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1 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159
ts, tels que nous venons de les définir dans le plus grand orateur de Rome . On n’avait pas inventé alors ces divisions de fa
VI Il était né dans une petite ville municipale des environs de Rome , nommée Arpinum, patrie de Marius. Sa mère, Helvi
ntique, et lui prédit qu’elle allaitait, dans cet enfant, le salut de Rome , ce qui signifie que la physionomie et le regard
rons d’Arpinum, sans rechercher les charges publiques et sans venir à Rome , contente d’une fortune modique et d’une considér
lgré la nouveauté de son nom, que Cicéron fit le premier éclater dans Rome , cette famille remontait, dit-on, par filiation,
inattendus d’éloquence dans des députations envoyées par leur ville à Rome pour y soutenir de graves intérêts. Il est rare q
é encore lui-même comme orateur, sa renommée comme poète s’étendait à Rome par la publication d’un poème épique sur les guer
erres et sur les destinées de Marius, son grand compatriote. X Rome était alors à une de ces crises tragiques et supr
s, des plus éclatants triomphes et des plus sinistres catastrophes de Rome . La liberté, la servitude de l’univers, se conqui
popularité donne aux ambitieux la puissance politique. Le triomphe à Rome était devenu une institution : il donnait pour ai
gé des terres, formaient, dans l’Italie même et dans les campagnes de Rome , des noyaux de mécontents prêts à recourir aux ar
et le peuple étaient donc tout prêts à être dominés et subjugués dans Rome même par la guerre et par la gloire qu’ils avaien
t leurs armées, pour se les rendre après le temps voulu par les lois. Rome n’était plus qu’une grande anarchie dominatrice d
alie de la première invasion des barbares du Nord, avait pris parti à Rome pour le peuple contre les patriciens et contre le
r l’aristocratie. Ses proscriptions et ses assassinats avaient décimé Rome et inondé de sang l’Italie. Sylla, patricien de R
s avaient décimé Rome et inondé de sang l’Italie. Sylla, patricien de Rome , d’abord lieutenant, puis rival de Marius, lui av
ait la guerre sociale, guerre des auxiliaires de la république contre Rome elle-même, avait compliqué encore, par l’insurrec
ptions, de sang et de crimes. Sylla en triompha. Les bons citoyens de Rome s’enrôlèrent pour défendre la patrie, même sous l
toute liberté, aux dictatures, aux proscriptions, aux égorgements de Rome . Son extrême jeunesse et sa vie studieuse à Arpin
le dérobèrent, non au malheur, mais au danger du temps. Il reparut à Rome après le rétablissement violent, mais régulier, d
doyers pour ses clients étonnèrent les orateurs les plus consommés de Rome . Sa parole éclata comme un prodige de perfection,
bains, tantôt dans ses jardins, tantôt dans ses promenades autour de Rome , récités devant ses amis, soumis à la critique de
et à la solidité de la parole réfléchie, étaient des événements dans Rome . Ces discours existent, revus et publiés par l’or
assion d’étudier la Grèce en Grèce même, décidèrent Cicéron à quitter Rome et le barreau, et à visiter Athènes. XV Il
r l’élever aux choses immatérielles, il avait pour un temps renoncé à Rome , à l’ambition et à la gloire. Lié avec Atticus, r
d’admiration pour ce jeune barbare, ils confessaient avec larmes que Rome les avait vaincus par les armes, et qu’un Romain
t à Athènes, et qui présageait de nouvelles destinées à la liberté de Rome , enleva Cicéron à lui-même. Il se sentit appelé p
e. Il se sentit appelé par des événements inconnus, et il partit pour Rome , en passant par l’Asie, pour visiter toutes les g
eux, d’où le paganisme avait envoyé ses superstitions et ses fables à Rome , ne contenaient pas le mot caché sur la Divinité,
réputation d’homme de bien, sa gloire et sa mort. XVI Rentré à Rome , Cicéron y vécut quelques années dans l’ombre, ne
tensius et Cotta, sollicitèrent le consulat, première magistrature de Rome , qui durait un an. Le peuple, lassé des hommes de
e, lassé des hommes de guerre qui avaient assez longtemps ensanglanté Rome , voulut relever la liberté et la tribune en les n
uesteurs étaient chargés de percevoir les tributs et d’approvisionner Rome . Le sort, qui distribuait les provinces entre les
trature heureuse faisaient en Italie, Cicéron s’étonna, en revenant à Rome , de trouver ce nom et ce bruit étouffés par le tu
oute heure à la foule des clients ou des plaideurs qui assiègeaient à Rome le seuil des hommes publics. Il apprit de mémoire
it d’Athènes ; distribuant son temps, entre les affaires publiques de Rome et ses loisirs d’été dans ses maisons de campagne
par la protection de Pompée, chef de l’aristocratie conservatrice de Rome , Cicéron fut élevé à la charge suprême de la répu
ns qui déchiraient la république depuis quelques années, il y avait à Rome une faction de l’anarchie, de la démagogie et du
Enfin c’était un petit nombre de jeunes gens des premières maisons de Rome , tels que Clodius, César, Catilina, Crassus, Céth
future dans l’abîme de leur patrie ! XIX Voilà quels étaient à Rome , au moment où Cicéron atteignait au pouvoir, les
s soldats licenciés, les prolétaires, les esclaves, à l’assassinat de Rome , et de faire naître dans cette conflagration de t
de tant d’audace, donne la dictature temporaire à Cicéron pour sauver Rome . Catilina ne s’endort pas après une si franche dé
érans en Toscane, le signal de soulever ses soldats et de marcher sur Rome . Chaque quartier de la ville est donné par lui à
emier citoyen que les scélérats doivent éteindre les lois antiques de Rome . Une femme illustre, maîtresse d’un des jeunes pa
u jour, dans le temple fortifié de Jupiter Stator, ou conservateur de Rome . Catilina ose s’y présenter, convaincu que l’abse
es de l’univers, des traîtres conspirent ma perte, la vôtre, celle de Rome , celle du monde entier. Et ces traîtres, le consu
eux où ils devaient se rendre ; tu as choisi ceux que tu laisserais à Rome , ceux que tu emmènerais avec toi ; tu as désigné
tique. Nous avons assisté de nos jours, dans un pays aussi lettré que Rome , dans des temps aussi révolutionnaires que le tem
e sol romain jusqu’à une distance de cinq cents milles. Le sauveur de Rome chercha asile en Grèce : c’était la patrie de son
hènes, Clodius, suivi d’une bande de populace, incendiait sa maison à Rome , ravageait ses maisons de campagne et faisait ven
té ma fortune ? Si je l’avais fait, ou je serais mort glorieusement à Rome , ou je jouirais maintenant du fruit de ma victoir
sard, il arrivait quelque changement inespéré à ma fortune du côté de Rome , je ne fusse trop longtemps à l’ignorer. J’ai don
re infortune, l’excès de la tyrannie populaire rappelait la pensée de Rome vers celui qui l’avait sauvée, par son éloquence
ux fureurs de son collègue. Clodius, vainqueur, ou plutôt assassin de Rome , courut, la torche à la main, brûler le temple de
tes du démagogue, et, convaincu qu’il n’y aurait plus de justice dans Rome que celle qu’on se ferait désormais à soi-même, i
du trésor public. Pompée lui-même sortit de son apathie, et rentra à Rome pour y rétablir les lois et pour y appuyer de l’a
e l’autorité des armes le rappel de Cicéron. Le retour de l’orateur à Rome fut un triomphe continu de Brindes jusqu’à Rome.
retour de l’orateur à Rome fut un triomphe continu de Brindes jusqu’à Rome . Clodius, à la tête de la populace, osa l’affront
endant un honnête homme indigné, Milon, tua Clodius. Cicéron revint à Rome pour y défendre Milon devant ses juges. Mirabeau,
tait plus haut, aussi haut que l’invocation humaine peut monter. « Ô Rome ingrate, si elle bannit Milon ! Rome misérable, s
cation humaine peut monter. « Ô Rome ingrate, si elle bannit Milon ! Rome misérable, si elle perd un tel défenseur ! Mais f
ce et pour sa bonté. Les étrangers l’appelèrent le père des alliés de Rome et des tributaires. Revenu à Rome, il y tomba en
l’appelèrent le père des alliés de Rome et des tributaires. Revenu à Rome , il y tomba en pleine guerre civile. César avait
ubicon, en jetant au hasard le sort de la république. Pompée, resté à Rome avec les derniers hommes libres et vertueux de la
fié la fortune. Cicéron cède à demi à tant de caresses ; il revient à Rome , il y reprend son rôle de défenseur des citoyens 
et César. Quand César tomba sous la conspiration des honnêtes gens de Rome , tels que Brutus, Cassius, Caton, Cicéron se réjo
Il avait de plus, dans plusieurs harangues immortelles, soufflé dans Rome le feu de la colère publique contre Antoine. Ces
t de la résolution suprême en s’éloignant de Tusculum, trop voisin de Rome . Il quitta ce séjour avec son frère Quintus Cicér
loin le bruit des pas de l’armée des triumvirs qui s’approchaient de Rome  ; il semblait résolu à y attendre la mort sans se
i avait préparée. Mais la précipitation avec laquelle il avait quitté Rome et Tusculum aux premières rumeurs de sa proscript
de tous les délices d’une résidence d’été pour les grands citoyens de Rome . Elle s’élevait sur un promontoire d’où le regard
Quintus. Les triumvirs étaient encore à plusieurs journées d’étape de Rome  ; la Campanie était libre de troupes, et tout ann
pied et en silence, le long de la plage, le chemin qui ramenait vers Rome  : sa galère le suivait à quelque distance sur les
ssé d’incertitude et de fuite, il avait résolu un moment de rentrer à Rome , et d’aller s’ouvrir lui-même les veines sur le s
uquel il a dévoué son épée. XXXV Antoine, qui venait d’entrer à Rome , présidait l’assemblée du peuple pour les électio
titude de victimes, et délivrait son ambition de la dernière vertu de Rome . Il ordonna de clouer la tête sanglante de Cicéro
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection » pp. 277-289
que de l’autorité. Le frere du roi des parthes, Tiridate qui venoit à Rome faire hommage, pour parler suivant nos usages, de
ans les affaires, et l’on remarque encore jusques dans la populace de Rome , cet art d’insinuer de l’estime pour ses concitoï
une nation. Enfin il est arrivé de si grands changemens dans l’air de Rome et dans l’air des environs de cette ville, depuis
ation de la cause altérât l’effet. Premierement, l’air de la ville de Rome , à l’exception du quartier de la trinité du mont
a touché. La cause de cette corruption de l’air nous est même connuë. Rome étoit percée autrefois sous terre, comme sur terr
nt des eaux de quinze aqueducs, qui voituroient des fleuves entiers à Rome , et ces fleuves se jettoient enfin dans le Tibre
ne sont pas si avant sous terre, que la chaleur qui est très-grande à Rome durant la canicule, n’en éleve des exhalaisons em
ain naturel ou d’un sol ordinaire. Secondement, l’air de la plaine de Rome , qui s’étend jusqu’à douze lieuës dans les endroi
sser ailleurs la saison de la canicule. Enfin l’air de la campagne de Rome tuë aussi promtement que le fer, l’étranger qui o
s sont parvenuës aujourd’hui. On voit fréquemment dans la campagne de Rome un phénomene qui doit obliger de penser que l’alt
de ces prodiges, si l’on avoit vû ces phénomenes dans la campagne de Rome au temps dont il a écrit l’histoire. Ce qui prouv
prouve encore qu’il est survenu une altération physique dans l’air de Rome et des environs, c’est que le climat y est moins
plus habité et mieux cultivé qu’il ne l’est à présent. Les annales de Rome nous apprennent qu’en l’année quatre cent quatre-
l’hyver y fut si violent que les arbres moururent. Le Tibre prit dans Rome , et la neige y demeura sur terre durant quarante
ace du Tibre pour y faire ses ablutions. Il parle du Tibre pris dans Rome comme d’un évenement ordinaire. Plusieurs passage
venement ordinaire. Plusieurs passages d’Horace supposent les ruës de Rome pleines de neiges et de glaces. Nous serions mieu
our nous convaincre que les hyvers étoient autrefois plus rigoureux à Rome qu’ils ne le sont aujourd’hui. Le Tibre n’y gele
d’hui. Le Tibre n’y gele gueres plus que le Nil au Caire. On trouve à Rome l’hyver bien rigoureux quand la neige s’y conserv
ve l’esprit comme le corps… etc. . Notre auteur parle d’Hispahan, et Rome et Athenes sont des villes septentrionales par ra
3 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
le monde Occidental avait puisé à la double mamelle de ses nourrices, Rome et la Grèce, deux breuvages différents qui devaie
le délire à l’esprit humain, elles devaient toutes deux, la Grèce et Rome , en leur qualité seule de Républiques, agir puiss
ortait tout, passion hors de sens pour la Grèce, plus concevable pour Rome (nous dirons tout à l’heure pourquoi), dès qu’il
ar la prévention, n’appartenait-il pas au xixe de porter le sien sur Rome , — le sien, désenchanté par les copies qu’on avai
érature, on n’avait rien de jugé, de satisfaisant, rien de conclu sur Rome par la raison moderne, quand le livre de Champagn
ocureurs !), dans les monuments, dans les médailles, partout enfin où Rome a laissé trace d’elle-même. Trace orde ou brillan
nous avoir exposé le jeu de cette roue fatale dans laquelle tournait Rome , — les extorsions des proconsuls dans les provinc
érieuse que les volontés humaines, à savoir : que toute victoire pour Rome s’était changée en nécessité de gouverner les peu
histoire une conception plus nette et plus exacte du gouvernement de Rome par elle-même, et surtout du gouvernement des pro
t de Rome par elle-même, et surtout du gouvernement des provinces par Rome . Grand sujet qu’il n’a pas traité, et qui lui aur
par la logique de ses idées, que la famille donnant d’abord, comme à Rome , l’organisation politique, c’était une inexorable
it un contrôle quelconque de l’opinion publique, non pas seulement de Rome , mais des provinces. Or, précisément, ce qui cara
le surprit, d’étendre l’institution des tribuns, limitée aux murs de Rome , à chacune des provinces romaines. Si cela est, l
d’un grand homme, il atteignit les temps qui n’étaient pas encore, et Rome elle-même. Car César avait vu pour la Rome politi
i n’étaient pas encore, et Rome elle-même. Car César avait vu pour la Rome politique ce qu’on a vu seulement avec netteté de
itique ce qu’on a vu seulement avec netteté depuis la fondation de la Rome chrétienne : c’est que, pour la ville prédestinée
ais ne changea pas, il nous a montré le lien qui existe entre nous et Rome , le rapport qui n’existe pas entre nous et la Grè
cle, par exemple, à établir des parentés républicaines, entre nous et Rome , et il leur aurait démontré que si nous tenons au
nous et Rome, et il leur aurait démontré que si nous tenons autant à Rome que nous tenons peu à la Grèce, ce n’est pas, cer
eur œuvre ! Forme d’un instant dans la durée, la République ne fut, à Rome , rien de ce qu’elle avait été pour la Grèce, et c
s ou moins anarchique, de la chute des rois à l’Empire, l’histoire de Rome pourrait bien ne s’appeler que l’histoire des rév
te constitution admirable de la famille qui est toute la politique de Rome , elle aurait eu la même destinée que la Grèce. La
on française : Laissez la cuire dans son jus ! Sans cela, qui sait si Rome elle-même, malgré la force de la famille, abandon
er, après avoir lu le livre de Champagny et appris ce que furent pour Rome la nationalité et la famille, osent enfin demande
4 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre X. Des Romains ; de leurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. »
il éprouvait sous le ciel et dans la douce température de la Grèce. À Rome , tout fut grave, lent et austère. Les Romains, pe
avaient pillé Corinthe et Athènes ; ils avaient ravi et transporté à Rome tous les trésors des arts que la religion, le gén
suite même, tous les arts du dessin ne furent cultivés avec succès à Rome que par les Grecs ; il fallait que des Grecs leur
es Grecs même est née après tous les autres arts, naquit si tard dans Rome . Malgré les orages de la liberté, les grands inté
are. Sur deux ou trois cents orateurs qui en divers temps parlèrent à Rome , à peine y en eut-il un ou deux par siècle qui pû
îtres et des modèles, et que les richesses du monde en introduisant à Rome la politesse et le luxe, y eurent fait germer le
ermer le goût, alors l’éloquence s’éleva à la plus grande hauteur, et Rome put opposer Cicéron à Démosthène, comme César à P
ces anciens monuments fussent perdus8. L’usage des éloges funèbres à Rome était aussi ancien, mais ce fut d’abord une récom
sa reconnaissance. Le premier éloge de ce genre qui se prononça dans Rome , fut celui de Brutus qui chassa les tyrans. Dans
n, « remercia les dieux de ce qu’ils avaient fait naître Scipion dans Rome , plutôt que partout ailleurs, parce qu’il fallait
son génie l’égal de Pompée, de César, de Caton. Il gouverna et sauva Rome , fut vertueux dans un siècle de crimes, défenseur
n pouvait louer ce caractère altier qui osa braver tous les grands de Rome , qui leur reprochait avec audace leur corruption
es Gaules, aux tables, aux cuisiniers et au faste des patriciens dans Rome  ; il faut observer d’ailleurs que cet éloge fut c
un bout à l’autre qu’un panégyrique de Pompée ; c’était le malheur de Rome d’avoir alors des citoyens plus puissants que l’É
n’est, en grande partie, que l’éloge de César, et de César maître de Rome . Assassin d’une partie de sa nation, et devenu le
ans ce discours, vante sa clémence. Il est triste que celui qui, dans Rome libre, avait été surnommé le père de la patrie, a
e la patrie. S’il sacrifia ses sentiments et sa gloire à l’intérêt de Rome , il faut l’admirer : s’il redouta César, il faut
ival, et dont il feignait d’être l’ami. Ce combat littéraire partagea Rome  ; chacun prenait parti pour ou contre, et les ver
icain zélé, et vertueux dans un temps où les vertus se remarquaient à Rome . Antoine, ambitieux et brigand, et qui après Césa
pèce d’éloge funèbre des soldats morts en combattant pour la cause de Rome et de la liberté, contre Antoine. « Heureusement 
ce grand nom que vous portiez. Il semble que ce même dieu qui a donné Rome aux nations, vous eût donnés à Rome. La mort pour
mble que ce même dieu qui a donné Rome aux nations, vous eût donnés à Rome . La mort pour vous n’a rien de honteux : pour qui
es. Mais le temps approchait où l’éloquence allait être employée dans Rome à louer ceux qui opprimaient les citoyens, et non
5 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
après avoir changé de lieu, de religion et de langue, se retrouvât à Rome , à Florence et à Ferrare, sous les Médicis, dans
tachetée d’oliviers, de cyprès et de myrtes. La route de Naples et de Rome serpentait en bas à côté d’un torrent souvent à s
ner à son fils unique l’éducation des fils des meilleures familles de Rome , il avait assez ; d’ailleurs il s’était fait lui-
r la pureté d’un enfant. Les mœurs dépravées de la Grande Grèce et de Rome rendaient ces inquiétudes plus naturelles et plus
bourgade de Calabre. Il quitta sa chère patrie pour aller chercher à Rome des écoles supérieures et des maîtres plus illust
it ides chaque année le modique salaire des leçons. Il me conduisit à Rome pour que j’y reçusse l’éducation réservée aux fil
ordés la bonté des dieux. » V Le jeune Horace étudiait ainsi à Rome à seize ans, pendant l’écroulement de Rome. C’éta
ne Horace étudiait ainsi à Rome à seize ans, pendant l’écroulement de Rome . C’était le temps où César préludait à la conquêt
son épée. Le père d’Horace, pour soustraire son fils aux tumultes de Rome , le conduisit, pour achever ses études, en Grèce.
nt aujourd’hui pour l’Angleterre. Toute la jeunesse aristocratique de Rome y passait quelques années, occupée à entendre les
tions sociales ces liaisons de l’adolescence qui devenaient ensuite à Rome les amitiés, les patronages, les clientèles de l’
’élever par tous les noviciats au niveau de l’aristocratie lettrée de Rome . Le souvenir de son propre esclavage même et de s
la cause de Brutus et de Cassius, contre la tyrannie du dictateur de Rome . Une lettre du fils de Cicéron à un nommé Tiron,
ttré des stoïciens aristocrates. Caton était le chef de cette école à Rome  ; les ennemis et les assassins de César n’étaient
us et Aristogiton. VII Quelques jours après, Brutus, éloigné de Rome par un exil déguisé sous un gouvernement de Macéd
s modique, à peine suffisant à l’existence d’un jeune homme élégant à Rome . Les emprunts forcés des triumvirs, qu’il lui fal
n Sabine, au pied du mont Soracte, dôme éblouissant de la campagne de Rome , et dans un plus petit domaine d’agrément à Tibur
e lui-même) son modique revenu par le prix de ses vers ; le public de Rome , comme celui de Paris, achetait avec plus de fave
onde génération, s’écrie le poète, que dévorent nos guerres civiles ; Rome périt par les mains mêmes de ses enfants… Un seul
reils aux Phocéens abandonnant leur cité après l’avoir maudite. Fuyez Rome , allez où vous porteront vos pas ou le souffle de
comme Horace prêta ce jour-là la sienne aux derniers républicains de Rome . XIV Ce fut son chant du cygne pour la répu
elle après l’avoir défendue en Macédoine et regrettée dans ses vers à Rome . Il ne pouvait pas la ressusciter avec sa lyre :
à lui seul un peuple ; il prit son parti de l’abdication générale de Rome , et ne pensa plus qu’à vivre pour lui-même, d’ami
du libertinage qu’on appelle ainsi de nos jours. L’Inde, la Grèce et Rome leur reconnaissaient un rang social, inférieur au
ses épigrammes, il était le modèle et l’envie des jeunes débauchés de Rome , une espèce d’Alcibiade latin, un Voltaire dans s
ma d’un amour plus sérieux la belle Syrienne Néère, à peine arrivée à Rome et encore naïve comme l’innocence, jetée au milie
es jardins qu’il avait plantés pour le peuple sur une des collines de Rome , inspira à Horace une satire acerbe. Salluste éta
que le calendrier anecdotique des amours et des scandales célèbres de Rome . Mais l’esprit et la grâce du poète donnaient l’i
ronné de tous les Romains ; sa cour n’était que la première maison de Rome  ; l’amitié, l’égalité, la familiarité y formaient
pprocha tout à coup. Virgile, le poète divin de Mantoue, était venu à Rome revendiquer, par l’entremise de Mécène, sa petite
. Mécène avait présenté Virgile à Auguste. Auguste avait goûté, comme Rome tout entière, les poésies incomparables du poète
Mantoue. On lui avait rendu son petit domaine ; on l’avait enchaîné à Rome et à la cour par d’autres bienfaits. Horace et Vi
tique de son temps ; il n’était pas soldat, il n’était pas citoyen de Rome , il ne savait pas parler, il était timide comme u
atie des langues ; on le voit sous Périclès à Athènes, sous Auguste à Rome , sous les Médicis à Florence, sous Louis XIV en F
rès bien de l’éloquence et très mal de la poésie. Avant ses empereurs Rome avait ses plus sublimes orateurs et pas un de ses
ait situé. Quand on est à Tibur, aujourd’hui Tivoli, à deux heures de Rome , au sommet de la colline, tout près du temple gra
e les noms de Tiberius et de Claudius, manufacturiers qui fondaient à Rome ces conduits des eaux. On a recomposé pièce à piè
demeure d’été d’Horace ; au printemps il résidait à Tibur, en hiver à Rome  ; il y jouissait du rang et des distractions rése
mour seul n’avait pas lassé ses sens ni son âme. Après avoir épuisé à Rome ce goût immoral et immodéré des courtisanes, nous
le tracas des affaires et même de la faveur d’Auguste et de Mécène à Rome avec ce doux isolement et cette heureuse obscurit
ouper de Mécène ou d’Auguste quand il retrouvait ses puissants amis à Rome . Sa douce et commode philosophie, qui n’était que
ain ou qu’on ne la sentait que par ses bienfaits. Il voulait allécher Rome à la monarchie paternelle. Horace, maintenant ral
mpanie ; on voit par ses épîtres que l’hydrothérapie était inventée à Rome comme à Paris dès ce temps-là. Il fit aussi quelq
arme toujours nouveau. « Cher Quintius, écrit-il à un de ses amis de Rome , pour vous dire en détail la nature et la positio
mi contre les influences malignes de septembre. » Les peintres de la Rome actuelle s’y retirent encore aujourd’hui pour fui
ur naturel ; le sombre génie de Tibère attristait d’avance Auguste et Rome . On sentait dans le silence de cet héritier la pr
ament. Horace, brisé de douleur par la mort de Mécène, tomba malade à Rome le 27 novembre, et mourut d’amitié comme il en av
n testament verbal, Auguste pour son héritier universel. Sa maison de Rome , son petit domaine de la Sabine, sa villa de Tibu
on véritable monument fut le recueil de ses œuvres, qui se répandit à Rome et dans tout l’empire, par les soins d’Auguste, a
ce est à Tibur, ce délassement passager de la cour et des plaisirs de Rome , à l’ombre de la villa de Mécène, qui la couvrait
6 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
ique chez les Latins. — Premiers chants religieux et domestiques dans Rome . — Imitations de la Grèce. — Chœurs et effets lyr
x nous rappelle bien la dureté laborieuse et le courage de l’ancienne Rome . Plus célèbres que l’hymne des Arvales, mais enco
ins. Nul doute que, dans les combats et dans les fêtes triomphales de Rome , il n’ait ainsi de bonne heure apparu quelque ref
des exhortations ou des menaces, dont usait la politique des chefs de Rome . C’est ainsi que ce mont Albain, où, selon la pla
prophétique, divulgué seulement après le désastre qu’il eût épargné à Rome . « Postérité des Troyens, disait le poëte160, fu
iscence homérique appliquée si tragiquement aux blessures récentes de Rome , la même prédiction, le même texte mystérieux, pa
rude et si simple. Cicéron, studieux amateur de l’ancienne poésie de Rome , parle des hymnes, des éloges en vers chantés aux
te, aux devoirs de la piété domestique, l’art des Grecs introduisit à Rome ces œuvres de l’esprit qui faisaient partie des f
ême où Pindare l’avait célébrée, Athènes était le temple de la Grèce. Rome était bien loin de ce progrès et de cet accord he
’à cet égard nous supposons avec certitude pour les premiers temps de Rome , est confirmé par un témoignage précis, pour l’ép
e. Vitruve le remarquait au siècle d’Auguste : « Dans les théâtres de Rome , la scène proprement dite (pulpitum) était plus v
r, combien les premiers essais de drames avaient-ils du se produire à Rome avec moins de pompe encore, et plus dénués d’écla
’avait rien de lyrique. Cette comédie de si bonne heure florissante à Rome n’imitait que le second ou le troisième âge de la
n’avait rien du dithyrambe, ni enthousiasme ni colère. La tragédie, à Rome , eut-elle toujours aussi la même timidité ? Son i
ars qui nous restent. Une circonstance même des essais dramatiques, à Rome , favorisait cet essor de la tragédie. C’était, à
ons encore ici un admirateur comme Cicéron. Il avait vu au théâtre de Rome ce personnage renouvelé par le poëte, avec des nu
ination, étaient comme assortis aux crises dernières de la liberté de Rome . On sent ce contrecoup et cette puissance dans le
défenseurs et ses alliés. Ainsi, cette rude poésie des vieux âges de Rome , quoique imitée en partie de la Grèce, était une
t jamais ces transports dont retentissait le colossal amphithéâtre de Rome , an souvenir de Cicéron exilé, alors que le coméd
les sanglots étouffés d’une foule immense. Ce jour-là, le sauveur de Rome contre Catilina était rappelé par la voix publiqu
arius, la Médée d’Ovide, par les sujets mêmes, traités tant de fois à Rome , ne donnent l’idée que d’un drame d’autant plus b
ent rappelés. Sous la courte dictature du premier César, il y avait à Rome un théâtre grec confié particulièrement à la prot
. Vit. Flam., p. 447. 157. Gli Atti e monumenti dei fratelli Arvali. Rome . 1795. 158. Tit. Liv., lib. viii, c. 9. 159.  
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
sus-Christ cinq cens vingt, que les théatres étoient encore ouverts à Rome un siecle entier après les temps dont parle S. Au
ivant les apparences, ils ne furent fermez pour toujours, que lorsque Rome eut été prise et ruinée par Totila. Ce sac plus c
parurent. Tous les nouveaux désastres qui suivirent de près le sac de Rome par Totila, firent sécher, pour ainsi dire, les p
liquer en quel sens j’ai dit que les theatres avoient été fermez dans Rome , suivant toutes les apparences, quand cette ville
eprésentation de comédies ait cessée, au contraire, je crois que dans Rome et dans les autres grandes villes qui avoient ess
de, la scéne si somptueuse dans le douziéme siecle de la fondation de Rome , sera redevenuë dans le treiziéme siecle de cette
écarter de notre sujet, et retournons aux théatres qui subsistoient à Rome avant qu’elle eut été dévastée par les barbares.
ien Marcellin que le nombre des personnes qui de son temps vivoient à Rome des arts qui, pour ainsi dire, montoient sur le t
théatre, étoit prodigieux. Cet historien raconte avec indignation que Rome se trouvant menacée de la famine, on avoit pris l
tre à l’abri de ce beau titre. On laissa demeurer tranquillement dans Rome trois mille danseuses, et autant d’hommes qui joü
étoit prodigieux le nombre des gens de théatres qui pouvoient être à Rome aux temps de Diocletien et du grand Constantin. Q
ffice de l’église contient plusieurs hymnes composées avant le sac de Rome par Totila. Toute hymne se chantoit. si non canta
omposé ou reglé par ce saint, mort cent cinquante ans avant le sac de Rome par Totila. Lorsque cet évenement arriva, saint G
8 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »
, héroïsme, poésie et beaux-arts, je le préfère dans son discours sur Rome . Rome ou l’État, tel est l’intitulé de ce troisiè
ïsme, poésie et beaux-arts, je le préfère dans son discours sur Rome. Rome ou l’État, tel est l’intitulé de ce troisième cha
s’attache à démêler et à dégager le vrai caractère qui a différencié Rome des autres cités antiques. Rome n’est pas une cit
r le vrai caractère qui a différencié Rome des autres cités antiques. Rome n’est pas une cité fermée, une cité étroite comme
s et vivants d’eux-mêmes, qui animaient la Grèce et qui la perdirent. Rome , dès les premiers temps, s’incorpore et s’assimil
de longues et rudes luttes qui forment toute l’histoire intérieure de Rome , mais dont chaque crise l’accroît et la fortifie
ise l’accroît et la fortifie pour la conquête. La cité quiritaire, la Rome carrée était bien exclusive aussi dans les premie
n armée et droits conquis, puissance des tribuns ; puis, en dehors de Rome , le travail des peuples latins et italiens, leur
sage, a vu la plupart des peuples voisins, en un seul jour ennemis de Rome et ses « concitoyens. » Le programme de Romulus (
la patrie l’amour des dieux ! « C’est ce gouvernement qui a permis à Rome de conquérir l’Italie, et avec l’Italie, comme pa
c l’Italie, comme par le même procédé, le monde. » Quant aux arts de Rome , ils sont, comme ceux de la Grèce, l’image fidèle
nent vite et d’elles-mêmes à la perfection et à la fleur. Le génie de Rome est plus simple et s’en tient longtemps au solide
et s’en tient longtemps au solide. Aussi ne trouve-t-on réellement à Rome , dès le principe, « qu’un seul art grand et origi
et même entre les particuliers ; comme les tribunaux eux-mêmes sont à Rome une arène ouverte à toutes les passions, l’éloque
pièces et toujours prêt à combattre. L’éloquence, elle se retrouve à Rome dans tous les genres de la littérature, même lors
sans parti pris et sans passion exclusive, est loin de désespérer de Rome et de ses destinées à la chute de la République.
ublicaine pouvait suffire et qu’elle fut un bien, mais que, sitôt que Rome , se jetant au dehors de l’Italie et traversant le
et les îles lointaines, la République n’était plus qu’un mal. » Voyez Rome , en effet, au temps de César et avant qu’il mette
r le Rubicon : quelle confusion ! quel désordre ! Tout est détraqué à Rome  ; le calendrier, l’horloge des temps comme la Con
tes. Nous en avons eu des exemples. Dans le discours de M. Zeller sur Rome , César est présenté sans flatterie, sans colère ;
t les affranchissements et en mettant le travail en honneur ; avoir à Rome une représentation non du patriciat romain, mais
là ce dont témoignent déjà les Gaulois, les Espagnols introduits dans Rome , Corinthe et Carthage relevées, et ce qu’indiquen
n encore domptées et refoulées. Il périt pour avoir voulu réconcilier Rome avec le monde, les vainqueurs avec les vaincus, d
s. Il avait eu affaire aux barbares ; il connaissait à fond l’état de Rome et sa corruption ; il prévoyait le moment où cet
que, Étude sur le Culte, le Droit, les Institutions de la Grèce et de Rome , par M. Fustel de Coulanges, professeur d’histoir
9 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
e qui avait transporté l’Église des murs et des temples souverains de Rome , dans cette ville infime des Gaules où Auguste n’
çaient de transformer par la magnificence des édifices Avignon en une Rome des Gaules ; la vie qu’on y menait était élégante
rier (Lauro), remplissaient les sociétés d’Avignon, de Florence et de Rome de son amour. Cette publicité de culte n’offensai
vière avait pris parti pour l’une de ces opinions ; il avait marché à Rome , à la tête d’une armée d’Allemands, pour soutenir
Jean XXII excommunia ce pseudo-pape. Jacques Colonna osa se rendre à Rome et y afficher la bulle d’excommunication, sous le
luse ! « Au lieu de tes palais, de tes théâtres, de tes portiques de Rome décorés de statues », lui dit-il, « nous n’avions
n XXII pour l’Italie. On songeait à transporter la cour pontificale à Rome  ; Pétrarque, Italien de cœur, adressa au pape une
ien de cœur, adressa au pape une magnifique allocution de la ville de Rome au pape pour le conjurer de rapatrier l’Église à
l personne qui la réveille ? » XII Pétrarque partit enfin pour Rome au moment où Laure, touchée de sa constance, cher
l débarqua à Civita-Vecchia. La guerre civile désolait la campagne de Rome  ; l’accès en était fermé par les bandes armées de
eu de la guerre dans une de ses lettres. Étienne Colonna, sénateur de Rome , c’est-à-dire dictateur en l’absence des papes, v
pes, vint le chercher avec une forte escorte de cavalerie, l’emmena à Rome , et le logea près de lui au Capitole. Ce séjour f
style s’était tellement répandue hors de sa retraite de Vaucluse, que Rome et Paris, ces deux capitales des lettres, lui off
ètes du moyen âge, ce que le triomphe antique était pour les héros de Rome . Par une étrange coïncidence de pensée et de date
à-dire vers les neuf heures du matin, je reçus une lettre du sénat de Rome , qui m’invitait avec les plus fortes instances à
ome, qui m’invitait avec les plus fortes instances à venir recevoir à Rome la couronne. Le même jour, à la dixième heure, c’
jalouse de l’honneur de ce couronnement pour leur ville, décida pour Rome . Le roi de Naples, Robert, ami et admirateur pass
assionné de Pétrarque, contribua plus encore à décider Pétrarque pour Rome . Robert était un des princes d’Italie qui demanda
front. » La veille du jour où Pétrarque allait partir de Naples pour Rome , le roi, dans son audience de congé, se dépouilla
de son amour à toutes les dates heureuses de sa vie, voulut arriver à Rome le 6 avril. Il y fut reçu en roi plus qu’en poète
n romain, en récompense de l’amour qu’il a constamment manifesté pour Rome , le peuple, la république, etc. » Cette gloire o
nnie de leurs prédécesseurs. Pétrarque affectait à Parme et bientôt à Rome l’esprit et les formes de l’antique liberté romai
Je jouis ici d’un repos que les philosophes d’Athènes, les poètes de Rome , les anachorètes du désert, n’ont jamais goûté. Ô
nifique, venait de succéder à des papes plus monastiques que romains, Rome lui envoya une députation pour le supplier de rét
e ambassade de princes romains s’adjoignit Pétrarque comme orateur de Rome . Pétrarque rentra avec eux à Avignon, harangua él
evint peu après l’agitateur, le tribun, le dictateur et la victime de Rome . Rienzi, poète et orateur comme Pétrarque, n’eut
ée qui puisse la relever sur son séant. XXII Rienzi était né à Rome d’un cabaretier et d’une lavandière ; mais on ass
ujours dans sa bouche ; ses entretiens reconstruisaient sans cesse la Rome de la république ou de l’empire ; il avait le fan
préférait les délices d’Avignon aux luttes qu’il aurait à soutenir à Rome contre les princes, presque tous armés et fortifi
ienzi la place lucrative de protonotaire du Saint-Siège apostolique à Rome . Tel fut l’unique résultat de cette ambassade.
