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1 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XV. Commencement de la légende de Jésus  Idée qu’il a lui-même de son rôle surnaturel. »
’abolira 675. Le Messie est venu ; c’est lui qui l’est. Le royaume de Dieu va bientôt se révéler ; c’est par lui qu’il se ré
Il sait bien qu’il sera victime de sa hardiesse ; mais le royaume de Dieu ne peut être conquis sans violence ; c’est par de
e doit pas nous surprendre. Jésus s’envisageait depuis longtemps avec Dieu sur le pied d’un fils avec son père. Ce qui chez
n’avait rien de commun avec son règne céleste. Il se croyait fils de Dieu , et non pas fils de David. Son royaume et la déli
pas précisément les siennes. Il associait à son dogme du « royaume de Dieu  », tout ce qui échauffait les cœurs et les imagin
ait d’une vierge ; soit enfin par suite de l’idée que le « Souffle de Dieu  », déjà érigé en hypostase divine, est un princip
ue jamais Jésus n’ait songé à se faire passer pour une incarnation de Dieu lui-même, c’est ce dont on ne saurait douter. Une
tions pour repousser une telle doctrine 693. L’accusation de se faire Dieu ou l’égal de Dieu est présentée, même dans l’évan
er une telle doctrine 693. L’accusation de se faire Dieu ou l’égal de Dieu est présentée, même dans l’évangile de Jean, comm
ut révélé 696. Il se croit plus qu’un homme ordinaire, mais séparé de Dieu par une distance infinie. Il est fils de Dieu ; m
dinaire, mais séparé de Dieu par une distance infinie. Il est fils de Dieu  ; mais tous les hommes le sont ou peuvent le deve
e devenir à des degrés divers 697. Tous, chaque jour, doivent appeler Dieu leur père ; tous les ressuscités seront fils de D
doivent appeler Dieu leur père ; tous les ressuscités seront fils de Dieu  698. La filiation divine était attribuée dans l’A
l’Ancien Testament à des êtres qu’on ne prétendait nullement égaler à Dieu  699. Le mot « fils » a, dans les langues sémitiqu
n seul souffle pénètre l’univers : le souffle de l’homme est celui de Dieu  ; Dieu habite en l’homme, vit par l’homme, de mêm
souffle pénètre l’univers : le souffle de l’homme est celui de Dieu ; Dieu habite en l’homme, vit par l’homme, de même que l
ieu habite en l’homme, vit par l’homme, de même que l’homme habite en Dieu , vit par Dieu 701. L’idéalisme transcendant de Jé
l’homme, vit par l’homme, de même que l’homme habite en Dieu, vit par Dieu  701. L’idéalisme transcendant de Jésus ne lui per
fait la distinction des personnes, n’est rien. Le titre de « Fils de Dieu  », ou simplement de « Fils 704 », devint ainsi po
me » et qu’il ne semble pas avoir fait le même usage du mot « Fils de Dieu  705. » Le titre de Fils de l’homme exprimait sa q
re de Fils de l’homme exprimait sa qualité de juge ; celui de Fils de Dieu sa participation aux desseins suprêmes et sa puis
uer la limite de l’impossible. Les témoins de ses miracles remercient Dieu « d’avoir donné de tels pouvoirs aux hommes 710. 
nté, ne lui suffisait plus ; le titre même de prophète ou d’envoyé de Dieu ne répondait plus à sa pensée. La position qu’il
d’un être surhumain, et il voulait qu’on le regardât comme ayant avec Dieu un rapport plus élevé que celui des autres hommes
développement de l’humanité n’étaient pas des règnes limités hors de Dieu , de chétives réalités, assujetties aux lois d’un
upart, que la médiocrité des facultés humaines trace entre l’homme et Dieu . On ne saurait méconnaître dans ces affirmations
de lui une hypostase divine 713, en l’identifiant avec le Verbe, ou «  Dieu second 714 », ou fils aîné de Dieu 715, ou Ange m
l’identifiant avec le Verbe, ou « Dieu second 714 », ou fils aîné de Dieu  715, ou Ange métatrône 716, que la théologie juiv
r corriger l’extrême rigueur du vieux monothéisme, à placer auprès de Dieu un assesseur, auquel le Père éternel est censé dé
thaumaturge nommé Simon, qu’on identifiait avec « la grande vertu de Dieu  718. » Depuis près de deux siècles, les esprits s
nes expressions qu’on rapportait à la divinité. Ainsi le « Souffle de Dieu  », dont il est souvent question dans l’Ancien Tes
ré comme un être à part, l’« Esprit-Saint. » De même, la « Sagesse de Dieu  », la « Parole de Dieu » deviennent des personnes
, l’« Esprit-Saint. » De même, la « Sagesse de Dieu », la « Parole de Dieu  » deviennent des personnes existantes par elles-m
le le monothéisme est obligé de recourir, quand il veut introduire en Dieu la multiplicité. Jésus paraît être resté étranger
toute une nouvelle théologie, fort différente de celle du royaume de Dieu  720. Le rôle essentiel du Verbe est celui de créa
tiens lui prêtèrent 721. Jusqu’au grand jour, il siège à la droite de Dieu comme son Métatrône, son premier ministre et son
rit des disciples un système théologique si peu arrêté que le Fils de Dieu , cette espèce de dédoublement de la divinité, ils
il demande à son Père de lui épargner des épreuves ; il est soumis à Dieu , comme un fils 724. Lui qui doit juger le monde,
e sortait de lui 729. Tout cela est simplement le fait d’un envoyé de Dieu , d’un homme protégé et favorisé de Dieu 730. Il n
lement le fait d’un envoyé de Dieu, d’un homme protégé et favorisé de Dieu  730. Il ne faut demander ici ni logique, ni consé
e, il était le Fils de David ; pour les affiliés, il était le Fils de Dieu , ou simplement le Fils. D’autres, sans que les di
ans l’évangile de Jean que Jésus se sert de l’expression de « Fils de Dieu  » ou de « Fils » comme synonyme du pronom je. 70
tc. 716. [Greek : Metathronos], c’est-à-dire partageant le trône de Dieu  ; sorte de secrétaire divin, tenant le registre d
2 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
rits pour la gloire portent un nom d’homme. Ceux qui sont écrits pour Dieu restent anonymes. Leur immortalité est dans le bi
res plus ou moins vraisemblables ; la vérité vraie est restée cachée. Dieu n’a pas permis qu’on sût par quel organe ce flot
e n’avait pas remarqué cette supériorité de l’homme qui excuse sur le Dieu qui frappe, mystérieuse perfection dont l’énigme
uspendue sur sa tête. Son intrépidité brave tout pour ne pas mentir à Dieu , souveraine justice. Qui peut dire ce qui se pass
ne pouvait les trouver qu’en lui-même. Il se réfugia dans le sein de Dieu , le suprême consolateur, et il écrivit ces monolo
ait qu’au ciel, impérissable célébrité muette qui trouve sa gloire en Dieu et qui jouit de vivre inconnue parmi les hommes ;
e d’enfants dans l’église de Saint-Paul de Lyon. Il y remit son âme à Dieu à l’âge de soixante-six ans. Il légua ses manuscr
a grâce a fait la sienne,             Le corps est mort, et l’âme est Dieu  ! Je ne me repens pas et je ne me dédis pas du s
e et sublime qui semble rapprocher la voix de l’homme de l’oreille de Dieu , et la voix de Dieu de l’oreille de l’homme. On d
ble rapprocher la voix de l’homme de l’oreille de Dieu, et la voix de Dieu de l’oreille de l’homme. On dirait qu’on écoute a
t permanent, fermez toutes les portes de vos sens pour écouter ce que Dieu vous dit en vous-même. Les hommes font résonner l
rd conduits par le bon esprit. C’est donc toujours avec la crainte de Dieu et l’humilité du cœur que vous devez désirer et d
ne pourras trouver une pleine consolation ni une joie parfaite qu’en Dieu , qui est le consolateur des pauvres et le protect
— Attends un peu, mon âme, attends l’accomplissement des promesses de Dieu , et tu auras dans le ciel l’abondance de tous les
être heureuse ni satisfaite ; mais c’est dans la possession seule de Dieu , le créateur de toute chose, que consiste ton bon
e intérieure tout ce qui me sera départi de souffrance par l’ordre de Dieu  ; je veux recevoir indifféremment de sa main ce q
lité chrétienne s’anéantit devant l’homme pour n’être relevée que par Dieu . Ce que j’ai donné est à moi, dit le Maître. Qua
dans le ciel ; non parmi les hommes et les autres créatures, mais en Dieu seul. Vous devez tout souffrir avec joie pour l’a
mais en Dieu seul. Vous devez tout souffrir avec joie pour l’amour de Dieu  ; travaux, douleurs tentations, vexations, chagri
que opposition entre ce que le philosophe appelle la nature et ce que Dieu appelle la grâce, c’est-à-dire le don intellectue
e, c’est-à-dire le don intellectuel conquis par l’humble, accordé par Dieu . Nous donnons le passage presque entier, comme la
l : elle ne tend point de pièges, et fait toutes choses purement pour Dieu , en qui elle se repose comme en sa dernière fin.
t disposée à vivre, à demeurer, à être toujours sous la dépendance de Dieu , et à se soumettre humblement pour l’amour de Die
s la dépendance de Dieu, et à se soumettre humblement pour l’amour de Dieu à toutes sortes de personnes. La nature travaille
des honneurs et des respects ; mais la grâce est fidèle à renvoyer à Dieu tout honneur et toute gloire. La nature craint la
s ; mais la grâce se réjouit de souffrir des opprobres pour le nom de Dieu . La nature aime l’oisiveté et le repos du corps ;
pour les vanités et pour les courses oiseuses ; mais la grâce porte à Dieu et à l’exercice des vertus, renonce aux créatures
eure pour contenter ses sens ; mais la grâce cherche à se consoler en Dieu seul, et à mettre tout son plaisir dans le souver
rche aucun avantage temporel ; elle ne demande d’autre récompense que Dieu seul, et elle ne souhaite, des biens temporels le
les qualités les plus parfaites, et à se rendre semblables au Fils de Dieu par leurs vertus. La nature se plaint bientôt de
dispute que pour ses intérêts : mais la grâce rapporte toute chose à Dieu , qui en est la source ; elle ne s’attribue aucun
ments et toutes ses lumières à la sagesse éternelle et au jugement de Dieu . La nature cherche à savoir les secrets et à ente
es l’utilité qui en peut revenir, ainsi que l’honneur et la gloire de Dieu  ; elle ne veut point qu’on parle avantageusement
vantageusement d’elle ni de ce qui la touche ; mais elle souhaite que Dieu soit béni dans tous ses dons, comme celui qui les
harité. Cette grâce est une lumière surnaturelle et un don spécial de Dieu , et proprement le sceau des élus et le gage du sa
l’homme intérieur se reforme pour devenir une plus parfaite image de Dieu . Qu’est-ce que reposer en Dieu comme en sa derniè
our devenir une plus parfaite image de Dieu. Qu’est-ce que reposer en Dieu comme en sa dernière fin ? C’est ne désirer, ne c
 ; la grâce fait qu’une âme s’humilie sous la main toute-puissante de Dieu . La nature travaille toujours pour son propre int
et pour s’établir ; mais la grâce ne travaille que pour l’intérêt de Dieu , et veille incessamment sur les mouvements du cœu
la grâce fait qu’on s’en croit toujours indigne, et qu’on rapporte à Dieu l’honneur de toutes choses ; et elle est si délic
elque chose de grand que d’être même le plus petit dans le royaume de Dieu , où tous sont grands parce que tous y sont les en
ume de Dieu, où tous sont grands parce que tous y sont les enfants de Dieu  !… Oh ! que les humbles possèdent la véritable jo
a volonté divine, et, d’homme qu’il est par la chair, de vouloir avec Dieu par l’esprit ce que Dieu lui-même veut en lui !
omme qu’il est par la chair, de vouloir avec Dieu par l’esprit ce que Dieu lui-même veut en lui ! XII Le livre qui con
nvier souvent ; plus ils sont loin de la terre, plus ils sont près de Dieu . XIII On sent la portée idéale, philosophiq
sputes subtiles sur des choses cachées et obscures, qu’au jugement de Dieu on ne nous reprochera point d’avoir ignorées ? C’
en elle, ne sera point ébranlé, et son cœur demeurera dans la paix de Dieu . Ô vérité, qui êtes Dieu ! faites que je sois ave
ranlé, et son cœur demeurera dans la paix de Dieu. Ô vérité, qui êtes Dieu  ! faites que je sois avec vous, dans un amour éte
des plus nombreuses occupations, parce qu’elle fait tout pour honorer Dieu , et que, tranquille en elle-même, elle tâche de n
’humble connaissance de vous-même est une voie plus sûre pour aller à Dieu , que les recherches profondes de la science. Ce n
issance d’aucune chose ; car elle est bonne en soi et dans l’ordre de Dieu  ; seulement on doit préférer toujours une conscie
t on n’en parle plus. Oh ! que la gloire du monde passe vite ! Plût à Dieu que leur vie eût répondu à leur science ! Ils aur
ent dans le siècle par une vaine science et par l’oubli du service de Dieu  ! Et, parce qu’ils aiment mieux être grands que d
e la terre. Celui-là possède la vraie science, qui fait la volonté de Dieu et renonce à la sienne. XV De l’avantage
contre la vaine gloire. Car nous avons plus d’empressement à chercher Dieu , qui voit le fond du cœur, quand les hommes au de
t mal de nous. C’est pourquoi l’homme devrait s’affermir tellement en Dieu , qu’il n’eût pas besoin de chercher tant de conso
ublé, tenté, affligé de mauvaises pensées, il reconnaît alors combien Dieu lui est nécessaire, et qu’il n’est capable d’aucu
aite que la mort arrive, afin que, délivré de ses liens, il soit avec Dieu . Alors aussi il comprend bien qu’une sécurité par
illant, ou en mendiant, ils n’éprouveraient aucun souci du royaume de Dieu s’ils pouvaient toujours vivre ici-bas. Ô cœurs i
ait vil, combien n’était rien ce qu’ils ont aimé ! Mais les saints de Dieu , tous les fidèles amis de Jésus-Christ, ont mépri
l faut donc persévérer dans la patience et attendre la miséricorde de Dieu , jusqu’à ce que l’iniquité passe, et que ce qui e
orrige pas toujours ; souvent plutôt elle augmente nos fautes. Plût à Dieu que nous eussions bien vécu dans ce monde un seul
rès les discours et l’opinion des hommes, est vraiment sage, et c’est Dieu qui l’instruit plus que les hommes. Celui qui vit
ans l’intention, et la pureté dans l’affection. La simplicité cherche Dieu  : la pureté le trouve et le goûte. Nulle bonne œu
e au dedans de toute affection déréglée. Si vous ne voulez que ce que Dieu veut, et ce qui est utile au prochain, vous jouir
re si petite et si vile, qui ne présente quelque image de la bonté de Dieu . Si vous aviez en vous assez d’innocence et de pu
e et devient tout étincelant, ainsi celui qui se donne sans réserve à Dieu se dépouille de sa langueur et se change en un ho
e dépouille de sa langueur et se change en un homme nouveau. Donnez à Dieu ce qui est à Dieu ; et ce qui est de vous, ne l’i
langueur et se change en un homme nouveau. Donnez à Dieu ce qui est à Dieu  ; et ce qui est de vous, ne l’imputez qu’à vous.
Dieu ; et ce qui est de vous, ne l’imputez qu’à vous. Rendez gloire à Dieu de ses grâces, et reconnaissez que n’ayant rien à
ppuie sur ce qui est le plus bas. Les plus grands saints, aux yeux de Dieu , sont les plus petits à leurs propres yeux ; et p
ste, ils ne sont pas avides d’une gloire vaine. Fondés et affermis en Dieu , ils ne sauraient s’élever en eux-mêmes. Rapporta
ffermis en Dieu, ils ne sauraient s’élever en eux-mêmes. Rapportant à Dieu tout ce qu’ils ont reçu de bien, ils ne recherche
a gloire que donnent les hommes, et ne veulent que celle qui vient de Dieu seul. Leur unique but, leur désir unique, est qu’
ssable : car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d’un Dieu infini ? Vous envoie-t-il des peines et des châti
’il permet tout ce qui nous arrive. Voulez-vous conserver la grâce de Dieu , soyez reconnaissant lorsqu’il vous la donne, pat
e les secrets du ciel ! Heureux ceux dont la joie est de s’occuper de Dieu , et qui se dégagent de tous les embarras du siècl
orte de tes sens, afin que tu puisses entendre ce que le Seigneur ton Dieu dit en toi. Voici ce que dit ton bien-aimé : Je s
éternel de votre nom. XXIII Qu’il faut marcher en présence de Dieu dans la vérité et l’humilité   Jésus-Christ. Mon
use, ils veulent découvrir mes secrets et pénétrer les profondeurs de Dieu , tandis qu’ils négligent de s’occuper d’eux-mêmes
andes fautes, parce que je me sépare d’eux. Craignez les jugements de Dieu , redoutez la colère du Tout-Puissant ; ne scrutez
né vous souvenir de moi, pauvre créature. Ô Père des miséricordes et Dieu de toute consolation ! je vous rends grâces de ce
é de toute affection du monde, afin que ses regards pénètrent jusqu’à Dieu sans obstacle, afin qu’il ne soit ni retardé par
t ni de meilleur au ciel et sur la terre, parce que l’amour est né de Dieu et qu’il ne peut se reposer qu’en Dieu au-dessus
e, parce que l’amour est né de Dieu et qu’il ne peut se reposer qu’en Dieu au-dessus de toutes les créatures. Celui qui aime
rice. C’était une femme de l’école de Gerson, ou plutôt de l’école de Dieu . Elle avait trouvé dans ce petit livre toutes ses
i était-il partout dans la maison. C’était l’ubiquité de la parole de Dieu dans l’humble famille. Voyant le caractère grave
me, un atome de raison ou de matière ! La raison et la matière sont à Dieu , et non à l’homme. Aucun homme n’échappe à la loi
ez à l’homme la conviction que se résigner humblement à la volonté de Dieu est plus beau que vouloir soi-même, et que la sup
que vouloir soi-même, et que la suprême sagesse est d’accepter ce que Dieu veut : voilà une sagesse, voilà une force nouvell
sagesse, voilà une force nouvelle, voilà un progrès ! L’homme devient Dieu et s’élève à la divinité par la conformité volont
té volontaire de sa nature infime avec la nature céleste ; à celui-là Dieu dira lui-même : Assieds-toi à ma droite, car tu m
homme », lui fit accomplir l’évolution morale qui en fait presque un Dieu  !   Lamartine.
3 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre V. Premiers aphorismes de Jésus. — Ses idées d’un Dieu Père et d’une religion pure  Premiers disciples. »
de Descartes, l’irréligion profonde du XVIIIe siècle, en rapetissant Dieu , et en le limitant en quelque sorte par l’exclusi
sein du rationalisme moderne tout sentiment fécond de la divinité. Si Dieu , en effet, est un être déterminé hors de nous, la
s de nous, la personne qui croit avoir des rapports particuliers avec Dieu est un « visionnaire », et comme les sciences phy
en supprimant la personnalité divine, est aussi loin qu’il se peut du Dieu vivant des religions anciennes. Les hommes qui on
des religions anciennes. Les hommes qui ont le plus hautement compris Dieu , Çakya-Mouni, Platon, saint Paul, saint François
pas de sens. Les preuves physiques et métaphysiques de l’existence de Dieu les eussent laissés indifférents. Ils sentaient l
eux-mêmes. Au premier rang de cette grande famille des vrais fils de Dieu , il faut placer Jésus. Jésus n’a pas de visions ;
vrais fils de Dieu, il faut placer Jésus. Jésus n’a pas de visions ; Dieu ne lui parle pas comme à quelqu’un hors de lui ;
as de visions ; Dieu ne lui parle pas comme à quelqu’un hors de lui ; Dieu est en lui ; il se sent avec Dieu, et il tire de
pas comme à quelqu’un hors de lui ; Dieu est en lui ; il se sent avec Dieu , et il tire de son cœur ce qu’il dit de son Père.
u, et il tire de son cœur ce qu’il dit de son Père. Il vit au sein de Dieu par une communication de tous les instants ; il n
, ne sont ici pour rien. L’ivresse du soufi se proclamant identique à Dieu est aussi tout autre chose. Jésus n’énonce pas un
autre chose. Jésus n’énonce pas un moment l’idée sacrilège qu’il soit Dieu . Il se croit en rapport direct avec Dieu, il se c
l’idée sacrilège qu’il soit Dieu. Il se croit en rapport direct avec Dieu , il se croit fils de Dieu. La plus haute conscien
it Dieu. Il se croit en rapport direct avec Dieu, il se croit fils de Dieu . La plus haute conscience de Dieu qui ait existé
rect avec Dieu, il se croit fils de Dieu. La plus haute conscience de Dieu qui ait existé au sein de l’humanité a été celle
des Pères grecs sur l’essence divine viennent d’un tout autre esprit. Dieu conçu immédiatement comme Père, voilà toute la th
lle, qui en général est le propre des femmes 215. Leur persuasion que Dieu est en elles et s’occupe perpétuellement d’elles
ouvelle que la fantaisie personnelle du fondateur ; c’est le doigt de Dieu pour ceux qui voient le résultat. Le fou côtoie i
. Mais il est probable que, dès ses premiers pas, il s’envisagea avec Dieu dans la relation d’un fils avec son père. Là est
Israël pour son peuple et le protège envers et contre tous. C’est le Dieu de l’humanité. Jésus ne sera pas un patriote comm
sus des préjugés de sa nation, il établira l’universelle paternité de Dieu . Le Gaulonite soutenait qu’il faut mourir plutôt
nite soutenait qu’il faut mourir plutôt que de donner à un autre qu’à Dieu le nom de « maître » ; Jésus laisse ce nom à qui
maître » ; Jésus laisse ce nom à qui veut le prendre, et réserve pour Dieu un titre plus doux. Accordant aux puissants de la
ême, le recours au Père que chacun a dans le ciel, le vrai royaume de Dieu que chacun porte en son cœur. Ce nom de « royaume
royaume de Dieu que chacun porte en son cœur. Ce nom de « royaume de Dieu  » ou de « royaume du ciel 218 » fut le terme favo
ui sera celui des Saints et qui durera éternellement 220. Ce règne de Dieu sur la terre prêtait naturellement aux interpréta
rétations les plus diverses. Pour la théologie juive, le « royaume de Dieu  » n’est le plus souvent que le judaïsme lui-même,
a première pensée 222. La morale admirable qu’il tire de la notion du Dieu père n’est pas celle d’enthousiastes qui croient
c’est celle d’un monde qui veut vivre et qui a vécu. « Le royaume de Dieu est au dedans de vous », disait-il à ceux qui che
e que la mort a fait oublier. Le Jésus qui a fondé le vrai royaume de Dieu , le royaume des doux et des humbles, voilà le Jés
imbre plus pur. Il y eut alors quelques mois, une année peut-être, où Dieu habita vraiment sur la terre. La voix du jeune ch
jusqu’ici élever l’espèce humaine. La fraternité des hommes, fils de Dieu , et les conséquences morales qui en résultent éta
ieures, reposant toute sur les sentiments du cœur, sur l’imitation de Dieu  249, sur le rapport immédiat de la conscience ave
premier chef. Pourquoi des intermédiaires entre l’homme et son Père ? Dieu ne voyant que le cœur, à quoi bon ces purificatio
e les païens, qui s’imaginent devoir être exaucés à force de paroles. Dieu ton Père sait de quoi tu as besoin, avant que tu
montagnes et dans les lieux solitaires, où toujours l’homme a cherché Dieu  254. Cette haute notion des rapports de l’homme a
e a cherché Dieu 254. Cette haute notion des rapports de l’homme avec Dieu , dont si peu d’âmes, même après lui, devaient êtr
acerdoce, avaient entrevu la vraie nature du culte que l’homme doit à Dieu . « Que m’importe la multitude de vos victimes ? J
dans sa vie telle page qui nous blesse ; mais, plus grand aux yeux de Dieu , il fût resté ignoré des hommes ; il serait perdu
el », dans la langue rabbinique de ce temps, est synonyme du nom de «  Dieu  », qu’on évitait de prononcer. Comp. Matth., XXI,
4 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
u progrès indéfini et continu il y a eu une déchéance, une éclipse de Dieu sur l’homme, un Éden perdu, comme disent ces livr
ions plus lumineuses et plus directes avec l’auteur de toute lumière, Dieu . En contradiction avec le système des philosophes
ement de son âme, l’homme aurait parlé à la fois comme homme et comme Dieu  ! Ce premier cri du cœur humain, qui éclate de co
mment ce livre de Job, ce dialogue avec soi-même, avec ses amis, avec Dieu , ce Platon lyrique du désert. On ne sait ni préci
us de ses propres déchirements ; du fond de son désespoir il justifie Dieu contre lui-même ; il dit : « C’est bien ! » C’est
sang vers le ciel, non comme une insulte, mais comme une libation au Dieu juste ! Job n’est plus l’homme ; c’est l’humanité
je suis sorti du sein de ma mère la terre, dit-il, nu j’y rentrerai. Dieu m’a donné, Dieu m’a repris. Que sa volonté soit f
u sein de ma mère la terre, dit-il, nu j’y rentrerai. Dieu m’a donné, Dieu m’a repris. Que sa volonté soit faite, et que son
dit-il ; « pourquoi mourir ? Si nous avons reçu le bien de la main de Dieu , pourquoi n’en recevrions-nous pas avec le même r
’être,         Et les genoux qui m’ont reçu ! Que du nombre des jours Dieu pour jamais l’efface ! Que, toujours obscurci des
é dans la vallée, Et l’on dirait qu’il vit encor. C’est le secret de Dieu  : je me tais et j’adore. C’est sa main qui traça
t son châtiment. On sent les premières représailles de l’homme contre Dieu . « Oui », dit-il, « j’ai péché peut-être ; mais p
me contre Dieu. « Oui », dit-il, « j’ai péché peut-être ; mais plût à Dieu que les fautes qui m’ont attiré la colère de mon
ongés jusqu’aux genoux dans l’épaisseur des pâturages ? Ah ! pourquoi Dieu ne m’accorde-t-il pas ce que je souhaite ? Mais,
e ! ne couvre pas mon sang, n’étouffe pas mon cri ! » Il veut prendre Dieu corps à corps. « Pourquoi l’homme ne peut-il pas
ps à corps. « Pourquoi l’homme ne peut-il pas entrer en jugement avec Dieu comme avec son égal ? » s’écrie-t-il. « Pourquoi
en conclure, mais il laisse conclure l’indifférence ou l’iniquité de Dieu , par conséquent l’athéisme. Sa satire sanglante c
pas en ce monde. Mais, tout à coup, comme pour se faire pardonner par Dieu et par ses amis ces blasphèmes, il change de note
de l’air. « L’enfer et la mort ont dit : Nous en avons ouï parler. «  Dieu connaît ses voies, et seul il sait où elle habite
raient pas à lui fermer les lèvres, quand le souverain interlocuteur, Dieu lui-même, sous la forme d’une inspiration sacrée
 Lorsque tous les astres du matin me louaient et que tous les fils de Dieu étaient ravis de joie ? « Qui a renfermé la mer e
les siens, elle ne craint pas de voir son enfantement inutile ; « Car Dieu l’a privée de la sagesse et ne lui a pas donné l’
e condamneras-tu pour te justifier ? « Ton bras est-il comme celui de Dieu , et ta voix tonne-t-elle comme ma voix ? « Enviro
nce, tout reprend sa place dans l’esprit du poète arabe, à la voix de Dieu dont sa propre parole est l’écho. La douleur crie
l’amitié fausse ou impuissante raisonne, l’homme condamne et nie son Dieu  ; Dieu nié, mais indestructible, se lève de lui-m
ié fausse ou impuissante raisonne, l’homme condamne et nie son Dieu ; Dieu nié, mais indestructible, se lève de lui-même et
elle, finit par une adoration, comme tout doit finir entre l’homme et Dieu . Cette lecture laisse dans l’âme le long retentis
lime et foudroyante vérité de la situation de l’homme qui doute et de Dieu qui apparaît dans ses œuvres, de l’homme qui murm
et de Dieu qui apparaît dans ses œuvres, de l’homme qui murmure et de Dieu qui console, de l’homme qui blasphème et de Dieu
me qui murmure et de Dieu qui console, de l’homme qui blasphème et de Dieu qui foudroie, enfin de l’homme qui se résigne et
sphème et de Dieu qui foudroie, enfin de l’homme qui se résigne et de Dieu qui pardonne ; Est-ce que cette situation, qui es
des intérêts, la curiosité des curiosités ? N’est-ce pas la fable de Dieu lui-même, la fable qu’il a conçue, qu’il a ourdie
dant des milliers de jours sur des myriades de créatures ? Est-ce que Dieu , dans cette fable, n’est pas un aussi grand poète
e !… « Oh ! amis cruels », reprend-il tout à coup en se détournant de Dieu vers l’homme, « jusques à quand me persécuterez-v
nt de Dieu vers l’homme, « jusques à quand me persécuterez-vous comme Dieu de vos discours, et vous complairez-vous à vous r
e s’évapore pas sur mes branches ! » Quant au langage qu’il prête à Dieu et quant à l’énergie de son pinceau dans les desc
ine dans cette enfance de l’humanité, non encore déchue à l’époque où Dieu lui-même, comme un père et comme une mère (selon
sa créature. X Après que Job a épuisé toute sa colère et défié Dieu lui-même de le convaincre d’une seule faute dont
esprit de l’homme n’est que du vent, et c’est la seule inspiration de Dieu qui donne l’intelligence……… « Je dirai donc à reg
e de l’homme qui interpelle son Créateur, je n’égalerai pas l’homme à Dieu  ; « Car je ne sais pas même combien j’ai de momen
et mes pensées seront pures de toute intention de t’affliger. « Mais Dieu m’a créé comme il t’a créé, et toi et moi nous av
y a en moi aucune tache », etc……… « Je te répondrai par un seul mot : Dieu est plus grand que l’homme. « Tu te plains de ce
plains de ce qu’il ne réplique pas à toutes tes paroles : « Sache que Dieu ne parle qu’une fois, et qu’il ne répète pas deux
asphème où le désespoir de tes misères t’a précipité. » XI Et Dieu lui-même, par la voix d’Élihu et par la voix inté
intérieure de Job (on ne discerne pas bien ici l’intention du poète), Dieu adresse à Job cette foudroyante interpellation, c
! Job, atterré et anéanti par cette énumération lyrique des œuvres de Dieu , cesse toute vaine discussion avec lui-même ou av
dernier but de toute œuvre d’art ! Si l’art n’est pas le prophète de Dieu , qu’est il donc ? le comédien de l’homme ? XII
s de réflexions, de discussions, de prétendus progrès dans la voie de Dieu , nous avons fait un seul pas de plus dans cette p
fatale ; elle est un miroir, elle réfléchit forcément la création que Dieu lui présente à regarder. L’intelligence est de sa
ouchez, vous respirer par tous vos sens matériels ce qu’on appelle un Dieu , c’est-à-dire une cause, et votre sens intellectu
n’en aurait du moins qu’une, la douleur de ne pas pouvoir comprendre Dieu  ; car, excepté Dieu, elle se sent capable de tout
s qu’une, la douleur de ne pas pouvoir comprendre Dieu ; car, excepté Dieu , elle se sent capable de tout scruter, de tout pé
l’ordre matériel et dans l’ordre moral des créations. Mais comprendre Dieu , elle ne le peut pas ; Dieu, c’est-à-dire une cau
rdre moral des créations. Mais comprendre Dieu, elle ne le peut pas ; Dieu , c’est-à-dire une cause qui n’a pas eu de cause,
és dans les règles logiques de l’intelligence. L’effet sans cause, ou Dieu , est absurde, et, si cet être sans cause n’était
qu’elle soit, cette intelligence a une borne, et que cette borne est Dieu . Mais il est beau de ne s’arrêter que devant Dieu
que cette borne est Dieu. Mais il est beau de ne s’arrêter que devant Dieu , il est beau d’être égal à tout, excepté à celui
t de contempler, sa seule moralité serait de réverbérer les lueurs de Dieu en elle ; son seul mérite serait de faire un acte
éfléchit la lumière aurait autant de vertu que le feu qui la produit. Dieu a donc associé, dans l’âme, à la faculté de compr
ur de la vraie vie, de la liberté, de l’immortalité, de l’éternité de Dieu enfin, jusqu’au désespoir, jusqu’au délire, jusqu
le est indépendante de nous. Elle est, pour ainsi dire, la justice de Dieu innée en nous, d’autant plus sainte qu’elle n’est
nos iniquités. C’est par elle que nous sentons si nous agissons selon Dieu ou selon l’homme ; c’est par elle que nous nous é
us avons pensé ; c’est par elle que nous anticipons sur la justice de Dieu , par cette expiation de corps et d’esprit que Job
nt-elles vraies ? Qui oserait le dire ? Il y a si loin des pensées de Dieu à nos pensées ! Le point de vue universel et infi
érité pour l’homme, elle peut paraître erreur, petitesse et chimère à Dieu . Mais nous ne pouvons raisonner et sentir qu’avec
r et sentir qu’avec l’intelligence, le sentiment et la conscience que Dieu nous a donnés pour converser avec nous-même et av
existence de brièveté de misères, de mort et de ténèbres, à laquelle Dieu nous a appelés à son heure sur ce point impercept
a mort, s’il est bien accepté ; nous en avons pour gage la justice de Dieu , une de ses perfections, qui ne mentent pas. Pour
ssez de lueurs pour éclairer la foi. Sans ces ténèbres, l’évidence de Dieu aurait foudroyé l’âme de vérité et de vertu, cont
elle du Satan biblique ou de Job au commencement de son dialogue avec Dieu  : c’est le crime et la démence de la volonté de l
le crime et la démence de la volonté de l’homme substituée à celle de Dieu . Ou la philosophie de la résignation, de la foi,
réhabilitation dans le ciel ! C’est la philosophie de la raison, car Dieu , comme dit Élihu à Job, est plus grand que nous ;
, est plus grand que nous ; c’est la philosophie de la nécessité, car Dieu , comme ses œuvres le disent à Job, est plus fort
erverse volonté de l’homme à la volonté parfaite, sainte et divine de Dieu  ; c’est la divinisation de la volonté humaine, ca
’est la divinisation de la volonté humaine, car notre volonté devient Dieu en s’assimilant contre elle-même à Dieu ! Toute a
ne, car notre volonté devient Dieu en s’assimilant contre elle-même à Dieu  ! Toute autre philosophie ne sert qu’à verser un
prosternement intérieur de l’âme a inventé le seul rapport de l’âme à Dieu . XXI Nous l’écrivions, il y a peu de jours
x abîmes. S’il se désintéresse de lui-même pour se dévouer, en vue de Dieu , à l’amélioration de sa race, au progrès de la ra
rogrès indéfini sur cette terre est le rêve de l’argile qui veut être Dieu et qui ne sera jamais que poussière. Il est forcé
plus qu’homme, de reconnaître en mourant son erreur, et de s’écrier à Dieu , comme le Christ sur sa croix : « Pourquoi m’avez
bornes, ne peut pas être en même temps l’œuvre d’une puissance folle. Dieu , le sérieux et la sainteté par essence, n’est pas
a donc un divin mystère ; ce mystère, c’est la sagesse et la bonté de Dieu . L’adorer sans le comprendre encore, c’est notre
us le comprenions, il n’y aurait plus de vertu, il y aurait évidence. Dieu veut être entrevu et non vu dans son œuvre ; c’es
t l’orgueil de sa douleur, et, si nous ne respectons pas l’homme dans Dieu , respectons Dieu dans l’homme. Voilà le langage d
douleur, et, si nous ne respectons pas l’homme dans Dieu, respectons Dieu dans l’homme. Voilà le langage d’un poète ou d’un
5 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
déclarations, qu’ils chantent en chœur un hymne au Christ, comme à un Dieu . À ce témoignage des persécuteurs on peut joindre
rits dès l’origine par quelques-uns des fidèles célèbrent le verbe de Dieu , le Christ, en le nommant Dieu lui-même. » Beauco
-uns des fidèles célèbrent le verbe de Dieu, le Christ, en le nommant Dieu lui-même. » Beaucoup de ces chants, première effu
dans le culte nouveau, n’est pas douteuse. Ainsi toujours monta vers Dieu la prière publique. Comme pour approcher de l’aut
te célébrer, à toutes les heures, par le concert des voix, ô Fils de Dieu , toi qui donnes la vie. » Au quatrième siècle, s
ntinue, source de piété, règle de vertu, vie sainte des adorateurs de Dieu , Christ Jésus, lait céleste répandu des mamelles
pacifique, né du Christ, peuple modeste et sage, chantons ensemble le Dieu de la paix ! » À côté de ces mètres faciles, l’i
! et n’a pas éprouvé soudain un allégement de l’âme et du corps ? « Ô Dieu de miséricorde, invoqué par les saints et par les
urce de la manne divine, langue d’or de la lumière céleste, épouse de Dieu  ! « Ô Vierge, qui as enfanté le Sauveur et le maî
mblaient autant de degrés de cette vie laborieuse toujours aspirant à Dieu et à la vertu. La solennité de la prière publique
récitée par le prêtre, la voix du peuple éclatait par cet hymne : «  Dieu saint qui reposes dans le sanctuaire199, chanté t
it cet hymne de reconnaissance : « Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu des vertus ! de nous avoir jugés dignes d’assiste
os péchés et pour les ignorances du peuple. Accueille notre prière, ô Dieu  ! et nous que tu as appelés à ton service, fais-n
de la pensée, ces élans de tendresse ou de douleur, ces dialogues de Dieu avec l’âme et de l’âme avec elle-même, toutes ces
pprocher, et se rapproche à l’instant où elle va fuir. « La nature de Dieu n’est pas changeante, ne se dissipe pas, pour se
pour se rassembler ensuite. La consistance immuable est l’attribut de Dieu . La Triade que j’adore n’a qu’une même force, une
voile divin du temple, sous lequel est cachée la souveraine nature de Dieu . S’il y a quelque chose de plus visible pour les
culte de l’âme, qui n’est pas l’orgueil idéal du stoïcien s’égalant à Dieu , mais qui se compose de foi, d’amour et d’espéran
et d’espérance. Voici ce langage nouveau : « L’âme est un souffle de Dieu  ; elle a, quoique céleste, admis le mélange de l’
uses exclamations de sa solitude. Telle est cette courte invocation à Dieu  : « Ô toi, supérieur à tout202 ! car de quel aut
nt de l’âme et du langage, pour pénétrer les cieux, à la poursuite du Dieu qu’on adore, fait penser à la phrase tombée de la
u jour, dans son petit village d’Arianze. Mais un autre hymne au même Dieu a dû, par la rapidité du mètre et la simplicité d
produit au dehors le Verbe ; et la création a existé. « Le Verbe est Dieu . Il est ton Fils, car il est de la même nature. I
elles. Mais, enveloppant aussi toutes choses, l’Esprit-Saint, qui est Dieu , les maintient par sa sagesse. Je te nomme la Tri
nt ma conscience de toute mauvaise pensée, afin que je rende gloire à Dieu , levant vers lui des mains innocentes, que je bén
rciale. Entré dans cette voie d’une humble et assidue présence devant Dieu , le poëte, l’orateur des conciles et des cours n’
de l’évêque, la prière du simple chrétien, toujours sous le regard de Dieu . Cela seul peut être nous fait bien comprendre la
orter ses pas jusqu’aux sentiers dite vins, celui-là qui reconnaît un Dieu né de soi-même dans le monde des vivants, un Chri
t un jour pitié des maux de l’espèce humaine, et se fit mortel, étant Dieu , jusqu’à ce qu’il eût délivré par son sang tous c
s ministres de la vérité annonçant la vie future avec la voix même de Dieu . » Ailleurs, s’agit-il pour Grégoire de Nazianze
cuté, de quelque effort à tenter, d’un voyage à faire, l’invocation à Dieu sera plus ardente encore ; elle rappellera toutes
oute du ciel. À l’ancienne voie tu as joint une voie nouvelle, quand, Dieu et homme tout ensemble, venu sur la terre, tu t’e
qui ne trouvait toute sa grandeur que dans le repos, sous la main de Dieu , dans la tristesse solitaire, avait été bien des
nt suis-je isolé, sans enfants, lorsque mes enfants vivent encore ? Ô Dieu de paix, gloire à toi, quand même j’aurais pis à
e ou d’un Hipponax : « Ô vous, s’écrie-t-il, prêtres208 qui offrez à Dieu des hosties non sanglantes, adorateurs de la gran
x limpides que j’avais fait jaillir du rocher ! Quelle justice, grand Dieu , de m’accabler de maux et de craintes, parce qu’u
rône pontifical, qu’il occupe sans droit, et où j’avais été promu par Dieu et les vrais serviteurs de Dieu ! Voilà le mal !
ns droit, et où j’avais été promu par Dieu et les vrais serviteurs de Dieu  ! Voilà le mal ! voilà ce que les fidèles de Dieu
vrais serviteurs de Dieu ! Voilà le mal ! voilà ce que les fidèles de Dieu , dans la guerre lamentable qu’ils se font l’un à
où désormais, élevant mon cœur par d’innocentes pensées, j’offrirai à Dieu mon silence, comme autrefois ma parole. C’est Gré
es de Byzance, tantôt, par des méditations rêveuses et des élans vers Dieu , occupant sa solitude délaissée dans un village d
la nuit209. De nouveau chante, ô mon âme ! dans ton hymne matinal, le Dieu qui a donné la splendeur à l’aube, qui a donné à
les. « Source unique, racine unique, là resplendit la triple forme de Dieu . Là, en effet, où réside la profondeur du Père, l
rtels, des trônes invisibles ! salut, long salut à toi ! car c’est en Dieu qu’est la joie suprême. « Prête une oreille favor
ns abstraites, où se laisse emporter le poëte pour atteindre jusqu’au Dieu qu’il adore, père et fils de lui-même, unité anté
m’ennuie de cette vie terrestre. Arrière, fléau des mortels privés de Dieu , magnificence des villes ! Arrière, malédictions
erse la vie aux humains. Le breuvage pur, le bien sans mélange, c’est Dieu et les choses de Dieu. Enivré à la coupe de la do
s. Le breuvage pur, le bien sans mélange, c’est Dieu et les choses de Dieu . Enivré à la coupe de la douce liqueur, j’ai effl
stianisme, ce qui en est la métaphysique et la morale, l’adoration du Dieu fait homme, le culte du Christ ; il est disciple
s ineffables212, je couronnerai des fleurs spirituelles de la lyre le Dieu , Fils glorieux du Dieu immortel, seul né du Père
ronnerai des fleurs spirituelles de la lyre le Dieu, Fils glorieux du Dieu immortel, seul né du Père suprême, sorti du trava
tres ! mais que, puisant aux fleuves aériens de tes ondes célestes, ô Dieu , je la rafraîchisse et la pénètre des dons de la
r chrétiennement la souffrance et la résignation, il demande encore à Dieu la gloire et les belles fleurs de la douce persua
e, et gravée il jamais dans le poëme immortel où il montre le Fils de Dieu , il la voix du Père, formant l’univers, dont il d
ille la mélodie de ces pieux concerts. Nous chanterons l’impérissable Dieu , glorieux Fils du Dieu père de tous les siècles,
pieux concerts. Nous chanterons l’impérissable Dieu, glorieux Fils du Dieu père de tous les siècles, le Fils créateur du mon
les, le Fils créateur du monde, essence universelle, sagesse infinie, Dieu parmi les êtres célestes, et mort parmi les habit
êta stupéfaite, se demandant quel était ce nouveau-né, quel serait ce Dieu inconnu : un Dieu, un mort ou un roi ? « Allons,
demandant quel était ce nouveau-né, quel serait ce Dieu inconnu : un Dieu , un mort ou un roi ? « Allons, apportez les prése
la myrrhe, l’offrande de l’or, les pures vapeurs de l’encens ! Tu es Dieu  ; reçois l’encens. Tu es roi ; je t’offre l’or :
ir et les profonds abîmes de la terre. Tu viens au secours des morts, Dieu descendu dans l’enfer ! sois propice, ô Roi ! et
eureux, ce semble, que le soudain passage de la sublime définition du Dieu , Fils et créateur, à l’adoration des Mages, et à
r l’âme chrétienne et la remplir d’un mystique amour, il la pensée du Dieu victime et sauveur ! L’évêque porte se complaît d
les d’âmes pieuses, avec ce saint cortège, tu élevais tes hymnes vers Dieu . « Tandis que tu remontais, ô Roi ! devant toi tr
hevelure brillante, sous les pas divins : il avait reconnu le Fils de Dieu , l’intelligence qui est la grande ouvrière, et la
te. « Je m’y tiendrai vivant ; j’y tomberai mort. Je suis ministre de Dieu . Et peut-être faut-il que je lui fasse l’oblation
de Dieu. Et peut-être faut-il que je lui fasse l’oblation de ma vie. Dieu jettera quelque regard favorable sur l’autel arro
rayon de pure lumière, et dissipez le nuage, afin que je discerne le Dieu immortel et l’homme, que le démon, auteur du mal,
6 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
substance divine ? Que puis-je répondre à Locke, lorsqu’il me dit que Dieu a pu donner à la matière la puissance de penser ?
uis-je répondre à Spinoza, lorsqu’il me dit que l’âme est une idée de Dieu  ? Sans rien savoir directement de l’essence de l’
re que de quelque autre nom, — la substance, l’idée, l’esprit ou même Dieu , — et le matérialisme se transforme en idéalisme
ut non plus aucune relation, si intime qu’elle soit, de l’esprit avec Dieu . Le spiritualisme subsiste, pourvu que l’on admet
que vers la fin de sa vie qu’il s’est posé à lui-même le problème de Dieu . Jusque-là, il semblait l’avoir systématiquement
ouver dans la cause, que, l’homme étant un être intelligent et libre, Dieu doit être aussi, mais infiniment, intelligent et
degré de perfection, c’est-à-dire de réalité, qui doit être conçu en Dieu d’une manière absolue. On n’aurait pas dû oublier
ible, tant qu’on reste fidèle à cette doctrine, de ne pas attribuer à Dieu l’étendue infinie aussi bien que la pensée infini
u contraire on prétend que c’est, non pas l’étendue réelle qui est en Dieu , mais ce qu’il y a d’essentiel, d’intelligible, d
ation à avancer que c’est non pas l’intelligence elle-même qui est en Dieu , mais ce qu’il y a d’essentiel et d’absolu dans l
solu dans l’intelligence. On arrive ainsi à s’écrier avec Fénelon : «  Dieu n’est pas plus esprit que corps ; il est tout ce
qu’il y a de réel et d’effectif dans les corps et dans les esprits. » Dieu ainsi entendu n’est plus que l’être, l’être tout
r l’esprit. L’esprit est la vérité de la matière. Par la même raison, Dieu est la vérité de l’esprit, il est l’esprit en soi
Hegel est-il plus hardi que Fénelon, et ne craint-il pas de dire que Dieu est esprit, et que c’est là sa vraie définition.
, qui n’admet que le sujet, que la pensée, que l’idée, devait définir Dieu le sujet absolu, ce qui est la plus haute idée qu
puisse se faire de la personnalité. Même Schelling faisait encore de Dieu un sujet-objet ; mais Hegel absorbait entièrement
on effective de la personne-Dieu ? Est-ce l’homme qui a conscience en Dieu  ? Est-ce Dieu qui a conscience en l’homme ? Ni l’
e la personne-Dieu ? Est-ce l’homme qui a conscience en Dieu ? Est-ce Dieu qui a conscience en l’homme ? Ni l’un ni l’autre.
ience en l’homme ? Ni l’un ni l’autre. Si l’homme n’est qu’un mode de Dieu , il n’y a plus de personnalité humaine, il n’y a
maine, il n’y a plus de sujet. Tout notre édifice s’écroule. Si c’est Dieu qui se disperse dans la conscience humaine, il n’
eut savoir de quelle étoffe les choses sont faites, et l’on croit que Dieu les compose avec sa substance, comme un tailleur
usqu’à l’absorption. Et comment pourrions-nous savoir, à moins d’être Dieu lui-même, jusqu’à quel point le sujet fini et le
se confondre ? Le faible du déisme philosophique, c’est de concevoir Dieu comme une chose séparée, en dehors du moi, en deh
rs du moi, en dehors du monde. Le fort du panthéisme est de concevoir Dieu comme en dedans du monde. Deus est in nobis, in D
oir Dieu comme en dedans du monde. Deus est in nobis, in Deo vivimus. Dieu est en nous, et nous sommes en Dieu. C’est cette
eus est in nobis, in Deo vivimus. Dieu est en nous, et nous sommes en Dieu . C’est cette intériorité de Dieu dans le moi qui
Dieu est en nous, et nous sommes en Dieu. C’est cette intériorité de Dieu dans le moi qui fait la force du panthéisme, et c
fin », dit M. Littré. Il a raison ; l’une et l’autre sont la vérité : Dieu est à la fois et en nous et hors de nous. Quoi qu
e humaine, puisqu’il l’a jugée digne d’être rachetée par le sang d’un Dieu . Toutefois il est certain qu’avant le xviiie  siè
ral dont nous sommes les citoyens, et dont le souverain, c’est-à-dire Dieu , est le type absolu de la sainteté et de la justi
7 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
imperceptible de l’immense cosmos révélé par l’astronomie ? Devant le Dieu parfait, que sont les qualités et les vertus de c
ie continue des causes ? Que devient notre volonté sous l’action d’un Dieu qui fait sentir partout sa puissance ? Que devien
issance ? Que devient notre personnalité elle-même dans le sein de ce Dieu , qui remplit tout de sa présence ? Quand la pensé
. Le théologien, qui, selon l’expression de Malebranche, voit tout en Dieu , ne retrouve plus que l’action et la présence de
voit tout en Dieu, ne retrouve plus que l’action et la présence de ce Dieu , soit dans la vie individuelle, soit dans la vie
e synthèse métaphysique, ou à ses rêves de vie intime et commune avec Dieu . Avec ce dédain qui lui est propre des choses de
ux, spontanéité de la volonté chez l’homme, spontanéité de l’amour en Dieu , voilà la liberté à tous ses degrés. Elle a pour
estions de haute cosmologie qui intéressent la philosophie naturelle. Dieu par-dessus tout, et l’homme en rapport avec Dieu,
ilosophie naturelle. Dieu par-dessus tout, et l’homme en rapport avec Dieu , voilà le double objet de toute philosophie relig
r. Toute théologie ne répond au sentiment religieux qu’autant que son Dieu possède la nature et les attributs qui permettent
de l’aimer, de le servir », pour emprunter les mots du catéchisme. Un Dieu à la façon de Plotin, de Spinosa, de Schelling, d
e ne s’en tient pas là ; elle va jusqu’à l’union, la vie commune avec Dieu . Ce n’est pas seulement la théologie mystique d’u
ssuet, d’un Malebranche, d’un Leibnitz, d’un Maine de Biran. S’unir à Dieu , vivre en Dieu, tout en conservant sa personnalit
ebranche, d’un Leibnitz, d’un Maine de Biran. S’unir à Dieu, vivre en Dieu , tout en conservant sa personnalité et sa liberté
la personne humaine. « Il vient un temps, dit le grand archevêque, où Dieu , après nous avoir bien dépouillés, bien mortifiés
âme voit sa vertu et se soutient par son travail ; mais dans la suite Dieu se réserve à lui-même d’attaquer le fond de cette
ui lui reste, c’est la volonté de ne tenir à rien et de laisser faire Dieu sans réserve39. » On dira peut-être que ce sacrif
que par les dernières publications. « L’homme est intermédiaire entre Dieu et la nature. Il tient à Dieu par son esprit, et
ions. « L’homme est intermédiaire entre Dieu et la nature. Il tient à Dieu par son esprit, et à la nature par ses sens. Il p
de la chair. Il peut aussi jusqu’à un certain point s’identifier avec Dieu en absorbant son moi par l’exercice d’une faculté
rd également sa personnalité ; mais dans l’un c’est pour se perdre en Dieu  ; dans l’autre, c’est pour s’anéantir dans la cré
usqu’à l’abandon absolu de la personnalité dans l’union de l’âme avec Dieu , les exigences du dogme les conduisent à réduire
moins mystique, il y a toujours une confusion, sinon de l’homme et de Dieu , tout au moins de l’action humaine et de l’action
oins de l’action humaine et de l’action divine. Quelle est la part de Dieu , quelle est la part de l’homme dans la vie religi
ogie théologique, où finit l’œuvre de l’homme, où commence l’œuvre de Dieu , quelle part de mérite et de démérite reste en dé
re celle-ci et au plus profond de l’âme humaine, elle fait apparaître Dieu lui-même, le Dieu vivant et personnel qui, à un c
plus profond de l’âme humaine, elle fait apparaître Dieu lui-même, le Dieu vivant et personnel qui, à un certain moment et p
e ? Ce n’est plus alors la conscience et la raison qui parlent, c’est Dieu même, et non-seulement Dieu parle, mais c’est lui
onscience et la raison qui parlent, c’est Dieu même, et non-seulement Dieu parle, mais c’est lui qui agit réellement en nous
i conçue par sa raison pratique. Kant démontre de même l’existence de Dieu , la spiritualité et l’immortalité de l’âme. Si la
monde est le lieu qui convient à cette sanction. Donc nécessité d’un Dieu qui juge, et d’une autre vie où justice entière s
s entraînements mystiques. Toute âme religieuse aspire à l’union avec Dieu et tend à l’absorption de sa personnalité dans la
ns doute qu’ils ont tous ceci de commun de conclure à l’absorption en Dieu  ; mais quel Dieu ? Toute la question entre le bon
nt tous ceci de commun de conclure à l’absorption en Dieu ; mais quel Dieu  ? Toute la question entre le bon et le mauvais my
humain. Mais pour le théologien, surtout pour le théologien mystique, Dieu n’est pas un autre vis-à-vis de l’homme ; il lui
c la nature divine, la loi de la conscience s’efface devant la loi de Dieu  ; mais de quel Dieu s’agit-il encore une fois ? S
la loi de la conscience s’efface devant la loi de Dieu ; mais de quel Dieu s’agit-il encore une fois ? Si c’est le Dieu de l
i de Dieu ; mais de quel Dieu s’agit-il encore une fois ? Si c’est le Dieu de l’imagination, le mysticisme fait descendre l’
icisme fait descendre l’âme aux pratiques de la théurgie. Si c’est le Dieu de l’abstraction métaphysique, le mysticisme l’ab
e néant de l’infini et de l’indéterminé. Que si au contraire c’est le Dieu révélé par le sens intime, le mysticisme prend al
de la conscience ; elle y entre, elle s’y enfonce de plus en plus. Le Dieu auquel elle se donne ne diffère d’elle-même que p
 : l’amour infini aimera en nous, notre amour portera le caractère de Dieu même41. » Le philosophe religieux, Maine de Biran
n’a point une autre manière d’entendre l’union mystique de l’âme avec Dieu , sauf les exagérations de langage qu’il laisse au
arde comme le suprême effort de la vertu humaine, l’âme, en passant à Dieu , ne fait que rentrer de plus en plus dans l’essen
our la morale, parce qu’il n’est jamais contraire à la conscience. Le Dieu dont l’âme religieuse écoute la voix, suit la vol
te la voix, suit la volonté, prend en quelque sorte la nature, est un Dieu sorti lui-même des entrailles de l’humanité. Comm
ec Fénelon, avec Maine de Biran, parler d’anéantir sa personnalité en Dieu sans compromettre aucun des attributs supérieurs
ttributs supérieurs et vraiment humains de cette personnalité. Un tel Dieu n’est pas un océan où puisse se perdre tout ce qu
nte, plus aimante, plus libre que jamais de la liberté des enfants de Dieu . Que la grâce ne soit qu’une sorte de projection
la mienne », ce n’est pas la volonté de l’âme qu’il oppose à celle de Dieu , c’est la volonté ou plutôt l’invincible instinct
la nature qui gémit et réclame. L’âme du Christ contenait en elle un Dieu nouveau, supérieur au Dieu de Moïse, un Dieu de b
ist contenait en elle un Dieu nouveau, supérieur au Dieu de Moïse, un Dieu de bonté et d’amour, tandis que l’autre est surto
Moïse, un Dieu de bonté et d’amour, tandis que l’autre est surtout un Dieu puissant et jaloux, terrible dans ses justices, c
s mystique des Évangiles a pu dire : « Je suis un avec mon Père ». Le Dieu qu’invoque et que prie Jésus n’est plus le Dieu d
n avec mon Père ». Le Dieu qu’invoque et que prie Jésus n’est plus le Dieu de la loi ; c’est le Dieu de sa conscience. Et c
qu’invoque et que prie Jésus n’est plus le Dieu de la loi ; c’est le Dieu de sa conscience. Et cœlum et virtus : ce mot du
raits qui n’ont rien de commun avec la conscience. Il a pour objet un Dieu qui, à part les attributs que lui reconnaît la ra
tre nature. C’est dans la conscience que l’âme a cherché et trouvé ce Dieu  ; c’est dans la conscience qu’elle le contemple e
8 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
la science de l’âme elle-même, la science de l’infini, la science de Dieu , la science de nos rapports avec l’Être des êtres
d’effets, il y a donc une cause suprême ; c’est-à-dire il y a donc un Dieu  ! » cette opération de l’esprit atteste l’existen
a donc un Dieu ! » cette opération de l’esprit atteste l’existence de Dieu avec autant et plus de certitude que si des milli
des milliers de mathématiciens, d’astronomes ou de chimistes tenaient Dieu lui-même sous leurs compas, sous leurs télescopes
leurs télescopes ou dans leurs cornues. Je me trompe : l’existence de Dieu est mille fois plus certaine par cette conclusion
l’expérience, œuvre des sens, peut se tromper ; la logique, œuvre de Dieu , est absolue, et ne nous tromperait que si Dieu n
la logique, œuvre de Dieu, est absolue, et ne nous tromperait que si Dieu nous trompait lui-même, chose incompatible avec l
dernier mot de la raison. La conscience est, parce qu’elle est comme Dieu lui-même ; c’est une faculté innée de notre âme d
comme Dieu lui-même ; c’est une faculté innée de notre âme donnée par Dieu , qui est à elle-même sa propre démonstration. Ôte
nt, ou susceptibles d’une démonstration absolue, comme l’existence de Dieu , ou supérieures et préexistantes à toute démonstr
rnier jour. Nous vivons sur parole : respectons donc la parole, quand Dieu la met sur les lèvres des grands philosophes tels
de la raison ; ils ne commandent pas impérativement la foi au nom de Dieu , ils la demandent humblement à la conviction rais
crate, en témoignage de leur sincérité, de leur foi, de leur amour de Dieu et des hommes, proclamons-les maîtres et martyrs
la cause de la populace, ni la cause des grands : c’était la cause de Dieu et de la raison. Il aurait pu dire, comme le Chri
me citer devant ce tribunal, comme un impie qui ne reconnaît point de Dieu , qui désobéit à l’oracle, qui se dit sage et qui
c’est qu’être injuste, c’est désobéir à ce qui est meilleur que soi, Dieu ou homme, et manquer au devoir et à l’honnête. « 
Athéniens, je vous respecte et je vous aime, mais j’obéirai plutôt au Dieu qu’à vous… Et je suis persuadé qu’il ne peut y av
n de plus utile à votre république que mon zèle à accomplir ce que le Dieu m’ordonne ainsi ; car je ne vous recommande que l
nnent de le condamner, et devant le peuple, que dis-je ? et devant le Dieu qui l’écoute. « Quelle amende mérité-je, en réal
dre ; car si, en vous disant non, je dis que ce serait là désobéir au Dieu , et que, par cette raison, il m’est défendu de me
ur vivre. Qui de nous a le meilleur partage ? Nul ne le sait, excepté Dieu . » On l’emmène, et il va mourir. Voilà l’Euthyph
hymne que l’homme puisse chanter à l’incompréhensible, c’est-à-dire à Dieu . Cependant un livre unique, échappé aux incendies
s ou Mercure Trismégiste. Saint Augustin dans son livre de la Cité de Dieu , Voltaire dans ses recherches philosophiques, Sca
même sens, tout à l’heure dans le Phédon ? Ces dogmes, les voici : Un Dieu unique ; Une triple essence en Dieu, la puissance
édon ? Ces dogmes, les voici : Un Dieu unique ; Une triple essence en Dieu , la puissance, la sagesse, la bonté ; Le Dieu cré
; Une triple essence en Dieu, la puissance, la sagesse, la bonté ; Le Dieu créateur de la nature ; Le Verbe, la Pensée, la P
réation ; Une hiérarchie de dieux secondaires créés et subordonnés au Dieu unique ; Ces dieux secondaires, ou ces anges, ces
er les astres et de présider aux phénomènes de l’univers ; Un fils de Dieu , qui est la lumière ; La pensée de Dieu se reflé
es de l’univers ; Un fils de Dieu, qui est la lumière ; La pensée de Dieu se reflétant dans l’homme, qui est l’image de son
’homme, qui est l’image de son Créateur ; La parenté de l’homme et de Dieu par la raison. L’Évangile de saint Jean, lui-même
chrétiennes : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu , et le Verbe était Dieu (le Logos, la pensée, la
encement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu (le Logos, la pensée, la parole, le type des chos
la lumière. » Saint Paul écrit quelques années après aux Hébreux : «  Dieu a créé les siècles par son Fils, le Verbe, la par
aux Égyptiens, aux Grecs, que ce monde n’était pas l’œuvre directe du Dieu suprême, mais l’œuvre maladroite et imparfaite de
es, de Zoroastre ; mais Zoroastre oubliait que, pour juger l’œuvre de Dieu , il faut la voir dans son ensemble et dans son ét
. Socrate démontre que l’homme ne doit pas sortir de la vie avant que Dieu lui envoie un ordre formel d’en sortir, comme cel
ésirer par-dessus tout, lui arrive par une mort du corps ordonnée par Dieu , ne serait-ce pas une risible contradiction à lui
ai réussi, c’est ce que j’espère savoir dans un moment, s’il plaît à Dieu . « Voilà, mes amis, ce que j’avais à vous dire po
peut être comprise indépendante des idées qu’elle conçoit, a conçu en Dieu certaines idées primordiales qui sont l’essence,
re primitif et sans autre exemplaire que lui-même de ces idées, c’est Dieu , idée par excellence, qui a tout imaginé et créé
el, et que nous appelons pour cette raison l’autre monde, auprès d’un Dieu parfait et bon (où bientôt, s’il plaît à Dieu, mo
utre monde, auprès d’un Dieu parfait et bon (où bientôt, s’il plaît à Dieu , mon âme va se rendre aussi), l’âme, si elle sort
vertus, des sagesses, des abnégations, des dévouements à la vérité, à Dieu , aux hommes, en un mot de la philosophie pratique
la morale, en d’autres termes depuis le retour de l’âme immortelle en Dieu , type exemplaire et raison de tout, jusqu’à la mo
sacrifices, aux piétés, aux dévouements à la vérité, aux hommes et à Dieu qui purifient l’âme et la divinisent ; nous avouo
es chrétiens, indépendamment du dogme de la rédemption de l’homme par Dieu descendu du ciel pour tendre sa main à l’humanité
e humaine que la lumière du soleil est nécessaire à la vie des êtres. Dieu , qui a voulu en tout temps la conservation des âm
st en général le signe de toute vérité, quand il s’agit des œuvres de Dieu . Voir ces choses en Dieu, voilà son principe, et
toute vérité, quand il s’agit des œuvres de Dieu. Voir ces choses en Dieu , voilà son principe, et voici comment il le dével
ison de toutes choses, comme de toute qualité de ces choses, est donc Dieu . » Ses aperçus, qu’il développe ensuite sur la p
par cette maxime, qui est celle des héros de la philosophie : Obéir à Dieu plutôt qu’à la patrie dans toutes les choses où l
tés secondaires, de ces personnifications populaires des attributs du Dieu unique, nommés par toutes les nations de noms div
ur les âmes, cette théorie n’était nullement en contradiction avec le Dieu exclusif et souverain que sa raison découvrait et
eu dans la partie éclairée de l’humanité de tous les âges. L’unité de Dieu est aussi ancienne que la raison elle-même. On a
e comme à l’élément lumineux et générateur qui voilait et manifestait Dieu . L’Inde primitive, en admettant les incarnations
peuple le plus anciennement raisonnable du haut Orient, ne cherchait Dieu derrière les idoles symboliques de Fô qu’à la lue
ée, dans Homère, comme dans Cicéron ou dans Marc-Aurèle, un Fatum, un Dieu unique, absolu, dominateur, qui régit l’univers e
et lui. Quant au mahométisme, c’est l’insurrection même de l’unité de Dieu , dans le cœur des Arabes, contre les idolâtries q
st le Verbe intérieur qui parle en nous. Voici cette philosophie : Un Dieu suprême, unique, parfait, dont l’existence est un
L’âme, ou l’esprit, distinct de la matière, mais mû par la volonté de Dieu , dans l’homme ou dans d’autres êtres pensants ; L
pour revivre plus saint ; le sacrifice de soi-même, jusqu’au sang, à Dieu  ; la joie dans le supplice volontaire, la foi dan
un doute, sans une angoisse, sans un gémissement, sans un reproche à Dieu ni aux hommes. J.-J. Rousseau meurt ou se tue dan
quelque chose de surhumain dans l’humanité, ce n’est pas la mort d’un Dieu , sûr de revivre parce qu’il se sent Dieu même en
é, ce n’est pas la mort d’un Dieu, sûr de revivre parce qu’il se sent Dieu même en mourant : c’est la mort d’un homme qui ne
9 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
ion. C’est là en effet le caractère distinctif de l’homme. Il cherche Dieu dans la nature comme le grand et éternel secret d
oce, la morale, la philosophie d’un peuple : La théologie, science de Dieu et de l’âme, la première et la dernière de toutes
celle qui contient tout. Si un seul mot sacré pouvait jamais exprimer Dieu , et les rapports de l’homme avec Dieu, et les rap
t sacré pouvait jamais exprimer Dieu, et les rapports de l’homme avec Dieu , et les rapports de Dieu avec l’homme, toutes les
primer Dieu, et les rapports de l’homme avec Dieu, et les rapports de Dieu avec l’homme, toutes les langues et toutes les li
i font aujourd’hui de l’homme la miniature abrégée et périssable d’un Dieu . VI Singulier système qui, pour appuyer une
ommence la créature qu’elle veut anoblir par la brute ; qui déshérite Dieu de son œuvre la plus divine ; qui prend pour créa
de son œuvre la plus divine ; qui prend pour créateur, à la place de Dieu , une pelletée de boue dans un marécage, un peu de
ps qui développe et qui détruit tout ! et tout cela pour se passer de Dieu , ou pour reléguer Dieu dans l’abîme de l’abstract
détruit tout ! et tout cela pour se passer de Dieu, ou pour reléguer Dieu dans l’abîme de l’abstraction et de l’inertie ! M
me imagination de larve, si elle faisait une création, un homme et un Dieu à son image ! Ombres de rêves ! Rêves pour rêves,
imaginer et croire que l’homme, encore tout chaud sorti de la main de Dieu d’où il venait de tomber, encore tout imprégné de
talité. Nous rougirions surtout de rêver, d’imaginer et de croire que Dieu , comme un ouvrier impuissant et maladroit, n’a pa
er, d’en faire un homme !… Franchement cette philosophie, qui fait un Dieu progressif, fait par là même un Dieu absurde ! No
t cette philosophie, qui fait un Dieu progressif, fait par là même un Dieu absurde ! Nous croirions blasphémer en la partage
un Dieu absurde ! Nous croirions blasphémer en la partageant. Qui dit Dieu dit perfection et éternité. VII Quant à la
l et qu’on veut substituer au plan incompréhensible, mais visible, de Dieu les vanités et les imaginations de l’homme. X
érision de l’espèce humaine. XII Mais, dit-on encore, cependant Dieu , qui ne trompe pas, a jeté dans l’homme ce levain
archer, c’est ailleurs qu’il arrive. En second lieu, nous croyons que Dieu a donné cet instinct de perfectionnement indéfini
s de l’humanité sur la terre, comme il en est d’un autre instinct que Dieu a donné invinciblement à l’homme ; instinct que l
ues ? Qu’a-t-elle dit d’abord dans les Indes ? Elle dit : « Il y a un Dieu . Son œuvre le prouve. La vie est le témoignage de
vre le prouve. La vie est le témoignage de la vie. » Elle dit : « Ce Dieu , Être des êtres, est infini, parfait, éternel. Sa
conditions fatales de tout être créé, c’est-à-dire borné ? Non ; car Dieu étant infini, il n’y a pas de limite à l’expansio
… Il n’y a rien là, quoi qu’on en dise, de contradictoire à l’idée du Dieu parfait. L’idée est ténébreuse, mais nullement ab
ur est méritée ou ta douleur est méritoire ; accepte-la de la main de Dieu comme une expiation, ou accomplis-la sous les yeu
la main de Dieu comme une expiation, ou accomplis-la sous les yeux de Dieu comme une épreuve. Ton juge sera ton consolateur,
e temps primitif ; ces hymnes célèbrent les attributs personnifiés du Dieu unique et créateur que les sages adoraient derriè
ni ténèbres. Mais la création future reposait sur le vide. Glorifier Dieu fut le désir de naître pour le premier germe de l
de la création… « Cependant il y avait Lui, dit le livre, il y avait Dieu  ; lui seul existait sans respirer, il existait ab
ur entendement, ont expliqué le passage du néant à l’être ; mais Lui, Dieu , quelle autre source put-il avoir que lui-même ?
