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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220
Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie Parlons p
entement de l’usage qu’on peut faire en poësie des personnages et des actions allegoriques. Les personnages allegoriques que la
lle donne un corps et une ame, et qu’elle rend capables de toutes les actions et de tous les sentimens des hommes. C’est ainsi
personnages imparfaits ne sont point propres à jouer un rolle dans l’ action d’un poëme, à moins que cette action ne soit cell
propres à jouer un rolle dans l’action d’un poëme, à moins que cette action ne soit celle d’un apologue. Ils peuvent seulemen
n apologue. Ils peuvent seulement comme spectateurs, prendre part aux actions des autres personnages, ainsi que les choeurs pre
la peinture. Ils n’y doivent pas jouer un des rolles principaux d’une action , mais ils y peuvent seulement intervenir, soit co
ages allegoriques dans ces tems-là. Quant aux poëtes qui traitent des actions qui ne se sont point passées entre des païens, il
et Jupiter même ne doivent pas y jouer un rolle principal. Quand aux actions allegoriques, les poëtes n’en doivent faire usage
’application des leçons qu’il prétend nous donner. C’est à l’aide des actions allegoriques que plusieurs poëtes nous ont dit, a
es conversations que les fables supposent entre les animaux, sont des actions allegoriques, et les fables sont un des plus aima
sont un des plus aimables genres de poësie. Je ne crois point qu’une action allegorique soit un sujet propre pour les poëmes
ques. D’ailleurs il est impossible qu’une piece dont le sujet est une action allegorique, nous interesse beaucoup. Celles que
ingenieux et traiter un sujet historique. Le brillant qui naît d’une action metaphorique, les pensées délicates qu’elle sugge
exige de la verité dans la fiction même, et quand on lui présente une action allegorique, il ne peut se résoudre, pour parler
es nettes et élegantes que consiste l’art du poëte. Mais inventer une action chimerique et créer des personnages du même genre
er une action chimerique et créer des personnages du même genre que l’ action , c’est être imposteur plûtôt que poëte. Je n’igno
trop masquer ses personnages, ni trop déguiser ses sujets. Ainsi une action et des personnages allegoriques étoient plus prop
riques étoient plus propres à son dessein, que des personnages et une action à l’ordinaire. D’ailleurs ses trois dernieres com
du moins suivant l’ordre où elles sont arrangées, ont pour sujet une action humaine et vrai-semblable. Les françois se sont m
dramatiques qui meritassent d’avoir un nom. Ils crurent alors que des actions allegoriques pouvoient être des sujets de comedie
rt Emanuel duc de Savoye, et de la soeur de notre roi Henri II dont l’ action est purement allegorique. Paris y paroissoit comm
puis quelques années ont voulu le renouveller n’y ont pas réussi. Les actions allegoriques ne conviennent qu’aux prologues des
a morale. Monsieur Quinault a montré comment il y falloit traiter ces actions allegoriques et les allusions qu’on y pouvoit fai
2 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — S’il est plus aisé, de faire une belle action, qu’une belle page. » pp. 539-539
S’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. (fragment inédit.) Page 46
taqué, c’est celui où j’avance qu’il est plus aisé de faire une belle action qu’une belle page. J’y ai pensé, et voici mes rai
es peut-être plus que parmi les peuples policés ; on y fait de belles actions , et il s’écoulera des siècles avant qu’on y sache
ion du monde, et je n’aurais pas si tôt fait celle, je ne dis pas des actions héroïques, mais des héros dans tous les genres ;
s, mais des héros dans tous les genres ; cependant quelle multitude d’ actions étonnantes que l’histoire n’a point célébrées ! I
génie. Au moment où j’écris, je ne doute point qu’il ne se fasse cent actions fortes sur la surface de la terre ; il s’en fait
ndrienne est faite, mais elle ne se refera plus ; quelle est la belle action dont on en puisse dire autant ? Quand le moule d’
té entre les grands écrivains qu’entre les grands hommes ; une grande action diffère moins d’une grande action qu’une page sub
ntre les grands hommes ; une grande action diffère moins d’une grande action qu’une page sublime d’une autre page sublime. Qu’
’une page sublime d’une autre page sublime. Qu’on me nomme une grande action , et vingt fois pour une l’histoire m’en fournira
seur de la belle page ! Il n’en faut point à celui qui fait la grande action . L’éducation, la circonstance, le moment, un tour
passager précipitent l’homme au fond du gouffre et l’entraînent à une action qui tient l’univers étonné dans le silence de l’a
citer des femmes et en citer un grand nombre qui ont fait de grandes actions  ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une
agédie, un beau poëme, une belle harangue ? On fait souvent une belle action comme un sot dit un bon mot, comme Chapelain fait
ion, chez aucun peuple, ne s’est élevée sans faire éclore une foule d’ actions héroïques. Que demain la ville de Paris soit en f
ment de Lisbonne, qui n’a duré que quelques minutes, a produit plus d’ actions fortes que toute la durée des siècles n’a produit
décombres. Toutes les belles pages sont connues ; combien de grandes actions sont ignorées, et celles qu’on ignore n’en sont q
celles qu’on ignore n’en sont que plus grandes. Si toutes les grandes actions avaient été célébrées par de belles pages, il y a
ar de belles pages, il y aurait autant de belles pages que de grandes actions . Que le genre humain serait à plaindre, s’il n’ét
assez mal, et je sens en moi tout ce qu’il faut pour faire une grande action . Je conçois mille circonstances où la vie et la f
aysan, un homme, une femme du peuple, une bête est plus voisine d’une action héroïque qu’un D’Alembert, un Buffon ou quelque a
llustre d’une académie. Tous ces gens-ci calculent trop, et la grande action demande presque toujours qu’on ne calcule point.
as la première fois que j’éprouve qu’il est plus aisé d’être grand en action qu’en parole. Bonjour. Si vous étiez bien aimable
is alors une belle page comme tous les hommes peuvent faire une belle action . Mais l’être rare par excellence, c’est celui qui
3 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
confirmée par le raisonnement est que notre corps est un instrument d’ action , et d’action seulement. À aucun degré, en aucun s
le raisonnement est que notre corps est un instrument d’action, et d’ action seulement. À aucun degré, en aucun sens, sous auc
is ce qui s’explique par le cerveau dans nos perceptions, ce sont nos actions commencées, ou préparées, ou suggérées, ce ne son
essée : mais toujours elles négligent le rapport de la perception à l’ action et du souvenir à la conduite. Or, on peut concevo
émoire et une perception désintéressées ; mais, en fait, c’est vers l’ action que perception et mémoire sont tournées, c’est ce
st vers l’action que perception et mémoire sont tournées, c’est cette action que le corps prépare. S’agit-il de la perception 
fait esquisser simultanément ainsi un nombre de plus en plus grand d’ actions possibles. Considère-t-on la mémoire ? Elle a pou
e d’un être vivant paraît bien mesurer avant tout la puissance de son action sur les choses, et n’en être que la répercussion
comme du principe véritable ; supposons que le corps est un centre d’ action , un centre d’action seulement, et voyons quelles
éritable ; supposons que le corps est un centre d’action, un centre d’ action seulement, et voyons quelles conséquences vont dé
es réactions de mon corps sur les corps environnants, d’esquisser mes actions virtuelles. C’est donc que percevoir consiste à d
t donc que percevoir consiste à détacher, de l’ensemble des objets, l’ action possible de mon corps sur eux. La perception n’es
t laisser à la perception son rôle véritable, qui est de préparer des actions . C’est ce que ne fait pas l’idéalisme. Pourquoi é
dessine simplement, dans l’ensemble des choses, ce qui intéresse mon action possible sur elles : je comprends que tout le res
de notre perception consciente, vers la connaissance pure, non vers l’ action . — Mais supposons maintenant que cet espace homog
due précède l’espace ; supposons que l’espace homogène concerne notre action , et notre action seulement, étant comme un filet
ace ; supposons que l’espace homogène concerne notre action, et notre action seulement, étant comme un filet infiniment divisé
avons montré, de ce qu’on ne dissocie pas les deux points de vue de l’ action et de la connaissance. Nous y gagnons surtout de
s une continuité étendue, et, dans cette continuité même, le centre d’ action réelle qui est figuré par notre corps, cette acti
qui nous environne. Tout se passera comme si nous laissions filtrer l’ action réelle des choses extérieures pour en arrêter et
’action réelle des choses extérieures pour en arrêter et en retenir l’ action virtuelle : cette action virtuelle des choses sur
extérieures pour en arrêter et en retenir l’action virtuelle : cette action virtuelle des choses sur notre corps et de notre
a substance cérébrale donnent ainsi à tout moment l’esquisse de notre action possible sur les choses, l’état cérébral correspo
s, le duplicat : il la continue simplement, la perception étant notre action virtuelle et l’état cérébral notre action commenc
, la perception étant notre action virtuelle et l’état cérébral notre action commencée. IV. Mais cette théorie de la « p
u’est-ce qu’une affection ? Notre perception, disions-nous, dessine l’ action possible de notre corps sur les autres corps. Mai
mps : c’est pourquoi notre perception de ces corps ne dessine que des actions possibles. Au contraire, plus la distance décroît
ntraire, plus la distance décroît entre ces corps et le nôtre, plus l’ action possible tend à se transformer en action réelle,
es corps et le nôtre, plus l’action possible tend à se transformer en action réelle, l’action devenant d’autant plus urgente q
tre, plus l’action possible tend à se transformer en action réelle, l’ action devenant d’autant plus urgente que la distance es
t-à-dire quand le corps à percevoir est notre propre corps, c’est une action réelle, et non plus virtuelle, que la perception
on leur attribue un rôle tout spéculatif ; et comme on a négligé ces actions réelles et virtuelles avec lesquelles elles font
équilibrant les unes les autres par des réactions toujours égales aux actions , s’empêchent réciproquement de faire saillie. Mai
eption entretienne avec son concomitant physiologique le rapport de l’ action virtuelle à l’action commencée, c’est ce que nous
ec son concomitant physiologique le rapport de l’action virtuelle à l’ action commencée, c’est ce que nous ne pouvions établir
idérable qui les sépare de l’état corporel présent, c’est-à-dire de l’ action . Aussi n’a-t-il pu expliquer ni comment le souven
’est en réalité un souvenir moins rêvé, c’est-à-dire plus proche de l’ action et par là même plus banal, plus capable de se mod
t pourtant le vice originel de l’associationnisme. Entre le plan de l’ action , — le plan où notre corps a contracté son passé e
transporter sur un plan de conscience plus étendu, à s’éloigner de l’ action dans la direction du rêve. Localiser un souvenir
tour sur ces deux plans extrêmes que nous avons appelés le plan de l’ action et le plan du rêve. Dans le premier ne figurent q
 : elles finissent par s’opposer sur cet autre plan extrême où aucune action n’adhère plus aux images. Le choix d’une ressembl
e la mémoire, qui, selon qu’elle incline davantage à s’insérer dans l’ action présente ou à s’en détacher, se transpose tout en
éjà dans une certaine activité de l’esprit, dans un mouvement entre l’ action et la représentation. Et c’est pourquoi il sera t
la perception pure et le souvenir pur, projeter quelque lumière sur l’ action réciproque de l’esprit et de la matière. En fait,
pace abstrait, tendu par nous au-dessous d’elle pour les besoins de l’ action , que nous constituons l’étendue multiple et indéf
t à nous tout naturellement, car il résulte des nécessités mêmes de l’ action que l’étendue se découpe pour nous en objets abso
objet. Mais si la division de l’étendue est purement relative à notre action possible sur elle, l’idée de corpuscules indépend
omportent des degrés, des abstractions rigides, nées des besoins de l’ action , qu’on ne peut que prendre ou laisser, et de pose
stème nerveux capable de canaliser des excitations et d’organiser des actions  : plus les centres supérieurs se développent, plu
les voies motrices entre lesquelles une même excitation proposera à l’ action un choix. Une latitude de plus en plus grande lai
4 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
. Mon corps, objet destiné à mouvoir des objets, est donc un centre d’ action il ne saurait faire naître une représentation. M
représentation. Mais si mon corps est un objet capable d’exercer une action réelle et nouvelle sur les objets qui l’entourent
explorer la région d’alentour, ni de s’essayer par avance à plusieurs actions simplement possibles. L’action nécessaire s’accom
i de s’essayer par avance à plusieurs actions simplement possibles. L’ action nécessaire s’accomplira d’elle-même, quand son he
uelle les corps environnants sont assurés, en quelque sorte, contre l’ action immédiate de mon corps. À mesure que mon horizon
ntes de mon corps. Les objets qui entourent mon corps réfléchissent l’ action possible de mon corps sur eux. Je vais maintenan
té de mouvement nécessaires pour agir sur elles. Voilà qui concerne l’ action , et l’action seulement. Pourtant c’est ma percept
nt nécessaires pour agir sur elles. Voilà qui concerne l’action, et l’ action seulement. Pourtant c’est ma perception qui s’éva
s l’ensemble des images, à la manière d’une ombre ou d’un reflet, les actions virtuelles ou possibles de mon corps ? Or, le sys
s images, et perception de la matière ces mêmes images rapportées à l’ action possible d’une certaine image déterminée, mon cor
faire aucune idée ; enfin, pour remplir la conscience, on invente une action incompréhensible de cette matière sans forme sur
s destinés à préparer, en la commençant, la réaction de mon corps à l’ action des objets extérieurs. Images eux-mêmes, ils ne p
e varie pour elle-même et dans la mesure bien définie où elle subit l’ action réelle des images environnantes, l’autre où toute
t pour une seule, et dans la mesure variable où elles réfléchissent l’ action possible de cette image privilégiée ? Toute image
té réflexe du système médullaire. Que se passe-t-il, en effet, dans l’ action réflexe ? Le mouvement centripète communiqué par
onnaissance : ils ne font qu’esquisser tout d’un coup une pluralité d’ actions possibles, ou organiser l’une d’elles. C’est dire
jours plus complexes : ainsi grandit la latitude qu’il laisse à notre action , et en cela consiste justement sa perfection croi
est construit, d’un bout à l’autre de la série animale, en vue d’une action de moins en moins nécessaire, ne faut-il pas pens
s se règle sur le sien, est tout entière orientée, elle aussi, vers l’ action , non vers la connaissance pure ? Et dès lors la r
monde matériel, et imaginons çà et là, dans ce système, des centres d’ action réelle représentés par la matière vivante : je di
igoureuse relie l’étendue de La perception consciente à l’intensité d’ action dont l’être vivant dispose. Si notre hypothèse es
aussi s’accroît la distance à laquelle se fait sentir sur l’animal l’ action de l’objet qui l’intéresse. Par la vue, par l’ouï
l’amplitude de la perception mesure exactement l’indétermination de l’ action consécutive, et par conséquent énoncer cette loi 
loi : la perception dispose de l’espace dans l’exacte proportion où l’ action dispose du temps. Mais pourquoi ce rapport de l’
 ; nous avons vu des mouvements transmis ou inhibés, métamorphosés en actions accomplies ou éparpillés en actions naissantes. C
smis ou inhibés, métamorphosés en actions accomplies ou éparpillés en actions naissantes. Ces mouvements nous ont paru intéress
llés en actions naissantes. Ces mouvements nous ont paru intéresser l’ action , et l’action seulement ; ils restent absolument é
ns naissantes. Ces mouvements nous ont paru intéresser l’action, et l’ action seulement ; ils restent absolument étrangers au p
ngers au processus de la représentation. Nous avons considéré alors l’ action elle-même et l’indétermination qui l’environne, i
, de transmettre la totalité de ce qu’elle reçoit, d’opposer à chaque action une réaction égale et contraire, de n’être enfin
Ils se laisseront traverser, en quelque sorte, par celles d’entre les actions extérieures qui leur sont indifférentes ; les aut
se heurtent quelque part à une certaine spontanéité de réaction, leur action est diminuée d’autant, et cette diminution de leu
ction, leur action est diminuée d’autant, et cette diminution de leur action est justement la représentation que nous avons d’
de nouveau. Les objets ne feront qu’abandonner quelque chose de leur action réelle pour figurer ainsi leur action virtuelle,
bandonner quelque chose de leur action réelle pour figurer ainsi leur action virtuelle, c’est-à-dire, au fond, l’influence pos
é de la matière consiste dans la totalité de ses éléments et de leurs actions de tout genre. Notre représentation de la matière
tout genre. Notre représentation de la matière est la mesure de notre action possible sur les corps ; elle résulte de l’élimin
lus complète que la nôtre, puisque ce point recueille et transmet les actions de tous les points du monde matériel, tandis que
t sentir, en qualité et en quantité, variables selon la distance, les actions exercées par tous les atomes de la matière. Avec
si l’on considère un lieu quelconque de l’univers, on peut dire que l’ action de la matière entière y passe sans résistance et
cran. Elles n’ajoutent rien à ce qui est ; elles font seulement que l’ action réelle passe et que l’action virtuelle demeure. C
ce qui est ; elles font seulement que l’action réelle passe et que l’ action virtuelle demeure. Ce n’est pas là une hypothèse.
bstance cérébrale, non sans y avoir séjourné, et s’épanouira alors en action volontaire. Voilà le tout du mécanisme de la perc
ion ; et, par suite, toute lésion de ces éléments, en diminuant notre action possible, diminuera d’autant la perception. En d’
voir d’où le mouvement sort à volonté, toujours le même pour une même action , quel que soit le genre d’image qui l’a sollicité
rd l’ensemble des images ; il y a, dans cet ensemble, des « centres d’ action  » contre lesquels les images intéressantes semble
nt se réfléchir ; c’est ainsi que les perceptions naissent et que les actions se préparent. Mon corps est ce qui se dessine au
ces perceptions ; ma personne est l’être auquel il faut rapporter ces actions . Les choses s’éclaircissent si l’on va ainsi de l
e monde matériel en général, pour limiter progressivement ce centre d’ action qui s’appellera mon corps et le distinguer ainsi
utes les images, une certaine image que j’appelle mon corps et dont l’ action virtuelle se traduit par une apparente réflexion,
s, des images environnantes. Autant il y a pour mon corps de genres d’ action possible, autant il y aura, pour les autres corps
n réfléchirait d’autres en les analysant au point de vue des diverses actions à exercer sur elles. Et par suite, chacune des qu
, le rôle de la conscience est nettement défini : conscience signifie action possible ; et les formes acquises par l’esprit, c
mme nous allons voir, que chacun de ses éléments dits sensitifs a son action réelle propre, qui doit être de même genre que so
itifs a son action réelle propre, qui doit être de même genre que son action virtuelle, sur les objets extérieurs qu’il perçoi
Il n’y a guère de perception qui ne puisse, par un accroissement de l’ action de son objet sur notre corps, devenir affection e
à un moment plutôt qu’à un autre, cette propriété nouvelle, source d’ action positive, qu’on nomme douleur. Revenons maintenan
era à des éléments moteurs. Il semble donc qu’elles aient renoncé à l’ action individuelle pour concourir, en qualité de sentin
ne espèce de centre d’où se réfléchit, sur les objets environnants, l’ action que ces objets exercent sur lui : en cette réflex
ique : c’est un corps, exposé, comme tous les corps de la nature, à l’ action des causes extérieures qui menacent de le désagré
résiste à l’influence de ces causes. Il ne se borne pas à réfléchir l’ action du dehors ; il lutte, et absorbe ainsi — quelque
ction du dehors ; il lutte, et absorbe ainsi — quelque chose de cette action . Là serait la source de l’affection. On pourrait
le-même. La perception, entendue comme nous l’entendons, mesure notre action possible sur les choses et par là, inversement, l
mesure notre action possible sur les choses et par là, inversement, l’ action possible des choses sur nous. Plus grande est la
rps, séparé de notre corps par un intervalle, n’exprime jamais qu’une action virtuelle. Mais plus la distance décroît entre ce
res termes, le danger devient urgent ou la promesse immédiate, plus l’ action virtuelle tend à se transformer en action réelle.
promesse immédiate, plus l’action virtuelle tend à se transformer en action réelle. Passez maintenant à la limite, supposez q
notre propre corps soit l’objet à percevoir. Alors ce n’est plus une action virtuelle, mais une action réelle que cette perce
objet à percevoir. Alors ce n’est plus une action virtuelle, mais une action réelle que cette perception toute spéciale exprim
ste en cela même. Nos sensations sont donc à nos perceptions ce que l’ action réelle de notre corps est à son action possible o
onc à nos perceptions ce que l’action réelle de notre corps est à son action possible ou virtuelle. Son action virtuelle conce
ion réelle de notre corps est à son action possible ou virtuelle. Son action virtuelle concerne les autres objets et se dessin
tuelle concerne les autres objets et se dessine dans ces objets ; son action réelle le concerne lui-même et se dessine par con
lui. Tout se passera donc enfin comme si, par un véritable retour des actions réelles et virtuelles à leurs points d’applicatio
ient réfléchies par notre corps dans l’espace qui l’environne, et les actions réelles arrêtées par lui à l’intérieur de sa subs
images détachée telle quelle de leur substance, comme si, exprimant l’ action virtuelle de l’objet sur notre corps ou de notre
re corps n’est pas un point mathématique dans l’espace, de ce que ses actions virtuelles se compliquent et s’imprègnent d’actio
ce, de ce que ses actions virtuelles se compliquent et s’imprègnent d’ actions réelles, ou, en d’autres termes, de ce qu’il n’y
ction entre la perception et la sensation, — celle-ci enveloppant une action réelle et celle-là une action simplement possible
a sensation, — celle-ci enveloppant une action réelle et celle-là une action simplement possible, — ne peut plus trouver entre
s de la conscience immédiate ? Il nous est indispensable, en vue de l’ action , de traduire notre expérience affective en donnée
’expérience de la double faculté que ce corps possède d’accomplir des actions et d’éprouver des affections, en un mot par l’exp
lonnent autour d’elle dans l’ordre même où elles pourraient subir son action  ; de l’autre, j’en perçois l’intérieur, le dedans
simplement à sa surface, siège d’affection en même temps que source d’ action  : c’est cette image particulière que j’adopte pou
le soit ce qu’elle est plutôt que tout autre chose, nous partons de l’ action , c’est-à-dire de la faculté que nous avons d’opér
s centres d’indétermination, caractéristiques de la vie. Pour que des actions rayonnent de ces centres, il faut que les mouveme
sance d’agir de l’être vivant, l’indétermination du mouvement ou de l’ action qui suivra l’ébranlement recueilli. Cette indéter
e de la connaissance, de l’indétermination de notre volonté. — Mais l’ action de la mémoire s’étend beaucoup plus loin et plus
titue notre perception pure, c’est, au sein même de ces images, notre action naissante qui se dessine. L’actualité de notre pe
sais quelle connaissance désintéressée : comme si, en l’isolant de l’ action , en coupant ainsi ses attaches avec le réel, on n
le de la perception ; montrons, dans la perception pure, un système d’ actions naissantes qui plonge dans le réel par ses racine
ments, qui, reçus sous forme d’excitation, sont transmis sous forme d’ action réflexe ou volontaire. C’est dire qu’on attribuer
e la cause, que la matière est ici, comme ailleurs, le véhicule d’une action et non le substrat d’une connaissance, alors la t
u’elle est. Ayant attribué au corps l’unique fonction de préparer des actions , force nous sera bien de rechercher pourquoi la m
ôle du cerveau dans la perception — le cerveau serait un instrument d’ action , et non de représentation. Nous ne pouvions deman
er la survivance, qu’il concerne, dans la perception remémorée, notre action plutôt que notre représentation, on pourra infére
eption elle-même, et que sa fonction était simplement d’assurer notre action efficace sur l’objet présent. Notre première conc
5 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
observations des physiologistes. III. Le nerf est un conducteur. — L’ action moléculaire doit se propager depuis son bout term
son bout central. — Quel que soit le point de son trajet d’où parte l’ action moléculaire, la sensation est la même. — Illusion
on moléculaire, la sensation est la même. — Illusion des amputés. — L’ action du nerf ne provoque la sensation que par un inter
L’action du nerf ne provoque la sensation que par un intermédiaire, l’ action des centres nerveux. — En quoi consiste le mouvem
obin. — La condition suffisante et nécessaire de la sensation est une action des centres nerveux. IV. Les diverses portions d
La protubérance annulaire. — Expériences de Longet et de Vulpian. — L’ action de la protubérance est la condition suffisante et
x ou quadrijumeaux. — Expériences de Flourens, Longet et Vulpian. — L’ action de ces tubercules est la condition suffisante et
s sensations visuelles. — Existence probable d’un autre centre dont l’ action est la condition suffisante et nécessaire des sen
la condition suffisante et nécessaire des sensations olfactives. V. L’ action , de ces centres est la condition suffisante et né
ence avec leur volume et avec l’étendue de cette substance grise. — L’ action des lobes cérébraux est la condition suffisante e
ion des données psychologiques. — Un élément des hémisphères répète l’ action des centres sensitifs et la transmet aux autres é
t latentes. — Coexistence de plusieurs groupes d’images mentales et d’ actions corticales. — En quoi consiste la prépondérance d
l y a l’événement physique extérieur, ondulation aérienne ou éthérée, action chimique du corps liquide ou volatil, presque méc
ièrement les mouvements extérieurs d’un certain type, il a son type d’ action propre ; c’est un ressort qui, de quelque façon q
é d’événements extérieurs différents, contact et pression mécaniques, actions chimiques des caustiques, de l’air et du sang, ch
ndulations éthérées ou aériennes, section du bistouri ; toujours leur action aboutit à une sensation de contact, de pression,
spèce différente, les sensations excitées seront différentes. La même action électrique éveille, selon le nerf qu’elle met en
s nerfs tactiles. — Ainsi chaque nerf d’espèce distincte a son mode d’ action personnel et distinct. Il suit de là que tous les
rraient manquer ; si, en leur absence, le nerf entrait de lui-même en action , nous aurions la même sensation en leur absence q
s centres nerveux. — Mais rien de plus fréquent dans le toucher que l’ action spontanée des nerfs ; il suffit de citer les névr
ux ou amer. — En somme, la condition directe de la sensation, c’est l’ action ou mouvement moléculaire du nerf ; peu importent
s, ils ne font rien ; on pourrait se passer d’eux. Il suffirait que l’ action du nerf fût toujours spontanée, comme elle l’est
ion du nerf fût toujours spontanée, comme elle l’est parfois ; si son action se produisait encore selon l’ordre et avec les de
t les mêmes images et les mêmes idées. Voyons donc de plus près cette action nerveuse, puisqu’il n’y a pas de sensation sans e
t à provoquer la sensation. III Quand un nerf sensitif entre en action , un mouvement moléculaire se propage tout le long
oscillations d’une corde vibrante, comme le fil de fer qui transmet l’ action électrique. On s’en assure par deux expériences.
n trajet. — D’autre part, sur toutes les parties de son trajet, cette action aboutit au même effet111. Quel que soit le point
tte qu’au premier jour. — On voit que, pour provoquer la sensation, l’ action du nerf lui-même est accessoire ; il n’est qu’un
autre mouvement moléculaire dans les centres nerveux ; pareillement l’ action électrique qui court le long du fil du télégraphe
rselle de tous les conducteurs qui d’ordinaire mettent l’encéphale en action , nos images faibles et vagues deviennent intenses
provenait du nerf, il faudrait que ses diverses fibres entrassent en action dans l’ordre compliqué et avec le degré exact que
on visuelle » ; ayant agi une première fois, il rentre de lui-même en action deux ou trois fois encore. « Je ne crois pas que
nte et nécessaire de la sensation et partant des images, une certaine action ou mouvement moléculaire des centres nerveux, c’e
à chercher, parmi les diverses parties de l’encéphale, celles dont l’ action est la condition nécessaire et suffisante de la s
e intact lorsqu’il est soumis à une vive irritation. » C’est donc une action de la protubérance qui est la condition nécessair
tre qu’ils offrent complètement ici les mêmes caractères. » — Enfin l’ action de la protubérance est encore la condition nécess
oction amère. » Voilà donc un centre spécial, la protubérance, dont l’ action est la condition suffisante et nécessaire de plus
es sensations. Les tubercules quadrijumeaux fournissent donc par leur action la condition suffisante et nécessaire des sensati
d’expériences nettes pour déterminer la portion de l’encéphale dont l’ action est leur condition nécessaire et suffisante ; mai
un centre distinct des lobes cérébraux eux-mêmes. — Provoquées par l’ action des nerfs sensitifs, les cellules de ces centres
quadrijumeaux, la protubérance, et peut-être un autre ganglion dont l’ action éveille les sensations pures, et de l’autre côté
e les sensations pures, et de l’autre côté les lobes cérébraux dont l’ action éveille les images, c’est-à-dire répercute, prolo
nt propres à l’homme, ont pour condition suffisante et nécessaire une action des lobes cérébraux. Elles sont donc attachées à
ire une action des lobes cérébraux. Elles sont donc attachées à cette action  ; elles naissent, périssent, s’altèrent, s’accélè
, du sang, du pus. Les mêmes causes, suivant le lieu où se porte leur action , entraînent souvent la perte du mouvement volonta
oportionnée de nos images. S’ils deviennent impropres à tel système d’ actions , tel système d’images, et partant tel groupe d’id
partant tel groupe d’idées ou de connaissances, fait défaut. Si leur action s’exagère, les images plus intenses échappent à l
ns leur imposent et se changent en hallucinations. Si, en outre, leur action se déconcerte, les images perdent leurs associati
erdent leurs associations ordinaires et le délire se déclare. Si leur action s’annule, toute image, et partant toute idée ou c
e, et toutes les inductions s’accordent pour rattacher les images à l’ action de l’écorce grise. En effet, c’est cette écorce d
ptiques. Transmise par les fibres rayonnantes des couches optiques, l’ action qui, dans les tubercules quadrijumeaux et la prot
iaires, se propage d’un point à l’autre de la substance grise ; cette action des cellules corticales est la condition suffisan
in sans tomber dans les hypothèses ; nous ne pouvons ni définir cette action , ni préciser cette propagation, et tout ce que no
pouvons le dire avec précision ; mais chacun de ces éléments, par son action , suffit à susciter toutes les images normales, to
spontanément. Tout cela s’accorde avec la doctrine physiologique. Une action se produit dans les centres sensitifs proprement
es quadrijumeaux ; elle y éveille la sensation primaire ou brute. Une action exactement semblable se développe par contrecoup
cérébraux et y éveille la sensation secondaire ou image. La première action est incapable, et la seconde est capable de renaî
érébrale est étendue, plus elle a d’éléments capables de se mettre en action les uns les autres. Plus elle a d’éléments capabl
n les uns les autres. Plus elle a d’éléments capables de se mettre en action les uns les autres, plus elle est un instrument d
rébrale est composée d’éléments similaires mutuellement excitables, l’ action de la protubérance, des tubercules et, en général
ienne à la première ; l’exemple est grossier, mais clair. Telle est l’ action qui parcourt les éléments similaires de l’écorce
aintenant que, par une excitation nouvelle des centres sensitifs, une action différente vienne à se produire dans un des éléme
a fois dans deux états différents, ni partant produire à la fois deux actions différentes. Les éléments corticaux seront donc s
ux seront donc sollicités en deux sens différents, et, comme les deux actions sont incompatibles, une seule se propagera. Laque
ompatibles, une seule se propagera. Laquelle se propagera ? Puisque l’ action corticale est la correspondante exacte de l’image
les mêmes conditions qui déterminent la propagation de telle ou telle action . De même que les images luttent entre elles pour
tion. De même que les images luttent entre elles pour prédominer, les actions luttent entre elles pour se propager. Grâce à cer
la première place dans notre esprit ; grâce à ces mêmes conditions, l’ action correspondante prend ou perd la première place da
les images ou idées latentes, il faut aussi compter toutes celles des actions que l’on exécute, l’esprit occupé par une autre i
gulier se produit : tout de suite elle se transforme en impulsion, en action , en expression, par suite en contraction musculai
la contraction effective. Plus on imagine nettement et fortement une action , plus on est sur le point de la faire. Dans les n
cérébrale. Des myriades d’images mentales et, partant, des myriades d’ actions corticales, y subsistent ensemble à divers degrés
événements moraux ; pour nos sensations brutes144, c’est une certaine action ou mouvement moléculaire de la protubérance, des
e l’encéphale ; pour nos images, nos idées et le reste, c’est la même action ou mouvement moléculaire répété et propagé dans l
ns l’encéphale, un mouvement moléculaire inconnu, qui, provoqué par l’ action des nerfs sensitifs, provoque l’action des nerfs
e inconnu, qui, provoqué par l’action des nerfs sensitifs, provoque l’ action des nerfs moteurs, et qui, selon toutes les analo
ulaire de l’encéphale, un événement de l’ordre moral. — D’ailleurs, l’ action des nerfs moteurs qu’il met en jeu n’est pas déso
oviennent, si l’on excite les nerfs sensitifs, le segment, entrant en action , mettra en jeu les nerfs moteurs, et l’on verra d
e149. — On ne finirait pas si l’on voulait énumérer tous les cas de l’ action réflexe. Intermittents ou continus, la plupart de
ux, encéphale, bulbe, moelle épinière, comme perpétuellement mises en action par le jeu des nerfs sensitifs pour provoquer le
que l’on observe dans le système nerveux, on n’y voit jamais que des actions réflexes ; elles peuvent être plus ou moins compl
ordon blanc conducteur. Ces trois mouvements ainsi liés constituent l’ action réflexe ; moelle épinière, protubérance, lobes cé
e la même façon. Or, dans la protubérance et les lobes cérébraux, son action éveille des événements moraux, tous de la même es
emporaires ou sensations réviviscentes. On doit donc admettre que son action éveille partout des événements moraux d’espèce vo
apparaît pas à la conscience, rien n’empêche que, dans la moelle, son action n’éveille aussi des événements moraux analogues à
total. — Pareillement il y aurait trois degrés de complication dans l’ action des centres nerveux. Au plus bas degré, dans la m
des centres nerveux. Au plus bas degré, dans la moelle, naissent des actions fragmentaires peut-être analogues à celles qui pr
s pour la conscience. Au degré moyen, dans la protubérance, ces mêmes actions transmises s’assemblent en une action totale qui
ans la protubérance, ces mêmes actions transmises s’assemblent en une action totale qui provoque la sensation totale ordinaire
sensation totale ordinaire. Au plus haut degré, dans les lobes, cette action totale, une seconde fois transmise, est répétée i
réviviscentes que nous nommons les images. — On conçoit ainsi, pour l’ action des centres nerveux comme pour les événements mor
duit et fragmentaire, d’autant plus réduit et plus fragmentaire que l’ action nerveuse qui les provoque est plus simple. — On v
es lignes principales, et la correspondance établie ci-dessus entre l’ action nerveuse et l’action mentale nous permet de condu
, et la correspondance établie ci-dessus entre l’action nerveuse et l’ action mentale nous permet de conduire l’analyse au-delà
mécanisme analogue ; car toutes comprennent parmi leurs éléments une action réflexe, et dans presque toutes l’action réflexe
ent parmi leurs éléments une action réflexe, et dans presque toutes l’ action réflexe aboutit, non pas à la contraction isolée
e l’air et des vésicules pulmonaires provoque nécessairement, par une action réflexe du bulbe, un système alternatif et toujou
e sont les deux temps du mouvement respiratoire. Ainsi, par une autre action réflexe du bulbe, le contact d’un aliment et en g
l forme une chaîne continue de groupes nerveux qui sont des centres d’ action réflexe. Grâce à cet enchaînement, les divers cen
t enchaînement, les divers centres distincts peuvent coordonner leurs actions distinctes, et ils sont nombreux ; car, sans comp
ourant simple ou à branches multiples, il n’y a là évidemment que des actions réflexes. — En quoi consiste une action réflexe ?
n’y a là évidemment que des actions réflexes. — En quoi consiste une action réflexe ? Une onde de changement moléculaire se p
vidents, sans qu’on puisse déterminer, dans aucune direction, quelque action particulière. — L’ablation d’une moitié du cervea
6 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
Chapitre cinquième Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante.
et sociale. — Leur part dans notre structure intellectuelle. III. 5° Action de la volonté consciente, origine radicale de not
sante et d’intelligibilité universelle. — Son origine radicale dans l’ action de la volonté consciente. V. Principe des lois de
trent comme facteurs essentiels dans toute connaissance et dans toute action . Ce sont les conditions les plus générales de la
’une même chose est et n’est pas ; 2° d’attribuer (par paroles ou par actions ) une raison à toute chose. La connaissance est, o
eurs origines, qui, selon nous, se ramènent aux cinq suivantes : 1° l’ action directe du milieu sur le cerveau et sur la consci
ns a-t-on prouvé sa non-existence. Ce qui semble certain, c’est que l’ action des habitudes acquises sur l’espèce (nous ne diso
’expérience individuelle ne s’applique exactement qu’au mode direct d’ action exercé par les objets extérieurs, qui, par le can
facteurs de l’évolution intellectuelle, sans distinguer deux modes d’ action sur le cerveau : la voie indiquée par Lamarck et
 : désirer, vouloir. C’est, dans l’appétition ou volonté, subissant l’ action du dehors et réagissant en conséquence, que doive
e, mais pour le besoin impérieux de vivre et d’agir. Toute vie, toute action est une divination consciente ou inconsciente : «
sque notre organisme est composé d’une multitude d’organismes. Si les actions et réactions de notre cerveau n’étaient pas en ha
ions et réactions de notre cerveau n’étaient pas en harmonie avec les actions et réactions de notre corps entier, nous ne pourr
et de la persévérance dans l’être, vienne se formuler au cerveau, en actions d’abord, en idées ensuite. Il faut, de même, que
ans le corps social, des intermédiaires deviennent indispensables : l’ action directe doit être remplacée par l’action indirect
eviennent indispensables : l’action directe doit être remplacée par l’ action indirecte, qui s’exerce à distance dans l’espace,
es comme s’ils pouvaient à la fois être et n’être pas, comme si leurs actions pouvaient exister sans cause ou changer indépenda
a prison, du moins le cabanon. Il y a donc eu, à travers les siècles, action et réaction mutuelle de tous les cerveaux humains
ses semblables. La logique, en un mot, est l’expression des lois de l’ action réciproque au sein de toute société, c’est-à-dire
s dents à son tour : voilà tout le langage dont il dispose, langage d’ action qui accomplit ce qu’il signifie en même temps qu’
avers l’espace. III Origine radicale du principe d’identité dans l’ action de la volonté consciente Avons-nous atteint l’
est de savoir si la constitution fondamentale de l’existence et de l’ action nous est révélée uniquement par les phénomènes ex
plus qu’une forme de la pensée et de la conscience : c’est un mode d’ action et un déploiement de la volonté. Que saisit conti
nté. Que saisit continuellement la conscience en elle-même, sinon une action exercée ou subie, et qui n’est jamais en contradi
ement, je désire, je veux : tout cela, c’est accomplir ou subir telle action , non telle autre ; la vie n’est qu’action et réac
st accomplir ou subir telle action, non telle autre ; la vie n’est qu’ action et réaction perpétuelle. Si on va plus au fond en
u’action et réaction perpétuelle. Si on va plus au fond encore, toute action apparaît en nous comme un vouloir unique, tantôt
de l’intelligence à la nature radicale de la volonté, ou plutôt à son action radicale et à son développement spontané. La pers
sable. IV Origine radicale du principe de raison suffisante dans l’ action de la volonté L’idée d’intelligibilité s’expli
e devant le feu, une voie cérébrale sera déjà creusée par la première action entre la représentation du feu comme douloureux e
en faire un milieu approprié à notre activité. Elle exprime le mode d’ action et de réaction déterminées qui existe de fait ent
tissent extérieurement au résultat mécanique de la réaction égale à l’ action , conforme à l’action ; aussi ont-elles fini par s
t au résultat mécanique de la réaction égale à l’action, conforme à l’ action  ; aussi ont-elles fini par s’imprimer mécaniqueme
n rôle proprement intellectuel s’est de plus en plus développé. Toute action est déjà un raisonnement explicite ou implicite,
le soleil, la chaleur de la vie, l’effervescence du mouvement ou de l’ action  ; mais ces ténèbres éternellement vivantes et éte
s que tout mouvement de ce genre forme un arc dont les deux branches, action du dehors et réaction du dedans, ont leur point c
un avant et un après, par un sentiment constant de succession entre l’ action et la réaction ; quand nous sentons l’une, nous c
un cas des lois générales du mouvement ou du choc. Point de choc ou d’ action sans réaction, de pression sans résistance, de ré
les choses dans le même temps. Tout dépend donc de la valeur et de l’ action que nous attribuons au temps. Si nous concevons u
t qui entraîne notre activité dans la même voie : c’est la ligne de l’ action la plus facile, c’est le résultat d’une force pos
otre ignorance n’ont qu’une valeur abstraite et hypothétique, non une action réelle. De plus, répétons que la raison suffisant
les caractères trop particuliers, et nous ne conservons que l’idée d’ action en général, ou de causation. Nous changeons ainsi
onséquences en une série réelle de causes et d’effets, c’est-à-dire d’ actions et de réactions mutuelles. Par là nous donnons la
e telle chose a fait une fois et ce que telle autre a souffert de son action arrivera encore de la même manière, selon une loi
très ultérieure, dont nous avons montré plus haut la genèse. L’idée d’ action immanente nous vient évidemment de la conscience
descriptions, qui seraient toujours plus ou moins objectives. C’est l’ action transitive qui constitue la causation proprement
proprement dite, c’est-à-dire le rapport, d’agent à patient. L’idée d’ action en général est plus simple que l’idée de causatio
nt un rapport do quelque agent à quelque patient, ne peut expliquer l’ action même et la présuppose ; elle est l’action produis
atient, ne peut expliquer l’action même et la présuppose ; elle est l’ action produisant un effet ; elle est ce que l’on a appe
ayons point conscience d’agir, car Hume confond l’effectuation avec l’ action , la conscience du lien de l’effet à l’acte avec l
conscience de l’acte même. En d’autres termes, au lieu de parler de l’ action , Hume parle du caractère transitif de l’action et
au lieu de parler de l’action, Hume parle du caractère transitif de l’ action et de son effet sur un patient quelconque, qui, à
ant, la conscience (illusoire ou non) d’être actifs et non passifs. L’ action interne du vouloir n’est pas une simple « séquenc
ubjectif même, elle ne peut s’objectiver ni s’extérioriser. Quant à l’ action transitive et au lien avec l’effet produit en deh
t le pâtir ; quand nous pâtissons, nous voyons l’effet interne sans l’ action externe ; quand nous agissons, nous voyons l’acti
et interne sans l’action externe ; quand nous agissons, nous voyons l’ action interne sans l’effet externe, qui ne nous est rév
eraient donnés. Il y a dans l’effort musculaire : 1° une conscience d’ action tout interne ; 2° des sensations afférentes tout
voyons une séquence constante, mais nous ne voyons pas comment notre action produit l’effet extérieur. C’est dans l’effort me
orce plus ou moins intense amenant l’un à la suite de l’autre par une action nécessitante. Parmi les éléments d’explication de
vifie, elle s’anthropomorphise, elle devient, elle aussi, une série d’ actions , de passions, de réactions, de nouvelles passions
inanimés, nous ne pouvons-nous représenter leur réalité que comme une action , car ce qui ne produit pas sur nous un effet quel
vec lesquels il est en connexion nécessaire, grâce à une communauté d’ action réciproque. Un phénomène isolé serait un phénomèn
ents états du monde, nous faisons circuler de l’un à l’autre une même action causale, que nous appelons assez improprement sub
7 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
r ordinaire et même des sensations de saveur pure. — Leurs types. — L’ action des nerfs olfactifs et gustatifs a probablement p
Analogie de cet antécédent et de, la vibration éthérée qui provoque l’ action de la rétine. — Indices sur le mode d’action des
n éthérée qui provoque l’action de la rétine. — Indices sur le mode d’ action des nerfs olfactifs et gustatifs. — Très probable
ifs et gustatifs. — Très probablement il consiste en une succession d’ actions semblables et très courtes qui excitent chacune u
ions. — Opinion de Weber. — Ces conditions sont des types distincts d’ action pour le même nerf. — Expériences de Fick. — Les c
. — Lacunes de la théorie. — Recherches qui pourront les combler. — L’ action nerveuse qui provoque une sensation n’est jamais
lle met ensemble, comme des faits semblables, le passage du repos à l’ action et le passage de l’action au repos, en les notant
s faits semblables, le passage du repos à l’action et le passage de l’ action au repos, en les notant comme contraires, sans dé
et le goût des réductions aussi avancées. Nous connaissons le mode d’ action de l’air ou de l’éther ; c’est une ondulation don
inductions sur les sensations correspondantes. D’ailleurs, ce mode d’ action est uniforme, et de plus le nerf est construit sp
eille excitent à travers le nerf. Le nerf est donc lui-même capable d’ actions uniformes ; c’est pourquoi il est naturel que les
s ; c’est pourquoi il est naturel que les sensations excitées par son action se laissent elles-mêmes ramener à un type simple,
ebours pour les autres groupes de sensations. Nous ignorons le mode d’ action des substances volatilisées qui agissent sur les
y a d’autres nerfs profonds du canal alimentaire qui entrent aussi en action  ; la sensation totale est composée d’une sensatio
plus, elle naît autrement ; elle n’a pas besoin, comme l’autre, d’une action chimique pour se produire ; un simple contact l’e
plusieurs bonbons. — Enfin les divers points de la bouche, soumis à l’ action du même corps, éveillent des sensations différent
aissent. Comme toutes les autres, elles ont pour stimulant direct une action du nerf transmise aux centres nerveux ; or, confo
tats différents des centres nerveux, et, si le nerf est le même, deux actions différentes du nerf. — Il reste donc à savoir de
erminer l’événement extérieur à la suite immédiate duquel il entre en action . Rien de plus facile que de savoir les précédents
ite directe duquel le nerf olfactif ou les nerfs gustatifs entrent en action . Un corps n’a de saveur que s’il est en dissoluti
nt une combinaison chimique avec l’oxygène de l’air. — En sorte que l’ action du nerf olfactif, comme celle des nerfs gustatifs
les éléments ni préciser le type93. Voilà l’antécédent immédiat de l’ action de chaque filet olfactif ou gustatif ; et il est
de ne pas remarquer combien il ressemble à l’antécédent immédiat de l’ action du nerf optique, sauf cette différence que, dans
nt que par la quantité, les ramener tous à un type unique, désigner l’ action élémentaire correspondante du nerf optique et du
molécule un système de mouvements atomiques, et dans la fibrille une action correspondante suit ; une seconde molécule sembla
mouvements atomiques se produit, et dans la même fibrille une seconde action correspondante toute semblable suit. Les deux act
ille une seconde action correspondante toute semblable suit. Les deux actions nerveuses semblables ont éveillé deux actions cér
emblable suit. Les deux actions nerveuses semblables ont éveillé deux actions cérébrales semblables et deux sensations élémenta
ons élémentaires semblables. Mais le nombre de ces sensations, de ces actions et de ces systèmes de mouvements qui se succèdent
et le massage, ils provoquent une jouissance. À tous ces égards, leur action est la même que celle des nerfs de la peau ; ils
raccourcissement des muscles. Mais ce n’est point là une différence d’ action , c’est une différence d’excitant ; il n’y a dans
. À un degré moindre, le nerf n’est plus capable de ce type spécial d’ action qui éveille la sensation de douleur, quoique à ce
uleur, quoique à ce degré il soit encore capable de ce type spécial d’ action qui éveille la sensation de pression et de contac
t-bras et dans les deux derniers doigts de la main la sensation que l’ action nerveuse située aux environs du coude vous fait é
onséquent, lorsque vous avez une sensation du froid, ce n’est point l’ action immédiate du froid sur le nerf qui vous la donne 
d les modifie, et leur modification imprime au nerf un type spécial d’ action qui éveille en nous la sensation spéciale de froi
yser le nerf, la propriété qu’ils ont d’imprimer au nerf ce rhythme d’ action  ; nous n’aurons plus la sensation spéciale de fro
dans tous les cas, ce qui s’éveille en nous, c’est un type spécial d’ action pour le nerf, et ce qui éveille dans le nerf ce t
action pour le nerf, et ce qui éveille dans le nerf ce type spécial d’ action , c’est une modification spéciale de ses appendice
le même groupe de nerfs est capable de plusieurs types ou rhythmes d’ action différents, et que chacun de ces rhythmes est pro
de blanc partielles et simultanées qu’il y a de filets nerveux mis en action  ; sur la rétine. En second lieu, chaque sensation
iles. Nous constatons que l’antécédent spécial et immédiat qui met en action les nerfs olfactifs et gustatifs est un système d
tème de déplacements se traduit en eux par un système correspondant d’ actions nerveuses, et se traduit en nous par un système c
nous n’avons aucun moyen de déterminer ou de conjecturer le rhythme d’ action que les nerfs tactiles reçoivent et transmettent
e les nerfs tactiles reçoivent et transmettent aux centres nerveux. L’ action élémentaire nerveuse et, partant, la sensation él
ors de nos prises. Tout ce que nous savons, c’est qu’il y a une telle action et, partant, une telle sensation ; car, quel que
toujours de même et d’une façon qui leur est propre ; leur rhythme d’ action est spécial et ne change pas ; la preuve en est q
et la vitesse du mouvement moléculaire dont la répétition constitue l’ action nerveuse. En attendant, la théorie des sensations
quelle que soit la structure des nerfs et des centres nerveux dont l’ action provoque une sensation, si diverse que vous suppo
ps, on n’aperçoit jamais que la mécanique ; en sorte que les diverses actions nerveuses qui provoquent les diverses sensations
être conçues que comme des systèmes de mouvements : ainsi toutes ces actions , diverses en quantité, sont les mêmes en qualité.
ité. — Donc, d’après la correspondance connue entre la sensation et l’ action nerveuse, les sensations diverses en quantité son
aque nerf trois fibres différentes ni qu’une fibre ait trois genres d’ actions . Dans l’explication psychologique, le fait admis
s, il indique, par approximation ou par hypothèse, les divers types d’ action qui, dans le même nerf, excitent en nous des sens
her Moleküle besteht. Voyez aussi : De la vibration nerveuse et de l’ action réflexe dans les phénomènes intellectuels, par le
8 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
dans ses livres : nature de la vie, la conscience et ses formes, les actions réflexes, l’instinct, les sensations, le sommeil,
e n’est point la source des phénomènes, mais leur personnification. L’ action de la vie est semblable à celle d’un mécanisme et
ugnent à une pareille conception. La vie leur semble l’antithèse de l’ action mécanique. Cette répugnance diminuera si l’on se
’organisme est un mécanisme et il agit mécaniquement, en tant que ses actions sont nécessairement déterminées par rajustement d
mécanisme en ce qu’il a la sensibilité pour grand ressort et que ses actions dites automatiques sont toutes déterminées par l’
e fait : un corps vivant conserve sa forme et ne semble pas céder à l’ action destructive des agents chimiques ; tandis que, dè
iques sont contrôlées par la vitalité, il faut dire qu’il n’y a pas d’ action vitale possible, sans l’action incessante et comp
talité, il faut dire qu’il n’y a pas d’action vitale possible, sans l’ action incessante et compliquée des affinités chimiques 
affinités chimiques : nutrition, sécrétion, mouvement, tout dépend d’ actions chimiques. La vie précède-t-elle l’organisation ?
e nerf moteur transmet l’impulsion à un muscle ; et ainsi réduite une action non suggérée, non accompagnée de sensation quelco
nt des sensations, mais des impressions sensitives qui produisent des actions réflexes, sans conscience de la part de ranimai.
tant ; ce sont des impressions inconscientes qui peuvent conduire à l’ action , mais ne sont pas des sensations. Les expressions
générale qui est composée de la somme des sensations, excitées par l’ action incessante et simultanée des stimulus internes et
endre inappréciable la lumière stellaire, mais elle n’empêche pas son action . De même, la quantité de sensation qui provient d
s autres centres ; mais quoique inappréciable, elle ne peut être sans action  ; elle est une des parties intégrantes de la tota
r les sensations inconscientes se rattache étroitement la théorie des actions réflexes. Il est frappant et instructif de remarq
uctif) : mais il y a tout un ordre de faits (perceptions insensibles, actions réflexes, instincts, etc.) par lesquels les deux
si la science est une analyse, le monde est une synthèse. L’étude des actions réflexes est la continuation de celle de la consc
dans la théorie courante, le sensorium étant restreint au cerveau, l’ action qui a son centre dans la moelle épinière est dite
i étend le sensorium à tous les centres nerveux, n’admet plus entre l’ action du cerveau et celle de la moelle épinière qu’une
i en découlent. Il veut « donner le coup final250 » à la théorie de l’ action réflexe, à laquelle il n’épargne pas même la rail
me la raillerie. La doctrine des écoles, dit-il, est celle-ci : « Les actions nerveuses mentales, les actes de sensation et de
en idées. Il est le généralissime qui contrôle, dirige et inspire les actions de tous les officiers subordonnés. Mais supposer
e que le mécanisme réflexe est indépendant de la sensibilité, que les actions réflexes ont lieu sans sensation 254. » Il ne peu
r la faiblesse d’évidence qui sert de base à la célèbre « théorie des actions réflexes255. » Pour prouver que les actions réfle
la célèbre « théorie des actions réflexes255. » Pour prouver que les actions réflexes sont indépendantes de la sensation, il e
ndantes de la sensation, il est nécessaire de prouver d’abord que les actions du cordon spinal sont indépendantes de la sensati
de notre compétence, de suivre M. Lewes dans sa longue étude sur les actions réflexes ; il nous suffira d’en résumer les point
pour débrouiller toutes les serrures. Schiff soutient que toutes les actions cérébrales, aussi bien que spinales, sont réflexe
ux de l’animal qui n’en a pas, on a inventé une théorie qui dit : ces actions sont réflexes. Mais, dans l’animal sain il y a ac
qui dit : ces actions sont réflexes. Mais, dans l’animal sain il y a action réflexe, plus la transmission d’une impression au
ce qui produit la sensation ; dans l’animal décapité, nous voyons une action réflexe, moins la transmission au cerveau. » Un
vexations qu’on lui cause, se débrouille, accomplit plusieurs de ses actions ordinaires ; mais on dit qu’il fait tout cela san
ces insulaires ; mais l’âme est partie, suivant eux. La théorie de l’ action réflexe a remis en mémoire à M. Lewes cette bizar
tentif et répété d’animaux décapités fournit une abondante évidence d’ actions spontanées259. Passons au choix. M. Lewes soumet
ncipe. Laissons de côté un second argument, tiré de ce que beaucoup d’ actions ont lieu sans éveiller une conscience ou une atte
irer, digérer, etc.). Cet argument ne prouve rien ou prouve trop. Une action peut être sensationnelle, sans produire ce sentim
é sommaire des opinions de notre auteur, sur la doctrine courante des actions réflexes. Peut-être aura-t-elle paru un peu en de
d’égards les plus curieux à étudier et les plus féconds. En résumé, l’ action réflexe est un processus de groupement qui fait l
nomènes psychiques. Ses genres les plus élevés sont la sensation et l’ action . Nous avons déjà vu que M. Herbert Spencer assign
tion. Nous avons déjà vu que M. Herbert Spencer assigne une place à l’ action réflexe dans l’évolution ascendante de la vie psy
de la sensibilité que toute sensation doit se décharger, soit en une action réflexe, soit en un sentiment réflexe, soit dans
9 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
u’on allait représenter, à les préparer à entrer plus aisément dans l’ action et à en suivre le fil. Quelquefois aussi, il cont
nommaient prologue, était censé parler à des personnes présentes à l’ action même, et avait, au moins pour le prologue, un car
ne se fait que dans la première scène du second acte ; après quoi, l’ action commence proprement. La protase ne revient donc à
dans le cours de la pièce, par le récit de quelques événements que l’ action suppose nécessairement. C’est d’elle que Despréau
nt. C’est d’elle que Despréaux a dit : Que, dès les premiers vers, l’ action préparée, Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.
