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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
e à notre imagination, ne peut être considérée comme valable, si l’on admet les propositions suivantes : C’est d’abord que le
son état présent par une suite de changements graduels. Il faut bien admettre que la théorie de sélection naturelle présente qu
e chapitre. Que les documents géologiques soient incomplets, chacun l’ admet  ; mais qu’ils soient incomplets au point que ma t
nt les unes aux autres de pures différences individuelles. Or, chacun admet qu’il y a au moins des différences individuelles
à l’état de nature. Outre ces différences, tous les naturalistes ont admis aussi l’existence de variétés, qu’ils ont trouvée
rides ? Combien, au contraire, ce fait s’explique simplement, si l’on admet que ces espèces soient descendues d’un ancêtre ra
ent du Pigeon biset bleu rayé de noir. Du point de vue ordinaire, qui admet chaque espèce comme indépendamment créée, pourquo
r un lien généalogique. Quant à la distribution géographique, si l’on admet qu’il y ait eu pendant le long cours des âges de
s îles de la côte d’Afrique ont un aspect tant africain. Il faut bien admettre que ces faits restent inexpliqués dans la théorie
percent jamais la gencive de sa mâchoire supérieure : or nous pouvons admettre que chez l’animal adulte les dents se sont résorb
raction ou de la pesanteur ? Nul ne se refuse cependant aujourd’hui à admettre toutes les conséquences qui résultent de cet élém
ce à d’autres espèces distinctes, c’est que nous répugnons toujours à admettre tout grand changement dont nous ne voyons pas les
minents ont exprimé depuis peu la croyance qu’une multitude d’espèces admises dans chaque genre ne sont pas de vraies espèces,
emment, ont tous les caractères extérieurs de véritables espèces. Ils admettent qu’elles sont le produit d’une suite de variation
es et quelles sont celles que les lois secondaires ont produites. Ils admettent la variabilité comme vera causa dans un cas, ils
de « la moindre action », dû à Maupertuis, sollicite l’entendement à admettre plus volontiers le plus petit nombre possible d’a
s se soient formés de quelque forme inférieure intermédiaire. Si nous admettons ce point de départ, il faut admettre aussi que to
férieure intermédiaire. Si nous admettons ce point de départ, il faut admettre aussi que tous les êtres organisés qui ont jamais
nean Journal, ou enfin lorsque des vues analogues seront généralement admises sur l’origine des espèces, on peut vaguement prév
a existé, ce ne peut être que la planète elle-même. Rien n’empêche d’ admettre que cette matrice universelle n’ait eu à l’une de
istribuer, mais qui n’épargne jamais les germes. Si, au contraire, on admet la multiplicité infinie de ces germes primitifs,
sous l’influence, partout la même, de la loi organique. Il faut donc admettre au contraire que chacun de nos règnes et de nos e
ns de vie ont pu altérer, mais non détruire. Ce qu’on pourrait encore admettre comme probable, mais non pas comme prouvé, c’est
2 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
n sont tirés. Pour mesurer le temps, ils se servent du pendule et ils admettent par définition que tous les battements de ce pend
durée de rotation de la terre, qui est l’unité constante du temps. On admet , par une définition nouvelle substituée à celle q
rvons du pendule pour mesurer le temps, quel est le postulat que nous admettons implicitement ? C’est que la durée de deux phéno
t reconnaissons-nous lequel est la cause et lequel est l’effet ? Nous admettons que le fait antérieur, l’antécédent, est la cause
Notre conscience nous apprend immédiatement que B′ précède C′ et nous admettons que B et C se succèdent dans le même ordre. Cette
artificiels ; pour nous rendre compte de la définition implicitement admise par les savants, voyons-les à l’œuvre et cherchon
-dire comment il a mesuré la vitesse de la lumière. Il a commencé par admettre que la lumière a une vitesse constante, et en par
nt différente de celle que nous avions énoncée plus haut. Ce postulat admis , voyons comment on a mesuré la vitesse de la lumi
a lumière une valeur un peu différente de la valeur adoptée, et si on admettait que la loi de Newton n’est qu’approchée ? Seuleme
observent un phénomène astronomique tel qu’une éclipse de lune et ils admettent que ce phénomène est aperçu simultanément de tous
3 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
es, et non point comme causes. Ne serait-il pas possible, en effet, d’ admettre qu’il s’est opéré chez un très grand nombre d’hom
que nous pourrons des deux âges qui ont précédé ; et surtout il faut admettre que l’âge actuel ne pourrait pas exister, tel qu’
homme pour penser, et alors il a pu graduellement inventer la parole. Admettons , quant à présent, et sans examen, ces deux systèm
té de penser indépendamment de la parole. Je suis loin, sans doute, d’ admettre , quant à moi, la séparation de la parole et de la
uissance de faire des lois ; ceux qui, par conséquent, sont obligés d’ admettre un contrat primitif. Ceux-là pensent que les libe
ci le lieu d’entrer dans le fond même de la question, puisque je dois admettre , quant à présent, les deux hypothèses. Si les hom
s. Si une fois cette division des hommes en deux classes pouvait être admise , il en résulterait une explication simple de plus
es de discussions. D’abord il a pu paraître assez singulier que j’aie admis aussi facilement une hypothèse que je regarde com
déjà que cette théorie de la séparation de la pensée et de la parole, admise par moi comme moyen d’explication de plusieurs ph
iété une lumière nouvelle, en annonçant, comme une vérité qui va être admise , que l’homme n’a pas le pouvoir de créer sa langu
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
pas dans la nature brute, et qui par conséquent leur sont spéciaux. J’ admets , en effet, que les manifestations vitales ne saur
s, mais c’est là une pure hypothèse qu’il n’est pas même nécessaire d’ admettre pour affirmer que la méthode expérimentale est ap
st là un axiome fondamental de sa logique, et nous n’hésitons pas à l’ admettre . Admettre des phénomènes indéterminés, c’est adme
xiome fondamental de sa logique, et nous n’hésitons pas à l’admettre. Admettre des phénomènes indéterminés, c’est admettre des p
ésitons pas à l’admettre. Admettre des phénomènes indéterminés, c’est admettre des phénomènes sans cause. Par la même raison, il
s, c’est admettre des phénomènes sans cause. Par la même raison, il n’ admet pas d’expériences contradictoires, car une même c
t cette idée générale, nous n’avons aucune raison de nous refuser à l’ admettre , d’abord parce qu’il nous manquerait l’autorité n
r la raison serait produit par le pur hasard. Il ne suffit pas même d’ admettre une cause quelconque, un pouvoir d’agir, une facu
ude Bernard se fait de la vie est encore conforme à cette grande loi, admise par tous les métaphysiciens, à savoir que l’infér
sans règle, sans loi : c’est donc tout l’opposé du déterminisme, qui admet la liaison des phénomènes suivant des lois fixes
le pouvoir, nul n’étant tenu à l’impossible. En conséquence, on doit admettre avec Kant l’existence de deux règnes, comme il le
les mettre en harmonie l’un avec l’autre, les faire marcher d’accord. Admettrons -nous donc que ces deux règnes coexistent sans se
aux lois de la liberté ? Comment les lois de la liberté peuvent-elles admettre , sans être détruites, l’action de la nature ? Com
le plus déclaré du libre arbitre ne peut éprouver aucun difficulté à admettre le déterminisme rigoureux des fonctions organique
5 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
s actuelles de la nature ne sont pas exactement celles que nous avons admises  ; ou bien on peut supposer que les lois de la nat
ser que les lois de la nature sont actuellement celles que nous avons admises , mais qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Il est
des lois naturelles. D’autre part supposons une pareille évolution ; admettons , si l’on veut, que l’humanité dure assez pour que
gitude de Jupiter ait changé considérablement dans l’intervalle. Nous admettons par exemple que l’état des corps éloignés ne peut
des réserves sur cette proposition paradoxale, nous devons néanmoins admettre que rien n’est objectif qui ne soit transmissible
bable en tout cas que ce mouvement ne serait pas identique à celui qu’ admettaient les partisans de l’ancienne théorie, on pourrait
l en reste quelque chose, puisque entre les courants hypothétiques qu’ admet Maxwell, il y a les mêmes relations qu’entre les
, il y a les mêmes relations qu’entre les mouvements hypothétiques qu’ admettait Fresnel. Il y a donc quelque chose qui reste debo
tre. Affirmer l’une, en niant l’autre, au sens cinématique, ce serait admettre l’existence de l’espace absolu. Mais si l’une nou
llaxe de ces mêmes étoiles. Est-ce par hasard que toutes les planètes admettent une inégalité dont la période est d’un an, et que
t pas que tous les plaisirs sont de même qualité, si l’on ne veut pas admettre que le but de la civilisation soit de fournir de
6 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
vec la doctrine générale des idées-forces, qui consiste précisément à admettre l’universelle présence du vouloir et du mouvoir d
la conscience sensorielle, le tout continu de la conscience motrice n’ admet aucun mouvement venu de nous qui ne nous apparais
nthétisés dans la sensation d’harmonie ? Il y a deux faits qu’il faut admettre et qu’il ne faut pas confondre : le fait des chan
ieur. Le total attire ou repousse le chiffre nouveau ; la cœnesthésie admet ou rejette les sensations survenantes, comme l’en
te les sensations survenantes, comme l’ensemble des mouvements vitaux admet ou repousse les mouvements synergiques ou antagon
u moins senti. Tout psychologue est obligé, — même quand il prétend n’ admettre que des sensations, soit nouvelles, soit renouvel
n’admettre que des sensations, soit nouvelles, soit renouvelées, — d’ admettre encore que l’être vivant n’est pas neutre entre s
hésiques. Est-ce là une thèse vraiment démontrée ? M. Bastian, lui, l’ admet sans preuves, et il ajoute, pour nous donner une
s mécaniques qui existent entre les diverses parties du corps vivant, admettre que certains points finissent par jouer d’ordinai
econnaît que plusieurs physiologistes allemands, Wernicke, Lichtheim, admettent cette subordination. M. Bastian, comme on va le v
im, admettent cette subordination. M. Bastian, comme on va le voir, l’ admet aussi ; tellement tout cela est « incontestable »
nce de l’effort dans l’Evolutionnisme des idées-forces. 153. Bastian admet , comme nous, que le sentiment d’effort « est lié
7 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
ophie et la théologie ne doivent pas cesser d’être distinctes, même n’ admît -on pas de théologie révélée, à plus forte raison
e n’admît-on pas de théologie révélée, à plus forte raison si l’on en admet une. La question que la philosophie pose et veut
avec tout le chœur des philosophes empiriques et sceptiques, ne veut admettre ni cause ni substance. Un groupe de phénomènes, v
x théories ne sont pas solidaires l’une de l’autre. Je puis très-bien admettre des idées universelles et nécessaires sans les vo
s idées universelles et nécessaires sans les voir en Dieu. Kant les a admises , il est vrai, comme de simples lois de l’entendem
s qui a conduit les philosophes à supposer deux facultés différentes. Admettez d’ailleurs que ces termes soient perçus ou connus
tes ces raisons aussi, M. Renan est bien moins éloigné que M. Taine d’ admettre des causes immatérielles et métaphysiques, quoiqu
faut qu’elle fasse un saut, si petit qu’il soit. Dès lors, pourquoi n’ admettrait -on pas tout aussi bien des intervalles d’essence
isant, c’est trop ou trop peu : trop pour les esprits positifs, qui n’ admettent que les faits, trop peu pour les vrais idéalistes
e précision qui ne lui convient pas, ils négligent celui qu’elle peut admettre  ; ils oublient ou ils ignorent des distinctions i
u médicatrice de l’école hippocratique. En quoi est-il plus absurde d’ admettre dans la matière organisée la propriété de se guér
sophie, y compris la sienne. Si en effet l’esprit humain ne doit rien admettre que les faits constatés et les lois démontrées, i
l a conservé quelques-uns de ses principes les plus essentiels. Il en admet d’abord le principe fondamental, à savoir que la
it se souvenir un peu plus lui-même dans sa théodicée. Comme nous, il admet que l’âme n’est pas une résultante ou un composé,
hologie toute spiritualiste, il fonde une morale toute stoïcienne, il admet avec Kant et Jouffroy une loi morale, absolue et
contraire est absurde et impossible : mais il n’y a rien d’absurde à admettre , au moins avant démonstration, que l’idéal absolu
e Platon, qui ramenait chaque classe d’êtres à un type absolu, et qui admettait l’homme en soi, l’animal en soi, le feu en soi, m
e part de reconnaître que le monde est Dieu, et que de l’autre vous n’ admettez rien de réel en dehors du monde ! — M. Vacherot p
e plus. Je suppose que vous ayez à juger le stoïcisme. Cette doctrine admet un certain type, un certain modèle que la vertu a
ffit pas à distinguer une doctrine d’une autre, car quel philosophe n’ admet pas un certain idéal ? Je réponds : « Où. est l’i
facilement confondues : l’idée d’infini et l’idée de parfait12. Nous admettons cette distinction, et les subtiles et profondes a
res, pourquoi la philosophie n’aurait-elle pas les siens ? Pourquoi n’ admettrait -on pas que l’essence de Dieu nous est cachée, quo
car il serait alors un pur zéro13; il serait le rien, le vide absolu. Admettez -vous cela ? Non, sans doute, car de ce vide, de c
gnorance) : il lui reproche d’être un mystère, et il dit que, si l’on admet un mystère en philosophie, il ne voit pas pourquo
l’on admet un mystère en philosophie, il ne voit pas pourquoi l’on n’ admettrait pas tous les mystères de la religion chrétienne.
ent les mystères chrétiens, elle ne vaut pas même contre eux. Si l’on admet en effet un mystère (c’est-à-dire une limite à la
limite à la raison sur un point donné), ce n’est pas un motif pour en admettre deux, trois, qui n’auraient aucune liaison avec c
re deux, trois, qui n’auraient aucune liaison avec celui-là. En outre admettre un mystère philosophique, si l’on y est contraint
si l’on y est contraint par le raisonnement, n’engage point du tout à admettre des mystères théologiques, lesquels sont fondés s
ment différents. Il y a plus : M. Vacherot, si sévère contre ceux qui admettent le mystère de la création, n’hésite pas lui-même
ne possède pas soi-même toutes les perfections dont il est la source. Admettons un instant la non-existence de cet être parfait,
rendre qu’un infini de temps soit réalisé ? Et cependant il faut bien admettre que quelque chose a existé de toute éternité. Que
-ce cela, sinon un infini de durée, un absolu de durée ? Il faut bien admettre aussi, quelque nom qu’on lui donne, qu’il y a que
r soi-même et sans cause, c’est-à-dire un absolu d’existence. Il faut admettre que ce quelque chose, soit qu’on le confonde avec
es dans l’espace. Voilà un absolu d’espace. Dès lors, pourquoi ne pas admettre , quand même on ne le comprendrait pas davantage,
ble que l’infini de qualité, et pourtant M. Vacherot n’hésite pas à l’ admettre , obéissant en cela même à une nécessité logique i
dernière difficulté14. Les anciennes écoles athées se contentaient d’ admettre un principe quelconque qui, grâce à un temps infi
ns le monde, c’est là un ensemble d’impossibilités que l’on peut bien admettre , quand on a un système et qu’on y tient, mais qu’
8 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
aient quelque analogie avec cette intelligence. Il est raisonnable d’ admettre dans la nature comme une tendance vers l’intellig
sissent, mais qu’il est naturel qu’ils réussissent, il est légitime d’ admettre qu’il y a dans les choses une tendance à l’ordre,
ppose un tout donné, un concept dont elle se propose l’analyse ; elle admet , dans ce concept, des éléments juxtaposés, et ne
s : supposons que (a − 1) + 1 = 1 + (a − 1). Si cette supposition est admise , en ajoutant 1 à chacun des deux membres, nous av
mpliquent des éléments impénétrables à la pensée. On est forcé de les admettre  ; on ne peut pas dire qu’on les voie clairement d
mathématique règne effectivement dans le monde. Tout ce que l’on peut admettre , avant cette étude expérimentale, c’est qu’il y a
férence du mouvement et du repos. On part de cette opposition et l’on admet que la matière est, par elle-même, à l’état de re
non uniforme. Pour expliquer cette modification du mouvement, il faut admettre qu’une force vient du dehors agir sur le mobile.
