, et, sous ce titre, l’arbitre écouté et influent des affaires ecclésiastiques du royaume. C’est dans ce rôle d’
et de persuasion ! Quelle capacité facile et agréable ; et combien d’ affaires , et des plus délicates, dans le grand règne, dont
66 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite.) »
ons de faire bien. » Ce que la reine disait là de son inaptitude aux affaires et de son peu de goût d’y entrer était très vérit
aves et aux événements qui changèrent toute la direction de sa vie. L’ affaire du Collier, l’impudence des vils agents, auteurs
avait voulu un procès et un éclat, on aurait mieux fait d’étouffer l’ affaire , selon l’avis prudent de M. de Vergennes. Mais ce
calomnie habile était à l’œuvre et la travaillait. Vouloir étouffer l’ affaire , c’était laisser le champ libre à toutes les supp
ous pouvez jouir du moins de la douceur de ne point entendre parler d’ affaires . Quoique dans le pays des Chambres haute et basse
ppui : « La répugnance que vous me savez de tout temps de me mêler d’ affaires est aujourd’hui fortement à l’épreuve, et vous se
, malgré un reste de répugnance, elle dut s’occuper de manœuvres et d’ affaires d’État avec suite ; elle avait marqué son influen
67 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
mpudemment, et il n’est plus question pour le moment que d’étouffer l’ affaire . L’abbé d’Estrades, ambassadeur du roi à Turin, t
enferma à trois dans une chambre ; on parut traiter sérieusement de l’ affaire , et, à un moment, l’abbé d’Estrades étant sorti s
’on supposerait chez un personnage d’un de nos mélodrames modernes. L’ affaire manquée, Catinat revint vite à son métier de guer
l’année passée79, je vous en donne avis, afin que, prétextant quelque affaire de famille, vous mandiez à vos amis en Flandre qu
uses et de mensonges. Il y avait auprès du duc de Mantoue un chargé d’ affaires de Louis XIV, fort sage, fort entendu, l’abbé Mor
leurs instructions par trop de zèle. On suit ce conseil : pourtant l’ affaire se continue avec instance, et l’on désire à Versa
urtout, dans le IIIe et le IVe volume, les chapitres qui traitent des affaires du Piémont. 75. Mémoires et Correspondance du m
68 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
Chapitre X. Les sociales [Émile Zola] Cette affaire Dreyfus7 est un vomissement. Je ne parle pas des
uleur fut impuissante à insuffler en cette fange militaire une âme. L’ affaire est finie, bien finie. Celui qui souffrait injust
umaine ». Pourquoi Zola recueille-t-il en volume ses articles sur « l’ affaire  » ? Désir de ne rien laisser perdre, sans doute,
égitime inquiétude est l’état déplorable dans lequel sont tombées les affaires . » Les affaires, dans la pensée de ce bourgeois c
de est l’état déplorable dans lequel sont tombées les affaires. » Les affaires , dans la pensée de ce bourgeois comme dans celle
dinaires et le geste de ta main te cache l’univers. Tu t’occupes de l’ affaire Dreyfus ; aussitôt l’affaire Dreyfus devient « un
in te cache l’univers. Tu t’occupes de l’affaire Dreyfus ; aussitôt l’ affaire Dreyfus devient « un drame géant » qui te « sembl
69 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
étermine comme les politiques par des raisons d’utilité et en vue des affaires . Sur ce que Mme de Maintenon lui avait mandé que
lement élevé au-dessus des petites choses, et qui ne prend jamais les affaires par leurs petits côtés ni par les minuties. La po
le maréchal de Berwick le 25 avril 1707, restaura pour longtemps les affaires de Philippe V, qui reconquit sa capitale et une b
ur fait pas d’honneur ; car, dans quelque mauvais état que soient les affaires , les grands esprits et les grands courages se rai
rais montrer votre lettre ; on n’aime pas ici que les dames parlent d’ affaires . » À toutes ces ironies fines et serrées, son adv
eux, répond-elle, si on n’aime pas en France que les femmes parlent d’ affaires  ! nous aurons bien des choses à reprocher aux hom
, puisque nous n’avons pas les moyens de flatter son avarice. » Cette affaire de souveraineté acheva de rompre l’accord entre e
70 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
et son correspondant intime : « Quand mon âme est lasse du fracas des affaires publiques, et que mes oreilles sont assourdies pa
ge si compétent, c’est qu’au moment où il est le plus engagé dans les affaires de la république, il peut ramener l’entretien sur
par rétablir une troisième fois la concorde de la paix en Italie. Les affaires intérieures appelaient aussi sa prudence. La démo
i d’assassinats ; de jour et de nuit, tout individu peut vaquer à ses affaires avec la plus parfaite sécurité : on n’y connaît n
ndante en hommes distingués par leur mérite dans l’administration des affaires publiques, illustres dans les arts et dans les sc