drier de ses rencontres et de ses soupirs, Rienzi commençait à agiter Rome . Les revers de la maison de Corrége, un instant c
refouler dans mon cœur. » Il se prépara à partir pour Parme et pour Rome . Laure ne put déguiser complètement sa douleur en
nzi, son ami, le rappelait par le grand bruit que ce tribun faisait à Rome . On a vu que le pape avait donné une autorité imp
délégué et le ministre ? L’ignorance de la populace transtévérine de Rome pourrait seule l’expliquer ; mais en s’élevant co
vant contre le séjour des papes à Avignon et en retenant à l’usage de Rome les impôts que Rome envoyait précédemment au pape
r des papes à Avignon et en retenant à l’usage de Rome les impôts que Rome envoyait précédemment au pape absent, il se créai
double politique l’éleva bientôt au rôle d’arbitre et de dictateur de Rome . Il s’associa habilement pour son double rôle un
Capitole souleva le peuple contre les grands ; ils furent chassés de Rome  ; les supplices achevèrent ce que la victoire du
rent l’admiration de l’Italie. Après avoir soulevé, intimidé, pacifié Rome , il rêva de rétablir l’empire, il provoqua par se
les étaient ceux-ci : Nicolas le sévère et le clément, libérateur de Rome , zélateur de l’Italie, amateur du monde, tribun,
Faut-il s’étonner qu’ils aient en horreur la gloire et la liberté de Rome , qu’ils aiment à voir couler le sang romain, quan
ais Romains. La voilà vérifiée la prédiction de ce poète qui disait : Rome a perdu la douce consolation, dans son malheur, d
Pétrarque compare ensuite Rienzi aux deux Brutus, dont l’un chassa de Rome les Tarquins, l’autre plongea son poignard dans l
tait consul, vous êtes tribun ! Quiconque est ennemi de la liberté de Rome doit être le vôtre. » XXV L’enthousiasme p
mère et d’ingratitude. C’est peu ; il songeait sérieusement à aller à Rome porter le secours de son génie au tribun. Mais dé
les dons de l’Église, mais Pétrarque persistait à vouloir se rendre à Rome  ; la dernière fois qu’il vit Laure avant ce dépar
s avaient accompagné le tribun comme un triomphateur dans les rues de Rome . Bientôt les princes sortis de prison étaient ren
villes fortes, avaient levé leurs vassaux et marché contre le tribun. Rome était bloquée par ses propres enfants. Le peuple,
ant à la fois sur la perte de ses amis les Colonne et sur la perte de Rome . Rienzi, en effet, jetait cette capitale dans sa
10 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVIII » pp. 113-116
e et tout à fait romaine, voici quelques notes tirées de mon voyage à Rome  : le discours de ce cardinal me les a tout à fait
mises en mémoire comme très-exactes : notes d’un voyageur en 1839. «  Rome est morte depuis quasi l’heure où Jugurtha a pron
rposés : comme nation, elle n’a cessé d’être morte. » Et encore : «  Rome est morte et bien morte. Ce n’est qu’une grande v
ouls de vieillard : on continue. Dans la politique générale du monde, Rome me fait l’effet d’avoir désormais le rôle qu’a eu
; avec plus ou moins de goût, c’est la même chose depuis des siècles. Rome est finie. » A Rome, dans cette solitude peuplée
de goût, c’est la même chose depuis des siècles. Rome est finie. » A Rome , dans cette solitude peuplée de monuments et de m
dévot à l’art pur chrétien. Chacun d’eux s’étonne qu’on n’habite pas Rome à jamais quand on y a une fois touché ; chacun, d
y a une fois touché ; chacun, dans cette masse diverse, se creuse sa Rome à lui, sa catacombe, et ne voit qu’elle, et n’est
percé à jour en tous sens, à chaque heure, par l’idée du voisin. — A Rome , chacun choisit son idée et y habite éternellemen
la va ici à la sublimité. — C'est comme pour le gouvernement papal de Rome même : tout ce mélange de faux et de pompe a fait
11 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240
comme un drame de Shakespeare, signala ce séjour de madame Récamier à Rome . Grâce au duc de Laval-Montmorency, qui y résidai
i exigeaient une entente parfaite entre nous : il en tenait le nœud à Rome  ; j’en tenais les fils en Toscane, à Lucques, à M
fait à Londres dans sa jeunesse, elle le recommence ici. Elle a tout Rome à sa disposition : ministres, cardinaux, peintres
ait solitaire dans les jardins de la villa Borghèse, hors des murs de Rome . Elle aperçut une femme voilée dans un carrosse ;
x femmes, soigneusement voilées, remontèrent en voiture, rentrèrent à Rome au jour tombant, percèrent la foule pieuse qui ob
fallut payer plus d’une fois ses dettes et lui donner l’ambassade de Rome , magnifique consolation de son ambition déçue à P
Chose bizarre ! Pendant que M. de Chateaubriand s’acheminait vers Rome , madame Récamier revenait à Paris. Elle n’approuv
er à Paris au moment où son ami allait bientôt quitter la France pour Rome . On ne s’évite pas sans raison quand on n’a mutue
r par le même chemin. VII Ce départ de M. de Chateaubriand pour Rome semble tout à coup réchauffer sa correspondance a
voir été les sentiments de M. de Chateaubriand, seul, sur la route de Rome . Chacune des haltes de ce voyage fut un tendre re
ubriand à madame Récamier pendant la route et pendant son ambassade à Rome semblent, par leur fréquence et par leur épanchem
parer votre logement et prendre en votre nom possession des ruines de Rome . Mon bon ange, protégez-moi ! Ballanche m’a fait
ur où je serai revenu à Paris, ou jusqu’au moment où vous arriverez à Rome . »   « Brigg, au pied du Simplon, jeudi 25 septem
té, et les changements de scène m’importunent. Venez donc vite. »   «  Rome , ce 11 octobre 1828. « Vous devez être contente,
on d’âme ! À Terni je m’étais arrêté avec une pauvre expirante. Enfin Rome m’a laissé froid : ses monuments, après ceux d’At
encore ; il raconte son dépaysement dans un vaste palais démeublé de Rome , sans y trouver même un de ces chats qu’il aimait
celui de madame Dodwell ; elle vit, elle brille, elle charme encore à Rome sous le nom de comtesse de Spaur. Ce nom nous rap
t des femmes, mais des noms pris dans les dictionnaires d’adresses de Rome ou de Paris. Deux de mes amis et moi nous fûmes r
rien trouvé de plus beau dans l’antiquité que cette grâce vivante de Rome . Quelques années après, en nous promenant à cheva
Quelques années après, en nous promenant à cheval dans la campagne de Rome , du côté de la grotte d’Égérie, nous passâmes le
e reconnaître dans un étranger errant sous les pins de la campagne de Rome un de ses danseurs de Paris. Je m’éloignai lentem
n ministre plénipotentiaire d’une des cours catholiques d’Allemagne à Rome . Dévouée au pape, habile et intrépide dans son dé
elle contribua de sa personne à accomplir l’évasion de ce pontife de Rome après l’assassinat du ministre constitutionnel, l
tire devant moi ! — Je recommence mes promenades solitaires autour de Rome . Hier j’ai marché deux heures dans la campagne ;
aintenant pour ses dernières tentatives de gloire pendant qu’il est à Rome . On remarque aussi avec quelle délectation de plu
à Rome. On remarque aussi avec quelle délectation de plume ce nom de Rome revient constamment dans sa phrase. Il en est de
es, qui datent leurs pensées de cette terre ; il semble que ce nom de Rome répété sans cesse par eux donne à leurs fugitives
urs fugitives personnalités quelque chose de grand et d’éternel comme Rome , et flatte en eux jusqu’à la vanité du tombeau.
veux plus entendre parler de cela ; je ne veux plus rien que mourir à Rome ou à l’Infirmerie, auprès de vous ! » (L’Infirmer
la borne du temps entre deux années. Lisez : l’accent est vrai.   «  Rome , 1er janvier 1829. « 1829 ! J’étais éveillé ; je
ou simulées, retraite embellie par cette amitié repos de son cœur. «  Rome , mardi 6 janvier 1829. « En ouvrant les journaux
a dignité, de la modération du prince des chrétiens. « À jeudi. »   «  Rome , jeudi 8 janvier 1829. « Je suis bien malheureux 
paraît sous l’ambassadeur quelques pages plus loin. Lisez encore : «  Rome , jeudi 15 janvier 1829. « À vous encore. Cette nu
vous me jouiez mon air favori ou celui de Shakespeare ; et j’étais à Rome , loin de vous, dans un grand palais ; quatre cent
ntenant toute cette poussière restée de la gloire et de la liberté de Rome  ! » Le remords de ses éloignements momentanés de
ans cette église de Santa-Croce, appuyé sur les murailles en ruine de Rome , près de la porte de Naples ; j’entendais le chan
la mort et l’élection d’un pape le retiennent quelques mois de plus à Rome . « Enfin, dans quinze jours mon congé et vous re
ndre l’ambassadeur vieilli redevenu le jeune secrétaire d’ambassade à Rome en 1808, et écrivant ses impatiences de cœur à ce
r à celle qui repose sous le pavé de marbre de l’église Saint-Louis à Rome (madame de Beaumont) ? « J’arrive ! j’arrive ! n
le reste ? À vous et pour jamais ! » Enfin, la veille du retour : «  Rome , ce 16 mai 1829. « Cette lettre partira de Rome q
veille du retour : « Rome, ce 16 mai 1829. « Cette lettre partira de Rome quelques heures après moi et arrivera quelques he
je ne puis vous dire. Pendant trois ou quatre mois je me suis déplu à Rome  ; maintenant j’ai repris à ces nobles ruines, à c
« Chère amie, je vais vous chercher, je vais vous ramener avec moi à Rome  ; ambassadeur ou non, c’est là que je veux mourir
vous remettra ce billet. Maintenant, est-ce moi qui vous emmènerai à Rome ou vous qui me garderez à Paris ? Nous verrons ce
héocratie romaine de M. de Chateaubriand en révolutionnant Bologne et Rome  ? Un catholique et un légitimiste pouvait-il se m
du Guide, éloquente et patricienne comme une héroïne du moyen âge de Rome ou de Milan ; mademoiselle Rachel, ressuscitant C
t déposé le cercueil et illustré le nom dans un monument de marbre, à Rome , sous les voûtes de l’église Saint-Louis. 3. Ce
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
our perfectionner leurs talens, il a fondé pour eux une academie dans Rome . Il leur a établi un domicile dans la patrie des
école comme celles qui se sont formées subitement en d’autres temps à Rome , à Venise et à Boulogne. Les dépenses somptueuse
ui que Puget n’ait pas fait les quatre statuës. Quand les jesuites de Rome firent élever, il y a trente cinq ans, l’autel de
x grouppes qui sont citez aujourd’hui parmi les chef-d’oeuvres de la Rome moderne. La balustrade de bronze qui renferme cet
évanciers ne faisoient-ils pas foüiller dans les ruines de l’ancienne Rome , comme le firent Raphaël et ses contemporains ? C
ent hors de terre long-temps avant Raphaël. Le prodige qui arrivoit à Rome arrivoit en même temps à Venise, à Florence et da
nt leur cours qu’après la bataille d’Actium, où le démon tutelaire de Rome terrassa d’un seul coup Antoine, la Discorde et C
néantirent en soixante ans. Il est vrai que la peinture se maintint à Rome en splendeur durant un plus grand nombre d’années
tels que Poussin, les éleves des Carraches qui vinrent faire valoir à Rome les talens de l’école de Boulogne et quelques aut
uelques autres. Comme cette école avoit fleuri plus tard que celle de Rome , elle a survécu à la premiere. Qu’on me permette
trente années de travail assidu dans un attellier placé au milieu de Rome , ne forma point d’éleve qui se soit acquis un gra
re du maître. Enfin, toutes les écoles d’Italie, celles de Venise, de Rome , de Parme et de Boulogne, où les grands sujets se
sujettir, ou contre les pisans qu’elle vouloit remettre sous le joug. Rome vit plus d’une fois des troupes ennemies ou suspe
t. Néanmoins ce fut durant ces années de prosperité que les écoles de Rome , de Florence, de Venise, et successivement que ce
. Or, Severe regnoit plus de deux cens ans avant la premiere prise de Rome par Alaric. Depuis cet empereur les arts allerent
arc de triomphe élevé à l’honneur de ce prince, qui subsiste encore à Rome aujourd’hui, que sous son regne et cent ans avant
d’hui, que sous son regne et cent ans avant que les barbares prissent Rome , la sculpture y étoit redevenuë un art aussi gros
eur capable d’entreprendre l’ouvrage. Malgré le respect qu’on avoit à Rome pour la mémoire de Trajan, on dépoüilla l’arc éle
n avoit alors ses armes et ses vêtemens particuliers très-connus dans Rome . Tout le monde y sçavoit distinguer le dace, le p
ire mieux que d’y transporter quelques-uns des plus beaux monumens de Rome . Cependant comme la sculpture dépend plus des cau
ue les macedoniens prirent plusieurs chefs à la place d’un seul : que Rome avoit pensé perir depuis peu par le projet de rét
ment, toutes les principales circonstances du tumulte qui arriva dans Rome quand le sénat voulut après la mort de Caligula r
tre Clodius Albinus, n’empêchoient pas les artisans et les sçavans de Rome de travailler, non plus que les révolutions subit
est vrai que ces révolutions tumultueuses arrivoient quelquefois dans Rome , mais elles se terminoient en un jour ou deux, et
retarder le progrès des arts et des sciences. Neron fut déposé dans Rome sans qu’il s’y donnât aucun combat. Le meurtre de
ue les troupes de Vespasien, et celles de Vitellius se donnerent dans Rome durant un jour, sans y prendre plus d’interêt qu’
éposé et les Gordiens afriquains mis en sa place, sans qu’il se fit à Rome d’autre mouvement que s’il se fut agi de l’execut
s furent promptes, et nous avons déja dit qu’elles arriverent hors de Rome . Enfin les guerres civiles des romains, sous leur
ous Cesar et sous Auguste que les sciences et les beaux arts firent à Rome de si grands progrez. Depuis mil quatre cens quat
si tous les bons ouvriers de l’empire romain devoient se rassembler à Rome . Il n’y a donc que les dévastations de la ville d
rassembler à Rome. Il n’y a donc que les dévastations de la ville de Rome qu’on puisse alleguer comme une des causes de l’a
s causes de l’anéantissement des arts et des lettres. Or, la ville de Rome jusqu’à sa prise par Alaric, évenement qui n’arri
n formeroient d’excellens, si le génie ne manquoit pas aux ouvriers. Rome est encore aujourd’hui remplie de tombeaux et de
. Il y avoit disent des auteurs du quatriéme siecle plus de statuës à Rome que d’hommes vivans. Les plus belles statuës de l
II. Cependant on continuoit encore sous Constantin de faire élever à Rome des bâtimens somptueux, et par consequent de fair
rs. Il n’y eut peut être jamais une plus grande quantité d’ouvriers à Rome , que lorsqu’il n’y en avoit plus de bons. Combien
. Une salle de cet édifice fait aujourd’hui l’église des chartreux de Rome . Une des loges des portiers fait une autre église
les la grossiereté des artisans, qui ne sont venus qu’après le sac de Rome par Alaric. Pourquoi les lettres et les arts ne s
t grec, sont mal gravées en comparaison de celles qui se frappoient à Rome en même-temps sous l’autorité du sénat, dont elle
nt point comparables aux médailles latines de cet empereur frappées à Rome . Néanmoins les médailles de Corfou sont des médai
auroient dû se relever sous le regne d’Auguste qui les fit fleurir à Rome . La Grece après la bataille d’Actium, joüit duran
artisans avoient dégeneré, parce que les romains avoient transporté à Rome les chef-d’oeuvres des grands maîtres, et qu’ils
econde guerre punique duroit encore quand Marcellus fit transporter à Rome les dépoüilles des portiques de Syracuse, lesquel
uelques citoïens romains un goût pour les arts, qui devint bien-tôt à Rome un goût universel, et qui fut cause dans la suite
autres curiositez ne laissoient pas dans l’occasion de les emporter à Rome où ils voïoient qu’on en faisoit tant de cas. On
on en faisoit tant de cas. On conçoit que Mummius qui voulut enrichir Rome des dépoüilles de Corinthe ne s’y connoissoit gue
n saccageant les villes prises. L’armée de Silla rapporta de l’Asie à Rome , ou pour parler avec plus de précision, elle y re
ce brigand, la description de ses excez. La licence, loin de finir à Rome avec le gouvernement républiquain, devint un brig
admirons encore aujourd’hui. Il a pû voir Lucrece qui mourut l’an de Rome six cens quatre vingt dix-neuf, et le jour même q
13 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »
au voyage d’Allemagne et de Suisse ; mais, pour celui d’Italie et de Rome , il y était préparé de longue main par le culte e
ois même lieu, qu’il ne faisait nulle faute à son dessein. Et quant à Rome où les autres visaient, il la désirait d’autant m
acovie, de Valachie et de Grèce, Montaigne a une grande envie de voir Rome , et c’est là (laissant de côté son passage par Vé
entrant par la porte del Popolo. Il y avait alors trop de Français à Rome , ce qui le fâche. Il commence par comparer Rome,
rs trop de Français à Rome, ce qui le fâche. Il commence par comparer Rome , la neuve, celle du beau monde, avec Paris qu’il
il n’insiste pas sur cette comparaison, et il remet et laisse bientôt Rome à son rang unique. Il juge très bien, à première
gement de configuration du sol, et de l’ensevelissement de l’ancienne Rome  : la forme des montagnes et des pentes n’est plus
murs et sur le faîte des maisons tout entières. » La liberté de vie à Rome lui paraît bien différente de celle de Venise : l
bien différente de celle de Venise : la sûreté y manque. La police de Rome était de tout temps mauvaise. Les chicanes des do
n avec ce qui se pratique en France. Mais c’est sur les antiquités de Rome particulièrement qu’il a des vues justes, tout à
quaire, si M. Ampère ne l’avait déjà fait. A visiter, à étudier ainsi Rome , Montaigne se pique d’honneur ; il apprend bientô
sent la parole de Bossuet), — il disait : « Qu’on ne voyait rien de Rome que le ciel sous lequel elle avait été assise et
es sens ; que ceux qui disaient qu’on y voyait au moins les ruines de Rome en disaient trop, car les ruines d’une si épouvan
il y avait de plus beau et de plus digne ; que les bâtiments de cette Rome bâtarde qu’on allait à cette heure attachant a ce
tes et parois des églises que les Huguenots viennent d’y démolir… ». Rome inspire Montaigne et l’élève jusqu’à elle. Quel l
et magnifique ! quelle haute idée ! On ne voit pas même les ruines de Rome  ; ces ruines sont ensevelies : à peine si quelque
nes surnagent et dépassent le niveau de ce vaste cimetière qui est la Rome d’aujourd’hui. Tout cela, c’est du Sénèque, du bo
andeur. Mais le goût et une mâle pensée embrassent tout. Cependant la Rome ancienne ne l’absorbe pas tellement qu’il n’aille
de ses courses et visites où il se romanise de plus en plus. L’air de Rome lui allait ; il le trouvait « très plaisant et sa
en romain ; il y parvint, non sans peine. Il respecte tant l’ancienne Rome qu’il se complaît à la parodie même qu’on en fait
on fait les cardinaux. Montaigne, à ce premier séjour, avait passé à Rome près de cinq mois ; il se rendit de là aux bains
inq mois ; il se rendit de là aux bains de Lucques et revint encore à Rome avant de repartir pour la France. Il était aux ba
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
de l’ancienne Grece. Ceux qui nous restent des peintres de l’ancienne Rome , sont en si petite quantité, et ils sont encore d
ns ont fait bâtir dans la ville de Palestrine, à vingt-cinq milles de Rome , un grand morceau de mosaïque qui peut avoir douz
avalier Del Pozzo avoit fait dessiner sur les lieux. On voit encore à Rome et dans plusieurs endroits de l’Italie des fragme
s portraits. Tel est le portrait du pape Paul Cinquiéme, qu’on voit à Rome au palais Borghese. Il ne reste dans Rome même qu
aul Cinquiéme, qu’on voit à Rome au palais Borghese. Il ne reste dans Rome même qu’un petit nombre de peintures antiques fai
tampes. En second lieu les peintures qui sont au palais Barberin dans Rome , et qui furent trouvées dans des grottes soûterra
de ce tableau, la Venus retouchée par Carle Maratte, et une figure de Rome qui tient le palladium. Les connoisseurs qui ne s
resentoit Coriolan, que sa mere persuadoit de ne point venir attaquer Rome , et dont le dessein fait par Annibal Carrache, et
is deux siecles on en a déterrez un bien plus grand nombre, soit dans Rome , soit dans d’autres endroits de l’Italie ; mais j
et par une avanture bizarre, c’étoit d’Espagne qu’il avoit rapporté à Rome les plus grandes richesses de son recueil. Durant
oit le dessein de plusieurs peintures antiques, qui furent trouvées à Rome lorsqu’on commença durant le seiziéme siecle à y
ui font avec les explications du Bellori un volume in folio imprimé à Rome . à peine demeuroit-il il y a déja trente ans quel
ins par le tems. D’ailleurs ce qui nous reste et ce qui étoit peint à Rome sur les murailles, n’a été fait que long-tems apr
roît par les écrits des anciens, que les peintres qui ont travaillé à Rome sous Auguste et sous ses premiers successeurs, ét
si, par exemple, nous voulions juger de l’état où la peinture étoit à Rome sous Auguste, par les figures qui sont dans la py
s ce qu’il y avoit de plus pretieux dans la Grece avoit été apporté à Rome , et nous sommes certains d’avoir encore aujourd’h
ais Farnese, étoit reputée quand il écrivoit, et Pline écrivoit quand Rome avoit déja dépoüillé l’orient, l’un des beaux mor
époüillé l’orient, l’un des beaux morceaux de sculpture qui fussent à Rome . Ce même auteur nous apprend encore que le Laocoo
Belvéder , étoit le morceau de sculpture le plus précieux qui fut à Rome de son temps. Le caractere que Pline donne à ces
la figure nommée ordinairement le rotateur ou l’aiguiseur, déterrée à Rome et transportée depuis quarante ans à Florence, où
hazard le projet que faisoient les fils de Brutus pour rétablir dans Rome les tarquins, et qui sauva la république naissant
15 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320
e son nom, c’est Nicolas Machiavel. Machiavel À François Vettori, à Rome . « Magnifique ambassadeur ! Tardo non furon
e dire, avec le sourire du dédain de Marius à l’esclave : « Va dire à Rome que tu as vu Marius assis dans la boue des marais
lle est encore, ce qu’elle sera toujours, à moins qu’il ne renaisse à Rome un peuple-roi ; elle était une perpétuelle et hér
ieux monde : les membres principaux de cette anarchie étaient Venise, Rome , Milan, Naples, Florence ; les Impériaux, les Fra
s lui-même et le plus doux des hommes comme le plus lettré, envoya de Rome réclamer de ses neveux la liberté de Machiavel ;
X, par l’intermédiaire de Vettori, son ami, ambassadeur de Florence à Rome , ces lettres remarquables sur la politique papale
e politique de Florence, aussi propre à devenir l’oracle politique de Rome . Machiavel, toujours par l’intermédiaire de son a
de Boccace, imprimés avec les privilèges et les éloges de la cour de Rome , avaient accoutumé les Italiens au ridicule versé
ines. Cette pièce grotesque popularisa plus Machiavel à Florence et à Rome que ses écrits les plus substantiels de politique
ur tout autre, voulait le contraindre par la nécessité même à venir à Rome . On ne sait quel amour instinctif des collines de
toucher sans offenser le maître de Florence, il porta son histoire à Rome au pape Clément VII. Ce pape, aussi parcimonieux
r et à chanter entre deux détresses. Ainsi on le voit, à ce retour de Rome , en correspondance avec son célèbre contemporain
ée pour y poursuivre ses négociations dans leur camp sous les murs de Rome  ; il assiste à la mort du connétable de Bourbon e
Rome ; il assiste à la mort du connétable de Bourbon et à la prise de Rome . Les Médicis, pendant cette éclipse de leurs papa
prise de Rome. Les Médicis, pendant cette éclipse de leurs papautés à Rome , sont de nouveau expulsés de Florence. Machiavel
gne implorer le secours armé des barbares pour la cause de Naples, de Rome ou de Florence ; litanie de la servitude qui dema
disait-il, le jour où l’empire a été transporté à Constantinople ; la Rome des Césars est morte le jour où le christianisme
’idiome maternel de ces peuples étrangers avec l’idiome de l’ancienne Rome donne une autre forme au langage. » — De temps en
ds ou les Hérules maîtres de l’Italie. Constantinople se souvient que Rome est sa mère ; mais ces expéditions lointaines avo
tions lointaines avortent ; il n’y a bientôt plus rien de romain dans Rome que le pontificat, tantôt humble délégué municipa
ne, italianisés de mœurs ; les papes, à qui Théodose cède entièrement Rome , par indifférence pour la possession de ces ruine
irituelle du pontificat sur ces barbares christianisés par leur chef, Rome devient capitale sacrée en face de Ravenne, capit
face de Ravenne, capitale profane. Les papes représentent l’ombre de Rome , les rois lombards représentent la barbarie conqu
ent même Ravenne sur les empereurs d’Orient. Attaqués de nouveau dans Rome par les Lombards, Charlemagne accourt à leur appe
le midi et le littoral de l’Italie depuis Gênes jusqu’aux Calabres ; Rome , incapable de défendre ces plus belles contrées d
s’établissent solidement dans la Campanie et dans Naples. Voisins de Rome , tantôt ils la menacent, tantôt ils la protègent
ent à leurs yeux les libérateurs du joug des papes, pesaient trop sur Rome . Comment de tels peuples n’auraient-ils pas contr
s. Les Génois, aussi bien que les Pisans, ne sont pas des Italiens de Rome  ; ce sont des Liguriens, des Vénètes, des Étrusqu
alères, s’allie avec ses rivaux de Venise et de Gênes, et brave ainsi Rome , Naples, Milan, Florence. Le territoire italien é
quelques siècles plus tard, à concentrer et à posséder l’héritage de Rome dans la main d’un roi des Alpes héritier des barb
ge de Rome dans la main d’un roi des Alpes héritier des barbares dont Rome ne savait même pas le nom. XXV Voilà le pré
main d’Occident, le conjurant de venir, de réprimer l’Italie papale à Rome , et de remettre la selle et la bride à la cavale
envers les papes ses voisins, qui la revendiquaient comme un fief de Rome , cette nation, par la souplesse de son caractère
Voyons maintenant ce qui est advenu de l’Italie, depuis Machiavel, à Rome , à Florence, à Ferrare, à Gênes, à Venise, à Turi
16 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
arti à prendre pour régénérer l’Italie, il prît la parole à Naples, à Rome , à Bologne, à Venise, à Milan, à Turin, soit dans
épubliques parthénopéenne, romaine, ligurienne, cisalpine, où Naples, Rome , Gênes, Milan, croyaient quelques jours renaître
rère, tantôt pour un beau-frère du maître de l’empire. Elle a fait de Rome , vide de son pontife souverain, une seconde ville
tion de sa grandeur exclusive en face des dieux et des hommes : « Que Rome périsse, ou que l’homme soit esclave partout ! l’
es que la famille de Romulus armée contre tous ! car voilà exactement Rome antique. Est-ce là ce que vous prétendez ressusci
rayon de l’Italie : il ne peut en être le centre. VII Est-ce la Rome papale que vous voudriez ressusciter pour lui ren
emporel dans leurs mains, oubliez-vous ce que la papauté souveraine à Rome a perdu d’alliés ou de sujets catholiques depuis
ne de la carte pontificale, et que, sur la terre comme sur la mer, la Rome papale a ses plus acharnés ennemis là où elle ava
vous que Genève est à Calvin avec les trois quarts de cette Suisse où Rome avait son recrutement intarissable dans ces monta
Philippe II, dont l’infanterie disposait de l’Europe au service de la Rome papale, n’est plus qu’une puissance de huit milli
aurez fait ce miracle, alors et seulement alors vous pourrez rendre à Rome le sceptre monarchique ou la direction républicai
sens historique, puisque l’histoire ne vous montre, depuis l’ancienne Rome , tyrannie sanguinaire du monde, aucune Italie une
l’autre ; ni sens national, puisqu’il y a eu, depuis l’extinction de Rome , trente ou quarante nationalités vivant comme des
e du royaume de Naples ; l’histoire de Naples n’est pas l’histoire de Rome  ; l’histoire de Rome n’est pas l’histoire de Flor
s ; l’histoire de Naples n’est pas l’histoire de Rome ; l’histoire de Rome n’est pas l’histoire de Florence ; l’histoire de
dans sa renaissance, après les invasions et les reflux des barbares. Rome , la grande Italie antique, était une république r
république en Sicile, en Calabre, en Campanie, à Naples, république à Rome sous la domination des papes, république à Sienne
airés. Mais encore les grandes républiques, telles que Gênes, Venise, Rome , continuent-elles à subsister sous les doges comm
eur nom ? Et, en mettant à part l’indépendance romaine des enfants de Rome , les restes ombrageux du monde catholique souffri
le et au Vatican un duc de Savoie, descendu de Turin ou de Chambéry à Rome  ? Est-ce là de la politique sérieuse et durable
pes Rhétiennes. Cela aurait la durée d’un songe. XV Je sais que Rome est la grande difficulté d’une constitution indép
s romains, qui serait la pétrification de la souveraineté civile dans Rome  : c’est absurde ! XVIII Que s’ensuit-il ? Q
princesse française à Lucques et à Piombino ? d’un préfet français à Rome devenue seconde ville de France ? de deux rois fr
e Gênes ; telle, helvétique comme Milan ; telle, ecclésiastique comme Rome  ; telle, constitutionnelle et féodale comme la Si
n italienne de devenir la forme d’une renaissance de la terre qui fut Rome  ? Les Italiens, si magnifiquement doués par la na
troupes remis au pouvoir exécutif extérieur de la patrie italienne ; Rome , livrée à son propre arbitre, réglant sa constitu
es peuples, théocratiques, monarchiques ou républicains, à leur gré ; Rome capitale des capitales d’Italie, siége de la dièt
des Romagnes, de Florence, de la Toscane, de la Sicile, et bientôt de Rome et de Naples ! Si l’on en doute, qu’on relise Mac
17 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
les autres, précurseurs de l’irruption des armées françaises venant à Rome pour renverser ce gouvernement dont je faisais pa
lexible ne dessèche pas le cœur. II Le général Miollis gouverna Rome . Il était doux et lettré, il fit ses efforts pour
rables. Consalvi avait donné à ce frère du général français, émigré à Rome pendant la terreur et après, toute la protection
de cardinal français lui donnait droit. Il refusa ; il fut enlevé de Rome avec le cardinal di Pietro, coupable comme lui de
même salle ; mais à quoi a-t-il servi ? Tout s’en est allé en fumée. Rome a voulu tout perdre. Il faut bien l’avouer, j’ai
mions, énumérant une infinité de griefs sur la conduite du Pape et de Rome pour n’avoir pas adhéré à ses volontés et s’être
ontinuant son discours, formulant les mêmes plaintes sur les actes de Rome à son égard, sur ce que Rome n’avait plus de ces
lant les mêmes plaintes sur les actes de Rome à son égard, sur ce que Rome n’avait plus de ces grands hommes qui l’avaient a
xposer les intérêts de la religion aux dangers de le voir rompre avec Rome . Cela dit, il me tourna les épaules, ce qui me fi
et la force des événements le rendirent libre. Il reprit la route de Rome . Arrivé à Bologne, il y trouva le roi de Naples M
le laissa passer pour se donner du temps ; Pie VII passa et arriva à Rome porté sur les bras et sur le cœur du peuple. Il r
e moins contre le représentant de Dieu sur la terre. Nous jouissons à Rome de tous les droits de cité, et quand ma mère a ap
s respectueux et très dévoué serviteur et ami,   « L. de Saint-Leu. «  Rome , 30 septembre 1821. » VI Le duc d’Orléans,
ncore davantage sous l’heureux climat et dans la chaude atmosphère de Rome , vous daignerez songer quelquefois à un homme qui
où les ennemis du cardinal s’acharnèrent sur lui. Léon XII l’appela à Rome pour prendre la tradition du règne en présence de
, si celui-ci ne pouvait l’exécuter, à un des meilleurs sculpteurs de Rome . « L’inscription suivante sera gravée sur le tomb
être ; ce n’était ni sa vocation ni son ambition. L’Église romaine, à Rome , reconnaît trois classes d’hommes parmi lesquels
orte les ministres libres de l’Église. Il y a peu de grande famille à Rome ou dans les légations qui n’aient des fils dans c
dans les légations qui n’aient des fils dans cette classe. Ils sont à Rome ce que les Narseis étaient au sein des cours et d
duc de Laval, Chateaubriand, Marcellus, dans l’ambassade de France à Rome  ; Metternich et son école, en Autriche ; Hardenbe
qu’elles allument. Il y avait beaucoup de ces hommes en ce temps-là à Rome  ; résumés dans ce qu’on appelait le parti de la c
épouse. Elle menait à Londres, à Paris, et surtout dans son palais de Rome et à Naples, la vie somptueuse d’une femme célèbr
connu d’elle en 1814 à Londres. Cette connaissance l’avait attirée à Rome , où elle faisait son principal séjour. Le cardina
nt inspirer à une femme lasse d’amour, mais non d’empire. On disait à Rome , à cette époque, qu’un mariage secret autorisé pa
quelle est la plus vraie. Ce qui est certain et ce qui était public à Rome , c’est l’intimité avouée de la duchesse et du pre
emme respectée et aimée, et la culture des orangers et des œillets de Rome arrosés des eaux du Tibre, étaient les seuls déla
pauvre maison de campagne aux bords de la mer, non loin d’Anzio et de Rome . L’ingratitude l’avertit, il l’attendait, il déda
poser que vingt ans d’heureux et fort gouvernement, la tranquillité à Rome , sa pauvreté volontaire et l’amitié de son maître
18 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [III] »
nal Du Bellay, qui se l’était attaché. Ce séjour de quelques années à Rome , fécond en mécomptes et en ennuis, lui fut bon en
la patrie. Il commença toutefois par payer son tribut d’admiration à Rome et à cette grandeur déchue. Il y eut là chez lui
emier livre, Du Bellay prélude en disant : Nouveau venu qui cherches Rome en Rome, Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces
vre, Du Bellay prélude en disant : Nouveau venu qui cherches Rome en Rome , Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux pa
élude en disant : Nouveau venu qui cherches Rome en Rome, Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais, ces vieux a
disant : Nouveau venu qui cherches Rome en Rome, Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que
x palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme… Pour être imités d’une épigramme latin
t du fer victorieux, Ni le dégât du soldat furieux, Qui tant de fois, Rome , t’a saccagée ; Ni coup sur coup ta fortune chan
rochons de la grandeur. Dans un des sonnets suivants, il appliquera à Rome tout entière en décadence ce que Lucain avait dit
des Méditations historiques et poétiques sur les ruines de l’antique Rome . Le ton est trouvé, grandiose et mâle : au défaut
’y laisse. Le recueil des Regrets, qui date également de ce séjour de Rome , se compose d’une suite de sonnets plus familiers
n parent le cardinal ne l’avait mené qu’à être son homme d’affaires à Rome , l’intendant et l’économe de sa maison. D’autres
esprits de son temps devenus citoyens romains : il faut bien parler à Rome le langage qu’on entend le mieux à Rome ! Il s’ad
mains : il faut bien parler à Rome le langage qu’on entend le mieux à Rome  ! Il s’adresse volontiers, dans ses confidences,
Recueils, ses Soupirs, en grande partie composés pendant le séjour de Rome et publiés en 1557 ; ils sont comme le pendant de
l a des peintures, des esquisses prises sur le fait et au naïf, de la Rome moderne, de la Rome papale et cardinalesque. Arri
es esquisses prises sur le fait et au naïf, de la Rome moderne, de la Rome papale et cardinalesque. Arrivé sous le pontifica
a bonne heure, voilà du talent original et neuf ! Du Bellay savait sa Rome contemporaine, et il nous la traduit au vrai. On
ait, si l’on voulait être complet, à ne point séparer, en Du Bellay à Rome , le poète latin du poète français : car, poète la
y, Romæ Descriptio. Elle répond assez bien au livre des Antiquités de Rome qui a pu sortir de là. Dans cette Élégie tout est
ement devenaient poètes dans la langue des Anciens. Du Bellay, venu à Rome par hasard, antipathique et rebelle par système à
sât les monts et revînt en France : les derniers mois de son séjour à Rome paraissent lui avoir été tout particulièrement od