roduisant par des actes distincts tous les détails de son œuvre. Mais admettre l’existence d’une telle force, n’est-ce pas resta
introduit ce sujet matériel qui manquait au mécanisme cartésien ; il admet , comme condition du mouvement, des corps doués de
 ; et, à mesure qu’il serre le problème de plus près, il est réduit à admettre en lui des éléments destructeurs. En principe, l’
nt raisonne-t-on pour écarter la nécessité mécanique ? Le sens commun admet que l’âme peut produire les mouvements ; mais c’e
le corps serait réelle, mais métaphysique et non mécanique. Descartes admet que, dans la nature, la quantité de mouvement res
pour la mise en train d’une machine peut être indéfiniment diminuée, admet un cas limite où ce travail serait nul. Il serait
ppartenant, par exemple, aux organismes ou à la pensée. M. Boussinesq admet qu’il existe des cas où l’état initial d’un systè
ns philosophes s’efforcent d’atténuer ou de faire évanouir. Descartes admettait en ce sens que, lorsqu’une passion se produit en
ait la même si tous les corps étaient anéantis. Mais, en revanche, il admet une harmonie préétablie entre les corps et les es
rents peut-être, mais également inflexibles ? Mais ce système fût- il admis , il ne nous donnerait que médiocrement satisfacti
cette transmutation des forces que rien dans la science n’autorise à admettre . Selon M. Renouvier, ce qui se conserve est propr
ce, en tant qu’elle veut concevoir la nature comme intelligible, doit admettre la possibilité d’une telle réduction, ne fût-ce q
rendre à la lettre le déterminisme qui, pour un phénomène physique, n’ admet d’autre cause qu’un autre phénomène également phy
ie se distingue véritablement de la physique, et cela en tant qu’elle admet des espèces de corps distincts, substratum de ce
tion qu’on s’est faite de l’inertie. Les anciens atomistes, en effet, admettaient que la matière possède en elle-même un principe d
existence des atomes, l’action divine est réduite au minimum, on ne l’ admet que dans la mesure où l’on ne peut pas s’en passe
scientifiques, la conception de l’être et de l’idéal a changé : elle admet aujourd’hui, si elle ne les exige, le progrès, le
ne, par conséquent de l’intelligible à l’obscur. D’autre part, chacun admet que le déterminisme physico-chimique peut agir su
n’empêche a priori que le déterminisme physico-chimique à son tour n’ admette l’intervention de quelque déterminisme supérieur,
ces idées directrices, il repousse la doctrine de l’unité de plan et admet quatre plans fondamentaux : celui des vertébrés,
s partisans du discontinu sont en même temps les classificateurs. Ils admettent donc que les espèces ne sont pas complètement sép
uestion, ressemblent fort à des préjugés. En effet, on dit souvent qu’ admettre la fixité des espèces, c’est, du même coup, faire
t la doctrine de la création. Dès lors, tenir pour la fixité, c’était admettre un créateur ; nier la fixité, c’était, en convain
ition est irréalisable. Mais, outre la pensée et l’étendue, Descartes admet , comme réalité irréductible, l’union de l’âme et
uer le jugement d’existence impliqué dans toute expérience, si l’on n’ admet une action de l’esprit. Cette action se trouve do
emps encore saisi que par la conscience ; mais nous sommes en droit d’ admettre qu’il correspond à un processus physiologique qui
venue du dehors et l’action visible correspondante, il est naturel d’ admettre une continuité de phénomènes physiques. Le psycho
ne prétendent pas à l’élimination de tout élément à priori. Helmholtz admet la causalité en un sens kantien ; Wundt superpose
certain équivalent mécanique représente chacun des états d’âme, c’est admettre que ceux-ci sont en quelque sorte des entités fix
es, les faits y doivent être reliés à des conditions, non à des fins. Admettons que la sociologie doive être une science. Quelle
gner. Il ne suffit pas, pour s’entendre, de ne pouvoir se comprendre. Admettons toutefois que la division du travail soit une sol
le domaine de la science proprement dite était peu étendu, on pouvait admettre qu’en dehors de ce domaine, il y avait place pour
L’idée fondamentale en a été formulée par Descartes ; elle consiste à admettre qu’il y a un point de coïncidence entre le sensib
initions, axiomes, faits fondamentaux, les mathématiciens philosophes admettent , soit comme venant de l’expérience, soit comme ve
thématiques y décèle mainte détermination contingente, maint artifice admis surtout parce qu’il réussit. Ainsi la nécessité m
de la pensée, supposer l’homme libre et sa liberté efficace, c’était admettre que l’esprit meut la matière. Mais cela était inc
ue l’on supposât que l’esprit crée de la force motrice, soit que l’on admît que ce qui soi-même n’est pas mouvement peut dire
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
ussi quelque probabilité dans la manière de voir d’Andrew Knight, qui admet que la variabilité est en connexion partielle ave
tion fixe des simples déviations de type. Mais je suis très disposé à admettre que les causes de variabilité les plus fréquentes
ns altérer les ovules ou le pollen. Or, la plupart des physiologistes admettent qu’il n’y a aucune différence essentielle entre u
e nombreux exemples dans son grand travail sur ce sujet. Les éleveurs admettent en règle que de longs membres sont presque toujou
iations de structure étranges et rares s’héritent réellement, on doit admettre que des déviations moins extraordinaires et même
ques, il y a des présomptions, ou même une forte évidence, pour faire admettre que toutes les variétés qu’on possède sont descen
été poussé à l’extrême et à l’absurde par quelques naturalistes. Ils admettent que toute race qui se reproduit pure, si légers q
lusieurs races particulières de Bœufs, de Moutons, etc., il nous faut admettre que de nombreuses races domestiques se sont produ
é pour expliquer l’origine de nos diverses races domestiques, il faut admettre alors l’existence préalable des formes les plus e
selon l’hypothèse des origines multiples de nos Pigeons, il faudrait admettre qu’au moins sept ou huit espèces ont été assez co
s extraordinaires et les plus anormales ; de plus, il faudrait encore admettre que toutes ces espèces se sont éteintes depuis ou
une même espèce mère, que pourrait en ressentir tout naturaliste pour admettre la même conclusion à l’égard des nombreuses espèc
s qui rattachent entre elles de longues lignées généalogiques, et qui admettent cependant que beaucoup de nos races domestiques d
avaux des agriculteurs, et lui-même excellent juge en fait d’animaux, admet que le principe de sélection donne à l’éleveur no
la race d’une façon permanente par ce moyen. Néanmoins, nous pouvons admettre que ce procédé, continué durant des siècles, modi
caractères chez les diverses races du Pigeon domestique, il faudrait admettre ou que le Pigeon Biset, bien que ne les présentan
p. v, Lois de la variabilité, § X). Pourtant on pourrait à la rigueur admettre que la huppe et les pieds emplumés de beaucoup de
rosse-Gorge ou du Culbutant, chez des espèces sauvages ; et l’on peut admettre que toutes ces variations sont un effet de l’héré
10 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
ut imperes, du moins le divide ut liber sis. Je ne sais si M. Bouglé admettrait toutes les conséquences et toutes les application
héros d’un récit de M. Anatole France103. À Saint-Omer, tout le monde admet l’existence de Putois, bien que personne ne l’ait
met l’existence de Putois, bien que personne ne l’ait jamais vu. On l’ admet parce que l’existence de Putois offre une explica
e trouve pas l’auteur. M. Bergeret père, pour être un bon Audomarois, admet comme tout le monde l’existence de Putois. Mais,
t comme tout le monde l’existence de Putois. Mais, bien entendu, il l’ admet sans l’admettre ; il y croit sans y croire. Il fa
le monde l’existence de Putois. Mais, bien entendu, il l’admet sans l’ admettre  ; il y croit sans y croire. Il fait semblant d’y
ur l’existence de Putois. Être un excellent Audomarois consisterait à admettre l’existence de Putois, parce que les autres l’adm
consisterait à admettre l’existence de Putois, parce que les autres l’ admettent , sans la commenter ni la critiquer, et à en arriv
notions qu’on leur propose. Ceux d’entre eux qui acceptent les idées admises dans leur groupe savent la plupart du temps à quo
-il, ne paraissent avoir aperçu tout ce qu’il y a de contradictoire à admettre que l’individu soit lui-même l’auteur d’une machi
11 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
social. C’est la solution de Guyau et en général des sociologues qui admettent l’existence d’une sorte d’altruisme et de sociali
la solidarité inconsciente de la tribu. — Il nous paraît difficile d’ admettre à aucun moment une socialisation aussi complète d
discipline du groupe. Il semble résulter de tout cela que M. Durkheim admet un conflit possible entre l’individu et le groupe
rer à la fois de celle de Guyau et de celle de Spencer. M. Durkheim n’ admettrait pas avec Guyau que l’homme, l’individu, est spont
été et résistance sérieuse et profonde de l’individu à la société. Il admet l’existence de ces résistances mais il croit en m
’autre part M. Durkheim nous paraît différer de Spencer en ce qu’il n’ admet pas, comme ce philosophe, une solution globale, u
de cette solution unique et en quelque sorte rectiligne, M. Durkheim admettrait plutôt des évolutions partielles, variables avec
déprécie comme Nietzsche le christianisme et ses valeurs morales et n’ admet d’autre supériorité que la supériorité ethnique.
12 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
n ne saurait confondre la philosophie avec les religions. La religion admet , outre le témoignage de la raison, l’autorité de
nsiste à prendre pour point de départ du système une idée évidente ou admise comme telle, et d’y rattacher toutes les idées se
e troisième, et ainsi de suite ; de telle sorte que la première étant admise , toutes les autres en sortent sans solution de co
systèmes philosophiques importants, le positivisme par exemple, qui n’ admettent pas l’existence de l’absolu. On ne saurait exclur
sens commun est large. Il pourra fort bien, dans différents systèmes admettre comme ne lui répugnant pas, des solutions contrad
lement les lois générales qui régissent les phénomènes. On ne saurait admettre des conclusions aussi absolues. La philosophie es
ience distincte suffisent à montrer que cette théorie ne saurait être admise . De nos jours s’est produite une autre idée : on
ique. La méthode psychophysique, pour toutes ces raisons ne peut être admise . Pour vaincre cette dernière difficulté, une autr
fin, s’écouter parler est une expression quotidienne. On ne peut donc admettre la seconde objection. Enfin, à la troisième on ré
ns qui puissent servir de base à une division en groupes. Autant nous admettrons de groupes, autant nous aurons formé de facultés
. Malgré tout, nous tenons à la vie pour elle-même quand bien même on admettrait qu’elle renferme plus de douleur que de plaisir,
é absorbât les deux autres. Toutes ces unifications ne sauraient être admises  : ces trois sentiments non seulement ont leur rai
par nous en dehors de l’expérience. Mais, sans trancher la question, admettons la solution du sens commun qui voit là deux conna
érie donnée, plus sa différence avec l’unité est faible. Il faut donc admettre que le nombre infini n’existant pas réellement, l
e de tout état de conscience. Les états de conscience inconscients qu’ admet M. Taine au début de son raisonnement impliquent
nt impliquent contradiction. Mais, objectent les positivistes, nous n’ admettons point l’inconscience des états de conscience. Cha
ce. l’expérience suffit-elle à tout expliquer, ou est-il nécessaire d’ admettre chez nous d’autres facultés, c’est ce que nous al
ns la perception extérieure. C’est une vérité presque universellement admise que les corps tombent suivant la verticale. Nous
ons un autre exemple. Je dis : « L’homme est un être sensible. » Nous admettons cela, mais nous concevons un être qui aurait tout
nter la contradictoire, la proposition forcément sera universellement admise . Néanmoins, à cause de la difficulté signalée plu
admise. Néanmoins, à cause de la difficulté signalée plus haut, nous admettrons purement et simplement la première expression et
ouvrage dans ce sens : De la raison impersonnelle. La raison que nous admettons est au contraire, absolument personnelle. Elle ne
onnés a priori, il énonçait ainsi le premier des deux principes qu’il admettait  : Tout ce qui est a une raison d’être. Quoi qu’il
, je ne conclus point à la coexistence des notes émises. Il faut donc admettre l’origine a priori de ces idées. On voit là dans
fuse. C’est l’hypothèse de la finalité immanente. Ou bien, si on ne l’ admet pas dans les choses, il faut supposer en dehors d
iers ne sont que des divisions du premier. Il nous semble difficile d’ admettre que l’idée d’absolu nous soit donnée a priori. Il
quand bien même ils s’interdiraient systématiquement de le sonder, d’ admettre l’existence de quelque chose en dehors du relatif
pirisme Il y a une doctrine qui nie l’existence de la raison, et n’ admet que la perception extérieure et la conscience. Su
faculté de construire autre chose que ce qui lui est donné, ce que n’ admettent point les empiriques anciens. Ce genre d’empirism
ssité des jugements rationnels. Pour cela, il nous fait voir que nous admettons comme vrais des jugements qui jadis ont paru absu
ibilité de séparer les termes qu’elle tend à unir ? Nous ne pouvons l’ admettre . Il y a en effet des idées que nous unissons touj
les cas. Le vice de ce raisonnement consiste en ce que la mineure est admise sans démonstration, et rien ne permet à Stuart Mi
ose que le principe de causalité. En effet, pour qu’on ait le droit d’ admettre d’une manière générale cette universalité d’un ra
échapper aux objections que nous lui avons faites. Une école anglaise admet que les jugements rationnels sont innés chez l’in
pas. Donc tout empirisme arrive à cette conclusion, qu’on ne saurait admettre  : L’esprit n’a d’existence réelle qu’en même temp
ment on ne peut se représenter l’esprit avant l’expérience, si l’on n’ admet pas l’innéité des principes rationnels ; mais en
lectus). Puisque la raison ne peut être dérivée de l’expérience, nous admettons donc que les idées et principes rationnels sont i
rnes de l’intelligence, c’est-à-dire un monde transcendental. Si l’on admet avec Kant, comme d’ailleurs nous l’avons admis, q
ranscendental. Si l’on admet avec Kant, comme d’ailleurs nous l’avons admis , que l’esprit possède une nature propre, il doit
il ne donne pas à l’esprit de nature propre, déterminée. Mais si l’on admet avec Kant que l’esprit est quelque chose de défin
ntithèse. Pour expliquer ces contradictions, il n’y a selon lui, qu’à admettre que la thèse se rapporte au monde des noumènes, l
au monde des noumènes, l’antithèse à celui des phénomènes. Si l’on n’ admet pas la distinction de ces deux mondes on n’expliq
Le seul moyen de sauver le principe de contradiction, dit Kant, est d’ admettre cette doctrine. Mais cet argument ne vaut que si
cune chose composée n’est composée de parties simples. Or, nous avons admis , en étudiant la nature du monde extérieur, que l’
s comme composé d’instants successifs et discontinus. De même si l’on admet que l’étendue est composée d’éléments discontinus
aient l’emplacement des forces élémentaires dont nous avons plus haut admis l’existence. De même, l’effet n’est pas le dévelo
ès bien que la ressemblance seule produit l’association. Il faut donc admettre au moins deux types : l’association par contiguït
plus que les autres. Il est vrai, ses conceptions ne doivent pas être admises sans contrôle ; mais c’est à l’entendement à en v
devaient nécessairement nous donner des idées. D’ailleurs nous avons admis que le moi était tout entier conscient. Si donc l
on devient de plus en plus forte. La genèse de Condillac ne peut être admise . Ce qui distingue l’attention est qu’elle est l’œ
té existante. C’est là la théorie réaliste. D’autres au contraire ont admis que les idées générales étaient purement subjecti
liquent suffisamment par la communauté d’origine. Nous ne pouvons pas admettre davantage le pur nominalisme. Quand nous pensons
fection suprême, et c’est celle-là qui est identique au beau. Si l’on admettait cette dernière définition du beau, le beau serait
qu’il n’était qu’un système d’actions réflexes. Descartes avait déjà admis une théorie analogue. L’instinct pour lui n’est p
ler l’école cartésienne, mais la science aujourd’hui ne permet plus d’ admettre une pareille théorie : il est bien prouvé aujourd
sée par Darwin, dans son ouvrage De l’origine des espèces, et qui est admise par Herbert Spencer. En voici les principes : Qua
vation. 2. Pour expliquer la tendance de l’acte à se produire il faut admettre qu’il se développe en dehors de la volonté à la s
l’on a tenté de faire de l’idée de liberté ne sont pas valables, nous admettrons comme juste la preuve directe de notre liberté ti
d’indifférence. Mais sans discuter ces exemples, il est impossible d’ admettre des actions sans motifs. Une pareille hypothèse e
a main, à la disposition des guinées dans ma poche. Dans le cas idéal admis par Reid il y a une première raison qui détermine
celui sur lequel il porte l’attention à ce moment. Quand bien même on admettrait des actions sans motifs, ce serait une pauvre obj
rait ainsi aux adversaires la majeure partie de leur thèse. Ce serait admettre que nos actions les plus importantes sont absolum
eux pour résoudre cette difficulté a été fait par Kant. Ce philosophe admet qu’il y a dans l’homme deux hommes, dans le moi d
mement tenus pour vrais. Pour expliquer cette diversité, il faut bien admettre que ces espèces de jugement sont dépourvues de cr
ons un grand écart entre leur valeur et notre certitude. Il faut donc admettre dans cette sorte de certitude l’intervention d’él
te erreur n’est donc pas une privation de vérité. D’ailleurs, si on l’ admet , il reste à expliquer comment il se fait que nous
Les sceptiques convaincus n’hésiteront pas à douter de leur doute, à admettre que l’existence même de l’incertitude n’est pas c
e défaillance, un anéantissement complet de l’esprit qu’on ne saurait admettre . Mais examinons en lui-même l’argument sceptique 
’est seulement l’idée d’une chose qu’on exprime par un terme. Comment admettre que « La géométrie est la science des grandeurs »
lle est vraie, parce qu’elle est identique à une partie des prémisses admises comme vraies. Les modes du syllogisme dépendent d
te des sophismes n’est ni assez exacte, ni assez complète. Nous avons admis deux sortes de raisonnements, nous avons donc deu