é d’une condition privée, qu’il parvint à régler par ses conseils les affaires de la république de Florence, plus considérable a
ndit son nom illustre, et lui donna la plus grande influence dans les affaires de l’Italie ; mais, convaincu d’ailleurs que l’ag
ge qui en résulte pour la santé, on a le temps de penser à toutes les affaires de la journée et de les expédier ; vous trouverez
ances, de parler à Sa Sainteté et d’intercéder auprès d’elle pour des affaires particulières. Ayez soin, dans ces commencements,
71 (1774) Correspondance générale
 ; c’est toujours à celle-ci que vous vous en tenez. Mais, venons à l’ affaire de votre manuscrit ; c’est un ouvrage capable de
ne sommes pas vis-à-vis l’un de l’autre. Vous finirez en même temps l’ affaire du manuscrit du Baron, soit avec Pissot, soit ave
rrangements pour le vôtre, et peut-être arrangerez-vous une troisième affaire dont je me réserve à vous parler quand vous viend
que ce soit là le ton de la raison. Vous ne savez quelle peut être l’ affaire que j’ai à vous proposer, cependant vous la refus
elle vous m’avez écrit m’avait déterminé à ne plus vous parler de vos affaires que quand vous me consulteriez ? Mais tenez, mon
ency aura mauvaise grâce. Eh bien, quand je me mêlerais encore de vos affaires sans les connaître assez, qu’est-ce que cela sign
rez châtié par la perte pécuniaire et par le déshonneur : c’est votre affaire  : vous étiez d’âge à savoir combien il est rare d
tend ne vous avoir rien écrit de pareil à vos lignes soulignées sur l’ affaire du précepteur manqué. Car je me suis plaint sincè
vues, qu’il ne me reste presque aucun mérite dans le succès de cette affaire . L’affabilité charmante du prince et le désintére
il en faut rabattre, et pour le temps et pour la dépense, quand on a affaire à un honnête homme et à un habile homme. Il est à
s miens, s’ils avaient le moindre soupçon que je me suis mêlé de leur affaire . Le mémoire de la sœur et celui des deux frères n
e que j’ai l’honneur de vous exposer, je me constitue juge dans cette affaire . J’appelle devant moi la fille de Desgrey, je l’i
incipes. Voilà, monsieur, tout ce que je connais de cette malheureuse affaire dont je me mêle bien malgré moi. J’espère que le
e 28 août 1768. Monsieur, J’ai l’honneur de vous réitérer que dans l’ affaire de la demoiselle Desgrey et de ses frères, je sui
avageances des frères ; ils étaient sans mœurs ; ils se faisaient des affaires fâcheuses ; ils s’enrôlèrent ; et c’était toujour
nt ; et c’était toujours aux dépens de la maison qu’ils se tiraient d’ affaire . Pour les encourager à leur métier, le père, chez
t sa pusillanimité, son inexpérience, les mauvais conseils des gens d’ affaires qui l’ont empêchée de dire franchement la vérité
reur qu’on avait conçue du ressentiment des frères a mené toute cette affaire en province, et que la dissimulation habituelle d
ar leurs vertus que par leur dignité, vous attesteraient que dans une affaire de la plus grande importance et qui me serait per
rpentés. Le fait ne peut être su que par moi. Il est étranger à votre affaire . Je pense encore avoir des démêlés d’intérêts ave
vernis d’homme noir. Après s’être donné une entorse à un pied dans l’ affaire de la Compagnie des Indes, il ne faudrait pas s’e
J’en ai besoin ici. Je me mettrai demain matin à Félix ; ce sera une affaire faite dans la matinée. Oh ! la sotte chose que la
faut bien que je vous dédommage des distractions que vous causent mes affaires de cœur. Je vous jure, mon ami, que jusqu’à prése
général. Le parlement de la province défend son magistrat, et voilà l’ affaire portée devant le parlement de la capitale ; le pa
celer la constitution avait eu lieu avant l’expulsion des Jésuites, l’ affaire pourrait être terminée ; tous les tribunaux eusse
veux le cicéro. Si M. Luneau n’exerce pas ce despotisme-là, c’est son affaire  ; mais je vois qu’il vous suppose une importance
me je vous menais ; et je préviens tout libraire auquel je puis avoir affaire à l’avenir que je n’en userai pas autrement avec
lu. J’ai étendu ou resserré les objets comme il m’a plu. Votre unique affaire a été de payer les travailleurs que j’occupais, e
toire, en littérature, en philosophie, en tout autre genre. Quant à l’ affaire de M. de Réaumur, je la lui aurais expliquée de m
it constitué médiateur entre lui et le syndic de la communauté dans l’ affaire de la saisie73 il a dit une vérité ; mais si par
dit une vérité ; mais si par hasard il avait entendu ma médiation à l’ affaire de l’Encyclopédie, il aurait dit un mensonge impu
re que M. Luneau ne pourrait être soupçonné. À juger du fond de cette affaire par la lecture de votre Mémoire, le seul que je c
Dieu, mon amie, abandonnez-moi les poëtes et les orateurs : c’est mon affaire . J’ai pensé envoyer votre analyse sans correctif.