ent cette définition par un cri répété de foi et de reconnaissance au Dieu unique créateur, et conservateur des êtres connus
mondes créés par lui ; il remplit le ciel et la terre : à quel autre Dieu offrirons-nous l’holocauste ? « Le monde ne respi
olocauste ? « Le monde ne respire et ne voit qu’en lui : à quel autre Dieu offrirons-nous l’holocauste ? « À lui appartienne
space où il étend ses deux bras sans toucher les bords : à quel autre Dieu offrirons-nous l’holocauste ? « C’est lui que le
r, quand le soleil dans sa splendeur surgit à l’orient : à quel autre Dieu offrirons-nous l’holocauste ? « C’est lui qui par
ux secondaires (incarnations de ses attributs) a toujours été le vrai Dieu , le Dieu suprême : à quel autre offrirons-nous l’
aires (incarnations de ses attributs) a toujours été le vrai Dieu, le Dieu suprême : à quel autre offrirons-nous l’holocaust
e ?… » Cette litanie sublime des perfections et des droits divins du Dieu créateur se poursuit de strophe en strophe avec l
e avec moins de métaphysique et moins de poésie pleine de symbole. «  Dieu pensa ; il se dit : Voilà les mondes ! Je vais cr
nous croyons que cette révélation primitive date de la création, que Dieu est contemporain de l’âme qu’il créa pour l’entre
te d’éther intellectuel avec le rayonnement et avec la parole même de Dieu , de ce Dieu qu’elle cherche, qu’elle atteint, qu’
ntellectuel avec le rayonnement et avec la parole même de Dieu, de ce Dieu qu’elle cherche, qu’elle atteint, qu’elle entrevo
ment de l’âme mystique, appelant, cherchant, trouvant, embrassant son Dieu à travers l’intelligence, la vertu, le martyre et
illumination de l’infini par les girandoles des astres sur l’autel de Dieu . XXIX « Je lus, je relus, je relirais encor
s larmes rares à l’enthousiasme comme à la douleur, mais je remerciai Dieu à haute voix, en me relevant, d’appartenir à une
e pour tout ce qui a vie et sentiment, quelque chose de la charité de Dieu lui-même pour sa création animée ou inanimée. « 
moins vague de l’existence sous le même rayon. « Ils appartiennent à Dieu , me dis-je ; Dieu m’a fait leur ami et non leur t
existence sous le même rayon. « Ils appartiennent à Dieu, me dis-je ; Dieu m’a fait leur ami et non leur tyran. La vie, quel
èvement un avant-goût de sa philosophie et de ses notions morales sur Dieu , sur l’âme, sur l’homme, sur les rapports de l’ho
es sur Dieu, sur l’âme, sur l’homme, sur les rapports de l’homme avec Dieu et de l’homme avec l’homme ; vous verrez si de te
mière qui balaye son cœur de tout autre désir que la contemplation de Dieu et de soi-même, qui ne se réjouit ou ne s’attrist
là est affermi dans la sainteté et dans la vérité qui peut replier en Dieu tous ses désirs, comme la tortue replie à volonté
homme sage oublie la faim elle-même, pour se nourrir seulement de son Dieu  ! « L’insensé dominé par ses passions ne rêve que
uand il meurt au monde, il est absorbé dans la nature incorporelle de Dieu  ! « Mais ce dépouillement de la forme infirme et
bonnes œuvres sont produites et données à l’homme par Brahma (nom de Dieu ). « Moi-même », poursuit le demi-dieu Krisna dans
personnel d’intérêt, mais pour le bien ; et le bien, il le fait pour Dieu  ! Voilà le sage. Ceux qui atteignent cette doctri
repris par le disciple ; il fait une magnifique profession de foi au Dieu unique et suprême, dont tous les autres dieux sec
icissitudes de la courte vie d’ici-bas, pour chercher le seul Brahma ( Dieu ), le souverain principe de toutes choses. « Or, s
tre, de qui elles émanent et se répandent au dehors, alors tu conçois Dieu  ! « Ceux qui, par les yeux de la sagesse, aperçoi
es. On croit lire Fénelon dans ses plus pieuses extases de l’amour de Dieu pour Dieu seul. « Écoute, et retiens maintenant
it lire Fénelon dans ses plus pieuses extases de l’amour de Dieu pour Dieu seul. « Écoute, et retiens maintenant mes derniè
asse de l’hiver dans l’hiver. Jetons du bois dans le foyer, et prions Dieu que la lumière et la chaleur durent, dirai-je à M
10 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
nonder de lumière et de joie, sans un rayon du ciel ni un retour vers Dieu  ? Pour qui veut conjecturer ce passé ineffable, n
maître sur la terre, le premier élan de la poésie : elle remontait à Dieu et lui présentait l’offrande du monde. À travers
 ; Siva, ou la puissance destructive. Dans la Judée, au contraire, le Dieu unique est seul célébré, et la pureté du culte, l
a loi mosaïque ; il indique en exemple : 1° la crainte affectueuse de Dieu  ; 2° l’interdiction de se venger et de faire aucu
pour les puissants et les princes de se conformer au Roi des rois, au Dieu unique, parfait modèle de toute sagesse et de tou
nte des prophètes hébreux dans l’idée que le sage Athénien se fait de Dieu et du bonheur des justes. Même simplicité de mœur
re fois que je lisais dans Platon ce témoignage sur l’omniprésence de Dieu et sur sa providence inévitable : « Quand vous se
: « Alors chanta Moïse, et avec lui les fils d’Israël, ce cantique à Dieu  ; et ils disaient : « Je chanterai pour le Seigne
nt, c’est le Seigneur. C’est lui mon Dieu, je le célébrerai ; lui, le Dieu de mon père, je l’exalterai. Le Seigneur s’est le
que nul autre pouvoir n’eut trouvé place entre le peuple choisi et le Dieu qu’il adorait. Là s’étudiaient, avec la religion,
leur simplicité merveilleuse, comme par exemple dans ce psaume, où le Dieu redoutable est peint sous l’image la plus naïve d
n côté pour attester ce qui manque de l’autre : « Ma voix monte vers Dieu , et je m’écrie sans cesse. Toujours ma voix vers
voix monte vers Dieu, et je m’écrie sans cesse. Toujours ma voix vers Dieu , afin qu’il m’entende. Dieu voudra-t-il me rejete
m’écrie sans cesse. Toujours ma voix vers Dieu, afin qu’il m’entende. Dieu voudra-t-il me rejeter éternellement ? ne se mont
l’éternité ? sa promesse est-elle épuisée, dans la durée des âges ? «  Dieu a-t-il oublié sa pitié ? ou a-t-il enchaîné sa mi
lié sa pitié ? ou a-t-il enchaîné sa miséricorde dans sa colère ? « Ô Dieu , tes conseils sont tout divins. Quel dieu est com
ut divins. Quel dieu est comparable à la majesté de Dieu ? « Tu es le Dieu qui fais les miracles : tu as fait connaître aux
n peuple, la postérité de Jacob et de Joseph. « Les flots t’ont vu, ô Dieu  ! les flots t’ont vu, et ils ont tremblé ; les ab
s paraît ce psaume, ou, dans la pureté du théisme judaïque, l’idée de Dieu est entourée d’un pompeux appareil, comme pouvait
tères d’Eleusis dont Pindare avait connu la grandeur : « Jéhovah, le Dieu des dieux a parlé ; et il a convoqué la terre, de
’orient du soleil à son couchant. « Des sommets de Sion s’est levé le Dieu de la beauté suprême. Il viendra notre Dieu, et i
ets de Sion s’est levé le Dieu de la beauté suprême. Il viendra notre Dieu , et il ne se taira pas. Un feu dévorant marchera
molent leurs victimes ! « Et les cieux annonceront sa justice, et que Dieu est un juge. « Écoute, mon peuple, et je parlerai
t je parlerai ; écoute, Israël, et je témoignerai devant toi. Je suis Dieu , je suis ton Dieu. « Je ne t’accuserai pas sur te
oute, Israël, et je témoignerai devant toi. Je suis Dieu, je suis ton Dieu . « Je ne t’accuserai pas sur tes offrandes : tes
des taureaux, ou boirai le sang des boucs ? « Immole en holocauste à Dieu une offrande de louange, et paye au Très-Haut un
de l’angoisse ; et je te sauverai, et tu m’adoreras. « Mais à l’impie Dieu a dit : Pourquoi racontes-tu mes lois, et de tes
sous tes yeux. « Comprenez aujourd’hui ces vérités, vous qui oubliez Dieu  ; et craignez que je ne vous saisisse, et qu’il n
cette mythologie, pour ainsi dire orthodoxe, où Jéhovah est nommé le Dieu des dieux, elle offre dans l’éclat du langage plu
i-là remportera la bénédiction de Jéhovah, et la justice des mains de Dieu , son Sauveur. Telle puisse être la nation qui le
de gloire est près d’entrer. Quel est ce roi de gloire ? Jéhovah, le Dieu fort et puissant ; Jéhovah, le maître de la guerr
elle dans une pensée plus haute de contemplation divine. Elle voyait Dieu en imagination ; elle l’associait à ses douleurs
rique, témoin, au chapitre xxxii du Deutéronome, ce chant de Moïse où Dieu semble plaider contre son peuple, l’accuser, lui
deux sociétés. D’une part, on a le langage de ce prophète illuminé de Dieu , que le ciseau de Michel-Ange nous représente ave
bora, prophétesse et guerrière ? Jamais le sublime de la confiance en Dieu n’aura mieux apparu dans un hymne de reconnaissan
e dans le temps ; et, dans ta colère, souviens-toi de ta miséricorde. Dieu est sorti de Canaan, et le Saint s’est avancé des
ophètes hébreux, saintes victimes de la patrie judaïque, consacrés au Dieu de vérité, nourris dans l’étude de sa loi, venant
charias et à Malachias. On y voit en symbole et en action le culte de Dieu , l’amour de la patrie juive, la persuasion des pr
isais dans ton cœur : Je gravirai les cieux ; au-dessus des astres de Dieu j’élèverai mon trône ; je m’assoirai sur la monta
la terre, la main que j’ai étendue sur tous les peuples. Le Seigneur, Dieu des armées, a résolu cela : qui peut l’infirmer ?
tous mes ennemis ont entendu mes douleurs ; et ils ont grande joie, ô Dieu , que tu m’affliges ainsi. « Ne portez pas cette n
11 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303
ennent de paraître, et qui complètent la publication du journal de Le  Dieu , suggère quelques réflexions qu’il est impossible
office à l’Église que de les publier, et qu’il n’y avait que lui, Le  Dieu , qui fût en mesure de faire un tel ouvrage. Voilà
même encore des adversaires, et l’on cherchera dans le journal de Le  Dieu ce qui pourra servir à le rabaisser et à le dimin
et était toujours à l’affût pour me chagriner et chercher noise… Mais Dieu m’a fait la grâce de prendre patience et de me so
es sur Fénelon, de ces paroles faites pour être ensevelies, et que Le  Dieu avait pris plaisir à surprendre sur les lèvres de
e. Sur une lecture qu’il fit à Bossuet d’un écrit composé par lui, Le  Dieu , et où il commentait l’un des actes de l’assemblé
oriste outré et grimaçant comme il y en a volontiers de nos jours, Le  Dieu lui a préparé toute une palette. Du beau portrait
a aisé désormais de faire une caricature. Dans le volume suivant, Le  Dieu continue de se venger de l’abbé Bossuet au détrim
à Versailles, et même lorsqu’il se sent à peine ferme sur ses jambes. Dieu soit loué de toutes choses, et qu’il lui plaise d
priait. Ce ne sont point de ces détails qui nous déplaisent chez Le  Dieu , pas plus que ceux qu’il donne sur la faiblesse t
nuit, et de joie il lui est échappé cette parole : « Je vois bien que Dieu veut me conserver. » Il a ensuite entendu la mess
oilà toute ma consolation. » Puis ajoutant : « Il faut bien remercier Dieu de ce qu’il nous a donné une telle consolation da
arade ! La messe finie, la dame s’est remise au lit. Quelle vie ! Le  Dieu est donc un espion domestique, et plus son journa
qui n’est guère pressé de publier, ne s’avance pas jusque-là avec Le  Dieu , et la famille se borne à le combler de soins, d’
as de dire comme cet ancien ministre à la tribune : Est-ce clair ? Le  Dieu s’arrange, en attendant, pour profiter de l’hospi
anoine et chancelier de la cathédrale, ayant avec cela un prieuré, Le  Dieu est dans une situation très honnête : « Je suis s
e Dieu est dans une situation très honnête : « Je suis sur mes pieds, Dieu merci, dit-il ; je n’ai que faire d’eux (des Boss
e me font aucune avance d’honnêteté pour ne me rien offrir ni donner. Dieu soit loué de tout ! Dieu vient là bien à propos 
honnêteté pour ne me rien offrir ni donner. Dieu soit loué de tout ! Dieu vient là bien à propos ! Toutes les fois qu’il es
Toutes les fois qu’il est piqué ou mécontent, il dit de la sorte : «  Dieu soit loué ! » — Et plus loin, 1er juillet : Étan
lui avais déjà parlé à Meaux, et il me l’a donné de bonne grâce. Le Dieu n’est pas encore satisfait, il y met de la suite.
ses affaires, et qu’il verra ce qu’il aura de reste en ses mains. Le  Dieu nous livre là, comme dans tout le cours de son jo
ant dans son genre, en s’y accordant tous ses défauts de parasite. Le  Dieu , au contraire, en s’attachant aux actions de Boss
ns de l’archevêché de Paris ; c’est le récit d’une visite que fait Le  Dieu au cardinal de Noailles, chez qui il est envoyé u
et Fénelon, qui le savait, l’avait invité autrefois à le visiter. Le  Dieu , avant de partir de Meaux, se munit d’une lettre
léguée à Meaux dans un couvent d’ursulines. En arrivant à Cambrai, Le  Dieu apprend que Fénelon est absent, en tournée épisco
plus maigre que je le suis. » Dans les conversations qui suivent, Le  Dieu a soin de remarquer que l’archevêque se garde bie
jet de Bossuet, ni en bonne ni en mauvaise part, et, lors même que Le  Dieu est interrogé par lui sur les circonstances de la
s jusqu’à la fin. Fénelon ne haïssait pas, mais il n’oubliait pas. Le  Dieu ne paraît pas se douter qu’après la mort de Bossu
e Bossuet, toutes affaires terminées, quitte Meaux définitivement, Le  Dieu les salue de cet adieu vraiment cordial et toucha
servante dessus, et Cornuau même, son homme d’affaires, parti aussi : Dieu soit loué ! » Notez que dans tous ses voyages à P
rquoi j’ai retenu ma place au carrosse de voiture pour aller à Paris, Dieu aidant, lundi 30 janvier 1708. Mon jardin tout ch
es meubles et estampes avec des verres que j’avais envoyés avant moi. Dieu soit loué, me voici assez bien meublé et nippé !
e que l’appétit lui est revenu. — Rien n’est parfait en ce monde ; Le  Dieu commence à souffrir d’une tumeur au pied gauche ;
47. [NdA] Ceci est à l’adresse de l’abbé Bossuet, la bête noire de Le  Dieu . v. [1re éd.] et toute sorte de compotes
12 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
L’abbé Gratry De la Connaissance de Dieu . [Le Pays, 8 avril 1854.] Le livre dont nous all
urd’hui ?… Le livre de l’abbé Gratry, ce traité de la Connaissance de Dieu d’un homme qui ne débute ni dans la science, ni d
r dans la vie, et il y est entré dans ce traité de la Connaissance de Dieu , où se cachent sous les plus éclatantes questions
Et vous lui ôtez si bien l’être qu’alors vous dites : Il n’y a pas de Dieu  ! Vous le dites et devez le dire. Il n’y a plus d
de nous ; il n’y en a plus qu’au-dessous. Nous sommes supérieurs à ce Dieu détruit, d’une supériorité incomparable, puisque
e la vieille induction tirée des facultés de l’homme aux attributs de Dieu , et le grand raisonnement, mêlé de raison et de f
le plus frappant caractère de ce nouveau traité de la Connaissance de Dieu , que d’avoir creusé dans l’être et de n’y avoir v
i, dans ce livre éminent, la métaphysique, à propos de la question de Dieu qui domine toutes les philosophies, fait la contr
e par le but, comme on vient de voir, le traité de la Connaissance de Dieu est historique aussi par sa méthode. Comme Descar
e lorsqu’elle s’éveille, ce qui veut dire que la raison nous pousse à Dieu d’abord ! » Or, comme dans toute théodicée il n’y
n’y a jamais qu’une démonstration, la démonstration de l’existence de Dieu , faite par autant de voies que l’esprit peut en i
et impliquant, quand elle est bien faite, non seulement la science de Dieu , mais la science de l’homme s’élevant à Dieu et l
seulement la science de Dieu, mais la science de l’homme s’élevant à Dieu et le rencontrant à l’extrémité de tous les rayon
ident que le moyen d’appréhender cette vérité première, de s’élever à Dieu , de l’approcher de nous, de nous le démontrer enf
e ; mais pour nous, qui savons quelle mince chose c’est, au regard de Dieu , que l’invention permise aux hommes, nous ne nous
ode qu’il gravit les questions presque inaccessibles des attributs de Dieu , des deux degrés de l’intelligible divin, et cell
plisse : « Le mouvement intellectuel vers l’infini, c’est-à-dire vers Dieu , est toujours vrai, — a dit l’auteur de la Connai
vers Dieu, est toujours vrai, — a dit l’auteur de la Connaissance de Dieu  ; — il est toujours possible, dès que l’homme est
ionnelle pourrait tirer de leur union. L’auteur de la Connaissance de Dieu fait très bien observer que le joug rejeté trop l
buste et le plus sain. Sa distinction si saisissante des attributs de Dieu en attributs métaphysiques et moraux correspondan
antons que d’être chrétien, le mérite du Traité de la Connaissance de Dieu est bien au-dessus d’un mérite purement scientifi
d’une méthode, est le procédé de l’humanité tout entière pour aller à Dieu , — comme nous disons, nous, — pour passer du fini
os saints livres : Il n’y a que ceux qui ont le cœur pur qui verront Dieu  ! Voilà, pour nous le mérite pratique, et par con
13 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
es impressions2. » V Voilà une œuvre directe et permanente de Dieu sur l’écorce de la terre ! la vie répandue à plei
réations bouillonnant des mains de l’éternel créateur ! Voilà la vie. Dieu l’a créée infatigable, inépuisable, innombrable d
tentit sourdement sur toutes les lèvres qui la répètent, et emporte à Dieu les louanges, les actions de grâce et les vœux se
en gardent encore les monuments écrits dans leurs livres. On sent que Dieu a passé par là ; on respire les parfums moraux de
dans ces régions où ils adorèrent leur Memnon d’or sur les autels du Dieu incorporel. Ils reconnurent le mystère, mais ils
érieuse avaient vu le jour du ciel dans la sainteté des fils aînés de Dieu . Laissons débarquer cette lie de notre Occident e
e des Indes asservies, et voyons ailleurs les mystères de l’action de Dieu dans les lieux ou dans les hommes. X C’est
chant comment il dresserait dans le ciel le théâtre de la grandeur du Dieu des chrétiens. Il avait trouvé Saint-Pierre dans
bles dans la vaste arène. On y dit la messe et on y demande pardon au Dieu victorieux du sang de tant de millions de victime
dans Saint-Pierre, rappelle au voyageur qu’il est dans le palais d’un Dieu . » XV « Vous savez que Bramante avait él
que le vide ondoyant à cinq cents pieds au-dessous de vous ! Est-ce Dieu , sont-ce des hommes qui ont mis la première et la
s l’humanité n’a rien rêvé d’aussi vaste et d’aussi parfait ! Rêve de Dieu exécuté par les hommes. Tous les pas que vous fai
génie que les siècles ont conservé comme une relique. Ces ouvriers de Dieu ont été animés et inspirés par lui. De plus grand
de lui-même ! Non, la vie humaine n’est pas cela. Vous retranchez de Dieu , de l’homme, de la vie, de la mort, de la nature,
ire le mystère. Ouvrez vos yeux et confessez le mystère, le secret de Dieu  ! XIX. La Pensée Il n’y a pas longtemps qu
s vérités qu’il découvrira. Il est entré hardiment dans la logique de Dieu , qui est mystère. Je trouve aussi sous sa plume l
composée d’autres éléments inconnus, mais toujours matière, n’est pas Dieu . Elle n’est ni infinie, ni indivisible, ni parfai
peut par conséquent être cause ; elle est effet. La pensée seule est Dieu . La pensée est créatrice. C’est donc la pensée di
’est donc la pensée divine qui, s’associant avec la matière créée par Dieu , forme le monde. Dieu, en appliquant sa pensée ou
vine qui, s’associant avec la matière créée par Dieu, forme le monde. Dieu , en appliquant sa pensée ou sa volonté à la matiè
ue infinie de l’éther, n’est que la volonté absolue et mystérieuse de Dieu qu’il a commandé et commande d’exécuter à l’infin
relativement à nous comme matière ; mais en réalité, et par rapport à Dieu qui les crée et qui les gouverne, ils ne sont ni
ur création et de leur illusion les nivelle, ils sont tous l’œuvre de Dieu et les exécuteurs de ses volontés qui sont leurs
ble poussière de matière, la même dignité, la même sainteté, œuvre de Dieu  ! Dieu leur a donné à tous un atome ou un monde
sière de matière, la même dignité, la même sainteté, œuvre de Dieu ! Dieu leur a donné à tous un atome ou un monde de matiè
istence s’accomplit, ou recommence, au gré des desseins mystérieux de Dieu  ! XXIII Mais tout est mystère incompréhensi
hensible dans ce Cosmos, où l’existence, la volonté, la Providence de Dieu , le mystère de son action divine et absolue, sont
essaire, mais inexplicite. Ôter les mystères de ce Cosmos, c’est ôter Dieu du monde, c’est-à-dire la vérité et la vertu. Don
ère, car le nom de mystère est le nom de la volonté ou de l’action de Dieu dans les deux mondes, le monde physique et le mon
e et l’intelligence ; c’est presque nier l’existence et l’autorité de Dieu . C’est nier la logique. Sans le mystère, je vous
éfie d’expliquer un atome. Avec les mystères, tout s’explique, depuis Dieu lui-même jusqu’aux lois physiques et intellectuel
un néant savant, qui est forcé de recourir au mystère ou de désavouer Dieu . C’est un transcendant blasphème ! Voilà la fin d
ommensurable qui existe et qui doit exister entre le mode d’action de Dieu sur les mondes et l’ignorance de l’homme. Si Dieu
le mode d’action de Dieu sur les mondes et l’ignorance de l’homme. Si Dieu n’était pas Dieu, il ne serait pas mystère. Tout
de Dieu sur les mondes et l’ignorance de l’homme. Si Dieu n’était pas Dieu , il ne serait pas mystère. Tout serait clair com
préhensible comme la main qui contient ce que l’œil juge. Mais il est Dieu , et par conséquent il agit en tout d’une manière
orgueilleuse ; elle est l’humiliation de la raison. Voici la mienne : Dieu , l’auteur des choses créées, n’est pas matière et
ne peut pas être matière, car la matière n’est pas infinie ; et lui, Dieu , est infini. Il lui a plu de s’unir pour la visib
us ont une âme, parcelle d’intelligence. Les hommes sont un composé ; Dieu est simple, parce qu’il est immatériel dans sa na
ble à l’œil du corps ? Moi, je suis persuadé qu’elle est distincte de Dieu  ; Et qu’il agit sur les mondes par l’action doubl
es mondes par l’action double de l’esprit et de la matière. XXV Dieu est, selon moi, pensée ; La pensée du monde qui c
uve dans sa conscience, gravitation mystérieuse, mais convenable, que Dieu a donnée comme une impulsion constante dans tous
: Mystère ! Ce mot est terrible pour notre orgueil, mais il est comme Dieu lui-même, parce qu’il est ; il faut le subir ou a
ec la plus dédaigneuse indifférence, affectant de tout expliquer sans Dieu et sans mystère. M. de Humboldt a écrit pour eux
eul. Voilà quatre volumes qui nous expliquent l’univers, et le nom de Dieu n’y est pas même prononcé. « Laissons la divine é
, se désintéressant de la plus grande des causes, son Créateur et son Dieu  ? Mais cela suffit-il au malheur, qui voit efface
, si vous mettez en doute l’existence de la providence et la bonté de Dieu , la création, la conservation, la perfectibilité
’être une bénédiction sans fin ! Or, votre conscience vous le dit, un Dieu sans évidence serait, s’il existait, une malédict
s n’existerait pas lui-même ! Le mystère est la seule explication du Dieu invisible ; le mystère est la seule explication d
14 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »
La Paix et la Trêve de Dieu Ernest Semichon. La Paix et la Trêve de Dieu,
a Paix et la Trêve de Dieu Ernest Semichon. La Paix et la Trêve de Dieu , histoire des premiers développements du Tiers Ét
’Ernest Semichon a publié sous ce beau titre : La Paix et la Trêve de Dieu 21, est une tentative de justice rendue au Moyen
e finissant par briser l’épée. L’établissement de la Paix ou Trêve de Dieu , imposée à coups de conciles, de décisions, d’exc
malgré une délicieuse limpidité de conscience, l’auteur de la Paix de Dieu est un enfant du xixe  siècle. Il en a, à son ins
nest Semichon n’a pas dit. En reportant tout le mérite de la Trêve de Dieu sur le clergé du xie  siècle, — qui en a, certes 
, se posant envers et contre tous, et, si cela lui plaît, même contre Dieu  ! Combat de Titan dans lequel les autres hommes n
gislateurs manquent d’éloquence et d’autorité, et il n’y a que devant Dieu que puisse capituler un homme qui a prononcé ce g
ques féodaux au xie  siècle, nous aurions eu l’histoire de la Paix de Dieu comme elle s’est vraiment faite, de compte à demi
ar l’Église et par la Féodalité. Cette Paix, en effet, cette Trêve de Dieu organisée définitivement au xie  siècle par le cl
emichon parle de l’impuissance du roi dans cette question de trêve de Dieu et d’association pour la paix, et à la tête de to
rner l’Église du Christ » ; et le roi venait. L’auteur de la Trêve de Dieu donne ce fait remarquable comme une preuve des ex
excellent en quelques-unes de ses parties. Si l’auteur de la Trêve de Dieu ne plonge pas avant dans les horizons qui cernent
formation, les coutumes, les justices et les procédures de la Paix de Dieu . Il a étudié les conciles du temps et il a tradui
gure d’un évêque, d’un grand homme oublié par la gloire, mais payé de Dieu , maintenant, dans le ciel, et il l’a restituée à
rdent plus. Nous l’avons dit déjà, l’auteur de la Paix et la Trêve de Dieu ne voit pas la déduction des faits et leur ensemb
et à son action, manifeste même dans l’établissement de ces Trêves de Dieu qu’Ernest Semichon a raison de regarder comme un
ut, jusque dans les décisions de l’Église, qui établirent la Trêve de Dieu , mais qui l’établirent… avec des lances ! Assurém
ns le résumé de son histoire, il donne pour conséquence de la paix de Dieu la civilisation moderne et l’égalité politique de
n historien de tomber dans de telles erreurs. Du temps de la Trêve de Dieu et de l’établissement des communes, on comptait p
ion enchaînée, attentive, sévère. Son livre de la Paix et la Trêve de Dieu , quoique intéressant par les textes, n’est pas de
15 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
me en Égypte, par la main des rois auxquels il intimait les ordres de Dieu . Son costume et sa physionomie le transfiguraient
its, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l’univers consacraient ces prémices. Les prêtr
oix la situation religieuse et politique de Jérusalem et du peuple de Dieu sous la reine impie et usurpatrice qui occupait l
inistère ; Ce temple l’importune, et son impiété Voudrait anéantir le Dieu qu’il a quitté. Pour vous perdre il n’est point d
saint des regards furieux ; Comme si dans le fond de ce vaste édifice Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez
d’éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire. Ces confidences d’Abner
êter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Cepen
nos rois, Des enfants de son fils détestable homicide, Et même contre Dieu lève son bras perfide ; Et vous, l’un des soutien
répas imprévu Dispersa tout son camp à l’aspect de Jéhu : « Je crains Dieu , dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici comme
« Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi q
pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser… Grand Dieu  ! que mon amour ne lui soit point funeste ! Du fi
aiblesses ! Joad. Vos larmes, Josabeth, n’ont rien de criminel ; Mais Dieu veut qu’on espère en son soin paternel. Il ne rec
a par sa noble pudeur Où semble de son rang reluire la splendeur ; Et Dieu , par sa voix même appuyant notre exemple, De plus
un roi soit élevé Qui se souvienne un jour qu’au rang de ses ancêtres Dieu l’a fait remonter par la main de ses prêtres, L’
de l’oubli du tombeau, Et de David éteint rallumé le flambeau… Grand Dieu  ! si tu prévois qu’indigne de sa race, Il doive d
lieu redoutable, D’où te bannit ton sexe et ton impiété. Viens-tu du Dieu vivant braver la majesté ? » La reine, alors sur
he, Pour blasphémer sans doute ouvrait déjà la bouche. J’ignore si de Dieu l’ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaiv
at emprunté. « Tremble, m’a-t-elle dit, fille digne de moi ; Le cruel Dieu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains d
reux, Que des chiens dévorants se disputaient entre eux. Abner. Grand Dieu  ! Athalie. Grand Dieu !Dans ce désordre à mes ye
vorants se disputaient entre eux. Abner. Grand Dieu ! Athalie. Grand Dieu  !Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune
Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser leur Dieu j’ai conçu la pensée ; J’ai cru que des présents
a pensée ; J’ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu , quel qu’il soit, en deviendrait plus doux. Ponti
ur tout ce qui le touche. Josabeth , tout bas. Daigne mettre, grand Dieu  ! ta sagesse en sa bouche ! Athalie. Comment vous
 ? Joas. Votre père ?Je suis, dit-on, un orphelin, Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n’eu
thalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais, ses enfants au besoin ? Aux p
Athalie. Que vous dit cette loi ? Joas. Que vous dit cette loi ?Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son sain
À quoi s’occupe-t-il ? Joas. À quoi s’occupe-t-il ?Il loue, il bénit Dieu . Athalie. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie,
-t-il ? Joas. À quoi s’occupe-t-il ?Il loue, il bénit Dieu. Athalie. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie, on le contemple
présente au grand-prêtre ou l’encens ou le sel ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre pompeux
ans mon palais, vous y verrez ma gloire. Joas. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ? Athalie. Non, je ne vous
Ce sont deux puissants dieux.Il faut craindre le mien ; Lui seul est Dieu , Madame, et le vôtre n’est rien. Athalie. Les pla
enfantines et pieuses, les bonheurs de l’innocence, la protection de Dieu sur les siens, sa vengeance sur ses ennemis. Raci
t marchai son égal. Toutefois, je l’avoue, en ce comble de gloire, Du Dieu que j’ai quitté l’importune mémoire Jette encore
de cette faiblesse derrière laquelle il voit tout à coup la force de Dieu . Ici Talma se transfigura véritablement en prophè
Des prophètes divins malheureuse homicide ! De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un en
reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités. Templ
s un langage bien hardi devant Louis XIV, les devoirs des rois devant Dieu et devant leur peuple. Ici c’est l’esprit de véri
aré le plus sage. Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sév
échants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché s
oin de te défendre,          Ou si dans la nuit du tombeau La voix du Dieu vivant a ranimé ta cendre ? Tout finit au milieu
ns des enfants, des acclamations des lévites. Le nœud se resserre, et Dieu seul peut le dénouer. L’intervention divine appar
melle ? Il fut par Josabeth à ta rage enlevé ; Ce temple le reçut et Dieu l’a conservé. Des trésors de David voilà ce qui m
uneste. D’un fantôme odieux, soldats, délivrez-moi ! Joad. Soldats du Dieu vivant, défendez votre roi. (Le fond du théâtre s
nvironnée ! Joad. Tes yeux cherchent en vain, tu ne peux échapper, Et Dieu de toutes parts a su t’envelopper, Ce Dieu que tu
n, tu ne peux échapper, Et Dieu de toutes parts a su t’envelopper, Ce Dieu que tu bravais en nos mains t’a livrée : Rends-lu
 ! Lâche Abner, dans quel piège as-tu conduit mes pas ? Abner. Reine, Dieu m’est témoin... Athalie. Reine, Dieu m’est témoi
conduit mes pas ? Abner. Reine, Dieu m’est témoin... Athalie. Reine, Dieu m’est témoin... Laisse là ton Dieu, traître, Et v
u m’est témoin... Athalie. Reine, Dieu m’est témoin... Laisse là ton Dieu , traître, Et venge-moi. Abner , se jetant aux pi
C’en est fait à ce mot ; l’épée d’Athalie s’est brisée dans sa main. Dieu des Juifs, tu l’emportes ! Elle exhale sa fureur
re, L’innocent un vengeur et l’orphelin un père. Le rideau tombe, et Dieu reste présent dans sa toute-puissance, dans sa pr
Louis XIV : le soupçon d’avoir introduit la satire dans la parole de Dieu par le discours du grand-prêtre dans Athalie, et
i commune : dès qu’il fut dans un état désespéré, elle le quitta pour Dieu . XXIV On a révoqué en doute la cause de la
endais pas à être attaqué moi-même par la calomnie dans ma fidélité à Dieu et au roi. Ayez la bonté de vous souvenir combien
imple comme l’histoire, grand comme l’empire qu’on s’y dispute et que Dieu transporte d’une branche à l’autre de la maison d
Mathan, l’innocence et la foi dans Éliacin, la piété dans les chœurs, Dieu lui-même enfin dans les prophéties !… Quelle plac
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
urs un perpétuel enchantement. Ils préludaient vraiment au royaume de Dieu , simples, bons, heureux, bercés doucement sur leu
montaient et descendaient sur sa tête 478 ; les visions du royaume de Dieu étaient partout ; car l’homme les portait en son
enfants heureux, à qui la pureté de leur cœur mérita un jour de voir Dieu . Jésus vivait avec ses disciples presque toujours
le signe du royaume près de venir ; on se croyait à la veille de voir Dieu , d’être les maîtres du monde ; les pleurs se tour
ront miséricorde ! Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu  ! Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés
ont Dieu ! Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu  ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justic
ble. Et quant au luxe des vêtements, comment rivaliser avec celui que Dieu a donné à la terre et aux oiseaux du ciel ? Le tr
ien on s’attache à l’un et on délaisse l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon 485. C’est pourquoi je vous le dis : Ne
s, Salomon dans toute sa gloire n’était pas vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu prend soin de vêtir de la sorte une herbe des cha
n avez besoin. Mais cherchez premièrement la justice et le royaume de Dieu  486, et tout le reste vous sera donné par surcroî
fe en l’homme le germe de tout bien 488. Chaque jour elle demandait à Dieu le pain du lendemain 489. À quoi bon thésauriser 
Dieu le pain du lendemain 489. À quoi bon thésauriser ? Le royaume de Dieu va venir. « Vendez ce que vous possédez et donnez
pauvre, qui n’en souffrait pas, devait se regarder comme le favori de Dieu , tandis que le riche, ayant une possession peu sû
ue pour celui qui possède la terre. En Orient, ce sont là des dons de Dieu , qui n’appartiennent à personne. Le propriétaire
eureuse, fondées sur la fraternité des hommes et le culte pur du vrai Dieu , préoccupaient les âmes élevées et produisaient d
auté 496. Jésus répétait souvent que celui qui a trouvé le royaume de Dieu doit l’acheter au prix de tous ses biens, et qu’e
par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu  502. » Un sentiment d’une admirable profondeur do
pêché la sécheresse et la vulgarité d’envahir entièrement le champ de Dieu . 477. Matth., XIV, 26 ; Marc, VI, 49 ; Luc, XXI
h. III et IV. 484. Comparez Talm. de Bab., Baba Bathra, 11 a. 485. Dieu des richesses et des trésors cachés, sorte de Plu
17 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
de leur vie et les providences visibles de leur destinée au culte de Dieu  ! Ainsi enfin le culte même des tombeaux, command
en écartant toujours le seul principe divin de toute sociabilité, le Dieu qui a créé la souveraineté nécessaire en créant l
résultant de nos seuls besoins charnels ici-bas ? Quand vous éteignez Dieu dans le ciel, comment verriez-vous la vérité sur
, confusion de langues qui ressemble à ces théologies du moyen âge où Dieu s’évapore dans les définitions scolastiques de ce
dent le définir ! Le peuple souverain de Rousseau s’évanouit comme le Dieu des théologues : on ne sait à qui croire, on ne s
lité, théocratie sans contrôle et sans réforme possible ; divinité de Dieu incarnée dans le pontife ou dans le corps sacerdo
seulement sa liberté que le citoyen doit céder au roi, c’est son âme. Dieu est le sujet du peuple ou du roi ! Quel libéralis
iété. C’est la connaissance de son Créateur, c’est l’adoration de son Dieu , c’est la conformité de ses lois avec la volonté
ation de son Dieu, c’est la conformité de ses lois avec la volonté de Dieu , qui est en même temps la loi suprême ; c’est le
nt le premier lien n’est pas le devoir de tous envers tous, en vue de Dieu , n’est pas un peuple : ce n’est qu’un troupeau. C
nces divines de la nature intellectuelle de l’homme avec la nature de Dieu , consonances qui font que, quand le Verbe extérie
onté au diapason divin, se dit involontairement : C’est Juste ; c’est Dieu qui parle en nous par la consonance de notre espr
c sa loi ! Obéissons pour notre avantage, obéissons pour la gloire de Dieu  ! Donc, le suprême législateur est celui qui a cr
rs tous. Et, parce qu’elle est devoir envers les hommes, créatures de Dieu , elle est devoir envers Dieu lui-même, père et lé
t devoir envers les hommes, créatures de Dieu, elle est devoir envers Dieu lui-même, père et législateur. Et, parce qu’elle
eu lui-même, père et législateur. Et, parce qu’elle est devoir envers Dieu , Dieu la vengera. Voilà le législateur suprême et
-même, père et législateur. Et, parce qu’elle est devoir envers Dieu, Dieu la vengera. Voilà le législateur suprême et le vé
ais elle a un but supérieur : élever l’âme du peuple par la pensée de Dieu , par la piété envers Dieu, par le dévouement enve
r : élever l’âme du peuple par la pensée de Dieu, par la piété envers Dieu , par le dévouement envers ses semblables, jusqu’à
lateur et la législation sociale. Serait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la création d’un instinct social qui n’aurait
qui ne peut exister sans souveraineté, n’est-elle pas une création de Dieu préexistant et coexistant avec l’homme sociable ?
avec l’homme sociable ? Très évidemment oui ! L’homme a été créé par Dieu un être essentiellement sociable, tellement socia
a nature. L’homme en a besoin même pour naître et avant d’être né. Si Dieu avait voulu que l’homme naquît et vécût isolé, il
incts propres à chacune de ses créatures, la souveraineté, c’est donc Dieu  ! Pourquoi chercher dans les définitions quintes
riques des écoles le principe de la souveraineté ? Le principe, c’est Dieu , qui a voulu que l’homme sociable et perfectible
encore plus moral, de la société ; et c’est la nature, interprète de Dieu , qui a donné à l’homme dans tous ses instincts le
car elle relie les hommes entre eux, et les agglomérations d’hommes à Dieu  ! Bien obéir, c’est honorer l’auteur de toute obé
honorer l’auteur de toute obéissance ; bien gouverner, c’est refléter Dieu dans les lois ; bien défendre les lois, les gouve
lois précaires des lois non écrites de la nature sociale révélées par Dieu lui-même à l’humanité. Les gouvernements font les
justice, c’est-à-dire de conscience et de révélation des volontés de Dieu par l’instinct, plus elles sont vraies, utiles, o
ntaires d’homme à homme jusqu’au rapport de l’homme spiritualisé avec Dieu , plus elles sont ce qu’on appelle morales, plus e
ysiques ; dans notre système, à nous, il y a contrat entre l’homme et Dieu . Votre législation finit avec l’homme, la nôtre s
un, la destruction de la parenté, cette patrie des âmes, cet asile de Dieu préparé, réchauffé, perpétué pour la famille ; le
ges. On se demande si le droit d’aînesse, cette espèce de jugement de Dieu , qui tire au sort la propriété, ce droit du premi
porteurs d’un même titre devant la famille, devant l’égalité, devant Dieu . Ici la souveraineté de la nature ne parle pour a
videntielle, du père, première image de la souveraineté paternelle de Dieu , père universel de toute race, admet partout le d
r du favori, du benjamin du père ; le père se continue dans celui que Dieu lui a envoyé le premier, ou dans celui qu’il a ch
e temps-ci, qui prennent le niveau de leur salaire pour la justice de Dieu dans la constitution de leurs chimères. La justic
ister une heure. L’équité est un sens composé de deux poids égaux que Dieu a mis, pour ainsi dire, dans chaque main de l’hom
ithmétique divine est violée, le résultat est faux ; l’homme le sent, Dieu le venge, le coupable lui-même le reconnaît : voi
produit naturellement l’instinct de l’égalité entre les hommes devant Dieu et devant la société morale ; c’est-à-dire que la
lable, a les mêmes droits moraux que toi devant le même père, qui est Dieu , et devant la même mère, qui est la société génér
t la société génératrice et conservatrice de l’humanité tout entière. Dieu lui doit la même part de sa providence, puisqu’il
s les hommes qui ont invocation à faire à la providence par l’appel à Dieu , ou à la société sociale par l’appel à la force d
l’État. C’est ce qu’on a appelé avec parfaite raison l’égalité devant Dieu et devant la loi. Point de privilège contre la ré
. Quand bien même l’homme voudrait en créer, de ces privilèges contre Dieu , il ne le pourrait pas : c’est plus fort que lui,
stincts, il n’y a pas deux consciences, il n’y a pas deux humanités ; Dieu , l’instinct, l’équité, la loi morale, l’humanité,
e leur égalité serait la destruction du plan divin sur la terre ; que Dieu a voulu l’activité humaine dans son plan ; que le
18 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
il tremble pour son peuple et pour sa couronne ; il se demande si son Dieu ne l’a pas abandonné. David, qui voit toutes ces
amp de la rive opposée, parmi les ennemis de Jéhovah. La pensée de ce Dieu , qui éclate avec les éclairs et les grondements d
tes que l’héroïsme, la patrie, la gloire, mots sonores, mais vides de Dieu . Jéhovah remplit ceux de David. On sent à ces acc
sent, en parlant de moi : « Il n’y a point de salut pour lui dans son Dieu  ! » On peut supposer entre ce vers et celui qui
à coup par ce cri de défi à ses persécuteurs et d’assurance dans son Dieu  : « Mais toi, Jéhovah ! mais toi, tu es mon bouc
la mâchoire ; brise-leur les dents, à ces impies ! « Le salut est en Dieu  ! ses protections sont sur son peuple ! » Quelle
ses protections sont sur son peuple ! » Quelle confiance assurée en Dieu  ! V Ainsi rassuré par sa propre voix, comme
it paru naturelle et expressive à la fois pour figurer sa sécurité en Dieu , et combien il se complaisait à la reproduire pre
’exprimer et de faire violence par le silence même à la compassion de Dieu que ce : Jusqu’à quand ?… suivi sans doute dans l
sent apparemment soulagé, lance en trois strophes sa reconnaissance à Dieu , la menace et l’insulte aux ennemis de celui qui
le expression, qui donne une voix aux larmes et qui fait comprendre à Dieu les plaintes de l’eau, ces cascades du cœur tomba
du livre de Job dans cet hymne. Qu’on en juge. « Ô Jéhovah ! ô notre Dieu  ! que ton nom est resplendissant sur toute la ter
sière et relevée jusqu’aux étoiles par la contemplation de l’œuvre de Dieu en soi et hors de soi ? IX Mais le véritabl
centré le feu du cantique dans sa langue : « Je disais : Je t’aime ! Dieu  ! toi, ma force ! « Toi, mon rocher, ma forteress
dans mon âme, Jéhova ! tu fais resplendir mes ténèbres ! « Quel autre Dieu y a-t-il que Jéhovah ? « Quel autre rocher que lu
me servent et m’exaltent. « Vive Jéhovah ! vive mon rocher ! « Que le Dieu de mon salut soit glorifié ! « Voilà pourquoi je
des œuvres divines qu’il célèbre. « Les cieux racontent la gloire de Dieu  ; le firmament prophétise l’œuvre de ses mains !
oit achevée dans l’esprit. Il se rassure par la mémoire de ce que son Dieu a fait jadis pour lui : « Tu m’as tiré du ventre
sit aussitôt ; il chante d’une voix immortelle l’entrée triomphale de Dieu dans ses mondes par les portes immenses des étern
chez, petits enfants, écoutez-moi ; je vous enseignerai la crainte de Dieu  ! « La vieillesse approche. « Voilà que tu as mes
à que tu as mesuré mes jours par la paume de ta main », chante-t-il à Dieu , « et l’espace que j’ai parcouru est devant toi c
e après l’eau des fontaines, ainsi mon âme après toi ! « J’ai soif du Dieu vivant ! » Il est malade ; la tristesse lui remo
ure quand j’entends dire autour de moi tout le jour : Où donc est ton Dieu  ? « L’abîme crie à l’abîme au bruit de la chute d
is pas, car il est à moi l’univers et tout ce qui l’habite. « Offre à Dieu , ô homme ! ta reconnaissance et rends-lui l’homma
ce et rends-lui l’hommage que tu lui dois ! « Le sacrifice agréable à Dieu , c’est un esprit prosterné sous sa main ! » Le s
de doux entretiens en montant ensemble tout attendris à la maison de Dieu  ! « Le soir, le matin, au milieu du jour, je soup
ines qui la font frémir dans le vase ; « Et que l’on dise : Il y a un Dieu  ! « Ne les tue pas, ces méchants, Seigneur ! « Ma
s boivent à longs traits les eaux d’iniquité, et ils disent : Comment Dieu le saura-t-il ? « Et moi, c’est donc en vain que
de l’occident, ni du septentrion, ni du désert que vient la fortune. Dieu seul est roi ! « Je me console en pensant aux jou
dans une série de cantiques, il chante en hymne l’épopée du peuple de Dieu . Depuis Moïse jusqu’à lui, il recompose toutes le
on âme languit après tes parvis ! Mon cœur et ma chair te chantent, ô Dieu vivant ! « Le passereau trouve sa demeure, l’hir
sse des ancêtres et toutes les vanités de la vie humaine en dehors de Dieu . « Avant que les montagnes fussent nées, avant q
eux et la terre fussent éclos de l’éternité jusqu’à l’éternité, tu es Dieu  ! « Tu pulvérises l’homme et tu lui dis : Renais 
est bon ; car sa miséricorde est éternelle ! Le chœur. « Glorifiez le Dieu des dieux, car il est bon ; car sa miséricorde es
e contre l’oppresseur. XXI Tout finit par un chœur de louange à Dieu , auquel le poète convie tous les peuples, toutes
ales retentissantes ! « Que tout ce qui a le souffle dise : Jéhovah ! Dieu  !… » Voilà l’enthousiasme presque inarticulé du
essent confusément sur ses lèvres, qui s’emporte à sa vraie source, à Dieu , comme les flocons de la fumée d’un incendie de l
Voilà David, ou plutôt voilà le cœur humain avec toutes les notes que Dieu a permis de rendre sur la terre à cet instrument
du lit de l’Océan. Le cœur de l’homme, quand il est ému par l’idée de Dieu , porte ses émotions aussi loin que l’Océan porte
est la voix de ce poète qu’on peut appeler véritablement le barde de Dieu  ! Mais il a eu de plus un bonheur suprême, celui
s pas, car les Turcs et les Arabes ne se détournent pas des fléaux de Dieu , convaincus que sa main peut les atteindre partou
 ; jamais l’âme de l’homme ne s’est répandue devant l’homme et devant Dieu en expressions et en sentiments si tendres, si sy
ond étonnement aux accents mystiques du berger-prophète, qui parle au Dieu créateur comme un ami à son ami, qui comprend et
qui, de terrasse en terrasse, venait mourir au tombeau du harpiste de Dieu . Cette flûte sur la colline, ce convoi chantant d
e des caravanes Attacher le pied de ses ânes Aux piliers du temple de Dieu  ! Le chameau, qui baisse sa tête Pour s’abriter d
19 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
Chapitre VII.Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu . Jusqu’à l’arrestation de Jean, que nous plaçon
Il existe au monde peu de régions plus désolées, plus abandonnées de Dieu , plus fermées à la vie que la pente rocailleuse q
dre désormais, c’est la « bonne nouvelle », l’annonce que le règne de Dieu est proche 340. Jésus ne sera plus seulement un d
t de fonder sur terre l’idéal qu’il a conçu. « Attendre le royaume de Dieu  » sera synonyme d’être disciple de Jésus 341. Ce
 » sera synonyme d’être disciple de Jésus 341. Ce mot de « royaume de Dieu  » ou de « royaume du ciel », ainsi que nous l’avo
age des bons est de pleurer. Le « monde » est de la sorte l’ennemi de Dieu et de ses saints 344 ; mais Dieu se réveillera et
 monde » est de la sorte l’ennemi de Dieu et de ses saints 344 ; mais Dieu se réveillera et vengera ses saints. Le jour est
 ; mais l’heure de la séparation violente arrivera 346. Le royaume de Dieu sera comme un grand coup de filet, qui amène du b
, son caractère inévitable et définitif 350. Qui établira ce règne de Dieu  ? Rappelons-nous que la première pensée de Jésus,
e et tenait aux racines mêmes de son être, fut qu’il était le fils de Dieu , l’intime de son Père, l’exécuteur de ses volonté
tion ne pouvait donc être douteuse. La persuasion qu’il ferait régner Dieu s’empara de son esprit d’une manière absolue. Il
uprême, la terre sera broyée, purifiée par la flamme et le souffle de Dieu . Un ciel nouveau sera créé, et le monde entier se
Un ciel nouveau sera créé, et le monde entier sera peuplé d’anges de Dieu  351. Une révolution radicale 352, embrassant jusq
s fois peut-être se posa pour lui la question suprême : Le royaume de Dieu se réalisera-t-il par la force ou par la douceur,
re fort différente de celle qu’il imaginait. C’est bien le royaume de Dieu , en effet, je veux dire le royaume de l’esprit, q
illeuse sûreté. Par ce mot : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », il a créé quelque chose d’ét
r ce mot : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu  », il a créé quelque chose d’étranger à la politi
politique. Tout magistrat lui paraît un ennemi naturel des hommes de Dieu  ; il annonce à ses disciples des démêlés avec la
paraît pas. À qui s’adresser, sur qui compter pour fonder le règne de Dieu  ? La pensée de Jésus en ceci n’hésita jamais. Ce
amais. Ce qui est haut pour les hommes est en abomination aux yeux de Dieu  362. Les fondateurs du royaume de Dieu seront les
est en abomination aux yeux de Dieu 362. Les fondateurs du royaume de Dieu seront les simples. Pas de riches, pas de docteur
20 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
drame éternel à trois acteurs qui résume tout ; mais quels acteurs ! Dieu , l’homme et la destinée ! Nous n’hésitons pas à
avec les angoisses de la vie, de la mort et du doute, et interrogeant Dieu lui-même pour le forcer à justifier sa justice de
ue de merveilleux fabulistes qui revêtaient de formes fantastiques le Dieu unique et immortel. On peut les lire dans les bib
a musique des langues. III Mais Job, vous pouvez le lire devant Dieu lui-même, sans vous distraire de la majesté et de
ance a de beaux moments et de vilaines années. — Ni à sa patrie, ni à Dieu , ni aux hommes, il ne faut nier les beaux moments
et tout repensé, en dernier résultat, la vie humaine (si on soustrait Dieu , c’est-à-dire l’infini) est le supplice le plus d
à cette infernale et sublime combinaison de supplice ; il a fallu un Dieu pour l’inventer ! VII Analysez d’un seul re
g soupir. Levez donc vos regards vers les célestes plaines, Cherchez Dieu dans son œuvre, invoquez dans vos peines         
ccepté ? Sommes-nous, ô hasard ! l’œuvre de tes caprices ? Ou plutôt, Dieu cruel, fallait-il nos supplices             Pour
entre la divinité du bien et la divinité du mal ? Est-ce qu’il y a un Dieu qui crée et un Dieu qui tue, un Dieu de l’amour e
bien et la divinité du mal ? Est-ce qu’il y a un Dieu qui crée et un Dieu qui tue, un Dieu de l’amour et un Dieu de la rage
ité du mal ? Est-ce qu’il y a un Dieu qui crée et un Dieu qui tue, un Dieu de l’amour et un Dieu de la rage ? Et si cela est
’il y a un Dieu qui crée et un Dieu qui tue, un Dieu de l’amour et un Dieu de la rage ? Et si cela est ainsi, qui l’emporter
retournons avec anxiété vers l’éternel contemporain de nos âmes, vers Dieu , et nous cherchons dans la religion le secret de
de la terreur ? Nous demandons donc par les religions de la terre au Dieu du ciel de nous révéler le mystère de cet inconnu
a des taches non plus seulement sur le soleil, il y a des taches sur Dieu  !… Que les yeux tombent de leurs orbites ; ils ne
é par la vie, effaré par la mort, demande à ses religions au moins un Dieu , un seul Dieu, un Dieu évident, juste, bon, sauve
effaré par la mort, demande à ses religions au moins un Dieu, un seul Dieu , un Dieu évident, juste, bon, sauveur, paternel,
r la mort, demande à ses religions au moins un Dieu, un seul Dieu, un Dieu évident, juste, bon, sauveur, paternel, pour réfu
la première des certitudes nécessaires à l’homme, la certitude de son Dieu  ? Cela fait frémir, cela fait vaciller les étoile
ns ses griefs et dans ses récriminations amères contre la conduite de Dieu à l’égard des hommes. On voit que, dans toutes ce
oui, comme nous remontons jusqu’à la foi, qui est la réverbération du Dieu vivant sur notre âme, jusqu’à la résignation qui
ans les larmes, qui est l’anticipation de l’immortalité par la foi en Dieu sur la terre. Nous allons voir tous ces phénomène
rel du poème de Job, dont je vous ai exposé le sujet et les acteurs : Dieu , l’homme et la destinée. Je vais maintenant vous
r le lieu de la scène, la décoration du drame, le désert. Le poète de Dieu n’en pouvait pas choisir un plus conforme à ce di
même des rois, et où l’âme, à défaut de la nature, s’entretient avec Dieu pour se consoler de la petitesse et de la stérili
’éther. Il y peint sur une toile sans fond et sans fin la bataille de Dieu et des esprits rebelles, corps aériens qui succom
e poète de la géographie. Celui de l’astronomie n’est pas encore né ; Dieu le garde sans doute dans les trésors de sa créati
es choses ; que l’espace était nécessaire à la pensée comme aux yeux. Dieu le savait bien, quand, en emprisonnant l’homme da
de quelques prolétaires souffrants, injustement répartis des dons de Dieu , mais complétement ignorants des cinq cent mille
an, l’air, l’eau, le feu, les planètes mêmes, ces écrins éclatants de Dieu . Enfin, expirant sous le poids de ses miracles, i
archant de conséquence en conséquence, serait celui-ci : Ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme, mais ce pourrait bien être l’
ui a créé l’homme, mais ce pourrait bien être l’homme qui aurait créé Dieu  !… Car où s’arrêterait cette ascension indéfinie
ai pas étendu mon manteau sous les tentes, Dormi dans la poussière où Dieu retournait Job. Ni la nuit, au doux bruit des toi
ir, Ni vu du haut Liban les aigles prophétiques S’abattre au doigt de Dieu sur les palais de Tyr. Je n’ai pas reposé ma tête
oyageur le pain, c’est la pensée ;         Son cœur vit des œuvres de Dieu  ! Adieu donc, mon vieux père ! adieu, mes sœurs
ce pour ces réminiscences de poésie. Le Désert ou l’immatérialité de Dieu . Méditation poétique I Il est nuit… Qui respire ?
peut-être, aux narines de feu, Et Job, lion humain, quand il rugit à Dieu  !….. ………………………………………………………… ……………………………………………………
des bords jusqu’au milieu, Semble un cygne baigné dans les jardins de Dieu . ………………………………………………………… ………………………………………………………… ……
au roulis de son dos, Navire intelligent, berce seul sur ces flots ; Dieu le fit, ô désert ! pour arpenter ta face, Lent co
rit y plane indépendant du lieu ; C’est que l’homme est plus homme et Dieu même plus Dieu. Moi-même, de mon âme y déposant
épendant du lieu ; C’est que l’homme est plus homme et Dieu même plus Dieu . Moi-même, de mon âme y déposant la rouille, Je
iel. Quand Moïse au désert pensait pour Israël, À ceux qui portaient Dieu , de Memphis en Judée, L’Arche ne pesait pas… car
x qui portaient Dieu, de Memphis en Judée, L’Arche ne pesait pas… car Dieu n’est qu’une idée ! ………………………………………………………… ………………
oula, Ma bouche sans haleine au sable se colla ; Je crus qu’un pas de Dieu faisait trembler la terre, Et, pensant l’entrevoi
l’œil, ou l’oreille, ou la bouche, ou la main ? « Qu’est-il en toi de Dieu  ? Qu’est-il en moi d’humain ? « L’œil n’est qu’un
ans quelque autre feu « De ces foyers du ciel, dont le grand doigt de Dieu « Pourrait seul mesurer le diamètre immense ? « M
« L’astre où j’apparaîtrais, par un honteux contraste, « Serait plus Dieu que moi, car il serait plus vaste ? « Et le doigt
! « Non ce second chaos qu’un panthéiste adore « Où dans l’immensité Dieu même s’évapore, « D’éléments confondus pêle-mêle
’esprit à cette résignation raisonnée, à ce consentement de l’homme à Dieu , seule sagesse des vrais sages, seule vérité du c
21 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu . Nous supposons que cette dernière phase de l’a
ale de Jésus fut, dès son premier jour, l’établissement du royaume de Dieu . Mais ce royaume de Dieu, ainsi que nous l’avons
premier jour, l’établissement du royaume de Dieu. Mais ce royaume de Dieu , ainsi que nous l’avons déjà dit, Jésus paraît l’
le règne des pauvres et des déshérités. D’autres fois, le royaume de Dieu est l’accomplissement littéral des visions apocal
s apocalyptiques de Daniel et d’Hénoch. Souvent, enfin, le royaume de Dieu est le royaume des âmes, et la délivrance prochai
dédaigneuse pauvreté. Quant aux deux autres conceptions du royaume de Dieu , Jésus paraît toujours les avoir gardées simultan
son système, ou, pour mieux dire, ses deux conceptions du royaume de Dieu se sont appuyées l’une l’autre, et cet appui réci
, il y aura des pleurs et des grincements de dents 779. Le royaume de Dieu sera comme une salle fermée, lumineuse à l’intéri
sépare l’un de l’autre 781. Le Fils de l’homme, assis à la droite de Dieu , présidera à cet état définitif du monde et de l’
ni au Fils 791. Il disait que le moment où l’on épiait le royaume de Dieu avec une curiosité inquiète était justement celui
Jean semble être parvenu, cet âge ayant donné occasion de croire que Dieu voulait le garder indéfiniment jusqu’au grand jou
enti infligé à ses rêves par la réalité. Non, non. Ce vrai royaume de Dieu , ce royaume de l’esprit, qui fait chacun roi et p
de, impossible d’un avènement de parade, il a conçu la réelle cité de Dieu , la « palingénésie » véritable, le Sermon sur la
t dans la théorie apocalyptique. Souvent il déclare que le royaume de Dieu est déjà commencé, que tout homme le porte en soi
le crée sans bruit par la vraie conversion du cœur 813. Le royaume de Dieu n’est alors que le bien 814, un ordre de choses m
ire de hautes vérités, grâce à de féconds malentendus. Son royaume de Dieu , c’était sans doute la prochaine apocalypse qui a
aliste d’une prochaine fin du monde s’est épuisée, le vrai royaume de Dieu se dégage. De complaisantes explications jettent
-fonds du christianisme. L’humanité avait passé à un autre royaume de Dieu . La part de vérité contenue dans la pensée de Jés
e fantastique royaume du ciel, cette poursuite sans fin d’une cité de Dieu , qui a toujours préoccupé le christianisme dans s
hrétien un athlète en lutte contre le présent. L’idée du « royaume de Dieu  » et l’Apocalypse, qui en est la complète image,
, dies illa ! Mais, au sein même de la barbarie, l’idée du royaume de Dieu resta féconde. Malgré l’église féodale, des secte
arbre immense où germe toute pensée d’avenir, et dont le « royaume de Dieu  » sera éternellement la tige et la racine. Toutes
que pour posséder la terre il faut y renoncer. Le mot de « royaume de Dieu  » exprime, d’un autre côté, avec un rare bonheur,
22 (1904) Zangwill pp. 7-90
ou, pour parler exactement, tout cela serait fort bien si nous étions Dieu  ; car si nous voulons évaluer les qualités, les c
ne suffît pas que le savant moderne soit un dieu ; il faut qu’il soit Dieu  ; puisque l’on veut commencer par la série indéfi
nfini, pour épuiser tout cet indéfini, tout cet infini, l’infinité de Dieu même est requise, d’un Dieu personnel ou imperson
indéfini, tout cet infini, l’infinité de Dieu même est requise, d’un Dieu personnel ou impersonnel, d’un Dieu panthéistique
té de Dieu même est requise, d’un Dieu personnel ou impersonnel, d’un Dieu panthéistique, théistique ou déistique, mais abso
’un Dieu panthéistique, théistique ou déistique, mais absolument d’un Dieu infini ; et nous touchons ici à l’une des contrar
sommes habitués, ces singulières humanités, où l’homme occupe envers Dieu une si singulière situation de grandeur et de mis
d, et si surhumaine, — l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu , — et Dieu fait homme, — avaient séparément le se
rhumaine, — l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, — et Dieu fait homme, — avaient séparément le sens du parfa
s, la science moderne, l’homme moderne, croient s’être débarrassés de Dieu  ; et en réalité, pour qui regarde un peu au-delà
eut dépasser les formules, jamais l’homme n’a été aussi embarrassé de Dieu . Quand l’homme se trouvait en présence de dieux a
otifiés, il pouvait nettement demeurer un homme ; justement parce que Dieu se nommait Dieu, l’homme pouvait se nommer homme 
ait nettement demeurer un homme ; justement parce que Dieu se nommait Dieu , l’homme pouvait se nommer homme ; que ce fussent
 ; que ce fussent des dieux humains ou surhumains, un Dieu Tout ou un Dieu personnel, Dieu étant mis à sa place de Dieu, not
t des dieux humains ou surhumains, un Dieu Tout ou un Dieu personnel, Dieu étant mis à sa place de Dieu, notre homme pouvait
ains, un Dieu Tout ou un Dieu personnel, Dieu étant mis à sa place de Dieu , notre homme pouvait demeurer à sa place d’homme 
nt. En face des dieux de l’Olympe, en face d’un Dieu Tout, en face du Dieu chrétien, l’historien était un homme, demeurait u
était un homme, demeurait un homme ; en face de rien, en face de zéro Dieu , le vieil orgueil a fait son office ; l’esprit hu
iette ; la boussole s’est affolée ; l’historien moderne est devenu un Dieu  ; il s’est fait, demi-inconsciemment, demi-compla
il s’est fait, demi-inconsciemment, demi-complaisamment, lui-même un Dieu  ; je ne dis pas un dieu comme nos dieux frivoles,
frivoles, insensibles et sourds, impuissants, mutilés ; il s’est fait Dieu , tout simplement, Dieu éternel, Dieu absolu, Dieu
t sourds, impuissants, mutilés ; il s’est fait Dieu, tout simplement, Dieu éternel, Dieu absolu, Dieu tout puissant, tout ju
issants, mutilés ; il s’est fait Dieu, tout simplement, Dieu éternel, Dieu absolu, Dieu tout puissant, tout juste et omnisci
lés ; il s’est fait Dieu, tout simplement, Dieu éternel, Dieu absolu, Dieu tout puissant, tout juste et omniscient. Cette af
les fonctionnaires ecclésiastiques. Pourtant ces prêtres administrent Dieu même ; examinons si ces universitaires, si ces hi
nsciemment, ne remplaceraient pas les prêtres et ne suppléeraient pas Dieu  ; ma proposition est exactement la suivante, que
infinie de détail s’interpose immense, comment épuiser ce détail ; un Dieu seul y suffirait ; et dans le même temps que les
du monde moderne ; ambition non encore éprouvée ; le savant chassant Dieu de partout, inconsidérément, aveuglément, ensembl
taphysique, où peut-être on lui pourrait trouver quelque occupation ; Dieu chassé de l’histoire ; et par une singulière iron
de l’histoire ; et par une singulière ironie, par un nouveau retour, Dieu se retrouvant dans le savant historien, Dieu non
, par un nouveau retour, Dieu se retrouvant dans le savant historien, Dieu non chassé du savant historien, c’est-à-dire, lit
ce selon une méthode qui requiert de lui exactement les qualités d’un Dieu . Telle est bien la pensée de derrière la tête de
ent épuisé tout un univers indéfini, infini, de détail ; une humanité Dieu , ayant acquis, englobé toute connaissance dans l’
nnaissance dans l’univers de sa totale, mémoire. Une humanité devenue Dieu par la totale infinité de sa connaissance, par l’
ille orgueil, devant ces certitudes et ces limitations ; une humanité Dieu , si parfaitement emplie de sa mémoire totale qu’e
ire totale qu’elle n’a plus rien à connaître désormais ; une humanité Dieu , arrêtée comme un Dieu dans la contemplation de s
plus rien à connaître désormais ; une humanité Dieu, arrêtée comme un Dieu dans la contemplation de sa totale connaissance,
, que tout allait se figer dans la béatitude éternelle d’une humanité Dieu . Si je voulais chercher dans l’Avenir de la scien
; je sais que mon personnage est celui de Théoctiste, celui qui fonde Dieu , si j’ai bonne mémoire ; je sais que les objectio
massement de toute la mémoire humaine et surhumaine en une conscience Dieu  ; or ce ramassement peut s’obtenir par deux moyen
; or ce ramassement peut s’obtenir par deux moyens ; si l’on croit en Dieu , si l’on admet la résurrection des morts, et le m
i, ce qui est, je pense, la position de Renan, nous ne croyons pas en Dieu , si nous n’admettons pas la résurrection personne
et l’arrêt de la création s’obtient par la fabrication d’un historien Dieu  ; Renan dirait : d’un Dieu historien ; mais pour
’obtient par la fabrication d’un historien Dieu ; Renan dirait : d’un Dieu historien ; mais pour nous, et pour ce que nous e
ormation de la pensée de Renan, c’est l’historien qui s’est haussé en Dieu , qui a culminé en Dieu, qui s’est fait Dieu, bien
e Renan, c’est l’historien qui s’est haussé en Dieu, qui a culminé en Dieu , qui s’est fait Dieu, bien plutôt que ce n’est Di
orien qui s’est haussé en Dieu, qui a culminé en Dieu, qui s’est fait Dieu , bien plutôt que ce n’est Dieu qui s’est incarné
qui a culminé en Dieu, qui s’est fait Dieu, bien plutôt que ce n’est Dieu qui s’est incarné en historien. « Déjà nous part
Cette vallée, ces eaux, ces arbres, ces rochers voulaient crier vers Dieu , mais n’avaient pas de voix ; l’abbaye leur en do
t de se faire tuer pour quoi que ce soit. « Parfois, je conçois ainsi Dieu comme la grande fête intérieure de l’univers, com
omment, dans les rêves de ce Théoctiste, l’humanité ou la surhumanité Dieu obtient sa mémoire totale ; nous y voyons dès les
nous nommons tous la résurrection des morts, mais que la surhumanité Dieu , dans les rêves de ce Théoctiste, obtient la tota
i l’on aime mieux, en son sein revivront tous ceux qui ont été. Quand Dieu sera en même temps parfait et tout-puissant, c’es
dra ressusciter le passé, pour en réparer les innombrables iniquités. Dieu existera de plus en plus ; plus il existera, plus
e chrétien, la vraie formule qui convient au tombeau. « Un monde sans Dieu est horrible. Le nôtre paraît tel à l’heure qu’il
vie par influence, ou, selon l’expression des mystiques, de la vie en Dieu . La vie humaine, par son revers moral, écrit un p
a pointe d’un compas, au sein de l’infini. Cet arc de cercle tracé en Dieu n’a pas plus de fin que Dieu. C’est dans le souve
de l’infini. Cet arc de cercle tracé en Dieu n’a pas plus de fin que Dieu . C’est dans le souvenir de Dieu que les hommes so
tracé en Dieu n’a pas plus de fin que Dieu. C’est dans le souvenir de Dieu que les hommes sont immortels. L’opinion que la c
là est éternelle. Sans doute il y a de l’anthropomorphisme à prêter à Dieu une conscience comme la nôtre ; mais l’usage des
ot n’a plus de sens quand on veut l’appliquer au tout, à l’univers, à Dieu . Conscience suppose une limitation, une oppositio
fait, je serais bien aise que quelqu’un le sût ; je veux l’estime de Dieu , rien de plus ; ce n’est pas exorbitant, n’est-ce
ste que lui et ce qui y sert. « Consolons-nous, pauvres victimes ; un Dieu se fait avec nos pleurs.   Euthyphron. « Les sav
iseaux brillants, pas de joie, pas de printemps. Tout cela suppose un Dieu moins affairé que vous ne croyez, un Dieu déjà ar
temps. Tout cela suppose un Dieu moins affairé que vous ne croyez, un Dieu déjà arrivé, qui s’amuse et jouit d’un état acqui
de ce grand penseur, quand on veut se rendre compte des relations de Dieu et de l’univers, de l’individu avec l’infini. Cro
ons de Dieu et de l’univers, de l’individu avec l’infini. Croyez-moi, Dieu est une nécessité absolue. Dieu sera et Dieu est.
