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1 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
re : malentendus qui en résulteront. — Mouvement relatif et mouvement absolu . — Propagation et transport. — Systèmes de référe
celle d’une relativité simple, où l’on pose encore un point de repère absolu , un éther immobile. Même quand on conçoit la rela
a été ainsi immobilisé, il devient provisoirement un point de repère absolu , un succédané de l’éther. Bref, le repos absolu,
nt un point de repère absolu, un succédané de l’éther. Bref, le repos absolu , chassé par l’entendement, est rétabli par l’imag
t. Que le système S, adopté comme système de référence, soit au repos absolu dans l’éther, ou qu’il soit en repos seulement pa
ais il n’en est pas de même pour le philosophe. Car si S est en repos absolu , et tous autres systèmes en mouvement absolu, la
e. Car si S est en repos absolu, et tous autres systèmes en mouvement absolu , la théorie de la Relativité impliquera effective
t à S′ ? Simplement parce que S était censé participer à l’immobilité absolue de l’éther. Mais il n’y a plus d’éther 8, plus de
lité absolue de l’éther. Mais il n’y a plus d’éther 8, plus de fixité absolue nulle part. Nous pourrons donc dire, à volonté, q
déplacement est la manifestation à nos yeux d’un changement interne, absolu , se produisant quelque part dans l’espace. Nous a
eulement il peut garantir que ce sont des actes réels, des mouvements absolus . Déjà pour les mouvements accomplis par les autre
orps dans l’espace. Nous n’avons donc pas à tenir compte du mouvement absolu dans la construction de la science : nous ne savo
isée Einstein. Or, ce dynamisme impliquait l’existence d’un mouvement absolu . On pouvait encore admettre la relativité du mouv
mouvement de rotation semblait attester qu’on avait affaire ici à un absolu véritable ; et il fallait aussi bien tenir pour a
faire ici à un absolu véritable ; et il fallait aussi bien tenir pour absolu tout autre mouvement accéléré. Telle est la théor
é. Si nous jugions nécessaire, quant à nous, d’admettre un changement absolu partout où un mouvement spatial s’observe, si nou
, si nous estimions que la conscience de l’effort révèle le caractère absolu du mouvement concomitant, nous ajoutions que la c
ment concomitant, nous ajoutions que la considération de ce mouvement absolu intéresse uniquement notre connaissance de l’inté
r, si tout mouvement est relatif et s’il n’y a pas de point de repère absolu , pas de système privilégié, l’observateur intérie
n pouvait être ainsi, de toute manière, quand on croyait au caractère absolu du mouvement accéléré. Mais du moment qu’on écart
r ce que nous disions jadis de l’idée de corps, et aussi du mouvement absolu  : cette double série de considérations permettait
e à l’intérieur d’elle : devrions-nous, puisqu’elles ont un caractère absolu , les appeler encore des mouvements ? D’autre part
tions réelles, éléments d’une qualité et participant à ce qu’il y a d’ absolu dans la qualité, se propagent à travers l’espace,
rence ? Tant que l’on conserve un éther stationnaire et des positions absolues , l’immobilité appartient pour tout de bon à des c
n éther fixe, constituant un système de référence privilégié, unique, absolu . Mais l’hypothèse de l’éther, convenablement amen
2 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
Chapitre sixième Genèse et action des idées de réalité en soi, d’ absolu , d’infini et de perfection I. Idée de la réali
e la réalité en soi, du noumène et de l’inconnaissable. II. Idée de l’ absolu . III. Idée de vérité absolue et universelle. IV.
ène et de l’inconnaissable. II. Idée de l’absolu. III. Idée de vérité absolue et universelle. IV. Idée de l’infini. Infini math
il consacré spécialement aux fondements de l’éthique. II Idée de l’ absolu Puisque l’être en soi est supposé exister en l
relation à nous connue. Or, le contraire du relatif, nous le nommons absolu . L’être en soi sera donc pour nous l’absolu, c’es
relatif, nous le nommons absolu. L’être en soi sera donc pour nous l’ absolu , c’est-à-dire une réalité non relative à notre pe
ions et que tout objet de notre connaissance est ainsi conditionné, l’ absolu sera ce qui échappe à toute condition, ce qui est
par soi-même, non par l’effet d’autre chose, on en vient à définir l’ absolu l’être par soi. Existe-t-il réellement un tel êtr
ment, nous n’étudions qu’au point de vue psychologique la notion de l’ absolu , ses caractères et son origine. Or, cette origine
e. Or, cette origine, nous pouvons maintenant la déterminer. L’idée d’ absolu n’est autre que celle d’objet en général, d’exist
ose de premier en soi, non plus seulement pour moi, je forme l’idée d’ absolu . Cette idée est donc tout entière réductible à de
ience que nous combinons et auxquels nous affectons des négations : l’ absolu est un objet non relatif, un non-moi non connaiss
rme infranchissable, etc. La pensée crée de toutes pièces la notion d’ absolu en niant ses propres conditions, et en supposant
autre manière que nous ne l’avions pensé. Kant a établi que l’idée d’ absolu ne nous donne aucune connaissance de son objet et
ible de la connaissance suivant les lois de l’expérience. L’idée de l’ absolu , en ce sens, est une idée-force, un aiguillon qui
mènes, aucun objet de l’expérience ne peut satisfaire notre idée de l’ absolu , ne peut constituer une expérience totale, adéqua
r une expérience totale, adéquate à la réalité entière. Dans l’idée d’ absolu , il n’y a de positif que l’idée du tout de la réa
sent être derrière le miroir où on les voit. » III Idée de vérité absolue et universelle Les platonisants font de l’idée
e perception actuelle. La science présuppose donc l’idée d’une vérité absolue . » A cette théorie nous répondrons d’abord que,
place pas pour cela au point de vue d’une conscience pure concevant l’ absolu  ; je me place au point de vue de relations autres
i-même » ; il se place donc et me place avec lui au point de vue de l’ absolu , au moment même où il prétend m’en exclure. — Non
s observations et raisonnements qu’il fait, je penserais comme lui. L’ absolu n’est ici qu’une identité de relations. Dire : il
s relations que moi, sentirait la faim. Il participerait, non au même absolu , mais à la même relativité, subirait les mêmes re
s que nous, aurait faim : c’est cette universalité qui donne un air d’ absolu à notre affirmation d’une relativité radicale, s’
s supposer une autre solution ni sortir de notre propre expérience. L’ absolu est donc ici tout négatif. Ce qui est positif, c’
de la pensée, il n’est pas nécessaire d’avoir a priori une idée de l’ absolue vérité, encore moins d’être cette idée même prena
s en un tout, l’idée de perfection n’aura pas d’unité ; or, « l’unité absolue  » est le caractère de la perfection. — On peut ré
onclusion la plus inattendue et, disons le mot, la plus énorme, sur l’ absolu . « Par conséquent, dit-il, la force dont nous aff
ent, dit-il, la force dont nous affirmons la persistance est la force absolue , dont nous avons nécessairement conscience comme
alité inconditionnée, sans commencement et sans fin. » Ainsi, c’est l’ absolu , l’inconditionné, le « noumène » dont Spencer, al
t des énergies actuelles ; ici, c’est au sens métaphysique : la force absolue (ce qui est inintelligible), le noumène inconnais
3 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
le comique disparaît au point de vue de la science et de la puissance absolues . Or, en inversant les deux propositions, il en ré
igure de Virginie, qui symbolise parfaitement la pureté et la naïveté absolues . Virginie arrive à Paris encore toute trempée des
à l’homme, infiniment vile et basse relativement au Vrai et au Juste absolus . Melmoth est une contradiction vivante. Il est so
infinie et d’une misère infinie, misère infinie relativement à l’Être absolu dont il possède la conception, grandeur infinie r
est naturel de croire qu’avant qu’elles aient atteint la purification absolue promise par certains prophètes mystiques, les nat
itif qui se rapproche beaucoup plus de la vie innocente et de la joie absolue que le rire causé par le comique de mœurs. Il y a
hauteur proportionnelle. J’appellerai désormais le grotesque comique absolu , comme antithèse au comique ordinaire, que j’appe
t étant visiblement double : l’art et l’idée morale ; mais le comique absolu , se rapprochant beaucoup plus de la nature, se pr
valeur ; c’est une question de rapidité d’analyse. J’ai dit : comique absolu  ; il faut toutefois prendre garde. Au point de vu
omique absolu ; il faut toutefois prendre garde. Au point de vue de l’ absolu définitif, il n’y a plus que la joie. Le comique
’absolu définitif, il n’y a plus que la joie. Le comique ne peut être absolu que relativement à l’humanité déchue, et c’est ai
st ainsi que je l’entends. VI L’essence très-relevée du comique absolu en fait l’apanage des artistes supérieurs qui ont
s supérieurs qui ont en eux la réceptibilité suffisante de toute idée absolue . Ainsi l’homme qui a jusqu’à présent le mieux sen
chaque titre de catégorie. D’ailleurs, nous trouvons dans le comique absolu et le comique significatif des genres, des sous-g
réation. La première est créée par la séparation primitive du comique absolu d’avec le comique significatif ; la seconde est b
, tel artiste allemand ou anglais est plus ou moins propre au comique absolu , et en même temps il est plus ou moins idéalisate
éalisateur. Je vais essayer de donner des exemples choisis de comique absolu et significatif, et de caractériser brièvement l’
ynonymique du comique innocent, avec un degré de plus, est le comique absolu . En France, pays de pensée et de démonstration cl
ise, de toute science, de tout art français est de fuir l’excessif, l’ absolu et le profond, il y a conséquemment ici peu de co
peu de comique féroce ; de même notre grotesque s’élève rarement à l’ absolu . Rabelais, qui est le grand maître français en gr
La rêveuse Germanie nous donnera d’excellents échantillons de comique absolu . Là tout est grave, profond, excessif. Pour trouv
ement saisissante. Une des choses les plus remarquables comme comique absolu , et, pour ainsi dire, comme métaphysique du comiq
me comique absolu, et, pour ainsi dire, comme métaphysique du comique absolu , était certainement le début de cette belle pièce
sang dans le ventricule. Qu’est-ce que ce vertige ? C’est le comique absolu  ; il s’est emparé de chaque être. Léandre, Pierro
rrais tirer de l’admirable Hoffmann bien d’autres exemples de comique absolu . Si l’on veut bien comprendre mon idée, il faut l
, d’une certaine dose de comique significatif avec le comique le plus absolu . Ses conceptions comiques les plus supra-naturell
o Fava. Il faut ajouter qu’un des signes très-particuliers du comique absolu est de s’ignorer lui-même. Cela est visible, non-
e fois qu’on retrouve l’idée dominante de supériorité dans le comique absolu comme dans le comique significatif, ainsi que je
primer plus clairement, je dis que quand Hoffmann engendre le comique absolu , il est bien vrai qu’il le sait ; mais il sait au
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
ments comment Maine de Biran a pu dire que l’âme, considérée dans son absolu , c’est-à-dire dans son essence intime, est un x,
matière ne peut devenir esprit. L’âme, considérée en soi, comme chose absolue , n’est donc pas un nombre, une harmonie, comme le
ive et les consciences discontinues. En d’autres termes, la pluralité absolue n’explique point l’unité du moi, — l’unité absolu
rmes, la pluralité absolue n’explique point l’unité du moi, — l’unité absolue n’explique pas la pluralité des moi. Entre le mat
ématiquement écarté. Le moi l’occupait tout entier, et la pensée de l’ absolu et du divin semblait dormir dans les profondeurs
n, c’est-à-dire de réalité, qui doit être conçu en Dieu d’une manière absolue . On n’aurait pas dû oublier que, Descartes admett
ligence elle-même qui est en Dieu, mais ce qu’il y a d’essentiel et d’ absolu dans l’intelligence. On arrive ainsi à s’écrier a
son, Dieu est la vérité de l’esprit, il est l’esprit en soi, l’esprit absolu . Aussi Hegel est-il plus hardi que Fénelon, et ne
que le sujet, que la pensée, que l’idée, devait définir Dieu le sujet absolu , ce qui est la plus haute idée que l’on puisse se
ns le sujet31. Toute vérité était donc dans le sujet et dans le sujet absolu . Il est certain que Hegel n’a jamais bien défini
certain que Hegel n’a jamais bien défini ce qu’il entendait par sujet absolu , esprit absolu, et ce n’est pas le lieu ici de co
el n’a jamais bien défini ce qu’il entendait par sujet absolu, esprit absolu , et ce n’est pas le lieu ici de controverser sur
nomène de l’obstacle ou de la résistance pour remonter de là au sujet absolu , qui est, si l’on veut, l’identité des deux terme
personne-Dieu, où tout aboutit. » Entre le sujet relatif et le sujet absolu , entre ces deux personnalités, quels sont les rap
eu qui se disperse dans la conscience humaine, il n’y a plus d’esprit absolu . Nous maintenons fermement la distinction du suje
us d’esprit absolu. Nous maintenons fermement la distinction du sujet absolu et du sujet relatif : c’est ici la limite ferme e
’est pas tout de distinguer le sujet humain et le sujet divin, le moi absolu et le moi fini ; il faut les unir. Ici encore je
quel faible degré ! Comme il oublie vite le sujet pensant pour l’être absolu et la psychologie pour la physique ! Combien l’ho
es les citoyens, et dont le souverain, c’est-à-dire Dieu, est le type absolu de la sainteté et de la justice. 30. Ampère lui
Schelling est appelé idéalisme objectif, et celui de Hegel idéalisme absolu , ce qui correspond bien à la différence que nous
5 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
nce. I. La philosophie de M. Taine Il n’y a pas de commencement absolu dans les choses humaines, et il serait difficile
s recherches dans un intérêt moral préconçu. Elle a soutenu les idées absolues du vrai, du beau et du bien parce que c’est moral
recherche ; mais la libre recherche ne doit pas imposer à l’homme une absolue indifférence sur ce qui l’intéresse le plus au mo
s la science n’apporte qu’une lumière incomplète. Ce n’est que dans l’ absolu que la science et la foi pourraient se confondre 
que les nôtres le sont également, car qui prétend posséder la science absolue  ? Mais, au nom du ciel, ne nous ramenez pas en ar
le sujet et l’objet s’unissent sans intermédiaire, et cela est d’une absolue vérité. Cette théorie des idées-images que M. Tai
prouver que la distinction du bien et du mal suppose un certain ordre absolu , c’est-à-dire une coordination des fins à laquell
e particulier est essentiellement différente d’une idée nécessaire et absolue dont le contraire est impossible. Allons un peu p
possibilité d’une exception, et d’une limite, tandis que l’autre est absolue  ? Dire que je dois affirmer de toute partie d’éte
ifique est la méthode spéculative, celle qui se place d’emblée dans l’ absolu , et qui, partant d’une première intuition, descen
uses, les droits et les devoirs, et enfin le principe suprême, l’être absolu . Condillac et son école expliquent ce passage, si
surabondamment qu’une telle méthode ne peut conduire à aucune vérité absolue . Dans ce système, il n’y a que des vérités généra
aissance. Toutes les notions qui pour Kant et Hegel, sont des notions absolues , sont pour Condillac et son école des notions abs
ne incarnation de l’idée éternelle, c’est par la participation avec l’ absolu et avec le divin qu’un homme est grand. Les circo
est très-subtile et très-difficile à saisir), il n’y a pas de vérité absolue , ou, s’il y en a une, elle est inaccessible à l’h
tention, je dirais presque la folie, est d’être précisément la vérité absolue , la science absolue. En effet, aucune philosophie
resque la folie, est d’être précisément la vérité absolue, la science absolue . En effet, aucune philosophie dans aucun temps n’
ltat. Voilà, dans un cas particulier, l’opposition du relatif et de l’ absolu , de l’historique et du rationnel. M. Renan ne dis
es des autres ; elles ne cesseraient pas pour cela d’être des vérités absolues . La génération logique des idées (qu’elle se fass
sique de Hegel ne cesse jamais un instant d’être la métaphysique de l’ absolu . Quelle fiction de lui imposer la doctrine contra
imposer la doctrine contraire, à savoir que l’homme ne connaît rien d’ absolu , qu’il est un relatif dans le relatif, un phénomè
e Dieu ? Le mot Dieu peut avoir deux sens, un sens relatif et un sens absolu . Au premier sens, Dieu est dans l’univers, il est
sciences de l’univers dans une conscience unique, dans une conscience absolue . De là ce singulier rêve, que l’on a admiré dans
ture toujours en mouvement. Il est l’infini, il est l’idéal, il est l’ absolu . Il est l’ordre où la métaphysique, les mathémati
qu’une catégorie de la pensée. En effet, il est le lien des sciences absolues  ; mais les sciences absolues n’ont pas le réel po
e. En effet, il est le lien des sciences absolues ; mais les sciences absolues n’ont pas le réel pour objet. Il est l’absolu lui
s ; mais les sciences absolues n’ont pas le réel pour objet. Il est l’ absolu lui-même ; mais rien d’absolu ne peut exister. No
n’ont pas le réel pour objet. Il est l’absolu lui-même ; mais rien d’ absolu ne peut exister. Nous apercevons maintenant, nous
t immortelle. Survivre en Dieu, c’est survivre dans l’idéal et dans l’ absolu , c’est survivre dans ce qui n’existe pas. Quelque
s deux idées vont se perdre l’une et l’autre dans l’idée commune d’un absolu phénoménisme. Pour tous deux, la nature n’est qu’
’autres formes d’activité supérieures à celles-là, et enfin une force absolue , jouissant du plus haut degré et de la plus haute
et de simplifier les causes, pourquoi affirmerions-nous d’une manière absolue qu’il en est ainsi à tous les degrés de l’échelle
yant à une destinée divine et immortelle, en invoquant une loi morale absolue , en affirmant des droits abstraits. Toutes ces gr
ecueillerait encore dans la raison humaine l’idée de l’infini et de l’ absolu , qu’on ne trouvera jamais dans le monde extérieur
, car ce que les Allemands appellent le sujet-objet, — l’indifférence absolue , — ce n’est autre chose que la nature même à son
uvoir pressentir une voie de progrès qui ne serait pas le renoncement absolu à ce qui est acquis, ce qui est trop facile et à
, mais évidente) pour le matérialisme, en second lieu par sa négation absolue de toute métaphysique. Sur le premier point, M. L
cette école me paraît manquer d’esprit philosophique est sa négation absolue et exclusive de toute métaphysique. Je n’entrerai
ui serait déjà un problème métaphysique) de savoir s’il y a des idées absolues dans l’esprit humain, et si à ces idées correspon
umain, et si à ces idées correspond en dehors de nous quelque chose d’ absolu  ; mais, prenant la question du dehors, je dis que
’énergique expression d’Hamilton, « exorcisé à jamais le fantôme de l’ absolu  » ? Comme les hommes sont surtout sensibles aux r
Tout dépend de la définition du mot science. Si l’on prend pour type absolu les sciences rigoureusement démonstratives, par e
que la métaphysique prétend connaître l’inaccessible, c’est à-dire l’ absolu , je réponds que vous posez ce qui est en question
ce qui est en question, à savoir que l’homme ne possède aucune notion absolue et ne doit s’occuper que du relatif, proposition
même que vous excluez. D’ailleurs il faut distinguer l’invisible de l’ absolu , et quand même on accorderait que l’homme ne peut
penchant vers la généralité n’aurait-il pas sa source dans une idée d’ absolu , inconsciente d’elle-même ? Et lorsque M. Littré
onsciente d’elle-même ? Et lorsque M. Littré rejette l’hypothèse d’un absolu transcendant et nous représente la nature comme u
à soi-même, que fait-il donc autre chose que de transporter l’idée d’ absolu de Dieu à la nature, et comment une telle vue pou
rale toute stoïcienne, il admet avec Kant et Jouffroy une loi morale, absolue et universelle, qui s’impose à toute conscience a
distincte de l’intérêt, au droit et au devoir fondés sur des rapports absolus . Ainsi, sur la plupart des grandes questions de l
hoses relatives et contingentes, nous porte à l’affirmation d’un être absolu , nécessaire et parfait. Partout où quelque degré
dans la nature, nous transportons par la pensée cette réalité dans l’ absolu , et Dieu est ainsi le lien de toutes les idées et
penser l’infini, le contingent sans le nécessaire, le relatif sans l’ absolu  ; mais nous pouvons percevoir l’imparfait sans af
rien d’absurde à admettre, au moins avant démonstration, que l’idéal absolu n’existe pas réellement en dehors de notre pensée
a dialectique de Platon, qui ramenait chaque classe d’êtres à un type absolu , et qui admettait l’homme en soi, l’animal en soi
t-il au contraire d’un individu, ce n’est plus alors l’être infini et absolu  : c’est un certain être, c’est-à-dire quelque cho
ire quelque chose de limité et par conséquent d’imparfait. Le parfait absolu implique donc contradiction. Ainsi il est évident
ue ce dieu est trop grand pour qu’aucune puissance, même la puissance absolue , atteigne jamais à cette grandeur ! Avant de disc
lure que je me trompe sur son essence, à savoir sur la réalité de son absolue perfection. Par exemple, suivant M. Vacherot, un
semblent profondément sages, car s’il y a une perfection primitive et absolue à l’origine de toutes choses, qu’ai-je besoin de
lurait-on de là qu’en dehors de ces choses imparfaites une perfection absolue ne saurait exister ? Bossuet a dit ces paroles pr
oute-puissance, — quelque raison, la toute raison ; — quelque être, l’ absolu de l’être ? Le premier, quoi qu’il soit, ne peut
inimum, car il serait alors un pur zéro13; il serait le rien, le vide absolu . Admettez-vous cela ? Non, sans doute, car de ce
onc un maximum, c’est-à-dire qu’il possédera l’être dans sa plénitude absolue , C’est ce que nous appelons sa perfection. Mais c
, c’est que le principe qui est par soi-même, qui possède l’existence absolue , ne soit pas absolu dans tout ce qu’il est, c’est
pe qui est par soi-même, qui possède l’existence absolue, ne soit pas absolu dans tout ce qu’il est, c’est-à-dire ne possède p
ns la philosophie de M. Vacherot, le rôle de loi suprême et de modèle absolu  ? Il faut alors renoncer à tout espoir et à toute
éal est l’objet d’une conception vraiment rationnelle. C’est une idée absolue , dégagée de l’expérience par la vertu de la raiso
e éternité. Quel philosophe oserait dire qu’il y a eu un commencement absolu , avant lequel rien n’était, absolument rien ? Qu’
était, absolument rien ? Qu’est-ce cela, sinon un infini de durée, un absolu de durée ? Il faut bien admettre aussi, quelque n
a quelque être qui existe par soi-même et sans cause, c’est-à-dire un absolu d’existence. Il faut admettre que ce quelque chos
et de puissance, est immense et sans limites dans l’espace. Voilà un absolu d’espace. Dès lors, pourquoi ne pas admettre, qua
ni d’existence, d’espace et de durée est infini dans tous les sens et absolu dans tout ce qu’il est, dans tous ses attributs e
e qu’en Dieu les perfections de la nature, sous une forme éminente et absolue , se concilient avec les perfections de l’esprit d
et l’objet, l’être et la pensée soient conçus en Dieu, dans leur type absolu et éminent, et non pas comme les vagues puissance
oit le seul endroit que Dieu puisse habiter ! Quel miracle que l’être absolu et subsistant par soi-même soit incapable d’attei
re à la perfection, et qu’un des phénomènes passagers dans lequel cet absolu se manifeste soit capable de se créer à soi-même
être ainsi de la philosophie : elle ne parle pas au nom d’une vérité absolue une fois trouvée ; elle cherche, elle tâtonne, el
se confondre avec ‘lui. Or, comme il n’y a aucune raison de fixer à l’ absolu ou à l’être en soi tel degré de perfection ou de
6 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
t33 : « Selon lui la philosophie doit s’élever d’abord jusqu’à l’Être absolu , substance commune et commun idéal du moi et du n
mais qui les comprend tous deux, et en est l’identité. Cette identité absolue du moi et du non-moi, de l’homme et de la nature,
helling avait déjà publié son écrit le plus net : Bruno ou de l’Unité absolue , et que, pour n’y point voir le panthéisme, il fa
monde n’est qu’une apparence, et qu’il n’y a qu’un seul être, l’unité absolue , vous êtes panthéiste. — On aurait pu lui répondr
partant il ne dépend de rien, on peut l’appeler l’inconditionnel et l’ absolu . Ce type étant donné, ils sont donnés ; on peut d
Donc si, en résumé, on veut exprimer sa nature, on devra dire : l’un, absolu , l’inconditionnel, la substance, la cause, qui de
on, l’idéal de toute beauté, l’infini, la substance, l’être en soi, l’ absolu , c’est une cause aussi ; non pas une cause relati
ussi ; non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause absolue . Or, étant une cause absolue, l’unité, la substan
tive, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue , l’unité, la substance ne peut pas ne pas passer
pas ne pas passer à l’acte, elle ne peut pas ne pas se développer… L’ absolu est la cause absolue, qui absolument crée, absolu
l’acte, elle ne peut pas ne pas se développer… L’absolu est la cause absolue , qui absolument crée, absolument se manifeste, et
ous36. » 2° Préface, p. 66. « Dieu n’étant donné qu’en tant que cause absolue , à ce titre, selon moi, il ne peut pas ne pas pro
ion sur le trône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existence ; c’es
et humanité. » Cours de 1828, p. 123. « L’unité en soi, comme cause absolue , contient la puissance de la variété et de la dif
l’homme. » — « Qu’est-ce que Dieu ? c’est la pensée en soi, la pensée absolue avec ses moments fondamentaux37. » Toutes formule
a question de la certitude. Elle est résolue d’avance. Le scepticisme absolu , le scepticisme modéré, tout scepticisme est immo
7 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
fins constitue donc bien la liberté. Si cette indépendance peut être absolue , il y aura liberté absolue ; si elle ne peut être
a liberté. Si cette indépendance peut être absolue, il y aura liberté absolue  ; si elle ne peut être que relative, il n’y aura
sation de tension physique ne suppose nullement l’ambiguïté réelle et absolue des futurs. Il n’y en a pas moins ici la révélati
puissance même des idées ? Que, là encore, il n’y ait point ambiguïté absolue ni arbitraire, cela est certain ; encore y a-t-il
t d’une indépendance complète. Nous érigeons ainsi en quelque chose d’ absolu la partie des relations que nous n’apercevons pas
pas d’une conscience claire, et nous nous attribuons le libre arbitre absolu , le pouvoir absolu de choisir. Ce pouvoir de choi
e claire, et nous nous attribuons le libre arbitre absolu, le pouvoir absolu de choisir. Ce pouvoir de choisir est, en réalité
omplète raison ; sous ce rapport, ils constituent des « commencements absolus  », des nouveautés absolues, que rien de ce qui le
apport, ils constituent des « commencements absolus », des nouveautés absolues , que rien de ce qui les a précédés n’entraînait à
hangement et quelque nouveauté dans les causes. Enfin l’hétérogénéité absolue qu’on imagine dans la conscience est chimérique.