C’est alors que je mets les fers au feu, et que je m’occupe de votre affaire , comme j’attendrais de votre amitié qu’elle s’occ
prêcher à sa fantaisie, et cela, sans offenser ni se compromettre. L’ affaire des religions est purement historique. J’en charg
etc., ce qui, joint à notre revenu courant, arrangerait très-bien nos affaires . Mais il faut garder un profond silence là-dessus
que tu trouves un logement dans un quartier qui s’arrange avec cette affaire . Cette fois-ci, cette Encyclopédie me vaudra quel
e, ce que vous me prescrirez. Comment ! vrai ! l’Encyclopédie est une affaire décidée ! Point de mauvaise plaisanterie, docteur
rieusement, la circonspection de M. le général ne me surprend plus. L’ affaire d’intérêt ne pouvait pas être aussi claire pour l
ont tous de fort honnêtes gens ; mais ces honnêtes gens-là ont tant d’ affaires , comme de boire, manger et dormir, dans toutes le
ne vous entendraient pas. L’intérêt remue et déplace trop les gens d’ affaires pour en espérer la lecture suivie d’un ouvrage qu
i suivront. Je passe ma vie à la campagne, presque aussi étranger aux affaires de la ville qu’oublié de ses habitants. Permettez
yait pour m’attacher à sa personne, elle me disait que le courant des affaires journalières consumait tout son temps, et qu’en m
une âme insensible, ou le coffre-fort d’un roi, et d’un roi dont les affaires ne soient pas dérangées. Avec une âme insensible
ma femme, mes enfants et petits-enfants, et arranger quelques petites affaires domestiques. J’y retourne ce soir ; et ne croyez
er de l’égard que vous avez bien voulu avoir pour mes intérêts dans l’ affaire des dédicaces. Pour me conformer à l’esprit de ce
ces dames surent bientôt qu’il se chargeait du délit de Grimm, mais l’ affaire en resta là. » 25. Inédite. Communiquée par M.
ussissent pas. Nous avons donné gîte à une de nos compatriotes qu’une affaire malheureuse avait appelée à Paris. Elle s’est amu
e le sieur Luneau de Boisjermain. Imp. Le Breton, in-4°, 74 p. 73. L’ affaire de la saisie a été définitivement jugée le 30 jan
augiron, qui tenait la copie de cette lettre de M. Gaillard, chargé d’ affaires de France en Hollande et depuis garde du dépôt de
72 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
santé de Pierre, qui le rendait incapable de supporter le travail des affaires publiques dans une ville aussi agitée que Florenc
, il leur fit le récit de toute sa conduite dans l’administration des affaires publiques, leur donna des détails exacts et très-
esprit de Laurent par des voyages et l’initia promptement aux grandes affaires . Les Pitti et les Acciajuoli, familles puissantes
t par l’étude, peuvent se soustraire de temps en temps au fardeau des affaires publiques et à la sollicitude des intérêts privés
mettront probablement bientôt dans le cas de prendre la direction des affaires de la république. En effet, mon cher Laurent, quo
r il n’y a point d’homme qui soit en état de conduire avec succès les affaires publiques, s’il n’a commencé par se faire des hab
er son esprit, en faisant entièrement abstraction des intérêts et des affaires purement mondaines. Laurent, qui ne se borne pas
ieu des fêtes magnifiques, du tumulte de la ville et des embarras des affaires publiques, il sentit naître en lui un attrait inc
73 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre II. La jeunesse de Voltaire, (1694-1755) »
i l’intéressèrent dans certaines entreprises, appliqué et entendu aux affaires d’argent, guettant les bons placements, il commen
lus qu’une question de temps515. Voltaire, tracassier et chipoteur en affaires , eut avec le juif Hirsch des démêlés bruyants qui
mots aigres, toujours colportés et envenimés par des amis communs. L’ affaire de Maupertuis fit éclater la rupture : Maupertuis
e matériel, le plus de bien-être possible, et que l’humanité a plutôt affaire de sage administration que de glorieuse politique
le mit à même de consulter nombre de personnes qui avaient touché aux affaires , hanté la cour, ou que leurs pères avaient instru
vernement intérieur, quatre des sciences, lettres et arts, quatre des affaires ecclésiastiques, et il termine par un chapitre sa
apitres représentaient le gouvernement intérieur, commerce, finances, affaires ecclésiastiques. Enfin, cinq ou six chapitres, ét
arts étaient réduits à quatre, et transposés devant les chapitres des affaires ecclésiastiques, qui étaient développées en quatr
74 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
s finances, pour la justice, pour les règlements militaires, pour les affaires du dehors, il ne témoigne pourtant aucun empresse
’être judicieux et raisonneur : c’est un esprit positif, qui aime les affaires , qui y trouve de l’agrément par l’utilité, et qui
l avantage qu’ils ont eu de naître en des temps où l’état général des affaires publiques avait une juste proportion avec leur hu
une négociation se termine. Il vaut bien mieux achever plus tard les affaires que de les ruiner par la précipitation ; et il ar
l’exécuter ; il veut lui apprendre à trouver avec lenteur dans chaque affaire l’expédient facile. De même, dans mainte réflexio
tre un digne contemporain de Nicole et de Bourdaloue. Jusque dans les affaires de guerre et dans les sièges qu’il entreprend, il