dre une tragédie dans laquelle les divers intérêts et les principales actions des personnages ont un rapport essentiel à quelqu
un rapport essentiel à quelque autre grand événement qui influe sur l’ action théâtrale, qui détermine les incidents, et qui pr
êt principal dont on veut les occuper. Mais comme la tragédie est une action , il faut que le poète se cache dès le commencemen
expositions de nos tragédies ressemblent bien moins à une partie de l’ action qu’à des prologues des anciens, où un comédien ve
des anciens, où un comédien venait mettre le spectateur au fait de l’ action qu’on allait lui représenter, en lui racontant fr
ante, auguste, attendrissante ; elle forme en même temps le nœud de l’ action . La première règle de l’exposition est de bien fa
i on parle et celui dont on parle, le lieu où ils sont, le temps où l’ action commence : Que, dès les premiers vers, l’action
sont, le temps où l’action commence : Que, dès les premiers vers, l’ action préparée, Sans peine du sujet aplanisse l’entrée 
tout d’un coup entrer en matière ; les spectateurs sont au fait de l’ action commencée, dès les premiers vers, sans obscurité 
i ménage par là de grandes émotions. On doit tâcher de mettre tout en action jusqu’à l’exposition. On en impose au spectateur,
position en sera plus facile et plus claire. Il est à souhaiter que l’ action commence dans un jour illustre ou désiré, remarqu
ètes conçurent leurs épisodes de la sorte, et les tirèrent d’une même action  ; pratique si généralement établie du temps d’Ari
ou le permît. Parmi nous, l’épisode se prend pour un incident ou une action détachée qu’un poète insère dans son ouvrage et l
une action détachée qu’un poète insère dans son ouvrage et lie à son action principale, pour y jeter une plus grande diversit
principale, pour y jeter une plus grande diversité d’événements. Les actions les plus simples sont les plus sujettes à cette i
d acte, et se trouvera par là dans la nécessité d’avoir recours à des actions étrangères pour remplir les autres actes : c’étai
premiers poètes français. Pour remplir chaque acte, ils prenaient des actions qui appartenaient bien au même héros, mais qui n’
ui fournisse les incidents et les obstacles qui doivent concourir à l’ action principale ; mais lorsque le sujet n’en suggère p
ux modèles admirables de la manière dont un épisode doit être lié à l’ action . Dans Andromaque, Oreste, ouvrant la scène, décla
le spectateur, qu’on est tenté de prendre cet amour épisodique pour l’ action principale. Il est le représentant de la Grèce ;
nder à Pyrrhus le fils d’Hector ; enfin, son rôle est si bien lié à l’ action qu’il est impossible de l’en séparer. Même artifi
nom de comédie ne leur convient nullement puisque la comédie est une action et emporte dans son idée l’unité d’action ; mérit
puisque la comédie est une action et emporte dans son idée l’unité d’ action  ; mérite qui manque absolument à ces ouvrages, qu
ète introduit deux intrigues dans sa pièce, il doit conduire les deux actions de manière que leur mouvement soit égal et ne se
t avoir égard à deux choses : la première, que les intrigues des deux actions soient légères ; la seconde, que le caractère les
stitution, parce que c’est cette partie qui forme comme le corps de l’ action théâtrale, que la protase ne fait que préparer, e
e, dans la bouche des personnages qui, s’ils n’ont pas un intérêt à l’ action du poème, en ont du moins un très fort qui les at
qui, à la vérité, fait bien partie du poème ancien, mais non pas de l’ action théâtrale ; c’est un discours qui s’adresse aux s
l’histoire, en attendant l’entrée du chœur, où commence précisément l’ action , selon Aristote. Les deux comiques latins que nos
es qu’ils doivent savoir ; mais il faut chercher, dans la vérité de l’ action , quelque raison qui l’ait pu obliger à faire ce d
gue retiendrait sa voix, il faudrait que l’autre remarquât toutes ses actions , comme d’un homme qui rêverait profondément et qu
tour. Dialogue. Le dialogue est proprement l’art de conduire l’ action par les discours des personnages, tellement que c
logue, c’est la vivacité ; et comme, dans la tragédie, tout doit être action , la vivacité y est d’autant plus nécessaire. Il n
scours n’empêche pas qu’il n’y ait une sorte de dialogue, parce que l’ action muette d’un des personnages a exprimé quelque cho
nt déterminé ; en sorte que le dialogue ne servît qu’aux progrès de l’ action . Chaque réplique serait un nouveau pas vers le dé
is, dans la distribution primitive, on laisse des intervalles vides d’ action  ; ce sont ces vides qu’on veut remplir, et de là
10 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
is corrigé qu’à la dernière extrémité. Au reste, quand je parle d’une action théâtrale, je parle d’un appareil, d’une cérémoni
sent les yeux quand on ne sait pas parler aux oreilles et à l’âme. Action théâtrale. On se propose de réunir ici quelque
e propose de réunir ici quelques remarques préliminaires concernant l’ action théâtrale. On tâchera surtout de développer l’art
cipales règles de l’art dramatique, qu’on peut voir ci-après aux mots action , intrigue, intérêt, unité, et autres, on sait qu’
ir de dessein ; de manière enfin que le spectateur suive toujours une action et ne sente jamais un ouvrage : autrement l’illus
entend d’abord ; et il passe de là aux progrès et au dénouement de l’ action , comme à des suites naturelles du premier état où
es naissent. En un mot, tout est art du côté de celui qui arrange une action théâtrale ; mais rien ne le doit paraître à celui
on art. Poème dramatique. Le poème dramatique, représentation d’ actions merveilleuses, héroïques ou bourgeoises, est ains
héroïques ou bourgeoises, est ainsi nommé du mot grec δραμα (drama), action , représentation, parce que, dans cette espèce de
ntation, parce que, dans cette espèce de poème, on ne raconte point l’ action comme dans l’épopée, mais qu’on la montre elle-mê
qu’on la montre elle-même dans les personnages qui la représentent. L’ action dramatique est soumise aux yeux et doit se peindr
t dit, la raison le dit assez. On y exige encore, non seulement que l’ action soit une, mais qu’elle se passe toute en un même
même lieu. La raison de tout cela est dans l’imitation. Comme toute l’ action se passe en un lieu, ce lieu doit être convenable
n. La tragédie partage avec l’épopée la grandeur et l’importance de l’ action , et n’en diffère que par le dramatique seulement 
le nom qu’on donne à la fable d’une tragédie ou d’une comédie, ou à l’ action qui y est représentée. Chambers ajoute que ce mot
eseret hunc, nec lucidus ordo. Il faut bien discerner le moment où l’ action doit commencer et où elle doit finir, bien choisi
dise que ce qui est convenable et qui tend à augmenter l’intérêt de l’ action . Les parties du drame étant ainsi esquissées, ses
très clairement toutes ses parties, comme si nous étions mêlés dans l’ action , nous trouverons bien sûrement ce qui sied, et no
re échappées. Il veut encore qu’en composant on imite les gestes et l’ action de ceux qu’on fait parler ; car, de deux hommes q
ne des meilleures règles pour bien former un plan, c’est de diviser l’ action principale en cinq parties bien distinctes, qui f
nommons encore l’histoire ou le roman : c’est le fonds principal de l’ action d’une tragédie ou d’une comédie. Tous les sujets
presque de scène en scène, il arrive quelque chose de nouveau dans l’ action  ; c’est un sujet de passion, quand, d’un fonds si
nom qu’on donne quelquefois au tissu d’événements qui entrent dans l’ action . Ce mot sert aussi quelquefois à désigner les piè
es, en fables simples et en fables implexes ; il appelle simples, les actions qui, étant continues et unies, finissent sans rec
se étrangère. La fable de la comédie consiste dans l’exposition d’une action prise de la vie ordinaire, dans le choix des cara
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
enveloppent ainsi une foule d’éléments sensitifs et de tendances à l’ action renaissantes, qui se rapportaient originairement
comme complication et comme difficulté, à la science sociale, où les actions et réactions mutuelles semblent, par leur variété
où semble venir toute lumière, et la volonté d’où semble sortir toute action  ; mais le grand ressort de l’intelligence et de l
et Schneider. Imaginez des individus chez qui le plaisir soit lié aux actions nuisibles, la douleur aux actions utiles. Il a dû
us chez qui le plaisir soit lié aux actions nuisibles, la douleur aux actions utiles. Il a dû se produire à l’origine des êtres
eur. Elle nous montre que le plaisir devait finalement s’attacher aux actions utiles, à la vie individuelle ou spécifique ; que
ique ; que la douleur, au contraire, devait finalement s’attacher aux actions nuisibles. Ce n’est pas là, il est vrai, une appl
de souffrir, il finira par ne trouver agréables, en moyenne, que les actions utiles à sa vie individuelle ou à la vie de son e
les en sont les conditions, les causes immédiates, indépendamment des actions et réactions ultérieures que produira la lutte po
quée. Est-ce seulement par hasard que le plaisir s’est trouvé lié aux actions utiles et en quelque sorte vitales ? Faut-il pous
loi de travail, de dépense incessante : — Travaille ou meurs. Mais l’ action même fortifie, le dépense enrichit. C’est que la
aire à la « survivance de l’individu ou de l’espèce. » En fait, toute action normale et proportionnée d’un nerf suffisamment n
la loi fondamentale de la sensibilité serait ainsi l’équilibre, non l’ action efficace. Spencer lui-même finit par placer le pl
s on l’affaiblit. Cette apparente exception à la loi de l’intensité d’ action ne fait donc que la confirmer. La sélection natur
par la modération même. Autre problème. Pourquoi le changement dans l’ action est-il nécessaire ? C’est là encore une loi dériv
rincipe que se tirent ces diverses conséquences. Le changement dans l’ action n’est encore qu’un moyen d’assurer l’intensité de
ent dans l’action n’est encore qu’un moyen d’assurer l’intensité de l’ action efficace : il fait travailler d’autres nerfs pend
ment plutôt qu’à l’état même, qu’à l’existence continue, ou mieux à l’ action continue. Seule la douleur implique par elle-même
oint, en dernière analyse, d’état purement statique ; il y a toujours action dynamique et, en raison du milieu résistant, il y
ons donc toujours en présence de l’intensité et de son rapport avec l’ action . Jouir, c’est toujours agir, agir le plus possibl
périorité sur les autres espèces. Maintenant, l’intensité finale de l’ action et sa victoire dans la lutte pour l’existence est
orme, elle n’a pas disparu. La qualité du mouvement, c’est d’être une action , et une action vitale, une augmentation de la vit
pas disparu. La qualité du mouvement, c’est d’être une action, et une action vitale, une augmentation de la vitalité générale
ec les forces emmagasinées. Psychologiquement, c’est l’intensité de l’ action déployée, et volontairement déployée, qui, en pro
ntairement déployée, qui, en produisant une conscience plus vive de l’ action et de son indépendance, produit aussi du plaisir.
bent directement les liquides par la peau réagissent fortement sous l’ action des liquides amers. Les réactions de ce genre, qu
s. L’amertume n’est donc qu’une intégration et un raffinement local d’ actions et de réactions qui, jadis, ont pu être générales
mentaire, l’intensité est celle d’une qualité ou, mieux encore, d’une action appétitive, non pas seulement d’une quantité pure
re, d’une action appétitive, non pas seulement d’une quantité pure. L’ action , enfin, doit toujours se trouver en rapport avec
l’organe, il rencontrera bientôt des obstacles dans l’organe même : l’ action sera contrebalancée par des résistances et tourne
peuvent expliquer par aucune forme de sélection, non plus que par les actions héréditaires de l’habitude ou du manque d’usage.
ouvons donc parler d’une « faim mécanique » comme cause de toutes les actions des organismes vivants. En correspondance avec ce
rieure. Ici donc le plaisir se révèle directement et uniquement comme action , la peine comme résistance et passion. Ce fait es
, entre l’équilibre antérieur et le surcroît d’excitation vitale ou d’ action qui lui succède ? Est-il nécessaire d’aller cherc
rgie, et l’équilibre n’est atteint que quand la satiété fait cesser l’ action . Le sentiment d’équilibre ne constitue qu’un bien
enter de dire, avec Spencer, que le plaisir est l’accompagnement de l’ action normale ; selon nous, le plaisir, comme émotion d
comme émotion distincte, apparaît précisément lorsque la limite de l’ action normale a été franchie, puisqu’il suppose, sur qu
d plaisir à la place de celui qui est présent et qu’alors la fin de l’ action , consciente ou inconsciente, est bien le plaisir 
r peut bien être la fin, mais la peine seule peut être le mobile de l’ action . » Cette théorie touche aux problèmes les plus o
t de la morale. Selon nous, la doctrine de la peine comme moteur de l’ action , — de la peine-force, — ne serait vraie que si to
l’inquiétude, comme disaient les anciens, est-ce l’essence même de l’ action ou seulement le résultat des limites de l’action,
l’essence même de l’action ou seulement le résultat des limites de l’ action , de son défaut, de la résistance extérieure qu’el
de vraisemblance que le plaisir est au contraire le complément d’une action assez intense pour produire tout son effet et « a
iser toute sa puissance. » idéal plus que réalité, sans doute ; car l’ action de l’être vivant, n’étant jamais solitaire, s’exe
e même. Au moment précis et dans la mesure où nous jouissons de notre action , — par exemple, dans la contemplation d’une scène
mme le soutiennent Rolph et Leslie ; mais aucune jouissance et aucune action ne peut demeurer longtemps au même niveau d’inten
Nous voyons donc de nouveau que ce qui est vraiment primitif, c’est l’ action identique à l’être et au bien-être, d’où naissent
stance extérieure, le rudiment de plaisir ou de bien-être attaché à l’ action intérieure. L’étude qui précède nous paraît about
a seconde conséquence, c’est que le plaisir est immédiatement lié à l’ action , le bien-être à l’être et au déploiement de la vi
’est pas, comme l’ont cru certains pessimistes, le principe même de l’ action intérieure et du vouloir, mais seulement celui de
12 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
steront d’après Aristote sur la nécessité d’une rigoureuse unité de l’ action  : mais le précepte est lettre morte pour eux. Car
cepte est lettre morte pour eux. Car ils ne savent ce que c’est que l’ action dramatique. Elle n’est ni une ni multiple chez eu
malgame deux ou trois sujets de tragédies antiques, il ne corse pas l’ action  : elle reste aussi vide, aussi nulle ; le poète n
uère en disant que leurs tragédies ont à peu près le même rapport à l’ action dramatique que les livrets de Benserade à la pant
qu’elle tendait à dévier la poésie dramatique vers la bigarrure de l’ action extérieure et romanesque. Il n’est donc pas vrai,
evant le vrai public, le premier traité les sujets antiques comme des actions dramatiques, et non comme des thèmes poétiques. C
osition de tous les lieux nécessaires au développement successif de l’ action . Par exemple, pour une pièce perdue de Hardy, le
le ni de la poésie, ni du pittoresque de Virgile ne subsiste ; mais l’ action , la vie, la lutte, Hardy a senti tout cela : il d
de laquais et de filous, ce public aimait le mouvement scénique, les actions embrouillées et surprenantes : Hardy lui fournit
romanciers, mais, manifestement, aimant mieux découper en scènes une action racontée, et fixer lui-même les éléments du drame
es érudits. Les Italiens les avaient extraites d’Aristote, celle de l’ action du moins, et celle du temps. Les Espagnols en ava
que et du comique ; au nom du plaisir, il autorise la dispersion de l’ action dans le temps et dans l’espace. On bataille dans
e journée : mais l’idéal où l’on tend, c’est de réduire la durée de l’ action à la durée de la représentation. Ainsi l’établiss
l’espace et dans le temps, c’est-à-dire pour placer l’intérêt dans l’ action morale et dans le mouvement des caractères plutôt
: on regrette le gros bon sens avec lequel il maniait ses sujets, son action directe et rapide, ses sentiments peu raffinés, m
rt de César de Scudéry, où Plutarque n’est pas mal découpé, mais où l’ action trop visiblement ne sert que de prétexte aux exer
ge de Rodrigue, qui était devenu tout son drame. Il avait retranché l’ action extérieure, purement sensible, le mouvement et co
x préjugés mondains de son temps. Il avait défini les caractères de l’ action tragique : elle doit être morale et intérieure en
nt, c’est le sentiment, et les faits extérieurs, même nécessaires à l’ action , ne valent que comme donnant une expression aux f
entrevue de Rodrigue et de Chimène, qui rend sensible le progrès de l’ action morale, en enregistrant les plus légers changemen
l’obstacle ? Ainsi ils font eux-mêmes leur fortune : le principe de l’ action tragique est dans la définition première de leurs
définition première de leurs caractères. Et le développement de cette action , la suspension pathétique du dénouement vient de
écouter son amour. Cette discordance intime ou réciproque est toute l’ action . Ainsi se dégage la formule de la tragédie : ce s
ais une démonstration, non pas une description, où les âmes seront en action , en conflit. La lutte des passions et des volonté
de Mores et diseur de pointes : il n’a gardé du caractère local de l’ action et du héros, que ce qui était indispensable à la
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par
une composition historique, c’est-à-dire dans la répresentation d’une action qu’on croit être arrivée réellement comme est le
une composition purement allegorique ; c’est-à-dire qu’il invente une action qu’on sçait bien n’être jamais arrivée réellement
lieu du genie et des autres figures allegoriques, qui entrent dans l’ action du tableau, y avoit fait paroître celles des femm
itons, comme les autres divinitez fabuleuses peuvent avoir part à une action . Ce sont les compositions qui répresentent des év
nt réellement. Mais ces mêmes divinitez ne doivent pas avoir part à l’ action dans les compositions historiques qui répresenten
tions allegoriques. Une telle composition est la répresentation d’une action qui n’arriva jamais, et que le peintre invente à
t au fonds de la galerie du Luxembourg, sont une composition mixte. L’ action du tableau est feinte, mais le peintre introduit
L’action du tableau est feinte, mais le peintre introduit dans cette action qui est le type de l’arrêt du parlement par leque
avec les ennemis de l’état, et il avoit fait une partie de ses belles actions quand il ne portoit pas les armes pour sa patrie.
ns la galerie de Chantilly. Mais d’un autre côté quelques-unes de ces actions comme le secours de Cambrai, et la retraite de de
qui lui avoit suggeré le moïen d’éterniser le souvenir de ces grandes actions , en témoignant qu’il le vouloit éteindre. Il fit
nnes, retraite de devant Arras  ; enfin le titre de toutes les belles actions du prince De Condé durant son séjour dans les Paï
elles actions du prince De Condé durant son séjour dans les Païs-Bas, actions dont tout étoit loüable à l’exception de l’écharp
grand usage que les compositions purement allegoriques. Quoique leur action soit feinte ainsi que celle des compositions pure
position historique, ou pour répresenter en un seul tableau plusieurs actions dont il semble que chacune demandât une toille se
mieres des mieux instruits. Tout le monde est informé des principales actions de la vie du feu roi qui fait le sujet de tous le
nombre de ces figures qui ne peuvent point nous parler, comme tant d’ actions qui ne sçauroient nous interesser. Or, comme nous
es de notre religion, se servir d’une composition allegorique, dont l’ action exprimera quelque verité, qui ne sçauroit être re
gmes de notre religion. Ils peuvent tout au plus introduire dans leur action , qui doit toujours imiter la verité historique, q
Christ, intercedent pour le monde, sans que Jesus-Christ suspende son action . Mais ce qui convient au lieu où le tableau se tr
eputé un poëte plein de verve. On merite le nom de poëte en rendant l’ action qu’on traite capable d’émouvoir, ce qui se fait e
14 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
esse, ce qui vit pour moi, et, pour tout dire, ce qui me provoque à l’ action , au lieu que mon passé est essentiellement impuis
élémentaires ; et l’avenir immédiat, en tant que se déterminant, est action ou mouvement. Mon présent est donc à la fois sens
indivisé, ce mouvement doit tenir à cette sensation, la prolonger en action . D’où je conclus que mon présent consiste dans un
r lui et la matière sur laquelle il influe, mon corps est un centre d’ action , le lieu où les impressions reçues choisissent in
présent, c’est mon attitude vis-à-vis de l’avenir immédiat, c’est mon action imminente. Mon présent est donc bien sensori-mote
conséquent sensation au moins naissante, qui peut collaborer à cette action , s’insérer dans cette attitude, en un mot se rend
gique, conscience ne serait pas synonyme d’existence mais seulement d’ action réelle ou d’efficacité immédiate, et l’extension
ions corporelles, la conscience ait surtout pour rôle de présider à l’ action et d’éclairer un choix. Elle projette donc sa lum
jà perçu. Or, le passé n’a plus d’intérêt pour nous ; il a épuisé son action possible, ou ne retrouvera une influence qu’en em
erception présente. Au contraire, l’avenir immédiat consiste dans une action imminente, dans une énergie non encore dépensée.
jets situés autour de nous représentent, à des degrés différents, une action que nous pouvons accomplir sur les choses ou que
sur les choses ou que nous devrons subir d’elles. L’échéance de cette action possible est justement marquée par le plus ou moi
l’utile et rejette momentanément le superflu. Toujours tendue vers l’ action , elle ne peut matérialiser de nos anciennes perce
ance dans l’espace, en revanche il lui est utile, pour éclairer cette action , de sauter par-dessus l’intervalle de temps qui s
mes radicalement différentes de l’existence ; mais les exigences de l’ action sont inverses, dans un cas, de ce qu’elles sont d
placés, en vertu de la loi fondamentale de la vie, qui est une loi d’ action  : de là la difficulté que nous éprouvons à concev
Elle fait que nous nous adaptons à la situation présente, et que les actions subies par nous se prolongent d’elles-mêmes en ré
s du corps, avec ses mécanismes qui symbolisent l’effort accumulé des actions passées, la mémoire qui imagine et qui répète pla
ant partie du plan P, cette image se borne à recevoir et à rendre les actions émanées de toutes les images dont le plan se comp
es hauteurs de la mémoire pure jusqu’au point précis où s’accomplit l’ action . En d’autres termes, c’est du présent que part l’
auquel le souvenir répond, et c’est aux éléments sensori-moteurs de l’ action présente que le souvenir emprunte la chaleur qui
s hommes parfaitement adaptés à la vie ? Ce qui caractérise l’homme d’ action , c’est la promptitude avec laquelle il appelle au
ède ainsi est un impulsif. Mais celui-là n’est guère mieux adapté à l’ action qui vit dans le passé pour le plaisir d’y vivre,
r conduite. Ils suivent d’habitude l’impression du moment, et comme l’ action ne se plie pas chez eux aux indications du souven
r, inversement leurs souvenirs ne se limitent pas aux nécessités de l’ action . Ils ne semblent retenir avec plus de facilité qu
sque tout entier caché parce qu’il est inhibé par les nécessités de l’ action présente, il retrouvera la force de franchir le s
de la conscience dans tous les cas où nous nous désintéresserons de l’ action efficace pour nous replacer, en quelque sorte, da
est néanmoins dans l’universel qu’il évoluerait, l’habitude étant à l’ action ce que la généralité est à la pensée. Mais ces de
ne mémoire toute motrice qui imprime la marque de la généralité à son action , ne s’isolent et ne se manifestent pleinement que
entourage reste sans prise sur eux : cette identité de réaction à des actions superficiellement différentes est le germe que la
générale, en effet, est de se mouvoir sans cesse entre la sphère de l’ action et celle de la mémoire pure. Reportons-nous en ef
uelles il oseille ; elle fera coïncider l’idée générale tantôt avec l’ action qui la joue ou le mot qui l’exprime, tantôt avec
juste assez de l’idée pour qu’elles puissent concourir utilement à l’ action présente. De cette conception de la vie mental
oduisent, et peuvent même entraîner à leur suite un nombre indéfini d’ actions coordonnées à la première. Nous saisissons donc i
es événements de notre vie écoulée. Une conscience qui, détachée de l’ action , tiendrait ainsi sous son regard la totalité de s
alité de notre passé, exerce une poussée en avant pour insérer dans l’ action présente la plus grande partie possible d’elle-mê
r conséquent, ressemble à la perception présente au point de vue de l’ action à accomplir. En d’autres termes, la mémoire intég
nce et se contracte ainsi plus ou moins, sans se diviser, en vue de l’ action , l’autre de rotation sur elle-même, par lequel el
mage pure, là plus disposée à la réplique immédiate, c’est-à-dire à l’ action . Classer ces systèmes, rechercher la loi qui les
ussi de ceux qui le suivent. Tandis qu’au point où se concentre notre action dans l’espace, la contiguïté ne ramène, sous form
nirs s’adossent comme à des points d’appui. Plus on se rapproche de l’ action , par exemple, plus la contiguïté tend à participe
blance ou par contiguïté. Au contraire, plus nous nous détachons de l’ action réelle ou possible, plus l’association par contig
se l’intervalle compris entre ses deux limites extrêmes, le plan de l’ action et le plan du rêve. S’agit-il d’une décision à pr
ans ce que nous appelons son caractère, il la fera converger vers des actions où vous trouverez, avec le passé qui leur sert de
matière, la forme imprévue que la personnalité leur imprime ; mais l’ action ne sera réalisable que si elle vient s’encadrer d
15 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
st ému d’une certaine passion, quand même il ne le dépeint pas dans l’ action , parce qu’il n’est pas de passion de l’ame qui ne
l’expression de ce sentiment là. Comme le tableau qui répresente une action , ne nous fait voir qu’un instant de sa durée, le
u contraire la poësie nous décrit tous les incidens remarquables de l’ action qu’elle traite, et ce qui s’est passé jette souve
vant la supposition de l’artisan, doivent prendre un égal interêt à l’ action principale du tableau. L’âge, la patrie, le tempe
ment, et même du vêtement des personnages qu’il veut introduire à son action principale. On ne lui pardonneroit jamais une énu
n l’évangeliste répresenté jeune comme il l’étoit, est dépeint avec l’ action d’un jeune homme : il applaudit avec le mouvement
elle puisse introduire un grand nombre de personnages interessez à l’ action . Tels sont les sujets dont nous avons parlé, et t
perflu d’indiquer. L’émotion des assistans les lie suffisamment à une action , dès que cette action les agite. L’émotion de ces
motion des assistans les lie suffisamment à une action, dès que cette action les agite. L’émotion de ces assistans les rend, p
acrifice de la fille de Jephté, ne pourroit faire intervenir dans son action qu’un petit nombre d’acteurs très-interessez. Des
-interessez. Des acteurs qui ne prennent pas un interêt essentiel à l’ action , dans laquelle on leur fait joüer un rôle, sont f
’excès en poësie. Le peintre au contraire peut faire intervenir à son action autant de spectateurs qu’il le juge convenable. D
s de dire qu’un personnage qui ne prend qu’un interêt médiocre dans l’ action , devient un personnage ennuieux. S’il y prend un
e a l’avantage de pouvoir mettre sous nos yeux ceux des incidens de l’ action qu’elle traite, qui sont les plus propres à faire
dire, que l’imitation d’une imitation et une seconde copie. Quoique l’ action qu’on nous montre dans un recit, pour parler ains
nte par elle-même, elle nous émouvra moins que ne le feroit une autre action moins tragique, mais qui se passeroit sous nos ye
ttentifs et nous faire voir même tous les principaux évenemens de son action sans être reduit au secours des recits. Ce discer
. De quatre tableaux du Poussin, il y en a trois qui répresentent une action tirée de la bible. Les principaux évenemens de l’
ment comme elle l’est en Lombardie. Saint Martin coupant son manteau, action dans laquelle les peintres et les sculpteurs le r
guerre de Troye si souvent mis au théatre, que d’imaginer à plaisir l’ action de votre tragedie, ou de tirer de la poussiere de
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
simplement une coloration particulière et un caractère spécifique des actions portant la « marque du moi ». Liberté serait ains
isonné, il n’est pas tout entier transparent pour soi. Quand donc une action dérive de notre caractère, nous n’en voyons pas t
i-même ni dans son origine, ni dans ses éléments intimes, ni dans son action et ses effets. Etre déterminé par son caractère,
t ambiguïté absolue ni arbitraire, cela est certain ; encore y a-t-il action réelle. La résolution, enfin, ne peut pas ne poin
et nous les pensons comme quelque chose qui n’est plus notre moi ni l’ action de notre moi. De là un double effet : ces objets
comme sur un être encore incomplètement déterminé en dehors de cette action . Je ne m’apparais pas comme tout fait et immuable
d’illusion que renferme l’idée du libre arbitre vient de ce que notre action est déterminée d’abord par des états psychiques q
ne pouvons donner de raison. Nous avons conscience d’être incités à l’ action par le dedans et psychiquement, non par le dehors
norance du total des causes et l’impossibilité de calculer toutes les actions ou réactions dont notre choix résulte. Et ce n’es
nt ; d’autre part, nous sommes incapables de calculer la totalité des actions exercées par les motifs et mobiles sur notre cara
s mêmes conditions, puisque nous avons à chaque fois le souvenir de l’ action précédente, avec un motif de faire l’action contr
que fois le souvenir de l’action précédente, avec un motif de faire l’ action contraire pour montrer notre pouvoir même, ou enc
ntraire pour montrer notre pouvoir même, ou encore de répéter la même action pour montrer qu’aucun ordre fixe ne nous enchaîne
t à l’identité des effets que par l’identité des causes. En un mot, l’ action est libre, selon cette doctrine, parce que « le r
l’action est libre, selon cette doctrine, parce que « le rapport de l’ action à l’état d’où elle sort ne saurait s’exprimer par
te avant qu’il s’accomplisse, ni de raisonner sur la possibilité de l’ action contraire une fois qu’il est accompli ; car se do
que toutes les conditions prévues n’existeront qu’au moment même de l’ action  ? Niera-t-on aussi la possibilité de prévoir une
ne revient pas. Mais la même éclipse ne revient pas plus que la même action  ; jamais le soleil, ni la terre, ni la lune ne so
sont précisément indépendantes de la durée. Enfin on veut prêter une action à la durée vraie, à la « durée concrète », en la
lors que nous sommes libres non pas seulement dans nos résolutions et actions , mais aussi dans nos sentiments profonds, dans no
rministes et par les indéterministes : l’idée de la liberté et de son action  ? Le déterminisme est-il complet s’il n’étudie pa
mment, au point de vue psychologique, pourra se réaliser l’idéal de l’ action libre. Il ne sera pas inutile d’examiner, sous un
nce, un lien s’établit entre les deux termes, sans supprimer encore l’ action nécessitante du premier sur le second. Il faut d’
t d’ailleurs remarquer que, dans le cas qui nous occupe, le mode de l’ action contraignante exercée par la douleur échappe à la
ême conscience, mais encore le lien de ces termes entre eux et avec l’ action est conscient, réfléchi, raisonné. On peut dire q
us les degrés, la liberté est désirable, et son idée doit exercer une action . Déterminons davantage la nature de cette action.
dée doit exercer une action. Déterminons davantage la nature de cette action . Au point de vue à la fois psychologique, on dist
ime. Le seul fait de penser d’avance soit à une sensation, soit à une action , prépare à recevoir la sensation et la rend plus
prépare à recevoir la sensation et la rend plus intense, prépare à l’ action et la rend plus facile. L’attente a des effets co
que, sans que l’idée de ma puissance personnelle vienne y ajouter son action . La réalité concrète enveloppe à la fois et l’idé
rd de toute cause autre que moi. Mais, pour me porter ensuite à telle action déterminée, il faudra quelque raison positive et
lément de l’idée de liberté est l’idée de spontanéité, c’est-à-dire d’ action ayant son origine dans le moi, d’initiative perso
l’énergie accumulée. L’idée de spontanéité doit donc aussi avoir une action . De fait, elle produit un effet inhibiteur sur to
ns l’idée même de notre activité personnelle, un point d’appui pour l’ action , un motif toujours présent et toujours capable de
s ? — Cette idée, objectera-t-on, n’est ni une image, ni l’idée d’une action , ni l’idée d’un objet ; elle n’est pas même l’idé
le bras arbitrairement, de le mouvoir à droite ou à gauche, etc. Mon action a donc ici, comme éléments déterminés : 1° la fin
lative. Nous ne pouvons pas faire, en concevant le contraire de telle action , qu’il soit possible absolument, mais nous pouvon
berté à l’intelligence, alors qu’elle est l’intelligence exerçant son action sous l’idée de sa propre causalité. Par cela même
ce extérieure, non de telle passion, qui se réduirait elle-même à une action extérieure et à une perturbation nerveuse. J’embr
17 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
ingués en deux groupes : les sensations périphériques causées par des actions externes ; les sensations périphériques causées p
r des actions externes ; les sensations périphériques causées par des actions internes. Bref, nous arrivons à cette classificat
e il y a une correspondance constante, nécessaire. Ce n’est que par l’ action du dehors sur le dedans, et par la réaction du de
assertion paraîtra incroyable. Mais s’il est certain que de la simple action réflexe par laquelle l’enfant tette, jusqu’aux ra
ntre les actes automatiques des êtres les plus bas et les plus hautes actions conscientes de la race humaine, on peut disposer
ns conscientes de la race humaine, on peut disposer toute une série d’ actions manifestées par les diverses tribus du règne anim
chien ; si nous mettons à côté les plus élevés des primates, dont les actions sont tout aussi raisonnables que celles d’un peti
nt de moins en moins, c’est-à-dire qui ne peuvent plus modifier leurs actions selon les circonstances et sont guidés par un imm
deviennent de moins en moins complexes ; si de là nous en venons à l’ action réflexe et « si des animaux chez qui cette action
nous en venons à l’action réflexe et « si des animaux chez qui cette action implique l’irritation d’un nerf et la contraction
nce de charbon au-dessous, lui permet de mettre en correspondance ses actions avec des coexistences situées à mille pieds en de
leur incapacité apparente à voir les conséquences futures, que leurs actions ne répondent qu’aux « phénomènes les plus saillan
ple série. Il suffit d’accorder la plus courte attention aux diverses actions continuelles qui constituent la vie du corps en g
nuelles qui constituent la vie du corps en général, pour voir que ces actions sont synchroniques, — que la digestion, la circul
utuelle. La plus courte étude sert aussi à montrer clairement que les actions qui constituent la pensée, se présentent, non en
ie qu’en théorie et n’aboutit jamais à sa réalisation complète. « Les actions vitales qui sont l’objet de la psychologie, quoiq
ment, dans les diverses parties de son corps Chez les mollusques, les actions des divers ganglions sont très imparfaitement coo
nt qu’il est en mouvement, le corps continuera d’avancer par la seule action des pieds, et la même chose se produira dans les
ce, examinons maintenant les phases successives de son développement. Action réflexe à son plus bas degré, elle devient instin
ison ; d’autre part les puissances affectives : sentiment, volonté. L’ action réflexe est à peine un mode de la vie psychique.
reignant à sa signification propre, l’instinct peut être défini : une action réflexe composée. Strictement parlant, on ne peut
ment parlant, on ne peut tirer de ligne de démarcation entre lui et l’ action réflexe simple, de laquelle il sort par des compl
quelle il sort par des complications successives. » Tandis que dans l’ action réflexe simple, une seule impression est suivie d
seule contraction ; tandis que dans les formes plus développées de l’ action réflexe, une seule impression est suivie d’une co
qui tendent à la fois à diriger et à exécuter. La transformation de l’ action réflexe simple en action réflexe composée, c’est-
iriger et à exécuter. La transformation de l’action réflexe simple en action réflexe composée, c’est-à-dire en instinct, s’exp
ir un moment où leur coordination ne sera plus régulière. « Alors ces actions commenceront à perdre le caractère automatique qu
sus, dans le sentiment de l’amour est impliquée une grande liberté d’ action . À l’égard des autres personnes, notre conduite d
. « Quand, par suite de l’organisation de l’expérience accumulée, les actions automatiques deviennent si complexes, si diverses
hénomènes de mouvement approprié naissent, mais ne peuvent passer à l’ action immédiate, à cause de l’antagonisme de certains a
se produit un état de conscience qui, quand il aboutit finalement à l’ action , détermine ce que nous appelons une volition. »
sion résultant d’un groupe d’états psychiques, accomplit une certaine action , affirme d’ordinaire qu’il a résolu d’accomplir c
certaine action, affirme d’ordinaire qu’il a résolu d’accomplir cette action , et l’a accomplie sous l’influence de cette impul
s l’erreur de supposer que ce n’est pas l’impulsion qui a déterminé l’ action . Mais, comme le groupe entier des états psychique
roupe entier des états psychiques qui constituaient l’antécédent de l’ action , constituaient le moi en ce même moment, on peut
t, on peut dire aussi, en un sens, que « c’est le moi qui a produit l’ action . » En d’autres termes, nous disons qu’un acte est
naturel que le sujet de tels changements psychiques dise qu’il veut l’ action  ; car, considéré au point de vue psychique, il n’
ce moment rien de plus que l’état de conscience composé par lequel l’ action est excitée. Mais dire que la production de l’act
osé par lequel l’action est excitée. Mais dire que la production de l’ action est pour cette raison le résultat du libre arbitr
ire qu’il détermine les cohésions des états psychiques par lesquels l’ action est excitée ; et comme ces états psychiques const
ujet seul est actif, si ce qui occupe la conscience, ce n’est pas une action ou réaction de l’objet, mais quelque chose qui a
on de l’objet, mais quelque chose qui a été connu par le moyen de ces actions et réactions (comme la figure, la forme, la posit
essus contraires par lesquels la conscience subsiste ; ce sont là les actions centrifuges et centripètes, grâce auxquelles son
ncts, cela implique une intégration d’états de conscience. Donc toute action mentale quelconque, considérée sous son aspect le
ux mêmes processus contraires sont communs à l’un et à l’autre. Par l’ action de l’oxygène, chaque tissu est différencié, mais
une intégration de la nourriture. C’est dans l’équilibre de ces deux actions que consiste la vie organique. Chaque nouvelle in
son mode de formation, mais dans ses manifestations, elle est d’abord action réflexe, puis instinct, qui n’est qu’une action r
ons, elle est d’abord action réflexe, puis instinct, qui n’est qu’une action réflexe composée. Là commence, à proprement parle
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 31, de la disposition du plan. Qu’il faut diviser l’ordonnance des tableaux en composition poëtique et en composition pittoresque » pp. 266-272
s petits ouvrages de poësie est très-court. S’ils font le recit d’une action , il faut qu’ils aïent, ainsi que les pieces de th
position, une intrigue et un dénouëment. S’ils ne contiennent pas une action il faut qu’il y ait un ordre ou sensible ou caché
eau, c’est un arrangement ingenieux des figures inventé pour rendre l’ action qu’il répresente plus touchante et plus vrai-semb
-semblable. Elle demande que tous les personnages soient liez par une action principale, car un tableau peut contenir plusieur
tableau peut contenir plusieurs incidens, à condition que toutes ces actions particulieres se réunissent en une action princip
à condition que toutes ces actions particulieres se réunissent en une action principale, et qu’elles ne fassent toutes qu’un s
jet. Les regles de la peinture sont autant ennemies de la duplicité d’ action que celles de la poësie dramatique. Si la peintur
ans les tragedies, qu’ils soient liez avec le sujet, et que l’unité d’ action soit conservée dans l’ouvrage du peintre comme da
le tableau des figures oiseuses, et qui ne prennent point de part à l’ action principale. Elles ne servent qu’à distraire l’att
n’a pas réussi dans la composition poëtique. Il n’y a point d’unité d’ action dans la plûpart de ses grands tableaux. Un de ses
19 (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458
s un traité plus régulier. Dans le premier, je m’arrête au choix de l’ action , à l’amour qu’on trouve trop dominant dans nos tr
de l’invention pour se faire une fable, pour arranger et combiner une action de maniere qu’interessante dès le commencement, e
desseins rebatus, ou les circonstances me manquoient pour remplir mon action  : par tout de la ressemblance ou du vuide ; et en
ts ouvrages ; bien résolu d’attendre pour chausser le cothurne qu’une action théatrale me frapât par sa singularité et par sa
re des Machabées, les conditions que je cherchois : la nouveauté de l’ action au théatre ; car qu’y a-t-il qui ressemble à la s
elle auroit pû l’être naturellement pour le sauver ? La grandeur de l’ action  ; car qu’y a-t-il de plus grand, que de vaincre l
terminer, le bonheur d’imaginer des circonstances propres à étendre l’ action , en la rendant en même-tems plus grande et plus p
oit pour déguiser seulement une matiere usée. Pour la grandeur d’une action , voici les idées que je m’en suis faites. Je pens
me eux. Selon ces idées, où trouveroit-on plus de grandeur que dans l’ action de la mere des Machabées ? Elle surmonte les sent
i par conséquent de si propre à enlever toute notre admiration. Cette action cependant, toute grande qu’elle est, ne suffiroit
in d’imaginer des circonstances qui multiplient, pour ainsi dire, une action trop simple, qui mettent le même caractere et la
ici, les poëtes n’ont-ils de ressource que l’amour, pour étendre une action théatrale ? Nous n’avons presque point de tragédi
. On pourroit même pour l’avantage de la piéce changer absolument des actions et des caracteres obscurs ; la raison en est que
teur n’aportant à la représentation aucune idée déterminée, ni pour l’ action , ni pour les personages, il est prêt de prendre p
e prononçons plus que sur ses traits : mais il n’en est pas ainsi des actions et des caracteres célébres. La plûpart des specta
plus séduisantes ; et j’ai pris garde sur tout que dans le cours de l’ action , ni lui, ni sa mere n’hésitassent jamais un momen
On ne traite d’ordinaire que des trois unités, de lieu, de tems et d’ action  ; et j’y en ajouterois une quatriéme, sans laquel
r la vraisemblance. Il n’est pas naturel que toutes les parties d’une action se passent dans un même apartement ou dans une mê
dans les opera ; et c’est même une regle de cette sorte d’ouvrage. L’ action en paroît-elle moins vraie, et l’imagination s’av
cette unité forcée, qui coûte souvent au spectateur des parties de l’ action qu’il voudroit voir, et ausquelles on ne peut sup
es on ne peut supléer que par des recits toujours moins frapans que l’ action même. L’unité de tems n’est pas plus raisonnable,
r comme l’unité de lieu : car en ce cas il ne faudroit prendre pour l’ action que le tems de la représentation même ; et cela p
st-elle pas encore violée dans les opéra, sans qu’on s’en plaigne ? L’ action d’Alceste et celle d’Armide s’étendent sans doute
les nous réduit à mettre en recit comme des parties essentielles de l’ action . Qu’on ne s’imagine pas aux réflexions que je fai
s sacrifier dans le besoin à des beautés plus essentielles. L’unité d’ action est sans doute plus fondamentale, et on pourroit
ont tous dignes que j’entre dans leurs passions, il y a alors unité d’ action et non pas unité d’interêt ; parce que souvent en
eurs son caractere par quelque grande qualité, je répons encore que l’ action ne le comportoit pas ; il n’avoit à exercer dans
ois, que tout cela, dis-je, ne demande que le tems que j’y employe. L’ action du quatriéme au cinquiéme acte n’est que la procl
pas assez d’attention au voisinage des lieux et à l’interruption des actions qu’on imagine, sans y penser, d’une plus grande é
arrivent, qu’une suite naturelle de l’état où l’on suppose d’abord l’ action et les personnages. Ce début de la tragedie deman
t principal dont on veut les occuper : mais comme la tragedie est une action , il faut que le poëte se cache dès le commencemen
sitions de nos tragedies ressemblent beaucoup moins à une partie de l’ action qu’à ces prologues des anciens, où un comédien ve
des anciens, où un comédien venoit mettre le spectateur au fait de l’ action qu’on alloit lui représenter, en lui racontant fr
parfait modele d’une exposition adroite, qui est elle-même une grande action . C’est celle de la mort de Pompée, où Ptolomée ti
e grandes émotions. Je reviens à dire que toute la tragedie doit être action , et s’il se peut, la premiere scene aussi-bien qu
n me permettra de le remarquer ; la premiere scene de Romulus est une action . C’est le secret d’Hersilie surpris et comme arra
, j’aurois toûjours fait dire les mêmes choses par la convenance de l’ action particuliere de la scene. C’est par cette méthode
e doivent pas se démentir ; qu’un homme vaillant ne sauroit faire une action de poltronerie, ni un homme sage, une démarche im
he imprudente : mais on ne sait pas de même qu’il faut que toutes les actions d’un personnage répondent au total du caractere ;
au total du caractere ; et qu’il ne suffit pas, pour en justifier une action particuliere, qu’elle soit conforme à une de ses
ssence, et que pourtant elle n’a gueres parmi nous ; je veux dire ces actions frappantes qui demandent de l’appareil et du spec
dialogues et des récits ; et ce qu’il y a de surprenant, c’est que l’ action même qui a frappé l’auteur et qui l’a déterminé à
ortent à l’excès, cela pourroit bien être : car il y a sans doute des actions qui ne seroient pas bonnes à mettre sous les yeux
soit par l’horreur des objets représentés. Par le premier défaut les actions les plus sérieuses deviennent puériles et comique
la cruauté. Mais, en supposant une fois ces défauts évités, combien d’ actions importantes que le spectateur voudroit voir, et q
our ne les remplacer que par des récits insipides, en comparaison des actions mêmes : car il faut le dire en passant, ces récit
pas l’étenduë que demanderoit la curiosité du spectateur. Mettez les actions à la place des récits, la seule présence des pers
e nous avons une maxime contraire, puisque nous reculons des yeux les actions les plus frappantes, pour ne leur en laisser que
e promettre d’un récit, quel qu’il eût été, l’effet que produit cette action . Pouvois-je y remplacer les sentimens et les circ
ux ? Qu’il me soit permis par occasion, et en parlant toûjours de ces actions de spectacle, de me justifier d’une faute qu’on m
qui exposeroit sa vie. C’est par cette résolution qu’elle continuë l’ action qui étoit prête à finir : on prétend au contraire
, devoit s’opposer fortement à cet himen ? Comment peut-on croire une action finie, quand l’obstacle annoncé est présent ? Et
on a été frappé d’abord : mais au contraire, en reculant ces grandes actions à la fin des pieces, la simplicité du reste y ajo
auts, a cette avantage sur la tragedie, qu’il offre aux yeux bien des actions qu’elle n’ose que raconter. Calliroé est au théa
r renaît ; il satisfait à l’oracle, et s’immole pour la sauver. Cette action représentée dans sa force, a fait le succès de l’
Quoiqu’il en soit, je crois toûjours que cette seule différence de l’ action même et du simple récit peut décider du succès ou
loire qu’il se propose, est de ravaler jusqu’au bas et au boufon, une action qui vient de paroître grande et pathétique. L’art
art de ces travestissemens est bien simple. Il consiste à conserver l’ action et la conduite de la piece, en changeant seulemen
e garde, on verroit que ces quatre grands ont tous une vraïe part à l’ action , les uns par leur silence même, comme les autres
ignore qu’en bien des occasions le silence y peut être une véritable action , et que l’ame en est quelquefois plus fortement r
que la vertu exige qu’elles se soient ; que leurs discours, que leurs actions soient tout ensemble passionnées et raisonnables,
ec nous. Une autre cause du plaisir propre à la tragedie, c’est que l’ action soit portée dès le commencement à un haut point d
de la moitié du précepte. Les poëtes sont suffisamment avertis que l’ action doit croître ; mais ils ne songent pas assez qu’e
trop de tragedies où des actes entiers se perdent en préparations. L’ action s’échaufe vers le milieu ; et enfin la catastroph
ent nécessaire. Je conviens de la difficulté ; et que même beaucoup d’ actions ne comportent pas une gradation de si longue hale
itié ; et tout acte qui n’en excite pas, n’est qu’un allongement de l’ action qui en doit produire. Si j’avois un avis à donner
r ; et peut-être qu’avec quelque opiniatreté, il inventeroit dans son action des circonstances qui encheriroient encore sur so
encheriroient encore sur son début : mais s’il croit avoir assez de l’ action principale ; s’il y sent assez de force pour assu
user bien des desseins que je n’ai pû y assujetir, c’est de diviser l’ action principale en cinq parties bien distinctes, qui f
uis le diviser aussi heureusement ; et en faire en quelque sorte cinq actions qui n’en soient qu’une. Je regarde encore comme u
aussi-bien que par leurs intérêts, ils entrent tous intimement dans l’ action . Je crois, sans m’en prévaloir, que c’est une nou
antage désirable dans une tragedie ; et que toutes choses égales, une action en est toûjours plus vive, quand on n’y employe q
héros, que pour aucune autre utilité ; ils n’ont pas plus de part à l’ action que les spectateurs. Il suit de là qu’un grand no
t de confidentes, il y aura la moitié des scenes en pure perte pour l’ action qui n’y sera remplacée que par des plaintes plus
le prend sur elle d’en accuser Hypolite, ce qui par l’importance de l’ action , la fait devenir un personnage du premier ordre.
sentimens, ou vifs, ou délicats, aussi intéressans que le cours de l’ action même. Il faut encore convenir que par les raisons
ien, quoi qu’ils ne l’observent pas toûjours, qu’il faut distribuer l’ action de maniere que les scenes d’un acte, liées les un
voir de dessein, de maniere enfin que le spectateur voïe toûjours une action , et ne sente jamais un ouvrage : car dès que l’au
l entend d’abord ; et il passe de là aux progrès et au dénoûment de l’ action , comme à des suites naturelles du premier état où
es naissent. En un mot, tout est art du côté de celui qui arrange une action théatrale ; mais rien ne le doit paroître à celui
’indulgence du public. Le dialogue est proprement l’art de conduire l’ action par les discours des personnages, tellement que c
ialogue, c’est la vivacité ; et comme dans la tragédie tout doit être action , la vivacité y est d’autant plus nécessaire. Exce
errompu. Je ne puis trop le répéter, le spectateur veut toûjours de l’ action . Les personnages n’agissent dans la plûpart des s
scours n’empêche pas qu’il n’y ait une sorte de dialogue, parce que l’ action muette d’un des personnages a exprimé quelque cho
ons, certaines circonstances d’une piece, en conséquence desquelles l’ action devroit prendre un autre cours que celui qu’on lu
pourquoi, me dira-t’on, si peu de gens y ont-ils pensé ? C’est que l’ action est passée, quand Hyppolite parle du privilége du
revenir sur ses pas ; au lieu que si cette circonstance eût précédé l’ action , Racine auroit senti lui-même l’obstacle qu’elle
e ; et l’on y tombe de trois manieres. Premierement : en rapelant des actions passées qui flétrissent le personage. Secondement
aces, Horace tue sa soeur au quatriéme acte, ce qui fait une nouvelle action , où il ne s’agit plus que de juger un coupable ;
er un coupable ; et la piece n’est pas si vicieuse par la duplicité d’ action , que par cette idée d’un héros qui se termine en
us innocentes. Eh quelle étoit l’idée des anciens d’imaginer dans les actions humaines des crimes indépendans de la volonté ! O
e suis procuré l’avantage de pouvoir entrer d’abord dans le fort de l’ action , sans crainte de l’épuiser trop tôt ; et je n’int
d’une tragedie. J’étois encore frapé d’un défaut considerable dans l’ action d’Oedipe, telle que les poëtes l’ont arrangée ; c
r rassembler les éclaircissemens, et les démarches dans le cours de l’ action présente, avoient besoin de l’ignorance et de l’i
t besoin de l’ignorance et de l’imprudence des personnages : mais une action qui ne marche qu’à ce prix, et où l’on sent toûjo
cene de maniere qu’ils ne dussent se déveloper que dans le cours de l’ action  ; et que Jocaste et Oedipe n’eussent pas dû plutô
’avoir rien ômis de ce qu’ils devoient faire ; et je rétablis ainsi l’ action dans toute sa force, en lui rendant toute sa vrai
s les soins que j’ai donnés à la continuité et à l’accroissement de l’ action  ; j’aime mieux me faire justice sur un endroit où
a représentation découvre plus surement la force ou la foiblesse de l’ action . Quelquefois un homme d’un bon sens ordinaire sen
sentimens n’en paroîtroient-ils pas plus réels ; et par cela même, l’ action n’en deviendroit-elle pas plus vraye ? Autrefois
ne proposition fausse. Pour ce qui me regarde, j’ai trouvé l’unité d’ action , fondamentale ; et les deux autres, utiles ; j’en
unité de tems et de lieu dans les Horaces ; et cependant il y a deux actions . Il y a unité d’action dans le Judith de Boïer, c
u dans les Horaces ; et cependant il y a deux actions. Il y a unité d’ action dans le Judith de Boïer, car les noms ne font rie
faut qu’elle puisse avoir, elle n’en prouvera pas moins que l’unité d’ action n’est pas détruite par la multiplicité des lieux.