l’individu avec l’infini. Croyez-moi, Dieu est une nécessité absolue. Dieu sera et Dieu est. En tant que réalité, il sera ;
ec l’infini. Croyez-moi, Dieu est une nécessité absolue. Dieu sera et Dieu est. En tant que réalité, il sera ; en tant qu’id
Renan plus renseigné n’avait guère usurpé que sur les attributions du Dieu tout connaissant ; Taine, plus rentré, plus têtu,
s entier, usurpe aujourd’hui sur la création même ; il entreprend sur Dieu créateur. Dans sa grande franchise et netteté uni
et comme historien, des événements ; comme historien des dieux, et de Dieu , mieux que personne il savait comment en jouer, e
ement contenté de donner à l’humanité, à l’historien, les pouvoirs du Dieu tout connaissant ; il n’eût point mis à son templ
aisance audacieuse, que de constituer une lointaine surhumanité en un Dieu tout connaissant par une totalisation de la mémoi
ins, de quelles attentions, délicates, maternelles ; on fabriquera ce Dieu dans un bocal, pour qu’il ne redoute pas les cour
nous rassurer ; lui-même il se rassure ainsi ; la réalisation de son Dieu en vase clos l’épouvante lui-même ; et c’est pour
t entendu ; et la réalisation d’échapper au risque, la réalisation de Dieu , il met la réalisation de Dieu au futur, qui est
’échapper au risque, la réalisation de Dieu, il met la réalisation de Dieu au futur, qui est le temps des prophéties ; si el
est ainsi le correctif de toute philosophie. »… La réalisation de son Dieu n’arrivera que dans bien longtemps ; et il n’est
le gouvernement mais la création de ce monde ; il ne s’agit plus d’un Dieu éloigné, incertain, négligeable, mort-né ; c’est
c’est l’humanité actuelle que Taine, au fond, se représente comme un Dieu actuel, réalisé créateur. Ainsi les propositions
es propositions de Renan, parce qu’elles ne parlent point toujours de Dieu , parce qu’elles ne revêtent point un langage méta
droit dans les conversations religieuses, grossier, inhabile à parler Dieu  ; mais elles sont d’autant moins nuancées, d’auta
23 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « E. Caro »
E. Caro L’Idée de Dieu et ses nouveaux critiques. [Le Pays, 10 avril 18
faut pour l’être… En cet instant de polémique universelle, l’Idée de Dieu et ses nouveaux critiques est une idée neuve et h
n’avaient pas compris ! Il est clair, en effet, que s’il n’y a pas de Dieu , il n’y a pas de Fils de Dieu, et qu’alors les Vi
clair, en effet, que s’il n’y a pas de Dieu, il n’y a pas de Fils de Dieu , et qu’alors les Vies de Jésus sont des pléonasme
donnant des compagnons. Comme, dans le sujet de son livre (l’Idée de Dieu ), Caro est remonté nettement du Fils au Père, de
occupation philosophique, de cette culture, de ce goût affiné et sûr, Dieu sait l’effet que je dois produire avec mon sens l
omme je n’ai vu personne l’être pour personne ! L’auteur de l’Idée de Dieu appelle quelque part Ernest Renan la Célimène de
cal ! » On ne dira pas à Caro, comme à nos prêtres qui défendent leur Dieu  : « Vous défendez votre boutique ! » La boutique
poison, tandis que celle de l’autre est saine. L’auteur de l’Idée de Dieu refait philosophiquement ce que le P. Gratry a fa
, nous nous disions, et nous avons toujours pensé, que l’existence de Dieu , créateur du monde, sa providence dans l’histoire
, voyez le singulier changement ! Les nouveaux critiques de l’Idée de Dieu ont remis en valeur des théories qui n’avaient pa
er d’un ouvrage qui en aura deux et qui a l’ambition d’être l’Idée de Dieu conçue et exprimée par l’auteur à son tour, quand
qui, de présent, encombrent la place. Le premier volume de l’Idée de Dieu est consacré à ce balaiement. Caro commence par y
ants à l’avenir, que l’attention du spiritualiste auteur de l’Idée de Dieu est allée d’abord. Trop péremptoirement opposé à
gination du monde. Les soixante premières pages du livre de l’Idée de Dieu exposent avec une netteté pleine de force les idé
faiseurs de genèses nouvelles, la dissémination et l’éparpillement de Dieu , qui se pulvérise et s’en va dans le monde comme
de la philosophie actuelle, et contre lesquels le livre de l’Idée de Dieu est plus spécialement dirigé. Au point de vue des
ndu général et rapide des œuvres quelconques de ce temps où l’Idée de Dieu apparaît, comme elle a l’habitude d’apparaître da
blesser ! IV Tel, en résumé, est ce premier volume de l’Idée de Dieu , que je voudrais faire lire par ma manière d’en p
impatience. Je sais la tendance de Caro. Je ne sais pas son idée sur Dieu , son idée sur l’idée première de toute philosophi
24 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
qui se trouve ainsi être le dieu national du paganisme, alors que le Dieu dont elles s’imaginent parler est un Dieu commun
du paganisme, alors que le Dieu dont elles s’imaginent parler est un Dieu commun à tous les hommes, dont la seule vision pa
ens eux-mêmes, furent ceux de Dionysos et de son continuateur Orphée. Dieu étranger, venu de Thrace, Dionysos contrastait pa
ielle, avec l’effort créateur que manifeste la vie. Cet effort est de Dieu , si ce n’est pas Dieu lui-même. Le grand mystique
réateur que manifeste la vie. Cet effort est de Dieu, si ce n’est pas Dieu lui-même. Le grand mystique serait une individual
l’extase, un état où l’âme se sent ou croit se sentir en présence de Dieu , étant illuminée de sa lumière ; il ne franchit p
sité de joie, extase où elle s’absorbe ou ravissement qu’elle subit : Dieu est là, et elle est en lui. Plus de mystère. Les
te d’un nouveau bond en avant. Disons plus précisément : l’union avec Dieu a beau être étroite, elle ne serait définitive qu
t. Plus de séparation radicale entre ce qui aime et ce qui est aimé : Dieu est présent et la joie est sans bornes. Mais si l
eu est présent et la joie est sans bornes. Mais si l’âme s’absorbe en Dieu par la pensée et par le sentiment, quelque chose
qu’il y a aussi le vouloir, et qu’il faudrait le replacer lui-même en Dieu . Quand ce sentiment a grandi au point d’occuper t
tout ce qui n’est pas assez pur, assez résistant et souple, pour que Dieu l’utilise. Déjà elle sentait Dieu présent, déjà e
assez résistant et souple, pour que Dieu l’utilise. Déjà elle sentait Dieu présent, déjà elle croyait l’apercevoir dans des
lation : l’action ramenait l’âme à elle-même et la détachait ainsi de Dieu . Maintenant c’est Dieu qui agit par elle, en elle
ait l’âme à elle-même et la détachait ainsi de Dieu. Maintenant c’est Dieu qui agit par elle, en elle : l’union est totale,
ngement qui l’élève au rang des adjutores Dei, patients par rapport à Dieu , agents par rapport aux hommes. De cette élévatio
l’amour qui le consume n’est plus simplement l’amour d’un homme pour Dieu , c’est l’amour de Dieu pour tous les hommes. A tr
n’est plus simplement l’amour d’un homme pour Dieu, c’est l’amour de Dieu pour tous les hommes. A travers Dieu, par Dieu, i
omme pour Dieu, c’est l’amour de Dieu pour tous les hommes. A travers Dieu , par Dieu, il aime toute l’humanité d’un divin am
Dieu, c’est l’amour de Dieu pour tous les hommes. A travers Dieu, par Dieu , il aime toute l’humanité d’un divin amour. Ce n’
t de la raison, comme du reste des choses. Coïncidant avec l’amour de Dieu pour son œuvre, amour qui a tout fait, il livrera
ence métaphysique encore plus que morale. Il voudrait, avec l’aide de Dieu , parachever la création de l’espèce humaine et fa
le moment. L’élan d’amour qui les portait à élever l’humanité jusqu’à Dieu et à parfaire la création divine ne pouvait about
a création divine ne pouvait aboutir, a leurs yeux, qu’avec l’aide de Dieu dont ils étaient les instruments. Tout leur effor
es étaient d’ailleurs déjà venus ; tous seraient convergents, puisque Dieu en faisait l’unité. Nous avons, en effet, beaucou
é sous forme d’idées. S’il avait des extases, elles l’unissaient à un Dieu qui dépassait sans doute tout ce qu’il avait imag
ionale se substitua une religion capable de devenir universelle. À un Dieu qui tranchait sans doute sur tous les autres par
euple et dont la justice concernait avant tout ses sujets, succéda un Dieu d’amour, et qui aimait l’humanité entière. C’est
e l’antiquité : Jahveh était un juge trop sévère, entre Israël et son Dieu il n’y avait pas assez d’intimité, pour que le ju
sorte expérimentalement le problème de l’existence et de la nature de Dieu . Nous ne voyons pas, d’ailleurs, comment la philo
l restera à établir que l’Être ainsi défini, ainsi démontré, est bien Dieu . Alléguerez-vous qu’il l’est par définition, et q
Tel est précisément le cas, en général, quand la philosophie parle de Dieu . Il s’agit si peu du Dieu auquel pensent la plupa
, en général, quand la philosophie parle de Dieu. Il s’agit si peu du Dieu auquel pensent la plupart des hommes que si, Par
art des hommes que si, Par miracle, et contre l’avis des philosophes, Dieu ainsi défini descendait dans le champ de l’expéri
sa perfection ; 2º pourquoi, ayant posé ce principe, l’a-t-il appelé Dieu  ? Mais à l’une et à l’autre la réponse est facile
dée des Idées. Il est vrai que Platon n’identifiait pas celle-ci avec Dieu  : le Démiurge du Timée, qui organise le monde, es
gile. Statique ou dynamique, la religion présente à la philosophie un Dieu qui soulève de tout autres problèmes. Pourtant c’
mande comment les modernes traitent de l’existence et de la nature de Dieu en s’embarrassant de problèmes insolubles qui ne
rassant de problèmes insolubles qui ne se posent que si l’on envisage Dieu du point de vue aristotélique et si l’on consent
se existe : pourquoi la matière, ou pourquoi des esprits, ou pourquoi Dieu , plutôt que rien ? Mais cette question présuppose
et qui ne peuvent s’exprimer que négativement ; il croit voir ce que Dieu est, il n’a aucune vision de ce que Dieu n’est pa
ement ; il croit voir ce que Dieu est, il n’a aucune vision de ce que Dieu n’est pas. C’est donc sur la nature de Dieu, immé
a aucune vision de ce que Dieu n’est pas. C’est donc sur la nature de Dieu , immédiatement saisie dans ce qu’elle a de positi
vite fait de la définir s’il voulait mettre le mysticisme en formule. Dieu est amour, et il est objet d’amour : tout l’appor
le dit clairement, c’est que l’amour divin n’est pas quelque chose de Dieu  : c’est Dieu lui-même. A cette indication s’attac
ment, c’est que l’amour divin n’est pas quelque chose de Dieu : c’est Dieu lui-même. A cette indication s’attachera le philo
Dieu lui-même. A cette indication s’attachera le philosophe qui tient Dieu pour une personne et qui ne veut pourtant pas don
rès loin, au sublime amour qui est pour le mystique l’essence même de Dieu . En tout cas le philosophe devra penser à elle qu
comme énergie créatrice l’amour où le mystique voit l’essence même de Dieu . Cet amour a-t-il un objet ? Remarquons qu’une ém
rait à rien. Par le fait, les mystiques sont unanimes à témoigner que Dieu a besoin de nous, comme nous avons besoin de Dieu
mes à témoigner que Dieu a besoin de nous, comme nous avons besoin de Dieu . Pourquoi aurait-il besoin de nous, sinon pour no
périence mystique. La Création lui apparaîtra comme une entreprise de Dieu pour créer des créateurs, pour s’adjoindre des êt
imés, l’énergie créatrice devant se définir par l’amour. Distincts de Dieu , qui est cette énergie même, ils ne pouvaient sur
posait l’instrument, à triompher de la matérialité, enfin à retrouver Dieu . Ces hommes sont les mystiques. Ils ont ouvert un
’optimisme s’impose, sans que le philosophe ait à plaider la cause de Dieu . Dira-t-on que si la vie est bonne dans son ensem
ans la souffrance, et que la souffrance n’a pas pu être voulue par un Dieu d’amour ? Mais rien De prouve que la souffrance a
, et si ce principe est amour, il ne peut pas tout, il n’est donc pas Dieu . Mais là est précisément la question. Que signifi
une certaine représentation, on convient de dire que c’est l’idée de Dieu  ; on en déduit alors les caractères que le monde
rait présenter, et si le monde ne les présente pas, on en conclut que Dieu est inexistant. Comment ne pas voir que, si la ph
sible comme à la conscience humaine, et déterminer alors la nature de Dieu en raisonnant sur ce que l’expérience lui aura di
ieu en raisonnant sur ce que l’expérience lui aura dit ? La nature de Dieu apparaîtra ainsi dans les raisons mêmes qu’on aur
uent certainement pas un concept clos, encore moins une définition de Dieu qui permettrait de conclure à ce qu’est ou devrai
25 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
’est le talent qu’il déploie surtout dans son dernier livre l’Idée de Dieu et ses nouveaux critiques, ouvrage qui a obtenu d
tel terrain pour se mesurer avec ses adversaires, car c’est l’idée de Dieu qui est le point culminant de toute philosophie ;
l’éludent et lui interdisent l’entrée de la science. Enfin l’idée de Dieu est partout, même quand elle est absente, car la
il ne faut pas mêler les problèmes d’ordre différent. L’existence de Dieu est une question, la divinité de Jésus en est une
n, par la science et la raison, découvrir l’existence et la nature de Dieu  ? Ne la compliquons pas, elle est déjà assez diff
ues du vrai, du beau et du bien parce que c’est moral, l’existence de Dieu parce que c’est moral, la volonté libre parce que
-bien admettre des idées universelles et nécessaires sans les voir en Dieu . Kant les a admises, il est vrai, comme de simple
certains objets en dehors de moi, sans savoir si elles me viennent de Dieu , et surtout sans prétendre qu’elles soient Dieu l
elles me viennent de Dieu, et surtout sans prétendre qu’elles soient Dieu lui-même. La seule question pour la psychologie e
dans la nature et dans l’homme. Ce je ne sais quoi, appelons-le âme, Dieu , ordre moral, et voilà un nouveau spiritualisme q
eaucoup la physique stoïcienne. — Qu’est-ce que l’âme ? Qu’est-ce que Dieu  ? Quel est le principe du mouvement, de l’ordre e
Ce quelque chose subsiste et survit néanmoins. Bien plus il survit en Dieu . Qu’est-ce donc que Dieu ? Le mot Dieu peut avoir
et survit néanmoins. Bien plus il survit en Dieu. Qu’est-ce donc que Dieu  ? Le mot Dieu peut avoir deux sens, un sens relat
nmoins. Bien plus il survit en Dieu. Qu’est-ce donc que Dieu ? Le mot Dieu peut avoir deux sens, un sens relatif et un sens
avoir deux sens, un sens relatif et un sens absolu. Au premier sens, Dieu est dans l’univers, il est en tout, et il est de
des grands hommes plus que dans celle du vulgaire. A ce point de vue, Dieu se développe sans cesse ; il n’est pas, il devien
sommes nous-mêmes les spectateurs et les acteurs. Dans un autre sens, Dieu n’est plus ce progrès de la nature toujours en mo
lien et la substance des vérités éternelles. Admirable définition de Dieu , si elle se rapportait à quelque chose d’existant
elle se rapportait à quelque chose d’existant ! Or, suivant M. Renan, Dieu , entendu dans ce second sens, n’existe pas, il es
ant, nous comprenons dans quel sens l’âme est immortelle. Survivre en Dieu , c’est survivre dans l’idéal et dans l’absolu, c’
vent se flatter que leurs pensées méritent de leur survivre ? Mais si Dieu n’est qu’un idéal sans aucune réalité, comment ex
ette force par abstraction, de la nature elle-même, et elle l’appelle Dieu . Ainsi chacune des affirmations spiritualistes n’
umatologie abstraite qui ne supprime la cause, la substance, l’âme et Dieu que pour y substituer des formes creuses, des cad
quoi s’agit-il en effet ? De la distinction de l’âme et du corps, de Dieu et de la nature. Or, si d’un côté les psychologue
es. Il en est à peu près de même de la distinction de la nature et de Dieu . Les philosophes n’ont pas une idée scientifique
fique de la nature, et les savants n’ont pas une idée scientifique de Dieu . Les uns lorsqu’ils parlent de la nature, les aut
uns lorsqu’ils parlent de la nature, les autres lorsqu’ils parlent de Dieu , en parlent comme le vulgaire. Pour le philosophe
ce ; et quant aux savants, ils sont toujours disposés à croire que le Dieu des philosophes est un Dieu de bonne femme, ou un
ls sont toujours disposés à croire que le Dieu des philosophes est un Dieu de bonne femme, ou un mot vague n’exprimant que l
n de la nature et de la conception de l’esprit, elle s’élèverait à un Dieu qui serait à la fois le Dieu de la nature et le D
ption de l’esprit, elle s’élèverait à un Dieu qui serait à la fois le Dieu de la nature et le Dieu de l’esprit, mais non pas
s’élèverait à un Dieu qui serait à la fois le Dieu de la nature et le Dieu de l’esprit, mais non pas indifféremment l’un et
ure même à son moindre degré : c’est le sommeil de la nature. Non, le Dieu ainsi obtenu par une double induction serait, si
que les positivistes tombent dans la même inconséquence à l’égard de Dieu , car tantôt ils se contentent de dire que l’homme
rs du monde) et toute cause finale. — Tantôt il semble que, pour eux, Dieu soit un inconnu qui échappe à toute définition et
e, que fait-il donc autre chose que de transporter l’idée d’absolu de Dieu à la nature, et comment une telle vue pourrait-el
econnaître que non ; c’est sur ce terrain, c’est sur la définition de Dieu que M. Vacherot se sépare de ses anciens amis, et
ualiste contemporaine, n’a jamais été mis en discussion : c’est qu’en Dieu l’infini et le parfait sont une seule et même cho
ture, nous transportons par la pensée cette réalité dans l’absolu, et Dieu est ainsi le lien de toutes les idées et de toute
s, est une imperfection. Tandis que ceux-ci raisonnaient ainsi : « si Dieu est parlait, il doit nécessairement exister », M.
airement exister », M. Vacherot dirait volontiers au contraire : « Si Dieu est parfait, il est impossible qu’il existe, car
interdit l’existence. Aussi refuse-t-il de donner au monde le nom de Dieu , car c’est profaner Dieu que de le confondre avec
ssi refuse-t-il de donner au monde le nom de Dieu, car c’est profaner Dieu que de le confondre avec le monde. Le monde est r
de mal, d’erreur, de désordre, d’imperfection : comment serait-il un Dieu  ? C’est en se plaçant à ce point de vue que M. Va
me11, puisque vous refusez d’une part de reconnaître que le monde est Dieu , et que de l’autre vous n’admettez rien de réel e
version pour l’athéisme que pour le panthéisme, tout en affirmant que Dieu n’est qu’un idéal, qui n’existe que dans la pensé
la vertu un type vivant et réel, Jésus-Christ suivant les chrétiens, Dieu suivant les platoniciens ; mais ira-t-on pour cel
degrés d’affirmation qu’il ne faut pas confondre. Je dis d’abord que Dieu est un être parfait, quelles que soient d’ailleur
que, vu la faiblesse de l’esprit humain, je me trompe en attribuant à Dieu telle ou telle perfection ; je suppose qu’entre l
réhensibles ou de contradictoires ; je suppose enfin que, pour rendre Dieu plus accessible et plus aimable, je le rapproche
celle de tel ou tel attribut scolastique ? Je distingue l’essence de Dieu et les attributs de Dieu. L’essence de Dieu est l
ibut scolastique ? Je distingue l’essence de Dieu et les attributs de Dieu . L’essence de Dieu est la perfection : ses attrib
Je distingue l’essence de Dieu et les attributs de Dieu. L’essence de Dieu est la perfection : ses attributs sont ses divers
rait beau établir que je me trompe sur les attributs (en supposant en Dieu de fausses perfections), il ne faudrait pas en co
alité de son absolue perfection. Par exemple, suivant M. Vacherot, un Dieu en dehors de l’espace et du temps est absolument
t incompréhensible et implique contradiction ; mais je ne sais pas si Dieu est en dehors de l’espace et du temps. Je dis d’a
pas si Dieu est en dehors de l’espace et du temps. Je dis d’abord que Dieu est l’être par fait : voilà le point hors de dout
s trompé sur le premier ? J’en dirais autant de tous les attributs de Dieu . Quand même il n’y en aurait pas un seul qui me l
ns. Nous sommes loin de vouloir soutenir la doctrine alexandrine d’un Dieu sans attributs, et nous croyons qu’il est tel att
e d’un Dieu sans attributs, et nous croyons qu’il est tel attribut de Dieu , par exemple la pensée, que l’on ne peut guère ni
lui-même ; mais enfin reconnaissons qu’il peut très-bien se faire que Dieu ait des attributs qui surpassent nos pensées, ou
re, nous lui en prêtions d’autres qu’il n’ait pas. Autre chose est un Dieu indéterminé, tel que le Dieu des panthéistes, aut
tres qu’il n’ait pas. Autre chose est un Dieu indéterminé, tel que le Dieu des panthéistes, autre chose un Dieu ineffable, i
un Dieu indéterminé, tel que le Dieu des panthéistes, autre chose un Dieu ineffable, inexprimable, dont j’affirmerais la pe
naître précisément ni pouvoir mesurer les perfections. La doctrine du Dieu caché (Deus absconditus) est une doctrine qui se
uve tout clair dans la nature divine et se contente de transporter en Dieu la psychologie humaine ne peut être considéré par
portionner à la faiblesse de notre esprit ; mais quand ils disent que Dieu est puissance, entendement et amour, ils parlent
ent et amour, ils parlent la langue des hommes, ils ne parlent pas de Dieu tel qu’il est en soi. En soi, Dieu est bien autre
des hommes, ils ne parlent pas de Dieu tel qu’il est en soi. En soi, Dieu est bien autre chose : il est le Père, le Fils et
it-elle pas les siens ? Pourquoi n’admettrait-on pas que l’essence de Dieu nous est cachée, quoiqu’on puisse s’en rapprocher
ses les plus belles et les plus profondes du Traité de l’existence de Dieu . « Je me représente, dit-il, cet être unique par
est une notion contradictoire, on met en opposition les attributs de Dieu les uns avec les autres, ou bien tel attribut ave
contradiction ? Il ne faut pas confondre la question de la nature de Dieu avec celle des rapports de Dieu et du monde. Le p
confondre la question de la nature de Dieu avec celle des rapports de Dieu et du monde. Le passage de Dieu au monde, ou, si
re de Dieu avec celle des rapports de Dieu et du monde. Le passage de Dieu au monde, ou, si l’on veut de l’infini au fini, e
passage de l’infini au fini, de l’universel au particulier, enfin de Dieu au monde, est un mystère, tout comme pour nous. S
une vraie création de notre esprit. Dans la théodicée vulgaire, c’est Dieu qui crée l’homme ; dans votre théodicée, c’est l’
Dieu qui crée l’homme ; dans votre théodicée, c’est l’homme qui crée Dieu  : cette seconde création est-elle plus intelligib
es que cache la recherche des mystères divins. La raison nous dit que Dieu est infini dans l’espace et dans la durée, infini
rité et de beauté ? M. Vacherot, dans sa préface, nous accorde que le Dieu de l’esprit et de la conscience est supérieur au
accorde que le Dieu de l’esprit et de la conscience est supérieur au Dieu de la nature ; mais il demande si l’on ne peut pa
Dieu de la nature ; mais il demande si l’on ne peut pas concevoir un Dieu supérieur au Dieu de l’esprit. Oui, sans doute, l
 ; mais il demande si l’on ne peut pas concevoir un Dieu supérieur au Dieu de l’esprit. Oui, sans doute, lui répondrai-je :
Dieu de l’esprit. Oui, sans doute, lui répondrai-je : j’accorde qu’en Dieu les perfections de la nature, sous une forme émin
J’accorderai même aux Allemands, mais dans un autre sens qu’eux, que Dieu est l’identité du sujet et de l’objet, de l’être
ndition que le sujet et l’objet, l’être et la pensée soient conçus en Dieu , dans leur type absolu et éminent, et non pas com
ire au parfait. Ce parfait, dont elle est elle-même le germe, est son Dieu  ; la nature aspire à la pensée, et cette pensée,
onsciente, les théistes comme une pensée et une volonté. Ceux-ci font Dieu à l’image de l’homme, les panthéistes à l’image d
erre. Qui a raison de ces trois théologies ? Disons toute la vérité : Dieu n’est ni un homme, ni une plante, ni une pierre.
ès que nous pouvons conclure de nous à lui. Cependant, pour éviter un Dieu fait à l’image de l’homme, ne tombons pas plus ba
ries, n’allons pas nous réfugier dans un vain idéalisme, ne laisser à Dieu d’autre ciel que notre pensée et notre cœur, car
qu’une créature si misérable que nous sommes soit le seul endroit que Dieu puisse habiter ! Quel miracle que l’être absolu e
26 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
j’attestais moi-même la proscription qu’elle avait soufferte. Mais à Dieu ne plaise que jamais il soit entré dans mon espri
comme on l’a prétendu, la vraie, la grande originalité, qui vient de Dieu , mais il confond la petite et la fausse, née d’un
juste, société civile, l’État ; 3º Idée du beau, l’Art. ; 4º Idée de Dieu , religion, culte ; 5º De la réflexion, comme fond
u’il aperçoit et dans lui-même et dans le monde. En un mot il conçoit Dieu . Un dieu sans monde serait pour l’homme comme s’i
sible à sa pensée et pour son cœur un poids accablant. L’intuition de Dieu , distinct en soi du monde, mais s’y manifestant,
urelle. Elle est l’instinct sublime de la pensée qui s’élance jusqu’à Dieu à travers le monde ; c’est un éclair merveilleux
l n’aperçoit plus que son caractère divin, c’est-à-dire son rapport à Dieu . Le monde de la religion, c’est le culte. En véri
aire, en ce que : 1º il n’a d’autre destination que celle de rappeler Dieu à l’homme, tandis que la nature extérieure, outre
Dieu à l’homme, tandis que la nature extérieure, outre son rapport à Dieu , en a beaucoup d’autres qui distraient sans cesse
r sa spécialité, par sa clarté, par sa permanence, rappelle l’homme à Dieu mille fois mieux que ne le fait le monde. C’est u
ésenter les rapports si obscurs en eux-mêmes du monde et de l’homme à Dieu sous des formes qui lui tiennent lieu du monde, c
oque de l’humanité, tous les rapports connus du monde et de l’homme à Dieu sont déposés dans les symboles de la religion de
n pâtre en sait autant que Leibnitz sur lui-même, sur le monde et sur Dieu , et sur leur rapport ; mais il n’a pas le secret
plus sévère. Descartes commence par douter de tout, de l’existence de Dieu , de celle du monde, même de la sienne ; il ne s’a
livrer sans mesure à des créations colossales et déréglées ; comment, Dieu étant tout et l’homme rien, une théocratie formid
extérieure. Dans la nature extérieure est aussi une pensée, fille de Dieu , et qui atteste la divine origine des choses, mai
tère de l’intelligence. — Réponse à quelques objections. — Passage de Dieu à l’univers. De la création. — De l’univers comme
là ce soupçon sublime de Fénelon : « Ô raison, raison, n’es-tu pas le Dieu que je cherche ? » La raison en elle-même est uni
dées, pour parler comme Platon, s’élève notre intelligence ; voilà le Dieu trois fois saint que reconnaît et adore le genre
r de l’essence divine, qui, dit-on, est incompréhensible. On veut que Dieu soit incompréhensible. Des hommes, des êtres rais
tout, de connaître et de comprendre, et qui croient à l’existence de Dieu , n’y veulent croire que sous cette réserve expres
ntelligence, et ne pourrait être admis ni même soupçonné par elle. Un Dieu qui nous est absolument incompréhensible est un D
nné par elle. Un Dieu qui nous est absolument incompréhensible est un Dieu qui n’existe pas pour nous. En vérité, que nous s
est un Dieu qui n’existe pas pour nous. En vérité, que nous serait un Dieu qui n’aurait pas donné à sa créature assez d’inte
possibilité de connaître, et la racine de la foi est enlevée. Mais si Dieu n’est pas entièrement incompréhensible, il l’est
i exposée ? Ce n’est rien moins que le fond même du christianisme. Le Dieu des chrétiens est triple et un tout ensemble, et
ongue carrière qui est devant nous. Il faut avancer, il faut aller de Dieu à l’univers. Mais comment y va-t-on, et qui condu
aller de Dieu à l’univers. Mais comment y va-t-on, et qui conduit de Dieu à l’univers ? La création. Ici n’abandonnons pas
réelle qu’il a de la faire. La création divine est de la même nature. Dieu , en créant l’univers, ne le tire pas du néant, qu
édons une image ; et toute la différence de notre création à celle de Dieu est la différence générale de Dieu à l’homme, la
rence de notre création à celle de Dieu est la différence générale de Dieu à l’homme, la différence de la cause suprême et a
créations, et là est le type de la conception de la création divine. Dieu crée donc en vertu de sa puissance créatrice ; il
a création est possible, mais qu’elle est nécessaire62. Il y a plus : Dieu crée avec lui-même ; donc il crée avec toutes les
ités que nous lui avons reconnues, et qui passent dans ses créations. Dieu est dans l’univers, comme la cause est dans son e
s sommes dans les effets faibles et bornés que nous produisons. Et si Dieu est pour nous l’unité de l’être, de l’intelligenc
cte, j’en produis un nouveau, je le modifie, je le change. De même si Dieu est dans le monde, si Dieu y est avec tous les él
u, je le modifie, je le change. De même si Dieu est dans le monde, si Dieu y est avec tous les éléments qui constituent son
e éternelle. C’est dans ce double point de vue de la manifestation de Dieu en ce monde, et dans la subsistance de l’essence
elle soit manifestée dans le monde, qu’est le vrai rapport du monde à Dieu , rapport qui est à la fois un rapport de ressembl
fois un rapport de ressemblance et de différence ; car il répugne que Dieu en se manifestant ne passe pas jusqu’à un certain
e. Si l’homme résume le monde entier, comme le monde entier réfléchit Dieu , si toutes les puissances de l’essence divine pas
ncentrée. La psychologie contient et réfléchit tout, et ce qui est de Dieu , et ce qui est du monde, sous l’angle précis et d
e leçon. Partis de la raison humaine, nous nous sommes élevés jusqu’à Dieu pour descendre à la nature, et de là remonter à l
, mais qui la gouvernent dans toutes ses applications. De ces idées à Dieu le passage n’était pas difficile. Pour aller de l
es à Dieu le passage n’était pas difficile. Pour aller de la raison à Dieu , il n’est pas besoin d’un long circuit et d’inter
e à une source plus élevée. Mais il était impossible de s’arrêter là. Dieu , étant une cause et une force en même temps qu’un
’une substance, ne peut pas ne pas se manifester. La manifestation de Dieu est impliquée dans l’idée même de Dieu et de ses
anifester. La manifestation de Dieu est impliquée dans l’idée même de Dieu et de ses attributs essentiels. Tout naturellemen
nt rapporter à soi-même l’inspiration, l’enthousiasme, les rapporte à Dieu , avec les vérités qu’ils lui découvrent. Se tromp
i découvrent. Se trompe-t-il en cela ? Non certes ; car qu’est-ce que Dieu  ? Je vous l’ai dit bien souvent69, c’est la raiso
e des vérités que l’homme aperçoit. Quand donc l’homme fait hommage à Dieu des vérités qu’il ne peut attribuer ni aux impres
s le don de l’inspiration, passe pour le confident et l’interprète de Dieu . Il l’est pour les autres parce qu’il l’est à ses
exercice par sa seule vertu, et nous donne d’abord nous, le monde et Dieu , nous et le monde avec des bornes confusément ape
nde et Dieu, nous et le monde avec des bornes confusément aperçues et Dieu sans bornes ; le tout dans une synthèse où le cla
invincible, mais non pas quelque chose qui existe en lui-même ; ainsi Dieu peut bien être pour vous une hypothèse nécessaire
nature n’est pas moins soumise que l’humanité. Quand nous parlons de Dieu , nous avons droit d’en parler, parce que nous en
tre existence et pour celle du monde. Il en est de même pour celle de Dieu . Leibnitz a dit : Il y a de l’être dans toute pro
plus ou moins claire, mais réelle, de l’être parfait, c’est-à-dire de Dieu . Enfin, penser, c’est savoir et c’est croire qu’o
tence de ce principe, et ce principe n’étant ni moi ni le monde, mais Dieu lui-même, il s’ensuit que toute pensée implique u
u lui-même, il s’ensuit que toute pensée implique une foi spontanée à Dieu , et qu’il n’y a pas d’athéisme naturel. Je ne dis
u principe de la pensée, or ce principe, qu’il le sache ou non, c’est Dieu . Toute conviction sérieuse couvre une foi secrète
onviction sérieuse couvre une foi secrète à la pensée, à la raison, à Dieu . Toute parole est un acte de foi ; voilà pourquoi
, ce qui n’est pas non plus très commun, et surtout de l’existence de Dieu , ce qui paraît plus facile sans l’être davantage,
xion est encore la spontanéité ; quand le savant a nié l’existence de Dieu , écoutez l’homme, interrogez-le, surprenez-le, et
renez-le, et vous verrez que toutes ses paroles enveloppent l’idée de Dieu , et que la foi à Dieu est à son insu au fond de s
ez que toutes ses paroles enveloppent l’idée de Dieu, et que la foi à Dieu est à son insu au fond de son cœur. La spontanéit
itions antiques remontent à un âge où l’homme, au sortir des mains de Dieu , en reçoit immédiatement toutes les lumières et t
ini, du mouvement et de la mesure. La religion ne sera point celle du Dieu invisible et inaccessible ; ce sera cette religio
e terre quelques produits, ils ne se hasarderont pas à changer ce que Dieu a fait, ou du moins ils ne le changeront guère. P
liberté individuelle ; dans la religion, la vie présente rapportée à Dieu , mais en même temps l’application sévère du dogme
est le rapport même, l’union de la variété et de l’unité. Enfin dans Dieu aussi nous avons reconnu trois éléments, la saint
icité dans laquelle, sans se diviser, se développe son essence. Ainsi Dieu et la nature, la raison éternelle et sa manifesta
ats que l’étude de l’humanité. Puisqu’il n’y a que trois moments dans Dieu , dans la nature, dans l’homme, l’histoire aussi n
réflexion naissante : reste de toute nécessité que ce soit l’infini, Dieu . L’obscurité même qui accompagne l’idée de l’infi
ir de la réflexion, montrant è l’homme sa faiblesse et la grandeur de Dieu , le ravit à lui-même dans la préoccupation de cet
par une conception vague sans doute, mais puissante et accablante, de Dieu  ; et, sous le poids de cette grande idée, il se c
’humanité est le résumé de l’univers, lequel est une manifestation de Dieu , en dernière analyse l’histoire n’est pas moins q
admirable qui y règne est une image de l’ordre divin, et ses lois ont Dieu lui-même pour principe. Dieu considéré dans son a
image de l’ordre divin, et ses lois ont Dieu lui-même pour principe. Dieu considéré dans son action constante sur le monde
sur le monde et sur l’humanité, c’est la Providence. C’est parce que Dieu ou la Providence est dans la nature, que la natur
ués par la voix du temps. L’histoire est la manifestation des vues de Dieu sur l’humanité ; les jugements de l’histoire sont
eu sur l’humanité ; les jugements de l’histoire sont les jugements de Dieu même. Dieu a voulu que l’humanité eût un développ
manité ; les jugements de l’histoire sont les jugements de Dieu même. Dieu a voulu que l’humanité eût un développement régul
quelque chose de lui, quelque chose d’intellectuel et d’intelligible, Dieu étant l’intelligence dans son essence même et dan
ns ses moments fondamentaux. Or, si l’histoire est le gouvernement de Dieu rendu visible, tout y est à sa place ; et si tout
le lien qui rattache l’histoire à l’humanité et au monde et par là à Dieu . Dieu, considéré sans rapport avec le monde et l’
en qui rattache l’histoire à l’humanité et au monde et par là à Dieu. Dieu , considéré sans rapport avec le monde et l’humani
ovidence. À quelle condition y a-t-il Providence ? À la condition que Dieu passe, sans s’y épuiser, il est vrai, dans le mon
notre tour cette aimable accusation à ceux qui la font : car le vrai Dieu pour nous, c’est un Dieu qui veille sur son ouvra
accusation à ceux qui la font : car le vrai Dieu pour nous, c’est un Dieu qui veille sur son ouvrage, c’est un Dieu créateu
ai Dieu pour nous, c’est un Dieu qui veille sur son ouvrage, c’est un Dieu créateur à la fois et législateur du monde et de
Dieu créateur à la fois et législateur du monde et de l’humanité, un Dieu qui est une Providence. La Providence ne peut êtr
pas, au lieu de s’occuper de lui-même, de l’homme, de sa destinée, de Dieu , enfin d’idées et de philosophie. Et d’Aguesseau,
ue vous, philosophe, dédaigniez ainsi l’histoire ? Vous voyez tout en Dieu , et vous avez raison peut-être, avec quelque expl
avez raison peut-être, avec quelque explication. Mais si tout est en Dieu , il semble que Dieu doit être dans tout, qu’il do
re, avec quelque explication. Mais si tout est en Dieu, il semble que Dieu doit être dans tout, qu’il doit être dans ce mond
que tout a sa raison d’être, que tout a sa loi, tout, à commencer par Dieu même81, n’hésite pas à attribuer au climat une in
istoire avec ses grands événements n’est pas moins que le jugement de Dieu sur l’humanité, on peut dire que la guerre est le
faites et la fin d’un peuple sont les arrêts de la civilisation et de Dieu même déclarant ce peuple au-dessous du temps prés
té fait pour l’homme ; que l’homme est tout entier dans son rapport à Dieu , dans la religion ; que la vraie religion est le
e les individus n’ont d’importance que par leur rapport au service de Dieu , c’est-à-dire au christianisme. En un mot, l’Égli
empires, n’ont d’importance que comme instruments du plan immuable de Dieu , était faite tout exprès pour le génie de Bossuet
un ouvrage où tout ce qui est de l’homme est expliqué humainement. Si Dieu intervient ici spécialement, il faut aussi le fai
la science n’ait point avancé. Depuis Herder, tout a marché, grâce à Dieu , tandis qu’Herder est resté à la même place. Pour
térieure elle-même. Il en est ainsi de notre âme ; il en est ainsi de Dieu , il en est ainsi de tout ; nous ne pouvons rien c
omment de ces lois on peut arriver légitimement au monde extérieur, à Dieu , à tout ce qui n’est pas le sujet pensant ; et, d
n fait, un fait de conscience, que nous croyons au monde extérieur, à Dieu , à des existences autres que la nôtre ; mais nous
que ce que le sujet le fait être, n’est qu’une induction de ce sujet. Dieu pour Kant était une conception nécessaire de la p
e conception nécessaire de la pensée, son idéal suprême. Pour Fichte, Dieu est le sujet même de la pensée conçu en soi et en
a conscience ; l’autre, le fond même et la substance du moi, qui est Dieu lui-même : Dieu est le moi absolu129. Quand on en
l’autre, le fond même et la substance du moi, qui est Dieu lui-même : Dieu est le moi absolu129. Quand on en est là, on est
l’homme la substance et la cause absolue, nécessaire, infinie, etc., Dieu en un mot. Dieu, le moi, le non-moi sont les troi
tance et la cause absolue, nécessaire, infinie, etc., Dieu en un mot. Dieu , le moi, le non-moi sont les trois objets permane
ne et l’autre sont inséparables. De là, les plus graves conséquences. Dieu est-il considéré comme un pur être en soi, une su
ant. Le vrai théisme est également éloigné de l’un et de l’autre. Son Dieu n’est pas le Dieu de l’abstraction, renfermé dans
me est également éloigné de l’un et de l’autre. Son Dieu n’est pas le Dieu de l’abstraction, renfermé dans l’absolue unité d
seul de ses mouvements, d’une seule de ses lois. Il reste donc que le Dieu véritable soit tout ensemble l’auteur de l’univer
cience ni dans les choses, ni en nous-mêmes ni dans la nature ni dans Dieu , aucun des éléments réels qui s’y rencontrent, on
ne pas comprendre le dix-neuvième siècle et sa mission. Mais, grâce à Dieu , tout annonce que le temps, dans sa marche irrési
ons ici cette assertion intéressée des ennemis de la philosophie, que Dieu est incompréhensible, et qu’ainsi ce n’est pas à
t pas à la raison, et à la philosophie qui la représente, à expliquer Dieu . Ailleurs nous avons établi avec un peu plus d’ét
ivine. Philosophie écossaise, leçon ii, p. 56 : « Disons d’abord que Dieu n’est point absolument incompréhensible, par cett
nteté et d’amour que contient le cœur de l’homme. Et il faut bien que Dieu ne nous soit point incompréhensible, puisque tout
point incompréhensible, puisque toutes les nations s’entretiennent de Dieu depuis le premier jour de la vie intellectuelle d
e Dieu depuis le premier jour de la vie intellectuelle de l’humanité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour n
ité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en
use infinie ; il répugne donc que nous puissions connaître absolument Dieu par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas
puissions connaître absolument Dieu par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas tout entier. Pour comprendre absolume
ini, il faudrait le comprendre infiniment, et cela nous est interdit. Dieu , tout en se manifestant, retient quelque chose en
conséquent nous permettre de comprendre absolument. Il reste donc en Dieu , malgré l’univers et l’homme, quelque chose d’inc
spaces de l’univers, et sous toutes les profondeurs de l’âme humaine, Dieu nous échappe dans cette infinité inépuisable d’où
n de nouveaux mondes, de nouveaux êtres, de nouvelles manifestations. Dieu nous est par là incompréhensible ; mais cette inc
en tant qu’incompréhensible. C’est donc une égale erreur de déclarer Dieu absolument compréhensible et absolument incompréh
le, communiquant sans cesse et demeurant incommunicable, à la fois le Dieu vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absco
ans cesse et demeurant incommunicable, à la fois le Dieu vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absconditus. » II. D
et morale, que par conséquent elle ne détruit pas plus la liberté de Dieu qu’en nous la nécessité métaphysique et morale du
expression (nécessité de la création) assez peu révérencieuse envers Dieu , dont elle a l’air de compromettre la liberté, et
dans les plus saints docteurs comme dans les plus grands philosophes. Dieu , comme l’homme, n’agit et ne peut agir que confor
nt à sa nature, et sa liberté même est relative à son essence. Or, en Dieu surtout, la force est adéquate à la substance et
est adéquate à la substance et la force divine est toujours en acte ; Dieu est donc essentiellement actif et créateur. Il su
ntiellement actif et créateur. Il suit de là qu’à moins de dépouiller Dieu de sa nature et de ses perfections essentielles,
uter le fatalisme universel. Quoi ! parce que je rapporte l’action de Dieu à sa substance même, je considère cette action co
aveugle et fatale ! Quoi, il y a de l’impiété à mettre un attribut de Dieu , la liberté, en harmonie avec tous ses autres att
la piété et l’orthodoxie consistent à soumettre tous les attributs de Dieu à un seul, de sorte que partout où les grands maî
s de la justice divine, il faudra mettre : les décrets arbitraires de Dieu  ; partout où ils ont écrit : il convenait à la na
ires de Dieu ; partout où ils ont écrit : il convenait à la nature de Dieu , à sa sagesse, à sa bonté, etc., d’agir de telle
mpé sur la liberté de l’homme, on se trompe ensuite sur la liberté de Dieu . Sans vaine subtilité, il y a une distinction rée
thèse que la spontanéité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu . Oui, certes, Dieu est libre ; car, entre autres
néité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est libre ; car, entre autres preuves, il serait
moins dans la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est libre, mais non de cette liberté relative à n
l’injuste, entre le bien et le mal, entre la raison et son contraire, Dieu ne peut délibérer ni par conséquent vouloir à not
de la nécessité physique de la création ; car, dans cette hypothèse, Dieu , disons-le pour la centième fois, serait sans lib
la seul qu’elle peut paraître équivoque et compromettre la liberté de Dieu . Et quant à celle de convenance souveraine, que n
er. Je suis libre, c’est là pour moi une démonstration invincible que Dieu l’est et possède toute ma liberté en ce qu’elle a
es ; elle s’unit naturellement à l’intelligence et à la bonté divine. Dieu était parfaitement libre de créer ou de ne pas cr
lair, dites-moi, et me trouvez-vous assez explicite sur la liberté de Dieu  ? Mais voici le nœud de la difficulté : Dieu étai
licite sur la liberté de Dieu ? Mais voici le nœud de la difficulté : Dieu était parfaitement libre de créer ou de ne pas cr
tement libre de créer ou de ne pas créer, mais pourquoi a-t-il créé ? Dieu a créé parce qu’il a trouvé la création plus conf
agesse et à sa bonté. La création n’est point un décret arbitraire de Dieu comme le voulait Okkam ; c’est un acte parfaiteme
ans doute, mais fondé en raison : il faut bien accorder cela. Puisque Dieu s’est décidé à la création, il l’a préférée, et i
res, et je consens à être un fataliste et un athée comme Leibnitz. Le Dieu qui m’a fait pouvait assurément ne pas me faire,
ndre et l’aimer, la création eût été imparfaite, car en réfléchissant Dieu dans quelques-uns de ses attributs, elle n’eût pa
e, un théâtre où pût se déployer cet être capable de s’élever jusqu’à Dieu à travers les passions et les misères qui l’abais
qui l’abaissent vers la terre. Toutes les choses sont donc bien comme Dieu les a faites et comme elles sont. J’en conclus, n
a faites et comme elles sont. J’en conclus, ne vous en déplaise, que Dieu , sans subir aucune contrainte, demeurant libre et
irigèrent la liberté. » Fragments de philosophie moderne, Vanini : «  Dieu , par sa raison, et surtout (je me hâte de le dire
anthropomorphisme extravagant et celui d’un déisme abstrait. Le vrai Dieu est un Dieu vivant, un être réel dont tous les at
phisme extravagant et celui d’un déisme abstrait. Le vrai Dieu est un Dieu vivant, un être réel dont tous les attributs, dis
conception du plan de ces innombrables mondes est impossible. Ôtez à Dieu la bonté et l’amour, la création devient superflu
nt superflue à qui n’a besoin de rien et se suffit à soi-même. Ôtez à Dieu la liberté, le monde et l’homme ne sont plus que
nfusion déplorable de l’intelligence et de l’action. Il voit bien que Dieu a nécessairement conçu, comme convenant à sa sage
t du Bien, leçon xvi, p. 409 : « Si l’homme est libre, se peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne conteste que celui qui es
i-même, ne peut dépendre de quoi que ce soit. Mais, en affranchissant Dieu de toute contrainte extérieure, Spinoza l’assujet
ère essentiel de l’être personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait inférieur à l’homm
personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait inférieur à l’homme. Ne serait-il pas étra
ire que nous sommes et dont nous avons la conscience la plus claire ? Dieu est libre puisque nous le sommes ; mais il n’est
e nous le sommes ; mais il n’est pas libre comme nous le sommes ; car Dieu est à la fois tout ce que nous sommes et rien de
si sa liberté l’accomplit, spontanément et sans nul effort. » III. Dieu présent dans le monde et distinct du monde. P.
tinct du monde. P. 104. — Dans l’épineuse question des rapports de Dieu au monde, nous nous sommes constamment proposé d’
s sommes constamment proposé d’éviter la double erreur de supposer un Dieu qui ne paraisse pas dans le monde, et un Dieu tel
e erreur de supposer un Dieu qui ne paraisse pas dans le monde, et un Dieu tellement passé dans le monde qu’il n’en soit pas
Dieu tellement passé dans le monde qu’il n’en soit pas différent, le Dieu abstrait de l’école et le Dieu grossier du panthé
onde qu’il n’en soit pas différent, le Dieu abstrait de l’école et le Dieu grossier du panthéisme. Tel a été constamment not
is comme on ne peut tout dire à la fois, quand nous avons combattu le Dieu abstrait de l’école, nous avons pu paraître incli
t qui, réunis, se tempèrent et s’expliquent réciproquement. Contre le Dieu abstrait de l’école, voici un passage qui nous a
s de philosophie contemporaine, préface de la première édition : « Le Dieu de la conscience n’est pas un Dieu abstrait, un r
face de la première édition : « Le Dieu de la conscience n’est pas un Dieu abstrait, un roi solitaire relégué par-delà la cr
istence absolue qui ressemble au néant même de l’existence : c’est un Dieu à la fois vrai et réel, à la fois substance et ca
é, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fois Dieu , nature et humanité. En effet, si Dieu n’est pas
enfin, c’est-à-dire à la fois Dieu, nature et humanité. En effet, si Dieu n’est pas dans tout, il n’est dans rien ; s’il es
us sa destruction159. Incompréhensible comme formule et dans l’école, Dieu est clair dans le monde qui le manifeste, et pour
er la théodicée de toute ombre d’anthropomorphisme : c’est de réduire Dieu à une abstraction, à l’abstraction de l’être en s
et d’intelligence… » Ibid., p. 124 : « À force de vouloir affranchir Dieu de toutes les conditions de l’existence finie, on
nc la réalité est la même chose que la détermination, il s’ensuit que Dieu est le plus déterminé des êtres. Aristote est bie
tres. Aristote est bien plus platonicien que Plotin lorsqu’il dit que Dieu est la pensée de la pensée, qu’il n’est pas une s
ance passée à l’acte et effectivement agissante, entendant par là que Dieu , pour être parfait, ne doit rien avoir en soi qui
té et la raison et la volonté ? Non, assurément. Il en est de même de Dieu . Faute d’avoir passé par une psychologie suffisan
l en a fait une abstraction. Par un scrupule insensé, il a craint que Dieu ne fût pas assez parfait s’il lui laissait toutes
ous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu . « Dieu n’est pas un être logique dont on puisse
ons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu. «  Dieu n’est pas un être logique dont on puisse explique
Quand, en parlant d’un premier attribut, on a déduit les attributs de Dieu les uns des autres, à la manière des géomètres et
actions ? Il faut sortir de cette vaine dialectique pour arriver à un Dieu réel et vivant. « La notion première que nous avo
iver à un Dieu réel et vivant. « La notion première que nous avons de Dieu , à savoir la notion d’un être infini, ne nous est
tributs substantiels, réclamera également une cause infinie. Dès lors Dieu ne sera plus seulement l’infini, être abstrait et
phes, et des plus illustres. Nous n’avons pas déduit les attributs de Dieu les uns des autres, comme on convertit les différ
iété du triangle on déduit ses autres propriétés, ce qui aboutit à un Dieu tout abstrait, bon peut-être pour l’école, mais q
ons donné à la théodicée un plus sur fondement, la psychologie. Notre Dieu , c’est sans doute l’auteur du monde, mais surtout
nous donnent une idée de la justice et de la charité divine. Voilà un Dieu réel, avec lequel nous pouvons soutenir un rappor
ne, nous nous sommes préservé de l’autre. Ne consentant à reconnaître Dieu que dans ses signes visibles aux yeux, intelligib
me, c’est sur d’infaillibles témoignages que nous nous sommes élevé à Dieu . Par une conséquence nécessaire, partant d’effets
iche d’attributs. J’admire la folie de ceux qui, pour mieux connaître Dieu , le considèrent, disent-ils, dans son essence pur
iplicité sont unies en moi. Pourquoi donc ne le seraient-elles pas en Dieu  ? Il y a plus ; loin d’altérer l’unité en moi, la
fécondité. De même la richesse des déterminations et des attributs de Dieu est précisément le signe de la plénitude de son ê
e un être qui ne l’est pas, tout être fini suppose un être infini. Le Dieu que donne cet argument est le Dieu de Spinoza : i
accordées. » Nous pourrions accumuler ici bien des passages contre le Dieu du panthéisme : il nous suffira d’en citer trois
pose la totalité du monde, on peut y ajouter de nouveaux mondes. Mais Dieu est infini, absolument infini dans son essence, e
vant toujours l’être. Le monde est un tout qui a son harmonie, car un Dieu un n’a pu faire qu’une œuvre accomplie et harmoni
vre accomplie et harmonieuse. L’harmonie du monde répond à l’unité de Dieu , comme la quantité indéfinie est le signe défectu
comme la quantité indéfinie est le signe défectueux de l’infinité de Dieu . Dire que le monde est Dieu, c’est n’admettre que
est le signe défectueux de l’infinité de Dieu. Dire que le monde est Dieu , c’est n’admettre que le monde, et c’est nier Die
e que le monde est Dieu, c’est n’admettre que le monde, et c’est nier Dieu . Donnez à cela le nom qu’il vous plaira, c’est au
de cet univers, si vaste, si beau, si magnifique qu’il puisse être : Dieu est là tout entier, voilà Dieu, il n’y en a pas d
eau, si magnifique qu’il puisse être : Dieu est là tout entier, voilà Dieu , il n’y en a pas d’autre ; c’est dire aussi clair
; c’est dire aussi clairement qu’il est possible qu’il n’y a point de Dieu , car c’est dire que l’univers n’a point une cause
ffets………… Tout immense qu’il est, ce monde est fini en soi, comparé à Dieu qui est infini ; il en manifeste, mais il en voil
ssi la grandeur, l’intelligence, la sagesse. L’univers est l’image de Dieu , il n’est pas Dieu ; quelque chose de la cause pa
intelligence, la sagesse. L’univers est l’image de Dieu, il n’est pas Dieu  ; quelque chose de la cause passe dans l’effet, e
ffet, elle ne s’y épuise point. L’univers même est si loin d’exprimer Dieu tout entier que plusieurs des attributs de Dieu y
st si loin d’exprimer Dieu tout entier que plusieurs des attributs de Dieu y sont couverts d’une, obscurité presque impénétr
i personnalité, ni liberté, ni intelligence, ni justice, ni amour. Ou Dieu est inférieur à l’homme, ou il possède tout ce qu
elle réalité ! celle du monde. J’avoue que celle de l’âme et celle de Dieu m’importent bien davantage. On peut dans l’école
de la nature de Robinet, l’Interprétation de la nature de Diderot, et Dieu veuille que tout ce naturalisme n’aboutisse pas a
ature admet l’existence réelle de l’homme, celle du monde et celle de Dieu . Mais Spinoza aussi reconnaissait ces trois exist
nse de toute éternité, avant l’homme, avant le monde, avant le temps. Dieu est, dit Aristote, la pensée de la pensée162. Il
sée162. Il est, dit Platon, le lieu des idées : il n’est un véritable Dieu qu’en tant qu’il est avec elles163. Et encore, se
le du bien164, cette idée est celle qui touche le plus à l’essence de Dieu , en sorte que Dieu est essentiellement bon. L’amo
e idée est celle qui touche le plus à l’essence de Dieu, en sorte que Dieu est essentiellement bon. L’amour est le fond de s
De là la psychologie platonicienne, qui reconnaît dans l’homme ce que Dieu y a mis, la raison capable de s’élever à Dieu par
aît dans l’homme ce que Dieu y a mis, la raison capable de s’élever à Dieu par les idées, surtout par l’idée du bien, et l’a
par les idées, surtout par l’idée du bien, et l’amour se rapportant à Dieu comme à son principe à travers tous les degrés de
connaît l’univers et se connaît lui-même. Je prétends de même que si Dieu n’est que l’être pur, sans personnalité et sans c
mme sa fin, non seulement comme sa cause, mais comme son modèle ? Car Dieu est tout cela. Le Dieu que l’humanité adore n’est
nt comme sa cause, mais comme son modèle ? Car Dieu est tout cela. Le Dieu que l’humanité adore n’est pas seulement la cause
ni intelligent ni libre, ce qui soi-même est dépourvu d’amour ? Quel Dieu qu’un Dieu sans conscience, sans intelligence, sa
gent ni libre, ce qui soi-même est dépourvu d’amour ? Quel Dieu qu’un Dieu sans conscience, sans intelligence, sans liberté,
ience, sans intelligence, sans liberté, sans amour ! Qu’est-ce que ce Dieu -là auprès de Socrate qui, le sachant et le voulan
e qui, agenouillée sur la pierre d’une église de village, offre à son Dieu ses souffrances et ses combats intérieurs, dans l
infinie qu’elle voudrait imiter et qu’elle désespère d’atteindre ? Le Dieu du panthéisme peut être le Dieu du rocher devant
et qu’elle désespère d’atteindre ? Le Dieu du panthéisme peut être le Dieu du rocher devant lequel je passe ; il n’est ni le
cipe de l’être ? N’est-ce pas un fantôme qu’on se forge à plaisir, un Dieu de l’école aussi vain que le vain royaume sur leq
nitude et l’infinité de sa nature incréée et créatrice. Voilà le vrai Dieu , seul capable d’expliquer le système admirable de
es travaux, mes élans, mes angoisses, mes misères, mes espérances. Ce Dieu -là je le comprends et il me comprend ; il m’aime
la fois le panthéisme et les théodicées abstraites, l’univers-Dieu et Dieu sans rapport à l’univers. Fragments de philosoph
hilosophie ancienne, Xénophane, p. 50 : « L’idée du monde et celle de Dieu sont les deux termes extrêmes de toute spéculatio
bsorber l’un des deux termes dans l’autre, d’identifier le monde avec Dieu ou Dieu avec le monde, et par là de trancher le n
l’un des deux termes dans l’autre, d’identifier le monde avec Dieu ou Dieu avec le monde, et par là de trancher le nœud au l
a dernière application de l’idée de l’unité, qu’en un mot ce tout est Dieu . Exprimez ce résultat en langue grecque, et voilà
et voilà le panthéisme. Le panthéisme est la conception du tout comme Dieu unique. D’un autre côté, lorsque l’on découvre qu
r pour tendre sans cesse au seul être véritable, à l’unité absolue, à Dieu . Voilà le système opposé au panthéisme. Appelez-l
ce n’est pas autre chose que l’idée d’unité appliquée exclusivement à Dieu , comme le panthéisme est la même idée appliquée e
de s’exercer leur est imposée n’était qu’une illusion et un piège. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu’un monde sans D
et un piège. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu’un monde sans Dieu  ; une cause sans effets qui la manifestent ou une
les et des systèmes, le genre humain croit avec une égale certitude à Dieu et au monde. Il croit au monde comme à un effet r
sme est proprement la divinisation du tout, le grand tout donné comme Dieu , l’univers-Dieu de la plupart de mes adversaires,
nspirer pour le souverain auteur de l’univers. La reconnaissance d’un Dieu qui est une personne distincte du monde, d’un Die
econnaissance d’un Dieu qui est une personne distincte du monde, d’un Dieu infiniment sage et infiniment bon, et dont la pro
té et apprécié. 55. Voyez Du vrai, du beau et du bien, la leçon iv ; Dieu , principe des principes, surtout les dernières pa
ychologie à la théodicée, est le solide fondement de la doctrine d’un Dieu personnel, différent du monde ; et cette théorie
. 331, etc. 57. Sur la compréhensibilité et l’incompréhensibilité de Dieu , et sur la juste mesure dans laquelle il faut adm
catéchisme de Meaux, destiné à des enfants, définit ainsi le Fils de Dieu  : « Le Fils de Dieu est la parole intérieure de s
, destiné à des enfants, définit ainsi le Fils de Dieu : « Le Fils de Dieu est la parole intérieure de son Père, sa pensée é
pliquée à la théodicée, voyez Du vrai, du beau et du bien, leçon xvi, Dieu , principe de l’idée du bien, et leçon xvii, Résum
çon xvii, Résumé de la doctrine. 61. Le christianisme, en disant que Dieu tire le monde du néant, n’a jamais voulu dire aut
ant, n’a jamais voulu dire autre chose, sinon que pour créer le monde Dieu ne s’est pas servi d’une matière préexistante, co
ns dans lequel il faut entendre la nécessité de la création. 63. Sur Dieu , présent dans le monde et essentiellement différe
du bien, leçon vi, p. 144 69. Du vrai, du beau et du bien, leçon iv, Dieu , principe des principes, et leçon xvi, Dieu, prin
eau et du bien, leçon iv, Dieu, principe des principes, et leçon xvi, Dieu , principe de l’idée du bien. Voyez aussi plus hau
hilosophie écossaise, Reid, leçon vii. 79. Rapprochez ce passage sur Dieu antérieur au monde et par conséquent différent du
56. 137. Nous avons donné l’exemple et nous avons été suivi. Grâce à Dieu , notre œuvre est accomplie : l’histoire de la phi
27 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
dans l’esprit même deux autres abîmes, d’une part une élévation vers Dieu , vers le beau moral, un mouvement de retour vers
le noue d’une manière insoluble, afin que plus tard il n’y ait qu’un Dieu tombant comme un glaive, qui puisse le trancher.
uet et de Fénelon. J’ai pris Fénelon dans le Traité de l’existence de Dieu , et Bossuet dans le Traité de la connaissance de
l’existence de Dieu, et Bossuet dans le Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même ; et, sans chercher à approfondir
elon, on le sait, commence par demander ses preuves de l’existence de Dieu à l’aspect général de l’univers, au spectacle des
de d’interprétation par les choses extérieures et la démonstration de Dieu par la nature, Fénelon, dans la seconde partie de
n soi, pour arriver au même but par un autre chemin et pour démontrer Dieu par la seule nature de nos idées. Mais, en admett
ncipe céleste. Le tout se couronne par une prière adressée surtout au Dieu infini et bon, auquel il s’abandonne avec confian
cal, tout d’abord, commence par rejeter les preuves de l’existence de Dieu tirées de la nature : « J’admire, dit-il ironique
ement, avec quelle hardiesse ces personnes entreprennent de parler de Dieu , en adressant leurs discours aux impies. Leur pre
opper sa pensée, il prétend que ces discours, qui tendent à démontrer Dieu dans ses œuvres naturelles, n’ont véritablement l
u’à voir la moindre des choses qui les environnent, et qu’ils verront Dieu à découvert, et leur donner, pour toute preuve de
pas moins frappant. Quand même, dans son Traité de la connaissance de Dieu , le grand prélat ne s’adresserait pas au jeune Da
rtalité du principe spirituel qui est en lui, et son lien direct avec Dieu . Bossuet professe comme le plus grand des évêques
s la nature, et enfin dans leur source et dans leur principe, qui est Dieu  ; qui voit Aristote louer ces heureux moments où
juger une telle vie seule digne d’être éternelle, et d’être la vie de Dieu  ; mais (surtout) qui voit les saints tellement ra
ellement ravis de ce divin exercice de connaître, d’aimer et de louer Dieu , qu’ils ne le quittent jamais, et qu’ils éteignen
et un exercice de vie éternellement heureuse. Ce qui porte Bossuet à Dieu , c’est plutôt le principe de la grandeur humaine
t de croire avec Bossuet et Fénelon, et avec tous les chrétiens, à un Dieu caché, il aime à insister sur les caractères myst
stérieux de cette obscurité ; il se plaît à déclarer expressément que Dieu « a voulu aveugler les uns et éclairer les autres
ait sentir que lui ce que c’est que la foi ; la foi parfaite, c’est «  Dieu sensible au cœur, non à la raison. — Qu’il y a lo
œur, non à la raison. — Qu’il y a loin, dit-il, de la connaissance de Dieu à l’aimer ! » Ce côté affectueux de Pascal, se f
28 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
i juste titre. Je n’ai rien appris, sinon l’énormité du sacrifice que Dieu allait exiger de moi. Mille circonstances désolan
river à un but incertain, était déjà beaucoup, mais ne suffisait pas. Dieu me commande encore de percer de ma propre main un
n moi toutes les autres affections dont j’étais capable et auxquelles Dieu ne m’a pas appelé ; et puis il y avait entre ma m
constances délicates qu’on ne peut que sentir. Eh bien ! c’est là que Dieu a placé mon sacrifice le plus pénible. Je ne lui
e lui sacrifierais tout, excepté mon devoir et ma conscience. Oui, si Dieu me demandait, pour lui épargner cette peine, d’ét
qué que nul d’entre eux n’a la faculté critique ; qu’ils en bénissent Dieu  ! Je suis ici choyé, caressé, plus que je ne peux
ypocrisie ; mais j’ai sérieusement raisonné là-dessus ma conscience : Dieu me garde de scandaliser ces simples ! Quand je co
daliser ces simples ! Quand je considère dans quel inextricable filet Dieu m’a englobé tandis que je dormais, il me vient de
Le cœur n’apprend que par la souffrance, et je crois, comme Kant, que Dieu ne s’apprend que par le cœur. Alors aussi j’étais
chapitre de mon innocence. Me croirais-je pur, je prierais seulement Dieu d’avoir pitié de moi. Cette lecture de Job me rav
gé de la sacrifier en apparence à l’acquisition de mon pain matériel. Dieu , pour me soutenir, m’avait réservé pour ce moment
eux parler de Ronge et de Czerski, dont vous avez dû entendre parler. Dieu me pardonne de les aimer, même quand ils ne serai
me touche beaucoup dans mes moments lucides, quand je sens l’odeur de Dieu  ; j’ai même des accès de dévotion, j’en aurais to
érables soucis de l’utile ; or là où finit l’utile, commence le beau. Dieu , l’infini, et l’air pur qui vient de là est la vi
oir quelque chose qui ne soit pas vrai et droit ; mais ne feins rien. Dieu le sait ; seulement je ne dis pas tout. Vaudrait-
ment complet, et où j’ai délibéré si je ne serais pas plus agréable à Dieu en coupant net, au point où j’en suis, le fil de
ique, telle que l’entendent les catholiques. Car, pour la vie banale, Dieu , je l’espère, m’en délivrera toujours. Le catholi
mais croyez bien que, si ma conscience morale ne s’y opposait pas, si Dieu venait ce soir me dire que cela lui est agréable,
ans craindre sa faiblesse ? En vérité, mon ami, n’est-il pas vrai que Dieu m’a joué un bien mauvais tour ? Il semble qu’il a
rompre. D’ailleurs, je le répète, j’ai confiance en votre largeur, et Dieu me garde de chercher à vous prouver qu’elle n’est
toujours ! Adieu à ces joies pures et douces où je me croyais près de Dieu  ; adieu à mon aimable passé, adieu à ces croyance
c’était mon souvenir le plus douloureux. Je la poignardais presque. Ô Dieu , fallait-il me rendre le devoir si cruel ? Et l’o
ans pensée, suivant bonnement le courant qui les entraîne, adorant un Dieu qu’ils appellent leur Père. Oh ! que j’en voulais
e qui est philosophie, théologie, science, littérature, etc., qui est Dieu , suivant moi. Ainsi donc, mon ami, je regarde com
supérieure à toutes celles dont on a pu faire le sacrifice. Je bénis Dieu , mon cher, de m’avoir donné en vous que qu’un qui
être du genre humain éclairé me dirait que je suis dans l’inimitié de Dieu , et pour parler la vieille langue chrétienne, qui
inus pars… ? C’est la profession de la vie belle et pure, et, grâce à Dieu , j’en conserve toujours un goût très sensible. Je
dire qu’il est toujours bon d’obéir. Je marchai donc ; mais je prends Dieu à témoin de la pensée intime qui m’occupait et du
au fond de mon cœur. Je pris pour mon partage cette vérité qui est le Dieu caché ; je me consacrai à sa recherche, renonçant
suaves paroles : Dominus pars… et je crois être tout aussi agréable à Dieu , tout aussi fidèle à ma promesse, que celui qui c
été dépassé, mais l’Église, de bonne foi, l’a été. Vous me direz : «  Dieu veut que l’on croie ces petites choses, puisqu’il
29 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
iance, que tes sentiments religieux me donnent, que la miséricorde de Dieu m’inspire. Dieu si bon, si compatissant, si aiman
entiments religieux me donnent, que la miséricorde de Dieu m’inspire. Dieu si bon, si compatissant, si aimant, si Père, n’au
d’écrire, besoin de penser, besoin d’être seule, non pas seule, avec Dieu et toi. Je me trouve isolée au milieu de tous. Ô
ions pour ton âme, cette chère âme dans l’erreur ? Que j’ai demandé à Dieu son salut, prié, supplié ! Un saint prêtre me dit
celle que le prince de Hohenlohe offrait en Allemagne pour demander à Dieu ta guérison, hélas ! demandée trop tard. Quinze j
de guérison ! Je suis triste à la mort. Je voudrais te voir. Je prie Dieu à tout moment de me faire cette grâce. Ce ciel, c
ces, de si nobles créatures, des êtres formés avec tant de faveur, où Dieu semble avoir mis toutes ses complaisances comme e
este dans l’âme. » Le 25 août. « Tristesse et communion ; pleuré en Dieu  ; écrit à ton ami ; lu Pascal, l’étonnant penseur
ascal, l’étonnant penseur. J’ai recueilli cette pensée sur l’amour de Dieu , qu’on aime sans le connaître : Le cœur a ses rai
ourd’hui, ce saint qui pleurait si tendrement son ami et d’avoir aimé Dieu si tard. Que je n’aie pas ces deux regrets : oh !
esse. Que faire ? Oh ! que l’âme est ignorante ! Il faut s’attacher à Dieu , à celui qui soulève et le vaisseau et la mer. Pa
oignants souvenirs et la solitude… Mais, mon âme, apaise-toi avec ton Dieu que tu as reçu dans cette petite église. C’est to
ette vie ni en l’autre. Consolons-nous dans cette espérance, et qu’en Dieu on retrouve tout ce qu’on a perdu. Si je pouvais
a sa souffrance aussi bien que l’agitation. Le repos n’est bon qu’en Dieu , ce repos des âmes saintes qui, avant la mort, so
rien faire, ce jeune homme né pour tant de choses, ce semblait. Mais Dieu en a disposé autrement que nous ne pensions. Il e
u cœur, il faut plonger dans la tombe et dans l’éternité. Qui n’a pas Dieu avec soi en cet effroi, que devenir ? Que devenez
auquel je l’aime : c’est quelque chose qui monte vers l’infini, vers Dieu . Là je m’arrête ; à cette pensée s’attache un mil
des beautés là-dedans que j’ai envie de connaître, et qu’un homme de Dieu qui a du crédit sur moi m’a dit que je pouvais fa
our le ciel, même ce petit cahier que j’attache à une pensée céleste. Dieu le connaît. Quand Dieu ne verrait pas tout, je lu
tit cahier que j’attache à une pensée céleste. Dieu le connaît. Quand Dieu ne verrait pas tout, je lui ferais tout voir. Je
rès ces lignes. Il est des sentiments qui dépassent toute expression. Dieu sait dans quel abîme j’étais plongée et accablée
our une pauvre âme de frère, pour quelqu’un qui dit : Je ne prie pas. Dieu sait là-dessus ce que je pense, ce que je souffre
u tant de tristesse dans mon âme, tant de secousses dans mon être ! Ô Dieu  ! je semblais toucher à ma fin, à une sorte d’ané
urir. Dans cette lutte, l’âme sans foi serait perdue, oh ! perdue, si Dieu ne se montre ; mais il ne manque pas, mais quelqu
eau jour, tant en moi qu’au dehors ; soleil au ciel et dans mon âme : Dieu soit béni de ces douces lueurs qui ravivent parmi
m’en vient de la terre, je les prends tous, tous me sont bons, c’est Dieu qui les donne, qui donne la vie à la rosée ! Les
ent, et que je me trouve bien là ! Ainsi nous irons jusqu’à la mort : Dieu nous a unies. » IX Vient ensuite un long r
ui s’évanouissent ! Je n’écrirai plus ici que je ne reprenne vie, que Dieu ne me ressuscite de ce tombeau où j’ai l’âme ense
ante. Oh ! que je voudrais réellement voir la mer, ce grand miroir de Dieu , où se reflètent tant de merveilles ! » XI
tourne et vanne le grain qui se trie et tombe pur comme le froment de Dieu . Ces paisibles et riantes scènes font plaisir et
ce pays que je ne devais jamais voir, tant j’en étais née loin. Mais Dieu m’a portée ici. Je ne puis m’empêcher de voir la
aimer ? Rien que d’être aimés à leur tour et de se faire bénir devant Dieu . Oh ! que cela me serait doux si je ne pensais pa
ème siècle pensèrent de l’Imitation, c’est qu’il y a des secrets dont Dieu est le confident ; j’en pense ce que les femmes d
natal et confidentiel dans des soliloques avec elle-même ou avec son Dieu , et mourant de tristesse quand son frère et son p
ant vingt ans, d’une âme qui s’oublie elle-même pour se révéler à son Dieu , et qui trouve des accents, des images, des soupi
t mon amie ! » Son âme est de même famille que la mienne, et, puisque Dieu m’a permis de la connaître dans cette confidence,
30 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »
ve est un élément. Le passé, le présent, l’avenir, ne sont qu’un pour Dieu . L’homme est Dieu par la pensée… » Et cela contin
Le passé, le présent, l’avenir, ne sont qu’un pour Dieu. L’homme est Dieu par la pensée… » Et cela continue. Ah ! on n’étai
plus élevé possible, c’est-à-dire le désir de nous rendre agréables à Dieu , hors duquel rien n’est rien. Pour cela, enchâsso
nos pères ; et, s’ils ne nous suffisent pas totalement, implorons de Dieu lui-même la force et la nourriture qui nous convi
ent d’elle, de toutes ses qualités, même de son physique. Je remercie Dieu . » N’est-ce pas charmant, cette absence de romane
’amour, rien de plus fort, de plus élevé… parce que l’amour est né de Dieu , et qu’il ne peut trouver de repos qu’en Dieu, en
e que l’amour est né de Dieu, et qu’il ne peut trouver de repos qu’en Dieu , en s’élevant au-dessus de toutes les choses créé
timent. Le déisme de Voltaire ne contient pas une parcelle d’amour de Dieu  : Lamartine en déborde. Il est (Racine mis à part
x ; et, si vous avez du génie, vous écrirez le Lac. Non que le nom de Dieu soit ici prononcé ; mais, par le seul mouvement a
ien fâché qu’un livre qui renferme ces chefs-d’œuvre : Bénédiction de Dieu dans la solitude, Pensée des morts, l’Occident, l
e trop petite patrie :     Adore ton pays et ne l’arpente pas. Ami, Dieu n’a pas fait les peuples au compas : L’âme est to
ante et de l’animal, l’animal et la plante vers l’homme, l’homme vers Dieu . Il pousse tout l’univers visible sur l’échelle d
  .     .     .     .     .     .     .     .   .     .     .     . Ô Dieu , vois sur les mers ! Le regard de l’aurore Enfle
de la bonté divines, soit des sentiments que l’homme doit avoir pour Dieu . M. Deschanel écrit : « Les idées de Lamartine so
nt à tous les vents du siècle. Il mêle l’Ancienne et la Nouvelle Loi. Dieu est pour lui, tantôt le Jéhovah biblique, tantôt
u hasard, si l’on ose dire, toute la gamme des concepts sur l’idée de Dieu . C’est moins le panthéisme philosophique que le p
si douce de ce saint de plein air invite toutes les créatures à louer Dieu  avec, peut-être, des réminiscences de ces charma
le bon vieil argument d’école, l’innocente « preuve de l’existence de Dieu par le spectacle de la nature », harmonieusement
panthéistique. C’est que, en dépit de son acte de foi préalable en un Dieu personnel et distinct de la création, Lamartine a
es comme des signes de la puissance, de la grandeur et de la bonté de Dieu , ou croire que ces phénomènes sont des modes d’ex
pas, philosophiquement la même chose ; mais, s’il s’agit de glorifier Dieu  ici par ce qu’on appelle ses œuvres, là par ce q
cé chez d’autres  est, chez lui, ardent, vivant, luxuriant. Il sépare Dieu du monde dans sa pensée, jamais dans son imaginat
Rig-Véda : «De sa splendeur, il remplit l’air… De cette même clarté, Dieu purifiant et protecteur, tu couvres la terre, tu
on en toi. »    Dans le Golfe de Gênes :     « Mais où donc est ton Dieu  ? » me demandent les sages. Mais où donc est mon
e part (jusqu’à présent du moins) Lamartine n’identifie explicitement Dieu et la Nature. S’il lui arrive de dire tour à tour
re. S’il lui arrive de dire tour à tour, comme les poètes hindous : «  Dieu est dans l’univers » et « l’Univers est en Dieu »
es poètes hindous : « Dieu est dans l’univers » et « l’Univers est en Dieu  », il recule toutefois devant cette affirmation q
u », il recule toutefois devant cette affirmation que « l’Univers est Dieu  », et s’en tient à celle-ci, que l’univers est la
», et s’en tient à celle-ci, que l’univers est la langue, le verbe de Dieu . Mais nous sommes ici, j’en ai peur, dans une rég
ts n’ont plus un sens bien précis… Dire que le monde est la parole de Dieu , ce n’est peut-être déjà plus distinguer nettemen
ous demandons, et Lamartine se demande lui-même ce que peut bien être Dieu en dehors de sa parole qui est le monde, et si Di
ue peut bien être Dieu en dehors de sa parole qui est le monde, et si Dieu serait encore concevable, cette parole supprimée.
e-t-il, une volonté aimante et bienfaisante, nous ne saurions rien de Dieu . » Or, de là à songer : « Ce verbe, c’est Dieu, p
us ne saurions rien de Dieu. » Or, de là à songer : « Ce verbe, c’est Dieu , puisque, sans lui, Dieu serait pour nous comme s
eu. » Or, de là à songer : « Ce verbe, c’est Dieu, puisque, sans lui, Dieu serait pour nous comme s’il n’était pas », y a-t-
rence non plus entre l’univers et Brahma », ou lorsqu’ils font dire à Dieu  : « Je suis dans les eaux la saveur, la lumière d
la splendeur dans le feu, etc. », n’avouent-ils pas implicitement que Dieu n’est point, proprement, l’eau, la lune, le solei
l, l’eau, la race humaine sont les signes, les symboles, la parole de Dieu  ? Ne se rencontrent-ils pas enfin, par un détour,
me ! Montez, flottez, roulez, accomplissez vos lois ! Montez, volez à Dieu  ! plus haut, plus haut encore !…. Montez, il est
de faire nettement le départ des effets et de la cause et d’abstraire Dieu de tout ce « divin » où l’on est plongé, et qu’on
ut ce « divin » où l’on est plongé, et qu’on ne discerne plus bien si Dieu est dans la nature, ou si la nature est Dieu. Sen
ne discerne plus bien si Dieu est dans la nature, ou si la nature est Dieu . Sentir se confond, alors, avec adorer. Ce raviss
irait que les mots vont lui manquer  Tu comprends, vient-il de dire à Dieu , l’hymne silencieux des astres :     Ah ! Seign
que Cutsa est le nom de l’Aurore) et dans l’Hymne du matin :     Ô Dieu , vois dans les airs !… Ô Dieu, vois sur les mers 
ore) et dans l’Hymne du matin :     Ô Dieu, vois dans les airs !… Ô Dieu , vois sur les mers !… Ô Dieu, vois sur la terre !