remplissaient l’âme de ce prince à ce moment. Il s’était exposé à une affaire deux jours auparavant, et, comme on le lui reproc
75 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — I. » pp. 127-148
oire détaillée et intime jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans. Les grandes affaires , dans lesquelles il fut bientôt engagé de plus en
4. Cette seconde partie de ses Mémoires, qui le montre s’occupant des affaires d’intérêt public et du ménage politique de la Pen
rne, traitant avec Franklin, observait que son caractère principal en affaires était « de ne point s’embarrasser de faire naître
; il ne croit nullement que la première condition pour bien faire les affaires du public soit de commencer par mal faire les sie
’applique avec suite et fixité à son objet, et quand il s’en fait une affaire . À ses heures de spéculation, il laissait volonti
our vouloir porter la tête trop haute. Il commença à entrer dans les affaires publiques proprement dites en 1736, à l’âge de tr
ait une place pour lui très importante en elle-même, et en raison des affaires d’impression qu’elle lui procurait. La première a
76 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413
en attendant, les actions vaines ne prennent pas moins de place. Les affaires et les gens vous assiègent, vous cherchent, vous
mbre ; il faut peu à peu s’y faire. Si quelqu’un entre alors pour une affaire particulière, quelque subalterne surtout, on le r
a chute récente, sur l’ingratitude des hommes, sur l’état général des affaires publiques qui se gâte et devient tout à fait affl
s ; M. de Villèle, moins idéal et plus positif, s’en allait faire les affaires de sa province, de sa commune et de sa municipali
fait encore : sur une échelle ou sur une autre, est-ce que toutes les affaires ne se ressemblent pas ? Dans le vieux temps, Sull
aite que le remplacement de nos ministres fasse un bon effet dans les affaires , que ceux qui leur succéderont soient meilleurs e
77 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — II. (Suite.) » pp. 149-166
en Amérique, salué de ses compatriotes et ressaisi par le courant des affaires publiques, Franklin porte souvent un regard de so
passe un peu plus de deux années à prendre la part la plus active aux affaires locales. Il est dans l’Assemblée le chef de l’opp
oyé de la Pennsylvanie devient bientôt l’agent général et le chargé d’ affaires des autres principales colonies, il commence à ex
céder. Le mérite de Franklin dans cette longue et à jamais mémorable affaire , fut de ne jamais devancer l’esprit de ses compat
lord Chatham qui avait fait une motion à la Chambre des lords sur les affaires d’Amérique : La visite d’un si grand homme et po
eine pour me faire affront devant le Conseil privé. Le jour de cette affaire devant le Conseil, Franklin était vêtu d’un habit
78 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
des exploits du vaillant chef dauphinois Montbrun, qui dans une rude affaire a eu l’honneur de triompher des bataillons suisse
si votre douceur accoutumée et bienséante à la dignité royale et les affaires présentes n’y contredisaient, d’un clin d’œil vou
, le roi poursuivit : « C’est celui sur la cervelle duquel toutes les affaires de la Ligue se reposaient ; voilà les mêmes raiso
atisfaction d’imprimer leurs fantaisies, sauf à s’attirer bientôt des affaires sur les bras et à ne trop savoir comment en sorti
excellent esprit, à qui il donne quelquefois plus de liberté que les affaires de ce temps ne permettent. Je lui dis souvent qu’
79 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur : Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome III. »
u sur le bon roi Thoas et la pauvre Iphigénie. Le voyage terminé, les affaires et les intrigues diplomatiques recommencèrent. M.
ce du Conseil, M. le maréchal de Ségur soumettait à la délibération l’ affaire de Hollande et sollicitait une décision prompte,
ait à écouter ; il était tard lorsqu’on engageait la discussion, et l’ affaire principale était renvoyée à un autre Conseil. On
80 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »
on ne sait rien de la vie militaire de Malherbe. On connaît mieux ses affaires de ménage et d’économie, qu’il a exposées en homm
e « depuis que le roi lui avait fait l’honneur de l’employer dans ses affaires , il avait tout à fait quitté cet exercice, et qu’
iomphé de sa mauvaise étoile et de celle des poètes. Il sut faire ses affaires . On peut trouver qu’il demande un peu trop. Des Y
re homme d’ordre et d’autorité ; il est d’avis qu’il faut laisser les affaires d’État à ceux qui y sont commis ; et ce n’est pas
contrainte et du temps perdu. « Si vous voulez que je vous parle des affaires publiques, écrivait donc Malherbe à M. de Mentin,
qui s’y est fait, et si, sans sortir de la modération requise en une affaire si épineuse, la dignité royale n’a pas été remise
vi les longueurs tant pratiquées autrefois par ceux qui maniaient les affaires , et tant célébrées par je ne sais quels discoureu
compense qu’il se propose. Il est vrai que le roi, lui commettant ses affaires , lui fit expédier un brevet de vingt mille écus d
e de toutes les diversités propres au soulagement d’un esprit que les affaires ont accablé : il a oublié le plaisir qu’il en rec