i accordant un congé et en le relevant de ses fonctions domestiques à Rome , lui avait confié le soin de nombreuses affaires
endrez donc, s’il vous plaît, Monseigneur, qu’étant à votre service à Rome , je passois quelquefois le temps à la poésie lati
depuis, il vendoit aux gentilshommes françois qui pour lors étoient à Rome , et M. de Saint-Ferme même fut le premier qui m’e
ur présente des vers de Casimir Delavigne, écrits pendant un séjour à Rome et qui doivent se rapporter à Léon XII ou peut-êt
19 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »
Rome et la Judée Comte Franz de Champagny. Rome et
Rome et la Judée Comte Franz de Champagny. Rome et la Judée. [Le Pays, 13 avril 1858.] I Si
y. Rome et la Judée. [Le Pays, 13 avril 1858.] I Si ce livre de Rome et la Judée eût été le début littéraire de son au
cepté ce livre-ci, hélas ! plus de vingt ans après. Avant les Césars, Rome et la Judée aurait été un essai comme un autre, d
crivit les Césars, et qui s’est déplorablement empâtée… L’histoire de Rome et la Judée n’est pas un livre, c’est un travail
es arpèges et ces fioritures que n’a point eus Champagny. Le livre de Rome et la Judée n’est pas le livre des Césars, repris
 ?… Le sujet qu’il traitait n’était-il pas encore le Christianisme et Rome , le fond commun sur lequel il avait buriné ses Cé
nyx ? Puisqu’il voulait raconter la fin de la Judée sous les pieds de Rome , n’avait-il pas à nous montrer les figures de Gal
énie ? Eh bien, c’est ce que ne fait point une seule fois l’auteur de Rome et la Judée ! Il ne s’élève pas. Il reste terre à
fin, comme appoint à ces trois dissertations historiques, l’auteur de Rome et la Judée finit son volume par un coup d’œil su
et mortel du jeune tigre des cirques romains, quand il touchait à la Rome corrompue et à ses abominables maîtres, cet écriv
us qu’un talent spirituel encore, mais énervé. Dans ce grand sujet de Rome et la Judée, dans ce vis-à-vis énorme, mais si fa
20 (1898) La cité antique
e sont pas sans danger. L’idée que l’on s’est faite de la Grèce et de Rome a souvent troublé nos générations. Pour avoir mal
étudierions l’Inde ancienne on l’Arabie. Ainsi observées, la Grèce et Rome se présentent à nous avec un caractère absolument
se gouverne plus comme il se gouvernait. L’histoire de la Grèce et de Rome est un témoignage et un exemple de l’étroite rela
ivé : à Corinthe, à Thèbes, défense de vendre sa terre ; à Athènes, à Rome , inégalité dans la succession entre le frère et l
les croyances que nous trouvons aux belles époques de la Grèce et de Rome ne sont que le développement de croyances et d’in
la mort. Jusqu’aux derniers temps de l’histoire de la Grèce et de Rome , on voit persister chez le vulgaire un ensemble d
Grèce assemblée était pour le foyer, le second pour Zeus71. De même à Rome la première adoration était toujours pour Vesta,
ce, toujours à toi s’adresse l’holocauste. » Il est donc certain qu’à Rome au temps d’Ovide, dans l’Inde au temps des brahma
e miel, et lebeurre clarifié87 ! » Il suivait de là qu’en Grèce et à Rome , comme dans l’Inde, le fils avait le devoir de fa
re ; comme prêtre, il ne connaissait aucune hiérarchie. Le pontife de Rome ou l’archonte d’Athènes pouvait bien s’assurer qu
ble. Denys d’Halicarnasse, qui avait compulsé les vieilles annales de Rome , dit avoir vu une ancienne loi qui obligeait les
presque toujours, sous une forme philosophique, les anciennes lois de Rome , en contient une qui interdit le célibat134. À Sp
cée au bout de huit ans139 ». Que le devoir fût le même en Grèce et à Rome , aucun texte formel ne le prouve. Pourtant Hérodo
r leurs femmes parce qu’elles étaient stériles140. Pour ce qui est de Rome , on connaît assez l’histoire de Carvilius Ruga, d
ien moral et religieux. Cette formalité était également obligatoire à Rome , en Grèce et dans l’Inde. Il fallait de plus pour
. Elle avait lieu peu de temps après la naissance, le neuvième jour à Rome , le dixième en Grèce, dans l’Inde le dixième ou l
es appellerait samanodacas. Dans la langue juridique et religieuse de Rome , ces trois Scipions sont agnats ; les deux premie
. Sans doute il est venu un temps, pour l’Inde et la Grèce comme pour Rome , où la parenté par le culte n’a plus été la seule
; car alors l’enceinte sacrée des dieux domestiques aurait disparu. À Rome , la loi fixe à deux pieds et demi la largeur de l
trouvait ainsi au fond de la cour et près de l’entrée de la maison. À Rome la disposition était différente, mais le principe
même endroit de toute éternité. Ce principe religieux était exprimé à Rome par une légende : Jupiter, ayant voulu se faire u
se. Mais il y a des raisons de penser que, dans les premiers temps de Rome , et dans l’Italie avant l’existence de Rome, la t
ans les premiers temps de Rome, et dans l’Italie avant l’existence de Rome , la terre était inaliénable comme en Grèce. S’il
introduits que fort tard dans le droit romain. La langue juridique de Rome appelle le filsheres suus, comme si l’on disaithe
alement aux législateurs des Hindous, à ceux de la Grèce et à ceux de Rome . Les trois peuples ont les mêmes lois, non qu’ils
seulement la septième partie pour doter sa fille. Pour ce qui est de Rome , les dispositions du droit primitif nous sont trè
’est-à-dire à tes ancêtres et à ta postérité236. » L’ancien droit de Rome est pour nous très obscur ; il l’était déjà pour
que les Douze Tables, qui ne sont assurément pas le droit primitif de Rome , et dont il ne nous reste d’ailleurs que quelques
ant défaut, les cadets étaient envoyés en colonie. Pour ce qui est de Rome , nous n’y trouvons aucune loi qui se rapporte au
s pouvons croire qu’il a été en vigueur dans le plus antique droit de Rome , ou au moins dans ses mœurs, et qu’il a été la so
ndre et même de tuer son fils, loi que nous trouvons en Grèce comme à Rome , n’a pas été imaginée par la cité. La cité aurait
peut jamais avoir un foyer à elle, elle n’est jamais chef de culte. À Rome , elle reçoit le titre dematerfamilias, mais elle
ujétion sans fin du fils au père disparut de bonne heure à Athènes. À Rome , la vieille règle fut scrupuleusement conservée :
l’autorité du père était absolue263. III. Plutarque nous apprend qu’à Rome les femmes ne pouvaient pas paraître en justice,
és domestiques266. Tite-Live raconte que le Sénat voulant extirper de Rome les Bacchanales, décréta la peine de mort contre
adressées aux mânes275. » Voilà pourquoi les lois de la Grèce et de Rome donnent au père le droit de repousser l’enfant qu
ur l’adultère. À Athènes il est permis au mari de tuer le coupable. À Rome , le mari, juge de la femme, la condamne à mort. C
ancienne politique s’expliqueront par là284. Chapitre X. La gens à Rome et en Grèce. On trouve chez les jurisconsultes
ue ; c’est grâce à son organisati on intérieure que les patriciens de Rome et les eupatrides d’Athènes perpétuèrent longtemp
ormes extérieures, qui ne gênaient en rien le nouveau régime. Ainsi à Rome les plébéiens imaginèrent de former des gentes à
rative285. Voilà donc un premier fait avéré : il y avait des gentes à Rome et à Athènes. On pourrait citer des exemples rela
s Lycomèdes, et Eschine parle de l’autel de la gens des Butades287. À Rome aussi, chaquegens avait des actes religieux à acc
e guerre punique, un autre Fabius, celui qu’on appelle le bouclier de Rome , tient tête à Annibal ; assurément la république
ersaire du sacrifice de sagens est arrivé et qu’il faut qu’il coure à Rome pour accomplir l’acte sacré289. Ce culte devait ê
ia avait le sien sur la pente du mont Capitolin292. L’ancien droit de Rome considère les membres d’unegens comme aptes à hér
On sait que, lorsque la famille sabine des Claudius vint s’établir à Rome , les trois mille personnes qui la composaient obé
e ce chef portait assez généralement le titre d’archonte298. Enfin, à Rome , comme en Grèce, lagens avait ses assemblées ; el
ons encore le langage : les noms des gentes, en Grèce aussi bien qu’à Rome , ont tous la forme qui était usitée dans les deux
tard par celui de Maximus ou de Dorso. On sait qu’il était d’usage à Rome que tout patricien portât trois noms. On s’appela
e et régulièrement constituée, avait trois noms comme le patricien de Rome . L’un de ces noms lui était particulier ; un autr
’ensemble des deux équivalait au cognomen héréditaire qui désignait à Rome une branche de la gens ; enfin le troisième nom é
vait le même foyer, les mêmes fêtes, les mêmessacra que son patron. À Rome , en signe de cette communauté religieuse, il pren
breuvage319. Ces repas religieux de la curie subsistèrent longtemps à Rome  ; Cicéron les mentionne, Ovide les décrit320. Au
Lorsque Virgile décrit ce qu’il y a de plus vieux dans la religion de Rome , il montre Hercule associé au foyer d’Évandre et
famille des Jules et que cette déesse n’eut pas de culte public dans Rome . Il arriva à la longue que, la divinité d’une fam
». Si nous regardons le peuple assemblé, dans les premiers siècles de Rome , il vote par curies et par gentes338. Si nous reg
ar curies et par gentes338. Si nous regardons le culte, nous voyons à Rome six Vestales, deux pour chaque tribu ; à Athènes,
toujours un acte religieux. Nous allons prendre pour premier exemple Rome elle-même, en dépit de la vogue d’incrédulité qui
it été fondée et complètement bâtie353. C’était un appendice ajouté à Rome , ce n’était pas Rome. Il ne faisait même pas part
lètement bâtie353. C’était un appendice ajouté à Rome, ce n’était pas Rome . Il ne faisait même pas partie de la ville de Rom
souvenir de la cérémonie religieuse qui avait marqué la fondation de Rome , et nous ne sommes pas en droit de rejeter un tel
ant une foule de témoignages anciens, la cérémonie de la fondation de Rome . Que si l’on demande comment le souvenir a pu s’e
r Romulus. Il est certain, au contraire, que beaucoup de villes avant Rome avaient été fondées de la même manière. Varron di
en célébrait l’anniversaire par un sacrifice. Athènes, aussi bien que Rome , fêtait son jour natal373. Il arrivait souvent qu
qui recevait les dieux et les hommes de la cité. Tite-Live disait de Rome  : « Il n’y a pas uneplace dans cette ville qui ne
quelque divinité… Les dieux l’habitent. » Ce que Tite-Live disait de Rome , tout homme pouvait le dire de sa propre ville ;
les dieux et les hommes. Les tribuns de la plèbe disaient un jour que Rome , dévastée par les Gaulois, n’était plus qu’un mon
s Romains en avaient fait la conquête ; qu’il fallait donc laisser la Rome détruite et se transporter à Veii. Mais le pieux
t encore la demeure de nos dieux nationaux. » Les Romains restèrent à Rome . Quelque chose de sacré et de divin s’attachait n
de leur présence. On sait que les traditions romaines promettaient à Rome l’éternité. Chaque cité avait des traditions semb
, et qu’il était par conséquent regardé comme le premier fondateur de Rome . Il s’était établi sur lui un ensemble de traditi
les dieux de Troie, ces mêmes dieux qui doivent être un jour ceux de Rome . Le sujet de l’Énéide, c’est la lutte des dieux r
égendes et des plus belles statues. Mais elle ne s’affaiblit jamais à Rome . Les Romains ne cessèrent pas d’être convaincus q
Vesta faillit être brûlé dans un incendie des maisons environnantes, Rome fut en alarmes, car elle sentit tout son avenir e
sations contre quelques habitants de Capoue qui se trouvaient alors à Rome . Ce n’était pas qu’il eût aucune preuve contre eu
l, sous l’empire de ses idées religieuses, croyait que les ennemis de Rome n’avaient pas pu trouver de moyen plus sûr de la
dans les deux villes avec des attributs bien différents. Il y avait à Rome une Junon ; à cinq lieues de là, la ville de Veil
u’il prend en même temps une déesse, et il la transporte dévotement à Rome . Rome eut dès lors deux Junons protectrices. Même
rend en même temps une déesse, et il la transporte dévotement à Rome. Rome eut dès lors deux Junons protectrices. Même histo
pour un Jupiter qu’un autre dictateur apporta de Préneste, alors que Rome on avait déjà trois ou quatre chez elle408. La vi
ces temples, ces lieux sacrés, et, t’étant éloigné d’eux, de venir à Rome chez moi et les miens. Que notre ville, nos templ
un hymne à la louange du dieu de la cité447. Cet usage se perpétua à Rome . Il y eut toujours une salle où les représentants
rifices, et on exécutait les travaux en récitant des hymnes sacrés. À Rome , les prêtres fixaient, chaque année, le jour où d
ssion des fêtes religieuses. Aussi était-il établi par les prêtres. À Rome on fut longtemps sans le mettre en écrit : le pre
t pas le même nom ; Athènes les nommait tout autrement que Thèbes, et Rome tout autrement que Lavinium. Cela vient de ce que
. Elle avait lieu tous les ans à Athènes458 ; on ne l’accomplissait à Rome que tous les quatre ans. Les rites qui y étaient
e expiatoire. Le magistrat qui était chargé de l’accomplir (c’était à Rome le censeur ; avant le censeur c’était le consul ;
e cérémonie religieuse fût précédée d’un dénombrement des citoyens. À Rome et à Athènes on les comptait avec un soin très sc
emblait pas, on ne jugeait pas, la vie publique était suspendue464. À Rome , avant d’entrer en séance, il fallait que les aug
ât son discours par invoquer les dieux. Le lieude réunion du sénat de Rome était toujours un temple. Si une séance avait été
les dieux471. Le sénat d’Athènes ressemblait sur ce point à celui de Rome . La salle renfermait aussi un autel, un foyer. On
et prononçait une prière472. On ne rendait la justice dans la cité, à Rome comme à Athènes, qu’aux jours que la religion ind
t une longue procession et en chantant un hymne sacré, θρίαμβος480. À Rome , la cérémonie était à peu près la même. L’armée s
ciétés entre l’Église et l’État. Mais cela tient uniquement à ce qu’à Rome , comme à Sparte et à Athènes, l’État était asserv
quelque chose aux anciens rites484 ; c’est pour cela que le sénat de Rome dégradait ses consuls et ses dictateurs qui avaie
vre ou sur des stèles de pierre, afin qu’ilsfussent impérissables486. Rome avait ses livres des pontifes, ses livres des aug
evait adorer. Aussi cette histoire était-elle écrite par des prêtres. Rome avait ses annales des pontifes ; les prêtres sabi
s lui on serait peut-être en droit de rejeter tout ce que la Grèce et Rome nous racontent de leurs antiquités ; tous ces réc
antés. Il vint d’ailleurs un temps où ces annales furent divulguées ; Rome finit par publier les siennes ; celles des autres
dente avaient répétées ; on sut, par exemple, que Porsenna avait pris Rome , et que l’or avait été payé aux Gaulois. L’âge de
militaires et des pontifes498. Il n’en fut pas autrement des rois de Rome . La tradition les représente toujours comme des p
s flamines pour remplacer les rois, quand ceux-ci seraient absents de Rome  ». Ainsi, le sacerdoce romain n’était qu’une sort
s d’Halicarnasse s’exprime dans les mêmes termes au sujet des rois de Rome . Les règles constitutives de cette monarchie fure
s offrandes qu’ils font au foyer, ils assurent le salut de la cité. À Rome , le premier acte du consul était d’accomplir un s
e pour voler au secours de son collègue, Tite-Live nous montrecombien Rome est en alarmes sur le sort de cette armée ; c’est
fond et sous des dehors différents, les choses se passaient de même à Rome . La désignation du consul ne devait pas apparteni
eligieux. Il est vrai que lorsque le sort à Athènes ou les auspices à Rome avaient désigné l’archonte ou le consul, il y ava
ans ses mains. Cette sorte d’examen paraît avoir été aussi en usage à Rome . Il est vrai que nous n’avons aucun renseignement
au culte des morts. Ce qui nous est resté des plus anciennes lois de Rome , qu’on appelait lois royales, s’applique aussi so
des anciens, et il se croyait tenu d’y insérer les règles du culte. À Rome , c’était une vérité reconnue qu’on ne pouvait pas
s cultes domestiques540, et que le Roi, assez semblable au pontife de Rome , avait la direction suprême de la religion de la
que la religion fût consultée et qu’elle fût au moins consentante. À Rome , on ne croyait pas que l’unanimité des suffrages
d’Halicarnasse, qui avait consulté les documents originaux, dit qu’à Rome , avant l’époque des Décemvirs, le peu qu’il y ava
s les paroles sacrées qui la composent. Chez les anciens et surtout à Rome , l’idée du droit était inséparable de l’emploi de
geait que tous ses membres prissent part aux fêtes de son culte553. À Rome , il fallait avoir été présent à la cérémonie sain
justice pour l’étranger, il a fallu établir un tribunal exceptionnel. Rome avait un préteur pour juger l’étranger (praetor p
soins de la guerre et de toutes les relations avec l’ennemi567. Ni à Rome ni à Athènes l’étranger ne pouvait être propriéta
système de vexation contre l’étranger. Il n’en était rien. Athènes et Rome lui faisaient, au contraire, bon accueil, et le p
éfendre efficacement, il fallait qu’il se fit le client d’un citoyen. Rome et Athènes voulaient que tout étranger adoptât un
ujours étrange et fut longtemps réputée illégitime. La législation de Rome et celle d’Athènes répugnent visiblement à l’adme
rée fertile en un désert. C’est en vertu de ce droit de la guerre que Rome a étendu la solitude autour d’elle ; du territoir
Nous dirons plus loin ce que tout cela devenait sous la domination de Rome . Pour conclure un traité de paix, il fallait un a
Tite-Live est d’une remarquable clarté sur ce point du droitpublic de Rome  : « Un traité ne peut être conclu sans les féciau
iproquement leurs temples et faisaient un échange de rites religieux. Rome stipula un jour que la divinité de la ville de La
z pour que les deux cités le fussent. La première ville avec laquelle Rome contracta amitié fut Cæré en Étrurie, et Tite-Liv
Ainsi faisaient les colonies de Corinthe, celles de Naxos648. De même Rome , colonie d’Albe et, par celle-ci, de Lavinium, fa
ous ces dieux, il doit encore un culte à ceux de la cité. Il y a dans Rome plus de dieux que de citoyens. Il fait des sacrif
agréables aux dieux et les formules magiques qui gagnent leur faveur. Rome , de son côté, a ouvert ses livres Sibyllins et y
ret des dieux. Un prêtre véien est pris et mené au Sénat : « Pour que Rome l’emporte, dit-il, il faut qu’elle abaisse le niv
ac albain, en se gardant bien d’en faire écouler l’eau dans la mer. » Rome obéit, on creuse une infinité de canaux et de rig
s, tous les ordres des dieux accomplis ; d’ailleurs, avant de quitter Rome , il a promis aux dieux protecteurs des fêtes et d
famine ou la peste. Athènes a ses recueils d’antiques oracles, comme Rome a ses livres Sibyllins, et elle nourrit au Prytan
endant. Son corps appartenait à l’État et était voué à sa défense ; à Rome le servicemilitaire était dû jusqu’à quarante-six
hoses ; à Locres, la loi défendait aux hommes de boire du vin pur ; à Rome , à Milet, à Marseille, elle le défendait aux femm
était garantie par rien dès qu’il s’agissait de l’intérêt de la cité. Rome fit une loi par laquelle il était permis de tuer
é à cette loi de transformation, pas plus Sparte qu’Athènes, pas plus Rome que la Grèce. De même que nous avons vu que les h
rs ; en Eubée, celle des chevaliers et celle du peuple. L’histoire de Rome est pleine de la lutte entre les patriciens et le
était comme son petit royaume. On voit aussi dès les commencements de Rome une autre assemblée plus nombreuse, celle des cur
ienne organisation sociale. Cette classe, qui devint plus nombreuse à Rome que dans aucune autre cité, y était appelée la pl
clients706. » On lit dans Denys d’Halicarnasse : « La plèbe sortit de Rome et se retira sur le mont Sacré ; les patriciens r
domicile de la plèbe, qui ne peut pas habiter dans la ville sainte. À Rome , la différence originelle entre les deux populati
ntrer dans sa ville. Plus tard, quand de nouveaux plébéiens vinrent à Rome , comme ils étaient étrangers à la religion de la
ut-il même posséder une terre, dans les premiers temps ? On sait qu’à Rome nul ne peut exercer le droit de propriété s’il n’
propriété s’il n’est citoyen ; or le plébéien, dans le premier âge de Rome , n’est pas citoyen. Le jurisconsulte dit qu’on ne
plébéien n’est pas compté d’abord parmi les Quirites. À l’origine de Rome l’ager romanus a été partagé entre les tribus, le
et nul parmi eux ne peut être magistrat. Il n’y a d’autre assemblée à Rome , durant deux siècles, que celles des curies ; or
es ; or les curies ne comprennent, dans les trois premiers siècles de Rome que les patriciens et leurs clients. La plèbe n’e
l’aristocratie des chefs de famille, ceux que la langue officielle de Rome appelait patres, que les clients appelaient reges
eul roi ; chaque pater l’était comme lui dans sagens ; c’était même à Rome un antique usage d’appeler chacun de ces puissant
sédèrent à tour de rôle pendant un siècle733. 4° Même révolution à Rome . La royauté futd’abord à Rome ce qu’elle était
n siècle733. 4° Même révolution à Rome. La royauté futd’abord à Rome ce qu’elle était en Grèce. Le roi était le grand
ose que la cité patricienne réunie en face du roi. On voit par là que Rome se trouvait dans les mêmes conditions que les aut
. Les mêmes conflits que nous avons vus en Grèce se retrouvent donc à Rome . L’histoire des sept rois est l’histoire de cette
on que faisait la force de l’aristocratie. On le voit accueillir dans Rome une foule d’étrangers, en dépit du principe relig
nt organisé ils opposaient les classes inférieures, déjà nombreuses à Rome . L’aristocratie se trouva alors dans un double da
écidément vaincu. Enfin une occasion se présente. Tarquin est loin de Rome  ; non seulement lui, mais l’armée, c’est-à-dire c
ciens, un Valérius, un Tarquin Collatin. Le lieu de réunion n’est pas Rome , c’est la petite ville de Collatie, qui appartien
me d’un fils du roi. Le peuple de Collatie se soulève ; on se porte à Rome  ; on y renouvelle la même scène. Les esprits sont
concertés ; et d’ailleurs, dans ce moment même, le pouvoir légal dans Rome appartient à Junius et à Lucrétius. Les conjurés
t au nom des dieux. Cette révolution ne plut pas à tout le monde dans Rome . Beaucoup de plébéiens rejoignirent le roi et s’a
le nouveau gouvernement si conforme à ses vues qu’il vint s’établir à Rome . Du reste, la royauté politique fut seule supprim
s formes légèrement variées, s’était accomplie à Athènes, à Sparte, à Rome , dans toutes les cités enfin dont l’histoire nous
bourgade où il vivait à titre d’eupatride ou à titre de serviteur. À Rome aussi, chacune des familles patriciennes vivait s
connaissaient les formules de la loi. Ce régime politique n’a duré à Rome qu’un petit nombre d’années, En Grèce, au contrai
primitive appelaient β ;σιλεύς le chef du γένος et que les clients de Rome gardèrent l’usage d’appeler rex le chef de la gen
 ; les chefs seuls, individuellement convoqués par un héraut, comme à Rome pour les comitia calata, se sont réunis ; ils son
s possible de dire à quelle époque le privilège de l’aîné a disparu à Rome . Il est probable que les rois, au milieu de leur
au tableau que les écrivains nous tracent de la clientèle primitive à Rome , ce serait vraiment une institution de l’âge d’or
ce ; contre le patron nul recours. Le client n’existe pas seulement à Rome  ; on le trouve chez les Sabins et les Étrusques,
r l’esclavage du peuple764. » 3° Transformation de la clientèle à Rome . Cette guerre entre les clients et les patrons
ts et les patrons a rempli aussi une longue période de l’existence de Rome . Tite-Live, à la vérité, n’en dit rien, parce qu’
stiques. Une chose, du moins, est certaine. Il y a eu, à l’origine de Rome , des clients ; il nous est même resté des témoign
anchi765. Pas plus à la fin de la république qu’aux premiers temps de Rome , l’homme, en sortant de la servitude, ne devient
s ; peut-être votaient-ils dans les comices curiates dès l’origine de Rome . Mais on ne peut pas conclure de là qu’ils fussen
rité. Il ne paraît pas que la révolution qui affranchit les clients à Rome se soit achevée d’un seul coup comme à Athènes. E
un seul ennemi773. » Dès lors nous ne voyons plus dans l’histoire de Rome ces anciens clients, ces hommes héréditairement a
qui n’entraîne plus les mêmes obligations. On ne distingue plus dans Rome les trois classes des patriciens, des clients, de
ce dont elle disposait, et les encouragea à augmenter leur pouvoir. À Rome , elle exigea le rétablissement de la royauté aprè
de la plèbe. Mais il faut bien noter que, si le peuple en Grèce et à Rome chercha à relever la monarchie, ce n’était pas pa
sans avoir de culte domestique, eut accès aux temples de la cité ; à Rome , ceux qui n’avaient pas de foyer, par conséquent
s la classe inférieure, celle-ci se faisait des temples pour elle ; à Rome elle en avait un sur l’Aventin, qui était consacr
la plèbe parmi les citoyens fut l’œuvre des rois ; il en fut ainsi à Rome . Dans d’autres, elle fut l’œuvre des tyrans popul
du régime religieux de la cité. 3° Histoire de cette révolution à Rome . La plèbe eut de bonne heure à Rome une grande
Histoire de cette révolution à Rome. La plèbe eut de bonne heure à Rome une grande importance. La situation de la ville e
qu’on enlevait à la ville vaincue sa population pour la transférer à Rome . Que devenaient ces hommes ainsi amenés avec le b
ans la composition de cette classe. Beaucoup d’étrangers affluaient à Rome , comme en un lieu que sa situation rendait propre
me à Athènes et nous en avons dit les effets ; ils furent les mêmes à Rome . La plèbe, qui n’entrait pas dans les anciennes t
e ceux que les curies n’admettaient cas. Tous les habitants libres de Rome , tous ceux qui faisaient partie des tribus nouvel
se trouvèrent également citoyens. Avant Servius, on ne distinguait à Rome que deux sortes d’hommes, la caste sacerdotale de
lle qui avait pour principe la richesse. Il partagea les habitants de Rome en deux grandes catégories : dans l’une étaient c
tablir un pour la plèbe. Il n’avait pas la hardiesse de la chasser de Rome , mais il ne trouvait pas non plus le moyen de la
n de la constituer en société régulière. On voyait ainsi au milieu de Rome des milliers de familles pour lesquelles il n’exi
patricien. Le problème dont la solution devait décider de l’avenir de Rome était celui-ci : comment la plèbe deviendrait-ell
une tentative fut faite en ce sens. La question des dettes, qui agita Rome à cette époque, ne peut s’expliquer que si l’on v
les blessures qu’il avait reçues dans les combats pour la défense de Rome . Le calcul des patriciens ne servit qu’à irriter
s hommes semblent avoir préféré d’abord une séparation complète. Dans Rome ils ne trouvaient pas de remède à leurs souffranc
t qu’un moyen de sortir de leur infériorité, c’était de s’éloigner de Rome . L’historien ancien rend bien leur pensée quand i
nt posséder seuls la cité, qu’ils en jouissent à leur aise. Pour nous Rome n’est rien. Nous n’avons là ni foyers, ni sacrifi
loin de les affliger. Désormais les patriciens demeureraient seuls à Rome avec les clients qui leur étaient encore fidèles.
raient seuls à Rome avec les clients qui leur étaient encore fidèles. Rome renoncerait à sa grandeur future, mais le patrici
oucieux de la grandeur romaine, s’affligeaient du départ de la plèbe. Rome perdait la moitié de ses soldats. Qu’allait-elle
plus heureuse, qu’elle ne formait pas une société plus régulière qu’à Rome , et qu’ainsi le problème dont la solution lui imp
rt n’était pas résolu. Il ne lui avait servi de rien de s’éloigner de Rome  ; ce n’était pas dans l’isolement du mont Sacré q
la plèbe820. Il y avait donc, comme par le passé, deux sociétés dans Rome , la cité et la plèbe : l’une fortement organisée,
s plébéiens et ne faisaient que des plébiscites. Il y eut longtemps à Rome une double série de décrets, sénatus-consultes po
ltes, ni les patriciens aux plébiscites. Il y avait deux peuples dans Rome . Ces deux peuples, toujours en présence et habita
ge et qui étend la corruption à tout le corps social. » L’histoire de Rome , pendant un siècle, fut remplie de pareils malent
veillé à ce que l’inviolabilité des tribuns ne s’étendit pas hors de Rome , et pour cela on avait décidé qu’un tribun ne sor
jette, et il n’y avait plus double pouvoir ; en présence de l’ennemi, Rome redevenait une. Puis, grâce à l’habitude prise ap
riche et considérée, et que le sort de la guerre avait transportée à Rome sans lui enlever la richesse ni ce sentiment de d
e aux troubles et devait les redouter, qui avait beaucoup à perdre si Rome tombait, et beaucoup à gagner si elle s’élevait,
ne se séparait pas encore. Comme elle avait intérêt à la grandeur de Rome , elle souhaitait l’union des deux ordres. Elle ét
dans cette voie, commença par réclamer un code. Il y avait des lois à Rome , comme dans toutes les villes, lois invariables e
dignité personnelle, le principe du droit, tout se trouva changé dans Rome . Comme il restait quelques lois à faire, on nomma
plèbe prit les armes et que la guerre civile ensanglanta les rues de Rome . Le patriciat vaincu donna un sénatus-consulte pa
ent formé la cité primitive. Assurément, dans les premiers siècles de Rome , il ne serait venu à l’esprit de personne qu’un p
est plus au nom des dieux que le législateur parle ; les décemvirs de Rome ont reçu leur pouvoir du peuple ; c’est aussi le
béien put l’invoquer et agir en justice. Tout au plus le patricien de Rome , plus tenace ou plus rusé que l’eupatride d’Athèn
our son usage. Cette législation n’est donc plus le droit primitif de Rome  ; elle n’est pas encore le droit prétorien ; elle
ligion perdait son empire : ce qui avait lieu plus tôt à Athènes qu’à Rome . Aussi le droit athénien ne se contenta-t-il pas
est affranchi de la puissance paternelle. Cette loi n’existait pas à Rome , parce que le fils ne possédait jamais rien et re
du vieux droit patriarcal qui disparaissait. Ainsi à Athènes comme à Rome le droit commençait à se transformer. Pour un nou
sque partout leurs anciens noms ; Athènes eut encore ses archontes et Rome ses consuls. Rien ne fut changé non plus aux céré
eau. C’est ce qu’on peut voir par l’exemple d’Athènes et par celui de Rome . À Athènes, pendant la domination de l’aristocrat
être élu par les hommes. Si l’on observe de près les institutions de Rome , on reconnaît que des changements du même genre s
t d’abord la démocratie. Nous avons vu, par l’exemple d’Athènes et de Rome , que la révolution qui s’était accomplie, n’avait
nespour avoir accès au Sénat et aux tribunaux853. Il en fut de même à Rome . Nous avons déjà vu que Servius n’abaissa la puis
ut l’origine de l’ordre équestre, qui fut dorénavant l’ordre riche de Rome . Les plébéiens qui n’avaient pas le cens fixé pou
galité entre ses membres. Ce qui se voit si clairement à Athènes et à Rome , se retrouve dans presque toutes les autres cités
ines. Il n’y a donc pas à être surpris que sous ce régime la Grèce et Rome aient élargi les limites de leur culture intellec
s inférieures, et l’aristocratie fut plus tôt attaquée. Les riches de Rome résistèrent beaucoup mieux que ceux de la Grèce ;
té que Sparte était si ménagère du sang des vrais Spartiates. Quant à Rome , ses guerres continuelles expliquent en grande pa
faire massacrer sans bruit861. Les plébéiens calomniaient le Sénat de Rome , quand ils lui reprochaient de chercher toujours
essions et d’échecs au forum. Mais il ne pouvait pas les éviter ; car Rome était entourée d’ennemis. Il est donc hors de dou
, pour la plupart, des esclaves. On sait que le riche d’Athènes ou de Rome avait dans sa maison des ateliers de tisserands,
comme les occasions de voter étaient fréquentes, il pouvait vivre. À Rome , ce trafic se faisait régulièrement et au grand j
it régulièrement et au grand jour ; à Athènes, on se cachait mieux. À Rome , où le pauvre n’entrait pas dans les tribunaux, i
dividuelle a été une cause de malheurs et de désordres pour la Grèce. Rome , qui respectait un peu plus le droit de l’homme,
re ère, nous voyons dans toutes les cités de la Grèce et de l’Italie, Rome encore exceptée, que les formes républicaines son
démocrate. Elle détermina Flamininus à lui faire la guerre au nom de Rome . Dix mille Laconiens, sans compter les mercenaire
ouvernement fût trop évidente, soit qu’il fût conforme à l’intérêt de Rome que quelques tyrans fissent contrepoids à la ligu
’il avait accomplis dans l’état social furent maintenus après lui, et Rome elle-même se refusa à remettre Sparte dans son an
naires qui déterminent la marche des affaires humaines. La sagesse de Rome a consisté, comme toute sagesse, à profiter des c
eil esprit municipal avait encore beaucoup de force ; c’est alors que Rome eut à surmonter le plus d’obstacles. La seconde a
t rapidement. 1° Quelques mots sur les origines et la population de Rome . Les origines de Rome et la composition de son
es mots sur les origines et la population de Rome. Les origines de Rome et la composition de son peuple sont dignes de re
apportés avec elle912. Ces Albains, mélange de deux races, fondèrent Rome en un endroit où s’élevait déjà une autre ville,
Saturnia, que l’on disait avoir été fondée par des Grecs914. Ainsi à Rome toutes les races s’associent et se mêlent : il y
me, on ne savait pas à quelle langue il appartenait. Suivant les uns, Rome était un mot troyen ; suivant d’autres, un mot gr
es. L’effet de ce mélange des populations les plus diverses était que Rome avait des liens d’origine avec tous les peuples q
antiquité, d’autre union que celle que la religion établissait. Aussi Rome conservait-elle avec grand soin tout ce qui pouva
s fondées par lui, toutes ayant, par conséquent, un culte commun avec Rome . On peut voir dans les guerres qu’elle fit en Sic
u’elle ne pût admettre à son foyer. 2° Premiers agrandissements de Rome (753-350 avant Jésus-Christ). Pendant les sièc
ndant les siècles où la religion municipale était partout en vigueur, Rome régla sa politique sur elle. On dit que le premie
e analogue relativement à l’Étrurie ; mais il paraît bien certain que Rome avait avec ce pays les mêmes relations qu’avec le
ait pas que les autres cités, ses sujettes, l’eussent entre elles921. Rome entra ensuite dans la longue série de ses guerres
les922. Elle fit ensuite la guerre à Albe ; les historiens disent que Rome osa attaquer cette ville, quoiqu’elle en fût une
religion avait alors un tel empire que, tant qu’Albe restait debout, Rome ne pouvait être qu’une cité dépendante, et que se
dante, et que ses destinées étaient à jamais arrêtées. Albe détruite, Rome ne se contenta pas de n’être plus une colonie ; e
se qu’Albe avait exercée jusque-là sur ses trente colonies du Latium. Rome soutint de longues guerres pour obtenir la présid
sacrées des victimes. Elle les réunit sous sa suprématie religieuse. Rome est la seule cité qui ait su par la guerre augmen
ait des colons dans les pays conquis, et de cette manière elle semait Rome partout ; car ses colons, tout en formant des cit
ans toutes ses guerres. Un des traits remarquables de la politique de Rome , c’est qu’elle attirait à elle tous les cultes de
coup d’autres que nous ne connaissons pas924. « Car c’était l’usage à Rome , dit un ancien925, de faire entrer chez elle les
é absolument contraire à leurs idées et à celles de tous les anciens. Rome conquérait les dieux des vaincus, et ne leur donn
s ces cultes et ces dieux étaient, pour la plupart, pris aux vaincus, Rome était par eux en communion religieuse avec tous l
crifier à Olympie et à Delphes, étaient autant de moyens par lesquels Rome préparait sa domination. Comme toutes les villes,
ment. Tandis que, par la religion, les autres villes étaient isolées, Rome avait l’adresse ou la bonne fortune de l’employer
de l’employer à tout attirer à elle et à tout dominer. 3° Comment Rome a acquis l’empire (350-140 avant Jésus-Christ).