 :     Ô Dieu, vois dans les airs !… Ô Dieu, vois sur les mers !… Ô Dieu , vois sur la terre !… J’ai cité tout à l’heure u
; moi, je sais. » Il lui dit : « Toi, tu ne connais et tu n’aimes pas Dieu (sinon dans les vers des poètes et par un jeu de
ture, Effacer une créature. Je meurs ! Qu’importe ? J’ai vécu !     Dieu m’a vu ! Le regard de vie S’est abaissé sur mon n
rt, d’un mouvement naturel, toutes les façons de concevoir et d’aimer Dieu . J’ai indiqué la façon catholique  d’un catholici
e très doux d’oraison pieuse. (La Lampe du Temple ou l’Âme présente à Dieu  ; Hymne du soir dans les Temples.) — Puis nous av
trompe la douleur ; Et si, dans cette lutte où son regard m’anime, Le Dieu serait ingrat quand l’homme est magnanime. » D’a
se, dit la perpétuité du lien entre les morts et les vivants et somme Dieu d’être clément au nom même de sa justice et de sa
lyn de sa vocation qui est l’amour de tous les hommes dans l’amour de Dieu  ? Vous ne le voudriez pas ! Et, en effet, cet obs
l’amour fatal, de l’amour-possession, de celui qui fait tout oublier, Dieu , les hommes, la patrie  Jocelyn dans la montagne,
mple, Du lévite autrefois la lumière et l’exemple, Au grand combat de Dieu refusant son secours, Amollissait son âme à de fo
Jocelyn a sangloté qu’il aime Laurence :     Parler d’amour, grand Dieu  ! sous ces ombres muettes ! Insensé, regardez, et
la sur lui, ou plutôt il ne fait que transmettre à Jocelyn l’ordre de Dieu  : Il est dans notre vie une heure de lumière,
rmations de l’amour d’une créature en amour des hommes et en amour de Dieu (les trois se confondant en un seul) que jamais p
ous sur moi pour les expier tous. J’ai du temps, j’ai des pleurs ; et Dieu pour innocence Va te compter là-haut ma dure péni
là-haut ma dure pénitence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dieu me sèvre à jamais du lait de ses délices. Eh bien
u purificatrice, il ne l’accepte pas ; il maudit à la fin la terre et Dieu même ; il se réfugie dans le suicide. Et c’est po
rès primitive et l’autre très « avancée », mais l’une et l’autre sans Dieu , ne sont que deux formes de la même barbarie et q
isation sans charité (c’est-à-dire, pour lui, d’une civilisation sans Dieu ), Lamartine l’a conçu avec une logique audacieuse
l’horreur physique, comme si ces sujets lui avaient été interdits par Dieu , et comme s’il avait été créé uniquement pour exp
elle et vaine procession de l’humanité douloureuse sous les yeux d’un Dieu méchant :     Ils passaient, ils passaient, squ
mort amoureuse ; la suprême malédiction jetée par Cédar au monde et à Dieu  ; Et surtout, surtout, le Fragment du Livre primi
rence qu’elle ait beaucoup varié depuis. Il s’agit d’abord de définir Dieu . Pour la première fois, dans le Fragment du Livre
nts. L’intelligence en nous, hors de nous la nature, Voilà la voix de Dieu  ; le reste est imposture. Tout le morceau, qui e
vait pourtant être tenté de faire prédire la venue du Christ, Fils de Dieu , par le vieux sage du mont Carmel. La prédiction
se ressouvenir d’avoir cru et aimé. C’est donc à la raison de définir Dieu . Vous vous doutez que cela n’est pas facile. Ni l
ne pourra jamais être bien clair. Lamartine croirait volontiers à un Dieu personnel ; et même il y croit. Mais un Dieu pers
croirait volontiers à un Dieu personnel ; et même il y croit. Mais un Dieu personnel, ce n’est, forcément, que l’homme agran
te pour le coeur comme pour la cervelle, Que l’Univers, le Tout, soit Dieu sans le savoir ! Que faire donc ? Maintenir un D
s, le Tout, soit Dieu sans le savoir ! Que faire donc ? Maintenir un Dieu personnel, afin d’échapper à l’obscurité du panth
r sur le panthéisme une morale ; mais ne point séparer l’existence de Dieu de celle du monde, afin d’éviter que ce Dieu ne s
t séparer l’existence de Dieu de celle du monde, afin d’éviter que ce Dieu ne se rétrécisse en une personne humaine ; par su
ne personne humaine ; par suite, regarder le monde comme co-éternel à Dieu , concevoir la création comme continue et toujours
actuelle, car elle est pour nous la condition même de l’existence de Dieu  ; considérer enfin l’univers et la vie à tous ses
à savoir ce qu’elle dit… À quoi il faut ajouter ce corollaire : — Si Dieu n’existe qu’à la condition d’agir, de créer, en r
créer, en retour les choses n’existent qu’en tant qu’elles signifient Dieu et dans la mesure où elles le signifient ; autrem
e n’y vois à comparer que certaines pages de Sully-Prudhomme :)     Dieu dit à la Raison : Je suis celui qui suis ; Par mo
de la céleste roue, Changent incessamment selon la sainte loi : Mais Dieu , qui produit tout, rappelle tout à soi. C’est un
dentifie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trouvez Dieu  : son idée est la raison de l’être ; L’œuvre de l
qui prie, et c’est là sa grandeur. Sur l’impossibilité de concevoir Dieu séparé du monde, Lamartine avait d’abord écrit : 
partie du Livre primitif. Dans le Désert, le poète fait ainsi parler Dieu  :     Insectes bourdonnants, assembleurs de nua
e distinguer entre « le Tout » des panthéistes, « ce second chaos… où Dieu s’évapore… où le bien n’est plus bien, où le mal
s’en tire par ce que j’appellerai une loyale défaite. Il fait dire à Dieu  :     Tu creuseras en vain le ciel, la mer, la
sublime…    Revenons au Livre primitif. Donc, l’homme est le fils de Dieu et l’interprète de la création ; mais il y a, dan
Le sage en sa pensée a dit un jour : « Pourquoi, Si je suis fils de Dieu , le mal est-il en moi ? Si l’homme dut tomber, qu
terre. Et le sage comprit que le mal n’était pas, Et dans l’œuvre de Dieu ne se voit que d’en bas. Allons, tant mieux. Le
que c’est seulement d’en bas que nous pouvons, nous, voir l’œuvre de Dieu . Et alors nous concevons sans doute l’utilité de
e seule planète. Le rêve que les anciens Indous ont rêvé pour excuser Dieu , le rêve que Platon a refait dans le Phédon d’une
stences par où les âmes, plus ou moins vite, s’épurent et remontent à Dieu , ce rêve que Victor Hugo développera à son tour d
e feu qui veut brûler tant que tout n’est pas cendre, Et l’esprit que Dieu fit sans bornes pour comprendre Et sans bornes po
écies ! Ô siècles, vos besoins, ce sont vos prophéties ! Votre cri de Dieu même est l’infaillible voix. Quel mouvement sans
même pour en développer lentement les formes, ces deux conceptions de Dieu ne sont pas neuves ; elles sont écloses d’elles-m
prit des hommes. » (Les Troyennes, vers 893.) Ces deux définitions de Dieu  profondes dans leur simplicité, car elles vont à
pensée et de son imagination… Et que pouvait-il davantage ? Après le Dieu personnel, créateur et extérieur au monde ; après
 ? Après le Dieu personnel, créateur et extérieur au monde ; après le Dieu immanent, le Dieu évolutionniste, ressort de l’hi
ersonnel, créateur et extérieur au monde ; après le Dieu immanent, le Dieu évolutionniste, ressort de l’histoire et du progr
u évolutionniste, ressort de l’histoire et du progrès humain, reste «  Dieu sensible au cœur », Dieu postulat de la morale, l
de l’histoire et du progrès humain, reste « Dieu sensible au cœur », Dieu postulat de la morale, le Dieu solide et pratique
main, reste « Dieu sensible au cœur », Dieu postulat de la morale, le Dieu solide et pratique. C’est ce Dieu-là dont Lamarti
r », Dieu postulat de la morale, le Dieu solide et pratique. C’est ce Dieu -là dont Lamartine suppose la loi enfin obéie par
r par les plus doux et par les poètes ; ceux-ci achèveront l’image de Dieu … Tu ne mangeras pas de chair ; tu ne boiras ni vi
rt l’esprit plane indépendant du lieu ; Ici l’homme est plus homme et Dieu même plus Dieu. Au désert, l’homme soulève en ma
ne indépendant du lieu ; Ici l’homme est plus homme et Dieu même plus Dieu . Au désert, l’homme soulève en marchant « les se
a patrie : Vivre en tout, c’est vivre cent fois !     C’est vivre en Dieu , c’est vivre avec l’immense vie Qu’avec l’être et
iant le visible à l’invisible et la fantasmagorie du monde au rêve de Dieu , est religion dans son essence. Il se connaissait
de Saint-Point, mes yeux et ma langue à lire, à écrire et à parler de Dieu dans toutes les fois et dans toutes les langues. 
31 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
Napoléon, dont le nom a fait des miracles, ne trône pas sur un autel. Dieu soit loué ! la plus belle place est encore à l’es
sincère, prenant au sérieux sa nature et adorant les inspirations de Dieu dans celles de son cœur. Le travail intellectuel
ant la poule qui marche, fière, au milieu de ses petits. C’est que là Dieu est tout nu. L’homme raffiné trouve niaises les c
out idéal, tout divin, et vraiment digne de la liberté des enfants de Dieu . Il n’y a pas là d’exclusion, la chaîne n’est pas
ultanément, n’ont jamais rendu ce grand son unique, que nous appelons Dieu , je n’ai plus rien à dire ; vous manquez de l’élé
rie pour un homme qui cherche la trinité en toute chose et qui croit, Dieu me pardonne ! à l’efficacité du nom de Jéhovah ;
avec de la politique des instincts divins du cœur de l’homme. Le mot Dieu étant en possession du respect de l’humanité, ce
la beauté, ces mots n’auront pour eux aucun sens. Dites-leur d’aimer Dieu , de ne pas offenser Dieu, ils vous comprendront à
ront pour eux aucun sens. Dites-leur d’aimer Dieu, de ne pas offenser Dieu , ils vous comprendront à merveille. Dieu, provide
mer Dieu, de ne pas offenser Dieu, ils vous comprendront à merveille. Dieu , providence, âme, autant de bons vieux mots, un p
ce expliquera, mais ne remplacera jamais avec avantage. Qu’est-ce que Dieu pour l’humanité, si ce n’est le résumé transcenda
se place au point de vue de la substance et que l’on se demande : Ce Dieu est-il ou n’est-il pas   Oh, Dieu ! répondrai-je,
bstance et que l’on se demande : Ce Dieu est-il ou n’est-il pas   Oh, Dieu  ! répondrai-je, c’est lui qui est, et tout le res
rs. L’acte le plus simple de l’intelligence renferme la perception de Dieu  ; car il renferme la perception de l’être et la p
que dans notre âge de réflexion finie et de vue analytique. Voilà le Dieu dont l’idée est innée et qui n’a pas besoin de dé
ui dépasse le fini ; ce quelque chose, il est convenable de l’appeler Dieu . Donc l’humanité entière a cru à Dieu. À la bonne
il est convenable de l’appeler Dieu. Donc l’humanité entière a cru à Dieu . À la bonne heure. Mais n’allez pas, abusant d’un
d’une définition de mots, prétendre que l’humanité a cru à tel ou tel Dieu , au Dieu moral et personnel, formé par l’analogie
inition de mots, prétendre que l’humanité a cru à tel ou tel Dieu, au Dieu moral et personnel, formé par l’analogie anthropo
u Dieu moral et personnel, formé par l’analogie anthropomorphique. Ce Dieu -là est si peu inné que la moitié au moins de l’hu
ler ce système d’une manière complète, en ordonnant à l’homme d’aimer Dieu . Ce n’est pas que je blâme entièrement la méthode
ue je blâme entièrement la méthode d’anthropomorphisme psychologique. Dieu étant l’idéal de chacun, il en convient que chacu
fermait aussi une si grande part de vérité, ni l’Inde, si savante sur Dieu , ne comprirent les choses de cette manière. Le dé
e. Le déva de l’Inde est un être supérieur à l’homme, nullement notre Dieu . Quoique le système juif soit entré dans toutes n
rofond et de poétique. Sans doute, si les anciens eussent entendu par Dieu ce que nous entendons nous-mêmes, l’être absolu q
s faisons entrer de force dans nos conceptions. Une religion qui a un Dieu pour les voleurs, un autre pour les ivrognes, nou
alors il n’est pas de si ferme rationaliste qui ne se tourne vers le Dieu des femmes et des enfants et ne demande au prêtre
e de l’impiété. Ce sera pour le plus grand bien de l’humanité ; mais, Dieu  ! que je ne voudrais pour rien au monde travaille
Un jour, au pied de l’autel, et sous la main de l’évêque, j’ai dit au Dieu des Chrétiens : « Dominus pars haereditatis meae
e calme et la douceur : Qui que tu sois, m’écriai-je dans mon cœur, ô Dieu des nobles âmes, je te prends pour la portion de
t les profanes, les égoïstes, ceux qui n’entendent rien aux choses de Dieu  ; âmes flétries qui affectent la finesse et rient
amais. L’Église m’a séparé du profane, et je l’en remercie. Celui que Dieu a touché sera toujours un être à part : il est, q
euses, et les jeunes filles n’ont point de sourire. Depuis qu’il a vu Dieu , sa langue est embarrassée ; il ne sait plus parl
gue est embarrassée ; il ne sait plus parler des choses terrestres. Ô Dieu de ma jeunesse, j’ai longtemps espéré revenir à t
la voûte d’airain, qui me renvoie froidement mon amour. Adieu donc, ô Dieu de ma jeunesse ! Peut-être seras-tu celui de mon
upérieure. 206. Je prendrais volontiers la formule de Malebranche : Dieu est le lieu des esprits comme l’espace est le lie
la substance, ce qui lui donne quelque chose de grossier et de faux. Dieu , esprit, corps, comme il les entend, sont des mot
nt des mots trop objectifs et trop pleins. 207. On dit, par exemple. Dieu est un esprit, il a tous les attributs des esprit
32 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « L’abbé Monnin. Le Curé d’Ars » pp. 345-359
 ! Ils souffriront peut-être que, pour une fois, on venge les amis de Dieu , qu’on croit généralement par trop simples, des b
êtrise à cause de son ignorance, et puis on avait cédé à son amour de Dieu et on lui avait donné, de confiance, cette petite
sa manière spéciale d’être saint, sa vocation dans la sainteté même. Dieu lui avait donné le génie de la conduite des âmes,
souverain juge le Curé d’Ars aura donc un million d’âmes qui diront à Dieu  : « C’est par lui que nous sommes venus à vous, S
e prophète qui ne vient aux plus grands génies qu’à force de regarder Dieu . Malheureusement, étreint dans cet étau d’un seul
comme il faudrait une juste idée de cette merveilleuse expression que Dieu ne cessa jamais de mettre sur les lèvres de son s
éalisé Jésus-Christ dans son âme autant qu’un homme peut réaliser son Dieu , et l’on dirait presque qu’il fut la dernière inc
vertus, les grandeurs, les miracles, les communications directes avec Dieu , les adorations des foules prosternées ; mais c’e
ré deux ou trois efforts qu’il fît un jour pour s’ôter de la place où Dieu l’avait mis aux regards du monde comme un pont du
ardent des Chartreuses et de la contemplation rigide et extatique en Dieu des grands Solitaires, Dieu ne permit point au se
e la contemplation rigide et extatique en Dieu des grands Solitaires, Dieu ne permit point au serviteur qu’il s’était choisi
e livre de l’abbé Monnin et tel il fut peut-être dans les desseins de Dieu , ce Curé d’Ars qui n’est pas seulement au ciel un
n’a pas glorieusement rempli sa mission et douter qu’il ait réussi ? Dieu lui avait octroyé, d’ailleurs, pour qu’il réussît
é d’Ars ! Jamais on ne pleura comme lui sur les péchés des hommes, et Dieu seul, qui peut compter les pleurs, a pu compter l
ais qui eut aussi le sourire, pour, avec ces deux forces, rapporter à Dieu tous les cœurs ! Sans ce don des pleurs de l’amou
ête de son histoire ?… Tenez-vous bien ! Il eût ressemblé à Voltaire. Dieu , qui se joue de tout et qui veut nous montrer com
ants comme les aime le monde, au lieu d’être une âme angélique devant Dieu .
33 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
ais qui n’en sont pas moins des traductions et des tours d’adresse84. Dieu , selon Jocelyn, est supérieur à la pensée humaine
e temps, je dépasse tout lieu ; Hommes, l’infini seul est la forme de Dieu . D’après Larmartine comme d’après les Alexandri
venir au premier principe, qu’ils sentent tous sans le voir. Trouvez Dieu  ! son idée est la raison de l’être, L’œuvre de l’
n rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs.  » Et c’est ainsi que Dieu , qui seul est sa mesure,  » D’un œil pour tous ég
r Lamartine tant d’influence, avait concentré toutes les objections à Dieu tirées du mal dans quelques lignes de Caïn : « Ab
ïn. Je n’ai rien à demander. — Et rien dont tu doives rendre grâces à Dieu  ? Ne vis-tu pas ? — Ne dois-je pas mourir ? » Le
Le sage en sa pensée a dit un jour : « Pourquoi, Si je suis fils de Dieu , le mal est-il en moi ? . . . . . . . . . . . . .
, sur l’enfer également intérieur. La chute des âmes et leur retour à Dieu , ce fond commun du platonisme et du christianisme
de ce monde    Leurs vêtements dans le tombeau. Tous sont enfants de Dieu  ! L’homme, en qui Dieu travaille, Change éternell
tements dans le tombeau. Tous sont enfants de Dieu ! L’homme, en qui Dieu travaille, Change éternellement de formes et de t
rocès, je subis ma prison. J’y tresse de la paille, pour oublier… Que Dieu est bon ! quel geôlier admirable, qui sème tant d
ion, elle dissimule par frayeur…, mais elle s’mdigne en secret contre Dieu … Quand un contempteur de Dieu paraît, le monde l’
r…, mais elle s’mdigne en secret contre Dieu… Quand un contempteur de Dieu paraît, le monde l’adopte et l’aime. » — « Dieu v
and un contempteur de Dieu paraît, le monde l’adopte et l’aime. » — «  Dieu voyait avec orgueil un jeune homme illustre sur l
rre. Or ce jeune homme était très malheureux et se tua avec une épée. Dieu lui dit : « Pourquoi as-tu détruit ton corps ? »
et d’inspiration pessimiste, c’est que le génie, qui semble un don de Dieu , est une condamnation au malheur et à la solitude
Vigny voit en lui le symbole de l’humanité entière abandonnée de son Dieu . Dieu est muet ; il est pour nous l’éternel silen
voit en lui le symbole de l’humanité entière abandonnée de son Dieu. Dieu est muet ; il est pour nous l’éternel silence et
ernel de la Divinité. Lamartine, lui, était de ceux qui croient voir Dieu dans la nature, coeli enarrant gloriam dei. Selon
enarrant gloriam dei. Selon Vigny comme selon Pascal, la nature cache Dieu  ; au lieu d’avoir cet aspect consolateur que Lama
au-dessus de la Nature des êtres supérieurs et vraiment divins, — un Dieu , des dieux ou des anges, — ils n’auraient qu’un m
ous ne pouvons sortir de la réalité, ni nous satisfaire avec elle : «  Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ;  » la vérité n
t rien. Mais nul être n’est solitaire           Même en pensant, Et Dieu n’a pas fait pour te plaire            Ce peu de
ge à tout ce qu’on aime            Sans le savoir 105. L’Espoir en Dieu résume toute la philosophie du poète. Malgré quel
Qui couvre la création ; Soulève les voiles du monde, Et montre-toi, Dieu juste et bon ! Ainsi que l’amour et la bonté, la
tent un signe sombre et doux. Nous naissons tous ce que nous sommes : Dieu de ses mains sacre des hommes Dans les ténèbres d
s les âmes envahies Par les grandes brumes du sort : Tous ceux en qui Dieu se concentre ; Tous les yeux où la lumière entre,
eils, Et voyant comme nous des firmaments sans terme S’élargir devant Dieu sans que rien le renferme !… Celles-là, décrivant
siècles qui seront calculés jusqu’au jour Elles suivent la courbe ou Dieu les a lancées. C’est là une bonne dissertation e
85. Πάγτα ϴών πλήρα, disaient les platoniciens. 86. Oui c’est un Dieu caché que le Dieu qu’il faut croire, Mais, tout c
λήρα, disaient les platoniciens. 86. Oui c’est un Dieu caché que le Dieu qu’il faut croire, Mais, tout caché qu’il est, po
ans la Nuit de mai. 99. Lettre à M. de Lamartine. 100. L’Espoir en Dieu . 101. La Nuit d’octobre. 102. La Nuit de Déce
34 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
té de la charité ; et par-delà les limites de ce monde elle montre un Dieu , auteur et type de l’humanité, qui, après l’avoir
rière déjà longue, où les difficultés ne nous ont pas manqué. Grâce à Dieu , le temps a plutôt augmenté qu’affaibli nos convi
ielle, de la beauté idéale, de la vertu désintéressée et de la foi en Dieu , plus éloquente que tous ses interprètes, et qui
et que pourtant le beau n’est pas seulement l’agréable ; que, grâce à Dieu , le plaisir ou du moins le bonheur s’ajoute ordin
prunter la belle expression de M. Royer-Collard25. Telle est, grâce à Dieu , la seule différence qui sépare le pâtre du philo
raison suffisante, ne sont que nos propres manières de concevoir, le Dieu , que tous ces principes nous révèlent, ne sera pl
tour sur soi, par cela seul que la vérité est la vérité, et parce que Dieu a fait la raison pour l’apercevoir, comme il a fa
entièrement d’être subjective, c’est demander une chose impossible à Dieu lui-même. Non, Dieu lui-même ne peut rien connaît
subjective, c’est demander une chose impossible à Dieu lui-même. Non, Dieu lui-même ne peut rien connaître qu’en le sachant,
vine elle-même ; et si cette subjectivité-là entraîne le scepticisme, Dieu aussi est condamné au scepticisme, et il n’en peu
res hommes ; ou bien, si cela est trop ridicule, si la conscience que Dieu a de l’exercice de son intelligence n’entraîne pa
, ne pourraient se démontrer que par eux-mêmes32. Quatrième leçon. Dieu principe des principes Objet de la leçon : Que
dans les êtres particuliers et dans le monde, ou en elle-même, ou en Dieu . 1º Nous apercevons la vérité absolue, nous ne la
’existe pas en elle-même ; apologie de Platon. 4º La vérité réside en Dieu . Platon ; saint Augustin ; Descartes ; Malebranch
ebranche ; Fénelon ; Bossuet ; Leibnitz. — La vérité médiatrice entre Dieu et l’homme. — Distinctions essentielles. Nous
7. Dira-t-on que ce monde idéal forme une unité distincte, séparée de Dieu  ? Mais, pour soutenir cette assertion, il faut ou
apports de la vérité et de la science avec le Bien, c’est-à-dire avec Dieu , sont marqués en caractères éclatants. Ne se souv
dans Platon, c’est seulement l’idée du bien, et qu’une idée n’est pas Dieu  : je réponds que le Bien est en effet une idée, s
ous un objet de la pensée, elle se confond, quant à l’existence, avec Dieu . Si l’Idée du Bien n’est pas Dieu même, comment e
confond, quant à l’existence, avec Dieu. Si l’Idée du Bien n’est pas Dieu même, comment expliquera-t-on le passage suivant,
se ressouvenir de ce que notre âme a vu dans son voyage à la suite de Dieu , lorsque, dédaignant ce que nous appelons impropr
mémoire est toujours autant que possible avec les choses qui font de Dieu un véritable Dieu, en tant qu’il est avec elles. 
urs autant que possible avec les choses qui font de Dieu un véritable Dieu , en tant qu’il est avec elles. » Ainsi les objet
ts de la contemplation du philosophe, c’est-à-dire les Idées, sont en Dieu , et c’est par elles, c’est par son union essentie
, et c’est par elles, c’est par son union essentielle avec elles, que Dieu est le Dieu véritable, le Dieu qui, comme parle a
ar elles, c’est par son union essentielle avec elles, que Dieu est le Dieu véritable, le Dieu qui, comme parle admirablement
son union essentielle avec elles, que Dieu est le Dieu véritable, le Dieu qui, comme parle admirablement Platon dans le Sop
êtres qui ne seraient ni dans notre esprit ni dans la nature ni dans Dieu , et qui subsisteraient par eux-mêmes. Non, Platon
r doit sa lumière, sa règle et sa fin, et les attributs essentiels de Dieu , c’est-à-dire Dieu même. Platon est véritablement
sa règle et sa fin, et les attributs essentiels de Dieu, c’est-à-dire Dieu même. Platon est véritablement le père de la doct
du rapport de la raison humaine à la raison divine et de la vérité à Dieu . Dans la Cité de Dieu, livre X, chap. ii, et dans
on humaine à la raison divine et de la vérité à Dieu. Dans la Cité de Dieu , livre X, chap. ii, et dans le chap. ix du livre 
hacune dans leur genre, ont une nature déterminée, ont été créées par Dieu  ? Une fois ce point accordé, peut-on dire que Die
ont été créées par Dieu ? Une fois ce point accordé, peut-on dire que Dieu a créé les choses sans raison ? Si cela ne peut n
oué de la perfection qu’il conçoit et qu’il n’a pas : cet être, c’est Dieu . Voilà le procédé par lequel Descartes, parti de
lequel Descartes, parti de sa pensée et de son être propre, s’élève à Dieu . Ce procédé si simple, et qu’il expose si simplem
emière place ; la seconde différence, c’est que Platon va des idées à Dieu par le principe des substances, si l’on veut bien
ropre de l’esprit, c’est l’universel, l’idée ; et comme l’idée est en Dieu , c’est en Dieu que nous voyons toutes choses. On
it, c’est l’universel, l’idée ; et comme l’idée est en Dieu, c’est en Dieu que nous voyons toutes choses. On comprend à quel
olide et durable. Une fois parvenus aux idées, nous sommes parvenus à Dieu même dans lequel elles reposent, et qui achève et
ève et consomme la vraie connaissance. Mais nous n’avons besoin ni de Dieu ni des idées pour apercevoir les objets sensibles
fois de Malebranche et de Descartes dans le traité de l’Existence de Dieu . La seconde partie est tout à fait cartésienne pa
e chose de réel… Où est-elle cette raison suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche ? » » IIe partie, chap. ier , § 28
-je donc qu’elles puissent être ?… Quoi donc ! mes idées seront-elles Dieu  ? Elles sont supérieures à mon esprit, puisqu’ell
actère de la divinité, car elles sont universelles et immuables comme Dieu  ; elles subsistent très réellement, selon un prin
ne sais quoi si admirable, si familier, si inconnu, ne peut être que Dieu . » Écoutons maintenant le plus solide, le plus a
utons Bossuet dans sa Logique et dans le Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même 52. On peut dire que Bossuet a eu
édé qui conduit des idées, des vérités universelles et nécessaires, à Dieu . Bossuet se rend parfaitement compte de ce procéd
eux-mêmes, tandis qu’elles n’existent réellement que dans l’esprit de Dieu . Logique, livre I, chap. xxxvi. « … Quand je co
vons proposées, et les autres de même nature, se sont figuré, hors de Dieu , des essences éternelles : pure illusion, qui vie
ssences éternelles : pure illusion, qui vient de n’entendre pas qu’au Dieu , comme dans la source de l’être, et dans son ente
t un art primitif éternellement subsistant dans la pensée immuable de Dieu , où tout ordre, toute mesure, toute règle, toute
ce monde intellectuel que ce divin philosophe a mis dans l’esprit de Dieu avant que le monde fut construit, et qui est le m
idées ne viennent pas de nos sens. » Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même 54. Chap. iv, § 5. L‘intelligence
gence a pour objet les vérités éternelles qui ne sont autre chose que Dieu même, où elles sont toujours subsistantes et parf
nt toute vérité, et recevoir ses lumières. « Cet objet éternel, c’est Dieu éternellement subsistant, éternellement véritable
mes, par lesquelles tout entendement est réglé, sont quelque chose de Dieu , ou plutôt sont Dieu même. « Il faut nécessaireme
out entendement est réglé, sont quelque chose de Dieu, ou plutôt sont Dieu même. « Il faut nécessairement que la vérité soit
s le § 9, Bossuet met de nouveau en lumière le rapport de la vérité à Dieu . « D’où vient à mon esprit cette impression si p
’idée certaine ?… Il faut donc entendre que l’âme, faite à l’image de Dieu , capable d’entendre la vérité, qui est Dieu même,
l’âme, faite à l’image de Dieu, capable d’entendre la vérité, qui est Dieu même, se tourne actuellement vers son original, c
ieu même, se tourne actuellement vers son original, c’est-à-dire vers Dieu , où la vérité lui paraît autant que Dieu la lui v
original, c’est-à-dire vers Dieu, où la vérité lui paraît autant que Dieu la lui veut faire paraître… C’est une chose étonn
ant de vérités, sans entendre en même temps que toute vérité vient de Dieu , qu’elle est en Dieu, qu’elle est Dieu même… Il e
entendre en même temps que toute vérité vient de Dieu, qu’elle est en Dieu , qu’elle est Dieu même… Il est certain que Dieu e
emps que toute vérité vient de Dieu, qu’elle est en Dieu, qu’elle est Dieu même… Il est certain que Dieu est la raison primi
Dieu, qu’elle est en Dieu, qu’elle est Dieu même… Il est certain que Dieu est la raison primitive de tout ce qui est et de
es qui les font mouvoir, que dans une lumière supérieure qui vient de Dieu , ou qui est Dieu même. Dieu donc est la vérité, d
ouvoir, que dans une lumière supérieure qui vient de Dieu, ou qui est Dieu même. Dieu donc est la vérité, d’elle-même toujou
dans une lumière supérieure qui vient de Dieu, ou qui est Dieu même. Dieu donc est la vérité, d’elle-même toujours présente
is, où Leibnitz déclare que les idées premières sont des attributs de Dieu . « Je ne sais, dit-il, si l’homme peut se rendre
losophiæ seu Theses in gratiam principis Eugenii. « L’intelligence de Dieu est la région des vérités éternelles et des idées
isteraient quand il n’y aurait point d’entendement, pas même celui de Dieu . Car c’est à mon avis l’entendement divin qui fai
celle de l’être. Ces absolus ne sont autre chose que les attributs de Dieu , et on peut dire qu’ils ne sont pas moins la sour
ieu, et on peut dire qu’ils ne sont pas moins la source des idées que Dieu est en lui-même le principe des êtres. » Ibid.,
est un attribut de l’être absolu. La vérité est incompréhensible sans Dieu , comme Dieu nous serait incompréhensible sans la
but de l’être absolu. La vérité est incompréhensible sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la vérité. La v
te de médiatrice. Au dernier degré comme à la cime de l’être, partout Dieu se rencontre, car partout il y a de la vérité. Ét
nte : plus vous approfondirez ses lois, plus vous vous approcherez de Dieu . Étudiez surtout l’humanité ; l’humanité est enco
humanité est encore plus grande que la nature, parce qu’elle vient de Dieu comme elle, et qu’elle le sait, tandis que la nat
en est la source. Plus vous saurez de la vérité, plus vous saurez de Dieu . Loin que les sciences détournent de la religion,
cipes universels et nécessaires, sont autant de degrés pour arriver à Dieu , et pour ainsi dire autant de temples où on lui r
l y a un soleil ; mais il n’y a point de puissance, pas même celle de Dieu , qui par aucun moyen y puisse faire pénétrer aucu
olument répugnante à sa nature ; car pour cela, il ne suffirait pas à Dieu d’éclairer lui-même notre esprit ; il devrait le
sonnelle qu’elle prenne la place de la vérité qui est son objet et de Dieu qui est son principe. C’est la vérité qui nous es
non pas la raison. La raison est dans l’homme, bien qu’elle vienne de Dieu . Par là elle est individuelle et finie, en même t
re raison, à savoir cette raison suprême, éternelle, incréée, qui est Dieu même. La vérité en nous est l’objet de nos concep
vérité en nous est l’objet de nos conceptions et de nos désirs ; dans Dieu , elle est un de ses attributs, comme la justice,
ustice, la sainteté, la charité, ainsi que nous le verrons plus tard. Dieu est ; en tant qu’il est, il pense, et ses pensées
La vérité est la fille, la parole, j’allais dire le verbe éternel de Dieu , si la philosophie peut emprunter ce divin langag
er ce divin langage à cette sainte religion qui nous apprend à adorer Dieu en esprit et en vérité. Jadis la théorie des idée
u en esprit et en vérité. Jadis la théorie des idées, qui manifestent Dieu aux hommes et les y rappellent, avait fait surnom
résolu : nous sommes en possession du fondement des vérités absolues. Dieu est la substance, la raison, la cause suprême, l’
bstance, la raison, la cause suprême, l’unité de toutes ces vérités ; Dieu , et Dieu seul, nous est le terme au-delà duquel n
la raison, la cause suprême, l’unité de toutes ces vérités ; Dieu, et Dieu seul, nous est le terme au-delà duquel nous n’avo
essons et du mysticisme. Le mysticisme consiste à prétendre connaître Dieu sans intermédiaire. — Deux sortes de mysticisme.
du sentiment. — Ses égarements. — Mysticisme philosophique. Plotin : Dieu , ou l’unité absolue aperçue sans intermédiaire pa
n être nécessaire qui seul en est la substance. Nous n’apercevons pas Dieu , mais nous le concevons, sur la foi de ce monde a
ortons en nous-mêmes. C’est par ce double chemin que nous parvenons à Dieu . Cette marche naturelle est celle de tous les hom
pas moins irrésistible à quiconque n’entreprend point de contester à Dieu la véracité des facultés qu’il en a reçues. Mais
utre moyen de connaître. On n’avait pas osé admettre l’existence d’un Dieu invisible, et voilà maintenant qu’on aspire à ent
désespoir de l’intelligence, de rêver une communication directe avec Dieu . Ce rêve désespéré et ambitieux, c’est le mystici
perdu la foi en sa propre puissance sans pouvoir perdre le besoin de Dieu , pour satisfaire ce besoin immortel s’adresse à t
el s’adresse à tout, excepté à elle-même, et, faute de savoir aller à Dieu par la voie qui lui est ouverte, se jette hors du
rop à la fois et ce n’est point assez pour le mysticisme de concevoir Dieu sous le voile transparent de l’univers et au-dess
s et au-dessus des vérités les plus hautes. Il ne croit pas connaître Dieu s’il ne le connaît que dans ses manifestations et
e mysticisme : C’est par le cœur seul que l’homme est en rapport avec Dieu . Tout ce qu’il y a de grand, de beau, d’infini, d
ieux, puisqu’il aspire à mettre en communication immédiate l’homme et Dieu , emprunte contre la raison toutes les armes du sc
le rapport ? Le mysticisme prétend élever l’homme directement jusqu’à Dieu , et il ne voit pas qu’en ôtant à la raison sa pui
sa puissance, il ôte à l’homme précisément ce qui lui fait connaître Dieu et le met en une juste communication avec lui par
des contemplations oisives ou déréglées. La vraie union de l’âme avec Dieu se fait par la vérité et par la vertu. Toute autr
prétexte, ce qui le fait homme, ce qui le rend capable de comprendre Dieu et d’en exprimer en soi une imparfaite image, c’e
préférable au second ; car s’il n’élève pas toujours l’homme jusqu’à Dieu , il maintient du moins la personne humaine, la li
e, la paresse, la mort de l’âme, tels sont les fruits de cet amour de Dieu , qui se perd dans la stérile contemplation de son
ents, plus funestes ! Il vient un moment où l’âme qui se croit unie à Dieu , enorgueillie de cette possession imaginaire, mép
guide à l’âme humaine, et de se mettre en communication directe avec Dieu , sans l’intermédiaire du inonde visible, et sans
sont l’existence nécessaire et absolue, l’immutabilité et l’infinité. Dieu est la substance des vérités incréées, comme il e
t la cause des existences créées. Les vérités nécessaires trouvent en Dieu leur sujet naturel. Si Dieu ne les a point faites
éées. Les vérités nécessaires trouvent en Dieu leur sujet naturel. Si Dieu ne les a point faites arbitrairement, ce qui répu
rer la théodicée de toute ombre d’anthropomorphisme, c’est de réduire Dieu à une abstraction, à l’abstraction de l’être en s
ir cette lumière des esprits ; bien conduite, elle peut aller jusqu’à Dieu , et il n’est pas besoin, pour y atteindre, d’une
a donc un principe sans aucune détermination. Elle n’épargnera pas en Dieu l’être lui-même. En effet, si nous disons que Die
n’épargnera pas en Dieu l’être lui-même. En effet, si nous disons que Dieu est un être, à côté et au-dessus de l’être nous m
lue unité de son objet. Ce mode de communication pure et directe avec Dieu , qui n’est pas la raison, qui n’est pas l’amour,
n radicalement fausse de l’être absolu. À force de vouloir affranchir Dieu de toutes les conditions de l’existence finie, on
é même. Si donc la réalité est dans la détermination, il s’ensuit que Dieu est le plus déterminé des êtres. Aristote est bie
res. Aristote est bien plus platonicien que Plotin, lorsqu’il dit que Dieu est la pensée de la pensée80, qu’il n’est pas une
ne simple puissance, mais une puissance en acte, entendant par là que Dieu , pour être parfait, ne doit rien avoir en soi qui
té et la raison et la volonté ? Non, assurément. Il en est de même de Dieu . Faute d’avoir passé par une psychologie suffisan
l en a fait une abstraction. Par un scrupule insensé, il a craint que Dieu ne fût pas assez parfait s’il lui laissait toutes
 ; et, pour expliquer l’homme et l’univers, il est forcé de mettre en Dieu ce qu’il appelle des défaillances, pour n’avoir p
le sujet de la connaissance ? L’extase, loin d’élever l’homme jusqu’à Dieu , l’abaisse au-dessous de l’homme ; car elle effac
nvinciblement à toutes nos prises. Ici un mysticisme raffiné aspire à Dieu par l’extase ; là, un mysticisme grossier croit l
âtrie. Un jour, on lit le Bhagavad-Gita ou Lao-tseu82, on enseigne un Dieu indéfinissable, sans attributs essentiels et déte
ir au peuple telle ou telle forme, telle ou telle manifestation de ce Dieu qui, n’en ayant pas une qui lui appartienne, peut
les plus solides et les plus autorisées de l’existence de l’âme et de Dieu , et me proposent le soir de me faire voir autreme
r la raison dans le sentiment. Entre un être fini tel que l’homme, et Dieu , substance absolue et infinie, il y a le double i
ous avait révélées nous ont elles-mêmes révélé leur éternel principe, Dieu . Enfin, ce spiritualisme raisonnable qui est tout
rale. — De la beauté idéale : qu’elle est surtout la beauté morale. —  Dieu , premier principe du beau. — Théorie de Platon.
roche davantage. Son dernier terme est dans l’infini, c’est-à-dire en Dieu  ; ou pour mieux parler, le vrai et absolu idéal n
Dieu ; ou pour mieux parler, le vrai et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu étant le principe de toutes choses doi
pour mieux parler, le vrai et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu étant le principe de toutes choses doit être à ce
confondent notre admiration et notre reconnaissance, et proclament un Dieu excellent, plein d’amour pour ses créatures ! Ain
oclament un Dieu excellent, plein d’amour pour ses créatures ! Ainsi, Dieu est le principe des trois ordres de beauté que no
ues dans chacun de ces trois ordres, à savoir, le beau et le sublime. Dieu est le beau par excellence : car quel objet satis
’effrayer à l’idée de sa justice, qui ne lui est pas moins présente ? Dieu est à la fois doux et terrible. En même temps qu’
t dans l’âme cette émotion mélancolique excitée par le sublime ? Oui, Dieu est pour nous le type et la source des deux grand
’être que nous possédons, nous avons quelque idée de l’être infini de Dieu  ; par le néant qui est en nous, nous nous perdons
Dieu ; par le néant qui est en nous, nous nous perdons dans l’être de Dieu  ; et ainsi toujours forcés de recourir à lui pour
initude, nous éprouvons tour à tour, ou plutôt en même temps, pour ce Dieu qui nous élève et qui nous accable, un sentiment
e absolu, qui est tout ensemble l’absolue unité et l’infinie variété, Dieu est nécessairement la dernière raison, le dernier
du bien, et par le rapport de la beauté idéale à son principe qui est Dieu . — Vraie mission de l’art. L’homme n’est pas f
eur à la nature, puisqu’il ne l’imite point. La nature est l’œuvre de Dieu  ; l’homme est donc le rival de Dieu. La réponse e
e point. La nature est l’œuvre de Dieu ; l’homme est donc le rival de Dieu . La réponse est très simple. Non, le génie n’est
eu. La réponse est très simple. Non, le génie n’est point le rival de Dieu  ; mais, lui aussi, il en est l’interprète. La nat
, l’art est une imitation ; car la création absolue n’appartient qu’à Dieu . Où le génie peut-il prendre les éléments sur les
e, et lui donne pour but de nous rendre meilleurs et de nous élever à Dieu . Il y a ici une distinction essentielle à faire.
auté idéale épure l’âme en l’élevant vers l’infini, c’est-à-dire vers Dieu . L’art produit donc le perfectionnement de l’âme,
e cette pensée, que l’art est aussi à lui-même une sorte de religion. Dieu se manifeste à nous par l’idée du vrai, par l’idé
entre elles et filles légitimes du même père. Chacune d’elles mène à Dieu , parce qu’elle en vient. La vraie beauté est la b
en vous ce seul mot : la patrie ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu  ! Quoi de plus clair et tout ensemble de plus pro
ntières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esther agenouillée devant Dieu , les chœurs d’Esther et d’Athalie. Dans le chant
ur fureur mal éteinte N’aurait jamais laissé ses cendres en repos, Si Dieu lui-même ici de son ouaille sainte À ces loups dé
ront à jamais un sujet inépuisable d’étude et de méditation ! Grâce à Dieu , le burin de Pesne les a sauvés de notre ingratit
s ces yeux levés vers le ciel, respire l’âme de ce grand serviteur de Dieu , mort à l’autel comme un guerrier au champ d’honn
de Dieu, mort à l’autel comme un guerrier au champ d’honneur. Il prie Dieu pour ses chères Carmélites. Cette tête est d’un n
eligion plus parfaite. Artistes du xixe  siècle, ne désespérez pas de Dieu et de vous-mêmes. Une philosophie superficielle v
iie  siècle s’est quelquefois un peu trop complu en des hypothèses où Dieu joue le principal rôle et écrase la liberté humai
es humaines, vu de sang-froid et sans esprit de système, est, grâce à Dieu , moins sombre. Sans doute, la société et la justi
e je suis la cause, et dont, à ce titre, je me reconnais responsable. Dieu , le monde, le corps peuvent produire en moi mille
mal entendue, ôte à l’homme son activité propre pour la concentrer en Dieu  ; l’autre, la transporte à la nature. Pur instrum
ment de part et d’autre, l’homme n’est plus autre chose qu’un mode de Dieu ou un produit de la nature. Une fois que le désir
leur nature qui correspondent au plaisir, à la richesse, au bonheur. Dieu nous a faits avec des puissances inégales pour to
raie égalité accepte sans honte toutes les inégalités extérieures que Dieu a faites, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homm
très persuadé qu’elle ne le peut. Car toute preuve de l’existence de Dieu suppose dans l’esprit humain des principes dont l
ossédant aucun attribut vraiment moral, n’a pas le droit de mettre en Dieu ce dont il ne trouve aucune trace ni dans le mond
ce dont il ne trouve aucune trace ni dans le monde ni en lui-même. Le Dieu de la morale de l’intérêt doit être analogue à l’
’entends l’amour désintéressé, dont elle n’a pas la moindre idée ? Le Dieu qu’elle peut admettre s’aime lui-même et n’aime q
nspire. Quelle sainte espérance pourrions-nous donc fonder sur un tel Dieu  ? Et nous qui avons quelque temps rampé sur cette
action, et devant la trouver pourtant, nous inspire d’en appeler à un Dieu qui n’a pas mis dans nos cœurs la loi de la justi
éfaut dans la pratique les théories vertueuses ; en revanche, grâce à Dieu , l’instinct du cœur condamne à l’inconséquence l’
t du plus grand nombre. — De la morale fondée sur la seule volonté de Dieu . — De la morale fondée sur les peines et les réco
ance ! Quoi ! la vertu est à ce prix ! Vous m’imposez une science que Dieu seul possède. Suis-je dans ses conseils pour ajus
ache un principe vicieux202. Il y a des personnes qui croient relever Dieu en mettant dans sa volonté seule le fondement de
in que d’explications en explications on en vient à se convaincre que Dieu est en définitive le principe suprême de la moral
me l’expression de la justice éternelle et absolue qui réside en lui. Dieu veut sans doute que nous agirions suivant la loi
trairement cette loi. Loin de là, la justice n’est dans la volonté de Dieu que parce qu’elle a sa racine dans son intelligen
de vrai dans le système qui fait reposer la morale sur la volonté de Dieu , nous devons montrer ce qu’il y a dans ce système
pas plus que le vrai ni le beau. Je n’ai nulle idée de la volonté de Dieu sinon par la mienne, bien entendu avec les différ
les vérités morales sont aussi absolues que les vérités métaphysiques Dieu ne peut faire qu’il y ait des effets sans cause,
s fort, on n’y est pas obligé. Les ordres souverains de la volonté de Dieu , si sa volonté pouvait être un seul moment séparé
re d’obligation. On s’écriera : Ce n’est pas la volonté arbitraire de Dieu qui fonde l’obligation et la justice ; c’est sa v
juste. Fort bien. Tout change alors. Ce n’est pas la pure volonté de Dieu qui nous oblige, c’est la raison même qui détermi
e deux choses l’une. Ou vous fondez la morale sur la volonté seule de Dieu , et alors la distinction du bien et du mal, du ju
bligation morale n’existe point. Ou bien vous autorisez la volonté de Dieu par la justice, laquelle, dans votre hypothèse, d
ice, laquelle, dans votre hypothèse, devait recevoir de la volonté de Dieu son autorité ; et c’est une pétition de principe.
vous êtes forcés, pour tirer légitimement la justice de la volonté de Dieu , de supposer cette volonté juste, ou je défie que
emment vous ne pouvez comprendre ce que c’est qu’une volonté juste en Dieu , si vous ne possédez déjà l’idée de la justice. C
de la justice. Cette idée ne vient donc pas de celle de la volonté de Dieu . D’une part, vous pouvez avoir et vous avez l’idé
avoir et vous avez l’idée de la justice, sans connaître la volonté de Dieu  ; de l’autre, vous ne pouvez concevoir la justice
assez de motifs, je vous prie, pour conclure que la seule volonté de Dieu n’est pas pour nous le principe de l’idée du bien
orale que nous examinons : le juste et l’injuste est ce qu’il a plu à Dieu de déclarer tel en y attachant des récompenses et
connaissons dans l’âme humaine un désir de bonheur qui est l’œuvre de Dieu même. Ce désir est un fait : il doit donc avoir s
n, dans un autre ordre d’idées, rapportera-t-on à la seule volonté de Dieu l’obligation de la vertu, et fondera-t-on la mora
faut encore la perfectionner ; il faut travailler à rendre un jour à Dieu notre âme meilleure que nous ne l’avons reçue ; e
d’être ménagée. On a souvent tort de vouloir trop prévenir le mal que Dieu lui-même permet. On peut abêtir les âmes à force
tient de droit aux sacerdoces, lesquels ont le secret des desseins de Dieu et représentent son autorité souveraine. Ainsi un
formes et dans toutes ses applications. L’autorité, dit-on, vient de Dieu  : sans doute ; mais d’où vient la liberté ? c’est
on, vient de Dieu : sans doute ; mais d’où vient la liberté ? c’est à Dieu qu’il faut rapporter tout ce qu’il y a d’excellen
oit de punir sortir de l’idée du démérite234. Dans l’ordre universel, Dieu seul se charge d’appliquer une peine à toutes les
s bêtes, mais à des hommes, qui les respecte et qui les aime. Grâce à Dieu , la société française a toujours marché à la lumi
s espérances pour la France et pour l’humanité235. Seizième leçon. Dieu principe de l’idée du bien Principe sur lequel
e de l’idée du bien Principe sur lequel repose la vraie théodicée. Dieu dernier fondement de la vérité morale, du bien et
t de la vérité morale, du bien et de la personne morale. — Liberté de Dieu . — Justice et charité divine. — Dieu, sanction de
la personne morale. — Liberté de Dieu. — Justice et charité divine. —  Dieu , sanction de la loi morale. Immortalité de l’âme,
beauté, la parfaite vérité et le bien suprême, n’est autre chose que Dieu . Ainsi Dieu est nécessairement le principe de la
parfaite vérité et le bien suprême, n’est autre chose que Dieu. Ainsi Dieu est nécessairement le principe de la vérité moral
ous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu . Dieu n’est pas un être logique, dont on puisse e
uvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu. Dieu n’est pas un être logique, dont on puisse expliqu
Quand, en partant d’un premier attribut, on a déduit les attributs de Dieu les uns des autres, à la manière des géomètres et
actions ? Il faut sortir de cette vaine dialectique pour arriver à un Dieu réel et vivant. La notion première que nous avons
rriver à un Dieu réel et vivant. La notion première que nous avons de Dieu , à savoir, la notion d’un être infini, ne nous es
ributs substantiels, réclamera également une cause infinie. Dès lors, Dieu ne sera plus seulement l’infini, être abstrait ou
pprochée de nous240. Avant tout, si l’homme est libre, se peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne conteste que celui qui es
ui-même, ne peut dépendre de quoi que ce soit. Mais en affranchissant Dieu de toute contrainte extérieure, Spinoza l’assujet
ère essentiel de l’être personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait au-dessous de l’ho
personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait au-dessous de l’homme. Ne serait-il pas ét
ire que nous sommes et dont nous avons la conscience la plus claire ? Dieu est donc libre, puisque nous le sommes ; mais il
e nous le sommes ; mais il n’est pas libre comme nous le sommes : car Dieu est à la fois tout ce que nous sommes et rien de
nt et sans nul effort241. De la même manière que nous transportons en Dieu la liberté qui est le fond de notre être, nous y
charité. Dans l’homme, la justice et la charité sont des vertus ; en Dieu , ce sont des attributs. Ce qui est en nous la con
fimes, puisque c’est lui d’ailleurs qui leur a départi ces droits. En Dieu réside une justice souveraine, qui rend à chacun
tte charité, la vertu suprême de la personne humaine ? Oui, il y a en Dieu une tendresse infinie pour ses créatures : elle s
les marques de sa divine providence. Platon a bien connu cet amour de Dieu , et il l’a exprimé dans ces grandes paroles : « D
me242. » Le christianisme a été plus loin : selon la divine doctrine, Dieu a tant aimé les hommes qu’il leur a donné son Fil
rine, Dieu a tant aimé les hommes qu’il leur a donné son Fils unique. Dieu est inépuisable dans sa charité, comme il est iné
ouer : c’est lui qui nous fait appeler le dévouement un sacrifice. Si Dieu est tout juste et tout bon, il ne peut rien voulo
eut il le peut, et par conséquent il le fait. Le monde est l’œuvre de Dieu  ; il est donc parfaitement fait, parfaitement app
ans le monde un désordre qui semble accuser la justice et la bonté de Dieu . Un principe qui se rattache à l’idée même du bie
manque le châtiment mérité ! De même, que de dévouements obscurs dont Dieu seul est le témoin et le juge ! Sans doute rien n
ou il faut rejeter les deux grands principes préalablement admis, que Dieu est juste et que la loi du mérite et du démérite
cesse que, dans la mort comme dans la vie, l’âme est sûre de trouver Dieu , et qu’avec Dieu tout est juste et tout est bien2
la mort comme dans la vie, l’âme est sûre de trouver Dieu, et qu’avec Dieu tout est juste et tout est bien247. Nous savons m
e et tout est bien247. Nous savons maintenant ce qu’est véritablement Dieu . Nous avions vu déjà deux de ses faces admirables
a vérité et la beauté. La plus auguste se révèle à nous, la sainteté. Dieu est le saint des saints, comme auteur de la loi m
a charité, comme dispensateur de la peine et de la récompense. Un tel Dieu n’est pas un Dieu abstrait, c’est une personne in
ispensateur de la peine et de la récompense. Un tel Dieu n’est pas un Dieu abstrait, c’est une personne intelligente et libr
ous aucun sentiment particulier ! Pensons-nous à l’essence infinie de Dieu , nous pénétrons-nous de sa toute-puissance, nous
à nous-mêmes. À plus forte raison, l’amour, quand il remonte jusqu’à Dieu , est un pur hommage rendu à ses perfections : c’e
l’un et l’autre de ces deux sentiments. Si vous ne considérez que le Dieu tout-puissant, maître du ciel et de la terre, aut
de la justice, vous accablez l’homme sous le poids de la grandeur de Dieu et de sa propre faiblesse, vous le condamnez à un
damnez à un tremblement continuel dans l’incertitude des jugements de Dieu , vous lui faites prendre en haine et ce monde et
lité, Pascal oublie deux choses, la dignité de l’homme et la bonté de Dieu . D’un autre côté, si vous ne voyez que le Dieu bo
l’homme et la bonté de Dieu. D’un autre côté, si vous ne voyez que le Dieu bon et le père indulgent, vous inclinez à une mys
inte, peu à peu avec la crainte on court risque de perdre le respect. Dieu n’est plus un maître, il n’est plus même un père 
venue annoncer ou du moins consacrer et répandre l’idée de l’unité de Dieu et celle de l’unité de la race humaine, qui procl
expliquer la création. Bossuet, dans le traité De la connaissance de Dieu et de soi-même, n’est plus et en même temps il es
ême qui nous impose nos vues historiques. Ce n’est pas notre faute si Dieu a fait l’aine humaine plus faste que tous les sys
ce. La preuve la plus répandue et la plus touchante de l’existence de Dieu n’est-elle pas cet élan du cœur qui, dans la cons
ent, produit l’émotion et les ravissements que nous avons rappelés. À Dieu ne plaise que nous repoussions le secours du sent
emment, mais rarement on agit mal : la voix du cœur, c’est la voix de Dieu . Nous faisons donc une grande place à ce noble él
le est la dernière explication de toutes choses. Est-il donc vrai que Dieu nous soit une énigme indéchiffrable, lui sans leq
igme ? Si la philosophie est incapable d’arriver à la connaissance de Dieu , elle est impuissante ; car si elle ne possède pa
nnaissance de Dieu, elle est impuissante ; car si elle ne possède pas Dieu , elle ne possède rien. Mais nous sommes convaincu
vérité, du beau et du bien, nous n’avons pas craint de vous parler de Dieu . Plus d’un chemin peut conduire à Dieu. Nous ne p
s pas craint de vous parler de Dieu. Plus d’un chemin peut conduire à Dieu . Nous ne prétendons en fermer aucun ; mais il nou
tance ne peut être que l’être absolu. C’est ainsi que nous arrivons à Dieu . Encore une fois, il y a bien d’autres moyens d’y
u contre une interprétation trop étroite272, la vérité absolue est en Dieu  : c’est Dieu même sous une de ses faces. Depuis P
interprétation trop étroite272, la vérité absolue est en Dieu : c’est Dieu même sous une de ses faces. Depuis Platon, les pl
nt Augustin, Descartes, Bossuet, Leibnitz, s’accordent pour mettre en Dieu , comme dans leur original, les principes de la co
e l’être nécessaire. Si toute perfection appartient à l’être parfait, Dieu possédera la beauté dans sa plénitude. Père du mo
es nos facultés par ses perfections et les accable de son infinitude. Dieu est le principe de la vérité morale comme de tout
dont il a mis en nous l’inviolable besoin ; et cet être, c’est encore Dieu . Ainsi de toutes parts, de la métaphysique, de l’
s renvoie à la même explication : au fond de tout, au-dessus de tout, Dieu , toujours Dieu. Nous voici donc arrivés, de degr
même explication : au fond de tout, au-dessus de tout, Dieu, toujours Dieu . Nous voici donc arrivés, de degrés en degrés, à
i en communion avec les grandes philosophies qui toutes proclament un Dieu , et en même temps avec les religions qui couvrent
main : elle aussi elle a droit à sa confiance ; car elle lui parle de Dieu au nom de tous ses besoins et de toutes ses facul
phes, et des plus illustres. Nous n’avons pas déduit les attributs de Dieu les uns des autres, comme on convertit les différ
iété du triangle on déduit ses autres propriétés, ce qui aboutit à un Dieu tout abstrait, bon peut-être pour l’école, mais q
ons donné à la théodicée un plus sur fondement, la psychologie. Notre Dieu , c’est sans doute aussi l’auteur du monde, mais c
us donnent une idée de la justice et de la charité divines. Voilà, un Dieu réel, avec lequel nous pouvons soutenir un rappor
e, nous nous sommes préservés de l’autre. Ne consentant à reconnaître Dieu que dans ses signes visibles aux yeux, intelligib
t, c’est sur d’infaillibles témoignages que nous nous sommes élevés à Dieu . Par une conséquence nécessaire, partant d’effets
iche d’attributs. J’admire la folie de ceux qui, pour mieux connaître Dieu , le considèrent, disent-ils, dans son essence pur
iplicité sont unies en moi. Pourquoi donc ne le seraient-elles pas en Dieu  ? Il a y plus : loin d’altérer l’unité en moi, la
fécondité. De même la richesse des déterminations et des attributs de Dieu est précisément le signe de la plénitude de son ê
dans un anthropomorphisme sans critique, et nous fait instituer avec Dieu un commerce intime et familier où nous oublions u
ivin. L’âme tendre et contemplative ne peut ni aimer ni contempler en Dieu la nécessité, l’éternité, l’infinité, qui lie tom
nçoivent seulement. Elle les néglige donc. Elle n’étudie pas non plus Dieu dans les vérités de toute espèce, physiques, méta
e pour ne laisser subsister que l’amour, et Mme Guyon finit par aimer Dieu comme un amant. On évite ces excès contraires d’u
chimérique, en ayant sans cesse présents à la pensée et la nature de Dieu par laquelle il échappe à tout rapport avec nous,
par cette raison très simple qu’ils en viennent. Je ne puis concevoir Dieu que dans ses manifestations et par les signes qu’
nce qui me les atteste, je ne suis pas pour moi. Il en est de même de Dieu  : ôtez la nature et l’âme, tout signe de Dieu dis
i. Il en est de même de Dieu : ôtez la nature et l’âme, tout signe de Dieu disparaît. C’est donc dans la nature et dans l’âm
t le trouver. L’univers, qui comprend la nature et l’homme, manifeste Dieu  ; est-ce à dire qu’il l’épuise ? Nullement. Consu
e, de contenir en soi de quoi s’exercer encore. Aussi faut-il dire de Dieu et du monde ces deux choses en apparence contrair
u monde ces deux choses en apparence contraires : nous ne connaissons Dieu que par le monde, et Dieu est essentiellement dis
apparence contraires : nous ne connaissons Dieu que par le monde, et Dieu est essentiellement distinct et différent du mond
ose la totalité du monde, on peut y ajouter des mondes nouveaux. Mais Dieu est infini, absolument infini dans son essence, e
ant toujours l’être. Le monde est un tout qui a son harmonie ; car un Dieu un n’a pu faire qu’une œuvre accomplie et harmoni
vre accomplie et harmonieuse. L’harmonie du monde répond à l’unité de Dieu , comme la quantité indéfinie est le signe défectu
comme la quantité indéfinie est le signe défectueux de l’infinité de Dieu . Dire que le monde est Dieu, c’est n’admettre que
est le signe défectueux de l’infinité de Dieu. Dire que le monde est Dieu , c’est n’admettre que le monde, et c’est mer Dieu
re que le monde est Dieu, c’est n’admettre que le monde, et c’est mer Dieu . Donnez à cela le nom qu’il vous plaira, c’est au
u fond l’athéisme. D’un autre côté, supposer que le monde est vide de Dieu et que Dieu est séparé du monde, c’est une abstra
éisme. D’un autre côté, supposer que le monde est vide de Dieu et que Dieu est séparé du monde, c’est une abstraction insupp
ingue, je ne me sépare point de mes qualités et de mes actes. De même Dieu n’est pas le monde, bien qu’il y soit partout pré
ns au moins, tout ce qu’ils ont de bon. Au sentiment elle emprunte un Dieu personnel comme nous sommes nous-mêmes une person
ersonnel comme nous sommes nous-mêmes une personne, et à la raison un Dieu nécessaire, éternel, infini. En présence de deux
i. En présence de deux systèmes opposés, l’un, qui pourvoir et sentir Dieu dans le inonde, l’y absorbe, l’autre qui, pour ne
Dieu dans le inonde, l’y absorbe, l’autre qui, pour ne pas confondre Dieu avec le inonde, l’en sépare et le relègue dans un
leur donne à tous les deux une juste satisfaction en leur offrant un Dieu qui est en effet dans le monde, puisque le monde
e monde est son ouvrage, mais sans que son essence y soit épuisée, un Dieu qui est tout ensemble unité absolue et unité mult
à leur principe : avec le genre humain nous avons prononcé le nom de Dieu , qui explique tout, parce qu’il a tout fait, que
ement jeune et fraîche ; l’autre, Moïse dans le buisson ardent auquel Dieu apparaît ; le troisième, nº 103, de l’année 1657,
auté morale. Le Poussin appartient à un monde bien différent. Grâce à Dieu , il avait pu connaître en France d’autres âmes qu
ner à boire à ses enfants pendant que leur père s’incline et remercie Dieu , puis des Enfants qui jouent. Jamais scène plus g
pays à la devise immortelle des fondateurs de la liberté américaine : Dieu et la liberté, God and Liberty ! 3. Nous nous ex
ix. 34. Il y a sans doute bien d’autres voies encore, pour arriver à Dieu , comme nous le verrons successivement ; celle-ci
’excluons aucune des preuves connues et accréditées de l’existence de Dieu , mais nous commençons par celle qui domine toutes
s par celle qui domine toutes les autres. Voyez plus bas, IIe partie, Dieu , principe du beau, et IIIe partie, Dieu, principe
. Voyez plus bas, IIe partie, Dieu, principe du beau, et IIIe partie, Dieu , principe du bien, et la dernière leçon, qui résu
47. Sur la doctrine de Descartes, sur sa preuve de l’existence de Dieu et le vrai procédé qu’il emploie, voyez Ire série
vons après coup de la seule bonne édition du Traité de l’existence de Dieu , celle qu’a donnée M. l’abbé Gosselin dans la col
s sera pardonné, nous avons joint ici au Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même, depuis si longtemps connu, la Log
présente la petite Perier, nièce de Pascal, agenouillée et remerciant Dieu du miracle qui vient d’être opéré en elle par l’a
a juste expression des figures. 153. Un homme de mérite qui, grâce à Dieu , ne partage pas l’indifférence générale pour l’ar
ua ratione. » 206. Voyez le fameux calcul appliqué à l’existence de Dieu , dans nos Études sur Pascal, 5e édit., p. 229-235
ai principe de l’économie politique. 220. Voyez plus bas, leçon xvi, Dieu , principe de l’idée du bien. 221. Voyez la leçon
s porter les uns aux autres secours et consolation. Chose admirable ! Dieu n‘a pas laissé à notre sagesse ni même à notre ex
un être qui ne l’est pas ; tout être fini suppose un être infini. Le Dieu que donne cet argument est le Dieu de Spinoza ; i
thèse que la spontanéité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu . Oui, certes, Dieu est libre ; car entre autres p
néité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est libre ; car entre autres preuves, il serait a
moins dans la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est libre, mais non de cette liberté relative à n
te et l’injuste, le bien et le mal, entre la raison et son contraire, Dieu ne peut délibérer, ni, par conséquent, vouloir à
est légitime, c’est celle qui distingue l’être pensant et la matière. Dieu peut très bien les faire coexister ensemble, et l
leur coexistence est un fait certain ; mais il ne peut les confondre. Dieu peut réunir la pensée et la matière, il ne peut p
ématiques : c’est l’existence de la divine providence. Oui, il y a un Dieu , un Dieu qui est une véritable intelligence, qui
 : c’est l’existence de la divine providence. Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui par consé
e analogue sur la vraie mesure en laquelle on peut dire à la fois que Dieu est compréhensible et qu’il est incompréhensible.
série, t. IV, Philosophie écossaise, Hutcheson : « Disons d’abord que Dieu n’est point absolument incompréhensible, par cett
nteté et d’amour que contient le cœur de l’homme. Et il faut bien que Dieu ne nous soit point incompréhensible, puisque tout
point incompréhensible, puisque toutes les nations s’entretiennent de Dieu depuis le premier jour de la vie intellectuelle d
e Dieu depuis le premier jour de la vie intellectuelle de l’humanité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour n
ité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en
use infinie ; il répugne donc que nous puissions connaître absolument Dieu par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas
puissions connaître absolument Dieu par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas tout entier. Pour comprendre absolume
’infini, il faut le comprendre infiniment, et cela nous est interdit. Dieu , tout en se manifestant, retient quelque chose en
conséquent nous permettre de comprendre absolument. Il reste donc en Dieu , malgré le monde et l’homme, quelque chose d’inco
spaces de l’univers, et sous toutes les profondeurs de l’âme humaine, Dieu nous échappe dans cette infinitude inépuisable d’
n de nouveaux mondes, de nouveaux êtres, de nouvelles manifestations. Dieu nous est par là incompréhensible ; mais cette inc
en tant qu’incompréhensible. C’est donc une égale erreur de déclarer Dieu absolument compréhensible et absolument incompréh
se communiquant sans cesse et demeurant incommunicable, à la fois le Dieu vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absco
ans cesse et demeurant incommunicable, à la fois le Dieu vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absconditus. » * Psal
35 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
rès leurs idées. Mais cette création différait infiniment de celle de Dieu  : Dieu dans sa pure intelligence connaît les être
rs idées. Mais cette création différait infiniment de celle de Dieu : Dieu dans sa pure intelligence connaît les êtres, et l
gesse poétique commença par cette métaphysique poétique qui contemple Dieu dans l’attribut de sa Providence, et les premiers
peut être rapportée au sentiment instinctif de la toute-puissance de Dieu , qu’ont en eux les hommes de toutes les nations.