trer qu’il y ait des signes naturels. D’ailleurs, il est impossible d’ admettre que l’enfant avant l’expérience possède tant d’id
els que soient ces signes, quel qu’en soit le nombre, nous ne pouvons admettre cette hypothèse. Que l’on nous donne comme nature
les premiers mouvements par lesquels nous exprimons nos pensées, nous admettons bien qu’on s’en servira plus tard comme signes, m
ponsable d’une action commise aujourd’hui. Il est vrai, la loi civile admet qu’on n’est plus responsable au bout d’un certain
existence de la loi morale, que nous avons démontrée, nous ne pouvons admettre qu’à l’état de nature le droit de chaque homme so
iéner la mienne : je n’en aurai pas moins commis une action immorale. Admettons -nous donc l’autre doctrine ? Si elle n’est pas co
térieures. Nous devons donc partir des états de conscience et ne rien admettre qui ne soit nécessaire à leur explication. Notre
re théorie échappe à l’objection faite au spiritualisme courant qu’il admet dans le monde deux sortes de réalité, ce qui est
il admet dans le monde deux sortes de réalité, ce qui est difficile à admettre , et introduit ainsi une solution de continuité da
ainsi une solution de continuité dans la nature. Notre spiritualisme admet au contraire que l’âme n’est pas une réalité d’un
tiplier inutilement les causes et les principes. Or, le spiritualisme admet deux réalités, deux principes irréductibles. Cela
plutôt de l’âme et des esprits animaux qui font mouvoir le corps ; il admettait comme un fait irréductible les rapports de la sub
nisme et l’âme guidée par le dynamisme. Mais il y a des doctrines qui admettent pour la vie des propriétés un principe spécial. L
demander si Dieu existe, c’est se demander quelle raison nous avons d’ admettre l’existence de l’absolu. Bien des démonstrations
e démonstration sont les principes de perfection que nous n’avons pas admis comme réellement a priori, les principes de causa
dans l’expérience et qui semblent ne pouvoir s’expliquer que si l’on admet l’existence d’une intelligence qui ait disposé le
suppose en nous l’idée innée de perfection. Or, nous ne l’avons point admise au nombre des idées rationnelles, car elle ne ren
s attributs qui le composent. En second lieu, le syllogisme n’est pas admis à déduire de la définition d’une chose son existe
on, une pareille explication équivaut à un refus d’expliquer. Comment admettre que le hasard seul ait présidé à l’harmonie si co
en supprimant la finalité ne met à sa place que le hasard, n’est plus admise de personne. Elle a été remplacée par une philoso
oisines, il résulte qu’ils subissent des influences inégales. » Cela admis , reste à expliquer la coordination. Comment les é
voir continuer à vivre, il lui faut des organes moteurs. Mais comment admettre que le seul besoin qu’il a de ces organes les pro
logique, comment serait-elle possible sans conscience ? Hartmann, qui admet des phénomènes psychologiques inconscients, n’est
tte difficulté ; mais ayant réfuté cette théorie nous sommes forcés d’ admettre une finalité transcendante. Il y a donc de l’ordr
s hommes aient l’idée de Dieu ; en outre, quand bien même cela serait admis , cela ne donnerait qu’une présomption en faveur d
, c’est là une idée que nous avons déjà réfutée. Nous ne pouvons donc admettre cette méthode. La seconde consiste à partir de la
erfection : il y aurait contradiction si la perfection que nous avons admise n’était que la réunion de toutes les qualités rée
Les panthéistes nous dénient ces deux attributs ; mais nous les avons admis comme réels, nous ne pouvons donc admettre leur s
tributs ; mais nous les avons admis comme réels, nous ne pouvons donc admettre leur système. Enfin, le panthéisme n’explique pas
de Dieu et du monde ne se bornent pas à l’acte créateur : on ne peut admettre qu’après avoir fait le monde, il l’abandonne et s
ngue deux sortes de Providence : générale et particulière. La seconde admet une intervention effective de Dieu dans les affai
qu’ils ne soupçonnent même pas, la gloire du peuple de Dieu. Bossuet admet comme également vraies, quoique inconciliables, l
uissance de Dieu, mais aux dépens de sa dignité. Nous ne pouvons donc admettre la Providence particulière. La Providence est don
13 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
t à recourir à l’intervention d’un miracle145. Il est universellement admis que, dans la plupart des cas, l’aire habitée par
corder une foi entière aux arguments employés par Forbes, il faudrait admettre qu’à peine il existe une seule île qui ne se soit
ments tels dans leur position ou leur étendue, que nous ayons droit d’ admettre qu’à une époque encore récente ils aient tous été
aux autres, ainsi qu’aux diverses îles des océans qui les séparent. J’ admets volontiers l’existence antérieure de nombreuses î
ux d’une forme plus ou moins circulaire qui les surmontent. Lorsqu’on admettra pleinement, comme on le fera un jour, je pense, q
olutions géographiques aussi prodigieuses que celles dont il faudrait admettre la réalité, d’après les vues de Forbes, adoptées
vement violent, comme dans ces expériences. Il serait donc plus sûr d’ admettre que les 10/100 des plantes d’une flore, après avo
ces vivant en divers points du globe très distants, sans qu’on puisse admettre la possibilité de leur migration successive d’un
r Olivez. Par des raisons que j’ai déjà mentionnées, je crois pouvoir admettre que nos continents sont demeurés, depuis des temp
ie de la période totale. En attendant des preuves contraires, on peut admettre au moins comme probable que l’action glaciaire a
es deux versants de la partie méridionale du continent. Une fois ceci admis , il est difficile de s’empêcher de croire que pen
leur contrée natale, couvrirent le sol jusqu’au pied des Pyrénées. J’ admets qu’à cette époque d’extrême froid le climat des t
variétés convergentes sorties de deux espèces distinctes, il faudrait admettre chez l’une et chez l’autre une tendance de révers
ologique successive, ces difficultés sont très nombreuses. Si on peut admettre que pendant la série entière des âges géologiques
ts aujourd’hui complétement et profondément submergés ; il ne faut qu’ admettre un affaissement plus considérable de l’aire qu’il
que M. Darwin a constatées dans ces parages. D’ailleurs, il faut bien admettre que ces îlots volcaniques ont une base quelconque
efroidissement général que M. Darwin suppose. Mais peut-on réellement admettre cette inégalité de température des espaces inters
l’Évangile l’avantage d’une authenticité incontestée. Mais passons et admettons que les évanouissements traditionnels du soleil p
e tant d’autres faits analogues, que toute hypothèse, tendant à faire admettre une période de refroidissement totale et simultan
14 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63
tre la statue et les mêmes invectives contre les Genevois en masse. J’ admets qu’on les aime modérément ; mais pourquoi, chaque
les causes et les effets, sur les lois de l’esprit humain. Cet homme admet bien, comme vous, l’idée générale de Création, et
ais après cette idée de Création il s’arrête, il ne peut concevoir ni admettre que l’Intelligence et la Puissance infinie se soi
homme, parce qu’il ne peut absolument (à moins de se faire hypocrite) admettre votre idée à vous, avec toutes ses conséquences,
’insulterez ! Quoi encore ? — Cet autre homme, lui, est chrétien ; il admet la divinité, une émanation plus ou moins directe
is pas au bout : — Cet homme, — un autre homme encore, — est arrivé à admettre , à comprendre, à croire non-seulement la Création
Intelligence ici-bas dans un homme divin, dans l’Homme-Dieu ; mais il admet encore la tradition telle qu’elle s’est établie d
15 (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38
t à dire sur la formule nouvelle de la poésie française ; et l’auteur admet que cela peut avoir quelque utilité, non seulemen
’indépendance auxquels Banville a recours contre les classiques. Nous admettons , comme lui, que Corneille, Racine, Molière et La 
en avoir un meilleur. Nous sommes si d’accord avec Banville que nous admettons sa définition : « Le Vers est la parole humaine r
binaire, aux jeux pairs de syllabes, dans sa dimension la plus grande admise , l’alexandrin. Banville dit : « Le vers de douze
tible. » C’est un des fondateurs du Parnasse, qui nous explique qu’il admet l’alexandrin, mais non le classique, l’alexandrin
e donnant l’occasion de clarifier quelques notions : « Il faut bien admettre que, ainsi des mœurs et des modes, les formes poé
i la durée serait-elle restreinte à douze, à quatorze syllabes ? Sans admettre que le vers devienne un verset complet, et là le
trouvera l’argument victorieux à l’objection — soit un livre. Mais j’ admettrai plutôt que ces grandes œuvres, loin de se limiter
16 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
conscience étant considérée comme ayant son siège dans le cerveau, on admet naturellement que l’impression, tant qu’elle n’at
toutes ces sensations doivent être les éléments de la conscience. On admet aussi que parmi ces excitations, celles-là seulem
ns d’adopter l’hypothèse de Descartes sur les bêtes-machines, il faut admettre que les animaux plus humbles ont cette forme de l
, pour le singe. « A moins de jeter la science aux vents, nous devons admettre que tous les animaux sont conscients (ont des sen
orie de M. Lewes qui étend le sensorium à tous les centres nerveux, n’ admet plus entre l’action du cerveau et celle de la moe
uce essuyer l’acide irritant, je ne vois pas pourquoi on refuserait d’ admettre que te bras sent, quoique l’homme ne sente pas. I
cessaires, comme la respiration, la sécrétion, etc. ; 2° ceux qui ont admis autrefois une alternative dans le choix des moyen
variables encore dans certaines limites (les instincts) ; 3° ceux qui admettent diverses alternatives pour arriver à une fin (act
ne des idées. Mais ceux qui refuseraient de les suivre jusque-là et d’ admettre que l’hérédité puisse trancher une des questions
e la transformation de l’un en l’autre est inintelligible. Aussi je n’ admets pas cette transformation : et quand on me dit qu’
és qui sont en fonction l’une de l’autre, il n’y a aucune raison d’en admettre une troisième qui n’expliquerait rien. D’un autre
17 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
us les corps vivants le théorème de la conservation de l’énergie. Car admettre l’universalité de ce théorème, c’est supposer, au
lité même du principe de la conservation de l’énergie ne saurait être admise qu’en vertu de quelque hypothèse psychologique. À
s de l’étendue. Leibnitz l’attribuait à une harmonie préétablie, sans admettre qu’en aucun cas le mouvement pût engendrer la per
amplement à celui qui, pour des raisons d’ordre psychologique, a déjà admis la détermination nécessaire de nos états de consc
sidérer la loi ainsi formulée comme tout à fait générale, puisqu’elle admettait une exception évidente dans le cas du choc centra
ition première. On conçoit du moins ce retour comme possible, et l’on admet que, dans ces conditions, rien ne serait changé à
retour en arrière ne s’est jamais effectué chez un être vivant. Mais admettons que l’absurdité soit purement apparente, et tienn
quelque sorte à l’appel du premier. Elle le montre en effet ; et nous admettrons sans peine, quant à nous, l’existence d’une relat
le caractère absolu que le spiritualisme lui prête quelquefois ; elle admet des degrés. — Car il s’en faut que tous les états
sociales, nous avions tout intérêt à ne pas percer cette croûte et à admettre qu’elle dessine exactement la forme de l’objet qu
de chemin OX, pas de direction OY. Poser une pareille question, c’est admettre la possibilité de représenter adéquatement le tem
un mouvement que l’on pense ; c’est un rapport entre des rapports. On admet , sans bien s’en rendre compte peut-être, que le m
spondent. De là un déterminisme qui a son origine dans la nécessité d’ admettre une harmonie préétablie, et point du tout dans la
s de conscience ; les choses ne durent plus alors comme nous, et l’on admet pour les choses une préexistence mathématique de
olue entre la durée concrète et son symbole spatial : et dès que l’on admet cette équivalence, on aboutit, par le développeme
ète, se placer au moment même où l’acte s’accomplit. Ou bien alors on admet que la matière de la durée psychique peut se repr
nt, avons-nous dit, à traiter le temps comme un milieu homogène, et à admettre sous une nouvelle forme l’équivalence absolue de
mes causes internes ne provoqueront pas toujours les mêmes effets. On admet donc que les antécédents psychiques d’un acte lib
18 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
intelligences, mais dans l’évidence d’une intuition individuelle ; on admettra la possibilité d’une certaine insociabilité intel
intenant dirigées ses attaques. — Si M. Draghicesco ne va pas jusqu’à admettre la théorie absolue de Weismann sur la non-transmi
sur la non-transmissibilité des variations individuelles acquises, il admet une théorie mitoyenne qui peut se formuler ainsi 
où elle n’agit plus ? De quel droit nier son action ici après l’avoir admise là ? Beaucoup de physiologistes ne croient pas à
ais il les nie pour l’avenir. Conclusion arbitraire : car il suffit d’ admettre que les races furent autrefois un élément de diff
de ce raisonnement consiste en ce que, le principe de M. Draghicesco admis , le lecteur ne peut plus affirmer qu’il y a une d
une pleine et entière soumission d’esprit ? Nombre de philosophes ont admis l’existence d’une semblable vérité. C’est pourquo
’une vérité objective ne semble pas incompatible avec le pragmatisme. Admettre avec Nietzsche que les principes les plus générau
es mathématiques elles-mêmes relèvent du principe de commodité ; bref admettre que notre connaissance est tout entière fonction
ette dernière n’étant elle-même qu’une forme de notre utilité vitale, admettre , dis-je, tout cela, ce n’est pas compromettre l’o
é psychologique existe entre les individus qu’ils seront contraints d’ admettre les mêmes vérités. Or, quand on passe des princip
s de l’utilité. 13. De Gobineau, partisan de l’inégalité des races, admet en principe que des individualités fortes ne peuv
élangées, les individualités fortes sont rares. Toutefois de Gobineau admet que les soubresauts de l’atavisme, les combinaiso
 volume du Monde comme volonté. — Ailleurs, il est vrai, Schopenhauer admet l’existence d’une autre intuition, mystique, tran
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
férieurs, de l’œil plus complexe chez les animaux supérieurs. Si l’on admet , avec certains physiologistes et psychologues, qu
ns diverses jusqu’à produire parfois une apparente indifférence. Nous admettons volontiers que le plaisir et la peine constituent
du bleu et la sensation d’une piqûre d’épingle il est difficile de n’ admettre qu’une différence de plaisir et de douleur ; le b
e prémusculaires, fabriquer les autres sensations ? Nous voulons bien admettre qu’il y a des sensations musculaires ou prémuscul
la simplicité aperçue de la simplicité réelle12 ». — Nous ne saurions admettre cette théorie. On peut bien dire que ce qui appar
is, qu’elle soit simple pour être inexpliquée, c’est ce qu’on ne peut admettre . L’impossibilité de l’explication peut venir au c
iqueurs. Si les partisans de la chimie mentale n’ont point le droit d’ admettre une entière identité de composition entre l’excit
ique, les adversaires de la chimie mentale, eux, n’ont pas le droit d’ admettre qu’à des conditions complexes d’excitation répond
plus original et de plus spécifique qu’un composé très complexe. Nous admettons donc, pour notre part, la possibilité d’une fusio
les distinctions de James Ward, nous irons plus loin que lui, et nous admettrons un élément sensitif, mais moins caractérisé, jusq
les actes primitifs de la conscience sont des raisonnements. « Nous n’ admettons pas d’abord, dit-il, des idées d’où sortent des j
dt est une sorte de platonisme rationaliste et abstrait. On peut bien admettre que le raisonnement est la forme naturelle de la
me des trois sortes de mouvements est constante. Dès lors, on ne peut admettre qu’une certaine quantité de mouvement antérieur à
uvé le besoin de s’ajouter cet étrange « épiphénomène ». Il faut donc admettre que la sensation est un facteur efficace dans la
20 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
5, que tous les grands penseurs qui ont étudié ce sujet, sont prêts à admettre l’hypothèse suivante : que tout acte de conscienc
e l’état physique du cerveau aux faits correspondants du sentiment. —  Admettons qu’une pensée définie corresponde simultanément à
ses de phénomènes serait toujours intellectuellement infranchissable. Admettons que le sentiment amour, par exemple, corresponde
r, ainsi que tant d’autres théories physiques et psychologiques, elle admet en ligne de compte le jeu d’optique, l’influence
aîne infailliblement celle de l’autre. — Nous sommes donc autorisés à admettre que l’événement cérébral et l’événement mental ne
et physique. Voilà une confirmation directe et notable de l’hypothèse admise , et l’on comprend maintenant pourquoi l’événement
ère est la traduction de la seconde. Sur cette indication, nous avons admis que le texte, quoique invisible à nos yeux, doit
21 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
in a reçues et les limites de son travail scientifique. Je ne saurais admettre la parité que vous établissez entre l’opposition
soit par la philosophie. Par exemple, les philosophes spiritualistes admettent certains principes nécessaires ou vérités premièr
ncipes ils fondent la démonstration de l’existence de Dieu. M. Guizot admet les mêmes principes, les mêmes vérités, et il s’e
cts, et, jusqu’à nos jours du moins, profondément hostiles : l’un qui admet entre Dieu et l’homme des intermédiaires sacrés,
ne seule, ce n’est pas une petite différence que celle qui consiste à admettre ou à rejeter la pratique de la confession. Lorsqu
et l’autre, c’est être sceptique et non chrétien. Il est difficile d’ admettre que M. Guizot, malgré sa sympathie évidente pour
déclaration d’articles de foi est arbitraire. M. Guizot, par exemple, admet cinq dogmes fondamentaux dans le christianisme :
ique que l’on a déclarée insuffisante, et cette explication, une fois admise , rend inutile toute autre hypothèse, y compris ce
u tout ? Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas né ? A moins d’ admettre ou la préexistence des âmes, ou une sorte de pant
é pour les hommes ? Là est la racine d’un scepticisme irrémédiable. J’ admets une justice surhumaine, c’est-à-dire une justice
22 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La doctrine symboliste » pp. 115-119