t Rome a acquis l’empire (350-140 avant Jésus-Christ). Pendant que Rome s’agrandissait ainsi lentement, par les moyens qu
ents sociaux et politiques se déroulait dans toutes les cités et dans Rome même, transformant à la fois le gouvernement des
pas été sans avoir quelque action l’un sur l’autre. Les conquêtes de Rome n’auraient pas été si faciles, si le vieil esprit
c’est une des choses qui contribuèrent le plus aux grands progrès de Rome . Nous avons dit plus haut quel était ce sentiment
êts dans la sienne. Ces dispositions des esprits firent la fortune de Rome . Elle appuya partout l’aristocratie, et partout a
itta la Sabine à la suite de discordes intestines, et se transporta à Rome , parce que les institutionsromaines lui plaisaien
son pays. À la même époque, beaucoup de familles latines émigrèrent à Rome , parce qu’elles n’aimaient pas le régime démocrat
parce qu’elles n’aimaient pas le régime démocratique du Latium et que Rome venait de rétablir le règne du patriciat928. À Ar
nt la ville aux Romains ? Plus tard, lorsque Capoue se révolta contre Rome , on remarqua que les chevaliers, c’est-à-dire lec
rti aristocratique931. Lorsqu’on vit les Étrusques se coaliser contre Rome , c’est que le gouvernement populaire s’était étab
t pas de l’indépendance ; dans chaque ville l’aristocratie était pour Rome , et la plèbe pour les Carthaginois933. La manière
tait pour Rome, et la plèbe pour les Carthaginois933. La manière dont Rome était gouvernée peut rendre compte de cette préfé
s avaient déjà des tyrans, une réaction patricienne avait réussi dans Rome . La démocratie s’éleva ensuite, mais à la longue,
istocratique. Il est vrai que la démocratie finit par l’emporter dans Rome  ; mais, alors même, les procédés et ce qu’on pour
it déjà un escadron934. La domination de la classe riche se soutint à Rome plus longtemps que dans aucune autre ville. Cela
Ce n’est pas que la lutte des riches et des pauvres ne se soit vue à Rome comme dans toutes les cités. Mais elle ne commenç
onquête était presque achevée. D’ailleurs, cette lutte n’eut jamais à Rome le caractère de violence qu’elle avait partout ai
aractère de violence qu’elle avait partout ailleurs. Le bas peuple de Rome ne convoita pas très ardemment la richesse ; il a
i était riche en Italie, arriva peu à peu à former la classe riche de Rome . Ce corps grandit toujours en importance et fut m
levât au-dessus de lui et ne lui fit jamais une véritable opposition. Rome était donc, au troisième et au second siècle avan
ns de l’assemblée populaire. Les étrangers, dans leurs relations avec Rome , n’avaient donc jamais affaire au peuple ; ils n’
de là que, dans toutes les cités, l’aristocratie tourna les yeux vers Rome , compta sur elle, l’adopta pour protectrice, et s
e, et s’enchaîna à sa fortune. Cela semblait d’autant plus permis que Rome n’était pour personne une ville étrangère : Sabin
étrusque, et les Grecs croyaient retrouver en elle des Grecs. Dès que Rome se montra à la Grèce (199 avant Jésus-Christ), l’
-ci était pour Philippe, pour Antiochus ou pour Persée, celle-là pour Rome . On peut voir dans Polybe et dans Tite-Live que s
, chez les Acarnaniens, l’aristocratie fait un traité d’alliance avec Rome , mais que, l’année d’après, ce traité est rompu,
pe tant que le parti populaire y est le plus fort, et se rapproche de Rome aussitôt que l’aristocratie y devient maîtresse ;
urgit à son tour ; qu’à partir de ce moment la ligue est l’ennemie de Rome  ; que Diæos et Critolaos sont à la fois les chefs
pour le triomphe de la démocratie. De tels faits disent assez comment Rome , sans faire de très grands efforts, obtint l’empi
ue ; de l’autre, un parti populaire ; l’une appelait la domination de Rome , l’autre la repoussait. Ce fut l’aristocratie qui
Rome, l’autre la repoussait. Ce fut l’aristocratie qui l’emporta, et Rome acquit l’empire. 4° Rome détruit partout le ré
. Ce fut l’aristocratie qui l’emporta, et Rome acquit l’empire. 4° Rome détruit partout le régime municipal. Les insti
lle condition les peuples tombèrent à mesure qu’ils furent soumis par Rome . Il faut d’abord écarter de notre esprit toutes l
seulement s’agrandissaient à chaque conquête c’était la domination de Rome , imperium romanum, et le territoire appartenant à
que les Romains et les autres peuples pussent former une même nation. Rome pouvait bien accueillir chez elle individuellemen
e à son territoire. Cela ne tenait pas à la politique particulière de Rome , mais à un principe qui était constant dans l’ant
mais à un principe qui était constant dans l’antiquité, principe dont Rome se serait plus volontiers écartée qu’aucune autre
lement dans la domination romaine, in imperio. Il ne s’unissait pas à Rome , comme aujourd’hui des provinces sont unies à une
des provinces sont unies à une capitale ; entre les peuples et elle, Rome ne connaissait que deux sortes de lien, la sujéti
lois, ni magistrats. L’autorité arbitraire d’un præfectus envoyé par Rome maintenait parmi eux l’ordre matériel936. D’autre
tait réputée indépendante et semblait n’avoir d’autres relations avec Rome que celles d’une alliée avec son alliée. Toutefoi
nsles termes du traité qui avait été rédigé au moment de la conquête, Rome avait inséré cette formule : majestatem populi ro
plus fort. Ces villes qu’on appelait libres, recevaient des ordres de Rome , obéissaient aux proconsuls ; et payaient des imp
tous les hommes de cette époque. La liberté municipale et l’empire de Rome étaient inconciliables ; la première ne pouvait ê
hacune de ces villes envoyait, presque chaque année, une députation à Rome , et ses affaires les plus intimes et les plus min
t plus nulle part, si ce n’était dans les murs de Rome940. D’ailleurs Rome , en détruisant partout le régime de la cité, ne m
longtemps l’administration romaine, et voici comment elle procédait. Rome envoyait un de ses citoyens dans un pays ; elle f
onc avéré que les peuples, à mesure qu’ils entraient dans l’empire de Rome , perdaient leur religion municipale, leur gouvern
icipale, leur gouvernement, leur droit privé. On peut bien croire que Rome adoucissait dans la pratique ce que la sujétion a
sa propriété, dominium, mais elle était dans ses biens, in bonis945. Rome imaginait ainsi au profit dusujet une foule de dé
isé qu’en conquérant, à leur tour, les droits et les institutions que Rome voulait garder pour elle ; il leur fallut pour ce
ce, s’y presser, la transformer elle aussi, afin de faire d’eux et de Rome un même corps. Ce fut une œuvre longue et diffici
la cité romaine. On vient de voir combien la condition de sujet de Rome était déplorable, et combien le sort du citoyen d
autre, à peu près dans l’ordre où ils étaient entrés dans l’empire de Rome , travaillèrent à entrer dans la cité romaine, et,
tium avait été soumis ; des quarante petits peuples qui l’habitaient, Rome en avait exterminé la moitié, en avait dépouillé
diguer, chaque année, leur sang et leur argent pour le seul profit de Rome . Ils se coalisèrent ; leur chef Annius formula ai
; leur chef Annius formula ainsi leurs réclamations, dans le Sénat de Rome  : « Qu’on nous donne l’égalité ; ayons mêmes lois
cruelle. Un consul dit dans le Sénat que, si l’on ne voulait pas que Rome fût entourée d’un vaste désert, il fallait régler
sent, et, sans que Tite-Live nous en avertisse, on reconnaît bien que Rome a changé de politique. La condition de Latins aya
s ayant droit de cité sans suffrage et sans connubium, n’existe plus. Rome leur a repris le titre de citoyen, ou plutôt elle
urs lois, leurs magistratures. Mais, par un trait de grande habileté, Rome ouvrait une porte qui, si étroite qu’elle fût, pe
atures, inscription au cens, mariage, droit privé, tout s’y trouvait. Rome se résignait à partager avec l’étranger sa religi
n à des villes entières, mais à quelques hommes dans chacune d’elles. Rome n’admettait dans son sein que ce qu’il y avait de
t s’allier par mariage à une famille romaine ; on pouvait s’établir à Rome et y être propriétaire ; on pouvait faire le négo
ablir à Rome et y être propriétaire ; on pouvait faire le négoce dans Rome , qui devenait déjà la première place de commerce
abri des caprices des magistrats romains eux-mêmes. À être citoyen de Rome on gagnait honneurs, richesse, sécurité. Les Lati
re et usèrent de toutes sortes de moyens pour l’acquérir. Un jour que Rome voulut se montrer un peu sévère, elle découvrit q
t que 12000 d’entre eux l’avaient obtenu par fraude949. Ordinairement Rome fermait les yeux, songeant que par là sa populati
us en plus lourd, et le contingent de soldats qu’il fallait fournir à Rome était chaque année plus difficile à compléter. Pl
aliens, fussent reprises par l’État et partagées entre les pauvres de Rome . Les Italiens étaient donc menacés d’une ruine gé
uivit fut appelée laguerre sociale ; c’étaient en effet les alliés de Rome qui prenaient les armes pour ne plus être alliés
qui prenaient les armes pour ne plus être alliés et devenir Romains. Rome victorieuse fut pourtant contrainte d’accorder ce
avant la conquête, n’avaient pas connu le véritable régime municipal. Rome s’attacha à créer ce régime chez les peuples, soi
De là vient que les empereurs, qui supprimaient toute vie politique à Rome , entretenaient avec soin les formes de la liberté
les degrés par lesquels elles devaient s’approcher insensiblement de Rome pour s’assimiler enfin à elle. On distinguait : 1
les villes de droit italique, c’est-à-dire celles à qui la faveur de Rome avait accordé le droit de propriété complète sur
, l’ambition, l’intérêt y travaillèrent. Les Grecs n’avaient pas pour Rome cette haine que l’on porte ordinairement à un maî
ue ville oubliait sa divinité poliade et adorait à sa place la déesse Rome et le dieu César ; les plus belles fêtes étaient
t ainsi à lever les yeux au-dessus de leurs cités ; ils voyaient dans Rome la cité par excellence, la vraie patrie, le pryta
le droit de mariage, l’autorité paternelle et tout le droit privé de Rome . Les lois que chacun trouvait dans sa ville, étai
iré ; mais les hommes travaillèrent individuellement à l’acquérir, et Rome s’y prêta d’assez bonne grâce. Les uns l’obtinren
navire de commerce d’un tonnage déterminé, ou d’avoir porté du blé à Rome . Un moyen facile et prompt de l’acquérir était de
Justinien, III, 2. 165. Quelques historiens ont émis l’opinion qu’à Rome la propriété avait d’abord été publique et n’étai
rat. Quant à l’ager Romanus, c’est-à-dire au territoire qui entourait Rome à cinq milles de distance (Strabon, V, 3, 2), il
ait les funérailles publiques. 176. Lycurgue, Contre Léocrate, 25. A Rome , pour qu’une sépulture fût déplacée, il fallait l
e, Polit., VII, 2. L’hypothèque était inconnue dans l’ancien droit de Rome . Ce qu’on dit de l’hypothèque sans le droit athén
ue nous dirons de la situation légale de sujets sous la domination de Rome . Dans le droit athénien antérieur à Solon, le pèr
L’organisation politique et religieuse des trois tribus primitives de Rome a laissé peu de traces dans les documents. Tout c
itre de ἑοτία πόλεως (Bœckh, Corp. inscr, gr., t. I, p. 610). 382. A Rome , le temple de Vesta n’était pas autre chose que l
quod fieret. 454. Démosthène, In Timocratea, 29. Même prescription à Rome  ; Macrobe, Sat., I, 15 : In feriis vim cuiquam in
la lustration a été instituée par Servius. Elle est aussi vieille que Rome . Ce qui le prouve, c’est que la lustratio du Pala
ys, IV, 15 ; V, 15 ; Cicéron, Pro Cæcina, 34. Les citoyens absents de Rome devaient y revenir pour le jour de la lustration 
ys déclare qu’il connaît les livres sacrés et les annales secrètes de Rome (XI, 62). — En Grèce, dès une époque assez ancien
plus loin qu’il vint un temps où l’hérédité cessa d’être la règle ; à Rome , la royauté ne fut jamais héréditaire ; cela tien
 ; à Rome, la royauté ne fut jamais héréditaire ; cela tient à ce que Rome est de fondation relativement récente et date d’u
us, 5. Tite-Live, IV, 7. 528. Ces règles de l’ancien droit public de Rome , qui tombèrent en désuétude dans les derniers siè
egibus, Cicéron ne fait guère que reproduire et expliquer les lois de Rome . 532. Δοκιμασία ou ἀνάκρισις άρχόντων. Les diver
de cette règle, pour la Grèce, dans Plutarque, Aristide, 20, et, pour Rome , dans Tite-Live, V, 50. 562. Ces règles des temp
ydide, V, 34 ; Plutarque, Agésilas, 30. — La même pénalité existait à Rome  ; on l’exprimait par les termes infamia ou tribu
iment constitué que dans les clérouchies d’Athènes et les colonies de Rome  ; les unes et les autres sont d’une date relative
κεδαίμοσι. Cf. VIII, 40 : Γραφὴ ἀγαμίου. Plutarque, Lysandre, 30. — A Rome , un arrêt des censeurs frappa les célibataires d’
plus tard ; nous ne parlons ici que de celle des premiers siècles de Rome . 703. Denys, II, 10 : Οὔτε ὅσιον οὔτε θέμις ψῆφο
5. Denys, VI, 62. 748. Le partage du patrimoine est déjà de règle, à Rome , au milieu du ve  siècle ; la loi des Douze Table
carnasse, II, 9, assimile les anciens thètes d’Athènes aux clients de Rome . 760. Plutarque, Solon, 13 : Ἐγεώργουν τοῖς πλου
grecs, coll. Didot, t. II, p. 217. 783. Nous faisons exception pour Rome , chez qui la noblesse, en se transformant, a cons
texte de ce traité, qu’on appelalex sacrata, se conserva longtemps à Rome  ; Denys en cite des extraits (VI, 89 ; X, 32 ; X,
nt la classe riche à Athènes, διὰ τὸ ἐκ καταλόγου στρατεύσθαι. — Pour Rome , voy. Tite-Live, I, 42 ; Denys, IV, 17-20 ; VII,
é et surtout redouté à l’égal des éphores de Sparte ou des consuls de Rome . Non seulement tout magistrat athénien devait ren
; par Plutarque, De exsilio ; par Marc-Aurèle : « Comme Antonin, j’ai Rome pour patrie ; comme homme, le monde. » 912. L’o
e pour patrie ; comme homme, le monde. » 912. L’origine troyenne de Rome était une opinion reçue avant même que Rome fût e
12. L’origine troyenne de Rome était une opinion reçue avant même que Rome fût en rapports suivis avec l’Orient. Un vieux de
ci ne s’applique pas seulement aux derniers temps de là république. A Rome , il y eut toujours un cens pour être sénateur, un
e des sophistes, I, 23. Bœckh, Corp. inscr., passim. 940. Plus tard, Rome a relevé partout le régime municipal ; mais il fa
v. L, titre 15. 951. Les Grecs avaient élevé des temples à la déesse Rome , dès l’année 195, c’est-à-dire avant d’être conqu
icus, 3. La Grèce avait depuis longtemps abandonné ce principe ; mais Rome s’y tenait fidèlement. 955. AntoninusPius jus ro
21 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79
é parce que le pape exerce comme pape des fonctions ecclésiastiques à Rome ou ailleurs, c’est confondre les deux puissances
’ai beaucoup connu et familièrement fréquenté le cardinal-ministre, à Rome , à différentes époques, sous les auspices de la d
ne de cette société avec les illustrations de Londres, de Paris et de Rome , et qui m’a légué elle-même un souvenir immortel,
odocco et se disputer les États romains envahis des deux côtés, et où Rome attendait des hasards d’une bataille son sort et
âmes pour recouvrer à demi l’empire des soldats ; le retour du pape à Rome , l’enthousiasme de l’Italie à sa vue, qui le fait
me, l’enthousiasme de l’Italie à sa vue, qui le fait triompher seul à Rome de l’omnipotence indécise de Murat en 1813 ; enfi
i. Elles seraient plus convenablement nommées Mémoires de l’Église de Rome pendant la persécution de Pie VII, rédigées par s
dont l’objet était plus vaste. IV Le cardinal Consalvi naquit à Rome , le 8 juin 1755, et fut baptisé sous le nom d’Her
quatre frères et d’une sœur ; son père était le marquis Consalvi, de Rome , et la marquise Carandini, de Modène, sa mère. Il
e Brunacci, famille plus illustre de Sienne que la famille Consalvi à Rome  ; il n’en fit rien par respect pour son père, et
ant le reste de sa vie. « Ma mère et notre tuteur le firent revenir à Rome pour le soigner. Il fallut envoyer de Rome à Urbi
tuteur le firent revenir à Rome pour le soigner. Il fallut envoyer de Rome à Urbino la litière du Palais pontifical, — on n’
, mon frère André et moi, pour nous placer dans le collège Nazaréen à Rome , tenu, lui aussi, par les Scolopii. Mais une circ
s mois, et non sans me causer un véritable préjudice. Je fus appelé à Rome et placé par mon tuteur dans la maison maternelle
hever ses études, dans l’Académie ecclésiastique ouverte de nouveau à Rome par le nouveau pontife Pie VI, qui l’entourait d’
ladie assez sérieuse que je fis au mois de septembre. Nous revînmes à Rome dans les premiers jours de novembre. Autant que j
Bordani, l’Italie et les bords de la rivière de Gênes. À son retour à Rome , le Pape, pour se défendre contre les agressions
Le Directoire ordonna au général Duphot de fomenter l’insurrection de Rome contre le Pape ; un coup de feu l’atteignit ; il
moi », écrivit l’ambassadeur français au Directoire, « que personne à Rome n’a donné d’ordre de tirer ni de tuer qui que ce
a été imprudent, tranchons le mot, il a été coupable. » Il y avait à Rome un droit des gens comme partout. Rome fut envahie
a été coupable. » Il y avait à Rome un droit des gens comme partout. Rome fut envahie par quinze mille hommes, sous les ord
son côté est conduit à Civita-Vecchia. Condamné à un éternel exil de Rome , il choisit Livourne pour lieu de son ostracisme
lus odieuse du gouverneur romain, qui condamnait Consalvi à sortir de Rome , ignominieusement monté sur un âne, et en butte à
ompagnie de vingt-quatre galériens napolitains. À quelque distance de Rome , le commandant français le combla d’égards et le
a beauté et la majesté de son visage ne s’étaient pas altérées depuis Rome  ; il inspirait tout à la fois la plus profonde vé
il agréa mon attachement à sa personne sacrée, et ce qu’il me dit de Rome , de Naples, de Vienne, de la France, et de la con
n de me rendre à Sienne pour voir la famille Patrizi, qui arrivait de Rome . Je n’obtins ce permis qu’avec une limite de quin
ouvai aussi grand et même beaucoup plus grand que lorsqu’il régnait à Rome . Au moment où il me chargea de saluer de sa part
ne. « Quoique toujours dans les transes à cause du périlleux séjour à Rome de mon cher frère, à qui il n’était plus permis d
son emploi de secrétaire du Consistoire, n’était pas à Venise, mais à Rome . Du reste, des considérations personnelles interd
oute autre circonstance, et spécialement si le conclave se fût tenu à Rome en temps ordinaire et calme, on aurait éloigné Ch
ti. Ce dernier, habitant toujours son diocèse, venait fort rarement à Rome , ce qui faisait que Herzan ne l’avait que très pe
, dès qu’il aurait été élu, devaient se rendre auprès des nonces et à Rome . « Durant cette nuit, on tenta, dit-on, de faire
tation, et le nomma son pro-secrétaire d’État. Il partit par mer pour Rome , une frégate vénitienne le porta à Ancône ; il y
n gouvernement, et ne garda aucune action que comme police militaire. Rome l’accueillit en pape et en souverain.   Lamartin
22 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
rnis est en quelque sorte leur chef et leur doyen à tous. Il mourut à Rome dépouillé, et dans le plus fort de la Révolution 
vir : il eut de bonne heure l’idée de lui faire avoir la résidence de Rome  ; mais il fallait préparer les voies : De mon cô
ours et lui faisait désirer un changement de climat. L’idée d’aller à Rome en qualité de ministre du roi lui souriait beauco
1769, dans la soirée, l’ordre de partir sans retard pour le conclave. Rome désormais allait devenir son séjour et comme sa p
nce dans son diocèse, et même dans les premiers temps de son séjour à Rome , on a une correspondance de lui avec Voltaire, qu
uxquelles il ne savait pas résister. Le cuisinier de l’ambassadeur de Rome ne sera pas moins en réputation, et Bernis dut un
dversité sérieuse et de ruine, le cardinal-archevêque, de ce séjour à Rome où il apprend les dépouillements successifs et ri
e, dans cent occasions, il n’y a jamais eu d’évêque ministre du roi à Rome plus modéré que moi, plus ami de la paix, ni plus
e de témoin et de confident diplomatique dans les grandes affaires de Rome . J’ai lu avec soin les principaux ouvrages où il
me cardinal membre du conclave de 1769, et depuis comme ambassadeur à Rome pendant plus de vingt ans ; ces ouvrages, qui con
i à dire mon impression générale sur la ligne de conduite de Bernis à Rome pendant les premières années, et dans cette fameu
on des Jésuites, à laquelle il prit beaucoup de part. Bernis arrivé à Rome en mars 1769, et entré au conclave qui était ouve
eut ses préventions à dissiper. Lui qui devait si bien s’acclimater à Rome , en épouser les habitudes, en ressentir et en reh
plus de confiance. Cependant il continuait de représenter la France à Rome avec grandeur, avec grâce et magnificence. Tous l
i ont eu à parler de lui ne font qu’un écho. Mme de Genlis qui visita Rome en ces années, et qui accompagnait Mme la duchess
Bernis, avec deux voitures, dont l’une magnifique pour la conduire à Rome , et l’autre chargée d’un excellent dîner… Le card
de Rohan, où il fallut se prononcer entre sa propre cour et celle de Rome , quelques négociations de confiance et de famille
nsi se clôt sa longue et honorable carrière diplomatique. Il mourut à Rome en novembre 1794, dans sa quatre-vingtième année.
e de Genlis et de tous les voyageurs, au sujet de l’état que tenait à Rome le cardinal de Bernis, c’est le passage des Lettr
enthousiaste ; il vient de parler des tables et des bonnes maisons de Rome , il ajoute : Mais il n’y a guère que la table du
très-chrétien, a toujours tenu un rang distingué et prépondérant dans Rome . Celui d’aujourd’hui, prince de l’Église, prince
23 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469
que signifiait en importance ce nom de journaux appliqué à l’ancienne Rome  ; on n’a pas assez remarqué que ce n’était là d’a
Annales, a véritablement pour objet de rendre aux premiers siècles de Rome et à son histoire au temps des rois et des premie
i en effet l’on parvient à démontrer que, dès les premiers siècles de Rome , le grand pontife traçait chaque année dans sa ma
Live, le parrain le plus brillant de cette histoire demi-fabuleuse de Rome au berceau, a été aussi le principal auteur du do
nts publics ou particuliers, ont presque tous péri dans l’incendie de Rome …, pleraque interiere. » Voilà le passage formel p
mple amateur) du résultat final de toute cette guerre sur la première Rome . Niebuhr passe pour battu, et il ne l’est pas aut
passe pour battu, et il ne l’est pas autant qu’on veut bien dire. Sa Rome étrusque a peu réussi chez nous, et l’on raille m
tenu bien des choses. Grâce à lui, l’histoire des premiers siècles de Rome est à refaire, ou mieux il demeure prouvé, je pen
èses que philosophiquement et comme manière de concevoir une première Rome autre que celle de Rollin, elles demeureront préc
que fondé, comme quand il dit par exemple : « Les premiers siècles de Rome vous sont suspects à cause de la louve de Romulus
on le sait positivement) ne commencèrent à être publiés qu’en l’an de Rome 694, sous le premier consulat de César : ce fut u
ies. Ni sur la fin de la république, ni sous l’empire, les journaux à Rome ne furent jamais rien qui ressemblât à une puissa
en indiqué le moyen de se figurer ce que renfermaient les journaux de Rome entre le premier consulat et la dictature de Césa
is ce serait se faire un trop bel idéal, je le crois, des journaux de Rome que de se les représenter par les lettres de Céli
ervalles de liberté comme sous la censure des maîtres, il n’y avait à Rome que le journal en quelque sorte rudimentaire, un
rait eu escarmouche de plume avant Pharsale. Mais rien : le journal à Rome manqua toujours de premier-Paris aussi bien que d
ès Néron et dans les interrègnes, s’il y avait eu de vrais journaux à Rome , chaque prétendant y serait allé en même temps qu
que des Grecs, dit-il en un endroit194, non moins active que celle de Rome , mais resserrée dans leurs petits États, n’appela
e cet énergique instrument de publicité ne joua jamais que très-peu à Rome  ; et, puisqu’il s’agit de la faculté plutôt encor
Romains fut rédigé par un Grec appelé Chrestus : il n’a dû importer à Rome que ce qui était déjà dans son pays. A priori, on
ensiblement et que justifient peut-être ces idées si contrastantes de Rome et de journaux, ce bruyant passé d’hier et cet an
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
nt tenir en d’autres contrées. Par exemple, les tableaux exposez dans Rome seront plûtôt apprétiez à leur juste valeur, que
païs froids et humides, rendent le goût pour la peinture si general à Rome , qu’il est ordinaire d’y voir des tableaux de pri
lque profit par le moïen du commerce des tableaux. Ainsi le public de Rome est presque composé en entier de connoisseurs en
aussi facilement qu’ils peuvent en imposer ailleurs. Si le public de Rome n’en sçait point assez pour refuter méthodiquemen
t de faire des proselites de bonne foi. Le peintre qui travaille dans Rome , parvient donc bien-tôt à la réputation dont il e
e après quarante campagnes. Un seigneur de la grande Brétagne étant à Rome , où il avoit porté ce tableau, le fit voir à Carl
ntendu dire à des personnes dignes de foi, que parmi le bas peuple de Rome , il s’étoit trouvé des hommes assez ennemis de la
faisoient quelques éleves de Le Brun, il a fallu que les chartreux de Rome ne laissassent plus ouverte à tous venans la gall
pitalité. Le public ne se connoît pas en peinture à Paris autant qu’à Rome . Les françois en general n’ont pas le sentiment i
ncore bien plus grande entre les naturels de Paris et les naturels de Rome . Il s’en faut encore beaucoup que nous ne cultivi
s hommes. Generalement parlant, on n’acquiert pas ici aussi-bien qu’à Rome le goût de comparaison. Ce goût se forme en nous-
25 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. PROSPER MÉRIMÉE (Essai sur la Guerre sociale. — Colomba.) » pp. 470-492
latins et italiotes ; la lutte que ceux-ci avaient entreprise contre Rome , la guerre sociale, comme on l’appelle, était ven
rce ce qu’on leur déniait avec iniquité ; que la guerre fut atroce et Rome plus d’une fois en danger ; que le patriciat, en
une lacune à cet endroit, les commentaires de Sylla ont péri. Et puis Rome rougissait-de cette plaie au sein qui lui fut fai
n et de dépopulation tout à fait effrayant. C’est alors, vers l’an de Rome 617, qu’un jeune homme d’une famille plébéienne,
condition des Italiens, c’est-à-dire des plus favorisés des sujets de Rome , de ceux qu’on appelait alliés, en va cruellement
a fois et de la patience prolongée de l’Italie et de l’aveuglement de Rome  ; il en retrouve plusieurs causes dans l’organisa
a conquête les avait saisis. La noblesse italiote, devenue cliente de Rome , ne fit longtemps de ses réclamations qu’une ques
lut du temps aussi pour que cette plèbe italiote comprît et s’émût. A Rome , enfin, le parti démocratique n’était pas un alli
s une partie de ses droits, c’eût été aux yeux du dernier plébéien de Rome s’avouer vaincu par des ennemis dont on lui redis
Enfin la guerre éclate ; le meurtre de Drusus, patron des Italiotes à Rome , donne le signal, et le complot, depuis quelque t
et des soldats de Marius ressaisissent l’épée, mais cette fois contre Rome . C’est le glaive romain, c’est le pilum, ces terr
s armes des légions, qui vont faire de part et d’autre les blessures. Rome recule aux années de son berceau où l’ennemi n’ét
égal vraiment au cadre de l’empire. La pointe hardie de Télésinus sur Rome , sa victoire tout d’un coup arrachée, Sylla qui s
se lisait dans ses yeux éteints, qu’il tournait encore menaçants vers Rome . Heureux si la mort le surprit tandis qu’il se cr
portes. » Et après avoir exposé les conséquences de cette bataille de Rome , où la nationalité italienne périt, et où Rome en
s de cette bataille de Rome, où la nationalité italienne périt, et où Rome en même temps épuisa son reste de vigueur et de d
e du guerrier qu’il venait d’abattre. Ainsi l’Italie est morte ; mais Rome , frappée au cœur, ne devait pas lui survivre long
sse volontiers. Cicéron ne s’en passait pas ; si corrompu qu’on fût à Rome à cette date, il y avait encore dans quelques âme
26 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Fustel de Coulanges » pp. 15-32
ne Étude sur le culte, le droit et les institutions de la Grèce et de Rome , — ouvrage couronné par l’Académie, et c’est ce q
pire Romain était une dégradation de la République et la décadence de Rome , châtiée enfin de l’immense corruption de la vict
ils en ressortaient Romains. Et, bien loin d’être une décadence pour Rome et une dégradation de son ancienne République, l’
mporains de son histoire, la trace de cette merveilleuse influence de Rome , qui s’étendit sur les Barbares et qui les pénétr
rées ! La bêtise moderne est de croire à la liberté chez les Anciens. Rome , en particulier, nous a valu les imbécilités féro
iberté, de la Révolution française. Rien de ce qu’on en dit n’exista. Rome , qui a mérité, avant le Christianisme, d’être la
tie abhorre. C’est à l’étonner et à l’épouvanter, la Démocratie ! « À Rome , — dit fort bien M. Fustel de Coulanges, — les ma
oyauté en République, ne changea pas la nature de l’autorité comme, à Rome , on la comprenait. Les consuls gouvernaient en ve
ils une barbarie commune pour fausser et briser le lien qui attachait Rome à la Gaule, le faisceau qu’elles formaient résist
furent atteints à leur tour par ce prodigieux magnétisme qu’exerçait Rome sur l’univers. IV Rien de plus curieux que
s effrayantes de Goths sur Germains et de Huns sur Goths, fuyant vers Rome et s’écrasant dans leur fuite contre elle. Quand
urgundes, Suèves, se haïssaient entre eux, mais ils ne haïssaient pas Rome , et dès les commencements, ils l’avaient servie.
main révolté, était un chevalier romain. Arbogaste, pour le compte de Rome , avait fait la guerre à Sunno et à Marcomer, les
frontières. Ces conquérants, qui demandèrent humblement des terres à Rome , on leur en donna, et ils les labourèrent. Ils ju
27 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224
e les deux monastères de Monte-Oliveto à Naples et de Saint-Onufrio à Rome , qui donnèrent plus tard au poète, l’un l’asile d
 Sachez, illustrissime seigneur, écrit le Tasse au cardinal Albano, à Rome , que je suis à Turin, à la cour du marquis d’Este
ar le Tasse à son protecteur le plus intime et le plus bienveillant à Rome  ; qu’ils sont écrits de Turin, où le Tasse était
plus de tendresse ! « Que Dieu vous ait sous sa sainte protection !… Rome , le 29 novembre 1578. » Qu’opposer à des témoign
lphonse, devenu le bourreau de son poète ? Les papes, les cardinaux à Rome , les Médicis à Florence, les Gonzague à Mantoue,
t des hommages et des présents ; le cardinal Albano, son protecteur à Rome , lui écrivit pour lui conseiller de mériter sa dé
ardinal Albano, que d’une ombre de liberté ; je n’aurai de repos qu’à Rome . » La mort du vieux duc de Mantoue et l’élévation
fforça, même par des refus d’argent, de le détourner de son voyage de Rome . Rien ne put le retenir : il s’achemina au mois d
e. Rien ne put le retenir : il s’achemina au mois d’octobre 1587 vers Rome , sans autre bagage qu’un porte-manteau contenant
ses chants qu’aux choses immortelles, il reprit à cheval la route de Rome , y arriva le 4 novembre, et descendit chez Scipio
accompli son projet de venir chercher la santé, le repos, la gloire à Rome . Ses lettres, à la fin du même mois, portent déjà
tent déjà l’accent du désillusionnement et de la plainte. « Je suis à Rome , écrit-il, et, à mon inconcevable peine, j’y vois
incessantes avaient aliéné ou refroidi tous ses anciens protecteurs à Rome , même le cardinal Albano. Il écrivit à sa sœur un
sse croire que le Tasse ne revit jamais sa sœur. X Il partit de Rome à la fin de mars 1588 ; l’accueil qu’il reçut dan
Monte Oliveto, où il avait passé des jours si heureux. Il partit pour Rome  ; il y fut déçu par la froideur de la réception d
is ces cent ducats lui furent retenus par l’agent du duc de Mantoue à Rome , de peur qu’il n’en fît sans doute un autre usage
un lit de malade dans l’hôpital des Bergamasques, ses compatriotes à Rome . Cet hôpital avait été fondé par ses ancêtres. La
préparé pour d’autres malheureux ; le cardinal Gonzague, de retour à Rome , le retira dans son palais. « Mais cette hospital
libéralités. La Toscane entière, jalouse de Ferrare, de Naples et de Rome , sembla s’étudier à faire oublier au Tasse les en
ndant à son ami Constantin un asile dans le palais de Santa Trinità à Rome , pour y finir ses jours. « En vérité », dit-il, «
uelques ducats pour renouveler ses habits et pour rentrer décemment à Rome . Le Tasse y arriva pendant le conclave qui nomma
nt mais amicalement chez son fidèle Constantin, qui était de retour à Rome  ; il craignait même d’importuner cet ami. « Main
à Maria del Popolo, monastère enfoui dans les arbres hors des murs de Rome . Dans mon opinion, je ne puis trouver un site plu
filials de sa protectrice pour le retenir à Mantoue, il repartit pour Rome  ; il ne fit que traverser cette ville ; il se ren
ldobrandini, qui, sous le nom de Clément VIII, régnait en ce moment à Rome , lui était plus propice que ses prédécesseurs. Le
erminables délais. Le Tasse, lassé, s’achemina une dernière fois vers Rome  ; la noblesse napolitaine lui fit cortège jusqu’à
asse et les voyageurs réunis en caravane, qui se rendaient avec lui à Rome , n’osèrent avancer plus loin ; un chef de bandits
XIX Le jeune cardinal, fier de cet hommage, appela de Venise à Rome ce même éditeur Ingegneri, qui avait copié en six
en la refusant ; mais il retarda sous de vains prétextes son retour à Rome . « J’irai, dit-il enfin au marquis Manso, qui lui
e leurs courtisans s’étaient rendus à sa rencontre hors des portes de Rome . C’était le 10 novembre 1594. Le lendemain il fut
re que je vous ai écrite l’année dernière au sujet de ce grand poète. Rome , le 15 mars 1595. » XXII Peu de jours ava
rio, sorte d’ermitage au sommet d’une colline élevée et silencieuse à Rome (le mont Janicule). Le cardinal lui prêta sa voit
lule d’où le regard s’étendait sur le solennel et poétique horizon de Rome  ; ils lui prodiguèrent les respects, les pitiés,
ement parce que l’air, au jugement des médecins, y est le plus pur de Rome , mais aussi et surtout afin de pouvoir de ce lieu
es sentiments je recommande vous et moi à la divine miséricorde. « De Rome , au couvent de Saint-Onufrio. » XXIII Le T
es choses éternelles. La foi était si jeune et si vive en ce siècle à Rome , qu’aucun doute n’en altérait la sécurité, et qu’
cre monumental. Son autre ami, le marquis Manso, de Naples, accouru à Rome pour pleurer sur le cercueil de son ami, revendiq
cesse Léonora de Médicis ; chéri à Turin, désiré à Florence, appelé à Rome  ; retrouvant à Naples, toutes les fois qu’il voul
ples fiers d’être ses compatriotes ; enfin rappelé pour le triomphe à Rome par un neveu du souverain de la chrétienté, fanat
28 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
scite toute une vie ; une de ses maximes fait réfléchir tout un jour. Rome entière, avec ses grandeurs et ses bassesses, ave
X Huit cent vingt années d’existence ont épuisé la vitalité de Rome . Rome vieillit ; car, malgré les illusions toujou
Huit cent vingt années d’existence ont épuisé la vitalité de Rome. Rome vieillit ; car, malgré les illusions toujours déç
ont leur parti dans les populaces et dans les casernes. On pleure, à Rome et à Lyon, ce bon Néron qui incendiait la capital
ar les tremblements de terre sur les confins de la fertile Campanie ; Rome dévastée par les flammes ; nos plus anciens templ
e leur maître qu’à la beauté et à la grâce du corps. Telles étaient à Rome , ajoute-t-il, les dispositions d’esprit de cette
nt entièrement avec lui. XV Tout à coup un bruit se répand dans Rome . On murmure à demi-voix que les légions de German
’un homme rompu aux affaires publiques, un témoin des écroulements de Rome , un publiciste, un moraliste, un orateur, un viei
Germanie et de la marche de Vitellius sur l’Italie s’accroissent dans Rome . La restitution au trésor public des sommes perçu
légions qui s’avancent d’Allemagne, et Galba, qui dédaigne de saisir Rome par ses corruptions. Il se fait faire une feinte
ens. « Nous avions pour consolation, dans ces derniers événements de Rome , que la capitale n’avait pas été ensanglantée et
urvu à ce que, même après Galba, il ne pût y avoir de guerre civile à Rome pour l’empire. « Je ne me vanterai pas ici de la
en le tolérant par votre inaction ! Cette licence passera bientôt de Rome dans les provinces, et, si nous sommes, Galba et
nie ! XXVI Pendant que la sédition militaire fait un empereur à Rome , Tacite nous transporte aussitôt en Germanie, où
sent enfin la nécessité de rétablir la discipline dans les troupes de Rome et de réprimer l’anarchie ; il parle aux prétorie
tre ses membres ! Ô Dieux ! ces Germains, que Vitellius pousse contre Rome , ne l’auront pas osé eux-mêmes ; et vous, enfants
, institué sous les auspices des Dieux par le père et le fondateur de Rome , ce corps, continué et immuable depuis nos rois j
vos princes. » XXVIII Ce discours assoupit plus qu’il ne calma Rome . XXIX Le tableau tracé ici par Tacite de l
29 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
nation n’a de caractère que lorsqu’elle est libre. L’aristocratie de Rome avait quelques-uns des avantages de l’aristocrati
sénateurs, tenait purement à l’hérédité, néanmoins le gouvernement de Rome , dans l’enceinte de ses murs, était un gouverneme
pection. Cicéron n’osait attaquer qu’avec timidité les idées reçues à Rome . Les opinions nationales ne pouvaient être bravée
première. Un goût plus sévère que celui des Grecs devait résulter, à Rome , de la distinction des classes. Les premières, ch
ts qu’on exprimait dans ces comédies étaient, pour les spectateurs de Rome , comme une fiction de plus dans un ouvrage d’imag
ents de la tragédie. On n’aurait jamais pu, d’ailleurs, transporter à Rome l’intérêt que trouvaient les Grecs dans les tragé
cultivait ce peuple, enthousiaste de tous les genres de célébrité. À Rome , la philosophie avait été adoptée comme un appui
s d’un tel talent se pénétraient de l’esprit d’un si beau siècle ; et Rome vit tout entière dans leurs écrits. Lorsque Cicér
cent cinquante ans après Numa, Pythagore avait été reçu bourgeois de Rome . Les sectes philosophiques de la grande Grèce ava
osophiques de la grande Grèce avaient eu des rapports continuels avec Rome  ; la langue latine avait emprunté beaucoup de mot
nche de la philosophie, fut portée au plus haut point de perfection à Rome avant qu’il y eût des poètes. Des écoles publique
rec de la secte académique ; et Diogène le stoïcien, qui fut envoyé à Rome en même temps que Carnéade, y fut si bien accueil
rent sa doctrine : il paraît même qu’elle était connue et pratiquée à Rome longtemps avant cette ambassade. Si l’on veut tou
chez les Romains. Posthumus Albinus, romain, écrivit une histoire de Rome en grec ; Fabius Pictor, une autre en latin, etc.