urs qui fondèrent les sociétés, en prenant pour base la croyance d’un Dieu doué de providence ; elle s’acheva par la sagesse
s douze tables prennent ce mot46). La première propriété fut divine : Dieu s’appropria les premiers hommes peu nombreux, qu’
n système donne un degré nouveau de précision à toute connaissance de Dieu . Aussi toutes ses attaques contre les jurisconsul
système suppose la Providence. Il prétend que le droit des enfants de Dieu s’étendit à toutes les nations, sans faire attent
u de vue leur droit naturel dans la servitude d’Égypte, il fallut que Dieu lui-même le leur rappelât en leur donnant sa loi
leur rappelât en leur donnant sa loi sur le mont Sinaï. Il oublie que Dieu , dans sa loi, défend jusqu’aux pensées injustes,
son système par jeter l’homme dans le monde, sans soin ni secours de Dieu . En vain il essaie d’excuser dans une dissertatio
Livoniens. — Les Perses disaient simplement le Sublime pour désigner Dieu . Leurs temples n’étaient que des collines découve
le Très-Haut qui est au-dessus des cieux ; et partout où le peuple de Dieu étendait ses conquêtes, Moïse ordonnait que l’on
ie. — Chez les chrétiens mêmes, plusieurs nations disent le ciel pour Dieu . Les Français et les Italiens disent fasse le cie
orbleu (c’est-à-dire meure le ciel, en prenant ce mot dans le sens de Dieu .) Nous venons de donner un essai du vocabulaire d
axiomes 13 et 22. (Vico.) 44. La défense de la divination faite par Dieu à son peuple fut le fondement de la véritable rel
ni de politique sans métaphysique, c’est-à-dire sans démonstration de Dieu . — Il suppose le premier homme bon, parce qu’il n
vient Selden, qui appuie son système sur le petit nombre de lois que Dieu dicta aux enfants de Noé. Mais Sem fut le seul qu
36 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
eter dans des fureurs suicides, au lieu de la guider sous le doigt de Dieu vers des améliorations salutaires à l’avenir des
u’il est devenu droit, qu’il est devenu devoir, et qu’il a pu appeler Dieu et les hommes à le protéger, à le défendre, à le
suprême la souveraineté de la nature, c’est-à-dire la souveraineté de Dieu , auteur et législateur des instincts qui forcent
instincts qui forcent l’homme à être sociable. Cette souveraineté de Dieu ou de la nature a promulgué ses lois sociales par
union permanente et sainte, sanctionnée par les autres hommes et par Dieu . Le mariage, sous une forme ou sous une autre, se
Le spiritualisme, c’est-à-dire le sentiment moral de ce qu’il doit à Dieu , aux autres peuples et à lui-même, y baisse à mes
ue : ils sont le balai de la Providence, comme Attila fut le fléau de Dieu . VIII De toutes ces natures de gouvernement
famille, continuité de l’être moral descendant et remontant du père à Dieu , du père aux fils, des fils aux pères, et qui ren
soit un dogme spiritualiste ; pas une prescription sociale qui n’ait Dieu à sa base et Dieu à son sommet ; pas une institut
ritualiste ; pas une prescription sociale qui n’ait Dieu à sa base et Dieu à son sommet ; pas une institution civile qui ne
La société n’est pas d’invention humaine, mais d’inspiration divine. Dieu l’a déposée dans les instincts des premiers-nés d
et accomplis. Voilà la fin de la société politique, voilà le plan de Dieu , voilà l’œuvre de la législation, voilà la dignit
été scellé entre l’homme et l’homme, il a été scellé entre l’homme et Dieu . Le véritable contrat social n’a pas pour but seu
ir est vraie, durable, toujours perfectible, et aboutit directement à Dieu , c’est-à-dire à la perfection et à l’éternité.
l’homme, entonnent en chœur au soleil levant comme une respiration en Dieu  ! Devoir de l’époux et de l’épouse, qui, au lieu
ore nés ; devoir surnaturel que les hommes appellent héroïsme, et que Dieu appelle sainteté ! Voyez comme vous êtes déjà loi
rnement pour les besoins, le progrès aboutissant à l’immortalité et à Dieu par la vertu au lieu du progrès partant de la cha
vertu du corps humain ; le travail de la société politique en vue de Dieu et de l’immortalité, c’est la vertu de l’âme huma
e double travail, également nécessaire, quoique inégalement rétribué, Dieu l’exige de l’homme comme être corporel, et de la
félicité. Voilà pourquoi toute loi qui n’est pas vertu n’est pas loi. Dieu ne sanctionne que ce qui est divin. Il n’y a poin
ême quand il produit l’ordre apparent, n’est que le désordre suprême. Dieu ne peut être appelé en témoignage pour le ratifie
air avec les sens ! XV Ce pacte de la société vraie, le voici : Dieu a créé l’homme corps et âme, à la fois ; Corps, p
ort. Il a donné à l’homme une âme pour communiquer par la pensée avec Dieu , son créateur, et pour perfectionner cette âme pa
at social spiritualiste, au contraire, celui qui cherche son titre en Dieu , qui s’incline devant la souveraineté de la natur
titre magnifique, et plus noble que toutes les noblesses, de fils de Dieu , égal par sa filiation et par son héritage à tous
s fourmilières, soit le but d’une âme plus vaste que l’espace, et que Dieu seul peut contenir ou rassasier ; celui qui croit
ion divine, ni toute la pensée du Créateur, ni tout le plan infini de Dieu dans sa création de l’homme en société. Car il cr
fini de Dieu dans sa création de l’homme en société. Car il croit que Dieu n’a pas borné à ces phénomènes d’agglomération, d
tu est le mobile, celui dont le devoir est la législation, celui dont Dieu lui-même est le souverain, le spectateur et la ré
scendante par laquelle monta le Jacob symbolique, et qui rapproche du Dieu de vie ses hiérarchiques créations ! En un mot, l
ôté du ciel. Elle renonça au mariage pour garder toutes ses pensées à Dieu . L’abbé Pernetti, l’historien des célébrités de L
37 (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles
s d’une société civilisée. Les vrais poètes sont ceux qui ont reçu de Dieu , avec le don de l’expression, la puissance de pén
idée du devoir. Un jour enfin, c’est au-dessus de soi-même, c’est en Dieu que l’homme cherche le point de vue dominant de s
lle ; bon gré, mal gré, il faut qu’il cherche la synthèse dans ce que Dieu a uni. De siècle en siècle l’histoire a vu se ren
’homme est tombé. À lui seul il ne saurait s’en défaire ; il faut que Dieu le rende à la santé en redonnant la vie à son cœu
ait arrivé à un certain lieu, de crier à haute voix, que Pan le grand Dieu était mort. « Il n’avoit encores achevé, continu
son fils. Voici ce que celui-ci en dit lui-même : « Le bon père que Dieu me donna, qui n’a de moy que la recognoissance de
m’atterrent, entier encores et voisin de la santé, je me reconcilie à Dieu par les derniers offices chrestiens, et m’en treu
t indispensables des idées générales prises en dehors de l’individu : Dieu et la mort. On ne saurait clore le cercle sans ce
le est une grande sphère tournant sur un axe dont les deux pôles sont Dieu et la mort. Appliquons maintenant ces conditions
ité ne lui tenait compagnie49. » Il n’y a que le mobile de l’amour de Dieu qui soit assez puissant pour nous porter jusqu’au
irection de la vie, l’essentiel, les deux idées signalées plus haut : Dieu et la mort, en d’autres mots, la notion des rappo
ion des rapports de l’homme avec l’infini, manquait à Montaigne.   De Dieu , il en parle sans doute, il en dit même des chose
incipe ou de sa nature. Quelle est l’étendue de la morale ? L’idée de Dieu une fois écartée, qui peut le dire ? Ou trouver u
que peut renfermer, tout ce qu’embrasse nécessairement l’obéissance à Dieu  ? Ne faire à autrui que ce que nous voudrions qui
tre notre origine ? qui peut remonter à notre origine sans remonter à Dieu  ? qui peut remonter à Dieu sans reconnaître que c
t remonter à notre origine sans remonter à Dieu ? qui peut remonter à Dieu sans reconnaître que c’est à lui que doit se rapp
pe tout l’homme ; ce principe est le seul qui éclaire et domine tout. Dieu est dans le monde moral ce que son soleil est dan
oser d’être imparfait. Mais de deux choses l’une : ou c’est l’idée de Dieu , préalablement saisie, qui nous a fait mesurer l’
lement suivie, doit, de sommets en sommets, nous faire gravir jusqu’à Dieu , qui, dès lors, deviendra notre immuable point de
les deux cas, l’idée de perfection se montre inséparable de celle de Dieu  ; et l’on peut affirmer que celui dont les déterm
affirmer que celui dont les déterminations morales ne partent pas de Dieu et ne reviennent pas à Dieu, ne peut avoir la per
déterminations morales ne partent pas de Dieu et ne reviennent pas à Dieu , ne peut avoir la perfection pour mesure de sa mo
ntent que des distances illusoires. Détaché du degré suprême, qui est Dieu , il faut que, de pente en pente, l’homme roule ju
titue, en dernière analyse, la véritable morale de ceux qui n’ont pas Dieu . Dès lors la morale n’est pas l’empreinte d’un ty
u de trouver et de subir une loi qui ne fût pas lui et qui ne fût pas Dieu , de se donner une morale plus grande que lui, san
e lui, sans être pourtant infinie, nous dirions toujours que, hors de Dieu , il est hors du point de vue de la perfection, eû
intenant, à quelle autorité obéissons-nous, si nous n’obéissons pas à Dieu  ? À l’intérêt ? c’est-à-dire à nous. À l’instinct
e, vous reconnaissez que vous êtes obligés ; mais envers qui ? Envers Dieu , ou envers vous. Si envers vous, nous avons déjà
t que cette obligation cherche un objet, et cet objet n’est autre que Dieu . On se récrie, on résiste : « Non, dit-on, l’obje
ste : « Non, dit-on, l’objet de notre obéissance, ce n’est ni nous ni Dieu , c’est le bien. Pourquoi substituer Dieu au bien 
issance, ce n’est ni nous ni Dieu, c’est le bien. Pourquoi substituer Dieu au bien ? pourquoi introduire dans la morale un é
eligion ? » D’abord, parce que, dans la supposition de l’existence de Dieu , il faut nécessairement admettre ou que le bien n
ue le bien n’existe pas, ou qu’il est en lui ; parce que concevoir un Dieu , c’est concevoir un centre où toute volonté gravi
oir un centre où toute volonté gravite ; parce que si nous refusons à Dieu ce caractère d’être la source et le principe du b
ement de sa gloire, mais de sa nature, mais de son être ; parce qu’un Dieu vers qui tout ne tend pas, n’est rien. Nous subst
ce qu’un Dieu vers qui tout ne tend pas, n’est rien. Nous substituons Dieu au bien pour mettre une réalité à la place d’une
rive ; et dès lors, pour remonter au bien parfait, il faut remonter à Dieu . Nous substituons Dieu au bien, parce qu’il n’est
r remonter au bien parfait, il faut remonter à Dieu. Nous substituons Dieu au bien, parce qu’il n’est pas dans l’ordre des c
ment qu’il n’y a pas de milieu entre nous adorer nous-mêmes et adorer Dieu . Il y a bien d’autres raisons de substituer Dieu
nous-mêmes et adorer Dieu. Il y a bien d’autres raisons de substituer Dieu au bien ; mais nous excluons à dessein d’une disc
non-moi, comme il est impossible d’en douter, ce non-moi n’est-il pas Dieu  ? Si la conscience est l’ambassadeur de Dieu, est
ce non-moi n’est-il pas Dieu ? Si la conscience est l’ambassadeur de Dieu , est-il possible d’accueillir l’ambassadeur et de
et de repousser le souverain ? Et admettre la conscience en écartant Dieu , n’est-ce pas une dérision, puisque, quand la con
poser silence à la voix de la nature ; mais l’instinct qui réclame un Dieu est plus imposant que la subtilité qui le rejette
subtilité qui le rejette. Que si quelqu’un qui ne se soucie point de Dieu persiste à conserver dans son vocabulaire les mot
ion, dites-lui bien que cette persistance involontaire lui dénonce un Dieu  ; qu’il s’en rend témoignage à lui-même, et qu’il
émoignage à lui-même, et qu’il ne saurait trop se hâter de mettre son Dieu à la place ou au-dessus de ces idées abstraites.
ou identique à son tempérament, il fallait d’abord se débarrasser de Dieu  ; chose facile, le silence suffisait ; mais ce qu
r le terrain. Il n’y aurait pas de raison bien pressante d’introduire Dieu dans la vie, si la vie durait toujours ; mais ell
leine de terreurs. La mort est le nœud qui serre toute la morale. Ici Dieu est nécessaire ; son idée revient, quoi qu’on fas
rale a quelque part un commencement, ou elle n’est rien. En dehors de Dieu et de la mort on peut avoir de la moralité ; une
son temps… et foudroie l’impiété horrible de ceux qui osent dire que Dieu n’est point… Il gourmande si fortement et si crue
rtant les hommes, qu’il avait si utilement humiliés, à ne pas irriter Dieu par de nouveaux crimes. Mais il agit, au contrair
ion, impuissante à convertir le cœur. Ceci est l’œuvre de l’Esprit de Dieu , agissant par les doctrines de la Bible. À lui se
t la langue bien pendue, il s’exerça à la prédication de la parole de Dieu , et qu’il confirma en la foy plusieurs qui bransl
e la religion. La première de ces vérités est celle de l’existence de Dieu prouvée contre les athées ; la seconde, celle de
de soy l’homme monte et arrive plustost et mieux à la cognoissance de Dieu que par toute autre chose81 ». Mais, plus on avan
de l’empreinte divine s’opérerait-elle ? N’oublions pas que, si c’est Dieu qui l’opère, c’est dans l’homme qu’elle doit s’ac
e : « Se servir d’instrument ne préjudicie point à l’immortalité, car Dieu s’en sert bien90. » Suit un chapitre fort remarq
sa capacité, vivacité, vitesse : je consens que l’on appelle image de Dieu vive, un degoust de l’immortelle substance, une f
lle substance, une fluxion de la divinité, un esclair celeste, auquel Dieu a donné la raison comme un timon animé pour le mo
instrument d’une complette harmonie : que par luy y a parentage entre Dieu et l’homme ; bref, qu’il n’y a rien de grand en l
t pas seulement contraire et ennemie de nature, mais elle s’attaque à Dieu  ; car qu’est-elle autre chose qu’une plainte teme
on quand il disait à ses disciples de Corinthe : « La tristesse selon Dieu produit une repentance qui « conduit au salut, et
et esclate en un chacun de nous. Qui agit par ce ressort, agit selon Dieu  ; car cette lumiere naturelle est un esclair et r
usent de ce jargon, que non des hommes, ny d’aucune creature, ains de Dieu . Mais, à dire vray, sans rien flatter ny desguise
rron ? Écoutons-le lui-même : « La religion est en la cognoissance de Dieu et de soy mesme : son office est d’élever Dieu au
en la cognoissance de Dieu et de soy mesme : son office est d’élever Dieu au plus haut, et baisser l’homme au plus bas, l’a
ens de se relever, luy faire sentir sa misere et son rien, afin qu’en Dieu seul il mette sa confiance et son tout. L’office
uvons accepter de sa part que comme des mots. Il parle de nous lier à Dieu , et tout le travail de son œuvre ne tend qu’à nou
ne tend qu’à nous en délier. Comment la religion nous lierait-elle à Dieu , quand nous refusons à Dieu sa place de centre et
. Comment la religion nous lierait-elle à Dieu, quand nous refusons à Dieu sa place de centre et de pivot de toute notre vie
rribles et abominables : si je n’estois chrestien, si je ne craignois Dieu et d’estre damné, je ferois cela. O chetif et mis
orter les actes. C’est par un fait, un fait unique, mais nouveau, que Dieu a jugé à propos d’agir sur l’humanité. Il existai
. Alors a été produit le grand fait de l’Évangile, où toute l’idée de Dieu et toute la nature de l’homme sont embrassées. Le
ture de l’homme sont embrassées. Le message de grâce a été publié : «  Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils uniqu
éternelle106. » Dans l’Évangile, la question n’est plus de savoir si Dieu peut être apaisé envers l’homme ; il l’est par le
se présentaient ; il fallait deux fois concilier deux contraires : en Dieu la sainteté et la miséricorde, en l’homme l’égoïs
l’autre centrifuge qui nous arrache à nous-mêmes pour nous emporter à Dieu . Soulagé des reproches de la conscience et des te
dans l’élan de sa reconnaissance, l’âme sent s’établir entre elle et Dieu un lien nouveau et puissant ; elle s’identifie av
ses deux pôles, la satisfaisant pleinement d’une part, la ramenant à Dieu de l’autre. Le tout, par un fait. Pour en revenir
is il naît égaré ; mais la première des vérités lui manque. Séparé de Dieu dès sa naissance, ignorant de son but, doué d’une
e ? Je suis loin de le nier. Je pense, Messieurs, avec Saint Paul que Dieu , avant la révélation, indépendamment de la révéla
la sainteté en général, et cette idée ne peut être isolée de celle de Dieu . C’est donc à Dieu qu’il faut remonter pour domin
ral, et cette idée ne peut être isolée de celle de Dieu. C’est donc à Dieu qu’il faut remonter pour dominer l’ensemble, appr
les proportions de toutes nos obligations morales. Et l’on ne monte à Dieu que par l’amour ; et l’on n’aime le Dieu vivant e
morales. Et l’on ne monte à Dieu que par l’amour ; et l’on n’aime le Dieu vivant et saint qu’autant qu’on le connaît, et no
faut d’abord le reconquérir. Ce sentiment ne peut être que l’amour de Dieu  : où donc y aurait-il un centre, s’il n’était pas
rre toute la vie, tout l’homme, toute l’âme. Au lieu que, rattachés à Dieu , nous sommes rattachés à la loi morale tout entiè
tachés à Dieu, nous sommes rattachés à la loi morale tout entière que Dieu renferme toute en lui ; la vérité, rétablie sur c
rétablit sur tous les autres ; la lumière faite sur nos rapports avec Dieu rayonne sur tout le cercle de nos affections et d
Cette écriture invisible est la loi de nature, ranimée par l’amour de Dieu , lequel est ranimé lui-même par un fait prodigieu
r l’amour de Dieu, lequel est ranimé lui-même par un fait prodigieux, Dieu fait homme, Dieu mourant pour nos péchés. C’est l
, lequel est ranimé lui-même par un fait prodigieux, Dieu fait homme, Dieu mourant pour nos péchés. C’est là le feu dont la
ée, mais faute d’un cœur régénéré. Lorsqu’il s’est repris à croire en Dieu , il s’est repris à croire à tout le reste. Le chr
pour vous enseigner vostre nature et condition. Les bestes (ce m’aid’ Dieu  !), si les hommes ne font trop les sourds, leur c
el, ou bien pour nostre honneur, ou pour l’amour de la mesme vertu, à Dieu tout puissant, asseuré tesmoing de nos faicts, et
ense bien, et ne suis pas trompé, puisqu’il n’est rien si contraire à Dieu tout libéral et debonnaire que la tyrannie, qu’il
rendre aux pères la puissance de la vie et de la mort, que la loy de Dieu et de nature leur donne127. » Charron, comme nous
que comme une législation. Assurément la loi de Moïse est l’œuvre de Dieu  ; mais prise en soi, nous n’y trouvons pas tous l
res qui font l’essence d’une religion. Il nous semble que, par Moïse, Dieu a voulu surtout fonder un peuple, mais un peuple
rce du terme. Ces points établis, j’entre en matière et je dis que si Dieu a donné une religion aux hommes, il n’en a donné
ist, en Melchisédech, « roi de justice et de paix, sacrificateur du «  Dieu souverain », type de Jésus-Christ136. Nous la voy
n fut étrangère, non pas à son cœur, cela va sans dire, mais à ce que Dieu le destina à opérer. Quelle était la religion de
gion d’Abraham ? dit un écrivain allemand. Religion, c’est union avec Dieu , vie en Dieu ; obéissance, amour, fidélité. Je su
m ? dit un écrivain allemand. Religion, c’est union avec Dieu, vie en Dieu  ; obéissance, amour, fidélité. Je suis le Dieu fo
nion avec Dieu, vie en Dieu ; obéissance, amour, fidélité. Je suis le Dieu fort et puissant ; marche devant ma face et en in
plissait plus son objet, de convaincre l’homme de péché ; l’idée d’un Dieu unique et spirituel disparaissait de plus en plus
e restait à consommer ; elle devait reconquérir le monde à la vérité. Dieu ne laissa pas à ce résidu épars le soin de former
us découvrons trois traits qui caractérisent son œuvre. Premièrement, Dieu veut se former un peuple, et ce peuple doit desce
doit descendre d’Abraham. Pour l’appeler, le rassembler, l’organiser, Dieu suscite un homme puissant, c’est-à-dire un homme
avers mille obstacles, mille vicissitudes, dans une terre de laquelle Dieu dispose en faveur de ce peuple. Le sol est déjà p
acé dans une foule de circonstances propres à avancer son éducation ; Dieu lui est révélé de toutes sortes de manières. Mais
ience, était insuffisante. Nous l’avons vu, la conscience, séparée de Dieu , ne suffit plus à ses fonctions ; on choisit entr
peu s’effaçant : il faut donc qu’elle soit remise sur la vraie base. Dieu alors proclame de nouveau son unité ; mais il la
ts, permanents, rappellent sans cesse qu’il est là, qu’il est le seul Dieu  ; l’Israélite a sous les yeux, il porte partout a
réunit pour rendre sensibles la présence et l’unité divines. Ensuite, Dieu promulgue une loi. Par des faits encore il en pro
ne sanction prompte, terrible, immédiate apprend au peuple choisi que Dieu prétend être obéi. Ce n’est pas une simple morale
e choisi que Dieu prétend être obéi. Ce n’est pas une simple morale ; Dieu ne veut pas seulement une obéissance fondée sur l
tent des données ordinaires de la nature, plus il devient évident que Dieu veut être obéi comme Dieu. Ceci est important à r
s de la nature, plus il devient évident que Dieu veut être obéi comme Dieu . Ceci est important à remarquer. Cette loi, souve
les fais pas, tu mourras. » Ainsi s’exécute un des grands desseins de Dieu . Positive, écrite, inviolable, la loi prend un co
phère des idées et devient elle-même un fait. Le troisième dessein de Dieu est de préparer le terrain du christianisme. Ici
les sans doute ; ainsi la belle parole : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta p
de l’accomplissement. Et quant à la promesse renfermée plus loin : «  Dieu circoncira le prépuce de vos cœurs140 », elle reg
la loi parfaite, comme saint Jacques l’appelle141. La religion unit à Dieu l’homme, et non le Juif ; or l’homme est un : ell
, par conséquent universelle, par conséquent perpétuelle. Elle unit à Dieu le cœur ; elle est donc spirituelle ; elle est le
ne rapproche le cœur. Il nous est dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur. » Sans nul doute notre devoir e
lutôt un code pénal, avec cette circonstance exceptionnelle que c’est Dieu même qui décerne les châtiments. Étrange loi mora
un caractère essentiel à la vraie religion. Il faut donc conclure que Dieu a voulu se former un peuple terrestre, et que pou
faites à Abraham et à sa postérité, … qui est Christ… L’alliance que Dieu a auparavant confirmée en Christ n’a pu être annu
s nôtres ; mais, ainsi que les chrétiens d’aujourd’hui, ces hommes de Dieu vivaient par la foi. On se figure peut-être que l
e d’eux de simples déistes. Mais qu’on y prenne garde ; ils adoraient Dieu , ils marchaient en sa présence, ils soumettaient
dmise, un déiste est un homme qui professe de croire à l’existence de Dieu , mais qui ne s’inquiète pas trop de le servir et
vir et de lui plaire ; un homme, en un mot, qui reconnaît l’être à un Dieu , mais sans l’adorer. En dehors de la religion pos
. Résumons-nous. La loi entrait de plusieurs manières dans le plan de Dieu relativement à la vraie religion : elle posait le
ument, comme document. Ils sont l’alphabet du genre humain, le sol où Dieu a enfoncé les racines du christianisme, la scène
istes, lesquelz ont tousjours offert d’eulx assujettir à la parole de Dieu , laquelle ils disent recognoistre pour la seule r
ult point séparer de leur religion ; car ils croient que la parole de Dieu les oblige estroictement de s’assembler pour oyr
seditieuses, mais au contraire. Et est appareu qu’en ycelles on prie Dieu pour le roy, pour les judges de son royaume et po
et justes pour commander vos passions et aimer vos ennemis selon que Dieu commande, abstenez-vous de l’office de juges. « V
toure. Le fait ne peut se nier. Sous un rapport, c’est un secours que Dieu accorde à notre faiblesse. Si, plus tard, nous ap
en a de divines ; et, à ma honte, il y en a que je n’entends point ; Dieu sait comme vous les entendrez183. » Remarquons se
ppelle, selon le point de vue, devoir, sens moral, conscience, amour, Dieu . Pour ne pas nous compromettre, nous l’appelleron
nce d’inventer des substances simples ; ce serait créer, et il serait Dieu . Or, je prie qu’on me dise de quelles substances
e simple, je prie qu’on veuille bien reconnaître aussi que c’est donc Dieu qui en est l’inventeur ; qu’ainsi nous ne nous le
même temps donner de quoi le satisfaire ; cela n’est qu’au pouvoir de Dieu  ; et qui dit que Dieu le fera ? Et à quel titre l
uoi le satisfaire ; cela n’est qu’au pouvoir de Dieu ; et qui dit que Dieu le fera ? Et à quel titre le ferait-il ? Au lieu
tre toute vraisemblance, toute attente, toute induction de la raison. Dieu veut faire cela, nous sommes obligés de répéter,
ue le siège du bonheur soit dans l’âme ; mais en unissant cette âme à Dieu , en la rendant certaine de l’amour de Dieu, en dé
is en unissant cette âme à Dieu, en la rendant certaine de l’amour de Dieu , en défendant cette certitude contre toutes les i
érance. L’homme qui se sait et se sent, malgré son indignité, aimé de Dieu , aimé sans condition et pour toujours, celui qui,
d’amour, celui-là a tout obtenu : s’il forme des désirs, c’est selon Dieu , et avec l’espérance qu’il obtiendra mieux encore
e de l’aiguillon du malheur avertit ses yeux et son âme de s’élever à Dieu , qui est la source à jamais jaillissante de sa fé
un roi athée, serait athée294. » « Le faux dévot, ou ne croit pas en Dieu , ou se moque de Dieu : parlons de lui obligeammen
athée294. » « Le faux dévot, ou ne croit pas en Dieu, ou se moque de Dieu  : parlons de lui obligeamment, il ne croit pas en
savoir où l’on est vu et où l’on n’est pas vu ; rêver dans l’église à Dieu et à ses affaires, y recevoir des visites, y donn
de vogue, et convenir à peine de leur salut ; n’aimer de la parole de Dieu que ce qui s’en prêche chez soi ou par son direct
rables nuances s’échelonnent entre la pleine incrédulité qui repousse Dieu et l’adoption de la pure vérité évangélique. Nous
elle pas souvent brûlante et profonde ? Que de fois nous ne cherchons Dieu que pour nous-mêmes ! Un auteur qui, maintenant,
lairés d’une même lumière, mue dans une même direction ; la raison de Dieu est leur raison. C’est à d’autres égards que leur
ntages de toutes choses. Les maux qui lui viennent sont des biens que Dieu lui envoie ; les biens qui lui manquent sont des
touchée ne songe plus à se sauver, mais à aimer, quand elle s’unit à Dieu . Le salut, qui faisait le premier de ses soins, s
c’est une vraie tentation du diable, lequel, envieux de la gloire de Dieu , ne peut souffrir l’admiration que nous donne son
trer est votre véritable vocation : c’est le service que vous devez à Dieu  ; c’est le culte le plus convenable que vous puis
eux qui, envisageant les comètes comme des présages, prétendaient que Dieu les employait pour rappeler à l’esprit des hommes
des lois générales qui régissent le monde ; que, même à supposer que Dieu eût fait coïncider le retour de ces astres avec q
é morale et physique, qu’une nation entière passe de la croyance d’un Dieu et de l’usage d’une religion dans une croyance et
mais eu de malheur moins à craindre que l’athéisme, et par conséquent Dieu n’a point produit des miracles pour l’empêcher363
et simple à une cause première n’implique pas la foi à l’existence de Dieu  : « Il n’y a rien de plus facile que de connaîtr
Dieu : « Il n’y a rien de plus facile que de connaître qu’il y a un Dieu , si vous n’entendez par ce mot qu’une cause premi
u est très grande… Il ne suffit, donc point de connaître qu’il y a un Dieu , il faut de plus déterminer le sens de ce mot et
ttacher une idée, il faut, dis-je, rechercher quelle est la nature de Dieu , et c’est là où commence la difficulté365. » Bay
repos, et comprenant qu’il est de leur intérêt qu’il n’y ait point de Dieu , tâchent de se le persuader. Je ne crois pas que
les païens ont pu faire ? Si le païen n’a rien fait pour la gloire de Dieu , s’il n’a point donné l’aumône par le motif de l’
ire de Dieu, s’il n’a point donné l’aumône par le motif de l’amour de Dieu , s’il n’a point rapporté à l’honneur de Dieu l’us
r le motif de l’amour de Dieu, s’il n’a point rapporté à l’honneur de Dieu l’usage qu’il faisait de son crédit pour empêcher
êcher l’oppression des innocents, il est clair que la connaissance de Dieu n’a de rien contribué à lui faire faire ce qu’il
l l’eût fait tout aussi bien quand même il n’eût jamais ouï parler de Dieu  ; et par conséquent, selon les principes de saint
que les chrétiens, avec toutes les lumières et toutes les grâces que Dieu répand sur eux, ne tombent dans les mêmes désordr
e. Qu’est-ce au fond que l’athéisme ? N’est-ce pas cet éloignement de Dieu par lequel le genre humain est tombé dans l’état
t tombé dans l’état de dégradation où nous le voyons ? N’avoir pas de Dieu , c’est n’avoir pas le vrai Dieu, c’est méconnaîtr
on où nous le voyons ? N’avoir pas de Dieu, c’est n’avoir pas le vrai Dieu , c’est méconnaître le Dieu saint et bon dans les
oir pas de Dieu, c’est n’avoir pas le vrai Dieu, c’est méconnaître le Dieu saint et bon dans les qualités inaliénables qui c
tres sont au premier rang. On peut avoir cent dieux et n’avoir pas de Dieu . C’est aux Éphésiens, adorateurs passionnés de le
nde Diane, que saint Paul disait qu’ils étaient en ce temps-là « sans Dieu dans le monde371 ». Si l’humanité est misérable e
st pas parce que deux ou trois insensés ont dit : « Il n’y a point de Dieu  », mais c’est par la rupture des liens naturels e
de Dieu », mais c’est par la rupture des liens naturels entre le vrai Dieu et ses créatures intelligentes : Dieu est pour el
es liens naturels entre le vrai Dieu et ses créatures intelligentes : Dieu est pour elles comme s’il n’était pas. Les idolât
les athées. Il en est de même, au fond, de ceux qui, reconnaissant un Dieu unique, et l’investissant sans difficulté de tout
lâtres ont été de vrais athées, aussi destitués de la connaissance de Dieu que ceux qui nient formellement son existence. Ca
s’imaginer que l’homme est du bois, de même ce n’est point connaître Dieu que de s’imaginer que c’est un être fini, imparfa
nt, qui a plusieurs compagnons. De sorte que les païens n’ayant connu Dieu que sous cette idée, on peut dire qu’ils ne l’ont
t Paul, lorsqu’il reproche aux païens qu’ayant connu qu’il y avait un Dieu , ils ne lui avaient pourtant pas donné la gloire
ui lui était due. C’est dire proprement, qu’ils avaient cru connaître Dieu , mais que leur connaissance était devenue un fant
de contradictions, qu’ils étaient tombés dans une ignorance totale de Dieu , qui a fait le ciel et la terre. Ailleurs cet apô
pôtre dit formellement que les gentils étaient sans espérance et sans Dieu au monde372. » Bayle reprend ce point de vue et
s, insistant surtout sur le degré de l’offense commise envers le vrai Dieu , laquelle est pire, selon lui, dans l’idolâtrie q
de la nature divine : si bien qu’il serait plus contre la raison que Dieu existât et fut sujet à des fautes et à des faible
et fut sujet à des fautes et à des faiblesses, qu’il ne le serait que Dieu n’existât point du tout. C’est prouver, ce me sem
dans le cas qui nous occupe. En effet, qu’est-ce que ne pas songer à Dieu sinon nier Dieu ? Et nier Dieu, c’est nier l’exis
nous occupe. En effet, qu’est-ce que ne pas songer à Dieu sinon nier Dieu  ? Et nier Dieu, c’est nier l’existence de tout êt
n effet, qu’est-ce que ne pas songer à Dieu sinon nier Dieu ? Et nier Dieu , c’est nier l’existence de tout être supérieur à
are, bien mieux que la brutale indépendance de l’athée, à recevoir le Dieu nouveau qui s’annonce comme le maître du cœur. Ma
il excellent. Il n’y faudrait pas oublier la preuve de l’existence de Dieu , selon les principes cartésiens, présentée avec u
es leur viennent dire que c’est par le zèle qu’on a pour la parole de Dieu et pour leur salut : Eh ! malheureux que vous ête
que la raison humaine est jugé des difficultés d’interprétation : «  Dieu a voulu présenter à l’âme une ressource qui ne lu
ource, c’est la lumière naturelle… Je suis très persuadé qu’avant que Dieu eût fait entendre aucune voix à Adam pour lui app
e l’équitable ; en sorte qu’Adam ne se crut pas tant obligé d’obéir à Dieu , à cause qu’une certaine défense avait frappé ses
s, qu’à cause que la lumière intérieure qui l’avait éclairé avant que Dieu eût parlé, continuait de lui présenter l’idée de
et démonstrativement que si la loi éternelle, ou une loi positive de Dieu , voulaient qu’un homme qui connaît la vérité, emp
ment de leur religion386. » « Dans la condition où se trouve l’homme, Dieu se contente d’exiger de lui qu’il cherche la véri
t de bonne foi dans l’erreur, il est sans doute martyr de la cause de Dieu  ; car c’est à Dieu, comme se révélant à la consci
l’erreur, il est sans doute martyr de la cause de Dieu ; car c’est à Dieu , comme se révélant à la conscience, qu’il s’offre
a vérité, dans cet ouvrage, n’est, au fond que la vérité subjective : Dieu , suivant l’auteur, n’a pas exigé de nous que nous
omme à connaître la vérité absolue. Ainsi, par exemple, la volonté de Dieu de sauver tous les hommes, et le choix qu’il fait
ment393. La nécessité supérieure de la synthèse de la souveraineté de Dieu et de la liberté de l’homme, quoique nous n’en pu
’intérêt, de la faiblesse ; si, en un mot, la morale ne relève pas de Dieu , Dieu comme perfection, comme volonté, n’est plus
êt, de la faiblesse ; si, en un mot, la morale ne relève pas de Dieu, Dieu comme perfection, comme volonté, n’est plus néces
entre ces deux choses. L’idée générale veut qu’un homme qui croit un Dieu , un paradis et un enfer, fasse tout ce qu’il conn
, un paradis et un enfer, fasse tout ce qu’il connaît être agréable à Dieu , et ne fasse rien de ce qu’il sait lui être désag
avons besoin de l’opération intérieure du Saint-Esprit, afin d’aimer Dieu . Car tout ce que les hommes qui nous instruisent
i nous font aimer les vérités de l’Évangile ; et par conséquent c’est Dieu qui nous les fait aimer, en ajoutant à l’illumina
des pierres à un prédicateur qui aurait l’effronterie de prêcher que Dieu approuve les voluptés criminelles. « … Il paraît
pes et contre les préceptes de la religion qu’il croit avoir reçue de Dieu  ; cela, dis-je, importe beaucoup, parce que, si l
ve la corruption de l’homme, plus on oblige la raison à croire ce que Dieu nous a révélé de la chute d’Adam402. » Tout ceci
rs, par lesquels on affirme dans sa tête, qu’il vaut mieux désobéir à Dieu que lui obéir. Qui oserait nier, ajoute-t-il, que
s si l’on entend par religion une révélation positive des desseins de Dieu à l’égard de la race humaine, et par philosophie
et tous les problèmes, cherche l’unité du grand tout et le secret de Dieu , on met en présence deux prétentions absolues, de
ophie se nient réciproquement. La religion, se disant la voix même de Dieu , s’attribue un caractère absolu de souveraineté.
ette dernière que nous devons vouloir ; en d’autres termes, que c’est Dieu qui doit vouloir en nous, Ces considérations n’on
ettre la sienne. Il ne l’a pas longtemps cherchée. Il l’a reconnue en Dieu  ; ou, si mieux vous aimez, il a nommé cette volon
reconnue en Dieu ; ou, si mieux vous aimez, il a nommé cette volonté Dieu . Il a conçu immédiatement Dieu comme une volonté
x vous aimez, il a nommé cette volonté Dieu. Il a conçu immédiatement Dieu comme une volonté régulatrice. Il ne s’agissait p
ient sa nature de cause et le caractère de ses effets. Pas un instant Dieu n’a été pour l’humanité un être abstrait, une idé
ommes que sa volonté ; sa volonté, dis-je, par rapport à la leur ; le Dieu de l’humanité a de prime abord été un Dieu moral,
par rapport à la leur ; le Dieu de l’humanité a de prime abord été un Dieu moral, une morale personnifiée ; et ce que l’huma
s représenter l’obligation sans y joindre l’idée d’un autre ; qui est Dieu , et de sa volonté411. » Voilà la morale se faisan
re d’une communion morale. » Ici la religion est la morale même, avec Dieu pour objet. Je ne sais si quelqu’un se scandalise
vraie religion doit être humaine, et plus que toutes les autres ; car Dieu qui en est l’inventeur connaît sûrement mieux l’h
ve, dès qu’on en suppose une, il faut bien que l’on suppose aussi que Dieu aime les hommes, puisqu’il établit une religion p
uables ; et elle ne connaît qu’une manière de concilier la volonté de Dieu et celle de l’homme : c’est de plier souveraineme
nt un regard attentif. Le stoïcisme, c’est l’homme qui, pour avoir un Dieu , se fait Dieu lui-même. Le stoïcien, à la vérité,
ttentif. Le stoïcisme, c’est l’homme qui, pour avoir un Dieu, se fait Dieu lui-même. Le stoïcien, à la vérité, parle quelque
ement averti de son impuissance, devient du désespoir. On s’avoue que Dieu n’aurait pas mis la règle si haut qu’on l’a mise 
avoue que Dieu n’aurait pas mis la règle si haut qu’on l’a mise ; que Dieu qui a fait la nature n’aurait pas tué la nature :
s ; une disposition tranquille et sereine, fondée sur la confiance en Dieu et sur la promesse de son secours ; et, dans les
t faite ! » n’a point été invité à se le dire à soi-même. S’il y a un Dieu , c’est à lui que doit aller cette invocation, ple
d’une part, et de l’autre intrinsèquement bonne, que lorsque celle de Dieu lui a été imposée d’une manière authentique. Et l
dire qu’elle est contradictoire c’est prononcer qu’il n’y a point de Dieu ou qu’il nous a abandonnés. La conséquence est ri
que celle des détails de l’histoire chrétienne. Je dis seulement que Dieu a voulu que cette religion fût une histoire, et q
ent, que la volonté humaine, sous l’apparence menteuse d’un hommage à Dieu , n’allait point au-devant d’elle-même ; il fallai
elle était certaine de ne pas s’adorer elle-même sous le saint nom de Dieu . Ici nous avons pour le christianisme le plus imp
omme de la loi, qui pense avoir fait ou pouvoir faire son compte avec Dieu , folie, en tout temps, pour le sage mondain, qui
r le sage mondain, qui rit de la double idée de l’homme comptant avec Dieu , et de Dieu comptant avec les hommes. La volonté
ndain, qui rit de la double idée de l’homme comptant avec Dieu, et de Dieu comptant avec les hommes. La volonté humaine, par
, et qu’il doit se dépouiller de sa propre volonté entre les mains de Dieu pour en recevoir une nouvelle, conforme et subord
le cœur de l’homme un nouveau principe de vie et d’action, l’amour de Dieu  ; et comme ce mot, si facile à articuler, est le
rdonne le monde, organise le chaos, pacifie l’âme ; elle nous produit Dieu lui-même se faisant homme pour le salut des homme
 ; oserai-je le dire, découverte psychologique qui n’appartenait qu’à Dieu , et dont l’application lui rend notre volonté en
ouvoir ; parce que ces deux idées se confondent à leur source qui est Dieu , et que les mettre en contradiction, c’est le fai
de vue naturel un ordre de choses nécessairement surnaturel, nier que Dieu ait pu ou voulu achever son œuvre, nier qu’il ait
n’est absolument au-dessus de la portée de l’homme armé des armes de Dieu  ; en ce sens surtout, que l’esprit de cette loi d
devient, sans réserve et sans restriction, l’esprit du croyant, à qui Dieu ne l’impose pas seulement, mais l’assimile et l’i
monde, ne peut faire qu’un être dont la volonté, est unie à celle de Dieu ne soit pas heureux par là même : il le serait da
ons sincèrement, loyalement et de bon cœur abdiqué entre les mains de Dieu , Mais quoique cette vérité soit debout sur le seu
, n’est, à le bien prendre, que la proclamation de la souveraineté de Dieu  ? C’est à cause de cela précisément ; l’attribut
mpire est le même qui le repousse avec puissance : la souveraineté de Dieu excluant la souveraineté de l’homme. Faut-il s’ét
’intervention du Saint-Esprit, croire que Jésus-Christ est le Fils de Dieu  ? » 1. « Mais pour la sagesse qui vient d’en
on vive, dès qu’on en suppose une, il faut que l’on suppose aussi que Dieu aime les hommes, puisqu’il établit une religion p
38 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
ntité absolue du moi et du non-moi, de l’homme et de la nature, c’est Dieu . Il suit de là que Dieu est dans la nature aussi
du non-moi, de l’homme et de la nature, c’est Dieu. Il suit de là que Dieu est dans la nature aussi bien que dans l’homme. »
du monde, corporels ou incorporels ; si vous dites que ce monceau est Dieu , vous êtes panthéiste. — Ou bien encore : Suppose
la loi, ou formule primitive, de laquelle on peut les déduire, c’est Dieu . Traduisons ceci en bon allemand, c’est-à-dire en
oduit tout ce que vous voyez autour de vous36. » 2° Préface, p. 66. «  Dieu n’étant donné qu’en tant que cause absolue, à ce
e la création cesse d’être inintelligible, et qu’il n’y a pas plus de Dieu sans le monde, que de monde sans Dieu. » 1re Pré
ble, et qu’il n’y a pas plus de Dieu sans le monde, que de monde sans Dieu . » 1re Préface, p. 34. « Le Dieu de la conscienc
eu sans le monde, que de monde sans Dieu. » 1re Préface, p. 34. « Le Dieu de la conscience n’est pas un Dieu abstrait, un r
Dieu. » 1re Préface, p. 34. « Le Dieu de la conscience n’est pas un Dieu abstrait, un roi solitaire, relégué par-delà la c
istence absolue qui ressemble au néant même de l’existence ; c’est un Dieu à la fois vrai et réel, un et plusieurs, éternité
é, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fois Dieu , nature et humanité. » Cours de 1828, p. 123. « 
onde et reviennent dans la conscience de l’homme. » — « Qu’est-ce que Dieu  ? c’est la pensée en soi, la pensée absolue avec
des hommes. Le nôtre prendra en aversion une métaphysique qui fait de Dieu non un roi et une personne, mais une loi abstrait
e l’homme en lui attribuant une faculté distincte capable d’atteindre Dieu , et parce que, si on nie la raison, on compromet
que, si on nie la raison, on compromet les preuves de l’existence de Dieu , ce qui est immoral ; nous allons donc défendre l
e, nous renverrons le questionneur chez les Écossais. Montons jusqu’à Dieu . Il ne s’agit pas, pour nous, d’étudier sa nature
moraux avec les attributs métaphysiques. Nous n’examinerons pas si le Dieu qu’on prouve par l’idée de l’infini n’a pas une n
ve par l’idée de l’infini n’a pas une nature contraire à la nature du Dieu qu’on construit par l’induction psychologique. No
a grandeur de cette idée et la force de cette démonstration. Pour que Dieu distribue des peines et des récompenses, il faut
4e édition, p. 65. 35. Selon les panthéistes, le bluet idéal, c’est Dieu . Selon les matérialistes, il n’y a pas de bluet i
39 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
ciens de notre siècle, qui séparent la cause de l’effet, il remonte à Dieu toutes les fois qu’il faut découvrir un principe.
tude sur le mouvement, point par lequel la matière touche à sa cause, Dieu , est le texte de la Physique d’Aristote ; c’est l
n est aussi arrêtée qu’il se peut, et il ne balance pas à rapporter à Dieu le mouvement qui se montre partout dans l’univers
uvement qui se montre partout dans l’univers et qui le vivifie. C’est Dieu qui a tiré des profondeurs de son être le mouveme
sans lui, le mouvement ne serait pas né, et il ne continuerait point. Dieu est comme l’âme du monde ; l’âme, qui est le plus
iculiers, animant la matière inerte à laquelle elle est jointe. C’est Dieu qui a créé les grands corps qui roulent sur nos t
l leur a imprimé l’impulsion primitive qui les a lancés dans le ciel. Dieu est donc le père du mouvement, soit que nous cons
a manifester à tous les yeux. Platon ne dit pas en propres termes que Dieu est le premier moteur, et c’est Aristote qui plus
d’autres passages du Timée, que la rotation sur soi-même, donnée par Dieu au monde, à l’exclusion de tout autre mouvement,
ne l’épuise. Le temps, au contraire, a commencé avec le monde, quand Dieu l’a créé et y a mis un ordre merveilleux. « C’est
que avec elle, tandis que l’éternité est en quelque sorte identique à Dieu . C’est qu’en effet, comme devait le dire admirabl
à Dieu. C’est qu’en effet, comme devait le dire admirablement Newton, Dieu n’est pas l’éternité plus qu’il n’est l’infinitud
De l’éternité du mouvement, il conclut à l’éternité du grand moteur, Dieu  ; car comment la pluralité des deux moteurs pourr
né à des regards humains de voir ce qui se passe dans le sein même de Dieu . Mais on peut croire, à la louange d’Aristote, qu
’Aristote, terminant cette vaste étude par une théorie de l’action de Dieu sur le monde. V Les pères de la physique m
être soumis à un seul et même être. Cet être unique et infini, c’est Dieu , qui n’est pas l’âme du monde, mais qui est le se
es pensants, qui lui sont soumis dans leur adoration et leur liberté. Dieu ne règne pas seulement sur des êtres matériels ;
ment la domination d’un être spirituel qui le constitue ce qu’il est. Dieu est donc éternel, infini, parfait, vivant, tout-p
son tour. L’homme, malgré son infimité, peut se faire quelque idée de Dieu , d’après la personnalité dont il a été doué lui-m
sion ni coexistence de parties diverses dans la substance pensante de Dieu . Mais si nos regards éblouis ne peuvent soutenir
ce qu’il est tout esprit, nous pouvons du moins apprendre à connaître Dieu par quelques-uns de ses attributs. Un Dieu sans p
oins apprendre à connaître Dieu par quelques-uns de ses attributs. Un Dieu sans providence, sans empire et sans causes final
té et de la sagesse d’un être qui existe nécessairement, c’est-à-dire Dieu , dont il appartient à la philosophie naturelle d’
oi elle s’est fait comme une gloire, et parfois même un jeu, d’exiler Dieu de ses recherches les plus hautes. On ne voit pas
que le corps, ils ont déchiré une des plus belles pages de l’œuvre de Dieu dans sa nature animée ; ils ont ainsi privé le Cr
la machine animale que le mécanisme, et proclament l’athéisme, non de Dieu , mais des sentiments et des idées ; j’ai toujours
e nos facultés. Aspirer à monter toujours plus haut, et enfin jusqu’à Dieu , c’est la loi la plus pieuse de notre nature. Ari
de route plus assurée, si elle en a de plus profondes, pour arriver à Dieu , le connaître et l’aimer. Les lois humaines ne pe
e ne vient pas de lui ; et quand il veut étudier en elle les voies de Dieu , il en reconnaît avec une entière évidence la pui
iorité du monde moral est absolument incommensurable. La puissance de Dieu se manifeste donc au-dedans de nous bien plus viv
s de nous bien plus vivement qu’au dehors ; et prouver l’existence de Dieu par cette loi que nous portons dans nos cœurs et
es les plus frappantes et les plus délicates. « Mais la mansuétude de Dieu égale au moins sa puissance. Dans ces législation
détourne sans l’améliorer. Ici rien de pareil. Dans la législation de Dieu , l’homme est son propre juge, provisoirement du m
omme conséquence inévitable, une autre vie à la suite de celle-ci, où Dieu saura distribuer les récompenses et les peines. C
phe, n’a pas gémi sur son sort ; et il n’a pas douté de la justice de Dieu , même en ce monde, parce qu’il y a fini par la ci
dès ici-bas, ce qui ne l’est point, c’est le rapport moral de l’âme à Dieu . Indépendamment des lois extérieures, l’homme ava
cette existence terrestre, pénètre de l’homme d’où elle part jusqu’à Dieu  ; et elle affirme la vie future avec les récompen
la source du mal ; elle le rattache à lui-même, à ses semblables et à Dieu par des liens indissolubles, et sa mission est re
t qui peuvent passer dans le for individuel pour les décrets mêmes de Dieu . C’est là le centre de la vie, comme c’est le cen
ccomplir ce sacrifice, ce sont des idoles qu’il adore, et non le vrai Dieu . Ces immolations, toutes rares qu’elles sont, suf
u-dessus de tous les autres êtres qui l’entourent, mais au-dessous de Dieu  ; elle ne l’exalte pas, mais elle est loin aussi
eut une mort humaine qui n’intéressa pas le sort futur de l’âme ni le Dieu de l’univers. Autant qu’on peut discerner à de te
de Socrate, et il la but par défiance des hommes, non par foi dans le Dieu unique et immortel du Phédon. La troisième fut u
était mort comme Socrate, non pour échapper à ses ennemis, mais pour Dieu  ! Il eut toute l’intelligence que le monde antiqu
40 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
de se défendre contre la nature et de se multiplier, qui, si ce n’est Dieu  ? Voilà dès l’abord où nous mène par sa propre fo
ix-huitième siècle ne le sentit pas : l’unité de l’homme conduisait à Dieu  ; cela ne faisait pas le compte des préjugés du t
. Dans Descartes, l’âme se révèle d’abord à elle-même, puis reconnaît Dieu , son auteur ; après quoi, regardant son enveloppe
les rapports des choses créées. Un coin du voile est levé, l’œuvre de Dieu est mieux connue ; de nouvelles idées d’ordre, de
l croit les lui avoir restituées, Malebranche, parce qu’il la voit en Dieu , que, pour relever la pensée, ils méprisent la vi
son temps il a mis l’homme très haut, il ne l’a pas mis assez près de Dieu pour qu’il fût besoin de lui donner pour piédesta
on pour certains objets de son étude, que la cause principale est que Dieu y manque ? S’il avait cru avec la simplicité de c
génie du naturaliste, l’exactitude, et le même siècle qui lui cachait Dieu a le plus douté de la solidité de sa science. Cep
rachète le tort du grand naturaliste en nous rendant plus sensible le Dieu dont il s’est passé. De là aussi ses vives peintu
s, découvrir sans voyageurs, observer sans naturalistes, des pays que Dieu seul a vus. Tandis que la plupart des hommes supé
t penser au Discours de la méthode et au traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, pour trouver à quelles créations
issant par sa pensée et ne pouvant connaître sa pensée sans connaître Dieu , le plus beau sans doute est celui que nous donne
es incrédules ne sont pas les moins affirmatifs. On ne croyait pas en Dieu , et on s’arrogeait sa prescience. Est-il donc vra
it pas en Dieu, et on s’arrogeait sa prescience. Est-il donc vrai que Dieu soit absent des Époques de la nature ? On l’a dit
, dans cet admirable livre, écrite à plus d’une page, sinon la foi en Dieu , du moins l’idée de Dieu. « Plus j’ai pénétré dan
e, écrite à plus d’une page, sinon la foi en Dieu, du moins l’idée de Dieu . « Plus j’ai pénétré dans le sein de la nature, d
tion contre les censures de la Sorbonne. Buffon est amené à l’idée de Dieu comme par l’impossibilité d’y échapper, en présen
e force aveugle et impersonnelle ne satisfait pas son esprit. De même Dieu est nommé par d’autres écrivains du dix-huitième
leur instinct se rend plus fort que leurs préjugés. Ils rencontraient Dieu par l’intelligence qui remontait, comme à leur in
r insu, vers sa source ; mais leur cœur n’était pas touché. L’idée de Dieu se présente à Buffon en certains moments de clair
être devenue un sentiment et une croyance. Encore ne s’agit-il que du Dieu souverainement puissant. Le Dieu souverainement b
croyance. Encore ne s’agit-il que du Dieu souverainement puissant. Le Dieu souverainement bon n’est connu que des humbles qu
41 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
et au-dessus de l’opinion. Que de martyrs cette espérance de posséder Dieu n’a-t-elle point faits ! Quelle solitude n’a poin
st pénible, et il rend doux et agréable ce qui est amer. « L’amour de Dieu est généreux, il pousse les âmes à de grandes act
, ou plus plein, ou meilleur que l’amour, parce que l’amour est né de Dieu , et que, s’élevant au-dessus de toutes les créatu
levant au-dessus de toutes les créatures, il ne peut se reposer qu’en Dieu . « Celui qui aime est toujours dans la joie : il
ris de l’amour, et ces paroles de feu, qu’une âme vivement touchée de Dieu lui adresse, lorsqu’elle lui dit : Vous êtes mon
mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ! PAULINE. Quel Dieu ? POLYE
rt, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ! PAULINE. Quel Dieu  ? POLYEUCTE.                     Tout beau, Pauli
       Tout beau, Pauline, il entend vos paroles ; Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds,
mutilés, De bois, de marbre ou d’or, comme vous le voulez ; C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et
. Que plutôt !… POLYEUCTE. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bie
it s’élever au dernier degré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme sa souveraine beauté, et le Ciel comme sa p
sont celles qui se rapprochent plus ou moins du dogme de l’unité d’un Dieu  ; autrement, le cœur et l’esprit, partagés entre
42 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
que la chute d’une larme secrète d’une pauvre âme inconnue qui dit à Dieu ses douleurs intimes, sans dire au monde son nom 
nom ? La confidence est le sceau de la vérité : et que l’on confie à Dieu , à soi-même, à quelque amitié obscure, sans pense
me, ici, est la contre-épreuve de la sincérité : s’il croyait moins à Dieu , il songerait aux hommes, et il aurait laissé lir
ui-même, mais qu’il se tenait prêt à partir aussitôt qu’il plairait à Dieu , et que ses enfants, dont il était tout à la fois
n et le livre des livres pour les âmes qui aiment à s’entretenir avec Dieu , le livre qui s’appelle d’abord Consolations, l’I
redoublé en lui par l’isolement de son cœur. Ses enfants ici-bas, et Dieu au ciel avec l’ombre de sa femme comme rayonnemen
u’à sa propre taille, et sous l’œil de son père, et sous la mesure de Dieu . Et, chose étonnante, son style, abandonné à lui-
s vertus qui nous font pleurer des hommes doivent nous faire aimer de Dieu  ! » XIV Le 17 novembre. « Mimi1 m’a écrit
me reconnut, la pauvre jeune fille, me dit un mot et se remit à prier Dieu . Je voulais lui parler, je ne sus que lui dire ;
un état, une position sociale, un point d’appui à la vie matérielle. Dieu soit loué ! c’est ce que je désirais le plus en c
de placer la santé avant la beauté dans la nomenclature des biens que Dieu nous fait. S’il eût consulté une femme, Platon n’
suffit d’ailleurs d’un peu de piété dans le cœur, d’un peu d’amour de Dieu pour renoncer bien vite à ces idolâtries, car une
uté, parce que, me disais-je, maman m’aurait aimée davantage. Grâce à Dieu , cet enfantillage a passé, et je n’envie d’autre
me autrefois : je voudrais ressembler aux anges. Cela peut déplaire à Dieu  : c’est aussi pour en être aimée davantage. « Que
ies choses, ses agréments. On en trouve partout quand on y sait voir. Dieu répandit partout la grâce et la beauté. « Il fau
enait de naître. « J’aime à voir ces petites bêtes qui font remercier Dieu de tant de douces créatures dont il nous environn
cueils. Je voudrais cette nuit un sommeil moins sombre. Je vais prier Dieu de me le donner. » Le 24 novembre, elle reprend
elle nuit ! Sans la crainte du rhume, j’y serais encore. Je pensais à Dieu qui a fait notre prison si radieuse ; je pensais
moi ! Je ne sais pourquoi je ne suis pas transportée, ivre d’amitié. Dieu sait pourtant si je l’aime. « Voilà ma journée ju
Mais il vaut mieux en ceci des prières que des paroles. En parlant à Dieu , il viendra, et toi, tu es si loin ! Tu ne m’ente
e jouis dans ma chambrette du plus doux calme du monde, en union avec Dieu . « Le bonheur de la matinée me pénètre, s’écoule
le beau moment où elle en sort, où elle jouit de la vie, du ciel, de Dieu , de l’autre monde ! Son étonnement, je pense, est
ergers de Bethléhem. Vraiment, toute l’âme chante à la belle venue de Dieu , qui s’annonce de tous côtés par des cantiques et
il instant l’an prochain ? Sera-ce ici, ailleurs, là-bas ou là-haut ? Dieu le sait, et je suis là à la porte de l’avenir, me
terrestres. Entre le ciel et nous il y a une mystérieuse attraction : Dieu nous veut et nous voulons Dieu. « Je ne sais quel
us il y a une mystérieuse attraction : Dieu nous veut et nous voulons Dieu . « Je ne sais quel oiseau vole sur ma tête, je l’
te hiver. « Je ne l’aime guère ; mais toute saison est bonne, puisque Dieu les a faites. Que le givre, le vent, la neige, le
nous levant, célébrer cet anniversaire et entendre la messe. « Prier Dieu , c’est la seule façon de célébrer toute chose en
t au monde le plus tendre, le plus aimant, le meilleur des pères. Que Dieu nous le conserve et ajoute à ses années tant d’an
niversaire est consacré au deuil et à la prière. Je l’ai passé devant Dieu en regrets et en espérances ; tout en pleurant, j
eur a sa paix et sa gaieté dans l’âme qui s’est jetée tout entière au Dieu des peines et des espérances éternelles. Mademois
. Ce songe ferait le malheur de deux êtres ; jetons tous mes songes à Dieu . Elle avait pour son père un amour filial plein d
ibuait à ce jeune homme. Nous ne savons pas ce qu’il serait devenu si Dieu l’avait laissé vivre jusqu’à pleine maturité d’es
mon Dieu ! Par bonheur, je me suis souvenue de ce mot de Fénelon : Si Dieu vous ennuie, dites-lui qu’il vous ennuie. » Le 2
ouces, vraies, pures, dont mon cœur s’emplit quand je te parle ! Oui, Dieu me les donne, et je te les envoie. « Puisse ma le
je l’augure d’après tes lettres, et quelques mots de Félicité. Plût à Dieu que je pusse le voir et savoir ce qui te tourment
détachées, libres, célestes, qui se plaisent, au-delà du visible, où Dieu les attire. » Le 29 mai. « Jamais orage plus lo
ciel radieux, petites images du séjour céleste, et qui font penser à Dieu . « J’irai ce soir à Cahuzac, mon cher pèlerinage.
is m’occuper de mon âme et voir où elle en est dans ses rapports avec Dieu depuis huit jours. Cette revue éclaire, instruit
, instruit et avance merveilleusement le cœur dans la connaissance de Dieu et de soi-même. N’y avait-il pas un philosophe qu
e ce matin à Gaillac pour engloutir ces restes humains jusqu’à ce que Dieu les ravive. C’est notre sort à tous, il faut être
alité nous fera sentir le prix de la vie et tout ce que nous devons à Dieu pour nous avoir tirés du néant. « C’est un bienfa
iation où je contemple un doux mystère et les plus pures créatures de Dieu , l’ange et la Vierge. Voilà de quoi me plaire ici
43 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »
es dans la poésie (suite). Victor Hugo I. L’inconnaissable. — II. Dieu . — III. Finalité et évolution dans la nature. La
3. La nuit, c’est l’ignorance, le mal, la matière, tout ce qui voile Dieu , tout ce qui semble en dehors de Dieu et contre D
, la matière, tout ce qui voile Dieu, tout ce qui semble en dehors de Dieu et contre Dieu, tout ce qui en paraît la négation
out ce qui voile Dieu, tout ce qui semble en dehors de Dieu et contre Dieu , tout ce qui en paraît la négation. C’est pourquo
ectuel assez grand pour rester dans le doute : il eut la foi. II — Dieu . Renan a dit de V. Hugo : « Est-il spiritualis
e, pour lui, pénètre la matière et en constitue la raison d’être… Son Dieu est l’abîme des gnostiques. » Cette interprétatio
t chez lui qu’une expression de la Nature, qui n’exclut pas le moi de Dieu . Au reste, un poète qui peint la Nature et l’anim
s » qu’en tant qu’il est inconnaissable ; mais, en réalité, il est le Dieu de la conscience, le Dieu bon et juste. L’immorta
nconnaissable ; mais, en réalité, il est le Dieu de la conscience, le Dieu bon et juste. L’immortalité, pour Hugo, n’est pas
à Hugo ce qu’il a dit lui-même d’un de ses héros : il n’a pas étudié Dieu , il s’en est « ébloui ». (Les Misérables.) Malgré
e la rudesse du commencement : — « Le progrès, dit-il, doit croire en Dieu . Le bien ne peut pas avoir de serviteur impie. C’
il ne serait pas. Il est, donc il a un moi. Ce Moi de l’infini, c’est Dieu . » Si Dieu, selon Hugo, est personnel, il n’en de
t pas. Il est, donc il a un moi. Ce Moi de l’infini, c’est Dieu. » Si Dieu , selon Hugo, est personnel, il n’en demeure pas m
verse la hiérarchie des idées dans le spinozisme. Au lieu de dire : — Dieu est l’existence, la substance, dont les êtres exp
, dont les êtres expriment l’essence et sont les formes, — il dit : — Dieu est l’essence, l’essentiel, le formel, et nous ne
i : la plante veut, donc elle a un moi ; l’univers veut, donc il a un Dieu . » Quant à Hugo, au rebours de cette nouvelle éco
volonté élémentaire du bien répandue en tout. Mais la vraie preuve de Dieu , pour Hugo, c’est la conscience morale. Kantien s
r, Et toujours se refuse et sans cesse se donne145. L’affirmation de Dieu n’est, en définitive, que le cri de la conscience
r systèmes, Il faudrait s’écrier : J’aime, je veux, je crois147 ! Ce Dieu , je le redis, a souvent dans les âges Subi le hoc
’ai foi. La foi, c’est la lumière haute. Ma conscience en moi, c’est Dieu que j’ai pour hôte. Je puis, par un faux cercle,
pour Kant, le devoir est pour Hugo une sorte de dette contractée par Dieu envers l’homme : En faisant ton devoir, tu fais
ontractée par Dieu envers l’homme : En faisant ton devoir, tu fais à Dieu sa dette148. La nature s’engage envers la destin
tice est en moi, grain de sable. Quand on fait ce qu’on peut, on rend Dieu responsable ; Et je vais devant moi, sachant que
mble fleur, du penseur contemplée ; On voit les champs, mais c’est de Dieu qu’on s’éblouit ; Le lis que tu comprends en toi
déranger l’éclair du firmament152. La continuelle présence morale de Dieu à l’âme est exprimée dans les Misérables par une
us la pensée de revenir à une idée que la mer de revenir à un rivage… Dieu soulève l’âme comme l’Océan. » Enfin tout le mond
fin tout le monde a présente à l’esprit la pièce célèbre sur l’œil de Dieu dans la conscience : On fit donc une fosse, et C
rmé L’œil était dans la tombe et souterrain, regardait Caïn. Mais si Dieu est, par rapport à nous, la justice, c’est qu’il
animant un grand corps ; il est le cœur du monde : Oh ! l’essence de Dieu , c’est d’aimer. L’homme croit Que Dieu n’est comm
du monde : Oh ! l’essence de Dieu, c’est d’aimer. L’homme croit Que Dieu n’est comme lui qu’une âme, et qu’il s’isole De l
De l’univers, poussière immense qui s’envole ; ……………………… Je le sais, Dieu n’est pas une âme, c’est un cœur. Dieu, centre ai
envole ; ……………………… Je le sais, Dieu n’est pas une âme, c’est un cœur. Dieu , centre aimant du monde, à ses fibres divines Rat
évolution sainte de la vie est progrès. » Ce monde, cette création où Dieu semble englouti sous le chaos des forces, C’est
ère, Dire : — Ce que j’ai là, c’est la loi tout entière ; Ceci, c’est Dieu complet, avec tous ses rayons157 ! Selon Hugo, i
me, l’élément. T’imaginais-tu donc l’univers autrement ? Crois-tu que Dieu , par qui la forme sort du nombre, Aurait fait à j
fini quelque chose à quelqu’un : Une pensée emplit le tumulte superbe Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le Verbe. Tout
ant démon ; De ce corps qui, créé par la faute première, Ayant rejeté Dieu , résiste à la lumière ; De ta matière, hélas ! de
ous habitez le seuil du monde châtiment. Mais vous n’êtes pas hors de Dieu complètement ; Dieu, soleil dans l’azur, dans la
du monde châtiment. Mais vous n’êtes pas hors de Dieu complètement ; Dieu , soleil dans l’azur, dans la cendre étincelle, N’
la fin universelle. On remarquera cette conception aristotélique de Dieu présent à tout comme fin plutôt encore que comme
ience calme y marque avec le doigt Ce que l’ombre lui garde ou ce que Dieu lui doit. On agit, et l’on gagne ou l’on perd à m
et l’on s’élance, Ou l’on tombe : et tout être est sa propre balance. Dieu ne nous juge point. Vivant tous à la fois. Nous p
e est celui de Platon dans la République : ϴεὸς ἀναίτιος.     Grand Dieu  ! nul homme au monde N’a droit, en choisissant sa
et religion, Hugo expose d’abord éloquemment les objections faites à Dieu par la « philosophie de la négation » : — « Le m
eurs quand le cri de ta vie est poussé ! ………………………………………… Tu veux un Dieu , toi l’homme, afin d’en être ! Si tu veux l’infin
t pour y reparaître. L’homme éternel, voilà ce que l’homme comprend. Dieu n’est pas ; nie et dors. Tu n’es pas responsable 
ela même que le dogme est arrêté, immuable, mort, il est une injure à Dieu et un réel blasphème : Pas de religion qui ne bl
es est le philosophe, qui trouve dans sa conscience même et l’idée de Dieu et la loi divine. Il est ! Mais nul cri d’homme
qui de tout est le lieu, Et que, faute d’un nom plus grand, j’appelle Dieu , Alors tout change, alors nos esprits se retourne
Ô possibles qui sont pour nous les impossibles182 Je forcerai bien Dieu d’éclore A force de joie et d’amour ! « L’âme q
Seigneur, confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez ce que v
ainte, parce qu’elle est, comme : il l’a dit ailleurs, la « forme que Dieu donne à l’absolu » ; l’idéal qui germe chez les s
ira vers elle : Vous avez beau, sans fin, sans borne,     Lueurs de Dieu , Habiter la profondeur morne Du gouffre bleu, A
du monde, c’est la justice. Les lois de nos destins sur terre,      Dieu les écrit ; Et si ces lois sont le mystère,     
z bien que l’âme est forte     Et ne craint rien Quand le souffle de Dieu l’emporte !     Vous savez bien Que j’irai jusq
’un être parfait s’il n’y avait en nous qu’imperfection ? — Spinoza : Dieu est partout, Dieu est en tout, — et ainsi de suit
’il n’y avait en nous qu’imperfection ? — Spinoza : Dieu est partout, Dieu est en tout, — et ainsi de suite. Si la Tristesse
sent dans sa poitrine Un cœur nouveau qui s’ouvre et qui s’épanouit. Dieu nous éclaire, à chacun de nos pas, Sur ce qu’il e
, cercle et centre, âme et milieu. Fourmillement de tout, solitude de Dieu  ! Ô générations aux brumeuses haleines, Reposez-v
oucher de ses mains la Providence et pouvoir la prendre dans ses bras Dieu palpable, quel ravissement !… Et mille petits soi
ennes Béranger, le chansonnier du Roi d’Yvetot, le prêtre narquois du Dieu des bonnes gens ? » Plus tard, le Sunt lacrymae r
44 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
i de camps, ni de villes assiégées ; il retrace la première pensée de Dieu , manifestée dans la création du monde, et les pre
’un Être suprême ; le premier besoin qu’il manifeste est le besoin de Dieu  ! Que Milton est sublime dans ce passage ! mais s
l élevé à ces pensées, s’il n’eût connu la religion de Jésus-Christ ? Dieu se manifeste à Adam ; la créature et le Créateur
s les réflexions. La solitude ne vaut rien à l’homme. Adam s’endort : Dieu tire du sein même de notre premier père une nouve
dans les Écritures : en condamnant la femme à enfanter avec douleur, Dieu lui a donné une très grande force contre la peine
s, en apporte une raison sublime : cette raison, c’est la patience de Dieu . Lorsque la mère du genre humain présente le frui
ltéra point leur bonheur » ; mot chrétien et d’une tendresse sublime. Dieu envoie son Fils pour juger les coupables ; le jug
gue ! cela n’est point d’invention humaine. Adam confesse son crime ; Dieu prononce la sentence : « Homme, tu mangeras ton p
dmiration manque de termes, et l’art rentre dans le néant. Le Fils de Dieu remonte au ciel, après avoir laissé des vêtements
n lui quelque chose d’immortel ? si ce souffle de vie qu’il a reçu de Dieu ne pouvait périr ? si la mort ne lui était d’aucu
i n’est pas soumis au néant. » Le couple infortuné se décide à prier Dieu , et à se recommander à la miséricorde éternelle.