ités, puisque dans le Cid il n’y a unité ni de tems, ni de lieu, ni d’ action , et que cependant l’unité d’intérêt y subsiste to
ien en passant que l’unité d’intérêt est très distinguée de l’unité d’ action . Comment avez-vous pu penser un moment que l’unit
l’unité d’action. Comment avez-vous pu penser un moment que l’unité d’ action entrainât celle de lieu ? Consultez la nature et
us contredit également. Dans la nature, il n’est jamais arrivé qu’une action aussi étenduë que celle de nos tragédies, se soit
er vraisemblables, ne pouvant les appeller vrayes. Au théatre même, l’ action la plus une, a plusieurs parties qui se passent d
assemble les récits dans le même lieu : mais ces récits ne sont pas l’ action  ; et n’est-il pas vrai qu’elle consiste beaucoup
de lieu : car puisque dans nos tragédies les différentes parties de l’ action se passent dans différens lieux, sans violer l’un
raconte ce qui s’y est passé, me faudroit-il plus de tems pour voir l’ action , que pour en entendre le récit ? Non sans doute :
dessein. Il n’en est pas de même d’une tragédie : elle représente une action successive et qui en renferme plusieurs autres. I
manquer de s’y méprendre. J’ai distingué l’unité d’intérêt de celle d’ action . Vous croyez que c’est la même chose ; mais je me
le et le votre pour la preuve complete de mon sentiment. Quelle est l’ action de l’Oedipe de Corneille ? C’est la recherche du
e, la découverte et le châtiment du coupable qui forment évidemment l’ action de la tragédie. L’action est une. Vous allez voir
âtiment du coupable qui forment évidemment l’action de la tragédie. L’ action est une. Vous allez voir cependant que dans le co
’action est une. Vous allez voir cependant que dans le cours de cette action unique il y a deux intérêts qui se succedent. Le
n’est plus dans le reste de la tragédie qu’un personnage insipide. L’ action est la même dans votre Oedipe. C’est la découvert
Je ne comprens pas ce que ce peut être qu’unité d’intérêt et unité d’ action , si les idées que je viens d’en donner ne sont pa
idées mêmes. J’ai profité de la faute de Corneille et de la vôtre. L’ action est la même dans ma tragédie : mais l’intérêt y e
hantassent. Depuis on inventa des spectacles où l’on représentoit les actions et les avantures des héros ; en un mot, on fit de
plaisir que produisoit l’alliance de l’harmonie et de l’imitation des actions humaines, conclut sans hésiter sur la foi de son
l’imitation ; et puisque les hommes ne parlent point en musique, les actions et les sentimens n’en paroîtroient que plus vrais
20 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »
ère en elle qu’une qualité et qu’un nom. Même choix s’il s’agit d’une action . Le moraliste ne regarde pas si elle est utile ou
ni amuser ni tromper. — Cette suppression des caractères supprimera l’ action , car l’action est le mouvement et la vie, et nos
romper. — Cette suppression des caractères supprimera l’action, car l’ action est le mouvement et la vie, et nos acteurs sont i
is l’amour de la preuve, qui vient de retrancher les personnages et l’ action , éteint aussi l’expression. Plus de ces mots hard
se primitive que, dans ses effets dérivés, la loi unique que dans son action multiple, la force intime que dans sa vie extérie
er en objets, où les forces ne sont reçues que pour être déployées en actions . Elle ne s’éloigne du point d’arrivée que pour re
dont elle est un membre, et sera active parce qu’elle concourt à une action . Si enfin l’usage impérieux nous contraint de la
iendra historien. — Cette recomposition des personnages recomposera l’ action . Ils sont si vivants et si présents dans l’imagin
Entre ses apparitions éparses, que d’obscurité et de vide ! Combien d’ actions indifférentes ! Que ce visage est terne, et qu’il
son caractère dans les petits détails communs d’une foule de petites actions communes, et le héros n’est héros que par excepti
la nature n’a pu accomplir son dessein, que ses lois ont entravé son action , que son oeuvre n’est pas égale à son génie. Inac
oeuvre soit une simple copie du réel. Nous aurons des caractères, une action , des dialogues, car tout cela est dans la nature
aits qu’à la longue, parce qu’ils sont dispersés dans ses différentes actions . Ajoutez que, si je suis un copiste exact, je ne
ts, tous seront semblables, et aucun saisissant. — Même défaut dans l’ action , puisqu’elle dépend des caractères. Notre acteur
e s’évanouira. — Que deviendra le style dans cet affaiblissement de l’ action et des caractères ? Il gardera encore l’harmonie
pourra naître en lui à l’aspect de ces figures indistinctes et de ces actions si peu parlantes. Pour soulever une émotion viole
sons une âme faible de volonté, facile aux séductions, accoutumée à l’ action , à qui les idées s’attachent d’une prise subite,
ncore qu’imaginaire, ébranle tellement mon pauvre être d’homme, que l’ action y est étouffée dans l’attente, et que rien n’est
écit, et sa parole reprendra un accent. A chaque instant, il jugera l’ action ou le personnage, et ce jugement sera un résumé ;
pas l’immobilité et le vide, puisqu’elle est remplie de détails et d’ action . Cette fable qui répète la nature et que gouverne
21 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
itaires. Elles sont à nos yeux tournées non vers le fait, mais vers l’ action . Appliquée aux sociétés, l’idée de l’égalité se d
ciés ont à nos yeux un prix en eux-mêmes et pour eux-mêmes. Centres d’ action et de passion, mesures de toutes valeurs et valeu
alité l’uniformité des sanctions que la société devrait appliquer aux actions des individus, c’est oublier qu’égalité n’est pas
Reconnaître aux individus mêmes droits n’est pas demander qu’à leurs actions , pour inégales qu’elles soient, les mêmes sanctio
nt réservées, mais seulement que ces sanctions soient départies à ces actions inégales suivant les mêmes poids et les mêmes mes
négalité des sanctions fût exactement proportionnée à l’inégalité des actions individuelles, il importerait que les conditions
galité des actions individuelles, il importerait que les conditions d’ action fussent les mêmes pour tous les individus : qui v
galitaire. C’est pour apprécier justement les différentes valeurs des actions individuelles qu’elle veut que rien n’en soit pré
s qu’une société doit prendre pour ajuster, aux différentes espèces d’ actions qui l’intéressent, les différentes espèces de san
ultés réelles, mais les mêmes droits, — et réclamant enfin qu’à leurs actions diverses des sanctions soient distribuées, non un
22 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
s uns physiques, les autres psychologiques. Tantôt on allègue que nos actions sont nécessitées par nos sentiments, nos idées, e
vibratoires, tantôt de translation ; et les phénomènes physiques, les actions chimiques, les qualités de la matière que nos sen
le monde environnant : de là les mouvements réflexes, de là aussi les actions dites libres et volontaires. Comme d’ailleurs le
té de l’univers, dont la position ne soit déterminée par la somme des actions mécaniques que les autres atomes exercent sur lui
ables de l’influencer, calculerait avec une précision infaillible les actions passées, présentes et futures de la personne à qu
possibles. La conscience nous avertit en effet que la plupart de nos actions s’expliquent par des motifs. D’autre part, il ne
l’hypothèse d’une force consciente ou volonté libre, qui, soumise à l’ action du temps et emmagasinant la durée, échapperait pa
la forme de l’objet qu’elle recouvre. Nous dirons maintenant que nos actions journalières s’inspirent bien moins de nos sentim
rce que j’ai tout avantage à l’être. On verrait que la plupart de nos actions journalières s’accomplissent ainsi, et que grâce
nts, ressemblent par bien des côtés à des actes réflexes. C’est à ces actions très nombreuses, mais insignifiantes pour la plup
st là précisément, dans certains cas, la meilleure des raisons. Car l’ action accomplie n’exprime plus alors telle idée superfi
res et même indifférentes de la vie. On montrerait sans peine que ces actions insignifiantes sont liées à quelque motif détermi
à ce moment précis, de l’acte futur ; tantôt, supposant par avance l’ action accomplie, il prétend qu’elle ne pouvait se produ
éjugés du langage, ce que la conscience toute pure nous apprend sur l’ action future ou passée. Nous saisirons ainsi par un aut
rté l’entendent : et ils affirment que lorsque nous accomplissons une action librement, quelque autre action eût été également
nt que lorsque nous accomplissons une action librement, quelque autre action eût été également possible. Ils invoquent à cet é
déterminisme prétend que, certains antécédents étant posés, une seule action résultante était possible : « Quand nous supposon
t possibles. C’est sur cette question de l’égale possibilité, de deux actions ou de deux volitions contraires que nous nous arr
e de l’opération par laquelle la volonté choisit. J’hésite entre deux actions possibles X et Y, et je vais tour à tour de l’une
t se développe par l’effet de ses hésitations mêmes, jusqu’à ce que l’ action libre s’en détache à la manière d’un fruit trop m
vir. C’est dans ce sens qu’on dira, en parlant d’un acte libre, que l’ action contraire était également possible. Et, même si l
mbolisme grossier sur lequel on prétendait fonder la contingence de l’ action accomplie aboutit, par un prolongement naturel, à
eurs et adversaires de la liberté sont d’accord pour faire précéder l’ action d’une espèce d’oscillation mécanique entre les de
uvrirai un postulat commun : les uns et les autres se placent après l’ action X accomplie, et représentent le processus de mon
par imagination à l’acte final. Bref, cette figure ne me montre pas l’ action s’accomplissant, mais l’action accomplie. Ne me d
Bref, cette figure ne me montre pas l’action s’accomplissant, mais l’ action accomplie. Ne me demandez donc pas si le moi, aya
ra : « Vous oubliez que l’on ne pourra parler de chemin qu’une fois l’ action accomplie ; mais alors il aura été tracé. » — Les
’il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l’ action même, et non dans un rapport de cet acte avec ce
question sous une nouvelle forme : « Laissons de côté, dira-t-il, les actions accomplies, considérons seulement des actes à ven
rare encore qu’on ne puisse dire d’une personne connue que certaines actions paraissent assez conformes à sa nature, et que ce
mme des conditions qui, une fois connues, eussent permis de prédire l’ action future de Pierre, vous serriez de plus près l’exi
s ses moindres détails, et vous arriviez ainsi au moment précis où, l’ action s’accomplissant, il ne pouvait plus être question
eux ; c’est oublier qu’on se donne, avec la valeur des antécédents, l’ action finale qu’il s’agit de prévoir ; c’est supposer à
rit cette ligne. Mais vous ne prouvez plus ainsi que Paul ait prévu l’ action de Pierre ; vous constatez seulement que Pierre a
é de durée, une période astronomique ? Lors donc qu’on demande si une action future pourrait être prévue, on identifie inconsc
’une : ou bien que, les antécédents étant donnés, on eût pu prévoir l’ action future ; ou que, l’action une fois accomplie, tou
técédents étant donnés, on eût pu prévoir l’action future ; ou que, l’ action une fois accomplie, toute autre action apparaît,
ir l’action future ; ou que, l’action une fois accomplie, toute autre action apparaît, dans les conditions données, comme impo
vain nous alléguons qu’il ne saurait être question ni de prévoir une action future à la manière d’un phénomène astronomique,
e à la manière d’un phénomène astronomique, ni d’affirmer, une fois l’ action accomplie, que toute autre action eût été impossi
onomique, ni d’affirmer, une fois l’action accomplie, que toute autre action eût été impossible dans les conditions données. E
ormer en rapports d’inhérence les rapports de succession, à annuler l’ action de la durée, et à remplacer la causalité apparent
la conséquence mathématique dans le principe, et à supprimer ainsi l’ action de la durée. Que sous l’influence des mêmes condi
ertaine, mais simplement comme possible. Toutefois, entre l’idée et l’ action sont venus se placer des intermédiaires à peine s
faudra ajouter que cette préformation est fort imparfaite, puisque l’ action future dont on a l’idée présente est conçue comme
omme une représentation confuse qui ne sera peut-être pas suivie de l’ action correspondante. Mais on ne s’étonnera pas que cet
he ce dernier rapport prend l’aspect d’une dérivation mathématique, l’ action humaine sortant mécaniquement, et par suite néces
physicien pourra parler de forces, et même s’en représenter le mode d’ action par analogie avec un effort interne, mais il ne f
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
, au lieu de le laisser passer aussi rapidement que les autres. Cette action sur la durée n’est pas moins importante que l’act
es autres. Cette action sur la durée n’est pas moins importante que l’ action sur l’intensité, car l’idée maintenue dans la con
nt, veut et se meut. Ses jugements sont tous pratiques : ils sont des actions succédant à des sensations, des actions différent
tous pratiques : ils sont des actions succédant à des sensations, des actions différentes succédant à des sensations différente
, des actions différentes succédant à des sensations différentes, des actions semblables succédant à des sensations semblables.
-forces, nous venons de le voir, que les jugements sont eux-mêmes des actions , les actions des jugements ou même des raisonneme
venons de le voir, que les jugements sont eux-mêmes des actions, les actions des jugements ou même des raisonnements en acte.
soit entre les sensations mêmes, soit entre telle sensation et telle action . 2. Quelle est maintenant (chose plus importante
tualité de la conscience même : c’est une passion introduite dans mon action et qui contraint mon intelligence par cela même q
alité victorieuse. Mais, en vertu de l’égalité entre la réaction et l’ action , il m’est impossible de subir une action, sous fo
alité entre la réaction et l’action, il m’est impossible de subir une action , sous forme de sensation consciente, sans réagir
on à son objet est donc le lien qui unit la pensée, d’une part, à une action subie et sentie, d’autre part à une action exercé
pensée, d’une part, à une action subie et sentie, d’autre part à une action exercée. Quand nous avons des représentations ass
qu’on la réalise en mouvements et qu’on y conforme son activité104. L’ action est l’actualité par excellence. Pour affirmer que
out se réduit à de simples mots, qui deviennent les substituts de ses actions comme de ses sensations. Ainsi comprise, l’affirm
ce qui précède que l’affirmation complète suppose une direction de l’ action , conséquemment une direction de la volonté. Desca
irmation est un prélude à faction : c’est même la conscience de cette action commençante qui est, avons-nous dit, la principal
ur. Un jugement ou assertion implique donc une exertion, une certaine action commençante des muscles, qui n’est pas encore act
de de ma volonté telle que, par la suite, quand l’occasion viendra, l’ action sera entreprise et menée jusqu’au bout. L’affirma
on sera entreprise et menée jusqu’au bout. L’affirmation est donc une action à la fois commencée et suspendue, une volition bo
cle intérieur, a modifié l’aspect intellectuel de ce spectacle. Cette action indirecte ne saurait constituer la liberté de la
ve et active, d’un conflit de représentations dont chacune tend à une action conforme ; elle est l’effet final des idées-force
es et idéalistes ont tant disserté, s’explique en grande partie par l’ action appétitive et motrice qui appartient à toute repr
nomène mort-né. Déjà une brûlure vive dans mon pied, qui provoque par action réflexe une contraction énergique de la jambe, es
ve va croissant. Enfin, la portée pratique se ramenant à un système d’ actions et de mouvements, on peut dire de nouveau que c’e
ir et de réagir, un certain mode de sentiment lié à un certain mode d’ action et de mouvement. Ce sentiment n’est autre, en der
t être vraiment général ; mais ce qui est général, c’est le pouvoir d’ action et de mouvement dont j’ai conscience comme dépass
ment est une sorte d’expérimentation idéale et anticipée, une série d’ actions imaginaires, conséquemment une esquisse de voliti
jetons en arrière pour éviter de tomber dans un trou, c’est à la fois action réflexe, instinct et induction spontanée. Les ind
une régularité et un rythme dans les mouvements par le seul effet des actions et réactions mutuelles. L’induction suppose, selo
duit ainsi une certaine direction de la pensée en même temps que de l’ action  : d’autre part, aucune autre expérience n’est enc
tion est elle-même une persistance dans le mouvement commencé, dans l’ action commencée. Le principe de ce qu’on nomme impropre
forces capables d’empêcher l’acte de l’appétition. Troisième terme : Action en ce sens. Mouvement, induction et volonté sont
cessaires des choses sans en saisir le fond intuitif et vivant. V Action constructive de l’imagination L’analyse que no
is et les phénomènes réels de l’univers. Elle est alors la science en action , où la force des idées devient manifeste. Dans la
peut représenter l’idéal par des formes, par des sentiments, par des actions  : de là naissent l’art, la religion, la morale mê
e là naissent l’art, la religion, la morale même, car c’est un art en action que la moralité : les génies créateurs et invente
dans la morale sont ceux qui ont pu trouver et représenter dans leurs actions les formes les plus hautes de la bonté, du courag
outes nos représentations des choses, tous nos sentiments, toutes nos actions , toute notre philosophie et notre science même so
sévérer dans une direction quelconque, à maintenir et à continuer mon action , diffère-t-il de ce qu’on appelle l’affirmation ?
s modifications qu’il subit, on peut dire déjà que j’affirme, car mon action , en même temps qu’elle est faite et sentie, est p
24 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
souvenir et de la prévision. Il n’explique donc point pourquoi il y a action et évolution, plutôt que repos et indifférence. E
ie. Le vouloir fondamental exprime ce que l’être est en lui-même, son action propre ; chaque sensation particulière exprime l’
lui-même, son action propre ; chaque sensation particulière exprime l’ action du milieu sur lui ; chaque impulsion particulière
’organisme s’est compliqué, il y a eu entre les cellules de nouvelles actions et réactions mécaniques, accompagnées de sensatio
illaient leur éducation ; ils assistaient aux effets de leurs propres actions . Si l’ammophile apportait une chenille à ses larv
ories sur la nature de l’acte volontaire. Les unes l’expliquent par l’ action de l’intelligence sur les appétitions, qui résult
ence. La première théorie, à son tour, qui explique la volition par l’ action de l’intelligence sur les inclinations, peut se s
t se subdiviser selon qu’on considère dans l’intelligence même : 1° l’ action de l’image sensitive ; 2° l’action des idées et j
re dans l’intelligence même : 1° l’action de l’image sensitive ; 2° l’ action des idées et jugements. Examinons successivement
non plus sur leurs simples qualités sensitives, et il en résulte des actions d’ordre supérieur. Pourquoi un animal agit-il sem
r en nous-mêmes une idée et un désir constituant la fin dernière de l’ action . En effet, même lorsque cette action est désintér
constituant la fin dernière de l’action. En effet, même lorsque cette action est désintéressée, nous avons en nous l’idée et l
ir. — C’est, répondrons-nous, que le désir proprement dit n’est pas l’ action même de l’intelligence, qui le trouve déjà formé
t alors le désir à ce que nous considérons comme réalisable par notre action ). La volition est le désir déterminant d’une acti
lisable par notre action). La volition est le désir déterminant d’une action comme possible par nous et seulement par nous. —
inverse du sentiment que nous avons de notre intelligence et de notre action propre ; au contraire, la force de la volition es
hose que le sentiment même de notre intelligence et de la puissance d’ action qui appartient à l’idée de notre moi indépendant.
n’est plus être poussé comme a tergo : c’est s’entraîner soi-même à l’ action , quoique selon les lois déterminées de l’intellig
même de l’idée du moi intelligent sur les passions aveugles. De là l’ action contraire du désir et de la volition. Un désir tr
us l’idée du moi, s’oppose aux désirs plus ou moins aveugles nés de l’ action du non-moi, des objets extérieurs, de l’organisme
de colère frappe sans hésiter ; l’homme généreux accomplit une belle action sans hésiter. Dans l’un des cas, la force qui ent
, d’une force encore cachée ; qu’il ait gouverné la délibération et l’ action finale comme le ressort invisible d’une montre go
imitives des motifs ; elle n’est pas une vaine lumière sans effet : l’ action finale est, en partie, la résultante de ce proces
amais entièrement abstraits, car ils sont toujours relatifs à quelque action , que nous affirmons être agréable ou pénible, uti
. Enfin, lorsqu’il sait parler, il substitue la parole intérieure à l’ action en disant : l’épine fait mal. Cette proposition s
on des lois, qui sont les lois mêmes de la pensée et du désir. Il y a action et réaction mutuelle des idées et appétitions, c’
aves, intéresse la personnalité entière, qui tout entière détermine l’ action . En outre, comme on en a fait souvent la remarque
25 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Chœur. » pp. 21-24
rs, mais qui témoignent de temps en temps la part qu’ils prennent à l’ action par des discours qui y sont liés, sans pourtant e
ors unité dans le spectacle. Le chœur devint partie intéressée dans l’ action , quoique d’une manière plus éloignée que les pers
vant d’un temple, d’un palais, ou quelque autre endroit public ; et l’ action se passant entre les premières personnes de l’éta
t le chœur. De plus, il n’est pas naturel que des gens intéressés à l’ action , et qui, en attendent l’issue avec impatience, re
persuadés qu’il devait en être la base. Le chœur, ainsi incorporé à l’ action , parlait quelquefois, dans les scènes, par la bou
r la scène : ce qui augmentait la vraisemblance et la continuité de l’ action . Outre ces chants, qui marquaient la division des
ôte à la tragédie une partie de son lustre. On trouve ridicule que l’ action tragique soit coupée et suspendue par des sonates
l n’y paraît qu’à son tour, et seulement lorsqu’il est nécessaire à l’ action , ou qu’il peut contribuer à l’ornement de la scèn
26 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VIII. Du crime. »
e sorte d’amertume et de misanthropie, qui exclut beaucoup des bonnes actions que l’on fait pour être regardé, sans anéantir to
l égarement dans son âme, qu’il est impossible d’expliquer toutes ses actions par l’intérêt du but qu’il veut atteindre : le cr
une rage intérieure qui force à agir sans autre motif que le besoin d’ action . On ne peut guères comparer cet état qu’à l’effet
mis dans l’idée qu’il se fait de la haine qu’il mérite ; par-delà les actions atroces qu’il commet à nos yeux, il sait encore q
rrivés à un certain excès, il n’est aucun but qu’ils ne dépassent ; l’ action du lendemain est commandée par l’atrocité même de
ésir qui, d’une manière quelconque, est toujours le principe de toute action au-dehors, l’agrandissement de soi se retrouve da
de celui qui retient, mais de celui qui excite de plus en plus à des actions violentes ; c’est une sorte de crainte qui précip
image de ce besoin d’agir, même sans objet, qui force un criminel à l’ action la plus pénible, dès qu’elle le soustrait à ce qu
ette vie, il y a quelque chose de sensible ou de philosophique dans l’ action de se tuer qui est tout à fait étranger à l’être
rement, c’est une émotion, c’est un moyen, c’est un espoir, c’est une action  ; mais ces mêmes hommes, quoique les plus malheur
il est bon que les véritables scélérats soient incapables d’une telle action  ; ce serait une souffrance pour une âme honnête,
27 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
vers de liaison. C’est comme dans les ballets de la rue Pelletier ; l’ action doit être faite uniquement pour amener de beaux p
e. Pourquoi exigez-vous, dirai-je aux partisans du classicisme, que l’ action représentée dans une tragédie ne dure pas plus de
palais ? L’Académicien. — Parce qu’il n’est pas vraisemblable qu’une action représentée en deux heures de temps, comprenne la
nvraisemblable et impossible ; mais il est impossible également que l’ action comprenne vingt-quatre ou trente-six heures 1. L
ise que nous ayons l’absurdité de prétendre que la durée fictive de l’ action doive correspondre exactement avec le temps matér
es ; en Allemagne depuis cinquante ans, on donne des tragédies dont l’ action dure îles mois entiers, et l’imagination des spec
ée en Angleterre, pour détrôner le sanguinaire Macbeth. Cette série d’ actions exige nécessairement plusieurs mois. L’Académici
ssayez d’écarter pour un moment le voile jeté par l’habitude, sur des actions qui ont lieu si vite, que vous en avez presque pe
temps réellement écoulé. Le fait est que le spectateur entraîné par l’ action , n’est choqué de rien ; il ne songe nullement au
qui nous déçoit par une apparence trompeuse. Illusion signifie donc l’ action d’un homme qui croit la chose qui n’est pas, comm
s, comme dans les rêves, par exemple. L’illusion théâtrale, ce sera l’ action d’un homme qui croit véritablement existantes les
semblables. Eh bien ! ce soldat avait de l’illusion, croyait vraie l’ action qui se passait sur la scène. Mais un spectateur o
e romain Manlius ; Manlius ne fait rien de digne d’être applaudi, son action est fort simple et tout à fait dans son intérêt.
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
éation et la motion. IV. Effets de l’hypnotisme sur la vie organique. Action curative de l’hypnotisme. V. Communications possi
mulent, ne le laissent plus passer dans les nerfs du mouvement. Cette action a son parallèle dans l’opposition mutuelle (les i
dépensent à susciter d’autres représentations au lieu de susciter les actions musculaires. Dans l’hypnotisme, au contraire, les
entière des excitations externes : elle emmagasine donc simplement l’ action du dehors sur nous. — Cette opinion, soutenue par
est le point de départ de la théorie des idées-forces. Il n’y a pas d’ action du dehors sur nous qui ne provoque une réaction i
tre en activité, dit-il, il reçoit un plus grand afflux de sang par l’ action réflexe du mécanisme vaso-moteur, et ce changemen
de plus, il continue de suggérer au sujet des représentations et des actions , ces idées et ces actes maintiennent le dormeur d
. Cette nutrition est même exagérée proportionnellement au reste. Aux actions vaso-motrices si bien analysées par Lehmann, il c
si bien analysées par Lehmann, il convient d’ajouter, avec Wundt, les actions neuro-dynamiques qui en sont inséparables. De mêm
dt : « Quand une partie considérable de l’organe central, par suite d’ actions inhibitoires, se trouve en état de latence foncti
s encore connue et qui rend les nerfs du sujet sensibles à la moindre action de l’opérateur. Il y a des lois de statique et de
’état de veille normal. C’est la suggestion, dit M. Bernheim, c’est l’ action de l’idée sur le corps qui détermine tous les phé
d’établir une communication anormale entre deux systèmes nerveux. Les actions inhibitoires ne semblent pas être ce qu’il y a de
a de plus important dans l’hypnose, et il faut surtout considérer les actions excitantes, qui sont liées aux premières ou qui s
endant le sommeil ordinaire. Les hypnotisés accomplissent une foule d’ actions et prononcent une foule de paroles qui dénotent u
t une intelligence très éveillée : s’ils ne se souviennent pas de ces actions au réveil, ils s’en souviennent dans un sommeil u
ons concurrentes du toucher ou de la vue. Il est donc bien vrai que l’ action se rapproche alors du réflexe par la rapidité. El
ence de quelque excitation du dehors. Ce sont là encore des espèces d’ actions ou de paroles réflexes, en ce sens qu’il y a répo
rement physiologiques. Supposez maintenant un état de l’esprit où les actions et paroles soient encore automatiques et constitu
ypnotique, avec ses effets sur la motion. M. Pierre Janet compare les actions des hypnotisés à celles des gens distraits. « On
ense, parce qu’elle est seule. Il en résulte qu’elle exerce une forte action sur les idées ou sensations antagonistes : elle l
les sont comme si elles n’étaient pas. L’hypnotisme peut se définir l’ action à la fois réflexe et consciente ; c’est l’action
me peut se définir l’action à la fois réflexe et consciente ; c’est l’ action sous la domination d’une idée qui est presque seu
, par exemple, appellera nécessairement l’idée d’écrire et celle-ci l’ action . Ce qui se repose dans l’hypnotisme, ce qui s’est
vements, en est le premier moment, le début, et est ainsi elle-même l’ action commencée, le mouvement à la fois naissant et rép
commencée, le mouvement à la fois naissant et réprimé ; l’idée d’une action possible est donc une tendance réelle, c’est-à-di
latante confirmation. IV Influence des idées sur la vie organique. Action curative de l’hypnotisme L’influence des idées
; il va jusqu’à l’organe qui est en rapport avec lui, il y exerce son action , il le modifie dans son propre sens. L’hypnotiseu
psychologues appellent « les signes locaux ». On connaît d’ailleurs l’ action vaso-motrice et secrétoire du système nerveux. De
. On explique aussi par là, dans une certaine mesure, une partie de l’ action des remèdes ordinaires. En calmant les symptômes,
leur et idée impliquent certains processus de l’onanisme qui ont leur action propre dans le résultat final. « Dans certains ca
veau de l’hypnotisé conserve l’idée de l’hypnotiseur et reconnaît son action à des signes subtils, qui échappent à tout autre,
u de la somnambule, l’hallucination réapparaît aussitôt, comme si une action quelconque exercée par lui avait passé au travers
omètres. Le même sujet, que son père endormait aussi, reconnaissait l’ action de M. Dusart et la distinguait de toute autre. Le
nt sa volonté : l’auto-suggestion est donc insuffisante ; il faut une action directe de l’opérateur. Non seulement on peut end
aindre la malade par un ordre intérieurement parlé… Première minute : action nulle ; deuxième minute : agitation dans la main
. M. Dessoir, dans son livre du Double Moi (Das Doppel Ich), cite les actions automatiques comme preuve de l’existence en nous
en ayant l’esprit absorbé ailleurs et sans savoir ce qu’on fait : ces actions appartiennent donc à une « conscience inférieure.
iriger le train dans la bonne voie. Mais, quand nous avons répété une action un grand nombre de fois, les rails sont orientés,
ensation et appétition, par conséquent une opposition de fait entre l’ action de l’extérieur et la réaction de l’intérieur. Cet
des animaux : cette sensation enveloppe la conscience immédiate d’une action qu’il exerce au milieu d’un monde réel qui réagit
autre, si bien que la première ne soupçonne même pas l’existence ou l’ action de la seconde, et réciproquement. C’est ce qui pa
subconsciente de la personne, avec celle qui avait été précisément en action dans l’hypnotisme, le doigt se lève pour dire oui
mentale de mots sans laquelle nous ne pourrions vraiment penser. Les actions et idées un peu complexes ne peuvent se conserver
du langage, sortes de gestes intérieurs et cérébraux substitués à des actions plus complexes. La parole n’est autre chose qu’un
s curatifs de l’hypnotisme. 186. M. Delbœuf rapproche de ces faits l’ action calmante exercée par la présence du docteur, par
29 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
nts d’un milieu qui les leur fournit sans cesse. Les seconds, par une action discontinue, concentrée en quelques instants, con
ndance est essentielle au règne animal, que travaille le besoin d’une action de plus en plus étendue, de plus en plus efficace
la faculté d’utiliser un mécanisme à déclanchement pour convertir en actions « explosives » une somme aussi grande que possibl
vait d’abord être qu’un moyen. Mais, chez l’animal, tout converge à l’ action , c’est-à-dire à l’utilisation de l’énergie pour d
sensori-moteur soit vraiment dominateur. La durée et l’étendue de son action seront indépendantes, dans une certaine mesure au
Morat et Dufourt 55. Si la fonction glycogénique du foie dépend de l’ action des nerfs excitateurs qui la gouvernent, l’action
du foie dépend de l’action des nerfs excitateurs qui la gouvernent, l’ action de ces derniers nerfs est subordonnée à celle des
’esprit. Et notre plus ardent enthousiasme, quand il s’extériorise en action , se fige parfois si naturellement en froid calcul
, c’est-à-dire comme une transition d’espèce à espèce, la vie est une action toujours grandissante. Mais chacune des espèces,
rmes de l’activité psychique, avant tout, deux méthodes différentes d’ action sur la matière inerte. Cette manière un peu étroi
n nouveau, et ainsi, au lieu de fermer, comme l’instinct, le cercle d’ action où l’animal va se mouvoir automatiquement, il ouv
re deux manières d’agir sur la matière brute. Elle peut fournir cette action immédiatement en se créant un instrument organisé
instinct est inconscient ? Quand nous accomplissons machinalement une action habituelle, quand le somnambule joue automatiquem
conscience ne peut plus déborder. La représentation est bouchée par l’ action . La preuve en est que, si l’accomplissement de l’
la conscience peut surgir. Elle était donc là, mais neutralisée par l’ action qui remplissait la représentation. L’obstacle n’a
on trouverait que la conscience est la lumière immanente à la zone d’ actions possibles ou d’activité virtuelle qui entoure l’a
e à la zone d’actions possibles ou d’activité virtuelle qui entoure l’ action effectivement accomplie par l’être vivant. Elle s
ar l’être vivant. Elle signifie hésitation ou choix. Là où beaucoup d’ actions également possibles se dessinent sans aucune acti
Là où beaucoup d’actions également possibles se dessinent sans aucune action réelle (comme dans une délibération qui n’aboutit
e délibération qui n’aboutit pas), la conscience est intense. Là où l’ action réelle est la seule action possible (comme dans l
t pas), la conscience est intense. Là où l’action réelle est la seule action possible (comme dans l’activité du genre somnambu
t l’activité réelle. Elle mesure l’écart entre la représentation et l’ action . On peut dès lors présumer que l’intelligence ser
econd point de vue, qui est celui de la connaissance et non plus de l’ action , la force immanente à la vie en général nous appa
ssance intérieure et pleine, non pas explicite, mais impliquée dans l’ action accomplie. La seconde, au contraire, ne possède n
t au point de vue de la connaissance qu’on se place, et non plus de l’ action . Mais connaissance et action ne sont ici que deux
issance qu’on se place, et non plus de l’action. Mais connaissance et action ne sont ici que deux aspects d’une seule et même
nous tenons l’intelligence humaine pour relative aux nécessités de l’ action . Posez l’action, la forme même de l’intelligence
ntelligence humaine pour relative aux nécessités de l’action. Posez l’ action , la forme même de l’intelligence s’en déduit. Cet
ns, partie intégrante de la réalité. Les philosophes répondront que l’ action s’accomplit dans un monde ordonné, que cet ordre
ommettons une pétition de principe en expliquant l’intelligence par l’ action , qui la présuppose. En quoi ils auraient raison,
suffit de se placer au point de vue du sens commun. Partons donc de l’ action , et posons en principe que l’intelligence vise d’
qui fixe notre attention, parce que c’est sur lui que se règle notre action présente. Ainsi la discontinuité est pensée pour
rement que le discontinu. D’autre part, les objets sur lesquels notre action s’exerce sont, sans aucun doute, des objets mobil
une position à une autre, progrès qui est le mouvement même. Dans les actions que nous accomplissons, et qui sont des mouvement
immobile que nous fixons notre esprit. Ce qu’il y a de mouvant dans l’ action ne nous intéresse que dans la mesure où le tout e
domaine de la spéculation une méthode de penser qui est faite pour l’ action . Mais nous nous proposons de revenir sur ce point
bien, en effet, une intelligence tournée vers la spéculation. Mais l’ action , et en particulier la fabrication, exige la tenda
la sous-tendrait. Cet espace est donc, avant tout, le schéma de notre action possible sur les choses, encore que les choses ai
celui de l’homme, aux nécessités de la vie en commun. Il fait qu’une action commune devient possible. Mais ces nécessités de
fait qu’une action commune devient possible. Mais ces nécessités de l’ action commune ne sont pas du tout les mêmes pour une fo
ces sociétés reposent sur l’instinct, et par conséquent sur certaines actions ou fabrications qui sont plus ou moins liées à la
ignifiée. Au contraire, dans une société humaine, la fabrication et l’ action sont de forme variable, et, de plus, chaque indiv
dont elle ne veuille avoir l’idée, fût-il sans rapport direct avec l’ action pratique. Voilà pourquoi nous disions qu’il y a d
es de l’intelligence tendent à transformer la matière en instrument d’ action , c’est-à-dire, au sens étymologique du mot, en or
ns que notre intelligence prolonge, est celui qui donne prise à notre action . Il faut, pour que nous puissions modifier un obj
it, s’il s’intériorisait en connaissance au lieu de s’extérioriser en action , si nous savions l’interroger et s’il pouvait rép
onnements. Tantôt en fait de l’instinct une intelligence dégradée : l’ action jugée utile par l’espèce ou par quelques-uns de s
ire appel à des considérations de ce genre. Elle ne doit pas mettre l’ action avant l’organisation, la sympathie avant la perce
du dehors, on pourrait donc la prendre pour un simple auxiliaire de l’ action , pour une lumière que l’action allume, étincelle
prendre pour un simple auxiliaire de l’action, pour une lumière que l’ action allume, étincelle fugitive qui jaillirait du frot
l’action allume, étincelle fugitive qui jaillirait du frottement de l’ action réelle contre les actions possibles. Mais il faut
e fugitive qui jaillirait du frottement de l’action réelle contre les actions possibles. Mais il faut remarquer que les choses
rveux, en donnant à l’organisme le choix entre un plus grand nombre d’ actions , lancerait un appel aux virtualités capables d’en
, comme dans la première, la conscience serait bien l’instrument de l’ action  ; mais il serait encore plus vrai de dire que l’a
nstrument de l’action ; mais il serait encore plus vrai de dire que l’ action est l’instrument de la conscience, car la complic
l’action est l’instrument de la conscience, car la complication de l’ action avec elle-même et la mise aux prises de l’action
la complication de l’action avec elle-même et la mise aux prises de l’ action avec l’action seraient, pour la conscience empris
n de l’action avec elle-même et la mise aux prises de l’action avec l’ action seraient, pour la conscience emprisonnée, le seul
isme : plus le cerveau se compliquera, augmentant ainsi le nombre des actions possibles entre lesquelles l’organisme a le choix
Vertébrés ont dû faire effort pour se maintenir dans les conditions d’ action les plus favorables, celles mêmes où la vie s’éta
30 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
ations purement intellectuelles, telles que la mémoire, dépendent des actions matérielles ; fait qui a été admis, quoique à reg
mment de son compagnon matériel, 2° Nous avons lieu de croire que nos actions mentales sont accompagnées d’une suite non interr
ue d’actes matériels. Il est contraire à tout ce que nous savons de l’ action du cerveau de supposer que la chaîne matérielle d
avons de l’action du cerveau de supposer que la chaîne matérielle des actions nerveuses se termine brusquement à un vide occupé
cette substance agisse seule, puis communique les résultats de cette action à la substance matérielle : « il y aurait ainsi d
ait, les choses ne se passent pas ainsi et lorsque nous parlons d’une action de l’esprit, nous avons toujours une cause à deux
d’un état particulier du cerveau et du système. « Ainsi, il n’y a pas action de l’esprit sur le corps et du corps sur l’esprit
able), entre la somme des opérations physico-mentales et la somme des actions purement physiques. Les unes et les autres sont c
renvoyons le lecteur à ce chapitre. Il verra que pour l’auteur « les actions les plus élevées de l’esprit ont essentiellement
lus élevées de l’esprit ont essentiellement le même caractère que les actions réflexes, mais sont bien plus compliqués. » C’est
31 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
ment n’est pas lui-même une représentation, il résulte du moins d’une action réciproque des représentations. Quand, par exempl
un ami que j’ai perdu, l’image de la personne aimée se trouve subir l’ action de deux séries de représentations en sens contrai
ons purement intellectuelles. Ce sont des états ou plutôt des modes d’ action et de réaction du sujet même, qui indiquent comme
er les divers plaisirs en les rapportant tous au plaisir radical de l’ action , il n’en résulte nullement qu’il n’existe aucune
é générale que présentent toutes les libres cérébro-spinales sous les actions destructives et désintégratives. » Si, au lieu d
s actions destructives et désintégratives. » Si, au lieu de placer l’ action sous le sentiment, on place au contraire le senti
l’action sous le sentiment, on place au contraire le sentiment sous l’ action , on aboutit alors, avec Horwicz et Stumpf, à des
la jouissance ou la souffrance sans y être pour rien lui-même par son action . Tout est actif excepté lui, et comme on en peut
pte d’autrui. L’hypothèse de la primauté du sentiment par rapport à l’ action n’explique donc pas le sentiment même. De plus, e
n’explique donc pas le sentiment même. De plus, elle n’explique pas l’ action , puisqu’elle la fait dériver tout entière d’une p
tre. Dans l’hypothèse contraire, il reste assurément un mystère sur l’ action primordiale, identique à la vie ou à l’être et so
gisse pour agir, si un sentiment agréable est la conséquence de toute action , et un sentiment plus agréable la conséquence d’u
e action, et un sentiment plus agréable la conséquence d’un surplus d’ action efficace. L’activité primordiale est alors l’expa
e avec cette expansion active : « Au commencement, dit Faust, était l’ action . » Aussi ne pouvons-nous nous empêcher de placer
de la force motrice et de la résistance, en un mot de l’être et de l’ action mutuelle des êtres. Là se cache la vraie et radic
s, est une activité mêlée de passivité, où l’élément agréable lié à l’ action efficace est continuellement contrarié et contreb
sistance subie. Voilà pourquoi nous agissons, et aussi pourquoi notre action tend toujours à du changement intérieur et à quel
se satisfait, qu’il est déterminé par le plaisir à continuer la même action . Nous commençons par peiner, dans tous les sens d
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
on motrice : c’était mieux qu’un simple penchant, c’était une mise en action . Cette mise en action peut parfaitement et même d
ieux qu’un simple penchant, c’était une mise en action. Cette mise en action peut parfaitement et même doit recommencer sous u
’impulsion, au point de vue physiologique, est donc un commencement d’ action et de mouvement, dont la direction est déterminée
e tend à se réaliser au dehors comme au dedans, par le mouvement et l’ action extérieure comme par l’attention intérieure. Mais
ion ou de conscience que parce qu’elle se trouve être une intensité d’ action et de jouissance actuelle ; dans le cas contraire
ndamentale qui s’exerce sans se représenter encore le résultat de son action . Elle agit parce qu’elle agit et pour agir. En ag
loppe qu’une sourde conscience d’agir, un sourd bien-être attaché à l’ action et un sourd malaise attaché à la limite de l’acti
-être attaché à l’action et un sourd malaise attaché à la limite de l’ action . Au reste, nous ne pouvons avoir sur le fond des
liques. Métaphysiquement, on ne comprend pas l’existence sans quelque action qui la manifeste, ni le plaisir ou la douleur san
i le plaisir ou la douleur sans une facilité ou difficulté dans cette action . D’autre part, comment et pourquoi agir si on ne
nt de l’être, de la vie, de la conscience, avec lesquels d’ailleurs l’ action ne fait qu’un. Nous sommes certains de notre exis
pas l’existence d’une activité comme faculté, c’est l’existence de l’ action même, de l’action réelle, de l’agir ; or, c’est c
’une activité comme faculté, c’est l’existence de l’action même, de l’ action réelle, de l’agir ; or, c’est cette action dont,
nce de l’action même, de l’action réelle, de l’agir ; or, c’est cette action dont, nous avons perpétuellement conscience dans
dernière analyse, concevoir le sujet voulant et pensant que comme une action . 47. Nous avons montré le contraire dans nos
33 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
u’elle se détermine et se développe par la sélection naturelle, par l’ action du milieu et par la réaction de l’appétit ou de l
z l’être vivant90 ; il nous reste à montrer maintenant que cette même action réciproque de l’appétit et du milieu dégage les r
les entre les sensations, rapports attribués par les platoniciens à l’ action du pur esprit. Le tort commun des idéalistes et d
ssance. Le contenu sensible de notre conscience a été déterminé par l’ action du monde extérieur et par la réaction motrice de
ou de malaise, ayant pour objet essentiel non la spéculation, mais l’ action , le vouloir, la force et le mouvement. Les sensat
le mouvement. Les sensations ne sont que les organes supérieurs de l’ action . On ne sent pas la lumière pour sentir, mais pour
conception enfantine. La plus élémentaire des sensations suppose une action exercée sur un organisme qui réagit et dont les m
ntanéité. La douleur que cause la faim a pour facteur non seulement l’ action des objets extérieurs, mais une certaine modifica
de combinaison ne peuvent être attribués à notre conscience, mais à l’ action plus ou moins immédiate des choses extérieures. C
intérieure, telle qualité propre. Ce qui est irréductible à la seule action des objets externes, au seul mécanisme, c’est pré
est-à-dire la réaction motrice plus ou moins énergique qui répond à l’ action successive (ou momentanément simultanée) de deux
oduit dans le passage du plaisir à la douleur est une résistance, une action contrariée. Après le sentiment du bien-être, nous
ce produite comme effort. Dans toute sensation, il y a nécessairement action subie et réaction exercée ; il s’y trouve donc to
ransition, de contraste, de changement, une impression particulière d’ action subie et de réaction proportionnelle. Cette impre
ui vient brusquement nous tirer de l’état ancien ; nous répondons à l’ action du dehors par la réaction intellectuelle et motri
de l’autre. L’autre, c’est ce qui résiste, fait effort, contrarie une action quelconque, comme quand un bras nous entraîne mal
pposées, se superposent et se réconcilient : il y a harmonie, accord, action sans obstacle ; tout cela se sent et se fait, ava
de différence, fixées dans le langage, seront devenues des centres d’ action et de mouvement, des idées-forces groupant autour
s de nos jours. Il y a d’abord une chose qui demeure irréductible à l’ action du dehors et qui suppose quelque coopération du d
port propre de la conscience, irréductible au mécanisme et à la seule action des objets matériels. En d’autres termes, la sens
ons plus loin que tout jugement, toute affirmation est un prélude à l’ action et au mouvement, et que c’est même la conscience
à l’action et au mouvement, et que c’est même la conscience de cette action commençante qui est caractéristique de l’affirmat
ignifie : Je sais. Toute idée, tout sentiment n’existe qu’en vue de l’ action et tourne en action. Quelque étrange que la chose
oute idée, tout sentiment n’existe qu’en vue de l’action et tourne en action . Quelque étrange que la chose paraisse, nous iron
as seulement un songe, pas même un songe bien lié, mais qu’elle a une action réelle, qu’elle est effective et conséquemment ob
James, sa « valeur fonctionnelle », son usage, son importance pour l’ action . Une vague et passive modification, qui serait to
apports de ses fantaisies. Seule, la force de l’idée, son lien avec l’ action et le mouvement permet de lui attribuer une valeu
concrètes qui président au développement de nos appétitions et de nos actions , parce qu’elles sont les conditions de notre exis
34 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
arti pour l’affirmative, sans s’arrêter à ce prétexte spécieux qu’une action ou une passion inconsciente de l’esprit est inint
le somnambulisme, nous révèlent des connaissances ou des habitudes d’ action que nous n’avions aucune conscience de posséder d
» Dans le cas du soldat blessé pendant la bataille et que le feu de l’ action empêche de sentir sa blessure, l’hypothèse la plu
plus complexes. Mais ce qui rend sa tâche très difficile, c’est que l’ action réunie des diverses causes produit quelquefois de
onté qu’une cause physique comme une autre ; qu’elle est cause de nos actions corporelles, de la même manière que le froid est
ité, que je n’agis pas comme un automate, mais que je participe à mes actions . Ces deux doctrines ont en partie tort et en part
iens, c’est d’entendre par la nécessité qu’ils reconnaissent dans nos actions plus qu’une simple uniformité de succession qui p
lupart irrésistibles, on voit combien son application aux mobiles des actions humaines est inexacte. « Il y a des successions p
te ou l’emploi d’une pompe stomacale peut quelquefois prévenir. » Les actions humaines sont dans cette catégorie. En somme, la
sante cette question : Comment peut-on justifier le châtiment, si les actions humaines sont déterminées par des motifs ? Mais u
simple, — le fatalisme asiatique ou celui d’Œdipe, — soutient que nos actions ne dépendent pas de nos désirs. Une puissance sou
nduite. Le fatalisme, que l’on peut appeler modifié, soutient que nos actions sont déterminées par notre volonté, notre volonté
pour nous et non par nous, nous n’en sommes point responsables ni des actions auxquelles il nous conduit, et que nous tenterion
ainement de le modifier. Enfin, la vraie doctrine de la causalité des actions humaines maintient, contrairement aux deux précéd
st que le seul critérium possible de la justice ou de l’injustice des actions consiste dans leurs conséquences calculables, c’e
l’observation et le raisonnement ont montré constamment que certaines actions — par exemple, dire la vérité — tendent en généra
nt en général à augmenter le bonheur de l’humanité ; et que certaines actions contraires — par exemple, mentir, — tendent à por
la loi d’association, c’est-à-dire d’une loi d’habitude mentale, les actions de la première espèce étant associées constamment
oduit le bonheur, deviennent elles-mêmes un objet d’approbation : les actions contraires étant associées constamment, dans l’ex
e la vie et de ses conditions d’existence, quelles sont les espèces d’ actions qui tendent nécessairement à produire le bonheur
nt nécessairement à produire le bonheur et quelles sont les espèces d’ actions qui tendent au contraire. Cela fait, ses déductio
35 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
croire que, bien qu’un seul acteur parût et récitât, il supposait une action réelle, et qu’il venait, dans les intervalles du
ant, avec Aristote, qu’un acteur ; mais, après tout, ces récits d’une action qu’on ne voyait pas n’étaient qu’une espèce de po
ger crayon ; car, outre que le sujet des récits de l’acteur était une action suivie, l’accessoire l’emporta peu à peu sur le p
econnaissances, des intrigues ; et tout cela suppose une ou plusieurs actions . Homère, guidé par la raison, n’en a choisi qu’un
un poème qu’on doit lire peut prolonger ou raccourcir la durée de son action un peu plus ou un peu moins, sans autre règle, si
sonnablement en alléguer d’autres. Mais il n’en est pas de même d’une action mise en spectacle : c’est une autre sorte d’édifi
ns repos et sans interruption. Il est donc naturel que la mesure de l’ action ne passe pas de beaucoup celle de la représentati
à Eschyle, et plus nettement à ses successeurs, en considérant qu’une action représentée doit essentiellement ressembler à l’a
idérant qu’une action représentée doit essentiellement ressembler à l’ action réelle dont elle est l’image ; car, sans cela, il
és, peut faire illusion au spectateur, et lui montrer avec succès une action dont la durée exige huit ou dix heures, quoique l
c’est que l’impatience du spectateur, qui aime à voir la suite d’une action intéressante, lui aide à se tromper lui-même, et
peu la durée de la représentation dans l’espace qu’ils ont donné à l’ action de leurs tragédies. Je me contente de remarquer,
s personnages, que quand on veut mettre les spectateurs au fait d’une action , sans qu’ils s’aperçoivent qu’on ait eu dessein d
e et d’acte en acte. Mais la beauté des intrigues dépend du choix des actions  ; et ce choix est souvent l’effet du bonheur plut
36 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
e devons pas en conclure que des tissus identiques donnent lieu à des actions physiologiques différentes ; ce serait une conclu
extérieur et étudie les influences réciproques qui résultent de leur action mutuelle ; et, à mesure qu’il rencontre des phéno
phénomènes généraux viennent plus ou moins modifier ou compliquer les actions locales qu’on a déterminées. On peut alors, si l’
l faut que les agents mécaniques de la digestion puissent exercer une action plus énergique sur ces substances ; et en effet,
iment, nous avons à considérer dans l’appareil digestif deux ordres d’ actions  : les actions physiques ou mécaniques excessiveme
ons à considérer dans l’appareil digestif deux ordres d’actions : les actions physiques ou mécaniques excessivement variables,
développement des organes destinés à les accomplir ; les autres, les actions chimiques, présentant une très grande généralité
ariations dans les organes qui les effectuent. Ce sera surtout de ces actions chimiques que nous aurons à nous occuper. Elles s
tes les glandes salivaires et intestinales auxquelles il attribue une action dissolvante sur les aliments. Il avance que la sa
. Dans ses Recherches anatomiques sur la position des glandes et leur action , il donne déjà quelques notions physiologiques su
s salivaires réunies, et qui s’obtient directement chez l’homme par l’ action de cracher. Toutefois les anatomistes attribuaien
ordinaire, on filtra les deux mélanges. Le liquide qui filtra après l’ action du sulfate de soude coagulait comme auparavant, t
coagulait comme auparavant, tandis que le liquide qui filtra après l’ action du sulfate de magnésie ne coagulait plus, parce q
tion ne saurait être expliquée de cette façon. Elle est le fait d’une action nerveuse directe, dont nous aurons plus tard à ét
ion gustative, et cette impression gustative réagit sur la glande par action réflexe, c’est-à-dire que l’impression, après êtr
n est liée à cette fonction, se manifeste, comme vous le voyez, par l’ action réflexe ordinaire qui a lieu de la langue à la gl
qui a lieu de la langue à la glande sous-maxillaire ; toutefois cette action n’est pas limitée à une seule glande, et quand no
re, nous avons coupé les nerfs de retour par lesquels se produisait l’ action réflexe ; tandis qu’en excitant le bout périphéri
ls sont coupés, on peut déterminer une sécrétion de suc gastrique par action réflexe et l’on produit également une sécrétion d
ait plus forte au moment de la sécrétion. On ignore comment s’opère l’ action du système nerveux sur un appareil glandulaire, m
ulfocyanure de potassium. — Usage des salives. — La salive n’a aucune action sur les matières albuminoïdes ni sur les matières
ord chez l’homme, la salive mixte peut être obtenue directement par l’ action de cracher. Seulement on excite ordinairement la
gestion. Il n’est pas une question, à propos de ce mucus, solubilité, action des acides, précipitation par les divers réactifs
contraire, suivant Berzelius et d’autres, rendu opaque, rétréci par l’ action du même acide. Il en est de même pour la matière
e du canal de Sténon, avant que l’air ait pu sensiblement exercer son action . Il est un fait remarquable à cet égard et qui a
re n’existe pas dans la salive à l’état normal, mais qu’il est dû à l’ action de l’alcool sur la matière salivaire. J’ai égalem
visqueux, l’intérieur n’en contenant pas. M. Riquet n’a pas essayé l’ action de ce fluide sur les matières alimentaires, et pe
culentes pour les transformer en sucre. La salive n’a aucune espèce d’ action sur les matières albuminoïdes ni sur les matières
on en glucose, et l’on s’était hâté d’en conclure que la salive a une action toute spéciale sur les aliments amylacés, et que,
ltats ? On avait vu que les salives prises isolément n’avaient aucune action sur la fécule, il fallait se demander si leur act
n’avaient aucune action sur la fécule, il fallait se demander si leur action ne résultait pas de leur mélange. J’ai donc pris
le produit et la sécrétion des petites glandes buccales. Pour avoir l’ action réelle de la salive mixte des animaux sur l’amido
ux opérait cette transformation, quoique cependant elle produisît une action moins énergique que la salive mixte de l’homme. V
éjà, comme vous le voyez, par le réactif cupro-potassique ; et, par l’ action de la levure de bière, nous pouvons obtenir de l’
ment à celle des animaux, pour plusieurs motifs : d’abord parce que l’ action de la salive est très lente et très faible ; ensu
ès lente et très faible ; ensuite parce que, dans tous les cas, cette action ne s’exerce ici que sur la fécule cuite ou hydrat
s l’influence de la salive. Nous verrons plus loin à quoi tient cette action particulière de la salive mixte qui ne se rencont
ire pris isolément. Je veux seulement dire ici qu’il semble que cette action chimique n’est pas essentielle ; je crois même qu
les causes qui peuvent accélérer les décompositions favorisent cette action . Toutes les causes qui arrêtent les décomposition
n. Toutes les causes qui arrêtent les décompositions arrêtent aussi l’ action des ferments : tels sont les acides forts, l’ébul
aire d’un chien, au moment même où elle est extraite, elle n’a aucune action sur l’empois d’amidon pour le transformer en dext
le ne tarde pas à acquérir ses propriétés actives sur l’empois. Cette action n’a rien de spécial, comme nous l’avons dit plus
e propriété de transformer l’amidon en sucre, ce qui prouve que cette action des acides ou de l’ébullition, en empêchant au fe
tion, en empêchant au ferment de se développer, ne permet pas à cette action transformatrice de se manifester. C’est ce qui a
rice de se manifester. C’est ce qui a lieu aussi dans l’estomac par l’ action du suc gastrique. Cette action de la salive sur l
qui a lieu aussi dans l’estomac par l’action du suc gastrique. Cette action de la salive sur l’amidon hydraté peut, dans cert
ec assez d’activité, de manière à empêcher la salive de continuer son action . Il arrive alors que, dans l’estomac, les matière
ives pures. — On voit la coupe de l’instrument, qui est représenté en action . a, conduit de Sténon venant s’ouvrir à la face i
le ganglion de Gasser de la branche maxillaire inférieure n’a pas une action , sur la sécrétion de la glande parotide, analogue
la digestion. 1752. BRYAN ROBINSON attribua une grande importance à l’ action du suc pancréatique. 1755. GEORGES HEUERMANN déco
la salive et du suc pancréatique ; il nia que la première eût aucune action sur la digestion, et accorda seulement qu’elle se
enir en bon état les orifices des vaisseaux chylifères, à exercer une action dissolvante sur les aliments, d’où la nécessité d
alimentaires et à favoriser leur assimilation ; ils pensent que cette action est due surtout au mélange des principes azotés d
l’expérience devait vérifier, et nous fûmes amené ainsi à chercher l’ action du suc pancréatique sur les matières grasses. On
etc. ; nous avons étudié les propriétés de ce liquide, et surtout son action dans les phénomènes de la digestion. Depuis cette
és de la salive, tandis qu’elles font une impression profonde sur les actions digestives, et en particulier sur la sécrétion pa
éaction du chlore caractéristique du suc et du tissu pancréatiques. —  Action du chlore sur le tissu et sur le suc : 1° à l’éta
n du premier jour et le lendemain ne donnait plus de coloration par l’ action directe du chlore. Nous avons dit plus haut que l
du suc pancréatique très ancien, ne donnant plus de coloration par l’ action directe du chlore ; puis nous l’avons traité, com
re colorante débarrassée des substances qui peuvent la masquer. Or, l’ action du chlore est considérée comme oxydante, et, dans
la limite, la couleur disparaît. Cependant les substances qui ont une action analogue à celle du chlore ne produisent pas le m
ration, il était difficile de concilier l’idée d’une oxydation avec l’ action de cet acide. C’est pour cela que nous avons repr
ux qui agissait dans ces circonstances, et nous avons pu rapprocher l’ action oxydante de cet acide de l’action du chlore. Nous
nces, et nous avons pu rapprocher l’action oxydante de cet acide de l’ action du chlore. Nous avons ensuite essayé l’action de
dante de cet acide de l’action du chlore. Nous avons ensuite essayé l’ action de l’acide azotique, et nous avons vu que cet aci
ncréatique est très ancien et que les carbonates alcalins empêchent l’ action du chlore, l’action a toujours lieu par l’acide a
ancien et que les carbonates alcalins empêchent l’action du chlore, l’ action a toujours lieu par l’acide azotique, parce qu’il
surtout à l’acide azotique, dont nous comprenons maintenant le mode d’ action . Mais la matière organique du suc pancréatique, e
le du tissu de cet organe, peuvent encore être caractérisées par leur action spéciale sur les corps gras qu’ils acidifient rap
ns la séance prochaine. Onzième leçon 6 juin 1855. SOMMAIRE : Action physiologique du suc pancréatique : le suc pancré
’acidification des graisses. — Expériences à ce sujet. — Preuves de l’ action physiologique du suc pancréatique : 1° par l’anat
du suc pancréatique : 1° par l’anatomie ; 2° par la suppression de l’ action physiologique. — Expériences de Brunner ; elles s
ère coagulable active qui lui donne cette spécialité de propriétés. L’ action du suc pancréatique s’exerce réellement sur toute
ses différences mêmes de position, fournir une preuve à l’appui de l’ action spéciale du suc pancréatique. Ainsi, chez les chi
s anatomiques, nous avons une preuve bien plus directe à fournir de l’ action spéciale du suc pancréatique sur les matières gra
l’action spéciale du suc pancréatique sur les matières grasses. Cette action sera démontrée par la méthode des digestions arti
allons faire l’expérience devant vous pour vous montrer combien cette action est rapide. Voici du suc pancréatique normal obte
rine et en acide gras. Dans le tube où du beurre avait été soumis à l’ action du suc pancréatique, l’acide butyrique était reco
ou de l’économie que nous avons essayés n’exercent pas une semblable action sur les matières grasses neutres. Il est encore t
es. La salive mixte du chien et celle du cheval furent également sans action sur l’huile d’olive. 3e expérience. — Suc gastri
a pas eu émulsion véritable. Il est facile maintenant, en comparant l’ action de la bile, de la salive, du suc gastrique, du sé
evenu aqueux, sans viscosité, et ne coagulant pas par la chaleur, son action sur les matières grasses est à peu près nulle, et
plète, et que, si ce fluide coagule encore un peu par la chaleur, son action sur la graisse existera, mais d’une manière impar
nner les matières grasses alors même qu’il est neutre, en vertu d’une action sur la graisse spéciale à sa matière organique co
survient dans l’émulsion pancréatique est également le résultat d’une action spéciale de sa matière coagulable sur la graisse,
butyrine. Ce corps avait donc été presque entièrement décomposé par l’ action du suc pancréatique. (b.) Le liquide aqueux évapo
sé. Ce sel répond précisément à l’acide butyrique libre produit par l’ action du suc pancréatique sur la butyrine. (B.) Le liqu
gras qu’il abandonne par l’évaporation. Cette matière grasse est sans action sur la teinture aqueuse de tournesol, mais, si l’
r éprouver encore les résultats précédents en tant que relatifs à une action spéciale du suc pancréatique, j’ai donné à M. Ber
nt avec les propositions physiologiques que nous avons établies sur l’ action du suc pancréatique sur les matières grasses, et
ns de ces faits. Tout ce que nous avons dit jusqu’ici se rapporte à l’ action du suc pancréatique sur la graisse en dehors de l
sse en dehors de l’animal vivant. Nous allons maintenant examiner son action chez l’animal vivant. Et, d’après ce qui a été ét
se trouvant toujours à l’état normal, il sera facile de constater son action spéciale sur les matières grasses neutres aliment
aux lactés blancs, parce que la suppression absolue de la sécrétion d’ action du pancréas est difficile à obtenir complète, car
alors à injecter la matière même sur laquelle le pancréas exerce une action , la matière grasse, espérant que le tissu de l’or
de se distinguait également de la salive mixte en ce qu’il était sans action sur l’eau d’empois d’amidon. Dans ces deux cas la
es. — Absorption du sucre, des matières albuminoïdes, des graisses. —  Action du suc pancréatique sur les matières féculentes.