iste Les Décadents dissemblaient des Symbolistes en ce sens qu’ils admettaient l’émotion directe, la traduction exacte des phéno
era de l’idéal poursuivi. « L’émotion esthétique a pour cause (étant admise la réalité du monde extérieur, mais comme une réa
ues évoquées. « Elles exprimeront le sujet par correspondance. Étant admise la théorie spinosiste de l’unité de substance, le
23 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
uent en sens inverse de l’opinion de M. Girard, impossible, si on les admet , d’admettre l’historien grec et son œuvre sur le
ens inverse de l’opinion de M. Girard, impossible, si on les admet, d’ admettre l’historien grec et son œuvre sur le pied immense
univers. C’est cette raison humaine, philosophique, didactique, qui n’ admet ou du moins ne veut admettre que ce qu’elle conço
n humaine, philosophique, didactique, qui n’admet ou du moins ne veut admettre que ce qu’elle conçoit en elle-même ; c’est cette
etc. Et il n’a pas même l’air de se douter qu’il est des raisons pour admettre l’emploi de tel procédé ou de telle manière, en d
24 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
mais la science qui prétend atteindre au fond des choses ne peut pas admettre qu’il y ait deux manières de concevoir le fond de
ont été analysés par les Écossais d’une manière que toute école peut admettre  ; ainsi de la méthode inductive dans Bacon, de la
oins bonnes, il y a quelque chose à emprunter, car il est difficile d’ admettre que des écoles sérieuses puissent avoir eu des se
, c’est-à-dire précisément un des systèmes qu’il s’agit d’expliquer ? Admettre cette explication, ne serait-ce pas absorber tous
iomphé. Rien de plus ordinaire aujourd’hui, rien de plus généralement admis (excepté dans les plus bas degrés de la controver
mite de ce que nous pouvons et de ce que nous ne pouvons pas savoir ? Admet -on que la raison atteint l’absolu, si peu que ce
a raison atteint l’absolu, si peu que ce soit, c’est Kant qui a tort. Admet -on au contraire qu’elle ne l’atteint pas, c’est K
res, il y a des individus, il y a des forces indépendantes. Si l’on n’ admet pas cela, Dieu est tout ; si Dieu est tout, tout
25 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
tion de M. Flourens est d’autant moins fondée de sa part que lui-même admet certaines localisations ; il distingue l’organe d
e ne pas être frappé des paroles suivantes de M. Broca : « Je ne puis admettre , dit-il, que la complication des hémisphères céré
iolet lui-même, tout opposé qu’il est à la théorie des localisations, admet cependant que les parties antérieures du cerveau
videmment quelque différence dans le rôle de ces parties. De plus, il admet dans le cerveau des départements distincts, non p
e sens contiennent plusieurs variétés de filaments élémentaires. Gall admettait dans le nerf optique l’existence d’autant d’éléme
sonne. » Ce qui paraît du reste certain, c’est qu’il est impossible d’ admettre autant d’espèces de nerfs qu’il y a d’espèces de
26 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
stuler une harmonie préétablie vraiment providentielle, on ne saurait admettre que, dès l’origine, l’homme portât en lui à l’éta
utorité possible, par la méthode historique, ne devra être finalement admise qu’après avoir été rationnellement rattachée, d’u
’origine du gouvernement politique et du gouvernement religieux71. Il admet , il est vrai, que, une fois formée, la société ré
voit pas comment elle aurait pu se produire. Car, alors, il faudrait admettre qu’elle a pour moteur quelque ressort intérieur à
s ; alors même que l’un ou l’autre de ces deux postulats devrait être admis , le développement historique ne serait pas, pour
’objet n’avaient pas la vertu de les tirer du néant. En un mot, étant admis qu’elles sont les moyens nécessaires pour atteind
loin ; mais qu’est-ce qui nous incite à aller plus loin ? Il faudrait admettre alors une tendance interne qui pousse l’humanité
tifiquement déterminée, ni déterminable. D’ordinaire, il est vrai, on admet que l’évolution se poursuivra dans le même sens q
t que, si on les applique à la biologie et à la psychologie, on devra admettre que la vie individuelle, elle aussi, s’élabore to
seau ne paraissent avoir aperçu tout ce qu’il y a de contradictoire à admettre que l’individu soit lui-même l’auteur d’une machi
qu’elle se présente à l’individu sous l’aspect de la contrainte, nous admettons avec les autres qu’elle est un produit spontané d
27 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
aléopithèque aux autres espèces du groupe, cependant rien n’empêche d’ admettre que ces espèces de transition n’aient existé à de
erres avec ses pieds, et se servant de ses ailes sous l’eau. Ceux qui admettent que chaque être a été créé tel que nous le voyons
la Frégate montre que cet organe est en voie de se modifier. Ceux qui admettent des créations distinctes et innombrables diront q
t la même chose, seulement en un langage plus métaphorique. Lorsqu’on admet le principe de concurrence vitale et celui de sél
incipe de concurrence vitale et celui de sélection naturelle, il faut admettre aussi que chaque espèce vivante s’efforce constam
nière absurdité de supposer que l’œil si admirablement construit pour admettre plus ou moins de lumière, pour ajuster le foyer d
explicables autrement que par la théorie de descendance modifiée. Ils admettront que même un organe aussi parfait que l’œil de l’A
dont les deux surfaces changent lentement de forme. De plus, il faut admettre qu’il existe un pouvoir intelligent, et ce pouvoi
rmée en un complément de la vessie natatoire. Tous les physiologistes admettent que la vessie natatoire est homologue, c’est-à-di
turalistes ont protesté récemment contre la doctrine utilitariste qui admet que chaque détail de la structure d’un être a pou
e doctrine était vraie, elle serait fatale à ma théorie. Cependant, j’ admets pleinement que certains organes ne sont pas d’une
es actuelles des espèces qui en sont pourvues. Ainsi nous ne saurions admettre que les pieds palmés de l’Oie terrestre de Magell
ertions à cet égard qui soit de quelque poids à mes yeux. Ainsi, l’on admet que le Serpent à sonnettes a des crochets à venin
nt les viscères, ce qui cause inévitablement leur mort ? Mais si l’on admet que l’aiguillon de l’Abeille ait existé originair
des Pingouins. Je sais combien il est difficile, au premier abord, d’ admettre qu’un organe aussi parfait que l’œil ait jamais p
’être lentement accumulées par sélection naturelle. Mais nous pouvons admettre comme certain que beaucoup de modifications entiè
’après ma théorie, de la plus stricte exactitude. Il est généralement admis que le développement de tous les êtres organisés
nt naissance à notre ordre actuel des Chéiroptères ; car si l’on peut admettre , comme nous le verrons plus loin, qu’une forme er
28 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
ons exclusivement confinés dans les eaux douces ; de sorte qu’on peut admettre qu’une espèce marine appartenant à un groupe comp
Bien que je n’aie pas constaté le fait, cependant l’analogie me fait admettre comme possible qu’un Héron volant d’étang en étan
us distants du globe. J’ai déjà dit que je ne saurais, en conscience, admettre les hypothèses de Forbes sur les anciennes extens
hypothèses dont les conséquences légitimement déduites conduiraient à admettre que pendant la durée de la période actuelle toute
lent des régions continentales d’égale étendue : M. Alph. de Candolle admet cette règle quant aux plantes, et M. Wollaston qu
erficie égale au cap de Bonne-Espérance ou en Australie, il faut bien admettre qu’indépendamment de la différence des conditions
de la création indépendante de chaque espèce distincte, il faut alors admettre que sur chaque île océanique il n’a pas été créé
édiaires ; il ne reste plus de difficulté insurmontable qui empêche d’ admettre que tous les individus de la même espèce, en quel
ions d’eau douce. Si l’on ne trouve aucune difficulté insurmontable à admettre que dans le cours prolongé du temps les individus
s des mers aujourd’hui vastes et vides. Ainsi on peut tout aussi bien admettre , avec Ed. Forbes, qu’un ancien continent a rattac
nte à la fois espèce, genre, classe, etc. Mais, d’autre côté, il faut admettre aussi comme probable que la forme d’atavisme ou d
ce-mère qui l’a produite. En résultante générale, on pourra peut-être admettre , au moins comme probable, que si, en effet, actue
29 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ervations, soit pour faire des expériences. En effet, si l’on voulait admettre que l’observation est caractérisée par cela seul
vérifier l’exactitude d’une vue de l’esprit. D’un autre côté, si l’on admettait , comme il a été dit plus haut, que l’expérience e
ffère de celle que nous avons examinée en premier lieu, en ce qu’elle admet qu’il n’y a expérience que lorsqu’on peut faire v
ues et qu’il en institua ensuite une autre sur le haut de la tour, on admet qu’il fit une expérience, et, cependant ce ne son
es, et se contenter de raisonner sur les faits observés. Mais si l’on admet qu’il faille ainsi se limiter et si l’on pose en
habileté manuelle ou le perfectionnement de certains sens. Mais si j’ admets la spécialité pour ce qui est pratique dans la sc
déduction logique que l’on ne soumet pas à l’expérience, parce qu’on admet , comme en mathématiques, que, le principe étant v
se passent autrement. De sorte que c’est toujours par hypothèse qu’on admet le principe absolu. C’est pourquoi l’application
s modes d’expression de sa sensibilité et de sa volonté. De plus nous admettons encore qu’il y a un rapport nécessaire entre les
e d’une tentative expérimentale, soit comme corollaires d’une théorie admise . Ce qu’il faut seulement noter pour le moment, c’
périences instituées d’une manière illogique par rapport aux théories admises . L’astronomie a assez de confiance dans les princ
nce, mais elles sont évidemment destinées à changer, à moins que l’on admette que la science ne doive plus faire de progrès, ce
ecoue non seulement le joug philosophique et théologique, mais elle n’ admet pas non plus d’autorité scientifique personnelle.
de raisonnement inductif et de raisonnement déductif. Ils ont encore admis deux méthodes scientifiques, la méthode inductive
osa des divinités attachées à chaque phénomène. Aujourd’hui le savant admet des forces ou des lois ; c’est toujours quelque c
seront interprétés pour s’y adapter. L’expérimentateur au contraire n’ admet jamais de point de départ immuable ; son principe
ueilleux et intolérant et n’accepte pas la contradiction, puisqu’il n’ admet pas que son point de départ puisse changer. Ce qu
e lui-même et de ses interprétations, mais il croit à la science ; il admet même dans les sciences expérimentales un critériu
vent ; il n’y a pas à raisonner, il faut s’y soumettre. Sans doute, j’ admets que les faits sont les seules réalités qui puisse
el, quel qu’il soit, étant donné, jamais un expérimentateur ne pourra admettre qu’il y ait une variation dans l’expression de ce
en ce qu’on les oppose toujours en disant : C’est un fait, il faut l’ admettre . La science rationnelle fondée, ainsi que nous l’
he dans les phénomènes est trouvée. Pour cela, elle supprime la cause admise pour voir si l’effet persiste, s’appuyant sur cet
our s’élever contre l’expérimentation chez les êtres vivants. Ils ont admis que la force vitale était en opposition avec les
qui serait nier simplement la science biologique ; ou bien ce serait admettre que la force vitale doit être étudiée par des pro
ns des corps bruts qui a porté les physiologistes, dits vitalistes, à admettre dans les premiers une force vitale qui serait en
aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts Il faut admettre comme un axiome expérimental que chez les êtres v
cience n’étant que le déterminé et le déterminable, on doit forcément admettre comme axiome que dans des conditions identiques,
s autres, en ce sens qu’elle nous est parfaitement inconnue. Que l’on admette ou non que cette force diffère essentiellement de
s dans la nature brute, et qui, par conséquent, leur sont spéciaux. J’ admets en effet que les manifestations vitales ne saurai
des résultats discordants ou même contradictoires, on ne devra jamais admettre des exceptions ni des contradictions réelles, ce
un autre tout différent. Que faire dans cette situation ? Faudra-t-il admettre que les faits sont indéterminables ? Évidemment n
ables ? Évidemment non, puisque cela ne se peut. Il faudra simplement admettre que les conditions de l’expérience qu’on croyait
s que notre imagination peut enfanter, nous sommes toujours obligés d’ admettre que tout cela se passera d’après les lois de la p
les faits qu’ils observent ; tandis que le physiologiste est porté à admettre une finalité harmonique et préétablie dans le cor
physiologique, il importe que nous développions notre pensée. Il est admis en général que la synthèse reconstitue ce que l’a
ommes avant de les avoir étudiées soigneusement sur les animaux. Je n’ admets pas qu’il soit moral d’essayer sur les malades da
forment la science médicale vraiment active. Dans la biologie on peut admettre des points de vue divers qui constituent, en quel
pensée, il en est seulement le substratum. On pourrait, si l’on veut, admettre la distinction de de Blainville, mais elle serait
essentielle, c’est-à-dire sans lésion ; ce qui est absurde, car c’est admettre un effet sans cause. On a donc compris qu’il fall
tes les altérations anatomiques sont toujours primitives, ce que je n’ admets pas, croyant, au contraire, que très souvent l’al
puisse devenir ensuite un germe morbide pour d’autres symptômes. Je n’ admettrai donc pas que les cellules ou les fibres des tissu
a base essentielle de la physiologie expérimentale. En effet, il faut admettre que, chez un animal, les phénomènes vitaux ne var
oncourent à l’expression de l’ensemble du phénomène ; et ensuite elle admet que ces corps ne se combinent point de manière à
ndes salivaires, on aurait obtenu un rapport plus approché, mais je n’ admets pas qu’on puisse calculer la quantité de salive s
oujours sujet à contestation. Mais, même par hypothèse, je ne saurais admettre que les faits puissent jamais être absolument ide
es sont sensibles, par exemple : 25 fois sur 100 ? Ou bien fallait-il admettre , d’après la théorie de ce qu’on appelle la loi de
rt, on aura toujours la guérison dans un cas déterminé. On ne saurait admettre , en effet, que les cas qui ont eu des terminaison
e sur un cas particulier, même de l’aveu des mathématiciens ; car ils admettent que, si la boule rouge est sortie cinquante fois
nomène se soit montré une seule fois avec une certaine apparence pour admettre que dans les mêmes conditions il doive se montrer
ale peut reposer sur l’indéterminé ; mais une science expérimentale n’ admet que des phénomènes déterminés ou déterminables. L
ussée plus loin, qui a pu expliquer les dissidences anatomiques. Je n’ admets donc pas qu’il puisse y avoir dans les sciences d
ulus savoir dans quel organe ce sucre alimentaire disparaissait, et j’ admis par hypothèse que le sucre que l’alimentation int
à cette époque et qui devait être naturellement mon point de départ, admettait que le sucre qui existe chez les animaux provient
’une manière absolue. Ici nous avions une théorie d’après laquelle on admettait que le règne végétal avait seul le pouvoir de cré
e règle indispensable de critique expérimentale (P. 237) de ne jamais admettre sans preuve l’existence d’une cause d’erreur dans
les qui précèdent ? Il doit en conclure que les idées et les théories admises , dans l’état actuel de la science biologique, ne
xactement déterminés. I. Le principe du déterminisme expérimental n’ admet pas des faits contradictoires Premier exemple
sir, comme le croit M. Longet, entre ces deux résultats ; il faut les admettre tous deux, mais seulement les expliquer et les dé
onne ne discute plus. M. Longet lui-même59 et tous les physiologistes admettent le fait de la sensibilité récurrente comme consta
ientifiquement le déterminé et l’indéterminé, mais qu’elle ne saurait admettre l’indéterminable, car ce ne serait rien autre cho
urait admettre l’indéterminable, car ce ne serait rien autre chose qu’ admettre le merveilleux, l’occulte ou le surnaturel, qui d
expérimentateur doit soumettre ses idées au critérium des faits, je n’ admets pas qu’il doive y soumettre sa raison ; car alors
le cœur du crapaud. Or, pour être logique, il fallait nécessairement admettre que les fibres musculaires du cœur du crapaud son
ur les unes n’agit pas sur les autres. Cela devenait impossible ; car admettre que des éléments organiques identiques quant à le
ntal se présente avec une apparence simple et logique pour que nous l’ admettions , mais nous devons encore douter et voir par une c
a nécessaire ou non, je répète qu’il faut, pour éviter tout embarras, admettre l’expérience comparative comme une véritable cons
dit-il, des expériences de Brodie et de Magendie est juste, mais je n’ admets pas la conclusion générale que vous en tirez. En
d pas toujours compte d’une manière rationnelle de ce qu’il fait et j’ admets qu’il en conclue que la science médicale est enco
rons. On doit scientifiquement adopter l’idée de Pinel sans cependant admettre cette expérience comparative à longue échéance qu
a médecine, repousse le déterminisme dans les phénomènes de la vie et admet facilement que les phénomènes des êtres vivants s
rien en fait de traitement ou de guérison de maladies ; elle croit et admet tout, pourvu que cela soit fondé sur l’observatio
médicale. Mais le médecin expérimentateur, tout en étant le premier à admettre et à comprendre l’importance scientifique et prat
e un remède dont on doute, c’est manquer à la moralité médicale. Je n’ admets pas ce raisonnement qui conduirait à chercher à s
déterminé retombant nécessairement dans le domaine scientifique. Je n’ admets donc pas la philosophie qui voudrait assigner des
30 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Grosclaude. »
une convention allégeante et salutaire que l’écrivain nous demande d’ admettre un instant. « Il n’y a rien… absolument rien… La
r des assemblages singuliers de mots et d’images… » Voilà ce que nous admettons implicitement lorsque nous lisons une page de Gro
nt : « Ce n’est pas sans une respectueuse émotion que nous avons été admis en présence de ce vieux lutteur… La glorieuse loc
arquez-le, est un puits de profondeur, puisqu’on y suppose couramment admise une pensée qui passe elle-même pour surprenante e
31 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
L’architecture nouvelle Je vois bien peu d’esprits prêts à admettre que ce que nous nommons communément beau, n’est q