érogène. De ce qu’un acte de libre arbitre introduirait une nouveauté absolue dans le monde, il n’en résulte nullement que les
l’on commence par définir la liberté : « ce qui est en contradiction absolue avec le déterminisme et inconciliable par définit
i se balancent ; et quoique cette indépendance n’ait pas le caractère absolu que lui prêtent les métaphysiciens du libre arbit
ntraire du déterminisme, c’est-à-dire une puissance d’indétermination absolue , le psychologue peut encore et doit se demander :
liberté pût être un but. Mais la liberté, étant le maximum relatif ou absolu de puissance indépendante et spontanée pour le mo
ncevoir indépendant ou se désirer indépendant, d’une manière vague et absolue , dans l’abstrait, ce serait à coup sûr un faible
on positive et particulière. Si donc l’idée chimérique d’indépendance absolue n’est pas sans entraîner certains effets, par le
rbitre vont, nous l’avons vu, jusqu’à considérer la spontanéité comme absolue et, en conséquence, comme constituant un « premie
le produit tel et non tel. Par-là la spontanéité devient contingence absolue , c’est-à-dire possibilité des contraires dans les
tes répondrons-nous, on ne peut réaliser l’idée d’une indétermination absolue de la volonté, comme celle qu’admettent les parti
niquement pour vouloir, dans l’abstrait, en un état d’indétermination absolue  : il faut toujours en venir à vouloir quelque cho
se paie pas de chimères ? En somme, de même que l’idée de spontanéité absolue engendre une spontanéité relative, l’idée de cont
éité absolue engendre une spontanéité relative, l’idée de contingence absolue engendre une contingence relative. Nous ne pouvon
ir, seraient restés latents. En outre, si la contingence ne peut être absolue , du moins elle peut s’étendre de plus en plus loi
t voir que le choix n’est pas pour cela arbitraire, indéterminable et absolu  ; il est relatif : 1° à notre caractère ; 2° à no
dehors de la liberté vraie : tout ce qui n’est pas d’une transparence absolue pour soi retombe du coup dans les impulsions aveu
8 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »
on superbe, froide, mais naïve, de pénétrer les essences, de saisir l’ absolu dans sa notion la plus précise et la plus profond
Nature et l’Esprit, « termes différents, comme il dit, du syllogisme absolu de la connaissance des êtres », et que cette intr
les logomachies de ce Bouddhiste de la logique, qui a créé la science absolue , c’est-à-dire la science qui se connaît par l’idé
ne notion fausse et folle de la force humaine. Il croit à une science absolue que l’on peut construire à l’aide d’une méthode a
à une science absolue que l’on peut construire à l’aide d’une méthode absolue . Déification de la science et de l’homme, tout si
urs et les infamies de l’histoire. C’est enfin d’admettre l’optimisme absolu d’une science absolue, car, une fois admise, cett
e l’histoire. C’est enfin d’admettre l’optimisme absolu d’une science absolue , car, une fois admise, cette terrible notion d’ab
d’une science absolue, car, une fois admise, cette terrible notion d’ absolu se répercute en mille échos et fait craquer la cr
a Science qui est cette religion comme elle est tout, puisqu’elle est absolue  ; « c’est la lumière de la pensée pure, — comme d
ailleurs, puisqu’il a l’orgueilleuse faiblesse de croire à la science absolue , ce M. Vera, assez ferme de regard pourtant, pour
9 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
is Aristote jusqu’à Brunetière, se soient trompés d’une manière aussi absolue , aussi irrémédiable, sur la valeur des genres lit
tinguer, dans toute œuvre littéraire, la valeur relative de la valeur absolue . La valeur relative d’une œuvre littéraire est d
e où elle fut écrite : faits matériels, psychologie, idées. La valeur absolue est dans la vérité et la beauté universelles, éte
mpression » nous semble la vérité ; notre relatif nous apparaît comme absolu . La postérité met les choses au point ; oubliant
hoses aux historiens et ne conserve du passé que les œuvres de valeur absolue . Ce jugement de la postérité, seul légitime pour
s avoir, et il exagère fréquemment l’influence qu’une œuvre de valeur absolue exerça sur son époque. Un exemple : quand on parl
tre admiration pour Corneille, Racine, Molière, très justifiée dans l’ absolu , est par trop sommaire pour l’histoire ; je dirai
. Certes (est-il besoin de le dire ?), une œuvre littéraire de valeur absolue est une des beautés les plus exquises de l’univer
ttons-les à la place d’honneur, ces poètes dont le génie entra dans l’ absolu  ; mais n’oublions pas les légions d’ouvriers mode
nt, non pas ici ou là, mais toujours et avec méthode, entre la valeur absolue et la valeur relative. Du point de vue historique
 ; elles eurent souvent un succès plus grand que les œuvres de valeur absolue  ; chez celles-ci, c’est l’individu en ce qu’il a
atholique ; de 1500 environ à la Révolution, c’est l’ère des royautés absolues  ; de 1800 à nos jours, c’est l’ère des nationalit
10 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
uvent par sa richesse et sa variété ; la valeur relative et la valeur absolue se confondent, les goûts se contredisent, les idé
d’ailleurs l’importance très grande que je donne à l’art, à la valeur absolue de l’œuvre littéraire. — Il me reste donc à expos
pe est localisé, relatif ; le principe est universel et fragment d’un absolu . Si le principe coïncidait avec les intérêts du g
et c’est alors qu’apparaît la foi nouvelle, une autre face de l’idéal absolu . De là les trois périodes d’une ère, périodes qui
ce qu’on a appelé le progrès en spirale. Tout est dans tout, c’est l’ absolu  ; mais nous ne marchons que pas à pas, de relativ
mais nous ne marchons que pas à pas, de relativité en relativité ; l’ absolu , ce serait la béatitude, l’immobilité ; l’ascensi
sance, une nouvelle délivrance ; ici encore, le principe universel et absolu ne peut se réaliser que dans la relativité des gr
relativité des groupes de contiguïté ; en politique, c’est la royauté absolue , qui donne à la nation française sa forme solide
omme vers l’humanité, de l’esclave vers la liberté, du relatif vers l’ absolu . En distinguant ainsi, par l’histoire littéraire,
xtérieure des formes, qui confondra la valeur relative avec la valeur absolue , la tradition avec la création, ou qui, dédaigneu
nelles ; les œuvres de valeur relative préparent les œuvres de valeur absolue  ; elles les expliquent…, jusqu’à un certain point
encore : d’où vient ce désir de perfection, cette soif éternelle de l’ absolu chez l’homme que la réalité relative étreint de t
oute création. Qu’est-ce d’ailleurs que la création ? Au sens propre, absolu , du mot, il n’y a pas de création ; il n’y a que
ive d’une époque, d’un milieu, vécue par un artiste, prend une valeur absolue  : elle n’est plus une abstraction, elle est un fa
ternel ; elle nous ravit, comme au premier jour, dans la lumière de l’ absolu  : Luce intellettual, piena d’amore ; Amor di ver
upes et des temps. Procéder ainsi, c’est faire de l’acrobatie, dans l’ absolu , avec des éléments disjoints et méconnaître à la
11 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
en est assez facile à comprendre. Dans une science qui a pour objet l’ absolu , il n’y a pas de milieu, à ce qu’il semble, entre
fait que chaque nouvelle école, se croyant en possession de la vérité absolue , chasse et extermine autant qu’il est en elle les
principe très-vrai et très-équitable, c’est qu’il n’y a pas d’erreur absolue , que toute erreur n’est que l’exagération d’un po
e même personne et tous ressemblants (aucun d’eux n’étant un portrait absolu , ce qui est contradictoire), de même les divers s
ort ni raison, et le vrai et le faux vont se perdre dans l’abîme de l’ absolue indifférence. Cette objection, tant répétée il y
, d’en faire un faisceau, de les lier, et de se donner ainsi un credo absolu avec tous ses avantages et tous ses inconvénients
nous inspire cette croyance que nul homme ne se trompe d’une manière absolue  ? Au lieu de deux classes d’hommes, les réprouvés
ce que nous ne pouvons pas savoir ? Admet-on que la raison atteint l’ absolu , si peu que ce soit, c’est Kant qui a tort. Admet
elles peuvent être de plus en plus larges, les intermédiaires entre l’ absolu et le relatif peuvent être plus ou moins bien con
le relatif peuvent être plus ou moins bien connus ; mais l’éclectisme absolu , comme la science absolue (et ce serait la même c
lus ou moins bien connus ; mais l’éclectisme absolu, comme la science absolue (et ce serait la même chose), n’est qu’en Dieu et
nier mot de tout. Le point de vue qui l’a frappé lui paraît la vérité absolue  : il coordonne tout autour de ce point de vue uni
12 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
d’une chose ce qu’elle ne contient pas. Appelons ces axiomes vérités absolues  ; à l’instant la théorie se complète. « Comme tou
de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles on
un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles ont leur dernier fondement.
tre absolu comme elles, où elles ont leur dernier fondement. Cet être absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités
solu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités nécessaires et absolues , d’un seul mot on l’appelle Dieu44. » M. Cousin,
ttributs sans sujet. Et comme il s’agit ici du vrai, du beau, du bien absolus , leur substance ne peut être que l’Être absolu. »
rai, du beau, du bien absolus, leur substance ne peut être que l’Être absolu . » Cette théorie repose sur deux pétitions de pri
s absurdités. Si « le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue  », si les vérités nécessaires ne sont pas dans le
employé l’analyse ou abstraction pour découvrir en elle la similitude absolue de toutes les parties, et la propriété que possèd
u, etc., p. 101. « Le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue . » 47. Du vrai, etc., p. 68.
13 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
causes, à savoir l’exagération même du vrai, l’ambition des principes absolus , l’imprévoyance et la précipitation de l’esprit h
s œuvres, mais en lui attribuant l’infinie supériorité d’essence et l’ absolue omnipotence. Enchaîné dans les limites du monde,
possession de la vérité ; mais il lui reste à conquérir cette liberté absolue qui caractérise la philosophie proprement dite. C
tous les philosophes, de faire usage de leur raison avec une liberté absolue . Au moyen âge, Abélard, Albert, saint Thomas, Rog
du résultat, immobile à l’intérieur et les yeux fixés sur le principe absolu qui seul existe d’une véritable existence. » Tel
raine d’un ordre social sans dignité, d’un gouvernement arbitraire et absolu , et d’un gouvernement absolu qui lui-même succomb
dignité, d’un gouvernement arbitraire et absolu, et d’un gouvernement absolu qui lui-même succombait de faiblesse et de corrup
on à deux, l’unité et la variété, l’identité et la différence, l’être absolu et l’être relatif, la cause absolue et la cause r
’identité et la différence, l’être absolu et l’être relatif, la cause absolue et la cause relative, l’infini et le fini ; 3º le
miné et borné, ou l’espace de tous les espaces particuliers, l’espace absolu . S’occupe-t-elle de l’existence, considère-t-elle
qu’elles existent ? elle ne peut concevoir que l’idée de l’existence absolue ou l’idée de l’existence relative ? Songe-t-elle
déterminé, le temps à proprement parler, ou le temps en soi, le temps absolu qui est l’éternité, comme l’espace absolu est l’i
u le temps en soi, le temps absolu qui est l’éternité, comme l’espace absolu est l’immensité. Songe-t-elle aux formes ? elle c
des forces, des causes bornées, relatives, secondaires, ou une force absolue , une cause première au-delà de laquelle, en matiè
é et de la multiplicité, de la substance et du phénomène, de la cause absolue et des causes relatives, du parfait et de l’impar
l’infini. Chacune de ces propositions a deux termes, l’un nécessaire, absolu , un, essentiel, parfait, infini ; l’autre imparfa
x ; elle identifie d’une part l’immensité et l’éternité, la substance absolue et la cause absolue, l’absolue perfection et l’ab
’une part l’immensité et l’éternité, la substance absolue et la cause absolue , l’absolue perfection et l’absolue unité ; et, de
’immensité et l’éternité, la substance absolue et la cause absolue, l’ absolue perfection et l’absolue unité ; et, de l’autre, l
, la substance absolue et la cause absolue, l’absolue perfection et l’ absolue unité ; et, de l’autre, le multiple, le phénoména
l’unité. L’unité, la perfection, le nécessaire, l’éternité, l’espace absolu , l’infini nous paraissent la chose réelle et posi
é morte, une unité qui, restant dans les profondeurs de son existence absolue et ne se développant jamais, est pour elle-même c
l’existence multiple, variée, mobile et négative, ni cette existence absolue , éternelle, infinie, qui est elle-même comme le n
sont ces premiers termes ? c’est l’immensité, l’éternité, l’infini, l’ absolue unité. Nous verrons un jour comment l’école d’Élé
ité de la perfection, l’idéal de toute beauté, l’infini, la substance absolue , l’être en soi est une cause aussi, non pas une c
aussi, non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause absolue . Or, étant une cause absolue, elle n’a pas besoin
tive, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue , elle n’a pas besoin d’une force étrangère pour s
pour se développer. Soit donné seulement l’être en soi, la substance absolue sans causalité, le monde est impossible. Mais si
t impossible. Mais si l’être en soi est aussi une cause, et une cause absolue , le mouvement et le monde suivent naturellement.
une cause absolue, le mouvement et le monde suivent naturellement. L’ absolu véritable n’est pas le pur être en soi : c’est la
ce et du phénomène, de la cause première et des causes secondes, de l’ absolu et du relatif, du nécessaire et du contingent, de
vous pouvez exprimer, selon les cas, par l’un et le multiple, l’être absolu et l’être relatif, l’unité et la variété, etc. En
rnité, etc., le premier terme de la formule, est cause aussi et cause absolue  ; et en tant que cause absolue, il produit sponta
e la formule, est cause aussi et cause absolue ; et en tant que cause absolue , il produit spontanément le second terme, la mult
’autres termes, que la raison en soi a quelque chose d’universel et d’ absolu  ; qu’elle oblige tous les individus, et qu’un ind
le Dieu que je cherche ? » La raison en elle-même est universelle et absolue , et par conséquent elle serait infaillible, mais
te de notre raison ; son sujet véritable est la raison universelle et absolue , cette intelligence incorruptible dont la nôtre e
ternelle. Or, la manière d’être de la raison éternelle et de l’esprit absolu , c’est une manière d’être tout intellectuelle et
fférence. Transportez ceci de l’intelligence humaine à l’intelligence absolue , c’est-à-dire rapportez les idées, j’entends les
ence générale de Dieu à l’homme, la différence de la cause suprême et absolue à une cause relative et secondaire. Je produis un
pe de l’existence61. Son caractère éminent étant une force, créatrice absolue qui ne peut pas ne pas passer à l’acte, il suit n
non-moi qui lui est tout ensemble analogue et contraire. Cet être est absolu , comme le moi et le non-moi sont relatifs ; c’est
 C’est dans la spontanéité de la raison que se déclare l’indépendance absolue et l’impersonnalité des vérités rationnelles. — R
débutons pas par la réflexion, mais par l’intuition et l’affirmation absolue . De là encore il suit que nous ne débutons pas pa
ctif, et que les vérités qui nous sont ainsi données sont des vérités absolues , subjectives sans doute par leur rapport au moi q
elle-même, dans son principe, est la substance véritable et l’essence absolue . Le fait que je viens de vous signaler est univer
c’est l’identité de la spontanéité, dans la race humaine, avec la foi absolue qu’elle engendre, qui constitue l’identité du gen
uelque vérité. Par conséquent l’erreur n’est pas une erreur totale et absolue  ; car dans l’erreur totale et absolue périrait to
n’est pas une erreur totale et absolue ; car dans l’erreur totale et absolue périrait toute conscience. Il n’y a donc de possi
toujours de la vérité dans la conscience. On m’objectera le sceptique absolu , celui qui nie tout. Je répondrai : Nie-t-il qu’i
ue élément de vérité dans la pensée, même pour le scepticisme le plus absolu en apparence. Dans des jours de crise et d’agitat
tre. Cela seul qui ne commence pas ne finit jamais. La vérité pure et absolue n’est pas de ce monde ; elle ne commence pas un j
s lois et les gouvernements pèsent sur l’individu du poids de l’unité absolue , et soumettent la vie sociale au joug d’une unifo
tout étant sous la domination de l’idée de l’infini, de l’unité, de l’ absolu , tout sera plus ou moins immobile. L’industrie se
la chimie, les sciences naturelles. L’État y sera le règne de la loi absolue , fixe, immuable : à peine s’il reconnaîtra des in
rs qu’un mysticisme grossier ou subtil sur l’être en soi, l’infini, l’ absolu , sans forme aucune ou les prenant toutes76. Enfin
âme ; tout autre sentiment languit devant celui-là ; l’idée de l’être absolu couvre d’abord et offusque toutes les autres. Le
e, de la toute-puissance, de l’éternité, de l’existence et de l’unité absolue . L’homme débute par une conception vague sans dou
t remplie de l’idée de l’infini, de l’idée de l’unité, de l’idée de l’ absolu et de l’éternité. C’est une époque d’immobilité p
ariété sort de l’unité, le fini de l’infini, l’être relatif de l’être absolu  ; nous avons fait voir que l’unité, l’infini, l’a
atif de l’être absolu ; nous avons fait voir que l’unité, l’infini, l’ absolue substance, étant cause aussi et cause absolue, ne
ue l’unité, l’infini, l’absolue substance, étant cause aussi et cause absolue , ne pouvait pas ne pas produire la variété, le fi
esuré ! Quoi ! l’homme et ses ouvrages auront le caractère de l’unité absolue et de l’uniformité, là où tout tend à la division
ue tout est contingent, variable, fini, que l’infini, la substance, l’ absolu , sont des chimères, que l’âme se réduit à une sim
fini, et s’enfonce dans les profondeurs de l’un, du nécessaire, de l’ absolu , de l’infini. Voilà le terrain de la métaphysique
est le contingent et le nécessaire, c’est la substance et la cause, l’ absolu et le relatif, l’infini et le fini. La philosophi
e qui est particulier et borné peut exprimer la vérité universelle et absolue . Comment ces différences des différents peuples v
en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il tient comme la vérité absolue ce qui, n’étant qu’une vérité relative avec la pr
i, n’étant qu’une vérité relative avec la prétention d’être la vérité absolue , est une erreur. Les idées particulières des diff
paix perpétuel dans l’espèce humaine est l’hypothèse de l’immobilité absolue . Ôtez toute guerre, et au lieu de trois époques i
z une époque du monde où l’idée dominante fut celle de l’infini, de l’ absolu , de l’unité ; car toutes ces catégories de la pen
grands hommes. Mais descendez de ces hautes régions où l’infini et l’ absolu règnent seuls dans leur toute-puissance accablant
i français ; Richelieu, le génie de l’ordre ; Louis XIV, la monarchie absolue sur son déclin, dans sa majesté et dans sa faible
ichte, Dieu est le sujet même de la pensée conçu en soi et en tant qu’ absolu  ; c’est donc le moi encore ; seulement Fichte dis
bjective de Kant, est arrivé à son dernier terme dans la subjectivité absolue de la doctrine de Fichte. Et comme cette doctrine
a lumière de la conscience, révèle à l’homme la substance et la cause absolue , nécessaire, infinie, etc., Dieu en un mot. Dieu,
ni et de l’infini, du contingent et du nécessaire, du relatif et de l’ absolu , etc. ; en dernière analyse, sur l’idée de cause
tre pur sans mouvement, l’infini en soi sans aucun rapport au fini, l’ absolu sans aucun rapport au relatif, l’unité sans diver
l’autre. Son Dieu n’est pas le Dieu de l’abstraction, renfermé dans l’ absolue unité de son essence, dépourvu d’attributs et du
hin, que rencontrez-vous en Allemagne ? Est-ce toujours la domination absolue de l’idéalisme subjectif de Kant et de Fichte ? N
velle philosophie, ne pouvant s’arrêter au système de la subjectivité absolue et pour ainsi dire sur la pointe de la pyramide d
n génie propre et sa destinée. Il y avait derrière le Rhin des trônes absolus , mais paternels ; une noblesse belliqueuse, qui v
quent pleins d’avenir, pénétrés de l’esprit nouveau, et en même temps absolus dans leur forme et militaires dans leurs mœurs. V
l’Allemagne n’est pas autre chose au fond que la lutte des monarchies absolues et de la démocratie. Le résultat de cette lutte a
démocratie en France et l’affaiblissement considérable des monarchies absolues en Allemagne. Vous le savez, ce ne sont pas les p
systèmes qui aujourd’hui ont également fait leur temps, la monarchie absolue et la démocratie. Aussi d’un bout de l’Europe à l
on relative qui n’est qu’un degré d’imperfection, mais une perfection absolue , une infinité qui n’est pas seulement le fini mul
main peut toujours accroître, mais une infinité vraie, c’est-à-dire l’ absolue négation de toutes bornes dans toutes les puissan
cable, elle le conçoit. De même elle ne peut comprendre d’une manière absolue l’infinité divine, mais elle la comprend en quelq
ion sur le trône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existence : c’es
que cause et cause qu’en tant que substance, c’est-à-dire étant cause absolue , un et plusieurs, éternité et temps, espace et no
ré, comme si tout ce qui n’est pas n’était pas le néant même ! L’être absolu possède l’unité absolue, sans aucun doute, comme
i n’est pas n’était pas le néant même ! L’être absolu possède l’unité absolue , sans aucun doute, comme il possède l’intelligenc
de l’unité absolue, sans aucun doute, comme il possède l’intelligence absolue  ; mais, encore une fois, l’unité absolue, sans un
me il possède l’intelligence absolue ; mais, encore une fois, l’unité absolue , sans un sujet réel d’inhérence, est destituée de
connaître Dieu, le considèrent, disent-ils, dans son essence pure et absolue , dégagée de toute détermination limitative. Je cr
ns, et par conséquent des qualités et des attributs, détruise l’unité absolue d’un être ; la preuve infaillible en est que mon
t l’abstraction de l’être humain ou divin, fini ou infini, relatif ou absolu , c’est le néant. » Fragments de philosophie mode
ine dans les hauteurs inaccessibles d’une éternité et d’une existence absolue , vide de pensée, d’activité, de liberté, d’amour,
pur de M. Hegel me paraît donc beaucoup ressembler à l’être infini et absolu de Spinoza. « La philosophie de Platon n’a rien à
le plus désintéressé. « Mais cet être en soi, cet être pur, cet être absolu , est-ce bien un être pour qu’il soit le principe
l’apparente unité du tout n’est qu’une harmonie et non pas une unité absolue , une harmonie qui admet une variété infinie, laqu
sible placé au-dessus et en dehors de ce monde, type sacré de l’unité absolue , au-delà duquel il n’y a plus rien à concevoir et
plus rien à concevoir et à chercher. Mais une fois parvenu à l’unité absolue , il n’est plus aisé d’en sortir et de comprendre
lue, il n’est plus aisé d’en sortir et de comprendre comment, l’unité absolue étant donnée comme principe, il est possible d’ar
est possible d’arriver à la pluralité comme conséquence : car l’unité absolue exclut toute pluralité. Il ne reste donc plus, re
a pluralité de ce monde visible comme une ombre mensongère de l’unité absolue qui seule existe, une chute à peine compréhensibl
t se séparer pour tendre sans cesse au seul être véritable, à l’unité absolue , à Dieu. Voilà le système opposé au panthéisme. A
le sein d’une unité vague et abstraite, sans sujet fixe ; car l’unité absolue n’est certainement dans aucune des parties de ce
onc serait-elle dans leur ensemble ? Comme nul effort ne peut tirer l’ absolu et le nécessaire du relatif et du contingent, de
st pas plus réelle que la pluralité sans unité n’est vraie. Une unité absolue , qui ne sort pas d’elle-même ou ne projette qu’un
s dans la cause. Le système opposé au panthéisme est celui de l’unité absolue , tellement séparée du monde qu’elle lui est étran
14 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
s attaques. — Si M. Draghicesco ne va pas jusqu’à admettre la théorie absolue de Weismann sur la non-transmissibilité des varia
elle représente le sociologisme poussé à l’extrême, le monisme social absolu . Elle est intéressante encore par la tendance qu’
ns qu’il convient de réhabiliter contre les partisans du sociologisme absolu la physiologie, l’hérédité et la race. Voyons d’a
st pas que nous leur demandions d’être pour nous des révélateurs de l’ absolu , des introducteurs dans l’au-delà métaphysique, c
z plus d’un, la pensée sociale s’installe de bonne heure en maîtresse absolue  ; elle dit à l’intuition comme Tartufe à Orgon :
et des degrés. * * * Il se présente chez Stirner comme une théorie d’ absolue insociabilité intellectuelle. Le fondement de l’i
aîner sa pensée, de la laisser se cristalliser. Aussi professe-t-il l’ absolue mobilité intellectuelle. Stirner n’est sûr ni de
alement. Ce qui se dégage de son œuvre, c’est le pyrrhonisme complet, absolu , sans atténuation aucune dans ce qu’il a de parad
ent après l’autre. Tel est l’individualisme stirnérien ; théorie de l’ absolue insociabilité intellectuelle ; négation absolue d
nérien ; théorie de l’absolue insociabilité intellectuelle ; négation absolue de la pensée sociale. * * * Ce qu’il y a d’outran
s de hardiesse. C’est pourquoi à côté de l’individualisme stirnérien, absolu , purement négatif et destructif, égalitaire au fo
Cet individualisme n’est plus, comme celui de Stirner, un pyrrhonisme absolu , un pyrrhonisme qui, d’emblée, détruit tout devan
ellectuelle de l’humanité. C’est ce rôle que méconnaît le pyrrhonisme absolu de Stirner et que comprennent par contre les repr
soi-même. L’individualisme stirnérien vaut encore par son précepte d’ absolue sincérité, d’absolue probité intellectuelle, par
alisme stirnérien vaut encore par son précepte d’absolue sincérité, d’ absolue probité intellectuelle, par son absolue bravoure
écepte d’absolue sincérité, d’absolue probité intellectuelle, par son absolue bravoure intellectuelle ; par la résolution de vo
rnière différence, l’individualisme stirnérien implique une antinomie absolue entre l’individu et la société, une absolue insoc
en implique une antinomie absolue entre l’individu et la société, une absolue insociabilité intellectuelle. L’individualisme ar
15 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
s rien de gaulois, de romain ni de tudesque, et dont on affirmerait l’ absolue simplicité, si l’histoire ne nous faisait assiste
s ou du raisonnement, cherchant une évidence pour avoir une certitude absolue , dogmatique et pratique à la fois, objectivant se
e basse jalousie, d’insouciante polissonnerie et d’une inintelligence absolue de tous les intérêts supérieurs de la vie ; ou le
difficiles à démêler, qui surprend, charme, et parfois confond par l’ absolue justesse, où l’expression d’abord fait goûter l’i
16 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
es universels et nécessaires Deux grands besoins, celui de vérités absolues , et celui de vérités absolues qui ne soient pas d
Deux grands besoins, celui de vérités absolues, et celui de vérités absolues qui ne soient pas des chimères. Satisfaire ces de
uent, nécessaires quoique mêlés à des choses contingentes, infinis et absolus à nos propres yeux, tout en nous apparaissant dan
sans les axiomes et sans les définitions, c’est-à-dire sans principes absolus . Que deviendrait la logique, ces mathématiques de
notre activité. On ne se rappelle pas ce qu’on a fait dans le sommeil absolu ou dans la défaillance, parce qu’alors on a perdu
pes universels et nécessaires dont elle est pourvue, sont des vérités absolues  ; la raison ne les fait point, elle les découvre.