lentes. Messieurs, Nous avons dit, dans la séance précédente, que l’ action du suc pancréatique sur les matières grasses, en
ent des conduits pancréatiques et biliaires, éloignement qui permet l’ action isolée de ces deux fluides. Nous devons maintenan
e ces deux fluides. Nous devons maintenant nous occuper de cette même action du suc pancréatique sur les matières grasses à un
e lymphe ; — d, globule du sang.   Nous venons de montrer que cette action mécanique s’exerce dans l’intestin sur l’animal v
déversement du suc pancréatique. Il faudrait chercher maintenant si l’ action chimique a également lieu dans le canal intestina
cide gras et glycérine, soit effectuée. Mais avant de savoir si cette action existe, nous devons examiner encore à quel état l
r dans le vaisseau chylifère central, et cela serait le produit d’une action des cellules d’épithélium, chargées de recevoir l
ents de nutrition de l’animal. Maintenant, Messieurs, nous avons vu l’ action physique et l’action chimique du suc pancréatique
l’animal. Maintenant, Messieurs, nous avons vu l’action physique et l’ action chimique du suc pancréatique dans l’émulsion et l
acidification des matières grasses. Nous nous sommes demandé si cette action était spéciale à ce liquide et si d’autres fluide
aleur même au point de vue de la réalité du phénomène mis en avant. L’ action du suc pancréatique sur les matières grasses, qui
mbre d’autres petites glandules jouant le même rôle. Mais leur faible action n’empêche pas la plus grande partie de la matière
à vides de leur fécule, ainsi qu’on peut le voir dans la figure 45. L’ action du suc pancréatique sur la fécule se prouve encor
l’enveloppe seule devient jaune.   Le suc pancréatique a encore une action importante qu’il nous resterait à examiner : c’es
t quand on les met en contact avec le suc pancréatique. Mais si cette action est essayée sur les mêmes matières après qu’elles
e qui vous sera clairement démontré plus tard quand nous étudierons l’ action du suc pancréatique non plus isolément, mais dans
M. Blondlot, etc. Messieurs, Jusqu’à présent nous avons considéré l’ action du suc pancréatique historiquement, et, après avo
acidifie pas. Mais quand même le liquide intestinal aurait une légère action émulsive, ce que je n’ai jamais nié, puisque mes
suc pancréatique, que cette objection n’a aucune valeur, parce que l’ action du suc pancréatique représente l’activité de la d
irmé nos expériences en montrant que la graisse était acidifiée par l’ action de ce liquide. Herbst a plus récemment fait une o
astrique émulsionne la graisse, et que le suc pancréatique n’a aucune action sur elle. Il doit montrer également que le suc ga
e, après nous, a constaté les mêmes propriétés, et particulièrement l’ action acidifiante que ce liquide exerce sur la graisse,
les matières grasses. Mais nous savons déjà ce qu’il faut penser de l’ action du suc pancréatique sur les autres aliments, et n
tissu pancréatique sont de plusieurs ordres : les unes relatives à l’ action du tissu pancréatique sur la graisse ; les autres
sous l’influence de divers agents chimiques. Nous commencerons par l’ action sur la graisse du tissu pancréatique, ou du suc a
ramenée au rouge, et servir par conséquent d’indice à la spécialité d’ action qu’exerce le tissu du pancréas. L’expérience répo
pointe d’une aiguille, de manière qu’il soit bien imbibé d’alcool. L’ action de l’alcool, dans ce cas, a pour but d’enlever l’
de ou une autre substance alcaline, le chlore cesse de manifester son action . Il faut, pour faire reparaître la matière colora
uence du chlore ou de l’acide nitrique, il est probable que c’est une action oxydante, analogue à ce qui a lieu pour d’autres
ière à en faire de l’empois, car si la fécule n’était pas hydratée, l’ action n’aurait pas lieu, et d’y ajouter du tissu pancré
ens de se le procurer. — Composition chimique du suc gastrique. — Son action sur les divers aliments. — Sur les matières grass
s la dernière séance que les digestions artificielles, c’est-à-dire l’ action des liquides digestifs étudiés séparément sur les
ent un mélange de tous les liquides les uns avec les autres, mais une action successive et déterminée par la position qu’occup
verrons que, dans le mélange successif des liquides, il se passe des actions mixtes qui sont le résultat du mélange de plusieu
actions mixtes qui sont le résultat du mélange de plusieurs liquides, actions qu’on n’avait pas pu prévoir par le procédé des d
pendant tenir compte dans les phénomènes ultérieurs, et à propos de l’ action finale du suc pancréatique. Le suc gastrique est
euret et Lassaigne. Chez l’homme même, on eut l’occasion d’observer l’ action et les propriétés du suc gastrique, et W. Beaumon
, et nous nous hâtons d’arriver à l’étude de ses propriétés et de son action chimique sur les aliments. Le suc gastrique est u
rique, qui ne réside ni dans l’un ni dans l’autre, et résulte de leur action simultanée. En effet, si l’on neutralise le suc g
que la suppression de l’un de ces agents suffit pour détruire toute l’ action du suc gastrique. On a beaucoup discuté sur la na
t le liquide digestif unique : mais comme le suc gastrique n’a qu’une action très limitée dans les phénomènes de la digestion,
ve, ainsi que nous le verrons en étudiant plus tard comparativement l’ action des différents sucs gastriques. Avant d’examiner
ur les matières grasses à l’état liquide, le suc gastrique n’a aucune action . Pour celles qui sont encore contenues dans des v
c le suc gastrique. Quant aux aliments azotés, le suc gastrique a une action très évidente sur eux. La viande, par exemple, se
ucoup d’autres éléments complexes sur lesquels le suc gastrique a une action particulière : tel est, par exemple, le lait coag
fin, il y a des substances sur lesquelles le suc gastrique n’a aucune action  : telles sont les matières épidermiques végétales
sont les matières épidermiques végétales et animales. Dans toutes ces actions , le suc gastrique agit par ses deux éléments, et
es ces actions, le suc gastrique agit par ses deux éléments, et cette action peut être regardée comme physiologique. Il peut c
vait pas le mélanger à des solutions alcalines qui neutraliseraient l’ action du suc gastrique sur le fer. Ces considérations p
e l’acide du suc gastrique, mais les glandules ont été excitées par l’ action de l’alcali à en sécréter une beaucoup plus grand
se sécrètent. Telle est en résumé, et d’une manière très succincte, l’ action apparente du suc gastrique sur les principales ma
entaires ; nous aurons plus tard à considérer l’essence même de cette action . Les modifications dont nous venons de parler son
les avons indiquées que pour voir maintenant par comparaison si cette action est la même quand le suc gastrique est mélangé av
est la même quand le suc gastrique est mélangé avec la salive, dont l’ action précède la sienne, et avec les autres fluides qui
is de l’estomac. — Grenouilles et anguilles digérées vivantes. — De l’ action combinée de la salive et du suc gastrique. — De l
la salive et du suc gastrique. — De la rapidité de l’acte stomacal. —  Action réciproque des aliments. — Qualités différentes d
astrique avec le mucus et la salive apporte une modification dans son action . Mais avant, nous devons rappeler une question qu
i, au lieu d’être à jeun, le chien eût été en pleine digestion, cette action digestive aurait marché bien plus rapidement. Qu’
otecteur de l’épithélium, montre que la vie n’est pas un obstacle à l’ action du suc gastrique, qui se produit énergiquement su
salive peuvent, mises en contact avec du suc gastrique, en éprouver l’ action plus facilement que des substances qui n’ont pas
ique, en rendant le contact du suc gastrique plus étendu, a rendu son action plus intense. Cette dernière supposition paraît ê
iture mécaniquement une substance alimentaire, et qu’on la soumet à l’ action du suc gastrique, elle s’y altère à peu près auss
s aliments et les a digérés. De tout cela, nous devons conclure que l’ action de la salive n’intervient pas sensiblement dans l
de quitter les phénomènes de la digestion stomacale, et d’examiner l’ action que les fluides versés dans le duodénum exercent
uc gastrique, en un mot, a opéré chez tous sur les mêmes aliments une action identique. Les expériences que nous avons rapport
s expériences que nous avons rapportées dans la dernière séance sur l’ action du suc gastrique sont relatives à l’action du suc
s la dernière séance sur l’action du suc gastrique sont relatives à l’ action du suc gastrique du chien. Nous avons essayé de r
s se séparent ensuite longitudinalement, comme on le voit en d.   L’ action de ces différentes espèces de sucs gastriques n’e
endant admettre qu’il y a des différences dans l’énergie et le mode d’ action de ce liquide. L’énergie paraît être en rapport a
la dernière leçon. Si nous voulons maintenant nous rendre compte de l’ action intime du suc gastrique sur les aliments, nous po
cuisson dans l’eau bouillante. En effet, examinons comparativement l’ action de la cuisson à l’eau bouillante, et celle du suc
es matières azotées, sur lesquelles le suc gastrique paraît avoir une action plus spéciale. Nous avons dit que le suc gastriqu
strique dans la préparation microscopique des tissus. La preuve que l’ action du suc gastrique dissout une matière gélatineuse
aisse ; — e, e, e, fécule ; — q, granulations moléculaires.   Cette action a lieu surtout parce qu’on diminue l’acidité du s
llition produit exactement le même effet, en sorte qu’en définitive l’ action la plus générale que le suc gastrique semble exer
ur toutes les substances alimentaires serait de leur faire éprouver l’ action que produit l’ébullition prolongée (fig. 59.)
(fig. 59.) Dix-septième leçon 27 juin 1855. SOMMAIRE : — De l’ action combinée de la bile et du suc gastrique. — Réacti
cupro-potassique en présence de l’albuminose. — Sécrétion biliaire. —  Action de la bile sur les matières azotées. — Influence
animal ; la sécrétion aurait eu lieu, car elle dépend uniquement de l’ action physique exercée par le contact d’une substance q
res musculaires dissociées. C’est cette désagrégation qui constitue l’ action du suc gastrique. Mais si l’on ajoute de la bile
duodénum, comme pour leur faire subir d’une manière plus prolongée l’ action des liquides digestifs qui s’y rencontrent. Dans
s liquides digestifs qui s’y rencontrent. Dans cette précipitation, l’ action du suc gastrique a complétement été annihilée, de
le liquide qui passe à travers le filtre, on n’a plus aucune espèce d’ action digestive, bien qu’on acidule ce liquide, s’il s’
e suc gastrique, a de nouveau été précipitée à l’état insoluble par l’ action de la bile. C’est, en effet, le suc pancréatique
it un moyen sûr de reconnaître lorsqu’une matière azotée avait subi l’ action du suc gastrique, parce qu’alors elle avait acqui
astrique et la bile, sans qu’on ait pu déterminer au juste son mode d’ action . Nous avons dit ailleurs qu’il va dans le duodénu
s acidifie pas. Quoi qu’il en soit, nous allons maintenant examiner l’ action de la bile et des autres liquides intestinaux sur
dans cet état, sans pourrir, ce qui a fait dire que la bile avait une action antiseptique ou antiputride ; de sorte que la bil
étés du suc gastrique dont le rôle finit au pylore, sans que jamais l’ action se continue dans l’intestin, excepté lorsque la b
la bile reflue dans l’estomac en assez grande quantité. Mais après l’ action de la bile il intervient d’autres fluides dont no
éparatoire ; l’autre, la digestion intestinale, qui est définitive. L’ action de la bile s’interpose entre ces deux digestions,
la digestion. Il est important de savoir quelle idée on se fait de l’ action du système nerveux sur un phénomène chimique. Nou
nerveux sur un phénomène chimique. Nous examinerons successivement l’ action du système nerveux sur les mouvements du canal in
ux, et l’on eut encore le même résultat ; ce qui prouverait que cette action sur les intestins se fait par action réflexe et p
at ; ce qui prouverait que cette action sur les intestins se fait par action réflexe et par l’intermédiaire de la moelle. En e
lle. Quant aux influences que les phénomènes chimiques reçoivent de l’ action nerveuse, elles sont encore très peu connues. On
étion biliaire et pancréatique est peu étudiée : cependant il y a des actions nerveuses qui font couler plus activement la bile
i font couler plus activement la bile ou le suc pancréatique ; et ces actions sont généralement sous l’influence du grand sympa
que les mouvements de l’intestin grêle et de l’estomac. En résumé, l’ action des nerfs sur les sécrétions est encore fort obsc
es faits que nous connaissons, on doit la considérer plutôt comme une action mécanique destinée à mettre en mouvement des liqu
ésultat de leurs propriétés physico-chimiques. Mais le nerf n’a pas d’ action spéciale sur la formation de la matière elle-même
e, formation qui a lieu par une évolution organique indépendante de l’ action du système nerveux, ainsi que cela se voit dans l
estion intestinale : bol alimentaire après l’imprégnation biliaire. —  Action du suc pancréatique et de la bile réunis. — Ident
anément avec elle, est le suc pancréatique, dont nous avons examiné l’ action isolément, et dont nous devons étudier maintenant
ue nous y ajoutions du suc pancréatique, après les avoir soumises à l’ action de la bile, nous voyons la digestion s’opérer ; c
nous voyons la digestion s’opérer ; ce qui n’aurait pas eu lieu si l’ action de la bile n’était pas intervenue et si le suc pa
s avons indiqué : 1° suc gastrique ; 2° bile ; 3° suc pancréatique. L’ action que le suc pancréatique exerce sur les matières a
c pancréatique exerce sur les matières azotées ne paraît pas être une action qui lui soit propre, puisqu’il ne peut l’opérer q
ce qui a lieu, et nous avons dans le duodénum et dans l’intestin des actions physiologiques qu’on ne pourrait rapporter ni à l
ntestin des actions physiologiques qu’on ne pourrait rapporter ni à l’ action du suc gastrique seul, dont les propriétés ont ce
es propriétés ont cessé au pylore, ainsi que nous l’avons dit, ni à l’ action isolée du suc pancréatique, mais à son action sim
ous l’avons dit, ni à l’action isolée du suc pancréatique, mais à son action simultanée avec la bile. On peut, en effet, prouv
ères grasses, il prend une réaction acide. Cette réaction est due à l’ action spéciale du suc pancréatique sur les matières gra
avons vu ailleurs que le suc gastrique présente des variétés dans son action chez les herbivores et chez les carnivores, tandi
ières albumineuses, il faut que celles-ci aient été modifiées par une action semblable à celle qu’opère le suc gastrique. Or n
matières alimentaires à la manière de la cuisson. Si cela est vrai, l’ action du suc gastrique devra pouvoir être remplacée par
strique devra pouvoir être remplacée par la cuisson, relativement à l’ action du liquide que nous examinons. C’est en effet ce
u’on ne l’avait fait, et, au lieu de voir en lui un liquide qui a une action isolée sur une substance alimentaire unique, nous
r importance. Maintenant nous allons revenir, après cette analyse des actions différentes des liquides, sur l’explication des p
héliales de l’intestin grêle. Actuellement que nous avons considéré l’ action du suc pancréatique en connexion avec les autres
ativement à une alimentation déterminée, on pourrait supposer que son action est relative au développement des épithéliums et
on alimentaire ; — E, estomac où les aliments séjournent pour subir l’ action du suc gastrique ; ils arrivent ensuite dans le d
strique ; ils arrivent ensuite dans le duodénum, où ils subissent les actions de la bile, du suc pancréatique ; ils traversent
ie des animaux, on doit toujours retrouver les mêmes liquides doués d’ action déterminée, sécrétés par des organes physiologiqu
des matières grasses et à favoriser leur absorption. En effet, cette action spéciale d’émulsionner et d’acidifier la graisse
les reptiles, on doit cependant penser que ce fluide exerce les mêmes actions sur la digestion intestinale en se mélangeant ave
, comme cela a été dit pour les autres animaux, sous l’influence de l’ action fermentescible du suc pancréatique. Mais l’absorp
expériences tendent évidemment à démontrer que le pancréas exerce une action chimique sur les aliments, et que cette action n’
le pancréas exerce une action chimique sur les aliments, et que cette action n’est pas limitée à une seule classe de matières,
orte que la fonction intermédiaire que nous signalons ici n’est pas l’ action directe du tissu du foie sur le sang qui le trave
37 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
positions académiques, contraintes, apprêtées, arrangées, toutes ces actions froidement et gauchement exprimées par un pauvre
r par un professeur, qu’ont-elles de commun avec les positions et les actions de la nature ? Qu’ont de commun l’homme qui tire
elui qui n’ayant pas le même fardeau à tirer, simule gauchement cette action , avec ses deux bras en haut, sur l’estrade de l’é
a. Cependant la vérité de nature s’oublie, l’imagination se remplit d’ actions , de positions et de figures fausses, apprêtées, r
ns y retrouver par-ci par-là quelques-unes de ces figures, positions, actions , attitudes académiques qui déplaisent à la mort à
ement et du repentir. Demain allez à la guinguette ; et vous verrez l’ action vraie de l’homme en colère. Cherchez les scènes p
isons, et vous y prendrez des idées justes du vrai mouvement dans les actions de la vie. Tenez, regardez vos deux camarades qui
tre quelque chose. Autre chose est une attitude, autre chose est une action . Toute attitude est fausse et petite ; toute acti
tre chose est une action. Toute attitude est fausse et petite ; toute action est belle et vraie. Le contraste mal entendu est
iéré. Il n’y a de véritable contraste que celui qui naît du fond de l’ action , ou de la diversité soit des organes soit de l’in
38 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
nous apprendre de la vérité, elle ne peut nous servir que de règle d’ action . On reconnaît là la théorie philosophique connue
te est impossible. Peut-être devrons-nous conclure au « primat » de l’ action  ; toujours est-il que c’est notre intelligence qu
ue c’est notre intelligence qui conclura ainsi ; en cédant le pas à l’ action , elle gardera de la sorte la supériorité du rosea
cisément de savoir, c’est si elle sera. § 2. — La science, règle d’ action Pour M. Le Roy, la science n’est qu’une règle
ce, règle d’action Pour M. Le Roy, la science n’est qu’une règle d’ action . Nous sommes impuissants à rien connaître et pour
pour tirer à pile ou face. La règle du tric-trac est bien une règle d’ action comme la science, mais croit-on que la comparaiso
’aurait pas été moins bonne. Au contraire, la science est une règle d’ action qui réussit, au moins généralement et, j’ajoute,
Si donc les « recettes » scientifiques ont une valeur, comme règle d’ action , c’est que nous savons qu’elles réussissent, du m
st parce qu’elle prévoit qu’elle peut être utile et servir de règle d’ action . J’entends bien que ses prévisions sont souvent d
Si la science ne réussissait pas, elle ne pourrait servir de règle d’ action  ; d’où tirerait-elle sa valeur ? De ce qu’elle es
ne permet pas de prévoir, et alors elle est sans valeur comme règle d’ action  ; ou bien elle permet de prévoir d’une façon plus
ns valeur comme moyen de connaissance. On ne peut même pas dire que l’ action soit le but de la science ; devons-nous condamner
irius, sous prétexte que nous n’exercerons probablement jamais aucune action sur cet astre ? À mes yeux au contraire, c’est la
? À mes yeux au contraire, c’est la connaissance qui est le but, et l’ action qui est le moyen. Si je me félicite du développem
nc servir à rien, ni comme moyen de connaissance, ni comme principe d’ action . Quand je dis : le phosphore fond à 44°, je veux
clurait alors que la loi en question, qui peut nous servir de règle d’ action à nous qui habitons la Terre, n’a cependant aucun
grands principes dont l’origine est analogue, et comme leur « rayon d’ action  » pour ainsi dire est moins grand, on n’a plus de
énètre entre les molécules de notre matière à nous, sans avoir aucune action sur elle ni sans subir aucune action qui en vienn
atière à nous, sans avoir aucune action sur elle ni sans subir aucune action qui en vienne. Je suppose que des êtres soient se
39 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
e de la scène extérieure, se laisse apercevoir au fond du théâtre une action moins animée, moins brillante, moins intéressante
e de physiologie sociale où la personnalité nationale s’efface sous l’ action sourde, incessante et irrésistible des causes éco
ette force des choses dont la science moderne nous montrera si bien l’ action toujours dominante et parfois écrasante. Les pers
lle toute l’indépendance, toute l’énergie, toute l’initiative de leur action individuelle. Ce n’est point à dire que la réalit
lès, Démosthène, Alexandre, Caton, César, ne doutent point, dans leur action politique ou militaire, des effets de leur éloque
s orateurs, les hommes d’État, les hommes de guerre, avaient donc une action très-grande sur les destinées de la république. I
iècle où l’on avait une foi si entière à l’influence des idées et à l’ action des volontés, et qui a fini par un drame révoluti
t, saisir les mêmes traits, les mêmes caractères dans cette variété d’ actions , de pensées, d’institutions, de mœurs, de langues
omère, Romulus, ne sont qu’une personnification des sentiments et des actions de leur époque ou de leur nation, chose dont l’an
où l’influence des causes économiques et physiques se combine avec l’ action des causes morales et personnelles pour produire
le travail interne des causes ethnographiques et économiques, double action qui concourt, avec les causes politiques et moral
les voyaient et ne les représentaient que dans l’indépendance de leur action politique, ou bien que dans l’originalité de leur
ère les acteurs apparaissent les causes. Où Hérodote n’avait vu que l’ action des hommes dans la lutte entre la Grèce et l’Orie
Césars, tout cela en vertu de nécessités supérieures qui ont dominé l’ action des individus et des partis. Ceci n’empêche point
me celui du chœur antique qui pouvait au moins mêler ses plaintes à l’ action des personnages. En historien économiste, Sismond
e les acteurs d’un pareil drame n’ont jamais eu leur pleine liberté d’ action , soit pour le mal, soit pour le bien, dans le for
rque ; ils ne conservent, dans leur éloquence passionnée ou dans leur action furieuse, que tout juste ce qu’il faut de conscie
r de fort et de durable sans le concours de ces grandes forces dont l’ action sourde et invisible n’en est pas moins souveraine
e rôle que lui assignait l’antiquité dans la destinée des sociétés. L’ action de cette fatalité, connue sous le nom de force de
ctateur d’un tel drame plus de curiosité d’observation que de désir d’ action personnelle. Un éminent critique de notre temps,
espèce, physiques, physiologiques, économiques, sociales, qui ont une action si générale, si irrésistible par leur permanence
on Quichotte ? La conscience est là, dira-t-on, pour vous commander l’ action . « Fais ce que dois, advienne que pourra. » Sans
sion conservera-t-il dans ce rôle de pure protestation ? Pour aimer l’ action , pour s’y mettre tout entier, l’homme a besoin de
mettre tout entier, l’homme a besoin de croire à un résultat de cette action  ; il entend faire une œuvre efficace dans la mesu
é, fait voir aussi le progrès qui tend à substituer de plus en plus l’ action des forces vraiment morales, des sentiments et de
’action des forces vraiment morales, des sentiments et des idées, à l’ action de ces forces aveugles qu’on nomme les instincts
intelligente, toujours accessible, même dans les jours de crise, à l’ action des sentiments et des idées, la dictature, nous e
non-seulement fait son devoir, mais accompli le bien dans sa sphère d’ action . A chacun sa tâche : aux grands hommes, aux Péric
c à des chefs n’ayant plus la conscience nette ni l’entière liberté d’ action . Aux hommes qui voulaient diriger le mouvement ré
40 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
s chapitres de ce livre : c’est que le corps, toujours orienté vers l’ action , a pour fonction essentielle de limiter, en vue d
té vers l’action, a pour fonction essentielle de limiter, en vue de l’ action , la vie de l’esprit. Il est par rapport aux repré
els nous aurions prise : notre perception, qui mesure justement notre action virtuelle sur les choses, se limite ainsi aux obj
celui qui complétera et éclaircira la situation présente en vue de l’ action finale. Il est vrai que cette seconde sélection e
n’en est pas moins vrai que l’orientation de notre conscience vers l’ action paraît être la loi fondamentale de notre vie psyc
perception pure ? En faisant de l’état cérébral le commencement d’une action et non pas la condition d’une perception, nous re
ute dénaturée, arrangée en tout cas pour la plus grande facilité de l’ action et du langage. Justement parce que ce morcellemen
nde commodité de la connaissance usuelle. Alors nous avons cru voir l’ action sortir de ses antécédents par une évolution sui g
r une évolution sui generis, de telle sorte qu’on retrouve dans cette action les antécédents qui l’expliquent, et qu’elle y aj
as exceptionnel et unique où nous spéculons sur la nature intime de l’ action , c’est-à-dire dans la théorie de la liberté. Une
écoupé artificiellement. Bien plus, en démontrant de mieux en mieux l’ action réciproque de tous les points matériels les uns s
vrait à l’infini. Elle représente, en effet, une forme ordinaire de l’ action utile, mal à propos transportée dans le domaine d
-on jusqu’à des corpuscules, artificiels comme le corps lui-même, les actions et réactions de ce corps vis-à-vis de tous les au
tome comme solide, plutôt que liquide ou gazeux, ni de nous figurer l’ action réciproque des atomes par des chocs plutôt que de
a science ait mise au-dessus de toute contestation, c’est celle d’une action réciproque de toutes les parties de la matière le
nguions, dans notre expérience journalière, des choses inertes et des actions exercées par ces choses dans l’espace. Comme il n
deviennent pour nous sa limite réelle, et nous voyons alors dans son action un je ne sais quoi qui s’en détache et en diffère
ction de ce rythme particulier de durée qui était la condition de mon action sur les choses, ces choses rentrent en elles-même
qui lie tous les objets de l’univers matériel, la perpétuité de leurs actions et réactions réciproques, prouve assez qu’ils n’o
la forme de leur résidu ; elle les termine au point où s’arrête notre action possible sur eux et où ils cessent, par conséquen
u des choses. Elle prolonge le passé dans le présent, parce que notre action disposera de l’avenir dans l’exacte proportion où
tion, grossie par la mémoire, aura contracté le passé. Répondre à une action subie par une réaction immédiate qui en emboîte l
damentale de la matière : en cela consiste la nécessité. S’il y a des actions libres ou tout au moins partiellement indéterminé
e leur perception et le degré de leur liberté. L’indépendance de leur action sur la matière ambiante s’affirme de mieux en mie
duire enfin des changements véritables ; ce sont les schèmes de notre action sur la matière. La première erreur, celle qui con
de division et de solidification introduits dans le réel en vue de l’ action , et non de la connaissance, qui attribuerait aux
is si la divisibilité de la matière est tout entière relative à notre action sur elle, c’est-à-dire à notre faculté d’en modif
dépouillons davantage de ce qu’on pourrait appeler les préjugés de l’ action  : la sensation reconquiert l’extension, l’étendue
si, à mesure qu’il évolue ainsi vers l’actualité, c’est-à-dire vers l’ action , l’état d’âme se rapproche davantage de l’extensi
ments de cette matière pour s’en servir et pour se manifester par des actions qui sont la raison d’être de son union avec le co
entre la matière et l’esprit pleinement développé, l’esprit capable d’ action non seulement indéterminée, mais raisonnable et r
30-33. 100. En particulier Newton. 101. Voir, à ce sujet, MAXWELL, Action at a distance (Scientific papers, Cambridge, 1890
41 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
arpenter. — Expériences du Dr Tuke. — Prédominance des images et de l’ action des hémisphères. V. Conséquences. — Présence des
composées de sensations plus élémentaires, qu’à côté de celles-ci les actions réflexes en indiquent d’autres rudimentaires égal
, nous construisons des objets idéaux. Voilà les principaux groupes d’ actions qui sont des connaissances. — Comment un être com
xplications verbales, héritage des scolastiques. Expliquer une de ces actions , c’est en démêler les éléments, montrer leur ordr
du nerf, ce qui a lieu dans l’illusion des amputés ; supprimez toute action du nerf, ce qui a lieu dans l’hallucination propr
lucination proprement dite ; ne laissez subsister que la sensation ou action des centres sensitifs, il y a hallucination, et p
ant jugement affirmatif. — Au contraire, supprimez cette sensation ou action des centres sensitifs, en gardant tous les autres
ment affirmatif se produise, il faut et il suffit que la sensation ou action des centres sensitifs se produise. — En ceci, les
’homme au suicide et détruirait l’harmonie ordinaire qui ajuste notre action à la marche de l’univers. III De là suit un
squ’aux centres sensitifs est celle des rayons rouges. Et cependant l’ action des centres sensitifs est celle que provoqueraien
et jaunâtres, tels qu’en lancerait une véritable tête de mort. Cette action des centres sensitifs, en d’autres termes cette s
ssion de la rétine est propagée le long des nerfs optiques, lorsque l’ action des centres sensitifs y correspond, la sensation
ciale et simple, desquels on ne peut rien dire, sinon qu’ils sont une action et un rapport, l’action d’un être simple, qui, pa
s on ne peut rien dire, sinon qu’ils sont une action et un rapport, l’ action d’un être simple, qui, par eux, entre en rapport
entôt faite ; il n’y a rien à chercher ni à trouver dans une pareille action , puisqu’elle est simple ; une fois qu’on l’a nomm
rception extérieure, ni les autres prises de connaissance ne sont des actions simples qui s’appliquent et se terminent à des ob
de qui corresponde à tel sentiment, qui soit le commencement de telle action , qui indique la présence de tel objet ; spontaném
mplète cette attitude, et aussitôt il éprouve le sentiment, il fait l’ action , il croit à la présence de l’objet. — Vous penche
’est l’idée de boxer qui surgit. » Et aussitôt l’hypnotisé complète l’ action , je veux dire qu’il se met à boxer, à soulever pé
ensante. Tous sont des fantômes d’objets extérieurs, des simulacres d’ action , des semblants de sensation, reconnus à l’instant
42 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
de la vie. Telle est la manière dont j’ai envisagé depuis longtemps l’ action des substances toxiques1, et suivant laquelle je
les procédés de préparation fussent complétement perdus. Quant à son action sur les êtres vivants, le curare a toujours été r
entourer de merveilleux l’histoire de ce poison, dont l’origine et l’ action étaient mal connues. Ici notre tâche sera de dépo
s flèches sur des animaux qui fuient ; néanmoins la paralysie due à l’ action du poison arrive assez vite pour que l’animal s’a
près il était mort. « En un mot, dit Watterton, depuis le moment où l’ action du poison commença à se montrer chez le paresseux
s un instant dans cette machine vivante qui va devenir le théâtre des actions délétères que nous nous proposons de définir et d
, cachée à nos regards. Elles ne sont toutes que des résultantes de l’ action réciproque et simultanée d’un grand nombre de par
t jamais l’organisme d’emblée et dans sa totalité ; mais il porte son action toxique et paralysante sur un élément organique e
ment nerveux moteur, et l’élément musculaire. Le point de départ de l’ action physiologique se trouve dans l’élément nerveux se
a fibre musculaire, d’où résulte finalement la contraction. Dans leur action d’ensemble, ces éléments ont des relations tellem
’abord sur quel élément organique particulier du corps il a porté son action toxique, et à déterminer ensuite le mécanisme par
ivens et l’organe ultimum moriens. En outre la démonstration de cette action nette et caractéristique du curare, qui tue l’élé
les se sont trouvées successivement refoulées et comme envahies par l’ action paralytique du poison. En effet, dans ce corps sa
que. Rappelons-nous pour un instant que le curare ne peut exercer son action toxique qu’après avoir été porté par les artères
agination des poëtes a inventé se trouve produit dans la nature par l’ action du poison américain. Nous pouvons même ajouter qu
. Dans notre analyse physiologique, nous sommes arrivés à localiser l’ action du poison américain sur l’élément nerveux moteur
a substance toxique imprime à l’élément organique pour en paralyser l’ action . Quant à présent, nous ignorons complétement quel
s par des procédés physiologiques dont la science comprend et règle l’ action . Si la blessure a eu lieu dans un membre, la prem
. Cet envahissement progressif de l’appareil locomoteur provient de l’ action d’une dose graduellement croissante de poison int
qu’il y a des éléments nerveux moteurs qui sont plus accessibles à l’ action du curare que d’autres. En effet, bien qu’il s’ag
propriétés d’un élément organique, les excite à petite dose. Quand l’ action du curare est arrivée à son summum, l’élimination
sons violents, à entrer dans la classe des remèdes héroïques ; mais l’ action thérapeutique des poisons, qui est encore aujourd
scientifiquement que par l’étude physiologique des empoisonnements. L’ action médicamenteuse n’est au fond qu’un empoisonnement
ganisation qu’il faut remonter pour saisir le mécanisme de toutes ces actions . Ces recherches sont longues et entourées de diff
isée, et en nous soumettant à ces lois nous pourrons faire varier les actions qui en dépendent. Les physiciens et les chimistes
essaires à donner, car elles nous aideront à mieux faire comprendre l’ action du système nerveux sur le cœur. Nous devons déjà
s dans tous les organes musculaires du corps, tandis qu’ils sont sans action sur les battements du cœur. J’ai décrit dans la R
ceptible pour un observateur non prévenu. En outre, à la suite de ces actions légères ou modérées, les battements cardiaques re
our lent et plus ou moins difficile de ses battements, tandis que les actions modérées ne provoquent qu’un arrêt extrêmement fu
fs moteurs, qu’ils soient volontaires ou involontaires, subissent son action réflexe. On a appelé réflexes toutes les actions
taires, subissent son action réflexe. On a appelé réflexes toutes les actions sensitives qui réagissent sur les nerfs moteurs e
eur. Il serait inutile de nous étendre davantage sur le mécanisme des actions nerveuses réflexes, qui forment aujourd’hui une d
r que tous les mouvements involontaires sont le résultat de la simple action de la sensibilité ou du nerf sensitif sur le nerf
turel, qui est la volonté ou la sensibilité ; mais les résultats de l’ action nerveuse motrice sont toujours les mêmes. On verr
grenouille, on n’arrête pas le cœur en pinçant la peau : il faut des actions beaucoup plus énergiques. Mais chez des animaux é
mais il est devenu en outre un centre où viennent retentir toutes les actions nerveuses sensitives. Les influences nerveuses qu
surface nerveuse la plus délicate de toutes : d’où il résulte que les actions sensitives qui proviennent de cette source sont c
l’arrêt léger du cœur est suivi d’une intensité plus grande dans son action , il y a distribution d’une plus grande quantité d
Chez les animaux à sang chaud, c’est tout différent : la cessation d’ action du cœur amène très-rapidement la disparition des
te le point de départ de l’impression nerveuse sensitive ; mais par l’ action réflexe sur les nerfs moteurs du cœur l’influence
culminants de la machine vivante sont dans des rapports incessants d’ action et de réaction. Le cœur et le cerveau se trouvent
ion. Le cœur et le cerveau se trouvent dès lors dans une solidarité d’ actions réciproques des plus intimes, qui se multiplient
. Les sentiments que nous éprouvons sont toujours accompagnés par des actions réflexes du cœur ; c’est du cœur que viennent les
sent le cœur au cerveau venaient à être détruits, cette réciprocité d’ action serait interrompue, et la manifestation de nos se
On sait que par sa volonté l’homme peut arriver à dominer beaucoup d’ actions réflexes dues à des sensations produites par des
sentiments moraux. L’homme peut arriver par la raison à empêcher les actions réflexes sur son cœur ; mais plus la raison pure
nt tendrait à s’éteindre. La puissance nerveuse capable d’arrêter les actions réflexes est en général moindre chez la femme que
lité entre les conditions des fonctions vitales et les conditions des actions minérales, il faut au contraire constater entre c
és du milieu intra-organique. Quand un médicament exerce sur nous son action , ce n’est point dans notre estomac qu’il agit, ma
s en physiologie, m’a servi à déterminer d’une manière plus précise l’ action des substances toxiques sur les divers éléments d
chine admirable, douée des propriétés les plus merveilleuses, mise en action à l’aide des mécanismes les plus complexes et les
struction de l’organisme par suite de la rupture ou de la cessation d’ action d’un ou de plusieurs de ces mécanismes vitaux.
les elles empruntent leurs procédés d’investigation et leurs moyens d’ action . Le corps vivant est pourvu sans doute de proprié
t leur déterminisme, c’est-à-dire leurs moyens de manifestations et d’ action , dans les conditions physico-chimiques des milieu
e l’intelligence. De même, quand nous savons que le frottement et les actions chimiques développent l’électricité, cela nous in
és, rien ne se passe dans le liquide ; la levure engourdie reste sans action sur le sucre, et il ne se forme ni acide carboniq
lité harmonique et préétablie dans le corps organisé, dont toutes les actions partielles sont solidaires et génératrices les un
cesse renaissant, jusqu’à l’heure où le dérangement ou la cessation d’ action d’un élément organique nécessaire amène un troubl
amènent à un déterminisme complexe, ayant pour déterminisme initial l’ action physico-chimique du poison sur un élément organis
r les nerfs sensitifs périphériques, venant retentir sur l’organe par action réflexe, peut être remplacée par une excitation p
rme pour opérer l’anesthésie. Dans la première période excitante de l’ action chloroformique, on voit le cerveau se congestionn
enlevée par un verre de montre exactement appliqué, afin d’empêcher l’ action irritante de l’air extérieur. Les animaux survive
système nerveux, qui tiennent sous leur dépendance toutes les autres actions vitales. Les expériences ont montré que le tissu
e ne se borne pas à provoquer des paralysies locales qui suppriment l’ action de la volonté sur certains appareils organiques ;
dans le sang des substances toxiques diverses destinées à porter leur action sur les éléments anatomiques des organes laissés
ux une concordance préétablie par Dieu, il leur refuse toute espèce d’ action réciproque. « Le corps, dit-il, se développe méca
Willis, etc., qui expliquaient tous les phénomènes de la vie par des actions chimiques : fermentations, alcalinités, acidités,
donc, suivant Stahl, une force vitale qui conserve le corps contre l’ action des forces chimiques extérieures qui tendent sans
le doctrine avait quelque chose d’étrange et de contradictoire, car l’ action d’une âme raisonnable sur les actes vitaux semble
ntpellier. Comme eux, il considère que la vie est une lutte entre des actions opposées ; il admet que les propriétés vitales co
t clair, ajoute Cuvier, que cette séparation est l’effet naturel de l’ action de l’air, de l’humidité, de la chaleur, en un mot
ormes, leur plan particulier, et ils sont susceptibles d’éprouver les actions perturbatrices du milieu ambiant. La force physiq
ces deux phases du travail physiologique. Quand on veut modifier les actions vitales, c’est dans leur évolution cachée qu’il f
néral des combustions, l’oxygène, et à son défaut les ferments dont l’ action désassimilatrice peut intervenir dans les profond
a mort », ou encore celle de Béclard : « la vie est l’organisation en action  », celle de Dugès : « la vie est l’activité spéci
a vie, c’est la vie. Kant a défini la vie : « un principe intérieur d’ action  ». Cette définition, qui rappelle l’idée d’Hippoc
similation organique, qui rentre complètement dès maintenant dans les actions chimiques ; ces décompositions dans les êtres viv
ier abord d’une nature vitale tout à fait spéciale, irréductibles aux actions chimiques générales ; mais ce n’est encore là qu’
évolution, car ce sont deux choses tout à fait distinctes. En tant qu’ actions synthétiques, il est évident que ces phénomènes n
rganisation cellulaire nutritive. Il est bien évident que ce sont des actions purement chimiques ; mais il est non moins clair
des actions purement chimiques ; mais il est non moins clair que ces actions chimiques en vertu desquelles l’organisme s’accro
ans la route qu’ils suivent, dans l’ordre qui les enchaîne. Ainsi les actions chimiques synthétiques de l’organisation et de la
ant, et que le physiologiste ne peut avoir à tenir compte que de leur action  ; Nous dirons avec Descartes : on pense métaphysi
ouver ce que j’avance. Je me bornerai à rappeler mes recherches sur l’ action du curare publiées dans la Revue, et dans lesquel
43 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
e sensations douloureuses ou agréables ; par conséquent, ils sont des actions et réactions ; et tel est le rapport sous lequel
rs parce que tous les phénomènes de l’univers sont essentiellement en action et réaction réciproque que les uns peuvent être a
r un spectateur. La question de savoir si les marées représentent les actions combinées du soleil, de la lune et de l’océan, pr
lune et de l’océan, présuppose celle de savoir en quoi consistent ces actions combinées. De même, la question de savoir si ma p
savoir si ma pensée représente les phénomènes extérieurs présuppose l’ action combinée des mouvements externes et de mes sensat
tout intellectuel, la psychologie des idées-forces doit substituer l’ action  ; elle doit considérer les idées comme des formes
onde réel, jamais conçu comme isolé dans un moi sans fenêtres et sans action sur autrui. Toute image qui est seule dans l’espr
int de vue physiologique, la force des idées ne consiste pas dans une action qu’elles exerceraient mécaniquement, mais dans la
dépend : 1° de la direction du mouvement, qui peut avoir pour but une action cérébrale, comme quand on cherche à se souvenir,
rale, comme quand on cherche à se souvenir, à raisonner, etc., ou une action musculaire, comme quand on veut soulever un poids
tout état de conscience est la résultante d’un ensemble prodigieux d’ actions et de réactions entre nous et l’extérieur, et il
idées ne sont pas, selon nous, doués d’une force « détachée » ; leur action est celle même de la conscience tout entière, don
de représentation, grâce auquel nous nous figurons dans l’espace des actions et réactions qui, par elles-mêmes, peuvent et doi
ine mesure, par le pouvoir qu’elles ont de s’affirmer en pensée et en action . IV Après avoir établi que le psychologue s
devons passer à un autre aspect du même problème : — Par quel mode d’ action se manifeste le sujet conscient ? — Ici encore s’
e, très différents des lois de causalité purement physique. Le mode d’ action du sujet sentant est la tendance à une fin. Là en
alors même qu’il ne connaît point ce bien et ne connaît pas sa propre action . L’être n’est plus seulement absorbé dans le prés
et des sortes d’atomes. On n’échappe pas pour cela au contraste de l’ action subie et de la réaction exercée : parce qu’on a t
ace, etc. Il n’est pas étonnant que cette forme ou ce sujet soit sans action . On ne peut ni vouloir, ni agir à vide, pas plus
résentations, à laquelle nous voudrions substituer la psychologie des actions et réactions. Voici la réponse de M. James aux ob
i-même trop objectif, il n’empêche point le sujet-je, entendu comme l’ action même d’avoir conscience ; et cette action n’est p
e sujet-je, entendu comme l’action même d’avoir conscience ; et cette action n’est pas, comme Münsterberg le prétend, une pure
nous reconnaissons qu’elle est un ensemble de sensations possibles, d’ actions possibles sur nos sens, et que ces actions ne sau
de sensations possibles, d’actions possibles sur nos sens, et que ces actions ne sauraient se concevoir sans un degré d’intensi
ns agir. Pour vider l’étendue, nous réduisons à un minimum uniforme l’ action et la réaction. VII Dans un premier volume,
-t-il en nous une volonté ? Quelle en est la nature ? Quelle en est l’ action  ? — C’est cette volonté qui donne aux idées et re
ports de « représentation » elle cherche à découvrir leurs rapports d’ action réciproque ; enfin elle montre comment la représe
ervables ; enfin elle y montre l’indissolubilité de la pensée et de l’ action , avec sa manifestation finale dans le mouvement.
44 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
lontaire : la production des motifs et leur conflit, la résolution, l’ action qui la traduit. On ne s’occupe ni du premier ni d
activité spontanée, et le lien qui existe entre nos sentiments et les actions qui les traduisent. Nous avons déjà vu (ch. 1er,
la volonté se trouve dans le lien naturel qui unit le sentiment et l’ action . (V. ch. i, § 3.) La loi de conservation de soi-m
donc, la spontanéité ou le hasard doit toujours produire d’abord les actions liées à nos sensations et sentiments : l’activité
dans l’histoire de son développement ; voyons par quels procédés des actions déterminées se lient à des sentiments déterminés,
n’y a à l’origine aucune liaison entre la souffrance physique et les actions calculées pour la soulager. Il y a une tendance g
iques sont si intimement liées avec les mouvements musculaires, que l’ action de ceux-ci peut souvent les exciter ou les arrête
u bien par leur existence actuelle, réelle, présente, ou bien par une action idéale, par une influence de pure prévision : les
u’avec conscience, mais jamais sans dépense d’éléments nutritifs. Les actions réflexes, les actes habituels sont de cette natur
uels sont de cette nature, « Les actes volontaires se distinguent des actions réflexes par l’intervention d’une conscience, et
 » V « Tout ce qui a été exposé jusqu’ici188 relativement aux actions volontaires des êtres vivants, implique la prédom
ntier. La question de la liberté de choix consiste donc à savoir si l’ action est mienne ou si une autre personne s’est servie
ance de l’idée à passer à l’acte, ne sépare jamais la résolution de l’ action . Celle-ci fait partie du développement volontaire
45 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
Conduite de l’ action dramatique. Intérêt. L’intérêt est ce qui
ignité des personnages et de la grandeur de leurs intérêts. Quand les actions sont de telle nature que, sans rien perdre de leu
uvent il sert plus à la facilité du dénouement qu’à l’importance de l’ action , et le péril de la mort n’y sert pas quelquefois
u’il les combatte avec force, et en soit à la fin surmonté. Alors ces actions sont véritablement importantes par la grandeur de
combats de l’amour, et nobles par sa défaite. Pour la grandeur d’une action , voici les idées que je m’en suis faites. Je pens
On ne traite d’ordinaire que de trois unités, de temps, de lieu et d’ action  : or, j’en ajouterai une quatrième, sans laquelle
re l’intérêt ; mais la première règle, c’est de choisir un sujet, une action déjà capable d’intéresser par elle-même, et propr
en peut vaincre la stérilité : il ne peut mettre du pathétique dans l’ action qu’il imite, qu’en deux manières : ou bien il emb
l’action qu’il imite, qu’en deux manières : ou bien il embellit cette action par des épisodes, ou bien il change les principal
es épisodes, ou bien il change les principales circonstances de cette action . S’il choisit le premier parti, l’intérêt qu’on p
rend à ces épisodes, ne sert qu’à mieux faire sentir la froideur de l’ action principale, et il a mal rempli son titre. Si le p
mpli son titre. Si le poète change les principales circonstances de l’ action , que l’on suppose être un événement connu, son po
est souvent ce qui l’intéresse le moins. Gradation d’intérêt. L’ action doit être très intéressante dès le commencement,
t le spectateur doit être saisi, n’est qu’un allongement inutile de l’ action . C’est à l’auteur de chercher, dans son sujet, de
épique et du poème dramatique. L’unité, la continuité, la durée de l’ action , les mœurs, les sentiments, les épisodes, et tout
e, sans s’embarrasser, le moins du monde, des choses arrivées avant l’ action qui se présente. Les narrations du passé importun
nt des choses qui arrivent et se passent derrière le théâtre depuis l’ action commencée, produisent toujours un bon effet, parc
’elles sont attendues avec quelque curiosité, et font partie de cette action qui se présente. Une des raisons qui donnent tant
que les conjurés sont prêts pour le lendemain, il avancerait autant l’ action que par les cent vers qu’il emploie à rendre comp
ne qui n’est point un nouveau pas vers la fin, est vicieuse. Tout est action sur le théâtre ; et les plus beaux discours même
ements divers, et qu’elles y excitent des combats. La simplicité de l’ action , chez les Grecs, ne permettait pas qu’ils fussent
Incident. On a appelé ainsi un événement quelconque lié avec l’ action principale, et qui sert à en augmenter l’intérêt,
es, et tendant tous à faire naître l’incident principal qui termine l’ action . Les incidents qui le précèdent, sont appelés aus
l’âme par degrés jusqu’au comblé de la terreur ou de la pitié ; si l’ action est comique, de pousser le ridicule ou l’indignat
me il fait, des fables reçues ; c’est-à-dire, on peut représenter des actions qui se font par des gens qui agissent avec une en
peut aussi faire agir des gens qui ne connaissent pas l’atrocité de l’ action qu’ils commettent, et qui viennent ensuite à reco
és, comme l’Œdipe de Sophocle. (Il est vrai que, dans Sophocle, cette action d’Œdipe est hors de la tragédie.) Voici des exemp
anières, au moins, qui soit propre à la tragédie ; car il faut qu’une action se fasse ou ne se fasse pas, et que l’un ou l’aut
en est pas de même de celle de Pompée ; elle n’est pas nécessaire à l’ action . Ptolomée pouvait délibérer en son cabinet s’il r
is. Racine a bien senti la nécessité de lier ces sortes de scènes à l’ action . Il commence par préparer avec soin la propositio
se (de descendre en Italie) fut en partie cause de sa mort, qui est l’ action de ma tragédie. J’ai encore lié ce dessein de plu
cènes sont en danger d’ennuyer, du moment qu’on peut les séparer de l’ action , et qu’elles l’interrompent, au lieu de la condui
uvelle religion à l’univers ; elle est d’ailleurs intimement liée à l’ action . Zopire, en refusant la proposition de Mahomet, l
personnages ; il est le principe et le premier mobile de toutes leurs actions  ; par exemple, l’ambition dans César, la jalousie
sans exemple, et l’on y tombe de trois manières : 1º En rappelant des actions passées qui flétrissent le personnage ; 2º En lui
a passion du héros paraisse dans tous ses discours et dans toutes ses actions  ; mais qu’il ne soit jamais discoureur d’amour, c
, ce que la vertu exige qu’elles soient ; que leurs discours et leurs actions soient tout ensemble passionnés et raisonnables :
nt douloureux pour lui. C’est de ces combats que naît la chaleur de l’ action théâtrale et le pathétique des mouvements. Pour a
dents qui, en produisant chacun leur effet et menant insensiblement l’ action à sa fin, opèrent sur nous cette appréhension sal
ousiasme momentané qui élève et transporte l’âme à la vue d’une belle action ou d’un beau sentiment, est devenu parmi nous un
x héros que pour aucune autre utilité, ils n’ont pas plus de part à l’ action que les spectateurs. Il suit de là qu’un grand no
t de confidentes, il y aura la moitié des scènes en pure perte pour l’ action qui n’y sera remplacée que par des plaintes plus
prend sur elle d’en accuser Hippolyte : ce qui par l’importance de l’ action , la fait devenir un personnage du premier ordre.