, se réclamait d’une esthétique trop médiocre et trop restreinte pour admettre un poète aussi libre, aussi tumultueux, aussi exu
x arts, nous découvrons le même phénomène La peinture, par exemple, n’ admettait avant ce siècle qu’un nombre restreint de sujets,
beau s’élargit insensiblement, que le nombre des choses et des êtres admis par l’esthétique s’accroit de siècles en siècles,
otre sens esthétique en demeure faussé, à tel point qu’il nous paraît admis que la vie moderne ne peut engendrer que laideurs
32 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
ividuels. D’abord, la disposition qu’il faut donner à son esprit pour admettre les dogmes de certaines religions, est souvent, e
i ne lui permet plus de se relever par elle-même, la sensibilité fait admettre ce qui conduit à la destruction de la sensibilité
ents sont nécessairement lassés de ce qui est, et lorsqu’une fois ils admettent quelque chose de surnaturel, il n’y a plus de bor
qu’on en pourrait lire. J’ai donc dû, de toutes les manières, ne pas admettre la religion parmi les ressources qu’on trouve en
33 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
t renvoyé pour la signature réciproque si les corrections eussent été admises . Ce fut encore avec son approbation que le Saint-
tout neuf, et ne se croyait choisi que pour légaliser des conventions admises de part et d’autre. « Moi, je n’oserais pas, auj
tet, en affirmait autant, et protestait ne rien savoir, et ne pouvoir admettre ce que j’avançais sur la diversité de la rédactio
bé Bernier, et que je n’avais qu’un de ces deux partis à prendre : ou admettre cet article tel quel et signer le concordat, ou r
l le maintiendrait précisément tel qu’il l’avait proposé, et que je n’ admettrais aucune modification. Il reprit très vivement qu’i
re aussi que cet article, je le veux absolument tel quel, et que je n’ admets pas de changements.” Et là-dessus il nous tourna
ier consul déclarer qu’il restait inébranlable sur le point de ne pas admettre de changement dans l’article controversé, il étai
quences si fatales à la religion, et qu’il était résolu, lui aussi, à admettre l’article et à le signer tel quel. Spina ajoutait
de clarté possible, en restant dans la concision de l’histoire, qui n’ admet pas les développements d’une dissertation théolog
aires et des princes du sang. Enfin, quand vint leur tour, ils furent admis . La fonction consistait à entrer lentement un à u
t ; mais, qu’en respectant ses ordres, nous ne pouvions pas néanmoins admettre notre culpabilité pour le crime de rébellion et d
e aspect. « Il arriva donc qu’un de nous, perdant un peu l’équilibre, admit les formules proposées et même les copia avec ass
34 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
seulement les réminiscences ancestrales ; pourtant il est plausible d’ admettre que le calme des heures de repos goûtées par le g
à faire sortir de la conscience ou à en tenir éloignée28. » Ces faits admis , on voit immédiatement la conséquence que doivent
l faut qu’il se dépense pour se conserver. S’il en est ainsi, peut-on admettre avec Léon Dumont que l’accumulation de la force,
force relativement persistant ; c’est de la rente consolidée. Si nous admettons un bien-être distinct des plaisirs tranchés et ém
s un bien-être distinct des plaisirs tranchés et émotionnels, faut-il admettre aussi un état d’indifférence ? C’est là un problè
ement une lutte pour l’existence, sans rien de plus ? Darwin semble l’ admettre  ; car son principe est « le combat universel pour
mme moteur unique de la volonté est intimement liée à la doctrine qui admet que le plaisir a pour essence, ou tout au moins p
a conscience d’une faiblesse et d’une impuissance. Mais, si Descartes admet ainsi que le plaisir sensible côtoie la peine, il
héritage sur lequel on ne comptait pas. Pour toutes ces raisons, nous admettons qu’il existe des plaisirs de surcroît, qui tienne
croissement de plaisir, c’est qu’il y a excédent véritable, à moins d’ admettre que je ne sois forcé de faire croître aussi la pe
lui-même et a un prix intrinsèque dans la vie. Nous ne saurions donc admettre la doctrine de Leslie et de Delbœuf, qui placent
antérieur de la vie manifestée par le mouvement : il est plausible d’ admettre sous ce mouvement vital, avant la peine rudimenta
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
nt et à maintes et maintes reprises, comme la plupart des géologues l’ admettent aujourd’hui, il n’en est pas moins vrai que depui
s ! IV. De la pauvreté de nos collections paléontologiques. — Il est admis par chacun que nos collections paléontologiques s
s la plus grande erreur quand nous partons de ce principe, tacitement admis par presque tous, qu’un immense dépôt de sédiment
e soulèvement graduel du sol les fait lentement émerger. Il faut bien admettre que des masses sédimentaires, considérables en ét
et d’une certaine étendue soit aisément détruite ; mais j’ai moi-même admis que des formations puissantes, solides et d’une g
ans les schistes métamorphiques le noyau primitif du globe en fusion, admettront probablement que ces mêmes roches doivent avoir s
n, le revêtement primitif peut n’avoir pas été très épais128. Si l’on admet que des roches, telles que le gneiss, le micaschi
enses où ces rochers se montrent à nu et affleurent le sol, à moins d’ admettre qu’elles ont été postérieurement dénudées ? Or, d
nions ont un grand poids, je veux parler de Bronn et de Woodward, ont admis en règle générale que la durée moyenne de chaque
ment aucune différence avec leurs représentants vivants, ou à moins d’ admettre que la grande majorité des naturalistes ont tort,
a dû passer pour se former137 ; mais je ne trouve aucune difficulté à admettre qu’il pourrait devenir avantageux aux descendants
ure différente, et solidifiées depuis longtemps, est plus difficile à admettre , parce qu’elle exigerait un concours extraordinai
36 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
est fausse, la conséquence sera fausse aussi. Si les jurisconsultes n’ admettent pas le principe invoqué, si les témoins démentent
 ; 2º Celle qu’a excitée Norbanus est de ce genre-là. Ces deux points admis , l’innocence de Norbanus est incontestable, et so
ent on ne fait qu’aller de l’un à l’autre. On a une grande facilité à admettre l’évidence des choses qu’on croit ou qu’on aime :
loin qu’on aille dans la preuve, il faudra s’arrêter quelque part, et admettre comme évidente sans démonstration une dernière vé
utera point l’essence et l’origine, et, quoiqu’on pense là-dessus, on admettra les définitions vulgaires du bien et du mal. Il y
37 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
légère part faite par l’auteur à l’inspiration individuelle, on peut admettre qu’en poésie comme ailleurs l’individu compte pou
itives. Il est absorbé dans le groupe et annihilé par lui. « Que l’on admette un milieu social guerrier, Sparte par exemple, di
ces variations fortuites que la théorie de la sélection est forcée d’ admettre , un homme doué de sentiments délicats et pacifiqu
Beaucoup regardent l’art comme un divertissement et un passe-temps et admettent que de même que chacun a le droit de prendre son
imentale présente des degrés et des aspects infinis. Il faut tous les admettre Si chaque homme et, en tous cas, l’artiste qui pa
38 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
rent la famille chrétienne pendant près de soixante-dix ans. Il était admis que quelques-uns des disciples verraient le jour
prédiction du Christ un sens plus adouci 800. En même temps que Jésus admettait pleinement les croyances apocalyptiques, telles q
ptiques, telles qu’on les trouve dans les livres juifs apocryphes, il admettait le dogme qui en est le complément, ou plutôt la c
nde des ressuscites, on mangerait, on boirait, on se marierait. Jésus admet bien dans son royaume une pâque nouvelle, une tab
es anges, si développée dans le Livre d’Hénoch, était universellement admise dans le cercle de Jésus. Épître de Jude, 6 et sui
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
soi-même la mesure de la vérité, et par conséquent il entendait bien admettre l’existence des divers individus. Berkeley, qui n
e des divers individus. Berkeley, qui niait la réalité de la matière, admettait expressément l’existence des esprits. Fichte enfi
panthéisme, qui réduit tout à l’unité, se place le spiritualisme, qui admet les unités secondaires entre l’unité première et
it, de l’esprit avec Dieu. Le spiritualisme subsiste, pourvu que l’on admette ces deux vérités fondamentales : l’unité de centr
rsonnalité divine soit venue de l’école de Hegel ; cette école, qui n’ admet que le sujet, que la pensée, que l’idée, devait d
40 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
dans un certain nombre de romans et de tragédies du temps : Boileau n’ admet pas qu’on représente la cour et la ville sous le
’il se contente de nous contrecarrer, c’est lui qui se trompe. Nous n’ admettons pas que tant de sensibilités, d’intelligences et
ibilité au théâtre. Comme Molière et comme Racine, Boileau ne saurait admettre que la poésie n’ait pas pour objet de plaire. Il
débattre la question s’il y a des poèmes en prose, et semblant même l’ admettre , quand il appelle de ce nom les romans, Boileau,
tique de la comédie : Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N’ admet point en ses vers de tragiques douleurs. Entre l
églementation rigoureuse, et par là même arbitraire, de Boileau. Nous admettrons que, certaines formes littéraires étant liées à c
choses qu’à en fouiller la structure intime, il est naturel que nous admettions , dans la comédie par exemple, une variété d’émoti
ité où ils se renfermaient autrefois : nous ne serions pas éloignés d’ admettre que le changement et la contradiction sont marque
41 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
, par l’hérédité, enfin par l’éducation et le milieu, à moins qu’on n’ admette l’hypothèse scientifiquement étrange du libre arb
l’avenir et que l’avenir réalisera peut-être. Ainsi, ayant nous-même admis que l’émotion esthétique supérieure est une émoti
ins, et tout naturellement, à persister dans son état moral. Que l’on admette un milieu social guerrier, Sparte par exemple, et
ces variations fortuites que la théorie de la sélection est forcée d’ admettre , un homme doué de sentiments délicats et pacifiqu
réer l’œuvre, et qui peut en être déduite. » Personne, par exemple, n’ admet une si cette description description ne lui paraî
ron un médiocre poète, Léon X un bon dilettante. » Ces considérations admettent pourtant bien des exceptions. Napoléon Ier lisait
nouveau ; il montre seulement qu’il faut, sous une forme ou l’autre, admettre un tel principe. Et en effet, qu’il y ait initiat
s ouvriers ne croient guère à la vérité de l’Assommoir, tandis qu’ils admettent facilement le maçon ou le forgeron idéal des feui
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
e l’expérience externe qu’il s’agit ; de plus, beaucoup de kantiens n’ admettent l’extensivité que pour la vue et le toucher. Quan
un bain d’été, qui s’étend, à tout notre corps. Rien n’empêche donc d’ admettre une extensivité plus ou moins vague comme caractè
tre ordonnées dans l’espace l’une en dehors de l’autre. Or, Kant ne l’ admet que pour les sensations de la vue et du tact. Cet
l’intuition comme pour les catégories. Un psychologue français qui n’ admet point l’a priori des catégories et qui, par une i
int l’a priori des catégories et qui, par une inconséquence curieuse, admet celle de l’espace et du temps, ajustement objecté
orce à mettre les uns à droite, les autres à gauche. Mais, ceci étant admis (et il faut l’admettre par force), nous n’avons p
s à droite, les autres à gauche. Mais, ceci étant admis (et il faut l’ admettre par force), nous n’avons plus besoin du cadre à p
’extensivité est inhérente au sentiment de la vie corporelle. Si nous admettons une expérience primitive d’extensivité, il n’en r
nalistes, soit empiristes, — se sont donné carrière. Nous ne saurions admettre avec eux que la coexistence soit construite dans
s, n’est telle que par rapport à d’autres points donnés. Il faut donc admettre que c’est seulement l’ensemble des sensations qui
space est une représentation exclusivement visuelle. Nous ne saurions admettre cette affirmation absolue : on vient de voir que
43 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
été ; elle portait dans l’absurde même les règles du bon sens. Elle n’ admettait l’irrationnel, le miracle, que dans la mesure str
perdue. Certes, la critique elle-même veut que, dans certains cas, on admette une réponse subtile comme valable. Le vrai peut q
fendre la même thèse, dix, cent, mille réponses subtiles doivent être admises comme vraies à la fois, c’est la preuve que la th
rines catholiques les plus mitigées sur l’inspiration ne permettent d’ admettre dans le texte sacré aucune erreur caractérisée, a
es justifier, lui si exact en fait de citations, qu’il avait fini par admettre en principe que les deux Testaments, chacun de le
onalisme exagéré ; de l’autre, de m’avoir présenté comme nécessaire à admettre le summum de l’orthodoxie ; si bien qu’en même te
mple adhésion à une coterie. Ils en prennent et ils en laissent ; ils admettent tel dogme, repoussent tel autre, et s’indignent a
seraient fait scrupule de me laisser aucune illusion sur ce que doit admettre un catholique. Le catholicisme que j’ai appris n’
séquence, au moins provisoirement. Dieu me condamnera-t-il pour avoir admis simultanément ce que réclament simultanément mes
44 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
s. Le Figaro l’abandonne, et lui ne s’indigne pas ; il comprend : « J’ admets très bien, pour un journal, la nécessité de compt
ce qui apparaît à tes yeux naïfs la grande bataille de ton siècle, tu admets qu’on sacrifie la justice à un intérêt personnel
, abandonnant sans armes ses compagnons de combat. Ah ! bourgeois, tu admets bien des choses. Ici tu admets la lâcheté, tout s
mpagnons de combat. Ah ! bourgeois, tu admets bien des choses. Ici tu admets la lâcheté, tout simplement. Ailleurs, tu admets
n des choses. Ici tu admets la lâcheté, tout simplement. Ailleurs, tu admets et tu admires le « noble amour de la patrie ». Tu
Ailleurs, tu admets et tu admires le « noble amour de la patrie ». Tu admets aussi que notre honneur dépend d’autrui. Tu repro
45 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »
sur toutes les horreurs et les infamies de l’histoire. C’est enfin d’ admettre l’optimisme absolu d’une science absolue, car, un
in d’admettre l’optimisme absolu d’une science absolue, car, une fois admise , cette terrible notion d’absolu se répercute en m
religion qu’il fait, lui, avec sa propre philosophie ?… Pouvons-nous admettre autrement que comme une précaution, — que certes
l’hypocrisie de ce siècle, lequel a déplacé Tartuffe, — pouvons-nous admettre autrement que comme une précaution ce respect pou
46 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
Chacun de ces faits s’accorde parfaitement avec ma théorie ; car je n’ admets l’existence d’aucune loi fixe et nécessaire, obli
et Woodward, bien que fort opposés aux opinions que je soutiens ici, admettent néanmoins la généralité de cette loi, si remarqua
dans le monde entier. Je puis répéter ici ce que j’écrivais en 1845 : admettre que les espèces deviennent généralement rares ava
t s’étonner lorsqu’elles achèvent de disparaître, c’est comme si l’on admettait que la maladie chez l’individu soit l’avant-coure
rte qu’en ce qui concerne les époques les plus récentes, nous pouvons admettre que la production de formes nouvelles a causé l’e
nchés et moins éloignés l’un de l’autre qu’aujourd’hui. C’est un fait admis maintenant que, plus une forme est ancienne, et p
, avec les représentants plus récents des mêmes classes, il faut bien admettre que cette observation renferme une grande part de
ibles, toutes les formes organiques éteintes et vivantes. Quiconque n’ admet pas cette manière d’envisager la nature et l’éten
pour reconstituer une histoire complète du règne organique ne saurait admettre ma théorie ; car autrement on pourrait demander e
timent général et mal défini qui porte beaucoup de paléontologistes à admettre que l’organisation a progressé, du moins quant à
47 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
is exacte, de cette première expérience ; ou bien, au contraire, vous admettez dans la remémoration une tendance à achever l’act
p. Voilà donc un premier triage, une première sélection. Nous pouvons admettre cette loi de Bain et de James Ward : « Un mouveme
sse par tel plaisir ou telle peine. IV Il faut, en définitive, admettre sous le désir intentionnel et conscient de son ob
entir et penser pour agir. » Il n’y a d’autre moyen d’en sortir que d’ admettre , dans l’être primordial, une unité immédiate de l
réagissent ; il faut donc toujours, sous une forme ou sous une autre, admettre quelque part une activité. Il y a là un élément u
48 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ques-unes, nommées axiomes, d’où dépendent toutes les autres et qu’on admet sans les démontrer. III. Deux sortes de preuves p
près le grand nombre des lois constatées en nous et autour de nous, l’ admettre pour notre petit univers, ou tout au moins nous e
ou notre défaite par la conformité ou la divergence de la supposition admise et des faits ultérieurs. C’est ainsi que nous che
forces ne pourrait le produire, c’est-à-dire que le double antécédent admis est non seulement possible, mais le seul possible
ar elles-mêmes ; du moins il semble au lecteur attentif que, pour les admettre , il n’a pas besoin de preuve : il lui suffit de l
est sous-entendu dans une foule de propositions ; c’est parce qu’on l’ admet implicitement qu’on les admet explicitement. Par
e de propositions ; c’est parce qu’on l’admet implicitement qu’on les admet explicitement. Par exemple, quelqu’un vous dit :
ins et subtils analystes grecs ont défini la ligne droite ; Euclide n’ admet pas au début qu’elle soit la plus courte ; il le
a prolonge, elle coïncidera avec le prolongement de la première. Car, admettons qu’en un point quelconque elle cesse de coïncider
on vient de voir que ce scandale peut disparaître, et que les axiomes admis sont des théorèmes capables de preuve. Selon d’Al
e tout de suite on découvre dans la notion d’un cercle carré. Cela admis , reprenons notre construction. Nous supposons que
sur une base, je les suis indéfiniment par l’imagination sans pouvoir admettre qu’en un point quelconque du trajet elles se rapp
. Pendant toute l’antiquité et tout le moyen âge, les philosophes ont admis des tendances au repos ou au mouvement, diverse ?