nce que de servir en quelque sorte de miroir à la raison. Les vérités absolues sont donc indépendantes de l’expérience et de la
s placés à côté des deux premiers, j’aperçois cette vérité de la plus absolue certitude que ces deux pierres et ces deux autres
car mille ne sont pas plus près que un de l’infini, de l’universalité absolue . Il en est de même, et plus évidemment encore, de
essaires, irrésistibles. La conviction qu’ils entraînent est toujours absolue  ; seulement elle n’est pas toujours accompagnée d
es sciences, qui règlent nos actions, ont-ils en eux-mêmes une vérité absolue ou ne sont-ils que les lois régulatrices de notre
les lois nécessaires de notre esprit, donc ils n’ont point de valeur absolue en dehors de notre esprit ; nous devrions dire bi
sprit ; nous devrions dire bien plutôt : ces principes ont une valeur absolue en eux-mêmes, voilà pourquoi nous ne pouvons pas
uivant le langage de l’Allemagne, qui atteint immédiatement la vérité absolue , presque sans nulle intervention personnelle de n
a forme de la première est une affirmation accompagnée d’une sécurité absolue et sans soupçon même d’une négation possible ; la
’est pas mienne, qui, sous le prétexte d’être universelle, infinie et absolue dans son essence, ne tombe pas sous la perception
à Reid d’avoir dédaigné ce problème, de s’être borné à répéter que l’ absolue vérité des principes universels et nécessaires re
e surprend dans le fait de l’intuition intellectuelle une affirmation absolue , inaccessible au doute ; elle la constate, et cel
le-là, c’est demander à la raison l’impossible, puisque les principes absolus , étant indispensables pour toute démonstration, n
pes Objet de la leçon : Quel est le dernier fondement de la vérité absolue  ? — Quatre hypothèses : La vérité absolue peut ré
nier fondement de la vérité absolue ? — Quatre hypothèses : La vérité absolue peut résider ou dans nous, ou dans les êtres part
s le monde, ou en elle-même, ou en Dieu. 1º Nous apercevons la vérité absolue , nous ne la constituons pas. 2º Les êtres particu
a constituons pas. 2º Les êtres particuliers participent de la vérité absolue , mais ils ne l’expliquent pas ; réfutation d’Aris
pas toute la raison, comment expliquerait-il la vérité, et la vérité absolue  ? L’homme borné et passager aperçoit la vérité né
i cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma vérité. Si les vérités absolues sont hors de l’homme qui les aperçoit, encore une
ction, car tous les êtres de la nature sont imparfaits. Les principes absolus dominent donc tous les faits et tous les êtres ;
elèvent point. Faudra-t-il en arriver à cette opinion que les vérités absolues , n’étant explicables ni par l’humanité ni par la
que les précédentes ; car, je le demande, qu’est-ce que des vérités, absolues ou contingentes, qui sont par elles-mêmes, hors d
r le plaisir de la combattre. Hâtons-nous de faire sortir les vérités absolues de cet état ambigu et équivoque. Et comment ? En
de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles on
un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles ont leur dernier fondement.
es ont leur dernier fondement. Nous parvenons ainsi à quelque chose d’ absolu qui n’est plus suspendu dans le vague de l’abstra
straction, mais qui est un être substantiellement existant. Cet être, absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités
solu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités nécessaires et absolues , cet être qui est au fond de la vérité comme son
seul mot on l’appelle Dieu34. Cette théorie, qui conduit de la vérité absolue à l’être absolu, n’est pas nouvelle dans l’histoi
elle Dieu34. Cette théorie, qui conduit de la vérité absolue à l’être absolu , n’est pas nouvelle dans l’histoire de la philoso
res dont il n’y a plus à se rendre compte, c’est-à-dire aux attributs absolus de Dieu56. » Même doctrine dans les Principia ph
essais sur l’entendement humain, livre II, chap. xvii. « L’idée de l’ absolu est en nous intérieurement comme celle de l’être.
dée de l’absolu est en nous intérieurement comme celle de l’être. Ces absolus ne sont autre chose que les attributs de Dieu, et
qu’à Leibnitz, les plus grands métaphysiciens ont pensé que la vérité absolue est un attribut de l’être absolu. La vérité est i
aphysiciens ont pensé que la vérité absolue est un attribut de l’être absolu . La vérité est incompréhensible sans Dieu, comme
vrai est résolu : nous sommes en possession du fondement des vérités absolues . Dieu est la substance, la raison, la cause suprê
Ses égarements. — Mysticisme philosophique. Plotin : Dieu, ou l’unité absolue aperçue sans intermédiaire par la pensée pure. — 
s de plus : elle ne se contente point de la vérité, même de la vérité absolue , convaincue qu’elle la possède mal, qu’elle ne la
essentiellement mobiles et individuelles, en une règle universelle et absolue . Il n’en est pas ainsi de la raison ; elle est co
i la gouvernent, ne peut s’en tenir à la vérité, pas même aux vérités absolues de l’ordre intellectuel et de l’ordre moral ; ell
e moral ; elle rattache toutes les vérités universelles, nécessaires, absolues , à l’être qui seul les peut expliquer, parce qu’e
s peut expliquer, parce qu’en lui seul sont l’existence nécessaire et absolue , l’immutabilité et l’infinité. Dieu est la substa
nt des vérités qui la manifestent67, et il s’imagine posséder ainsi l’ absolu pur, l’unité pure, l’être en soi. L’avantage que
ction du sujet intelligent et de l’objet intelligible. Un dieu dont l’ absolue unité exclut l’intelligence, voilà le dieu de la
es beautés terrestres à qui l’a une fois entrevue77. Le beau, le bien absolu est trop éblouissant pour que l’œil d’un mortel p
t encore quand nous disons unité, nous la déterminons. La vraie unité absolue doit donc être quelque chose d’absolument indéter
une manière d’être. Ainsi l’être et la pensée sont exclus de l’unité absolue . Si l’alexandrinisme les admet, ce n’est que comm
particulière79. Dans la vérité des choses, la raison conçoit l’unité absolue comme un attribut de l’être absolu, mais non pas
choses, la raison conçoit l’unité absolue comme un attribut de l’être absolu , mais non pas comme quelque chose en soi, ou si e
ait qu’elle ne considère qu’une abstraction. Veut-on faire de l’unité absolue autre chose qu’un attribut d’un être absolu, ou u
Veut-on faire de l’unité absolue autre chose qu’un attribut d’un être absolu , ou une abstraction, une conception de l’intellig
ns ses qualités. Ainsi ni la raison ni l’amour ne peuvent atteindre l’ absolue unité du mysticisme. Pour correspondre à un tel o
ute division, toute détermination doit être absente pour répondre à l’ absolue unité de son objet. Ce mode de communication pure
dont il croit l’homme capable. L’homme, pour communiquer avec l’être absolu , doit sortir de lui-même. Il faut que la pensée é
sme philosophique repose sur une notion radicalement fausse de l’être absolu . À force de vouloir affranchir Dieu de toutes les
ré, comme si tout ce qui n’est pas n’était pas le néant même ! L’être absolu possède l’unité absolue, sans aucun doute, comme
i n’est pas n’était pas le néant même ! L’être absolu possède l’unité absolue , sans aucun doute, comme il possède l’intelligenc
de l’unité absolue, sans aucun doute, comme il possède l’intelligence absolue  ; mais, encore une fuis, l’unité absolue sans un
me il possède l’intelligence absolue ; mais, encore une fuis, l’unité absolue sans un sujet réel d’inhérence est destituée de t
s la condition nécessaire et la condamnation de la théorie de l’unité absolue . Sans l’unité absolue, comme objet direct de la c
ire et la condamnation de la théorie de l’unité absolue. Sans l’unité absolue , comme objet direct de la connaissance, à quoi bo
le sentiment. Entre un être fini tel que l’homme, et Dieu, substance absolue et infinie, il y a le double intermédiaire et de
érités universelles et nécessaires. Nous avons établi, contre Kant, l’ absolue autorité de la raison et des vérités qu’elle nous
t variable de notre sensibilité que nous exprimons, c’est le jugement absolu que la raison dicte à tous les hommes. Confondez
e principe, et de reconnaître que le jugement du beau est un jugement absolu , et, comme tel, entièrement différent de la sensa
ments sur les beautés particulières ? Comment cette idée de la beauté absolue enveloppée dans tous nos jugements sur le beau, c
ans l’infini, c’est-à-dire en Dieu ; ou pour mieux parler, le vrai et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu étant le pr
ie, il s’appelle aussi l’éternel, l’invisible, l’infini, l’immense, l’ absolue unité et l’être des êtres. Ces attributs redoutab
rce que, lui seul, il est l’unité du sublime et du beau. Ainsi l’être absolu , qui est tout ensemble l’absolue unité et l’infin
é du sublime et du beau. Ainsi l’être absolu, qui est tout ensemble l’ absolue unité et l’infinie variété, Dieu est nécessaireme
re. Sans doute, en un sens, l’art est une imitation ; car la création absolue n’appartient qu’à Dieu. Où le génie peut-il prend
l n’en est point ainsi de l’obligation. Elle n’est point, ou elle est absolue . L’idée d’obligation implique celle de quelque ch
ispose ne sont pas elle188, car elle n’en dispose point d’une manière absolue . Le seul pouvoir libre est celui de la volonté, m
sque sa volonté est elle-même l’expression de la justice éternelle et absolue qui réside en lui. Dieu veut sans doute que nous
la justice et de la vérité. En effet, les vérités morales sont aussi absolues que les vérités métaphysiques Dieu ne peut faire
ces faits : 1º Du jugement et de l’idée du bien. Que ce jugement est absolu . Rapport du vrai et du bien. — 2º De l’obligation
personnes, et l’obligation qui m’est imposée me paraît inviolable et absolue . Soumis à cette obligation, je me crois par cela
bligation morale, comme la vérité morale qui en est le fondement, est absolue . De même que les vérités nécessaires ne sont pas
que obligé : on l’est tout à fait ou pas du tout. Si l’obligation est absolue , elle est immuable et elle est universelle. Car s
le-même, elle serait relative et contingente. Ce fait de l’obligation absolue , immuable, universelle, est si certain et si mani
ués au crime et à la vertu dans une proportion légitime ? le jugement absolu du bien, le jugement absolu de l’obligation, le j
ans une proportion légitime ? le jugement absolu du bien, le jugement absolu de l’obligation, le jugement absolu du mérite et
ement absolu du bien, le jugement absolu de l’obligation, le jugement absolu du mérite et du démérite subsistent inviolables e
et leur mobilité, ils ne peuvent être les fondements de l’obligation absolue qui doit être égale pour tous, mais ils lui sont
me, c’est à celui-ci que celle-là emprunte son caractère universel et absolu . Le bien obligatoire, c’est la loi morale. Là est
r, et par la nature même des choses. De là vient que l’obligation est absolue . Le respect de la personne morale en nous, tel es
le entre les mains de la puissance paternelle, qui dans l’origine est absolue et par conséquent doit demeurer telle. Ou bien se
ois et un appui : cette règle s’appelle la loi. La loi universelle et absolue , c’est la justice naturelle, qui ne se peut écrir
chaque chose la justice naturelle, qui est la justice universelle et absolue , il s’ensuit qu’une des conditions nécessaires d’
âtiments et des crimes ? Cette question ne peut recevoir une solution absolue . Ce qu’il y a ici d’immuable, c’est que l’acte co
le reste est relatif. Les constitutions des États ont quelque chose d’ absolu par leur rapport aux droits inviolables qu’elles
choses vraies se rapportent, celles-ci à une unité qui est la vérité absolue , et celles-là à une autre unité qui est la beauté
t la vérité absolue, et celles-là à une autre unité qui est la beauté absolue , de même tous les principes moraux participent d’
bien. Nous nous élevons ainsi à la conception du bien en soi, du bien absolu , supérieur à tous les devoirs particuliers, et qu
voirs particuliers, et qui se détermine dans ces devoirs. Or, ce bien absolu peut-il être autre chose qu’un attribut de celui
ose qu’un attribut de celui qui seul est, à proprement parler, l’être absolu  ? Serait-il possible qu’il y eût plusieurs êtres
arler, l’être absolu ? Serait-il possible qu’il y eût plusieurs êtres absolus , et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu
ût plusieurs êtres absolus, et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui qui est
absolus, et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui qui est le principe du bie
et le beau absolu ne fût pas aussi celui qui est le principe du bien absolu  ? L’idée même de l’absolu implique l’absolue unit
pas aussi celui qui est le principe du bien absolu ? L’idée même de l’ absolu implique l’absolue unité. Le vrai, le beau et le
i est le principe du bien absolu ? L’idée même de l’absolu implique l’ absolue unité. Le vrai, le beau et le bien ne sont pas tr
e. En même temps il est impossible de moins perdre ; car étant l’être absolu , il se répand et se donne éternellement sans en ê
orsqu’il fait le mal. Ce principe est universel et nécessaire, il est absolu . Si ce principe n’a pas son application dans ce m
me de Voltaire est encore plus contraire à l’ensemble des faits qu’un absolu optimisme. Entre ces deux extrémités systématique
que Dieu est juste et que la loi du mérite et du démérite est une loi absolue . Or, rejeter ces deux principes c’est renverser d
ntiment et de l’instinct. Toute chose a sa fin. Ce principe est aussi absolu que celui qui rapporte tout événement à une cause
s élève vers un autre monde, le monde de l’éternel, de l’infini, de l’ absolu . Cette grande philosophie a toutes nos préférence
essentielle entre le bien et le mal ; que l’idée du bien est une idée absolue tout comme l’idée du beau et celle du vrai ; que
tte autre maxime : le fondement direct de la science, c’est la vérité absolue  ; le fondement direct de l’art, c’est la beauté a
est la vérité absolue ; le fondement direct de l’art, c’est la beauté absolue  ; le fondement direct de la morale et de la polit
’est le devoir, c’est le droit, et ce qui nous révèle ces trois idées absolues du vrai, du beau et du bien, c’est la raison. Le
t d’avoir restitué à la raison le pouvoir de s’élever à des principes absolus placés au-dessus de l’expérience, bien que l’expé
ributs sans sujet. Et comme ici il s’agit du vrai, du beau et du bien absolus , leur substance ne peut être que l’être absolu. C
i, du beau et du bien absolus, leur substance ne peut être que l’être absolu . C’est ainsi que nous arrivons à Dieu. Encore une
us avons défendu contre une interprétation trop étroite272, la vérité absolue est en Dieu : c’est Dieu même sous une de ses fac
cipation de la raison divine que notre raison possède quelque chose d’ absolu . Tout jugement de la raison enveloppe une vérité
connaître Dieu, le considèrent, disent-ils, dans son essence pure et absolue , dégagée de toute détermination limitative. Je cr
ions et par conséquent des qualités et des attributs détruise l’unité absolue d’un être ; la preuve infaillible en est que mon
l’abstraction de l’être, humain ou divin, fini ou infini, relatif ou absolu , c’est le néant274. La théodicée a deux écueils :
s que son essence y soit épuisée, un Dieu qui est tout ensemble unité absolue et unité multipliée, infini et vivant, immuable e
n est la faculté même de connaître ; elle nous a fourni des principes absolus , et ces principes absolus nous ont conduits à des
onnaître ; elle nous a fourni des principes absolus, et ces principes absolus nous ont conduits à des vérités absolues. Le sent
pes absolus, et ces principes absolus nous ont conduits à des vérités absolues . Le sentiment, qui tient à la fois de la sensatio
ou en d’autres termes que la raison a quelque chose d’universel et d’ absolu , qu’à ce titre elle oblige tous les individus, et
nte de notre raison. Son sujet véritable est la raison universelle et absolue . » 60. Voyez plus haut, iie  leçon, p. 41, etc.
mouvement, la vie, l’âme, l’intelligence ne conviennent pas à l’être absolu  ? que cet être ne vit ni ne pense, et qu’il demeu
e réciprocité de désirs ne nous autoriserait ni l’un ni l’autre à cet absolu sacrifice, par ce que le désir ne peut jamais êtr
 ; elle n’est pas moins mortelle à la vie de l’être moral que le vide absolu à la respiration de l’être physique. Que deviendr
ine dans les hauteurs inaccessibles d’une éternité et d’une existence absolue , ville de pensée, de liberté, d’amour, semblable
n relative qui n’est qu’un degré d’imperfection,  mais une perfection absolue , une infinité qui n’est pas seulement le fini mul
main peut toujours accroître, mais une infinité vraie, c’est-à-dire l’ absolue négation de toutes bornes dans toutes les puissan
’inexplicable, elle le conçoit. Elle ne peut comprendre d’une manière absolue l’infinité, mais elle la comprend en quelque degr
17 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ien de troublé ni d’anormal ; tout se passe suivant des lois qui sont absolues , c’est-à-dire toujours normales et déterminées. L
sans l’idée qui sollicite la réponse. Je considère donc, en principe absolu , que l’expérience doit toujours être instituée en
our ce qui est pratique dans la science, je la repousse d’une manière absolue pour tout ce qui est théorique. Je considère en e
ce consiste en ce que le scolastique impose son idée comme une vérité absolue qu’il a trouvée, et dont il déduit ensuite par la
plus générales, mais sans jamais oser prétendre qu’il tient la vérité absolue . Celle-ci, en effet, si on la possédait sur un po
on la possédait sur un point quelconque, on l’aurait partout ; car l’ absolu ne laisse rien en dehors de lui. L’idée expérimen
nt, l’expérience lui donne la conscience de son ignorance relative et absolue . En instruisant l’homme, la science expérimentale
prit a conscience et qui apportent en lui le sentiment d’une évidence absolue et nécessaire. En effet, les plus grandes vérités
jamais à son esprit que sous la forme d’une relation ou d’un rapport absolu et nécessaire. Mais ce rapport ne peut être absol
on ou d’un rapport absolu et nécessaire. Mais ce rapport ne peut être absolu qu’autant que les conditions en sont simples et s
ports, une fois trouvés, sont acceptés par l’esprit comme des vérités absolues , c’est-à-dire indépendantes de la réalité. On con
créé ces conditions pour en posséder la connaissance et la conception absolues . Toutefois l’homme doit croire que les rapports o
es, la science expérimentale a saisi certains rapports qui paraissent absolus . Telles sont les propositions qui servent de prin
nt. De sorte que c’est toujours par hypothèse qu’on admet le principe absolu . C’est pourquoi l’application de l’analyse mathém
ts à deux critériums, l’un intérieur et conscient, qui est certain et absolu  ; l’autre extérieur et inconscient, qui est expér
sans jamais pouvoir prouver à l’esprit qu’il la possède d’une manière absolue . L’expérimentateur qui se trouve en face des phén
il faut croire à la science, c’est-à-dire au déterminisme, au rapport absolu et nécessaire des choses, aussi bien dans les phé
ntal fondé sur elles. Mais encore ne doit-il jamais donner une valeur absolue à ces théories. De nos jours, on a vu des grands
lus ou moins sur l’observation et qu’ils considèrent comme une vérité absolue . Alors ils raisonnent logiquement et sans expérim
nsi que nous le ferons plus loin, le déterminisme qui est le principe absolu de la science d’avec les théories qui ne sont que
dans les sciences. C’est un guide, une lumière, mais non une autorité absolue . La révolution que la méthode expérimentale a opé
sciences expérimentales. Les vérités mathématiques étant immuables et absolues , la science s’accroît par juxtaposition simple et
rimentales les grands hommes ne sont jamais les promoteurs de vérités absolues et immuables. Chaque grand homme tient à son temp
de ces principes. Seulement quand la certitude du principe n’est pas absolue , il s’agit toujours d’une déduction provisoire qu
i que je l’ai déjà dit ailleurs, le principe du mathématicien devient absolu , parce qu’il ne s’applique point à la réalité obj
d’autres conditions que celles qu’il a déterminées, le principe reste absolu , conscient, adéquat à l’esprit, et la déduction l
conscient, adéquat à l’esprit, et la déduction logique est également absolue et certaine ; il n’a plus besoin de vérification
bitative quand le point de départ ou le principe n’est pas une vérité absolue . Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité absolue q
n’est pas une vérité absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité absolue que pour les principes mathématiques ; pour tous
oire connaître ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vérités absolues des vérités qui ne sont que relatives. De sorte q
quement toutes les conséquences, mais sans jamais le considérer comme absolu et en dehors des atteintes de l’expérience. Les c
’autre. C’est précisément le scolastique qui croit avoir la certitude absolue qui n’arrive à rien : cela se conçoit puisque, pa
solue qui n’arrive à rien : cela se conçoit puisque, par son principe absolu , il se place en dehors de la nature dans laquelle
rimentateur, qui doute toujours et qui ne croit posséder la certitude absolue sur rien, qui arrive à maîtriser les phénomènes q
en lui montrant qu’il ignore. Peu importe au savant d’avoir la vérité absolue , pourvu qu’il ait la certitude des relations des
les sciences expérimentales un critérium ou un principe scientifique absolu . Ce principe est le déterminisme des phénomènes,
fique absolu. Ce principe est le déterminisme des phénomènes, qui est absolu aussi bien dans les phénomènes des corps vivants
ui lui servent de point de départ ; c’est pourquoi il est de précepte absolu de soumettre toujours son idée au critérium expér
es une fois acquises, avons-nous dit, sont des vérités conscientes et absolues , parce que les conditions idéales de leur existen
xistence sont également conscientes et connues par nous d’une manière absolue . Les vérités expérimentales, au contraire, sont i
tés expérimentales n’en reposent pas moins sur des principes qui sont absolus parce que, comme ceux des vérités mathématiques,
adressent à notre conscience et à notre raison. En effet, le principe absolu des sciences expérimentales est un déterminisme n
e et indépendant de l’expérience, et il est forcément mathématique et absolu . Nous arrivons ainsi à voir que le principe du cr
utre, ce principe est exprimé par un rapport des choses nécessaire et absolu . Seulement dans les sciences expérimentales ces r
cherche de la vérité dans les sciences naturelles, et le déterminisme absolu des phénomènes dont nous avons conscience a prior
nne. Malgré nos efforts, nous sommes encore bien loin de cette vérité absolue  ; et il est probable, surtout dans les sciences b
; mais jamais il ne pourra lui venir à l’idée de nier le déterminisme absolu des phénomènes, parce que c’est précisément le se
de sans la contre-épreuve. L’analyse ne peut se prouver d’une manière absolue que par la synthèse qui la démontre en fournissan
rs la manifestation de leurs propriétés étant enchaînée d’une manière absolue aux conditions physico-chinùques qui les environn
rimentateur n’agira pas sur la vie. Seulement, il y a un déterminisme absolu dans toutes les sciences parce que chaque phénomè
ue nous marchons dans la bonne voie. En effet, il y a un déterminisme absolu dans tout phénomène vital ; dès lors il y a une s
la loi d’un phénomène, on connaît donc non seulement le déterminisme absolu des conditions de son existence, mais on a encore
lexité des phénomènes qu’on y rencontre. V. Il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes na
nditions d’existence de tout phénomène sont déterminées d’une manière absolue . Ce qui veut dire en d’autres termes que la condi
plus les mêmes, le phénomène cesse d’être identique. Ce principe est absolu , aussi bien dans les phénomènes des corps bruts q
à une science infuse et indéterminable. Le sentiment du déterminisme absolu des phénomènes de la vie, mène au contraire à la
liés à leurs conditions d’existence par un déterminisme nécessaire et absolu . J’emploie ici le mot déterminisme comme plus con
ngé pour cela, et le savant n’en est pas plus près d’une connaissance absolue de l’essence des choses. Toutefois il a gagné ce
ilieu. En effet, si par la pensée nous isolons un corps d’une manière absolue , nous l’anéantissons par cela même, et si nous mu
ue nous ne pouvons pas les localiser dans un seul corps d’une manière absolue . Pour le physicien, l’attraction universelle n’es
lever le mouvement à la matière. Ce que nous venons de dire est aussi absolu pour les phénomènes des corps vivants que pour le
néral. Mais il n’en existe pas moins toujours le déterminisme le plus absolu dans leur milieu interne, qui, par suite de ce mê
de chaque rouage intérieur est déterminé par des conditions physiques absolues , et dont il connaît la loi. De même pour le physi
e milieu intérieur de la machine vivante, il y trouve un déterminisme absolu qui doit devenir pour lui la base réelle de la sc
a se conçoit d’ailleurs ; la connaissance de la nature intime ou de l’ absolu , dans le phénomène le plus simple, exigerait la c
cet univers, dans l’harmonie duquel il entre pour sa part. La vérité absolue , dans les corps vivants, serait encore plus diffi
onde (microcosme) dans le grand univers (macrocosme). La connaissance absolue ne saurait donc rien laisser en dehors d’elle, et
e. L’homme se conduit comme s’il devait parvenir à cette connaissance absolue , et le pourquoi incessant qu’il adresse à la natu
rité. Notre sentiment nous porte à croire, dès l’abord, que la vérité absolue doit être de notre domaine ; mais l’étude nous en
dre les mécanismes variés, mais toujours reliés par des déterminismes absolus . Nous verrons, par des exemples rapportés plus lo
s, on peut avoir à volonté la glande successivement à l’état de repos absolu ou dans un état de fonction exagérée ; les deux e
aux ? Quant à moi, je pense qu’on a ce droit d’une manière entière et absolue . Il serait bien étrange, en effet, qu’on reconnût
rganes. Par ces réserves je ne nie pas l’utilité ni même la nécessité absolue de la vivisection dans l’étude des phénomènes de
deux animaux. L’expérimentation comparative est une règle générale et absolue en médecine expérimentale et elle s’applique à to
glandes salivaires du chien nus en expérience n’est pas une quantité absolue  ; elle aurait été nulle, si l’on n’avait pas exci
t, car sans cela la statistique conduirait à un résultat scientifique absolu , tandis qu’elle ne peut donner qu’une probabilité
moi, ne peut être fondée que sur une certitude et sur un déterminisme absolu et non sur une probabilité. Ce serait sortir de m
sur un cas donné, mais jamais une certitude, jamais une détermination absolue . Sans doute la statistique peut guider le pronost
minables. Le déterminisme dans l’expérience donne seul la loi qui est absolue , et celui qui connaît la loi véritable n’est plus
les phénomènes. Certainement nous n’arriverons jamais au déterminisme absolu de toute chose ; l’homme ne pourrait plus exister