xpresse de faire indifféremment fermer la porte à ceux qui pour leurs affaires le viendront persécuter. Voilà, certes, une bonté
e qui fait de si grandes différences entre pas et point, qui traite l’ affaire des gérondifs et des participes comme si c’était
déplaise à Balzac, n’était donc pas ridicule, surtout quand il avait affaire à Balzac. Il est vrai, d’ailleurs, qu’il avait sa
t eu à triompher, entre autres difficultés, dans la conduite de cette affaire , de la légèreté ou du peu d’habileté du propre am
nser si j’en dois espérer bonne issue. Sitôt que j’en serai hors (des affaires ), je m’en vais lui rendre en rime ce qu’il m’aura
r comme je prie pour un homme qui m’a dit qu’il veut faire toutes mes affaires . » Mais tout, cela sans être aussi grandiose que
81 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
rde hors d’elle-même, et sa sympathie cherche d’autres objets que les affaires ou les états de son propre cœur. Lectrice des phi
romans ; puis il s’associe avec un imprimeur. Il a l’imagination des affaires  : il passe son temps à inventer des combinaisons
e qualité littéraire pour représenter par le roman une société où les affaires et l’argent tenaient tant de place. Pour solder s
Treize, dans la Dernière Incarnation de Vautrin, dans Une ténébreuse affaire , dans la Femme de Trente Ans, dans maint épisode
e, tel bredouillement ou bégaiement, engagé dans telles particulières affaires . Voyez l’envieuse : c’est la cousine Bette, une v
t nous reconnaissons la France issue de la Révolution. D’une vulgaire affaire de cour d’assises. Stendhal a fait une étude prof
temps à autre, de peur que nous ne l’ignorions, que ce n’est pas son affaire de faire un roman, et qu’il ne s’est mis ci conte
r des récits étranges, qui nous laissent dans le doute, si nous avons affaire à un mystificateur ou réellement à un miracle. Ce
, clerc de notaire, puis associé avec un imprimeur, fait de mauvaises affaires  ; il publie divers romans sous des pseudonymes de
82 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
Suzanne lui répond : « Allons donc ! Au moindre mot, il se ferait une affaire avec M. de Nanjac, et il n’en a pas envie. Il rec
d’Ange doit savoir que M. de Jalin n’est pas un pleutre craignant une affaire et d’humeur à subir un affront sans le relever. L
s les salons romanesques du Demi-Monde, mais dans le froid bureau des affaires , devant la dette, devant la gêne, devant le milli
ouble, ni drame qui entraîne, ni émotion qui aveugle : nous sommes en affaires , et les bons comptes font les bons succès. Au pre
fortune princière, que pille effrontément une bande noire d’hommes d’ affaires et de fournisseurs. Et la dame de tous ces biens
nd seigneur ni du fermier général. Il a gagné six millions au jeu des affaires , et il porte cet insolent bonheur sans trop d’ins
rler pour lui. Cette part faite au sentiment, le banquier revient aux affaires . C’est une scène excellente que celle où M. Durie
ugues en Belgique, il évoque devant lui, du fond de je ne sais quelle affaire de mines, le spectre de M. Gogo. A quoi Jean Gira
naire ; mais cette fausse sortie, exécutée sur le théâtre sérieux des affaires , conduirait tout droit son homme en police correc
83 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245
nvie et de jalousie contre lui, qu’ils lui susciteraient de fâcheuses affaires , qu’ils lui feraient la guerre ; qu’il serait plu
licité amicale, et le désennuyait quelquefois, ce qui était la grande affaire . Cette demoiselle de Chausseraye, qui était de l’
dit qu’il était vrai qu’il se trouvait extrêmement tracassé de cette affaire de la Constitution ; qu’on lui proposait des chos
ens, sa volonté ; que ces bons messieurs ne se souciaient que de leur affaire et point du tout de sa santé, aux dépens de laque
e l’électeur de Bavière (l’empereur Charles VII), et ensuite chargé d’ affaires à Vienne ; il y a trouvé, dit-il, des parties tex
’est qu’un abréviateur ; il l’est avec trait, je l’ai dit, quand il a affaire à l’abbé Le Grand ; il l’est avec un certain goût
’est avec un certain goût et avec un adoucissement relatif quand il a affaire à Saint-Simon ; dans l’un et dans l’autre cas pou
84 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »
rance. Doctrine et méthode pratiques. Propagande effrénée et limitée. Affaires Calas, Sirven, La Barre, etc. Réformes dans la ju
ée la ville de la Réforme ; le maintien de l’austérité morale y était affaire de gouvernement. Voltaire établi aux portes de la
ltat, pour faire triompher la raison dans le règlement définitif de 1 affaire , et, s’il se peut, par une mesure générale qui ré
; il fait reviser le jugement ; pendant trois ans c’est sa principale affaire , et il finit par arracher la réhabilitation de Ga
tait tuée : Calas réhabilité, Voltaire s’occupe de Sirven (1765). Ces affaires lui ont révélé les vices de la procédure judiciai
et de l’humanité, il fit le pirate pour son compte. Chargé de tant d’ affaires , il trouva toujours le temps de se colleter avec
d’un manque de logique. Il avait le sens de la vie matérielle et des affaires , du commode et du pratique : ses idées sur la mis
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355
, sur le conseil du cardinal de Richelieu, le croit très propre à ses affaires en ces contrées, à cause des qualités mixtes et v