seconde, c’est-à-dire dans le même laps de temps, la droite AB. Nous admettons ainsi pour A deux mouvements simultanés et différ
tion. — De nos deux hypothèses, que suit-il ? Par la première, il est admis que la ligne AB, remontant en A′B′, devient A′B′
insi au bout d’une seconde B se trouve en B′. Par la deuxième, il est admis que le mobile situé en A se transporte de A en B,
esprit n’a pas constaté leur liaison, il l’a fabriquée. Il faut donc admettre que ces propositions nous révèlent une fatalité d
nstante, c’est-à-dire une association de fait. Avec Stuart Mill, nous admettons que, à l’origine et dans beaucoup d’esprits, elle
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
e chances de devenir cette sorte d’expérience héréditaire et innée qu’ admet Spencer. Passons au troisième mode d’évolution cé
t cette dernière explication que, pour sa part, W. James adopte. Il n’ admet la valeur de l’explication empiriste que pour les
ps, relations qui se reflètent évidemment dans notre esprit ; il ne l’ admet pas pour les relations de causalité, de ressembla
nous nous mouvons dans un seul sens à la fois et que notre cerveau n’ admet ni impressions contradictoires ni réactions contr
s sont, ils le sont en eux-mêmes et radicalement. Si, par exemple, on admet que tout se réduit à de la matière (pure hypothès
nt présentés ensemble et comme la main dans la main. Si d’ailleurs on admet , avec Spencer, que l’identité avec soi est une lo
est une loi de tout ce qui fait partie de l’univers, pourquoi ne pas admettre qu’elle est, par cela même, une loi essentielle d
de l’identité avec soi, tout comme ce qu’il reflète. Nous ne saurions admettre que l’acte de conscience soit déshérité au point
du néant absolu, nous considérons la réalité, il est contradictoire d’ admettre des principes identiques produisant en un même in
nt des conséquences opposées, mais il ne semble plus contradictoire d’ admettre que des principes identiques, en deux instants di
ieur par lequel il est sensation et appétition. Nous ne saurions donc admettre que le principe des causes finales et idéales soi
50 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 188-189
Eloge de Descartes, envoyé trop tard à l’Académie Francoise pour être admis au concours. Il l’emporte sur celui de Sully. Qui
l'expression qui les anime & à la netteté qui les rend sensibles, admettra sans peine Madame de Saint-Chamond parmi les la F
51 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
e. La croyance en Dieu n’a donc rien ni à gagner ni à perdre, si l’on admet la présente théorie. Il en est de même pour l’imm
les idéalistes nous abandonnent et la difficulté grandit. On pouvait admettre à la rigueur que le monde extérieur est une colle
t-il ? Des perles éparses et non plus un collier. Notre auteur semble admettre que le lien, « l’union organique », qui existe en
e métaphysique ne fait que la redoubler ? « M. Mill, outre les faits, admet l’ordre entre les esprits. De plus, il accorde au
52 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
ous étions seuls au monde. Nous sommes très religieux ; jamais nous n’ admettrons qu’il n’y ait pas une loi de l’honnêteté, que la
que la destinée de l’homme soit sans rapport avec l’idéal. Mais nous admettons parfaitement que chacun se taille à sa guise son
taille à sa guise son roman de l’infini. Nous allons plus loin ; nous admettons , pour ceux qui croient bien à tort qu’eux seuls o
53 (1867) Le cerveau et la pensée « Avant-propos »
rigoureuses entre l’intelligence et le cerveau. Mais enfin, tout cela admis , n’y a-t-il pas lieu de se demander si, en fait e
ent toujours s’achopper à des exceptions inexplicables. Fort bien ; j’ admets cette conclusion qui me paraît en effet le résult
hésite pas cependant à écrire : « Nous ne devons pas considérer comme admis que chaque amélioration des facultés de l’âme dép
54 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
; au point de vue particulier des sciences de la nature on ne saurait admettre , avec M. Bernheim, qu’une idée « actionne le cerv
ne différent pas en structure des autres artères ; nous pouvons donc admettre que l’activité spéciale d’une partie quelconque d
ts qui augmentent d’un côté ce qui a diminué de l’autre. On peut donc admettre la loi proposée par Wundt : « Quand une partie co
ertions dogmatiques semblent d’autant plus exagérées qu’elles ne sont admises ni par l’école de Nancy, ni par M. Delbœuf, ni pa
é, pour le sujet, est l’idéal de la distraction178 ». Nous ne pouvons admettre cette similitude. Les vraies distractions sont ce
on une possibilité purement abstraite. » Toutefois, nous ne saurions admettre entièrement l’explication que M. Pierre Janet don
ons donc, en définitive, outre la sensation musculaire du bras tendu, admise par M. Pierre Janet, une direction simultanée de
er de nouveaux détails dans la représentation totale183. On peut donc admettre que les images hypnotiques, même quand elles sont
al exerce par ses conditions physiques sur le physique ? Il faut bien admettre une contagion des ondulations cérébrales, corresp
ence, qui est le siège même du sommeil hypnotique. En un mot, on peut admettre une certaine tension cérébrale, nerveuse et muscu
ents du moi. Nous trouvons en effet, de nos jours, à côté de ceux qui admettent l’inconscience absolue, d’autres psychologues por
qui admettent l’inconscience absolue, d’autres psychologues portés à admettre dans un même individu trop de consciences et de p
ne réaction exagérée contre l’ancienne doctrine de l’unité du moi. On admet volontiers aujourd’hui, comme éléments primitifs
e la conscience, la psychologie nouvelle doit, dans une foule de cas, admettre une simple alternance d’états de conscience. Nous
55 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
petit Coq de Bruyère (Tetrao Tetrix) couleur de tourbe, il faut bien admettre que ces nuances particulières sont utiles à ces e
inutiles ? Une telle anomalie apparente s’explique aisément, si l’on admet que des croisements accidentels entre individus d
bien rarement être transporté sur un autre. On pourrait tout au plus admettre ce transport entre les fleurs du même arbre, qui
la sélection naturelle agisse toujours avec une extrême lenteur, je l’ admets pleinement. Son action dépend des places vacantes
isantes pour annuler l’action sélective ? Je n’en crois rien ; mais j’ admets que la sélection naturelle n’agit que très lentem
formes étant continuellement en voie de se produire, à moins qu’on n’ admette que le nombre des espèces peut s’accroître indéfi
espèces domestiques. Nous y trouverons quelque chose d’analogue. L’on admettra qu’une accumulation faite au hasard pendant quelq
nécessairement à élever l’organisation74. Car tous les physiologistes admettent que la localisation des organes, leur permettant
les pas partout supplanté et exterminé les inférieures ? Lamarck, qui admettait chez tous les êtres organisés une tendance nature
ai à peine besoin de dire ici que la science, dans son état actuel, n’ admet pas en général que des êtres vivants s’élaborent
uirait pas à prendre la place de la seconde et à l’exterminer. Il est admis en physiologie que le cerveau, pour acquérir une
ance de la loi de divergence des caractères, dont il paraît cependant admettre l’existence ; mais il croit que la convergence de
utes les combinaisons possibles de chaleur, d’humidité, etc. ; mais j’ admets pleinement que les relations réciproques des être
isitées par nos Abeilles. » Trad. 68. Cependant il est généralement admis aujourd’hui en physiologie végétale que l’individ
un lien nécessaire avec les théories de M. Darwin, qui, on le voit, n’ admet pas que les générations spontanées soient un fait
56 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
a au moins trois sensations élémentaires de couleur. — Il suffit d’en admettre trois. — Théorie de Young et d’Helmholtz. — Confi
t, en étudiant la composition du spectre, on trouve qu’il suffit d’en admettre trois, l’une analogue à celle du rouge, l’autre a
t chacune un temps si prodigieusement court. Tout ce que nous pouvons admettre avec assurance, c’est que la sensation élémentair
des substances liquéfiées qui agissent sur les nerfs gustatifs ; nous admettons qu’il est chimique, mais à cela se réduit notre c
se aux centres nerveux ; or, conformément à tous les faits connus, on admet que deux sensations différentes indiquent deux ét
isection, nulle observation micrographique n’a confirmée. Il suffit d’ admettre que le même nerf ou le même groupe de nerfs est c
a vitesse, la grandeur et l’ordre de leurs éléments ; et nous pouvons admettre que, selon l’ordre de leurs éléments, ils éveille
s élémentaires. Dans l’hypothèse anatomique ou physiologique, le fait admis est incertain ; car il n’est pas certain qu’il y
ait trois genres d’actions. Dans l’explication psychologique, le fait admis est positif ; car il est certain que les trois se
hénomènes intellectuels, par le Dr Onimus. — Plusieurs physiologistes admettent que ce déplacement des molécules nerveuses peut ê
57 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
gréable, sérieux et familier, auquel une dizaine d’auditeurs seraient admis , et M. Zeller, avec son bon et droit esprit, a ré
de repère. Ces époques, telles que la critique incomplète d’alors les admettait ou les suggérait, seront pour l’histoire ancienne
ns avoir eu aucune peine pour cela, sans avoir jamais, à aucun temps, admis ni connu le doute. Je conçois au Moyen-Age de gra
Moïse, s’élevaient déjà autour de lui ; il n’en tenait compte ; il n’ admettait un moment la discussion que pour la fermer presqu
nous reviendrons ensuite à la véritable histoire, à celle que Bossuet admettait sans doute, et qu’il traitait, quand il le voulai
58 (1914) Enquête : L’Académie française (Les Marges)
ière, comme en notre temps. 2º L’Académie a eu tort, sans doute, de n’ admettre dans son sein ni Balzac, ni Flaubert, ni Baudelai
rit profondément anti-académique que l’Académie française ne pourrait admettre sans se placer en contradiction entière avec elle
aussi une tendance fâcheuse à nommer des hommes influents. Peut-être admettrait -elle un Flaubert, mais il est à peu près sûr qu’e
y, ni Verlaine, pas plus aujourd’hui qu’hier n’auraient chance d’être admis par la douairière qui ne peut vraiment goûter l’i
« Il y a un esprit artiste, un esprit libre que l’Académie ne saurait admettre sans se placer en contradiction avec elle-même »
59 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
lement inadmissible quand il s’agit des faits sociaux, est couramment admis des autres règnes de la nature. Toutes les fois q
de ceux qui se passent dans les consciences solitaires, il faut bien admettre que ces faits spécifiques résident dans la sociét
s contestations sont très souvent venues de ce que l’on se refusait à admettre , ou de ce que l’on n’admettait pas sans réserves,
ent venues de ce que l’on se refusait à admettre, ou de ce que l’on n’ admettait pas sans réserves, notre principe fondamental : l
 ; et c’est le but principal de nos efforts. 3. On voit que, pour admettre cette proposition, il n’est pas nécessaire de sou
60 (1891) [Textes sur l’école romane] (Le Figaro)
z-vous à mes préfaces, manifestes et interviews. » Quant à ceux que j’ admets dès aujourd’hui dans mon escorte, ils sont trois
 D’autres se joindront à nous s’ils veulent, mais je ne saurai jamais admettre aucun de ces impuissants symbolistes qui m’ont dé
61 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
es que la mémoire, dépendent des actions matérielles ; fait qui a été admis , quoique à regret, par les partisans d’un princip
On peut se poser encore un autre problème, dit M. Bain. Nous venons d’ admettre que les forces mentales sont convertibles avec le
ales sont convertibles avec les forces physiques, mais ne peut-on pas admettre aussi que les forces mentales sont convertibles e
62 (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402
rue d’Ulm, à ne plus considérer le romantisme comme un bloc, mais à y admettre , à la suite des critiques écrivains, quatre bans,
les Mémoires du temps à l’histoire sociale et politique. Je veux bien admettre que l’acteur d’une période ne peut la décrire com
rent les prémisses de tirer la conclusion. En tout cas, on a toujours admis volontiers le rôle de ceux qui sont venus dire :
rand public, Mallarmé et Verlaine, et que Villiers de l’Isle-Adam, qu’ admettaient ou plutôt qu’admiraient tous les novateurs. Lafor
temps. Ce malheureux temps est bien loin d’être normal ; et, si l’on admet que c’est une des gloires du Moyen Âge, que dans
on a vu disparaître l’épitre, le conte, la satire ; M. de Banville n’ admet plus, en somme, qu’une ode multiforme ; Baudelair
Banville n’admet plus, en somme, qu’une ode multiforme ; Baudelaire n’ admet plus que la notation brève de multiples sensation
re de poèmes écrits dans les mêmes tonalités. J’inclinerais à ne plus admettre qu’un poème évoluant sur lui-même, présentant tou
ntiel, être ramenés à un petit nombre de faits généraux, et que, ceci admis , l’œuvre littéraire à faire consiste à grouper le
ez l’être ou les êtres avec lequel il est en contraste. Il faut donc admettre que ces quelques phénomènes généraux contiennent
oli. Et d’abord pourquoi une restitution du xve  siècle ? car il faut admettre que les jeunes écrivains utilisent un temps écoul
concentré en ses parcelles purement poétiques, est difficile à faire admettre  ; or, le vers ne peut avoir lieu que pour dire un
ationale), toutes les utilisations de la poésie et des versifications admises ou créées par Victor Hugo. Il y a de tout dans ce
ncipaux de la littérature du commencement de ce siècle, se refusant à admettre les méthodes de pensée et d’écriture et l’apparen
note particulière de la cérébralité de M. de Banville, qu’il me faut admettre que si, dans la Forêt mouillée, on trouve des res
rait d’abord ranger Flaubert parmi les poètes animateurs de symboles, admettre que M. de Goncourt, dilettante, s’est surtout pré
nsfiguration des Frères Zemganno ne sont pas du naturalisme ; il faut admettre que chez M. Daudet une préoccupation de faire un
tes de Jules Laforgue, volume durement accueilli alors par ceux qui n’ admettent pas encore son auteur et bonne partie de ceux qui
Dieu cet état de croyance à des entités philosophiques. Verlaine, qui admet la sanction, une main tantôt lourde tantôt caress
tif et veut dire ici didactique et enseignant, car il est difficile d’ admettre que l’auteur d’Eurêka ne fût sensible à l’attrait
de découvertes qui se sont ensevelies, de même qu’il est impossible d’ admettre que Baudelaire, après les poèmes en prose, n’eût
rs la littérature du vers, au moins en mon avis spécial. Il faut bien admettre que, ainsi des mœurs et des modes, les formes poé
truits sur les seules bases esthétiques et scientifiques que le poète admet . M. Paul Bourget réunit en deux massifs volumes d
et émanée d’un Dieu. C’est la foi, la foi philosophique que Villiers admet comme constat de la vie, avec ses troubles et ses
i bruit. On préféra croire que d’aller voir et l’on fut d’accord pour admettre , sans examen, que les parodies de Floupette étaie
itement risibles ceux qui déclarent ne rien voir en cette œuvre, nous admettons qu’à certains égards Rimbaud est un auteur diffic
êcher de les publier là, pour la première fois. Il serait difficile d’ admettre que c’est par une humilité toute chrétienne que R
er au passé, ses désirs d’Antée se bornent à la Grèce. Sans doute, il admettrait la définition de Michelet : « la Grèce est une ét
te de Lisle, moins celle qu’ils portaient à Théodore de Banville. Ils admettent Hugo comme un très grand poète, mais non point co
oyens de structure), ils négligeaient de placer exactement la césure, admettaient le hiatus, abolissaient les rimes pour l’œil, la
’est eux les poètes d’une génération qui, par un singulier contraste, admet toute leur beauté verbale, et rejette leurs idées
avait pris en tant que prosateur un superbe développement. L’Académie admit Leconte de Lisle pour siéger où avait été Hugo ma
tes utopies d’organisation, éparses dans les livres^ théoriques, nous admettons qu’un penseur puisse donner, sans transition obli
rait celle de M. de Gourmont dans sa préface du livre des Masques : «  Admettons que le symbolisme c’est même excessive, même inte
oulions de ces jeunes gens contiennent encore de trop facile, on peut admettre que les vers de M. Viollis ou de M. Laforgue, aux
et de rythmique traditionnelle. Maintenant que la liberté du vers est admise , que la recherche des analogies, l’imprévu de la
droit à la vie vraie sans rhétorique qu’il réclamait sont en principe admis , le symbolisme se développera encore, fera éclate
son exécution livresque. L’idéal qui sortit des efforts de Zola et qu’ admettait la moyenne des écrivains tenait davantage de Maup
térèrent pas la vision de ceux qui avaient à les étudier, car il faut admettre chez les aînés ces robustes attachements à d’anci
ion des générations glorieuses n’est pas assez scientifique pour être admis en matière de critique littéraire. En transposant
rain informé et d’un intéressé : M. Catulle Mendès, dont nous pouvons admettre comme source historique la Légende du Parnasse co
selon lui, ce kohinnor d’après les Parnassiens. Il faut, d’ailleurs, admettre que le Parnasse est, sur ce point, peu cohérent d
ans la Légende du Parnasse contemporain, Verlaine et Mallarmé ne sont admis que très sur la lisière. M. Catulle Mendès, en re
re, en 1884, qu’il conçoit seulement la technique de Mallarmé, sans l’ admettre , et dit, à propos de Verlaine, que les Fêtes Gala
e, son rayonnement, ses adeptes. Dans le premier Parnasse, les aînés admis sont Gautier, Banville, Leconte de Lisle, Vacquer
ully Prudhomme soit absolument qualifié pour cela, et nous ne pouvons admettre cette extension de son livre, que par suite de l’
ffacer de la versification ce qu’elle avait de mnémotechnique. Nous n’ admettons même pas qu’il y ait versification, mais seulemen
et qui fut académisée en eux, avant, bien que M. Leconte de Lisle fût admis dans la Compagnie. M. de Heredia se détache du de
conçu l’espérance ni le désir ni d’être couronné par elle, ni d’être admis à en faire partie. Pour n’engager personne, je sp
u romantisme : on ne pourrait, d’ailleurs, rien lui reprocher si l’on admettait les théories du romantisme dont il est la sénile
icle ; ce serait peine perdue : l’admiration des poètes, soit qu’elle admette l’œuvre en son ensemble, soit qu’elle choisisse,
n, mieux vaut prêter aux gens les motifs les plus nobles possible, et admettre , presque contre l’évidence, que M. Doumic n’a ins
x et lui, Verlaine, tout l’intervalle de sa supériorité. Nous pouvons admettre le point de vue prudent et même réactionnaire de
bonne foi n’est pas suffisamment aidée de clairvoyance, nous pouvons admettre l’erreur qui est humaine, même quand elle prend u
retentissante, ne dise que des pauvretés. Ce que nous ne pouvons pas admettre , c’est ce ton d’insulte envers un poète qui n’est
e lâche attaque à un mort dans son talent et dans son caractère. On n’ admettrait pas qu’un homme quelconque qui n’a point fait de
onnel, fruit de tant de tâtonnements ; en parlant de tâtonnements, il admet donc l’empirisme des méthodes qui le créèrent. 1
63 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
dans la tête le désordre le plus complet. Shakespeare, dans Macbeth, admet du fatalisme ce qu’il en faut pour faire pardonne
le, les fautes réelles qu’il a commises, et les beautés hardies que n’ admettent pas les sévères règles de la tragédie en France.
nstances vulgaires placées avec art, et qu’à tort nous n’oserions pas admettre sur notre théâtre. Shakespeare a fait, dans ses t
e la nature lui ait donné la mort. Le théâtre de la France république admettra-t -il maintenant, comme le théâtre anglais, les héro
64 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
l’avait en vain évoqué. Quand une fois la puissance de la parole est admise dans les intérêts politiques, elle devient de la
française. Il n’existe pas un auteur de quelque talent qui n’ait fait admettre une tournure ou une expression nouvelle ; et le t
i une tournure heureuse qui dût produire une égale impression. Un mot admis pour la première fois dans le style soutenu, s’il
ication dans les plus petits détails du style. Enfin il ne faut point admettre un mot nouveau, à moins qu’il ne soit harmonieux.
65 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
i particulier, voilà l’écueil du réalisme, parce que personne ne veut admettre dans son aspect spécial ce qui était perdu dans l
ils repoussent tout ; il n’y a que les soldats qu’ils veuillent bien admettre , mais toujours à condition de leur donner de la t
très beaux aussi. Balzac a fait un livre curieux sur la démarche, on admettra bien que Balzac, comme sentiment, comme observati
t ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais. Ce critérium admis , l’école romantique est jugée. Si je prends à par
e manière, mais tout autant que ceux qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le
quait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admett
est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tou
l’extraordinaire, parce que tous deux sont vrais ; mais ce que nous n’ admettons pas, et ce qui a tué le romantisme, c’est la mani
e de héros » et qu’« une croupe vaut un torse », je me crois obligé d’ admettre que la croupe de M. Vacquerie vaut le torse de M.
moquez-vous-en, je le permets ; ne l’écoutez pas, j’y consens ; mais admettez que tout le monde peut ne pas être de votre avis,
en une mélodie. Dans le cas où, après audition, on se verrait forcé d’ admettre la chose comme possible, on se fait fort d’obteni
s nouvelles formes soit dans les arts, soit dans l’industrie, ne sont admises de prime abord que par les gens très érudits ou p
mais on n’est pas écouté. À peine cinquante personnes, je ne dis pas admettront , mais seulement se rendront compte de ce Journal.
e et la médiocrité soient ces teintes neutres, je ne le nierai pas, j’ admettrai leur nécessité à ce prix, mais pas plus qu’on ne
en France, mais qu’on me le pardonne et puisque Réalisme a bien voulu admettre un Allemand à sa collaboration, qu’il permette à
e le monde. — C’est une grande conquête du bon sens que d’avoir enfin admis le peuple à être peint comme l’aristocratie, d’y
ir enfin admis le peuple à être peint comme l’aristocratie, d’y avoir admis tout le monde. — Toutefois si l’on veut émouvoir
t ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais. Ce critérium admis , l’école romantique est jugée. Si je prends à par
e manière, mais tout autant que ceux qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le
quait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admett
est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tou
l’extraordinaire, parce que tous deux sont vrais : mais ce que nous n’ admettons pas, et ce qui a tué le romantisme, c’est la mani
e de héros » et « qu’une croupe vaut un torse », je me crois obligé d’ admettre que la croupe de M. Vacquerie vaut le torse de M.