ivât la poésie. Peut-on comparer cette marche de l’esprit humain dans Rome à celle qu’il a suivie dans la Grèce ? Le plus su
e à une attaque qui exigeait une réfutation. 23. Qu’aurait-on dit à Rome des singularités de Diogène ? Rien, car il ne s’y
, descendant du premier, avec lequel il était très lié. Les édiles, à Rome , étaient chargés de décider, d’après la lecture d
30 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »
cesse. Voilà donc les nouveaux époux et conjoints vivant en Italie, à Rome , sous le nom de comte et de comtesse d’Albany ou
nte et courtoise. Nous avons, sur celle première vie qu’elle menait à Rome , un excellent et agréable témoin, le Bernois pres
s légers : « Dans l’hiver de 1773 à 1774, dit-il, je fus présenté à Rome au Prétendant Charles-Édouard Stuart et à sa très
l’âge du bonheur, même en amour. » Cependant Bonstetten dut quitter Rome  ; il en emporta un sentiment aimable et léger com
: ah ! quelle métamorphose ! « La Reine des cœurs, que j’avais vue à Rome , était de moyenne taille, blonde, aux yeux bleu f
j’accusais dans mon cœur d’enfermer par magie celle que j’avais vue à Rome . Mon premier soin, en rentrant chez moi, fut de m
mtesse d’Albany avaient dû quitter, sur ces entrefaites, le séjour de Rome pour ne pas assister à un prochain jubilé solenne
plus sage ni plus édifiant que la pétition que vous faites de venir à Rome dans un couvent, avec les circonstances que vous
m’indiquez : aussi je n’ai pas perdu un moment de temps pour aller à Rome , expressément pour vous servir et régler le tout
de mille tracasseries… » La translation de la comtesse de Florence à Rome se fit avec toutes sortes de précautions. On crai
s, et les choses eurent le cours qu’elles devaient avoir. Installée à Rome dans un couvent d’Ursulines, la comtesse n’avait
ouvrages de goût. » Alfieri, qui n’avait fait d’abord que traverser Rome et qui s’était livré ensuite à des courses errant
paration totale avec sa femme. De ce moment, la comtesse, en quittant Rome , ne songea plus qu’à rejoindre son existence avec
aillandier, s’est fort inquiété de la fin du Prétendant, qui mourut à Rome en 1788 ; il reçut dans ses derniers jours les so
endri : Et dans les années suivantes, quand il a été forcé de quitter Rome et de fuir son amie, et qu’il ne l’a pu rejoindre
que la fidélité justifie. » Stendhal, de même, qui savait si bien sa Rome et sa Florence, n’a cessé de nous montrer l’amour
31 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480
sont que ses billets du matin ou du soir à ses amis et à ses amies de Rome et de Naples. Tout est de circonstance dans son g
tez-moi, je vais raisonner ou je vais chanter. Il s’est mis à table à Rome  ; il s’est assis à l’ombre de son buisson de laur
us trompons : Horace n’était Romain que par le séjour qu’il faisait à Rome  : d’origine et de génie comme de caractère il éta
isson de l’Hymète ; c’est une des raisons qui le firent tant goûter à Rome à ses premiers vers : il y était nouveau. II
u temps où Horace, à vingt-quatre ans, revient de l’armée de Brutus à Rome , et, ne voulant pas servir Octave comme un transf
e lettres et de plaisir de son temps, femmes dont les Olympia dans la Rome papale et les Ninon de l’Enclos dans le Paris de
e Virgile, jeune et voluptueux quoique peu aimable, était le Temple à Rome . L’incurie politique, l’impiété religieuse, l’amo
x époques ; il y avait plus de talent dans cette société du Temple de Rome , plus de débauche dans celle de Paris ; Horace et
ossible à la science et à la patience de tels éditeurs ; ils vivent à Rome autant qu’à Paris ; M. Walckenaer, par ses recher
rellement maladive ; il éprouvait le besoin de changer l’air épais de Rome contre l’air vital et léger d’Athènes ; il voulai
X De telles odes n’étaient évidemment pas nées de la rude terre de Rome , mais de la terre légère et embaumée des îles de
mmes superstitieuses d’aujourd’hui, les diseuses de bonne aventure de Rome . Ces sorcières étaient en général des femmes de S
du fils de Pompée pour jouer au jeu des batailles le dernier sort de Rome . Il personnifie dans cette ode Rome dans un vaiss
des batailles le dernier sort de Rome. Il personnifie dans cette ode Rome dans un vaisseau qui porte les Romains, image neu
de Troie ; dans Troie menacée il est impossible de ne pas reconnaître Rome déclinant vers la servitude. Si vous pouviez lire
« La flamme des Grecs dévore déjà les toits des palais d’Ilion ! » Rome ne pouvait se méconnaître dans Ilion menacée des
Fortune ! reforge sur une nouvelle enclume le tranchant des armes de Rome contre ses ennemis ! » Mais, plus sensible au be
mmener une reine supérieure à sa destinée au char des triomphateurs à Rome  ! » XIII Les conseils d’une mâle vertu s’a
a propre mémoire. On conçoit qu’une seule ode de ce genre, répandue à Rome dans sa première fleur, ait attiré sur ce jeune i
tout parfait qu’il soit de style, n’est qu’un littérateur accompli de Rome  ; le premier, original comme la nature ; le secon
s savoureux, et dont les satires de Boileau, traductions dépaysées de Rome à Paris, nous donnent une idée presque latine. Ce
raits généraux, quelques imprécations éloquentes comme dans Juvénal à Rome et dans Gilbert à Paris. Il faut s’en consoler :
tu le peux, et que la Fortune conserve un visage souriant, reviens à Rome … Quelle que soit la divinité qui tire pour toi de
qu’il désaltère, etc., etc. « Et moi, l’homme qui se parait naguère à Rome de toges fines et légères, et dont les cheveux lu
bonheur d’être aimé, tant dans les camps que dans la ville, de ce que Rome a de plus élevé et de plus aimable. Vous direz de
de Mécène, d’Héliodore, littérateur grec de la plus haute renommée à Rome , et de quelques hommes de goût de la maison de Mé
chaque vers est une pierre milliaire de la voie Appienne qui mène de Rome en Apulie. C’est la géographie badine d’un poète 
où le vers s’amuse à ressembler à la prose. XXIII « Sortis de Rome , la grande Aricia nous offre une halte mesquine »
ce tumultueux rendez-vous des bouviers et des marins fournisseurs de Rome  : « Fourmilière de marins et de cabaretiers frip
littérateur, M. Desjardins, a trouvé encore aujourd’hui son chemin de Rome à l’Adriatique, le voyage d’Horace à la main. Les
32 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
la nouvelle de la mort du pape Jules II, et ce cardinal, étant allé à Rome , fut élu pape, contre l’attente de tout le monde.
ort en courroux contre ma mère ; et si j’avais de l’argent, j’irais à Rome , et j’abandonnerais ma boutique. À cela ne tienne
-je au Tasse, c’est Dieu qui nous a conduits à cette porte qui mène à Rome  ! Il me semble que j’ai déjà fait la moitié du ch
ous nous jurâmes alors de ne plus parler d’eux que nous ne fussions à Rome  ; et attachant nos tabliers derrière le dos, nous
er à Florence. « Ayant donc loué un cheval, je repris mon chemin vers Rome . Le Tasse, me voyant résolu, ne cessait de murmur
lui disant : Nos amis se seraient trop moqués de nous si, partis pour Rome , nous n’avions pu aller au-delà de Sienne. Tu dis
it à rire et à chanter ; et en riant et en chantant, nous arrivâmes à Rome . « J’avais alors dix-neuf ans commencés avec le s
u cardinal. Cet ouvrage fut le premier qui m’apporta quelque profit à Rome . Une partie de mon gain fut envoyée à mon père, e
es furent entendues par Antoine de Saint-Marin, le premier orfèvre de Rome . Il écouta mes raisons, prit ma défense, et me fi
oué du poignard contre une bande de jeunes Florentins. Il partit pour Rome sans argent et sans recommandation, avec son cour
on talent déjà divin et sa verve d’artiste pour tout avenir. Arrivé à Rome au moment du conclave qui venait d’élever à la pa
ontrent en lui une tendresse égale à sa fougue. La peste se déclare à Rome  ; il emploie ces jours de deuil et de loisir forc
idée des mœurs licencieuses de l’époque. « La peste avait cessé dans Rome , et tous ceux qu’elle avait épargnés se félicitai
veux bien, marchons ! Je le couvris d’un grand voile qui s’appelle à Rome un manteau d’été, et nous allâmes au rendez-vous.
quand elle allait dans le monde ? l’autre, depuis quand elle était à Rome , et avec moi ? quelles étaient ses connaissances 
ie des Médicis, à l’époque où le connétable de Bourbon vient assiéger Rome . Les bravi, espèce de héros volontaires, faisaien
ous ceux qui fuyaient devant les ennemis qui étaient déjà entrés dans Rome . Le capitaine du château voulant faire tomber la
-Pierre, ne pouvant s’imaginer que les Impériaux osassent entrer dans Rome . « Bientôt je vis quelques pièces d’artillerie qu
il entra dans le fort sur le soir, au moment où l’armée entrait dans Rome par le quartier des Transtéverins. La première op
ge. C’est une plate-forme qui fait le tour du château, d’où l’on voit Rome et les prés de revers. J’eus plusieurs bombardier
r comme j’avais commencé. « La nuit venue, et les ennemis entrés dans Rome , moi, qui ai toujours aimé les choses nouvelles,
des homicides commis par lui pour le service de l’Église. La paix de Rome avec l’Espagne fit licencier Benvenuto ; il revin
qui fera l’occupation et le souci du reste de sa vie. Il repart pour Rome  ; il y retrouve ses amis les bravi et les artiste
tirât ; et je lui parlai ainsi : « Très-Saint-Père, depuis le sac de Rome , je n’ai pu ni me confesser, ni recevoir la commu
homme, comme je l’avais été jusqu’alors. » X Dans son retour à Rome , Benvenuto eut une aventure. Il devint éperdument
départ de cette fille pour son pays, il s’échappa comme un insensé de Rome pour la poursuivre. Arrivé à quelque distance de
laisser faire ; que je m’envelopperais dans un matelas pour sortir de Rome  ; et que me donner au pape c’était me donner la m
Grec d’environ vingt-cinq ans, qui était une des meilleures épées de Rome  ; bon, fidèle dans son amitié, mais faible et cré
u’ils veulent me trahir. — Mon cher Benvenuto, me dit-il, on dit dans Rome que le pape te donne un emploi de cinq cents écus
uchesse s’écria à ces mots : C’est donc ainsi qu’on rend la justice à Rome , au nom du vicaire de Jésus-Christ ! Mon premier
aison de vouloir le retenir à Florence, et de l’empêcher de revenir à Rome  ; et elle s’en alla en murmurant des paroles fort
issant en moi-même de cette grande fête qui se célèbre tous les ans à Rome , le premier d’août, je me disais : Jusqu’ici j’ai
temps déclaré son ennemi. Il se retire chez son ami Delbène, où tout Rome vient le féliciter de son assassinat. Le cardinal
ia Laurenzino de se joindre à lui pour l’engager à ne pas retourner à Rome . « Laurenzino, dit Benvenuto, s’y employa très fr
un beau revers pour mon retour. » Quelques jours après son retour à Rome , arriva la nouvelle de l’assassinat mystérieux du
it venir Benvenuto, et lui commanda pour ce prince, qu’il attendait à Rome , une reliure en or massif entourée de diamants d’
« Ce livre précieux était presque achevé lorsque l’empereur arriva à Rome , au milieu des arcs de triomphe et des fêtes que
33 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIII. Éloges donnés aux empereurs, depuis Auguste jusqu’à Trajan. »
à l’envi l’assassin qui, à force d’art et de souplesse, avait asservi Rome  ; j’en demande pardon à ces deux hommes, mais il
romain, et relégué par un seul mot d’Octave à quatre cents lieues de Rome et parmi des peuples barbares, des bords du Pont-
, comme la poésie au mensonge. Nous trouvons cependant un historien à Rome , qui a prodigué, avec la plus grande pompe, les p
res lignes, la servitude à genoux implore hautement tous les dieux de Rome , pour demander, au nom de l’univers, la conservat
olybe avait été esclave et était tout-puissant, suivant la coutume de Rome , où les empereurs, soit par paresse de faire un c
t mieux aimé faire admirer ses talents dans l’opulente et voluptueuse Rome , sous prétexte de consoler cet esclave, mendie lâ
and empereur remédie aux maux du genre humain désolé… Si elle regarde Rome en pitié, si elle n’a pas encore résolu d’anéanti
’il est encore plus étonnant. Cet Espagnol, qui vint de bonne heure à Rome pour y faire des vers, médire et flatter, et qui
-vingts monuments de bassesse. On y apprend qu’il n’y eut jamais dans Rome , ni de temps si heureux, ni de succès si brillant
tié qu’un tel écrivain, qui cependant, à la honte de son siècle et de Rome , eut de la réputation ? 21. Rarò eminentes vi
34 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »
n, si, en feuilletant dans les bibliothèques poudreuses du Vatican, à Rome , ou du palais Pitti, à Florence, les manuscrits d
ingénieuse et involontaire de son talent le conduisit bientôt après à Rome . Il avait sculpté secrètement pour un riche Milan
admiration de son Mécène. Baldossari, ravi de cette œuvre, la porta à Rome , la fit enfouir dans une de ses vignes, voisine d
e, la porta à Rome, la fit enfouir dans une de ses vignes, voisine de Rome  ; puis, l’ayant fait découvrir comme par hasard d
par le ciseau. La réputation de Michel-Ange se répandit rapidement à Rome par le bruit que fit cette supercherie de Baldoss
croire, car, quand le carton eut été terminé et exposé comme modèle à Rome , dans la salle du pape, tous ceux qui étudièrent
d’Italie ! VII La renommée de Michel-Ange s’accrut tellement à Rome par le groupe de la Pieta et à Florence par ce ta
avénement de Jules II au pontificat, ce pape l’appela immédiatement à Rome pour lui confier l’exécution de son propre tombea
ulcre. Michel-Ange, qui n’avait encore que vingt-neuf ans, accourut à Rome , heureux d’avoir été choisi pour associer sa prop
ropre mémoire dans un monument impérissable à celle d’un souverain de Rome et du pontife de toute la chrétienté. On voit, da
, d’envoyer Michel-Ange à Carrare pour faire excaver et transporter à Rome les blocs de marbre nécessaires à l’immensité du
rrare. Il embarqua sur la mer et il fit remonter par le Tibre jusqu’à Rome une telle quantité de blocs de marbre, que la pla
 ; dans un autre âge, cet homme aurait taillé des dieux. Les juifs de Rome trouvèrent la figure de leur législateur tellemen
t interdit l’accès de ses appartements à ses familiers, il s’évada de Rome , fil vendre ses meubles et ses habits, abandonna
écompense de cet immense travail. Michel-Ange fit venir de Florence à Rome les meilleurs peintres à fresque de la Toscane po
inventaient un art, une poésie, une philosophie plus attiques que la Rome des Césars ; on peut même ajouter plus italiennes
le court pontificat d’Adrien VII, l’artiste découragé ne rentra pas à Rome . Il s’occupa silencieusement dans ses ateliers de
lissement de la capitale du monde chrétien, ne tarda pas à rappeler à Rome l’homme que la Providence semblait avoir marqué d
Tibre, ou d’errer, pendant des journées entières, dans la Campagne de Rome , parmi les tombeaux de la voie Appienne. Sa vie,
sibles, s’accrut dans Michel-Ange par cette perte de son unique ami à Rome . Mais un platonique et mystérieux amour, plus sem
eux noms qui ne furent si longtemps qu’une âme. XV Il y avait à Rome , au moment où Michel-Ange sculptait le groupe fém
règnes des quatre Médicis à Florence et de sept règnes de pontifes à Rome , comme pour surveiller la construction de l’édifi
orgio Vasari, à ce déclin de ses années, prouvent qu’il vivait seul à Rome dans la seule famille de ses disciples et de ses
rédilection, Lionardo Buonarroti, fils d’un de ses frères, de venir à Rome au commencement du carême, parce qu’il était temp
me on s’endort, le 17 février 1564, au coucher du soleil. Florence et Rome se disputèrent ses funérailles. La patrie l’empor
35 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
Un soir d’automne de l’année 1812 je visitais pour la première fois Rome , ville presque déserte alors par l’enlèvement du
s les rues que des soldats français du général Miollis, gouverneur de Rome , et des bandes de pauvres moines affamés portant
e ne me parut convenir davantage qu’alors à la mélancolie de son nom. Rome est le sépulcre du passé ; les sépulcres doivent
es à errer souvent sans guide dans les rues et parmi les monuments de Rome  ; plus j’étais jeune, plus ces images de vétusté
nduit dans les quartiers les plus suburbains et les plus indigents de Rome . Après avoir suivi une longue rue presque déserte
e, comme une voix timide qui craignait d’éveiller l’étranger maître à Rome , tintait l’Angelus du soir aux solitaires et aux
immobile et brumeux des rues, des débris, des clochers, des ruines de Rome , qui s’étendait sans bornes sous le regard et qui
ne ; en rentrant lentement à mon logement par les rues ténébreuses de Rome , je songeai que le plus touchant poème du Tasse s
cachot du Tasse enchâsse le ciment. Prison du Tasse ici, de Galilée à Rome , Échafaud de Sidney, bûchers, croix ou tombeaux,
Désespérant de l’expédition française contre Naples, il se réfugia à Rome , où il reçut l’hospitalité dans le palais du card
de ses bras, obtint seul l’autorisation d’aller rejoindre son père à Rome  ; il raconte lui-même, dans la strophe suivante,
nt sur la terre. » L’infortuné père, en recevant son fils Torquato à Rome et en achevant son éducation, ne put jamais obten
C’est dans cette tristesse de cœur et dans cette gêne de son père à Rome que Torquato, séparé de sa mère par la mort, et d
revient à eux. » On voit dans une lettre du jeune Torquato écrite de Rome , à cette époque, à la belle et puissante protectr
esse, également dépourvues de secours dans le grenier d’un cardinal à Rome , étaient le père et la mère, comme dit Job, du po
e l’Italie. L’approche de l’armée des Impériaux qui venaient assiéger Rome , et la crainte de tomber dans les mains des Espag
la fin du douzième chant, au cardinal Louis d’Este, son protecteur à Rome , et à son père Bernardo Tasso, dans des strophes
poème, et quelques centaines de vers des premiers chants conservés à Rome dans la bibliothèque du Vatican, donnent la date
à la cour de Mantoue, son père en était déjà reparti pour retourner à Rome . Torquato, présenté à la cour de Ferrare par une
sses enfin, faisaient de la cour de ces princes, à Ferrare, une autre Rome , une autre Florence. La cour de Léon X lui-même n
e jeune prince, que Torquato Tasso avait connu dans son adolescence à Rome , avait toutes les qualités de son frère, mais il
so, son ami, qui l’avait décrit dans son adolescence, à Sorrente et à Rome , rappelle le gracieux portrait de Raphaël d’Urbin
brusquement ces fêtes à Ferrare. Le cardinal Louis d’Este partit pour Rome afin d’assister au conclave ; Torquato resta à Fe
ant. » C’était aux approches de la Saint-Barthélemy ; il se rendit à Rome avec son ami Manzuoli, un des secrétaires du card
36 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
eux qu’on envoyait en ambassade vers les empereurs ; ils arrivaient à Rome précédés par leur renommée, et souvent le prince
cus ; il descendait de Miltiade, avait eu un de ses ancêtres consul à Rome , fut lui-même consul, devint le maître de Marc-Au
en, ni Pline ; mais il faut y ajouter encore la différence du séjour. Rome était le centre de tous les mouvements ; c’était
philosophe et le poète devaient donc avoir l’âme bien plus exercée à Rome , et être bien plus réveillés par le mouvement et
distance. Les défauts même des écrivains devaient être différents. À Rome , tout devait tendre à un certain excès, et dans l
l’une exagère, l’autre affaiblit, et par là même peut-être le goût à Rome était plus près d’une décadence entière que dans
Dion Chrysostôme, surnommé ainsi à cause de son éloquence. Il parut à Rome sous Domitien ; mais comme il avait autant de ver
, et qui vivait dans le même temps, composa un éloge d’Athènes, un de Rome et un panégyrique de Marc-Aurèle ; nous les avons
le est assise et drapée, et placée dans la bibliothèque du Vatican, à Rome . Malheureusement les ouvrages d’Aristide démenten
’était Cornélius Fronto, un des plus fameux orateurs qu’il y ait eu à Rome . Nous n’avons rien de ses ouvrages, mais Macrobe
célébrait lui-même les princes les plus vertueux qui avaient régné à Rome . Il chantait les Antonins, comme Achille chantait
37 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
Chapitre XV. Autres essais de poésie lyrique à Rome en dehors de la scène, mais toujours à l’exemple
elle s’était mêlée parfois à ces œuvres artificielles du théâtre que Rome victorieuse chercha comme une distraction, elle n
teur. À part tout ce que le temps nous a ravi des premiers siècles de Rome , à part cette suite d’orateurs, cette voix publiq
iècles de Rome, à part cette suite d’orateurs, cette voix publique de Rome , dont le souvenir s’est comme enseveli sous la ru
r la verve, la grandeur, la magnificence, demeure le premier poëte de Rome . Mais ce poëte, si puissant de sève natale et de
pression des spectacles de la nature et des souffrances glorieuses de Rome , que son effroi de la vie publique, son amour de
n romaine ; il en retrouve le souvenir et le nom dans les origines de Rome , et il ouvre son poëme antimythologique et antipl
e. Ce qui manquait si fort, nous le voyons, au premier grand poëte de Rome , ce qui glaçait pour lui l’enthousiasme lyrique,
du Moineau de Lesbie, que du même foyer est sorti le grand lyrique de Rome , demeuré tel pour le monde moderne. Aussi peut-on
, quand Catulle voudra rendre quelques-uns des sentiments publics que Rome affectait encore, mais qui n’avaient plus racine
eu d’esprit, ou par déférence officielle pour une fêle qui revenait à Rome au mois d’août chaque année, ait composé un hymne
xandrie, succède la douleur d’un citoyen sur les maux et les vices de Rome . C’est presque le langage de Lucrèce, de l’ami de
heureux, sans mœurs plus sévères, la poésie lyrique pourra fleurir à Rome . À la passion de la liberté et de la gloire elle
forum et de la paix discrète du sénat, pour élever la voix dans cette Rome magnifiquement parée des dépouilles du monde. Ce
lyrique de Thèbes, quelques noms glorieux et lointains de l’ancienne Rome le seront pour le chantre du siècle d’Auguste. Il
38 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80
oins et de sa reconnaissance, elle quitte le couvent des Ursulines de Rome , et rentre dans le palais de la Chancellerie, bât
Alfieri obtient facilement l’autorisation de revenir auprès d’elle à Rome . Il s’y installe, grâce, dit-il, à ses obséquiosi
e palais Strozzi, auprès des Thermes de Dioclétien, faubourg isolé de Rome , il passait toutes ses soirées au palais de la Ca
isérable passion, aggravée de jour en jour, il tournait ses yeux vers Rome , et, apprenant les longues visites d’Alfieri au p
ppliait son frère de faire cesser un tel scandale, et bien des voix à Rome se mêlaient à la sienne. Alfieri, au milieu de se
menaçantes, que l’amant de la comtesse d’Albany fut obligé de quitter Rome . A-t-il pris spontanément ce parti, comme il l’af
t désormais incertaine et éloignée.” II « Alfieri, chassé de Rome , recommence sa vie errante. Il va d’abord à Sienn
t d’exil. « Au commencement de l’hiver, la comtesse d’Albany revint à Rome , où de graves événements l’attendaient. Le roi de
e scandale de l’Italie et de l’Europe. Gustave III, dès son arrivée à Rome , au commencement de l’année 1784, eut des confére
le Comte, j’ai été on ne peut plus sensible à la vôtre obligeante de Rome , du 24 mars. Je me mets entièrement dans les bras
ette séparation, et que nous lui permettons dores en avant de vivre à Rome , ou en telle autre ville qu’elle jugera le plus c
continua de porter ce nom) profita bientôt de sa liberté pour quitter Rome  ; mais, n’osant pas encore braver l’opinion publi
vieilli, mais heureux et honoré du moins dans sa vieillesse. Revenu à Rome , dans le palais de son enfance, il y mourut en 17
’Albany, qui n’avait plus de titre légal même à son nom, avait quitté Rome pour Bologne, afin de conserver toujours son asil
er 1788, mon amie reçut la nouvelle de la mort de son mari, arrivée à Rome , où il s’était retiré depuis plus de deux ans qu’
r son ami Gori, tantôt par lui-même. Peu de temps avant son renvoi de Rome , il demanda lâchement au pape Pie VI, l’infortuné
ois au moins que dura l’impression de ces quatre tragédies, j’étais à Rome sur les charbons ardents, en proie à de continuel
de reprendre mon manuscrit. Enfin elles m’arrivèrent successivement à Rome toutes les quatre, imprimées très correctement, g
tais fait présenter il y avait un an, lorsque j’étais venu me fixer à Rome . Et ici je confesserai, à ma grande confusion, de
aternelle ; moi donc, ce même Alfieri, l’auteur de ce fier sonnet sur Rome , répliquant alors avec la grâce doucereuse d’un c
allait toujours croissant, je cherchais, en flattant le souverain de Rome , à m’en faire plus tard un appui contre les persé
ami Gori : c’était mon beau cheval bai, mon Fido 2, le même qui dans Rome avait plusieurs fois reçu le doux fardeau de ma b
t, accompagné jusqu’à Gênes, de retour de Toscane, il s’était rendu à Rome presque uniquement pour faire connaissance avec e
is, au mois d’avril, la route de Paris. Décidée à ne plus retourner à Rome , elle ne pouvait se retirer nulle part plus conve
é tout ce que je possédais, excepté mes livres, dont j’avais laissé à Rome la majeure partie. Mais le bonheur de cette secon
lpole, mesdemoiselles Berry, avec lesquelles je passais mes soirées à Rome en 1820, avaient reçu de leur correspondant Walpo
raîner le temps. Déjà, depuis plus de deux ans, j’avais fait venir de Rome tous les livres que j’y avais laissés en 1783, et
d’ennui, abandonné le Misogallo, et m’étais arrêté à l’occupation de Rome , que je regardais comme le plus brillant épisode
39 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
ns les plus fortes raisons de douter que dans les premiers siècles de Rome , les filles succédassent. Nulle probabilité que l
es : ils prétendent qu’avant que cette loi eût été portée d’Athènes à Rome , et qu’elle eût réglé les successions testamentai
en mérité du peuple romain ; ils l’accordèrent à quiconque était né à Rome d’un père esclave, mais d’une mère libre, ne le f
i nous lisons dans l’histoire romaine que tant que le gouvernement de Rome fut aristocratique, le droit des mariages solenne
peu nombreuses, mais elles s’observent. — Tant que le gouvernement de Rome fut aristocratique, les Romains se montrèrent obs
ce. — Lorsque le gouvernement devint démocratique, le petit peuple de Rome , comme celui d’Athènes, ne cessait de faire des l
s qui leur était propre. Ainsi en changeant de forme de gouvernement, Rome eut l’avantage de s’appuyer toujours sur les même
té des plébéiens, et que Plutarque attribue par envie à la fortune de Rome . La noble réponse du Tasso à l’ouvrage de Plutarq
ctère de lois dans les deux dernières tables ; ce qui montre bien que Rome fut dans les premiers siècles une aristocratie. (
40 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
ons : Othon part avec l’armée et avec une partie de l’aristocratie de Rome et des pouvoirs constitués, pour aller au-devant
confins de l’Italie, vers les Gaules. « C’est la première fois que Rome se déplace ainsi, dit Tacite : car, depuis le div
réparties en Judée et en Syrie. Ces légions apprennent que celles de Rome et de Germanie vont s’entrechoquer pour décider à
st par là que la postérité estimera Othon. « Que Vitellius retrouve à Rome son frère, son épouse, ses enfants : quant à moi,
arbare pour refuser la grâce de ce neveu, à lui, qui avait conservé à Rome toute la famille de Vitellius, et qui allait, par
Quelle vertu, non, jamais assez contemplée par l’histoire ! X Rome et le sénat préviennent par leurs versatilités le
Vitellius et son armée, se croyant sans compétiteur, se vautraient à Rome dans tous les excès de cruauté, de pillage et de
vement l’exemple des légions d’Orient. Vitellius n’était pas encore à Rome , que déjà l’empire lui échappait de tous côtés.
conducteurs de chars, familiers habituels de Vitellius ; son entrée à Rome rappelait les triomphes de Bacchus. Quatre mois d
talie, y éclate enfin. Cécina, à qui Vitellius doit l’empire, sort de Rome avec une armée pour aller combattre Mucien et Ves
se ; l’armée de Vespasien s’avance jusqu’à Narni, à trois journées de Rome sans rencontrer d’autres ennemis qu’une populace
gs contre les légions de Narni qui cernent la ville. L’assaut donné à Rome et le combat de rues des deux partis sont peints
Sylla et sous Cinna, des armées s’étaient combattues dans les murs de Rome  ; il n’y avait pas eu alors moins d’acharnement,
la défaite des partis, on semblait se réjouir des malheurs publics. «  Rome forcée, Vitellius, s’échappant par les derrières
mort, la guerre avait plutôt cessé que la paix n’avait commencé dans Rome . » XXVI Ici une horrible peinture du massa
ats de Vespasien. Le sénat, dispersé pendant la bataille, rentre dans Rome et ne marchande pas son adhésion. Il décerne le c
le pouvoir consulaire à Domitien, autre fils de Vespasien, présent à Rome à la révolution qui va couronner son père. « Ensu
près toutes les autres. « Exilé avec son beau-père, il était rentré à Rome sous Galba, pour y défendre Thraséa. « La délibér
splendide digression sur la guerre de Civilis en Germanie, revient à Rome . « Le jour, dit-il, où Domitien entra au sénat,
ge est déchirée, et le livre des histoires, interrompu par la mort de Rome , attend sous quelques monceaux de cendres qu’un h
41 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63
en, ou bien peu de chose, du chrétien encore ; c’est dans un voyage à Rome , où il était allé avec un de ses amis par simple
adversaires ; c’est ce côté-là, et j’yinsiste. Moi aussi j’ai visité Rome vers ce même temps, une année après M. Veuillot,
rappelant mes impressions d’alors, je conçois les siennes. Dans cette Rome encore paisible, telle que je la vis trop rapidem
et toutes sincères ! Et chacun d’eux s’étonnait qu’on n’habitât point Rome à jamais quand on y avait une fois touché ; chacu
é ; chacun, dans cette masse de monuments et deruines, se creusait sa Rome à lui, sa catacombe, ne voyait qu’elle, et n’étai
n ou du passant. M. Veuillot fut touché d’un certain aspect de cette Rome multiple, de l’aspect à la fois grandiose et myst
et des colères. Il avait publié auparavant ses impressions de voyageà Rome et en Italie, sous le titre de Rome et Lorette(il
ravant ses impressions de voyageà Rome et en Italie, sous le titre de Rome et Lorette(il ya de belles choses), et, plus anci
du spirituel, en ne passant pas à tout propos les monts pour aller à Rome prendre un mot d’ordre qui n’en peut venir, selon
et Là, à la fin du second volume, une Confession littéraire, et dans Rome et Lorette, un chapitre ou discoursdu Travail lit
ificielle, telle qu’il se la fit à lui-même un peu avant le voyage de Rome et après. Jusqu’à vingt-quatre ans, il n’avait lu
era. Dans le discours sur leTravail littéraire, qui se lit àla fin de Rome et Lorette et qui est une espèce de discours acad
42 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »
s de particuliers. Nous avons vu que du temps de la république dans Rome , les éloges funèbres furent d’abord la récompense
fut presque rendu qu’à la famille impériale. Le despotisme, qui dans Rome engloutissait tout, se réserva jusqu’au droit d’ê
ations. Le corps sanglant de Lucrèce avait fait chasser les tyrans de Rome , le corps sanglant de César la remit dans les cha
et de l’aimer, empoisonné en Asie, n’obtint pas d’éloge funèbre dans Rome  ; mais aussi la mémoire de Tibère ne manqua point
racalla de lui composer un discours pour justifier devant le sénat de Rome le meurtre de son frère, dit pour toute réponse :
ouvons, jusqu’à Titus, aucune trace d’éloge qui ait été prononcé dans Rome . Quelque penchant qu’eussent les Romains à louer
eur qu’on ne pouvait gagner que par des bassesses, ils avaient étonné Rome corrompue, et rappelé Rome ancienne ; la récompen
que par des bassesses, ils avaient étonné Rome corrompue, et rappelé Rome ancienne ; la récompense de tant de vertus fut te
43 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
it comme indécis. Du fond de la Scythie, aux extrémités de l’Espagne, Rome luttait contre les Barbares, et les Barbares cont
e l’Espagne, Rome luttait contre les Barbares, et les Barbares contre Rome  : et depuis trois siècles le christianisme luttai
aux et les Césars. Constantin fit pencher la balance ; en abandonnant Rome , il précipita la chute de l’Occident ; et livrant
la plus grande influence. Le droit de parler au peuple assemblé, dans Rome libre, avait appartenu aux magistrats, et dans Ro
le assemblé, dans Rome libre, avait appartenu aux magistrats, et dans Rome esclave, aux empereurs ; ce droit faisait partie
t. Constantin fut loué également par les orateurs des deux religions. Rome païenne en fit un Dieu, Rome chrétienne en fit un
ent par les orateurs des deux religions. Rome païenne en fit un Dieu, Rome chrétienne en fit un saint ; il était le bienfait
vainqueur, il a fait servir le carnage des vaincus aux amusements de Rome , de ce qu’il a embelli de leur sang la pompe des
44 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
u soleil. La première Olympiade coïncide presque avec la fondation de Rome (776, 753 ans avant J.-C.) Mais Rome aura pendant
ide presque avec la fondation de Rome (776, 753 ans avant J.-C.) Mais Rome aura pendant longtemps bien peu d’importance. Tou
magnifiques que l’on s’est faites jusqu’ici sur les commencements de Rome et de toutes les autres capitales des peuples cél
ité de Dieu : pendant deux siècles et demi qu’elle obéit à ses rois, Rome soumit plus de vingt peuples, sans étendre son em
étendre son empire à plus de vingt milles . (An du monde, 3290 ; de Rome 37.) Nous plaçons Homère après la fondation de Ro
monde, 3290 ; de Rome 37.) Nous plaçons Homère après la fondation de Rome . L’histoire grecque, dont il est le principal fla
eût été impossible que le nom même de Pythagore pénétrât de Crotone à Rome à travers tant de peuples différents de langues e
atrie, riche de toute la sagesse barbare 22. (An du monde, 3468 ; de Rome 225.) Servius Tullius, institue le cens, dans leq
s ont reçu de Dieu un privilège particulier ? (An du monde, 3553 ; de Rome 303.) L’époque de Thucydide est celle où Socrate
ffinée. Et c’est alors que les historiens nous font venir d’Athènes à Rome ces lois des douze tables si grossières et si bar
uples étrangers. Deux lois changent à cette époque la constitution de Rome . (3658 ; 416.) La loi Publilia est le passage vis
45 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491
quelques voyages prématurés à Gênes, à Milan, à Florence, à Sienne, à Rome et à Naples. « Nous arrivâmes à Naples le second
nce, le carnaval à peine fini, je voulus absolument m’en aller seul à Rome . » VII De Rome à Venise, sans plus de prof
ne fini, je voulus absolument m’en aller seul à Rome. » VII De Rome à Venise, sans plus de profit ni de plaisir, il n
eva de m’apprendre à bien connaître et à bien apprécier et Naples, et Rome , et Venise, et Florence. « Avant mon départ pour
de décembre je pris la poste, et je m’en allai à franc étrier jusqu’à Rome , voyage insensé et fatigant, dont je ne rapportai
et fatigant, dont je ne rapportai pour tout fruit que mon sonnet sur Rome , que je fis, une nuit, dans une pitoyable auberge
stoire. Jacques III, après ses revers et sa fuite en Écosse, vivait à Rome , traité en roi par le pape. Il avait deux fils, C
en 1766, il quitta sa résidence du pays de Liège ; il vint présider à Rome cette petite cour organisée un peu puérilement pa
èrent le château de Macerata et se dirigèrent à petites journées vers Rome , où ils firent leur entrée le 22 avril. Ce fut pr
arles-Édouard, depuis six ans, était en instance auprès de la cour de Rome pour obtenir la reconnaissance de son titre de ro
sur leur passage ; les étrangers, les Anglais surtout, si nombreux à Rome , se mêlaient avidement à une population toujours
ire. « Lorsque le président de Brosses, en 1739, visitait la ville de Rome , il pouvait dire à propos du fils de Jacques II,
le avec autant de grâce et de noblesse.” En 1772, il n’y avait plus à Rome de roi d’Angleterre reconnu par le Saint-Siège, i
escendants de Charles Ier. Elle aurait pu être la reine des salons de Rome , s’il y avait eu à Rome des salons où le roi et l
r. Elle aurait pu être la reine des salons de Rome, s’il y avait eu à Rome des salons où le roi et la reine d’Angleterre eus
reine exilée de la Grande-Bretagne. Ses premières années de mariage à Rome ne trompèrent pas entièrement ses espérances. Mal
e trône. Une circonstance où l’étiquette allait déterminer la cour de Rome à lui refuser authentiquement l’étiquette de la r
-frère, le cardinal d’York, lui demandant sa protection et un asile à Rome . Le plus pressé pour elle était de quitter Floren
plus sage ni plus édifiant que la pétition que vous faites de venir à Rome dans un couvent, avec les circonstances que vous
m’indiquez : aussi je n’ai pas perdu un moment de temps pour aller à Rome expressément pour vous servir et régler le tout a
sse quitta aussitôt le cloître des Dames-Blanches et prit la route de Rome . Ce ne fut pas toutefois sans des appréhensions t
voyage en effet s’accomplit sans accident, et la comtesse, arrivée à Rome , fut reçue avec les plus vives marques d’affectio
dit lui-même avec sa vivacité habituelle. » « “Elle partit donc pour Rome ”, continue Alfieri sans dire comment ; il l’accom
que celui de ne plus la voir. Je ne pouvais avec décence la suivre à Rome immédiatement ; je ne pouvais non plus me tenir à
ue si je choisis Naples, c’est que pour s’y rendre il faut passer par Rome . « “Il y avait déjà plus d’un an que s’étaient d
46 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »
tion. Horace cependant nous apprend quelque part que, de son temps, à Rome le poëte grec avait d’autres émules. « Parlerai-j
drie. C’était, comme on le voit, à l’égard de ces étrangers sujets de Rome , le procédé dont usèrent les empereurs envers les
e Rome, le procédé dont usèrent les empereurs envers les habitants de Rome , panem et circenses. Et bientôt les plus méchants
t ces grandes images, usurpées par l’empire avec l’ancienne gloire de Rome . « Comme un arbre s’accroît par le cours insensi
t qu’il ait traîné à son légitime triomphe les Parthes menaçants pour Rome , ou sur la rive orientale les Sères et les Indien
uste ; et il la lui donne sur terre, au nom des glorieux souvenirs de Rome , dont il l’entoure. Horace se faisait le chantre
à titre de consul et par décret du sénat, quatre-vingts temples dans Rome . » Une autre phrase dénombre les temples qu’il fi
t elle triompha d’ajouter à ses petits colliers une nouvelle proie. «  Rome , obsédée de séditions, faillit être détruite par
lus ouvertement flatteur, et il ose célébrer Octave comme le héros de Rome . Mais, alors même, un retour enjoué sur lui-même
art ingénieux est tout entier, ce semble, dans une ode à la plèbe de Rome , à cette multitude dont César était aimé et que n
s fils de Livie, cette gloire des armes qui avait fait la grandeur de Rome . Drusus, celui que l’espérance trompée du peuple
47 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
ttres adressées par lui à M. Navez, à Schnetz ; au consul de Suisse à Rome , M. Snell ; à M. Marcotte d’Argenteuil ; à M. H. 