sultatif, s’y résolut, et le 27 juin se livra le combat dit de Luvin, affaire très hardie, où, avec son peu de troupes et par d
scence, soit que Rohan ne soit plus tout à fait le même, soit que les affaires aient empiré, il ne voit plus moyen de concilier
re fastidieux en insistant longuement sur les détails de cette triste affaire , si brillamment commencée et si mal finie, et en
al, qu’il avait jusques alors porté à un haut point glorieusement les affaires du roi en la Valteline ; mais sa dernière action,
ure. Il devait savoir mieux que personne le point de la difficulté. L’ affaire était désespérée, selon lui, et tenir plus longte
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454
avaient pas dû à l’exercice des charges publiques et au maniement des affaires le sens et l’intelligence supérieure qu’ils porta
opposition de la théorie et de la pratique, de la spéculation et des affaires , de l’art et de la vie. Cependant Bonstetten, san
art. Mandé chez l’avoyer, il s’attendait à ce que celui-ci lui parlât affaires et s’ouvrît avec lui des secrets d’État : il repa
llement arrivés qui devaient dîner avec moi ; je suis appelé pour une affaire imprévue ; en sortant du salon pour passer dans m
étourdiment la porte à double tour, et mets la clef dans ma poche. L’ affaire qui me réclamait était grave ; il fallait aller s
en pâle démocrate, aux autres un patricien infidèle. Il se retira des affaires . Sa carrière était brisée ; il avait cinquante-tr
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Journal d’Olivier Lefèvre d’Ormesson, publié par M. Chéruel » pp. 35-52
a jeunesse les mêmes qualités à des objets en vue et en estime, à des affaires publiques et d’État. Ce fils probe et déjà poli,
t bien venir du trésorier, et aussi du dauphin à qui il avait souvent affaire , et qui l’emmenait avec lui dans ses voyages pour
s ! Un jour qu’il était commis pour interroger un prisonnier dans une affaire de faux, il dut le présenter à la question, faire
ls, mais qu'on voudrait, chaque fois, un peu plus développés, sur ses affaires , son mariage, sur une quête même qu’elle fit avan
d’Ormesson ayant épousé un Coulanges : M. d’Ormesson note donc, comme affaire quasi de famille, tout ce qui se rapporte à cette
7. [NdA] « Je vous mandai samedi comme M. d’Ormesson avait rapporté l’ affaire et opiné ; mais je ne vous parlai point assez de
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »
d’un rivage à l’autre, de l’Hellespont. Dans ce court intervalle des affaires , ils jouaient au Tibulle ou à l’Anacréon. J’avais
se sent transporté dans le monde de l’instinct » ; qu’on sent qu’on a affaire à des passions du monde enfant ou adolescent ; qu
t guère jamais eu d’entretien pour prendre ses ordres sans qu’après l’ affaire traitée il ne fût dit quelques mots de la Grèce e
t-il, dans un tel état de faiblesse que je lui proposai de remettre l’ affaire à un autre jour. Mais il insista pour que je deme
use sur ce vers qui lui rappelait la haute part qu’il avait prise aux affaires publiques : « Tu ne me verrais point combattre mo
videment tout ce qu’on y verse. Plus tard, la place est occupée ; les affaires , les soucis, les soins de chaque jour la rempliss
89 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
l, en un mot, dont la singularité, l’honneur, est de n’être point une affaire . Dimanche 20 février Un jour de la fin du m
tionnelle devant la 6e chambre. C’était une chambre pour ces sortes d’ affaires , une chambre dont on était sûr et qui avait fait
nt un bain de pieds dans Le Chapeau de paille d’Italie, fourré dans l’ affaire comme un comique en un imbroglio, et qui avait de
Et le maître de la voiture, pour lequel notre procès était une grosse affaire de représentation, s’était fait faire pour la cér
op favorable. » Et cependant ce fut notre salut que cette remise de l’ affaire . Dans la semaine le procureur général était chang
s, est en conférence avec des messieurs étranges, au sujet de quelque affaire extravagante, comme le monopole des sangsues du M
90 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Malaise moral. » pp. 176-183
ssent pour « sérieux » et « modérés » ont commencé par garder sur ces affaires un silence tenace. On en a, depuis, cherché les r
? Ils y perdraient ; ils payeraient plus d’impôts. » Cela, c’est leur affaire  ; ce serait à eux de juger si le contentement de
il s’agit de politique extérieure, par appréhension de « se faire des affaires  » et par la lamentable désaccoutumance de se sent
91 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIX. Réflexions morales sur la maladie du journal » pp. 232-240
était habile, il écrivait pour les petits et contre les prêtres. Ses affaires , d’abord brillantes, périclitèrent : on se lasse
tase et Sosthène ne sont qu’habiles brasseurs ; Luc se perd en basses affaires  ; Antonin ignore le monde et Moïse le connaît tro
s enverront l’éloge de leur produit : ils y joindront pour les gens d’ affaires un bulletin des valeurs et des marchandises, pour
92 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite.) »
consultait et se laissait assez volonvtiers diriger par elle dans les affaires qui touchaient à la politique ; et un second temp