l’Éternel par le Rédempteur du genre humain, ces larmes qui touchent Dieu lui-même (tant a de puissance la première prière
ce premier mystère des Écritures ; il a mêlé partout l’histoire d’un Dieu qui, dès le commencement des siècles, se dévoue à
45 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
degré encore, elle est une manifestation incessamment perfectible de Dieu  ; si l’humanité, en un mot, vit et se développe e
erfectible de Dieu ; si l’humanité, en un mot, vit et se développe en Dieu , et l’homme dans l’humanité, à plus forte raison
que par ses rapports avec l’humanité et la nature, c’est-à-dire avec Dieu . Il est une molécule vivante, incessamment excité
hrétien ; elle se pose l’âme comme substance distincte de la matière, Dieu comme un pur esprit, et l’autre vie comme n’étant
ment accompli, selon l’idée de Lessing, son éducation sous la main de Dieu , la psychologie actuelle ne serait pas elle-même
et homme vraiment divin, ce poëte, cet artiste, ce révélateur fils de Dieu , est déjà né ; que ce soit Moïse, Orphée, Jésus,
est au foyer de l’univers, et qu’il ne perd pas un seul des rayons de Dieu . Il est l’homme unique, l’homme nécessaire, l’org
diaboliques qu’elle évoquait à sa suite dans le passé. Du moment que Dieu n’est plus conçu comme un être à part et hors du
e même qu’il n’a plus besoin de médiateur pour entrer en rapport avec Dieu  ; la communication est directe, immédiate ; il se
quel qu’il soit. En effet, tout progrès nouveau est une révélation de Dieu à l’homme, une ascension de l’homme à Dieu ; le s
veau est une révélation de Dieu à l’homme, une ascension de l’homme à Dieu  ; le savant qui invente y est soumis comme l’arti
ce électrique, irrésistible, indéfinissable, un acte de foi de nous à Dieu , une volonté de Dieu en nous. Seulement l’importa
stible, indéfinissable, un acte de foi de nous à Dieu, une volonté de Dieu en nous. Seulement l’importance de la conception
port plus parfait entre l’homme et ce qui l’entoure, entre l’homme et Dieu . Bien que ce rapport ne soit point nécessairement
destinée humaine, M. Jouffroy a dit : « S’il y avait eu révélation de Dieu à l’homme, il serait plus sûr et plus commode san
les religions ont été inet complètes et passagères, et par conséquent Dieu n’a point parlé dans ces révélations ; car la vér
i, leur rendant à chacune leur vrai sens, saura absoudre et glorifier Dieu , apaiser et réjouir l’humanité ? Cela était-il do
à notre époque raisonneuse ; 2° parce que les révélations directes de Dieu à l’homme, trait essentiel qui distingue, selon l
46 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410
us les crimes atroces, principalement l’avidité aveugle, le mépris de Dieu , les parjures, le sodomisme… Nous autres Allemand
ous étions obligés, disent-ils encore, de croire en tout la parole de Dieu , nous serions les plus misérables des hommes, et
ils vivent dans une extrême superstition, sans connaître la parole de Dieu , ne croyant ni à la résurrection de la chair, ni
etit, ont des concubines en façon d’épouses, et même publiquement. Si Dieu n’y pourvoit, ajoute l’historien, cette corruptio
a justice déborde de l’âme, couvre le ciel, et y intronise un nouveau Dieu . Redoutable Dieu, qui ne ressemble guère à la cal
de l’âme, couvre le ciel, et y intronise un nouveau Dieu. Redoutable Dieu , qui ne ressemble guère à la calme intelligence q
e qui sert aux philosophes pour expliquer l’ordre des choses, ni à ce Dieu tolérant, sorte de roi constitutionnel que Voltai
ans ma conscience. Je frémissais en les entendant ; je me disais : Si Dieu est juste, il me punira327. » Car sitôt que la co
heur, sans parvenir à me rassurer sur la satisfaction que je devais à Dieu … Alors je me disais : Suis-je donc le seul qui do
prouve pas le désir des choses célestes… Il n’y a rien en elle devant Dieu que concupiscence… » La bonne intention ne peut v
la force de son péché, il tombe dans le désespoir et dans la haine de Dieu , comme il arriva à Caïn, à Saül, à Judas », en so
uvent opérer en moi ce changement extraordinaire. Un seul le peut, le Dieu pur, le Juste immolé, le Sauveur, le Réparateur,
elle est une affaire personnelle, un dialogue intime entre l’homme et Dieu , où il n’y a que deux choses agissantes, la propr
et Dieu, où il n’y a que deux choses agissantes, la propre parole de Dieu , telle qu’elle est transmise par l’Écriture, et l
Écriture, et les émotions du cœur de l’homme, telles que la parole de Dieu les excite et les entretient330. Écartons les pra
intermédiaires par lesquels on a voulu empêcher le commerce direct de Dieu et de l’homme, je veux dire les saints, la Vierge
saints, ni la Vierge ne peuvent nous convertir et nous sauver ; c’est Dieu seul qui par son Christ nous convertit et nous sa
peuvent nous fixer notre croyance ou nous remettre nos péchés ; c’est Dieu seul qui nous instruit par son Écriture, et nous
te ; les ministres de la religion changent de rôle, et l’adoration de Dieu change de forme ; l’autorité du clergé s’atténue,
si foulé ; on se demande tout bas si c’est bien par une délégation de Dieu que les voleurs mitrés pratiquent ainsi la tyrann
a dit, en montrant son ouvrage, qu’il était en train de faire sortir Dieu de la paille. D’autres ont mal parlé des pèlerina
es dernières paroles prononcées sur les fagots, les appels suprêmes à Dieu et au Christ demeurent dans leur cœur, tout-puiss
salut, ils s’alarment de leur état, ils s’effrayent des jugements de Dieu , ils se demandent si, en demeurant sous l’obéissa
Antéchrist par Luther, mais surtout quelques portions de la parole de Dieu , que Tyndal vient de traduire. Tel a caché ses li
tes et autorisés » ; la semence germait, et on aimait mieux en croire Dieu que les hommes. Maldon déclarait à sa mère qu’il
t ses mensonges…, sachant bien que si le clair soleil de la parole de Dieu apparaissait dans la chaleur du jour, il dissiper
incipalement et avant tout les traités et les contrats343 faits entre Dieu et nous, c’est-à-dire la loi et les commandements
aits entre Dieu et nous, c’est-à-dire la loi et les commandements que Dieu nous fait, et ensuite, la grâce et le pardon qu’i
artout, dans toute l’Écriture, enferment un traité ; c’est-à-dire que Dieu s’engage à t’accorder cette grâce à cette conditi
estampe rend sensible aux pauvres gens les exploits et les menaces du Dieu tonnant, où la préface et la table indiquent aux
se cachant, l’esprit plein de l’idée de sa mort prochaine et du grand Dieu pour lequel à la fin il est monté sur le bûcher ;
et de rigidité intérieures, ils retrouvent la conception sémitique du Dieu solitaire et tout-puissant : étrange conception q
ont les œuvres et les jouets. La terre est le marche-pied de ce grand Dieu , le ciel est son vêtement. Il est dans ce monde,
u, la nature et les hommes ne sont rien par eux-mêmes ; ils servent à Dieu  ; ils n’ont point d’autre raison d’exister ni d’a
ayons, nous autres descendants des races ariennes, de nous figurer ce Dieu dévorateur ; nous laissons toujours quelque beaut
ique manque, du moins le sérieux et la simplicité ont subsisté, et le Dieu hébraïque transporté dans la conscience moderne n
te que lorsque la prière du peuple vient s’ajouter à la révélation de Dieu . En 1549, enfin, l’Angleterre reçoit son Prayer-B
ais toi, Seigneur, aie pitié de nous, misérables pécheurs. Épargne, ô Dieu , ceux qui confessent leurs fautes. Relève ceux qu
ue nous puissions à l’avenir avoir une vie pieuse, droite et sage350… Dieu tout-puissant et éternel, qui ne hais rien de ce
r ta légitime épouse, afin de vivre ensemble selon le commandement de Dieu dans le saint état du mariage ? Veux-tu l’aimer,
re s’avance et lui dit : « Notre cher bien-aimé, sachez ceci : que le Dieu tout-puissant est le Seigneur de la vie et de la
que soit votre mal, sachez avec certitude qu’il est une visitation de Dieu  ; et quelle que soit la cause pour laquelle cette
us portez patiemment votre maladie, vous confiant à la miséricorde de Dieu et vous soumettant entièrement à sa volonté…, ell
ettre chaque homme, en personne et sans intermédiaire, en présence du Dieu juste, et pour former une poésie morale qui souti
le monde et pensé par lui-même, il commença « à flairer la parole de Dieu et à abandonner les docteurs d’école et les sotti
n second lieu ; avant tout, la pratique ; la véritable offense contre Dieu , à ses yeux, c’est un mauvais acte ; le véritable
tre Dieu, à ses yeux, c’est un mauvais acte ; le véritable service de Dieu , c’est la suppression des mauvais actes. Et regar
maître Ridley, soyez homme, nous allons aujourd’hui, par la grâce de Dieu , allumer une chandelle en Angleterre, de telle so
baigna d’abord ses mains dans les flammes, et, recommandant son âme à Dieu , il mourut. Il avait bien jugé ; c’est par cette
e d’abjurer, se laissèrent brûler vivants. La toute-puissante idée de Dieu et de la fidélité qu’on lui doit les roidissait c
te, ma mère ? —  Là-dessus, sa mère s’agenouilla, en disant : Je prie Dieu de te fortifier, mon fils, jusqu’à la fin ; oui,
i eux, disant « que la croix de la persécution » était un bienfait de Dieu , « un joyau inestimable, un contre-poison souvera
es les marques d’approbation. « Nous savons qu’ils sont les hommes de Dieu , criait l’un des assistants, c’est pourquoi nous
ssistants, c’est pourquoi nous ne pouvons nous empêcher de dire : Que Dieu les fortifie. » Et tout le peuple répondait : « A
ui lorgnent et causent pendant le service, qui jurent par les yeux de Dieu , par les paupières de Dieu, qui, entre les arceau
ant le service, qui jurent par les yeux de Dieu, par les paupières de Dieu , qui, entre les arceaux et les chapelles, étalent
sance, qu’il ne faut pas sacrifier la parole intérieure, par laquelle Dieu touche notre intelligence, à la parole extérieure
Dieu touche notre intelligence, à la parole extérieure, par laquelle Dieu touche nos sens ; qu’ainsi la constitution civile
onnance visible des cérémonies peuvent être conformes à la volonté de Dieu , même lorsqu’elles ne sont point justifiées par u
dans l’Écriture avec une diligence égale, et assisté par la grâce du Dieu tout-puissant, pourra acquérir une telle perfecti
mes paroles, la vanité et le mal de mes actions. Ô juste et bien-aimé Dieu , combien de temps encore viendrai-je ainsi encore
pointes du scrupule, il s’emplissait l’imagination des vengeances de Dieu et des terreurs bibliques. Une sombre épopée, ter
urs croyaient que cette multitude est criminelle avant de naître, que Dieu a voulu, prévu, ménagé leur perte, que de toute é
la misérable créature que la grâce, la grâce gratuite, pure faveur de Dieu , que Dieu n’accorde qu’à un petit nombre et qu’il
le créature que la grâce, la grâce gratuite, pure faveur de Dieu, que Dieu n’accorde qu’à un petit nombre et qu’il distribue
étaient hors d’eux-mêmes, croyant toujours sentir sur eux la main de Dieu ou la griffe du diable. Une puissance extraordina
ieur et spirituel subsiste ; de toute l’âme il ne reste que l’idée de Dieu et la conscience, la conscience alarmée et malade
pèsent chacune de ces paroles. —  « Abomination. L’abomination devant Dieu , ce sont les idoles et les images devant qui le p
de la croix, dans cent autres pratiques, tous ces rites sensibles que Dieu a déclarés profanes ? —  « Abus. Les abus qui son
a religion pour eux est un covenant, c’est-à-dire un traité fait avec Dieu qu’il faut observer en dépit de tout, comme un en
ordonnance pour le punir de mort ; James Naylor ayant cru qu’il était Dieu , elle s’acharne onze jours durant à son procès av
l n’y a personne plus possédé du diable que cet homme. —  C’est notre Dieu qui est ici supplanté. —  Mes oreilles ont tressa
n’a plus de causes que moi de se mettre en avant pour la cause de son Dieu . Que le Seigneur m’accepte dans son Fils et me do
emblèrent plusieurs jours de suite à Windsor pour se confesser devant Dieu et lui demander son aide, et découvrirent que tou
udovick Muggleton étaient les deux derniers prophètes et messagers de Dieu  » ; ils déclaraient les quakers possédés du diabl
mes Naylor, ancien quartier-maître du général Lambert, adoré comme un Dieu par ses sectateurs. Plusieurs femmes conduisaient
ieu. Elles l’appelaient le plus beau des dix mille, le Fils unique de Dieu , le prophète du Dieu très-haut, le Roi d’Israël,
nt le plus beau des dix mille, le Fils unique de Dieu, le prophète du Dieu très-haut, le Roi d’Israël, le Fils éternel de la
la précision d’un régiment russe ; c’est un devoir, un devoir envers Dieu que de tirer juste et de marcher en ligne, et le
e temporel. Ils veulent appliquer l’Écriture, établir « le royaume de Dieu sur la terre », instituer non-seulement une Églis
hir une grande distance pour avoir le bonheur d’entendre la parole de Dieu . —  Il n’y avait point de maisons de jeu, ni de m
lui arrachai son aiguillon avec mes doigts, action désespérée qui, si Dieu n’avait pas eu pitié de moi, m’aurait mené à ma f
, par le spectacle des ravissements et des martyres, face à face avec Dieu , tantôt désespéré, tantôt consolé, troublé d’imag
éatures ne pourront le défendre. Seule la grâce justifie. Il faut que Dieu lui impute la pureté du Christ et le sauve par un
ui est en lui, est dans un état de condamnation. Cela me fit voir que Dieu le père, quoiqu’il soit juste, peut justement jus
t qu’apparue, cesse de ressembler au White-Hall grossier, édifié pour Dieu par Milton. Lisez cette arrivée des pèlerins dans
hommes justes devenus parfaits. Vous allez entrer dans le paradis de Dieu , où vous verrez l’arbre de la vie, et vous manger
les idées protestantes (Institution chrétienne, liv. I). 1. L’idée du Dieu parfait, juge rigide. 2. L’alarme de la conscienc
sur nos personnes seulement, et que nous ne pensions pas aussi bien à Dieu , lequel est la seule règle à laquelle il nous fau
gés et abattus toutes et quantes fois qu’ils ont senti la présence de Dieu . Car nous voyons ceux qui étaient comme eslongnés
présence de Dieu. Car nous voyons ceux qui étaient comme eslongnés de Dieu et se trouvaient assurés et allaient la tête levé
rapportés tout au long par Fox. 341. Froude, II, 33, 1529. « Grâce à Dieu , disent les évêques, aucune personne notable de n
n, quand l’esprit n’en retire aucun fruit, ne peut être ni agréable à Dieu , ni salutaire à l’homme. Celui qui ne comprend pa
ne comprend pas la force et l’efficacité de l’entretien qu’il a avec Dieu ressemble à une harpe ou à une flûte, qui a un so
r ce surplis ; c’est contre ma conscience. J’espère qu’avec l’aide de Dieu je ne mettrai jamais cette manche, qui est une ma
it où est cette défense ? —  Le Deutéronome et d’autres endroits ; et Dieu par Isaïe nous commande de ne point nous souiller
47 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
qui peut être dans le monde, sans rien considérer pour cet effet que Dieu seul qui l’a créé, ni les tirer d’ailleurs que de
plus tôt. Qu’importe. Il croit, il veut avoir déduit tout cela, et de Dieu même, à peine en passant par les principes ou pre
t qui elles-mêmes sont déduites, ou sensiblement, des principes et de Dieu . Nous savons bien qu’il n’eût pas trouvé les cieu
de la pensée. Je dirai plus. Nous savons bien qu’il n’eût pas trouvé Dieu même s’il n’en avait pas entendu parler, et s’il
comme tout homme né chrétien et Français), une certaine expérience de Dieu . J’irai jusqu’à dire : une certaine expérience de
Dieu. J’irai jusqu’à dire : une certaine expérience de l’événement de Dieu . L’expérience n’est pas venue au-devant de lui se
on l’ait eu. Le chrétien, toujours inconsolé, n’en a jamais assez. Un Dieu est mort pour lui. Il regarde et trouve toujours
liblement contre la peine, contre l’épreuve, contre le salut ; contre Dieu . De mornes et sournoises abdications de la condit
mornes et des sourds et des sournois nivellements pratiqués pour que Dieu même porte à faux. Des envasements égalitaires, d
i la peine, et qu’ainsi l’épreuve, et qu’ainsi le salut ; et qu’ainsi Dieu ne puisse pas jouer. Telles sont les impiétés de
e Livre. C’est lire le Livre et la Loi. Lire, c’est lire la parole de Dieu . Les inscriptions mêmes de Dieu sur les tables et
la Loi. Lire, c’est lire la parole de Dieu. Les inscriptions mêmes de Dieu sur les tables et dans le livre. Dans tout cet im
du septième jour mais silence des six jours mêmes ; la voix seule de Dieu  ; silence de la peine et silence de la mort ; sil
t de rien, on ne leur apporte pas ce qui est tout. La charité même de Dieu ne panse point celui qui n’a pas des plaies. C’es
a grâce nous fait une famille et une race. La grâce nous fait fils de Dieu et frères de Jésus-Christ).   C’est bien ce que l
éologie qu’en poétique. Elle aussi elle est une œuvre sans péché. Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense  : tel
te.                        C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bie
Tout ce que je voudrais retenir de cette admirable poétique c’est que Dieu prend l’homme pour ainsi dire sur ses mégardes. M
ses mégardes. Mais que deviendra celui qui n’a pas même des mégardes. Dieu prend l’homme sur ses défenses. Mais que deviendr
érité le témoin fidèle et vrai, qui est le principe de la créature de Dieu .   Je sais tes œuvres : que tu n’es ni froid ni c
st le plus frais. Le plus récemment sorti, le plus sorti des mains de Dieu . Du bois mort est celui où il y a le plus de mati
e moins frais. Le moins sorti, le plus éloigné de sortir des mains de Dieu . Une âme morte est une âme où il y a le plus de m
lus décréée. La moins sortie, la plus éloignée de sortir des mains de Dieu . Et quand on dit que l’Église a reçu des promesse
elle la Charité auraient pris chacune de son côté l’habitude même de Dieu . C’est elle qui est chargée de recommencer, comme
de la grâce. Elle est donc l’agent le plus direct, le plus présent de Dieu . Elle introduit partout des entrées et des gains
C’est la création ensemble et le Créateur. C’est ensemble le monde et Dieu . Elle est chargée d’appliquer à tout, (et non poi
Dieu. Elle est chargée d’appliquer à tout, (et non point sans doute à Dieu mais à tout ce qui nous vient de Dieu et au peu q
out, (et non point sans doute à Dieu mais à tout ce qui nous vient de Dieu et au peu que nous rendons à Dieu), un certain tr
eu mais à tout ce qui nous vient de Dieu et au peu que nous rendons à Dieu ), un certain traitement propre dont elle a le sec
ans l’enfant espérance la foi s’habituerait à la créance, au monde, à Dieu . Et sans l’enfant espérance la charité s’habituer
l’enfant espérance la charité s’habituerait à l’amour ; au pauvre ; à Dieu . C’est par l’espérance que tout le reste reste pr
Et je vais plus loin. Et je dirai toute ma pensée, car je dirai : Si Dieu était servi à plein dans son Église, (il y est se
le monde de l’habitude. Il s’était donné le monde romain inhabitué à Dieu  ; et les immenses et les incroyables ravages de l
la grâce dans un monde inhabitué. Il nous a laissé un monde habitué à Dieu et les incroyables manques de prise de la grâce d
prise de la grâce. C’est comme les célèbres preuves de l’existence de Dieu . Pour une tête un peu véritablement philosophe, l
mais du vide ou plutôt des vides. Le véritable problème n’est pas de Dieu mais si je puis dire des limitations et j’irai ju
e puis dire des limitations et j’irai jusqu’à dire des manquements de Dieu . Il y a dans le monde et dans l’homme deux limita
dans l’homme deux limitations et pour ainsi dire deux manquements de Dieu . Deux limitations de l’action de Dieu. Deux limit
ainsi dire deux manquements de Dieu. Deux limitations de l’action de Dieu . Deux limitations, deux manquements (de l’action)
, deux manquements (de l’action) de la grâce. Ou plutôt la volonté de Dieu a créé, s’est créé deux limitations et pour ainsi
et le germe, cette ramification vivante, cette immense germination de Dieu dans le monde romain. Il nous a laissé ce qui dev
e que la prononciation de la victoire. Il sait que c’est un combat de Dieu . Et qu’avant tout il faut que les conditions en s
nous l’événement de la victoire ; et que la décision du combat est de Dieu . Répétons-le, ce soin infini d’équité, ce souci p
ces faiblesses la force et le génie. La faiblesse veut gagner contre Dieu . La force et le génie ne veulent pas même gagner.
force et le génie ne veulent pas même gagner. Ils veulent présenter à Dieu dans leur force et dans leur plénitude, ils veule
jugement n’est pas de l’homme. Nolite judicare. La décision est de Dieu . Telle est la pensée profonde du génie. Et nous r
qui affronte une autre grande pensée, voilà ce qui réjouit le cœur de Dieu . En de telles matières, (et peut-être en de tell
qu’ils se battent, tant qu’ils se battent il n’y a pas de dérogation. Dieu peut regarder le monde, et ne pas le trouver trop
Ce qui leur importe, à chacun des deux adversaires, et au monde, et à Dieu , c’est uniquement, (et non pas comme on serait te
combat, et en matière de pensée un beau débat, voilà ce qui importe. Dieu est servi. Dieu peut regarder. Il s’y connaît. Il
atière de pensée un beau débat, voilà ce qui importe. Dieu est servi. Dieu peut regarder. Il s’y connaît. Il peut regarder l
salut et qui s’articule hermétiquement sur la gratuité de la grâce. ( Dieu veut être aimé librement). Il y a cette justice d
e confrontation des êtres et des vies, des personnages et des thèses. Dieu même est honnête homme et devant Dieu la thèse de
des personnages et des thèses. Dieu même est honnête homme et devant Dieu la thèse de Dieu même ne sera point avantagée. Ce
et des thèses. Dieu même est honnête homme et devant Dieu la thèse de Dieu même ne sera point avantagée. Ce qu’il y a de plu
C’est la poétique de la comparaison ; et de la comparaison parfaite. Dieu sera comparé, comme les autres ; loyalement, comm
force. Le combat de Rodrigue et du comte étendu à tout le monde. Et à Dieu même. Le combat de Dieu étendu à Dieu même. Et Di
igue et du comte étendu à tout le monde. Et à Dieu même. Le combat de Dieu étendu à Dieu même. Et Dieu n’y sera aucunement a
te étendu à tout le monde. Et à Dieu même. Le combat de Dieu étendu à Dieu même. Et Dieu n’y sera aucunement avantagé. C’est
ut le monde. Et à Dieu même. Le combat de Dieu étendu à Dieu même. Et Dieu n’y sera aucunement avantagé. C’est-à-dire qu’il
vantages de sa nature et de sa grâce. Ce n’est pas lui qui a peur que Dieu ne soit pas assez fort. Dans les combats. Dans le
aisons. Ce n’est pas lui qui ajouterait des preuves de l’existence de Dieu . Qui en mettrait de trop, comme nos théologiens.
trait de trop, comme nos théologiens. Ce n’est pas lui qui a peur que Dieu ne soit pas assez bien comme il est. Telle est l’
leine et intacte dans le vers. C’est que le saint et le martyr et que Dieu même n’y reçoivent aucun accroissement frauduleux
e Polyeucte. C’est ce magnifique dévêtement du saint, du martyr et de Dieu . C’est ce désarmement magnifique. Nul manteau de
ne suffit point d’abaisser le monde pour monter dans la catégorie de Dieu . Et peut-être même l’opération ne consiste-t-elle
u’ils n’ont pas le courage d’être du monde ils croient qu’ils sont de Dieu . Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être d’un de
d’être d’un des partis de l’homme ils croient qu’ils sont du parti de Dieu . Parce qu’ils ne sont pas de l’homme, ils croient
Dieu. Parce qu’ils ne sont pas de l’homme, ils croient qu’ils sont de Dieu . Parce qu’ils n’aiment personne, ils croient qu’i
nt de Dieu. Parce qu’ils n’aiment personne, ils croient qu’ils aiment Dieu . Mais Jésus-Christ même a été de l’homme. De ce p
nfrontation à égalité nul ne sera avantagé. Nul être. Nulle thèse. Ni Dieu . Ni le saint ; ni le martyr ; ni Dieu. Ni l’homme
tagé. Nul être. Nulle thèse. Ni Dieu. Ni le saint ; ni le martyr ; ni Dieu . Ni l’homme. Ni la foi ; ni la grâce ; ni Dieu. N
nt ; ni le martyr ; ni Dieu. Ni l’homme. Ni la foi ; ni la grâce ; ni Dieu . Nul ne sera diminué pour que les autres paraisse
e plus grands. Nul ne sera diminué pour donner passage à d’autres. Et Dieu passera tout de même. Par où il doit passer. Tell
hauteur au-dessus de l’homme et ce n’est pas l’homme qui aura baissé. Dieu s’élèvera de toute sa hauteur au-dessus du monde
leusement, nul (et il est honteux d’avoir à le dire), nul et pas même Dieu . Nul ne sera frauduleux. Et j’ai honte à le dire,
ieu. Nul ne sera frauduleux. Et j’ai honte à le dire, nul et pas même Dieu . De là la grande et profonde humanité de Polyeuct
ense bonté et cet approfondissement de tendresse. Celui-là n’aime pas Dieu contre le prochain. Et il ne fait pas son salut c
u’elle n’a pas eu ses dieux. C’est le contraire de nous, qui avons le Dieu que nous ne méritons pas. On peut dire que le mon
n’a pas eu les dieux qu’il méritait. Le monde chrétien a eu juste le Dieu qu’il méritait ; son Dieu. Le monde moderne a enc
l méritait. Le monde chrétien a eu juste le Dieu qu’il méritait ; son Dieu . Le monde moderne a encore le Dieu qu’il ne mérit
juste le Dieu qu’il méritait ; son Dieu. Le monde moderne a encore le Dieu qu’il ne mérite déjà plus. Comme le monde antiqu
l ne mérite déjà plus. Comme le monde antique nous n’avons pas notre Dieu , mais c’est en sens inverse. Le monde est décalé
ns pas notre Dieu, mais c’est en sens inverse. Le monde est décalé de Dieu dans l’autre sens. Et le monde chrétien a seul ét
eu dans l’autre sens. Et le monde chrétien a seul été juste, accoté à Dieu  ; équilibré avec Dieu.   De là encore cette belle
Et le monde chrétien a seul été juste, accoté à Dieu ; équilibré avec Dieu .   De là encore cette belle attitude et conduite
si comme une figure, comme une préfiguration temporelle de la cité de Dieu , il est certain que dans cette figuration et ce p
yr) au point de vue du saint et du martyr, le maximum de l’homme sans Dieu au point de vue de Dieu, le maximum du monde sans
aint et du martyr, le maximum de l’homme sans Dieu au point de vue de Dieu , le maximum du monde sans Dieu au point de vue de
e l’homme sans Dieu au point de vue de Dieu, le maximum du monde sans Dieu au point de vue de Dieu. C’est en ce même sens qu
oint de vue de Dieu, le maximum du monde sans Dieu au point de vue de Dieu . C’est en ce même sens que Sévère est un stoïcien
ur le dépassement et non sur l’ignorance de l’antique martyre. Et son Dieu est fondé sur le dépassement et non sur l’ignoran
n mépris du monde. Le système de pensée de Polyeucte n’exige pas que Dieu méconnaisse et ignore et méprise sa propre créati
e mot. Mais comme deux beaux combattants. C’est toujours le combat de Dieu . C’est même le combat de Dieu entre celui qui tie
ombattants. C’est toujours le combat de Dieu. C’est même le combat de Dieu entre celui qui tient pour Dieu et celui qui ne t
mbat de Dieu. C’est même le combat de Dieu entre celui qui tient pour Dieu et celui qui ne tient pas pour Dieu. Et la pensée
e Dieu entre celui qui tient pour Dieu et celui qui ne tient pas pour Dieu . Et la pensée de Polyeucte c’est que celui qui ti
s pour Dieu. Et la pensée de Polyeucte c’est que celui qui tient pour Dieu se tienne au moins aussi bien que celui qui ne ti
ur Dieu se tienne au moins aussi bien que celui qui ne tient pas pour Dieu . Chacun défendra sa cause dans son exactitude et
plein. Et la pensée de Polyeucte c’est que celui qui se présente pour Dieu au moins ne se présente pas plus mal que celui qu
ins ne se présente pas plus mal que celui qui ne se présente pas pour Dieu . Polyeucte voit Sévère devant lui comme un beau c
e le combat lui-même, pour que la comparaison elle-même soit digne de Dieu qui regarde. Et de cette couronne des autres sain
te couronne des autres saints et des précédents martyrs qui autour de Dieu regardent. Devant de tels témoins, devant un tel
er une comparaison juste. Il faut, pour Polyeucte, il faut que devant Dieu , c’est-à-dire jusque dans les recoins les plus se
soit intégralement à égalité.   Il ferait beau voir que le tenant de Dieu présentât l’ombre d’une pensée frauduleuse en fac
t l’ombre d’une pensée frauduleuse en face du tenant qui n’est pas de Dieu .   Pour Polyeucte Sévère est un chevalier romain
et en un certain sens des enfants, car ils ne connaissent pas le vrai Dieu et par conséquent ils ne peuvent pas l’offenser e
t de pensée. Il ne suffit même pas si je puis dire qu’il vainque pour Dieu . Et devant Dieu. Il faut encore en outre qu’il va
ne suffit même pas si je puis dire qu’il vainque pour Dieu. Et devant Dieu . Il faut encore en outre qu’il vainque pour l’aut
s saints et devant les précédents martyrs et devant Néarque et devant Dieu . Il veut encore, il faut encore qu’il vainque (en
oins en ce point il ne suffit pas que Polyeucte vainque Sévère devant Dieu , il faut qu’il le vainque devant Sévère. Disons-l
l le vainque devant Sévère. Disons-le rigoureusement : les mesures de Dieu , les calculs de Dieu ne comptent pas pour Sévère.
évère. Disons-le rigoureusement : les mesures de Dieu, les calculs de Dieu ne comptent pas pour Sévère. Autrement il serait
comptent pas pour Sévère. Autrement il serait chrétien. Le système de Dieu ne compte pas pour Sévère. C’est le système de Sé
s que Polyeucte vainque (en honneur, en grandeur) dans les comptes de Dieu , il faut qu’il vainque dans les comptes de Sévère
insécurité. Il ne suffit pas que Polyeucte vainque dans le système de Dieu , il faut qu’il vainque dans le système de Sévère.
i qui aime entre dans la dépendance de celui qui est aimé et qu’ainsi Dieu même entre dans la dépendance de celui qu’il veut
insi non seulement Polyeucte entre dans la dépendance de Sévère, mais Dieu même entre dans la dépendance de Sévère. Car il f
re même de Polyeucte vainque en lui-même et devant lui-même et devant Dieu . Il faut que l’image de Polyeucte vainque dans l’
alement raison avec lui-même. Il ne suffit pas même qu’il soit sûr de Dieu c’est-à-dire du jugement que Dieu porte sur lui e
e suffit pas même qu’il soit sûr de Dieu c’est-à-dire du jugement que Dieu porte sur lui et de la connaissance que Dieu a de
t-à-dire du jugement que Dieu porte sur lui et de la connaissance que Dieu a de lui. Il faut encore qu’il soit sûr d’un juge
i-même. Il ne lui suffit même pas qu’il ait intégralement raison avec Dieu . Il faut encore qu’il ait raison devant celui-ci,
nneur. Il ne suffit pas que dans l’adoration et le martyre il donne à Dieu tout son être. Il faut encore que dans la convers
pas. Il faut y ajouter le moins. Il ne suffit pas qu’il vainque pour Dieu , qui s’y connaît peut-être. Il faut qu’il y ajout
révèle son être et donne le plein de son amour et de son être devant Dieu . Il faut aussi qu’il donne une certaine haute ima
es barons français. Et il ne lui suffit pas d’être saint Louis devant Dieu . Il faut encore qu’il soit le roi de France devan
s musulmans n’aillent pas croire que des barons français servent leur Dieu moins bien qu’ils ne servent le leur. Il ne suffi
eu moins bien qu’ils ne servent le leur. Il ne suffit pas que le vrai Dieu soit servi dans son exactitude et dans son plein
crifice et dans le martyre. Il faut encore que les sectateurs du faux Dieu , (ils adorent Mahom), n’aient à aucun moment l’id
guerre qu’elle allait livrer fût un combat d’honneur et un combat de Dieu et un combat de chevalerie, (et certainement les
retour à la croisade). Il ne lui suffisait pas qu’elle fût envoyée de Dieu et qu’elle n’eût de comptes à rendre qu’à Dieu, s
qu’elle fût envoyée de Dieu et qu’elle n’eût de comptes à rendre qu’à Dieu , seule, directement. Il ne lui suffisait pas qu’e
tement. Il ne lui suffisait pas qu’elle eût raison intégralement avec Dieu et devant Dieu. Elle voulait, il fallait aussi qu
ui suffisait pas qu’elle eût raison intégralement avec Dieu et devant Dieu . Elle voulait, il fallait aussi qu’elle eût raiso
guerre. Il ne lui suffit pas qu’elle se présente munie d’un mandat de Dieu , investie d’un mandat impératif. Il faut que ce m
e sont les règles de l’honneur et du combat courtois. Même envoyée de Dieu elle sollicite comme un jugement de Dieu. Si la g
at courtois. Même envoyée de Dieu elle sollicite comme un jugement de Dieu . Si la guerre s’engage il faut que cette guerre q
ur, la bataille d’un combat chevaleresque, la bataille d’un combat de Dieu , la bataille d’un jugement de Dieu. Aussi cette s
resque, la bataille d’un combat de Dieu, la bataille d’un jugement de Dieu . Aussi cette sommation n’est-elle point un ultima
ait qu’à elle toute guerre se présenterait comme un immense combat de Dieu , et la décision de toute guerre serait un immense
de Dieu, et la décision de toute guerre serait un immense jugement de Dieu . Le vieux proverbe français : Chacun pour soi, Di
mense jugement de Dieu. Le vieux proverbe français : Chacun pour soi, Dieu pour tous n’est pas seulement un proverbe, c’est
du jeu de la comparaison loyale. C’est la formule même du jugement de Dieu . Chacun défend sa cause dans son exactitude et da
in, chacun pousse sa chance tant qu’il peut, sans reproche, parce que Dieu préside à tout le combat. Ce qu’il y a peut-être
e et de ferme. Une assurance sans pareille. C’est l’assurance même de Dieu . Une ligne de pensée parfaitement pure. Une ligne
’invention de la guerre et l’invention de l’honneur et l’invention de Dieu . Une nouveauté sans limite. Rien de flétri, rien
… c’est la formule même du combat singulier. Elle est donc tenant de Dieu dans un combat de Dieu, c’est-à-dire dans un comb
e du combat singulier. Elle est donc tenant de Dieu dans un combat de Dieu , c’est-à-dire dans un combat régulièrement livré
ombat de Dieu, c’est-à-dire dans un combat régulièrement livré devant Dieu pour provoquer un jugement de Dieu. Ce papier, (o
combat régulièrement livré devant Dieu pour provoquer un jugement de Dieu . Ce papier, (oui, oui, monsieur le savant, c’est
qu’elle ne fait que transmettre. Cette enfant fait une commission de Dieu . Comme Dieu n’a qu’un tout petit personnel il fau
fait que transmettre. Cette enfant fait une commission de Dieu. Comme Dieu n’a qu’un tout petit personnel il faut que dans c
il faut le dire l’Église de France plus sourde et fermée à la voix de Dieu , plus rebelle à Dieu que saint Louis n’avait trou
ise de France plus sourde et fermée à la voix de Dieu, plus rebelle à Dieu que saint Louis n’avait trouvé les infidèles d’Ég
e pauvres. Polyeucte marche avec saint Louis et c’est la fête même de Dieu . Mais Jeanne d’Arc marche avec Jésus et c’est une
as pensé, (n’ont même pas eu à y penser), ayant été assez exercés par Dieu . Dans cette troisième catégorie de classement Pol
amour-propre) exercice par soi, pour le distinguer de l’exercice par Dieu . L’exercice qui vient de l’exercé, pour le distin
qui vient de l’exercé, pour le distinguer de l’exercice qui vient de Dieu ). En ce sens Polyeucte est un saint de peu d’exer
it, il m’envoie, ce n’est pas seulement par déférence qu’il reporte à Dieu tout son exercice. C’est qu’en effet c’est bien a
uement sur ce point. Sa longue vocation, son long exercice lui est de Dieu , lui vient tout entier et tout pur de Dieu, lui e
n long exercice lui est de Dieu, lui vient tout entier et tout pur de Dieu , lui est tout entier donné, tout entier échelonné
tout pur de Dieu, lui est tout entier donné, tout entier échelonné de Dieu . Elle n’y introduit pas l’ombre d’invention d’exe
e a assez de mal à suffire, à tenir le coup à l’exercice qui vient de Dieu . Son effort au contraire, sa haute méthode, son d
t le devant de sa porte : pour laisser entrer l’exercice qui vient de Dieu .   Elle eût été mauvaise ménagère. Elle eût été i
u de forces d’une créature comme une matière intacte pour le pouce de Dieu qui la devait modeler. Dans cette troisième caté
Il est une seule personne, en deux natures : il est homme, et il est Dieu . Si on le prend en partant de la tête, en descend
n un mot on le prend dans l’ordre de la réalité il faut dire : il est Dieu , et il est homme. (Et même il est devenu homme. I
dans l’ordre des Évangiles), il faut dire : il est homme ; et il est Dieu . Or quand nous disons que Dieu est saint et quand
l faut dire : il est homme ; et il est Dieu. Or quand nous disons que Dieu est saint et quand nous disons que l’homme, (même
irai ces deux mots en deux sens bien différents. Quand nous disons de Dieu qu’il est saint, ou trois fois saint, nous entend
sans aucune limitation le siège de toutes les perfections qui sont de Dieu . C’est-à-dire de toutes les perfections métaphysi
ections métaphysiques, de toutes les perfections absolues. En ce sens Dieu est vraiment un absolu, un être absolu, un summum
neque devenit. Cæli enarrant gloriam Dei. Mais ils ne racontent pas Dieu lui-même. Jésus est un homme parmi les autres et
homme. Car la liberté de l’homme, qui est la plus grande invention de Dieu , a joué aussi pour lui homme, je dirai a joué pou
erté, qui est le centre même de l’homme, et la plus belle création de Dieu dans l’homme, et la plus irrévocable, et la plus
d’être homme et ainsi c’est par un plein jeu de sa liberté infinie de Dieu qu’il a revêtu la liberté de l’homme. C’est par u
a dernière et la plus haute des prophéties. Elle vient directement de Dieu , par un ange, qui n’est plus qu’un ministre et un
rd n’est-ce point une ingratitude. — Nous serons ingrats, disent-ils. Dieu est ingrat. (Textuel. Un de ces jeunes garçons m’
arçons m’a fait la leçon il y a déjà six ou sept ans sur ce point que Dieu est ingrat et qu’il brise les instruments dont il
et qu’il brise les instruments dont il s’est une fois servi. Et comme Dieu et eux c’est un peu la même chose). On leur deman
ur la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu . Il a ramassé en lui tout ce qu’il y avait de vén
ue et l’autre la création discontinue, et deux Dieux, (disait-il), un Dieu de la création continue et un Dieu de la création
ue, et deux Dieux, (disait-il), un Dieu de la création continue et un Dieu de la création discontinue. Voilà tout ce qu’il y
r une de ces routes où nous avons si souvent chanté qu’il n’y a qu’un Dieu , mais qu’il y a deux Testaments. Voilà le problèm
48 (1894) Études littéraires : seizième siècle
es idées. Le monde tout petit du moyen âge, avec son ciel très bas et Dieu tout près, cela a disparu presque brusquement. No
e l’univers immense ; le ciel recula dans des espaces sans mesure, et Dieu s’enfuit dans l’infini. Il n’en était qu’agrandi,
communs, et même pour des esprits assez grands, la présence réelle de Dieu disparaissait. On le savait encore, on ne le sent
paraissait. On le savait encore, on ne le sentait plus. La science de Dieu , ou la recherche de Dieu, remplaçant le sentiment
encore, on ne le sentait plus. La science de Dieu, ou la recherche de Dieu , remplaçant le sentiment de Dieu, c’est justement
science de Dieu, ou la recherche de Dieu, remplaçant le sentiment de Dieu , c’est justement les temps modernes. Et avec le s
de Dieu, c’est justement les temps modernes. Et avec le sentiment de Dieu , l’amour de Dieu s’affaiblissait. On n’aime, comm
ustement les temps modernes. Et avec le sentiment de Dieu, l’amour de Dieu s’affaiblissait. On n’aime, communément, que de p
ent sans cesse mêlés aux hommes ; l’homme les sentait autour de lui ; Dieu devint unique et lointain ; « la solitude et l’ef
et l’effroi de l’homme s’en accrurent. » Encore plus au xvie  siècle, Dieu resta unique et s’éloigna. Il n’en devait être qu
ilosophes anciens avaient supprimé pour eux la mythologie, et cherché Dieu . Ils l’avaient cherché avec leur raison, leur sav
ur logique, nullement avec leurs sentiments et leur amour, l’amour de Dieu supposant toujours qu’on l’a vu, ou que nos pères
nnes et des pratiques païennes. Vous êtes très loin d’avoir l’idée de Dieu unique et de Dieu infini. D’autre part, vous avez
ues païennes. Vous êtes très loin d’avoir l’idée de Dieu unique et de Dieu infini. D’autre part, vous avez en vous des trace
 » Quand Madame de Sévigné écrivait en riant: « Comment peut-on aimer Dieu quand on n’en entend pas bien parler ? Il faut de
ait le mot d’ordre de tout le xviiie  siècle contre le christianisme. Dieu adorable seulement s’il a des beautés littéraires
stianisme. Dieu adorable seulement s’il a des beautés littéraires, le Dieu des chrétiens digne de dédain parce qu’il n’a pas
er bien à connaître qu’ils étaient bêtes. » — Or il faut savoir que «  Dieu n’a pas établi l’office de roi ni d’autre prince
point de connaissance jusqu’à où s’étend le pouvoir et seigneurie que Dieu leur a donnés sur leurs sujets ; car ils ne font
rouveront puérile, mais qui est curieuse cependant. Il lui semble que Dieu a voulu que les hommes fussent dans une sorte d’é
cessaires par le monde, et que ces aiguillons et choses opposites que Dieu a donnés à chacun état et presque à chacune perso
us. Ainsi en tous états y a bien à faire à vivre en ce monde, et fait Dieu grande grâce à ceux à qui il donne bon sens natur
ge, l’autre qui divertit : « En cas semblable le premier refuge est à Dieu … Après cela fait grand bien de parler à quelque a
ation un peu mélancolique sur les misères de l’humanité l’a conduit à Dieu . On peut trouver qu’il eu parle trop, et c’est en
qui ignore tous les détours ! Il me semble qu’il a beaucoup parlé de Dieu d’abord parce qu’il était chrétien, ensuite par u
it été dit que… Toutefois tout le contraire se fit… Et en cela montra Dieu que les batailles sont en sa main et dispose de l
Il faut] reconnaître que c’est un des accomplissements des œuvres que Dieu a commandées aucunes fois par petites movettes et
pour beaucoup c’est la part du hasard, pour Commynes c’est la part de Dieu . Il voit Dieu partout, ce qui est assez naturel d
c’est la part du hasard, pour Commynes c’est la part de Dieu. Il voit Dieu partout, ce qui est assez naturel de la pari d’un
pouvait être combiné, a mille fois dit: « Et maintenant à la grâce de Dieu  ! » Cela n’incline pas médiocrement à y croire, o
nt à y croire, ou ne confirme pas peu dans la créance qu’on y a déjà. Dieu complète pour Commynes le système d’explications
es le système d’explications des choses qu’il s’est fait, et qui sans Dieu , pour Commynes comme pour tous les hommes, rester
e pour tous les hommes, resterait ouvert, aurait une immense lacune ; Dieu ferme le cercle ; il répond au dernier pourquoi ?
gne, et périt devant Tournay « méchamment et mal accompagné, comme si Dieu n’eût pas été saoul de venger cet outrage qu’il a
t pour ce qu’ils n’auront eu ferme foi et créance ès commandements de Dieu . » On voit assez que les Mémoires de Commynes son
as charité, mais ardeur et ferveur, qui le portait naturellement vers Dieu  ; et il n’y songeait pas toujours, naturellement 
eur temps aviser Que de Noël la minuit ou la veille. En cette nuit le Dieu d’amour réveille Ses serviteurs, et leur va comma
ai autre visage, Je m’en vais rendre hermite en un désert, Pour prier Dieu , si un autre vous sert, Qu’autant que moi eu votr
— la stance de six vers décasyllabes, déjà assez ample : Sus ; louez Dieu , mon âme en toute chose Et tout cela qui dedans m
dedans moi repose ; Louez son nom très saint et accompli. Présente à Dieu louanges et services, Ô toi mon âme, et tant de b
trop grêle et incapable de porter une pensée un peu forte : Rendez à Dieu louante et gloire ; Car il est bénin et clément ;
nt, — Fleurissant », à exprimer l’effroi de l’homme sous la colère de Dieu  : Las ! en ta fureur aigue Ne m’argue De mon fai
la colère de Dieu : Las ! en ta fureur aigue Ne m’argue De mon fait, Dieu tout-puissant. Ton ardeur un peu retire, En ton i
oint qu’on n’ose dire. tantôt de trois masculins et deux féminins : Dieu du haut ciel a regardé ici Sur les humains avec d
à un but tirer et tendre à une fin, c’est les réjouir sans offense de Dieu . » Voilà le but du bon médecin Rabelais ; il n’en
érité qui a contre elle de n’être pas généralement admise. L’unité de Dieu a été un paradoxe ; la souveraineté du peuple a é
u’il ne faut pas oublier de ranger dans cette classe : c’est la mort. Dieu a voulu que la mort fût fatale en soi et fortuite
t supplier saint Sébastien : « Allez-vous-en, pauvres gens, au nom de Dieu le créateur, lequel vous soit en garde perpétuell
enseigne le bon apôtre saint Paul. Ce faisant vous aurez la garde de Dieu , des anges et des saints avec vous. » Telles sont
lais croit à un petit nombre de choses, mais il y croit bien. Il aime Dieu , la raison et le savoir, et il y croit. Il les ti
tre les dons grâces et prérogatives, desquels le souverain plasmateur Dieu tout puissant a endouairé et aorné l’humaine natu
ue tel et tel jour Jacques Gruet, tant pour blasphèmes énormes contre Dieu et moquerie de la religion chrétienne que pour co
viron demi an n’a mieux rencontré. C’est que quelque bon serviteur de Dieu ne s’était trouvé à l’endroit d’un tel secours qu
ne l’eusse jugé un monstre si exécrable en toute impiété et mépris de Dieu comme il s’est ici déclaré, et je vous assure, s’
soient tenus en bonne et honnête discipline. Surtout que l’honneur de Dieu vous soit recommandé pour punir les crimes dont l
ffrira les paillardises, adultères, ivrogneries, blasphèmes au nom de Dieu quasi comme choses licites ou bien de petite impo
évêques et des curés est de veiller sur cela ; mais en l’autorité où Dieu vous a mis, la principale charge en revient sur v
eux même, dit-il13, qui ont abandonné leur pays pour venir ici servir Dieu , il y en a qui s’y portent assez lâchement… Que c
loin qu’ils avisent à se gouverner saintement, comme en la maison de Dieu . Ils pouvaient bien vivre ailleurs en débauche et
, étant déjà si décriés qu’ils ne peuvent trouver lieu aux églises de Dieu , pour user de leurs ruses, prenant leur vol d’un
confus. Il était en son fond une rébellion contre Rome et un appel à Dieu . Il venait d’un grand dégoût d’abus ecclésiastiqu
tes de la parole divine, et du ferme propos de ne s’en rapporter qu’à Dieu . Il était l’homme croyant, passionné de foi, se d
é de foi, se détournant des hommes jugés impurs ou tièdes et criant à Dieu  : « Inspire-moi ! » C’est le plus grand réveil de
la tradition. L’Église organisée c’est que que chose entre l’homme et Dieu , pour l’interpréter, sans doute, mais pour le voi
’est la même chose. C’est quelque chose entre l’homme et la parole de Dieu . Dieu a parlé, dans l’Écriture sainte. La traditi
a même chose. C’est quelque chose entre l’homme et la parole de Dieu. Dieu a parlé, dans l’Écriture sainte. La tradition c’e
parlé, dans l’Écriture sainte. La tradition c’est, entre la parole de Dieu et nous, la pensée humaine, pour interpréter, san
ir. Il ne faut pas de tradition. Il faut, ici encore, marcher droit à Dieu , revenir purement et simplement à l’Évangile, « C
ses fondateurs, Christ et apôtres, de tout ce que l’homme a ajouté à Dieu , de tout ce qu’il appelle la tradition, voilà ce
out ce qu’il appelle la tradition, voilà ce que nous faisons. Place à Dieu  ! Il n’y a de divin que Dieu. Il n’y a de parole
tion, voilà ce que nous faisons. Place à Dieu ! Il n’y a de divin que Dieu . Il n’y a de parole que la parole de Dieu. Il n’y
ieu ! Il n’y a de divin que Dieu. Il n’y a de parole que la parole de Dieu . Il n’y a de livre que la Bible. Cette réaction f
igion nouvelle étaient restés enveloppés. Il place l’homme en face de Dieu ou en face du Livre, et il supprime l’intermédiai
it, et parce qu’il faut retrancher tout, ce qui s’est mêlé d’humain à Dieu , il faut la proscrire ; mais l’église nouvelle es
quoi le faut-il ? Nos nouveaux docteurs sont, dites-vous, inspirés de Dieu . Les anciens pouvaient donc l’être aussi, et nous
re tradition que dans la leur. La doctrine qui met l’homme en face de Dieu doit supprimer tout interprète. Elle doit laisser
upprimer tout interprète. Elle doit laisser l’homme en face de ce que Dieu a dit, l’interprétant lui-même, en priant Dieu de
omme en face de ce que Dieu a dit, l’interprétant lui-même, en priant Dieu de l’aider à le comprendre. En d’autres termes, l
est celui qui se tient à l’écart de vous, qui lit la Bible en priant Dieu , et qui redoute qu’une parole humaine, même la vô
ise par advis commun lui en octroie ; comme si la vérité éternelle de Dieu était appuyée sur la fantaisie des hommes. » — « 
à l’antiquité. Ni Jérusalem, ni Athènes, ni Rome ne l’ont connue. Le Dieu des Juifs est un Dieu national et un Dieu humain.
usalem, ni Athènes, ni Rome ne l’ont connue. Le Dieu des Juifs est un Dieu national et un Dieu humain. Il est un roi très pu
ni Rome ne l’ont connue. Le Dieu des Juifs est un Dieu national et un Dieu humain. Il est un roi très puissant qui gouverne
y ont contribué. La terre agrandie par Christophe Colomb, c’est déjà Dieu s’éloignant, senti moins proche, pour les esprits
s sont tous résolument négatifs. Cela signifie qu’ils comprennent que Dieu est tout et que l’homme n’est rien, et qu’ils pou
me ne met pas d’ordinaire à se dépouiller. L’homme n’est pas libre si Dieu est tout-puissant et tout prescient. Donc l’homme
, c’est qu’il n’a pas l’idée de l’infini, c’est qu’il fait une part à Dieu pour s’en réserver une. Faire une part à Dieu est
t qu’il fait une part à Dieu pour s’en réserver une. Faire une part à Dieu est insensé ; c’est une idée de païen. L’homme ne
insensé ; c’est une idée de païen. L’homme ne se justifie pas devant Dieu par ses œuvres, c’est-à-dire n’a devant Dieu aucu
e se justifie pas devant Dieu par ses œuvres, c’est-à-dire n’a devant Dieu aucun mérite à bien faire, parce que quand il s’a
mérite à bien faire, parce que quand il s’agit de l’homme en face de Dieu , une bonne action humaine est un pur rien. Fût-el
ur rien ; multipliez furieusement cette immensité humaine, en face de Dieu , elle reste un néant. Toutes les bonnes œuvres de
Toutes les bonnes œuvres de toute l’humanité supposée sainte, devant Dieu seraient encore une fumée. Celui qui ne comprend
commune mesure. L’homme est donc sans mérite aucun. Il n’en a que si Dieu veut prendre pour des mérites les ombres de vertu
u qu’il peut montrer ; en d’autres termes, il n’a que les mérites que Dieu lui donne. C’est Dieu qui le justifie. Voilà les
en d’autres termes, il n’a que les mérites que Dieu lui donne. C’est Dieu qui le justifie. Voilà les idées sur lesquelles
ne soit pas le catholicisme tout entier. Les manichéens croyaient en Dieu , mais ils donnaient au principe contraire presque
incipe contraire presque autant de puissance ; il y avait pour eux un Dieu du bien, et, en vérité, un Dieu du mal, l’homme e
de puissance ; il y avait pour eux un Dieu du bien, et, en vérité, un Dieu du mal, l’homme entre les deux. Autrement dit, il
ux. Autrement dit, ils n’avaient pas l’idée d’infini. Ils concevaient Dieu comme un roi très puissant qui a un adversaire tr
sme, comme entraîné par le poids de l’humanité qu’il ne soulève pas à Dieu d’un bras assez vigoureux. Il ne sait pas montrer
soulève pas à Dieu d’un bras assez vigoureux. Il ne sait pas montrer Dieu comme tout-puissant. Croit-il Dieu tout-puissant 
vigoureux. Il ne sait pas montrer Dieu comme tout-puissant. Croit-il Dieu tout-puissant ? Il ne laisse pas de montrer le di
stitution i, xiv, 14). Il y a des diables, des esprits immondes à qui Dieu permet de tenter l’homme. N’oublions pas ce point
able, si nous le nommons ainsi, n’est que l’exécuteur des volontés de Dieu  : « Quant est du combat et discord que nous avons
 Quant est du combat et discord que nous avons dit que Satan a contre Dieu , il le faut entendre en sorte que cependant nous
us sachions qu’il ne peut rien faire sinon par le vouloir et congé de Dieu . Le Diable qui tourmentait Saül est nommé esprit
ieu. Le Diable qui tourmentait Saül est nommé esprit mauvais de dieu. Dieu a frappé de plaies l’Egypte par ses mauvais anges
pte par ses mauvais anges… Quand nous disons donc que Satan résiste à Dieu et que ses œuvres sont contraires à celles de Die
ue Satan résiste à Dieu et que ses œuvres sont contraires à celles de Dieu , nous entendons que telle répugnance ne se fait p
sans la volonté divine. » — En somme, le diable n’est pas l’ennemi de Dieu , mais l’ennemi de l’homme elle ministre de Dieu i
n’est pas l’ennemi de Dieu, mais l’ennemi de l’homme elle ministre de Dieu irrité, et le ministre irrité de Dieu. Il n’y a p
emi de l’homme elle ministre de Dieu irrité, et le ministre irrité de Dieu . Il n’y a pas deux principes. Il n’y a pas deux p
y a pas deux puissances. Il n’y a que le tout-puissant ; il n’y a que Dieu . — Il n’y a oue Dieu.Le diable n’est pas libre. L
es. Il n’y a que le tout-puissant ; il n’y a que Dieu. — Il n’y a oue Dieu .Le diable n’est pas libre. L’homme non plus. S’il
renaîtrait. Il y aurait deux êtres pouvant quelque chose, l’homme et Dieu , l’un beaucoup et l’autre peu, mais il n’importe 
e croit libre, demi-libre, un peu libre, tout comme il voudra, il nie Dieu . Dieu est, donc l’homme est sa chose. Dieu « beso
t libre, demi-libre, un peu libre, tout comme il voudra, il nie Dieu. Dieu est, donc l’homme est sa chose. Dieu « besogne »
ut comme il voudra, il nie Dieu. Dieu est, donc l’homme est sa chose. Dieu « besogne » en nous pour le bien, comme, pour nou
traint d’estimer que notre cœur est plutôt conduit parle mouvement de Dieu que par notre élection et liberté: vu que souvent
ge nous y demeure ferme et sans crainte. D’où procède cela, sinon que Dieu besogne tant d’une part que de l’autre ? Le Seign
dit saint Paul, ne comprend point les choses qui sont de l’esprit de Dieu . Dieu a affolé la sagesse humaine pour confondre
aint Paul, ne comprend point les choses qui sont de l’esprit de Dieu. Dieu a affolé la sagesse humaine pour confondre la glo
s qui est un homme. C’est toujours comme un homme que vous considérez Dieu . Vous êtes des païens. On ne prie pas Dieu pour l
homme que vous considérez Dieu. Vous êtes des païens. On ne prie pas Dieu pour le fléchir ou l’apitoyer. Ce serait comme lu
serait comme lui donner des conseils. L’homme donnant des conseils à Dieu  ! On ne prie pas Dieu pour l’éclairer sur nos bes
er des conseils. L’homme donnant des conseils à Dieu ! On ne prie pas Dieu pour l’éclairer sur nos besoins. Ce serait comme
s. Ce serait comme lui donner des renseignements. L’homme renseignant Dieu  ! On ne prie pas Dieu pour obtenir. C’est païen e
donner des renseignements. L’homme renseignant Dieu ! On ne prie pas Dieu pour obtenir. C’est païen encore. Dieu sait ce qu
seignant Dieu ! On ne prie pas Dieu pour obtenir. C’est païen encore. Dieu sait ce qu’il a à nous donner. On prie Dieu pour
enir. C’est païen encore. Dieu sait ce qu’il a à nous donner. On prie Dieu pour s’unir à lui, « pour s’accoutumer à avoir en
loyant tout notre cœur devant lui. » La prière est humiliation devant Dieu , élévation à Dieu. Dès qu’elle est autre chose, e
cœur devant lui. » La prière est humiliation devant Dieu, élévation à Dieu . Dès qu’elle est autre chose, elle est païenne, e
tre chose, elle est païenne, elle est ce blasphème : proclamation que Dieu est fini. Mais si l’homme n’est pas libre, où est
tes de l’homme ? Ceci est la grande question. Reprenons. IL N’y A que Dieu . Nous sommes imparfaits, il est parfait ; nous ne
n. Je ne dis pas qu’une action bonne soit mauvaise, je dis que devant Dieu elle est nulle. Je ne dis pas qu’elle déplaise à
dis que devant Dieu elle est nulle. Je ne dis pas qu’elle déplaise à Dieu , je dis qu’elle ne l’oblige point, qu’il n’a aucu
épouvantable d’orgueil que de croire que parce que nous l’avons faite Dieu nous doit quelque chose ; car ici encore c’est tr
traiter avec lui, sinon d’égal à égal, du moins de petit à grand. Or Dieu n’est pas grand, il est ; nous ne sommes pas peti
cile de nous attirer à ce point de quitter toute gloire entièrement à Dieu  ; car nous voulons toujours être je ne sais quoi
tre tout et rien. On tergiverse, on dit : Nos mérites ne sont rien si Dieu n’y ajoute ; mais ils valent avec l’aide divine.
bonnes actions n’est que cela, de l’orgueil. Être orgueilleux devant Dieu , ce n’est pas seulement de la démence, c’est le p
émence, c’est le plus grand crime que l’homme puisse commettre envers Dieu  ; car c’est le nier. — Cependant ne peut-il y avo
ir un certain mérite, non pas à bien agir, mais à bien agir parce que Dieu l’ordonne ? Ne peut-il pas y avoir un certain mér
rdonne ? Ne peut-il pas y avoir un certain mérite dans l’obéissance à Dieu  ? Exécuter la Loi n’est-ce pas un mérite ? — Comm
d’exécuter la Loi par nous-mêmes, puisque nous ne l’exécutons que si Dieu veut que nous l’exécutions et que par conséquent
xécutions et que par conséquent le mérite de l’exécution en revient à Dieu  ? Sommes-nous donc capables de quelque chose ? Ma
Sommes-nous donc capables de quelque chose ? Mais de rien absolument. Dieu seul est une force. Si nous exécutons la Loi, c’e
petite partie d’icelle surmonte toutes nos facultés. » Alors pourquoi Dieu commande-t-il ? — Pourquoi ? Mais précisément pou
l nous prescrit pour que nous lui demandions la vertu de lui obéir. » Dieu est infini, sa loi est infinie, et s’impose à des
notre nature, « et qui nous battrait les oreilles en vain, sinon que Dieu inspirât à nos cœurs ce qu’elle enseigne. » Autre
je ne puis rien, je ne suis rien. J’adhère seulement à la volonté de Dieu qui est tout, j’ai foi en elle, j’espère en elle,
e m’y réfugie et je m’y confonds ; ceci n’est-il pas un mérite devant Dieu  ? — Ce n’est pas un mérite à proprement parler. C
ait à la perfection humaine ? Non, certes ; la foi même vous vient de Dieu , comme le reste. Il vous la donne parce qu’il lui
de plus. Dites-vous (et que dire autre chose ?) : Je crois parce que Dieu veut que je croie. S’il me refusait la foi, je bl
es spirituelles, mais au contraire ce lui est folie de la doctrine de Dieu , d’autant qu’elle ne peut être connue que spiritu
utôt il n’y a que sa seule vertu qui règne ici. » — Mais la vérité de Dieu devrait être éclatante comme la lumière du jour !
e comme la lumière du jour ! — Certes, et elle l’est : « La parole de Dieu est semblable au soleil ; mais c’est sans efficac
naturellement en cet endroit. » L’homme n’a donc aucun mérite devant Dieu . Il n’a pas de mérite parce qu’il n’est pas libre
de la doctrine se forme à la fois et se resserre. Le centre en est : Dieu tout, l’homme rien. S’il en est ainsi, quelle est
t être aveugle, impuissant, dépouillé et trébuchant ? Il sera bon, si Dieu le veut ; il sera obéissant, si Dieu veut qu’il o
et trébuchant ? Il sera bon, si Dieu le veut ; il sera obéissant, si Dieu veut qu’il obéisse ; il sera croyant, si Dieu veu
; il sera obéissant, si Dieu veut qu’il obéisse ; il sera croyant, si Dieu veut qu’il croie. Et après ce court passage ici-b
deux réponses, et voici ce qu’il nous répond encore : — Il n’y a que Dieu . Il n’y a que la volonté de Dieu. Et cette volont
nous répond encore : — Il n’y a que Dieu. Il n’y a que la volonté de Dieu . Et cette volonté ne change pas. Qui pourrait la
tenu dans la notion d’infini ou il faut renoncer à cette notion, nier Dieu , encore une fois. Donc, de toute éternité, Dieu a
à cette notion, nier Dieu, encore une fois. Donc, de toute éternité, Dieu a su tous les pécheurs à venir et tous les justes
pécheurs sont prédestinés. Vous êtes justes ou vous êtes pécheur, si Dieu l’a voulu depuis des milliards d’années, ce qui v
si Dieu l’a voulu depuis des milliards d’années, ce qui veut dire si Dieu le veut. Par conséquent vous êtes élu ou réprouvé
es élu ou réprouvé, simplement, en langage divin, puisque d’avance en Dieu ne signifie rien. Vous êtes choisi ou exclu. Ces
. Vous êtes choisi ou exclu. Ces mots ne sont pas justes. Aux yeux de Dieu vous êtes sien ou non. Ou Dieu n’est pas infini,
s mots ne sont pas justes. Aux yeux de Dieu vous êtes sien ou non. Ou Dieu n’est pas infini, c’est-à-dire ou Dieu n’est pas,
Dieu vous êtes sien ou non. Ou Dieu n’est pas infini, c’est-à-dire ou Dieu n’est pas, ou cela est. Il faut choisir. Voilà le
e ; et il est prédestiné, esclave et imméritant parce qu’il n’y a que Dieu . Cette prédestination, centre nécessaire de toute
origines, ce qui est vrai, puisque la Bible est pleine de cette idée. Dieu a toujours choisi. Il a choisi son peuple entre m
. Il proscrit mille nations pour s’en réserver une : « Moïse crie que Dieu ayant rejeté toutes les nations, il en a aimé une
ifs ne sont point plus excellents que les ai très, sinon d’autant que Dieu les a aimés gratuitement. Dieu a dit : Je suis le
ts que les ai très, sinon d’autant que Dieu les a aimés gratuitement. Dieu a dit : Je suis le Dieu jaloux faisant miséricord
n d’autant que Dieu les a aimés gratuitement. Dieu a dit : Je suis le Dieu jaloux faisant miséricorde en mille générations e
plaît. » Il est ainsi, c’est la loi divine : « Tous ceux sont haïs de Dieu qui sont étrangers de lui. » Et cette loi bibliqu
proclame. Ce que les cieux racontent et la terre, c’est La gloire de Dieu , et sa partialité aux yeux de l’infirme raison hu
et composée d’un labyrinthe divers et entortillé, laquelle assujettit Dieu même… » — Le nôtre est une nécessité résidant non
le, mais dans une infinie intelligence : c’est « un libre conseil, de Dieu par lequel il gouverne le genre humain et chaque
de selon sa sagesse infinie et sa justice incompréhensible… » ; c’est Dieu « présidant par-dessus le monde qu’il crée et non
esse comme en toutes choses, dès que ce n’est pas la fatalité qui lie Dieu , mais Dieu qui fait la fatalité. Du reste, même à
en toutes choses, dès que ce n’est pas la fatalité qui lie Dieu, mais Dieu qui fait la fatalité. Du reste, même à nos yeux h
ndamnée. Nous sommes tous des coupables. Que parmi tous ces coupables Dieu pardonne à quelques-uns, ce n’est pas injustice à
ement au dogme de la chute et du péché originel. C’est qu’il justifie Dieu  ; c’est qu’il le montre, même au jugement humain,
le lui a dit) : « S’il a existé un état humain où l’homme fût libre, Dieu est entamé. Votre Dieu tout-puissant est ; mais a
a existé un état humain où l’homme fût libre, Dieu est entamé. Votre Dieu tout-puissant est ; mais alors il n’était pas. Vo
tamé. Votre Dieu tout-puissant est ; mais alors il n’était pas. Votre Dieu tout prescient est ; mais alors il n’était pas. A
il l’était, il n’était pas libre, et sa chute n’est qu’une volonté de Dieu , et que venez-vous nous parler de l’homme coupabl
s, il y avait, alors, quelque chose qui n’était pas dans le conseille Dieu et qui ne dépendait pas de lui. Donc Dieu, d’aprè
était pas dans le conseille Dieu et qui ne dépendait pas de lui. Donc Dieu , d’après vos principes mêmes, n’était pas infini.