Moquez-vous-en, je le permets ; ne l’écoutez pas, j’y consens ; mais admettez que tout le monde peut ne pas être de votre avis,
soin d’être coupé en douze syllabes ; mais la nécessité du vers n’est admise que pour ces choses qui en prose, je le répète, s
n cours, la petite note manuscrite ci-jointe : « Les dames ne seront admises qu’après l’exposé de la théorie générale de la gé
à aller entendre M. Serres avant la fin de l’exposé ; elle ne seront admises chez M. Serres que quand le professeur en sera ar
66 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
énéneux très-divers, nous conserverons le nom de curare, généralement admis en Europe, pour désigner un poison américain qui
re le suc et prépare le poison. D’après ce qu’il a vu, M. de Humboldt admet que la composition du curare est exclusivement vé
ur les végétaux que pour les animaux ; cela est inexact. D’autres ont admis , sur la foi des récits, que les exhalaisons de cu
épouiller les faits de toutes les interprétations mystérieuses pour n’ admettre que ce que l’expérience nous prouvera directement
edit point les observations et les données de l’art, et je ne saurais admettre l’opinion de ceux qui croient que le positivisme
contre l’emploi de l’expérimentation chez les êtres vivants. Ils ont admis que la force vitale était en opposition avec les
ement et simplement la physiologie expérimentale, ou bien il faudrait admettre que la force vitale doit être étudiée suivant une
its qu’ils observent et que le physiologiste au contraire est porté à admettre une finalité harmonique et préétablie dans le cor
s que notre imagination peut enfanter, nous sommes toujours obligés d’ admettre que tout cela se passera d’après les lois de la p
rience une autorité impersonnelle qui domine toute la science. Elle n’ admet pas d’autorité personnelle ; elle repousse d’une
ronnent. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est admise comme but unique de la méthode expérimentale, il
déterminé retombant nécessairement dans le domaine scientifique. Je n’ admets donc pas la philosophie qui voudrait assigner des
ent à ce dernier organe, on a cru devoir faire des réserves et ne pas admettre que l’expression métaphysique des facultés intell
us et distincte de cette fonction physiologique du cerveau, Descartes admet l’âme, qui donne à l’homme la faculté de penser ;
, à des phénomènes de mécanique, de physique et de chimie ; mais on n’ admet pas que la pensée, l’intelligence, la volonté se
e. Je repousse, tant qu’à moi, cette dernière opinion, parce que je n’ admets pas que la vérité scientifique puisse ainsi se fr
le ? Cependant nous sommes certains que ces altérations existent, car admettre le contraire serait admettre un effet sans cause.
rtains que ces altérations existent, car admettre le contraire serait admettre un effet sans cause. Quand le poison a cessé d’ag
bat la solution par des arguments de tendance. Les uns ne veulent pas admettre que le cerveau soit l’organe de l’intelligence, p
lles de Descartes. Comme lui, il sépare l’âme du corps, et, quoiqu’il admette entre eux une concordance préétablie par Dieu, il
ions de principes intelligents, d’esprits recteurs ou d’archées. Il n’ admet qu’une seule âme, l’âme immortelle, chargée en mê
que le principe de la vie soit distinct de l’âme ; mais avec lui ils admettent une force vitale, un principe vital recteur dont
il considère que la vie est une lutte entre des actions opposées ; il admet que les propriétés vitales conservent le corps vi
reconnaissaient des forces et des puissances vitales. Kepler lui-même admettait un esprit recteur sidéral par l’influence duquel
naisons elles-mêmes. En résumé, l’opposition, l’antagonisme, la lutte admise entre les phénomènes vitaux et les phénomènes phy
oumis à aucune loi précise, à aucune condition fixe et déterminée, et admettre que ces phénomènes ainsi définis constituent une
ne et appréciant la perpétuelle mutation de l’organisme, ont refusé d’ admettre que ce mouvement de rénovation moléculaire fût pr
67 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
de l’époque, des mœurs qui l’ont formé, et qu’ainsi, cette assertion admise , on peut remonter de l’œuvre à l’auteur et de cel
e de la littérature anglaise, Essai sur La Fontaine), M. Taine paraît admettre une certaine influence directe des lieux sur les
ces variations fortuites que la théorie de la sélection est forcée d’ admettre , un enfant doué de sentiments pacifiques et délic
Pratique de l’analyse sociologique ; faits particuliers. — Étant donc admis qu’un artiste ne dépend pas essentiellement de so
ce qu’une autre aura jugé faux. Il est juste en effet que personne n’ admet le réalisme de la description d’un objet imaginai
s ouvriers ne croient guère à la vérité de l’Assommoir, tandis qu’ils admettent facilement le maçon ou le forgeron idéal des roma
e expriment ceux de l’organisation mentale de l’autre. A moins donc d’ admettre qu’une même particularité esthétique correspond à
ce. Mais rien de moins juste que cette conclusion ; elle conduirait à admettre que l’on choisit, en général, plus librement, par
aussi contraire ne peuvent représenter le même milieu ; il faut donc admettre qu’ils représentent des milieux divers comme eux-
68 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
ualiste que son maître en ce qui concerne l’âme pensante, puisqu’il n’ admet pas qu’elle ait besoin d’organes pour agir, Arist
de mouvements au sein de la substance universelle. Pour Leibniz, qui admet la distinction et l’activité propre des substance
la vie physique. Au siècle dernier, l’école de la sensation, qu’elle admette ou non la spiritualité de l’âme, tend, en vertu d
ble, que Maine de Biran avait reléguées dans la vie animale, Jouffroy admet avec Platon, Aristote, Descartes, Maine de Biran,
t pour les mêmes phénomènes et les mêmes actes chez l’homme ? Comment admettre que le cerveau est l’organe de la perception et d
« A ce point de vue, qui est le seul vrai, les volitions, ainsi que l’ admettent plusieurs physiologistes modernes, peuvent et doi
isme censé ne conteste point. Ce n’est pas tout. On peut certainement admettre le parallélisme entre les deux ordres de faits cé
ois que tous les grands penseurs qui ont étudié ce sujet sont prêts à admettre l’hypothèse suivante : que tout acte de conscienc
ns et des idées qui s’anastomosent, on est tenté de se demander s’ils admettent réellement la distinction des deux ordres de fait
69 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
décomposables pour les composer entre eux. Or, par cela même que l’on admet la possibilité de diviser l’unité en autant de pa
lique une multiplicité de parties, perçues simultanément. Or, si l’on admet cette conception du nombre, on verra que toutes c
ité en propriété fondamentale des corps, connue de la même manière et admise au même titre que la pesanteur ou la résistance p
ans le domaine de la conscience pure. De toute manière, on ne saurait admettre définitivement deux formes de l’homogène, temps e
à un son ou à un mouvement unique, demeurera inefficace. Il faut donc admettre que les sons se composaient entre eux, et agissai
t-ce donc que les oscillations du pendule mesurent ? À la rigueur, on admettra que la durée interne, perçue par la conscience, s
ns entre elles, et ainsi de suite indéfiniment. Force est donc bien d’ admettre qu’il y a ici une synthèse pour ainsi dire qualit
nt ainsi espace et mouvement. — Nous ne croyons donc pas nécessaire d’ admettre , même après la fine et profonde analyse d’un pens
multanées d’Achille et de la tortue à un moment donné, ou lorsqu’elle admet a priori la rencontre des deux mobiles en un poin
ait là, disions-nous, une multiplicité qualitative. Bref, il faudrait admettre deux espèces de multiplicité, deux sens possibles
70 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Observations sur l’orthographe française, par M. Ambroise »
a, ne passa point tout d’une voix de son vivant : elle n’était point admise encore dans la quatrième édition du Dictionnaire
ion, publiée de nos jours, en 1835, que l’innovation importante, déjà admise par la généralité des auteurs modernes, trouva gr
lus compromis d’avance. Émotionner est assurément un vilain mot. Ne l’ admettons pas dans le Dictionnaire, dira-t-on ; ne lui donn
verbe baser, et que quelques-uns ne semblaient pas trop éloignés de l’ admettre , il coupa court à la discussion en disant : « S’i
i se présentait marqué d’un astérisque, Absolutisme, a été débattu et admis . Radicalisme le sera aussi. L’Académie est dans l
71 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
e ce mot, la philosophie ne peut avoir pour antagonistes que ceux qui admettent ou des contradictions dans les idées ou des cause
quelles il faut croire sans les approfondir, des principes qu’il faut admettre en se gardant de les analyser, enfin une sorte d’
que exemple : un à un, tout diffère dans l’ordre moral ; mais si vous admettez cent mille chances, si vous calculez d’après cent
torité rend la persuasion superflue ; mais ces moyens ne peuvent être admis lorsqu’on discute les intérêts des hommes. La for
’établissent dans la même tête, et y existent simultanément. L’esprit admet une à une chaque proposition, sans avoir essayé d
72 (1887) Discours et conférences « Préface »
eil rapprochement, fortuit à certains égards. L’indulgence du lecteur admettra facilement que de brèves allocutions, parties du
ent qu’à lui-même, car c’est un être libre, c’est un être moral. On n’ admet plus qu’il soit permis de persécuter les gens pou
73 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
ipe de raison explicative. — Inclination naturelle que nous avons à l’ admettre . — Emploi qu’en font les savants pour induire. — 
re le suivant, et ainsi de suite jusqu’à l’état actuel. Ainsi Laplace admet que notre système était d’abord une immense nébul
traits principaux de l’intermédiaire qui nous échappe encore. — Nous admettons que, si deux masses s’attirent, c’est en vertu d’
de deux masses par la poussée continue d’un éther environnant. — Nous admettons que, si l’oxygène présente tels ou tels caractère
distances, les mouvements intestins de ses atomes composants. — Nous admettons que, si un liquide sans forme s’organise en une c
les droits équivaut la somme des angles d’un quadrilatère quelconque. Admettons cette fois qu’il a sous la main une quantité de q
rs appuis. Au commencement de toute recherche nouvelle, les savants l’ admettent  ; et ils y sont bien obligés ; car, sans lui, ain
des résultats discordants ou même contradictoires, on ne devra jamais admettre des exceptions ou des contradictions réelles, ce
is sont connues, il ne saurait y avoir d’exception… On doit forcément admettre comme axiome que, dans les conditions identiques,
principe est aussi l’ordre des idées obscures grâce auxquelles nous l’ admettons avant qu’il soit démontré. Ayant constaté dans te
it que le supposer vrai, provisoirement et par analogie ; nous avions admis que, parmi les accompagnements et précédents d’un
aussi sa raison explicative, sa nécessité interne. Les mathématiciens admettent aujourd’hui que la quantité réelle est un cas de
aines conditions qui manquent dans les autres cas. Ne pourrait-on pas admettre de même que l’existence réelle n’est qu’un cas de
nsi de suite, tant qu’enfin, au terme de l’analyse, on est autorisé à admettre des sensations infinitésimales, toutes semblables
74 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
uances : « Je diffère, dit-il274, de l’École Écossaise, en ce qu’elle admet une croyance irrésistible en un monde extérieur,
e admet une croyance irrésistible en un monde extérieur, et que moi j’ admets une connaissance. » La critique qu’il fait de Ber
dant sur l’apparent. M. Bailey a vivement combattu cette théorie pour admettre expressément une vision directe et immédiate. Quo
75 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
pas entré dans la voie de leur véritable explication. Bichat a encore admis avec Stahl et les vitalistes l’opposition des phé
entaire organisée, qui est la seule partie réellement vivante. Lordat admet un principe vital quand il dit : « La vie est l’a
ènes sous la diversité des » influences extérieures. » Müller paraît admettre une sorte de principe vital. Il y a, selon lui, d
n qui constitue précisément leur défaut. Presque tous les auteurs ont admis implicitement ou explicitement que les manifestat
nt pour cause un principe qui leur donne naissance et les dirige. Or, admettre que la vie dérive d’un principe vital, c’est défi
éfini dans la définition. Il est vrai que d’autres physiologistes ont admis , sans en donner de meilleures définitions, que la
ruction organiques. Si, au point de vue de la matière inorganique, on admet avec raison que rien ne se perd et que rien ne se
matérialiste. Comme headartes, il sépare l’âme du corps, et quoiqu’il admette entre eux une concordance préétablie, il leur ref
nnaît et accepte sans démonstration physique avec ce que l’on ne doit admettre qu’expérimentalement et après démonstration compl
active d’un principe vital. La seule force vitale que nous pourrions admettre ne serait qu’une sorte de force législative, mais
x. Ils craignent que la liberté morale puisse être compromise si l’on admet le déterminisme physiologique absolu. Récemment m
ique de Leibnitz. Les philosophes dont nous parlons ne refusent pas d’ admettre que les phénomènes inférieurs de l’animalité pour
iste du champ de la physiologie. Dans la troisième partie, nous avons admis le déterminisme comme un principe nécessaire de l
pugné à le croire, mais il est des cas où l’expérience nous obligea l’ admettre . Dans le règne végétal, les graines, et dans le r
intérêt particulier ; leur objet est de démontrer que l’on ne saurait admettre dans les êtres vivants un principe vital libre pu
exemple, attendent pour éclore le retour du printemps ; mais on doit admettre que la vie n’y a pas été complètement suspendue.