Léopold Robert, avec la qualité de Français, l’espoir d’être envoyé à Rome comme premier grand prix de gravure, distinction
le chercher à l’improviste et lui offrir les moyens d’aller étudier à Rome , sauf à s’acquitter ensuite. Écoutons-le lui-même
bite. En 1817, il fit un voyage en Italie avec sa famille et trouva à Rome , parmi les pensionnaires de l’Académie de France,
plutôt augmenter avec les années. Dix ou onze ans après, écrivant de Rome (22 décembre 1829) à M. Marcotte, son digne et in
charme. Les premiers temps du séjour de Léopold Robert en Italie et à Rome ne furent qu’une rapide ivresse ; puis vint le tr
tite ville dont la population fut décimée et transplantée. On amena à Rome plus de deux cents habitants, hommes, femmes, enf
ns cesse eux-mêmes et qui s’enfoncent l’aiguillon. Dans son séjour de Rome , il commençait à se lasser de ne faire que de pet
ntinuellement de la nature. Dans un voyage que le roi de Prusse fit à Rome avec M. de Humboldt en 1822, il y eut une espèce
ades les élèves en peinture. Les premières de ses lettres, écrites de Rome à la date de 1820, et adressées à son ami Navez,
nion avec sa mère, qu’il avait décidée à venir passer quelque temps à Rome , il écrivit au même ami M. Navez ces paroles tout
t qui amènera des changements dans ma position. Ma mère pense quitter Rome au printemps prochain : l’isolement où nous nous
48 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Affaires de Rome »
Lamennais, Affaires de Rome «… Je regarde donc et je désire qu’on regarde c
es hérétiques et impies, subordonner le prince au Pape, l’épiscopat à Rome , soutenir en tout et partout l’intervention et la
ou de n’être plus du tout le même. Et puis, seulement en se taisant, Rome imposait à ces démocrates catholiques plus d’une
d’avoir tenté un réveil, d’avoir jeté à poignées des semences. Que si Rome intervenait et lui commandait de cesser, il me se
eut être bon que pour le moment ces germes en restent là, et, puisque Rome le décide, agissant en ce point aveuglément si l’
n’est pas venue. Le récit que M. de La Mennais donne de son voyage à Rome se rapporte à l’année 1832 ; mais la rédaction en
t le plus malin du monde. On sent bien que je n’ai pas ici à défendre Rome contre M. de La Mennais, ni à chicaner M. de La M
M. de La Mennais, ni à chicaner M. de La Mennais sur sa rupture avec Rome . Ce que je ne puis m’empêcher de relever, c’est c
octrines du grand écrivain. Or, je trouve que, dans ses griefs contre Rome , il n’y a rien dont l’abbé de La Mennais l’ancien
me, au moment où soi-même on ne fait autre chose que protester contre Rome  et rentrer dans l’interprétation individuelle. Il
tendre l’Encyclique qui ne devait les joindre qu’en route, quittèrent Rome en frétant un voiturin : « Cette manière de voyag
etenu au lit pendant quarante jours par une jambe cassée, il revint à Rome juste à temps pour ne pas trouver sa femme remari
49 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
; nous ne pouvons donc rien affirmer sur la prééminence d’Athènes, de Rome ou de Paris ; seulement, comme il est certain que
de virilité, de puissance morale et de conquête universelle, régna à Rome sur l’univers. La peinture est réellement fille a
olicité, et, chose remarquable, la naissance de la peinture moderne à Rome coïncida avec la renaissance des lettres, de la p
otal, ressemblait de visage et de caractère à Fénelon ; il faisait de Rome , à cette époque, la Salente des arts. Le reflux d
e cette capitale des ruines concourait à cette splendeur restaurée de Rome  ; c’était la capitale des peintres, des sculpteur
etait les grandes ombres du Colysée ou du Panthéon sur les cendres de Rome . L’enthousiasme de l’antiquité, de l’histoire, de
recueillement érémitique dans une petite maison d’une rue écartée de Rome , pour atteindre par le pinceau ce qu’il atteignai
r ; que deviendra ce précieux héritage ?). C’est ainsi qu’autrefois à Rome le riche banquier Chigi livrait les plafonds et l
ciat à Paris ; il croyait en lui, et il le soutenait à Neuchâtel et à Rome de ses encouragements, cette monnaie du cœur sans
s actes de brigandage tragique venaient d’ensanglanter la campagne de Rome . Le brigandage, dans ce pays de sève surabondante
que nous avons connu nous-même dans les geôles de fer des cachots de Rome , venait guerroyer avec les sbires du pape jusque
ec les sbires du pape jusque dans les campagnes d’Albano qui dominent Rome . Les étrangers, rançonnés ou enlevés dans les cav
ants, la population en masse de Sonnino, dans les prisons élargies de Rome . Ces prisons en plein air étaient seulement une e
mmes, leurs enfants jouissaient d’une demi-liberté dans ces dépôts de Rome . C’était la plus belle et la plus pittoresque pop
de Sonnino, célèbre par ses exploits de bandit sur les frontières de Rome et de Naples. Sa sœur aînée, Maria Grazia, femme
autre bandit emprisonné ou supplicié à Naples, était aussi renommée à Rome par sa beauté que par son caractère. Déportée ave
sa beauté que par son caractère. Déportée avec sa famille au dépôt de Rome , elle y était libre, et elle posait comme modèle
hnetz, ami de Léopold Robert, directeur depuis de l’école de France à Rome , la protégeait et lui donnait asile ; elle le pro
es tableaux, quels que soient les sujets, sont déjà très recherchés à Rome . Mon état me coûte beaucoup ; je suis forcé d’avo
824, en 1826, il peignit les Pèlerins se reposant dans la campagne de Rome , un Brigand en prières avec sa femme, la Mort d’u
se les disputait dans toute l’Europe pittoresque. Les expositions de Rome , de Paris, de Londres, d’Amsterdam, retentissaien
il soutenait son humble famille de la Chaux-de-Fonds ; il appelait à Rome , auprès de lui, son jeune frère Aurèle Robert, de
ste que dans ce Tasse de l’Helvétie transporté dans une cour exilée à Rome . Ce sont les rêves de son cœur qu’il rend visible
50 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
par M. Crétineau-Joly (2e partie) I « Le pape était rentré à Rome le 3 juillet 1801. Le premier consul, qui voulait
ociation avec Spina ne marchait pas. Bonaparte nomma pour la suivre à Rome M. de Cacault, déjà accrédité à Rome sous le préc
Bonaparte nomma pour la suivre à Rome M. de Cacault, déjà accrédité à Rome sous le précédent pontificat. Il y était aimé et
devait déclarer la rupture entre le Saint-Siège et la France, quitter Rome immédiatement et se diriger sur Florence auprès d
ons qui forçaient le Pape à ne pas consentir, et l’impossibilité pour Rome d’agir différemment. D’autre part il ne se berçai
t obtenir. Il termina en affirmant que le choix fait expressément par Rome d’un aussi haut dignitaire prouverait avec éviden
Paris et dans les conversations que tenaient les amis de la France à Rome . Je ne devais donc pas être chargé de cette ambas
ient encore dans la mémoire de tous. Déjà l’on murmurait à Paris et à Rome qu’il n’était pas étonnant de voir les négociatio
al-ministre en son absence. Consalvi et Cacault partirent ensemble de Rome en plein jour, dans la même voiture, pour donner
refus avait été cause de l’ordre intimé à l’agent français de quitter Rome , mais, en outre, qu’il le modifiait en plusieurs
déjà rejetés comme inadmissibles avant que ce projet eût été envoyé à Rome . « Un procédé de cette nature, incroyable sans do
s la France et l’Europe, soit envers mon souverain lui-même et envers Rome . Ils me disaient qu’à Rome on me taxerait de roid
it envers mon souverain lui-même et envers Rome. Ils me disaient qu’à Rome on me taxerait de roideur inopportune, et qu’on m
eur le cardinal, vous avez voulu rompre ! soit. Je n’ai pas besoin de Rome . J’agirai de moi-même. Je n’ai pas besoin du Pape
resque toute l’Europe, partout où s’étend l’influence de mon pouvoir. Rome s’apercevra des pertes qu’elle aura faites ; elle
herché à rompre, et que je considère l’affaire comme terminée, et que Rome s’en apercevra et versera des larmes de sang sur
nts d’une dissertation théologique. » IV Consalvi partit pour Rome trois jours après cette épineuse négociation. Le
naux arrivent à Paris. Consalvi, privé de ses fonctions de ministre à Rome , n’était plus que le confident officiel de Pie VI
si que je l’ai dit, le cardinal Fesch était ambassadeur de Napoléon à Rome . Il n’y eut pas d’attentions compatibles avec mes
rs de mon pays”. Pendant tout le temps que le cardinal Fesch résida à Rome , les déclarations les plus impérieuses de l’Emper
son oncle et cardinal ne fût pas l’exécuteur de la dernière ruine de Rome , quand l’heure de la réaliser aurait sonné. Alqui
te les prétentions naguère exposées sur sa souveraineté dominatrice à Rome et dans l’État ecclésiastique, —  sulla sua sopra
tai le cardinal di Pietro, mon compagnon de voyage lorsque je vins de Rome à Paris. En un mot, chacun de nous fut uni à celu
51 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128
n favori de la famille. On lui permit d’aller faire un court séjour à Rome pour consulter les érudits, les théologiens et le
Este, un de ses protecteurs les plus déclarés et les plus puissants à Rome . C’est ce cardinal qui venait de construire à Tiv
joui une fois de l’accueil de ce cardinal, dans son premier voyage à Rome . II Alphonse se rendit à Rome pour recueil
dinal, dans son premier voyage à Rome. II Alphonse se rendit à Rome pour recueillir l’héritage de son oncle ; il y pa
eur intelligence à tous les yeux. III Alphonse, à son retour de Rome , fit représenter l’Aminta au printemps de 1573 da
t de le livrer à l’impression, d’aller encore une fois le soumettre à Rome à la révision et à la critique des premiers litté
payé sa dette à Alphonse en lui dédiant son épopée : « J’irai vivre à Rome , écrit-il, fût-ce dans l’indigence. » Il paraît,
n architecte, un sculpteur, un poète faisait pencher la balance entre Rome , Florence, Ferrare, Naples, Milan ; c’était le gé
entement de leur frère. Le Tasse obtint l’autorisation de se rendre à Rome , à Padoue, à Venise, pour épurer son poème de tou
pas valable ; et il adressa une supplique aux cardinaux et au pape, à Rome , pour obtenir d’eux la ratification de sa sécurit
eurie », dit-il en s’adressant à Scipion Gonzague, son intercesseur à Rome , « comprendra la situation dans laquelle je me tr
inal de Pise.… Employez toute votre influence, toute votre autorité à Rome  !… Travaillez de tous vos efforts à ce que Monsei
e se borna à éviter les grandes villes, telles que Bologne, Florence, Rome , qui se trouvaient sur sa route, à suivre les che
ajouter la sollicitude et la pitié. Cependant le Tasse, ayant laissé Rome et la mer sur sa droite, s’était enfoncé dans les
intéressant à sa cause les deux ambassadeurs de ce prince résidant à Rome . Ces ambassadeurs, ainsi que le cardinal Albano,
lgré les conseils du cardinal Albano, qui s’efforçait de le retenir à Rome , était impatient de retourner à Ferrare ; le duc
ouche Torquato », écrivit le duc, le 22 mai 1578, à son ambassadeur à Rome , « mon intention est que vous lui disiez qu’il es
ns de dire suffit s’il se détermine à revenir ; s’il préfère rester à Rome ou ailleurs, nous donnerons ordre pour que les ch
it en lui une victime dans son cachot ! XIV Le Tasse partit de Rome à cheval avec l’ambassadeur d’Alphonse, Gualengo,
52 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
lettres avant ou après le christianisme, sans en excepter la Grèce et Rome , l’Italie moderne est certainement, selon nous, l
e ses montagnes, une rivalité de villes capitales, telles que Naples, Rome , Florence, Sienne, Pise, Bologne, Ferrare, Ravenn
poètes, aux orateurs, aux historiens, aux philosophes d’Athènes et de Rome . Ces Tacite, ces Démosthène, ces Cicéron, ces Hom
Devenu lui-même de disciple maître, il professa avec éclat à Paris, à Rome , à Naples. Le feu de l’étude le consuma avant l’â
sort du monde. Dante aurait été peut-être un Gracque ou un Cicéron à Rome , il ne fut qu’un Gibelin de plus à Florence. V
rase, comme Clodius avait fait de celle de Cicéron, le modérateur de Rome . Ou confisque ses biens, on le bannit à perpétuit
nnemi, qu’il suppose l’instigateur de ces proscriptions, Dante quitte Rome , se réfugie d’abord à Sienne, puis à Arezzo, où i
x Cottonio, l’Esculape presque séculaire de Naples, et je partis pour Rome . XI À peine eus-je dépassé Capoue, et fran
Cicéron à Molo di Gaete, je poursuivis délicieusement ma course vers Rome . Je couchai à Terracine, à l’issue des marais Pon
d’Albano, ces monts Penthélique et ces monts Hymette de la plaine de Rome , plus majestueux et plus gracieux que ceux d’Athè
fs de ce beau coucher de soleil, au mois de mars, dans la campagne de Rome  ; je m’en souviens avec plus de présence des obje
diplomate et un savant français, résidant tantôt à Florence, tantôt à Rome . Je l’ai beaucoup connu dans ma jeunesse ; j’ai é
, sous l’Empire, jusqu’au jour où il n’y eut plus d’autre diplomate à Rome que le général Miollis, homme de même moelle et d
société d’Alfieri et de la comtesse d’Albany. Puis il était revenu à Rome avec l’Église ; il avait été l’ami de Pie VI, le
l, en passant par le général Duphot et par M. de Canclaux. Il était à Rome et à Florence inamovible comme la tradition, à pe
u pays et la politique de ces cours. Un tel homme est indispensable à Rome , où il y a une politique permanente et traditionn
ie élective qu’on appelle le Sacré Collège, il les avait vu arriver à Rome , y remplir successivement les divers degrés des f
les grandes affaires. Ses liaisons avec le monde savant et lettré de Rome n’étaient pas moins intimes. Nulle part il n’exis
onsommé, traitant avec une autorité polie les intérêts de la France à Rome  ; le soir, c’était un érudit presque monastique,
llongé et amaigri sous son laurier. XXI À mon premier voyage à Rome j’avais des lettres de recommandation pour ce sav
it le recueil vivant, à la diplomatie consommée de la vieille cour de Rome et à l’histoire de cette capitale ecclésiastique
onsciencieux et plus fidèle que le secrétaire d’ambassade de France à Rome et à Florence. Depuis ce temps ce livre ne m’a pa
53 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
eur patron dans une sorte de dépendance ; mais il avait commencé avec Rome même, puisque l’institution fondamentale de cette
n âge durent se composer des seigneurs, précisément comme le sénat de Rome avait été composé par Romulus des nobles les plus
quité. Au temps où brillait de tout son éclat la liberté populaire de Rome , les plébéiens vêtus de toges allaient tous les m
ge publique et privée. Cicéron remarque que de son temps il restait à Rome bien peu de choses qui fussent ex jure optimo ; e
ons, de pairs, on revoit les assemblées héroïques, où les quirites de Rome paraissaient en armes. L’histoire de France nous
égaux dans la nature. Depuis que Tibérius Coruncanius eut commencé à Rome d’enseigner publiquement la science des lois, la
54 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498
rze ou quinze statuës liées entr’elles par une même action. On voit à Rome dans la vigne de Medicis les sçavantes reliques d
te saint Pierre et saint Paul en l’air ménaçants Attila, qui venoit à Rome pour la saccager. Ce bas-relief sert de tableau à
s danseuses du Louvre copiées d’après le bas-relief antique qui est à Rome , et que tant de sculpteurs habiles ont prises pou
a voulu cacher sa source. Voilà ce qu’on croïoit encore communément à Rome sous le pontificat d’Innocent X quand Le Bernin f
rélations particulieres que les jesuites portugais avoient envoïées à Rome , et ce qu’en avoient raconté ceux d’entr’eux qui
55 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256
en Arabie, Solon et Démosthène en Grèce, Scipion, Cicéron et César à Rome , Dante et Machiavel à Florence, vingt hommes d’Ét
penser et agir, ne fut plus caractérisé que dans Cicéron. On sait que Rome formait par ses institutions des hommes tout enti
orace possédaient partout des villas où ils se retiraient du bruit de Rome . Cicéron, aussitôt qu’il avait un jour d’inaction
omaine, née des institutions libres, aristocratiques et populaires de Rome , avait fleuri avant Cicéron. Elle connaissait, el
iction, sans être théâtrale, était modulée. La prose oratoire avait à Rome un peu du rythme de la poésie ; l’orateur était p
périorité de nature et d’étude qui le laissa promptement sans rival à Rome . Ses premiers discours contre le proconsul Verrès
t-on, jugeait en conscience Catilina si criminel et si dangereux pour Rome , pourquoi donc ne l’arrêtait-il pas, et pourquoi
à l’invectiver et à le conjurer, à force d’imprécations, de sortir de Rome  ? Le secret de cette inconséquence et de cette fa
ce jour-là même, où plusieurs de nos principaux citoyens sortirent de Rome , bien moins pour se dérober à tes coups que pour
le plus saint de l’univers, sont assis ceux qui méditent la ruine de Rome et de l’empire ; et moi, consul, je les vois et j
rquée. « Ainsi donc, Catilina, poursuis ta résolution : sors enfin de Rome  ; les portes sont ouvertes, pars. Il y a trop lon
u faisais de toi-même ? Consul, j’ordonne à notre ennemi de sortir de Rome . Et qui pourrait encore t’y arrêter ? Comment peu
à ton égard de manière que tu n’en puisses douter. Catilina, sors de Rome , et, puisque tu attends le mot d’exil, exile-toi
e la conjuration, le corrupteur des citoyens, tu le laisses sortir de Rome  ! tu l’envoies prendre les armes contre la républ
, dont le temple a été élevé par Romulus, sous les mêmes auspices que Rome même ! toi, nommé dans tous les temps le soutien
els, ces murs et la vie de tous nos citoyens ; et tous ces ennemis de Rome , ces déprédateurs de l’Italie, ces scélérats liés
bunat par la cabale de ses ennemis, et bientôt obligé de se bannir de Rome  ; Sulpicius, en butte au même parti, Sulpicius, q
s ! fertiles campagnes ! récoltes abondantes ! que de merveilles dans Rome  ! que d’urbanité dans les citoyens ! quelle digni
t que pour la vertu ; des acquéreurs de provinces, en les rappelant à Rome et les forçant à rendre compte de leur administra
mon cher Atticus, quand Varron me fit annoncer qu’il était arrivé de Rome la veille au soir, et que, sans la fatigue de la
 Je demandai d’abord à Varron s’il y avait quelque chose de nouveau à Rome . Mais Atticus, m’interrompant aussitôt : Laissez
e plus grand des orateurs et le plus honnête des hommes politiques de Rome écrivait ces lignes. Quelles lignes philosophique
mmence par s’excuser, dans un préambule, d’importer dans la langue de Rome les philosophies originaires de la Grèce. Il se j
ations. La politique l’avait odieusement rejeté dans la vie inactive. Rome , en proie aux démagogues, à la soldatesque, à la
s égalons seulement dans l’art oratoire né de la constitution même de Rome  ; hors de là nous leur sommes jusqu’ici inférieur
e. » On voit qu’il y avait deux hommes dans les hommes supérieurs de Rome , le citoyen et le philosophe. Le philosophe se mo
56 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des princes vivants. »
erait renouveler cet usage. Il s’en fallait bien qu’on pensât ainsi à Rome sous ce gouvernement féroce qu’on appela l’empire
que en l’honneur du prince ; mais si par hasard l’empereur sortait de Rome en temps de guerre, pour peu qu’il lui arrivât, c
aque quart, la même encore. Tous les ans se célébrait la naissance de Rome  ; ce jour-là on louait l’empereur et l’on ne manq
; ce jour-là on louait l’empereur et l’on ne manquait pas de dire que Rome était née pour lui ; le jour de la naissance de l
t née pour lui ; le jour de la naissance de l’empereur, on félicitait Rome  ; il était né pour elle. Ainsi l’on saisissait to
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
s les hommes dans les heros des tragedies, soit que leur scene soit à Rome ou à Lacedemone, parce que la tragedie nous dépei
pû se tromper. Quand ils composerent leurs pieces, la comedie étoit à Rome un poëme d’un genre nouveau, et les grecs avoient
leurs comedies plairoient davantage s’ils en mettoient la scene dans Rome , et s’ils y joüoient le peuple même qui devoit en
etextae, du nom de l’habit que les personnes de condition portoient à Rome . Quoiqu’il ne nous soit demeuré qu’une tragedie d
plaisir. Tite-Live, en faisant l’histoire du progrès de la comedie à Rome , dit que la jeunesse de Rome n’avoit pas voulu qu
nt l’histoire du progrès de la comedie à Rome, dit que la jeunesse de Rome n’avoit pas voulu que cet amusement devînt un art
58 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
es féodales, comme à Ferrare, Ravenne, Bologne ; théocraties, comme à Rome  ; royautés ou vice-royautés, comme à Naples et en
elle alors était l’Italie. II En dehors de ces États mal assis, Rome , enrichie par ses alliances pontificales et forti
que italienne ; elle croissait en force et en ascendant sur le monde. Rome luttait avec l’Allemagne, tantôt lui résistant co
ent jalouses, combattaient tantôt pour, tantôt contre les Florentins. Rome aurait voulu les englober ; la puissance et la po
l’un des notaires apostoliques ; et comme il résidait ordinairement à Rome , son père et ses frères eurent souvent recours à
ce et en Italie ses réserves commerciales, à faire arriver en masse à Rome , à Florence, à Venise les débris du naufrage inte
e augmenté par l’arrivée de Leo Battista Alberti, qui, en revenant de Rome , avait rencontré Marsile Ficino, et l’avait engag
oble et puissante famille de ce nom, qui avait si longtemps disputé à Rome la prééminence à celle des Colonne. Soit que Laur
tueux pontife, donnait à ses neveux les lambeaux des États voisins de Rome . Florence ne pouvait se maintenir et s’élever que
ce, de tous les immenses revenus intérieurs. Ses comptoirs couvrirent Rome , Naples, Gênes, Venise et toute l’Italie. Son mon
Le pape étant mort en ce temps-là, Laurent de Médicis fit un voyage à Rome , pour recommander Julien, son jeune frère, à Sa S
azzi, un des chefs de cette illustre maison. Il habitait plus souvent Rome que Florence. Selon les mœurs de ce temps, il y a
alliances. Le germe de cette fameuse conjuration fut couvé d’abord à Rome entre Francesco Pazzi et le neveu du pape, Riario
59 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
Montesquieu du détail des institutions et des maximes qui donnèrent à Rome l’empire du monde. Il fait voir admirablement ave
litaires et jusqu’à ses armes pour le battre ; avec quelle prévoyance Rome se fait de ses colonies militaires comme autant d
elle du secret, et qui reste impénétrable même pour les historiens de Rome , c’est un Français du dix-huitième siècle qui le
avaient si profondément médité sur la nature humaine. Ce jugement sur Rome , Bossuet l’avait reçu de son plus cher modèle, de
ebout, que ses apologistes lui rapportaient les gloires de l’ancienne Rome et que le dessein du livre de saint Augustin est
Des deux principales causes qu’il a signalées, les guerres loin de Rome qui habituent les soldats à ne considérer plus qu
on par crainte, non par raison, mais par passion, comme Lacédémone et Rome . La conséquence était sous sa main. Si Rome a pro
sion, comme Lacédémone et Rome. La conséquence était sous sa main. Si Rome a prospéré tant que l’obéissance aux lois y a été
ait la patience plus facile au peuple par l’espérance. Avant même que Rome eût atteint toute sa grandeur, le premier pas fut
cques, les factieux qui détruisaient le respect de la loi, et par qui Rome allait passer de l’âge héroïque à l’âge purement
ment sans considérants. Par exemple, est-ce assez de dire des lois de Rome que, bonnes pour faire un grand peuple, elles dev
ours. L’explication qu’il nous donne de l’élévation et de la chute de Rome fait à chacun de nous sa part personnelle et sa l
avoir passé par l’orgueil et les dissipations de la vie patricienne à Rome , et plus voyagé que Montesquieu lui-même dans le
60 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
sin(*) de composer quelque ouvrage qui pût être agréable à la cour de Rome . Celui qu’il fit la rassura bien sur la façon de
ations continuelles. Il eut la gloire de traiter par ambassadeur avec Rome  : Hennebel y alla chargé des affaires des janséni
arités venant à baisser, son train baissa de même. Hennebel revint de Rome dans les Pays-bas, en vrai pèlerin, mendiant. Que
ien voulu l’attirer auprès de lui, dans la persuasion que personne, à Rome , n’étoit capable d’écrire ainsi. C’est un aveu qu
’écrire ainsi. C’est un aveu qu’il fit à l’abbé Renaudot qui, étant à Rome , fut le voir en qualité de sçavant, & le trou
reurs pernicieuses & aux intentions malignes qu’on m’a imputées à Rome & en France… Je persiste dans l’appel que j’a
mnation de son livre : ils engagèrent le roi lui-même à la demander à Rome . Condamner les Réflexions morales, c’étoit en eff
a si hautement contre les franchises des quartiers des ambassadeurs à Rome . Le livre contenoit des propositions plus que has
ite en vouloit aux jansénistes, parce qu’ils avoient fait condamner à Rome un de ses livres sur les cérémonies Chinoises. Il
mbrai, dont le cardinal de Noailles avoit sollicité la condamnation à Rome . D’ailleurs ce prince avoit dit plusieurs fois au
oient élevés de bonne foi contre les Réflexions morales, déférèrent à Rome cent trois propositions & s’appuyèrent de l’a
re propre de celle des jésuites. Malgré des parties aussi puissantes, Rome ne prononçoit point : sa lenteur avoit de quoi su
de quoi surprendre. Le cardinal de la Tremoille, ministre de France à Rome , devint suspect. « Envoyez la bulle par le premie
inaux de Bissy & de Fleuri se plaignent qu’on manque de respect à Rome . L’un, dans une lettre à l’évêque de Montpellier,
nation parut révoltée. Ce qui indisposa davantage les esprits contre Rome , c’est que, parmi ces cent & une propositions
p de personnes de tous les corps de l’état se joignirent à lui contre Rome & contre la cour. Mais, quoique la bulle n’eû
évêques & une partie de la nation. Les uns avoient pour eux, avec Rome , une cause dont le fond leur étoit favorable ; &a
à ce corps qu’il n’étoit pas un tribunal compétent pour le juger(*). Rome se plaignoit toujours, & c’étoit à la France
Ultramontains, d’etre pape, & ne doit plus avoir d’autorité dans Rome . La mort du P. de Latour occasionna de grands tro
il est encore en place, à la satisfaction de ses inférieurs & de Rome même. Il conserve des lettres du feu pape, très-o
ug sans aucune espérance de le voir briser ; elle étoit trop mal avec Rome . Ces hommes, d’ailleurs à talent, n’eurent jamais
l’avoient commencée. Ils déférèrent les premiers, à l’inquisition de Rome , les cérémonies de la Chine. Un de leurs plus gra
avec celle des Chinois. Leur P. Martini plaida l’une & l’autre à Rome , & fit, en 1656, lever la défense. Il fut per
nt les ames de leurs pères & celle de Confucius. Il se plaignit à Rome de la tolérance des jésuites, & les traversa
teau. Les plus grands ennemis des jésuites n’étoient pas à Pekin ni à Rome  : c’étoit en France principalement qu’on cherchoi
Portugais distingués dans la ville. Pendant toutes ces altercations, Rome lui envoyoit la barette : mais il ne jouit pas de
elopolis, Dom Jean de Palafox, l’ennemi de la société, sans l’être de Rome , & qu’on se flatte de voir incessamment placé
uer, ou du moins qu’il en suspendît l’exécution, & qu’il informât Rome des effets qu’elle avoit produits. Ils juroient d
ixer sa demeure ? Il apprend qu’on y brûle à la fois les partisans de Rome & ceux de la nouvelle religion. Il revient en
de la main du bourreau. Buchanan éleva son disciple dans la haine de Rome & des cordeliers. Il s’habilloit comme eux, &
énat de Naples, ce que Cinéas disoit autre-fois à Pirrhus de celui de Rome , que c’est une assemblée de rois… La noblesse Nap
portion, sans ornemens, & semblable à ces cabanes qui se voient à Rome auprès des magnifiques thermes de Dioclétien. Un
I voulut l’honorer d’une maniere particulière : il appella le Tasse à Rome . Ce pape avoit résolu, dans une congrégation de c
ts & de personnes de toutes conditions, le recevoir à un mille de Rome . Il fut conduit à l’audience du pape. Je desire,
se fondoit sur l’autorité de quatre anciens manuscrits qui étoient à Rome . Le cardinal, après l’avoir écouté, fit aussitôt
ces manuscrits. De tous les gens de lettres qui se trouvoient alors à Rome , le plus propre à cet examen étoit assurément Gab
amp; de Cluny, intervenans, pour montrer que les quatre manuscrits de Rome , dont lesdits bénédictins se servent pour ôter le
, moins humble de cœur que fier de sa doctrine, Il ose décider ce que Rome examine. Ce fameux réformateur de la Trappe mour
é le virent expirer dans cet état. Le P. Mabillon, avec la cour de Rome . C ette querelle fut occasionnée par la maniè
cour de Rome. C ette querelle fut occasionnée par la manière dont Rome procède à la canonisation des saints. Le père Mab
es du père Mabillon augmentèrent, sur-tout dans un voyage qu’il fit à Rome , aux dépens du roi, l’an 1685. Ce n’étoit pas la
e de la France & de la maison royale. Le père Mabillon fut reçu à Rome avec toute la distinction qu’il méritoit. On l’ho
piquèrent sa curiosité, aucun ne l’excita plus que les catacombes de Rome . Il fut charmé d’être à portée de s’éclaircir sur
tacombes. Ce sont des cimetières dans des lieux souterrains proche de Rome , où les premiers chrétiens enterroient les corps
de saint Marcel. Ils furent presque tous ruinés du temps du siège de Rome par les Lombards. L’évêque de Salisburi (Burnet)
ne les mit sous les yeux du public que longtemps après son retour de Rome , l’an 1690. Il donna une lettre Latine sous le no
ant que de la répandre, il voulut sçavoir comment elle seroit reçue à Rome  : il y envoya son ouvrage au cardinal Colloredo,
voit craint, arriva justement. Il souleva contre lui toute la cour de Rome . Ceux qui pensoient comme elle, écrivirent pour s
;c.  ; & la seconde, c’est qu’il manquoit de respect à la cour de Rome . Le père Mabillon ne fut pas étonné de cet écrit 
ntrer des reliques suspectes : il passa rapidement à ce qui regardoit Rome . Le critique disoit que la lettre d’Eusèbe étoit
aire, que tout ce qu’il avoit écrit, étoit uniquement pour elle. Mais Rome ne le crut point : elle voulut opposer au père Ma
lque ridicule dans l’Europe sçavante, l’empêcha de parler. La cour de Rome le pressoit toujours de la satisfaire, lorsque la
t être plus remplie de bévues & d’injures grossières. Pour venger Rome & tous ses saints, il fallut la plume d’un ch
père Mabillon fut le premier à rendre justice à l’auteur. La cour de Rome n’avoit encore fait que des plaintes : le temps d
epta ce tempérament : il fit une nouvelle édition de sa lettre, & Rome fut contente. Avant sa réconciliation avec elle,
rappé d’anathême, Pour mon esprit docile, est un objet d’horreur. Par Rome condamné, le grand Arnauld lui-même Ne seroit poi
eilleure intelligence. Exil de Venise, adhésion à tous les décrets de Rome , haine contre les hérétiques & les novateurs,
es personnalités. Les jésuites, dit-il, sont rebèles aux décisions de Rome sur les rits Malabares : ces pères sont l’unique
e tous les peuples : 4°. Ils ont toujours protesté que, du moment que Rome auroit déclaré, par un jugement définitif, ces mê
ls les condamneroient aussi ; mais ils sçavoient que les décisions de Rome , sur ce point de doctrine, n’avoient encore été q
s jésuites s’y sont toujours conformés : dociles, ils sollicitoient à Rome la révision de leur cause & le gain de leur p
mp; ne voulut pas doubler le supplémenteur. Les jésuites, condamnés à Rome , furent encore terribles à l’auteur de leur conda
’il pourroit lui faire encore, s’il parvenoit à rentrer en grace avec Rome . Bénoît XIV, qui ne connoissoit l’abbé de Prades
l donna sa rétractation sur le modèle de celle qui lui fut envoyée de Rome . Il s’y avoue coupable envers Dieu, envers l’égli
a Trape, avec les Bénédictins. 224 Le père Mabillon avec la cour de Rome . 234 Santeuil & les jésuites. 244 Furetie
, All’ottimo dei Romani pontesici. A Prosper Lambertini, Evêque de Rome , Surnommé Benoît XIV, Qui, quoique prince absolu,
(**). Siéc. de Louis XIV. Cérém. Chin. (*). Dans une qui courut à Rome , on voyoit un honnête jésuite, assommant, aux pie
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Souvenirs et correspondance tirés des papiers de Mme Récamier » pp. 303-319
oût le lecteur délicat. Le joli récit qu’elle a fait de ses courses à Rome avec une noble et bien gracieuse reine, alors exi
’impression qu’on lui avait donnée. M. de Laval, depuis ambassadeur à Rome , à Vienne, à Londres, se montra partout au niveau
s, et je crois l’entendre. Ainsi elle racontait gaiement ce voyage de Rome à Naples, dans lequel, sur toute la route, elle p
moins maniable probablement dans l’intimité, prit le parti d’aller à Rome , sur la fin de 1823 : dans son système d’amitié c
e qui sans doute les aura fait dès longtemps supprimer. Ambassadeur à Rome en 1828 et 1829, il écrit de là à Mme Récamier de
e talent encore dans tout son plein et dans sa plus grande manière : Rome , mercredi 15 avril 1829. Je commence cette lettre
nt sur la croix pour expier les crimes et les faiblesses des hommes ; Rome et tous ses souvenirs sous les voûtes du Vatican 
lanche, image d’une vie subitement éteinte. C’est une belle chose que Rome pour tout oublier, pour mépriser tout et pour mou
même homme exprimant comme on vient de le voir toute la poésie de la Rome catholique, qui a su peindre avec un égal génie e
62 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
urquoi ? Cette misère est l’effet direct de la grandeur qui précède. Rome , déchue du faite de sa puissance, n’en demeura pa
ésent comme une fatalité. Puis il y a la Papauté. Sans le prestige de Rome , elle ne serait pas. L’évêque de Rome s’élève peu
la Papauté. Sans le prestige de Rome, elle ne serait pas. L’évêque de Rome s’élève peu à peu, par sa diplomatie sans doute,
t bien établir ce fait, sine ira et studio : la Papauté temporelle, à Rome , c’était la négation de la nation italienne. Le p
lérer à côté de lui un souverain italien dont la capitale devait être Rome . La logique imposait à la Papauté cette politique
s deux côtés de l’Apennin que les lambeaux de la patrie rêvée, voyant Rome déchue, le pape à Avignon, Henri VII tombé devant
tution du royaume d’Italie (février 1861) et surtout avec la prise de Rome , commence une période nouvelle, de travail positi
ysa le mouvement : il ne s’est pleinement réalisé qu’avec la prise de Rome  ; politiquement ; restaient d’énormes difficultés
deux poètes à la ville de leurs pères, à la cité de Dante. 30. Avec Rome capitale, l’Italie est entrée enfin dans sa voie
63 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
esse évaporées dans ses beaux vers de Parme à Florence, de Florence à Rome  ; il donna à ses amis, et surtout à Boccace, le p
rendre. Je ne suis plus étonné de ce que Camille, ce grand homme que Rome exila, soupirait après sa patrie, quand je pense
, Rienzi, à Avignon. Rienzi, le tribun de la république imaginaire de Rome , n’avait pas accepté sa défaite. Évadé de Rome, c
publique imaginaire de Rome, n’avait pas accepté sa défaite. Évadé de Rome , comme on l’a vu dans notre récit, il s’était fai
Ange, au mont Maïella, dans le royaume de Naples. Revenu impunément à Rome avec une bande de pèlerins, il y renoua ses compl
vait été, ainsi qu’on l’a vu, le partisan et le complice du tribun de Rome  ; il était embarrassé maintenant de son attitude
son projet, j’admirais son courage, je félicitais l’Italie de ce que Rome allait reprendre l’empire qu’elle avait autrefois
 ; il écrivit une lettre éloquente et insurrectionnelle à la ville de Rome pour l’exciter à défendre ou à venger son tribun.