uissance ; quelque chose était en dehors de lui. Il n’y avait pas que Dieu . Dieu avait sa borne. Dieu était fini avant la ch
ce ; quelque chose était en dehors de lui. Il n’y avait pas que Dieu. Dieu avait sa borne. Dieu était fini avant la chute, e
ait en dehors de lui. Il n’y avait pas que Dieu. Dieu avait sa borne. Dieu était fini avant la chute, et a conquis son infin
chute, et a conquis son infinitude après. Qu’est-ce que c’est que ce Dieu qui change ? » Calvin n’a pas répondu à cette obj
on se dressait, il a dit : « Mettre ici en avant la prédestination de Dieu est hors de propos… Quant à ce que Dieu n’a pas s
en avant la prédestination de Dieu est hors de propos… Quant à ce que Dieu n’a pas soutenu Adam en la vertu de persévérance,
ent balbutiant, « il faut garder cette modestie de ne vouloir attirer Dieu à nous rendre compte, mais porter telle révérence
jours cause très Juste de tout ce qu’il fait. » Encore une fois, oui, Dieu c’est la fatalité ; mais c’est la fatalité dans u
aison, je confesse que ce serait une voix tyrannique ; mais de ranger Dieu à une telle mesure, c’est une rage par trop exces
chie, c’est bien en effet ce qu’a voulu Calvin. L’homme fait toujours Dieu à son image ; Calvin a fait un Dieu qui ressembla
ulu Calvin. L’homme fait toujours Dieu à son image ; Calvin a fait un Dieu qui ressemblait à Calvin, volontaire, rigoureux,
rolongés et invariables, et qui est tout dans sa cité. — Il a fait un Dieu intelligent, sage, infatigable, qui suffit à tout
l profité si l’on ne cherche autre chose sinon que les hommes servent Dieu pour rétribution et soient comme mercenaires qui
eur service. » Nous devons être purs parce que nous sommes enfants de Dieu , « temples du Saint-Esprit, lesquels il n’est poi
« cette seule cause nous devrait assez émouvoir à bien vivre afin que Dieu soit glorifié en nous.  » Cette morale gratuite q
trine n’est que la généralisation systématique de sa conscience ; son Dieu , comme toujours, n’est que lui-même projeté à l’i
n Dieu, comme toujours, n’est que lui-même projeté à l’infini, et son Dieu est presque cruel pour lui, parce que lui-même es
ommencement du monde au second siècle après Jésus-Christ la parole de Dieu a été comprise, et c’est à cette immense période
les sophismes de Calvin. Le Dieu de la Bible, n’est point du tout le Dieu immobile de Calvin, le Dieu qui ne change pas. Il
Dieu de la Bible, n’est point du tout le Dieu immobile de Calvin, le Dieu qui ne change pas. Il est un Dieu qui s’irrite, q
tout le Dieu immobile de Calvin, le Dieu qui ne change pas. Il est un Dieu qui s’irrite, qui s’apaise, qui menace et qui n’a
marquer cela à Calvin et il lui était très difficile d’y répondre : «  Dieu s’est repenti, lui criait-on : d’avoir créé l’hom
Calvin, « comme toutes les autres formes de parler qui nous décrivent Dieu humainement. » De même la colère » de Dieu. Dieu
parler qui nous décrivent Dieu humainement. » De même la colère » de Dieu . Dieu ne se met pas on colère. Il y est de toute
r qui nous décrivent Dieu humainement. » De même la colère » de Dieu. Dieu ne se met pas on colère. Il y est de toute éterni
rouve ; seulement sa colère éclate a ix yeux des hommes à tel moment. Dieu ne se repent pas. Ici « repentance ne veut dire q
e repent pas. Ici « repentance ne veut dire que changement.  » — Donc Dieu change ? — « Mais changement prévu de toi te éter
la grandeur. Mais comment rompre avec un livre où l’on rencontre un «  Dieu terrible » et où la prédestination se retrouve à
vient dire rudement « que tout ce que nous apportons du nôtre devant Dieu n’est qu’ordure puante. » C’est un scandale pour
état se sont formalisés contre l’Evangile dès le commencement… Plût à Dieu que tes anciens docteurs ne se fussent pas tant é
encement même du désir de croire ne peut être donné à l’homme que par Dieu , il est inutile que vous prêchiez. » — Pardon ! r
disait qu’il est inutile de semer. Il faut semer, encore que ce soit Dieu qui fasse lever la graine. » — Mais n’est-ce pas
lever la graine. » — Mais n’est-ce pas là un partage entre l’homme et Dieu , et ne voilà-t-il pas l’homme qui redevient quelq
et Dieu, et ne voilà-t-il pas l’homme qui redevient quelque chose, et Dieu qui cesse d’être tout, et Dieu qui cesse d’être i
’homme qui redevient quelque chose, et Dieu qui cesse d’être tout, et Dieu qui cesse d’être infini, d’après vos principes mê
là un partage, inégal même, et où l’homme a une part plus grande que Dieu , puisque c’est l’homme qui sème et Dieu qui seule
me a une part plus grande que Dieu, puisque c’est l’homme qui sème et Dieu qui seulement arrose ? Vous repondrez : « mais à
qui seulement arrose ? Vous repondrez : « mais à moi exhortant c’est Dieu qui inspire l’exhortation, et toute gloire lui re
Il fait quelque chose, direz-vous, qui est inspiré encore et voulu de Dieu . — Et si Dieu voulait qu’il fût converti, il étai
e chose, direz-vous, qui est inspiré encore et voulu de Dieu. — Et si Dieu voulait qu’il fût converti, il était inutile que
ou celui-là, peu importe, n’ait rien à faire et ne fasse rien, ou que Dieu ne soit pas tout, et dès que vous dites : « il fa
comme quand vous dites au franciscain que vous maltraitez si fort : «  Dieu endurcit ceux qu’il lui plaît et a pitié de ceux
ais ce n’est pas à dire pourtant que les réprouvés, étant endurcis de Dieu , ne s’endurcissent aussi. « De quelle sorte et de
euvent rien ? Si l’homme peut s’endurcir, comme en collaboration avec Dieu , il y a partage et encore, il y a liberté, partie
se nomment spirituels » prétendant sans aucune espèce de réserve que Dieu littéralement fait tout, Calvin se moque beaucoup
à chaque instant se réfuter lui-même. Il en vient à leur dire que si Dieu fait tout, il n’est plus licite de rien condamner
’exténuer parmi les hommes. C’est qu’en effet l’idée de infinitude de Dieu est une idée dont les hommes sont capables, et qu
lle l’a « nettoyé », comme dit de Maistre ; elle ne la pas abandonné. Dieu est toujours pour elle un Dieu. Il est unique, à
de Maistre ; elle ne la pas abandonné. Dieu est toujours pour elle un Dieu . Il est unique, à la vérité (en ajoutant presque 
ue : à peu près), et cela fait une grande différence ; mais il est un Dieu . Il est fini. Il est un père, très bon, très puis
is, mais comme des serviteurs qui ont su se faire choisir. — C’est ce Dieu que nous imaginons sans cesse, qui est à la porté
ginent des idées platoniques en leur tête touchant la façon de servir Dieu . » C’était là le danger qu’entraînait nécessairem
rt, mais, quels que fussent les hommes, pour ce qu’ils réputaient que Dieu avait mis là sa parole, au milieu des méchants il
que Dieu avait mis là sa parole, au milieu des méchants ils adoraient Dieu d’un coeur pur et élevaient pures leurs mains au
abandonne la communion externe d’une Église en laquelle la parole de Dieu est prêchée et ses sacrements sont administrés n’
rédarguer la folie de ceux qui voudraient que les magistrats, mettant Dieu et la religion sous leurs pieds, ne se mêlassent
et autres supérieurs connaissent qu’il n’y a rien de plus agréable à Dieu que leur obéissance ; s’ils veulent plaire à Dieu
de plus agréable à Dieu que leur obéissance ; s’ils veulent plaire à Dieu en piété, justice et intégrité, qu’ils s’emploien
la terre fussent abîmés ensemble que l’honneur qui lui a été donné de Dieu son père fut diminué. Faut-il que pour vivre nous
conséquent les calvinistes seuls auront et ce devoir et ce droit : «  Dieu ne commande pas de maintenir si étroitement toute
eligion les bourreaux du Pape ne soient armés à faire leurs cruautés… Dieu condamne la témérité de tous ceux qui entreprenne
de et veut dire chacun. Ailleurs : « La Foi gît en la connaissance de Dieu et de Christ, non en la révérence de l’Église… Ig
ans ces paroles qu’il adresse aux tièdes : « Il ne faut pas confesser Dieu seulement intérieurement… Quand il est dit que no
cette union sacrée par laquelle nous sommes faits membres du Fils de Dieu . Que ces docteurs subtils me répondent s’ils ont
btils me répondent s’ils ont reçu le baptême seulement en leurs âmes. Dieu n’a-t-il pas ordonné que ce signe lut engravé en
elle seulement de l’âme, et non pas aussi des mains et de la bouche ? Dieu met les armoiries de son fils en nos corps, et no
nt à redire aux anges du Paradis… Cependant il leur semble à tous que Dieu est bien tenu à eux de ce qu’ils ont fait le voya
demeurés sur leurs fumiers que de venir faire scandale en l’Église de Dieu . » Il a des boutades vives et rudes, sans esprit,
enu, je renverrai tels enquêteurs à la règle générale que je liens de Dieu . Je dis ceci parce qu’il y en a de si importuns q
« libertins spirituels » prétendaient que la mort est le retour ou à Dieu ou au néant : « Un certain Bertrand Desmoulins, q
ou au néant : « Un certain Bertrand Desmoulins, qui depuis est devenu Dieu , ou rien, selon leur doctrine, c’est-à-dire qu’il
-à-dire qu’il est mort  » — Les mêmes spirituels assuraient que c’est Dieu qui fait tout en nous, comme en toutes choses, et
 Comment seriez-vous bien si lâche ? » À quoi il répliqua : « Cha été Dieu . » — «  Comment, dit l’autre, faut-il imputer à D
iqua : « Cha été Dieu. » — «  Comment, dit l’autre, faut-il imputer à Dieu les crimes qu’il commande être punis ? « Adonc Qu
ommande être punis ? « Adonc Quintin : « Oui ! Chet ty, chet my, chet Dieu  ; car che que ty ou my faisons, chet Dieu qui le
ui ! Chet ty, chet my, chet Dieu ; car che que ty ou my faisons, chet Dieu qui le fait ; et che que Dieu fait nous le faison
eu ; car che que ty ou my faisons, chet Dieu qui le fait ; et che que Dieu fait nous le faisons. ». Mais ce ne sont là que l
Que le pauvre craigne, de peur que s’il dit : « Je sais que faire ? » Dieu lui réponde : « Je sais aussi que faire de toi. »
les superstitions, idolâtries et abus qui contrarient à la vérité de Dieu , obscurcissent son honneur et renversent son serv
du style ecclésiastique en France. V « C’était un homme à qui Dieu avait conféré de grands talents, beaucoup d’espri
qui peut faire le martyr, et non ce qui fait l’apôtre. Il a confessé Dieu , c’est-à-dire ce qu’il croyait vrai, et il l’a en
théologique, et un cœur qui n’a pas le goût du divin. La grandeur de Dieu , l’infirmité et le néant de l’homme, ce sont des
n, et n’en a été un plus fort et plus éloquent interprète. L’amour de Dieu , c’est une passion, et c’est peut-être le dernier
c’est ce que Calvin a eu peut-être, mais ne donne pas. La terreur de Dieu , c’est beaucoup plus ce qu’il inspire, et si, par
n moyen peut-être d’acquérir la gloire par un autre chemin : Puisque Dieu ne m’a fait pour supporter les armes Et pour mour
l, qui est une manière d’adorer sa dame comme les Byzantins adoraient Dieu , symbolisme compliqué et bizarre à travers lequel
ps, etc.). Il est poète épique et commence, pour ne jamais l’achever, Dieu merci, cette fameuse Franciade. 4° De 1574 à 1584
Peuple lâche et méchant, disait-elle, est-ce ainsi Qu’à moi, fille de Dieu , tu rends un grand merci De t’avoir si longtemps
épart d’une horrible tempête Que jà déjà son bras élance sur ta tête… Dieu te fera mourir au milieu des batailles Accablé l’
lle. Sitôt que le Printemps en ses bras la reçut, Femme d’un si grand Dieu fertile elle conçut Les beautés de la terre, et s
r me monter en croupe… Si fussé-je étouffé d’une crainte pressée Sans Dieu qui promptement me mit en la pensée De tirer mon
adresse De me laver la bouche ès ondes du Permesse, Puisqu’il a plu à Dieu me prendre devant toi, Entends cette leçon et la
prendre devant toi, Entends cette leçon et la retiens de moi. Grains Dieu sur toute chose et jour et nuit médite. En la loi
ar fortune et par opinion. Et rien n’y est durable en parfaite union. Dieu seul ne change point. L’homme n’est que fumée Qu’
font mal leur devoir, Punissez-vous vous-même, afin que la justice De Dieu qui est plus grand, vos fautes ne punisse. Je dis
justice De Dieu qui est plus grand, vos fautes ne punisse. Je dis ce Dieu puissant dont l’Empire est sans bout, Qui de son
i, Et rendre comme à lui votre sceptre tranquille, Car sans l’aide de Dieu la force est inutile. Voilà ce que j’appelais Ro
pre. Vous pouvez en juger : en vers de huit et trois : À des roses : Dieu te gard, honneur du printemps, Qui étends Tes bea
les périphrases sont justes) est l’olive : Ores qu’en l’air le grand Dieu du tonnerre Se rue au sein de son épouse aimée, E
jour à part, en quelque lieu Il met le genou bas, c’est un prieur de Dieu . Il n’était pas fait pour ces lieux-là. Il se re
le sait, le testament littéraire ou un des testaments littéraires du Dieu et de la Pléiade47. Il aimait les contes salés et
lui impose pour limites que les droits de la conscience. « Ceci est à Dieu  », comme il dit dans une très belle formule. Il n
, il a usé quelquefois, brusquement, soudainement, comme inspiré d’un Dieu , avec une maîtrise magnifique. IV. D’aubigné p
c’est au troisième chant la Justice qui vient se plaindre au trône de Dieu des rigueurs qu’elle a à souffrir ici-bas et de l
s enclos. Il menace les courtisans des rois injustes de la colère de Dieu . Qu’ils ne comptent pas échapper par leur petites
Vous êtes compagnons du méfait, pour vous taire. Lorsque le fils de Dieu vengeur de son mépris Viendra pour vendanger de c
ur : Etrangers irrités, à qui sont les François En abomination, pour Dieu , faites le choix De celui qu’on trahit et de celu
Ton orgueilleux dessein ne fit les cieux propices, N’interrogeant de Dieu la bouche pour auspices ; De blasphèmes contés, p
détacher, il en est de merveilleux, et en voici : Faisons paix avec Dieu pour la faire avec nous. …………………………………… Les corbe
ine. Il ne va ni plus haut, ni plus loin. Ses hommes sont petits, son Dieu l’est aussi. Des bourreaux, des victimes, un veng
ncu. « Qui nous tiendrait si nous avions un grain de connaissance ? » Dieu jadis, selon les Écritures, fit parmi les hommes
férentes écoles de philosophie antique se sont accordées. Il croit en Dieu absolument, sans supposer qu’on en puisse douter,
un tas de gens interprètes et contrôleurs ordinaires des desseins de Dieu , faisant état de trouver les causes de chaque acc
ire ; mais non jamais de prier. C’est que la sagesse antique croit en Dieu , mais ne croit pas tout entière au Dieu provident
e la sagesse antique croit en Dieu, mais ne croit pas tout entière au Dieu providentiel. De même les miracles le trouvent à
e donner l’avantage d’avoir dans la tête les limites de la volonté de Dieu et de la puissance de notre nature ; et il n’y a
’est la prétention qu’a toujours eu l’homme de connaître la nature de Dieu , au lieu de se contenter d’en affirmer l’existenc
pomorphisme et l’anthropocentrisme, cette tendance à nous représenter Dieu comme un homme, et cette manie de considérer l’ho
ntre où tout converge, et le favori pour qui tout conspire, y compris Dieu  ; ces deux imaginations, qui ne sont pas autre ch
cusateur. Que faisons-nous quand nous prétendons figurer la nature de Dieu  ? Nous faisons notre portrait avec quelque agrand
sont donc en lui. » Plaisant travail, et singulière manière d’édifier Dieu de nos matériaux : « Somme, le bâtiment et le déb
thropocentrisme, c’est même chose. L’un c’est faire entrer l’homme en Dieu pour l’y adorer sans pudeur et avec sécurité ; l’
gne, dédaigneuse de tout ce qui peut amoindrir et rabaisser l’idée de Dieu , convaincue que les hommes ne comprennent jamais
isser l’idée de Dieu, convaincue que les hommes ne comprennent jamais Dieu comme assez grand ni les hommes comme assez petit
z grand ni les hommes comme assez petits, n’aimant point qu’on peigne Dieu , puisqu’on ne peut que le barbouiller de couleurs
goût de tout expliquer, ses études et ses solutions sur la nature de Dieu déplaisent, on vient de le voir, à Montaigne, en
voir, à Montaigne, en ce qu’il est difficile d’expliquer la nature de Dieu sans le faire assez semblable à l’homme, ce qui p
ême qui ne sent point son bon gentilhomme : « Contentons-nous, de par Dieu , de ce de quoi nos pères se sont contentés ; nous
annazar appelant Marie « l’espoir des dieux », faisant du Jourdain un Dieu mythologique couronné de joncs et de roseaux, int
llégué que David nous instruit par son exemple de haïr les ennemis de Dieu vous répondez que c’était pour ce temps-là duquel
tion : « Quant à ce qui a été ordonné par la prescience et décret (le Dieu que l’homme devait trébucher comme il a fait et q
vait trébucher comme il a fait et que néanmoins on ne peut envelopper Dieu dans une telle faute comme s’il en était l’auteur
49 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35
lesquelles il enseigne à faire de vrais progrès « dans l’art d’aimer Dieu  ». Ce recueil, si répandu et si estimé qu’il soit
érable. » C’est dans ces instants qu’on se renouvelle, dit-il, devant Dieu et qu’on répare à la hâte les brèches que le mond
a bien raison de ne chercher plus rien dans les hommes, ayant trouvé Dieu , et de faire le sacrifice de ses meilleurs amis.
tres (puisqu’il faut les appeler par leur nom) viennent l’éprouver : Dieu vous a donné, lui disait Fénelon, une rude croix
s courageuse et dure contre vous-même pour souffrir patiemment ; mais Dieu vous a prise par un autre endroit plus sensible,
er et son accomplissement que dans le christianisme et dans l’idée de Dieu qu’il est venu révéler au monde. La doctrine de F
us spirituelle vivacité. Qu’on veuille un moment y penser ! L’idée de Dieu , c’est-à-dire d’une cause supérieure et première
expose successivement les lois, il serait à craindre que la pensée de Dieu , même auprès de ceux qui ne cessent de l’admettre
ne plus être à son usage et à sa portée ; il serait à craindre que ce Dieu , tel qu’on a reproché à Bolingbroke de le vouloir
ue ce Dieu, tel qu’on a reproché à Bolingbroke de le vouloir établir, Dieu plus puissant que bon, plus souverainement imposa
ssant que bon, plus souverainement imposant que présent et que juste, Dieu qu’on admet en un mot, mais qu’on n’adore point e
’on n’adore point et qu’on ne prie point, il serait à craindre que ce Dieu -là ne prît place, et seulement pour la forme, dan
et orphelin, qui n’a pas cessé d’être dans un rapport intime avec un Dieu aussi tendre et aussi miséricordieux que puissant
ez-vous, je ris déjà dans le cœur sur l’attente de votre arrivée. — Ô Dieu  ! ma chère fille, elles s’en vont ces années et c
ieu, du Saint-Sacrement ou de la Vierge, chevalier naïf de l’ordre de Dieu , il n’a pas seulement le saint nom gravé sur la p
chiffonne : je ne veux que votre cœur, et je ne veux le trouver qu’en Dieu . » J’aime mieux qu’il dise à Mme de Grammont : « 
ut tâcher de se taire soi-même pour ne laisser parler que l’esprit de Dieu en nous : « Il n’y a plus de vrai silence, dit-il
répond, et, dans ce dialogue d’un subtil amour-propre, on fait taire Dieu . La paix est pour vous dans une simplicité très d
l’Épiphanie, on trouve ce mot souvent cité : « L’homme s’agite, mais Dieu le mène. » Et dans le second point du même sermon
s point pour l’écouter. Sa voix n’est point quelque chose d’étrange : Dieu est dans notre âme, comme notre âme dans notre co
50 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre II. Marche progressive de l’esprit humain » pp. 41-66
irmer que toutes les générations, qui sont contemporaines aux yeux de Dieu , le sont aussi aux yeux du sage. Quelquefois les
nsi dire. La trame est de tous les jours, la chaîne est éternelle, et Dieu seul la connaît. Le genre humain peut être consid
is pasteurs dans les plaines de Sennaar, si ce n’est la Providence de Dieu , qui voulait que le plus bel ouvrage de la créati
r origine, ont le pressentiment de leurs destinées futures. C’est que Dieu , lorsqu’il donne une mission à un peuple, lui don
ses projets gigantesques ? Oui, il réussira, mais à accomplir ce que Dieu veut de lui. Les conquêtes d’Alexandre furent un
et celles d’un Réparateur de la nature humaine, d’un Médiateur entre Dieu et l’homme, circulaient en même temps. Ainsi les
métropole des lumières, des sciences et des arts, y trouva l’autel du Dieu inconnu. On peut suivre les progrès des idées mor
es ; il n’en a omis qu’une, et la meilleure de toutes, le respect que Dieu s’est imposé pour la liberté de l’homme. Le plato
it à des traditions primitives. Cette idée, qui consistait à faire de Dieu même le type de l’homme et de ses facultés, fut é
nnes, de l’intelligence aux sentiments. Dans de si sublimes théories, Dieu même, source et modèle de toutes les perfections,
qui auraient le plus choqué la raison humaine dans le christianisme. Dieu avait pris soin de les jeter d’avance au sein de
ujours le chef des peuples modernes. Et c’est encore la Providence de Dieu qui nous a donné cette langue dont tous les carac
problème de l’accord de la liberté de l’homme avec le gouvernement de Dieu , car toutes les vérités sont sur la même route. M
laisser elle-même aucune trace dans la mémoire des hommes. C’est que Dieu a ses organes au sein de la civilisation, soit po
n, soit pour l’éclairer, soit pour la défendre, soit pour l’embellir. Dieu , dans l’Écriture, nomme Cyrus son Christ. Il nous
arce que chez ce peuple, qui à cause de cela, fut appelé le peuple de Dieu , la Providence a rendu visibles ses voies. Elle a
Juifs nous montre donc comment se fait l’élection des races royales. Dieu , qui s’est réservé le haut domaine sur les peuple
é pour détruire, il eût été le législateur actuel de l’esprit humain. Dieu , en retirant à Bonaparte un pouvoir qui fut essen
être libre et intelligent, parce que l’homme est un être immortel. «  Dieu , comme dit Moïse, a fait le soleil, la lune, les
rsel de toutes ces révélations, cette voix du genre humain donnée par Dieu même, la parole.
51 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299
ète du genre humain, il faudrait commencer par une cosmogonie. I Dieu ne cesse de parler à l’homme parce qu’il ne cesse
entière est une manifestation de la parole divine, divine, pensée de Dieu écrite. Une émanation de la parole divine a été c
ion de la parole divine a été communiquée à l’homme. Au commencement, Dieu voulut enseigner la parole à l’homme pour lui par
er la parole à l’homme pour lui parler au moyen même de cette parole. Dieu apprit donc à l’homme le nom de chaque chose, de
om de chaque chose, de chaque être, et de toutes les idées premières. Dieu revêtit d’un nom tous les sentiments de l’homme e
u revêtit d’un nom tous les sentiments de l’homme et le lui enseigna. Dieu se donna à lui-même un nom pour que l’homme connû
na. Dieu se donna à lui-même un nom pour que l’homme connût le nom de Dieu . Il subsiste encore des monuments de ce premier é
eu de porter l’empreinte d’un sens matériel et physique. La parole de Dieu est instantanée et éternelle : celle de l’homme e
une partie de sa fécondité. Puisque l’institution du langage vient de Dieu malheur à celui qui prostitue la parole ! Le typ
sentiments de l’homme repose dans le langage qui lui a été donné par Dieu même ; et il connaît ses rapports avec Dieu et av
e qui lui a été donné par Dieu même ; et il connaît ses rapports avec Dieu et avec ses semblables par la parole. La transmis
qu’à la fin, ne forment par la parole qu’un seul être collectif uni à Dieu . Ainsi sont liés, dans la pensée de l’homme, dans
es lieux ; ainsi les vivants et les morts sont unis entre eux et avec Dieu par la parole. Voilà ce qui explique ces mots de
La foi, c’est l’ouïe. Le génie est une révélation particulière de Dieu , pour exercer une influence plus immédiate sur le
entiment moral, la parole a des limites qui ne peuvent se déterminer. Dieu a révélé à l’homme par la parole tout ce qu’il do
u’il doit savoir et connaître, aimer et craindre. chercher et éviter. Dieu a enfermé la liberté de l’homme dans une aire cir
omme. Elle est l’histoire de l’homme, le tableau de ses rapports avec Dieu , avec les intelligences supérieures, avec ses sem
e parlée est une parole vive ; la parole écrite est une parole morte. Dieu ne se communique aux hommes que par la parole viv
er de son caractère d’universalité, parce qu’il lui a été imprimé par Dieu même. Rien ne peut ressusciter une langue dont la
it ainsi une épopée. Une société humaine, gouvernée immédiatement par Dieu , ou visiblement dirigée par la Providence : ce ma
ctrines païennes, le platonisme. Cette idée qui consistait à faire de Dieu même le type de l’homme et de ses facultés fut d’
e aux sentiments moraux ; c’est-à-dire que l’on vint à concevoir dans Dieu , modèle de toutes les perfections, la source merv
honte, comme disait Montaigne, vient les saisir, tant il est vrai que Dieu a placé un instinct moral dans la société. L’homm
évu tous les détails pour que la lettre ne restât pas en silence ; et Dieu avait imprimé à cette législation écrite un sceau
52 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
même soupçonnée. Mais tous croyaient fermement à cette égalité devant Dieu et dans l’Église. Ainsi l’Église et la vie future
souffrir ; et le juste par excellence, le Fils de l’Homme, le Fils de Dieu , n’a-t-il pas souffert aussi, n’a-t-il pas souffe
me temps la prophétie de sa destinée, en lui enseignant et l’unité de Dieu et l’unité de la race humaine. Pourquoi l’Arianis
qu’il était impossible de concevoir que l’homme, puni et condamné par Dieu , pût se sauver par lui-même : donc le Sauveur éta
condamné par Dieu, pût se sauver par lui-même : donc le Sauveur était Dieu . Passé, présent, avenir de l’Humanité ; Adam, Jés
Dieu. Passé, présent, avenir de l’Humanité ; Adam, Jésus, le règne de Dieu , voilà les termes d’une série où tout est clair,
s’élèvent, durent, et tombent en même temps. III. « Tu aimeras Dieu de toute ton âme et ton prochain comme toi-même.
la vie, sur le passé, sur l’avenir ; voilà ceux qui lui ont parlé de Dieu  ; et plus tard d’autres éducateurs, les savants,
ent sans relâche, n’avant pas un instant pour penser, pour s’élever à Dieu , pour sentir, et sacrifiés à des machines quand c
ffacé de leur cœur Jésus-Christ, qui commandait aux hommes, au nom de Dieu , de s’aimer les uns les autres, et qui promettait
représente les Hébreux, tandis que Moïse, monté au Sinaï, demandait à Dieu invisible la vérité et la loi, et se tenait prost
autrefois, dit le spectre. — Autrefois, répond l’homme, il y avait un Dieu dans le ciel, un paradis à gagner, un enfer à cra
s sans droit, au nom de son égoïsme ; son pouvoir sur moi remontait à Dieu , qui permettait l’inégalité sur la terre. Nous av
était mon lot, commander était le sien. Mais servir, c’était obéir à Dieu et payer de dévouement mon protecteur sur la terr
J’avais ma part dans cette Église, ma part égale, à titre d’enfant de Dieu et de cohéritier du Christ. Et cette Église encor
e, de tous les biens que je n’avais pas sur la terre ; car le fils de Dieu avait dit : Bienheureux les pauvres sur la terre
toute une hiérarchie sociale qui, prosternée aux pieds de ce Fils de Dieu , m’attestait la vérité de sa parole. Dans toutes
z appris que le Christ était un imposteur ; je ne sais s’il existe un Dieu , mais je sais que ceux qui font la loi n’y croien
Église, tenait son pouvoir de ses pères, et reconnaissait le tenir de Dieu . J’obéissais aux nobles, qui eux-mêmes obéissaien
stituer religieusement les différences qui existent entre les hommes. Dieu , en nous faisant tous semblables, en nous donnant
tous et égalité de tous : voilà, je le répète, notre loi, la loi que Dieu nous a faite. Mais comment le droit peut-il s’acc
« Homme, dit S. Augustin, tu es le maître, la femme est ta servante. Dieu t’a fait pour commander, elle pour obéir. Sara ob
; mais en interprétant le mythe hébreu de l’androgyne humain comme si Dieu avait d’abord créé Adam et puis Ève de la côte d’
ans l’homme sa raison d’être ; qu’elle ne peut s’élever directement à Dieu , que l’homme seul a ce privilège : He for God on
l a ce privilège : He for God only, she for God by him. Voyez comme Dieu lui-même, dans Milton, élève l’homme au-dessus de
que le poète trouve moyen d’introduire la damnation dans la bouche de Dieu  : Adam. « Cette femme m’a présenté de cet arbre
elle ton égale, pour lui résigner ta dignité d’homme, ce haut rang où Dieu t’éleva au-dessus d’elle ? Elle était faite de to
t d’amour ; sache que j’ai pour toi une récompense digne de ton cœur. Dieu te veut pour épouse ; tu seras l’épouse du Christ
? Mais non, dites-vous, nous lui laissons l’amour ; nous lui laissons Dieu à aimer, sa famille à aimer, son mari à aimer. Di
nous lui laissons Dieu à aimer, sa famille à aimer, son mari à aimer. Dieu  ! où voulez-vous qu’elle le trouve, quand vous l’
de vos mœurs ; quand toutes vos sciences matérialistes proclament que Dieu est une erreur ; quand votre politique et votre i
Voltaire, ou Cabanis ! Encore une fois, où voulez-vous qu’elle trouve Dieu à aimer, quand votre athéisme social semble donne
semble donner raison à l’athéisme ? Elle pouvait comprendre et aimer Dieu , lorsqu’elle pouvait avoir avec elle-même ce mono
se ; cinq sous et Thérèse ce n’est rien ; mais cinq sous, Thérèse, et Dieu , c’est tout. » Or, aujourd’hui, je vous le demand
et Dieu, c’est tout. » Or, aujourd’hui, je vous le demande, qu’ajoute Dieu à cinq sous ? Cinq sous avec ou sans Dieu, n’est-
vous le demande, qu’ajoute Dieu à cinq sous ? Cinq sous avec ou sans Dieu , n’est-ce pas pour vous, Politiques et Industriel
isère et chercher à en profiter, mais assurément ils ne verraient pas Dieu à côté d’elle. Le Christianisme avait fait de l’
t fait de l’amour le frein même de l’amour, en substituant l’amour de Dieu à l’amour de la terre. Alors pouvait venir une fe
formule de l’âme de la femme, et comment se transformera-t-elle ? De Dieu , on n’en connaît plus. Donc l’apostrophe à Dieu d
nsformera-t-elle ? De Dieu, on n’en connaît plus. Donc l’apostrophe à Dieu disparaîtra ; le terme de Seigneur sera éliminé d
la fille du Régent. La loi sous le Christianisme était : « Tu aimeras Dieu de toute ton âme et ton prochain comme toi-même. 
aimeras Dieu de toute ton âme et ton prochain comme toi-même. » Ôtez Dieu , quelle raison de conserver le prochain ? Donc il
e la femme, et de vous dire, en son nom : Puisque vous n’avez d’autre Dieu que l’égoïsme, je ne veux avoir d’autre Dieu que
sque vous n’avez d’autre Dieu que l’égoïsme, je ne veux avoir d’autre Dieu que le vôtre ; je marcherai donc, comme vous, sur
elle, tu n’as rien dans ton sein que l’avenir, sans doute. Tu n’as ni Dieu , ni droit, ni loi. Plus je te contemple, plus je
; tout leur était sacrifié. N’aimant rien hors eux, ne connaissant ni Dieu ni l’Humanité, mon amour était devenu monstrueux 
ans la Nature, comme si la Nature sans l’Humanité, c’était le sein de Dieu . Unanimes aujourd’hui, poètes, philosophes, et pe
vidence. Il n’est athée que parce qu’il est de sa nature de croire en Dieu et d’aimer Dieu : donc il quittera l’athéisme et
t athée que parce qu’il est de sa nature de croire en Dieu et d’aimer Dieu  : donc il quittera l’athéisme et reviendra à Dieu
en Dieu et d’aimer Dieu : donc il quittera l’athéisme et reviendra à Dieu . De même que l’ombre n’existe que par la lumière
e de providence, l’athéisme est l’ombre de la conception naturelle de Dieu . Toutes ces idées de fini absolu, de présent abso
existence. C’est, dans notre âme, l’ombre d’un nuage qui passe entre Dieu et nous. La vie reviendra à cette société, quand
r. L’excès du mal, répondrai-je de nouveau, amène le bien. Qui sait ? Dieu est peut-être plus près de nous que nous n’oserio
rès de nous que nous n’oserions l’espérer. S. Paul était bien loin de Dieu , lorsqu’il repoussait l’avenir en martyrisant les
qu’il repoussait l’avenir en martyrisant les Chrétiens ; il rencontra Dieu , la vérité, l’avenir, au chemin de Damas. S. Paul
examinait sa conscience. Telle est en effet la vérité psychologique. Dieu , le beau éternel, le soleil de vie, éclaire insta
toire, en dehors de la réalité ? Dira-t-elle encore que le royaume de Dieu n’est pas de ce monde ? Aura-t-elle deux ordres d
la main sur l’arbre de la connaissance, et il perdit le paradis. Mais Dieu lui-même prévit dès lors que l’homme retrouverait
elle l’homme, suivant la lettre même du symbole, devient semblable à Dieu  : « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est de
la lettre même du symbole, devient semblable à Dieu : « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nou
hé, une chute à cause de l’inspiration qui l’a conçu, étant accompli, Dieu , suivant la Bible, nous provoque à un divin comba
u, suivant la Bible, nous provoque à un divin combat : « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nou
l’arbre de vie, et qu’il n’en mange et ne vive à toujours10. » Ainsi Dieu lui-même nous incite à détruire l’effet du péché
53 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre V. Suite des précédents. — Héloïse et Abeilard. »
trainte de lui cacher sa passion, elle se réfugie en secret auprès de Dieu , sûre qu’elle est de trouver dans ce père indulge
és sur le sommet des montagnes, mettaient toute leur vie aux pieds de Dieu , perçaient à force d’amour les voûtes de l’éterni
Héloïse a plus de force. Femme d’Abeilard, elle vit, et elle vit pour Dieu . Ses malheurs ont été aussi imprévus que terrible
Perfide ! de quel nom veux-tu que l’on te nomme ? Toi, l’épouse d’un Dieu , tu brûles pour un homme ? Dieu cruel, prends pit
ue l’on te nomme ? Toi, l’épouse d’un Dieu, tu brûles pour un homme ? Dieu cruel, prends pitié du trouble où tu me vois, À m
utinés ose imposer tes lois. ………………………………………………… Le pourras-tu, grand Dieu  ! mon désespoir, mes larmes, Contre un cher ennem
est travaillée d’un tout autre soin ! il faut qu’elle choisisse entre Dieu et un amant fidèle, dont elle a causé les malheur
t d’Abeilard, la moindre partie de son cœur : le Dieu de Sinaï est un Dieu jaloux, un Dieu qui veut être aimé de préférence 
moindre partie de son cœur : le Dieu de Sinaï est un Dieu jaloux, un Dieu qui veut être aimé de préférence ; il punit jusqu
gnorez de l’amour l’empire tyrannique ; Vous, enfin, qui, n’ayant que Dieu seul pour amant, Aimez par habitude, et non par s
54 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre III. Les dieux »
je crois, au dix-septième siècle, c’est l’idée qu’on s’y est faite de Dieu . Entendez par là non pas la formule qu’on récitai
es « honnêtes gens » de Versailles. Au fond, tel monde, telle idée de Dieu  ; de sorte que l’idée de Dieu change avec les cha
lles. Au fond, tel monde, telle idée de Dieu ; de sorte que l’idée de Dieu change avec les changements du monde. En général,
ession des puissances particulières145, et l’on façonne là-dessus son Dieu et son prince. La raison du dix-septième siècle n
tième siècle ne fut comme les autres que locale et temporaire, et son Dieu ne fit comme les autres que réfléchir le monde qu
lles. Les choses du ciel se modelèrent sur les choses de la terre. Le Dieu du dix-septième siècle fut une sorte de Louis XIV
anéantis ; toutes les puissances particulières se concentrent dans le Dieu unique. Une philosophie meurtrière de la matière
ance assigné. Toutes les fois qu’on lit dans Bossuet les triomphes de Dieu , on pense à ceux du prince ; le paradis qu’il déc
ur lui-même, du haut de sa chaire, tonne par les mains de « son grand Dieu  », comme l’ambassadeur en Hollande foudroyait les
spectacle du désert et la roideur de l’esprit arabe y avaient mis. Ce Dieu maintenant est raisonnable ; il a beaucoup appris
cité, ou par leur misère, à l’accomplissement de ses grands desseins. Dieu construit ce monde comme le roi construit Versail
le plus parfait possible147, et régi par les plus belles des lois148. Dieu ne peut déroger ; il s’est interdit le caprice, l
e, ses soutiens, ses adversaires, sa destinée, sa durée et sa fin. Ce Dieu administrateur, si éloigné de la nature, ne peut
t comme menace ecclésiastique. Et cependant nous avons besoin de voir Dieu dans la poésie comme dans la nature. Le coeur de
l soit païen s’il n’est mystique ; il faut que la religion lui montre Dieu dans la nature, si elle ne le lui montre pas dans
55 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
comme lui la nature ; et elle a écrit dans sa manière, mais, grâce à Dieu  ! avec un sentiment qui est sa gloire, à elle, et
et elle y a trouvé plus qu’elle ne pouvait y laisser, car l’ombre de Dieu sur notre pensée, vaut mieux que notre pensée, fû
vaut mieux que notre pensée, fût-elle du génie. C’est cette ombre de Dieu que l’auteur des Horizons a portée sur la sienne
ensée de l’écrivain et son inspiration sont plus haut qu’elles. Aimez Dieu et gardez ses commandements, dit le précepte, et
l’histoire de la femme qui a écrit les Horizons prochains. Elle aime Dieu , avec quelle tendresse ! elle aime le prochain, a
t elle a le reste, — le reste auquel elle ne tient peut-être que pour Dieu , pour le service de Dieu encore ! pour en faire u
este auquel elle ne tient peut-être que pour Dieu, pour le service de Dieu encore ! pour en faire un attrait vers lui ! L’au
sa sainteté, à celle-là, et qui sait ? peut-être aurait-elle ramené à Dieu le grand poëte. Lorsque dans ce livre, qui ne dog
ujours ? et sa nature donnée peut-elle rester protestante ? Ardente à Dieu , presque mystique, la femme des Horizons prochain
cœurs au nom de sa foi ; de cette sirène religieuse pour le compte de Dieu  ! Dans tous les cas, lisez son livre. C’est un li
de ses souffrances, l’univers avide et charmé, a peut-être plus aimé Dieu et plus cruellement éprouvé la vie que cet aigle
ans identité personnelle, sans tout ce qui constitue l’âme entière. «  Dieu , dit intrépidement Mme de Gasparin, veut l’homme
e armé de toutes pièces. Si vous mutilez mon être moral pour rendre à Dieu la tâche aisée, Dieu refusera de telles facilités
es. Si vous mutilez mon être moral pour rendre à Dieu la tâche aisée, Dieu refusera de telles facilités. » Ni le repos promi
tés plus grandes que celles de la terre, et qui demande au Paradis un Dieu personnel à aimer de toute l’énergie de sa person
rdant la vie de la terre et de la mémoire dans les délices du sein de Dieu , l’auteur des Horizons célestes nous a donné un l
. À une époque où les philosophes étouffent la double personnalité de Dieu et de l’homme dans le je ne sais quoi bête de la
ncompréhensible, était obligée de se construire de la personnalité de Dieu et de l’homme en présence, sans diminution, ni re
ivre de Mme de Gasparin est des plus simples. C’est avec la parole de Dieu qui a promis une récompense à ses fidèles, la néc
s lequel, pour ainsi dire, ce cœur qui ne veut pas mourir renferme le Dieu dont elle exige l’immortalité. Cela est presque n
t précisément parce qu’elle n’est pas avec nous, — on a rarement aimé Dieu mieux qu’elle. Il y a un rayon égaré de l’âme de
es Horizons prochains, la femme qui écrivait ces choses où l’amour de Dieu s’élevait déjà à une passion inconnue, à tant d’â
56 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
oyons, nous. Il pense, lui aussi, comme Diderot12, qu’il faut élargir Dieu pour faire tomber les murs des Églises. Mais quan
pas profaner ce mot de lumière), quand l’Allemagne elle-même attaque Dieu , elle n’y va pas de main morte. Elle ne lui deman
che à M. Fuerbach et à la jeune école hégélienne leur violence contre Dieu . Il les accuse d’avoir le pédantisme de leur hard
son Essence du christianisme : par ce livre, je me suis brouillé avec Dieu et le monde. Nous croyons que c’est un peu de sa
ous croyons que c’est un peu de sa faute, et que, s’il l’avait voulu, Dieu et le monde lui auraient pardonné. » Voilà la sag
pardonné. » Voilà la sagesse pour M. Ernest Renan. Faire pardonner à Dieu les insolences qu’on lui débite, Je crois bien,
n’existez pas ! n’est pas très embarrassant quand on ne croit pas au Dieu personnel et terrible. Mais les faire pardonner a
faire trouver bon, même aux hommes religieux, imposer la négation de Dieu au nom de Dieu même, joli tour de duplicité philo
bon, même aux hommes religieux, imposer la négation de Dieu au nom de Dieu même, joli tour de duplicité philosophique ! Nous
nté morale, ces mots n’auront pour eux aucun sens. Dites-leur d’aimer Dieu , de ne pas offenser Dieu, ils vous comprendront à
ront pour eux aucun sens. Dites-leur d’aimer Dieu, de ne pas offenser Dieu , ils vous comprendront à merveille. Dieu, Provide
mer Dieu, de ne pas offenser Dieu, ils vous comprendront à merveille. Dieu , Providence, immortalité, autant de bons vieux mo
la science, C’est lui qui a osé écrire : « Il ne faut pas sacrifier à Dieu nos instincts scientifiques. » Après cela, vous c
a pris ou l’immense illusion dont il est la dupe. Quand on a déporté Dieu dans les culs de basse-fosse de l’intelligence, o
e serait cela, mais la question était cet autel ! C’était la guerre à Dieu qu’il fallait faire, armé de prudence, car cette
n fut pas moins sa manière spéciale de prouver cette non-existence de Dieu , qui est la grande affaire de la philosophie du t
de biffer insolemment Moïse et de se passer désormais parfaitement de Dieu  ! VI On sait ce qu’affirme Moïse. Dans le r
ans la conscience du genre humain. La société a préexisté, à l’homme, Dieu à la société, et comme il leur préexistait, il le
hypothèses. Ainsi, il suppose pour un jour à l’homme la puissance de Dieu , déplaçant le miracle pour ne pas voir le miracle
t des hommes qui croient qu’elle leur donnera la clef de ce monde que Dieu a gardée, il n’était ni si indifférent ni si bouf
e confisquer Moïse au profit du sanscrit et de ramener la question de Dieu , si peu scientifique, à une simple question de de
distinguera, l’infécondité ! La pensée de Diderot, l’Élargissement de Dieu jusqu’à ce qu’il en crève, est l’idée que nous re
57 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »
n, volontiers libéral et républicain, bref, le curé de Béranger et du Dieu des bonnes gens. Ces deux fantoches antithétiques
sens : ils sont étranges et stupéfiants) ministre et représentant de Dieu sur la terre, choisi et consacré par lui pour dis
ouvoir exorbitant de changer du pain et du vin au corps et au sang de Dieu lui-même. Cela ne vous dit rien, à vous, parce qu
celle de son miraculeux ministère, qui tous les jours fait descendre Dieu sur l’autel et condamne ou absout au nom de Dieu 
jours fait descendre Dieu sur l’autel et condamne ou absout au nom de Dieu  ? Sans compter que sa fonction lui impose une vie
e de péché ? Au reste, garder quelque chose pour soi serait douter de Dieu et n’observer qu’à demi son commandement. Le seco
ême, à les sacrifier avec soi, fût-ce un peu malgré eux, à l’œuvre de Dieu , qui prime tout. Ce saint n’hésite pas, pour seco
de certains scrupules dans l’accomplissement de la tâche imposée par Dieu est bien encore d’une âme sacerdotale. Une autre
es à leur faire connaître le train du monde ; puis, leur confiance en Dieu est absolue, et elle ne peut être absolue que si
us êtes une sainte, et, je vous le dis en vérité, un jour vous verrez Dieu  ») ; le voyage des Aires à Lignières, par la mont
e celles que signalent les palmes vertes, émanant en quelque sorte de Dieu lui-même. V Après les humbles, voici venir
V Après les humbles, voici venir les orgueilleux. Le prêtre doit à Dieu plus qu’un autre homme et se sent plus qu’un autr
eu plus qu’un autre homme et se sent plus qu’un autre sous la main de Dieu  ; mais en même temps il est ministre de l’Éternel
stres du Seigneur sont autant au-dessus des ministres des princes que Dieu est au-dessus des plus grands rois. L’abbé Capdep
ctère religieux, car l’épiscopat est la plénitude du sacerdoce. C’est Dieu qui vous y appelle, et c’est répondre à ses desse
c le plus souvent ni scrupule ni inquiétude de conscience : en priant Dieu de l’éclairer sur sa vocation épiscopale, le prêt
avec le dévouement à un intérêt supérieur, à l’intérêt de la cause de Dieu  ; et de là, chez le prêtre, cette surprenante séc
bé Capdepont est un bon prêtre, un prêtre croyant : il se sent élu de Dieu , quoiqu’il ait lui-même fortement aidé à l’électi
humilité ; car, s’il est plus grand devant les hommes, il doit plus à Dieu . Et c’est ainsi que plus tard, devenu archevêque
t à part ; ils sont, comme ils s’appellent eux-mêmes, les « hommes de Dieu  ». L’ensemble d’idées et de sentiments que suppos
un laïque. Mon oreille a de singulières finesses pour entendre vibrer Dieu au fond de la voix humaine. Or je trouve que Dieu
our entendre vibrer Dieu au fond de la voix humaine. Or je trouve que Dieu ne vibre pas au fond de votre voix. L’homme, enco
au fond de votre voix. L’homme, encore l’homme, toujours l’homme. Si Dieu est votre préoccupation constante — un évêque doi
a nature qui a détourné le lévite ; que c’est Cybèle qui l’a enlevé à Dieu . Sans doute il était trop ivre de la beauté de la
erre pour devenir le ministre d’une religion qui sépare si absolument Dieu du monde visible. La nature est une grande hérési
58 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »
trines ! Il n’y a pas plus, ici et là, en nous ou dans les sociétés ! Dieu même n’intervient que quand l’homme l’y appelle,
que quand il le force d’intervenir en usant mal de sa liberté. Alors, Dieu vient se mêler à la destinée individuelle ou soci
ité négative qu’on lui plante sur la tête pour repousser la foudre de Dieu et la condamnation des siècles, — que, dans les b
dée ou chose, divinités abstraites de tous ceux qui ne croient pas au Dieu vivant et personnel, et il a choisi des individua
avec elles bien des convictions d’hommes dont elles répondront devant Dieu . Ce n’est pas tout ! Pour ceux-là qui resteront f
u milieu même des excès dont elle était la cause ? L’idée religieuse. Dieu était au fond des cœurs anglais, au plus épais de
rs crimes. Ils avaient perverti en eux la vérité, mais l’empreinte de Dieu ne s’effaçait pas de ces consciences profondes, e
onnés de révolution appelaient leurs espérances effrénées le règne de Dieu . Or, on dira ce qu’on voudra du fanatisme religie
e. On en dira ce qu’on voudra, mais il y avait là, dans cette idée de Dieu , la faculté du respect, de l’obéissance, du sacri
me dans la France de ces derniers jours, l’homme s’est révolté contre Dieu même. L’échafaud de Louis XVI, il aurait voulu le
eu même. L’échafaud de Louis XVI, il aurait voulu le retourner contre Dieu . Dieu, c’est bien pis que le Roi : c’est le Roi d
e. L’échafaud de Louis XVI, il aurait voulu le retourner contre Dieu. Dieu , c’est bien pis que le Roi : c’est le Roi des Roi
Il concentre la haine universelle, et de cette haine universelle dont Dieu est l’objet, il est résulté dans les âmes, dans l
59 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
ion, mais des effusions du cœur, effusions tantôt d’enthousiasme pour Dieu , tantôt de pitié pour ses créatures, tantôt d’adm
c’était dommage pour mes yeux, ce devait être vu par un peintre. Mais Dieu ne fait-il pas le beau pour tout le monde ? Tous
reprends, pensant que les oiseaux et moi nous faisons nos cantiques à Dieu , et que ces petites créatures chantent peut-être
x que moi. Mais le charme de la prière, le charme de l’entretien avec Dieu , ils ne le goûtent pas, il faut avoir une âme pou
de de ma conscience, de mon cœur, de mon esprit, de tout moi-même que Dieu lui avait confié et que je lui laissais avec tant
 ? C’est en ceci surtout que je regrette M. Bories. Il connaît ce que Dieu m’a mis au cœur, j’avais besoin de sa force pour
plonge vite au fond de toute chose, et je vois le néant dans tout, si Dieu ne s’y trouve pas. » VI Le 20 mars. « Un
s, plaisirs, émotions, tout enfin, hormis ce qui ne peut se dire qu’à Dieu , et encore j’ai regret de ce que je laisse au fon
, je suis calme, paix de tête et de cœur, état de grâce dont je bénis Dieu . Ma fenêtre est ouverte ; comme il fait calme ! t
la vois à peine, je ne la vois plus. Bon voyage, petite créature, que Dieu te conduise où tu veux aller ! Nous reverrons-nou
rait loin, je m’arrête à cette pensée : qu’ainsi je suis, aux yeux de Dieu , petite et infiniment petite créature qu’il aime.
à son père ! Nous devons leur être à peu près ce que les anges sont à Dieu  ! » Un jour après, elle écrit : Le 5 mai 1837.
a vie sans nous voir. C’est triste, mais résignons-nous à tout ce que Dieu veut ou permet. J’aime beaucoup la Providence qui
paraît ? Maurice, mon cher Maurice, oh ! que j’ai besoin de toi et de Dieu  ! Aussi, en te quittant, suis-je allée à l’église
moi, je sens que j’ai besoin d’une consolation surhumaine, qu’il faut Dieu pour ami quand ce qu’on aime fait souffrir. « Que
eçon ? La même compassion me reste, avec cette différence que je prie Dieu de faire que les parents soient raisonnables. « S
es étoiles, je me souviens comme elles me donnaient une belle idée de Dieu , comme je me levais souvent quand on m’avait couc
ve que les enfants ont le sentiment du beau, et que par les œuvres de Dieu il est facile de leur inspirer la foi et l’amour.
e exilée !… Voilà Mimi en prière ; je vais faire comme elle et dire à Dieu que je m’ennuie. Oh ! moi, que deviendrais-je san
Non, ce n’est pas la peine, si ce n’était quelques âmes chères à qui Dieu veut qu’on tienne compagnie dans la vie. Voilà pa
venues, et les pensées vers l’autre monde, et le compte qu’on rend à Dieu . Le bon livre d’examen qu’une tombe ! Comme on y
ropriétés pour m’en servir au besoin. Les fleurs servent aux malades. Dieu fait ses dons à tant de fins ! Tout est plein pou
air, le ciel, tout ce qui vit dehors, grandes ou gracieuses œuvres de Dieu . » XXIV Et voyez maintenant comme elle aim
uis portée à le croire et qu’on peut, excepté le mal, tout demander à Dieu , au bon Dieu. Ce nom familier, ce nom populaire d
imer ce qu’il adore et adorer ce qu’il aime ; ce qui s’est fait quand Dieu s’est fait chair, quand il a habité parmi nous. D
faut bien que ce soit pour toi que je quitte mon désert, toi pour qui Dieu sait que j’irais au bout du monde. Adieu au clair
ujours quelque charme manque à nos charmes. À présent, plus rien qu’à Dieu , ma prière et le sommeil. » Le 9 août. « Dirai
peuple dont il ne reste qu’une planche ? Naufrages de l’humanité que Dieu seul connaît, dont il a caché les débris dans les
60 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
tard de dire en s’accusant, dans ses Réflexions sur la miséricorde de Dieu , que sa gloire et son ambition (il faut entendre
ée de Mme de La Vallière, on en remarquait surtout une qui disait : «  Dieu me garde d’être maîtresse du roi ! mais si j’étai
ecrets de son cœur dans une suite de Réflexions sur la miséricorde de Dieu , qu’elle écrivait au sortir d’une grave maladie q
de miséricorde qui affligent, humilient, et à la fois retournent vers Dieu une âme. Ce mot de miséricorde, qui est au titre
oser son amour ; il faut que cette âme se tourne à rendre désormais à Dieu seul ce qu’elle avait égaré ailleurs sur un des d
e au maréchal (21 novembre 1673) : il admire la grande miséricorde de Dieu sur moi, et me presse d’exécuter sur-le-champ sa
’on parle, car je n’ai rien fait qui soit marqué : je crois que c’est Dieu qui le permet pour m’attirer à lui plus vite. On
Vous jugez bien que, selon le monde, je dois être contente, et, selon Dieu , je suis transportée. Je me sens vivement pressée
je pars aussi, mais c’est pour aller dans le plus sûr chemin du ciel. Dieu veuille que j’y avance, comme j’y suis obligée, p
ui j’ouvre mon cœur admirent de plus en plus l’extrême miséricorde de Dieu à mon égard. Parlant de Bossuet, elle dit : « Po
om, c’est un homme admirable par son esprit, sa bonté et son amour de Dieu . » Et, en effet, quand on lit en même temps les l
rtie, que, sans qu’elle fasse aucun mouvement, ses affaires avancent. Dieu ne la quitte point, et, sans violence, il rompt s
e la duchesse de La Vallière, qui vous fera voir que, par la grâce de Dieu , elle va exécuter le dessein que le Saint-Esprit
être en de continuelles actions de grâces : et la marque du doigt de Dieu , c’est la force et l’humilité qui accompagnent to
profane et le divin, « l’amour de soi-même poussé jusqu’au mépris de Dieu  », et « l’amour de Dieu poussé jusqu’au mépris de
l’amour de soi-même poussé jusqu’au mépris de Dieu », et « l’amour de Dieu poussé jusqu’au mépris de soi-même ». Ce n’est p
er et le prendre d’un ton si haut pour abattre des cheveux ? Ce grand Dieu , qui se vante de déraciner par son souffle les cè
les envisage : « J’espère, je crois et j’aime, disait-elle ; c’est à Dieu à perfectionner ses dons. » — « Espérer et croire
r divin, se considéra jusqu’à la fin comme l’une des dernières devant Dieu  : Je ne lui demande pas, disait-elle, de ces gra
s’arracher à lui et lui en préférer un autre, cet autre ne fût-il que Dieu seul, elle l’avait entièrement détaché et aliéné
t dans une espérance plus haute, trouver dans la prière et du côté de Dieu des trésors d’énergie, de tendresse encore et de
du Louvre possède un exemplaire des Réflexions sur la miséricorde de Dieu (5e édition, 1688) corrigé à la main, et dont les
61 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
que nos parents nous ont donné la naissance, ils ont été ministres de Dieu , en ce sens qu’ils savaient ce qu’ils faisaient.
es plus repoussants, de la prostitution, et pourquoi le culte du vrai Dieu est caractérisé à son tour par tous les effets et
bsiste que parce que le saint nœud du mariage y fut connu auparavant. Dieu a voulu que dans l’homme l’amour fût le principe
ritable amour de la nature. III L’homme n’invente rien ; ce que Dieu ne lui a pas enseigné directement, il le lui ense
rdres de choses qui existent en même temps ; les unes sont faites par Dieu , car il ne faut pas oublier que Dieu s’est réserv
temps ; les unes sont faites par Dieu, car il ne faut pas oublier que Dieu s’est réservé le haut domaine sur la société ; le
e qui veut se soustraire à la société devient rebelle à la volonté de Dieu , refuse une des conditions auxquelles il a reçu l
tements. Mais façonnez, si vous pouvez, le tigre à l’esclavage : non, Dieu a voulu qu’il restât libre dans les forêts, ainsi
libre dans les forêts, ainsi que le chamois sur les rochers escarpés. Dieu qui a voulu aussi que l’homme social eût des serv
er est un de ces mystères profonds qui confondent notre intelligence. Dieu a donc tout prévu pour la société : sans la socié
é une force perdue. Or rien n’est inutile dans la création. VII Dieu qui a voulu que les hommes vécussent en société,
ant, au sein de l’exil, à une patrie qu’il ne peut sauver. VIII Dieu a fait l’homme pour la société ; il la lui a impo
nsi que nous l’avons dit est une des limites naturelles assignées par Dieu même à la liberté de l’homme. Il faut, à toutes l
: mais la parité est la même. Les lois physiques ont été établies par Dieu au commencement ; et l’univers continue d’exister
a continuelle existence de ces lois. Il en est de même de la société. Dieu n’abandonne pas plus la direction des êtres intel
a société ; et les règles primitives de la société ont été faites par Dieu . Le droit divin n’est pas toujours visible comme
ttention que les Juifs auparavant étaient gouvernés immédiatement par Dieu , et que la royauté leur fut infligée à titre de c
e que le despotisme soit un gouvernement qui puisse ne pas déplaire à Dieu . Il a fallu, ainsi que nous l’avons remarqué, il
62 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375
n et comme René. Lui, il s’est isolé du monde pour vivre davantage en Dieu , et parce qu’il aimait exclusivement Dieu. Il est
nde pour vivre davantage en Dieu, et parce qu’il aimait exclusivement Dieu . Il est vrai que l’amour de Dieu est l’amour que
et parce qu’il aimait exclusivement Dieu. Il est vrai que l’amour de Dieu est l’amour que nous comprenons le moins de tous
toute l’Antiquité : l’humilité, la simplicité du cœur, et l’amour du Dieu qui a enseigné aux hommes la mortification et la
on, et du fond duquel elle aboyait, de sa vieille bouche vide, contre Dieu . Les cyniques d’alors n’avaient pas cassé leur éc
tapis du baron d’Holbach, après boire, c’était, parbleu ! bien contre Dieu , et cela lavait tout. Il n’y avait plus de mœurs,
mais si vous ajoutez à cette poésie naturelle la poésie de l’amour de Dieu , du Dieu né dans l’étable de Bethléem et qui a en
ous ajoutez à cette poésie naturelle la poésie de l’amour de Dieu, du Dieu né dans l’étable de Bethléem et qui a enseigné le
s humble et d’un geste plus doux dans Benoît Labre. Il se déroba pour Dieu à sa mère. Il partit, sans dire qu’il reviendrait
et dans la boue des chemins, marchait la tête dans la lumière, voyant Dieu nettement dans le bleu du ciel, et répandant de s
ppeler, dans nos langages de la terre : le cataleptique de l’amour de Dieu  ! Le pain qui le soutenait n’était pas celui qu’o
à ce grand Indigent volontaire et obscur, — lumineux seulement devant Dieu , — qui vécut dans la palpitation prolongée de l’a
porta le corps, émacié dans une étisie sublime, et le répandit devant Dieu comme une fumée d’encens… Au lieu de cela, ils co
63 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
Discours sur l’histoire universelle ; 2° Traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même. — § IX. Oraisons funèbres. — § X.
doigt la molécule ; qui, dans la logique, fait raisonner Pascal avec Dieu  ; dans la politique, inspire à Platon sa républiq
en paix sur les deux vérités principales de toute religion naturelle, Dieu et l’âme, que révèle sans efforts à l’homme le pl
preuves qu’à la force de son esprit, comme Descartes avait fait pour Dieu et pour l’existence de l’âme. Bossuet ne renouvel
, à la gloire ? Bossuet n’oublie pas que nous sommes les créatures de Dieu  ; en nous parlant de nos misères, il se souvient
es, reproche aux hommes de transporter les ornements que le temple de Dieu devrait avoir seul « à ces cadavres ornés, à ces
rien qui n’a pas peur de trouver grandes les œuvres de la créature de Dieu , et d’un philosophe qui ne hait pas le spectacle
la justice, les arts ; il s’y plaît ; et, quoiqu’il subordonne tout à Dieu , et qu’il ne se laisse pas éblouir par l’orgueil
Bien de plus petit, selon le christianisme, que l’homme par rapport à Dieu  ; mais rien de plus grand par rapport au monde. A
lui l’émulation des grandes choses. Nul écrivain chrétien n’a fait à Dieu plus d’holocaustes de la gloire humaine, et nul n
nt été de grands saints. Mais, même dans cette espèce d’absorption en Dieu , qui est le trait des contemplatifs, il veut que
étention qui est de nous mener par le raisonnement à cette science de Dieu que le cœur seul nous enseigne. On ne la juge pas
sphère où l’air manque. Ce commerce extraordinaire des mystiques avec Dieu , cette possession de Dieu qui emprunte son langag
commerce extraordinaire des mystiques avec Dieu, cette possession de Dieu qui emprunte son langage à la possession de la na
session de la nature, le révoltent ; il ne veut pas d’une doctrine où Dieu sert de pâture à des imaginations affamées, et où
plicité d’un enfant, et se contente de croire, parce que la parole de Dieu a eu tout d’abord toute sa perfection. § V. Bo
? Il n’y a pas de vérité d’un ordre bas, car la vérité fait partie de Dieu . Bossuet ne comprendrait pas ces subtilités. Il n
erchait dès lors, dans l’histoire de l’antiquité païenne, les vues de Dieu pour l’établissement du christianisme. Nommé à de
propre ; grande et solennelle, quand elle parle en termes généraux de Dieu , de l’homme, des vices et de la vertu, de la vie
perfection qui s’abstient d’agir. Le pardon lui semble un attribut de Dieu si essentiel, que c’est à peine s’il s’accommode
écrivait pour lui. Le premier qui lut le traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même fut le dauphin. Le public ne connu
ter comme Luther, de sacrifier le plus faible au plus fort, l’homme à Dieu , il s’humilia devant ce mystère, s’en rapportant
un moment et toute cette sagesse se sera évanouie, et que l’heure de Dieu va sonner. 1° Discours sur l’histoire universe
mites chrétiennes, sans entreprendre comme Zwingle, sur les droits de Dieu au jour du jugement, avec moins de timidité qu’Er
tion de tous les monuments de la sagesse païenne, il s’en remettait à Dieu du soin de tenir compte de cette grande inégalité
igines et toutes les chutes. Tout cela, lié ensemble par ce fil « que Dieu tient dans sa main », paraît et disparaît après a
e soit qu’un point dans l’étendue des siècles, et qu’une ombre devant Dieu . Si l’histoire de la religion y tient la plus gra
phin. On en voit le résumé dans son beau traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, et l’on admire avec quelle clarté
e couvrir de ses meilleures armes. 2° Traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même. C’est encore un devoir de sa c
oir de sa charge qui lui donna l’idée du traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même. Là, comme dans le Discours sur l’
le trouble, à s’aller raffermir dans le traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même. Dès les premières pages, tout lec
n’est pas éloigné où ils se détermineront à penser comme Bossuet sur Dieu et sur l’âme, et où descendra en eux la grâce, c’
iscours sur l’histoire universelle et le traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même furent composés de 1669 à 1687. C’
êlée à la suite du grand Condé ; il parlera de la guerre en prêtre du Dieu des armées. S’agit-il d’un politique, il entrera
a plus éclatante que la raison humaine n’est pas la même que celle de Dieu , puisque Dieu a permis que le protestantisme, rui
te que la raison humaine n’est pas la même que celle de Dieu, puisque Dieu a permis que le protestantisme, ruiné dans la log
ine protestante, et leur ôter l’esprit de tolérance et de respect que Dieu lui-même leur a commandé, en donnant au protestan
is XIV, à la source même d’où il la croyait sortie, dans la parole de Dieu faisant connaître aux hommes, directement ou par
nos facultés, dont parle Bossuet dans le traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même. Ce qui fait, après la lutte, l’éq
tholicisme, le plus populaire peut-être, c’est le dogme de l’amour de Dieu , aimé comme auteur du salut éternel : dogme subli
hefs et de ses docteurs, avait autorisé ou toléré un certain amour de Dieu moins étroitement lié à l’idée du salut éternel,
rs pratiquaient tous les devoirs qui découlent du dogme de l’amour de Dieu , entendu dans le sens populaire, s’appelaient les
comme indiquant la demande et l’espérance. Il enseignait un amour de Dieu si absolument pur de tout désir du salut, si vide
sa condamnation éternelle, pour peu qu’elle la crût dans les vues de Dieu , et y souscrivait avec une sorte de joie. On vit
évots abandonner tout commandement sur leur corps, et faire hommage à Dieu des désordres de leur vie, comme de la plus absol
ist même est un dernier obstacle à la perfection d’un cœur qui reçoit Dieu immédiatement, dans le vide de toute affection, d
disait de donner son cœur à aucune créature vivante, il ne trouva que Dieu qui lui fit connaître la douceur d’aimer impunéme
e qui lui fit imaginer cette étrange échelle de cinq manières d’aimer Dieu , de cinq amours de Dieu, avec lesquels se combine
ette étrange échelle de cinq manières d’aimer Dieu, de cinq amours de Dieu , avec lesquels se combine, dans des proportions d
deux hommes par le caractère et la vie. Selon Molinos, il faut aimer Dieu jusqu’à souscrire à sa condamnation éternelle, si
rire à sa condamnation éternelle, si on la croit dans les desseins de Dieu  : d’où l’indifférence pour tous les actes qui, se
amnation, et pour l’espérance qui nous excite à les faire. L’amour de Dieu sans actes, au sein du désespoir, était toute la
ières sont mélangées : auprès de l’une, qui est vraie et qui vient de Dieu , il s’en présente une autre qui vient de notre im
i élevée, et je me tiens en repos, en me bornant aux commandements de Dieu , au Nouveau Testament et au Pater ; car je crois,
us rabaisser et humilier. Il veut renchérir surtout, aller au-delà de Dieu , s’il pouvait ; et, ne le pouvant pas, il veut ra
en est le pur ouvrage. En voulant n’être rempli que de la grandeur de Dieu et du Créateur, l’on néglige souvent de réfléchir
s Se sont enfin débarrassées. S’il vient, il nous fera plaisir ; Mais Dieu nous garde du désir ! Panem nostrum quotidianum
e, Du plus parfait amour pense avoir l’heureux don, Et croit posséder Dieu dans les bras du démon146 . « Selon les apparen
’il ajoute, comme pour ne pas démentir le mandement de soumission : «  Dieu soit béni ! Je ne compte pour rien non seulement
parlé dans les mêmes termes, lorsqu’ayant à surveiller les amants de Dieu de son temps, il qualifiait leurs travers de « fo
’a accusé d’arrière-pensées de rivalité : s’il en mérite le reproche, Dieu le sait ; mais il n’en paraît rien dans ses écrit
ns les besoins des esprits qui cherchent un commerce plus intime avec Dieu  ; mais il ne voulait les suivre que jusqu’où sa v
lui-même. Mais, par cet exemple de Bossuet, les petits mêmes auxquels Dieu n’a pas refusé une part de la raison ni un rayon
; il y a eu l’impossible. Si je résiste à Bossuet, c’est pour obéir à Dieu . J’ai indiqué sur quels points le temps, qui est
J’ai indiqué sur quels points le temps, qui est le champ dans lequel Dieu travaille, a donné tort à Bossuet. Il s’est tromp
s échappé. Il est invincible dans ses prémisses, mais les desseins de Dieu ont déjoué, dans la conclusion, celui qui en avai
x prophètes. Le même fond de vérités générales sert dans les mains de Dieu à former et à faire subsister les sociétés les pl
donner un démenti, et pour comprendre la forme nouvelle qu’il a plu à Dieu d’imprimer, après dix-huit siècles, à l’édifice d
vait été le directeur de Mme Guyon. 146. Épître XII. Sur l’amour de Dieu . 147. Lettre à l’abbé Nicaise. Cousin, Mélanges
64 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
banal : Mahomet, apôtre et martyr très-sincère du dogme de l’unité de Dieu , n’était que le seïde du Dieu unique contre les s
tyr très-sincère du dogme de l’unité de Dieu, n’était que le seïde du Dieu unique contre les superstitions de cette partie a
enter dans Mahomet un incrédule de sa propre religion qui se moque de Dieu et des hommes. La tragédie de Mahomet, ainsi conç
ption équivoque qui confessait le théiste dans l’œuvre du citoyen : À Dieu par Voltaire. Il y appela de Genève et des villes
ersonnalité et sur la providence de cet être suprême et infini appelé Dieu , auteur de tous les êtres, sans lequel tous les ê
des de pensée et les plus magnifiques d’expression sur l’existence de Dieu dans ses œuvres, sur la conscience, ce code vivan
sphème ne fut jamais en lui qu’un accident ou une manœuvre, la foi en Dieu était sa nature. Il était anti-chrétien, parce qu
e ; mais il abhorrait les symboles, les regardant comme des ombres de Dieu présentés aux hommes pour Dieu lui-même. Voilà, a
les, les regardant comme des ombres de Dieu présentés aux hommes pour Dieu lui-même. Voilà, avec l’impartialité que l’on doi
Le théisme est la négation des symboles, mais il est l’affirmation de Dieu . Dans la plus anti-chrétienne de ses poésies phil
isme par une admiration pieuse des vertus de son fondateur. Entends, Dieu que j’implore, entends du haut des cieux Une voix
théiste, depuis ce vers le plus beau de vérité de tous les vers : Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer, jusqu’à c
x de son poëme sur la loi naturelle : Quoi ! le monde est visible et Dieu serait caché ? Quoi ! le plus grand besoin que j’
en ma misère Est le seul qu’en effet je ne puis satisfaire ? Non, le Dieu qui m’a fait ne m’a point fait en vain ; Sur le c
…… Il s’élève jusqu’à la prière dans les derniers vers du poëme : Ô Dieu qu’on méconnaît, ô Dieu que tout annonce, Entends
a prière dans les derniers vers du poëme : Ô Dieu qu’on méconnaît, ô Dieu que tout annonce, Entends les derniers mots que m
es ! Le cœur a partout les mêmes devoirs, sur les marches du trône de Dieu , s’il a un trône, et au fond de l’abîme, s’il y a
homme athée, et que beaucoup de philosophie mène à la connaissance de Dieu . Lorsqu’on croyait avec Épicure que le hasard fai
s sont devenus les héraults de la Providence : un cathéchiste annonce Dieu à des enfants, et un Newton le démontre aux sages
es généralités de la création ; pour les individualités, il supposait Dieu aussi faible que l’homme ; il attribuait à l’inte
igence bornée et l’attention restreinte de l’homme ; il soutenait que Dieu gouverne par les ensembles et non par les détails
s ; c’était méconnaître la première des attributions et des forces de Dieu  : l’infini. Dieu sans limites dans son attention
naître la première des attributions et des forces de Dieu : l’infini. Dieu sans limites dans son attention comme dans sa pro
dans tous les points de son œuvre, comme il est en lui ; attribuer à Dieu le besoin de ces généralisations, de ces lois, de
sser les individualités dans cet ensemble si composé, c’est assimiler Dieu à l’homme et l’infini au fini. Cette erreur incom
erreurs en physique. En morale elle n’en engendre pas moins : car, si Dieu ne contemple, ne juge, ne rémunère que l’espèce h
n’a donc ni providence, ni juge, ni rémunérateur, ni vengeur dans le Dieu qui la crée ? Elle est donc confondue dans l’espè
ertus ou ses crimes individuels sont donc sans importance aux yeux de Dieu , sans criminalité ou sans mérite aux yeux du sage
dence, c’est-à-dire l’infini de l’omnipotence et de l’omniscience, en Dieu . C’était un théisme selon l’imperfection humaine,
’était pas un théisme selon l’universalité, l’ubiquité et l’infini de Dieu . XXIII Voltaire employa les vingt-cinq dern
solue de la conscience et du gouvernement, de la foi et de la loi, de Dieu et du prince. Le jour où cette indépendance, qui
65 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
prendre et de la reconnaître pour ce qu’elle est, un attribut du vrai Dieu . Nous verrons d’un bout à l’autre de ce livre que
e l’entendement et le raisonnement peuvent nous donner relativement à Dieu  ; les choses les meilleures sont celles qui conce
cette science du bien et du mal refusée à l’homme par la nature, que Dieu fonda la religion des Hébreux, d’où est sortie la
ons, comme nous le dirons plus au long ; elle consistait à contempler Dieu dons l’un de ses attributs, dans sa Providence ;
es attributs, dans sa Providence ; aussi, de divination, l’essence de Dieu a-t-elle été appelée divinité. Nous verrons dans
erchant à connaître l’intelligence de l’homme par la contemplation de Dieu , doit tenir Dieu pour le régulateur de tout bien,
re l’intelligence de l’homme par la contemplation de Dieu, doit tenir Dieu pour le régulateur de tout bien, puisqu’elle le r
es Chrétiens a désigné la science des vérités éternelles révélées par Dieu  ; science qui, considérée chez les Toscans comme
dence que Platon a été surnommé le divin. La philosophie qui enlève à Dieu un tel attribut, mérite moins le nom du philosoph
66 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
mitif, en le développant progressivement selon le plan et l’action de Dieu sur le genre humain. C’est par là que ces deux re
et l’inaccessibilité. » Mais, dira-t-on, l’école positiviste rejette Dieu et l’âme comme des hypothèses arbitraires et prov
fini. Si en effet nous pouvons dire, par exemple, avec certitude, que Dieu est intelligent, qu’il est libre, comment soutien
que-là ; j’aurais voulu le voir réfuter les preuves de l’existence de Dieu données dans les écoles spiritualistes, les preuv
ve de la philosophie ; car s’il y a quelque part de bonnes preuves de Dieu , de la Providence et de la vie future, pourquoi d
, et sur ces principes ils fondent la démonstration de l’existence de Dieu . M. Guizot admet les mêmes principes, les mêmes v
n sert pour prouver la révélation. Or, si la preuve de l’existence de Dieu par ces principes n’a nulle valeur démonstrative,
élation, comment ne serait-on pas autorisé à s’en servir pour prouver Dieu  ? En deux mots, comment pourrait-on nous obliger
serions impuissants à démontrer le moins, c’est-à-dire l’existence de Dieu  ? Et si l’on accorde que nous pouvons démontrer l
e Dieu ? Et si l’on accorde que nous pouvons démontrer l’existence de Dieu , comment ne pas accorder qu’il y a une science de
philosophique, quelle qu’elle soit, ne comporte pas. D’un côté c’est Dieu qui parle, et de l’autre c’est l’homme ; mais on
ais on ne voit pas que la question est précisément de savoir si c’est Dieu qui parle, et, toute grâce surnaturelle mise à pa
arle, et, toute grâce surnaturelle mise à part, la croyance que c’est Dieu qui parle est fondée sur des raisons, c’est-à-dir
qu’à nos jours du moins, profondément hostiles : l’un qui admet entre Dieu et l’homme des intermédiaires sacrés, représentan
ez vous soumettre, et ce livre, c’est vous qui le jugez. Vous appelez Dieu à votre propre tribunal ; vous jugez en dernier r
ine philosophique. On pourrait tout aussi bien compter l’existence de Dieu parmi les dogmes chrétiens. Si l’on s’étonne de v
le consolation pour le cœur ! quelle délivrance pour l’esprit ! Comme Dieu est déchargé de la responsabilité du mal ! comme
pas prouvé par là que c’est un fait juste. Si l’on dit que c’est d’un Dieu bon et parfait tout est bon, je n’en disconviens
phisme que l’on appelle en logique idem per idem ? Je demande comment Dieu , dans sa bonté et dans sa justice, a pu permettre
mes pèchent. C’est, dites-vous, parce qu’Adam a péché ; mais pourquoi Dieu a-t-il permis qu’Adam péchât ? Parce qu’il était
esponsables du péché de leurs ancêtres, une théologie qui enseigne un Dieu poursuivant les enfants jusqu’à la troisième et q
. Le dogme si enivrant pour l’imagination et pour la sensibilité d’un Dieu mort pour les hommes a attiré à lui toute la pens
que par un miracle de cruauté. Si l’on dit qu’il y a une justice pour Dieu autre que pour les hommes, on ruine par la base l
ilosophique, car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une vérité pour Dieu et une vérité pour les hommes ? Là est la racine
nous nous refusons à cette théologie. Nous aurions honte d’imputer à Dieu ce dont nous aurions des remords nous-mêmes, si c
67 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
ale qu’aucun chérubin mortel n’en répandit jamais au pied du trône de Dieu . Pour bien vous faire comprendre et sentir la mus
oreille dont les règles, non inventées par l’homme, mais imposées par Dieu , satisfont notre audition quand ces règles sont s
es, les sentiments, les passions du musicien ? « Tes comment, dit le Dieu , ne finiront jamais. » Si nous tentions d’y répo
l’esprit humain à rien expliquer et rien définir. C’est le secret de Dieu , ce n’est pas le nôtre. Nous ne savons le comment
me on ne sait quoi, semble avoir été répandue dans toute la création. Dieu n’a laissé ni vide, ni lacune, ni mort dans son œ
ne âme qui cherche à exprimer sa douleur, sa joie, son cantique à son Dieu  ? Qui n’a pas passé des heures, des jours, à écou
e pouvait l’être l’âme de Beethoven ou de Mozart. C’est la musique de Dieu entendue de toutes ses créatures, même de celles
ique dans les bruits du ciel, de la terre, de la mer, parce que c’est Dieu même qui, par ses lois occultes, a établi les ryt
certains philosophes, la famille ne produirait plus un homme, mais un Dieu . VIII Il n’existait que trois choses au mon
I Il n’existait que trois choses au monde pour le père de Mozart : Dieu , sa famille et la musique. La vive piété dont il
e, l’infini de l’art touche à l’infini de la création, c’est-à-dire à Dieu . L’amour que ce modèle des époux et des pères por
rendre heureuse, ne pouvait trouver cette providence secourable qu’en Dieu . Cette piété, assujettie à de petites pratiques d
entiment d’où elle émane. Si la raison des philosophes ne cherche son Dieu que dans l’infini, il faut pardonner à la famille
a l’enfant les larmes aux yeux, appela sa femme et sa fille, et bénit Dieu en famille en s’extasiant sur l’organisation préc
ur ainsi dire, que nous avions été trop heureux pendant quinze jours. Dieu nous a envoyé une petite croix, et nous rendons g
e au même. « Vienne, 6 novembre 1762. « Il n’y a plus de danger, et, Dieu merci ! mes angoisses sont passées. Hier, nous av
entendrez combien ces sonates sont belles ; je puis vous assurer que Dieu fait tous les jours de nouveaux miracles dans cet
uler mon garçon ; quant à moi, je préfère tout remettre à la grâce de Dieu  ; tout dépend de lui ; il s’agira de savoir si Di
tre à la grâce de Dieu ; tout dépend de lui ; il s’agira de savoir si Dieu , qui a mis dans ce monde cette merveille de la na
afin que l’analogie des âges attendrît plus puissamment l’enfance du Dieu pour l’enfance de l’homme ! Ce n’est pas la philo
leur prince et de leur patrie, font connaître au monde un miracle que Dieu a produit à Salzbourg. Voilà ce que je dois à Die
nde un miracle que Dieu a produit à Salzbourg. Voilà ce que je dois à Dieu , sous peine d’être la plus ingrate des créatures 
e nié, on cherche à l’anéantir. On ne veut pas en laisser la gloire à Dieu . On pense qu’il suffit de gagner encore quelques
Nanerl), en vous souhaitant une bonne santé et avant tout la grâce de Dieu  : c’est l’unique nécessaire, le reste vient par s
encore cent ans, toujours en bonne santé : c’est ce que je demande à Dieu dans ma prière pour elle ; et pour ma sœur Nanerl
nsée une heureuse représentation, en y ajoutant quelques Pater. » «  Dieu soit loué ! écrit à son tour le père à sa femme l
erver contre les dangers de Paris, et pour faire en même temps devant Dieu , devant sa femme et devant ce fils, l’examen de s
flexion que l’homme peut y mettre. On ne peut rien contre le hasard ; Dieu seul voit l’avenir. Nous n’avons été jusqu’à ce j
té jusqu’à ce jour, en vérité, ni heureux, ni malheureux. Nous avons, Dieu merci, flotté entre les deux extrêmes. Nous avons
oindre plaisir personnel, mais encore que, sans une grâce spéciale de Dieu , je n’aurais jamais pu, avec toutes mes spéculati
ocureriez une tranquille vieillesse, me permettant de rendre compte à Dieu de l’éducation de mes enfants, de songer au salut
d’attendre paisiblement la mort. Mais la Providence et la volonté de Dieu ont ordonné les choses de façon qu’il faut que de
plus fidèle, et que tu es convaincu que c’est entre tes mains, après Dieu , pour ainsi dire, que se trouvent aujourd’hui not
donc comme un vrai chrétien, comme un bon catholique ; aime et crains Dieu  ; prie-le avec confiance et avec ardeur, et mène
pas que j’exagère, une ville plus sourde que Paris. Je remercierai le Dieu tout-puissant si j’en reviens avec le goût sain e
l faut que je vous le dise : ma mère, ma mère bien-aimée n’est plus ! Dieu l’a rappelée auprès de lui. Il l’a voulu ! — C’es
jourd’hui toute la maladie. Je suis convaincu qu’elle devait mourir ; Dieu l’a ainsi voulu. Je n’ai d’autre prière à vous fa
temps que je suis préparé ! J’ai, par une grâce toute particulière de Dieu , tout supporté avec fermeté et résignation. Lorsq
ermeté et résignation. Lorsque le danger devint imminent, je ne priai Dieu que de deux choses, savoir : d’accorder une mort
orchestre ! Écoutez le récit fait le lendemain à son père. « Je priai Dieu d’y suffire, et voilà ! La symphonie commence ; R
68 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262
puisé abondamment. Enfin, voici ces mémoires, voici ce journal de Le  Dieu qui paraissent ; et, avant tout, il faut remercie
du ciel en forme de colombe, elles ont été faites une hostie digne de Dieu . » M. de Meaux a pris d’Origène une infinité d’en
te a toujours été de son goût. Toute cette partie des mémoires de Le  Dieu , où il parle de l’éloquence première de Bossuet e
ette jeunesse de Bossuet. Dans toutes ces portions de son ouvrage, Le  Dieu justifie bien les expressions par lesquelles il s
moment que de l’orateur. Après tous les témoignages rassemblés par Le  Dieu , il n’y a plus moyen d’en douter, le caractère or
dans sa bouche de pasteur. Bossuet aimait mieux prêcher la parole de Dieu toute simple et toute nue que de prononcer des or
cer des oraisons funèbres : « Il n’aimait pas naturellement, a dit Le  Dieu , ce dernier travail qui est peu utile, quoiqu’il
outes les fois qu’il officierait pontificalement, « et jamais, dit Le  Dieu , aucune affaire, quelque pressée qu’elle fût, ne
atières. Écoutons l’abbé Le Dieu, ou plutôt Bossuet lui-même, dont Le  Dieu n’est sensiblement ici que l’interprète et le sec
n du dogme doit être nette et précise, il écrivait tout, nous dit Le  Dieu , sur un papier à deux colonnes, avec plusieurs ex
l’église de Saint-Saintin expliquer le Décalogue, je le, vis, dit Le  Dieu , M. l’abbé Fleury présent, prendre sa Bible pour
il rentrait aussitôt chez lui et s’y tenait caché, « rendant gloire à Dieu lui-même de ses dons et de ses miséricordes, sans
ès quelle avait eu ; et la remarque qu’on fait à ce propos, ajoute Le  Dieu , est un caractère vrai et certain, car il en usai
ui exprimait son étonnement qu’il voulût bien le consulter, lui à qui Dieu avait donné de si grandes et si vives lumières, i
aque. Bossuet, en un mot, reste de tout temps l’homme de la parole de Dieu  ; il l’aime, il n’aime qu’elle essentiellement. I
69 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
lle société religieuse, fondée uniquement sur l’attente du royaume de Dieu , devait être en elle-même fort incomplète. La pre
maître semble approuver ceux qui se mutileraient en vue du royaume de Dieu  873. Il était en cela conséquent avec son princip
n fut souvent considérée comme le signe et la condition du royaume de Dieu  875. Jamais, on le voit, cette Église primitive n
n, sa femme, ses frères, ses parents, ses enfants, pour le royaume de Dieu , recevra le centuple en ce monde, et, dans le mon
’elle ne puisse alléguer son ignorance, de la proximité du royaume de Dieu . « Avant que vous ayez épuisé, ajoutait-il, les v
isse les morts ensevelir leurs morts ; toi, va et annonce le règne de Dieu . » — Un autre lui dit : « Je te suivrai, Seigneur
la charrue et regarde derrière lui, n’est pas fait pour le royaume de Dieu  887. » Une assurance extraordinaire, et parfois d
loi commune de tous, sont constitués en hostilité avec le royaume de Dieu . Un germe fatal de théocratie est introduit dans
l’heure où nous sommes arrivés, tout ce qui n’était pas le royaume de Dieu avait absolument disparu. Il était, si on peut le
re, et l’heure viendra où, en vous tuant, on croira rendre un culte à Dieu  895. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï
ses et des agitations intérieures 897. La grande vision du royaume de Dieu , sans cesse flamboyant devant ses yeux, lui donna
t au contact de la terre. L’obstacle l’irritait. Sa notion de Fils de Dieu se troublait et s’exagérait. La loi fatale qui co
70 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »
intérêt que celui de ce talent, venu tard, et qui, sous le souffle de Dieu , que Mme Swetchine a tant aimé, s’est purifié de
’affectation, la simplicité contractée à force de ne plus penser qu’à Dieu seul, fit éviter à Mme Swetchine d’être auteur, e
retentissante, si elle avait nettement rompu. Intérieure vis-à-vis de Dieu qu’elle savait porter et cacher dans son âme, au
e comme avec ce qu’elle respecte et qui même se permet de l’être avec Dieu  ! Ni toute cette malheureuse et vaine littérature
’en faire crever, une pauvre pièce d’artillerie, ni le grand amour de Dieu qui l’atteignit plus tard, cette mâle passion des
purent lui faire perdre le sexe de ses facultés qui ne furent jamais, Dieu en soit béni ! que des facultés de femme, rien de
fines pointes d’aiguille, mailles d’un tricot perdues et rattrapées, Dieu sait avec quel mouvement languissant ou rapide, t
lle femme, heureuse d’être, par la vieillesse, devenue une voisine de Dieu  ! C’est ce sentiment du voisinage de Dieu qui a i
sse, devenue une voisine de Dieu ! C’est ce sentiment du voisinage de Dieu qui a inspiré à Mme Swetchine d’admirables pages
é pour mettre encore cela dans l’encensoir d’or qu’il a allumé devant Dieu , et qui préfère, lui, le fragment sur la Résignat
Pour mon compte, je ne le crois pas. Mais qu’importe ! Sainte devait Dieu , ce qui n’est pas douteux, si elle n’est pas abso
lle eût réussi peu ou prou dans la littérature : elle a réussi devant Dieu  ! 14. Sa Vie et ses Œuvres. — Chez Didier.[Ch
71 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
nnaître et agréer du roi, elle prend résolument le rôle que sa foi en Dieu et en cette voix qu’elle ne cessait d’entendre lu
mée à entendre ses voix et à les distinguer comme celles des anges de Dieu et des saintes qui lui étaient les plus connues e
propos de mariage : « Oui, quand j’aurai fait et accompli tout ce que Dieu par révélation me commande de faire, alors j’aura
d’aller à la rencontre, elle dit à Dunois : Bâtard, bâtard au nom de Dieu (elle put bien dire : Par mon martin, mais le tém
pas été fâchée, disait-elle, qu’il eût la tête coupée, si toutefois Dieu l’avait eu pour agréable . Au siège d’Orléans, on
 : “Vous les prêtres et gens d’Église, faites procession et prières à Dieu .” » Puis elle reprit son chemin, en disant : « Ti
ssion, elle fut tentée de se dire comme tous les voyants : Moi, c’est Dieu , c’est la voix de Dieu ! Elle écrit aux villes d’
de se dire comme tous les voyants : Moi, c’est Dieu, c’est la voix de Dieu  ! Elle écrit aux villes d’ouvrir leurs portes à l
n qu’on lui intentait, d’avoir prétendu usurper l’office des anges de Dieu et de ses vicaires sur la terre. Il me paraît bie
ivrée de son rôle, ne doutant de rien, disant : Moi, c’est la voix de Dieu , parlant et écrivant de par le Dieu du ciel aux p
n, disant : Moi, c’est la voix de Dieu, parlant et écrivant de par le Dieu du ciel aux princes, aux seigneurs, aux bourgeois
, à l’article de la mort, un effort de foi et de suprême confiance en Dieu , pour qu’après bien des agonies et des défaillanc
utre peuple se tant réjouir de l’arrivée d’un si noble roi. Et plût à Dieu que je fusse assez heureuse, quand je finirai mes
ieu avez-vous espoir de mourir ? » Et elle répondit : Où il plaira à Dieu , car je ne suis pas plus assurée du temps ni du l
ssurée du temps ni du lieu que vous ne le savez vous-même ; et plût à Dieu , mon Créateur, que je me pusse retirer maintenant
À quoi Jeanne répondait en les déconcertant : « Pensez-vous donc que Dieu n’ait pas de quoi le vêtir ? » Ils revenaient san
our moi la parole directe et l’ordre du grand Jupiter : c’est le seul Dieu dont la volonté compte. Il n’y a qu’un augure sou
sait comme lui. Comme lui, elle avait l’ordre direct et le conseil du Dieu suprême. Que lui importaient les autres augures ?