les dupes de nos propres œuvres ; on ne saurait donner aucune valeur absolue aux classifications scientifiques, ni dans les li
d’avec les théories et ne jamais croire à ces dernières d’une manière absolue . Ici nous avions une théorie d’après laquelle on
sucre dans leur organisme. Si j’avais cru à la théorie d’une manière absolue , j’aurais dû conclure que mon expérience devait ê
-elles jamais définitives et ne doit-on jamais y croire d’une manière absolue . On a vu, par les exemples qui précèdent, que, si
e physiologique La critique expérimentale repose sur des principes absolus qui doivent diriger l’expérimentateur dans la con
s. Les principes sont les axiomes scientifiques ; ce sont des vérités absolues qui constituent un critérium immuable. Les théori
aux formules de la science, il faut croire au contraire d’une manière absolue à ses principes. Ceux qui croient trop aux théori
e se tromper ainsi ! Il paraît impossible même d’éviter d’une manière absolue ces sortes d’erreurs. Mais nous voulons seulement
erminisme des phénomènes, nous devons affirmer a priori d’une manière absolue qu’en 1822 et en 1839, Magendie n’a pas vu le phé
critique, et, en science, ce procédé doit être repoussé d’une manière absolue , parce que jamais la science ne se constitue par
c établir comme principe de la critique expérimentale le déterminisme absolu et nécessaire des phénomènes. Ce principe, bien c
apparence rationnelle n’est pas trompeuse. Ce précepte est de rigueur absolue , surtout dans les sciences médicales qui, à raiso
comparative, parce que j’étais convaincu par principe de sa nécessité absolue  : ce qui veut dire que je suis convaincu qu’en ph
regardées que comme des théories provisoires et non comme des vérités absolues auxquelles il faille faire plier les faits. L’inv
aux travaux des autres, doit toujours être fondée sur le déterminisme absolu des faits. La critique expérimentale, ainsi que n
ser et de ramener à une signification définie. C’est donc un principe absolu en méthode expérimentale de prendre toujours pour
faut pas croire pour cela que les théories soient jamais des vérités absolues  ; elles sont toujours perfectibles et par conséqu
ne que dans les autres sciences expérimentales, c’est le déterminisme absolu des phénomènes. Nous avons donné le nom de déterm
systèmes au contraire sont séduisants parce qu’ils donnent la science absolue réglée par la logique seule ; ce qui dispense d’é
et des préceptes qui devront être suivis d’une manière rigoureuse et absolue par un expérimentateur. J’ai voulu seulement exam
e donner des explications superflues ou de tracer une règle unique et absolue , parce que je pense que le rôle d’un maître doit
18 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
ude de l’Être universel, qui n’a conscience de sa misère devant cette absolue perfection de la Divinité ? Dans cet empire de la
sens commun n’entendent rien, mais qu’il donne pour l’expression de l’ absolue vérité. « Toute la métaphysique, a dit M. Renouvi
utre pas plus décisif dans la voie de l’unité. Pour arriver à l’unité absolue de mouvements, il ne reste plus qu’un degré à fra
nuité. Elle est tout entière comprise dans une seule formule, l’unité absolue de l’être par la réduction au mouvement de tous l
t constituerait le système entier de l’univers ! Dans ce déterminisme absolu , que deviennent la liberté et la personnalité de
ulement rien de tout cela n’est pour ce matérialisme la vérité vraie, absolue , définitive. Derrière cette scène extérieure et a
C’est cette nécessité du bien que le spiritualisme appelle la liberté absolue . Nous voici bien loin des enseignements de la con
tueront à la nature la force et la vie, mais en l’attribuant à l’Être absolu , le seul être dans la vraie acception du mot, en
ut-il remarquer que, si aucun de ces docteurs ne va jusqu’à l’abandon absolu de la personnalité dans l’union de l’âme avec Die
u moyen de les réunir. La contradiction est plus ou moins forte, mais absolue , entre les conclusions de la pensée spéculative e
Entre la raison et l’expérience, il y a donc ici encore contradiction absolue  : d’où il résulte que la liberté n’est qu’un noum
volonté libre, qui constitue la loi morale, c’est-à-dire l’obligation absolue , sans conditions et sans restrictions, de faire l
le ni l’imagination ne résistent à l’absorption des êtres dans l’être absolu , par la raison que l’expérience sensible et l’ima
ien de métaphysique ; il ne s’adresse ni à l’être infini, ni à l’être absolu , ni à l’être universel, tous êtres abstraits qui
sent trop le fatalisme ; c’est la formule usuelle de cette nécessité absolue qui est la suprême loi de la nature. Ce mot ne co
19 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
ace en dehors de la théorie de la Relativité, on conçoit un mouvement absolu et, par là même, une immobilité absolue ; il y au
ivité, on conçoit un mouvement absolu et, par là même, une immobilité absolue  ; il y aura dans l’univers des systèmes réellemen
cé loin de Pierre, se mouvant en ligne droite d’un mouvement uniforme absolu vers le point B et revenant ensuite, en ligne dro
int B et revenant ensuite, en ligne droite et d’un mouvement uniforme absolu encore, au point A. Mais, du point de vue de la t
int de vue de la théorie de la Relativité, il n’y a plus de mouvement absolu , ni d’immobilité absolue. La première des deux ph
de la Relativité, il n’y a plus de mouvement absolu, ni d’immobilité absolue . La première des deux phases que nous venons de d
sont les suivantes : les deux mobiles M₁, et M₂, sont en coïncidence absolue aux événements A et B ; entre ces événements, leu
t plus grande… Nous n’avons pas encore tenu compte de la coïncidence absolue des mobiles M₁ (en translation uniforme) et M₂ (m
ation de M₂ qui a créé la dissymétrie : on reconnaît ici le caractère absolu de l’accélération.] D’étranges conséquences se dé
quation semble nous placer hors de tout système de référence, dans l’ Absolu , en face d’une entité comparable à l’Idée platoni
erminé à chacun des autres systèmes, puisqu’il n’y a pas de mouvement absolu . Il peut jeter son dévolu sur l’un quelconque des
s’il n’était nulle part, tous ces mouvements seraient des mouvements absolus , toutes ces immobilités seraient des immobilités
s mouvements absolus, toutes ces immobilités seraient des immobilités absolues  : il faudrait dire adieu à la théorie de la Relat
20 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
c du mouvement que des changements de longueur ; et comme les valeurs absolues de la distance variable entre un point et un axe,
oints de repère auxquels on le rapporte, et il n’y a pas de mouvement absolu . Mais les choses changent déjà d’aspect quand on
ulier comme relatif traitent de la totalité des mouvements comme d’un absolu . La contradiction a été relevée chez Descartes, q
ue » 94, formule les lois du mouvement comme si le mouvement était un absolu  95. Leibniz, et d’autres après lui, ont signalé c
i se meut et c’est moi qui me repose 97. » Mais s’il y a un mouvement absolu , peut-on persister à ne voir dans le mouvement qu
nt de heu ? Il faudra alors ériger la diversité de lieu en différence absolue , et distinguer des positions absolues dans un esp
diversité de lieu en différence absolue, et distinguer des positions absolues dans un espace absolu. Newton est allé jusque-là 
fférence absolue, et distinguer des positions absolues dans un espace absolu . Newton est allé jusque-là 98, suivi d’ailleurs p
pêcher ni de tenir tout heu pour relatif, ni de croire à un mouvement absolu . Dira-t-on alors que le mouvement réel se disting
lativité. Aussi les physiciens qui cherchent le principe du mouvement absolu dans la force ainsi définie sont-ils ramenés, par
ls ramenés, par la logique de leur système, à l’hypothèse d’un espace absolu qu’ils voulaient éviter d’abord 100. Il faudra do
l’obscurité, entre des couleurs, entre des nuances, la différence est absolue . Le passage de l’une à l’autre est, lui aussi, un
mouvement, si mouvement il y a, comme une simple relation : c’est un absolu . — Entre ces deux extrémités viennent se placer l
tière soulève ; elle n’a pas seulement le tort d’attribuer une valeur absolue à cette division de la matière qui paraît surtout
ysique, — mécanisme ou dynamisme, — le dynamisme érigeant en autant d’ absolus les coupes successives que nous pratiquons le lon
ouvement, cela est clair pour celui qui fait de la durée une espèce d’ absolu , et la met soit dans la conscience soit dans quel
ience. Pendant qu’une portion déterminée de cette durée consciente ou absolue s’écoule, en effet, le même mobile parcourra, le
21 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
rs principes. » — On a dit enfin : La philosophie est la science de l’ absolu . On peut faire voir que toutes ces définitions re
s définitions reviennent au même. Il faut d’abord pour cela définir «  absolu . » On appelle absolu ce qui est par soi-même, ce
ent au même. Il faut d’abord pour cela définir « absolu. » On appelle absolu ce qui est par soi-même, ce qui ne dépend de rien
oi-même, ce qui ne dépend de rien, ce qui est sans relation aucune. L’ absolu serait indépendant de l’espace et du temps. Sacha
rons que toutes ces définitions donnent pour objet à la philosophie l’ absolu . En effet, la première cause c’est l’être ou les
remière cause et le premier principe, c’est rechercher le primitif, l’ absolu , tant dans le monde de la connaissance que dans c
ssance que dans celui de l’existence. Or, dans le premier, quel est l’ absolu  ? C’est l’esprit de l’homme. Dans le second ? C’e
nitions viennent donc à celle-ci : La philosophie est la science de l’ absolu . Voici maintenant à quelles objections cette défi
s, mais qui ne saurait en tout cas être prise pour point de départ. L’ absolu n’est évidemment pas ce que l’on recherche en com
nts, le positivisme par exemple, qui n’admettent pas l’existence de l’ absolu . On ne saurait exclure de la philosophie des syst
a définition serait enfermée dans le domaine du relatif. L’étude de l’ absolu en serait exclue. La métaphysique, imposée à tort
de leurs conditions. Cette définition convient à tous les systèmes. L’ absolu est-il, n’est-il pas une des conditions des états
égissent les phénomènes. On ne saurait admettre des conclusions aussi absolues . La philosophie est une science, et il n’est pas
nous les éprouvons nous sommes passifs. Il n’y a pas, à vrai dire, d’ absolue passivité dans la vie psychologique. Nous réagiss
es que nous avons sur ces sentiments, nous n’en sommes jamais maîtres absolus . C’est là l’illusion des stoïciens et des épicuri
est dire que la passion introduit dans la vie psychologique une unité absolue . Cette analyse de la passion nous permet de juger
qu’un certain nombre d’états subjectifs sont soumis à un déterminisme absolu . De cette réfutation de la théorie de Stuart Mill
de Hartmann qu’il n’y a pas dans la vie psychologique d’inconscience absolue . Leçon 16 La conscience : De l’origine de l’id
encore à la raison d’autres notions que l’on peut ramener à trois : l’ absolu , l’infini, le parfait. Même, suivant Platon, ces
la connaissance. Pour connaître le relatif, il faut le rapporter à l’ absolu . Le fini, à l’infini. L’imparfait au parfait. C’e
ées comme étant a priori. Ces 3 idées peuvent se ramener à celle de l’ absolu . L’absolu, c’est ce qui est achevé, ce qui existe
étant a priori. Ces 3 idées peuvent se ramener à celle de l’absolu. L’ absolu , c’est ce qui est achevé, ce qui existe en soi et
esoin d’être rapporté à autre chose qu’à soi-même. L’infini, c’est l’ absolu en quantité. Dire qu’une chose est infinie, c’est
pporter à quelque chose d’autre qui la limite. La perfection, c’est l’ absolu en qualité. Quand nous parlons d’une chose plus o
la perfection en elle-même n’est rapportée à rien autre qu’elle-même. Absolu , infini, perfection, ces trois mots reviennent do
ivisions du premier. Il nous semble difficile d’admettre que l’idée d’ absolu nous soit donnée a priori. Il y a au contraire an
er, il nous faut absolument rapporter les choses à une condition et l’ absolu est libre de toute condition comme de toute relat
de toute condition comme de toute relation. Nous ne pouvons penser l’ absolu sans le rendre relatif, au moins au relatif au te
glais, c’est conditionner. La connaissance est avant tout relative. L’ absolu ne peut donc être pensé. Nous ne voulons pas par
eut donc être pensé. Nous ne voulons pas par là nier l’existence de l’ absolu . C’est une question que nous ajournons simplement
produites ensemble est incontestable. Mais va-t-elle jamais jusqu’à l’ absolue impossibilité de séparer les termes qu’elle tend
plus déplaisant. Mais rien ne prouve que les objets présentent cette absolue unité. Tout semble faire présumer au contraire, q
des principes rationnels. Aucune même ne les possède à un degré moins absolu que nous. Sans doute, les spéculations de ces peu
par l’action de l’esprit sur les choses. Ces deux théories sont trop absolues . L’empirisme est du moins logique, car il ne donn
l’esprit et les choses une antinomie complète plutôt qu’une harmonie absolue . Ces deux hypothèses sont gratuites. Il est vrai
e seraient pas solubles, cela ne prouverait pas qu’il y a antagonisme absolu entre ce qui est et ce que nous connaissons. Rien
ller à volonté. Tous ces faits s’expliquent s’il n’y a pas de sommeil absolu du moi. Il est certain qu’une des causes importan
c’est la monomanie. Tantôt elle est générale. C’est la folie ou manie absolue . Un seul point est attaqué dans le premier cas ;
onnaissons déjà la chose signifiée. Le nominalisme, comme le réalisme absolu , sont [sic] donc en opposition avec les faits. Ma
erfection dans un sens plus large ; on a indiqué par là la perfection absolue . Ce n’est plus la perfection d’une chose, mais la
Si l’on admettait cette dernière définition du beau, le beau serait l’ absolue perfection s’incarnant dans une forme matérielle.
ne perfection relative et non pas, comme on le disait, une perfection absolue . Le beau, bien que très voisin de l’utile, de l’a
toute notre connaissance. Plus nous nous rapprochons de l’unification absolue de cette multiplicité et plus le plaisir intellec
. Cependant cette immutabilité de l’instinct n’est pas rigoureusement absolue . L’instinct peut changer sous l’influence du mili
que tous les phénomènes qui s’y passent sont soumis à un déterminisme absolu . Si nous avons cette idée, c’est que nous nous vo
re que réclame le principe de finalité ne suppose pas un déterminisme absolu comme le demande le principe de causalité. Puisqu
e dans la mathématique, car là seulement on peut établir une identité absolue , les termes présents étant aussi simples et dépou
t du reste des choses, il nous apparaît comme un tout indépendant, un absolu qui ne relève que de lui-même, qui est libre. Or,
lieu qu’à l’égard de certains usages de nos facultés. Le scepticisme absolu est aussi illogique que le dogmatisme absolu. Cel
facultés. Le scepticisme absolu est aussi illogique que le dogmatisme absolu . Celui-ci part de cet acte de foi, que nos facult
uction consiste à passer de l’accident à la substance, du relatif à l’ absolu , et vice versa. Ainsi l’on dira : un tel a guéri
es questions de doctrine, et s’il est vrai de dire que l’indépendance absolue de l’esprit est un devoir de l’homme envers lui-m
généralement d’accord pour lui en reconnaître trois : elle doit être absolue , universelle, obligatoire. 1. Absolue, c’est-à-di
onnaître trois : elle doit être absolue, universelle, obligatoire. 1. Absolue , c’est-à-dire qu’elle doit commander sans restric
doit pas être relative à telle ou telle fin, mais être posée comme un absolu . 2. Universelle. Ici se présente une difficulté.
séquence de l’idée de devoir ; il pose tout d’abord celui-ci comme un absolu sans en donner les raisons : la loi communale en
leur fin ; il faut donc d’abord qu’ils déterminent cette fin avec une absolue sincérité, c’est-à-dire, en se soustrayant à tout
Comment ? De la foule sortira un homme qui sera investi d’un pouvoir absolu et qui garantira la permanence du contrat. Ce mon
pouvoir absolu et qui garantira la permanence du contrat. Ce monarque absolu sera le gardien du droit, le soustraira aux fanta
érêt, et cette convention est garantie par un homme armé d’un pouvoir absolu . Examinons cette théorie. Évidemment un homme, qu
nt le droit et le devoir d’exercer sur les enfants une autorité aussi absolue que possible, de faire effort pour leur inculquer
ée. Mais faut-il pour cela passer de l’esclavage complet à la liberté absolue  ? Non. Rousseau suppose que l’enfant est naturell
orme la plus parfaite de l’amitié. Ce qui définit l’amitié, c’est une absolue confiance d’une part, une entière égalité de l’au
ette fonction, tout lui est permis : on a dans ce cas un gouvernement absolu , que ce soit un roi ou une assemblée qui gouverne
ale, qui leur confère à tous le même caractère d’obligation. Elle est absolue en elle-même, il n’y a pas par conséquent de dist
it, nous avons été amenés à établir l’existence d’une loi universelle absolue et obligatoire. Puis, quand il s’est agi de donne
timent populaire, le sens commun, nous affirment sans hésiter l’unité absolue de l’être humain. Or, cette unité ne saurait s’ex
le en cette vie n’est donc suffisante. La raison réclame une harmonie absolue entre le bonheur et la vertu, et cette harmonie n
nition aussi vague ne saurait nous suffire : pour nous, Dieu, c’est l’ absolu . L’absolu c’est ce qui existe en soi et par soi,
si vague ne saurait nous suffire : pour nous, Dieu, c’est l’absolu. L’ absolu c’est ce qui existe en soi et par soi, en dehors
’est se demander quelle raison nous avons d’admettre l’existence de l’ absolu . Bien des démonstrations ont été tentées dans ce
introduire de l’ordre dans l’exposition de ces preuves. Dieu, c’est l’ absolu . Les preuves de son existence devront donc montre
ier ces perfections relatives sinon en les comparant à une perfection absolue  ? Il y a donc en nous l’idée d’une perfection abs
une perfection absolue ? Il y a donc en nous l’idée d’une perfection absolue . Or cette idée ne peut nous venir que d’un être p
que, Dieu. Il nous apparaît comme le but où va le monde, comme la fin absolue des choses. 2. La nature se présente à nous comme
son lie, organise les phénomènes que nous percevons, mais Dieu est un absolu , hors de leur portée par conséquent. Reprenons ma
hacun leur fin spéciale ? S’il en était ainsi, nous serions loin de l’ absolu et par conséquent de Dieu. En second lieu, quand
ment d’un être raisonnable et libre. Nous n’aurions pas dans ce cas l’ absolu que nous cherchons ; l’existence de Dieu ne serai
ité, jointe au principe du nombre et la finalité, nous avons vu que l’ absolu devait exister ; nous sommes arrivés sur le rivag
a condition de la sanction morale. Nous avons prouvé qu’il y avait un absolu et par conséquent que Dieu existait, puisque nous
et par conséquent que Dieu existait, puisque nous avons défini Dieu l’ absolu . Leçon 78 De la nature et des attributs de Die
me une personne. Attributs métaphysiques 1. Infinité. Dieu étant absolu ne peut être fini ; car s’il était limité, il ser
i-même, mais en fonction des éléments qui le composent. Mais Dieu est absolu  ; il est donc nécessaire qu’il soit un. 3. Perfec
erfection divine la somme de toutes les qualités des êtres élevés à l’ absolu . C’est la faire déchoir la divinité. Toutes les q
en d’autre que lui. Perfection n’est donc pour nous que le synonyme d’ absolu . [en grec dans le texte], absolutus ont d’ailleur
ns le texte], absolutus ont d’ailleurs le double sens de parfait et d’ absolu . 4. Immortalité. Dieu est immuable, car il n’y a
déduction ne peut pas nous servir ; la notion toute métaphysique de l’ absolu ne peut pas nous donner des attributs moraux. Mai
autre part aucune cause extérieure ne peut agir sur lui puisqu’il est absolu . Ces attributs moraux nous font voir Dieu comme u
; l’infinité divine n’est alors qu’une autre forme de son caractère d’ absolu . De même pour ce qui est de la perfection : il y
ur maximum d’intensité. Mais pour nous parfait est presque synonyme d’ absolu  ; or, il n’y a nulle contradiction entre l’idée d
n’y a nulle contradiction entre l’idée de personnalité et celle de l’ absolu  ; tout au contraire la personne parfaite a pour i
e de l’absolu ; tout au contraire la personne parfaite a pour idéal l’ absolu . Leçon 79 Des rapports de Dieu et du monde. D
ère existait de toute éternité. Mais alors cette matière est un autre absolu qui limite la puissance de Dieu, ce qui est contr
il montre qu’étant des êtres créés, nous ne pouvons être parfaits ; l’ absolu seul peut posséder la perfection. Le mal métaphys
22 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
l’intelligence respective des animaux, doit-on se contenter du poids absolu des cerveaux comparés ? Ne faudrait-il pas tenir
homme, ait un cerveau beaucoup plus gros ? Ce n’est donc pas le poids absolu du cerveau qu’il faut considérer, mais le poids r
Quoi qu’il en soit, la méthode du poids relatif, comme celle du poids absolu , donne également des résultats très-équivoques, e
ceptionnels et contraires sont encore plus nombreux que pour le poids absolu , car d’après cette mesure l’homme serait inférieu
us compliqué, de question plus difficile. » Le poids du cerveau soit absolu , soit relatif, étant un symptôme si difficile à d
l’ordre des mammifères, il est très difficile d’attribuer une valeur absolue à la forme cérébrale, car s’il est vrai que le si
c encore là un fait auquel on puisse attribuer une valeur décisive et absolue . 6. Notre ami et médecin M. le docteur Millard,
23 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
ommes dans l’hypothèse de la Relativité et il n’y a plus de mouvement absolu . Quand vous parlez de l’orbite décrite par la Ter
té que le mouvement provoquait dans S′. Maintenant, plus de mouvement absolu , et par conséquent plus de repos absolu : des deu
Maintenant, plus de mouvement absolu, et par conséquent plus de repos absolu  : des deux systèmes, qui sont en état de déplacem
quent. La plus ancienne, celle du système privilégié en état de repos absolu , aboutirait bien à poser des Temps multiples et r
ations de l’univers prises de tous les points de vue qu’il a le droit absolu (mal assuré à l’ancienne physique) de s’en tenir
ne dépend d’aucun réglage des événements sur les horloges ; elle est absolue  30. Si elle n’existait pas, si la simultanéité n’
passé, des coupes instantanées d’un Temps unique et des simultanéités absolues d’événements. Seulement, du point de vue de la ph
ème. La première exprime quelque chose du système lui-même ; elle est absolue . La seconde est changeante, relative, fictive ; e
our l’observateur intérieur au système, situé en quelque sorte dans l’ absolu , et pour l’observateur du dehors, dont la relatio
ue nous appelions celui de la relativité unilatérale, il y a un Temps absolu et une heure absolue, le Temps et l’heure de l’ob
lui de la relativité unilatérale, il y a un Temps absolu et une heure absolue , le Temps et l’heure de l’observateur situé dans
us dit-on, au-delà de E′ dans la direction E′ H′, une région de passé absolu , et au-delà de F′ dans la direction F′ K′ une rég
absolu, et au-delà de F′ dans la direction F′ K′ une région d’avenir absolu  ; rien de ce passé ni de cet avenir ne peut faire
ans l’hypothèse de l’immobilité du système, la simultanéité est chose absolue  ; je veux dire que, les horloges y ayant été régl
en P′, à côté d’événements que l’on consent à laisser dans le « passé absolu  » ou dans l’« avenir absolu » pour l’observateur
ue l’on consent à laisser dans le « passé absolu » ou dans l’« avenir absolu  » pour l’observateur en N′, tout un ensemble d’év
, l’égalité des deux longueurs AB et A′ B′ ? Égalité ne prend un sens absolu , supérieur à toute convention de mesure, que dans
crupule. Quelle ne serait pas ma confusion si le concept d’immobilité absolue prenait tout de même un sens, et s’il se révélait
24 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
en ne cause plus de malentendus dans les sciences morales que l’usage absolu des noms par lesquels on désigne les systèmes. Le
on serait par elle immédiatement abrogée ; car elle serait souveraine absolue . Il en fut ainsi en 89. La révolution était mûre
aussi bien que le reste, comme étant toujours les mêmes d’une manière absolue , ont des anathèmes contre les faits les plus néce
. Mais cette manière de voir a vieilli ; l’esprit humain a passé de l’ absolu à l’historique ; il envisage désormais toute chos
e et ses grands résultats, l’indice du droit. Les défenseurs du droit absolu , comme les juristes, et du fait aveugle, comme Ca
à avancer Dieu est permis. Nous autres, Français, qui avons l’esprit absolu et exclusif, nous tombons ici en d’étranges illus
se fasse chair. Au point de vue de l’individu, la liberté, l’égalité absolues semblent de droit naturel. Au point de vue de l’e
re parfaits dans leur mesure. Je dis dans leur mesure ; car l’égalité absolue est aussi impossible dans l’humanité que le serai
absolue est aussi impossible dans l’humanité que le serait l’égalité absolue des espèces dans le règne animal. L’humanité, en
la dernière autorité. Il est si commode pourtant de se reposer sur l’ absolu , d’embrasser de toute son âme une petite formule
25 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
t, c’est-à-dire à l’inverse de toute perfection sociale, à la liberté absolue de l’individu, ce qui veut dire, comme nous venon
dividu, ce qui veut dire, comme nous venons de le voir, à l’esclavage absolu de tous ses semblables et de tous les éléments, à
dans les êtres ! Quelle plus vile profession de foi d’un matérialisme absolu , réduisant toute la sociabilité, même celle de l’
gation. Démocratie, aristocratie, monarchie représentative, monarchie absolue , démagogie sans limites, sans capacité et sans re
e, selon lui et ses disciples, que la souveraineté, cette régulatrice absolue et nécessaire de toute société politique ? C’est,
aineté, c’est-à-dire l’autorité et l’obéissance sont deux conditions, absolues aussi, de toute société grande et petite, voilà d
e dans tous ses instincts le germe de toutes ses lois et la condition absolue de cette souveraineté sans laquelle aucune sociét
ltiple, comme dans les républiques, ou une, comme dans les monarchies absolues , ou mixte, comme dans les royautés limitées, ou r
e, est donc de souveraineté naturelle, de droit divin, de sociabilité absolue . Supposez, en effet, que le père en mourant empor
à fait inégales ; on se demande si le droit de tester, ce despotisme absolu du propriétaire, qui est aussi le supplément de l
rs évidences, le principe, infiniment moins évident, infiniment moins absolu , de l’unité ou de la division de l’héritage, flot
l’hérédité même des trônes. L’âge patriarcal, souveraineté paternelle absolue , mais providentielle, du père, première image de
e race, admet partout le droit d’aînesse dans l’hérédité, ou le droit absolu de tester en faveur du favori, du benjamin du pèr
26 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48
es, morales, et je tâcherai d’en toucher quelques-unes. Les doctrines absolues en toute chose ont rencontré leurs limites, et le