sentiments ou vifs ou délicats, aussi intéressants que le cours de l’ action même. Néarque, dans Polieucte, montre comment un
tels sont le contraste du geste avec le discours, du discours avec l’ action , etc. Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il imi
t la décence. Le ridicule se trouve partout : il n’y a pas une de nos actions , de nos pensées, pas un de nos gestes, de nos mou
ns qui composent la société. Opéra. L’opéra est un drame dont l’ action se chante, et réunit le pathétique de la tragédie
ent belle, sensible, il en fait une enchanteresse. Dès-lors, dans une action simple, tout devient magique et surnaturel. Dans
esprit ; il cherche plutôt à produire un spectacle enchanteur, qu’une action où la vraisemblance soit exactement observée. Il
ses de la tragédie ; et s’il a quelque égard à l’unité d’intérêt et d’ action , il viole sans scrupule les unités de temps et de
ent. Les personnages subalternes, quelque intérêt qu’ils prennent à l’ action , ne peuvent avoir les accents passionnés de leur
a manière la plus simple et la plus intéressante. Tout y doit être en action , et viser aux grands effets. Jamais le poète ne d
riantes, des tableaux galants ? Notre opéra veut des fêtes liées à l’ action et sorties de son sein ; l’opéra italien s’en dis
46 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
des lignes de notre intelligence dessinent la forme générale de notre action sur la matière, et que le détail de la matière se
e, et que le détail de la matière se règle sur les exigences de notre action . Intellectualité et matérialité se seraient const
que, plus un animal est intelligent, plus il tend à réfléchir sur les actions par lesquelles il utilise les choses et à se rapp
il utilise les choses et à se rapprocher ainsi de l’homme ; mais ses actions adoptaient déjà, par elles-mêmes, les principales
actions adoptaient déjà, par elles-mêmes, les principales lignes de l’ action humaine, elles démêlaient dans le monde matériel
eraction universelle. Nos perceptions nous donnent le dessin de notre action possible sur les choses bien plus que celui des c
tours et routes se sont accusés au fur et à mesure que se préparait l’ action de la conscience sur la matière, c’est-à-dire, en
’espace, une matière découpée selon les lignes mêmes que suivra notre action , se donne par avance, toute faite, l’intelligence
ence du raisonnement de nous enfermer dans le cercle du donné. Mais l’ action brise le cercle. Si vous n’aviez jamais vu un hom
e par l’intelligence ; mais, si l’on accepte franchement le risque, l’ action tranchera peut-être le nœud que le raisonnement a
e le faire, car à cette condition seulement le vivant offrira à notre action la même prise que la matière inerte. Mais la véri
ne de la matière inerte. Sur cette matière s’exerce essentiellement l’ action humaine, et l’action, comme nous le disions plus
te. Sur cette matière s’exerce essentiellement l’action humaine, et l’ action , comme nous le disions plus haut, ne saurait se m
gitime, au sens scientifique du mot. Si la science doit étendre notre action sur les choses, et si nous ne pouvons agir qu’ave
’elle nous fournit devient symbolique, relative aux contingences de l’ action . Sur ce nouveau terrain la philosophie devra donc
nous ressaisissons nous-mêmes à ce point : ils ne font qu’un avec nos actions vraiment libres. Et, même alors, nous ne nous ten
ans l’avenir en l’entamant sans cesse. En cela consistent la vie et l’ action libres. Laissons-nous aller, au contraire ; au li
té, lequel, jeté sur la matière, la divise comme les besoins de notre action l’exigent. Ainsi, l’espace de notre géométrie et
géométrie et la spatialité des choses s’engendrent mutuellement par l’ action et la réaction réciproques de deux termes qui son
pas comme relative. Notre perception, dont le rôle est d’éclairer nos actions , opère un sectionnement de la matière qui sera to
aposées entrent les unes dans les autres, chacune d’elles subissant l’ action du tout qui lui est, par conséquent, présent en q
se posent à notre activité, celles que l’intelligence extériorisée en action résout avant même qu’ait paru l’intelligence réfl
e induction, aidée de la déduction, retrouve. Cet ordre, auquel notre action s’adosse et où notre intelligence se reconnaît, n
. Dans ses formes les plus hautes il est plus que finalité, car d’une action libre ou d’une oeuvre d’art on pourra dire qu’ell
t naturel que ce caractère commun, essentiel au point de vue de notre action , rapprochât les deux ordres l’un de l’autre, en d
qui se ressemblent simplement par la facilité qu’ils donnent à notre action sur les choses. On rapproche deux termes en vertu
le la matière inerte en corps distincts, guidée par les intérêts de l’ action , guidée par les réactions naissantes que notre co
n l’autre par une opération semi-artificielle, toute relative à notre action future sur les choses. Néanmoins, les anciens n’h
la nature, mais non pas soutenir au-delà de quelques instants. Dans l’ action libre, quand nous contractons tout notre être pou
istent et survivent à leur organisation. Mais si un simple arrêt de l’ action génératrice de la forme pouvait en constituer la
enons fort bien : cette création est un acte simple de l’esprit, et l’ action n’a qu’à l’aire une pause, au lieu de se continue
notre esprit sur le devenir. Il n’y a pas de choses, il n’y a que des actions . Plus particulièrement, si je considère le monde
automatique et rigoureusement déterminée de ce tout bien lié est de l’ action qui se défait, et que les formes imprévues qu’y d
de se prolonger elles-mêmes en mouvements imprévus, représentent de l’ action qui se fait. Or, j’ai tout lieu de croire que les
uleuses en voie de concentration. Si, partout, c’est la même espèce d’ action qui s’accomplit, soit qu’elle se défasse soit que
t. Dieu, ainsi défini, n’a rien de tout fait ; il est vie incessante, action , liberté. La création, ainsi conçue, n’est pas un
ntradictoire avec elle-même, représentation vide et vaine. Mais que l’ action grossisse en avançant, qu’elle crée au fur et à m
s devient clair quand on se reporte au flux. Même, les modalités de l’ action créatrice, en tant que celle-ci se poursuit dans
ement. Là où l’entendement, s’exerçant sur l’image supposée fixe de l’ action en marche, nous montrait des parties infiniment m
un ordre infiniment savant, nous devinerons un processus simple, une action qui se fait à travers une action du même genre qu
devinerons un processus simple, une action qui se fait à travers une action du même genre qui se défait, quelque chose comme
mme une machine à agir qui se reconstruirait tout entière pour chaque action nouvelle, comme si elle était de caoutchouc et po
essentiellement à capter de l’énergie utilisable pour la dépenser en actions explosives, elle choisit sans doute dans chaque s
ce n’est pas autre chose. En réalité, un être vivant est un centre d’ action . Il représente une certaine somme de contingence
ce s’introduisant dans le monde, c’est-à-dire une certaine quantité d’ action possible, — quantité variable avec les individus
e nerveux d’un animal dessine les lignes flexibles sur lesquelles son action courra (bien que l’énergie potentielle à libérer
eur configuration, le choix plus ou moins étendu qu’il aura entre des actions plus ou moins nombreuses et compliquées. Or, le r
latitude de choix lui est laissée et qu’une somme plus considérable d’ action lui est départie, il est clair que le développeme
écisément parce qu’un état cérébral exprime simplement ce qu’il y a d’ action naissante, dans l’état psychologique correspondan
choix dont l’être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d’ action possible qui entoure l’action réelle : conscience
se ; elle est coextensive à la frange d’action possible qui entoure l’ action réelle : conscience est synonyme d’invention et d
elle anime, bien qu’elle en subisse certaines vicissitudes. Comme les actions possibles, dont un état de conscience contient le
u de création inhérente à l’acte libre, toujours elle substituera à l’ action elle-même une imitation artificielle, approximati
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
erament qu’on leur prête, et l’interêt qu’on leur fait prendre dans l’ action . Elle consiste à observer dans son tableau ce que
que tous les spectateurs deviennent des acteurs dans un tableau, leur action néanmoins ne doit être vive qu’à proportion de l’
Le peintre y exprime parfaitement bien la difference qui est entre l’ action naturelle des personnes de chaque temperament, qu
ux du Poussin. Suivant ces regles, il faut répresenter les lieux où l’ action s’est passée tels qu’ils ont été si nous en avons
n évenement arrivé dans ce païs-là. Le Poussin qui a traité plusieurs actions , dont la scene est en égypte, met presque toujour
u’on se conforme à celles de leurs coûtumes qui ont du rapport avec l’ action du tableau. Ainsi le peintre qui fera un tableau
table, mais bien couchez sur des lits. L’erreur d’introduire dans une action des personnages qui ne purent jamais en être les
tre les témoins, pour avoir vêcu dans des tems éloignez de celui de l’ action , est une erreur grossiere où nos peintres ne tomb
48 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
e capacité du drame. — 2. Les auteurs : Dumas ; la couleur locale ; l’ action  ; le pathétique brutal et physique. V. Hugo : le
e mélodrame ne reste « classique » que par la rectitude rapide de son action et par la grosse honnêteté bourgeoise de sa moral
n artistique par excellence. Il garde aussi le ramassé vigoureux de l’ action , la concentration qui fait du drame une crise. Ai
istique aussi sera la conception du drame. La foule ne demande qu’une action , les femmes de la passion. Le drame romantique of
ieux burgs. Pour la couleur locale, le poète détendra la raideur de l’ action  : il y coulera des scènes désintéressées de conte
mantique sera l’œuvre d’un penseur : il contiendra une philosophie. L’ action historique, les individus réels et connus, seront
e pas à jeter ses cours ou ses tableaux d’histoire à la traverse de l’ action dramatique, sans souci de la ralentir ou de la re
sont machinés à merveille pour la scène. Surtout Dumas a le sens de l’ action  : en dépit de la sentimentalité romantique, il fa
raits dans les caractères, les drames de V. Hugo sont enfantins par l’ action . Il est loin d’avoir l’instinct scénique de Dumas
re Ruy Blas, d’espérer sur cette donnée de haute fantaisie élever une action sérieusement attendrissante et tragique, c’est vr
ante et tragique, c’est vraiment manquer de sens commun. Nulle part l’ action n’est vraie, directement tirée de la réalité comm
issance la vision poétique du passé : en dépit des extravagances de l’ action , Ruy Blas évoque devant nos yeux l’effondrement d
a destinée que ce qui en fait un type. Point d’intrigue, un minimum d’ action  : « C’est l’histoire d’un homme qui a écrit une l
onse jusqu’au soir ; elle arrive, et le tue ». Ici, dit le poète, « l’ action morale est tout ». On voit combien cette pièce ro
utes les formes que se plaît à créer l’imagination du poète, formes d’ actions et formes de caractères, ne sont pas autre chose
temps et des lieux selon sa fantaisie, pour assortir la forme de son action à la qualité de son rêve triste ou joyeux. Et ce
le point de départ, l’imagination fera le reste ; elle organisera une action , un dénouement conformes à cette situation premiè
e. Ils ont dégoûté le public du « palais à volonté » où s’enferme une action abstraite, où des tirades pompeuses tombent lourd
i d’aucun temps ni d’aucun pays. Il faut désormais du spectacle, de l’ action extérieure, du pittoresque, des détails locaux et
49 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
représentation dure deux heures, et ressemblerait parfaitement, si l’ action qu’elle représente n’en demandait pas davantage p
tons point ni aux douze ni aux vingt-quatre heures, mais resserrons l’ action du poème dans la moindre durée qu’il nous sera po
de, s’il n’arrive guère à faire coïncider dans le temps et l’espace l’ action réelle et la représentation de l’action, tandis q
r dans le temps et l’espace l’action réelle et la représentation de l’ action , tandis que Racine n’a jamais subi la gêne des rè
illés, écrasés deux caractères faibles. Toutes les complications de l’ action sont des complications morales. Et si l’on veut b
morale semble souvent continuer un roman ou s’y superposer, et si son action semble parfois, soit au début, soit dans le cours
e leur suscitaient des ennemis dans le moi ou hors du moi. Si enfin l’ action tragique dans Corneille ne reste pas intérieure j
re à réaliser ses déterminations, elle est active ; de là vient que l’ action , chez Corneille, ricoche constamment de l’intérie
t rationaliste, bien plutôt que poétique. Il demande à l’histoire des actions éclatantes, extraordinaires, mais vraies : il rep
laisse passer que les actes qu’elle approuve. Comment donc soutenir l’ action morale ? Par l’action extérieure : en fournissant
actes qu’elle approuve. Comment donc soutenir l’action morale ? Par l’ action extérieure : en fournissant à la volonté toujours
s d’effort à faire ; plus de passion, partant, ni de violence. Plus d’ action aussi. Que reste-t-il ? Il n’est pas besoin qu’el
ti, et il a cherché une compensation à l’insuffisance dramatique de l’ action morale par l’énergie dramatique de l’action extér
uffisance dramatique de l’action morale par l’énergie dramatique de l’ action extérieure. Il choisit, comme suite des causes ps
st analysé, pesé, dosé, de façon à concourir dans la juste mesure à l’ action totale, et dans chaque effort fait paraître tout
il fit du meurtre, du crime, le point culminant du drame, que toute l’ action y tendit, s’y adaptât, et tous les caractères. De
anique : il ne voit, et son style ne note que les forces qu’il met en action . Il ne crée pas, avec les mots, les images, les h
50 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
rence et une continuité d’apparence — ne se comprend encore que par l’ action continue du vouloir-vivre et par le mouvement per
liberté est chimérique, il n’est nullement chimérique de dire que nos actions sont des mouvements ayant leurs principaux antécé
s et cérébrales, dont elle est le terme et l’expression sensible. Les actions particulières — comme lever le bras, mouvoir les
aussi sûrement que, dans le monde physique, la réaction résulte de l’ action . On ne pourra plus affirmer alors que la réaction
en des choses à la fois. On l’a vu, nous ne nous représentons pas une action sans en poser les premières conditions et en esqu
n, un mauvais vouloir, et, en définitive, on a déjà fait une mauvaise action , dont on se repent aussitôt, et dont on réprime l
durée, qu’un millimètre est toujours une étendue, que la pensée d’une action est toujours une action, que l’idée d’un mouvemen
est toujours une étendue, que la pensée d’une action est toujours une action , que l’idée d’un mouvement est toujours ce mouvem
l’empêche point d’avoir existé tout d’abord. Quand nous pensons à une action simplement possible pour nous, nous voulons déjà
s à une action simplement possible pour nous, nous voulons déjà cette action et nous la commençons. Bien plus, quand nous pens
’est nulle part, ou elle est partout en nous ; nous sommes partout en action et en mouvement : c’est là la vie, et la volonté
ettement dans l’espace. C’est ce que le vulgaire appelle proprement l’ action  ; mais, en réalité, l’action a toujours été prése
ce que le vulgaire appelle proprement l’action ; mais, en réalité, l’ action a toujours été présente, et la volonté aussi, et
a sensation implique un mouvement transmis à un centre qui oppose à l’ action une réaction en sens contraire ; le centre mû meu
iné aussi des centres spéciaux d’inhibition. De même qu’on trouve les actions contraires de l’attraction et de la répulsion dan
i un mouvement commencé, on se met dans l’impossibilité d’expliquer l’ action de la volonté sur les muscles sans recourir final
l’appétition dirigée vers la perception au lieu d’être dirigée vers l’ action musculaire. M. Bastian ajoute ensuite que « l’att
51 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
s. Et elle crée aussi du nouveau à l’intérieur d’elle-même, puisque l’ action volontaire réagit sur celui qui la veut, modifie
t rien de semblable, puisqu’ils ne font qu’étendre arbitrairement aux actions volontaires une loi vérifiée dans des cas où la v
ntense d’explosifs toujours mieux utilisables : il suffit alors d’une action extrêmement faible, comme celle d’un doigt qui pr
nté jusqu’à son complet épanouissement dans des organismes capables d’ actions libres. Mais, encore une fois, je ne veux pas ins
tes, attitudes et mouvements du corps, ce que l’état d’âme contient d’ action en voie d’accomplissement, ou simplement naissant
dans le cadre. Ainsi pour le cerveau et la conscience. Pourvu que les actions relativement simples — gestes, attitudes, mouveme
ire par des changements de direction extérieure, je veux dire par des actions et des gestes capables de dessiner dans l’espace
pagnent ? Ces mouvements, par lesquels la pensée s’extérioriserait en actions , doivent être préparés et comme préformés dans le
pas la pensée même. En d’autres termes, la pensée est orientée vers l’ action  ; et, quand elle n’aboutit pas à une action réell
ensée est orientée vers l’action ; et, quand elle n’aboutit pas à une action réelle, elle esquisse une ou plusieurs actions vi
lle n’aboutit pas à une action réelle, elle esquisse une ou plusieurs actions virtuelles, simplement possibles. Ces actions rée
quisse une ou plusieurs actions virtuelles, simplement possibles. Ces actions réelles ou virtuelles, qui sont la projection dim
pensée restent tendus sur la vie réelle et par conséquent capables d’ action efficace. Disons, si vous voulez, que le cerveau
l’ensemble des dispositifs qui permettent à l’esprit de répondre à l’ action des choses par des réactions motrices, effectuées
peine à évoquer ? C’est tout simplement que les verbes expriment des actions , et qu’une action peut être mimée. Le verbe est m
C’est tout simplement que les verbes expriment des actions, et qu’une action peut être mimée. Le verbe est mimable directement
ous allons du verbe au nom propre, nous nous éloignons davantage de l’ action tout de suite imitable, jouable par le corps ; un
conscience soit assez détachée de l’avenir, assez désintéressée de l’ action , pour s’employer exclusivement à embrasser le sen
nisme qui extraira de la conscience tout ce qui est utilisable pour l’ action , quitte à obscurcir la plus grande partie du rest
l’amène à limiter le plus souvent sa vision, mais aussi à rendre son action efficace. C’est dire que l’esprit déborde le cerv
52 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
oureusement par la tyrannie des formes les réalités de sentiment et d’ action qui pourraient servir de modèle à la tragédie. Or
tion-active, sans cesse occupée à emmêler et à démêler les fils d’une action romanesque. La qualité des matériaux lui est indi
, — sans le connaître : excuse. Éclairé sur sa victime, il se tuera : action horrible — et bienséante. Là-dessus, les amants s
a très bien vu dans Corneille et dans Racine que la tragédie est une action où se développent les types complets des caractèr
s principes moraux des faits, avaient banni à peu près toute espèce d’ action de nos tragédies, qui étaient devenues d’assez vi
hakespeare, de l’intensité des passions, de la rapidité sensible de l’ action matérielle : et si barbares qu’il les jugeât, ell
ait de la malencontreuse idée que la Comédie eut un jour de mettre en action le dénouement d’Iphigénie. C’est tricherie de sur
prit du public ; la vérité s’y rencontre, si elle peut. Il dirige son action , il donne « le coup de pouce », pour amener telle
ût mondain, Voltaire ne pouvait pas non plus mettre dans ses pièces l’ action qu’il rêvait. Il s’en tint à des inventions extér
décor et de costume. Il croyait avoir fait merveille d’avoir porté l’ action dramatique hors du monde mythologique gréco-romai
53 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
forces physiques, dans une science historique qui explique tout par l’ action irrésistible des grandes forces naturelles et soc
me et le corps ne sont l’un pour l’autre qu’une cause occasionnelle d’ action et de mouvement ; c’est Dieu qui est le véritable
ritable moteur. Pour Spinosa, il n’y a qu’une simple correspondance d’ actions et de mouvements au sein de la substance universe
bilité, cette sensibilité au jeu des fibres, et le jeu des fibres à l’ action des objets. Bichat rapporte toutes les fonctions
tème organique, depuis les organes extérieurs jusqu’au cerveau, que l’ action des objets étrangers produit une impression, que
é transmet, à travers tout le système des organes intermédiaires, son action aux nerfs moteurs et aux muscles qui déterminent
aux ou quadrijumeaux abolit sur-le-champ la contractilité des iris, l’ action de la rétine et du nerf optique, ce qui permet de
estion des rapports de l’âme et du corps. Il ne s’agit plus ici d’une action certaine, mais vague, du physique sur le moral, t
désirs, et par une fausse conséquence on a cru que la volonté et les actions manquaient également de liberté. » Entre les main
volitions ne sont jamais primitives ; elles ne peuvent engendrer une action qu’à la condition d’être précédées par une idée q
s modernes, peuvent et doivent être envisagées comme des phénomènes d’ actions réflexes5. » Cette analyse de la volonté n’est qu
antérieure, par conséquent qu’un effet dont la véritable cause est l’ action organique extérieure. Voulez-vous voir sortir tou
organiques. Les idées élémentaires s’agglomèrent à notre insu sous l’ action incessante des cellules cérébrales et par une sor
on ?. La prévalence du plus fort motif, établie par la régularité des actions humaines dans le cours ordinaire de la vie et par
éterminer que par cette espèce de motifs qui ont pour conséquence des actions utiles. C’est encore là, nous le reconnaissons, u
nce démontre la correspondance entre les opérations psychiques et les actions physiques du cerveau et de l’organisme entier, ma
ne affection organique quelconque résulte une certaine faiblesse de l’ action volontaire et une certaine incapacité de travail
ble), entre la somme des opérations physico-mentales, et la somme des actions purement physiques. Les unes et les autres sont c
bservation qui les constatent ? Comment confondre une impression, une action , un mouvement cérébral, avec un sentiment, une id
s bien plutôt de l’avis des moralistes qui ont vu dans cette tragique action l’une des manifestations les plus énergiques de l
aloir contre la conscience ; on fait des mobiles et des motifs de nos actions des forces qui entraînent, des lois qui détermine
ent de sa vie normale l’homme se détermine librement à telle ou telle action , il ne l’est pas moins qu’il ne veut guère et ne
la liberté. L’obstacle à l’exercice du libre arbitre n’est pas dans l’ action des idées sur la volonté ; il est dans l’action d
itre n’est pas dans l’action des idées sur la volonté ; il est dans l’ action des instincts et des passions. N’est-ce pas une v
out. Au contraire, tout devient cohérent et sans contradiction avec l’ action des motifs, le conflit des motifs, et la victoire
le monde n’est entièrement livré à la fatalité mécanique, que, sous l’ action des lois mécaniques, physiques et chimiques, tout
54 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
’en peut vaincre la sterilité, il ne peut jetter du pathetique dans l’ action indifferente qu’il imite qu’en deux manieres : ou
ifferente qu’il imite qu’en deux manieres : ou bien il embellit cette action par des épisodes, ou bien il change les principal
es épisodes, ou bien il change les principales circonstances de cette action . Si le parti que le poëte choisit est celui d’emb
tte action. Si le parti que le poëte choisit est celui d’embellir son action par des épisodes, l’interêt qu’on prend à ces épi
prend à ces épisodes ne sert qu’à faire mieux sentir la froideur de l’ action principale, et on lui reproche d’avoir mal rempli
mpli son titre. Si le poëte change les principales circonstances de l’ action que nous devons supposer être un évenement genera
ture. Que les peintres et les poëtes examinent donc serieusement si l’ action qu’ils veulent traiter nous toucheroit sensibleme
55 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
ituations, rien ne distrait de la beauté des vers, de la logique de l’ action , de la justesse des pensées, de l’effet émotionne
obtenir et à négliger la conception de leur œuvre et la conduite de l’ action . L’abus ou l’excès de la mise en scène est donc a
matique inégale, on est obligé de masquer la langueur momentanée de l’ action par un habile déploiement de mise en scène. Ce qu
tant sur les muscles du rire. Les contrastes qui ne résultent ni de l’ action ni des péripéties du drame sont au nombre des cau
de poète dramatique, qui doit se renfermer dans le lieu immédiat de l’ action . Chapitre XI La décoration doit avoir une v
xions importantes. Un tableau ne représente jamais qu’un moment d’une action , tandis que la mise en scène doit s’adapter à des
coration ne peut varier ses effets selon les moments successifs d’une action , elle doit être, soit dans le mouvement, soit dan
t, soit dans le ton des choses inanimées, en relation générale avec l’ action et non en relation spéciale avec un des moments p
et non en relation spéciale avec un des moments particuliers de cette action . Un décorateur qui voudrait associer sa toile ave
er chez le spectateur une sensation rapide, destinée à s’associer à l’ action , et qu’il ne détournera pas l’attention de celui-
nte et du matériel figuratif. — Leurs relations avec le drame. — Leur action différente sur l’esprit du spectateur. En peint
rit, par le double moyen de la déduction et de l’induction, devance l’ action même dans la voie où elle s’avance vers un dénoue
spectateur enveloppe la scène, interroge tous les objets témoins de l’ action qui va se dérouler, scrute jusqu’au moindre détai
e l’esprit du spectateur dès que la toile se lève et avant même que l’ action commence. Tout ce que son œil juge peint et sans
mpossible, entre ces objets sans réalité et un moment quelconque de l’ action . Si, par exemple, une porte est peinte sur un des
tion, et il devine un rapport particulier entre tel ou tel objet et l’ action du drame. Ce sera un secrétaire, une bibliothèque
ique, et qui, en tout cas, à un moment inopportun, aurait compliqué l’ action d’un élément nouveau et distrait l’attention du p
t une grande faute ; car, puisqu’on a jugé que tel objet, inutile à l’ action , ne devait pas figurer en réalité sur la scène, i
e qu’elles soient peintes toutes deux, ou que, si l’une est utile à l’ action , elles soient toutes deux réelles. Il est inutile
ons dit que le matériel figuratif avait un rapport particulier avec l’ action , il suit de là qu’aucun des objets réels qui le c
; dans une œuvre dramatique, ils sont liés d’une façon nécessaire à l’ action qui va se développer sous nos yeux. Dans un salon
par cet exemple comment la mise en scène conspire à l’évolution de l’ action dramatique, en fondant ses dispositions quelquefo
uite du drame. Ainsi, à la Comédie-Française, tel meuble, inutile à l’ action , ne sera a a priori qu’un témoignage de confortab
tentés, a priori, de regarder ce même meuble comme indispensable à l’ action ou même comme une boîte à surprise possible. Donc
ait-ce une faute, quand il s’agit des œuvres de Scribe, de détacher l’ action sur un décor trop étudié, trop nature en quelque
s brillantes bulles de savon qu’un souffle fait évanouir ; de même, l’ action et la diction des acteurs, les péripéties tristes
gination est tellement instante et puissante, à tous les moments de l’ action , qu’un jour, fait inouï dans les annales dramatiq
ans les pièces fondées sur le sentiment, les ressorts principaux de l’ action sont les émotions morales, tendres ou tristes, do
gestes et leur diction sans emphase. Il faut, en un mot, resserrer l’ action , la maintenir et la dénouer dans un milieu pureme
tait si amusant, tandis que ceux des autres officiers mêlés à la même action étaient si choquants. C’est qu’en effet c’est une
elégués au deuxième et troisième plan d’importance par la marche de l’ action théâtrale. Si nous nous transportons dans un autr
Il ne faut insister que sur les détails qui ont un lien étroit avec l’ action  ; dès que l’attention du public se détourne vers
a mise en scène pour en tirer une induction sur le développement de l’ action , tout rentre dans la décoration peinte ; et le ma
s’expliquer l’un sans l’autre. On peut donc dire qu’une pièce dont l’ action se déroule dans un milieu très éloigné de celui o
présente les mêmes difficultés de représentation qu’une pièce dont l’ action a été placée à une époque de beaucoup antérieure
, dans Les Danicheff, intéresser le public français à un drame dont l’ action n’aurait pu se dérouler dans le milieu où nous so
ans l’humanité moderne. Mais qu’il s’agisse de monter un drame dont l’ action se déroulerait en Turquie, on éprouvera des diffi
isemblables. C’est pourquoi, dans la mise en scène d’une pièce dont l’ action se déroule dans un autre temps, toute recherche t
’exposition et ne s’attachent que médiocrement aux préliminaires de l’ action . Mais peu à peu l’intérêt s’accroît, à mesure que
nérale à jouer dans des décors de style pompéien les tragédies dont l’ action nous reporte au-delà des temps historiques de la
colonnes élevées. L’aspect du décor a de la grandeur et convient à l’ action héroïque du drame. À travers la colonnade du fond
pole par excellence, qui est celle d’Athènes. Sans doute le lieu de l’ action est clairement indiqué dès le début de la tragédi
imposé par la mise en scène et favorisait, soit le développement de l’ action , soit le jeu des acteurs. Or, et c’est là la seul
scène, cet hémicycle, non seulement est inutile au développement de l’ action , mais encore nuit au jeu des acteurs et a la plus
forte tension musculaire qui s’oppose au fléchissement nécessaire à l’ action de s’asseoir. Prendre un siège c’est, pour l’acte
costume de Thésée. — Les accessoires doivent convenir au texte et à l’ action . — Du costume d’Hippolyte. La réforme du costum
mes qui sont censés reproduire ceux de l’époque à laquelle se passe l’ action . Il ne faut pas toutefois, ainsi que nous l’avons
offrent un sujet d’étude intéressant, mais le rapport du costume à l’ action et à la situation des personnages et son influenc
passons à l’examen du costume de Thésée, nous verrons la marche de l’ action exiger, au contraire, une uniformité absolue, san
té qui n’est pas dans son caractère entier et violent. La marche de l’ action exige donc l’uniformité dans le costume de Thésée
me dépend d’une loi qui a sa raison d’être dans le développement de l’ action dramatique. Le rôle de Phèdre nous montrera, avec
costumes, qu’on a tort de ne pas mettre d’accord avec la marche de l’ action et avec la situation des personnages. Au second a
importance qu’ils prennent alternativement dans le développement de l’ action . Dans la plupart des cas, l’intuition, le goût, l
ossible du centre optique, ou tout au moins sur la ligne optique si l’ action l’exige. Ainsi, dans le dénouement de l’Aventuriè
importance des groupes par rapport à la situation et à la marche de l’ action , et surtout du rôle qui est dévolu à la figuratio
t passif. Il est actif quand la présence du chœur est un élément de l’ action dramatique, quand il agit sur les personnages du
nte dernières années, l’esthétique dramatique s’est modifiée. Jadis l’ action devait être une, se dérouler dans le même lieu pe
eu pendant l’unité de temps qui est le jour de vingt-quatre heures. L’ action se divisait en général en cinq actes qui représen
iple entrave, ou plutôt ils n’en ont conservé qu’une seule, l’unité d’ action . On a si bien transgressé l’unité de temps que pa
s ou moins grand de temps, supposé écoulé entre les deux moments de l’ action au milieu desquels il s’intercale. La durée d’un
ition absolue du spectacle, un signe manifeste de l’interruption de l’ action dramatique. Une partie de cette action est dès lo
nifeste de l’interruption de l’action dramatique. Une partie de cette action est dès lors accomplie, et l’esprit du spectateur
ux, et une continuation, après interruption, du moment précédent de l’ action . Un acte représente une suite de sensations étroi
non seulement un temps d’arrêt, mais encore un mouvement de recul. L’ action du drame, au lieu d’avancer, rétrograde, et l’imp
le de ce sentiment de lenteur qui nous fait juger sous un jour faux l’ action ininterrompue tracée par le poète. C’est une impr
ançaise un des drames de Shakspeare. Il me semblait que par moments l’ action ne marchait pas et je n’étais pas loin d’en accus
en scène, je ne fus pas long à découvrir que l’ennui, provenant d’une action qui semblait trop lente ou stagnante, avait pour
té du spectacle, ces drames conserveraient leur physionomie propre, l’ action son allure réelle et les différents moments de ce
propre, l’action son allure réelle et les différents moments de cette action leur marche ininterrompue. Dans ce système, il fa
pour la plantation du décor. La vérité dramatique et la logique de l’ action opposent donc des bornes naturelles à l’exagérati
e qu’elle n’altère en rien la contiguïté des différents moments d’une action partielle qui pour leur esprit reste une et indis
isolé, détaché d’un ensemble dramatique ou comique. Nous avons pris l’ action dans un moment particulier. Nous devons maintenan
la mise en scène d’un rôle et son rapport avec le développement de l’ action , mais en nous préoccupant exclusivement de l’aspe
nombre d’images similaires, correspondant aux différents moments de l’ action . C’est la variété qu’il s’agit dès lors d’introdu
s laisser perdre ; elles doivent se retrouver à tous les moments de l’ action , dans toutes les attitudes, dans les moindres ges
caisses, et, dans l’angle de la décoration, un ascenseur, inutile à l’ action , mais montant et descendant alternativement dans
inuera à empiéter de plus en plus sur le domaine littéraire et déjà l’ action qui relie tous les tableaux d’un drame est ténue
nt le langage ou du caractère général aux impulsions duquel se plie l’ action dramatique. Largeur, simplicité, sobriété, mais p
mais, point important à noter, elle reste complètement en dehors de l’ action . C’est un moyen d’agir sur le système nerveux du
ne pile électrique. Dans le vaudeville, l’union de la musique et de l’ action est plus intime. Un vaudeville est une comédie mê
gage parlé au chant, et en les accompagnant renforce leur puissance d’ action sur l’âme du spectateur. Quant aux personnages, l
loie l’auteur, aidé du musicien, pour donner à ses personnages plus d’ action sur l’âme des spectateurs. Si la musique n’est pl
ame, en dehors du spectacle, elle n’en reste pas moins en dehors de l’ action dramatique. L’ancien vaudeville était presque tou
aie, aimable, dans laquelle à et là une pointe de sentiment, née de l’ action , était habilement saisie par l’auteur, qui fixait
t devenue une puissance subjective ; elle fait partie intégrante de l’ action dramatique, et le point où s’applique directement
ue l’émotion que provoque en nous la musique n’est plus étrangère à l’ action , mais au contraire naît en nous sympathiquement d
evenue une puissance dramatique ; et, comme telle, elle s’associe à l’ action , y contribue par l’émotion qu’elle développe dans
XXVII De l’exécution musicale. — Des rapports de la musique avec l’ action dramatique. — Le Monde où l’on s’ennuie. — Le thé
ôle de François Ier dans le Roi s’amuse. Le rôle de la musique dans l’ action dramatique est multiple, mais tend toujours à pro
ident. Elle facilite singulièrement à l’auteur la mise en marche de l’ action , et évite aux personnages l’ennui de faire et au
dans son âme des paroles enflammées d’amour. Considéré en dehors de l’ action dramatique, le chant des lavandières n’aurait pou
mpés sur la mise en œuvre du ressort musical. Sans me préoccuper de l’ action du drame, je dirai que c’est le tableau contraire
regards des spectateurs, c’est le personnage sur qui doit s’exercer l’ action musicale. Je ne puis résister au désir de citer u
ellectuelles et morales toutes particulières. Elles ne séparent pas l’ action tragique ou comique de la possibilité réelle, ram
’un trait qui nous serre le cœur. En un mot, elles sont frappées de l’ action tragique et en sont impressionnées comme elles le
il faut rassembler ces éléments épars, les faire concourir à une même action , et par une logique sévère, qui ne réside que rar
qui ne réside que rarement dans l’esprit des êtres réels, mener cette action d’un commencement à une fin. Cette nécessité théâ
entatives prochaines, car laisser le théâtre en dehors de sa sphère d’ action serait pour l’école un aveu d’impuissance. Après
spectateur est ramenée et se fixe sur le personnage humain. Dès que l’ action dramatique éveille en nous la sympathie que nous
e, et de créer un milieu adapté à l’émotion née du développement de l’ action dramatique. La mise en scène a donc été jusqu’à p
n devenir aussi un des personnages et concourir au développement de l’ action elle-même ? Sans doute on ne peut comparer la nat
ruit, double phénomène dont la représentation ne change pas le mode d’ action . Quelle qu’en soit la raison d’ailleurs, nous som
la vue de l’eau qui éveille chez Sichel le désir de boire, et c’est l’ action de boire à la cruche que penche la jeune fille qu
e conséquence de la condition de Sûzel et du milieu où se développe l’ action  ; il se rattache donc logiquement aux données mêm
compte de ce que, précisément, y mettra le spectateur, pour peu que l’ action dramatique ait incliné son âme vers tel ou tel ét
sentir, leur mode de penser et leur mode d’agir. Deuxièmement, nulle action dramatique, née du conflit de passions humaines,
milieux sur les caractères et sur les passions ; mais, à mesure que l’ action s’approchera du dénouement, elle devra de plus en
andis que dans celui-là s’épanouissent la jeunesse et le bonheur. Une action tragique on comique ne se développe pas dans le v
r plan. Si ce sont les personnages qui disparaissent, il n’y a plus d’ action dramatique ; mais si ce sont les tableaux qu’on s
e pièce naturaliste. Il s’agit de peindre les différents moments de l’ action au milieu des tableaux animés où celle-ci s’est s
humain. Prenez l’Andromaque de Racine, vous en pourrez transporter l’ action dans tous les mondes, depuis le plus raffiné jusq
’école est condamnée à n’introduire dans ses tableaux qu’un minimum d’ action dramatique, et c’est à cela, en effet, qu’elle te
56 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
doctrine maintenant admise que la force nerveuse est engendrée par l’ action de la nourriture fournie au corps, et que, par su
e humain, en attribuer une partie à la chaleur animale, une autre à l’ action des viscères, une autre à l’activité du cerveau,
qui a pour objet les sensations liées aux mouvements du corps ou à l’ action des muscles, ne peut être confondu avec les cinq
us verrons plus tard qu’elle importe. Les modifications diverses de l’ action musculaire nous font connaître trois choses : d’a
oids et les propriétés mécaniques de la matière. La continuation de l’ action musculaire donne des idées de durée et d’étendue.
s viscères, elles n’ont point d’organes qui leur soient propres. Leur action sourde, obscure, mais continue, exerce une incont
ujet s’en aperçoive ; au contraire, si les muscles de la main sont en action , la variation n’est plus possible que de 1 1/2 à
ence163. On peut dire que c’est un pouvoir non appris d’accomplir des actions de toute sorte, et plus particulièrement celles q
e l’intelligence. Ces actes instinctifs forment cinq groupes : 1° Les actions réflexes ; 2° Le mécanisme spécial de la voix ; 3
itifs qui rendent possibles l’harmonie et la combinaison de certaines actions  ; 4° La liaison du sentiment et de ses manifestat
part dans cet ouvrage, comme faculté psychologique. Quelles sont les actions qui sont dues en nous aux impulsions primitives d
tamment son liquide, le laisse échapper avec plus d’abondance, sous l’ action des émotions tendres. Tous ces faits et nombre d’
57 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
il ne les arrête pas, à certains mécanismes moteurs, déterminés si l’ action est réflexe, choisis si l’action est volontaire.
mécanismes moteurs, déterminés si l’action est réflexe, choisis si l’ action est volontaire. Tout doit donc se passer comme si
oteurs, et de dispositifs moteurs seulement, qu’il peut emmagasiner l’ action du passé. D’où résulterait que les images passées
ordinaire de la mémoire, l’utilisation de l’expérience passée pour l’ action présente, la reconnaissance enfin, doit s’accompl
enfin, doit s’accomplir de deux manières. Tantôt elle se fera dans l’ action même, et par la mise en jeu tout automatique du m
st toujours situé au point précis où mon passé vient expirer dans une action . Et, par conséquent, ces images particulières que
ns le présent, leur point d’attache avec le réel, c’est-à-dire avec l’ action . Coupez cette attache, l’image passée n’est peut-
souvenirs disposés le long du temps aux mouvements qui en dessinent l’ action naissante ou possible dans l’espace. Les lésions
tude, il a exigé la décomposition d’abord, puis la recomposition de l’ action totale. Comme tout exercice habituel du corps, en
lation nécessaires : ce n’est donc plus une représentation, c’est une action . Et, de fait, la leçon une fois apprise ne porte
e, la pente de notre vie passée. Mais toute perception se prolonge en action naissante ; et à mesure que les images, une fois
émoire profondément différente de la première, toujours tendue vers l’ action , assise dans le présent et ne regardant que l’ave
évoquer le passé sous forme d’image, il faut pouvoir s’abstraire de l’ action présente, il faut savoir attacher du prix à l’inu
ger ces états intermédiaires, et faire dans chacun d’eux la part de l’ action naissante, c’est-à-dire du cerveau, et la part de
sans qu’aucun souvenir explicite intervienne. Elle consiste dans une action , et non dans une représentation. Je me promène da
re sensori-moteur d’un système nerveux tendu entre la perception et l’ action , cette mémoire attend simplement qu’une fissure s
résent, un effort est nécessaire, par lequel nous nous dégageons de l’ action où notre perception nous incline : celle-ci nous
lle. Dans la seconde, au contraire, ces lésions intéresseraient notre action naissante ou possible, mais notre action seulemen
ésions intéresseraient notre action naissante ou possible, mais notre action seulement. Tantôt eues empêcheraient le corps de
ernière phase de la réalisation du souvenir, supprimant la phase de l’ action , elles empêcheraient par là aussi le souvenir de
ception présente : il y aura d’abord une inhibition de mouvement, une action d’arrêt. Mais sur cette attitude générale viendro
eptions aussitôt dissipées que reçues, celles que nous éparpillons en actions utiles. Mais toute perception attentive suppose v
lus dans le corps un point d’application, un moyen de se prolonger en action . Dans le premier cas, la lésion portera sur les m
es deux hypothèses : il y a, dans ces divers phénomènes, plus que des actions absolument mécaniques, mais moins qu’un appel à l
itude corporelle. Alors les verbes, dont l’essence est d’exprimer des actions imitables, sont précisément les mots qu’un effort
e les noms propres, étant, de tous les mots, les plus éloignés de ces actions impersonnelles que notre corps peut esquisser, so
antif rebelle lui-même : ne pouvant penser le mot juste, il a pensé l’ action correspondante, et cette attitude a déterminé la
des excitations émanant du dedans peuvent donner naissance, par leur action sur l’écorce cérébrale ou sur d’autres centres, à
apes ; c’est le prélude à une réaction motrice, le commencement d’une action dans l’espace. En d’autres termes, l’image virtue
virtuels, et, en pénétrant plus avant dans le mécanisme intérieur des actions psychiques et psychophysiques, montrer par quel p
le. Avec Wundt nous estimons que la perception distincte implique une action centrifuge, et par là nous sommes conduits à supp
ement des impressions sensorielles. Mais tandis que, d’après Wundt, l’ action centrifuge consiste dans une « stimulation aperce
lle d’ordinaire la fixation de l’attention, nous prétendons que cette action centrifuge revêt dans chaque cas une forme distin
a à la périphérie des organes de perception réelle, influencés par l’ action de l’objet. Voir la Psychologie physiologique, t.
58 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
, sans s’embarrasser de rien. L’art n’intervient pas. Quand plusieurs actions se développent pendant une certaine durée en des
dre : on choisit une unité de temps, d’après laquelle on coupe chaque action en fragments égaux, et l’on montre successivement
stration financière : mais les rapports de ces parties entre elles, l’ action et la réaction réciproques de la politique extéri
plusieurs individus ou de plusieurs groupes : dans la dispersion des actions particulières, il y a de temps à autre comme des
lières, présenter les personnages, marquer les caractères, annoncer l’ action qui va mettre aux prises ces personnages et ces c
ffrir les personnages, dénouer enfin le sujet, c’est-à-dire pousser l’ action et les caractères vers un but où l’une s’achève e
placés pour produira leur plus grand effet, ce progrès constant de l’ action , cette rigoureuse analyse des passions, l’appropr
récit. Il faut observer, dans le choix des détails qui exprimeront l’ action et les caractères, que tout ce qui est réel et vr
xpressif, qui contribue à peindre les caractères ou à faire avancer l’ action . Pareillement, quand vous faites parler vos perso
ine et ses Fables. — Cf. surtout le chapitre ide la 3e partie, « de l’ Action  », p. 227-287.
59 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857
COMÉDIE, s. f. (Belles-Lettres.) c’est l’imitation des mœurs mise en action  : imitation des mœurs, en quoi elle differe de la
oi elle differe de la tragédie & du poëme héroique : imitation en action , en quoi elle differe du poëme didactique moral &
ourent à rapprocher par la vraissemblance la fiction de la réalité, l’ action de la comédie nous étant plus familiere que celle
Hecyre : si toutefois Térence a eu dessein de faire une comédie d’une action toute pathétique, & d’où il écarte jusqu’à la
mœurs. D’abord on osa mettre sur le théatre d’Athenes des satyres en action , c’est-à-dire des personnages connus & nommés
ien à cette défense ; la ressemblance des masques, des vêtemens, de l’ action , désignerent si bien les personnages, qu’on les n
se traîne après l’original pour avilir par une imitation burlesque, l’ action la plus noble & la plus touchante : genres mé
dissipateur. Il est des caracteres trop peu marqués pour fournir une action soûtenue : les habiles peintres les ont groupés a
diateur mourant. La nature varie sans cesse : chaque position, chaque action différente la modifie diversement : c’est donc la
les moeurs privées, il est du moins incontestable qu’elle décide des actions publiques. Pat exemple, il n’est point de préjugé
ages, l’épopée ne différant plus de la tragédie que par le tissu de l’ action , les moeurs, les sentimens, les caracteres, sont
is lorsque le poëte paroît & prend la place de ses personnages, l’ action devient purement épique : c’est un homme inspiré
es caracteres annoncés se soûtiennent jusqu’au bout. Ecartez de votre action tout détail froid, tout ornement superflu. Intére
ue la bassesse des personnages, & dans les deux poëmes d’Homere l’ action en elle-même n’a rien de grand (le P. le Bossu, l
n elle-même n’a rien de grand (le P. le Bossu, l. II. c. xjx.). Que l’ action de votre poëme ne dure pas moins de 40 jours, ni
om qu’il plaira à ceux qui disputent sur les mots. Faites durer votre action le tems qu’elle a dû naturellement durer ; pourvû
ctere, & non sur leurs titres ; un grand nom n’annoblit point une action , comme une action héroïque annoblira le nom le pl
ur leurs titres ; un grand nom n’annoblit point une action, comme une action héroïque annoblira le nom le plus obscur. En un m
xpression & le mouvement de la voix, d’où l’art hypocritique ou l’ action théatrale, que les Grecs appelloient orchesis, le
s cette partie n’est plus d’aucune autorité pour nous. A l’égard de l’ action , sur les théatres de Rome & d’Athenes l’expre
la dissonance monstrueuse de ces traits fixes & inanimés avec une action vive & une succession rapide de sentimens sou
mme par ressorts ; & dans cette supposition comment concevoir une action libre & naturelle ? Cependant il est à présum
a suite de cet article ; mais elle n’a que des momens, & dans une action suivie il n’est point d’expression qui supplée à
e suivant sur déclamation des anciens, où l’on traite du partage de l’ action théatrale, & de la possibilité de noter la dé
t, on oublioit l’acteur & le poëte : la beauté majestueuse de son action & de ses traits répandoit l’illusion & l’
eux-mêmes en état d’y suppléer. La troisieme (mais celle-ci regarde l’ action , dont nous parlerons dans la suite), c’est l’étud
quité. Celui qui se distingue le plus aujourd’hui dans la partie de l’ action théatrale, & qui soûtient le mieux par sa fig
es ; la réflexion profonde n’en veut aucun : le sentiment demande une action simple comme lui : l’indignation, le mépris, la f
es yeux & du visage ; un regard, un mouvement de tête, voilà leur action naturelle ; le geste ne feroit que l’affoiblir. Q
n’est point de scene, soit tragique, soit comique, où cette espece d’ action ne doive entrer dans les silences. Tout personnag
nte & un mouvement reprimé. Le personnage qui s’abandonneroit à l’ action devroit, par la même raison, se hâter de prendre
des langues ne feroit qu’affoiblir, dans lesquels la parole retarde l’ action , & rend l’expression traînante & lâche. L
lences éloquens, qu’ils veulent tout dire, & ne laissent rien à l’ action . Les Poëtes gémissent de leur côté de ne pouvoir
tre, contribue plus qu’on ne pense à la vérité & à l’énergie de l’ action  ; mais nous nous proposons de toucher cette parti
de décence sont une imitation de la belle nature, comme doit l’être l’ action dont elles retracent le lieu. Un homme célebre en
Le poëte a beau vouloir transporter les spectateurs dans le lieu de l’ action  ; ce que les yeux voyent, devient à chaque instan
e passée ? On se plaint que nos tragédies sont plus en discours qu’en action  ; le peu de ressource qu’a le poëte du côté du sp
e. Le dénouement de l’épopée est un événement qui tranche le fil de l’ action par la cessation des périls & des obstacles,
ée celui de la Pharsale, la mort de Turnus celui de l’Enéide. Ainsi l’ action de l’Iliade finit au dernier livre, celui de la P
unément amené avec plus d’art. Tantôt l’évenement qui doit terminer l’ action , semble la noüer lui-même : voyez Alzire. Tantôt
ituation des personnages, & rompre à la fois tous les noeuds de l’ action  : voyez Mithridate. Cet évenement s’annonce quelq
terme : voyez Iphigénie. Le dénouement le plus parfait est celui où l’ action long-tems balancée dans cette alternative, tient
consiste à le préparer sans l’annoncer. Le préparer, c’est disposer l’ action de maniere que ce qui le précéde le produise. Il
de la maniere dont se terminera la piece, il faut que la marche de l’ action en écarte la réminiscence, au point que l’impress
des personnages intéressés dans l’intrigue, est durant le cours de l’ action comme un vaisseau battu par la tempête : ou le va
inévitable, échappe aux yeux des spectateurs. Plus ils se livrent à l’ action , & plus leur attention se dirige vers le term
ention se dirige vers le terme où elle aboutit ; or le terme prévû, l’ action est finie. D’où vient que le dénouement de Rodogu
l’opinion, il ne faut pas moins que la chaleur de l’enthousiasme. Une action où doit entrer le merveilleux demande plus d’élev
demande plus d’élevation dans le style & dans les moeurs, qu’une action toute naturelle. Il faut que le spectateur emport
oracle. Dans ceux-là, l’entremise des dieux n’est point étrangere à l’ action , & les Poëtes n’ont eu garde d’y observer ce
Si l’on se sert d’une machine, il faut que ce soit toûjours hors de l’ action de la tragédie ; (il ajoûte) ou pour expliquer le
caractere, le mariage est plûtôt l’achevement que le dénouement de l’ action . Voyez le Misantrope & l’Ecole des Maris, &am
le noeud, toutes les solutions dans le dénouement. Dans la Comédie l’ action finit heureusement par un trait de caractere. Et
st dans leur ame qu’un écrivain philosophe cherche la source de leurs actions  ; & tout lecteur intelligent sent bien qu’on
logue, sa chaleur douce & tempérée ne peut soûtenir long-tems une action intéressante. Delà vient que les bergeries de Rac
seroient encore plus au théatre ; quoique le style, les caracteres, l’ action même de ces bergeries s’éloignent de la simplicit
nguiroient eux-mêmes, si les moeurs en étoient purement champêtres. L’ action de l’églogue, pour être vive, ne doit avoir qu’un
dre dans ce poëme les emportemens de l’amour, ni d’en faire aboutir l’ action à quelque vérité cachée. La fable doit renfermer
-tout lorsqu’elle n’est que l’expression naïve du caractere & des actions d’un homme de bien. Les vertus privées ont droit
ts, lui dit l’un de ces braves soldats, si l’on n’avoit pas mis cette action à prix d’argent. Il en est des bons vers comme de
s mis cette action à prix d’argent. Il en est des bons vers comme des actions courageuses. Voyez Eloge. Quelques auteurs ont f
ses ayeux dont on lui fait l’histoire souvent chimérique ; ses belles actions & ses sublimes vertus qu’on passe sous silenc
EPOPÉE, s. f. (Belles-Lettres.) c’est l’imitation, en récit, d’une action intéressante & mémorable. Ainsi l’épopée diff
’histoire, qui raconte sans imiter, du poëme dramatique, qui peint en action  ; du poëme didactique, qui est un tissu de précep
héros ? Ce n’est pas la premiere fois qu’on a confondu, en Poésie, l’ action avec le mouvement. Voy. Tragédie. Il n’y a poin
Horace ; l’importance & l’intérêt, l’agrément & l’utilité. L’ action d’un poëme est une, lorsque du commencement à la
rté romaine défendue par Pompée & succombant avec lui, toutes ces actions ont le caractere d’unité qui convient à l’épopée 
vice de l’art, non du sujet. Ces exemples ont fait regarder l’unité d’ action comme une regle invariable ; cependant on a pris
ui reste à examiner. Voyez Intérêt. Quoi qu’il en soit, l’unité de l’ action n’en détermine ni la durée ni l’étendue. Ceux qui
vement d’Helene vengé par la ruine de Troye n’en seroit pas moins une action unique, & telle que l’admet l’épopée dans sa
& telle que l’admet l’épopée dans sa plus grande simplicité. Une action vaste a l’avantage de la fécondité, d’où résulte
dens pleins de noblesse & d’intérêts, parties essentielles de son action , l’auroient suffisamment remplie ; peut-être même
ssi loin que la mémoire. Soit que l’épopée se renferme dans une seule action comme la tragédie, soit qu’elle embrasse une suit
une seule action comme la tragédie, soit qu’elle embrasse une suite d’ actions comme nos romans, elle exige une conclusion qui n
re, ou de ne pas assez développer le dénouement. Voyez Dénouement. L’ action de l’épopée doit être mémorable & intéressant
ié : ceci demande quelque détail. Un poëte qui choisit pour sujet une action dont l’importance n’est fondée que sur des opinio
e une fiction puérile, ou comme une vérité méprisable. Ainsi ce que l’ action de l’Enéide a de grand est pris dans la nature, c
ris dans la nature, ce qu’elle a de petit est pris dans le préjugé. L’ action de l’épopée doit donc avoir une grandeur & un
on le croiroit d’un ami de Caton. La grandeur & l’importance de l’ action de l’épopée dépendent de l’importance & de la
ton tel que nous le peint Séneque, inter ruinas publicas erectum ? L’ action de l’épopée semble quelquefois tirer son importan
choses, soit pour le bonheur, soit pour le malheur de l’humanité, son action aura toute l’importance qu’exige la dignité de l’
qu’exige la dignité de l’épopée. On a dit : il n’est pas besoin que l’ action de l’épopée soit grande en elle-même, pourvû que
t pas besoin que les personnages soient d’un rang élevé, pourvû que l’ action soit grande en elle. même. Il semble que l’intérê
. Il semble que l’intérêt de l’épopée doive être un intérêt public, l’ action en auroit sans doute plus de grandeur, d’importan
ition qu’on le supposât, seroit un héros digne de l’épopée, & son action mériteroit un Voltaire ou un Fenelon. On éprouve
la fable se nomme simple ; ou il laisse derriere lui une partie de l’ action pour se replier sur le passé, & la fable se n
d’Achille prolonge ce tissu de périls & de combats qui forment l’ action de l’Iliade ; mais cette colere, toute fatale qu’
n’a qu’à les supposer au théatre. Voyez Tragedie. Cependant comme l’ action de l’épopée est moins serrée & moins rapide q
ntérêt particulier, il faut qu’elle concoure à l’intérêt général de l’ action  ; que ce qui la suit en dépende, & qu’elle dé
p; par des combats de passion & d’intérêt, noüer & soûtenir l’ action . Telle étoit la forme de l’Iliade & de la Pha
e en poëte, ou les personnages ou les tableaux que lui présentoit son action  ? les caracteres de Pompée & de César, de Bru
ux & le reflux naturel à la passion qui le domine ; au lieu que l’ action du poëme épique étant étendue à un plus long espa
tion des plantes, l’instinct des animaux, les développemens du feu, l’ action de l’air, &c. les mécaniques, l’astronomie, l
u’il peut tirer des peintures dignes de remplir les intervalles d’une action héroïque : encore doit-il être avare de l’espace
ueroit pas d’arriver, si, par exemple, dans l’un des intervalles de l’ action on employoit mille vers à ne décrire que des jeux
ménager les descriptions est donc de les présenter dans le cours de l’ action principale, comme les passages les plus naturels,
fois fait rire où l’on eût dû pleurer ; mais quand le pathétique de l’ action est soûtenu, la plaisanterie ne se soûtient point
ologue, (Belles-Lettres.) instruction déguisée sous l’allégorie d’une action . C’est ainsi que la Mothe l’a définie : il ajoûte
ie dont la fable est une espece. Mais l’allégorie ainsi réduite à une action simple, à une moralité précise, est communément a
l’ont déguisée au théatre & dans l’épopée, sous l’allégorie d’une action , & ce ménagement l’a fait recevoir sans révol
principale ; & les traits accessoires répandus dans le cours de l’ action , passent trop rapidement pour ne pas s’effacer l’
, ce n’est pas un conteur qui plaisante ; c’est un témoin présent à l’ action , & qui veut vous y rendre présent vous-même.