utrition n’est pas directe, comme l’enseignent les théories chimiques admises , mais qu’au contraire elle est indirecte et se fa
étroites se montrent dans leur pleine évidence. Nous ne saurions donc admettre dans les êtres vivants un principe vital libre, l
des graines des phanérogames vint bientôt renverser cette opinion. On admet aujourd’hui que le protoplasma, seule partie acti
est relative à l’idée d’une nutrition directe que la théorie dualiste admet et que la physiologie contredit. La théorie duali
oment il suffira de rappeler les grands traits de la question. Il est admis aujourd’hui35 que les phénomènes de synthèse chez
que dans ses phénomènes essentiels et généraux, ne nous permet pas d’ admettre une dualité des animaux et des végétaux, une phys
imale. Ces derniers auteurs, supposant que la combustion est directe, admettaient que la chaleur produite dans le corps est représe
ues plus parfaits, dans toute la nature, que les putréfactions. » On admet donc que dans les organismes il peut y avoir des
ux manières différentes. Schwann, fondateur de la théorie cellulaire, admettait que les cellules peuvent se former indépendamment
permis de constater des faits identiques, et dès à présent l’on doit admettre qu’ils offrent une généralité véritable dans le r
uefois cependant elle semble en dissolution véritable. Les botanistes admettent que cette substance est un produit de l’activité
fait connaître l’action synthétique exercée par la matière verte. On admet , depuis leurs travaux, que la chlorophylle possèd
ssent mieux en rapport avec le petit nombre des faits connus. Il faut admettre d’abord que la matière verte, la chlorophylle, n’
ue pour les voir instantanément se colorer en vert. M. Armand Gautier admet que, sous l’influence de l’oxygène de l’air, la c
parties vertes. C’est en effet une tendance générale des chimistes d’ admettre ce retour inverse, semblable dans son mécanisme q
rce chimique nécessaire à la décomposition du gaz carbonique ? Il est admis que c’est dans la radiation solaire. Le soleil es
ans ce sens que M. Boussingault et avec lui quelques chimistes ont pu admettre que les végétaux (il faudrait dire : la matière v
: Alors, la force vitale est vaincue par les forces chimiques. Nous n’ admettons pas de force vitale exécutive ; nous nous sommes
s matières grasses donnant naissance à du sucre dans le sang. Lehmann admit que la fibrine du sang en traversant le foie se d
illeurs leur principe d’activité. La doctrine régnante depuis Galien, admise par headartes, la doctrine des esprits animaux, e
ours) qui ont poussé l’esprit de système et l’invraisemblance jusqu’à admettre , dans la sensitive, l’existence d’un appareil ner
, au point de vue physiologique nous sommes nécessairement conduits à admettre l’identité de la sensibilité et de l’irritabilité
tions sont fort incertaines et fort problématiques. Pour nous, nous n’ admettons de morphologie réelle que lorsque nous voyons le
végétaux se produit de cette façon. Quant aux éléments animaux, on a admis depuis un certain nombre d’années que la division
it par ses méditations a priori et ses expériences sur les pucerons à admettre la préformation ou préexistence du germe non pas
s autres. C’est cette vue qu’adopta le philosophe genevois Bonnet. Il admit qu’un animal ne créait pas véritablement les être
e quatre types de développement ou d’évolution. Baër, en particulier, admettait quatre procédés embryologiques, qui se caractéris
modernes en contredisent bien des parties. Des quatre types primitifs admis par Baër, il y en a un, l’evolutio contorta, qui
ieurement rejeté ; un autre, l’evolutio radiata, ne saurait plus être admis qu’avec d’expresses réserves. Néanmoins, et en l’
uiront les observations si minutieuses des zoologistes modernes. Baër admettait donc quatre types de développement, de même que C
Baër admettait donc quatre types de développement, de même que Cuvier admettait quatre types d’organisation. Il les caractérisait
dents ont observée et non dans un but et par un mobile actuel. Nous n’ admettons donc pas que les forces particulières qui travail
ctionnée se répare et se cicatrise. C’est à tort, à notre avis, qu’on admettrait , dans l’homme comme dans les animaux, une force o
l faut encore n’en point faire abus. On peut, dans cet ordre d’idées, admettre comme physiologiste philosophe une sorte de final
phénomènes physico-chimiques de la nutrition ; mais il faudrait aussi admettre que ces facultés deviennent les formes ou les pri
u moins apparent. Il y a donc des fonctions que tous les naturalistes admettent et reconnaissent : la circulation, la respiration
êtres divers, s’il s’agit d’organismes élémentaires, d’éléments, nous admettons la réalité de cette loi. Nous avons dit, en effet
ur appartenons point. Car, envisageant l’état actuel des choses, nous admettons une modalité spéciale dans les phénomènes physico
rganisme. — Sommes-nous parmi les vitalistes ? Non encore, car nous n’ admettons aucune forme exécutive en dehors des forces physi
76 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
e magasin, comme celui que saint Augustin décrit éloquemment, ou l’on admet la présence « latente » des idées ; on introduit
te presque seuls sous l’influence de la lumière blanche. On peut donc admettre , avec Bain et Spencer, que, pour se rappeler la c
 ; 3° comme une disposition persistante dans le cerveau. Th. Ribot, n’ admet guère que la troisième hypothèse. Il semble la cr
ez, dans votre tête, faire tenir le firmament. On peut donc très bien admettre , parmi les conditions matérielles du souvenir, de
eil « se souvienne des rayons solaires » ; nous ne saurions davantage admettre avec Richet qu’une corde pincée qui continue de v
ions sous forme de chaleur. Les physiologistes croient se dispenser d’ admettre l’élément psychologique en attribuant comme propr
idées dans la mémoire, lorsqu’on n’y pense pas actuellement ? — Nous admettons , contre Th. Ribot et Richet, qu’il y a ici quelqu
77 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
lair que la théorie de la Relativité elle-même ne pourra s’empêcher d’ admettre les deux simultanéités que nous venons de décrire
cation de l’horloge « voisine » H′. Car si l’on ne commençait pas par admettre une simultanéité de ce genre, absolue, et qui n’a
chématiquement sur une feuille de papier la totalité de l’univers. On admet donc implicitement la possibilité de réduire sans
livre admirable, un mathématicien philosophe affirmait la nécessité d’ admettre une advance of Nature et rattachait cette concept
a durée est tenue pour réelle et même pour agissante pourra fort bien admettre l’Espace-Temps de Minkowski et d’Einstein (où d’a
t ne pas les déclarer irréels, au moins en tant que « temporels » ? J’ admets que le physicien trouve commode de les appeler en
78 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
euse suive ou même accompagne le sentiment agréable, nous ne saurions admettre que ce soit cette représentation même qui le prod
es idées, mais sur leur relation mutuelle et leur forme ; or, comment admettre que nous soyons ainsi indifférents au contenu, pa
ir pour sentir immédiatement une brûlure ou un coup. Nous ne saurions admettre avec M. Richet « qu’une douleur si rapide qu’on n
traste de qualité qu’on puisse concevoir. Maintenant, pourquoi ne pas admettre dans le plaisir même des différences de qualité q
de réalisation. Un germe de beauté n’existe pas seulement, comme on l’ admet d’ordinaire, dans les plaisirs de la vue et de l’
79 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
Verlaine, parnassien de transition. Aujourd’hui un poète, même s’il n’ admet pas le vers libre, consent non au vers sans césur
véritables, « possédant leur existence propre et intérieure » 207. On admettrait cela volontiers, si la première partie du raisonn
| et s’y versant | dans l’ombre goutte-à-goutte (Contemplations) qui admet jusqu’à deux ou trois accents indépendants de l’a
stème que nous avons indiqué et dont nous avons critiqué le principe. Admettons -le, cependant, mais pourvu qu’il s’agisse des ver
, français, ou allemand213, il faut bien lui donner un nom nouveau et admettre qu’à la suite du vers mélodique et en même temps
80 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ales ont aussi commencé ; l’homme a commencé également, Or, à moins d’ admettre que la vie est le résultat des forces de la matiè
on nécessaires. Dieu, qui les a faites, peut les suspendre. Quiconque admet la liberté humaine, peut et doit admettre au moin
peut les suspendre. Quiconque admet la liberté humaine, peut et doit admettre au moins la liberté divine. L’athéisme seul et le
alisme, admettant la personnalité divine, n’a pas le même droit. S’il admet en outre, comme il le fait en général, la créatio
81 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
commandés au début par quelques enthousiastes seulement. Il faut donc admettre qu’une cause particulière détermine le succès de
cularités comme l’école historique moderne s’est appliquée à le faire admettre  ; la France, l’Allemagne plus encore, dont la lit
82 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique »
de d’un tarif à fixer par l’État est contraire aux idées généralement admises aujourd’hui en bonne économie politique. Ces sort
ndent de plus en plus à disparaître. Il semblerait plus raisonnable d’ admettre ce que demandent en troisième lieu les pétitionna
83 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
tés à attribuer l’invention du langage à l’homme. En effet, à force d’ admettre , dans tous les moyens qui ont été donnés à l’homm
communiquer ses sentiments et ses pensées, à force, disons-nous, d’y admettre des choses de convention, nous avons délayé et pe
ant que celui-là manquât d’une manière absolue, ce que je suis loin d’ admettre , ainsi qu’on a pu le voir, ou en supposant qu’il
84 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
science « comme de quelque chose de vrai en soi, et qu’il désire voir admis comme tel par tout le monde, y compris moi-même »
est donc inutile, pour l’idée du parfait comme pour celle d’infini, d’ admettre en nous une faculté particulière qui en serait l’
d’expérience et tantôt des choses en dehors de l’expérience. Une fois admis que la conscience ne s’explique pas par le dehors
inconnaissable et cependant connu comme éternellement réel ! Comment admettre que cette notion à formes changeantes soit absolu
tronçons discontinus qui ne peuvent se réunir. Il est plus logique d’ admettre que le sujet pensant et voulant a un mode d’actio
85 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
ciale, et surtout de les empêcher de s’aggraver en étant reconnues et admises , c’est de les nier. C’est là un procédé à demi ar
quelques croyances traditionnelles une conception analogue. Lui aussi admet l’harmonie naturelle, et qu’elle va se réaliser,
sible, mais supposer que les autres s’y conforment et leur demander d’ admettre que nous nous y conformons aussi. Il est de la bi
contribué au développement de cette tendance à obéir, à se conformer. Admettons que des réflexions sur la supériorité physique, i
que je croie à tel et tel devoir, précisément évoqués. Il faut que j’ admette l’infaillibilité de ma conscience, en tant qu’ell
ements n’ont la même idée du bien. Plus large chez quelques-uns, elle admet le libre jeu de plus de pensées et de plus de dés
plots contre elle et chercher à la renverser ? Quelle patrie pourrait admettre la trahison ? Je ne veux point dire que l’esprit
ilier l’animal, que nous allons le transformer en un être supérieur). Admettons qu’il y en ait autant, et de la même qualité. Mai
86 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
suis imposé de vérifier dans l’original toutes les citations que j’ai admises , sans en excepter une seule. La collaboration que
e Jean. Si donc cet ouvrage n’est pas réellement de l’apôtre, il faut admettre une supercherie que l’auteur s’avouait à lui-même
croire que les discours au moins ne sont pas du fils de Zébédée, nous admettons donc que c’est bien là « l’Évangile selon Jean »,
el des quatre guides que nous avons pour la vie de Jésus. En somme, j’ admets comme authentiques les quatre évangiles canonique
ifie souvent les anciennes traditions pour leur donner ce tour 76. Il admet dans ses premières pages des légendes sur l’enfan
’on ne peut croire que tout cela répondît à une doctrine généralement admise . Tantôt l’on raisonna ainsi : « Le Messie doit fa
est textuel ; à peine nos procès verbaux sténographiés le sont-ils. J’ admets volontiers que cet admirable récit de la Passion
principe de critique historique, qu’un récit surnaturel ne peut être admis comme tel, qu’il implique toujours crédulité ou i
87 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40
ette locution, est une certaine raison publique. Faute de préjugés on admet des fictions convenues : il ne s’agit pas de savo
des mœurs. D’un autre côté, par la même raison, serons-nous obligés d’ admettre que les mœurs doivent aussi rester indépendantes
temps qui vont éclore, professe sans idolâtrie le culte des ancêtres, admet les choses nouvelles, sans toutefois repousser da
e sont fait un devoir de l’impartialité, les opinions de ceux qui ont admis le 20 mars comme fait nouveau, et qui en ont dédu
88 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Jouffroy.] » pp. 532-533
struit, aimait à réunir chez lui les condisciples de son fils. Je fus admis dans le petit cénacle ; nous formions une espèce
sa rhétorique et apprit assez de grec et de philosophie pour se faire admettre en 1813 à l’École normale. Ce fut là que se manif
89 (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »
siècle des cris d’anathème et de désespoir, ces scènes fantastiques s’ admettent dans la situation et dans le monde où l’auteur no
envoie à Faust ou à Salomon, et s’écrie : Étudiez, apprenez ! Mais on admet moins aisément que Napoléon, qui est ensuite évoq
90 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
ulu laisser ignorer au lecteur que ce sont des opinions plus ou moins admises par la plupart des archéologues qui se sont occup
a parole, ou que la parole lui a été enseignée. Je suis donc obligé d’ admettre nécessairement la révélation de la parole. On me
amilles de langues, évidemment distinctes dans leurs origines, et qui admettent des procédés fort différents pour compléter un sy
spenser d’adopter une révélation première du langage, on est obligé d’ admettre une série de miracles qui se renouvellent tous le
nos hommages. On trouverait cependant bientôt une grande difficulté à admettre cette hypothèse, quelque bien liée qu’elle soit e
umaines à des chances contingentes : mais lorsqu’on est décidé à tout admettre , même le hasard, rien ne coûte. Au reste, si les
prêtres de l’Égypte ou de l’Inde furent, et je ne refuserai pas de l’ admettre , pourvus de vastes et profondes intelligences ; m
91 (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série
e me semblait incompatible avec la théorie de l’évolution universelle admise par les esprits scientifiques. Si tout évolue, l’
enter les tissus. Mais quel fut le premier tissu ? il est difficile d’ admettre que le métier à tisser, qui est une construction
e de cette période, selon la théorie de M. de Lapparent, généralement admise . Un cabotage, venant d’Egypte, contournant l’Espa
telligence plutôt que du génie. En suivant les faits tels qu’ils sont admis , on y voit une suite de tâtonnements, aboutissant
bles de l’infini, cependant qu’un Poincaré, las de tant de stérilité, admet tout en contestant tout et établit magnifiquement
nt et toujours pareille à elle-même. Aucune n’est plus propre à faire admettre , sans qu’il soit besoin de longues explications,
semblent persister à travers toutes les transformations des corps, on admettait , pour cette raison, qu’ils sont indestructibles..
mettait, pour cette raison, qu’ils sont indestructibles... La science admet maintenant que les atomes sont formés de tourbill
ui aussi et elles sont de telle sorte que la géologie moderne a dû en admettre le principe : que la présence des coquilles marin
eau, ceux qui vivent sur terre, ceux qui vivent dans l’air. Enfin, il admettait , tout comme la Bible, que l’homme était le dernie
nt une pareille représentation. Qu’il nous suffise de comprendre et d’ admettre qu’aucune de nos actions n’est un commencement de
sairement Une doctrine sociale. Un déterministe ne saurait sans doute admettre l’idée de châtiment, mais il admettra très bien c
erministe ne saurait sans doute admettre l’idée de châtiment, mais il admettra très bien celle de répression. Et tout cela revie
ord avec le docteur Grasset37 et aussi avec les faits et le bon sens, admettre qu’il y a des malades mentaux, que ces malades so
les arguments se pressent sous sa plume. Il est insensé, dites-vous d’ admettre que Jésus se soit incarné, l’an 1800 à Copenhague
e serais plutôt porté à me plaindre de leur rareté, si l’on veut bien admettre qu’il n’y a de livres dignes de ce nom que ceux q
ce que cela ne devrait pas être une vaste assurance mutuelle ? Il est admis que l’Etat cherche à compenser les dommages causé
ion, mais si l’on veut bien prendre garde à ceci, que les Australiens admettent parfaitement pour les animaux le mécanisme nature
tte vue, qui est la mienne, je ne pense pas qu’elle soit généralement admise  ; les hommes, pour s’y plaire, sont encore trop i
y eut parfois renversement de ces attributions. Au temps de Pline, on admet le naturel pour les phénomènes humains et le surn
naît d’un œuf, il fallut encore deux cents ans et Pasteur pour faire admettre cette proposition rationnelle que l’expérience a
critique, disons-le, autant qu’il est possible en ces matières. Il n’ admet pas tout, et il assigne aux phénomènes qu’il rése
ce n’est que possible : je n’y crois donc pas, étant bien décidé à n’ admettre jamais que l’évidence, et pour expliquer la télép
térêt de ses combinaisons, de ses émotions, sont donc, leur bonne foi admise , victimes d’une illusion : ils se jugent autres q
té, le peuple italien a fini par la comprendre. Le peuple de France l’ admettra peut-être un jour ; mais il y a à craindre qu’il
peu les épaules, les envoie rouler au fond des précipices. Pour être admis en sa familiarité, il faut lui faire la cour, il
lorure de sodium est un témoignage des origines marines de la vie, ou admettre que le laboratoire animal fabrique lui-même les é
appelé l’opposition que leur fît M. Thiers. Cet homme peu clairvoyant admettait que les chemins de fer pussent servir à transport
à l’affranchissement intellectuel, tout le système d’Epicure, nous l’ admettons aujourd’hui. Il faut également admettre sa morale
le système d’Epicure, nous l’admettons aujourd’hui. Il faut également admettre sa morale pratique. Le principe de cette morale n
manifestations primitives de la civilisation, c’est ce que je ne puis admettre , malgré M. Reinach, malgré Tylor. C’est le préjug
92 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
euve et Flaubert, sans oublier Boileau, Racine et Gœthe, qui tous ont admis et conseillé hautement l’imitation d’Homère. L’in
s et à parler franc, les motifs mêmes qui empêchent nos adversaires d’ admettre l’imitation d’Homère sont précisément ceux qui no
crée, ou qu’on imagine, ou qu’on invente ? Les « semeurs de doute » n’ admettent pas l’hypothèse : « On ne devrait jamais raconter
93 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
té était voué au néant. Lorsque, plus tard encore, la parole écrite a admis les explications de la parole traditionnelle, il
’on voudra bien la tolérer en faveur de son extrême justesse. Ainsi j’ admets la liberté de la presse comme un moyen d’obvier a
par conséquent, à l’imployable rigidité de la lettre. La nécessité d’ admettre , tôt ou tard, la coopération du jury dans les jug
94 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372
n autre chose que ces placides citations faites par M. de Barthélemy… Admettons , si l’on veut, que cet esprit très haut eut le ca
choses très hautes, — des choses placées dans le voisinage du ciel, — admettons que ce sagittaire pour la Vérité contre l’erreur
toujours resté poli, — il avait la critique Louis-quatorzienne… Il n’ admettait pas la critique sans maître, sans enseignement, s
95 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
r l’individu dans le groupement professionnel. Les modernes syndicats admettent l’idée d’une discipline plus tyrannique et plus u
la fleur de la civilisation économique. L’individualiste aristocrate admet que la société n’ayant d’autre but que de produir
capitalisme et libéralisme. Si l’homme le plus libéral est celui qui admet la plus grande variété de jouissances, la plus gr
ssibles à l’intelligence et à la sensibilité de tous. Le socialisme n’ admettra que des valeurs plébéiennes, égalitaires. La mora
valeurs moyennes ». « Il faut arriver à ce que les valeurs moyennes admises par la presque totalité des hommes redeviennent t
96 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292
rités de la vie domestique ou populaire ; puis, entre les privilégiés admis sur un terrain de choix, un code très sévère de b
proscrit les mots anciens, sous prétexte qu’ils sont surannés ; il n’ admet guère eu fait de néologismes que des mots étrange
r compromise ; l’étiquette règne sur la scène comme à la cour. Il est admis , en ce temps-là, qu’un prince ne marche pas, ne p
n Io, la chèvre en Amalthée, la bergère en Amaryllis. La nature n’est admise qu’en toilette, humanisée, civilisée, dénaturée.
nte y fut politique, littéraire, philosophique  ; si la société qu’il admit fut triée sévèrement ou mêlée, nationale ou cosmo
97 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482
près Quintilien, qu’on ne saurait trop égayer les narrations, et il n’ admet pas même qu’on discute ce précepte. « C’est assez
ement du monde n’ont eu d’autre raison d’être que de le préparer ; il admet implicitement que tout ce qui change est par là m
éparée en ordres et en castes. La tragédie est une grande dame, qui n’ admet chez elle que des personnes de choix, un ton et d
régnantes, usages ou règles acceptés, conceptions du monde couramment admises , transformations subies par la langue, qui est l’
elle des genres littéraires. Au temps de Boileau, par exemple, il est admis que l’élégie, l’ode, la comédie, la tragédie ont
98 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
t plus simplement qu’une idée est sociale lorsqu’elle est communément admise par les individus qui composent une société. Mais
société. Mais encore, à quels signes reconnaître une idée communément admise  ? Tous les individus prennent-ils une égale consc
t manquer de s’exprimer par les transformations des autres. À moins d’ admettre en elles que les institutions et les mœurs sont c
Et sans doute il est, suivant les États, inégalement réalisé. Tous n’ admettent pas encore, par exemple, le suffrage. Universel ;
Droit nouveau, élargi par les édits des préteurs. Le Droit quiritaire admettait , entre les classes d’hommes comme entre les espèc
99 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257
s tirées des objets les plus sauvages, de la nature la plus farouche. Admettons cependant qu’Homère a été forcé de les choisir ai
à travers le camp des Grecs, pour racheter le cadavre d’Hector ; il l’ admet à sa table, et pour un mot que lui arrache le reg
100 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
l n’est qu’un rapport. Trompés par le langage et par l’habitude, nous admettons qu’il y a là une chose réelle, et, réfléchissant
i-même ou tout ou moins une portion du moi ; plusieurs spiritualistes admettent même, avec Leibniz, que le moi n’est autre chose
t pour désigner la liaison constante du second avec le premier. S’ils admettent des forces différentes, c’est que, dans l’état pr
même coup. Jusqu’ici, les plus fidèles sectateurs de l’expérience ont admis , au fond de tous les événements corporels, une su
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