les bons esprits commencent à s’éclairer par l’expérience. La liberté absolue des théâtres a des inconvénients et des dangers f
. On ne saurait, dans aucun cas, assimiler cette liberté à la liberté absolue de la presse. Un théâtre offre aux yeux en même t
qui soutiennent l’édifice s’écroule, il vient un moment où le besoin absolu qui se fait sentir à tous peut amener une réparat
cratie put, un certain temps, subsister en France, grâce à ce pouvoir absolu même qu’elle frondait le plus souvent et qu’elle
à où il y a une différence profonde et sentie, comme entre la liberté absolue du théâtre et celle de la presse, de ne pas aboli
27 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91
mais tous ses développements d’alors roulent sur deux ou trois idées absolues , opiniâtres, presque fixes : il défend la Pologne
eux ; il a deux ou trois grands thèmes, ou plutôt un seul, la liberté absolue . Ce thème est pour lui un point de foi, un sujet
e M. Berryer lui donnait en le félicitant : « Vous êtes un esprit non absolu  ; mais résolu. » Généreux éloge que nous le suppl
s de sa jeunesse ; il put y développer sans interruption ses théories absolues , qui eussent fait frémir dans une autre bouche, m
mbert, dès le premier jour, entra en lice, je l’ai dit, avec une idée absolue . Tout enfant, il avait fait contre l’Université l
, continuait de faire ses réserves en faveur de la liberté entière et absolue . Il dénonçait chez nous les manifestations et ce
28 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
d’autre que la société de l’ancien régime : pour lui c’est la société absolue . Le pouvoir illimité d’un seul appuyé sur deux or
n de la France les éléments de résistance qu’elle opposait au pouvoir absolu . Lui-même était plein de fierté et ne supportait
ort, refusa la sépulture, il est aussi ennemi que personne du pouvoir absolu  ; il veut que l’on fonde l’ancienne société avec
composé de monarchie, d’aristocratie et de démocratie, comme le bien absolu  ; ils y voyaient un régime définitif ; les libéra
lle, irresponsable, qui a hérité de tous les pouvoirs de la monarchie absolue . Les économistes sont les premiers, parmi les par
de l’État, non moins chère aux démocrates qu’aux partisans du pouvoir absolu . Enfin, le trait principal de l’école économiste
29 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »
près avoir prié de nouveau le lecteur de ne pas attacher un sens trop absolu aux quelques mots qui nous restent à dire, nous r
du point de vue purement humain. Alors don Salluste serait l’égoïsme absolu , le souci sans repos ; don César, son contraire,
pects sont justes et vrais, mais aucun d’eux n’est complet. La vérité absolue n’est que dans l’ensemble de l’œuvre. Que chacun
u grand fait de la royauté. Seulement, dans Hernani, comme la royauté absolue n’est pas faite, la noblesse lutte encore contre
ne se fait pas bandit, il se fait bohémien. — On sent que la royauté absolue a passé pendant de longues années sur ces nobles
30 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
 ; et 2° la notion précise du relatif à l’hypothèse indéterminée de l’ absolu . J’ai tâché de montrer, dans une précédente étude
e sens différens peuvent s’interpréter ces mots de « relatif » et d’«  absolu  » ; comment Comte n’avait eu garde de confondre l
ou de l’insecte ; — et réciproquement. Nous ne savons donc rien de l’ absolu , pas même, — pour le moment, — s’il existe ; et l
ons des lois de la nature n’a rien de plus « objectif », ou de plus «  absolu  », que celle que nous pouvons acquérir des lois d
justifier. Elle en a moins encore s’il s’agit de la « remplacer ! » L’ absolu n’est pas le relatif ! Un système de rapports n’e
un non relatif réel. Si nous ne postulons pas un non relatif réel, un absolu , le relatif lui-même devient absolu, ce qui est u
ulons pas un non relatif réel, un absolu, le relatif lui-même devient absolu , ce qui est une contradiction. Et l’on voit, en e
encore que le raisonnement de Spencer « revenait au fond à supposer l’ absolu  », qu’on lui déniait. Et on a conclu de là qu’en
ial et irrémédiable à ses yeux, qui est, comme l’on dit, de « poser l’ absolu  » pour en déduire le relatif, ce qui s’appelle ré
est précisément toute philosophie qui débute par l’affirmation de l’«  absolu . » Mais au contraire la vraie « métaphysique », l
aie « métaphysique », la bonne, la sienne ! est celle qui n’affirme l’ absolu , — ou l’Inconnaissable — qu’autant qu’elle s’y es
31 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ame antique diffère essentiellement du drame moderne. — Histoire de l’ Absolu . — Théorie de la tragédie. — III. L’Antigone de S
par rapport à une cause plus générale, mais dans l’histoire même de l’ Absolu . L’Esprit universel, après s’être adoré en Asie d
’ombre de la Némésis tragique, comme l’Harmonie suprême et la Justice absolue , qui brisera la justice relative de toutes les vo
e dans sa foi religieuse complote, il maintient la neutralité la plus absolue , et rendant à tous les Dieux un honneur égal, il
ions de famille. V L’individu connut son prix, lorsque l’Esprit absolu se saisit lui-même et se révéla dans un homme, qu
e de courir à son dénouement nécessaire, le retour du Divin à l’unité absolue de son essence : de là la simplicité du drame gre
es-mêmes, mais partielles, exclusives et contradictoires, filles de l’ Absolu , mais détachées et précipitées de son sein sur la
i ne peuvent périr que pour ressusciter à la vie divine de l’Identité absolue  : c’est leur masque impudent et leur mensongère a
rs et à leur public à se retirer en eux-mêmes pour y chercher le type absolu de tout ce que la comédie voue au néant par le ri
our s’enfermer, d’une façon exclusive et jalouse, dans l’indépendance absolue de son être individuel. Ce fut l’illusion de quel
naturellement un rôle essentiel217, on ne saurait en faire une règle absolue . Aristophane, dans ses Parabases, entre directeme
qui est celui de l’art classique. La comédie est 2º : l’indifférence absolue des Dieux, témoins impassibles et souriants de l’
nt en laissant entrevoir la justice éternelle qui, dans sa domination absolue , brise la justice relative des fins et des passio
ù l’Esprit universel, dans son développement qui constitue l’histoire absolue , entre en harmonie avec, lui-même, est marqué par
obligation de ne pas représenter ce qui est en soi le vrai, la raison absolue , comme ce qui est faux et se détruit de soi-même,
. II, p. 363. 210. Comme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais princ
32 (1888) La critique scientifique « Appendice — Plan d’une étude complète d’esthopsychologie »
mmuns. d) Personnages : a′) extérieur : * Simples ; beauté, laideur absolues ** Doubles ; beauté sinistre, laideur bonne *** B
exaltant : — de grandiosité — de redondance. Ton. 2° Par le caractère absolu des mots, c’est-à-dire par le fait que le mot com
et ces effets, soit : verbalisme par surabondance de mots, caractère absolu des mots, leur caractère borné, exagérant, etc. C
de l’irréalisme. Pour leurs admirateurs : Verbalisme, les caractères absolus et bornés du mot ; irréalisme général du public d
33 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
nt davantage à l’étreinte des lois : il érige donc le fait en réalité absolue , et la loi en expression plus ou moins symbolique
proposons de montrer d’abord qu’elle n’entraîne pas la détermination absolue de nos états de conscience les uns par les autres
ausalité que nous critiquerons en détail un peu plus loin, tient pour absolue la détermination des faits de conscience les uns
placé au dehors, rien ne distinguera notre activité, d’un automatisme absolu . Il importe donc de se demander si l’extension qu
au point de vue de l’associationnisme, il est difficile d’affirmer l’ absolue détermination de l’acte par ses motifs, et celle
moi tout entier. En ce sens, la liberté ne présente pas le caractère absolu que le spiritualisme lui prête quelquefois ; elle
action accomplie aboutit, par un prolongement naturel, à en établir l’ absolue nécessité. Bref, défenseurs et adversaires de la
nts futurs, quelque intelligence supérieure pourrait prédire avec une absolue certitude la décision qui en sortira. » — Nous co
s’accomplissant au sein de ce fluide équivaut en fait à l’immobilité absolue , puisque avant, pendant et après le mouvement rie
comme une courbe de son asymptote. Le principe d’identité est la loi absolue de notre conscience ; il affirme que ce qui est p
e qui est pensé est pensé au moment où on le pense ; et ce qui fait l’ absolue nécessité de ce principe, c’est qu’il ne lie pas
nous la forme d’une succession dans le temps, fût équivalente, dans l’ absolu , à l’unité divine : il supposait ainsi, d’une par
rente entre les phénomènes se ramenait à un rapport d’identité dans l’ absolu , et, d’autre part, que la durée indéfinie des cho
el l’un devient l’autre ; tantôt on fixe son esprit sur la régularité absolue de ces phénomènes, et de l’idée de régularité on
et la conscience n’affirme pas, ne comprend même pas la détermination absolue des actes à venir : voilà donc tout ce que l’expé
ion — comme l’assertion contraire — implique l’idée d’une équivalence absolue entre la durée concrète et son symbole spatial :
milieu homogène, et à admettre sous une nouvelle forme l’équivalence absolue de la durée et de son symbole. En approfondissant
34 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
ceux qu’on regarde comme instruits et cultivés est dans l’incapacité absolue d’y atteindre. Oui, je l’avoue, la religion ratio
is tristes et solitaires ! Mais ils posséderaient l’infini, la vérité absolue , qu’ils devraient souffrir de les posséder seuls
ementales ; 2° qu’il n’y a pas, à l’époque où il est établi, de dogme absolu  ; que l’humanité, à ce moment, est sans foi et da
ssionne le plus est le plus vivant et le plus vrai. Ceux qui aiment l’ absolu et les solutions claires en appellent volontiers
e façon aussi simple. On aura beau faire, on ne trouvera d’autre base absolue que la raison, et, avant que l’humanité soit arri
elle-ci a en elle sa raison et sa sanction. Le gouvernement est alors absolu et se fait au nom de la doctrine acceptée de tous
disait autrefois, que l’esprit est au-dessus de la chair. Et ce règne absolu n’est pas la tyrannie. La tyrannie ne commence qu
ciété entière accepte un dogme et proclame que ce dogme est la vérité absolue , et cela sans opposition, on est charitable en pe
elle, un seul acte de sévérité à faire pour maintenir sa souveraineté absolue , et cela devait être ; cette souveraineté était l
; cette souveraineté était légitime, acceptée ; nul homme ne fut plus absolu et moins tyran. La Restauration, au contraire, fu
sont pas mûres ; de même que ce n’est pas la force des gouvernements absolus , mais la dépression des sujets qui maintient les
ement il y a un demi-siècle à la cour de Weimar, sous un gouvernement absolu , que dans notre pays qui a livré tant de combats
les qu’il n’en eût trouvé à Tubingue ou à Iéna sous des gouvernements absolus . D’où viendrait l’obstacle ? De la timidité intel
fer. Si l’Église redevenait ce qu’elle a été au Moyen Âge, souveraine absolue , elle devrait reprendre ses maximes du Moyen Âge,
35 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
e plus que le protestant, l’athée plus que le déiste, et le sceptique absolu plus encore que l’athée. Quelques-uns essayent d’
aison de ses impressions. Il n’y a donc ni vrai ni faux d’une manière absolue  ; il n’y a que ce qui paraît vrai ou ce qui paraî
à l’affaire. On va même jusqu’à soutenir que l’hypothèse d’une vérité absolue est radicalement opposée à la liberté de penser,
roit de préférer le faux au vrai ? Tous ceux qui croient à une vérité absolue , et qui par conséquent se persuadent qu’ils sont
ment liées l’une à l’autre. Prétendre d’ailleurs qu’il y a une vérité absolue , ce n’est pas dire que cette vérité soit en la po
ue la vérité soit individuelle et qu’il n’y ait pas en soi une vérité absolue que chacun atteint dans la mesure où il le peut,
eur, et à celui-ci un autre, jusqu’à ce que vous arriviez à un tuteur absolu de la société tout entière ? Qui donc aurait le c
versent l’un l’autre et viennent successivement se déclarer principes absolus , il n’y a qu’une garantie pour tous, c’est la lib
36 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
ent, elles ne peuvent par conséquent nous renseigner sur le mouvement absolu de la Terre. C’est du moins ce qui est vrai en pr
Étoiles, et que les différences nous feraient connaître le mouvement absolu de la Terre dans l’espace. Ce serait là, sous une
me de seconde, mais après tout, disent quelques personnes, la vitesse absolue totale de la Terre est peut-être beaucoup plus gr
procédés physiques sont impuissants à mettre en évidence le mouvement absolu  ; je suis persuadé qu’il en sera de même des proc
37 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
if : car, si je sais d’avance que ce qui m’est enseigné est la vérité absolue , pourquoi me fatiguer à en chercher la démonstrat
e l’esprit humain engagé dans les voies du rationalisme à une rupture absolue , que d’abord il repousse, avec toute religion pos
illeuse, devenue à jamais impossible. Tout ou rien ; supernaturalisme absolu ou rationalisme sans réserve. La foi simple a ses
l’esprit humain comme une machine parfaitement exacte et adéquate à l’ absolu . Des vues, des aperçus, des jours, des ouvertures
e, au contraire, ne conçoit en aucune circonstance ni la rétractation absolue ni l’immobilité prédécidée. Il veut que l’on se p
s’en tiendrait aux assertions du passé, en les acceptant comme vérité absolue et irréformable, ce jour serait le dernier de la
ique, en morale, en politique, l’homme aspire à tenir quelque chose d’ absolu . Ceux qui font reposer la connaissance humaine et
ux vaut donc rester dans le champ de la nature humaine, ne chercher l’ absolu que dans la science et renoncer à ces timides pal
devrait poser à la nature humaine ne serait plus alors de porter à l’ absolu toutes ses puissances ; la civilisation aurait so
ée est supérieure selon l’esprit à celle qui l’opprime. Les partisans absolus de la nationalité ne peuvent être que des esprits
ignité, il faut placer un autre dogmatisme encore plus étroit et plus absolu , celui d’un bon sens superficiel, qui n’est au fo
rement politiques ; ce que je ne pense pas. Descartes était un esprit absolu , tout à fait dépourvu de critique ; il a bien pu
ode entre les faits ; mais on ne les prend pas comme ayant une valeur absolue et correspondant à des réalités physiques. 44. «
38 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
ans un but et par des moyens d’inutilité apparente et de satisfaction absolue . D’autre part, l’expression industrielle ou scien
la beauté. La poésie est une expression individuelle orientée vers l’ absolu . La poésie est, par la beauté, l’expression humai
tir, la notion de Dieu se ramène fatalement à un développement vers l’ absolu de la notion humaine. C’est l’histoire logique de
ement de l’homme tel que nous le connaissons : en d’autres termes, un absolu d’humanité. — Or, comment l’absolu pourrait-il au
nnaissons : en d’autres termes, un absolu d’humanité. — Or, comment l’ absolu pourrait-il augmenter ou diminuer ? Il est ! Que
Sa forme, toutefois, varie. À travers les siècles et les latitudes l’ absolu humain change indéfiniment. Mais ces variations n
soi, ou plutôt telle que la peut concevoir l’esprit humain illuminé d’ absolu , est si naturelle, si instinctive, si foncière ch
e sensiblement constant. Ne serait-ce pas là un reflet du caractère d’ absolu de la notion de beauté ? Constance de la quantité
ion et du caractère successif des conquêtes de la connaissance, que l’ absolu de la vérité n’est pas une proie naturellement hu
’absolu de la vérité n’est pas une proie naturellement humaine. Car l’ absolu ne saurait se décomposer et s’acquérir pièce à pi
omènes de la mémoire, n’est point en état de concevoir par soi-même l’ absolu de la vérité. C’est pourquoi, malgré le respect q
illeusement le caractère successif de l’esprit humain et le caractère absolu de la vérité : en supposant le problème résolu !
irable, le prêtre et le martyr du plus haut idéal humain, le rêveur d’ absolu , notre gloire et notre exemple, l’homme vraiment
éshéritée. Mais, disions-nous, la science ne dispose pas de la vérité absolue qui seule peut combler la soif de voir et de savo
lles, industrielles. Ces inventions qu’il sème dans son chemin vers l’ absolu lui méritent l’estime des passants. Mais le Poète
39 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
res de nos jugements étaient données par la logique et par les formes absolues du langage ; Kant a déduit de ces formes absolues
e et par les formes absolues du langage ; Kant a déduit de ces formes absolues les notions a priori de l’entendement. De Brosses
ne abstrait et général, en vertu de la faculté fondamentale du moi, l’ absolu , qui tient à notre nature d’être infini ; comment
ien plus éloigné qu’il ne le croyait. Et cependant il avait reconnu l’ absolu dans le moi de l’homme exprimant par le son un ra
dans nos langues modernes : c’est l’individu frappé d’une incapacité absolue d’entrer jamais dans la communion civile. Ensuite
40 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
st-ce que l’immédiation, les modes mixtes de l’existence sensitive, l’ absolu de la substance ? Le beau style ! Cet homme met d
titutrice du moi et l’idée de la notion de mon être au titre de force absolue , par la raison que je pense et entends la réalité
re de force absolue, par la raison que je pense et entends la réalité absolue de mon être, de la même manière que j’aperçois ou
stitutrice du moi et ridée de la notion de mon être au titre de force absolue , par la raison que je pense et entends la réalité
re de force absolue, par la raison que je pense et entends la réalité absolue de mon être de la même manière que j’aperçois ou
constitutrice du moi, idée de la notion de mon être au titre de force absolue , réalité absolue de mon être, immédiation entre l
moi, idée de la notion de mon être au titre de force absolue, réalité absolue de mon être, immédiation entre l’aperception et l
41 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
aissent, il est indispensable d’ajouter un nouveau principe également absolu  : le principe de raison suffisante. Celui-là sera
ons en syllogismes. Qu’est-ce que le concept ? Ce n’est pas une unité absolue , car il doit, pour expliquer les choses, envelopp
s, envelopper la multiplicité. Ce n’est pas non plus une multiplicité absolue , car il ramène le divers à l’unité. Il représente
? La logique est, à coup sûr, le type le plus parfait de la nécessité absolue , mais elle présente un minimum d’objectivité. Ell
é, même si les êtres sont considérés comme libres. Elle est un maître absolu , mais infiniment éloigné de nous, une barrière in
atiques ? Il existe, semble-t-il, un moyen de maintenir l’objectivité absolue des mathématiques, en dépit des difficultés que l
er dans le monde ? Ces lois sont encore bien voisines de la nécessité absolue  ; mais elles sont aussi bien éloignées des choses
troit que les lois logiques, on ne peut dire quelles y introduisent l’ absolue nécessité, car déjà elles ne comportent une déduc
e les ramener tous à l’unité, d’établir entre nous et eux, en un sens absolu , la relation métaphysique de sujet à objet ? Sans
us loin. En admettant même que nous éprouvions ce besoin impérieux et absolu de penser les choses, est-il certain que les caté
re qu’on se la représente : tous ces symboles, pris pour des réalités absolues , deviennent inintelligibles, ce qui ne paraîtra p
comprendre véritablement. Fichte, sous le moi conscient, place le moi absolu , de qui l’activité précède l’intelligence, et c’e
hoc inexplicable, explique le moi comme le non-moi. Chez Schelling, l’ absolu deviendra l’identité du moi et du non-moi ; chez
dernière question : les lois mécaniques fondent-elles un déterminisme absolu  ? Il est peu d’hommes et même de métaphysiciens q
u ? Il est peu d’hommes et même de métaphysiciens qui acceptent comme absolu le déterminisme mécanique. On croit communément q
les conditions mêmes de la pensée, une conscience indéfinie de l’être absolu est posée comme nécessaire. (Prem. Princ., § 60 e
iel, comme toute induction, et il est difficile de la concevoir comme absolue . En effet, soit un ensemble de forces. Ou ce syst
s de déterminisme ne peuvent prétendre à l’exactitude et à la rigueur absolues . Elles ne peuvent, par elles-mêmes, dénoter un en
ence nous y autorise sensiblement. Mais qui nous dit qu’elles sont un absolu , qu’il existe ainsi un côté de la nature qui se s
l’on n’entend pas, au nom de la science, ériger l’atomisme en vérité absolue . Mais la métaphysique vient à l’appui de cette th
deurs ; mais on ne peut les mesurer absolument, car on manque d’unité absolue de mesure, et l’on ne saurait comparer l’atome au
nt, la flexibilité. Dès lors l’immutabilité n’est plus la marque de l’ absolu , mais du relatif. La masse et l’énergie sont immu
ur ce point au témoignage de la conscience, c’est douter de la valeur absolue du mécanisme. Mais, dira-t-on, comment concevoir
ssent à la métaphysique, non à la science. Cela est vrai de l’origine absolue de l’être, non de l’origine chronologique du phén
un mot. Si nous croyons que le progrès de l’organisation a une valeur absolue , nous attribuerons aussi une valeur à l’intellige
classiques, repose sur un dualisme qui empêche le déterminisme d’être absolu . L’être est fait de deux pièces : la vérité, empi
tes, celle-ci incertaine. Intimement unies, elles fondent une science absolue de la réalité sensible elle-même. Les mathématiqu
ont parfaitement intelligibles et sont l’expression d’un déterminisme absolu  ; 2° les mathématiques s’appliquent exactement à
re et simple. Les premières expriment une nécessité rigoureuse, sinon absolue , mais restent abstraites et incapables de détermi
42 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
nd Sebond : mais justement le sens de tous ces beaux discours est une absolue condamnation du dessein de ce théologien, et dans
ire : la chose est grave. Plus grave encore cette lacune : le silence absolu que garde Montaigne sur sa mère : elle lui a surv
orances, erreurs, incohérences et contradictions, et conclut au doute absolu , universel. Logé au centre du livre, il en dégage
plus doux que prudent et juste : je quête partout sa piste… C’est une absolue perfection et comme divine, de savoir jouir loyal
st pas moins le fond et l’âme des Essais que le scepticisme. Avec une absolue conviction, Montaigne s’applique à jouir loyaleme
le gouvernement démocratique. Il conseillera la soumission au pouvoir absolu , et il n’estimera rien de plus dans le christiani
ce » ; il hait toute duplicité, toute trahison : il fait profession d’ absolue franchise. Nulle utilité publique ou privée ne lu
tique, il achète la paix, l’ordre, de l’entière soumission au pouvoir absolu . En religion, il se règle sur le prince. En philo
43 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
les bases de la vie ; mais leur confiance dans l’esprit humain était absolue . C’étaient des croisés, à leur manière ; ils héri
n réalité, de fougueux croyants. Ils pratiquaient le désintéressement absolu  ; ils aimaient la glorieuse pauvreté. À toutes le
ions fondamentales de la marche de l’univers) a voulu qu’il planât un absolu mystère. En cet ordre d’idées, il faut se garder
enter à nous avec le double caractère d’impossibilités physiques et d’ absolues nécessités morales. Si je vois la vertu songer tr
naire, de sage réserve et de prudente raison. Sa foi dans le bien fut absolue  ; les mobiles inférieurs de la vie, l’intérêt, le
, les croyances qu’elle déconseille au nom de notre ignorance de tout absolu , je viens, aux pages qui précèdent, d’en faire un
faction qui est le terme de la béatitude humaine. » Votre dévouement absolu à la science vous donnait le droit, Monsieur, de
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
, charmant, non pas le vrai arbitraire des métaphysiciens, ou le vrai absolu et abstrait du savant, mais ce vrai solide et épr
nos croyances, s’arrête seulement devant nos opinions, mais un doute absolu , qui embrasse tout, qui détruit tout pour tout re
ore que l’on proteste contre ceux qui voulaient imposer d’une manière absolue à tous les pays et à tous les temps cette concept
s’est trompé quand il a vu l’idéal des gouvernements dans la royauté absolue tempérée par des lois fondamentales. » Mais ce ne
une certaine mesure, peu à peu supprimées et absorbées par le pouvoir absolu  ; c’était l’histoire de l’Europe au moyen âge, au
ie de ce qui peut être. On est utopique en considérant comme un idéal absolu et éternel l’état de choses dans lequel on vit ;
 ? N’avait-il pas, lui aussi, le besoin de régner, le goût du pouvoir absolu , une involontaire répulsion contre tous ceux qui
45 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
par elle- même. « Il y a aux yeux de la raison une équation parfaite, absolue , nécessaire, entre l’idée de fin et l’idée de bie
e de finalité lui est apparu86. » Puisque la fin est le bien, la fin absolue de la création est le bien absolu ; or, ce bien n
Puisque la fin est le bien, la fin absolue de la création est le bien absolu  ; or, ce bien nous apparaît comme sacré ou obliga
. Et comme la fin de chaque être particulier est un élément de la fin absolue , le bien de chaque être particulier est un élémen
in absolue, le bien de chaque être particulier est un élément du bien absolu  ; il est donc sacré et obligatoire. En d’autres t
tique de la vertu. Mais d’autre part, en vertu de l’axiome que la fin absolue d’un être est appropriée à sa nature, et en vertu
stantisme, qui venait de chasser les Stuarts et d’abolir la monarchie absolue , paraissait le gardien de la Constitution et le l
46 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
a vitesse par rapport au Soleil ou aux Étoiles fixes, mais sa vitesse absolue . Je sais bien ce qu’on va dire, ce n’est pas sa v
tesse absolue. Je sais bien ce qu’on va dire, ce n’est pas sa vitesse absolue que l’on mesure, c’est sa vitesse par rapport à l
hose, nous serons toujours libres de dire que ce n’est pas la vitesse absolue , et si ce n’est pas la vitesse par rapport à l’ét
té, il n’aura aucun moyen de savoir s’il est en repos ou en mouvement absolu . Cela malheureusement ne suffit pas, et il faut d
ère2 pas plus qu’aucune température ne peut tomber au-dessous du zéro absolu . Pour un observateur, entraîné lui-même dans une
47 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
sant l’attitude contraire, de se supprimer elle-même. Par le triomphe absolu de l’attitude subjective, il arriverait en effet
ême que comme objet, s’abîmerait dans l’inconscience. Par le triomphe absolu de l’attitude objective, l’objet, faute d’un suje
ec elle quelque réalité, qu’autant qu’elle ne parvient pas à un règne absolu , qu’autant qu’elle demeure limitée et définie par
48 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