Voyez Fiction . Dans les poëmes épique & dramatique, la fable, l’ action , le sujet, sont communément pris pour synonymes ;
ception plus étroite, le sujet du poëme est l’idée substantielle de l’ action  : l’action par conséquent est le développement du
s étroite, le sujet du poëme est l’idée substantielle de l’action : l’ action par conséquent est le développement du sujet, l’i
sposition considérée du côté des incidens qui nouent & dénouent l’ action . Tantôt la fable renferme une vérité cachée, comm
us heureux, un poëte doit sans doute avoir égard dans le choix de son action , à l’influence qu’elle peut avoir sur les moeurs 
ade renferme la même vérité que l’une des fables d’Esope, & que l’ action qui conduit au développement de cette vérité, est
commencé par se proposer cette vérité ; qu’ensuite il ait choisi une action & des personnages convenables, & qu’il n’
ue se décide le choix du poëte : Homere lui-même en est un exemple. L’ action de l’Odyssée prouve, si l’on veut, qu’un état ou
ement n’a pas eu dessein de faire voir. De même on peut conclure de l’ action de l’Enéïde, que la valeur & la piété réunies
nt inventé la fable de leurs poëmes qu’en vûe de la moralité, toute l’ action n’aboutiroit qu’à un seul point ; le dénouement s
t une galerie de la vie d’un homme, n’en feroient-ils pas d’une seule action  ? un tableau n’a qu’un moment, une action en a qu
eroient-ils pas d’une seule action ? un tableau n’a qu’un moment, une action en a quelquefois cent où l’on verroit l’intérêt c
iaison des parties, dans leur correspondance mutuelle & dans leur action réciproque ; & c’est à quoi les plus grands p
accoûtumé à les voir se réunir pour rendre un témoignage éclatant aux actions vraiment glorieuses. Que l’on suppose ce concert
mais les vertus elles mêmes n’ont droit d’y aspirer qu’à ce titre. L’ action de Virginius immolant sa fille, est aussi forte &
ois & de la patrie. Il y avoit peut-être bien de l’orgueil dans l’ action de Brutus, peut-être n’y avoit-il que de l’orguei
out, ou sembloit faire tout pour Rome ; & Rome, qui n’a regardé l’ action de Virginius que comme celle d’un honnête homme &
que comme celle d’un honnête homme & d’un bon pere, a consacré l’ action de Brutus comme celle d’un héros. Rien n’est plus
de l’union de l’ame & du corps, de leur dépendance & de leur action réciproque, des opérations qui résultent du conco
e. Mais la dignité positive dans un grand est l’accord parfait de ses actions , de son langage, de sa conduite en un mot, avec l
60 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
e l’irritation, est certainement quant à présent irréductible à toute action physico-chimique, et cependant dès à présent il p
ant qu’une apparence. Les propriétés vitales elles-mêmes n’entrent en action que sous l’influence des agents physico-chimiques
serait tenté de croire que l’agent vital est presque indépendant des actions physico-chimiques, lorsqu’on le voit supporter av
haleur, électricité, humidité, etc.) nécessaires à la provocation des actions vitales. Ce milieu intérieur est le sang. C’est l
sympathiquement : cependant on peut analyser cette machine, isoler l’ action de chacune de ces pièces distinctes, sauf à les r
e ces pièces distinctes, sauf à les replacer ensuite toutes dans leur action totale. Il est également possible de transporter
il faut encore que cette cause, cette faculté soient déterminées à l’ action par quelque raison particulière, par quelque cond
la respiration, la digestion, la sécrétion, sont en grande partie des actions chimiques, et Hegel a pu définir avec justesse la
s autres phénomènes physiques. Or, on conviendra aisément que, si les actions de l’âme sont gouvernées par les mêmes lois que l
mot de liberté n’exprimerait que la partie inconnue des causes de nos actions  : à mesure que ces causes seraient connues, la pa
s phénomènes physiques sont aussi des causes occultes, dont le mode d’ action interne nous est inconnu, et cependant nous ne su
car, s’il est un ordre de choses auquel nous devons coopérer par nos actions , il est de toute évidence qu’un tel devoir suppos
ysiquement, mécaniquement sur elles, et qui, tout en déterminant leur action d’une façon en quelque sorte métaphysique, leur l
ent parler, ce sont des idées, et ces idées suffisent pour empêcher l’ action ou la déterminer. Lorsque le besoin que j’ai d’un
elle en accélère les mouvements. Il y a donc mélange des deux règnes, action et réaction de l’un sur l’autre. Comment ce comme
les lois de la liberté peuvent-elles admettre, sans être détruites, l’ action de la nature ? Comment ce déterminisme physiologi
61 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29
t. Elle est soumise aux mêmes règles, aux unités de temps, de lieu, d’ action , d’intérêt, de dessein. Les moyens seuls sont dif
e. Dans la première, aucun des personnages n’a dessein de traverser l’ action , qui semble devoir aller d’elle-même à sa fin, ma
alets. Amphytrion est le modèle des pièces de ce genre. Il offre une action que les personnages n’ont aucun dessein de traver
nt de Jupiter produit une brouillerie entre Amphytrion et Alcmène : l’ action est toujours conduite ainsi, jusqu’au moment où l
Il ne manque à cette comédie que la simplicité dans le principe de l’ action  : celui des Ménechmes est encore plus vicieux. D
n évidence le caractère qu’il veut peindre : expressions, sentiments, actions , incidents, épisodes, tout doit se rapporter à ce
62 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre sixième. Le roman psychologique et sociologique. »
e l’importance sociologique du roman. Le roman raconte et analyse des actions dans leurs rapports avec le caractère qui les a p
l ou naturel où elles se manifestent ; suivant que l’on insiste sur l’ action , ou le caractère, ou le milieu, le roman devient
sychologique et sociologique, car on s’intéresse d’autant mieux à une action qu’on l’a vue naître, avant même qu’elle n’éclate
sages intéressent davantage quand ils ne font que servir de cadre à l’ action , qu’ils l’appuient ou lui font repoussoir, qu’ils
oute la logique des événements, tuent un grand homme au moment où son action allait devenir prépondérante, font avorter brusqu
nce réciproque et un équilibre parfait de toutes les parties ; mais l’ action , qui est la manifestation même de la vie, est pré
a chair, comme le sang même. Toute vie complète, à chaque moment de l’ action , tend à devenir ainsi symbolique, c’est-à-dire ex
ue mêmes. Le caractère est toujours révélé pour nous et précisé par l’ action  : nous ne pouvons nous flatter de bien connaître
nt que nous ne nous sommes point vus à l’œuvre. C’est pour cela que l’ action est si nécessaire dans le roman psychologique. El
une toute autre manière. Ici ce n’est pas le côté extraordinaire de l’ action qu’on recherche, mais son côté expressif, — moral
xpressif, — moral et social. Un accident ou un incident n’est pas une action . Il y a des actions vraiment expressives du carac
t social. Un accident ou un incident n’est pas une action. Il y a des actions vraiment expressives du caractère constant ou du
nt ou du milieu social, et d’autres plus ou moins accidentelles ; les actions expressives sont celles que le romancier doit cho
’un miroir brisé peut encore réfléchir un visage, de même dans chaque action , fragment détaché d’une vie humaine, doit se pein
clamatoire. Tout vient aboutir à cette scène ; on s’attend donc à une action , à un événement, à un heurt de forces et d’hommes
termes, le roman idéal, en ce genre, est celui qui fait ressortir les actions et réactions des événements sur le caractère, du
nuité, mais il faut aussi qu’il y ait progression. Dans la réalité, l’ action des événements sur le caractère produit des effet
Un roman doit donc ménager la progression dans toutes les phases de l’ action  ; quant aux événements divers, ils se trouvent li
agir, il ira à Charlotte et, repoussé, il accomplira enfin la grande action née de toute sa vie contemplative, et l’on peut d
distincts l’un de l’autre. La vie doit produire sur chacun d’eux une action particulière, mais non isolée, qui retentisse ens
après avoir pour ainsi dire traversé le premier, arriver au second. L’ action totale du drame est une sorte de chaîne sans fin
s toutes deux, hostiles au fond, se résume dans un geste qui vaut une action  : « Prenant la fleur de cassie qu’elle avait à la
ond de sauvagerie du caractère de Carmen ; c’est de la psychologie en action . Cette scène de violence se fond aussitôt dans un
rt que moi. » A partir de ce moment, les événements très simples de l’ action se suivent avec la rigueur d’une déduction, rappr
aimes encore et c’est pour cela que tu veux me tuer. » Durant toute l’ action , l’un des traits distinctifs des deux caractères,
une petite croix57. » Il n’y a qu a compliquer ainsi cette étude des actions et réactions entre les caractères, le milieu, l’é
endhal analyse donc, et dans la perfection, les motifs conscients des actions , mais il ne fait que de l’analyse, rien que de l’
’enchaîner. Ces deux amours admis, non expliqués, il va déduisant les actions et leurs mobiles. Stendhal analyse des idées, mai
a la connaissance de l’homme, la connaissance scientifique, dans son action individuelle et sociale. Le roman expérimental se
vie d’opulence ou d’indigence absolue, de souffrances tragiques ou d’ actions éclatantes. Je me détourne sans regret, de vos si
simple, initial, pour arriver ensuite au déterminisme complexe dont l’ action a suivi. On peut prendre l’exemple du baron Hulot
nt détruite, toutes sortes de drames secondaires se produisant sous l’ action du tempérament amoureux de Hulot74. Comme on voit
t aboutir à des dilemmes moraux, à de grandes pensées et à de grandes actions  ; et c’est ainsi, à force d’élévation morale, que
63 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336
consacré à perpétuer dans le souvenir, par le merveilleux idéal, les actions des dieux, les hauts faits des héros, les fondati
e ces qualités, ou les réunir. La simple est, selon lui, celle dont l’ action est unique, sans péripétie, sans reconnaissance,
le présente dans une situation égale et permanente : telles sont les actions qui se passent dans le ciel ou dans l’enfer entre
et le caractère sont immuables. Il entend par l’implexe celle dont l’ action est double, s’opère à l’aide de changements du so
de véritables épopées. Le poète épique n’étant que le narrateur d’une action peinte par le récit, ne dut jamais paraître dans
tout s’entraîne pour causer le plaisir, l’intérêt, et l’étonnement. L’ action , que dis-je ? les actions sans nombre qui marchen
er le plaisir, l’intérêt, et l’étonnement. L’action, que dis-je ? les actions sans nombre qui marchent gaîment ou fortement lié
e l’intrigue. Est-ce, dites-moi, en rapetissant ainsi les mobiles des actions humaines qu’on assied sur un fondement extraordin
si grand n’a paru sur tes bords. Si le héros était le seul dieu de l’ action , le récit des Nymphes l’agrandirait-il autant que
s remparts l’honneur et la patrie ? Qui ne croirait pas assister à l’ action , entendre les exhortations du Dieu, et voir son v
onnaître qu’une seule que nous définirons ainsi ; récit en vers d’une action héroïque et merveilleuse, et que nous nommerons s
épopée sérieuse. L’héroï-comique est, de même, le récit en vers d’une action merveilleuse, mais tour à tour noble, gaie, grave
e dans son cours de littérature : ces ouvrages ne contiennent pas une action entière, mais une suite d’actions successives et
ces ouvrages ne contiennent pas une action entière, mais une suite d’ actions successives et détachées les unes des autres. Je
ces deux ouvrages, malgré leur aspect fabuleux, ne présentent pas une action simple et complète, nous ne pouvons pas plus rece
principaux : ne conviendrez-vous pas qu’il faut à un poème épique une action entière que l’on nomme le fait ou la fable, sujet
t ou la fable, sujet du récit ? Ne faut-il pas que la mesure de cette action ait une certaine étendue qui en laisse discerner
r de ce vraisemblable plus recommandé que le vrai, soit à l’égard des actions des dieux, soit relatif à celles des hommes ? Ome
ons remplies ne produit-elle pas le complément du récit en vers d’une action héroïque et merveilleuse ? Il n’est pas un de vou
gt-huitième séance. Du fait ou de la fable épique ; de la mesure de l’ action . Messieurs, Les qualités qui constituent géné
sse alternativement du ton noble au ton badin, selon que le demande l’ action racontée. J’attribue à ces trois espèces que nous
pour l’épopée ainsi que pour le genre théâtral, doit se fixer sur une action soit historique, soit fabuleuse. C’est en cela qu
moraux et scientifiques, ne se fondent pas sur le simple récit d’une action  : il est donc indubitable que cette condition a b
tant plus l’attention du poète qu’il ne lui suffit pas de trouver une action à chanter, si cette action n’a les qualités relat
ète qu’il ne lui suffit pas de trouver une action à chanter, si cette action n’a les qualités relatives au mode de ses chants.
c une première preuve de génie donnée par le poète que de choisir une action digne d’exciter l’étonnement dans tous les lieux
ussi trouvons-nous que les plus habiles n’ont chanté que les sublimes actions des dieux ou des hommes presque divinisés. Aussi
de la grandeur idéale de l’imagination. À cette qualité générale de l’ action épique, s’il se joint celle d’être particulière a
pour l’enlèvement de Médée ». Homère a donc supérieurement choisi son action , et l’on ne doit pas s’étonner qu’elle ait flatté
viennent s’y fondre avec éclat ! Un court extrait de cette véhémente action vous en retracera les beautés. Je ne vous le fera
fable de notre seul poème national. Le choix en est irréprochable : l’ action de la Henriade peut entrer en concurrence avec ce
vérité. Ces exemples nous démontrent en quoi consiste la beauté d’une action épique : il faut qu’elle soit précisément saisie
par les deux peuples les plus belliqueux de la terre, répandait sur l’ action une influence toute merveilleuse, puisée dans le
bras, « Comme un héros dissout les ligues des états. Cette dernière action de Philippe-Auguste appartient plus à l’épopée qu
me paraît un des meilleurs. On présumerait, aux exemples cités, que l’ action épique se borne au récit des entreprises guerrièr
son exemple, bien digne qu’un Homère l’eût consacré, témoigne qu’une action , pour être héroïque et merveilleuse, n’a pas beso
si en personne, mais afin d’imprimer une réalité plus apparente à son action toute imaginaire : vous le suivez dans les périls
’enfance remplis des menaces et des promesses de la justice divine. L’ action du poète qui se passe au-delà de l’existence maté
ait : mais il garde partout l’empreinte de l’épopée, par le récit des actions surnaturelles, actions les plus difficiles à raco
tout l’empreinte de l’épopée, par le récit des actions surnaturelles, actions les plus difficiles à raconter, et qui veulent la
imériques, où l’auteur du Paradis perdu sut faire jouer hardiment une action principale entre les puissances des anges et des
els, n’étant pas encore déchus de leur dignité primitive ; et toute l’ action se conduit par un mystère qui la rend presque div
’en philosophe, né sous le règne de Tibère, vous jugiez le héros de l’ action dépouillé d’attributs divins, et n’étant plus qu’
re ineffable de l’homme-Dieu, combien vous semblera plus magnifique l’ action de la miséricorde céleste se personnifiant pour r
e son espèce, s’il n’eût choisi ce point lumineux pour y concentrer l’ action de son indomptable paladin. Les règles se déduise
la base d’une censure générale qui frappe la multitude des hommes. L’ action de Boileau acquiert du poids en ce qu’elle expose
siveté monastique et la gourmandise des prélats et des chapelains ; l’ action de Pope, superficielle en apparence, reçoit une s
serions tous pris à l’une ou à l’autre. 2e Règle. La mesure de l’ action . La seconde condition épique, c’est la mesure
ure de l’action. La seconde condition épique, c’est la mesure de l’ action , règle très différente dans l’épopée et dans la p
que n’a point de limite exacte. L’espace de quarante jours renferme l’ action de l’Iliade ; deux mois suffisent à la fable de l
moins de temps que la Jérusalem délivrée ; et le Lutrin accomplit son action en deux jours : au sujet du Paradis perdu il ne f
eployant ainsi sur le présent par un ingénieux artifice, raccourcit l’ action en la complétant, et varie ses formes en resserra
vée dans Ithaque, que la relation de ces faits détachés ralentirait l’ action principale : mais le héros, échappé des gouffres
i devait orner son poème. Il se jette impétueusement au milieu de son action , et rappelle avec art, dans la suite de ses chant
a compagne et de leurs sensations diverses à l’aspect de la nature. L’ action reprend son cours et ces détails incidentels n’en
t point la juste proportion. Ce n’est pas avec la même justesse que l’ action de la Henriade est mesurée : l’auteur ne la comme
r, on trouve à ce chant la mort de Valois, catastrophe antérieure à l’ action personnelle de Henri IV, et placée là comme elle
la fable aurait un plus large espace pour se déployer entièrement. L’ action de la Henriade est belle, grande : nous l’avons d
personnages n’est point une règle, mais un moyen d’introduire dans l’ action les choses qui n’en sont pas absolument dépendant
raient économes du moyen qu’il prodigua, et comment l’étendue de leur action absorbait la variété des récits qui s’y mêlaient.
aut qu’au bon choix de la fable ils ajoutent la mesure convenable à l’ action . Le sage Despréaux leur dit : « N’offrez point u
e, et grandeur dans son. Argonautique, poème plus régulier, quant à l’ action , que l’admirable Énéide. Voilà ce qui charme, ce
x premières conditions du genre épique sont le choix convenable d’une action , et la mesure propre à cette action, qui, dans l’
ue sont le choix convenable d’une action, et la mesure propre à cette action , qui, dans l’épopée comme dans la tragédie, doit
s entre elles, et dépendantes les unes des autres : « de même, dans l’ action d’un poème, on veut, dit-il, une certaine d’étend
nt la difficulté de ce genre, et surtout dans les poèmes où l’unité d’ action est observée. 3e Règle. L’unité. Cette trois
nt à un seul homme, on ne peut faire un seul événement : de plusieurs actions que fait un seul homme, on ne peut faire une seul
plusieurs actions que fait un seul homme, on ne peut faire une seule action  : ceux qui ont composé des Héracléides, des Thésé
Hellespont, et des pièges de la tyrannie qui conjurait sa mort. Cette action est une, et liée en toutes ses parties animées, c
imées, comme le sont les membres d’un corps vivant. Duplicité de l’ action de l’Énéide. L’Énéide, bien préférable à l’Arg
é de la mettre au-dessus de tout, par la raison même qui condamne son action . Ils ont estimé que des deux faits consécutifs qu
l’établissement d’Énée en Italie, étant annoncé au commencement de l’ action , son trajet sur les mers, qui en est le milieu, e
 ? Je ne le pense pas : il faudrait avoir oublié que cette principale action est commencée du plus haut possible, par les déma
se terminait pas en abordant les côtes d’Italie ? Mais le récit d’une action n’est pas celui d’une vie. Le sort du Télémaque,
res, n’est pas résolu définitivement à son retour dans ses foyers ; l’ action épique est néanmoins entière ; il l’eut doublée e
pressément qu’ un poète doit être poète, plus par la composition de l’ action que par celle des vers . La prose harmonieuse de
des poètes. Unité absolue de la Jérusalem délivrée. En effet l’ action du Tasse, poète inférieur à Virgile, est de soi-m
e aux enfers : mais leur opinion se partage sur l’effet de la seconde action , et la durée de plusieurs siècles n’a pas réuni l
urs des deux sexes et de tous les âges, par la totalité de son unique action . Un tel effet peut-il avoir une autre cause ? Non
rdu, nous rappelle très bien qu’Homère, pour conserver l’unité de son action se transporte au milieu des choses, comme Horace
du siège de Troie, il est évident que le poème aurait été un tissu d’ actions différentes. Je ne sais où le commentateur anglai
ut regarder plutôt comme des excroissances que comme des parties de l’ action . Au contraire, le poème dont il s’agit ici n’a d’
té la colère d’Achille et le voyage d’Énée en Italie : « Selon moi, l’ action de Milton surpasse encore en ce point les deux pr
uoiqu’inspiré par celui que Milton composa sur la chute d’Adam. Ici l’ action soutient le parallèle avec la grandeur de celle d
rs que, même dans l’épopée, leur sublime Klopstock garde les unités d’ action et de lieu, et presque celle de temps, puisqu’il
ur l’unité, la plupart des louanges qu’à méritées le Paradis perdu. L’ action unique de Klopstock ne se passe que dans l’imagin
on, en louant le sujet autant que l’unité de ce poème. Duplicité d’ action dans la Henriade. Cet éloge d’un grand poète a
ions de la langue : revenons à la règle de l’unité. Multiplicité d’ actions dans le Roland furieux. Nous la chercherons pl
èreté du chantre de la folie de Roland. Entrons dans son labyrinthe d’ actions , et tirons-nous-en le mieux possible. Les lumière
stinguent son esprit, en démêlant la contexture embrouillée des trois actions que le poète enlace et, pour ainsi dire, tresse l
e tableau du siège de la capitale de la France : Voilà le centre de l’ action  ! voilà ce qui domine sur toutes les autres fable
r baptisé épouse sa fidèle et belliqueuse Bradamante. Ainsi la triple action est couronnée par un triple dénouement. Renonçons
de celle qu’on exige dans le genre scénique. L’unité se borne ici à l’ action , et ne s’étend pas au lieu et au temps. Le poète
ux, ne connaissant point les limites du temps, conduisant de plus son action par les machines merveilleuses, et la prolongeant
nt associer ce principe à cette autre nécessité de ne raconter qu’une action merveilleuse, et par conséquent hors de la croyan
res. Les héros, les divinités se manifesteront nécessairement par des actions et des paroles surnaturelles, mais toujours en ra
essaire au récit du fait, et le rend burlesquement invraisemblable. L’ action épique devant composer un tout, les parties qui n
elle et de Bourbon peuvent être supprimées de la Henriade, sans que l’ action y perde rien. Les amours d’Énée et de Didon ne po
uvent unis, n’ont pourtant pas d’identité. Une forme gigantesque, une action héroïque, bien que naturelles, sont extraordinair
es sont rares : une forme idéale, conventionnelle ou monstrueuse, une action supérieure à la puissance humaine, étant surnatur
ythologie grecque dans un sujet de notre histoire sainte, ou dans une action de notre chevalerie : Le Tasse et Milton, comme i
spécial qu’on doit chercher, ou savoir inventer, et dont toute grande action est susceptible. On me croirait fort en oppositio
nt à grossir les objets pour faire plaisir à ceux qui les écoutent. L’ action de l’épopée, devant être grande et héroïque par e
merveilleux reçoit une extension indéfinie, et pour cela convient aux actions et aux paroles des dieux, dont les attributs ne p
e résulte que d’une complète analogie avec l’époque, les mœurs et les actions des personnages. Supposez un moment que la Vierge
elon le législateur de nos muses, « Dans le vaste récit d’une longue action , « Se soutient par la fable et vit de fiction. « 
ux trop souvent indécis, vague, et toujours secondaire au milieu de l’ action épique. Ces demi-déités, telles que la Discorde,
dis qu’il aurait dû les peindre, la Discorde, mobile continuel de son action , va trouver la Politique à la cour du Vatican, où
Voltaire peint selon son usage, moins par sa physionomie que par ses actions ), qui prend cette fois,                         
les créations des dieux qui passent notre intelligence, et que leurs actions qui toutes sont des mystères impénétrables. Nous
aisons de l’aiguille aimantée vers le fer et vers les pôles, dans les actions de l’électricité, des substances volcaniques et d
suprême moteur des choses, par qui tous les phénomènes et toutes les actions se produisent, et qui ordonne et gouverne tout. Q
ue les caractères principaux sont ceux qui impriment le mouvement à l’ action de l’épopée, ainsi qu’à celle du drame ; que les
ter : il ne considère ici que l’espèce de grandeur qui relevait leurs actions à l’égal de celles du roi dont il a loué la jeune
acte conformité d’humeurs distingue les personnages introduits dans l’ action , ils se placeront d’eux-mêmes, d’un bout à l’autr
es vertus civiles et militaires, afin de redoubler le pathétique de l’ action , en dévouant ce héros à la fatalité de la guerre.
iers, et tous restent semblables à eux-mêmes d’un bout à l’autre de l’ action . Descendez de ce ciel dont il a rangé les dominat
s premiers leviers de cette grande machine. Elles seules produisent l’ action qui cesse dans l’épopée comme en nous, dès qu’ell
me rassure, c’est la certitude de la mort. » En ses discours, en ses actions , tout respire la passion du bien, du juste et du
rétien, prisonnier à Massoure, entrât dans les circonstances de cette action épique, et fût célébré par le Tasse, au lieu de l
sité. Tout ce que nous avons dit relativement au choix de la fable ou action épique, comprend les différentes sortes d’intérêt
cette règle à laquelle s’attache celle des péripéties, comme dans les actions théâtrales. 9e Règle. L’intérêt, ou nœud épiqu
t le vif intérêt du nœud de ce poème, si ce n’est de sa belle unité d’ action  ? Tous les sujets où cette unité règne comportent
ent soutenu par sa valeur et par l’amour de Médée ? Là l’intérêt de l’ action est au comble par l’effet de ce nœud qui rend les
que fil de la contexture entière, et qu’il se resserre au centre de l’ action , qu’on croit un moment prête à se rompre, et qui
point où s’engage le plus profondément l’intérêt de cette pathétique action . Le génie n’a pas tissu de nœud plus habilement f
antiquité : où trouver le nœud central qui le constitue dans les deux actions successives de l’Énéide ? L’inobservation de cett
il en est plein partout ; car ses moindres incidences sont de courtes actions qui toutes ont leur nœud attachant ; et même son
ages en mouvement, que ses périodes poétiques comportent chacune leur action que lie un nœud fait pour intéresser dans tous se
res, et qu’il manque d’un haut point d’intérêt central, parce que son action est partagée. Nullité d’intérêt central dans l
qui ne présente qu’une catastrophe par laquelle s’achève une première action  ? Trouve-t-on ce nœud dans les galantes et inutil
édomine aux approches de la bataille de Pharsale, nœud principal de l’ action historique, nœud solide, nœud auquel tout remonte
ar la création de Lucain ? Cet intérêt est fort et plein, parce que l’ action est une et entière ; et comme il embrasse à la fo
règles. Une habileté semblable à former, comme il faut, le nœud d’une action fait exceller Boileau dans les péripéties enjouée
au contraire, nous connaissons la nature des objets humains, dont les actions et les sentiments sont en relation avec notre ent
. Tel est en premier lieu le sublime des sentiments, duquel celui des actions et des discours sort et découle abondamment ; mai
soit du vice. La terrible sublimité de ce discours se soutient dans l’ action jusqu’à la fin ; et quand Satan réalise son vœu,
Homère devient plus évidemment juste à l’égard de Philémon et Baucis, action simple et merveilleuse à la fois, à laquelle s’ad
distingue qu’une même espèce de sublimité soutenue par la nature de l’ action , et par l’uniforme pureté du style. Ses beautés n
que, la Jérusalem délivrée, la Lusiade, sont des épopées, et que leur action totale n’aboutit pas à une moralité définitive :
utaire moralité : celui de nos braves qui saura le mieux la mettre en action , deviendra le libérateur de tous, et le sauveur d
64 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
déplacements, enfin les désintégrations de la conscience, soit sous l’ action de la maladie, soit sous celle de l’hypnotisme et
ême toujours accomplie s’ils n’avaient pas été arrêtés, inhibés par l’ action du cerveau, qui les a réduits à une inertie relat
es de la moelle sont presque réduits chez l’homme à l’automatisme des actions réflexes, il n’en est plus de même à mesure qu’on
et où, pour ainsi dire, nous nageons, mais comment discerner à part l’ action des myriades de gouttes d’eau qui nous pressent e
es moteurs sont précisément ceux dont la mise en activité amènerait l’ action de couper avec des ciseaux : il y aura donc décha
e le cerveau, qui l’ignore, ne pourra plus l’inhiber ni la diriger. L’ action se rapproche alors des actes réflexes accomplis p
tions peuvent provoquer des émotions, des pensées, des volitions, des actions  ; c’est le déplacement et la transformation de l’
aussi entre le cerveau et la moelle épinière. Supprimez ou diminuez l’ action du cerveau : vous augmentez généralement l’intens
cerveau : vous augmentez généralement l’intensité et la rapidité des actions réflexes provenant de la moelle ; sous la moindre
ctivité dans le cerveau, « vous modérez ou inhibez » généralement les actions de la moelle épinière. Dans les faits d’habitude,
65 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »
te du temps, est cause aussi que nous agissons continuellement. Toute action est un empiétement sur l’avenir. Retenir ce qui n
écanismes dont chacun contient, prête à se déclencher, telle ou telle action compliquée que le corps accomplira quand il le vo
s pu vérifier cette loi sur lui-même. Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ?
uvrent à elle. Elle peut s’orienter dans le sens du mouvement et de l’ action — mouvement de plus en plus efficace, action de p
ens du mouvement et de l’action — mouvement de plus en plus efficace, action de plus en plus libre : cela, c’est le risque et
ez l’être vivant, la représentation qui précède l’acte, et non plus l’ action même. A quel signe reconnaissons-nous d’ordinaire
l’action même. A quel signe reconnaissons-nous d’ordinaire l’homme d’ action , celui qui laisse sa marque sur les événements au
l’avenir pour presser contre les éventualités qui se préparent : son action , semblable à une flèche, se décoche avec d’autant
on contracte ainsi les événements de la matière, c’est pour que notre action les domine ? Supposons par exemple que la nécessi
conscience qui voudrait néanmoins insérer dans le monde matériel une action libre, ne fût-ce que celle qu’il faut pour faire
ent tenir dans un instant unique de la vie consciente, de sorte que l’ action voulue, accomplie par la conscience en un de ses
fit. Elle opère par deux méthodes complémentaires — d’un côté par une action explosive qui libère en un instant, dans la direc
si la première est l’inverse de la seconde, si la conscience est de l’ action qui sans cesse se crée et s’enrichit tandis que l
n qui sans cesse se crée et s’enrichit tandis que la matière est de l’ action qui se défait ou qui s’use, ni la matière ni la c
nde réussite de la vie. Mais créateur par excellence est celui dont l’ action , intense elle-même, est capable d’intensifier aus
i dont l’action, intense elle-même, est capable d’intensifier aussi l’ action des autres hommes, et d’allumer, généreuse, des f
ici-bas, la conscience se trempe comme de l’acier et se prépare à une action plus efficace, pour une vie plus intense ? Cette
66 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
ait pu théoriquement révoquer en doute la connexion des motifs et des actions . La vie pratique dépend tout entière de ce princi
es encore plus nombreux ; elle est en grande partie une enquête sur l’ action des motifs, et elle se fonde sur ce principe que
s tout, peut-on objecter, quand nous prédisons ou calculons ainsi les actions volontaires de nos semblables, nous ne regardons
te de latitude qui prévaut, et nous permet de ne pas supposer que ces actions dépendent de causes régulières et invariables. A
nes moraux. En somme, deux faits incontestables, dit M. Bailey 1. Les actions volontaires résultent de motifs et peuvent être c
motifs et peuvent être constamment prédites ; 2. En accomplissant ces actions , nous n’en faisons pas moins ce qui nous plaît ;
faire une chose, — ce qui implique naturellement que je prévois votre action  : — ce n’est pas vous forcer à la faire. Les même
évois votre action : — ce n’est pas vous forcer à la faire. Les mêmes actions humaines peuvent être voulues avec une liberté pa
67 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
s Grecs, chacune des pièces qui composaient leurs trilogies avait son action particulière, qui se terminait dans la pièce même
ier plus étroitement entre elles les trois pièces de son Wallstein. L’ action ne commence qu’à la seconde, et ne finit qu’à la
nit qu’à la troisième. Le Camp est une espèce de prologue sans aucune action . On y voit les mœurs des soldats, sous les tentes
conde pièce a pour titre les Piccolomini. Dans cette pièce commence l’ action  ; mais la pièce finit sans que l’action se termin
. Dans cette pièce commence l’action ; mais la pièce finit sans que l’ action se termine. Le nœud se forme, les caractères se d
dant en Allemagne. Les Allemands tolèrent ainsi tantôt une pièce sans action , le Camp de Wallstein ; tantôt une action sans dé
ainsi tantôt une pièce sans action, le Camp de Wallstein ; tantôt une action sans dénouement, les Piccolomini ; tantôt un déno
conde espèce d’acteurs, spectateurs eux-mêmes, en quelque sorte, de l’ action principale, qui n’exerce sur eux qu’une influence
grecques. Ces chœurs portaient un jugement sur les sentiments et les actions des rois et des héros, dont ils contemplaient les
e chœur des anciens. Il n’avait pas osé le laisser aussi étranger à l’ action qu’il l’est dans les meilleures tragédies de l’an
paisible que le sort semblait lui avoir destinée. Il recule devant l’ action qu’il se trouve forcé de commettre. Ses mains, en
s de force par l’apparition d’une troupe de personnages étrangers à l’ action , et qui n’ont avec elle aucun rapport ultérieur.
leurs une foule d’acteurs qui ne contribuaient point à la marche de l’ action , et ne reparaissaient plus dans le cours de la pi
s différentes, tant d’hommes qui se croient honnêtes, à commettre des actions que leur sentiment intérieur condamne, parce qu’à
onvenance. J’avais essayé de mettre en récit ce que Schiller a mis en action . Je m’étais appliqué surtout à faire ressortir l’
mettre en récit ce que, sur d’autres théâtres, on pourrait mettre en action , est un écueil dangereux pour les tragiques franç
légitimes et même respectables, parce qu’ils croient y reconnaître l’ action d’un sentiment céleste. Il y a de la vérité dans
antit l’accomplissement de tous les autres. Il ne peut conduire à des actions coupables, il ne peut descendre au crime, ni même
68 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97
rêtres comme lui et de quelques esprits qui ont la foi des prêtres. L’ action du talent du prêtre, si grande encore du temps de
glise intégrale, c’est tout un. Qui dit Gouvernement des Papes, dit l’ action de saisir et de diriger les hommes par tous les c
mporel ne cessa jamais de représenter la justice, la miséricorde et l’ action morale sur la terre. Après l’avoir opposée, cette
ricorde et l’action morale sur la terre. Après l’avoir opposée, cette action morale inconnue avant lui dans l’histoire, aux Pa
ettrait pas, d’ailleurs, de l’oublier, — c’était principalement cette action morale intervenant dans les choses humaines au no
dait en défendant son gouvernement temporel, comme c’était encore son action morale qu’elle sauvegardait dans son gouvernement
Foi. Rien de plus frappant et qu’on puisse moins contester que cette action morale du gouvernement, même temporel, de la Papa
e vue, la grandeur morale — quand elle fut la plus politique — de son action . Mais ce que j’ai été bien obligé d’omettre en ce
la vie dramatique ; il y est l’information. Il ne peint que par leurs actions seules les hommes, qu’un esprit moins grave et mo
69 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
que ce qui est de nature à éclairer la situation présente, à aider l’ action qui se prépare, à donner enfin un travail utile.
rrions exercer en un certain point de l’espace : c’est le plan de nos actions éventuelles qui est renvoyé à nos yeux, comme par
ous apercevons les surfaces et les arêtes des choses. Supprimez cette action et par conséquent les grandes routes qu’elle se f
x suivent, en quelque sorte, le pointillé des lignes sur lesquelles l’ action passerait. Mais le corps qui exercera cette actio
s sur lesquelles l’action passerait. Mais le corps qui exercera cette action , le corps qui, avant d’accomplir des actions réel
corps qui exercera cette action, le corps qui, avant d’accomplir des actions réelles, projette déjà sur la matière le dessin d
ir des actions réelles, projette déjà sur la matière le dessin de ses actions virtuelles, la corps qui n’a qu’à braquer ses org
de tenir pour métaphorique toute expression qui attribue au temps une action efficace et une réalité propre. L’observation imm
our fonction essentielle d’éclairer notre conduite, de préparer notre action sur les choses, de prévoir, pour une situation do
se répéter, c’est-à-dire sur ce qui est soustrait, par hypothèse, à l’ action de la durée. Ce qu’il y a d’irréductible et d’irr
r, le procédé par lequel on passerait de la définition d’une certaine action vitale au système de faits physico-chimiques qu’e
ainsi, peut-être, l’intégration des éléments physico-chimiques d’une action proprement vitale ne déterminerait cette action q
ysico-chimiques d’une action proprement vitale ne déterminerait cette action qu’en partie : une part serait laissée à l’indéte
i volontiers que les physiologistes au caractère physico-chimique des actions vitales. A vrai dire, ni l’une ni l’autre des deu
iginellement, nous ne pensons que pour agir. C’est dans le moule de l’ action que notre intelligence a été coulée. La spéculati
e intelligence a été coulée. La spéculation est un luxe, tandis que l’ action est une nécessité. Or, pour agir, nous commençons
ts ; et cette habitude elle-même a pour objet ordinaire de guider des actions inspirées par des intentions ou, ce qui revient a
Ainsi l’intelligence humaine, en tant que façonnée aux exigences de l’ action humaine, est une intelligence qui procède à la fo
e intelligence ont détaché de la réalité, précisément parce que notre action , sur laquelle tout l’effort de notre intelligence
cette vague intuition ne nous est d’aucun secours pour diriger notre action sur les choses, action tout entière localisée à l
ne nous est d’aucun secours pour diriger notre action sur les choses, action tout entière localisée à la surface du réel, on p
ue sorte, la résultante mécanique. Et l’on dira aussi bien que chaque action est l’accomplissement d’une intention. En ce sens
ité partout, dans l’évolution de notre conduite. Mais, pour peu que l’ action intéresse l’ensemble de notre personne et soit vé
end beaucoup plus loin. Cela ne veut pas dire, encore une fois, que l’ action libre soit l’action capricieuse, déraisonnable. S
in. Cela ne veut pas dire, encore une fois, que l’action libre soit l’ action capricieuse, déraisonnable. Se conduire par capri
t aux conditions extérieures une influence positive et les autres une action négative : dans la première hypothèse, cette caus
rgentes ? Une variation accidentelle, si minime soit-elle, implique l’ action d’une foule de petites causes physiques et chimiq
nients et qu’elle en utilise les avantages, enfin qu’elle réponde aux actions extérieures par la construction d’une machine qui
un perfectionnement de la fonction. Ainsi, par une série indéfinie d’ actions et de réactions entre la fonction et l’organe, et
érieurs : cette tache a fort bien pu être produite physiquement par l’ action même de la lumière, et l’on observe une foule d’i
ce qui en est inséparable, on fait intervenir tout autre chose que l’ action directe de la lumière. On attribue implicitement
e, mais la cause n’influe pas sur la qualité de l’effet : plus, par l’ action du ressort, le cylindre tournera longtemps, plus
lodie entendue, on de la portion que j’en entends, ne dépend pas de l’ action du ressort. En réalité, c’est dans le premier cas
u’en réalité germen et soma aient simplement subi, l’un et l’autre, l’ action d’une même cause. Ceci posé, admettons que le som
luence des circonstances extérieures, intervenant directement par une action sur les tissus ou indirectement par la sélection
on puisse les insérer les unes dans les autres et obtenir d’elles une action commune. On les dispose, pour ainsi dire, autour
lles une action commune. On les dispose, pour ainsi dire, autour de l’ action qui en est déjà le centre idéal. La fabrication v
des sciences déjà avancées, et la matière vivante ne se prête à notre action que dans la mesure où nous pouvons la traiter par
ibles à notre regard. Mais une telle vision ne se prolongerait pas en action  ; elle conviendrait à un fantôme et non pas à un
e l’arrangement. Les uns rapporteront la position de chaque grain à l’ action que les grains voisins exercent sur lui : ce sero
D’autres voudront qu’un plan d’ensemble ait présidé au détail de ces actions élémentaires : ils seront finalistes. Mais la vér
sé, étant la forme globale d’une résistance et non pas une synthèse d’ actions positives élémentaires. C’est pourquoi, si l’on d
vant tout, une tendance à agir sur la matière brute. Le sens de cette action n’est sans doute pas prédéterminé : de là l’impré
é des formes que la vie, en évoluant, sème sur son chemin. Mais cette action présente toujours, à un degré plus ou moins élevé
choix. Or, un choix suppose la représentation anticipée de plusieurs actions possibles. Il faut donc que des possibilités d’ac
e de plusieurs actions possibles. Il faut donc que des possibilités d’ action se dessinent pour l’être vivant avant l’action mê
que des possibilités d’action se dessinent pour l’être vivant avant l’ action même. La perception visuelle n’est pas autre chos
re chose 49 : les contours visibles des corps sont le dessin de notre action éventuelle sur eux. La vision se retrouvera donc,
70 (1920) Action, n° 4, juillet 1920, Extraits
ancrage politique de la revue. Le lien entre la revue et les Éditions Action est assuré de nouveau par la publicité, notamment
otamment pour le Voyage en autobus de Sauvage à paraître aux Éditions Action dont il est donné ici un extrait (le recueil para
t la valorisation des créateurs affirmés par le programme-manifeste d’ Action . On remarque enfin la présence du « suburbanisme 
é trace et qui nous paraît marquer le goût de la blague dont témoigne Action , et notamment Fels, comme le démontreront ses « C
parti dans la politiquesac » Politique à ici la belle signification d’ action spirituelle qui détruira un jour la néfaste menta
e allemand et sa vie réalisera alors la synthèse de personnalité et d’ action  : révolutionnaire et poète ! N’ayez pas peur des
, on arrive aisément à composer de véritables dialogues et de grandes actions dramatiques. Tous ceux qui ont assisté à des comb
’air, stimulera d’une façon décisive l’aviation. À nos lecteurs ACTION n’est point faite pour la satisfaction de quelque
d’œuvres ardentes et novatrices qui garantissent notre force vitale. ACTION accepte la collaboration de quiconque veut exprim
en essais de tous genres, économiques, philosophiques et artistiques. ACTION situe et commente les problèmes du temps présent
la recommandation de Suarès, est le premier roman de Pierre Benoit. L’ action se déroule peu de temps avant l’éclatement de la
s consacrées à l’expressionnisme. (NdE) ag. Alfred Wolfenstein. Voir Action , n° 2, mars 1920, p. 60, note 64. (NdE) ah. Kurt
ments, Lausanne, L’Âge d’homme, 1973, p. 66. (NdE) aj. Tokine : voir Action , n° 2, mars 1920, p. 51, note 48. (NdE) ak. Arde
898-1930). Le texte est repris presque intégralement dans ce numéro d’ Action , de « Vols dialogués » à la fin de l’article. Tok
la revue futuriste Pœsia en 1920 (n° 1-9, avril-décembre 1920). Voir Action , n° 6, décembre 1920, note 40. Vieri : nous n’avo
71 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
, et il ne lui est pas plus permis d’embrasser deux instants que deux actions . Il y a seulement quelques circonstances où il n’
une qui soit du même vert, pas un de ces individus qui soit le même d’ action et de position. Regardez ensuite la masse dans le
omme la même diversité subsiste dans les sacrifices, même diversité d’ actions et de positions. Et le moment du tumulte et le mo
étude, d’académie, d’école, de technique, est faux. Ce n’est plus une action qui se passe en nature, c’est une action apprêtée
est faux. Ce n’est plus une action qui se passe en nature, c’est une action apprêtée, compassée, qui se joue sur la toile. Le
m’indigner d’abord ; tu récréeras mes yeux après, si tu peux. Chaque action a plusieurs instants ; mais je l’ai dit et je le
isi, soit dans les attitudes, soit dans les caractères, soit dans les actions , des traces subsistantes du moment qui a précédé.
e. J’aimerais donc mieux, s’il était possible, reculer le moment de l’ action , pour être énergique, et me débarrasser des pares
qu’il appartient aussi de célébrer, d’éterniser les grandes et belles actions , d’honorer la vertu malheureuse et flétrie, de fl
e grand et sublime, et qui n’a point de modèle en nature, et dans les actions et les mouvements des figures, si loin des action
ature, et dans les actions et les mouvements des figures, si loin des actions et des mouvements réels. Vous voyez bien, mon ami
ositions purement techniques, y sacrifier la vérité rigoureuse de son action , voilà l’origine du style antithétique et petit.
72 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
uivant la quantité d’énergie vitale de l’individu ; suivant le mode d’ action de cette énergie (adaptation ou domination), suiv
revanche les plus intéressantes pour le psychologue plus curieux des actions individuelles que des actions collectives. Les vo
es pour le psychologue plus curieux des actions individuelles que des actions collectives. Les volontés ne diffèrent pas seulem
e par les déceptions et restent fidèles jusqu’au bout à la vie et à l’ action . Sur le point de disparaître, elles sont prêtes à
accroît aussi notre dépendance sociale ; car, en un sens, moins notre action personnelle est liée à celle des autres et plus e
Dans nos sociétés, la pauvreté est un obstacle presque invincible à l’ action indépendante et à la mise en valeur de l’original
put aisément répandre ses doctrines dans ce petit pays de Judée où l’ action du pouvoir central n’existait pas ou du moins éta
l, la part de l’imitation, du conformisme, de la réglementation, de l’ action routinière et imposée va croissant ; celle de l’a
entation, de l’action routinière et imposée va croissant ; celle de l’ action personnelle, vraiment réfléchie et voulue, va en
héroïque : c’est l’individualisme de ceux qui s’originalisent par une action utile et durable exercée sur leurs semblables. L’
73 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
técédent immédiat du fait psychique. Si le corps était un milieu sans action qui transmit sans altération l’excitation produit
que la faculté correspondante le titre d’activité. 2. Suivant que nos actions sont libres ou non, suivant que notre activité es
s ce qu’on appelle du plaisir ou de la douleur. Ce n’est point là une action  : tout au contraire, ce nouveau groupe présente d
’activité. En effet, le plaisir et la douleur peuvent bien résulter d’ actions , mais ils se produisent en nous sans que nous le
s. Ce n’est pas agir ou sentir : c’est avoir la connaissance de notre action ou de notre sensation. D’une manière générale il
our être joints les uns aux autres. L’activité est caractérisée par l’ action . La sensibilité par la passivité. l’intelligence,
se de plaisir, sinon dans la liberté ? Le plaisir de l’être c’est son action propre, [Phrase en grec]. Cette théorie d’ailleur
sous l’observation de la conscience, ce qui n’est pas. N’ayant pas d’ action , il ne serait que le fondement des actions du moi
ui n’est pas. N’ayant pas d’action, il ne serait que le fondement des actions du moi. Le seul rôle que lui donne de Biran est d
té. Le moi est une cause. Nous sentons que c’est nous qui causons nos actions . Nous pouvons voir l’action sortir, pour ainsi di
s sentons que c’est nous qui causons nos actions. Nous pouvons voir l’ action sortir, pour ainsi dire, de notre volonté. Nous s
d, c’est évident, qu’il soit un et identique. Il faut de plus que les actions qu’il produit émanent de lui et rien que de lui.
ouvement. La personne au contraire a pour qualité propre de tirer son action d’elle-même. Tous les hommes sont au même degré u
uns et identiques. Mais tous ne sont pas au même degré cause de leurs actions . Il est vrai de dire que chez aucun la causalité
avoisinantes. Ils ne font rien que par une impulsion étrangère. Leurs actions ne sont que l’écho du monde extérieur. Tous les m
tue. Pour certains philosophes, les vérités nécessaires sont dues à l’ action exercée sur notre esprit par un monde supra expér
l’âme est matérielle comme les corps d’après la théorie qu’il n’y a d’ action que du semblable sur le semblable ; en outre, il
la cause première à plusieurs reprises différentes, de lui prêter des actions diverses. À cette hypothèse inadmissible, le tran
’une forme développée de l’instinct. L’instinct lui-même n’est qu’une action réflexe perfectionnée. Ainsi, comme Stuart Mill,
non centralisés et dont les effets sont assez bien représentés par l’ action réflexe. À mesure que le système nerveux se perfe
nécessairement dès lors laisser dans la connaissance une trace de son action . Mais pourquoi cette influence serait-elle assez
lique la connaissance en disant qu’elle est produite uniquement par l’ action des choses sur l’esprit. Ici l’objet est l’unique
onnaissance. Pour Kant, la connaissance est produite uniquement par l’ action de l’esprit sur les choses. Ces deux théories son
thétique était un plaisir. Or, le plaisir chez nous est produit par l’ action sur notre esprit d’un objet conforme à sa nature 
e, et leur donne l’unité. — L’Activité enfin se compose d’une masse d’ actions , d’instincts ; c’est la multiplicité. Le moi inte
nstinct L’activité est la faculté par laquelle nous produisons nos actions . Elle se présente à nous sous trois formes différ
l’instinct. L’instinct est la faculté que nous avons de produire des actions non déterminées par une expérience antérieure. C’
ité. L’instinct n’est pas capable de produire un nombre indéterminé d’ actions différentes. Chaque instinct est spécial. C’est u
nct est spécial, a une forme déterminée ; il produit toujours la même action . 5. Généralité. L’instinct est commun à l’espèce.
rien de psychologique. On a souvent dit qu’il n’était qu’un système d’ actions réflexes. Descartes avait déjà admis une théorie
us voyons sans cesse, sous l’influence de l’instinct, se produire des actions des animaux qui ne peuvent avoir pour base l’expé
n objet précis : ainsi on acquiert l’habitude de faire telle ou telle action , de retenir tel ou tel genre de style et rien que
spéciale que soit l’habitude, elle peut toujours être modifiée par l’ action de la volonté ; celle-ci n’est esclave que si ell
propre par laquelle les mouvements s’attirent les uns les autres. Une action , même simple, tend à se répéter. L’enchaînement d
oduction, les rend plus aisés, explique le besoin plus vif de faire l’ action habituelle. Mais ce n’est pas là une condition né
e. La volonté se fige pour ainsi dire, sur un point, elle détermine l’ action une fois pour toutes, et par la suite nous dispen
té par laquelle nous sommes la cause déterminante de certaines de nos actions  ; c’est grâce à elle que certains de nos actes se
la volonté produit son effet. Ce dernier moment est l’exécution ou l’ action . Tels sont les cinq moments de l’acte volontaire.
finit la liberté, cette faculté qu’a l’homme de commencer une série d’ actions . C’est là ce qui distingue la volonté. Tandis que
e autre genèse plus rigoureuse. Nous avons, dit-il, conscience de nos actions , mais non des causes de cette action. Je sens que
vons, dit-il, conscience de nos actions, mais non des causes de cette action . Je sens que je remue mon bras, mais je ne sens p
séquence. Cette idée de liberté se réduit donc à la conscience de nos actions , jointe à l’ignorance des causes de ces actions,
la conscience de nos actions, jointe à l’ignorance des causes de ces actions , ignorance qui fait que nous imaginons être cette
adiction sans sortir du monde intérieur : ils ont cherché alors à nos actions des lois fixes, mais toutes psychologiques. Tantô
Nous étudierons aujourd’hui le déterminisme psychologique. Voici une action  : je sors. Pourquoi ai-je pris cette résolution ?