à la république, je n’ose signer cette lettre ! L’empire est encore à Rome et ne saurait être ailleurs tant qu’il restera se
es événements de la Lombardie, des événements plus imprévus agitaient Rome . On a vu que Rienzi, livré par le roi de Bohême a
belle. Il allait subir le supplice quand un autre tribun s’éleva dans Rome , appelant le peuple romain à la liberté. La cour
ant opposer tribun à tribun, rendit la liberté à Rienzi et l’envoya à Rome comme délégué du pape. Rienzi triompha quelques j
cet entretien, comme s’il eût été moi-même ; il me conjura de venir à Rome avec lui. Denys ne reçut pas mieux Platon, ajoute
ète préféra son loisir et sa solitude à la gloire d’installer César à Rome  ! » Charles VI, prince plus pacifique qu’ambitie
ntenta de recevoir la couronne de fer à Milan, la couronne de césar à Rome . Vaines cérémonies qui signifiaient l’empire, mai
ment cicéronienne pour le décider à rétablir le siège du pontificat à Rome . Urbain V fît commenter et publier cette lettre d
re de Pétrarque comme un manifeste diplomatique, et partit enfin pour Rome avec toute sa cour. La mort du fils de Francesca
n moment pour lui toute cette joie du rétablissement du Saint-Siège à Rome . « Hélas ! écrit-il auprès de ce berceau vide, c
pandait en invectives contre Pétrarque, à cause de sa partialité pour Rome  ; mais le pape Urbain V, ferme dans son grand des
64 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
tions du monde. C’est ainsi que ce grand homme, séparé des rumeurs de Rome par les montagnes de la Sabine et par le rideau d
en armes pour des ambitions qui se disputaient la liberté mourante de Rome  ; il faisait abstraction des temps pour s’absorbe
de l’Inde et de la Chine, à la même époque, sur les superstitions de Rome et de la Grèce. « Il y a des cas, dit-il, où il
bâti un temple à une courtisane nommée Flora, et les bonnes femmes de Rome ont presque toutes chez elles de petits dieux pén
qu’enfin Cicéron, le plus grand orateur et le meilleur philosophe de Rome , vient de faire contre les augures un petit ouvra
s grande politique de l’univers pendant les temps les plus orageux de Rome , et qu’il avait vu tomber la république malgré se
lus honnête des Romains. Aussi ce livre de la République passait-il à Rome et en Grèce pour l’apogée du génie, de la philoso
Grèce pour l’apogée du génie, de la philosophie et de la politique de Rome . C’est ainsi qu’en parlent tous les écrivains du
arable fut perdu dans le déménagement du monde et dans les cendres de Rome . À l’époque de l’invasion de l’Italie par les bar
uyait ses théories sur la nature, sur l’expérience, sur l’histoire de Rome . C’était le commentaire sur la république, l’espr
tions dans le pouvoir monarchique. Mais l’aristocratie patricienne de Rome était si enracinée et si puissante qu’elle ne red
ébéiens des empiétements de l’aristocratie. Voilà, en ce qui concerne Rome , la politique de Cicéron. Mais, en ce qui concern
orsqu’au sortir de mon consulat, je pus déclarer avec serment, devant Rome assemblée, que j’avais sauvé la république, alors
t du mal dans l’ordre politique. « Après que les rois eurent gouverné Rome pendant deux cent quarante années, et un peu plus
l’histoire, genre, dit-il, éminemment oratoire et qui manque encore à Rome . IX Voyez maintenant le début du deuxième l
i fort. Mais à présent je m’étonne que, lorsque vous vous éloignez de Rome , vous puissiez être ailleurs de préférence. Marcu
enter en entier devant vous ; il fut composé au bruit des tempêtes de Rome , pendant que César tombait et qu’Antoine agitait
s tempêtes de Rome, pendant que César tombait et qu’Antoine agitait à Rome le manteau sanglant du dictateur, pour faire tomb
envie, qui l’a tué, et qui a cloué sa langue divine sur la tribune de Rome avec l’épingle d’or d’une furie, n’a pas dit enco
65 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVII. De l’éloquence au temps de Dioclétien. Des orateurs des Gaules. Panégyriques en l’honneur de Maximien et de Constance Chlore. »
la sienne ; le palais d’or de Néron, où il avait englouti un quart de Rome , une partie des richesses du monde, et des campag
gtemps libre dans ses forêts, et qui souvent même avait fait trembler Rome , apprivoisé enfin par un long esclavage, et poli
-Aurèle, les arts et les lettres pouvaient difficilement habiter dans Rome . Ce ne fut, pendant près de cent ans, que conspir
à espérer ; et les esprits n’étaient pas sans cesse occupés, comme à Rome , par cette espèce de férocité inquiète, que donne
un peu de variété dans le cours de l’univers ». Ensuite on représente Rome désespérée d’avoir perdu un si grand prince ; Rom
uite on représente Rome désespérée d’avoir perdu un si grand prince ; Rome suppliante et à genoux, lui tendant les mains, lu
66 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »
euple de Mars, et en songeant à ce temple qui lui était consacré dans Rome au-dessus de l’amphithéâtre, à cette statue de Vé
chaque mode passagère, et contracté les vices du temps. Que devenait Rome , en effet, après Auguste ? et quel ferment de poé
pas sans doute que la passion et le luxe des arts fissent défaut dans Rome  ; mais cette passion était désordonnée ; ce luxe
uine de Troie, à la lueur de l’incendie qu’il avait fait allumer dans Rome . Les fureurs de ce hideux artiste plaisaient à l’
e ou se succéder Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, si glorieux pour Rome , et cruel seulement pour Helvidius, le fils adopt
le culte des vertus anciennes et l’espoir de l’avenir, sont réunis à Rome près de la veuve du poëte, restée fidèle à son no
67 (1846) Études de littérature ancienne et étrangère
itus Lucretius Carus), l’un des plus grands poètes latins, né l’an de Rome 659, était d’une famille noble, et dont le nom se
rs citoyens et l’un des esprits les plus éclairés de cette époque, où Rome , troublée par les rivalités de ses grands hommes
a Grèce sur la littérature latine peuvent expliquer cette bizarrerie. Rome , empruntant tousses arts et toutes ses opinions d
est remarquable, cependant, qu’amateur de tous les anciens poètes de Rome , et curieux de leurs vers, Cicéron, dans tous ses
a même année que le grand Pompée, le 3 janvier 647 de la fondation de Rome . Il sortait d’une famille anciennement agrégée à
es Romains, et il suffisait à Cicéron d’être le plus grand orateur de Rome . On conçoit à peine les travaux immenses qu’il en
l fit une campagne sous Sylla, dans la guerre des Marses. De retour à Rome , il suivit avec ardeur les leçons de Philon, phil
n éloquence. Après ce brillant succès, il passa encore une année dans Rome , et se chargea même d’une autre cause qui devait
ix de la science des Grecs, qui n’était pas encore assez estimée dans Rome . Parmi différentes causes, il plaida pour le célè
de disette, il eut besoin de beaucoup d’habileté pour faire passer à Rome une grande partie des blés de cette province, san
ler ce qu’il avait pratiqué lui-même. Sa mission expirée, il revint à Rome , véritable théâtre de ses talents. Il continua d’
use de la Sicile contre son indigne spoliateur, alors tout-puissant à Rome , appuyé du crédit de tous les grands, défendu par
a vers Pompée, alors le chef de la noblesse, et le premier citoyen de Rome libre. Il se fit le panégyriste de ses actions et
ain. Le consulat de Cicéron est la grande époque de sa vie politique. Rome se trouvait dans une situation incertaine et viol
urtre et l’incendie. Il assemble ses complices, les charge d’embraser Rome , et déclare qu’il va se mettre à la tête des trou
ments des conjurés. Instruit que Lentulus, chef des factieux restés à Rome , cherchait à séduire les députés des Allobroges,
ète du crime. Les députés furent saisis au moment où ils sortaient de Rome avec Vulturcius, un des conjurés. On produisit da
fit une imprudence que dans la suite il expia cruellement. Cependant Rome fut sauvée ; tous les Romains proclamèrent Cicéro
aliers et d’une foule de jeunes patriciens, il parut dans les rués de Rome , implorant le secours du peuple. Clodius, à la tê
par vertu, refusa leur secours, et, s’exilant lui-même, il sortit de Rome après avoir consacré au Capitole une petite statu
statue de Minerve, avec cette inscription : « Minerve, protectrice de Rome . » Il erra quelque temps dans l’Italie, et se vit
es maisons de campagne de Cicéron, et, sur le terrain de sa maison de Rome , il consacra un temple à la liberté. Une partie d
as toujours de la plus extrême faiblesse. Cependant il se préparait à Rome une heureuse révolution en sa faveur. L’audace de
clamait son bienfaiteur. Il sentait que l’éloquence n’était plus dans Rome une puissance assez forte par elle-même, et que l
lodius par les armes, et en même temps l’accusa devant les tribunaux. Rome était souvent un champ de bataille ; cependant Ci
ôts. Une semblable conduite était rare dans un temps où les grands de Rome , ruinés par le luxe, sollicitaient une province p
ttendait toujours ; mais, comme il le dit lui-même, à son entrée dans Rome il se vit au milieu des flammes de la discorde ci
voulu ménager César, puisqu’enfin il suivit Pompée. César marcha vers Rome , et son imprudent rival lut réduit à fuir avec le
gné du théâtre des affaires et des périls ; il y renonça, et revint à Rome . C’est là que commencent ses admirables Philippiq
ussé par les vents, Plutarque assure qu’il eut la pensée de revenir à Rome , et de se tuer dans la maison d’Octave, pour fair
ts ornés de tant de qualités aimables. Lorsque le goût se corrompît à Rome , l’éloquence de Cicéron, quoique mal imitée, rest
Tibère7 [1826] Tibère (Claudius Nero), empereur romain, naquit à Rome , le 16 novembre de l’an 34 avant notre ère, de Ti
lés. Cette périlleuse destinée fut bientôt fixée : Livie, de retour à Rome , plut aux regards du triumvir Octave, déjà tout-p
té de quelques écrits contre Auguste, qui circulaient impunément dans Rome . L’empereur, en réponse aux plaintes amères que T
au consulat, et qui mourut dans cette guerre ; il ramena son corps à Rome , en suivant à pied le char funèbre. Il retourna c
sporta quarante mille dans les Gaules, au-delà du Rhin. Il entra dans Rome avec les honneurs de l’ovation, mais revêtu des o
cinq ans. Dans cette élévation, il se détermina tout à coup à quitter Rome et les affaires. Ses motifs, mal connus il y a di
gnance pour sa femme Julie, dont les débauches devenaient la fable de Rome , et qui, fille de l’empereur, ne pouvait être ais
se plaignit dans le sénat d’être abandonné. Tibère partit, laissant à Rome sa femme et son fils. Ayant appris, sur la route,
orsque le temps de son tribunat fut expiré, il sollicita son retour à Rome , ne pouvant plus craindre, disait-il, ce qu’il av
l’empire du monde ; et Tibère, après huit ans d’éloignement, revint à Rome pour y vivre d’abord aussi retiré et aussi modest
nouvelle. Elle fut marquée par des succès ; et Tibère revint encore à Rome surveiller la santé d’Auguste et l’héritage de l’
e. Sorti de ce péril, il acheva de soumettre la Germanie, et revint à Rome pour triompher. Auguste présida la cérémonie, et
ite de Tibère pendant le procès de Pison n’est pas moins remarquable. Rome et l’empire accusaient le gouverneur de Syrie, et
ne paraissait pas jaloux de son pouvoir. Cette même année, il quitta Rome pour habiter la Campanie. La paix de l’empire éta
les, en y joignant le crime de lèse-majesté. Les premiers citoyens de Rome , possesseurs de ces immenses richesses, de ces pa
onie. Après deux ans de séjour dans la Campanie, Tibère fut rappelé à Rome par une maladie d’Augusta, sa mère. Le sénat prod
utre explication que le caprice du sort et la colère des dieux contre Rome . Commandant des cohortes prétoriennes, ministre p
le droit de ces libres accusations, usitées dans la république. Ainsi Rome , et ce fut la science d’Auguste perfectionnée par
r les affaires de l’empire. Le ministre profita de cette disposition. Rome fatiguait Tibère. Il ne pouvait supporter aucune
discours offensants qu’ils imputaient à leurs victimes. D’ailleurs, à Rome , il était lassé des prières et du crédit de sa mè
ue ses enfants, il aimait mieux s’éloigner. Ce fut ainsi qu’il quitta Rome , pour se rendre d’abord dans la Campanie, sous pr
périrent plus de vingt mille Romains, et l’incendie d’un quartier de Rome . Mais après avoir donné quelques ordres et quelqu
s victimes. Du fond de ce repaire de débauche, la tyrannie pesait sur Rome , et de Rome sur l’univers. Le sénat continuait se
Du fond de ce repaire de débauche, la tyrannie pesait sur Rome, et de Rome sur l’univers. Le sénat continuait ses bassesses,
jan. En même temps, il suppliait le prince et son favori de revenir à Rome  ; et ce vœu pouvait être sincère, car il y avait
mains, une croyance venue de la Judée et du peuple le plus méprisé de Rome  ? Nous voyons, au contraire, dans Suétone, que Ti
specta les religions nationales dans les pays sujets ou dépendants de Rome  ; et le culte judaïque sur son propre territoire
ablé de vieillesse et près de mourir, tantôt qu’il allait se rendre à Rome . Il demandait au sénat la dignité d’augure et de
ers de son île, prépara tout pour la perte de Séjan. Macron se rend à Rome avec une lettre du prince au sénat, et des ordres
es, sous prétexte de leur distribuer dans leur camp, hors des murs de Rome , une gratification de l’empereur. Le poste qu’ell
ta même ses jardins aux portes de la ville : mais il n’entra pas dans Rome , et bientôt se retira, comme un banni, dans les r
ur de cette double mort, un don serait consacré à Jupiter. Tandis que Rome et le sénat étaient plongés dans cet avilissement
es ; mais il fomenta des troubles dans leur empire. Il attira jusqu’à Rome des chefs barbares, qu’il excita contre Artaban ;
les rois barbares qui osaient lui dire la vérité, dans le silence de Rome . À Rome on acquérait le même droit en se donnant
s barbares qui osaient lui dire la vérité, dans le silence de Rome. À Rome on acquérait le même droit en se donnant la mort.
pendant quitté son ile inaccessible, et il venait jusqu’aux portes de Rome exciter les cruautés serviles du sénat. La derniè
fforts qu’il fit pour le réparer. Le feu ayant détruit un quartier de Rome , il secourut les citoyens par un don de cent mill
an 37 de notre ère, dans la soixante-dix-huitième année de son âge. À Rome , cette nouvelle excita de tels transports de joie
t du plus vil des tyrans démagogues. Le corps de Tibère fut apporté à Rome par des soldats, et brûlé publiquement. Son testa
joug de la conquête et du despotisme, dans la Grèce esclave de cette Rome qui devenait elle-même la vile esclave des Domiti
s négociations avec des villes voisines. Le même motif le conduisit à Rome , où tous les Grecs doués de quelque industrie et
ux traités moraux de Plutarque. Le philosophe de Chéronée exerça dans Rome cette profession de sophiste dont le nom est deve
une décadence littéraire, mais qui fut plus d’une fois illustrée dans Rome par de grands talents et par la persécution. On s
mains assistaient à ses leçons. « Un jour, dit-il, que je déclamais à Rome , Arulenus Rusticus, celui que Domitien fit mourir
us les philosophes. Les savants ont pensé qu’il alla plusieurs fois à Rome , mais qu’aucun de ces voyages n’eut lieu depuis l
, toutes les charges publiques de ce petit gouvernement municipal que Rome laissait aux vaincus. Non seulement il fut archon
ans Athènes et dans les cantons même les plus sauvages de la Grèce. À Rome il avait excité cette terrible persécution que Ta
fausse éloquence, empruntée aux écoles sophistiques de la Grèce et de Rome . Plutarque intitule son grand ouvrage les Vies Pa
n, mais qui n’ôtent rien à son génie. Plutarque, qui a tant écrit sur Rome , savait, de son propre aveu, fort imparfaitement
ait ce titre de seigneur qui, cinquante ans plus tard, fut donné dans Rome même aux moins importants personnages. Il n’avait
remplissait tous les devoirs d’homme et de citoyen. Les principaux de Rome l’appelaient à leurs affaires et à leurs fêtes. I
rs dans les esprits à ce changement de l’état politique. La gloire de Rome , l’immensité de son empire, cette soumission pais
éments de génie qu’avait laissés la république, devait se former dans Rome une littérature élégante et majestueuse. Auguste
ouvoir, l’obéissance eût un air d’urbanité, cependant il y avait dans Rome un parti de mécontents, qui tenait peu de compte
de mœurs et une indépendance d’esprit bien éloignés de l’abjection où Rome tomba dans la suite. On sait que même le courtisa
ïques, ne sent-on pas qu’il manque quelque chose de l’ancienne âme de Rome  ? Et quand il plaisante de sa fuite et de sa hont
sa gloire et ses vers ne mourront jamais, non plus que le souvenir de Rome . La poésie du siècle d’Auguste, quoique savante e
r les spectacles continus de crime et de bassesse dont il remplissait Rome . Et plus tard sous Caligula, sous Claude, sous Né
rer la tyrannie. Les sectes grecques, depuis longtemps répandues dans Rome , conseillaient la vertu, la vérité, le courage :
mble à ce palais de marbre et d’or que Néron bâtit sur les cendres de Rome . Néron, qui, dans les premiers moments où il prél
pas celle d’une âme libre. Quintilien prodigue à l’odieux despote de Rome les plus vils éloges ; non seulement il en fait u
que leur mission était nouvelle et grande ! Tandis que l’on déclame à Rome , que l’on fait des vers et des panégyriques, quel
y es debout, pour te laisser seul en face de tout ce que la Grèce et Rome ont mis au jour, et de tout ce qui, depuis elles,
et de guerrier, son dégoût de l’insolence populaire, sa haine contre Rome , son amour pour sa mère, en font le personnage le
Tasse, charmaient l’imagination du jeune Anglais. Il visita deux fois Rome , où la hardiesse de ses discours sur les question
ys qu’il voulait servir. Il quitta lentement l’Italie, en passant par Rome , Florence, Venise et Milan. D’après une anecdote
e devant la foi nouvelle sortie de la Judée, et qui, déjà maîtresse à Rome , peuple de monastères les îles désertes de l’Ital
our à Venise n’avait été interrompu que par une rapide excursion vers Rome  ; et le poète était venu reprendre ses vulgaires
68 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
avel, voyons d’un coup d’œil le reste de l’Italie jusqu’à nos jours. Rome se présente la première : les papes, tantôt inspi
riche, de Venise, de la Toscane, de la France, continuent de régner à Rome  : s’ils en sont momentanément dépossédés, ils y r
momentanément dépossédés, ils y reviennent après de courtes éclipses. Rome les proscrit quelquefois et les rappelle toujours
ent italienne, république constituée d’un débris de l’empire romain à Rome . Nous ne parlons pas théologie, nous parlons poli
le vice-roi Firmiani, à Milan, refoulèrent les prétentions papales de Rome dans le sanctuaire ; les milices même de ce sanct
ussitôt après ses victoires d’Italie, Bonaparte rétablit le pape dans Rome , non-seulement comme pontife, mais comme souverai
verser de nouveau le trône pontifical qu’il avait rétabli ; il fit de Rome une ville conquise, annexée, sous le nom de dépar
tats pontificaux au pape et de renvoyer respectueusement le pontife à Rome comme un gage de restitution et de paix à l’Europ
partout : Vienne, Berlin, Francfort, Milan, Venise, Naples, Florence, Rome , se soulevèrent d’elles-mêmes ; les souverains et
Naples. La république romaine, ou plutôt la république municipale de Rome , fut proclamée. La république française, gouverné
ife, intervint à main armée pour la souveraineté temporelle du pape à Rome . La révolution romaine fut prise d’assaut dans Ro
porelle du pape à Rome. La révolution romaine fut prise d’assaut dans Rome par l’armée française. XI Sous un autre pré
re président de la république française, une armée française occupant Rome à perpétuité devint par le fait une armée pontifi
manent dans le régime intérieur des souverainetés étrangères. Naples, Rome , Parme, la Toscane, l’Autriche, furent dénoncées
tant sur toutes les mers. Ses doges, conseillers temporaires de cette Rome des eaux, conquirent tout ce qui se détachait de
t de ses anses, après le reflux d’Attila hors de l’Italie. Elle imita Rome dans ses premières lois : elle eut son peuple, so
teurs de ses droits contre la noblesse. Ainsi se balançaient, comme à Rome , l’autorité et la popularité, ces deux nécessités
ttes de Charles-Quint, titre incompatible avec celui de duc de Gênes. Rome antique n’a pas de plus magnanimes abnégations ;
. XXXIII Le carbonarisme napolitain comptait peu de sectaires à Rome , point en Toscane, un petit nombre à Turin, et pr
69 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
un grand siècle. Michel-Ange répandit son génie sur la Toscane et sur Rome , il égala l’antiquité sans l’imiter. La nature, e
u’il vivait ! » VI Son second fils, Jean de Médicis, écrivit de Rome à Pierre de Médicis, qui héritait de sa place et
’espère. Adieu. Ma santé est bonne autant qu’elle peut l’être. « De Rome , ce 12 avril 1492. » VII Pierre avait la p
atrie la grâce d’un tombeau. Le cardinal Jean de Médicis se retira de Rome en France ; après la bataille de Ravenne, il rent
retira de Rome en France ; après la bataille de Ravenne, il rentra à Rome et s’étudia à capter les Florentins. Soderini gou
fut rappelé et accueilli. À peine rapatrié, le conclave le rappela à Rome  ; il y fut nommé pape, à trente-sept ans, sous le
al de la Toscane. Il amnistia tous ses ennemis, et rappela Soderini à Rome  ; il plaça les fils et les filles de Laurent dans
s trésors nécessitent la vente des indulgences ; la simonie corrompit Rome . Luther insurgea l’Allemagne ; l’unité se rompit
poids de l’or mal acquis ; mais le génie de Léon X régnait toujours. Rome , comme capitale des lettres et des arts, régit l’
urpassa pas, l’époque d’Auguste. Sa libéralité ne distingua pas entre Rome et Florence ; il se fit une clientèle morale part
on humeur lui avaient valu ce nom familier. Il avait longtemps habité Rome sous la protection du pape et sous le patronage d
s porter à la grande ambition des conquêtes ; les Apennins d’un côté, Rome inviolable de l’autre faisaient de la Toscane une
70 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
storien dès longtemps désigné de Grégoire VII apprécie la peinture de Rome féodale à la veille de ce pontife2. Invoquer de t
ues, de s’y reproduire dans son luxe de végétation et de puissance. A Rome l’idée de royauté, une fois bannie, demeura absen
déclin de l’empire ; le christianisme la favorisait indirectement. A Rome pourtant, qui était devenue veuve des césars, la
estait, de ces Catons et de ces Émiles. Ce fond continu de la vieille Rome au sein de la nouvelle s’est empreint jusque dans
de Saint-Priest, dans les divers chapitres qu’il a consacrés à cette Rome papale, l’a comprise en esprit politique des plus
et hautaine des Franks, même quand ils s’affublaient des oripeaux de Rome . Si Clovis se laissa faire consul, ce fut le jeu
aide la mission que ce pape envoie en Grande-Bretagne, et obtient de Rome des conditions qui, favorables aux priviléges des
olique y aida. Pepin d’Héristal et Charles Martel se rapprochèrent de Rome et du parti romain dans les Gaules. Ils favorisèr
s lors indépendante, ce globe impérial mobile qui allait se prendre à Rome , et qui devint une pomme de discorde entre les ma
omme de discorde entre les mains de ses descendants. La suprématie de Rome au temporel et les luttes qu’elle engendre, la fé
emagne, la loi de son sujet, c’est-à-dire la diffusion. Le tableau de Rome féodale arrête le regard par l’intérêt extrême de
71 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le président de Brosses. Sa vie, par M. Th. Foisset, 1842 ; ses Lettres sur l’Italie, publiées par M. Colomb, 1836. » pp. 85-104
a peinture et pour les marbres se déclare. Pourtant, quand il aura vu Rome , c’est-à-dire la grande et suprême beauté, il reg
ment la chose la plus surprenante du monde ». Et c’est le même qui, à Rome , en se trouvant pour la première fois au milieu d
re dans le séjour qu’il y fit. Après un premier passage très rapide à Rome , d’où il est parti pour visiter Naples et ses env
pas analyser son voyage. En même temps que, dans sa seconde visite à Rome , de Brosses voit chaque jour quelque belle et gra
nt le cardinal Passionei, on n’avait jamais vu tant de Bourguignons à Rome  ». Ces jeunes Bourguignons de qualité ont leur ca
Il faut lire cette jolie chronique dans les Lettres mêmes. Ils sont à Rome depuis des mois, lorsque le pape (Clément XII) se
le président à Voltaire : j’aime les papes. J’ai vécu près d’un an à Rome  ; je n’ai pas trouvé de séjour plus doux, plus li
plus doux, plus libre, de gouvernement plus modéré. » Telle était la Rome des Médicis, même celle des Barberini, celle des
a bonne ville pontificale d’avant les révolutions. On ne peut quitter Rome quand on y est resté au-delà de quelques semaines
gens ne sont jamais croyables quand ils disent qu’ils vont partir de Rome . On y est si bien, si doucement, il y a tant à vo
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153
ers. L’art de composer la déclamation des pieces de théatre faisoit à Rome une profession particuliere. Dans les titres qui
’écrire en notes les chants de toute espece, étoit déja très-ancien à Rome dès le temps de Ciceron. Il y étoit connu long-te
tion sur l’origine et sur l’histoire des représentations théatrales à Rome . Après avoir dit que l’an de Rome, trois cens qua
re des représentations théatrales à Rome. Après avoir dit que l’an de Rome , trois cens quatre-vingt-dix, Rome fut affligée d
Rome. Après avoir dit que l’an de Rome, trois cens quatre-vingt-dix, Rome fut affligée d’une peste, et que pour l’y faire c
eatre, il ajoûte : l’art de ces réprésentations étoit alors nouveau à Rome , l’on n’y connoissoit que les spectacles du cirqu
73 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XIX. »
sion barbare devaient plus tard confondre et détruire. Ce n’est pas à Rome que cette école, déjà chrétienne, mais classique,
nné jadis Lucain et Martial à la monstrueuse grandeur et aux vices de Rome , elle offrait aux vertus de l’Église sortant des
ère, tour-à-tour avocat, juge, préfet, puis appelé par ses talents à Rome et à la cour de Théodose, Prudence, dans sa vie t
n néophyte servant de sa parole la foi de ses frères, et célébrant la Rome nouvelle avec la tradition littéraire d’un ancien
ce qu’avaient été chez les Hellènes la plainte et la prière funèbres. Rome en avait exagéré l’expression par ses pleureuses
rtées en dot. Docile à cette voix aimée, Paulin, quittant le sénat de Rome , vendit ses vastes domaines pour en distribuer le
74 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Virgile, et Bavius, Mœvius, Bathille, &c. &c. » pp. 53-62
fférence bien remarquable entre les écrivains d’Athènes & ceux de Rome , c’est qu’on voit les premiers, ainsi que les nôt
à une lieue de Mantoue. Il vint au monde l’an 684 de la fondation de Rome , sous le premier consulat de Pompée & de Cras
ucissent l’envie, ne faisoit qu’augmenter la vénération où il étoit à Rome . Il paroît un jour au théâtre, comme on venoit d’
r du distique ayant été par-là découvert, Bathille devint la fable de Rome . A l’égard de Virgile, il fut au comble de la glo
… Mais il faut respecter les ordres d’un mourant. Que tu m’approuves, Rome , ou bien que tu me blâmes, J’obéis en aveugle, &a
75 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’Empereur Néron, et les trois plus grands poëtes de son siècle, Lucain, Perse & Juvénal. » pp. 69-78
enre de mort. C’est ce que porte une inscription** qu’on lit encore à Rome dans l’église de saint Paul. Lucain se fit ouvrir
le de traits. Entre autres vers* satyriques, on répandit ceux-ci dans Rome .         On ne peut douter que Néron Ne soit du
s de Néron ne manquoient pas de l’instruire de ce qui se passoit dans Rome . Il n’ignora rien de ce déluge d’écrits répandus
voir renouveller les prescriptions sanglantes des guerres civiles de Rome . Mais Néron prit sur lui de dissimuler. Ce monstr
revêtu par dérision : mais il survêcut à son persécuteur. Il revint à Rome , aussitôt après la mort de Domitien. Ce poëte y v
76 (1903) Le problème de l’avenir latin
e, mais il y a une civilisation latine. Les nations, co-héritières de Rome , qui sont nées du démembrement de l’Empire romain
Nord : le premier comprenant tous les territoires réduits naguère par Rome en provinces impériales (le cas de la Grande-Bret
selon nous. Nous nous demandons comment le fait de s’être identifié à Rome , d’avoir pendant des siècles vécu uniquement de s
à César pour réduire la Gaule en provinces romaines et sans même que Rome eût à s’en occuper, le général agissant de lui-mê
occuper, le général agissant de lui-même. « De toutes les guerres que Rome entreprit, — c’est l’impartial Tacite qui le note
icieusement de la pax romana, de cette protection toute-puissante que Rome assurait aux peuples conquis en échange d’une tot
, aux regards épouvantés des Grecs et des Romains, pillant Delphes et Rome , puis à Troie, sur les bords du Nil, à Carthage,
lois ait simplement supporté, en qualité de vaincu, les directions de Rome . C’est bien de lui-même, après la défaite, qu’il
tate, Fustel de Coulanges — le patriotisme des Gaulois fut l’amour de Rome . Et Michelet — de tempérament absolument opposé —
nnalité. Le voici métamorphosé en parfait et irréprochable citoyen de Rome , Latin non seulement de mœurs, mais de conscience
ur, et que la Gaule est devenue le vrai cœur de l’Empire ! Et lorsque Rome a sombré dans la tourmente, que le lien impérial
n que communiqua la culture latine à cette propension native. Dès que Rome et la Grèce eurent initié la nouvelle province au
mpire, qu’elle parsème de ses chaires et noie sous ses flots. Dès que Rome prenait pied quelque part, la rhétorique jailliss
z riche de signification. Les premières écoles de rhétorique latine à Rome furent fondées par Plotius et Gnipho, deux Gauloi
ique encore que son confrère d’outre-Pyrénées, triomphait également à Rome , où deux d’entre eux fondèrent des écoles de décl
pour la Gaule de cette absolue dénaturation, l’histoire est unanime. Rome fut la bienfaisante initiatrice. De l’état de com
serait assurément puéril de nier l’énorme apport de civilisation dont Rome fut pour la Gaule le point de départ. Le vainqueu
op mûre, amollissement par la souriante indolence du nouveau sujet de Rome au sein de cette félicité nouvelle. L’Empire roma
table substitution ou transmission de pouvoirs, à tous les degrés. La Rome papale succède de toutes pièces à la Rome impéria
oirs, à tous les degrés. La Rome papale succède de toutes pièces à la Rome impériale. Le Vatican (en germe dans le palais La
ci est comme la substance même de ce chapitre : C’est par le moyen de Rome et du latin que l’Eglise a d’abord assuré, puis é
t implantée tout d’abord et qu’elle a pris racine le plus fortement.‌ Rome catholique a premièrement et surtout envahi spiri
a premièrement et surtout envahi spirituellement les territoires que Rome impériale avait matériellement conquis.‌ C’est su
a trame de l’existence, et les faits sous la forme la moins atténuée. Rome n’a jamais pu enraciner son influence au-delà du
. On sait combien négatif fut le résultat des diverses expéditions de Rome en Germanie. D’Auguste à Valentinien, pas une foi
e d’ailleurs, soit prudence soit prescience, semble avoir compris que Rome ne devait point tenter la conquête des au-delà du
pays paraît soumis. Pour assurer et fixer la conquête, on expédie de Rome une armée de légistes et un proconsul, Varus, pou
e fort tard — première différence. Comme il s’était tenu à l’écart de Rome impériale, pareillement le Barbare demeure, pour
fait un crime au Chérusque libérateur de s’être montré traître envers Rome qui lui avait confié un commandement militaire. I
parce que le Barbare n’avait pas annihilé ses énergies au contact de Rome comme le Gaulois, l’acceptation du christianisme
e, sa vertu. Le Germain non flétri dès le début par la communion avec Rome décadente est demeuré lui-même, au sein du christ
de subordination ou d’indépendance des peuples européens vis-à-vis de Rome antique, et leur refus ou leur adoption de la Réf
ces humaines. Le passé était trop lourd, la tradition trop enracinée. Rome antique avait trop profondément marqué de son emp
ue avait trop profondément marqué de son empreinte ce peuple pour que Rome spirituelle pût y être vaincue. Ce coin de terre
tionalisme et de traîtrise : tandis que leurs adversaires, tenants de Rome , c’est à dire du maintien de la servitude mentale
s » à des peuples auxquels le bonheur d’être vaincus et civilisés par Rome n’était pas échu, n’avaient pas tort : à la seule
ique et victorieux de l’indépendance du Nord, toujours irritée contre Rome . » En aucune occasion ne s’est prouvé, plus clair
poudre ; les esprits s’éveillent pour fournir une nouvelle carrière… Rome , cette Rome toujours exécrée des Saxons, cette Ro
s esprits s’éveillent pour fournir une nouvelle carrière… Rome, cette Rome toujours exécrée des Saxons, cette Rome au nom de
ouvelle carrière… Rome, cette Rome toujours exécrée des Saxons, cette Rome au nom de laquelle Charlemagne les a écrasés et é
e la famille latine, que sommes-nous, sinon les fils spirituels de la Rome des Césars ? Que sont les diverses cités auxquell
ission à la conquête romaine. Dans l’impossibilité de s’affranchir de Rome , je sens une nation rivée encore après seize sièc
e monde peut voir que la conquête romaine dure encore ; la crainte de Rome est restée la religion du Gaulois… » Que pourrion
de l’absorption matérielle, et surtout morale, de ses habitants, par Rome , et de son maintien dans la tradition romaine. Ce
combien nous en sommes pauvres, Méditerranéens, Latins, héritiers de Rome , avec toutes nos phrases sonores et nos gestes hé
ace. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous sommes encore les vaincus de Rome . Nous subissons le fatum historique. Nous expions
mples du passé, riches d’enseignement pour nous. Athènes, Alexandrie, Rome , Byzance, à la veille de s’anéantir en tant qu’êt
inculture. Et plus tard, son tour est venu aussi. Un moment arrive où Rome , accablée par la tradition, le cerveau congestion
rgueil du Latin, héritier des civilisations antiques, représentant de Rome et de l’idée romaine dans le monde, est un de ses
quelle s’accrut encore lorsque la civilisation impériale eut passé de Rome en Gaule, — mais qualité aussi du vieillard qui,
attitude : ce qui ne signifie pas qu’elle soit juste. Ou sait ce que Rome représente pour l’Italien de pure souche ; alors
ment.‌ Voici des peuples qui n’ont pu naguère échapper à la loi de la Rome impériale que pour tomber sous le joug de la Rome
pper à la loi de la Rome impériale que pour tomber sous le joug de la Rome catholique, qui par conséquent traversèrent toute
ion d’Orient sur les peuples avoisinant le bassin de la Méditerranée. Rome , expression dernière du monde antique aux dernier
rapport avec la vie réelle du monde. L’Eglise, c’est un avatar de la Rome lointaine sur les genoux de laquelle nous fûmes b
destin commence à se profiler sur les peuples du Midi. Paris, Vienne, Rome ne sont-ils pas déjà, en une certaine mesure, des
Grec qui, lorsque le monde hellénique entra en décomposition, vint à Rome prendre sa place au sein d’un monde nouveau et lu