s du monde psychologique et physique comme des formules d’une rigueur absolue  : mais le progrès de l’esprit scientifique ne tar
Toutes les autres règles sont fautives et mensongères dans leur forme absolue . Les règles générales ne sont que des expédients
losophie comme l’étude de l’homme envisagé d’une manière abstraite et absolue , et non comme l’étude de l’éternel fieri. La scie
la catégorie de l’être, la conception du relatif à la conception de l’ absolu , le mouvement à l’immobilité. Autrefois tout étai
on parlait de droit, de religion, de politique, de poésie d’une façon absolue  99. Maintenant tout est considéré comme en voie d
s orientalistes se rendent souvent ridicules en attribuant une valeur absolue aux littératures qu’ils cultivent. Il serait trop
te, les contradictions. Je voudrais bien savoir comment les critiques absolus feraient pour prouver que ce poème est en effet s
i rationnelle devinée par miracle au milieu des saturnales du pouvoir absolu . La vraie littérature d’une époque est celle qui
nt des fragments de dessins empruntés aux vieux temples. L’admiration absolue est toujours superficielle : nul plus que moi n’a
des œuvres primitives est possible. Tout point de vue dogmatique est absolu , toute appréciation sur des règles modernes est d
es traces des apologistes. Ceux-ci prenaient la Bible comme une œuvre absolue , en dehors du temps et de l’espace ; Voltaire la
49 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
levé de verve. Sa conclusion est que l’Art échappe à toute définition absolue , que l’idée de Beauté est essentiellement variabl
rs, c’est que, dans les œuvres du génie s’affirme avec une continuité absolue la concordance des rêves artistiques avec les dir
due avec la simplicité, leur paraissaient des conditions nécessaires, absolues de l’œuvre d’art, et ils n’admettaient comme arti
cultes distincts de la même religion chrétienne. Enfin, dans un sens absolu , on entend par Religion ce sentiment mal défini e
car il n’est plus libre, puisqu’il doit se conformer à des doctrines absolues et formelles. Nous aurions ainsi un art sectaire,
nt l’inexorable cruauté de la vie, il se met en opposition manifeste, absolue , avec la religion de son temps, avec le dogme rom
. Les idées thématiques sont d’une plasticité admirable, d’une clarté absolue  ; les combinaisons thématiques, les contrepoints,
tous dans un même sens, mais à des degrés divers, et non d’une façon absolue et identique. Voilà ce que le comte Tolstoï sembl
tion. Les poèmes dramatiques de Wagner ne sont pas des drames au sens absolu du mot : il y a beaucoup trop de lyrisme en eux p
œuvre d’art où ces deux modes d’expression réunis tireraient de leur absolue pénétration réciproque la faculté d’exprimer, de
de la vie idéale, au sentiment de la généralité, à la vision du monde absolu , intégral dont il n’est lui-même qu’une manifesta
t, il dit naïvement : Il est parti. Et cette image est d’une justesse absolue . Il semble que nous soyons transportés dans un au
ion en Dieu, c’est-à-dire dans le principe d’unité, dans la substance absolue , tout comme la jouissance esthétique. Nous retrou
 ? n’est-ce pas l’effacement, l’abandon de notre personnalité, le don absolu de soi qui nous plonge dans le ravissement, qui n
ns plus de corps ; nous sommes de purs esprits ; c’est le ravissement absolu de l’intuition. C’est là le triomphe de l’Art ; q
commet l’imprudence de faire de la contagion artistique le critérium absolu de la valeur artistique d’une œuvre : « C’est, di
de beaucoup, qu’on la puisse ériger en élément essentiel, en critère absolu . L’émotion unissant momentanément un grand nombre
inférieur une œuvre d’ordre supérieur. La contagion n’est complète et absolue que lorsque les facteurs en jeu sont d’égale vale
que nous puissions goûter. Tout cela est d’ailleurs en contradiction absolue avec la thèse socialiste de Tolstoï ; il ne sait
cherché à détruire cette vérité, parce qu’elle était en contradiction absolue avec l’idée qu’il a du but humanitaire, mi-social
à l’autre et dont l’union intime peut seule constituer l’œuvre d’art absolue . À l’élément dionysien se rattachent toutes les s
forme des phénomènes ; elle constitue elle-même une forme abstraite, absolue et complète. C’est pourquoi, ainsi que Wagner l’a
laisir particulier, précisément parce qu’elle est elle-même une forme absolue , une représentation complète en soi et par soi, d
duire au moyen des sons l’extériorité des choses, n’est plus, au sens absolu , de la musique. Et Wagner a raison lorsque, dans
son domaine propre. Elle cesse d’être la poésie intime, l’expression absolue de la vérité ; elle n’est plus qu’une contrefaçon
rime à la traduction de nos sentiments, tout en leur laissant la plus absolue vérité, qui fait qu’elle ajoute tant de force aux
nt portés, grâce à la faculté de généralisation de la Musique, à leur absolue puissance expressive, et vous comprendrez ce que
préoccuper de l’exactitude historique de son exposé ni de la rigueur absolue de ses déductions, Wagner nous dit les doutes qui
par l’impérieuse beauté de l’art wagnérien avait eu la compréhension absolue et complète du phénomène esthétique dont il est l
téristique : le sentiment tragique est d’une sincérité, d’une naïveté absolues . La conception pessimiste de la vie est fondament
raître la véritable musique moderne, celle qu’on a appelée la musique absolue , la musique pure, dégagée de toute alliance avec
xprime l’idée de la souffrance irrémédiable de la vie, de la Détresse absolue et éternelle de l’humanité, d’une façon plus poig
mot, à la nature, par quoi lui vient ce caractère du nécessaire, de l’ absolu dont parle Nietzsche. Toute œuvre d’art véritable
ite de tout cela, la note dont il s’agit n’a aucun sens, elle est une absolue aberration, puisque Emile Geyer était bien authen
choc de deux individualités supérieures l’une et l’autre, entières et absolues l’une comme l’autre et qui se sont heurtées avec
Bonn ; il n’y a aucune apparence qu’il reprenne jamais le complet et absolu empire qu’il exerça au début de ce siècle. Beetho
es révoltes qui attestent la complexité de sa nature. Il est un homme absolu et complet, un produit fruste et merveilleusement
de son temps et le détache de lui. Il n’est pas transitoire : il est absolu et supérieur, en dépit des particularités qui le
es notations : « Sébastien Bach. — Quand ce n’est pas en connaisseur absolu et expert du contrepoint et de toutes les espèces
ils ont raison. Nietzsche est loin d’ailleurs de prêcher une liberté absolue à cet égard ; il est plutôt classique et conserva
la notion exacte des choses. Revenant à ce qu’on appelle la « musique absolue  », il n’a pas su se retrouver, ni retrouver en el
ace et de culture différentes, un même rythme jamais. Le rythme est l’ absolu de la musique ; il en est la loi mathématique ; i
plus tôt serait autre que s’il était venu dix ans plus tard. Cela est absolu . Mendelssohn développant un jour cette idée devan
50 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
me paraît établir avec une parfaite rigueur qu’il y a un déterminisme absolu des phénomènes tout aussi bien dans l’ordre de la
Enfin ils le placent jusqu’en Dieu lorsqu’ils lui prêtent une volonté absolue , supérieure au bien et au mal, au vrai et au faux
al, au vrai et au faux, décidant et créant par un sic volo, sic jubeo absolu . Ils ne s’aperçoivent pas que cette volonté souve
entendre et se concilier. Il est même telle question où la séparation absolue est impossible, et où le métaphysicien ne peut pa
y a donc un circulus vital, mais qui n’a pas en lui son commencement absolu , et qui, même lorsqu’il nous apparaît comme entiè
à l’état de nos connaissances, et nul ne peut affirmer d’une manière absolue que deux ordres de causes ne se réduiront pas plu
ard lui-même signale le fait caractéristique qui sépare d’une manière absolue les corps vivants des corps bruts, et il n’hésite
51 (1890) L’avenir de la science « V »
t que la raison arrive à déclarer qu’ils ne constituent pas la vérité absolue . Il n’y a pas un seul anneau de cette chaîne qu’o
une pensée prolongée. D’un autre côté, niez l’immortalité d’une façon absolue , et aussitôt le monde devient pâle et triste. Or,
pièce, il sera donc réduit à nier et exclure. La critique mesquine et absolue vient toujours de ce qu’on envisage chaque dévelo
s nous résigner à croire que l’une possède plus que l’autre la vérité absolue . Tout en reconnaissant volontiers que la grande o
atique, nous ne percevons pas avec moins de certitude l’impossibilité absolue de renfermer à l’avenir l’esprit humain dans aucu
trines, et comment concilier avec une telle vue réfléchie la croyance absolue  ? Il faut donc dire sans hésiter qu’aucune secte
52 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136
tôt un fantaisiste connaisseur qu’un critique intégral, transcendant, absolu , il n’en veut pas moins être un critique. Il a eu
politique n’a ni la profondeur, ni l’unité, ni les qualités nettes et absolues d’une histoire. Excepté dans deux chapitres dont
épouvante, à Chasles le protestant, le libéral moderne, le haïsseur d’ absolu tout le long de son livre, c’est cet absolu de Jo
al moderne, le haïsseur d’absolu tout le long de son livre, c’est cet absolu de Joseph de Maistre. Eh bien ! Chasles, plus int
u beau. Il l’eut moins, pourtant, quand il se rencontra avec un autre absolu dans son chapitre sur Macaulay. Il y trouva Jacqu
Il y trouva Jacques II (Histoire de Guillaume III), Jacques II, aussi absolu dans l’ordre de l’action que J. de Maistre dans l
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66
d’erreur, lorsque ainsi le relatif nous apparaît comme la forme de l’ absolu sur la terre, l’absolu comme un but éternellement
i le relatif nous apparaît comme la forme de l’absolu sur la terre, l’ absolu comme un but éternellement poursuivi mais éternel
avait suffi ; maintenant l’examen devient un devoir. L’autorité et l’ absolu ont disparu du même coup, et puisque la vérité n’
est un des nobles types des esprits sérieux qui croient à une vérité absolue , qui, même lorsqu’ils ont le sourire fin, ne l’on
tant usé et abusé des mots passé et avenir ; ils ont pour lui un sens absolu  ; ce sont des êtres complets, déterminés, des abs
54 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
lus complexes, sur une réalité moins précise, sur des principes moins absolus , et il est souvent fort délicat de retenir le fil
cela témoigne que le but de l’art n’est pas l’imitation rigoureuse et absolue . Poussant plus loin l’étude des faits, on remarqu
monde peut réclamer le privilège par le premier axiome, et la défense absolue devient une tolérance générale ; et comme en géné
ne faut pas, dans un raisonnement, se fonder, à moins d’une nécessité absolue , sur les décisions paradoxales du sens propre, ma
roit égal des autres activités. Mais quand on en déduit que l’égalité absolue , toute supériorité abolie avec toute distinction,
55 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
On peut distinguer ici deux sens du mot antinomie : un sens strict ou absolu et un sens large ou relatif. Au sens strict, ant
’une est, l’autre n’est pas. — Si l’on donne au mot antinomie ce sens absolu , on ne peut parler d’antinomie entre l’individu e
est le seul acceptable. Il ne peut être question d’antinomies au sens absolu qu’à propos de thèses et d’antithèses métaphysiqu
et qui ne sont que des couples de notions contradictoires érigées en absolus , chacune de son côté, par la vertu d’un artifice
ipaux représentants de la pensée individualiste. Stirner est un athée absolu dans l’ordre social et moral comme dans l’ordre r
56 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Préface »
re. Maintenant, dans un Journal, comme celui que je publie, la vérité absolue sur les hommes et les femmes, rencontrés le long
es instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absolue , viendra vingt ans après ma mort. Edmond de Gonc
57 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
ont Tertullien, Luther, Pascal, Lamennais, et en général les croyants absolus et extrêmes ; ou bien la considérer comme une pré
’est que la foi, quand elle est acceptée, a un caractère de confiance absolue qu’une opinion philosophique, quelle qu’elle soit
qu’une sorte de philosophie. Enfin n’oublions pas que cette confiance absolue que donne la foi, elle la donne dans toutes les r
out tous les problèmes, que le peut être le chrétien. Cette confiance absolue peut donc se rencontrer avec l’erreur, et n’est p
vous n’aurez d’abord rien prouvé : supériorité ne signifie pas vérité absolue . La religion des Turcs est supérieure à celle des
En un mot, il n’y a que deux états d’esprit qui donnent la certitude absolue  : la foi et la science. D’une part, la certitude
d’autre autorité que l’Écriture, et donne à chaque individu le droit absolu de décider en matière de foi ? On sait de plus qu
domaine de la religion est d’une tout autre nature ; c’est la vérité absolue . Il n’y a qu’une vraie religion, il n’y en a pas
58 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
ossibilité de nous « substituer » l’un à l’autre ? Or l’hétérogénéité absolue de deux êtres semble leur interdire a priori, en
habitudes et leurs dieux, leur race91. Que des différences juridiques absolues coexistent avec des ressemblances physiques sensi
ogénéité. » Devons-nous donc conclure de tout ceci que l’homogénéité absolue des groupements est la condition nécessaire et su
randir sans perdre de son homogénéité. D’où il suit que l’homogénéité absolue des cercles sociaux parce qu’elle entraîne leur é
its propres à la personne soient formellement méconnus. L’homogénéité absolue fait les sociétés non pas seulement fermées, mais
œuvres ». Devons-nous donc conclure de tout ceci que l’hétérogénéité absolue des sociétés est la condition nécessaire et suffi
également des hommes. Il faut donc le reconnaître ; si l’homogénéité absolue d’une société nous empêche de voir l’individu, so
olue d’une société nous empêche de voir l’individu, son hétérogénéité absolue nous empêche de voir l’humanité ; et, par suite,
59 (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées
portance immortelle, mais consent à jouir sans fracas d’une pérennité absolue  ; ici, la vanité, remplaçant l’orgueil, écarte l’
nnité absolue ; ici, la vanité, remplaçant l’orgueil, écarte l’idée d’ absolu , ou, se déclarant incapable de l’atteindre, s’acc
parade et qui perd en bruit répandu par le monde ce que l’immortalité absolue gagne en profondeur et en orgueilleuse humilité.
égitime et qui concorde assez bien avec les faits, car les déchéances absolues sont presque aussi rares que les réhabilitations
e. La découverte même d’un papier inaltérable ne serait pas une cause absolue de survie, à cause de la tentation d’employer à m
es morts et les survivants sont des héros. On peut juger de la valeur absolue , mais non de la valeur relative de ce qui reste :
n’a fait que poser un axiome physiologique et d’une vérité humaine si absolue , qu’elle eût été comprise par les plus anciens et
elle n’a ni commencement, ni fin ; elle est ce qu’elle est, elle est absolue . Cependant le désaccord est complet entre la véri
atérielle ; l’organe meurt, par lequel l’homme se pense immortel et l’ absolu est vaincu par la réalité. Le désaccord est compl
y a une esthétique, cela nous oblige à reconnaître qu’il y a un beau absolu , et que les œuvres sont jugées belles en proporti
complexes du mensonge21. Il est bien évident qu’il n’y a pas de beau absolu , non plus que de vérité, de justice, d’amour. La
ur heureuse et méritoire d’avoir fait du cerveau de l’homme le centre absolu de l’homme ; mais c’est une erreur. Le seul but n
ces, d’habitudes, et il s’est formé un canon dont la forme, sans être absolue , n’oscille à un moment donné qu’entre certaines l
oût et comme l’odorat. Jadis on avait imaginé un goût en soi, un goût absolu qu’on adorait dans un temple. Rien de plus ridicu
roit d’exiger de nous le partage de ses enthousiasmes. Il n’y a pas d’ absolu esthétique. Ce qui est beau, c’est ce qui nous ém
e science, son intérêt et sa légitimité ne lui confèrent pas un droit absolu à la régence des esprits. On conviendrait même vo
e future, l’instruction peut avoir une importance très grande et même absolue  ; elle peut être la condition nécessaire de certa
ulière : les aiguilles de bois ou de fer représentent la civilisation absolue . Il faut en tout distinguer l’essentiel et ce qui
nconsciente ; le mensonge est la base même du langage et sa condition absolue . L’analyse des faits linguistiques démontre cela
pent presque jamais. Ceux qui parlent de la loi, de l’impératif, de l’ absolu , les aprioristes en un mot, se trompent presque t
iproquement. Mais il ne faut pas créer par esprit de contradiction un absolu antinomique à l’absolu chrétien. Il n’y a que des
faut pas créer par esprit de contradiction un absolu antinomique à l’ absolu chrétien. Il n’y a que des accidents. Il y a des
qui ne sont pour lui que des erreurs ; car il croit à la Vérité, à l’ absolu , à la prédestination, au ciel et à l’enfer. Ce n’
n’y a presque plus rien d’évangélique. Cette morale qui nie la morale absolue n’est autre chose qu’une suite de conseils critiq
e distinguo, c’est le nom enfantin de la dissociation. Il n’y a pas d’ absolu , il faut à chaque pas, le long du chemin des idée
e celle de l’empirisme. La morale est l’expression de la volonté de l’ absolu , ou rien, ou un code d’usages. Dieu écarté, la mo
s mots « saints » ! La conscience morale, pour cet esprit simple, est absolue . Elle ne comporte aucun degré. Tous les hommes on
testé). En conclusion, ou bien l’idéalisme engage au désintéressement absolu de la vie sociale ; ou bien, s’il condescend à la
mment ce mot qui semble strict et précis, implique, au contraire, une absolue licence d’idées et de formes, j’invoquerai de pré
omme personnel, c’est-à-dire comme transitoire, et que ce qu’il y a d’ Absolu vraiment est incogniscible et hors d’être formulé
ible et hors d’être formulé en symboles ; ce n’est donc qu’au relatif absolu que vise le Symbolisme, à dire ce qu’il peut y av
use au joug d’une formule passagère, mais il dénie la domination de l’ absolu humain, — lequel n’est d’ailleurs que la moyenne
gements, des plaisances de la moyenne humanité. Il peut violenter cet absolu , il peut balafrer la Beauté, — et répondre : « Vo
enter cet absolu, il peut balafrer la Beauté, — et répondre : « Votre Absolu n’est pas le Mien », et : « Il me plaît de balafr
— et différentes variétés de génies selon que ces prédominances sont absolues ou mélangées. Donc, si les êtres supérieurs diffè
s » de la part de l’implorant. On l’invoquait encore avec une presque absolue sécurité contre la stérilité, à condition toutefo
ussi est une proie ; mais sa capture ne lui enlève qu’un peu de force absolue . Sa force relative n’est pas atteinte, puisque to
uvre soit voulue en même temps d’art et de moralité ; l’antinomie est absolue . Cependant la tendance des hommes est de faire se
et quelques autres reporters. 54. Schopenhauer. 55. Quant au sujet absolu , la substance, elle ne peut pas être dans les phé
énomènes extérieurs, autrement, elle serait conditionnelle et non pas absolue . Pour que cette substance devienne une pensée, il
oi ; elle dépendra alors du sujet pensant. Pour que la substance soit absolue , il faut qu’elle soit la substance des phénomènes
60 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »
on ? Il y a même ici, pour le continuateur du chef-d’œuvre, un mérite absolu qu’il ne partage plus et qui reste exclusivement
faire jeter son cri le plus pathétique et le plus vrai. Or, ce mérite absolu , qui appartient en propre au continuateur du chef
puissantes sensations. Conçue avec une rare grandeur et un dévouement absolu à l’art et à la science, les deux choses auxquell
religion pour sa pensée, les illusions de tous ceux qui pensent que l’ absolu peut se réaliser sur la terre ? Seulement, ce jou
61 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
, mais pour qu’il en fût ainsi, il faudrait une indépendance d’esprit absolue , presque aussi rare que ce diamant bien, — l’orig
philosophie et archaïste en littérature — une supériorité tranchée et absolue , doit-il être pour nous une pareille supériorité 
tat de théorie, et qui a droit de retour et de despotisme si elle a l’ absolu d’une vérité ; Or, pour M. Girard, elle l’a certa
de son faire, jamais la raison humaine, la raison profonde, la raison absolue … Et je le crois bien ! Thucydide lui-même, ce Gre
62 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311
de produire, avec toutes les prétentions à la science et à la vérité absolue (il faut bien dire le mot, quoiqu’il répugne), de
s annonçait, et qu’il n’y eût plus, après lui, qu’à faire une théorie absolue et élever à la hauteur d’une loi le désespoir imp
llemands dont il a été, selon M. Caro, le précurseur dans la négation absolue , dans l’inepte mépris de l’existence, dans l’impi
ssimistes de la science et de la pensée, qui veulent supprimer le mal absolu , le mal ontologique de la vie, sont je ne sais qu
63 (1891) Esquisses contemporaines
onne un intérêt momentané, mais qui leur ôte par là même cette valeur absolue à laquelle prétend l’œuvre d’art. Il existe, au-d
qu’aux idées étrangères. Formée à l’époque classique de la monarchie absolue , la langue française a gardé de cette tutelle que
cesse autour d’un centre inabordable, ils ont l’âme comme béante d’un absolu qui leur échappe. Si l’obligation morale ne s’aff
’infini. Dès lors, il est vrai, l’infini change de nom et s’appelle l’ absolu . L’obligation morale possède seule le pouvoir de
L’obligation morale possède seule le pouvoir de nous faire réaliser l’ absolu dans la dépendance. Voilà ce qu’Amiel n’a jamais
ependant la loi morale nous a toujours rassuré. Ce qui est soumis à l’ absolu de ses impératifs ne saurait périr, parce qu’il p
solu de ses impératifs ne saurait périr, parce qu’il participe de cet absolu . Quand la vie de l’homme ne serait qu’une seconde
erdu la mesure des réalités terrestres : « Une fois qu’on a tâté de l’ absolu , tout ce qui pourrait être autrement qu’il n’est
’acte, il faut avoir foi dans l’importance de cet acte. La conscience absolue de notre contingence aboutirait au bouddhisme. De
étend maintenir ses commandements, même irréalisables, comme la norme absolue de ce qui doit être. Prétentions sublimes, mais a
toutes les apparences contraires, que le bien est voulu d’une volonté absolue . » Magnifique triomphe de la foi sur la vue, dont
nt de la littérature et des hontes de la passion, avec une incapacité absolue d’abdiquer le métier d’homme de lettres et de qui
formations qu’elle amène, surtout lorsqu’elles s’accomplissent avec l’ absolue sincérité que l’on voit en Scherer et chez un hom
ettrons aussi celle de l’intelligence et nous trouverons dans le fait absolu de l’obligation le point d’appui et le critère in
tée du maître. D’où il résultait que l’inspiration était littérale et absolue  ; que le fond et la forme, l’esprit et la lettre
droit divin ? Cela était presque inévitable. Ajoutez que le besoin d’ absolu propre aux convictions impérieuses, l’ignorance h
prêche de temps à autre avec l’irrésistible efficace des convictions absolues et ferventes. M. E. de Pressensé, dans sa magistr
e ces subterfuges, de ces préjugés ou de ces indolences. Son besoin d’ absolu , l’intrépide sincérité de son esprit répugnaient
de ces faits, le Nouveau Testament peut-il remplir le rôle d’autorité absolue vis-à-vis, soit du simple fidèle, soit même du sa
choses qu’il nous importe le plus de connaître ; c’est une certitude absolue que réclame notre foi ; et la rédemption est pour
ers l’espace vide de la spéculation dialectique ; cherchant en vain l’ absolu , libérateur de ses doutes, et ne le trouvant que
e que le pécheur, placé sous l’influence de son péché, le sente comme absolu et irrévocable, c’est-à-dire comme péché, et il s
itiative personnelle et vivante d’un amour suprême qui oppose au fait absolu du péché le fait absolu du pardon. La conception
vivante d’un amour suprême qui oppose au fait absolu du péché le fait absolu du pardon. La conception de Scherer abolit la cro
pas libre. Ce qui revient à dire que l’homme n’est pas libre au sens absolu , mais seulement au sens relatif du mot. » « Le se
Elle se montre et ne se démontre pas. Scherer a raison : « La liberté absolue ou liberté d’indifférence est une notion qui se p
niverselle, primaire et permanente, parce que seule réalisant un mode absolu , l’obligation se trouve aux sources mêmes de la v
l’homme n’est pas libre, Dieu ne l’est, pas davantage, et le monisme absolu préside à l’évolution cosmique. C’est le sujet de
onstitue sa vérité. L’édifice du monde ancien reposait sur la foi à l’ absolu . Religion, politique, morale, littérature, tout p
on maîtresse de Scherer, peut-être son unique passion, fut celle de l’ absolu . Un noble et pressant besoin d’unité synthétique
nelle. La crise qu’il traversa se peut définir : une banqueroute de l’ absolu . Seulement, à mesure que l’absolu se dérobait à s
peut définir : une banqueroute de l’absolu. Seulement, à mesure que l’ absolu se dérobait à son esprit, la soif de l’absolu sub
ulement, à mesure que l’absolu se dérobait à son esprit, la soif de l’ absolu subsistait dans son esprit, en sorte que, par un
e que, par un revirement naturel, il se fît du relatif même un nouvel absolu et s’y attacha aussi absolument qu’il s’était att
olu et s’y attacha aussi absolument qu’il s’était attaché d’abord à l’ absolu . Sa seconde croyance devint impérieuse autant qu’
Scherer n’a jamais trahi sa passion dominante, et que le besoin de l’ absolu inspirait la pensée du sceptique de Versailles co
64 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « J. de Maistre » pp. 81-108
! Et si c’est vrai, — ce que j’ose hasarder, — si les hommes de force absolue n’ont pas, comme je le crois, dans leur vie, de v
s écrasant de clarté que dans le Pape, mais il y est intégral (déjà), absolu , péremptoire, avec cet éclair à la cime d’une phr
i fut peut-être le plus calme des hommes de génie (il a le calme de l’ absolu ), comme le plus violent des violents ; mais c’est
ns réelle que la tendresse de son âme, continuent d’appeler un esprit absolu et dur parce qu’il ne croit pas que la vérité se
’on peut tout dire aux Français ; la manière fait tout. » Les esprits absolus et cruels se soucient bien de la manière ! Resten
oseph de Maistre en ces quelques pages qu’on pourra juger de l’esprit absolu de cet absolutiste tout d’une pièce, que nous mai
65 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Rêveries sur un empereur »
isser tranquilles ? À quoi bon tant d’agitation ? Constitutionnels ou absolus , le plus avantageux pour les souverains est de ne
quable, c’est que, cherchant les moyens de remplir sa mission de chef absolu d’un grand peuple, l’Empereur a appelé à ses cons
ici dans le rêve  que pourrait-on attendre aujourd’hui d’un monarque absolu qui, un siècle après la Révolution, aurait, au fo
66 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
ançois Ier inaugure une royauté nouvelle. II. — Ère de la royauté absolue  : de 1520 à la Révolution Je dénomme cette deu