, qu’une occupation m’appelait au dehors. Il y a donc une cause à mon action  : c’en est le motif ; le motif a donc entraîné l’
e cause à mon action : c’en est le motif ; le motif a donc entraîné l’ action , elle n’est donc pas libre. La liberté n’est qu’u
e causalité est violé. La seconde hypothèse étant contradictoire, nos actions sont guidées par nos motifs, qui dérivent de notr
itudes. Point de contingence ; les motifs entraînent nécessairement l’ action . Mais, dit-on, il y a des cas où les motifs sont
lus fréquent. Comment plusieurs motifs peuvent-ils n’entraîner qu’une action  ? C’est qu’entre ces divers motifs s’établit une
te de lutte, de balancement, où le plus fort l’emporte et détermine l’ action . Les déterministes résument leur doctrine dans ce
motifs produits par notre constitution entraînent nécessairement les actions . Telle est la doctrine déterministe de Stuart Mil
er cette doctrine on a examiné la question de savoir s’il y avait des actions sans motif. C’est l’opinion de Reid. « J’ai dans
n marche, je pars du pied droit plutôt que du pied gauche ? Voilà des actions sans motif. » Supposons que j’aie en main un sty
ce. Mais sans discuter ces exemples, il est impossible d’admettre des actions sans motifs. Une pareille hypothèse est inintelli
l il porte l’attention à ce moment. Quand bien même on admettrait des actions sans motifs, ce serait une pauvre objection au dé
e objection au déterminisme. Si cette théorie était juste, les menues actions de la vie pourraient bien être libres, mais les p
versaires la majeure partie de leur thèse. Ce serait admettre que nos actions les plus importantes sont absolument guidées et d
elle forme à cette doctrine. Il distingue deux sortes de causes à nos actions  : les mobiles, qui viennent de la sensibilité ; l
la puissance d’agir sur la volonté. Si donc il est bien vrai que les actions accomplies sous l’influence des mobiles sont déte
minées, celles que produisent les motifs sont libres. Il y a donc des actions libres. Mais cette doctrine affirme ce qui est co
ons agir rien que sous l’empire d’une idée. L’idée ne sollicite pas l’ action . Il y a entre elle et l’activité un abîme qu’elle
n fait son devoir parce qu’on l’aime. L’idée seule du bien n’a aucune action sur la volonté. Un motif doit toujours être doub
volonté. Un motif doit toujours être doublé d’un mobile. Si donc les actions ne sont pas libres, comme le croit Jouffroy, qui
comme le croit Jouffroy, qui sont déterminées par des mobiles, aucune action ne le serait ; le déterminisme aurait encore gain
à la théorie déterministe : une fois le motif le plus fort trouvé, l’ action est déterminée. Mais il n’en résulte pas que nous
ce de la liberté dans l’acte volontaire. Cette faculté de suspendre l’ action est ce qui nous distingue des êtres inférieurs. L
rapport au suivant. Supposons que l’homme puisse agir librement. Son action , étant libre, devra changer quelque chose dans le
it impossible, qu’il n’y ait nulle contingence en dehors de nous, nos actions extérieures ne sont plus libres, la liberté n’exi
te doctrine conserve une liberté non point réelle, mais possible. Les actions de notre vie, étant purement phénoménales, seraie
ou nie avec certitude. Cette dernière n’est donc plus produite par l’ action du jugement sur l’esprit, mais au contraire de l’
as expérimenté. L’expérimentation, a-t-on dit, est caractérisée par l’ action de l’expérimentateur sur les phénomènes observés.
s anciens fixaient sur des monuments le souvenir de leurs principales actions publiques et privées. Ces inscriptions nous sont
orale. Que l’homme soit responsable, on ne le peut nier : il juge ses actions , les déclare bonnes ou mauvaises, reconnaît même
justiciable d’une loi : le compte que l’on sent avoir à rendre de ses actions , c’est à la loi qu’on le doit rendre. La dépendan
dans vingt ans, dans trente ans, je me sens encore responsable d’une action commise aujourd’hui. Il est vrai, la loi civile a
de prescription. La responsabilité morale survit perpétuellement à l’ action  ; un instant suffit à accomplir un acte, mais on
ilité morale : 1. On est responsable, c’est-à-dire justiciable de ses actions devant une loi. 2. On est justiciable à perpétuit
sabilité morale ? Pour que je puisse être tenu de rendre compte d’une action , il faut que j’en sois la cause et la seule cause
ton, la responsabilité consiste à être récompensé ou puni suivant ses actions ). Si l’homme a mal agi, dit Platon, il a beau ne
me. Si nous ne sommes pas libres, nous ne saurions nous reprocher une action ou en être satisfaits. Or, c’est ce remords et ce
us avons vu d’autre part que nous étions toujours responsables de nos actions . Que faut-il pour que le moi d’aujourd’hui puisse
ur que nous soyons responsables, et responsables à perpétuité, de nos actions . Mais pour que la Responsabilité soit tout entièr
l. Il y a en nous un instinct qui nous fait juger mauvaises certaines actions , bonnes certaines autres. Suivons ce sentiment na
s les esprits, être universelle. Comment donc reconnaîtra-t-on si une action doit être faite ou non ? Toutes les fois que la m
t être faite ou non ? Toutes les fois que la maxime qui a guidé notre action peut être érigée en règle universelle de conduite
notre action peut être érigée en règle universelle de conduite, notre action est bonne ; nous avons mal agi dans le cas contra
is comment cette loi agira-t-elle sur la volonté ? Pourquoi faire des actions dont la règle puisse être érigée en loi universel
catégorique. Un impératif est une formule qui commande, une maxime d’ action . Kant distingue l’impératif hypothétique, qui s’a
lle il ne soit qu’un moyen. » Aussi Kant estime-t-il que pour qu’une action soit morale, il ne suffit pas qu’elle soit confor
. Ainsi, si vous rendez service à quelqu’un parce que vous l’aimez, l’ action est conforme à la loi, mais n’a rien de moral, ca
es jours par la seule raison que la loi le défend, voilà le type de l’ action morale. La loi demande donc à être obéie pour ell
e l’action morale. La loi demande donc à être obéie pour elle-même. L’ action cesse d’être morale dès que s’y mêle le plus peti
manifestement impossible que l’homme agisse sans être intéressé à ses actions (mais prenons le mot intérêt dans son sens le plu
is prenons le mot intérêt dans son sens le plus large) ; une maxime d’ action qui n’agirait pas sur l’homme par un mobile quelc
if hypothétique. Nous devons agir de telle sorte que la maxime de nos actions puisse être érigée en loi universelle, si nous vo
voulons être vraiment des hommes. Voilà la raison qui nous commande l’ action et en voilà le but. D’ailleurs Kant, après avoir
cette personnalité se comprend logiquement et devient la raison de l’ action morale. Kant ne se contente donc plus dans cette
cette formule de déterminer les caractères extérieurs, la forme de l’ action morale, mais il nous dit ce que doit être cette a
la forme de l’action morale, mais il nous dit ce que doit être cette action en elle-même. Il a été ainsi amené presque fatale
u’une loi morale purement formelle ne pouvait exercer sur l’homme une action suffisante : il a été forcé de reconnaître que po
seul que l’homme existe d’une certaine façon, il est apte à certaines actions , impropre à certaines autres. Il en est de l’homm
t agie. La personne au contraire, étant libre, se peut soustraire aux actions extérieures et tirer d’elle-même toute son action
eut soustraire aux actions extérieures et tirer d’elle-même toute son action . Si puissantes que soient les influences du dehor
nce morale est pour ainsi dire un juge qui rend des sentences sur nos actions et sur celles d’autrui. C’est parce que nous nous
dée présente ce double avantage : 1. qu’elle implique immédiatement l’ action sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir le
nière permanente. La vertu ne consiste pas dans une ou même plusieurs actions isolées, mais dans une disposition, une sorte de
voir. Cette loi morale limite donc ses droits, en ordonnant certaines actions , et en proscrivant d’autres. Les droits à l’état
de, en centre principal, puis d’autres petits centres subordonnés à l’ action du premier. Les familles sont des centres seconda
remier. Les familles sont des centres secondaires. Dissolvez-les et l’ action du cerveau ne se transmettra plus à l’ensemble du
l et avoir avec la pleine responsabilité, la pleine initiative de ses actions . Mais à l’obéissance doivent survivre l’amour et
qui dépasse la portée de nos regards. Nous ne pouvons connaître que l’ action extérieure, et l’intention qui l’a dirigée et qui
e gâter que de le rendre meilleur. On dira que s’il est puni pour une action mauvaise, il n’osera plus la commettre par craint
ière préventive, par la peine dont est menacé quiconque commettra une action contraire aux lois. Il nous reste à voir quelles
ent où je dois aliéner la mienne : je n’en aurai pas moins commis une action immorale. Admettons-nous donc l’autre doctrine ?
de ces pouvoirs, il devra se renfermer dans une certaine limite ; son action sur le pays devra toujours s’arrêter à un certain
ter atteinte à la personnalité des citoyens. Il peut exiger d’eux les actions indispensables à la vie sociale, mais ne doit pas
u telle opinion. La pensée devra toujours rester libre, soustrait à l’ action du gouvernement et disposer librement de tous les
ivisés en deux espèces : les devoirs positifs qui nous commandent une action  ; les devoirs négatifs qui se contentent de l’int
and il n’est pas obligatoire ; il ne dépend que de la difficulté de l’ action morale à accomplir. Dans un don de générosité, un
raison, rend un dépôt que la loi lui permettait de garder. La seconde action , action plus obligatoire, est aussi plus méritant
rend un dépôt que la loi lui permettait de garder. La seconde action, action plus obligatoire, est aussi plus méritante car el
et pourquoi Rousseau a pu trouver immorale la société, qui facilite l’ action morale. En effet, elle élève peu à peu le niveau
yés de retour est une des plus grandes difficultés qui s’opposent à l’ action morale. Le progrès a pour effet de vulgariser la
. Autrefois au contraire la moralité étant moins répandue, la moindre action nous semble alors méritoire. Il est injuste de di
vivre esclave, ce qui serait l’anéantissement de la personnalité, une action immorale au premier chef par conséquent. Mais, au
es extérieures. Les biens extérieurs emmagasinent pour ainsi dire nos actions , les empêchent de disparaître une fois produites.
roduit dans notre corps les mouvements correspondants. Il n’y a pas d’ action immédiate d’une substance sur l’autre : c’est Die
ctrine vient de ce que les individus n’y sont pas les causes de leurs actions , mais seulement les occasions à propos desquelles
oit les joindre par un mécanisme qui leur donne l’une sur l’autre une action continuelle — c’est la théorie courante ; soit pl
les rapports de la pensée et de l’étendue, mais on s’explique bien l’ action de deux forces l’une sur l’autre. Toutefois, il f
même source. D’ailleurs n’avons-nous pas une certaine conscience de l’ action que l’âme exerce sur le corps ? Le sens vital ne
efficacité pour le corps de l’hygiène morale. Est-ce à dire que cette action de l’âme sur le corps soit complètement conscient
elle serait comme si elle n’était pas, et ne pourrait exercer aucune action sur la volonté ; dépourvue de toute autorité, com
iquent nos semblables ; 3. les sanctions matérielles résultant de nos actions mêmes ; 4. les sanctions morales que nous nous ap
li. Inversement, le méchant traîne partout avec lui le remords de ses actions immorales. Assurément ces sanctions sont beaucoup
it en effet d’après lui que nos idées fussent produites en nous par l’ action d’un objet extérieur. Que cet objet soit matériel
interne, de ce que ces côtés ne sont pas également près des sources d’ actions voisines, il résulte qu’ils subissent des influen
un agrégat quelconque, composé d’unités dissemblables, est soumis à l’ action d’une force, ses unités se séparent les unes des
jugements avec une justice parfaite, il faut qu’il soit soustrait à l’ action de toute cause extérieure et d’autre part aucune
74 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
ns, mais qu’il peignoit quelquefois, qu’il décrivoit avec son geste l’ action de plusieurs personnages. Par exemple, si quelque
les pantomimes pouvoient venir à bout de décrire intelligiblement une action , et de donner à entendre par le geste les mots pr
la terre, un homme, etc. Aussi-bien que les verbes qui marquoient des actions ou des affections. Mais, dira-t-on, comment pouvo
Cid et des autres pieces les plus connuës, en choisissant celles où l’ action demande que le comédien prenne plusieurs attitude
ément que toutes leurs démonstrations étoient plus vives, et que leur action étoit beaucoup plus animée que celle des comédien
our eux. Le pantomime au contraire étoit entierement le maître de son action , et son unique soin étoit de rendre intelligiblem
peine à réussir parmi les nations septentrionales de l’Europe, dont l’ action naturelle n’est pas fort éloquente ni assez marqu
trations, qui signifient presque autant que des phrases entieres. Son action rend intelligible bien des choses que notre actio
ases entieres. Son action rend intelligible bien des choses que notre action ne feroit pas deviner, et ses gestes sont encore
ent toucher infiniment des grecs et des romains, dont ils imitoient l’ action naturelle. J’alleguerai comme une espece de preuv
ïoit avoir besoin de la faveur de la multitude, cherchoit à faire des actions qui lui fussent agréables. Par exemple, Domitien
75 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
ntraire la bonne intelligence en assure le succès ? Il est vrai que l’ action de l’iliade réduite à ces termes, contient en eff
e la fable devoit-elle dépendre d’un prodige ? D’ailleurs, quoiqu’une action fournisse une réflexion morale, ce n’est pas une
te une vérité ; et je ne crois pas qu’il soit possible d’imaginer une action , qui malgré qu’on en ait, ne soit susceptible d’u
differens modeles ; cela nous met un peu plus au large. Il faut que l’ action soit feinte, qu’elle soit grande, qu’elle se pass
vois rien d’absolument essentiel au poëme épique, que le récit d’une action . Que cette action soit grande, pathétique, ou sim
ument essentiel au poëme épique, que le récit d’une action. Que cette action soit grande, pathétique, ou simplement agréable :
ais sens. Je ne sçais pourquoi j’ai restreint le poëme au récit d’une action . Peut-être que la vie entiere d’un héros, maniée
in, Homere a employé le merveilleux. Tout le ciel est intéressé à son action . Il y a des dieux grecs et des dieux troyens ; et
e et de pouvoir, fait aux dieux un abrégé exact de tout le reste de l’ action  ; de sorte qu’on est tenté d’en demeurer là, et q
core pis, quoiqu’Homere l’ait fait, par une prédiction toute crue des actions que l’on doit décrire. C’est encore sur la nature
ans leurs desirs, imprudence dans leurs projets, injustice dans leurs actions . Ils se laissent surprendre les uns aux autres, j
et qu’il leur avoit fait joüer la comedie dans les entr’actes de son action , pour delasser le lecteur que la continuité des c
st de ceux-là qu’il établit d’abord le caractere, et qu’il décrit les actions par préférence à d’autres. Agamemnon, par exempl
s’il la connoissoit, cette grandeur d’ame qui nous porte par goût aux actions loüables, sans envisager les loüanges, et à qui i
. Il opte pour la gloire, au mépris de la mort : et dès-là toutes ses actions , toutes ses démarches sont autant de preuves de s
re des hommes. L’histoire les représente en détail ; elle raconte les actions de tels et de tels hommes qui ont eu le plus de p
énemens célébres ; mais elle ne s’embarasse pas de faire convenir ces actions entr’elles ; elle n’est responsable que de la vér
idée si vive ni si distincte. L’histoire représenteroit les diverses actions d’Achille et d’énée, de quelques motifs différens
norance. Des différens genres d’éloquence Nous avons parlé de l’ action et des personnages de l’iliade ; l’ordre veut que
faits ; il faut examiner le caractere de sa narration. Il décrit des actions et des objets. Il faut voir de quelle maniere il
que c’est un défaut de tout le poëme, considéré comme le récit d’une action . Ce défaut regne dans Homere, à un excès qui ne d
étes déja répétées mille fois, et qui n’ont souvent aucun rapport à l’ action présente, ni au mouvement du personnage. Il nomme
, qui rebuttent par la longueur, et qui désunissent désagréablement l’ action du poëme. J’entrevois ici que l’on pourroit me re
qu’elles soient bien placées, c’est-à-dire, qu’elles conviennent aux actions et aux événemens dont on parle ; car si l’esprit
e combat : les conseils veulent des paroles, et la guerre demande des actions . Cette maxime est sans doute fort belle, et il s
oute leur ressemblance. Ainsi ne suffiroit-il pas dans un poëme que l’ action fût bien imaginée, que ses différentes parties fu
ble, d’avoir laissé dans son expression deux jugemens si opposés de l’ action de Glaucus ? étoit-il donc indifférent de le donn
de toutes les fautes. Un ordre donné à des soldats dans le fort d’une action , peut-il être trop clair ; et peut-on risquer de
il me paroît au contraire, qu’il porte souvent des jugemens faux des actions qu’il représente. Je prends pour les jugemens du
il donne pour bonnes ; et enfin la maniere dont il peint les diverses actions , dans laquelle on sent bien, pour peu qu’on y pre
passe aux jugemens du poëte renfermés dans les sentimens et dans les actions de ses dieux. Thétis au premier livre, conseille
dieux. Thétis au premier livre, conseille à Achille la plus mauvaise action qu’il pût jamais faire ; c’est-à-dire, de se reti
e justice dans ces exemples ? Il y a enfin une maniere de peindre les actions qui en renferme un jugement. Si le poëte juge l’a
e peindre les actions qui en renferme un jugement. Si le poëte juge l’ action odieuse, il ne choisit que des couleurs propres à
l’imitation, soit des objets de la nature, soit des sentimens et des actions des hommes. Il s’étoit instruit, apparemment par
nt grossier ; les idées de morale y sont confuses ; il est vrai que l’ action du poeme est grande et pathétique ; mais elle est
tre qu’une versification négligée peut trouver quelque indulgence : l’ action , la prononciation la soûtiennent et la corrigent
ra bien qu’il m’a été facile d’abréger, sans qu’il en coûtât rien à l’ action principale. Je me flatte de l’avoir fait, et je c
fait, et je crois même avoir rapproché les parties essentielles de l’ action , de maniere qu’elles forment dans mon abrégé, un
e de grands intérêts. D’ailleurs, les principaux personnages de cette action , sont devenus si fameux, par le poëme même d’Home
tout ce qui doit arriver dans l’acte suivant ? Approuveroit-on que l’ action des principaux personnages y fût interrompue par
travail si difficile à appercevoir et à déchiffrer. Pour les diverses actions des mêmes figures, diroit-on qu’elles étoient rép
aginé un bouclier qui n’eût point ces défauts. Je n’y place que trois actions liées même l’une à l’autre. Les nopces de Thétis
apport au poëme ; il n’y a point de confusion ; et je ne peins chaque action que dans un instant, quoique par la maniere dont
s : danger qui enhardit Achille à le poursuivre, et qui fait même une action héroïque, de la poursuite d’un ennemi désarmé. En
76 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322
ux dont la vocation est d’écrire. Il a probablement écrit parce que l’ action pour laquelle il était fait ne lui fut pas toujou
is, des Joseph de Maistre et des Bonald. Seulement il était l’homme d’ action et de caractère de ce groupe dont ils étaient, eu
ement pas lu, mais il l’avait deviné. C’était là le type de l’homme d’ action qui avait toujours préoccupé comme un idéal et ty
ce et l’intrépidité froide et rusée qui forment le génie des hommes d’ action en politique comme à la guerre. C’est là ce qu’av
, de son sobre éclat, que ce genre de bon sens sur place des hommes d’ action , qui sont tous, avec l’uniforme ou sans l’uniform
dans la logique de l’esprit de Vaublanc qui, en sa qualité d’homme d’ action exagère dans l’histoire l’action des hommes et ne
aublanc qui, en sa qualité d’homme d’action exagère dans l’histoire l’ action des hommes et ne voit qu’eux. Fusilier militaire
ul sens, qui est pratique, de ce mot. Vaublanc, qui n’exerça jamais d’ action supérieure et unitaire sur les hommes et les chos
77 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »
ouveau. Il devait sortir un Catilina en sept actes, où l’on eût vu en action la scène du serment et la coupe de sang humain pr
ogune et ses beautés si périlleuses. Il définissait la tragédie « une action funeste qui doit conduire les spectateurs à la pi
nsi, Crébillon concevait ou empruntait à la Fable un caractère et une action atroces ; et pour les faire passer au théâtre, il
er au théâtre, il altérait le caractère ou adoucissait l’horreur de l’ action par des atténuations de pure fantaisie. Cette ter
réserve de les imiter librement. Il crut que plus de rapidité dans l’ action produirait des effets nouveaux, que plus de spect
t. Seulement il fallait prendre garde qu’en donnant plus de place à l’ action et à la pompe, on n’ôtât quelque chose à l’essent
héâtre plus libre, celui de Shakspeare. Cette part nouvelle faite à l’ action et au spectacle rendait nécessaire une double réf
entre deux plaisirs, n’aide guère le poète à trouver cette mesure. L’ action qui l’emporte le rend indifférent aux discours qu
Un récit de la pomme eût fait tomber son Guillaume Tell ; la scène en action le fit réussir. Voltaire lui-même est l’exemple l
ses propres nouveautés. Trompé par son succès, il finit par mettre l’ action et le spectacle au-dessus du reste, et il appela
e la raison, de la bonne foi même, pour se justifier, nous voyons des actions qui se précipitent, des péripéties imprévues, des
arts et de la civilisation, à l’époque et dans le pays où se passe l’ action , ajoute à l’effet dramatique le profit d’une noti
es beautés. § IV. Zaïre et Mérope. Il ne faut pas chercher si l’ action dans Zaïre et dans Mérope est simple et sans inci
peut faire à l’art l’irrégularité du moyen. Cependant, ce n’est ni l’ action ni les coups de théâtre qu’on admire le plus dans
our faire parler un cœur de mère. Enfin, pour épuiser les réserves, l’ action marche, les situations se compliquent, sans que l
ues, parce que nous nous reconnaissons dans leurs pensées, dans leurs actions , dans leur grandeur même, pour peu qu’elle ne soi
du genre humain ; le plan, que la suite invincible des pensées et des actions , et comme la trace encore fraîche que les personn
lle de César dans ses Mémoires. Ce qui s’y voit de grand, ce sont les actions  ; la simplicité des paroles, au lieu de les dérob
vénements leur ont mises sur les bras. « Qu’est-ce qu’un roman mis en action et en vers ? » disait excellemment Voltaire49. Ri
78 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
rence entre deux generations des habitans du même païs arrivera par l’ action de la même cause qui fait que les années n’y sont
émanations qui s’échappent de tous les corps qu’il enserre ou que son action continuelle peut en détacher. Les physiciens prou
urs vicissitudes, qui proviennent des causes étrangeres, comme sont l’ action du soleil diversifiée par sa hauteur, par sa prox
ture du terrain sur lequel ses raïons tombent. Il en est de même de l’ action du vent qui souffle des païs voisins. Ces causes
ns où le travail d’imagination devient ingrat, et il les attribuë à l’ action de l’air sur notre machine ; on peut dire en effe
ometres. On remarque même dans les animaux les effets differens de l’ action de l’air. Suivant qu’il est sérain ou qu’il est a
eux. Si dans le cours d’une année il se commet à Rome vingt mauvaises actions , il s’en commet quinze dans les deux mois de la g
79 (1864) Études sur Shakespeare
savant et même une liberté bien réglée asservissent plus ou moins les actions et les esprits. C’est ainsi qu’en France le siècl
ur se combattre, se déployaient sans se haïr, avec cette simplicité d’ action qui prévient les frottements et bannit les amertu
it quelque chose à peindre ; ses premières forces se porteront vers l’ action , vers l’action irrégulière telle que la provoque
e à peindre ; ses premières forces se porteront vers l’action, vers l’ action irrégulière telle que la provoque l’impatience de
irrégulière telle que la provoque l’impatience de ses désirs, vers l’ action violente si quelque obstacle vient se placer entr
à ce qu’il paraît, parmi ses émules. Le poëte est rarement propre à l’ action  ; sa force est hors du monde réel, et elle ne l’é
ait pas, quelques scènes touchantes ou terribles intercalées dans une action dont il n’avait pas réglé la marche, l’art de tir
onvient d’abréger par le récit quelque partie moins intéressante de l’ action , pour avertir le spectateur d’un changement de li
son art ce moyen factice et maladroit ; bientôt il devait instruire l’ action à s’expliquer d’elle-même, à se faire comprendre
n reste de l’ancien usage, n’est qu’un ornement poétique étranger à l’ action . Après Périclès, les représentations muettes ont
en contact, enlacées dans les mêmes faits, entremêlées dans les mêmes actions , si bien qu’à peine quelquefois apercevait-on, de
autre motif que la nécessité de faire commettre à ce personnage telle action qui produira telle situation dont le poëte veut t
nce à se former, perdra soudain ses fureurs et ses soupçons dès que l’ action aura atteint le point où doit naître une situatio
a scène, participeront à tous les incidents, enlaceront dans une même action et les destinées plaintives des quatre amants, et
tout s’y passe sous l’empire de la féerie. Mais après avoir établi l’ action dans ce monde fictif, le poëte la conduit sans in
aptitude à y jouer un rôle, apportent souvent, dans la conduite d’une action historique, moins de secours que d’embarras. La p
situation morale, un caractère fortement conçu étreint et renferme l’ action dans un nœud puissant, d’où s’échappent, pour y r
e multitude d’incidents et de scènes destinés moins à faire marcher l’ action qu’à la remplir. À mesure que les événements pass
, un caractère, et met dans la main de sa créature tous les fils de l’ action . Les événements suivent leur route, l’homme entre
rplexités des sentiments divers ; rien de plus simple, au fond, que l’ action de Shakespeare ; rien de moins compliqué que l’im
le crime ; ce qu’ils sont, ils le sont franchement, nettement ; leurs actions sont dessinées à grands traits ; l’œil le plus dé
’y méprendre. Et cependant, science admirable de la vérité ! dans ces actions si positives, si complètes, si conséquentes, vive
th a bien pris son parti sur le crime ; aucun fil ne retient plus ses actions à la vertu ; et cependant qui peut douter que, da
Qui pourrait nous faire trembler, comme lady Macbeth elle-même, de l’ action qu’elle prépare avec si peu de crainte ? Mais s’a
un sonnet, que sa fortune « coupable déesse, dit-il de mes mauvaises actions  », porte seule le reproche des « moyens publics »
uquel chacun se livre selon son penchant. Dans le cours prolongé de l’ action dramatique, au contraire, tout change à chaque pa
ëte dramatique est obligé de renfermer, dans les vraisemblances d’une action , tous les moyens dont il a besoin pour la faire c
al dont la destinée nous occupe, que les événements prennent part à l’ action  ; tout caractère dramatique les abandonne dès qu’
se perfectionne, elle intervient plus rarement dans le spectacle de l’ action , presque exclusivement réservé à l’homme qui peut
tendue nécessité de satisfaire la raison en accommodant la durée de l’ action réelle à celle de la représentation théâtrale ; c
ait hier. » Que nous importe en effet le temps qui s’écoule entre les actions dont Macbeth remplit sa carrière de crime ? Quand
on croit le voir pâle encore de l’apparition de Banquo. Aucune de ses actions ne s’est terminée sans rendre nécessaire l’action
quo. Aucune de ses actions ne s’est terminée sans rendre nécessaire l’ action qui la suit ; elles s’annoncent et s’attirent l’u
che à l’ambition et aux nécessités du crime. Ainsi tous les fils de l’ action sont d’abord exposés à nos yeux ; nous suivons, n
oyen peut avoir quelquefois son efficacité ; la rapidité d’une grande action exécutée, d’un grand événement accompli dans l’es
rte l’âme d’un mouvement auquel elle se livre avec ardeur. Mais peu d’ actions comportent en réalité une action si soudaine ; pe
le se livre avec ardeur. Mais peu d’actions comportent en réalité une action si soudaine ; peu d’événements se composent de pa
et les distances, renferme toutes les parties d’un événement dans une action compacte où ne se laissent plus apercevoir les la
iers transports du More à sa dernière résolution ; il faut donc que l’ action marche, se précipite et le précipite lui-même à s
attentif au but qu’il poursuit, il sait faire rentrer dans l’unité d’ action ces artifices, ces moyens préparatoires qu’il emp
ion dramatique, et pour disposer librement de notre pensée. L’unité d’ action , indispensable à l’unité d’impression, ne pouvait
i cependant ; dans Macbeth, Hamlet, Richard III, Roméo et Juliette, l’ action , pour être vaste, ne cesse pas d’être une, rapide
qui consiste à placer le centre d’intérêt là où se trouve le centre d’ action . Le personnage qui fait marcher le drame est auss
ation morale du spectateur. On a reproché à Andromaque la duplicité d’ action ou du moins d’intérêt, et le reproche n’est pas s
e n’est pas sans fondement ; ce n’est pas que toutes les parties de l’ action ne concourent au même but, mais l’intérêt y est é
on ne concourent au même but, mais l’intérêt y est épars, le centre d’ action incertain. Si Shakespeare eût eu à traiter un par
rme à la nature de son génie, il eût fait d’Andromaque le centre de l’ action aussi bien que de l’intérêt. L’amour maternel eût
e, une attention que Racine a trop souvent détournée sur les moyens d’ action qu’il était contraint de puiser dans les vicissit
 siècle à nos poètes dramatiques, Hermione devait être le centre de l’ action , et elle l’est en effet. Sur un théâtre de plus,
ments des affections passives du cœur, mais elle ne constitue pas une action tragique ; et dans les développements qui ne cond
 ; et dans les développements qui ne conduisent pas immédiatement à l’ action , l’intérêt court risque de s’égarer et de rentrer
direction où il se puisse maintenir. Quand, au contraire, le centre d’ action et le centre d’intérêt sont confondus, quand l’at
s vives, vers l’auteur de tant de crimes ; et ainsi Richard, centre d’ action , est en même temps centre d’intérêt ; car l’intér
ation sous laquelle succombent les tyrans. Tout peut rentrer dans une action ainsi ramenée à un centre unique d’où émanent et
et les présenter dans toutes les situations peut aussi tout mettre en action , c’est-à-dire demeurer constamment dramatique. Da
même. Mais ils ne sont que dans les discours ; ce que nous voyons en action , c’est Joad qui conspire avec les moyens que lui
nos yeux ; nous n’avons fait qu’entendre parler de la tyrannie. Que l’ action nous eût révélé les maux que traîne avec soi l’op
bles » fût venue légitimer à nos propres yeux la conduite de Joad ; l’ action ainsi complétée ne laisserait dans notre âme aucu
s fait bientôt passer leur croyance du côté de leurs désirs, ou leurs actions par-dessus leur croyance. Hamlet seul présente ce
80 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »
e contre le faux idéalisme. Réalité intime du drame : simplicité de l’ action et du style. Les femmes de Racine : variété des c
trate, c’est-à-dire des ressorts artificiels et puérils qui meuvent l’ action et produisent les situations. Quinault fait une g
à la tragédie les caractères qui la définissaient chez Corneille : l’ action enfermée dans les trois unités, l’intérêt placé d
départ si près du point d’arrivée, qu’un tout petit cercle contient l’ action , l’espace et le temps. Au moment où il commence,
ntage, Phèdre surtout admettent certains faits du dehors à modifier l’ action  ; mais il est remarquable que pour les deux derni
ne nécessité dans le théâtre français, de ne rien montrer qui ne soit action . Racine conçoit toutes les émotions, tous les éta
ulsion ou l’inhibition, jusqu’à ce qu’une secousse plus forte amène l’ action définitive. Étudiez Phèdre, la grande passionnée 
n travail, pour éloigner ou approcher tour à tour le personnage d’une action irréparablement bonne ou mauvaise. Voilà comment
exclut l’intrigue romanesque, les moyens compliqués ou surprenants. L’ action se proportionnera aux sujets, et les ressorts qu’
’Esther et d’Athalie : Dieu peut tout, et c’est lui qui mène les deux actions . Mais voici une conséquence plus importante de la
ous les instincts violents, ambitieux, qui jetaient les hommes dans l’ action politique et militaire, s’apaisent dans la vie de
oir la trompent : elle s’irrite et s’apaise follement, inégale en son action , maladroite et crédule. A côté d’elle, Néron, une
udain d’une peur toute physique, dans la détente de ses nerfs après l’ action , et déprimé de voir la femme pour qui il avait fa
me passionnée ; un songe, un visage d’enfant, tout dévie ou rompt son action . Elle se débat plus qu’elle ne lutte. Elle figure
pure valeur dramatique et réaliste. Il est poète, et dans toutes les actions qu’il met en scène, il saisit une puissance poéti
t les reconnaissances deviennent le train ordinaire et journalier des actions théâtrales. A mesure que la tragédie s’affadit, o
81 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
aisir, elles contrefont la réalité perçue au point de se prolonger en actions  : les autres créations imaginatives ont cette ten
e pourrait-on pas la fixer, l’intensifier, et surtout la compléter en action , car elle n’est devenue pure vision que par un af
ristote qu’à Platon, est incontestablement mystique. Si elle a subi l’ action de la pensée orientale, très vivante dans le mond
l’espèce par sa matérialité, qui continuerait et prolongerait ainsi l’ action divine. Telle est notre définition. Nous sommes l
ape pour arriver au point où, la contemplation venant s’abîmer dans l’ action , la volonté humaine se confond avec la volonté di
langue admirable, mais qui n’est pas celle du mysticisme plein : « l’ action , dit-il, est un affaiblissement de la contemplati
urquoi le Bouddhisme n’est pas un mysticisme complet. Celui-ci serait action , création, amour. Non pas certes que le Bouddhism
-être, au fond, la même chose — qu’il n’a pas cru à l’efficacité de l’ action humaine. Il n’a pas eu confiance en elle. Seule c
ées une simple suggestion, un signal suffit. Admettons pourtant que l’ action directe du christianisme, en tant que dogme, ait
er jusqu’au bout de son mysticisme, puisque le mysticisme complet est action . Mais viennent les machines qui accroissent le re
traordinaires. Qu’on pense à ce qu’accomplirent, dans le domaine de l’ action , un saint Paul, une sainte Thérèse, une sainte Ca
elle, qui se reconnaît sans peine. Elle se manifeste par le goût de l’ action , la faculté de s’adapter et de se réadapter aux c
timent, quelque chose d’elle reste en dehors . c’est la volonté : son action , si elle agissait, procéderait simplement d’elle.
ela n’était durable parce que tout cela n’était que contemplation : l’ action ramenait l’âme à elle-même et la détachait ainsi
s’arrêtait à l’extase, c’est-à-dire à la contemplation, une certaine action était préformée. On éprouvait, à peine redescendu
re qu’ils aboutirent. Pour franchir l’intervalle entre la pensée et l’ action il fallait un élan, qui manqua. Nous trouvons cet
de leur perfection. Tel est précisément, d’après Aristote, le mode d’ action de la Pensée de la Pensée, laquelle n’est pas san
es à leur tour ! Elle eût vu qu’elles servent avant tout à préparer l’ action de l’individu et de la société sur les choses, qu
cial. Que n’a-t-elle analysé, enfin, les conditions sociales de cette action individuelle, et la nature du travail que l’indiv
el et l’essentiel, justement parce qu’ils sont ce qui intéresse notre action sur les choses. Le repos devient ainsi pour nous
nous nous occupions, ont généralement été des hommes ou des femmes d’ action , d’un bon sens supérieur : peu importe qu’ils aie
raduellement de l’énergie potentielle pour la dépenser brusquement en actions libres. On pourrait encore hésiter à l’admettre,
que nous pouvons mouvoir d’autres parties du grand corps. Et comme l’ action est ce qui compte, comme il est entendu que nous
de notre très petit corps organisé (organisé précisément en vue de l’ action immédiate) est le lieu de nos mouvements actuels,
ements actuels, notre très grand corps inorganique est le lieu de nos actions éventuelles et théoriquement possibles : les cent
perceptifs du cerveau étant les éclaireurs et les préparateurs de ces actions éventuelles et en dessinant intérieurement le pla
parties de nous-mêmes qui varient sans cesse et où ne siègent que des actions virtuelles, dans tout ce que nous percevons. Pren
se resserre pour ne livrer que ce qui est strictement nécessaire à l’ action présente, jusqu’au plan extrême où elle étale tou
82 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
la tragédie grecque. Il y a des tragédies grecques qui sont pleines d’ action , comme Philoctète, et qui sont pleines d’action e
es qui sont pleines d’action, comme Philoctète, et qui sont pleines d’ action et d’intrigue jusqu’à en être de véritables mélod
grand poète. Il y a aussi des tragédies grecques où il n’y a point d’ action du tout, je veux dire à peine, bien entendu, comm
d, du reste, elles étaient belles. Le genre de beauté des pièces sans action , c’est la beauté morale. Il y a dans les Supplian
elui-ci, se voyant priver de ses filles qu’on entraîne (ici, un peu d’ action ) — Œdipe en face de son fils Polynice et le maudi
ison, artistique. Les Grecs ne répugnent nullement aux dénouements en action , et ils en ont ; mais ils ont une tendance toute
ager nous transmet, pour ainsi dire. Une scène qui a été seulement en action ou même en tableau (mort de Britannicus dans Brit
e s’était fortement trompé, car enfin (n’est-ce pas ?) il n’y a pas d’ action dans l’épisode Œdipe et Polynice, et il y en a da
rement dit avant tout, Œdipe est un hors-d’œuvre. Il n’est pas dans l’ action . Quel est le sujet ? Etéocle et Polynice sont en
. Et Œdipe, qu’est-ce que nous en ferons ? Puisqu’il n’est pas dans l’ action , nous ne le montrerons pas et même nous n’en diro
ns des intérêts tout nouveaux. Il avait réuni en une seule pièce deux actions différentes dont l’une sert de matière aux Phénic
ut à la fin, et après la fin, un Œdipe qui n’a nullement été mêlé à l’ action , dont on n’a jamais entendu parler et dont, si l’
oit d’Euripide et dans la forte attache aux sévères lois de l’unité d’ action . Non ; mais enfin ce qui dans Euripide fait bien
ns et de tous les crimes ; de rouler cela et de l’envelopper dans une action singulièrement obscure ; et la chose est faite. O
ièrement obscure ; et la chose est faite. On fait mieux à l’Ambigu. L’ action très rapide et d’un assez beau mouvement au comme
et de jalousies, hors-d’œuvre qui ne servent qu’à rompre le fil de l’ action . » Eh ! ce n’est pas si sot, pour un Leclerc, qu
chez ses contemporains, les hommes du dix-huitième siècle rêvaient en action tous les dénouements classiques, et cela n’a fait
er disait en riant : « Oh ! Monsieur Alexandre Dumas ! il mettrait en action Hippolyte traîné par des chevaux que sa main a no
. Je suis de ceux qui voudraient voir le dénouement de Britannicus en action , parce qu’Agrippine survenant dans la salle des f
ine avec commentaires, voudrait que la catastrophe d’Iphigénie fût en action sur le théâtre. « Nous n’avons, dit-il, qu’un reg
refois le lieu de la scène. Ce poète n’aurait pas manqué de mettre en action la catastrophe qu’il n’a mise qu’en récit. On eût
ing, ceci !], mais il serait bien difficile que sur le théâtre, cette action , qui doit durer quelques moments, ne devînt pas f
l faut savoir qu’un récit écrit par Racine est supérieur à toutes les actions théâtrales. » Avec ses qualités et ses défauts,
mps qu’une pièce dramatique ; d’avoir dit, enfin, qu’il n’y a guère d’ action dans le Misanthrope. « Pardon ! me fait-il remar
ondre : il n’y a pas d’intrigue dans le Misanthrope, mais il y a de l’ action , et même une action violente. » A mon tour je dis
d’intrigue dans le Misanthrope, mais il y a de l’action, et même une action violente. » A mon tour je dis : c’est aller un pe
n violente. » A mon tour je dis : c’est aller un peu loin. Il y a une action dans le Misanthrope, à coup sûr ; car s’il n’y av
une action dans le Misanthrope, à coup sûr ; car s’il n’y avait pas d’ action du tout, il est bien certain que la pièce n’exist
, il est bien certain que la pièce n’existerait pas ; mais il y a une action très lente et à laquelle il est bien certain que
rtain que Molière n’a attaché aucune importance. J’appelle pièce sans action , avec une légère exagération, une pièce dans laqu
, une pièce dans laquelle nous trouvons tout un acte, le second, où l’ action qui, du reste, à peine a commencé, ne marche pas
 ; dans laquelle nous trouvons tout un autre acte, le troisième, où l’ action ne marche pas davantage, dans laquelle, enfin, il
tion ne marche pas davantage, dans laquelle, enfin, il n’y a un peu d’ action que dans les deux derniers actes. Le Misanthrope
ler devant les yeux du spectateur. A prendre la pièce au point de vue action , c’est-à-dire à la prendre au point de vue de la
a pièce ou extérieurs à la pièce ; tableaux de la société du temps. L’ action n’est donc qu’un léger fil destiné à relier entre
. Cela me paraît évident. C’est ce que j’appelle une pièce quasi sans action , et c’est cela que j’ai voulu dire, et dont je ne
ne me dédis point. Et maintenant que, réduite à la partie où elle est action , la pièce soit vive et forte et même presque viol
, quand Alceste est en présence de Célimène ou d’Arsinoé, il y a de l’ action et qui marche à un but, et cette action ne laisse
ène ou d’Arsinoé, il y a de l’action et qui marche à un but, et cette action ne laisse pas, quelquefois, d’être assez forte. M
pas, quelquefois, d’être assez forte. Mais on n’appelle point pièce à action une pièce où l’action tient le quart de l’ouvrage
re assez forte. Mais on n’appelle point pièce à action une pièce où l’ action tient le quart de l’ouvrage et s’interrompt sans
Dieu merci ! — à autre chose. Molière a méprisé, très évidement, et l’ action et l’intrigue, celle-ci plus encore que celle-là,
’autre. Il paraît que j’ai dit que le Tartuffe, seul, est une pièce à action , tout en étant aussi autre chose ; que le Tartuff
. Capus m’ayant pris un peu à partie pour avoir dit qu’il n’y a pas d’ action , ou si peu que rien, dans le Misanthrope et ayant
action, ou si peu que rien, dans le Misanthrope et ayant assuré que l’ action dans le Misanthrope est considérable et même viol
de l’autre un tableau de mœurs, et qu’en vérité, pour y trouver de l’ action , il faut y en mettre, ce qui ne l’empêche pas du
enter un effort pour vous déloger. « Vous accordez qu’il y a bien une action dans le Misanthrope ; mais c’est, dites-vous, une
y a bien une action dans le Misanthrope ; mais c’est, dites-vous, une action très lente et à laquelle il est bien certain que
il est bien certain que Molière n’a attaché aucune importance. Cette action , en effet, se réduit pour vous à la querelle d’Al
vous concluez, comme on peut s’y attendre, « qu’il n’y a donc guère d’ action dans le Misanthrope et que cette pièce est bien p
ed de chacune de ces assertions et d’avancer, au contraire : 1° que l’ action du Misanthrope est une action aussi rapide que fo
s et d’avancer, au contraire : 1° que l’action du Misanthrope est une action aussi rapide que forte ; 2° que cette action débo
n du Misanthrope est une action aussi rapide que forte ; 2° que cette action déborde, dépasse sensiblement en grandeur et en i
up plus, beaucoup mieux qu’un tableau, que c’est vraiment une pièce d’ action , un drame ? « Je commence, si vous le voulez bien
auvais jeu de mots) de ma démonstration. Je déclare que le problème d’ action du Misanthrope ne se ramène pas à connaître si Al
actère, il importe aussi de ne pas l’oublier si l’on veut découvrir l’ action fondamentale, le vif et le plein du sujet dans la
misanthropie qui est le vrai sujet de la pièce ? Et, ainsi conçue, l’ action du Misanthrope n’offre-t-elle pas une curieuse an
n sur ce point, vous conviendrez sans doute avec moi, Monsieur, que l’ action du Misanthrope, envisagée de ce point de vue, n’e
— M. Capus l’affirmant, moi le niant — de prouver qu’il y a une forte action dramatique dans le Misanthrope. M. Le Bidois me
a même chose ; ce n’est pas du tout la question. Jamais on n’a appelé action dramatique une évolution de caractère. On appelle
n n’a appelé action dramatique une évolution de caractère. On appelle action dramatique une succession de faits menant une sit
tuation dramatique d’un certain point à un autre. Il y a toujours une action dramatique dans un drame : sans cela il n’y aurai
 ; mais il y en a plus ou moins. Tout le monde convient qu’il y a une action dramatique, rapide et violente, dans le Cid, dans
qu’il y en a peu dans Bérénice. Tout le monde convient qu’il y a une action dramatique rapide et forte dans Œdipe Roi et qu’i
même si l’on veut discuter. A qui me dit : « la preuve qu’il y a une action dans telle pièce, c’est qu’il y a une évolution d
éro ». Ce sont des choses indépendantes l’une de l’autre. Il y a de l’ action dans Œdipe Roi et point d’évolution de caractère.
évolution de caractère dans Œdipe à Colone et il n’y a que très peu d’ action . Il est stupide de triompher des divergences de s
iétés seulement pour éclairer les questions : M.Capus, prenant le mot action dramatique dans le sens où tout le monde l’entend
mêmes du Misanthrope, dans le duel Alceste-Célimène il y a beaucoup d’ action dramatique. M. Le Bidois estime qu’on ne trouve d
a beaucoup d’action dramatique. M. Le Bidois estime qu’on ne trouve d’ action dramatique dans le Misanthrope, qu’à la condition
pe très peu de place dans la pièce et que, quand on veut trouver de l’ action dans le Misanthrope, on arrive vite à la chercher
e nos pères appelaient l’intrigue. Mais alors ce n’est plus du tout d’ action dramatique qu’il s’agit. Il s’agit de variations
le Misanthrope sans penser davantage ni dire davantage qu’il y a une action vive et pressée dans le Misanthrope. 2° Mais je v
quelque façon qu’on la résolve, ne prouvera rien au point de vue de l’ action dramatique dans le Misanthrope : y a-t-il dans le
ttre aisément d’accord. En m’attribuant l’opinion qu’« on ne trouve d’ action dans le Misanthrope qu’à la condition de ne pas l
es-vous dire ce que je n’ai dit, ni ne pense. J’ai dit ceci : « Cette action déborde, dépasse sensiblement en grandeur et en i
te querelle de Célimène et d’Alceste qui est bien un des moments de l’ action , et un moment à coup sûr très pathétique, très im
ortance inégale sans doute, mais qui tous font partie intégrante de l’ action et influent sensiblement sur elle. « Et que me vo
des termes et, lorsque j’ai à faire la preuve qu’il y a une véritable action dramatique dans le Misanthrope, de me contenter d
ez-vous ; ce n’est pas du tout la même question. Jamais on n’a appelé action dramatique une évolution de caractère. On appelle
n n’a appelé action dramatique une évolution de caractère. On appelle action dramatique une succession de faits menant une sit
rez que je n’en cherche point d’autre pour y installer ma doctrine. L’ action dramatique du Misanthrope, qu’est-ce donc ? Pas a
ceste. Et cette évolution, sans doute, n’est pas à elle seule toute l’ action  ; aussi n’ai-je pas dit qu’elle le fût ; je n’ai
n ; aussi n’ai-je pas dit qu’elle le fût ; je n’ai dit que ceci : « L’ action fondamentale, le vif et le plein du sujet dans la
u caractère misanthropique d’Alceste. » Evidemment, cela signifiait : action principale et foncière du Misanthrope, le dévelop
cière du Misanthrope, le développement de la misanthropie d’Alceste ; actions secondaires, parce que pures causes occasionnelle
querelle Célimène-Alceste, etc. Et le tout réuni, sans doute, forme l’ action dramatique du Misanthrope ; mais ce qui, dans ce
pement, qu’une évolution de caractère puisse constituer le fond d’une action dramatique : qu’elle soit même l’action dramatiqu
isse constituer le fond d’une action dramatique : qu’elle soit même l’ action dramatique dans ce que celle-ci a de plus solide
en tant que moyens, que moments (momenta, au sens étymologique) de l’ action principale, telle que je viens de la définir. Et
lle que je viens de la définir. Et prétendre que Britannicus doit son action dramatique à telle ou telle fortuite rencontre de
ntité et je dirai la qualité des faits extérieurs, sans qu’au total l’ action risque de faire défaut ? « Prenons, Monsieur, l’e
thrope et la « scène des caquets ». S’il est un endroit du drame où l’ action paraisse stagnante, c’est, n’est-il pas vrai ? da
ntre la vilenie mondaine, cette pure conversation donne au drame de l’ action . Et ainsi après cette scène où Alceste ne semblai
’est-à-dire qu’elle pèse d’un poids appréciable sur les ressorts de l’ action et pousse au dénouement, et sans doute je ne prét
fait cette sorte de monstrueux chef-d’œuvre que serait un drame… sans action . Peut-être aussi en Molière, non plus le dramatis
s valeureux champions : MM. Capus, Le Bidois et Faguet, à propos de l’ action dans le Misanthrope ? » « A ma honte, je confessa
s qui conviennent au genre tragique et peuvent seuls être mêlés à une action intense. « C’est à la seconde catégorie de misant
t ridicule. Aussi Molière n’aurait-il pas eu raison de le mêler à une action intense que devait être l’action spécifique d’une
t-il pas eu raison de le mêler à une action intense que devait être l’ action spécifique d’une pièce sur la Misanthropie ? La l
contre la société, les heurts continuels qu’il en reçoit, qui font l’ action du Misanthrope. Seulement, au lieu de nous montre
e tous ; il nous aurait violemment secoués par la plus dramatique des actions , et nous eussions applaudi aux châtiments nombreu
’un méchant. Mais il s’agissait d’un bon, de caractère aigri. « Cette action du Misanthrope, pour n’être pas tragique, puisqu’
n’a plus qu’à se séparer de ce monde pour lequel il n’est pas fait. L’ action du Misanthrope est terminée. Au commencement de l
e la pièce, cette expérience est terminée, très concluante. « Voilà l’ action du Misanthrope. Sans être intense, elle est grand
es péripéties de la lutte qu’il entreprend contre la société. « Cette action est avivée par le mouvement très marqué de chacun
scènes, de chacune des batailles livrées durant cette guerre. « Cette action de la comédie, ce mouvement des scènes suffiraien
érisent son siècle. Sa lutte contre la société, qui constitue toute l’ action du Misanthrope, c’est sa lutte contre ce salon qu
Il ne faut pas exagérer et je ne crois pas que la littérature ait une action immense sur la vie des nations ; mais encore elle
cile, parce qu’il y a ici une mêlée, assez incommode à débrouiller, d’ actions et de réactions. Ce qui vient du théâtre romantiq
Béranger. Ils sont moins bons que ceux de Béranger ; mais, grâce à l’ action qu’exerce le théâtre, ils ont été répétés tout au
le troisième est un tel chef-d’œuvre, à tous les points de vue, comme action , comme tableau, comme coup de théâtre, comme éloq
eu plus qu’il ne faut. Un certain Georges ne fait rien du tout dans l’ action , y intervient plusieurs fois, toujours avec un no
déroute autant qu’il nous ennuie. Certaines choses, essentielles à l’ action , nous sont révélées juste au moment où l’auteur e
is il n’a aucune importance, il n’est pour rien, non seulement dans l’ action matérielle, ce qui me serait très indifférent, ma
s l’action matérielle, ce qui me serait très indifférent, mais dans l’ action morale. Il ne paraît, décidément, j’entends avec
qué. C’est la perfection même et ce n’est pas la perfection froide. L’ action sur le public, le contact électrique a été incroy
e du comique, et il ne voit rien, en somme, de comique en dehors de l’ action et des effets de l’automatisme. C’est aller, à mo
83 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
oient manquer aux poëtes tragiques, qui peuvent faire entrer dans une action des personnages ausquels ils donnent des caracter
ature, pour y demêler distinctement les differens principes des mêmes actions , et pour y voir comment les mêmes principes font
continuant d’étudier son modele, extraire, pour parler ainsi, de ses actions et de ses discours les traits les plus propres à
discerner le naturel qui est toujours varié. Ainsi la contenance et l’ action des personnes qu’il peint, sont toujours variées.
poser demeurent noyez et confondus dans une infinité de discours et d’ actions que les bienséances, la mode, la coûtume, la prof
ractere resulteroit de ces traits, si ces traits étoient détachez des actions et des discours indifferens, si ces traits, rappr
84 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
pieces dramatiques, parce qu’elles contribuent à nous interesser à l’ action , en faisant sur nous une impression approchante d
niens, et cela dans des spectacles où ils eussent été émus déja par l’ action d’une tragédie. Nous-mêmes ne sentons-nous pas qu
risées, contribuent donc beaucoup à nous faire prendre interêt dans l’ action des opera, où l’on peut dire qu’elles joüent un r
qu’on appelle communément Logistille, joüe très-bien son rôle dans l’ action où elle est introduite. L’action du cinquiéme act
ille, joüe très-bien son rôle dans l’action où elle est introduite. L’ action du cinquiéme acte où elle est placée, consiste à
, elles aident beaucoup néanmoins à rendre le spectacle touchant et l’ action pathétique. Par exemple, les accens funébres de l
usique qui nous émeuvent sensiblement, quand ils font une partie de l’ action théatrale, plairoient même médiocrement, si l’on
leur plus grand mérite, c’est-à-dire, le rapport qu’elles ont avec l’ action , où, pour parler ainsi, elles joüent un rôle. Les
85 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
l qu’elles arracheraient, à la nature, au caractère, au mouvement des actions qu’on se propose de rendre, et cet art-là n’est p
les deux ailes et sur le fond, ce sont des combats particuliers, des actions moins ramassées, plus éteintes, et fesant valoir
enre de peinture où il n’y a proprement ni unité de temps, ni unité d’ action , ni unité de lieu. C’est un spectacle d’incidens
oi de tous les points de la toile. Si l’on ne s’en tenait point à des actions communes, (et j’appelle actions communes toutes c
e. Si l’on ne s’en tenait point à des actions communes, (et j’appelle actions communes toutes celles où un homme en menace ou e
manières d’ordonner une bataille, ou en pyramidant par le centre de l’ action ou de la toile auquel correspond le sommet de la
sur ce champ des inégalités, y répandant les différents incidens, les actions diverses, les masses, les groupes liés par une lo
s au génie, tout se déploie et se fait valoir, c’est un instant d’une action générale, c’est un poëme, les trois unités y sont
her au bâtiment. à gauche, sur le fond, et fesant l’effet des petites actions ou mêlées ou latérales aux deux combats de terre,
on y a plus encore affecté la vigueur, il y a plus de papillotage ; l’ action se passe au milieu des flots agités et écumeux.