ts, elle croyait tenir l’esprit à sa source et jaillissant du sein de Dieu même. L’Église hiérarchique et officielle, l’Égli
72 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iv »
ndre la vie terrestre possible et établir dans l’humanité le règne de Dieu . Au milieu de ses paroissiens, il avait institué
olument convaincu que tout doit contribuer au bien de ceux qui aiment Dieu et qui veulent le réaliser. La parole, Son âme bé
je ne crains pas de le dire. La morale des hommes n’est pas celle de Dieu … »‌ Ce sergent du génie est un brave entre les br
nts qui, voyant une opposition entre la guerre en soi et la pensée de Dieu , cherchent à la résoudre dans leur conscience7. I
aré lui-même ce matin, et ce sera la bataille décisive. On peut prier Dieu  » non pas, ce qui serait allemand, pour telle arm
Paul, dans ses dangers épouvantables, trouve la paix dans la grâce de Dieu  », tel fut le thème simple de la méditation… » Ri
rt ; les occasions qui me sont offertes de vous annoncer la Parole de Dieu sont d’autant plus précieuses qu’elles sont désor
nts qui, voyant une opposition entre la guerre en soi et la pensée de Dieu … ‌ La même opposition entre la loi d’amour et la
e toutes les époques la purent lire sans rougir. 8. On peut prier Dieu , non pas, ce qui serait allemand, pour telle armé
le même sentiment, les prédicateurs catholiques disent :‌ « Non pas Dieu avec nous, mais nous avec Dieu. Nous n’abaissons
teurs catholiques disent :‌ « Non pas Dieu avec nous, mais nous avec Dieu . Nous n’abaissons pas Dieu jusqu’à nous, mais nou
« Non pas Dieu avec nous, mais nous avec Dieu. Nous n’abaissons pas Dieu jusqu’à nous, mais nous tâchons de nous élever ju
73 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
uelques-unes des pensées du Créateur ; car la vérité est la pensée de Dieu même. Osons contempler un moment ces soleils loin
éseau de feu paraît lier entre elles ces constellations innombrables. Dieu y répand les attractions, les consonances, les co
nimaux sont ordonnés à la terre, et la terre au soleil, il sent qu’un Dieu l’attire par tous les points de l’univers. Tel es
-seulement les sciences sont pour lui des avenues qui mènent toutes à Dieu , mais son livre nous ouvre une multitude de persp
ardin de Saint-Pierre ne voulait que faire éclater la prévoyance d’un Dieu . Pline, le plus éloquent de tous, a une sécheress
ituer à l’homme tous ses droits, à la nature sa grâce et sa beauté, à Dieu sa justice et son pouvoir. Enfin, un dernier trai
de l’auteur des Études vient de conviction: c’est parce qu’il y a un Dieu qu’il est éloquent. Sa foi est dans tout ce qu’il
its ; mais il ne put apprendre à se passer de leur estime. Il crut en Dieu sans y mettre sa confiance, il aima la vertu sans
heure, qu’il vaudrait mieux n’être pas né que de ne rien attendre de Dieu , et de ne pas oser se fier aux hommes. Combien le
ourses aventureuses que des regrets et des souvenirs. Sa confiance en Dieu s’accrut par le malheur, et l’abandon des hommes
nfaits de la nature. Jean-Jacques Rousseau ne veut pas qu’on parle de Dieu à son élève avant l’âge de quatorze ans ; Bernard
eulement sa poésie, c’était sa philosophie, un plaidoyer en faveur de Dieu dont l’avocat était la Nature. Ce livre, évidemme
ais les mots employés par Bernardin de Saint-Pierre étaient les mots: Dieu , Providence et Religion. Voici comment il qualifi
ari qui n’aime que moi et qui m’aime toujours. Il faut qu’il croie en Dieu et qu’il le serve à ma manière… Je ne voudrais pa
beau plaidoyer pour l’existence, la personnalité et la providence de Dieu  ; c’était une imitation de Voltaire, attaquant l’
tion, au lieu de l’attaquer par le ridicule, mais mettant toujours le Dieu à part, même avant de purifier son temple. Cela e
n grand succès auprès de cette partie du public qui voulait croire au Dieu auteur et conservateur des choses, mais attaquait
Providence était l’échelle par laquelle il élevait ces cœurs naïfs à Dieu . Rentré à la maison, il dictait à sa femme docile
la loi de la nature et ne voulant d’autre médecin que la confiance en Dieu et la résignation à la volonté suprême qui appell
s jours que Paul ne put se séparer de Virginie, même au tombeau ; que Dieu nous réunisse sous les lataniers où l’on s’aime é
Voilà l’histoire vraie de Bernardin de Saint-Pierre. Il croyait en Dieu au temps où l’on n’y croyait guère. Aimé Martin,
l’accueillit à l’Institut la première fois qu’il y prononça le nom de Dieu . Il venait de lire sa profession de foi de déisme
érât aucun de mes rapports dans les Mémoires de l’Institut. Le nom de Dieu , dans tout ouvrage qui concourait à ses prix, éta
es de l’État ceux des académiciens qui osaient croire publiquement en Dieu . » Ici commence une des scènes les plus scandaleu
de la salle. Les uns le persiflaient, en lui demandant où il avait vu Dieu , et quelle figure il avait ; les autres s’indigna
n duel, afin de lui prouver, l’épée à la main, qu’il n’y avait pas de Dieu . Vainement, au milieu du tumulte, il cherchait à
merons), emporté par la colère, s’écria: « Je jure qu’il n’y a pas de Dieu  ! et je demande que son nom ne soit jamais pronon
dre de réponse, et l’assemblée continue de délibérer, non s’il y a un Dieu , mais si elle permettra de prononcer son nom. Cep
l’accable. Il ne veut pas se faire à lui-même l’injure de prouver un Dieu  ; il dédaigne d’en appeler au spectacle de la nat
u peuple, de ces hommes couverts de crimes, qui n’osèrent pas nier le Dieu vengeur qui les attendait. Il pousse enfin ce ter
la classe de morale aspirait à descendre. Ainsi parlait le juste ! et Dieu permit que ces lignes, inspirées par l’amour du g
nges réclamations. On vous a proposé de ne jamais prononcer le nom de Dieu à l’Institut. Je ne vous rappellerai point ce qu’
onfiance. Déclarez donc à l’Institut que vous regardez l’existence de Dieu comme la base de toute morale ; si quelques intri
réclamation ne put triompher de l’endurcissement des cœurs: le nom de Dieu ne fut pas prononcé ! Condamné au silence dans le
gère, il se ment, il devient un rhéteur. Il n’est plus un prophète de Dieu , il est un homme qui veut être plus qu’un homme.
vaux aux hommes ; il se doit aussi au reste de la nature. Mais, comme Dieu a donné à chacun de nous des organes parfaitement
re avarice, ni votre fausse sagesse qui vous l’ont fait perdre ; mais Dieu même, qui a employé les passions d’autrui pour vo
employé les passions d’autrui pour vous ôter l’objet de votre amour ; Dieu , de qui vous tenez tout, qui voit tout ce qui vou
ur au danger. Elle a présenté à la mort un visage serein. « Mon fils, Dieu donne à la vertu tous les événements de la vie à
é heureuse avec nous, elle l’est maintenant bien davantage. Il y a un Dieu , mon fils: toute la nature l’annonce ; je n’ai pa
évoir ce qu’il y a au-delà de la mort, par où nous en devons sortir ? Dieu a-t-il besoin, comme l’homme, du petit globe de n
amie, je crois que rien n’arrive dans le monde sans la permission de Dieu . Les songes annoncent quelquefois la vérité. » Ma
le. Cependant, si la raison de l’homme n’est qu’une image de celle de Dieu , puisque l’homme a bien le pouvoir de faire parve
n mois. Quant à sa tante, loin de lui reprocher ses maux, elle priait Dieu de les lui pardonner, et d’apaiser les troubles a
74 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
e Langeron. Cela paraît bien d’après les mémoires et le journal de Le  Dieu . Maintes fois il y est dit que Bossuet fit tel ac
sson ; c’est là ce qu’on aimerait à entendre et à connaître ; mais Le  Dieu ne nous donne que le titre de l’entretien. L’âme,
ndrement attaché. Contentons-nous, il le faut bien, du journal de Le  Dieu . Il y a dès les premières pages un jugement assez
prêché aux Récollets de Versailles, « notre prélat en a loué, dit Le  Dieu , la pureté du style, la netteté, les tours insinu
ils sont décidément injustes. On les voudrait taire, mais puisque Le  Dieu nous les a transmis, nous ne pouvons plus les ign
d jour : faiblesses et traces de l’humanité, qu’il est fâcheux que Le  Dieu ait recueillies et qu’il ait comme trahies en les
us grande envie qu’auparavant de retourner quelque jour, s’il plaît à Dieu , et si je puis en obtenir la permission, pour en
t de passer vingt années auprès de lui. À la date où le journal de Le  Dieu commence, Bossuet est âgé de soixante et onze ans
alors que la position serait tournée par Voltaire ? Le journal de Le  Dieu nous montre Bossuet à Meaux, dans le tous-les-jou
gibelins de la ville de Meaux. Nous assistons, grâce au journal de Le  Dieu , aux derniers sermons de Bossuet, qu’il prêche à
ecueille les restes de ses forces pour exciter les cœurs à l’amour de Dieu , dans un sermon de la béatitude éternelle. » Une
nversion. Ce discours était très tendre et très édifiant, nous dit Le  Dieu , et M. de Meaux l’a prononcé avec toutes ses grâc
ion, et néanmoins il faisait plaisir » Tous les détails donnés par Le  Dieu ne sont pas également intéressants, et il en est
premières atteintes depuis quelques années déjà, était la pierre : Le  Dieu ne nous fait grâce d’aucune particularité. Cette
i du charbonnier. L’impression que laisse la lecture du journal de Le  Dieu , au milieu des particularités oiseuses et quelque
75 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78
re, le grand décorateur, le grand poète sacré et le grand musicien de Dieu  » ; il se sent obligé presque aussitôt de nous av
des deux amants sur le lac, dans ces dissertations à perte de vue sur Dieu , sur l’infini, que je crois sentir l’invasion de
nte de Raphaël : Si Julie est incrédule, elle ne doit point parler de Dieu à chaque instant. Si elle est matérialiste, elle
admirer M. de Bonald. Si, à un certain moment, elle s’est convertie à Dieu , ce dut être au Dieu des chrétiens, au Dieu du cr
Si, à un certain moment, elle s’est convertie à Dieu, ce dut être au Dieu des chrétiens, au Dieu du crucifix, au seul Dieu
t, elle s’est convertie à Dieu, ce dut être au Dieu des chrétiens, au Dieu du crucifix, au seul Dieu enfin que confessât alo
Dieu, ce dut être au Dieu des chrétiens, au Dieu du crucifix, au seul Dieu enfin que confessât alors son amant. Dans aucun c
r) que Raphaël lui prête dans ce moment solennel de la conversion : Dieu  ! Dieu ! Dieu ! s’écria-t-elle encore, comme si e
Raphaël lui prête dans ce moment solennel de la conversion : Dieu ! Dieu  ! Dieu ! s’écria-t-elle encore, comme si elle eût
lui prête dans ce moment solennel de la conversion : Dieu ! Dieu ! Dieu  ! s’écria-t-elle encore, comme si elle eût voulu
comme si elle eût voulu s’apprendre à elle-même une langue nouvelle ; Dieu , c’est vous ! Dieu, c’est moi pour vous ! Dieu, c
oulu s’apprendre à elle-même une langue nouvelle ; Dieu, c’est vous ! Dieu , c’est moi pour vous ! Dieu, c’est nous ! Raphaël
une langue nouvelle ; Dieu, c’est vous ! Dieu, c’est moi pour vous ! Dieu , c’est nous ! Raphaël, me comprenez-vous ? Non, v
prenez-vous ? Non, vous ne serez plus Raphaël, vous êtes mon culte de Dieu  ! J’en conclus que la véritable Elvire aurait p
stème d’amour, qui consiste à identifier Julie avec la nature et avec Dieu , à faire de tous les trois un mélange qui semble
76 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
gme de la Religion naturelle de M. Simon est l’incompréhensibilité de Dieu . Comme c’est commode pour la haute épicerie que d
evant cet abîme du scepticisme qui gronde, mais qui ne répond pas, au Dieu positif de la Révélation et de l’Église. Il a la
. Mais telle n’est pas l’opinion de M. Jules Simon. Si, selon lui, le Dieu philosophique n’est pas compréhensible même aux p
s compréhensible même aux plus grands génies philosophiques, et si le Dieu de la révélation n’est pas digne d’occuper ces im
leur par le raisonnement, eh bien ! tout n’est pas perdu ! Il y a le Dieu de la conscience naturelle que chacun porte avec
en soi, comme le sauvage porte son manitou à sa ceinture. C’est à ce Dieu excessivement peu compliqué du déisme libre qu’il
sivement peu compliqué du déisme libre qu’il faut revenir. C’est à ce Dieu marionnette dont chacun tire le fil comme il veut
ou ne le tire pas du tout, que M. Jules Simon nous renvoie. C’est le Dieu des bonnes gens, — sans l’excuse de la chanson et
arme, mais elle est décrépite, et M. Jules Simon ne l’a pas rajeunie. Dieu trouvé au fond du cœur, quand on l’y trouve ; Die
l’a pas rajeunie. Dieu trouvé au fond du cœur, quand on l’y trouve ; Dieu inné, étoile inconnue du monde invisible, aimable
et brillante, — pas trop brillante cependant, si elle est aimable, — Dieu qui promet par la souffrance et le spectacle de l
77 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
, et quand les témoins sont tout un peuple en face duquel on confesse Dieu  ! Peut-être aussi y a-t-il un degré de douleur ph
, ivresse de publicité, entraînement, anesthésie, — et aussi amour de Dieu et attente d’un bonheur infini, — vous avez le ch
(Clameurs au dehors.) PONTICUS Mon Ponticus ! (Clameurs au dehors.) Dieu  ! BLANDINE Mon Ponticus ! (Clameurs au dehors.)
eurs au dehors.)Dieu ! BLANDINE Mon Ponticus ! (Clameurs au dehors.) Dieu  !Quoi ? PONTICUS Mon Ponticus ! (Clameurs au deh
dehors.) Dieu !Quoi ? PONTICUS Mon Ponticus ! (Clameurs au dehors.) Dieu  ! Quoi ?Ces cris ! ces cris de rage ! BLANDINE, l
? La bonne servante lyonnaise avait entendu dire que les jugements de Dieu sont le renversement des apparences humaines, que
s jugements de Dieu sont le renversement des apparences humaines, que Dieu se plaît souvent à choisir ce qu’il y a de plus h
a, Épagathus, Alexandre même, tout en la regardant comme leur sœur en Dieu , n’eussent pas, d’abord, fait grande attention à
s impossible qu’à force de la désirer, et comme une chose promise par Dieu , certains néophytes grossiers et véhéments fussen
us ont été exécutés, le prêtre Timothée, — en des phrases dictées par Dieu même, puisqu’elles sont empruntées à l’« épître c
es repaires de voluptés infâmes ! » Et enfin : « … Sur vous qui aimez Dieu se lèvera le soleil de la justice. Quand les cieu
e est tout ce qu’il connaît du christianisme,) : — « Voilà ce que ton Dieu promet ?… Je crois en lui ! — Mais, dit Marcia, o
romet ?… Je crois en lui ! — Mais, dit Marcia, où est-il, l’envoyé de Dieu qui allumera l’incendie ? Où est-il, celui que Di
t-il, l’envoyé de Dieu qui allumera l’incendie ? Où est-il, celui que Dieu a choisi pour renverser cet empire sanglant ? — C
78 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »
it, on ne saurait que répondre. Nous nous contenterons d’observer que Dieu qui voit la lumière, et qui, comme un homme conte
sublimité, n’ont rien de semblable à cette naïveté imposante : c’est Dieu qui s’abaisse au langage des hommes, pour leur fa
ommes, pour leur faire comprendre ses merveilles, mais c’est toujours Dieu . Quand on songe que Moïse est le plus ancien hist
rouvrir la mer, faire couler les sources du rocher, s’entretenir avec Dieu dans la nue, et disparaître enfin sur le sommet d
n manque de paroles, ou l’on est prêt à s’écrier avec le prophète : «  Dieu est notre roi avant tous les temps. » Deus autem
éparaient aussi pour les jours de deuil de l’Église de Jésus-Christ : Dieu faisait composer par ses prophètes des cantiques
beaucoup de misères. » Au reste, tout le monde connaît ce passage où Dieu daigne justifier sa puissance devant Job, en conf
on ; elle s’appelait Élisabeth. « Ils étaient tous deux justes devant Dieu … Ils n’avaient point d’enfants, parce que Élisabe
oupe nombreuse de l’armée céleste chante pendant la nuit : Gloire à Dieu dans le ciel, et paix sur la terre aux hommes de
is quelle indulgence de frère, à je ne sais quelle considération d’un Dieu qui, pour nous racheter, a daigné devenir fils et
79 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
donnant des masses musicales, les artistes recomposent le monde comme Dieu lui-même. Quand nous aurons constitué un univers
t brillante peinture, sont des preuves perpétuelles de l’existence de Dieu . En étudiant Dieu, l’art le prouve. La révélation
re, sont des preuves perpétuelles de l’existence de Dieu. En étudiant Dieu , l’art le prouve. La révélation d’un monde plus p
spécialement dans les livres. « La littérature, a dit Fichte, révèle Dieu perpétuellement. » Et nous ne tenterons pas de no
et. C’est par l’entremise des poètes que les hommes peuvent connaître Dieu . Les poètes ne sont-ils pas ceux qui nous font se
eux, nous resteraient inconnues ? Ne nous permettent-ils pas de voir Dieu face à face ? Grâce à leurs saintes révélations,
ore, l’air, la lumière, tout nous apparaît dans un état pur, comme si Dieu pénétrait encore les formes du monde. Et pour nou
évoilent le mystère. Ils n’ont qu’à les mettre à leur place auprès de Dieu . Ils les en rapprochent quelquefois si près qu’un
nous le répétons, que les poètes sont réellement de vrais prophètes. Dieu semble leur inspirer les cantiques qu’ils écriven
u faux de dire que les poètes sont des adorateurs les plus sérieux de Dieu  ? N’est-ce pas par leur intermédiaire qu’il nous
vres sacrés ? Quoi qu’il en soit, il est certain que la révélation de Dieu se fait par la littérature à tout instant. Commen
e dans tous les sens de l’art. Certains ouvrages sont si parfaits que Dieu ne l’est pas davantage. Toutes les belles lois de
i nous ne le sommes pas nous-mêmes. Comment ferons-nous pour célébrer Dieu , si nous sommes bas et mauvais ? Afin d’exprimer
80 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
t pour cela qu’il imagine son monde des Idées, vivant dans le sein de Dieu , substances et âmes intérieures de toutes tes cho
s et comme aussi aventureuses qu’elles sont abstraites. Qu’est-ce que Dieu pour Platon ? Non pas un être qu’on adore par mou
doctrine que d’autres doctrines ont amené peu à peu à croire vraie ; Dieu pour Platon est une conclusion ; la foi de Platon
s intéresse de comparer cette religion philosophique aux religions où Dieu est « sensible au cœur » c’est-à-dire à l’intuiti
nous assurera que notre évidence n’est pas trompeuse ? Rien ! — Si ! Dieu  ! Dieu qui ne peut pas se tromper ni nous tromper
ssurera que notre évidence n’est pas trompeuse ? Rien ! — Si ! Dieu ! Dieu qui ne peut pas se tromper ni nous tromper, et qu
ire à notre évidence nous ne serons pas illusionnés. Mais reprenons : Dieu qui ne peut pas se tromper, c’est Dieu-vérité, et
is reprenons : Dieu qui ne peut pas se tromper, c’est Dieu-vérité, et Dieu qui ne peut pas nous tromper, c’est Dieu-bonté. P
différent de la vision en Dieu de Malebranche. Ne voir que parce que Dieu permet que nous voyons, c’est voir en Dieu ; voir
che. Ne voir que parce que Dieu permet que nous voyons, c’est voir en Dieu  ; voir par Dieu, c’est voir en Dieu. Descartes n’
parce que Dieu permet que nous voyons, c’est voir en Dieu ; voir par Dieu , c’est voir en Dieu. Descartes n’est donc pas un
et que nous voyons, c’est voir en Dieu ; voir par Dieu, c’est voir en Dieu . Descartes n’est donc pas un positiviste, c’est u
ns. ! Vous réfléchissez là-dessus et vous vous dites : « Mais… plût à Dieu  ! Dire que nous agissons toujours en vue de notre
81 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
it pas ! comme disait Talleyrand. C’est du moins un sujet unique, car Dieu , qui met parfois des échos dans les circonstances
lomb est un révélateur du globe, envoyé à son heure et directement de Dieu , comme Moïse, dans un but de salut pour les homme
peler une vérité de plus en plus oubliée, — l’intervention directe de Dieu dans l’histoire, — car M. Roselly de Lorgues est
et, est de tous les grands hommes celui dans la vie duquel la main de Dieu se fait le mieux voir et le plus à nu. Contre le
là deux justices à faire, l’une au nom d’un homme, l’autre au nom de Dieu . Il a donc accepté cette diminution historique de
aurait pu, ce nous semble, abandonner davantage, car, si l’esprit de Dieu est un homme, que fait le reste et qu’est-il beso
eu pour un génie d’homme. L’historien a donc vu nettement l’esprit de Dieu , comme l’entendent les chrétiens, dans l’esprit d
décrits, en pleine lumière. Une fois Colomb accepté comme l’Envoyé de Dieu , la logique est là, violence douce ! et les mirac
niversel ?… Dans cette longue chronique sur Colomb, les miracles dont Dieu favorisa son navigateur sont racontés avec une si
our démontrer par toutes les voies qu’il était de la race de ceux que Dieu envoie remplir un mandat spécial sur la terre, il
la beauté immuable, la majesté du Saint, éternellement aux ordres de Dieu et en sa présence. Tous les grains de poussière q
e l’aumône d’un monde qu’il offrait à la main de toutes les nations ! Dieu , qui ne doit à ses serviteurs que des épreuves, l
e fois parmi eux, tant Colomb garda toute sa vie les commandements de Dieu , dans ses malheurs et dans sa gloire ! Vice-roi d
82 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
Chapitre XI.Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. Ces maxime
rit d’air et de jour, ce communisme délicat d’une troupe d’enfants de Dieu , vivant en confiance sur le sein de leur père, po
les simples. Une vaste substitution de race aura lieu. Le royaume de Dieu est fait : 1° pour les enfants et pour ceux qui l
rs 508 », c’est-à-dire : Faites de bons placements pour le royaume de Dieu , en donnant vos biens aux pauvres, conformément a
, conformément au vieux proverbe : « Donner au pauvre, c’est prêter à Dieu  509. » Ce n’était pas là, du reste, un fait nouve
e l’idée pure), agitait depuis longtemps la race juive. La pensée que Dieu est le vengeur du pauvre et du faible contre le r
de « pauvre » (ébion) était devenu synonyme de « saint », d’« ami de Dieu . » C’était le nom que les disciples galiléens de
des courtisanes, leur disait-il, vous précéderont dans le royaume de Dieu . Jean est venu ; des publicains et des courtisane
asive que la louange qui sort de jeunes lèvres est la plus agréable à Dieu  539. Il ne perdait aucune occasion de répéter que
e répéter que les petits sont des êtres sacrés 540, que le royaume de Dieu appartient aux enfants 541, qu’il faut devenir en
e de son âme, saurait de nouveau créer en son cœur le vrai royaume de Dieu  ! 505. Matth., XXII, 2 et suiv. ; Luc, XIV, 16
t dire : « L’opinion des hommes est aveugle. La sagesse des œuvres de Dieu n’est proclamée que par ses œuvres elles-mêmes. »
83 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
ther : c’était dire qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre l’homme et Dieu pour l’administration des sacrements ; de même au
, en d’autres termes il n’y a point d’intermédiaires entre l’homme et Dieu pour l’interprétation de la doctrine. Bien souven
 : la divinité du Christ, et la croyance à une révélation spéciale de Dieu  ; mais le moment est arrivé où, la liberté d’exam
aussi des principes absolument différents. Comme eux, nous croyons à Dieu et à l’âme ; mais pour eux la liberté de penser e
il faut réunir. Ce n’est pas tout de dire : L’âme n’est pas le corps, Dieu n’est pas le monde ; il faut encore rattacher l’â
Dieu n’est pas le monde ; il faut encore rattacher l’âme au corps et Dieu au monde. La distinction exagérée n’a pas moins d
ue, comment peuvent-ils coexister et former un seul et même être ? Si Dieu et le monde sont hors l’un de l’autre, comme une
de l’autre, comme une chose est en dehors d’une autre chose, comment Dieu peut-il agir sur le monde et le gouverner ? Les m
autres, mais il n’a pas assez montré leur action commune. Il a montré Dieu hors du monde et le monde hors de Dieu ; il n’a p
ur action commune. Il a montré Dieu hors du monde et le monde hors de Dieu  ; il n’a pas assez montré Dieu dans le monde et l
Dieu hors du monde et le monde hors de Dieu ; il n’a pas assez montré Dieu dans le monde et le monde en Dieu. Il n’est pas d
s de Dieu ; il n’a pas assez montré Dieu dans le monde et le monde en Dieu . Il n’est pas dans la nature des choses qu’une do
84 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVIII. Lacordaire »
u’ils ont eu leur règne dans un pays autrefois soldat et qui, grâce à Dieu  ! l’est redevenu, ils devaient l’avoir aussi à l’
e qui, par parenthèse, est faux. Le sentiment de l’amour religieux de Dieu est un sentiment humain aussi, et c’est là vérita
ensibles, et sans qu’on puisse dire : Voici où l’homme finit et où le Dieu commence ! tant l’homme et Dieu sont sublimement
ire : Voici où l’homme finit et où le Dieu commence ! tant l’homme et Dieu sont sublimement consubstantiels ! En ne s’expliq
ans les placidités du divin récit, que les quelques faits qui donnent Dieu et l’homme en bloc ; il a voulu, qu’on me passe l
il a spéculé sur le fond de la tendresse humaine pour faire aimer son Dieu , en montrant l’homme aux âmes déjà si pleines de
de l’homme, qu’elles s’en vont faiblissant dans leur ancien amour de Dieu  ! Eh bien ! en faisant cela, il a risqué de faire
effet le moment de lui montrer ce qu’il voit tant et de lui cacher le Dieu qu’il ne voit plus et ne veut plus voir. Non ! c’
acher le Dieu qu’il ne voit plus et ne veut plus voir. Non ! c’est le Dieu qu’il nous faut d’autant plus maintenant ! C’est
n ! c’est le Dieu qu’il nous faut d’autant plus maintenant ! C’est le Dieu dans sa transcendance, dans son surnaturel, son i
’orgueil humain et en priant les philosophes d’excuser qu’il y ait un Dieu dans Notre-Seigneur Jésus-Christ, parce qu’il y a
lleux idéal ; un prêtre ne demande pas pardon pour la divinité de son Dieu  !! mais le prêtre, qui s’est oublié, a été vengé
85 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
peuple, en le dégoûtant d’être peuple, c’est-à-dire homme et non pas Dieu  ! Mais enfin, poursuivis-je, que pensez-vous de s
cence des enfants ou à la pénurie des vieillards, à quelque porte que Dieu vînt y frapper par la main de ces privilégiés de
ement condamné, et à en faire un assassin d’occasion du seul homme de Dieu qu’il eût rencontré à son premier pas sur sa rout
que, sans disputer sur leur nature révélée par la raison, lumière de Dieu , ou par Dieu lui-même, quand une religion se bris
sputer sur leur nature révélée par la raison, lumière de Dieu, ou par Dieu lui-même, quand une religion se brise, toute la m
ds, les petits enfants, toute la partie souffrante de l’humanité dont Dieu est le seul héritage. C’est ce que M. Hugo a parf
pagnie, la description de sa pauvreté volontaire, de son dévouement à Dieu et aux pauvres, ces privilégiés de la miséricorde
eur et de vertu qui psalmodie, chacun dans sa langue, le même hymne à Dieu dans le peuple ! II Ce n’est pas que cette
oup de voir : son regard se trouble, sa vue s’obscurcit, le soleil de Dieu ne l’éclaire plus. Il veut suppléer à cette clart
; celui-ci réclama cependant, timidement, indirectement, en faveur de Dieu . Le vieux représentant du peuple voulut bien ne p
serait pas ; or il est, donc il a un moi ; ce moi de l’infini, c’est Dieu  ! » Patmos est vaincu ; l’Apocalypse de la révol
panthéisme, enfin, dernier mot de l’absurde, est prononcé ! Voilà le Dieu qui fait pleurer de tendresse et d’admiration le
t de dire l’avait rapproché de celui qui est dans la mort (sans doute Dieu ) ; l’instant suprême arrivait. » « L’évêque, ajou
et glacée, et se pencha vers le moribond. « Cette heure est celle de Dieu  ! dit-il ; ne trouvez-vous pas qu’il serait regre
les mains de la justice humaine, et il fait du supplice un vengeur de Dieu . Le terroriste crée le droit de la colère, la rai
pour d’autres crimes, que de lui dire d’avance : « Ne t’inquiète pas, Dieu est pour toi ; tu as tes raisons, tu as le droit
mise au jour ; son repentir, c’est l’orgueil avec lequel il s’en va à Dieu , avec son bonnet rouge sur la tête et sa hache en
M. Hugo ; car, si la franchise est une vertu nécessaire, c’est envers Dieu et à cause de Dieu envers les hommes, et à cause
a franchise est une vertu nécessaire, c’est envers Dieu et à cause de Dieu envers les hommes, et à cause de soi-même envers
ses vertus, n’abandonne-t-il pas l’autel où il adore le Christ comme Dieu , quand il le vénère seulement comme le saint cruc
té de l’éther, ému dans les ténèbres par les splendeurs invisibles de Dieu , ouvrant son âme aux pensées qui tombent de l’Inc
uffres de l’univers ! « Il songeait à la grandeur et à la présence de Dieu  ; à l’éternité future, étrange mystère ; à l’éter
r à comprendre l’incompréhensible, il le regardait. Il n’étudiait pas Dieu  ; il s’en éblouissait. Il considérait ces magnifi
yant les cieux pour plafond, n’était-ce pas assez pour pouvoir adorer Dieu tour à tour dans ses œuvres les plus charmantes e
sur la dure nécessité de vivre ; misère de la condition dans laquelle Dieu nous a fait naître, comme des mineurs dans l’onde
explicable mais organique, des natures et des conditions ? Non, c’est Dieu  ; ce n’est pas elle. La plaindre, oui ; la consei
davantage de l’impuissance de les supprimer toutes ; adressez-vous à Dieu , qui a fait l’homme misérable, et n’ajoutez pas l
86 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »
ire de son temps, il en aurait pu laisser une grande, élevée et pure. Dieu lui en avait donné la puissance. Il ne l’a pas vo
st l’esclave, au panthéisme, à la métempsychose, à la prostitution de Dieu à ses créatures, à toutes ces folies, enfin, qui
atre vers de distance des choses les plus belles : Je sais que vous ( Dieu  !) avez bien autre chose à faire         Que de
le mystère inouï ! Puisque tu ne t’es pas eu route évanoui, Causons. Dieu n’a créé que l’être impondérable. Il le fit radi
le au Créateur, Cette perfection dans l’infini perdue, Se serait avec Dieu mêlée et confondue, Et la création, a force de cl
e le prophète, Pour être, ô profondeur ! devait être imparfaite. Donc Dieu fit l’univers. (l’univers, être impondérable !!!)
er poids. C’est kilogrammatique !                                    Dieu sentit une douleur, Le poids prit une forme, — et
, du limon, De ce corps qui, créé par ta faute première, Ayant rejeté Dieu , résiste à la lumière. ………………………………………….. Nul sim
tit. Avec le grand qui croule elle fait le petit. ………………………………………………… Dieu ne nous juge point. Vivant tous à la fois, ………………
se transfigurer, Des étoiles éclore aux trous noirs de leurs crânes, Dieu juste ! et, par degrés devenant diaphanes,       
nchant sur Bélial qui pleure, Lui dira : « C’est donc toi ! » Et vers Dieu par la main il conduira, ce frère ! Et, quand ils
mière,         Par nous seuls aperçus, Tous deux seront si beaux, que Dieu , dont l’œil flamboie, Ne pourra distinguer, père
toujours littérairement) n’a pas trouvé d’épithète plus heureuse pour Dieu que de l’appeler le Grand Caché. Les journaux sym
l’astre d’or sur la terre obscurcie,         Je lui dis — Courbe-toi. Dieu lui-même officie, Et voici l’élévation ! La voil
nation qu’il y a là-dessous, car une chose nous touche et venge notre Dieu de toutes ces insultes. Le panthéiste blasphémate
phémateur, avec sa religion du Cosmos, s’épouvante de l’apparition du Dieu qu’il nie et conserve, malgré lui, la terreur des
tison qui fume Sur le tas de cendres néant, … … Courbe-toi (dit-il), Dieu lui-même officie ! sont des vers avortés d’expre
ctuels de cette tête à métaphores qui nous sert l’azur pour l’église, Dieu pour le prêtre, la lune pour l’hostie et l’élévat
s apôtres, son évangile et son histoire, à cette lune qui remplace le Dieu des mystiques espèces ? Le grossier et l’ignorant
frappé cet œil de chair, ce sens raccourci ? … Courbe-toi (dit-il), Dieu lui-même officie ! Et voilà l’élévation. Et il n
oilà l’élévation. Et il ne s’entend plus lui-même ! car ce n’est pas Dieu qui officie dans son système, c’est l’attraction 
s qu’on ne croit des morts qu’elle est tenue de constater ! Eh bien ! Dieu soit loué, nous avons échappé à cette obligation
même à ce qu’il fut, c’est que le Moyen Age ou ce qui traîne encore, Dieu merci ! du Moyen Age dans nos mœurs, — la guerre,
nges et des caveçons presque honteux, qui n’a pas voulu rester ce que Dieu l’avait faite pour sa gloire et la sienne, et qui
e d’escarboucles sur son caftan, rachète son âme devant la justice de Dieu pour avoir chassé les mouches de la plaie ouverte
es mouches de la plaie ouverte d’un cochon. Le pourceau misérable et Dieu se regardèrent… Un pourceau secouru pèse un monde
parachever le plan, dont il nous a parlé dans sa préface, ce poème de Dieu et cette fin de Satan, dont le titre m’inquiète,
87 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »
r encore, comme on élève un autel dans la solitude, pour l’honneur de Dieu  ! II Quand Ballanche les publia, ces lettre
s s’éteindre, de la terre au ciel. Mademoiselle de Condé ne donna que Dieu pour rival à l’homme qu’elle aimait, mais elle em
it, mais elle emporta son amour pour cet homme jusque dans le sein de Dieu même… Sa vie, quand elle prit le parti héroïque d
r trouver un monastère dans lequel elle pût rester agenouillée devant Dieu et attendre ainsi son éternité… S’être immolée da
olations. C’est dans l’église de Fribourg — dit M. Paul Viollet — que Dieu frappa le coup suprême… Mademoiselle de Condé ent
ieuse Condé, avant d’être la majestueuse Sainte qu’elle devint devant Dieu et devant l’Église. Certes ! je crois trop à la v
issent m’étonner, mais c’est en elle la femme — la femme en dehors de Dieu  — qui m’étonne ! D’un autre côté, je connais trop
la nature humaine pour que, moi qui crois si absolument à l’amour de Dieu , je puisse croire aussi absolument à l’amour qui
e des femmes, qui singent l’amour sans l’éprouver avec des grâces que Dieu permet et qu’elles pervertissent ! Son amour pour
mais affecté pourtant des vices de son temps. Il ne croyait guères à Dieu , et il acceptait en libre penseur les espérances
a crainte, l’humilité, l’abandon et tous les caractères de l’amour de Dieu , transportés dans l’amour d’un homme !… Ces Lettr
88 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre IV. Suite des précédents. — Julie d’Étange. Clémentine. »
moins d’effroi que de honte. J’ai des regrets et non des remords. Le Dieu que je sers est un Dieu clément, un père : ce qui
onte. J’ai des regrets et non des remords. Le Dieu que je sers est un Dieu clément, un père : ce qui me touche, c’est sa bon
e… Il a fait l’homme faible ; puisqu’il est juste, il est clément. Le Dieu vengeur est le Dieu des méchants. Je ne puis ni l
faible ; puisqu’il est juste, il est clément. Le Dieu vengeur est le Dieu des méchants. Je ne puis ni le craindre pour moi,
Je ne puis ni le craindre pour moi, ni l’implorer contre un autre. Ô Dieu de paix, Dieu de bonté ! c’est toi que j’adore :
le craindre pour moi, ni l’implorer contre un autre. Ô Dieu de paix, Dieu de bonté ! c’est toi que j’adore : c’est de toi,
n mélange vicieux d’expressions métaphysiques, et de langage naturel. Dieu , le Tout-Puissant, le Seigneur, vaudraient beauco
89 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Féval » pp. 107-174
et plus, on n’y voit que Féval et ses œuvres. Il y a l’ubiquité d’un Dieu . Seulement, est-ce à une gloire de journal, c’est
cences littéraires, la pose, la comédie éternelle jouée entre nous et Dieu , et qui nous empêche d’avoir l’originalité même d
venté tout un ordre de jurons pour jurer tout son saoul sans offenser Dieu , et qui proteste, l’épée nue à la main, à la fin
i, — et je vous jure que c’est une boîte d’or, digne d’être offerte à Dieu , sur son autel ! XI Il s’est converti, en e
suivre, et que pour son malheur et son péché il ne suivait pas. Mais Dieu , qui a, quand il le veut, tous les moyens de nous
ais Dieu, qui a, quand il le veut, tous les moyens de nous atteindre, Dieu , qui donne à sa Grâce divine toutes les formes hu
ause (chose rare !), qui donnait à tous les esprits la chiquenaude de Dieu pour les faire mouvoir et vibrer. Là était sa voc
homme ne devait être pour lui ce qu’il fut pour les autres hommes, et Dieu seul dut agir sur lui comme, lui, il agissait sur
it des feuillets, c’est Jean lui-même qui vit en moi avec tout ce que Dieu lui avait donné, défaillances et vigueur, lumière
rveillait d’avoir douté ; cette figure du libre penseur prisonnier de Dieu  ; ce masque imprévu, si absolument divers, frivol
ce dont on peut accuser des créatures humaines : ils laissaient dire. Dieu les voyait. Qu’y a-t-il de commun entre le ciel e
licisme a cela de beau qu’il peut, sans ingratitude, se décharger sur Dieu du soin de payer les services qu’on lui rend : Di
se décharger sur Dieu du soin de payer les services qu’on lui rend : Dieu reconnaîtra les siens ! Crétineau avait la hardie
st la balle d’argent du diable dans Robin des Bois mise au service de Dieu pour la première fois, et qui ne manquera pas son
un homme, pour prouver au monde qu’en esprit et en gaîté ceux qui ont Dieu au cœur valent bien ceux qui ont le diable au cor
ison de se croire un mérite quand il daube joyeusement les ennemis de Dieu et de ses serviteurs. Et ceci restera acquis à la
’écrire l’histoire de sa maison merveilleuse, où habite le dessein de Dieu . » Quand on parle ainsi dans une préface, on écri
u. » Quand on parle ainsi dans une préface, on écrit l’histoire comme Dieu l’a faite, — sans la discuter ni la diminuer, et
, des servantes qu’elles étaient pour lui, il en fit les servantes du Dieu , qu’il n’avait jamais nié, mais qu’il avait oubli
mancier. Mais, humainement, l’ancien romancier, — qui n’est pas mort, Dieu merci ! et que la conversion n’a pas fait taire c
el, qui semble un roman, tant elle est belle, aux yeux vulgaires sans Dieu et sans Archange pour l’expliquer. Jugez donc ! C
de mouche humiliées paraîtraient bien petites, si un esprit venant de Dieu ne les animait et ne les grandissait, en les anim
ire de ce que font les philosophes, qui essaient d’aller de l’homme à Dieu et qui se cassent le cou dans ce terrible passage
-être de cette persistance à rester un romancier, c’est-à-dire ce que Dieu l’a fait. Mais si la conversion, en foudroyant l’
tail d’érudition qui étonne encore plus que l’éloquence du récit. Par Dieu  ! l’éloquence ne nous étonne pas dans Féval, mais
i grandes qu’elles soient, ces merveilles, dans lesquelles la main de Dieu évidemment soutint la main des hommes pour les ac
nsacré, et se heurter vainement contre l’autel élevé au porte-épée de Dieu , dressé du sein des flots comme un bloc aimanté p
e raconte, et les choses qu’elle raconte, ce n’est plus les gestes de Dieu par les Francs, c’est les gestes des Francs par D
us les gestes de Dieu par les Francs, c’est les gestes des Francs par Dieu même. Il n’y a, en effet, que Dieu ici. On n’y ap
s, c’est les gestes des Francs par Dieu même. Il n’y a, en effet, que Dieu ici. On n’y aperçoit que les deux mains de Dieu e
n’y a, en effet, que Dieu ici. On n’y aperçoit que les deux mains de Dieu et les deux mains de son archange. Une circonstan
ïe dans ces Merveilles du Mont Saint-Michel, c’est que les prêtres du Dieu qui y apparaît tant n’y sont que des néants de pr
es font faire la besogne à leurs maîtres, et on voit mieux la main de Dieu quand la main de l’homme ne la cache pas… Le Mont
loire et le salut du Mont et de son monastère appartiennent surtout à Dieu et à son archange, et c’est ce que Paul Féval a v
un monastère bâti à coups de miracles et une fois pour toutes, il y a Dieu et son archange, qui n’étend pas son épée et son
90 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
simple, si mâle, si sincère organe, et si naturellement convaincu. Un Dieu , un Christ, un évêque, un roi, — voilà bien dans
iration et la conduite de Moïse, garda nette et distincte l’idée d’un Dieu créateur et toujours présent, gouvernant directem
ne voulait pas qu’il y eût une tache humaine à essuyer sur l’homme de Dieu quand il entrerait de plain-pied du siècle dans l
Pentecôte. Bossuet veut y montrer à la fois la bonté et la rigueur de Dieu , la tendresse et la sévérité de Jésus. Il commenc
ur les enfants de cette même Jérusalem. Ce sermon, prêché « selon que Dieu me l’a inspiré », dit Bossuet en le terminant, a
’hérésie des marcionites qui, ne sachant comment concilier en un seul Dieu la bonté et la justice, avaient scindé la nature
ux : l’un purement oisif et inutile à la manière des épicuriens, « un Dieu sous l’empire duquel les péchés se réjouissaient 
ens, « un Dieu sous l’empire duquel les péchés se réjouissaient », le Dieu qu’on a nommé depuis des bonnes gens ; et, en reg
», le Dieu qu’on a nommé depuis des bonnes gens ; et, en regard de ce Dieu indulgent à l’excès, ils en avaient forgé un autr
le Sauveur à Corneille : Jésus de Nazareth, dit-il, homme approuvé de Dieu , qui passait bien faisant et guérissant tous les
aisant et guérissant tous les oppressés : Pertransiit benefaciendo… Ô Dieu  ! les belles paroles et bien dignes de mon Sauveu
ue, dans la première partie, il avait été jusqu’à parler, à propos du Dieu fait homme, des qualités du sang et de la tempéra
rant le temps qu’il parle, il ne peut s’empêcher de faire l’office du Dieu son maître. Ce n’est point personnalité ni arroga
a un retour sur la patrie : Mais peut-être vous ne remarquez pas que Dieu a laissé tomber les mêmes fléaux sur nos têtes. L
sent le contemporain de Pascal : Car enfin ne vous persuadez pas que Dieu vous laisse rebeller contre lui des siècles entie
91 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
; les avis de Mme de Maintenon sont proportionnés à leur condition : Dieu vous a voulu réduire à servir ; rendez-vous-en ca
servir ; rendez-vous-en capables, et accommodez-vous à votre fortune. Dieu veut que les riches se sauvent en donnant leur bi
ur être sauvé ; il faut supporter patiemment cet état pour l’amour de Dieu . N’enviez point le plaisir qu’il y a de faire l’a
mône, puisqu’on la recevant vous pouvez avoir autant de mérite devant Dieu … Votre cœur est content pendant que votre corps t
« Vous ne serez véritablement raisonnables qu’autant que vous serez à Dieu . » Elle ne la sépare jamais de la piété ni d’une
Mme de Brinon : « Saint-Cyr et Noisy m’occupent fort ; mais, grâce à Dieu , je me porte fort bien, quoique j’aie de grandes
end à cœur, l’adopte tout entière et se l’approprie magnifiquement : Dieu sait, écrivait Mme de Maintenon en octobre 1686 à
it Mme de Maintenon en octobre 1686 à l’une des dames de Saint-Louis, Dieu sait que je n’ai jamais pensé à faire un aussi gr
oins j’ai eu de part à ce dessein et plus j’y reconnais la volonté de Dieu , ce qui me le fait beaucoup plus aimer que si c’é
inon qui les avait dressées ; on a retranché, ajouté et admiré. Priez Dieu qu’il inspire tous ceux qui s’en mêlent. Je vous
ombler un désir discret de la personne qu’il venait d’associer devant Dieu à sa destinée domestique. En un mot, Saint-Cyr, t
sque j’y ai contribué plus que personne, et je serai bien heureuse si Dieu ne m’en punit pas plus sévèrement. Mon orgueil s’
n est si grand qu’il l’emporte même par-dessus mes bonnes intentions. Dieu sait que j’ai voulu établir la vertu à Saint-Cyr,
té, la vérité, et une tranquilité égale et fructueuse dans l’ordre de Dieu  ! Mais ce qui est beau dans cette fatigue, c’est
92 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
taines doctrines morales sur la vie, sur les hommes, sur l’âme et sur Dieu , se sont répandues dans le monde et ont pénétré d
ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissé mûrir ! Quoique jeune sur la terre
c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos coeurs ? Dieu du pardon ! leur Dieu ! Dieu de leurs pères ! Toi
me : N’êtes-vous pas un débris de nos coeurs ? Dieu du pardon ! leur Dieu  ! Dieu de leurs pères ! Toi que leur bouche a si
êtes-vous pas un débris de nos coeurs ? Dieu du pardon ! leur Dieu ! Dieu de leurs pères ! Toi que leur bouche a si souvent
uri quand tu les es frappés ; Ils ont crié : Que ta main soit bénie ! Dieu , tout espoir ! les aurais-tu trompés ? Et cepend
orizon, l’immensité, le tout, sont sur le premier plan et l’écrasent. Dieu même n’est plus là pour lui tendre la main comme
. Dieu même n’est plus là pour lui tendre la main comme à un enfant ; Dieu , c’est le grand tout, c’est le flux et le reflux
se de plus ondoyant, avec plus d’air et de lumière. La Bénédiction de Dieu dans la solitude unit à cette belle réalité de no
93 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
dans le genre humain un sentiment intime et profond qui l’avertit que Dieu veille sur les destinées de sa noble créature, su
point dans l’attente d’une révélation. Il n’y a nulle part l’autel du Dieu inconnu. Les peuples n’ont pas les yeux levés en
ne s’agit point ici d’une parole transmise, mais de la parole même de Dieu , parole toujours vivante, qui ne peut ni s’affaib
grand mystère de la parole. Une parole, mais c’est la parole même de Dieu , une parole rend la victime présente pour être im
oulever la société, mais il faut que la religion reste immobile comme Dieu même. Un jour il vint du fond de la Judée un simp
le, une puissance qui venait leur dire : Ce sceptre que vous tenez de Dieu , Dieu peut vous l’enlever ; ce glaive que vous po
e puissance qui venait leur dire : Ce sceptre que vous tenez de Dieu, Dieu peut vous l’enlever ; ce glaive que vous portez à
tour ; mais l’heure de la délivrance avait sonné de toutes parts ; et Dieu s’était fait juge de sa propre cause, car la caus
juge de sa propre cause, car la cause de la civilisation est celle de Dieu même. Au reste, je ne dois pas négliger de le di
94 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Jules Levallois » pp. 191-201
t la rêverie et l’illusion d’un homme qui croit plus à la nature qu’à Dieu ·, et qui même a supprimé Dieu pour mettre à sa pl
n homme qui croit plus à la nature qu’à Dieu·, et qui même a supprimé Dieu pour mettre à sa place la Nature ! Je sais bien q
ais bien que l’auteur de L’Année d’un Ermite n’est pas un négateur de Dieu à la manière insolente et nette des athées du tem
et des Bernardin de Saint-Pierre. Il est un déiste comme eux. Mais le Dieu des déistes et le Sans-Dieu des athées font équat
s font équation, quand il s’agit d’éducation et de morale, puisque ce Dieu ou ce Sans-Dieu n’ont, ni l’un ni l’autre, d’éduc
La thèse de Μ. Jules Levallois n’est, en somme, qu’une tautologie. Le Dieu des déistes, puisqu’il n’est pas personnel, n’est
st plus que la Nature, et la Nature influe sur la conscience, — comme Dieu . Que dis-je ? La Nature fait de la conscience com
elle a condamné absolument la solitude quand l’homme n’y est pas avec Dieu . L’idée de Μ. Levallois dit précisément le contra
a oublié que les ermites, dans toutes les religions, placent toujours Dieu , un dieu personnel, — qu’il soit faux ou vrai, my
95 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »
sonne, une arabesque, et d’invention très retorse et très compliquée. Dieu , qui est un très grand peintre en arabesques et e
tien du livre de l’Homme, des Physionomies de saints, de la Parole de Dieu , qui vit ici sous le conteur et qui dramatise sa
ris un homme, il ne le lâche plus. L’homme est confisqué au profit de Dieu , qui devient en revanche le profit de l’homme… Le
Hello, dit-il encore dans sa préface, commence et finit par le nom de Dieu . « Qu’est-ce que cela prouve ? » disait avec mépr
que j’ai énumérés : l’Homme, — Physionomies de saints, — la Parole de Dieu , ce dernier livre de Hello, qui échappe à la comp
de son avare les dix mille cercles de l’enfer d’une âme d’homme à qui Dieu , en le créant, avait mis de son infini dans la po
peu plus que l’autre enfer ! Ce drame, où, sous l’idolâtrie de l’or, Dieu lui-même est en cause et remplacé dans le cœur de
lus), en criant, sous les morsures de la gueule implacable, ce nom de Dieu qu’il avait oublié, dont les quatre lettres serva
vient s’accomplir à l’œil nu, a fait nommer ce sombre conte du mot de Dieu au premier fratricide, mais quel est ce dénouemen
i. Mais rien donc ne saurait apprendre à ce Voyant quand il s’agit de Dieu , et à ce Visionnaire quand il s’agit des hommes,
es hommes, que quand on est un catholique, on ne doit compter que sur Dieu seul. Je puis le dire, moi qui le suis ! Entant q
96 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
son point de départ profond et assuré ; mais son point de mire est en Dieu , c’est-à-dire au-dessus de sa portée. » Telle est
moins cette espèce de panthéisme, que l’on peut appeler idéaliste, où Dieu se réduit à l’idée de l’être universel, c’est-à-d
l y a un domaine où l’homme est maître de ses actes. Dans ce domaine, Dieu agit autrement que dans le monde physique ; il ag
e. Comment l’expliquer sans mettre en péril la bonté et la justice de Dieu  ? Le chrétien résout ce problème par le dogme du
e du péché originel ne nous autorisait à rejeter la responsabilité de Dieu sur l’homme. Le péché originel n’a rien d’étrange
hristianisme explique le mal. Donne-t-il le remède ? Ce remède, c’est Dieu fait homme. Les textes théologiques mis à part, v
eur de l’incarnation. Toutes les religions ont cru à l’incarnation de Dieu dans l’homme40 : ce n’est pas que toutes ces inca
es ; mais elles prouvent la tendance de l’humanité à voir et à sentir Dieu en elle. L’homme lui-même n’est-il pas une incarn
émoigne de la puissance divine, la rédemption témoigne de la bonté de Dieu . Le péché exige l’expiation ; mais est-il nécessa
iversel de l’humanité qu’est fondé le grand mystère de la rédemption, Dieu s’étant payé à lui-même par un sacrifice volontai
versalité de la prière prouve la Providence. L’existence du mal, dont Dieu ne peut pas être responsable, prouve le premier p
aturels. Le surnaturel est l’intervention immédiate et personnelle de Dieu dans la nature : c’est ce qui excède les forces n
est ce qui est en question : elles sont permanentes, non nécessaires. Dieu , qui les a faites, peut les suspendre. Quiconque
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
savant pieux, qui vit dans l’étude et dans la continuelle présence de Dieu , qui s’interroge à chaque heure sur toutes ses ac
, « afin que si cet emploi est bon, il se réjouisse et rende grâces à Dieu , et que, s’il en perd quelque chose par distracti
de ses disciples, et les former selon qu’il le veut. Et c’est toi, ô Dieu tout-puissant, qui par les miséricordes de ton fi
ue, et qui seules immortalisent ceux qui s’y vouent et les unissent à Dieu . Et lié comme je le suis de plus en plus envers l
r à bonne fin ; il fait donc, un matin, le vœu formel, en présence de Dieu , et en implorant son aide, de se livrer dorénavan
de la Renaissance, de ce culte des lettres profanes avec le culte du Dieu toujours présent et vivant ! Le journal de Casaub
ue vous n’y manquiez, je ne feray celle-cy plus longue que pour prier Dieu qu’il vous ait en sa sainte garde. — Ce soir, de
ncroyable inquiétude, ne sachant que faire, ne voulant point offenser Dieu , ni, sans de graves raisons, paraître refuser obé
se. Ô Seigneur Dieu, délivre-moi de cette agitation et de cet assaut. Dieu éternel, mets fin à cette tempête de mon âme !
rtifications, ses espérances : J’écris ceci à mon retour, remerciant Dieu de ce qu’il a permis que je revinsse de là sain e
puisque rien de ce qui est arrivé n’est arrivé sans la permission de Dieu , je me tairai, ô Dieu éternel, j’implorerai ton n
i est arrivé n’est arrivé sans la permission de Dieu, je me tairai, ô Dieu éternel, j’implorerai ton nom, et je le demandera
r et l’année, c’est ce que je te demande avec prière et supplication, Dieu éternel ! Et certainement heureux sera le jour, h
s qu’auparavant. En une chose de cette importance, qui suivrons-nous, Dieu éternel ? qui suivre en d’autres difficultés du m
ntique Église et l’Église romaine, et il ajoute en gémissant 81  :) Ô Dieu qui lis dans les cœurs, tu vois les plaies de mon
lui donner les mains dans la revendication d’une pareille tyrannie. Ô Dieu , qui lis dans les cœurs, etc. » — On a très nette
98 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre V. Suite du Père. — Lusignan. »
d des cachots, supplie une jeune fille amoureuse d’écouter la voix du Dieu de ses pères : scène merveilleuse, dont le ressor
s yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
bras sanglants, tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers, est
ois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux : sa t
er dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu , Et tu n’y peux rester sans renier ton père… Une
ême où il s’est sacrifié pour elle ? La cause d’un père et celle d’un Dieu se confondent ; les vieux ans de Lusignan, les to
99 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
e dans Hegel : « Anselme, dans son célèbre argument de l’existence de Dieu , montra, le premier, la pensée dans son oppositio
en sait pas moins que l’argument de saint Anselme, sur l’existence de Dieu (et l’existence de Dieu, c’est toutes les questio
argument de saint Anselme, sur l’existence de Dieu (et l’existence de Dieu , c’est toutes les questions de la philosophie dan
s dans l’histoire, qui peut combler l’abîme existant entre l’homme et Dieu , et tracer pour l’homme un chemin, au-dessus de c
haut : Toute philosophie gît dans une seule question, l’existence de Dieu en face de l’existence du monde, et il serait ais
peuvent se ramener à deux principales ; en d’autres termes, soit que Dieu et la matière soit congénères, soit que Dieu l’ai
’autres termes, soit que Dieu et la matière soit congénères, soit que Dieu l’ait tirée de lui-même, le panthéisme inévitable
uet. En se limitant dans l’ordre des choses naturelles, la science de Dieu n’existe pas, à proprement parler ; car, pour qu’
r, pour qu’une science soit, il faut en connaître tous les termes, et Dieu , c’est le terme infini ; mais la croyance en Dieu
tous les termes, et Dieu, c’est le terme infini ; mais la croyance en Dieu scientifiquement doit être, parce que, si cette c
e explication ne serait possible, et que rien de ce qui ne serait pas Dieu ne s’entendrait. Quand saint Anselme posait l’arg
100 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
tion chrétienne deux sciences immenses et formidables : la science de Dieu et la science de l’homme, la théologie et la mora
ée de ces deux imposants caractères : une connaissance plus intime de Dieu  ; une connaissance plus intime de l’homme. Et ils
discussion, elles furent prononcées pour rappeler aux pieds de notre Dieu abandonné les générations actuelles, et elles ont
nt supérieure des Conférences, c’est-à-dire encore au gouvernement de Dieu . Pour qui voit l’enchaînement des questions qui d
ur et au plus profond d’un talent admirable, au meilleur des dons que Dieu a faits à son noble serviteur. Il est des gens qu
volonté, qui tire comme il peut un traité de conduite de la notion de Dieu , établie tant bien que mal dans sa judiciaire de
cet autre grand moraliste chrétien, le saint auteur des Confessions, Dieu ne l’a pas appelé à lui tout d’abord, et ces prem
une science terrible, la science de ces passions qui nous ravissent à Dieu , quand nous ne nous ravissons pas à elles. L’expé
r préserve son langage, mais son langage a tout entr’ouvert. Comme le Dieu dont il est le ministre, il a sondé les cœurs et
en savait plus long qu’elle. C’est ce que le P. Lacordaire a compris. Dieu lui a donné une organisation d’élite, un mélange
on esprit ou de son cœur, pour l’arracher à la terre et l’élever vers Dieu .
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