77 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
atium dut être d’abord bien resserré, puisqu’en deux siècles et demi, Rome , sous ses rois, soumit à peu près vingt peuples s
trurie sur un pont ; ensuite ce nom s’est étendu par les victoires de Rome à toute cette mer qui baigne la côte inférieure d
u droit héroïque des nations barbares, que les vaincus furent reçus à Rome dans la classe des plébéiens, et que, dans le lan
ius, le nom si célèbre de Pythagore n’aurait pu parvenir de Crotone à Rome à travers tant de nations séparées par la diversi
rquable de Tacite ; c’est celui où il décrit l’Ara maxima d’Hercule à Rome    : Igitur à foro boario, ubi œneum bovis simulac
c’est sur une ara semblable à celle de Thésée que Romulus dut fonder Rome , en ouvrant un asile dans un bois. Jamais les Lat
78 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
miré les exemples d’énergie, de fierté qu’ont donnés les stoïciens de Rome sous les mauvais empereurs. Réfractaire à la sédu
rit des Lois, cette analyse profonde et subtile du génie politique de Rome , et de son évolution historique. Montesquieu n’a
donner communication par avance au public. Mais, rencontrant souvent Rome sur son chemin, il n’a pas su résister à la tenta
s lois anglaises, sur un règlement de Berne et sur une institution de Rome . Il prend tous les cas particuliers comme équival
valents et également significatifs. C’est ainsi qu’il égalera Berne à Rome , et verra dans ce canton suisse une menace pour l
nace pour les libertés de l’Europe, parce que Berne se trouve répéter Rome dans une particularité de son organisation milita
ire522. Pour parler du gouvernement républicain, Montesquieu a étudié Rome , les cités grecques ; il a sous les yeux les cant
s suisses, Venise, Raguse. La conquête du monde a tué la république à Rome  : Montesquieu prononcera que la forme républicain
r ce qu’il voyait en Turquie que de la Turquie, ce qu’il remarquait à Rome que de Rome. Mais il a voulu à toute force trouve
oyait en Turquie que de la Turquie, ce qu’il remarquait à Rome que de Rome . Mais il a voulu à toute force trouver des lois e
79 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
ui y mènent. En 1838, affecté d’une maladie de larynx, il partit pour Rome , et, se croyant toujours près d’en revenir, il y
l composa les deux premiers volumes de l’ouvrage intitulé Esquisse de Rome chrétienne, destiné à faire comprendre à toutes l
de ce livre, dit-il, est de recueillir dans les réalités visibles de Rome chrétienne l’empreinte et, pour ainsi dire, le po
miration réfléchie, qui unit la philosophie et la piété : L’étude de Rome dans Rome, dit-il encore, fait pénétrer jusqu’aux
éfléchie, qui unit la philosophie et la piété : L’étude de Rome dans Rome , dit-il encore, fait pénétrer jusqu’aux sources v
eux ! À côté de ces vers, qui ne se trouvent pas dans les volumes de Rome chrétienne, et qui ne sont qu’un premier accent,
s qu’indiquer, en passant, à tous ceux qui sont avides d’étudier dans Rome matérielle la cité supérieure et intelligible, ce
les à apprécier. C’était avant 1838, avant ce long séjour de l’abbé à Rome  : il s’était lié avec le second fils de M. de La 
ly, sous les beaux ombrages que Malebranche avait hantés ; en 1839, à Rome , sous les arceaux des cloîtres solitaires ; et hi
80 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
s apprenons de Zozime et de Suidas, que l’art des pantomimes naquit à Rome sous l’empire d’Auguste, et c’est ce qui fait dir
’il écrit au nom de Théodoric roi des ostrogots, à Simmaque préfet de Rome , pour lui ordonner de faire réparer le théatre de
aconte encore qu’un roi des environs du Pont Euxin, qui se trouvoit à Rome sous le regne de Neron, demandoit à ce prince ave
reglement sans necessité. Quelques années après il fallut chasser de Rome les pantomimes. L’extrême passion que le peuple a
spectacles, mais devenu necessaire ; c’étoit celui de faire sortir de Rome tous les pantomimes. Seneque, le précepteur de N
ves, dont la succession n’a point encore été interrompuë. La ville de Rome regorge de professeurs qui enseignent cet art et
’elle faisoit pour la cacher. Les pantomimes furent encore chassez de Rome sous Neron et sous quelques autres empereurs, mai
à Trajan. Quelques auteurs modernes ont cru que Neron avoit chassé de Rome tous les comédiens, parce que Tacite, en racontan
81 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
riez-vous le pan de notre manteau quand nous passons dans les rues de Rome . Mais tous ces sarcasmes ne nous font ni changer
ire, Le front pâle et pourtant illuminé d’histoire ; Tu me parlais de Rome un Tacite à la main, Des victoires d’hier, des da
rs envié la mort de ce grand homme, Esprit athénien dans un consul de Rome , Doué de tous les dons parfaits, quoique divers,
n mot, âme encyclopédique, Digne de gouverner la saine république, Si Rome , riche en maître et pauvre en citoyen, Avait pu s
en ! Peut-être sous César trop souple au diadème, Mais par pitié pour Rome et non pas pour lui-même ! Quand sous le fer tro
clandestin ; La meute des soldats, qu’un délateur assiste, Sortit de Rome en arme et courut sur la piste. Cicéron, cependa
t, par ce divin effroi Qui glace la vertu lorsque le vice est roi, De Rome , avant l’arrêt, l’âme déjà bannie, Parcourait en
82 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
XLIII Cependant, madame de Beaumont allait arriver mourante à Rome  ; elle écrivait des bains du Mont-Dore, en Auverg
ubriand l’y attendait. Leur entrevue fut déchirante. Elle fut reçue à Rome par le pape et par le cardinal-ministre Consalvi
Colisée : c’était un de ces jours d’octobre tels qu’on n’en voit qu’à Rome . Elle parvint à descendre et alla s’asseoir sur u
r cette femme amie dans l’église des Français, Saint-Louis, et quitta Rome pour aller pleurer à Naples. Peu de temps après,
de plume, qu’il avait été l’émigré pardonné, l’envoyé de confiance à Rome et à Sion de cet usurpateur, le protégé confident
son livre par Bonaparte qui le nomma d’abord secrétaire d’ambassade à Rome , puis ministre en Valais. Il renonça à ces deux p
qu’un jeu désespéré d’ambition ; la correspondance qu’il entretint de Rome et de Londres avec sa nouvelle amie, madame Récam
on à Turin, les mêmes billets suivent madame Récamier sur la route de Rome , comme des adieux que la distance affaiblit et qu
ie. On ne lui marchanda pas les conditions. Il redevint ambassadeur à Rome avec toutes les faveurs pécuniaires qu’il put dés
croyait dangereux. Il s’occupait à faire les honneurs de la France à Rome . M. de la Ferronnays, son ami, tenait le gouverna
ère à une révolution, des Tuileries à Gand en 1815, ennui ; de Gand à Rome au retour, ennui ; de Rome à Londres, ennui, ennu
uileries à Gand en 1815, ennui ; de Gand à Rome au retour, ennui ; de Rome à Londres, ennui, ennui toujours ; il s’impatient
utre, écrivant tantôt pour la nouvelle, tantôt pour l’ancienne foi de Rome , et mourant héroïquement comme Julien l’Apostat,
83 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »
iques, que toute cette volée d’aigles de la Bonne Nouvelle lâchée par Rome sur l’univers pendant dix-huit-cents ans d’aposto
e quelques prêtres, qui n’ont pour toute ressource que la consigne de Rome et leur crucifix sur le cœur ! Pour la première f
agissons timidement, dans nos possessions australiennes, l’Église de Rome est activement à l’œuvre avec un zèle et une sage
blante, sans être assisté des conseils de ses supérieurs, l’Église de Rome ne cesse d’apparaître avec tous ses moyens d’acti
qui ont interrogé ardemment et longtemps un tel mystère, la force de Rome n’est point-là. Elle n’est pas sortie de la pensé
espérances, voilà le secret de la puissance de ces missionnaires que Rome envoie dans tous les coins de l’univers ! Voilà l
84 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
que des plaisirs de la société, et qui s’attacha surtout à l’étude de Rome et de ses environs. Il s’était logé dans le magni
de l’agro romano, cette ceinture lugubre et splendide qui l’entoure. Rome , à cette date, avait une physionomie bien faite p
Tout au contraire, plus morne et d’un aspect plus désolé que jamais, Rome s’enfonçait de jour en jour dans le désert. Le co
se et dans les livres plus sérieux de Bonstetten. Fort sévère pour la Rome pontificale, mais toujours candide et incapable d
t peu de l’abaissement politique du Vatican, l’état de la campagne de Rome lui inspira quelques-unes de ses recherches les p
mé à l’aspect pittoresque et aux beaux effets de tristesse morale : «  Rome , disait-il alors, ne présente partout que l’image
voyage : « Que je voudrais voir l’Italie avec vous ! lui disait-il. À Rome , on a le sentiment qu’on domine le temps et la mo
plus, on est tenté de se croire immortel. Tout le reste de la vie de Rome est voué à l’avenir et au ciel qui semble s’y ouv
voudrais y passer ma vie avec vous. » Le présent existait pour lui à Rome plus qu’il ne le croyait de loin et sur la foi de
s les uns des autres, et non à côté l’un de l’autre, comme dans votre Rome , en France, à Genève, en Allemagne. — Le sentimen
vertu 100.   91. [NdA] Ce n’est pas, dit-il, que le gouvernement de Rome soit moins animé de l’amour du bien public qu’auc
85 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
ate. Les ambassadeurs de Pyrrhus lui rapportèrent qu’ils avaient vu à Rome un sénat de rois. Sans l’hypothèse d’une révolte
rnalier qui n’a aucun droit de citoyen . Tels furent les plébéiens de Rome jusqu’à l’époque de la lutte dans laquelle ils ar
changement, c’est la loi Publilia, qui établirent la démocratie dans Rome , et non la loi des douze tables, qu’on aurait app
tout ignorant qu’il est de ce qui regarde la constitution ancienne de Rome , nous raconte que les nobles se plaignaient d’avo
le récit qu’on lit dans Tite-Live, de la première guerre d’Albe et de Rome  : Les Romains, dit-il, avaient longtemps fait l
armée qui, après tant de pertes et de fatigues, faillit triompher de Rome elle-même dans son Capitole ; la résistance de Nu
antiquités romaines, et particulièrement à la prétendue monarchie de Rome , à la prétendue liberté populaire qu’aurait fondé
dit positivement qu’il n’y eut rien de changé dans la constitution de Rome (Brutus était trop sage pour faire autre chose qu
te, la ville héroïque de la Grèce, eut son Manlius dans le roi Agis ; Rome , la ville héroïque du monde, eut son Agis dans la
de Lacédémone, et fut étranglé par les éphores ; Manlius, soupçonné à Rome du même dessein, fut précipité de la roche Tarpéi
mens animés de leurs pères  ; et jusqu’au temps où la constitution de Rome devint entièrement démocratique, les pères de fam
86 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340
i, à traduire du Xénophon (Sur la cavalerie), s’attardait en chemin à Rome , et n’arrivait à Vérone qu’à la fin de janvier (1
de mérite et d’érudition, M. Chlewaski. C’est à lui qu’il écrivait de Rome , le 8 janvier 1799, la première lettre (retouchée
e pas, c’est la patrie antique qu’il préfère et qu’il venge. Envoyé à Rome pendant l’occupation de 1799, témoin de cette ému
Chlewaski qu’il a laissé à Toulouse : Dites à ceux qui veulent voir Rome qu’ils se hâtent, car chaque jour le fer du solda
s beautés naturelles et la dépouillent de sa parure… Les monuments de Rome ne sont guère mieux traités que le peuple. La col
me le dévot musulman au pèlerinage de La Mecque ; mais, en attendant, Rome et Naples, avec leurs monuments, leur ciel et leu
rochures ; l’orage grossit ; on se parlait de ce pâté à l’oreille, de Rome à Paris, dans ce grand silence, un moment pacifiq
au besoin. — Je passe ici mon temps assez bien, écrivait-il encore de Rome à Clavier (octobre 1810), avec quelques amis et q
lever et à la transporter à Paris. Daunou, envoyé comme commissaire à Rome , écrivait au directeur La Revellière (30 mars 179
87 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
nature. II En ce temps-là vivaient, tantôt à Florence, tantôt à Rome , tantôt en Suisse, au bord du lac de Constance, d
de Toscane ; sa femme habitait son palais et ses villas impériales de Rome . Je ne l’ai jamais connue, mais je l’ai entrevue
ne Hortense, femme de Louis Bonaparte, qui venait de temps en temps à Rome ou en Toscane voir ses fils, et qui retournait vi
C’est dans cette famille des Bonaparte, réfugiés pour la plupart à Rome , et protégeant les arts afin de prolonger au moin
en régnant sur les talents, que Léopold Robert passait ses soirées à Rome  : on lui avait commandé quelques tableaux. Son gé
pauvre artiste, fils d’un châlet du Jura et enfoui dans les ruines de Rome . D’ailleurs, nous l’avons dit, la physionomie ing
la félicité d’Éden sous le ciel d’été de la campagne de Naples ou de Rome  ? Vous souvenez-vous des impressions que vous a f
avec l’air, avec le son, avec l’horizon sans bornes de la campagne de Rome  ; on se sent noyé dans la béatitude du soleil d’é
robuste à deux roues massives, un char de moisson dans la campagne de Rome , vient, à vide de gerbes, chercher aux champs les
une homme même, quoique conforme à celui des paysans des montagnes de Rome , paraît aussi antique et aussi sculptural que s’i
n de la terre. XXV Le succès fut soudain, universel, immense ; Rome l’acclama tout entière dans l’atelier ; Paris l’a
rde ; il accompagna à Florence le prince et la princesse qui fuyaient Rome . La révolution de 1830 venait d’éclater en France
e. Le feu de l’insurrection s’amortit avant de s’être propagé jusqu’à Rome  : l’Italie se lève, mais ne se tient pas assez lo
Pendant que le prince mourait dans une bourgade des montagnes de Rome insurgées, la princesse Charlotte était restée à
Quand la fatalité amena ici son jeune frère, qui avait été renvoyé de Rome comme suspect, ces deux jeunes gens, ayant appris
eunes gens, ayant appris que leur mère (la reine Hortense) partait de Rome pour venir les rejoindre à Florence, à cause des
ce seul ami de ses meilleurs jours, avaient changé la douce amitié de Rome en une irrémédiable passion. Cette flamme qui ava
88 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
e leur accueil et je m’arrêtai peu à Florence. IX En arrivant à Rome , où je comptais m’arrêter moins de temps encore,
ément à Naples, et qui me força de suspendre mon voyage ; la route de Rome à Naples était interceptée, on ne passait plus. J
 de Blacas. M. de Blacas, favori du roi, déplacé en 1815 et relégué à Rome où il représentait la France comme ambassadeur, a
tique par l’influence de M. Courtais de Pressigny, envoyé de France à Rome , immédiatement après la Restauration. C’était un
couches, au tumulte d’une ville en révolution, me firent partir pour Rome . J’y arrivai au moment où un détachement de l’arm
ce détachement suffit pour arrêter les révolutionnaires carbonari de Rome et des États du Pape. Tout resta dans le calme ha
Consalvi, y régnait par la séduction bienveillante de son caractère. Rome , sous son gouvernement, ressemblait à une républi
oi de Naples avant l’explosion des carbonari, réfugié momentanément à Rome par crainte de l’assassinat dont il avait été men
nait pour chasser le sanglier en Calabre. Il s’arrêta quelques mois à Rome avant de rentrer dans son royaume, pour laisser a
rère du Prétendant, autrefois héroïque, Charles-Édouard, et réfugié à Rome , avait fait venir la jeune comtesse en Italie pou
x anglais, sur la route de Sienne, s’acheminait mélancoliquement vers Rome , où la comtesse d’Albany se rendait de son côté p
ès du pape. Après quelques mois de séquestration dans le monastère de Rome , la séparation civile et religieuse fut prononcée
’urne d’un grand homme, Soit aux bords dépeuplés des longs chemins de Rome , Soit sous la voûte auguste où, de ses noirs arce
ement. J’étais secrétaire d’ambassade à Naples. Je quittais Naples et Rome en 1822. Je vins passer un long congé à Paris. J’
it par toutes les opinions. Il y avait alors à Florence des exilés de Rome , de Turin, de Naples, réfugiés sur le sol toscan,
gage, ses mœurs, ses habitants ; les imprécations de Corneille contre Rome , celle de Dante, de Pétrarque, et de presque tous
89 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »
sés dans les bibliothèques ; tout avait disparu. Le sol de l’ancienne Rome avait été caché deux ou trois fois ; des restes d
utes les époques où les arts ont fleuri. À Athènes et dans l’ancienne Rome , l’éloquence et les lettres eurent un grand éclat
pu échapper au temps : tels parurent les Européens dans cette époque. Rome , l’empire, tout avait été bouleversé ; tout avait
orçait, en écrivant, de copier l’harmonie et les sons des orateurs de Rome . Les descendants des Bructères et des Sicambres,
mmes de ce temps-là. Tels sont, par exemple, ceux que l’on prononça à Rome , et dans plusieurs villes d’Italie, en l’honneur
des écrivains étaient étrangers à leur pays et à leur siècle. C’était Rome , c’était Athènes qui étaient leur patrie. Ils se
90 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
ne, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome , drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Arma
x, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. Blandine et l’Incendie de Rome ne se distinguent guère, à première vue, des autr
nuit prochaine, à l’assemblée des chrétiens, dans le propre temple de Rome et d’Auguste. Le médecin Alexandre doit conduire
mble et sublime servante. Mais il est temps d’arriver à l’Incendie de Rome . Là aussi nous retrouvons d’abord les éléments ha
e, amoureuse d’un esclave chrétien : c’est Marcia, femme du préfet de Rome . (Oh ! que voilà une aventure qui a dû être rare
estin plus somptueux n’aura été servi dans le triclinium du préfet de Rome , Pedanius Secundus » ; et l’intendant Priscus, à
au règne des saints, dont une des conditions était la destruction de Rome et de l’Empire. Cette destruction, ils l’appelaie
91 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 6, des artisans sans génie » pp. 58-66
artisans de retour à Paris, n’y trouvoient pas aussi facilement qu’à Rome l’occasion de dérober des parties et souvent des
ce superbe étalage de chef-d’oeuvres anciens et modernes, qui rendent Rome la plus auguste ville de l’univers, à ces boutiqu
lette. Ainsi l’on ne profite solidement de tous les chef-d’oeuvres de Rome , qu’à proportion du génie avec lequel on les rega
génie avec lequel on les regarde. Le Sueur, qui n’avoit jamais été à Rome , et qui n’avoit vû que de loin, c’est-à-dire, dan
92 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIIIe entretien. Chateaubriand, (suite) »
les connaître : depuis que je l’ai perdue, non loin de son tombeau, à Rome , j’ai plusieurs fois, du milieu de la campagne, c
la diplomatie. Bonaparte l’agréa et le nomma secrétaire d’ambassade à Rome , heureux d’adresser au pape le jeune écrivain res
té, son titre et ses instructions. Il quitta Paris et s’achemina vers Rome , laissant madame de Beaumont en France ; mais ell
adame de Beaumont en France ; mais elle devait le rejoindre bientôt à Rome . Quant à madame de Chateaubriand, déjà oubliée de
à avec ses belles-sœurs, délaissées comme elle. XL Son voyage à Rome fut lent et glorieux, comme un triomphe au milieu
des hommes de paix, en emportant notre amitié. Avant son départ pour Rome , Lucien l’avait conduit à une fête chez le premie
XLI Après avoir vu Murat à Milan, il reprit sa route. Il arriva à Rome le 27 juin. Mon ami, M. Artau, le conduisit à Sai
imprudence qui choqua l’ambassadeur et tout le corps diplomatique de Rome . Il alla présenter son hommage au vieux roi de Sa
oi de Sardaigne, qui avait abdiqué sa couronne et qui vivait retiré à Rome . Le cardinal Fesch écrivit à Paris cette excentri
93 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Victor Duruy » pp. 67-94
re surtout, — l’auteur de la Vie de César aima l’historien attitré de Rome , de cette Rome dont la période impériale, bienfai
’auteur de la Vie de César aima l’historien attitré de Rome, de cette Rome dont la période impériale, bienfaisante du moins
rojet d’histoire de France qui l’avait conduit à écrire l’histoire de Rome et l’histoire de la Grèce. Il disait, dans l’avan
rencontrai le fond romain, et pour le bien connaître je m’en allai à Rome . Une fois là, je reconnus que la Grèce avait exer
une puissante influence ; il fallait donc reculer encore et passer de Rome à Athènes. Ce qui ne devait être qu’une étude pré
lement, faute de bonté. — Et toutefois le sévère historien sait gré à Rome d’avoir eu quelque chose de ce qu’il lui reproche
ité, encore qu’imparfaite et bientôt défaite… Et puis, nous venons de Rome  ; et Victor Duruy ne peut se défendre d’aimer en
nous venons de Rome ; et Victor Duruy ne peut se défendre d’aimer en Rome , initiée de la Grèce et notre initiatrice dans le
toyens de foi opiniâtre qui après Cannes, refusèrent de désespérer de Rome (car cette vie d’un bon Français éveille aisément
94 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Veuillot, Louis (1813-1883) »
hie] Pierre Saintive (1840). — Le Pèlerinage de Suisse. (1841). —  Rome et Laurette (1841). — Lettre à M. Villemain (1843
(2e série, 1861). — Les Papes et la Diplomatie (1861). — Le Parfum de Rome (1861). — Waterloo (1861). — L’Esclave Vindex (18
e (1871). — Dialogues socialistes (1872). — L’Honnête Femme (1872). —  Rome pendant le Concile (1872). — Mélanges (3e série,
95 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
outumes, dans ses cérémonies, dans son besoin d’unité, de l’Église de Rome qu’elle insulte. Là, l’esprit politique des angla
ents promoteurs et les chefs. Newman est devenu prêtre de l’Église de Rome . En vertu de l’énergie de son esprit, il a accomp
faussé, il est vrai, adultérisé par une haine impie et stupide contre Rome , mais pourtant du catholicisme, et du catholicism
st-ce que Newman n’a pas commencé par d’horribles imprécations contre Rome , rétractées et expiées avec le plus ardent repent
vement puséyste avant d’arriver à l’unité et à la réconciliation avec Rome , les conséquences religieuses et politiques pour
ssi son concile de Trente. Mais pour l’avoir, il fallait faire ce que Rome n’avait pas eu à faire pour avoir le sien. Lui qu
eu à faire pour avoir le sien. Lui qui, nourri à la forte mamelle de Rome , avait, tout en frappant et en reniant sa mère, c
de jugements qui lui appartiennent ; il n’a que ses sentiments contre Rome et les condamnations de son Église à faire valoir
romanisme, conduira avant peu l’Angleterre à une réconciliation avec Rome . Oui ! l’Angleterre romaniste sera bientôt romain
a situation que leur créerait immédiatement une entente profonde avec Rome  ? Quand on presse les faits de l’histoire d’Angle
es faits de l’histoire d’Angleterre, on sait combien dans la haine de Rome il entrait de haine pour les Stuarts. Les Stuarts
96 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
lte de la littérature antique à propos de la Perse, de la Grèce et de Rome  : qu’on nous permette de confesser aussi ce même
die de Romulus. Nous avons vu cela quand les empereurs ont précipité Rome de liberté en servitude et de servitude en lâchet
erté en servitude et de servitude en lâcheté, jusqu’à l’inondation de Rome et de Byzance par les jeunes barbares d’Attila, a
rtis ; j’y ai vécu en familiarité avec Canova, cet émule de Phidias à Rome  ; enfin j’y ai entendu les premiers accents de Ro
a gloire et profaner le deuil ! De chaque monument qu’ouvre le soc de Rome , On croit voir s’exhaler les mânes d’un grand hom
la grandeur de l’homme, Qu’on retrouve à tes pieds dans la cendre de Rome  ! Respecte tout de toi, jusques à tes lambeaux !
révolution combattait pour nous en Hongrie, en Prusse, à Francfort, à Rome , à Naples, en Toscane, à Vienne, et l’Autriche, q
Milan, Gênes, Parme, Plaisance, Bologne, Venise, Florence, Livourne, Rome , Naples, la Calabre et la Sicile avaient déjà cou
e, Venise à gauche, Florence, Livourne, Bologne au pied des Apennins, Rome au centre, Naples au sommet, Palerme et Messine d
. La voiture, qui devait continuer sa route jusqu’à Sienne et jusqu’à Rome , me laissa descendre dans une petite hôtellerie s
s Stuarts, prétendants à la couronne d’Angleterre. Ce prince, exilé à Rome par les révolutions de son pays, avait épousé tar
ions en Écosse et de sa déchéance du trône sur le continent. Retiré à Rome dans l’oisiveté d’une vie désormais sans but, l’i
le cloître où languissait son idole. Elle avait fini par s’évader de Rome avec la tolérance tacite du pape ; elle avait voy
e prétendant était mort de tristesse et de dégoût plus que d’années à Rome  ; cette mort avait rendu la liberté à la comtesse
les domestiques. C’étaient quelques noms de la haute aristocratie de Rome , de Naples, de Florence, de Venise, de Bologne, q
ples, Dante, Politien, Boccace en Toscane, tout le siècle de Léon X à Rome , tout celui des Médicis à Florence, toute la péri
97 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
hentique, deux fois glorieuse, du vingt-deux mai. Le jeune Prix de Rome et le vieux wagneristebf Entretien Familier 26
e Rome et le vieux wagneristebf Entretien Familier 26 Le Prix de Rome . — Ainsi, c’est vrai ? Le Wagneriste. — C’est vra
e Rome. — Ainsi, c’est vrai ? Le Wagneriste. — C’est vrai. Le Prix de Rome . — L’œuvre de Richard Wagner ? Le Wagnériste. — S
ériste. — Sublime. Où courez-vous si vite, mon jeune ami ? Le Prix de Rome . — Je vais à la bibliothèque du Conservatoire, ét
ous pas, parlons franchement, quelque but moins avouable ? Le Prix de Rome . — Vous ne devinez pas ? Quoi ! Tristan et Yseult
Le Wagnériste. — Certes, il le faut. Mais par quel moyen ? Le Prix de Rome . — Étudions l’homme nouveau ! Approprions-nous so
roposer, Richard Wagner est précisément le plus dangereux. Le Prix de Rome . — C’est vous qui dites cela ? Le Wagnériste. — M
cette absence de rationalité leur sera encore plus fatale. Le Prix de Rome . — Mais, monsieur, nous avons des Sociétés nation
out ce qui constitue la personnalité de la race française. Le Prix de Rome . — Il y a peut-être quelque vérité dans ce que vo
e vous révélera l’essence même de notre musique nationale. Le Prix de Rome , — Comment, monsieur, la musique en France ne doi
ion artistique l’âme musicale, inconsciente, de la patrie. Le Prix de Rome . — il faudrait beaucoup réfléchir là-dessus. Le W
là-dessus. Le Wagneriste. — Et vous n’avez pas le temps ? Le Prix de Rome . — D’ailleurs, la nature du sujet et celle de la
cadre théâtral serait brisé par le drame que nous rêvons. Le Prix de Rome . — Je l’admets ; mais, dans ce cas, que faire ? L
pter, simplement, le système dramatique de Richard Wagner. Le Prix de Rome . — Ah ! ah ! je pensais bien que vous en reviendr
miter Christophe Colomb que de faire un voyage à New-York. Le Prix de Rome . — Je crois vous entendre. Le drame musical en Fr
98 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »
one le cite avec éloge : il prononça son panégyrique dans le sénat de Rome . On voit combien ce nom et le souvenir d’une anci
qui était celle des stoïciens, et qui semblait devoir être adoptée à Rome par un peuple libre, ne commença cependant à s’in
me par un peuple libre, ne commença cependant à s’introduire que dans Rome esclave. Le Romain, fier et courageux, voyant app
public sur le même sujet. Le célèbre Symmaque, préfet et sénateur de Rome , et le Romain le plus éloquent de son temps, fit
qu’il fait souvent de lui-même et de ses travaux, avec ces grands de Rome , endormis sous les images de leurs ancêtres, fier
99 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
rable à la sienne : mais enfin il succomba, & fut mis en prison à Rome comme magicien, & plasphémateur du sacré nom
ècle, qui a voulu décrire allégoriquement le voyage de saint Pierre à Rome , lequel cependant, à ce qu’assure le père Hardoui
facilement de mes intentions par la censure & par ma lettre ». A Rome 2 juin 1729. Après cet exposé des troubles intér
partout la même, partout aussi visible qu’un mont élevé. Nous verrons Rome chrétienne, après la destruction de Rome idolâtre
’un mont élevé. Nous verrons Rome chrétienne, après la destruction de Rome idolâtre, porter son empire, tout spirituel, beau
en juge par celui-ci, où Fabricius rappellé à la vie, & cherchant Rome dans Rome même, s’écrie dans son étonnement : « D
r celui-ci, où Fabricius rappellé à la vie, & cherchant Rome dans Rome même, s’écrie dans son étonnement : « Dieu ! que
s mains s’illustrent par de nouveaux talens ; le seul talent digne de Rome est d’y faire règner la vertu : quand Cynéas, &am
rec Carnéades (*), dont l’éloquence sophistique parut si dangereuse à Rome , que Caton, le censeur, fut d’avis qu’on le renvo
ssance de tous les honneurs qu’il y avoit reçus. Les conservateurs de Rome l’avoient décoré du titre de citoyen Romain. Il t
essort de l’harmonie. Il dit « que les chanteurs de la place Navone à Rome , & ceux du pont de Rialte à Venise, qui sont
plus haut point dans les célèbres écoles de la Grèce. Elle fleurit à Rome vers la fin de la république & sous les emper
ns plusieurs morceaux de peinture antique. Le plus considérable est à Rome , dans la vigne Aldobrandine : il représente un ma
rtant du bain, faisoit le principal ornement des Thermes construits à Rome par Agrippa. Tibère, l’ayant fait enlever pour en
ël s’est immortalisé par son tableau de la Transfiguration, qui est à Rome , & par la gallerie du Vatican. On reconnoît c
ous ses ouvrages. Il ne connut ni l’art, ni l’antique, ni la nouvelle Rome , ni Venise, ni d’autre pays que le Modenois sa pa
onna des prières dans toutes leurs églises. On rapporte qu’à celle de Rome , pendant que les religieux récitoient dévotement
xaucez-les. En effet, le pape mourut ; delà ce proverbe de la cour de Rome  : Seigneur, préservez-nous des litanies des frère
e. Elle eut voulu principalement lui faire trouver grace à la cour de Rome . Pour empêcher qu’il n’y fut condamné lui & s
e. Elle a causé de grands troubles dans les universités, à la cour de Rome , dans plusieurs conciles. Chaque parti saisissoit
ndateur étoit un privilège exclusif. Les franciscains s’adressèrent à Rome pour avoir raison de l’insulte qu’ils croyoient l
franchit d’un saut. Une croix de bois à la main, il prend la route de Rome , assuré que le pape lui accordera ce qu’il n’eut
n que feroient un jour les capuchons pointus. Il continua sa route de Rome . Il se jette aux pieds de Clément VII : « Saint p
ape aimât les capucins, il n’osa plus les soutenir : il les bannit de Rome par foiblesse. Leur sortie de la ville manqua d’y
es avoient subjugué le peuple, alloit criant dans toutes les rues : «  Rome entretient & embrasse des voluptueux, des adu
uche, & chasse effrontément l’exemple de la ville. Malheur à toi, Rome , qui rejettes de tels hommes, & qui nourris d
ureux Simon Stoch. Cependant les thèses furent dénoncées à la cour de Rome , qui les condamna en 1684. Il faut convenir qu’à
aits : ils voulurent une prompte justice. Se défiant de la lenteur de Rome & de leur crédit à cette cour, ils crurent en
amais eu une sainte de ce nom : saint Pierre n’a été que quinze ans à Rome  : l’église d’Anvers est en possession de montrer
ur. Toute l’Europe sçavante attendoit avec impatience le jugement de Rome ou de Madrid. L’inquisition d’Espagne prononça le
n’étoit pas d’elle. Tant de mouvemens de tous les côtés, reveillèrent Rome  : elle examina le livre des Actes des Saints. Les
ieu, chrétien sans religion ; adieu, capital ennemi du saint siège de Rome  ; adieu, fils dénaturé de l’église, qui publiez &
oses ; 4°. enfin, qu’Ignace affectionnoit particulièrement le pape de Rome , le regardant comme le légitime successeur de Jés
delle à son prince, ainsi qu’à la patrie ; & les autres, vendus à Rome & à la maison d’Autriche. Il peignoit tous le
ien ; mais il éclata. La cour de France, qui avoit à ménager celle de Rome dans un temps de minorité, tâcha de contenter tou
toire des études. Quand le règlement fut dressé, il le fit imprimer à Rome , & publier ensuite dans toute la compagnie, p
; celle de l’église. Le bruit de ces divisions passa de Valladolid à Rome . Il n’étoit pas possible que le pape portât un ju
Il n’en recevoit de tous les endroits que des exposés très-infidèles. Rome en entrevit assez pour être allarmée : elle évoqu
les dominicains ne purent gagner. Ces pères, accrédités à la cour de Rome , avoient eu le secret de prévenir en leur faveur
, mécontente des jésuites qui avoient ménagé la paix de Henri IV avec Rome , demandoit pour les dominicains un jugement défin
t des états de Venise. Les jésuites Vénitiens se rangèrent du côté de Rome , quoiqu’ils eussent dû préférer leur patrie. Ils
n par elle. Il eut été cardinal, s’il s’étoit prêté aux intentions de Rome , & s’il avoit écrit contre les quatre fameuse
oms. Ces opinions rouloient sur la grace & sur la prédestination. Rome les avoit déjà anathêmatisées deux fois ; d’abord
ulle de Sixte-quint, à cause d’une certaine virgule. Ils députèrent à Rome pour cela, malgré l’avis du docteur Morillon, qui
és du bruit que faisoit déjà le jansénisme en France, sollicitoient à Rome la condamnation du livre de l’évêque d’Ypres, com
tion du livre de l’évêque d’Ypres, comme une suite de celle de Baïus. Rome se rendit à leurs vives instances : elle condamna
e tout par l’ambition d’être chef d’un parti redoutable. Il avoit, de Rome , la permission de dire la messe dans sa chambre.
re Le Tellier, sur les chrétiens de la Chine, y fut mis. Son crédit à Rome étoit au point qu’il en plaisantoit lui-même. « O
gonistes exigeoient la foi divine pour le fait. Le procès est porté à Rome  ; vient la bulle de Clément XI, Vineam domini. Ce
rs intérêts que dans ceux de la cour, qui sçavoit les dispositions de Rome , qui reconnoissoit des vertus & des talens da
e, ces deux vers : Que, dans le cours heureux d’un règne florissant, Rome soit toujours libre, & le roi tout puissant.
ligé de leur faire satisfaction par ordre de la cour, & d’aller à Rome pour obtenir son absolution. L’official de Paris
100 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
endre à Cambrai, sans s’arrêter à Paris. Il lui fut défendu d’aller à Rome solliciter un jugement du pape sur ces doctrines,
r de Dieu sans prier. XXVI Bossuet, de son côté, avait envoyé à Rome un de ses neveux pour solliciter les foudres de l
s de l’Église contre Fénelon. L’abbé Bossuet ne cessait de répandre à Rome , sur les doctrines et le caractère de Fénelon, le
on : « cette bête féroce ! » Pendant ces négociations, la calomnie, à Rome et à Paris, poursuivait l’animosité par les mêmes
supplice. On s’empressa néanmoins d’envoyer ces lettres infamantes à Rome , pour y ternir celui qu’on voulait perdre. Le car
sprit. Cependant la condamnation du livre des Maximes n’arrivait pas. Rome hésitait, le pape Innocent XII dissimulait mal sa
ocent XII arriva à Paris avec un cri de joie des ennemis de Fénelon à Rome . XXIX Au moment où celui-ci reçut à Cambrai
en grâce et en fidélité au troupeau. » Sans doute l’arrêt officiel de Rome ne changea pas au fond de son cœur ses sublimes c
ui l’honore. Tout cela est d’un homme qui veut se mettre à couvert de Rome , sans avoir aucune vue du bien ! » Le génie de c
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