Boisset. Vous ne verrez pas ses tableaux, mais vous saurez une de ses actions qui ne vous déplaira pas. Au bout de cinq à six m
s’arrêter, de se reposer sur aucun. Les combattans n’y manquent pas d’ action  ; ce sont des turcs d’un côté, de l’autre des sol
rellement dessinées, leurs attitudes variées ; ses combattans bien en action , ses morts, ses mourans, ses blessés bien jettés,
86 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
le de leur personnalité. M. de Régnier, dont le fatalisme répugne à l’ action , écarte de son art le mouvement ; il se manifeste
ttre que la tranquille stature est supérieure au geste impliquant une action momentanée puisque, par leur nature même, les œuv
ouvement qui indique l’état d’âme d’un instant laissent croire qu’une action nouvelle suivra l’instant d’après, avec son geste
le geste, moment de la durée et moment de l’étendue qui y symbolise l’ action . Car l’émotion se traduit par un geste : le geste
entôt fondues. Mais, quoique ses vers ne développent pas toujours une action et qu’ils se complaisent parfois en des états d’â
tater, cette belle page de Régnier invoquant pour leur beauté toute l’ action et toute la lutte, serait la meilleure épigraphe
’est en évoquant une silhouette immobile que le poète nous parle de l’ action  ; le geste apparent du dernier vers n’est lui-mêm
plus individuel, de moins objectif que la noblesse. Celle-ci, dans l’ action même, évoque le repos, en ce sens que chacun de s
aux Cygnes comme dans les Épisodes, elles restent des décors pour une action ou une idée, ou bien elles sont l’impalpable mant
te, tendue vers l’énergie, se complaise en un pays de vie facile où l’ action ne suppose pas l’effort ? Quant aux vers de M. de
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
de l’univers ; c’est ce que Kant appelait l’universelle réciprocité d’ action . La philosophie évolutionniste a confirmé cette d
onnellement à chacune des forces qui y sont emmagasinées ; je subis l’ action de la plus lointaine des étoiles, quoique mes yeu
de mouvements qui viennent retentir en moi. A mon tour, j’exerce une action , si faible qu’elle soit, sur cette étoile, sur to
ns la composition des forces, je finirais par retrouver en moi-même l’ action de l’univers et le raccourci de son histoire. En
rt des voies dans la matière organisée et s’y sont créé des centres d’ action . Ces voies sont les nerfs, ces centres sont les o
d’autres termes, ont-ils eu d’abord pour objet la connaissance, ou l’ action et la jouissance ? — Evidemment, l’utilité fut d’
èse, qui est une application des lois d’où naissent l’habitude et les actions réflexes. Ces lois se ramènent, en définitive, à
lui aussi ; il restera pourtant une trace, si faible soit-elle, de l’ action qu’il avait subie dans l’intime arrangement de se
ntime arrangement de ses molécules. Soumis une seconde fois à la même action , il reprendra plus aisément son rôle d’organe mom
nes des sens et des sensations : c’est l’appétit. Spencer a bien vu l’ action du dehors sur l’être vivant ; il n’a pas montré l
i constitue la vie, et toute sensation complexe résulte d’une série d’ actions et de réactions entre l’appétit intérieur et le m
s les mouvements moléculaires des êtres organisés, a probablement une action plus décisive qu’aucune autre force, de laquelle
une saveur douce, celui d’un concours de forces. L’odorat révèle une action plus délicate, mais ayant toujours une certaine i
deux termes et un rapport. La résistance est une motion arrêtée, une action qui n’aboutit pas, une appétition qui ne peut pro
e choc nerveux, c’est-à-dire le coup, le tressaillement produit par l’ action mécanique d’un objet. Un choc ou un coup fort peu
le processus mental, présuppose un élément quelconque d’appétition, d’ action , de vouloir, de tendance, d’énergie, quel que soi
s mettaient en évidence, sous toutes les sensations, un mode commun d’ action et de réaction, qui n’est pas la sensation même e
ations sont plus ou moins complexes, qu’elles enveloppent une somme d’ actions et de réactions en des rapports déterminés, elles
seulement le rapport que nous sentons, mais les intensités mêmes des actions exercées sur nous. Nous sentons immédiatement une
ense par rapport à une autre ; mais, dans la réalité, l’énergie d’une action exercée sur notre organisme produit dans la consc
est un facteur efficace dans la lutte pour la vie, une des forces en action , au sens le plus général des forces, considérées
88 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
branche juge nécessaire de distinguer, des lois d’essence, les lois d’ action ou d’existence, et il imagine, à ce sujet, sa thé
re passif, se faire « table rase », et recevoir, sans y rien mêler, l’ action des choses extérieures. Mais Bacon, outre qu’il e
rase ; mais l’âme, par elle-même,  réunit les idées simples que cette action du dehors lui fournit. Que valent, cependant, des
dépendent de nous, si nous sommes réellement capables d’agir, ou si l’ action est une pure illusion. II. Les lois logiques
homme. Or, le mouvement apparaît chez l’homme comme le résultat d’une action de l’âme sur le corps. Donc on posera, au-dessus
rie le progrès de la science. Comment, en effet, mesurer et prévoir l’ action d’une force immatérielle sollicitée par des raiso
, n’entend pas, par l’attraction, une force métaphysique analogue à l’ action d’une âme. Ce n’est là pour lui qu’une expression
matiques et qu’il faut demander à l’expérience ? C’est la mesure de l’ action que les corps exercent les uns sur les autres. En
e et rectiligne que prendrait un corps en mouvement soustrait à toute action étrangère, non plus que la persistance dans le re
i n’a pas reçu d’impulsion. La dualité de l’inertie et de la force, l’ action de forces multiples, la composition de ces forces
et la force, et les atomes, et même l’attraction, ou tel autre mode d’ action de la cause du mouvement. Dès lors surgissent les
uvoir sur autre chose et qui nous jette dans le progrès à l’infini, l’ action d’un corps brut sur un autre, de quelque manière
ntion des lois mécaniques. En quoi peut bien consister, en réalité, l’ action des choses dans la nature ? C’est ce que nous ne
t se trouve, au moins dans certains cas, l’activité de l’esprit ; les actions sont rapportées à la pensée comme à leur cause gé
la seule manière dont nous puissions nous représenter la réalité de l’ action mécanique. C’est, pour nous, la dégradation de l’
réalité de l’action mécanique. C’est, pour nous, la dégradation de l’ action véritable, l’activité suppléée par un lien entre
e par là même et rendue libre pour des tâches nouvelles. Si de telles actions existent, les lois mécaniques sont la forme que n
aire. On trouve chez les philosophes une explication plus subtile : l’ action de l’âme sur le corps serait réelle, mais métaphy
ible l’intervention d’un pouvoir directeur. Ici viendrait se placer l’ action attribuée par Claude Bernard à la vie comme idée
en ce sens que, lorsqu’une passion se produit en nous par suite d’une action extérieure, nous ne sommes pas condamnés à nous a
stématiser les manifestations. Quand nous nous demandons si le mode d’ action des corps les uns sur les autres compromet notre
r qu’elles sont rigoureuses et qu’elles sont immuables ? S’il y a des actions dans la nature, ces actions sont tout autre chose
et qu’elles sont immuables ? S’il y a des actions dans la nature, ces actions sont tout autre chose que la prétendue action d’u
ns dans la nature, ces actions sont tout autre chose que la prétendue action d’un corps sur un autre, laquelle n’est qu’une re
ue, puisque de tels phénomènes ne sont que des abstractions, et que l’ action , si elle existe dans la nature, est quelque chose
himie, on a tout d’abord expliqué les transformations des corps par l’ action spontanée, soit de puissances surnaturelles, soit
’est ce rapport que représente excellemment un couple d’atomes dont l’ action mutuelle dépend uniquement de leur distance. Conv
même un principe de mouvement : dès lors ils n’avaient que faire de l’ action d’un Dieu. Chez les modernes, au contraire, on co
croit devoir recourir à Dieu pour expliquer l’existence des atomes, l’ action divine est réduite au minimum, on ne l’admet que
vivant : 1° il n’y a pas de spontanéité, 2° la réaction est égale à l’ action . L’élément commun de tous les tissus est le proto
tres vivants, comme dans le monde inorganique, il y a égalité entre l’ action et la réaction. C’est ce dont on se rend compte d
t au protoplasma, dont la fonction est de réagir sous l’influence des actions extérieures ; en lui la spontanéité est nulle ; l
rieures ; en lui la spontanéité est nulle ; la réaction est égale à l’ action . Mais, peut-on dire, cette réaction n’est pas que
du, se sert de ce qui l’entoure pour assurer sa propre subsistance. L’ action réflexe qui le caractérise a deux faces : l’une,
nférieures, et il cherche l’explication de ces transformations dans l’ action du milieu. Le milieu sollicite l’être vivant et c
èces, c’est, du même coup, faire appel, pour expliquer la nature, à l’ action surnaturelle d’une providence, personnification t
ient signe de finalité, et c’est le changement qui dénote l’absence d’ action providentielle. La preuve que l’interprétation qu
espèces n’a été constaté. Quant à l’explication de cette fixité par l’ action de la Providence, elle est plutôt superposée à la
t à l’infini, on cherche à l’expliquer, et cela historiquement, par l’ action du passé sur le présent, conformément à la loi d’
ement d’existence impliqué dans toute expérience, si l’on n’admet une action de l’esprit. Cette action se trouve donc, malgré
dans toute expérience, si l’on n’admet une action de l’esprit. Cette action se trouve donc, malgré qu’on en ait, au fond de t
mènes mentaux les plus compliqués se ramènent de proche en proche à l’ action réflexe, et en tant que cette évolution elle-même
n ayons conscience. Et ainsi, entre l’impression venue du dehors et l’ action visible correspondante, il est naturel d’admettre
’aux actes plus complexes, tels que la perception d’une différence, l’ action de compter, de nommer, le raisonnement de plus en
, elles n’ont pas une telle portée. C’est une erreur de croire qu’une action est connue comme déterminée d’une façon nécessair
d’une idée sur la matière est inintelligible, en est-il de même d’une action exercée à travers une infinité d’intermédiaires t
mécanisme, loin de nous envelopper de toutes parts, est notre moyen d’ action sur les choses. Nous avons prise sur le mécanisme
de les utiliser pour des fins posées par lui. Enfin, en sociologie, l’ action du milieu ne suffit pas pour expliquer les phénom
posent aux êtres vivants, et les lois biologiques viennent mêler leur action à celle des lois physiques. En présence de ces ré
tre la pensée et le mouvement. Ces êtres forment une hiérarchie, et l’ action circule entre eux de haut en bas et de bas en hau
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »
vec ses 36,000 hommes l’extrême-aile droite, voilà le rôle, la part d’ action qui lui revenait ; c’était clair. Plus la bataill
artillerie ? Drouot demandait deux ou trois heures : ce qui fit que l’ action ne commença qu’à onze heures et demie ou midi. Ce
Soignes. On commença à notre gauche par une diversion qui devint une action trop principale autour de la ferme et du château
ans son ardeur, il est comme furieux et forcené de tout son arriéré d’ action des jours précédents, de tous ses retards de la v
ien analysée. « Une bataille », a dit à ce propos Napoléon, « est une action dramatique qui a son commencement, son milieu et
tion possible des Prussiens et causa une perturbation sensible dans l’ action principale ; le nœud n’était plus où il devait êt
pliquer la première et s’essayer à côté : il n’y avait plus d’unité d’ action . Tandis que Reille à gauche, par ses lieutenants,
e, et deux fois plutôt qu’une. On saisit à merveille ces moments où l’ action de Napoléon, libre alors et non plus partagé, s’a
90 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Edgar Quinet. L’Enchanteur Merlin »
laquelle est encore celle de Merlin ! Excepté le talent, qui a subi l’ action du temps, non son action féconde, mais son action
de Merlin ! Excepté le talent, qui a subi l’action du temps, non son action féconde, mais son action funeste, excepté le tale
alent, qui a subi l’action du temps, non son action féconde, mais son action funeste, excepté le talent, je ne vois dans Merli
homme, fait pour les grandes besognes, et de prétention épique dans l’ action comme dans la pensée, nous a donné ce ruminement
nommiez la Sagesse, la Beauté, la Force physique, la Perversité. Et l’ action  ?… l’action entre ces quatre personnages sans ind
agesse, la Beauté, la Force physique, la Perversité. Et l’action ?… l’ action entre ces quatre personnages sans individualité e
re ces quatre personnages sans individualité et même sans humanité, l’ action a-t-elle une individualité davantage ? A-t-elle u
hose de plus malin et de plus profond, mais non de plus nouveau que l’ action de cette épopée puérile et rabâcheuse, et c’est s
91 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
dée se formait Racine d’une excellente tragédie. — De la simplicité d’ action . — § X. Que faut-il penser des trois unités ? — §
ore encore les biens et les maux, et qui semble se recueillir avant l’ action . Mozart me fait revivre tous mes jours ; il me re
plication de ces règles à tout événement tragique, plutôt que par une action qui, en se développant selon la vérité et selon l
oilà pourquoi l’on se souvient plus des dénoûments de Corneille, de l’ action dans Racine. Les coups que frappe le premier sont
e grande pensée, ni combiner, pour l’exécution de cette pensée, leurs actions et leurs paroles. C’est par de petites raisons qu
ne pas s’être jeté sur elle. En un jour, en quelques heures, dans une action qui ne souffre pas de délai, Racine a marqué tous
idée se faisait Racine d’une tragédie parfaite. — De la simplicité d’ action . — Des trois unités. J’ai indiqué, au chapitre
déterminent les caractères et sont l’effet, souvent artificiel, d’une action complexe. Racine, venu à une époque où les modes
x principes les plus opposés aux expédients du théâtre espagnol : une action simple, des situations suscitées par les caractèr
nt pour quelques-uns et par la diversité des opinions ; tandis qu’une action simple, des caractères produisant des situations,
entement de tous. Racine reconnut dès l’abord dans cette simplicité d’ action , si fort du goût des anciens36, non un procédé, c
dans l’histoire, des tragédies toutes faites, qui lui offrissent une action simple à remplir par la violence des passions, pa
e des passions, par le développement des sentiments, par l’analyse en action des caractères. De là ce qui a été dit de ses nom
ces pièces immortelles. Il est évident que dans un sujet où l’unité d’ action , de temps et de lieu, est dans la nature des chos
monologues qui dissimulent le mauvais emploi du temps ; que, là où l’ action marche, l’exécution ne languit pas ; que, là où c
bord sous l’empire de la catastrophe qui se prépare : voilà l’unité d’ action . Il remarquera qu’ils se cherchent, se poursuiven
plus il se rapproche de l’idéal de l’art dramatique, la simplicité d’ action . Par cette force de méditation qu’il sait si bien
pas l’artifice du poète qui enferme tous ces personnages dans la même action , dans le même lieu, dans la même heure ; c’est la
a convenance et l’à-propos du langage de chacun, dans le rapport de l’ action au temps et au lieu ; en un mot, quand on compare
ge qui entre ne vient pas seulement pour remplacer celui qui sort ; l’ action , en se personnifiant dans le premier, ne quitte p
t inquiet de ce qui se prépare au dehors. Nul ne se retire sans que l’ action l’y force, ou ne revient sans qu’on l’attende ; a
s anciens lui avaient donné le chœur ; il le lia plus étroitement à l’ action , et l’y intéressa par des sentiments plus personn
rimant tour à tour l’espérance, la crainte et la prière, continuent l’ action , et prolongent, pour ainsi dire, chaque acte jusq
ateurs de Baal, le réveil qui doit interrompre leur songe passager. L’ action marche ; elle gronde, pour ainsi dire. Dans le tr
Le dramatique des scènes, la beauté du spectacle, des tableaux que l’ action rend nécessaires, une musique qui ne sent point l
’avoir admiré Racine si mal à propos ; mais je retins cette preuve en action de la vérité pratique de ses tragédies. 20. Po
92 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »
foule demande presque exclusivement à l’œuvre dramatique, c’est de l’ action  ; ce que les femmes y veulent avant tout, c’est d
eurs, voici ce qu’on remarque : la foule est tellement amoureuse de l’ action , qu’au besoin elle fait bon marché des caractères
elle fait bon marché des caractères et des passions13. Les femmes, l’ action intéresse d’ailleurs, sont si absorbées par les d
l’œuvre dramatique, ils en viennent presque à y être importunés par l’ action . Cela tient à ce que la foule demande surtout au
le drame, don César la comédie, Ruy Blas la tragédie. Le drame noue l’ action , la comédie l’embrouille, la tragédie la tranche.
; dans Ruy Blas, il se couche. 13. C'est-à-dire du style ; car si l’ action peut, dans beaucoup de cas, s’exprimer par l’acti
style ; car si l’action peut, dans beaucoup de cas, s’exprimer par l’ action même, les passions et les caractères, à très-peu
93 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
faites dans divers sens pour expliquer les phénomènes vitaux par des actions physico-chimiques, cependant la méthode anatomiqu
lois ordinaires de la physique et de la chimie générales. Ce sont des actions chimiques (combustion, fermentation) qui présiden
pour le physiologiste. Kant a défini la vie « un principe intérieur d’ action  ». Dans son Appendice sur la téléologie, ou scien
nous le verrons plus loin, que spécieuse ou apparente. Le principe d’ action des corps vivants n’est pas intérieur : on ne sau
ganisée. C’est ainsi que pour Béclard, « la vie est l’organisation en action . » Pour Dugès, « la vie est l’activité spéciale
tres vivants, ont leurs formes, leur plan particulier, et lorsque les actions perturbatrices du milieu ambiant les en écartent,
le gouverne. « Les corps vivants, dit-il, ont en eux leur principe d’ action qui les empêche de tomber jamais en indifférence
ultat d’une combustion, d’une fermentation, d’une putréfaction, d’une action , en un mot, comparable à un grand nombre de faits
stes ou vitalistes ne considèrent dans les phénomènes de la vie que l’ action d’un principe supérieur et immatériel se manifest
e entre eux une concordance préétablie, il leur refuse toute espèce d’ action réciproque. « Le corps, dit-il, se développe méca
ur les soutenir ni pour les attaquer. Elle aussi, elle a sa liberté d’ action , ses problèmes particuliers et ses méthodes spéci
ue les activités chimiques des tissus, et proportionnellement à cette action même. L’abaissement de la température entraîne un
mécaniques, physiques ou chimiques. Lorsqu’il examine, par exemple, l’ action des substances anesthésiques sur la sensibilité,
es de la vie sont toutes matérielles et physico-chimiques. Il n’y a d’ action possible que sur et par la matière. L’univers ne
nous formons du but de toute science expérimentale et de ses moyens d’ action est donc générale ; elle appartient à la physique
e que, étant en dehors du monde physique, elle ne peut exercer aucune action rétroactive sur lui. Il faut donc séparer le mond
arce que, selon eux, les manifestations vitales auraient pour cause l’ action spontanée efficace et comme volontaire et libre d
SOMMAIRE : La vie ne saurait s’expliquer par un principe intérieur d’ action  ; elle est le résultat d’un conflit entre l’organ
quer, comme on l’avait cru, par l’existence d’un principe intérieur d’ action s’exerçant indépendamment des forces physico-chim
ires à l’apparition des phénomènes. Sur les lois, nous n’avons aucune action , elles sont le résultat de ce que l’on peut appel
u précédemment, croyait que la vie dérivait d’un principe intérieur d’ action qui empêchait l’être de tomber jamais dans l’état
ans changements appréciables dans l’atmosphère : il n’en reçoit nulle action , il n’en exerce aucune sur elle qui soit capable
elles périssent infailliblement. On a observé qu’il faut continuer l’ action de l’humidité pendant des durées de temps très in
r artificiel. Si l’on soumet ces œufs pendant vingt-quatre heures à l’ action d’une température de zéro degré, puis, que l’on f
vie latente, on pourra l’exposer à une température fort élevée ou à l’ action de l’alcool prolongée, elle résistera à ces épreu
nnent aussi les phénomènes chimiques de la destruction vitale, dont l’ action se trouve arrêtée par le fait même de la dessicca
es plus simples nous montrent que ces fermentations, comme toutes les actions chimiques, ne sauraient s’accomplir qu’au sein d’
une température et un degré d’humidité convenables ; faute de quoi l’ action se suspend. J’ai depuis bien longtemps montré dan
e mis en contact avec l’amidon desséché sans qu’il se produise aucune action . Si l’on ajoute de l’eau, la transformation en su
ir d’agir : il était seulement dans l’impossibilité de manifester son action . Le suc gastrique desséché ne digère plus ; il pe
Tenrec, qui tombe, dit-on, dans un véritable état de léthargie sous l’ action des plus grandes chaleurs. Les vertébrés les plus
rême. On doit se demander comment se produit l’engourdissement sous l’ action du froid, et par quel mécanisme le retour de la c
léments organiques sont entourés d’un milieu refroidi dans lequel les actions chimiques se sont abaissées et proportionnellemen
grenouille par exemple, vient à s’engourdir, on pourrait croire que l’ action du froid porte primitivement sur sa sensibilité,
l’élévation de température ? Ce n’est point, avons-nous dit, par une action nerveuse portant sur la sensibilité. J’ai fait, p
qu’il y a une mesure, une gradation et des nuances infinies dans les actions des agents physico-chimiques sur l’organisme. Il
empérature ; quand leur influence s’affaiblit par suppression de leur action ou par l’antagonisme d’autres influences nerveuse
terai seulement ce dernier trait. Quand on atténue considérablement l’ action du système cérébrospinal en laissant persister pl
amental de la physiologie générale, à savoir que les deux phases de l’ action vitale, la création et la destruction, au lieu d’
la façon du mécanicien qui soulève le poids d’une horloge ; par cette action , le travail des rouages est créé en puissance ; i
Latour, Turpin, Pasteur. — Ferments solubles, ferments figurés. — Les actions des ferments solubles se retrouvent dans le règne
ne, qui semblait n’intervenir que par sa présence. Berzélius appelait actions catalytiques les phénomènes de ce genre. C’est ai
ent ne sont pas comparables aux phénomènes que Berzélius appelait des actions catalytiques. Le ferment ne reste pas indifférent
décompositions qu’il provoque. Il est prouvé aujourd’hui que, dans l’ action de la diastase sur l’amidon, la diastase s’use, e
a diastase s’use, et que son usure est en rapport avec l’énergie de l’ action qu’elle a exercée. Aussi le ferment ne reste pas
t et se multiplie dans la liqueur où il agit et corrélativement à son action même. Il ne faut donc pas, d’après cela, rapproch
ènes d’ailleurs obscurs et inconnus que l’on a rangés sous le titre d’ actions catalytiques. Berzélius avait en vue surtout la f
ne se multiplie pas, mais au contraire s’épuise et se détruit par son action même. Ces ferments sont capables de provoquer des
e sont pas, au fond, quant à leur nature essentielle, différentes des actions chimiques générales ; toutes, en effet, sont repr
cre de saccharose contenu dans leurs aliments. Nous avons dit que les actions du genre fermentatif sont extrêmement nombreuses 
sont extrêmement nombreuses ; elles sont en effet le type général des actions vitales de destruction ; beaucoup ne sont encore
qui existe dans le suc gastrique ; la pepsine ne fait que commencer l’ action  ; la trypsine, ferment de même nature, contenu da
de décompositions provoquées par des êtres organisés. Le type de ces actions est la fermentation alcoolique produite par la le
aleur, de sorte qu’ils attribuent ce nom à toute combinaison, à toute action chimique, qui s’accompagne d’un grand développeme
on répète l’expérience, elle donnera les mêmes résultats, seulement l’ action de l’oxygène se continuera pendant un plus grand
s comprend celles qui exigent le concours de l’oxygène de l’air ; ces actions , appelées putréfaction, combustion lente, érémaca
et ammoniaque qui font retour à l’atmosphère. D’après M. Pasteur, ces actions sont dues encore à des organismes, mucédinées et
qui s’altèrent. Dans les circonstances ordinaires, les deux espèces d’ actions se produisent simultanément ou successivement. Un
n sont aujourd’hui nos connaissances sur la putréfaction. Sont-ce des actions de ce genre identiques dans leur processus qui pe
transport de l’oxygène de l’atome hydrogène à l’atome carbone ; cette action se traduisant, dans quelques cas, par l’expulsion
es les mutations chimiques de l’organisme rentreraient dans ce type d’ action théorique, et voilà la théorie que l’on proposera
faction comme la combustion se rattache aux fermentations. Toutes les actions de décomposition organique ou de destruction vita
tions, lorsqu’il a perdu la vésicule germinative, avant de recevoir l’ action de la fécondation. L’élément anatomique que l’on
feuille verte avec un écran opaque, les parties ainsi soustraites à l’ action de la lumière se décolorent ; la chlorophylle dis
hylle ; dans une plante déterminée toutes les parties soustraites à l’ action de la lumière sont dans le même cas ; enfin, comm
nt précisé les conditions de cette expérience et ont fait connaître l’ action synthétique exercée par la matière verte. On adme
stibles qui se déposent dans les organes verts. Comment s’opère cette action  ? À cet égard l’on n’a que des suppositions plus
endait à penser que « l’hydrate normal d’acide carbonique est, sous l’ action de la chlorophylle, dédoublé en oxygène et aldéhy
thèses carbonées, dont les produits, fabriqués pendant le jour sous l’ action des rayons solaires, sont utilisés comme matériau
f l’évolution d’un principe immédiat : sa formation synthétique par l’ action d’un agent cellulaire particulier, puis sa destru
et le muscle ont en eux-mêmes ce qui est nécessaire à leur entrée en action , et qu’ils ne tirent pas d’ailleurs leur principe
sprits animaux, enseignait que les organes recevaient leur principe d’ action d’une force centrale transmise et distribuée par
que le nerf séparé du corps s’éteint avant le muscle. Les principes d’ action des deux tissus ne peuvent être les mêmes, puisqu
us devons ajouter une réflexion : le curare détruit un mécanisme, son action ne porte pas sur le protoplasma, c’est-à-dire sur
anifestation. Nous dirigerons plus particulièrement notre étude sur l’ action des excitants et des anesthésiants de l’irritabil
ante et de la vie manifestée. Nous nous arrêterons au contraire sur l’ action des anesthésiants de l’irritabilité, sur lesquels
eur, ce qui équivaut à sa suppression. Or nous avons trouvé que cette action des anesthésiques est générale, qu’elle ne s’adre
st au protoplasma que nous rattachons toutes les activités vitales. L’ action des anesthésiques se traduit par des effets plus
ers tissus. Le premier point sur lequel il faut insister, c’est que l’ action éthérisante s’étend successivement à tous les tis
plus délicat des centres nerveux que l’anesthésique porte d’abord son action , et ce sont en effet les phénomènes de la conscie
provoqués par des attouchements et des ébranlements ; d’autres par l’ action de la lumière et de la chaleur ; d’autres, enfin,
a chaleur ; d’autres, enfin, semblent se produire spontanément sous l’ action de causes internes. Nous citerons particulièremen
sensibilité animale : ainsi les secousses, les chocs, les brûlures, l’ action des substances caustiques, les décharges électriq
Bientôt la vapeur éthérée remplit la cloche et agit sur la plante. L’ action anesthésiante est plus rapide dans les temps chau
spéciale de la lumière solaire que nous constatons ici à propos de l’ action de l’éther ou du chloroforme sur la sensitive, no
résoudre. Si l’analogie des effets se poursuit jusque dans le mode d’ action , on conçoit quelle relation intime sera ainsi man
s les tissus et les éléments anatomiques. On explique ordinairement l’ action de la substance anesthésique en disant que de tou
git pas exclusivement sur le système nerveux, il porte en réalité son action sur tous les tissus animaux : il atteint chaque é
mière en date. Ainsi tous les tissus répondent de la même manière à l’ action de l’agent anesthésique : il y a dans tous une mê
posant de petits grains de noir animal, on les voit transportés par l’ action des cils de la bouche à l’estomac. On peut suivre
il nu et on les voit aller même contre le sens de la pesanteur. Cette action des cils vibratiles de la membrane œsophagienne e
s a montré cette coagulation de l’élément musculaire déterminée par l’ action de l’éther59. Si l’on place un muscle dans des va
me, sont bien les réactifs naturels de toute substance vivante ; leur action décèle dans la sensibilité, une propriété commune
niques, sensitif et moteur, que les agents anesthésiques portent leur action  ; ils atteignent aussi le protoplasma des élément
ection de M. Balbiani, et publié des observations intéressantes sur l’ action des substances anesthésiques et autres sur les œu
esthésie de la fonction chlorophyllienne des plantes. — J’ai étudié l’ action des anesthésiques sur des plantes aquatiques des
nt très rapidement les infusoires ; je n’ai pu réussir à en graduer l’ action . Il n’en est pas de même des anguillules du blé n
c identiques, ou, si elles sont différentes, comment comprendre cette action commune exercée par les mêmes agents ? Ce sont là
des faits secondaires suivants : 1° Impression d’un agent extérieur ( action mécanique sur un nerf périphérique) ; 2° Transmis
, ou l’irritabilité. Ces suppressions sont des degrés différents de l’ action du même agent, et par conséquent les phénomènes e
ité de la sensibilité et de l’irritabilité60, à cause de l’identité d’ action des anesthésiques sur ces manifestations vitales.
siques sur lesquelles nous ne pouvons pas par conséquent porter notre action . Nous n’atteignons réellement pas l’irritabilité,
loroforme produisent par leur contact avec le protoplasma nerveux une action physique encore peu connue, mais réelle. C’est ai
éditaire ou antérieure dont nous ne saurions effacer l’influence, une action primitive qui est liée à un ensemble cosmique gén
t-être pas à terme, son œil lui sera inutile ; il ne recevra jamais l’ action de la lumière. Il en est de même dans le cas d’un
ge de celle que nous portons en nous, de la volonté qui préside à nos actions . « Ayant ainsi en lui le type de la cause finale,
e propre dans le lieu où ils sont placés, chacun suivant sa nature. L’ action des poisons, qui porte primitivement sur tel ou t
n pouvait réaliser à chaque instant un milieu identique à celui que l’ action des parties voisines crée continuellement à un or
total. Toute modification de l’organisme se résume toujours dans une action portée sur une cellule. C’est une loi qui a été f
nes physiologiques, pathologiques ou toxiques ne sont au fond que des actions cellulaires générales ou spéciales. Les anesthési
à des efforts multiples, d’un résultat où tendraient les éléments en action , on sort de la réalité objective, et l’esprit int
us devons placer le problème physiologique réel, qui se traduit par l’ action du physiologiste sur les phénomènes de la vie. C’
toutes les sciences expérimentales. La science a pour but définitif l’ action . headartes l’a déjà dit : « Connaissant la force
itif l’action. headartes l’a déjà dit : « Connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux
aîtriser les phénomènes qui éclatent autour de lui. La prévision et l’ action , voilà ce qui caractérise l’homme devant la natur
des lois ; les sciences d’observation ne peuvent pas aller au-delà. L’ action , qui appartient aux sciences expérimentales, est
ar un simple jeu d’isomérie. On lui a plus tard donné naissance par l’ action réciproque du gaz chloroxycarbonique et de l’ammo
de) complètement sec. Dessaignes a refait de l’acide hippurique par l’ action du chlorure de benzoïle sur le glycocolle zinciqu
LVIII, séance du 4 avril 1859). 58. Le mot anesthésie désigne ici l’ action des substances anesthésiques, éther ou chloroform
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
avantageux, il y a tant d’esprit, de gaieté, de bons mots joints à l’ action , de belle et vaillante humeur française, il est s
et qui en plusieurs années de service ne s’est pas trouvé à une seule action . » Pour lui, qui brûlait de parvenir, il briguait
alerie n’a rien à faire. » C’est encore à ce siège, et pour une autre action de Villars, que le roi dit de lui : « Il semble,
ef, où il ne cessa de combattre, bien que blessé au commencement de l’ action , d’être nommé colonel de cavalerie ; il avait vin
e vieux Montluc, grand amateur et narrateur aussi d’escarmouches et d’ actions particulières. Le maréchal de Schomberg, chargé d
néral doit être content, et, pour satisfaire un jeune colonel avide d’ actions , il faut lui donner un parti de cinq cents chevau
meuré dans cette brigade lui valut d’avoir la meilleure part à quatre actions considérables qui se passèrent dans le reste de c
jesté y répondit deux fois avec bonté, et même avec des éloges de ses actions  ; mais, à la troisième, ce fut avec quelque aigre
périr. On ne peut nier qu’il n’ait, en effet, conquis par ses seules actions et ses services continuels l’avancement dont il f
, pour le cas où il faudrait à tout prix agir et remonter par quelque action hardie le moral des Français. Le mérite de Villar
95 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
. — § II. La Rochefoucauld, spéculatif jeté par les événements dans l’ action . — Ses Mémoires. — § III. Des Maximes, et de ce q
§ II. La Rochefoucauld, spéculatif jeté par les événements dans l' action . Ce que j’ai dit ailleurs des convenances éter
a naissance, ses amitiés, les passions de sa jeunesse ont jeté dans l’ action  ; qui paye fort décemment de sa personne, et qui
ui joue sa vie pour l’honneur de son nom, peut-être par dégoût pour l’ action . Je vois le moraliste dans tout ce qu’il fait, et
ez mal ce qu’il veut dire. » Voilà qui ne convient guère à un homme d’ action . Un peu plus loin, le futur moraliste s’annonce :
tout ce qu’on lit une réflexion, cela n’est pas non plus d’un homme d’ action  ; ni ceci : « Je suis passionné dans la discussio
erminer les motifs. « Son jugement, dit-il, n’était pas exquis dans l’ action . Il ne voyait pas tout ensemble ce qui était à sa
fortes que sa raison, avaient jeté dans une carrière d’intrigue et d’ action . Cette contradiction laborieuse entre son caractè
as voulu confesser qu’il n’était pas né avec la décision des hommes d’ action , mais le secret lui en échappe dans ce qu’il a ga
du cardinal de Retz, est une preuve de plus de son peu d’aptitude à l’ action . Non que ces Mémoires ne soient remarquables. S’i
96 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
donc nécessairement autre que la raison : elles se suggèrent par une action originairement indépendante de la réaction intell
gine, par la conscience de leur similitude. Si cette conscience a une action pour lier ou renforcer le lien, c’est une action
tte conscience a une action pour lier ou renforcer le lien, c’est une action ultérieure, qui suppose un lien primitivement éta
ndée sur l’organisation stable du cerveau, qui elle-même résulte de l’ action constante de la nature sur l’homme. Les rencontre
épris, fait les mêmes mouvements et prend les mêmes formes que sous l’ action d’une saveur amère ou dégoûtante. Quant à la loi
a jouissance. Nous trouvons donc, en définitive, dans l’identité de l’ action et dans le contraste primitif de l’action avec la
itive, dans l’identité de l’action et dans le contraste primitif de l’ action avec la résistance extérieure la source première
la veille. La loi de contiguïté cérébrale est alors presque seule en action . Tant que cette loi prédomine, les choses s’assoc
de liaison d’images. L’intelligence n’est pas à part, reliant par une action exclusivement spirituelle des idées qui ne trouve
sont tenus trop exclusivement au côté physique et n’ont pas étudié l’ action spontanée de l’appétit, puis l’action réfléchie d
physique et n’ont pas étudié l’action spontanée de l’appétit, puis l’ action réfléchie de la conscience sur la conservation de
97 (1813) Réflexions sur le suicide
quelques aperçus nouveaux sur les motifs qui peuvent conduire à cette action , et sur ceux qui doivent en détourner. Je discute
de sous trois rapports différents : j’examinerai d’abord Quelle est l’ action de la souffrance sur l’âme humaine ; secondement,
morale de l’homme sur cette terre. Première section. Quelle est l’ action de la souffrance sur l’âme humaine ? On ne sau
ouleur physique et la douleur morale sont une et même chose dans leur action sur l’âme ; car la maladie est une peine aussi bi
erminent à se donner la mort, changent tout à fait la nature de cette action  ; car lorsqu’on abdique la vie pour faire du bien
r fait trop de mal. L’opinion exerce sur la plupart des individus une action poignante dont il est très difficile de diminuer
qu’on se fait de la Justice divine, car si nous ne comparions pas nos actions à ce type suprême de l’équité, nous n’aurions dan
il ne se croit pas le droit de se soustraire : car quoique parmi les actions humaines il y en ait un grand nombre de plus perv
ous dévorent comme le vautour de Prométhée, quand elles n’ont point d’ action au dehors de nous, et le travail exerce et dirige
ttre la croyance en Dieu, sans supposer qu’il dirige le Sort dans son action sur l’homme ; nous ne pouvons donc considérer ce
de cet acte. J.-C. dans ses discours remonte plutôt aux principes des actions qu’à l’application détaillée de la loi : mais ne
nce, il doit renaître par elle et tout est subordonné à ce principe d’ action auquel se rapporte en entier l’exercice de la lib
ainsi par le simple effet de la mobilité de notre nature : combien l’ action sainte et secrète de la piété sur l’âme n’a-t-ell
ance ? Comment répondre de son sort éternel, lorsque les plus simples actions de cette courte vie ont souvent été pour nous l’o
ale de l’homme ; et cet examen nous conduira nécessairement à juger l’ action d’immoler sa vie sous deux points de vue absolume
le tissu de la vie d’un être moral se compose presque en entier de l’ action et de la réaction continuelle de la force intérie
peuvent produire de grands effets sur cette terre, mais dès que leur action a pour but l’ambition personnelle de celui qui le
endre ; et dans l’estimation des qualités morales, c’est le motif des actions qui seul en détermine la valeur. Hégésippe de Cyr
ur sortir ainsi de la vie ! Quoi ! cette femme se confie assez dans l’ action qu’elle commet pour écrire en mourant : qu’elle
les intérêts vulgaires. Les belles âmes par leurs écrits ou par leurs actions dispersent quelquefois les cendres qui couvraient
est à ce seul titre que les hommes doivent admirer les paroles ou les actions d’un homme. Il y a des exemples de Suicide chez l
ucune autre nation n’eût été capable. Leur esprit est plus enclin à l’ action qu’à la réflexion, et cette manière d’être les di
détourner. L’âme se concentre ainsi dans ses propres mystères, toute action extérieure serait plus terrestre que la résignati
98 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
n’est pas sans analogie avec l’admiration qu’inspire le spectacle des actions honnêtes. Les bizarreries, inventées ou naturelle
dans la morale la plus délicate. Les hommes peuvent abandonner leurs actions au vice, mais jamais leur jugement. Il n’est donn
oral et physique, un tressaillement d’admiration qui nous dispose aux actions généreuses. Les législateurs grecs attachaient un
isit entre ces expressions, comme son âme devrait se décider dans les actions de la vie ; et cette première habitude peut condu
utilité morale du talent littéraire, que cet opprobre imprimé sur les actions par l’art de les peindre10. Il me reste à parler
dents se succédant par hasard les uns aux autres. L’éclat de quelques actions pourrait frapper ; mais il faut une progression d
es poètes, les moralistes caractérisent d’avance la nature des belles actions  ; l’étude des lettres met une nation en état de r
’imagination, c’est la philosophie même qui relèvent l’importance des actions guerrières. Si vous laissez tout s’effacer, tout
que tous les citoyens qui l’habitent ont une part plus immédiate à l’ action du gouvernement. Mais ce qui est également vrai,
a, dans le secret de sa pensée, un asile de liberté impénétrable à l’ action de la force ; les conquérants ont souvent pris le
Mais l’art d’écrire serait aussi une arme, la parole serait aussi une action , si l’énergie de l’âme s’y peignait tout entière,
rtitude, la vertu doit être sa divination. Les suites quelconques des actions des hommes ne sauraient ni les rendre innocentes,
la conscience, tantôt s’efforcent de supposer d’indignes motifs à des actions généreuses : ils ne peuvent supporter que la mora
99 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
se, a quelque chose de moins frappant que celui qui se soutient par l’ action , ou la représentation, tels que le Pastor Fido, l
y joignant la richesse sagement distribuée, dont est susceptible une action compliquée, qui différencie la Pastorale d’avec l
sujet même des situations touchantes sans faire intervenir une double action . Enfin on remarque dans presque toute cette Pasto
ges contens. L’unité de lieu n’y est pas exactement observée ; mais l’ action est une, & sa durée ne s’étend que depuis le
mplicité des Grecs. L’intrigue est naturelle, la scène animée par les actions qui s’y passent, les mœurs sentent l’antique ; le
u sans supprimer des incidens qui lui ont paru agréables, consommer l’ action en un jour, il en a pris deux. Pour l’unité de li
ur au Paradis perdu. La fable de ce Poëme n’est pas plus épique que l’ action , elle n’a ni fiction, ni nœud, ni incident, ni va
Glover. Cet auteur est connu par un Poëme intitulé Leonidas. L’ action de ce Roi de Sparte, qui à la tête de trois cents
amour que l’on doit à sa patrie. A l’aide de quelques fictions, cette action héroïque a fourni le sujet de l’ouvrage de M. Glo
rueux pour la forme, sans unité dans le dessein, sans moralité dans l’ action , sans bienséance dans les détails. Son langage es
ns. Cette piéce est intéressante par le sujet, par la simplicité de l’ action & du plan, par la régularité de la marche &am
détachées, qui n’ont d’autre liaison que celle qu’ont entr’elles les actions particuliéres exposées par la suite de cette hist
t depuis sa naissance jusqu’à ce qu’il eut vengé ses parens ; ainsi l’ action de la piéce dure environ vingt ans. M. de V. en a
100 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
ne le touchent qu’en ce qu’elles lui semblent les exemplaires de ses actions présentes, et des actions futures qui les suivron
u’elles lui semblent les exemplaires de ses actions présentes, et des actions futures qui les suivront : il cherche dans leurs
es couleurs, ses émotions, par le choix des attitudes, les lieux et l’ action des hommes, par les groupes et la perspective. L’
ie des sons, les prestiges de la pantomime, c’est-à-dire le langage d’ action , peuvent-ils imiter autre chose que nos formes, n
lquefois au-dessus d’eux, c’est qu’elle représente, non seulement les actions extérieures, les passions visibles, mais ce qui e
velis au-dedans de lui. Le moindre exemple vous en convaincra : toute action déterminée peut se peindre ; mais qui peindra com
on et du respect. On éprouva ces mêmes sentiments à la vue des belles actions des hommes. Les héros parurent des images des die
le génie. On s’imagina que les grands hommes n’avaient exécuté leurs actions prodigieuses que par l’assistance des êtres immor
épique, apparaît clairement dans la poétique imitation produite par l’ action feinte. Des vers chantés alternativement par deux
llut orner la fable et la parole par l’excellence des figures et de l’ action , pour atteindre au dernier terme du beau, qu’un a
dans le merveilleux du sujet raconté, qu’elle borne à une principale action , entremêlée de ses épisodes. Les spectacles que d
chant de nos esprits qu’on doit leur reprocher d’autant moins que les actions et les prétentions des hommes méritent plus fréqu
n un livre polémique. Le compositeur d’éloges au lieu de soutenir les actions et la vie d’un héros, d’un saint ou d’un sage, pa
elle représente les choses à l’esprit, soit par le récit, soit par l’ action . De ce dernier mode résultent les poèmes dramatiq
s hommes, des modèles plus qu’humains par leur sublimité, et dont les actions feintes deviennent les exemples vivants de la vér
sans lui, pourvu qu’il soit néanmoins antérieur au commencement de l’ action , comme dans l’Œdipe-Roi. Il veut que les mœurs so
; la simple, l’implexe, la pathétique, et la morale. La simple, où l’ action est continuée sans obstacles au but annoncé pour
ux en malheureux, et réciproquement. La pathétique, qui comprend les actions douloureuses et meurtrières. La morale, dont la
sses de l’univers que possède son imagination : l’auteur qui crée une action est contraint de la renfermer dans les bornes pre
hors de soi par l’enthousiasme qu’inspire un mot, un discours, ou une action , on s’écrie : Voilà le sublime ! Eh ! qu’est-ce q
t qui se prend ici dans le sens de la rhétorique ; enfin le sublime d’ action , qui tient de la hauteur de l’âme ou de l’étendue
l’eût jugé le prototype du beau. La dernière espèce est le sublime d’ action  : celui-ci est particulier, surtout aux grands ho
té. Le sublime n’éclate pas toujours par les paroles, ni même par les actions  ; mais quelquefois, par le refus d’agir ou de par
sitôt à l’examen de l’art dramatique, c’est-à-dire l’art d’imiter les actions des hommes, par l’action feinte. Généralités su
dramatique, c’est-à-dire l’art d’imiter les actions des hommes, par l’ action feinte. Généralités sur l’art dramatique. En
ention des dialogues encore grossiers des anciens mimes, et celle des actions étendues et merveilleuses de nos théâtres. Le has
acrée fait parler les demi-dieux, ou les disciples des prophètes. Son action se soutient par des ressorts célestes ; ses disco
motifs présumables, les circonstances ignorées qui purent causer les actions connues qu’elle représente. Sa grandeur consiste
en qu’affiché sous ce titre : car, il ne suffit pas de construire une action larmoyante et homicide pour avoir atteint le vrai
n de tragi-comédie, les belles pièces du Cid et de Nicomède, dont les actions ont une fin heureuse. On pourrait mettre dans cet
ud de la pièce ne s’y accumulent qu’au détriment des caractères : une action simple, demandant moins d’explications, laisse pl
dessinent par leurs grands traits de ridicule : une fois marqués, les actions qui les manifestent, n’étant que les conséquences
les personnages incidents ne sont amenés que pour le déploiement et l’ action du seul rôle de Dom Juan ; mais la gaîté sinistre
es sentiments, et des manies ; la division des actes ; l’étendue de l’ action , mais non sa conduite, sont conformes en ce genre
liers exigent. Si quelques scènes égayées suspendent agréablement son action pathétique, l’intérêt pressant qui domine laisse
rsonnages, et sans obstacles au projet formé dès le commencement de l’ action . Exemples de la tragédie simple. En ce rang,
rs ne peuvent ébranler la constance du dieu protecteur des mortels. L’ action se consomme ainsi qu’elle fut d’avance annoncée,
e implexe. La tragédie qu’Aristote nomme implexe, est celle dont l’ action unique comporte un soudain changement de sort, un
ous saisissent d’attendrissement et nous arrachent des pleurs sur une action destructive. Ne cherchons plus dans Eschyle cette
endu par des chœurs, ou s’entrecoupant avec leur coryphée, dirige une action que rien ne gradue en sa marche ; ils s’y montren
pièces, va promptement au but sans y courir trop précipitamment : son action est bien une, et ses personnages bien différents
blimité monte parfois le genre dramatique. Aux premières règles d’une action unique, présentée en dialogue, entre des acteurs
re le goût français, trop timide, mais réglé, refroidit chez nous les actions tragiques ; et les parallèles que nous en offriro
riginelles entre la tragédie antique et la nôtre. Chez les anciens, l’ action est nue, et dégagée de tout ornement inutile ; la
pareil dans le spectacle, même présence des chœurs, même simplicité d’ action dans la fable. Le récitatif qui relève le dialogu
n’emploie que celui qui étonne la pensée : elle ne seconde point son action par la présence des chœurs, mais elle la continue
tion en est aisée : tous ceux dont la fable merveilleuse comprend les actions , les mœurs, et la présence des immortels, sont ho
acte entrecoupé par les chœurs, qui restaient en place durant toute l’ action  : elle se composait du prologue, devenu chez nous
aires et les monarques, il mit la politique, non en discours, mais en action  ; une ferme logique dirigea les arguments de ses
nt d’exemples depuis les Grecs jusqu’à nous. Or elle se compose d’une action divisée en cinq ou trois actes, présentée en dial
le ou le fait : deux espèces ; simple, et composé ; 2º La mesure de l’ action  ; 3º La triple unité, qui ne se trouve exactement
l’action ; 3º La triple unité, qui ne se trouve exactement que dans l’ action simple ; 4º Le vraisemblable : deux espèces ; nat
s l’exposition et dans les choses locales, simple et passionné dans l’ action  ; 23º Le dialogue : deux espèces ; soutenu, et co
itiques n’aigrirent point son cœur : sa vie qui ne brilla pas par des actions , mais par des ouvrages, porte néanmoins ce caract
s, ou conditions de la tragédie : le fait ou la fable, la mesure de l’ action , les trois unités, le nécessaire, et le vraisembl
ces, n’y est qu’accessoire au sujet de sa tragédie. Lorsque, dans une action , les événements naissent les uns des autres, ils
mpte à punir ses ennemis. Nous déduirons de ces deux événements que l’ action tragique doit avoir une origine, une suite, et un
gédie italienne qu’Alfieri sut régulariser à l’imitation des Grecs. L’ action du Cid est la même chez Guillén de Castroae et ch
st la même chez Guillén de Castroae et chez Corneille. Le choix d’une action imposante et triste est pareil, comme on le voit,
que de lui tout ce qu’il présente sur la scène. Il est convenu que l’ action se-doit passer entre de grands personnages dont l
dans le style, il n’est pas au-dessous de lui par la marche unie de l’ action . On doit le louer surtout d’avoir conservé, malgr
la fable présente le double destin des bons et des méchants, ou deux actions artistement liées, et causées l’une par l’autre.
L’Andromaque de Racine est un excellent exemple de la réunion de deux actions réagissantes entre elles, et je la cite de préfér
maque d’Euripide, à son Hécube, et à ses Héraclides, dont les doubles actions se succèdent, et ne s’associent pas indispensable
’ombre d’Hector, et trahit Hermione en l’épousant : voici la première action . Oreste adore Hermione, constante en sa passion p
embrasse sa vengeance, et assassine le roi d’Épire : voilà la seconde action . On a reproché cette duplicité de nœuds à l’intri
assagers, s’entrecoupent, se nuisent, et ne forment pas une véritable action . Un semblable vice, dans le plan des Héraclides,
d pourra juger toute entière. Une chose importante dans le choix de l’ action , est d’intéresser directement le sort des individ
ais pas, dit-il, à un auteur de prendre pour sujet d’une tragédie une action aussi moderne que celle-ci, si elle s’était passé
oin qu’il prit de considérer toutes les circonstances convenables à l’ action qu’il choisissait pour la scène, et combien il fu
es vagues prestiges que lui prête notre ignorance de ses annales. Les actions qui s’y sont passées ne nous sont transmises qu’à
’on le peut, des temps et des lieux reculés. 2e Règle. Mesure de l’ action tragique. La seconde condition de la tragédie
n tragique. La seconde condition de la tragédie est la mesure de l’ action . Aristote nous dit qu’elle ne doit pas excéder la
. Je me borne ici à ce qui regarde nos propres règles. La mesure de l’ action tragique ne comportait, chez les Athéniens, qu’un
et les Français en cinq et en trois. Il est facile de distinguer les actions qui conviennent à l’une ou à l’autre de ces deux
a division des cinq actes est rigoureusement nécessaire ; autrement l’ action , trop resserrée, y serait à l’étroit, ce qui lui
, dans sa jeunesse, sur les justes proportions de l’Œdipe-Roi, dont l’ action , quoique unique et simple, se compose de situatio
n. Nous avons dit que le fait tragique se formait quelquefois de deux actions habilement jointes ; mais rarement ont-elles, com
ribution des rôles d’Ériphile et d’Aricie qui coopèrent à la première action , ne l’interrompent jamais, et ne sont pourtant ou
dans le genre opposé, en donnant l’étendue de cinq actes à la courte action de ses Horaces. Cette nécessité d’observer la mes
ction de ses Horaces. Cette nécessité d’observer la mesure propre à l’ action est tellement considérable que la beauté des dram
grecque, italienne et française, est l’exactitude des trois unités d’ action , de jour, et de lieu ; règle qui ne fut pas suivi
ituée par le caprice, et que son excellence, quant à ce qui regarde l’ action , tient à l’obligation de suivre les effets de la
qui emporte avec elle l’unité d’intrigue. Ce n’est pas que plusieurs actions particulières, mais imparfaites, n’y puissent con
s’y confondre pour l’accomplir au dénouement. Il faut de plus que ces actions secondaires naissent du fonds même de la fable et
cause des autres. » Dans cette maxime est tout le secret de l’unité d’ action . L’Œdipe-Roi, de Sophocle, Philoctète, Cinna, Pol
tes leurs scènes, et sans doute il serait à désirer que la durée de l’ action n’excédât pas celle de sa représentation même, po
nécessairement les deux autres ; en effet, le peu de temps donné à l’ action ne permet aux personnages de parcourir que peu d’
Héraclides, outrepasse l’unité de temps, et comporte une duplicité d’ action . Le sacrifice de Polyxène, le partage des captive
) Vous en direz donc autant, Monsieur, d’Héraclius et de Rodogune ? L’ action de l’un de ces ouvrages se passe, tantôt chez Pho
ntôt chez Léontine, ou dans un salon commun à tous les personnages. L’ action de l’autre tragédie devient inexacte, si Cléopâtr
de lorsque d’autres les viennent remplacer, la rupture des liens de l’ action , sont autant de vices que je ne prétends pas défe
sfait bien à la règle des trois unités, en ne donnant strictement à l’ action que la mesure de la représentation même ; moins b
vengeance moins atroce. Il en est ainsi de la tradition adoptée sur l’ action de la sœur de Philomèle meurtrière de l’enfant de
alors surnaturelle. Telles sont les deux espèces du nécessaire dans l’ action . Le nécessaire consiste encore à presser inexacte
ficile à croire. Nous supposons des dieux ; leur volonté gouverne les actions des hommes, et les prodiges de ceux-ci, sans être
culier, qu’il distingue en ces deux sortes, dont l’une s’applique aux actions et aux paroles d’un roi, d’un général d’armée, d’
ns révolter les âmes : autrement le public douterait de l’horreur des actions et de la ressemblance des portraits. Cette obliga
e, un incestueux mari de sa mère, un frère de ses propres enfants ! L’ action ici paraît accomplie : mais la pitié se prolonge
aux que les trois premiers, où trop d’événements se pressent : mais l’ action , dégagée de toutes ses incidences dans les actes
i provient du péril d’un héros intéressant ; celle qui accompagne une action dénaturée, rendue possible et vraisemblable par l
e. La terreur qu’imprime le spectacle doit être plus souvent, dans l’ action , l’accessoire que le principal : souvent même ell
dogune, implacables et ambitieuses ennemies, contraste durant toute l’ action par son amitié fidèle et désintéressée pour son f
ent la force humaine, sans qu’elle paraisse affectée ni guindée : les actions et les paroles qui s’en suivront conséquemment, a
, par la figure poétique de la phrase qui applique la gloire de cette action aux seuls mânes de Pompée. Ces vers seraient irré
me poussé au crime par une fatalité supérieure qui règne dans toute l’ action . L’ombre d’Hector, toujours présente à sa veuve,
ffectuent pas ne sont que des déclamations dialoguées, et le manque d’ action les glace. Le spectacle des revers subits de la d
s d’admiration est d’autant plus rare, qu’elle vient du spectacle des actions généreuses ou des magnanimes dévouements. Ce sont
’homme, et que tous, ayant reçu d’un Dieu la faculté de diriger leurs actions , ne semblent échapper à l’influence de l’aveugle
s théâtrales d’Iphigénie en Aulide, et d’Athalie, du principe de leur action , l’armée des Grecs ne sera plus qu’une bande d’av
hef suprême ne puisse lutter contre l’empire mystérieux qui règle les actions des divinités et des hommes ; qu’un amant guerrie
aisant d’abord abstraction de la volonté divine qui plane sur toute l’ action , le personnage de Joad n’est plus qu’un fanatique
t puisé dans la nature humaine : en effet que doit-elle peindre ? les actions remarquables des hommes ; et l’homme, à le bien c
s et intéresse par ses remords. Le tableau, qu’il trace lui-même de l’ action terrible et furieuse qu’il a commise, montre en m
arde Zaïre. Qu’on s’aperçoive enfin que le roi Lear n’intéresse à ses actions déréglées que parce qu’il n’est pas moins en déme
rible de Médée, dans lequel l’amour n’est qu’une cause antérieure à l’ action . On sait que l’Achille d’Euripide n’est pas plus
Un caractère est l’habitude constante des pensées qui dirigent nos actions , ou l’inconstance perpétuelle de notre esprit ; v
grande capacité de tête et le meilleur entendement. Les paroles, les actions d’un personnage n’étant que les conséquences rigo
ce marquées par les traits ineffaçables qu’ils gardent durant toute l’ action . Les attaques réitérées de la nature, de l’hymen,
successive des faits inspire une curiosité qui tient à la marche de l’ action . Mais partout ailleurs ce sont les attitudes des
atiguée de les suivre. Nous avons d’autres tragédies où le tissu de l’ action est simple et presque nul, mais où les grandes pa
Électres, l’Iphigénie en Tauride ; ce ne sont point les hasards de l’ action qui vous intéressent dans ces ouvrages, mais les
Phèdre pour exemple ? Au premier aperçu nous reconnaissons le vide d’ action de cette tragédie : ce n’est proprement qu’une pa
anisme des drames. Boileau nous dit : « Que dès les premiers vers l’ action préparée « Sans peine du sujet aplanisse l’entrée
pèces d’expositions. J’en trouve trois : l’exposition simple d’une action  ; l’exposition composée de plusieurs actions qui
l’exposition simple d’une action ; l’exposition composée de plusieurs actions qui marchent de front ; et l’exposition des passi
de front ; et l’exposition des passions ou des caractères, et non des actions . On voit que ces différentes espèces seront confo
u’il ne vous reste plus rien à apprendre pour concevoir la suite de l’ action . L’excellence de cette exposition atteste combien
sence : leur entretien nécessaire prépare le développement de toute l’ action , fait démêler les intérêts de chacun, leurs moyen
dans la tragédie : on sent qu’il ne se peut former qu’au milieu de l’ action , puisque le commencement expose, et que le dénoue
s il vaut mieux qu’elle soit achevée lorsqu’il s’ouvre, et que déjà l’ action s’engage : car notez qu’une exposition en action
ouvre, et que déjà l’action s’engage : car notez qu’une exposition en action est de toutes la meilleure. Le troisième et le qu
la logique du cœur, se placent avantageusement dans les derniers où l’ action plus rapide tend à sa catastrophe. 21e Règle.
n de la fable et dans les choses locales ; simple et passionné dans l’ action . Ces deux principes, bien développés, sont les él
n effet quel agréable souvenir garderions-nous d’une fable, dès que l’ action nous en serait connue, si nous n’emportions avec
lus étrange que cette phrase ainsi dérangée de son ordre poétique ? L’ action du verbe chatouiller peut-elle être imprimée à la
llait de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe qui exprime une action physique, se trouve près du cœur, objet physique
me une action physique, se trouve près du cœur, objet physique de son action  ; et la qualité morale de ce cœur qui est la faib
es affligés « Imitaient son silence, autour de lui rangés. La double action que Racine peint ensuite est lente et égale : il
’apporta, recule épouvanté. « Tout fuit ; Ces deux syllabes ont une action rapide : les dix qui restent donnent un vers de c
rait votre rhétorique fleurie, on ne verrait plus les fondements de l’ action qui doit commencer. Soyez avares de métaphores et
ement accouplée. Les bonnes tragédies, durant le cours entier de leur action , n’offrent presque jamais les mêmes personnages p
ou l’accord de leur pantomime : il assiste aux coups de théâtre que l’ action commandera : il mesure la durée qu’aura l’entreti
dont ils sont agités les meuvent à la fois et les rattachent tous à l’ action . Un amant superbe, c’est Achille, brûle de scelle
oi des vingt-six conditions. Simplicité du fait. Juste mesure de l’ action Suivons graduellement le fil merveilleux d’Ath
mis sur le trône ; ainsi que l’énonce l’auteur dans sa préface. Cette action a son étendue nécessaire. Le secret qui couvre le
e. L’unité de jour ; les premiers discours de Joad avertissent que l’ action commence le matin, et qu’elle sera terminée avant
e m’apprête, « Et du temple déjà l’aube blanchit le faîte. L’unité d’ action  ; un seul personnage est principalement eu péril,
artout présent ; Dieu lui-même, Dieu préside à la marche entière de l’ action  ; c’est Dieu qu’Athalie vient attaquer dans son s
. Si l’usage introduit sur nos théâtres de mêler l’amour à toutes les actions dramatiques, fait appeler tragédies sans passions
nce, qu’elle ne paraît qu’au second et au cinquième actes, bien que l’ action entière se remplisse de la terreur que le personn
ités de l’exposition. Eh ! comment, en effet, nier l’intérêt d’une action exposée avec tant d’art et de pompe ? Son exposit
t s’anime : le troisième resserre le nœud ; et le ralentissement de l’ action permet au poète de déployer les richesses de son
ième acte, tout semble se suspendre ; le calme règne sur la scène : l’ action s’interrompt-elle ? Non, elle marche insensibleme
re de précéder dans Athalie, les secousses d’un cinquième acte mis en action . Si le quatrième ne ménageait un repos, le mouvem
célération. Il fallait que le tissu se relâchât un moment. En effet l’ action se détend, mais elle continue : la scène se rempl
ons seulement qu’il est de l’espèce des dénouements mixtes, puisque l’ action est implexe, et se compose du double et différent
ns les peintures locales ; elle est nette et simplement animée dans l’ action . Vérité, noblesse du dialogue. Le dialogue,
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