hui. Le principe de la raison universelle est à la base de la royauté absolue  ; il atteint son apogée dans la gloire du xviie  
ecte aux contradictions de l’individu, mène insensiblement à l’empire absolu de la raison. Qui lit Montaigne par fragments, de
e Longueville. La raison d’État, qui s’impose avec une évidence aussi absolue , mène à l’héroïsme, qu’il ne faut pas confondre a
e complication, le caractère cornélien serait une ligne droite dans l’ absolu . Si l’offenseur de Don Diègue n’était pas, par ha
d’hui universellement admiré. Cette admiration va même si loin dans l’ absolu , qu’elle néglige tout un côté de Molière, le dram
et l’imprévu vous soulèvent dans une saine gaîté, dans une allégresse absolue de l’esprit ; mais il a autre chose encore : il a
ariés, dans les œuvres de valeur relative comme dans celles de valeur absolue  ; par exemple : le moule rigide étouffant l’espri
ique incomplet. Son art fait précisément qu’on voit surtout la valeur absolue des Caractères ; leur valeur relative est considé
légiée, l’idée de la raison universelle au rationalisme. — La royauté absolue a perdu la conscience de ses devoirs ; elle décli
et non par les dynasties, il fallait bien qu’à la chute des royautés absolues les nations prissent conscience d’elles-mêmes, s’
ffet. » L’esprit peut deviner, par intuition, une loi logique, dans l’ absolu  ; les formes innombrables de la relativité lui éc
de l’époque a trouvé, créé, sa forme adéquate ; ce sont des œuvres d’ absolue beauté. Ailleurs, il y a le plus souvent conflit
listes, ils sont bien de leur temps ; précieux à consulter. La valeur absolue de Dumas ? La sympathie que j’ai pour ses idées (
é et la théocratie ont fait la France en la menant jusqu’à la royauté absolue  ; la royauté, supprimant la féodalité, a développ
éé une littérature européenne où la France ne règne plus en maîtresse absolue  ; mais son rôle au xxe  siècle n’en demeure pas m
67 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Mathilde de Toscane »
er que des sentiments excessifs, la haine la plus violente ou le plus absolu dévouement. Lui-même ne ressentait rien à demi. S
nt à un fond de choses que nous croyons en lui expirant. La peur de l’ absolu , qui a fait se taire Villemain devant cette figur
lle il ne touchera pas (et ce livre-ci nous en console), la peur de l’ absolu a-t-elle troublé un esprit fait pour le regarder
oire VII, presque autant que pour la penser, il faut avoir en soi cet absolu que Grégoire avait dans le génie, dans le caractè
68 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
rapport à la masse du corps : il ne compense donc pas son infériorité absolue par une supériorité relative. » Enfin Gratiolet n
des fonctions n’entraîne pas nécessairement l’idée d’une infériorité absolue . Vient ensuite la comparaison des différentes rac
èbre romancier avait déjà exposé cette théorie dans la Recherche de l’ absolu . « L’homme, disait-il, est un matras. Selon moi,
la forme fait défaut, on invoque le poids : tantôt on parle du poids absolu , tantôt du poids relatif. Faut-il chercher la sol
erait qu’à être cultivée. D’ailleurs, pour pouvoir nier d’une manière absolue l’aptitude de telle ou telle race à la civilisati
69 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
ermes que d’appeler démocratie le règne et le progrès de la monarchie absolue  ? Sans méconnaître ce que Henri IV, Richelieu et
’école doctrinaire, que le seul souverain légitime, le seul souverain absolu , ce n’est pas le prince, ce n’est pas le sénat, c
d progrès dans la science d’avoir établi que nulle souveraineté n’est absolue , pas même celle du peuple ; mais ce point une foi
s plus sages gouvernent, mais cela ne constitue pas pour eux un droit absolu  : je dois de la déférence à celui qui est plus sa
queville, car cet esprit de nivellement à outrance appelle le pouvoir absolu , soit qu’il triomphe, soit qu’il succombe. Il en
Il nous semble que M. de Tocqueville pose la question en termes bien absolus , lorsqu’il n’admet aucun milieu entre la foi avec
vinés à priori. Sans doute on peut bien fonder une sorte de politique absolue en partant de l’idée de la nature humaine et de l
70 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
lativité de notre connaissance ou qu’elle prétende s’installer dans l’ absolu , une philosophie est généralement l’œuvre d’une p
que le cadre contient. A un dogmatisme métaphysique, qui érigeait en absolu l’unité factice de la science, succédera maintena
hilosophie oscillera désormais entre la doctrine qui tient la réalité absolue pour inconnaissable et celle qui, dans l’idée qu’
non pas le détail de sa réalisation, on peut dire qu’elle touche à l’ absolu . Au contraire, c’est par accident, — chance ou co
e notre connaissance, scientifique ou métaphysique, se relève. Dans l’ absolu nous sommes, nous circulons et vivons. La connais
volonté : c’est dire que nous ne tombons jamais dans cette passivité absolue , pas plus que nous ne pouvons nous rendre absolum
la même chose) parce qu’il n’attribuait pas à la durée une existence absolue , ayant mis a priori le temps sur la même ligne qu
assurée, selon les cas, et qu’elle prend le caractère d’une certitude absolue lorsque le microcosme considéré ne contient que d
a bouillir aujourd’hui comme elle faisait hier, et que cela est d’une absolue nécessité je sens confusément que mon imagination
tous les genres sur le même rang, à leur attribuer la même existence absolue . La réalité devenant ainsi un système de genres,
ne et définitive, embrassant la totalité du réel et coïncidant avec l’ absolu , les anciens durent s’en tenir, en fait, à une tr
e tout entière, comme le voulaient les anciens, en coïncidence avec l’ absolu . C’est un fait remarquable que l’éclipse du probl
contraire, de le subir ; mais, si peu qu’elle l’entamât, c’est dans l’ absolu même qu’elle aurait mordu. Allons plus loin : l’a
ment conçus comme relatifs. Que si l’on veut se les représenter comme absolus , on s’aperçoit qu’involontairement on va et vient
s adversaires, qu’il n’y a pas de durée réellement agissante et que l’ absolu — matière ou esprit — ne saurait prendre place da
la matière avec l’espace abstrait, et par conséquent une extériorité absolue de toutes les parties de la matière les unes par
se toute imagination et qui équivaut, pratiquement, à l’impossibilité absolue  88. En réalité, le problème est insoluble si l’on
répète et que tout est donné. Elles ont raison de croire à la réalité absolue de la personne et à son indépendance vis-à-vis de
r Plotin, comme Platon, érigea les essences mathématiques en réalités absolues . Surtout, elle se laissa tromper par l’analogie t
71 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
la famille doivent avoir une sorte d’unité, mais non point une unité absolue . Avec cette unité poussée à un certain point, l’É
se croire des droits, mais que tous ont tort de se croire des droits absolus  : les riches, parce qu’ils possèdent une plus lar
ste de ses compagnons. Aussi a-t-on bien tort de blâmer d’une manière absolue la tyrannie et le conseil que Périandre donnait à
uste ; mais il est tout aussi évident qu’il n’est point d’une justice absolue . « Dans la cité parfaite, la question est bien au
es autres. La république ou l’État parfait doit participer du pouvoir absolu par la vigueur de l’autorité, du pouvoir oligarch
aux circonstances, ou la meilleure possible d’une manière générale et absolue . « Le principe essentiel de l’aristocratie paraît
à côté de l’extrême indigence, ces deux excès amènent ou la démagogie absolue , ou l’oligarchie pure, ou la tyrannie ; la tyrann
. La démagogie est née presque toujours de ce qu’on a prétendu rendre absolue et générale une égalité qui n’était réelle qu’à c
nt également libres, ils ont cru qu’ils devaient l’être d’une manière absolue . L’oligarchie est née de ce qu’on a prétendu rend
e manière absolue. L’oligarchie est née de ce qu’on a prétendu rendre absolue et générale une inégalité qui n’était réelle que
oique ceux-là n’usent jamais de ce droit ; mais, de fait, l’inégalité absolue n’est raisonnable que pour eux. Ce qui n’empêche
lus haut : les uns, égaux en un point, se croient égaux d’une manière absolue  ; les autres, inégaux à un seul égard, veulent êt
72 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XII. L’antinomie morale » pp. 253-269
es au spectre Religion dont parle Lucrèce. La théorie du Devoir un et absolu est un autre mensonge éthique supposé et réclamé
pourtant, nous ne nous trouvons pas en présence d’un devoir unique et absolu  ; mais en présence de devoirs multiples, relatifs
nétré de la conscience de classe se fait de son devoir une conception absolue et intransigeante. M. G. Sorel a montré l’existen
édiocre et servile. À vrai dire cette morale n’exclut pas d’une façon absolue l’idée de société et de sociabilité. Parfois même
73 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mallarmé, Stéphane (1842-1898) »
voir, levant, d’un geste, nos yeux vers l’éblouissement interdit de l’ absolu , d’avoir obscurci en nous le sens de la clarté. [
anale, il se réserva le droit de refondre, en un alliage neuf, inouï, absolu , les vieux vocables discrédités. [La Plume (1893)
on œuvre comme à chaque ride de son front ; de par cette aristocratie absolue qui le faisait vivre à l’écart et qui, à peine su
74 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
et nous échappera toujours, nous nous mouvons parmi des relations, l’ absolu n’est pas de notre ressort, arrêtons-nous devant
impression mobile, est une intelligence qui touche quelque chose de l’ absolu . L’idée nous serait-elle jamais venue de mettre e
L’idée nous serait-elle jamais venue de mettre en doute cette valeur absolue de notre connaissance, si la philosophie ne nous
75 (1904) Essai sur le symbolisme pp. -
plongions nos racines dans la nature, pour nous élancer droits vers l’ Absolu . Plus les bulbes de la plante humaine s’irradient
bsorbera la nature entière, — affolent le cerveau des hommes en mal d’ absolu et l’obligent à rajeunir sans fin ses méthodes d’
e procède par analyse et n’atteint que le relatif, l’autre touche à l’ absolu par le moyen d’une sympathie intellectuelle qu’on
nthèse, un acte simple. Cette coïncidence, une intuition. Je tiens un absolu  : je ne réfléchis rien, je suis cela. * *   * Dès
que les gestes pétrifiés d’une Âme, que les attitudes incarnées d’un Absolu , que l’image amoindrie d’une plus belle Réalité.
bsolu, que l’image amoindrie d’une plus belle Réalité. Cette âme, cet Absolu , cette Réalité, qu’il les considère, suivant sa r
plus avec son entendement seul, mais avec son tout moi 42, à penser l’ Absolu directement, à rendre « Dieu sensible au cœur ».
le strict domaine de la psychologie. Soit, exorcisons le fantôme de l’ Absolu , pour ne parler que d’états d’âme. Là encore, il
pour notre agrément le trajet pas à pas. D’un bond ils sautent dans l’ absolu et leur âme éclate en chaque mot. C’est peut-être
de l’intuition. Je crois au contraire à la possibilité d’atteindre l’ absolu en le concevant sur le modèle de notre âme, comme
déal de la parfaite intelligibilité. Seulement, pour l’atteindre, cet absolu , et communier avec tout le réel, il faut que mon
rdent leurs cadres respectifs. 9. Est-ce à dire que le subjectivisme absolu soit le vrai ? Il est clair, comme j’ai tendu à l
 Le Mysticisme vit de symboles, seule représentation mentale par où l’ Absolu puisse s’introduire dans notre relative expérienc
76 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « J. K. Huysmans » pp. 186-212
tématise son hypocondrie, entre l’ascétisme morose des mystiques et l’ absolu renoncement des pessimistes allemands. A l’origin
onstante, d’un acquiescement résigné à toutes les vicissitudes, d’une absolue dépendance des circonstances extérieures, qui se
eintes, vers une existence monacale, solitaire et recluse, enfin leur absolu pessimisme, leur misanthropie acerbe, leur dégoût
ale de leurs sentiments, aux anathèmes du catholicisme ou à ceux plus absolus et aussi peu fondés de Schopenhauer. Tous ces tra
arce que plus inutile  se rapproche clandestinement de la supériorité absolue , satisfait certains goûts très nobles de la natur
77 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
he aux dogmatiques de prétendre connaître les choses en soi dans leur absolu , dans leur essence intime et première. Ainsi le p
ns pas, il ne se connaît pas non plus dans son essence, dans son fond absolu . L’âme dans l’absolu, dit Maine de Biran, est un
aît pas non plus dans son essence, dans son fond absolu. L’âme dans l’ absolu , dit Maine de Biran, est un x. Sur ce point, je l
raîtra tout signe extérieur de conscience. Cette disparition est-elle absolue , ou n’est-elle qu’une transition à un autre état
sans qu’on puisse affirmer qu’il y ait jamais un état d’inconscience absolue . L’esprit semble ainsi retourner par degrés vers
78 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
ts forts… Si la monarchie vous paraît forte à mesure qu’elle est plus absolue , dans ce cas, Naples, Madrid et Lisbonne doivent
s le pli tout de suite. Son enfance a été labeur énorme et obéissance absolue . Ce sont les deux traits essentiels de l’enfant d
it respectable dans son dessein de se séparer ; il en aurait le droit absolu . La patrie est une association, sur le même sol,
s. Voilà de Maistre théoricien politique. C’est un patricien hautain, absolu , avec un léger mélange de mysticisme. Mépris du p
doute une épreuve ? — Et de Maistre rentre dans son rêve de monarchie absolue , et tempérée seulement par elle-même. III. Sa
rgueil ou de l’envie ; ce sont des formes de la justice. Et votre roi absolu , quelque adresse que vous mettiez à l’habiller ho
satisfaire, que voulez-vous qu’ils pensassent, sinon que l’injustice absolue était un acte religieux ? — Et qu’ils l’aient pen
lé à leur gré de bien, c’est-à-dire un plus grand désordre que le mal absolu , un mal capricieux et arbitraire, un mal qu’on pe
l’essence des obligations royales. On dit que le pouvoir des rois est absolu  ; c’est leur devoir qui est absolu, puisqu’ils so
On dit que le pouvoir des rois est absolu ; c’est leur devoir qui est absolu , puisqu’ils sont obligés, non devant l’opinion ca
vant l’opinion capricieuse ou une constitution fragile, mais devant l’ absolu lui-même. On dit que leur puissance est illimitée
si le peuple a peu de devoirs, si les grands en ont davantage, le roi absolu a comme un devoir inépuisable ; aux mains de Dieu
de la vérité. L’autre, grave, sincère et d’une probité intellectuelle absolue , serait au désespoir d’inquiéter les simples, évi
hommes, c’est qu’il se sentait gouverné par elles. Il est l’idéologue absolu . Il raille l’idéologie quelque part : « Idéologie
mépriser : « Les esprits supérieurs sont naturellement portés vers l’ absolu et tendent toujours à simplifier leurs idées… Le
tat. — Il a donc fallu que l’homme fût pouvoir sur lui-même, mais non absolu , qu’il disposât de ses organes, mais dans certain
t, de même, dans la famille, le père est le pouvoir, mais non pouvoir absolu . Son « ministre » et ses « sujets » ne lui doiven
r, qui est le roi. — Et, de même, dans la société, le roi est pouvoir absolu au sens humain du mot ; ses ministres et ses suje
fidèles à l’idée de création ne peuvent guère s’en faire une idée si absolue , et la voir si directe et si contraignante. Sans
 XVIII couché dans le lit de Napoléon » ; c’est bien un pur souverain absolu . En vérité, il n’est pas assez réactionnaire. Il
on époque, sensibilité romanesque, excès de sociabilité, foi naïve et absolue dans les idées. Cette éducation l’a faite idéolog
s des triomphes, rapportés à cette fin. Ils auraient le bonheur moral absolu , et il n’y a pas d’autre bonheur que le bonheur m
age qu’elle sera devenue à son arrivée la passion intolérante la plus absolue . Je veux que la révolution soit la pensée de Rous
rai », et la pire manière d’être faux, c’est d’avoir du vrai. Le faux absolu serait moins grave ; car, « marque certaine d’err
certaine d’erreur, il le serait de vérité », Dieu nous donne le faux absolu  ! Ce qui trompe Mme de Staël, et en a trompé bien
félicité religieuse sont le sacrifice de nous » et la forme même de l’ absolu désintéressement. Se ramenant toujours à ces quel
nnaître cette révélation à l’exaltation même de l’âme, à la confiance absolue avec laquelle elle écoute et obéit, et maintenir
 ; ils voulurent « accorder à un petit nombre de principes le pouvoir absolu que s’était arrogé jusque-là un petit nombre d’ho
sans appui dans le passé, sans assiette sur le réel, et fondant sur l’ absolu , ils « traitaient la France comme une colonie. »
is toutes supposant, non la réparation, mais la ruine et l’effacement absolu de ce qui était ; et, n’ayant réussi que dans ses
écorée d’un trône. Du premier bond, la France passait de la monarchie absolue à la Convention. Car la première Convention ça ét
istocratie ouverte et prudemment renouvelée. Ils ont voulu la liberté absolue des cultes, ce qui conduisait nécessairement, en
des cultes, ce qui conduisait nécessairement, en un temps donné, à l’ absolue liberté de la pensée. Ils ont eu un sentiment trè
ment qu’il n’a pas songé à « faire effet. » L’accent de sincérité est absolu . Il y a eu peu d’hommes plus loyaux en leurs conf
st plus et ne peut revivre, la sensation du néant et de l’impuissance absolue de créer ; — certes, c’est un beau cauchemar, qui
la justement est aussi une des choses qui donnent l’idée de la beauté absolue . Par sa nature même, il n’admet pas le métier, le
emps de commerce et de lumières, parce qu’en un tel temps, le pouvoir absolu d’un seul est impossible ; or, dès que le despoti
et d’absorber, et elle doit être traitée comme le serait un souverain absolu  : la révolte est juste contre elle. — La souverai
raineté de la loi est un despotisme impersonnel. Voilà le libéralisme absolu . Il revient à déclarer qu’il n’y a aucune espèce
ceux mêmes qui déclarent l’obéissance aux lois de devoir rigoureux et absolu exceptent toujours de cette règle la chose qui le
igeant et persécuteur, comme on le devient toujours contre ce qui est absolue négation et condamnation à mort de ce qu’on est s
istre dirigeant, mais le pouvoir, plus restreint en son action, aussi absolu et plus absolu dans sa sphère étroite, du magistr
, mais le pouvoir, plus restreint en son action, aussi absolu et plus absolu dans sa sphère étroite, du magistrat, du député i
s l’avenir. La souveraineté d’autrefois, c’était la monarchie presque absolue  ; la souveraineté à venir, c’est la souveraineté
ue absolue ; la souveraineté à venir, c’est la souveraineté du peuple absolue . La souveraineté d’autrefois, c’était la monarchi
le absolue. La souveraineté d’autrefois, c’était la monarchie presque absolue . — Elle l’était, quoi que Royer-Collard ait dit d
avait une souveraineté. Cependant, elle n’était vraiment que presque absolue . Il y avait des droits en France, à côté, au-dess
n’a fait que déplacer la souveraineté, tout en la faisant, de presque absolue qu’elle devenait, absolue sans aucune restriction
ouveraineté, tout en la faisant, de presque absolue qu’elle devenait, absolue sans aucune restriction. « La Révolution n’a lais
nous sommes sur un chemin qui mène de l’ancienne souveraineté presque absolue à une nouvelle souveraineté qui sera littéralemen
ement écrasante. Nous sommes tout préparés à tomber sous le joug de l’ absolue souveraineté populaire. Nous l’avons subie à l’ét
elative, puisque la charte existe, qui existe en ce moment, ni celle, absolue à cette fois, que nous aurons probablement demain
été d’un seul, tout ce qui limite, arrête ou contrebalance le pouvoir absolu ou d’un maître ou de tout le monde ; mais encore
us puissant au monde. C’est précisément au temps où monarchie presque absolue , démocratie égalitaire, empire, tous renchérissan
ion de centralisation, de compression et de despotisme. Le despotisme absolu , c’est l’Etat-Église. L’école de la liberté, c’es
solument seule, qui empêche que le parlement ne soit une souveraineté absolue . Ils y tiennent encore plus en république qu’en r
nt démocratique direct, plus oppressive que le gouvernement personnel absolu . Le gouvernement direct serait absurde en ce qu’i
a nation. La souveraineté parlementaire est plus oppressive qu’un roi absolu , parce que l’isolement est une responsabilité qu’
d’être. La démocratie est un fait historique, analogue à la monarchie absolue , et c’est précisément pour cela que, la liberté a
uver aussi à travers le despotisme de l’omniarchie. Sous la monarchie absolue , ou qui voulait l’être, la liberté s’établissait
tranchant comme les médailles neuves. Il avait la conviction pleine, absolue , superbe et imperturbable d’un olympien, que dis-
e ne pousse la certitude jusqu’à une manière d’immodestie. La loyauté absolue le voudrait pourtant, et c’est cette loyauté que
té que puisse trouver une nation en dehors de la monarchie exactement absolue . Pascal a dit : « La multitude qui ne se réduit p
j’y gagne d’être éclairé ; j’y gagne d’être déchargé de l’entière et absolue responsabilité ; j’y gagne surtout de ne pas lais
était fausse, parce que ce n’est pas la classe moyenne, à l’exclusion absolue de ce qui est au-dessus d’elle et de ce qui est a
ose qui doit être plus que toutes animée et vivante. Mais enfin, si l’ absolue uniformité est un grand péril, on conviendra que
la transition évidemment naturelle et rationnelle entre la monarchie absolue d’autrefois et la démocratie pure vers laquelle l
79 (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire
tés à pousser comme lui la tentative littéraire vers le paradoxe de l’ absolu , et que la«  crise du concept de littérature » es
re du rêve, proclamant son incompétence sur « toute autre chose que l’ absolu  », il avait, autant que l’orgueil de sa solitude,
lui-même enfin l’éternité le change. Mallarmé, par sa passion même d’ absolu , était détourné de la culture livresque. Dans l’é
le sourire nécessaire — son incompétence sur toute autre chose que l’ absolu . Il rappelle, notons-le, le « lointain » que « co
rité qu’au seul point de vue psychologique, parce qu’il n’y ajamais d’ absolue obscurité littérale dans un écrit de bonne foi. U
la défection dans les curiosités que de recourir à quelque puissance absolue , comme d’une Métaphore. Vite, dégoiser jusqu’à l’
péché originel, parce qu’elle se produit non en vertu de sa nécessité absolue , mais selon un accident du temps où elle reste ac
’accompagne, sont la somme des atteintes portées à cette hantise de l’ absolu dont vécut l’art mallarméen Et — second degré dan
cubiques comme des pavés d’ours : systématiser l’ironie, en déduire l’ absolu  ! Mallarmé peut-être a dépassé la mesure dans le
on systématique de l’hégelianisme aux lettres françaises. L’idéalisme absolu de Hegel, de Fichte et de Schelling avait déjà te
ne pulpe élastique et fraîche, la matière, mieux que l’idée, comme un absolu , est figurée à la ferveur du poète. Il semble que
Il idéalise de même le Livre, ses formats, qui ont leur racine dans l’ absolu , ses instruments, le papier et l’encre, ses marge
solitairement sur sa plus limite pensée. La recherche fanatique de l’ absolu ne paraît chez lui concorder que par un biais trè
acle90 ». « L’absence d’aucun souffle unie à l’espace, dans quel lieu absolu vivais-je ?91 ». La nullité du théâtre actuel, de
à la possibilité d’autre chose. « Nous savons, captifs d’une formule absolue , que, certes, n’est que ce qui est. Incontinent é
. Si Mallarmé, dans un fanatisme de pureté, l’a poussé à une outrance absolue , sous divers visages s’en aperçoivent les formes
quatrième vers dans une parenthèse, et traiter le septième en ablatif absolu  ?) Pénétrer ce délicieux poème me donne une volup
he un thème pour la Mort de la Mort. Chapitre XVII. Recherche de l’ absolu « Je l’exhibe avec dandysme, mon incompétence
« Je l’exhibe avec dandysme, mon incompétence sur autre chose que l’ absolu  », dit-il, oubliant que le brummelisme orthodoxe
mais se souvenant peut-être que l’incompétence sur autre chose que l’ absolu ne signifie pas la compétence sur l’absolu. Il es
ence sur autre chose que l’absolu ne signifie pas la compétence sur l’ absolu . Il est de fait pourtant que cette apparence de q
ur l’absolu. Il est de fait pourtant que cette apparence de quêteur d’ absolu frappa premièrement, comme un signe très visible,
ible », dit Jules Lemaître. « Je ne comprends pas la philosophie de l’ absolu , et je suis de la sorte trop mal fait pour expliq
xpliquer M. Mallarmé », dit Anatole France. Avec cette recherche de l’ absolu concordent et se mêlent les pentes que j’ai essay
sayé de discerner jusqu’ici. Écrire, déjà, n’est-ce point s’ériger en absolu , et, pour légitimer son existence, construire un
avérer qu’on est bien là où on doit être107 » ? Si l’écriture tente l’ absolu , de quel religieux respect, doit s’environner son
naturel et nécessaire — entre le fanatisme de l’intelligence éprise d’ absolu et la timidité courtoise de l’existence, entre l’
l’orgueil de songer à écrire et l’hésitation à écrire. Son culte à l’ absolu , il le rendait sous la forme de ses scrupules. Po
nte de toute autre forme d’expression. Là est la découverte certaine, absolue , du symbolisme ». Du symbolisme en tant qu’il des
s plus raillés des symbolistes : c’est, en effet, la direction de cet absolu que jalonnent les vers faits aux trois quarts de
de la synthèse et une harmonie de la vie. Aussi la préoccupation de l’ absolu poétique pose vite chez Mallarmé le problème de l
l on aurait pu naître. A moins que la recherche du définitif et de l’ absolu ne le séduisît précisément par la valeur musicale
e celle communiquée, il les a poussées, elles aussi, à leur extrémité absolue , à leur hyperbole de poésie pure. Il voulait que
fort bien Remy de Gourmont. « Fuir, là-bas fuir », fuir, tourmenté d’ absolu , en une flèche où la matière s’allège à ne plus ê
telle architecture du papier imprimé. Ces pressentiments tourmentés d’ absolu se mêlent bien dans une certaine mesure à sa poés
de conscience se termine, aux heures lucides, toute spéculation sur l’ absolu . Pour l’idéaliste, l’existence n’est point nécess
nt la terre, le poète rajeunit les siennes en contemplant un ciel, un absolu , le ciel qui n’est tel, qui n’est bleu, que parce
aise à songer. Tout honneur est la reconnaissance ou la création d’un absolu  : le poète met son honneur à faire du Livre un ab
a création d’un absolu : le poète met son honneur à faire du Livre un absolu . « Impersonnifié, le volume, autant qu’on s’en sé
un diamant. Une idée du poète pur se rencontre, sur les chemins de l’ absolu , avec la notion de la poésie pure. Tout ce qui es
moyenne bouffée de banalité124 ». Incompétence en autre matière que l’ absolu  : rien qui vaille la peine d’être écrit, sinon l’
glisse, un son, de sorte aussi que le mot se termine non dans un vide absolu , mais dans un vide saturé de latente musique. Et
lans réguliers de son esprit. Pour enlever au mot Pénultième le poids absolu , effarant, qui l’incruste, il raisonne en grammai
de, arrêtée, constante : rattachons-y un idéalisme qui, pour placer l’ Absolu , n’a plus que la vacance, l’absence, le non-être.