r là qu’elle fit son premier apprentissage en politique, traitant les affaires de ce petit État avec l’ambassadeur de Vienne qui
ins d’un quart d’heure, avec cinq ou six petits oui ou non, finir des affaires qui traînaient depuis des mois. Il avait trouvé c
urellement indulgente, je m’attirais la confiance de ceux qui avaient affaire avec moi, parce que chacun sentait que la plus ex
polémistes, encore refusé à l’historien. Nous n’avons prétendu avoir affaire ici qu’a la Catherine antérieure, celle des Mémoi
93 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
s, friandes assez pour la bouche d’un roi. » De plus, il avait mainte affaire avec les dames du pays, même avec la lieutenante 
elle, rien ne me touche ; c’est, à mon avis, le principal point. » L’ affaire était glissante, et ce n’est point sa faute s’il
qu’il y a bien plutôt gagné d’agréables rêves, L’agréable, voilà son affaire  ; à regarder ses fines lèvres sensuelles, on devi
Force est trop affligée, et il y aurait de l’inhumanité à rire d’une affaire qui la fait pleurer si amèrement. » Quoique distr
pleurer si amèrement. » Quoique distrait et indifférent à ses propres affaires , sitôt que des gens affligés venaient le consulte
94 (1889) Ægri somnia : pensées et caractères
s savaient qu’il a perdu le droit de commander. Il a un rendez-vous d’ affaires , et il a besoin de savoir l’heure ; sa montre, su
upe ou en brigue toutes les places ; par ses financiers et ses gens d’ affaires , elle en tire tout l’argent. C’est sa chose, et p
ls en user avec eux ? Les considérer comme les agents nécessaires des affaires humaines, et, tantôt par le concours, tantôt par
pacotille qui arrivent au crédit par l’argent, et à l’argent par les affaires , c’est-à-dire par le bien d’autrui. Nous étions m
rités méconnues, que la France aveuglée avait trop tardé à mettre aux affaires . Ami voleur, Mercure vous a été propice : prenez
vie, se sont acquis le droit de dire aux princes, selon le besoin des affaires  : oui ou non. L’éloquence et les avocats polit
bas le verset : « Ayez pitié de nous ! » * Je me résigne à l’avocat d’ affaires , puisqu’il manque un ordre de juges pour juger to
ires, puisqu’il manque un ordre de juges pour juger tous les procès d’ affaires sans le mensonge des plaidoiries. J’honore l’avoc
ment par la parole, le moyen, pas plus que le temps, ne fait rien à l’ affaire . Et vous avez réussi avec éclat. Il est vrai que
e autres choses. Le bon roi David les connaissait bien, pour avoir eu affaire à eux. Écoutez plutôt ce qu’il en dit en deux end
e qui fait l’honneur et la protection de tous, que celle qui fait les affaires de quelques-uns ? Que le vénéré duc de Broglie, d
r, à leur insu, le désir secret d’être en passe, à leur tour, d’avoir affaire à ce droit ? Il est donc vrai que, même chez les
isfaction de se croire consultés et écoulés dans la conduite de leurs affaires . De là à s’intéresser à ce que les habiles appell
ais resté à ma place, attendant le moment de parler au ministre d’une affaire que j’avais à cœur. Je n’imaginais pas qu’il prit
se alors, et la seule que j’aie jamais eue, me fit voir à qui j’avais affaire . Ma qualité de journaliste m’avait jusque-là valu
rticle passera tel qu’il est. Si M. Thiers s’en plaint, j’en fais mon affaire . L’article parut le lendemain. J’ignore comment l
es du contrecoup de la guerre d’Amérique. Comparant l’ensemble de nos affaires avec les États-Unis avant et après le traité, il
d’amour-propre de notre attention, ou plutôt de notre admiration ? L’ affaire était une de celles auxquelles il avait le plus p
e au même niveau, ses premiers épanchements étaient des confidences d’ affaires . Là était son génie particulier, là était son cœu
que par son talent de parole, son inclination était restée fidèle aux affaires . Un peu plus qu’avocat éminent dans la politique,
x affaires. Un peu plus qu’avocat éminent dans la politique, dans les affaires il était homme d’État du premier ordre. Son plus
avoir fait servir la politique à la préparation ou à l’achèvement des affaires qui ne pouvaient pas se passer de son concours. S
nt divers. Elle n’en portera qu’un bon sur le ministre et l’orateur d’ affaires . Parmi les noms dont s’honorent, dans cet ordre d
mes souvenirs, un naïf témoignage de la préférence qu’il donnait aux affaires sur la politique. Je dînais chez lui le jour de l
mon cabinet, de l’air embarrassé d’un solliciteur qui craint d’avoir affaire à un chef de service prévenu. Peut-être avait-il
onses évasives, la seule civilité y suffit. Juger des ouvrages, c’est affaire de conscience. J’entends la conscience de l’espri
chantier, soit par des moments d’attention qu’il faut bien donner aux affaires publiques, sous peine de n’être ni de son temps n
», voilà qui me surprend et m’attriste. Mais sachant à quel cœur j’ai affaire , force m’est bien de me dire que, si chez M. Rous
nant, devant les boutiques de denrées alimentaires, essayant de faire affaire avec des marchands ambulants, et refusant 45 fran
it sans façon : — C’est que vous ne savez pas observer. Mais il avait affaire à des maîtres de la science, dont le plus âgé, Ba
un métaphysicien. Sur la cause première, je n’ai pas d’opinion. C’est affaire de foi, non d’expériences. Mais croire aux causes