s de l’alphabet à travers tous les âges, et quelle était presque leur absolue signification, tantôt devinée, tantôt méconnue pa
faut prendre dans l’âme humaine des états, des lueurs d’une pureté si absolue que bien chantés et bien mis en lumière, cela con
eu vaines. Il le remplace par un vers purement mallarméen, un ablatif absolu , de beaux vocables juxtaposés, sans syntaxe, qui
t y porter un jugement244 » Pour la même raison l’emploi du participe absolu . « Sa présence convoquée, en même temps que scrut
ation de vérités ou de sentiments pratiquée avec une justesse presque absolue , ou simplement littéraire dans le vieux sens du m
s seulement le vers en tant que terminé par la rime. De là la liberté absolue de l’enjambement, l’absurdité de la règle classiq
nnelle de la prose. Les pages d’Un coup de Dés mènent vers un étrange absolu logique cette recherche de Mallarmé. Du tiret, qu
es. Mallarmé vit dans le Livre non un substitut de la parole, mais un absolu , une part infiniment épurée : la parole n’en est
entif307. » Le blanc du Livre, forme visuelle du silence, symbolise l’ absolu , vers lequel les poèmes sont autant de mouvement
omme celui que mange Saint-Jean, le Livre, Bible ou Coran, ossifié en absolu , est un vaste et unique hiéroglyphe. Il semble qu
Écrire c’est dévider cette ténèbre, c’est étoiler de mystère humain l’ absolu immaculé du blanc. Idée du livre qui devient le r
evoit la matière désordonnée d’où quelque distillation pourra tirer l’ absolu du Livre, Calices balançant la future fiole, «
a mesure où la clarté lui paraît préférable) ses idées sur un théâtre absolu , à rêver le Chien, constellation céleste, au-dess
Richard Wagner s’intitule Rêverie d’un poète français. Rêvant dans l’ absolu , pensant « avec la certitude de n’être impliqué d
enchanté en elle. Mais il en a gardé l’idée de ce que j’appellerai l’ absolu de métier, l’œuvre définitive enfermée dans le Li
autorité en matière de vision n’est pas moindre que celle d’un prince absolu ) dispose avec la pensée seule de toutes les dames
lopper par la rêverie éveillée du lecteur^ Telle est l’œuvre poétique absolue , irréalisée, l’Hyperbole sinon conçue, du moins n
l’ardeur du vœu va succéder le repliement sur soi, à l’hyperbole de l’ absolu une variante sur la conclusion de Candide : culti
ns sa dernière œuvre, une sorte de droit à la folie, c’est-à-dire à l’ absolu de sa logique, comme il est, pour l’abbesse de Jo
rellement à la prose, non au vers, à qui ses moyens anciens, intacts, absolus , suffisent. Mais plutôt une telle forme permet « 
des secrets de son impuissance — il veut réaliser son œuvre comme un absolu  : tendance d’ailleurs liée au caractère du vers (
tendance d’ailleurs liée au caractère du vers (un vers est une ligne absolue ) et qui paraît ainsi comme l’hyperbole du métier
’hyperbole du métier poétique. Et il éprouve que cela même qu’il veut absolu lui est suggéré par le hasard, par les circonstan
-être, quoiqu’il se raidisse contre le cliché). Pareillement l’idée d’ absolu est, pour un philosophe critique, contradictoire,
re, puisque penser c’est établir une relation, et que l’on ne pense l’ absolu que comme un objet relatif au sujet qui le pense.
relatif au sujet qui le pense. Croire que l’on a réalisé, arrêté, un absolu , revient à nier la vie qui engendre comprend et t
e poésie que j’ai groupés plus haut sous ce titre : la Recherche de l’ absolu . Tout poème, toute œuvre, est un accident, un fru
de grâce, dans lequel réaliser l’œuvre parfaite, rêvée, imagination d’ absolu , que déçoit tout moment vivant, et dont l’inspira
I. — Introduction du motif : la tentative humaine pour créer l’œuvre absolue . Coup de dés, jeu du moment, en le hasard. Ce cou
conclusion qui formule le nécessaire échec. Le nombre si idéalisé, si absolu qu’on le fasse, figuré même sur le tableau, sur l
oup de dés dernier, pour une constellation décisive et pour une œuvre absolue  ? La fin du poème a le poids et le mystère de cet
gieuse de l’esprit. Et celui qui nous accueillait ainsi était le type absolu du poète 392. » « On entrait chez Mallarmé, dit M
ivre ? Elles font antérieur ce qui est postérieur. Elles supposent un absolu , alors que cet absolu ne peut être pensé qu’après
rieur ce qui est postérieur. Elles supposent un absolu, alors que cet absolu ne peut être pensé qu’après le relatif et comme s
aussi en réaction contre lui, un effort de qualité, quelque tentative absolue par-delà la littérature même. Et la transition no
e : la double figure de l’art mallarméen, perfection d’abord de fruit absolu , mûr comme une tirade racinienne ou un morceau do
80 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
son désir au Jour mauvais plus ne s’accroche, Aspiration à des hymens absolus  ; — Ainsi le Pur, en qui les Mondes ne sont plus,
désir inexprimable d’être aimé, à quitter la région éthérée de pureté absolue , dans laquelle il vit, pour venir se mêler aux ho
n mélodique dans Lohengrin est, en grande partie, celle de la mélodie absolue (III, 311 ; IV, 212), se rapprochant de la mélodi
profonde conviction ; elle est ce que Wagner nommait le « pessimisme absolu  », (X, 326), celui « qui se contente de constater
daemmerung ! Si Wagner avait achevé son drame de négation, — négation absolue , mais mâle et affirmative, — Jésus de Nazareth (I
compositeur de génie lui-même, qui embrasse cet art, à une immobilité absolue  ». De même qu’il veut que le récitatif ait « une
es comme Cherubini. La musique n’est pas le langage de l’éternelle et absolue vérité ; plus qu’aucun autre art, elle est fatale
81 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXX » pp. 126-128
État : mais c’est ainsi qu’on fait toujours ; on est pour la doctrine absolue jusqu’à ce que la passion ou l’intérêt s’en mêlen
tout doucement. Je reviens. — Le fait est qu’il n’y a pas de doctrine absolue pour les États et que tout est relatif, subordonn
82 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Fustel de Coulanges » pp. 15-32
ons politiques de l’ancienne France établira-t-il la vérité complète, absolue , sans objection, de l’histoire qu’il a entreprise
cques l’étaient pour l’art, admettaient que le droit du magistrat fût absolu  ; et il l’était à tous les degrés de la magistrat
la tête ferme des Romains de cette chose toute romaine : — le pouvoir absolu . Et bien en prit au monde entier, du reste ! Bien
me la religieuse, est Romaine. Il opposa le romanisme vrai du pouvoir absolu au romanisme faux de la Révolution française, don
83 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116
ons comme eux. Nous l’avons par le fait de cette loi physiologique et absolue , que tout ce qui est vieux a toujours bavardé. Po
deur future, — représente pourtant, sinon le plus haut degré du génie absolu de l’Église, au moins le plus haut point de sa fo
sans limites, c’est le plein vent de la liberté, c’est le radicalisme absolu  ! Je vais dire un mot qui peut-être aurait révolt
igne que Proudhon. Tous deux sont des individualistes et des radicaux absolus  : l’un dans l’ordre politique, l’autre dans l’ord
84 (1903) La pensée et le mouvant
elle peut être l’explication scientifique. Elle comporte la précision absolue et une évidence complète ou croissante. En dirait
ons qu’il coïncide avec un de ces mouvements incontestablement réels, absolus , que nous produisons nous-mêmes. Cette fois nous
nt ce voile interposé, nous revenons à l’immédiat et nous touchons un absolu . De ces premières réflexions sortirent des conclu
e dès lors, pour passer de l’intellection à la vision, du relatif à l’ absolu , il n’y a pas à sortir du temps (nous en sommes d
sur la relativité de la connaissance et l’impossibilité d’atteindre l’ absolu . La science positive s’adresse en effet à l’obser
essentielles de notre intelligence ne fonctionnent avec une précision absolue que lorsqu’elles s’appliquent à la géométrie. San
oyons donc pas pourquoi la science de la matière n’atteindrait pas un absolu . Elle s’attribue instinctivement cette portée, et
alement de l’expérience, et qui est à même, elle aussi, d’atteindre l’ absolu  : nous l’appellerions science, si la science ne p
en soi », qu’on en fasse la Substance de Spinoza, le Moi de Fichte, l’ Absolu de Schelling, l’Idée de Hegel, ou la Volonté de S
nitial des systèmes philosophiques. Ils croient nous renseigner sur l’ absolu en lui donnant un nom. Mais, encore une fois, le
sque nous ne pourrions pas vivre sans elles. La croyance à la réalité absolue des Idées en général, peut-être même à leur divin
isse seulement l’effleurer. Se représenter la possibilité du désordre absolu , à plus forte raison du néant, serait pour elle s
l’absence de tout ordre et de toutes choses, c’est-à-dire du désordre absolu et de l’absolu néant, est prononcer des mots vide
ut ordre et de toutes choses, c’est-à-dire du désordre absolu et de l’ absolu néant, est prononcer des mots vides de sens, flat
it donc que transporter dans l’ordre de la spéculation, — élevées à l’ absolu et vidées par là de tout sens, de tout contenu ef
Rien de plus naturel, si l’on n’a pas remarqué que l’idée de désordre absolu est contradictoire ou plutôt inexistante, simple
t humain, par la science et par la métaphysique, la connaissance de l’ absolu . Nous revenons donc encore à notre point de dépar
omme à la métaphysique, nous avons attribué le pouvoir d’atteindre un absolu . Nous avons seulement demandé à la science de res
a relativité de toute connaissance et à l’impossibilité d’atteindre l’ absolu . Le succès du positivisme et du kantisme, attitud
ule. De ce côté, l’intelligence finirait, en principe, par toucher un absolu . Elle serait alors complètement elle-même. Vague
r dans le réel, à la matérialité. Elle touche alors un des côtés de l’ absolu , comme notre conscience en touche un autre quand
de relatif, elle s’imagine que la réalité comble je ne sais quel vide absolu . Or, si la méconnaissance de la nouveauté radical
À supposer, en effet, que l’expérience nous présentât jamais un vide absolu , il serait limité, il aurait des contours, il ser
absences. En d’autres termes, cette prétendue représentation du vide absolu est, en réalité, celle du plein universel dans un
Et l’idée d’une suppression de tout ordre, c’est-à-dire d’un désordre absolu , enveloppe alors une contradiction véritable, pui
ération qui, par hypothèse, en comprenait deux. Ou l’idée de désordre absolu ne représente qu’une combinaison de sons, flatus
e nouveauté imprévisible. La philosophie y gagnera de trouver quelque absolu dans le monde mouvant des phénomènes. Mais nous y
y avait, interposé entre les deux, quelque chose qui est la passivité absolue , nous exprimerions de l’intuition originelle de B
notre action a besoin, nous l’érigeons en réalité, nous en faisons un absolu , et nous voyons dans le mouvement quelque chose q
sion directe d’un changement, d’un mouvement : il aura un sentiment d’ absolue indivisibilité. J’arrive alors au second point, q
essible à notre expérience. L’instabilité radicale, et l’immutabilité absolue ne sont alors que des vues abstraites, prises du
ntre elles les définitions de la métaphysique et les conceptions de l’ absolu , on s’aperçoit que les philosophes s’accordent, e
u relatif ; de la seconde, là où elle est possible, qu’elle atteint l’ absolu . Soit, par exemple, le mouvement d’un objet dans
me place en dehors de l’objet lui-même. Quand je parle d’un mouvement absolu , c’est que j’attribue au mobile un intérieur et c
ue sorte, de chez moi, mais du dedans, en lui, en soi. Je tiendrai un absolu . Soit encore un personnage de roman dont on me ra
e relatif. Seule, la coïncidence avec la personne même me donnerait l’ absolu . C’est en ce sens, et en ce sens seulement, qu’ab
me donnerait l’absolu. C’est en ce sens, et en ce sens seulement, qu’ absolu est synonyme de perfection. Toutes les photograph
l la vue a été prise ou que les symboles cherchent à exprimer. Mais l’ absolu est parfait en ce qu’il est parfaitement ce qu’il
pour la même raison, sans doute, qu’on a souvent identifié ensemble l’ absolu et l’infini. Si je veux communiquer à celui qui n
mence à compter, l’opération se poursuivra sans fin. Vu du dedans, un absolu est donc chose simple ; mais envisagé du dehors,
inépuisable est, par définition même, un infini. Il suit de là qu’un absolu ne saurait être donné que dans une intuition, tan
être que par une intuition. En ce sens, une connaissance intérieure, absolue , de la durée du moi par le moi lui-même est possi
plus être qu’une forme sans matière. Ce sera l’indéterminé et le vide absolus . Aux états psychologiques détachés, à ces ombres
s celles enfin qui contestent à notre esprit le pouvoir d’atteindre l’ absolu . Mais, de ce que nous échouons à reconstituer la
mouvant et adopte la vie même des choses. Cette intuition atteint un absolu . La science et la métaphysique se rejoignent donc
iers il répond que le fait physiologique est régi par un déterminisme absolu et que la physiologie est, par conséquent, une sc
référence) et qui constitue, par conséquent, un ensemble de relations absolues . Rien de plus contraire à la relativité telle que
emple, il y a un système de référence absolument privilégié, un repos absolu et des mouvements absolus. L’univers se compose a
de référence absolument privilégié, un repos absolu et des mouvements absolus . L’univers se compose alors, à tout instant, de p
l’univers la figure qu’on lui trouverait en le percevant ainsi dans l’ absolu . Si donc le physicien par excellence est celui qu
e proposons nullement ici un moyen de reconnaître si un mouvement est absolu ou s’il ne l’est pas ? Nous définissons simplemen
ons simplement ce qu’on a dans l’esprit quand on parle d’un mouvement absolu , au sens métaphysique du mot. 22. Les images don
85 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Affaires de Rome »
— avec toute la ferveur de la jeunesse, avec tout le dégagé et tout l’ absolu d’une première entreprise ! En examinant ce livre
ut y mettre, ils finissent tous également par une espèce de prophétie absolue . Cette pensée ardente ne mesure pas le temps à la
isamment approprié aux besoins d’une époque de lutte entre le pouvoir absolu des princes et la liberté des peuples, dont le tr
ui s’enchaînait à tout jamais à des principes faux, et l’indépendance absolue , il dut réfléchir beaucoup, dit-il, et aujourd’hu
à un jeune homme de vingt ans, enthousiaste, enorgueilli de doctrines absolues , la plus haute leçon de philosophie pratique (soi
86 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
our, les vieilles littératures reviennent quelquefois à la simplicité absolue . Une extrême sensibilité artistique exercée par l
ien a pris à Pierre Loti de passer par la désespérance et la négation absolues  ; car, à partir de ce moment, il parcourt le mond
r ni à se contraindre et goûte d’ailleurs le plaisir de la domination absolue . Il jouit de la variété inépuisable des aspects d
ifférents pays que traverse le poète : amour sensuel et rêveur, amour absolu chez la femme ; amour curieux, orgueilleux, parfo
pittoresque en est merveilleux, l’émotion pénétrante et la simplicité absolue . C’est, dans Pêcheur d’Islande, la pêche et les m
87 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
es entre telles et telles limites. Cette certitude cependant est-elle absolue  ? Ne pourrait-il exister dans l’univers quelque m
pe, examinons la question qui nous occupe. Non, il n’y a pas d’espace absolu  ; ces deux propositions contradictoires : « la Te
utre, au sens cinématique, ce serait admettre l’existence de l’espace absolu . Mais si l’une nous révèle des rapports vrais que
reste vrai bien qu’il n’y ait pas et qu’il ne puisse y avoir d’espace absolu . Voilà pour la rotation de la Terre sur elle-même
is phénomènes et cela encore est vrai bien qu’il n’y ait pas d’espace absolu . Dans le système de Ptolémée, les mouvements des
88 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
’emploie que la première méthode, l’observation directe, et le manque absolu de comparaisons historiques est l’une des lacunes
la démocratie est de considérer cette forme de société comme un type absolu et idéal qui, une fois réalisé ici-bas, donnerait
où il n’est intervenu qu’une fois pour décerner à un seul le pouvoir absolu , ne se réservant plus rien pour lui-même. Dans ce
eaucoup d’autres avaient dit déjà que nul pouvoir humain ne doit être absolu , que la toute-puissance est en soi une chose mauv
me est aujourd’hui ébranlée dans sa foi sans bornes à la souveraineté absolue de l’État, et qu’elle est envahie par l’individua
89 (1890) L’avenir de la science « XI »
s de perfection. Le fait des langues classiques n’a d’ailleurs rien d’ absolu . Les littératures grecque et latine sont classiqu
ure des langues classiques que de donner à cette dénomination un sens absolu , et de la restreindre à un ou deux idiomes, comme
ait universel de linguistique et leur choix, de même qu’il n’a rien d’ absolu pour tous les peuples, n’a rien d’arbitraire pour
90 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
créer, on pense devoir mettre en évidence ce fait : l’incompatibilité absolue qu’il a fallu constater — entre l’existence d’une
gard de la conscience, comme le seul état parfait ; il emporte la foi absolue en lui-même et fait tenir le nombre illimité des
plus de la comparer avec un modèle idéologique d’une valeur présumée absolue , dont on sait maintenant l’origine arbitraire, av
91 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
ui. Le front ouvert, l’œil sublime du premier, annoncent la puissance absolue  : ses cheveux d’hyacinthe, se partageant sur son
ans mélange de chagrins évanouis, ou de chagrins à naître. Un bonheur absolu nous ennuie ; un malheur absolu nous repousse : l
, ou de chagrins à naître. Un bonheur absolu nous ennuie ; un malheur absolu nous repousse : le premier est dépouillé de souve
92 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »
on, qui sépare les élus et les damnés de toute éternité par un décret absolu et irrévocable de Dieu. Le foyer du jansénisme, e
pris en haine ces indociles, dont la résistance choque son instinct d’ absolue autorité. En 1708, la communauté de femmes est su
crivain ; dans aucune de ses polémiques, il ne fit un de ces livres «  absolus  » qui dépassent l’occasion d’où ils naissent et l
ances contingentes qui lui ont donné l’être, et de revêtir un intérêt absolu , universel. Toutes les sortes d’éloquence y sont
parvenir jusqu’à Dieu, par la raison ou par toute autre voie, dans l’ absolue impossibilité de savoir, il n’en faudrait pas moi
logicien, que le principe de la science, la croyance au déterminisme absolu des phénomènes, excluant Dieu de l’univers connai
scepticisme transcendant s’attache à mettre en lumière l’impuissance absolue de la raison : suspendu entre les deux abimes de
cientifique, et cela désespère ce grand esprit, avide d’une certitude absolue et infinie. Mais par là se découvre à nous une vé
93 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »
bases. M. Émery, prêtre instruit et gallican modéré, par la confiance absolue qu’il sut inspirer à Napoléon, obtint les autoris
xie dont il ne discuta jamais sérieusement les titres ; sa placidité, absolue . Il a composé une Histoire littéraire de Fénelon,
pour la conscience d’un jeune homme. Laliberté qu’il me laissa était absolue . Comme il voyait l’honnêteté de ma nature, la pur
fesseur de mathématiques et de physique, étaient en tout le contraste absolu de M. Gosselin. M. Gottofrey, jeune prêtre de vin
catholicisme, il eût été révolutionnaire et positiviste. Les natures absolues ont besoin de ces partis tranchés. La physionomie
deur d’âme des savants ; on le citait comme un exemple de la gratuité absolue des dons de Dieu. Tout cela constituait une divis
andonnai ainsi sans scrupule à mon goût pour étude. Ma solitude était absolue . Pendant deux ans, je ne vins pas une seule fois
Thomas Reid une grande aversion pour la métaphysique et une confiance absolue dans le bon sens. Posuit in visceribus hominis sa
94 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
s ceci est dit, — et ceci est plus qu’une critique, c’est la négation absolue de l’histoire religieuse que j’avais rêvée et qui
olique, dans le sens le plus incompatible, le plus impérieux, le plus absolu . Né en Espagne, d’une mère espagnole, il était l’
moureux de Dieu comme on l’était au Moyen Âge et un serviteur de Dieu absolu , — absolu comme l’amour ! Et ne fût-il que cela,
Dieu comme on l’était au Moyen Âge et un serviteur de Dieu absolu, —  absolu comme l’amour ! Et ne fût-il que cela, ce serait
out, religieuse. C’est son caractère particulier, profond, essentiel, absolu , d’être religieuse… Or, Forneron ne l’est pas. C’
 siècle à l’outrage mérité du genre humain et qui l’a sauvé du mépris absolu de l’Histoire. Oui ! le fanatisme religieux, cet
a en elle que deux choses ; il n’y en a pas trois. Il y a l’anarchie absolue , permanente et stupide, que Bonaparte n’étouffa m
d, et qui, à eux deux, la résument d’une manière complète, exclusive, absolue . Et, ne vous y trompez pas ! ce cannibalisme dont
95 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
abinets : X « Il y a deux partis à prendre, quand on est maître absolu de ses décisions, le lendemain d’un événement qui
, c’est ce qu’on appelle en ce moment le principe sacré, supérieur et absolu des nationalités. Les publicistes quotidiens de P
est-ce qu’un principe ? C’est une vérité qui s’applique d’une manière absolue partout et toujours, et sans se démentir jamais,
rai là ; s’il est absurde en Angleterre et en France, il ne peut être absolu nulle part ; ce n’est plus un principe, c’est une
’ont pas le privilége de la vérité. Il faut donc chercher un principe absolu de diplomatie ailleurs que dans ce principe de l’
l, celui qu’on appelait le cocher de l’Europe, était ministre presque absolu de Louis XV. C’était un homme léger de ton, étour
ambitions. On prévoyait que l’Allemagne, monarchique, ecclésiastique, absolue dans ses éléments, serait promptement en antipath
96 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357
M. DE BALZAC (La Recherche de l’ Absolu .) 1834 Il est temps d’en venir, dans cette gale
t enlève à cent lieues les conclusions : ainsi dans sa Recherche de l’ Absolu , dont nous aurons tout à l’heure à parler ; ainsi
t cette mine d’or dont il a la faculté de les enrichir ; ainsi dans l’ Absolu , ainsi dans Eugénie Grandet, ainsi dans le conte
dont les parents n’ont connu que les sourires ? » La Recherche de l’ Absolu , dernière publication de M. de Balzac, n’est pas
l en soit, Claës se livre, à partir de ce moment, à la recherche de l’ absolu , ce qui veut dire pour lui la transmutation des m
n intrigant qui se disent : J’ai eu tort. » Et dans la Recherche de l’ Absolu , dès les premiers chapitres, à propos de Claës :
97 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
i ne fût pour la vérité et selon la nature. Il avait mis la sincérité absolue dans sa pensée, la simplicité absolue dans son st
ture. Il avait mis la sincérité absolue dans sa pensée, la simplicité absolue dans son style. À propos d’une querelle de théolo
e de l’imitation de la nature introduit dans l’art un élément fixe et absolu , un principe d’unité et d’universalité, partant l
sale d’une coquette. Il estimait sans doute que, quand par la probité absolue de son expression, l’artiste impose le sentiment
ents de l’âme et à leur expression littéraire. Il attribue une valeur absolue à des choses toutes relatives, et s’imagine trop
rne, il devait tendre à faire une trop large part à l’immuable et à l’ absolu dans la nature et dans l’esprit humain. Selon les
98 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »
iel. » Car l’espoir d’un petit surcroît de félicité dans la béatitude absolue (chose d’ailleurs contradictoire) ne saurait prov
ectables et sacrés. Et pensez un peu à ce que c’est que la continence absolue , la nécessité de promener partout sa robe noire,
faire connaître le train du monde ; puis, leur confiance en Dieu est absolue , et elle ne peut être absolue que si elle est fol
onde ; puis, leur confiance en Dieu est absolue, et elle ne peut être absolue que si elle est folle, si elle trouve le miracle
s doute le goûter ; mais on connaît, d’autre part, l’état de sujétion absolue où les prêtres sont tenus par leurs évêques. Lors
lle doit être de plus en plus, par la force des choses, une monarchie absolue dans le monde des âmes, une théocratie. En vain J
99 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
si l’on ne commençait pas par admettre une simultanéité de ce genre, absolue , et qui n’a rien à voir avec des réglages d’horlo
ité de réduire sans déformer. On estime que la dimension n’est pas un absolu , qu’il y a seulement des rapports entre dimension
valle énorme ; et il n’accorderait pas l’existence d’une simultanéité absolue , intuitivement aperçue, entre leurs indications.
substituées à nos deux horloges « voisines ». La simultanéité qui est absolue à nos yeux serait relative aux siens, car il repo
os yeux serait relative aux siens, car il reporterait la simultanéité absolue aux indications de deux horloges microbiennes qu’
ité entre événements lointains, s’il étend au second cas le caractère absolu du premier, c’est parce qu’il est habitué à croir
100 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
s défilés possibles dans la marche des choses humaines. Le philosophe absolu a beau vous dire : « En histoire, j’aime les gran
ourd’hui. En 1826, la leçon s’adressait à la royauté qui voulait être absolue , et aux ultra. En 1850, elle s’adresse à la démoc
es en particulier, la conclusion de M. Guizot me paraît beaucoup trop absolue . Cromwell, dites-vous, n’a réussi qu’à moitié par
conservé. Voilà la seule philosophie pratique de l’histoire : rien d’ absolu , une expérience toujours remise en question, et l
inconnue. Je pourrais choisir encore quelques autres assertions aussi absolues , aussi gratuites, et qui me font douter de la rai
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