l’importuner, soit dans le cabinet de la direction, pour y causer des affaires que nous avions à régler en commun. Il n’est aucu
côte, la glace est bientôt rompue. Aux premiers mots, on se conte ses affaires , on parle des autres, et l’on ne se tait pas sur
d, que je savais mal disposé pour l’Empire par le mauvais état de ses affaires et par la lecture quotidienne des journaux à un s
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
t la plus délicate manière de parler sur toute chose Elles ont su les affaires de tous les états du monde, toutes les intrigues
nnes, marquis de Rambouillet, qu’une grande fortune, amassée dans les affaires du domaine, et dont il dépensa une partie à const
ire. C’était aussi un garçon d’esprit. Lauzun l’employa utilement aux affaires politiques dont il était chargé. Quand mademoisel
e compagnie. La Fare joue à la bassette. Voilà la fin de cette grande affaire qui attirait l’attention de tout le monde. Voilà
96 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre II. Le quinzième siècle (1420-1515) »
ujet ne coûte, et qui pendant toute la vie que Dieu leur prête, n’ont affaire que de multiplier les preuves de leur infatigable
n’a pas besoin de la subtilité d’outre-monts pour savoir traiter une affaire , mais à voir de quel ton, combien longuement il d
piration aura toute sa valeur : rondeaux, ballades, virelais, c’est l’ affaire de quelques vers, et pas plus. Ses sujets sont pe
uantaine, alors que délivré de sa longue prison, sans grand souci des affaires publiques ni même de ses prétentions princières,
et à l’eau, par ordre de l’évêque d’Orléans : peut-être pour la même affaire où son ami Colin de Cayenne « perdit sa peau », v
dent. Ceux que sa faveur politique avait courbés ou accablés dans les affaires privées, relèvent la tête : marchands alléguant d
tient. Commynes eut de l’ordre, de l’économie, de l’application à ses affaires  : il faisait des aumônes régulières ; sans passio
le paya, par l’usage qu’il en fit. Commynes eut pour département les affaires de Bourgogne, de Suisse, des Allemagnes, et celle
opriété de la seigneurie ne fut tout à fait terminé qu’en 1560. Trois affaires princplaes se distinguent : l’une contre le suzer
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le baron de Besenval » pp. 492-510
e, qu’il n’aurait voulu que de sa façon et dans sa dépendance ; toute affaire lui offrait matière à plaisanterie, et tout indiv
e vicomte de Ségur, « qui s’amusait à dire des mots plaisants sur les affaires , au lieu de s’en mêler. » Lui il en disait aussi,
es moyens qu’ils employaient. » Il le fait et il s’en vante. — Dans l’ affaire du duel entre le comte d’Artois et le duc de Bour
r d’ironie qui ne l’avait pas quittée depuis le commencement de cette affaire  ; j’y opposai un air d’aisance qu’on prétend qui
femme aimable et trop peu souveraine, pour lui faire prendre goût aux affaires ou du moins au choix des ministres, pour lui prép
de M. Necker sur tant de points, se plaît à le nommer son sauveur. L’ affaire traîna ; il fut, par décision de l’Assemblée, tra
98 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
ofession d’enseigner le droit. Je conviens que j’y gagnerais pour mes affaires domestiques, et encore plus du côté de la réputat
ais dire, le plus sensible ! presque chaque jour il est dérangé ; les affaires , les amis lui prennent ses heures, — les amis, di
i conçue : M. Casaubon, je désire vous veoir et vous communiquer ung affaire que j’ay fort à cueur : c’est pourquoy vous ne fa
— Ce soir, de Fontainebleau, ce 28e jour d’avril 1600. Henry. Cette affaire que Henri IV avait tant à cœur n’était pas la plu
e grand Duplessis n’avait rien fait ce jour-là de digne de lui, que l’ affaire avait été entamée à la légère, conduite à l’avent
au milieu de ces fatigues et des voyages qu’elle entreprend pour les affaires de la famille, avait peine à s’acclimater en Angl
99 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — II. (Fin.) » pp. 476-495
plus ici à la hauteur où M. de Suhm nous a portés ; nous n’avons plus affaire à un métaphysicien, homme du monde, homme d’affai
9), toutes les louanges que vous me donnez : nous nous sommes tirés d’ affaire par des à-peu-près. » Ainsi en pleine guerre, et
; je me porte bien. Tu apprendras par les nouvelles publiques que les affaires de l’État prospèrent. — Adieu ; aime-moi un peu,
exerçons à présent de corps et d’âme (avril 1764), pour remettre nos affaires en bon train. Cela commence à reprendre, et je vo
ails auxquels on s’attendait si peu, on est heureux de sentir qu’on a affaire à des hommes, rien qu’à des hommes. Les sentiment
d’y parvenir, et, s’il connaissait les politiques avec lesquels j’ai affaire , il les trouverait bien autrement intraitables qu
100 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Démosthéne, et Eschine. » pp. 42-52
yés auprès de Philippe, roi de Macédoine, pour traiter avec lui d’une affaire importante ; mais leur ambassade ne réussit point
la ville d’Athènes. On attend avec impatience l’issue de cette grande affaire . Eschine, comme accusateur, parle le premier. Att
imagine alors d’envoyer une coupe d’or à Démosthène, qui la reçoit. L’ affaire d’Harpalus est remise en délibération ; grand emb
/ 1962